‘ae de Lee . “ CET EPONS ne Cr Le. ri CRE Le its . se LA tit. 0H CAS 8-S 6e D. S-S- ni ie nt, t nées +. SE et A ed TD 420-560 SR TE tee SCC RES ERS RE ICE 7 ve” ,s 2 LA se ... HAE ve Ve CON 1 Pas Nu l SAT 2 LOT Ep ee Le LS Ær de. -S.#- Ce Ve Ve be hges LAS -….— + Ph 2° #54 6-38 ÉnS site 5-53 5" 2 0-5 6 0e— NT) nt ' | LU (ii RQ D DUT PUT se \ DWAATE dan à KA ‘] ù ne DUAUE FTA NT? a, VU ER ANNALES - È É DE LA Leu LÉ CIETÉ ENTOMOLOGIQUE “ = 6 " x 3 r: = % “ | , L. Les opinions émises 72 les Annales de la Société s0nÉ pr _ à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsa _bilité. Ë ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE TOME QUARANTE-QUATRIÈME ; BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÈTÉ 89, rue de Namur, 89 _—— / . 4900 A ls ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L’ANNÉE 1900 Conseil administration. MM. LAMEERE, président. D' TOSQUINET, vice-président. SEELDRAYERS, secrétaire. FOLOGNE, trésorier. SEVERIN, bibliothécaire. D' RoussEAU, bibliolhécaire adjoint. BECKER. Commission de vérification des comptes. MM. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. DE Jonc«xK. GIRON. Commission de surveillance des collections. MM. LAMEERE, président. BIVORT. LEDROU. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Il Assemblée mensuelle du 6 janvier 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. _ Le procès-verbal de la séance du 2 décembre 1899 est approuvé. — M.le Président annonce que M. Léon Becker fait don à la Société du travail de Réaumur intitulé : Mémoîres pour servir à l'Histoire des insectes (6 vol., 1734) et du journal L’Abeille que nous n’avions plus reçu depuis la mort de M. l’abbé de Marseul. L’Assem- blée vote des remerciements chaleureux au généreux donateur. Décisions du Conseil. Ont été nommés : M, le D'Tosquinet, vice- président; M. Seeldrayers, secrétaire; M. Fologne, trésorier; M. Severin, bibliothécaire; M. le D' E. Rousseau, bibliothécaire adjoint. — Le Conseil à admis, en qualité de membres effectifs, M. Edouard Touin, de Saint-Pierre (Martinique) présenté par MM. Clavareau et Seeldrayers, et M. A, van den Kerckhoven, artisle-peintre, à Bruxelles, présenté par MM. Seeldrayers et van der Meulen. Correspondance. M. le professeur Christopher Aurivillius, de Stockholm, remercie l’Assemblée de l'avoir nommé membre honoraire de notre Société. Il envoie son portrait pour l’album de la Société, — M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique a alloué à la Société Le subside annuel de 1,500 francs. Le Secrétaire a adressé une lettre de remerciements à M. le Ministre. _— La famille de notre regretté membre honoraire van der Wulp envoie ses remerciements à la Société pour l'intérêt qu’on lui a témoigné lors du décès de celui-ci. — L'Assemblée décide de demander l’échange, contre nos Annales, du journal Entomologist’s Record, rédigé par M. J.-W. Tutt. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'insertion du travail de M. Maurice Pic, après rapport de M. Lameere. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 30 1 1900. — L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à ce numéro. — Le travail de M. Brenske sur les Méiolonthides rapportés de Sumatra par M. Weyers paraîtra au mois de février. — Un travail important de M. Jacoby sur les Chrysomélides de l'Inde paraîtra sous peu. — La séance est levée à 9 1/2 heures. QUELQUES ORTHOPTÈRES DE BELGIQUE par Aug. Lameere. I. — M. Delogne, Conservateur au Jardin botanique, m’a commu- niqué un Insecte capturé dans la région ardennaise, à Frahan (commune de Rochehaut), sur la Semois. Il s’agit d’un Gryllide, Oecanthus pellucens Scop., dont la découverte dans notre pays est assez inattendue. C’est un type méridional, qui a cependant été rencontré en Angleterre, dans le Norfolkshire, par Stephens. M. Elisée Gilquin, qui a trouvé cet Orthoptère en septembre der- nier, avait été frappé par le grésillonnement qu’il fait entendre le soir, perché sur les hautes herbes. D’après les renseignements que m'a fournis M. Delogne, il ne s’agirait pas du tout d’une capture accidentelle; au surplus, l’Insecte sera recherché soigneusement cette année. IT. — Dans son Catalogue raisonné des Orthoptères et des Névroptères de la Belgique (Ann. Soc. Ent. Belg., XXXII, 1888), M. de Selys-Longchamps signalait le Caloptenus ütalicus Linn. comme pouvant peut être se rencontrer un Jour en Belgique. La collection Bouillon en renfermait un exemplaire sans indication de localité, qui avait probablement été capturé dans notre pays. Ces jours derniers, M. Bray, avocat à Virton, m'a communiqué un individu de cette belle espèce; il l’a pris à Torgny, extrémité la plus méridionale de notre Luxembourg, le 2 septembre 1898, sur des pelouses sèches dans un bois; l’Insecte était assez commun, mais un voyage a empêché M. Bray de constater la présence de l’espèce . au même endroit en 1899. III. — Lors d’une visite qu'a faite à Bruxelles, il y a quelque temps, M. Malcolm Burr, l’orthoptérisie distingué et bien connu d'Angleterre, j'ai eu l’occasion de lui montrer au Musée d'Histoire naturelle un exemplaire de Stenobothrus pris à Laeken, par Camille _ à cause du complet développement des ailes supérieures et infé- _ rieures. Depuis, M. Burr m'a écrit pour me demander si cet exem- _ plaire ne répondait pas à la description du Sfenobothrus longicornis _ Latr., espèce oubliée mais retrouvée par MM. Finot et Burr, à Fontainebleau. En examinant cet Insecte, je vois en effet qu'il s’agit È _ d’une femelle de cette espèce, nouvelle par conséquent pour la _ Belgique; il serait désirable que M. de Selys-Longchamps voulüt _ bien examiner dans sa collection le type de sa var. explicatus, pris _ par Wesmael, afin de s’assurer s’il ne s’agit pas également du _ Stenobothrus longicornis. DEV. — M Buürra appelé mon attention sur le fait que l’on pour- rait découvrir en Belgique Forficula Lesnei Finot. Je signale cette indication à nos chasseurs, qui reconnaîtront facilement l’Insecte __ à cette particularité que les ailes inférieures ne dépassent pas les _ élytres sous forme d’appendices jaunes comme chez Forficula _ auricularia. _ V. — A titre de curiosité, je mentionnerai encore la capture _ à Bruxelles d’une larve vivante de Bacillus gallicus Charp. Ce _ Phasmide du midi de la France et d’Espagne, vient d’être trouvé _ par M. le général Boyaert, et a été importé probablement avec des _ fleurs arrivées de Nice. UN TYPE NOUVEAU DE SMINTHURIDE : MEGALOTHORAX par Victor Willem, chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand. _ J'ai rencontré au Jardin botanique de Gand, dans le terreau humide, sous les feuilles mortes et le bois pourri, un type nouveau ss _de Sminthuride; il paraît être commun, mais il passe facilement — inaperçu à raison de son extrême petitesse : les plus grands échan- …._ tiillons ne mesurent, en effet, qu’un quart de millimètre. … Son apparence est celle d’un Sminthure, pour lequel on le pren- drait au premier abord, en l’examinant à l’œil nu; mais il présente des allures beaucoup plus agiles. Il se distingue d’ailleurs de ce type à _de Collembole par une série de caractères importants, dont les plus _ saillants sont la forme des antennes, le développement des segments _thoraciques et le raccourcissement de l'abdomen. La tête est proportionnellement très grosse; les antennes sont courtes, à quatre articles peu inégaux ; les yeux manquent et je n’ai pas trouvé d’organe post-antennaire. Les pièces buccales sont du type de celles de Sminthurus, mais, à raison de leur excessive tenuité, je ne suis pas parvenu à en observer les détails. Le thorax, beaucoup plus développé que chez les Sminthurides décrits jusqu’à présent, occupe plus de la moitié de la longueur du corps, tête non comprise; le prothorax seul manifeste une certaine tendance à disparaître dorsalement entre les régions adjacentes, contrairement à ce qu’on observe chez Sminthurus et Papirius, où l’ensemble du thorax se trouve comme écrasé entre la tête et l’abdomen. La longueur exceptionnelle des articles coxiens des pattes et leur direction amènent les articulations coxo-trochantériennes des deux pattes de même paire à peu près au contact sur la ligne médiane ventrale ; et cette disposition donne aux mouvements de ces appen- dices et à la marche du Collembole une allure extraordinaire. Chaque patte est terminée par deux ongles que je représente figure 3. L’abdomen est plus réduit que chez n'importe quelle forme de Collembole ; mais son raccourcissement n’a pas déterminé la coalescence complète de ses segments antérieurs, comme c’est le cas chez les autres Sminthurides, où ils sont entièrement fusionnés [excepté chez Sminthurus aquaticus, où des plis transversaux mar- quent encore dorsalement les limites des trois segments qui pré- cèdent le segment furcifère|. Cette disposition archaïque conservée chez Megalothorax, et visible encore chez Sminthurus aquaticus, montre que le segment furcifère des Sminthurides est, non pas le premier abdominal, comme l’énoncent tous les naturalistes descripteurs, mais le qua- trième. Il en est de même, comme je le montrerai plus tard, chez toutes les « Podures linéaires » (Podurides + Entomobryides), quoi qu’en dise la généralité des entomologistes, qui attribue la furca tantôt à l’avant-dernier anneau du corps (chez la plupart des Ento- mobryides), tantôt à l’antipénultième (chez les Podurides et quelques Isotomiens). Cette constatation a son importance, car la non-homo- logie du segment furcifère chez les différents Collemboles — qu’on admet actuellement sans songer aux conséquences de cette manière de voir — ferait de l’ensemble de ces Aptérygotes un groupement polyphylétique. Et cela n’est pas. | Le segment génital de Megalothorax (5, fig. 2) n’est reconnais- sable que ventralement, ce qui est la règle chez les Sminthurides. Le segment anal (6) présente la forme ordinaire, à trois protubérances. Le tube ventral, très saillant, et la furca sont, à raison de la lon- gueur du thorax, reportés fortement en arrière. La furca est relati- 9 vement courte, ce qui n’empêche pas l’animal de faire des bonds d'environ un centimètre de hauteur. Je représente, figure 4, l’appen- dice terminal de la furca (mucro), organe dont les variations sont utilisées par les spécificateurs. On observe respectivement sur le mésothorax, le métathorax et le quatrième segment abdominal, trois paires d'organes spéciaux for- més chacun d’une cupule hémisphérique à rebord saillant, surplom- bée par un tubercule sétigère ; celui-ci est surtout développé sur la première et la troisième paire; la deuxième ne présente qu’une très légère protubérance portant une seule soie. Ce sont là vraisembla- blement des appareils sensoriels. Fait remarquable, ces trois produc- tions de structure semblable sont situées en des régions non homo- logues des trois segments considérés : sur les parties dorsales du mésothorax et du segment furcifère, sur le premier des articles pré- coxiens de la troisième patte. Un des caractères les plus intéressants et les plus saillants de Megalothorax est fourni par lastructure de l’intestin moyen. Au lieu d’être cylindrique comme chez tous les Collemboles observés jus- qu'ici [à l’exception d'Anura|, il se compose de quatre comparti- ments sphériques; ces compartiments sont séparés par des replis transversaux de la paroi intestinale, développés principalement à la région ventrale, et ne communiquent entre eux que par des orifices très resserrés, reportés à la région dorsale. Ils sont ordinairement occupés par autant de masses de substances ingérées, formées de matières végétales en décomposition, de couleur brune; visibles par transparence à travers les organes, ces masses constituent quatre grandes taches qui s’aperçoivent au premier examen de l’animal vivant. Une cinquième boule, en voie d’expulsion, peut GÉÉRDEE . l'intestin terminal momentanément distendu. Les exemplaires que j’ai étudiés présentent une coloration brune plus ou moins prononcée, due à des granulations pigmentaires microscopiques, d'autant plus nombreuses que l'individu est adulte, et associées en groupements irréguliers. Chez les petits échantil- lons, les taches sont peu étendues; les pattes, le tube ventral et la furca sont incolores. Chez les adultes, les marbrures colorées s’étalent sur presque toute la surface du corps en ne laissant libre qu’une bande médiane dorsale. Je donne à la forme de Collembole que je viens de décrire, le nom de Megalothorax minimus. Elle se range très naturellement parmi les Sminthurides. Megalothorax, comparé aux autres Sminthurides, présente comme caractères archaïques : 10 a) La forme des antennes, dont les articles sont moins inégaux que chez Sminthurus et Papirius; | b) Le développement considérable du thorax, dont seul le pre- mier anneau est en régression; c) La persistance de Ia segmentation abdominale; d) La segmentation des pattes, dont les deux articles basilaires (pré-coxiens) sont mieux séparés du corps que chez les autres Sminthurides. $ On doit pour ces raisons considérer Megalothorax comme s’étant séparé de la souche des Sminthurides bien avant Sminthurus et surtout Papirius. Cette forme offre comme caractères de spécialisations : a) L'absence d’yeux et d’organe post-antennaire ; b) La présence de trois cupules sensorieilles spéciales ; c) L'absence d'appareil trachéen ; d) La structure de l'intestin; e) Le faible volume de l'abdomen. La régression de cette région du corps, qui se présente dans d’autres rameaux du phylum des Collemboles, comme adaptation progressive au saut, atteint dans le genre Megalothorax le plus haut degré observé. LÉGENDE DES FIGURES Fig. 1. Megalothorax minimus, vu dorsalement ; X 300. 1, 2, 3. Les trois premiers anneaux abdominaux. Fig. 2. Megalothorax minimus, vu de profil ; X 300. Les pattes sont suppo- sées enlevées jusqu’au second segment précoxien. 1, 2, 3. Trois premiers anneaux abdominaux ; 4. Segment furcifère ; 5. Segment génital ; 6. Segment anal ; f. Furca ; t. Tube ventral. Fig. 3. Idem. Extrémité d’une patte, vue antérieurement ; X 1000. Fig. 4. Idem. Mucro droit, vu intérieurement ; X 1200. tu Mu Mn 2 VE A, Ro at be Ep ANRT) VEN mme en ann PRE SPEARS Gr a PT NEA PA D A A nv Au AR else re RE A A L'or A = + PM A1 NOTES SUR DIVERSES ESPÈCES D’APHODIIDES GENRES PSAMMOBIUS ET SZCARDIA ET DESCRIPTION D’'UNE ESPÈCE NOUVELLE par E. Clouët des Pesruches. I Ayant à décrire une forme nouvelle dans le petit groupe des Psammobius à prothorax dépourvu de la série de côtes ou carènes parallèles que l’on remarque chez les P. lœvipennis, P. sulcicollis, etc., J'ai pensé qu'il serait utile de joindre à ma description un tableau synoptique des espèces de ce groupe se rattachant aux faunes d'Afrique, d'Europe et d’Asie. CARACTÈRES GÉNÉRAUX Prothorax dépourvu de côtes ou carènes transversales parallèles, mais avec : 1° le long du bord antérieur, un large et profond sillon à fond plus ou moins grossièrement ponctué, partant des angles antérieurs et parfois interrompu en son milieu; 2*-au milieu des côtés, un court et profond sillon ou fossette transversale à fond ponctué ou non; 3° un sillon plus ou moins profond, plus ou moins ponctué, partant du milieu de la base et atteignant à peine la seconde moitié de la longueur du disque. En outre de ces divers caractères, le disque est ou bien entièrement lisse, ou semé de gros points enfoncés, épars, plus ou moins nombreux, disposés parfois en séries régulières mais non parallèles. Prothorax bien plus large que long, ayant de beaucoup au milieu sa plus grande longueur; angles antérieurs distincts, les postérieurs nuls, c’est-à-dire que les extrémités de la base sont arrondies avec les côtés. — Type du groupe : P. lœvicollis Klug. 1. — Stries des élytres linéaires, à points petits, distincts, mais n’entamant nullement le bord des intervalles. Ceux-ci plans, sauf à l’apex où ils deviennent convexes. Forme plus élancée que celle du lævicollis, moins mas- - sive, convexe. — Long. 3-3,6 mill . . . . . .subciliatus. Stries des élytres ponctuées de gros points qui entament fortement les bords des intervalles. Intervalles sensible- ment convexes à partir de la base, souvent un peu plus D rement dt sommet 4 Una Ne 0 LU 2. — Strie 9 des élytres courte, réunie obliquement à la strie 10, vers la moitié de la longueur de l’élytre; strie 10 éloignée de la marge latérale de la largeur d’un des 12 intervalles dorsaux; la strie 1 seulement, ou parfois encore la strie 2 rejoignant seules à l’apex la strie 10. Angles antérieurs de l’épistôme très peu émoussés et très rapprochés; forme très convexe, très étranglée en avant, très élargie en arrière. — Long..2,1-3,2 mill. Gestroi. Strie 9 des élytres rejoignant la strie 10 vers l’apex; strie 10 collée contre la marge latérale des élytres qu’elle longe jusqu’à l’apex ; stries 1, 2,3, 7 et 9 rejoi- gnant généralement à l’apex la 10°strie. Angles de l’épis- tôme sensiblement arrondis et normalement espacés ; forme convexe, élargie vers l'arrière, plus ou moins étranglée en avants ! 4727: VU re SENS 3. — Entièrement d’un ferrugineux obscur; épistôme, élytres, dessous du corps et pattes un peu plus clairs. Prothorax, en outre des accidents ordinaires, semé de gros points varioliques placés sans ordre, parfois plus nombreux et plus condensés d’un côté que de l’autre. Base du prothorax avec un sillon formant rebord et creusé, sauf au milieu de sa longueur, d’une série de gros points. Suture frontale peu visible. Forme très convexe, ramassée, trapue, élargie d’avant en arrière. — Long. 3-3,b mill. — Sculpticollis Fairm . . . NT LEO SAGESSE Entièrement d’un testacé ferrugineux ; ire frontale bien distincte, étroitement noire. Prothorax semé de gros points enfoncés plus ou moins nombreux et très épars. Base du prothorax très finement rebordée, sans ponctuation distincte. Forme très convexe, massive, moins ramassée que chez le précédent, élargie d’avant en arrière. — Long. 2,8-3,8 mill — Desertorum Fairm., pallidus Reitt., Chobauti d’'Orb. , . . . lœævicollis. 14. — P. subciliatus Harold (Coleopterologische Hefte 1869, V, p. 103). — von Harold a négligé d’ajouter des caractères comparatifs à la diagnose de cette espèce; cette diagnose même est faite un peu à la légère et n’est pas très exacte dans ses détails. Ainsi, les intervalles, dit-il, sont convexes, alors qu'ils sont plats sur toute la partie dorsale des élytres. IL passe également sous silence la conformation toute particulière des stries, qui est pour- tant frappante chez cette espèce et qui la distingue à première vue de toutes les autres. Les éperons terminaux des tibias posté- rieurs du P. subciliatus sont allongés, filiformes, obtus ou tron- qués à l’extrémité, tandis que chez les autres espèces ils sont courts, larges et aplatis. Cette forme est spéciale aux régions de l’Afrique australe. | 13 2,— P. Gestroi nov.sp. — La disposition singulière des stries sur les élytres distingue cette espèce de toutes les autres [se rapporter au tableau ci-dessus]. En outre, les angles antérieurs de l'éprstôme sont très rapprochés et parfois comme lobés chez certains exemplaires ; les tibias postérieurs sont massifs, épais et garnis de longues sores ; les cuisses postérieures très larges el presque orbiculaires; le prothorax très peu ponctué en dehors des accidents ordinaires, parfois même entièrement lisse. La coloration est d’un testacé pâle, avec l’extrême marge des différentes pièces du squelette étroitement noire. L'insecte est très étranglé en avant et fort élargi vers l’arrière. Pour le reste, il ne diffère pas sensiblement des P. indicus et P. Iævicol- lis. — Long. 2,1-3,2 mill. — Bham6 en Birmanie, mai, août et septembre. (Musée de Gênes; ma collect.) Je dédie cette intéressante espèce à M. Gestro, le très aimable et savant directeur du Musée de Gênes. 3. — P. indicus Harold (Ann. du Musée civique d'Hist. nat. de Gênes, X, 1877, p. 100). — Cette espèce, décrite des Célèbes par von Harold, a été signalée à Madagascar et redécrite sous le nom de sculpticollis, par M. Léon Fairmaire (Ann. Soc. ent. Belg. 1897, X, p. 370). J’ai vu les types d’après lesquels ont été faites les deux descriptions. Il est possible que le P. indicus se retrouve sur le continent africain, mais je n’ai reçu jusqu’à présent que des exem- plaires provenant des Indes, de l’archipel malais et de Madagascar. J'ai déjà publié (Ann. Soc. ent. France, vol. LX VII, 1898, trim. 2, p. 240) une note sur les conditions de capture de cette espèce, cap- ture opérée par M. Albert Mocquerys à Madagascar. La coloration foncière d’un ferrugineux très obscur paraît constante; en outre, la bordure fortement ponctuée de la base du prothorax est caracté- ristique. 4. — P. lævicollis Klug (Symbolæ Physicæ, 1845, V, _ t. 49, f. 10). — Cette espèce se rencontre dans toutes les régions désertiques de l'Afrique septentrionale, Abyssinie, Bogos, Arabie, Syrie; cet habitat très étendu la rend sujette à de nombreuses variations, L’Ægialia desertorum Faiïrmaire, a déjà été réunie par M. d’Orbigny au P. Laevicollis (Syn. Aphod. Europe; l’Abeille, t. XX VIII, 1896, p. 256) et il faut joindre également à cette dernière espèce les P. pallidus Reitter et P. Chobauti d'Orbigny. En ce qui concerne le P. pallidus, l'absence des soiïies des marges du protho- rax, comme le fait très bien remarquer M. d’Orbigny, n’est pas un caractère certain et ne peut l’être chez des insectes essentiellement fouisseurs ; Le plus ou moins de profondeur des stries sur les élytres et leur ponctuation plus ou moins forte n’est pas non plus un carac- tère suffisant pour constituer une espèce ; c’est là tout au plus une 14 simple variation anatomique, un cas tératologique si l’on préfère, et ces aberrations sont et doivent être évidemment aussi fréquentes chez les insectes que parmi les êtres d’un ordre supérieur; quant à leur utilité pour la classification, elle est à mon avis très discutable, et il est fâcheux de constater que, surtout dans ces dernières années, nombre d’espèces ont été bâties sur des caractères (?) de ce genre. J’ai comparé avec soin le type du P. pallidus à de nombreux exemplaires de lœævicollis sans rien trouver qui puisse les séparer. Même observation pour le P. Chobaut; les insectes d’après lesquels M. d’Orbigny a écrit sa diagnose m'avaient été. communiqués auparavant par le docteur À. Chobaut et je leur avais donné le nom de l’espèce de Klug, dont ils ne diffèrent en rien; la dépression arquée du vertex, assez confuse d’ailleurs, existe chez le lœæwicollis plus ou moins nette suivant les sujets ; elle est totalement absente chez quelques-uns, surtout dans les exemplaires de grande taille. M. d’Orbigny a négligé dans sa description de comparer son espèce au lœvicollis; c’est un oubli qui peut très bien se produire, et il est à présumer que dans le cas contraire il eût promptement reconnu l'erreur. IT Sicardia psammodiiformis Reitter. M. Reitter ayant bien voulu me communiquer le type de l’espèce, j'en donne ici une description in extenso qui permettra de rectifier certaines erreurs dans la diagnose originale. Tête anguleusement échancrée antérieurement ; angles de l’épis- tôme émoussés ou brièvement arrondis; joues arrondies devant les yeux et peu saillantes ; suture frontale légèrement élevée dans son milieu, marquée par un sillon transverse. Epistôme verruqueux ; vertex éparsement ponctué ; le gros point que M. Reïtter signale au milieu du vertex n’est qu’une anomalie, car ce point ne se trouve pas placé sur la ligne médiane, mais un peu à gauche; plus loin d’ail- leurs, à gauche et proche du premier, se trouve un autre point ou enfoncement irrégulier. Prothorax, surtout l’insecte vu de côté, paraissant très légèrement impressionné au milieu de sa base; angles postérieurs émoussés, presque droits. Écusson enfoncé, un peu concave. Points des stries des élytres entamant très légèrement les intervalles; ces stries assez enfoncées ; la 8° raccourcie en avant . et surtout en arrière; la 9° réunie à la 10° bien avant le sommei, cette dernière atteignant le sommet où elle se réunit à la première. Dans sa description (Deut. ent. Zeits. 1896, Heft II, p. 318), M. Reit- ter confond la 9° strie avec la 10°; il faut lire (à la dixième ligne) 45 « der 8 und 9 Streifen » au lieu de « der 8 und 10 Streifen », et ainsi de suite. La ponctuation des intervalles des élytres se voit difficile- ment à cause du brillant de ces organes. Mésosternum caréné entre les hanches, en carène à faîte arrondi. Métasternum éparsement et peu distinctement pointillé. Cuisses postérieures larges, épaisses, plus larges que les intermédiaires, avec quelques poils rares et _espacés ; leur ponctuation éparse et peu visible à cause du brillant des téguments. Abdomen paraissant lisse sauf le dernier arceau, celui du pygidium, qui semble finement chagriné ; cet arceau sensi- blement en contre-bas du précédent dont il est séparé par un sillon profond. Tibias postérieurs régulièrement élargis, avec quelques denticules très émoussés et piligères à leur bord externe; chargés sur leur face inférieure d’une carène transversale comme chez les Aphodius, et un peu plus haut d’une seconde carène nulle en son milieu. 1* article des tarses postérieurs triangulaire, aliongé, plus long que le 2°, presque aussi long que les 2° et 3° réunis; ce pre- mier article également dilaté de part et d’autre de la base du %. 4* article des tarses intermédiaires allongé, un peu élargi en triangle à son extrémité, et aussi long que les deux suivants réunis. — 1" article des tarses antérieurs plus long que le 2%. Éperons des tibias postérieurs en lames tronquées à leur extrémité, un peu recourbées et à bords parallèles ; le plus grand de ces éperons plus long que le 1° article des tarses. Éperons intermédiaires allongés, filiformes, le plus grand plus long que le 1° article des tarses. — _ Long. 2,6 mill. L’aspect extrêmement brillant de l’insecte ne permet pas de dis- tinguer aisément sa ponctuation; l’abdomen en particulier paraît tout à fait lisse, mais un examen attentif y découvre un pointillé épars et très fin. 16 CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES CERAMBYCIDÆ DE CHINE ET DU JAPON par Maurice Pic. M. A. Théry m’ayant cédé sa collection de Longicornes de Chine, Sibérie et Japon (1) et, d’un autre côté, ayant reçu de MM. H. Donc- kier, Deyrolle, D' Staudinger et du Père Mouton quelques autres espèces, je me trouve possesseur d’une collection d’environ 160 espèces de ces régions, collection loin d’être complète, il est vrai, mais suffisante pour me permettre de décrire quelques espèces ou variétés et, en même temps, de présenter quelques notes synonymiques. Je profiterai de l’occasion aussi pour donner des indications bibliographiques sur plusieurs espèces déjà décrites, et signaler quelques habitats nouveaux. Spondilini. Spondilis sinensis Nonfried (Ent. Nach. 1892, p. 92). Je le possède de Shang-Haï. Prionini. Psephactes remiger Harold (Berl. ent. Z. 79, p. 367), Bates (Lond. 84, p. 207) (2). Je le possède du Japon : Yokohama. La © est d’une forme un peu plus robuste que le avec les antennes à peine plus courtes et l’abdomen est longuement pro- longé. Lepturini. Mantitheus pekinensis Fairm. (ex. typiques de la coll. Théry) Le ressemble à un Philus à prothorax subcylindrique; la ®, plus trapue, est bien différente de forme avec ses élytres très raccourcis et fortement déhiscents, bien moins longs que l’abdomen. Toxotus cœruleipennis Bates, de Yokohama. Décrit avec doute du Japon (Ann. Mag. Nat. Hist. 73, p.193), puis signalé ultérieurement (Lin. Journ. Zool. XVIII, 84, p. 211), de Yezo. (1) Travaillant actuellement à un catalogue général des Cerambycidæ de ces régions, je serai heureux de recevoir des communications pour rendre mon travail plus complet. (2) Linn, Soc. Journ. Zool. XVIII, pl. 1, fig. 8. HF eu D hs ny. Strangalia Argodi Théry (Bul. Fr. 96, p. 109), de Ho-Chan, en Chine. Par la coloration des avant-derniers articles des antennes pâles, cette espèce se rapproche des Zineigera Fairm., strécticollis Fairm., thibetana Blanch., du Thibet ou de la Chine, comme de -nymphula Bates, du Japon. Strangalia vicaria Bates (Lond. 84, p. 218), de Yokohama. Strangalia thoracica v. obscurissima, de Yokohama. Caractérisé par la coloration générale, prothorax compris, noire. Grammoptera grallatrix Bat. (Lond. 84, p. 214), de Yokohama. Cerambycini. Distenia gracilis Bless. /japonica Bat./, de Yokohama. Cerambyx Lucasi Brogn. (Nouv. Arch. Muséum, Mém. IIT, p. 238, pl. 10, fig. 1), de Chine : Sze-Tchouan. Cette espèce est décrite des chasses de M. Pavie, qui l’a recueillie entre Luang-Prabang et Theng. Megasemum 4 costulatum Kr., de Yokohama. Pœæcilium Maaki Kr., de Yokohama. Callidium sinense n. sp., de Shang-Haï. Subparallelus, nitidus, rubro-testaceus; antennis obscurioribus, elytris cyaneis. China. Subparallèle, brillant, testacé rougeâtre avec les élytres d’un bleu d'acier. Tête assez petite, fortement et éparsement ponctuée sur le vertex, avec les yeux noirs. Antennes n’atteignant pas l’extrémité des élytres, un peu rembrunies. Prothorax assez large, un peu dilaté en avant de la base, puis étranglé ensuite, subdéprimé et à ponctuation forte et écartée sur le disque, irrégulièrement impres- sionné sur les côtés. Écusson rougeâtre. Élytres un peu plus larges que le prothorax, subparallèles, subarrondis à l’éxtrémité, ridés et à ponctuation ruguleuse, assez forte. Dessous du corps d’un testacé rougeâtre, pattes de la même coloration, à fémurs assez épaissis. - Long. 9 mill. De forme C. sinense rappelle assez notre européen unifasciatum Oliv., mais bien différent de cette espèce, ainsi que des autres voi- sines, par sa coloration; de coloration il rappelle Phymatodes V. rufipes Costa avec une taille bien plus petite, le prothorax dépourvu de callosités lisses, etc. Rhopalopus signaticollis Blessig., de Yokohama. Espèce remar- _quable par la présence de callosités brillantes sur le prothorax. Anoplistes halodendri Pal., de Hien-Hien. 18 Dere thoracica White. Japon, de Yokohama; Chine, de Ho-Chan et Shang-Haï. | Leontium Lameeri n.sp., de Shang-Haï et Ho-Chan. Angustus, elongatus, subopacus, pro parte viridis vel cœruleus, pro parte rufo-cupreus; antennis pedibusque violaceis. China. Étroit et allongé, presque mat, en partie vert ou bleuâtre, en partie d’un cuivreux pourpré. Tête étroite, bleuâtre ou verdâtre, mais largement pourprée sur le vertex. Antennes grêles, à peu près de la longueur du corps #, ou un peu plus longues (, d’un bleu violacé. Prothorax long et étroit, largement pourpré sur le disque, bleuâtre ou verdâtre sur les côtés, un peu déprimé en dessus, sinué et orné sur ses côtés d’une épine fine et longue. Écusson d’un cui- vreux pourpré. Élytres subparallèles et allongés, verdâtres mais largement bordés de cuivreux pourpré. Dessous du corps verdâtre ou bleuâtre. Pattes d’un bleu violacé, longues et grêles, les cuisses postérieures dépassant les élytres, surtout «. Long. 15-17 mill. | Rappelle beaucoup L. tenuipes Fairm. (dont je possède un type) mais forme plus allongée et coloration bien différente. Dédié à M. A. Lameere (auquel j'ai soumis cette espèce il y a déjà un certain temps et qui l’a jugée nouvelle), en remerciement de ses services. | Xylotrechus magnicollis Fairm. (An. Belg. 88, p. 34), var., de Chine. Hien-Hien. Xylotrechus albifilis Bates (Lond. 84, p. 232), de Yokohama. Clytus Davidis Fairm. (An. Fr. 78, p. 132), de Hien-Hien. Par sa forme cette espèce est tout à fait à part au milieu des autres décrites de ces régions. Clytus {[Clytanthus) Theryi n. sp., de Shang-Haï. Satis elongatus, subparallelus, opacus, niger, cinereo-vestitus ; elytris griseo-fascia- tis; prothorace cinereo, nigro bimaculato ; pedibus elongatis. China. Assez allongé, subparallèle, opaque, noir, mais en grande partie revêtu d’un duvet cendré fin disposé en bandes sur les élytres. Antennes grêles, foncées, à pubescence grise. Tête (petite) et pro- thorax (celui-ci plus long que large et dilaté-arrondi près du milieu) densément ponctués et densément pubescents de gris; une tache noire discale de chaque côté du prothorax. Écusson large, peu pubescent. Élytres un peu plus larges que le prothorax, à peine diminués à l’extrémité, échancrés sur cette partie, noirs ornés des dessins pubescents gris suivants : une macule humérale, une fascie antérieure étroite et très oblique, interrompue en arrière, une large fascie postmédiane dilatée et remontant surla suture antérieurement, enfin une large bande apicale ; côtés de la poitrine et extrémités des segments abdominaux plus ou moins densément pubescents de RDA: 5 ET IS PR de 12 dd es ie A mo UE E A2 y y , ho ” { 1 blanc. Pattes noires, longues et grêles, revêtues d’une pubescenc : fine grisâtre. Long. 14 mill. Espèce bien caractérisée, soit par sa grande taille, soit par son dessin. Dédié à M. A. Théry, l’ancien possesseur de cette espèce et de la plupart de celles faisant l’objet du présent article. Clytanthus Artemisiæ Fairm. (Rev. Ent. 1888, p. 143), de Hien- hien. D’après M. Ganglbauer (Hor. Ross. XXIV, Separata, p. 21), cette espèce serait la même que herzianus Ganglb. (Hor. Ross. XX, p. 134), de Mongolie, Pékin, etc. Clytanthus tenuicornis Fairm. (Rev. Ent. 1888, p. 142). Je ne possède pas cette espèce de Chine, mais des exemplaires de Sibérie se rapportent tout à fait à sa description et aussi à celle de graci- lipes Fald., d’où on peut conclure que tenuicornis Fairm. = graci- lipes Fald. Clytanthus verbasci L., de Shang-Iaï. Une variété de cette espèce a été signalée en Chine, dans les envi- _ rons de Pékin, par M. Fairmaire (Rev. Ent. 1888, p. 142). Brachyclytus singularis Kr., de Yokohama. Lamiini. Neoxantha immaculata Pic (Bull. Fr. LXXX VII, 1893), décrit de _ Shang-Haï. Saperda maculithorax n. sp.,de Yokohama. Opacus, viridi-grises- cente vestitus, nigro-maculatus, vertice 2, prothorace 6, elytris in singulo 4 nigro-maculatis et macula subarcuata in humeris sita. Yokohama. - Opaque, noir mais densément revêtu d’une pubescence d’un gris verdâtre et orné de macules noires. Antennes noires à troisième article largement anneléde gris au sommet. Tête ayant deux macules noires sur le vertex et prothorax en ayant six dont quatre discales et une latérale, plus petite, de chaque côté. Élytres déprimés sur le disque, carénés sur les côtés, cette carène plus ou moins brillante, subarrondis à l'extrémité et ornés de chaque côté, en dedans et près de cette carène, de quatre taches noires disposées en ligne lon- gitudinale; les épaules sont ornées en plus d’une courte macule subarquée, noire et brillante. Dessous du corps verdâtre, densément revêtu d’une pubescence d’un gris jaunâtre. Pattes pubescentes mais plus ou moins dénudées aux extrémités. Long. 16 mill. Se rapproche de notre espèce européenne perforata Pall., mais les élytres n’ont que quatre macules (discales) noires et le prothorax Six. Eutetrapha crysurgyrea Bates et Asaperda agapanthina Bates, de Yokohama. 20 CONTRIBUTION A LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest. — Vice-résidence de Païnan) (Voyage de M. J.-L. Weyers) VII BEITRAG ZUR CASSIDEN FAUNA VON SUMATRA von D' Franz Spaeth (Vienne, Autriche). Die besondere Freundlichkeïit des Herrn H. Clavareau in Brüssel ermôüglichte mir die Durchsicht der von Herrn J.-L. Weyers zu Indrapoera an der Ost-Küste Sumatra’s gesammelten Cassiden. Ich fand darunter die folgenden Arten : 1. Hoplionota bioculata Wag.(Mitth. Münch. ent. Ver. 1877, p.58); ziemlich zahlreich ; einige Stucke sind auf der Oberseite ein- färbig hellroth; die weisse Makel auf dem Seitendache der Flügel- decken ist dann Kkaum heller gefärbt; offenbar eine Jugendform. 2. Hoplionota Weyersi nov. spec. Subquadrata, modice convexa, testacea, nitida, disco thoracis plagaque maxima elytrorum, medio utrinque indistincte triangu- lariter emarginata piceis. Caput lamina bifida, apice reflexa parum dilatata; prothorax dente basali munitus, dorso sat profunde trans- versim biimpressus, sparsim punctatus, lateribus explanatis grosse, subcrebre punctatus; scutellum subquadrangulare testaceum, ely- tra lateribus remote serrata, disco crebre et profunde punctato Striata, carinis duabus longitudinalibus, tuberculatis et carinis duabus transversis connexis. Var. a. Disco elytrorum piceo, utrinque ramulos duos in margi- nem emittente, Long. 4.5-5 mill. ; lat. 3.5-4 mill. Rechteckig, nach hinten kaum erweitert, oberseits stark glän- zend; gelbbraun, die Scheibe des Halsschildes, die Ränder des Schildchens, die Flügeldecken mit Ausnahme des Seiten- und Hin- terrandes, sowie eines dreieckigen Fleckes in der Mitte des Seiten- randes, ferner die den oberseitigen Flecken entsprechenden Stellen der Epipleuren pechbraun. Der Kopf matt, in eine schwach erweiterte, vorne zweitheilige, mässig aufsebogene Platte aus- gezogen, die unten beiderseits eine Grube zur Aufnahme des plattgedrückten ersten Fühlergliedes enthält, die Stirne zwi- schen den Stirnfurchen gekielt. Halsschild dreimal so breit als 21 . lang, über dem Kopfe tief trapezfürmig ausgeschnitten, die Seiten- ränder fein gesägt, bis zur Basis gerundet, die Hinterecken recht- winklig; die Basis beiderseits mit einem deutlichen Basalzahn, dazwischen gebuchtet, ausserhalb abgeschrägt. Die Oberseite in der Mitte glänzend, glatt, mit zwei mässig grob. punctierten Quereindrüucken, der eine ziemlich gerade vor der Basis zwischen den Basalzähnchen, der zweite in der Mitte der Scheibe, beider- seits stark nach vorne gekrüummt; die Seitenflügel sehr tief grubig punctiert, die PunkKte in die Breite gezogen. Das Schildchen nach hinten nur wenig verschmälert, an der _Spitze breit abgerundet, daher nicht wie bei den meisten ver- wandten Arten dreieckig, sondern trapezfdrmig, an den Seiten schwach ausgebuchtet. Die Flügeldecken an der Basis kaum breiter als der Halsschild und 2 1/2 mal so lang; die Basis gegenüber dem Basalzahn des Halsschildes gebuchtet, die Schulter nicht vorgezogen, die Seiten dahinter kaum erweitert, in der Mitte shwach nach einwärts geschwungen, hinten breit gerundet; der ganze Rand fein gezähnt. Die Sculptur der Flügeldecken stimmt nahezu mit jener der H. bioculata Wag. überein. An der Naht befindet sich je eine Reïhe, nach hinten sich vergrôüssernder Hôckerchen; ferner finden sich auf jeder Flügeldecke zwei Längskiele, die sich in folgender Weise zu Hückern erheben : «. Innerer Kiel : Hôcker 1 : länglich, hinter der Basis; 2 : kleiner, mehr innen stehend; _ 3:am grüssten, in der Mitte der Flügeldeckenlänge, vierkantig, je einen Kiel nach vorne, nach hinten, zur Naht u. gegen den 2. Längskiel entsendend ; 4 : näher der Naht und kleiner, ebenfalls _vierkantig, hinter der Mitte; 5 : noch kleiner, länglich, vor der _ Spitze. Der vom 3. Hôcker ausgehende Querkiel überquert den _ 2. Längskiel und krümmt sich ausserhalb in starkem Bogen nach yorne.b. Aeusserer Kiel : Hôcker 1 : an der Schulter ; 2: schrägnach innen hinter demselben ; 3 : undeutlich, am Zusammenstosse mit dem früher erwähnten Querkiel; er wird durch diesen unter- brochen und beginnt nach hinten än demselben weiter innen ; bald _ darauf kommt vom Rande eine kurze Kiellinie zu ihm; dann folgt Hôcker 4, von welchem ein Querkiel zum 4, Hôcker des 1. * Kieles hinübergeht; 5 : klein, isoliert. Die Scheibe der Flügeldecken ist mit tiefen theilweise gereihten Grubenpuncten besetzt; das Seitendach flach ausgebreitet, gerun- zelt in den hellen Seitenfiecken viel schwächer punctiert. Auf der Unterseite sind die dunklen Theile der Epipleuren tief grubig punctiert. Von À. bioculata Wag. durch schmälere, weniger gerundete Gestalt; parallele Flügeldecken, welche an den Seiten deutlich ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 30 1 1900. 2 29 eingebuchtet sind, nach hinten weniger verengtes Schildchen, . deutlichere Basalzähne des Halsschildes u.die Färbung verschieden. Bei einem der mit vorliegenden Stücke erstreckt sich die dunkle Färbung der Scheibe der Flügeldecken bis auf das Seitendach, indem sie dorthin je zwei breite Aeste entsendet. Von H. Weyers nach dem ich mir diese Art zu benennen erlaube, in 4 Exemplaren eingesendet; auch von Hagens in Sumatra * gefunden (Mus. Vienn.). 3. Hoplionota Clavareaui nov. spec. Subrotundata, parum convexa, minus nitida, supra picea, capite, scutello et marginibus thoracis elytrorumque rubris, subtus testacea, capite et epipleuris rubris. Caput lamina concava, apice bifida et dilatata, fronte excavata, cava medio carinata; prothorax dente basali instructus, dorso sat profunde bi-impressus, sublævis, protecto explanato, grosse sub- crebre punctato. Scutellum triangulare, apice rotundatum. Elytra lateribus remote serrata, sat crebre et profunde punctato- striata, tuberculis minus elevatis, in singulo elytro in series duas collocatis. Long. 4°2-4°8 mill. ; lat. 3:8-4:5 mill. | Die Oberseite pechschwarz mit blutroten Rändern des Hals- schildes und der Flügeldecken, Kopf und Schildchen; die Unter- seite gelbbraun, die Epipleuren und der Kopf blutroth. Der Kopf ist in eine vor den Augen stärker erweiterte, zwei- theilige Platte ausgezogen, die Stirnfurchen sind zu tiefen Gruben erweitert, die nur durch einen schmalen Kiel getrennt sind. Halsschild dreimal so breit als lang, über dem Kopfi tief trapezfürmig ausgeschnitten, die Seitenränder fein gesägt, bis zur Basis gerundet, die Hinterecken rechtwinklig; die Basis beiderseits mit einem Basalzahn, zwischen denselben gebuchtet aussen abgeschrägt; Scheibe glänzend, glatt, mit zerstreuten ziemlich feinen Punkten in den beiden verhältnismässig seichten Quereindrücken ; die Seitenflügel sehr tief grubig punktiert, die Punkte in die Quere gestellt. Das Schildchen nach hinten stärker verengt, daher mehr dreieckig, die Seiten sehr schwach aus- gebuchtet. Die Flügeldecken an der Basis kaum breiter als der Halsschild und mehr als zweimal so lang, an der Basis gebuchtet; an den Seiten fein gezähnt, mässig erweitert, hinten breit gerundet; auf der Scheibe dicht und tief punctiert-gestreift, die äusseren Reihen unregelmässig; die Naht mit einer Zähnchen-Reihe. Auf jeder Flügeldecke stehen 2 Reiïihen kleiner HôückKerchen, die nur stellen- weise und undeutlich durch niedrige Kiele verbunden sind. 23 a. Innere Reïhe : 1 : hinter der Basis, länglich; 2 : in der Mitte; 8 : hinter dieser, wieder länglich; 4 : niedriger, auf dem Abfall. b. Aeussere Reïhe : 1 : auf der Schulterbeule : 2 : bald dahinter ; 9 : quer, in der Mitte, 4 u. 5 : kleiner auf dem Abfall. Neben 4steht noch ein Hôcker ausserhalb der beiden Reihen nahe dem Seiten- - dache. Die Epipleuren sind tief grubig punktiert. Von der vorigen Art durch viel kürzere, runde Gestalt, gerin- gere Wôülbung, vorne stärker erweiterte Stirnplatte, dreieckiges Schildchen, den Mangel von Kielen und fast durchaus gleich hohe Hôcker auf den Flügeldecken sowie die Färbung verschieden. Von H. Weyers in 4 Exemplaren an Herrn Clavareau eingesen- det; es macht mir ein besonderes Vergnügen, diese schôüne Art dem Letzteren zu widmen, der so freundlich war, mir von allen hier verzeichneten Arten Exemplare für meine Sammlung zu überlassen. 4. Prioptera decempustulata - Boh. — Mon. I, p. 95. L cnpiére. o. Aspidomorpha miliaris F. — Syst. El. I, p. 400. Sehr zahlreich. 6. Aspidomorpha St-Crucis, v. ELEVATA F. — Syst. El. I LUS 7. Aspidomorpha assimilis Boh.— Mon. II, p.314. Zahlreich. 8. Aspidomorpha fuscopunctata Boh. — Mon. II, p. 298. 9. Laccoptera 13-punctata Fabr. — Syst. El. I, p. 398. 10. Metriona catenata Boh. — Mon. III, p. 262. Gemein. . 11. Metriona physodes Boh. — Mon. III, p. 266. Ich habe früher einmal (Verh. zool. bot. Ges. 1898, p. 280) auf diese Art eine Form der M. catenala bezogen, bei welcher die Makeln hinter dem Schildchen zusammenfliessen und zwei gegen einan- der gerichtete Winkelzeichen bilden. Inzwischen habe ich die echte M. physodes B. sowohl aus dem Materiale, welches von H. Weyers aus Sumatra geschickt wurde, wie auch aus Java kennen gelernt ; sie unterscheidet sich von A. catenala sehr gut dadurch, dass bei ihr die Flügeldecken an den Schultern etwa zweimal so breit als der Halsschild, bei catenata aber, wo sie mit . dem Vorderrande des Halsschildes fast einen Bogen bilden, nur wenig breiter sind. Das Schildchen ist bei M. catenata schwarz, bei M. physodes gelb ober hôchstens theilweise angedunkelt. Im allgemeinen ist M. physodes grôsser, besonders aber breiter, die 24 gelben Reliefflecken auf den Flügeldecken fliessen weniger zusam- men u. sind kleiner. 12. Metriona scalaris Web. — Observ. Ent, 1801, p. 51. Zabhlreich. 13. Metriona triangulum Weïise. — Deutsch. ent. Z. 1897, p. 107. Mit der vorigen gemeinsam eingesendet; aber anscheinend seltener. 14. Metriona punctata Weber. — Zahlreich. 15. Metriona hilaris Boh. — Mon. III, p. 411. 5 Stücke. UN NOUVEAU GENRE ET UNE NOUVELLE ESPÈCE DE MYRMICIDE par le BH: À. Forel. | Cenre RHOPALOMASTIX nov. gen. ©. Myrmicine. Ailes avec une cellule cubitale et une cellule radiale fermée. Pas de cellule discoïdale. La nervure transverse s'unit au rameau cubital externe longtemps après le point de par- tage (comme chez le genre Solenopsis). Antennes extrêmement courtes, de 11 articles qui ne peuvent être distingués qu'au micros- cope. Les 9 derniers articles du funicule forment une seule massue trés épaisse. Mandibules courtes, avec une forte dent à l'extrémité. Epistome voûté, avec une petite dent médiane devant, nullement bicaréné, pas ou à peine prolongé en pointe étroite entre les arêtes frontales. Ces dernières rapprochées, horizontales, un peu élargies devant comme chez les Ponera. Sillon frontal très distinct. Thorax inerme. Articles du pédicule épais, arrondis ; premier nœud trans- versal, sans pétiole distinct, mais avec une dent subverticale dessous. Abdomen allongé. Cuisses renflées, pattes très courtes, crochets des tarses simples Très voisin du genre Sotenopsis; ce genre s’en distingue surtout par son épistome, l’absence de cellule discoïdale, la cellule radiale fermée et l’épaisseur de tout son funicule formant une seule massue, sauf le L° article. R. Rothneyi nov. sp. — ©. Long. 2,3 mill. — Mandibules courtes, lisses, luisantes, faiblement ponciuées, avec une forte dent devant et de faibles derrière. Épistome convexe, faiblement sub- 25 tronqué devant au milieu, terminé devant, au milieu, par une petite dent avancée, largement échancré de chaque côté et à peine prolongé derrière entre les extrémités antérieures des arêtes frontales. Ces dernières sont assez courtes, presque horizontales, presque contiguës à leur base, un peu élargies en lobe devant, comme chez les Ponera. Sillon frontal très distinct, atteignant l'ocelle antérieur. Yeux situés en avant du tiers antérieur. Tête sub- rectangulaire, un peu élargie derrière et un peu concave à son bord postérieur. Les scapes, placés transversalement, dépassent à peine le bord de la tête; ils sont épaissis sur leur 2° moitié. Les funicules ne sont guêre plus longs qu'eux ; leur 1‘ article est de forme ordinaire; les 9 autres forment une épaisse massue. Les articles 2 à 8 des funicules sont de 5 à 6 fois plus larges que longs, l’article 9 deux fois plus large que long, le dernier article seul plus long que large. À R Thorax plus étroit que la tête, assez déprimé en dessus. Méta- notum cubique arrondi, à face basale horizontale et à face déclive verticale, mais les deux faces séparées par une courbe arrondie. Second nœud du pédicule arrondi, un peu plus large que long. Les cuisses, fortement dilatées, sont un peu comprimées. Les tibias sont un peu élargis et les tarses, trés courts, le sont aussi légérement. : Devant de la tête et dessus du thorax densément striés en long. Le reste lisse, luisant, avec des points trés espacés, surtout forts sur la tête. Pilosité dressée très éparse, jaunâtre; quelques poils dressés sur les scapes et les tibias. Pubescence jaunâtre, assez grossière, assez abondante sur l’abdomen et le pédicule. D'un brun sale ; pattes, antennes, devant de la tête, pédicule et pourtour du thorax d’un jaune brunâtre ou un peu rougeâtre. Ailes un peu teintées de brun; nervures et tache marginale brunes. Barrackpore, Inde (M. Rothney). Pheidole quadrensis nov. sp. — %. Long. 5,2 mill. — Tête large de 2,3 et longue (avec les mandibules) de 2,7 mill. Elle est carrée sans les mandibules, faiblement échancrée derrière. Mandi- bules lisses, ponctuées. Antennes de 12 articles. Épistome imprimé au milieu de son bord antérieur, muni d’une carène médiane placée sur une éminence longitudinale elliptique. Le sillon frontal se continue dans le sillon occipital. Arêtes frontales divergentes, faiblement prolongées par une ride en dehors de laquelle on reconnaît une faible dépression fort effacée pour loger les scapes. Ces derniers atteignent les 2/5 postérieurs de la tête. Le pronotum a deux longues épines dirigées en haut, en dehors et à peine en avant, longues comme les 253 de l'intervalle de leurs bases, Suture 26 promésonotale à peine marquée. Le mésonotum a un bourrelet transversal, derrière lequel il est verticalement tronqué. Épines métanotales fortes, robustes, presque aussi longues que l’intervalle de leurs bases, plus courtes que les pronotales. Face basale du métanotum large et largement concave entre les épines. Premier nœud du pédicu'e large, squamiforme, légérement échancré au milieu. Second nœud fortement transversal, étiré de chaque côté en deux cônes légèrement dirigés en arrière, muni en dessous d’une forte dent. Tête grossièrement ridée en long devant et grossièrement réticulée-rugueuse derrière. Thorax irréguliérement rugueux. Pronotum et intervalle des épines métanotales ridés en travers. Pédicale plus finement rugueux. Les 2/3 antérieurs du premier segment de l’abdomen avec des groupes plus ou moins séparés de stries longitudinales, très finement rugueux dans les intervalles. Le reste lisse et luisant. Pilosité dressée jaunâtre, assez abondante sur les tibias, éparse ailleurs ainsi que la pubescence. D'un roux ferrugineux; bord antérieur de l’épistome et bord des mandibules brunâtre. Abdomen d’un brun jaunûtre clair en dessus. Pattes, antennes, nœuds du pédicule et dessous de l’abdomen d’un jaune testacé pâle, avec les articulations un peu brunies. Kajactonam, Sumatra (M. Weber), Musée d'Amsterdam (Natura artis magistra), reçu par M. de Meyere. Ne diffère du Pherdolacanthinus armatus Smith que par ses antennes de douze articles au lieu de onze, par la sculpture de sa tête, sa taille plus grande et sa couleur. J'en conclus que le Pheidolacanthinus est probablement une Pheidole % plutôt qu'un Pristomyrmex ou qu'un Acanthomyrmex. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Il Assemblée mensuelle du 3 février 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. le docteur Tosquinet a fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 6 janvier 1900 est approuvé. Décision du Conseil. M. Malcolm Burr, l'orthoptériste bien connu, est admis comme membre effectif de la Société. Il à été présenté par MM. Lameere et Severin. Correspondance. M. A. Vanden Kerckhoven remercie l’Assemblée pour sa nomination de membre de la Société. Il remet sa photo- graphie pour l'album. — M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle accuse la récep- tion du rapport de la Commission de surveillance des collections de la Société. | — M. J.-W. Tutt accepte les propositions d'échange de son journal The Entomologists Record contre nos Annales. Travaux pour les Mémoires. Les travaux de MM. Kerremans, Jacoby et Brenske paraîtront en un volume de Mémoires. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des Mémoires annexés à ce numéro. Excursion du 11 mars : La Petite-Espinette. — La séance est levée à 9 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 9 II Î 23 DEUX FORMES NOUVELLES D'ISOTOMIENS : ISOTOMA STAGNALIS ET ISOTOMA TENEBRICOLA par Victor Willem, chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand. J'ai rencontré sur la boue qui borde certains fossés des environs de Gand de nombreux échantillons d’un Isotomien, que je crois non décrit jusqu'à présent; telle est aussi l'opinion de HARALD SCHÔÜTT, le distingué collembologiste suédois auquel j'ai soumis quelques exemplaires. Je donne à cette forme nouvelle le nom de /sotoma stagnalis. Les plus grands individus ont un millimètre de long. Leur cou- leur est jaune paille; mais à cette teinte de fond s’ajoutent des marbrures noirâtres réparties à peu prés régulièrement sur toute la surface du corps et d’autant plus développées que l’échan- tillon est adulte. Les soies sont égales, relativement courtes et peu nombreuses. On compte huit yeux de cha- que côté; l’organe post-anten- naire présente une forme géné- rale ovalaire, mais son bord interne, tourné vers la base de Extrémite de te de profil; x 125. l'antenn 6; est à es prés recti- ligne. L’antenne offre une lon- ueur égale à la hauteur de la tête; son deuxième article est un peu plus grand que le troisième; le qua- trième est aussi long que les deux pré- cédents réunis. Maïs les caractères les plus pré- cis des Isotomiens étant fournis par les productions chitineuses qui termi- nent les pattes et la furca, c’est sur leur | description qu’on doit, à l’exemple de H. ScHÔTT, fonder les diagnoses spécifi- ques de ces Collemboles. Chez Isotoma stagnalis, chaque patte Re se termine par un unguis épais, non den- üroite, vue extérieurement: x 1450. ticulé et par un unguiculus formé de DD trois lames : l’une médiane dirigée vers l’unguis, les deux autres latérales, disposées ainsi que le montre 29 la figure 2 ci-contre. Il faut remarquer que la description précé- dente est peu comparable à celles que fournissent les auteurs et SCHÔTT (') en particulier, des organes similaires des autres Isoto- miens : leurs dessins ne sont guëére que des silhouettes sans modelé, qui rendent souvent pénible l'identification d’une forme observée. La furca est courte; fléchie sous l’abdomen, bien loin d’atteindre l'extrémité du tube ventral comme chez beaucoup d'Isotomiens, elle dépasse à peine le bord postérieur du deuxième anneau abdo- minal. Comme chez les quelques Isotomiens à furca peu développée, l’insertion de cet appendice correspond visiblement au quatrième segment abdominal. Il faut remarquer d’ailleurs à ce propos que l'opinion de TüLLBERG suivant laquelle la furca serait, chez la plu- part des Isotomiens et la généralité des autres Entomobryides, insérée sur le cinquième segment abdominal (?), est le résultat d'une illusion provenant de ce que, chez ces Collemboles à organe saltatoire très développé, les articles basaux (précédant le manu- brium) font saillie jusque sous le segment génital : en réalité, les muscles moteurs du manubrium sont implantés dans la cavité du quatrième segment abdominal, comme chez les Lipuridæ et les quelques Isotomiens qui semblent faire exception à la règle. Le mucro a la forme d’un cuilleron terminé par une pointe (b) ; son bord externe est muni d’une dent (c), tandis que son bord in- terne est simple; de plus il porte sur son côté convexe une crête médiane se prolongeant elle-même en une pointe extrême (a). Au moment où je términais la rédaction des lignes précédentes, j'ai reçu de M. l’abbé J. LENSSEN, Fig. 3. Extrémité de la furca, vue extérieu- professeur à Hasselt, des échan- rement, de profil; x 1450. En dessous, le . , . même organe, vu par sa face inférieure, tillons d un Isotoma vivant dans | un puits à Bilsen. Ces exemplaires sont semblables à ceux qui ont servi à la des- cription précédente par l’ensemble de leurs caractères, entre autres par la taille, la longueur et la forme des antennes, des anneaux abdominaux, de la furca, la forme du mucro et celle des ongles. Ils s’en différencient cependant par quelques détails : 1° Ils sont incolores, quelquefois trés légèrement brunâtres, (1) H. Scuôrr. Zur Systematik und Verbreitung palaeartischer Collembola. Kongl. Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. Bd. 25, 1898. (2) « Furcula saepissime in penultimo segmento abdomiuis inserta ». T. TüLL- BERG, Sveriges Podurider (p. 35). Kongl. Svenska Vetenshaps-Ahademiens Handlingar, Bd. 10, 1872. 30 tandis que les exemplaires pris à Gand sont pigmentés et souvent complètement couverts de marbrures noires sur fond jaune clair. 2° Le champ oculaire est représenté par un amas irrégulier, peu dense, de granulations noires semblables à celles des cellules réti- niennes des Collemboles; on y distingue encore quelquefois, dans des cas favorables, cinq ou six petits territoires annulaires corres- pondant à autant d’ocelles rudimentaires, sans cornéule. Chez les échantillons de Gand, ce pigment rétinien, plus abondant, forme au contraire sur les vues de face des anneaux bien limités entourant le centre de chaque cornéule. Je reviendrai plus tard sur la struc- ture de ces organes. 3° Les soies tactiles sont, en revanche, plus développées, surtout sur les derniers segments abdominaux. Ainsi, on trouve sur les huitième et neuvième segments du corps, parmi les soies ordi- naires qui mesurent 27 de long, d’autres productions chitineuses de 47 . Chez l'espèce précédente, les soies des mêmes régions ont au maximum 30 » de longueur. Ces caractères différentiels rentrent dans la catégorie de ceux qui apparaissent chez la plupart des Arthropodes vivant dans Fobscu- rité; on doit pour cette raison considérer les exemplaires pris à Bilsen comme représentant une forme dérivée du type /sotoma Stagnalis pir adaptation à la vie souterraine. On peut faire de cette forme une variété {enebricola de Isotoma stagnalis ; ou mieux, en attribuant aux caractères différentiels ci-dessus et surtout à la rudimentation des yeux une importance suffisante au point de vue spécifique, la considérer comme une espèce spéciale : Zsotoma tenebricola. Je remercie M. l'abbé J. LENSSEN d’avoir bien voulu m'envoyer ces exemplaires d’un Isotomien qui, on vient de le voir, présente beaucoup d'intérêt. LÉPIDOPTÈRES CAPTURÉS AUX ENVIRONS DE VIRTON | par M. Æ. Bray, avocat, à Virton. I. — RHOPALOCERA (!. Les numéros sont ceux du catalogue Staudinger et Wocke [1871). Les indications du manuel de Quaedvlieg peuvent être considé- rées comme exactes, en ce qui concerne les environs de Virton, sous réserve des additions et modifications suivantes : 4. PAPILIO PODALIRIUS L. RR et n’apparaît peut-être pas tous les ans. 4 * 54. LeucopHaAsIA sINAPIS L. AR, mais parfois abondant dans cer- taines stations : Virton, Ethe. Non rencontrés : P. daplidice; C. palæno. 78. THECLA BETULÆ L. AR? 91. — QUERCUS L. Autrefois assez abondant. Semble introu- vable depuis quelques années. À 94. — ruBI L. Partout C, CC. Je n’ai jamais constaté qu’une seule apparition, au printemps. 99. POLYOMMATUS VIRGAUREÆ L. Partout : C, CC. 109. —— HIPPOTHOË L. AC, AR suivant les années : Vir- | ton (vallée de Rabais). 128. LYCÆNA ARGIADES Pall. AC (en 1899) : Virton, Ethe, Meix, Torgny. 155. — ASTRARCHE Bergäst. Paraît AR; mais probablement confondu avec /carus ©. 164. — BELLARGUS Rott. AR aux environs de Virton et dans une seule station ; AC : Torgny. 165. — CORYDON Hbn. AR aux environs de Virton; C: Meix, _ Torgny. | 478. — MINIMA Fuessl. Partout et toujours : CC. 482. — cyLLarus Rott. AC dans une station, à Virton; AR dans | une autre; RR ailleurs; probablement AC à Torgny. 188. — ARION L. Prés marécageux au pied de coteaux secs. AC : Virton, Ethe, Vance, etc, Non rencontrés : Th. spini, W. album, pruni; Pol. helle (amphidamas); L. baton, hylas, damon, alcon. (1) M. L. Bray nous communique le résultat de ses chasses de Lépidoptères faites aux environs de Virton. 11 n’a mentionné que très exceptionnellement quelques captures faites au cours d’excursions dans la vallée de la Semois et de son affluent la Rulle. Les obsèrvations systématiques sur leur répartition ne datent guère que de trois ans. Nous donnons in extenso toute la nomenclature que nous envoie M. Bray, à cause des endroits où les captures furent faites. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DÉ BELGIQUE, T, XLIV, 9 IIL 4 . NEMEOBIUS LUCINA L. Bois de Virton et de Saint-Mard, ordinai- rement AC. APATURA IRIS L. et 194. ILIA Schiff. Presque toujours CC, surtout la var. CLYTIE. . LIMENITIS POPULI L, AC ou AR suivant les années. — SIBILLA L. Toujours AC ou C. . VANESSA LEVANA L. AC, C, surtout [a var. PRORSA. — POLYCHLOROS L. Me semble seulement AC (ou même AR), car on la rencontre beaucoup moins fréquem- ment que lesautres. — ANTIOPA L. Plus ou moins abondant ou rare, suivant les années. . MELITÆA AURINIA Rott. (ARTEMIS). C. Virton (vallées de Rabais et d'Hambresart). . ARGYNNIS DIA [.. AR ou R aux environs de Virton; plus C à Torgny. — INO Esp. Un peu partout, AR. — AGLAIA L. — C. = NIOBE [.. Un seul exemplaire : Virton (vallée de Rabais). — ADIPPE L. AR, mais assez non dans certaines stations : Virton. —— PAPHIA L. Partout : CC. Non rencontrés Melitæa maturna, dictynna; Arg. pales, aphirape. . MELANARGIA GALATHEA L. Partout et toujours : CC. . ÊREBIA MEDUSA F. C : Virton (vallée de Rabais). . SATYRUS BRISEIS L. RR aux environs de Virton (3 exemplaires); AC à Torgny. . PARARGE MÆRA L. AR ou R? — ÆGERIA L,. Existe certainement dans la région, car j'en ai pris plusieurs dans ma jeunesse; mais non revu depuis longtemps. . EPINEPHELE TITHONUS L. RR : un seul exemplaire à Torgny, en 1899. . COENONYMPHA HERO L. et 398. ARCANIA L, CC partout. Non rencontrés : Erebia œæthiops et ligea; Sal. siatilinus ; Coen. tiphon (davus). . SPILOTHYRUS ALCEÆ Esp. R : Virton, Ethe (vallée de Rabais). . SYRYCHTHUS CARTHAMI Hbn, et 422. SERRATULÆ Rbr. CC. Virton (vallée de Rabais). — _ sAO Hbn. RR (2 exemplaires). NISIONADES coMMA L. AR (parfois AC) aux environs de Virtou (vallée de Rabaïis); AC, C : Torgny. 454. 99 CASTEROCEPHALUS PALÆMON Pall., (PANISCUS). Ordinairement AC : bois de Virton et de Saint-Mard. Non rencontrés : Syr. alveus ; Cyclopides morpheus. II. — HETEROCERA. N. B. La liste ci-dessous comprend toutes les espèces observées par moi 457. 459. 460. 467. 476. 477. 480. 487. 4388. 495. 496. 498. 901. 586. 709. 719. dans la région. ACHERONTIA ATROPOS L. AR ou R suivant les années. SPHINX LIGUSTRI L. et 458. CONVOLVULI L. Probablement AC. — PINASTRI L. RR (2 ou 3 exemplaires). DEILEPHILA EUPHORBIÆ L. Chenille autrefois AC et même C. Semble devenue plus rare depuis quelques années. — ELPENOR L. C et même parfois CC (la chenille). — PORCELLUS L. RR (1 exemplaire). SMERINTHUS TILLÆ L. R. — OCELLATA L. Probablement AC. — POPULI L. Autrefois AC; beaucoup plus rare depuis que l’on a abattu les peupliers le long des grandes routes. MACROGLOSSA STELLATARUM L. Ordinairement C. = FUGIFORMIS L. RR (1 ou 2 exemplaires). TROCHILIUM APIFORME CI. Autrefois assez commun, m’a-t-on dit, mais devenu rare depuis l’abatage des peupliers le long des routes. Je ne l’ai jamais trouvé dans la région. SCIAPTERON TABANIFORME Rott. Un exemplaire, dans mon jar- din. INo sTATICES L. CC. D’autres espèces passent probablement confondues avec celle-ci. . ZYGAENA PILOSELLÆ Esp. (MINOS). Trois exemplaires à Torgny, le 20 juillet 1899. —- TRIFOLII Esp. CC. —- FILIPENDULÆ L. C : Virton, Torgny. — carniolicaSc.(onogricuys). CC àTorgny, mais dans une station de peu d’étendue. (Observations de 1898 et 1899. ) . NUDARIA MUNDANA L. CALLIGENIA MINIATA Forst. AR? . SETINA IRRORELLA CI. AR aux environs de Virton; CC: Torgny, — MESOMELLA L. AR ou R : bois de Virton. . LITHOSIA COMPLANA L,. AC? — SORORCULA Hfn. (AUREOLA). GNOPHRIA QUADRA L. R ou RR? — RUBRICOLLIS L, R? Bois de Virton et de Saint-Mard. EUCHELIA JACOBÆÆ L. Torgny, Lamorteau : AC? 34 722. 724. 733. 774. 780. 781. 191, 796. 101: 802. 812. 879. 890. 892. 895. 899. 900. 902. 912. 916. 995. 996. 932. 935. 952. 956. 957. 959. 961. 970. 971. 975. 977. 978. 991. 1002. 1011. 1012. 1094. 1033. 1036. 1037. NEMEOPHILA RUSSULA L. AC aux environs de Virton; C : dans les bois de Rulles, Houdemont. —— PLANTAGINIS L. C. ARCTIA CAJA L. C (la chenille). SPILOSOMA FULIGINOSA L. — LUBRICIPEDA Esp. Probablement C. — MENTHASTRI Esp. Probablement C. HEPIALUS LUPULINUS L. — HECTA L. COSSUS LIGNIPERDA L. ZEUZERA PYRINA L. (ÆsSCULI). Un collectionneur de mes amis me dit en avoir trouvé un exemplaire à Virton. HETEROGENEA (LIMACODES) LIMACODES Hfn. (TESTUDO). ORGYIA ANTIQUA L. C. DASYCHIRA FASCELINA L. — PUDIBUNDA L. C. LEUCOMA (LIPARIS) SALICIS L. C, CC. PORTHESIA CHRYSORRHŒA L. C, mais moins que le suivant. — SIMILIS Fuessi. (AURIFLUA). CC. OCNERIA DISPAR L. BomByx POPULI L. Un exemplaire au bois de Virton. — NEUSTRIA L. CC. — QUERCUS L. Ordinairement C. — RUBI L. CC. LASIOCAMPA POTATORIA L Probablement AC. — QUERCIFOLIA L. R? SATURNIA PAVONIA L. (GARP IN) AC ou C. AGLIA TAU L. C, CC. DREPANA FALCATARIA L. (FALCULA). — HARPAGULA ESp. (SICULA). — BINARIA Hfn. (HAMULA). HARPYIA (DICRANURA) VINULA L,. AC? STAUROPUS FAGI L. Un exempl. (chenille) au bois de Virton. NOTODONTA TREMULA CI. (DICTÆA). — ZICZAC L. — TRITOPHUS F. PTEROSTOMA PALPINA L. PHALERA BUCEPHALA L. GoNOPHORA DERASA L. AC? Bois de Virton (sapinière). THYATIRA BATIS L. C? Bois de Virton (sapinière). DILOBA SÆRULEOCEPHALA L. AC? DEMAS CORYLI L. — ACERIS L. AC ou C. — MEGACEPHALA F. 1042. 1053. 1092. 1094. 1103, 1191. 1230. 1263. 49265. 1978. 1974. 1976. 4291, 1314. 4351. 1400. 1419. 1496. 1457. 1463. 1464. 1465. 1533. 1538. 1586. 1599. 1637. 1651. 2051. 2059. 2078. ACRONYCTATRIDENS SChiff. RUMICIS L. C. AGROTIS PRONUBA L. C. -— COMES Hb. TRIANGULUM Hfn. -— EXCLAMATIONIS LC: . SEGETUM Schiff. MAMESTRA BRASSICÆ L. C. PERSICARIÆ L. OLERACEA L. GENISTÆ BKh. DENTINA Esp.C? CHRYSOZONA Bkh. (DYSODEA). C. DIANTHŒCIA COMPTA F. C. POLIA FLAVICINCTA F. HADENA OCHROLEUCA Tr. : Torgny. — MONOGLYPHA Hfn. (POLYODON) C? RUREA F. TRACHEA ATRIPLICIS L. C? BROTOLOMIA METICULOSA EAC:où CG: MANIA MAURA L. AC ou C. NÆNIA TYPICA L. LEUCANIA LYTHARGYRIA Esp. GRAMMESIA TRIGRAMMICA Hfn.:0? AMPHIPYRA PYRAMIDEA L TÆNIOCAMPA STABILIS V. ORTHOSIA PISTACINA F. XANTHIA FULVAGO L. GEOMETRÆ. 2918. PSEUDOTERPNA PRUINATA. Hfn. C : Virton, Vance, Chantemelle, Houdemont GEOMETRA VERNARIA Hb. AC? ( THALERA FIMBRIALIS SC. (BUPLEURARIA) AC? 1665. 1671. L'AT. 1726. 1747. 1773. 1794; 1817. 1833. 1853. 1894. 1900. 1901. 1910. 1917, 1918. 1949. 1954. 1957. 1994. 2001. 2008. 2032. 2035. 2293. 2224. ss) ORRHODIA VACCINII L. SCOLIOPTERYX LIBATRIX L, AC, C. CUCULLIA VERBASCI L. Pro- bablement C. UMBRATICA L. Probablem: C. ABSINTHII L. PLUSIA CHRYSITIS L. GAMMA L, CC. HELIACA TENEBRATA SC. C. HELIOTHIS DIPSACEUS L, ACONTIA LUCTUOSA Esp. Saint-Mard, Torgny. ERASTRIA UNCULA CI. (UN- CANA). C? DECEPTORIA SC. (ATRATULA ). FASCIANA L. (FUSCULA) AC? AGROPHILA TRABEALIS SC. (SULFURALIS). EucziprA Mi CI. CC. GLYPHICA L. CC. CATOCALA FRAXINI L. RR (2exemplair.). —- . NUPTA L. AC? SPONSA L. TOXOCAMPA PASTINUM Tr. (LUSORIA). AVENTIA FLEXULA SChiff. ZANCLOGNATHA GRISEALIS Hb. C7? HYPENA ROSTRALIS L. PROBOSCIDALIS L.C. —— ZONOSOMA ANNULATA SCh. Bois de Vir- ton. LINEARIA Hb. (TRILINEARIA)._ Bois de Virton. TIMANDRA AMATA [. C. 30 2227. 2932. 2935. 2937. 2243. 2249, 2252, 2256. 2260. 2265. 2268. 2270. 2271. 2279. 2280, 2284. 2291. 2304. 2311. 2314. 2317. 2334. 2364. 2366. 2374. 2376. PELLONIA VIBICARIA [Cl Torgny. AÂBRAXAS GROSSULARIATA L. C: SYLVATA SC, MARGINATA L,. C. Bois de Virton. BAPTA BIMACULATA F. Bois de Virton. CABERA PUSARIA L. CC. NUMERIA PULVERARIA L. C. Bois de Virton. METROCAMPA MARGARITA- RIA L. EUGONIA ALNIARIA L. (CA- NARIA Hb.). SELENIA BILUNARIA Esp. (ILLUNARIA Hb.). PERICALLIA SYRINGARIA L. ODONTOPERA BIDENTATA CI. Bois de Virton. ANGERONA PRUNARIA L. AC? URAPTERYX SAMBUCARIA L. RUMINA LUTEOLATA L. C? EPIONE APICIARIA Schiff. AC? AR? VENILIA MACULARIA L. CC. MACARIA LITURATA CI. CC. Bois de Virton (sapi- nière). HYBERNIA RUPICAPRARIA Hb. — AURANTIARIA Esp. CC. DEFOLIARIA Cl. AMPHIDASIS BETULARIUS L. BOARMIA REPANDATA L.CC. ROBORARIA ScChiff. CREPUSCULARIA Hb. — LURIDATA Bkh. (EXTERSARIA). Probable- - ment AC. Bois de Virton. 2387. 2430, 2435. 2436. 2447. 2451. 2543. 2553. 2570. 2574. GNOPHOS OBSCURARIA Hb, - FIDONIA LIMBARIA F. EMATURGA ATOMARIA L. CC. BUPALUS PINIARIUS L. C. Bois de Virton(sapinière). HALIA WAUARIA L. BRUNNEATA Thb.CC dans les bois de Rulles, Houdemont, Habay, où abondent les myrtilliers. Je ne l’ai jamais rencon- tré aux environs de Vir- ton. 2 PHASIANE CLATHRATA L. C, CC. ASPILATES GILVARIA F.Tor- gny. LYTHRIA PURPURARIA L. Vance. ORTHOLITHA PLUMBARIA F. CC. cervinata Sch. Latour (Bam- pont). (1 ex.). LIMITATA SC. C. BIPUNCTARIA Schiff. C, CC. Virton, Ethe, Torgny (coteaux secs). MINOA MURINATA SC. C, CC. | . ODEZIA ATRATA L,. Assez abondant dans la seule station que je connaisse: Virton (vallée d’Orvil- lers). ANAITIS PLAGIATA L. AC. Virton, Ethe, Torgny (côteaux secs). CHESIAS SPARTIATA Fss]. TRIPHOSA DUBITATA L. EUCOSMIA UNDULATA L. Virton, Ethe. 34 9579. LyGRIS PRUNATA L. Proba- | 2629. CIDARIA MONTANATA Bkh. blement C. CC. 9584. — TESTATA L. (ACHA- | 26429. — DILUTATA Bkh. CC TINATA). dans tous les bois 29585, —— POPULATA L. à l’arrière-saison. 2587. -- ASSOCIATA Bkh. 2683: : ——:: ALBIGILLATA? LH: 2590. CIDARIA FULVATA Forst. Bois de Virton Bois de Virton. AC ou peut-être 2593. — VARIATA Schiff. C. même C. Bois de Virton. | 2688. — : HASTATA L. CC, 9601. — TRUNCATA Hfn. 2689 — TRISTATA L. (URPATA Hb.). 2714 — BILINEATA L. CC. : AC ? 2716. — SORDIDATA F. Bois 2609. — VIRIDARIA F. Pro- de Virton. | bablement C. 2722, — CoRYLATA Thnb, 9627. — FLUCTUATA L,. 2732. — VITALBATA Hb, Ge me © gr ere ge mn MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES DIPTÈRES DE LA BELGIQUE par le D: J.-C.-H. de Meyere, d'Amsterdam, C’est à M. Verheggen, de Walcourt, que je dois le plaisir de pou- voir offrir aux collègues cette contribution à la connaissance des Diptères de la Belgique. M. Verheggen, déjà bien connu par beaucoup de récoltes intéressantes, a bien voulu me soumettre une grande quantité d’insectes de cet ordre, qu’il a réunis la plupart en 1894 et 1895, aux environs de son domicile. Dans la liste suivante j'ai indiqué les espèces qui me semblaient les plus remarquables, soit par leur rareté absolue, soit parce qu’elles ne sont pas communes en Hollande. | Toutes les espèces ont été capturées dans la province de Namur, 2%a plupart aux environs immédiats de Walcourt. Quant aux localités indiquées, les villages de Silenrieux, Daussois, Vogenée, Yves- Gomezée, Fairoul, Chastrès, Pry, Fontenelle, sont tous voisins de Walcourt. Dourbes est une localité du midi de la province, à proxi- mité de la frontière française, tandis que Heure et Sinsin se trouvent à l’est de la province, sur les confins de la province de Luxem- bourg. Les Diptères de la Belgique étant encore mal étudiés, et, comme il n'existe pas de liste comprenant toutes les espèces connues dans ce 39 pays, je n’ai pu indiquer avec certitude lesquelles de mes espèces étaient nouvelles pour cette région. Ayant trouvé quelques espèces indiquées dans les listes de MM. Coucke (1!) ou Meunier (?), je citerai ces auteurs. J'ai indiqué par * les espèces qui ne sont pas encore reconnues de Hollande, d’après la liste publiée par feu M. van der Wulp et par moi-même (°), et par + celles qui ne se trouvent pas dans le cata- logue des Diptères de France, du D' E. Gobert ({). On verra que le nombre d’espèces qui n’ont pas encore été rencontrées en Hollande est assez considérable. Parmi les autres, plusieurs ne me sont connues que par des exemplaires indigènes de notre province du Limbourg. Il n’est pas surprenant que la liste suivante comprenne un nombre plus restreint d'espèces qui ne sont pas encore signalées en France. J'espère que mon travail encouragera les naturalistes belges à s’occuper davantage de cet ordre d’insectes. Ce n’est pas seulement quant à la distribution des espèces, mais aussi quant à leur biologie, leurs métamorphoses, même des espèces les plus communes, qu’il y a bien de points à éclaircir. Je n’ai pas besoin de dire que l’ana- tomie comparée des Diptères est aussi fort peu étudiée. MYCÉTOPHILIDES. SCIARA RUFIVENTRIS Macq. Silenrieux, 5. TPLESIASTINA ANNULATA Meig. Walcourt, 6. *PLATYURA MARGINATA Meig. Silenrieux, 5, 6. SIMULIIDES. *+SIMULIA VARIA Meig. Silenrieux, 4. (1) L. Coucre. Quelques mots sur le groupe des Diptères Erremochæta de M. Osten-Sacken :; matériaux pour une étude des Leptides de Belgique. Annales de la Soc. entom. de Belgique, XXX VII, 1893, p. 128. Æ. et L. Coucre. Matériaux pour un: étude des Stratiomyides de Belgique. Ibid., p. 481. _ Ip. Matériaux pour l'étude des Asilides de Belgique. Ibid., XXX VIII, 1894, p. 481. E. Coucre. Matériaux. pour une étude des Diplères de Belgique. Ibid. XL, 1896, p. 226. (2) F.. Meunier. Les chasses diptérologiques aux environs de Bruxelles. Annales de la Soc. scientifique de Bruxelles, XXI, 1597, et XXII, 1898. (Je n’ai pas pu consulter la 1r° partie (1897) de ce travail.) Ip. Liste des Diptères et des Hyménoptères capturés sur les dunes de Blan- kenberghe. Ibid.,X XII, 1898. à (3) Nieuwe Naamlijst van Nederlandsche Diptera, door F.-M. van DER WuULP en Dr J.-C.-H. DE MEYERE. (4) Catalogue des Diptères de France, par le Dr E. GoBerT. Caen, 1887. 39 BIBIONIDES. BiBI0 LACTEIPENNIS Zett. Silenrieux, 6. » LEUCOPTERUS Meig. Walcourt, 5; Silenrieux, 5. *.» vENosus Meig. Walcourt, 5. » POMONÆ F. Walcourt, 7. PTYCHOPTÉRIDES. PTYCHOPTERA LACUSTRIS Meig. Pry, 7. TIPULIDES. CTENOPHORA FLAVEOLATA F. Walcourt, 4. TIPULA PABULINA Meig. Silenrieux, 4. » FLAVOLINEATA Meig. Silenrieux, 5. » GIGANTEA Schranck. Walcourt, 6. LIMNOBIA NIGROPUNCTATA Schumm. Walcourt, 5; Silenrieux, 4. EPIPHRAGMA PICTA F. Silenrieux, 5. POECILOSTOLA PUNCTATA Schranck. Pry, 4. PEDICIA RIVOSA L,. Pry, 5; Sinsin, 8. M. L. Coucke la irouva en avril à Boncelles (Ann. Soc. ent. Belg., 1895, p. 242). +DICRANOTA BIMACULATA Schumm. Pry, 4. STRATIOMYIDES. OXYCERA PULCHELLA Meis. Walcourt, 7. * » PYGMÆA Fall. Silenrieux, 7. M. Coucke ne connaît pas cette espèce en Belgique, tandis que la précédente est mentionnée de plusieurs localités. COENOMYIDES. COENOMYIA FERRUGINEA SCOP. Silenrieux, 6. Déjà connue de plusieurs localités en Belgique. LEPTIDES. *Lepris MACULATA Deg. Silenrieux, 5. * » conspIcUA Latr. Silenrieux, 5. TCHRYSOPILA FLAVEOLA Meig. Silenrieux, 6. ATHERIX 1BIS F. Wailcourt, 5. PTIOLINA IMMACULATA F, Silenrieux, 6. De ces Leptides, Chrysopila flaveola ne se trouve pas dans les listes de M. Coucke, tandis que Leptis conspicua y est représenté par un exemplaire sans localité de la collection Wesmael. L5 4 ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, JETIX 40 ASILIDES. LEPTOGASTER GUTTIVENTRIS Zett. Silenrieux, 7. DIOCTRIA OELANDICA L. Walcourt, 6; Silenrieux, 6. » BICINCTA Meis. Dourbes, 6. » LONGICORNIS Meig. Silenrieux, 6; Walcourt, 6. *ISOPOGON BREVIROSTRIS Meig. Dourbes, G. LOPHONOTUS FORCIPULA Zelt. Dourbes, 6; Walcourt, 6. ITAMUS GENICULATUS Meig., Walcourt, 8. De ces espèces, l’Isopogon brevirostris n’a pas encore, s-lou M. Coucke, été trouvée en Belgique. EMPIDES. *OEDALEA TIBIALIS Macq. Yves-Gomezée, 6. Empis LUTEA Meig. Silenrieux, 7; Vogenée, 6. » BOREALIS L. Heure, 4. * Un individu mâle. EMPIS CILIATA F. Silenrieux, 5. M. Meunier le trouva près de Bruxelles. EMPIS PENNIPES Panz. Silenrieux, 6. . *RHAMPHOMYIA PLATYPTERA Panz. Silenrieux, 5. Une femelle de ceite espèce curieuse. RHAMPHOMYIA SPINIPES Fall. Heure, 9. * » STIGMOSA Macq. Silenrieux, 6. DOLICHOPODIDES. ARGYRA DIAPHANA F. Walcourt, 5. . M. Meunier la rencontra aux environs de ete DOLICHOPUS FESTIVUS Hal. Silenrieux, 7, *{NEURIGONA PALLIDA Fall. Walcourt, 6. PORPHYROPS SPINICOXA Lôw. Walcourt, 5. M. Meunier la cite comme trouvée près de Bruxelles. *HYDROPHORUS NOTATUS F. Heure, 8; Silenrieux, 8. PLATYPEZIDES. PLATYPEZA FASCIATA F. Heure, 9. PIPUNCULIDES. +PIPUNCULUS ATER Meig. Walcourt, 7. VERRALLIA (1) AUCTA Fall. Walcourt, 7. Cette espèce fut trouvée près de Bruxelles (Meunier). (1) Voir Mik, Verrallia nov, gen. Pipunculidarum. Wiener entomol. Zeitung, XVIII, 1899, p. 133. | RAEE 16 VF TT ut 16 RENNES ST es PE, R - 41 *+VERRALLIA VILLOSA V. Ros. Walcourt, 7. . Un mâle de cette espèce rare. SYRPHIDES. *CHRYSOTOXUM FASCIOLATUM Deg. Walcourt, 6; Pry, 6. PARAGUS BICOLOR F. Heure, 8. J'ai capturé cette espèce près de Doetichem (juin 1899). PARAGUS TIBIALIS Fall. Heure, 8. PrprzA NOCTILUCA L. Walcourt, 6; Heure, 8. M. Meunier la cite comme trouvée près de Bruxelles. PIPIZELLA ANNULATA Macq. Vogenée, 6; Dourbes, 6. CHRYSOGASTER CŒMETERIORUM L. Walcourt, 6. M. Meunier la trouva près de Bruxelles. ORTHONEURA ELEGANS Meig. Silenrieux, 7. *ECHILOSIA FLAVIPES Panz. Walcourt, 5. Dans le catalogue de M. Gobert, Ch. flavipes Panz. se trouve comme synonyme de Ch. flavicornis F. Cependant, M. Becker, dans son grand travail sur ce genre difficile (Revision der Gattung Chilosia. Nova Acta der Kaiserl. Leop. Car. Deutsch. Ak. der Naturf.), n’admet pas cette synonymie. Selon cet auteur, Ch, flavicornis F, et chloris Meig. sont identiques. #*-CHILOSIA BARBATA Lôw. Walcourt, 7, 8; Pry, 7. ep ANTIQUA Meig. Silenrieux, 6. Les espèces plus communes de ce genre, les suivantes,sont repré- sentées de diverses localités dans la collection Verheggen : Ch. variabilis Panz., pulchripes Lôw., scutellata Fall,, praecox Zeit., mutabilis Fall., vernalis Fall., viduata F. *FMELANOSTOMA QUADRIMACULATUM Verr. Heure, 4. PLATYCHIRUS MANICATUS Meig. Walcourt, 5 LEUCOZONA LUCORUM L. Silenrieux, 6. *TERIOZONA SYRPHOIDES Fall. Heure, 8. Cette espèce et la précédente furent trouvées près de Bruxelles par M. Meunier. SYRPHUS BIFASCIATUS F. Walcourt, 6. > VENUSTUS Meig. Walcourt, 5; Silenrieux, 5. ) GLAUCIUS L. Heure, 9. » TRICINCTUS Fall. Heure, 8. » UMBELLATARUM F. Heure, 4, 8. Ù NITIDICOLLIS Meig. Silenrieux, 5; Walcourt, 5. ï TOPIARIUS Meig. Dourbes, 6. » ALBOSTRIATUS Fall. Silenrieux, 5 ; Pry,6; Walcourt, 6, » CINCTELLUS Zeit. Heure, 9. + MACULARIS Zett. Walcourt, 5. De ces espèces, M. Meunier donne $. venustus, glaucius et cinctel- lus comme ayant été trouvées près de Bruxelles. CATABOMBA SELENITICA Meig. Silenrieux, 6. BACHA OBSCURIPENNIS Meig. Heure, 9. BRACHYOPA BICOLOR Fall. Vogenée, 5. VOLUCELLA INANIS L. Heure, 8. SERICOMYIA BOREALIS Fall. Heure, 8, 9. M. Meunier la donne comme ayant été trouvée près de Bra xelles. ARCTOPHILA MUSSITANS F. Heure, 8, 9; * » BOMBIFORMIS Fall. out 9. CRIORRHINA ASILICA F, Silenrieux, 6; Walcourt, 6. XYLOTA SYLVARUM L. Silenrieux, 6. EUMERUS ORNATUS Meig. Silenrieux, 7. » LUNULATUS Meig. Heure, 8, 9; Walcourt, 8. M. Meunier la trouva près de Bruxelles. CONOPIDÆ, *CONOPS SIGNATUS Meig. Heure, 8. Un individu mâle. PHYSOCEPHALA VITTATA F. Pry, 8. » RUFIPES F. Heure, 9; Pry, 8. Ces deux espèces se trouvent déjà dans les listes de Coucke (i jet de Meunier comme ayant été trouvées en Belgique. ZODION NOTATUM Meig. Silenrieux, 7; Walcourt, 6 *MyoPA OCCULTA Meig. Vogenée, 7; Pry, 7; Walcourt, 6, 7.. OESTRIDES. THYPODERMA BOVIS L. Heure, 9. Il est bien étonnant que cette espèce ne soit pas mentionnée dans le catalogue de M. Gobert, où je ne trouve que A. lineata Vill. et tarandi L. D’autre part, dans « Faune de France », de M. Acloque, une œuvre que je ne prône cependant pas pour ce qui concerne les Diptères, Hyp. bovis est nommé. Je crois bien que cette espèce se trouve en France, mais, M. Gobert n'ayant pas capiuré les insectes parfaits, il ne l’a pas citée dans son catalogue élaboré très consciencieusement. Les Oestrides sont toujours bien étranges, en leur mode d’apparition ; moi aussi, ayant chassé plus de dix ans les Diptères de mon pays, je n’ai jamais vu ni un Aypoderma, ni un Gastrophilus vivant, quoique les larves correspondantes ne soient pas du tout rares ici. M. Meunier donne H. bovis comme trouvé près de Bruxelles et à Blankenberghe. (1) Voir Annales de la Soc. entom. de Belgique, XXX VII, 1595, p. 570. 43 | PHASINES. A LOPHORA OBESA FF. ', Var. UMBRIPENNIS Grschn. Heure, 8 ; Silen- rieux, 7; Walcourt, 6. ALOPHORA OBESA F. «ÿ, var. NEBULOSA Grschn. Heure, 8; Pry, 8. » » LED FASCIPENNIS Grschn. Heure, 8; Silen- rieux, 7. ALOPHORA OBESA F. j', Var. LATIPENNIS Grschn. Heure, 8; Pry, 8; Silenrieux, 7. | ALOPHORA OBESA FF. ©, Heure, 8 ; Silenrieux, 7; Walcourt, 6. *XysTA CANA Meig. Silenrieux, 7, 8; Walcourt, 8 ; Heure, 8. GYMNOSOMINES. GYMNOSOMA ROTUNDATUM L. Heure, 8; Pry,7; Silenrieux, 8. M. Meunier la cite comme trouvée près de Bruxelles. OCYPTÉRINES. OCYPTERA BRASSICARIA F. Silenrieux, 7. * » INTERRUPTA Meig., Silenrieux, 6, 7; Vogenée, 6, 7. *TLOPHOSIA FASCIATA Meis. Heure, 8. Un seul individu de cette espèce aussi bellé que rare. PHANINES. *UROMYIA THORACICA Meig. Walcourt, 5, 8; Silenrieux,6, 7. TACHININES. SERVILLIA LURIDA F. Heure, 4. TMICROPALPUS PICTUS Meig. Heure, 8. M. Meunier la cite comme trouvée près de Bruxelles. GYMNOCHÆTA VIRIDIS Fall. Silenrieux, 4, 5. Trouvée comme la précélente près de Bruxelles. *DEMOTICUS FRONTATUS Boh. Walcourt, 8, GERMARIA RUFICEPS Fall. Heure, 8, 9; Silenrieux, 7. GONIA FASCIATA Meig. Heure, 8. *. y» ATRA Meig. Heure, 8. *TRIXA OESTROIDEA Rob. Desv. Silenrieux, 6 ; Vogenée, 6 ; Heure, 8, 9. NEMORILLA NOTABILIS Meig. Pry, 7. TCHÆTOTACHINA NIGRICANS Egg. Silenrieux, 7. » ‘- :RUSTICA Fall. Pry, 8; Walcourt, 7. M. Meunier la cite comme trouvée près de Bruxelles. PHOROCERA PASCUORUM Rond. Heure, 4; Walcourt, 4. MILTOGRAMMA PUNCTATA Meig. Silenrieux, 7. M. Meunier le trouva à Blankenberghe. 44 MyoBia INANIS Fall, Walcourt, 6, 8; Pry, 8; Silenrieux, 7; Voge- née, 7; Heure, 8. é *MYOBIA FENESTRATA Meig. Walcourt, 6, 8. +CLYTIA TEPHRA Meig. Silenrieux, 7. MACQUARTIA GRISEA Fall. Walcourt, 8; Silenrieux, 5; Heure, 9. *DEGEERIA ORNATA Meig. Dourbes, 6; Heure, 8. » SEPARATA Meig. Walcourt, 7; Pry, 7. LEUROSTOMA SIMPLEX Fall. De plusieurs localités. RHINOPHORA MELANIA Meig., Walcourt, 7, 8; Vogenée, 7; Silen- rieux, 75 PIX 74 DEXIINES. DINERA GRISESCENS Fall. Walcourt, 7; Pry, 7; Heure, 8. » CRISTATA Meig. Heure, 8. | DEXIA CARINIFRONS Fall. Heure, 8; Walcourt, 8; Daussois, 8; Silenrieux, 8. DEXIA FERINA Fall. Heure, 8; Vogenée, 6; Silenrieux, 7. > RUSTICA F. Pry, 7; Silenrieux, 7. Selon M. Meunier, cette espèce est commune dans le Brabant; l’espèce précédente y fut trouvée quelquefois. SARCOPHAGINES. TONESIA GENTILIS Meig. Walcourt, 7; Silenrieux, 7. *YSARCOPHILA MEIGENII Schin. Heure, 8. MUSCINES. LUCILIA REGINA Meig. Heure, 8. » SYLVARUM Meig. Silenrieux, 7. CYRTONEURA PASCUORUM Meig. Heure, 8. ANTHOMYINES. HYEDOTESIA POPULI Meig. Walcourt, 5, 8; Silenrieux, 5, 6; Voge- née, 5. HYEDOTESIA MARMORATA Zelt. Walcourt, 6; Silenrieux, 5. » SEMICINEREA (!) Meig., Walcourt, 5, 6; Silenrieux, 5, 7. SPILOGASTER NOTATA Fall. Heure, 9. ONODONTA CILIATA F. Heure, 8. » SYLVICOLA Lôw. Heure, 8; Silenrieux, 7. +HYDROTÆA BREVIPENNIS Lôw. Silenrieux, 7 ; Dourbes, 6. ji » CURVIPES Fall. Vogenée, 7. Un mâle de cette espèce rare. (1) Cette espèce fut nommée par M. Stein, de Genthin. 45 HYDROTÆA ARMIPES Fall. Heure, 8. DRYMEIA HAMATA Fall. Heure, 8; Pry, 8; Walcourt, 5. +PEGomMYIA WiNTHEMI Fall. Dourbes, 6. + » VITTIGERA Zett. var. ephippium. Silenrieux, 7. + » » » gilva, Silenrieux, 6; Walcourt, 5, 6, 8. | - CPS) FLAVIPES Fall. Silenrieux, 7; Vogenée, 6. +HYLEMYIA PUELLA Meig. Silenrieux, 5, Pry, 7. HOMALOMYIA MANICATA Meig. Heure, 8. » ARMATA Meig. Vves-Gomezée, 6; Silenrieux, 7. » FUSCULA Fall. Pry, 6; Heure, 8. Cette espèce se trouve dans la Ç« Nieuwe Naamlijst van Nederland- sche Diptera » sous le genre Chortophila. HOMALOMYIA HAMATA Macq. Silenrieux, 5. . TCARICEA CILIATOCOSTA Zett. Silenrieux, 8; Walcourt, 6 ; Heure, 8. : HELOMVYZINES. LERIA CÆSIA Meig. Silenrieux, 5. *f » MICROPHTHALMA Zett. Walcourt, 5. THELIDA OCULATA Fall. Vogenée, 6. Un individu mâle. SCIOMYZINES. TSCIOMYZA FUSCIPENNIS Meig. Walcourt, 5. M. Meunier la cite comme trouvée près de Bruxelles. SCIOMYZA ALBOCOSTATA Fall. Vogenée, 7; Silenrieux, 6. *TETANOCERA CORYLETI SCop. Heure, 8; Silenrieux, 8; Walcourt, 8. » LÆVIFRONS Loew. Yves-Gomezée, 6 ; Heure, 8. ELGIVA ALBISETA Scop. Vogenée, 8. » DORSALIS F. Silenrieux, 6; Vogenée, 6; Heure, 9. CALOBATINÆ. MICROPEZA CORRIGIOLATA L. Walcourt, 6; Vogenée, 6. M. Meunier le trouva près de Bruxelles. ORTALINES. HERINA PALUSTRIS Meig. Dourbes, 6. * _» NIGRINA Meig. Yves-Gomezée, 6; Vogenée, 6; Dourbes, 6. *ORTALIS GUTTATA Meig. Silenrieux, 5. ULIDINES. _ *ULIDIA ERYTHROPHTHALMA Meig. Walcourt, 6; Silenrieux, 7; Vogenée, 6; Chastrès, 7. E: 46 TRYPETINES. SPILOGRAPHA Z0Ë Meig. Silenrieux, 6. UROPHORA QUADRIFASCIATA Meig. Vogenée, 8. à » SOLSTITIALIS L Heure, 8. CARPHOTRICHA PUPILLATA Fall. Vosenée, 6; Heure, 8. M. Meunier la cite comme ayant élé rencontrée à Bruxelles. CARPHOTRICHA GUTTULARIS Meig. Walcourt, 6. TEPHRITIS MARGINATA F. Heure, 8. * ) FORMOSA Germ. Heure, 8. SAPROMYZINES. PALLOPTERA INUSTA Meig. Heure, 6, 8; Walcourt, 5; Vogenée, 5; Silenrieux, 7. PALLOPTERA UMBELLATARUM Fall. Heure, 8. Ces deux espèces furent capturées aux environs de Bruxelles par M. Meunier. SAPROMYZA SEXPUNCTATA Meig. Heure, 8. LAUXANIA CYLINDRICORNIS F. Chastrès, 7. +LONCHÆA PALPOSA Zett. Heure, 8. GEOMYZINES. *FBALIOPTERA BIMACULATA Meig. Heure, 9. CHLOROPINES. : CHLOROPS CINGULATA Meis. Silenrieux, 5, 7. HIPPOBOSCIDES. LIPOPTENA CERVI L. Heure, 9, 47 FORFIQULES EXOTIQUES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BRUXELLES par Malcolm Burr, Je dois à l'amabilité de mon honoré collègue et ami, M. G. Severin, du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, d’avoir pu exami- ner les Forficules exotiques du Musée. Il y a vingt ans, mon illustre ami, M. A. de Bormans, publia une étude (!) sur les espèces de ce Musée, mais la collection a été augmentée depuis cette époque; il ne s’agira ici que de ces additions. Dans ce travail, je décris quatre nouvelles espèces et j’établis un nouveau genre. Je saisis cette occasion pour témoigner à M. Severin l’assurance de ma reconnaissance. NEOLOBOPHORA Scudd. 1. ruficeps (Burm.). Guatémala, Gisquière (coll, Ballion, ex-coll. Puls). l Déjà signalé du Mexique, du Guatémala et de Costa-Rica. PYGIDICRANA Serv. 1. marmoricrura Serv. Java, Frühstortfer, 1 ©. La collection renferme aussi deux nymphes de la même prove- nance, que je ne range ici qu'avec doute. Cette espèce est très commune dans la région orientale ; elle varie un peu, surtout la pince du mâle. 2. picta Guer. Calcutta, 1 , 1 ©. 3. sp. n. Kinchassa (Waelbroeck), 1 ©. Cette forme diffère des autres espèces du genre qui ont été signa- lées de l’Afrique, mais il n’est pas possible de la décrire sans voir le mâle. 4. ? sp. Santa-Catherina (Linden). Cet exemplaire est une larve; il est impossible de le déterminer avec exactitude. C’est pro- bablement Pygidicrana V-nigrum Serv. DIPLATYS Serv. 1. macrocephala (Beauv.). Boma (Tschoffen), 2 90. * Cette intéressante espèce n’est représentée dans la collection que par deux femelles en mauvais élat. J’éprouve quelque doute en les rangeant ici. L'espèce est signalée de la côte occidentale de l’Afrique. (1) C. R. Soc. ent. Belg. 1880. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. LÉ BELGIQUE, T. XLIV, 9 IL 6 48 CYLINDROGASTER Stal, 1. rufescens Kirb. Cet exemplaire, une femelle, porte deux étiquettes qui se contredisent l’une l’autre, viz : « Calcutta » et « Punjab ». Déjà signalé du nord de l'Inde. ECHINOSOMA Dohrn. 1. Wahlbergi Dohrn. Popocabacea (F. Loos). 1 4. PYRAGRA Serv. 4. sp. n. Colombie (Linden). Cette espèce nouvelle est voisine de P. Saussurei, mais je ne veux la décrire maintenant. PSALIS Serv. 4. indica (Hagenb.) Lombok, Sapit 2,000 pieds, avril 1896 (Frühstorfer), et Java (Frühstorfer). 2. americana (Beauv.) Colombie (Linden), 2 ©Q. Espèce très com- mune dans la partie septentrionale de l'Amérique du Sud. ANISOLABIS Fieb. 4. maritima (Bon.) Japon, 2 7, 7 90. Cette espèce est répandue dans le monde entier, transporiée par des vaisseaux. 2. annulipes (Luc.) Popocabacca (F. Loos), une xemplaire en très mauvais état; Santa-Catherina (Linden), 1 J. Cette espèce est cos- mopolite. 3. Antoni (Dohrn.) Santa-Catherina (Linden); S. Paul, Pérou. Déjà signalé du Venezuela et de toute l'Amérique centrale. 4. annulicornis (Blanch.) ? Pérou 1 ©. GONOLABIS nov. gen. Genus Anisolab: vicinum ; differt ab eo abdomine haud cylindrico, sed valde dilatato, segmento primo minimo, segmento ultimo maximo; segmento quoque precedenti latiori. Ce nouveau genre, que j'ai reçu depuis longtemps de M. de Bor- mans, Sous Ce nom G litt.), comprend les Anisolabis à facies de Che d, c’est-à-dire ayant l’abdomen régulièrement élargi du premier au dernier segment. Son type est Anisolabis javana Borm. Il renferme les espèces suivantes : | Gonolabis javana (Borm.). Anisolabis javana Borm. 1883, Ann. Soc. ent. Belg., XX VII, p. 63, pl. IL, fig. 4. Java C’est le mâle que décrit M. de Bormans, quoique par erreur il le cite lui-même comme « ® » (1. c., p. 63). C’est le type du genre, NN RES PR EE 40 Gonolubis lativentris (Phil.). Forficula lativentris Phil. Zeitschr. für ges. Naturw. 1863, n° III, IV, pp. 217 et 218. Arusolabis lativentris Borm. op. cit., p. 62. Provenant du Chili, de Buenos-Ayres, du Pérou et des côtes du détroit de Magellan. Gonolabis geniculata (Montr.). Chelidura geniculata Montr. 1864, Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 222. Anisolabis geniculata Scudd. 1876, Ent. Notes V. Provenant de Kanala, Nouvelle-Calédonie ; cité par M. Scudder, par erreur, comme provenant de « Woodlark Island ». Gonolabis Kirbyi (Burr.) Anisolabis ? Kirby Burr. _. Ann. Mag. N. H. (6), XX, p. 311. Java. 4. javana (Borm.), Lombok, Sapit, 2 ,000 pieds, avril 1896 (Früh- storfer). LABIDURA Leach. 4. riparia (Pall). Haut-Congo (Bohon), 1 ;'; Boma (Tschoften), 1 d'; Banana (Busschodits), 1 © ; Popocabacca (F. Loos), 1 © ; Obock, 1 © variété foncée ; Java orient. Monts Tengger, 4,000 pieds, 1890 (Frühstorfer), Espèce cosmopolite, d’origine probablement paléarctique. 2, bengalensis Dohrn. Ceylan, 2 (7, 2 99 ; Calcutta, 1 nymphe, Signalé du Bengale. 3, Dufouri (Desm.) Bengale et Ceylan, deux exemplaires. Signalé de l’Europe méridionale, du nord d’Afrique, de l’Inde et de Ceylan. FORCIPULA Bol. 1. Congo sp. n. Magna, testacea, glabra. Caput fuscius, oculis nigris. Antennæ 27-seomentatæ. Pronotum capite angustius, antice truncatum, angulis rectis, lateribus subflexuosis, margine postico angulis rotun- datis, sulco medio longitudinali distincto. Scutellum parvum inter elytros discretum. Elytra magna, apice truncata ; alæ valde promi- nentes. Pedes longi, graciles. Abdomen cylindricum, convexum, apicem versus infuscatum; segmentis 2-4 plicis magnis, spini- formibus armatis, quorum ultimo minimo. Segmentum anale magnum, nitidum, medio sulco-impressum, margine postico utrinque tuberculo magno instructum. Forceps : j' bracchiis basi remotis, triquetris, subtus sulcatis, primum divergentibus, tum sensim ad apicem convergentibus, attenuatis, apice ipso decussatis ; basi superne crenulatis, inferne crenulatis et dentatis in tertia parte basali medioque margine interno dente magno conico armatis, -dehinc inermibus, apice infuscatis. . ® ignota. EE 00 Long. corporis, 24 mill.; pronoti, 3 mill.; elytrorum, 7 mill. ; forcipis, 18.5 mill. ‘ Patria. État indépendant du Congo, Bena-Bendi, Sankourou (L. Cloetens), I, 1895. (Typus in Mus. Brux ). Cette antique espèce diffère des autres du sea pue la forme de la pince. Le genre Forcipula a été établi par M. Bolivar pour les grandes Forficules épineuses à pince longue et grêle, rangées par Dohrn sous Labidura. I renferme.L. trispinosa Dohrn, L. quadrispinosa Dohrn, L. tarsata Westw., L. Walkeri Kirb. et L. pugnax Kirb. La seule espèce connue jusqu'ici en Afrique, est L. trispinosa, signalée par Dohrn du nord de l'Inde, et par de Bormans de l’Abyssinie. 2. ? quadrispinosa Dohrn. Calcutta. Un exemplaire en très mau- vais état. Déji signalé de Trichinopoly, du nord de l’Inde et de l’île de Ceylan. PLATYLABIA Dohrn. 4. major Dohrn. Ceylan. SPARATTA Serv. 1. Clarki Kirb. Santa-Catherina (Linden), 5 44}, 2 nymphes. 2. pygidiata Kirb. Santa-Catherina (Linden), 3 99. Cette espèce est peut-être la femelle de S. Clarki. LABIA Leach. 1. minor (L.) Kinchassa (Waelbroeck), 2 4j, 3 99. Je ne sais séparer les exemplaires africains des européens. Signalé de toute l'Europe et des États-Unis. 2. glabricula Kirb. S. Paul, Brésil. (Linden), 3 4Ÿ. Déjà signalé de Santarem, des Hautes Amazones. 3, Severini sp. n. Statura minore, robusto. Colore, badio, rufescente, nitido, for- cipe pallidiore. Caput nigrum ; antennæ basi testaceæ, apicem versus infuscatæ (7 segmenta restant). Pronotum capite æque latum, antice rectum, postice rotundatum, plus minus tumidum, fuscum, nitidum, marginibus pallidis. Elytra longa, fusco-badia, nitida, apice oblique truncata. Alæ valde prominentes, nitidæ, fusco-badiæ. Pedes testa- cei, femoribus infuscatis. Abdomen parallelum, fusco-rufescens, minutissime punctulatum; segmentum ultimum magnum, duplo latius quam longius, margine postico medio breviter longitudina- liter impressum, ad basin forcipis subtuberculatum. Forcipis brac- chia valida, basi remota, modice incurva, apice obtuse acuminata, of horizontalia, margine interiore caniculata, caniculo utrinque dente parvo obtuso prope basin, secundo prope apicem armato; apice bracchio sinistro supra dextrum curvato; colore testaceo, pubes- ._ cente. Pygidium prominulum, breve, latum, margine sinuato, _angulis acutis. d. Long. corporis, 5.95 mill. Long. forcipis, 2.5 mill. Patria. Colombie (Linden, Mus. Brux.). Je me fais le plaisir de dédier ceite espèce nouvelle à mon ami et collègue M. Guillaume Severin, du Musée royal de Bruxelles. Elle paraît être voisine de L. Burgessi Scudd., dont elle se sépare par les ailes parfaitement développées, par les cuisses foncées et par la forme de la pince, qui est bien plus robuste et caniculée en dedans. Elle paraît aussi être assez voisine de L. tricolor Kirby, signalé de Santarem, mais la forme du pygidium est tout-à fait diffé- rente, et enfin elle est moins grêle et plus courte que L. melancho- lica Scudd. SPONGOPHORA Serv. 1. brunneipennis Serv. Santa-Catherina (Linden), 2 4Ÿ, 1 ©. Signalé de l'Amérique centrale et des États-Unis. 2. parallela (Westw.). Santa-Catherina, 1 ç«j, 2 99 ; Rio Capivary, 19; Theresopolis (Frühstorfer), 1888. Cette grande espèce varie beaucoup pour la longueur de la pince. 3 ? sp. 1 © et 1 nymphe, Chûtes de Samlia, Riv. N’Gamie (Mocquerys). Cette espèce est nouvelle, mais je ne veux la décrire sans voir le mâle. Il y a aussi une nymphe de la même provenance, qui est proba- blement nouvelle, mais elle est indéterminable à cause de sa jeu- nesse. CHELISOCHES Scudd. 1. morio (Fabr.). Java occident., Pengalengan, 4,000 pieds, 1896 (Frühstorfer), 1 4,1; Ceylan, 1888, 1 © (Frühstorfer), Lomba Battau, S. Célèbes, 3,000 pieds, mars 1896 (Frühstorfer), { 9; Cal- cutta. Un exemplaire aussi étiquetté « Amér. Bor. »? C’est une espèce très abondante et répandue dans toute la région orientale. 2. Ludekingi (Dohrn.) Calcutta. 1 (;. 3. Beelzebub sp. n. Colore toto rufo-atro. Antennæ nigræ, 10-segmenta'æ, (id est 10 segmenta restant), Caput plus minus tumidum, nigrum, minute puctulatum. Pronotum capite paullo augustius, margine antico Sinuato, postico rotundato, unicolor nigro-punctulatum. Elytra 02 migra, punctulata, apice oblique subsinuato-truncata. Al& promi- nentes, nigræ, punctulatæ. Pedes nigri, tarsis pallidioribus. Abdo- men gracile, nigrum,; punctulatum et granulatum, tuberculis, præsertim 3 segmenti distinctis; segmento ultimo margine postico tuberculatis tumidis duobus instructo. Forcipis bracchia valida, basi subcontigua, valde dilatata; parte dilatata margine interiore _crenulata, apice dente obtuso armata; dehinc attenuata, gracilia, sensim incurva, apice attingentia, bracchio sinistro quam dextro plus incurvo. Pygidium a supero vix perspicuum, ab infero qua- drato, lateribus paullo sinuatis, Forceps deplanata. Abdomen haud parallum, medio paullo constrictum. .. Long. corporis, 11.75 mill. Long. forcipis, 5 mill. Patria : Kurseong (P. Braet, Mus. Brux.). < Cette espèce rentre dans le groupe de C. morio, à couleur noire. Elle paraît différer de C. comprimens Scudd. par sa taille plus grêle, et elle se sépare de C. morio par la taille plus grêle et aussi par la forme de la pince, qui est bien caractéristique. ANECHURA Scudd. 1. scabriuscula (Serv.). Java occident., Pengalengan, 4,000 pieds, 1893 (Frühstorfer), 1 «. Espèce répandue dans la région orientale. APTERYGIDA (1) Westw. 1. arachidis (Yers) (= gravidula Gerst., = Wallacei Dohrn). Java (Frühstorfer). 1 «j, 10 00. ee occident., Pengalengan, 4,000 pieds, 1863 (Frühstorfer); Calcutta, 1 ©. Cette espèce est cosmopolite. Elle s’est ce par les vaisseaux, surtout par ceux qui sont chargés d’arachides, et se trouve mainte- nant partout, même en Angleterre et en Europe. | | 2. hawatiensis (Borm). Lombok, Sapit, 2,000 pieds, avril 1896 (Frühstorfer). Déjà signalé de Lombok et des îles Sandwich. 3. tæniata (Dohrn). Minaes (eraes (Muesser), 1 J; Santa Cathe- rina, Rio Capivary, 1888 RER A Theresopolis, 15% 3 9. Espèce très commune dans la partie tropicale de l’ Amérique. 4. erythrocephala (Oliv.) (= africana Dohrn). Banana (Busschodts), 2 7,1 9; Lemba (Gilmont), 1 '; Boma (1) J’ai constaté que le nom Sphingolabis doit être supprimé avant Aptery- gida avec lequel il coïncide et qui a la priorité. (Ann. Mag. N. H. (7), IV 255.) 93 (Tschoffen), 3 J«, 3 99; Banana-Boma (Tschoffen), 1891, 2 99; Kinchassa (Waelbroeck), nov. 1896, 6 ©9 ef une nymphe; Boma- Sandi (P. Rolin), 1 © ; Haut-Congo (P. le Boulengé), 1 ©. _ Cette espèce est très commune dans toute l'Afrique au sud du Sahara, 5. japonica (Borm.) Japon, 1 ©. OPISTHOCOSMIA Dohrn. 1. insignis (de Haan). Java (Frühstorfer), 6 4, 1 ©; Java orient, (Cap. von Ende). à 2. forcipala (de Haan). Java occident., Pengalengan, 4,000 pieds, _ 1893 (Frühstorfer). . 3. rebus sp. n. Fusco-castanea, pedibus forcipeque rufescentibus. Caput ovatum, oculis haud priminulis; antennæ”? (segmenta 5 restant). Pronotum capite haud angustius, margine antico recto, angulis nonihil produc- tis, lateribus parallelis, margine postico rotundato. Elytra quadrata, _Alæ nullæ. Pedes graciles, longi. Abdomen minutissime punc- tulatum, pone medium dilatatum, segmento 3° tuberculo minimo, 4° tuberculo magno instructis. Segmentum anale valde attenuatum, parvum. Forcipis bracchiis subcontiguis, basi triquetris, gracilibus, rectis, subparallelis, apice attingentibus, inermibus, ©. j' ignotus. Long. corporis, 10 mill. . Long. forcipis, 4 5 mill. Patria : Java orientalis, Monts Tengger, 4,000 pieds, 1890 (Früh- storfer, in Mus. Brux.). C’est la deuxième espèce du genre où les ailes manquent complè- tement. L'autre, O. dubia Borm., en diffère par la coloration. NOFE Après l'impression de ce mémoire, j'ai reçu encore des rensei- gnements de M. de Bormans, sur le genre Gonolabis. La descrip- tion de ce genre se complète donc de la manière suivante : _ Abdomen apud © usque ad bas in ultini segmenti dilatatum, apice attenuatum; segmentum ultimum breve, ® attenuatum, - d transversum, fere rectangulare. Penultimum segmentum ven- trale 4 © breve, latum, margine postico arcuato, ultimum fere obtegens. Segmenta 2 et 3 haud plicifera. Forceps : ' bracchia basi valde remota necnon dilatata modice extus arcuata, deinde angulo-pilcata, subitoque valde curvata, apice subcontigua; & basi subdilatata, multo minus remota, regulariter modice curvata, apice contigua vel decussata. Res 94 Les espèces de ce genre ont presque tous les caractères des Anisolabis, avec un facies ressemblant, à s’y méprendre, à celui des Chelidura (de Bormans). En effet, les espèces de ce genre se séparent des Chelidura par la forme du deuxième segment du tarse; la couleur aussi des Gonolabis esi presque toujours noire et luisante, mais chez les Chelidura elle est brun foncé, et à peine luisante. PONERINÆ ET DORYLINÆ D'AUSTRALIE Récoltés par MM. Turner, Froggatt, Nugent, Chase, Rothney, J.-J. Walker, etc. Hécrits par A4. Forel. MYRMECIA PICTA Sm. $. — Perth, Australie occid. (Chase). — L’exemplaire $ n’a que 5,8 mill. Tandis que le métanotum est rouge, comme chez certains exernplaires du Queensland, dont parle Mayr, les pattes, les antennes et la plus grande partie des mandi- bules sont entièrement d’un brun sale. Je crois que cette variété mérite d’être fixée (var. infima n. var.), Myrmecia aberrans 0. sp.— %. -- Long. 12,5 mill. — Stature robuste, analogue à celle de ia M. Chasei. Mandibules très courtes, longues de 2,5 mill., subtrigonales, luisantes, très grossièrement striées, à bord externe presque droit. À partir de leur dent termi- nale, et sans la compiler, elles out d’abord quatre grosses dents et de plus petites entre deux; la 4° grosse dent se trouve à peu près aux 2/5 basaux de la mandibule, qui sont en même temps son point le plus large, et correspondent à l’angle formé chez d’autres genres par la rencontre du bord interne et du bord terminal. Mais le bord interne est aussi denté. Épistome comme chez les autres espèces de Myrmecia, fortement échancré au milieu, avec un fort lobe denti- forme de chaque côté de l’échancrure. Tèle à peu près carrée, légè- rement élargie derrière et nettement échancrée au bord postérieur, Les scapes sont loin d’atteindre le bord occipital. Articles 6 à 10 des funicules à peine plus longs que larges. Pronotum large, subdé- primé, avec une impression longitudinale au milieu, comme chez la M. pilosula. Premier article du pédicule en nœud cubique- arrondi, non pétiolé, aussi large que long. Second nœud large, de la: forme de celui de la M. pilosula. La forme du thorax est à peu près comme chez la M. pilosula. : Luisante; abdomen subopaque. Tête fortement striée en long; les: 99 stries divergent en arrière, de côté, tandis qu’à partir de l’ocelle antérieur quelques stries médianes vont droit en arrière. Côtés de la tête finement réticulés avec de grosses fossettes éparses devant et au milieu, lisses et luisants derrière, ainsi que le derrière de l’occiput. Pronotum strié en long; les stries divergent en arrière. Dessus du mésonotum lisse et luisant. Métanotum et pédicule ridés en travers, ce dernier faiblement. Côtés du thorax plus ou moins obliquement striés ou ridés. Second nœud du pédicule et abdomen très finement et densément ponctués. Pilosité dressée, d’un roux jaunâtre, assez éparse partout, un peu plus abondante et un peu oblique sur les pattes, __ Pubescence adjacente assez abondante sur l’abdomen, le 2° seg- ment du pédicule et les hanches, plus diluée sur les pattes, presque nulle sur le reste du corps. Noire; 1% article du pédicule, dos du pronotum et du métanotum, pourtour de la pièce dorsale du mésonotum, mandibules, antennes et anneaux fémoraux rouges. Tarses et articulations des pattes d’un brun roussâtre. Gawlertown, Australie méridionale, Cette singulière espèce diffère de toutes les autres par la forme de ses mandibules subtrigonales. Mais, à tous les autres égards, c’est une vraie Myrmecia, voisine surtout de la pilosula. Anochetus Turneri nov. sp. — %. — Long. 6,5 à 6,8 mill. — Mandibules lisses et luisantes, à bord interne tranchant, terminé par un angle droit. Trois dents terminales, dont deux longues et la _moÿenne assez courte, partant de la base de l’inférieure. Tête pro- fondément échancrée derrière, plus fortement que chez le rectan- gularis. Les scapes dépassent le milieu du bord occipital, sans atteindre tout à fait les angles postérieurs, Thorax faiblement, mais également convexe d’avant en arrière, sans nulle échancrure. Pro- notum large. Suture pro-mésonotale très distincte; suture méso- métanotale peu distincte. Métanotum entièrement arrondi, sans trace de tubercules ; les deux faces passent par une courbe de l’une à l’autre. Écaille épaisse à sa base où elle est, selon les individus, aussi longue ou presque aussi longue que large. Devant, elle monte d’abord presque verticalement ; puis sa face antérieure s'incline en arrière vers le milieu de sa hauteur. Le sommet est atténué en tout sens, mais arrondi, sans former de cône. Abdomen fortement rétréci après le 1* segment, comme chez le rectangularis. Front strié; pourtour du pronotum concentriquement strié; le reste du thorax assez grossièrement ridé en travers (plus finement et plus densément sur le mésonotum). Tout le reste du corps lisse et très luisant, y compris le dos du pronotum. Pilosité dressée fine, courte, jaunâtre, éparse, nulle sur les tibias ; ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLIV, 9 II 1 56 quelques longs poils sous les mandibules. Pubescence très diluée, presque nulle, sauf sur les pattes, les antennes et les mandibules où elle est plus abondante et légèrement soulevée. Noirâtre. Tête, mandibules, antennes et pattes rougeâtres, avec le front et les cuisses un peu brunis. Bord postérieur des segments de l’abdomen et son extrémité d’un brun jaunûâtre. Mackay, Queensland (Turner). ODONTOMACHUS RUFICEPS Sm. r. acutidens nov. st. — %. — Long. 7,3 mill. — Diffère de la forme typique par les trois dents étroites et pointues de l’extrémité des mandibules, comme chez un Anochetus. Le thorax est en outre rouge, comme la tête. Adelaïde River, nord-ouest de l’Australie (J.-J. Walker). Dans mes « Nouv. fourm. d'Australie », Ann. Soc. ent. Belg. 1893, j'ai indiqué cette $ comme type du ruficeps, mais Smith dit que les dents sont stout et blunt, ce qui doit s’appliquer à une autre race. r. O. Turneri nov. st. — %. — Long. 7,5 à 10 mill. — Dents des mandibules plus larges que chez l’acutidens et obtuses à l'extrémité, sans être précisément tronquées comme c’est le cas de la dent infé- rieure chez le coriarius. Couleur du type. Abdornen opaque et densé- ment strié en long sur le dos, plus abondamment pubescent que chez le précédent. Townsville, Queensland (Turner). ECTATOMMA (RHYTIDOPONERA) CRISTATUM Mayr. var. punctiven- tris nov. v. — %. — Long. 10,5 à 11 mill. — Yeux très con- vexes, plus que chez le type. Tête et thorax entièrement mats, densément réticulés-ponctués entre les grosses fossettes. Ces der- - nières sont espacées, mais abondantes, bien plus fortes, plus grandes et plus distinctes sur la tête et sur le thorax que chez le type de l’espèce. Abdomen densément et finement réticulé-ponctué, mat devant, subopaque derrière. Poils des pattes et des scapes plus abondants et plus dressés. Sydney, (Froggatt). Ectatomma (Rhytidoponera) Rothneyi nov. sp. — ÿ. —. Long. 10 mill. — Mandibules densément striées, avec des points épars. Tête rectangulaire, tronquée derrière, d’une idée plus étroite derrière que devant, mais sans rétrécissement progressif derrière les yeux, avec les angles postérieurs arrondis. L'occiput a une petite crête transversale un peu plus distincte que chez l'E. convexzum, mais interrompue au milieu.Pronotum conformé à peu près comme chez l'E. cristatum, tombant en avant en talus presque plan d’arrière en avant, subbituberculé derrière et comprimé latérale- ment. Nœud du pédicule conformé comme chez l'E. cristatum, mais avec le sillon médian postérieur plus fort. pr Ah 2 de LAS G0 ca VE rs SE te à RFA T tn 7er, { pa gd dt on Le D Les ÉD L ME ns GX + v Ge ART DCE TE | * { LA" La di = Le RL) . CE EEE ER: dé AR 2” Viet os + ’ 97 La sculpture de la tête consiste en très grosses fossettes réticu- laires contiguës, luisantes au fond, où elles ont en général un poil couché, et remplacées par des rides longitudinales sur l’épistome et en partie sur le front. Sur le thorax, les fossettes sont espacées et plus petites, surtout sur le métanotum ; leur intervalle est très fine- ment et irrégulièrement strié ou ridé, subopaque. Le pédicule a des stries circulaires, Abdomen luisant, avec des stries trans- versales ou arquées fines et faibles et des points épars. Scapes et tibias densément striés. Pilosité dressée extrêmement éparse, presque nulle, très oblique sous les tibias; pubescence très diluée au fond des fossettes réticu- laires. Noir. Base des mandibules, scapes et pattes bruns. Funicules, moitié périférique des mandibules, tarses et tibias antérieurs d‘un roussâtre sombre. Brisbane, Queensland (Rothney). Diffère du nudatum par la crête occipitale et la sculpture de l’abdo- men, ainsi que par la taille plus petite; du crestatum par sa faible crête qui ne se relève pas en oreille, sa taille bien plus petite et sa sculpture bien plus dense et plus grossière ; du conveæum par la forme du nœud du pédicule, du pronotum et du métanotum qui est à peine convexe. Il forme presque un passage du cristatum au convexum … Ectatomma (Rhytidoponera) Maniæ nov. sp. — %. — Long. 10 mill. — Mandibules striées, mais les stries s’affaiblissent vers la base. Tête rectangulaire-arrondie, à côtés distinctement convexes (droits chez la précédente), distinctement, quoique faible- _ ment échancrée au milieu de son bord postérieur. Les angles occi- pitaux sont arrondis, convexes; l’occiput n’a pas trace de crête. Pro- notum convexe, sans tubercules, ni dépression antérieure, pas ou à peine comprimé latéralement (forme du convexum, non pas du nudatum). Métanotum, vu de profïil, rectiligne ou à peine convexe sur sa face basale. Le pédicule a un nœud squamiforme, bien plus mince que chez le punctatum, semblable à celui du convezum, mais un peu plus bas et plus épaissi vers sa base; il est un peu plus brièvement pétiolé que chez cette espèce. Épistome et front seuls ridés en long. Les rides du front divergent -en arrière et se terminent à l’occiput. Entre ces rides, puis sur 1 reste non ridé de la tête et sur le thorax, des fossettes espacées, lui- santes au fond. Entre ces fossettes, qui sont assez effacées sur le métanotum, l’insecte est densément et finement réticulé-ponctué et presque mat. L’abdomen et le nœud du pédicule sont très finement et faiblement striés transversalement ou en arc, Pilosité dressée nulle, sauf une rangée de poils piquants obliques 98 sous les tibias. Pubescence presque nulle; un poil couché au fond des fossettes, D'un noir brunâtre; pattes, antennes et mandibules d’un brun rougeâtre. Adelaïde (Rothney). Voisin de punctatum Sm. ECTATOMMA (RHYTIDOPONERA) CONVEXUM Mayr var. spatiatum nov. var. — Ÿ — Se distingue du type par sa sculpture qui, sur la tête et le thorax, est identique à celle de l'E. Manicæ. Les fossettes sont très espacées, les rides du front divergent et s’arrêtent à l’occi- put, mais, sur le thorax, les intervalles des fosseites sont striés ou ridés, et non réticulés-ponctués. Abdomen très finement et densé- ment sirié. Les stries, arquées sur le premier segment, sont plutôt longitudinales sur le second. La crête occipitale est comme chez le type ou un peu plus forte; de même la forme du thorax et de l’écaille. La tête est plus fortement tronquée derrière, avec les angles inférieurs de l’occiput plus acuminés, plus dentiformes. Cette variété rappelle beaucoup la description de l’E. acicula- tum Sm. qui est incomplète. Australie méridionale (Froggatt). Var. rufescens nov.var.—%.— Long.7,5 mill.— Plutôt plus petite que la forme typique. Entièrement d’un roux ferrugineux.Abdomen luisant, à stries transversales et faibles sur le second segment. Fos- settes moins espacées que chez la v. spaliatum, mais plus que chez le type, où elles sont contigués et réticulaires; leurs intervalles sont réticulés, sur le thorax comme sur la tête. La crête occipitale est extrêmement faible. : Charter. Towers, Queensland oriental (Wiederkehr); Townsville, Queensland (Turner). Le. groupe convexzum, nudatum, punctatum, crislatum, socrus, scabrum, spoliatum, Mayri, joint aux espèces et variétés précé- dentes, est extrêmement variable et risque de devenir un dédale de races, lorqu’on disposera d’un plus grand matériel. Ectatomma (Rhytidoponera) tenue nov. sp. —% — Long. 3,8 à 4,8 mill, — Mandibules striées avec des points épars. Grêle. Tête très allongée, rectangulaire, avec les angles postérieurs très arrondis. Pas trace de crête, ni d'espace prolongé à sculpture faible pour les scapes. Yeux hémisphériques, situés au milieu des côtés de la tête. Scapes très longs, dépassant le bord occipital de la tête d’un quart de leur longueur. Thorax fortement convexe d’avant en arrière, métanotum inclus, plus convexe que chez l’E. metallicum. Nœud du pédicule subcubique, comme chez metallicum et Victoriæ, mais moins épais et moins anguleux au sommet que chez metalli- cum et même que chez Victoriæ, plus abaissé en haut devant et plus 99 arrondi. Pattes plus longues que chez ces deux espèces. Tous les articles des antennes plus longs que larges, les deux avant-derniers de peu seulement. Tête, thorax et pédicule grossièrement et densément réticulés, avec les mailles luisantes et les intervalles plus ou moins distincte- ment rugueux (finement). Quelques rides longitudinales sur le devant de la tête. Premier segment de l’abdomen avec de fines rides arquées, densément réticulé-ponctué et mat derrière, au milieu. Second segment strié en arc, luisant; les derniers à peine faible- ment chagrinés. Scapes et tibias striés. Pilosité dressée très fine, jaunâtre, médiocrement abondante, un peu oblique sur les tibias. Pubescence extrêmement diluée sur les membres, presque nulle sur le corps. D'un brun rougeûtre foncé. Abdomen et scapes bruns. Pattes et mandibules d’un brun roussâtre ou jaunâtre. Mackay, Queensland (Turner). Bien distincte de l'E. Victoriæ par sa stature grêle, ses longs scapes et le manque de scrobe pour les scapes., Les arêtes frontales sont courtes, et la fossette antennaire seule a une sculpture fine. Cette espèce se rapproche aussi des petites variétés de metallicum. ECTATOMMA (RHYTIDOPONERA) METALLICUM Sm. var. Scrobicula- tum nov. var. — Ÿ — Long., 4,5 à 4,8 mill. — Arêtes frontales à peu près droites et parallèles, prolongées jusque près du bord occipital, mais sans l’atteindre. Un scrobe faible, mais distinct s'étend tout Le long de leur bord extérieur et a un fond obliquement strié ou ridé ; les stries divergent en arrière et convergent en avant. Le pronotum n’a en bas qu’une fort petite dent. Le nœud du pédi- cule est moins épais et moins anguleux en haut que chez la forme typique. Stries du premier segment de l’abdomen arquées. D'un brun foncé, un peu bronzé, mais sans éclat métallique dis- tinct. Mandibules, antennes et pattes d’un brun plus ou moins jaunûtre. ©. Long. 5,2 à 5,7 mill. Pronotum ridé-réticulé en travers. Mésonotum ridé en long. Scrobe très distinct. Ailes enfumées de brunâtre. Du reste comme l’ouvrière. | d Long., 5 à 5,3 mill. Du reste identique à celui de l'E. metalli- cum, mais sans trace de reflet métallique. Richmond, Australie (Froggatt). Cette variété mérite peut-être de former une race. Var. cristulatum nov. var. — ÿ. — Long. 5 à 5,5 mill. — Arêtes frontales droites, parallèles, mais aucune trace de scrobe à leur côté extérieur. Par contre la tête, nettement.tronquée à l’occiput, a le long du bord occipital une petite arête ou crête transversale fort 60 distincte, faiblement interrompue au milieu. Les deux premiers segments de l’ahdomen très finement et très densément striés en travers (plus finement et plus densément que chez le type de l’espèce). Couleur de la var. scrobiculatum, mais les antennes, les pattes et les mandibules plus foncées, Du reste comme l’espèce typique. — Australie (Froggatt). Var. obscurum nov.var, —%.— Long. 6 à 7,5 mill. — Couleur de la var. cristulatum; d’un brun foncé, bronzé, sans reflet métallique distinct. Parfois cependant la tête est d’un vert métallique foncé. Pas d’arête occipitale. Pas de scrobe distinct; cependant l’espace à fine sculpture réticulée-ponctuée qui, chez la forme typique, est limité aux alentours de l'articulation des antennes, s'étend plus en arrière, à côté des arêtes frontales non prolongées, et s’y trouve pourvu de fines stries longitudinales, formant un commencement de scrobe. La sculpture de la tête est bien moins réticulée que chez le type de l’espèce, plutôt striée-ridée en long, avec de grosses fos- settes espacées entre les stries ou rides. Entre les grosses rides, il y a des striés plus fines. Les scapes dépassent l’occiput de 1/5 de leur longueur à peu près et les articles des funicules sont un peu plus allongés que chez l’espèce typique. Du reste comme cette dernière, mais en général plus grande. ©. Long. environ 8 mill. — Ailes brunâtres. Caractères de l’ou- vrière, mais le scrobe un peu plus distinct. Mésonotum ridé en long. Pronotum réticulé. d. Long. 7 à 7,5 mill. — Pas de reflet métallique. Mésonotum strié-ridé en long, pronotum en travers (plus distinctement que chez la forme typique). Du reste identique. Mackay, Queensland (Turner). PONERA TRIGONA Mayr, r. convexiuscula nov. st. — ÿ.— Long. 2,7 à 2,8 mill. — Diffère du type américain et spécialement de la var. opacior For., à laquelle cette variété ressemble énormément, par les caractères suivants : La tête n’est pas rétrécie derrière (un peu rétrécie, et avec les côtés plus convexes chez la trigona). Les scapes n’atteignent pas tout à fait le. bord occipital (le dépassent plutôt un peu chez la trigona). Chez la trigona, le profil de la moitié posté- rieure du dos du thorax est rectiligne ou un peu convexe; chez la convexiuscula, il est légèrement convexe et la face déclive du méta- notum a des bords moins accentués. La couleur est noire avec les pattes, les antennes et les mandibules rougeâtres. La sculpture, sur- tout sur la tête, est plus forte, même que chez la variété opacior. Comme chez la trigona, l'abdomen n’est presque pas rétréci après son premier segment. Les mandibules sont plus larges que chez la trigona à. Sp., mais à peine ‘plus que chez la var. opacior. L'écaille est bien plus large et la taille plus grande que chez la confints. . PART 0 7 °N AA Éà PENSER PT PET ue Ar PRES ape “res DS * entre Eee = Ai £ ‘“ ” n'a 4 & À à À 0 Fr : . # L4 * AR PORC PR PNA # : d da 8e POV TRE A 2 AE 0 ue 24 M LS DRE - Le A EFA dant DRE RC D EE ES RE" = A M PR Po NE D DE ne de RE L' Do” CAD SE de ES ris à ne à. LL 6 °% x: 4 | Le TR 61 _ L’ensemble de ces différences, dont chacune est bien peu mar- quée, constitue une race nouvelle de ce groupe presque inextri- _ cable. J’en déplore la naissance sans pouvoir l'empêcher. Mackay, Queensland (Turner). PONERA COARCTATA Latr., var. mackayensis nov. var. — %, — D'un rouge brunâtre ou d’un brun rougeâtre avec le thorax et les extrémités rougeâtres. Diffère du type par son écaille plus épaisse et plus basse, son thorax plus étroit et plus allongé, avec la suture méso-métanotale peu distincte. Les côtés de la tête sont un peu plus convexes et sa ponctuation plus faible, de sorte qu’elle est: assez luisante. La pubescence adjacente est aussi plus abondante. Mackay, Queensland (Turner). Ponera queenslandensis nov. sp. — %. — Long. 3,5 à 3,6 mill, — Mandibules bien plus longues que chez la luteipes, étroites, lisses, luisantes, avec quelques points vers l’extrémité, armées de 7 dents espacées, larges et peu distinctes, avec une ou deux dentelures très indistinctes entre deux. Épistome un peu avancé au milieu de son bord antérieur, légèrement déprimé derrière l’avancement, convexe ou subcaréné au milieu, derrière cette portion déprimée. Les yeux ont 8 facettes et sont situés au quart antérieur de la tête. Tête subrectangulaire, un peu plus large derrière que devant, à côtés faiblement, mais distinctement con- vexes, échancrée derrière. Les scapes dépassent légèrement l’occi- put. Articles 3 et 4 des funicules légèrement plus épais que longs, les autres plus longs qu’épais. Sutures du thorax très distinctes; forme du métanotum comme chez la trigona, mais pas comme chez la luteipes ni comme chez la Jerdonii. Écaille analogue à celle de la P, coarctata, mais plus haute et plus mince, comme chez la distinguenda Emery. Abdomen faiblement contracté après le 1% segment. Luisante ; tête subopaque. Sculpture analogue à celle de la frigona r. convextuscula, mais la pubescence est bien plus éparse. Pilosité dressée très éparse, presque nulle. Tête brune. Thorax d’un brun un peu rougeâtre. Épistome, antennes, pattes, écaille et abdomen d’un roux plus ou moins jau- nâtre ; extrémité de l’abdomen d’un jaune à peine roussâtre, ©. Long. 3,8 mill. — Thorax plus étroit que la tête. Face déclive du métanotum plane, tronquée, très luisante, nettement bordée. . Écaille haute, assez mince, mais à bord supérieur arrondi. Yeux fort gros. Écaille et abdomen entièrement d’un jaune roussâtre. Ailes faiblement teintées de brunâtre, avec la tache et les nervures brunes. Mackay, Queensland (Turner). Ressemble à la distinguenda Em., 62 dont elle diffère par ses longues et étroites mandibules, par ses antennes plus grêles et par le manque de dent à la pièce latérale du mésonotum. PONERA TRUNCATA Smith, var. elliptica nov. var. — ©. — Long. 4,5 mill. — Diffère du type décrit par Smith et Mayr par son écaille ovale-elliptique, à côtés fort convexes et à bord presque tranchant. Chez le type les côtés de l’écaille sont subparallèles, Va du reste fort bien à la description. 5. Long. 4 à 4,4 mill. — Les yeux, situés au quart antérieur de la têtes, n’ont que 4à 5 facettes. Couleur et caractères de la ©. Très sem- blable à la queenslandensis pour les mandibules, mais l’épistome a, comme chez la ©, une carène bifurquée devant où l’épistome est légèrement échancré au milieu de son bord antérieur et canaliculé derrière l’échancrure. Les côtés de la tête sont plus convexes que chez la queenslandensis, les funicules un peu plus épais, le thorax plus convexe d’avant en arrière, l’écaille plus mince à son bord supérieur et plus large, ovale-elliptique. Abdomen à peine contracté après le 1* segment. Elle est plus abondamment et plus finement pubescente que la P. queenslandensis: la pubescence forme un fin duvet grisâtre. Elle est enfin plus grande et plus robuste. PONERA MELANARIA Emery, r. australis nov. st. — %. — Long. 6,5à6,8 mill. — Mandibules luisantes, faiblement chagrinées vers la base, un peu moins longues et un peu moins concaves au bord extérieur que chez la forme typique. Les yeux ont environ 34 à 35 facettes (54 à 55 chez la forme typique). La tête a les côtés moins convexes; le sillon frontal ne se prolonge pas aussi en arrière. Le profil de la face basale du métanotum est plus rectiligne et le méso- notum, plus élevé, forme avec lui une plus forte échancrure. L’écaille a le bord plus épais et plus obtus. La couleur est d’un brun rougeâtre, avec les pattes, les antennes, les mandibules et l’extré- mité de l’abdomen roussâtres ou rougeâtres. Le corps entier est moins pruineux (moins pubescent), plus luisant. Mackay, Queensland (Turner). PONERA (BOTHROPONERA) SUBLÆVIS Em., r. reticulata nov. st, — 5. — Long. 14 à 16,5 mill. — Diffère de l’espèce typique par la sculpture de la tête et du thorax qui est composée de grosses rélicu- lations aréolaires, irrégulières, souvent interrompues, surtout sur le thorax. Les réticulations ne sont pas profondes, mais leurs mailles fort grandes. Le fond des mailles est partout très densément et fine- ment réticulé-ponctué et mat, de même que tout l'abdomen qui n’a pas trace de sculpture grossière. Une pubescence rousse ou rougeâtre est répandue partout et assez dense sur l’abdomen où elle forme une fine pelisse. La pilosité dressée est très courte et 63 assez abondante sur le corps, oblique sur les tibias. Les mandibules ont cinq dents plus grandes et 3 ou 4 très petites entre deux. L’écaille, convexe devant et au sommet, excavée derrière, comme chez le type, a 1,7 à 1,8 mill. de large. D'un noir brunâtre; hanches, cuisses, mandibules et funicules bruns; scapes, Libias et tarses rougeûâtres ; extrémité de l'abdomen roussâtre. d. Long. 12 mill. — D'un jaune testacé, avec la tête, le bord des pièces du thorax, la face déclive du métanotum, trois taches allon- gées sur le mésonotum, et les côtés du mésonotum et du métanotum bruns. Nœud épais etconvexe sur ses deux faces. Pygidium terminé par une longue pointe aiguë et arquée. Épistome grand, à peine convexe. Scapes une fois et demie plus longs que larges. Funicules longs, filiformes. Les mandibules ne s’atteignent pas lorsqu'elles sont fermées; elles sont à peu près rectangulaires, sans dents. Luisant, finement ponctué. Pilosité jaunâtre et assez courte. Pubes- cence très diluée. Ailes courtes, bien loin d'atteindre l’extrémité de: l’abdomen, teintées de brunâtre avec les nervures et la tache margi- nale brunes. Mackay, Queensland (Turner). " Pris avec les Ÿ. Ponera (Bothroponera) dubitata nov. sp. — ÿ. — Long. 14 mill. — Diffère de la B. piliventris par son écaille qui n’est pas aplanie, mais fort convexe au sommet, comme chez la sublevis r.reticulata, et par son abdomen à côtes très faibles sur le 1* segment et presque sans trace de côtes sur le second, comme chez la B. Mayri. Elle diffère de la B. Mayri par la forme déjà indiquée de l’écaille et par sa pilosilé roussâtre fort longue, un peu laineuse et très abon- dante, ainsi que la pubescence ; les scapes ont vers la base, devant, une rangée de longs poils courbés. Enfin, elle diffère de la sublævis par la pilosité indiquée et par les côtes du 1” segment abdominal. La sculpture est à peu près celle de la B. Mayri. Les tibias ont une forte pubescence et une forte pilosité oblique. Australie boréale (ma collection). PONERA (BOTHROPONERA) PILIVENTRIS Sm., var. intermedia nov. var. — Les deux premiers segments de l’abdomen ont des sillons (et des côtes), mais faibles, surtout sur le second. — Long. 14 à 15 mill. — Sculpture du thorax comme chez la B. Mayri, réti- culée-ponctuée, avec des fossettes espacées. C’est une forme inter- médiaire entre piliventris et Mayri. d. Long. 11 à 12 mili. — D'un ferrugineux testacé, avec l’occi- put, le vertex et deux ou trois taches allongées sur le mésonotum seuls bruns. Scapes 2 1/2 fois plus longs que larges. Scutellum for- 64 tement proéminent en bosse subconique (arrondi en calotte de sphère chez la sublœvisr. reticulata) Nœud du pédicule épais, forte- ment convexe devant et dessus, verticalement tronqué derrière (surface tronquée très luisante), tandis que chez la reticulata le nœud est faiblement convexe à sa face postérieure. Ailes plus longues et plus jaunâtres que chez la reticulata. Tête, pronotum et mésonotum densément réticulés-ponctués et mats. Le reste forte- ment ponctué et luisant. Mackay (Queensland), Turner. PONEUA (BOTHROPONERA) EXCAVATA Emery, var. acuticostata nov. var. — Ÿ. — Dififère de l’excavata (d’après la description d’Emery) par le pédicule et le premier segment de l’abdomen qui sont sillonnés de fortes côtes absolument régulières, comme chez la B. porcata, plus fortes que chez la piliventris et la rufipes, surtout plus serrées. Le 2° segment abdominal n’a pas de côtes; il est densé- ment, finement et irrégulièrement réticulé-ponctué et mat, comme le reste du corps, sauf les sommets luisants des très grossières rides ou réticulations de la tête et du thorax. Le nœud du pédicule est fort large et largement échancré d’un bout à l’autre de son bord supérieur-postérieur.” Queensland (ma coll.). | PONERA (BOTHRONOPONERA) MAYRI Em. — çj. — Long. 12,5 mill. — Tête entièrement brune. Du reste identique à celui de B. pili- ventris v. intermedia et très différent de celui de la sublœvis r. reti- culata. LEPTOGENYS (LOBOPELTA) FALLAX Mayr, r. fortior nov. st. — à. — Long. 6,5 mill. — Couleur plus foncée que chez le type, d’un brun. clair. Tête large, un peu plus large que longue, fortement échancrée derrière, à côtés convexes (chez la L. fallax i. sp., elle est rectan- gulaire, plus longue que large, à côtés subparallèles, faiblement convexes et moins échancrée derrière). La courbe qui sépare les deux faces du métanotum est moins abrupte; la face déclive est moins abrupte aussi. L’écaille est plus mince et plus haute, bien plus squamiforme, Les yeux sont légèrement plus grands (de 40 à 50 facettes), mais très plats et à facettes petites et peu distinctes (de 30 facettes à peine chez le type de l’espèce). - d. Long. 6 à 6,5 mill. — Fort semblable à celui de l’ocellifera, mais le scape un peu plus court. D’un jaune roussâtre testacé. Ailes pubescentes, subhyalines, à nervures et tache brunes. Du reste comme celui du type de l’espèce. Cairns, Queensland (Nugent). Envoyé par M. G. Turner. Res- semble beaucoup à première vue à la L. birmana Forel (Ponérides de l'Inde. Journ. Bombay Nat. Hist. Soc, 1900), mais s’en distingue 65 par ses petits yeux (la brmana a au moins 150 à 200 facettes plus - grandes et bien développées et les yeux convexes), ainsi que par sa _ taille plus petite. . _ LEPTOGENYS (LOBOPELTA) CONIGERA Mayr, r. mutans n. st. — —._ 3. — Long. 10 à 11 mill. — Diffère de l'espèce typique, dontelle a la taille, par un fort reflet bleuâtre identique à celui de la L, chi- nensis, par sa taille plus grêle, ses scapes dépassant l’occiput de presque un tiers de leur longueur (1/5 chez la forme typique), sa tête rétrécie derrière, plus étroite derrière que devant (plutôt plus large chez la forme typique), son mésonotum extraordinairement court, formant une bande transversale quatre fois plus large que longue, sa suture méso-métanotale distincte et son pédicule encore plus étroit. Les yeux sont situés aussi un peu plus en arrière, près du milieu des côtés de la tête. Mackay, Queensland (Turner). LEPTOGENYS (LOBOPELTA) CONIGERA Mayr, r. Adlerzi nov. st. — Ÿ$. — Long. 6,4 à 7,5 mill. — Diffère de la forme typique, à laquelle elle ressemble énormément, sauf pour la taille, par ses antennes dont le scape dépasse l’occiput de 1/8 à peine de sa lon- gueur et par les articles 8 à 10 du funicule aussi larges que longs (plus longs que larges chez le type de l'espèce). Pas de reflet. La suture méso-métanotale est obsolète, à peine indiquée. Le nœud du pédicule est seulement deux fois plus long que sa largeur posté- _rieure (plus iong chez le type et surtout chez la race mutans). Pilo- … sité un peu plus fine et moins abondante que chez le type. 0 Townsville, Queensland (Turner) et Charter Towers, Ost Queens- land (Wiederkehr). Chez ces derniers exemplaires, le nœud du 4 pédicule est plus élevé, surtout devant. 