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Fologne, rue de Namur, 122, soit au secrétaire, M. Preudhomme de Borre, au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Les membres de la Société sont priés de porter ceci à la connaissance de tous ceux qui pourraient avoir intérêt à s’y abonner. La cotisation des membres de la Société est fixée à seize francs. Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisation, moyennant un versement de deux cents francs. Les membres associés, résidant en Belgique, payent cinq francs par an,etreçoivent seulement les comptes-rendus des séances. Ils ne peuvent être membres associés que depuis l’âge de 15 jusqu’à celui de 25 ans. Les membres du personnel enseignant moyen, normal et primaire de Belgique peuvent, à tout âge, faire partie de la Société comme membres associés. ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsabilité. 1 1e Wu 4 M. WeisSenbruch, imprimeur du Roi, rue du Poinçon, 45, Bruxelles. — 4993 HUE L '] ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTONOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME VINGT-TROISIÈME ne << 5 ES BRUXELLES AT SIÉGE DE LA SOCIÉTE MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT MERZBACH & FALK, SUCC'S 1830 . { (Amie fi AJ LS | as + . nt qu (4 Î at IE. } El WK FR ONAITE dalfs ” Ca de ei L QU Loue Ne: SN 4 AAA ER DIAUR « ARMUE mr ? Bt pt FER MONOGRAPHIE DES S CARITIDES (SCARITINI) par le baron M. de CHAUDOIR. DEUXIÈME PARTIE — SÉANCE DU 1% MARS 1879 — XIV. — CREPIDOPTERUS. Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 27, Scarites, Klug, Guérin. Maxillæ elongatæ, subrectæ, apice haud hamatæ, sed intus acute dentatæ. Palpi sat tenues, fere ut in Storthodonto, tamen paulo breviores. Mentum plus minusve transversum, modice emarginatum, media basi subexcavatum, medio subcarinatum, dente medio trigono, longiore, aculeato, utrinque basi subcarinato, inter- jJecto inter eumdem et lobos utrinque sinu rotundato, his planis, subrugatis, extus modice rotundatis, apice plus minusve sub- oblique rotundato-truncatis; — paragenæ latæ, trigonæ, extus carinatæ, intus nec dentatæ nec emarginatæ, obsolete cari- natæ. Mandibulæ fere ut in Storthodonto, sed paulo breviores, dentibus paulo latioribus, magis arcuatæ. Labrum Storthodonti. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXHI:, 1 (e] MONOGRAPHIE Antennæ longiores, apicem versus subdilatatæ, articulo primo longissimo, sequentibus tribus simul sumptis longiore ; his sensim levissime decrescentibus; cæteris secundo æqua- libus,elongato-quadratis, basi subangustioribus, ultimo ovato, apice rotundato. Pedes validiusculi, sat longi; femora vix inflata; #ibiæ anticæ calcare superiore interno medio angulatim dilatato; intermediæ unispinosæ, supra spinam acute pluridentatæ, dentibus sensim elevatioribus; posticæ margine posteriore longius 4-ciliato, ante apicem acute spinoso. Caput magnum, quadratum, latitudine brevius, margine laterali ante oculos parum arcuato obsoleteque carinato ; fronte biimpressa et in impressionibus sinuato-striolata, intra oculos unisulcata, his genisque vix prominulis ; — prothorax cyathiformis, transversus, lateribus rotundatis muticis, media basi producta; — elytra breviter ovata, basi retusa, humeris muticis, intra marginem uni- vel bicarinata; supra parum convexa, obsolete striato-punctata; alis inferioribus nullis. Epislerna postica brevia, extus rotundata; — abdomen simplex, ut in S{orthodonto punctatum. I. Elytra intra marginem unicarinata. Cr. Goudoti Guérin (Scariles), Mag. de Zool. 1832. CL. IX, pl. 5 avec texte, — Scar cephalotes Klug. Ber. üb. Madag. Ins., 1853, p.38, t. I, fig. 5. Long. 44-46, larg. 14-15 mill. — Tête grande, carrée, bien moins longue que large, pas plus étroite devant les yeux qu'à sa base, peu convexe, avec deux enfoncements longitu- dinaux sur le milieu du front, séparés par un espace modérément convexe et presque lisse, couverts au fond et sur leur versant externe de stries ondulées, qui se prolongent jusque sur les côtés de l’épistome, dont le milieu est lisse, mais légèrement ondulé; le milieu du bord antérieur platement échancrè, avec une légère saillie large et arrondie de chaque côté du labre; la carène qui longe le bord latéral devant les yeux, est peu saillante et disparaît antérieurement; les yeux sont fort peu convexes et la saillie des joues presque nulle. Corselet de deux millimètres plus large que la tête, cyathiforme, beaucoup plus large que long, transversal, très échancré en arc de cercle à son bord antérieur, avec les angles bien avancés, étroitement arrondis au sommet; les côtés décrivent une courbe régulière, modérément arquée, depuis les angles antérieurs DES SCARITIDES. 7 jusqu’à la sinuosité courte, mais assez sensible, qui avoisine le pédoncule, et cause le prolongement du milieu de la base, dont les angles sont bien arrondis, et qui est coupé presque carrément; le dessus lisse au milieu, ridé vers la base et sur les côtés, peu convexe, descendant davantage vers les angles antérieurs, avec une petite excavation devant les sinuosités de la base; ligne médiane bien marquée, bordée de courtes rides transversales, atteignant la base, mais s’arrêtant à la ligne fortement imprimée, parallèle au bord antérieur; l’espace entre ce bord et la ligne cou- vert de petites stries bien marquées et serrées; rebord latéral assez fort, s’élargissant à mesure qu’il se rapproche des angles antérieurs, devenant de plus en plus fin le long de la base; dans la rigole qui le longe, on aperçoit une rangée de quelques petits poinis pilifères, interrompue vers le milieu. Pédoncule assez gros, un peu rétréci vers les élytres. Celles-ci de la largeur du corselet, d'environ un quart plus longues que larges, en ovale très court, aplati à sa base ; celle-ci à peine échancrée derrière le pédoncule, descendant un peu obliquement vers l'épaule et très peu arrondie sur ses côtés ; épaules tout à fait arrondies, sans dent; côtés assez arqués vers ces dernières, plus arrondis après le milieu et jusqu’à l'extrémité que dans leur moitié antérieure ; extrémité assez obtusément arrondie, sans angle sutural rentrant; le dessus très modérément convexe, avec une haute carène occupant l'emplacement du 8° iniervalle, qui surplombe de beaucoup le fin rebord latéral, comme dans les Storthodontus, mais qui commence juste au-dessus de l’épaule et se prolonge jusqu’à la suture; entre le disque et la carène il y a une large gouttière assez creuse antérieurement, et qui s’aplanit peu à peu vers l'extrémité; le devant du disque est séparé de la base, qui descend verticalement sur le bord antérieur et qui est granuleuse vers le milieu, par une côte un peu irrégulière, portant un tubercule au milieu; toute la surface de l’élytre est assez cha- grinée ; l’intervalle sutural et le 3° sont plus larges que les autres et presque plans; le 2° est séparé du 3° par une double ligne de points distribués en stries; après ce dernier intervalle viennent cinq stries formées par des points peu profonds et peu serrés, et dont les intervalles sont tout à fait plans; entre la dernière de ces stries et la carène s'étend un large espace couvert de points sem- blables à ceux des stries, mais moins régulièrement distribués; ils deviennent de plus en plus petits et indistincts près de la carène et de l’extrémité; près du côté externe du 3° intervalle on voit une rangée de six points pilifères assez petits; à côté du rebord latéral règne une rangée continue de petits points ombiliqués; le côté externe de la carène forme un point lisse rentrant très incliné Dessous du corps lisse, côtés du métasternum et de l'abdomen fine- 8 MONOGRAPHIE ment ridés ; aux tibias antérieurs trois à quatre petites dentelures assez obtuses au-dessus de la troisième dent. Madagascar. II. Elytra intra marginem bicarinata. Cr. venator Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 29. Long. 38-44, larg. 12-14 1/2 mill. — Presque aussi grand quelque- fois que le Goudoti, dont il difière par la double carène des élytres. Mandibules moins avancées, leur côté externe non sinué, comme c’est le cas dans le Goudoti ; bord latéral de la tête avant les yeux presque pas rebordé; corselel offrant les mêmes proportions, mais diflérant par la rondeur moindre du milieu des côtés, tandis que la courbe que décrit leur partie postérieure avec les côtés de la base, est beaucoup plus forte et plus convexe, d’où il résulte que ceux-ci remontent moins obliquement vers les angles, qui sont tout à fait effacés, comme dans le Goudoti, tandis que les angles anté- rieurs sont plus aigus; le rebord latéral est plus étroit partout et ne diminue pas le long de la base, la rigole qui le longe est aussi un peu moins large et rugueuse, les côtés du disque sont plus lisses, et il n’y a pas de rides le long de la ligne médiane; les stries le long du bord antérieur sont moins fortes; é/ytres un peu plus étroites, avec les épaules plus largement arrondies; les côtés le sont moins dans leur première moitié; l'angle de l'extrémité de la suture de chaque élytre un peu arrondi, de manière à former un petit angle rentrant entre les deux; la carène latérale commence aussi au-dessus de l’épaule, à quelque distance de sa base, mais un peu plus loin que dans les S{or(hodontus, et elle se bifurque sans former d’angle ni de sinuosité ; la carène interne est d’abord plus épaisse et plus élevée que l’externe, mais, comme dans les S/ortho- dontus, elle se termine bien avant l'extrémité; l’externe, qui se prolonge jusqu’à la suture, est moins élevée et moins tranchante que chez le Goudoli; la rigole qui les sépare est assez profonde et très rugueuse, tandis que le haut des carènes et le côté externe de l’extérieure sont très lisses et très luisants, ainsi que la première moitié des trois premiers intervalles, dont le reste, de même que tout le restant de la superficie, est opaque et fortement chagriné; tous les intervalles sont plans, les trois premiers plus larges que les autres; il y a quelquefois une ligne de points enfoncés sem- blables à ceux des stries, sur la base du 2e, qui le partage en deux; les stries sont, comme dans le Goudotli, formées de rangées de points enfoncé, un peu plus gros d'ordinaire; ces rangées deviennent irrégulières et produisent une espèce de rugosité peu profonde; à mesure qu'on se rapproche des côtés, et vers l'extrémité, elles s’efflacent de plus en plus; sur le côté interne du 4° intervalle on voit de même une rangée de six points, mais plus grands. Le des- te ‘Lie DES SCARITIDES. 9 sous du corps plus lisse sur les côtés. Les jambes dentées comme chez le Goudoti. Deux individus venant également de Madagascar. Cr. cribripennis Chaudoir (Scariles), Bull. des Nat. de Mosc., 1843, p. 723; cum var: amputalor Dupont Mss. Long. 53-41, larg. 11-12 1/2 mill. — 7éle à peu près comme dans le venaior, plus ou moins striée dans les enfoncements du front et sur les côtés de l’épistome, le côté avant les yeux plus rebordé près de ceux-ci; le labre plus échancré au milieu de son bord antérieur, et le lobe du milieu presque oblitéré. Corselel encore un peu plus court, plus arrondi sur les côtés; la sinuosité près du prédoncule plus courte, et le prolorgement du milieu de la base moins sensible; les angles antérieurs plus aigus; le.disque couvert de petites rides irrégulières, qui deviennent plus transversales, très serrées et très fines vers la base, tandis que les côtés sont assez fortement cha- grinés; le rebord latéral est plus large sur les côtés, ainsi que la rigole qui le longe, et dans laquelle on ne distingue pas de points pilifères; tous deux deviennent de plus en plus étroits vers le pédoncule, surtout au-dessus de ce dernier, qui est plus rétréci et plus étranglé à sa base. Z/ytres plus courtes, avec les épaules encore plus largement arrondies ; les côtés antérieurement le sont davantage etla partie postérieure se rétrécit plus vers l'extrémité, ce qui la fait paraître plus acuminée ; il n’y à pas d'angle rentrant au bout de la suture; le dessus un peu plus bombé, la carène interne plus arquée, la rigole qui la sépare de l’externe, plus étroite ; toute la superficie fortement chagrinée et opaque, les rangées de points qui forment les stries, visibles seulement sur les quatre ou cinq pre- mières, les latérales et l'extrémité de toutes, se confondent dans la rugosité du fond; elles ne sont quelqueïois pas même visibles à la base; dans la quatrième rangée on voit trois fossettes placées plus ou moins comme dans le venator ; la première manque quelquefois, etdans quelques individus on en voit une quatrième; le 4° intervalle est un peu plus large que ses deux voisins et semble légèrement relevé dans sa première moitié. Plusieurs individus venant aussi de Madagascar. XV. — PACHYODONTUS. Scarites, Wiedemann, Dejean. Maxillæ subaduncæ, acutæ, arcuatæ. Palpi tenues; maæillares articulo ultimo præcedente paulo longiore, angusto, longissime ovato, apice subacute rotun- dato; labiales articulo ultimo ut in maxillaribus, præcedente breviore, hoc intus pluriciliato. 10 MONOGRAPHIE Mentum transversum, planum, læve, medio longitudinaliter biexcavatum, dente medio carinato, lobis sat longiore, crasso et apice latius obtuso, utrinque basi carinato, totum sinum implente ; lobis subquadratis, extus modice rotundatis, antice suboblique late truncatis, angulo externo modice rotundato, intra marginem obsolete carinulato; — paragenæ latæ, sub- trigonæ, extus carinatæ, intus rotundatæ, haud vero deutatæ nec emarginatæ, apice obtuse rotundato. Mandibulæ capite breviores, medio arcuatæ, supra læves, carina unica valde obtusa, summa basi angusta, singula dente magno medio obtuse bicuspi instructa ; apice sat obtusæ. Labrum insigne, anterius deplanatum, margine antico sub- arcuatim rotundato, obsoletissime bisinuato, basi transverse carinatum et ante carinam serlepunctatum. Antennæ graciles, modice longæ, prothoracis angulos pos- ticos haud attingentes, extus vix incrassatæ; articulo primo subclavato, sequentes tres simul sumtos æquante, his tenuibus, sensim decrescentibus, tertio basi abruptius attenuato, cæteris secundo æqualibus, elongato-quadratis, ultimo breviter ovato, præcedente vix longiore. Pedes fere ut in Crepidoptero ; tibiæ anticæ supra dentem superiorem haud denticulatæ ; calcare superiore interno medio haud dilatato; intermediæ extus unispinosæ ; posticæ margine posteriore medio biciliato. Caput magnum, latitudine brevius, quadratum, ante oculos angustius; his parvis, convexiusculis, postice in genam lon- gius altiusque elevatam receptis, fronte longitudinaliter pro- fundius biimpressa; — prothorax valde transversus, brevis ; angulis posticis acute dentatis, basi utrinque obliquata, medio brevissime producta ; — elytra connata, brevia, latitudine vix quinta parte longiora, basi latissime subrecte truncata et sub- emarginata, humeris evidenter dentatis, lateribus leviter, apice subacute rotundata, margine ipso acute carinato ; alis inferioribus nullis; epipleuris basi latissimis. Episterna postica subquadrata, posterius subangustata, lati- tudine perparum longiore; abdomen segmentis tribus penulti- mis medio postice punctis binis; ano punctis quatuor impressis. DES SCARITIDES. 11 Cet intéressant Scaritide a quelque ressemblance de forme avec les Crepidopterus et les Storthodontus, mais ses caractères sont très différents ; la forme de la dent du menton, celle du labre et l'absence de carènes intramarginales l’en distinguent bien sufti- samment. P. languidus Wiedemann (Scarites), Zool. Mag. IT, 1, p. 35; Dejean, Spéc. gén. des Coléopt., V, p. 497. Long. 31, larg. 10 mill. — D'un noir modérément luisant, tant en dessus qu’en dessous ; élytres plus ternes. Tête presque lisse, col notablement plus large que la partie antérieure, dont les côtés en avant des yeux sont largement arrondis; la saillie de la joue est‘un peu plus élevée que l'œil, dont la partie postérieure y est emboîtée; elle se prolonge assez en arrière sur les côtés, avec lesquels elle se fond peu à peu; les enfoncements du front sont assez allongés, assez profonds; ils convergent un peu en arrière et s’élargissent en dehors le long de l’épistome, celui-ci est lisse comme le reste de la tête, très légère- ment échancré en arc de cercle, avec une très petite saillie denti- forme de chaque côté du labre; derrière la saillie il y a une petite ligne élevée un peu oblique. Corselet pas beaucoup plus large que la tête, très court, très transversal, aussi large entre les angles postérieurs qu’à son extrémité; le bord antérieur assez échancré, les angles assez avancés, étroits, très aigus et fort peu distants ou plutôt adhérents aux côtés du col; les côtés assez légèrement arrondis; ceux de la base remontent peu obliquement et en ligne droite vers les angles, où le bourrelet qui les longe forme une dent assez aiguë, le milieu très brièvement prolongé, ce prolongement notablement plus large que le pédoncule et ses angles droits; le dessus peu convexe, chagriné vers les côtés et assez lisse sur le disque ; la ligne médiane, qui va de la rigole basale jusqu’à la ligne qui est parallèle au bord antérieur, bien marquée, ainsi que celle-ci; l’espace qui la sépare du bord, finement strié; de chaque côté de la base on aperçoit une impression arrondie; le rebord latéral, quoique peu large, assez relevé. Pédoncule assez étroit. Elytres en ovale très tronqué à sa base; environ d’un cinquième plus longues que larges; la base coupée carrément, légèrement échan- crée au milieu en arc de cercle; ses côtés ne descendant guère vers les épaules et décrivant une légère courbe qui se termine à l'épaule par une dent assez saïllante; côtés régulièrement arrondis depuis l’épaule jusqu’à l’extrémité, qui est peu obtuse; le dessus assez régulièrement voüté; les stries très fines, peu imprimées, très légèrement ponctuées, s’oblitérant un peu le long de la base et de l'extrémité; les intervalles plans, finement chagrinés, avec deux petits points placés vers l'extrémité du 3; le 8° un peu plus large que les autres ; la base assez rebordée, le rebord latéral assez 12 MONOGRAPHIE relevé et séparé du disque par une large gouttière plus lisse et plus luisante que le reste de l’élytre, et dans laquelle on voit une rangée continue de points ombiliqués, entre chacun desquels il y en a deux à trois plus petits; ces points se continuent le long de la base, devant le commencement des stries, jusqu'à la suture; la partie de la base inclinée sur le pédoncule entièrement lisse, ainsi que les épipleures, dont la partie antérieure jusqu’à l’angle postérieur des épisternes métasterniques est très large, après quoi ils commencent à se rétrécir jusqu'à l’extrémité; en dessous le prosternum est un peu plissé longitudinalement entre les hanches; l'abdomen est un peu ridé transversalement, le reste est lisse, la dentelure en scie du côté externe des jambes intermédiaires est aiguë et augmente un peu de profondeur vers l'extrémité; la dernière dent est un peu plus distante, l’épine antéapicale est longue, mince et très aiguë. Je ne possède de cette espèce que l'individu de la collection Dejean, qui avait été envoyé à celui-ci par Westermann comme venant du Cap de Bonne-Espérance, où l’espèce paraît rare, car elle est peu répandue dans les collections. Il y en a un autre dans la collection du Musée Civique de Gênes. NoTE. — Je crois que les deux individus que j'ai eus sous les yeux ne sont que des femelles, et que celui que possède le Muséum du Jardin des Plantes sous le nom de {erribilis est le mâle de cette espèce. Il est plus grand; la {é{e est plus volumineuse; les mandi- bules, beaucoup plus avancées et plus longues, se terminent par un long crochet formant presque un angle droit avec le corps de la mandibule, à peu près comme dans les G' des Wantichora; les élytres sont plus échancrées à leur base et l’échancrure s'étend d’une dent humérale à l’autre. L'aspect de cet insecte justifie assez le nom que lui ont donné les Directeurs du Muséum. XVI. — MENIGIUS. Maxillæ subarcuatæ, apice haud hamatæ, sed intus acute dentatæ. Palpi validiusculi; maæillares articulo ultimo præcedente dimidio longiore, subcompresso, anguste ovato, apice acute rotundato; labiales articulis duobus ultimis æqualibus, penul- timo intus quadriciliato. Mentum excavatum, medio acute carinatum, utrinque ad carinam profunde foveatum; dente medio late trigono, lobis breviore, apice haud producto, utrinque carinato; lobis rugatis, latitudine longioribus, apice magis, extus minus DES SCARITIDES. 13 rotundatis, intra marginem arcuatim subcarinatis; — para- genæ latæ, intus subacute dentatæ et emarginatæ, basi exte- riore subcarinata. Labrum parvum, trilobum, tripunctatum. Mandibulæ vix caput æquantes, subarcuatæ, parum acutæ, bicarinatæ, inter carinas læves, intus a basi usque ultra medium dilatatæ, margine interno undulato, supraque ibidem striatæ, Antennæ capite cum mandibulis breviores, crassiusculæ, apicem versus sensim crassiores, moniliatæ; articulo primo clavato, sequentibus tribus simul sumtis æquali, secundo brevi, tertio sequente longiore, hoc ovato, sequentibus 6 qua- dratis, latitudine haud longioribus, ultimo ovato, basi trun- cato. Pedes mediocres; femora ovata, subinflata; tibiæ inter- mediæ extus acute denticulatæ et unispinosæ ; posticæ mar- gine posteriore biciliato; éarsi crassiusculi. Caput subtransverse quadratum, læve, leviter antice bili- neatum, epistomi antice bidentati sutura medio obsoleta, oculis prominulis, gena postice eos æquante subacuta, — pro- thorax modice transversus, lateribus muticus, basi haud pro- ducta, rotundata, — elytra connata, ovata, basi truncata et subemarginata, humeris subdentatis, sat convexa, striata, intra marginem haud carinata, alis inferioribus nullis. Episterna postica quadrata, latitudine paulo longiora, sub- tilssime punctulata; abdomen segmentis tribus ultimis basi tenue transversim unistriatis, penultimis tribus medio bipunc- tatis, ano ad marginem posticum quadripunctato. Cet insecte ressemble aux T'æniolobus voisins du corvinus, mais l'absence de crochet à l’extrémité des mâchoires et quelques autres caractères permettent d'en faire un genre distinct, d'autant plus que tous ces Tæniolobus sont américains, tandis que celui-ci habite la Guinée. M. Schaumi. Long. 19, larg. 5 1/2 mill. — Tête notablement moins longue que large, d’égale largeur devant les yeux et à sa base, côtés en avant des yeux doucement arrondis, finement rebordés, le rebord se prolonge le long du bord interne de ceux-ci, qui sont gros, assez saillants et emboîtés postérieurement dans la saillie des joues, qui est courte, mais un peu aiguë au bout et au 14 MONOGRAPHIE moins aussi haute que les yeux; sur le front on voit deux lignes parallèles peu imprimées, entre lesquelles la suture de l'épistome est à peine distincte; le bord antérieur est à peu près droit avec deux assez fortes saillies dentiformes aux côtés du labre; il n’y a aucune strie, ni sur le front, ni sur l'épistome. Corselet à peine plus large que la tête avec les yeux, de moitié environ plus large que long, bord antérieur faiblement échancré avec les angles nullement avancés et largement arrondis; côtés presque rectilignes vers le milieu et parallèles, mais assez arrondis vers les angles: ceux pos- térieurs sans vestige de dent, et disparaissant dans la courbe uni- forme que décrivent les côtés du corselet avec ceux de sa base, qui est entièrement arrondie, sans trace de prolongement ou de sinuo- sités; le dessus moins convexe sur le disque que vers les côtés, lisse; ligne médiane très fine, celle parallèle au bord antérieur effacée ; rebord latéral très-fin, tant sur les côtés que le long de la base. Pédoncule étroit, étranglé à sa base. Z/ytres de la largeur du corselet, en ovale de deux tiers plus long que large, tronqué et légèrement échancré au milieu de sa base, dont les côtés sont arqués entre le pédoncule et l'épaule, vers laquelle ils ne descendent guère; le rebord basal se termine à l’épaule par une petite dent; les côtés régulièrement arrondis, la rondeur de l'extrémité peu obtuse; le dessus assez convexe, sillonné de stries très lisses, modérément profondes, presque effacées à l'extrémité même; les intervalles lisses, peu convexes; les huit premiers d’égale largeur, avec trois points placés sur le 3° contre la 3° strie, le premier au premier quart, le deuxième après le milieu, le troisième assez en arrière et un quatrième placé à la jonction de la 2e et de la 4‘stries; il n’y a aucune carène près du bord latéral; le 9° intervalle est comme toujours très étroit, granuleux, avec sa rangée habituelle de points ombiliqués très serrés; le rebord latéral assez étroit, formant une carène assez tranchante; le bord antérieur incliné, granuleux; les épipleures lisses, assez dilatés à leur base. Dessous du corps lisse, légèrement chagriné vers les côtés. Les dents des tibias antérieurs assez épaisses, peu aiguës, avec deux petites den- telures obtuses au-dessus de la 3°. D'un noir assez luisant; parties de la bouche, antennes, jambes et tarses bruns, cils des jambes et des tarses ferrugineux. Donné par feu Schaum comme venant de la Guinée. XVII. — MACROTELUS. Maxillæ sat elongatæ, subarcuatæ, apicem versus subdila- tatæ, extus et apice rotundatæ, intus dente apicali porrecto acuto armatæ, DES SCARITIDES, 15 Palpi tenues, modice elongati; maæxillares articulo ultimo præcedente duplo fere longiore, apice obtuse rotundato, basin versus attenuato; labiales articulis ultimis duobus æqualibus, ultimo ut in maxillaribus, penultimo intus quinqueciliato. Mentum amplum, vix transversum, profundius excavatum, medio acute carinatum et basi ad carinam foveatum; dente medio trigono, basi latiusculo, et utrinque carinato, apice subobtuso, lobis paulo breviore; his latitudine longioribus, extus rotundatis, apice intus oblique truncatis, angulo subro- tundato, subrugatis, margine acute carinulato ; — paragenæ basi latæ, trigonæ, margine interno dentato et emarginato, extus carinatæ, basi carina obliqua, medio magis elevata, a capitis pagina inferiore distinctæ. Labrum parvum, antice subtrilobum, tripunctatum. Mandibulæ longitudine capitis, subarcuatæ, acutæ, læves, supra bicarinatæ, a basi ultra medium intus dilatatæ, mar- gine interno sinuato et apice subacute dentato, ibique sub- striatæ, interjecta medio carinula. Antennæ capiti cum mandibulis subæquales, apicem versus incrassatæ, moniliatæ, articulo primo clavato, sequentibus tribus simul sumtis paulo breviore, horum intermedio paulo longiore, quarto secundo paulo breviore, cæteris secundum æquantibus, quadratis, latitudine vix longioribus, ultimo apice obtuse rotundato. Pedes mediocres ; femora paulo incrassata; fibiæ interme- diæ extus unispinosæ; posticæ margine posteriore longe biciliato. Caput mediocre, quadratum, latitudine paulo brevius, fronte profunde angusteque (Carenorum modo) bisulcata ; oculis pro- minulis, hemisphæricis ; — prothorax transversus, quadratus, angulis posticis valde dentatis, basi media haud producta, lateribus subobliquata ; — elytra connata, ovata, basi trun- cata, humeris fortius dentatis, convexa, subsulcata, intra marginem carinata ; alis inferioribus nullis. Episterna postica quadrata, latitudine paulo longiora, intus emarginata; — abdomen segmentis tribus ultimis basi trans- versim leviter striatis; penultimis tribus medio fortius biim- pressis, ano postice quadripunctato. 