4 : On peut dire que la forme typique, décrite par Mayr, est intermé- 4 diaire entre les races mutans et Adlerzi qui, si on ne la connaissait 4 pas, devraient constituer deux espèces. Leptogenys(Lobopelta)magna nov. sp. — Ÿ. — Long. 15 à 14,5 mill. — Grêle, très voisine de la conigera. Mandibules lisses, luisantes, abondamment ponctuées, avec le bord terminal très long, beaucoup plus long que le bord interne, indistinctement denticulé d’un bout à l’autre (plus court que le bord interne et muni en avant de trois fortes dents chez la conigera et ses races). Yeux grands, situés au milieu des côtés de la tête. Celle-ci rectangulaire arrondie, d’une idée plus large devant que derrière, où elle est un peu rétrécie par la convexité de ses côtés qui sont fort peu convexes devant Les scapes dépassent l’occiput d’un bon tiers. Les articles des funicules sont tous bien plus de deux fois plus longs que larges (chez la coni- gera les articles 6 à 10 sont moins de deux fois plus longs que 66 larges). Le mésonotum est au moins deux fois plus large que long, fortement échancré derrière, avec la suture méso-métanotale très distincte. Le nœud du pédicule a la forme de celui de la conigera, mais il est encore bien plus allongé, plus de trois fois plus long que sa largeur postérieure (presque trois fois et demie). Abdomen très long et très étroit, à peine rétréci après le 1* segment, bien moins que chez la conigera. Pattes fort longues. Luisante, ponctuée. La ponctuation est assez fine, piligère, abon- dante sur l'abdomen, moins sur la tête, très éparse et superficielle sur le thorax. La pilosité est abondante partout, aussi sur les tibias et sur les scapes, mais extrêmement courte, d’un roux jaunâtre, fine, plus ou moins oblique et passant ainsi à la pubescence. Elle est bien plus abondante que chez la conigera. Noire avec un reflet bleuâtre, comme celui des L. chinensis et conigera r. mutans. Pattes, antennes et mandibules brunes, Funi- cules, tarses et extrémité de l’abdomen roussâtres. . Long. 10 à 11 mill. — Mandibules en spatule; leurs extré- mités s’atteignent. Tête arrondie. Aire frontale grande, distincte. Le nœud du pédicule deux fois et demie plus long que large et à peu près la forme de celui de l’ouvrière, mais en plus arrondi. Organes génitaux grands; les valvules extérieures très longues et larges, assez molles, jaunâtres. Sculpture, couleur et pilosité de l’ouvrière, mais la pilosité est plus longue et plus distincte de la pubescence. Ailes brunâtres. Mackay, Queensland (Turner). Leptogenys (Lobopelta) bidentata nov. sp. —%. — Long. 3,3 à 3,4 mill. — Mandibules lisses, luisantes, avec quelques points, sans limite distincte entre le bord interne et le bord terminal, ayant non loin de leur extrémité une dent très obtuse ou plutôt un angle (on peut interpréter aussi la chose en disant que leur extrémité est obliquement tronquée à partir de cet angle). L’épistome a une carène très élevée et très aiguë sur son lobe triangulaire. La carène se prolonge entre les arêtes frontales. Tête rectangulaire, allongée. Yeux très petits, au tiers antérieur. Antennes épaisses. Les scapes dépassent le bord occipital. Articles 5 à 10 des funicules plus épais que longs. Mésonotum très court, en bande transversale; les deux sutures distinctes. Pronotum à peine plus large que le métanotum qui, vu de dessus, a une apparence cylindrique. Deux dents trian- gulaires fort distinctes au tiers supérieur de la face déclive du méta- notum, une de chaque côté. Cette dernière est fort courte et passe à la face basale par une courbe très arrondie. Vu de côté, le nœud du pédicule a l’air subcubique, plus arrondi devant, plus tronqué der- rière. Vu de dessus, il est comprimé, rétréci devant, élargi derrière ya VA, API UARR 67 (type chinensis), un peu plus long que sa largeur postérieure. Abdo- men nettement contracté après son 1% segment, Lisse et luisante, avec une ponctuation très fine et très éparse, piligère. Pilosité dressée jaunâtre, très courte, très fine, médio- crement abondante, éparse sur le thorax et les pattes. Pubescence éparse. D'un brun de poix. Extrémité de l'abdomen, scapes, mandibules et paites roussâtres. Mackay, Queensland (Turner). Bien distincte par les dents du mélanotum. Leptogenys Turneri nov. sp. — &. — Long. 10 à 11 mill. — Les mandibules, longues et étroites à leur base et jusqu’après leur milieu, laissent un espace entre elles et l’épistome, puis s’élar- gissent en se courbant en dehors, de sorte que leur bord externe est fortement concave ou forme un angle rentrant, arrondi. Elles forment une sorte de bord terminal tranchant, obliquement tron- qué, dont la limite est marquée par une dent minuscule et un angle fort obtus. Elles sont luisantes, irrégulièrement striées, avec des points épars. Épistome caréné, avancé en lobe tout à fait arrondi et fortement dentelé à son bord antérieur; il a environ 11 dents. Les scapes dépassent l’occiput de près des 2/5 de leur longueur, Yeux très gros et très convexes. Pas d’ocelles. Tête en trapèze, fort rétrécie derrière, à côtés peu convexes, à bord postérieur non échancré, Sa longueur dépasse à peine sa largeur antérieure. Le mésothorax est fortement resserré comme dans le genre Acantholepis; le pronotum est ovale, avec les côtés et le dos fort convexes. Mésonotum petit, en disque aussi long que large. Vu de profil, une forte échancrure mésonotale, très profonde, mais évasée. Métanotum convexe, rétréci devant, élargi derrière; la face basale passe insensiblement à la face déclive par une convexité bien arrondie. Nœud du pédicule rétréci devant, élargi et tronqué derrière, arrondi de profil en une courbe élégante et très convexe d’avant en bas en dessus derrière. Cette courbe constitue presque une arête tranchante située entre les deux faces latérales comprimées et se termine derrière, au haut de la surface postérieure verticalement tronquée, par une forte pointe ou épine un peu courbée, dirigée en arrière et en haut, longue de 0,35 mill. et pas très aiguë. L’abdomen n’est nullement resserré après son premier segment. Le nœud du pédicule est 1 1/2 fois plus long que large, distinctement pétiolé devant. Épistome ridé en long. Tête et côtés du mésonotum très grossiè- rement et profondément réticulés rugueux, avec des rugosités plus fines au fond des mailles, assez luisants. Thorax et pédicule très grossièrement ridés et assez luisants. Les rides sont circulaires sur le devant et les côtés du pronotum, longitudinales dès le milieu du 68 pronotum au bord postérieur du mésonotum et sur le nœud du pédicule, transversales sur le dos des faces basale et déclive du métanotum, irrégulières sur les côtés du métanotum. Face postérieure tronquée du nœud du pédicule et abdomen lisses et luisants. | Pilosité dressée fine, d’un roux jaunâtre, abondante partout, aussi sur les tibias et les scapes. Pubescence très diluée, sauf sur les pattes et les antennes où elle est abondante. Noire; épistome, mandibules, antennes, pattes et extrémité de l’abdomen d’un brun roussâtre. Mackay, Queensland (Turner). Cette belle et singulière espèce est très aberrante. Syscia autralis nov. sp. — ÿ. — Long. 2,5 mill. — Mandibules luisantes, ponctuées, triangulaires, à bord terminal assez distincte- ment denticulé. Tête rectangulaire, à côtés médiocrement convexes, échancrée derrière, un peu plus longue que large. Pas d’yeux. Épistome extrêmement court. Les arêtes frontales, verticales, con- vergent en arrière, où leurs extrémités confluent; en avant elles contournent et limitent les fossettes antennaires. Une petite arête sur la joue, de chaque côté des fossettes antennaires. Scapes courts, atténués à la base, épaissis à l’extrémité, n’atteignant pas le milieu de la longueur de la tête. Antennes de 9 articles, comme chez la S, typhla, mais le dernier article est à peine aussi long que les 4 précédents réunis. La tête est bien plus large que le thorax. Ce dernier comme chez S$. typhla, les Ooceræa, elc., un peu plus de 2 fois plus long que large. Face déclive du métanotum obliquement tronquée, bordée de chaque côté d’une petile arête. Nœud du pédi- cule cubique arrondi, aussi long que large, ayant en dessous une longue dent obtuse, un peu courbée, et une très petite dent de chaque côté de sa face antérieure, vers le bas, Premier segment de l'abdomen petit et resserré derrière à peu près comme un 2° nœud de pédicule. Sa lame ventrale est saillant: et convexe en dessous et en avant, ce qui rend le segment concave ou creusé sur sa face antérieure. Vu de dessus, il est un peu plus large que long, avec les côtés convexes, plus où moins rélréci devaut selon les individus, quelquefois très peu, quelquefois très sensiblement, ce qui lui donne moins l’apparence d’un segment abdominal, Second segment de l’abdomen très allongé, grand, presque { 1/2 fois plus long que large. Pygidium bordé de chaque côté d’une rangée de dentelures ou très petiles épines, mais la surface qui les sépare est à peine déprimée et sans sculpture spéciale. Pattes médiocres, plutôt grêles. Éperon des pattes antérieures presque aussi long que le métatarse. Sd? y + =” &- fs: : Fe def _ Ni CAR OR CES 1" À A Pr fi d : à N rm" t 69: _ Très luisante, avec une ponctuation piligère assez forte, très dis- tincte, espacée, assez également répartie sur tout le corps. Pilosité dressée très fine, jaunâtre, médiocrement abondante, aussi sur les pattes et les antennes. La pubescence adjacente n’est appa- rente que sur les pattes et les scapes. D'un roux jaunâtre; pédicule et abdomen d’un jaune roussâtre ; antennes et pattes d’un jaune terne. Mackay, Queensland (Turner). _ Diffère de la S. typhla par sa sculpture et par le 1” segment de lPabdomen plus semblable à un 2° nœud de pédicule, ce qui la rap- proche du genre Ooceræa, tandis que les Ooceræœa pusilla et papuana Em. se rattachent au genre Syscia par leurs antennes de 9 articles. En tout cas les deux genres sont très voisins, et je crois que les O. pusilla et papuana devront être rapportés au genre Syscia. | . Var. S. edentata nov. sp. — %Ÿ. — Diffère du type par sa ponc- tuation un peu plus éparse et plus faible, et surtout par ses mandi- bules tranchantes, sans denticulations appréciables. La couleur est aussi plus foncée, roussâtre et les articles du funicule un peu plus épais. ; Mackay, Queensland (Turner). Cerapachys singularis nov. sp. — ÿ. — Long. 7 mill. — Mandibules luisantes, fortement ponctuées, à bord externe fortement concave. Arêtes frontales formant devant un lobe élevé, subvertical et arrondi. Derrière ce lobe elles s’abaissent brusquement et se prolongent en arrière où elles sont faibles et confluent à l’extré- mité. Sur les joues une forte arête qui se courbe en dedans à son extrémité postérieure. Tête en trapèze, fortement élargie derrière et rétrécie devant, faiblement échancrée à son bord postérieur, com- primée et tronquée latéralement derrière les yeux. La surface tron- quée est bordée d’une arête qui commence un peu en arrière de l’œil, se continue jusqu’à l’angle occipital, où elle est un peu inter- rompue, puis se recourbe en bas, pour suivre le bord inférieur de la tête jusqu’à la hauteur du milieu des yeux. En avant, la surface latérale tronquée n’est pas bordée, Le bord articulaire occipital est très large et forme une arête qui rejoint la précédente aux deux angles occipitaux. Yeux très gros et convexes, situés aux 2/5 anté- rieurs. Scapes épaissis vers l’extrémité, atteignani le quart postérieur de la tête. Funicules relativement grêles; tous leurs articles plus longs que larges ; le6°seul presque aussi large que long.Thorax deux fois plus long que large, convexe, sans trace de sutures ; le métano- tum est plus large que le pronotum, et ce dernier plus large que le mésonotum. Dos du pronotum et du métanotum bordé d’une arête 70 qui s’interrompt le long du mésonotum, mais se continue le long de la face déclive du métanotum et le long des côtés du pronotum, devant et en bas, pour remonter encore le long du bord antérieur de la pièce latérale du mésonotum, mais s'arrêter avant d’avoir rejoint l’extrémité postérieure du dos du pronotum. À l’extrémité anté- rieure latérale du dos du pronotum, cette arête forme un angle assez distinct, et à la limite des deux faces du métanotum une petite dent. Les faces basale et déclive du métanotum sont séparées dessus par une courbe douce. Nœud du pédicule cubique, élargi devant, plus large que long, déprimé dessus, tronqué devant et derrière, bordé latéralement en haut d’une arête vive, horizontale, qui se continue devant en descendant le long des côtés du nœud, et derrière en for- mant deux fortes dents lamelliformes, convergentes, dirigées en arrière et en haut, analogues à celles du C. Mayri. Abdomen forte- ment resserré après son 1*segment; ce dernier bordé en haut, laté- ralement, d’une arête sur les 2/3 de sa longueur et creusé sur le côté d’une concavité longitudinale. Second segment à peine un peu plus grand que le premier. | Lisse et très luisant, Front finement réticulé-ponctué devant et de côté. Joues irrégulièrement et grossièrement rugueuses. Des points très épars, plus groset plus abondants sur l'abdomen. Pilosité dressée, roussàtre, assez longue, grossière et pointue, assez espacée, mais partout, aussi sur les pattes et les scapes. Pubes- cence adjacente extrêmement rare Roussâtre. Pattes, funicules, Les Hrètés décrites ci-dessus et quel- ques bandes très nuageuses sur l’abdomen brunâires. Australie méridionale. Reçu par M. Wroughton. Cette singulière espèce se rattache au groupe du C. Mayri Forel, de Madagascar. Sphinctomyrmex Turneri nov. sp. — ÿ. — Long. 7,3 à 8,5 mill. — Mandibules tranchantes, luisantes, densément ponc- tuées. Arêles frontales comme chez le C. Emeryi, et se recourbant aussi devant pour border la fossette antennaire; mais elles ne se continuent pas loin du côté interne des arêtes des joues, et ne forment pas une seconde arête paralièle intérieure ; les arêtes des joues sont fort élevées et courbées en dedans à leur extrémité posté- rieure. Tête rectangulaire arrondie, fortement et largement échan- crée derrière, légèrement plus longue que large, à côtés convexes. Des yeux assez gros ayant près d’une centaine de facettes et situés au milieu des côtés. Antennes épaisses de douze articles. Les scapes atteignent le tiers postérieur de la tête. Articles des funicules plus épais que longs, sauf le deuxième et le dernier. Thorax à peine deux fois plus long que large, arrondi en tout sens, avec la face déclive du métanotum tronquée et bordée d’une arête de côté et en haut. Pronotum bordé devant (en haut et de côlé) d’une petite arête. 7T Nœud du pédicule cubique arrondi, mais bien plus large que long et à côtés fort convexes. Premier segment de l’abdomen, vu de dessus, subrectangulaire, un peu plus large que long et plus étroit devant que derrière, beaucoup plus étroit que le deuxième, concave à sa face antérieure, sa plaque ventrale étant fortement avancée et fort convexe en avant (comme chez plusieurs autres espèces du genre et des genres voisins). Les segments suivants (2,3 et 4) sont transversaux et séparés par de forts resserrements. Le pygidium est subdéprimé, bordé de chaque côté d’une rangée de spinules et for- tement échancré à l’extrémité. ; Grossièrement et profondément réticulé et mat, le fond des mailles étant rugueux. Sur les derniers segments de l’abdomen, les réticulations se transforment en partie en gros points très serrés, dont les faibles intervalles sont luisants. Pilosité dressée d’un jaune roussâtre, abondante, plutôt courte, assez oblique et courbée, passant à la pubescence qui est surtout marquée sur les scapes et les pattes, Noir. Mandibules, antennes, pattes et pygidium d’un rouge sombre. Mackay, Queensland (Turner). Bien distinct par sa taille et sa sculpture. Sphinctomyrmex Froggatti nov. sp. — %. — Long. 4,7 à 5,9 mill. — Mandibules luisantes, ponctuées, avec quelques stries indistinctes et le bord terminal oblique, indistinctement denticulé. Arêtes frontales confluentes et abruptement tronquées derrière, ce qui fait confluer les fossettes antennaires; devant elles bordent et contournent latéralement l’articulation des antennes. Arêtes des joues indistinctes et contiguëés à la fossette antennaire. Les scapes ne dépassent guère le milieu de la tête. Antennes de douze articles; tous les articles du funicule transversaux, sauf le dernier. Pas d’yeux. Tête carrée, échancrée derrière, d’une idée plus longue que -Jarge. Dos du thorax rectangulaire, déprimé, pas ou à peine con- vexe, à peine subbordé de côté, deux fois plus long que large. Pro- notum bordé devant (en haut et de côté) d’une arête vive, avec des angles antérieurs assez distincts. Suture méso-métanotale légè- rement indiquée. Face déclive du métanotum bordée en haut et de côté d’une arête. Nœud du pédicule cubique-arrondi, plus large que Jong, tronqué devant et derrière, armé dessous d’une dent verti- Cale comprimée et obtuse. Premier segment de l’abdomen élargi en arrière, plus large que long, bien plus large que le pédicule, disposé devant et dessous comme chez l’espèce précédente, mais bien moins resserré derrière. Les trois segments suivants transver- saux. Pygidium ironqué, bordé d’une rangée de spinules de chaque ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DÉ BELGIQUE, T. XLIV, 9 III 8 72 côté, mais entier ou peu s’en faut à son extrémité, sans bifurcation ni échancrure distincte. ) Luisant. Tête criblée de points enfoncés inégaux, les uns gros, les autres petits. Sur le thorax, ces mêmes points sont très espacés ; sur le pédicule et l’abdomen, ils sont beaucoup plus fins, fort espacés. Pilosité dressée abondante, courte, fine, jaunâtre; pubescence diluée, plus abondante sur les pattes et les antennes. Tête, thorax, mandibules et funicules d'un brun roussâtre; le reste roussâtre ; tarses d’un roux jaunâtre. Australie, N. S. W. (Froggatt). Le thorax dépane distingue cette espèce de ses voisines à douze articles aux antennes, en particulier du S. Emeryi qui, comme l’a fort bien fait remarquer M. Emery, appartient à ce genre et non aux Cerapachys où je l’avais placé dans le temps, ne connaissant pas encore les Sphinctomyrmex. Le S. Emeryi, r. clarus est si distinct par ses antennes plus grêles et la forme du pétiole qu’il mérite, je crois, de former une espèce distincte. Par contre les nouvelles espèces décrites et les suivantes montrent que le sous-genre Eusphinctus Emery n’a pour trait distinctif que le nombre des articles des antennes (11 au lieu de 12), les autres carac- tères se retrouvant plus ou moins chez des espèces à douze antennes ou faisant défaut à des espèces qui en ont onze. Cependant je crois qu’il est utile de le maintenir comme sous-genre. Sphinctomyrmex (Eusphinctus)Steinheili nov.sp.—%.— Long. 3,6 à 3,8 mill. — Mandibules luisantes, fortement ponctuées, avec quelques fines stries, à bord terminal microscopiquement denticulé. Arêtes des joues très distinctes, recourbées à angle aigu à leur extrémité postérieure et formant une seconde arête peu dis- tincte qui, bornant directement l'articulation de l’antenne, vient rejoindre devant l’extrémité antérieure recourbée des arêtes fron- tales. Ces dernières élevées, tronquées derrière ; les fossettes anten- naires confluentes derrière. De grands yeux plats, situés un peu en avant du milieu des côtés de la tête. Trois ocelles très distincts sur le vertex. Tête rectangulaire arrondie, fortement échancrée en arc derrière, avec les angles occipitaux fort distincts. Les scapes, fort épaissis vers leur extrémité, atteignent à peine le milieu de la tête. Antennes de onze articles. Articles du funicule fortement trans- versaux, sauf le dernier. Thorax de la forme du C. Emeryi, peu déprimé et nullement subbordé, plus de deux fois plus long que large. Les deux sutures sont assez nettement indiquées par une ligne un peu imprimée, quoique indistincte. Le pronotum est plus court que le mésonotum ; ce dernier est un peu plus long que la face Er pee t Da 1 «the. 13 basale du métanotum. Face déclive du métanotum lisse, luisante, bordée de côté et en haut d’une arête qui se relève un peu à la place où sont ordinairement les épines métanotales. Nœud du pédicule cubique-arrondi, aussi long que large, armé en dessous d’une grosse dent obtuse. ; Premier segment de l’abdomen conformé comme chez le $, Froggatti, à peine plus resserré derrière; les suivants plus transver- _saux. Pygidium absolument entier, seulement subtronqué, bordé de spinules de chaque côté. Luisant. Tête, thorax et pédicule abondamment criblés de fos- settes dont le fond est ombiliqué au milieu et qui sont en général piligères. Abdomen fortement etabondamment ponctué, Les fossettes de la tête sont très rapprochées. Pilosité jaunâtre, pointue, assez longue, assez abondante, passant à la pubescence qui est assez longue, plutôt grossière et de même couleur, ne cachant nulle part la sculpture, mais assez abondante sur l’abdomen. | D'un brun foncé. Mandibules, antennes, joues et cuisses d’un brun roussâtre. Bord postérieur et latéral des segments abdominaux, pygidium et dernier article des funicules roussâtres, Tibias et tarses d’un jaune roussâtre. Mackay, Queensland (Turner). Cette espèce est bien caractérisée par ses yeux et ses ocelles. J’en ai 19 $, toutes conformées de même, de sorte qu’il ne s’agit proba- blement pas d'une © ergatomorphe ou plutôt d’une Ÿ gynécoïde de l'espèce suivante. Cependant c’est une possibilité à laquelle il faut penser. Sphinctomyrmex (Eusphinctus) fallax nov. sp. — %. — Long. 3 à 3,6 mill. — Pas d’yeux, ni d’ocelles, Extrêmement sem- blable au S. Steinheili dont il diffère encore par les caractères sui- vants. Plus grêle. Tête plus allongée et plus rectangulaire, à côtés moins convexes. Scapes légèrement plus longs; funicules un peu moins épais, leur 1% article aussi long que large. Thorax un peu plus étroit ; suture pro-mésonotale entièrement obsolète. Nœud du pédicule plus long que large. Tous les segments abdominaux plus longs et plus étroits; le premier beaucoup moins élargi derrière, plus semblable à un 2*°nœud de pédicule, comme chez le C. Emeryi, Fossettes plutôt plus serrées (presque réticulaires) sur l’occiput, mais plus espacées sur les joues, le thorax et le pédicule, Pilosité un peu plus courte. Pubescence moins forte sur l’abdomen. Entière- ‘ment roussâtre ; cependant quelques exemplaires ont exactement la couleur du Steinheili. Difière du S. Emeryi par ses antennes de 11 articles, plus courtes 74 et plus robustes, par les arêtes des joues, la forme de la tête, le nœud non tronqué, la pubescence moins forte et les fossettes ombiliquées. La r, clarus de l'Emeryi a le nœud analogue, mais plus court. Mackay, Queensland (Turner). Reçu dans un autre envoi et sous un tout autre numéro que le -precédent. 21 Ÿ ne diffèrent les unes des autres que par la couleur. Est-ce peut-être cependant une forme Ÿ polymorphe du Sfeinheili? Un cas analogue chez la Ponera Eduardi doit rendre circons pect. Ænictus aratus nov. sp. — &..— Long. 3,3 à 3,5 mill. — Mandibules fort convexes, subopaques, finement réticulées, très finement denticulées à leur bord terminal qui a en outre une dent plus forte avant la dent apicale. Les arêtes frontales convergent en arrière, mais elles ne se soudent qu’assez loin en arrière de l’inser- tion des antennes. La fossette antennaire est profonde derrière, entre les arêtes frontales et celles des joues. Ces dernières très dis- tinctes, longues, convexes en dehors, s'étendant en arrière presque jusqu’au milieu de la longueur de la tête. Tête ovale-rectangulaire, plus arrondie derrière, où elle n’est nullement échancrée, légère- ment plus large devant que derrière, plus longue que large, à côtés peu convexes. Sillon frontal à peu près distinct, surtout en arrière. Les scapes n’atteignent pas le bord occipital. Articles 2 à 6 du funi- cule élargis à l’extrémité, à peu près aussi larges que longs. La forme du thorax tient le milieu entre le lœævwiceps et le bengalensis ; le pronotum forme avec le mésonotum une faible convexité longitu- dinale suivie d’une légère dépression. La face déclive du métanotum “est séparée de la face basale par une petite arête transversale, rele- vée, arrondie de chaque côté, et se continuant sur les côtés de la face déclive. Premier nœud du pédicule 1 1/2 fois plus long que large, nullement pétiolé, faiblement subbordé en haut, rapidement abaissé à son quart antérieur, tronqué derrière, muni en dessous d’un tubercule arrondi. Second nœud plus long que large, faiblement élargi derrière. Cuisses et tibias renflés vers leur extrémité, comme chez l’A. bengalensis. Tête,thorax et pédicule finement et densément réticulés-ponctués et mats. Pattes et scapes finement réticulés et subopaques. Abdomen lisse et luisant; le thorax est en outre parsemé et comme labouré de grossiers sillons irréguliers et de grosses fossettes allongées, aussi irrégulières, tous avec une direction plus ou moins longitu- dinale, Pilosité longue, pointue, espacée, roussâtre, un peu oblique sur les tibias et les scapes. Pubescence adjacente presque nulle. Brun. Mandibules, pédicule, base des cuisses et des tibias d’un -brun roussâtré ou d’un roux brunâtre. Antennes, joues, côtés de 75 la tête, le reste des pattes avec les hanches et l’extrémité de l’abdo- men roussâtres (ferrugineux sur les parties mates). Mackay, Queensland (Turner). Tient un peu le milieu entre l’Æ. bengalensis et l'Æ. Aitkenri Forel in litt. de l’Inde que je décrirai prochainement. Ænictus Turneri nov. sp. — %. — Long. 2,4 à 2,5 mill, — Mandibules luisantes, avec des points épars et quelques fines stries éparses, à bord externe peu convexe et à bord terminal armé de deux dents assez obtuses, outre l’apicale. Arêtes frontales très rap- prochées à la hauteur de l'articulation des antennes, puis divergeant en arrière, et se terminant très peu après. Pas de sillon frontal. Fossettes antennaires non prolongées en arrière. Arêtes des joues rudimentaires et interrompues. Les scapes atteignent environ le tiers postérieur de la tête ; les articles des funicules sont un peu plus longs que larges, sauf l’antépénuliième qui est aussi large que long. Tête ovale-rectangulaire, plus large devant que derrière, à bord occipital à peu près droit. Thorax faiblement, mais distincte- ment échancré entre le mésonotum et le métanotum ; le pronotum et le mésonotum forment une convexité; la face basale du métano- tum forme une seconde convexité plus faible. Extrémité inférieure laiérale du pronotum anguleuse. Facé déclive du métanotum très petite, triangulaire, bordée d’une petite arête non relevée en haut. Les deux nœuds du pédicule arrondis, de même épaisseur, un peu plus longs que larges. Le premier nœud a en dessous un appendice comprimé, rectangulaire, comme coupé à son extrémité inférieure quiest aussi large que sa base. Le second nœud a devant, en dessous, une petite dent dirigée en avant. Tibias et cuisses fort atténués vers la base et renflés vers l’extrémité. Lisse et luisant. Métanotum, premier nœud du pédicule, extré- _mité postérieure du mésonotum et base du second nœud du pédi- cule réticulés-ponctués et à peu près mats. Pilosité jaunâtre, fine, disséminée partout, un peu oblique sur les tibias et les scapes. Pubescence presque nulle. D'un jaune roussâtre ou d’un roux jaunâtre clair. Abdomen jau- nâtre. Antennes d’un jaune brunâtre. Pattes d’un jaune sale. Mackay, Queensland (Turner). Voisin de ceylanicus et peguensis, mais plus grêle que le premier. Les nœuds du pédicule ont une autre forme que chez le peguensis. APPENDICE. Ænictus cornutus nov. sp. — Ÿ. — Long. 3,7 à 3,9 mill, — Mandibules luisantes, très finement chagrinées, avec une dent outre la dent terminale, du reste microscopiquement denticulées. Arêtes 76 frontales rapprochées entre les articulations des antennes, puis divergeant fortement derrière, courtes. Fossette antennaire non prolongée en arrière. Arête des joues à peu près obsolète, sauf son extrémité antérieure qui forme une éminence dentiforme. Tête ovale-rectangulaire, comme chez l’Æ. Turneri, mais le bord articu- laire de l’occiput un peu relevé et formant un angle de chaque côté. Les scapes atteignent le bord occipital. Articles du funicule forte- ment renflés à l'extrémité et rétrécis à la base, un peu plus longs que larges. Pronotum armé devant, en dessus, de deux fortes dents ou cornes, dirigées en avant, en dehors et en haut, épaisses, fort obtuses à l’extrémité, droites, un peu plus longues que la largeur de leur base. Le thorax, largement échancré, a du reste la même forme que chez le lœæviceps, mais la face basale du métanotum est plus également convexe. L’arête qui borde la face déclive est relevée en haut, comme chez l’aratus. Les deux stigmates situés de chaque côté du milieu de la face basale proéminent un peu comme deux dents ou oreilles. Nœuds du pédicule allongés, deux fois plus longs que larges, arrondis en dessus, armés chacun en dessous d’une petite dent dirigée en avant. Abdomen atténué à son extrémité antérieure. Cuisses et tibias peu renflés; pattes longues. Lisse et luisant. Mésonotum, métanotum et pédicule assez gros- sièrement et irrégulièrement ridés en long, et en outre très fine- ment réticulés-ponctués, mats ou subopaques. Quelques grosses fossettes très éparses se trouvent surtout entre les cornes du pro- notum. Pilosité dressée longue, fine, jaunâtre, pointue, assez disséminée partout, aussi sur les pattes et les scapes. Pubescence presque nulle. Noir. Abdomen d’un brun foncé, avec l’extrémité plus claire, Mandibules, antennes et paites brunes, avec les articulations d’un brun roussâtre. Une tache ovale d’un jaune à peine roussâtre de chaque côté de l’occiput, comprenant plus du quart postérieur du côté de la tête. Sarawak, Bornéo (Haviland). Ænictus Binghaniri nov. sp. — %. — Long. 4,2 à 4,6 mill. — Très voisin de l’Æ. laeviceps Sm., mais plus grand, avec les côtés de la tête bien plus convexes, le deuxième article du funicule aussi long que le premier et au moins deux fois, plus long que large, ainsi que les suivants. Métanotum à peine convexe. Epine du pre- mier nœud du pédicule plus longue. Premier segment de l'abdomen bien plus fortement atténué à sa base qui est colliforme. Thorax, pédicule et cou de l’abdomen entièrement réticulés; le pronotum et le pédicule subopaques; le reste du thorax reticulé-ponctué et mat, 2 e 77 avec quelques rides sur les côtés. Les poils des tibias plus obliqués. Du reste, comme le laeviceps. Birmanie (Bingham), Assam (Long). | PLAGIOLEPIS STEINGRÔVERI Forel, r. Gertrudœæ nov. st. — 5 min.? Long. 3,5 mill. — Mandibules luisantes, striées, armées de 7 dents. Épistome convexe, sans carène, avancé (subacuminé) au milieu de son bord antérieur. Tête en carré arrondi, légèrement plus large derrière que devant, légèrement échancrée derrière. Antennes grêles ; les scapes dépassent l’occiput des 2/5 de leur longueur. Yeux grands, situés entre les 2/5 et le 1/3 postérieurs de la tête, un peu moins convexes que chez la forme typique. Thorax et écaille plus - étroits que chez la forme iypique, du reste semblables. Abdomen avec une pubescence grise, plus dense et plus longue que chez la Sleingrüvert, ÿ minor. — La sculpture est plus densément réticulée que chez cette dernière et rend la fourmi subopaque. Couleur plus foncée, d’un brun noirâtre. Ile de la Réunion. Très rapprochée des $ minor de la Steëngrôveri, mais bien dis- tinctes de celles des P. custodicus, fallax et carinata. L’écaille est au moins aussi épaisse en haut qu’à la base. ÉLATÉRIDES NOUVEAUX par Ernest Candéze. Septième fascicule (Œuvre posthume). AGRYPNITES. ADELOCERA. A. anthracina. — Aterrima, vix visibiliter fusco-puberula ; prothorace fere opaco, confertissime punctato, haud foveolato nec impresso; elytris crebre punctulatis; subtus concolor, nitidus. — Long. 26 mill., lat. 9 mill. Madagascar. Grande espèce, ressemblant à l’inflata du même pays, mais sa _ couleur très noire n'étant nullement modifiée par une pubescence, qui n’est révélée que par la loupe, tant elle est réduite. Son corselet est totalement dépourvu d’impressions, ce qui la distingue encore. 78 LACON. L. æqualis. — Niger, depressus, minus opacus, fere glaber; prothorace latitudine longitudine æquali seu paulo longiore, æœqualiter sat grosse punctalo, lateribus crenatis, carina angulorum posticorum prolongata ; elytris dorso planatis et vix striatis. — Long. 12 mill., lat, 4 mill. Kashmir. Ilse classe parmi les Lacon, peu nombreux, dont le prothorax, généralement crénelé sur les côtés, a ce même bord latéral dédoublé par la carène très prolongée des angles postérieurs, espèces qui se groupent autour du Lacon crenicollis du Caucase. Celui-ci est noir, presque glabre et conséquemment moins opaque, très déprimé et à peine strié au milieu du dos. Je n’en ai vu qu’un spécimen, communiqué par M. Andrewes. TRIERES nov. gen. Antennæ breves, reclæ, articulis 2 et 3 parvis. Prosterni sutura lateralis in dimidia parte antica late aperta. Tarsi brevissimi, articulis 1-4 fortiter dilatati. Ce dernier caractère, qui n'existe chez aucun Agrypnite, suffit amplement pour faire reconnaitre le genre. Les tarses sont, en effet, tellement courts et larges dans les 4 pre- miers articles, qu’il n’y a d’analogue, chez les Élatérides, que certains Eudactylites et les Melantho. Les sutures du prosternum, largement ouvertes en avant, reçoi- vent les antennes qui, grâce à leur brièveté, peuvent s’y introduire sans avoir à se replier ainsi qu’on l’observe chez les Lacon dont le genre actuel a quelquespeu le facies. À placer à la suite de Myrmodes. T, ramitarsus. — Fuscus, subopacus, squamulis cinereis ad- spersus; antennis rufescentibus; prothorac2 latitudine longitudine œæquali, deplanato, basi apiceque angustato, medio sulcato, angulis posticis brevibus, acuminatis; elytris dorso deplanatis, punclato- striatis, postice et lateribus sensim rufescentibus. —- Long. 12 mill., Jat. 3 mill. Australie. Je ne puis préciser de quel poiut de l'Australie provient cette curieuse espèce qui constitue un type d’Agrypuite tout à fait parti- culier. Je suppose qu’elle est du nord du continent. TILOTARSUS. T, opacus. — Depressus, fuscus, squamulosus ; prothorace lati- tudine paulo longiore, antice sensim dilatato, disco medio sulco breur, 7 lateribus leviter crenulatis; elytris seriatim punctatis. — Long. 7 1/2 mill., lat. 2 mill. Guinée. Sans caractère bien tranché, sinon son corselet un peu plus long que large et légèrement élargi en avant avec ses bords sensiblement crénelés. Sa couleur brune uniforme et son Mrs lui donnent l’apparence d’un Lacon d'Australie. T. adeloceroïides. — Breviusculus, fusco-brunneus, fulvo- squamulosus; prothorace subquadrato, disco medio bituberculato; elytris latitudine haud duplo longitudine, versus suturam deplanatis, seriatim punctatis, ad basin leviter tuberculatis. — Long. 11 mill., lat. 4 mill. Congo français : Benito. Il a plus l’apparence d’un Adelocera que d’un Tilotarsus. Comme chez les premiers, la brièveté des antennes lui permettant de les introduire dans les fentes prothoraciques sans les recourber; mais elles ont, comme chez les Tilotarsus, les articles 2 et 3 petits; en outre, le quatrième article des tarses est manifestement lamellé, en sorte que c’est dans ce dernier genre qu'il doit prendre rang. BLAITES. EUPHEMUS. E. Plasoni. — Ferrugineus, opacus, dense luteo-squamosus ; antennis brevibus, nigris; prothorace latitudine paulo longiore, sul- calo, utrinque nigro-foveolato; elytris sulcatis, apice nigris; subtus ferrugineus, nigro-maculatus. — Long. 15 mill., lat. 4 1/2 mill. Usa Lisombo; Afrique orientale (Plason). LYCOREUS. L. Alluaudi, — Niger, flavo nigroque tomento variegatus ; prothorace longitrorsum fortiter carinalo, marmoratim maculato; elytris macula magna postica triangulari, nigra, velutina. — Long. 45 mill., lat. 16 mill. Madagascar méridional : Mahafñfaly. Les Lycoreus sont surtout caractérisés par une grande tache ronde ou elliptique, veloutée, noire, couvrant le milieu du corselet, Celui-ci en diffère par l’absence de cette tache et son remplace- ment par des taches et des lignes fauves formant marbrures sur un fond noir mélangé de brun marron, rappelant assez bien la colora- tion de la même Fans du corps chez les Sphingides du genre Acherontia, ANNALES LE LA SOC, ENTOM. DK BELGIQUE, T. XLIV, 9 IL 9 80 Les élytres portent, en arrière, une grande tache triangulaire, noire. C’est une des plus grandes espèces du genre. Je n’en ai vu qu’un seul exemplaire, qui m’a été communiqué par M. Alluaud, ALAUS. A. bubonius. — Niger, squamulis albido fulvis marmoratus ; prothorace rectangulari, latitudine paulo longiore, angulis posticis carinairs ; scutello brevi, rotundato, antice emarginato-bidentato ; elytris punctato-striatis, apice truncatis, angulo apicali acuto ; meso- sterno horizontal, V-formi, metasterno vix linea transversa separato. — Long. 30 mill., lat. 9 mill. Bangkey. Cette espèce a des rapports de coloration avec le quadrivittatus du même pays et au premier moment je l’ai pris pour la femelle de ce dernier, Mais un examen ultérieur m’a démontré qu'il s’agissait d’une tout autre espèce. L’écusson est court, élevé, arrondi, bidenté en avant, enfin conformé comme chez les Alaus de la 1° section : lacteus, speciosus, Vollenhoveni, appendiculatus, etc. En outre, la fossette mésosternale est triangulaire, à bords élevés, horizontaux, à peine séparée du métasternum, conformée comme chez l’appendi- culatus. Sa place est donc à la suite de celui-ci. A. Staudingeri. — Niger, squamulis albis tectus, maculis multis _nigris notatus; prothorace latitudine paulo longiore; scutello brevi, subrotundato, antice emarginato; elytris apice truncatis; mesosterno horizontali. — Long. 25 mill., lat. 8 mill. Moluques : île Talaur. Très voisin du podargus, à la suite duquel il doit être placé. IL a les taches des élytres noires et non brunes, plus grandes et plus” | nombreuses; son prothorax est un peu plus allongé. Sa fossette mésosternale à bords élevés et horizontaux, de même que son écus- son court, élevé, arrondi et échancré en avant, le range, comme l'espèce ci-dessus, dans la 1" section du groupe indien. À noter aussi sa ressemblance d'organisation avec la belle espèce caractérisant les îles Sanghir, archipel rapproché de celui de RerRoAne dont fait partie l’île Talaur. A, morphnus, — Fusco-niger, RE nigro-fuscis, cinereis, griseisque confertissime marmoratim obductus; prothorace fere rec- tangulari, medio paulo elevato; elytris basi tuberculis validis acuiis, apice truncatis, — Long. 35 mill., lat. 10 mill. | Nouvelle-Guinée allemande. Très voisin de cerastes. Le corselet est plus large, plus aplati et è ES MA SN APR TE RE RTE QUE RP ER EN FR CRE 25 0 C Re 22 à EE A Us 81 sa marbrure est différente et n’affecte pas la forme de bandes claires, qui se voient chez le premier. L'espace entre les tubercules des élytres et l’écusson est fortement teinté de noirâtre, ce qui se voit aussi chez cerastes, mais à un moindre degré. . A. striatus. — Fuscus, squamulis cinereis vestitus ; prothorace _ quadrato, equaliter convexo, fusco bipunclato, versus basin medio * tuberculo parvo; elytris fortiter punctato-striatis, interstitiis conveæis, basi bituberculatis, apice late truncatis, angulis truncaturæ acuto- dentatis. — Long. 35 mill., lat. 11 mill. Nouvelle-Guinée allemande. A rapprocher également de cerastes; plus grande, moins mar- brée, bien caractérisée par ses élytres fortement sillonnées, La fossette mésosternale est petite, ses bords horizontaux en forme de V. A. hybris. — Niger, dense brunneo et cervino marmoratus ; prothorace latitudine longiore, subrectangulart; elytris sat brevibus, ultra medium attenuatis, apice late truncatis, basi fortiter tuberculo cristato munitis; subtus pedibusque pallidiore vestitis. — Long. 25 mill., lat. 7 mill. | 7 I. Key. Apparence du Boreli. Les différences toutefois sont assez nota- bles. Il est plus jaunâtre dans son ensemble. Les côtés des élytres sont teintés de noirâtre, mais ne présentent pas la tache foncée habituelle nettement limitée ; les tubercules de la base sont plus prononcés, sous forme de crêtes; l'extrémité est transversalemeurt et largement tronquée et non échancrée. Je l’ai reçu de M. Staudinger. HEMIRHIPUS, H, scriptus. — Piceus, pubescens; fronte brunnea, basi cari- nata, margine biangulata; prothorace latitudine longiore, inæqualiter sat dense punctato, vage impresso, pubescentia holosericea; elytris punclato-striatis, maculis laceratis rufis ornatis, pubescentia brunnea et cinerea marmoratim vestitis. — Long. 22 mill., lat. 5 1/2 mill. Surinam. Plus petit que le decorus auquel il ressemble par la disposition et F la forme des taches rouges des élytres. Plus étroit que le fasciculuris qu’il rappelle également par la diversité de la pubescence. . Je l’ai reçu de M. Frühstorfer. 82 CHALCOLEPIDIITES. SEMIOTUS. S. sanguinolentus. — Rubro-aurantiacus, nitidus, glaber; antennis nigris, basi aurantiacis; fronte bicornuta; basi puncto nigro; prothorace longo, bast apiceque angustato, lateribus incrassatis, parum punctato, medio vitla nigra; scutello nigro; elytris basi excepta nigris, singulis lineis quinque angustis viridi-luteis, — Long. 25 mill., lat. 5 1/2 mill. Bolivie. Cette belle espèce se place à côté du S. virgatus. Elle est d’un rouge orangé, le prothorax portant une bande longitudinale noire, les élytres de la couleur du prothorax dans leur premier tiers, noirs au delà, parcourus par de fines lignes jaune clair sur la partie rouge, jaune verdâtre sur la partie noire ; le dessous rouge, les flancs noirs latéralement. S. exsolutus. — Longus, glaber, luteus; antennis nigris, arti- culis 1-2 rufis; fronte nigra, dentibus luters; prothorace latitudine multo longiore, rectangulari, nigro luteo-marginato; elytris singulis 4 virgatrs, internis brunneis, externis nigris; sublus pedibusque rufo- brunneis. — Long. 25 mill., lat. 5 mill. Colombie. Il se place à côté du S. superbus ; sa forme est la même; toutefois la bande médiane du prothorax est entièrement noire, tandis qu’elle est noire cendrée de rouge chez le superbus ; les lignes des élytres sont, les plus rapprochées de la suture, brunes; les plus éloignées, seules, noires. S. intermedius var. delineatus. L'espèce typique est fort commune au Brésil, au moins dans la province de Rio-de-Janeiro, La variété signalée ici, et qui est de Goyas, a les bandes noires du prothorax extrêmement déliées, celles des élytres rouges au lieu d’être noires. J'en possède une trentaine d'exemplaires, tous conformes. Cette forme invariable, qui paraît propre à cette partie du Brésil inté- rieur, mérite donc un nom spécial. S. flavangulus. — Ruber, nitidissimus, glaber; fronte breviter spinosa, basi nigra; antennis nigris, articulis duobus primis rufis; prothorace latitudine longiore, parce punctato, lateribus incrassatis antica parte excepta, utrinque nigro-maculato, angulis posticis luteis; PTE OM ETS 83 scutello nigro; elytris luteis, lineis plurimis, marginali latiore, nigris ornatis ; pedibus brunneis. — Long. 25 mill., lat. 6 mill. Colombie. Belle espèce à rapprocher du $S. multifidus. Il se distingue princi- palement par les angles postérieurs du prothorax dont la couleur jaune claire tranche sur les bandes noires, divisées en avant, dont ses côtés sont ornés. Les lignes noires des élytres sont fines sur le dos, les 5° et 6° rapprochées, le bord extérieur largement noir, les angles antérieurs limitant la fossette scutellaire d’un jaune brillant. Dessous noir bordé de jaune. OISTUS. O. submetallicus. — Æneo-niger, nilidus, passim pubescens ; antennis nigris; prothorace depresso, bifoveolato ; elytris basi elevatis, punctato-subsulcatis; subtus niger, pedibus brunneis.— Long.15 mill., lat. 4 mill. | Costa-Rica. Espèce de la taille du sphenosomus, facilement reconnaissable à son aspect métallique et brillant. (Coll. Fleutiaux.) DICREPIDIITES. PSEPHUS. P. major.— Castaneo-niger, subopacus, fulvo-pilosulus; antennis brevibus, articulo 7 terlio majore; prothorace creberrime grosse punctato ; elytris obscure brunneis, punctato-striatis.— Long. 30 mill., lat. 9 mill. Afrique centrale. Par la grandeur du troisième article des antennes, semblable au quatrième, cette espèce se place parmi les premières du genre, à côté des beniniensis et striato-punctatus. C’est le plus grand du genre. P. feralis. — Fuscus, opacus, fulvo parce pilosulus; antennis articulo tertio quarto minore; prothorace longitudine paulo latiore, antice angustato, convexo, confertissime grosse punctato, medio postice sulcato; elytris subsulcatis, sulcis leviter punctatis; pedibus castanens. — Long. 15 mill., lat. 6 mill. Afrique centrale : Niam-Niam. De forme elliptique, large et épais; taille et tournure du valens, mais plus opaque. P. orientalis. — Migro-piceus, nitidus, pubescens; antennis brunneis, articulo tertio quarto minori; prothorace convexo, æœqualiter 84 punctato, medio leviter canaliculato, angulis posticis retrorsum pro- ductis, apice extremo intus paulo fleæis, carinatis, juxta carinam rufo-tinctis ; elytris punctulo-striatis, interstitiis subconvexis, punc- tatis ; pedibus brunneis. — Long. 15 mill., lat. 4 mill. Iles Philippines. On connaît déjà un Psephus des Philippines.Celui-ci estnotablement plus large, plus noir, plus fortement strié, les angles postérieurs du prothorax au lieu d’être divergents sont dirigés en arrière, leur pointe même un peu recourbée en dedans; tous caractères qui le distinguent du philippinensis. ANOPLISCHIUS. A. conicus. — Ferrugineo-testaceus, longe pubescens ; antennis serratis, longis, nigris, nigro-pilosis; fronte nigra; prothorace trans- verso, angulis posticis carinatis, apice intus recurvis ; elytris elongatis, conicis, punctatis, haud striatis, apice a medio sensim nigricantibus; subtus niger, pedibus ferrugineo-testaceis, tarsis nigro-terminatis. — Long. 12 mill., lat. 2 3/4 mill. | Bolivie. Cette jolie espèce, facilement reconnaissable grâce à son système de coloration, se place dans le même groupe que le laticollis. Je l’ai reçue de M. Staudinger. A. anemicus. — Fulvo-luteus, parum nitidus, pubescens; fronte f'ortiter et dense punctata ; antennis concoloribus, articulo tertio quarto œæquali; prothorace longitudine paulo latiore, tumido, grosse punctato, punctis ad angulos anteriores umbilicatis, angulis posticis carinatis ; elytris striis grosse punctatis, interstitiis planis, basi convexis, punc- tatis ; subtus concolor, abdomine nigrescente. — Long. 13 mill., lat. 3 9/4 mil. Dre Bolivie. A placer à la suite du morosus. SPILUS. S. Crassus. — Fusco-niger, nitidus, brunneo-pubescens; fronte convexæa, fortiter punctata; prothorace longitudine latiore, tumido, fortiter punctato, medio basi sulcato ; elytris punctato-striatis; subtus brunneus, pedibus rufescentibus. — Long. 16 mill., lat. 4 1/2 mill. Brésil. ISCHIODONTUS. I. lateralis, — Depressus, rufo-ferrugineus, nitidus, longe pubes- cens; antennis brunneis ; prothorace longitudine paulo latiore, parum 85 convexo, fortiter parum dense punctato; elytris punctato-striatis, punclis grossis, interstiliis convexis, margine laterali nigricante; subtus pedibusque concoloribus. — Long. 16 mill., lat. 4 mill, ! La Plata: | # Cette espèce est caractérisée par les bords latéraux des élytres | passant au noir. I. rufipennis. — Niger, nitidus, leviter flavo-pubescens; protho- _ race longitudine latiore, punctato, punctis laterum umbilicatis, 4 _ angulis posticis rufescentibus ; elytris punctato-striatis, rufis. — Long. … ‘9 mill., lat. 2 1/2 mill. Goyas. à 5 CREPIDIUS. ; | C. ornatus. — Miger, fortiter pubescens; antennis flabellatis, | nigris; fronte flavo-maculata, concava; prothorace latitudine longitu- _ dine subæquali, vitta media lateribusque flavis; elytris parallel, 4 -punctato-substriatis, humeris fasciaque lata, paulo ultra medium, 4 flavis ; pedibus nigris. — Long. 10 mill., lat. 2 1/2 mill. Pérou. Facies d'Eudactylus avec les caractères des Crepidius, c’est-à-dire 4 £ 0 ’ D: , Fe 4 _ les tarses des Dicrepidiites et les antennes fortement flabellées.. 1 EUDACTYLITES. ë GLYPHEUS. | CG. piceus. — Niidissimus, piceus, discrete nigro-hirtus; fronte L quadrata, foveolata, sparsim punctata; prothorace subquadrato, dis- ; perse punctato; scutello rubiginoso; elytris striatis, striis fortiter et …_ inæqualiter punctatis. — Long. 13 mill., lat. 4 1/2 mill. s: Australie : Forest-Reefs, N. S. W. “24 Caractérisé par l’uniformité de sa coloration. î Je l’ai reçu de M. M. Lea. . MONOCREPIDIITES. Be: À MONOCREPIDIUS. $ M. laceratus. — Niger, haud nitidus, griseo-pubescens; protho- race latitudine haud longiore, tumido, creberrime punctato, angulis % posticis flavo-rufis; elytris sat brevibus, punctato-striatis, interstitiis : planis, punctatis, basi granulatis, plagis rufis laceratrs quatuor; : pedibus pallidis. — Long. 8 mill., lat. 3 1/2 mill. 4 Goyas. 86 Forme et taille du ternarius, à côté duquel il se place. Il est plus trapu et plus densément ponctué. Du reste, assez ressemblant par les taches rouges déchiquetées des élytres. ÆOLUS. A. centralis. — Niger, subopacus, cinereo-pubescens; antennis crassis, nigris, articulo primo rufo; fronte convexa, creberrime punc- tata ; prothorace amplo, tumido, creberrime punctato,medio leviter sed longe sulcato, angulis posticis flavis, retrorsum productis, acutissimis, longe carinatis; elytris brevibus, thorace angustioribus, fortiter punc- , talo-striatis cum interstitiis convexis, granulatis, maculis luteis sex ornatis; pedibus brunneis. — Long. 4 3/4 mill., lat. 1 3/4 mill. Goyas. Fait partie de la 2° section. A. cylindricus. — Obscure testaceus, parum nitidus, parum pubescens ; fronte incondite punctata; antennis brunneis; prothorace latitudine longiore, antice angustato, regulariter punctato, medio vitta nigra ; elytris parallelis, cylindricis, profunde striatis, interstitirs convexis, basi granulato-punctatis, regione suturali lale nigra: — Long. 12 mill., lat. 3 mill. Goyas. Plus cylindrique que le stolatus, auquel il ressemble, et à la suite duquel il doit se placer, dans la 2° section. Sa coloration rappelle le Monocrepidius repandus, avec les angles du prothorax autrement carénés. ELATERITES. DRASTERIUS. D. cruciatus. — Flavo-testaceus, griseo-pubescens ; prothorace latitudine longitudine œæquali, dorso nigro-plagiato; elytris punctato- striatis, sutura late fasciaque media crucem figurantibus, nigris ; pedibus flavis. — Long. 4 mill., lat. 1 mill, Bornéo : Kina-Balu. D. gibbulus. — Niger, nitidus, subtiliter griseo-pubescens; antennis brunneis, basi apiceque flavicantibus ; prothorace latitudine longitudine œquali, medio non sulcato, subtilissime punctulato, angulis . posticis flavis; elytris thorace paulo angustioribus, brevibus, a basi sensim attenuatis, punctato-striatis; pedibus flavis. — Long. 4 mill., lat. 1 1/5 milL, Guinée. 87 D. opacus. — Fusco-niger, opacus, dense griseo-pubescens ; prothorace latitudine longiore, subcylindrico, dense fortius punctato, angulis rufescentibus; elytris brevibus, punctato-striatis; pedibus flavis. — Long. 4 mill., lat. 4 mill. _ Australie : Windsor, N. $S. W. D. australis. — Fusco-niger, opacus, dense griseo-pubescens ; fronte nigra; prothorace longitudine vix latiore, rufuscente, angulis posticis flavis; elytris depressis, punctato-striatis, dorso postice vage pallidiore maculatis; pedibus flavis. — Long. 4 mill., lat. 4 1/5 mill. Australie : Windsor, N.S. W. D, spissus. — Fuscus, opacus, dense griseo-pubescens; protho- race latitudine paulo longiore, crebre punctato, medio vix visibililer canaliculato, angulis posticis flavis; elytris brevibus, sat fortiter punctato-striatis, medio oblique rufescente-fasciatis ; pedibus flavis. — Long. 5 mill., lat. 1 2/3 mil]. Australie : Clarence River. Plus grand que le précédent, auquel il ressemble, du reste. Ces trois dernières espèces, qui se distinguent entre elles par les - dimensions et la forme du prothorax, m'ont été données par M. M. Lea, professeur à Perth. ELATER. E. radula. — Ælliplicus, ater, fere opacus, parce et breviter pallide puberulus ; prothorace confertissime et grosse punctato; elytris profunde sulcatis, interstitiis elevatis, punclatissimis; tibiis tarsisque brunnescentibus. — Long. 10 mill., lat. 3 mill. _ Pundjab : Chamba. Il se range parmi les Elater entièrement noirs, tels que les E. nigrinus, nigerrimus, compactus, etc. Mais on le reconnaïitra entre tous, à son aspect plus opaque et à la grande rugosité du prothorax et des élytres. Je n’en ai vu qu’un seul exemplaire de la collection de M. Andre- wes. E, tinctipes. — Longiusculus, parallelus, niger, nitidus ; anten- ns brunneo-rufis ; prothorace crebre punctalo, dorso non canaliculato, angulhis posticis valde carinatis; elytris fortiter punctato-striatis, interstiliis convexis, crebre punctatis; pedibus rufis. — Long. 14 mill., lat. 4 mill. Australie : Forest-Reefs, N. S. W. Caractérisé par les angles postérieurs du prothorax très fortement carénés. 88 MEGAPENTHES. M. asperulatus. — Rufo-brunneus, opacus, angusto-parallelus, pube concolorti vestitus; prothorace longo, a basi sensim angustato, crebre punctis umbilicatis notato, angulis posticis tenuiter unicarinatis; elytris parallelis, punctato-striatis, interstitiès convexis et rugose punctatis, apice integris; subtus cum pedibus gracilibus, concoloribus. — Long. 11 mill., lat. 2 1/4 mill. Birmanié : Foungoo. Plus étroit que ses congénères des mêmes régions et comparable, à cet égard, aux M. macilentus et altitudinum de Java. Sa place est à côté du M. umbilicatus de Kanara. J’en dois la connaissance à M. Andrewes. MELANOXANTHUS. M. biligatus. — Elongatus, niger fere glaber, parum nitidus; fronte utrinque flava; prothorace latitudine longiore, confertissime punctalo, vittis duabus flavis ornato ; elytris punctato-striatis, intersti- lis convexis, confertissime punclatis, apice emarginatis et breviter spinosis, maculis sex flavis; subtus flavus, pedibus tibiis nigris, abdomine nigro-maculato. — Long. 10 mill., lat. 2 1/2 mill. Bornéo : Kina-Balu. | Apparence des belles espèces : zebra, hemionus et virgatus. Cor- selet semblablement orné de deux bandes longitudinales d’un flave $ clair. Les élytres autrement colorés. Ici, au lieu de bandes jaunes, | on voit six petites taches de même couleur. M. major. — Elongatus, rufo-castaneus, nitidus, fere glaber ; fronte basi nigrescente, fortiter punctata; prothorace longo, discrete punclato, medio linea impressa notato, angulis posticis bicarinatis; elytris punctato-striatis, interstiliès planis, punctatis, apice emarginatis et nigrescentibus; subtus, abdomen prœæsertim, nigricans. — Long. 15 mill., lat. 3 3/4 mill. Bornéo : Kina-Balu. L’une des grandes espèces du genre. L’uniformité de sa colora- tion le fera facilement reconnaître. En effet, ces espèces sont diver- sement colorées, sauf le variolosus du continent indien, tout autre- ment ponctué et d'aspect mat. M. princeps. — Totus ferrugineo-brunneus, longus, sat nitidus, pube concolori; fronte biimpressa ; antennis brevibus, o'scuris; pro- thorace latitudine sesqui longiore, sparsim punctato, angulis posticis bicarinatis; elytris thoracis latitudine, punctato-striatis, interstitiis 89 planis, apice integris; sublus et pedes concolores. — Long. 16 mill., lat. 4 mill. Sumatra : Palembang. Également parmi les plus grandes espèces. Comme aspect géné- ral, il ressemble beaucoup au précédent, mais on l’en distinguera très facilement à l’angle terminal des élytres qui est ici entier, arrondi, nullement échancré comme chez le major. M. gracilis.— Angustus, subnitidus, aurantiaco-luteus, pubescens; _ fronte convexa, nigra; antennis brevibus, nigris; prothorace latitu- dine longiore, convexo, tenuiter punctulato, vitta media obscura ; elytris fortiter punctato-striatis, subcylindricis, apice integris, sutura apiceque nigris ; subtus niger, pedibus flavis. — Long. 7 mill., lat. 11/2 mill, Java. Subcylindrique et très étroit, d’un jaune orangé assez clair, les antennes très courtes et noires, le front, une ligne au milieu du prothorax, la suture et l’extrémité des élytres noires. Cette jolie espèce a sa place à la suite des melanocephalus, dimidiatipen- nis, etc., les premières espèces du genre. | _ M, circumecinctus. — Breviusculus, luteo-testaceus, opacus, pubescens; fronte antennisque nigris; prothorace latitudine paulo longiore, apice leviter angustato, crebre et subtilissime punctulato, vitla media marginibusque lateralibus nigris ; scutello obscuro; elytris basi prothoracis paulo angustioribus, brevibus, punctato-striatis, marginibus nigris ; subtus niger. — Long. 4 mill., lat. 4 1/5 mill. Malacca. D’aspect opaque, jaune terne, bordé de noir; le dessous noir avec les pattes de couleur claire. | | M. flavangulus. — Convexus, niger, subopacus; antennis nigris, basi brunneis; prothorace latitudine vix longiore; apice parum attenuato, creberrime et tenuissime punctulato, tumido, angulis pos- ticis flavis; elytris prothoracis latitudine, sat brevibus, punctato- striatis, interstitiis planis; pedibus flavis. — Long. 3 1/2 mill., lat. 4 1/5 mill. Ile Sanghir. Entièrement noir, presque opaque, sauf les angles postérieurs du prothorax et Les pattes qui sont d’un jaune flave. _ M. festucalis. — Angustus, fusco-brunneus, haud nitidus, griseo- pubescens; antennis obscuris, basi rufo-brunneis ; prothorace latitu- dine longiore, apice parum angustato, subcylindrico, punctato, angulis posticis flavescentibus; scutello obscuro; elytris thorace latioribus, strus profundis fortiler punciatis, interstitiis rugosis, apice integris, & 41) EL RE " 4 À 90 versus basin vage ultra mediumque transversim flavo maculatis ; pedibus pallidis. — Long. 3 1/2 mill., lat. 3/4 mill. Sum bawa. M. frivolus. — Niger, opacus, breviter pubescens ; prothorace subquadrato, antice parum angustato, convexo, creberrime subtiliter punctulato, disco æquali, angulis posticis late pallidis ; elytris obscure flavis; pedibus pallidis. — Long. 3 1/2 mill., lat. 1 1/5 mill. Timor. Petite espèce très voisine des infimus et fusus. Distincte de tous deux par l’uniformité de teinte des élytres. En outre, les pattes sont flaves. M. deletus. — Fusiformis, flavus, griseo-pubescens, opacus ; prothorace latitudine paulo longiore, convexo, œquali, subtilissime confertim punctulato; elytris punctato-striatis, versus medium vage obscuratis. — Long. 3 1/2 mill., lat. 4 mill. Bornéo; Kina-Balu. Très petite espèce ressemblant beaucoup à M. flavidus. Plus pubescent et présentant une apparence de tache noirâtre, très vague, transversale au milieu des élytres. M. flavo-cinctus. — Niger, parum nitidus, fere glaber ; antennis nigris; prothorace latitudine longiludine subæquali, convexo, punctis umbilicatis confertim notato, angulis posticis carinatis; elytris pro- thorace fere angustioribus, dorso subdepressis, sutura paulo elevata, ab humeris usque ad medium visibiliter quanquam obsolete carinu- latis, medio fascia lata late flava ornatis; pedibus brunneis. — Long. 5 mill., lat. 1 1/2 mill. Bornéo : Kina-Balu. Bien distinct par son système de coloration qui ne se voit que dans peu d’espèces. Celle-ci se reconnaît en outre, facilement, par un léger relief caréniforme, partant de l’épaule et s'étendant latéra- lement jusque vers le milieu de chaque élytre. M. guttatus. — Angustus, niger, griseo-pubescens : prothorace subconico, latitudine haud longiore; elytris usque ad ultra medium parallelis, subcylindricis, punctato-striatis, late flavo sexguttatis,duabus basalibus punctiformibus, duabus transversis ante medium, alteris posticis, minulis; pedibus flavis. — Long. vix 3 mill., lat. 3/4 mill. Madagascar. L'un des plus petits. Beaucoup plus étroit que les espèces noires, piquetées de jaune, toutes malaises, avec lesquelles on pourrait le confondre, Fr Le 91 PHYSORHINITES. _ ANCHASTUS. A. ferrugineipennis. — Niger, pubescens, subopacus; antennis brunneis, articulo secundo globoso, parvo, tertio quarto simili sed paulo breviore; prothorace antice angustato, depresso, tenuiter punc- tato, angulis posticis bicarinatis, cum basi rufescentibus; elytris ferrugineis, punctato-striatis, interstitiis subconvexis, punctatis ; pedibus brunneis. — Long. 8 mill., lat. 1 3/4 mil. Bornéo : Kina-Balu. Même coloration qu'une espèce africaine, l’A. ligneus. A. zambianus. — Fusco-piceus, parum nitidus, pubescens ; añ- tennis rufo-ferrugineis, articulis 2 et 8 œqualibus, singulatim quarto brevioribus; prothorace latitudine longitudine fere œæquali, dorso partius, lateribus crebrius punctato; elytris striis punctatis, interstitiis planis, granulatis ; subtus cum pedibus, rufescens. — Long. 6 mill., lat. 1 2/3 mill. Congo : Zambi. Voisin du Xlugi; plus étroit relativement à la longueur, qui est la meme. POMACHILIITES. DEROMERUS. D. anthracinus. — Nigerrimus, subnitidus, fusco-pubescens ; antennis obscuris, articulo secundo tertio vix longiore; prothorace latitudine longiore, antice leviter latiore, punctato, medio haud cana- lieulato ; elytris thorace latioribus, punctato-striatis ; pedibus nigris, tarsis apice præserlim brunneis. — Long. 10 mill., lat. 2 1/2 mill. Chili : Santiago. Sa couleur entièrement noire, sauf les tarses, ainsi que sa pubes- cence obscure, constituent ses principaux caractères distinctifs. D. vittipennis. — Miger, nitidus, fusco-pubescens; antennis rufescentibus, articulo secundo tertio paulo longiore; prothorace lati- tudine longiore, æœquali, tumidulo, punctato; elytris sat fortiter puncto-striatis, vitta utrinque laterali flava ; pedibus flavis. — Long. 6 mill., lat. 1 2/3 mill. Chili, POMACHILIUS. P. angustulus. — Perangustus, niger, haud nitidus, brunneo- pubescens; antennis nigris; fronte paulo nitidiore; prothorace latitu- 92 dine multo longiore, crebre punctato ; elytris longis, parallelis, thorace latioribus, punctato-striatis, apice emarginatis, in testacers, — Long. 6-7 mill., lat. 1-1 1/5 mill. Bolivie. Plus allongé et plus étroit encore en proportion que le linearis, à côté duquel il se place. CRYPTOHYPNITES,. 5 MONADICUS. M. biguttatus. — Niger, tenuissime pubescens; antennis nigris, basi pallidioribus ; prothorace busi apiceque angustato ; dorso cristato,. crista fortiter granulata; elytris thorace latioribus, striatis, apice pallide biguttatis. — Long. 38 mill., lat, 1 1/3 mill. Bolivie. Je l’ai reçu de M. Staudinger. CRYPTOHVYPNUS. C. indicus. — Piceus, subnitidus, fere glaber; antennis brunneis ; prothorace longitudine paulo latiore, basi apiceque angustato, æqua- liter convexo, medio longitrorsum linea parum impressa, disperse punctulato, angulis posticis paulo carinatis; elytris sat brevibus, bast tantum striatis, striis dorsalibus tenuissimis, interstitiis tenuissime subpunctulatis ; pedibus brunneis. — Long. 3 1/2 mill., lat. 1 3/4 mill. Pundjab : Dalhousie. | Groupe du riparius; aspect du gibbus; il se fait remarquer entre tous ceux de ce groupe par ses téguments presque dépourvus de ponctuation, les élytres à peu près sans stries. | Un spécimen, communiqué par M. Andrewes. C. tactus. — Convexus, niger, opacus, nigro-pubescens ; antennis nigris, basi rufo-testaceis; prothorace tumido, rugosissimo, margine antico prominente, angulis posticis carinatis; elytris brevibus, valde convexis, strialis, vage rufo-variegatis; pedibus rufis. — Long. 3 1/2 mill., lat. 4 1/2 mill. | E Bengale. Du groupe du curtus; court, très convexe, le prothorax très rugueux, surtout en avant, ce qui le rend tout à fait opaque; le bord ; antérieur soulvé , légèteintérement de brun rouge; les élytres présentant quatre petites taches rougeâtres, deux aux épaules, deux 3 à l'extrémité, et, en outre, de faibles SAS de même couleur vers la suture, Lu n die dr de de y. T5 RIDE PTS TR LN MN OT Le L el À “ ni£ - » dés À der dr à ds ik ahgnée dc à © DAME © PI Re TR PRE 1 dr pen LOL ty re HA v Co ME À te 20: Da A 50 SALÉE ? L a r à NL TES “à a? + 1. de at Te Tu LE , 4 : 93 C. quadritactus. — Miger, opacus, rnigro-pubescens ; antennis totis rufo-brunneis; prothorace confertim tenuiter punctulato, medio longitrorsum carinato, angulis posticis f[ortiler carinatis ; elytris dorso depressiusculis, striatis, vage rufo-quadrimaculatis ; pedibus rufo- brunneis., — Long. 2 mill., lat. 3/4 mill, Bornéo septentrional : Brunei. Voisin du précédent et de coloration analogue, mais beaucoup plus petit, moins bombé, les antennes entièrement rougeûtres, le prothorax non rugueux mais caréné au milieu, les élytres sensi- blement déprimés vers la suture. CARDIOPHORITES. CARDIOPHORUS. C. sumptuosus. — Nitidus, vix pubescens; fronte cum antenna- rum articulis basalibus rufis; prothorace rufo, tumido, tenuissime œæqualiter punctulato, angulis posticis tenuibus; scutello rufo ; elytris ovalibus, punctato-striatis, atro-cyaneis, maculis quatuor læte luteis ornatis; sublus brunneo-niger, thorace rufo excepto, pube sericea, alba, vestitus; pedibus nigro-brunneis, unguiculis tarsorum fere sim- _ plicibus. — Long. 7 mill., lat. 2 1/2 mill. Madagascar : Fianarantsoa. L'une des plus belles espèces du genre. Par sa coloration multico- lore et brillante, il rappelle le C. histrio de Cafrerie. Je n’en ai vu qu’un exemplaire, communiqué par M. Alluaud. MELANOTITES, MELANOTUS. M. planipennis. — Niger, subnitidus, cinereo parce puberulus ; antennis articulis 2 et 3 parvis, œqualibus; prothorace sat brevr, parum convexo, grosse punctato; elytris dorso deplanatis, fortiter punctato-striatis, interslitiis convexis, punctalis; pedibus nigris. — Long. 10 mill., lat. 3 mill. : Kashmir. Espèce bien caractérisée par l’aplatissement des élytres, qui - s'étend de chaque côté de la suture, du premier au sixième inter- . Valle. J’en ai vu un grand nombre d'exemplaires communiqués par M. Andrewes, de même que les deux suivantes. M. opicus. — Castaneus, incondite pubescens; antennis longis, puberulis, articulis 2 et 3 parvis, subæqualibus, conjunclim quarto minoribus; prothorace parum convexo, punctato ; elytris punctato- 94 striatis ; subtus pedibusque concoloribus, — Long. 13 mill., lat. 3 1/2 mill. Pundjab : Murrée. M. perlongus. — ÆElongatus, nitidus, subparallelus, castaneus, pube grossa concolore vestitus ; antennis articulo tertio secundo paulo longiore, conjunctim quarto, subæqualibus ; prothorace latitudini longitudine æquali, fortiter punctato, ad angulos anteriores punctis fere confluentibus, majoribus; elytris thorace triplo longioribus, sulcis Latis, parum profundis, punctatis ; sublus pedibusque concoloribus. — Long. 17 mill., lat. 41/4 mill. Pundjab. C'est peut-être la femelle de l'espèce précédente. SPHENISCOSOMUS. S, permacer. — Subcylindricus, angustus, nitidus, flavus, flavo- pilosus; carina frontali porrecta; antennis brevibus, articulo tertio secundo paulo longiore ; prothorace latitudine longiore, discrete punc- tato, tumido, angulis posticis bicarinatis; elytris prothorace suban- gustioribus, basi tantum seriatim, ultra basin confuse punctatis, — Long. 11 mill., lat. 1 2/3 mill. Sumatra; Palembang. Forme étroite et allongée des gobius et veles (qui doivent rentrer dans le même genre Spheniscosomus), entièrement jaune brillant et revêtu, surtout aux élytres, d’une pubescence de même couleur. ATHOITES. LIMONIUS. L. nigrinus. — Niger, fere opacus, albido-puberulus; antennis brunneis ; prothorace latitudine paulo longiore, basi paulo apice magis angustato, crebre œqualiterque punctato, medio longitrorsum leviter tumido ; elytris basi thorace latioribus, dorso depressis, strèatis et punctatis ; pedibus obscure brunneis. — Long. 7 mill., lat. 2 mill, Kashmir. Un spécimen dans la collection de M. Andrewes. L. collaris. — Æneo-niger, nitidus, dense griseo-pubescens; pro- thorace longitudine latiore, tumido, vix visibiliter punctulato, margine antico angulisque posticis rufis; elytris convexis, fortiter punctato- striatis, intlerstitiis convexis, punctalis; pedibus flavis. — Long. 3-4 mill., lat. 1-1/4 mill. Nouvelle-Galles du Sud. Cette petite espèce a l'apparence de L. infernus de l'Amérique du Nord; elle est toutefois plus lisse et brillante, ce qui on à son pro- thorax non ou à peine ponctué. A Ph dd à à PYROPHORITES. ALAMPES. A. boliviensis. — Testaceus, pube pallida, sat longa vestitus ; antennis maris dimidio corpore paulo minoribus, fortiter serralis, arliculis 2 et 3 minutis, œqualibus, nigro-brunneis; prothorace sub- quadrato, punctato, linea media obscura, angulis posticis divari- catis; elytris thorace latioribus, punctato-striatis, interstitiis convexis, — _ Long. 13 mill., lat. 3 3/4 mill. | Bolivie. | Peu différent de l’A.(Pyrophorus) alychnus Kirsch, de même taille et couleur, sauf celles des antennes qui sont, chez le mâle au moins, beaucoup plus grandes, plus fortement dentées et presque noires, tandis qu’elles sont courtes, de la couleur du corps et peu dentées chez l’espèce à laquelle je la compare. A. corymbitoides. — After, parum nitidus, pube brevi, obscura; antennis articulis 2 et 3 parvis, æœqualibus, quarto conjunctim longio- ribus ; prothorace fere opaco, latitudine haud longiore, crebre et for- titer punctato, loto sanguineo seu plaga media nigra variato; elytris striatis, striis tenuiter punctulalis, interstitiès planis; subtus nitidior, lateribus thoracis sanguineis. — Long. 10 mill., lat. 3 1/2 mill. :_ Goyas. Le genre Alampes proposé par M. Champion (Biologia Centr. Amer.) pour les Pyrophores dépourvus de taches lumineuses — celles-ci invisibles du moins chez les individus desséchés — contient déjà une douzaine d’espèces. Celle-ci, dont je possède plusieurs exemplaires, doit se placer à la suite de l’A. mutatus. CORYMBITITES. CORYMBITES. C. thibeticus. — Niger, haud nitidus, incondite flavo-pilosulus; antennis longiusculis, rufo-brunneis, articulo tertio quarto fere lon- giore; prothorace latitudine longiore, basi apiceque angustato, crebre punctlato, margine antico brunnescente, angulis posticis tenuibus, divaricatis, parum crrinatis; elytris thorace latioribus, rufo-castaneis, punclulato substriatis, interstitiis punctatis; pedibus rufo-castaneis. —- Long. 11 mill., lat, 3 mill. Thibet. Noir, assez opaque, sa pubescence flavescente longue et déjetée, les élytres plus larges que le prothorax, d’un châtain rougeâtre, ce qui lui donne quelque ressemblance avec le C. sagitticollis bien que ANNALES DE I,A SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 9 III 10 EE DT. #7, V PL TRES js , RE à e EUR < x 96 la taille du troisième article des antennes l’amène dans une autre section. : C. fallaciosus. — Elongatus. niger, sat nitidus, cinereo pubescens; antennis arliculo lertio quarto æquali; prothorace latitudine longiore, crebre punclato, medio plus minusve sulcato; elytris crebrepunñctatis, strialis, interstiliis convexis; pedibus nigris. — Long. 12 mill., lat. 3 mill. Cachemire. : Il ressemble au falsus du même pays, mais il est plus petit, moins fortement canaliculé sur le dos du prothorax. Il en diffère surtout par la pubescence qui est blanchâtre, ce qui lui communique une teinte générale d’un noir moins prononcé. | Je l’ai reçu de M. Andrewes, dont la collection en renferme plu- sieurs spécimens. C. exotans. — Depressus, niger, subnitidus, pube albicanti brevi parum dense obductus; antennis nigrès, articulo tertio quarto longiore; prothorace convexo, longitudine paulo laliore, angulis posticis longe carinatis ; elytris postice dilatatis, striatis, interstiliis, præcipue septem, costiformibus; pedibus nigris.— Long. 14 mill., lat. fere 6 mill. Pundjab : Dalhousie. De la section des œneus et latus; remarquable par la forme dépri- mée des élytres, dont les intervalles des stries sont costiformes, surtout le septième qui est fort saillant en arrière. Cette particularité qui le rapproche du sulcatus ne se voit au même degré chez aucun Corymbites. J’en dois la connaissance à M. Andrewes. % À 1 PE PS AR D ee UP AS D EU ESP PTE NE G. suavis. — Angustus, caslaneus, cinereo-pubescens; antennis 3 articulo terlio quarto æœquali; prothorace longo, discrete tenuiter punctulato, angulis posticis longis, divaricalis, carinatis; elytris thorace latioribus, punctalo-striatis, interstitio tertio apice extremo visibililer incrassato et cum primo junclo; sublus cinereo-sericans. — Long. 15 mill., lat. 3 mill. Tasmanic. Cette espèce m’a été envoyée par M. M. cé sous le nom que je lui ai conservé et qui lui avait été donné par E. Janson. Elle est allongée, étroite et grande pour un Corymbites australien; les représentants du genre étant tous de petite taille, aussi bien que rares dans les régions australes. | À C. australicus.— Fusco-æneus, nitidus, parce pubescens; anten- nis brunneis; prothorace latitudine vix longiore, antice angusiaio, parum convexo, sparsim punctato, angulis posticis divaricatis, tesla-" ceis; clytris dossier punclato-striatris, testaceo luteis; sulura vitlaque 97. lata externa œæneo-fuscis; subtus brunneus, pedibus, pectore epipleu- risque testaceis,. — Long. 6 mill., lat. 1 3/4 mill. Australie. _ Ilse place à la suite du C. xanthopterus ; bien reconnaissable à la bande brune des élytres. HA PATESUS, H. jugulatus. — Rufo-ferrugineus, concolore hirtus, nitidus ; mMmento prominente ; prothorace latitudini longitudine œquali, parum convexo, œqualr parum punctato; elytris punctato-striatis. — Long. 7-9 mill., lat. 2-3 mill. Australie : Forest-Beets, N. S. W. Généralement plus petit que l’espèce commune, H. hirtus, dont il a la couleur et la tournure; moins fortement ponctué, ce qui le rend plus brillant. Sa taille varie beaucoup. CALEODINUS nov. gen. Frons quadrata, valde concava, margine antico destiluta. Antenncœæ serratæ, articulo tertio minuto, terlio sequentibus æqualr. Prosternum rectangulare, suturis lateralibus longe sed parum pro- funde canaliculatis. Mesosterni margines fossulæ breves, depressæ. Coxarum laminæ intus late extus sensim altenuatcæ. Pedes mediocres, tarsorum arriculis simplicibus, a primo ad quar- lum sensim minuentibus. La forme du front amène ce nouveau genre dans la tribu des Corymbitites, à côté des Hapatesus. C. Fairmairei.— Castaneus, depressus, haud nitidus, fulvo-pilo- sulus; fronte quadrata, foveolata; prothorace subquadrato, punctato, … quadrifoveolato, angulis poslicis carina destitutis; elytris punctato- … striatis, intersliliis subconvexis; abdominis segmentis ad marginem utrinque foveolatis. — Long. 12 mill., lat. 4 1/2 mill. … Madagascar : Suberbieville. Je l’ai reçu de M. Fairmaire à qui je dédie cette intéressante espèce, la seule actuellement connue. | …. Sa tournure est tout à fait caractéristique. Il est aussi aplati que les … Coléoptères vivant sous les écorces. 98 LUDIITES. AGONISCHIUS. A. murinus. — Niger, parum nitidus, dense griseo-pubescens, antennis sat latis, nigris, articulo primo cum ore rufis; prothorace latitudine longiore, convexo, punctalo, angulis posticis rufescentibus; elytris punctato-striatis, interstitiis planis ; abdomine pedibusque rufis. —- Long. 6 mill., lat. 2 mill. Bornéo: Kina-Balu. La couleur rouge de la bouche et de l’abdomen est caractéristique de cette espèce. A. placidus. — Niger, haud nitidus, griseo-pubescens; antennis brevibus, nigris; prothorace quadrato, crebre punctulato, rufo ; elytris punctato-striatis, stria prima canaliculata; pedibus rufis. — Long. 5 1/2 mill,, lat. 1 2/3 mill. Bornéo : Kina-Balu. A. basilaris. — Niger, subnitidus, griseo-pubescens; antenni nigris; prothorace latitudine longiore, crebre punctato, medio late sulcato, angulis posticis carinatrs, divaricatis ; elytris parum profunde striatis, interslitiès punctatis, basi macula late flava; pedibus nigris, epipleuris flavis. —— Long. 9 mill., lat. 2 mill. | Australie, N. S. W. Je l’ai reçu en nombre de M. Staudinger. ADRASTITES. GLYPHONYX. G. africanus. — Niger, nitidus, griseo-pubescens ; antennis rufis ; prothorace quadrato, punctulato, margine antico rufescente; elytris punctato-striatis ; abdomine apice flavescente ; pedibus rufis. — Long. 9 mill., lat. 4/5 mill. Guinée, Seule espèce africaine connue jusqu’à ce jour. RÉCAPITULATION DES ESPÈCES NOMMÉES DANS CE SUPPLÉMENT. Adelocera anthracina Lacon æqualis. Trieres (n. g.) ramitarsis . Tilotarsus opacus. ee adeloceroiïides . Eupternus Plasoni Lycoreus Alluaudi . Agrypanites. Alaites. Madagascar. Kashmir. Australie. Guinée, Congo : Benito. Afrique orientale. Madagascar méridional. 99 Alaus bubonius Bangkey. — Staudingeri Ile Talaur. — morphnus . Nouvelle-Guinée allemande. — striatus . Nouvelle-Guinée septentr. — hybris Ile Key. Hemirhipus scriptus. Surinam. Chalcolepidiites. Semiotus sanguinolentus . Bolivie. — exsolutus . 2247 11 Coiompie. = intermedius var. delineatus. Goyas. -— flavangulus Colombie. Oistus submetallicus . Costa-Rica. Dicrepidiites. Psephus major Afrique centrale. — feralis de — orientalis Iles Philippines. Anoplischius conicus Bolivie. — anemicus. — Spilus crassus. Brésil. Ischiodontus lateralis La Plata. — rufipennis. Goyas. Crepidius ornatus Pérou. Eudactylites. Glypheus piceus . Australie. Monocrepidiites. Monocrepidius laceratus . Æolus centralis . — cylindricus . Goyas. 100 Elaterites. : Drasterius cruciatus. — gibbulus . — opacus vers australis . — Spissus Elater radula . — tinctipes A Megapenthes asperulatus . Melanoxanthus biligatus Bornéo : Kina-Balu. Guinée. Australie, Pundjab. Australie. Birmanie. Bornéo : Kina-Balu. — major —- -— princeps Sumatra. — gracilis. Java. — circumcinctus Malacca. -- flavangulus Ile Sanghir. —- festucalis . Sumbawa. -- frivolus Timor. — deletus. Bornéo. — flavo-cinctus . Kina-Balu : Bornéo. — guttatus Madagascar. | Physorhinites. Anchastus ferrugineipennis . Bornéo : Kina-Balu. — zambianus Congo : Zambi. Pomachiliites. Deromerus anthracinus Chili. —— vittipennis . — Pomachilius angustulus Bolivie. Cryptohypnites. Monadicus biguttatus Bolivie. Cryptohypnus indicus . Pundjab. — tactus . Bengale. ee quadritactus . Bornéo septentrional. Cardiophorites. Cardiophorus sumptuosus.. . . Madagascar. | Melanotites. Melanotus planipennis . — opicus. . — perlongus Spheniscosomus permacer. Kashmir. Pundjab. Sumatra. te Nr nr DU 7 1, be Nouvelle- Galles du Sud. Le Syrophorites. #- s boliviensis. É Ex HAE er liciqous r “exotans | suavis. . _australicus sen jugulatus. F4 d dinus “e pen. Ludiites. Adrastites. Pole: _Goyas. Corymbitites. Thibet. Kashmir. Pundjab. Tasmanie. Australie. Madagascar. Bornéo : Kina-Balu. Australie. Guinée. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 3 mars 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. — MM. le docteur Tosquinet et le docteur Jacobs ont fait excuser leur absence. — M. le Président annonce le décès de notre membre M. Allard, de Paris. L'Assemblée adresse ses plus vives condoléances à la famille du défunt. Décision du Conseil. M. le.docteur Joseph Gillet, de Verviers, est admis comme membre effectif de la Société. II a été présenté par MM. Kerremans et Seeldrayers. Correspondance. M. Malcolm Burr remercie l’Assemblée de l’avoir nommé membre effectif de la Société. Il envoie sa photographie pour l’album. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Lambillion, de Namur, envoie à la Société le catalogue des Lépidoptères de Belgique. Nos Membres y trouve- ront toutes les nouvelles espèces capturées depuis la publication du catalogue de M. Donckier de Donceel. La Société vote des remerciements à M. Lambillion. L'adresse de notre membre, M. J. Weise, s’occupant des Chryso- mélides du globe et des Circulionides européens, est, Griebenord- strasse, 26, à Berlin. Excursion du mois d'avril {Pâques} : Couvin. — La séance est levée à 9 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 29 rx 11 104 DIAGNOSES D’'INSECTES RECUEILLIS PAR L'EXPÉDITION ANTARCTIQUE BELGE. ee ee cm HYMÉNOPTÈRES par Île Er J. Fosquinet. ICHNEUMONIDÆ ET BRACONIDÆ. M. Racovitza, le naturaliste de l’expédition, a recueilli dans les terres magellaniques deux Hyménoptères, dont un est un Ichneu- monide du genre Hemiteles de Gravenhorst et l’autre un Braconide du genre Meteorus Haliday. Ces insectes appartenant à des genres qui ont de nombreux représentants en Belgique, constituent des . espèces inédites. J’ai nommé le premier Hemiteles antarcticus © et le second Meteorus australis J. En voici la diagnose. Hemiteles antarcticus. © n. sp. — Parvus, lœvis, nitidus, villosus, niger; capite lransverso pone oculos angustlalo, facie trans- versa subtilissime coriacea, pilis albidis appressis dense vestila, clypeo discrelo margine anleriore rotundata, antennis filiformibus gracilibus, corpore brevioribus; abdomine ovalo, nitido, plis albidis tecto, segmento primo brevi, curvato, sat crasso, terebra, 0.75 mill. longa ; alis fumato-hyalinis, stigmate stramineo, anguste fusco mar- ginalo, nervis et squamula nigris, radice pallide testacea puncto. nigro, cellula radiali brewi, sublriangulari, areola nulla; pedibus - nigris, pilosis, anticis femoribus apice sordide albis. — Long. 4 mill. Hab. : Sur les bords d’une flaque d’eau. Lapataïa, canal du Beagle, Terre de Feu, République Argentine. 26 décembre 1897. Meteorus australis 4 n. sp. — Mediocris, elongatus, rugosus, opacus, pilis fuscis sat dense vestilus, niger, pronoli collo, metanolo, abdominis segmento primo, coxis, trochanteribus femori- busque his apice excepto, viridibus ; antennis corpore longioribus, gra- cilibus, filiformibus, nigris; alis fusco-hyalinis, stigmale majore, M nervis squamulaque nigris. — Long. 9 mill. i … Luc + DR SE ne 2 Ü nr du Hab : Golfe Saint Jean, île des États, République Argentine. | 1 8 Janvier 1898. _ THYNNIDÆ pes Ernest André. . tida, sparsim punclala et parce pilosa ; CRE parte ip F irinque rufo-maculata. Caput transversum, thorace latius, _ postice rotundatum, nilidum. Thoraæ in medio constrictus, antice ; a rcualim denresso-excavalus; scutello convexo; melathorace latiore quam longiore, parte declivi concava. Abdomen ovalo- elongatum, segmento secundo transverse et irregulariler rugOSo ;. 0 Er . Gejteæo, apice rolundato, longitudinaliter el rude | EE ntrontene) holomelas n. sp. — 4. Corpus totum um, capile thoraceque sal dense pilosis et punclalis, abdo- mine fere glabro, lævi, nilido. Clypeus convexus, cucullalus, D” Der carinalus, antice arcualim note haud 106 DIPTÈRES par Île H' Jacobs. TIPULIDÆ. Tipula fiavo-annulata. 4 n. sp. — 1 ex. — Long. 14 mill., enverg. 24 mill. Tête et thorax noirs, abdomen jaune, bords des segments avec liséré noir, extrémité noire. Pattes : Hanches noires, trochanters jaunes, à extrémité noire, cette couleur plus marquée aux posté- rieurs, cuisses brunes foncées à extrémité noire et portant sur l’extrémité géniculaire un anneau jaune. Ailes marbrées. Sur une feuille de Fagus; Morrocico, vallée du Rio Gallegas, Magellanes, Chili (Patagonie chilienne). 21 septembre 1897. CHIRONOMIDÆ. BELGICA n. g. Tête un peu arrondie, plus longue que haute, un peu plus large que le corselet. Face plane, yeux non échancrés placés à la moitié de la hauteur de la face, pas d’yeux lisses. Antennes insérées contre les yeux, un peu plus bas que leur diamètre transversal, de cinq articles distincts et séparés ; premier article court, cylindrique, coupé obliquement de dehors en dedans, le dernier aussi long que le troisième et le quatrième réunis, tronqué à la base, arrondi au sommet. Les articles des antennes garnis de cils, le dernier porte à son pourtour des cils plus longs et plus forts. Le cinquième article offre chez certains spécimens, vers la base, une apparence de division, simulant un sixième article. | L’épistome se prolonge en saillie de forme triangulaire à angle tronqué. Les palpes, pas plus grêles que les antennes, sont de quatre articles ; le dernier est plus court de la moitié que l’avant-dernier. Le corselet se prolonge au-dessus de la tête en pointe obtuse, les épaules sont saillantes, le centre du corselet est voûté, il s’élargit jusqu’à l’abdomen. L’écusson est triangulaire à sommet tronqué. Pattes : Hanches antérieures saillantes, première paire un peu espacée de la paire suivante, fémurs comprimés, élargis, deux pelottes, une petite dent subapicale au crochet des tarses. 7 =) A D) 107 - Ailes sous forme de moignons en raquette aplatie, plus ou moins - développées suivant les spécimens. Pas de balancier. Abdomen de huit segments, chez le 4 il se termine du côté ventral par une large plaque portant deux lamelles abritant les organes génitaux, chez la © ces organes sont cachés dans l’abdomen., Belgica antarctica 49 n. sp. — 50 ex. — Long. 4 mill., Hoers. 5 mill. JS et larve. * Noire brunâtre, pattes plus claires, apparence de trois lignes plus foncées sur le So le, ailes sous forme de moignons en raquette plus ou moins développées et de couleur opaline. 4 Dans les petites flaques d’eau produites par la fonte des neiges. ; Débarquement IV ; canal de la Belgica antarctica. 25 janvier 1898. (N° 208.) | à _B. magellanica. ç n. sp. — 3 ex. | Noire brunâtre, fémurs antérieurs très aplatis de haut en bas, de couleur un peu claire. Baie du Grand-Glacier, Terre de Feu, Canal anglais, Magellanes, — Chili. 19 décembre 1897. (N° 40.) SYRPHIDÆ Me. Eristalis croceï-maculata, © n. sp. — 1 ex. — Long. 41 mill., enverg. 95 mill. Noire, tête noire luisante, thorax noir velouté, abdomen noir luisant, deux tâches oblongues jaune pâle sur le deuxième segment, _rapprochées du bord supérieur, touchant le bord latéral et éloignées du milieu. Écusson jaunâtre à l’extrémité, noirâtre à la base. Pattes noires, genoux et la moitié des tibias jaunes. Ailes flavescentes. Golfe Saint-Jean, île des Etats, Argentine. 8 janvier 1898. MUSCID Æ. TACHININÆ, Hystricia triangulifera. © n. sp. — 1 ex. — Long. 7 mill., enverg. 17 mill. Tête, côtés et dessous du thorax jaunâtres, dessus noirâtre avec fascies indistinctes, abdomen brun clair, avec une ligne noire par- tant en pointe du premier segment et allant en s’élargissant en triangle jusqu’au troisième segment qui est complètement noir. Écusson jaunes foncé. Pattes : Partie supérieure des cuisses jaune, la base et la partie géniculaire noire, cette couleur empiète sur une plus grande surface à la partie inférieure des cuisses. Jambes jaune foncées. Harberton Harbour, canal de Beagle, Terre de Feu, Argentine. 9 Janvier 1898. 108 COLÉOPTÈRES. CARABIDÆ par le Er KE. Rousseau. ANTARCTIINI. Antarctia Racovitzai n. sp. — 9 mill. — Bleu verdâtre, avec le labre, les palpes, les 3 premiers articles des antennes, les hanches, les tibias et les tarses testacés. Élytres fortement sinuées vers l'extrémité qui est prolongée; pas de point sur le 3° et sur le 7e intervalles; sillon basal assez fortement relevé vers l’épaule; stries non distinctement ponctuées. Corselet fortement arrondi sur les côtés, sans la moindre sinuosité avant les angles de la base. Pointe sternale rebordée, , Dans le bois pourri. Lapataïa, canal du Beagle. 27 décembre 1897. A. subamaroïdes n. sp. — 7 à 8 mill. — Oblong allongé, convexe, bronzé métallique. Dessous noir. Palpes, mandibules, antennes et paites brun de poix. Élytres faiblement sinuées vers l'extrémité qui est prolongée; pas de point sur le 3° et sur le 7° in- tervalles; sillon basal très faiblement relevé vers l’épaule; stries distinctement ponctuées. Corselet beaucoup plus large que long, arqué latéralement, sans aucune sinuosité avant les angles de la base. Pointe sternale rebordée. Dent de l’échancrure du menton courte et large. Dans un tronc pourri de Fagus antarctica. Gardes exemplaires au bord de la mer, sous une pierre. Cenio del Ultima Esperanza, Magellanes. 17 novembre 1897. TRECHINTI. Trechus Wienckei n. sp. — 4 1/2 mill. — Brun de poix rou- geâtre, avec les 4 premiers articles des antennes et les pattes plus clairs. Antennes ne dépassant pas le tiers des élytres, à 2° article un peu plus long que le 4. Ligne orbitaire se dirigeant vers la base interne des antennes. Sillons du vertex légèrement conver- gents en avant. Corselet subcordiforme. Élytres portant des traces de stries, les 3 points dorsaux situés sur la troisième strie. Sommet des élytres échancré. Sous l’écorce des Fagus antarctica pourris, aux bords du lac Acigami, Lapataïa, canal du Beagle. 26 décembre 1897. 109 SCARABÆIDÆ par E." Brenske. . Listronyx antarcticus n. sp. — Länge 11, Breite 5 mill. (7. —_ Canal du Beagle, Forêt de Lapataïa. N° 465. 24 Dem L. testaceus sehr ähnlich, kleiner, schlanker, der Fortsatz …— des vierten Fühlergliedes ist grôsser, das Pygidium matter punctirt. —. Von L. pallidus Germ. (Annales de France 1869, p. 744) ist die Art … ebenfalls durch das vierte Fühlerglied zu unterscheiden, dessen …— Fortsatz bei pallida kürzer als das dritte Glied ist, L. Faminaei BI. 1 unterscheidet sich durch die tiefe Punctirung von Kopf und Hals- schild. - Blassgelb mit dunklem Kopf, Mitte des Thorax und die Flügeldec- — ken bräunlich. Das Kopfschild ist nach hinten kaum verbreitert mit + _breit ansetzendem Augenkiel, und von hier nach vorn deutlicher . gerandet als am geraden Vorderrande, auf der Mitte mit sehr fla- — cher Erhabenheit, glänzend glatt mit äusserst feiner Punctirung, die Stirnnaht ist in der Mitte vertieft mit breitem Eindruck dahinter, die Stirn ist sehr fein, matt punctirt. Das Halsschild ist sehr fein … punctirt mit winzigen Härchen, die Puncte sind fast verloschen und —._ nur in den Hinterecken etwas deutlicher, am Seitenrande nuit - Ssehr feinen haartragenden Puncten ; der Hinterrand ist gebuchtet, — die schwach vortretende Mitte wenig geschweift. Die Flügeldecken — sind kräftig gerippt, die Puncte in den Streifen sind grob, leicht “24 runzlig, die Zwischenräume sind schmal rippenartig erhaben, sehr …. fein punctirt mit winzigen Härchen in den Puncten; die innere Naht D ist kurz vor der Spitze aufgeschlagen. Das kurze Pygidium ist matt E _ punctirt, an der breiten Spitze fein, dünn behaart. Die Bauchseg- _ mente sind glatt mit deutlicher Borstenreihe, die äusserst feine … Punctirung ist zerstreut und auch seitlich nicht dichter. Die Hin- . a terhüften sind fast glatt, an den Seiten mit einzelnen, wenig groben 20 und undeutlich. Die Brust ist fein punctirt, die Episternen sind ein … wenig kräftiger punctirt, die Härchen sind sehr kurz und zart, nur auf der eingedrückten Mitte etwas kräftiger. Die schmalen Hinter- — schenkel sind glait, mit zwei Punctreihen an jeder Seite. Die Kral- …—… len sind gestreckt, deutlich und ein wenig kräftiger gekämmt, —… ohne basales Zähnchen. Der 5 gliedrige Fächer ist fast doppelt s0 ; — lang als der Stiel, stark gebogen und lang bewimpert. Das 2 Glied — des Stiels ist kugelig, das 3 cylindrisch, etwas breiter aber kürzer … als das vierte, dieses hat einen nach innen gerichteten langeren — Fortsatz, welcher ein klein wenig länger ist als das 4° Glied. —. Puncten, auch die haartragende Punctreihe ist hier sehr schwach FAURE LRU NES 110 G L,. hirsutus n. sp. — Länge 9,5, Breite 45 mill. 9. Cenio del Ultima Esperanza Magellanes. N° 442. Wegen der kurzen anliegenden Behaarung der dunklen, matten Oberseite ist diese Art der L. vestita Germain (Annales de France 1862, p. 744) am ähnlichsten. Das Kopfschild ist breit, an den Ecken breit gerundet, vorn fast gerade, der Rand ist gleichmässig fein auf- geworfen, auf der Mitte mit leichter, rundlicher Wôlbung, sehr dicht und fein quergerunzelt, vor den Augen mit einzelnen Puncten, die Basis der Augenkiels ist schmal, die anschliessende Stirnnaht ist flach, jederseits der Mitte mit leichter grübchenartiger Vertie- fung, und mit flachem Eindruck hinter der Naht auf der Stirn; diese ist auf der Mitte sehr zerstreut punctirt an den Seiten etwas dichter, kräftiger. Das Halsschild ist dicht punétirt mit einem kur- zen, anliegenden Härchen, am Seitenrande stehen 2-3 wenig auf- fallende Puncte, welche ein ianges Haar tragen, der Hinterrand hat jederseits einen leichten grübchenartigen Eindruck, der Längsein- druck auf der Mitie ist sehr schwach. Das Schildchen ist dicht punc- tirt, die Behaarung ist etwas kürzer, Die Flügeldecken sind matt, sehr fein punctirt und kur2 behaart, die Härchen sind nicht länger wie die des Halsschildes, aber sie sind nicht alle gleichmässig lang; © zwischen den Puncten ist die ganze Fläche gleichmässig sehr fein punctirt, chagrinirt; Punctreihen sind nicht vorhanden, doch sind diese durch sehr feine Linien undeutlich angedeutet, die dadurch gebildeten Zwischenräume sind flach; die innere Nañht ist an der Spitze kurz aufseschlagen. Das zugespitzte Pygidium ist sehr dicht, fein und matt punctirt, an der Spitze mässig lang behaart und hier etwas glänzend. Der Bauch ist fein und dicht punctirt und dünn behaart, an den Seiten sind die Borstenreihen etwas deutlicher als auf der Mitte. Die Hinterhüften sind nur am vorderen Rande glatt, der übrige Theil ist dicht aber nicht grob punctirt, chagrinirt, mit kurzer Behaarung ohne Seitenrandborsten. Die Brust und deren Seitentheile sind fein punclirt, behaart, die Puncte stehen auf den H. Episternen am dichtesten, auf der Mitte am düansten. Die schmalen L Hinterschenkel sind fein, mait, etwas rissig punctirt mit feinen Här- chen, die schmalen geraden Hinterschienen sind dicht runzlig rauh 3 punctirt. Die Krallen sind gestreckt mit sehr fein gekimmter Sohle M und einer kleinen zahnartigen Verdickung an der Basis. à É Die Fühler sind neungliedrig; beim Mäanchen ist das dritte gestreckte Glied so lang wie das vierte, welches keinen Fortsatz hat,… die 5 Fächerglieder sind stark gebogen, kurz bewimmpert, kaum länger als der Stiel. Beim Weibchen ist das dritte Glied deutlich länger als das vierte, auf welches noch zwei sehr kurze Glieder fol- 4 gen, der bewimperte, gerade Fächer ist kürzer als der Stiel. ca dé. dc Ÿ DASCILLIDÆ par J. Bourgeois. æ * Microcara fuegensis Sp: MOV .:— À nostra europæa specie 3 nn testacea L., cui valde affinis, statura paullo minore, elytris niti- … dioribus, haud en cum punclatura minus Ft et paullo pe “4 ce truncato, postice ue de, lateraliter arcuato, parum FRERE a = dense punctulato ; elytris profonde et dense punctalis (minus dense attamen quam in M. testacea), sutura infuscala ; corpore subtus obscure testaceo, pubescente. — Long. 4 1/2-5 mill. 3 Forêt de pie (Canal du Beagle, Terre de Feu argentine). HÉTÉROMÈRES par EL. Fairmaire. | Nyctelia eat. “PBong. 16-à 47 mil. — Ovalds AU À nvexa, nigra, nilida, prothorace transverso, laleribus sat for- = >» rotundato, postice angustalo, dorso polito, ad latera et basin | PAGES se breviler strigoso, elytris convexis, ad Suluram depressis, ee dense transversim plicalis, prope suluram longitudinaliter oc et utrinque es br vel tristriauts, es exierno Die clandruis affine. Corpus eiongatum. Capul exserlum, palpi | Fe Fe | ‘illares ie articulo uitimo culiriformi, antenncæ elongalæ A 112 T. longipennis. — Long. 13 mill. — Squatlide rufescenti- fulvus,opaculus, Sublus cum pedibus magis rufescens, prothorace - laleribus infuscuto et fortiler sal late impresso, medio canali- culalo, angulis poslicis acute rectis, elytris elongatis, subtililer- coriaceo-punclulatis, basin versus evidentius, et basimacula fusca signalis, pectore picescente, abdomine lateribus fusco signato, tarsorum articulo 1° elongato. Terre de Feu, canal du Beagle. CERAMBYCIDÆ par Aug. ELameere. Sybilla Dancoi n. sp. — Migra, nitida, elytris singulis villa longitudinali flavo-brunnea; capile et {(horace longe pilosis, hoc disco bi-tuverculalo; antennis J corpore longioribus; elytris fere a basi dehiscentibus, apice haud emarginalis, acuminaltis. — Long. 23 mill. Un trouvé dans un tronc pourri de Panies antarctica le 27 dé- cembre 1898 (forêt de la baie de Lapataïa, canal du Beagle, Terre de Feu). ORTHOPTÈRES par Hrunner von Wattenwyl. UDENUS (cèd:%65-nemo). Gen. nov. Stenopelmatidarum, vicinum generi Jeleromallo. Parum gracile. Caputbreve. Fastigium verticis angustissimum. Antennce basi subcontiguæ, corporis longitudine. Palpi mediocres. Pronotum semicylindricum, lobis deflexis margine inferiore : : recto. Femora omnia tota mutica. Tibiæ anticæ el intermediæ À Sublus Spinulosæ. Tibiæ posticæ Ssuperne Spinulis inæqualibus obsitæ, calcaribus longioribus.Metatarsi postici superne biseriatim Spinulosi. Segmentum anale in transversum, brevissimuim, apice ulrinque in appendicem rectam, acuminatam, termina- tum. Lamina supraanalis emarginata. Cerci recti, pilosi. Lamina Subgenitalis triangulariler longe producta. Styli brevis- Simi. Ovipositor lævis, compressus incurvus, acuminatus, medio Ltd Re CO LUE" Le Le = ra 113 modice dilatatus. Lamina Subgenitalis © transversa, brevis- sima. Fe. Species unica. Ud. W-nigrum sp. n.— Fuscus. Caput pallidum, Signo W nigro ab antico illito. Hoc signum occupat fastigium frontis, par- tem internam articulorum basalium antennarum, se extlendil triangulariter utrinque in genas el transversat oculos. Femora omnia fusco- et pallide variegata. F9. ei < Long. corporis . . .- 12 mill. 14 milJl, == pronoti , .:. 92,8 9,9 — fem. antic. . . 4,5 4,9 Re AL. . 5 143 4,4 — — post. . . 8,9 8,9 — tibiar. post. . . 9 8,0 = OVID 371 — 6 Patria : Patagonia chilensis (ab expeditione antarclica belgica 4897 allata). __ CATALOGUE RAISONNÉ DES PUCERONS DE BELGIQUE par H. Schouteden, SIPHONOPHORA Koch (Nectarophora Œstlund). absinthii L. Koch (? Buckton). | Voir Kaltenbach, Mon. Fam. Planz, p. 31; Koch, Aph., if 271-979. Forme obs. : Femelle vivipare aptère. — Œuf (30-12). . Sur Artemisia absinthium et À. abrotanum, Bruxelles, 29-9-99,. avellanæ Schrank. coryli Mosley. | N. Koch, p. 168 ; Buckton, Mon. Br. Aph., I, t. XXII. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Corylus avellana, Watermael, 7-7 et 12-8-99,. campanulæ Kaltenbach. Ne Kakt., p. 26. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Chrysanthemum, Forest, 5-9 (Seeldrayers); id., Bruxelles, 15-11-99, 114 carnosa Buckton. V. Buckton, I, p. 144, t. XX. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Urtica urens, Watermael, 28-5 et 24-17-99. circumflexa Buckton. V. Buckton, I, p. 130, t. XIII. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Hortensia, Ixelles, 14-7-99 (Dubois); sur Oxalis rosea, Bruxelles, 9-5: Exolleus 6-10 -99 (Lallemand) ; Jardin Bota- nique Center 20-1- 1900. dirhoda Walker. V..Büuckton,1:p192-4-XTIP Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Rosa rugosa, Bruxelles, 19-10-99, fragariæ Koch. V.Koch, p: 173, 1, 237-238. Formes obs : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Fragaria grandiflora, Ixelles, 7-10-98 et Bruxelles, 31-10-99. glauca Buckton. NV. Buckton, L;-p.*109;t: TT. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Rosa spinosa, Boitsfort, 1-9 ; Gallait, 3-9-99 (Delferrier). granaria Kirby. avenæ Fitch. cerealis Koch. hordei Kvber. V. Kaltenbach, p. 16; Buckton, t. VI. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur diverses graminées /Agrostis, Holcus, Bromus, Triticum, etc.}, Wychmael,15-9;Tervueren, 12-8-98 ; Lophem, 9-7 (Séverin); Nassogne, 9-7 (Séverin); du 1% au 15-8, Groenendael, Bertrix, Assesse, Hockai, Héverlé; Gallait, 3-9 (Delferrier); Merbes- le- Château, 20-9-99; Moll, 30-9; Laeken, 29-5-81 (Tassel); etc. hieracii Kaltenbach. 4 V. Kaltenbach, p. 17; Buckton, LUXE | Forme obs. ho viv. ailée. Louvain, 3 8-99. jaceæ Linné. cardui Boyer. cirsù Gmelin. sonchi Walker (part.). 115 à V. Kaltenbach, p. 26; Buckton, I,t. XXII. s Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur À isine, Etterbeek, 27-10-98 ; sur Centaurea jacea, Beaumont, 19-9-99. lactucæ Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 37; Buckton, I,t. XVI. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Lactuca virosa, Bruxelles, 12-10-99; Tervueren, 23-8-98 ; | ; Melsbroeck, 28-9-77 (Donckier); Schaerbeek, 9-6-77 (Dele- ; colle). 4 ? lilacina Ferrari. | V. Ferrari, Ann. Mus. civ. Gen., ILE, p. 216 (1872). É Forme obs. : Fem. viv. ant. L Sur Tanacetum vulgare, Marchienne, 18-9-99. 4 millefolii Fabricius. V. Kaltenbach, p. 11; Buckton, I, p. 127, t. XII. É Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Achillea millefolium, Groenendael, 2-8 et 4-9-99 ; id., Uccle, 30-8 et Merbes-le-Château, 20-9; sur Pyrethrum, Ixelles, 6-10-99 (Lallemand). …_ pelargonii Kaltenbach. D - diplantheræ Koch. malvæ Passerini. pallida Walker. V. Kaltenbach, p. 21; Buckton, I, t. XV. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Lilium, Saint-Josse, 16-7-99 (Seeldrayers). picridis Fabricius. cichorii Dutrochet. sonchi Walker (part.). V. Kaltenbach, p. 27. Tervueren, 25-8-98; Bauche, 3-6-80 (Donckier). rosæ Linné. V. Kaltenbach, p. 3; Buckton, I, t. I, IT, ET (f. 4) et IV. Formes obs, : Fem. viv. apt. et ailée; mâle ailé, fem. ovip. Sur différentes espèces de Roses cultivées, Wychmael et Brée, 23-9-98; du 16 au 22-8-99, Boitsfort, Watermael, Moll; Merbes-le-Château, 18-9; Gallait, 10-9 (Delferrier); Bruxelles, 48-11 (Lallemand); etc. La variété brune se trouve presque toujours avec la forme Verte. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 29 III 13 416 prubi Kallenbach. V. Kaltenbach, p. 24; Buckton,T, t. XVII, Formes obs. : Fem. viv. apt. et uilée. Sur lRubus, Boitstort, 23-5 et 11-10-99 ; Lrphem, 9-7 (Séverin); Groenendael, 2-8 (Bondroit); Ixelles, 22.8. Quelques exemplaires pris à Saint-Josse, le 7 9-99, sur Rubus ilœus, me paraissent appartenir à la variété rufa de Buckton (LC IV Ep A0, CEE solani Kaltenbach. V. K4ultenbacb, p. 15. Forme obs, : Fem. viv. apt. Sur Solanum giganteum, Bruxelles, 6-9-99; sur Atropa bella- dona et Convolvulus scammonius, 24-10. sonchi Linné. achilleæ Koch. alliaræ Koch (part., n. 1, f. 219). serratulæ Linné. | V. Kaltenbach, p. 28 ;.Buckton, I, t. XX VIII. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Tervueren, 2358-98; sur Sonchus, Wychmael, 15-9-98 ; Fran- corchamps, 1-8-99 (Séverin); sur Carduus, Louvain, 3-8; Blaukenberghe, 31-898; sur Brassica nigra, Beaumont, 49-9-99; sur Achillea millefolium, Merbes-le-Château, 20-9 ; etc. tanacetaria Kaltenbach. arlemisiæ Boyer. V. Kaltenbach, p. 19; Koch; f. 257-258. Forme ob$. : Fem. viv. apt. Ixelles, 28-7 et 12-9-99, sur Artemisia vulgaris; Merbes-le-Chà- teau, 19-9, sur Tanacelum vulgare; Vilvorde, 8 10, id. tanaceticola Kallenbach. V. Kaltenbach, p. 33; Buckton, I, t. XXNWII. Forme obs.: Fem. viv. api. Sur Tanäcelum vulgare, Hoeylaert, 4-9-99; Merbes-le-Château, 21-9; Landelies, 13-8 (Burgeon). tussilaginis Walker. V. Koch, p. 158, f.213- 214; Buckton, “e t: XXVH,/ 49 Formes ou : Fem. viv. ut et ailée. Sur Tussilago farfarus, Bruxelles, 29-9 et 23-10-99. ulmariæ Schrank. gei Koch. (2 { ch À Res: à 3e DS EE ME NU dé ANS TRE C D TAN CPL RES AIT ATUR) RR 4 n'a 117 lathyri Walker. onobrychis Boyer. pisi Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 23; Buckton, I, t. XIV. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Wychmael, 20-9-98, sur Trifolium; Watermael, 22-8 et 15 9-99, sur Genisla tincloria, Colutea arborescens et Robinia pseudo- acacia; Beaumont, 19-9, sur Lathyrus; sur Epilobium (Van Volxem); Lixhe, 25-6-74 (De Borre); etc. urticæ Schrank. V. Kaltenbach, p. 13; Buckton, [, t. XIX. Formes obs. : Fein. viv. apt. et ailée. Sur Urtica urens et U. dioica. Etllerbeek, 8-11-98; Tervueren, 25-6-99 (Bondroit); Watermael, 23-5 et 24-7; Louvain, 3-8; Groenendael, 4-9; Forest, 5-9 (Seeldrayers); Marchienne, 18-9; Vilvorde, 8-10; Lophem, 9-7, et Francorchamps, 1-8 (Séverin); Louette-Saint-Pierre, 13 7-70 (Gravet); etc. DREPANOSIPHUM Koch. acerina Walker. aceris Koch. Koch n:202:--Buckton, L'E XXXVIL,f, 1:53, p.-185. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée; fem. ovip. (?) Sur Acer pseudo-platanus, Watermael, 8 9 et 10-10-99. platanoides Schrank. M. Kaltenbach, p. 11; Buckton, [, p.185, t. XXX VI. Formes obs. : Fem. viv. ailée, fem. ovipare et mâle ailé. Sur Acer pseudo-platanus, Tervueren, 22-38-98; Watermael, 18-7 et 10-10-99. MEGOURA Buckton. viciæ Buckton. V. Buckton, E, p. 188, t. XXX VIII. Forme obs. : Fem. viv. ailée. Tervueren, 12-83-98; Belgique (Van Volxem). PHORODON Passerini. _carduinum Walker. NV. Walker, Ann. Nat. Hist. (2), VI, p. 44. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Carduus lanceolatus, Elterbeek, 25-6, et Marchienne, 18-9-99. 118 galeopsidis Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 35; Buckton, I, t. XXXII. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée; mâle aîlé, fem. ovip. Sur Silachys germanica et Sin verna, Bruxelles, 12 et 24-10-99. | | af humuli Schrank. pruni Scopoli. : V. Kaltenbach, p. 36; Buckton, I, t. XXX. » Forme obs. : Fem. viv. apte Sur Humulus lupulus, Saint-Josse, 16-7-99 (Seelärayers); Bruxelles, 6-9; Watermael, 26-7 et 21-838; " inulœ Passerini, V. Passerini, Aphid. Ital., p. 18. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée: mâle ailé, femelle ovipare. Müûle ailé : Tête et thorax noirs; antennes plus longues que le corps, noi- nee dE râtres. Abdomen vert olivâtre, marqué de taches sombres; plus pâle en dessous. Cornicules longues, un peu courbées, ë verdâtres, l’extrémité noirâtre. Paites vertes, le bout des à ‘3 fémurs et des tibias et les tarses noirâtres. Ailes à insertion « jaune, cubitus olivâtre, les autres nervures sombres. Femelle ovipare Plus petite que la femelle vivipare aptère, de coloration jaune 4 verdâtre assez vive; à pubescence assez longue. Antennes à « EP. peu près égales au corps; les quatre premiers articles gros, Ag les trois derniers minces; tous les articles d’un jaune blan- … châtre, l'extrémité des derniers rembrunie. Veux d’un rouge foncé. Dos portant des séries transverses de tubercules pili- M RE | fères. Cornicules longues, de la longueur des fémurs posté- = ne | rieurs, courbées, jaunâtres; queue à peine visible. Pattes 4 Das fortes, pâles, à tarses noirs, assez courtes. Sur Tussilago farfarus, Bruxelles, 29-9-99; sur Znula coryza,E Bruxelles, 12-10; les sexués le 7-19, sur Tussilago farfarus, sous la neige. can T4 né " 4 | À RHOPALOSIPHUM Koch. berberidis Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 95; Buckton, II, t. XLIT. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Berberis communis, Bruxelles, 29-9 et 18-10-99. DT es ” | vulgaris Kyber. : EN. Kaltenbach, p. 42; Buckton, IE, t. XLIII. _ Formes obs. : Fem. viv. apt. et ilee fem. ovipare. R ES _ Sur quantité de plantes : Haeren, 8-10-99, sur Solanum tube- 540 cure Frs 28- 5, sur Nerium rie Bruxelles, 12-10 - à torme ee Pom vire ie. ur Nymphoæa alba, Bruxelles, 29-9-99. aphyle Koch. | V. Koch, p. 32; f. 40-41. | MYZUS Passerini. , Pubricius: > ltonbach, p. 45; Buckton, [, t. XXXIII. mes obs. : Fem. viv. Eu et ailée. rieure du thorax et lobes thoraciques d’un noir olivâtre bril- Jant, le reste jaune-verdàtre. Abdomen verdâtre, avec quatre bandes noires transverses vers la queue, une tache noire au bord de chaque segment, et une tache derrière chaque corni- cule; celles-ci verdâtres, à base noirâtre, éloignées de leur longueur environ; queue jaunâtre, égalant le tiers des cor- nicules. Fémurs et tibias Jaunâtres; bout des tibias, tarses et tiers postérieur des fémurs noirâtres. Tubercules frontaux éloignés. Rosire atteignant les hanches postérieures, base et extrémilé noirâtres. Ailes à insertion, cubitus et stigmate d’un verdâtre pâle, les autres veines noirâtres, bien marquées. Femelle ovipare : Jaunâtre ou verdâtre pâle, Yeux noirs. Pattes jaunâtres, avec le bout destibiasetles tarses rembrunis. Cornicules assezminces, un peu renflées après le milieu, jaunâtres. Queue égalant 1/3 des cornicules, pâle. Antennes placées sur des tubercules frontaux assez élevés; 7° article le plus long, 3 un peu plus court; 4 = 2/3 de 3; 4 et 5 à peu près égaux; 6 — 1/2 de 4; G et 7 noirâtres. Rosire atteignant les hanches postérieures, à bout noirâtre. Long. : 1,750 mill.; antenne : 1,275 mill. Sur Heracleum spondylium, Vilvorde, 38-10-99. nerii Boyer. asclepriadis Passerini, V, Passerini, Aph. Ital., p. 25. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Asclepias cornuti, Bruxelles, 6 et 27-9 99. persicæ Sulzer. insititiæ Koch. persicæcola Boisduval. persicophila Rondani. V. Kaltenbach, p. 93; Buckton, I, t. XXX V. Formes obs.: Fem. viv. apt. et ailée. ; Sur Persica, Ixelles, 4-8-98; Saint-Josse, 16-7-99 (Seeldrayers). pyrarius Passerini. V. Passerini, p. 22; Backton, II, t. LIT. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Pyrus, Wychmael, 23-9-99. rhamni Boyer. V. Koch, p. 419. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Rhamnus alpinus et R. citharticus, Bruxelles, 31-10-99. 4 a 1921 ribis Linné. V. Kaltenbach, p. 39; Buckton, I, t. XXXIV. Formes obs. : Fem,. viv. apt. et ailée, Sur Ribes : Brée, 20-9-98 ; Ixelles, 6-4-99 (Lallemand); Water- mael, 22-5, 10-9; Auderghem, 11-7 (Séverin); Esschen, 6-8; Merbes-le-Château, 18-9-99 ; etc. rosarum Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 101; Buckton, [,t. XXII. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Rosa rugosa, Bruxelles, 19-10-99, tanaceti Linné. V. Kaltenbach, p. 47; Buckton, I, t, XXIII. Forme obs. : Fem. viv.apt. Sur Tanacetum vulgare, Bruxelles, 29-9-99. HYALOPTERUS Koch. arundinis Fabricius. pruni Walker (part.). V. Kaltenbach, p. 54; Buckton, IL, t. LXXV, f. 1-3. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Arundo phragmites, Wychmael, 21-9-9$; Watermael, 15: 7-99. pruni Fabricius. V Kaltenbach, p. 52; Buckton, IT, t. LXXV, f. 4-5. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Prunus, Merbes-le-Château, 21-9-98. trirhodus Walker. aquilegiæ Koch. V. Koch, p. 19; Buckton, IT,t. LXX VII. Sur Rosa, Bruxelles, 15-11-99, APHIS Linné. amygdali Buckton. persicæ Boyer. V: Kaltenbach, p. 93; Koch, p. 61; Buckton, II, t LXXIIL. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Persica, Boitsfort, 2-8-99; sur Amygdalus communis, Héverlé, 7-8. 122 atriplicis Linné. chenopodii Schrank. V. Kaltenbach, p. 107; Buckton, II, p. 87, t. XLV. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Atriplex, Bruxelles, 13-7-99. avenæ Fabricius. V. Kaltenbach, p. 108. Forme obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Bruxelles, 1-2-1900, sur Triticum sp., dans une serre (Bon- droit) ; id., 18-53. brassicæ Linné. raphani Schrank. V. Kaltenbach, p. 106; Buckton, II, t. XL VI. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. | Sur Sinapis arvensis, Wychmael, 16-9-98; sur Brassica nigra, Wychmael, 20-9-98; Merbes-le-Château, 20-9-99 ; Boitsfort, 4-10; etc. capsellæ Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 58. Forme obs. : Fem. viv. apt. Auderghem, 8-99 (Lallemand). cardui Linné. chrysanthemi Koch. lata Hardy. ? leucanthemi Scopoli. V. Kaltenbach, p. 115; Buckton, II, t. LXCVIT. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailèe. Landelies, 11-6-99, sur Carduus nutans; Watermael, 16-7-99, Chrysanthemum; Groenendael, 1-8 (Bondroit); Lophem, 9-7 (Séverin); Merbes-le-Château, 19-9, Carduus et Senecio tai garis; Bruxelles, 24-10, He officinalis ; etc. x ? castanea Koch. \: Koch, p.131, Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Carduus, Watermael, 16-7-99. chamomillæ Koch. V. Koch, p. 65, f. 84-85. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur GChamomilla, Boitsfort, 7-8-99. cratægi Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 66; Buckton, IL, t. XLVII. fat Gièrss “ ais POPRE, CU a PP RE RE EN ONE ON Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Watermael, 2 et 18-6 99, sur Cratægus; Bruxelles, 12-18, sur Mespilus germanicus. cucurbitæ Buckton. "y. Buckton, H:p:56, t. LIV. Forme obs. : Fem. viv. apt. Wychmael, 20-9-98, sur Cucurbita maxima. _ cymbalariæ n. sp. J’ai trouvé cette petite espèce chez notre collègue M. De Jonck sur Linaria cymbalaria (Ixelles, 7-5-99), sous les formes vivi- pare aptère et ailée. Femelle vivipare aptère. Très petite, ovale, d’un vert jaunâtre assez foncé, plus sombre sur les bords. Pattes verdâtres, les tarses et le bout des tibias noirâtres. Cornicules longues, égalant environ le quart de la longueur du corps, l’extrémité noire, très légèrement ren- flées au milieu. Queue égalant un tiers des cornicules, pâle. Antennes en général à peu près égales au corps, placées sur de petits tubercules frontaux. Long. : 0,8 à 1,3 mill Chez un spécimen” mesurant 1,320, l’antenne mesure 1,245 ; chez un autre de 0,915, l’antenne égale 0,570 mill, Nymphe de l’ailée. Abdomen brun jaunâtre, plus foncé vers les étuis, ceux-ci vert olivâtre; une tache sombre près de la queue, qui est brunâtre. Cornicules pâles, longues, l'extrémité noire. Pattes pâles, les tarses rembrunis. Tête et thorax d’un brun-rouge pâle. Antennes brunes, les premiers articles pâles. Femelle vivipare ailée. | Tête et thorax d’un noir bronzé; abdomen brun jaunâtre, les _ bords et quelques taches plus foncés; thorax rouge-brun en dessous. Cornicules d’un brun pâle, l’extrémité noire, longues. Queue égale au tiers des cornicules, brune, pubes- cente. Antennes brunes, placées sur de petits tubercules ; 7° article le plus long, 4 un peu plus long que 5, 6 = 1/2 de 4, 3 égal au triple de 6, et un peu plus court que 7. Rostre atteignant les hanches intermédiaires, à base et extrémité noires. Fémurs et tibias jaunâtres, rembrunis aux articula tions; tarses sombres, sauf parfois ceux des pattes anté- rieures. Insertion et cubitus de l’aile d’un vert jaunâtre, les veines brunes. _epilobii Kaltenbach. V, Kaltenbach, p. 64; Buckton, II, t. LVILL. 123 124 Forme obs. : Fem. viv. apt. Groenendael, 8-7, et Bertrix, 4-8-99, sur Epilobium. euonymi Fabricius. V. Kaltenbach, p. 79; Buckton, II, t. LIX, f. 1. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Bruxelles, 4-5-99, Euonymus europæa et E. Maaki; Watermäel, 2-8, sur E. europœa. - ” farfaræ Koch. V. Koch, p. 54, f. 68-69; Buckton, Il, p. 68, t. LVII, F. 3-4. Forme obs. : Fem. viv. ailée. Sur Tussilago farfarus, Bruxelles, 29-9-99. genistæ Scopoli. V. Kaltenbach, p. 90. Formes obs : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Genista tinctoria, Watermaei, 9-6 et 1-8-99; Louvain, 3-8: Bertrix, 4-8. grossulariæ Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 67. Forme obs. : Fem. viv. apt. Bruxelles, 4-5-99, sur ÆRibes sanquinea; Saint-Gilles, 12-6 (Dubois). hederæ Kaltenbach. ? ilicis Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 89; Buckton, II, t. LX. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Hedera helix, Ixelles, 13-6 et 12-12 99; Saint-Josse, 16-7 (Seeldravers). helianthemi Ferrari. V. Ferrari, Ann. Mus. civ. Gen., IT, p. 65 (1872). Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Helianthemum vulgare, Bruxelles, 14-11-99. helicrysi Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 102. Forme obs. : Fem. viv. apt. Heyst, 51-8-98, Helicrysum arenärium. malvæ Walker. V. Buckton, IT, p. 42, t. XLIX. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Tervueren, 3-8-98, sur Malva; Bruxelles, 6-9-99, Malva sylves- tris ; id., 11-7, Al{hœa rosea ; Ixelles, 23-12, Chrysanthemum. 125 -myosotidis Koch. V. Koch, p.57; Buckton, II,t. LXXII. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Myosotis, Brée, 17-9-98. padi Linné. V. Kaltenbach, p.74; Buckton, II, t. LV. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Cerasus padus, Bruxelles, 25-10-99; etc. papaveris Fabricius — Kaltenbach. atriplicis Fabricius. armata Hausman. aparines Schrank. fabæ Scopoli. thlaspeos Schrank. V. Kaltenbach, p. 82. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Wychmael, 22-9-98, sur Asparagus officinalis, Artemisia vul- garis et Solanum officinale; Forest, 5 9-99, Asparagus (Seel- drayers); Merbes-le-Château, 21-9, Arfemisia; Bruxelles, 29-9, Conium album, GC. maculatum, Allium, etc. plantaginis Schrank. dauci Fabricius. V. Kaltenbach, p. 59. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Daucus carota, Wychmael, 9-9-98; sur Plantago major, Bruxelles, 30-8-99. pomi De Geer. mali Fabricius. oxyacanthæ Schrank. V. Kaltenbach, p. 72; Buckton, IL, t. L. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Pyrus malus, Wychmael, 20-9-98; Watermael, 13-6-99; Boitsfort, 22-7 ; Merbes-le-Château, 20-9. pruni Koch. ? prunifoliæ Fitch. V. Koch, p.68; Buckton, II, LVI. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Prunus, Merbes-le-Château, 19-9-99; sur Cerasus padus, Bruxelles, 24-10. _ prunicola Kaltenbach. cerasi Schrank. 126 Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Prunus spinosa, Saint-Gilles, 29-10-99 (Dubois). pyri Boyer. V. Koch, p. 108; Buckton, II, p. 97, t. LXIX. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Pyrus, Watermael, 30 -7-99. rumicis Linné-Kaltenbach. dahliæ Mosley. V. Kaltenbach, p. 81; Buckton, II, t. LXIII et LXIV. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. rs Sur Rumex acetosa, Nieuport, 2-9-98; Hoeylaert, 15-7-99 ; Ber- trix, 5-8: sur Dahlia, Watermael, 26-7 ; etc. saliceti Kallenbach. V. Kaltenbach, p.103; Buckton, ILE, t. LI. Formes obs. : Font viv. apt. et ailée. Sur Salix cinerea, Groenendael, 21-5-99: Macé 25-6; sur S. aura, Watermael, 17-6. sambuci Linné. V. Kaltenbach, p. 83; Buckton, II, t. LXX. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Sambucus nigra, Watermael, 7 et 29-6-99; Poix, 17-8. - sorbi Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 70; Buckton, I, t. LIV. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Sorbus aucuparia, Watermael, 2-8-99, symphiti Schrank. V. Kaltenbach, p. 61. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Symphitum officinale, Bruxelles, 14-11-99. ? tanacetina Walker. V. Buckton, p. 63. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Tanacetum vulgare, Wépion, 21-8-99. taraxaci Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 30. # Sur Taraxacum vulgare, Watermael, 30-4-99 (sur racine), Auderghem, 11-6 (Lallemand). | urticæ Fabricius. urticaria Kaltenbach. 4 Kaltenbach, prod: Pückton, I t5LL ve £ R Je 40 Formes obs. : Fem. viv. apt. u ailée. me : D Sur Urtica urens et U. dioica : Etterbeek, 27-10- 98; Landelies, EE 4 11-6-99; Tervueren, 3-8-98; Watermael, 28-9-99 : Vilvorde, ne: _ 2 - 8-10. IS __! verbasci Schrank. RITES __ V. Passerini, p. 38. - 2124 -2 Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée; fem. ovipare. TE ; : Sur Verbaseum thapsuset V. phlomoides, Bruxelles, 6 et 29-9-99; re 08 sur V. phlomoides, 17-11 (fem. ovip.). ee Femelle ovipare : 4 Be Ressemble beaucoup à à la femelle vivipare aplère, mais sa colo- de + ration est un jaune moins vif, tendant au verdâtre. Cornicules 54 et queue noires. Rostre atteignant les hanches postérieures. : d Re. Corps légèrement pulvérulent; prothorax denté de chaque 3 côté, comme chez la femelle vivipare; premiers et derniers É. segments de l’abdomen seuls marqués en entier. Antennes te 54 égalant environ la moitié du corps; 2° article un peu plus SE 1 long que le premier; 7 un peu moins long que 3, 6—1/3 de 3, PT ES Le 4 et 5 à peu près égaux. UE Le Œufs : | & e Jaune pâle, noircissant bientôt; de forme ordinaire. viburni Schrank, : A : _ opuli Sulzer. : Re _ violæ n. sp.? : Re _V. Kaltenbach, p. 78; Backton, IP EXE se # Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. EEE Sur Viburnum opulus, Bruxelles, 21-6-99; Watermael, 23-7. CR Femelle aptère. Antennes égales environ aux 2/3 du corps, d’un vert foncé, sauf le 3° article et la base des 4, 5°, 7°; le 2° article un peu plus pâle; 3°, 4° et 5° articles égaux ou à peu près, 6° plus RAT court, 7° le plus long. Corps d’un vert olive, parfois assez | pâle. Yeux noirs. Rostre atteignant les deuxièmes hanches. PU Cornicules noires, assez courtes, un peu plus longues que la | queue ; celle-ci brunâtre. Pattes pâles, les tarses et l'extrémité des tibias rembrunis. ÊFe _ Espèce voisine de A. avenæ Fab., dont elle est cependant dis- tincte. ; Se Cet Aphide m'avait été signalé par M. Bovie comme se trouvant | Re au Jardin botanique de Bruxelles sur les racines de quelques plants de Viola tricolor. Le 24-10-99 j’en ai recueilli plusieurs FRE exemplaires sur ces racines; ils étaient visités par une È fourmi. Li 4 2 128 SIPHOCORYNE Passerini. capreæ Fabricius. œgopodii Scopali. cicutæ Koch. V. Kaltenbach, p. 109; Buckton, Il, t. XL V, f. 1-3. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Salix aurita, Watermael, 19-6-99. ’ fæniculi Passerini. V. Passerini, p. 52; Buckton, II, t. XLV. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Fæniculum vulgare, Bruxelles, 29-9-99, pastinacæ Linné. umbellatorum Koch. V. Koch, p. 41; Buckton, II, t. XLIIT, Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Bruxelles, 12-10 99, sur Pémpinella magna et P. saxifraga, Erysimum vulgare ; 7-11, Daucus carota. x ylostei Schrank. V. Kaltenbach, p. 111; Buckton, IT, t. XLIV. Formes obs.: Fem. viv. apt. et ailée. Sur Lonicera caprifolium, Watermael, 16-6-99. MELANOXANTHUS Buckton. salicis Linné. V. Kaltenbach, p. 131 ; Buckton, IT, p. 21, t. XLII. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Salix cinerea, Calmpthout, 14-5-99; Groenendael, 31-5; Louvain, 3-8; sur S. fragilis, Watermael, 23-8-99. flocculosus Weed. V. Weed, Insect-Life, III, p. 292 (1891) et Trans. Am. Ent. Soc., XX, p. 300 (1893). Formes obs.: Fem. viv. apt. et ailée; mâle ve femelle ovipare. | Sur Salix cinerea, Boitsfort, 14-11-98; id. , de 23-3-99 à 24-6 et à de 15-9 à 2510. à Ayant particulièrement observé cette espèce, je transcris iciles notes que j'ai prises concernant sa biologie, en y ajoutant 3 la description des femelles vivipares aptère et ailée, que # M. Weed n'avait pas sous les yeux. : rte 129 J'avais trouvé pour la première fois cet Aphide à Boitsfort, le 14-11-98, en petite quantité; la forme observée était la femelle ovipare. À yant soigneusement noté le lieu de cette capture, j'allai vers le milieu de mars 1899 examiner les tiges de l’arbuste en question. Je n’y irouvai encore aucun puce- ron sorti de l’œuf,. | Le 23-3, quelques pucerons font leur apparition; ils sont bruns et cachés sous une poussière blanche assez abondante. Le 39 3, tous les œufs sont éclos; les pucerons vont et viennent sur les tiges, pour s'établir en général près des bourgeons déjà ouverts. Le 8-4, les pucerons sont toujours cachés sous une poussière blanche; ils mesurent environ 2 à 2,5 millimètres, et sont bruns avec deux séries longitudinales de taches foncées; cor- nicules oranges; paltes brunes, iarses et bout des fémurs et tibias plus sombres; tous aplères. Le 16-4, ils commencent à pondre; les petits sont d’un jaune brunâtre pâle, les bords plus clairs. Le 3-5, j'ai enlevé les dernières femelles vivipares aptères de la 1" génération, dont voici la description : Abdomen assez convexe, d’un brun-marron, plus foncé sur les bords; en dessus deux rangées longitudinales de 5 taches noires quadrangulaires; deux de ces taches de chaque côté du thorax ; tête sombre, yeux bruns; tout l’insecte fortement pulvérulent. Rostre jaune brunâtre, l’origine et les deux derniers arlicles noirs, atteignant les hanches postérieures. Cornicules d’un rouge orangé vif, renflées. Bords de l’abdo- men pilifères; les segments marqués seulement par une légère dépression latérale. Pattes pubescentes, brunes, les fénmurs en grande partie, les tibias à l’extrémité, et les tarses en entier, noirs. Antennes brunes, sauf les 2 premiers articles qui sont noirâtres; égales en longueur à plus de 1/2 du corps; 1° article plus court que le 2°; 3 le plus long, éga- lant 3 1/2 fois 6 et environ 2 fois 4; 5 un peu plus long que 4, égalant plus de 2 fois 6; celui-ci presque égal à 7. Longueur de l’insecte : 3,790 à 4,275 mill.; longueur de l’antenne : 2,475 mill. Le 10-5, presque tous les pucerons de la 2° génération pondent à leur tour; les tiges sont par places toutes couvertes de pous- sière et de dépouilles blanches, au milieu desquelles s’agitent les insectes, qui sont un peu plus petits que ceux de la 1"° génération. Le 24-5, quelques-uns des pucerons de la 53° génération que j'avais isolés commencent à pondre. Le même jour, observé 130 une femelle vivipare ailée pas encore entièrement débar- rassée de sa dernière mue; à cause de la poudre qui les recouvrait je n'avais pas remarqué les nymphes. Un examen des tiges m’en a fait trouver plusieurs. Le 26-5, plusieurs femelles ailées errent sur les branches ou pondent parmi les aptères. En voici la description, ainsi que celle de la nymphe : Nymphe : D’un brun clair; étuis des ailes olivâtres. Antennes foncées, plus claires à la base. Rostre dépassant les hanches posté- rieures. Femelle vivipare ailée. Abdomen brun, portant en dessus deux rangées longitudinales de petites taches noires assez indistinctes. Tête brune, thorax noir ou d’un brun foncé. Veux brun foncé. Pattes d’un brun jaunâtre, les tarses et les extrémités des fémurs et tibias noirs; hanches brunes. Ailes assez grandes; cubitus brun clair, autres veines pâles; insertions jaunâtres. Tout l’insecte pulvérulent. Antennes brunes, à base plus claire; 3° article le plus long ; 4 égal environ aux deux tiers de 3 et presque égal à 5; celui-ci est environ deux fois aussi long que 6; 7 court. Le 7-6, les dernières femelles aptères de La 3° génération, que j'avais isolées, sont mortes. Le 15-6, plusieurs femelles ailées se montrent déjà sur les branches. Le 20-6, malgré mes recherches, je n’ai plus Loue qu’une femelle ailée, et le 24, tous les pucerons avaient disparu de l’arbuste observé. ; Depuis lors, je suis retourné à diverses reprises examiner cet arbuste, mais sans pouvoir retrouver les pucerons, Puis notre collègue M. Bondroit voulut bien se charger de faire de temps à autre l’examen de l’arbuste, et le 15-9 il put enfin me rap- L2 porter plusieurs femelles aptères déjà adultes; il les avait “4 trouvées, toujours couvertes de poudre blanche, sur le tronc et non plus sur les tiges du saule. | Le 27-9, j'ai trouvé sur plusieurs arbustes, des femelles aptères qui m'ont donné les sexués. Le 12-10, quelques mâles ailés errent sur les tiges et le tronc; les femelles ovipares sont assez nombreuses. Le 15-10, j'ai trouvé un autre arbuste littéralement infesté de ces pucerons; les extrémités des tiges étaient parfois cou- vertes sur plus d’un centimètre par les œufs olivâtres qu'y ee déposaient les femelles. CAT TT VOA EE re : us. qu'au 25-10 v Kaltenbach, p. 116: Buckton, IL, t. LXXXI, f. 3- 6. 2 _ Form. obs. : Fem. viv. apt. sue Populus, Landelies, 11-6- 99 (Bondroit); Poix, 17-8; Calmp- © thout, 14 5; Boitsfort, 21-7. CHAITOPHORUS Koch. à eris Linné. He viv. du et ailée; af He fem. ovipare. nes HR 21-5-99; Ixelles, 22-6 ; Sur Acer pseudo-platanus, Boitsfort, Wat ermael, 10-10. 12e Buckton. k ÉBuckiôn, 1,189 1. LXXXIL. "orme obs. : Fem. viv. (2.) apt. Koch, ; 6, f. 8 et9: Backton, Il, t. HÉRAE. orme re Fait viv. apt. : Salix, Groenendael, 11- -10- 99. S + 132 populi Linné. V. Kaltenbach, p. 126; Buckton, II, t. LXXXII. Forme obs. : Fem. viv. apt. Ç Sur Populus tremulus, Boitsfort, 21-6-99. salicivorus Walker. V. Passerini, p. 58; Buckton, t. LXXX. Forme os. : Fem. viv. apt. Sur Salic lapponum, Bruxelles, 12-10-99. tricolor Koch. Vi Koch pe LS; Forme obs. : Fem,. viv. apt. Sur Betula alba, Boitsfort, 2-7-99 (Bondroïit); id., 23-7. PHYLLA PETS Koch. fagi Linné. V. Buckton, IT, t. XCIV. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée, fem. ovipare. Sur Fagus sylvaticus, Watermael, 16 5 et 12-6-99; Boitsfort, 27-6; Bois, 9-93 (Lameere): Héverlé, 7-8-99 ; Waterloo, 1-11; Gembloux, 7-99 (D :sneux). PTYCHODES Buckion. juglandis Frisch. V. Buckton, II, p. 40, t. XCV. Formes obs. : Fem. viv. ailée et fem, ovipare (?). Sur Juglans regia, Merbes-le-Chäteau, 21-9-99. CALLIPTERUS Koch. be'uiæ Koch. betulicola Buckton. V.-Koch;:p. 217; Buckton, Ill, 4, LXEXVATT. Formes obs. : Fem, viv. apt. ei ailée. Sur Betula alba, Tervueren, 8-8-98; Wychmael,15 9 98; Water- mael, 22-599: Bertrix, 5 8; Hockai, 10-8; Louvain, 3-8; Esschen, 6-8; Mont-Saint-Guibert, 1-8; Léau, 14 8; Merbes- M le-Château, 19-9. betularius Kaltenbach. antennata Kaltenbach. betulæ Walker. 133. tuberculata Heyüen, V. Kaltenbach, p. 119; Buckton, IIL, t. LXXX VIT. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée; mâle ailé, fem. ovipare. Sur Betula alba, Tervueren, 8-8-98; Watermael, 17-5 et 10 10- 99; Wychmael, 15-9-98. betulicola Kaltenbach, ? betvlæcolens Riley et Monell, V. Kaltenbach, p. 44. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Betula papyracea, Bruxelles, 12-10; Groenendael, 4-10-99, castaneæ Buckton. Y. Buckton, LIL, p. 26, t. XCI, f, 5-9. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Castanea vesca, Watermael, 14-7 99. coryli Goctze. carpini Koch. V. Kaltenbach, p. 98; Buckton, III, t. LXXX VIII. Formes obs. : Fem. viv, apt. et ailée. Sur Corylus : Wychmael, 19-9-98; Watermael, 23 6 99; Saint- Josse, 16-7 (Seeldrayers); B:rtrix, 48; Esschen,6 8; Hockuai, 9-8; Mont-Saint-Guibert, 12-8; Léau, 14-8; Merbes-le-Châ- teau, 19-9; sur A!nus glutinosus, Watermael, 24 7-99. oblongus Heyden. V. Kaltenbach, p. 133; Koch, f. 292-294, Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Betula alba, Watermael, 24-7 cet 10-10 99; Mont-Saint- Guibert, 12-8. querceus Kallenbach. V. Kaltenbach, p. 136; Buckton, III, t. XCI, f. 1-4. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Quercus robur, Tervueren, 12-38-98. quercus Kaltenbach, V. Kaltenbach, p. 98; Buckton, IIT, t. XC. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ai'ée. Sur Quercus sessiflora et Q. robur, Tervueren, 12-8 93; Wycn- mael, 14-9; Watermael, 2-8-99; Léau, 10-8. PTEROCALLIS Passerini. alni Fabricius. V. Kaltenbsch, p. 137; Buckton, IIL, tt. XCIT, F. 1-4. Hormeobs. : Fem.viv. apt. Sur Ainus, Boitstort, 5-11-99. 134 juglandicola Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 151; Buckton, IE, t. XCII, F. 5-8. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. | Sur Juglans regia, Merbes-le-Château, 21-9-99. tiliæ Linné. V. Kaltenbach, p. 129; Buckton, TITI, t. XCIHII. Formes ob. : Fem,. viv. apt. et ailée; fem. oviprre. Sur Tilia, Walermael, 2-6 et 10-10-99; Louvain, 24-6 (Weyers). SIPHA Passerini. Sehoutedeni Del Guercio (n. sp.). Forme cbhservée : Femelle aptère. Sur Holcus, Vilvorde, 8-10 99. Voici, d’après M. Del Guercio, les caractères séparant cette espèce des Sipha rubifoli Thom. et S. glyceriæ Kalt. : 1. S. rubifolii : Corps diversement coloré : abdomen ver- dâtre pâle avec une strie transversale d'un vert obscur à la base. Antennes dépassant Ie bord postérieur du thorax, n’atteignant pas les cornicules; 3° article plas long que les . deux suivants réunis; ceux-ci de même que l’appendice du 5°, de longueur inégale. | k 9. S. glyceriæ : Antennes égalant la moilié du corps? 5 3° article égal au triple du 4. 3 3. S. Schoutedeni : Corps unicolore, sans strie transverse 2 foncée verte à la base de l'abdomen. Antennes très courtes, : atteignant le milieu du thorax; 3° article égal aux 4 et 5° réunis, ces derniers égaux entre eux et à l’appendice du 5°, Avant de donner une description plus détaillée de cette « espèce, je me propose d’attendre l'apparition des agames aptère et ailé, afin de pouvoir en faire un examen plus approfondi. 3 PARACLETUS Heyden. cimiciformis [leyden. V. Kaltenbach, p. 212; Buckton, IL, t. CIL, £. 4, Forme obs. : Fem,. viv. apt. Uccle, juillet 99 (De Jonck). PTEROCHLORUS Rondani. longipes Dufour. roboris Boyer. Buckton, IN, cs 59, t. CL, ei + A Forme obs. : Fem. viv. ailée. Etterbeek, A 10 98. = CE " oris Linné. _ DE Raedbech, p. 148; Bückton, HT, t CUE Ê ur Quereus a Etterbeck, 27- 10- 98; Wétermar 11-6-99. +. ab tn 104: Buckion IT. te CI. Form. obs. : Fem. …. apt. et ailée. L Buckton, t | XCVI: Cholodkovsky, Horæ Soc. Ent. Moss. XXXI, p. 646. % orne obs. : Fem. viv. apt. Sur Pinus, Groenendael, 20- 5-99 (Bondroit). cis Walker. V. Cholodkovsky, p. 666. mn. Forme obs. : Fem. viv. apt. et ailée. L. a Rochette de Borre ?). _ V. Cholodkovsky, : 642. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée, Sur Pinus, Wychmael, 13-9-98; Calmpthout, 14-5-99. EE. Mordwilko. ] Dr p. 635. : Fem. viv. nr 156 V. Kaltenbach, p. 154. Forme obs. : Fem. viv. ailée. Nosseohem, 6-6 96 (De Jonck). tœniatus Koch. V. Cholodkovsky, p. 640. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Pinus sylvestris, Boitsfort, 21 6-99, tomentosus De Geer. pineti Fabricius. V. Cholodkovsky, p. 643. Formes obs. : Fem. viv. apt. et uilée. Sur Pinus, Tervueren, 25-699. viminalis Boyer. ? dentatus Le Baron. saligna Walker. salicis Curtis. V. Buckton, III, p. 53,t. XCIX. Formes obs. : Fem. viv. apt. ct ailée. | | Sur Salix cinerea, Merbes-le-Château, 20-9-99; sur S. viminalis, Bruxelles, 12-10 ; Boitsfort, 21-10. SCHIZONEURA Hartig (Myzorylus Blot). corni Fabricius. ? Eriosoma cornicola Walsh. ? E. fungicola Walsh. S. panicola Thomas. S. vagans Koch. S, venusta Passerini. V. Kaltenbach, p. 168; Buckton, III, t. CX, f. 1-4. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. | Etterbeek, 8-11 98; Wychmael, 20-9; Watermael, 17-6-99, sur Cornus sanguinea; Merbes-le-Château, 21-9-99; Laeken (Van Volxem); Jemeppe, 16-9-64 (de Borre); etc. lanigera Haussman. | 4 Eriosoma mali Leach. Myzoxylus mali Blot. | Pemphigus pyri Fitch. V. Kaltenbach, p. 169; Buckton, IT, t. CV et CVI,£. 1-5. Formes obs. : Fem. viv. aïlée et apt. (formes souterraine et aérienne). | Sur Malus, Watermael, 17-6-29; Boitsfort, 23-7; Gembloux, As 7-11 (Desneux); Forest, 59 (Seeldrayers); Brée, 12-9 98; Nivelles, 10-11-99 (Stouffs). Sur Prunus, Saint-Josse, 16 7-99 (Seeldrayers). lanuginosa Hartig. V. Koch, p. 264; Buckton, IIT, t. CIX, f, 5-10. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Ulmus campestris, Landelies, 11-6-99; Slosene, 19-7-96 (Séverin): La Hulpe (Bovie). ulmi Linné. fohorum De Geer. V. Kaltenbach, p. 173; Buckton, II, t. CVIII et CIX, f. 1-4. Forme ob. : Fem. viv. apt. Sur Ulmus campestris, Landelies, 11-6-99 ; Spa (Buckton). THELAXES Westwood (Vaucuna Heyden). alni Schrank. betulæ Kaltenbach. NRultenbach, p.427; Buckton, IV, p:17. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Betula alba, Watermael, 15-7-99; Mont-Saint-Guibert, 12-8.. dryophila Heyden. V. Kaltenbach, p.175; Buckton, IV, p. 8, t. CXV a EN Forme obz. He viv. apt. Sur Quercus sessiflora, Witermael, 2-8-99. FORDA Heyden (Rhizoterus Hartig). formicaria Heyien, vacca Hartig. Forme obs. : Fem, viv. apt. V. Buckton, IV, p. 85, t. CXX VI. Samson (Lameere). PEMPHIGUS Hartig. affinis Kaltenbach. V. Kaltenbach, p. 182. Formes obs. : Fem. viv. apt. el ailée. Sur Populus, Watermael, 29-6-99. + Les 133 bursarius Harlig. Eriosoma populi Motley. V. Lichtenstein, Mon. Puc. Peuplier. . Watermael, 28-5 et 23-6-99, sur Populus; Groenendael (Roe- lofs). populi Courchet. V. Lichtenstein. | Fem. viv. apt. et ailée. Formes obs. : Watermael, 25-6 et 18-7-99, sur Populus; Groenendael (Roe- lofs). pyriformis Lichtenstein. V. Lichtenstein. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Watermael, 28-5 et 27-6-99, sur Populus. spirothecæ Passerini. affinis Koch. V. Lichtenstein. Formes obs. : Fem, viv. apt. et ailée. Watermael, 24-7 et 10-10-99, sur Populus. APRES OR TETRANEURA Hartig. ulmi De Geer. | V. Kaltenbach, p.189; Buckton, II, t. CXIV, f. 5-13. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Ulmus campestris et U. montana, Landelies, 11-6-99; Watermael, 20-7. à ADELGES Vallot (Chermes Linné). abietis Linné-Kaltenbach. abreticolens Thomas. | V. Cholodkovsky, Hor. Soc. Ent. Ross., XXXI, p. 3. Formes obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Abies, Watermael, 17-6 99; Francorchamps, 1-8 (Séve- rin); etc. laricis Hartig. ? coccineus Ratzeburg. geniculatus Ratzeburg. hamadryas Koch. lariceti Altum. 139% strobilobius Kaltenbach. V. Cholodkovsky, p. 20. Forme obs. : Fem. viv. apt. et ailée. Sur Larix, Watermael, 17 et 26-6-99; Jemeppe, 16-9-64; etc. PHYLLOXERA Boyer. coccinea Heyden, quercus Boyer. V. Kaltenbach, p. 205; Buckton, IV, p. 49, t, CXXIIT. Forme obs. : Fem. viv. apt. Sur Quercus, Boitsfort, 29-8-99. LA ÉTUDE SUR LES LYCIDES DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE (ESPÈCES DU CONGO ET PAYS VOISINS) par J. Bourgeois. LYCUS Fabr. ACANTHOLYCUS Bourg. (!) 1, L. constrictus Fähr. in Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1851, p. 434 (©). — cuspidatus Klug, Monaisb. Berl. Acad., 1855, p. 648 (c). — Aeolus Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, p. 331, pl. IX, 12490). Lukungu; Zambi (Ch. Haas); Boma-Sundi (P. Rolin); Boma; Banana-Boma; Chiloango (M. Tschoffen); Albertville ; Moliro (J. Du- vivier); Inongo (Leyder); Haute-Maringa (L. Mairesse); Kinschassa (Waelbroeck); Kassongo à Stanleyfalls (Rom); Nguela-Usambara ; Transvaal. (, ©. | Espèce répandue dans toute l’Afrique tropicale. - 2. L. elegans Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, p. 331, pl. IX, fig. 20 (©). — Leveillei, var. G. Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 363. (1} Pour les subdivisions du genre Lycus, cf. J. Bourgeois, Bu!l. Soc. ent. pre 1883, p. LIX. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 29 III 15 ee * Let RER l Rd » 140 A. Color. typ. : Loulouabourg; Lukungu (Ch. Haas); Haut- Congo (E. Bohon); Djabbir, Haut-Ouellé (coll. A. Duvivier). ©. | B. var. «. Bourg., Ann: Soc. ent. Fr., 1877, p. 363 : Lukungu (Ch. Haas); Kassongo à Stanleyfalls (Rom); Matadi (J. Duvivier), ©. C. var. Leveillei Bourg., Ann. Soc. ent. Fr.,1877, p. 363 :-Lu- kungu (Ch. Haas); Kassongo à Stanleyfalls (Rom). ©. D. var. nov. basalis. — Elytris rubro-ochraceis, dimidio basali nigris. Coloration de la var. Leveillei, mais sans tache apicale noire. Kassongo à Stanleyfalls (Rom). Un ex. ©. E. var. nov. suturalis. — Elytris rubro-ochraceis, macula scu- tellari suturaeque dimidio posteriori nigris. Ibembo, Haut-Itimbiri (J. Duvivier). Un ex. ©. 3. L. latissimus L., Syst. Nat., 12° éd., I, 2, 1767, p. 646 (Lam- pyris). — praemorsus, var. laleralis Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p.237 (°). A. Color. typ. — Le type de l’espèce ne figure pas parmi les exem- | plaires que j'ai sous les yeux. Je le connais d’Assinie, de la Guinée portugaise, des bords du Niger et du San-Benito. B. var. praemorsus Dalm. in Schônh Synon., Ins., II, Append.,1817,p. 95, pl. 5, fig. 1 (ÿ).—tatissimus Oliv., Ent., Il, 1790, 29, p. 5 (Q)Île texte et non la fig.]. — lateritius J. Thoms., Archiv. ent , Il, 1858, p. 78 (©). Congo (G. Hoton); Libéria. Kassongo à Stanleyfalls (Rom); Lukungu (Ch. Haas); Umangi (E. Wilverth); Haute-Maringa (L. Mairesse). ©. Chez ces exemplaires la bande transversale noire, qui, dans la var. harpago, réunit les deux taches latérales des élytres, n’est indiquée que par quelques macules isolées, plus ou moins interrompues. | 4 s Ë 4 k C. Passage entre les var. praemorsus et harpago. | (1) I ne peut plus y avoir de doute aujourd’hui sur l'espèce que Linné a décrite sous le nom de Lampyris latissima; elle correspond bien au Lycus praemorsus Dalman et l’opinion de Guérin-Méneville, qui la considérait comme faisant partie du groupe des Lycus in sp., opinion que j'ai suivie moi-même pendant longtemps, doit être définitivement écartée. M. C.