16 MONOGRAPHIE Cet insecte a un facies particulier, et la seule espèce de ce groupe à laquelle il ressemble est le Tœniolobus Reichei, qui a presque la même forme, mais qui est beaucoup moins luisant. M. sulciger. Long. 19-21, larg. 5 1/4-6 mill. — Zé/e en carrè moins long que large, légèrement élargie devant les yeux, où le coude que forment les côtés est assez saillant; yeux grands, hémi- sphériques, emboîtés en dessous et en arrière dans la saillie des joues, qui n’est point prolongée en arrière, et qui forme avec les côtés de la base un angle rentrant presque droit, dont le front est un peu arrondi; le dessus tout à fait lisse; le front marqué de deux sillons profonds et étroits, comme ceux qu’on voit chez les Carenum, très légèrement sinuës, presque parallèles, convergeant tant soit peu en avant; bord latéral en avant des yeux rebordé; la rigole qui longe le rebord se prolonge le long du bord interne des yeux, devient peu à peu plus profonde et sépare la saillie de la joue des côtés de la tête; épistome lisse, un peu ondulé, avec deux saillies convexes et très arrondies à côté du labre, entre lesquelles il est légèrement et platement échancré; les coins antérieurs de la tête et l’espace entre les sillons frontaux un peu convexes. Corselet à peine plus large que la tête avec les yeux, court et transversal, ne se rétrécissant point jusqu'aux angles postérieurs; bord antérieur légèrement échancré en arc de cercle derrière le col, mais coupé carrément près des angles, qui sont assez distants des côtés de la tête et dont Le sommet est presque droit, à peine arrondi; les côtés le sont fort peu et régulièrement entre les deux angles; le milieu de la base nullement prolongé, coupé carrément au-dessus du pédoncule, ses côtés remontent peu obliquement vers les angles et sont parfaitement rectilignes ; ils sont plus fortement rebordès que les côtés du corselet, et le rebord forme à son extrémité externe une dent assez saillante; le dessus est un peu convexe, lisse, mais tout le long de la base il est finement chagriné; la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur sont assez profondes, l’espace qui sépare ces deux derniers n’est guère strié ; il y a deux petits points dans la rigole latérale, l’un un peu après les angles anté- rieurs, le second à côté de la dent postérieure. Pédoncule assez étranglé à sa base. Æ/ytres à peiné aussi larges que le corselet, un peu moins du double plus longues que larges, ovalaires, le milieu de la base légèrement échancré, ses côtés verticaux sur l’axe de l'insecte, mais un peu arqués; le rebord qui les longe, se relève for- tement près de l'épaule et y forme une dent saillante, et avec le rebord latéral un angle peu obtus; les côtés sont régulièrement arrondis, l'extrémité l’est peu obtusément ; le dessus, qui est assez convexe, l’est un peu moins près de la suture et du bord antérieur, qui est assez fortement et largement granuleux; les stries sont DES SCARITIDES. W7: très lisses, profondes, formant presque des sillons extérieurement ; les intervalles très lisses, les deux premiers assez plans, les suivants de plus en plus convexes sur toute leur longueur, avec de quatre à six points imprimés assez gros sur le 3° du côté de la 3° strie, la plupart situés sur la moitié postérieure, le 7e relevé en carène modérément tranchante, très élevée dans sa moitié antérieure, où elle surplombe et cache le 8° et le rebord latéral; elle décrit une courbe assez forte en se rapprochant de l’épaule, derrière laquelle elle se termine ; elle s’abaisse peu à peu en arrière et rejoint bien avant l'extrémité le 6° intervalle; le 8°, légèrement convexe, n'atteint pas la base et ne dépasse pas l’extrémité du 7°; le 9°, très étroit et finement granuleux, porte une rangée continue de petits points tuberculés : le rebord latéral est fin et étroit, surtout anté- rieurement; les épipleures sont lisses et un peu élargis le long des épisternes. Le dessous du corps est lisse, avec les côtés de l'abdomen distinctement chagrinés. D’un noir luisant en dessus, un peu plus terne sur les côtés du dessous; les cils des mâchoires et des pattes roussâtres; un individu un peu immature est brunâtre. Il habite le Gabon, d’où j'en possède quatre individus; mais M. Raffray en a rapporté un en mauvais état du Zanzibar. XVIII. — SCARIS. Tœniolobus, Chaudoir, Motschulsky. Maxillæ tenues, porrectæ, arcuatæ, apice acutæ, nec hamatæ ; lobo inferiore gracillimo. Mentum amplum, lobis intra marginem haud carinats, basin versus angustioribus, media basi profunde biexcavatum. Labrum antice obsolete undulatum. Abdomen segmentis penultimis tribus transversim plerum- que 4 vel 6-punctatis, ano medio impunctato. Caput supra oculos profunde sulcatum, his parvis vix pro- minulis. Prothoraæ angulis posticis dentatis, margine laterali punctis pluribus setigeris impressis. Elytra connata, disco deplanata, rugulosa, intra margi- nem acute carinata, humeris acute dentatis, alis inferioribus nullis. Cætera ut in Tæniolobo. Ce genre est très voisin des Z’æniolobus, mais comme un carac- tère principal de ces derniers consiste dans la carène qui longe le 18 MONOGRAPHIE côté externe des lobes du menton, à quelque distance du bord latéral, et que ce caractère manque absolument dans l'espèce qui constitue ce nouveau genre, je ne pouvais faire autrement que de l’exclure. Il y a de plus quelques différences dans la conformation des mâchoires, du labre et dans la rugosité qui couvre les élytres. N'en possédant qu'un individu Q à l’époque où je l’ai décrite, je n'étais pas assez sûr que ces différences fussent constantes, pour pouvoir me décider à la séparer des T'æniolobus. Sc. Guerini (7'æniolobus). Chaudoir, Bull. des Nat. de Moscou, 1855, I, p. 31. Long.19-21, larg. 5-5 1/4 mill.—I]l existe une certaine ressemblance de forme entre cet insecte et le /ævicollis, mais outre que la partie postérieure du corselet et les élytres sont d’un noir très terne, beaucoup d’autres caractères les distinguent. La téle, surtout dans les mâles, est tout aussi grande, mais elle est presque aussi longue que large, ses coins antérieurs sont plus droits et régulièrement arrondis, les côtés en avant des yeux ne sont pas rebordés ; ceux-ci sont plus petits, ronds et peu convexes; la saillie des joues est plus étendue et plus élevée derrière les yeux; il n’y en à pas au-dessous de ces derniers; la surface de la saillie est ridée et intérieurement elle est limitée par une gouttière arquée, que longe extérieurement une carène également arquée, qui commence près du bord antérieur de l’œil, s’en écarte et se termine à l'endroit où finit la saillie latérale; le point juxta-oculaire est plus éloigné de l'œil et se prolonge en arrière en forme de petit sillon arqué, dont la convexité est tournée en dehors; le bord antérieur de l’épistome est conformé de même, les enfoncements longitudinaux sont plus faibles ; l’espace qui les sépare, ainsi que les coins antérieurs, sont généralement lisses, le reste de la surface est plus ou moins ridé; entre les enfoncements, on aperçoit deux petits points quelquefois peu visibles, et quelques autres, souvent presque effacés, en dehors des enfoncements parmi les rides; les mandibules sont bien plus étroites à leur base que le bord antérieur, leur côté externe est assez sensiblement sinué ; leur longueur et leur courbe sont à peu près les mêmes, mais celle de droite paraît constamment plus courte ; les carènes du dessus sont plus rapprochées, l’espace entre les deux lisse, les dilatations internes striées obliquement et assez obtusément ondulées à leur côté interne; le labre est très court et n’est point trilobé, son bord antérieur est à peine bisinué; le men- ton est grand, presque aussi long que large, sa partie non échancrée est plus longue; la carène du milieu est assez élevée, et il y a de chaque côté une forte excavation, qui se prolonge en pointe en avant; la dent du milieu est en forme de fer de lance court, ses côtés sont carënés et anguleux et sa base remplit tout le fond de l'échancrure, les lobes sont en plan peu incliné, un peu ridés, leur DES SCARITIDES. 19 côté externe passablement arrondi, l'extrémité tronquée assez obli- quement, avec l’angle externe arrondi; 27 n'y a point de carène élevée près du bord latéral; les paragènes sont longues, très pointues, larges à leur base, qui est séparée du dessous de la tête par une ligne élevée très -obtuse, qui semble en faire Le tour, carénées extérieurement, fortement dentées à leur côté interne et très échancrées avant la dent; elles sont un peu ridées; les antennes ne diffèrent pas sensiblement et celles des femelles sont aussi plus courtes que celles des mâles. Le corselet a presque la même forme, mais il se rétrécit un peu plus vers les angles posté- rieurs, qui sont indiqués par une petite dent assez obtuse; les angles antérieurs sont presque aussi avancés et aussi pointus que dans le Tœn. carinatus!} les côtés sont tout aussi peu arrondis, mais ils ne sont pas parallèles; le milieu de la base n’est point pro- longé, ses côtés ne sont ni plus ni moins obliques, mais ils sont légèrement sinuës; le dessus, qui est couvert de petites rugosités embrouillées, est plus aplani et descend bien moins sur les côtés, la ligne transversale antérieure est effacée vers le milieu, le bord antérieur n’est pas strié; les rugosités de la superficie augmentent vers les côtés et deviennent plus fortes et plus régulières le long de la base, sur les côtés de laquelle on voit deux impressions peu profondes, assez larges et un peu granuleuses; le rebord latéral est très fin et la rigole qui le longe porte sept à huit points pili- fères assez marqués; celui qui longe la base est aussi tranchant, mais plus relevé. Les é/ytres ont à peu près la même forme, elles sont seulement plus étroites; elles ne sont pas seulement tout aussi peu convexes, mais même la partie du disque comprise entre les troisièmes intervalles de chaque élytre jusqu'aux deux tiers de la longueur, présente une légère dépression, ce qui fait que le 3° intervalle paraît être lëgérement convexe; les stries sont à peine imprimées et sont formées de points peu rapprochés les uns des autres, qui, dans les stries externes, semblent se changer en alvéoles très peu profondes; les intervalles, ternes et finement chagrinés, sont plans, le deuxième et le troisième se relèvent vers l'extrémité; ce dernier est un peu plus large que les autres; sur le milieu du 5: on aperçoit une ligne très fine, légèrement élevée; le 7e est élevé en carène haute et tranchante, qui, dans sa première moitié, surplombe le rebord latéral, se recourbe en dedans en s’aplanissant derrière la dent humérale et le rebord antérieur jusqu’à la base de la quatrième strie, mais qui diminue peu à peu de hauteur vers l'extrémité qu’elle n’atteint pas, tandis que le huitième intervalle, qui n’est d’abord qu’une fine ligne élevée, commençant à quelque distance de l’épaule, devient peu à peu une petite carène, longeant la rangée submarginale de petits points 20 MONOGRAPHIE caténulés etse prolongeant jusqu’à l'extrémité de la suture; on ne distingue qu'avec peine une rangée de quelques points à côté de la troisième strie, car ils se confondent avec ceux de la strie. Le des- sous du corps est bien plus luisant que le dessus; il est lisse, à l'exception des épisternes intermédiaires, qui sont finement gra- nuleux; il n’y à pas de points sur le milieu de l’anus. Les grandes dents des tibias antérieurs sont plus effilées et plus aiguës, et les dentelures au-dessus de la 3* plus pointues et moins serrées, au nombre de trois ou quatre; les pattes sont en général plus grêles. Quatre individus, dont trois mâles, venant de Cumana (Funck). XIX. — TÆNIOLOBUS. Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 30. Scarites, Dejean et auctor. Pleurogenius, Motschulsky, Étud. entom., 1857, p. 95. Maæillæ arcuatæ, longius hamatæ, apice acutissimæ. Palpi maæillares articulo ultimo præcedente longiore, sub- compresso, basin versus subattenuato, apice subobtusato ; labiales articulis ultimis duobus æqualibus, ultimo ut in maxillaribus, penultimo intus pluriciliato® Mentum lobis intra marginem subrecte carinatis. Mandibulæ subarcuatæ, acutæ, supra bicarinatæ, subtus anterius striatæ, intus dentatæ, dente aut emarginato, aut undulato ; — paragenæ extus carinatæ. Labrum plus minusve trilobum, antice tripunctatum, puncto singulo setigero. Antennæ variæ longitudinis, extus incrassatæ, moniliatæ, articulo primo subarcuato, clavato, sequentibus 3 simul sumtis æquali, apice superno indentato, his sensim decrescentibus, cæteris quadratis, ultimo apice obtuse rotundato. Pedes mediocres, parum elongati, #ibiæ intermediæ extus bispinosæ ; posticæ margine posteriore longius quadriciliato. Capul quadratum majusculum ; fronte longitudinaliter biim- pressa; — prothorax basi non productus; — pedunculus basi strangulatus ; — elytra connata, ovata, humeris dentatis, alis inferioribus nullis. E'pisterna postica latitudine haud aut vix longiora, lævia; — abdomen segmentis tribus ultimis basi transversim unisul- catis, medio foveolatis. DES SCARITIDES. 21 Dans mon premier mémoire sur ce groupe, j'ai donné une plus grande extension à ce genre, où Je faisais rentrer des espèces ailées à élytres non soudées et à épisternes postérieurs longs.Je crois que, pour lui donner plus d’homogénéité, il est préférable d’en exclure ces dernières, dont le facies est d’ailleurs assez différent. Tel que Je le mainüens, il doit être subdivisé en plusieurs sections. I. Epistoma antice medio bidentatum (species americanæ). A. Ano medio bipunctato. 4. Prothorex lateribus muticus. a. Elytra intra marginem carinata. æ, Elytrorum interstitium 8um valde carinatum. +. Mentum planiusculum, rugatum. y. Mentum lobis extus rotundatis, antice obtuse rotundatis. T. planatus Dejean, Spec. V. p. 483, — circumductus, Chau- doir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855.1, p.35. Long. 29-30, larg. 8 mill. Tête grande, surtout chez le mâle, carrée, un peu moins longue que large, aussi large en avant des yeux qu'à sa base; bord latéral devant ceux-ci d’abord parallôle, puis coupé assez oblique- ment, mais arrondi; la partie parallèle courte et un peu rebordée; la rigole qui le longe, se prolonge le long du bord interne des yeux et sur le haut de la saillie de la joue, qu’elle sépare des côtés du vertex; celle-ci est allongée, bien plus élevée que les yeux et finit brusquement assez loin du bord postérieur de l’œil, tombant plus ou moins à angle droit sur les côtés du col; le dessus est peu convexe, lisse, à l'exception de quelques petites stries le long de la suture de l’épistome, en dehors des impressions longitudinales du front, qui sont assez fortes et forment presque des sillons; le milieu de l’épistome est aussi un peu strié; son bord antérieur depuis les angles jusqu’au labre est coupé carrément, mais derrière celui-ci, il est échancré, le fond de l’échancrure est coupé carré- ment et légèrement sinué, mais il n ‘y a point de dent à côté du labre; les antennes sont longues et atteignent la base du corselet. Celui-ci pas plus large que la tête avec ses saillies latérales, moins long que large, mais peu transversal, un peu plus élargi en avant que près de la base dans les individus à tête plus grosse; bord antérieur assez échancré en arc de cercle; angles avancés, adhé- rents aux côtés du col,arrondis au sommet même; côtés rectilignes, s’arrondissant légèrement près des angles antérieurs; milieu de la base nullement prolongé, assez visiblement échancré en angle rentrant, ses côtés presque rectilignes, remontant fort obliquement vers les angles postérieurs, qui sont très arrondis, médiocrement arqués et sans aucune dent; le dessus presque lisse, peu convexe sur le disque, mais descendant assez vers les côtés, nullement cha- griné le long de la base; ligne médiane et celle parallèle au bord an- ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXII, 2 22 MONOGRAPHIE térieur bien marquées; l’espace qui sépare ces deux derniers légère ment strié ; le rebord latéral, très fin, se prolonge de même sur les côtés de la base, mais le bourrelet du milieu de la base, au-dessus du pédoncule, est assez gros; dans la fine rigole qui longe les côtés, on aperçoit un petit point après l'angle antérieur et un second après la courbe de l’angle postérieur. Pédoncule assez étroit, un peu rétréci vers la base, mais peu étranglé sur les côtès. Élytres pas plus larges que le corselet, moins du double plus longues que larges, ovales, échancrées au milieu de la base et coupées assez obliquement sur ses côtés; côtés des élytres un peu arrondis, ron- deur de l'extrémité assez forte, mais peu aiguë; au sommet de l'épaule il y a une dent aiguë, assez saillante; le dessus fort peu bombé, surtout antérieurement entre les carènes, descendant peu à peu vers l'extrémité; les stries très fines, peu imprimées, très légè- rement ponctuées; les intervalles, lisses, mais ternes, presque plans; cependant le quatrième et la partie antérieure du 6° sont un peu relevés; sur le 3, contre la 3° strie, il y a une rangée de cinq à six points pilifères petits, mais bien marqués; le 7° intervalle s’oblitère près de sa base, le 8° est relevé en carène très élevée, surtout antérieurement, cependant peu tranchante, qui surplombe sur toute sa longueur le fin rebord latéral, et qui se joint au rebord des côtés de la base, dont elle est séparée par la dent humérale, et se prolonge jusqu’à l’extrémité de la suture: son versant externe, qui est assez large, est très finement granuleux; le 9° intervalle, très étroit, porte une rangée continue de petits points ombiliqués ; le rebord latéral remonte, en décrivant une assez forte courbe, vers la dent humérale, où il se joint à la base de la carène; le bord antérieur est presque lisse; les épipleures sont peu dilatés dans leur partie antérieure. Le dessous du corps presque lisse, lès quatre épisternes antérieurs très légèrement ondulés; les points sur le milieu des segments abdominaux assez gros. Il y a trois à quatre dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la troisième dent. Le dessous du corps, la tête et le corselet sont d’un noir un peu luisant, ainsi que le haut de la carène latérale des élytres, qui sont plus ternes que le reste de l’insecte. Je possède trois individus de cette espèce, qui habite les environs de Rio-Janeiro. NoTE. — Le 7. planatus, que j'ai décrit en 1855, I, p. 37 (Long. 14 1/2" = 32 mill.), n’est pas celui de Dejean, mais je n’en possède plus le type, qui a été détruit lors du transport de ma collection de kussie à Paris en 1863. D’après ma description, il différerait du vrai planalus par ses antennes à articles plus étroits que dans le carinalus, ses mandibules moins dilatées et moins dentées à leur base, par la longueur moindre de la saillie des joues en arrière des yeux ; par ses é/ytres plus allongées, les intervalles des stries plus DES SCARITIDES. 23 convexes, le 7° plus large que dans le carinatus, relevé en crête obtuse, même près de la base, la carène sublatérale beaucoup moins élevée, obtuse et arrondie sur le haut; le dessus sensiblement plus convexe, et sa coloration moins terne. Il m'avait été envoyé par M. Grey, de Saint-Pétersbourg, comme venant de Bahia. S'il se confirme que ce soit une espèce distincte, je propose de l’appeler spectabilis. yy. Mentum lobis extus vix rotundatis, antice acutius angulatis. T.subcostatus.Long.21,larg.6 mill.—Il faitle passage du pla- natus au carinalus, car le menton est rugueux et plan, comme dans le premier, mais les lobes sont en pointe arrondie, comme dans le second. Je n’en possède qu’une femelle, qui diffère de celle du carinatus par les caractères suivants : {6e pareille, un peu plus étroite, plus plissée longitudinalement entre les yeux et les impres- sions du front; yeux moins convexes; corselet moins large, à côtés plus parallèles, avec les angles antérieurs moins avancés, bien moins aigus, un peu arrondis au sommet, et la courbe des angles postérieurs plus convexe; le dessus moins lisse, très finement chagriné le long de la base, qui est plus déprimée sur ses côtés; élytres un peu plus étroites, moins arrondies sur le devant des côtés, coupées un peu plus obliquement vers les épaules, dont la dent est moins saillante, le dessus tout aussi plan, mais descendant un peu plus vers l'extrémité; toutes les stries très distinctement ponctuées, presque alvéolées, surtout les latérales, les intervalles moins lisses, devenant de plus en plus tectiformes extérieurement, avec six petits points seulement dans la 3° strie ; le 6° intervalle assez raccourci en arrière, le 7° plus relevé en carène dans sa partie antérieure que le 8°, mais s’unissant à son extrémité au &°, qui ne surplombe pas le rebord latéral, mais forme cependant une carène assez tranchante, qui n’atteint pas l'épaule, mais va jusqu’à l’extré- mité de la suture, cessant d’être tranchante dès sa jonction avec le 7° intervalle; if n’y a que le rebord latéral qui, à l’épaule, se rattache au rebord des côtés de la base, celle-ci fortement granu- leuse; les quatre épisternes postérieurs et les côtés du mêtasternum et de l’abdomen visiblement chagrinés,; il n’y a que deux dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent. Tout le dessus est d’un noir plus terne encore. M. Depuiset m’en a cédé un individu venant de Para. xx. Mentum excavatum, lobis acutius angulatis. y. Menium sublæve; paragenæ intus acute dentatæ ct emarginatæ. T. carinatus Dejean, Spec. des Col. I, p. 376. Long. 21-27, larg. 6 1/2-7 1/2 mill. — D'un noir assez terne, surtout en dessus, PT. a = RS MONOGRAPHIE et encore plus sur les élytres que sur l’avant-corps. Z'êle grande, surtout dans les mâles, moins longue que large, aussi large en avant qu’à sa base; bord latéral devant les yeux d’abord parallèle, puis arrondi; la partie parallèle assez rebordée; la rigole se prolonge le long du bord interne des yeux, où elle devient plus profonde, et sur le haut de la saillie des joues, qui n’est pas plus élevée que les yeux, est moins prolongée en arrière que dans le planatus, et s’abaïsse peu à peu jusqu’ aux côtés du col; les i impres- sions frontales sont aussi marquées que dans cette espèce, mais elles divergent un peu plus en avant; à côté d’elles on aperçoit quelques petites stries très légères, ainsi que sur les côtés de l’épi- stome, dont le bord antérieur est échancré de même derrière le labre, mais qui, en outre, de chaque côté de ce dernier, émet une dent arrondie assez saillante; mandibules du mâle plus longues que celles de la femelle; antennes également plus allongées dans le premier de ces deux sexes; les articles extérieurs de ces organes, en carré plus long que large dans le mâle, sont aussi larges que longs chez la femelle. Corselet ordinairement un peu plus large que la tête, court, très transversal, pas plus étroit aux angles postérieurs qu’en avant; bord antérieur assez échancré, avec les angles presque adhérents aux côtés de la tête, fort avancés et très aigus; côtés rectilignes et parallèles; base nullement pro- longée au milieu, ses côtés remontant moins obliquement vers les angles rostérieurs, qui sont très arrondis au sommet, sans dent, mais assez indiqués ; le dessus peu convexe, mais assez en pente vers les côtés: ligne médiane un peu crénelée, bien plus imprimée que la ligne parallèle au bord antérieur; celle-ci assez oblitérée vers le milieu et précédée de stries'très fines, assez serrées ; le rebord latéral, très fin, reste tel le long des côtés de la base, mais Le bour- relet au-dessus du pédoncule est un peu plus gros; ans la rigole latérale on voit une série de petits points pilifères ; les bords de la base ne sont point chagrinés. Ÿ/ytres à peine aussi larges que le corselet, un peu plus de moitié plus longues que larges, ovales, tronquées à leur base, qui est peu échancrée au milieu et, quoique légèrement arrondie, descend fort peu vers les épaules, qui sont terminées par une dent aiguë; côtés assez arrondis sur toute leur longueur; extrémité sabacuminée; le dessus plus plan, surtout pos- térieurement; les stries lisses, fines, peu profondes, les intervalles légèrement convexes, avec de sept à douze points (!) sur le bord externe du 3°, le 6° n’atteint souvent pas la base, celle du 7° est un peu relevée en carène etse joint à la carène aiguë et très saillante (t) 1 yen a 42 dans le type de Dejean, quoiqu'il ne lui en donne que 5 dans sa descriplion. DT. Q Conde LS <" PNY LENS RILI DES SCARITIDES. 25 que forme le 8; celle-ci, qui surplombe de beaucoup le rebord latéral, ne touche pas tout à fait la dent humérale et se prolonge jusqu’à l'extrémité de la suture; son versant externe est lisse, mais la partie descendante de Ia base est couverte de. forts granules; le rebord latéral se rattache seul au bourrelet qui longe les côtés de la base, dont il est séparé par la dent humérale; Le épipleures et tout le dessous du corps sont lisses; il y a destrois à cinq petites dentelures serrées au-dessus de la 3° dent des tibias antérieurs; l’épine supérieure du côté externe des jambes intermédiaires, est bien plus petite que l’inférieure. Quelques individus des environs de Rio-Janeiro, y compris le type de Dejean, qui est une femelle. T. rugatus. Long. 27, larg, 7 1/2 mill. — Il ressemble beau- coup au carinalus, mais il s’en distingue par plusieurs caractères importants. Un mâle. Zéfe pareille, saillie des joues moins élevée et surtout moins étendue en arrière; corselel notablement moins court et moins transversal; élytres plus allongées, plus parallèles, à côtés presque rectilignes sur une assez grande étendue, encore un peu plus planes; carène du 8° intervalle encore plus élevée et plus tranchante, plus arquée à sa base; le 7° intervalle n’est non - seulement nullement relevé à sa base, mais même il n’atteint pas celle des élytres de beaucoup, et il est moins convexe que les autres; le fond des stries est irréguliérement ponctué et les bords des intervalles inégaux et ondulés, ce qui donne à la surface une apparence rugueuse; je n’ai pu voir que cinq points sur le bord externe du 3, encore sont-ils peu distincts et se confondent-ils avec la rugosité du bord; il n’y a que deux dentelures aux tibias antérieurs après la 3 dent. Antennes aussi longues que dans le carinatus G. Un individu venant du Brésil. T. Iævicollis Dejean, Spec. des Col., V, p. 486; Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, [, p.38. — Var. Scar. rugicollis Dejean, Spec., I, p. 377. Long. 18 1/2-26, larg. 4 3/4-6 mill. — La tête et le corselet, et même les élytres, sont plus luisants que dans le carinatus. Têle presque pareille, seulement moins large; corselet moins court, moins transversal; angles antérieurs aigus, mais pas prolongés en pointe, les postérieurs plus arrondis, plus effacés, le dessus plus convexe; élyires plus étroites, plus allongées, plus convexes; carène du &% intervalle moins élevée et un peu moins tranchante; la base du 7° relevée comme dans le carinatus. Antennes des deux sexes comme celles de ce dernier. L'examen du type du 7wgicollis de la collection Dejean, m'a con- vaincu que ce n’était qu'une variété individuelle du /ævicollis, et: 2 comme le corselet est toujours d'ailleurs lisse dans cette espèce, j'ai dû lui conserver ce dernier nom, quoique plus récent. Il paraît être assez commun aux environs de Rio-Janeiro. 26 MONOGRAPHIE yy. Mentum granulatum; paragenæ intus nec dentatæ nec emargi- natæ. T. holcocranius. Long. 25-30, larg. 7 1/2 mill. — Cette espèce forme naturellement le passage du /ævicollis au sulciceps, et elle ressemble même tellement à celui-ci que je les avais confondues. Elle est beaucoup plus lisse et plus luisante que le /ævicollis et les espèces voisines, et se rapproche aussi par là du sw/ciceps, mais le & intervalle est relevé en carène, quoique moins élevée que dans le Zævicollis. Tôle à peu près de la même forme que dans celui-ci, yeux moins convexes, plus arrondis postérieurement, saillie des joues plus élevée en dessous des yeux ; enfoncements frontaux plus sulciformes, plus prolongés en arrière et divergeant un peu vers les côtés du col; près du côté extérieur de ces sillons, on en voit un ou deux autres très courts entre le front et le vertex; la rigole, qui longe le bord latéral devant les yeux, contourne le bord interne de l'œil et se prolonge un peu en arrière, en s’arquant vers le point juxta-oculaire; l’épistome est conformé de même, il est lisse et légèrement ondulé de chaque côté vers les sillons frontaux ; le labre a les lobes latéraux plus avancés et plus aigus que celui du milieu; les mandibules sont pareilles; le menton est plus long; il est couvert d’une granulation assez marquée ; les fossettes qui se trouvent de chaque côté de la base de la carène du milieu, sont moins profondes, les lobes sont plus longs et leur extrémité plus aiguë; la carène intramarginale est plus saillante; les paragènes sont plus allongées, moins larges vers leur base, et à leur côté interne on ne voit aucune dent, tandis que la partie antérieure n’est que fort légèrement sinuée; les antennes ne sont pas plus longues que dans le Zævicollis ©, les neuf articles extérieurs sont plus courts et un peu plus larges, le 2° est brusquement aminei à sa base et assez fortement sinué en dessous; les 6° à 10° un peu plus larges que longs, le 11° en ovale tronqué à sa base et de près du double plus long que les précédents. Le corselel, pas plus large que la tête, est plus allongé que dans le /ævicollis, sans être toutefois aussi long que large; il est moins échancré antérieurement et le sommet des angles est un peu arrondi, le parallélisme des côtés est un peu plus sensible; le dessus est plus semi-cylindrique, plus lisse; la ligne parallèle au bord antérieur n’est un peu marquée que vers les côtés et il n’y a point de stries le long du bord antérieur ; le rebord latéral est encore plus fin, et dans la rigole on observe les mêmes petits points pilifères. Les é/ytres sont en ovale bien plus allongé, aussi longues que le corselet et la tête avec les mandibules, pas plus larges que le premier; elles se rétrécissent très légèrement vers les épaules à partir du milieu, leur base est comme dans le DES SCARITIDES. 