-0. Waterhouse s’est = assuré, en effet, que l’exemplaire de la collection de Linné, conservée, comme °1 l’on sait, à la Société linnéenne de Londres, répond à la var. du praemorsus chez laquelle les taches noires latérale et apicale se réunissent le long du bord « marginal (C.-0. Waterhouse, Iilustr. typ. spec. of Coleopt., I, 1879, pp. 19-20): J'avais décrit cette var. sous le nom de lateralis. % 5 . . fa : É Ge: 9. \ rs Gi ps S- * LEE LE 4 ra Fee, EN, ET « a” D 141 D. var. harpagoJ. Thoms., Archiv. ent., Il, 1858, p. 76 (Ÿ). Zonge, Mokoanghay (Lieut. Tilkens); Chiloango (M. Tschoffen); Lukungu (Ch. Haas); Bena-Bendi : Sankuru (L. Cloetens). ©. E. Passage entre les var. harpago et Mocquerysi Bourg. Boma-Sundi (P. Rolin); Banana-Boma (M. Techoffen). 2 ex. ©. La bande transversale noire qui caractérise la var. harpago peut se dilater antérieurement de manière à recouvrir toute la moitié basilaire des élytres, de telle sorte que celles-ci ne présentent plus qu’une large bande ocracée tranchant sur un fond noir uniforme (var. Mocquerysi Bourg.). Les 2 exemplaires que j'ai sous les yeux et dont la crête humérale est restée jaune, sont intermédiaires entre ces deux modes de coloration. F. var. nov. decoloratus. — Elylris omnino ochraceis, ad latera tantum obsolete nigro-notatis. Dans cette var. par défaut, les élytres, entièrement d’un jaune ocracé, ne présentent plus chacune qu’une tache latérale noirâtre, plus ou moins obsolète. L’abdomen est testacé chez le et noir avec une bande testacée de chaque côté chez la ©. Celle-ci présente, en outre, à l’extrême bord apical des élytres, un fin liséré noir (peut-être accidentel) et son pronotum est entièrement jaune. Kassongo à Stanleyfalls (Rom). 2 ex., 4, ©. 4. L. terminatus Dalm. in Schônh. Synon. Ins., III, Append., 4817, p. 29, pl. 5, fig. 9 (9). Albertville (J. Duvivier); Inongo (Leyder); Lukungu (Ch. Haas). 9. L. integer sp. nov. — À. L. terminato Dalm., cujus facie simillimus, elytris postice in utroque sexu integris praecipue discedit. — Long , 18-20 mill. ; lat. hum., 4 1/2-5 mill. ; lat. max., 8-10 mill, Cette espèce est extrêmement voisine du ferminatus ‘Dalm. et si je me décide à l’en séparer, c’est en raison de la constance de ses … caractères différentiels dans les onze exemplaires et les quatre exemplaires © que j'ai sous les yeux. Le plus important de ces caractères réside dans la forme des élytres («j) qui, au lieu d’être sinueusement tronquées à l’extrémité, comme chez ferminalus,sont “entières et régulièrement arrondies. En outre, le rostre, les pattes et les antennes, dans les deux sexes, sont d’un brun plus ou moins …—…._rougeâtre, alors que ces mêmes organes sont ordinairement d'un noir foncé chez terminatus, La coloration générale est éga- lement plus pâle, mais il est possible que ce caractère ne soit qu’ac- cidentel. Moliro; Albertville (J. Duvivier). «d, 9. 142 HOLOLYCUS Bourg. 6. L. Bourgeoisi Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1887, p. 153 (©). Boma (M. Tschofïten). 2 ex., J, ©. Ces deux exemplaires s’écart:nt un peu du type. La crête humé- rale du «j est moins développée et les pattes sont entièrement noires; maïs il ne me paraît pas possible d'établir une espèce sur d'aussi légères différences. La ©, qui n’avait pas encore été décrite jusqu’à présent, ne diffère du «' que par les élytres non dilatées et sans crête humérale; elles sont oblongues et seulement un peu élargies vers l’extrémité. L’abdomen, de sept segments, est noir avec une large bordure jaune de chaque côté; le dernier segment est subogival. 7. L. intermedius Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1884, p. 64, pl. 4, fig. 2 (4j) et fig. 2a (©). Basoto Land, 2 ex. 4. Dans ces deux exemplaires, la coloration noire du pronotum recouvre tout le disque; elle est également un peu plus étendue sur la région scutellaire et à l’extrémité des élytres. LOPHOLYCUS Bourg. 8. L. zonatus Fähr. in Bohem. Ins. Caffr. I, 2, 1851, p. 456. Kassongo à Stanleyfalls (Rom). ©. LYCUS in sp. 9. L. ampliatus Fähr. in Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1851, p. 432 (d, P). Banana (F. Busschodts); Banana-Boma; Zambi (M. Tschoffen); Albertville (J. Duvivier); Congo. 4, ©. Dans cette espèce, la taille peut varier du simple au double. Parmi les exemplaires que j’ai sous les yeux, les plus grands mesu- rent 20 mill. et les plus petits 10 mill, de longueur. 10. L. Duvivieri sp. nov. — 4. Obcordatus, subplanatus, opa- cus, glaber, supra ochraceus, thoracis macula discoidali apicem haud attingente, scutello, regione scutellari utrinque elytrorumque triente apicali nigris, hac nigredine antice sinuata; subtus nitidius- culus, niger, pectore in medio, trochanteribus femorumque summa basi rufescentibus, abdomine omnino rufo testaceo; fronte excavata, rostro sal lenuti, subcylindrico, apicem versus paululum attenuato, sæpius rufescente; antennis nigris, subserratis, articulo tertio tribus A 143 sequentibus simul sumptis fere. cæquali; prothorace trapeziformi, api- cem versus altenuato, lateribus lale reflexo-marginatis, in medio paulum conrclatis, angulis anticrs rotundutis, posticis exlrorsum parum productis, apice retusis;-elytris basi thorace angustioribus, ab humeris inde vero usque ultra medium rotundatim valde dilatatis, dein apicem versus simaililer attenuatis, ad suluram pone medium divergentibus, apice singulatim roltundatis, 4-costatis, costa terlia obsoleta, quarla ad basin elevata finde ut elytra ad humeros subcristatim inflata apparent]; abdominis seginentis 8 conspicuis, penullimo postice arcualim paulum emargèinato. — Long.,20-24 mill.; lat. hum., 4 1/2-5 mill. ; lat. max.,14-20 mill. ©. Elytris fere parallelis, costa quarta ad humeros compresso- incrassata ; abdomine medio infuscato, segmentis tantum 7 conspicuis, ullimo semilunalo, apice in medio triangulariter inciso. — Long., 14-19 mill.; lat., 6-9 mill. Albertville (J. Duvivier). Cette espèce est très voisine du L, ampliatus et, sous le rapport de la forme générale, semble à peine en différer. Mais les carac- ières qui l’en distinguent sont néanmoins très nets. Dans le de l’'amplialus, en effet, la dilatation humérale des élytres consiste en une gibbosité arrondie due à un boursouflement de l'intervalle qui sépare la 3° côte de la 4°, tandis que chez Duviviert, elle affecte la forme d’une crête comprimée, produite par une forte saillie basi- laire de la 4 côte. La même différence se manifeste, bien qu’à un degré moindre, chez la ©. En outre, dans notre espèce, les élytres sont divergentes à partir du milieu et présentent, sur la région scu- tellaire et de chaque côté de la suture, une tache noire plus ou moins étendue, dont l’ampliatus n’offre jamais de trace. Enfin, chez _ le j de cette dernière espèce, les élytres se relèvent en toit le long de la première côte, tandis que chez Duvivieri elles sont planes sur toute leur surface. Je suis heureux de pouvoir dédier cette intéressante espèce à l'explorateur qui l’a découverte. 11. L. foliaceus Dalm. in Schônh. Synon. Ins., IIT, Append., 1817, p. 26, pl. 5, fig. 4 («ÿ). — senegalensis Cast., Hist. nat., 1840, I, p 262 (©). Bena-Bendi : Sankuru (L. Cloetens). (;. 12. L. Kolbei Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 226 ((j)). Transvaal. «, ©. Je ne connaissais jusqu’à présent que le « de cette remarquable espèce. Voici la description de la ®, qui ne diffère guère de toutes les autres du même groupe : _ ©. Oblongus, subparallelus, planalus, glaber; capite thoraceque 144 ut in mare; elytris prothorace paullo latioribus, usque ad medium subparallelis, dein apicem versus paululum dilatatis, postice singu- latim rotundatis, 4-co$tatis, costis simplicibus, tertia fere obsoleta, quarta antice cariniformi, ad humerum lateraliter dilatata; abdo- minis segmentis 7 conspicuis, ultimo semilunato. — Long , 17- 20 mill. ; lat. hum., 5-6 mill. ; lat. max. (postmed.), 8-10 mill. | 13. L. obtusatus J. Thoms., Archiv. ent., II, 1858, p. 76. A. Color, typ. : Banana (F. Busschodts); Boma (M. Tschoffen); Albertville; Léopoldville (J. Duvivier); Congo : Vista (V. Moeren- hout); Bas-Congo : Saint-Salvador (D° R. Buttner). 4, ©. B. var. nov. flavicans.— Thorace immaculato, macula scutel- lari nigra deficiente, nigredine apicali attenuata, longe suturam et marginem minus ascendente; corpore subtus, femoribus usque ad genua, capile frostri apice exceplo) antennarumque articulo 3°. ochraceo-flavis («j). Haut-Kassaï : Loulouabourg (coll. A. Duvivier). 14, L. semiamplexus Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, p, 325, pl. IX, fig. 6 (4); C. O. Waterh., Illustr. typ. sp. of Coleopt., I, 1879, p.18, pl. IV, fig. 6(J) et 9 (9). Inongo (Leyder); Haute-Maringa (L. Mairesse); Lukungu (Ch. Haas); Umangi (E. Wilverth). 4, ©. CHLAMYDOLYCUS Bourg. 15. L. subtrabeatus Bourg., Jorn. sc. math., phys. e nat. Lisboa, XX VII, 1880, p. 5 (Y, ©). Transvaal, dj. 16. L. trabeatus Guér.-Ménev., Icon. Règne anim., 1835, . p. 45, pl. 14, fig. 1a; Bourg., Ann. Mus. civ. Genov., XVIII, 1883, p. 629. | À. , Color. typ. : Boma-Sundi (P. Rolin); Banana (F. Bus- schodis). B. 4, var. «. Bourg., Ann. Mus. civ. Genov., XVIII, 1883, p.630 : Banana (F. Busschodts); Congo (G. Hoton). : CG. D, var. 6. Bourg., loc. supr. cit. : Banana (F. Busschodts); Congo (G. Hoton). D. dj, var. y. Bourg., loc. supr. cit. : Nguela-Usambara. E. «. var. f’. Bourg., loc. supr..cit. : Congo. de 15 4 à Li a. + PE PE ET QE OT NT hi dividende ni 44 + à À 4 É 2 Es 1 ° dre à ‘5 Mbbes es ‘à PUIS PU T hs. RUES av LA M FL lei ER PERTE ER ET: Pare | null ü re À GE Ve OUVERTE NS LE 'Éédys 27.8 y À » à à TER, LA RE dé LR 145 re, Var: ?. Bourg. loc. supr. cit. : Boma; Binana-Boma (M. Tschoffen). G. ©, var. B. Bourg., loc. supr. cit. : Banana (F. Busschodts). H. ©, var. y. Bourg., loc. supr. cit. : Banana (F. Buschodts). MEROLYCUS Bourg. 17. L. dentipes Dalm,ënr S:hônh. Syaon. Ins., III, Append., 4817, p. 27. &. — Bremri Fähr., in Bohom. Ins. Caffe., I, 2, 1851, p. 427. («j, ®) [nec Guér.-Mén.|. Transvaal. J. 18. L. scapularis Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, p. 327, pL. IX, fig. 9 (0): C. O0. Watherh., Illustr. typ. sp. of Coleopt., 21819;p: 17, pl IV, fig. 8. Albertville (J. Duvivier). Un exemplaire ©. Dans cet exemplaire, le disque du pronotum et la région scutel- laire sont noirs; les élytres sont seulement bordées de noir à l’extré- mité comme l’indiquent les figures de Murray et de M. Waterhouse. C’est un passage entre la coloration typique et celle où les élytres sont noires sur [eur quart postérieur avec le milieu du pronotum et la région scutellaire de cette même couleur. | HAPLOLYCUS Bourg. 49. L. Dalmani Bourg., Ann. Soc. ent. Fr., 1839, p. 298. (Ts ?). Bena-Bendi : Sainkuru (L. Clostens); Umangi (E. Wilvertbh); _Chiloango (M. Tschoffen); Ka350n90 à Stanleyfills (Rom). 9. 20. L. sinuatus Dalm., 2x Schônh. Synon. Ins., IIT, Append., Dolr, p.28, pl. 5, fig.8. Kassougo à Stanleyfalls. ©. 21.L. ustus Murray, Ann. Magaz. nat. Hist. 1868, p.329, pl. IX, fig. 17 (©), var. nov. Tschoffeni. — Ab. exempluribus typicis nigredine scutellari magis exlensa, apicali quadrantem posteriorem … elytrorum omnino tegente differt. Chiloango (M. Tschoffen). CLADOPHORUS Guér.-Mén. - 1. C. dondonensis Har., Coleopt. Haft., XVI, 1879, p. 105 (cg). — semiflabellatus Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, p. 92 (nec J. Thoms.). | 146 Boma; Banana-Boma (M. Tschoffen); Mpala (J. Duvivier); Kas- songo à Stanleyfalls (Rom). , ©. 9, C. flabellatus Dalm. èn Schônh. Synon. Ins., IIT, Append., 18F8 p: 32, (Cr 0): Lukungu (Ch. Haas). ©. XYLOBANUS C. 0. Waterh. 1. X. fuscatus sp. nov. — ( Elongatus, parallelus, subtilissime pubescens, opacus, supra ochraceo-flavus, elytrorum triente apicali nigro, capite haud rostrato, rufescente; oculis nigris; palpis anten- nisque f'uscis, his basi paulum rufescente, articulis a tertio inde longe flabellatis, ultimo simplici, elongato-elliptico; prothorace elongato- trapeziformti, longitudine basi fere œquali, apicem versus sal angus- talo, antice rolundato, lateribus subrectis, angulis posticis oblique productis, subacutis, dorso longiludinaliter anguste infuscato, carina longitudinali antice simplici, in dimidio posteriori autem duplici ibique foveolam bilanceolatam includente munito ; scutello infuscuto ; elytris 4-costatis, costa tertia humailiori et ad apicem evadente; inter- vallis costarum a clathris transversis in areolas subquadratas, sat irregulares, uniseriatim divisis; corpore sublus nigro, pectore medio, trochanteribusque flavis, femoribus ad basin et ad margines plus minusve rufo-tinctis; abdominis segmento penullimo postice in medio rotundatim emarginato. — Long.,6 3/4 mill., lat., 1 3/4 mill. — Q. Latet. Très voisin du X. œanthomerus Bourg. (Ann. Soc. ent. Fr., 1886, p. 245), mais distinct par la taille un peu plus grande, les antennes concolores, les cuisses d’un brun foncé, teintées de flave seulement à la base et sur les côtés, etc. Chutes de Samlia, rivière N’Gamie (Mocquerys). 2, X. semiflabeïilatus J. Thoms., Archiv. ent., Il, 1858, p. 79. — sulcicollis Murray, Ann. Magaz. nat. Hist., 1868, p. 91 (nec J. Thomson). Chutes de Samlia, rivière N’Gamie (Mocquerys). d, ©. 3. X. semiflabellatus J. Thoms., var. nov. xanthaspis. — Ab exemplaribus typicis scutello antennarumque articulis duobus ullimis flavis discedit. Chez les individus typiques, l’écusson est d’ua brun noirâtre et le. dernier article des antennes seul est jaune. J'avais d’abord pensé avoir sous les yeux une espèce nouvelle, mais un exemplaire de ma collection, provenant d’Assinie, a l’écusson jauue avec seulement le dernier article des antennes de cette couleur. Il forme done passage entre le type et la variété. Chiloango (M. Tschoffen). DE. 147 CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest — Vice-résidence de Païnan) (Chasses de M. J.-L. Weyers) IX DYTISCIDES () par le Er RE. Hegimbart. Bidessus orientalis Clark. Hydrovatus sumatrensis Sharp. Hydrovatus acuminatus Motsch. Hydrovatus ferrugatus Rég. (elevatus Sharp). Hydrovatus confertus Sharp (subtilis Sharp, acutus Sharp). Hydrovatus picipennis Motsch. — Un exemplaire. Hydrovatus rufo-niger Clark (alricolor Rég.), var. politus Sharp. Hydrocoptus distinctus Wehncke. — Belle série d'exemplaires tous bien semblables entre eux et identiques au type. Canthydrus flavus Motsch. (fulvescens Rég.). Canthydrus Ritsemae Rég. (javanus Wehncke). — Un exemplaire. Hydrocanthus indicus Wehncke. Laccophilus parvulus Aubé (orientalis Aubé). Laccophilus Sharpi Rég. (flexuosus Sharp, nec Aubé). Laccophilus basalis Motsch. Laccophilus Weyersi nov. sp. — Long., 3 mill. — Ovalis, parum latus, postice valde attenuatus, subtilissime reticulatus, omnino pallide rufus, fere pellucidus, elytris leviter fusco-nebulosis, margine laterals pallido, vittaque lat postbasali, obliqua, flammulata et disjuncla, pallida el vix conspicua ornatis, punctis minutis post medium magis numeïrosis instructis, Bien que cette petite espèce ne soit représentée que par un exem- plaire unique, elle m’a paru suffisamment caractérisée pour être décrite. Elle est remarquable par sa forme très atténuée en arrière et par sa coloration extrêmement pâle et presque transparente; les élytres sont couverts d’irrovations brunes nébuleuses et un peu effacées qui laissent la bordure marginale libre, et sont en plus ornés en arrière de la base d’une large bande transversale pâle et peu apparente, très rétrécie en dehors, disjointe et formée de quatre ou cinq taches allongées et parallèles. La réticulation est simple, ronde (1) Tous les insectes ont été capturés à Indrapoera. AA 148 | DA LORS et très fine, et on remarque en outre sur les élvires quelques petits points, principalement dans la seconde moitié. Copelatus tenebrosus Rég. (pusillus Sharp). Copelatus indicus Sharp. — Je ne puis rapporter qu’à cette espèce si variable une femelle unique, longue de 5 mill., de forme assez large et oblongue, noire, teintée de ferrugineux en avant de la tête, sur les côtés du pronotum et des élytres et en dessous du corps; la ponctuation est peu profonde, fine, mais relativement dense, la réticulation bien imprimée, les six stries discales sont fines, l’interne n’existant que vers le sommet; les strioles du pro- notum sont peu nombreuses et n’existent qu’au voisinage des angles postérieurs ; elles font défaut sur les élytres. Copelatus oblitus Sharp. — Un exemplaire unique répondant assez bien à la description, mais paraissant de forme très large. Copelatus Weyersi n. sp. — Long., 3 2/3 mill, — Valide elon- gatus, parallelus, postice vix attenuatus, fortiter depressus, rubro- rufus; pronoto infuscato, antice et ad latera rufescente, ad latera et postice tenuiter striolato, elytris infuscatis, postice et ad latera pallidio- ribus, villa basali lata, postice sinuata, flava ornatis, striis sex in disco integris alteraque submarginali ad basin taniummodo abbreviata É. instructis. 8 Forme très étroite, rappelant beaucoup L. zrinus Rég., de Bornéo; couleur d’un roux rougeâtre, rembrunie sur le pronotum sauf aux bords latéraux et en avant, et sur les élytres qui restent - roux sur les bords et en arrière, et sont ornés d’une bande basale jaune assez large, très apparente, à bord postérieur bisinué et qui “3 « cales sont fines, entières, la 2° et 4 à peine plus courtes, la 6° plus «4 courte en arrière, la submarginale très développée et atteignant = presque l’épaule. La ponctuation est fine et obsolète. 3 1 Une seule femelle. — J’en possède une autre également de Sumatra : Palembang. | 4 Hydaticus Fabricii Mac Leay (rufulus Aubé). Hydaticus vittatus Fab. type et var. conjungens Rég. Rhantaticus signalipennis Cast. — Un exemplaire. Ereles sticticus Linné. Cybister tripunctatus OI. Cybister sugillatus Er. (bisignatus Aubé). Cybisier Dehaani Aubé. — Un exemplaire. \ | | CONTRIBUTION A L'ÉTUDE Le. . FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA | (Gite ouest — Vice-résidence de Païnan) _ (Chasses de NI. J.-L. Weyers) % X BOSTRYCHIDES par P. Lesne. | eu 1 nombreux et se rapportent D uene aux trois espèces dont les noms suivent. Tous ont été récoltés à Indrapoera, dans le sud de la Espèce ess géographique étendue : toute la région indo- : re Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie, Mada- AA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE LV Assemblée mensuelle du ‘7 avril 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. — Les procès-verbaux des séances du 3 février et du 3 mars sont approuvés. Correspondances. MM. Ed. Touin, de Saint-Pierre la-Martinique, et le docteur J. Gillet, de Verviers, remercient le Conseil pour leur nomination de membres effectifs de la Société. — M. Emile Ledrou nous informe qu’il est domicilié dorénavant à Mons, 87, boulevard de l'Hôpital. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des mémoires annexés au présent numéro. Excursion du 13 mar : Putte. — La séance est levée à 9 1/2 heures. NOTICE SUR QUELQUES ICHNEUMONIDES INÉDITS DE L'EUROPE MÉRIDMONALE par le Er Jules Tosquinet. En 1879 et 80, j'ai recu de M. A. Becker, naturaliste à Sarepta (Russie méridionale), un assez grand nombre d’'Ichneumonides, dont quelques-uns sont inédits; d’autre part, M. Pedro Antiga, entomologiste très distingué de Barcelone (Espagne), a eu la bonté de m’en donner quelques-uns récoltés pendant les années 1898 et 99 et qui sont égale- ment nouveaux; ce sont ces espèces, au nombre de dix, que je décris dans … cette notice; trois font partie du groupe des Cryptides : Cryptus maurus n. Sp., Echthrus angustatus n. Sp., Pezomachus nitens n. Sp.; quatre de celui des Pimplides : Coleocentrus absidatus n. Sp. Gnathophya occi- dentalis n.sp., Lissonota formosa n. Sp., Lissonota vigil n.sp.; et trois de celui des Ophionides : Ophion amænus n. sp., Trachynotus fusci- pennis n. sp. et Anomalon amabile n. Sp. ANNALES DE LA SQC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 14 Y 152 CRYPTUS MAURUS. Mediocris, sat crassus, confertim fortiter rugoso punclatus, opacus, pilosus, niger; capile lransverso, pone oculos haud augustato, pilis erectis nigris hirlo, fronte rugosa, excavata, facie punctata in medio elevalione rotundala, clypeo haud discreto, subgloboso, punctato, paululum nilidiore, margine anteriore depressa, truncata, reflexa, antennis filiformibus, apice paullo altenualis, incurvatis, nigris totis, corpore brevioribus; thorace crasso, punctato, opaco, mesonoto con- vexo, nolaulis longis, parum impressis, scutello elevato, rotundato, convexo, punclato,nitidiore, metanoto brevi, postice abrupte truncato, areis supero el posteromedia completis, alteris nullis, spiraculis ma- gnis, ovalibus ; abdomine ovato, capite cum thorace paullo longiore, latitudinas thoracis, coriaceo,nigro,segmentis 2 et 3ima margine postica obscure ferruginea, segmento primo longo, curvalo, fere laevi, petiolo sat lalo, postpetiolo subquadrato, longitudine latiore, carinulis duabus, ad apicem ductis, instructo, segmentis sequentibus transversis, subti- lissime coriaceis, transversim strialis, subopacis, terebra, abdomine paullo breviore, recta, rufa, valvulis pubescentibus nigris; alis hyali- mis, flavedine levissime tinctis, stigmate obscure ferrugineo, venis radiceque fuscis, squamula nigra, areola pentagona costam versus paululum angustala, nervuin recurrentem paullo pone medium exci- piente, nervulo antefurcali, nervello longe infra medium fracto; pedibus elongauis, sat validis, nigris, tibiis anticis antice, femoribus omnibus ima basi el apice, tibiis annulo basali, rufis, tarsis posticis arliculis 3 et 4 sordide fuluis. Long. © 11,5 mill. La tête est noire, à peingun peu plus large que longue, et n’est pas rétrécie derrière les yeux. Elle est ponctuée rugueuse, mate et couverte d'assez longs poils noirâtres. L’occiput est peu concave. Le front excavé rugueux. La face large, ponctuée, a au milieu une élévation arrondie, con- vexe. Le clypeus n’est pas séparé de la face; il est semi-globuleux ponc- tué, un peu luisant; son bord antérieur est déprimé, tronqué, réfléchi; ses angles latéraux légèrement relevés, arrondis. Les mandibules, noires, sont courtes, courbées et terminées par deux dents égales. Les palpes sont d’un noir grisâtre. Les tempes sont assez larges, fortement ponctuées et cou- vertes de longs poils noirs. Les joues sont allongées, arrondies en avant, ponctuées. Les yeux sont grands, oblongs, un peu rétrécis en avant, sail- lants, très légèrement échancrés près de la base des antennes et leur bord antérieur est fort éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont noires, filiformes, un peu atténuées à l’extrémité, recourbées et composées 153 2 ue un peu renflés au sommet; le premier est un peu plus long que le second et a quatre fois au moins la longueur de son diamètre. Le thorax est épais, court, ponctué rugueux, mat, entièrement noir 1 avec des poils dressés concolores, Le mesonotum est convexe, arrondi en …_ avant avec des notaules longs et peu profonds; il est très densément ponctué; les ponctuations Confluentes forment au milieu des sortes de … stries irrégulières. Les flancs sont rugueux sans tache lisse. Le scutellum …._ est élevé, arrondi, très convexe, ponctué, un peu plus luisant que les _ parties voisines. Le metanotum est court, brusquement tronqué en - arrière, rugueux,; il y a une aréole postero-médiane, hexagone, grande, - un peu concave et entourée d'une ligne élevée, droite en avant et donnant, _ naissance, de chaque côté, à une très petite dent obtuse; au milieu de la … partie horizontale, il y a une aréole supero-médiane beaucoup plus large … que longue, subhexagonale, complète; les autres aréoles manquent com- - plètement. Les spiracles sont grands, ovalaires ; 4 _ L’abdomen est ovale, un peu plus long que la tête et le thorax réunis, …. très finement chagriné, assez mat; il est noir avec l’extrème bord posté- rieur des deuxième et troisième segments d’un ferrugineux foncé. Le …._ premier segment est allongé, courbé en arrière, presque lisse, un peu … brillant avec des spiracles, à peine saillants, situés vers le tiers postérieur; … il a, à sa face supérieure, deux carènes obtuses qui se prolongent jusqu’à — l'extrémité postérieure et laissent entre elles un large sillon superficiel, …._ le pétiole est assez large et se dilate insensiblement jusqu’au postpé- —_ tiole; celui-ci est carré, d’une largeur double du pétiole, plus large que …. long et Ses angles postérieurs sont arrondis. Tous les segments suivants .… sont plus larges que longs; à partir du quatrième, ils sont plus lisses et 4 plus luisants. Le ventre est noir avec le deuxième segment et l’extrémité — du dernier d’un rouge sombre; il a un pli longitudinal dans toute sa lon- - gueur et le dernier segment, plus grand, couvre un peu la base de la ne -tarière; celle-ci est droite, rousse et dépasse de quatre millimètres l’extré- ‘4 . mité de l'abdomen; ses valves sont noires, pubescentes. —. Les ailes sont assez grandes, hyalines, légèrement jaunâtres; le stigma est d’un ferrugineux noirâtre, la racine d’un noir roussâtre, les nervures lun brun foncé et la tégule noire. La cellule radiale allongée, la nervure 2. radiale externe presque droite. L’aréole est pentagonale, un peu rétrécie 2 _ en avant et reçoit la nervure récurrente un peu en dehors du milieu du bord postérieur. Le rameau divident de la cellule discoïdo-cubitale est — assez long, courbé. La nervure transverse ordinaire est antefurcale, la - transverse anale, coudée bien en dessous du milieu, émet un rameau qui . s'étend jusqu’au bord postérieur de l'aile. …. Les pattes sont allongées, assez robustes, noires; la face antérieure des …tibias de laïpremière paire est d’un fauve roux; l’extrème base des fémurs des deux dernières paires, l'extrême bout de tous les fémurs et la base des tibias sont roux. Les tarses postérieurs ont les articles 8 et 4 d’un 154 fauve sale un peu blanchâtre ; leur premier article est deux fois aussi long que le second, le cinquième un peu plus long que le quatrième qui est fortement échancré. Les crochets sont assez longs, grêles, peu courbés, simples, noirs. Hab.: Mont Serrat (Espagne), 1° juin 1899. M. Antiga. ECHTHRUS ANGUSTATUS. Elongatus, gracilis, subtiliter punctatus, subopacus; capite cum thorace nigris, adomine obscure rufo, segmentorum basi nigro notata ; capite sat crasso,buccato, pone oculos haud angustato, thorace latiore ; antennis gracillimis, curvatis, nigris, albo annulatis; thorace elongato, subcylindrico, notaulis bene impressis, metanoto subtiliter rugoso, lineis duabus transversis elevatis, diviso; abdomine longo, angusto, cylindrico, parum punctalo, sat opaco, segmentis latitudine longioribus, terebra badia, corpore longiore; alis hyalinis, leviter infuscatis, sligmate fusco, squamula nigra, areola quadrata; pedibus elongatis, gracilibus, badiïis. Long. © 11 mill. La tête est noire, épaisse, plus large que le thorax et n’est pas rétrécie derrière les yeux; vue par devant, elle paraît presque carrée. L’occiput est assez échancré. Le front est fort excavé, lisse et luisant. La face est plus large que longue et a des ponctuations assez fortes et serrées ; elle présente au milieu, sous la base des antennes, une élévation assez forte, arrondie. Le clypeus est semi-globuleux, élevé et séparé de la face par un sillon; il est un peu moins large que la face et son bord antérieur est arrondi. Les tempes et les joues sont élargies et limitées en arrière par un bord élevé. Les mandibules sont très larges, noires avec une teinte rougeûtre au milieu et terminées par deux dents dont la supérieure est un peu plus longue. Les palpes sont d’un blanc sale. Les yeux sont grands, oblongs, peu saillants et à peine échancrés à la base des antennes et leur bord antérieur est éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont grèles, filiformes, un peu plus longues, que la tête et le thorax réunis, recourbées à l'extrémité et composées d'environ trente-sept articles. Elles sont noires avec les articles 7 à 14 blanes, lignés de brun noirâtre en dessous. Le scapus est court, assez fortement comprimé, arrondi en avant et obliquement tronqué en dehors jusqu’au milieu de sa hauteur. Les premiers articles du flagellum sont allongés, cylindriques et un peu renflés à lextrémité; les deux premiers sont égaux et trois fois aussi longs que larges. Le thorax est allongé, deux fois aussi long que haut et finement ponctué, entièrement noir. Le mesonotum est convexe, fortement trilobé en avant avec les notaules profonds. Les flancs ont des ponctuations plus rares et un peu plus profondes, disposées en stries au milieu. Le scutellum est relativement petit, triangulaire, très élevé, marginé seule- 155 ment à la base, lisse et très brillant. Le metanotum est arrondi, finement rugueux, un peu plus mat; il est divisé par deux lignes transversales peu élevées, dont la première sur la partie horizontale et la seconde, à peine visible, circonserit une aréole postero-médiane un peu plus fortement rugueuse. Les spiracles sont ovalaires, très petits. L’abdomen est très long, plus étroit que le thorax, presque cylindri- que, à peine ponctué, peu brillant, d’un rouge brique taché de noirâtre. Le premier segment est allongé, courbé, peu élargi à extrémité, lisse, assez luisant ; il est noir avec le bord postérieur rougeûtre ; la face supé- rieure du pétiole est plate avec quelques rares ponctuations ; le post- pétiole est convexe avec un sillon peu profond entre les spiracles ; ceux-ci sont très petits et situés à l’union du tiers postérieur avec le moyen; les angles postérieurs sont arrondis. Le deuxième segment est deux fois - aussi long que large, un peu retréci vers la base où il y a des gastrocèles petits, presque linéaires ; il est très finement ponctué, d’un rouge roux avec la base et les côtés tachés de noirâtre. Le troisième segment est encore un peu plus long que large et les suivants plus larges que longs ; ils sont aussi rouges roux avec la base noirâtre et sont lisses. Le ventre est d’un testacé pâle avec un pli longitudinal; le dernier segment est tronqué et couvre à peine la base de la tarière; celle-ci est longue de quatorze millimètres, un peu recourbée vers le haut, très mince, d’un rouge brun ; les valves sont un peu plus foncées, sans pubescence. Les ailes sont relativement petites, hyalines, très légèrement teintées de brun. Le stigma est allongé, d’un brun noirâtre avec un petit point blanc à la base, la racine de l’aile testacée et la tégule noire, luisante. _ La nervure radiale externe est un peu courbée à l’extrémité. L’aréole est moyenne, plutôt petite, presque carrée et reçoit la deuxième nervure récurrente au milieu du bord postérieur. La nervure transverse ordinaire est interstitielle et la transverse anale, coudée bien en dessous du milieu, émet un rameau peu courbé qui n’atteint pas tout à fait le bord posté- rieur de l'aile. Les pattes sont allongées, très grêles, d’un brun noirâtre. Toutes les hanches sont noires, lisses et luisantes. Les trochanters de la première paire sont bordés de roux jaunâtre en arrière à l’extrémité. Les fémurs ont tous à la base un étroit anneau roux ; ceux des deux premières paires sont noirs avec la face antérieure et l'extrémité (genou) roux ; ceux de la troisième paire sont d’un rouge brun en dessous, noirs en dessus. Les tibias antérieurs ne sont pas dilatés, ils sont d’un rouge assez clair et leurs tarses un peu brunâtres. Les tibias intermédiaires sont également rouges et leurs tarses noirs. Les postérieurs d’un brun foncé, les tarses noirs avec la base de chaque article d’un testacé jaunâtre. Le premier article est deux fois aussi long que le deuxième, le cinquième une demi- \ € fois plus long que le quatrième qui n’est pas échancré à l'extrémité ; les crochets sont assez longs, très minces, peu courbés, simples. Hab. : Espagne (Mont Serrat), 1899. M. Schmitz. 156 PEZOMACHUS NITENS. Elongatus, laevis, nilidus, nigro-fuscus, thorace ferrugineo macu- lato ; capile transverso, pone oculos paullo angustato, clypeo discreto, margine anteriore rotundata, antennis gracilibus, filiformibus, sat longis, flagelli basi rufescente ; thorace elongato, pronoti collo rufo, mesonoli et metanoli maculis lateralibus ferrugineis, scutello nullo, metanoto valde convexo, area posteromedia completa, abdomine elon- galo, ovali, capite cum thorace longiore et latiore, pone medium paululum dilatato, segmento primo sat longo, curvato, basi valde angustato, supra convexo, subtilissime longitudinaliter striato, spira- culis non prominulis, margine posteriore rufescente, segmentis sequen- tibus transversis, nilidissimis, ultimis duabus, in medio postice albido marginatis, terebra gracili, subsursum curvala, longiludinis corpo- .vis, rufa; alis nullis; pedibus gracilibus, fusco-nigris, coxis obscure ferrugineis, trochanteribus concoloribus, femoribus anticis apicem versus antice, posterioribus ima apice, rufescentibus, tibiis omnibus basi annulo angusto albido, tarsorum posticorum articulis basi albida, primo, secundo fere triplo longiore, quarto, quinto paullo breviore, unguibus parvis, debilibus, fuscris, simplicibus. Long. © 5 mill. La tête est noire, lisse, luisante, plus large que longue, à peine rétrécie derrière les yeux. Le front est plat, très superficiellement coriacé. La face est plus large que longue, un peu convexe au milieu, coriacée, assez mate. Le clypeus est petit, séparé de la face par un sillon semi-circulaire superficiel, un peu convexe et son bord antérieur est arrondi. Les man- dibules sont larges, assez longues, peu courbées, noires ainsi que les palpes. Les tempes sont assez larges, un peu obliques, lisses ; les joues, assez renflées, bouflies, sont longues et arrondies en avant. Les yeux, rela- tivement grands, arrondis, peu saillants, entiers, ont leur bord antérieur fort éloigné de la base des mandibules. Les antennes, très grêles, filiformes, recourbées, sont un peu plus longues que la tête et le thorax réunis et formées d'environ vingt-deux articles. Elles sont d’un brun noiratre avec le dessous du scapus et le premier article du flagellum ferrugineux rougeûtres. Le scapus est court, arrondi un peu ovoide, tron- qué à lPextrémité. Le premier article du flagellum est au moins quatre fois aussi long que large et est un peu plus long que le deuxième; le dernier est assez allongé, conique à l'extrémité. | Le thorax est allongé, fortement étranglé entre le mesonotum et le metanotum, lisse, assez luisant. Le pronotum est assez grand, presque entièrement d’un ferrugineux testacé. Le mesonotum est convexe, coriacé, brun avec une grande tâche rougeâtre de chaque côté et a au milieu, dans toute son étendue, un étroit sillon longitudinal. Il n’y a pas de scutellum. <: { => 29 nt SRE Le - , È a Ex Ve te EE 2 “ ns + c Le 1 ; È ù \ Lt NA \E Le À ë 4 : ds À Re LE re Sr ER M CON NE Son DER CHR ee ARE 157 Le metanotum est un peu plus long que le mesonotum, très fortement > convexe et demi-globuleux en dessus, assez lisse, noir avec une tache ” rouge de chaque côté en avant; il est assez brusquement tronqué un peu … -obliquement en arrière avec une aréole postero-mediane complète, un - peu trilobé en haut en avant. Les spiracles sont excessivement petits, punctiformes. ue L'abdomen est noir, allongé, ovalaire, plus long que la tête et Le thorax - réunis, un peu plus large que ce dernier et fort luisant. Le premier … segment est allongé, un peu Courbé, très fortement retréci à la base, . élargi à l'extrémité, convexe en dessus, très finement et longitudinale- - ment strié; ses spiracles, placés vers le tiers postérieur, ne sont pas proéminents et son bord postérieur est rougeâtre. Les segments suivants . sont plus larges que longs et se dilatent de plus en plus jusqu’au bord . postérieur du troisième où l’abdomen atteint sa plus grande largeur ; ils sont lisses, très luisants et les deux derniers ont, au milieu du bord posté- “ rieur, une tache membraneuse d’un blanc sale. Le ventre est entièrement noir avec un pli longitudinal dans toute son étendue. La tarière est aussi longue que le corps (5 mill.), très grêle, un peu courbée vers le haut, … d’un brun roussâtre, ses valves très étroites, légèrement pubescentes, brunes. % Il n’y a pas d'ailes, mais seulement de légers vestiges à leur inser- D tion. 4 Les pattes ‘sont assez longues, grêles, d’un brun roux. Les hanches - sont d’un ferrugineux foncé, de même que le deuxième article des tro- … chanters; les fémurs antérieurs ont extrémité et le tiers externe de la face antérieure, ainsi que l’extrème bout des fémurs des deux paires posté- …._ rieures d'un roux assez pâle. Tous les tibias ont un étroit anneau blanc à D. Ja base. Les tarses sont très grêles, d’un roux grisâtre avec la base des …._ articles blanchâtre; les postérieurs ont le premier article plus de deux fois aussi long que le deuxième, et le quatrième, à peine échancré à l’ex- — trémité, est un peu plus court que le Cinquième. Les crochets sont petits, —_ faibles, peu courbés, bruns, simples. …._ Hab.: Barcelone (Espagne), 1899. M. Antiga. 4 € | COLEOCENTRUS ABSIDATUS, -* Mediocris, sat crassus, parum punctatus, niger; capile crasso, buc- cato ,pone oculos parum anguslalo, clypeo discreto, margine anteriore ht emarginala, antennis brevibus, nigris, sublus ferrugineis; thorace … elongato, gibbo; abdomine sessili, elongato, curvato, basi depresso, …… «picemn versus compresso, segmentorum 2-6 margine posteriore testa- — cea, 5 et 6 membranacea, terebra corpore paullo breviore, rufa, val- “0 _vulis pubescentibus nigro-fuscis; alis brevibus, hyalinis, stigmate et * À —…nervis fuscis, radice sordide albida, squamula ferrugineo-fusca, 158 areola subtriangulari, longe petiolata, nervulo paululum postfurcali, nervello angulato, supra medium fracto ; pedibus brevibus incrassatis, anterioribus rufis, coxis et trochanteribus nigris, posticis coæis et femo- ribus dilatatis, rufis, trochanteribus nigris, tibiis et tarsis rufo-fuscis. Long. © 8-10 mill. La tête est noire, assez épaisse, aussi large que longue, bouflie et à peine rétrécie derrière les yeux, lisse et assez luisante. L’occiput est peu excavé et est entouré d’un rebord saillant, réfléchi. Le vertex est assez large. Le front, assez excavé derrière la base des antennes, est plat à la partie supérieure et a un très léger sillon longitudinal au milieu, il est assez densément ponctué et transversalement strié. La face est plus large que longue, convexe et transversalement striée, couverte de poils d’un blanc jaunâtre, dressés. Le clypeus est d’un ferrugineux obscur, complè- tement séparé de la face par un sillon étroit, arrondi; il est convexe, ponctué, pubescent, assez déprimé en avant et son bord antérieur mar- ciné est échancré au milieu. Les mandibules sont noires, assez longues, très courbées et terminées par deux dents presque égales. Les palpes sont noirâtres à la base, ferrugineux vers l'extrémité. Les tempes sont assez larges, convexes et ponctuées. Les joues sont renflées et très prolongées en avant, ponctuées. Les yeux sont allongés, oblongs, assez saillants, à peine échancrés à la base des antennes et leur bord antérieur est fort éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont filiformes, à peine aussi longues que la tête et le thorax réunis, très légèrement élargies vers le milieu du flagellum et formées de vingt-sept articles ; elles sont noires à la base et à leur partie postérieure, ferrugineuses en-avant. Le scapus est arrondi, ovoide, un peu comprimé et très obliquement excisé en dehors, pubescent à sa partie interne. Le premier article du flagellum est trois fois aussi long que large, renflé en tête au sommet et un peu plus long que le deuxième ; les suivants se raccourcissent insensiblement en devenant un peu plus épais jusque vers le neuvième, puis ils dimi- nuent progressivement, mais très peu, jusqu’au dernier, qui est obtus à l'extrémité. Le thorax est assez long, gibbeux, ponctué, luisant, noir. Les lobes postérieurs du pronotum sont concaves, ponctués-striés transversalement. Le mesonotum est peu convexe, à ponctuations rares, trilobé en- avant avec des notaules longs et profonds; le lobe médian est un peu prolongé et élevé en avant. Les flancs sont ponctués-striés, assez brillants et cou- verts vers le bas de poils jaunâtres. Le scutellum est très convexe, trian- gulaire, rebordé sur les côtés presque jusqu’à l'extrémité, densément ponctué, assez luisant. Le metanotum est court, arrondi, peu convexe en dessus où il est rugueux. Il y a une aréole supero-médiane, presque carrée, un peu élargie en arrière, parfois la limite postérieure manque et elle se confond avec la postero-médiane qui est très lisse, polie, très luisante. Les spiracles sont très grands, allongés, ovalaires. / Fi 159 L’abdomen est noir, un peu plus long que la tête et le thorax réunis, courbé, déprimé en dessus vers la base, assez comprimé vers l'extrémité ; il est lisse, luisant et recouvert en arrière de quelques poils couchés, soyeux, jaunâtres. Le bord postérieur des segments 2 à 5 et les thyridies du deuxième sont d’un testacé rougeñtre, celui des cinquième et sixième membraneux. Le premier segment est un peu plus long que large, courbé en dessus et convexe, lisse au milieu avec quelques ponctuations sur les côtés qui sontrebordés ; ses spiracles sont situés vers le milieu. Le pétiole est assez rétréci à la base où il présente une large fossette, sans aucune carène. Les angles postérieurs du post-pétiole, un peu déprimés, sont droits. Le deuxième segment comme tous les suivants est plus large que long et a à la base des gastrocèles arrondis, assez profonds avec des thy- ridies d’un testacé très pâle. A partir du quatrième, les segments sont comprimés. Le ventre, d’un blanc sale taché de noir, a un pli longitudi- nal dans toute sa longueur ; le dernier segment, très étroit, vomériforme, prolongé en arrière, dépasse de plus d’un millimètre l'extrémité de l'abdo- men. La tarière est mince, grêle, rousse, longue de 7 à 8 millimètres; ses valves, étroites, pubescentes, sont noires avec l'extrême bout fauve. Les ailes sont relativement courtes, hyalines, un peu grisâtres. Le stigma est brun avec un petit point blanchâtre à la base, les nervures brunes, la racine d’un blanc sale et la têégule d’un noir rougeûtre. La cellule radiale est allongée, la nervure radiale externe courbée au milieu et à l'extrémité. L’aréole est petite, triangulaire, arrondie et longuement pétiolée. La nervure transverse ordinaire est un peu post-furcale et la trans- verse anale, très angulairement Coudée un peu en dessus du milieu, émet un rameau un peu Courbé qui s'étend jusqu'au bord postérieur de Paile. Les pattes sont courtes, épaisses; les deux paires antérieures sont rousses avec les hanches et les trochanters noirs; la paire postérieure a les hanches et les fémurs roux ; ces derniers sont fort larges, épais ; les tro- chanters sont noirs; les tibias, d’un roux noirâtre, sont couverts de poils couchés, jaunes, brillants; les tarses sont noirs, également couverts de poils; leur premier article est deux fois aussi long que le deuxième, le cinquième trois fois aussi long que le quatrième, plus épais, courbe; kes crochets sont courts, assez forts, très courbés, noirs, simples. Hab. : Croatie (Monts Dinara), 1882. Dobiasch. GNATHOPHYA Schmiedeknecht n. g. Le genre Gnathophya a été créé par M. le D' O. Schmiedeknecht pour une espèce qu'il a trouvée en Tunisie; les caractères en seront publiés dans les Termeszetrayzi Füzetek, de Budapest, mais l’auteur a eu l'extrême amabilité de me les envoyer et je les reproduis ici textuellement. « Gnathophya n. g. Pimplinarum. — Corpus crasse puncta- tum. Thorax gibbosus, latitudine altior, notaulis nullis, metathorace 160 , brevi, solum costa transversa postica subdistincta. Alarum areola magna romboîidea. Pedes poslici validi. Tibiarum calcaria longa. Unguiculi pectinati. Abdomen sessile solum apice compressum, segmento primo basi utrinque dentato segmentis intermediis longitu- dine fere duplo lahioribus, ante apicem constrictis, segmento ultimo ventrali sat magno, sed haud vomeriformi, apice leviter inciso; tere- bra saltim abdominis longitudine. » « Ce nouveau genre se reconnait aisément par la grande aréole rhom- boïdale des ailes antérieures, l'abdomen denticulé à la base, les ongles pectinés, la forme trappue, la forte ponctuation, etc. » M. Schmiedeknecht me fait observer que la Lissonota dorsalis Gra- venhorst fait partie de ce genre qui renferme actuellement trois espèces : Gn. dorsalis Gr., Gn. mediterranea Schmied. et Gn. DEAR Tosq. dont voici la oription, GNATHOPHYA OCCIDENTALIS. ©. Mediocris, crassa, punctata, parum nitida, nigra, pronoto, collo excepto, mesonoto, sculello, postscutello, abdomine pedibusque rufis; capile antice viso subquadrato, pone oculos haud angustato, confertim punctato, clypeo discreto,lævi, mandibulis maculaque temporali, rufis, antennis corpore brevioribus, filiformibus, nigris; thorace crasso, supra convexo, punclato, subopaco, pronoti lobis posterioribus rufis, mesonoto in medio valde convexo, elevato, linea longitudinali lata nigra, notaulis nullis, pleuris punctalis, nitidis, nigris superne, sub alis, macula majore suturali rufa, scutello elevato, convexo, sub- quadrato, punctato, metanoto subgloboso, confertim fortiter punctato, area posteromedia complela, superioribus nullis, spiraculis circulari- bus; abdomine capite cum thorace parum longiore, fortiter punctato, opaco, rufo, s°gmento ullimo nigro, lœvi, segmento primo latitudine longiore, basi vix angustato,curvalo,carinulis duabus obtusis, subobso- letis et sulco transverso ante marginem posticam, instructo, segmentis sequentlibus transversis, sulcis duobus transversis curvatis instructis, quarum primo buasi, secundo ante marginem posteriorem paululum elevalam ; terebra abdomine paullo longiore, badia, valvulis nigris ; alis sat amplis hyalinis, stigmale sordide strämineo fusco marginato, radice pallide testacea, nervis fuscis, squamula rufa, areola majore petiolata, irregulariter triangulari, nervum recurrentem ante medium recipiente, nervulo interstitiali, nervello obliquo, longe infra medium fracto; pedibus gracilibus, rufis, tarsorum unguibus nigris, pectinatis. . Mas differt mandibulis et thorace toto cum scutello et postscutello, nigris, abdominis segmento primo basi lala, coxis omnibus et trochan: teribus, tibiis posticis apice cum tarsis, nigris. Long. j $ 10 mill. He É 161 La tête est noire, vue par devant presque carrée et n’est pas rétrécie derrière les yeux; elle est fortement et densément ponctuée, assez mate. L’occiput est largement concave, le vertex assez large. Le front est con- vexe, à peine exCavé derrière la base des antennes, ponctué avec un léger sillon longitudinal au milieu. La face est plus large que longue, irrégu- lièrement convexe, un peu élevée longitudinalement au milieu, densément ponctuée, peu luisante. Le clypeus est rouge, étroitement marginé de noir, séparé de la face par un sillon arrondi; il est convexe, lisse, très brillant et son bord antérieur est arrondi. Le labre, d’un rouge noirâtre, est un peu saillant. Les mandibules sont épaisses, peu courbées, ponc- tuées, rousses avec de petites dents noires. Les palpes sont d’un noir roussâtre ; le dernier article des maxillaires est très petit. Les tempes _ sont assez étroites, convexes, ponctuées, limitées en arrière ainsi que les joues par un léger rebord réfléchi et marquées d’une assez grande tache rousse. Les joues sont très longues, assez lisses et à peine renflées vers l'extrémité antérieure. Les yeux sont allongés, oblongs, peu saillants, entiers et leur bord antérieur est fort éloigné de la base des mandibules. . Les antennes sont moins longues que le corps, filiformes, noires et for- mées de trente articles. Le scapus est allongé, ovoide, assez obliquement excisé en dehors; le premier article du flagellum est cylindrique, deux fois aussi long que le second et cinq fois au moins de la largeur de son diamètre. Les articles suivants diminuent insensiblement de longueur, sauf le dernier qui est obtus et un peu plus long que celui que le précède. Le thorax est épais, ovoide, un peu plus long que haut, élevé, fortement et densément ponctué, peu luisant. Le pronotum a le cou noir, les lobes postérieurs roux. Le mesonotum est convexe, assez élevé au milieu, ponc- . tué, sans notaules; il est roux avec une large bande longitudinale noire qui part du cou et s'étend jusqu’à la base du scutellum. Les flancs sont assez luisants, fortement ponctués, surtout à la partie inférieure, plus … lisses sous les ailes; ils sont noirs, sauf une large tache rousse, en haut et … en avant près de la suture, qui couvre tout l’angle supérieur. Le meso- es en Yi der à … Sterñum est noir, plat, densément ponctué, sans sillon médian. Le scu- _ tellum est élevé. convexe, presque carré, arrondi au bout, fortement - ponctué, roux ainsi que le post-scutellum. Le metanotum noir, est assez - court, semi-globuleux, fortement ponctué, assez luisant et n’ayant que … laréole postero-médiane ; celle-ci complète, arrondie, bien limitée ; par- - fois, il y a des taches irrégulières rougeâtres près des spiracles ; Ceux-ci . sont plutôt petits, circulaires. L'abdomen est court, convexe, un peu courbé, un peu plus long que la tête et le thorax réunis, aussi large que ce dernier vers la base, se dila- . tant légèrement jusqu’au sixième segment ; il est ponctué, mat, roux avec Je dernier segment noir et lisse, luisant. Le premier segment est plus long que large, à peine rétréci à la base, courbé légèrement, convexe en- - dessus, fortement ponctué, un peu rugueux avec deux carènes obtuses ” 162 presque effacées ; en avant du bord postérieur, qui est un peu relevé et plus lisse, iLy a un assez large sillon transversal, peu profond ; ses angles postérieurs sont droits et les spiracles, un peu saillants, situés en avant du milieu. Les segments suivants sont beaucoup plus larges que longs et ont à la base un sillon transversal courbé, à concavité postérieure, qui va rejoindre, vers le milieu des bords latéraux, un autre sillon également transversal et inversement courbé, placé un peu en avant du bord posté- rieur qui est légèrement relevé et plus lisse. Le ventre est d’un rouge foncé, noir à l'extrémité avec un pli longitudinal dans toute sa longueur; son dernier segment est grand, allongé, acuminé au bord postérièur et couvre largement la base de la tarière. Celle-ci est longue de six centi- mètres, un peu plus longue que Pabdomen, droite, d’un brun rouge, plus clair à l’extrémité; ses valves sont étroites, noires. Les ailes sont assez grandes, hyalines; le stigma est d’un jaune sale entouré d'un bord brun, la racine d’un jaune testacé, les nervures brunes, la tégule rousse. La cellule radiale est allongée ; la nervure radiale externe, d’un tiers plus longue que l’interne, est courbée. Le rameau divident de la cellule discoido-cubitale assez long. L’aréole est très grande, pétiolée, irrégulièrement triangulaire et reçoit la nervure récurrente en dedans du milieu du bord postérieur. La nervure transverse ordinaire est intersti- tielle; la transverse anale oblique, coudée bien en dessous du milieu, émet un rameau qui n’atteint pas le bord postérieur de Paile. Les pattes sont assez grèles, courtes, rousses. Les hanches de la pre- mière paire sont parfois étroitement noires à la base. Les tarses postérieurs ont le premier article deux fois aussi long que le second et le cinquième presque double du quatrième, qui n’est pas échancré. Tous les tarses ont les crochets noirs, assez longs, pectinés. . Le mâle diffère de la femelle en ce que les mandibules, le thorax, y compris le scutellum et le postscutellum, les deux tiers basilaires du premier segment de l’abdomen, les hanches et les trochanters, l’extré- mité des tibias postérieurs et leurs tarses sont noirs. L’extrêème base des tibias postérieurs est blanchâtre. Hab : Sabadell et Tarrassa (Espagne), 5 et 8 mai 1897-98. Cette belle espèce a été découverte par M. Pedro Antiga, toujours butinant sur les fleurs du Dorycnum suffricosum Will. LISSONOTA FORMOSA. Elongata, conferlim punctata, nitida, capite et thorace albo-flavis, } niqro lineatis et maculatis, abdomine incrnato, albo cingulato ; capite À transverso, pone oculos parum angustalo, fronte plana in medio lon- gitudinaliler canaliculata, elypeo discreto, convexo, margine anteriore rotundata, antennis filiformibus, curvatis, corpore paullo brevioribus, rufo-fuscis,scapo subtus albido; thorace crasso, gibbo, altitudine parum . 163 ù | Æ longiore, mesonoto convexo, notaulis nmullis, metanoto semigloboso, confertim fortiler punclato, areis superioribus nullis, posteromedia completa semicirculari; abdomaine elongalo, lateribus parallelis, … segmentis margine apicali alba, terebra gracili, abdominis longitudinis, badia, valvulis nigris; alis hyalinis, stigmate fusco, basi puncto albido, radice et squamula albo flavis, areola triangulari, rotundata, longe petiolata, nervum recurrentem ante medium recipiente, nervulo post- PTT Le PE à Eu at ge Ce MR D Ps RO EN 7 Te , * s - ils HE ei hub ET Er, ice» à M SR en ST ER "25 Ç # 5: ERA 4 . a N k L RRPS RC = ’ ï L ï + POSTES é ‘ F | ‘s Lex furcali, nervello infra medium subfracto ; pedibus gracilibus, fulvis coxs albo flavis, posterioribus sublus rufis, trochanteribus omnibus albis supra nigro maculatis, libis posticis basi annulo sat late albido, tarsis posticis apicem versus fuscescentibus, unguibus elongatis, debi- libus, parum curvatis, simplicibus. Long. ©, 11 mill._ La tête est d’un blanc jaunâtre, plus large que longue, peu rétrécie derrière les yeux, finement ponctuée luisante. L’occiput est noir, à peine concave. Le front est plat, très finement ponctué et a, au milieu, une assez large ligne longitudinale noire qui s'étend de la base des antennes jusque derrière les ocelles ; cette ligne présente au milieu un léger sillon qui se bifurque à la partie supérieure pour entourer les ocelles. La face, aussi finement ponctuée, est plus large que longue avec une élévation oblongue longitudinale au milieu sur laquelle il y a une ligne noirâtre. Le clypeus est séparé de la face par un sillon semi-circulaire et a, de chaque côté de la base, une petite tache allongée triangulaire dans laquelle il y a une petite fossette ; il est fortement convexe, lisse, luisant, d’un blanc jaune comme la face et son bord antérieur est arrondi. Les mandibules sont assez étroites, Courbées, blanches et terminées par deux petites dents brunes dont la supérieure est un peu plus longue. Les palpes sont gri- sâtres, pubescents. Les tempes sont étroites, peu obliques, lisses, lui- Santes. Les joues sont prolongé:s en avant où elles sont tronquées obli- quement, droites en arrière. Les yeux sont grands, oblongs-arrondis, assez saillants, très légèrement échancrés près de la base des antennes et leur bord antérieur est assez éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont grêles, filiformes, un peu plus courtes que le corps, recourbées vers l'extrémité, d’un rouge brunâtre et formées de trente- huit articles. Le scapus est ovoïde, très obliquement excisé en dehors, noir, blanc en-dessous. Le flagellum a les articles cylindriques ; le pre- mier, noir en-dessus, est de moitié plus long que le deuxième et à peu près quatre fois aussi long que large. Le thorax est épais, gibbeux, un peu plus long que haut, très fortement et densément ponctué, d’un blanc jaunâtre varié de noir. Le pronotum a une petite tache noire au milieu de la partie supérieure du cou. Le meso- . notum est large, convexe, sans notaules ; il présente trois lignes longitu- dinales noires assez larges, une centrale qui commence au bord antérieur, une dechaque côté raccourcie en avant ; ces trois lignes se réunissent en 164 à : 3 arrière à la base du scutellum. Les flancs ont deux taches irrégulières noires sous les ailes, vers la partie postérieure ; ils sont assez finement ponctués, brillants. Le mesosternum est aussi irrégulièrement taché de noir. Le scutellum est large, tronqué en arrière, très convexe, ponctué, jaune ainsi que le post-scutellum. Le metanotum est semi-globuleux, très fortement et densément ponctué, assez luisant, sans aréoles supérieures, la postero-médiane au contraire est complète, semi-circulaire ; il a une étroite bande noire à la base et de chaque côté, sur la partie horizontale, deux assez larges lignes courbées de même couleur. La bande interne part = du côté du milieu de la base, se recourbe en dehors et n’atteint pâs le bord de l’aréole postero-médiane, l’externe est assez irrégulière et placée dans une large dépression qui contient aussi les spiracles et se pro- longe jusqu'à la limite de l’aréole. Les spiracles sont petits, allongés, ovalaires. L’abdomen est allongé, à côtés parallèles, d’une longueur presque double de celle de la tête et du thorax réunis, finement ponctué, luisant, d’un rose incarnat avec le bord postérieur de tous les segments blanc. Le premier est long, courbé, convexe en dessus, assez rétréci à la baseoù il y a une grande fossette; les spiracles sont situés un peu en avant du | milieu et, en avant de chacun, il y a une petite ligne latérale blanche. Il n’y a aucune trace de carènes et ses angles postérieurs sont droits; sa bordure blanche postérieure est assez large, un peu amincie au milieu. Les deuxième, troisième et quatrième sont plus longs que larges et leur bordure blanche, un peu plus étroite que celle du premier, est fortement atténuée au milieu. Les segments suivants sont plus larges que longs et leur bordure très étroite, parfois presque effacée. Le ventre est d’un blane testacé sale avec un pli longitudinal dans toute son étendue ; son dernier segment est grand, prolongé en arrière et dépasse légèrement l'extrémité de l’abdomen; il est bidenté à la pointe où il y a une petite tache noire, arrondie. La tarière est très grêle, d’un brun roux, longue de six millimètres, un peu courbée vers le haut; ses valves sont noires, glabres. Les ailes, relativement petites, sont hyalines; le stigma est brun pâle avec un point Œun blanc sale à la base; la racine et la tégule d’un blanc jaune; les nervures brunes. La cellule radiale est assez longue, la nervure radiale externe courbée. L’aréole, très longuement pétiolée, est assez petite, en triangle arrondi, sa nervure externe visible, mais en partie transparente ; elle reçoit la nervure récurrente en dedans du milieu du bord postérieur. La nervure transverse ordinaire est post-furcale et la transverse anale oblique est à peine brisée en dessous du milieu et émet un rameau très mince, courbé, qui n’atteint pas le bord postérieur de l'aile. Les pattes sont assez longues, grêles, d’un roux fauve; les antérieures ont les hanches d’un blanc jaunâtre ; les deux paires postérieures ont ces Bat L'I fn dd #4 ds: . LD LÉ x mana de | nu nec. rs Qté: dé le x Re La | D cn is © tit 4 É parties blanches en dessus, rousses en dessous. Tous les trochanters sont 3 > blancs avec une tache noire en dessus ; les fémurs et les tibias des deux _ paires antérieures sont d’un fauve très pâle; les tibias postérieurs, fauves, ? ontun assez large anneau blanchâtre à la base, leurs épines apicales RE ncucs du tiers de la longueur du premier article du tarse; celui-ci est _ brunâtre vers l’extrémité; son premier article est deux fois aussi long - que le deuxième et le cinquième courbé, un peu plus long que le . quatrième; les crochets sont assez longs, faibles, peu courbés, bruns pâles, simples. —_ Hab : Russie méridionale (Sarepta), 1880. (Becker.) LISSONOTA VIGIL. _ 100 + Elongata, punctala, nitida, nigra, albo lineatu, capite transverso, 4 _orbitis frontalibus et exlernis albis; terebra abdo mine paullo longiore; …— alis hyalinis, anterioribus, apicem versus, macula subrotunda fusca … ornalis; pedibus mediocribus, gracilibus, nigris, anterioribus purtim …. albis, interdum femoribus omnibus pallide rufis, tibis posticis basi _ albo annulalis. - Long. j © 10 mill. La tête est plus large que longue, fortement rétrécie derrière les yeux, _ finement ponctuée, brillante, noire. Le front est concave, les orbites Die blanches, irrégulières. La face est plus large que longue, bril- … lante avec des ponctuations peu profondes, très serrées ; au milieu, elle D te une forte élévation longitudinale oblongue, presque lisse ; elle | 1 - est entièrement noire. Le clypeus est assez large, séparé de la face par un Be Dim arrondi; il est fortement déprimé, rouge avec l'extrême base noire; _ son bord antérieur est arrondi. Les mandibules-sont assez larges, cour- E 14 noires, lisses et terminées par deux dents presque égales. Les … palpes sont noirs. Les tempes sont très étroites, brillantes, les joues un …_ peu pius larges, aussi lisses; les orbites externes entièrement blanches. _ Les yeux sont grands, de entiers, très saillants et leur bord antérieur Bus peu éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont grèles, fili- … formes, d’un tiers moins longues que le corps, recourbées à l’extrémité > et formées de quarante articles; elles sont noires, d’un rouge foncé en ; . dessous vers l'extrémité. Le scapus est ovoide et obliquement excisé en dehors. Le premier article du flagellum est d’un quart plus long que le … deuxième et trois fois plus long que large ; les six premiers articles basi- Pi. sont très légèrement renflés à l'extrémité. 14, _ Lethorax est moins large que la tête, assez épais, un peu plus long que 3 haut, ponctué, luisant. Le bord du cou du pronctum est étroitement blanc; les lobes postérieurs ont aussi une petite ligne-blanche au bord Supérieur, en avant de l’aile. Le mesonotum est élevé, très convexe, sans N. ponns il est ponctué noir avec deux lignes longitudinales souvent 165 166 recourbées en hameçon en avant, blanches et qui s'arrêtent avant la base du scutellum. Les flancs sont fortement ponctués, brillants, noirs; ils ont une petite ligne blanche (qui peut manquer) sous les ailes et deux petites taches irrégulières de même couleur, une au bord antérieur, qui manque aussi parfois, et une au-dessus de l'articulation des hanches intermédiaires, qui existe toujours. Le scutellum est allongé, triangulaire, un peu convexe ponctué ; il est noir avec les côtés et la pointe blancs. Le postscutellum est aussi blanc. Le metanotum est arrondi, fortement ponctué, sans aréoles supérieures. La postero-médiane est complète, limitée par une veinule très mince ; il est noir avec une tache blanche de chaque côté près de la base, parfois une assez grande à la partie déclive et toujours une petite arrondie au-dessus de l’insertion des hanches pos- térieures. Les spiracles sont petits, ovalaires. L’abdomen est un peu plus long que la tête et le thorax réunis; il est un peu moins large que le thorax et très légèrement comprimé à l’extré- mité ; il est très finement ponctué, très brillant, noir. Le premier segment est plus long que large, à peine rétréci à la base avec les spiracles situés un peu en avant du milieu ; il est courbé, sa face supérieure est convexe et a une assez large fossette à la base; son bord postérieur est marginé de blanc; parfois il est entièrement noir. Les segments suivants sont plus larges que longs; les deuxième et troisième ont le bord postérieur rouge. Le ventre est d’un gris noirâtre et a un pli longitudinal dans toute son étendue; son dernier segment est grand, convexe, pointu, couvre la base de la tarière et dépasse un peu l’extrémité de l'abdomen. La tarière est d’un roux foncé, un peu recourbée vers le haut et longue de sept milli- mètres ; ses valves sont noires, blanchâtres à l’extrême bout. Les ailes sont relativement petites, hyalines, parfois légèrement jau- nâtres; les antérieures ont vers l'extrémité externe une tache plus ou moins arrondie, brunâtre. Le stigmate est brun avec la base blanche; la racine et la tégule sont aussi blanches et les nervures brunes. L’aréole est irrégulièrement semi-circulaire, longuement pétiolée et reçoit la nervure récurrente au milieu du bord postérieur. La nervure transverse ordinaire est interstitielle et la transverse anale est oblique, non coudée et donne _naissance, bien en dessous du milieu, à un rameau presque transparent. Les pattes sont grêles, médiocres; toutes les hanches sont noires avec parfois une petite tache blanche en dessus; les trochanters sont noirs. Les fémurs antérieurs sont blancs, lignés de noir en dessous et en arrière; les intermédiaires ont la ligne noire plus large et les postérieurs sont com- plètement de cette couleur. Les tibias des deux premières paires sont blancs ainsi que leurs tarses, ceux-ci sont un peu brunâtres vers l’extré- mité; les tibias de la troisième paire sont noirs et ont un anneau blanc étroit à la base; leurs tarses sont d’un blanc sale; leur premier article est plus de deux fois aussi long que le deuxième et le cinquième un peu courbé est double du quatrième; tous les crochets sont assez longs, peu courbés, faibles, simples. F “ 7 4 € À L: di + Poe ee DOS PR . Dans une variété, les taches blanches sont plus grandes, plus nom- : # | breuses. Les deuxième et troisième Segments abdominaux sont d’un noir L. rouge. Les pattes ont les hanches.et les trochanters noirs, les premières _ tachées de blanc, les fémurs, les tibias et les tarses d’un rouge clair. Le mâle est semblable à la femelle dont il ne diffère que par une étroite - bordure postérieure blanche des segments 5 à 7 et par le blanc des pattes qui a une teinte rougeâtre prononcée. * Hab. Russie-Méridionale (Sarepta) 1880 (Becker). “À - OPHION AMŒNUS Elongatus, crassus, lœvis, nitidissimus, luteus, fusco variegatus, _ abdomine testaceo-rufo, segmentis primo el secundo nigris, reliquis | … fusco maculatis ; capite majore, transverso, crasso, pone oculos valile . dilatato, buccalo, clypeo discreto, convexo, punctato, margine ante- . riore rotundala, antennis selaceis, corpore paullo brevioribus, flavis, 3 D. f'uscis; thorace crasso, allitudine paullo longiore, mesonoto con- 1 _vexo, lœvi, lineis tribus longitudinalibus fuscis ornato, nolaulis nullis ; … scutello convexo rotundato, ad medium usque marginato, metanoto . declivi, subtilissime punctato, rotundato, lineis elevatis nullis; abdo- | mine, capite cum thorace plus duplo longiore, lœvwi, nitido, arcuato, … valde compresso, a latere viso claviformi, apice truncato, segmentis à 3-7, singulalim, maculis tribus triangularibus fuscis ornatis ; alis bre- 4 _vibus hyalinis, stigmate fusco basi testacea, costa, radice et squamula 4 _stramineis, nervis fuscis, nervulo intershitiali, nervello obliquo, vix . in medio franto; pedibus brevibus, sat validis flavis, seu pallide fulvis, D orum anteriorum arliculis ullimis fuscescentibus, tibiis posticis | diautis gilvis, tarsis fuscis, unguibus elongatis, debilibus, pectinatis. _ Long. j 13 mill. La tête est arrondie, épaisse, plus large que longue, fortement élargie : … derrière les yeux, bouflie, lisse, très luisante, d’un jaune pâle. L’occiput est très concave, le vertex très large avec une dépression longitudinale au ê _ milieu en arrière et un sillon transversal raccourci sur les côtés derriere é E. assez large ligne longitudinale noire qui s'étend de la base des + …. insérés. La face est plus large que longue, convexe au milieu, très lui- sante, lisse. Le clypeus est un peu plus étroit que la face dont il est D: par un sillon courbé; il est convexe, ponctué et son bord antérieur est largement arrondi; il a de chaque côté à la base une petite fossette noirâtre Les mandibules sont assez larges, allongées, courbées, ponc- | ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 14 V 17 167 , les ocelles. Le front est peu excavé, ponctué-rugueux au milieu où il y à antennes jusque derrière les ocelles en couvrant la place où ils sont » 168 en arrière. Les yeux sont relativement petits, oblongs, assez saillants, très légèrement échancrés près de la base des antennes et leur bord anté- rieur est fort éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont grèles, sétiformes, un peu plus courtes que le corps, brunes en dessus, jaunes en dessous et formées de trente-trois articles. Le premier artiele du scapus est ovoide, peu obliquement excisé en dehors, d’un noir brun en dessus, jaune pale en dessous. Le deuxième article, petit, est entière- ment noir, Les articles basilaires du flagellum sont allongés cylindriques, légèrement tuméfiés au sommet; le premier est trois fois aussi long que large et d’un tiers plus long que le deuxième. : Le thorax est épais, gibbeux, élevé, un peu plus long que haut, très superficiellement ponctué, brillant, jaune. Le cou du pronotum est très large. Le mesonotum est élevé, convexe, sans notaules:; il a trois lignes longitudinales, assez larges, noirâtres, une au milieu qui part du bord antérieur et se termine en avant du niveau de l'insertion des ailes anté- rieures, une sur chaque côté, raccourcie en avant et se prolongeant jusque : près de la base du scutellum. Les flancs ont des ponctuations assez espa- cées mais profondes; ils ont à la partie inférieure, en avant des hanches de la deuxième paire, une tache brunâtre un peu allongée. Le scutellum est court, large, convexe, arrondi à l’extrémité, lisse, luisant, jaune pâle et rebordé sur les côtés jusqu’au delà du milieu. Le postscutellum est aussi jaune, la région qui entoure ces deux parties est noirâtre. Le meta- notum est arrondi, assez fortement déclive sans aucune trace de lignes élevées, finement ponctué en avant, lisse, poli à la partie postérieure; il est d’un jaune pâle avec une étroite bande transversale noirâtre au milieu de la base; cette bande se recourbe en arrière aux extrémités pour aller recouvrir les spiracles qui sont assez longs, linéaires. L’abdomen est plus de deux fois aussi long que la tête et le thorax réu- A nis, arqué, fortement comprimé et tronqué à l’extrémité, vu de côté claviforme; il est lisse et recouvert de poils courts, couchés, soyeux d’un jaune pâle. Le premier segment est noir parfois avec le bord postérieur d’un fauve foncé ; il est allongé, un peu courbé, convexe, lisse et luisant en dessus et ses spiracles, très peu saillants, sont situés vers le tiers posté- rieur. Le pétiole est très étroit et ne s’élargit pas en arrière; le post- pétiole, d’une largeur double, est moitié moins long, en carré allongé. Le deuxième segment est moins long que le premier, un peu comprimé en arrière, noir avec les bords postérieur et latéraux fauves. Les segments suivants sont plus larges que longs, d’un testacé fauve; du troisième au septième, ils ont chacun trois petites taches triangulaires noirâtres dont une au milieu et une de chaque côté; leur ensemble forme trois séries. longitudinales. Les derniers segments sont fauves, parfois légèrement brunâtres. Le ventre est un peu plus pâle. Les valves des organes géni- taux sont jaunes, allongées, arrondies à l’extrémité. Les ailes sont courtes, hyalines, le stigma brun avec la base blan- 169 châtre, la côte, la racine et la tégule d’un jaune brillant, les nervures d’un brun clair. La cellule radiale est très allongée, la nervure radiale externe longue et légèrement courbée à la base et à l’extrémité. El n’y a pas d’aréole. La nervure transverse ordinaire est interstitielle, parfois très légèrement post-furcale et la transverse anale oblique est à peine brisée au milieu où elle donne naissance à un rameau transparent très court. Les pattes sont Courtes, assez fortes, d’un jaune fauve, les hanches pos- térieures un peu plus foncées. Les deux derniers articles des tarses anté- rieurs sont brunâtres ainsi que leurs crochets qui sont assez longuement pectinés. Les tibias postérieurs sont larges, assez longs, d’un fauve gris et ont une tache brune foncée en arrière près de la base qui est blanchâtre; les épines apicales inégales sont blanches. Les tarses postérieurs sont bruns plus ou moins foncés avec le bord postérieur des articles d’un roux fauve. Le premier article est plus épais et plus de deux fois aussi long que le deuxième; le cinquième, courbé, a la même longueur que le qua- trième; les crochets sont assez longs, faibles, courbés, bruns, pectinés, mais beaucoup moins que les antérieurs. Hab. : Russie méridionale (Sarepta), 1879. Becker. TRACHYNOTUS FUSCIPENNIS. Elongatus, lœvis, nitidus, niger; abdominis segmentis secundo et tertio, antennis, pedibusque dilute fulvis ; capite elongato, pone oculos paululum dilatato, clypeo majore, discreto, longitudinaliter convexo, margine anteriore late rotundata, elevata, refleæa, anguls lateralibus rotundatis, mandibulis brevibus curvatis, nigris, apicem versus rufis, dentibus duobus inœæqualibus, inferiore scilicet mullo longiore, instruc- his, antennis filiformibus porrectis, corpore paullo brevioribus; thorace sat crasso, gibbo, nilido, mesonoto lato, convexo, notaulis nullis, scu- … tello convexo, ad apicem usque marginato, metanoto brevi; postice abrupte declivi, linea transversa irregulari, elevata, diviso, parte basali, horizontali, lœvi, polita, parte posteriore declivi, valde rugosa, trans- versim striata; abdomine elongato, valde compresso, arcuato, lœvi, mitido, pilis appressis sericeis, fuscescentibus, vestito; alis sat amplis; f'uscis, translucentibus, anterioribus macula parva hyalina,nervo recur- rente secundo superposita, stigmate et costa stramineo-fulvis, radice et squamula fulvis, areola nulla, nervulo postfurceali, nervello obliquo … infra medium fracto; pedibus gracilibus, fulvis, coxis omnibus et trochanterum basi nigris, tarsorum articulo ultimo cum unguibus fuscis, seu nigris. Long. & 14 mill. La tête est noire, lisse, luisante, assez épaisse, un peu dutus longue que large et un peu dilatée derrière les yeux. L’occiput est peu concave, :le 170 vertex assez large, les ocelles entourés par un sillon assez profond qui se continue en avant au milieu du front; celui-ci est peu excavé, un peu rugueux. La face est lisse, assez luisante, plus large que longue, avec une élévation longitudinale au milieu." Le clypeus est très grand, longitudina- lement convexe au milieu et séparé de la face par un sillon semi-circu- laire peu prononcé au milieu; son bord antérieur est avancé, relevé, lar- gement arrondi et réfléchi, ses angles latéraux sont aussi arrondis. Le labre est saillant, déprimé, un peu concave, et son bord antérieur arrondi. Les mandibules sont larges, assez courtes, courbées, noires, ferrugineuses vers l’extrémité qui est terminée par deux dents dont linférieure est beaucoup plus longue. Les palpes sont noirs, légèrement pubescents. Les tempes sont larges, un peu dilatées, lisses et luisantes. Les joues sont un peu plus étroites, assez fortement prolongées en avant, non renflées, tronquées à l'extrémité. Les yeux, grands, larges, oblongs, arrondis, assez saillants, échancrés près de la base des antennes, ont leur bord antérieur très éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont un peu plus longues que la moitié du corps, filiformes, droites, d’un fauve clair avec la base brunâtre et formées de trente-trois articles cylindriques. Le scapus est ovoide, assez court, obliquement excisé en dehors, d’un brun assez foncé en arrière, fauve clair en avant. Le flagellum, fort aminei à la base, s’élargit un peu à partir du deuxième article; le premier est presque quatre fois aussi long que large et d’un quart plus long que le deuxième. Le thorax est noir, assez épais, gibbeux, un peu plus long que haut, lisse et luisant. Le mesonotum est large, convexe, un peu élevé en avant, sans notaules. Les flancs sont lisses, polis. Le scutellum est court, très convexe, un peu élevé, lisse, luisant et rebordé dans toute son étendue. Les parapsides sont d’un ferrugineux foncé. Le metanotum est court, fortement et assez brusquement déclive en arrière ; il est divisé par une ligne élevée assez irrégulière en une partie basilaire assez étroite, hori- zontale, lisse et luisante, et une partie postérieure déclive, fortement rugueuse ettransversalement striée. Les spiracles, proéminents, sont assez grands, allongés, ovalaires. | L’abdomen est plus de deux fois aussi long que la tête et le thorax réunis, arqué, fortement comprimé à partir du troisième segment et, vu de côté, claviforme, revêtu de poils courts, couchés, soyeux, épars, plus serrés sur les derniers segments; il est lisse, luisant, noir, avec l'extrême bord postérieur du premier segment, le deuxième en entier et les deux tiers basilaires du troisième, d’un fauve clair. Le premier segment est allongé, courbé, convexe en dessus avec une petite fossette ovalaire allon- gée entre les spiracles qui sont situés vers le tiers postérieur et ne sont pas proéminents. Le pétiole est très étroit à la base et s’élargit insensible- ment; le post-pétiole a une largeur double et ses angles postérieurs sont arrondis. Le deuxième segment est plus de deux fois aussi long que large, à peine un peu comprimé à l’extrémité; le troisième est encore un peu plus long que large; ses bords latéraux et postérieur sont assez large- ment marginés de noir. Les segments suivants sont plus larges que longs, très comprimés. Le ventre est noir, sauf le deuxième segment qui est … d’un rouge obscur; le dernier est arrondi en arrière et couvre la base des . organes génitaux ; ceux-ci ont les valves noires, grandes, très allongées, un peu courbées, arrondies à l’extrémité et ont la base roussâtre. Les ailes sont relativement grandes, d’un brun semi-transparent; les antérieures ont sur la nervure récurrente une petite tache hyaline. Le stigma et la côte sont d’un jaune fauve assez brillant, la racine et la . tégule fauves, les nervures brunes. La cellule radiale est très allongée. La . nervure radiale interne prend naissance vers la base du stigma et la radiale externe est assez fortement courbée à la base et à l'extrémité. La - nervure transverse ordinaire est assez largement post-furcale et la trans- … verse anale oblique est brisée en dessous du milieu et émet un rameau un - peu courbé qui n’atteint pas le bord postérieur de l'aile. Les pattes sont assez courtes, grêles, fauves ; toutes les hanches et la base des trochanters sont noires ; le deuxième article de ces derniers est, en dessous, plus court que le premier. Les tibias antérieurs ont une seule F épine apicale, les postérieurs en ont deux très inégales, l’externe attei- gnant presque la moitié du premier article des tarses. Les tarses posté- 4 rieurs ont le premier article deux fois aussi long que le deuxième et le { cinquième, brunâtre, est d’un tiers plus long que le quatrième ; les crochets sont assez petits, courbés, faibles, bruns, pectinés. # . Hab. : Sampedor (Catalogne, Espagne), juin 1897. Trouvé par . M. Pedro Antiga, voltigeant sur les campanules en ce moment en fleurs. ” € bn . ANOMALON AMABILE. Elongatum, gracile, confertim fortiter rugoso-punctatum, sat niti- FT rufum, flavo-variegatum ; capite transverso, crasso, pone oculos | pain dilatato, nitido, fronte mutica, facie transversa, flava, clypeo À _ concolore, haud io margine anteriore in medio dial antennis 4 “ setaceis, capite cum thorace vix longioribus, rufis, basi nigricantibus ; à ; thorace gibbo, crasso, pronoti collo, lineis mesonoti, scutello, postscu- … lello, pleurarum et metanoti maculis, pallide flavis, pilis albidis … sparsis veslito, mesonoto convexo, notaulis nullis, metanoto rotundato, “4 reticulato-rugoso, in medio longitudinaliter canaliculato ; abdomine, “capite cum thorace plus duplo longiore, arcuato, valde compresso, 9 prune. segmento secundo dorso fusco lineato, terebra exserta, valvulis , | nigris seu fuscis apice dilatatis; alis parvis, hyalinis, stigmate pallide “4 … stramineo. radice et squamula flavis, cellula radiali elongata, ner vulo … prstfurcali, nervo discoidali recurrente supra medium fracto, nervello | + angulalo, infra medium fracto; pedibus elongatis, anterioribus flavis, …coxis basi et femoribus postice fulvis, posticis fulvis, tibiis fuscis apicem 171 172 versus nigris, basi albidis, tarsis fulvis, articulis margine posteriore fusca, duobus ultimis totis nigricantibus, articulo primo parum dila- tato, secundo plus duplo longiore. | Long. © 15 mill. La tête est rousse, épaisse, fortement ponctuée, rugueuse, plus large que longue et un peu dilatée derrière les yeux et recouverte de poils courts, dressés, blanchâtres. L’occiput est fortement excavé, rebordé. La place où les ocelles sont insérés est un peu noirâtre. Le front est plat, rugueux, les orbites sont largement jaunes. La face est d’un jaune pâle, plus large que longue, un peu rétrécie en avant, à peine un peu convexe, finement ponctuée, luisante et couverte de poils blancs dressés. Le elypeus n’est pas séparé de la face; il est plat, ponctué, d’un jaune pâle et son bord antérieur, légèrement arrondi sur les côtés, forme au milieu un angle obtus avec une petite dent saillante. Les mandibules sont assez courtes, courbées, ponctuées, jaunes et terminées par deux dents brunes dont la supérieure est plus longue. Les palpes sont d’un jaune très pâle. Les tempes sont fort larges avec des ponctuations éparses ; elles sont rousses avec les orbites jaunes. Les joues sont peu gonflées, jaunes, assez rétrécies en avant vers la base des mandibules. Les yeux sont grands, allongés, oblongs, un peu échancrés près de la base des antennes et leur bord anté- rieur est peu éloigné de la base des mandibules. Les antennes sont sétacées, un peu plus longues que la tête et le thorax pris ensembles, com- posées de trente-quatre articles, fauves avec la partie postérieure du Scapus et du premier article du flagellum noirâtre. Le scape est court, cylindrique, tronqué horizontalement au sommet, d’un jaune pâle en avant. Le premier article du flagellum est allongé, cylindrique, un peu courbé en dehors, quatre fois aussi long que large et deux fois aussi long que le deuxième. Le thorax est assez épais, gibbeux, un peu plus long que haut, forte- ment ponctué, roux taché de jaune pâle et recouvert de poils blanchâtres, courts, dressés. Le cou du pronotum ainsi que la partie inférieure sont jaunes. Le mesonotum est élevé, convexe, sans notaules; il a une étroite ligne jaune le long des bords latéraux, vers l’extrémité antérieure, cette ligne s’élargit brusquement et se recourbe en hamecçon vers la partie centrale. Les flancs sont ponctués, un peu striés à la partie supérieure, avec une petite ligne sous l’aile antérieure et deux taches assez larges au milieu, d’un jaune pâle. Le scutellum est court, convexe, densément ponctué, luisant, avec un sillon longitudinal au milieu, d’un jaune très pâle. Le metanotum est arrondi, ponctué-réticulé avec un assez étroit sillon longitudinal au milieu ; son extrémité postérieure se prolonge un peu au delà de l’articulation des hanches postérieures ; il est roux avec une large tache jaune sur les côtés, parfois presque entièrement de cette couleur. Les spiracies sont assez petits, ovalaires. L’abdomen est très long, presque trois fois de la longueur de la tête et "ct ES 473. du thorax réunis, arqué, très comprimé, lisse, brillant, d’un fauve clair, un peu plus foncé vers l’extrémité et recouvert, surtout sur les côtés, de poils couchés, soyeux, jaunâtres. Le premier segment est très allongé, linéaire, convexe en dessus ; les spiracles, sans sallie, sont situés vers le quart postérieur ; le post-pétiole est à peine plus large que le pétiole. Le deuxième segment est aussi long et aussi étroit que le premier, fauve avec une ligne dorsale noirâtre, raccourcie en avant et en arrière. Les autres segments sont comprimés, sans aucune tache. Le ventre est jaune. La tarière est longue d’un millimètre et demi; ses valves sont noires, un peu élargies vers l'extrémité. Les ailes sont relativement petites, courtes, hyalines; le stigma est d’un jaune transparent, les nervures d’un brun clair, la racine et la tégule d’un jaune pâle. La cellule radiale est allongée. La nervure radiale interne part du tiers interne du stigma ; la radiale externe, beaucoup plus longue que l’interne, est à peine courbée à l’extrémité. La nervure transverse ordinaire est post-furcale, la récurrente discoidale est brisée en dessus du milieu et la transverse anale, coudée en dessous du milieu, donne nais- sance à un rameau Courbé qui s'étend jusqu’au bord postérieur de Paile. Les pattes sont longues, assez grèles, les antérieures ont les hanches - jaunes tachées de roux en arrière à la base, les trochanters jaunes avec une petite tache noire en dessus, les fémurs roux, les tibias et les tarses jaunes ; les deux derniers articles des tarses brunâtres. Les pattes posté- rieures ont les hanches et les trochanters roux, ces derniers noirs en dessus, les fémurs fauves, les tibias d’un brun un peu rougeâtre avec la base blanchâtre, l'extrémité noire et une tache plus foncée brune en arrière de la partie blanchâtre. Les tarses sont un peu plus longs que les tibias, les premiers articles peu renflés. Le premier, deux fois et demie aussi long que le deuxième, est d’un fauve pâle un peu brun à l’extrémité; les deuxième et troisième sont bruns avec l’extrème base d’un blanc fauve ; les deux suivants entièrement bruns noirs. Les crochets, bruns, sont longs, grèles, peu courbés, simples. Dans une variété, le jaune pâle domine. La tête est jaune, les deux taches des flancs sont réunies en une large bande et le metanotum est presque entièrement jaune. Les taches noires des trochanters sont effacées ; les valves de la tarière noirâtres à l’extrémité, blanchâtres vers Ja base. Hab : Russie méridionale (Sarepta), 1879-80. A. Becker. 174 EXPÉRIENCES SUR L'ATTRACTION DES INSECTES PAR LES ÉTOFFES COLORÉES ET LES OBJETS BRILLANTS par Félix Plateau, professeur à l’Université de Gand. AVANT-PROPOS Toute recherche expérimentale dont l’auteur croit pouvoir déduire des conclusions en désaccord avec des idées devenues classiques est l’objet de nombreuses critiques. Tel est le sort de l'ensemble de mes travaux sur les rapports entre les insectes et les fleurs. Les critiques publiées à leur sujet appartiennent à deux catégories bien distinctes : les unes ne reposent que sur des opinions toutes faites et ne s'appuient sur aucune expérience personnelle. Les con- sidérant comme sans valeur, je n’y réponds jamais. Les autres, sérieuses, émanant de naturalistes qui ont conscien- cieusement cherché la vérité, ont pour bases soit des observations originales, soit des expériences nouvelles (1). Je les accueille avec la plus vive satisfaction et, lorsque mes occupations et les circon- stances me le permettent, je m’efforce de contrôler expérimentale- ment la valeur des objections émises. : La présente notice contient les résultats de recherches entre- prises pendant l’été de 1899, dans le but de vérifier des observations de J. Pérez, concernant l’attraction possible exercée sur les insectes par des étoffes colorées, soit seules, soit en présence de fleurs cachées par des feuilles. Le savant professeur fit, en 1897, à la Société Linnéenne de Bordeaux, une communication intéressante dans laquelle je relève d’abord le passage suivant (2) : Parlant du Macroglossa stellatarum, Pérez dit : « Maintes fois j'ai trompé ce même papillon en plaçant sur des arbustes des lambeaux de papier ou d’étoftes vivement colorés. » Puis il ajoute : « La même épreuve m'a réussi avec des Diptères. Un morceau de ruban d’un (1) Détail psychologique curieux et qui s'explique aisément, les critiques de la première catégorie sont acerbes, celles de la seconde sont, au contraire, cour- toises. (2) Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, volume LIT, sixième série, tome II, procès-verbaux, page LxxxvI, 1897. S 175 jaune orangé vif est déposé parmi les feuilles d’un rosier sans fleurs. Un Eristale passant au vol est arrêté par l'éclat de ce ruban, décrit à deux ou trois centimètres au-dessus quelques tours rapides, sans se poser, puis s'éloigne, n'étant retenu par aucun parfum. » | Je laisse momentanément de côté les faits concernant le Macro- glosse, me réservant, ainsi que je l’ai déjà répété dans d’autres publications, de réunir en un ensemble mes diverses recherches sur ce curieux Lépidoptère, Quant à l’observation de Pérez ayant trait à un Eristale soi-disant altiré par une étoffe à couleurs vives, il n’y a là probablement qu’un cas isolé, sans portée générale, comme le prouvent les expériences poursuivies méthodiquement. Désirant arriver à des résultats qui résolvent dans un sens ou dans l’autre la question de l'attraction par des étoffes colorées ou des objets brillants, j'ai effectué les essais dont la description suit : RECHERCHES PERSONNELLES $ I, — ETOFFES COLORÉES SEULES Expérience n° 1, 27 juillet 1899. — Un mur de trois mètres de hauteur et de dix mètres de long est exposé à l’est; il reçoit donc les rayons du soleil dans la matinée. Ce mur est complètement tapissé de Vigne vierge et, àun mètre en avant, se trouvent de grands Lilas et quelques autres arbustes ; le tout constituant un fond serré de verdure. Devant cette surface verte poussent des plantes en fleurs attirant de nombreux insectes. Elles appartiennent aux espèces suivantes : Symphoricarpus racemosus Mich. (fleurs roses); Dahlia variabilis Desf., simples (fleurs.rouges et orangées); Rudbeckia laciniata L. (fleurs jaunes) ; Pentstemon Hartwegii Benth. (fleurs roses et rouges). Les insectes abondants visitant ces fleurs étaient, le jour de l'expérience ;: Apis mellifica L. Megachile ericelorum Lep. Pieris rapae L, Eristalis tenax L. Syrphus balteatus Deg, Calliphora vomitoria L. Musca domestica L. Des morceaux d’étoffes de couleurs vives avaient été préparés d'avance : de forme rectangulaire, chacun d’eux était fixé par un ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 14 V 18 11647 de ses bords à une petite tige empruntée à un rameau naturel sec et munie, en son milieu, d’un crochet de fil de fer, de façon à pou- voir suspendre aisément l’étoffe, comme une petite bannière, aux branches ou aux tiges (fig. 1). Voici les couleurs et les dimensions des surfaces employées dans cette première expérience : Rouge vif (rouge du Papaver Rhœas), 516 centimètres carrés. Id. PENSE ANT PONS SUEDE id. Jaune (jaune d'œuf) . . . . . .. 495 ri Violet vite." LE SR NN DORE id. Id. NET ES 20 id. Bleu clair (bleu ïe cie) RL 176 id. Il y avait, en outre, un fragment de frange composé de petites balles sphériques de laine, d’un beau bleu (bleu du Centaurea cyanus), formant une sorte L 6 de grappe de 15 centimè- SAN IN | Î tres de longueur. À FN Lors de ce premier essai, PS : de Br. 4 leslambeaux d’étoffe étaient COR EE Ve D suspendus aux rameaux, dans le plan général des plantes fleuries, à un mètre ou un mètre etdemienviron au-dessus du sol, c’est-à-dire à la hauteur moyenne des fleurs. On les avait placés à un peu plus d’un mètre l’un de l’autre et dans l’or- dre suivant de gauche à droite : rouge, violet, jaune, rougé, bleu foncé (frange), bleu clair, violet. Tous, surtout au soleil, formaient sur le fond de verdure des taches vivement colorées et notablement plus grandes que les fleurs voisines. Commodément assis de- vant l’ensemble, je suivais de l'œil les allures des insectes et bien peu de détails purent m’échapper. L'observation proprement dite dura une heure, de 9 à 10 heures du matin. | D'une façon générale, les résultats furent JeRTOreRS à la thèse de l'attraction par les couleurs. En effet : 2 EE AURA ETES Re Y | é, di ee y LS ANRT s QU] à \ N ( =. uit Sat Fig. 1. | PS RARES See Cu dés. ii SL 11 j ET # : 4° Aucun Syrphus ne vint planer d’une manière Caractéristique devant un des fragments d’étoffe. E. Un seul S. balteatus plana un instant devant la frange bleue, mais - comme il l’aurail fait en face de n'importe quoi, car il continua son vol stationnaire devant des feuilles placées à une petite dis- tance (1). —._ 2 Aucun Eristalis ne fut attiré par les étoffes proprement dites. _ Les individus qui visitaient Les fleurs des Dahlias ou de Symphorine _ au contact immédiat desquelles il y avait un morceau d’étoffe, pas- - saient à côté de celui-ci comme à côté d’un obstacle. | 3% Les Megachile se comportèrent de même. 4 Aucune Abeille domestique ne fit la moindre attention aux _ étoffes colorées. 5 Les Pieris montrèrent la même indifférence complète. | 6° Des Musca, des Calliphora, une Megachile se posèrent quelque 4 temps sur le lambeau jaune, ainsi qu’elles l’auraient fait sur une sur- _ face quelconque, pour se reposer et se brosser les ailes, - E . 7° Un seul objet fut remarqué par quelques insectes : le fragment —_ de frange de laine bleue, devant lequel sept Eristalis et une Abeille —._ effectuèrent des crochets au vol; mais après examen, je crus con- » _ stater que ce fragment avait une odeur spéciale rappelant un peu celle de la graisse rancie, odeur due évidemment à la teinture et pouvant peut-être expliquer l'attraction observée. Expérience n° 2, 28 juillet 1899, de 9 à 10 h. 30 du matin. — Même … emplacement, mêmes plantes et mêmes insectes, plus : L d Cd - ë Bombus hypnorum L. Odynerus quadratus Pz. Syrphus ribesii L, Afin de varier quelque peu les conditions de l'expérience, l’ordre ‘à dans lequel étaient suspendus, de gauche à droite, les fragments …— d’étofte, fut modifié ainsi : violet, bleu clair, rouge, bleu foncé (frange), jaune, violet, rouge. —__ Les résultats furent sensiblement identiques. … 1° Aucun Syrphus ne vint planer devant un fragment d’étofie proprement dite, sauf un S$. ribesii qui vola un instant devant un lambeau violet, mais ainsi qu'il aurait agi devant un corps quel- conque, car il continua son vol plané devant des feuilles de Dahlia. (1) Dans un travail terminé, résultat d'observations poursuivies pendant plusieurs étés et qui sera publié sous peu, je montre, en effet, que la prétendue —.… admiration des Syrphides pour la couleur des fleurs repose sur une erreur, ces E animaux effectuant leur vol stationnaire, regardé fautivement comme admi- ratif, devant une foule d'objets n'ayant avec les fleurs aucune analogie, des RC: Û = 2 : , tiges, des feuilles vertes, des bâtons, la main de l'observateur, etc. > Nrver 7 * 2 Pl LU Res 4 LE le QU be à dr va 1 4 nd ns Éode Poe en es LC Enr FR. Re TP ATANTE ESS | a 178 2% Aucun Eristalis ne fut attiré par les étoffes. Indifférence totale, même lorsque les fragments colorés sont en contact avec des fleurs visitées. 3° Dédain semblable de la part de toutes les Abeilles domes- tiques. 4 Un seul Pieris rapae sembla un instant, mais d’une façon très douteuse, attiré par le bleu clair. 9° Pendant cette observation, aucun insecte ne se posa sur le lam- beau jaune, mais un Eristalis et un Bombus hypnorum se posèrent, dans un but évident de repos, sur un morceau violet, 6° Encore une fois, le seul corps attractif fut le fragment de frange de laine bleue; onze Kristalis tenax, un Syrphus ribesü, trois Syr- phus balteatus et un Pieris rapae effectuèrent des courbes autour de l’objet. Expérience n° 3, 29 juillet 1899, de 9 à 10 heures du matin. — Dans le but de changer les conditions expérimentales, tout le maté- riel est transporté en un autre endroit du jardin. Un mur exposé au sud-est et en plein soleil, est garni, sur six mètres de longueur, de pêchers en espalier, sans fleurs ni fruits, et d’un grand Jasminum officinale L. en floraison. Au pied de ces arbustes, poussent en groupes serrés : Chrysanthemum hybridum (fleurs blanches). Gaillardia Drummondii De. (fleurs orangées). Coreopsis auriculata L. (fleurs jaunes). Salvia Horminum L., deux variétés (fleurs roses et fleurs bleues). Pendant la première Ho heure, les lambeaux d’étoffe sont sus- pendus aux végétaux garnissant la muraille; pendant la seconde demi-heure, ils sont fixés directement sur les plantes basses en fleurs; chaque fois dans l’ordre suivant, de gauche à droite : bleu clair, rouge, violet, rouge, bleu foncé (frange), jaune, violet. Les insectes Pdbattane les fleurs étaient : Anthidium manicatum E: Megachile ericetorum Lep. Anthophora quadrimaculata Pz. Apis mellifica L., rare. Odynerus quadratus Pz., rare. Eristalis tenax L. Syrphus balteatus Deg. Syrphus ribesi L. Pieris rapae L. Comme dans les cas précédents, les résultats furent à peu près négatifs. : 1° Aucun Syrphus, aucun Eristalis ne vint planer devant un RÉ CS | td Ad Le Cned à a à air Un di 1 dt db, Léts L) cmd RU 179 fragment d’étoffe, même lorsque les lambeaux colorés touchaient des fleurs visitées. 2° Indifférence identique de la part des Anthidium. 3° Un seul Syrphus balleatus se posa, pour se reposer, sur le jaune. . 4 Une Anthophora et un Pieris manifestèrent une certaine attrac- tion douteuse pour le violet. 0° Une Megachile hésita d’une manière contestable devant la frange de laine bleue. Un seul EÉristalis fut manifestement attiré un instant par cet objet. Expérience n° 4, 2 août 1899, de 9 à 10 heures du matin, Les conditions de l’expérience sont encore une fois modifiées, c’est-à-dire que l’on a substitué des étoffes colorées nouvelles à la plupart de celles déjà employées. Les couleurs et les dimensions des lambeaux sont les suivantes : Rouge vif (rouge du coquelicot) . . . 516 centimètres carrés. Rouge foncé (rouge sang de bœuf) . . 561 id. MenChHed azur she, 722 id. Rose (rose de la rose) . …. . . : . 722 id. lune (jaune serin). .: : .» . .;..:. 703 id. La frange de laine bleue avait été lavée à l’alcool et entièrement séchée à l’air trois jours avant. L'expérience a lieu à la même place que l’expérience n° 1, les étoffes étant suspendues, au milieu des fleurs, à la hauteur moyenne de celles-ci, à des distances égales et dans l’ordre suivant, de gauche à droite : jaune, rouge vif, bleu, bleu foncé (frange), rose, rouge foncé, jaune, bleu, rose. Les nombreux insectes visitant les fleurs appartenaient aux espèces ci-dessous : Apis mellifica L., abondante. Megachile ericetorum Lep., abondante. Anthophora quadrimaculata Pz., rare. Halictus Sp.”? Eristalis tenax L., abondant. > Volucella bombylans L. Syrphus pyrastri L. Melanostoma mellina L. Musca domestica L. Pieris rapae L., abondant. Goniopteryx rhamni L. Les résultats furent du même ordre que ceux des expériences déjà décrites. 4° D'une façon générale, les étoffes n’aitirèrent pas d'insectes. 180 En effet, sur des centaines de ces animaux, je n’ai pu noter qu’une Megachile décrivant des courbes devant le lambeau rose et un Eristalis attiré d’une manière douteuse par la même couleur. 2 On remarquera que pas un Syrphus ne montra la moindre tendance à planer en face d’une étoffe colorée. - Les insectes, pour se rendre aux fleurs contournaient les lam- beaux d’étoffe comme des obstacles. 3° Quelques insectes se sont posés, pour se reposer, sur des. étoffes colorées, de la même façon que d’autres individus, à peu de distance de là, se posaient sur des feuilles exposées au soleil. Jai remarqué deux Eristalis et une Musca sur le jaune, une Abeille sur le rose. 4 La frange de laine bleue a attiré d’une manière certaine un Halictus et deux petits Diptères indéterminés et, d’une manière douteuse, un ÆEristalis et un Goniopteryx rhamni. x x * On peut résumer de la manière suivante les données fournies par les quatre expériences décrites ci-dessus : En 4h. 1/2, soit 270 minutes d’observation il y a eu: ATTRACTION très probable fort douteuse Apis mellifica. . . 1 fois par frange bleue. Anthophora quadri- | MALUS ESS RE DRESSÉ AIO RSA DIE Megachile ericetorum 1 fois par rose . . .1 » » frange bleue Halictus Sp.?. . . 1 » » frange bleue. Eristalis lenax. . .18 » » frange bleue 2 » » frange bleue Id. DO 22 0 CES SOUTENANT CRE OI TE ARE Syrphus balteatus . 4 fois par frange bleue. Syrphus ribesii . . 1 » y» frange bleue. Id. 2 on QT EE DE NTOIeT Diptères indéterminés 2 » » frange bleue. Pieris rapae . . . 1 » y» frange bleue. 16.50. «4 » » bleu clair. LL RACE: LE RE 1 Dry a ViEr Goniopteryx rhamni. 4 » » frange bleue ; 90 | 8 È D'où on tire : | Attraction très probable, une fois par 9 minutes; ) fort douteuse, » » » 33.7 » Le lecteur remarquera que si la frange de laine bleue n’avait pas Ê és Fe SRE 4 A NP OR En de NE MANN a) Le ge CRT Mr ge | QE Y ; 3 Æ à à ". 7 27: ris N AO. À Aa LA £ 3 . ; ge ? Fa S 181 _ été employée, les attractions par les étoffes proprement dites se réduiraient à : ‘ Attractions très probables 2, soit une fois par 135 minutes; » fort douteuses 4, » » Promod OLD » c’est-à-dire à presque rien. | Enfin, il n’y a eu attraction, soit probable, soit douteuse, que de la part du bleu foncé (frange), du bleu clair, du rose et du violet. Le rouge vif, le rouge foncé, le satne d'œuf et le jaune serin n’ont attiré aucun insecte. L- e E. $ 2. — OBJETS BRILLANTS. Dans le même parterre où furent effectuées les expériences n® 1, 2 et 4 sur l’action attractive des étoffes et sur une lon- …._ gueur de huit mètres, je plante quatre piquets sans coloration …_ spéciale et sans odeur, au sommet desquels et à la hauteur moyenne —_ des fleurs, je suspends quatre sphères brillantes à éclat métallique ; —_ savoir : 1° deux sphères de 4 centimètres de diamètre, semblables à celles dont on décore les arbres de Noël; la première a l’hémi- sphère supérieur rouge, l’inférieur bleu ; la seconde a les couleurs en sens inverse. 2° Deux sphères en verre argen- tées à l’intérieur, l’une de 5 et l’autre de 6 centimètres de diamètre (fig. 2). Les sphères argentées ei les sphères colorées alternaient. Toutes avaient été conservées depuis lon- gtemps dans le même meuble; si elles étaient imprégnées d’une odeur quelconque, celle-ci devait être identique pour les quatre objets. Ces sphères éclairées par le soleil formaient donc, au milieu des végé- taux, quatre corps très brillants mais n'ayant, surtout les sphères argentées, aucune analogie avec des fleurs. Les expériences n'étaient pas absurdes a priori. On se rappellera, en effet, que, dans l’intérieur des appartements, les mouches se _ posent de préférence sur les cadrés à éclat métallique des tableaux É et des glaces. 6 Here À VA 182 Expériences n° 5 et 6. — Deux expériences furent effectuées, le 1% et le 9 août 1899, de 9 à 10 heures et de 9 1/2 à 11 1/2 heures du matin, La durée totale des observations fut donc de 3 heures. Les insectes appartenaient aux espèces suivantes : Apis mellifica L., nombreuses. Megachile ericetorum Lep., nombreuses. Bombus terrestris L., fréquents. Bombus muscorum F., id. Odynerus quadratus Pz. Eristalis tenax L., nombreux. Syrphus balteatus Deg. Syrphus pyrastri L. Pieris rapae L., fréquents. Pararga megaera L. | Le résultat général fut conforme à ce que j'avais prévu, c’est-à-dire que la majorité des insectes ne s’inquiéta nullement des sphères brillantes, passant à côté pour se rendre aux fleurs voisines, comme si les sphères n’existaient pas. Sur des centaines d'individus, quelques-uns furent attirés, pen- dant une seconde au plus, décrivant, au voisinage des corps bril- lants, une ou plusieurs courbes exploratrices. Ces mouvements n'avaient du reste lieu que lorsque l’insecte, quittant une fleur pour se porter sur une autre, devait passer dans le voisinage d’une des sphères. Jamais je n’ai vu d’insecte arrivant de loin au parterre se précipiter d’aborû vers un de ces objets. Comme il n’est pas toujours aisé de distinguer, dans les allures des insectes, les mouvements résultant d’une attraction réelle, de ceux qui peuvent leur ressembler sans que l'attraction existe, j'ai groupé les résultats partiels en deux catégories sous les titres d'attraction évidente et d'attraction douteuse. ; ATTRACTION évidente douteuse Apis mellificæ .: .: . . Æ4 fois PBombus Lerrestris 2. 42241 y Sphères en | Bombus muscorum . . 3 » . . . . 1 fois verre argenté | Megachile ericetorum. . 3 » . . . . 1 » Frislals tenapan 54:15:09.) TA Syrphus Durasrri À -v Apis mellifica . os : 1 fois ; Bombusterrestris 5.7, D'T018.. 2 70 Sphères colo- RUE ee Bounvbus MUSCOTUME. 5 C0 DRE OR rées à éclat cts - Megachile ericetorum. . À 5» | 4 Prises tee RON D DE UNS RES PUISE 24 fois | _ 40 fois 183 On remarquera que les Lépidoptères n’ont prêté aucune atten- tion aux sphères et qu’un seul Syrphus à été attiré un instant. En outre, bien que des Syrphus balteatus volassent autour de moi, aucun d’eux ne s’écarta de l’endroit où il planait pour se porter vers les sphères brillantes dont ces insectes n'étaient cepen- dant éloignés que de deux mètres. En somme, en trois heures d’observation, soit 180 minutes, il y a eu : 24 attractions évidentes, soit une par 7.5 minutes 10 » douteuses, » 18 » Comparons ces chiffres à ceux fournis par les expériences au moyen d’étoffes colorées; nous arrivons au résultat suivant : ATTRACTIONS évidentes ou très probables douteuses Etoffes colorées, une par. . 9 minutes, . une par 33.7 minutes Sphères brillantes, une par 7.5 » AVES » * Ce qui montre que les sphères brillantes à éclat métallique, n'ayant rien de comparable à l’aspect des fleurs, ont attiré plus d'insectes que les lambeaux d’étoffe colorés. Enfin, si, comme je le suggérais plus haut (fin du $ 1%), on faisait abstraction de l'effet attractif produit par la frange de laine bleue souvent citée, on constaterait une différence bien plus marquée en faveur des sphères brillantes. D'où l’on peut conclure, me semble-t-il, que l’attraction, du reste relativement peu fréquente, exercée par des lambeaux d’étoffe suspendus aux végétaux, ne signifie en rien que les insectes attirés ont une prédilection spéciale pour des couleurs déterminées, ni qu'ils confondent ces étoffes avec des masses florales. Ils sont ou bien distraits dans leurs actes habituels, ou bien attirés, si l’on préfère ce mot, par des différences entre la nature des rayons réfléchis ou la quantité totale de lumière réfléchie par le feuillage d’une part et les corps employés dans les expériences d'autre part. È Si la quantité de lumière réfléchie par ces corps est grande, comme pour les sphères brillantes, les phénomènes d'attraction se répètent un peu plus souvent et sont alors à rapprocher d’autres Cas bien connus dans lesquels la différence d’éclat entre l’objet brillant et l'entourage devenant énorme, les animaux sont attirés de loin. Je rappellerai à ce sujet les insectes nocturnes ou crépus- culaires se précipitant vers les lumières artificielles, les oiseaux, même de grande taille, tels que des Cygnes sauvages se tuant en se Jetant avec violence contre les lanternes des phares, etc. 184 $ 3. — ETOFFES COLORÉES AU VOISINAGE DE FLEURS MASQUÉES PAR DES FEUILLES. | Dans le même travail déjà cité (1), J. Pérez décrit des expériences faites au moyen de fragments d’étoffe ou de papier suspendus aux végétaux près de fleurs masquées au moyen de feuilles. Voici comment Pérez s'exprime : &« M. Plateau a, dans diverses expériences, recouvert avec des feuilles tout ou partie de fleurs ou d’inflorescences et a vu, néanmoins, ces fleurs totalement ou par- tiellement soustraites à la vue, attirer les insectes par leur seul parfum (2). Il n’y a là rien de bien nouveau; on sait depuis long- temps, et j'en ai cité quelques exemples, que les Abeilles savent très bien trouver du miel qu’il leur est impossible de voir. » « Mais si l’on soustrait des fleurs à la vue en les recouvrant,comme dans l'expérience de M. Plateau, et si l’on fixe ensuite, sur la même plante et près des fleurs cachées, des lambeaux de papier ou d’étoffe, c’est directement sur ces objets que se portent les insectes. Attirés par le parfum des fleurs qu’ils ne voient point, c’est à ces chiffons qu'ils en attribuent la source; mais, détrompés aussitôt, ils les abandonnent; l’odeur toujours perçue les retient cepen- dant; ils cherchent dans leur voisinage et ils ont bientôt fait de découvrir le nectar, objet de leur convoitise. » , J’ai naturellement voulu répéter l'expérience de Pérez, dont les résultats supposés exacts conduiraient à attribuer aux lambeaux d’étoffe colorés une action attractive bien plus importante que celle que j'ai constatée; mais avant d'exposer ce que j’ai obtenu, il me faut prémunir le lecteur, par le paragraphe suivant, contre une erreur regrettable servant de base à une des objections formulées contre mes recherches. $ 4. — L’ODEUR DES DAHLIAS, Dans mes premières expériences bien connues, car elles ont été résumées dans de nombreuses revues,je masquais, à l’aide de folioles de Vigne-vierge(Ampelopsis quinquefolia), la totalité de la surface de capituies de Dahlia variabilis simples et, cependant, les insectes, malgré la disparition des couleurs, visitaient activement les inflo- « rescences cachées. ; (1) Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, op. cit., p. LXXXVII. à (2) Pérez fait ici allusion aux expériences que j'ai décrites dans : Comment les fleurs attirent les insectes, 1" partie. (Bullet. Académie royale de Belgique 3° série, t. XXX, n° 11 (novembre) 1895). | far ibid ï ; d i . 4 s | K 185 D'où je déduisais que ces animaux étaient évidemment guidés, vers les inflorescences masquées des Dahlias, par un autre sens que la vue, sens qui était probablement l’odorat. Kienitz-Gerloff (1), Lubbock (2), P. Knuth (3) et d’autres encore ont fait à ces conclusions l’objection malheureuse que les Dahlias n’offrent pas d’odeur pour l’homme. C'était d’abord perdre de vue l’énorme différence qui existe entre l’odorat extrêmement sensible des insectes et les perceptions olfactives assez obtuses des narines humaines; c'était, de plus, commettre une erreur, car rien n’est si facile que de prouver que les Dahlias émettent une odeur bien réelle. Voici comment on s’en assure : on met dans un bocal de verre cylindrique propre et sans odeur, d’un litre environ de capacité, _ une douzaine de capitules de Dahlia simple fraîchement coupés (sans tiges ni feuilles), on ferme le bocal au moyen d’un couvercle quelconque, une plaque de verre suffit, et on expose le tout au soleil pendant une heure. L'expérience réussit aussi à l’ombre, mais plus lentement. Si, après ce temps, on enlève le couvercle, on perçoit nettement une odeur caractéristique assez forte, rappelant celle du sucre brûlé et que je connaissais de longue date pour l’avoir constatée chaque fois que, dans mon jardin, je travaillais aux plantes de Dahlias, soit pour les lier, soit dans un autre but, _ Les inflorescences des Dahlias émettent donc un parfum que les insectes doivent percevoir incontestablement, Ce point élucidé, voici les résultats auxquels je suis arrivé à l’aide de lambeaux d’étoffe suspendus au voisinage de fleurs masquées. $ 5. — EXPÉRIENCE. Le 3 août 1899, par un temps beau et très chaud, je masque com- plètement, au moyen de folioles vertes de Vigne-vierge, 13 capitules - de Dahlia variabilis Desf, et 3 capitules, les seuls présents, de Rud- beckia laciniata L. Les plantes sont situées dans le parterre dont il est question $ 1, expérience n° 1. . Je suspends, en outre, entre les inflorescences masquées et à la même hauteur, des lambeaux d’étofte colorés ayant servi aux expé- riences déjà décrites et dans l’ordre suivant, de gauche à droite : … jaune serin, bleu d’azur, rouge vif (rouge du Papaver Rhœas), rose, enfin, la frange de laine bleue. À (1) Kræenrrz-GErLorr. Botanische Zeitung, 54 Jahrgang, n° 8, 16 April 1896. (2) LuBBock. Linnean Society, November 4, 1897. (3) Knutx. Botanisches Centralblatt, Band LXXIV, 1898. 136 Les insectes étaient : Apis mellifica L., abondante. Megachile eri: PA Lep., abondante. Bombus hypnorum L., rare. Eristalis tenax L., abondant. Eristalis arbustorum L. Syrphus balteatus Deg. Lucilia Cœsar L., rare. Musca domestica L. Pieris rapae L., abondant. Goniopteryx rhamni L. L'expérience, à partir de son installation complète, dura une heure (de 9 à 10 heures du matin.) Elle a montré d’une façon nette que les étoffes colorées n'atti- raient pas plus les insectes que lorsque les fleurs étaient à décou- vert. En effet : 1° Les insectes attirés par l'odeur des fleurs masquées cherchent celles-ci et effectuent, par conséquent, des tours et des détours au vol; mais, dans ces conditions, leur attention ne se porte pas vers les étoffes colorées qu’ils dédaignent et qu’ils négligent. Ainsi, au voisinage des Dahlias masqués surtout, on leur voit explorer en volant les boutons fermés et les fruits de cette plante qui sont, comme on sait, d’un vert jaunâtre, tandis que les étoffes, presque en contact immédiat, ne les attirent point. 2° J’ai assisté, en une heure, à des recherches de ce genre, par- faitement évidentes, de la part de : Un Bombus hypnorum, Sept Megachile ericetorum, Deux Éristalis tenax, Un Eristalis arbustorum, Un Pieris rapae, Un Goniopteryx rhamni, ne se préoccupant ni des lambeaux d’étoffe voisins, ni de la raies de laine bleue. 3° Comme dans mes anciennes expériences de 1895, des insectes parvinrent à trouver les inflorescences, malgré leur revêtement de feuilles. Je vis entre autres une Abeille se rendre directement à. un capitule de Dahlia masqué, en passant, sans se détourner, à cûte du morceau d’étofie suspendu auprès. 4 Ainsi que dans les diverses expériences relatées plus haut dis cette notice, quelques insectes, savoir une Abeille et deux Eristalis tenax, ont volé un instant devant la frange de laine bleue. 5° Enfin, comme dans ces mêmes expériences, des insectes ne 4 1 = + CHE TURN. $ L 487 cherchant rien se sont posés, pour se reposer, sur des fragments d’étoffe, ainsi qu’ils l’auraient fait sur n’importe quel support. Deux Eristalis tenax, deux E. arbustorum et une Lucilia se sont ainsi posés un instant sur le lambeau jaune, On voit par cet essai que la soi-disant attraction déterminée par les étoffes colorées au voisinage de fleurs masquées est bien faible, M. Pérez aura probablement considéré comme produits par une attraction pour les chiffons les mouvements, du reste très curieux à observer, qu'effectuent les insectes à la recherche de fleurs cachées par des feuilles, alors qu'aucune étoffe ou aucun papier ne sont en présence. Mon savant collègue de Bordeaux aurait évité cette méprise, sil avait relu attentivement les pages 481 à 485 (18 à 22 du tiré à part) -de la première partie de mes recherches intitulées Comment les [leurs attirent les insectes ; il y aurait trouvé les passages suivants que je me permets dereproduire : | __« Ce qui est surtout intéressant à observer, ce sont les allures curieuses des insectes : un Bombus, par exemple, arrive vers une des inflorescences habillées de vert, attiré évidemment par autre chose que la forme ou la couleur; il hésite, tournote, repart, revient, constatant un obstacle entre lui et le cœur jaune dont les émanations excitent sa convoitise; enfin, guidé par ces émanations, il s’insinue entre la grande foliole et la petite..…, etc. » « Les capitules intacts (non masqués) permettent de constater que souvent l’insecte qui arrive vers une inflorescence masquée, attiré presque certainement par l’odorat, surpris de rencontrer un obs- tacle, décrit dans l’air une simple courbe au voisinage de l’inflores- _cence en question et, trouvant à quelques décimètres de là un autre capitule non modifié, se pose sur ce dernier pour butiner. » € Je n’ai pas compté le nombre de cas de ce genre qui se présen- taient à tout moment, mais j'ai noté les fois où l’animal, influencé par l’odeur d’un capitule dissimulé, cherche évidemment (en insis- - tant dans sa recherche) à découvrir le corps qui l’altire et ne part qu'après des tentatives infruclueuses. Ainsi, sur dix-neuf visites de Bombus, il y a eu treize visites couronnées de succès et six visites avec recherche vaine; sur neuf visites de Lépidoptères, trois visites ont été couronnées de succès et dans six autres les recherches de l’insecte ont été inutiles. » « La déception de ces animaux (les Lépidoptères) est des plus curieuse à voir; ils volent vers les Dahlias masqués, tournent en —_ volant, hésitent, repartent et cherchent d’une facon incontestable. Ex Percevant des émanations odorantes qui excitent leurs désirs, les Lépidoptères se posent de temps en temps sur les fruits de Dahlias, les explorant dans différents sens... » 188 Il est presque certain que si, lors des observations ci-dessus rap- pelées, des morceaux d’étoffe avaient été suspendus entre les inflo- rescences cachées, un observateur aurait pu attribuer à la présence des chiffons bien des mouvements et des courbes effectués au vol par les insectes en quête de nectar. Trop familiarisé par une étude constante de plusieurs années avec les allures des insectes observés, je ne me suis pas laissé induire en erreur et j’ai interprété les résul- tats de l’expérience effectuée au moyen d’étoffes colorées en pré- sence de fleurs masquées comme ils devaient l'être, c’est-à-dire dans un sens négatif. $ 6. — CONCLUSIONS. 1° D'une façon générale, les étoffes vivement colorées attirent si peu les insectes qu’il est impossible de déduire, des résultats d’expé- riences suivies, un argument en faveur de l'attraction de ces ani- maux par les couleurs des fleurs. 2° Les étoffes colorées suspendues au voisinage de fleurs masquées par des feuilles n’attirent pas plus les insectes que lorsqu’elles sont placées à proximité de fleurs découvertes. 3° Les objets brillants à éclat métallique semblent exercer une action attractive un peu plus grande que celle déterminée par les étofies. D'où l’on peut conclure que l’attraction que produisent par- fois certains objets autres que des fleurs tient probablement à la différence entre les quantités de lumière réfléchies par le ne d’une part et ces objets d’autre part. 4 Des fleurs réputées sans odeur, telles que les fleurs de Dahlia par exemple, ont une odeur réelle que l'on peut déceler par un pro- cédé simple. 189 - REMARQUES PSYCHIDILOGIQUES gr DESCRIPTIONS DE NOUVELLES ESPÈCES ET VARIÉTÉS par le D: F.-J.-M. Heylaerts. 4. Jusqu’aujourd’hui j'avais divisé le genre Epichnopteryx Hübn. en deux groupes : le premier caractérisé par l’absence d’une épine - tibiale aux tibias antérieurs; le second par une épine tibiale courte - aux mêmes membres. Il y a une différence anatomique assez grande, - doncil vaut mieux de changer le groupe 2 en genre, que je veux nommer gen. Rebelia M., que je dédie à M. le D" Rebel, du K. K. Naturhistorisches Hofmuseum de Vienne, le savant auteur de plusieurs travaux lépidoptérologiques généralement connus et appréciés. 2. Possédant la collection de Psychides de feu M. P. Millière, j'y - ai trouvé le spécimen original d’après lequel il a décrit l'Epichnop- _ teryx Grœæcella, éliqueté « Græcia Stgr. », accompagné de quelques - autres spécimens, mais ces derniers portant l'étiquette « Estérel, - Alpes maritimes ». La description de Græcella est très bonne … (p.252 du tome II de l’Iconographie). La figure pl. X, 8, a l’apex trop arrondi, tandis que l’auteur lui-même dit que les ailes anté- rieures « ont la pointe apicale prononcée ». Effectivement c’est ainsi et on croirait tous les spécimens identiques. Toutefois la Græ- cella de la Grèce a une épine très longue aux tibias antérieurs, les spécimens français ne l’ont pas. La première appartient donc à . mon genre Bugis, tandis que les autres sont, d’après moi, une . variété de l’Epichn. pulla Esp., que je nommerai var. monta- _ nella m. Cette variété est distinguée par l’apex des ailes anté- . rieures, qui est prononcé, tandis que le type et toutes les autres variétés l’ont très arrondi. 3. Je possède une autre variété de l’Epichn. pulla Esp., qui me vient de feu le professeur Zeller, qui l’avait trouvée en spécimens nombreux à Bergün (Engadine, Suisse). La taille est relativement grande, les ailes sont densément couvertes de poils et d’écailles d’un brun noirâtre. Les fourreaux sont courts et larges. J’en ai aussi de M. Millière, qui les a trouvés à Saint-Martin Lantosque. Je nomme la variété montana M. Li à nafoall sait dant di d'émirdi Hg it dut er pi AN EN CEE & 4. 4. Epichnopteryx alpina m. nov. sp. Mas. Parvus, fulvus. Capite nigro-fulvo hirsuto : antennis, 17 articulatis. Canis, ciliis longioribus; pseudopalpis nigro-mixtis. — lhorace abdomineque dense nigro-fulvo pilosis. Pedibus brunneo- griseis, tibiis anterioribus spina nulla, L 190 Alis anterioribus valde elongatis, apice subrotundato, margine exteriori obliquo ; margine interiori 2/3 marginis anterioris. Costis 10 liberis ; cellula media angustiori : cellula intrusa minori. Alis posterioribus angustis margine exteriori rotundato. Costis 7 liberis; cellula intrusa nulla. Alis ambo concoloribus, fimbriis longis. Expansio alarum 13 mill, Habitat : Montes Alpines Helvetiæ. Feminam, involucrum et erucam non vidi. L'Epichnopteryx alpina M. me fut envoyé par M. le professeur D' Max Standfuss (alors à Parchwitz), qui le trouva pendant une excursion dans les Alpes suisses, Déjà au premier moment je le croyais une espèce inédite, mais, espérant en recevoir d’autres spécimens, je l’ai gardé en collection sans le décrire. L’espèce me semble donc être très rare. Le spécimen, qui a un peu lPaspect d’un Epichn. ardua Mann gigantesque, en diffère toutefois par la coupe de la cellula media et de la cellulu intrusa. De l’Epichn. pulla Esp. elle diffère beaucoup par la coupe des ailes et des cellulæ mediæ et intrusæ des ailes antérieures. 9. Ghalia Pungelerii m. nova species japonaise. Mas. Nigro-brunneus. Capite parvo omnino nigro-brunneo piloso; anteunis 20 articulatis, longe ciliatis, brunneo-luteis; pseudopalpis nigrescentibus. Thorace abdomineque omnino nigro-pilosis. Pedi- bus extrorsum nigro-brunneis, introrsum tamen luteo-pilosis. — Alis, supra nigro-brunneis, subtus brunneo-luteis, concoloribus, venis nigro-tinctis. Alis anterioribus venis 11,7 + 8 longe pedun- culatis; 14 et 1b ut apud gen. Chalia Moore. Cellula media per- magna, cellula intrusa nulla, — Alis posterioribus venis 7 liberis, cellula media lata. Expansio alarum 18 mill. Feminam erucamque non vidi. — Pupa maris luteo-nitida. « Involucrum larvæ elongatum, longit. 15 mill., cylindricum, fere pyriforme, irregulariter longitrorsum fragmentis lignosis et seg- mentis graminis obtectum. Habitat : Japonia, Nikko. Je dédie cette espèce nouvelle à M. le D' Rudolf Püngeler, Amts- richter, auteur de plusieurs travaux lépidoptérologiques très inté- ressants, à qui je dois maintes Psychides, entre autres Chalia Puüungelerii m. et plusieurs autres espèces rares. 1e SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE v Assemblée mensuelle du 5 mai 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. Le Président fait part de la mort d’un ancien membre de la Société, qui a laissé parmi nous les meilleurs souvenirs, M. le _ D' Henri Robbe, décédé à Bruxelles. Il s’était principalement adonné à l’étude des Lépidoptères et avait considérablement augmenté la collection Capronnier dont il s'était rendu acquéreur. Une lettre de condoléance sera envoyée à sa veuve, au nom de la Société. Décision du Conseil. M. le R. P. E. Wassmann, S. J., le myrmé- cophile bien connu, à été admis en qualité de membre effectif. Il est présenté par MM. Lameere et Severin. Correspondance. M. E. Ledrou nous annonce qu'il est domicilié dorénavant à Mons, boulevard des Hospices, 87. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro. Des travaux de MM. Pic et Fairmaire paraitront sous peu. Excursions. À la Pentecôte, les 3 et 4 juin, à Strée lez-Huy; le 41 juin, excursion mensuelle à Couvin. — La séance est levée à 9 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 8 VI 19 192 DIPTÈRES DE LA BELGIQUE par le Eh J.-Ch. Jacobs. X MUSCIDÆ. Ce premier travail, par lequel ie commence l'exposition des P ; Diptères de la Belgique, est consacré à la famille des Muscidæ (XXI° de Schiner), il énumère les espèces de la section des Muscidæ calyptercæ, J'ai adopté l’ordre du Catalogue des Diptères européens de Schiner (1864). Je le suivrai pour toute la revue de ces insectes du pays; on pourra, après la publication complète du travail, réunir les différents fascicules d’après l’ordre des familles, et avoir leur suite naturelle. Aulant qu’il m’a été possible, j'ai mis cette liste au courant des plus récents travaux sur la Diptérologie, en laissant de côté la divergence de vue des auteurs sur la classification de certaines seciions. Cette liste est établie, pour la presque totalité des espèces, sur le résultat de mes explorations, faites dans un nombre assez restreint de localités du pays; j’ai pu y ajouter des renseignements puisés dans la collection de feu le professeur Wesmael, dans celle rassem- blée par feu les frères Coucke et dans celle délaissée par feu le D' Candèze. L'ensemble de ces documents est loin de donner une idée du nombre des Diptères du pays appartenant aux groupes cités dans ce mémoire et de la dispersion des espèces. La constitution physique de nos provinces, si différente et si variée, doit nous donner, par les recherches futures, bien des révélations intéressantes; c’est ce qu'a prouvé l'ensemble des Diptères délaissés par feu le D' Candèze, recueillis dans la province de Liége, et c’est ce que vient de nous révéler M. le D' J.-C.-H. Demeyere, d'Amsterdam, par l’examen des Diptères capturés à Walcourt, par M. Verheggen. 2 Fr 3 «4 ÿ1 3 % « à £ ù Fe 7 x ER dé 4 à L RS \ 193 D _ MUSGIDÆ. Fam. XXIe Schin. MUSCIDÆ CALYPTERÆ. ANTHOMYINÆ. G. SCHŒNOMYIA Hal. _ S. LiToRELLA FI. — Steinbach (Lux.), 6 G. COENOSIA Mg. EC. GENICULATA Fll. — Willebroeck (Anv.), 8; Neder-over Heembeek (Br.), 6. DC: SEXNOTATA Mg. — Siockel (Br.), 6. É _ C. ALBICORNIS Mg. — Coll. Wesm. in Mus. 54 Ée DECIPIENS Wied, — Coll. Wesm. in Mus. CG. PEDELLA FIL. — Env. de Diest (Br.), 7. E ic STYGIA Mg. — Coll. Wesm. in Mus. . C. ExsuL Zit. — Fléron (Lg.), 6 2 C. TRIANGULA FII. — Fléron (Lg.), 6. G VERNA Fbr. — Fléron (Lg.), 8 n. G,. MACROCHIS Rand. 3 ° MEDITATA FI. — Calmpthout (Anv.), 8; Env. de Diest (Br.), 8 À G. CHELISIA Rand. L Le 2e Mg. — Willebroeck (Anv.), 7; Hamoir (Lg.), 7; Beersel | (Br.), D. G. HOPLOGASTER Rand. “ H. mocicurA Fil. — Bois de Hal (Br.), 6; Enghien (H.), 7 G. CARICEA R. D. V. Le. TIGRINA F1. — La Hulpe (Br.), 6; Willebroeck (Anv.), 7; Ostende HiPL'occ.), 8 És. C GILIATO-CosTA Ztt. — La Hulpe (Br.), 8; Laerbeek-Bosch (Br. ), - 8; Enghien (H.), 7 4 | G.xanA Zit. — Louette-Saint-Pierre (Nam. » 6; Env. de Bruxelles Der. ), 7. G. MYCOPHAGA Rnd. EM. FUNGORUM Deg. — Forêt de la Houssière (H.), 8 Lai kL 2 4 Pr, À à: k «YA à us re VS LA UL PET € MEET E" KR CA ETES PS LE ee NT EU TETE A SA Cuire ? ; re er 5e É an F4 LES PR : x 194 G. LISPA Latr. L. CONSANGUINEA Lw. — Bois du Ruart (Br.), 8 L. TENTACULATA Deg. — La Roche (Br.), 7 G. MYXOPINAS RDV. M. REFLEXA R. D. V. — La Hulpe (Br.), 7. G. HOMALOMYIA Bouché. H. cCANICULARIS Lin. — Willebroeck (Anv.), 11; Noville-sur- Mehaigne (Br.), 10; Woluwe-Saint-Lambert (Br.), 8& H. HAMATA Meq. — Calmpthout (Anv.), 7; Enghien (H.), 6 H. SCALARIS Fbr. — Commune, 5-8. H. MANICATA Mg. — Laerbeek-Bosch (Br.), 5; Louelté SSP (Nam.), 6 H. LEpipA Wied. — Louette-Saint-Pierre (Nam.), 8. H. FLORICOLA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 8; Bueken (Br.), 8 H. INCISURATA Zit. — Uccle (Br.), 5; Beersel (Br.), 5. H. ARMATA Mg. — Calmpthout Ga. ) Fe: Louette- Saint- Pierre (Nam.), 8; Céroux-Mousty (Br.), 9. H. MuricaA Ztt. — Céroux-Mousty (Br.), 9. H. LUGUBRINA Ztt. — La Roche (Br.), 6. GPHORBIA SR: DV: Pu. LAcrUCæ Bouché. — La Roche (Br.), 8; Fleurus (H.), 7 PH. DISCRETA Mg. — Fleurus (H.), 7 G. CHORTOPHILA Mcq. Cu. MUSCARIA FIL. — Willebroeck (Anv.), 6; Capelle-au-Bois (Anv.), 6; Louette-Saint-Pierre (Nam.), 7; Noire-Dame-au-Bois (Br.), 7. CH. PLATURA Mg. —-- Env. de Bruxelles, 8-10. CH. STRIOLATA F1. — Beersel (Br.), 6; Leeuw-Saint-Pierre (Br.), 6 Env. de Diest (Br.), 7; Fléron (Lg.), 8 CH. CILICIURA Rnd. — Capelle-au-Bois (Anv.), 9 G. HAMMOMYIA Rand. H. ALBESCENS Ztt. — Woluwe-Saint-Lambert, Stockel (Br.), 8 G. AZELIA R, D. V. À. ATERRIMA Mg. — Fleurus (H.); Enghien (H.), 7 À. TRIQUETRA Wied. — Env. de Bruxelles, 6-9; Env. de Liége, 6-9; Calmpthout (Anv.), 6-9. 195 G. ANTHOMYIA Mg. . PLUVIALIS Lin. — Assez commune dans tout le Brabant, la pro- A vince d'Anvers et la province de Liége, 7, 8, 9. À. PRATINCOLA Pz. — Louette-Saint-Pierre (Nam.), 7. A. ALBICINCTA FII. — Coll. Wesm. in Mus. A. ARENOSA Zit. — Enghien (H.), 7; Céroux-Mousty (Br.), 8. A. PRATENSIS Mg. — Lombeek-Notre-Dame (Br.), 7. A. HUMERELLA Ztt. — Dilbeek (Br.), 7; Fléron (Lg.), 8. A. RUFICEPS Mg. — Val-d'Argent (Br.), 6; Fleurus (H.), 7; Bois de la Houssière (H.), 7, | A. SPRETA Mg. — Forêt de Soignes (Br.), 8. À. RADICUM L. — Assez commune dans la province de Brabant, les Mio rares: 7; 8,9 A. FLORALIS Fil. — La Roche (Br.), 7; Eschenbeek (Br.), 7; Céroux- Mousty (Br.), 8. A. FUGAX Mg. — Coll. Wesm. in Mus. A. ANTIQUA Mg. — Fléron (Lg.), 8; Hamoir (Lg, 7: Enghien (H ), 8. À. SCATOPHAGINA Ztt. — Fléron (Lg.), 6. À. INTERSECTA Mg. — Coll. Wesm. ; Bois de la Cambre (Br.), 6. A. BREVICORNIS Ztt. — La Hulpe (Br.), 6; Céroux-Mousty (Br.), 7; La Houssière (H.), 7. A. PUSILLA Mg. — Fléron (Lg.), 7. À. SULCIVENTRIS Ztt. — La Hulpe (Br.), 9. A. CANDENS Ztt. — Val-d’Argent (Br.), 9. G. ACANTHIPTERA Rnd. À. INANIS FIL. — Prairies de Loth (Br.), 6. G. PEGOMYIA Mega. . FLAVEOLA FI. — Hermeton (Nam.), 8. . MITIS Mg. — Fleurus (H.), 7. . BICOLOR Wied. — Forêt de Meerdael (Br.), 6; Henripont (H.),6; Calmpthout (Anv.); Willebroeck (Anv.), 8; Stockel (Br.,) 7. P. exi11S Mg. — Hoevlaert (Br.), 7. P. VERSICOLOR Mg. — Hamoir (Lg.), 7. P. HyoscyaAmi Pz. — Coll. Wesm. in Mus. P. FULGENS Mg. — Groenendael (Br.), 7. P. LATITARSIS Ztt. — Val-d’Argent (Br.), 6; Fleurus (H.), 7. P. WinTHEMI Fil. — Vallée du Bocq (Nam.), 7. P. STRIGIPES Zit. — Fleurus (H.), 8. 196 FE l G. HYDROPHORIA R. D. V. H. ANTHOMYIEA Rod. — Forêt de la Houssière (H.), 8 H. conica Wied. — La Cambre (Br.), 7; Welrieken (Br.), 7 H. oPEROSA Mg. — La Cambre (Br.), G. H. DUBITATA Fil. — La Cambre (Br.), 6 H. GAUDATA Zit. — Groenendael (Br.), 8. | G. HYLEMYIA R. D. V. H FLAVIPENNIS Zit. — Grand-Rosières (Br.), 9. H. VARIATA FII. — Céroux-Mousty (Br.), 8; Fleurus (H.), 7 H. COARCTATA FII. — Calmpthout (Anv.), 9 H. PUELLA Mg. — Céroux-Mousty (Br.), 7 H, STRIGOSA Fbr. — Commune, 6-9. | H. NIGRIMANA Mg — Céroux-Mousiy (Br.), 6; La Roche (Br.), 6. H. CINERELLA Mg. — Eschenbeek (Br.), 8 H. syLvicoLA R D. V. — Drève de Lorraine (Br.), 10. H. PULLULA Ztt. — Uccle, Buysinghen (Br.), 5 ÉSGET CRC . HAMATA FIL. — Forêt de la Houssière (H.), 7 . ANTHRAX Meig. -— 1 exempl., Bois de la Cambre (Br.), 7 . DENTIPES Fbr. — Commun dans le Brabant et la province du G. LIMNOPHORA R. D. V. . PERTUSA Mg. — La Hulpe (Br.), 5. . QUADRIMACULATA Fil, — Groenendael (Br.); Linkebeek (Br.), 8 Ostende (FI. occ.), 8. . PROTUBERANS Zit, — La Hulpe (Br.), 7 F . CONTRACTIFRONS Ztt. — Uccle (Br.), 5. . FRATERCULA Ztt. — Drève de Lorraine (Br.), 10. | . SEPTEMNOTATA Ztt. — Bruxelles (Br.), 5. G. DRYMEIA Mg. : G. CPHYRA R. D. V. | 1 . LEUCOSTOMA Wied, — Commune dans les provinces de Brabant, d'Anvers et de Liége; moins Hequeus dans la province du Haïi naut, 5-9. G. HYDROTÆA R. D. V. Hainaut, 4-7. PALŒSTRICA Meig. — Willebroeck (Any.), 5. ARMIPES Fil. — Ostende (F1. occ.), 6; Willebroeck (Anv. ), 6 IRRITANS FIL. — Céroux-Mousty (Br Fe 7. (Rare.) 197 H. METEORICA L. — Enghien (H.), 6; Calmpthout (Anv.), 8, Eschen- beek (Br.), 7. | H. BISPINOSA Ztt. — Calmpthout (Anv.), 7. (Rare.) H. VELUTINA R. D. V. — Linkebeek (Br.), 7. H. curvIPEs F1. — Forêt de la Houssière (H.), 7, (Rare.) H. BREVIPENNIS Lw. — Forêt de la Houssière (H.), 7. (Rare.) G. ONODONTHA Rand. 0. GILIATA Fbr. — La Hulpe (Br.), 6; Linkebeek (Br.), 6. G. SPILOGASTER Meq. S. FUSCATA Fil, — Eschenbeek (Br.); Linkebeek (Br.), 7. S. TETRASTIGMA Mg. — Céroux-Mousty (Br.), 6. S. QUADRUM Fbr. — Fléron (Lg.), 9. S. VITTIFERA Zit. — Boitsfort (Br.), 8. - S. NOTATA FIl. — Forêt de la Houssière (H.), 9. S. DUPLICATA Mg. — Bueken (Br.), 7. G. MYDÆA R. D. V. M. VESPERTINA FI. — Linkebeek (Br.); Beersel (Br.), 7; Enghien CR ?: M. TINCTA Ztt. — Fléron (Lg.), 8. . PAGANA Fbr. — Commune, 5 9. . ANGELICÆ SCOp. — Assez commune, 8. . URBANA Mg. — Commune dans le Brabant, 6-9. Se G. POLIETES Rnd. 4 P. LARDARIA Fbr. — Drève de Lorraine (Br.), 9; Leeuw-Saint-Pierre (Br.), 5 et 6; Enghien (H.), 6. G. HYEDOTESIA Rnd. . ALBOLINEATA FIl, — Céroux-Mousty (Br.), 9. . LUCORUM FIl. — Auderghem (Br.), 5; Stockel (Br.), 6; Calmp- thout (Anv.), 9. . OBSCURATA Mg. — Beersel (Br.), 7; Tourneppe (Br.), 7. . DISPAR FIL. — Enghien (H.), 7. . MARMORATA Ztt. — Calmpthout (Anv.), 9; La Hulpe (Br.), 7. . SERVA Mg. — Boitsfort (Br.), 7; Hoeylaert (Br.), 7. var. ANNOSA Ztt, — Ostende (F1. occ.), 8; Willebroeck (Anv.), 9; N: Verrewinckel (Br.), 8. -H. INcANA Wied. — La Hulpe (Br.), 5; Calmpthout (Anv.), 6. — H. cARBO Schin. — Céroux-Mousty (Br.), 8. — H. UMBRATICA Mg. — Enghien (H.), 8. D DD LE 198 CE" Cà a . ERRATICA FII. — Tourneppe (Br.), 7 ; Bueken (Br.), 7; Houtain (Br.), 7; Calmpthout (Anv.), 8 . ERRANS Mg. —- Fléron (Lg.), 8. . SIGNATA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 6; Enghien (H.), 6. . LASIOPTHALMA Mcq. — Bueken (Br.), 5; Le Ruart (Br.), 8 . VAGANS F1l., — Fléron (Lg.), 8; Bueken (Br.), 8. . PERDITA Mg. — Forêt de Meerdael (Br.), 6. : . PALLIDA Fbr. — Boitsfort, La Hulpe, Rixensart, Bousval (Br.), 9-7. . SCUTELLARIS FII. — Groenendael (Br.), 8. . POPULI Mg. — Boitsfort, Welrieken, La Roche (Br.), 5. . HUMERALIS R. D. V. — La Roche (Br.), 5 MUSCINÆ. G. MYOSPILA Rdn. . MEDITABUNDA Fbr. — Assez rare dans le Brabant; Heyst-sur- Mer (F1. occ.), 8; Env. d’Ostende (FI. occ.), 9. G. CYRTONEURA Mcq. . SIMPLEX LW. — Bueken (Br.), 6. . HORTORUM FIL. — Commune dans le Brabant; Genck (Limb.), 8 . PABULORUM FIL. — Assez commune dans 16 Brabant; Glain, Embourg (Lg.), 7-10 ; Vieilsalm (Lux.), 10. . CÆSIA Mg. — Forêt de Meerdael (Br.), 5; Enghien (H.), 7; Env. Bouillon (Lux.), 9. . PASCUORUM Mg. — Enghien (H.), 6; Heyst (F1. occ.), 8-9; Calmpthout {Anv.), 8 . ASSIMILIS Ztt. — Willebroeck (Anv.), 8: Campenhout (Br.), 8 . STABULANS FIL, — Commune dans A Brabant et la province d'Anvers; Glain (Lg.), 9 | . CURVIPES Mcq. — Ostende (F1. occ.), 8 . AGILIS R. D. V. — Diepenbeek (Limb.), 7-8. G. PYRELLIA R. D. V. . GADAVERINA L. — Commune dans le Brabant; Hamoir (Lg.), 7; Fléron (Lg.), 7; Ostende (FI. occ.), 9 . SERENA Mg. — Ostende (F1. occ.), 8. G. DASYPHORA R. D. V. . PRATORUM Mg. — Woluwe-Saint-Lambert (Br.), 7. (Rare.) Sd ré É n ÊE : ’ pal LV be la os no 17 TES 199 GHEUCILTA: RD, VW CÆsAR Lin. — Commune. . REGINA Mo. — Bueken (Br.), 9; Le Ruart (Br.), 9; Fléron (Le.), 8. . RUFICEPS Mg. — Tervueren (Br.), 5; Hamoir (Lg.), 5. . CÆHRULEA Mcq.