27 lævicollis, les côtés sont moins arrondis antérieurement; le rebord des côtés de la base entre le pédoncule et l’épaule est moins élevé; le dessus bien plus semi-cylindrique et descendant bien plus sur l’ex- trémité; les stries sont un peu plus profondes; les intervalles, très- lisses, deviennent de plus en plus convexes vers les côtés, mais l’extrémité des quatre premiers est plane et légèrement terne; il y a sept points imprimés sur la 3 auprès de la %strie, mais un seul est situé avant le milieu; le 8°, quoique relevé en carène, l’est moins que dans le /æwicollis et ne surplombe le rebord externe que depuis l'épaule jusqu’au tiers de l’élytre; la base du 7° est aussi légère- ment relevée ; la base de l’élytre est assez fortement granuleuse, et celle du côté externe du 8° intervalle l’est légèrement. En des- sous, les épisternes antérieurs et postérieurs le sont plus faiblement que les intermédiaires; les côtés de l'abdomen sont en partie légè- rement ridés longitudinalement; les pattes sont plus courtes; les cuisses plus larges et plus rectangulaires, les jambes plus élargies vers l’extrémité ; il n’y a que deux dentelures bien marquées aux antérieures au-dessus de la 3° dent et six longs cils au côté posté- rieur de la dernière paire. Ce joli Tæniolobus habite près de Bahia et m’a été donné par M. Mocquerys père. Je crois que c’est un mâle, malgré la brièveté des antennes, mais en considération de la force des cuisses. Le Musée de Gênes en possède aussi un dividu un peu plus petit et un peu moins allongé que le mien. 8. Elytrorum interstitium 7 valde carinatum. T.sulcifrons Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 39. — Long. 12, larg. 3 1/4 mill. — De petite taille et d’un noir bru- nâtre peu luisant, avec les palpes, les antennes, les jambes et les tarses bruns. La /é/e est proportionnellement moins grande que le /ævicollis, mais elle a la même forme; les enfoncements frontaux sont plus linéaires et sont un peu plus écartés l’un de l’autre en arrière qu’en avant; extérieurement, près de leur extrémité posté- rieure, se détache un sillon assez profond, un peu oblique, qui se dirige vers les angles de la base, mais qui ne dépasse guère le tiers postérieur ; la surface ne parait pas ridée; l’épistome est identique ; les yeux sont tout ronds; la saillie des joues moins convexe derrière eux; les lobes latéraux du labre plus anguleux; les dentelures internes dès mandibules moins aiguës; le menton est conformé de même, mais il est un peu moins creusé au milieu et un peu rugueux; les paragènes sont moins élargies vers leur base et offrent des ondulations obliques; les antennes ne sont pas plus longues que la tête avec les mandibules, et leurs articles, à partir du 2°, sont un peu plus courts que dans Le /æwmcollis ©. Le corselet, quoique un peu plus large que la tête, est plus étroit et moins PT RC AP TE à LOT de TR SU à À SUR M rl D he Te n° de pi EL TN ROR ES fe L 4 | Lee F4 Cure . TS * ‘ à | es S'en dite ue AR NE 28 MONOGRAPHIE transversal que dans ce dernier; il se rétrécit un peu vers les angles postérieurs; le bord antérieur est aussi échancré et les angles aussi aigus, mais ils le paraissent moins, parce que les côtés s’arrondissent assez derrière eux; la courbe que décrivent les angles postérieurs, est plus forte (comme dans le carinatus); sans que le milieu de la base soit prolongé, ses côtés sont légèrement sinués ; le dessus, qui est assez ridé, présente à peu près la même convexité; la ligne transversale antérieure n’est presque point visible et il n’y a dans la rigole latérale que deux points, l’un tout près des angles antérieurs, l’autre à côté des angles postérieurs. Les élytres sont un peu plus courtes et moins arrondies sur les côtés, surtout après l'épaule, le milieu de la base est un peu plus échan- cré, la rondeur de l'extrémité un peu plus obtuse ; la convexité du dessus est la même, les stries sont plus profondes et les intervalles finement chagrinés, plus convexes, excepté à l'extrémité; le 7° est relevé en carène lisse, assez haute, mais peu tranchante, depuis l'épaule, qu'elle ne touche point, jusque près de l’extrémité, où elle s’oblitère ; le &° n’est indiqué que par une ligne très fine au milieu de la large gouttière chagrinée et même légèrement granuleuse, séparant la carène du rebord latéral, qui est assez relevé et près duquel on aperçoit sur le 9° intervalle, comme toujours fort étroit, une rangée continue de points ombiliqués peu rapprochés les uns des autres; sur le côté externe des 3° et 5° intervalles, on voit une rangée de 4 à 5 points pilifères; la granulation le long de la base est forte; les épipleures sont lisses et assez élargis vers celle-ci. Tout le dessous du corps est lisse ; les pattes ne sont pas très fortes ; il n'y à que deux dentelüres aux jambes antérieures au-dessus de la 5° dent, qui est moins aiguë, et 3 longs cils derrière les jambes postérieures. Je mai toujours que l'individu pris au Brésil par Natterer, que j'ai décrit antérieurement et qui m'avait été envoyé par Parreyss, mais le Musée Civique de Gênes le possède aussi. b. Elytra intra marginem haud carinata. z. Paragenæ intus haud dentatæ, subsinuatæ. T. sulciceps Chaudoir, Bull. des Nat. de Mose., 1855, I, p. 42. Long. 26-27; larg. 6 1/2-7 mill. D’un noir luisant et de forme cylin- drique, allongée. Téle plus ou moins grosse, en carré moins long que large; le bord latéral, en avant des yeux, un peu anguleux sans être saillant, assez rebordé; la rigole, qui longe le rebord, se prolonge le long de ceux-ci et s'arrête bientôt après, en se recour- bant légèrement vers le point juxta-oculaire ; yeux peu convexes, ronds, saillie des joues formant une élévation arrondie au-dessous des yeux et derrière eux, et les dépassant un peu en hauteur, sa surface ondulée; les enfoncements frontaux assez larges et assez DES SCARITIDES. 29 profonds; au fond de chacun on voit une ligne imprimée, ces deux lignes sont parallèles ; sur les côtés de la partie postérieure du front et vers Les yeux il y a de cinq à six sillons assez longs, légère- ment sinués, et quelques petites stries courtes sur la suture de l’épistome; l’épistome platement échancré derrière le labre, avec une fort légère saillie de chaque côté de celui-ci, qui n’est que fort légèrement trilobé, les lobes latéraux étant très obtusément arron- dis; les mandibules au moins aussi longues que la tête, fort peu arquées, aiguës, leur dilatation interne s'étendant au delà de la moitié de leur longueur et dentelée en dedans; le menton assez concave, bien carèné au milieu, avec un sillon de chaque côté de la carène, la dent du milieu tronquée carrément et carènée sur les côtés, les lobes latéraux un peu rugueux, assez largement et obli- quement tronqués à l'extrémité, avec l’angle externe peu arrondi; les paragènes assez longues et pointues, leur bord externe fortement caréné, l’interne, qui n’est que légèrement sinué, bordé d’une carène moins relevée, mais qui s’arrondit autour de leur base et rejoint la carène externe; les antennes courtes, épaisses, monili- formes ; leur premier article en forme de massue, les deux suivants en cônes épais, le 4 presque globuleux, les six suivants en carré plus ou moins aussi/long que large, le dernier en ovale tronqué à sa base. Corselel guère plus large que la tête, exactement sem- blable à celui de l’Ao/cocranius, à la description duquel je renvoie. Elytres semblables par la forme à celles de ce dernier, mais plus bombées ; les côtés de la base encore plus obliques ; le dessus strié à peu près de même, les 7e et 8e intervalles pas plus convexes que les autres; ce dernier n’atteint pas la base et est assez fortement granuleux le long de son bord externe, ainsi que le neuvième, sur lequel la rangée de points ombiliqués est peu distincte ; il y a de même de 5 à 6 points sur le 3° intervalle ; le dessous du corps est lisse, excepté les quatre épisternes postérieurs et les côtés des premiers segments abdominaux, qui sont un peu chagrinés; les dentelures des tibias antérieurs au-dessus dela 3° dent sont fortes et au nombre de deux; les pattes sont d’ailleurs comme dans l’holcocranius. Deux individus venant de la province de Goyaz dans l’intérieur du Brésil. 8. Paragenæ intus acute dentatæ et anterius emarginatæ. æ. Mentum valde excavatum ; paragenæ basi latiusculæ. y. Genæ amplæ, convexæ, elevatæ. T. convexipennis Fairmaire, Ann. de la Soc. Ent. de France, 1868, p. 755. Long. 26; larg. 7 mill. Voisin du sw/ciceps dont il a la tête et les mandibules, mais les paragènes sont bien plus angu- leuses et plus échancrées intérieurement, et, au lieu des sillons 30 MONOGRAPHIE qu'on voit dans ce dernier entre les sillons du front et les yeux, il n’y à ici qu'un gros trait oblique partant de l’extrémité posté- rieure des sillons frontaux et d’abord assez fin, puis se dirigeant en grossissant peu à peu vers les coins postérieurs du col, mais s’ar- rêtant brusquement à la hauteur de l'extrémité postérieure de la saillie des joues. Le corselet est un peu plus long, et la base en est un peu plus échancrée. Les é/ytres sont plus longues, les côtês de la base descendent bien plus fortement vers les épaules, l'extrémité est plus acuminée; elles sont au moins aussi convexes, plus profon- dément striées, les points du 3° intervalle sont plus marqués, et il y en a un peu plus près de l'extrémité, les bords sont plus granulés. Le dessous de la tête, lisse dans le swlciceps, est ici densément ponctué; les lobes du menton sont plus longs, moins arrondis extérieurement, plus obliquement tronqués au bout, qui est moins obtusément arrondi; les épisternes postérieurs sont plus allongés. Les pattes ne différent pas. Cette description a été faite sur l’indi- vidu même décrit par M. Fairmaire, qui me l’a obligeamment prété et qui croyait qu'il venait de Madagascar; mais, de même que pour son Scariles Dohrni, 11 y a eu erreur dans l'indication de l'habitat et, ainsi que ce dernier, il habite le Brésil. T.sylvestris Castelnau (Scariles). Etud. entomolog., I, p. 64. Long. 24; larg. 6 1/2 mill. Également voisin du sw/ciceps, dont il diffère par ses mandibules striées et plus arquées, sa /éle plus élargie en avant des yeux, où ses côtés sont plus coudés, bien que le coude soit arrondi, ses yeux bien plus saillants et convexes, la saillie des joues bien plus élevée et dépassant les yeux en hauteur, les sillons du front plus sulciformes et plus profonds, ceux entre ces sillons et les yeux plus forts et marqués de gros points, au lieu d’être lisses ; il y a de plus quelques points sur les côtés du vertex entre les sillons ; les côtés de l’épistome sont aussi sillonnés. Le corselet est un peu plus long; les angles antérieurs sont plus arrondis, tandis que le milieu des côtés l’est moins, ce qui lui donne une apparence plus carrée. Les é/ylres sont un peu plus allongées, leur forme est d’ailleurs à peu près la même; elles sont au moins aussi convexes, striées de même, les points du 5° inter- valle sont plus petits; le premier n’est qu'un peu avant le milieu. Les antennes sont plus épaisses. Sur les 3 avant-derniers segments de l’abdomen, il y a quatre gros points placés transversalement, deux de chaque côté du milieu; les deux sur le milieu de l’anus sont gros. Le menton est à peu près comme dans le sw/ciceps, mais les paragènes sont fortement dentées et échancrées en dedans. J'ai trouvé sous ce nom, dans la collection du comte Mniszech, un indi- vidu provenant de celle de Dupont et qui est probablement le même que celui qui à servi de type à M. de Castelnau; il est originaire du Brésil, ainsi que deux autres appartenant au Musée de Berlin. DES SCARITIDES. 1: T. Lebasi Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 43. Long. 15-20, larg. 3 1/3-5 1/2 mill. Les contours du corps rappel- lent ceux du Zævicollis, mais les élytres sont bombées, et il est d’un noir luisant. Z'éfe à peu près semblable, mais plus bombée dans sa partie postérieure; les enfoncements frontaux moins pro- fonds, les yeux plus plans, plus tronqués postérieurement, ce qui les fait paraître presque triangulaires; la saillie des joues se prolonge davantage en arrière, et elle est plus élevée sous et derrière les yeux qu’elle dépasse un peu en hauteur; postérieure- ment elle se fond avec les côtés du col; la rigole, qui longe Le bord interne de l’œil, se prolonge un peu en arrière et y devient plus profonde ; les côtés sont un peu ridés en long entre les enfonce- ments et les yeux; le reste du vertex et du front, les coins anté- rieurs et l’épistome sont lisses; le menton est très concave et il est coupé en long par une forte carène obtuse ; la dent du milieu est en forme de large triangle à rebords tranchants, les lobes sont coupés assez obliquement au bout, avec l’angle externe nullement arrondi; à quelque distance de leur bord externe s'élève une haute carène toute droite; les paragènes sont larges à leur base, qui occupe tout l’espace entre le sillon antennal et les côtés du menton, leur côté externe est caréné; vers le milieu du bord interne on voit une dent aiguë, entre laquelle et l'extrémité anté- rieure il y a une profonde échancrure; la base est séparée du dessous de la tête par une ligne élevée arquée, qui la contourne et va rejoindre le rebord externe; les antennes sont notablement moins longues et plus élargies vers l’extrémité, leurs articles sont tous plus courts et plus épais, du 6° au 10° ils sont en carré un peu plus large que long, le dernier n’est qu’un peu plus long que large, coupé carrément à sa base, très obtusément arrondi à son extrémité. Le corselel offre les proportions de celui du /ævi- collis, mais le bord antérieur est moins échancré, les angles ne sont nullement avancés et leur sommet est bien arrondi; les côtés le sont très régulièrement depuis les angles antérieurs jusqu’au pédoncule; le dessus est lisse, notablement plus bombé, le bord antérieur n’est point strié, le rebord latéral bien plus fin, avec deux petits points seulement dans la rigole qui le longe; de chaque côté du dessus de la base on observe une légère impression linéaire très courte. Les é/ytres ont les mêmes proportions, mais les côtés sont un peu plus arrondis; le dessus est beaucoup plus bombé ; les stries s’effacent toutes vers l'extrémité ; les intervalles sont légère- ment convexes et arrondis ; ils sont lisses et luisants; le commen- cement du 7° est légèrement élevé; le 8° se rétrécit beaucoup vers l'épaule, qu'il atteint à peine; il y a de 5 à 7 points sur le bord externe du 3%, dont un ou deux seulement un peu avant le milieu; é Û 32 __ MONOGRAPHIE ? ni le bord antérieur, ni les bords latéraux ne sont granuleux ; le rebord des côtés de la base, entre le pédoncule et l'épaule, est moins relevé, celui des côtés de l’élytre, plus fin. Tout le dessous est lisse ; il y a une ou deux dentelures après la 3° dent des jambes anté- rieures et 3 longs cils derrière les postérieures. Sept individus trouvés par Lebas près de Carthagène (Nouvelle-Grenade). yy. Genæ minus convexæ, minores. +. Elytra uniseriatim punctata. T. corvinus Dejean, Spec. des Col., V, p. 490 = Scar. quadri- collis Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1843. = Scar. molo- pinus ? Perty, Del. anim., p. 8, t. Il, fig. 5. Long. 14 1/2-18, lar- geur 4-4 2/3 mill. La féfe a à peu près la même forme que celle du lævicollis ; les enfoncements frontaux sont plus linéaires; le point juxta-oculaire est plus gros et plus éloigné des yeux, ceux-ci sont ronds, beaucoup moins convexes et la saillie des joues est bien moindre, la rigole, qui longe le bord interne des yeux, forme entre la saillie et les côtés de la tête une fossette assez profonde; l’épi- stome ne diffère pas, mais Le lobe du milieu du labre est plus avancé que les deux latéraux et triangulaire ; les mandibules sont un peu moins arquées vers l'extrémité, l’espace entre les carènes est un peu strié longitudinalement, l1 dent postérieure de la dilatation basale de celle de droite est bien plus saillante que l’antérieure ; les antennes des mâles sont bien moins longues et plus grêles; le menton est à peu près pareil, mais les lobes sont un peu rugueux ; les paragènes sont tout aussi larges à leur base, dentées et échan- crées de même à leur côté interne. Le corselel est notablement plus étroit, presque aussi long que large, depuis l’extrémité des angles antérieurs, qui sont au moins aussi aigus que dans le /œwi- collis, jusqu’à la base; le bord antérieur est échancré de même: la largeur ne diminue point jusqu'aux angles postérieurs, les côtés sont rectilignes et parallèles, ils s’arrondissent légèrement près des angles ; les angles de la base sont fortement arrondis, sans aucune dent ; ses côtés sont assez obliques, d’abord rectilignes, puis arron- dis vers les angles; le milieu n’est point prolongé et il est légère- ment échancré ; le dessus est assez semi-cylindrique, lisse, la ligne médiane au moins aussi marquée et légèrement crénelée, celle parallèle au bord antérieur n’est un peu visible que vers les côtés et le devant n’est point strié; le rebord latéral est plus fin et l’on retrouve la série de petits points pilifères dans la rigole. Les é/ytres sont de la largeur du corselet, un peu moins du double plus longues que larges, moins arrondies sur les côtés que celles du Zævicollis et assez semblables à celles du sw/ciceps ; elles se rétrécissent un peu vers les épaules; le dessus est plus semi-cylindrique, mais il ne nd “dr RER UNE TR 21 RM RSS UE EN EST OP ENS 6 C2 à À ‘ ’ | LP à 127 se ee, DES SCARITIDES. 33 qu descend guère davantage vers l'extrémité; les stries sont lisses, assez fortes et deviennent de plus en plus profondes vers les côtés, elles s’oblitèrent presque complètement près de l'extrémité; les intervalles, très lisses, deviennent peu à peu plus convexes depuis le premier jusqu'au septième, mais ils s’aplanissent tous vers l'extrémité ; le huitième, qui se rétrécit antérieurement et atteint l’épaule, est moins convexe que le septième qui, même à la base, n’est pas relevé en carène ; le nombre des points sur le bord externe du 3: varie de 7 à 10, ils sont fort gros; tout le neuvième, qui est fort étroit, est fortement crénelé; le bord antérieur est très granu- leux, avec des rangées de tubercules mêlés aux granules, mais il n’y a point de granulation le long des bords latéraux ; les côtés du dessous du corps sont un peu chagrinés, le milieu est lisse; les 3 dents externes des jambes antérieures sont aiguës ; au-dessus de la 3°, il y a 2 à 3 dentelures assez fortes, et 3 longs cils derrière les jambes postérieures. D'un noir luisant, palpes et antennes bruns, cils des mâchoires et des jambes roux. Il n’est pas rare aux environs de Rio de Janeiro. Je suis assez porté à croire que le Sc. molopinus de Perty n’est autre chose qu’un individu imma- ture de cette espèce; on le dirait pourtant plus large, avec les élytres plus ovalaires. 3%. Elytra biseriatim punctata. T. planiusculus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 41. Long. 16 1/2; larg. 4 1/2 mill. Il ressemble beaucoup au précédent, mais il en est spécifiquement distinct; la {éte ne m’a pas offert de différence appréciable, mais il n’y a point de stries entre les carènes des mandibules; le corselet s'élargit un peu antérieure- ment, le sommet des angles antérieurs est un peu arrondi; sa forme est moins allongée; le dessus est un peu aplani sur le haut, ridé transversalement, strié le long du bord antérieur, avec la ligne transversale qui lui est parallèle, plus marquée, bien que peu imprimée ; dans la rigole latérale, il n'y à que 3 points imprimés dans sa moitié antérieure, et un quatrième derrière l'angle posté- rieur ; les é/ytres ont les mêmes proportions, mais leur plus grande largeur est un peu avant le milieu, et l'extrémité, quoique arrondie, est plus acuminée; le disque antérieur est notablement plus aplani entre la suture et le 7° intervalle, il est strié à peu près de même ; il n’y a que 6 points sur le côté externe du 3° intervalle, mais il y en à de 3 à 4 sur la 5° strie. La coloration est la même, mais les élytres sont un peu moins luisantes. Les côtés du dessous du corps sont plus lisses et la carène qui sépare les paragènes du dessous de la tête, est plus haute et plus longue. Je connais de cette espèce l'individu que j'ai décrit en 1855 et qui m'avait été envoyé par 34 MONOGRAPHIE M. Sahlberg fils, comme pris près de Rio de Janeiro, et un second qui fait partie du Musée Civique de Gênes. zx. Mentum deplanatum; paragenæ basi angustiores. T. convexiusculus. Long. 15; larg. près de 4 mill. Cette espèce est facile à confondre avec le corvinus, mais la conformation du menton et des paragènes, sa convexité, ainsi que le nombre de points sur le 3° intervalle des élytres, la font aisément reconnaitre et la rapprochent de la suivante. Elle est colorée comme le cor-- vinus et tout aussi luisante. La /é/e est plus courte, ses coins anté- rieurs sont plus obtus; les enfoncements du front sont plus profonds antérieurement, un peu arqués et convergent posté- rieurement, les rides le long de la suture de l’épistome, en dehors des enfoncements, sont plus marquées, et il y en a quelques-unes peu marquées entre eux et les yeux; le point juxta-oculaire est plus rapproché de ceux-ci, qui sont plus convexes, la saillie des joues se prolonge un peu derrière les yeux et descend brusque- ment sur le côté du col, formant avec ce dernier un angle rentrant obtus, mais bien marqué; elle égale l’œil en hauteur et est séparée des côtés du vertex par une fossette; les mandibules sont bien moins longues et moins aiguës, l’espace entre les carènes n’est guère strié, la dent postérieure de la droite est moins proémi- nente ; les contours du menton sont à peu près les mêmes, mais il est beaucoup moins creux, presque plan, la carène du milieu est assez aiguë, bordée de chaque côté d’une petite gouttière, les lobes sont plans, lisses et carènès de même près du côté, la base des paragènes, beaucoup moins élargie, est séparée des côtés du men- ton par un vide assez large; leur côté interne est d’ailleurs aussi denté et échancré devant la dent, les antennes sont plus courtes et plus épaisses dès la base. Le corselel est moins allongé, un peu plus large ; le bord antérieur moins échancré, les angles ne sont point avancés et ils sont légèrement arrondis au sommet, au lieu d’être en pointe comme chez le corvinus; les angles postérieurs sont encore plus largement arrondis; le dessus est notablement plus bombé, et on y voit quelques rides transversales ondulées (qui ne sont peut-être qu’accidentelles). Les é/ytres ont la même forme, mais elles sont beaucoup plus convexes, tant en travers que dans le sens de leur longueur; elles sont striées de même, mais il n’y a que quatre points sur Le 3° intervalle contre la 3° strie, et la granulation de la base est moins forte. Le dessous du corps est plus lisse sur les côtés; il n’y a qu’une dentelure aux tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent. Un individu se trouvait dans la collection Laferté, qui l'avait eu de M. Parzudaki comme venant de l’intérieur du Brésil. DES SCARITIDES. 39 T.subsulcatus Dejean, Spec. des Col., V, p. 489. Long. 20-23, larg. 6-6 1/2 mill.Je ne connais que l’individu,probablement femelle, décrit par cet auteur. Il est à peine plus large que le Lebasi; mais plus long et coloré comme lui. La {éfe est comme celle du con- vearusculus, mais un peu plus large, les yeux et la saillie des joues sont tout à fait pareils; les enfoncements frontaux peu allongés, parallèles, modérément profonds, peu linéaires; les côtés de l’épistome ont quelques siries bien marquées, dont quelques- unes traversent la suture en s’arrondissant ; le reste de la tête est lisse; le lobe du milieu’‘du labre est assez obtus; les mandibules ont ia forme de celles du convexiusculus, elles sont courtes, à peine arquées, l’espace entre les carènes et le dessus de la dilata- tion intérieure sont couverts de fortes stries obliques, les dents intérieures sont moins saillantes ; le menton a la même forme et il est aussi plan; au lieu des gouttières qui longent la carène du milieu, il n'y à que deux fosseites à la base, celle des paragènes est encore plus étroite et leur côté interne, depuis la base jusqu’à la dent médiane, est relevé en carène comme le côté externe; les antennes sont plus courtes que dans le Zebasi (comme celles du convexiusculus), plus épaisses dès leur base; leurs articles sont plus courts ; les 6° à 10° en carré presque moins long que large, le 11° en ovale obtus, tronqué à sa base. Le corselel est plus court et plus large que dans le conveæiusculus, le sommet des angles antérieurs est un peu plus arrondi; les côtés le sont aussi davan- tage vers les quatre angles; de chaque côté du dessus de la base il y a une légère impression ovalaire assez marquée; le dessus est presque aussi convexe. Les é/ytres sont en ovale régulier un peu plus large, leur base est conformée de même, mais la granu- lation y est encore plus fine ; elles sont striées et ponctuées de même; les points sur le milieu des segments abdominaux et de l'anus sont plus gros; et il y a trois dentelures au-dessus de la de dent des tibias antérieurs. I:habite aussi le Brésil. 