— Calmpthout (Anv.), 8; Botassart (Lux.), 9 ; Env. Bruxelles (Br.), 9. « . SYLVARUM Mg. — Calmpthout (Anv.), 8. . LATIFRONS Schin. — Calmpthout (Anv.), 9. . SERICATA Mg. — Saintes (Br.), 9. . CORNICINA Fbr. — Commune. G. MUSCA L. . DOMESTICA L. — Commune. . CORVINA Fbr. — Commune. G. PLAXEMYIA R. D. V. . VITRIPENNIS Mg. — Un exempl., Steinbach (Lux.), 7. G. POLLENIA R. D. V. . RUDIS Fbr. — Commune de juillet à octobre dans tout le pays. . VESPILLO Fbr. — La Roche (Br.), 10; Céroux-Mousty (Br.), 6; Villers-la- Ville (Br.), 8; Env. de Liége, 8-10. . ATRAMENTARIA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 8; Fléron (Lg.), 8; Bueken (Br.), 8. . LANIO Fbr. — Buysinghen (Br.}, 7. . DEPRESSA Mg. — Capellen, Willebroeck (Anv.), 8. . VARIA Mg. — Céroux-Mousty, Stockel (Br.), 5; Forêt de la Hous- sière (H.), 6; Henripont (H.), 5. G. CALLIPHORA R. D. V. . VOMITORIA L. — Calmpthout (Anv.), 6; Enghien (H.), 8. (Assez rare.) . ERYTHROCEPHALA Mg. — Commune. . AZUREA FIl. — Drève de Lorraine (Br.), 5. (Rare ) GGRAPHOMVELR: D.EV . MACULATA SCOp. — Beersel, Forêt de Meerdael (Br.), 8; Env. de Bouillon, Steinbach (Lux.), 7; Env. de Liége, commune, 6-8. G. MESEMBRINA Mg. . MERIDIANA L. — Assez commune de juillet à septembre; Bra- bant, Liége, Luxem#ourg, Anvers, À AS 200 G. STOMOXYS Geoff. S. CALCITRANS L. — Commune, se rencontre un peu partout de juin à octobre. G. HÆMATOBIA PR. D. V. H. IRRITANS L. — Bueken (Br.), 8. , H. STIMULANS Mg. — Campenhout (Br.), 6. SARCOPHAGINÆ. G. ONESIA R. D. V. O. SEPULCHRALIS Mg. — Hockai (Lg.); Eprave (Nam.), 5; Forêt de. Meerdael, Bueken, La Roche (Br.), 6-8. O. FLORALIS R. D. V. — Forêt de Soignes (Br.), 5-8; Saint-Hubert (Eux.), 6. . COGNATA Mg. — Forêt de Soignes (Br.), 8; Hockai (Le. ), 6 . GENTILIS Mg. — Saintes (Br.), 6-8. . VIARUM R. D. V. — Forêt de Soignes (Br..), 6-8. . GLAUSA Mcq. — Prairies de Loth (Br.), 6; Tourneppe (Br.), 7 (9P Lt en HS ce D en) G. CYNOMYIA R. D. V. C. MORTUORUM L. — Assez commune de mai à juillet (Br.); Hockai, Baraque-Michel (Lg.), 6-7. G. SARCOPHILA Rnd. S. LATIFRONS FII, — Env. de Bouillon (Lux.), 6-8. (Rare.) G: THERIA R, D. V. T. MusCARIA Mg. — Calmpthout (Anv.), 6-9; Villers-la-Ville (Br.), 6; Glain (Lg.), 6. (Rare.) G. SARCOPHAGA Mg. S. HÆMATODES Mg. (Blæsoxæipha Lw.). — Verrewinckel (Br.), 7; Drève de Lorraine (Br.), 6; Willebroeck (Anv.), 7 . ATROPOS Mg. — Un exemplaire à Grimberghen (Br.), 8 . VAGANS Mg. — Calmpthout (Anv.), 8 . PUMILA Mg. — Willebroeck (Anv.),; Ruysbroeck (Anv.), 6-7. . STRIATA Fbr. — La Hulpe (Br.), 9; Eschenbeek (Br.), 8 Calmpthout (Anv.), 8. S. CARNARIA L. — Bois de Hal (Br.), 8-9; Calmpthout cr 9. (Commune). S. HÆMORRHOÏDALIS FII. — Eschenbeek (Br.), 8-9. un 2 2 A _ S. HÆMORRHOA Mg. — Céroux-Mousty (Br.); Tervueren (Br.); Bueken (Br.), 6-7. . S. CRUENTATA Mg. — Saintes (Br.), 8; Boitsfort (Br.), 8 | S. vuLNERATA Schin. — Bois de ea (Br.); Bois du Ruart 1 (Br.), 6-9. » S. ALBICEPS Mg. — Glain (Lg.), 8; Verrewinckel (Br.), 6; Bois du D Ruart (Br.), 9. . S. oFFUSCATA Mg. — Forêt de la Houssière (H.); Enghien (H.), 7-8. S. prssrmiuts Mg. — Enghien (H.), 6; Forêt de la Houssière (H.), 8. S. NIGRIVENTRIS Mg. — Prairies de Loth (Br.), 7 … S. LINEATA FIl. — Céroux-Mousty (Br.), 6 … S. RURALIS FIL. (Angiometopa B. B.). — Grupont (Lux.), 8. , #4 G:AGREX RDV, _ À. AFFINIS FI. — La Hulpe (Br.); Rouge-Cloître (Br.), 7 DEXINÆ. G. DEXIA Mg. . D. RUSTICA Fbr, — Genck (Limb.), 7; Eprave (Nam.); Embourg _ (Lg.), 6; La Hulpe, Bueken, Bois du Ruart (Br.), 7, 8. . D. vacuA FIL. — Enghien (H.), 8 - D. cANINA Fbr. — Verrewinckel, Le Ruart, La Roche (Br.), 5, 6, 7; À _ Botassart (Lux.), 6. “… D. FERINA Fil. — Boitsfort, La Roche, Bueken (Br.), 5, 6, 7; s Botassart (Lux.), 7. E. G. DINERA R. D. V. ED. CRISTATA Mg. — Glain (Lg.); Eprave (Nam.), 7 È G. PROSENA St-Farg. PP. SYBERITA Fbr. — Embourg (Lg.); Env. de Bruxelles (Br.), 6 2 (Assez rare, une fois en grand nombre.) E 4 G. MINTHO R. D. V. M. PRŒCEPS SCOp. — Brasschaet (Anv.), 8 ; Env. de Bruges (F1. occ.), 1; Campenhout (Br.), 7 M. COMPRESSA Fbr. — Bueken (Br.), 8; Steinbach (Lux.), 7. L G. MELANIA Mg. (Melanota B. B.). Bi. VOLVULUS Fhr. —-Eschenbeek (Br.), 6 201 202 M. — 5 G: PÉAERAIERESTR EDEN: . LEUCOZONA Pz. — Gaesbeek (Br.), 8; La Hulpe (Br.), 8. . BIFASCIATA Mg. — Beersel (Br.), 8; Bueken (Br.), 9. . NIGRIPES Fbr. — Bousval (Br.), 6. Gr: INXCTEM SR TD VE . CLARIPENNIS R. D. V. — Groenendael (Br.), 6. . HALTERATA PZ. — Groenendael (Br.), 6. G. MELANOPHORA Mg. . RORALIS L, — Calmpthout (Anv.), 9. G. MORINIA R. D. V. + MELANOPTERA FIL. — Céroux-Mousiy (Br.), 6. . NANA Mg. (Calobataemyia B.B.,P.1IIT).— Han-sur-Lesse (Nam.), 7; Céroux-Mousty (Br.), 8. FIMBRIATA Mg. — Buysinghen (Br.), 8. TACHININÆ. Ge PEXTOZR.TD VE: . ÆNESCENS it. — Céroux-Mousty (Br.), 7. . LEPIDA Mg. (Clista B. B.). — Coll. Wesm. in Mus., 2 ex. G. RHINOPHORA R. D. V. . MELANIA Mg. — Groenendael (Br.), 7; Forêt de la Houssière (H.), 8. | . ATRAMENTARIA Mg. (Ptilocheta B. B.). — Groenendael (Br.), 7; Bueken (Br.), 6. G. LEUCOSTOMA Mg. AnNaLIS Mg. (Psalida B. B.). — Forêt de la Houssière (H.), 6. (Rare.) . PHÆOPTERA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 6; coll. Wesm. in Mus., 2 ex. G. CLISTA Mg. . FŒDA Wied. (Fortisia B. B.). — Le Ruart (Br.), 6, 1 ex. nié nn to st. ut CR RÉ né u AL à de ni 0 ont tt méthode is Lé, 4 ag 7 * naar nn dr AE dre Es ne 9 OT À à DE a DES Se a Ch hé di eg SF ol POP SC ET ra . # 203 _G. SCOPOLIA R. D. V. S. CUNCTANS Mg. (Phorichæta B. B.), — Céroux-Mousty (Br.), 6. S. OGYPTERINA Ztt. (Anachætopsis B. B.). — Céroux-Mousty (Br.), 7. G. HYPOSTENA Mg. H. PROCERA Mg. — Forêt de la Houssière (H.),7; Env. de Bouillon (Lux.) ; Steinbach (Lux.), 6-7, G. DE GEERIA Me. D. coLLARIS FIL. — La Roche (Br.), 5 ; Rouge-Cloître (Br.), G. - D. oRNATA Mg. — Tervueren (Br.), 7; Fleurus (H.), 8. D. muscarrA FIL. (Discochæta B. B.). — Stockel (Br.), 5. D. SEPARATA (Arrhinomyia B. B.). — Eschenbeek (Br.), 5; Fleurus 6: D. PARALLELA Mg. (Ptychomyia B. B.). — Forêt de la Houssière CÉ.)E7. D. FASCINANS Mg.— Groenendael(Br.), 8; Drève de Lorraine (Br.),10. G. MACQUARTIA R. D. V. M. GRISEA FIL — Laerbeek-Bosch (Br.), 5 ; Itterbeek (Br.), 5; Céroux-Mousty (Br.), 6. M. NiTIDA Ztt. — Forêt de Soignes (Br.), 7-8. M. pisPAR Fil. — Forêt de Soignes (Br.), 6; Forêt de la Houssière (HE ),:7. 1 M. CHALYBEATA Mg. (Plilops B. B.). — Enghien (H.), 6; coll. Wesm. in Mus. G. FRIVALDSZKIA Schin. F. LONGICORNIS FIl. — Céroux-Mousty (Br.), 6. (Déterminé par feu Van der Wulp.) G. POLIDEA Meq. P. æNEA Mg. — Coll, Wesm. in Mus.; Forêt de la Houssière (H.), 8. G. TRYPHERA Mg. T. rLAvIDA Mg. — Coll. Wesm. in Mus. T. DELICATA Mg, — Coil. Wesm, in Mus. CE CÉYTIM RE D:-V: C. PELLUCENS FI. (Eliozeta B. B.). — Céroux-Mousty (Br.), 6. 204 an Es . ŒSTRACEA FIL. — Calmpthout (Anv.), 8; Heyst (FI. occ.), 7-8 ; G. SIPHONA Mg. . GENICULATA Deg. — Commune dans les bois, de 6 à 9. . CRISTATA F. — Fleurus (H.), 7; Env. de Bouillon (Lux.), 7. G. THRYPTOCERA Meg. T. GRASSICORNIS Mg. (Gymnopareia B. B.). — Welrieken, Forêt de * Soignes (Br.), 7; Enghien (H.), 7. T. sILAGEA Mg. (Gymnopareia B. B.) — Boitsfort (Br.); Forêt de Soignes (Br.), 9. T. FRONTALIS Mcq. (Gymnopareia B. B.). — Beersel (Br.); Welrie- ken (Br.), 7. T. TiBrALIS R. D. V. (Gymnopareia B. B.). — Calmpthout (Anv.), 7; Forêt de Meerdael (Br.); Bueken (Br.), 7. T.EXOLETA Mg. (Gymnopareia B. B.). — Céroux-Mousty (Br.), 6. T. BIcoLOR Mg. (Gymnopareia B. B.). — Steinbach (Lux.), 7. G. RŒSELIA R. D. V. R. ANTIQUA FII. — Assez commune, 7. G: LESKIA TR DV, L. AUREA Fil. — Forêt de Soignes (Br.), 7; Saint-Hubert (Lux..), 8; Melreux (Lg.), 9; Eprave (Nam.), 7. ; GG: MYOBIA RD, 7%: M. FENESTRATA Mg. — Strombeek (Br.), 5; Stockel (Br.), 6; Wil- lebroeck (Anv.), 6; Puers (Anv.), 6. M. PACIFICA Mg. — Prairies de Loth (Br.), 6. M. LONGIPES Mg. — Env. de Bouillon (Lux.), 5; Céroux-Mousty (Br.), 6. M. VETUSTA Mg. — Céroux-Mousty (Br.), 8. M. INANIS FIl.— Wemmel (Br.), 8; Haecht (Br.), 8; Eprave (Nam.), 6. G. BIGONICHÆTA Rnd. . SETIPENNIS FII. — Céroux-Mousty (Br.), 7. G. MILTOGRAMMA Mg. . CONICA FIL. (Sphicapata B. B.). — Calmpthout (Anv.), 8; Heysi (FI. occ.), 6-9. Botassart (Lux.), 6. 3 M. PUNCTATA Mg. —- Calmpthout (Anv.), 8-9. … M. GERMARI Mg. — Calmpthout (Anv.), 9 - M. rRurIcORNIS Mg. — Heyst (F1. occ.), 8. 1 ex. # G. METOPIA Mg. - M. LEUCOCEPHALA Mg. — Commune de 6 à 9. - M. ARGYROCEPHALA Mg.— Rixensart(Br.), 6-7; Calmpthout(Anv.), 8; Fleurus (H.), 8; Env. de Bouillon (Lux.), 6 à G. MACRONYCHIA Rnd. - M. AGREsrIS FIl. — Eschenbeek (Br.), 7-8. à G. FRONTINA Mg. » F.Lxæra Wied. — Boitsfort (Br.), 8-9; Werrewinckel (Br.), 9 D FR riBrALIS Mcq. (Pexopsis B. B.). — Forêt de Soignes (Br.), 7 Fleurus (H.), 6. — F. AprICA Mg. — Buekeu (Br.), 5; Forêt de Meerdael (Br.), 7. - F. AusTERA Mg. — Coll. Wesm. in Mus. 4% G. BAUMHAUERIA Mg. È B. GONLÆFORMIS Mg. — Tourneppe (Br.), 7; Saintes (Br.), 7; La 00 Roche (Br.), 7 ;Enghien (H.), 7 4 . B. verTIGINOSA FII, — La Roche (Br.), 9; Villers-la-Ville (Br.), 9; Forêt de Meerdael (Br.), 9, G. PHOROCERA R, D. V. - P. pumicarA Mg. — Céroux-Mousty (Br.), 5; Le Ruart (Br.), 6; LL Enghien (H.), 6 … P. ciLiPEDA Rnd. — Env. de Bouillon (Lux.), 6 PP: PAVIDA Mg. — Coll. Wesm. in Mus. | 1 G. CHETOGENA Rnd. … C. cæsirrons Mcq. (Setigena B. B.). — Etterbeek (Br.), 5; Rouge- | Cloître (Br.), 5; Bueken (Br.), 5. EG ASSIMILIS FIL. Fe de B.). — Rixensart (Br.), 5; Fleurus - (.), 6; Enghien (H.), 6 Ec. SEGREGATA Rnd. ar Lane. B.). — Céroux-Mousty (Br.),6. À … C. riLipALpiISs Rand. (Somatomyia B. B.). — Rouge-Cloître Gr Ja 0 _ Le Ruart (Br.), 6; La Roche (Br.), 6. A \ ia G. BOTRIA Rand. Ds. PASCUORUM Rnd. — Céroux-Mousty (Br.), 8; Hockai (Lg.), 6; … Env. de Bouillon (Lux.), 6 205 206 G. DORIA Me. CONCINNATA Mg. (Machaira B. B.). — Tourneppe (Br.), 7; Env. de Bouillon (Lux.), 8; Forêt de la Houssière (H.), 7 G. GÆDIA Mg. . CONNEXA Mg. —- Forêt de la Houssière (H.), 9; Enghien (H.), 9. G. MASICERA Mecq. . SYLVATICA FIL. — Gaesbeek (Br.), 7; Stockel (Br.), 6; Forêt de Meerdael (Br.), 6; Enghien (H.), 8 . PRATENSIS Mg. — Bois du Ruart (Br.), 6; Groenendael (Br.), 5. . FATUA Mg. (Hemimasicera B. B.). — Bois du Ruart (Br.), 8 Forêt de la Houssière (H.),7; Env. de Bouillon (Lux.), 7. . PUMILA Mg. — Willebroeck (Anv.), 7 . CURSITANS Rnd. — Céroux-Mousty (Br.), 8; Forêt de Meerdael (Br;),19: G. CEROMASIA Rad. . SENILIS Mg. (Paraphorocera B. B.). — Envy. de Bouillon (Lux.), 5 . MYOÏDEA R. D. V, — Buysinghen (Br.), 5-6; Bois du Ruart (Br),265-Bueken (br, 0: . FERRUGINEA Mg. (Hemimasicera B. B.). — Forêt de la Hous- sière (H.), 8 . INOXIA Mg. — Rouge-Cloître (Br.), 9. . RUTILA Mg. — Forêt de Soignes (Br.), 6; Groenendael (Br.), 7; Forêt de la Houssière (H.), 8. . PALLIPES FI. — Groenendael, Welrieken, Forêt de Soignes (Br.), 8 | G. BLEPHARIPA Rand. . SCUTELLATA R. D. V. (Blepharipoda B. B.). — Assez commune sur les Ombellifères de 6 à 8. . FLAVOSCUTELLATA Zit. — Assez commune sur les Ombellifères de 6 à 8. G. TACHINA Mg. . LARVARUM Lin. (Eutachina B. B.). — Forêt de la Houssière (H.), 8; Env. de Bouillon (Lux.), 9; Hockai(Lg.), 8; Bois du Ruart (Br.), 9 . VIDUA Mg. (Eutachina B. B.). — Bierges (Br.), 7; Tourneppe (Br.), 7; Capelle-au-Bois (Anv.), 7. . CHRYSALIDARUM Rnd. — La Hulpe (Br.), 9 T. à à 3 0 à 4 1 É AY 7 E. + - E. _E. E, 207 CIVILIS Rand. (Ptilotachina B. B.). — La Hulp: (Br.), 9. . ERUCARUM Rand. (Eutachina B. B.). — Groenendael (Br.), 7; Forêt de Meerdael (Br.), 7; Steinbach (Lux.), 8; Hockai(Lg.),6. RUSTICA Mg. (Chœætotachina B. B.). — La Hulpe, Le Ruart, _ Bueken (Br.), 6; Forêt de la Houssière (H.), 7; Calmpthout (Anv.), 8; Botassart (Lux.), 6. . NIGRICANS Egg. (Chœætotachina B. B.). — Steinbach (Lux.), 7. . POLYCHÆTA Egg. (Dexodes B. B.). — Céroux-Mousty (Br.), 8. . BIBENS Mg. (Dexodes B. B.). — Bueken (Br.), 7; Forêt de Meer- dael (Br.), 7; Forêt de la Houssière (H.), 8. . AGILIS Mg. (Dexodes B. B.). -— Forêt de la Houssière (H.), 8. . MOROSA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 8. . SUBFASCIATA Mg. — Drève de Lorraine (Br.), 10. . HORTENSIS Mg. — Groenendael (Br.), 7. . BELLA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 8. (1 ex. «.) . INUMBRATA Mg. — Genck (Limb.), 9. . TIBIALIS FII, — Louette-Saint-Pierre (Nam.), 9. GMBIGENIA RD: V; . BISIGNATA Wied. — Forêt de Soignes (Br.), 5-6-7. . MUTABILIS FIL. — Groenendael (Br.ÿ; Céroux-Mous!y (Br.), 5-6; . Forêt de la Houssière (H.), 7 8. . FLORALIS Mg.— Forêt de Soignes (Br.), 7; Bois du Ruart (Br.), 8; Villers-la-Ville (Br.), 7. . MAJUSCULA Rnd.— Louette-Saint-Pierre (Nam.), Coll. Mus., 1 ex. G. EXORISTA Me. —…. E. vULGARIS FII. (Blepharidea B. B.). — Commun dans les bois . de 6 à 10. …—. E.conrinis FIL. (Parexorista B. B.). — Bueken (Br.); Le Ruart (Br.), 7-8; Forêt de Meerdael (Br.), 9; Env. de Bouilion (Lux.),6; Env. de Gand (F1. or.), 7. . TRITÆNIATA Rnd. (Parexorista B. B.). — Embourg (Leg.), 9. DUBIA FIl. (Parexorista B. B.) — Forêt de Meerdael (Br.), 6; Calmpthout (Anv.), 7. . FIMBRIATA tt. (Myxexorista B. B.).— Bueken, Forêt de Meerdael (Br.), 8; Hamoir (Lg.), 5. ARVENSIS Mg. (Parexorista JB. B.; Blepharidea © B. B.).— Bois du Ruart (Br.), 6. VETULA Mg. — Boitsfort (Br.), 5. EXCISA FIl. (Sisyropa B. B). — Steinbach (Lux ), 8; Env. de Liége, 8. EXCAVATA Ztt. — Groenendael (Br.), 9. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 8 VI 20 { 208 E. LucoruM Mg. (Sisyropa B. B.). — Forêt de Meerdael (Br.), 8 Calmpthout (Anv.), 8 E. GNAvA Mg. (Pasta oie B. B.). — Forêt de la Houssiôrs (H. ), 8 “ Hockai (Lg.), 6; Env. de Bouillon (Lux.), 5. E FuLvaA FI. re B. B ). — Banneux (Lg.), 8 E. LEUCOPHÆA Mg. (Parexorista (B. B.). — Eschenbeek (Br.), 5 6; Bucken (Br.), 6; Hamoir (Lg.), 5. E. PoLYCHÆTA Mcq. (Parexorista B. B.). — Bueken (Br), 5; Forêt de la Houssière (H.), 6. E. LIBATRIX Pz. (Myxexorista B. B.). — Beersel (Br.), 5-6; Büeken (Br.), 6; Forêt de Meerdael (Br.), 6; Forêt de la Houssèré (H ), 8 ; Env. de Bouillon (Lux.), 5 E. RuFICAUPA Ztt. (Michronychia B. B.). — Calmpthout (Anv.), 8; Glain (Lg.), 5; Hamoir (Lg.), 6 E. ANGUSTIPENNIS Mg. — Forêt de la Houssière (H.),8; La Roche (Br.), 8 E. AFFINIS Fil. (Parexorista B. B.). — La Hulpe (Br.); Groenendael (Br.), 6-9; Forêt de la Houssière (H.), 8; Steinbach (Lux.), 7; Env. de Gand (F1. or.), 7. E. PROPERANS Rod. — Uccle (Br.), 5; Welrieken (Br.), 7; Calmp- thout (Anv.), 7. E. imb.), 5 E. LoTA Mg. se B. B.). — Forêt de Meerdael (Br.), 7; Calmp- thout (Anv.), 7; Hamoir (Lg.), 5 C. miris Mg. (Parexorista B. B.). — Drève de Lorraine (Br.), 8; Forêt de Soignes (Br.), 10. : F3 E. HERACLEÏi Mg. — Genck (Limb.), 8. "5 G, EPICAMPOCERA Mcq. E. SUCCINCTA Mg. — Forêt de Soignes, Buysinghen, Bueken (Br.), 5-8; Forêt de la Houssière (H.); Enghien (H.), 8 G. NEMOREA R. D. V, N. PELLUCIDA Mg. — Fleurus (H.), 8; Noville-s/Mehaigne (Br.), 9 Groenendael (Br.), 9. G. PLATYCHIRA Rnd. P. PUPARUM Fbr. — Fleurus (H.); Forêt de la Houssière (H.), 7-8; Hamoir (Lg.), 8; La Roche (Br.); Bueken (Br.), 8; Env. de Bruges (F1. ce. sp P. ARGENTIFERA Mg. — Coll. Wesm. in Mus. (2 ç;, 2 ©), RARE G. ERIGONE R. D. V. 3 E. sTRENUA Mg. — La Roche (Br.), 8; Groenendael (Br.), 7; Fleu- E: rus (H.), 7; Glain (Lg.), 7 | _ E. vivipa Ztt. — Louette-Saint-Pierre (Nam.), 7 E. ruDIS FI. — Forêt de Soignes (Br.);, Buysinghen (Br.); Bueken É (Br.), 7-8; Verrewinckel (Br.), 8; Gaesbeek (Br.), 7; Saint- 1 D Hubert (Lux: ), 8; Hamoir (Lg.), 6; Orval (Lg.), 7. _ E. consoBRINA Mg. — Villers-la- Ville (Br.), 7; Env. de Bouillon 4 (Lux.), 7; Glain (Lg.), 7; Calmpthout (Anv. ) 8. _ E. RADICUM Fbr. — Boitsfort et la Forêt de Soignes (Br.), 6; Fleurus : (H.), 7; Enghien (H.), 7; Env. de Bouillon (Lux.), 8; Glain ‘4 (Lg.), 8 . E. cæsiA Fil. — Forêt de la Houssière (H.), 6; La Glaize (Lux.), 6: __ Env. de Bruges (F1. occ.), 9. 0 _ G. CHETOLYGA Rnd, … C. xANTHOGASTRA Rnd. — Forêt de Soignes; Groenendael (Br.), 7. be (Fex.) C. CRUENTATA Rnd. — Rixensart (Br.), 5. C. AMŒNA Mg. — Bois de la Cambre (Br.), 5 (2 ex.). C. NIGRITHORAX Egg.— Céroux-Mousty (Br.), 8; Buysinghen (Br.),8. C. ERYTHRURA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 7 G. NEMORILLA Rnd. … N. macuLosA Mg. — Buysinghen, Bois de Hal (Br.), 8; Tilff (Lg.), 7. … N. rLoRALIS FIL. — Forêt de Soignes (Br.); Glain (Lg.), 7 G. TRIXA Mg. … D. œSTROÏIDEA R. D. V. — Groenendael (Br.), 7; Hockai (Lg.), 7 - T. ALPINA Mg. — Hockai (Lg.), 10 mai 1896 (25 ex.), G. GONIA Mg. G. FASCIATA Mg. — Hockai (Lg.), 5; Glain (Lg.), 5 G. xeBes Fil. — Diepenbeek (Limb.), 5. _G. GAPITATA Deg.— Botassart (Lux.), 7; Rochefort (Nam.), 7; Env. - de Bouillon (Lux.), 7 G. GERMARIA RE. D. V. É G. RUrICEPS FIL, — Hockai (Lg.), 7: Embourg (Le.), 8 à . ANGUSTATA Ztt. — Heyst, Ostende (FE occ.), 9: 209 VAR TAERONT RL We ES Cr 210 G. PETEINA Meg. P. ERINACEA Fbr. — Fleurus (H.), 8; Houffalize (Lg.), 7. G. PLAGIA Mg. P. ruRALIS FIl. -— Uccle, Boitsfort, Drève de Lorraine (Br.), 6-9; Enghien (H.), 5. P. CURVINERVIS Ztt, — Rixensart (Br.), 6. G. BLEPHARIGENA Rnd. B. TREPIDA Mg. — Forêt de Soignes (Br.), 7. G. LABIDIGASTER Mcq. L. FORCIPATUS Wied. — Coll. Wesm. in Mus. (1 ex.). G. ZOPHOMYIA Meg. L. TEMULA Scop. — Forêt de Soignes (Br.), 6-8; Visé (Lg.), 6; Calmp- thout (Anv.), 8; Willebroeck (Anv.), 8 G. OLIVIERA R. D. V. O. LATERALIS Fbr. — Buysinghen et toutle Brabant, 6-9; Botassart (Eux.), 8 G. DEMOTICUS Mcq. D. FRONTATUS Ztt. — Genck (Limb.), 7; Noville-les-Bois (Nam.), 7. D. PLEBEJUS FIL. — Botassart (Lux.), 8; Forêt de la Houssière (H.) ; Enghien (H.), 7 G: APHRIA R: DV. À. LONGIROSTRIS Mg. — Genck (Limb.), 8 G. GYMNOCHAÆTA R. D. V. G. viripis FII. — Saintes (Br.), 5; Groenendael (Br.), 5; Botassart (Lux.), 5. (Macquart a capturé ce Diptère à Tervueren.) G. MICROPALPUS Meg. … 1 M. HEMORRHOÏDALIS FII, — Tourneppe, La Hulpe, Woluwe-Saint- Lambert (Br.), 7-8; Vielsalm (Lg.); Env. de Bouillon (Lux.), 8; Glain (Lg.), 9. M. coMPTUS Fil. — Bueken, Buysinghen (Br.), 6. CRE Æ 3 ee ER 211. PICTUS Mg. — Tervueren (Br.), 8; Forêt de la Houssière (H.), 6; Glain (Lg.), 7 . FULGENS Mg. — Vielsalm (Lux.), 8; Genck (Limb.), 8 . VULPINUS FIl, — Vielsalm (Lux.), 8; Herkenrode (Lg.), 8 G. FABRICIA R, D. V. . FEROX Pz. — Diepenbeek (Limb.), 7; Calmpthout (Anv.), 8 G. ECHINOMYIA Dum. . FERA PZz., — Saint-Hubert (Lux.), 8; Eprave (Nam.); Melreux (Lg.); Botassart (Lux.), 7 ; Orval (Lg.), 7. . GROSSA L. — Gileppe (Lg.), 7; Francorchamps (Lg.), 8; Saint- Hubert (Lux.), 8. (Rare dans le Brabant.) . MAGNICORNIS Ztt. — Forêt de Soignes (Br.), 8-9; Hockai (Lg.), 8 G. PELLETERIA R. D. V. . TESSELLATA Fbr. — Forêt de Soigues (Br.), 8; Glain (Lg.), 8; Calmpthout (Anv.), 9. G. SERVILLIA R D. V. . URSINA Mg. — Bueken, Le Ruart, Villers-la-Ville (Br.), 5; Botassart (Lux.), 5. . LURIDA Fbr. — Tervueren, Forêt de ire (Br.), 6; Botassart (Lux.), 6, . ECHINATA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 6. PHANINÆ. G. UROMYIA Mg. . CURVICAUDA Fil. — Bois du Ruart (Br.), 8; Forêt de la Hous- sière (H.), 8 G. CLAIVILLIA R. D. V. CL. OCYPTERINA Schn. - - Botassart (Lux.); Melreux (Lg.), 7-8. O. OCYPTERINÆ. G. OCYPTERA Latr. BICOLOR Oliv. — Val-d’Argent (Br.), 8; Bueken (Br.), 8 O. BRASSICARIA Fbr.— Bueken (Br.), 7; Botassart (Lux.), 6-7. O. cyLINDRICA Fhbr. — Bolassart (Lux.), 6 212 Pr pr E > > % . OBESA Fbr. — Pery (Lg.), 8. . PUSILLA Hgg. — Pery (Lg.) ; Botassart (Lux.), 8. G. CISTOGASTER Latr. . GLOBOSA Fbr. — Hayoiïs (Lg.), 7; Botassart (Lux.), 7. GYMNOSOMIN Æ. G. GYMNOSOMA Mg. . ROTUNDATA L. — Boitsfort et Forêt de Soignes (Br.), 8; Céroux- Mousty (Br.), 9; Hamoir, Hayois (Lg.), 9; Saint-Hubert (Lux.), 8. . COSTATA Pz. — Visé (Lg.), 8; Groenendael (Br.), 8. PHASINÆ. G. PHASIA Latr. CRASSIPENNIS Fbr. — Céroux-Mousty (Br.); Enghien (E.); Orval (Lg.). | | . ANALIS Fbr. — Vallée du Bocq (Nam.), 7; Borchère, Orva (Lux), 8. G. ALOPHORA R. D. V. . OBSCURIPENNIS Mg, — La Roche (Br.), 7; Notre-Dame-au-Bois (Br.), 8; Genck (Limb.), 8; Botassart (Lux.), 8; Saint-Hubert (Lux.), 9. . HEMIPTERA Fbr.-— La Roche (Br.), 8; Genck (Limb.), 7; Botassart (Lux.), 9; Borchene (Lux.), 6; Saint-Hubert (Lux.), 8. . UMBRIPENNIS Mg. — Genck (Limb.), 7; Fery (Lg.), 8. . AURULANS Mg. — Genck (Limb.), 6. . MUSCARIA FII. — Genck (Limb.), 8. : . CINEREA F. — Genck (Limb.), 6-7; Hamoir (Lge.), 8. ; . SEMICINEREA Mg. — Genck (Limb.), 5-6. . ATROPURPUREA Mg. — Notre-Dame-au-Bois (Br.), 5; Pery (Lg.), 8; Embourg (Lg.), 8-9; Genck (Limb.), 7. . HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD 24 par Paul EBognin. Ctenucha mennisata n.sp. — 27 mill. — Dessus des pre- mières ailes brun noir, la première moitié Jaune ocre, la côte et le bord interne restant noirs, les nervures médiane et sous-costalé - marquées de noir. Dessus des secondes ailes brun noir, la côte … blanche sauf vers l’apex. Tête, thorax et dessus du corps bran noir, 4 _irisés ainsi que la base des quatre ailes de reflets bleu métallique, . Dessous des supérieures comme le dessus, mais le bord interne et la base de l’aile blanc de perle, sans reflets métalliques; quelques …— écailles blanches sur 3, 4 et 5. Dessous des inférieures blanc de — perle, l'apex noir, la côte juste avant l’apex un peu marquée de 4 jaune. Franges brun noir. Antennes bipectinnées, noires; front, - dessous des pattes et du corps blanc. - Bolivie; un . Prend place auprès d’aymara Schs, avec laquelle elle a beaucoup b. de ressemblance ; mais les ailes sont plus allongées, la partie jaune - des supérieures ne déborde pas la première moitié comme dans . aymara, etc. D. « …. Thirmida venusta n. sp. — 40 mill. — Dessus des quatre ailes _ noir, la partie centrale des inférieures irisée de bleu profond; aux É supérieures, une large tache basilaire jaune ocre entre la 1 et la côte - (celle-ci et le bord interne restent noirs); à son extrémité, cette | tache n’est pas coupée carrément, mais offre deux rentrées sur la _ sous-costale et la médiane, lesquelles sont marquées de noir au tra- . vers de la tache. Inférieures avec un peu de jaune le long de la re. Franges noires. Dessous comme le dessus, mais la tache des … supérieures prolongée au delà de la cellule et plus loin encore sur … la 1, à bord extérieur droit; la côte des inférieures largement envahie D de jaune jusqu’au delà du troisième quart. Antennes bipectinées; Diète, corps et Les noirs avec quelques reflets bleus. Équateur; un 4. à É Voisin de superba Druce. . Darna cecata n. sp. — 36 mill. — Les quatre ailes jaune orangé finement bordées de noir (sauf à la côte et au bord abdominal des inférieures), les supérieures traversées dans leur milieu par une < ‘ane noire, en demi-cercle. Dessous pareil, maïs la ligne des supérieures à peine sensible et se réduisant à un gros point costal. Antennes très finement pubes- pe noires, ainsi que la tête, le corps et les pattes. . Équateur; une ©. _ Se place auprès d'integra WIk. 213 . 214 Darna abadesa n. sp. — 38 mill. — Dessus et dessous des ailes, tête, corps et pattes d’un bleu profond uniforme, les supé- rieures avec une large bande jaune, transversale, ne coupant pas la côte et n’atteignant pas l’angle interne. Franges noir bleuté. Antennes courtement crénelées. Micay, Colombie; une ©. Se range auprès de colorata WIk. dont cette espèce a le port et la taille. On l’en distinguera par sa teinte uniforme plus foncée et la bande jaune moins large. Atyria subdichroa n. sp. — 28 à 31 mill. — Dessus des quatre ailes noir avec les taches usuelles jaune vif, savoir : aux supérieures, la tache interne comme dans dichroa Perty, mais la seconde, extracellulaire, non plus oblongue comme dans dichroa, mais en forme de bâtonnet, droite et assez étroite. Inférieures avec la bande subabdominale étroite et la seconde tache, centrale, plutôt plus large que dans dichroa. Franges noires. Dessous comme le dessus, la côte des secondes ailes jaune presque jusqu’à l'extrémité. Antennes crénelées, noires; front et collier noirs, ce dernier avec qnelques poils blancs; ptérygodes jaunes au départ, puis noires; thorax avec une ligne jaune centrale; dessus de l’abdomen noir, le dessous blanc avec une fine ligne jaune de chaque côté; dessous des palpes et des cuisses blanc. Dans dichroa, la tête et Le collier sont semés de jaune, le dessous de l'abdomen est noir et les côtés sont largement jaunes avec une ligne centrale noire. | Loja et rivière Numbala (Équateur); quatre d. Dans cette espèce les taches sont d’un jaune plus foncé que dans dichroa. Phellinodes coscoja n. sp. — 35 mill. — Dessus des ailes gri- saille, les supérieures avec toute la partie apicale largement teintée de brun noir, la côte et le pourtour de la tache apicale lavés de blanc; à l'extrémité de la cellule, un trait brun bordé de blanc. Franges grises et blanches. Dessous comme le dessus, la tache brune api- cale semée de blanc. Loja, El Monje, vallée de la Zamora; une série, tous (}. Espèce excessivement voisine de Phellinodes bahiata Feld. et Rog., mais de teinte plus brune, la tache apicale en trait droit. Atyriodes parapostica n. sp. — 32 à 34 mill. — Supérieures noires avec deux taches jaune ocre; la première, le long du bord interne, ne touche pas la base, atteint à peine la nervure médiane et s'arrête aux deux tiers de la côte; la seconde, oblongue, placée à l'extrémité de la cellule, va de la sous-costale à la 2 qu’elle n’atteint pas. x Inférieures jaune ocre bordé de noir sauf à la première moitié de PM a CR D MR rte ve PENSE AUS th = 215” pe # Es è LAN ; # HAE la côte et du bord abdominal; cette bordure, plus large à l’apex, $ - devient très mince à l’angle anal. Franges noires. Antennes noires à HE garnies de doubles cils; tête et dessus du corps noir, dessous de À - l'abdomen blanc, une ligne latérale plus noire liserée de jaune; _ dessous du collier et devant des cuisses de la première paire jaunes. | __ Loja et environs; sept 4. R : Cette espèce se distingue des analogues du groupe : postica WIK., ee jatropharia Linn., approximans WIk., janeira Schs., par sa teinte Re ocre et les taches de ses premières ailes plus petites. RHODOCHLORA ROSEIPALPIS E. Var. basicostalis n. var. — Je n’ose séparer cette espèce de rosei- à palpis Feld. et Rog. dontelle est probablement une variété locale. La - ligne subterminale chevronnée des premières ailes est brune et ne contient à son départ vers le bord interne (enire 1 et 9) aucune, -_ tache jaune; la bande extrabasilaire (d’un: brun lilacé) des infé- . rieures est très étroite, enfin la base de la côte aux supérieures est 4 _ également brun lilacé alors que dans tous les spécimens typiques de … roseipalpis dont j'ai reçu sept exemplaires de Loja, la côte reste 4 blanc ou verdâtre pur à sa base comme ailleurs. Loja; deux (7. =. …. Thalassodes boliviensis n. sp. — 19 mill. — Dessus des —._ quatre ailes vert tendre avec un point cellulaire brun, une ligne % -commune extracellulaire, ondulée, couleur paille et un fin liseré be lilacé. La côte des supérieures coupée de paille. Franges paille. …— Dessous vert tendre, avec les points cellulaires peu distincts, la pre- … mière moitié des supérieures lavée de lilacé, sauf au bord interne et —. deux bandes de même teinte, l’une subterminale, la seconde termi- nale. Les inférieures avec plusieurs lignes arrondies, mal dessi- nées; liseré et franges comme en dessus. Thorax et dessus du corps “% vert pâle, | Bolivie. _ Acidalia Dante n. sp. — 25 à 27 mill. — Dessus des ailes d’un testacé couleur chêne clair, finement semé d’atomes bruns et blancs, les dessins brun rougeâtre. Ils se composent de trois lignes communes: une extrabasilaire (plus droite aux supérieures), une . médiane sinuée (contournant extérieurement le point cellulaire — aux supérieures), une extracellulaire sinuée. Les supérieures ont, | ‘à en outre, La côte brun rougeâtre jusque peu avant l’apex, puis deux 115 terminales, l’une à l’angle interne, la seconde terminant sur — 3 et 4 une petite ligne subapicale, à peu près parallèle à la troisième. | Franges brunâtres. Dessous jaune paille très pâle, luisant, lavé de rosé aux supérieures; dans celles-ci, le point cellulaire et les ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 8 VI 21 216 lignes repiraissent comme par transparence; aux inférieures, on distingue sur cerlains exemplaires des commencements de lignes à la côte. Franges rosées. Antennes finement ciliées; front brun, col- lier et dessus du corps couleur du fond. Loja et vallée de la Zamora; une série de «j dont l’un pris dans cette dernière localité en juin 1893. Du groupe de delotaria Hb. et bièmacula Warr. Acidalia imitans n. sp. — 20 à 22 mill. — Cette espèce semble un diminutif de la précédente. Dessus des ailes d’un testacé jau- nâtre, tournant au rougeâtre sur une partie des inférieures. Supé- rieures avec la côte brun violacé, une extrabasilaire assez droite, l’extracellulaire arrondie (pas de point cellulaire), une petite ligne subapicale se terminant à la 4 par une tache, une seconde tache à l’angle interne; inférieures avec une fine ligne centrale et l’extracel- lulaire, arrondies, dessinées, ainsi que l’extracellulaire des supé- rieures, en rougeâtre. Les quatre ailes avec un liseré terminal brun, interrompu entre 2 et 3 aux supérieures; franges concolores. Des- sous jaune paille très pâle, luisant, lavé de rosé aux supérieures; le bord terminal des inférieures et les franges lavés de rosé. Antennes finement ciliées ; front et collier bruns, dessus du corps couleur du fond ; devant des cuisses rosé. Loja, vallée de la Zamora, El Monje; une série de «+. Acidalia nubila n. sp. — 21 mill. — Dessus des ailes gris bru- nâtre, les dessins bruns; supérieures avec la côte brune, une extra- basilaire très peu sinuée, une ligne centrale, droite, suivant immé- diatement un petit point cellulaire, une subterminale plus fine et ondulée, enfin une toute petite ligne subapicale, peu nette et l’indi- cation de deux taches terminales, à l’angle interne et au bout de la subapicale. Inférieures avec une extrabasilaire, un petit point cellu- laire et une extracellulaire arrondie, ces deux lignes peu distinctes. Franges concolores. Dessous gris testacé luisant avec les lignes du dessus reparaissant, sauf l’extrabasilaire des supérieures. Antennes finement ciliées, plantées sur le vertex blanc; tête et corps gris brun. El Monje, près Loja; un (j. Acidalia inficeta n. sp. — 25 à 27 mill. — Dessus des ailes luisant, d’un blanc jaunâtre sale et finement sablé d’atomes rous- sâtres, sans autres dessins qu’un point cellulaire, une ligne extra- cellulaire commune, arrondie et légèrement sinuée et une extra- basilaire aux supérieures, d’ailleurs peu distincte. Franges concolores. Dessous blanc jaunâtre sale luisant, sans atomes; les supérieures avec la première moitié de la côte rosée, le point et un commencement d'extracellulaire; franges concolores. Antennes fine- 917 ment ciliées; sommet du front brun rosé; dessus du corps couleur du fond; devant des cuisses rosé. Loja; plusieurs exemplaires, tous «. Cambogia muscularia n. sp. — 20 mill. — Dessus des quatre ailes grisaille, avec un point cellulaire noir et une série de fines lignes transversales brunes, chevronnées, d’ailleurs perdues dans le fond pour la plupart; bord terminal finement liseré de noir avec un point entre les nervures, les inférieures arrondies et très légè- rement festonnées. Franges grisaille. Dessous plus clair avec les points cellulaires, quelques lignes distinctes, pas de liserés, mais les points terminaux comme en dessus. Antennes à longs cils double- ment pectinées, les extrémités filiformes. Bolivie ; un (j. Amaurinia paraviolascens n. sp. — « 16, © 19 mill. — Dessus des quatre ailes violacé pâle avec une assez large bordure terminale jaune paille coupée par la teinte du fond sur la 3 aux supérieures et la 4 aux inférieures. Dessous semblable, avec deux lignes transversales chez la ©. Franges paille; front, collier et des- sus du corps violacé pâle; dessus des antennes et vertex blanc pur; antennes bipectinées à longs cils, l’extrémité filiforme chez le entièrement filiformes chez la ©. . Loja ; une paire. Cette espèce a exactement l’aspect d’Hyria violascens Schs., mais elle est plus grande, de teinte moins rosée, à antennes fortement pectinées, le vertex blanc, etc. Larentia pauletina n.sp. — 30 mill. — Dessus des supé- rieures gris souris luisant avec un petit point cellulaire noir; on devine le commencement d'une extracellulaire. Dessus des infé- rieures gris pâle uni, avec le point cellulaire vu par transparence. Dessous des quatre ailes gris pâle luisant, chaque aile avec le point cellulaire et une bande subterminale brune, très large vers la côte des supérieures. Franges concolores. Antennes à peine pubescentes, duveteuses. Loja; un (. Scotosia interrupta n. sp. — 40 à 42 mill. — Port d’affir- mata Gn. Dessus des ailes brun fauve, les supérieures traversées par plusieurs lignes géminées : une basilaire et une extrabasilaire mal dessinées, une centrale et une extracellulaire très voisines et mal dessinées du bord interne à la cellule, puis bien colorées en brun et s’écartant l’une de l’autre jusqu’à la cote, la bande centrale conte- nant un gros point cellulaire, l’extracellulaire avec le bord extérieur - émettant une saillie entre 6 et 7 (dans affirmata ces lignes sont « à 218 dents arrondies et sans angles marqués »); une fine subterminale, blanche et sinuée. Inférieures avec la subterminale blanche et une série de fines lignes transversales mal écrites, peu visibles et ponc- : tuant les nervures sur leur passage. Bord terminal des quatre ailes finement liseré de brun; franges brunes, plus opaques dans leur première moitié. ; Dessous des quatre ailes brun testacé; les supérieures avec le point cellulaire plus gros, suivi de plusieurs lignes extracellulaires interrompues; les inférieures avec diverses lignes ponctuant les nervures, mais autrement peu distinctes. Santa Barbara et Loja (Équateur); deux . 1 À 1 3 ÿ L L # NT A Scotosia inepta n. sp. — 28 mill. — Port de notre certata Hb., les dessins rappelant ceux de notre dubitata Linn. Dessus des ailes gris testacé un peu luisant; les supérieures avec une série de fines lignes transversales, parallèles, festonnées, un peu arrondies vers la côte, plus ou moins complètes, concolores sauf la subterminale plus pâle, presque blanche et les deux médianes, plus larges et brunes, contenant l’espace médian. Les inférieures avec trois fines lignes médianes suivies extérieurement de trois autres lignes fai- sant suite à celles des supérieures. Un fin liseré brun; franges grises. Dessous plus pâle, surtout dans la moitié extérieure, avec la trace de quelques lignes et un très petit point cellulaire à chaque aile. Antennes filiformes; corps concolore. à Loja; un (j. Hammaptera cinerascens n. sp. — 40 à 45 mill. — Premier et dernier tiers des supérieures gris brunâtre pâle traversés par une série de lignes ondulées, irrégulières, plus foncées et une subter- minale chevronnée blanche; le milieu de l'aile traversé par une très large bande verdâtre à centre plus ou moins blanc contenant un petit point cellulaire; cette bande est plus large vers la côte et son bord extérieur est très zigzagué. Bord terminal coupé de noir à l'extrémité des nervures; franges gris brunâtre. Dessus des inférieures noir pâle uni, blanchâtre vers la côte; franges blanches. Dessous des ailes grisâtre, un faible point cellulaire; vers le second tiers, les ailes sont traversées par une bande blanchâtre, coudée aux supérieures; bord terminal largement noirâtre surtout à l’apex des supérieures; celles-ci ont un point apical blanc et un second point terminal également blanc entre 3 et 4. Franges grises. Équateur; cinq . ? nm Éidt al d'hé) Dir PR LAS s Hammaptera colombaria n. sp. — 38 mill. — Dessus des supérieures vert mousse, traversé par un grand nombre de lignes ondulées d’un vert plus foncé et par une subterminale chevronnée, « 219 - blanchâtre; la bande centrale, usuelle à ce groupe, peu visible et, comme toujours, à bord extérieur bien sinué. Bord terminal coupé de noir aux nervures; frange concolore. Dessus des inférieures noir pâle uni, blanchäâtre à la côte, la frange grisâtre. Dessous des quatre ailes comme dans cinerascens, d’un blanc grisâtre avec les points cellulaires, la subterminale blanche et les bords terminaux noirs; les supérieures avec les deux points terminaux blancs; le premier, apical; le second, très développé, entre 2 et 4. Popayan, Colombie; deux (;. : 2 4 Cidaria veronica n. sp. — 29 et 31 mill. — Dessus des pre- . mières ailes vert olive traversé par trois bandes vert sombre : une - extrabasilaire incomplète, une bande centrale, une extracellulaire Doom, plus mince et moins marquée ; côte coupée de sept taches . vert sombre; franges vertes, sombres à l’extrémité des nervures. _ Dessus des rs jaune ochracé, le bord un peu verdâtre; _ franges concolores. Dessous des supérieures vert pâle jaunâtre avec - une ombre subterminale brune; dessous des inférieures jaune — ocre. On devine les points cellulaires. Palpes dépassant la tête 1 d’une longueur, le troisième article à bout renflé; antennes créne- _ lées; tête et thorax verdâtres; Hone et abdomen jaune verdâtre. —._ Loja; deux (. - Du groupe de narangilla mihi. —_ Heterusia barbara n. sp. — 24 mill. — Dessus des quatre 4 ailes brun noir, les supérieures avec la côte coupée de blanc au 4 : second tiers et traversées par une bande blanche partant en pointe … au premier tiers de la côte, puis s’élargissant et s’arrétant avant l'angle interne. Les inférieures coupées par une tache centraie —._ blanche, oblongue, partant de l’intérieur de la cellule, mais —…. n'atteignant pas le bord terminal. Franges brunes avec quelques 4 _ poils blancs. Dessous comme le dessus, mais semé d’atomes jaunes E et ferrugineux et les inférieures entièrement envahies par le blanc, … sauf à l’apex. Franges brun ferrugineux semées de poils blancs. — Antennes filiformes, brunes tachetées de blanc, pattes brunes 1 coupées de blanc, dessous du corps blanchâtre, dessus brun. …—._ Équateur ; un (. .… Se place a côté de conon Druce (colmala Th. M.); les supérieures sont exactement semblables dans les deux espèces; les inférieures | - ressemblent à celles d'Eratina pisca Druce, sauf que, dans cette der- « nière espèce, la tache blanche atteint le bord terminal en dessus. _ Heterusia morena n. sp. — 24 mill. — Dessus des quatre ailes et du corps brun foncé; la frange brune, coupée de blanc entre les nervures. Dessous brun, semé d'atomes jaunes; les supé- … rieures avec la côte coupée de blanc au second tiers et traversées 220 par une mince bande blanche partant de la côte vers le milieu, droite sauf vers l’extrémité qui s’infléchit un peu et s’évanouit entre la 3 et la 2. Intérieurement à cette bande et à l’extrémité de la cellule, un petit trait blanc. Inférieures brun lilas foncé, avec un point blanc intérieur et quelques lignes brisées blanchâtres, mal définies; franges comme en dessus. Antennes filiformes, brunes; dessous du corps blanchâtre ; pattes brunes annelées de blanc. Loja ; une ©. Se place auprès d’Heterusia cornata Druce, dont elle a le port et la taille. Heterusia copela n. sp. — 27 mill. — Port de la précédente. Dessus des quatre ailes brun noir; les supérieures avec une bande de trois taches blanches, semi-vitreuses, traversant l’aile vers l’ex- trémité de la cellule entre 3 et 6; franges brun noir largement coupées de blanc entre les nervures. Dessous des supérieures brun ferrugineux semé d’atomes jaunes, la bande du dessus se prolon- geant jusque sur la côte, celle-ci coupée en outre par deux traits blancs aux premier et troisième quarts. Dessous des inférieures ferrugineux, fortement strié de jaune, avec plusieurs taches blan- ches intérieures et traversé par une bande blanche irrégulière, partant de la côte vers le milieu pour atteindre le bord abdominal peu au-dessus de l’angle anal; franges blanches et brunes. Antennes filiformes, brunes, tachetées de blanc; dessus du corps brun fine- ment annelé de blanc; tête, thorax, palpes et pattes brun et blanc jaunâtre ; dessous du corps blanchâtre. Loja, Équateur. Heterusia dilectaria n. sp. — 26 mill. — Dessus des supé- rieures noir brun, bordé de blanc au milieu du bord interne, avec un trait blanc à la base de la cellule, deux taches blanches arron- dies, l’une à l’extrémité de la cellule, la seconde entre 3 et 4; enfin, une traînée de petites taches jaunes commençant au-dessous de Ia côte au troisième quart, puis s’infléchissant pour s’évanouir à la 4. Dessus des inférieures noir brun avec une large tache centrale, blanche, oblongue, s’arrêtant sur la 6; franges noir brun, coupées de quelques poils blancs entre les nervures.Dessous des supérieures comme le dessus, mais d’un ton ferrugineux, la base envahie de blanc, la tache cellulaire réunie à la côte par une bande blanche, la traînée jaune plus compacte, commençant sur la côte et suivie exté- rieurement d’atomes jaunes; dessous des inférieures également fer- rugineux, envahi de blanc à la base, le bord abdominal blanc et la tache centrale s’élargissant, émettant un rayon au delà de la 6 sur la côte et suivie de plusieurs taches et points vers l’angle anal, ainsi que d’une ligne subterminale jaune, interrompue. Franges se. dt 27 PARTS ON IP TENUE MOTS 07 Nath, à Cts. à 2 La : + nt. û : , L'Eé 1 221 comme en dessus, mais les taches blanches internervurales forte- ment marquées. Dessus du corps noir, finement annelé de blanc; tête, palpes et pattes noir et blanc. Bolivie. Se range auprès de fluminata Snellen. Erateina herbertina n. sp. — 28 mill. — Dessus des supé- rieures noir avec la base bronzée et une large bande transversale blanche, régulière et légèrement courbe. Franges noires. Dessus des inférieures avec la base et la moitié du bord abdominal égale- ment bronzées, traversé par une large bande médiane jaune orangé contenant deux taches noires au bord abdominal, la partie extérieure noire. Bord terminal et frange jaune orangé, sauf à la côte et sur les 5, 6 et 7; la queue, allongée, a l’extrémité jaune orangé, ainsi qu’une tache anale de même nuance. Dessous des ailes brun rouge; les supérieures avec la base blanche rayonnée de brun, la bande du dessus se développant jusqu’à la côte et l’angle interne, et une seconde bande subterminale droite, plus pâle. Les inférieures avec la base également blanche et rayon- née de brun, une ligne blanche sur la côte peu avant l’apex, le reste comme en dessus. Bolivie. Cette espèce est excessivement voisine d’Erateina Drucei Th.Mieg, mais la bande transversale des supérieures est plus allongée, attei- gnant la 1 au lieu de dépasser à peine la 2 ; la frange aux inférieures est blanche dans Druces, jaune orangé dans herbertina. En dessous des premières ailes, Drucer a l'extrémité de la cellule coupée par un trait blanc, herbertina n’en a aucune trace, etc. Erateina aida n. Sp. — 30 mill. — Dessus des ailes brun noir, la base légèrement bronzée ; les supérieures avec une mince bande transversale blanche, droite, atteignant la 1; frange noire. Les infé- … rieures avec une large bande médiane orangé vif, le bord terminal et la frange orangés, sauf sur les 5, 6 et 7, qui restent noirs ; la queue, noire, est bordée d’orangé sur le bord terminal, à l’extrémité et sur le milieu anal. Dessous des ailes brun rouge, les supérieures avec la base blanche rayonnée de brun, un trait blanc terminant la cellule, la bande du dessus s’élargissant et atteignant la côte et l’angle interne, enfin traversée par une seconde ligne, droite, subterminale, jaunâtre. Franges grises. Les inférieures avec la base blanche également rayonnée de brun, une large bande médiane blanche suivie d’une Seconde bande, brune de la côte à la 6, puis au delà et jusqu’au bord abdominal, d’un beau jaune foncé ; la queue est brun rouge, le bord 292 terminal et la frange deviennent blanches, quelque peu mèêlées d’orangé et ponctuées de noir sur les 5, 6 et 7. Bolivie. Se place auprès de zoraida Doubl. Erateina delineata n. sp. — 30 mill. — Cette espèce, à queue moins allongée que les précédentes, a le port et la taille de punsara mihi, auprès de laquelle elle vient se placer. Dessus des ailes brun noir, la base légèrement bronzée; les supé- rieures avec une large bande blanche transversale, allant de la sous-costale à la 2; franges concolores. Les inférieures avec le tiers anal entièrement envahi de rouge, le bord terminal restant d’ailleurs noir jusqu’à l’extrémité de la queue et la frange alter- nant, blanche et noire. Dessous des ailes brun rouge, les bases, blanches, sont rayonnées de brun; aux supérieures la bande transversale atteint la côte et . émet un mince filet de la 2 au bord interne, elle est suivie d’une seconde ligne blanche, plus mince, subterminale, allant de la côte à la 2. Les inférieures sont traversées par une large bande médiane blanche (opaque entre 3 et 4); celle-ci est suivie d’une bande, brune au départ de la côte, jaune vers le bord abdominal et bordée exté- rieurement de blanc; la frange est, comme en dessus, alternative- ment blanche et noire. | Bolivie. Delineata a un dessous fort différent de punsara; en dessus, elle s’en distingue au premier coup d’œil en ce que les nervures des inférieures sont partout couleur du fond et non partie teintées en relief comme dans punsara. Abraxas estriada n. sp. — 44 mill. — Dessus et dessous des quatre ailes d’un jaune sale très clair, entièrement couverts de stries brun pâle un peu violacé. Ces stries s’accumulent surtout dans la moitié intérieure des ailes. Franges couleur du fond, brunes à l’extrémité des nervures. Antennes finement crénelées; palpes courts ne dépassant pas la tête; tête et collier jaunes; corps jaune maculé de brun; pattes brunes. Chiriqui ; une ©. Nipteria approximata n. sp. — 32 mill. — Ailes blanc laiteux, semi-transparentes, les dessins gris roux très pâle. Les quatre ailes avec un point cellulaire bien indiqué, suivi extérieu- rement par une ligne commune, arrondie et une bordure terminale, plus large aux premières ailes; les supérieures ayant en outre une ombre subapicale (commencement d’un bande subterminale inter- rompue). Franges gris roux. Dessous comme le dessus, mais les dessins mieux indiqués encore, l’ombre subapicale, aux deux ailes, ÿ D'OR Ce A LT 0 | ne. A F be si ue ni Ér-te MAD EL à des PTS 1 bi 4 ile RP Ve ie de cd _ très marquée. Antennes doublement pectinées à extrémité fili- _ forme. Cette espèce se range auprès de cletagora Druce, dont les - supérieures ont des dessins analogues, mais sont d’une belle teinte - mordorée, les inférieures n’ont ni lignes ni point et le dessous . est presque sans dessin. __ Bolivie; deux (4. # F. Nipteria pellucida n. sp. — 33 et 35 mill. — Ailes diaphanes, . les supérieures plus couvertes d’écailles blondes surtout au bord 4 . terminal, à l’apex et à la côte. Les quatre ailes avec un point ! cellulaire peu distinct. On devine, aux supérieures, entre le point _et le bord terminal, deux fines lignes presque droites, parallèles. E anges blondes. Dessous semblable. Antennes one pec- …—. tinées à extrémité filiforme. . Se place entre l’espèce précédente et pellucenta mihi. Cette der- nière espèce a les supérieures plus pointues, d’une belle teinte … mordorés et les inférieures sans trace visible de point cellulaire. - Bolivie; deux . Nipteria bilinea n. sp. — 45 mill. — Dessus des quatre ailes — et franges gris souris pâle, uni et luisant; aux inférieures les deux - lignes du dessous se voient par transparence; sur les quatre ailes È on devine une ligne plus pâle, commune, arrondie. Dessous des ailes d’un gris plus sombre; les inférieures coupées par deux lignes blanches, très nettes, assez larges, finissant très peu avant le bord terminal : la première, centrale, formant comme un pli cellulaire ; 4 seconde, courant entre la 1,la médiane et la 2, formant comme 1 un pli abdominal. Bord abdominal blanchâtre frangé de longs —. poils gris. Antennes bipectinées, tête et corps gris souris. E. Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; un 4: —._ Espèce très typique, je n’en connais aucune autre qui y res- ; semble. n, L - L: > Physocleora nivea n. sp. — 18 et 20 mill. — Dessus des quatre 4 Eur blanc semé de quelques atomes roux, les dessins fins et légère- _ ment indiqués, avec le point cellulaire, un commencement de lignes _ extrabasilaire et centrale, une extracellulaire précédée d’une série . de points nervuraux, Nr une subterminale et une série de traits _ terminaux entre les nervures. Franges mélangées de poils blancs et “roux. Dessous blanc comme le dessus; presque tous les dessins reparaissent, surtout aux supérieures qui ont notamment la ligne extracellulaire de points nervuraux et la subterminale fort bien E. indiquées, Antennes bipectinées chez le «j, simples chez la ©. Santa Barbara et San Francisco, près Loja (Équateur); une paire. _Stenalcidia pseudocculta n. sp. — 28 mill. — Dessus des E. 293 ailes gris brun; les dessins, confus, accompagnés de points noirs et 224 mélangés d’atomes jaunes. On distingue : aux supérieures, une ombre extrabasilaire, un commencement de ligne centrale, le point cellulaire, une ligne extracellulaire et une subterminale accompa- gnées de points nervuraux; aux inférieures, un très petit point cellulaire, l’extracellulaire marquée d’une ombre au départ du bord abdominal, la subterminale (ces deux lignes avec points comme aux supérieures), Les quatre ailes sont légèrement festonnées, avec un fin liseré noir terminal à cheval sur une série de points intraner- vuraux. Franges grises. Dessus du corps concolore. Dessous gris brunâtre uni luisant avec les points cellulaires petits et les franges plus pâles. Antennes bipectinées à longs cils pubescents. El Monje près Loja; un 4. Cette espèce ressemble superficiellement à Stenalcidia occulta Schs. que j'ai également reçue de Loja. Stenalcidia biniola n. sp. — 29 et 30 mill. — Port de cindica Schs., les inférieures légèrement festonnées. Dessus des quatre ailes gris testacé pâle, les supérieures avec trois points costaux aux emplacements des premières lignes, une extrabasilaire mal dessi- née, le point costal, une extracellulaire sinuée se continuant, bien arrondie, aux inférieures, une subterminale sinuée, blanche, accom- pagnée d’ombres et se continuant également aux secondes ailes, enfin une série de points terminaux noirs entre les nervures. Les inférieures possédant en outre un petit anneau noir cellulaire immé- diatement précédé d’une ligne assez droite. Franges concolores. Dessous blanc sale luisant aux supérieures avec le point et une bande terminale brune, plus large à l’apex et coupée par deux petites éclaircies, sur la 4 et à l’apex; blanchôtre luisant aux infé- rieures avec le point cellulaire très petit. Antennes bipectinées à longs cils pubescents. Loja ; deux «. Stenalcidia micaya n. sp. — 19 mill. — Dessus des quatre ailes blanc laiteux semé d’atomes roux, les lignes plutôt brunes. Chaque aile avec le point cellulaire (plus gros aux inférieures), trois lignes transversales plus ou moins nettement dessinées (la seconde et la troisième en partie doubles), enfin une série terminale de traits intranervuraux. Les supérieures possédant en outre une grosse tache sur 3 el 4. Franges blanches mélangées de quelques poils roux. Des- sous des supérieures grisâtre avec le point et une large bande ter- minale noirâtre; dessous des inférieures blanc avec le point et un commencement de ligne à l’apex. Antennes bipectinées à longs cils pubescents. Micay (Colombie), San Francisco près Loja (Équateur); deux !. L RE En Se nd 295 Stenalcidia nigrilineata n. sp. — 26 mill. — Ailes allongées, à bord terminal festonné légèrement aux supérieures, plus profon- dément aux inférieures, d’un brun clair uni. Les supérieures tra- _ versées par deux fines lignes noires, nettement dessinées, savoir : une extrabasilaire bien arrondie extérieurement, une extracellulaire quittant la côte au troisième quart et se coudant sur la 4 pour se rapprocher tout près de la première ligne entre 1 et 2; avec un petit point cellulaire, un très fin liseré terminal et une double rangée, subterminale et terminale, de points noirs intranervuraux. Les infé- rieures avec un commencement de ligne centrale, une extracellu- laire à peu près parallèle au bord terminal, un liseré terminal à cheval sur les points terminaux. Franges couleur du fond. Dessous gris brun uni luisant avec de très petits points cellulais et aux supérieures, une série extracellulaire de points nervuraux; franges concolores. Antennes bipectinées; tête et dessus du corps brun clair, l'abdomen avec deux fines lignes dorsales noires. Équateur; un 4. Cette espèce ne ressemble à aucune de celles que je connais. ? Cidariophanes exadaria n. sp. — 44 mill. — Dessus des supérieures gris verdâtre, semé d’atomes bruns avec une tache api- cale blanche et une très large bande médiane rousse, liserée de noir sur les deux côtés et le bord interne. Cette bande est le double plus large à la côte, son bord extérieur formant une sorte de V dont la pointe est sur la 4; elle contient le point cellulaire. Inférieures blanches avec le point cellulaire, une extracellulaire sinuée et une ombre subterminale. Bord terminal chevronné de noir aux quatre ailes; franges grises. Dessous blanc sale, le point cellulaire et une ombre subterminale aux quatre ailes, les supérieures avec l’apex blanchâtre et l’indication des lignes délimitant la bande du dessus. Antennes filiformes; tête et thorax garnis de longs poils gris et bruns. Loja; une ©. Semiothisa regula n. sp. — 30 mill, — Supérieures avec l’apex légèrement falqué, inférieures un peu coudées sur la 4. Dessus des ailes testacé, saupoudré d’atomes bruns ou couleur mousse, avec le point cellulaire et diverses lignes d’un brun mousse, savoir : aux supérieures, une extrabasilaire, une centrale partant du bord interne au premier tiers, s’enfonçant droit sur l’ex- trémité de la cellule où elle fait un coude aigu pour rejoindre la côte avant le milieu, une extracellulaire parallèle à la centrale, enfin une subterminale quittant le bord interne presqu’à l’angle, s’infléchissant sur l’extracellulaire et aboutissant à la côte presque sur l’apex. Inférieures traversées par deux lignes droites faisant 226 suite à la centrale et à l’extracellulaire des premières ailes, puis par une subterminale allant de l'apex à l’angle anal; franges mousse. Dessous avec les lignes exactement comme en dessus, mais d’un brun violacé, le fond des ailes tournant au jaune, semé d’atomes brunâtres; les franges brun violacé. Antennes finement pubes- centes; tête et corps couleur du fond. Los un (Ÿ. Semiothisa parobditaria n.sp. — 26 mill. — Port d’obditaria Moeschl. Dessus des ailes gris brunâtre uniforme, les lignes estom- pées en plus sombre. Aux supérieures, une extrabasilaire à peine sensible, une centrale droite, enfin une subterminale également droite et précédée intérieurement d’une fine ligne pâle. Inférieures traversées par une ligne droite faisant suite à la centrale des pre- mières ailes et passant sur un tout petit point cellulaire noir, puis par la subterminale précédée, comme aux supérieures, d’une ligne pâle. Dessous semblable, mais d’un ton plus jaunâtre. Antennes finement pubescentes; tête, corps et pattes concolores. Pifo (Équateur); un . Clysia optima n. sp. —47 mill. — Dessus des quatre ailes brun, marqué de ferrugineux à l’apex des supérieures et autour de la tache cellulaire des inférieures, les premières ailes traversées par une bande centrale faisant demi-cercle, également ferrugineuse. Les quatre ailes avec deux lignes communes : la première, coudée avant l’apex des supérieures et traversant les inférieures peu au-dessous de la tache cellulaire, bien indiquée dans ces dernières et accom- pagnée de points noirs nervuraux sur les supérieures ; la seconde, subterminale, régulièrement dentée et accompagnée de petits points nervuraux jaunâtres. Chaque aile avec une tache cellulaire vitrée, en forme de V. Franges concolores. Dessous gris avec de nombreuses stries, traversé par deux bandes ferrugineuses, interrompues et une subterminale chevronnée, accompagnée d’une série de petits traits. nervuraux jaunâtres. Bord terminal largement ombré de noir jusqu’à la 7 aux supérieures, seulement de l’angle anal au coude sur la 4, aux inférieures. Franges brunes mêlées de poils jaunes. Bolivie. Cirsodes mosticana n. sp. — 40 mill. — Dessus des quatre ailes brun semé d’écailles blanches; les supérieures traversées. par deux lignes plus foncées, liserées de blanc, presque droites, formant un V incomplet : la première, extrabasilaire, plus écartée au bord interne qu’à la côte ; la seconde, extracellulaire, plus rapprochée de l’'apex que de l'angle interne ; un trait à l'extrémité de la cellule; la côte finement blanche sur toute sa longueur. Inférieures avec une seule ligne médiane, faisant suite à la seconde des supérieures. _ Dessous blanchâtre, la base des ailes plus sombre, le bord terminal _des supérieures largement brun jusqu’à la 2, l’apex blanchâtre; les inférieures avec une bande subterminale brune, interrompue, Franges concolores. Antennes filiformes, blanchâtres, tête brune - avec un trait blanc entre les deux antennes; thorax et dessus de _ l’abdomen brun. 2% Loja ; deux . 4 Espèce voisine de monastica mihi, qui s’en distinguera par sa teinte plus rousse, les lignes des supérieures plus parallèles, la côte de ces mêmes ailes jaune roux et non blanche, l’apex des supé- …._ rieures, en dessous, gris, etc. Microgonia olivata n.sp. — 44 mill. — Dessus des quatre ailes vert olive uniforme avec quelques stries noires le long des côtes, un petit point cellulaire aux supérieures et une ligne com- mune brune et rosée, partant de l’apex des supérieures et traver- _ sant les inférieures à peu près à leur centre. Celles-ci ont une série 3 de stries subterminales noires, accompagnées de poils roussâtres et 4 de petits points plus pâles, nervuraux; cette série se continue aux | supérieures, entre l’angle interne et la 4, et les stries s’y accumulent même en une véritable ligne zigzaguée noire. Franges roussâtres. Dessous des quatre ailes gris roux, plus pâle le long des bords terminaux, avec de nombreuses stries noires, une série de traits nervuraux plus pâles, un petit point cellulaire noir, cerclé de blanc —_ aux inférieures et une éclaircie apicale à ces mêmes ailes. Franges À . concolores. —._ Bolivie; un Y. …._ Var. Terrosa n. var. LE. Je possède d'El Monje près Loja, Équateur, un spécimen qui, _ quoique beaucoup plus grand, me semble appartenir à la même - espèce. 57 millimètres; d’un vert terreux; la ligne zigzaguée des supérieures bien dessinée ; le dessous comme dans olivata, mais D - mieux marqué, les points cellulaires plus gros (sans cercle aux 0e D PCA .‘# bte : >. re LS …. supérieures), une ligne commune chevronnée au second tiers con- iournant une tache claire au départ de la côte des inférieures (cette _ ligne se devine dans olivata). . Jra marmorata n.sp. — 52 et 58 mill. — Dessus des ailes gris — roux pâle, légèrement rosé et saupoudré d’atomes noirs; les lignes, finement dessinées en brun, plus ou moins distincies et estompées …— de verdâtre ; elles se composent : aux supérieures, d’une extrabasi- _ laire assez dite. d’une extracellulaire quittant la côte peu avant Pbapex sur une grosse tache brune subapicale, courant assez droit - vers le second tiers du bord interne qu’elle atteint après un petit _ coude brusque sur la 1, enfin d’une subterminale DE pe 2 Aux Re a E. 228 ‘inférieures, d’une extracellulaire et d’une subterminale arrondies, assez régulièrement dentées. Chaque aile avec un point cellulaire brun ; franges concolores. Dessous également gris rosé, strié de noir surtout dans la pre- mière moitié, sans la première ligne aux supérieures, mais les quatre ailes avec le point cellulaire, la ligne extracellulaire bien marquée, brune, accompagnée de verdâtre et de quelques points nervuraux et la subterminale dessinée en blanc. Antennes garnies de quelques petits cils à peine visibles, gris roux tigré de brun ainsi que les pattes; tête rousse coupée de blanc entre les antennes; corps couleur du fond. El Monje près Loja (Équateur) et Bolivie. Ceite espèce a de l’analogie comme dessins avec Dognini Th. Mieg, mais les supérieures sont plus larges, plus arrondies, la teinte est plus rosée, moins verdâtre, etc. Ira subapicalis n. sp. — 36 mill. — Dessus des ailes d’un brun un peu rougeâtre, la côte d’un brun plus sombre ainsi que les lignes suivantes : aux supérieures, une extrabasilaire droite et une extracellulaire légèrement convexe; aux inférieures, une extraba- silaire droite, plus éloignée au bord abdominal qu’à la côte. Les supérieures avec un petit point cellulaire noir cerclé de blanc, les inférieures avec le point cellulaire blanc. Les supérieures enfin avec une ligne en demi-lune, blanche, formant tache sur le bord terminal immédiatement en dessous de l’apex. Extrémité des ner- vures marquée d’un tout peliit point clair; franges couleur du fond. Dessous des quatre ailes gris avec une très large bande terminale brunâtre, les supérieures avec une tache terminale blanche immé- diatement sous l’apex. Palpes dépassant le front, à troisième article court; antennes filiformes, malheureusement incomplètes; tête et corps teinte du fond. El Monje près Loja; une ©. Cette espèce rappelle comme dessins Zra subcostata Warren. Herbita capona n. sp. — 45 mill. — Dessus des supérieures gris, lavé de verdâtre; un petit point cellulaire, les traces d’une extrabasilaire accompagnée de points nervuraux blancs, une extracellulaire droite, parallèle au bord terminal, suivie d’une zone bien verdâtre sur laquelle mord le bord terminal, gris blanchôâtre, à bords irréguliers. Dans cette zone, immédiatement après la ligne droite, une fine ligne plus pâle, à peine visible, semant des points nervuraux blancs et bifurquant vers l’apex où elle rejoint la tache subapicale noire bordée de blanc et de jaunâtre. Dessus des infé- rieures gris avec le point cellulaire, une ligne extracellulaire assez droite légèrement sinuée suivie d'une zone un peu verdâtre. Franges grises. SR Lie aide 6 à Er 7 + Bat aidé ‘MEbl bis: Die »i … PT Ab 5 : 299 Dessous gris semé d’écailles noires, les supérieures avec une ombre noire, large, subterminale, entre 2 et 5; les quatre ailes avec le point cellulaire et deux lignes communes de points : la première, extracellulaire, composée de points nervuraux; la seconde, subterminale, moins complète, composée de trois gros points intranervuraux partant de la côte. Franges grises. Antennes crénelées, à double rangée de cils courts et épais; tête, corps et paites gris. Espiritu Sancto, Brésil ; un (ÿ. Sabulodes paraniebla n. sp. — 45 mill. — Cette espèce a une grande ressemblance superficielle avec Herbita niebla mihi. Dessus des quatre ailes brun roux pâle; les supérieures avec un point cellulaire noir pupillé de blanc, suivi immédiatement d’une ligne transversale plus foncée légèrement sinuée, puis d’une seconde ligne plus pâle, double, accompagnée de petits points nervuraux noirs, enfin d’une troisième, subterminale, peu marquée. Une ombre subapicale brune. Inférieures avec une ligne médiane, droite, passant sur un petit point cellulaire noir, une ligne plus pâle, double, faisant suite à la seconde des supérieures, également accompagnée de points nervuraux noirs et une subterminale arrondie. Franges concolores. Dessous des ailes roussâtre, plus pâle à l’apex et au bord terminal, avec les points cellulaires noirs dans un petit champ plus pâle et une ombre subterminale, brune. Antennes filiformes; palpes longs, à troisième article aussi long que le second mais nu; tête, corps et pattes couleur du fond. Micay, Colombie ; une ©. Sabulodes primada n.sp.— 42 mill, — Supérieures avec les lignes plus mouvementées qu’usuellement dans ce groupe; fond de ces ailes fauve rosé avec deux lignes brunes irisées de lilacé : la première, extrabasilaire, ne coupe pas la côte qui reste couleur du fond, le reste de la base est teinté de lilacé; la seconde, qui part de la côte sur un petit trait subapical blanc, contourne la cellule, s’avance jusque tout près de la première au-dessous de la nervure - médiane, puis se coude pour atteindre le bord interne peu au delà du milieu, cette ligne est en partie double et, extérieurement, l'aile se teinte, comme à la base, de lilacé; un petit point cellulaire brun. Dessus des inférieures plus pâle, la bande du dessous se voyant par transparence. Franges concolores. Dessous testacé pâle, blanc à l’apex des quatre ailes et au bord interne des supérieures, avec une large bande brune subterminale finissant aux premières ailes sur la 2 et un petit point cellulaire (ceux des supérieures suivies d’une éclaircie blanche). Franges 230 blanches, l’extrémité plus sombre. Palpes courts, le troisième article tout petit; antennes filiformes. Loja; un (+. Se range auprès de miliaria mihi. Sabulodes esquina n. sp. — 37 mill. — Dessus des supérieures testacé clair avec de fines stries brunes régulières qui s’accumulent à la base entre Ia T et la médiane, puis dans la cellule et forment ensuite comme une ligne extracellulaire, arrondie. Sur l’emplace- ment de l’extrabasilaire trois points nervuraux noirs, une série sub- terminale de points noirs bien marqués sur chaque nervure. Dessus des inférieures plus pâle avec la série subterminale de points ner- vuraux. Franges concolores. Dessous testacé pâle, les points sub- terminaux comme en dessus, un point cellulaire aux inférieures suivi d’une ombre ochracée subterminale, enfin une ombre subapi- cale noire aux supérieures. Antennes filiformes; palpes dépassant à peine la tête, à troisième article courtet nu. Loja; une ©. ê Cette espèce a les supérieures assez fortement coudées sur la 4, les inférieures arrondies. Sabulodes unicolor n. sp. — 38 mill. — Dessus des quatre ailes gris noisette, uni, la côte des supérieures finement blanche, les franges concolores. Les dessins sont à peine visibles, un peu plus « sombres; on devine une double ligne, assez droite, centrale aux inférieures, extracellulaire aux supérieures, ainsi qu’un point cel- lulaire à chaque aile. Dessous testacé clair, les quatre ailes avec l’apex blanchâtre, une large bande subterminale brune et un point cellulaire bien marqué dans une petite éclaircie. Franges grisâtres. . Palpes dépassant peu la tête, à troisième article court; antennes | filiformes; tête et corps couleur du fond, Loja; un . Se rangera auprès de séicta mihi. Sabulodes lapa n. sp. — 48 mill. — Dessus des quatre ailes gris. noisette clair, les supérieures avec deux lignes : l’extrabasilaire assez droite, l’extracellulaire quittant le bord interne au second tiers et contournant la cellule pour atteindre la côte peu avant l’apex. Les inférieures avec une seule ligne, médiane, assez droite. Ces lignes sont assez larges, d’un gris pâle un peu violacé et sèment. des petits points noirs et blancs sur la plupart des nervures; franges concolores. Dessous semblable, mais un peu plus clair et semé d’écailles brunes, les lignes à peine distinctes, sans points, sauf vers la côte des supérieures. Palpes dépassant la iête d’une demi- longueur ; antennes filiformes ; tête et corps concolores, Santa Barbara (Équateur); une 9. 231 Polla aristariodes n. sp. — 34 à 36 mill. — Dessus des ailes brun de cannelle avec le point cellulaire noir; les supérieures avec la côte rousse tigrée de noir et une tache sous-costale blanche, arrondie, immédiatement avant l’apex. Les ailes ne sont traversées par aucune ligne suivie, mais l’emplacement des extrabasilaire et extracellulaire est marqué de points blancs nervuraux et de quelques taches noires; elles possèdent aussi quelques taches subterminales noires. Franges rousses à la base, jaunes au sommet. Dessous des ailes avec le point cellulaire et quelques petites stries noires, d’un gris légèrement bleuâtre avec une large bande terminale brun de cannelle; les supérieures avec une ombre subterminale noire à l'angle interne et une tache apicale bleuâtre; la frange comme en dessus. Antennes finement pubescentes; tête et corps couleur du fond ; pattes rousses tigrées de brun. Loja et vallée de la Zamora ; trois (4. Se range auprès d’aristaria Obth. Tetragonodes rufata n. sp. — 32 mill.— Dessus des ailes gris roux, les supérieures avec deux lignes rousses : l’extrabasilaire, simple, un peu arrondie; l’extracellulaire, double, la ligne inté- rieure à peu près parallèle à l’extrabasilaire, la seconde, rappro- chée au bord interne et s’écartant peu à peu pour atteindre l’apex; un point cellulaire noir; une tache costale cerclée de blanc immé- diatement avant l’apex. Inférieures avec une ligne médiane peu arrondie et un petit point cellulaire noir. Franges concolores. Des- sous et franges gris testacé, chaque aile avec le point cellulaire et une série extracellulaire de points nervuraux noirs, mieux mar- qués aux supérieures. Antennes bipectinées à cils pubescents, l'extrémité écailleuse; tête et corps concolores. Loja; un . Cette espèce mimique absolument Anisoperas atropunctaria WIk.; même forme d’ailes et mêmes dessins en dessus. Periclina flavotincta n. sp. — 22 mill. — Dessus des ailes jaune soufre, les dessins d’un orangé jaunâtre pâle. Ils se composent d’une agglomération d’atomes basilaires suivie de quelques points détachés dont le cellulaire pius gros aux supérieures, d’une très large bande subterminale, à bords irréguliers, entaillée intérieure- ment entre 3 et 4 aux deux ailes par la teinte du fond, enfin de quelques points terminaux. Franges courtes, jaunes. Dessous jaune paille, les dessins, effacés, reparaissant en partie, surtout aux pre- mières ailes. Antennes filiformes; corps jaune. Micay, Colombie ; un «;. Periclina yvonina n. sp. — 28 mill. — Les quatre ailes d’un beau jaune d’or semé d’atomes bronzés, avec quelques lignes bru- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 8 VI 22 232 nâtres, peu nettes, savoir : aux supérieures, une extrabasilaire presque droite et une subterminale irès tourmentée, émettant deux angles aigus sur la 2 el la 6, avec un prolongement de la 6 à la côte ; un point cellulaire. Les inférieures avec le point cellulaire indis- tinct et la subterminale en forme de V, la pointe versle bord termi- nal. Franges courtes, concolores. Dessous plus pâlé, avec les mêmes dessins, mais très aiténués. Antennes filiformes; tête, corps et pattes nuance du fond. Loja; un Je possède de Mérida (Venezuela) deux © que je crois pouvoir rapporter à cette espèce. 50 millimètres; mêmes dessins, mais les lignes plus larges,encore moins nettes, comme fondues dans le fond et paraissant à certains endroits différer quelque peu de celles du (. Periclina glomeraria n. sp. — 36 mill. — Fond des ailes jaune pâle, les dessins d’un brunâtre un peu lilacé. Ils se com- posent : aux supérieures, de nombreuses stries basilaires et extra- basilaires, plus ou moins agglomérées, suivies d’un espace médian plus clair, précédant lui-même une large bande extracellulaire, laquelle envahit tout le reste de l’aile et contient deux taches jaunes, l’une apicale, arrondie, la seconde vers l’angle interne. Inférieures avec la bande extracellulaire contenant également une très large tache apicale (de 4 à 7) et plusieurs éclaircies vers l’angle anal, le premier tiers couvert comme dans les supérieures de stries coagulées, l’espace médian plus clair. Franges jaunes avec quelques parties brunâtres. Dessous comme le dessus, mais plus pâle, la teinte du fond dominant un peu plus et les taches terminales tournant au blanc. Antennes filiformes. Loja; une ©. Heterolocha conspersata n. sp. — 25 mill. — Dessus des « ailes jaune paille semé d’atomes brunâtres et de tout petits points bruns; ces atomes s’accumulent pour former un commencement de ligne extrabasilaire et une extracellulaire coudée aux supé- rieures, une fine médiane aux inférieures. Les quatre ailes avec une rangée extracellulaire de points nervuraux et le point cellu- laire. Franges concolores. Dessous semblable, mais plus pâle, moins semé d’atomes et les dessins en partie effacés. Antennes filiformes; corps concolore. : Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; une ©. Azelina elmonjensis n. sp. — 38 mill. — Bord terminal des ailes finement denté. Dessus des supérieures gris testacé, traversé par une large bande médiane brun violacé, plus étroite au bord interne, la côte restant grise. Cette bande est bordée d’un côté par une ligne brune, extrabasilaire, fortement coudée dans la cellule LA _ puisentre la et le bord interne ; de l’autre par une bordure brune émettant deux petits coudes : sur la 4, puis entre À et 2; le dernier 3 _ tiers est coupé en deux par une fine ligne sinuée, la Satis intérieure plus claire. Quelques points subterminaux noirs et blancs, enfin deux points cellulaires bien dessinés, brun foncé, allongés, se _ regardant et séparés; franges grises. - Dessus desinférieures gris testacé avec une très fine ligne subter- — minale, bien arrondie et quelques points subterminaux noirs et 4 blancs. Au-dessus de la ligne, au bord abdominal, puis vers l’apex, . l'aile se teinte de violacé pâle. Dessous des supérieures avec la moitié costale gris violacé, la moitié interne blanc luisant; un trait cellulaire clair à centre noir …— et l'indication de la seconde ligne du dessus. Dessous des inférieures —. gris violacé, la partie abdominale blanchâtre, un gros point cellu- …. Jlaire noir coupé en deux et une subterminale, noire au départ du …. bord abdominal puis blanche; quelques points subterminaux …._ comme en dessus. Franges concolores; antennes filiformes. É El Monje près Loja; un —._ Cette espèce se place entre jonesaria Schs. et zalissaria WIk., elle à est plus grande que ces deux espèces. Entre autres différences, on _ la distingnera de jonesaria par la seconde ligne des supérieures à coudée et non bien arrondie et l’absence de la teinte jaune sous- - costale dans la bande médiane ; de zalissaria par ses deux ROUE . cellulaires. * Azelina munita n. sp. —- dj 37, © 43 mill. — Dessus gris … brunâtre avec de nombreuses petites stries fauves ; les quatre ailes . traversées par une ligne géminée, extracellulaire, à centre conco- — lore aux inférieures, teinté de brun aux supérieures. Cette ligne, - assez droite aux secondes ailes, se coude sur la 4 aux premières; 4 celles-ci ont, en outre, une ligne extrabasilaire simple et un 4 point cellulaire. Les quatre ailes possèdent une très fine ligne 4 - subterminale pâle, irrégulière, difficile d’ailleurs à distinguer. Bord terminal régulièrement sinué; franges concolores. Dessous testacé … pâle, luisant. Les supérieures avec une rangée de points subter- —minaux sur les nervures et un point cellulaire à peine indiqué; es inférieures avec la même rangée subterminale de points ner- — vuraux, mais bien marqués et un très gros point cellulaire noir, arrondi. Antennes filiformes; tête et corps couleur du fond. . Popayan, Colombie, un Çj'; Loja, Equateur, deux 9. — Cette espèce est assez distincte de toutes celles que je connais, | 7 a quelque analogie avec Azelina cyclodaria Feld. et Rog. 233 234 _ CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest : Indrapoera — Vice-résidence de Païnan) (Voyage de M. J.-L. Weyers). XI LAMPYRIDES DÉTERMINÉS ET DÉCRITS par Ernest @livier. La faune de Sumatra est extrêmement riche et les Lampyrides y sont aussi bien représentés que les autres familles de Coléoptères. Quelques espèces paraissent uniquement confinées dans cette île; d’autres sont répandues aussi à Java et à Bornéo et il y en a même qui ont un habitat plus étendu et qui se HORS jusqu’à Ceylan et en Chine. Le voyage de M. Weyers a été particulièrement fructueux. Grâce à l’amabilité de M. Clavareau,‘j'ai pu examiner ses captures et je donne ici le résultat de cet examen et les descriptions des espèces qui m'ont paru nouvelles. | Avant de commencer, je tiens à remercier M. Clavareau de la générosité avec laquelle il a bien voulu m’abandonner tout ce qui, dans l’envoi qu’il m’a fait, pouvait m'’intéresser. J’ai pu ainsi enri- chir ma collection d’une série importante d’espèces nouvelles qui contribuent à donner à la faune entomologique de la grande île un cachet caractéristique. Lucidina Clavareaui nov. sp. — (j. Angusta, nigerrima, opaca; antennis latis, compressis, serratis; prothorace roseo, trian- gulari, apice obtuso, tenuissime nigro limbato; scutello triangulari, nigro; elytris nigris, rugosis, costulatis; ventri roseo, tribus ultimis segmentis diaphanis. Q ignota. Long. 7 mill. Var. pectore roseo. Noir opaque. Le prothorax, triangulaire, à sommet | est rose avec une bordure noire cxcessivement fine. Le ventre est rose et chez un exemplaire, la poitrine aussi est de cette même couleur Les antennes sont longues, à articles élargis, comprimés. Le genre Lucidina a été créé par Gorham pour une espèce du # * n À \ 4 = v: ve r 4 a. no o ET LE N PS7 ss FUMER a. 235 Japon (accensa Gorh.) et pour Lucidota angusticollis Kiesw. (Ent. Soc. of London, 1883, p. 408.) Je suis heureux de dédier cette nouvelle espèce à M. Clavareau, à qui je dois la communication des chasses de M. Weyers. VESTA AURANTIACA Ern. Oliv. — Notes fr. Leyden Mus. VIIT, 1886, p. 192. — Vesta urens Eru. Oliv. (nec Gorh.) Mus. civic. di Genova 1885, p. 4. . Cette espèce est très répandue dans toute l’île de Sumatra. PYROCŒLIA MOROSA Ern, Oliv. — Notes fr. Leyden Mus. VIII, 1886, p. 205. Cette espèce a été décrite sur un exemplaire du Musée de Leyde provenant de l’ouest de Java. DIAPHANES DORSALIS Ern. Oliv. — Notes fr. Leyden Mus. VIII, 1886, p. 195. Les exemplaires qui ont servi à ma description proviennent aussi de Sumatra (Haut-Palembang, Lebong.) Diaphanes mammosus nov. sp. — Pallescens; capite nigro ore, palpis et antennis piceis; tibiis tarsisque infuscatis; prothorace antice rotundato, basi arcuato, angulis obtusis, disco punctato, cana- liculato, biconvexo ; elytris prothorace latioribus, elongatis, parallels, costalrs, punctulatis. Long. 10-11 mill. _ Tout entier d’un testacé très pâle, à l'exception de la tête, de la bouche, des palpes, des antennes, des tibias et des tarses qui sont rembrunis. Le prothorax est arrondi en avant; sa base est réguliè- rement arquée et à angles obtus; il est ponctué et creusé, dans le . milieu longitudinal de son disque, d’un profond sillon, de chaque côté duquel s’élèvent deux saillies arrondies. Les élytres, un peu plus larges que le prothorax, sont allongés, parallèles, ponctués, chargés chacun de quelques côtes légèrement saiilantes. Cette espèce est bien caractérisée par sa couleur, la forme et les saillies de son prothorax largement séparées par un profond sillon. LUCIOLA CINGULATA Ern, Oliv. — Mus. civic. di Genova 1885, p.27, pl. V, fig. 5a, b. Décrit de Ceylan (Pointe de Galles). LUCIOLA PALLESCENS Gorh. — Ent. Soc. London 1880, p. 101. — Luciola lata Ern. Oliv. Rev. d’Ent. 1883, p. 79. Ainsi que je l’ai déjà dit (Soc. Ent. de Belgique t. 34, p. xxXxI), la Luciole que j'avais décrite sous le nom de lata est identique à pallescens Gorh. Cette espèce se rencontre donc aussi à Java et à Bornéo. LUCIOLA COSTIPENNIS Gorh. — Ent. Soc. London 1880, p. 102. Décrit de Foochow (Chine). 236 LUCIOLA PICEA Gorh.— Notes fr. Leyden Mus. IV, 1881, p. 104. M. Gorham a décrit cette espèce sur des exemplaires provenant de différentes localités de Sumatra: Simauoeng, Alahan pandjang, Lebong, Palembang. Les individus capturés en nombre par M. Weyers ont les élytres moins distinctement ponctués et à côtes moins saillantes; la suture est toujours obscure, de la même couleur brune que les élytres; mais ces différences ne sont que de légères variations insuffisantes pour constituer des caractères spécifiques. M. Gorham, à qui j'ai communiqué un de ces individus d’Indra- poera, le rapporte aussi à L. picea, Cette espèce à la même colora- tion sombre que Luciola antipodum Bourg., mais elle en diffère par ses yeux entiers, non échancrés, par les angles postérieurs du pro- thorax arrondis, au lieu d’être aigus et très saillants en arrière, etc, Parmi les exemplaires de Luciola picea se trouvaient deux indi- vidus d’une jolie larve qui en est peut-être le premier élat. J’en donne ici la description, sans affirmer à quelle espèce on doit les rapporter. | Allongée, atténuée aux deux extrémités; tête très petite; pro- thorax long, atténué en forme de cône, légèrement sinué à la moitié de sa longueur, orangé brillant, avec une étroite bande médiane noire, dans toute sa longueur; mésothorax plus large que le prothcrax, à côtés bien arrondis, noir, avec deux grandes taches orangées à ses angles basilaires; métathorax plus large que le méso- thorax, coloré de même, mais en forme de trapèze; abdomen de neuf segments, transversaux, étroits, carénés, à bords redressés, le premier entièrement noir, les suivants noirs au milieu avec les côtés orangés, le dernier échancré en demi-cercle, à angles posté- rieurs aigus; abdomen et poitrine noirs; dessous du prothorax mélangé de fauve et de noir; pattes d’un brun de poix. Long. 8 mil. Cette larve a certains rapports de coloration avec celle que j'ai attribuée à Luciola australis Fabr. (Rev. d'Ent. 1883.) Elle est remarquable par le développement relativement grand de ses seg- ments thoraciques. hs LUCIOLA BRAHMINA Bourg. — Soc. ent. France, 1890, p. 167. Entièrement flave, à l’exception de la tête qui est noire, de la bouche, des palpes, des antennes, des tarses et de la poitrine qui sont d’un brun de poix plus ou moins foncé. Le 4° segment ven- tral est en outre bordé de noir à son bord postérieur et cette couleur envahit parfois le segment tout entier; les deux derniers sont d’un blanc de cire. Le prothorax est transversal, à bord anté- rieur à peine saillant dans son milieu; les élytres sont couverts de points enfoncés assez rapprochés, à fond souvent noir, disposés en séries presque régulières et chargés, en outre, de trois ou quaire côtes saillantes plus ou moins interrompues. ARS A cé mt pm , do, Gi , a: Dans les deux sexes, tout le corps est couvert d’une assez longue __ pubescence flave. …. Aussi au Cambodge et en Cochinchine (Bourgeois). _ Luciola recticollis nov. sp. — Oblonga, pubescens, flava ; ore, _palprs, antennis, tibiis, tarsisque piceis ; prothorace transverso, antice À vix attenualo, lateribus rotundatis, marginibus antico et basali recte truncatis, angulis posticis parum prominulis, sparsim punctato, in à medio longitudinaliter sulcatulo; scutello triangulari; elytris elon- … gatis, parallelis, costulatis, sparsim punctatis, flavis, apice nigrican- .… tibus. d. Tribus ultimis ventris segmentis cereis. À ©. Subtus omnino flava, antepenultimo segmento cereo. Long. 7-8,5 mill. Entièrement flave, à l'exception des yeux, de la bouche, des palpes, des antennes, des tibias et des tarses qui sont d’un brun de - poix; les élytres sont légèrement rembrunis à leur angle apical. - Dans les deux sexes, le 4 segment ventral est plus ou moins foncé : -. les trois derniers chez le (j, le 5° seulement chez la © sont d’un » blanc de cire brillant. 4 _ Cette espèce se distingue de celles du même groupe par son corps …_ testacé flave, y compris la tête, par la tache enfumée de l'angle — apical des élyires, par le prothorax tronqué carrément à son bord . antérieur, par la ponctuation éparse des élytres, etc. En (—n 4 OTOTRETA nov. gen. —_. Tête assez saillante hors du prothorax. Yeux gros, très séparés sur le front. Antennes longues, dépassant de beaucoup le protho- rax, à articles 3 à 7 légèrement comprimés, dentés, les autres à peu . près cylindriques, le 11° long, terminé en cône. Prothorax convexe, 2 court, à angles postérieurs prolongés en arrière; extrême sommet … de ces angles creusé d’une large et profonde impression circulaire. Ro lumineux peu développé, n’occupant chez le que le — dernier segment ventral. * Ce genre ne comprend FAR ie que deux espèces très remar- : 4 quables par leur corps trapu, leur prothorax court, la largeur de leur front, leurs antennes à articles médians comprimés et surtout … par les angles postérieurs du prothorax creusés à l’extrémité de 3 - leur sommet d’ une large et profonde impression. 237 238 medio sulcatulo, angulis posticis productis et valde impressionatis ; scutello obconico, truncato; elytris sat dense fulvo pubescentibus, rugo- sulis, tricostulatrs. Long. 4-5 mill. Var. Scutello nigro. Corps noir avec les antennes et les pattes d’un brun de poix brillant; le prothorax, l’écusson et les élytres sont d’un roux testacé, ces derniers noirs dans leur tiers apical. Le prothorax est en forme de trapèze à angles antérieurs arrondis mais ne forme pas un demi- cercle parfait comme chez l'espèce suivante. L’impression du som- met des angles basilaires est bien marquée. | Chez les exemplaires à écusson noir, le prothorax offre à sa base, au devant de l'écusson, une petite tache enfumée. Ototreta fornicata nov. sp. — Oblonga, rufo-aurantiaca ; capite nigro, macula rufa inter oculos notato; prothorace rufo, lœvi, in medio tenuiter sulcatulo, semicirculari, marginato, basi recte truncato, angulis posticis productis et apice valde impressionatis ; scutello rufo, obconico, apice truncato; elytris prothorace vix latiort- bus, oblongis, rugosis, costulatis ; subtus rufa. Antenncœæ et pedes desunt. Long. 6,5 mill. Entièrement d’un roux orangé, à l'exception des élytres et d’une tache sur la tête, entre les yeux, noirs. Cette espèce est remarquable par la couleur rouge de ses parties inférieures et par la structure de son prothorax exactement en demi-cercle ou en forme de voûte arrondie. L’écusson est conique, à sommet tronqué. Le repli huméral des élytres est très obscurément teinté de rougeûtre. Un seul exemplaire, malheureusement dépourvu de pattes et d'antennes. Moulins (France), 23 mars 1900. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VI Assemblée mensuelle du 2 juin 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. de Sélys-Longchamps a fait excuser son absence. M. le Président annonce que M. de Sélys-Longchamps a été promu grand cordon dans l'Ordre de Léopold, et que M. Dupont, directeur du Musée d'Histoire naturelle, a été promu commandeur du même ordre, L'Assemblée décide d'envoyer de vives félicitations aux nouveaux titulaires. Décision du Conseil. M. Fritz Haverkampf, 28, rue d'Artois, à Bruxelles, a été admis comme membre effectif de la Société. Il a été présenté par MM. Lameere et Severin. Correspondances. M. le R. P. Wassmann remercie le Conseil de l’avoir nommé membre de la Société; il envoie son portrait pour l'album. — M. le baron de Crombrugghe nous informe qu’il est domicilié dorénavant : 29, rue du Châtelain, à Ixelles. Travaux pour les Mémoires. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, le tome VII des Mémoires. _ Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à ce numéro. Communications. M. Seeldrayers rend compte de l’excursion mensuelle qu’il a faite le 13 mai à Putte, près de Malines, en com- pagnie de MM. Schouteden et Van den Kerckhoven. -Un vent de bise à rendu la récolte presque nulle. Cependant, Pendroit doit être excellent en été pendant les fortes chaleurs. Le pays est recouvert de petites sapinières, de quelques bois d’essences diverses ; les campagnes sont bonnes. | Nous avons pu constater toutefois que malgré les instances urgentes de M. le Ministre, l’échenillage est complètement négligé, dans cette contrée, par MM. les campagnards. Les chênes bordant des fermes sont remplis de nids de chenilles. On peut en déduire que probablement ces larves très nombreuses attirent d’autres . insectes et qu’on pourrait y faire bonne chasse; nous ne ferons pas cette déduction égoïste et saisissons, au contraire, l'occasion pour dénoncer à Qui de droit l’état dans lequel se trouvent les arbres entre Malines et Putte. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 29 VI 23 L | 240 — M. le baron de Crombrugghe nous communique la notice suivante : s La liste déjà longue des Lépidoptères de la faune belge, énumérée dans le catalogue de M. Lambillion, est loin d’être complète. Je compte surtout sur l'élevage pour la découverte d’espèces non encore observées. Telles étaient mes prévisions il y a peu de jours, et déjà je viens d'obtenir l’éclosion de trois exemplaires de Nepticula centifoliella Z., provenant de larves recueillies sur les rosiers de mon jardin. Je ne crois pas cette espèce rare, mais comme la mine ressemble beaucoup à celle de la commune anomalella, la larve, confondue avec celle de sa congénère, aura été négligée. Dans ces deux espèces, les cocons varient beaucoup de couleur. Il y a encore un vaste champ d’observations. — M. le baron de Vrière nous envoie la liste de quelques captures qu’il a faites le 23 avril, à Zedelghem, grâce à son installation de la lumière électrique.Nous donnons toute la liste de sa chasse, quoique plusieurs espèces aient été prises souvent en Belgique, mais nous le faisons pour appeler tout spécialement l’attention sur ce mode de capture. Les Lépidoptères ont été déterminés par M.Lhotte, naturaliste au Muséum de Paris. Tœmocampa:gothiea: 4, "5.5 5 4. CXemMmDENE » inceria 5". SES Tao du PRO RRE » 8 » » ab fuscatus. Et She » O » » » voisine de fuscatus se » 3 » » » »y decollinita. . » 1 » » D-HEDULOEUS LE EX ) 3 » CATALÀ PARRRNNIE ORES SE MERS VE QE URE Sera » 50 » PUDIICOSU EL LS NT IINENTERERTeS » 2 » » Var. UNIBET EN RTL ENTe » 1 » CURE LA ANRT SE LPS ES EPS » 3 | Dasychira rubiginea. . Re So 112% Delenia DUO SEP UTC" SE LE, ASSET RE » 1:23 Biston stratarius . . LUCE Eu HF ee de » 19 A Chimabache fagella PART N RENE HO » 1 Parmi les Bistons (dont une its ©), il y a des types très anor- maux, offrant non seulement des variétés très marquées de couleur (très noires entre autres), mais des difiérences très notoires, avec le type parfait, quant aux lignes marginales. Excursion : le 8 juillet, à Zedelghem lez-Bruges. Les membres de la Société sont spécialement invités par M. le baron de Vrière. Départ de la gare du Nord à 7 heures. Réunion à 6 h. 45 du matin. MM. les membres qui désirent se rendre à cette invitation sont priés d'en informer au plus tôt le secrétaire, M. Seeldrayers, rue Potagère, 123. | — La séance est levée à 9 1/2 heures. M 0 24 edge Gui) das MA (OS PES ST é GRU Sd RC NP NY ï D ue ed ne ble cs TS da fr Lite nés, " F7 + à ic ds ù d- h£: k 1 es ee . è CENT Le Le nb à Gr nl, DRE ou / 241. DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES MALGACHES par M. L. Faiïrmaire. DELPHINOBIUS n. g. Genre voisin des Hovachelus, mais ayant la tête courte, presque tronquée en avant avec les angles arrondis, le corselet moins rétréci en avant, à bord postérieur très légèrement sinué avant les angles, l’écusson ogival, moins étroit, les élytres plus courtes, à peine dilatées au milieu, le pygidium très grand, très renversé en dessous et l'abdomen contracté, très court; toutes les hanches sont aussi contiguës, les pattes sont bien moins robustes, les postérieures à _peine plus longues que les autres, tous les crochets tarsiens sont grands et simples. D. Cottæ. — Long. 6 1/2 à 7 mill. — Ovatus, modice convexus, fusco-piceus nitidus, glaber, subtus cum pedibus rufescenti-piceus ; capite planato, subtiliter punctato, antice vix marginato, oculis depressis, sub prothoracis angulis paulo reconditis; prothorace transverso, antice paulo angustato, lateribus leviter rotundatis, dorso vix perspicue punctulato, lateribus evidentius et subtiliter marginato ; scutello ogivali, lævi; elytris subquadrato-ovatis, apice sat fortiter rotundatis, dorso subtiliter striatulis, intervallis subtili- ter, suturam versus et basi evidentius, sutura crassa; pygidio - magno, punctato, apice truncato, metasterno late impresso, pedibus brevibus, validis, rufopilosulis, tibiis incrassatis, rugosis, anticis . bidentatis; J major, elytris medio leviter ampliatis, pygidio majore, femoribus posticis magis inflatis; © minor, elytris haud ampliatis, pedibus minus validis. — Fort-Dauphin (Cotta). Ce petit insecte est intéressant en venant augmenter le nombre . des genres madécasses intermédiaires entre les Hoplia et les Dichelus. SPONSORINUS n. g. ? Ce nouveau genre est voisin des Trachys dont il diffère par le corps plus court, plus massif, plus convexe, le corselet à bord posté- . rieur presque droit, les angles postérieurs embrassant presque la base des élytres et les pattes comprimées, rétractiles, les tibias reçus dans un sillon des fémurs. Le prosternum forme une saillie qui est - reçue dans une échancrure assez forte du métasternum, la saillie intercoxale est assez large et un peu obtuse, les antennes sont 242 cachées dans une rainure prosternale comme chez les Brachys américains et insérées dans une fossette sous les yeux. Le corps est lisse ou ponctué, mais sans impressions ni maculatures pubescentes et rappellerait plutôt les Sponsor, mais la structure du prosternum, bien qu’il soit aussi largement sinué en avant, avec la disparition du mésosternum et l’échancrure du métasternum ainsi que la forme des pattes le rapproche du G. Janthe. Seulement, dans ce dernier genre, le corps est oblong, peu convexe, atténué en arrière, les antennes sont libres et le prosternum est tronqué. Sponsorinus Perrieri. — Long. 3 à 4 mill. — Ovatus, valde convexus, postice paulo magis quam antice angustatus, cœruleus, sat nitidus, elytris basi macula scapulari cupreo-fulgida sat lata, intus arcuata, sed suturam haud attingente ornatis; capite subti- liter punctato, clypeo fere truncato; prothorace brevissimo, mar- gine postico utrinque late leviter sinuato, angulis elytrorum basin paulo amplectantibus, dorso subtiliter punctulato, antice valde angustato ; scutello triangulari, Iævi; elytris brevibus, postice sat fortiter angustatis, sat subtiliter punctulatis utrinque lineolis 2 vel 3 vix distinguendis, stria suturali postice profunda, margine apicali haud distincte denticulato; subtus dense punctatus, paulo vires- cens, mesosterno cum metasterno confuso, processu intercoxali obtuse angulato, segmento 1° ventrali tribus sequentibus conjunctis fere longiore. — Environs de Suberbieville (4. Perrier). Le 1* segment ventral présente au milieu de la base une petite tache formée de poils roux et une autre moins distincte au bord postérieur du 1* segment. HE Ce joli insecte est une des intéressantes découvertes de M. Perrier et fait espérer une suite des espèces du nouveau genre pour rem- placer les Sponsor de l’île Maurice. Sponsorinus latus.— Long.31/2 mill. — Forme du précédent, mais plus court, élargi aux épaules et entièrement d’un beau bleu brillant; la tête et le corselet sont plus finement ponctués, chez ce dernier la ponctuation est plus marquée sur les côtés vers la base dont les angles embrassent un peu la base des élyires; celles-ci sont marquées de fines stries ponctuées, avec les intervalles ayant une rangée de points, une faible impression sur l'épaule et une … autre plus forte, un peu transversale, externe, un peu avant le milieu; la suture est étroitement un peu bronzée, la strie suturale plus marquée en arrière. Le dessous est très ponctué, — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Le 2° segment ventral présente une petite bande de poils roux. très courts peu serrés. 4 SP POP - TN 243 Stenianthe metallina. — Long. 3 1/2 mill. — Ovato-oblonga, postice attenuata, modice convexa, tota viridi-metallica, nitida, aut cœrulescens, elytris basi cupreolis; capite dense sat subtiliter punctato ; prothorace sat dense fortiter punctato, transverso, antice angustato, margine postico fere recto, angulis fere obtusis, elytro- rum basin haud amplectante; scutello triangulari, lævi; elytris ovato-oblongis, postice leviter, ante apicem fortius attenuatis, paulo fortius minus dense punctatis, levissime rugulosis, apice lævioribus, basi transversim tenuiter plicata, cœrulea, intusanguste transversim sulcatula, supra humeros sat fortiter impressa, dorso subtiliter striato, suturam versus evidentius, stria sulturali postice magis impressa; subtus cum pedibus cærulescens, sat dense minus for- titer punctata, mesosterno indistincto, segmento ventrali 1° lon- giore, pedibus gracilibus. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Cette espèce appartient au g. Stenianthe et ressemble au S. cœru- lescens pour la forme générale, mais avec les élytres plus atténuées. Le Sponsor fulgens Fairm. de l’île Maurice, est aussi un Stentanthe, et il est probable que plusieurs espèces de Sponsor doivent aussi rentrer dans ce genre. Entomogaster Perrieri, — Long. 3 1/2 mill. — Oblongus, subparallelus, parum convexus, fusco-violaceus, opacus, capite magis cœruleo, prothorace utrinque vitta marginali basi dilatata auroso-argenteolo-squamosa, elytris vitta suturali lata, communi magis auro3s0 squamosa, post medium subito abbreviata, subtus et abdomine toto cum pedibus ænescenti-aurosus, nitidus; capite brevi, prothorace haud angustiore, convexiusculo, dense subtiliter _ruguloso-punctato, clypeo angustato, apice leviter sinuato ; protho- race transverso, elyiris haud angustiore, lateribus fere rectis, basi fere recta, dorso opaco, utrinque postice late impresso, lateribus rugosulis; scutello sat minuto, triangulari, depresso; elytris parum oblongis, medio levissime angusiatis, apice obtusis, dorso subtilis- sime densissime granulosis, æqualibus, sutura postice impressa, subtus subtiliter punctatus, nitidissimus. — Environs de Suberbie- ville (H. Perrier); un seul individu. Quand l’insecte est vivant, les taches sont d’une couleur de feu éblouissante. Les élytres sont unies, sans fossettes, comme chez octo-punctatus et Kerremansi. Entomogaster amplicollis. — Long. 41/2 mill. — Plus grand et plus allongé que le précédent, entièrement d’un bronzé médio- crement brillant, peu convexe, couvert d’une sculpture granuleuse extrêmement fine et serrée ; la tête est un peu convexe, les antennes très courtes dépassent à peine le bord antérieur du corselet; celui-ci, transversal, est bien plus large au milieu que les élytres, les côtés 24% sont très arrondis, les angles postérieurs un peu moins, le disque est un peu convexe, transversalement en avant une large impression assez profonde qui se prolonge un peu obliquement en avant et dont le rebord externe est assez relevé, le bord postérieur est presque droit; l’écusson est triangulaire, ponctué, les élytres sont allongées, un peu élargies aux épaules qui sont impressionnées et un peu saillantes-arrondies en dehors, l'extrémité est obtuse, le dos uni, sans impressions, le dessous est densément et finiment ruguleux- ponctué. — Environs de Suberbieville (4. Perrier); un seul indi- vidu. Discoderes Perrieri. — Long. 7 mill. — Oblongus, paralle- lus, fuscus, submetallicus, subopacus, capite, prothorace elytro- rumque apice nitide cupreolis, elytris disco vage cœrulescentibus, margine externo anguste cupreolo, signaturis albido-pubescentibus, valde undulatis parce et tenuiter ornatis; capite rugoso, inæquali, summo tuberculis 2 grossis signato, et plicis arcuatis dense obsito, medio impresso, ad oculos utrinque paulo inflato, clypeo angusto, subquadrato, truncato; prothorace transverso, medio elytris haud angustiore, basi angustato, lateribus medio sat fortiter angulosis, dein sinuatis, subtiliter rugosulo, dorso medio elevato, foveola impresso, fere bituberoso, subtiliter arcuato-plicatulo, utrinque pluriimpresso, margine postico medio late truncato-lobato, utrinque valde sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, rugosulo, obscure cupreolo; elytris ante medium vix sinuatis, ante apicem angustaiis, ad humeros elevatis, apice impressis et paulo inflatis, margine apicali simplici, obtuse rotundato, dorso dense subtiliter strigosulo-punctulatis, basi utrinque impresso; subtus cupreolus, nitidus, dense rugosulo-punctatus. — Environs de Suberbieville (1. Perrier); un seul individu. La sculpture du corselet le rapproche du saxosicollis, mais la forme et la coloration sont bien différentes. G. Scotinesthes Fairm., Soc. ent. Belg., 1895, 19. Ce genre, créé sur deux insectes assez différents de facies, quoique très voisins, ne doit comprendre que le type, S. acuticosta, le S. anta- varus Ancey, dont j'ai dû la communication à notre collègue M. Alluaud, qui possède le type unique, plus l'espèce décrite ci-après et les tuberculosus et asidinus Fairm. Le costulatus doit former un genre à part. L’antavarus ressemble beaucoup à l’acuticosta, mais il est bien plus grand, le corps est plus large en avant, le corselet plus large, plus court, moins rugueux, sans impression longitudinale médiane lisse, bien marquée, seulement un vestige à la base, tous les angles sont moins saillants, la troncature médiane du bord posté: a dite sitiéndiet io ONE 4<:dbe tan do fie de , dr DÉR-S pre 7 =. de RE tn ni ibée mi lé io Lédobe. Ld R | L : | 3 À AE Et # L LATINE 57 7 *: Fe 97 à " ee A Le 488 À vi Te 14 éd, 245 rieur droite, l’écusson plus petit, les élytres plus amples, non atté- nuées en avant, avec le pli dorsal plus net, plus transversal, l’échan- crure antéapicale moins forte et la carène marginale légèrement interrompue après l’échancrure. Le prosternum offre la même con- formation, large, plat et dilaté en arrière en se recourbant et fer- mant les cavités cotyloïdes. La coloration de ces insectes est ana- logue et presque identique. Scotinesthes asperulus. — Long. 17 mill. — Ressemble à l'antavarus, mais plus petit, plus court, avec le corselet plus court, _ rétréci d’arrière en avant, à peine convexe au milieu, ce qui fait paraître les bords latéraux plus relevés, le bord postérieur fortement sinué de chaque côté du lobe médian, la surface couverte de fines granulations plus ou moins serrées laissant à la base trois petits espaces lisses, parfois une faible strie longitudinale interrompue; les élytres sont plus courtes, plus aplanies vers les bords qui sont très légèrement arqués, la surface est garnie de fines aspérités peu serrées ; il y à un pli très court à la base, un autre oblique plus ou moins indiqué en dehors et un autre saillant au milieu du disque, transversal, et une ligne un peu élevée, longitudinale, vers la suture; le dessous du corps et les pattes sont couverts d’aspérités, plus fortes sur les côtés du prosternum. — Environs de Suberbieville (H, Per- _ rer); très rare. Le corps de ces insectes est couvert d’un enduit terreux cendré ou couleur de rouille, suivant les terrains. PARECATUS n. g. Ce nouveau genre, tout en ayant de grands rapports avec les Scotinesthes, présente un facies très différent; le corps est convexe, les côtés des élytres ne sont pas tranchants et animés, le corselet seul a les bords latéraux carénés, mais peu amincis, le bord posté- rieur ne forme pas au milieu un lobe tronqué, il est seulement oblique de chaque côté ou presque droit, avec les angles obtus ou droits, mais non précédés d’une échancrure et n’appuyant pas sur la base des élytres, et le Lord externe de celles-ci n’est pas échancré avant l’extrémité; les pattes sont moins grandes et le 1” article notamment plus court que le dernier. Enfin le facies de l’une des espèces (Scotinesthes costulatus Fairm., Ann. Belg., 1895, 20) rappelle le G. Pterolasia, tandis que l’autre ressemble plutôt à une Asida _ grisea. . Parecatus plicatulus. — Long. 10 mill. — Ovatus, supra planiusculus, fuscus, indumento terreno dense obsitus, capite sat « parvo, leviter biimpresso; prothorace transverso, elytris basi 246 æquali, antice angustiore, lateribus sat fortiter arcuatis,vix perspicue denticulatis, dorso subtiliter granuloso, basi medio nervulis 2 basi approximatis, divergentibus, fere medio obliteratis, disco medio leviter canaliculato et antice utrinque oblique plicatulo, margine postico fere recto, utrinque vix sensim sinuato, angulis obtusius- culis; elytris breviter ovatis, medio parum ampliatis, tuberculis sat minutis, parum convexis laxe seriatis, extus densioribus et magis irregularibus, parte postica sat late oblique impressa, rugulosa, antice fere transversim plicato-marginata, costa externa granulosa, parum acuta; subtus cum pedibus magis obscura, paulo rugosula. Environs de Suberbieville (4. Perrier), un seul individu. Ressemble tout à fait à une Asida, mais le corselet est plissé et impressionné, indistinctement bisinué au bord postérieur, les élytres ont de petits tubercules un peu veloutés, se fondant à la base en lignes assez courtes, la surface est finement ruguleuse, un peu inégale et les tubercules forment 2 rangées assez régulières en dedans, tandis qu'ils sont plus serrés et très irréguliers en dehors. ASIDESTHES n. g. Une récente découverte de M. Perrier, aux environs de Suber- bieville, nécessite la création d’un nouveau genre, voisin un peu des Scotinesthes, mais d'un facies un peu diflérent, mais très distinct par la forme du prosternum et par le bord postérieur du corselet, ainsi que par la vestiture. La tête est également petite, mais plus courte, tronquée en avant, les antennes plus courtes n’atteignent pas le milieu du corselet, elles grossissent légèrement vers l'extrémité qui se termine par un article globuleux, un peu plus gros que le précédent. Le corselet plus transversal est plus rétréci en avant qu’à la base avec les angles antérieurs plus saillants, le bord postérieur est à peine arqué au milieu et légèrement sinué avant les angles qui sont larges, un peu saillants sur la base des élytres. L’écusson est à peine distinct, déprimé. Les élytres sont ovalaires, légèrement convexes, avec les bords latéraux tranchants, brusquement contractés et sin ués avant l’extrémité qui forme une saillie triangulaire obtuse. Le dessous du corps est très convexe, le prosternum est large entre les hanches, presque hori- zontal, se terminant en saillie pointue, non arquée ni déclive, tronquée et élargie à l'extrémité comme chez les Scotinesthes, ce qui laisse les cavités cotyloïdes antérieures ouvertes; le mésoster- num est large, à peine impressionné, la saillie intercoxale large, tronquée, les 2 premiers segments plus longs que les autres, presque égaux. Les pattes sont également assez grêles. 247 Asidesthes Perrieri. — Long. 16 à 17 mill. — Ovatues, postice vix ampliatus, leviter convexus, fusco-piceus, pube sericea cinereo-fulvida dense vestitus; capite dense rugosulo-punctato ; prothorace transverso, antice late emarginato, lateribus sat rotun- datis, margine acuto, haud explanato, dorso subtiliter densissime asperulo-punctato, basi utrinque oblonge impresso, medio obsolete canaliculato, utrinque puncto grosso impresso, sparsim impres- siusculo ; scutello vix disticguendo; elytris ovatis, margine externo acute, ante apicem abrupte interrupto et sinuato, apice obtuse triangulari, dorso undique leviter impressiusculo, utrinque lineola tenuiter elevata, ante apicem abbreviata et altera externo multo breviore, parte reflexa latissima, fere lævi; subtus cum pedibus magis rufescenti-piceus, prosterno lateribus rugoso, abdomine . indistincte coriaceo. — Environs de Suberbieville, sous une pierre bd Perrier). Cet insecte est remarquable par sa vestiture pubescente, un peu soyeuse, d’un gris cendré. DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU ET DE DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE LA TRIBU DES APHODIIDES par IL. Clouët des Pesruches. Le baron de Harold a décrit en 1871 (Col. Hefte VIII, p. 23), un type d’Aphodiide : À, spinicollis, qu’il a placé dans le groupe des ATÆNIUS. M. Gestro m’a communiqué l’exemplaire qui a servi à faire la description et ayant en outre par devers moi deux autres formes inédites analogues au spinicollis, j'ai constaté que ces espèces présentent une série de caractères constants et d’un genre si parti- Culier, que non seulement elles ne peuvent être réunies aux ATÆ- - NIUS, mais n’ont de connexité avec aucun des différents groupes de tribu des Aphodiides. IL est donc utile d'établir pour elles un nouveau genre que j'appellerai ODONTODERUS, me basant pour létymologie de ce nom sur la structure toute spéciale des marges latérales du pronotum. Ces insectes offrent assez bien à première vue l’aspect de petits Aulonocnemis. La structure de la tête, celle du prothorax qui est élargi et bossu en avant, accentuent cette ressemblance; mais les mandibules sont entièrement cachées sous le chaperon; les tibias antérieurs sont normaux, tridentés de même que ceux des Apho- diides et munis de tarses allongés qui ne peuvent, comme dans le - genre Aulonocnemis, se dissimuler le long de la marge apicale des TAB | FENTE tibias; enfin les tibias postérieurs sont armés à l’apex de deux épe- rons, caractère qui fait entrer le nouveau genre dans la tribu des Aphodiides. L’abdomen fortement contracté sur sa ligne PR PE la tranche antérieure du chaperon large et aplatie; le prosternum creusé de part et d’autre derrière les yeux d’une excavation arrondie; le mesosternum chargé d’une carène puissante, allongée et élargie peu à peu d’arrière en avant; la structure enfin du prothorax sont autant de caractères qui séparent le nouveau genre des ÂTÆNIUS. Les trois espèces sont africaines. ODONTODERUS n. g. (6doùs, dens; dépr, collum ) Caput desuper spectatum, ut in genere ATÆNIO figuratum et antice « obsolelte arcuatoexcisum. Clypeus omnino œqualiter sat profunde et 4 anguste marginatus ; ejusdem lumina antice incrassala, ila u£ super- ficies ostentala, in rhombi speciem angusti, longissini et deplanati, st. Vertex muticus; sutura frontalis distincta. Prothorax antice latior, ad basim attenuatus, regione antica sensim transverse gibbosa; basis arcuata et apice utrinque spinigera; angulis anticis rotundatis nullomodo prominulis; marginibus lateribus 1 vel 2 grosse dentatis. Scutellum elongato-triangulare, opacum. Elytra fortissime punctato= striata, punctis nitidis ; intervallis carinatis, levibus. Humeri subtiliter 4 dentati. Abdomen valde contractum; segmenta carinulis parallelis seriatim dense ornata. Metasternum crebre et grosse punctatum. : Mesosternum longe carinatum, carina sensim incrassata, utrinque sulco lato et obsoleto marginata. Prosternum utrinque pone oculos rotundato-excavatum. Femora postica et intermedia angusta; tibiis | tarsisque ut in genere ATÆNIO. Dens ultima tibiarum anticarum in artus prolongatione et intus curvata. 1. Intervalles 3, 5 et 7 des élytres (en comptant le sutural) beaucoup plus saillants que les autres sur toute leur. longueur. Bord antérieur du prothorax régulièrement arqué d’angle à angle; marges latérales profondément sinuées derrière les angles antérieurs et avant la pre- er mière moitié du disque, de façon que ces angles + paraissent comme lobés . . . . =. . "1, GESTRONMESS Intervalles des élytres également Millanits sur la région | 4 dorsale, Bord antérieur du prothorax fortement arqué entre les yeux, puis redressé et transversalement droit 2 de part et d'autre jusqu'aux angles : ° . . . :.. : 0 PRES RES uns à itervalles à Mes des éviFes. plus étevés ‘que 1e CA vers l'apex. Points des stries étroits et allongés. Insecte _ fortement élargi vers l'arrière . #3 7 SPINICOLLIS Har. les intervalles égaux. Points des stries guttiformes. - Élytres parallèles . . . . . . . . . OBERTHURI M: _ Odontoderus Gestroi n. sp. — Long. 3 mill. — Elongatus ET postice nonnihil ampliatus, nigro-brunneus. Caput crebre et subtilissime granulosum, vertice fortius ; frons leviter inflata; sutura frontalis utrinque distincta. Pro- thorax antice gibbosus ; dense et fortissime, antice levius, granuloso-punclatus; medio basis longitudinaliter obso- lete impressus; disco depressione arcuata ad basim directa et pone medium posita, transversim late diviso; _basi subtiliter marginata et seriatim carinulis paral- lelis brevibus notata; marginibus lateralibus, prœter angulos, bidentutis vel angulatis. Elytra valde punctato- striata, punctis nitidis intervalla stringentibus ; his cari- nalis, 3, à, 7, elc. allioribus. Freetown (Sierra-Léone). Le Je dédie celte espèce à M. Gestro, directeur du LEE E- ie. & Musée de Gênes. M. Gestro m'a communiqué le type k unique de l’A. spinicollis, ainsi que quantité d’autres Aphodiides a Musée gênois, aussi je tiens à le remercier publiquement pour il me témoigne. | ASS 1871, VIII, p. 23). — Elongato-ovatus, modice nitidus, niger; capte dense punctulato, vertice subgibbulo, clypeo antice deflexo, rotundato, insuper sinuato-cari- | nato; thorace rugose punctalo, inæquali, medio utrinque Ro. _ oblique impresso, postice angustato, lateribus antice #4 ss dilatatis, pone medium emarginatis, hoc sinu antice et RL prœæserlim postice spinula acuta armato; scutello minimo ; elytris pone medium leviter ampliatis, hume- ris breviler spinulosis, late calenato-striatis, interstitiis carinalis; palpis antennisque ferrugineis ; corpore sub- tus Mae es pedibus sn à mesosterno lato, 250 milieu et unisinuées sur ce parcours; ces marges denticulées avant la base qui est elle-même épineuse à ses extrémités. Intervalles impairs des élytres (en comptant le sutural) plus élevés que -les autres vers l’apex; stries fortement ponctuées de gros points allon- gés et brillants. Pygidium caréné sur toute sa longueur médiane. Insecte élargi d'avant en arrière. Odontoderus Oberthuri n. sp. — Long. 4 mill. — Ælonga- tus parallelus, nigro-brunneus. Caput crebre et subtiliter granu- D loso-punctatum, vertice fortius. Frons medio parum NT RÉ RNE | anjflata; sutura frontalis distincia. Prothoracis margo 7. L 7 antica intra oculos arcuala, dein utrinque transversim Fig. 5 recta; angulis anticis rotundatis; marginibus lateribus, pone medium usque parallelis et obsoletissime bisinuatis, deinde convergentibus et ante basim spinosis vel angulato-dentatis. Basis utrinque apice spinosa, sublilissime marginata el serialim œæqualiter carinulis parallelis notata. Discum ut in O. Gestroi, punctatum et sculptum. Elytra fortiter punctato striala, punctis nitidis, quttifor- mibus, intervalla stringentibus; his carinatis, omnino œæqualibus. Freetown (Sierra-Leone). Je suis heureux de dédier cette espèce à M. René Oberthur, de qui je la tiens. Le pygidium de l'O. Oberthuri est caréné seulement à la base; celui de l'O. Gestroi n’offre aucune trace de carène. EXPLICATION DES FIGURES Fig. 1. Tibia et tarse antérieurs de l'O. Gestroi. Fig. 2. O. Gestroi. Fig. 3. Dessous du corps de l'O. spinicollis ; figure destinée à faire remarquer la dimension du mesosternum et de sa carène, et la forme de l’abdomen. Fig. 4. Tête et prothorax de l'O. spinicollis; cette figure permet de se rendre compte de la structure du clypeus. Fig. 5. Prothorax de l’0. Oberthuri. - a " CE ne. tr, nt L st 2 ile tin ‘és 4 ZA CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES PTINIDAE DE L'AMÉRIQUE CENTRALE ET MÉRIDIONALE par Maurice Pic. J'ai publié (Ann. Belgique, XLIIT, 1899 pp. 31 à 35) un article synoptique sur les Ptinus du Brésil, Grâce à l’étude des types de Solier au Muséum de Paris, grâce aussi à l’acquisition récente de la collection des Anobiidae et Phinidae du Rév. Gorham, je puis entre- prendre aujourd’hui une nouvelle étude synoptique bien plus com- plète sur le même genre et comprenant, non seulement les espèces brésiliennes, mais celles des pays voisins et 3 des espèces [sur 4] décrites par Gorham et originaires de l'Amérique centrale. Je ne donne pas cette étude comme rigoureusement exacte et exempte d’erreurs. À cause de la différence de forme qui peut affecter parfois les deux sexes d’une seule espèce, et aussi par suite de la connaissance d’un seul sexe pour plusieurs espèces ou encore pour cause d’insuffisance de matériaux d'étude, il n’est pas impos- sible que parfois j’aie séparé sous deux noms différents les deux sexes d’une même espèce. La présente étude est destinée à rendre plus facile l'étude de toutes les formes actuellement connues sans pour cela établir leur réelle valeur, et cette étude, je crois, ne pouvait être rédigée autrement pour atteindre le but poursuivi, celui de faci- liter la séparation des espèces publiées et telles qu’elles ont été publiées. En attendant de nouvelles découvertes et surtout la capture d’accouplements qui seuls permettront ultérieurement de recon- naître la valeur réellement spécifique de toutes ces formes du genre Ptinus, cette étude donnera une idée générale des connaissances actuelles, en permettant de les comprendre plus facilement à l’aide de tableaux synoptiques. Je possède presque toutes les espèces men- tionnées dans le présent article, cependant je recevrai encore volon- tiers des espèces de ces pays, et surtout les suivantes que je ne pos- sède pas : alboscutellatus Boield., albonotatus Pic, albicomus Boïeld., elegans Sol., spinicollis Sol., sulcatus Sol., lateralis Gorham, fascicu- - laris Erich., chilensis Pic, Trigonogenius niveus et arcuatus Gorham, tropicus Kirsch, Pütnus pygmæus Gorh.; cela dit dans le but de chercher à augmenter ma collection déjà assez intéressante, en vue de travaux futurs de plus en plus exempts d'erreurs, ou au moins de plus en plus complets, 252 4. Due D TABLEAUX SYNOPTIQUES DU GENRE PTINUS L.F. Épaules plus ou moins marquées, forme élytrale modérément allongée ou courte, subparallèle ou parallèle. . . . . 92, Épaules arrondies et nulles; forme élytrale en ovale très allongé. Long. 3 mill. Chili (Muséum de Paris) . . . elegans Solier. Prothorax plus ou moins étranglé sur le devant de la base, ordinairement dépourvu de lignes pubescentes blanches. 4. Prothorax non étranglé sur le devant de la base, à lignes pubes- centes blanches nettes. Élyitres ornés chacun de : une fascie antérieure et de 2 macules positmédianes faites de pubescence blanche. . . 5:57 MR Prothorax orné de doux nes bécane Hihotes une de chaque côté du disque. Fascie élytrale moins arquée et plus sinuée. Long. 2,2 mill. Brésil (coll, Gounelle) . . . albonotatus Pic. Prothorax orné d’une seule ligne pubescente blanche médiane. Fascie élytrale plus arquée et moins sinuée. Long. 2,4 mill. Mexique(coll. Gorham — coll. Pic). unilineatus n. sp. Espèce noire peu brillante, à épaules marquées, hérissée de longues soies, à ponctuation élytrale assez forte et disposée en stries avec les interstries étroits. Prothorax plus nettement étranglé, sans impression transver- sale sur la base. Élytres ornés de soies plus ou moins redres- sées et ordinairement longues. . . . je Les E ANT Prothorax à peine étranglé, muni d’une eu ne transver- sale peu profonde sur la base. Élytres ornés de soies courtes, très peu soulevées. Long. 2,6 mill.. Brésil (coll. Pic). . . : :: .: {+ : Watus Pic: Prothorax ayant deux ou quatre saillies pileuses, plus ou moins nettes. Élytres ornés de dessins variés plus ou moins com- pliqués (excepté chez albicomus Boield.) . . . . . 12. Prothorax sans saillies ou oreillettes pileuses, au moins sur le disque. Élytres sans dessins fasciés ou avec des fascies ou taches simples ,. . . PAR EEE RARES GRISES Élytres sans fascies ni bed HARAS MS RS Élytres fasciés ou maculés. . . . LS ESP IEEE Peu large. Élytres ornés d’une Kite itértehre sinuée et sur chacun de 2 taches blanches obliquement placées et situées après le milieu. Long. 2,6 mill. Brésil (coll. Pic). . . . . . Theresae Pic: 7. 10. ue 40:. 14. 14. _ 253 Très large. Élytres ornés de deux courtes fascies ou taches laté- rales blanches. Long. 3 mill. Chili (Muséum de Paris). . . . sulcatus Sol. Prothorax non orné sur sa base de pubescence blanche. Colo- ration élytrale . ou moins foncée, au moins sur l& adtare 3,2. à LA TD CU ER Prothorax orné sur sa base do Luis acule ou courte fascie de pubescence blanche. Élytres à coloration uniforme, d’un roux clair. Long. 1,3 mill. Brésil : Bahia (coll. Pic), . maculithorax Pic. Écusson sans ou à pubescence foncée. Prothorax non ou à peine dilaté sur son milieu. Petites espèces. . . . . 10. Écusson à pubescence grisâtre. Prothorax nettement dilaté sur son milieu. Grande espèce. Long. 2,6-3,2 mill. Brésil (coll, Gounelle et Pic). semiobscurus Pic. Élytres plus ou moins obliquement atténués à l'extrémité, paraissant moins courts; entièrement noir à reflets métal- liques sur les élytres. . . D PUS S cu ES Élytres courtement aiténués en arrière, Rte sur cette partie, assez courts, en majeure partie d’un brun roux. Long. 2,2 mill. Brésil : Goyas (coll. Pic). . semibrunneus Pic. . Élytres tout à fait et obliquement atténués à l’extrémité, forte- ment striés-ponctués, forme moins allongée. Long. 2,5 mill. Brésil (ex coll. Gorham). submetallicus n. sp. Espèce peu allongée, ornée de très longs poils foncés dressés; à ponctuation élytrale forte disposée en stries bien marquées, avec les interstries étroits. . Élytres modérément terminés en oblique à l’extrémité, faible- ment striés-ponctués ; forme plus allongée, . Donckieri Pic. Long. 2,5 mill. Brésil (coll. Pic). Élytres ornés de dessins variés plus ou moins compliqués. 13. . Élytres unicolores noirs (ex Boieldieu). Long. 2,5 mill. Rio-de-Janeiro (Musée de Stockholm). albicomus Boield. . Élytres relativement courts et larges, parfois très larges, pré- sentant toujours une fascie postérieure étroite (diversement faite) de pubescence blanche ou jaunâtre. . . . . . 93. . Élytres plus ou moins allongés ou subparallèles, sans fascie postérieure pubescente étroite, quelquefois avec une fascie large ou des macules latérales . . . RDS TUR Là Élytres non ornés vers l'extrémité de ‘ren Roiebes de poils noirs plus ou moins redressés . . . POP LENS Le Élytres au moins ornés de deux houpettes de poils noirs plus 254 ou moins redressés et situées vers l’extrémité et près de la suture. [Ordinairement il existe encore d’autres houpettes de poils noirs près de la suture.]. . . RES ARTE 15. Houpettes des élytres plus ou moins Attinetes: Prothorax orné de longs poils clairs disposés en crête . . . . . . 17. 15’. Houpettes des élytres peu distinctes. Prothorax présentant en plus des crêtes pileuses, celles-ci peu élevées, des petites houpettes de poils foncées, dont une sur le milieu de la base”, ee LEUR 16. Base du nrôthorax ue en carré ons Asste allongé. Élytres foncés, ornés de petites macules latérales blanches. Long. 5 mill. environ. Chili (coll. Pic) . bhirtithorax n. sp. Espèce allongée, noire ou du moins paraissant foncée, ornée de soies foncées mi-dressées, assez longues, avec une ligne de houpettes foncées près de la suture. Élytres à stries ponc- tuées, fortes et peu régulières, avec les interstries tout à fait étroits, ces organes ornés antérieurement et postérieure- ment, et surtout sur les côtés, de fascies ou macules de pubes- cence blanchâtre. . 16’. Base du prothorax un peu élargie en arrière. Assez large. « Élytres ornés d’une pubescence d’un gris jaunâtre presque uniforme avec quelques macules un peu plus claires et peu distinctes. E Long. 5 mill. environ. Valparaiso (Musée de Han 4 _ chilensis Pic. Espèce relativement large, foncée, ornée d’une double pubes- cence. Élytres à stries ponctuées moyennes, ces organes ornés d’une pubescence presque continue, parsemée de queues macules plus claires et peu distinctes. 17. Houpettes peu larges. Prothorax relativement étroit. Long. 3,4 mill, Brésil (coll. Chevrolat, Pic). | ruficapillus Chevr., Pic. 17’. Houpettes larges, Prothorax assez large. Long., 3,4-4 mill, Brésil (coll. Pic, etc.) . . apicipennis Pic. 18. Prothorax non ou à peine sillonné sur le milieu. . . . 19 18’. Prothorax nettement sillonné sur le disque. Long. 2,3-4,3 mill. Chili (Muséum de Paris) . speénicollis Sol. 19. Partie antérieure du prothorax tout à fait pe par rapport à la base des élytres. . . .. 20% 19’. Partie antérieure du ON peu Fe bar sp bon à la base des élytres. Long. 3,8-4 mill. Chili (coll, Gorham — coll. Pic.). Gorhami n. sp. Ë Espèce relativement large, noir de poix avec les côtés des N RAT PE ER 7 VE és gr Éd 5 in SES né dé bé à ride és LS de Sd dd dé Ed den dd pt 7e liés Gr DS dE 0) LE US On Sc 255 élytres plus foncés sur leur milieu. Élytres à stries ponctuées fortes avec les interstries tout à fait étroits, ces organes ornés d’une pubescence grisâtre couchée et plus ou moins conden- sée sur le premier tiers, la partie postérieure et surtout le long de la suture et quelquefois avec des macules pubes- centes latérales, antérieure et postérieure, plus marquées. 20. Moins allongé. Élytres ne présentant pas dans leurs dessins des bandes blanchäâtres obliques. . . . SRE ER «| 20’. Plus allongé. Élytres présentant des tue étroites obliques blanchâtres dont une médiane plus courte, l’antérieure et la postérieure précédée ou suivie d’une pubescence plus ou moins continue. Long. 3 mill. Mexique (coll. Gorham — coll. Pic). coarctatus Gorh. 21. he à dessins plus ou moins séparés sur leur milieu et ornés de petites taches blanches nettes avec au moins une tache blanche médiane séparée. Tête plus ou moins grosse. . 22. 21’. Élytres à dessins plus ou moins continus sur leur milieu, sans tache blanche médiane séparée. Tête très grosse. Long. 2,5 mill. Brésil (coll. Gounelle, Pic). . Gounellet Pic. 22. Houpettes pileuses du milieu du prothorax peu longues, peu saillantes en dessus, vues de profil. Prothorax plus court. Long. 2,5 mill. Brésil (coll. Gounelle, Pic) . brasiliensis Pic. Je sépare provisoirement de cette espèce, sous le nom de v. inhirticollis, un exemplaire de Jatahy (coll. Pic), dépourvu de houpette redressée sur le milieu du prothorax et orné sur les élytres d’une large ou courte fascie blanche postmédiane ; cet exemplaire paraît être le ' d’une 9, très voisine de vitta- tus Pic, à coloration un peu plus foncée et dessins blancs des élytres plutôt fasciés que maculés. . 22’. Houpettes pileuses du milieu du prothorax tout à fait longues, très saillantes en dessus et vues de profil. Prothorax moins court. Long. 2,5-3 mill. Panama CE Gorham — coll. Pic) albipunctus — albopictus Gorh. 23. Élytres sur leur milieu (entre les fascies) et à l’état frais varia- blement pubescents sur la suture ou celle-ci au moins roussâtre. . . {+7 204 23!. Élytres sur leur ie Gates Fe tete et à l'état frais non pubescents sur la suture, celle-ci foncée, au moins sur son milièeus . . 1:24 24. Plus court. Élyives non Énmeitt États vers | Poxtrénité en dessous de la fascie postérieure. . . . . . . . 925. 256 24'. Moins court. Élytres plus ou moins densément pubescents vers l'extrémité en dessous de la fascie postérieure. Long. 3 mill. Brésil : Bahia (coll. Pic) . . . Grouvellei Pic. 25. Fascies presque droites. Antennes peu grêles. Long. 2 mill. Brésil (coll. Pic) . . . . tomentosus Boield. 25’. Fascies très sinuées. Antennes grêles. Long. 2,5-3 mill. Brésil (coll. Pic). . . . . napicalis Pic. 26. Oreillettes du prothorax bien saillantes. Forme pie ro- BUSIPE. 71e sis . 28. 26’. Oreillettes du D us nu: Fonte moins ro- buse Re n 27. Stries des élytres Peu AR Shen moins variés sur les élytres. Long. 2 mill. Brésil (coll. Pic) . . . . . bivittatus Boïeld. 27’. Stries des élytres bien marquées; dessins très variés sur les élytres. Long. 2,3-2,5 mill, Brésil : Goyas (coll, Pic) . . vittatus Pic. Un Sie présentant une coloration plus foncée et les élytres maculés plutôt que fasciés me paraît se rapporter comme © à énhirticollis 4. 28. Pubescence interrompue plus ou moins à l'extrémité, en dessous de la fascie postérieure, ou au moins à coloration non unifor- mément brune sur cette partie. . . . 5, SLÉCÉNSSNENE 28". Pubescence continue sur toute PéRrenE en dessous de la fascie postérieure, ou au moins à coloration uniformément d’un brun roussâtre sur cette partie. Long. 2,8 mill. Brésil (coll. Pic). latefasciatus? variété tripartitus. Antennes relativement grêles. Prothorax relativement étroit. Élytres foncés sur leur milieu et plus ou moins d’un brun roux sur le premier ou sur le dernier tiers, hérissés de soies courtes, claires et de quelques-unes plus longues et ornés d'une bande antérieure sinuée et d’une bande postmédiane presque droite de pubescence grisâtre; stries ponctuées peu marquées, interstries larges. 29. Élytres ornés, en dessous du milieu, d’une fascie blanchâtre nette, plus ou moins oblique vers la suture. . . . . 31 29'. Élytres ornés, en dessous du milieu, d’une fascie roussâtre ou grisâtre peu marquée, presque etes FRE . 930 30. Antennes relativement grêles. Élytres moins nr Dessins fascies des élytres nets. Long. 3-3,3 mill. Panama (coll. Gorham — coll. Pic). latefasciatus Gorham. 30’. Antennes relativement épaisses. Élytres tout à fait courts et larges. Dessins fascies des élytres peu marqués. 240 : £ Taie a ba L \, 1 Debbie à STE mr . E71 “ho air 257. Long. 3 mill. environ. Venezuela (coll. Pic). subfasciatus n. sp. Noir avec les élytres marqués de roussâtre vers les épaules et davantage sur leur dernier tiers, avec les pattes en partie roussâtres. Antennes foncées, assez épaisses, peu longues. Prothorax assez large, orné de pubescence orangée sur son milieu. Élytres courts et larges, à épaules bien saillantes, fai- blement ponctués, sans stries distinctes, avec les interstries larges; ces organes sont en grande partie noirs et ornés de fascies ou macules latérales antérieure et postérieure faites de pubescence grisâtre, celles-ci peu distinctes; le dernier tiers presque entièrement roussâtre à l’exception d’une petite partie en dessous de la fascie. 31. Oreillettes du prothorax tout à fait saillantes ; fascie blanchâtre postérieure tout à fait oblique et très remontante, près de la suture. Long. 3 mill. Brésil : Goyas (coll. Pic). . . goyasiensis Pic. 31’. Oreillettes du prothorax modérémentsaillantes ; fascie blanchâtre postérieure peu oblique et remontant très peu près de la suture. Long. 2,6-3 mill. Brésil : Goyas (coll. Pic) . . jatayensis Pic. Je n’ai pas intercalé dans mes tableaux les trois espèces suivantes : Lateralis Gorham, dont je ne possède pas les types; fascicularis Erich., qui m’est inconnu; alboscutellatus Boiïeld., de la collection Chevrolat. On pourra reconnaître ces espèces à l’aide des diagnoses sui- vantes : Ptinus lateralis Gorham (Biol. Cent. Am. IIT, 1883, p. 195). Oblon- - gus, rufobrunneus, pilosus, capite thorace pedibus basi elytrisque plaga magna laterali suturam haud attinginte nigro-fuscus, thorace postice valde constricto; elytris fortiter punctato-striatis. Long.3 mill. Guatémala. Ptinus alboscutellatus Boield. (Mon., p. 493) diffère de tomentosus (ex Boieldieu) par les dents du corselet bien moins saillantes, son sillon médian couvert postérieurement de poils blancs, ses élytres à épaules moins saillantes, plus convexes, moins parallèles. Long. 3 mill. Chili. Nota.— Pourrait peut-être rentrer dans le s.-g .Lutaphrus M. R. ? Ptinus fascicularis Erich. (Wiegm. Arch. 1847, I, p. 86). Oblon- gus, fuscus, capite prothoraceque dense luteo-hirsutis, hoc punc- _tato, postice constricto, medio transversim elevato fasciculatoque; elytris punctato-striatis, luteo pilosellis nigroque fasciculatis pone medium macula transversa ferruginea. Long. 2 mill. Pérou. En outre des espèces américaines, Gorham a signalé au Venezuela notre espèce européenne brunneus Duft. et je possède Ptinus fur L., de l'Amérique méridionale. 258 Il existe encore dans l'Amérique centrale et méridionale des Gibbium, Mezium, le genre Tipnus Gorham et plusieurs Trigonoge- nius. Voici les indications bibliographiques des +. diverses décrites et ne rentrant pas dans le genre Ptinus : Gibbium œquinoctiale Boield., Ann. Fr. 1854, Bull., p. 84; Mon. p. 679. Colombie, etc. Gibbium Schmidti Frm., Ann. Fr. 1878, Bull. LXXX VI. Pérou. [D’après la Ha cette espèce ne paraît pas appartenir à ce genre.| Mezium americanum Cast., Hist. Nat. I, p. 207. — Boieldieu Mon., p. 695. Pérou, Brésil, tonne eic. Mezium sulcatum Fabr., Spec. Ins. I, 73 (cristatum Bohem.). Amérique méridionale. Pinus pygmœus Gorham, Biol. Cent. Am, vol. III (2), 1883, pp. 197-198; du Guatémala. Niptus bodricuies Lec., Col. of Kansas 1859, n° 13, du Mexique 4 (ex Gorham, p. 196). à Trigonogenius niveus Gorham, Biol., p. 197 et planche 13. Gua- « témala et Panama, et var. trinotatus Pic (fig. 4). Trigonogenius arcuatus Gorham, Biol., p. 347 [supplément] et | planche 13. Panama. 1 Trigonogenius globulus et v. globosus Solier, Gay. Hist, Chil. IV, p. 464. Chili et Colombie. 1 Trigonogenius squalidus Boield., Mon., Fe 667; Chevrolat, Ann. Fr. 1861, p. 389. Colombie. Tiigonogenius tropicusKirsch., Abh.Zool. Muse Dresd.1888-89, n°4, p. 12. Équateur. Dans la collection Gorham j'ai trouvé, provenant du Chili, et sous le nom de æneus Germ., une intéressante espèce qui paraîtse rapprocher du Trigonogenius arcuatus Gorham; on reconnaïtra faci- lement cette espèce à l’aide de la diagnose suivante : 4 Subglobuleux, hérissé de longues soies dressées, en partie claires. Tête et prothorax noirs,ce dernier, à ponctuation granuleuse dense, « orné de crêtes ou d’oreillettes pileuses, étranglé près de la base, déprimé sur le disque; antennes peu fortes, relativement longues, « roussätres. Écusson foncé. Élytres subglobuleux, à épaules effacées, « d’un noir à reflets bronzés, à ponctuation forte et rapprochée anté- = rieurement, puis ensuite disposée en lignes avec des stries peu marquées, les interstries larges et ponctués; ils sont ornés d’une « pubescence grisâtre peu fournie dessinant des fascies ou macules peu distinctes sur le milieu, les côtés et vers l’extrémité. Pattes assez fortes, roussâtres, avec pi cuisses un peu rembrunies sur leur milieu. Long. 2 mill, environ, SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VII Assemblée mensuelle du 7 juillet 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. Severin a fait excuser son absence. Le compte rendu de la séance du 2 juin est adopté. M. Haverkampf, qui assiste à la séance, remercie le Conseil de l’avoir nommé membre de la Société. Correspondances. MM. de Selys-Longchamps et Dupont remer- cient la Société pour les félicitations qui leur ont été présentées à l’occasion de leur promotion dans l'Ordre de Léopold. M. W. Bateson, de Grantchester, Cambridge, demande des réponses à un certain nombre de questions qu’il pose au sujet de cas de mélanisme chez les Lépidoptères. Quelques membres tâche- ront de rassembler des renseignements qui seront transmis, le cas échéant, au savant anglais. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro. Communications. M. Lameere fait la communication suivante : INSECTES NOUVEAUX OÙ RARES POUR LA BELGIQUE. J'ai fait avec M. Severin quelques excursions de plusieurs jours dans diverses localités du pays, en juin. Nous avions surtout en vue de rechercher les Odonates. Le 16 juin, en passant dans la vallée de la Lesse, non loin de la station de Gendron-Celles et en face des célèbres cavernes de Fur- fooz, j'ai capturé une Corduliine «j' qui nous a paru singulière. En la déterminant à notre retour, j'ai constaté avec stupéfaction qu’il s'agissait d'Oxygastra Curtisi Dale, espèce non encore signalée en Belgique. Cet insecte est connu du midi de la France et de la péninsule Ibérique, sa véritable patrie ; il a été décrit primitivement du sud de l'Angleterre, et il a été capturé au Mans, comme l'indique M. de Selys-Longchamps. Il est très probable qu’il est réellement indigène, car le 28 juin, entre deux trains, j'ai encore eu la chance … d'en capturer un (J. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 1 VIII 24 260 Le 20 juin, j'ai capturé à Rouge-Cloître, près de Bruxelles, d'assez nombreux exemplaires de Leucorrhinia pectoralis et un «' de Leu- corrhinia rubicunda. Ces insectes sont malheureusement destinés à disparaître de celte localité, car les étangs où vivent leurs larves vont être transformés en cultures. L’on sait que c’est là aussi qu’il y a déjà bien des années feu Putzeys et M. de Selys-Longchamps découvrirent l’Epitheca bimaculata que l’on n’a plus revue depuis. Les 21, 22 et 23 juin, nous nous sommes rendus à Genck. Le temps n’était pas très favorable et la saison encore trop peu avancée pour nous permeltre une chasse très fructueuse. Nous avons néan- moins capturé Leucorrhinia pectorahs et une © de Leucorrhinia dubia. M. Severin a pu faire quelques constatations curieuses sur les mœurs des Agrionides. Autour du même étang, les espèces étaient extraordinairement localisées : Agrion puella, pulchellum, hastulatum, Enallagma cyathigerum, Ischnura elegans, Erythromma najas, Pyrrhosoma minium et tenellum semblaient cantonnés dans des territoires bien limités. Vers le soir, ces Odonates se tenaient, les pattes étendues et la tête en haut, contre les joncs et sur les herbes des prairies avoisinantes; dès que l’on s’approchait, ils se rapprochaient de leur support et tournaient autour de celui-ci de manière à se cacher, ne s’envolant qu'à la vue du filet. Ils exé- cutent ce manège avec une grande preslesse, et il faut une certaine habitude de l’œil pour les distinguer. Pour peu qu’on ne les menace pas trop, ils se tiennent cois et l’on risque de ne pas les RES alors qu’ils sont très nombreux. À Gedinne, au bord de l’étang de Boiron, le 29 juin, nous avons observé les mêmes phénomènes de localisation des Agrionides et nous avons constaté la présence des mêmes espèces, sauf celle de Pyrrhosoma tenellum qui est propre à la Campine. Par contre, j'ai capturé un j d’Agrion Lindeni. J’ai pris à Gedinne, le même jour, un exemplaire du rare Pla- nipenne Notochrysa fulviceps. | Outre cet insecte et les deux « d’'Oxygastra Curtisi pris à FU je fais encore passer sous les yeux de l’Assemblée : 4° Un exemplaire de Drepanopteryx phalænoides, capturé à Uccle par M. Thirot; | 2 Un exemplaire de Myelois rosella, Microlépidoptère nou- veau pour la Belgique, pris à Rochefort par M. Thirot; | 3° Un exemplaire de Pogonochærus fasciculatus, Longi- corne nouveau pour F: Belgique, capturé à Calmpthout par M. Guillaume. — M. Seeldrayers annonce la capture d’Erebia medusa, faite le : : 16 juin de cette année à Rhode-Saint-Genèse, par M. E. Vander “ la HRObEEte de M. Pe Van FA r Wée. C’est la be que cette capture se fait dans la province de Brabant. En Cru M. Sr ayant trouvé ce A aux environs 3 s : 24 à Han- ie. puis à Rance et à Vireilles. M. mono cite comme ayant été trouvé à Marlagne, près de Namur. Cette ce subalpine se trouve donc, non seulement dans les Ardennes, e s’'avance même au centre du Brabant. Cette capture est des plus | ressante — M. le D' Rousseau a constaté la présence de la Vanessa levana e l'Arge galathea à Wellin. — M: Bondroit a vu Papilio podalirius près du monument de us prévindrat qu’il est à même de nous recevoir. 262 CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest : Indrapoera — Vice-résidence de Païnan) (Voyage de SE. J.-L. Weyers). XI ARTICLE NITIDULIDES, COLYDIIDES, RHYSODIDES, CUCUJIDES, : MONOTOMIDES, CRYPTOPHAGIDES, TRITOMIDES, DRYOPIDES par A. @rouvelle. TROGOSITIDES par A. Eeveille. NITIDULIDÆ. BRACHYPEPLUS LOWEI Murray. — PATURALIS Murray. — BASALIS Erichs. CARPOPHILUS FOVEICOLLIS Murray. = MARGINELLUS Motsch. —— TECTUS Murray. — HEMIPTERUS L. -— BIGUTTATUS Motsch. — TENUIS Murray. CARPOPHILUS (NITOPS) WEYERSI n. sp. Sat elongatus, subparallelus, convexus, nitidus, glaber, testaceus ; capite dense punctato, subrugoso; prothorace fortius et minus densc punctato, reticulato, margine antico subrecto, augulis anticis rotun- datis ; elytris sat elongatis, punctatis, vix reliculatis, ad apicem sepa- Ë ratim subtruncalo-rotuniatis, segmentis abdominis apertis, dense punctatis, reliculatis, parce tenuissimeque pubescentibus. . Segmento ultimo abdominis, haud occullto; margine apicali primi segmenti aperti in medio spinoso-producto. Long. 2 mill. 4 Assez allongé, subparallèle, convexe, brillant, glabre, d’un 3 4 s £ Ré ER D PR ONE TT PP Te * his OX NTSC) RP NP PURE AE PTE LE UE . Ÿ = Ÿ 263 testacé un peu foncé, légèrement rougeûtre sur la tête et le protho- rax. Dernier article de la massue des antennes beaucoup plus étroit que le précédent. Tête très densément ponctuée, subrugueuse, angles postérieurs non marqués. Prothorax transversal, plus forte- ment mais moins densément ponctué que la tête, finement réticulé, subtronqué au sommet; angles antérieurs arrondis. Écusson trian- gulaire, ponctué. Élytres environ une fois et un quart aussi longs que larges ensemble, très largement et séparément arrondis au sommet, moins densément ponctués que le prothorax. Segments visibles de l'abdomen très éparsement et très finement pubescents, densément ponctués, réticulés. Tibias intermédiaires épineux à la marge externe. Segment supplémentaire de l’abdomen du mâle, apical; marge apicale du premier segment visible armé au milieu d’une épine saillante. EIDOCOLASTUS DILUTUS Motsch. TRIMENUS ADPRESSUS Murray. _ EPURÆA LATISSIMA Reitter. HAPTONCURA MINUSCULA Grouv. — REFLEXICOLLIS Motsch. ISCHÆNA ANGUSTATA Erichs, — QUADRICOLLIS Reitter. PROMETOPIA QUADRIMACULATA Motsch. —* RHOMBUS Oliff. — OBSCURA Grouv. MACROURA PUNCTATA Reitt. — NIGRITULA Reitt. AMPHICROSSUS SIMPLEX Grouv. (?), CRYPTARCHA DUBIA Grouv. TRICANUS STRIATOPUNCTATUS Grouv. — PUNCTATUS Grouv. TROGOSITIDÆ. XENOGLENA DEYROLLEI Reitt. LATOLEVA OVALIS Mac Leay. ANCYRONA FRyI Leveillé. * ACROPS PUNCTATA Fab. ACROPS WEYERSI n. sp. Breviter ovata, postice ampliata, metallica, nitidissima; oculis supra valde distantibus; capite, prothorace scutelloque viridi auratis ; elytris cyaneo-viridibus, fasciis duabus transversis purpureis, fascia basali ante scutellum interrupla; sublus pedibusque rufis, antennis M nigro piceis, arliculo 1° rufo. 264 | REC SR Long. 8 mill., larg., 4,5 mill. Sumatra, Weyers, 1 exemplaire. . Insecte court, trapu, très convexe, élargi en arrière, métallique, très brillant. Yeux supérieurs assez divergents, très espacés. Tête, prothorax et écusson vert doré, les deux premiers chargés d’une. ponctuation forte, profonde, assez dense, mais irrégulièrement groupée ; chaperon à dent médiane assez prononcée, à angles laté- raux subarrondis, assez grossièrement marginés postérieurement ; tête avec une tache centrale d’un doré rougeâtre à contours diffus. Prothorax bombé, très transvers, non rétréci à la base, assez forte- ment échancré en avant, abuse plus profonde de chaque côté “4 du milieu, remontant en ligne courbe vers le vertex, entièrement marginé sur les quatre côtés, sauf une petite lacune au sommet, partie latérale déprimée, à ponctuation, marges subcrénelées, angles antérieurs et postérieurs arrondis, partie basilaire munie, dé chaque côté du milieu, d’une déclivité progressive assez forte. Écus- son arrondi en arrière, à ponctuation forte et grossière. Élytres d’un bleu d’acier verdâtre avec deux fascies d’un pourpre doré atteignant la 10° série de points sans la dépasser, la première, assez large et. irrégulière, située à la base, part de la 1" série seulement, Ia seconde, placée après le milieu, plus étroite, légèrement curviligne” (convexité vers la base), atteint la suture ; le sommet des élytres est, en outre, d’un rose doré assez clair ; chaque élytre est chargé de dix | séries “x gros points carrés, assez rapprochés, espacés régulière- ment, un peu plus faibles au sommet ; les points de la 10° série, plus forts que les autres, sont situés au fond d’une dépression substriale ; enfin, après un espace lisse, se trouvent deux petites séries réunies M en arrière, formées de points forts et assez irréguliers ; partie humé- rale assez bombée, suivie d’une légère dépression au-dessous de la « première fascie, angles huméraux bien marqués, subaigus. Dessous non métallique, d’un brun plus ou moins clair, ainsi que les pattes, tarses foncés ; abdomen fauve jaunâtre, finement et très densément ponctué, couvert d’une pubescence assez longue, de même couleur. Prosternum très large. Antennes noir de poix à PA sus rougeâtre. | Je dédie cette magnifique espèce à M. Weyers qui l’a rapportée de son premier voyage en Orient. Un second Temnochilide de même. À provenance m'a été communiqué; c’est un très grand individu d’An-. 4 cyrona Fryi Léo (v. Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 159) dont je n'avais vu jusqu'alors que trois exemplaires de taille moindre. COLYDIIDÆ. #1 HYBERIS FASCICULATUS Grouv. 4 — WALLACEI Pasc. | me HYBERIS SIMPLEX n. sp. +. Oblongus, conveæus, nigro-piceus, flavo cinereo-setosus, haud f'asci- Ë _culatus ; antennis basin prothoracis allingentibus ; capile prothoraceque _ granosis, hoc transverso, subcordalo, lateribus denticulatis; elylris $ _ lineato-granosis, ne punctatis. Bo Long., 4 mill. 4 re convexe, noir de poix, garni de soies dressées jaunes _ flaves. Antennes atteignant la base du prothorax d’un roux sombre. _ Tête et prothorax couverts de granulations déprimées assez serrées, plus fortes sur le second. Prothorax transversal, subcordiforme, sans fascicules de poils dressés; côtés denticulés, disque sans trace sen- - sible d'impression longitudinale, Écusson petit, orbiculaire. Élytres 4 environ une fois et un tiers plus longs que larges ensemble, près de . deux fois plus larges à la base que le prothorax, subparallèles, acu- _ minés au sommet, couverts de petites granulations longitudinales, . portant une fine soie dressée, disposées en lignes pas tout à fait régu- lières, déterminant des intervalles à ponction forte mais mal limitée ; - soies dressées fines, de moyenne longueur, inclinées vers l’arrière, un jaune cendré. Pattes roux de poix. - XUTHIA SICANA Pasc. E CHORITES ASpIs Pasc. D LASCOTONUS (1) FRATER n. sp. _ Elongatus, subcylindricus, selosus, nigricans, opacus; capite pro- thoraceque granosis; hoc subquadrato, basin versus leviter angustato, …. lateribus rectis, denticulatis; elytris lineato granulats et setosis, inter- …. vallis unilineato-punclatis. - Long. 4 mill. ne Allongé, subcylindrique, opaque, noirâtre, garni de petites soies … dressées, obscures. Antennes rougeâtres; 2 article de la massue plus L: a que le 1* et le 3°. Tête un peu moins longue que large, impressionnée de chaque côté, couverte de granulations HÉOUNES, 3 peu serrées. Prothorax sensiblement aussi long que large, à peine . rétréci à la base, subtrapéziforme, denticulé sur les côtés, couvert ; . de grosses granulations déprimées assez serrées; bord antérieur . sinué vers les angles, ceux-ci formant un petit lobe déprimé; sur le …._ disque une très vague impr ession longitudinale. Élytres un peu plus …— de deux fois plus longs que larges, garnis de lignes de petites gra- —. nulations longitudinales armées de soies dressées; intervalles avec …—. une ligne de gros points peu enfoncés. (1) Lascotonus, Bull. Mus. d'Hist. Nat. Paris, 1895, n° 4, p. 156. 266 LABROMIMUS RAFFRAYI Grouv. TRACHYPHOLIS ÆQUALIS Reitt. COLOBICUS PARILIS Pasc. METOPIESTES HIRTIFRONS Pasc, (?). BOTHRIDERES INSULARIS Pasc. — NOCTURNUS Pasc. PENTHELISPA ANGUSTICOLLIS Grouv. PYCNOMERUS DISTANS Sharp. (?). CERYLON TOROSUM Reitt. EuxEsTUs PARKkI Woll. RHYSODIDÆ. RHYSODES STRABUS Newm. (?). Un Rhysodes, représenté par un seul exemplaire, se rapproche beaucoup du R. philippensis Chev. CUCUJIDXÆ. HECTARTHRUM HEROS Fab. — TRIGEMINUM Newm. De = NODICORNE Snell. v. V. ANCISTRIA RETUSA Fab. INOPEPLUS VENUSTUS Gestro. — MARGINATUS Grouvy. —- BORNEENSIS Oliff. A de MANDIBULARIS Grouvy. — TESTACEUS Fab. _. VAR. INCERTUS Grouv. SILVANUS TRIANGULUS Reitt. — LATERITIUS Reitt. —— BIRMANICUS Grouv. SHOGUNA FEÆ Grouv. MONOTOMIDÆ. MONOTOMOPSIS MONOTOMOIDES Grouv. CRYPTOPHAGIDÆ. DIPHYLLUS MICROS n. sp. Ovatus, conveæus, vix nitidus, brunneus, griseo-pubescens, protho- 4 race antice angustalo, utrinque carinato; elytris lineato-punctatis. Long. 1,5 mill. Régulièrement ovale, convexe, à peine brillant, brun légèrement | 267 rougeâtre ; antennes et pattes plus claires ; pubescence grise, cou- chée, plus longue sur le prothorax que sur les élytres, peu serrée, formant de petits groupes convergents plus accentués sur le protho- rax et la base des élytres. Prothorax transversal, très rétréci en avant, présentant de chaque côté, ou près de la marge latérale, une fine carène, nettement marquée par la pubescence. Élytres environ une fois et demie aussi longs que larges dans leur plus grande lar- geur, ponctués en lignes; intervalles des lignes ponctuées plus larges que les points; points atténués vers le sommet. Pubescence des élytres presque disposée en lignes. TRITOMIDÆ. LITHARGUS WEYERSI n, sp. Ovatus, convexus, nitidus, aureo-pubescens, niger; elytris rufo- maculatis, breviler lineato -setosis, vix perspicue subcostatis. Long. 2,5 mill. | Ovale, convexe, brillant, noir varié de roux sur les élytres, cou- vert d’une pubescence dorée, entremélée sur les élytres de lignes de petites soies foncées, courtes, placées sur des vestiges de côtes très émoussées. Prothorax très finement rugueux sur les côtés, bordé de roux dans le milieu de la base et sur les côtés. Élytres rougeâtres avec une série de taches noires : la première près de l’écusson, presque contre la base; la deuxième humérale, un peu allongée; la troisième coupant l’élytre vers le milieu en forme de 7, ne touchant pas tout à fait le bord latéral et atteignant la suture; la dernière oblique entre la suture et le rebord latéral. Antennes et pattes rougeâtres ; dessous roux brun. LITHARGUS LATUS n. sp. Ovatus, sat latus, nitidus, modice convexus, fulvo vel aureo-pubes- cens, sat dense punctatus, niger; prothorace fulvo-variegato ; singulo elytro rufo quadrimaculato. Long. 3 mill. Ovale, assez large, brillant, médiocrement convexe, noir varié de roux testacé, couvert d’une pubescence dorée sur les parties claires, fauve un peu foncée sur les parties noires; ponctuation fine, très nette, assez dense. Massue des antennes rembrunie. Prothorax roux testacé, avec une grande tache noire formée sur le disque d’une partie subtriangulaire présentant la pointe vers le bas et de chaque côté d’une partie en forme de crochet se rapprochant très près du bord latéral, élargie dans la partie basilaire et se terminant vers l'angle antérieur. Écusson roux testacé. Élytres environ une fois et 268 un quart aussi longs que larges ensemble, chacun avec quatre taches d’un roux fauve : la 1° basilaire, un peu allongée, subhumé- rale,interne; la 2° suborbiculaire, vers le tiers de la longueur, rap- prochée de la suture; la 3° soudée au rebord latéral, également fauve, un peu en avant de la 2°; la 4° orbiculaire, un peu éloignée du sommet, à égale distance de la suture et du rebord latéral. DRYOPIDÆ. HELICHUS ELONGATUS Reitt. SOSTEA CYANOPTERA. — SECUTA. -— PICINA. + CHIRTA: —- BIRMANICA. — HÆMORRHOIDALIS HELMID Æ. STENELMIS PICTA Reitt. STENELMIS WEYERSI n. sp. Elongata, parallela, rufo-picea; capite prothoraceque obscurio- ribus, opacis, parce flavo-aureo pubescentibus; prothorace subaspero, parce punctato, in longitudinem subsulcato, basin versus utrinque breviter carinato et punclato; elytris nididis, profunde lineato- punctatis, substriatis, punctis ad apicem paulatim evanescentibus, lateribus carinatis. Long. 2 mill. Allongé, parallèle, convexe, roux de poix, tête et prothorax plus sombres, opaques, pubescence jaune doré, rare sur le prothorax, nulle sur les élytres, ceux-ci brillants. Prothorax sensiblement aussi long que large, légèrement arrondi sur les côtés, finement chagriné, éparsement ponctué; sur le disque un vague sillon M longitudinal; à la base, de chaque côté un point enfoncé au niveau du bord de l’écusson et vers le bord latéral, une courte carène longitudinale. Écusson suborbiculaire, opaque, lisse. Élyires un peu plus de deux fois plus longs que larges ensemble, profondément et fortement ponctués en lignes, intervalles plus étroits que les points, points diminuant progressivement vers le sommet; sur chaque élytre une carène humérale atteignant la partie déclive des élytres et un rudiment de carène basilaire sur le 2° intervalle. “ie x his Wd ‘ #1 à "A uns ro AE VON ER UTP A VS NN OP UN TROT 4 Rs. Li LA DNUPEN pe "EVE CATALOGUE DES SAGRIDES Parmi les Co dEres la famille des Chrysomélides a été certaine- À * ment une des plus étudiée. _ Le nombre de descriptions faites depuis 1874 (année de la publi- . cation du catalogue Gemminger et von Harold) est considérable; de . plus, certaines espèces ont été revues par les spécialistes qui en ont _ établi la synonymie et ont en outre créé de nombreuses variétés. 2 J’ai cru faire œuvre utile en réunissant en une liste toutes les _ espèces de Sagrides décrites jusqu’à fin de l’année 1898 (! ), J'espère pue ce catalogue sera de quelque utilité aux nombreux entomolo- | gistes qui s'occupent de phytophages et qu’il aidera à éviter l'emploi _ d’un même nom pour des espèces différentes, emploi toujours Fe Re ficheux pour les recherches de synonymies, comme c’est le cas pour _ la Sagra longipes, décrite à la fois par Baly et par Kolbe. ' La description de Baly, Journ. Linn. Soc., XIV (1879), ayant la . priorité sur celle de Kolbe, Deutsch Ost- A... IV, Col. (1898), je propose de conserver le nom de longipes à l'espèce de Baly et de D acer par « Kolbeï » le nom donné par Kolbe. _ Je crains que mon petit travail ne renferme quelques erreurs, _ des omissions peut-être ; je remercie d'avance tous les collègues qui | voudront bien me les signaler. 3 Qu'il me soit permis d’adresser ici mes plus vifs remerciements - à MM. Jacoby et Weise, pour l’empressement qu’il ont mis à m'aider + | à compléter ce FA % Juillet 1898. H. CLAVAREAU. D Je compte publier successivement le catalogue des autres groupes; les | Donacides sont en préparation. 1 F : _ as à Er à A 270 SAGRINÆ Monog. Lacordaire, Mém. Soc. Liége, III, 1845. Megamerus Mac Leay, King. Surv. Austr., App. IT, 1827, p. 448. Kingi Mac Leay, King. Surv., II, 1827, p. 448. — Australie. Boisd., Guér., Mag. Zool., 1835, CI. IX, pl. 124. — Lacord., Monog., p. 8. prionesthis Boisd., Voy. Astrol. Col., 1835, p. 530. mandibularis Blackb., Tr. R. Soc. S. Austr., XV, Austral. N. O. 1892, p. 67. Duboulaia Baly, Trans. Ent. Soc., 1871, p. 381. flavipennis Baly, Trans. Ent. Soc., 1871, p. 382; Australie occ. Cist. Ent. II, p. 45. fulva Baly, Cist. Ent. II, p. 45. Id. rugosa Baly, L. c., p. 46. Id. Prionesthis Lacordaire, Mém. Soc. Liége, III, 1845, p. 8. funerarius Lacord., Monog., p. 10. Australie. Chiloxena Baly, Trans. Ent. Soc. Lond., V, 1860, p. 254 cure Cheiloxena Baly. Frenchi Blackb., Trans. R. Soc. S. Austral., XVII, Victoria. 1893, p. 138. insignis Blackb., 1. c., XX, 1896, p. 39. Australie. Westwoodi Bite. dans Ent. Soc., V, 1860, Es 25b, Sidney. pl. 14, £. 1.2. Rhagiosoma Chapuis, Ann. Soc. ent. Belg., XXI, 1878, p. CXLIII. fraternum Duviv., Ann. Soc. ent. Belg., XXXV, Madagascar. 1891; D: CCEXXVIIT. madagascariense Chap., Ann. Soc. ent. Belg., XXI, Id. 1878, p. cxLIV. — V. Heyd., Ber. Senckenberg, Naturf. Gesells., 1877-78, p. 105.— Pr. de Borre, d; » CR ed de lis: À Le Eu 271 Ann. Soc. ent. Belg., XXIII, 1880, p. cuit, Ê. — Dohrn, Stett. Ent. Zeit., XLII, 1881, p. 448. Carpophagus Mac Leay, King. Surv. Austral., App. Il, 14897, p. 447. Banksiæ Mac Leay, King Surv.Il, 1827, p. 447, pl. B, Australie. f. 4. — Gray, Griff. Anim. Kingd. Ins., II, p. 126, pl. 67, f. 1.— Boisd., Voy. Astrol. Col., 1835, p. 297. — Lacord., Monog, p. 15. excavatus Baly, Trans. Ent. Soc., 1871, p. 382. Australie occ. % Polyoptilus Germar, Linn,. ent., III, 1848, p. 230. Ametella Newm. Erichsoni Germ., 1. c., p. 231. Adelaïde. _Uber Newm., The Zoologist, 1851, p. cxxxIx. -_Xanthurus Newm., I. c. gracilis Blackb., Trans. R. Soc. S. Austral., XIII, Australie mér. 1890, p. 134. irregularis Lea, P. Linn. Soc. N.S. Wales, IX, 1894, N.S. Wales p. 632. Lacordairei Germ., Linn. ent., III, 1848, p. 231. Adelaïde. — Baly, Cist. Ent., IT, p. 46. decolor Newm., The Zoologist, 1851, p. cxI. pachytoides Baly, Cist. Ent., II, p. 47. Australie occ. Pascæi Baly, 1. c., p. 47. Id. robustus Blackb., Trans. R. Soc. S. Austr., XIII, Australie mér. 4890, p. 134. ‘4 Waterhousei Baly, Cist. Ent., IL, p. 46. Australie occ. Diaphanops Schônherr, Gen. Curc., VIII, 2, 1845, p. 342. Rhynchostomis Lacord. Meyricki Blackb., P. Linn. Soc. N.S. Wales (2), IV, Australie occ. 1889, p. 458. parallelus Blackb., 1. c., p. 459. Id. — Westermanni Bohem., Schônherr, Gen. Curc., VIII, Swan River. PE 2, 1845, p. 343. — Blackb., P. Linn. Sac. N.S. Wales (2), IV, 1889, p. 457. curculionoides Lacord., Monog., p. 15. 272 Mecynodera Hope, The Col. Man., IIT, 1840, p. 181. Mesophalacrus Sturm. Balyi Clark,Journ.ofEnt.,Il, 1864, p. 248, pl.12,f.1. Australie occ. Balyi Westw., Trans. Ent. Soc., 3 ser., II, 1864, “4 p.271. coxalgica Boisd., Voy. Astrol. Col., 1835, p. 535. — Australie. Lacord, Monog., p. 17. picta Hope, Col. Man., IIT, 1840, p. 189, pl. 2, f. 6. Spinolæ Sturm, Cat., 1843, p. 357, pl. 6, f. 7. var. KINGI Gray, Griff. Anim. Kingd. Ins., IL, Id. pl. 67, f. 2. | Wickhami Waterh., Ann. N. Hist. (5), XV, p. 342. Queensland. Pseudotoxotus Blackburn, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales (2), IIT, 1889, p. 1470. lineatus Blackb., L. c., p. 1471. Australie mér: Atalasis Lacordaire, Mém. Soc. Liége, III, 1845, p. 19. sagroides Lacord., Monog., p. 20. — Burm. Stettin. R. Argentine. 4 Ent. Zeit., 38, 1877, p. 52. Sagra Fabricius, Ent. Syst., I, 2, 1792, p. 51. abdominalis Jac., Stettin, Ent. Zeit. LVI, 1895, p.52. Pura, M‘ Ator. : | (Austr. Malaisie). adonis Lac, Monog., p. 61. Guinée. ænea Oliv., Ent., V, 90, p. 500, pl. 1,f.7.- Lac., Sierra-Leone. Monog., p. 67. 4 amethystina Guér., Ic. règn. anim., p. 256. — Lac., _ Guinée. Monogr., p. 56. — Bertolon, Ins. Moz., 1849, Re Diss :L 0-27. Var. EMARGINATA Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, Id. p. 246. | var. LACORDAIREI Thoms., Arch. ent., I, 1857, Id. p. 411. | ES. var. LUCIDA Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, Cap B.-Espér. M p. 245. | 4 var. PaRRyI Baly, 1. c., p. 247. _ Old Calabar. 273 - bicolor Lacord., Monog., p. 55, ©. — Baly., Trans. Afrique trop. “ Ent. Soc., V, 1860, p. 249. . © natalensis Thoms., Arch. ent., 1, 1857, p. 396. festiva Gerst , Monaisb. Berl. Ac.,1855, p. 636. — Peters, Reis., 1862, p. 332, pl. 20, f. 6.— Gahan, Proc. Zool. Soc. London, 1893, p. 745. Bontempsi Fairm., Ann. Soc. ent. Belgique XLI, Madagascar. ; Ë Mer1897; p.197, 35 . Borneensis Jac., Ann. Soc. ent. Belg., XLII, 1898, Bornéo. A DD: 002. se | brovipes Jac., Ann. Mus. Genova (2), VIT, 1889, p.148. Birmanie. _ Buqueti on Ill. Zoolog., 1831, pl. 30.—Lacord., Java. 0 3 Monog.. p. 26. — Baly, Tr: Ent. Soc., 3 sér., | pu 5 IV., 1, 1865, p. 1. — Lucas, Bull. Soc. Que Er. PSE D (6), VI, 1886, p. Lxxxv (cocons). res - Boisduvali Dupont, Mag. Zool., CI IX,1832, pl. 32. ot — Casteln., Hist. nat., IT, 1840, p.506, pl.57, f. 1. sx — Snell. v. Voll., Tydschr., V,-1862, p. 97, u% pl. 5, f. 6 à 9 (cocons). eo # DU var. Q PERLUCIDA Lacord., Monog., p. 46. — Java. Sr . Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 237. | Fe D. Duviv., Ann. Soc. ent. Belg., XXXIII, Tabora À 4 1889, p. ee | (Afriq. or. all.). . carbunculus Hope, Ann. Nat. Hist.,IX, 1842, p. 248; Sylhet. - Trans. Lim. Soc., XIX, 1843, p.112., pl. 10, f. 9. ‘4 — Lacord., ane p. 68. — Baly, Trans. Ent. 4 D Soc., V, 1860, p. 244. Echrysochlora Lacord., Monog., p. 35.— Baly, Trans. Java. È He Ent. Soc., 3 ser., IV, 1, 1865, p. 1. | 4 _cœruleata Fe Moon p.51. Madagascar. | cyanea Dalm., Analect. ent., 1893, p. 72. — Guér., Sierra-Leone. È Ic. règn. se Ins., pl. 47, f. 2 — Lacord., Mo- nos, p. 07. | _ dentipes Fabr., Mant., 1, 1787, p. 66.— Weber, Obs. Cap B.-Espér. ent., 1801, p. 63. — Herbst, Käf., VII, p. 263, pl. 119, f. 4, ©. — Lacord., Monog., p. 29. | Dorchi tro, Ann. Mus. bou (2), XV, 1895, Galla (Bogos). | - p.431. D Derrollei Thoms., Arch. ent., II, 1858, p. 2083. Gabon. Dohrni Baly, Trans. Ent. Se :X; 1860, D: 993: Guinée. _empyrea Lacord., Monog., p. 31. | Bengale. -lomorata Drury, Il exot. Ins. Il, 1773, p. 64, pl. 34, Archipel ind. D 5. — Westw., Ed. Drury, p. 67, pl. 34, f. 5. — : D: Herbst, Käf., VII, p. 266, pl. 119, f. 6. 274 Druryi Lacord., Monog., p. 32. — Baly, Trans. Ent. Soc., 3, ser, IV, 1, 1865, p. 2, Var. FEMORATA Fabr., Spec. Ins., I, p. 115.; Syst. EL, Il, p. 26. — Weber, Obs. ent., p. 60. var, © TRIDENTATA Weber, Obs. ent., 1801, p. 62. var. VIRIDIS Sulz., Abgek. Gesch. Ins., I, 1776, DSL DR AÉS, var. WEBERI Lacord., Monog., p. 50. — Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 938. ferox Baly, Journ. Linn. Soc., XIV, 1879, p. 338. Ribé (Afriq. or.) fulgida Weber, Obs. ent., 1801, p. 62.— Fabr., Syst. EL., IL, p. 27. — Lacord., Monog., p. 66. Galinieri Lacord., Monog., p. 64. — Reiche, Voy. Galin. Abyss., 1850, pl. 25, f. 1. heterodera Lacord., Monog., p. 50. Jansoni Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 243. Javeti Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 240. 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Afrique cent. Congo. Usambara. Chine. Zambèze, Indes or. Zanzibar. Birmanie. Somalis. Cambodge. Kassaï. Birmanie. Nil Blanc. var. STUHLMANNI Kolbe, Deutsch Ost-Afrika, IV, VictoriaNyansa. Col., 1898, p. 325, pl. IV, f. 51. mutabilis Baly, Ann. Nat. Hist., 3 ser., XIV; 1864, p. 433; Trans. Ent, Soc., 3 sér., IV, 1,1865, p. 3. Siam. SENER mé PARLE ; D MT ER AAC d: SO Se To TA 1 Ven LL RS ein re. . du 7 en NS RUES FA LE L MARNE pe 275 nigrita Oliv., Ent., V, 90, p. 500, pl. 1, f. 6, ©. — Ceylan. Lacord., Monog., p. 28. — Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 236. nitidiventris Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., XXXV, Somalis. 1891, p. cecIx. Oberthuri Duviv., Ann. Soc. ent. Belg., XXXV, Madagascar. 1891, p. CCXXXIX. : opaca Jac., Trans. Ent. Soc., 1888, p. 189, pl. VIT, E. Africa, LT: papuanaJac.,Ent.Mont.Magas.,vol.XXV,1888, p.205. N.-Guinée. Perrieri Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., XLII, 1898, Madagascar, p. 424. …—. Peteli Lacord., Monog., p. 44. — Baly, Trans. Ent. Java. D Soc., V,1860, p.236; id., 3 ser., IV, 1,1865, p. 7. 4 var. © PyGMÆA Lacord., Monog., p. 53. — Baly, Id, e Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 238. …. Pfeifferæ Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p.239; id., Bornéo. 9 ser., IV, 1, 1865, p. 5. puncticollis Jac., Ann. Mus. Genova, XX, 1884, Timor, Flores. p. 188. purpurea Lichtenst., Cat. Mus. Hamburg, 1796, p. 60, Chine. n° 713. — Herbst, Käf, VIL, 1797, p. 265, pl. 112, f. 5. — Weber, Obs. ent., 1801, p. 61. — Oliv., Ent,, V, p. 490, 3, pl. 1, f. 3. — Cast., Hist. Nat. Ins. Col., t. If, p. 506, 1. splendida Weber, Obs. ent., 1801, p. 61. — Fab., Syst. EL., II, p. 27. — Schoenh., Synon. Ins., t. [T, p. 342, 2 (1806).— Lacord., Monog., p. 36. — Lucas, Ann. Soc. ent. Fr. (5), III, 1873, p. 231, pl. 7, f, 1 à 11 (métamorphoses). var. FORMOSA Lacord., Monog., p. 49. Canton. var. IGNITA Lacord., Monog., p. 47. Hongkong. quadraticollis Lacord., Monog., p. 40. — Baly, Java. . Trans. Ent, Soc., 3 ser , IV, 1, 1865, p. 5. femorata Oliv., Enc. Meth , IV, p. 128; Ent, V., 0, p.497, pl i,f. la, b, c. — senegalensis Klug., Erman. Reis. Atl., 1835, p. 45. Sénégal. 4 — Guér., Ic. règn. anim. Ins., p.256.— Lacord., 4% Monog., p. 42. — seraphica Lacord., Monog., p. 60. Id. …—. cœrulea Sturm, Cat., 1843, p. 268. — Signoreti Thoms., Arch. ent., II, 1858, p. 204. ? Gabon. — speciosa Lacord., Monog., p. 38. — Baly, Trans. Java. Ent. Soc., 3 ser., IV, 1, 1865, p. 2. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 7 VIII ! 2% 276 var. SPLENDIDA Oliv., Ent., V, 90, p. 497, pl. 1, fs 24: D, Stevensi Baly, Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 241. — Nil blanc. Jac., Ann. Mus. Genova, XXXIX, 1898-99 ,p. 521. striatipennis Jac., Nov. Zool., I, 1894, p. 508. Tauta (Afriq. or.). sulcipennis Kolbe, Deutsch Ost-Afrika, IV, Col., Zanzibar. 1898, p. 395. superba Lacord., Monog., p. 39. — Baly, Trans. Jaxa. Ent. Soc., 3 ser., IV, 4, 1865, p. 4. var. FABRICII Lacord., Monog., p. 59, ©. — Baly, Id. Trans. Ent. Soc., V, 1860, p. 238. tibialis Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., XXXV, 1891, Somalis. D. CCGIR : tristis Fab., Suppl. Ent. Syst., 1798, p. 104. — Guinée. Weber, Obs. ent., 1801, p. 63. — Oliv., Ent., V, 90, p. 499, pl. 1, f.4,©.— Lacord., Monog., p. 62. femorata Latr., Gen. Crust. Ins., III, p. 43. var. ATRATA Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., XXXV, Somalis. 1891, p. cecIrx. var. © MoRoSA Oliv., Ent., V, 90, p. 499, pLl.1,f.5. Id. urania Lacord., Monog., p. 58. Madagascar. violacea Oliv., Enc. meth., IV, p. 128, ©.— Lacord., Guinée. Monog., p. 57. Ametalla Hope, The Coleopt Man., III, 1840, p. 179. Spinolæ Hope, I. c., p. 180, pr 2, f. 5. — Lacord., Swan River. Monog., p. 88. stenodera Lacord., Monog., p. 89. | Id. W nigrum De. Trans. Ent. Soc., 3 ser., II, Id. 1864, p. 272. Orsodacne Latreille, Hist. nat. Crust. et Ins., III, 1802, p. 2923. Orsodacna Latr. atra Ahrens, Neue Schrift. Ges. Halle, I, 3, p. 46. — Amér. bor. Lacord., Monog., p. 86. — Horn, Tr. Am. Ent. SOC., XIX, 1892, p. 6. — Hamilton, Canadian Ent., XXIV, p. 160. 1 .Var. CHILDRENI Kirby, Faun. Bor. Amer., IV, Canada. p. 221, pl. 7, f. 6. — Horn, Tr. Am. Ent. Soc., XIX, 1892, p. 6. 277 var. HEPATICA Say, Journ. Ac. Phil., V, 2, 1827, Mississipi. p. 281. — Horn, 1. c. ruficollis Newm., Ent. Mag., V, 1838, p. 391. var. LUCTUOSA Lacord., Monog., p.72.— Horn, 1. c. Orégon. var. TIBIALIS Kirby, Faun. Bor. Amer., IV, p. 221. Amér. bor. — Horn, I. c. inconstans Newm., Ent. Mag., V, 1838, p. 391. Var. TRIVITTATA Lacord., Monog., p. 71. — Horn, Amér. du Nord. Mc. tricolor Melsh., Proc. Ac, Phil., 1847, p. 160. Var. VITTATA Say, Journ. Ac. Phil., III, 1893, Amér. bor. p. 430. — Lacord., Monog., p. 71. — Suff. Stettin Ent. Zeit., 1854, p. 151. — Horn, I. c. armeniacae Germ., Ins. spec. nov., p. 526. — Lacord., Monog., p. 72. cerasi Lin., Syst. Nat., ed. X, p. 376. — Fabr., Ent. Europe, etc. Syst., [, 2, 1792, p. 22. — Oliv., Ent., VI, 94bis, p. 752, pl. 1, f. 1a, b.— Lacord., Monog., p. 76. — Thoms., Skand. Col., VIIT, p. 132. — Redtb., Faun. Aust., IT, 438. — Seidl., F. balt., 502. — Weise, Naturg. Ins. Deutsch. (6), p. 4; Deutsch. Ent. Zeit., 1894, p. 267. pl. 2, f. 19. — Abeille de Perrin, Bull: Soc. ent. Fr., 1895, p. 404. — Weise, Deutsch. Ent. Zeit., 1896, p. 295. — : Champion, Ent. Mag., 1898, p. 175. ; chlorotica Oliv., Enc. meth., VI, 203. — Geoff., E Hist. [Ins. Par., I, p. 245, nr. 6. — Latr., Gen, 4 Crust. et Ins., III, 1807, p. 44. — Weise, Na- turg. Ins. Deutsch. (6), p. 5. fulvicollis Fabr., Ent. Syst., I, 2, 1799, p. 5. — Panz., Ent. Germ., p. 167; Faun. Germ., 83, 18. — Payk., Faun. Suec., Il, p. 77. Var. CANTHAROIDES Fabr., Syst. Ent. 1775, p.190; Europe temp. Syst. El, I, p. 462. — Marsh., Ent. Brit., p. 229. — Duftschm., Faun. Austr., III, p. 249. — Weise, Naturg. Ins. Deutsch, (6), p. 6. var. CHLOROTICA Latr., Hist. Nat., XI, p. 350. — France. Weise, 1. c., p. 5. | var. DurTscHMiDi Weise, Cat. Col. Eur., 1891, Autriche. p. 399. glabrata Fab., Supp. Ent. Syst., 1798, p. 89. — Duft., Faun. Aust., III, p. 249. — Weise, Naturg. Ins. Deutsch. (6), p. 6. Var. GLABRATA Panz., Ent. Germ, 170, 16; Faun. Europe temp. 278 Germ., 34, 6. — Weise, Naturg. Ins. Deutsch., (6), p. 6. | var. LIMBATA Oliv., Ent. VI, p. 754, pl. 1, f. 5. — Autriche. Duft., Faun. Aust., IIT, 246.— Lacord., Monog., p. 77. —Weise, Naturg. Ins. Deutsch. (6), p. 5. Var. LINEOLA Lac., Monog., p. 76. — Weise, I. c. Europe temp. D:5. var. MELANURA Fab., Ent. Syst., IF, p. 22, 45. — Suède. Lacord., Monog., p. 77. — Weise, I, c., p. 5. grandis Philippi, Stett. Ent.Zeit., 1864, p. 385. Valdivia. indica Motsch., Bull. Moscou, 1866, II, p. 406. Ceylan. lineola Panz , Ent. Germ., 1795, p.170; Faun.Ins., Europe, etc. 34, 5. — Fab., Ent. Syst. Suppl., 1798, p. 89. — Duftschm., Faun. Austr., III, p. 247. — Weise, Naturg. Ins. Deutsch. (6), p.6; Deutsch. Ent. Zeit., 1894, p. 267. — Abeille de Perrin, Bull. Soc. ent. Fr., 1895, p. 405. — Weise, Deutsch. Ent. Zeit., 1896, p. 295. — Champion, Ent. Mag., 1898, p. 175. mespili Lacord., Monog., p. 75. ._nigriceps Latr., Gen. Crust. et Ins., ITT, 1807, p. 44. — Oliv., Ent., VI, 94bis, p.753, pl. 1,.f. 2: — Steph., Ill. Brit., IV, p. 279. — Lacord., Mon., p. 80. — Redtb., Faun. Aust., II, p. 438. — Kraatz, Berl. Zeit., 1861, p. 216. ruficollis Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1894, p. 284; Miscell. Entom., VI, n° 10 et 11, p. 6. — Abeille de Perrin, Bull. Soc. ent. Fr., 1895, p. 405. — Weise, Deutsch. Ent. Zeit., 1896, p. 295. var. CŒRULESCENS Duît., Faun. Aust., III, p. 248. — Weise, Deutsch. Ent. Zeit., 1896, p. 267, pl.2, f. 20. nematoides Lacord., Monog., p. 84. violacea Chevr. Iconogr., p. 257, pl. 47, f. 4. var. CROATICA Weise, Deutsch. Ent. Zeit., 1883, p. 251. var. HUMERALIS Latr., Hist. Nat. Crust. et Ins. XI, 1804, p. 350. — Oliv., Ent., VI, 94bis, p. 754, pl. 1, f. 4. — Lacord., Monog., p. 82. — Redtb., Faun. Aust., 438. — Weise, Naturg. Ins. Deutsch. (6), p. 7. .Var. MARGINELLA Duft., Faun. Austr., IIT, 248. var. NIGRICOLLIS Oliv., Ent., VI, 753, pl. 1, £. 3. — Lacord., Monog., p. 74. — Suff., Stett. Zeit., x | ÿ \ A L L — A 4 p Lie © dé : PR PAS RO PT SR D OS OT NU DS Autriche. Croalie. France... Angleterre. France. « . 1845, Draat: — Weise , Naturg. Ins. Deutsch (6), ‘4 ÉD À: — Abeille de Perrin, Bull. Soc. ent. Fr., # 1895, p. 405. — Weise, Deutsch. Ent. Zeit., 1896, p. 295. Te : | splndida Montrouz., Ann. Soc. agr. Lyon, VII, Woodlark. 5 LE 4857, p. 66. Ebécoliate Blanch., Gay. Hist. Chil., V, p. 527. Chili. _unicolor Blanch., Gay. Hist. Chil., V, p. 527, pl:31; ee PAP Chili. 1 E | variabilis Baly, Ann. Nat. Hist , 4, XX, p. 371. Kurdistan. 1 2 Hemydacne 4 = Jacoby, Proc. Zool. Soc., 1897, p. 244. maculicollis Jac., L. e., pl. XVII, £. 3 Madagascar. D ue ‘Rhaebus nr E : Fischer, Ent. Ross., IT, 1824, p. 178. PR TG Gebl. | = À Gobleri ÆRCU BNC a IT pe 180 plATE af. Sibérie. Se Le — Gebl., Lrdeb. Reis. II, p. 15. — Lacord., on . Monog., p. 604.— Suftr., Stett, Ent. Zeit., 1867, | ee D os | | re Re. Maunerheïmi Motsch., Bull. Mosc., 1845, I, p. 108, Rég. Caspienne. RCE pl. 1, €. 44. — Solsky, Hor. GGe, Ent. Ross., VI, | ALES Fe Es P: 94, ©. de HA _ Beckeri Suffr., Stett Ent. Zeit., 1867, p. 141. Re. É ts Sky L Ge; EVE 181; ep 94. “4 Eubaptus ee. ” à ee. 2 Lacordaire, Mém. Soc. Liége, IIT, 1845, p. 605. es FX _ palliatus Lacord., Monog., p. 606. | Bolivie. ee A E: Aulacoscelis | n. à - Chevrolat. D'Orbign., Dict. univ. Hist. nat., II, 1842, p. 338. # L andezei Chap, Gen. Gol., X, 1874, p. 55. —Jac., Guatémala. | Biol. Cent. pere Col., VI (1), supp. p. 2, pl, XXXV, he: 4 E 7. 280 elongata Jac., Biol. Cent. Am. Col., VI, (1), supp. Mexique. D. 5: pl XXXV To | femorata Jac., 1. c., p. 5, pl. XXXV, f. 3 et 4. Id. fulvipes Jac., 1. c., p. 4. Id. grandis Jac., EC: D. 6: DL RAS EL ENT Id. Hôügei Jac., L. c., p. 3, pl. XXXV, f. 6. Amér. du Nord, melanocephala Jac., Proc. Zool. Soc., 1877, p. 510; Guatémala. Biol. Cent.-Am.;. Col, VI), 2, pl.:4, 11. melanocera Stal, Nov. Act. Ups., 1865, p. 342. Mexique. purpurea Horn.,Tr. Am. Ent. Soc., XIX, 1892, p. 46. Arizona. sanguinea Jac , Biol. Cent. Am. Col., VI (1), supp. Mexique, p.09, pk XXXV 410: tibialis Jac.,.l. c., p. 3, pl. XXXV, f. 2. Guatémala. variabilis Jac., L. c., p. 4, pl. XXXV, f 8-9. Mexico. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VIII Assemblée mensuelle du 4 août 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. MM. Haverkampf, Kerremans et Severin ont fait excuser leur absence. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression du mémoire annexé à ce numéro. Communications. M. le baron de Vrière nous transmet une liste de quelques Lépidoptères rares qu'il a capturés du 28 mai au 22 juin à Lophem (Zedelghem) près de Bruges. Nous en extrayons les espèces suivantes : Cat. Staud, 1230. Agrotis segetum, var. noire. 1668. Orrhodia (Dasycampa) rubigine«. 2977. Angerona prunaria, ab. sordida. 2536. Lishostege farinata. 2635. Cidaria suffumata .- 2636. Cidaria pomoeraria. _ Excursions. L’excursion du 9 septembre aura lieu à La Panne. — La séance est levée à 9 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 195 IX É DER 282 BUPRESTIDES NOUVEAUX ET REMARQUES SYNONYMIQUES par Ch. Kerremans. FASCICULE III. 1. Steraspis Staudingeri nov. sp. — Oblong, allongé, peu convexe, lêle el pronotum verts avec le fond de la ponctuation doré ou rouge feu, surtout sur le front et sur deux vagues bandes thoraciques:; élytres verts avec le fond de la ponctuation vert doré clair el une bande marginale externe d’un rouge feu éclatant. Dessous vert doré elair, légèrement cuivreux; extrémité du dernier segment abdominal 4 tronqué et très légèrement bisinué, $ arrondie, — Long., 28 larg., 9,5 mill. Afrique orientale Allemande (par Staudinger). Plus allongé, plus parallèle, moins atténué en arrière que le St. brevicornis KI., avec lequel il a quelque analogie, mais avec l’échancrure du dernier segment abdominal moins échancré; il est intermédiaire entre cette espèce et le Sf. ambigua Fähr., qui est plus convexe en dessus et également moins parallèle, plus acuminé au sommet. Tête largement creusée, grossièrement et densément ponctuée; les deux premiers articles des antennes verts, les suivants noirs et mats. Pronotum peu convexe, plus large que haut, plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation épaisse, irrégulière- ment espacée, mais très dense, et dont les intervalles forment des reliefs vermiculés lisses et anastomosés, plus grossiers sur les côtés et sur le milieu; la marge antérieure bisinuée ; les côtés obliques en avant, arrondis vers le milieu et sinueux vers la base avec l’angle inférieur un peu abaissé et très légèrement saillant en dehors avec la marge latérale lisse ; la base bisinuée. Élytres peu convexes, régu- lièrement atténués sur les côtés de la base au sommet, les parties rouges de la marge latérale finement granuleuses, la ponctuation vaguement disposée en séries longitudinales; le sommet sub- acuminé et dentelé. Prosternum sillonné en avant le long du bord qui forme une carène lisse; le milieu plan, grossièrement ponctué sur les côtés; l’abdomen couvert d’une ponctuation excessivement fine et très dense, lui donnant une apparence prune plaque anale à peine concave. 2. Chrysaspis aurata Fab., Mant. t. I (1787), p. 178 = Chry- sodema splendens Nonfr., Deut. Ent. Zeit., 1891, Heft. II, p. 270. — | 1 7 : 1 È 7. à 283 & Dans ma Revision synonymique des genres Steraspis et Chry- - saspis ('), cherchant à identifier le Bupr. aurata Fab., dont le type _ adisparu, avec l’une des espèces décrites depuis, et considérant la - confusion qui existe dans les ouvrages d'Olivier, d’Herbst et de Castelnau et Gory, j'avais été amené à conclure qu’il était prudent À de périmer provisoirement l'espèce fabricienne en laissant aux - autres Steraspis leur nom, consacré par l’usage, | En 1891, M. Nonfried, l’entomologiste bien connu de la Bohême, …. décrivit un Chrysodema splendens dont la description, appuyée - d’une épreuve photographique prise à mon intention, répondait —_ suffisamment à la courte diagnose de Fabricius, mais surtout à - l’insecte figuré par Olivier sous le nom de Bupr. aurata Fab, (?). + J'avais reçu peu après un Sferaspis provenant de Boma-Sundi (Congo) et correspondant exactement : 1° à la description de Fabri- . cius, 2° à celle de M. Nonfried, 3° à la figure d'Olivier et 4° à la pho- _ tographie prise par M. Notre Z . J'ignore comment ce dernier a pu voir un SR an dans l’insecte qu'il a décrit, mais je suis bien près de croire que nous …. nous trouvons en présence du véritable Chrysasp. aurata Fab. et … qu'il y a lieu de faire passer en synonymie le Chrysodema splendens . Nonfr. 8. Chrysaspis vittigera Kerrem., Ann. Belg., t. XXXVII …— (1893), p. 503, que j'avais placé () en synonymie avec l’aurovittata - Saund., est une espèce distincte, moins arrondie et plus acuminée au —. sommet avec la coloration du dessous toujours différente, — À. Chrysaspis Kassaiensis Kerrem., /. c. ibid., est également …— différent du viridipennis Saund., auquel je l'avais réuni. Il est plus - rugueux et moins doré en dessus et un peu plus robuste. —…._ 5. Callopistus Quedenfeldti Richt., Bert. Ent. Zeit.,t. XXXV Be —… (1890), p. 133, et atrovirens Nonfr., L. c., t. XL (1895), p. 296 —. — Castelnaudi H. Deyr., Ann. Belg., t. VIII (1864), p. 9. —. L'espèce de M. Richter est la même que celle dans laquelle on la …— range ; quant à celle de M. Nonfried, elle constitue simplement une — variation de couleur, insuffisante pour la distinguer spécifiquement D du Castelnaudi. 6. Agelia tricolor Fairm., CR. Belg., t. XXVIII (1884), p. 73 — placida Gerst., Jahr. Wiss. Hambg. (1884), p. 52. E. 7. Euchroma Harperi Sharp, Tr. Ent. Soc. (1881), p. 293. — Ps Est une espèce distincte du Gigantea Linné au même titre que le DD An. Soc) Ent. Bely t. XXXIX (1895), pp. 398-400. … (2) Entomologie(1790), t. II, gen. 82, p. 38, pl. 9, f. 93. — (3) An. Belg.,t. XXXIX (1895), pp. 398-400. | à EL ne — … L] 284 Goliath Cast. Gory ; son pronotum est toujours plus étranglé en avant avec l'angle antérieur pius abaissé et la coloration constam- ment sombre et pourprée; l'élargissement des côtés du pronotum est toujours situé-plus bas que chez les espèces précitées. 8. Halecia gentilis Horn, Trans. Amer. Ent. Soc:, t. 19 (1885), p. 144, doit entrer dans le genre Agaeocera Waterh. 9. Halecia sternalis nov. sp. — Petit, naviculaire, atténué en avant el acuminé en arrière, légèrement élargi au tiers supérieur, d’un vert obscur et brillant à reflets pourprés en dessus, les côtés des élytres plus pourprés que le milieu. Dessous vert, brillant et un peu plus clair que le dessus; le sternum pourpré, lisse et très brillant ; les côlés de celui-ci et ceux de l'abdomen, notamment les dépressions laté- rales de ce dernier, couverts d’une villosité d'un jaune fauve. — Long., 45 ; larg., 4 mill. Brésil : Rio-Grande. Du groupe des Hal. fulgidipes Luc., maculipennis Cast. et Gory et tridea Mann., de la même région, mais plus petit, relativement plus étroit, beaucoup moins acuminé en arrière que le premier, moins large que les deux autres; le système de coloration entièrement différent de tous les trois. | Tête ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur, le sillon plus étroit vers le vertex que vers l’épistome. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation plus dense et plus épaisse sur les côtés que sur le disque, avec un large sillon médian, plus étroit vers le sommet qu’à la base, et deux impressions basilaires allongées et situées en deçà de l’angle infé- rieur ; la marge antérieure à peine bisinuée, avec un très faible lobe médian subacuminé et ciliée de fauve clair; les côtés obliques et faiblement arqués avec l’angle postérieur petit, légèrement saillant en dehors et aigu; la base bisinuée. Écusson petit, sillonné longi- tudinalement. Élytres parcourus par des côtes plus nettes vers la suture que sur les côtés où elles sont vagues et interrompues par des espaces finement granuleux et ridés transversalement; la base déprimée au-dessus du calus huméral; la région suturale évidée depuis l’écusson jusqu’au quart antérieur; les côtés dentelés régu- lièrement du tiers supérieur au sommet. Dessous finement ponctué; les parties villeuses de l’abdomen finement granuleuses dans leur fond; extrémité du dernier segment abdominal tronquée et à peine bilobée. 10. Psiloptera aureomicans Nonfr., Deut, Ent. Zeit., t. XXXVI (1891), p. 272, est un Halecia. 285 11. Genre Pasiphae Thoms., Typ. Bupr. 1878, p. 27, créé pour le Bupr.modesta Fabr., a été placé par moi (!), sur une indication erronée de M. James Thomson, parmi les Acmaeoderini, groupe des Polycestites. C’est un genre bien caractérisé, à placer après les Halecia, mais il n’a pas l’appendice prosternal placé dans une échan- crure mésosternale. M. Thomson à raison de le ranger parmi les Halecia, mais il n’a pas bien vu la structure du sternum qui est quasi identique à celle de ce dernier genre. 12. Hypoprasis magnifica Philippi, Ann. Un. Chili, t. I (1865), p. 651 — Harpago Fairm. et Germ., Rev. et Mag. Zool. (1864), p. 260. 143. Iridotaenia latesulcata nov. sp. — Assez grand, navicu- laire, allongé, atténué en avant et acuminé en arrière, tète d’un rouge feu très brillant en avant, verlex verdätre ; pronotum cuivreux ver- dûtre avec de part et d'autre, une large bande pourprée le long de la marge latérale et formant le prolongement de la bande ély- trale ; élytres d’un beau vert clair et ornés, de part et d'autre et à une certaine distance de la marge latérale, d’une bande pourprée, brillante, finement granuleuse et plissée en travers dans ‘toute sa longueur. Dessous cuivreux doré trés brillant, pattes verdätres, tibias verts ; antennes noîres, sauf les trois premiers articles, qui sont ver- dâtres et brillants. — Long., 25; larg., 7,5 mill. Amboine. Voisin d’Jrid. sulcata Thunb., de Ceylan, mais plus grand, plus robuste, plus acuminé en arrière, les bandes élytrales non évidées, mais plissées en travers. Différent également du chrysogramma H. Deyr., de Bornéo, dont il se rapproche seulement par le facies. Tête très rugueuse en avant et sillonnée en arrière ; front déprimé, couvert d’empâtements vermiculés, longitudinaux et anastomosés, avec un étroit sillon médian, ne touchant ni l’épistome ni le vertex; celui-ci finement ponctué; yeux saillants. Pronotum peu convexe, plus long que large et plus étroit en_avant qu’en arrière, couvert ._ d'une ponctuation plus éparse et moins grossière sur le disque que le long de la marge latérale; les côtés déprimés avec la bande rouge finement granuleuse; le disque avec un fin sillon linéaire, médian et longitudinal, plus accentué vers la base que vers la marge anté- rieure ; celle-ci bisinuée avec un large lobe médian peu accusé; les côlés sinueux par suite d’un repli marginal antérieur et d’une dépression latérale, au-dessus de chacun des angles postérieurs; la base bisinuée. Écusson petit, allongé, oblong et un peu déprimé. (1) Essai de groupement des Buprestides (Ar. Belg., t. XXXVIT (1898, p. 19). 286 Élytres couverts de séries longitudinales de points et de plis trans- versaux irréguliers, plus apparents sur les côtés et sur la bande rouge que sur le disque; cette bande finement granuleuse; la base déprimée de part et d’autre en deçà du calus huméral; les côtés dentelés du quart supérieur au sommet, les dents très espacées. Dessous très finement granuleux; pattes faiblement ponctuées, presque lisses; extrémité du dernier segment abdominal (;' étroite- ment échancrée en arc. 14. Chrysodema Fairmairei Kerrem., Ann. Belg., t. XXXIX (1895), p. 196 — Mniszechi H. Deyr., Ann. Belg., t. VIII (1864), p.46, DEEE 15. Paracupta Dohrni Saund., Tr. Ent. Soc., 1874, p. 308. 16. Paracupta doriana Dohrn, Sftett. Ent. Zeit., t. XXXIV (1873), p. 76. Ces deux espèces sont à placer dans le genre Chrysodema. 17. Chalcotaenia australis Thoms., Typ. Bupr. 1878, p. 19 — cuprascens Waterh., Trans. Ent. Soc. (1875), p. 203. 48. Chalcotaenia vwétlata Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., 5e série, t. VII (1881), p. 462 — salamandra Thorns., Bull. Fr., 5° série, t. IX (1879), p. 158. 19, Paracupta pisciformis nov. sp. — Pisciforme, assez con- vexe, acuminé et légèrement relevé à l'extrémité; dessus bronzé ver- dâtre clair avec quelques reflets irisés sur le pronotum et, sur les élytres, une tache latérale vers le milieu et une tache apicale, lon- geant Le bord extérieur, d'un bleu d'acier. Dessous bleu d'acier avec des reflets pourprés sur les fémurs et le prosternum ; antennes brunes ; tarses fauve clair, sauf l’extrémité du dernier article et les crochets, qui sont obscurs. — Long., 23; larg., 7,5 mill. Nouvelle-Guinée (par Staudinger). Je range cette espèce parmi les Paracupta, bien qu'il ait tout le facies de certaines espèces dugenre Chrysodema ; le sillon du prono- tum, la couleur des tarses et la forme des antennes l’éloignent incon- testablement de ce dernier genre. Tête étroite, profondément excavée; l’excavation sillonnée longi- tudinalement et un peu dorée; yeux saillants. Pronotum un peu plus haut que large, plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation irrégulièrement espacée; la marge antérieure sub- tronquée ; les côtés obliques et à peine arqués; la base faiblement bisinuée avec l’angle postérieur abaissé et aigu; le disque sillonné longitudinalement; les côtés avec une fossette située dans l’angle inférieur à égale distance de la base et de la marge latérale, le fond 4 bdd tetes ile dé 2) : [ £ %, Æflon de edf 287 de la fossette doré. Écusson médiocre, arrondi. Élytres convexes sur le disque et relevés au bout, couverts de séries longitudinales de points interrompues, de part et d’autre, sur deux taches à fond fine- ment granuleux, vaguement sillonnées en travers et situées le long de la marge latérale, l’une à hauteur du sinus huméral, l’autre au tiers postérieur qui est largement dentelé jusqu’au sommet. Dessous finement et régulièrement ponctué; prosternum subplan, faible- ment sillonné; sa marge antérieure tronquée avec un très faible calus, de partet d'autre, sur les côtés; fémurs antérieurs et médians fusiformes ; les postérieurs subcylindriques. Extrémité du dernier segment abdominal profondément échancrée; plaque anale ovalaire et villeuse. 20. Chalcophora Telekyi Fairm., CR. Belg., t. XXXV (1891), p. 288 — Chalcotaenia africana hou , Bull. Fr., 5° série, t.: IX (1879), p. 130. : M. James Thomson a placé erronément cette espèce dans le genre Chalcotaenia, c’est bien un Chalcophora très voisin de Fabricii Rossi, mais plus “longe et plus acuminé en arrière. L'espèce de M. Fair- maire est identique à l’africana Thoms. 21. Paracupta pyritosa Bohem., Eng. Res. Zool., t. 2 (1858), p. 58 — albivittis Hope Tr. Ent. Soc., t. 4 (1845), p. 214. 22, Pseudochrysodema aruensis Kerrem., CR. Belg., t. XXXV (1891), p. 159. Est un Paracupta. 23. Cyphogastra aeripennis Kirsch., Berl. Ent. Zeit. 1885, p. 113 — nigripennis H. Deyr., Ann, Belg.,t. VIIT (1864), p. 43. 24, Cyphogastra auriventris Kirsch., L. c., p. 114 — abdomi- nalis Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., 5° série, t. XV (1885), p. 381. 25. AIRES ventricosa Cast. et Gory, Monogr., t. I (1835), Chrysod., p. 20, pl. 5, f. 27 — javanica Saund., Cat. 1871. 26. Cyphogastra ventricosa Oliv., Entom., t. 2 (1890), gen. 32, p. 56, pl. 6, f. 63 a. b. — Est une espèce distincte de farinosa Fab., Syst. Ent. 1774, p. 219. 27. Cyphogastra splendens Waterh., Proc. Zool. Soc. (1884), p.215, pl. 16, f, 2 == javanica Saund., précité n° 95, 28. Cyphogastra picata Kerrem., Ann. Fr., t. LXI (1892), p.23 — auripennis Saund., Trans. Ent. Soc., 3 série, t. 5 (1867), p. 432, pl. 22, f. 2. -% 29. Cyphogastra sulcicollis Kerrem., Ann. Belg., t. XXXIX …. (1895), p. 206 — Bruyni Lansb., CR. Belg., t. XXIII (1880), p. 133. 288 30. Cyphogastra cupripennis Kerrem., Ann. Belg., t. XXXIX (1895), p. 207 — abdominalis Waterh., ve Mag. Nat. Hist., o° série, t. 15 (1885), p. 381. 31, Cyphogastra aereiventris Kerrem., Ann. Belg., t. XXXIX (1895), p. 205; fossifrons Kerrem., L. c., p. 206; cupricollis Kerrem.., l. c., p. 207; dissimilis Kerrem., L. c., p. 208, sont des variétés de Co Roe astra apicalis Kerrem., {. c., p. 2083. 92. Psiloptera Desmaresti Thoms., Typ. Bupr. 1878, p. 30. Rép. Argent. — Espèce omise dans mon catadogue de 1892. 33, Psilopterainedita Cast. et Gory, Monogr., t. I (1836), Bupr., p. 28, pl. 6, f. 28, est une ne distincte Le tibialis Cast. etGOPY 1,46, PL TEE. À 34. Psiloptera monilis Chevr., Col, Mexiq., cent. 1 (1833), n° 3 — clara Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1836), Bupr., p. 41, pl. 10, f. 50 — chloris Chevr., Silb. Revue Ent., t. 5 (1838), p. 58 — binomi- nata Saund., Cat. 1871 — guatimalensis Thoms., Typ. Bupr., app. 1a _ (1879), p. 12. Je crois pouvoir établir ainsi la synonymie de cette espèce très polymorphe, laissant en dehors le Bupr. variolosa Fab. et Schoenh., qui me paraît distinct. rer le À RE 35. Psiloptera marginella Kerrem., Ann. Belg. 1893, p. 506 * — derosa Gory, Monogr. supp., t. [IV (1840), p. 94, pl. 16, f. 91. 36. Psiloptera Woodhousei Le Conte, Proc. ac. Phil., t. 6 (1852), p. 68, me paraît une espèce distincte de Drummondi Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1836), Bupr., p. 37, pl. 9, f. 44. | st tem arts là 37. Psiloptera cupriventris nov. sp. — Oblong-ovale, arrondi en avant et dlténué en arrière; tête verte, pronotum cuivreux obscur el brillant avec le fond de la ponctuation vert; élytres verts, un peu obscurs avec une large bande marginale et des points disposés en séries: longitudinales et irrégulières, d'un cuivreux pourpré obscur. Dessous cuivreux pourpré, brillant ; milieu des hanches postérieures et pattes d'un beau vert; larses el antennes Lieu — Long., 20; larg., 8 mill. Rép. Ro Ce Espèce voisine de Ps. plagiata Gory — cupreofossu Fairm., mais avec le pronotum moins large, moins dilaté en avant et sur les côtés, la dépression de sa base plus allongée, triangulaire; les fos- settes élytrales beaucoup plus petites; la ponctuation générale du dessus beaucoup moins accusée. Également voisine, mais à un degré moins prononcé, de Ps. roseocarinata Thoms. Tête couverte de reliefs vermiculés, irréguliers, cuivreux, dont les intervalles forment des points à fond vert. Pronotum plus large que 1 Éd PU A, ÿ . SRE COOP RTE ER PRESENT ES TRE * 289 haut, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de gros points irréguliers dont les intervalles forment des reliefs anasto- _mosés, plus denses sur les côtés que sur le disque; la marge anté- rieure tronquée et ciliée de jaune terne; les côtés crénelés, un peu obliques en avant, subarrondis après le milieu avec l’angle posté- rieur obtus; la base à peine sinueuse. Écusson très petit, mat; le disque avec un sillon élargi à la base et diminuant vers le sommet. Élytres couverts de séries longitudinales de points dont les inter- _ valles forment des vagues côtes, çà et là interrompues par des fos- settes à fond granuleux; le sillon marginal parsemé de reliefs trans- versaux et vermiculés. Dessous grossièrement et inégalement . ponctué. 38. Psiloptera abyssinica Har., Mon. Berl. Ac. (1878), p. 216 = albicincta Reiche, Voy. Galin (1850), p. 282, pl. 17, £. 2. —…._ 39. Psiloptera catenulata KI., Symb. Phys. Bupr.,t. [ (1829), — p. 24, pl. 2, f. 10 — rugosa Palis., /ns. Afr. (1807), p. 44, pl. 11, D ( 5etG. AR ER .. 40. Pspiloptera dicercoides Fairm., Ann. Belg.,t. XXX VIT (1894), ._ p.318 — phalerata Kerrem., Ann. Belg.,t. XXX VII (1894), p. 507. …._ 41. Psiloptera simplicicollis Fairm., CR. Belg., t. XXVI (1882), …— p.43 — subcatenulata Thoms., Bull. Fr., 5° série, t. IX, (1879), Do 151. “. 12. Psiloptera Slormsi Kerr., Ann Belg., t. XXXVI (1899), p. 56 — — ophthalmica Klug, Mon. Berl. Ac. (1855), p. 646. © 2 -. 43. Psiloptera stictica nov. sp. — Oblong-ovale, subeylin- 4 drique, atténué en avant et en arrière, d’un bronzé obscur avec, sur le — pronotum, deux empâtements oculiformes, lisses et pourpré doré, …._ situés sur le disque, et un autre, plus petit, dans chacun des angles antérieurs; entre ceux-ci et les discaux, ainsi que le long du sillon 4 médian, des empälements irréguliers et vermiculés de même nuance ; élytres parcourus par des stries ponctuées formant des bandes alternes, les unes bronzées et irrégulièrement pointillées, les autres pourprées, énterrompues par des fossettes à fond ‘finement pointillé, ocellées de «bronzé et remplies d’une villosité blanchätre. Dessous bronzé clair ; abdomen avec des empülements violacés et irréguliers, — Long., 26; D lare., 9 mill. | … Congo : Kabambaré (lieut. Delhaise). cs Tête inégalement ponctuée et couverte de points alternant avec des empâtements allongés et irréguliers. Pronotum plus large que …— haut et plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure fai- —_blement bisinuée; les côtés obliques en avant et presque droits en PR PT RS TT 290 arrière avec une carène marginale lisse, sinueuse et n’atteignant pas le tiers antérieur; la base bisinuée; un large sillon médian, peu accusé. Écusson petit, punctiforme. Structure élytrale comme il est dit dans la diagnose; élytres à bordure marginale lisse limitant un vague sillon granuleux, le sommet bidenté de part et d'autre. Pro- sternum tronqué en avant, lisse au milieu où il est rougeûtre et sillonné de part et d'autre; dessous grossièrement ponctué avec, de chaque côté des segments abdominaux 2,3 et 4, un empâtement lisse et irrégulier. 44. Psiloptera Clavareaui nov. sp. — Robuste, convexe, navi- culaire, alténué en avant et acuminé en arrière, d'un noir bleuûtre en dessus avec le fond de la ponctuation, les côtés du pronotum et ceux des élytres très granuleux, d’un cuivreux brillant. Dessous très rugueux, les parties lisses bleuätres ou verdätres, les autres granu- leuses et cuivreuses. — Long., 28; larg., 11 mill. | Congo : Léopoldville (E. Clavareau). | . Du groupe des Psil. Jaegeri Kerr., phalerata Kerr. (dicercoides Fairm.) et piperata Murr. (gorilla Thoms.); très voisin de ce dernier dont il s'éloigne par la présence d’un large sillon granuleux le long de la marge latérale des élytres. Tête étroite, couverte de reliefs vermiculés et lisses, très irrégu- liers. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de points irréguliers et de reliefs lisses, plus nets sur le disque que sur les côtés qui forment un vague sillon margi- nal, large et très granuleux; le disque vaguement sillonné, le sillon plus large-vers la base qu’au sommet; la marge antérieure échan- crée en arc; les côtés obliques dans leur moitié antérieure et: presque droits ensuite avec l’angle postérieur aigu. Écusson petit et légèrement transversal. Élytres convexes, couverts de séries longi- tudinales et régulières de points, ces séries bien nettes sur le disque et diminuant graduellement en régularité en se rapprochant de la marge latérale où elles disparaissent et sont remplacées par une s Ééat. À L'T tétons RAR a dé ti LÉ QE as TPE MEN granulation excessivement fine et projetant des rameaux transver- saux, très irréguliers, jusque contre la suture; la marge latérale lisse en avant, droite sur toute sa longueur sauf à hauteur des. hanches postérieures où elle s’incurve et forme une échancrure. sinueuse ; le sommet acuminé, légèrement dilaté à l’extrémité avec, de part et d’autre, deux dents obtuses limitant une échancrure oblique. Dessous couvert d’empâtements lisses alternant avec une fine granulation cuivreuse; marge antérieure du prosternum bitu- berculée, les tubercules limitant une profonde échancrure; pattes grossièrement et inégalement ponctuées. 45. Psiloptera victor nov. sp. — Subovalaire, assez CONVELE, atténué à l'extrémité, d’un bronzé obscur en dessus; le pronotum avec a. ot et in 2 obéir ed) ds de nr à ci te dés: 15/0 à) bus! ni sait < RÉ N'SPNPOITT sbiptied pi PPT PT ad nd “à ru 6 Pam 0 à are Lot oies à a de Er ét tune dre 291 quatre empâtements oculiformes et lisses, situés : deux au milieu du _ disque, plus près du bord antérieur que de la base et un dans chacun des angles antérieurs; les élytres avec un sillon marginal rempli d’une pulvérulence d’un blanc jaundätre, Dessous bronzé, clair et brol- lant, chacun des segments abdominaux orné, de part et d'autre, d'un relief oculiforme lisse et d’un bleu d'acier. — Long., 20; larg., 7 mill. ; Transvaal (par Staudinger). Intermédiaire entre les Psil. albomarginata Herslet et tristis L., de la même région; il diffère du premier par l’accentuation nette des reliefs oculiformes du pronotum et de l’abdomen et par la ponctua- tion élytrale moins épaisse; du second par le pronotum moins dilaté sur les côtés, beaucoup moins rugueux et par la structure élytrale. Tête étroite, couverte d’empâtements vermiculés et lisses, plus épais en arrière qu’en avant. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’empâtements irréguliers, plus larges sur le disque que sur les côtés, qui paraissent très rugueux ; le milieu vaguement sillonné; la marge antérieure échan- crée en arc et formant un vague bourrelet ; les côtés obiiques et faiblement arqués; la base bisinuée avec l’angle postérieur un peu abaissé. Écusson petit, arrondi et très légèrement transversal. Élytres de la largeur du pronotum à la base, couverts de séries lon- gitudinales de points, régulièrement atténués de la base au sommet; celui-ci bidenté de part et d’autre, les dents limitant une petite échancrure terminale un peu oblique. Dessous très rugueux et couvert d’une pulvérulence blanc jaunâtre; pattes grossièrement ponctuées. 46. Polybothris adelpha Thoms., Rev. Zool., 5 série, t. 6 (1878), p. 342 — cuprifera Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Cupor.,p.09, pl. 14; f. 79. 47. Polybothris aenea Thoms., L. c., p. 344 — orbicularis Hhoms:, /. c., p. 345. 48. Polybothris decolor Thoms., !. c., p. 349 — obsoleta HhOMS:, L. c., p. 348. 49. Polybothris extrema Thoms., L. c., p. 334 — viriditarsis Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Bupr., p. 47, pl. 12, f. 60. 90. Polybothris Garnoti Chevr., Silb. Rev. Ent., t. 5 (1838), p. 67 — cuprifera Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Bupr., D 99; pl. 14, f. 75. 91. Polybothris mystica Thoms., Rev. Zool., 3° série, t. 6 (1878), p. 347 — quadrispilota Cast. et Gory, Monogr.,t.1 (1837), Bupr., Mol pl. 15, f. 18. 292 02. Polybothris quadricollis Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Bupr., p. 56, pl. 14, f. 71, est une espèce distincte de nawi- cularis Cast. et Gory, L: c., p. 57, pl. 14, f. 72. 53. Polybothris ovularis Thoms., Rev. Zool., 3° série, t. 6 (1878), p. 542, est une espèce distincte de quadrispilota Cast. et (ory. 54. Polybothris sexmaculata Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Bupr., p. 46, pl. 12, f. 58, est un Paracupta. 55. Polybothris simulatrix Thoms., Rev. Zool., 3° série, t. 6 (1878), p. 336 — circumdata Cast. et Gory, Monogr.,t. 1 (1837), Pupr., p. 47, pl. 12, f. 59. 56. Polybothris soror Thoms., L. c., p. 335 = exophthalma Guér., Mag. Zool. (1832), pl. 26. 57. Polybothris Spinolae Thoms., L. c., p. 495 — navicularis Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Bupr., p. 57, pl. 14, f. 72. 98. Polybothris spectabilis Thoms., cité par erreur pour spec- tralis Thoms., L. c., p.329 = scapularis Guér. 59. Polybothris Goudoti Klug, /ns. Madag. (1833), p. 144, pl. 2, f. 4, que l’on met en synonymie avec l’aureopilosa Guér., Mag. Zool. (1832), pl. 13, me paraît une espèce distincte; outre la coloration différente et la disposition des fovéoles élytrales, tout autrement construites, le pronotum est relativement moins large et l’épisternum thoracique brillant et grossièrement ponciué, tandis qu'il est mat et finement granuleux chez l’aureopilosa Guér. 60. Polybothris sparsuta Cast. et Gory — cupreosignata Cast. et Gory — testudinea Gory. 61. Polybothris sexfoveolata Spinola == auriventris Cast. et Gory — luteosignata Cast. et GorY. 62. Polybothris affinis nov. sp. — Grand, naviculaire, con- vexe, d’un bronzé verdätre obscur en dessus, souvent bleuûâtre, avec, sur les élytres, des bandes transversales irrégulières d’un vert clair, l’upex cuivreux, la marge latérale bleue et ornée de quatre taches tomenteuses él ocrées, situées à égale distance l’une de l’autre. Dessous semblable au Polyb. humeralis Kerr., mais avec les larses cui- vreux, surtout à la base. — Long., 27; larg., 11 mill. Madagascar (par Heyne et Staudinger). Du groupe de zivetta Klug., dont il s'éloigne par la netteté des taches latérales ocrées des élytres. De ce groupe font partie ster- nalis et crassiuscula Fairm., viriditarsis C. et G. et quadriplicata É \ : 4 à 3 Pile. AVC JA 293 Thoms., humeralis Kerr., zivettoides Fairm., auritarsis et acuminata Kerr., dissimilis Thoms. et Davidis Fairm., ayant entre eux beau- coup de points communs, mais difficiles à réunir; plusieurs ne sont probablement que des races locales d’un seul type et il fau- drait un grand nombre d’exemplaires de chaque espèce pour élucider la question. ‘63. Polybothris luüteopicta nov. sp. — Naviculaire, assez convexe, atlénué en avant et acuminé en arrière, bronzé verdätre en dessus, le pronolum avec un large empâtement circulaire, lisse et wiolacé dans chacun des angles antérieurs ; les élytres striés-ponctués avec quelques mouchetures éparses et une large tache épipleurale ainsi qu'une bande latérale située du tiers postérieur au sommet et remplies d'une pulvérulence jaune terne. Dessous granuleux et vert, plus brillant que le dessus. — Long., 18; larg., 6,5 mill. Madagascar. Facies du Polyb. pisciformis Thoms., mais avec la ponctuation élytrale plus dense et plus accentuée, le pronotum plus grossière- ment empâté; l'impression latérale basilaire du pronotum absente, l’empâtement de l’angle antérieur de celui-ci plus net, plus grand; le repli épipleural des élytres plus prononcé et plus avancé sur l’épipleure; voisin du Polyb. stellaris Guér., quant à la ponctuation élytrale, mais celui-ci a les bandes marginales des élytres entières et les rugosités pronotales différentes; se rapproche également de l’aeneomaculala Klug, mais encore différent de celui-ci par des détails de sculpture pronotale. 64. Polyhbothris diffinis Kerrem., Ann. Belg., t. XXXVIII (1894), p. 347, que j'avais indiqué comme une variété du collcrata Guér., est une espèce distincte. 65. Psiloptera subviolacea Péring., Trans. S. Afr. Ph. Soc., t. IV (1888), p. 106, doit rentrer dans le groupe des Oedisterna Lac. 66. Psiloptera transcaspica Sémén,., Hor. Soc. Ross.; 4" XXV (1890), p. 332, est un Aurigena. 67. Psiloptera Leyboldi Steinh., Até. Soc. Ilal., t. 15 (1872), p. 965, doit entrer dans le genre Chalcopoecila Thoms, 68. Oedisterna animosa nov. sp. — Grand, peu convexe, oblong, légèrement élargi au tiers supérieur, alténué à l'extrémité, d’un bronzé obscur en dessus avec le fond de la ponctuation el un sillon marginal des élytres cuivreux, brillants et couverts d'une pulvé- rulence blanche. Dessous clair, bronzé cuivreux et brillant, couvert de la même pulvérulence ; larses et antennes verdätres, — Long., 21-26; larg, 7-9 mill. Transvaal (par Staudinger). - 294 Un peu moins convexe que l’Oed. subrugosa Boh., du Damara, le pronotum beaucoüp moins dilaté sur les côtés, la réticulation des élytres moins grossière, le dessous moins rugueux. Le sillon mar- ginal des élytres le rapproche de l’Oed. liberta Kerr., également du Transvaal, mais l’en éloigne par la structure élytrale. Tête couverte de reliefs vermiculés longitudinaux. Pronotum un peu plus haut que large et plus étroit en avant qu’en arrière, rugueux et couvert de reliefs vermiculés avec un étroit sillon médian et deux vagues sillons latéraux; la marge antérieure sinueuse avec un lobe médian anguleux et avancé; les côtés un peu obliques et faiblement arqués avec une carène dE lisse, un peu arquée et n’atteignant pas la région antérieure; la base à peine sinueuse. Écusson très petit. Élytres couverts de reliefs vermiculés formant un réseau anastomosé irrégulier dont les intervalles, très finement ponctués, sont garnis d’une pulvérulence blanche; la marge latérale avec un sillon finement granuleux et garnidela même pubescence; le sommet acuminé de part et d'autre avec un petit vide anguleux sutural. Dessus plus brillant et moins rugueux que le dessous; prosternum plan, sans carène médiane ni sillons marginaux, simplement ponctué, la ponctuation inégale et assez grossière; extrémité du dernier segment abdominal J tronquée, © arrondie; fémurs antérieurs et médians fusiformes; tibias miss rieurs j arqués, © droits; pattes ponctuées. 69. Dicercomorpha argenteoguttata Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 13 — mutabilis Saund., Trans. Ent. Soc. (1874), p. 314. 70. Dicercomorpha cœruleipennis Fairm., Pet. Nouv., t. 2 (1887), p. 153, est distinct de D. Wallisi Montrouz., Ann. Soc. Lin. Lyon, 2° série, t. VII (18385), p. 11. 71. Dicercomorpha viridicollis Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 14 = mutabilis Saund., L. c., n° 79. 72. Poecilonota debilis Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. (1860), p. 204 — cyanipes Say, Journ. Ac. Phil., t. TI (1823), p. 1645. 73. Le genre Ovalisia Kerrem., Mém. Belg., t. VII (1900), p. 68, ne me paraît pas devoir être maintenu, si ce n’est à titre de subdi- vision dans le genre Poecilonota Eschs., et l'espèce sur laquelle j'ai fondé ce genre, insularis Kerr., L. c., p. 68, se rapproche beau- coup de Poec. auricollis H. Devr., Ann. Belg., t. VIII (1864), p. 61, dont je ne connais que la description. 74. Nascio lunaris nov. sp. — Subparallèle au milieu, atténué en avant et en arrière, assez convexe en dessus; lêle et pronotum d'un brun violacé; élytres testacé clair avec, de part et d'autre, le long de SDS add dite de dE de ft à dE a 2 sal ar À dy Le PSS » La marge latérale et au milieu de celle-ci une large tache semi-lunaire d'un brun violucé; dessous noir brillant. — Long., 7; larg., 3 mill. Nouvelle-Galles du Sud (par Staudinger). _ Du groupe des N. vetusta Boisd. et simillima Poll.; entièrement à difiérent de ceux-ci pes les détails qui précèdent es par ceux qui à suivent. Tête ponctuée; front inégal, bossué et sillonné longitudinalement. . Pronotum convexe, bossué, grossièrement et régulièrement ponc- . tué, presque aussi large que haut; la marge antérieure bisinuée avec - le lobe médian avancé et arqué; les côlés arqués en avant et sinueux - en arrière avec l’angle postérieur abaissé, saillant en dehors et très - aigu; la base à peine bisinuée. Écusson EN) Élytres très …— convexes, couverts de séries longitudinales sinueuses de points dont les intervalles forment, sur chaque élytre, une côte médiane peu _ élevée, mais nette et sinueuse; le sommet séparément arrondi. . Dessous à ponctuation épaisse et très dense. …. 75. Il convient de rétablir le nom de Buprestis flavoangulata E no Rev. Mag. Zool. (1856), p. 530, pour le Bupr. punctata Cast. . et Gory, Monogr., t. 1 (1837), p. 129, note, ce nom ayant été employé - par Fabricius, Mant. I (1787), p. 176, pour le Aube haemorrhoi- _ dalis Herbst. 1 M6. D oube maura Oliv., Entom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 19, D pl.9, f. 47; Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), p. 131, pl. 33, f. 131. + Saint-Domingue. | …—._ Cette espèce a été omise dans mon catalogue de 1892. ; . 77. Buprestis varsegata Klug, Symb. Phys. (1829), n° 22, pl. 2, k 8—hilaris Klue: Les pl:% : 8h90 241: 1 _ 78. Astraeus cyaneus nov. sp. — Naviculaire, acuminé et … légèrement divergent au sommet, d'un a. bleu verdätre, très bril- _lant avec, sur chaque élytre, une tache allongée discale et médiane 1 _contre la base, une seconde tache humérale, plus petile que la précé- D ente et formant avec celle-ci une bande bas interrompue par le “ prolongement du calus huméral, une troisième tache, postmédiane, transversale et élargie en dehors, formant une bande commune aux * | deux élytres et interrompue à la suture et, enfin, une quatrième tache 1 arrondie, préapicale et située vers le quart postérieur, jaunes. Dessous Dore, pattes bleuâtres. — Long., 11,5; larg., 3,5 mill. Nouvelle- Galles du Sud. | 4 Un peu plus grand que l’Astr. Samonelli Saund., très voisin de # _ celui-ci, il s’en écarte par la disposition des taches jaunes des élytres et par FL pattes entièrement bleues. Tête ponctuée; front déprimé. Pronotum convexe, couvert d'une ER deg A Hé 2 Ra MES TEnx 295 TI U ALT à ps 296 ponctuation semblable à celle de la tête; ia marge antérieure à peine échancrée en arc; les côtés obliques en avant et arqués en arrière; la base fortement bisinuée avec le lobe médian et les angles anté- rieurs très abaissés et aigus. Élytres couverts de stries ponctuées, avec, de part et d'autre, au sommet, deux dents saillantes en dehors, l’externe moins forte que la suturale; le sinus épipleural non échancré. Dessous ponctué et couvert, sur les côtés du sternum et des segments abdominaux, d’une pubescence d’un gris argenté. 79. Melobasis nigrita nov. sp. — Oblong, peu. convexe, tête obscure et bronzée, couverte d'une villosité grisâtre; p'onotum et élytres brillants, verdätres et obscurs. Dessous bronzé obscur. — Long., 11; larg., 4 mill. Australie. Plus petit et plus brillant que le Mel. scutata Fauv., de la Nou- velle-Calédonie et de l’Australie, mais plus vert en dessus, moins cuivreux en dessous. Tête plane, couverte de points rapprochés et régulièrement espacés. Pronotum plus large que haut, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation plus dense et plus épaisse sur les côtés que sur le disque, avec un vague empâtement lisse et irrégulier, de chaque côté, le long de la base; la marge antérieure à peine bisinuée; les côtés un peu obliques et très faiblement arqués; la base très peu sinueuse. Écusson très petit, semi-circu- laire. Élytres couverts de séries longitudinales de points, dentelés sur les côtés du tiers postérieur au sommet. Dessous couvert de points linéaires au milieu et simulant des écailles sur les côtés; extrémité du dernier segment abdominal très étroitement et assez profondément échancrée. 80. Melobasis aureipennis Thoms., Typ. Bupr. App. 1879, p. 22, est identique au Mel. azureipennis Mac Leay, Trans. Ent. Soc. N. S. W.; t. IT (1872), p. 240. 81. Melobasis acuta nov. sp. — Naviculaire, légèrement élargi au tiers supérieur, bronzé noirûtre et brillant en dessus, avec des reflets pourprés sur la têle et les côtés du pronotum ; écusson pourpré; des- sous très brillant, d’un pourpré violacé éclatant, avec le sommet d'un bleu d'acier; tarses bleuütres. — Long., 10,5; larg., 3,5 mill. Australie. Voisin de Mel. nigrita, qui précède, mais moins parallèle, plus acuminé en arrière, plus élargi au tiers supérieur, entièrement diffé- rent quant au mode de coloration. Aspect de Melanophila, par quelques vagues dépressions élytrales, qui se remarquent sur les côtés. 297 Tête plane, à ponctuation très dense et régulièrement espacée. Pronotum peu convexe, plus large que long et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation éparse sur le disque, très rapprochée et très épaisse sur les côtés; la marge antérieure à peine bisinuée; les côtés arqués avec l’angle postérieur très petit, légèrement saillant en dehors, un peu abaissé et aigu; la base faible- ment bisinuée. Écusson semi-circulaire et petit. Élytres couverts de séries longitudinales de points, vaguement impressionnés le long des côtés ; dentelés du tiers supérieur au sommet. Dessous ponctué; les points des côtés ocellés ou simulant des écailles ; extrémité du dernier segment abdominal bidentée, les dents limitant une pro- fonde échancrure médiane; pattes ponctuées. 82. Melobasis ignipicta nov. sp. — Oblong-ovale, peu convexe, bronzé verdätre brillant en dessus, la base des élytres cuivreuse; ces derniers ornés de part et d'autre d'une tache transversale et rouge feu, située un peu au delà du milieu. Dessous bronzé; antennes el tarses bleus. — Long., 11; larg., 3,5 mill. Australie. Voisin des précédents quant au facies; différent de ceux-ci par la coloration et surtout par la présence d’une tache élytrale rouge feu ; l’écusson beaucoup plus petit et relativement plus allongé. Tête densément et régulièrement ponctuée. Pronotum peu con- vexe, plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, cou- vert d’une ponctuation fine et espacée sur le disque, épaisse et dense sur les côtés; la marge antérieure tronquée; les côtés faiblement arqués ; la base à peine bisinuée. Écusson très petit, allongé. Élytres couverts de stries ponctuées, les interstries un peu saillants; les côtés dentelés du tiers supérieur au sommet, Dessous ponctué; extrémité du dernier segment abdominal bidentée, les dents limi- tant une échancrure médiane. 83. Tetragonoschema fossicollis nov. sp. — Écourté, large, _ arrondi en avant et en arrière; tête et pronotum notrs avec les angles inférieurs de celui-ci bleuütres; élytres noir bleuûtre avec une large tache triangulaire, rouge feu, envahissant la base jusque contre l’écus- son el les côtés jusqu’au milieu; une dépression transversale, pré- médiane et linéaire, commune aux deux élytres, et une autre dépres- sion préterminale, de part et d'autre. Dessous noir brillant. — Long., Pi lars., 1,7 mill. Brésil : Jatahy (Etat de Goyaz) (par H. Donckier). Plus petit et moins robuste que le Tel, humeralis Waterh., dont il se rapproche par l'allure et la disposition de la tache élytrale ; il s’en éloigne par la disposition des plis élytraux et par la présence d’une fossette discale, au milieu du pronotum. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 15 IX 21 298 Tête finement granuleuse, simulant des petites écailles arrondies: front déprimé. Pronotum beaucoup plus large que haut, plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de pelites rides formant un réseau de mailles ombiliquées et très régulières; la marge antérieure bisi- nuée avec un lobe médian très avancé et aigu ; les côtés obliques en avant et arrondis après leur milieu avec l’angle postérieur obtus: la base tronquée; le disque présentant une fossette arrondie, peu pro- fonde et située à égale distance de la base et de la marge antérieure. Écusson allongé, triangulaire. Élytres finement chagrinés; la tache rouge plus rugueuse que les parties bleues, la rugosité également plus prononcée que celle du pronotum, mais semblable à celle-ci, quoique plus dense; la base sillonnée dans toute sa longueur; le sillon dorsal net et profond; les dépressions du sommet plus vague, que ce sillon; le sommet largement arrondi et laissant à nu le pygi- dium. Dessous finement granuleux. S4. Chalcotaenia cupreosuturalis Fairm., Rev. Ent. 1892, p. 101 — Chalcogenia suturalis Kerrem., CR. Belg.,t. XXXV (1891), p161. 85. (') Anthaxia unicolor nov.sp.— Allongé, atténué en arrière, d'un beau vert émeraude clair avec, sur le pronotum, deux bandes longitudinales bleuûtres. — Long., 4,5; larg., 1,2 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Du groupe des Ant. agriliformis Thoms. et flavimana Gory, et de toute une série d'espèces qui ont une vague ressemblance avec les Agrilus. | Tête subconvexe, finement granuleuse et couverte de rides for- mant un réseau de mailles. Pronotum plus large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de granulations et de mailles semblables à celles de la tête ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian anguleux et avancé; les côtés arqués en avant et sinueux en arrière, déprimés vers l'angle inférieur; la base à peine sinueuse. Écusson subtriangulaire. Élytres étroits, laissant à découvert la région latéro-dorsale ; très finement granuleux et cou- verts de vagues séries longitudinales de points alternant avec des côtes à peine sensibles ; la base déprimée transversalement, le calus huméral saillant, la marge latérale carénée, la carène lisse en avant (1) g. ANTHAXIA Eschs. — Je crois inutile de répéter ici les rectifications syno- nimiques relevées au cours des intéressantes études de M. Abeille de Perrin sur les Buprestides paléarctiques; de même, je n'ai pas signalé, en général, les rectifi- cations des autres auteurs, telles que celles de MM. Séménov et Jakowleff, Mes remarques ne portent que sur les observations que j'ai pu faire, de visu, sur les types de ma collection et je suis convaincu que, par la suite, un grand nombre d’espèces exotiques devront passer en synonymie. 299 et granuleuse en arrière ; le sommet séparément arrondi et fine- ment dentelé. Dessous finement granuleux. 86. Anthaxia cyaneoviridis nov. sp. — Oblong-ovale, atté- nué en arrière, d'un beau bleu clair, légèrement verdätre. — Long., 4,5; larg., 1,3 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (H. par Donckier). Voisin de l’Ant. unicolor, qui précède, mais moins atténué en arrière, la partie postérieure des élytres déclive, tant que ceux-ci sont plans chez l’espèce précédente, dont la coloration générale est plus claire et plus verte. Tête subconvexe, très finement granuleuse, avec quelques points ocellés le long des yeux. Pronotum plus large que haut, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, finement granuleux et couvert d’un réseau de rides formant des mailles arrondies et très régulières; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et anguleux ; les côtés faiblement arqués, à peine déprimés dans l’angle inférieur; la base à peine sinueuse. Écusson allongé; son sommet arrondi. Elytres laissant à découvert la portion dorso-latérale du premier et du deuxième segment abdominal, très finement granuleux, plans en avant jusqu’au milieu, déclives ensuite jusqu’au sommet; celui-ci séparément arrondi et très finement dentelé. Dessous gra- nuleux. 87. Anthaxia fascipennis nov. sp. — Allongé, atténué en arrière, noir bleuâtre ou violacé en avant et verdätre en arrière, les élytres avec une large tache dorée, mate, granuleuse, commune aux - «deux élytres, envahissant le tiers médian sauf la base, et interrompue par la suture. Dessous bleu foncé, très brillant. — Long., 5; larg., 4,3 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). | Tête convexe, finement granuleuse; front vaguement déprimé. Pronotum un peu plus large que haut et plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides formant un réseau de mailles arron dies; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian arrondi ; les côtés arqués; le disque convexe en avant; les angles postérieurs aplanis ; la base à peine sinueuse. Écusson oblong, allongé. Éiytres finement granuleux et couverts de séries longitudi- nales de points, peu nettes ; les granulations de la tache dorée plus nettes et plus denses ; la base sillonnée transversalement; le calus huméral allongé et linéaire; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous granuleux. | 88. Anthaxia brunneipennis nov. sp. — Allongé, atténué en arrière ; tête vert bleuâtre et brillante; pronotum vert clair avec deux 300 larges bandes longitudinales bleues; élytres bruns avec la base, la région suturale antérieure et l’apex verts. Slernum et pattes vert bleuätre, abdomen bleu; région latéro-dorsale verte. — Long., 5,5; larg., 1,3 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête granuleuse et couverte de points ocellés ; front déprimé en avant et sillonné en arrière. Pronotum un peu plus long que large, aussi large en avant qu’en arrière; les parties vertes couvertes de mailles arrondies, les bandes bleues moins rugueuses; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés arrondis au milieu avec l’angle inférieur petit, aigu et légèrement saillant en dehors; la base bisinuée; le disque élevé, surtout en avant. Écusson plus large que long, subelliptique. Élytres plans, couverts de stries ponctuées, la ponctuation formée de traits linéaires ; les interstries très légèrement costiformes et pointillés ; la base déprimée de part et d’autre ; le sommet séparément arrondi et finement dentelé. Dessous finement granuleux. 89. Anthaxia alterna nov. sp. — Petit, allongé, peu convexe, atlénué en arrière; têle verte; pronotum vert avec une large tache discale noir bleuäâtre, ne laissant de vert que la marge antérieure et les côtés; élytres violacés avec la base, la région suturale antérieure et une large tache latéro-humérale vertes. Dessous vert. — Long., 4; larg. 2 mit, Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête finement granuleuse, couverte d’un réseau de mailles arron- dies. Pronotum plus large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert d’une fine granulation semblable à celle de la tête, mais moins accentuée sur la région bleue que sur les parties vertes; la marge antérieure bisinuée avec Le lobe médian avancé et anguleux, et les angles du devant avancés; les côtés arqués en. avant et déprimés en arrière; la base à peine sinueuse. Écusson allongé. Élytres couverts de vagues séries longitudinales de points; les parties vertes finement granuleuses; le sommet séparément arrondi et finement dentelé; dessous granuleux. 90. Anthaxia brasiliensis nov. sp. — Petit, écourté, plan en dessus ; tête rouge feu sombre, verlex noir; pronolum noir avec les côlés rouge feu sombre; élylres d’un vert doré sombre et brillant, la marge antérieure et la région suturale claires et cuivreuses. Dessous obscur, cuivreux sur le sternum, lisse et bronzé sur l’abdomen. — Long., 3,5; larg., 0,8 mill. Te Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête finement granuleuse et couverte d’un réseau de mailles à peine sensibles. Pronotum plus large que haut, assez convexe, aussi 301 étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une granulation semblable à celle de la tête; la marge antérieure bisinuée avec un lobe médian avancé et aigu ; les côtés très arqués avec l’angle inférieur légère- ment saillant en dehors et aigu ; la base tronquée. Écusson allongé, subtriangulaire. Élytres sillonnés le long de la base, très finement granuleux ; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous gra- nuleux. 91. Anthaxia occidentalis nov. sp. — Étroit, allongé, peu convexe, légèrement déclive en arrière, d’un vert brillant et sombre ; les côtés du pronotum, l’écusson et la moitié postérieure des élytres plus clairs que le restant du dessus. Dessous vert émeraude très bril- lant. — Long., 4,2; larg., 0,9 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête finement granuleuse et couverte d’un réseau de mailles arrondies ; front déprimé. Pronotum un peu plus large que haut, couvert de granulations semblables à celles de la tête; la marge antérieure bisinuée avec un lobe médian anguleux et avancé; les côtés arqués en avant et sinueux en arrière avec l’angle postérieur un peu abaissé, saillant en dehors et aigu; la base faiblement bisi- nuée ; le disque convexe en avant. Écusson clair, doré, subtriangu- laire. Élytres finement granuleux avec, de part et d’autre, une vague côte médiane et des séries longitudinales, encore plus vagues, de points irréguliers; la base sillonnée transversalement; le sommet séparément arrondi et finement dentelé. Dessous granu- leux. 92. Anthaxia splendidicollis nov. sp. — Étroit, allongé, plan en dessus, atténué en arrière; tête bleue; pronotum vert bleuâtre obscur avec, de chaque côté, une large tache brillante, cuivreuse et semi-cireulaire; élylres vert bleuätre obscur et mat. Dessous bleu foncé et brillant. — Long., 5,5; larg., 1 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête finement granuleuse et couverte de points ocellés; front déprimé au-dessus de l’épistome. Pronotum un peu plus haut que large, avec une profonde dépression transversale de part et d’autre des côtés, couvert, au milieu, d’une granulation semblable à celle de 3 F ; la tête, et sur les côtés, dans la partie cuivreuse, d’un réseau de mailles arrondies; la marge antérieure médiocrement bisinuée avec un lobe médian subanguleux; les côtés faiblement arqués avec l’angle postérieur petit, aigu et légèrement saillant en dehors; ia base à peine sinueuse, Écusson assez grand, transversal. Élytres à granulations excessivement fines et très régulières, sillonnés le long de la base, sinueux à hauteur des hanches postérieures où ils laissent à découvert la région dorso-latérale du premier et du deuxième seg- 302 ment abdominal; le sommet séparément arrondi et finement den- telé. Dessous granuleux. | 93. Anthaxia plana nov. sp. — Assez grand, allongé, plan en dessus, alténué à l'extrémité; tête cuivreuse en avant au-dessus de l'épistome; dessus noir verdätre et mat. Dessous cuivreux pourpré obscur, pattes vertes. — Long., 6,5; larg., 1,3 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête finement granuleuse et couverte d’un réseau de mailles arrondies; front déprimé au milieu. Pronotum un peu plus large que haut et plus large en avant qu’en arrière, couvert d’une granu- lation semblable à celle de la tête; la marge antérieure fortement bisinuée avec un lobe médian avancé, arrondi et étroit; les côtés faiblement arqués avec l’angle postérieur très légèrement saillant en dehors et aigu; la base tronquée et présentant une fossette pré- scutellaire. Écusson subpentagonal. Élytres très finement granuleux, sillonnés le long de la marge antérieure, sinueux sur les côtés où ils laissent à découvert une portion dorso-latérale des trois premiers | 1e ke . RÉ se PRE PRES, segments abdominaux; le sommet séparément arrondi et dentelé. : Dessous granuleux. 94. Anthaxia ocularis nov. sp. — Petit, allongé, plan en des- sus, alténué en arrière; tête cuivreuse au-dessus de l’épistome; vertex, pronotum et élytres d’un vert sombre, légèrement doré. Dessous cui- vreux obscur. — Long., 4,5; larg., 1 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Voisin d’Anth. plana, qui précède, mais moins robuste, la tête plus forte et les yeux plus saillants; la fossette préscutellaire du pro- notum plus petite, mais plus nette et plus profonde, les côtés de celui-ci plus déprimés le long de la base. Tête finement granuleuse et couverte d’un réseau de mailles squamuleuses. Pronotum un peu plus haut que large et un peu plus large en avant qu'en arrière, couvert d’une granulation for- mant un réseau de mailles arrondies plus nettes sur les côtés que sur le disque; la marge antérieure sinueuse avec le lobe médian subanguleux; les côtés arqués en avant et sinueux en arrière avec l'angle postérieur très légèrement saillant en dehors; le disque con- .… vexe; les côtés déprimés en arrière; la base tronquée avec une fos- sette préscutellaire. Écusson semi-cireulaire. Élytres finement gra- nuleux, vaguement squameux sur les côtés postérieurs; sillonnés le long de la base; le sommet séparément arrondi et dentelé. Des- sous granuleux. 95. Anthaxia subviridis nov. sp. — Étroit, allongé, médiocre- ment convexe en dessus, atténué à l'extrémité; tête et pronotum noirs; Lt ble. : Led. 4 + ne TT … 303 ” élytres bleu verdätre obscur. Dessous noir; antennes et fémurs verts. — Long., 4; larg., 1 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête peu convexe, sans fossette ni sillon, finement granuleuse et couverte de points ocellés. Pronotum presque aussi long que large, couvert d’une fine granulation semblable à celle de la tête; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et subanguleux; les côtés à peine arqués et faiblement déprimés de part et d’autre; la base à peine bisinuée. Écusson semi-circulaire. Élytres très fine- ment granuleux, déprimés le long de la base, séparément arrondis et dentelés au sommet. Dessous granuleux. 96. Anthaxia funebris nov. sp. — Étroit, allongé, peu con- vexe en dessus, atténué à l’extrémité; d’un bronzé violacé obscur et mat en dessus; dessous noîr, antennes et pattes vertes. — Long., 4,7; larg., 1 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête légèrement déprimée et couverte d’un fin réseau de mailles arrondies, régulières et très denses. Pronotum presque aussi large que haut, couvert d’une fine granulation semblable à celle de la tête; la marge antérieure bisinuée, avec un lobe médian subangu- leux ; les côtés faiblement arqués en avant et subsinueux en arrière avec l’angle postérieur petit, légèrement saillant en dehors et aigu. Écusson subtriangulaire. Élytres finement granuleux et couverts de points allongés, disposés en séries longitudinales et simulant des petites écailles; la base déprimée de part et d'autre; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous granuleux. 97. Anthaxia minuta nov. sp. — Petit, étroit, allongé, peu convexe, légèrement déclive en arrière, d'un noir bronzé en dessus. Dessous noir, patles verdätres. — Long., 4; larg. 0,8 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Plus petit et moins robuste que l’Anth. funebris, qui précède; il en diffère par le front plus large, les yeux plus saillants, les dépres- sions thoraciques plus accentuées, les élytres plus rugueux et sur- tout non plans et déclives dans leur moitié postérieure, Tête finement granuleuse, couverte de rugosités simulant des très petites écailles allongées. Pronotum un peu plus large que haut, plus large en avant qu’en arrière, finement granuleux et cou- vert d’un réseau de mailles arrondies ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian anguleux; les côtés arqués en avant et sinueux en arrière avec l'angle postérieur légèrement saillant en dehors et aigu ; la base faiblement bisinuée; les côtés déprimés de part et d'autre au-dessus de l’angle inférieur. Écusson subtriangulaire. Élytres rugueux, convexes, finement granuleux et couverts de 304 vagues côtes longitudinales; la base déprimée de part et d’autre; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous granuleux. 98. Anthaxia Hauzeri nov. sp. — Petit, subparallèle, allongé, d’un beau vert doré clair, légèrement cuivreux en dessous et sur la région postérieure des élytres. — Long., 4,6; larg., 1,3 mill. Afrique orientale (par Hauzer). Voisin de l’Anth. binotata Chevr., du Sénégal, mais avec la tête relativement plus forte, le pronotum plus dilaté et sans taches obscures, les élytres plus atténués au sommet, la structure générale différente ; un peu plus étroit et plus allongé que l’Anth. umbellato- rum Fab., d'Europe, avec lequel il a beaucoup d'’affinité. Tête finement granuleuse, couverte de points ombiliqués. Pro- notum plus large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert d’un réseau de mailles ombiliquées et arrondies, semblables à celles de la tête ; la marge antérieure à peine bisinuée avec un vague lobe médian subanguleux; les côtés arqués en avant et presque droits ensuite avec l’angle postérieur obtus; la base tronquée ; il présente, de part et d’autre, une vague fosseite assez large et située dans l’angle postérieur. Écusson semi-circulaire. Élytres subplans, finement granuleux, avec des séries longitudi- nales et très vagues de points formant des stries à peine accusées; les côtés sinueux et laissant à découvert une portion latérale de la région dorsale du premier et du deuxième segment abdominal; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous très finement gra- nuleux. 99. Belionota sagittaria Eschs., Zool. Atl., t. I (1829), p. 8 pl. 4, f. 5, que MM. Gemminger et de Harold, ainsi que M. Edw. Saunders, dans leurs catalogues, mettent en synonymie avec la Bel. prasina Thunb., est bien une espèce distincte. J’en possède deux exemplaires typiques, provenant de l’auteur par Chevrolat, et le dessous est entièrement différent de celui de l’espèce à laquelle on l’assimile. En règle générale, on peut dire qu'à des dessous identiques correspond souvent l'identité d'espèce, chez les Bupres- tides. 400. J'ai décrit, sous le nom de Chrysobothris delectabilis (Mém. Belg. 1900, p. 75), un Buprestide dont le nom doit être modifié, attendu qu’il a été employé par M. Waterhouse (Biol. Cent. Am., t. IIT, pt. I (1889), p. 185, pl. 9, f. 13) pour une espèce du même genre. Je propose donc pour mon espèce le nom de borneensis. 101. M. Reitter ( Wien. Ent. Zeit. (1895), p. 128) décrit un Chryso- bothris inæqualis, nom également employé par M. Waterhouse (L. e., p. 42, pl. 3, f. 13). Je propose de nommer Reitteri l'espèce de l'Hérat. re | 22 | = 305 102. Je proposerai le nom de Chrysobothris gabonica pour mon Chr. parallela (Ann. Belg. t. XXX VIT (1893), p.248), ce dernier nom ayant été employé pour une espèce de Makian par M. H. Dey- rolle (Ann. Belg., t. VIII (1864), p. 109). 103. Chrysobothris solitaris nov. sp. — Peu robuste, légère- ment élargi au tiers supérieur, têle et pronotum bronzé verdätre ; ély- tres d'un noir violacé avec la suture et le bord antérieur, une tache arquée naissant sous Le calus huméral pour se diriger vers la suture el une tache allongée Le long du bord extérieur, au tiers postérieur, le tout vert clair. Dessous bronzé cuivreux obscur. — Long., 9; larg., 3,5 mill. Brésil : S. Paolo (par Staudinger). Un peu plus petit que le Chrys. amazonica Kerr. et assez voisin de celui-ci, mais avec le fond des élytres plus violacé et le dessous plus cuivreux; les taches vertes des élytres disposées de même, mais celles de la marge postérieure plus nettes,la suture très étroite- ment mais entièrement verte. Tête rugueuse; carène frontale arquée. Pronotum transversal, couvert de petites rides parallèles et transversales; la marge anté- rieure droite avec les angles de devant obliquement tronqués; les côtés droits; la base fortement bisinuée. Élytres finement ponctués avec quatre fossettes le long de la base; celles du lobe antérieur plus nettes que les extérieures; une côte longe la suture à une cer- taine distance de celle-ci, à partir du sommet jusqu’au tiers anté- rieur, et une seconde côte, peu nette, longe la première entre la tache médiane verte et le tiers postérieur. Dessous ponctué, moins lisse que le dessus. 104. Chrysobothris carminea nov. sp. — Subovalaire, peu convexe, alténué en avant el subacuminé en arrière; front. «J vert, ® carminé; pronotum cuivreux rougeûtre; élytres obscurs, noirâtres à reflets pourprés avec, de part et d'autre, trois macules d'un vert doré, la première contre La marge antérieure du lobe scutellaire, la deuxième au tiers supérieur, à égale distance des côtés, la troisième au tiers supé- rieur, légèrement transversale, un peu sinueuse et terminée par une fossette externe. Dessous brillant, carminé, avec l’intérieur des fémurs vert et les tarses violacés. — Long., 8,5; larg., 3,5 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). d. Tête creusée, verte, granuleuse et couverte de petites rides concentriques ; carène frontale très concave, située très en arrière du front sur le vertex et très avancée entre les yeux où elle forme un tubercule saillant, de part et d’autre; tibias antérieurs et médians très arqués, les postérieurs droits; extrémité du dernier segment abdominaléchancrée ; ce segment non caréné au milieu. 306 ©. Tête creusée, carminée, granuleuse et couverte de petites rides concentriques ; carène frontale droite, avancée sur le front et surmontée, vers le vertex, d’un sillon sinueux; tibias antérieurs moins arqués ; les médians presque droits; dernier segment abdo- minal caréné au milieu, son extrémité plus étroitement échancrée et bidentée. d et ©. Pronotum transversal, couvert de petites rides sinueuses ; les angles antérieurs et les postérieurs obliquement tronqués; élytres finement ponctués, dentelés sur les bords postérieurs ; des- sous presque lisse, très finement ponctué et couvert, sur les côtés du métasternum et des segments abdominaux d’une tache villeuse blanche. 105. Chrysobothris apicalis nov. sp. — Oblong-ovale, alté- nué en arrière, d'un bronzé obscur en dessus, avec le tiers postérieur des élytres bleu d'acier; dessous bronzé verdätre, obscur, à légers reflets trisés. — Long., 8,5; larg., 3,5 mill. Mexique. Le facies général et le peu de netteté des fossettes et des côtes ély- irales font ressembler cette espèce aux africaines du groupe du Chr. dorsata Fab. Tête finement et régulièrement ponctuée, sans carène frontale, couverte d’une villosité blanchâtre au milieu et jaune sale le long des yeux ; épistome largement bilobé avec une échancrure médiane. Pronotum uni, subquadrangulaire, plus large que long, avec les angles antérieurs obliquement tronqués et les inférieurs abaissés et aigus, couverts de rides sinueuses et transversales. Élytres finement et régulièrement ponctués; la ponctuation formant, sur le milieu antérieur, des stries transversales plus nettes sur les côtés qu’au milieu ; ils présentent, de part et d’autre, une très vague fossette prémédiane et une côte peu accusée, longeant la suture à partir du sommet, où elle est plus nette et diminue d'intensité à mesure qu’elle s’en éloigne; les côtés dentelés à partir du milieu jusqu’au sommet; celui-ci séparément arrondi. Dessous ponctué ; prosternum : court, large, trifide au sommet ; une forte dent médiane à la hanche; interne des fémurs antérieurs. 106. Chrysobothris rotundicollis Kerrem., Ann. Belg. t. XXX VII (1893), p. 256. Ce nom a été employé par Cast. et Gory (Monogr., t. IL (1837), p.91, pl. 9, f. 69) ; je propose pour mon espèce le nom de curvicollis. _ af sn 307 107. THriINcOPYGE Le Conte. Journ. Acad. Philad., t. IV (1858), p. 17 (!). Tête peu convexe; front large ; épistome légèrement échancré en arc avec ses lobes latéraux peu avancés; cavités antennaires médiocres et terminales; yeux médiocres, elliptiques et à peine rapprochés en dessus; antennes courtes, peu robustes, article 1 conique, aminci à la base et renflé au bout, 2 plus court que le pré- cédent, légèrement renflé au bout, 3 allongé, subcylindrique, 4-5 subtriangulaires, 6 un peu plus large que Les précédents, 7-10 trans- versaux, subglobulaires, dentés au sommet du côté interne, 11 arrondi à l’extrémité; les articles 5-11 porifères sur leur face interne, les pores diffus sur cette face et le long du bord interne jusqu’au sommet. Pronotum peu convexe, plus large que haut ; la marge antérieure droite, la marge latérale oblique ou arrondie et limitée par un bour- relet ;.la base bisinuée avec un large lobe médian peu arqué. Écus- son petit, triangulaire; l’angle du sommet arrondi. Élytres plans sur le disque, déclives sur les côtés, sillonnés trans- versalement le long de la base, très légèrement relevés en gout- tière le long du bord extérieur, du tiers postérieur au sommet; celui-ci tronqué et dentelé, quelquefois avec les côtés extérieurs arrondis ; couverts de séries longitudinales de points plus ou moins fins, mais toujours régulièrement espacés. Prosternum assez large, peu convexe, tronqué en avant et arrondi au sommet, celui-ci encastré dans une échancrure mésosternale et très arquée ; suture méso-métasternale entière et droite ; pièce anté- coxale très large, arquée en avant et bisinuée en arrière avec un lobe médian avancé, tronqué et séparant les hanches postérieures l’une de l’autre ; épimères métathoraciques étroites, rectangulaires et allongées ; épimères du métanotum en trapèze, leur suture interne très oblique. Hanches postérieures subparallèles sur les côtés et dilatées inté- rieurement; leur marge antérieure sinueuse, la postérieure droite avec un lobe latéral interne tronqué., Abdomen peu convexe; segment 1 aussi long que 2 et 3 réunis; 2 plus long que 3; 3 et 4 subégaux ; 5 subtriangulaire, arrondi et rebordé au sommet. Pattes peu robustes ; fémurs subfusiformes, un peu aplanis sur les deux faces ; {bias droits ; {arses assez larges, leurs articles subégaux entre eux ; 1 large et triangulaire, les suivants fortement bilobés et (1) J’ai cru intéressant de reproduire dans la présente notice une étude com- plète sur ce genre, encore peu connu et dont les espèces sont encore très peu répandues dans les collections européennes. 308 encastrés l’un dans l’autre; les quatre premiers munis de larges lamelles feutrées et concaves ; crochets simples. Corps allongé, plan en dessus, peu convexe en dessous ; ses côtés subparallèles, la région postérieure plus amincie que l’antérieure. Ce genre, qui paraît exclusivement propre à la région occidentale de l'Amérique du Nord, s’étend de la Californie au Mexique; les quatre espèces qui eu sont connues peuvent se distinguer de la manière suivante : 1. Côtés du pronotum bordés de:jâune 5. , 20e Pronotumiconcolore. 12 Re ER SUR PONS 2. Élytres largement maculés de jaune sur le disque. 1. alacris Le C. La marge latérale des élytres seule entièrement jaune, 2. ambiens Le C. 3. Élytres bleus, bordés latéralement de jaune. 3. magnifica Wat. Élytres verts, sans bordure jaune . . . 4. laetifica Horn. (1): T. alacris Le Conte, Journ. Ac. Phil, t'ANV-(1858),2p17; Trans. Am. Phil. Soc., 1860, p. 219, pl. 19, £. 2. — Oblong, allongé, bleu foncé, brillant; antennes et tarses verts;-les côtés du pronotum ornés d’une bordure jaune s’élargissant dans l’angle postérieur, souvent quelques petites taches le long de la marge antérieure et une tache médiane et préscutellaire le long de la base du prono- tum; élytres avec des séries longitudinales de points, ornés d’une large bande située au tiers antérieur et remontant sur les côtés en s’incurvant vers la base, une deuxième bande postmédiane, remon- tant également en s’élargissant le long de la marge extérieure et une tache allongée, ovalaire, couvrant le tiers postérieur sauf une étroite bande marginale bleue, le tout d’un beau jaune d’ocre clair. Dessous entièrement bleu sauf les côtés des hanches postérieures et des traces, plus ou moins nettes, de macules jaunes situées sur les côtés de chacun des segments abdominaux. — Long., 20-21; larg., 9,9-6 mill, Texas, Arizona, Mexique. (2). T. ambiens Le Conte, Proc. Ac. Phil., 1854, p. 83. — Un peu moins convexe que le précédent, les côtés du prorotum moins larges en avant mais plus arrondis au milieu; tête et pronotum bleu verdâtre, le dernier étroitement bordé de jaune sur les côtés; élytres bleus, leur sommet verdâtre, la marge latérale bordée de jaune, les stries élytrales plus accentuées, les points plus gros et plus rappro- chés. Dessous vert brillant; pattes vert doré, antennes et tarses cui- vreux obscur. — Long., 21; larg., 6 mill. Texas, Arizona. | ETES 309 (3). T. magnifica Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., 1890, p. 218. — Moins robuste, légèrement convexe, les côtés du pronotum moins arrondis au milieu et plus déprimés en avant, d’un beau bleu ver- dâtre avec les côtés extérieurs des élytres largement bordés de jaune; tarses verdâtres, antennes obscures, les stries élytrales aussi nettes, mais avec la ponctuation moins forte que chez l’espèce pré- cédente. — Long., 17; larg., 5,2 mill. Mexique. (2) + laetificà, Horn, Trans. Am. Ent. Soc., t. XII (1885); p. 144. — Entièrement vert brillant ;-antennes obscures, légèrement cuivreuses ou pourprées, tarses bronzés; le pronotum un peu plus allongé que celui de T. ambiens, qui précède, l’allure des côtés sem- blable, la ponctuation élvirale plus nette et plus forte, mais moins accusée que chez magnifica et ambiens. — Long., 18; larg., 5,2 mill. Texas, Californie. 108. Polycesta Hauzeri nov. sp. — Oblong, allongé, entière- ment bleu clair et brillant; les pattes violacées. — Long., 19; larg., 5,9 mill, Afrique orientale (par Hauzer). Plus étroit et relativement plus allongé que le Pol. viridis Kerr., de la même région, il a les côtés du pronotum plus abaissés et les côtes élytrales plus nettes. Tête grossièrementet inégalement ponctuée; vertex sillonné. Pro- notam plus large que haut, grossièrement et inégalement ponctué sauf une large bande, le long de la base, finement granuleuse; la marge antérieure faiblement bisinuée avec un lobe médian avancé et subanguleux ; les côlés obliques en avant, arrondis au milieu et échancrés à la base où ils forment un vide anguleux huméral; la base bisinuée, le disque avec une fossette préscutellaire prolongée en sillon médian. Élytres à côtes alternativement saillantes et moins accusées, les espaces intercostaux formant des stries ponctuées; le sommet conjointement arrondi. Dessous régulièrement ponctué ; marge antérieure du prosternum située sur un plan oblique par rap- port à celui-ci, rentrant vers la bouche et séparée de lui par une carène transversale; pattes ponctuées. 109. Castalia auromaculata Saund., Trans. Ent. Soc., ti, V (1867), p. 513. — M. Heller (Deut. Ent. Zeit. 1891) émet des doutes quant à la validité de cette espèce, qu’il déclare du reste ne pas con- naître et qu’il suppose être une variété de bimaculata L. Je crois, après examen de quatre exemplaires du Tonkin, que je possède, que c’est bien une espèce, 110. Castalia bimaculata L. — Je suis d’accord avec M. Heller (op. cit.) pour voir dans toute la série des espèces qu’il met en syno- 310 - à nymie, des différences sexuelles d’une seule forme. Je crois même, sur l’examen de trois types de Chevrolat, qu’on peut y adjoindre l’obsoleta de cet auteur et, par conséquent, l’unicolor et le cyani- pennis de Thomson. Ce sont des races d’une seule espèce, dans laquelle il serait difficile d'établir des variétés bien précises. 111. Plosima sericea Kerrem., Ann. Belg., t. XXX VIII (1894), p. 349. — Doit être rangé dans le genre Sponsor dont il offre tous les caractères. 112. Je propose le nom d’Acmaeodera mexicana pour éinter- rupla Kerrem., Mém. Belg. 1897, p. 41, ce nom ayant été employé par moi pour une espèce du même genre, de l'Inde. 113, Il existe une certaine confusion dans le groupe des espèces du genre Julodis Eschs., voisines de l’hirsuta Herbst, dont la syno- nymie est douteuse dans certains cas. C’est ainsi que Chevrolati Cast. est une espèce distincte du vrai hirsuta Herbst, par les fascicules élytraux et la villosité du prono- tum d’un jaune moins brillant et moins franc, et sans fascicules marginaux jaune orangé ou rouges. Les pattes sont brillantes et bleues, mais moins grossièrement ponctuées. Le Jul. dives Kerrem. est plus rugueux que l’hirsuta Herbst, les fascicules thoraciques sont disposés en séries longitudinales bien accusées et séparées par des espaces glabres; la ponctuation des pattes est la même. Le Jul. Laportei Mann. est très voisin de l’hirsuta Herbst, mais il a les pattes moins rugueuses, peu brillantes, plutôt mates et fine- ment ponctuées et à peu près semblables à celles du Jul. cirrhosa Schoenh., espèce très connue et dont le Mellyi ce est une variété à fascicules rouges. AULe Jul. Klugi Cast. a les pattes mates Hess et à peine ponc- tuées; les fascicules sont d’un jaune pâle, tandis qu'ils sont jaune d’or chez le viridipes Cast., dont les pattes sont également mates, mais vertes ; celui-ci est la même espèce que le Verreauxi Chevr. Le Jul. hirsuta Herbst — fascicularis De Geer — rubrohirta Cast. et Gory. 114. Julodis Faldermani Mann., Bull. Mosc. 1837, p. 14, n° 6. Malgré la longue dissertation de l’auteur, je doute que cette espèce soit bien différente du Jul. variolaris Pall. Icon. Ins., t. I (1773), p. 464, n° 63, pl. D. J’y vois tout au plus une race locale. Pour toutes les espèces de ce genre, il faudrait de longues séries d’exem- plaires absolument frais, avec indication exacte de leur provenance; mais le plus ou moins, quand il s’agit de la carène médiane du pro- notum ou des fossettes tomenteuses des élytres, n’est pas suffisant s #4 À À 4 18 3 à 5 1 5 A pour séparer des formes aussi voisines; à ce titre, le Frey Gessneri de Meyer Darcis s’éloigne beaucoup plus des deux espèces discutées que celles-ci l’une de l’autre. 415. Julodis cyphodera Fairm., Bull. Fr. 1899, p. 152%, me paraît bien voisin de Jul. distincta Gory, Mon. Sup., t. IV (1841), p. 11, pl. 2, f. 8. Le premier vient du Turkestan, le second de Bagdad; ils sont probablement de la même espèce, mais d’une race locale distincte. 116. Julodis fidelissima Mars., Abeille, t. 2 (1865), p. 41 (onopor- DAMmOUT., Ent.,t 111790, gen. 32, p. 72; pl. 11, f. 192), pourrait, sans inconvénient, me semble-t-il, être réuni au Jul. onopordi Fab., Mant., t. I (1787), p. 181 (onopordinis Fab., Sys. El., t. Il (1801), p. 202); le premier a les bandes pubescentes entières sur les élytres, le second les a interrompues; pour le reste, il y a presque identité et je reproche à de Marseul d’avoir trop souvent employé d’autres mots pour dire la même chose lorsqu'il s’agit de deux descriptions séparées, comme je lui reproche surtout, et notam- ment pour les Julodis, si difficiles à identifier, de n’avoir jamais, par quelques mots comparatifs ‘établi nettement les caractères différen- tiels des espèces affines. 117. Julodis Steveni Saund. (setosa Stev., Bull. Mose., t. II (1830), p. 156) pourrait, sans inconvénient, s’adjoindre le Jul. luteo- gramma Mars., Abeille, t. IT (1865), p. 67. , Cet auteur n’a pas vu le setosa de Steven, il a donc procédé par analogie de descriptions, ce qui est toujours sujet à caution. 118. Je ne verrais pas non plus un grand inconvénient à faire du Julodis pubescens Olivier, Entom., t. Il (1790), gen. 32, p. 55, pl.2, f. 16 (onopordinis Brull.; Olivier: Cast., Brullei Cast.), une race, propre à la Grèce, du Jul. algirica Cast., Sitb. Rev., t. III (1835), p. 164. 119. Julodis Mniszechi Reiche, Thoms. Mus. Scient. 1860, p. 24, pourrait également être réuni au Jul. Caillaudi Latr., Voy. Caull., t. IV (1833), p. 277, f. 8 (pollinosa KI., aethiopica Cast.). 120. M. Nonfried a décrit, sous le nom de Sternocera Kustai (Deut. Ent. Zeit., 1891, p. 335), un Buprestide dont il m’a envoyé une épreuve photographique, l’insecte vu de dos. Je n’ai donc pu voir la - saillie sternale et je m'étonnerais qu’il y en eût une, car il res- semble à s’y méprendre à un grand Julodis fimbriata KI. Il se peut que je me trompe; dans ce cas, il y aurait là un curieux passage du genre Julodis au genre Sternocera. 312 121. Stigmodera aculipennis Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p.38 — producta Saund., Journ. Lin. Soc., t. IX (1868), p. 482, DL10,xf.590; | 122. Stigmodera adelpha Thom., Typ. Bupr. (1878), p. 52 —affinis Saund.,Journ, Lin. Soc., t. IX (1868), p. 461, pl. 10, f. 28. 123. Stigmodera alacris Kerrem., Bull. Belg. 1890, p. 47 — alternecostata Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 35. 124. Stigmodera inermis et terminalis Kerrem., CR. Belg. 1890, p.45, que j'avais indiqués comme variétés d’Andersoni Cast. et Gory, me paraissent pouvoir former deux espèces distinctes. 125. Stigmodera atalanta Thoms., Bull. Fr., 5° série, t. IX (1879), p. 79 = thoracica Saund., Journ. Linn. Soc., t. IX (1868), p. 464, pl. 9, f, 11. 126. Stigmodera Castelnaudi Thoms., Typ. Bupr. (1878), p. 53 = Castelnaudi Saund., Ins. Saund., t. III (1869), p. 9, pl. 5, £. 5 — Thomsoniana Masters, Proc. Linn. Soc. N. S. W,, t. 2 — Laporter Kerrem., CR. Belg. (1890), p. 42. Il est arrivé plusieurs fois, au cours de mes recherches, de remar- quer que M. Thomson décrivait comme nouvelle, et sous le nom donné par son premier auteur, une espèce anciennementconnue. Le cas se présente ici; il se présente parfois pour des espèces de Fabri- cius. Il arrive alors que l’on rectifie la synonymie, comme l’a fait M. Masters et comme je l’ai fait moi-même, sans autre résultat que de la compliquer inutilement. 127. Stigmodera sternoceroides Thoms., Bull. Fr., 5° série, t. IX (1879), p.13 — Spencei Cast. et Gory, Monogr., t. IL (18338), p. 15, pts E0; 128. Stigmodera Vescoi Géhin, Bull. Moselle (1855), p. 6, pl. 2, f. 1 — Roei Saund., Trans. Ent. Soc. (1868), p. 24, pl. 2, f. 2. 129. Stigmodera cœrulea Kerr., Cat. 1890, p. 146 — cœleshs Kerr., CR. Belg. 1890, p. 48 == stillata Blackb., Tr. R. S. Austr. 1890, p.148 — laena Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 36. 130. J'ai indiqué, dans mon Catalogue de 1892, le Stigmodera delia Thoms., Bull. Fr., 5° série, t. IX (1879), p. 24, comme syno- nyme de vitticollis Mac Leay, Trans. Linn. Soc. N. S. W.,t.I (1863), p. 30; les deux espèces sont distinctes; par contre, mon Stig. fallaciosa (GR. Belg. (1890), p. 41) est identique au delia Thoms. 131. Stigmodera delta Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 38 — puncCtatostriata Saund., Journ, Linn. Soc. t. IX (1868) p. 466, pl. 9, f. 15. a! in Eos site 13 132. Stigmodera imperator Thoms., Bull. Fr., 5° série, t. IX (1879), p. 144 — Murrayi Gemm. Har., Cat. Bupr., t. V (1869), p. 1401. 133. Stigmodera Laïis Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 33 — simulata Cast. Gory, Monog., t. II (1838), p. 26, pl. 5, f. 27. 134. Stigmodera lateritia Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 30 == pubicollis Waterh., Trans. Ent. Soc. (1874), p. 539. 135. Stigmodera neologa Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 35 — cruentata Kirby, Trans, Linn. Soc., t. 12 (1818), p. 455, PL 25, f, 1. 136. Stigmodera obesissima. Thoms., Typ. Bup. App. (1879), p. 32 — Saundersi Waterh., Ann. Nat. Hist., 4 série, t. XVII (1876), p. 70. 137. Stigmodera Phryne Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 33 —simulata Cast. et Gory, Monogr., t. IT (1838), p. 26, pl. 5 97, 138. Stigmodera placida Thoms., Typ. Bup. App. (1879), p. 33 —= crenata Donov., Epit. Ins. N. H. (1805), pl. 7, f, 7. 139. Stigmodera postica Thoms., Typ. Bup. App. (1879), p. 37 — balteata Saund., Zns. Saund., t. III (1869), p. 16, pl. 2, f. 23. 140. Stigmodera rostrata Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p.36 — pulchra Saund., ns. Saund., S., t. IIT (1869), p. 22, pl. 2, f. 34. | 141. Stigmodera clara nov. sp. — Oblong, peu convexe, d’un jaune fauve en dessus avec La têle, une étroite bande longitudinale au milieu du pronotum et une autre bande suturale et terminale bleues ; l'extrémité des élytres rougeûtre, Dessous entièrement bleu, sauf les épisternums thoraciques qui sont d’un jaune fauve. — Long., 28; larg., 10 mill. Australie (par H. Donckier). Très voisin de Stig. thoracica Saund. ; différent de celui-ci par les détails qui précèdent, par la ponctuation des stries élytrales plus épaisse et par l’allure terminale des élytres. Tête finement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur, le . sillon plus large en avant qu’en arrière, couverte d’une longue villosité grisâtre. Pronotum convexe, plus large que haut, plus étroit en avant qu’en arrière, finement et régulièrement ponctué; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et suban- guleux; les côtés obliquement arqués en avant et presque droits ensuite avec l’angle postérieur obtus; la base bisinuée. Écusson ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DÉ BELGIQUE, T. XLIV, 15 IX 28 314 punctiforme. Élytres assez convexes, couverts de stries ponctuées et régulières, échancrés et bidentés de part et d'autre à l’extrémité. Dessous finement granuleux; pattes presque lisses. 142. Stigmodera apicerubra nov. sp. — Grand, allongé, oblong, peu convexe ; têle et pronotum noirs avec les bords du second rouges; élytres noir bleuâtre avec la marge latérale étroitement et le sommet largement bordés de rouge. Dessous noir avec les deux derniers segments abdominaux el les côtés du troisième rouges; pattes bleuätres. — Long., 31; larg., 12 mill. Australie. Facies des Stig. rugosipenmis Thoms et Mniszechi Saund., mais plus allongé et moins convexe que ceux-ci; il se distingue du pre- mier par le pronotum moins rugueux et bordé de rouge, par la bor- dure élytrale élargie le long de la base et plus étroite sur les côtés et par la coloration du dessous; il s'éloigne du second par l’aspect moins rugueux du dessus et moins lisse du dessous, et par l'allure de la bande rouge qui longe immédiatement le bord extrême. Tête grossièrement et inégalement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum convexe, plus large que haut et plus étroit: en avant qu'en arrière, couvert d’une ponctuation épaisse et irrégu- lière dont les intervalles forment, sur les côtés, des reliefs vermiculés et anastomosés ; la marge antérieure faiblement Eisinuée ; les côtés obliquement arqués ; la base sinueuse avec, de part et d'autre, et près de l’angle inférieur, un sinus anguleux permettant l'insertion d’une saillie de la base des élytres. Écusson très petit. Élytres peu convexes, couverts de stries profondes et ponctuées, les intervalles entre la sixième strie et les trois marginales peu sensiblement striés et offrant des reliefs vermiculés et irréguliers ; le sommet arrondi avec une très petite dent suturale. Dessous rugueux, grossièrement ponctué; extrémité du dernier segment abdominal (;' faiblement échancré en arc. 143. Stigmodera pictiventris nov. sp. — Grand, oblong, peu convexe, atténué en avant et en arrière; tête et pronotum vert bleuätre, brillant, ce dernier bordé de rouge sur les côtés; élytres rouges avec une étroite bande marginale antérieure verte; l’apex et la suture, jusque vers le milieu, vért bleuâtre. Dessous vert clair et très brillant avec les côlés du métanotum rouge : une tache de même nuunce, irré- gulière et sublransversale sur les côtés des hanches postérieures et sur ceux de chacun des segments abdominaux, s’élalant, sur le dernier segment, suivant une large bande longeant sa base, — Long., 30; larg., 11 mill. Australie : Victoria. ïp. | 3 Du groupe des St limbata Don., sanguinea Saund., affinis IS S15:: Saund., etc. ; assez voisine de Sf. cincticollis Kerrem., mais distincte de celle-ci par la ponctuation du pronotum qui est beaucoup moins accusée, par l’armature terminale des élytres et par la coloration du dessous. : Tête finement et régulièrement ponctuée avec un sillon longitu- dinal élargi vers l’épistome et linéaire sur le vertex. Pronotum plus large que haut, plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une fine ponctuation, très dense et régulièrement espacée; la marge antérieure bisinuée avec un lobe médian subanguleux ; les côtés très obliques en avant, arrondis avant le milieu et droits ensuite avec l’angle postérieur un peu abaissé et droit; la base bisinuée avec un très large lobe médian arqué dont le milieu est avancé sur l’écusson suivant un étroit lobe tronqué; le disque avec un vague sillon médian linéaire et lisse ; la marge basilaire étroitement échan- crée de part et d’autre, au tiers extérieur. Écusson petit, subcordi- forme et déprimé. Élytres couverts de stries linéaires; les inter- stries à ponctuation excessivement fine et très irrégulières; le sommet échancré de part et d’autre, l’échancrure limitée par une dent suturale et une dent externe assez aiguës. Dessous ponctué; prosternum large, uni, sillonné et rebordé sur les côtés, aigu au sommet. 144. Stigmodera cyaniventris nov. sp. — Allongé, subpa- rallèle, atténué en avant et en arrière; tête et pronotum noirs, le der- nier largement bordé de rouge sur les côtés ; élytres d’un rouge sombre avec une étroile bordure bleue à la base, la suture postérieure et l’apex bleus. Dessous bleu foncé brillant et couvert d'une villosité grise assez longue et assez dense. — Long., 28; larg., 10 mill. Australie. Voisin de S{. sanguinea Saund.; différent de celui-ci par la colo- ration, les côtés antérieurs du pronotum moins dilatés, les médians plus arrondis, le sillon discal plus net; les stries élytrales plus accentuées avec les interstries un peu plus saillants; la villosité du dessous plus dense et plus régulière. 145. — Stigmodera spectabilis nov. sp. — Assez large, peu convexe, atténué en avant et acuminé en arrière; tôle, pronotum et écusson verts el très brillants; élytres bleus, obscurs, avec, de part et d'autre, quatre macules arrondies et jaunes, l’une basilaire, la deuxième médiane, la troisième humérale et la quatrième préapicale, cette der- nière bordée extérieurement de rouge, la nuance rouge descendant obliquement jusque la marge latérale où elle remonte un peu le long de celle-ci. Dessous vert doré et brillant; pattes d'un beau bleu clair. — Long., 12; larg., 4 mill. - Nouvelle-Galles du Sud (par Staudinger). 316 Espèce voisine de Sf. producta Saund., mais d’une coloration générale plus brillante en .dessous et sur la tête et le pronotum, celui-ci non sillonné, les élytres un peu moins acuminés au sommet avec l’échancrure terminale plus accentuée, les côtes absentes et remplacées par des interstries égaux entre eux ; la macule basilaire discale arrondie, grande, située plus près de l’écusson et ne joignant pas l’humérale qui est jaune, séparée de celle-ci par le calus; la macule préapicale moins allongée vers le sommet. 146. Stigmodera caudata nov. sp. — Naviculaire, peu con- vexe, alténué en avant et acuminé en arrière; tête, pronotum et écus- son d'un bronzé obscur très brillant ; élytres bleu foncé, brillants, avec une large bande transversale le long de la base et descendant le long du repli huméral, une macule médiane et une tache préapicale jaunes, la dernière prolongée sur les côtés par une large bande rouge n'atteignant pas le sommet. Dessous bronzé ; pattes bleues. — Long.,12; larg., 4 mill. Nouvelle-Galles du Sud (par dan diieen Voisin de St. producta Saund. et de spectabilis qui précède. Dif- fère du premier par la disposition des macules jaunes, par l’absence de sillon thoracique, par l'allure des interstries élytraux non dis- posés en côtes alternes, par les épines terminales plus saillantes en dehors et plus accentuées; il diffère du second, outre la coloration et la disposition du dessin élytral, par la présence d’une fossette dans chacun des angles postérieurs, par les stries plus profondes et les interstries plus saillants, la ponctuation plus accentuée. 147. Stigmodera gentilis nov. sp. — Naviculaire, allongé, peu convexe, atténué en avant et acuminé en arrière; tête et pronotum noirs et mais; élytres obscurs, bleuâtres et mails avec, de part et d'autre, une tache basilaire arrondie sur le disque et prolongée le long du repli huméral, jaune, une tache centrale arrondie de même nuance et une large macule rouge, au tiers supérieur et le long du bord, tour- nant au jaune vers la suture. Dessous verdätre; pattes bleuûtres. — Long., 8-10; larg., 2,5-3 mill. Australie. Du groupe des Stig. acuminata Kerr., producta Saund. et caudata et spectabilis qui précèdent, semblables à ceux-ci pour l'allure du dessin élytral, mais entièrement différent par l’aspect mat et velouté des élytres. 148. Stigmodera scutellaris nov. sp. — Naviculaire, peu convexe, atlénué en avant et en arrière; tête et pronotum verts à reflets cuivreux; élytres jaunes avec la région scutellaire et le tiers postérieur obscurs et violacés et, de part et d'autre, deux petites ma" ? à \ : PUTt" . V'TMTT UN VITRE IN UN Ce TU A7 cules de même nuance, la première sur Le calus huméral et la seconde contre le bord extérieur, au tiers supérieur; la macule scutellaire allongée et linéaire, la tache apicale limitée obliquement et remontant le long de la suture jusqu’à la hauteur de la petite macule latérale. Dessous vert doré. — Long., 10; larg., 3,5 mill. Australie. | Facies des espèces du groupe de Sf. Andersoni Cast, et Gory, à la suite duquel il vient se ranger, mais le pronotum moins élargi et plus convexe, l’armature terminale des élytres moins accentuée. 149. Stigmodera subcostata nov. sp.— Allongé, naviculaire, peu convexe, atlénué en avant et en arrière, légèrement élargi au tiers supérieur; tête, pronotum et dessous vert doré clair à reflets cui- vreux sur la tête et le pronotum; élytres jaune fauve, avec une bande apicale violacée et une seconde bande préapicale, plus large que la précédente, mais irrégulière, parfois limitée à une simple macule latérale, parfois interrompue de façon à former une macule arrondie, commune aux deux élytres el accostée d'une macule externe moins accentuée. — Long., 7,5; larg., 3 mill. Australie. d | Voisin de St, scutellaris qui précède; les siries élytrales plus nettes et plus profondes, les interstries plus saillants et subcosti- formes. 150. Stigmodera diversa nov. sp. — Étroit, allongé, subcylin- drique ; tête noire avecune macule linéaire jaune à la partie anté- rieure du front; pronotum noir bordé latéralement de jaune; élytres noirs, très légèrement bleuäâtres avec, de part et d'autre, une macule en forme de C partant de l’écusson pour longer la base et la marge latérale jusque vers le milieu, d’où elle se dirige, suivant un angle - droit, vers la suture sans atteindre celle-ci, la partie de la base arron- die; une seconde macule transversale et linéaire, partant de la marge latérale au tiers supérieur et légèrement incurvée, se dirige vers la suture sans atteindre celle ci. Dessous jaune clair avec l’épisternum métathoracique, les bords des segments abdominaux et les pattes, ainsi qu’une petite tache arrondie sur les côtés de chacun des segments abdominaux, le tout bleu. — Long., 8,5; larg., 2,7 mill. Australie. Plus étroit, plus allongé et plus cylindrique que Stig. decemma- culata Klug, dont il se rapproche par l'identité du dessous; il s’en éloigne par le dessin élytral. 151. Stigmodera tripartita nov. sp. — Étroit, allongé, subcy- hindrique ; tête et pronotum noirs ; élytres noir bleuâtre avec une large bande jaune à la base, une bande médiane inter ompue à la suture et 918 joignant la première sur les côtés et une bande préapicale, également interrompue à la suture et lançant un rameau longeant la marge laté- rale, vers le sommet. Dessous bleuûtre, abdomen bronzé. — Long., 9-10; larg., 2-3 mill. Australie. Plus allongé et plus cylindrique que St. parva Saund., dont il se rapproche par le facies, mais l’allure des macules jaunes PE élytres entièrement différente. 152. Genre DiscopeREs Chevrolat, Silberm. Rev. Entom., 1838, p. 45. — Après avoir donné la description du genre, qu’il termine par sa caractéristique principale, les crochets des tarses simples, alors que tous les autres Agrilides les ont dentés, appendiculés ou même bifides, Chevrolat donne la description du type, qui est l’Agrilus Salzmanni Solier, Ann. Fr., t. I1(1833), p. 303. Il ajoute que l’Agr. exasperatus Dej. doit rentrer dans ce genre. Castelnau et Gory, dans leur Monographie, font du Discod. Salz- mannt un Coraebus et en donnent une très courte description. Lacordaire, dans son Genera, admet le genre fondé par Chevrolat, mais, ne connaissant pas le Salzmanni Sol., prend ses éléments de comparaison sur l’Amorphosoma exasperata Schônh., et il n’est dès lors pas étonnant qu’il ait remarqué que les crochets des tarses n'étaient pas simples, mais dentés. Gemminger et de Harold, tout en maintenant le genre admis par Lacordaire, y introduisent une série de vingt-six espèces dans leur Catalogue (1869). Edw. Saunders (Cat. Bupr. 1871) réduit prudemment le nombre d'espèces à vingt, mais, comme les précédents, y fait entrer les Polyonychus, autre genre de Chevrolat, et quelques Amorphosoma. Je possède deux exemplaires du Disc. Salzmanni Sol., et tous deux ont les crochets des tarses simples; ils ont, de plus, un facies très caractéristique, par la forme arrondie, subcirculaire et plane du pronotum et aucune des autres espèces, actuellement en ma pos- session, ne représente les caractères et le facies de celle que nous one N'ayant pas, sous la main, les éléments indispensables de com- paraison, j'ai dû suivre, dans mon Catalogue (1892), les errements de mes prédécesseurs. Depuis, j'ai eu l’occasion de créer plusieurs coupes génériques et d’en rétablir d’autres qui m’ont permis de com: mencer à élucider la question complexe des Discoderes, Amorpho- soma, Polyonychus, etc. La suite de ce travail me permettra de signaler chacune des anciennes espèces en les rangeant à leur vraie place, suivant mes vues personnelles, mais seulement pour ce que j'ai pu examiner. Pour le moment, je ne connais que le seul Discod. Salzmanni A9 Sol. qui puisse faire partie de ce genre, bien établi par Chevrolat, mais erronément mainteau pour d’autres espèces par ses suc- cesseurs. 453. Genre SrrIGULIA Kerrem., Ann. Belg., t. XXX VII (1893), p. 117, fondé par moi pour une espèce (lacerta Kerrem., L. c., ibid.) que M. L. Fairmaire avait décrite précédemment sous le nom d'Agrilus cycloderus (Ann. Fr. (1891), p. 244). La forme du pro- notum rappelle celui du genre précédent, mais les crochets des tarses sont dentés. 154. Genre Entomogaster Fairm., Ann. Fr., 1899, t. LX VII, p. 114, créé én. litt. par M. de la Ferté pour l’Anthaxia sexpunctata Cast. et Gory, Monogr., t. II (1839), Anth., p. 36, pl. 8, f. 51. J'ai décrit (Ann. Belg., t. XXX VIII (1894), p. 353) un Agrilus octogut- tatus qui doit entrer dans ce genre; depuis, M. Fairmaire en a décrit quatre nouveaux : Kerremansi, modestus, Perrieri et amplicollis. 155. Genre ETHON Cast. et Gory, Monogr., t. IT (1839), p. 1, pl. 1; assez difficile à distinguer des vrais Cisseis dont il se rapproche beau- coup. Les espèces du premier ont le front profondément sillonné, ce qui peut les faire distinguer de celles du second ; mais, en outre, la ponctuation éilvtrale est toute différente : elle consiste en séries longitudinales de points linéaires, ce qui n’existe jamais chez les Cisseis. M. Edw. Saunders (Cat. 1871, p. 102) introduit dans le genre Cisseis quelques espèces qui doivent en être séparées, et notamment lPEthon scabiosum Boisd., Voy. Astrol. Ent., t. IT, p. 96, que Castelnau et Gory, ainsi que Gemminger et de Harold avaient rangé à sa vraie place. J'avais suivi M, Saunders; il y a donc lieu de recti- fier dans mon Catalogue de 1892. | | _ 156. Cisseis cuprifera Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 51 — cuprifera Gestro, Ann. Mus. Genov., t. IX (1877), p. 358. _ 157. Neospades lateralis Blackb., Tr. R. S. Austr., t. X (1887), p. 251, dont j'ai reçu un type, ressemble beaucoup à ce que j'ai dans ma collection sous le nom de Cisseis semirugosa Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 51. Je ne suis pas encore fixé sur la validité du . genre, qui repose sur des caractères bien légers. 