2. Prothorax angulis posticis dentatis. a. Elytra intra marginem carinata. T.Reichei. Long. 18-20, larg. 5-5 3/4 mill. Il ressemble un peu aux espèces de la section 1, &, «, et surtout au carinalus, mais outre qu'il y a une dent saillante aux angles postérieurs du cor- selet, il en diffère par bien des caractères. Sa taille est moindre, mais sa coloration est tout aussi terne. La tête est en carré moins long que large, le col est un peu plus étroit que la partie en avant des yeux, le bord latéral forme ici un coude arrondi, nullement Saillant; les enfoncements frontaux sont profonds, presque paral- lèles, subsulciformes, le dessus est lisse, à part quelques légères 36 MONOGRAPHIE stries sur les côtés de l’épistome et derrière ceux-ci; les yeux sont à peu près ronds; la saillie des joues dépasse considérable- ment les yeux en dessous et forme une élévation arrondie, assez prolongée en arrière, séparée par une rigole du bord externe de l’œil, et dont Le côté postérieur descend verticalement sur les côtés du col, avec lequel il forme un angle rentrant presque droit; la rigole qui longe le bord interne de l'œil, se dilate devant le point juxta-oculaire et y forme une excavation peu profonde, qui entame les côtés du front; le bord antérieur du labre est plutôt bisinué que trilobé; les mandibules sont plus courtes que la tête, peu arquées ; l’espace entre les carènes n’est point strié, il y a une couple de stries sur leur dilatation basale, dont les dents internes sont peu saillantes et assez obtuses; les antennes atteignent presque la base du corselet et sont un peu plus épaisses que dans le cari- natus; leurs articles 6-10 sont en carré pas plus long que large. Le corselet n’est guère plus large que la tête avec sa saillie laté- rale, il est assez court, transversal, un peu rectangulaire ; le bord antérieur est peu échancré, mais, à côté des angles antérieurs, on y remarque une légère indentation, l'angle même est assez distant des côtés du col, nullement avancé, mais peu arrondi; les côtés le sont assez régulièrement d’un angle à l’autre; l’espace entre les angles postérieurs n’est pas plus étroit que l'extrémité antérieure ; le milieu de la base n’est point prolongé et il est coupé presque carrément, ses côtés sont légèrement sinués et remontent peu obli- quement vers les angles, qui sont terminés par une dent assez marquée, mais peu aiguë ; le dessus, à peu près lisse, n’est pas plus convexe; la ligne médiane est plus imprimée, celle parallèle au bord antérieur est effacée sur le milieu et il n’y a point de strie le long de ce bord; le rebord latéral et basal est comme dans le cari- natus, mais il n’y a dans la rigole qui le longe que deux petits points placés près des angles; l’impression des côtés de la base est plus marquée. Les é/ylres sont moins allongées et leur forme un peu plus rectangulaire, ce qui tient à ce que les côtés sont plus arqués près de l'épaule et plus rectilignes vers le milieu ; les côtés de la base descendent moins vers l'épaule et le milieu est plus échancré, la rondeur de l'extrémité est un peu plus obtuse; le dessus est tout aussi plan antérieurement, mais il descend davan- tage sur l'extrémité, les stries sont lisses, les 3 premières fines, peu profondes, les 3 suivantes forment presque des sillons; les 3 premiers intervalles sont à peu près plans; le long du bord externe du 3, on distingue une rangée de 7 petits points; les 3 suivants sont plus étroits, de plus en plus convexes jusqu’à l’extrémité; le 5° et le 6° se terminent en pointe près de la base, qu'ils n’atteignent pas; entre le 6° et le 7°, règne une gouttière DES SCARITIDES. s# assez profonde, ce dernier est relevé en carène, comme le &e dans le carinatus, mais sa partie antérieure est encore plus élevée et plus tranchante et, à sa base, il est arqué en dedans, derrière la dent humérale, et passe devant la base des 2° et 6°; il surplombe de beaucoup, surtout antérieurement, le rebord latéral; là 7° strie est complètement effacée, de manière qu’on ne voit aucune trace d'un 8° intervalle, le côté externe du 7° est lisse, sans aucune granu- lation ; la rangée de chaînons le long du rebord latéral, ainsi que ce dernier, sont comme dans le carinatus ; la base est moins gra- nuleuse et celle des épipleures plus large. Le dessous du corps est lisse et plus luisant que le dessus, la pointe postérieure du pro- sternum est légèrement creuse; il n’y a guère que 2 dentelures obtuses au-dessus de la 3° dent des tibias antérieurs. J’en possède 4 individus, marqués dans la collection Reiche comme venant de Cayenne. b. Elytra intra marginem haud carinata. T. bonariensis. Long. 20, larg. 5 1/2 mill. Par sa forme, il se rapproche du sulciceps, mais il est bien plus petit et la dent des angles postérieurs du corselet, quoique peu saillante, est cependant distincte. Il ressemble aussi un peu au subsulcalus, mais il est plus étroit et plus allongé. La {éte est plus petite, moins large; les côtés devant les yeux sont d’abord parallèles, puis coupés assez oblique- ment vers la base des mandibules et même légèrement échancrés; les yeux ronds, plus grands et assez convexes ; la saillie des joues forme au-dessous de l’œil une carène un peu obtuse, qui les dépasse notablement et en longe le bord externe; elle forme une crête arrondie, qui tombe obliquement sur les côtés du col, à peu de distance de l’œil et forme avec eux un angle rentrant obtus, dont le fond est arrondi; l’épistome est tronqué carrément sur les côtés de son bord antérieur, dont le milieu est platement échancré derrière le labre, à côté duquel il émet deux saillies dentiformes; au-dessus il est un peu strié sur les côtés, ainsi que le devant du front en dehors des enfoncements, qui sont plus profonds, plus sulciformes, un peu divergents en arrière et assez courts; il y a, de plus, 2 à 3 sillons irréguliers entre les yeux et les enfoncements et quelques gros points sur les côtés du vertex; tout le milieu est lisse; Le labre est faiblement trilobé, le lobe du milieu un peu plus avancé que les deux laté- raux; les mandibules ne sont pas plus longues que dans le subsul- calus, mais pius arquées ; l’espace entre les carènes n’est point strié obliquement, mais les dilatations internes sont couvertes de lignes assez élevées et les dents intérieures sont assez saillantes; le menton est faiblement creux et granuleux ; la carène du milieu ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXHI. B] 38 MONOGRAPHIE est peu élevée, et, de chaque côté de sa base, il y a un point profon- dément imprimé; la dent du milieu est triangulaire, aiguë et carénée sur ses bords; les lobes sont plus longs que larges, peu arrondis sur les côtés, tronqués obliquement à l’extrémité, avec l'angle apical externe assez aigu, légèrement arrondi au sommet ; la carène intramarginale est haute et rectiligne; les paragènes sont allongées, presque aussi étroites à leur base que dans le subsul- catus, mais leur côté interne touche cependant aux lobes du menton, leur bord externe est relevé en carène, l’interne est denté et échancré en avant de la dent, il n’y a de carène ni au côté interne, ni le long de la base ; les antennes sont aussi épaisses et de la même longueur; le bout des palpes, plus tronqué. Le cor- selet est à peine plus large que la tête avec ses saillies latérales et il n’est qu’un peu moins long que large; le bord antérieur est un peu échancré, mais les angles ne sont point avancés et sont assez largement arrondis ; les côtés sont parallèles et rectilignes vers le milieu, ils sont un peu arrondis vers les quatre angles, dont les deux postérieurs sont très arrondis, la partie postérieure des côtés décrivant avec les côtés de la base une courbe peu convexe; ceux-ci sont fort obliques et rectilignes, le milieu n’est nullement prolongé, faiblement échancré, et forme avec les côtés obliques des angles très largement arrondis; le dessus est assez bombé, surtout dans le sens transversal, très lisse, la ligne médiane est fine et bien marquée, celle parallèle au bord antérieur n'est distincte que devant la ligne médiane et, non loin des angles antérieurs, de chaque côté de la base, on distingue une très légère dépression longitudinale, le rebord latéral et basal est très fin, avec 2 à 3 petits points pilifères dans la rigole qui le longe, près des angles antérieurs et un autre à côté des angles postérieurs; le rebord des côtés de la base ne se joint pas à celui des côtés du corselet, comme dans le subsulcatus, mais il forme à son extrémité externe une très petite dent. Les é/ytres sont en ovale plus allongé et plus étroit, le milieu de leur base n'est guère que tronqué, et ses côtés descendent plus obliquement vers les épaules, où le rebord qui les longe et qui est bien plus fin, finit par une dent plus petite, la rondeur des côtés des élytres est à peu près la même ; le dessus qui est semicylindrique dans les deux tiers antérieurs, mais qui descend tout autant vers l'extrémité, est strié tout aussi fortement; les intervalles internes ne sont guère moins convexes que les externes; sur le 3, il y a, à côté de la 3° strie, 5 points assez distincts, dont le 1° est situé à peu près vers le milieu; le bord antérieur est assez granuleux. En dessous, les épisternes intermédiaires le sont finement, les côtés de l’abdomen sont légèrement chagrinés, le reste est lisse; au DES SCARITIDES. 39 lieu de deux gros points sur le milieu des 4 derniers segments abdominaux, il y en a 4, mais l’un manque quelquefois d’un côté; au-dessus de la 3° dent des tibias antérieurs, il y a 3 inden- tations assez marquées, et 3 cils longs au côté postérieur de celles de la 3° paire; les tarses sont plus largement triangulaires et assez ciliés à leur extrémité, tant au-dessus qu’en dessous; les cils en dessous sont plus nombreux. La coloration est identique et tout aussi luisante. Il m’a été donné par le Musée de Vienne et vient de Buenos-Ayres. B. Ano medio haud bipunetato. (Prothorax angulis posticis dentatis.) 4. Elytra intra marginem carinata. (Episterna postica latitudine parum longiora.) T. Chaudoiri, Steinheil, Coleopt. Hefte, XIV, 1875, p. 141. Long. 21, larg. 5 2/3 mill. Il est de la taille du Scaris Guerini, et, comme lui, d’un noir terne en dessus. La {éfe est un peu moindre, les yeux sont ronds, plus grands et plus convexes, la saillie des joues est moins étendue, les enfoncements du front sont plus pro- fonds; tout le front, à l’exception des coins antérieurs, est finement ridé en long, le point juxta-oculaire est placé plus en arrière, et, entre ce point et la partie postérieure de l’enfoncement, on voit un petit sillon un peu oblique; le labre est trilobé, les deux lobes laté- raux sont obtusément arrondis, celui du milieu est triangulaire, peu avancé, avec l’angle antérieur aigu ; les mandibules ressem- blent à celles du /ævicollis, les deux dents internes de la dilatation de la droite sont plus saillantes et séparées par une échancrure plus profonde, tandis que la dent antérieure de celle de la gauche est plus avancée et son bord antérieur tombe plus à angle droit sur le côté interne de la mandibule, le dessus des dilatations est un peu strié ; le menton est bien moins long que dans le Guerinr, il n’est guère plus creux que dans le carinatus, un peu ruguleux, les angles antérieurs des lobes sont un peu plus arrondis au sommet, la dent du milieu est plus aiguë; la carène intramar- ginale pareille; les paragènes sont aussi larges à la base que dans le Zævicollis, la dent du milieu du côté interne est plus aiguë, et leur base n’est pas séparée du dessous de la tête par une carène oblique comme chez celui-ci; les antennes du Go‘ sont un peu moins longues et chacun de leurs articles est un peu plus court. Le corselet a presque la même forme, si ce n’est qu’il y à une dent assez marquée aux angles postérieurs, et les angles antérieurs ne sont pas avancés et sont un peu arrondis au som- met ; le milieu de la base n’est pas du tout échancré, il est coupé carrément, ses côtés sont un peu plus obliques; le dessus est un AE NC AD PL) TOR VFLNICTNTE Du VD, ST. Le ” RE A D 40 l MONOGRAPHIE peu plus aplani, la base un peu aplatie et finement granuleuse, le rebord latéral plus fin ; il n'y a qu'un petit point pilifère dans la rigole derrière les angles antérieurs et un second à côté des angles postérieurs; le rebord qui longe le milieu et les côtés de la base, est plus fin et plus tranchant et se termine aux angles posté- rieurs par une petite dent aiguë. Les é/ylres ont la même forme que celles du /ævicollis et les mêmes proportions; le disque anté- rieur est plutôt plus plan, mais le dessus descend davantage vers l'extrémité ; les stries sont formées de points peu serrés, assez gros, mais ils n’ont pas l’apparence d'alvéoles comme sur les stries laté- rales du Guerini; les intervalles, qui sont finement chagrinés et très ternes, sont plans, le milieu des 5 et 6° est relevé en ligne tranchante près de l’extrémité ; le 7° est recourbé à sa base comme dans le Guerini, 11 forme comme chez celui-ci une carène tran- chante, mais moins élevée et se terminant de même; le 8° forme également une ligne élevée, se prolongeant jusqu’à l'extrémité de la suture ; le bord antérieur est plus finement granuleux. Le des- sous du corps et les pattes sont comme dans le Zævicollis, mais les dentelures des tibias antérieurs, au nombre de 3, sont aiguës et distantes comme dans le Guerini. M. Steinheil à trouvé cet insecte dans la Nouvelle-Grenade, près de San Carlos, et m'en a donné un individu. 2. Elytra intra marginem haud carinata. (Episterna postica latitudine longiore, attamen parum elongata.) (Mentum planum, fortius rugulosum.) T. gratus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 54. Long. 11 1/2-14 1/2; larg. 3-4 mill. 11 ne dépasse guère la taille des petits individus du corvinus. Sa coloration est d'un noir légère- ment brunâtre et un peu terne, les antennes et les palpes sont plus roussâtres, les jambes et les tarses bruns. La /éle est presque aussi longue que large, un peu plus étroite que dans le corvinus, lègère- ment échancrée sur les côtés pour recevoir l'œil; les coins anté- rieurs sont plus coudés; les yeux assez petits, passablement sail- lants, leur côté antérieur forme un angle rentrant droit avec les côtés, la saillie des joues est peu étendue derrière les yeux et peu convexe ; le long du rebord latéral, devant eux, on voit une forte rigole, qui se prolonge d’abord en ligne droite à côté du bord interne de l’œil, puis s’arrondit un peu en dehors et sépare la saillie de la joue des côtès du vertex, qui sont couverts de rugosités longi- tudinales dont les intervalles sont grossièrement chagrinés ; les enfoncements du front sont plutôt des dépressions, dont le fond est largement couvert de stries fines, plus ou moins arquées, qui ne s'étendent ni sur le milieu du front, ni vers les coins antérieurs; les DES SCARITIDES. 