158. Genre CHLORICALLA Kerrem., Ann. Belg.,t. XXX VII (1893), p. 119, fondé pour une superbe espèce de Madagascar (gratiosa), est la contre-partie du genre Coraebus dans cette île; il peut être maintenu. 320 159. Discoderes subcornutus Fairm., Ann. Fr., t. LX (1891), p. 244, n’est pas, à mon avis, un vrai Discoderes; je le placerais plutôt dans le genre Coraebus, dans le voisinage du retrolatus H. Leyr., de Sumatra. 160. Coraebus chinensis Kerrem., Ann. Belg., t. XXXIX (1895), p. 214 = C. Bedeli Théry, Bull. Fr. 1895, p. 118. Je possédais cette espèce, non encore décrite, lorsque M, Théry m'en envoya un exemplaire à l'examen. Je le lui signalai comme nouveau sans le prévenir que la description était prête dans mes notes, ce qui amena presque simultanément le double emploi rectifié comme ci-dessus. 161. Coraebus thoracellus nov. sp. — Oblong, assez convexe, tôle et pronotum pourprés; élytres noirs couverts d’une courte villosité grise. Dessous noir. — Long., 8; larg., 2,5 mill. Chine méridionale. Tête grossièrement ponctuée et couverte de petites rides sinueuses et irrégulières; cavités antennaires limitées postérieure- ment par un sillon sinueux; front impressionné. Pronotum très convexe, plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de rugosités et de gros points disposés en séries concen- triques dont le centre commun paraît être le milieu de la marge antérieure; celle-ci sinueuse avec le lobe médian avancé et suban- guleux ; les côtés très abaissés, régulièrement arqués et formant une dépression en forme de sillon semi-circulaire prolongé le long de la base; la marge latérale crénelée; la base bisinuée avec un large lobe médian subtronqué. Écusson très large, acuminé au sommet. Élytres convexes, couverts de rugosités simulant des très petites écailles régulièrement espacées et très denses; le sommet séparé- ment arrondi et dentelé. Dessous fortement granuleux et couvert d’une courte villosité grise. 162. Coraebus vicinus nov. sp. — Petit, écourté, convexe, bronzé verdätre obscur en dessus et couvert d’un dessin sinueux formé par une villosité grise. Dessous noir verdätre. — Long., 5; larg., 2 mill. Nouvelle-Guinée (par Staudinguer). Espèce voisine de C. picturellus Kerrem., de Sumatra, mais très distincte de celle-ci par l’allure du dessin élytral. Tête couverte de rides sinueuses et transversales; front profondé- ment sillonné. Pronotum très convexe sur le disque, déprimé sur. les côtés, couvert, ainsi que la tête, d’une courte villosité grise, irrégulièrement espacée; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et subanguleux ; les côtés arqués avec La marge laté- RSC a 0e CR URLS ne ee Pt OP UP PO OPEN D 2 es: ! r 321 - rale crénelée; la base bisinuée avec un large lobe médian arrondi; il est couvert d’une ponctuation plus dense sur les côtés que sur le disque et régulièrement espacée. Écusson grand, large et triangu- laire. Élytres couverts de rugosités simulant des écailles régulières laissant émerger de la ponctuation une villosité grise laissant des espaces arrondis, glabres, dont trois le long de la suture et quatre le long de la marge latérale, sur chacun d’eux; le sommet conjointe- ment arrondi et finement dentelé. Dessous ponctué et couvert d’une très courte villosité grise. 163. Coraebus Feaz Kerrem., Ann. Mus. Genov. (1892), p. 811 — C. semipurpureus Fairm., Rev. Ent.,t. VIT (1888), p. 347. 164. Coraebus fossulatus Kerrem., Aun. Mus. Genov. (1892), p. 812 — Melibaeus Beauchenei Fairm., Rev. Ent., t. VII (1838), p. 346. — Le genre Melibaeus, après examen, ne pourra probable- ment être maintenu qu'à titre de division dans le genre Coraebus. 165. Melibaeus intricatus Fairm., Rev. Ent., t. VII (1888), p. 347 — Coraebus Sidae Kerrem., CR. Belg., t. XXXII (1888), p. 67. 166. Sambus fulvopictus nov. sp. — Petit, écourté, brillank, entièrement noir, avec, sur les élytres, la région suturale antérieure, autour de l’écusson, une bande sinueuse au tiers postérieur el une bande préapicale, le tout garni d'une pubescence gris jaunälre. — Pons., 9,1; lare., 1,9 mill. Sumatra : Hindrapoera (L.-J. Weyers). Voisin de $. pictus Kerr., de la même région, mais un peu plus large et plus écourté, le dessin élytral différent. EPIMACHA nov. gen. 167. Sous le nom d’Amorphosoma planata, j'ai décrit (Mém. Belg., t. VIIT (1900), p. 80), une espèce qui me paraît pouvoir être distraite du genre où je l’ai placée, pour en constituer un nouveau. Voici ses caraclères principaux : Crochets des tarses dentés à la base; antennes libres, submonili- formes, dentées à partir du quatrième article; front inégal, quadritu- berculé; tibias médians carénés et non ciliés exlérieurement; bases du pronotum échancrée sur les côtés ; pas de fascicules arrière fron- taux; pronolum et élytres unis et plans; mentonnière du prosternum grande. 168. Genre Polyonychus Chevrolat, Silb. Rev. Ent.,t. V (1837), p. 102, que tous les auteurs ont introduit parmi les Discoderes, peut être maintenu. Les crochets des tarses sont dentés à la base et les ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 15 IX 29 322 tibias médians sont sillonnés extérieurement. Le type est le P. muci- dus Chevrol., {. c., ibid.; le Discod, tricolor Saund., Tr. Ent. Soc., 3° s°, t. V (1867), p.311, pl. 21, f. 5, etle Coraebusnigropictus Cast. Gory, Monogr., t. II (1839), p. 4, pl. 1, f. 4 (= Cor. pictus Kerr., Ann. Belg., i. XXX VII (1893), p. 339) font partie du genre. DEMOSTIS nov. gen. 169. Sous le nom d'Amorphosoma elongatum, j'ai décrit (Mém. Belg.,t. VII (1900), p. 15), une espèce dont les caractères et le facies sont suffisamment distincts pour nécessiter la création d’une coupe distincte. Voici ces caractères : Crochets des tarses brfides ; antennes libres, dentées à partir du cin- quième article, les articles dentés triangulaires; front inégal; tibias normaux, subcylindriques; base du pronotum échancrée sur Les côtés ; deux fascicules arrière-frontaux; pronotum inégal ; élytres plans ; une mentonnière prosternule. La plupart de ces caractères suffisent pour le séparer des Amor- phosoma. | 170. Genre Cisseoides Kerrem., fondé (Ann. Belg.,t. XXX VII (1893), p. 118) pour une espèce d'Australie, C. murina Kerr., comprend également les Coraebus marmoratus Mac Leay, Trans. Ent. Soc. N,$S. W. (1872), p. 248, et Cisseis auriceps H. Deyr., Ann. Belg., t. VIIT (1864), p. 117. 171. Gisseoides obesa nov. sp. — Court, épais, convexe, plus étroit en avant qu’en arrière; tête inégale, infléchie en avant et bitu- berculée en arrière, obscure, à reflets irisés et couverte d'une villosité d’un jaune terne; pronotum noir et couvert d'une villosité jaune terne, soyeuse, plus dense sur les côtés que sur le disque ; élytres noirs, mats, avec une étroite bande transversale, préapicale et d'un gris soyeux. Dessous noir bleuätre, brillant et couvert d'une villosité jaune terne. — Long., 5,5; larg., 2,9 mill. Nouvelle-Guinée (par Staudinger). Tête couverte de reliefs vermiculés alternant avec des gros points enfoncés ; inégale, bosselée et sillonnée longitudinalement et trans- versalement., Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure droite; les côtés très obliques en avant, largement arrondis en arrière et aplanis; la marge laté- rale crénelée ; la base bisinuée avec Le lobe médian large, avancé et tronqué; le disque convexe. Écusson large et caréné en avant et acuminé en arrière. Élytres plus larges au tiers supérieur qu’à la base, couverts de rugosités simulant des petites écailles, conjointe- … ment arrondis et dentelés au sommet. Dessous rugueux et ponctué.” b 323 172. Genre AMORPHOSOMA Casteln., Silb. Rev. Ent., t. III (1835), p. 166, comprend, dans les catalogues, une série d'espèces aussi disparates que celles que l’on a placées dans le genre Discoderes. Le type est l’'Am.penicillatum Klug., Ent. Bras., t. II (1837), p. 429, pl. 40, f. 12, et je n’y laisserais que les espèces présentant les carac- tères du type, notamment : Dessus convexe; front quadrituberculé et inégal, les tubercules arrière-frontaux saillants; joues dentées sur les côtés; antennes dentées à partir du quatrième article; côlés du pro- notum fortement dentés en scie et largement arrondis, les angles inférieurs très obtus; tibias postérieurs ciliés et sinueux extérieure- ment; pas de mentonnière prosternale. : . L’A. marmoreum H. Deyr., Ann. Belg., t. VIII (1864), p. 127, pl. 4, f. 14, est, avec le type, la seule espèce que je connaisse du genre. DIADORA nov. gen. 173. IL y a lieu de séparer des genres Amorphosoma et Discoderes toute une série d’espèces polymorphes sur lesquelles j'ai fondé les genres précités et d’autres qui suivront. Les Diadora présentent les caractères suivants : Front sillonné en arrière, les tubercules arrière-frontaux beaucoup moins accentués que dans le genre précédent ; côtés du pronotum non ou à peine dentelés; base du pronotum entièrement juxtaposée aux élytres, sans vide anguleux huméral; pronotum gibbeux ; mentonnière prosternale nulle. Am. gibbicollis et lutea Kerrem., Mém. Belg. 1897, pp. 51 et 52, doivent entrer dans ce genre. 174. Genre Hypocisseis Thoms., Typ. Bupr. App. (1879), p. 49, _ dont j'ai rétabli la synonymie (Cat. 1892, p. 224), doit comprendre également le Cisseis brachyformis H. Deyr., Ann. Belg., t. VIII (1864), p. 117. 175. Les Discoderes pumicatus Klug, ns. Madag. (1833), p. 62; Coraebus impetigiosus Gory, Monogr., t. IV (1842), p. 227, pl. 46, f. 269; Phlocteis zonata Kerrem., Ann. Belg., t. XLIII (1899), p. 277; Discoderes saxosicollis Fairm., Ann. Belg., t. XLI (1897), p. 381, pourraient, avec les espèces affines, constituer un genre spécial, distinct des Amorphosoma et des Phlocters; des pre- miers par Les côlés du pronotum non dentés en scie et les tibias posté- rieurs non ciliés extérieurement et des seconds par les côtés du pro- notum non échancrés à la base. Je propose de l’appeler PARADORA. 176. Phlocteis elongata nov. sp. — Subparallèle, allongé, d’un noir velouté en dessus avec, sur les élytres, des bandes sinueuses grises et mates. Dessous noir brillant avec, de part et d'autre du 324 deuxième segment abdominal, une large tache villeuse et roux doré. — Long., 13; larg., 3,5 mill. Congo : Kassaï (par E. Seeldrayers). | Relativement plus étroit et plus allongé que les autres espèces du genre dans lequel je le range momentanément. Tête ponctuée, sillonnée longitudinalement et transversalement, ses sillons limitant quatre tubercules frontaux, plus saillants que deux autres tubercules arrière-frontaux. Pronotum plus large que haut, couvert de points irrégulièrement espacés; le disque bosselé et inégal, avec une profonde fossette médiane, près de la marge antérieure ; celle-ci bisinuée avec un large lobe médian avancé et subanguleux; les côtés très sinueux, la sinuosité formant un lobe antérieur, une dent post-médiane et une échancrure basilaire avec l’angle postérieur arrondi; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson en triangle équilatéral. Élytres plans sur le disque et déclives sur les côtés, sillonnés par une côte longi- tudinale partant du calus huméral pour aboutir au tiers postérieur ; les côtés laissant à découvert une portion dorso-latérale du premier segment abdominal; le sommet obliquement tronqué de part et d'autre. Dessous couvert de stries transversales très serrées et de points épars, très denses sur les parties villeuses. 177. Discoderes quadricornis Fairm., Rev. Ent., (1892), p. 100, me paraît devoir entrer dans le genre Phlocteis Kerrem. 178. Le genre DiPLoLOPHOTUS Abeille, Rev. Ent. (1897), p. 1, fondé pour l’Agr. desertus Klug, qui me paraît identique à l’Agr. nubeculosus Fairm. Ann. Fr,, 6° s°, t. X (1890), p. 548, comprend également : L’Agr. variegatus Cast. et Gory, Monogr., t. II (1837), p. 33, pl. 8, f. 43, qui doit être placé dans ce nouveau genre; celui-ci me semble judicieusement établi. 179. Amorphosoma gibbifrons Kerrem., Ann. Belg., t. XLIII (1899), p. 339, est un Agrilus. 180. Agrilus velutinus nov. sp. — Allongé, subparallèle, peu convexe. Les élytres déclives en arrière, d'un noir veloulé en dessus avec les élytres ornés de bandes pubescentes obscures. Dessous bleu foncé. — Long., 7; larg., 1,7 mill. Brésil : Rio-Grande. Un peu moins robuste que l’Agr. gibbifrons Kerr., de Goyaz, les tubercules arrière-frontaux moins saillants et les dépressions de la base des élytres plus accentuées; différent quant au dessin élytral et à la coloration. PTS TOR 395 181. Agrilus subpyropygus nov. sp. — Allongé, convexe en dessus, atténué en avant, élargi en spatule au sommet ; têle cuivreuse; pronotum verdätre ; élytres verdätres en avant, noir velouté en arrière, rouge feu éclatant au sommet, celui-ci spatulé, largement tronqué avec, de part et d'autre, quelques très petites dents latérales et une longue épine médiane ; la partie veloutée el noire remontant un peu le long de la sulure et garnie de vagues lignes et de quelques taches blanches. Dessous noir brillant, rugueux, très légèrement verdätre sur les côtés, vert clair au milieu des segments abdominaux; le dernier de ceux-ci rouge feu; fémurs violacés en dessus. — Long., 10; larg., 5 mill. Sumatra : Hindrapoera (P.-J, Weyers). Tête grossièrement ridée; front profondément sillonné en arrière, le sillon limité par deux tubercules allongés, séparés du front par un sillon transversal. Pronotum très rugueux, fortement granuleux ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian arqué; les côtés aplanis, largement arrondis en avant avec les angles posté- rieurs obtus et la marge latérale fortement dentée en scie; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et tronqué; carène laté- rale oblique et un peu sinueuse, partant de la base, en deçà de l’angle inférieur, pour se diriger vers l’angle antérieur; le disque inégal et bossué. Écusson grand, en triangle élargi avec les angles latéraux arrondis et la base droite. Élytres convexes, très rugueux et fortement granuleux le sommet squameux. Dessous beaucoup moins rugueux que le dessus et couvert d’une villosité blanchâtre. 182. Agrilus erratus nov. sp. — Allongé, atténué en arrière, les élytres déclives au sommet; tête et pronotum bronzé cuivreux ; élytres bronzés avec une large bande post-médiane d’un bleu d'acier et ornés de bandes villeuses, grises et sinueuses. Sternum et pattes bronzés; abdomen bleu d'acier, chacun des segments orné, sur les côtés, d’une tache tomenteuse blanche.— Long.,7-8; larg.,12-1,5 mill., Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Facies de l’Agrilus tuberculatus KI., du Brésil, avec lequel il pour- rait être confondu. 183. Agrilus clarus nov. sp. — Allongé, subparallèle, atténué à l’extrémité, plan en dessus, entièrement vert clair. — Long., 10; larg., 2,3 mill. Mexique. Tête granuleuse et ponctuée, avec une impression frontale large, peu profonde, triangulaire, élargie en avant au-dessus de l’épistome ; antennes dépassant la base du pronotum, dentées à partir du qua- trième article, les articles dentés assez aHongés. Pronotum trans- versal, quadrangulaire, un peu plus large en avant qu’en arrière, 326 plus large que haut, avec une impression longitudinale, triangu- laire, au-dessus de la base et, de part et d'autre, sur les côtés, une impression transversale, légèrement courbe et limitant un calus situé dans l’angle inférieur; il est couvert de petites rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés presque droits avec l’angle postérieur très légèrement abaissé et à peine aigu; la base faiblement bisinuée avec le lobe médian peu accusé et tronqué; carène postérieure nulle et remplacée par un calus assez épais ; carène antérieure entiè- rement visible en dessus et subsinueuse; carène inférieure subpa- rallèle à la précédente et très rapprochée de celle-ci. Écusson sub- pentagonal, transversal, déprimé, étroitement caréné le long de la base. Élytres peu convexes, couverts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés le long de la suture, la dépression large, peu profonde et limitée par une vague côte médiane naissant sous le calus huméral pour aboutir vers le tiers supérieur; ils sont dépri- més de part et d’autre à la base, la dépression limitée extérieure- ment par le calus huméral qui est saillant, linéaire et un peu oblique; les côtés sinueux à hauteur des hanches, légèrement élargis au tiers supérieur où ils couvrent entièrement la région dor- sale du métasternum et des segments abdominaux, atténués ensuite en ligne à peine courbe jusqu'au sommet, où ils sont séparément arrondis, subacuminés et très faiblement dentelés. Dessous un peu moins rugueux que le dessus, couvert, notamment sur les côtés, d’une courte villosité blanche; mentonnière prosternale étroite, bisinuée avec une échancrure médiane et séparée du prosternum par un sillon transversal; prosternum large, arrondi au sommet; extrémité du dernier segment abdominal arrondie; pattes peu robustes. 184. Agrilus depressifrons nov. sp. — Robuste, allongé, plan en dessus, naviculaire, les élytres étroits, leur extrémité armée de part et d'autre d’une épine externe saillante en dehors; tête et pronotum bronzés et brillants ; élytres obscurs, sillonnés le long de la suture et ornés, dans le sillon, de deux taches villeuses rousses, l’antérieure courte, La postérieure allongée ; région dorsale du sternum et des segments abdominaux découverte sur les côtés ; celles du sternum et du troisième segment abdominal garnies d’une villosité roux doré. Dessous bronzé, très brillant, les côtés des segments abdominaux tournant au bleu d'acier; ceux du troisième segment ornés d’une villosité blanche, soyeuse et laissant un espace oculiforme glabre. — Long., 18; larg., 4,2 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête profondément excavée; l’excavation sillonnée et limitée, au- dessus de l’épistome, par deux tubercules obliques et transversaux. # } 397 Pronotum transversal ; le disque largement et profondément excavé ; les côtés déprimés; la marge antérieure droite; carène posté- rieure saillante, très arquée et rejoignant l’antérieure vers le milieu des côtés; carène antérieure sinueuse, saillante et lisse; carène infé- rieure peu nette, très rapprochée de la précédente; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et tronqué. Écusson grand, déprimé, élargi en avant et très acuminé en arrière. Élytres étroits, déprimés autour de l’écusson et le long de la suture, le calus humé- ral saillant et prolongé suivant une large côte longeant la suture; le sommet arrondi de part et d’autre intérieurement et finement dentelé près de la suture et terminé extérieurement par une épine saillante en dehors. Dessous presque lisse, finement ponctué. 185. Agrilus guttifer nOV. Sp. — Allongé, grand, peu convexe, atténué en avant, élargi à l’épaule, aminci en arrière avec le sommet dilaté en spatule arrondie et dentelée ; tête bronzée, claire en avant et obscure en arrière, et ornée, entre les yeux, d’une tache villeuse, ocrée, en forme dancre; pronotum bronzé obscur avec la dépression latérale ornée d’une tache villeuse'ocrée; élytres obscurs, verdätres et brillants avec, de part et d'autre, quatre macules vwil- leuses et ocrées : la première, petite, dans la dépression basilaire ; la deuxième, petite, oblengue, un peu avant le milieu ; la troisième sem- blable à la précédente, mais un peu oblique et située au tiers postérieur ; la quatrième linéaire et préapicale ; l’'apex arrondi et un peu dilaté; la région dorsale dès segments abdominaux ornée de taches ocrées, la première de celles-ci linéaire et couvrant tout:le côté du premier segment, les autres punctiformes. Dessous noir, brillant, couvert d'une villosité blanche, dense sur l'épisternum thora- cique, le mésosternum et la base du métasternum, triangulaire sur les côtés de chacun des segments abdominaux. — Long., 16; larg., 4 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête ponctuée, creusée entre les veux, avec deux tubercules lisses et glabres au-dessus des cavités antennaires. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure presque droite; les côtés un peu obliques en avant et arrondis après le milieu; la base bisinuée avec un large lobe médian tronqué; carène postérieure nulle; carène antérieure bisinuée, entière, allant de la base au sommet; carène inférieure droite et lisse; le disque largement impressionné. Écusson très large, non caréné; son sommet très aigu et très avancé entre les élyires. Ceux-ci largement sillonnés le long de la suture et déprimés de part et d’autre à la base, Dessous plus lisse et plus brillant que le dessus; mentonnière du proster- - num grande, régulièrement arquée. Ch. 328 186. Agrilus ostentator nov. sp. — Éfroit, allongé, plan en dessus, d’un bronzé brillant avec l’apex et la région latéro-dorsale d’un bleu d'acier; les élytres chacun avec trois taches villeuses et jaunûâtres, la première formant un point situé au milieu du disque, la seconde, semblable, vers le quart postérieur et la troisième, allongée et oblique, préapicale; la région dorsale ornée, de part et d'autre, de quatre mouchetures de même nature. Dessous brillant, d'un bronzé plus cuivreux que le dessus. — Long., 13; larg., 2,3 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Assez semblable à l'Agr. depressifrons, qui précède, quant à la dépression frontale et la dépression thoracique; cette dernière plus allongée; l’armature terminale des élytres à peu près identique, mais avec la dent externe moins saillante en dehors; plus allongé, moins robuste, le dessin élytral différent. Voisin également des Agr. furcatipennis Cast et Gory et pisinoë Gory. Tête couverte de petites rides transversales avec une profonde excavation subcordi- forme. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure à peine sinueuse; les côtés déprimés, un peu obliques et faiblement arqués; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et tronqué; le disque avec une excavation longitudinale formée par deux fossettes superposées et subcontiguës; carène pos- térieure très arquée en arrière, relevée ensuite le long de l’anté- rieure jusqu’au quart supérieur; carène antérieure sinueuse, assez éloignée en avant de l’inférieure, qui la rejoint vers le tiers inférieur. Écusson large et tronqué en avant, très acuminé en arrière. Élytres étroits, déprimés à la base et le long de la suture, la dépression suturale finement, densément et régulièrement ponctuée et limitée extérieurement par une large côte formée par toute la moitié de l’élytre; le calus huméral saillant; le sommet élargi en spatule, arrondi et finement dentelé du côté de la suture, armé extérieure- ment d’une forte épine à peine divergente en dehors. Dessous brillant, très finement ponctué. 187. Agrilus depressicollis nov. sp. — Étroit, allongé, peu con- veæe ; tête bleudtre et obscure; pronotum et élytres d’un noir verdätre à très légers reflets pourprés, la dépression suturale ornée d'un vil- losité grise, l’apex rouge feu très brillant. Dessous bronzé avec Les fémurs antérieurs bleuätres en dessus. — Long., 11; larg., 2 mill. Guatémala. Voisin, quant à la forme générale, de l’Agr. multispinosus KI., du Brésil (prolongatus Cast. el Gory), mais avec la dépression thora- cique plus nette, subtriangulaire, un peu plus large à la base qu’à son sommet; l’écusson plus grand quoique moins élargi; l’armature 929 terminale semblable, mais le sommet des élytres moins élargi en spatule ; la coloration générale différente. Tête couverte de petites rides transversales, déprimée en avant et sillonnée en arrière, le sillon limité de part et d’autre par un bour- relet allongé. Pronotum un peu plus large que haut, aussi large en ‘ avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses transversales et parallèles ; Ia marge antérieure subsinueuse ; les côtés droits et déprimés en avant; le disque avec une profonde excavation longitu- dinale et plus étroite en avant qu'en arrière ; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et tronqué; carène postérieure très petite et très arquée; carène antérieure subsinueuse et parallèle à l’inférieure qui la rejoint à hauteur de sa jonction avec la posté- rieure, vers la base. Écusson triangulaire, assez grand, acuminé en arrière; la base droite, les côtés légèrement cintrés en dedans. Élytres granuleux, couverts de petites rides transversales peu accu- sées, largement sillonnés le long de la suture; le sillon couvert d’une villosité grisâtre; la base largement et profondément déprimée ; le sommet élargi en spatule, arrondi de part et d’autre et armé d’une dentelure irrégulière et espacée. Dessous brillant, couvert de petites rides transversales et d’une villosité blanchâtre, plus accusée sur le prosternum et sur les côtés des segments abdominaux. 188. Agrilus notabilis nov. sp. — Allongé, peu convexe, légè- rement élargi au tiers supérieur, élargi en spatule et dentelé au sommet; tête bronzée en avant et bleuûtre en arrière; pronotum et élytres bleu foncé, brillants, à reflets pourprés, les seconds ornés, dans le sillon sutural et sur la partie supérieure, de lignes villeuses, blan- ches, confuses, affectant une vague allure de caractères hébraiques. Dessous bronzé pourpré brillant, avec le sommet et les côtés postérieurs tournant au bleu d'acier. — Long., 10; larg., 1,8 mill. Espèce voisine de l’Agr. hieroglyphicus Kerr., de Goyaz, mais d’une coloration entièrement différente ; le dessin élytral tout autre, larmature terminale des élytres plus forte, le sommet de ceux-ci plus élargi en spatule. Tête irrégulièrement ponctuée avec quatre tubercules séparés par un sillon longitudinal et un autre transversal, ces sillons avec des rides dans leur fond. Pronotum plus large que haut, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides très sinueuses ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian avancé et peu arqué; les côtés déprimés en arc, suivant l'allure de la carène postérieure; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et tronqué; le disque avec une dépression basilaire carrée, surmontée d’une autre dépression plus petite et subarrondie et séparée de celle-ci par une vague carène transversale; carène postérieure sail- lante, très arquée, réjoignant l’antérieure vers le milieu de celle-ci; 330 carène antérieure sinueuse et assez éloignée en avant de l’inférieure qui suit son allure pour la rejoindre un peu au delà de sa jonction avec- la postérieure. Écusson grand, transversal, tronqué en avant et sur les côtés, acuminé en arrière. Élytres couverts de points plus serrés et plus denses dans le sillon sutural que sur les côtés; les côtés sinueux à hauteur des hanches, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet qui est séparément arrondi, spatulé et dentelé; ils sont plus étroits que le corps et laissent à découvert une notable portion dorso-latérale du sternum et des segments abdominaux, et sont ornés, de part et d'autre, de lignes blanches, villeuses et confuses : la première, contre la suture, formant un carré dont la face latérale extérieure est absente ; la deuxième une ligne longeant la suture au tiers supé- rieur et joignant en avant une petite ligne transversale formant un angle droit avec la précédente; la troisième sous la seconde, mais extérieure et oblique ; la dernière enfin, linéaire, allongée, préapi- cale et contre la suture. Dessous presque lisse, très vaguement ridé transversalement sur les côtés, à peine ponctué au milieu. 189. Agriius luculentus nov. sp. — Subparallèle, peu convexe, atténué et dentelé à l'extrémité avec une épine médiane allongée ; d'un bronzé cuivreux très brillant avec le pronotum plus sombre et très légèrement verdätre; les côtés du troisième segment abdominal ornés d'une large tache villeuse et jaune. — Long., 7; larg., 4 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête convexe, déprimée au-dessus de l’épistome, sillonnée en arrière, couverte de points et de petites rides longitudinales. Pro- notum un peu plus haut que large, aussi étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transversales; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian avancé et arqué; les côtés arqués ; la base bisinuée avec un lobe médian avancé et très légèrement avancé en arc; le disque sillonné longitudinale- ment, le sillon formé par deux fossettes superposées, dont la pre- mière, à la base, est plus nette et plus accusée que la seconde; carène postérieure allongée, peu arquée, rejoignant l’antérieure vers le milieu de celle-ci; carène antérieure droite; carène infé- _rieure formant un arc dont la précédente est la corde. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de rugosités simulant des écailles et, en avant, de petites rides transversales; la base déprimée de part et d’autre ; les côtés sinueux à hauteur des hanches et laissant à découvert une portion dorso-latérale du sternum et des segments abdominaux, légèrement élargis au tiers supérieur et atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est très légèrement élargi et dentelé; la dentelure inégale avec une dent médiane plus accusée que les autres. Dessous squameux. 4 À « OR cén e de tné né nt +20 ad 331 190. Agrilus comptus nov. sp. — Étroit, allongé, subcylin- drique, antennes et front verdätre, dessus noir avec les élytres ornés de part et d'autre, le long de la suture, de quatre taches villeuses et d'un gris jaunûtre ; la première, arrondie, dans la dépression basi- laire; la deuxième, allongée et linéaire, située avant le milieu; la troisième, au tiers postérieur, transversale et anguleuse, allongée Le long de la suture et recourbée ensuite vers le bord extérieur; la quatrième subapicale. Dessous bronzé et garni, sur Les côtés, de taches villeuses et blanches ; pattes claires. — Long , 6; larg., 1 mill. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Assez voisin de l’Agr. hilaris Waterh , du Mexique, mais moins robuste, plus allongé et autrement coloré; la disposition des taches villeuses des élytres semblable, l’ailure de la troisième différente. Front uni, finement granuleux et très légèrement convexe; antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum: allongé, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure sinueuse avec un lobe médian arrondi; les côtés faiblement arqués avec l’angle posté- rieur légèrement saillant en dehors; la base bisinuée avec le lobe médian subsinueux; le disque avec un large sillon formé par deux fossettes superposées; carène postérieure peu nette, mais visible- ment arquée; carène antérieure presque droite et subparallèle à l'inférieure. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés le long de la suture et, de part et d'autre, à la base ; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous moins rugueux que le dessus. 191. Agrilus frustrator nov. sp. — Allongé, subparallèle, peu convexe ; front bronzé doré, arrière-front et pronotum bronzé ver- dätre, élytres noirs avec, sur chacun d'eux, trois taches villeuses et grisätres, l’une dans la dépression basilaire, la seconde au tiers anté- rieur et la troisième au tiers postérieur. Dessous noir, plus brillant et plus rugueux que les élytres. — Long , 6; larg., 1,3 mill. Colombie (par Clavareau). Tête finement granuleuse et ponctuée; front vaguement sillonné; antennes dentées à partir du cinquième article. Pronotum à peine plus haut que large, couvert de petites rides sinueuses et transver- sales et d’une très fine ponctuation à fond noir et située entre les rides; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian avancé ; les côtés très arqués avec l’angle postérieur petit, abaissé et aigu; la base bisinuée avec le lobe médian bilobé ; le disque avec deux vagues dépressions médianes situées l’une au-dessus de l’autre, les côtés avec, de part et d'autre, une profonde dépression située à égale distance de la marge antérieure et de la base et garnie d’une 332 villosité grise; carène postérieure peu arquée et rejoignant l’anté- rieure au milieu de celle-ci; carène antérieure bisinuée; carène infé- rieure subparallèle à la précédente et très éloignée de celle-ci. Écus- son caréné transversalement. Élytres couverts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés transversalement le long de la base, sinueux sur les côtés où ils laissent à découvert une très faible por- tion latérale du métasternum, légèrement élargis au tiers supé- rieur, atténués ensuite suivant une courbe à peine accusée jusqu’au sommet; celui-ci séparément arrondi et finement dentelé. Dessous finement granuleux et ponctué et couvert d’une villosité d’un gris argenté plus dense sur les côtés du sternum et des hanches posté- rieures que sur l’abdomen. 192. Agrilus indagator nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué en arrière; bronzé verdätre obscur en dessus avec, sur chaque élytre, deux taches allongées, tomenteuses et grises, la première vers Le milieu, la seconde au tiers supérieur et plus petite que la précédente. Dessous bleudtre, obscur et terne. — Long., 6; larg., 1 mill. Brésil : Rio Grande. Tête convexe, finement et régulièrement ponctuée avec un sillon médian linéaire. Pronotum presque aussi large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de rides sinueuses et transversales, la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et subanguleux; les côtés droits en avant et au milieu, légè- rement cintrés en arrière; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué; le disque vaguement sillonné au milieu; carène postérieure à peine sensible, arquée; carène antérieure subsi- nueuse; carène inférieure faiblement indiquée. Écusson caréné transversalement., Élytres couverts de petites rides peu accentuées et de rugosités simulant des petites écailles, déprimés de part et d'autre à la base, sinueux sur les côtés et laissant à découvert la région dorso-latérale des segments abdominaux; les côtés légère- ment élargis au tiers supérieur et droits ensuite jusqu’au sommet; celui-ci séparément arrondi et finement dentelé. Dessous couvert de rugositéss simulant des petites écailles et de points linéaires alternant avec celles-ci. 193. Agrilus sacer nov. sp. — Allongé, subparallèle, peu con- vexe, atténué à l’extrémité ; têle et pronotum vert doré obscur ; élytres noirs; dessous noir; les côtés du pronotum garnis d’une villosité blanche. Le fond de la dépression basilaire de chaque élytre, une ligne longeant la suture au tiers médian, un point situé au tiers postérieur, les côtés du sternum, des hanches postérieures et de chacun des seg- ments abdominaux garnis d'une villosité blanche. — Long., 6; larg., 4 mill, Se haies de 2e WE bé ÉD agi 333. Brésil : Goyaz, Jatahy (par H. Donckier). Tête rugueuse, couverte de petites rides transversales, vague- ment déprimée en avant et sillonnée en arrière. Pronotum un peu pius haut que large, à peine plus large en avant qu’en arrière, cou- vert de petites rides sinueuses et transversales; la marge antérieure faiblement bisinuée avec le lobe médian peu avancé et à peine arqué; les côtés faiblement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué; le disque vaguement sillonné; carène postérieure arquée et rejoignant l’antérieure un peu avant le milieu des côtés; carène antérieure sinueuse et subparallèle à l’inférieure. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de rugosités simulant des très petites écailles allongées et anguleuses, déprimés de part et d’autre à la base, sinueux sur les côtés, élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci séparé- ment arrondi, subacuminé et dentelé. Dessous finement granuleux et ponctué. | 194. Agrilus Claveri nov. sp. — Oblong, allongé, peu convexe, entièrement noir, avec la partie antérieure du front verdätre. — Long., 9,9 ; larg., 4,2 mill. Colombie (par Clavareau). Assez voisin d’Agr. honestus Kerrem., du Brésil, mais moins atténué en arrière, le pronotum avec les dépressions plus nettes. Tête finement et régulièrement ponctuée, avec une vague fossette médiane sur la partie supérieure du front ; antennes dentées à partir du quatrième article; vertex sillonné. Pronotum peu convexe, un peu plus large que haut et un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transversales ; le disque sil- lonné, le sillon interrompu au milieu et plus large vers la base que vers le sommet; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian très avancé et subanguleux ; les côtés arqués en avant et sinueux en arrière; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué ; carène postérieure peu arquée et rejoignant l’antérieure au delà du milieu des côtés ; carène antérieure sinueuse et subparal- lèle à l’inférieure qui la rejoint au delà de sa jonction avec la posté- rieure. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de rugo- sités simulant des petites écailles, déprimés de part et d’autre à la base et le long de la suture sur la région postérieure, où cette der- nière est élevée ; Le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous granuleux et ponctué; mentonnière prosternale bisinuée, échancrée au milieu. 195. Agrilus longus nov. sp. — Étroit, allongé, atténué à l'extrémité; entièrement noir avec la région antérieure du front cui- _vreux doré brillant. — Long., 5,4; larg., 0,8 mill. Colombie (par Clavareau). 334 Voisin de l’Agr. venustus Kerrem., du Brésil, mais plus allongé, l’armature terminale des élytres différente. Tête finement ponctuée et couverte de petites rides transver- sales; front à peine déprimé; antennes dentées à partir du qua- trième article. Pronotum un peu plus long que large, plus large en avant qu’en arrière, couvert de rides sinueuses et transversales et vaguement déprimé au milieu du disque; la marge antérieure bisi- nuée avec un large lobe médian arqué ; les côtés un peu obliques, rentrants en arrière et faiblement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian arrondi; carène postérieure faiblement arquée et rejoi- gnant l’antérieure avant le milieu de celle-ci; carène antérieure sinueuse et éloignée de l’inférieure qui suit son allure en se rappro- chant insensiblement d’elle pour la rejoindre vers la base. Écusson caréné transversalement. Élytres allongés, peu convexes, déprimés le long de la suture et le long de la base, couverts de rugosités simu- lant des petites écailles allongées, laissant à découvert la région dorsale du métasternum et des deux premiers segments abdomi- naux ; le sommet subacuminé de part et d’autre et assez fortement dentelé. Dessous plus granuleux en avant qu’en arrière où il est couvert de rugosités simulant des petites écailles; mentonnière du prosternum assez grande, sa marge extérieure à peine sinueuse. 196. Agrilus purus nov. sp. — Oblong, allongé, peu convexe, atténué à l’extrémité, entièrement noir bleuätre avec le post-épistome pourpré obscur. — Long., 5; larg., 0,9 mill. Brésil (Manuf. des Tabacs). Moins large, plus acuminé en arrière que l’Agr. luctuosus Kerrem., du Brésil, les côtés du pronotum moins dilatés au milieu. Tête finement granuleuse et ponctuée, d'aspect mat; front vague- ment sillonné; antennes dentées à partir du quatrième article. Pro- notum un peu plus haut que large, couvert de petites rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian arrondi; les côtés régulièrement arqués avec l’angle posté- rieur petit, légèrement saillant en dehors et aigu; la base bisinuée avec le lobe médian à peine bilobé; carène postérieure forte, assez arquée et rejoignant l’antérieure au delà du milieu des côtés ; carène antérieure subsinueuse et assez éloignée, en avant de l’inférieure, qui est peu accusée. Écusson caréné transversalement. Élytres peu convexes, déprimés de part et d'autre à la base, couverts de rugo- sités simulant des petites écailles, avec un vague sillon le long de la suture ; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous fine- ment ponctué et granuleux, moins rugueux que le dessus; menton- nière prosternale grande ; sa marge à peine sinueuse. 197. Agrilus bellator nov. sp. — Subparallèle, écourté, peu robuste, à peine convexe en dessus, atténué à l'extrémité; front vert, 1 4 ; | | . J ; 1 À 4 | 335 vertex et pronotum pourprés; élytres violacés avec, de part et d'autre, deux taches à fond pourpré et garnies d'une courte villosité grise. Dessous bronzé brillant. — Long., 4; larg., 0,7 mill. Brésil : Rio Grande. Tête convexe, finement ponctuée et faiblement sillonnée en avant, plus nettement en arrière. Pronotum un peu plus haut que large, un peu plus large en avantqu’en arrière ; la marge antérieure fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et subanguleux ; les côtés régulièrement arqués en avant et au milieu et sinueux en arrière avec l’angle postérieur petit, légèrement saillant en dehors et aigu; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué; le disque sillonné longitudinalement, le sillon formant deux vagues fossettes superposées ; carène postérieure presque droite, légèrement incurvée ensuite vers l’antérieure qu’elle rejoint vers le milieu ; carène anté- rieure subsinueuse et très éloignée, en avant, de l’inférieur qui la rejoint vers la base. Élytres couverts de rugosités simulant des petites écailles arrondies, déprimés de part et d'autre à la base, séparément arrondis et finement dentelés au sommet. Dessous très finement et largement ponctué en arrière et un peu granuleux en avant. 198. Agrilus venditator nov. sp. — Assez large, robuste, con- vexe en dessus, alténué à l'extrémité, l’apex très légèrement saillant en dehors avec, de part et d’autre,une longue épine subsuturale interne et une dent obtuse externe; têle profondément et circulairement excavée et d’un cuivreux pourpré; pronotum et élytres noirs, légère- ment verdätres, mats et rugueux; ces derniers garnis d’une villosité grise très éparse, formant un dessin onduleux à peine perceptible; l’apex rougeätre. Dessous bronzé pourpré brillant et garni d’une courte villosité grisâtre, assez dense. — Long.,.9; larg., 2,5 mill. Sumatra : Hindrapoera (L.-J. Weyers). Tête couverte de rides longitudinales et présentant une large et profonde excavation circulaire limitée en arrière par une carène arquée. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de rides transversales et parallèles; la marge anté- rieure arquée ; les côtés droits et un peu obliques; la base sinueuse avec un large lobe médian avancé et arqué; carène postérieure nulle; carène antérieure droite et séparée de l’inférieure qui la rejoint vers la base. Écusson large à la base, très acuminé et pro- longé en arrière, avec une carène transversale bisinuée. Élytres . convexes, couverts de rugosités fines et allongées, simulant des très petites écailles ; le sommet légèrement spatulé et armé, de part et d’autre, d’une dent obtuse externe et d’une longue épine interne et subsuturale. Dessous finement granuleux et ponctué. 336 199. Agrilus perakianus nov. sp. — Allongé, peu convexe, légèrement élargi au tiers supérieur, d’un beau vert clair et très bril- lant avec la moitié postérieure des élytres noir violacé, cetle nuance remontant un peu le long de la suture; à une certaine distance et le long de celle-ci une vague bande villeuse et grise, n’atteignant ni La base, ni le sommet. — Long., 9; larg., 1,6 mill. Perak (par Staudinger). | Plus robuste et plus allongé que l’Agr. semiæneus H. Deyr., de Sumatra, la coloration générale semblable, mais l’armature termi- nale des élytres différente. Tête rugueuse, couverte de rides transversales, largement sillon- née dans toute sa longueur, le sillon plus net et plus profond vers le vertex que vers l’épistome; antennes dentées à partir du qua- itrième article. Pronotum presque aussi large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transversales semblables à celles de la tête, avec, de part et d’autre, une dépression suivant les sinuosités de la carène postérieure, et, au milieu, au-dessus de l'écusson, une fossette allongée; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian peu arqué; les côtés presque droits; la base ciliée de blanc jaunâtre et bisinuée avec le lobe médian tronqué; carène postérieure très arquée et saillante, surmontant un calus situé dans l’angle inférieur, et rejoignant l'anté- rieure un peu avant le milieu des côtés; carène antérieure sinueuse ; carène inférieure assez éloignée de ia précédente dont elle suit l'allure pour s’en rapprocher insensiblement et la rejoindre vers la base. Écusson caréné transversalement. Élytres peu convexes, fai- blement déprimés de part et d'autre à la base et le long de la suture sur la moitié postérieure ; la région verte couverte de petites rides transversales, la région noire couverte de rugosités simulant des petites écailles; ils sont sinueux à hauteur des hanches postérieures, où ils laissent à découvert une faible portion dorso-latérale du méta- sternum, des hanches postérieures et du premier segment abdomi- nal; élargis au tiers supérieur et atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet où ils présentent, de part et d’autre, une longue épine submédiane, située plus près de la suture que de la marge externe, la partie extérieure du sommet échancrée suivant un quart de cercle et finement dentelée avec la dent extérieure un peu plus forte que ses voisines; la partie intérieure étroite, limitée intérieu- rement par une courte épine suturale et extérieurement par la longue épine médiane. Dessous rugueux en avant et ponctué en arrière; marge extérieure de la mentonnière droite en avant et déclive sur les côtés. 200. Agrilus opulentus nov. sp. — Assez robuste, peu convexe, atténué à l'extrémité; épistome obscur, front rouge feu éclatant, 9337 vertex et pronotum vert doré obscur avec, sur les côtés du dernier, une dépression garnie d’une villosité jaunûtre ; élytres d'un vert obscur en avant et noträtres en arrière; région dorsale des segments abdominaux violacée et ornée, de part et d'autre, de deux taches garnies d'une uil- losité jaunûtre. Dessous obscur en avant et pourpré violacé très brillant en arrière; patles antérieures et médianes obscures, les postérieures verdätres; les côtés des hanches postérieures et du deuxième segment abdominal ornés d’une tache villeuse et jaunûâtre. — Long., 9,5; larg., 2 mill. Nouvelle-Guinée. Assez voisin de l’Agr. purpurifrons H. Deyr., de l’île Nias, mais plus robuste, la tête plus forte, le pronotum plus large, sans macules villeuses sur les élytres, dont l’armature élytrale est diffé- rente. Tête couverte de rides transversales, silionnée longitudinalement et transversalement, le premier sillon plus net que le second; antennes allongées, dentées à partir du quatrième article. Pronotum transversal, subquadrangulaire, couvert de petites rides sinueuses et transversales, les côtés déprimés, le disque surmonté de deux vagues fossettes superposées; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian peu arqué ; les côtés presque droits; la base bisi- nuée avec un large lobe médian peu avancé et à peine bilobé; carène postérieure droite d’abord et brusquement recourhbée ensuite vers l’antérieure qu’elle rejoint un peu avant le milieu des côtés ; carène antérieure sinueuse en avant et droite en arrière, très près de l’inférieure qui suit son allure pour la rejoindre au delà de sa jonction avec la carène postérieure. Écusson caréné transversale- ment. Élytres couverts de rugosités simulant des petites écailles régulières, déprimés de part et d'autre à la base, le fond de Ia dépression formant un sillon transversal; les côtés sinueux à hau- teur des hanches postérieures et laissant à découvert la région dor- sale du métasternum, des hanches postérieures et des deux premiers segments abdominaux, légèrement élargis au tiers supérieur, atté- nués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci présentant, de part et d’autre, une longue épine submédiane limitant extérieu- rement une troncature oblique et dentelée et intérieurement une échancrure étroite et bidentée. Dessous finement et régulièrement ponctué; mentonnière prosternale bisinuée. 201. Agrilus nepos nov. sp. — Assez robuste, peu convexe, aténué à l'extrémité; front pourpré et garni, sur la région post- épisiomale, d’une abondante villosité jaune; pronotum et élytres violacé obscur avec, sur chacun des derniers, quatre petites taches villeuses et jaunes, la première dans la dépression basilaire, la ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 19 IX 30 338 deuxième prémédiane el plus près de la suture que de la marge latérale, la troisième contre la suture, au quart postérieur, et La quatrième dans l’angle àpical /les deux dernières plus nettes que les deux premières]; une cinquième tache, également jaune, sur la région dorsale du premier segment abdominal. Dessous 3 noir. terne el couvert d’une courte villosité grise. Bornéo. Voisin de l’Agr. Weyersi Kerrem., de Sumatra; diflérent quant .aux détails et à la coloration. Tête granuleuse, couverte d'une ponctuation régulière et” très dense entre de vagues rides transversales; front faiblement sillonné; antennes dentées à partir du quatrième article; vertex couvert de petites rides longitudinales. Pronotum transversal, un peu plus large en avant qu’en arrière, moins rugueux que la tête et couvert de fines rides transversales ; la marge antérieure faiblement bisinuée avec le lobe médian large, peu avancé et faiblement arqué ; les côtés . très déprimés en avant et un peu obliques; la base bisinuée avec un large lobe médian tronqué; carène postérieure naissant en dehors de l’angle postérieur et formant un arc régulier qui rejoint la carène antérieure avant le milieu des côtés; carène antérieure sinueuse et très rapprochée de l’inférieure, qui suit son allure et la rejoint vers la base. Écusson large, caréné transversalement. Élytres finement granuleux, couverts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés de part et d'autre à la base, sinueux sur les côtés où ils laissent à découvert une faible portion dorsale du premier segment abdominal; légèrement élargis au tiers supérieur et atténués ensuite jusqu’au sommet; celui-ci acuminé avec, de part et d’autre, une longue épine médiane accostée extérieurement de quelques petites dents et limitant intérieurement une étroite échancrure formée par elle-même et par une petite dent suturale. Dessous finement granu- leux et ponctué. 202. Agrilus Dohrni nov. sp. — Robuste, allongé, convexe, ‘atiénué à l'extrémité; têle et pronotum cuivreux obscur ou bronzé, brillants; élytres noirs, mats, garnis, le long de la moitié suturale postérieure, d’une ligne étroite, villeuse et grise ; l’apex subacuminé de part et d'autre avec une petite dent médiane plus longue que ses voisines. Dessous bronzé et garni d’une courte pubescence grise, don- nant une apparence mate à la couleur foncière, qui est brillante. — Long., 7,5; larg., 2 mill. Sumatra : Soekaranda (Dohrn). | Facies de l’Agr. purpurifrons H. Deyr., de l’île Nias, mais difié- rent quant à la coloration et à l’armature terminale des élytres. Tête granuleuse et couverte de rides transversales, subsinueuses, 2 % * 339 et parallèles; front plan, à peine sillonné; vertex bombé, couvert de rides longitudinales, à peine sillonné. Pronotum plus large que haut et à peine plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de rides _sinueuses et transversales ; la marge antérieure à peine sinueuse ; les côtés un peu obliques en avant et droits ensuite; la base faible- ment bisinuée; carène postérieure très grande et très arquée,; rejoi- gnant l’antérieure vers le milieu des côtés; carène antérieure subsi- nueuse ; carène inférieure très arquée et rejoignant la précédente un peu au delà de sa jonction avec la postérieure. Écusson très large, caréné transversalement. Élytres très finement granuleux, convexes ; le sommet subacuminé de part et d’autre et dentelé; la dent médiane plus allongée que ses voisines. Dessous très finement ponctué. 203. Agrilus testor nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué en arrière, entièrement bleu, très légèrement verdätre, terne. Dessous couvert d'une courte villosité blanchätre. — Long., 6,5; larg., 4,3 mill. Sumatra : Hindrapoera (L.-J. Weyers). Voisin de l’Agr. azureus Kerr., du Brésil, mais avec le pronotum sans sillon médian longitudinal, mais déprimé le long de la marge latérale ; l’armature terminale des élytres différente. Tête finement granuleuse et couverte de petites rides transver- sales ; front aplani; vertex bombé, Pronotum presque aussi large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transversales; la marge antérieure très bisinuée avec un lobe médian avancé et arrondi; les côtés à peine arqués ; la base bisinuée avec Le lobe médian avancé et bisinué; carène postérieure arquée et rejoignant l’antérieure vers le milieu des côtés ; carène antérieure subsinueuse ; carène inférieure subpa- rallèle à la précédente et se rapprochant graduellement de celle-ci pour la rejoindre vers la base. Écusson caréné transversalement. Élytres peu convexes, converts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés de part et d'autre à la base; le sommet bidenté de part et d'autre, la dent interne un peu plus forte que l’externe. Dessous finement granuleux. 204. Agrilus semivestitus nov. sp. — Petit, écourté, assez large et assez convexe; front bronzé ou verdätre ; pronotum et élytres notrs, ces derniers garnis d’une courte villosité grise, plus abondante et plus dense sur la moitié postérieure. Dessous noir brillant, — Long., 3,9; larg., 1 mill. Sumatra (J.-L. Weyers). Voisin de l’Agr. pyritosus Kerrem., également de Sumatra, mais plus large, un peu plus convexe, la vestiture élytrale différente. 940 Tête étroite, finement ponctuée; vertex sillonné; antennes den- tées à partir du quatrième article. Pronotum convexe, plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, déprimé sur les côtés, la dépression prolongée le long de la base, couvert de rugo- sités simulant des petites écailles; Ia marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian arqué; les côtés obliques; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué ; carène postérieure longue, nette, peu arquée, rejoignant l’antérieure un peu avant son sommet; carène antérieure presque droite, formant la corde dont l'inférieure ferait l'arc. Écusson caréné transversalement. Élytres convexes, couverts de rugosités simulant des petites écailles, couvrant la région dorsale du sternum et de l’abdmen; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement granuleux. 205. Agrilus oblatus nov. sp. — Subcylindrique, élargi, peu convexe, d'un noir verdätre brillant en dessus avec le front et l’apex pourprés et les élytres ornés de vagues lignes sinueuses et grisâtres. Dessous bronzé obscur et brillant, garni d’une courte villosité blanche. Long., 7; larg., 1,8 mill. Sumatra (par H. Donckier). Voisin de l’Agr. tonkineus Kerrem., mais moins robuste ; diffé- rent quant à la coloration et aux détails. Tête grossièrement ponctuée, sillonnée longitudinalement et transversalement, de façon à former quatre tubercules frontaux peu saillants. Pronotum peu convexe, plus large que haut, couvert de rides sinueuses et transversales, déprimé sur les côtés, la dépres- sion villeuse et grise; le disque avec un vague sillon transverse et médian; la marge antérieure faiblement sinueuse avec un lobe médian large et peu arqué; les côtés presque droits; la base bisi- nuée avec le lobe médian échancré; carène postérieure arquée, atteignant le milieu, mais ne touchant pas à l’antérieure; celle-ci subsinueuse ; carène inférieure droite, rejoignant la précédente un peu après le milieu. Écusson caréné transversalement. Élytres assez convexes, couverts de rugosités simulant des petites écailles, sauf sur les bandes pubescentes dont le fond est finement granu- leux ; la base déprimée de part et d’autre; le disque avec une vague côte médiane et longitudinale ; le sommet séparément arrondi, subacuminé et dentelé. Dessous très finement ponctué. 206. Agrilus levifrons nov. sp. — Petit, subcylindrique, bronzé clair et brillant, laissant émerger de la ponctuation des élytres et de celle du dessous des poils courts, épars et blanchätres. — Long., 3; larg., 0,6 mill. Cap de Bonne-Espérance (par Clavareau). Tête convexe, régulièrement ponctuée; front uni, convexe, sans 941 sillon ni dépression; yeux parallèles; antennes épaisses. Pronotum un peu plus haut que large, légèrement élargi en avant, couvert de points enfoncés et de rides semi-circulaires et concentriques; le disque convexe, limité par une vague dépression semi-circulaire ; la marge antérieure droite; les côtés arqués en avant et légèrement sinueux en arrière avec l’angle postérieur légèrement saillant en dehors, petit et aigu; la base bisinuée avec un lobe médian échan- cré; carène postérieure nulle; carène antérieure subsinueuse et éloignée de l’inférieure. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de points et de rugosités simulant des petites écailles, avec quelques petites rides transversales; la base déprimée de part et d'autre; les côtés laissant à découvert une faible portion latérale de la région supérieure des segments abdominaux; le sommet séparé- ment arrondi. Dessous finement ponctué. 207. J'ai décrit sous le nom, déjà occupé, de villosotriatus Thoms., Typ. app., p. 72 (1879), un Agrilus de l’Inde (Ann. Belg., t. XXXVI (1892), p. 214), pour lequel je proposerai le nom de binominatus. 208. M. Fairmaire a décrit (Rev. Ent. (1892), p. 100) sous le nom de cavifrons un Agrilus pour lequel je proposerai le nom de caviceps, le premier nom ayant été donné par M. Waterhouse à un Agrilus du Mexique. 209. Agrilus splendidicollis Fairm., Ann. Fr., 6° série, t, VIII (1888), p. 348 = sinensis Thoms., Typ. Bupr. ap. (1879), p. 73. 210. J’ai décrit deux Agrilus différents sous le nom de zonatus, le premier (Ann. Belg., t. XLII (1898), p. 180) de l'Australie et le second (4. c., t. XLIITI (1899), p. 287) du Cameroon; je proposerai pour le second le nom d’erraticus. 211. M. G. Horn a décrit, sous le nom de Blanchardi (Trans. Am. Ent. Soc., t. XVIII (1891), p. 321), un Agrilus dont le nom a déjà été employé par M. Edw. Saunders pour l’Agrilus ater Blanch. (nom. préocc.). Je propose donc pour l’espèce de M. Horn _lenomd’Agr. Horni. 212. Le même auteur a donné le nom d’ineptus (Calif. Ac., 2° série, t. IV (1894), p. 398) à un Agrilus de la Californie. J'ai employé ce nom (Ann. Belg., t. XXXVI (1892), p. 218) pour un Agrilus de l’Inde. Je propose pour l'espèce de M. Horn le nom inhabilis. 213. Je proposerai le nom de mediocris pour l’Agrilus modicus de Kanara (Inde) que j'ai décrit (Ann, Belg., t. XXXVII (1893), 342 p. 348), alors que j'avais donné le même nom à un Agrilus de Birmanie (Ann. Mus. Genov. (1892), p. 821). 214. Agrilus nodifrons Kerrem. (Ann. Belg., t. XLIIL (1899), p. 281), nom déjà employé par M. Waterhouse pour un Agrilus du Mexique (Biol. Cent. Am., t. III, pt. 1 (1889), p. 68). Je propose pour le premier le nom de nodiceps. 215. Agrilus violaceus Nonfr. (Ent. Nacht. (1899), p. 90), ce nom a été employé par J. Thomson; je propose pour le premier celui de Nonfriedi. 216. Agrilus subcornutus Kerrem. (Ann. Belg., t. XLIII (1899), p. 325). Ce nom a été employé par M. H. Deyrolle pour le même genre; je le remplacerai par celui de suspectus. 217. Le nom de ventralis ayant été employé par M. G. Horn (Trans. Am. Ent, Soc. (1891), t. XVIII, p. 320) pour un Agrilus de l'Amérique du Nord, je le remplacerai pour une espèce nommée par moi (Ann. Belg., t. XXXVII (1893), p. 45) par celui de ventripotens. VELUTIA nov. gen. Tête assez large, convexe, sillonnée dans toute sa longueur: Yeux moyens, ovalaires, verticaux, très légèrement écartés en dessus. Épistome profondément échancré en arc, séparé du front par un très étroit prolongement de celui entre les cavités antennaires. Cavilés antennaires grandes, arrondies. Antennes grêles, médiocrement allongées, insérées au repos dans une rainure qui part de l’épistome pour longer la marge latérale du pronotum en dessous de celui-ci; le premier article épais, le deuxième un peu moins grand que le précédent, également épais et subglobulaire; les trois suivants grêles, subégaux, les suivants dentés et subglobulaires. Pronotum inégal, bossué, bisinué à Ta base, élargi sur les sôlés: avec la marge latérale lisse. | | | Écusson assez grand, large, acuminé en arrière. Élytres plans, sinueux à hauteur des hanches, séparément arrondis et inermes au sommet; calus huméral saillant. à Prosternum étroit, sans mentonnière; son sommet arrondi et logé dans une profonde écrancrure du métasternum ; branches latérales du mésosternum à peine visibles et très courtes. | Pattes peu robustes; fémurs, tibias et tarses normaux. Corps aplani en dessus, très bite convexe, chICRE gere ment atténué en avant et en arrière. RE ue \ de 343 - Genre voisin des Toxoscelus quant au facies, mais absolument dis- tinct de ceux-ci par les caractères qui précèdent; la rainure pour le logement des élytres le rapproche de mon genre Kamosia, avec lequel il a également quelques analogies de forme. Le dessus du corps a une apparence veloutée alternant avec des espaces soyeux qui m'ont fait donner le nom de Velutia. 218. Velutia sericea nov. sp. — Oblong, plan en dessus, téte et pronotum bronzés; élytres noirs, veloutés, alternant avec des espaces onduleux noirs et soyeux. Dessous bronzé obscur et brillant. — Long., 6; larg., 1,6 mill. Brésil : Rio Grande. Tête régulièrement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de rides irrégulières, sinueuses et transversales ; la marge antérieure avec un large lobe médian arqué; les côtés obliques en avant et arrondis au milieu avec l’angle postérieur obtus et arrondi; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et tronqué; il présent deux sillons sinueux et transversaux limitant deux bour- relets longeant d’abord un sillon médian et se dirigeant ensuite en ligne courbe versles côtés entourant une large dépression circulaire située dans l’angle inférieur, et du fond de laquelle émerge un calus arqué. Écusson transversal. Élytres plans, d'aspect velouté ou soyeux par bandes sinueuses d’allure indéterminée; Le calus huméral assez saillant et prolongé suivant une côte droite qui longe la marge latérale à une certaine distance de celle-ci; le sommet séparé- ment arrondi. Dessous très finement granuleux; pattes à peine ponctuées. 219. Paracephala thoracica nov. sp. — Allongé, cylindrique, bronzé obscur; pronotum grand, inégal, bossué; dessous bronzé et garni d'une pubescence soyeuse et grise. — Long., 10; larg., 2,8 mill, Australie. Taille et facies de Parac. pistacina Hope, mais beaucoup plus rugueux, le pronotum plus inégal, plus étroit et plus allongé, plus atténué en avant ; les élytres parcourus par des côtes longitudinales très vagues. Tête infléchie, finement granuleuse et ponctuée, parcourue par un fin sillon médian. Pronotum subcylindrique, atténué en avant, inégal et bosselé, chagriné et rugueux, la rugosité consistant en séries transversales de rides sinueuses. Écusson petit, triangulaire. Élytres chagrinés, séparément arrondis à l'extrémité. Dessous fine- ment granuleux; dernier segment abdominal très acuminé au sommet. 344 290. Endelus subcornutus nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué en avant et acuminé en arrière, d’un bronzé doré clair et très brillant; les élytres traversés, au tiers postérieur, par une bande vio- lacée qui se prolonge, en avant et en arrière, le long de la suture. Dessous noir. — Long., 3,3; larg., 1,38 mill, Nouvelle-Guinée (par Staudinger). Du groupe des End. diabolicus el cornutus Kerrem., ayant le front profondément échancré et les yeux situés sur la marge latérale de cette échancrure; un peu moins robuste que ces deux espèces et d’une coloration générale plus claire en dessus. Tête finement granuleuse et profondément excavée; yeux sail- lants, latéraux, situés à une certaine distance du bord antérieur du pronotum. Celui-ci plus large que haut, à peine plus étroit en avant qu’en arrière, finement granuleux; la marge antérieure tronquée; les côtés subsinueux, aplanis, arrondis en avant, presque droits en arrière avec la marge latérale formant un bourrelet limité intérieu- rement par un sillon qui se prolonge sous le disque qui est élevé avec un sillon transversal et médian, limitant deux bourrelets transversaux. Écusson triangulaire. Élytres finement granuleux et couverts en outre de points régulièrement espacés; ils présentent, au sommet, de part et d’autre de la suture, un sillon longeant celle-ci. Dessous noir, finement granuleux. 291. Taphrocerus cupriceps nov. sp. — Subparallèle, allongé, atténué en arrière; tête cuivreuse, légèrement pourprée; pro- notum pourpré violacé obscur et brillant; élytres bleu foncé à légers reflets pourprés au sommet ; les côtés du pronotum garnis d'une pubes- cence blanchätre, irrégulhièrement espacée; les élytres ornés de vagues bandes pubescentes sinueuses et blanches, interrompues à la suture et sur les côtés, dont, de part et d'autre, une allongée et légèrement recourbée, le long de la suture, de l’écusson au tiers antérieur; une seconde, transversale, vers le milieu; une troisième vers le quart pos- térieur et une quatrième préapicule. Dessous noir, brillant, légèrement bronzé, chacun des segments abdominaux ornés, de part et d'autre, sur les côtés, d’une petite tache villeuse et blanche. — Long., 4; larg., 4 mill. Goyaz : Jatahy (H. Donckier). Voisin de 7, alboplagiatus Kerr., du Brésil, mais moins robuste, la coloration différente, le front plus bébé, plus saillant et plus convexe en arrière, différent quant aux détails qui précèdent et à ceux qui suivent. Tête forte, finement granuleuse, convexe, infléchie, couverte d’une villosité blanche, sillonnée longitudinalement au milieu; front bombé en arrière. Pronotum un peu plus large que haut, à EP EN TT PR » 4: din et dés LÉ. d ve tiens. re 2.2 ns dé en te Débee dbatidls dati doper pe Éd 45 peine plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une fine ponc- _ tuation, rare et irrégulièrement espacée, avec çà et là quelques poils blancs, plus denses sur les côtés que sur le disque; la marge anté- rieure droite; les côtés un peu sinueux et à peine obliques; la base bisinuée avec le lobe médian échancré en arc. Écusson médiocre, triangulaire, finement granuleux. Élytres peu convexes, couverts de séries longitudinales de points, interrompues par les bandes villeuses dont le fond est très finement pointillé et granuleux; le calus huméral saillant ; la base déprimée transversalement suivant l'allure de celle du pronotum ; le sommet conjointement arrondi et finement dentelé. Dessous finement granuleux. 222. Trachys obesa nov. sp. — Court, épais, convexe, légère- ment relevé au bout, d’un noir violacé en dessus avec, sur la tête et le pronotum, une villosité roux doré alternant avec des taches blanches; les élytres présentant de part et d'autre deux calus, l’un huméral, l’autre subsutural, garnis d'une villosité rousse, frisée ; ils sont garnis de la même villosité rousse sur toute leur surface, mais plus dense sur les côtés et au sommet avec quelques poils épars, blancs et irrégu- lièrement disposés sauf sur deux bandes linéaires nettes, très flexueu- ses, l’une au tiers postérieur, l’autre vers le sommet. Dessous noir bleuûätre, ponctué et rugueux. — Long., 4,5; larg., 2,8 mill. Zambèze, Tête finement et irrégulièrement ponctuée ; front sillonné ; épis- tome large et très échancré. Pronotum irrégulièrement ponctué, beaucoup plus large que haut, la marge antérieure échancrée en arc ; les côtés obliques, légèrement arqués, la marge latérale créne- lée ; la base bisinuée avec un large lobe médian avancé et arrondi. Écusson très petit, triangulaire. Élytres très convexes le long de la base, droits ensuite et légèrement relevés au sommet, couverts de séries longitudinales de points avec, çà et là, la villosité suivant l'allure de ces séries ; le sommet conjointement arrondi. Dessous granuleux et ponctué. \ 223. Trachys antiqua nov. sp. — Subovalaire, peu convexe, bronzé obscur et couvert, en dessus, d’une villosité rousse, peu dense, interrompue de part et d'autre sur deux espaces arrondis, situés l’un sous l’autre après le milieu et séparés par une villosité blanchätre, formant une vague bande oblique. Dessous noir. — Long., 2,5; larg., 1,5 mill. Nouvelle-Guinée (par Staudinger). Assez voisine de 7r. congener Kerr., de Sumatra, mais différente quant au dessin élytral et à la coloration. Tête large, déprimée au-dessus de l’épistome et faiblement échan- crée sur le front. Pronotum finement ponctué, peu convexe sur le 346 disque, déprimé sur les côtés; la marge antérieure échancrée avec les angles de devant avancés et aigus ; les côtés arqués; la base très sinueuse avec un large lobe médian arrondi et avancé. Écusson + petit, triangulaire. Élytres peu convexes, finement granuleux et | ponctués avec, de part et d’autre, une carène naissant sous le calus huméral et longeant la marge latérale à une certaine distance de ; celle-ci. Dessous noir, brillant et finement pointillé. | 224. Pachyschelus semilunaris nov. sp. — Subcirculaire, | élargi, convexe en dessus, têle, pronotum et écusson cuivreux verdätre | brillant et finement granuleux; élytres bleu verdätre sombre; ceux-ci - et le pronotum couverts d’une villosité rousse, assez rare et ne laissant de glabre qu'un large espace semi-lunaire et discal, situé autour de l’écusson. Dessous noir brillant. — Long., 3; larg., 3 mill. | Surinam (Staudinger). 1 Du groupe des Pach. speculum KI., du Brésil et testudinaria Gory, ; de la Guyane; très différent du premier, voisin du second quant à la forme générale. 4 Tête finement granuleuse et couverte en outre de points réguliè- rement espacés; front faiblement sillonné. Pronotum très large, convexe, légèrement aplani sur les côtés, couvert d’une fine granu- lation et de points semblables à ceux de la tête; la marge antérieure profondément échancrée en arc avec les angles du devant avancés et aigus; les côtés obliques et très arqués; la base très sinueuse avec un large lobe médian tronqué. Écusson très grand, triangulaire, Élytres très convexes, finement chagrinés, sensiblement plus rugueux que la tête et le pronotum, largement déprimés et aplanis sur la moitié antérieure des côtés; le calus huméral saillant, mais situé plus intérieurement que de coutume ; le sommet largement et conjointement arrondi. Dessous brillant et finement ponctué. 225. Pachyschelus Dohrni nov. sp. — Subovalaire, élargi, convexe, arrondi en avant et atténué en arrière; tête et côlés du pronotum bronzé doré et brillants, le disque noir; élytres bleus, très : brillants. Dessous noir avec les pattes bronzées, claires et très brillantes. Long., 3; larg., 2,8 mill. Sumatra : Liangagas (Dohrn). Taille et facies du P. Migneauxi H. Deyr., que l’on trouve égale- ment à Sumatra, mais un peu plus convexe, l’extrémité plus arron- die, la coloration différente. Tête lisse, à peine ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum couvert de points formant des petits cercles sans enfon- cement médian ; la marge antérieure profondément échancrée en arc; les côtés très obliques et faiblement arqués; la base sinueuse avec un large lobe médian tronqué. Écusson très grand, triangu- 347 laire. Élytres couverts de séries longitudinales de points peu accu- sées ; le calus huméral très saillant et limitant une dépression mar- gino-humérale qui se prolonge en gouttière sur les côtés jusque vers le milieu; le sommet très déclive et conjointement arrondi. Dessous finement granuleux; pattes brillantes et à peine ponctuées. 226. Brachys floricolàa nov. sp. — Subheptagonal, large, écourté, peu convexe, bronzé clair en dessus avec la têle et les parties déprimées du pronotum garnies d'une villosité d'un roux doré; les élytres ornés de bandes sinueuses formées par des poils roux doré et limitées antérieurement par un fin liséré blanc, la bande antérieure moins nelle et moins régulière que les deux autres, la seconde étant médiane et la troisième préapicale. Dessous noir, brillant et un peu pourpré. — Long., 5,3; larg., 2,7 mill. Floride. Voisin de Br. purpuratus Kerrem., du Brésil, mais autrement coloré et le dessin élytral différent. Tête irrégulièrement ponctuée, surmontée en arrière de deux tubercules arrondis, glabres et lisses, séparés par un sillon longitu- dinal. Pronotum convexe sur le disque et aplani sur les côtés, en arrière, muni d’une carène latérale située à une certaine distance du bord et subparallèle à celui-ci, garni d’une villosité rousse plus dense sur les côtés que sur le disque; la marge antérieure droite; les côtés obliques et subsinueux; la base très sinueuse avec le lobe médian large, avancé et anguleusement échancré à son sommet: . Écusson transversal, triangulaire avec la base convexe et les côtés droits. Élytres couverts de séries longitudinales de gros points, avec, de part et d’autre,.une côte caréniforme partant de la base et surmontant le calus huméral pour longer la marge latérale à une certaine distance de celle-ci jusqu’au sommet; celui-ci subtronqué et arrondi extérieurement, Dessous inégalement ponctué; proster- num finement granuleux. 297. Brachys suavis nov. sp. — Subpentagonal, large, assez robuste, bronzé en dessus, noir en dessous; les élytres ornés, de part et d'autre, de mouchetures villeuses, blanches, dont les plus appa- rentes sont : une vers le milieu, contre la marge latérale, deux autres au tiers postérieur et siluées l’une à côté de l’autre et une quatrième préapicale. — Long., 4,5; larg., 2,3 mill, Guatémala. Tête finement granuleuse et ponctuée, creusée et sillonnée en avant. Pronotum convexe, grossièrement et inégalement ponctué, le disque peu convexe, les côtés et la partie postérieure aplanis avec, de part et d'autre, près de l’angle postérieur, un calus caréniforme recourbé vers la marge latérale; la marge antérieure tronquée ; les 348 côtés arqués et obliques; la base très sinueuse avec le lobe médian avancé et légèrement échancré en arc. Écusson triangulaire. Élytres rugueux et chagrinés avec des gros points épars, disposés en vagues séries longitudinales interrompues par des espaces finement poin- tillés et granuleux et, de part et d’autre, deux côtes discales plus accentuées en avant qu’en arrière et une côte caréniforme partant du calus huméral pour longer la marge latérale à une certaine dis- tance de celle-ci; le sommet conjointement arrondi, Dessous fine- ment granuleux et ponctué. 228. Brachys taciturnus nov. sp. — Subheptagonal, peu convexe, bronzé violacé obscur et brillant en dessus et couvert d’une pubescence rousse, rare et espacée sur le pronotum et formant sur les élytres, des bandes transversales très vagues. Dessous noir. — Long., 4; larg., 2 mill. Guatémala. Tête finement ponctuée, creusée en avant et sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum en trapèze, plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, finement granuleux ou inégalement ponctué suivant que la villosité est présente ou absente; la marge antérieure sinueuse avec un large lobe médian arqué; les côtés obliques et sinueux, le disque convexe en avant, déprimé en arrière; la base très sinueuse avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson trian- gulaire. Élytres plans, couverts de séries longitudinales de points interrompues par des espaces finement granuleux; le calus huméral assez épais et surmonté d’une côte caréniforme se prolongeant sur les côtés le long de la marge latérale à une certaine distance de celle-ci; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement gra- nuleux et ponctué. 229. Brachys debilis nov. sp. — Subheptagonal, peu convexe ; tête notre; pronotum bronzé el couvert d’une villosité éparse et grisûtre; élytres bleu d'acier à reflets irisés sur les parties glabres, bronzés et granuleux sur les bandes villeuses et transversales, situées l’une vers le milieu et l’autre vers le sommet. Dessous noir. — Long., 3, larg., 1,5 mil. Guatémala. Tête finement granuleuse, sillonnée dans toute sa longueur. Pro- notum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, le disque convexe et presque lisse, les côtés granuleux et aplanis; la marge antérieure tronquée; les côtés obliques et sinueux avec l’angle postérieur droit; la base fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et tronqué. Écusson triangulaire. Élytres irrègulière- ment ponctués, présentant de part et d'autre deux stries longitudi- nales et discales, interrompues par les bandes villeuses et une côte 949 caréniforme longeant la marge latérale à une certaine distance de celle-ci et naissant à l’épaule; le calus huméral saillant et épais; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement granuleux et ponctué. | 230. Lius cœruleus nov. sp. — Cunéiforme, convexe; têle et pronotum noirs; élytres bleu verdätre, brillants. Dessous noir brillant. Long., 3,2; larg., 1,3 mill. Goyaz : Jatahy (H. Donckier). Semblable au L. scutellatus Sol., du Brèsil, quant au mode de coloration, mais plus allongé, moins large à l’épaule, la tête et le pronotum moins lisses, les élytres non relevés à l’apex. Tête large, finement ponctuée, creusée en avant avec un fin sillon longitudinal; le bord des yeux très légèrement caréné en avant. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d'une ponctuation excessivement fine et semblable à celle de la tête; la marge antérieure tronquée; les côtés obliques et fai- blement arqués; la base sinueuse avec un large lobe médian avancé et tronqué. Écusson grand, triangulaire et lisse. Élytres convexes, couverts de séries longitudinales et régulières de points; le calus huméral allongé, saillant et un peu oblique; le sommet conjointe- ment arrondi et subacuminé. Dessous noir, brillant et très finement ponctué. 231. Lius aterrimus nov. sp. — Cunéiforme, convexe, entière- ment noir, mais très légèrement bronzé, plus lisse en dessus qu’en dessous. — Long., 3; larg., 1,3 mill, Goyaz : Jatahy (H, Donckier). Plus large et plus brillant que le L. atratus Kerr., du Brésil, il s’en distingue par la ponctuation élytrale moins accusée et par l'absence de plis longitudinaux le long de la base des élytres ; il se rapproche également du L. nigerrimus Kerr., d’Itaïtuba, mais avec la tête beaucoup moins large, la coloration du dessus d’un noir moins profond. Tête finement ponctuée ; front creusé, longitudinalement sillonné. Pronotum à ponctuation excessivement fine, semblable à celle de la tête, plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure à peine échancrée en arc; les côtés obliques et faiblement arqués ; la base très sinueuse avec un large lobe médian avancé et très légèrement échancré en arc. Écusson grand, trian- gulaire et lisse, Élytres couverts de séries longitudinales de points, conjointement arrondis au sommet. Dessous très brillant et ponctué. ° 232. Lius timidus nov. sp. — Allongé, atténué en avant et en arrière, les côtés parallèles, d’un beau bleu d'acier à reflets irisés en 390 dessus, les élytres plus grossièrement ponctués que la tête et le prono- tum. Dessous noir et brillont. — Long., 3; larg., 1,3 mill. Guatémala. Intermédiaire entre les vrais Lius, franchement coniques et toute une série d'espèces à forme allongée et subcylindrique, il a plutôt l’aspect d’un Zanthe. Tête étroite, lisse, à peine ponctuée, sillonnée dans toute sa lon- gueur; yeux parallèles. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation largement et régulièrement espacée; la marge antérieure tronquée, les côtés obliques et sinueux avec l’angle inférieur abaïissé et aigu; la base sinueuse avec un large lobe médian tronqué. Écusson grand, trian- gulaire. Élytres finement ponctués, couverts de petits plis transver- saux, plus accentués sur le disque que sur les côtés; le calus humé- ral saillant et lisse; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement granuleux et ponctué. 233. Leiopleura Claveri nov. sp. — Subovalaire, convexe ; tête et pronotum d’un vert métallique clair et mat, finement granu- leux; le disque antérieur du second noirâtre, brillant et lisse; écusson et élytres violets, brillants, les seconds ornés de part et d'autre de deux larges taches, interrompues à la suture : la première, d’un doré éclatant à reflets verts, large, transversale, touchant au bord externe, sa Marge antérieure incurvée autour du calus huméral, le côté intérieur arrondi, la marge postérieure droite; la deuxième, d’un vert doré clair, envahissant tout le tiers postérieur, sauf un espace apical et sutural. Dessous noir, finement granuleux. — Long., 2,8; larg., 1,8 mill. | : Colombie : Ilaque (Fr. Claver). Du groupe des L. pulchra, puncticeps, venusta et interrupta Waterh., de l'Amérique centrale ; différent de ceux-ci par les détails qui précèdent et par ceux qui suivent. Tête finement granuleuse, sillonnée dans toute sa longueur. Pro- notum beaucoup plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière ; la marge antérieure profondément échancrée en arc avec les angles de devant avancés et aigus; les côtés obliques et arqués; la base sinueuse avec un large lobe médian tronqué; il est couvert d’une fine ponctuation régulièrement espacée, avec les côtés granu- leux. Écusson grand, triangulaire. Élytres larges, convexes, déprimés le long de la base et sur les côtés avec le calus huméral saillant et allongé ; le sommet conjointement arrondi. = 234. Callimicra collaris nov. sp. — Oblong, allongé, convexe; tête et pronotum brillants, bronzé doré ou bronzé verdätre clair; 3 Rs A dre a ter: PET > PE. -. 9391 élytres noirs, légèrement verdüätres. Dessous noir brillant. — Long., 3,7; larg, 1,3'mill. Goyaz : Jatahy (H. Donckier). Voisin de C. cyanipennis Kerr., de la même région, mais avec les côtés du pronotum plus largement arrondis en avant; différent quant à la coloration et aux détails qui suivent. Tête finement granuleuse, avec une dépression frontale allongée. Pronotum moins granuleux que la tête, avec quelques points épars et un réseau de petites rides entrecroisées et excessivement fines ; le disque convexe, les côtés et la base déprimés ; la marge antérieure tronquée ; les côtés arqués avec une carène prémarginale droite; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson assez grand, en triangle équilatéral. Élytres un peu plus rugueux en avant qu’en arrière, couverts de séries longitudinales de points, peu accusées et irrégulières, déprimés le long de la base, conjointement arrondis au sommet, Dessous granuleux, ponctué, mat en avant et brillant en arrière. 235. Callimicra pygmæa nov. sp. — Étroit, allongé, cylin- drique; têle brillante, bronzé verdätre et lisse; pronotum obscur, verdätre et brillant; élytres rugueux, verts, plus clairs que le pro- notum. Dessous noir brillant. — Long., 3; larg., 0,7 mill. Goyaz : Jatahy (H. Donckier). La plus petite espèce, actuellement connue, du genre; sa forme allongée et cylindrique la distingue nettement des autres, avec lesquelles elle ne peut être confondue. Tête convexe, presque lisse, à ponctuation régulièrement espacée, avec une fossette allongée médiane et postépistomale. Pronotum un peu plus haut que large, très convexe sur le disque, déprimé le long de la base et couvert de points fins et très espacés ; la marge anté- rieure arquée; les côtés régulièrement arqués et carénés le long de la marge latérale; la base bisinuée avec un large lobe médian tron- qué. Écusson assez grand, en triangle équilatéral. Élytres rugueux, irrégulièrement ponctués et couverts, sur le disque, de plis trans- versaux ; le sommet tronqué. Dessous finement ponctué. | SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du i* septembre 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. Severin à fait excuser son absence. Le compte rendu du 7 juillet est adopté. M. Weyers, rentré le matin même de Bornéo, assiste à la séance, M. le Président félicite le courageux explorateur d’avoir réalisé, sans encombre, son long voyage et le remercie de l'empressement qu’il a mis à venir serrer la main de ses collègues. Correspondance. — M. le Secrétaire lit une letire que M. Pic, de Digoin, lui à adressée en le priant de vouloir insérer la note rectifi- cative ci-dessous : ADDENDA AU CATALOGUE DES SAGRIDES. _ Dans son catalogue des Sagrides (Ann. Belg., 1900, pp. 269 à 280), M. EH. Clavareau a omis de signaler deux variétés syriennes de Orsodacne ruficollis Pic : …. NV. Delagrangei Pic, Bull. Fr., 1896, p. 30; Misc. Ent., VI, p. 155. _ V. syriaca Pic, Feuil. Jeun. Nat., n° 310, 1896, p. 202; Misc. Ent., D p.155. Orsodacne ruficollis Pic est porté à tort comme synonyme de lineola Panz. (1), et les raisons en sont données dans Miscellanea - Entomologica, VI, 1898, n° 12, p. 155, en même temps qu’a paru la … description complète de cette espèce. Cet article est postérieur à la note synonymique de M. Weise (Deuts. Ent. Zeit., 1896, p. 293), bien légèrement écrite, loin des types, et d’après la consultation de ma seule diagnose primitive (Bull. Fr., 1894, p. ccLxXXIV), sim- plement destinée à prendre date en attendant la description com- plète. Les renseignements bibliographiques concernant ce nom et — (1) Je ne m'explique pas la synonymie complète donnée par M. Clavareau, “étant donné que les deux auteurs qui ont parlé de cet insecte, avant ou après moi, l'ont accepté comme bonne espèce (Abeille de Perrin, in Bull. Fr., 1895, mp. DV), ou comme variété de Zineola (Weise, in Dts. Ent. Zeit., 1896, p. 298). ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 25 IX 31 EME FRET 0 304 donnés par M. Clavareau sont en partie inexacts ou incomplets, c'est pourquoi je crois nécessaire de les signaler de mon côté. Orsodacne ruficollis Pic, Bull. Soc. ent. Fr., 1894, p. CCLxxxXIV; Bull. Soc. ent. Fr., 1896, p. 30; Feuil. Jeun. Nat., n° 310, 1896, p. 202; Miscell. Ent., VI, 1898, p. 155. — Abeille de Perrin, Bull. Soc. ent. Fr., 1895, p. cpv. — Weise, Deutsch. Ent. Zeitt., 1896, n'29, La liste de M. Clavareau est arrêtée en 1898, mais il est peut- être utile de signaler, dès à présent, l’étude synoptique postérieure sur le genre Orsodacne, publiée par M. Csiki (Rovartani Lapok VI, 1899, pp. 92 et suivantes). Dans cet article, deux variétés nouvelles de Hongrie sont décrites pour O. lineola Panz. : marginata (p. 93) et flava (p. 93) et la première de celles-ci est, en outre, figurée. MAURICE PrIc. — M, Clavareau répond en ces termes : Je ne m’amuserai pas à entamer une polémique avec M. Pic, je le renvoie tout simplement à la note de M. Weise, parue dans la Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1896, IT, p. 293, et à celle de M. le D' A. Chobaut, parue dans le Bulletin n° 13 de la Société ento- mologique de France, séance du 11 juillet 1900, pp. 263-265. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression du mémoire annexé à ce numéro. Communications. M. Schouteden fait la communication suivante : Ayant recueilli dans ces derniers temps une certaine quantité de Julides des environs de Bruxelles, j'ai trouvé parmi eux deux formes intéressantes que M. C. Verhoeff a bien voulu examiner et qui sont nouvelles pour notre Faune. Ce sont : Cylindroiulus nitidus Verhoeff, pris à Boondael, le 11 août 1900 (1 ex.) et la variété germanicum Verhoeff, du Schizophyllum mediterraneum Latz.; cette dernière variété prise en deux exemplaires à Bruxelles, le 7 août, avait été trouvée la première fois, en deçà des Alpes, à Cochem sur la Moselle, par M. Verhoeff, sa capture est particulièrement intéressante. — M. Roelofs nous prie d'annoncer qu’il est domicilié doréna- E vant rue du Palais, 16, à Anvers. — M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele habite rue du Châtelain, 85, à Ixelles. | — M. Lameere signale la capture de la Vanessa antiopa 4 l'Abbaye des Dunes (Coxyde). Excursions. L’excursion du mois d’octobre aura lieu au bois des Capucins, près de la ferme de Ravenstein, à Tervueren. — La séance est levée à 9 3/4 heures. y NE pit MEET ANT, UN 2 PT UNS TRE TA it den an S SR à Ée SÉV RE Te LES d \ in 14 ht D M ÉRÉ tru st Ÿ 6 és RON TRUE" : br r ; . Li CR MÈRES nt at Le RE NE «AL EN MCE | D EARESS PQ ME RER de AE LE 4 RS rt Va A MEL à ar 399 NOTES | POUR LA CLASSIFICATION DES COLÉOPTÈRES par Aug. Lameere. Un zoologiste ignorant entièrement l’Entomologie et abordant à notre époque l'étude des Insectes éprouverait certainement une double surprise : il admirerait, d’une part, la précision dans la distinction des espèces et la ponctualité dans la nomenclature, mais - il déplorerait l’état absolument rudimentaire de la classification. Alors que pour les divers groupes d’Animaux autres que les Insectes, les naturalistes ont depuis longtemps jeté les bases de la classifica- tion généalogique, de la seule classification naturelle, et que leur préoccupation constante est d’appliquer les lois de l’évolution à un groupement rationnel, les entomologistes, à part quelques rares exceptions, semblent ne pas se douter des immenses progrès réa- lisés en dehors de leur domaine, et ils perpétuent les errements du passé sans soumettre les faits à une critique rigoureuse. L’on s’obstine à rechercher un ordre linéaire, on discute sur les types qui dans un groupe représentent la forme la plus parfaite pour la placer en tête, on rapproche des organismes d’après des carac- tères qui n'ont rien à voir avec la généalogie, et l’on arrive à un ensemble qu’un zoologiste un peu au courant des règles de la systé- matique moderne taxerait volontiers de galimatias. Que l’on compare la classification des Mammifères de Cuvier à celle de Dôderlein, que l’on compare la classification classique des Oiseaux à la classification naturelle dont les bases ont été jetées par Fürbringer, et l’on sera édifié sur la valeur des classifications ento- mologiques et sur les changements qui devront y être apportés. Certes la tâche est malaisée, d’autant plus malaisée que les don- nées paléontologiques et embryologiques nous manquent presque complètement, et que l'anatomie seule est le thème soumis à notre critique, mais, comme l’ont montré les recherches sur d’autres groupes d'organismes, l’anatomie peut suffire, à condition que les entomologistes se pénètrent bien des règles qui ressortent d’une étude comparée des classifications. En abordant les Insectes pour mon Manuel de la Faune de Bel- gique, je me suis vu obligé de faire subir à la classification quelques Changements que j'ai jugés indispensables pour la mettre quelque peu en harmonie avec celle des autres Animaux: ces changements auraient dû être probablement plus considérables, mais il m’a été naturellement impossible de passer en revue tous les Insectes exo- 306 tiques afin d'arriver à réunir toutes les données nécessaires; de nombreux spécialistes devraient intervenir pour mener à bien un pareil travail. Je me réserve de discuter la classification générale que j'ai adop- tée lorsque mon ouvrage sera terminé; actuellement je ne désire qu’émettre certaines réflexions que m'a suggérées l’étude que j'ai faite des Coléoptères. L’on sait qu’à la classification synthétique de Latreille, Erichson substitua une classification analytique à laquelle Lacordaire n’a point touché dans son ensemble. Ce groupement des Coléoptères en familles disposées les unes après les autres, dans une succession purement conventionnelle, est quelque peu comparable à ce qu'était la classification des Phanérogames avant la réunion des familles en ordres, comme on le fait actuellement. Le Conte et Horn ont fait faire un grand pas à la systématique des Coléoptères en rétablissant sur des bases plus sûres la classification de Laireille : ils ont groupé les familles en séries, posant les bases de la classification synthé- tique définitive, et Ganglbauer, en précisant les caractères de ces séries, s’est encore davantage rapproché du but. Malgré ces perfectionnements, la classification des Coléoptères reste le problème peut-être le plus difficile de toute la Zoologie systématique ; les notes suivantes ont pour but d’éveiller l’attention des spécialistes et de chercher à justifier les innovations que je me suis vu obligé d’aborder. ORIGINE DES COLÉOPTÈRES. 1. L’ancêtre des Coléoptères devait avoir comme caractères : 1° des métamorphoses complètes; 2° quatre tubes de Malpighi ; 3 les appendices buccaux disposés pour le broyement ; 4° le prothorax grand et libre; 5° cinq articles à tous les tarses; 6° un onychium entre les ongles des tarses; 7° trois ocelles ; 8° ‘huit arceaux ventraux visibles à l’abdomen; 9 toutes les hanches coniques et saillantes ; 10° des antennes de 11 articles non différenciés. 2. Cet ancêtre était un Névroptère du groupe des Planipennes ; devait habiter sous les écorces ou perforer les troncs, l'utilité de la transformation des ailes supérieures en élytres étant évidente avec de pareilles mœurs. : Ê D CO 4. 9. (er) > 8. 9. 10. 41. 12. 307 CLASSIFICATION GÉNÉRALE. . Tous les Coléoptères ont perdu le 1* arceau ventral de l’abdo- men ; beaucoup d’entre eux ont, en outre, perdu le 2°; celui qui est anatomiquement le 1°, peut donc être en réalité le 2e ou le 3 arceau morphologique. Les types qui offrent encore le 2 arceau ventral sont évidem- ment inférieurs à ceux qui l’ont perdu. . Les Coléoptères qui ont conservé le 2° arceau ventral de l’abdo- men sont : la série entière des Caraboïdes, les formes infé- rieures des Staphylinoïdes, bon nombre de Malacodermes. Remarquons que ces trois types ont des antennes primitives. Les Caraboïdes ayant les trois premiers arceaux ventraux de l’abdomen soudés (c’est-à-dire les 2, 3° et 4°), n’ont pu don- ner naissance ni aux Staphylinoïdes, ni aux Malacodermes. . Les Staphylinoïdes ayant les ailes inférieures à nervation très réduite, n’ont pu donner naissance ni aux Caraboïdes, ni aux Malacodermes. Les Malacodermes (sensu lato) peuvent être considérés non seulement comme les ancêtres des Staphylinoïdes et des * Caraboïdes, mais encore des autres Coléoptères, Comme l’a fait remarquer Gangilbauer, la nervation des ailes inférieures des Coléoptères peut se rattacher à trois types correspondant précisément aux Caraboïdes, aux Staphyli- noïdes et à l’ensemble des autres Coléoptères. ; Je propose, en conséquence, de partager les Coléoptères en trois sous-ordres auxquels je donne les noms de CANTHARI- DIFORMES, STAPHYLINIFORMES et CARABIFORMES. Chez les Cantharidiformes, la nervure médiane de l’aile infé- rieure est prolongée au delà du pli transversal qui est situé en principe au delà du milieu; au niveau de ce pli, la ner- vure médiane envoie dans l’espace radial un rameau récur- rent qui est en principe réuni par une nervure transversale à un rameau récurrent de la nervure radiale. Chez les Staphyliniformes, la nervure médiane de l’aile infé- rieure se divise au niveau du pli transversal en deux rameaux prolongés jusqu’au bord; le pli transversal est rapproché de la base de l’aile qui offre un second pli vers l’extrémité et qui est dépourvue de nervures transversales. Chez les Carabiformes, la nervure médiane de l'aile inférieure s'arrête au niveau du pli transversal, lequel est situé vers le milieu, et elle se réunit à la nervure radiale par une nervure transversale, qui est en principe double, enclosant une cellule dans l’espace radial. 13. Les Staphyliniformes etles Carabiformes ont conservé le nombre primitif de tubes de Malpighi qui est de quatre, tandis que les formes supérieures des Cantharidiformes en offrent fré- quemment six, cette augmentation semblant s'être produite indépendamment dans diverses familles, I. — CANTHARIDIFORMES. Ce sous-ordre me paraît pouvoir être partagé provisoirement en dix séries : les Térédiles, les Malacodermes, les Sternoxes, les Macro-- dactyles, les Brachymères, les Palpicornes, les Clavicornes, les Phytophages, les Hétéromères et les Lamellicornes. Les Longicornes devraient peut-être constituer un groupe séparé des Phytophages, mais, d'autre part, les Clavicornes, les Longicornes, les Phyto- phages et les Hétéromères devraient probablement être réunis. I. — Térédiles. . De tous les Coléoptères c’est la famille des Lyméxylides qui est la plus voisine du Névroptère ancestral. . Comme les Planipennes, les Lyméxylides ont toutes les hanches coniques et saillantes ; leurs tarses et leurs antennes ne sont pas ou guère différenciés ; il y a chez Atractocerus huit ar- ceaux ventraux visibles à l’abdomen, le nombre maximum offert par les Coléoptères; Hylecoetus possède le rudiment de l’ocelle médian du Névroptère ancestral. . Comme tous les survivants des formes primitives, les Lymé- xylides présentent des caractères coenogénétiques très prononcés, le développement des palpes maxillaires chez le mâle par exemple. . La famille des Lyméxylides peut, avec quelques familles qui S'y rattachent intimement et qui ont conservé comme elle des caractères et des mœurs primitifs, être détachée des Malaco- dermes pour former un premier groupe de Cantharidiformes auquel on peut conserver le nom de Térédiles. . Les Anobiides (comprenant les Anobiines et les Ptinines, ces derniers n’ayant aucun titre à constituer une famille parti- culière puisqu'ils ne sont que des Anobiines spécialisés) descendent des Lyméxylides : la structure filiforme et allon- gée des tarses des plus inférieurs d’entre eux l’indique suff- samment et écarte l'hypothèse qu'ils proviendraient des Mélyrides. 124 s À . La famille des Bostrychides est sans relations directes avec les À | 10. “SR 12. E 309 Anobiides : ses formes inférieures, représentées par les Psoa par exemple, manquent précisément du seul caractère que l’on puisse invoquer pour établir le rapprochement, à savoir l’encapuchonnement de la tête par le prothorax ; d’autre part, les Anobiides ne peuvent descendre de types tels que les Bostrychus, étant donnée entre autres la structure des tarses de ces derniers. . Les Psoa offrent une certaine ressemblance avec les Clérines, mais ils ne peuvent en descendre, car ces derniers ont perdu l’onychium tarsal, et ils ne peuvent non plus en être les ancêtres, la structure des tarses s’y opposant. . Le régime, la structure des larves, l’ensemble des caractères doivent faire considérer les Bostrychides comme une famille se rattachant à la souche des Térédiles. . La structure de la larve semble un argument décisif pour rap- procher les Lyctides des Bostrychides, lesquels comprendront de la sorte deux sous-familles ne descendant pas l’une de l’autre, mais ayant probablement un ancêtre commun, les Lyctines et les Bostrychines. La structure de la larve éloigne totalement des Bostrychides les Sphindines, que je crois devoir provisoirement réunir aux Cisides comme famille de Clavicornes, Le genre Cupes mérite de constituer une famille dont les affinités avec l’ensemble des Térédiles sont évidentes. Les Dérodontides doivent également faire partie du groupe, la lamelle des hanches postérieures les éloignant des Clavi- cornes et des Malacodermes. II, — Malacodermes. . Les Cantharidines, les Lycines, les Lampyrines et les Drilines constituent quatre types devant former une seule famille, celle des Cantharidides, qui a conservé du Lyméxylide ances- tral les hanches et le nombre élevé des arceaux ventraux visibles de l'abdomen (à l’exception du genre Homalisus qui Se rattache manifestement aux Lycines primitifs). . Les formes les plus simples de chacun de ces quatre types sont déjà trop spécialisées pour que nous puissions considérer l’une d’elles comme l’ancêtre des autres, mais elles offrent entre elles trop de ressemblance pour ne pas les regarder comme provenant d’un ancêtre commun. . De cet ancêtre s’est détaché également le type des Mélyrides caractérisé par la réduction à six des arceaux ventraux visibles de l’abdomen et la séparation de l’épistome d’avec le front, 360 mais ayant conservé la position des antennes et la visibilité du labre primitives. 4. Les Mélvrides comprennent, outre la sous-famille des Mala- chiines et la sous-famille des Mélyrines, deux groupes qui descendent chacun indépendamment des Mélyrines, les Clé- rines et les Corynétines, groupes qui pourraient constituer deux familles spéciales, mais en adoptant cette manière de voir, la classification ne témoignerait pas de leur origine, et il vaut mieux n’en faire que des divisions de la famille des Mélyrides. | 5. Ilest absolument impossible, en effet, de maintenir la famille des Clérides telle qu’elle est aniversellement adoptée auJour- d’hui, car elle est manifestement diphylétique. Les Coryné- tines ayant conservé le rebord latéral du prothorax ne peuvent pas descendre des Clérines qui l'ont perdu; d’autre part, ces derniers ne peuvent provenir des Corynétines puisqu'ils ont encore le 4° article des tarses bien développé. 6. Il est manifeste que les Clérines descendent des Mélyrines; il est également manifesie que les Corynétines descendent aussi des Mélyrines, mais de Mélyrines différents, quoique voisins des ancêtres des Corynétines. 7. Les Cantharidides et les Mélyrides constituent parmi les Cantha- ridiformes une unité phylogénétique à laquelle on peut réserver le terme de Malacodermes, et très bien caractérisée par le régime, la structure de la larve, l’absence de lamelle aux hanches postérieures et d’onychium aux tarses. III. — Sternoxes, 1. Les Buprestides et les Élatérides (y compris les Cébrionides, les Eucnémides et les Throscides) offrent un certain nombre de caraclères communs, hanches antérieures transversales et prolongement du prosternum, qui les ont fait séparer des Malacodermes pour en constituer un groupe des Sternoxes. 9. Entre les Buprestides et les Élatérides nous ne connaissons aucune forme de transition, ni les Eucnémides, ni les Thros- cides ne pouvant être considérés comme tels. 3. Ni les Élatérides, ni les Eucnémides, ni les Throscides ne peu- vent descendre des Buprestides puisqu'ils n’ont pas les deux premiers arceaux veniraux de l'abdomen soudés, et ils ne peuvent en être les ancêtres, les larves des Élatérides étant très différentes de celles des Buprestides, les Eucnémides ayant le labre recouvert par le chaperon, les Throscides + É A 10. dt 361 ayant les cavités cotyloïdes antérieures cémplétées par le mésosternum. . Les Buprestides et les Élatérides constituent donc deux familles bien distinctes qui ne forment même probablement pas un ensemble monophylétique, car il n’y a guère de rapports de facies entre les formes inférieutes des deux groupes. Par ses hanches antérieures et intermédiaires saillantes et presque contiguës, le genre Plastocerus se présente comme un genre de transition entre la famille des Dascillides et celle des Élatérides. D'autre part, par la présence de six arceaux ventraux visibles à l'abdomen, le genre Cebrio est inférieur à presque tous les Élatérides. Les Cébrionides, tels que les a conçus Lacordaire, forment évidemment parmi les Élatérides une première sous famille adaptée à un genre de vie spécial, laquelle n’a donné aucun descendant et s’est détachée de très bonne heure de la souche de la famille. Le genre Perothops doit constituer une sous-famille spéciale; il se rattache à la souche générale des Élatérides et a évolué solitairement dans un sens original; il ne peut être considéré comme une transition vers les Eucnémides, vu qu’il offre une différence de niveau entre le front et l’épistome, comme les Élatérides, mais il n’est pas l'ancêtre de ces derniers, car il a le labre soudé à l’épistome. Les Eucnémides forment une troisième sous-famille très carac- térisée par le rétrécissement du front entre les antennes et le recouvrement du labre par l’épistome. Elle se rattache à la souche générale des Élatérides. Le genre Cerophytum ne peut être considéré comme l’ancêtre des Eucnémides puisqu'il offre une mentonnière au proster- num, etc.; il ne peut en descendre, car il a le labre visible; il constitue vraisemblablement une forme originale détachée de la souche générale des Élatérides. Il est probable que les genres Soleniscus, Pterotarsus et Thylacos- ternus ne sont pas des Eucrémines. Ils diffèrent profondé- ment des autres genres du groupe; ils ne peuvent être les ancêtres des Eucnémines puisqu'ils sont pourvus de sillons prosternaux antennaires; ils ne peuvent en descendre, puisqu'ils ont le labre visible; ce ne sont pas des Throscines puisqu'ils n’ont pas de mentonnière prosternale ; ce ne sont pas des Buprestides. On peut l:s8 considérer comme formant une sous-famille se raltachant au tronc général des Élaté- rides, 362 12. Les Throscines ne peuvent être associés aux Eucnémines, car ils ne peuvent en descendre, attendu qu’ils ont le labre visible, et ils ne peuvent en être les ancêtres puisqu'ils ont les hanches antérieures à cavités coiyloides complétées en arrière par le mésosternum. Ils n’ont pas les mêmes ancêtres directs, car leur structüre très compliquée ne peut se laisser déduire que d’un type d’Élatéride supérieur. Un Insecte de Colombie de la collection Candèze dénommé Pseudelater ambiguus Candèze in litt. est un Élatéride par l'articulation du prothorax sur le mésothorax ; il a les sillons antennaires prosternaux des Agrypniens et des Throscines, mais il a les antennes absolument insérées comme chez les Throscines du genre Lissomus; il a les trochanters de toutes les pattes allon- gés comme chez les Throscines et il a des lamelles sous les tarses. Ce n’est plus un Élatérine et ce n’est pas encore tout à fait un Throscine. 13. Les Throscines descendent donc des Agrypniens comme les Eucnémines descendent des Plastocériens. 14. Si l’on étudie l’évolution des Buprestides, l’on se convainc que les formes primitives devaient être souterraines, avoir les pores antennaires diffus et la cavité sternale formée par le mésosternum, c’est-à-dire que les Julodines se rapprochent le plus de la souche originelle. 15. Plastocerus est trop voisin des Dascillides pour qu’il soit possible de constituer une coupure formée des Élatérides et des Buprestides comme Sternoxes. 16. D'autre part, comme Plastocerus semble plus voisin des Dascillus et les Julodines plus voisins des Artematopus, le groupe des Sternoxes, tel qu’on le conçoit actuellement, semble diphylé- _ tique et, par conséquent, ne peut pas être maintenu. 17. Mais en adjoignant aux Élatérides et aux Buprestides les Dascil- lides (y compris les Rhipidocérides), on arrive à constituer un groupe très bien caractérisé et monophylétique pour lequel on peut conserver la dénomination de Sternoxes. 18. Ce groupe se rattache sans doute aux formes primitives de Cantharidiformes; il offre comme particularités essentielles la structure des hanches postérieures pourvues d’une lamelle et la dilatation basilaire des épipleures élytrales. 19. Dans la famille des Dascillides rentreront toutes les formes qui ont les hanches antérieures fortement saillantes, quelle que soit la structure du prosternum. 20. Cette famille doit comprendre les Rhipidocérides, car si l’on élève ces derniers au rang de famille, il faut aussi ériger en familles les Artématopides et les Ptilodaciylides. Il n’y a 363 aucun inconvénient et il y a avantage à réunir tous ces types en une seule famille, puisque cette famille, peut être nette- ment caractérisée et est monophylétique. 91. Le genre Chelonarium offre une structure qu’il est facile de déduire de celle du genre Ptilodactyla, alors qu’il est impos- sible de la rattacher à celle des Byrrhides. 29. C’est avec une certaine hésitation que je laisse provisoirement parmi les Dascillides les Eucinétines et les Cyphonines; les premiers ne me paraissent pas pouvoir aller ailleurs; les autres seraient des Malacodermes, sans la lamelle des hanches postérieures; en outre, je trouve six tubes de Malpighi chez Hydrocyphon deflexicollis alors que tous les Slernoxes que j’ai disséqués n’en oni que quatre. IV. — Macrodactyles. 1. Les Parnides, les Hétérocérides et les Géoryssides forment un ensemble monophylétique dont il n’y a lieu de constituer qu’une famille unique. 2. Cette famille, à laquelle on peut conserver le nom de Parnides et qui correspond aux Macrodactyles de Latreille, peut être divisée en trois sous-familles, les Pséphénines, les Parnines et les Elmidines. 3. Les Pséphénines ayant conservé sept arceaux ventraux visibles d', six arceaux ventraux ?, ont moins évolué que les Parnines et les Elmidines qui n’en ont plus que cinq. 4. Les Parnines ayant les hanches antérieures transversales ont moins évolué que les Elmidines chez lesquels elles sont glo- buleuses. 9. Le genre Heterocerus est manifestement un type de Parnines adapté au fouissement et redevenu terrestre ; des Parnines il a les hanches, la vestiture, la mentonnière du prosternum ; le relèvement de la tête, la mobilité du prothorax, la structure des pattes, constituent son originalité et sont des caractères d'adaptation au fouissement : la sous-famille des Parnines sera divisée en deux tribus, les Parniens et les Hétérocériens. 6. Le genre Georyssus est manifestement un type d’Elmidines adapté au fouissement et redevenu terrestre; des Elmidines il a les hanches et la structure générale; l’inflexion de la tête, la disparition du prosternum réduit à un liséré membraneux, la structure des pattes constituent son originalité et sont des caractères d'adaptation au fouissement : la sous-famille des Elmidines sera divisée en deux tribus, les Elmidiens et les Géoryssiens. 364 7. Les rapports des Heterocerus avec les Lamellicornes et des Georyssus avec les Byrrhides reposent sur une convergence de caractères et n’ont aucune valeur systématique. 8. Les Macrodactyles ont été réunis par Seidlitz aux Palpicornes pour former un scus-ordre des Hygrophiles. Les Palpicornesne peuvent pas leur avoir donné naissance, ne fût-ce que comme n'ayant plus que neuf articles aux antennes; ils ne peuvent pas en descendre, ne fût-ce que comme ayant des larves moins bien adaptées que celles des Parnides à la vie aquatique: enfin, bien que j'aie trouvé quatre tubes de Malpighi chez Lareynia œænea comme chez les Hydrophilides, bien que le genre Psephenus offre des palpes maxillaires très allongés, je ne pense pas que les deux groupes aient les mêmes ancêtres directs, leurs larves étant trop différentes. 9. Les Macrodactyles me paraissent donc devoir constituer une unité systématique dans le sous-ordre des Cantharidiformes, se rattachant à la souche générale de ces Insectes. V. — Brachymères. 1. L’ocelle des Dermestides ne peut être considéré que comme un legs du Névroptère ancestral. 2. La famille des Dermestides se rattache, par conséquent, directe- ment aux Coléoptères les plus primitifs ; elle ne peut donc être considérée comme descendant des Clavicornes, malgré le nombre correspondant de tubes de Malpighi (six), et elle offre trop de caractères coenogénétiques pour être raitachée à ce groupe à titre d’ancêtre même éloigné. 3. Il y a trop de similitude de caractères entre certains Dermestides et certains Byrrhides pour que cette famille ne soit considérée | comme très voisine de la première. _4. On trouve chez certains Byrrhus, tels que B. ornatus et B. signa- tus, trois taches frontales rougeûtres ayant absolument l'aspect de la tache que l’on découvre chez certains Dermestes à la place de l’ocelle familial disparu : il y aurait lieu de s’assu- rer si ces trois taches ne sont pas la trace des trois ocelles du Névroptère ancestral, d'autant plus qu’elles affectent la même disposition. 5. Le genre Chelonarium n’a de commun avec les Byrrhides que la rétractilité des pattes ; sa structure générale est entièrement différente et se rattache comme il a été dit plus haut, à celle des Dsscillides. 6. Le genre Nosodendron est extrêmement embarrassant : il n’a guère de commun avec les Byrrhides que la rétractilité des (Re) Co 6. 309 pattes. Je ne sais à quel groupe le rattacher, et c’est tout à fait provisoirement que je le laisse parmi les Byrrhides à titre de sous-famille. Sans la présence des deux articles basilaires des antennes, j'en aurais fait un Hydrophilide. Sans descendre l’une de l’autre, les deux familles des Dermes- tides et des Byrrhides forment un ensemble monophylétique qui peut constituer un groupe des Brachymères dans le sous- ordre des Cantharidiformes. VI. — Palpicornes. . À première vue, la famille des Hydrophilides semble pouvoir être divisée en deux groupes, les Hydrophilines d’une part, les Sphéridiines de l’autre, groupes qui ont même été élevés au rang de famille. Mais la différence entre les Sphéridiines et des formes d’'Hy- drophilines telles que Philhydus et Anacæna est très iégère, tandis qu’il y a au contraire une opposition lrès nette entre les Hélophorines et le reste de la famille auquel on peut appliquer le terme d’'Hydrophilines. Les Hélophorines et les Hydrophilines sont monophylétiques et forment une famille unique, les genres Enoplurus et Berosus constituant les restes, d'ailleurs fortement coenogénétiques, d’une transition entre les deux sous-familles. * Dans les Hélophorines, comme dans les Hydrophilines, il y a des genres (Hydræna et Limnebius, par exemple) qui se montrent inférieurs aux autres par la conservation de sept arceaux ven- traux visibles à l'abdomen. Par conséquent, pour juger la question de savoir laquelle des deux sous-familles se rapproche le plus de la souche primi- tive, nous devons nous borner à invoquer le fait que les Hydrophilines par leur aspect général s’éloignent le plus de la forme ordinaire des Coléoptères et accentuent l’adaptation de la famille à la vie aquatique, et le fait que les larves des Hydrophilines sont plus différenciées que celles des Hélo- phorines, celles-ci ayant encore des cerques et neuf arceaux abdominaux. Les premiers Hydrophilines ont donc été les Hélophorines lesquels ont donné un type très spécialisé, le genre Spercheus, avec lequel on peut constituer une tribu des Sperchéiens par opposition à la tribu des Hélophoriens. Des Hélophoriens se sont détachés les Hydrophilines qui, sous forme d’Hydrophi- liens, ont réalisé dans le genre Hydrophilus le summum de l'adaptation de la famille à la vie aquatique; des Hydrophiliens 366 sont sortis les Sphéridiiens qui constituent le terminus terrestre de la famille. 7. Pour découvrir l'origine de la famille, il faut donc comparer les formes les plus inférieures des Hélophoriens, HUE par exemple, aux autres Coléoptères. 8. On a voulu jusqu'ici rapprocher les Hydrophilides de trois groupes, des Hydrocanthares, des Lamellicornes et des Par- nides ; on les représente parfois comme formant la transition entre les Hydrocanthares et les Lamellicornes ! 9. Les Hydrophilides ne peuvent ni descendre des Hydrocanthares, ni leur avoir donné naissance, ni avoir les mêmes ancêtres directs, vu les caractères généraux des Caraboïdes. 10. Les Hydrophilides ne présentent avec les Lamellicornes que de faibles rapports de convergence de caractères, le développe- ment du chaperon surtout. L'article basilaire des antennes est allongé dans l’un et l’autre groupe, il est vrai, seulement chez les Lamellicornes cet article allongé est le 1° article de l'antenne, tandis que chez les Palpicornes c’est le 3°, les deux premiers ayant disparu. Les Sphéridiiens ne peuvent avoir donné naissance aux Lamellicornes, ne fût-ce que comme ayant seulement neuf articles aux antennes; les Hydræna ne peuvent descendre des Lamellicornes, ne fût-ce que comme ayantencore sept arceaux ventraux visibles à l’abdomen; enfin, les Hydrophilides, aquatiques et carnassiers en principe, et les Lamellicornes, fouisseurs et végétariens en principe, ne peuvent avoir les mêmes ancêtres directs, ne fût-ce encore que comme ayant des larves trop différentes. 11. Ne pouvant être rattachés aux Parnides, comme je l’ai expliqué plus haut, il n’y a plus à rapprocher les Hydrophilides que des Clavicornes, mais ceux-ci possèdent six tubes de Malpighi, alors qu’iln’y en aque quatre chez les Hélophoriens, les Hydro- philiens et les Sphéridiiens que j'ai disséqués; les uns et les autres proviennent évidemment de Malacodermes, mais ils n’ont pas le même ancêtre direct'et, par conséquent, la famille des Hydroplilides doit constituer un groupe des Palpicornes parmi les Cantharidiformes. VII. St Clavicornes. 3 1. Ce groupe a été parfaitement bien délimité par Ganglbauer et je n’ai qu’à mettre en langage transformiste la rigoureuse analyse qu’il en a faite. : À 2. J'y ajoute les Cisides, y compris la sous-famille 4es Sphindines, qui me paraissent mieux placés ici que parmi les Térédiles, 307 mais ne connaissant pas le nombre de tubes de Malpighi de ces Coléoptères, mon opinion n’est pas encore arrêtée en ce qui les concerne. 9. Le genre Hypocephalus doit également faire partie de la série, ainsi que le pensait Le Conte, à l’avis duquel je me range complètement aujourd’hui, car cet Insecte extraordinaire ne peut à aucun titre descendre d’un Longicorne, contrairement à ce que j'ai avancé jadis : il se place près des Sphærites, des Syntelia et des Trogositides, et s’il offre certains rapports avec les Prionides, c’est uniquement parce que l’origine de ces derniers se trouve précisément parmi les premiers Cla- vicornes. ; 4. Hypocephalus, Sphærites et Syntelia sont des épaves isolées de _— la souche primitive des Clavicornes se rattachant aux pre- miers Cantharidiformes ; les Trogositides seraient également très archaïques s’ils n’avaient les tarses coenogénétiques. À ce faisceau se rattachent les Nitidulides, les Byturides, les Mysétophagides, peut-être les Cisides, et enfin les Érotylides. 9. Les Phalacrides n’ont évidemment aucun rapport généalogique direct avec les Nitidulides : ils forment, comme l’a indiqué Ganglbauer, un type particulier d’Érotylides, et ils ne méritent guère de former une famille à part. ne m'est pas démontré que le groupe des Colydiides soit monophylétique, pas plus que le groupe des Lathridiides : les uns et les autres sont probablement un assemblage de formes descendant de divers Érotylides et ils devront être répartis dans cette famille selon leurs affinités respectives; il en est de même des Adimerus et des Thorictus. 7. Les Endomychides et les Coccinellides sont certainement des formes particulières d’Érotylides, mais leur origine est indé- pendante, et il n’y a pas lieu de les fusionner en un seul groupe. 8. Toutes les familles qui viennent d’être citées semblent former une branche unique dans l’évolution des Clavicornes, et elles pourraient peut-être toutes être réunies en une seule; par contre, les Cucujides doivent, avec les Hélotides, constituer un second groupe. 9. L'ensemble des particularités des Cucujides montre, en effet, que l’on a affaire à un type archaïque, comme les Trogosi- tides, mais avec un caractère coenogénétique spécial, la forme arrondie des hanches antérieures. L’onychium des tarses, l'ouverture des cavités cotyloïdes intermédiaires, la structure simple des antennes de quelques-uns d’entre eux, indiquent qu’ils se sont détachés très tôt de la souche com- mune des Clavicornes. 368 VII. — Phytophages. 1. Les Cérambycides, dont il faut exclure Hypocephalus et Tricte- notoma, forment une famille monophylétique. 2. Les Parandra sembient être le type archaïque auquel tous les autres peuvent être rattachés, et l’étude de ce genre montre que les Cérambycides ne sont en somme qu’une forme spé- ciale de Clavicornes voisine des Trogositides et des Cucujides. 3. L'union de tous les Cérambycides aberrants de Lacordaire en une famille des Spondylides, comme l'ont fait Le Conte et Horn, est contraire à tous les principes de la systématique : chaque type de Cérambycide aberrant doit constituer un groupe de valeur égale à celle des grandes divisions reconnues dans la famille. 4. Le groupe des Prionides souterrains de Lacordaire est complè- tement artificiel, ses représentants devant être raltachés à des Prionides non souterrains très divers. 9. Les Cérambycines et les Lamiines se rattachent aux Prionines, mais il est certain que parmi les Cérambycines eties Lamiines il y a des types qui proviennent d’ancèêtres Prionines différents ei, par conséquent, ces sous-familles ne pourront subsister telles quelles. 6. L'origine des Chrysomélides est difficile à établir; si cette famille, qui semble monophylétique, descend des Longi- cornes, ce ne peut être que d’un Prionine, car le Chrysomé- lide ancestral devait avoir un rebord au prothorax. La res- semblance des Rhagiosoma avec les Lepturiens est donc purement artificielle. 7. L’ancêtre des Chrysomélides devait être ou bien un Eumol- pide, ou bien, ce qui est plus probable, un Sagride offrant un rebord prothoracique. 8. Le seul Sagride remplissant ces conditions est le genre Aula- coscelis qui diffère beaucoup de tous les autres Chryso- mélides. 9. Si Aulacoscelhs est bien un Chrysomélide primitif, un rappro- chement avec les Prionines devient très difficile, car le facies de ce genre est très différent de celui de ces derniers. 10. D'ailleurs, il est impossible de concevoir la transformation d’une larve de Prionide en larve de Chrysomélide. 11. Nous arrivons par conséquent à cette conclusion que les Céram- bycides et les Chrysomélides n’ont probablément pas de liens de parenté directe, qu'ils proviennent d’ancêtres différents, ces ancêlres étant certainement, eu tous cas, des Clavicornes primitifs. ne 2” M: 4: 42. 13. 14, 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 369 Ce n’est donc que provisoirement que je maintiens le groupe des Phytophages de Le Conte et Horn; il est vraisemblable qu’un jour il faudra établir un groupe de Longicornes indé- pendant de celui des Phytophages. L'évolution des Chrysomélides est très simple : d’une forme comparable à Aulacoscelis ont dû se développer d’une part les Eupodes, d’une autre les Camptosomes, d’une autre encore le reste de la famille dont les Eumolpiens, les Chry- soméliens, les Galéruciens, les Halticiens, les Hispiens et les Cassidiens marquent les différentes étapes. Les genres Carpophagus et Diaphanops rattachent aux Sagrides les Bruchides. Aux Bruchides se rattachent directement les Anthibides par l'intermédiaire du genre Urodon qui a été ballotté de l’une à l’autre famille. Je ne connais pas en nature les genres Aglycyderes et Proterhi- nus, et j'ignore s’ils doivent prendre place à côté des Anthri- bines, ou s’ils ne sont pas des formes spécialisées de Clavi- cornes voisines de Colydiides. Les premiers Curculionides, c’est-à-dire les Némonychines, dont li n’y a pas lieu de former une famille distincte, ont évidem- ment un ancêtre commun avec les Bruchides, s’ils ne des- cendent pas directement de Bruchides primitifs. L'évolution des Curculionides peut être représentée grossière- ment de la manière suivante : des Némonychines nous passons aux formes sans labre et à palpes maxillaires rigides représentés d’abord par divers types d’Orthocères tels que les Attélabines ; d’Orthocères primitifs s’est dégagé Le fond géné- ral des Curculionides avec lequel on peut constituer la sous- famille des Erirrhinines; de ces derniers se sont détachés dans des directions différentes, d’une part les Otiorrhyn- chines, d’une autre les Ceutorrhynchines, d’une autre encore les Calandrines, constituant trois types supérieurs. Les Scolytides constituent une forme spécialisée de Calandrines; en élevant ce groupe au rang de famille, on perd la notion de sa filiation, et il vaut mieux, avec Erichson, n’en faire qu’une sous-famille, voire qu’une tribu de Curculionides. Chrysomélides, Bruchides (y compris les Anthribides que je ne crois pas devoir en séparer) et Curculionides me semblent former une véritable unité systématique; je les joins provi- soirement encore aux Cérambycides pour en faire le groupe des Phytophages, mais j’exclus de ce dernier les Brenthides. La famille des Brenthides ne peut être rattachée à aucune des familles des Rhynchophores. La larve seule suffit à démontrer ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DÉ BELGIQUE, T. XLIV, 29 IX 32 370 que les Brenthides ne descendent ni des Curculionides, ni des Anthribides, ni des Bruchides, ni des Chrysomélides; le dimorphisme en des adultes montre d’ailleurs qu'il s’agit d’un type tout différent. 22. Les Brenthides ne sont pas des Pb stHORago car ils ne semblent pas avoir de parenté directe ni avec les ancêtres des Céram- bycides, ni avec les ancêtres des Chrysomélides. 23. Il est probable que les ancêtres des Brenthides étaient très voi- sins des Cucujides et il y a, par conséquent, lieu de placer ces Coléoptères parmi les Clavicornes. 24. Le groupe des Rhynchophores de Le Conte et Horn n’a aucun droit à être maintenu, non seulement parce que les Bren- thides ne peuvent en faire partie, mais encore parce que les | Curculionides et les Anthribides ne peuvent être réunis sans À leur associer également les Bruchides, et ces derniers doivent 4 figurer dans la même catégorie que leurs ancêtres les Chry- 4 somélides. 1 25. Il est presque inutile de faire remarquer que la bizarre opinion de Le Conte et Horn qui considéraient les Rhynchophores comme inférieurs aux autres Coléoptères et, par conséquent, comme primordiaux, est absolument dénuée de fondement. IX. — Hétéromères. 1. Ce groupe de Coléoptères me semble former une unité systéma- tique parfaite, même en y associant les Tricténotomides. 2. Leurs coryphées doivent être cherchés précisément parmi les : Trictenotoma et les Phrenapates qui nous apparaissent sim- plement comme un type spécialisé de Clavicornes primitifs; il n’est donc pas étonnant que Trictenotoma ait pu être rap- proché des Longicornes ou des Cucujides et même des Luca- nides qui, comme on le verra plus loin, sont également très voisins, en principe, des Clavicornes. 3. La multiplication des familles d'Hétéromères fait perdre com- plètement la notion de leur filiation; je pense qu’il vaut mieux les réduire à trois : les Ténébrionides, les Mélandryides et les Lagriides. 4. Je comprends parmi les Mélandryides : 1° les Mélandryines qui se rattachent à certains Ténébrionides inférieurs ; 2° les Mor- dellines qui continuent les Mélandryines; 3° les Rhipipho- rines qui ne sont que des Mordellines spécialisés; 4 les Stylopines ou Rhipiptères qui ne sont que des Rhipiphorines supérieures. 5. Les Lagriides comprennent le type des Lagriines qui se rattache D" T 971 à d’autres Ténébrionides que ceux qui ont donné naissance aux Mélandryides ; des Lagriines se sont détachés indépen- damment les Pythines, les Pyrochroïnes, les Méloïnes, les Oedémérines et les Anthicines, X. — Lamellicornes. . Les Lucanides n’offrent que cinq arceaux ventraux visibles à l'abdomen; les Scarabéides ont, au contraire, six arceaux ventraux : ces derniers ne peuvent donc descendre des Luca- nides. . D'autre part, les Lucanides ont des antennes moins compliquées que celles des Scarabéides, de sorte qu’ils ne peuvent descendre de ces derniers. Les Passaliens sont un type spécialisé de Lucanides et ils ne forment nullement la transition entre les deux familles : le seul argument invoqué à cet égard est la structure de la larve ; or celle-ci a perdu les pattes postérieures! dat du genre Trox avec le genre Æsalus est évidente : : elle a été invoquée par Reïtter pour établir une transition entre les Lucanides et les Scarabéides coprophages. Les Trogiens ne peuvent avoir donné naissance aux Scarabéides puisqu'ils n’ont plus que cinq arceaux ventraux.visibles à l’abdomen et qu’ils n’ont plus que dix articles aux antennes, alors que les Géotrupiens en possèdent encore onze. . Mais les Trogiens se présentent manifestement comme descen- dant des Lucanides : ce sont des Lucanides se rattachant au genre Æsalus et dont la massue antennaire a été modifiée de la même manière que la massue antennaire du Lamellicorne ancestral a été modifiée en celle des Scarabéides. La différence essentielle des Lucanides et des Scarabéides réside donc dans le nombre des arceaux ventraux PURE de l'abdomen. . Les Lucanides et les Scarabéides offrent les uns et les autres quatre tubes de Malpighi ; je les considère Comme descendant d’un ancêtre commun, et cet ancêtre devait être lignivore; son abdomen devait être constitué comme celui des Scara- béides ; ses antennes devaient avoir onze articles et la struc- ture de celles des Pectinicornes. Cet ancêtre des Lamellicornes viendrait se ranger avec l'ancêtre des Cucujides, celui des Longicornes, celui des Hétéromères, à côté des Trogositides, de die de Sphærites et d’Hy- pocephalus. 372 10. Le « Leitmotiv » de l’évolution des Lamellicornes réside dans j les modifications du dimorphisme sexuel. 1 11. Des genres aussi éloignés que Sinodendron, Geotrupes et Chal- cosoma montrent qu'en principe chez les Lamellicornes la tête était surmontée d’une corne et que le prothorax offrait en avant une excavation surplombée par trois cornes ; ces carac- É tères étaient très développés chez le 7’; ils étaient faibles chez la © qui, par contre, avait les pattes plus robustes et adaptées au fouissement. 12. Ce dimorphisme sexuel cornifère a évolué dans certains groupes jusqu’à disparaître, absolument comme chez Onthophagus lemur on observe toutes les transitions entre le développe- ment complet de cette particularité et son absence totale, selon les individus. | 13. Mais dans certains groupes aussi ce dimorphisme a disparu pour être remplacé par un dimorphisme compensateur portant sur un autre organe. 14. Chez la plupart des Lucanides s’est substitué un dimorphisme sexuel mandibulaire au dimorphisme sexuel cornifère pri- mitif. 15. Chez les Mélolonthiens et les Rutéliens s’est substitué un dimor- phisme sexuel antennaire au dimorphisme sexuel cornifère primitif. 16. Un type qui a perdu le dimorphisme sexuel cornifère primitif ou qui offre un dimorphisme sexuel compensateur, ne peut être l'ancêtre d’un type chez lequel le dimorphisme cornifère existe. 17. La famille des Scarabéides comprend en conséquence trois sous- familles : les Scarabéines (Coprophages), les Mélolonthines et les Dynastines. 18. Les Scarabéines offrent le dimorphisme cornifère ou l’ont perdu sans compensation (apparente). Ils sont caractérisés par la conservation de la pubescence primitive des lamelles ‘anten- naires : leur coprophagisme est coenogénétique. 19. Les Mélolonthines comprenantles Mélolonthiensetles Rutéliens, ont perdu le dimorphisme cornifère et possèdent le dimor- phisme compensateur antennaire : leur rhigophogisme est coenogénétique. Ils semblent descendre des Scarabéines du groupe des Orphniens. 20. Les Dynastines, comprenant les Dynastiens et les Cétoniens, possèdent le dimorphisme sexuel cornifère ou l'ont perdu, sans compensation (apparente). Leur xylaphogisme est palin- génétique. Tous sont pleurostictiques, mais ils ne peuvent descendre des Rutéliens, pas plus que d’aucun autre Mélo- 313 . lonthine. Ils semblent se rattacher directement aux Scara- béides du groupe des Orphniens, II. — STAPHYLINIFORMES. 1. La présence d'ocelles chez Pteroloma de la famille des Silphides et chez les Omaliiens de la famille des Staphylinides témoigne de la haute antiquité des Staphyliniformes. 2. Les Silphides et les Staphylinides se sont différenciés probable- ment de très bonne heure de la souche commune des Staphy- liniformes et il est vraisemblable que les Silphides sont plus anciens que les Staphylinides. 3. Les Clambines, les Sphæriines, les Hydroscaphines, les Sca- phidiines, les Corylophines, les Trichoptérygines ne sont que des formes spécialisées de Silphides et ne méritent pas de constituer des familles distinctes. 4. Il en est de même des Scydménides qui n’ont aucun rapport généalogique direct avec les Psélaphides. 5. Quant aux Histérides, ils ne me semblent pas descendre des Sta- phylinides ; ou bien ils constituent une famille détachée des Silphides, ou bien, ce qui est plus probable, ils se rattachent directement à la souche générale des Staphyliniformes; leurs rapports avec les Nitidulides sont tout à fait nuls. 6. Les Micropéplides ne méritent pas l’importance qu’on leur a attribuée : ils n’ont rien de commun avec les Histérides dont ils ne peuvent descendre et auxquels ils n’ont pu donner naissance ; ils né constituent qu’un type spécialisé de Proti- niens et devraient être incorporés dans cette tribu de Staphy- linides. 7. L'évolution des Staphylinides peut être grossièrement repré- sentée de la manière suivante : le groupe ancestral est con- stitué par les Oxytélines, comprenant les Oxytéliens, les Pies- tiens, les Omaliiens, les Phléochariens, les Protiniens, les Micropépliens et les Oxyporiens qui tous ont conservé les hanches postérieures primitives; aux Oxytéliens, qui sont les plus inférieurs des Staphylinides par la présence du 2° arceau ventral de l'abdomen encore distinct, se rattachent indépen- damment les trois sous-familles des Sténines, des Staphyli- nines et des Aléocharines, caractérisées par la spécialisation en sens divers des hanches postérieures 8. J'ai laissé ensemble les Évesthétiens et les Sténiens en la sous- famille des Sténines, car ces deux types offrent de nombreux 374 caractères communs; mais il ne m'est pas absolument démontré qu’ils proviennent d’un seul et même ancêtre. 9. J'ai groupé les Pédériens, les Xantholiniens, les Staphyliniens à et les Quédiiens en la sous-famille des Staphylinines ; c’est à l’étude des formes exotiques à démontrer qu’il s’agit encore ici ou non d’une seule branche généalogique. 10. Même observation pour les Aléocharines comprenant les Tachy- poriens plus primitifs et les Aléochariens plus évolués. 11. Les Psélaphides sont sans conteste des Staphylinides spécia- lisés, se rattachant probablement aux formes les plus primi- tives d’Oxytéliens. ; 12. Non seulement les Claviger ne peuvent constituer une famille, mais il n’y a même pas lieu de les séparer des autres Pséla- phides pour en former une sous-famille : il faut les com- prendre dans celle des divisions des Psélaphides à laquelle ils se rattachent, c’est-à-dire qu’étant Macroscélides, ils doivent figurer dans ce groupe, 143. Les Platypsyllides sont évidemment des Staphyliniformes; il est difficile de dire s’ils se rattachent aux Silphides ou aux Staphylinides; j'inclinerais à penser qu’ils descendent plutôt des premiers par l'intermédiaire des Leptides, ainsi que l’a suggéré Le Conte. & | J’ai déjà eu l’occasion d'émettre ailleurs mon opinion sur les Pulicides (Ann. Soc. Ent. Belg., 1899, p. 629) : je les consi- dère comme des Staphyliniformes. Malgré de réels caractères : 14 de convergence, ils ne me paraissent pas cependant se ratta- ‘4 cher directement aux Platypsyllides. S'ils descendent des Silphides ou des Staphylinides ce ne peut être que des formes les plus inférieures de ces familles, et il est probable qu’ils dérivent directement de la souche générale des Staphylini- formes. | III. — CARABIFORMES. L 1. Ce sous-ordre correspond exactement à la série des Caraboïdes de Ganglbauer. E servé probablement les mœurs primitives des Coléoptères, mais avec maints caractères coenogénétiques qui ne per- Les Rhysodides constituent une famille archaïque ayant con- mettent pas de la considérer comme la souche des Carabides. 3. Les Paussides sont au contraire une famille très spécialisée, se M rattachant directement aux Carabides du groupe des Ozénides. 4. La classification des Carabides offre beaucoup de difficultés, car 4 “#1 Fe (19 Prey ù Li té v L L FÜR MENT + A : sfes Lo: “si dt té Lodeé2 nd orbl dre. Lt : PURE fr se tous déiiger dés lie ta à tt Fer. La Liane vel gi dodéd) 375 cette famille se présente comme très touffue; une revision générale des formes exotiques montrera que le nombre des sous-types est assez considérable, la famille ayant dû de bonne heure évoluer dans des directions variées. 9. Il est probable que la classification de Lacordaire est celle qui se rapproche le plus de ce que doit être la classification des Carabides ; celle de Horn groupe un certain nombre de types qui n’ont entre eux que des rapports de convergence : elle est détestable. 6. Le Carabide primitif avait fes épimères mésothoraciques alttei- gnant les hanches intermédiaires, les cavités cotyloïdes anté- rieures fermées en arrière, les tibias antérieurs non échan- crés au côté interne ; il offrait deux pores sétigères sous-orbi- taires et un pore sétigère dans le sillon mandibulaire. 7. Une forme qui a perdu un de ce$ caractères est spécialisée et n’a pu donner naissance à un type l’offrant encore, car l’évo- lution n’est pas réversible; mais rien ne démontre qu’un même caractère n’ait pu disparaître dans deux groupes éloignés. 8. C’est ainsi qu’il est probable que les Carabides à épimères mésothoraciques n’atteignant pas les hanches intermédiaires ne forment pas une unité monophylétique et qu’ils ne peuvent être opposés aux autres : la division en Carabines . d’une part et en Harpalines de l’autre n’est nullement justifiée. 9. La division des Harpalines en bisetosæ et en unisetosæ est on ne peut plus malheureuse, car il est certain que les unisetosæ forment un ensemble constitué de types ayant perdu un pore sétigère sous-orbitaire indépendamment les uns des autres : les Harpaliens se rattachent manifestement aux Zabriens, lesquels s’unissent aux Amariens qui viennent des Ptérostichiens; les Chlæniiens, par conire, sont voisins des Panagéiens et les Brachyniens n’ont rien à voir ni avec les Ptérostichiens, ni avec les Panagéiens. 10, Les Élaphriens réalisent le type de Carabide le plus inférieur; on peut leur rattacher tous les autres, y compris les Cicindélides, qui ne me paraissent pas devoir constituer une famille spéciale. 41. C’est aussi aux Élaphriens que se rattache le genre Omophron que je considère comme devant entrer dans la famille des Dytiscides. » 42. Actuellement, les Gyrinides étant laissés momentanément de côté, les Caraboïdes aquatiques sont répartis en les familles des Ilaliplides, Amphizoïdes, Hygrobiides et Dytiscides : c’est encore une innovation due à Le Conte et Horn, 316 13. Ces familles sont toutes quatre spécialisées en des sens divers; aucune forme de l’une n’a pu donner naissance à une forme de l’autre, mais elles offrent un caractère commun, le recou- vrement du mésosternum par le prosternum. 14. Il s’agit de savoir si ce dernier caractère est un caractère de con: vergence, si, par conséquent, les quatre familles descendent de quatre Carabides différents et, dans ce cas, elles devraient être évidemment maintenues, ou bien si elles descendent d’un seul type de Carabide. 15. Quelle est l’utilité du recouvrement du mésosternum par le prosternum? Évidemment de donner plus de rigidité à l’avant-corps, et l’on conçoit que ce caractère soit très avan- tageux pour la locomotion aquatique. 16. Mais Omophron présente aussi cette particularité : elle lui est très favorable pour fouir le bord sablonneux des mares; sa larve offre de plus des caractères qui la rapprochent des larves de Dytiscides. | eo 17. Omophron est en somme un Élaphrien adapté au fouissement ; l'adaptation qu’il présente se trouve être également favorable à la vie aquatique : tout semble donc nous indiquer que les Carabiformes aquatiques descendent de formes voisines d'Omophron, car aucun autre Carabide ne converge vers les caractères des Hydrocanthares. 18. Les Haliplides, les Amphizoïdes, les Hygrobiides et les Dytiscides se ressemblent trop au fond pour admettre qu’ils proviennent d’ancêtres très distincts; tous se rattachent aisément à une seule forme qui est celle des Omophroniens. 19. Le seul moyen d'exprimer cet ensemble de relations conformé- ment aux lois de la systématique comparée, est de constituer une famille des Dytiscides comprenant les Omophronines, les Haliplines, les Amphizoïnes, les Hygrobiines, les Hydropo- rines et les Dytiscines. 20. La séparation des Hydroporines d’avec les Dytiscines me semble encore plus profonde que ne l’a supposé Ganglbauer : les uns n’ayant pu donner naissancé aux autres, le groupe des Hydroporines doit avoir la même valeur systématique que les Haliplines, Amphizoïines, etc. 21. Quant aux Gyrinides, il ne peut être question de les rapprocher des Dytiscides avec lesquels ils n’ont absolument rien à voir, leur énorme mésosternum ne pouvant descendre du méso- sternum réduit de ces derniers; ils sont par la structure de leur abdomen très primitifs parmi les Carabiformes et ils ont dû se détacher de bonne heure du groupe, peut-être même à une époque où le Carabide n’était pas encore constitué tel que nous le connaissons aujourd’hui. D L STAPHYLINIFORMIA. CARABIFORMIA. Silphinae. Clambinae. Sphaeriinae. Silphidae. | Hydroscaphinae. Scaphidiinae. | Corylophinae. Trichopteryginae. | Scydmaeninae. Histeridae. Staphylinidae. Pselaphidae. Platypsyllidae. idée: Rhysodidae. Carabidae, Paussidae, Omophroninae. ue nue mphizoïnae. Dytiscidae, Hy or He Hydroporinae, Dytiscinae. \ Gyrinidae. CANTHARIDIFORMIA. ! Lymexylidae. £ | Anobiidae. OS A : Lyctinae. È Bostrychidae. Bostrychinae, = | Cupesidae. . | Derodontidae. ps Cantharidinae. ë Cantharididae. Re A Drilinae. 8 Malachiinae. S : Melyrinae. e NE Corynetinae. Clerinae. | Dascillinae. PAT Chelonariinae. Dascillidae. nca ad < Cyphoninae ? k : Cebrioninae. Z Perothopinae. = Eucneminae. = | Elateridae, Cerophytinae. Soleniscinae. Elaterinae. Throscinae. | | Buprestidae. Re an sepheninae. RE Parnidae. | Pan tude oo > PET c'e | ; Elmidinae. Le | Dermestidae. SE. : Byrrhinae. ri ( PyrrhiMae, Nosodendrinae ? 4.8 1: \ Helophorinae. SE | Hu | Hydrophilinae,. ? Hypocephalinae A at Sphaeritinae. Nitidulidae. { Trogositinae. Nitidulinae. Bj'turinae. Mycetophagidae. EN: 4 | Cisidae ? de 7 LE 5 ! Erotylidae. guy PR DL > | Phalacridae, à |Colydiidae. Lathridiidae. : Mycetaeinae. PURE hd oies Coccinellidae. À | Cueujidae. | Gueginae : , Brenthidae. S | Cerambycidae. 5 Chrysomelidae. © SRE Bruchinae. Er poruehidae: Anthribinae. = | Curculionidae. Tenebrionidae. Melandryinae. Ë Melandryidae. RE à = Stylopinae. & Lagriinae. 5 Pythinae. és 54, Pyrochroïnae. = ÿ Lagriidae. AA Oedemerinae, e Anthicinae. S | Lucaninae. è Lucanidae. | Troginae. À = Scarabaeinae. 3 | Scarabaeidae, Melolonthinae, = | Dynastinae, SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE X Assemblée mensuelle du 6 octobre 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. de Selys-Longchamps a fait excuser son absence. Les procès-verbaux du 4 août et du 1° septembre sont adoptés. Décisions du Conseil. Le Conseil a nommé M. J. Coppens, naturaliste, rue d’Hérenthals, 35, à Turnhout, membre effectif de la Société. Il était présenté par MM. Lameere et Seeldrayers. Correspondances. M. le Secrétaire lit une lettre, de M. Maurice Pic, au sujet du catalogue des Sagrides par M. Clavareau. L’Assem- blée déclare l'incident clos. — La « Buffalo Society of Natural Sciences » nous fait part du décès de M. David-F. Day, qui fut pendant 40 ans le directeur de cette Société. M. le Secrétaire est chargé de présenter les condoléances de la Société entomologique aux collègues américains. — M, Clouet des Pesruches ayant quitté Lambersart, près de Lille, nous prie de faire savoir qu’il est installé à la villa « Antoinette », au Bardo, près Tunis (Tunisie). | — M. Paul Doguin nous informe qu’il habite dorénavant : Place Saint-François-Xavier, 9, à Paris. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression du mémoire annexé à Ce numéro. Communications. M. le Président présente, de la part de M. Albert Bovie, la liste suivante de Curculionides non encore cités comme ayant été pris en Belgique. l LISTE DE CURCULIONIDES CAPTURES EN BELGIQUE par Albert Bovie. (Les espèces marquées Belgique sont celles dontla localité exacte m'est inconnue.) Otiorrhynchus singularis var. Marquardti Fald. — Littoral. Polydrusus atomarius Oliv. — La Hulpe. » sericeus Schall. — Environs de Bruxelles. » pterygomaticus Boh. — Environs de Bruxelles. Strophosomus rufipes Steph. — La Hulpe. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLIV, 29 X 39 - 380 Sitona puncticollis Steph. — Kinkempois. Trachyphloeus bifoveolatus Beck. — Boitsfort, La Hise »y : aristatus Gyllh. — La Hulpe. Tanymecus palliatus Fabr. — Environs de Bruxelles. Hylobius pinastri Gyllh. — La Hulpe. Liparus dirus var. glabirostris Küst. — Tilff. Dorytomus melanophthalmus Payk. — Kinkempois. Mononychus salviæ Germ. — La Hulpe. Coeliodes ilicis Bedel, — Belgique. » trifasciatus Bach. — Boitsfort. Phylobius Waltoni Boh. — Anderlecht. » granatus Gyllh. — Belgique. Ceuthorrhynchidius apicalis Gylh, — Kinkempois. Ceuthorrhynchus variegatus Oliv. — Ridderborn. » euphorbiæ Bris. — La Hulpe. » Môlleri Thoms. — La Hulpe. » angulosus Boh. — Hockay. » barbareæ Sufifr. — Belgique. » chlorophanus Rouget. — Belgique. Balaninus venosus Grav. — Belgique. Anthonomus humeralis Panz. — Belgique. Tychius lineatulus Steph. — Malaise. » _hæmatopus Gyllh. — Belgique. » tibialis Boh. — Belgique. Sibinia silenes Perris. — Belgique. Apion cerdo Gerst. — Angleur. Rhynchites tomentosus Gyllh. — La Hulpe. Aucune de ces espèces n’est, à ma connaissance, indiquée daus les Annales de la Société comme ayant été prise en Belgique. — M. le D' Rousseau signale la capture du Carabus convexæus Fah faite à Resteigne, près de Grupont. — M. Severin nous communique la capture du Myrmeleon formicaleon Lin. à Moll et à Court-Saint-Étienne. Les larves étaient très nombreuses dans cette dernière localité et cepen- dant les insectes parfaits y étaient excessivement rares. Il attribue cette pénurie à la difficulté qu'éprouvent les larves à surmonter les phases de la métamorphose; les sables dans lesquels celles ci. vivent s’éboulent facilement à la moindre pluie, détruisant ainsi les entonnoirs et enfouissant profondément les insectes. Les larves qu'il avait emportées chez lui, et qu'il avait élevées, se développèrent aisément et produisirent de beaux insectes parfaits, volant de pré- férence le jour et se reposant le soir. — La séance est levée à 9 1/2 heures. 381 DESCRIPTIONS D'ARACHNIDES NOUVEAUX DE LA FAMILLE DES ATTIDÆ par E. Simon. Macopaeus (1) Spinosus sp. nov. — ©. Long. 6,5 mill. — Cephalothorax luteus, linea submarginali fusca exillima cinctus, regione oculorum nigerrima, antice albo-nitido postice violaceo- micanti pilosa et setis albis paucis longissimis conspersa. Abdomen longum, cylindraceum, in medio leviter depressum, pallide luteum et albo-argenteo-pubescens, in parte basali vittis fuscis binis, latis et leviter incurvis, in parte altera vitta lata transversa maculaque apicali minore emarginata nigricantibus, supra ornatum. Chelæ, partes oris, sternum, pedesque pallide lutea, femoribus tibiisque apice leviter olivaceis. Plaga genitalis magna, fusca, plana et subro- tunda. — Madagascar : Antongil (Mocquerys). Portia (Brettus) russata sp. nov. — ©. Long. 6 mili. — Cephalothorax lævis, fusco-rufescens, parte cephalica utrinque, prope oculos, nigra, pilis fulvis, utrinque in declivitate, sensim dilu- tioribus, vestitus et vitta media parum expressa albidiore notatus. Pili oculorum brevi, albidi. Clypeus latus, in medio fere glaber, utrinque vitta obliqua albido-pilosa discretus. Abdomen nigrum, supra fulvo-rufulo pubescens, antice vittis binis, postice arcubus transversis punctisque albido-pilosis notatum, subtus atrum, obscure cinereo-pubescens. Pedes obscure fulvi, fusco-annulati, pilis albis rufulisque ornati, femore tibiaque 1 paris subtus longe nigro-fimbriatis. Pedes-maxillares lutei, albo-pilosi. — Madagascar : Antongil (Mocquervys). Lagnus Kochi sp. nov. — ©. Long. 7 mill. — Cephalothorax niger, parte thoracica in medio dilutiore, parte cephalica pilis pronis obscure rufis, ad marginem frontalem longioribus, vestita, thoracica parcius luteo-cinereo pilosa. Pili oculorum coccinei. Clypeus angustus et glaber. Abdomen oblongum, supra atrum, fulvo-cinereo rufuloque pubescens, subtus dilutius et albido-sericeo- pilosum. Chelæ nigræ, glabræ, leviter rugutæ, breves et latæ, extus valde convexæ et geniculatæ, margine superiore sulci dentibus trinis, 1° majore, margine inferiore dentibus subæquis 5 munitis. Partes oris nigricantes. Sternum fulvum, antice leviter infuscatum. (1) Macopaeus nov. gen. À Pindaso KE. Sim. differt area oculorum dorsa- lium circiter æque longa ac lata, oculis intermediis magnis reliquis oculis vix minoribus, tibiis 1i paris aculeis inferioribus longis et validis 4-4, dimidium api- calem artieuli tantum occupantibus, munitis. — Typus M. spinosus E. Sim, 382 Pedes longi, fulvi, femoribus, tibiis metatarsisque anticis utrinque late infuscatis, posticis confuse annulatis. Pedes-maxillares longi et graciles, pallide lutei, longissime albo-hirsuti; tibia tereti patella longiore ; tarso tibia saltem æquilongo, leviter ovato sed acuminato, aculeis fuscis trinis extus armato. Plaga genitalis nitida, in medio depressa, fulvo-olivacea, utrinque nigra. — Australia : Cook-Town. Titanattus pegaseus sp. nov. — (j. Long. 4,7 mill. — Cepha- lothorax fusco-piceus, parte cephalica dilutiore et laete rufula, utrinque, prope oculos, late nigra, supra albo in lateribus fulvo- pubescens. Pili oculorum fulvo-aurantiaci. Clypeus altissimus, pilis crassis niveis, vittas transversas duas designantibus, ornatus. Abdo- men oblongum, pallide testaceum, albo-pubescens et tenuiter fusco- clathratum, vitta longitudinali fulva, acute lanceolata et utrinque vitta marginali nigricanti, intus 2 vel 3 dentata, ornatum, subtus atrum, obscure testaceo-marginatum. Sternum fusco-rufescens. Chelæ nigræ, nitidæ, longæ et parallelæ, intus depressæ et obtuse marginatæ. Pedes fulvo-testacei, antici rufescenti-tincti, femoribus. ad apicem fusco-annulatis, tibiis ad basin atque ad apicem metatar- sisque ad basin nigricanti-annulatis, et tibiis posticis nigro-subli- neatis. Pedes-maxillares lutei, apice infuscati, crasse albo-pilosi ; tibia patella angustiore et paulo breviore, extus apophysi subbasi- lari divaricata, longissime nigro-penicillata armata ;tarso oblongo; bulbo subrotundo, convexo, intus stylo crasso marginato. — Reg. Amazonica : Sao Paulo de Olivença (de Mathan). T. Juduliani sp. nov. — ©. Long. 6 mill. — Cephalothorax nigellus, subtilissime coriaceus, crasse flavido-albido pubescens atque, in parte thoracica vitta media albidius pilosa ornatus. Pili oculorum obscure rufuli. Clypeus crasse et longe albido-luteo bar- batus. Abdomen ovatum, supra fuscum testaceo-variatum, et area media longitudinali dilutiore valde laciniosa notatum, crebre albido- pubescens, subtus obscure testaceum. Chelæ nigro-nitidæ, subtilis- sime striatæ, margine superiore sulci dentibus quatuor sat validis. et subcontiguis denteque ultimo minore, inferiore dentibus quatuor fere similibus, denteque anteriore minutissimo armatis. Sternum nigrum parce albo-pilosum. Pedes fulvi, late fusco-plagiati et suban- nulati, aculeis longis ordinariis armati. Plaga genitalis fulva, nitida, trapezoidalis, utrinque area subrotunda striata notata. — Resp. Argentina (Judulian). Anaurus (1) flavimanus sp. nov. — ©. Long. 5,5 mill. — Cephalothorax obscure fusco-piceus, antice utrinque late niger, (1) Anaurus nov. gen. À Titanatto imprimis differt chelarum margine infe- riore dentibus septem æquis et contiguis armato., — Typus A. flavimanus E. Sim. ; 383 fulvo-pubescens sed prope oculos rufulo-pilosus. Pili oculorum obscure rufi. Clypeus sub oculis nudus, ad marginem vitta angusta niveo-pilosa ornatus. Abdomen atrum (fere omnino depile). Chelæ fuscæ, læves, antice deplanatæ, ad marginem exteriorem anguloso- ampliatæ et mucronatæ, margine superiore sulci dentibus 5-6, medianis majoribus, inferiore dentibus contiguis septem instructis. Partes oris, sternum coxæque fusco-picea. Pedes lutei, valde nigro- annulati, aculeis ordinariis armati. Plaga genitalis magna, nigro- nitida, simplex, semicircularis et convexa. — Brasilia : Parahiba (E. Gounelle). Agelista (1) andina sp. nov. — (. Long. 7 mill. — Cephalo- thorax opacus, obscure fusco-piceus, utrinque prope oculos niger, crasse albido-fulvoque pubescens. Pili ocularum flavidi. Clypeus fere glaber, dimidium oculorum mediorum saltem æquans. Abdo- men longe oblongum, depressiusculum, supra atrum, vitta latis- sima sinuosa, postice pennata, albido-testacea ornatum, crebre et crasse albido-pilosum fere squamulatum. Chelæ longæ et angustæ, nigro-æneæ, coriaceæ et leviter transversim rugatæ, margine infe- riore sulci dentibus trinis contiguis armato. Partes oris, sternum coxæque 1° paris fusco-picea. Pedes lutei, valde nigricanti-annu- lati, femoribus 1 paris nigris. Pedes 1i paris reliquis longiores, tibiis subtus, in parte basali, aculeis binis, in parte apicali aculeis biseriatis 5-3 armatis, metatarsis tenuibus tibiis non multo brevio- ribus, aculeis brevibus 2-2 vel 3-5 subtus armatis. Pedes-maxillares fusco-picei nigro-setosi; tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi brevi, conica, subtus ad basin ampliata et cariniformi, armata; tarso late ovato apice attenuato; bulbo sat parvo, subro- tundo, stylo libero maximo, circulos duos integros formante, omnino circumdato. — Resp. Arg. : Salta. Lapsias (2) estebanensis sp. nov. — 4. Long. 5,5 mill. — Cephalothorax pallide fusco-rufescens, maculis ocularibus nigris latis notatus, parce et crasse flavido-pubescens, parte thoracica vitta media sat angusta et antice acuta luteo-pilosa ornata. Pili ocu- lorum pauci, supra flavidi, intus et subtus albi. Clypeus dimidio oculoraum mediorum latior, fere glaber, ad marginem setis paucis uniseriatis munitus. Abdomen oblongum, obscure fulvum, albido luteoque pubescens, vitta media, antice obscuriore rufulo-pilosa et (1) Agelista nov. gen. A Titanatto imprimis difert clypeo oculis anticis duplo augustiore et pedibus posticis valde et numerose aculeatis. — Typus À. andina, E. Sim. (2) Lapsias nov. gen. À Charippo Thorell differt chelarum margine superiore tridentato, patellis cunctis aculeatis, tibiis metatarsisque anticis aculeis infe- rioribus lateralibusque plurimis instructis. — Typus L. estebanensis E. Sim. 384 nigro-marginata, postice dilutiore, ampliata et arcubus fuscis tenui- bus et angulosis segmentata, ornatum, subtus in medio inordi- nate fusco-punuctatum et maculatum. Sternum luteum nitidum. Chelæ fulvæ, nitidæ, ad basin et extus valde convexæ, intus late depressæ, apice attenualæ et divaricatæ, marginibus sulci longis, superiore dentibus remotis sed inter se subcontiguis trinis, medio alteris majore, inferiore dentibus subcontiguis binis, 1° majore valde compresso et arcuato, ungue simplici, valido et longo. Pedes lutei, metatarsis posticis confuse fusco-annulatis. Pedes-maxillares fulvi, femore (apice excepto) dilutiore, parce nigro-ciliati ; patella circiter duplo longiore quam latiore; tibia patella æquilonga, tere- tiuscula, supra ad apicem ad angulum exteriorem incisura profunda et angusta, nigro-marginata, carinulam parvam et acutam inclu- dente notata; tarso sat longe ovato et acuto, extus ad basin crasse marginato et anguloso; bulbo magno, ovato, simplici — Vene- zuela : San Esteban! L. ciliatus sp. nov. — 4. Long. 5,5 mill. — Cephalothorax lævis, laete fulvo-rufescens, parte cephalica utrinque late nigro- marginata et fulvo-aurantiaco-pilosa. Pili oculorum supra flavidi subtus albidi. Clypeus fere nudus, setis longis paucissimis munitus. Abdomen fulvo-testaceum, utrinque parce fusco-punctatum et in parte apicali arcubus pallide fuscis valde arcuato-angulosis orna- tum, albido-pilosum. Sternum, partes oris chelæque fulvo-rufes- centia, glabra et nitida. Chelæ magnæ, antice et extus valde con- vexæ, subgeniculatæ et divaricatæ, marginibus sulci longis, dentibus remotis, superiore dentibus trinis subcontiguis, medio majore, inferiore dentibus binis, 2° 1° majore. Pedes fulvi, femoribus tibiisque 1i paris leviter obscurioribus et rufulo-tinctis, tibiis subtus crebre nigro-ciliatis, aculeis, ut in præcedenti ordinatis, armati. Pedes-maxillares fulvo-rufuli nigro-ciliati; tibia longiore quam latiore, patella circiter æquilonga vix angustiore, tereti et mutica,; tarso longe ovato, lorige aitenuato, extus ad basin crasse margi- nato; bulbo ovato, apice oblique truncato et stylo valido et uncato armato. — Venezuela : Colonia Tovar ! L, cyrhoides sp. nov. — 4. Long. 5 mill. — Cephalothorax iævis, parte cephalica nigra, thoracica fulvo-rufula vittis duabus latis fuscis confusis notata, parce fulvo-pilosus. Pili oculorum supra flavidi subtus albi. Cly peus angustus fere nudus. Abdomen oblongum, atrum, supra in medio late dilutius et testaceum, lineolis 4-5 fuscis, valde arcuato-angulosis, ornatum, flavido- Re Chelæ fusco- olivaceæ, læves, parallelæ, margine sulei inferiore dentibus binis æquis armato. SCrnum pedesque fusco-olivacea, coxis posticis tar- sisque cunctis dilutioribus, Pedes li paris patellis muticis, tibiis subtus 389 aculeis longis gracilibus 3-3 aculeoque laterali interiore subapicali, munitis, metatarsis aculeis inferioribus longis 2-2 aculeoque laterali simili submedio utrinque munitis. Pedes-maxillares fusco-olivacei ; tibia patella paulo breviore et paulo latiore, extus ad apicem fere supra apophysi oblique divaricata, haud attenuata et truncata, et subitus processu obtusissimo et emarginato armata; tarso longe ovato, convexo; bulbo ovato, apice oblique truncato cum angulo interiore stylo gracili et incurvo munito. © À mari differt sterno pedibusque fulvo-rufescentibus, tibiis anticis aculeo laterali carentibus. — Plaga genitalis magna, ciliata, longior quam latior, antice angusta, subacuminata et foveolata, pos- tice ampliata, obtusa et plagulam nigram includens. — Venezuela : Colonia Tovar! Scopocira (1) dentichelis sp. nov. — «j. Long. 3,7 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceus, fulvo-rufescens, parce et longe flavo-pubescens, linea marginali exili maculisque ocularibus parvis -nigris notatus. Pili oculorum pallide flavi. Clypeus glaber. Abdomen angustum et longum, obscure testaceum, parce flavo-pilosum, pone medium macula magna ovata vel obtuse triquetra et prope apicem utrinque macula magna rotunda nigris, supra notatum. Sternum, partes oris pedesque pallide lutea, pedes antici reliquis multo lon- giores, paulo robustiores, rufescenti-tincti, tibiis metatarsisque utrinque fusco-lineatis, pedes 4i paris, femoribus exceptis, fusco- lineatis. Tibia 1i paris aculeis inferioribus 4-4 (basilaribus reliquis remotioribus), tibia 2i paris aculeis debilioribus 3-3, metatarsi qua- ,tuor antici aculeis 2-2, armati. Chelæ fulvæ, læves, robustæ, com- pressæ et oblique proclives, supra ad picem, prope radicem unguis, dente valido et acuto, intus, in parte apicali, validissime lobato- dentatæ : dente maximo apice leviter crenulato, dein dentibus parvis 3-4 armatæ, ungue longissimo, prope medium valde curvato subplicato. Pedes-maxillares fulvi; femore gracili curvato; patella plus 1/3 longiore quam latiore parallela; tibia patella breviore et paulo angustiore, extus ad apicem apophysi recta simplici obtusa et antice directa munita; tarso tibia cum patella paulo longiore, tereti et leviter curvato, ad basin paululum convexo, bulbo multo superante; bulbo sat magno, ovato, disciformi. ©. Long. 3 mill. Cephalothorax obscurior, longe albido-pubes- cens, parte thoracica vittis radiantibus trinis notata. Pili oculorum et clypei creberrimi, nivei. Abdomen supra latius nigro-notatum, in parte basali vittis longitudinalibus binis arcuatis, in parte altera (1) Seopocira nov. gen. Ab Astia imprimis differt cephalothoracis parte thoracica fere abrupte declivi stria carente. Tibiis anticis aculeis 4-4 subtus instruclis. Typus S. dentichelis E. $. 386 lineis transversis binis, 1? in medio valde dentata, et postice maculis minoribus binis niveo-pilosis decoratum, subtus cinereo-testaceum subglabrum, vitta niveo-pilosa marginatum. Pedes-maxillares pedesque pallide lutei, tibiis metatarsisque anticis utrinque olivaceo- lineatis. Chelæ breves et verticales, margine inferiore sulci dentibus trinis, 1 paulo majore, instructo. Plaga genitalis ovata, fulvo-nitida, late et profunde sulcata. — Venezuela : Orinoco. S. tenella sp. nov.— ©. Long.3,5. mill. — Cephalothorax subtili- ter coriaceus, fulvo-rufescens, maculis ocularibus lineaque marginali nigris notatus, parte cephalica maculis binis fuscis confusis notata. Pili oculorum, pauci, pallide flavi. Clypeus glaber. Abdomen angustum, cephalothorace angustius et vix longius, albo-testa- ceum, parce et longe albo-pilosum, vitta longitudinali lata, apicem _haud attingente, vittistransversis binis latis, 1? cecta, altera arcuata, secla, nigricanti et parce albo-punctata, et prope mamillas utrinque macula nigricanti ornatum. Sternum, partes oris, chelæ pedesque pallide lutea, femoribus tibiis metatarsisque utrinque nigro cine- reove lineatis. Pedes-maxillares albo-testacei niveo-pilosi. Plaga genitalis plana, rufulä, obtuse trapeziformis, antice attenuata et obtu- sissime bilobata, in parte altera longitudinaliter sulcata. — Brasi- lia : prov. Bahia : Rio Salobro (E. Gounelle). S, histrio sp. nov. — (. Long. 4 mill. — Cephalothorax nigro- piceus, subtiliter coriaceus et opacus, parce fulvo-pubescens, parte cephalica vitta transversa latissima, parte thoracica antice vitta angustiore recurva, parce et longe albo-pilosis, ornatis. Pili oculo-\ rum breves, supra fulvi subtus albidi, Clypeus angustus et glaber. Abdomen angustum et longum, nigrum, supra vittis binis paral- lelis punctoque apicali niveo-pilosis decoratum. Chelæ, partes oris sternumque nigra. Chelæ leviter divaricatæ, supra, ad apicem ad angulum interiorem, apophysi incurva gracili sed obtusa armatæ, subtus, extus prope apicem, convexæ et mucronaitæ, margine infe- riore sulci dente subbasilari longo, recto, apice minutissime bifido instructo, ungue robusto et longo, supra ad basin anguloso, prope medio valde curvato subplicato. Pedes longi et graciles, antici nigri- cantes, tibiis metatarsisque dilutioribus sed utrinque fusco-vittatis, reliqui pedes lutei, patellis tibiis metatarsisque #4 paris utrinque nigricanti-lineatis. Pedes-maxillares nigricantes; tibia patella bre- viore, apophysi exteriore crassa obtusissima et cariniformi apophy- sique superiore longiore obliqua et profunde fissa, insigniter armata; tarso longo, supra in medio leviter depresso; bulbo ovato, apophysi nigra longa, apice furcata, munito. — Brasilia : le Para (de Mathan). Fe 387 Gypogyna (1) forceps sp. nov. — (4. Long. 4,6 mill. — Cephalothorax subtilissime coriaceus, flavo-rufescens, pallide flavo- pubescens, parte cephalica dilutiore sed utrinque maculis oculari- bus nigris notata, thoracica linea marginali lineaque media exil- limis nigris ornata. Pili oculorum pauci flavidi. Abdomen breviter ovatum, albidum, lineis longitudinalibus olivaceis binis, postice sensim divaricatis atque in parte apicali maculis nigris binis obli- quis supra ornatum. Sternum, partes oris chelæque flavo-rufes- centia. Chelæ læves, nitidæ, cephalothorace vix breviores, fere directæ, crassæ et teretiusculæ, marginibus prope apicem dentibus longissimis et divaricatis, superiore gracili et acutissimo, inferiore multo crassiore obtuso et piloso armatis, ungue longissimo valde flexuoso. Pedes lutei, subpellucentes, antici rufulo-tincti, atque intus purpureo-vittati, patellis tibiisque 1: et 4 parium extus tenui- ter purpureo-lineatis. Pedes-maxillares chelis breviores, fulvi, apice femoris patellaque intus purpureo-notatis; femore leviter cur- vato et compresso; patella paulo longiore quam latiore, parallela ; tibia patella breviore, apice oblique secta, extus ad apicem alta, late emarginata atque apophysi superiore rufula parva et uncata munita; tarso magno, ovato et acuminato; bulbo disciformi, rufulo, stylo nigro circumdato. © (pullus). Long. 4 mill. À mari differt chelis brevibus, mar- gine inferiore sulci dentibus trinis munito. — Paraguay (Germain). Rogmocrypta (2) nigella sp. nov. — ©. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax opacus, parte cephalica nigra, parce fulvo-rufulo pilosa, thoracica fusca, vitta media paulo dilutiore et albo-pilosa ornata. Pili oculorum pauci albidi. Clypeus angustus, reclinatus glaber, sed in medio setis validis binis munitus. Abdomen nigrum, albido cinereo-pubescens. Chelæ fuscæ. Sternum nigricans, læve. Pedes antici fusco-olivacei, apice paulo dilutiores, tibiis 1i paris aculeis longissimis 3-3 metatarsis aculeis 3-3 subtus armatis. Pedes postici obscure fulvi, femoribus infuscatis, tibiis metatarsisque fusco vel nigricanti-annulatis. — Ins. Philippinæ : Antipolo! - R. puta sp. nov. — ©. Long. 2 mill. — Cephalothorax lævis, tenuiter et parce flavido-pilosus, fulvo-rufescens, parte cephalica nigra. Pili oculorum pauci albi. Clypeus glaber, angustus, valde (1) Gypogyna nov. gen. A Scopocira differt parte thoracica sensim declivi, antice paululum depressa et stria brevissima munita, tibiis anticis aculeis 2-2 subtus instructis. — Typus G. forceps E. Sim. (1) Rogmoerypta nov. gen. À Scopocira imprimis differt oculis parvis ‘ser. 22 in medio vel paulo pone medium inter oculos laterales anticos et pos- ticos sitis et tibiis ?i paris aculeis trinis uniseriatis subtus armatis. — Typus. R. (Chalcoscyrtus) elegans KE. Simon. 388 retro-obliquus. Abdomen oblongum, nitidum, subglabrum, fusco- lividum, subtus dilutius. Chelæ, sternum pedesque fulvo-rufes- centia, tibiis metatarsisque anticis leviter infuscatis; tibiis 1i paris aculeis 3-3, metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis. Area genitalis magna, plana et simplex, fere semicircularis, fulvo-nitida in medio fusca, — Singapore! Stenodina (1) tenuilineata sp. nov. — (pullus). Long. 4 mill. — Cephalothorax pallide luteus, linea marginali exillima nigra lineisque dorsalibus trinis exilibus, media antice abbreviata, supra notatus, parce albido-pilosus, parte cephalica antice et utrinque crebrius luteo-pubescenti. Pili oculorum supra lutei, subtus albidi. Abdomen pallide luteum, lineis exillimis fuscis qua- tuor supra ornatum. Chelæ, sternum pedesque pallide lutea, tibia antica insigniter longa, longe ovata, subtus, in parte apicali, acu- leis robustis et brevibus 3-3 armata, metatarso brevi, subtus aculeis parvis 2-2 munito. — Australia : Cook-Town. Tomocyrba (2) decollata sp. nov. — ç. Long. 5-6 mill, — Cephalothorax altus, postice valde declivis, parte cephalica thora- cica paulo longiore, valde inæquali et utrinque profunde depresso- excisa, fusco-rufescens, antice maculis ocularibus nigris latis, pos- tice vitta media et utrinque vitta laterali lata dilutioribus notatus sed linea marginali exillima nigra cinctus, lævis et fere glaber, parce et longe flavido-pilosus et linea media exili et abbreviata albo-pilosa notatus. Oculi antici maximi et inter se contigui, pilis brevibus, extus flavidis intus albis, cincti. Clypeus latissimus, leviter depres- sus, nudus. Abdomen angustum, postice acuminatum, fusco-testa- ceum, vitta media lata dilutiore notatum, fere glabrum sed supra lineis binis leviter sinuosis albo-pilosis decoratum. Chelæ sat longæ et latæ, antice deplanatæ et extus tenuiter carinatæ, fuscæ, subtiliter coriaceæ. Partes oris sternumque fusco-olivacea. Pedes fulvi, antici, præsertim metatarsis, obscuriores sed patellis tibiisque supra ad apicem minute albo-pilosis. Pedes 1! paris patella insi- gniter longa, tibia aculeis 2-2, metatarso prope basin aculeis lon- gioribus binis subtus armatis. Pedes maxillares pallide lutei, albo- pilosi, longi et graciles ; femore curvato; patella plus triplo longiore quam latiore; tibia patella fere æquilonga vix graciliore, apophysi parva depressa obtusissima et subpellucente extus ad apicem (1) Stenodina nov. gen. À Mantisatta Warburton, præsertim differt abdo- mine postice leviter prominulo sed obtusissimo. —Typus S. tenuilineata E. S. (2) Tomocyrba nov. gen. Ab Astia imprimis differt parte cephalica longiore utrinque profunde et acute emarginata, oculis parvis ser. 2æ prope laterales anticos et intus sitis, tibiis quatuor anticis aculeis 2-2, metatarsis aculeis longio- ribus subbasilaribus binis subtus tantum armatis, — Typus T. decollata E, Sim. dose ur de 0 LS de de RS 389 armata ; tarso anguste ovato, tibia vix longiore et vix latiore ; bulbo simplici, ovato, stylo parvo apicali recurvo eds — Madagascar : Antongil Cocoa a). . TT. barbata sp. nov. — . Long. 4 mill. — A præcedenti differt cephalothorace obscuriore, parte cephalica parcissime luteo-pilosa, thoracica vitta media paulo dilutiore et luteo-pilosa ornata, clypeo paulo angustiore, sub oculis vitta transversa lata crasse albido- pilosa ornato, abdomine atro, parce albo-piloso, pedibus anticis nigricantibus, metatarsis ad basin dilutioribus, tarsis luteis, pedibus posticis fulvis valde fusco-annulatis, pedibus-maxillaribus paulo brevioribus, apophysi tibiali minutissima et subacuta, bulbi stylo apicali crassiore, subrecto atque obtuso, — Madagascar : Antongil (Mocquerys). Ç Cyrba nigrimanus sp. nov. — ©. Long. 4 mill. — Cephalo- thorax Ilæte fulvo-rufescens, parte cephalica infuscata, utrinque prope oculos late nigra, omnino fulvo-aurantiaco pubescens. Pili oculorum aurantiaci. Pili clypei flavidi, crassi et densi. Abdomen nigricans, supra obscure et confuse testaceo-punctatum, longe et crebre cinereo-albido-pubescens, subtus utrinque linea exili flavido- pilosa marginatum. Chelæ fulvo-rufulæ, Iæves, margine superiore sulci dentibus trinis, 1° majore, inferiore dentibus trinis parvis æquis armatis. Sternum pedesque fulvo-rufula, parce aurantiaco pilosa, tibiis 1 paris nigricantibus metatarsis fuscis, aculeis ut in . C. algerina ordinatis. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, tibia tarsoque nigris, patella albo-pilosa. Plaga genitalis magna, rufula, latior quam longior, semicircularis, utrinque foveola obliqua, in medio plagula læviore cordiformi, munita. — Transvaal : Pretoria ! Makapan ! Cotinusa (1) bisetosa sp. nov.— ©. Long. 9,5 mill. — Cepha- lothorax subtilissime coriaceus nitidus, parcissime albo-pilosus, fulvo-rufescens, parte cephalica maculis ocularibus nigris macu- lisque medianis latis binis fuscis nigrisve ornata, parte thoracica linea marginali vittisque dorsalibus binis latis, postice sensim _convergentibus, fusco-rufescentibus notata. Pili oculorum et clypei nivei. Abdomen longum et teretiusculum, albido-testaceum, albo- pubescens, in dimidio basali vittis longitudinalibus binis latis et subcontiguis, in parte altera maculis magnis subquadratis unise- riatis, in lateribus linea longitudinali, postice sæpe evanescenti nigricantibus ornatum, mamillis fulvis, supra leviter infuscatis. Chelæ fulvæ nitidæ, margine superiore sulci dentibus quatuor, (1) Cotinusa — Sadala G. et E. Peckham, 1888, nomen præoccupatum (Sadala E. Simon, Arachn., 1880). 390 3’ angulari, reliquis majore, margine inferiore dentibus binis subcontiguis 2° 1° duplo majore armatis. Sternum pedesque lutea, pedes 1: paris reliquis robustiores, tibiis aculeis apicalibus parvis binis minutissimis atque ante medium setis bulbosis binis subtus munitis — Venezuela : Caracas! Colonia Tovar! G. vittata sp. nov. — (j. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, versus marginem sensim infuscatus, parte cephalica dilutiore albido-opaca sed utrinque maculis ocularibus nigris notata, parte thoracica vitta media dilutiore ornata, parce fulvo-pilosus, pilis albidis, vittam mediam thoracicam et utrinque vittas laterales designantibus ornatus. Pili oculorum pauci, sordide albidi. Clypeus angustus, ad marginem vitta niveo-barbata ornatus. Abdomen angustum et longum, obscure fulvum, supra late et confuse fusco-bivittatum, utrinque linea albo-pilosa marginatum, in parte apicali maculis uniseriatis niveo-pilosis quatuor, 1° longi- tudinali, reliquis transversim triquetris, atque ad apicem utrinque puncto niveo decoratum, subtus fulvo-testaceum, mamillæ fulvæ. . Chelæ valde attenuatæ et divaricatæ, leviter coriaceæ sed nitidæ, æneæ, Versus apicem rufescenti-tincitæ. Partes oris, sternum, pédesque sex posteriores lutea, pedes 1 paris, præsertim femoribus, subtus et tibiis in lateribus valde infuscatis, sed metatarsis tarsisque luteis. Pedes-maxillares fulvi, femore infuscato et curvato; tibia patella breviore, apophysibus binis : superiore fulva, longa, gracili et recta sed apice leviter incrassata et intus oblique plicata, inferiore nigra gracillima, apice uncata, extus ad apicem instructa; tarso ovato; bulbo magno, convexo, apice stylo libero brevi et subrecto munito. ©. Long. 4 mill. — Cephalothorax fulvo-rufescens, maculis ocula- ribus nigris notatus, vittis duabus latis fusco-rufescentibus vittaque media dilutiore flavida, antice latissima, postice sensim acuminata, notatus. Pili oculorum et clypei nivei. Abdomen longum, albo- testaceum, utrinque parce et minute fusco-punctatum, supra vitta fusca, in parte basali lineam longitudinalem, in parte altera maculas triquetras tres includente, ornatum. Chelæ rufulæ, extus infuscatæ. Partes oris, sternum pedesque luteo-rufescentia. Area vulvæ rufula, fovea magna subrotunda nigro-biimpressa notata. — Brasilia : Tijuca prope Rio; Caraça (E. Gounelle). C. septempunctata sp. nov. — +. Long. 3,5 mill. — Cepha- lothorax niger, vitta media obscure rufa vel lutea, in parte cepha- lica latissima in thoracica angustiore et sensim attenuata notatus, parce fulvo-pilosus et antice utrinque sub oculis linea exili obliqua longe albo-pilosa ornatus. Pili oculorum pauci fulvi. Clypeus angus- tus glaber. Abdomen angustum, supra scuto nigerrimo nitido et 991 glabro obtectum, utrinque anguste albo-marginatum, prope apicem maculis transversis binis maculaque apicali minore albo-opacis et niveo-pilosis decoratum, subtus atrum. Chelæ nigræ, latæ, antice planæ, leviter depressæ et coriaceo-opaceæ., Sternum fulvum, apice sæpe infuscatum. Pedes quatuor antici nigri vel fusco-olivacei, tarsis 1! paris, coxis metatarsis tarsisque 2! paris luteis, pedes qua- tuor postici lutei, femoribus infuscatis nigrisve. Pedes-maxillares nigricantes tarso dilutiore; tibia patella breviore, apophysibus tenuibus binis, superiore fulva recta, inferiore rufula et curvata, extus armata. ©. Long. 4 mill, — Cephalothorax fulvus, vittis duabus, rufescen- tibus, postice convergentibus, notatus, parte cephalica albido-opaca, maculis ocularibus nigris et sæpe maculis mediis binis umbrosis ornata. Pili oculorum et clypei crassi nivei. Abdomen longum, albi- dum, albo-pubescens, utrinque parcissime et minute fusco-puncta- tum, supra in parte basali maculis quatuor per paria ordinatis, anticis alteris minoribus, in parte apicali maculis trinis uniseria- tis, duabus anticis magnis semicircularibus, ultima parva et trans- versa, nigerrimis ornatum. Chelæ, sternum, pedesque fulvo-rufes- centia. Plaga genitalis præcedentis. — Venezuela : Caracas! Colonia Tovar! San Esteban! CG. puella sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax leviter ovatus, subtilissime coriaceus et nitidus, parcissime albo-pilosus, luteo-rufescens, parte cephalica maculis -ocularibus parvis nigris notata, parte thoracica lineis exilibus fuscis binis, oculos attingenti- bus sed postice sensim convergentibus ornata. Pili oculorum et clypei nivei. Abdomen longum et teretiusculum, albo-testaceum, antice lineolis binis longitudinalibus fuscis abbreviatis, paulo pone medium macula ovato-transversa, postice vitta transversa latiore nigerrimis supra ornatum, mamillis testaceis. Chelæ, partes oris sternumque fulvo-rufula, chelarum margine inferiore minute tri- dentato. Pedes lutei, antici reliquis robustiores, tibia subtus aculeis minutissimis apicalibus binis munita sed setis bulbosis carente. — Regio Amazonica : Teffe vel Ega (de Mathan). C. dimidiata sp. nov. — ©. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax iongus et parallelus, subtilissime coriaceus et nitidus, parcissime albo-pilosus, fulvo-rufescens, parte cephalica paulo obscuriore,' maculis ocularibus nigris vittisque medianis binis nigricantibus notata, parte thoracica utrinque vittis fuscis radiantibus supra eva- nescentibus, versus marginem ampliatis, notata. Pili oculorum et clypei, in medio longi et decumbantes, nivei. Abdomen longum, teretiusculum, albo-testaceum, supra antice macula fusca magna triquetra, dein arcu nigro angusto et anguloso, postice vitta trans- 392 versa latissima nigra supra læte decoratum, subtus albidum, pos- 4 tice, prope mamillas, paululum infuscatum, mamillis superioribus | nigris reliquis albidis. Chelæ, sternum pedesque flavo-rufula, femo- ribus 4 paris apice minute fusco-notatis. Pedes breves, antici reli- quis robustiores, femore clavato, tibia aculeis apicalibus minutissi- mis binis armata sed setis bulbosis carente, — Regio Amazonica : Pebas, Iquitos, Fouteboa (de Mathan). Thiodina (1) vaccula sp. nov. — çÿ. Long. 5-6 mill. — Cepha- lothorax obscure fulvo-rufescens, parte cephalica subtilissime coriacea, rubro-castanea, prope oculos late nigra, utrinque inter oculos rubro alboque pilosa et postice macula media magna sub- quadrata albo-pilosa ornata, parte thoracica lævi, glabra, linea nigra, postice ampliata, cincta. Pili oculorum aurantiaci. Clypeus angustus glaber. Abdomen angustum postice sensim acuminatum luteo-tes- taceum, supra minutissime et parce fusco-punctatum et lineis binis parallelis et integris albo-pilosis ornatum. Chelæ parallelæ, antice planæ, viridi-æneæ, nitidæ, transversim rugatæ, margine superiore sulci dentibus quatuor contiguis, inferiore dente minutissimo, mu- nitis. Partes oris fuscæ testaceo-marginatæ. Sternum pedesque lutea, femoribus cunctis ad apicem late fusco-annulatis, patellis tibiis metatarsisque anticis præsertim in lateribus infuscatis et castaneis, parce albo-pilosis. Pedes-maxillares robusti et breves, lutei, longe sed parum dense albo-criniti; femore crasso curvato; patella paulo longiore quam latiore, parallela ; tibia patella multo breviore, extus ad apicem apophysibus gracilibus binis, superiore longa tenui sed obtusa, antice directa et leviter curvata, inferiore paulo breviore infra directa, recta sed apice abrupte et valde uncata; tarso longe ovato ; bulbo ad basin valde convexo et subgloboso, ad apicem atte- nuato sed obtuso, intus stylo gracili et subrecto munito. — Reg. Amazonica : Cameta (Rio Tocantius), Manaos, Fonteboa, S. Paulo de Olivença (de Mathan). Fs T. Germaini sp. nov. — (j. Long. 6 mill. — T. vaccula valde affinis. Cephalothorax fulvo-rufescens, parte cephalica subtilis- sime coriacea, rubro-castanea prope oculos late nigra, in medio albo utrinque aurantiaco-pilosa, parte thoracica subglabra, postice late nigricanti-marginata. Pili oculorum supra oculos flavi subtus cine- reo-albidi. Clypeus angustus glaber. Abdomen angustum, postice . acuminatum, luteo-testaceum, supra leviter infuscatum et lineis exilibus binis parallelis et integris albo-pilosis ornatum. Chelæ (1) Thiodina nov. gen. A Cotinusa differt cephalothorace crasso, parle cepha- lica prope oculos convexa et utrinque depressa, pedibus 3: paris pedibus 4i paris non multo brevioribus, pedum posticorum patellis utrinque uniaculeatis, reli- quis articulis parce aculeatis. — Typus T.(Attus) elegans Nicolet. | 393 viridi-æneæ apice rufescentes, antice inæquales et rugatæ, intus carinatæ, marginibus sulci ut in T. vaccula sed inferiore interdum minute bidentato. Partes oris testaceæ ad basin infuscatæ. Sternum pedesque lutea, femoribus cunctis apice fusco-annulatis, patellis tibiis metatarsisque 1i paris infuscatis. Pedes-maxillares fere T. vac- culæ sed apophysi tibiali superiore apice magis curvata, inferiore ad basin crassa, ad apicem gracillima styliformi, antice directa et valde curvata, S magnum fere formante. — Brasilia : Minas (E. Gounelle), Matto-Grosso (Germain). Paraguay (Germain). Cynapes (1) canosus sp. nov. — «. Long. 6 mill. — Cepha- lothorax subtiliter coriaceus, niger, arcu lato simpliciter albo-piloso ornatus. Pili oculorum fulvo-rufuli. Clypeus setis paucis uniseriatis ad marginem munitus. Abdomen nigro-nitidum, pilis pronis sor- dide albidis vestitum. Chelæ longæ, prope apicem angustiores et divaricatæ, nigro-æneæ, prope medium leviter depressæ et rugatæ, subtus, ad marginem interiorem, tuberculo submedio obtuso mu- nitæ, margine sulci superiore prominulo, quadridentato, inferiore dentibus quatuor subcontiguis æquis armato. Partes oris ster- numque nigra. Pedes antici robusti, fusco-castanei, femoribus fere nigris, tarsis luteis. Reliqui pedes lutei, metatarsis ad basin atque ad apicem anguste fuscis. Pedes-maxillares parvi et graciles, fusco- castanei parce albo-pilosi; tibia patella breviore, extus ad apicem minute angulosa; tarso teretiusculo; bulbo anguste ovato ad basin subacute retro producto. ©. Long. 7 mill. — Cephalothorax niger, parce albido-pilosus. Pili oculorum supra flavidi subtus albi. Clypeus parce albo-barba- tus. Abdomen pallide fusco-testaceum, lineis valde angulosis vix expressis, breviter albo-pilosis, supra notatum, subtus atrum late testaceo-marginatum. Chelæ æneo-rufulæ, antice planæ et crebre coriaceo-granulosæ. Partes oris sternumque nigra. Pedes-maxil- lares pedesque flavidi. Plaga genitalis magna, rufula, latior quam longior, obtuse triquetra, antice minute foveolata. — Ins. Mauricia (Ch. Alluaud). _ Padilla sartor sp. nov. — çj. Long. 4,5 mill. — A. P. armata Peckh., cui valde affinis et subsimilis est, differt femoribus 1: paris intus aculeis dentiformibus binis armatis (in P. armata aculeo unico), apophysi chelarum longissima et antice directa, apicem versus attenuata et intus leviter et sensim incurva, nec angulosa (1) Cynapes nov. gen. À Bavia differt patellis anticis intus uniaculeatis- tibiis aculeis inferioribus 3-3 multo longioribus armatis, pedum di paris trochan, teribus coxis multo brevioribus, chelis subtus fere glabris, margine inferiore sulci dentibus multo validioribus 4 vel 5 armato.— Typus C, {Salticus) Whrighti Blackwall, 394 nec rugosa. Cephalothorax fusco-castaneus, prope marginem niger, vitta media lata et utrinque vitta submarginali albido-pilosis orna- tus. Abdomen supra nigro-nitidum, fulvo-rufulo-pubescens, lineis binis albo vel luteo-pilosis biinterruptis supra ornatum. Pedes fusco-castanei, antici obscuriores fere nigri. — Madagascar : Tama- tave (Camboué), Sainte-Marie (Mocq.). P. lancearia sp. nov. — 4. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax fusco-rufescens, parte cephalica dilutioré flavido-opaca sed utrinque nigro-marginata et maculis binis obscurioribus vix expressis notata, utrinque pone oculos macula obliqua albo-squamulata orna- tus. Pili oculorum pauci albidi, Clypeus vix ullus. Abdomen angus- tum, fulvo-testaceum, nitidum, antice lineis binis exilibus abbre- viatis, in medio vitta transversa albo-squamulata supra ornatum. Chelæ breves, fulvæ, antice, prope basin, apophysi longissima, antice directa, gracillima sed obtusa et recta (apice haud uncata) luteo-pellucenti insigniter armalæ. Sternum pedesque sex poste- riores lutea. Pedes 1i paris fusco-olivacei, tarso luteo, patella ad apicem crasse albo-squamulata, femore latissime clavato intus, ad marginem inferiorem aculeo erecto parvo subapicali armato, tibia latissima, ovato compressa, non multo longiore quam latiore, aculeis validis ordinariis armata et setis nigris longis et densis fim- briata. Pedes-maxillares breves, lutei, fere præcedentis sed apo- physi tibiali breviore. — Nossi-Be. P. mantis sp. nov. — . Long. 3,5 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceus et opacus, fovea thoracica minutissima puncti- formi impressus, fusco-rufescens, utrinque fere niger, parte cepha- lica antice dilutiore et maculis nigris binis notata, utrinque vitta albo-squamulata marginata. Pili oculorum breves albidi. Clypeus vix ullus, nudus. Abdomen angustum et longum, supra durius- culum et nitidum, fusco-testaceum, antice lineis binis, postice maculis biseriatis nigris notatum, et maculis binis albo-squamu- latis altera ad marginem anticum altera submedia ornatum. Chelæ breves, nigro-æneæ, antice planæ, et extus et intus acute carinatæ, atque intus leviter emarginatæ, haud contiguæ (apophysi anteriore carentes). Sternum fusco-testaceum læve. Pedes 1i paris castanei, tarso luteo, patella tibiaque ad basin albo-squamulatis, femore late clavato, intus ad marginem inferiorem aculeo erecto armato, tibia valde dilatata ovata et compressa, setis nigris et densis fimbriata, aculeis validis ordinariis armata. Pedes quatuor postici lutei, patellis tibiis metatarsisque apice tenuiter nigro-cinctis. Pedes- maxillares fulvi; patella haud longiore quam latiore; tibia patella breviore, latiore quam longiore, apophysi apicali gracili sat longa et subrecta extus armata; tarso longe ovato; bulbo magno, valde. convexo, apice stylo, circulum formante, munito. 399 ©. Long. 4 mill. — Pallide lutea, parte cephalica flava et opaca utrinque maculis ocularibus nigris notata, thoracica vittis binis fuscis angustis et postice convergentibus notata, abdomine albido, antice lineis binis, prope medium maculis quatuor, per paria ordinatis, longis, anticis rectis, posticis uncatis maculisque api- Calibus transversis trinis iniquis nigris decorato — Diego-Suarez (Ch. Alluaud). P. glauca sp. nov. — +. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax sat brevis, regione thoracica cephalica vix longiore, cephalica parallela, atro-piceus sublævis, squamulis glauco-viridibus micantibus ves- titus. Pili oculorum pauci flavidi. Clypeus angustus nudus. Abdo- men breviter ovatum, postice acuminatum, atrum et longe cinereo- pilosum, antice arcubus binis, postice lineolis transversis binis rectis in medio interruptis punctoque apicali viridi-micanti-squa- mulatis supra decoratum. Chelæ breves, fusco-nitidæ, antice spina gracili recta et acutissima, fulva, antice directa et parte cephalica breviore, armatæ, margine sulci inferiore dentibus acutis longis quatuor armato. Partes oris sternumque fusco-picea. Pedes 1 paris reliquis multo robustiores, lutei, tibia metatarsoque valde infus- catis sæpe nigris, femore late clavaio, intus aculeis trinis, subtus aculeo erecto brevi sed paulo robustiore armato. Reliqui pedes lutei, femoribus supra tibiis metatarsisque ad basin infuscatis et suban- nulatis. Pedes-maxillares mediocres, obscure fulvi vel fusci; tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi parva simplici et nigra armata ; tarso sat longe ovato; bulbo ad basin convexo et producto. — Madagascar : Sinu Antongil (Mocquerys). P. javana sp. nov. — «’. Long. 3 mill. — Cephalothorax sub- tiliter coriaceus, fusco-testaceus, parte cephalica utrinque nigra, crebre et sat longe luteo-pubescenti, thoracica vitta media lata et _utrinque linea exili luteo-pilosis notata. Pili oculorum supra lutei subtus albidi. Clypeus oculis mediis saltem triplo angustior fere nudus. Abdomen teretiusculum supra nigrum, sed vitta dilutiore parum expressa et postice dentata notatum, glabrum sed ad margi- nem anticum fasciculo albo ornatum, subtus vitta nigra lata albido- marginata munitum. Chelæ, partes oris sternumque fusco-olivacea. Chelæ breves, antice planæ, coriaceæ et extus nigro-marginatæ (apophysi carentes). Pedes 1 paris robustissimi, castanei, femore tibiaque intus late nigris et cyaneo-tinctis, metatarso tarsoque luteis hoc apice rufulo. Reliqui pedes lutei subpellucentes. Femur 1i paris aculeo parvo dentiformi et subapicali intus ad marginem interio- rem, et extus, prope apicem, crista nigra, armatum. Pedes-maxil- lares parvi lutei; tibia apophysi apicali parva, simplici et acuta _ ANNALES DE LA SOG. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 29 X 34 396 armata ; tarso ovato; bulbo ovato simplici sed stylo apicali, circulum formante, munito. — Java : Mons Gede (Fruhstorfer). Goleta Peckhami sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalo- thorax subtiliter coriaceus fusco-rufescens, parte thoracica in medio dilutiore, glaber sed vitta media lata et integra crebre albo-pilosa subsquamulata ornatus. Pili oculorum pauci albidi. Abdomen lon- gum postice sensim acuminatum, supra fuscum vitta lata dilutiore et crebre albo-pilosa ornatum, subtus luteum, mamillæ nigræ. Chelæ nigræ nitidæ. Sternum fulvum nitidum. Pedes 1i paris robustissimi fulvi, femore supra patella tibiaque valde infuscatis, tibia longe ovata (femore paulo angustiore) aculeis robustis 3-3 subtus armata, metatarso brevi et subrecto aculeis longissimis pro- nis subtus armato. Reliqui pedes lutei, tibia 2: paris aculeis tenuibus binis uniseriatis subtus munita. — Madagascar : Sainte-Marie (Mocquerys). | | À G. Workmanni Peckham, imprimis differt vitta dorsali alba multo latiore, tibia antica minus inflata, metatarso antico recto haud sinuoso, aculeis longis et pronis nec dentiformibus nec erectis, subtus instructo. Piranthus Castetisp. nov. — ©. Long. 4mill. — Cephalothorax supra lævis et nitidus sed versus marginem subtiliter coriaceus, fulvo-rufescens utrinque sensim infuscatus et maculis ocularibus nigris notatus, parte cephalica utrinque pallide flavido-pilosa. Pili oculorum et clypei crassi et albi. Abdomen angustum et longum, pallide fusco-testaceum, supra maculis nigricantibus magnis et sub- quadratis quatuor uniseriatis notatum. Chelæ, partes oris sternum pedesque sex posteriores fulvo-rufescentia. Pedes 1i paris crassis- simi, fusco-castanei, parce albo-pilosi, tarso luteo. — India : Trichi- nopoly (R. P. Castest). | | Stenodeza (1) acuminata sp. nov.— © (pullus). Long. 4 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceus, niger, squamulis pallide : micantibus subargenteis vestitus. Pili oculorum pauci albidi. Abdomen angustum et longissimum, antice rotundum, postice sensim acuminatum, supra nigrum et micanti-squamulatum, subtus luteum sed vitta obscuriore, antice evanescente et rimam haud attingente ornatum. Chelæ brevissimæ, oculis mediis maximis haud longiores sed convexæ, fusco-olivaceæ et nitidæ, ungue longo et rufulo, margine inferiore sulci dentibus 3 vel 4, 1° reliquis longiore (1) Stenodeza nov. gen. — A Pirantho differt tibiis li paris aculeis 4-4, tibiis 2i paris aculeis debilibus binis uniseriatis subtus munitis ; cephalothorace parallelo, vix latiore quam oculorum ser. 3®, oculis ser. 3* magnis, sterno antice acuminato. — Typus : S. acuminata E. Sim, ,,7 Te ly g ne s ; CS tonne rs dé ont étant il da dt his 0 397 et obliquo, armato. Sternum nigro-nitidum. Pedes omnino pallide lutei, tibia 1! paris aculeis 4-4, medianis interioribus longioribus, metatarso aculeis 2-2, tibia 2° paris aculeis debilibus binis unise- riatis, metatarso aculeis parvis binis (altero exteriore subbasilari, altero interiore subapicali) subtus armatis. Pedes quatuor postici omnino mutici. Pedes-maxillares lutei, femore infuscato. — Reg. Amazonica : Teffe (de Mathan). Astænorchestes (1) frenatus sp. nov. — . Long. 5 mill.— Cephalothorax niger, parte cephalica antice, thoracica in medio dilutioribus et rufescentibus, pilis albis, ad marginem frontalem et utrinque sub oculis lineam exilem, in parte thoracica lineas abbreviatas et divaricatas designantibus, ornatus, parte cephalica impressionibus latis, leviter coriaceo-striolatis, munita. Pili oculo- rum pauci albidi. Clypeus glaber. Abdomen angustum (valde detritum), nigrum, vittis transversis albo-pilosis ornatum. Chelæ nigro-cupreæ, nitidæ, antice deplanatæ sed costa obliqua sectæ. Sternum fusco-rufescens. Pedes quatuor antici nigricantes, tarsis 1 paris, metatarsis tarsisque 2: paris luteis. Pedes postici femoribus patellisque nigricantibus, tibiis fuscis, reliquis articulis luteis sed metatarsis apice minute fuscis. Pedes-maxillares nigricantes, femore ad apicem albo-piloso; tibia patella breviore, apophysi bifida ramulo superiore sat longo recto gracili sed obtuso, inferiore brevi ét uncato, extus armata ; tarso late ovato; bulbo maximo, ad basin valde convexo et in declivitate anteriore stylo, circulum formante, ornato. — Madagascar : Imerina (Camboué). | Massagris (2) constricta sp. nov. — ç. Long. 7 mill. — Cephalothorax nigro-piceus, parte cephalica, præsertim postice, dilutiore, coriaceus, parce et crasse flavo alboque pilosus. Pili oculorum pallide flavidi. Pili clypei longi albi. Abdomen depres- siusculum, fusco-testaceum parce nigro-punctatum et utrinque nigro-striolatum, cervino-pubescens, vitta media, postice acumi- nata albido-pilosa supra ornatum, subtus atro-testaceum, regione epigasteris dilutiore. Sternum olivaceum. Partes oris fuscæ, intus late testaceo-limbatæ. Chelæ fuscæ et opacæ. Pedes antici nigri, coxis metatarsis tarsisque dilutioribus. Pedes postici olivacei, femo- ribus subnigris. Pedes-maxillares robusti et breves, nigri; patella convexa, paulo longiore quam latiore; tibia patella vix breviore, (1) Astænorchestes nov. gen. — Ab Hispone differt quadrangulo oculorum haud longiore quam antice.latiore, sternoque antice vix attenuato, late trun- cato haud depresso. — Typus À. frenatus E. $. (2) Massagris nov. gen.— Ab Hispone ditfert cephalothoracis parte He acica stria sat longa, oculos posticos fere attingente, munita, metatarsisque anticis aculeis parvis binis submediis subtus armatis. — Typus M. constricta E. S. 398 apophysi antice directa, recta, simplici, attenuata sed obtusa, articulo vix breviore, extus armata; tarso longe ovato, tibia et patella simul sumptis multo latiore et longiore; bulbo maximo, ad basin valde convexo, ad apicem lamina spirali, circulum for- mante, munito. — Prom. Bonæ Spei! M. Martini sp. nov. — Ççj. Long. 6 mill. — Cephalothorax fulvo-rufescens, parte cephalica maculis ocularibus nigris macu- lisque mediis fuscis binis latis, notata, subtiliter coriaceus, pilis sim- plicibus longis luteis vestitus. Pili oculorum lutei. Clypeus angustus, subglaber. Abdomen supra olivaceum et albido-pilosum, utrinque fusco-variatum, vitta media dilutiore, leviter pennata, ornatum, subtus nigricans, testaceo-marginatum. Chelæ nigricantes, opaceæ. Sternum olivaceum nitidum. Pedes lutei, femoribus, præsertim anticis infuscatis, tibiis metatarsisque confuse annulatis. Pedes- maxillares nigricantes; femore compresso et curvato; patella paulo longiore quam latiore, parallela ; tibia patella breviore, apophysi longa, subrecta et antice directa extus armata; tarso longissimo teretiusculo, arcuato; bulbo magno, cordiformi. — Natal (D'C. Martin). Ballus segmentatus sp. nov. — ç«j. Long.3,5 mill. — Cepha- lothorax nigro-rufescens, nitidus sed coriaceus, albo-flavido pubes- cens. Pili oculorum supra pallide lutei subtus albi. Clypeus ad mar- ginem setis albis longis uniseriatis ornatus. Abdomen latum, depressiusculum, antice late et recte sectum, supra nitidum sed duriusculum et subtiliter coriaceum, albo-luteo-pilosum, linea media exili arcubusque transversis, in medio angustis sed utrinque ampliatis, apicem versus sensim minoribus, nigricantibus, orna- tum, subtus pallide testaceum, albo-pubescens, mamillis fuscis. Chelæ nigro-æneæ, antice leviter inæquales et intus emarginatæ. Partes oris sternumque nigricantia. Pedes 1i paris robustissimi, fusco-castanei, patella tarsoque dilutioribus. Reliqui pedes pallide lutei, femoribus 2: paris usque ad basin, reliquis ad apicem infus- catis. Pedes-maxillares sat graciles, fusci; tibia patella breviore, apophysi simplici acuta et recta, articulo paulo longiore extus armata; tarso sat angusto ; bulbo ovato, stylo apicali, circulum for- mante, munito.— Ins. Taprobane : Colombo! Kandy! B. sellatus sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax niger, crebre coriaceo-rugosus, pilis flavidis paucis, in parte cephalica maculas confusas, in thoracica lineas radiantes formantibus vestitus et linea marginali exili albo-pilosa cinctus. Pili oculorum flavidi. Clypeus valde reclinatus, nudus, sed in medio fasciculo pilorum flavidorum ornatus. Abdomen breve, antice fusco-olivaceum, utrinque confuse maculatum, postice dilutius et flavido-pubescens 399 sed macula magna subquadrata, linea transversa maculaque apicali nigris ornatum, subtus tenuiter cinereo-pubescens. Chelæ, partes oris sternumque fusco-olivacea. Chelarum margine inferiore denti- bus gracilibus contiguis quatuor munito. Pedes 1? paris robusti, femore late clavato, lutei, coxa femoreque obscurioribus hoc subtus et in lateribus nigricanti, tibia utrinque late nigricanti-maculata. Reliqui pedes pallide lutei subpellucentes, patella tibiaque 4 paris apice minute fusco-notatis. Plaga genitalis magna, subquadrata, plana et rufula, fovea longitudinali, postice valde attenuata atque acuminata impressa. — Colombo! Peplometus (1) chlorophthalmus sp. nov. — Long. 2 mill, — Cephalothorax niger, albo-luteo-pilosus, crebre et valde impresso-punctatus. Oculi antici smaragdinei. Pili oculorum et clypei albi, densi et longi. Abdomen cephalothorace multo longius, -antice recte sectum, postice vix attenuatum atque obtusum, supra nigrum, duriusculum, creberrime impresso-punctalum et breviter albo-pilosum, subtus scuto magno trapezoidali nigro et punctato munitum. Sternum fuscum. Chelæ, partes oris coxæque olivaceæ. Pedes flavidi, tibiis 1! paris nigerrimis, supra, prope marginem exteriorem, linea albo-pilosa ornatis, tibiis 2° paris supra nigro- lineatis, posticis supra ad basin vix distincte fusco-lineatis, femo- ribus 3 paris subtus infuscatis. Pedes 1! paris crassissimi, tibia valde inflata, vix longiore quam altiore, extus et supra deplanata, intus excavata, superne visa ovata, ad marginem interiorem dila- tato-rotunda ad exteriorem carinata et sulcata. Pedes-maxillares breves et robusti, flavo-rufuli, albo-pilosi. — Natal (D' C. Martin). Pachyballus (2) transversus sp. nov. — ©. Long. 2 mill, — Cephalothorax fere duplo latior quam longior, postice recte trun- catus, antice declivis, valde attenuatus atque obtusus, fere semicir- cularis, nigro-nitidus, crebre sed minutissime et regulariter punc- tatus. Pili oculorum et clypei breves albi. Abdomen magnum, clypeiforme, subrotundum sed antice latissime truncatum, supra convexum, ad marginem acute carinatum, nigro-nitidum, paulo grossius et creberrime impresso-punctatum, scuto ventrali castaneo valde punctato, Chelæ, partes oris sternumque nigra. Pedes (1) Peplometus nov. gen. À Ballo imprimis differt oculorum linea antica leviter procurva (non recurva), abdomine scuto dorsali scutoque ventrali munito, pedum li paris patella superne convexa, tibia deplanata et angulosa subtus cristato-pilosa. — Typus P. (Homalattus) biscutellatus E. Sim. (2) Pachyballus nov. gen. A. Peplometo differt cephalothorace fere duplo latiore quam longiore semicirculari, pedum li paris patella tibia metatarsoque superne deplanatis, tibia patella paulo breviore subtus haud cristata. — Typus P. transversus E. Sim, 400 antici crassissimi, nigri tarso luteo, tibia patellaque circiter æquilongis et supra et utrinque deplanatis et angulosis. Reliqui pedes lutei, coxis femoribusque nigris. — Africa occid. (Congo), orient. (Zanzibar) et austro-orientalis. P. castaneus sp. nov. — ©. Long. 2,5 mill. — A præcedenti, cui valde affinis est, differt magnitudine majore, cephalothorace abdomineque rubro-castaneis grossius sed regulariter impresso- punctatis, pedibus fusco-castaneis, tarsis anticis, metatarsis tarsisque posticis-luteis. — Natal (D° C. Martin.) Marengo chelifer sp. nov. — ç;. Long. 3 mill. — Cephalo- thorax nigro-rufescens, supra coriaceo-rugosus et fulvo-pubescens, utrinque parce et minute granulosus, ad marginem lineolis binis abbreviatis albo-pilosis ornatus. Oculi antici apicibus in lineam rectam. Abdomen ovatum, supra duriusculum et nitidissimum, nigrum violaceo-tinctum et antice utrinque puncto albo-piloso orna- tum, subtus atrum. Chelæ breves, antice depressæ et inæquales, intus haud emarginaiæ. Sternum fusco-castaneum, nitidum. Pedes Ai paris rufo-castanei, tarso parvo luteo, trochantere longo et cylin- drato (sed coxa duplo breviore), femore longo, compresso supra leviter convexo, tibia late ovata, subtus nigro-cristata et utrinque in parte apicali triaculeata, metatarso gracili curvato, tibia non multo breviore et tarso plus triplo longiore, aculeis submediis binis parvis aculeisque binis apicalibus paulo majoribus armato. Pedes-maxil- lares parvi; tibia patella breviore, latiore quam longiore, extus ad : apicem apophysi gracili etlonga armata; tarso longe ovato; bulbo sat convexo, simplici sed apice stylo valido, circulum formante, munito. — Java : Buitenzorg. M. striatipes sp. nov. — ©. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax ovatus, postice valde attenuatus, sat convexus, parte thoracica declivi haud impressa, lævis sed utrinque parce granulosus, parce setosus, rufescens, antice ad frontem et poslice ad marginem infus- catus, parte cephalica utrinque, prope oculos, nigra. Oculi antici apicibus in lineam leviter recurvam. Abdomen longe pediculatum sed sat late ovatum, nitidum et parce fulvo-setosum, fusco-testa- ceum, postice sensim obscurius, paulo ante medium linea transversa exili testacea et utrinque macula parva subrotunda niveo-pilosis ornatum, subtus luteo-testaceum, postice sensim infuscatum. Chelæ, partes oris sternumque fusco-olivacea nitida. Pedes 1i paris coxa irochantereque olivaceis, femore luteo supra anguste subtus late nigro-lineato, patella tibiaque rufo-castaneis, metatarso tarsoque luteis, femore sat gracili fere parallelo, tibia latissime ovata subtus sat breviter nigro-cristata et utrinque, in parte, apicali, aculeis robustis trinis armaia, metatarso tibia breviore sed tarso multo lon- 401 giore, gracili, aculeis robustis sed brevibus 2-2 munito, reliqui pedes omnino mutici luteo-testacei, subpellucentes, sed intense nigro-lineati. Plaga genitalis plana, rufula, multo longior quam latior, antice areas duas ovatas et subcontiguas gerens.— Ins Tapro- bane : Colombo! À M. crassipedi Peckham, differt imprimis cephalothorace con- vexo, femore 1 paris fere parallelo haud clavato, tibia brevius cristata, tibia 2i paris subtus mutica, picturaque abdominis. M. nitida sp. nov. — çj. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax nigro-rufescens, prope oculos niger, crebre coriaceo-rugosus, sat longe sed parce fulvo-pilosus, parte thoracica utrinque, sub oculis posticis, vitta obliqua et postice macula parva longa et divaricata niveo-pilosis decorata. Oculi antici apicibus in lineam vix recurvam. Abdomen ovatum, supra duriusculum et nitidissi- mum, utrinque macula obliqua niveo-pilosa ornatum, subtus atrum. Chelæ,' partes oris sternumque nigra. Chelæ breves intus emarginatæ. Pedes 1 paris fusco-castanei, tibia nigro-nitida, meta- tarso dilutiore, tarso luteo, femore compresso late claviformi, tibia late ovata subtus longissime nigro-cristata et utrinque in parte apicali aculeis validis trinis armata, metatarso gracili tibia multo breviore sed tarso longiore, subtus aculeis validis 2-2 armato, reliqui pedes lutei, femoribus, præsertim posticis infuscatis et subvittatis, tibiis metatarsisque utrinque tenuiter nigricanti-lineatis, tibia 2 paris subtus uniaculeata. Pedes-maxillares parvi fulvi, femore olivaceo; tibia patella breviore, latiore quam longiore, extus ad apicem apophysi parva simplici et acuta armata; tarso longe ovato; bulbo sat convexo, simplici sed apice stylo, circulum formante, munito. — Ins. Taprobane : Kandy! M. coriacea sp. nov. — (j. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax niger, coriaceo-rugosus, parce fulvo-nitido-pilosus et utrinque ad marginem maculis parvis binis albo-cæruleo-pilosis ornatus. Pili oculorum pauci albi. Abdomen ovatum, supra nigerrimum, subti- lissime coriaceum, antice parce et minute rugosum et prope medium late biimpressum, subtus atrum, utrinque macula parva albo-cæruleo-pilosa ornatum. Sternum nigrum, subtilissime coria- ceum. Pedes 1' paris nigri, femore patellaque supra rufescenti tinctis tarso luteo, femore late clavalo supra parce granuloso et aculeo parvo submedio armato, tibia latissime ovata supra deplanata et leviter angulosa, subtus, inter aculeos, longissime sed inordinate fimbriata, metatarso brevi. Pedes sex posteriores lutei, coxis 3i paris nigris, femoribus cunctis nigricantibus, patellis,tibiis metatarsisque nigro-lineatis. Pedes 9: paris tibia aculeis binis uniseriatis, meta- tarso aculeo submedio minore subtus armatis. Pedes-maxillares breves, nigri, fere præcedentis. — Natal (D' C. Martin). Ci 402 Colaxes (1) nitidiventris sp. nov. — . Long. 2,5 mill. — Cephalothorax longus et humilis, valde coriaceo-rugosus, pilis longis pallide luteis, vittas confusas quatuor designantibus, vestitus. Pili oculorum pauci albidi. Abdomen angustum, teretiusculum, supra nigro-nitidum, sed antice vitta longitudinali et prope medium vitta transversa dilutioribus et albido-pilosis ornatum, subtus antice rufescens postice nigrum. Chelæ et partes oris nigræ. Sternum fulvo-rufescens. Pedes antici crassissimi fusco-castanei, coxis femo- ribus subtus tibiisque subnigris, femoribus late clavatis, tibiis late ovatis, subtus crista nigra longa ornatis, extus triaculeatis intus biaculeatis, pedes sex posteriores lutei, femoribus patellis tibiisque extus tenuiter nigro-lineatis, tibiis 2! paris aculeis binis uniseriatis subtus munitis. Pedes-maxillares parvi nigri; tibia patella breviore exius apophysi apicali simplici et acuta armata; tarso ovato et obtuso bulbum haud superante; bulbo ovato, apice truncato et stylo, circulum formante, munito. — India : Trichinopoly. Philates (2) grammicus sp. nov. — (. Long. 2,1 mill. — Cephalothorax valde coriaceus et impresso-punctaitus, niger, supra luteo-nitido versus marginem albido-pilosus, macula frontali parva, utrinque, pone oculos, vitta transversa lata et postice maculis mino- ribus binis longis et divaricatis crasse albo-luteo-pilosis ornatus. Pili oculorum pauci albi. Abdomen longum, in parte basali fusco- testaceum crebre et crasse luteo-pubescens, in parte apicali nigro- nitidum, glabrum sed macula apicali dilutiore et luteo-pilosa orna- tum, subtus atro-testaceum, antice macula magna albo-pilosa ornatum, mamillis inferioribus testaceis, superioribus nigris. Chelæ fusco-rufulæ, margine inferiore sulci dentibus quatuor, 2° reliquis paulo majore, armato. Laminæ testaceæ, Pars labialis nigra, testaceo-marginata. Sternum nigrum, læve. Pedes 1i paris fusco-castanei, femore subtus migro supra albo-piloso, patella tibiaque nigro-nitidis, tibia apice minute testacea et albo-pilosa, metatarso tarsoque luteis, femore latissime clavato, tibia late ovata, utrinque convexa, subtus longissime nigro-cinereo-fimbriata, in parte apicali intus aculeis brevibus binis, extus aculeis similibus trinis armata. Reliqui pedes lutei, femoribus 2i et 3ï parium apice minute nigro-notatis, femoribus 4 paris late nigro-plagiatis. Pedes- maxillares parvi, fusco-castanei, tarso luteo et albo-piloso; tibia (1) Colaxes nov. gen. A Marengo differt quadrangulo oculorum multo latiore quam longiore, tibiis 1i paris pilis densis ‘inordinatis cristam forman- tibus, intus aculeis binis extus aculeis trinis, tibiis 2i paris aculeis binis uniseriatis subtus munitis. — Typus C. nitidiventris KE. Sim. (2) Philates nov. gen. À Marengo differt oculis anticis apicibus lineam levi'er procurvam designantibus, cephalothorace supra plano, postice abrupte deelivi, subverticalr et leviter excavalo, — Typus P. grammicus E. Sim. ; set 403 brevi, apophysi simplici et acuta extus armata; tarso sat longo, bulbum superante; bulbo sat longe ovato, convexo, apice truncato et stylo tenui, circulum formante, munito. ?. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax valde rugosus et punctatus, niger et nitidus, supra fulvo-nitido utrinque albido-pubescens. Abdomen ovatum, atro-testaceum, postice lineolis quatuor exilibus et postice convergentibus flavescenti-pilosis decoratum, subtus dilu- tius et concolor, mamillis inferioribus testaceis superioribus nigris. Pedes 1i paris rufuli, femore tibiaque subtus late infuscatis fere nigris. Reliqui pedes lutei, femoribus cunctis tibiisque 4i paris nigricanti-lineatis. Plaga vulvæ magna, rufula, plana, longior quam latior, antice rotunda postice sensim ampiiata et truncata. — Ins. Philippinæ : Manila, Quingua, Antipolo! P. inornatus sp. nov. — ©. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax niger, opacus, valde et crebre coriaceo-rugosus, pilis albis paucis conspersus sed ad marginem maculis confusis crebrius pilosis ornatus. Pili oculorum pauci albi. Abdomen oblongum, atrum, parce albo-pilosum. Pars labialis sternumque atra. Laminæ oliva- ceo-testaceæ. Pedes 1i paris (præcedentiis) nigri, metatarso tarsoque luteis. Reliqui pedes lutei, coxis olivaceis, femoribus nigricantibus, patellis tibiisque utrinque nigro-lineatis. Pedes-maxillares flavidi, femore nigro. Plaga genitalis magna, plana et rufula. — Ins. Taprobane : Kandy! Haterius (1) semitectus sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cepha- lothorax longus, parte cephalica coriacea, fusco-picea utrinque nigra sordide albido-pilosa sed antice posticeque vitta transversa albidius pilosa marginata, parte thoracica fulvo-rufula, parce albo- pilosa. Pili oculorum pauci albi. Clypeus subglaber. Abdomen tere- tiusculum, antice in medio albido postice cinereo-virescenti- pubescens, subtus nigrum, sed antice, pone rimam genitalem, albo-pilosum. Sternum nitidum, obscure fulvum, postice infusca- tum. Pedes 1: paris fulvo-rufescentes, coxis trochanteribus, meta- tarsis tarsisque fusco-olivaceis, tibiis latissime clavatis, subtus crista media nigra longissime pilosa et utrinque aculeis seriatis (extus 4, intus 3) armatis. Reliqui pedes lutei, tarsis exceptis, nigro-lineatis. Pedes-maxillares lutei. Plaga genitalis rufula, late et ovate biim- pressa. Var. Pars thoracica, sternum, femora, patellæ, tibiæque antica (apice excepto) nigra. — Australia : Cook-Town. (1) Haterius nov. gen. À Rhombonoto L. Koch, differt oculis parvis ser. 2æ fere in medio inter oculos laterales anticos et posticos sitis, quadranguloque oculorum parte thoracica haud longiore. — Typus }7, semitectus E. Sim, 404 . Consingis (1) Semicana sp. nov. — G. Long. 3 mill. — Cepha- lothorax niger, crebre coriaceo-rugosus, linea niveo-pilosa cinctus, parte cephalica utrinque in declivitate, parte thoracica antice parce et longe albo-pilosis. Pili oculorum et clypei albi. Abdomen cylin- draceum, ante medium leviter transversim depressum, nigrum, nitidum et parce albo-pilosum. Chelæ sternumque nigra. Pedes nigri, tibia 1 paris ad apicem metatarsoque rufescentibus, tarso luteo, coxa trochantere tibia metatarsoque ad basin 2; paris luteis, tibia metatarsoque 3 paris fulvo-rufulis sed utrinque nigricanti. vittatis, trochantere patella tarsoque 4 paris luteis. Pedes 1i paris crassissimi, reliqui tenues. Pedes-maxillares parvi, nigri, tarso apice fulvo; tibia brevi, transversa, apophysi gracili et incurva extus armata; tarso angusto; bulbo simplici ad basin convexo. — Brasilia : Tijuca prope Rio (E. Gounelle). Salticus jugularis sp. nov. — 4. Long. 6,5 mill. — Cepha- lothorax niger, subtiliter coriaceus et opacus, longé et parce albo- pilosus, parte cephalica subquadrata leviter convexa, thoracica cephalica circiter æquilonga et fere parallela, antice depressione transversa profundissima discreta, facie obtusa, utrinque, sub oculis lateralibus, anguloso-dilatata et auriformi. Oculi antici viridi- nitidi. Pidi oculorum et clypei longi densi et albi. Pediculum abdo- minale breve. Abdomen breviter ovatum, cephalothorace haud longius, nigrum, antice duriusculum et subglabrum, præterea crebre et longe albo-pubescens. Chelæ proclives, cephalothorace circiter æquilongæ, supra planæ, nigræ, subtiliter coriaceo-rugosæ et transversim rugatæ, extus usque ad apicem carinulaiæ et in parte basali ovato-arcuatæ, ungue longissimo simplici. Pedes mediocres, nigri, parce albo-pilosi ; pedes 1i paris coxa femoreque in dimidio apicali luteis, patella tibiaque leviter depressis et supra et subtus fulvo-vittatis; pedes 2 paris femore ad apicem anguste luteo- annulato, patella tibiaque late luteo-vittatis, metatarso tarsoque omnino luteis: pedes 3! paris metatarso late luteo-vittato, tarso luteo; pedes 4i paris coxa, patella ad basin et subtus tarsoque ad apicem luteis, Pedes antici aculeis parvis setiformibus paucissimis muniti. Partes oris sternum et pedes-maxillares nigra. Pedes-maxil- lares graciles; tibia patella saltem 1/3 longiore, apicem versus leviter et sensim ampliata mutica; tarso fere parallelo, depres- siusculo ad apicem oblique truncato et subfoveolato; bulbo parvo disciformi, stylo libero longo omnino circumdato. — Australia : Cook-Town. | | (1) Consingis nov. gen. À. Peckhamia (nov. genus, cujus typus est Syremo- syna scorpionea Hentz) differt cephalothorace valde rhomboïdali, superne plano, postice sat abrupte declivi et area aculorum dorsalium circiter æque longa ac postice lata. — Typus C. semicana E. Simon. 405 S. Eumenes sp. nov. — 7. Long. 8 mill, — Cephalothorax niger, in contractura media dilutior et rufescens, parte cephalica subquadrata fere lævi, thoracica subtiliter rugosa cephalica circiter æquilonga, angustiore, convexa et ovata, antice valde depressa et constricta. Pili oculorum pauci fulvi, Oculi antici inter se valde iniqui et contigui, in lineam rectam. Petiolum abdominale cephalo- thorace vix brevius, tenui, nigrum, supra bipartitum, segmento 4° longissimo, 2° brevi. Abdomen petiolo non multo longius, angus- tum et teretiusculum, ante medium constrictum, nigro-nitidum, ütrinque et subtus albido-cingulatum. Chelæ cephalothorace bre- viores, proclives, fulvo-rufulæ, micanti-tinctæ, apicem versus leviter aitenuatæ et intus dente apicali valido arcuato et antice directo munitæ, supra planæ et utrinque tenuiter carinatæ, ad marginem exteriorem dente submedio parvo, prope basin dente majore et erecto insigniter instructæ. Pedes sat breves graciles sed femoribus 1i paris et 4i paris ad basin dilatatis et compressis, pallide lutei ; pedes 1: paris femore rufulo-tincto, metatarso, basi excepto, nigro ; pedes 2' et 3! parium femoribus olivaceo-lineatis; pedes 4: paris coxa femoreque rufulis fusco variatis. Tibia 1! paris aculeis 5-5 meta- tarsus aculeis longioribus 2-2 subtus armati. Pedes-maxillares gra- ciles fusco-rufuli; tibia patella paulo longiore et crassiore extus ad apicem apophysi brevi sed crassa et obtusa armata; tarso breviter ovato; bulbo disciformi, stylo tenui recurvo munito. — Nossi-Bé. Panachraesta (1) paludosa sp. nov. — ©. Long. 5-6 mill, — Cephalothorax sublævis, parce luteo-pubescens, parte cephalica pallide fulva, in medio confuse infuscata, utrinque, prope oculos; nigro-ænea, thoracica fulvo-rufula, versus marginem sensim infuscata. Pili oculorum supra lutei subtus albi. Abdomen longum, antice rotundum, fulvo-nitidum, nigricanti-marginatum, supra antice linea leviter lanceolata, dein lineolis obliquis biseriatis (5-5 vel 6-6), subtus vitta sat angusta, nigris, notatum. Chelæ rufulæ, ad basin æneo-tinctæ, antice deplanatæ et leviter coriaceæ. Partes oris sternumque fusca. Pedes-maxillares pedesque lutei, tibiis 1° paris extus ad basin leviter infuscatis. Area genitalis latior quam longior, utrinque fulva et depressa, in medio carinula fusca munita. — Colombo! Emertonius rufescens sp. nov. — Long. 5 mill. — Cephalo- thorax longus, fere parallelus, humilis et supra planus, sed postice abrupte declivis, parte cephalica subtiliter coriacea, aurantiaca, in medio confuse obscuriore, utrinque maculis ocularibus nigris (1) Panachræsta nov. gen. — Ab Emertonio differt parte thoracica postice longe declivi, antice, pone oculos, sulco minutissimo impressa, 406 notata, thoracica grossius coriacea castanea, Oculi antici pilis albis longis cincti. Abdomen angustum et longum, antice leviter pro- minulum, obtusum et emarginatum, postice sensim attenuatum, omnino luteo-testaceum. Chelæ rufo-castaneæ, breves et læves. Sternum pedesque lutea, patellis tibiisque anticis rufulo-tinctis. Pedes 1° paris tibia subtus leviter deplanata, aculeis longis et pronis (apicalibus minoribus), 5-5 armata, metatarso leviter cur- vato, tibia fere duplo breviore, aculeis 2-2 subtus munito. Pedes 2! paris tibia subtus aculeo parvo submedio, metatarso aculeis apicalibus minutissimis armatis. Pedes-maxillares pallide lutei. — Madagascar : Diego-Suarez (Ch. Alluaud). Bocus flavus sp. nov. — ç;. Long. 6-7 mill. — Cephalothorax flavo-rufescens, parte cephalica leviter infuscata flavo-pilosa et maculis ocularibus nigris notata, parte thoracica utrinque vitta obliqua albo-pilosa ornata. Abdomen cylindraceum fusco-luteum nitidum. Sternum, chelæ, pedesque lutea, femoribus patellisque anticis utrinque fusco-lineatis, tibiis metatarsisque posticis, saltem ad basin, leviter infuscatis. Chelæ proclives, mediocres, parte cephalica haud longiores, supra planæ, leviter coriaceæ et extus carinulatæ, margine superiore sulci, prope apicem, dentibus binis (1° altero paulo majore), margine inferiore dentibus seriatis a sese æquidistantibus 7 parvis (basilaribus binis alteris paulo majoribus) armatis. Pedes-maxillares breves et robusti; tibia patella paulo longiore, apicem versus leviter ampliata, intus crinita, extus apophysi apicali parva et leviter uncata armata; tarso ovato; bulbo apicem tarsi fere attingente, ovato, plano, stylo circumdato. — Manila! Fluda nigritarsis sp. nov. — (. Long. 2,5 mill. — Cephalo- thorax obscure fulvo-rufescens, maculis ocularibus latis nigris notatus, subtiliter coriaceo-rugosus, parce et longe flavido-pilosus. Pili oculorum pallide flavidi,clypeus fere glaber. Abdomen longum, in medio valde constrictum, supra fusco-rufulum, nitidum, in medio testaceo-cingulatum, subtus testaceum sæpe postice infusca- tum. Chelæ partes oris sternumque fusco-rufula. Pedes 1i paris femore fusco-rufulo interdum nigro, patella tibia tarsoque luteis, metatarso, apice excepto, nigro, femore latissime clavato, com- presso et intus deplanato, nec granuloso nec fimbriato sed subtus usque ad apicem et supra, præsertim ad basin, tenuiter carinulato, patella mutica, tibia aculeis 5-4, metatarso aculeis longioribus 3-3 subtus armatis ; reliqui pedes lutei, fusco-lineati. Pedes-maxillares fusco-rufuli vel nigri; femore robusto, subtus compresso et leviter dilatato; patella sat longa convexa; tibia multo breviore, extus ad apicem apophysi longissima (articulo plus duplo longiore) acuta, 407 antice directa et leviter arcuata armata; tarso longe ovato; bulbo disciformi convexo. — Venezuela : Caracas! San Esteban ! F, angulosa sp. nov. — (j. Long. 3 mill. — Cephalothorax fusco-rufescens, maculis ocularibus latis nigris notatus, subtiliter coriaceo-rugosus, tenuiter et parce albido-pilosus. Pili oculorum albi. Clypeus sub oculis glaber ad marginem pilis albis seriatis munitus. Abdomen fere præcedentis supra fuscum, pubescens, in medio albido-cingulatum, subtus in medio late albido-testaceum, ad basin atque ad apicem infuscatum. Chelæ, partes oris sternumque fusco-rufescentia. Pedes 1i paris femore fusco-rufulo, utrinque, præsertim intus, late nigricanti, reliquis articulis fulvis vel luteis, patella tibia metatarsoque utrinque fusco-lineatis, femore latissime clavato compresso haud carinato, subtus, ad marginem interiorem granuloso ad exteriorem, saltem ad apicem, nigro-fimbriato, supra pilis longis, sed paucis nigris munito, reliquis articulis ut in præ- cedenti. Reliqui pedes lutei, femoribus tibiisque posticis leviter infuscatis. Pedes-maxillares nigricantes ; femore robusto, subtus ad apicem ampliato et anguloso; patella sat longa, convexa; tibia multo breviore, extus ad apicem apophysi brevi acuta et leviter uncata munita; tarso bulboque præcendentis, — Venezuela : Caracas! Coionia Tovar! San Esteban! - + Ce a . Ch d “ Ê : L # «\ À | * - sr - É ee >< > * : : f + on di n . r ; : é ; u [0 4 tv" € é EN ’ % ; “ #0 &. : d : = À # * %. , s + à + . L Le à , } A: “ . SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XI Assemblée mensuelle du 3 novembre 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. Hippert a fait excuser son absence. M. Haverkampf, de Rohnsdorf (Elberfeld), assiste à la séance. M. le Président annonce la mort du D" Otto Staudinger, le lépidop- térologue bien connu, et qui fut pendant plusieurs années membre de notre Société. L'assemblée décide qu’une lettre de condoléances sera envoyée à la famille. | Le procès-verbal de la séance du 6 octobre est adopté. M. le Président prévient les membres qui auraient des propositions à faire pour la séance générale du 26 décembre, que celles-ci doivent être faites à la séance mensuelle du 1* décembre. Il en est de même pour les présentations de candidature à la présidence et de trois mandats de membre du Conseil d'administration. (Nul ne peut être nommé président ou membre du Conseil d'administration de la Sociélé, si sa candidature n’est présentée par un membre effect, oralement ou par écrit, à la séance mensuelle qui précède l'assemblée générale. Décision prise à l'assemblée générale du 26 décembre 1893). M. le président Lameere, sortant, n’est pas rééligible. Les trois membres du Conseil : MM. Fologne, Severin et D' Tosquinet, sont sortants et rééligibles. M. le Secrétaire prie instamment les membres qui auraient des changements à faire à la liste des membres, qui paraît à la fin de l’année, de vouloir les lui indiquer, sans retard, à son adresse : rue Potagère, 123. Décisions du Conseil, MM. Lambillion, de Namur, et Braem, de Bruxelles, sont admis comme membres effectifs de la Société. M. Lambillion a été présenté par MM. le baron de Crombrugghe et Severin. M. Braem, par MM. le D' Guilliaume et le D’ Tosquinet. Les démissions de MM. Gobert et Senna sont acceptées. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires contenus dans ce numéro. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 28 XI 34 410 Communications. M. Ernest Schmitz, du « Collegium Marianum », à Theux, nous communique une liste d’Araignées capturées près de Theux et déterminées par M. W. Kulezyuski, de Cracovie. M. Léon Becker a bien voulu se charger de vérifier cette liste dont les espèces intéressantes ou nouvelles, pour la Belgique, seront publiées prochainement. M. Hippert nous fait savoir que sa nouvelle adresse est : avenue Rogier, 33. La séance est levée à 9 heures. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES CARABIDES DE L’AFRIQUE CENTRALE par le Dr E. Rousseau. M. le conservateur G. Severin, m’ayant chargé de la détermination des Carabides africains du Musée de Bruxelles, j'ai cru bien faire, au lieu de me limiter à la simple description des espèces nouvelles, d'étudier, dans une série de petites études monographiques, les diverses familles de Carabides habitant l'Afrique centrale, dans les régions comprises entre le Sahara au nord, la Cunéné River, les Victoria Falls et le Zambèze au sud. L’attention des entomologistes étant en ce moment principalement attirée par la faune de ces régions, cette manière de procéder permettra, je l’espère, d'éviter à l’avenir des recherches souvent longues et laborieuses. I. OMOPHRONINTI. OMOPHRON Latr: Hist.°Nat.Ins:) VIIT,- 1804; p.976. A. Corselet bien plus étroit que la partie antérieure des élytres. Quatorze stries sur chaque élytre. O0. multiguttatum Chaud. Chaud., Bull. Mosc. 1850, II, p. 428. — TESSELLATUM Dej., Spec. Il, p. 260. — Klug, Symb. Phys. ITT, tr 24 02: Larve Schaum., Berl. Ent. Zeit. 1859, p. 40, t. 4, f. 3. Long. 6 1/2 mill. 411 D'un jaune testacé, avec une tache postérieure sur la tête, une grande tache médiane sur le corselet allant de la base au sommet et dilatée en avant et en arrière, trois bandes transversales assez larges et souvent réunies sur les élytres, verdâtres. Egypte, Nubie. ©. depressum Klug. Klug, Peter’s Reise nach Mossamb., p. 163, t. IX, f. 9. Long. 8 mill. D'un rouge testacé, avec une ligne médiane et deux taches posté- rieures vertes sur le corselet, élytres avec la suture et de courtes lignes longitudinales interrompues vertes. Tête lisse, corselet finement ponctué en avant, fortement en arrière. Pattes plus claires. Mozambique. AA. Corselet aussi large ou presque aussi large que la partie antérieure des élytres. a. Elytres avec des linéoles brunâtres. O. vittulatum Fairm. Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. XXX VIII, p. 651. Long. 7 mill. D'un jaune flave, avec le sommet de la tête et du prothorax rougeâtres. Élytres à suture brune et avec des linéoles de même couleur, les unes entières, les autres courtes et formant des sortes de fascies. Tête finement ponctuée, avec une large macule verdâtre à l'insertion des antennes; labre fortement émarginé. Prothorax court, deux fois plus large que long, trapézoïdal, ponctué, trans- versalement impressionné à la base et de chaque côté et avec une fine ligne longitudinale médiane. Élytres assez fortement striées ponctuées, intervalles intercostaux lisses et convexes. Haut-Soudan. aa. Élytres avec une bande suturale verte ou brunâtre émettant des fascies latérales. O. minutum Dej. Dej., Spec. V, p. 583. Long. 3 1/2-4 mill. D’un jaune testacé, avec une tache postérieure verdâtre sur la tête et trois bandes d’un brun roussâtre, réunies en plusieurs endroits sur les élytres. Corselet entièrement testacé, un peu plus obscur au milieu, à ponctuation forte et serrée. Élytres avec quinze stries profondes sur chacune d’elles, les stries ponctuées. Sénégal. | | L’OMOPHRON SUTURALIS Guér. (— CAPENSIS Gory), du Cap, a les élytres pourvues d’une bande suturale verte émettant deux courtes fascies. 412 L'OMOPHRON PICTURATUM Bohem., de la Caffrerie, a les élytres pourvues d’une bande suturale verte émettant trois courtes fascies, L’OMOPHRON CAPICOLA Chaud. (— AUSTRALE Péring.) a les élytres pourvues d'une bande suturale verte émettant une courte fascie en avant, et trois taches de même couleur de chaque côté. : aaa. Élytres entièrement d’un brun de poix avec les côtés plus clairs. O. Clavareaui n. sp. Long. 4-5 mill. Le plus petit du genre, avec le minutum. Régulièrement ovale et arrondi sur les côtés; d’un brun de poix foncé avec les antennes, les pattes, les palpes, les mandibules, les côtés du corselet et des élytres et le sommet de celles-ci plus clairs. Tête fortement ponc- tuée, les poinis espacés et assez régulièrement placés; sillon transversal de l’épistome peu profond. Corselet sinué en avant et en arrière, de moitié plus large en arrière qu’en avant, fortement arrondi sur les côtés, à rebord latéral large et se terminant en pointe aiguë sur les côlés de la tête. Élytres fortement convexes, arrondies à l'extrémité, rebordées latéralement, le rebord élargi en avant; quinze stries fortement ponctuées sur chaque: élytre, profondes et entières jusqu’à l’extrémité, intervalles intercostaux saillants, convexes et lisses. Léopoldvillé (M. E. Clavareau). IX. ODACAIN'LEIINT. A. Thorax atténué en avant. a. Antennes hérissées de longues soies. Smeringocera. aa. Antennes non hérissées de longues soies. b. Dent médiane du menton plus courte que les lobes latéraux. Casnonia. bb. Dent médiane du menton aussi longue que les lobes latéraux Stenidia. AA. Thorax non atténué en avant. Odacantha. CASNONIA Latreille, Ic. Col. Eur. I, 1822, p. 77. A. Élytres striées longitudinalement, les stries ponctuées. a. Elytres brun rougeâtre, sans taches. GC. seriepunctata Chaud. Chaud., Bull. Mosc. LII, 1877, p. 207. Long. 6 1/2 mill. —__! É, nt PE te 1, à: té 2 15 Ressemble à la natalensis, Brune. Tête très fortement rugueuse et ponctuée ainsi que le corselet qui est allongé et cylindrique, avec les bourrelets latéraux droits et bien marqués, ce qui n’est pas le cas pour la natalensis. Élytres rougeâtres avec les épipleures et le rebord latéral testacés, striées ponctuées, avec une rangée de gros points pilifères assez nombreux sur les quatre premiers inter- valles impairs, la rangée du neuvième est interrompue au milieu. Palpes, antennes et pattes d’un brun ferrugineux, extrémité des cuisses foncée. Zanzibar. La CASNONIA RUFOPICEA Chaud., qui habite le Natal, est également _ d'une teinte ferrugineuse, mais ne possède que trois points sur le troisième intervalle intercostal des élytres, les autres intervalles sont lisses. aa. Élytres brun rougeâtre avec une bande suturale et un bord latéral vert foncé. La CASNONIA AMOENULA Péring. qui habite le Natal, a la tête et le prothorax noirs, ce dernier entièrement ponctué de la base au sommet, les élytres jaunâtres avec la base, une tache suturale allant jusqu’au deuxième intervalle et une bordure latérale d’un vert foncé. Abdomen rougeûtre, pattes jaunâtres. La CASNONIA CAPICOLA Péring., qui habite le Cap, ressemble à la précédente, mais la ponctuation du prothorax est moins forte et presque effacée en avant. ‘aaa. Élytres brun rougeâtre ou jaunâtre avec une bande suturale vert foncé ou brunâtre. GC. suturalis Péring. Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 151. - Long. 6 mill. Tête, palpes, sommet des mandibules et quatre premiers articles des antennes jaune pâle. Prothorax vert métallique foncé, fine- ment ponctué. Élytres profondément striées ponctuées, brunâtres, avec une bande suturale verte, élargie à la base et s'étendant jusqu’au deuxième intervalle. Dessous brunâtre, pattes jaune pâle. Mozambique. C. Oliverii Buquet. Buquet, Ann. Ent. Fr. 1864, p. 115, t. 1, f. 4; Bull. Ent. Fr. 1864, p.27. Long. 7 mill. Tête noir brillant, lisse; palpes et trois premiers articles des antennes testacés, les suivants bruns. Corselet noir, à ponctuation 414 forte et serrée. Écusson noir. Élytres jaune testacé, striées ponctuées” avec une bande suturale brunâtre occupant les trois premiers inter- valles intercostaux à la base et se rétrécissant vers le sommet, de facon à ne plus occuper que l’intervalle qui se trouve entre la suture et la première strie; intervalles intercostaux lisses. Dessous brun noir, abdomen rougeâtre, pattes testacées. Cette jolie espèce a comme habitat l’Algérie ; il en a été pris un exemplaire de teinte plus foncée et de taille plus petite que le type, à Landana (Congo portugais), par M. E. Petit. C. dorsalis Péring. Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 151. Long. 7 mill. Tête noire, avec une teinte métallique verdâtre, lisse, très lui- sante, impressionnée en avant; palpes, sommet des mandibules et quatre premiers articles des antennes jaune pâle. Prothorax à ponc- tuation fine et espacée en avant, plus profonde et plus serrée en arrière. Élytres striées ponctuées, jaune pâle avec une large bande suturale verdâtre s'étendant jusqu’au cinquième intercostal à la base et se rétrécissant à partir des deux tiers de la longueur des élytres jusqu’au sommet pour ne plus atteindre que le troisième intervalle. Dessous brunâtre, pattes jaune pâle. Mozambique. aaaa. Élytres noirâtres ou verdâtres avec une tache apicale rougeâtre ou jaunâtre de chaque côté de la suture. C. distincta Péring. Péring., Trans. $S. Afr, Phil. Soc. VII, 1896, p. 152. Long. 6 1/2 mill. Tête noire, luisante, finement ponctuée; trois premiers articles des antennes et base du quatrième ainsi que les palpes (sauf le der-- nier article) d'un jaune pâle. Prothorax noir verdâtre, à ponctua- tion profonde et serrée et avec une longue pubescence droite. Élytres striées ponctuées, pubescentes, noir verdâtre luisant, avec une petite tache jaune apicale couvrant les quatrième et cinquième intervalles intercostaux. Pattes jaune pâle, pubescentes, avec le sommet des fémurs, les genoux et les tarses rembrunis. Zambèze. C. cribriceps Bates. Bates, Notes from Leyd. Mus. XI, 1889, p. 201. Long. 61/2 mill. Noir verdâtre. Tête arrondie, ponctuée, quatre premiers articles des antennes testacés, les autres brunâtres, mandibules et palpes A5 d’un noir de poix. Prothorax court, ovoïde, finement ponctué. Élytres grossièrement ponctuées striées, convexes, déprimées à la “base, avec une macule jaunâtre près du sommet bien délimitée. Libéria. La CASNONIA NATALENSIS Chaud., du Natal, ressemble assez bien à la cribriceps, mais la macule apicale des élytres est moins bien délimitée et envahit quelquefois entièrement le bord postérieur, aaaaa. Elytres noirâtres, avec deux macules jaunâtres sur chacune, le bord marginal et apical parfois jaunes, C. pustulata De). Dej., Spec. V, p. 282. — Chaud., Bull. Mosc. 1848, p. 49. — C. pIpyMA Brullé. Hist. Nat. IV, p.138. — Chaud., Bull. Mosc. 1862, p. 291. Noir bleuâtre. Tête lisse, quatre premiers articles des antennes testacés, les autres brunâtres. Prothorax à ponctuation forte et serrée, avec une ligne longitudinale médiane à peine distincte et avec, de chaque côté, une ligne longitudinale arquée très peu marquée. Élytres striées ponctuées, ayant chacune deux taches d’un jaune testacé un peu rougeâtre : la première entre la troisième et la cinquième strie, environ aux deux tiers des élytres, la seconde, un peu plus bas, entre la sixième et la huitième. Dessous noir brunâtre, pattes testacées, Sénégal, Gallaland, C. sex-macula n. sp. Long. 5 1/2 mill. D'un noir luisant, avec les quatre premiers articles des antennes d’un jaune. testacé (les autres hrunâtres), mandibules et palpes de même couleur. Abdomen brunâtre, pattes d’un jaune pâle avec les genoux et les tarses noirâtres, deux taches sur la partie postérieure des élytres et une au sommet jaune pâle, labre brun, Tête large, lisse en arrière, bisinuée et ponctuée en avant des yeux qui sont peu saillants. Col court. Prothorax à ponctuation forte et serrée, avec deux impressions longitudinales assez profondes latéralement, sans ligne médiane longitudinale distincte, court, globuleux en son milieu. Élytres courtes, assez larges, striées, les stries ponctuées et cette ponctuation allant en s’affaiblissant vers le sommet; à pubescence roussâtre et droite sur les côtés ; une tache jaune arrondie, ovale, aux deux tiers postérieurs de l’élytre sur les quatrième et cinquième intervalles, une autre, plus petite et plus arrondie, un peu plus bas, sur le septième intervalle; bord apical jaunâtre avec une tache arrondie de même couleur de chaque côté de la suture. TS Un ex. de Sumbu (Duvivier). 416 C. Tschoffeni n. sp. Long. 6 1/2 mill. Ressemble beaucoup à la précédente, mais plus grande, plus robuste, avec la base des élytres plus droite et les épaules plus à angle droit, côtés des élytres plus parallèles. Une tache jaune carrée occupant les quatrième et cinquième espaces intercostaux et parfois une partie ou la totalité du sixième, aux deux tiers postérieurs de l’élytre; une autre presque aussi grande, de même forme, sur les septième et huitième intervalles et vers la moitié inférieure de la précédente qu’elle rejoint parfois /var. conjuncta); tache et bordure apicale comme dans la sex-maculata, Boma (M. Tschoffen). aaaaaa. Élytres noirâtres, bordées de jaune ou de brun. : C. aethiopica Raff. Raff., Ann. Ent. Fr. (6), V, 1885, p. 305. D'un noir bleuâtre, antennes, pattes (sauf les genoux), bord mar- ginal et sommet {sauf la suture) des élytres, abdomen d’un jaune testacé. Tête ponctuée en avant, lisse en arrière, impressionnée en avant des yeux. Prothorax ponctué. Élytres légèrement sinuées avant le milieu, tronquées au sommet, striées ponctuées. Dessous ponctué, abdomen presque lisse. Abyssinie. C. brunneomarginata n. sp. Long. 8 mill. Grande, allongée, noir de poix, avec le labre, les mandibules, les palpes, les antennes (surtout les quatre premiers articles), les pattes (sauf les genoux), la base, le bord latéral et apical et une grande tache allongée de chaque côté de la suture au sommet, _ brun rougeûtre. Tête noire, triangulaire en avant, allongée en arrière, lisse, biim- pressionnée en avant des yeux. Prothorax à ponctuation forte et ser- rée, surtout en arrière, non rebordé, sans impressions sur les cotés ni au milieu. Élytres allongées, subparallèles, fortement déprimées et impressionnées à la base, striées ponctuées, tronquées obliquement au sommet, d’un noir brunâtre avec la base rougeûtre, les trois derniers espaces intercostaux et l’épipleure plus clairs, avec les côtes et les points noirâtres; cette coloration envahit le bord apical et:y remonte assez haut du deuxième au cinquième intervalle (surtout sur les troisième et quatrième, où elle atteint à peu près le cinquième de la longueur de l’élytre). Chiloango (M. Tschoffen). L S y L 4 À | 417 C. algoensis Péring. Péring., Tr. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 150. Long. 7 1/2-8 mill. Tête d’un noir verdâtre métallique, lisse, très luisante, impres- sionnée en avant; palpes, sommet des mandibules et quatre premiers articles des antennes jaune pâle. Prothorax vert métal- lique, à ponctuation profonde et serrée. Élytres striées ponctuées, le troisième intervalle intercosial marqué de trois points, à bord marginal et apical d’un jaune pâle. Dessous vert foncé, pattes jaunâtres. _ Mozambique. aaaaaaa. Elytres brun rougeâtre à bande transversale bleuâtre. C. dimidiata Chaud. Chaud., Bull. Mosc. 1848, p. 46. — C. SENEGALENSIS De]. Spec. V, p. 283. Long. 6 1/2 mill. Rouge, tête noir bleuâtre. Élytres avec une fascie transversale de même couleur, un peu en dessous du milieu et avec une petite tache blanche en dessous de son bord inférieur et non loin du bord externe des élytres. Abdomen noirûâtre. Sénégal. C. senegalensis Lepell. Lepell. et Servais, Encycl. méth. X, éd. 2, p. 726. — Chaud., Bull. Mosc. 1848, p. 46. _ Comme la précédente, dont elle diffère par la taille et la situation de la bande placée un peu à côté du milieu. Sénégal. C. Fairmairei Gestro. Gestro, Ann. Mus. Genova XXX V, 1895, p. 259. Long. 8 mill. Rouge. Tête noire, élargie. Prothorax finement strié ponctué, surtout en avant. Élytres avec une large fascie transversale bleuâtre s'élargissant à l’arrière de façon à rejoindre l’angle apical externe, le bord postérieur de cette fascie représente ainsi une ligne oblique et courbe et est marqué par une petite macule blanchâtre. Abdomen noir de poix, plus clair en son milieu, fémurs antérieurs testacés à la base, noirs sur le reste comme les tibias, aux deux paires posté- rieures, l’épine externe des fémurs; le sommet et la base des tibias sont noirs. Gallaland. 418 C. cyaneolimbata n. sp. Long. 8 mill. Rouge, avec la tête noire, les quatre premiers articles des antennes, les palpes, les mandibules, les pattes (sauf le sommet des cuisses) testacés. Tête large, lisse, biimpressionnée en avant des yeux. Prothorax finement ridé et ponctué, avec le bourrelet postérieur bien marqué, sans ligne longitudinale médiane, avec une impression longitudi- nale arquée latéralement. Élytres avec une large fascie bleuâtre transversale droite en avant, concave en arrière et rejoignant l’angle apical externe, sans tache blanchâtre à son bord postérieur. Abdo- men brunâtre. Un ex. pris à Boma par M. Tschoften. AA. Élytres lisses, sans ‘stries. C. laevis n. sp. Long. 5 mill. D'un noir très luisant en dessus et en dessous, mandibules, palpes, quatre premiers articles des antennes et pattes (sauf la base des cuisses qui est jaune claire) brunâtres. Les cinquième, sixième, septième et huitième articles des antennes sont noirs, les neuvième et dixième d’un blanc sale, les derniers roussâtres. Tête et prothorax réunis plus grands que les élytres. Tête noire, lisse. Prothorax globuleux, ovoïde, lisse, sans impression longitudi- nale médiane ou latérale. Élytres courtes, à base droite, fortement déprimée et impressionnée, épaules saillantes, à angle huméral presque droit, côtés arrondis, surtout vers le sommet, dessus des élytres fortement convexe, lisse, sans stries ni points. Cette espèce bien caractéristique a été prise à Boma par M. Tschoffen. STENIDIA. Brullé, Hist. Nat. Ins. IV, 1835, p. 151. Genre exclusivement africain. A. Tête noire, prothorax rouge. a. Extrémité des élytres pourvue d’une indentation très marquée au côté externe. S. Spinipennis Putz. Putzeys, S. Sc. Lisb. X, 1880, p. 26. Long. 9 mill. nat Noir, avec le col, le prothorax, le prosternum, les pattes (sauf la base des fémurs et des tibias) et le premier article des antennes <" 15208 * À 1 4 419 rouges. Tête ovale, élargie après les yeux, fortement ponctuée, col lisse. Prothorax rugueusement ponctué. Élytres allongées, paral- lèles, légèrement sinuées au sommet, épineuses à l’angle externe, striées ponctuées, avec quatre points sur le troisième intervalle. Angola. aa. Angle externe de l'extrémité des élytres non épineux: b. Elytres unicolores. S. Edwarsii Cast. Cast., Mag. zool. 1843, p. 119. Long. 6 mill. Tête bleu noirâtre, avec de gros points espacés, labre et mandi- bules brunâtres, palpes testacés à dernier article rembruni, antennes jaune clair, un peu pubescentes. Prothorax renflé au milieu, à ponctuation plus forte et plus serrée que celle de la tête, avec une fine ligne longitudinale médiane peu marquée ; brun rougeâtre ainsi que l’écusson. Élytres d’un bleu luisant, avec de fortes stries longi- tudinaäles formées de gros points enfoncés et paraissant comme crénelées. Dessous très finement ponctué, brunâtre (sauf le protho- rax), pattes brunâtres avec les extrémités des cuisses obscures. Sénégal, S. corrusca Laf. Laferté, Rev. Zool. 1849, p. 345. — Lacordaire, Gen. Atl. I, t. 3, f. 3. — Chaud., Bull. Mosc. 1872, p. 409. Long. 7-9 mill. Très voisine de la précédente dont elle diffère par sa taille plus grande, l’absence presque complète de ponctuation sur la partie postérieure de la tête et sur les côtés de dessous de celle-ci. Corselet plus allongé, moins densément ponctué et avec une ligne longitu- dinale médiane distincte. Élytres plus allongées et très visiblement échancrées à l'extrémité, ce qui n'existe pas chez l’Edwarsii. Antennes obscures, avec les trois premiers articles et le commence- ment du quatrième rouges. | Sénégal. S. blanda Laf. _ Laferté, Rev. Zool. 1849, p. 345. Long. 6 mill. Voisine de la précédente, mais plus petite. Tête et corselet plus profondément ponctués, ce dernier plus étroit. Ponctuation des stries des élytres beaucoup plus fine, plus serrée et moins profonde, avec les intervalles des stries plans, moins brillants. Sénégal. 420 S. angusta Péring. Péring., Tr. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 154. Long. 6 1/2-7 mill. Comme la corrusca, mais la tête est d’une coloration plus bleuâtre, à ponctuation plus profonde et plus serrée, palpes noirs, les deux premiers articles des antennes seulement sont rouges. Prothorax plus cylindrique. Élytres plus étroites. Zambèze. S. elegantula Péring. _ Péring., Tr. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 154. Long. 6 mill. Voisine de la corrusca, mais plus luisante. Tête noire, à ponc- tuation forte et serrée en avant, lisse en arrière;sommet des mandi- bules rouge ainsi que les deux derniers articles des palpes, les trois premiers articles des antennes et une partie du quatrième. Protho- rax à ponctuation forte et serrée, sans aucune trace de ligne longitudinale médiane. Élytres allongées, parallèles, vert métallique, profondément ponctuées striées avec les intervalles étroits et con- vexes au milieu du disque. Abdomen noir verdâtre, pattes rouges avec le sommet des fémurs rembruni. Mozambique. bb. Élytres non unicolores. S. jucunda Péring. Péring , Trans. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 154, pl. VIL f. 3. Long. 9 mill. Tête noire, à ponctuation profonde et serrée, avec les palpes, le sommet des mandibules, le col, les trois premiers articles des antennes et une partie du quatrième d’un rouge pâle, les autres plus sombres avec la base rouge. Prothorax ponctué, avec une fine ligne longitudinale médiane. Élytres ponctuées striées, avec les intervalles plans, d’un vert métallique foncé de la base au quart de leur longueur, plus claires jusqu’au milieu où elles prennent une teinte rouge violacée jusqu’au sommet. Abdomen noir verdâtre, pattes rouges avec le sommet des fémurs noir. Mozambique. La STENIDIA ABDOMINALIS Chaud., qui habite le Natal, est rouge, avec la tête, les huit derniers articles des antennes et le sommet des fémurs testacés; les élytres sont vertes à la base, rougeâtres vers le sommet ; l'abdomen est rougeûtre. AA. Tête et prothorax d’un noir bleuâtre. S. cyanea Laf. Laferté, Rev. Zool. 1849, p. 346. Long. 6 mill. | | Fe 4 4 1 | | ; | "4 PO Tête et corselet noirs, fortement ponctués. Élytres bleu foncé, assez brillantes, plus courtes et plus convexes que dans la blanda, moins parallèles, fortement striées ponctuées, avec des rangées de points plus gros sur tous les intervalles impairs. Dessous bleuâtre, pattes d’un jaune testacé, avec l’extrémité des cuisses noire. Sénégal. S. fasciata Laf. Laferté, Rev. Zoo!l. 1849, p. 346. Long. 5 1/2 mill. Tête et corselet bleuâtres, fortement ponctués. Élytres d’un fauve clair, avec une bande transversale bleuâtre au delà du milieu, cou- vertes de stries fortement ponctuées, sans ponctuation plus grosse sur les intervalles. Dessous fauve avec les pattes entièrement d’un testacé pâle. Congo. AAA. Tête, prothorax et élytres rouges brunâtres. S. quadricollis Chaud. Chaud., Bull. Mosc. 1872, p. 410. — Péring., Trans. $S. Afr. Phil. Soc. VIF, 1896, p. 155. Long. 7 1/2 mill. D’un rouge ferrugineux clair, tête plus large et plus quadrangu- laire que chez l’unicolor, assez fortement ponctuée. Prothorax ponctué avec une impression longitudinale médiane. Élytres allon- gées, très parallèles, coupées carrément au sommet, planes, striées ponctuées, avec les intervalles convexes. Dessous ponctué. Lac N'Gami. S. unicolor Brull. Brullé, Hist. Nat. IV, p. 152, t. 4, f. 7 — Chaud., Bull. Mosc. 1872, p. 409. de Long. 9 1/2 mill. La plus grande et la plus robuste espèce du genre. D’un rouge ferrugineux clair avec un reflet métallique, tête très finement ponctuée, biimpressionnée en avant, ce qui n’est pas le cas pour la quadricollis. Corselet ponctué, avec une fine ligne longitudinale médiane. Élytres allongées, parallèles, profondément striées ponc- tuées. Dessous obscur. Sénégal. La STENIDIA FRATERNA Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VII, 1896, p. 155, du Mozambique, que nous n’avons pas vue et que Péringuey dit du reste différer si peu de l’espèce précédente qu’on pourrait la considérer comme une simple variété, ne nous paraît pas différer spécifiquement de l’unicolor. 422 SMERINGOCERA Chaud., Bull. Mosc. 1862, p. 298. S. lineola Dei. Dej., Spec. V, p. 281. — (CASNONIA TRANSVERSALIS Cast., Ann. Soc. Ent. Fr. 18392, p. 388. Long. 6 1/2 mill. D'un noir mat, obscur en dessus, plus clair en dessous. Tête très rétrécie et arrondie derrière les yeux avec un col court et très étroit, couverte de rides irrégulières qui se confondent et qui la font paraître un peu rugueuse. Antennes blanc jaunâtre, avec le premier article, la base du deuxième, l’extrémité du huitième et le neuvième brunâtres ; chaque article terminé par 4 ou 5 longs poils. Corselet couvert de fines rides transversales peu marquées, avec une fine ligne longitudinale médiane peu marquée et de chaque côté deux lignes longitudinales un peu arquées, assez rapprochées l’une de l’autre et effacées en arrière. Élytres striées, les stries lisses, ayant à peu près au quart de leur longueur une tache transversale, un peu arquée, blanc jaunâtre, allant de la première à la huitième strie, et vers l’extrémité, deux lignes verticales de la même couleur, l’une sur le deuxième intervalle, l’autre sur le quatrième; extrémité des élytres presque échancrée. Pattes blanc jaunâtre avec le sommet des cuisses rembruni. : Sénégal. ODACANTHA Fabr. Syst. EL. I, 1801, p. 228. O. senegalensis Cast. Casteln., Ann. Ent. Fr. 1832, p. 388. Long. 7 mill. Tête noire, lisse; palpes et trois premiers articles des antennes jaune testacé, l’extrémité du quatrième et les autres obscurs. Corselet noir, faiblement ponctué, avec une ligne longitudinale médiane. Écusson et élytres jaune testacé avec une tache apicale d’un noir bleuâtre, à stries longitudinales ponctuées. Dessous brun rougeâtre, avec les derniers segments abdominaux noirs; pattes testacées avec l’extrémité des cuisses noirâtres. Sénégal. 423 ©. interrupta Fairm. Fairm., Ann. Ent. Fr. (6), V, 1885, p. 438. Long. 6 mill. Bleuâtre, avec les yeux, les antennes et les pattes d’un brun tes- tacé; élytres avec une petite tache supra-apicale jaunâtre ainsi qu’une bande discoïdale interrompue au milieu, avec sa partie pos- térieure plus large. Prothorax densément ponctué ainsi que la tête. Élytres striées ponctuées, les intervalles plans avec trois points sur le troisième intervalle. Obock. M. Severin nous communique les diagnoses suivantes : INSECTES DU CONGO La plupart des insectes, dont la description suit, ont été recueillis par M. Waelbroeck, à Kinchassa, petite localité située au terminus du chemin de fer du Bas-Congo, à l’entrée du Stanley-Pool. M. Waelbroeck a capturé ces insectes le soir, autour d’une lampe, dont la clarté les attirait. Il a inscrit, avec soin, les conditions atmosphériques de chaque soirée de chasse et ces données journa- lières, jointes aux nombres d'exemplaires et d'espèces, nous donnent d'excellents et de nouveaux aperçus sur l’apparition et la disparition de certaines espèces d’insectes. En attendant la publication de tous ces renseignements, nous transmettons ici les diagnoses des espèces nouvelles, faites par des spécialistes. D’autres diagnoses d’espèces capturées ailleurs qu’à Kinchassa, par différents chercheurs, ont été ajoutées à ce petit travail préli- minaire, afin de compléter autant que possible nos connaissances sur la faune du Congo. 424 GLAVICORNES par A. Grouvelle. Tristaria africana n. sp. — Oblonga, subparallela, vix con- veæa, nitida, nigro-brunnea, vix pubescens; antennis pedibusque rufis; capite sat dense punctato, punctis elongatis; prothorace trans- versissimo, sat dense punctato; elytris minus valde re protho- race. — Dofes. 3,9 mill. Oblong, subparallèle, à peine convexe, But presque glabre, brun noirâtre, pattes et antennes rougeâtres. Les deux derniers articles des antennes plus larges, le dernier largement tronqué à l’extrémité. Tête couverte de points serrés, allongés, marge anté- rieure sinuée. Prothorax près de deux fois aussi large que long, trapéziforme, rétréci à la base, couvert d’une ponctuation: assez dense, plus faible que celle de la tête. Écusson transversal, sub- ovalaire. Élytres environ deux fois aussi longs que larges ensemble, assez densément, mais plus finement ponctués que le prothorax, arrondis ensemble au sommet. Congo belge : Kinchassa (Waelbroeck). Collection du Musée de Bruxelles. | PSEUDOSOSYLUS nov. gen. Basis antennarum haud occulta; clava biarticulata, ultimo arti- culo angustato. Coxæ anticæ fere admotis. Primum articulum tarsorum subelongatum, secundum minus longum. V Nouveau genre se plaçant entre les Colydiini dont il a les hanches antérieures et les Deretaphrini, dont il a les antennes. Pseudososylus colydioides n. sp. — Lineatus, convexus, opacus, ater; antennis pedibusque rufis; fronte in longitudinem carinata; prothorace elongato, in longitudinem quadri-carinato, intervallis parce profundeque punctalis, lateribus versus tertiam partem dentatis; singulo elytro tri-carinalo, intervullis bilineato- punctatis. — Long. 5 mill. Allongé, linéaire, convexe, opaque, noir; pattes et antennes roux obscur. Tête grossièrement ponctuée, longitudinalement carénée sur le disque. Prothorax une fois et demie plus long que large, rétréci à la base, anguleux, denté sur les côtés vers le tiers de la longueur, à partir de la base; sur le disque quatre fortes carènes longitudinales, un peu ondulées, déterminent des intervalles 425 concaves. peu densément, mais profondément ponctués. Écusson oblong, allongé. Élytres environ trois fois aussi longs que larges ; sur chacune trois carènes longitudinales, l’interne complète, les 2 et 3° arrêtées un peu avant le sommet; intervalles des carènes avec deux lignes de points profonds, peu serrés. Congo belge : Kinchassa (Waelbroeck). Collection du Musée de Bruxelles. Stenelmis Clavareaui n. sp. — Oblongo-elongata, atra, opaca, pube fulvo-grisea dense vestita; antennas, tibiis, tarsisque rufescentibus; prothorace subquadrato, antice vix angustato, disco in longitudinem carinato, carinis antice evanescentibus ; scutello suborbiculari ; elytris punctato-striatis, intervallo humerali carinato. — Long. 4 1/2 mill. Allongé, oblong, noir opaque, couvert d’une pubescence courte et serrée d'un gris foncé un peu rougeûtre à la suture et sur les carènes humérales. Antennes et tarses rougeâtres. Prothorax environ aussi long que large, un peu rétréci au sommet, pas très densément ponctué, chagriné, portant sur le disque quatre reliefs costiformes, les deux internes assez rapprochés, atténués avant le sommet, les deux externes peu accentués, pas éloignés des bords latéraux, atteignant environ le milieu de la longueur. Écusson subcordiforme, opaque. Élytres plus larges que le prothorax, envi- ron une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble, acuminés ensemble au sommet, ponctués striés; intervalles plans, 5° intervalle élevé à la base ; 6° costiforme ; 2°, 3° et 4° stries réunies avant le sommet. Rivière La Loufou, Congo belge. Collection du Musée de Bruxelles. Se place à côté de S. Cardoni Grouv., dans le tableau des Stenelmis in Ann. Mus. Civ. Stor. Nat. Genova, 2° s., XVII, p. 18. BOSTRYCHIDES par P. Lesne. (Récolles faites à Kinchassa par M. Waelbroeck) 4. Bostrychoplites productus Imh., Verhandl. Nat. Gesellsch. Basel, V, 1843, p. 176. — Murray, Ann. Nat. Hist., XX, 1867, p. 90, fig. — Lesne, Ann. Soc. ent. Fr., 1898, p. 575, fig. 191 et 192. Une © capturée le 6 novembre. L'espèce habite toute la région guinéenne. 2. Bostrychoplites cylindricus Fähr., Ofv. Vetensk.-Akad. Fôrh., XXVIII, 1872, p. 668. — Lesne, Ann. Soc. ent. Fr., 1898, p. 576, fig. 193 et 194. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLIV, 28 XI 35 426 Une @ prise Le 10 octobre. Espèce répandue dans toute l'Afrique australe. 3. Xylopertha picea OI., Enc. méth.,V, 1790, p. 110, pl. IT, fig. 10. Nombreux individus capturés du 6 octobre au 23 novembre. On trouve cette espèce dans toute l’Afrique et au Brésil. 4. Xylopertha crinitarsis Imh., Loc. cit., p. 177. 2 Jet 79, pris du 6 au 22 novembre. Espèce guinéenne. : 5. Xylopertha transvena nov. sp. — Long. 3-4 1/2 mill, — X. prisillæ Fähr. affinissima ; differt : | © margine exlerno elytrorum postice inciso; margine apicai in utroque elytro sublus bidentato, dente interno acuto, externo obtuso ; segmento 5° abdominis postice medio anguste ac profunde emarginalo, emarginaturcæ circuila reflexo ; declivitate apicali elytrorum infra leviter marginata; margine apicali in ulroque elytro subtus leviter unidentalo, angulo suturalr haud lobato. 3 J et 5 ©, capturés du 11 octobre au 22 novembre. Cette espèce a été trouvée non seulement à Kinchassa, mais aussi dans le Loanda (coll. Fairmaire) et dans la colonie du Cap (Musée de Cape Town). En outre, M. E. Gounelle l’a ren- contrée a deux reprises au Brésil (1). 6. Xylopertha adusta Fähr., loc. cit., p. 667. Toute l’Afrique australe ; Madagascar. 7. Apate monacha Fabr., Syst. Ent., 1775, p. 54. Toute l’Afrique. 8. Apate terebrans Pall., Spic. Zool., Ins., 1772, p. 7, pl. I, fig. 3. Afrique, sauf au nord du Sahara. 9. Phonapate porreeta nov. sp. — Long. 13 1/2-17 mill.; lat, hum. 3 1/2-4 1/2 mill. — EÆElongata, piceo-nitida, angulis anterioribus prothoracis in utroque sexu uncinatis, elytris dense ac fortiter /ad ambitum declivitatis fortius) punctatis, dechvitate apicali superne utrinque acute bidentata, lateraliter callo costi- formi brevissimo marginata. c. Brevior, uncis angulorum anteriorum prothoracis majo- ribus, clypeo fronteque pilis rufis, densis, erectis omnino tectis. ©. Longior, capite pilis rufis, longis, erectis, in orbem dis- positis supra ornato. | : | Allongé, parallèle, brun foncé brillant, avec la poitrine, l'abdomen 4 et les pattes rougeätres et la massue antennaire rousse. Prothorax | (1) Des renseignements plus étendus sur cette espèce, accompagnés de croquif, sont insérés dans le 4e Mémoire de notre révision des Bostrychides, actuel- lement à l'impression. D 2 0 1 AREAS % nel hat, PE TE, à Eu MO: | 1 f } LA : 2 " : . . . 427 à peu près aussi long que large, très légèrement arrondi sur les É côtés, ses angles antérieurs armés d’un uncus robuste. Aire posté- rieure du pronotum brillante, couverte au milieu d’une sculpture simulant des écailles imbriquées, marquée d’un léger sillon longitudinal médian. Élytres fortement et densément ponctués, parcourus chacun en arrière par trois nervures saillantes dont les deux internes se terminent en dent aiguë au bord supérieur de la déclivité apicale et dont l’externe forme, au bord latéral de cette déclivité, un calus longitudinal caréniforme très court. Déclivité apicale fortement et densément ponctuée sur les deux tiers supé- rieurs. Suture saillante sur la déclivité. Bord inféro-apical et angle apical des élytres simples. d. Corps plus court. Dent uncinée de l’angle antérieur du prothorax un peu plus grande. Front et épistome densément cou- verts sur toute leur surface de poils roux dressés. Ponctuation et pubescence abdominales très fines et très denses, égales. ©. Forme notablement plus allongée. Dessus de la tête occupé presque en entier par une couronne dense de longs poils d’un roux s ardent qui côtoie, en avant, le bord antérieur de l’épistome. Celui-ci est lisse et brillant. Front présentant immédiatement en dedans du bord postérieur de la couronne céphalique une bande transverse étroite, glabre, lisse et très brillante, en avant de laquelle le reste du tégument frontal est mat et hérissé de très fins poils dressés, Suture fronto-clypéale bien marquée. Ponctuation du milieu de l’abdomen plus forte et moins dense que celle des côtés. Outre le bassin du Bas-Congo, l’espèce habite encore le Gabon et l’Ousegoua ou Ouzigoua, dans l’Afrique orientale allemande (1). Les cinq premières espèces ont été prises le soir, attirées par les lumières. Les quatre dernières proviennent de chasses antérieures pour lesquelles nous n’avons pas de renseignements précis. (1) La description qui précède a été rédigée d’après les 6 individus énu- mérés ci-dessous : Kinchassa (Waelbroeck ir Musée de Bruxelles), 1 ind. ®. — Congo et Gabon (coll. Bedel), 2 ind. ®. — Gabon (coll. E. Aheille de Perrin), 1 ind. @: — Zanguebar : Mhonda, Ouzigoua (A. Hacquard à coll. R. Oberthür), 2 ind. Che 428 ANTHICIDÆ DU. CONGO des collections du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique par MI. Pic. Notoæus sectator var. obscuripennis. — Allongé, peu brillant, pubescent de gris. Tête foncée. Antennes, pattes, dessous du corps d’un testacé roussâtre. Prothorax testacé rougeûtre avec la corne rembrunie, celle-ci large ayant sa crête abaissée en pente douce antérieurement. Élytres entiérement foncés, tronqués au sommet, pygidium testacé. — Long. 4 mill. Boma (M. Tschofïïfen), 1891. Formicomus Waelbroecki n. sp.— Brillant, entièrement foncé à l'exception dela base des antennes, noir avec les élytres verdâtres, ornés d’une pubescence blanchâtre, longue et espacée, un peu sou- levée, celle-ci parsemée en outre de soies claires dressées trés longues. Tête longue, brillante, trés atténuée postérieurement, à ponctuation moyenne et espacée, plus distincte antérieurement; yeux obscurs, assez saillants. Antennes longues, peu grêles, testacées mais obscurcies sur leurs derniers articles. Prothorax modérément long, un peu étranglé devant la base, un peu élargi sur sa partie antérieure, celle-ci déprimée sur le disque, base très peu saillante en dessus et ornée de deux petits tubercules peu distincts; ponctua- tion écartée sur la partie antérieure, dense sur la postérieure. Élytres er ovale court avec les épaules peu saillantes, l'extrémité largement tronquée, ornés d’une faible dépression transversale post- humérale; ponctuation forte et espacée. Pattes foncées; tibias pos- térieurs tordus, mais peut être accidentellement. — Long. 3,3 mill. Kinchassa (Waelbroeck), 27 octobre 1896. Par son prothorax bituberculé sur la base et sa forme élytrale très voisin de bituberculatus Pic, mais plus foncé, avant-corps plus étroit et orné d’une pubescence blanchâtre, longue et bien distincte, sur les élytres. Tomoderus Tschoffeni (1) n. sp. — Court et robuste, peu bril- lant, en partie testacé, en partie obscurci, orné d’une pubescence claire assez longue et un peu soulevée. Tête courte, subtronquée, indistinctement ponctuée, obscurcie ou très rembrunie,; yeux gris. Antennes peu courtes, bien épaissies à l'extrémité, presque entière- ment brunâtres, ayant ordinairement ses extrémités plus claires. (4) Tomoderus Tschoffeni, Anthicus opaciceps, Macratria Severini, Mecyno- tarsus v. insignatus figurent aussi dans la collection Pic. 429 Prothorax tesiacé, court, largement dilaté sur son lobe antérieur, le postérieur élargi en arrière, les deux lobes faiblement sillonnés sur leur milieu. Élytres subovalaires, courts et larges, brunâtres ou obscurcis avec, ordinairement, la partie postérieure ou celle voisine de la suture plus claire; ponctuation forte et peu rapprochée, celle ci plus fine en arriére. : Dessous du corps brunâtre; pattes testacées, courtes. — Long. 2,9 mill. Chiloango (M. Tschoffen). A placer prés de T°. divisus Laf., dont il se distinguera facilement par la coloration. Anthicus opaciceps n. sp. — Peu allongé, noir, pubescent de grisâtre ; tête et prothorax à ponctuation tout à fait dense, ce qui rend ces organes assez opaques, tandis que celle des élytres est très profonde et un peu espacée, ces derniers organes étant brillants. Tête large, tronquée en arrière. Antennes courtes, foncées ou rembrunies, Prothorax court, fortement et subanguleusement dilaté en avant, faiblement sinué par côté en devant de la base. Élytres brillants, subparallèles, foncés, parfois brunâtres, à ponc- tuation trés forte et peu serrée. Pattes couries, plus ou moins roussâtres. — Long. 2,3-2,4 mill. Loango (Waelbroeck); Isangi (Dewévre). Cette espèce paraît devoir se placer près de luctuosus Laf. (espèce qui ne m’est connue que par la description): elle s’en distinguera facilement, au moins, par sa trés forte ponctuation élytrale. Anthicus Tschoffeni n. sp. — Assez robuste, brillant,en majeure partie d’un testacé roussâtre (élytres maculés de foncé latéralement et sur leur milieu), orné d’une pubescence claire en partie redres sée. Tête obscure, large, tronquée, à ponctuation peu forte et espacée. Antennes testacées, robustes, nettement épaissies à l’extré- mité. Prothorax testacé roussâtre, peu long, anguleusement dilaté antérieurement, à ponctuation forte et plus ou moins espacée. Élytres relativement courts et larges, subconvexes, légérement atténués à l'extrémité, d’un testacé roussâtre, ornés d’une large macule latérale noirâtre située à peu prés vers le milieu et marqués d’une ponctuation espacée très profonde. Dessous du corps d’un testacé roussâtre ainsi que les pattes, ces dernières grêles, peu longues. — Long. 2,6 mill. Boma (M. Tschoïfen). Par sa pubescence en partie redressée se rapproche des À. crini- tus Laf., Lethierryi Pic, mais bien distinct par sa coloration; cette espèce offre, en outre, une ponctuation élytrale plus marquée que chez crinitus Laf., une forme élytrale moins allongée que Lethierryi Pic. 430 Macratria Severini n. sp. — Un peu allongé, peu brillant et orné d'une pubescence couchée d'un gris jaunâtre foncé avec les antennes ct les pattes en partie obscurcies. Tête large, foncée, à l'exception des parties antérieures qui sont .claires ou parfois brunâtres; yeux écartés. Antennes obscurcies sur les trois derniers articles, ceux-ci plus larges, le terminal relativement court. Protho- rax plus long que large, à peine dilaté antérieurement, subgranu - leux sur le disque, orné sur sa base d'une bordure pubescente grise bien marquée. Élytres faiblement striés, nettement plus larges que le prothorax, assez longs, un peu atténués à l'extrémité avec une faible dépression posthumérale. Dessous du corps foncé, pubescent. Pattes robustes, plus ou moins rembrunies (1). — Long. 2,83,2 mill. Kinchas:a (Waelbroeck), 24 novembre 1896. Se distinguera de A7. laeviceps Kr. par la forme moins allongée, les élytres à sculpture tout autre, etc. Je suis heureux de dédier cette espèce à M. Severin qui me la fait connaitre, En outre des nouveautés qui précédent, j'ai examiné les espèces suivantes : Noloœus lunuliifer Pic, Usambara,. Notoxus francevilleus Pic, Loango (Waelbroeck). J'ai attribué ce nom tout d’abord avec doute (Misc. Ent. IT, p. #1) à senegalensis Laf. comme variété, mais une nouvelle étude m'a permis de constater que ce nom devait désigner une espêce propre, distincte de senegalensis par la forme plus courte, la disposition moins régulière des dessins élytraux foncés (chez les exemplaires maculés), etc. N. francevilleus est variable; en plus de la large mucule élytrale foncée médiane, cette espèce possède quelquefois une fascie étroite également foncée située sur la base des élytres et enfin les dessins foncés s'oblitérent. Mecynotarsus Beccarii Pic var. — Il m'a été impossible de trou- ver des caractères nets pour séparer les Mecynotarsus du Congo de l'espèce que j'ai décrite d’Abyssinie sous le nom de Beccarii. Il existe des exemplaires sans macule foncée suturale sur les élytres (var. insignatus). Formicomus Pagnoni Pic var., Boma (M. Tschoffen), 1891. Formicomus nigrocyaneus Laf., Boma (M. Tschoffen), 1891. Tomoderus divisus Laf. ou sp. près. — Plusieurs exemplaires recueillis à Kinchassa par Waelbroeck, répondent bien à la descrip- tion de Laferté, cependant je n’ose pas me prononcer sur la validité de cette détermination avant d’avoir consulté le type de Laferté. (1) On pourra distinguer chez cetie espèce, sous le nom de var. testaceipes, les exemplaires ayant les pattes entièrement testacécs et semblant offrir une forme générale moins courte. ( 2 à PES PAPER RS 451 Anthicus consentaneus Laf. var., Kinchassa (Waelbrocck), 90 octobre 1896. Anthicus floralis L., Kinchassa (Waelbroeck), octobre et novembre 1896. Anthicus rugithoraæx Pic, Matadi (M. Tschoïffen). Puis deux uniques recueillis par M.Tschoffen; l’un, provenant de Matadi, représente peut-être une variété de À. Bottlegoi Pic, et l’autre, de Boma, est sans doute une variété du baltealus Laf.; de nouvelles captures sont nécessaires pour l'identification certaine de ces insectes. HÉMIPTÈRES EVYDROCORISES par €. EirkaËdy. Bien que la faune des Rhynchotes aquatiques et semi-aquatiques soit assez semblable dans la plus grande partie de l’Afrique, les espèces provenant de la côte ouest, savoir : d’Ashanti, du Came- roun, du Congo belge, etc., paraissent néanmoins presque entière- ment distinctes de celles des autres parties. Il n'y a que deux ouvrages qui traitent ce sujet, savoir : REUTER, 1882, Oefv. Finsk. Veiensk. Fôrh., XXV, pp. 38-43 (Ad cognit. Heteropt. A fric. occt- dent.), dans‘laquelle huit espèces des familles nommées ci-dessus sont décrites, et HAGLUND, 1895, Oefv. Vetensk. Akad. Fôrh., LIT, pp. 476-77 (Verz. der von Sjôstedt im Kamerun gesam. Hemipt.) dans laquelle on a décrit une seule espéce; de plus, j'ai signalé Notonecta lactitans Kirk. (1897, Trans. Ent. Soc. Lond., p. 406), de la Guinée et du Gabon. Les exemplaires récoltés par M. Waelbroeck à Kinchassa repré- sent sept espèces, dont quatre sont nouvelles et j'y ai ajouté une espèce du Musée de Bruxelles, récoltée auparavant par M. Tschof- fen, à Matadi. Voici les espèces : Gerris Severini n. sp. Microvelia Waelbroecki n. sp. 14. briseis n sp. 14. gracillima Reuter. Hydrometra albolineolata Reuter. Plea granulum Reuter. Añnisops aphrodite n. sp. Nychia Marshalli Scott. 432 Fam. GERRIDÆ (— Hypromerripx Leth. et Sev.). Gerris Severini n. sp., appartenant au sous-genre Limnogonus Stal. — Tête assez courte, 153 plus long que large; premier segment des antennes 6/7 plus long que le deuxième, celui-ci et le troisième subégaux, quatrième 1/3 plus long que le troisième, un petit nœud entre le deuxième et le troisième. Rostrum n’atteignant presque pas le bord apical du mésosternum, Pronotum subarrondi et légèrement réfléchi à la base, caréné longitudinalement au milieu, la caréne prenant naissance dans la fossette antérieure, ne dépassant pas la base du lobe postérieur. Pronotum ponctué et transversalement rugueux dans ce tiers médian. Métasternum assez faiblement tuberculé. Nervures des élytres assez faibles. Fémur antérieur 1/7 plus long que le tibia, celui-ci 3 fois aussi long que le tarse, premier segment tarsal 2 18 fois aussi long que le deuxième. Fémur intermédiaire 1/10 plus long que le tibia, celui-ci 9/6 à 9/7 plus long que le tarse, premier segment tarsal 3 15 fois aussi long que le deuxième. Fémur postérieur 3/4 plus long que le tibia. Angles apicaux du sixième segment abdominal émoussés, subtron- qués, ne se terminant pas en une épine ou dent. Longueur totale du corps presque 2 fois aussi grande que celle des antennes, 3/8 plus grande que celle du fémur intermédiaire. d. Sixième segment de l’abdomen largement mais pas profondé- ment émarginé au-dessous. ®. Sixième segment de l’abdomen bien long au-dessous, 2 fois aussi long au milieu que le cinquième, légérement émarginé vers le milieu, se terminant au milieu par une pointe (fig. 1). D Long. 6-6 1/2 mill., larg. 2 mill. rs en Tête et pronotum bleuâtres ou verdâtres \ | noirs, luisants; une ligne bordant les yeux et \ / le sommet de la tête, garnis de poils courts, “ES je TFRUES gris blanchâtres; une ligne médiane transverse LS à la base de la tête et une tache arrondie * Ge segment de l'abdomen médiane près du bord antérieur du pronotum, (aspect ventral O). rougeâtres sales ou flaves brunâtres, bords laté- Gerris Severini Kirk. yraux et postérieurs du pronotum étroitement jaune rougeâtre; carène du pronotum noire. Antennes noiràtres, garnies de poils jaunes. Prosternum jaunâtre, mésosternum rouge- brun. Élytres brun jaunâtre, avec des reflets plombés, nervures noir plomb; ailes colorées de jaune brunâtre. Métanotum et abdo- men en dessus noirs; connexivum et segments génitaux fournis de poils épais et blanchâtres (!). Fémurs antérieurs d’un jaune (1) Dans un exemplaire, trois ou quatre segments basaux sont d’un brun rougeâtre pâle. | 43: mais foncé, moitié apicale plus ou moins noire; tibias et tarses noirs; jambes intermédiaires et postérieures noirâtres en dessus, jaunâtres en dessous. Abdomen en dessous brun jaunâtre, une ligne médiane assez large, rouge-brun ou entièrement noir grisâtre. Elle diffère du G&. leptocerus Reut. par les proportions relatives des antennes et dans les détails des couleurs. De plus, dans celle-ci, la base du pronotum est triangulaire-en pointe aiguë. Microvelia Waelbroecki n. sp. — Tête fournie de poils courts, hérissés, frisés. Antennes : premier et deuxième segments subégaux premier épais, subcylindrique, légèrement courbé; deuxième épais, beaucoup plus large au sommet qu'à la base; troisième segment étroit, légèrement plus large au sommet qu’à la base, velu, légère- ment plus long que le premier; quatrième courbé, étroit, bien velu, rondement aigu au sommet, moitié plus long que le premier. Pronotum 1/4 plus long que large, caréné longitudinalement, fourni de poils courts, hérissés, frisés. Fémur antérieur 1/6 plus long que le tibia, celui-ci 1/4 plus long que le tarse. Fémur intérieur et tibia subégaux, 1/4 plus long que le tarse, les deux segments de celui-ci subégaux. Tibia postérieur 3/4 plus long que le tarse, deux seoments de celui-ci subégaux. d. Sixième segment de l’abdomen au-dessous, profondément émarginé. ©. Le même : assez droit. Long. 2,9 mill. ; larg. 1,2 mill. Une bande d'argent sur le bord antérieur du pronotum, jaunâtre brun ; deux segments basaux des antennes et les jambes flaves ; deux segments apicaux des antenues brun testacé ; tubercules antennifères et carène du pronotum noirs, ventre noirâtre garni de pubescence grisatre; une bande de poils plus près des yeux, les poils au prono- tum, les cils du segment apical des antennes, bronzé jaune. Élytres brun jaunâtre (garnis de pubescence éparse et bronzée), avec quatre à sept éclaboussures irrégulières, opaques, bleuâtres blanches ; généralement deux taches allongées à la base des élytres, au bord du pronotum. Connexivum brunâtre. Microvelia briseis n. sp. — Longueur 3-3 1/2 fois plus grande que la largeur maximum. Tête 1/5 plus long que large, antennes de la forme del’. Waelbroecki, quatrième 2 fois aussi long que le troisième, celui-ci un peu plus long que le deuxième, celui-ci et le premier subégaux. Rostrum dépassant la base du prosternum. Pronotum non caréné (ou au moins bien obsolètement). Fémur antérieur 2 1/4 fois aussi long que le tibia, celui-ci un peu plus long que le tarse; fémur intermédiaire 5/8 plus long que le tibia, celui-ci un peu plus long que le tarse, segments tarsaux subégaux ; 434 fémur postérieur et tibia postérieur subégaux, chacun 2 1/3 fois aussi long que le tarse, segments tarsaux subégaux. . Sixième segment de l'abdomen largement, mais pas profon- dément rondement émarginé au-dessous. ©. Le même : assez droit. Long. 1,7 mill., larg. 0,7 mill. Tête noire, antennes flaves, les deux segments apicaux enfoncés. Pronotum noir, garni de courte pubescence grisâtre; une bande jaunâtre brun marron sur le bord antérieur, atteignant plusieurs fois les bords latéraux. Prosternum, propleura, mésopleura et métapleura argentés; mésosternum et métasternum noirs, avec une pubescence grisâtre. Élytres jaunâtre foncé, avec quelques taches opalines, variables en nombre et en position (généralement quatre taches longues et étroites près du bord basal, et quatre ou cinq taches assez arrondies sur le milieu et près du sommet; souvent les élytres sont assez foncés, presque incolores, souvent encore la base est presque entièrement opaline). Abdomen noir au-dessus et au-dessous, avec pubescence grisâtre; connexivum brun jaunâtre. Microvelia gracillima Reut., L. c., p. 38. Cette jolie espèce est plus longue et plus étroite que ma briseis; les antennes sont beaucoup plus longues et les segments apicaux beaucoup plus étroits ; les jambes sont plus étroites et le pronotum est plus long et est bien distinctement caréné longitudinalement au milieu. Le quatrième segment des antennes est égal au troisième et au deuxième conjoints, et est 2/3 plus long que le troisième seul ; celui-ci est de la moitié plus long que le deuxième qui est un peu plus court que le premier. Il n'y a que peu d'exemplaires récoltés par M. Waelbroeck et je n’en ai vu que deux autres provenant de Addah, l’un dans la collection du Musée de Perth, l’autre dans ma collection; l'espèce fut décrite d’après un seul exemplaire. Hydrometra albolineolata Reuter. — A. albolineolala Reut., l. c., p. 38; Leth. et Sev., 1896, Cat. III, p. 261. H. Reuteri, Leth. et Sev., L. C., p. 04. Cette espèce est bien distincte par les caractères antennaires ; les antennes sont 2 13 fois aussi longues que la tête, troisième segment 5/6 plus long que le quatrième et 2 3/4 fois aussi long que le deu-. xièême; celui-ci est ? fois aussi long que le premier. Outre les exemplaires récoltés par M. Waelbroeck, il y a, dans le Musée de Bruxelles, un exemplaire provenant de Boma, rapporté par M. Tschofïen. Plea granulum Reuter, I. c., p. 41. - Kinchassa / Waelbroeck); Boma et Banana-Boma /Tschoffen|. 435 Nychia Marshalli (Scott). — Parmi les insectes communiqués pour la détermination, à mon ami M. Montandon, par le Musée de Bruxelles, il y avait un seul exemplaire récolté par M. Tschofïfen à Matadi, que je ne puis séparer de la N. Marshalli. Je dois mes remerciments à M. Montandon pour le privilège qu'il me donne d'examiner ces insectes. Il est à remarquer que le type qui existe dans le Musée britannique — les syntypes restent, grâce au Rév. M. Marshall, dans ma collection — provient de Corse. M. E.-E. Green m’en a cédé provenant de Ceylan, et je crois (sans néanmoins en être assuré encore) que la Nychia limpida Stal de Chine!!lest la même espèce. Voyez Stal, Eugeniés Resa, p. 268, pl. 3, fig. 8; Marshall, Ent. Mo. Mag. VIII, p. 245, et Kirkaldy, Proc. Ent. Soc. Lond., 1897, p: LVII. à Anisops aphrodite. — Vertex environ 4 fois aussi large que le synthlipsis. Scutellum 3/5 plus long que le pronotum. d. Tibia antérieur 1/5 plus long que le fémur et 1/4 plus long que le tarse, celui-ci environ 3 fois aussi long que les ongles qui sont figurés comme des doigts. Fémurs intermédiaires 3/8 plus longs que le tibia, celui ci 3/8 plus long que le tarse, premier segment tarsal 2 plus long que le deuxième, celui-ci 2 fois aussi long que les ongles falciformes. ©. Tibia antérieur 1/6 plus long que le tarse, premier segment tarsal {1/3 plus long que le deuxième, celui-ci 1/3 plus long que les ongles. Tibia intermédiaire 1/4 plus long que le tarse, premier seg- ment tarsal 15 plus long que le deuxième, celui-ci deux fois aussi long que les ongles falciformes. d9. Long. 9 1/7 mill., larg. { 4/5 mill. Kinchassa ( Waelbroeck, type), Lemba (Gümont) et Boma (T'scho/- fen). Élytres hyalins, transparents. Dessus et dessous de l'abdomen noirs, segments génitaux flaves. 436 HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD par Paul Dognin. Eucereon costinotatum n. sp. — 30 mil. — Supérieures avec le milieu de la côte et la plupart des nervures largement noires, les espaces intranervuraux presque partout lavés de blanc jaunâtre ainsi que les premier: et dernier tiers dela côte ; une grande tache blanche subapicale s’arrêtant sur la 5 va se réunir au blanc de la côte et semble bien caractériser cette espèce; frange grise à extrémité blanche. Dessus des inférieures noir, la côtelavée de blanc sale, la frange noire. Dessous des quatre ailes noir, les supérieures avec seulement le dernier tiers de la côte blanc et la tache subapi- cale comme en dessus, bien nettement dessinée. Front noir; collier ponctué de blanc jaunâtre; ptérygodes noires liserées de blanc jau- nâtre ; thorax noir et blanc jaunâtre; dessus de l’abdomen noir, le dessus de l’anus d’un beau jaune, le dessous noir ; dessous de l’abdo- men blanc sale, le dernier anneau noir ; pattes à dessus noir et des- sous blanc sale. Paranapanema, Brésil; une ©. Se range auprès de costulatum H. Sch. Eucereon intranotatum n. sp. — 26 mill. — Dessus des supé- rieures noir brunâtre pâle, les espaces intranervuraux généralement lavés de blanc jaunâtre pâle, de même le premier tiers de la côte; au delà de la cellule une tache ovale blanche, allant de la sous-cos- tale jusque vers la 4, la côte restant noir brunâtre. Frange noir brunâtre pâle coupée de blanc sale à la 2. Dessus et dessous des inférieures noir brunâtre pâle, mi-transparents au centre, la frange concolore. Dessous des premières ailes noir brunâtre pâle uniforme, la tache subapicale blanche comme en dessus. Front noir brunâtre avec quelques poils blanc sale; tête noir brunâtre avec deux gros points jaune vif; ptérygodes noir brunâtre liserées de jaune vif; thorax et dessus du corps noir brunâtre pâle, l’anus restant noir brunâtre; pattes noir brunâtre ; dessous de l’abdomen lavé de blanc sale sur les premiers anneaux. Loja ; une ©. | Nystalea nigritorquata n. sp. — 57 mill. — Cette espèce rappelle un peu certaines de nos Cucullies. Dessus des supérieures gris cendré taché de roux et de brun notamment le long de la côte et dans la seconde moitié de l’aile, lesnervures plus ou moins indi- quées en noir; une fine ligne subterminale chevronnée; un point 437 terminal noir très marqué immédiatement au-dessus de l'angle interne entre 1 et 2; frange grise coupée de noir entre les nervures, Dessus des inférieures blanc hyalin avec une bordure terminale brune plus large à la côte et à l’apex, les nervures en partje brunes. Frange blanche. Dessous des supérieures d’un brun assez uniforme, la côte ponctuée de blanc vers l’apex ; dessous des inférieures comme dessus, sauf que les nervures restent blanches. Tête et thorax gris, collier largement brun; pattes et abdomen bruns. Popayan; un (j bien frais. Boriza trajecta n. sp. — 43 mill. — Dessus des supérieures gris, traversé longitudinalement à la hauteur de la cellule par une large ligne noire qui finit à la côte sur la 5, puis transversalement au second tiers de l’aile par une double rangée de points nervuraux. Franges concolores. Dessous des supérieures blanc, la côte et la frange grisâtres. Dessus et dessous des inférieures blanc pur ainsi que la frange. Antennes à double pectination, l’extrémité filiforme. Paraguay, un (j. Giscala intravirens n. sp. — 33 à 36 mill. — Dessus des supé- rieures avec la côte et le tiers terminal bruns, le reste de l’aile d’un vert jaunâtre. Un point cellulaire noir entouré de vert sombre, base de l’aile vert sombre et une rangée extracellulaire de six traits noirs, intranervuraux, accompagnés d’atomes bleuâtres. Dessus des inférieures brun avec un commencement de ligne subterminale plus foncée, semée d’atomes bleuâtres vers l’apex. Franges brunes. Antennes doublement pectinées ; tête et corps bruns. Trois j dont deux provenant du Venezuela et un de Paranapa- nema, province de Saint-Paul, Brésil. Adrocampa *? insulsa n. sp. — 53 mill, — Dessus des quatre ailes blanc grisâtre sale, les supérieures avec quelques rares atomes bruns et un petit point cellulaire peu distinct; les inférieures poi- lues. Dessous blanchâtre un peu luisant. Franges couleur du fond. Antennes finement pubescentes; dessous des palpes brun; dessus, front et thorax, blanchâtres. Loja; un (7. Pseudypsia dilectata n. sp. — 50 mill. — Dessus des quatre ailes blond semé de brun à la côte, à la base et dans la partie cellu- laire des supérieures, sur l'emplacement de la ligne extracellulaire des inférieures; traversé en outre de lignes indécises d’un blanc rosé iaiteux, la plupart des nervures prenant cette même couleur; les supérieures enfin avec la réniforme en forme de croissant allongé, brune, cerclée de blanc. Franges bien découpées, blondes. Dessous uniformément blond pâle, les dessins bruns; ceux-ci se ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 28 XI 36 438 composent de plusieurs lignes communes, peu nettes, du point cel- lulaire et, aux supérieures, de la réniforme; franges concolores. Antennes à double pectination, corps et pattes couleur du fond. Loja ; un 4. us Simplicia®? producta n. sp. — 41 mill. — Dessus des supé- rieures gris brun, la base gris roux, avec un point cellulaire noir, une ligne extracellulaire noire fortement sinuée et quelques éclair- cies intranervurales jaune roux suivies de points terminaux de même nuance. Franges gris brun. Dessus des inférieures noirâtre, la première moitié plus claire; franges noirâtres. Dessous des quatre ailes noirâtre, brillant uni, plus clair à la base des infé- rieures et au bord interne des supérieures. Palpes avec le second article poilu dépassant le vertex de moitié de leur longueur, à troi- sième article également très long et nu; antennes finement ciliées; tête brune, thorax et dessus du corps gris roux. Secondes ailes avec les nervures 4 et 5 émises de l’angle inférieur de la cellule. Popayan (Colombie), un (4. Darna formosa n. sp. — 31 mill. — Dessus des ailes noir, la base avec des reflets bleu métallique; supérieures traversées par une très large bande médiane, jaune, assez carrée, laissant la côte noire et finissant sur la 1 avant l’angle interne. Inférieures avec une bande costale jaune, plus large vers l’apex qu’elle n’atteint pas. Franges noires. Dessous gris métallique un peu argenté, les reflets bleus de la base très atténués, accompagnés de deux traits blanc argenté (l’un, sous-costal, aux premières ailes, le second, médian, aux inférieures) avec les bandes jaunes comme en dessus (la bande des supérieures atteignant la côte); franges gris argenté. Palpes et antennes noirs; front blanc; tête noire avec des reflets bleus, collier blanc ;ptérygodes noires liserées de blanc, corps noir à reflets bleus; pattes noires et blanches. Bolivie. LEP: | Cette espèce se place tout auprès d’imparata WIk dont elle se distinguera aisément par la bande jaune des supérieures plus large, atteignant la 1 alors que celle d’imparata s'arrête sur la 2. Phaeoclaena ovata n. sp. — 34 mill. — Dessus des quatre ailes noir, les supérieures avec une large tache ovale jaune paille, placée un peu avant le milieu, inclinée, s’étendant de la sous-costale à la 1; les inférieures avee la première moitié jaune paille. Franges noires. Dessous comme le dessus, le jaune paille plus pâle et les supérieures ayant en outre un petit trait paille subapical. Antennes garnies d’une double rangée de cils courts; tête, corps et pattes noirs. Popayan, Colombie ; une ©. 439 Nemoria nigroapicaiis n. sp. — 30 mill. — Les quatre ailes d’un beau vert uni assez clair mais vif, avec un petit point cellu- laire rond, noir et une ligne commune d’un blanc mat très pâle; __extracellulaire droite (sous certains reflets, cette ligne se remarque à peine); franges blanc verdâtre avec une petite touffe de poils noirs à l'extrémité apicale des supérieures. Dessous d’un vert jau- nâtre plus pâle, tournant au blanchâtre à la côte et au bordterminal des ailes, sans trace de la ligne. Front et vertex blancs, cou et thorax verts; antennes jaunâtres à double pectination assez épaisse et courte, l’extrémité filiforme. Popayan, Colombie ; un . Anisodes raspata n. sp. — 34 mill. — Espèce excessivement voisine de confirmaria WIk., mais plus grande, les supérieures plus acuminées, les quatre ailes à bord terminal bien denté, plus profon- dément sur les 4 et 6 aux inférieures. Dessus d’un gris carné assez clair, les lignes légèrement plus rosées et se détachant à peine du fond. Supérieures avec un petit point cellulaire blanc pur cerclé de brun, une ligne extrabasilaire arrondie, une médiane immédiate- ment après le point, une série extracellulaire, assez droite, de points brun brique nervuraux, une ligne subterminale, une série termi- nale de tout petits points, brun briqueintranervuraux; la frange con- colore avec une série de petits points brun brique à l’extrémité des nervures contresamplant les points terminaux. Inférieures avec les mêmes dessins, mais le point cellulaire trois à quatre fois plus gros, rond, brun et finement pupillé de clair. Dessous des ailes uni, rosé, plus blanchôtre aux inférieures, sans lignes, les séries de points tout petits ou disparaissant, les points cellulaires réduits à presque rien. Antennes bien bipectinnées à extrémité filiforme; front et devant des pattes rosés, vertex et dessus du corps couleur du fond. Loja ; deux «4. Anisodes spatara n. sp. — 36 mill. — Espèce fort voisine de la précédente, mais plus vigoureuse, à bords terminaux moins profondément dentés. Les quatre ailes teinte chêne clair, finement saupoudré d’atomes vineux, avec les séries suivantes de petits points bruns ou brun vineux : quelques petits points nervuraux sur l’em- placement de l’extrabasilaire, une série extracellulaire bien com- plète de petits points nervuraux qui se suivent très régulièrement ; enfin une série terminale entre les nervures et dans la frange qui est concolore, une série de petits points à l'extrémité des nervures comme dans raspata. Les points cellulaires, couleur du fond, cerclés de brun, plus petits aux supérieures, un peu oblongs aux inférieures. Dessous des ailes paille, les supérieures avec la première moitié rosée; chaque aile possédant un point cellulaire arrondi, 440 brun, pupillé de paille rosé et deux lignes rosées : une centrale immédiatement après le point et une extracellulaire plus large aux supérieures et accompagnée de petits points nervuraux bruns. Quelques petits chevrons rosés terminaux entre les nervures. Frange paille. Antennes comme dans raspata ; devant des cuisses de la première paire rosé; front chêne clair; tête et dessus du corps chêne clair finement ous de vineux. Loja; un . Anisodes Suberea n. sp. — 29 mill, — Encore une espèce bien analogue anx précédentes, les supérieures bien acuminées mais les bords terminaux à peine dentés. Dessus des ailes teinte liège gri- sätre, bien saupoudré d’atomes bruns, avec les mêmes séries de points — extrabasilaires, extracellulaires, terminaux et dans la frange — comme dans spatara; maïs ces points qui sont bruns, deviennent tout à fait minuscules. Les quatre ailes sont en outre traversées par une ligne plus sombre, centrale, suivant immédiatement le point cellulaire aux secondes ailes, assez écartée . de celui-ci aux supérieures ; ces points cellulaires, plus larges aux inférieures, sont d’un lilacé blanchâtre, cerclés d’atomes bruns. Franges couleur du fond. Dessous grisâtre, plus pâle aux secondes ailes, les points cellulaires indiqués en brun et avec l'indication affaiblie de la ligne centrale ; les lignes de très petits points extra- cellulaires et terminales se remarquent,mais incomplètes. Antennes très fortement bipectinées ; devant des cuisses et front légèrement vineux; vertex et dessus du corps couleur du fond. Loja ; un 4. Anisodes punctigera n. sp. — 31 à 35 mill. — Dessus des ailes gris testacé clair, semé de quelques rares atomes noirs et avec les mêmes séries de points que dans les espèces précédentes, sauf les différences suivantes : les points dans la frange à l’extrémité des nervures qui existent bien aux inférieures, disparaissent aux supérieures; les points terminaux sont bien séparés de l’extrême bord surtout aux premières ailes ; sur la centrale, vaguement indi- quée en rosé et qui s’écarte du point cellulaire, se remarquent quel- ques petits points nervuraux moins bien indiqués, de même une ligne :chevronnée, parfois peu lisible, relie entre eux les points extracellulaires. Tous ces points sont petits, mais la plupart bien nets. Le point cellulaire aux supérieures est couleur du fond avec un peu de noir sur le bord extérieur, le point cellulaire des secondes ailes est plusgros, oblong, noir et contient plusieurs éclair- cies testacées. Franges couleur du fond. Dessous grisâtre aux supé- rieures, plus clair aux inférieures avec les points cellulaires en noir ét quelques traces des lignes de points. Antennes fortement bipec- 441 tinées, front mi-testacé mi-brun; vertex et dessus du corps couleur du fond et avec deux points noirs sur le bord du collier, deux points noirs à la base postérieure du thorax ; enfin deux plus petits points noirs latéraux sur chaque anneau de l’abdomen. Loja; trois «. Anisodes fastidiosa n. sp. — 29 à 32 mill. — Ailes bien élan- cées, les supérieures bien acuminées. Dessus des quatre ailes testacé clair semé de quelques rares atomes rougeûtres, avec les points cel- lulaires petits, brun rougeâtre, quelques points nervuraux à l'emplacement de l’extrabasilaire, une ligne indécise, peu nette, médiane, suivant de plus près le point cellulaire aux inférieures qu'aux supérieures, une série extracellulaire de points nervuraux, une série terminale de points internervuraux, enfin une série dans la frange (concolore) de très petits points à l'extrémité des nervures: tous ces points plus ou moins bruns ou rougeâtres. Dessous pareil, les points ou dessins moins nets ou effacés. Antennes bien bipecti- nées à extrémité filiforme; front testacé rayé de brun juste en des-. sous des antennes; vertex, thorax et dessus du corps couleur du fond des ailes, Loja; trois «. Dysephyra errabunda n. sp. — 30 à 34 mill. — Dessus des ailes testacé jaunâtre et semé d’atomes rougeûtres, traversé par deux lignes communes, plus foncées, irrégulièrement sinuées, assez parallèles et légèrement plus écartées entre elles aux inférieures. Ces deux lignes sont l’extracellulaire et la subterminale; les supé- rieures possèdent, en outre, une extrabasilaire. Aux quatre ailes le point cellulaire blanc, plus ou moins auréolé de noir ou de rou- geâtre aux supérieures, un peu plus grand et bien cerclé de noir aux inférieures. Franges concolores. Dessous semblable, mais les supé- rieures plus ou moins teintées de rosé et sans la troisième ligne, les supérieures sans l’extracellulaire ; les points cellulaires transformés en traits noirs. Antennes à double ciliation, l’extrémité filiforme ; palpes à troisième article très court; front et devant des cuisses rougeâtres ; thorax, corps et pattes couleur du fond des ailes, Loja et EI Monje ; six . Dysephyra noverca n. sp. — 29 mill. — Dessus des ailes tes- tacé, finement semé d’atomes noirs, chaque aile avec un petit point cellulaire noir et une vague indication de lignes qui ne se laissent pas décomposer et qui sont : aux supérieures, une extrabasilaire arrondie; aux quatre ailes, une extracellulaire se coudant bien aux secondes ailes à la hauteur du point; enfin, également aux quatre ailes et mieux marquée, une subterminale sinuée et accompagnée 442 de quelques points et traits noirs. Chaque aile avec une série termi- nale de points noirs intranervuraux, la frange concolore avec quel- ques petits traits noirs à l’extrémité des nervures. Dessous blanc sale luisant,les supérieures lavées de gris avec le point, l’indication d’une fine extracellulaire,une série subterminale de chevrons bruns bien indiqués encadrant une série terminale de traits intranervu- raux bruns sur un liseré de même nuance. Ces deux dernières lignes ne sont plus que vaguement indiquées aux inférieures dont le point cellulaire est également fort petit. Franges comme en dessus. Antennes et palpes comme dans l'espèce précédente; corps et pattes couleur du fond. Loja ; un (j. Dysephyra subrosea n. sp. — 25 mill. — Dessus des ailes brun rougeûtre clair, finement semé d’atomes rougeûtres, les lignes un peu comme dans errabunda, mais fondues dans le fond et ne se laissant que difficilement apercevoir, sauf quelques points mieux indiqués sur la subterminale. Les supérieures avec deux points cellulaires rougeâtres, le premier petit, le second à l’extrémité de la cellule, beaucoup plus gros; les inférieures avec un petit point cellu- laire moins bien indiqué. Franges, tête et corps concolores. Dessous _des supérieures rosé, des inférieures jaunâtre, rosé à l’apex ; chaque aile avec le point cellulaire et une très vague indication de la sub- terminale. Franges concolores. Antennes et palpes comme dans les espèces précédentes. Loja ; un . Organopoda”? sabularia n. sp. — 29 mill, — Dessus des ailes testacé rougeâtre, chaque aile avec un point cellulaire noir bien marqué et l'indication assez confuse des lignes suivantes, plus sombres : une extrabasilaire, commune, bien arrondie aux infé- rieures où elle arrive tout auprès du point, une extracellulaire aux supérieures, coudée et touchant le point extérieurement; enfin, une subterminale accompagnée de points peu marqués vers l’apex des supérieures, puis fondue dans le fond. Franges concolores avec quelques atomes noirs à l’extrémité des nervures. Dessous testacé clair avec les points cellulaires, l’apex des ailes blanchâtre précédé, surtout aux supérieures, d'une large ombre brune. Antennes très finement pubescentes; palpes dépassant la tête de deux longueurs, le troisième article glabre et aussi long que le second. Tête et dessus du corps couleur du fond. San-Francisco près Loja; une ©. Cambogia seria n. sp. — 18 mill. — Inférieures coudées sur 3, 4 et 6. Dessus des ailes d’un brun vineux uniforme, les quatre 443 ailes avec un petit point cellulaire noir et une ligne testacé pâle commune, subterminale, bien sinuée, un peu élargie au sommet des supérieures où elle fait un crochet vers la côte, les supérieures ayant une seconde ligne de même nuance avant le point cellulaire, laquelle se continue aux inférieures par une ligne noire passant sur le point cellulaire. Côte des premières ailes siriées de clair. Bords terminaux coupés entre les nervures de petits points ou traits testa- cés, les nervures semées en maints endroits de testacé. Franges concolores avec quelques éclaircies. Dessous d’un vineux plus pâle avec la ligne subterminale commune et les points cellulaires comme en dessus, mais les points terminanx atrophiés, la seconde ligne claire des supérieures disparaissant et remplacée par une extraba- silaire noire egalement commune, enfin, avec une ligne médiane noire aux supérieures. Franges concolores. Antennes fortement bi- pectinées, les extrémités filiformes ; front brun vineux; vertex tes- tacé ; thorax brun vineux avec un collier testacé; dessus du corps brun vineux avec une petite crête médiane testacée. Loja ; un (;!. Cambogia acerba n. sp. — 20 mill. — Inférieures coudées sur la 4. Dessus des ailes vert pâle avec le point cellulaire noir et une ligne commune subterminale, blanche, sinuée et rentrant vers la côte aux supérieures, droite avec un léger coude vers la côte aux inférieures, possédant une seconde ligne également commune, médiane, brune, sinuée, contournant intérieurement le point cellulaire aux premières ailes, passant sur le point aux secondes. Cette ligne est à peu près invisible dans le second exem- plaire. Dans le premier exemplaire, l’espace médian entre ces deux lignes s’obscurcit d’une ombre brune, très intense au centre des supérieures. Quelques petits points bruns terminaux, peu mar- qués, entre les nervures. Dessous d’un verdâtre très pâle, les points cellulaires peu marqués, les supérieures avec les deux tiers costaux légèrement lilacés, les inférieures avec une pâle indication de l’espace médian, Antennes fortement bipectinées à extrémité filiforme ; front brunâtre ; vertex et dessus des antennes blancs, collier brunâtre ; thorax et dessus du corps vert pâle. Loja, deux (4. Amaurinia auruda n. sp. — 17 et 20 mill. — Dessus des ailes vert d’eau un peu jaunâtre, à reflets argentés sous un certain angle; chaque aile avec un point cellulaire brun, une ligne extracellulaire plus pâle, arrondie extérieurement; les supérieures traversées, en outre, par une ligne assez droite passant sur le point cellulaire, avec la côte coupée de paille et de rosé; les quatre ailes très finement liserées de rosé ; les franges paille. Dessous des ailes blanc verdâtre 444 assez fortement teinté de rosé aux supérieures et à l’apex des infé- rieures ; les dessins du dessus reparaissant à peine; franges paille. Antennes à forte pectination double et l’extrémité filiforme ; vertex blanc; front et dessus du corps couleur du fond. Loja et vallée de la Zamora ; deux (}. Erythrolophus bicolor n. sp. — 21 mill. — Ailes coudées sur la 4; le dessus divisé en deux par une ligne commune, droite, noire, bordée de chaque côté de gris marron et du côté intérieur, d’un liseré rosé, quittant le bord abdominal un peu plus près de l'angle anal que de la base et se dirigeant droit sur l’apex des supé- rieures. Intérieurement à cette ligne la teinte est d’un brun plus pâle lavé de rosé, extérieurement d’un brun plus sombre. Les supé- rieures avec le point cellulaire et une ligne extrabasilaire plus fine, rosée, assez droite; aux quatre ailes une série de chevrons termi- naux noirs, auréolés de rosé. Franges brunes. Dessous gris brun rosé, avec les points cellulaires, une fine ligne commune noire, un peu arrondie et les chevrons terminaux noirs. Antennes finement pubescentes; tête et corps couleur du fond. Zamora près Loja ; un J. Craspedia taciturna n. sp. — 21 à 22 mill. — Dessus des quatre ailes gris brun, à reflets rosés sous un certain jour, traversé par plusieurs très fines lignes communes plus foncées, se perdant presque dans le fond, savoir : une extrabasilaire un peu arrondie, une médiane à peu près parallèle, une extracellulaire un peu plus sinuée, enfin, aux supérieures, une subterminale peu distincte; chaque aile avec le point cellulaire plus sombre. Franges conco- lores. Dessous plus pâle que le dessus, avec les traces des mêmes dessins. Antennes fasciculées ; front, tête et corps couleur du fond. Loja ; plusieurs . Graphipidus ? pilosa n. sp. — 4 35, © 31 mill. — Les quatre ailes semi-diaphanes d’un gris pâle uni, luisant; franges concolores. Dessous semblable, le 4 avec l'emplacement de la cellule des infé- rieures couvert d’une épaisse couche de longs poils. Antennes grises, bipectinées chez le «, très finement pubescentes chez la © ; tête et cou d’un beau jaune, reste du corps et pattes gris. Paramba, Équateur ; deux et une ©. Eucosmia pravata n. sp. — 26 mill. — Dessus des supérieures gris blond traversé par une foule de petites lignes sinuées, paral- lèles, brunes, la terminale finement chevronnée de blanc; un assez gros point cellulaire brun. Dessus des inférieures blond, les dessins du dessous se voyant par transparence. Dessous des quatre ailes gris blond, une extracellulaire commune bien délimitée et la trace 445 d’une subterminale sinuée, accompagnée de petits points terminaux blancs. Le point cellulaire mieux indiqué aux secondes ailes. Franges blondes. Antennes filiformes ; corps et pattes couleur du fond, Bolivie; un . Cataclysme”? napassa n. sp. — 24 mill. — Dessus des supé- rieures gris noisette avec une foule de lignes päles et de dessins gris marron assez difficiles à décomposer. Versla base l’aile est traversée par une fine ligne pâle, droite, suivie peu après par trois autres lignes également pâles, mais sinuées cette fois et exactement paral- lèles ; vient alors un espace médian, gris marron, deux fois plus large à la côte qu’au bord interne, contenant le point cellulaire noir et complètement rempli de lignes pâles formant au centre comme un chapelet de ronds et motifs inégaux. Le bord extérieur de cet espace médian est coudé sur la 4 et accompagné d’une ligne pâle, suivie elle-même d’une série de lignes chevronnées pâles, jusqu’au bord terminal. Dessus des inférieures gris pâle, avec un très petit point cellulaire, une extracellulaire arrondie, plus sombre, accom- pagnée d’une ligne pâle et l'indication d’une série subterminale et terminale de lignes chevronnées pâles comme aux premières ailes. Franges concolores avec un liseré pâle. Dessous des quatre ailes gris brunâtre avec les points cellulaires, l’indication de quelques lignes vagues et une série de points subterminaux dont trois, mar- qués de blanc, plus nets à l’apex des supérieures. Antennes bipec- tinées, corps brun, les anneaux liserés en clair. Loja; un (+. Cette espèce rappelle Thamnonoma panassa Druce. Cidaria subalbata n. sp. — 33 mill. — Dessus des supérieures brun mousse avec quelques éclaircies au bord interne et à l’apex; la côte coupée d’un peu de blanc peu avant celui-ci. Les dessins, fondus dans le fond, plus foncés, se composent d’une ligne extraba- silaire arrondie, d’une centrale coudée très anguleuse et d’une sub- terminale indécise. Dessus des inférieures et franges brun noir. Dessous des supérieures brun noir avec la moitié interne de la base blanche, quelques petits traits jaunes à l'extrémité de la cellule et une petite éclaircie blanche sur la côte comme en dessus. Dessous des inférieures blanc avec une bordure terminale brun noir s’élar- gissant beaucoup à l’apex. Franges brun noir. Antennes filiformes ; tête etthorax mousse; dessus de l’abdomen brun noir; pattes et dessous du corps semés de blanc. Colombie ; un (j. Cidaria simplex n. sp. — 22 mill. — Dessus des supérieures grisaille pâle brillant sans autres dessins apparents que deux séries 446 de très petits points noirs nervuraux, d’ailleurs incomplètes : une extrabasilaire et une extracellulaire. Ces petits points se distinguent à peine à l’œil nu. Dessus des inférieures blanc crémeux brillant. Franges concolores. Dessous des quatre ailes grisaille pâle avec l'indication des points cellulaires et d’une série extracellulaire de petits points nervuraux. Antennes crénelées finement pubes- centes ; palpes longs, droits, poilus; tête et corps couleur du fond. Pifo, Équateur ; un (J. Hastina ternura n. sp. — 23 mill. — Les quatre ailes paille très pâle luisant, traversées par diverses lignes jaune brun comme suit : aux supérieures, une basilaire arrondie, une extrabasilaire mal indiquée, une centrale et une extracellulaire sinuées, se regar- dant, plus écartées à la côte qu’au bord interne, l’extracellulaire géminée; aux inférieures, l’extrabasilaire peu marquée et l’extracel- lulaire également géminée. Chaque aile avec le point cellulaire. Franges concolores. Dessous pareil, les dessins plus effacés. Antennes filiformes, tête et corps concolores. Loja; un J. Erateina subtristata n. sp. — 29 mill. — ‘Port de Whäitelei Druce; mais les inférieures à angle anal non proéminent. Les quatre ailes brun noir; les supérieures avec une double tache d’un blanc vitreux, oblongue,la première partie cellulaire,la seconde,en prolon- gement, entre 3 et 4; bord interne finement blanc. Inférieures avec une large tache centrale, blanc mat, plus allongée sur la 5. Franges brunes avec une éclaircie blanche aux inférieures entre 5 et 6. Des- sous brun rouge, la côte et les veines marquées en jaune dans la première moitié; supérieures avec la tache comme en dessus, mais se continuant par deux taches blanc mat, d’un côté jusqu’à la côte, de l’autre jusqu’à la 2, le bord interne blanc et deux traits blancs vers la base, l’un cellulaire, l’autre sous-médian ; avec, en outre,une ligne subterminale jaune, ondulée, s’arrêtant après la 2. [Inférieures avec la tache blanche centrale se développant de la côte au bord ab- dominal et une ligne subterminale ondulée, jaune. Franges brun rouge, ponctuées de blanc vers l’apex aux supérieures, à l’angle anal, entre 2 et 3, 3 et 4, 5 et 6 aux supérieures. Front blanc et brun; ptérygodes brunes garnies -de longs poils jaunâtres; corps brun annelé de blanc; dessous des palpes, des pattes et de l’abdomen blancs. Bolivie. Bapta perita n. sp. — 29 à 31 mill. — Les quatre ailes blanc argenté, traversées par de larges lignes très légèrement plombées, à bords indécis, savoir : aux supérieures, une médiane droite jus- 447 qu’au très petit point cellulaire qu’elle contourne pour atteindre de suite la côte, une extracellulaire et une subterminale, à peu près parallèles et légèrement coudées avant la côte. Aux inférieures, une extracellulaire et une subterminale arrondies. Un très petit point cellulaire (dans l’un de mes exemplaires les points cellulaires se laissent à peine deviner). Côte des supérieures liserée de jaune. Dessous blanc argenté, les points cellulaires peu sensibles et avec l'indication, par transparence, des lignes du dessus. Franges blan- ches, dessus et dessous. Antennes simples, jaunes; front brun; ver- tex, thorax et corps blancs. Loja; trois J. Bapta admota n. sp. — 26 mill. — Dessus des quatre ailes blanc avec quelques stries plus sombres sur les bords terminaux et les lignes suivantes, assez épaisses, très pâles et peu distinctes : aux supérieures, une médiane, une extracellulaire et une subterminale ; aux inférieures, les deux dernières seulement, bien arrondies. La médiane et l’extracellulaire des premières ailes sont caractéristiques ; très rapprochées au bord interne, la première traverse l’aile presque droite, la seconde se coude à la hauteur de la cellule et, à la côte, les deux lignes sont au moins deux fois plus écartées qu’au départ. Côte des supérieures finement liserée de blond. Dessous des ailes uniformément blanc. Franges blanches. Antennes simples, blondes; front brun; vertex et thorax probablement blancs, mais ternis dans mon exemplaire. Lojà ; un . Nipteria maturata n.sp. — 38 à 41 mill. — Ailes arrondies, d’un gris testacé clair uni, les supérieures un peu transparentes dans la première moitié, plus opaques dans la partie terminale, les points cellulaires se devinant. Dessous d’un gris plus sombre, sans dessins apparents, mais les points cellulaires mieux indiqués. Antennes des j doublement pectinées, des © à peine pubescentes; franges, tête, corps et pattes couleur du fond. Loja; deux «et deux ©; l’un des «j pris le 23 avril 1900, l’une des © le 12 avril de la même année au séminaire même de Loja. La chenille est marquée comme vivant sur l’alisier. Cette espèce a l’aspect d’un diminutif d’incoloraria Gn., mais les ailes sont plutôt plusarrondies, la transparence aux supérieures plus grande, point de ligne du dessous bien ponctuée sur les nervures comme dans l’espèce brésilienne. Elle rappelle aussi conjunctiva Warr., mais la tête jaune de celle-ci l’en distinguera de suite. Enfin, elle a beaucoup de points communs avec pardata mihi, mais, dans cette dernière, la teinte n’est plus unie, les supérieures, notamment, 448 ont la côte sablée de blanc et de gris; pardata, enfin, possède en dessous une extracellulaire fortement dessinée. L'espèce pourrait-elle varier à ce point? Nipteria erna n. sp. — 36 à 42 mill. — Dessus des ailes blanc sale, la côte et le bord terminal aux supérieures, la surface entière aux inférieures, sablés de gris. Sur la côte, aux supérieures, deux commencements de lignes, le premier vers le milieu immédiatement suivi du point cellulaire, le second, géminé, vers le second tiers. Une ombre subterminale sous l’apex; la frange blanche coupée de gris à l'extrémité des nervures. Les inférieures avec le point cellulaire, une ligne extracellulaire peu marquée et une ombre subterminale, la frange comme aux premières ailes. Dessous comme le dessus, mais plus sablé et tous les dessins beaucoup mieux indiqués, les ombres plus noires et très envahissantes dans quelques spécimens. Antennes bipectinées. Loja, El Monje; une série de (4. Cette espèce se range auprès d’exularia WIk. et s'en distinguera par sa taille plus grande, ses ailes plus blanches, les parties grises non unies de ton, mais sablées. En outre, dans exularia typique, la ligne extracellulaire des supérieures est complète et simple; dans erna, elle est double et n’apparaît qu’à la côte. Nipteria cucula n. sp. — 35 mill. — Dessus des quatre ailes gris pâle, les dessins du dessous se voyant par transparence et fon- çant la tonalité. Les supérieures traversées par deux lignes brunes, bien indiquées et parallèles : une extrabasilaire à peine coudée à la côte et une extracellulaire suivant immédiatement le point cellulaire et bien coudée à la hauteur de la cellule, puis droite. Côte brune au départ avec quelques éclaircies blanches; franges blanches et grises. Dessous gris, la côte et le bord terminal des supérieures, toute la surface des inférieures fortement striés de brun; les supérieures avec le point cellulaire et les deux lignes du dessus se voyant par transparence, les inférieures avec le point cellulaire et une ligne extracellulaire arrondie, assez épaisse et régulière. Franges comme en dessus. Antennes bipectinées ; tête et thorax bruns, corps gris. El Monje près Loja; un 4. Se range auprès de lexœuria Dgn.; la ligne extracellulaire suivant immédiatement le point est bien particulière dans cette espèce. Nipteria albida n. sp. — 52 mill. — Dessus des quatre ailes blanc crémeux; les supérieures avec la côte coupée par trois taches brun pâle, celle du milieu, plus marquée, donnant naissance à une rangée extracellulaire de petits points nervuraux, un trait à l’extré- mité de la cellule; les inférieures avec le point cellulaire. Franges " She 449 des supérieures brun pâle, des inférieures crémeuses, coupées de brun pâle à l’extrémité des nervures. Dessous des supérieures comme le dessus, mais la côte et le bord terminal saupoudrés de brun pâle, plus largement à l’apex et la ligne de points nervuraux se transformant en une ligne brune fine, très nette, sinuée et con- tinue. Dessous des inférieures entièrement saupoudré de brun pâle avec un gros point basilaire blanc, le point cellulaire bien indiqué et une ligne extracellulaire brune, sinuée, fine, très nette et continue faisant suite à celle des supérieures; la frange comme en dessus. Antennes bipectinées; dessus du corps blanchâtre, dessous grisâtre. Chanchamayo, Pérou; un (+. Du groupe de Cassaria Gn.; la ligne extracellulaire si particulière du dessous distinguera aisément cette espèce de toutes celles déjà connues. Cidariophanes inconditæ n. sp. — çj 40, © 48 mill. — Port d’indentata Warr., mais les bords terminaux moins profondément dentés. Dessus des supérieures mousse mélangé de brun lilacé avec une large bande médiane où le brun domine; dans les deux sexes, le bord intérieur de cette bande est le même, assez droit, à peu près deux fois plus éloigné de la base au bord interne qu’à la côte; le bord externe, par contre, semble différent. Dans la © il émet un coude à trois pointes sur 2, 3 et 4 pour, de la 4, rejoindre la côte en ligne droite et en dehors de la cellule; dans le «ÿ, le bord fait saillie sur la 2, puis rentre dans la cellule pour la traverser et rejoindre la côte, longeant intérieurement entre 1 et 2, puis à la hauteur de la cellule, deux taches plus claires dont la seconde semble absente dans la ©. J'hésite d'autant moins à réunir cette paire qu'elle semble bien identique partout ailleurs et que, dans ce groupe, les dessins semblent parfois inconstants suivant le plus ou moins d’in- tensité qu’aura accidentellement telle ligne ou telle tache. Les deux sexes montrent les traces d’une subterminale blanche et ont le bord terminal chevronné de noir entre les nervures. Frange brun lilacé. Dessus des inférieures noirâtre avec les traces d’une ombre subter- _minale et la frange plus pâle. Dessous des ailes identique dans les deux sexes : grisaille avec un point cellulaire aux inférieures, une ombre subapicale aux supérieures et quelques chevrons noirs auréolés de blanc aux quatre ailes. Antennes simples, brunes, tigrées de jaune; tête et thorax mousse et brun. Loja, El Monje; une paire. Loxaspilates torcida n. sp. — 27 mill. — Supérieures assez acuminées. Dessus des ailes grisâtre à reflets légèrement rosés, avec quelques rares petites stries noires et une ligne brune, commune, centrale et à peine courbée aux inférieures et se continuant aux L] * 450 supérieures en ligne droite, oblique, contournant le point cellulaire où elle fait un crochet pour s’arrêter sur la sous-costale; point cellu- laire très gros et brun. Dessous grisâtre aux inférieures, jaunâtre aux supérieures avec une foule de stries noires et l’indication de la ligne et des points cellulaires. Franges concolores. Antennes simples. Loja; un (. Therina®? nudata n. sp. — 35 mill. — Ailes un peu diaphanes; les supérieures, blond pâle, traversées par une large bande médiane plus sombre dans laquelle on devine le point cellulaire, à bord interne à peine arrondi, le bord externe droit jusqu’à la 6; cette bande est plus large à la côte qu’au bord interne. Inférieures blond pâle. Franges concolores. Dessous comme le dessus, la bande des supérieures encore un peu moins apparente. Antennes bipecti- nées ; tête et corps concolores. : Loja; un «. Thysanopyga albopunctaria n.sp. — 33 mill. — Dessus des supérieures brunâtre un peu violacé, la côte et une assez large bande subterminale interrompue d’un fauve sale, avec un point cellu- laire blanc et trois lignes transversales marron, savoir: une extraba- silaire, une centrale assez droite sur laquelle se trouve le point, une extracellulaire légèrement coudée intérieurement. Dessus des infé- rieures fauve sale avec trois lignes comme aux supérieures mais plus pâles et la troisième arrondie, un tout petit point cellulaire blanc suivant l’extrabasilaire. Franges branâtres. Dessous des quatre ailes grisâtre avec une ombre subapicale plus foncée aux premières ailes. Antennes garnies d'une double rangée d'assez longs cils, l'extrémité filiforme; palpes courts, poilus. El Monje, près Loja; un (+. Sabulodes pumilis n. sp.— 27 mill. — Dessus des quatre ailes testacé jaunâtre, finement semé d’atomes brunâtres, chaque aile avec un petit point cellulaire brunâtre et des lignes de points nervuraux de même nuance, comme suit : aux supérieures, trois points sur l'emplacement de l’extrabasilaire et une série de points sur l’extra- cellulaire partant de la côte peu avant l’apex, s’enfonçant dans l’aile en se rapprochant de plus en’ plus du centre et atteignant le bord interne peu après le milieu; aux inférieures, une série extracellu- laire arrondie, peu éloignée du point cellulaire. En outre, de ces séries de points nervuraux, l’on devine une ligne subterminale plus sombre, mais diffuse. Franges concolores. Dessous d’un testacé plus pâle, avec les points cellulaires et une série commune arrondie de points subterminaux ; les supérieures avec une ombre subterminale 451 brunâtre. Franges concolores partiellement coupées de brunâtre à l'extrémité des nervures. Antennes simples ; tête et corps conco- lores. Pifo, Équateur ; un 4. Apiciavenustan.sp. —20 mill. — Jolie petite espèce du groupe de polygrapharia H. Sch., Bord terminal des supérieures à apex : moins profondément falqué; dessus des quatre ailes jaune paille, semé de quelques atomes noirs, avec les points cellulaires noirs, petits, mais nets et les lignes suivantes : aux supérieures, la trace d’une première ligne quittant le bord interne au premier tiers et se dirigeant droit sur le point cellulaire, puis une seconde ligne gémi- née partant du bord interne au second tiers et aboutissant en droite ligne à l’apex, la ligne extérieure plus large et d’un brun roux plus foncé ; aux inférieures, une première ligne plus fine, droite, précé- dant immédiatement le point cellulaire, puis, peu au delà, une double ligne (l’intérieure plus foncée) absolument parallèle, enfin, une dernière ligne subterminale, toujours droite et parallèle, fine et moins distincte. Les supérieures avec l’espace entre la seconde ligne et le bord terminal rembruni, marqué de deux gros points subter- minaux noirs sur 2 et3. Frange concolore aux inférieures, un peu rembrunie aux supérieures. Dessous comme le dessus, mais de teinte moins franche, les dessins moins colorés et moins nets. Antennes pubescentes ; tête et corps couleur du fond. Loja; un (j. 3 Je crois pouvoir marier à cette espèce la © suivante, également de Loja : 24 mill.; supérieures à apex pointu et à peine coudées sur la 4; teinte paille uniforme en dessus, plus sablée en dessous, les lignes exactement semblables à celles du (j', la seconde .des supé- rieures accompagnée intérieurement de points sur 1, 3, 4, 6 et 7, les quatre ailes avec la trace de points subterminaux sur 1, 2 et 5. Antennes filiformes. Mychonia tepida n. sp. — 26 mill. — Port de corticinaria H. Sch. avec laquelle cette espèce a les plus grandes ressemblances. Dessus des supérieures mordoré, légèrement brunâtre dans la moi- tié extérieure apicale, avec un gros point cellulaire brun et deux . fines lignes noires, continues (et non des lignes de points comme dans l’espèce d'Herrich-Schaeffer). La première, extrabasilaire, for- mant un V double et dont les deux pointes, regardant la base, sont sur la 4 etla médiane; la seconde, subterminale, quittant le bord interne vers le troisième quart, un peu courbe, puis se dirigeant droit sur la 6 où elle se coude fortement avant d’atteindre la côte ; les deux lignestrois ou quatre fois plus écartées à la côte qu’au bord interne. Quelques stries noires basilaires et terminales et une 452 ombre blanche apicale. Dessus des inférieures mordoré pâle avec une fine ligne subterminale interrompue et quelques stries noires. Franges blondes, plus sombres à la base. Dessous des quatre ailes jaune sale avec de nombreuses stries noires et une vague indication des lignes du dessus semant, cette fois ci, des points nervuraux, Les supérieures avec le point cellulaire et l’éclaircie apicale. Antennes simples; tête et thorax mordoré. Loja; un . Mychonia infuscata n. sp. — 25 mill. — Bord terminal des supérieures à peine falqué à l’apex. Dessus des premières ailes d’un ocre mordoré plus ou moins bruni, semé d’atomes bruns, avec un gros point cellulaire brun marron et deux lignes de points nervu- raux noirs. La première, extrabasilaire, arrondie, les points ponc- tués intérieurement de blanc; la seconde, subterminale, courant comme dans corticinaria, les points ponctués extérieurement de blanc. Côte coupée de brun et de blanc, avec une demi-lunule blanche avant l’apex; frange couleur du fond. Dessus des inférieures d’un ton plus clair, semé d’atomes bruns, avec un tout petit point cellulaire et une série subterminale, disposée comme dans corticina- ria, de points nervuraux noirs ponctués extérieurement de blanc ; frange concolore. Dessous comme le dessus, mais de tonalité plus claire et les lignes de points en partie incomplètes. Antennes sim- ples ; tête et thorax couleur du fond, ce dernier ponctué de noir. Loja; trois «j. 1 PL F d Assemblée mensuelle du 1* décembre 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE. La séance est ouverte à 8 heures. M. Léon Becker a fait excuser son absence. _ Le procès-verbal de la séance du 3 novembre est adopté. M. le Président présente, au nom du Conseil d’administralion, trois candidats pour l’élection d’un membre honoraire, en rempla- cement de feu M. van der Wulp. Les candidats sont : MM. Jonkheer Everts, de La Haye; van Hasselt, de La Haye, et Ritsema, de Leyde. La candidature de M. le D' Tosquinet pour la présidence, pendant les années 1901 et 1902, est adoptée à l’unanimité des membres présents. Il en est de même pour les candidatures de trois membres du Conseil d'administration, en remplacement de MM. Fologne, Severin et le D' Tosquinet. Les membres présentés sont : MM. le baron de Crombrugghe de Picquendaele, Engels et Fologne. MM. Severin et le D' Tosquinet ne désirent pas le renouvellement de leur mandat de membre du Conseil. . Aucune proposition n'étant parvenue au Conseil, le Président déclare que l’ordre du jour de l’Assemblée générale sera libellé conformément aux statuts. Correspondance. MM. Braem et Lambillion remercient le Conseil pour leur nomination de membres effectifs de la Société. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l’impression des travaux contenus dans ce mémoire. Un travail de M. Boileau, sur les Lucanides, paraîtra au mois de janvier. Communications. M. le Secrétaire prie instamment MM. les Membres qui auraient des changements à faire à la liste des mem- -bres, qui paraîtra au n° XIII des Annales, de vouloir les lui indiquer, sans retard, à son adresse, rue Potagère, 123. ANNALES DE LA SOC. ENIOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 20 XII 31 454 M. Hippert nous remet la liste des captures nouvelles ou intéres- santes qu’il a faites pendant la saison de 1900. | (Les numéros sont ceux du catalogue Staudinger..) 96. 64. 49: 188. 212. 472. 612. 722. 726. 963. 1011. RHOPALOCERA. Pieris napt L. var. - Grande partie des ailes supérieures noire; les taches sont presque confluentes. Bois d’Havré, 5 juillet 1900. Colias hyale L. Toutes les taches noires des ailes inférieurés manquent. Environs de Bruxelles. Thécla spini Schiff. Han, 26 juillet 1900. Lycæna arion L., var. Fort mélanisme. Wellin, 95 juillet 1900. Vanessa J. — Album (?). Han-sur-Lesse, 30 août 1900. HETEROCERA. Deilephila celerio L. Anhée. Zygæna loniceræ Esp. Ab. À. — Taches confîfluentes. Orval, 17 juillet 1900. Ab. B. — Ailes inférieures, en majeure partie, Jaunes. Orval, 17 juillet 1900. Nemeophila russula L. var. La bande noire des ailes inférieures est double; toute une partie, des ailes inférieures, est teinte de noir. Saint-Hubert, 13 juillet 1899. Callimorpha hera L. Ab. — L’aile inférieure gauche a deux taches de plus que la correspondante de droite. Anseremme, 8 août 1900. Cilix glaucata Sc. Han, 25 juillet 1900 (à la lumière). Gonophora derasa L. Spa, 10 juillet 1900. 1128. 1130. 1164. FT. 1200. 1246. 1313. 1381. 1383. 1593. 1599, 1625. 2078. 2163. 2227. 2318. 2370. 2482. 455 Agrotis brunnea (S. V.) K. Spa, 10 juillet 1900. Agrotis festiva (S. V.) F. Ab. — Les taches manquent. Bras, 12 juillet 1899 (lisière du bois). Agrotis lucipeta (S. V.) F. Ave, 3 juillet 1900. Agrotis exclamationis L. var. Les ailes supérieures sont brunes. Agrotis cursoria Hufn., var. Sagitta Hb. Ostende, 22 août 1900 (dunes). Agrotis occulta L. Jalhay, 11 juillet 1900 (route de la Baraque-Michel). Dianthæcia albimacula Bkh. Han, 28 juin 1900. Luperina matura Hufn. Dinant, 9 août 1900. Luperina virens L. Pesches, 2 août 1900 (route de Chimay). Tœniocampa gothica L. Ab. — La grande tache des ailes supérieures divisée en deux. Rixensart, 10 mai 1899. | Tœæniocampa stabilis (S. V.) View., AB JUNCTUS Hw. Saint-Josse-ten-Noode, 11 avril 1895. (Aberration nouvelle pour la Belgique.) Plastenis reltusa L. Pesches, 30 juillet 1900 (route de Chimay). Thalera fimbrialis Sc. Ave, 25 juillet 1900. ACIDALIA DILUTARIA Hb. (interjectaria B). Warnant, 5 juillet 1897. (Espèce nouvelle pour la Belgique.) Pellonia vibicaria CI. var. La bande du milieu des ailes est complètement rose. Orval, 19 juillet 1900. Anisopteryx aceraria Schifr. ©. Boitsfort, 5 avril 1899; La Cambre, 18 mars 1892; Uccle, 21 avril 1891. Boarmia lichenaria Hufn. Orval, 18 iuillet 1900 (à la lumière). Scoria lineata Sc, Nismes, 19 juin 1900. 93061. Lobophora sexalisata Hb. Swynaerde lez-Gand, 25 mai 1900. 2732. Cidaria vitälbata (S. V ) Hb. Mons, 16 août 1900. 2770. Eupithecia subfulvata Hw. Ab. oxydata Tr. Couvin, 2 août 1900. La séance est levée à 9 1/2 heures. ?* NOTE SUR LES HÉMIPTÈRES DE BELGIQUE par HE. Schouteden. Parmi les nombreux Hémiptères hétéroptères que j’ai pu recueil- lir dans ces dernières années, il se trouve un certain nombre d'espèces pour lesquelles Lethierry, dans son ouvrage Revue des Hémiptères de Belgique (Lille, 1892), n'avait pu mentionner qu’une ou deux localités de capture, d’autres n’y sont indiquées que de la collection Wesmael; de plus, je puis dès à présent ajouter plusieurs espèces nouvelles pour notre faune à son catalogue, qui est l’exposé exact des captures faites jusqu’en 1892. J’ai pu, en outre, puiser des renseignements précieux dans ‘la collection de notre savant collègue M. De Jonck, que je tiens particu- lièrement à remercier ici. J’ai joint à cette liste les espèces nouvelles ou intéressantes pour la faune signalées par lui dans ses divers travaux sur les Hémiptères de Belgique. PENTATOMIDÆ. Eurygaster hottentata, v. nigra Fieb. — Auderghem (Thirot). Odontoscelis dorsalis Fabr. —- Maeseyck (Verheggen). Sehirus affinis H.-Sch. — Rhodes (Clavareau), Silenrieux (Ver- heggen). — Inscrit comme $S. morio dans le travail de M. De Joncxk sur les Pentatomides belges. Sehirus dubius Scop. — Watermael. Graphosoma lineata L. — Assez répandue. Sciocoris terreus Schrk. — Commun. Ælia Klugi Hahn. — Calmpthout, Libramont. Peribalus sphacelatus Fabr. — Ougrée (Clavareau), Boitsfort - (Thirot), Walcourt (Verheggen), Verrewinckel (De Jonck). 457 Carpocoris nigricornis Fabr. — A été pris dans un assez grand nombre de localités, sans être commun. Note. — Dans le travail de M. De Jonck sur les Pentatomides de Belgique, il faut remplacer Carpocoris verbasci De G. par C. bacca- rum L. et C. baccarum Dall (nec L.) par C. fuscispinus Boh. Palomena viridissima,, v. Simulans Puton. — Groenendael (Bondroit). | Pentatoma juniperina L. — Dourbes (Verheggen). » pinicola M. et R. — Henré (Verheggen). Piezodorus incarnatus, v. alliaceus Germ. — Bruxelles, Calmpt- hout, Munster-Bilsen (de Moffarts), Vogenée (Verheggen). Rhaphigaster grisea Fabr. — Bruxelles. Eurydema ornata L. — Bruxelles. » festiva L. — Assez commune. Arma custos Fabr. — Commune aux environs de Bruxelles. Acanthosoma hæœæmorrhoidale L. — Partout. Sastragala ferrugata Fabr. — Beaufays (de Moffarts). COREIDÆ. Gonocerus venator Fabr. — Dourbes (Verheggen). — Signalé seulement de la collection Wesmael par Lethierry. Bathysolen nubilus Fallen. — Calmpthout et Blankenberghe. Coreus denticulatus Scop. (hirticornis dans De Jonck). — Assez répandu. Corizus rufus Schill. — Boitsfort (Clavareau). Chorosoma Schillingi Schummel. — Assez commun dans les dunes du littoral. — Je l’ai pris aussi en Campine, à Wychmael. LYGÆIDÆ. Nysius lineatus Costa. — Boitsfort (Clavareau). » punctipennis H. S. — Belgique (De Jonck). Ischnorhynchus geminatus Fieb. — Wychmael. — Indiqué seule- ment de la collection Wesmael. Tropistethus gentilis Horv. — Alle (Fokker). Pterotmetus staphylinoides Burm. — Vogenée (Verheggen), Tervueren. Rhyparochromus dilatatus H.-Sch. — Vogenée (Verheggen), Boitsfort. Stygnus rusticus Fallen. — Boitsfort. Peritrechus nubilus Fallen. — Silenrieux (Verheggen), Poix, Mont-Saint-Guibert. 458 Calyptonotus Rolandri L. — Dinant (De Jonck). — Indiqué seu- lement de la collection Wesmael. Eremocoris plebejus Fallen. — La Cambre (De Jonck), Hal. Gastrodes abietis L. — Merbes-le-Châleau (sur Juglans). — Indiqué de la collection Wesmael. Gastrodes ferrugineus L. — Ixelles, Calmpthout. TINGIDIDÆ. Orthostira parvula Fallen. — Putte. Tingis pyri Fall. — Saint-Josse-ten-Noode. Monanthia ciliata Fieber. — Merbes-le-Château. » costata Fabr. — Watermael. » dumetorum H.-Sch. — Saint-Josse-ten Noode. » Wolffi Fieber. — Samson. | ARADIDÆ, Aradus depressus Fabr. — Assez commun. » cèinnamomeus Panz. — Assez commun. HYDROMETRIDÆ. Gerris rufoscutellata Latr. — Calmpthout. » paludum Fabr. — Fort-Jaco lez-Bruxelles. REDUVIDÆ. Nabis brevipennis Hahn (forme macroptère). — Forest. » lativentris Boh. (f. macr.). — Drève de Lorraine, Louvain, Groenendael. Nabis flavomarginatus Scholtz (f. macr.l. — Poix. » ericetorum Scholtz (f, macr.). — Calmpthout. » lineatus Dahlb. — Baraque-Michel. Note. — Lors de son travail sur les Réduvides de Belgique, M. De Jonck ne connaissait aucune des formes macroptères de Nabis indiquées ci-dessus. Je crois donc bien faire en donnant à la suite de la liste’ des tables pour la détermination des formes bra- chyptère et macroptère. nee SA LDIDÆ. Salda orthochila Fieb. — Tervueren. » Cocksii, v. geminata Costa. — Watermael (Bovie). " x \ « Éd ei VU Te PONTOPT TS UE: er ts Lise ns is, 459 CIMICIDÆ, Cimex columbarius Jenyns. — Walcourt (Verheggen), Ixelles. Piezostethus galactinus Fieb. — Bruxelles (De Jonck). ? Anthocoris viseii Dougl. — Tervueren. — Un seul exemplaire que M. De Jonck rapporte avec doute à cette espèce. Anthocoris sylvestris, v, fasciatus F. et nigricornis Fieb. — Partout avec le type. Triphleps majuscula Reut. — Wychmael. Microphysa elegantula Baer. — Bois de la Cambre. CAPSIDÆ. Miris virens, v. fulvus Fieb. — Tervueren, Wychmael. » »y _v. nigrofusca Fokker. — Tervueren. Leptoterna ferrugata — Assez commune. Monalocoris filicis L. — Liége (de Moffarts). Pantilius tunicatus Fabr. — Henré (Verheggen), Tervueren. Lopus albomarginatus Hahn. — Assez commun. » gothicus L. — Assez commun. Phytocoris populi L. — Uccle (Bondroit). » varipes Bah. — Commun. | » dimidiatus Kb. — Belgique (De Jonck), Tervueren. ) Reuteri Saund. — Bruxelles (De Jonck), Boendael. Calocoris biclavatus H.-Sch. — Assez répandu. » fulvomaculatus De G&.— Dourbes,Vogenée (Verheggen), Watermael. Megacælum infusum H.-Sch.— Assez répandu, mais peu commun. Pycnopterna striata L. — Rouge-Cloître (De Jonck). Oncognathus binotatus H.-Sch. — Genck, Drève du Tambour (Bois) (De Jonck), Watermael (De Jonck). Lyjus viridis Fall — Watermael (De Jonck), Tervueren. » ‘cervinus H.-Sch, — Wychmael. Zygimus pinastri Fall. — Tervueren. Pœsciloscytus Gyllenhali Fall. — Watermael. Camptobrochis punctulatus Fall, — Laeken. Bothynotus pilosus Boh. — Walcourt (Verheggen). Pilophorus clavatus L. — Saint-Josse-ten-Noode. » perplexæus Scott, — Bruxelles (De Jonck). - Dicyphus errans Wolff. — Bruxelles. Campyloneura virgula H.-Sch. — Calmpthout (Coucke), Gallait (Delferrier), Louvain.— Signalé seulement de la collection Wesmael. Œtorrhinus angulatus Fabr. — Commun. Orthotylus fuscescens Kb. — Tervueren. » marginalis Reut. — Forêt de Soignes (De Jonck). 460 Loxops coccineus Mey. — Belgique (De Jonck). Malococoris chlorizans Fall. — Watermael. Onychumenus decolor Fall. — Drève du Tambour (Bois) (De Jonck), Tervueren, Esschen. Hoplomachus Thunbergi Fall. — Mont-Saint-Guibert (Delecolle). Macrocoleus tanaceti Fall. — Assez répandu, mais peu commun. ) molliculus Fall, — Groenendael, Mont-Saint-Guibert. anbbyie affinis Fieb. — Groenendaei. Harpocera thoracica Fall. —- Assez répandu. Phylus coryli L. — Watermael. ) » v. avellanæ Meyer. — Watermael. -- Indiqué de la collection Wesmael. Psallus varians H.-Sch. — Drève de Lorraine. » salicellus Meyer. — Watermael. » Falleni Reut. — Ixelles (De Jonck). » alnicola Dougl. et Sc. — Belgique (De Jonck). Criocoris crassicornis Hahn. — Wychmael, Calmpthout. Plagiognathus fulvipennis Kb. — Esschen. Chlamydatus pulicarius Fall. — Gallait (Delferrier). Neocoris Bohemanni Fall. — Merbes-le-Château. Campylomma verbasci H.-Sch. — Groenendael. TABLES POUR LA DÉTERMINATION DES NABIS DE BELGIQUE. A. — FORMES MACROPTÈRES. 1. Connexivum relevé en dessus. . . . . . 2. Connexivum non relevé en dessus. . . . . 4. 2, Connexivum noirâtre à taches claires. . . De Connexivum flave, avec quelques taches noi- TAPER de CC RE MON COS 3. Antennes aussi neue EE le ee premier article égalant la Lête : 1%. .,.,: brevipennis Haine Antennes plus courtes que le corps; premier | article n’égalant que les 23 de la têtê . . .lativentris Boh. 4. Abdomen noir à lignes longitudinales flaves pis. Schltz. Non rires 9. 9. Membrane plus Pr À que fe corie; Bt see ferus L. Membrane plus étroite que la corie; plus petit. 6. 6... Testacé: pales RU Rs EURE LP ETR + de Brun To 0 ANS RE Schltz. 7. Fémurs nie à rat noirs Con dents et bande supérieure noire . . . . . . . brevis Schltz. Fémurs antérieurs à traits non confluents . ,; rugosus L. 461 B. — FORMES BRACHYPTÈRES. LEON RERNUM Pelevé 211 Mt 2, NOTA EPA 4) 4. 2. Connexivum Abfrètre.: à faces: Tr EME NT Je Connexivum flave à taches noirâtres . . . major Costa. 3. Antennes aussi longues que le corps, premier article égalant la tête . . . . . . . brevipennis Hahn. Antennes plus courtes que le corps, premier article n’égalant que les 2/3 de la tête . . lativentris Boh. 4. Dos uni, à lignes longitudinales . . . . . 5. D M ne Se Tr ts ss." 1H 9. Dos noir à deux lignes flaves . . . flavomarginatus Schltz. Dos flave à trois lignes longitudinales . . ,. 6. HPACORNCLIVANNIAESE., . 0... .:., *, abatus Dahlb: Connexivum linéaire . . . Sn NE NAentus DA: 7. Membrane plus large que la corie. . . . . ferus L, Membrane plus étroite que la corie . . . 8. 8. Fémurs antérieurs à traits noirs confluents et bande supérieure noire. . . Era te «OPUS SCD: Fémurs antérieurs à traits non ne ENT OS A TT MR NN RP RE PRES 9, ORRIENSE A 00) CRM AE ERA EERRE RERE rugosus L. Brun EouR M 20... | ericetorum.Schliz. Observation. — Les formes macroptères des Nabis, sauf N. ferus, sont loutes très rares; au contraire, les formes brachyptères, sauf N. ferus, sont très communes. Dans son Synopsis des Hémiptères hétéroptères de France, M. Puton cite le N. lativentris macroptère du sud de la France, le N. flavomarginatus des Vosges, et indique les N. brevipennis et ericetorum comme très rares. M. Fokker (Tijd- schrift voor Entomologie) n’indique de Hollande, à part le N. ferus qui est commun partout, que les formes macroptères des N. brevi- pennis (Vorden) et flavomarginatus (Lochem). 462 LIST OF THE SPECIES OF GNATHOCERA IN THE COLLECTION OF THE ROYAL MUSEUM BRUSSELS, WITH DESCRIPTIONS OF TWO NEW SPECIES by Oliver E. Janson, F, E. S., etc. 1. Gnathocera afzelii Swariz. Senegal; Sierra Leone. 2. Gnathocera trivittata Swed. elata Fab., vitticollis Kirby. _ Senegal; Liberia; Guinea. The typical form of this species appears to be confined to the extreme western part of Africa from Senegal to Guinea, a very similar range to that of afzelii. This form is distinguished by the broad black sutural and outer margins of the elytra, black thorax and legs and by having a very distinct central tooth on the anterior margin of the clypeus. In my notes on the genus Gnathocera (Cist. Ent. IT, p. 255, 1877) -[ separated this form as a species distinct from frivittala Swed., under the name of elata Fab., I had then been unable to consult the original description of Swederus, published in a rather inac- cessible work, and was unaware that it applied equally well to this form and therefore takes priority. Var. confluens Kraatz. Benue ; Dahomey. In this form there is only a slight central prominence on the anterior margin of the clypeus, the elytra are narrowly margined with black or piceous at the suture and have the pale spots on the outer margin generally larger but not always confluent as described by the author, otherwise it is similar to the typical form. Var. ægyptiaca Kraatz. Niam Niam (Bohndorff). This variety is usually larger than the other forms of the species and has the thorax and pygidium either black or dark brown, the elytra very narrowly margined with piceous at the suture and the outer margin reddish piceous, or black, with the pale spots large, underside and legs red, the apical margin of the clypeus with a slight central prominence. In my own collection there are speci- mens from Khartoum. Var. dorsodiscolor Voet. Guinea ; Congo; Haut Kassaï; Forêt de Si-Banghi (J. Carradot); M’pala (J. Duvivier); Rég. du Tanganika (Capt. Storms). Le K Efie. 1 LL TRE EP ENENE NP 0 be MTIET AT, CNE à 463 This is the commonest form of the species and has an extremely wide distribution, ranging from Guinea to Angola in the west and right across the continent to Tanganika in the east. It is liable to considerable variation in size and coloration. The clypeus has only a slight or no central prominence on the apical margin, the thorax, scutellum, pygidium, underside and legs vary from piceous-red to black with the usual pale markings variable in extent, the elytra are very narrowly margined with piceous at the suture and the outer margin is either concolorous or piceous with the usual pale spots well-marked or more or less effaced. In an example from Tanganika there is an additional minute pale spot in the middle of the base of the elytra and another larger one close to the suture at about one fourth from the apex and I possess a specimen, that I believe to be also only a variety of this species, from M'’pala, in the same region, in which the pale lateral spots of the elytra are repla- ced by à continuous and regular white marginal band. This form is the frivittata of Gory’s monograph. I formerly regarded it as a distinct species and in my notes on the genus Gnathocera, before referred to, it is erroneously given as the trivittata of Swederus, sincethen the foregoing intermediate varieties have been discovered and I have also had opportunities of exami- ning a much greater number of examples from various localities which has fairly convinced me that it should be reduced to the rank of a mere variety of trivittata. 3. Gnathocera rufipes Jans. Angola (D Welwitsch). 4. Gnathocera valida Jans. Moliro, Tanganika (J. Duvivier); Forêt de Moletse (D. E. Holub); Zambesi. R The original specimens collected by D' Bradshaw on the Zambesi, from which I made my description, are evidently somewhat abra- ded, in the fresher examples now before me from Moliro the elytra, especially towards the apex, as will as the head and thorax have a sparse but distinct and long pubescence, this character together with the much closer and irregular punctuation-and more strongly costate elytra serve to distinguish the species from all the forms of trivittata, to which it is closely allied. In all the specimens that I have seen the white marginal spots of the elytra are large and well defined, in one of the Moliro examples there is an extra spot at the suture about one fifth from the apex. 5. Gnathocera truneata n. sp. Olivacea, nitida, longe albo-pilosa; thorace crebre punctato, albo-trivittato; scutello albo-vittato; elytris bicostatis, punctatis, 464 apice truncatis, pallide testaceis, sutura picea, lateribus albo-margi- natis, apice albo-notatis; pedibus rufis, femoribus nigris, extus albis. — Long. 15-16 mill. Olivaceous green, shining, rather sparsely clothed with long grey pubescence. Head rather coarsely punctured, the punctures confluent in front, a slight longitudinal elevation in the centre between the eyes, apical margin of the clypeus slightly sinuous; an elongate spot on each side, sometimes divided into two, and two small spots at the base white. Thorax considerably narrower _ than the elytra at the base, slightly rounded at the sides in the middle, thence obliquely narrowed to the.apex, very coarsely and closely punctured ; three longitudinal white stripes extending from the base to the apex, the lateral ones oblique and with a small denuded spot in the middle. Scutellum impunctate ; with a white longitudinal central line generally widened towards the base. Elytra rather closely punctured in rows and with two smooth and well- marked costae on the disk, sides.irregularly punctured, apex trun- cate with a fringe of long hairs, sutural angles acutely produced; pale testaceous yellow, the shoulders, suture and apex narrowly margined with piceous, a regular marginal band at the sides and a transverse spot at the apex white, the extreme margin black. Pygidium rather produced and slightly impressed in the centre at the apex, strigose and pubescent, shining black with a large round white spot on each side. Beneath broadly marked with white at the sides, the abdomen impressed and with a row of white spots in the male, mesosternal process strongly divergent. Legs red, the femora black or piceous with broad white bands and fringed with long grey hairs. Moliro, Tanganika (J. Duvivier). This species differs from all others of the genus in having the ; elytra truncate at the apex; it is apparently most nearly allied to pilosa Kz. (of which I have received typical specimens from the author), but is larger, has a white vitta on the scutellum, the elytra are more elongate, less closely punctured and margined with white at the sides, the mesosternal process is more divergent and the femora are dark coloured. The specimens from which I have taken my description exhibit but slight variation and were collected by M. Duvivier from March to May 1895. In my collection and the Brussels Museum. 6. Gnathocera varians Gory. Senegal; Guinea. 7. Gnathocera lurida Jans. Angola (Welwitsch). 465 8. Gnathocera gracilis Jans. Congo (G. Hoton); Loulouabourg (P. Le Marinel); Matadi (J. Duvivier). 9, Gnathocera cruda Jans. Dar-es-Salaam ; Mamboya ; Niam-Niams (Bohndorff). 10. Gnathocera legrosi n. sp. | Viridis, nitida ; elytris fusco-testaceis, crebre punctatis, bicosta- tis; capite thoraceque confertim punctatis, albo-notatis; pygidio albo-bimaculato ; subtus viridi-olivacea, parce pilosa, lateribus late albis, pedibus olivaceo-nigris. — Long, 13-15 mill. Var. À. — Thorace postice testaceo-marginato. Var. B. — Capite thoraceque cæruleo-virescentibus, elytris scu- telloque cæruleo-tinctis., Var. GC. — Maculis albis deficientibus. Var. D. — Pedibus rufis. Head rather coarsely punctured, the punctures coniluent and forming striae towards the apex, smooth in the centre at the base, apex of clypeus slightly emarginate; shining green or blue green, generally darker towards the apex, with two white spots on each side, or without spots. Thorax strongly punctured, the punctures coarser and somewhat confluent at the sides, trisinuate at the base with the lateral angles rather prominent but obtuse; shining green, bluish green or nearly black, concolorous or margined with testaceous at the base and basal portion of the sides, a fine white longitudinal central line towards the base and several white spots on each side of variable size and forming a more or less interrupted lateral band, or entirely without white markings. Scutellum with a faintly impressed central line and a few scaitered punctures, or impunctate; green, or fulvous with a greenish or bluish tinge. Elytra bicostate, the inner costa rather broader and more strongly raised than the outer one, the interstices and sides closely and irregularly punctured, apex strigose; dusky testaceous, in some specimens with a slight greenish or bluish tinge and generally with a small elongate white marginal spot just above the lateral sinus. Pygidium not much produced, very closely strigose, with sparse grey hairs towards the apex; dark green, or nearly black, with a white spot of variable size on each side, or unicolorous. Beneath dark green, or greenish or bluish black, unicolorous or broadly marked with white et the sides, sparsely pubescent, centre of metasternum bright green and longitudinally impressed, meso- sternal process long, narrowed to the apex, slightly divergent and either unicolorous or with the apex testaceous, abdomen broadly impressed in the male and generally with a central row of white 466 spots. Legs sparsely pubescent, greenish black, or fulvous red, unicolorous or with white stripes on the underside of the femora, anterior tibiae with two strong lateral teeth in both sexes. Lake Nakuro, British East Africa. At first sight this species bears a close resemblance to G. villosa Jans., but its non pubescent upper surface and long mesosternal process remove it to another section of the genus. From G. cruda Jans., to which it appears most nearly allied, it is at once distin- guished by its less elongate form, less produced pygidium, much stronger punctuation, colour, and in having the base of the thorax much less strongly emarginate, before the scutellum and the elytral costae narrower, elc. A considerable series of this species, exhibiting a great amount of variation in colour and markings, were collected in July 1899 by Mr. A. V. Legros, after whom I have named it. In my collection and the Brussels Museum. 11. Gnathocera flavovirens Kolbe. Togo. 12. Gnathocera hyacinthina Jans. Togo; Congo. Var. intermedia Kolbe. Togo. 13. Gnathocera villosa Jans. Angola (Welwitsch). 14. Gnathocera marginata Jans. Congo. 15. Gnathocera pubescens Jans. Congo. 16. Gnathocera hirta Burm. Natal. “4 4 >" lé dei à à SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XIII Assemblée générale du 26 décembre 1900. PRÉSIDENCE DE M. LAMEFRE. La séance est ouverte à 3 heures. Présents : MM. Becker, Bondroit, Bovie, Clavareau, De Jonck, Dufrane, Fologne, Fontaine, D' Jacobs, Lambillion, Ledrou, Roe- lofs, D° Rousseau, Schouteden, Severin, Thirot, D' Tosquinet, baron de Vrière, Weyers, Willem et Seeldrayers, secrétaire. MM. Bivort, baron de Crombrugghe de Picquendaele, Haverkampf, van der Meulen et Wauters ont fait excuser leur absence, — Le procès-verbal de l’Assemblée générale du 26 décembre 1899 est approuvé. — Le Président prend la parole et s'exprime comme suit : MESSIEURS, Notre dernière réunion de ce siècle est une séance de deuil pour la Société ; tous nous sommes sous la pénible impression de la perte immense que nous venons de faire : Le baron de Selys-Longchamps est mort à Liége, le 11 décembre, dans sa 87° année. Nous sommes allés lui rendre les derniers devoirs au milieu du concours d’une population entière; toutes les notabilités du pays se trouvaient réunies autour du cercueil de ce grand citoyen, de ce véritable homme de bien. Héritier d’un nom qui avait été illustré par l’exercice des charges les plus hautes dans l’ancienne principauté de Liége, comblé des biens de la fortune, il aurait pu, comme tant d’autres, passer ses jours dans l’oisiveté : il consacra sa vie à la chose de tous et au culte de la Science, laissant au siècle qui va naître un magnifique et réconfortant exemple. Ce n’est pas à des entomologistes que j'ai à faire l’éloge de son caractère : ceux qui le connaissaient personnellement conserveront toujours le souvenir ému de son exquise cordialité, et ceux qui n’ont pu l’apprécier que dans ses œuvres savaient, par une sorte de légende attachée à son nom, que ce vétéran des naturalistes était la simplicité et la noblesse mêmes. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIV, 21 11 1901, 38 468 Il avait le véritable sentiment de l’égalilé sociale, car il cherchait à élever à lui les plus modestes, les plus humbles; il restera le sym- bole de la fraternité qui a toujours régné parmi ceux qui ont la passion de l’élude des Insectes. L'heure n’est pas encore venue de retracer son existence toute de devoir et d'honneur, ni de faire l’exposé de ses travaux : nous sen- tons qu’un père est mort dans ue famille d’entomologistes, et nous restons silencieux; mais peu à peu, de nos muettes le au milieu de nos infinis regrets, surgit la vision de ce que fut le passé et de ce que sera l’avenir. Parlant à ses funérailles en votre nom et au nom de tous les ento- mologistes, j’ai dit que de Selys était le lien qui nous rattachait au vieux temps et qu’il incarnait l’Entomologie du siècle qui va finir. Lacordaire faisait déjà remarquer en 1838 que les progrès dans lä physiologie et l’analomie des Insectes n’avaient pas avancé du même pas ni par les mêmes hommes que la systématique; ce divorce n’a fait que s’accentuer depuis lors. “Il y a deux genres de naturalistes qui ont contribué au dévelop- pement de l’Entomologie ; ils forment deux spécialités principales qui sont en rapport avec l’éducation, avec les goûts naturels et aussi avec la: profession; les uns pourraient être appelés les universitaires, les autres les collectionneurs. C’est, d’une manière générale, des universitaires que sont venues les acquisitions nouvelles dans le domaine de la morphologie et de . la physiologie des Insectes, c’est-à-dire qu’elles sont dues, non pas à de véritables entomologistes, mais à des zoologistes qui ont porté leur attention sur ces Arthropodes. Ce genre d'étude est, -en effet, difficilement abordable pour celui qui ne possède pas l’outillage complet d’un laboratoire ou qui n’a pas reçu une instruction zoolo- gique un peu complète. Il en est résulté que cette partie de la Science est en retard actuellement sur la systématique, qu'elle est même encore aujourd’hui fort en retard sur ce que l’on connaît de la physiologie et de la morphologie d’autres Animaux. Il y a à cela divers motifs. D'abord le nombre des universitaires est bien moins élevé que celui des collectionneurs, et le nombre des universitaires qui. daignent s'occuper des Insectes est infime en comparaison du nombre de ceux qui s’adonnent à des études générales ou à la con- naissance d’autres Animaux, principalement des Animaux marins. L’Insecte est le paria de la Zoologie. La plupart des universitaires étudient, en effet, les Animaux pour arriver à une connaissance plus approfondie de l'Homme et des phénomènes généraux de la Vie : ce point de vue est éminemment légitime, principalement depuis l’inltroduclion dans la Science de la théorie du Transfor- 469 misme, et il est certes supérieur à celui des naturalistes dont l'idéal est un groupe quelconque d’Animaux. Or, ce sont essentiellement les organismes inférieurs marins et les Vertébrés qui donnent la clef de la morphologie et de la physiologie animales : l’on conçoit le formidable essor donné à leur étude, dans la seconde moitié du siècle surtout, et l’on applaudit à la création des nombreuses stations zoologiques marines qui ont fait faire à la Science et à la science de l'Homme même, des progrès inouïs. Les Insectes, au contraire, sont complètement en dehors de la lignée ancestrale de l'humanité, et ils forment un groupe en quel- que sorte à part, dont l’étude a fourni bien peu de notions mor- phologiques ou physiologiques essentielles. Leur genre de vie souvent caché, leurs téguments très durs les rendent des objets peu accessibles en général et beaucoup moins faciles à débiter en coupes que les organismes marins ou que les Vertébrés; la plupart des zoologistes les dédaignent, et ils les dé- daignent encore pour un autre motif, c’est qu’ils ne parviennent pas à s’assimiler l’épouvantable imbroglio de leur systématique. Presque tous les zoologistes dissertent couramment sur les fa- milles, voire sur les genres des Polypes, des Échinodermes, des Vers, des Crustacés, des Mollusques et des Vertébrés, mais lorsqu'il s’agit des Insectes ou des Araignées, ils sont obligés d’avouer leur - ignorance : le groupe est trop nombreux, c’est une étude spéciale, plus étendue encore que la Botanique, et la vie d’un homme n’y suffirait pas; aussi les excellents traités de Zoologie et d’Anatomie comparée qui ont été publiés en ces derniers temps font-ils un effet lamentable pour ce qui concerne les Insectes. Les véritables entomologistes, les collectionneurs, étudient les Insectes parce que l’Insecte est beau, mais ils sont ordinairement encore plus ignorants de l’Entomologie que les universitaires; le plus souvent les notions générales, la physiologie et la morphologie _ leur échappent, et de l’ensemble de Ia systématique même ils ne . possèdent ordinairement que des rudiments ; seulement la division du travail en a fait d’incomparables ouvriers et leur a permis d’accu- muler un immense trésor de connaissances. La spécialisation dans la systématique est la caractéristique de: l'Entomologie du xix° siècle; elle commence avec Latreille, se pour- suit avec les auteurs des Suites à Buffon; elle a atteint aujourd’hui son apogée. Le baron de Selys-Longchamps est le type idéal des grands natu- ralistes qui ont continué l’œuvre de Latreille, et l’examen de sa méthode peut servir de thème à l’histoire de toute une période, car il ne s’est jamais départi d’une ligne de conduite qui peut être consi- dérée comme le modèle de l’action du véritable savant spécialiste. 470 Il étudie Ja faune de la région qu’il habite, se livrant directement à la recherche des formes qui sont à sa portée, et en cela il a à la fois le plaisir du naturaliste chasseur et l’avantage de doter la Science d'importants documents géographiques. Il embrasse l’étude des Odonates dans son ensemble, en constitue une collection incomparable, et crée à peu près à lui seul toute la science de cet ordre. Il n’éparpille pas ses forces sur des groupes variés, il ne publie pas des descriptions au hasard de sa fantaisie; il a la patience d’at- tendre; il procède méthodiquement, décrivant des faunes locales complètes ou publiant son synopsis par chapitres. C’est là le secret de sa renommée, et c’est pour avoir travaillé méthodiquement comme lui qu’il restera aussi quelque chose de tous les spécialistes qui se sont astreints à la même manière de procéder. | Son exemple est plus que jamais à évoquer, car depuis un nombre trop grand d’années déjà la spécialisation tend à prendre une tour- nure funeste, elle aboutit à l’émiettement, à une impalpable pous- sière qui contribue pour beaucoup à faire prendre l’Entomologie en: horreur par les universitaires. La faute en est en partie aux sociétés entomologiques, actuelle- ment nombreuses, et dont la création a été un immense bienfait pour l’Entomologie, mais ces sociétés ont peut-être trop souvent accueilli des travaux fragmentaires qui forment ce que Haeckel appelle du ballast, un encombrement plutôt funeste au développe- ment de la Science. La faute en est surtout aux petits journaux ento- mologiques qui, sous prétexte d'échanges entre naturalistes, publient. toutes les notes qu’on leur envoie. La faute en est encore aux grands musées qui, pendant des années, ont servi de tombeau aux importantes collections dont l’étude était indispensable aux spécialistes. Ceux-ci, ne pouvant avoir communication des types, ont dû renoncer aux monographies et se sont jetés dans des descriptions faites sans éléments de com- paraison. Disons, cependant, que depuis sa réorganisation par M. Dupont, le Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique a suivi une voie toute différente; les collections ont toujours été communi- quées aux entomologistes de n’importe quel pays, et il a ainsi, plus que tout autre, contribué au développement scientifique. Ici, nous rencontrons l'influence du baron de Selys-Longchamps, qui, comme membre du Conseil de surveillance, donna son adhésion pleine et entière à un système qui commence à être reconnu comme indis- pensable. Le Muséum de Paris a, en effet, déjà rompu avec les erre- ments du passé, et le British Museum s’apprête à suivre l’exemple de Bruxelles. É 27: , de ee à 2 471 Il est temps que l’Entomologie se ressaisisse ; il est temps que les spécialistes en reviennent à l’exemple du baron de Selys-Long- champs, car le temps est venu aussi où le divorce entre les univer- sitaires et les collectionneurs doit cesser, et c’est aux vrais entomo- « logistes qu’il appartient de faire prendre à l’Entomologie le rang élevé qu'elle doit occuper dansles sciences zoologiques. Il faut que les collectionneurs fassent l'éducation des universi- taires ; ils doivent associer à leurs études personnelles le relevé des documents éparpillés dans cent revues et s’évertuer à en faire res- sortir l’exposé synthétique que les zoologistes accueilleront avec reconnaissance. Ce n’est plus tant une monographie complète qu’il nous faut, c'est la sélection de tous les faits qui, dans un domaine spécial, peuvent intéresser la Zoologie entière. Comme membres de la Société entomologique de Belgique, nous jouissons d’avantages exceptionnels pour accomplir une partie de cette tâche. Nous avons à notre disposition un musée magnifique et une bibliothèque très complète. Puissions-nous en profiter : ce sera le meilleur moyen de témoigner notre reconnaissance à tous ceux qui ont aplani pour nous les difficultés, et en particulier au baron de Selys-Longchamps à qui nous devons en grande partie la situation éminemment prospère de notre Société. C’est lui qui la fonda avec quelques entomologistes bruxellois qui avaient fait appel à son concours, c’est lui qui la soutint dans toutes les circonstances difficiles, c’est lui qui lui donna sa vie, c’est à lui que nous devons la bonne entente qui a toujours régné parmi nous, bonne entente qui fait notre force. Il n'assistera plus à nos séances, mais nous l’y verrons toujours en pensée; nous nous rappellerons toujours sa bonhomie et son malicieux sourire; nous regretterons les conseils pleins de modéra- tion qu’il nous donnait, mais son souvenir planera sur nos assem- blées ; nous resterons groupés autour de sa mémoire, et si un diffé- rend pouvait un jour s'élever parmi nous, il suffirait d'évoquer son nom pour le dissiper. Souvenons-nous toujours de ce qu’il disait il y a 44 ans, dans le premier rapport du Président de la Société : « La concorde, l’entente, le zèle, n’ont cessé d’animer les mem- bres de notre association naissante; c’est en restant dans les mêmes errements que nous assurerons sa prospérité. » Conformément à une disposition excellente des statuts si sages que le baron de Selys-Longchamps nous a légués avec les fonda- teurs de la Société, je dépose aujourd’hui le mandat que vous m'avez confié il y a deux ans; permettez-moi, après vous avoir remercié du grand honneur que vous avez bien voulu me faire et du soin que vous avez pris à rendre ma tâche aisée, de vous faire une dernière proposition, celle de perpétuer le souvenir du baron de Selys-Long- 472 champs en maintenant son nom en tête de la liste de nos membres : nous témoignerons ainsi de la vénération que nous avions pour le prince de nos entomologistes. (Adhésion unanime.) — M. le Président nous fait part de la mort de notre collègue, M. Henri Verheggen, directeur honoraire des Ecoles moyennes de Maeseyck et de Walcourt, décédé à Heure, le 17 décembre. M. Verheggen s’occupait de la faune de Belgique et nous a transmis souvent d’intéressants renseignements locaux. L'Assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille du regretté défunt. — M. Ledrou donne lecture du rapport de la Commission de surveillance des collections : MESSIEURS, La Commission de surveillance des collections de la Société ento- mologique s’est réunie au Musée royal d'Histoire naturelle; elle a constaté le parfait état de conservation des collections confiées à cet établissement. Conformément à la décision prise antérieurement par la Société, M. le D' Rousseau a commencé l'intercalation des insectes de la collection Putzeys dans la collection du Musée royal. Ce travail est, en ce qui concerne les Odacanthides, les Chlænii- des, les Panagéides, les Carabides vrais, terminé entièrement; il l’est, en partie, pour les Brachinides. La fusion des espèces africaines a été également opérée. | La Commission vous propose d’adresser des remerciements à M. le D' Rousseau pour les soins qu’il a mis à exécuter ce travail. [çApplaudissements.) Copie de ce rapport sera adressée à M. le Directeur du Musée royal d'Histoire naturelle. — M. le Secrétaire, à la demande de M. de Crombrugghe de Picquendaele, donne lecture du rapport de la Commission de vérification des comptes : MESSIEURS, Ayant eu l’honneur de vérifier les comptes de la Société ento- mologique de Belgique, il m’a été donné de constater, une fois de plus, la parfaite régularité de cette comptabilité. L’habileté de notre zélé trésorier à faire valoir nos intérêts finan- ciers a pu, en luttant victorieusement contre des circonstances défavorables, maintenir une situation aussi prospère que nous pouvions le souhaiter. 473 La baisse des Annuités et des Chemins de fer vicinaux a eu pour effet de diminuer notre avoir de fr. 337.50. Sans cet événement imprévu, l’avoir de la Société entomologique atteindrait, à fr. 8.98 près, les prévisions budgétaires. - La différence totale est donc de fr. 346.48. Les dépenses faites, pour les publications d’Annales et de Mémoires, ainsi que pour le service de la Bibliothèque, ont dépassé les prévisions ; en revanche, les frais de bureau prévus n’ont pas êté atteints, et la vente de livres s’est élévée à un chiffre inespéré. L'ensemble de la situation est donc conforme au budget et les influences néfastes des événements ont été conjurées dans la limite du possible. Parmi les membres qui n’ont pas payé leur cotisation il en est un dont la dette s'est quelque peu accumulée. IL serait désirable d'appliquer, à l’avenir, plus strictement les articles du règlement. Il me reste, Messieurs, à vous proposer d’exprimer, par acclama- tion, à notre dévoué Trésorier M. Fologne, nos remerciements pour le zèle avec lequel il a géré nos finances. /Applaudissements.) — M. Fologne fait l’exposé de la situation financière de la Société. Les comptes de 1900 sont approuvés. — Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 fr.; le prix du tome XLIV des Annales est fixé à 18 francs; celui du tome VII des Mémoires est fixé à fr. 7.50, avec la réduction habi- tuelle pour les libraires. — Le Trésorier donne lecture du projet de budget dressé par le Conseil d'administration pour l’année 1901. Il est adopté. — M. le chevalier E.-J.-G. Everts, de La Haye, est nommé * membre honoraire, en remplacement de M. J.-M. van der Wulp, décédé. — M. le D' Jules Tosquinet est élu, à l’unanimité avec acclama- tion, président de la Société pour les années 1901 et 1902. M. le D' Tosquinet remercie l’Assemblée de l’honneur qu’elle lui fait de l’appeler au poste de la présidence. Il assure la Société de son entier dévouement. Il remercie M. Lameere de l’assiduité avec laquelle il a présidé toutes les séances pendant les deux années de sa présidence. /Vifs applaudissements.) — MM. de Crombrugghe de Picquendaele, Engels et Fologne sont élus membres du Conseil d'administration pour un terme de deux ans. 474 — MM. De Jonck, Giron et baron de Vrière sont élus membres de la Commission de vérification des comptes. — MM. Bivort et Ledrou sont réélus, à l’unanimité, membres de la Commission de surveillance des collections. — L'Assemblée décide que la Société explorera spécialement, en 1901, Zedelghem lez-Bruges et ses environs. La séance est levée à 5 heures. LISTE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE. du 26 décembre 1899 au 26 décembre 1900 SERVANT. D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION. I. — Publications reçues à titre d'échange. ALLEMAGNE. . Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, XLV, 1 à 4. . Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1899, 2 ; 1900, 1. . Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, LIX, 10 à 12; LX, 1 à 9; LXI, 1 à 6. . Verein tür Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift für Entomologie (neue Serie), 1900. 5. Entomologische Nachrichten, X, XV, XVI,, 25 ; 1 à 24. . Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von der Gesellschaft & Iris » zu Dresden in Verbindung mit der Deutschen Entomologische Gesellschaft zu Berlin. Lepidopterologisches Heft, XII, 1 ; XIIT, 1. . Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof, J, V. Carus, 604 à 631. . Kôünigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1899, 6; 1900, 1 à 5. . Kônigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 1900, 1 à 5. 476 10. 41, 12. 13. 14. 15. 16. 6 RE 18. 49, 20. 21. 29. 23. 24. Verein für Naturkunde zu Cassel. Abhandlungen und Berichte, XV (1899-1900). Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern urd Rügen. Mittheilungen, XXXI. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XVI, 3. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. Bericht, XI, 2. Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Akademie der Naturforscher. Nova Acta, 72, 74. Katalog, IX. Repertorium der Acta in Nova Acta Il. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden u.West- phalens. Verhandlungen, LVI, 2. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg. Schriften, XL. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen ir Halle. Zeitschrift für die gesammten Naturwissenschaften, LXXIT, 3 à 6. Kôüniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlir. Sitzungsberichte, 1899, 39 à 53; 1900, 1 à 38. Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg. Bericht, VII. Nassauischer Verein fur Naturkunde. Jahrbücher, LIIT. Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg. Jahresbericht, 1900. Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. Jahresbericht, LVI. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Verhandlungen, vierte Folge, VII, X, Abhandlungen XVI. Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Drcsoens Sitzungs-Berichte, 1900, 1. \ | | * F' L 1 = | À 4 25. 26. 27. 98. 29. 30. 31. 32. 83. 34. 99. © OO I OO OÙ à Oo © = = À © 477 Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. Bericht, 1900. Niederrheinische Gesellschaft für Natur und Heilkunde zu Bonn. Sitzungsberichte, 1899, 1, 2. Illustrierte Wochenschrift für Entomologie, Neudamm, V, À à 24. Insekten Bôürse, Internationales Organ der Entomologie, 1899, 59 ; 1900, 1 à 7. Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel. Schriften, XI, 2. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg, Verhandlungen, VI, 3. Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz. Bericht, 1900. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. Jahresbericht (1891-92) (1892-93). Naturforschende Gesellschaft zu Danzig. Schriften, Neue Folge, X, 1. Naturwissenschaftlicher Verein in Carlsruhe. Jahresbericht, 12, 13. Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart, LVIII, 1, 2. N'ont rien envoyé : . Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis zu Bautzen. . Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. . Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. . Westfälischer Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst. . Verein für Naturkunde zu Zwickau. . Société d'Histoire naturelle de Colmar. . Physicalisch-medicinische Societät zu Erlangen. Oberhessische Gesellschaft für Natur und Heïlkunde. . Naturhistorisches Museum in Hamburg. . Naturhistorischer Verein in Augsburg. | . Naturwissenschaftlicher Verein von Elberfeld und Barmen, 478 22: 15. 14. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode. Offenbacher Verein für Naturkunde. Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. ANGLETERRE ET COLONIES. . Entomological Society of London. Transactions, 1899, 5 ; 1900, 1, 2. 2. The Entomologist’s Monthly Magazine, 428 à 439. 3. Tho Entomologist, an Iilustrated Journal of general Entomo- 13. logy, XXXIIT, 440 à 451. . Aoological Society of London. Proceedings, 1899, 4 ; 1900, 1 à 3. Transactions, XV, 4; 1900, 3. . The Zoologist : a monthly Journal of Natural History, 4 serie, III, 37 à 48. . Linnean Society of London. Journal, Zoology, 177 à 180. Proceedings, IV, 5. List, 1899-1900. . Entomological Society of Ontario, Canada, XLIII, 1899. . Belfast Natural History and Philosophical Society. 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Glasnik X, 1 à 5; XI,1à 6; XII,1à 3. 142. Naturwissenschaftlicher Medicinischer Verein für Innsbrück. Bericht, XXV, XXIII. 143. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates. Jahresheft, XXI, XXII. 14. Verein für Naturkunde zu Presburg. Verhandlungen, 1900. 45. Revartani Lapok, Budapest, VII, 3 à 8. 16. Bosnisch-Herzegovinisches Landes Museum in Saravejo, VI. N'ont rien envoyé : 4. Kais. Kôünigl. Naturhistorisches Hofmuseum. 2. Künigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu ù Buda-Pest. 3. Ungarische Akademie der Wissenschaften. 4. Societa Adriatica di Scienze Naturali in Trieste. 5. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz. BELGIQUE. 1. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Bulletin, LXIX, 11, 12; LXX, 1 à 10. Annuaire 1900. 2. Société royale des Sciences de Liége. Mémoires (3° série), II. 3. Cercle des Naturalistes Hutois. Bulletin, 1899, 3, 4 : 1900, 1, 2. LE 12. . Société Centrale Forestière. 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Collection d'insectes formée dans l’Indo-Chine par M. Pavie. Curculionides. — 1 br. in-8°, Berättelse i Zoologi vid Kgl.Vetensk. Akad. den 31 Mars 1899, — À br. in-8°, Stockholm, 1889. Revisio monographica Microceridarum et Protomantinarum. — À br. in-4°, Stockholm, 1887. Recensio critica lepidopterorum Musei Ludoviæ Ulricæ quæ descripsit C. Linné. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1882. Insektülifret i arktiska lander. — 4 br. in-8°, Stockholm, 1884. Om en samling fjärilar fran Gaboon. — 1 br. in-8°, Stock- holm, 1880. Anteckningar om nagra skandinavische fjärilarter, — 1 br, in-8°, Stockholm, 1880. Insecta ins. Waigatsch et Novaja Semlia. — 1 br. in-8, Stockholm, 1883. Om en nyligen afterfunnen Svensk Nattjäril. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1880. Rhopalocera æthiopica. — 1 vol. in-4, Stockholm, 1898. Beitrage zur Kenntniss der Insektenfauna von Kamerun, 1, 2, 3, 4, 5. — 5 br. in-8°, Stockholm, 1893-1896. Diagnosen neuer Lepidopteren aus Afrika, 1, 2, 3, 4, 5. — o br. in-8°, Stockholm, 1893-1899. Svensk-Norsk Entomologisk Literatur. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1878-1895. Nya Coleoptera Longicornia, 1, 2, 3, 4, 5, 6. — 6 br. in-8?, Stockholm, 1886-1897, Verzeichniss einer vom Herrn F. Theorin aus Gabun und dem Gebiete des Camerunflusses heimgebrachten Schmet- terlingssammlung, 1, 2. — 2 br. in-8, Stockholm, 1891. Diagnosen neuer Lepidopteren aus dem Congo Gebiete. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1896. Conspectus generum et specierum Brachyceridarum. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1886. 40 492 AURIVILLIUS (C.). — Ett nijtt slägte bland Lamiiderna fran Kamarun. 1 br. in-8°, Stockholm, 1886. Insekter insamlade pàä Kamarun berget at G. Valdau och K. Knutson. Cetoniidæ et Lucanidæ. — 1 br. in-&, Stock- holm, 1886. Bidrag till kännedom om vara solitära getingars hefnadisait. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1886. Ytterligare om Lycænidernas larver och nyrorna. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1887. Verzeichniss der von den Herren C. Lumholtz und C. Fristedt im Nordlichen Queensland gesammelten Cerambyciden. — 4 br. in-8°, Stockholm, 1893. Bemerkungen zu den von J.-Chr. Fabricius aus dänischen Sammlungen beschriebenen Lepidopteren. — 1 br, in-8, Stockholm, 1897. Ein Wunderbock. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1893. En Ny Swensk äggparasit. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1897. Lepidoptera insamlade i nordligaste Asien under Vega Expe- ditionen. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1885. Leddjurens synformäga. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1892. Arrhenophagus, ett nytt slâgte bland Encyrtiderna. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1886. Die Brachyceriden Gattung Theates Fähr. und Ihre Arten. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1888. Forteckning ôfver en Samling Coleopteren och Lepidoptera fran Kongoflodensomräde, skänkt till Riksmuseum af Lôüjtnent M. Jahlin-Dannfelt.— 1 br.in-8°, Stockholm, 1887. Die palæarctischen Gattungen der Lasiocampiden, Stripho- ropterygiden und Megalopygiden.— 1 br.in-8°, Stockholm. Hans Daniel Wallengren. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1892. Leddjurens synfornäga. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1892. Om Slôkornflugan (Oscinis frit L.). — 1 br. in-8, Stockholm, 1892. Hvad menade Linné med Papilio Hyale? — 1 br. in-8°, Stockholm, 1898. Über die Linneischen Insektentypen in Upsala. — 1 br. in- de Leipzig, 1899. Nagot om djura pà snôn em vintern. — 1 br. in-8°, Stock- holm, 1885. Johan Alfred Wistrôm. — 14 br. in-8°, Stockholm, 1896. Eine neue DA RrPUeUS BRAIN — 1 br. in-8°, Stock- holm, 1892, Om parasiterna he Lymantia monacha L. — 4 br. in- US Stockholm, 1899. “a 3 4 É * 1 4 %) 493 AURIVILLIUS (C.). — Diagnosen neuer Tagfalter aus Afrika. — 1 br. in-8°, Berlin, 1895. — Neue Acræiden aus dem Congo-Gebiete., — 1 br. in-8°, Stock- holm, 1895. — Neue de nobaltden aus dem CA Gebiete. —- 1 br. in 8, Stockholm, 1897. — Über die En houeL von zwei Afrikanische Papilio- varien. + 1 br. in-8°, Stockholm, 1884. — Über Sekundare Geschlechtscharakteren nordische Tagfalter, — 1 br. in-8, Stockholm, 1880. — Lepidoptera Damarensia. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1879. — On a new genus and species of Harpacticidæ. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1879. — En ny art of slagtet Charaxes Och. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1879. _— Entomologiska anteckningar fran N. Roslagen. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1879. — Die mit Oxyopisthen Thms. verwandhen Afrikanische Gat- tungen der Calandriden. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1891. — Neue Spinnen aus Asien. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1891. — Anmark ningar Rôrande nagra Svenska Gratsteklar. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1891. | — Synonymische Bemerkungen zu den Pachyrrhynchiden. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1891. — Bydrag till Kännedom em rara solitara getingers lefnads- | sält. — À br. in-8°, Stockholm, 1888. BERG (C.). — Tres Reduviidæ novæ argentinæ. — 1 br, in-&?, Buenos-Aires, 1900. — Observaciones sobre Lepidopteros argentinos y otros Sud- americanos. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1899. — Sobre algunas larvas de Lepidopteros argentinos. — À br. in-8°, Buenos-Aires, 1900. | — Pliminia argentinia, un nuevo seudafilido. — 1 br. in-8, Buenos-Aires, 1900, — Rectificaciones y anotaciones à la Synopsis de los Hemipteros de Chili de Edwyn C. Reed.—1br.in-8°, Buenos-Aires, 1900. — Apuntos sobre dos especios del genero Odyneros de la Tierra de Fuego. — 1 br. in-8, Buenos-Aires, 1900. — Notice sur les espèces du genre Alurus F, appartenant à la faune argentine. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1900. — Duæ species novæ argentinæ,; Gyponæ geniris. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1899, — Substitucion de nombres genericos. — 1 br. in-8°, Buenos- Aires, 1899. 494 BERG (C.). — Coleopteros de la Tierra del Fuego; coleccionados por el Sr. Carlos Backhausen. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1899. — Termitariophilie. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1900. — Nova Hemiptera faunarum Argentina et Urugayensis. — 1 br. in-8°, Buenos-Aires, 1891-1892. BIALLEY (P.). — Ortopteros de Costa Rica — 1 br. in-8°, 1900. BOLIVAR (J.). — Revision de los Prigomorfinos de la seccion Omme- xechæ. — 1 br. in-8°, Valparaiso, 1899. — Catalogo sinoptico de los Ortopteros de la fauna iberica. — 1 br. in-8°, Coimbra, 1898. — Orthoptères du voyage de M. Martinez Escalera dans l'Asie Mineure — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1899. CALANDRUCCIO. — Unicuique suum, prof. J.-B. Grassi. — 1 br. in-&, Rome, 1900. FAIRMAIRE (L.). — Description de Coléoptères recueillis par M. Per- rier de la Bathie à Madagascar. — { br. in-8°, Paris, 1900. — Description d’un nouveau genre de Coléoptères du groupe des Rhysopaussides. Description d’une espèce nouvelle du genre Strongylium. — 1 br. in-8&, Paris, 1900. — Description de quelques Coléoptères malgaches.— 1 br. in-8°, Paris, 1900. — Description de Coléoptères nouveaux recueillis en Chine par M. De Latouche. — 1 br. in-8°, Paris, 1899. GADEAU DE KERVILLE (H.).— Les Chênes porte-gui de la Normandie. — À br. in-8°, Paris, 1899. | — Simples réflexions sur les rapports entre l’hybridisme et le problème de la détermination du sexe. — 1 br. in-&, Paris, 1899. — Note sur un jeune lapin monstrueux du genre Acéphale. — 4 br. in-8, Paris, 1899. — Simples observations sur l'utilité de la radiographie dans les travaux entomologiques. Description d’un Coléoptère anor- mal (Calosoma scrutator F.). Capture du Bombus distin- guendus en France. — 1 br. in-8°, Paris, 1899. HORVATH (D°' G.). — Troides Elisabetha-regina n. sp. — 1 br. in-8°. Budapest, 1899. JANET (CH.). — Étude sur les fourmis, les guëpes et les abeilles. — 4 br. in-&, Paris, 1898. 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VANDEN BROECK (E.). — Le discours de M. Ed. Dupont. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1899. — Observations nouvelles sur le gisement et l’âge des Iguano- dons de Bernissart. — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1899. WESTBERG {P.). — Aus dem Leben der Spinnen. — 1 br. in-8°, Riga, 1900. SOCIËÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le baron Mircuer-EpMonp = de SELYS-LONGCHAMES premier président, membre fondateur de la Société. en ———— LISTE DES MEMBRES au 26 décembre 1900 Nembres honoraires. v MM. AURIVILLIUS (0.-Christopher), professeur, intendant au Musée d’His- toire naturelle de l'Etat (Reichs Museum), à Stockholm. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, à Madrid. EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'Ecole moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. + FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo- gique et botanique de Vienne, et royale d’'Edimbourg, licencié en droit, rue du Dragon, 21, à Paris. FAUST (J.), ingénieur, à Libau (Russie). KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin. MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés royale, linéenne et entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, S.-E., à Londres. MAYR (P' D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III, Hauptstrasse, 75, à Vienne. OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de Russie, etc., D' Phil. honoris causa, Bunse Strasse, 8, à Heidelberg, SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. ; VER STANDEFUSS (M.), docteur en philosophie, professeur à l'Ecole poly- technique et directeur du Musée entomologique de l'Ecole poly- technique de Zurich, 46, Klosbachstrasse, à Zurich-Hottingen (Suisse). \ ri af : Le Sn à 7 ë es. É Fe FE 2. 24 . # . 497 Membres effectifs. Les noms précédés d’une astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. À Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie, ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarc- tiques, sauf Lépidoptères. ANDREWES (H.-E.), 65, Dartmouth Park Hill, N. W., à Londres. — Coléoptères. AS BALL (Francis-J.), rue Stassart, 56, Bruxelles. — Lépidoptères paléarc- tiques. | Bamwpes (D' Constant), docteur en médecine, à Hasselt. — Insectes du Limbourg. Becker (Léon), artiste-peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles lez-Bruxelles. — Arachnides. Vice-Président. BELoN O. P.(R.-P. Fr. Marie-Joseph), professeur à la Faculté de théologie de Lyon, quai Tilsit, 8, à Lyon. — Coléoptères. BERG (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos- Ayres (République Argentine). — Entomologie générale. BERGE (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek lez- Bruxelles. — Entomologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Cétonides). BerGroTk (D' Ewald), docteur en médecine, à Tammersfors (Finlande). — * Entomologie générale, Coléoptères. Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Ento- mologie générale, Coléoptères. BLANFORD (W.-F.-H.), Wimpole street, 48, à Londres. — Scolytides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. Bolzeau (Henri), ingénieur, avenue Calmels, 5, Bois-Colombes (Seine). — _ Lucanides. BonpRoiT (J.), rue Saint-Jean, 28, à Bruxelles. — Staphylinides du globe. BourGgois (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace). — Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides. Bovx (Albert), rue Neuve, 901, à Bruxelles. — Curculionides du globe. BrAzM (René), rue Gachard, 123, à Bruxelles. — Coléoptères (Carabiides). BRrENsKE (E.\, Capellenbergstrasse, 9, à Potsdam (Prusse). — Coléoptères (Mélolonthides du globe). Burr (Malcolm), Dormans Park, East-Grinstead près Londres (Angle- terre). — Orthoptères (Forficules). CANDEZE (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. Casey (Thomas-L.), capitaine du génie, K. Street, 1419, N..W., ca Washington, D. C. (Etats Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, -Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Ténébrionides du globe et Coléoptères de l'Amérique centrale. 498 CHoBaAUT (D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mor- dellides et Rhipiphorides du globe. CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chysomé- lides du globe, Coléoptères du Congo. CLOUET DES PESRUCHES (Louis), membre de la Société entomologique de France, rue Algésiras, 52, à Tunis (Tunisie). — Aphodiides et sous- genres du globe (1). Cou (J.), instituteur, à Louette-Saint-Pierre, près Gedinne (province de Namur). — Coléoptères. | CoLMaAxT (F.), lieutenant, rue de l’Harmonie, 9, à Bruxelles. — Insectes du Congo. CoppENs (J.), naturaliste, à Vieux-Turnhout. CRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l'Etat, secrétaire général de la Société royale de botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l’Association, 37, à Bruxelles. — Ento- mologie générale. CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères (Microlépidoptères). Membre du Conseil. | DE Joncx (Albert), pharmacien, chaussée de Vleurgat, 155, à Ixelles lez-Bruxelles. —- Hémiptères. Derrez (Victor), professeur, boulevard de Malines, 4, à Louvain. — Entomologie appliquée. DE RaAEcKk (Léon), directeur des Sablières et Carrières réunies, à Nievelstein, près Herzogenrath (Prusse rhénane). — Coléoptères et Lépidoptères. DESBROCHERS DES LoGEs (J.), membre de la Société entomologique de France, rue de Boïsdenier, 23, à Tours (Indre et Loire). — Coléop- tères européens, Curculionides européens et exotiques. DisTanT (W.-L.), Highfield, Upper Warlingham, à Surrey (Angleterre). — Hémiptères. Docni (Paul), place Saint-François-Xavier, 9, à Paris. — Lépidoptères. DORMER (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Macoley Hall, Chesburÿ Mortimer, à Shropshire (Angleterre). — Coléoptères. Du CANE GopMax (F.), membre de la Société entomologique de Londres, Chandos street, 10, W., à Londres. DurFRANE (Abel), étudiant à l'Ecole des Mines de Mons, a Frameries (Garde), — Lépidoptères. DuponrT (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’'AcadémieroyaledeBelgique et de plusieurs autres Sociétéssavantes, au Musée d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale. Emery (Charles), professeur de zoologie à l'Université de Bologne (Italie). — Formicides. ENGELs (Ch.), inspecteur provincial des contributions, rue Renkin, 66, à Bruxelles. — Coléoptères. Membre du Conseil. (1) M. Clouët des Pesruches prie instamment ses correspondants de bien vouloir écrire son prénom en toutes lettres, DER ES - F7 499 FeLscue (C.), Chausséestrasse, 2, à Leipzig. — Entomologie générale, FLeurTraux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et française d’Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne. — _ Coléoptères. FoErSTER (D' Fr.), à Mannheim, E. 8. 10: (Hafenstrasse, 26). — Odonates. Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néerlan- daise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. *FoLoGneE (Egide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo- gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. Trésorier. FonTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). —- Lépidoptères ét Coléoptères. FOREL (D' Auguste), docteur en médecine, à Chigny près Morges (Vaud, (Suisse). — Hyménoptères (Formicides). FOWLER (le révérend W.-W..),the School House, à Lincoln (Angleterre). — Coléoptères (Languriides). FRENCH (G.-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (KEtats- Unis). — Entomologie générale, Lépidoptères. FRoMoNT (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamorphoses. GADEAU pe KER VILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento- mologie générale. GALLEGOS y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et professeur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GAZAGNAIRE (Joseph), ancien secrétaire général de la Société entomolo- gique de France, rue Félix Faure, 29, à Cannes (Alpes maritimes). — Anatomie entomologique, Myriapodes, Diptères et Hymé- noptères. GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides). GILLET (D' Joseph), professeur à la section normale de l’enseignement moyen et à l’Ecole normale primaire de l'Etat, à Nivelles. — Carabus du monde entier. GiLsoN (Gustave), professeur de zoologie à l’Université, rue du Canal, à Louvain. — Entomologie générale. Giro (Alfred), conseiller à la Cour de cassation, professeur à l’Univer- sité de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères. GoRHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de Londres, The Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angle- terre). — Coléoptères, spécialement Coccinellides. GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris. — Clavicornes. 300 | GuiLLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, 12, avenue de l’Hippo- drome, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères. GüNNING, directeur du Muséum de la République Sud-Africaine, Prétoria. HamaAL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Coléoptères (Longicornes du globe). HaAverKAMPFr (Fritz), rue d'Artois, 32, à Bruxelles. — Lépidoptères. HAVERLAND (Eugène), maître de carrières, à Cugnon. — Coléoptères et Lépidoptères du pays. è HELLER (D' K.), conservateur au Musée royal de zoologie, à Dresde. — Entomologie générale. Heypen (Lucas von), major en disponibilité, D' Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-s/M.— Insectes d'Europe de tous les ordres, surtout les Coléoptères. HEYLAERTS (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique néerlandaise, Haagdijk, B. 215, à Bréda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psychides du globe). HiPPERT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. | Horn (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, à Berlin. — Cicindèles du globe. JABLONOWSKI (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie appliquée. *JAcoBs (D' J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. — Hyménoptères, Diptères. JAcoBy (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. — Chrysomélides du globe. KERREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 44, à Ixelles _ lez-Bruxelles. — Buprestides. Kocx (D' Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aeussere Cramer Klett- strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. Kozee (H.), conservateur au Musée zoologique, Invalidenstrasse, 43, N., à Berlin. — Entomologie générale. KREMER (Léon), pharmacien, à Couillet. — Insectes du pays, spéciale- ment Diptères. LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de botanique, rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papi- lionides). LAMBILLION (Lambert-Joseph-Louis), Vice-Président de la Société ento- mologique namuroise, rue Pepin, 27, à Namur. — Lépidoptères d'Europe. LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- tomie animale à l'Université de Bruxelles, etc., chaussée de Char- leroi, 119, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie générale, Cérambycides. Leprou (Emile), fonctionnaire au Ministère des chemins de fer, boule- vard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères. 901 LENSsEN (l’abbé Joseph), à Visé. — Entomologie générale. LEsnEé (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 10, avenue Jeanne, à Asnières (Seine). — Entomologie générale, Bostrychides. LéveizLé (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomologique de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères de la faune -paléarctique, Temnochilides exotiques, Hémiptères. Magie (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. MaAssANGE (Antonio), étudiant, rue Forgeur, à Liége. — Lépidoptères. : MAZARREDO (Carlos de) ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestides. | Micuecs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Ento- mologie générale. MoFFARTS (baron Ferdinand de), place Saint-Paul, 10, à Liége. — Coléop- tères. MorFarTs (baron Paul de), à Saint-Marc, par Vedrin (province de Namur). — Lépidoptères. Moos (Emile), étudiant, Longue rue Neuve, 45, à Anvers. — Entomo- logie générale. MonTANDON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères du globe. MourLon (Michel-Félix), membre de l’Académie royale des Sciences, directeur du service géologique de Belgique, rue Belliard, 107, à Bruxelles. — Entomologie générale. NEERVOORT VAN DE POOL (Jacques), directeur adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à - ._. Amsterdam. — Coléoptères du globe. NoNFRiEp (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ile-et- Vilaine). — Lépidoptères. OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- et Vilaine). — Coléoptères. ( Ouivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux _ Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Oor (Lucien), rue Neuvé, à Bruxelles. — Insectes du pays. PASTEUR (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à _ Batavia (Java). — Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- _ Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères. | PÉRINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique). — Coléoptères. Paxrprson (Maurice), étudiant, rue Guimard, 12, à Bruxelles. — Entomo- logie générale. 502 Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides du globe. PILLAULT (Fabien), receveur d’enregistrement, à Châtillon-sur-Loire (Loiret, France). PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles ct en sciences zoolo- giques, professeur de zoologie à l’Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. — Entomologie générale. Posxin (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut PR de l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. PREUDHOMME DE BorRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, Villa la Fauvette, Petit Saconnex, à Genève. — Entomologie générale, Géographie entomologique, Coléoptères. ProosT (Alphonse), directeur général de l'Agriculture, professeur à l'Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. REGIMBART (D' Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux (Eure). — Hydrocanthares. REITTER (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de Berlin à Paskau (Moravie). — Coléoptères. Ris (D' Fred.), Florastrasse, 24, à Bâle (Suisse). — Odonates. RogLors (Paul), rue des Palais, 16, à Anvers. — Coléoptères. ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et Lépidoptères du globe. Rousseau (D' Ernest), docteur en médecine, rue du Trône, 161, à Ixelles lez-Bruxelles. — Entomologie générale, Histologie des insectes. Bibliothéeaire. *SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. SCHMIEDEKNECHT (D'), à Blankenburg-Schwarzathal (Allemagne).— — Hymé- noptères paléartiques. SCHOENFELT (H. von), villa Martha, Marienhühe, Eisenach (Allemagne). — Coléoptères. SCHOUTEDEN (Henri), chaussée d’Ixelles, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Apbhides du globe, Hémiptères de Belgique. Bibliothéeaire adjoint. SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (Rhyncophores). SEAUT (Robert), rue Froissart, 41, à Bruxelles. — ÉPRANEREES et. Coléoptères de Belgique. SEELDRAYERS (Emile), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères, Entomologie du Congo. Secrétaire. 903 SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento- mologie générale. SHarP (D' David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SIBILLE (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique. SILVERTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriapodes. SIMON (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. — Entomologie générale, Arachnides. SIMSON (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. SIVILLE (Armand), ingénieur, rue des Vingt-Deux, 16, à Liége. — Lépi- doptères (Catocala et Ophideres). SWALE (D' Harold), Mount View, Remucra, Auckland (Nouvelle- Zélande). — Entomologie générale. THéryx (André), viticulteur, domaine de la Croix, à Saint-Charles près Philippeville (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe. | TarerrY-MieG (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue des Fossés-Saint-Bernard, 46, à Paris. — Lépidoptères, spéciale- ment Géométrides. Tairor (Edouard), chef de bureau à l'Administration communale de Schaerbeek, rue Vandenbroeck, 23, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépi- doptères et Coléoptères. | TOSQUINET (D' Jules), inspecteur général du service de santé de l’armée, en retraite, rue d'Ecosse, 6, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé- noptères. Président pour les années 1901 et 1902. Toun (Edouard), rue Victor Hugo, 176, à Saint-Pierre, Martinique (Petites Antilles). Van BrervzieT (Joseph), étudiant, rue Saint-Hubert, 1, à Louvain. — Entomologie générale. VAN DE CAVEYE, sous-directeur au Ministère de la Guerre, rue Breydel, 31, à Bruxelles. — Lépidoptères. VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste-peintre, rue de Cureghem, 48, à Bruxelles. — Lépidoptères. VAN DER MEULEN (Edmond), artiste-peintre, rue de la Buanderie, 15, à Bruxelles. — Lépidoptères, spécialement les Papilionides. VRIÈRE (baron Raoul de), premier secrétairé de légation, château du Baes-Veld, à Zedelghem (Flandre occidentale). — Coléoptéres. WASSMANN S. J. (R. P. E.), Bellevue, Luxembourg (Grand-Duché). — Myrmécologie. Waurters (Amédée), avenue Maurice, 9, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères. Weise (J.), Griebenowstrasse, 26, à Berlin. — Chrysomélides du globe, Curculionides d'Europe. 504 Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, rue Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). — Entomologie générale. WILLAIN (G.), à Triviéres (Hainaut). — Insectes du Pays. WILLEM (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand, rue Willems, 8, à Gand. — Entomologie générale. Membres correspondants. MM. KôPPen (Fr.-Th.), employé au Ministère, Grande Morskaya, 21, à Saint- Pétershourg. PACKARD (D' A.-S.), professeur de zoologie et de géologie, Brown M versity, à Providence, Rhode Island (Etat-Unis). PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à La Haye. Scupper (Samuel), bibliothécaire adjoint au Harvard College, à Cam- bridge, Massachusetts (Etats-Unis). Membre associé. M. Coyxon (A.), professeur à l’Athénée royal, à Dinant. — KEntomologie générale. Membres décédés. MM. ALLARD (Ernest), à Paris, membre effectif. SELYS-LONGCHAMPS (baron M.-Edmond de), à Liége, membre fondateur, Président d'honneur. VERHEGGEN (Henri), à Walcourt, HN effectif. 3 A 3 dl 27 FL Riot à oi és :à dis def fe las a af és 4 4 3 1 4 TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour l’année 1900 Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 6 janvier 1900 . » » » du 3 février 1900 . » » » du 3 mars 1900. » » » du 7 avril 1900. >» » » du 5 mai 1900 » » » du 2 juin 1900 . > » » du 7 juillet 1900 » » » du 4 août 1900 . » > » du 1° septembre 1900 » > » du 6 octobre 1900 . » » » du 3 novembre 1900 . » » » du 1° décembre 1900. Assemblée générale du 26 décembre 1900 . Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 Tone 1899 au 26 décembre 1900 . Û _ Liste des membres de la Société au 26 Re 1900 . Table des matières . ANDRE (Ernest). — Diagnoses d'insectes recueillis par l’expédition antarctique belge : Thynnidae. À BourGEoïs (J.). — Diagnoses d’insectes ed de on ion antarctique belge : Dascillidae. — Etude sur les Lycides du Musée et d’ Hoidtée celle de Belgique (espèces du Congo et pays voisins). BRAY (E.). — Lépidoptères capturés aux environs de Virton. _ BRENSKE (E.). — Diagnoses d'insectes recueillis par l'expédition antarctique belge : Scarabaeidae. ‘ BRUNNER voN WATTENWYL. — Diagnoses d’ RER CHU A. l'expédition antarctique belge : Orthoptères . Burke (Malcolm). — Forficules exotiques du Musée royal d’ Higtoire naturelle de Bruxelles : VAS CanDëzE (Feu le D' Ernest). — Elatérides nouveaux . CLAVAREAU (Henri). — Catalogue des Sagrides. _CLouËT pes PEesruCHEs (L.). — Notes sur diverses us d'A pho- diides, genres Psammobius et Sicardia, et description d’une _ espèce nouvelle — Description d’un genre nouveau gt de détx Lobe espèces de la tribu des Aphodiides . 105 11 RAT 906 Docnix (Paul). — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud. — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud. ; F'AIRMAIRE (Léon). — Diagnoses d'insectes recueillis par l’expé- dition antarctique belge : Hétéromères. — Description de Coléoptères malgaches . : : Forez (D' A.). — Un nouveau genre et une nouvelle espèce ‘je Myrmicide è : — Ponerinae et Du d Te : j EH GROUVELLE (A.). — Contribution à l'étude de la Hdne Re gique de Sumatra (xu® article) : Nitidulides, Colydiides, Rhysodides, Cucujides, Moncton ee Trito- mides, Dryopides . : : ARR — Diagnoses d'insectes du Conso Co. HEYLAERZ (D' F.-J.-M.) — Remarques ns con si descriptions de nouvelles espèces et variétés. ; JACOBS (D' J.-Ch.). — Diagnoses d’insectes recueillis par Dane dition antarctique belge : Diptères . — Diptères de Belgique : Muscidae . JANSON (Oliver-E.). — Species of Gnathocera . RS KERREMANS (Ch.). — Buprestides nouveaux et remarques synony- miques. (Fascicule III) S 5 : KirKkALDY (G.). — Diagnoses Linséutes du aus : Hémipietes (Hydrocorisses) . LAMEERE (Auguste). — Duridiée Dopreree de Édaure: — Diagnoses d'insectes recueillis par l’expédition antarctique belge : Cerambycidae. $ — Insectes nouveaux ou rares on là ue — Notes pour la classification des Coléoptères ‘ — La mort du baron de Selys-Longchamps. Discours du Diese dent à l’Assemblée générale du 26 décembre 1900 LÉVEILLÉ (A.). — Contribution à l'étude de la faune entomologique de Sumatra (xn° article) : Trogositides . LEsxne (Pierre). — Contribution à l'étude de la faune RU de Sumatra {x° article) : Bostrychides . — Diagnoses d'insectes du Congo : Re es SL DE MEYERE (1): G.-C.-H.). — Matériaux pour l’étude des Diptères de la Belgique . : s Orivier (Ernest). — Gohhibation à l'étude ++ à Éiée EntorA gique de Sumatra (xr° article) : Lampyrides . Pic (Maurice). — Contribution à l'étude des Can ae de Chine et du Japon . — Contribution à l'étude PER Ptinideo de l Nobrique out et méridionale . — Diagnoses du Congo : MES Pages 213 436 111 241 24 54 PLATEAU (Félix). — Expériences sur l’attraction des sbéetée par ie étoffes colorées et les objets brillants Le CR zx 1! a Se A À # M = Ebipution à l'étude de la faune de er PRSGIReSE LOU ON tee * Ernest). — Diagnoses d'insectes recueillis par pédition antarctique belge : Carabidae . . . ” Contribution 6 à l'étude des Carabides de CORRE Contale ” nn Odacanthini. RE Le ES E — pr raisonné dés Pucerons de Er MON EE. ie — Description d'Arachnides nouveaux de la faille des Attidae AT RUE Ke PA :TH (D' Franz). — Cr oun à É Ja. faune éntémolosique de Sumatra (vnr article) : Cassides : Ê PosQUINEr (D' Jules). — Diagnoses d'insectes ne par EE dition antarctique belge : Hyménoptères . . Notice sur quelques Ichneumonides inédits F l'Europe . méridionale. . . . AA à ILLEM (Victor). — Un Pre nouveau dé de Meralo: thorax (une planche) . RSR Pre co D k _ Deux formes nouvelles d’Isotomiens : nn ii dt S | Isotoma tenebricola TE EVE ME UT 2e | ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE TOME QUARANTE-QUATRIÈME æ” a — CON. =ENPE © ————————— BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 9 | , rue de Namur, | 1900 à LON à DE ie SAS RP NS SR A ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes I à VII des ANNALES a été fixé à céng francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à XLIV à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à trois francs. Le prix de la CoLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par Cu. KERREMANS. — Prix : 10 fr. TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearctischen undorientalischen Region im Kôüniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel, von E. BRENSKE. — Prix :3 fr. Tome IIT.— À list of Tenebrionidae supplementary tothe « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome IV. — Jievision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D° RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D° TOSQUINET. — Prix :45%4r: Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — À lstof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l'année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. Aa a LU % L Ua r LR ve NZ Fur CA S'AMRALHER L AU La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Elle publie : 1° Les ANNALES (mensuellement); 9° Les MÉMoirEs (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commen- | cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 19, à Bruxelles. La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89), le samedi de 3 à 4 heures. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. | Tout ce qui concerne l’administration de la Sociélé et la rédaction des publications doit être adressé à M. Emile Seeldrayers, rue Potagère, 193, à Bruxelles. Bruxelles, — Imp. écon., N. Vandersypen, rue de Trèves, 38. jé } p' UE) :