41 coins de l’épistome sont finement striés, les stries traversent la suture, mais sont ici très courtes, les deux saillies du bord anté- rieur aux côtés du labre sont plus avancées ; le lobe du milieu de ce dernier est plus aigu; les mandibules sont plus courtes ; l’espace entre les carènes est à peu près lisse, les dents internes sont ordi- nairement plus obtuses ; le menton est à peu près plan, presque en rectangle transversal ; fortement rugueux, la carène du milieu est effacée à sa base et l'impression de chaque côté très peu marquée; dent du milieu, très large dans le fond de l’échancrure antérieure, se rétrécit brusquement et se prolonge en pointe étroite; les lobes, fort peu arrondis sur les côtés, se rétrécissent légèrement en avant, ils sont tronqués un peu obliquement, l’angle antérieur est arrondi, la carène intramarginale est assez saillante et rectiligne ; les para- gènes sont assez longues, carénées extérieurement, modérément larges à leur base, que rien ne sépare du dessous de la tête; la dent du milieu de leur côté interne est aiguë, l’'échancrure qui la pré- cède, longue et profonde; les antennes sont plus courtes, plus grêles, leurs articles externes en carré régulier, le dernier en ovale un peu tronqué à sa base. Le corselet est antérieurement un peu plus large que la tête, mais il se rétrécit sensiblement vers les angles postérieurs ; il n’est qu’un peu moins long que large, le bord anté- rieur est modérément échancré, mais les angles, qui sont plus éloi- gnés des côtés du col, sont prolongés en pointe aiguë ; les côtés ne sont légèrement arrondis que près des quatre angles, le milieu de la base est coupé carrément, ses côtés remontent assez obliquement vers les angles et sont visiblement sinués, ils forment avec le milieu une courbe régulière à l’endroit de leur jonction; le dessus est moins convexe et descend moins sur les côtés, il est couvert de très fines rides irrégulières, et, Le long de la base, il est très finement granuleux ; la ligne parallèle au bord antérieur est un peu plus distincte et celui-ci est finement strié; les côtés et la base sont finement rebordés ; le rebord des côtés de celle-ci se termine en petite dent un peu saillante;: les deux points de la rigole latérale sont placés, le premier tout près de l’angle antéricur, le second, plus gros, à côté de la dent postérieure. Le contour des é/ytres est à peu près le même, seulement la courbe que décrivent les côtés de la base, entre le pédoncule et l'épaule, est plus forte et la dent de celle-ci plus aiguë ; la partie antérieure du dessus est moins convexe; les stries sont plus profondes, les 7 premiers intervalles plus convexes, lisses et égaux entre eux, le & est moins convexe et, à l'exception de son bord interne, il est, ainsi que la gouttière latérale, assez fortement granuleux; dans la gouttière,on voit une rangée continue de points ombiliqués bien distincts; sur le 3° inter- valle il y a une rangée de 7 à 9 gros points, qui en occupe la moitié 42 MONOGRAPHIE extérieure, et quelquefois le font paraître caténulé; dans quelques individus, il y en a un ou deux sur le milieu du 5°, mais ceux-ci ne sont point constants; la bande granuleuse le long de la base est plus large, de même que le rebord latéral. Le dessous de la tête est for- tement chagriné et parsemé de points peu profonds; tous Les six épisternes, ainsi que la base des épipleures, sont finement granu- leux ; l’abdomen est un peu plus chagriné vérs les côtés que vers le milieu ; les épisternes postérieurs sont de près de moitié plus longs que larges, en quoi ils diffèrent de ceux de toutes les espèces précé- dentes, maisils sont loin d'être longs et étroits comme, par exemple, dans le Distichus planus; il n’y a point d’ailes sous les élytres, comme dans les autres Tæniolobus ; ï1 n’y a aussi pas de points imprimés sur le milieu de l’anus; les pattes sont presque comme dans le corvinus ; les dentelures des tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent, au nombre de 2 à 3, sont plus fortes ; l’épine supérieure des jambes intermédiaires est peu saillante. Il habite les parties chaudes de la Colombie; j'en possède 4 individus; dans celui que j'ai décrit en 1855, les dents des mandibules sont très usées et obli- térées. II. Epistoma antice medio quadridentatum (species africanæ). A. Prothorax lateribus, humerique mutici. T. lucidus. Long. 15 1/2-16; larg. 4 2/5 mill. Cet insecte et le suivant offrent, quoique habitant l'Afrique, la plupart des carac- tères des Tæniolobus, mais ils en différent par l’épistome, qui, outre les deux saillies à côté du labre, a, dans l’échancrure où s’emboiîte ce dernier, deux autres saillies moins fortes et assez obtuses, ce qui ne se voit dans aucun T'niolobus américain. Ce caractère ne me paraissant pas suffisant pour autoriser l’éta- blissement d’un genre distinct, je les place provisoirement à la suite des Tæniolobus, dont ils diffèrent cependant assez par l’ha- bitus. On le retrouve, il est vrai, dans le Scar. gagalinus Dejean, mais celui-ci n’a pas les élytres soudées, il a des ailes complètes, des épisternes postérieurs très allongés. Toutefois, on ne saurait méconnaitre qu'ils s’en rapprochent par leur facies. Le /ucidus est d’un noir aussi luisant que le gagatinus. La tête est plus large et plus transversale; les yeux sont un peu moins plans; les rides entre les sillons obliques du front et les yeux, plus profondes, et, entre les rides, on retrouve la même ponctuation; les mandibules sont plus obtuses, plus arrondies extérieurement, les carènes sont plus éloignées l’une de l’autre et l’espace qui les sépare, est distinc- tement strié longitudinalement, le lobe médian du labre plus avancé ; le menton et les paragènes ne différent presque point; les antennes sont plus courtes, ainsi que chacun de leurs articles. Le DES SCARITIDES. 43 corselel est plus large que la tête, il est notablement plus large que long et cependant peu transversal; le bord antérieur est tronqué de même assez carrément, mais ses angles s’avancent un peu en lobe large, obtus et arrondi; les côtés sont un peu moins rectilignes et moins parallèles, Les angles postérieurs sont tout aussi arrondis, mais sans trace de la dent qu'on y voit dans le gagatinus; le dessus est un peu moins convexe et descend moins fortement sur les côtés, il est très lisse, on y voit les mêmes lignes imprimées, mais le rebord latéral se prolonge sans interruption sur les côtés de la base, ce qui fait qu'on n’y voit aucune dent. Les é/ytres ont presque les mêmes proportions, mais elles sont plus ovales plus arrondies sur les côtés, qui ne sont point parallèles, les épaules sont moins carrées, bien plus largement arrondies, sans le moindre vestige d’une dent humérale, l’extrémité est moins obtusément arrondie; le dessus est plus convexe, même dans le sens de l’axe; les stries sont plus fortement ponctuées; Les intervalles moins plans, tout aussi lisses; on voit 3 gros points sur le dernier quart du 3e intervalle; le 7°, quoique nullement relevé en carène, ni même plus convexe que les autres, surplombe un peu jusqu’au premier tiers le rebord latéral, qui est plus fin; le bord antérieur offre la même granulation, mais, de même que dans le gagatinus, il n'y en à point le long des côtés. Le dessous de la tête est pointillé, le reste du corps est presque lisse, les épisternes postérieurs sont à peine d’un tiers plus longs que larges; les segments abdominaux sont sillonnés et ponctuës comme dans les autres Tæniolobus, mais il n’y a pas de points sur le milieu de l’anus; les cuisses sont plus robustes, les jambes comme dans le gagatinus. Deux indi- vidus trouvés par M. Anderson, près du lac N’gami. B. Prothorax lateribus humerique dentati. T. stygicus. Long. 18; larg. 5 mill. Il ressemble aussi au gagaltinus par la forme et sa coloration d’un noir très luisant, mais il est considérablement plus grand. La téle est presque pareille, mais la ponctuation des côtés du vertex traverse ce dernier en entier; le corselet a la même forme, la même convexité et les mêmes lignes imprimées, il est seulement un peu plus large ; la forme des é/ytres est aussi la même, mais le dessus est plus semi- cylindrique; les stries sont composées de lignes de points imprimés bien plus gros que dans le gagatinus ; il y a un gros point non loin de la base de la 3°, un second avant la jonction de cette strie avec la 4, et un 3° un peu plus en arrière; la suture est fortement déprimée, le rebord latéral est plus large, le dessous du corps est comme dans le /wcidus, les épisternes postérieurs sont environ de moitié plus longs que larges ; il n’y a qu’une dentelure au-dessus 44 MONOGRAPHIE de la 3° dent des jambes antérieures, et les pattes sont aussi fortes que dans le /wcidus. M. S. Stevens m'en a vendu deux individus venant des bords du Bahr el Abiad (Nil blanc). DISTICHUS. Motschulski, Étud. entom. 1857, p. 96. Tcæniolobus Chaudoir, Scarites Bonelli, Dejean, etc. E'pisterna postica longa ; abdomen segmentis basi transver- sim sulcatis aut lineatis. Elytra haud connata, alis inferioribus integris (in "”odesto tantum desunt). Cœtera est in Tœæniolobis. J'ai adopté le genre proposé par Motschulski pour le Scar. planus, parce qu'avec tous les caractères des Tæniolobus, auquel je l'avais réuni, il s’en distingue par le facies, différent de toutes les espèces qui y rentrent (il n'y a que le gagatinus et deux espèces voisines qui ressemblent aux 7°. lucidus et stygicus, qui sont des espèces un peu aberrantes de ce genre), par les élytres libres, non soudées et sous lesquelles (à l'exception du seul #10destus) il y a des ailes propres au vol, ainsi que par la longueur des épisternes du métasternum. I. Tibiæ intermediæ extus bispinosæ. A. Mentum abdomenque rugulosa. 4. Elytra striis lævibus. D. mœstus. Long. 13-13 1/2; larg. 3 1/2-3 3/4 millimètres. Sa taille égale celle des individus moyens de l’oclopunctatus; il est d’un noir tout aussi luisant, mais il est notablement plus étroit et plus cylindrique. La {éle est bien plus petite, les coins antérieurs sont plus arrondis, les impressions du front triangulaires, peu pro- longées en arrière, finement striées extérieurement derrière la suture de l’épistome ; celui-ci est lisse, un peu incliné vers le bord antérieur, qui a deux fortes saillies à côté du labre; l’espace entre la partie postérieure des enfoncements et les yeux marqué de quel- ques rides longitudinales, entre lesquelles on voit de petits points ; une bande plus ou moins distincte de petits points traverse le milieu du vertex ; les yeux sont aussi convexes que dans l’oclopunclatus ; la saillie des joues, comme dans ce dernier, se borne à un rebord qui remonte un peu sur le bord postérieur de l'œil; le labre ne diffère pas; les mandibules sont bien moins longues, nullement sinuées à leur côté externe, les dents internes plus proëéminentes, les DES SCARITIDES. 45 antennes bien plus courtes et plus grenues ; le menton est plus plan, moins inégal, mais assez fortement rugueux, à lobes plus étroits, moins arrondis extérieurement, plus tronqués antérieurement; la ca- rène intramarginale nette et rectiligne, les paragènes sont assez lon- gues, pointues, modérément dilatées à leur base, dont le côté interne n’adhère pas aux côtés du menton, carénées à leur bord externe, avec une forte dent au milieu du côté interne, suivie d’une profonde échancrure; leur base n’est pas séparée du dessous de Ia tête par une carène. Le corselet, bien plus large que la tête, est bien moins large et plus long que dans l’oc{opunctatus ; il n’est pas beaucoup plus large que sa longueur, sa forme est un peu sphérique, avec le devant tronqué, le bord antérieur n’est que peu échancré, les angles, assez éloignés des côtes du col, ne sont pas avancés, et ils ne sont que peu arrondis au sommet; les côtés le sont un peu, les angles postérieurs le sont davantage et décrivent une courbe régu- lière assez forte avec les côtés de la base, quoique à leur jonction il y ait une petite dent ; le milieu de la base n’est nullement pro- longé et il est légèrement échancré; le dessus est presque lisse, fort convexe dans les deux sens; la ligne médiane fine, bien mar- quée ; celle parallèle au bord antérieur, le long duquel on ne voit point de stries, est profonde, surtout vers le milieu; la base, lisse au-dessus du pédoncule, est finement granuleuse le long de ses côtés ; le bourrelet latéral, très fin sur les côtés, grossit au-dessus du pédoncule; dans la rigole on ne voit que deux petits points pili- féres, l’un un peu après l’angle antérieur, l’autre à côté de la dent postérieure. Les é/ylres, de la largeur du corselet et de près du double plus longues que larges, sont plus étroites, et surtout plus semi-cylindriques que dans l’octopunctatus ; les côtés de la base des- cendent un peu plus obliquement vers l'épaule, dont la dent est moins saillante; le dessus est plus convexe, il descend plus forte- ment sur le bord antérieur, qui est granulé de même, et sur l’extré- mité ; les stries sont à peu près pareilles ; elles ne sont pas visible- ment ponctuées, la base de la 3° ne diverge pas vers celle de la 2°; les intervalles ne sont que peu convexes, ils sont presque lisses, le côté externe du 8° et la gouttière latérale, plus granuleux, il n’y a que 3 points sur le bord externe du 3% : le 1* vers le milieu, les 2 autres vers l'extrémité. Le dessous du corps est assez distinc- tement chagriné, lisse sur le milieu du sternum et le long du bord antérieur des segments abdominaux, devant le sillon transversal, qui est très fin et moins imprimé que dans les autres espèces de ce genre; les pattes sont moyennes, il y a deux fortes dentelures au- dessus de la 3° dent des jambes antérieures; l’épine supérieure des jambes intermédiaires, quoique moins longue que l’inférieure, est assez saillante et aiguë; il y a 3 longs cils au côté postérieur de 46 MONOGRAPHIE celles de la 3° paire. Les antennes et les palpes sont d’un brun rou- geâtre, les tarses bruns, les cils des pattes roux. Un individu figu- rait dans la collection Dejean sous le nom que je lui ai conservé, et comme il avait été proposé par MM. Audouin et Brullé, c’est pro- bablement celui que porte cette espèce dans la collection du Jardin des Plantes; j'en ai deux autres trouvés par M. Germain dans les Pampas argentins. 2. Elytra striis punctulatis. D. angustiformis. Long. 14 1/2, larg. 3 1/2 mill. Très voisin, quoique bien distinct du précédent. Forme plus allongée et plus parallèle. Zéfe semblable, yeux et saillie des joues identiques, stries et ponctuation de la tête plus marquées; mandibules pareilles, mais striées entre les carènes et sur les dilatations internes, dont les dents sont plus obtuses (dans mon individu). Corselet plus long, ce qui lui donne l'air plus étroit, angles antérieurs légèrement avancés au sommet, en forme de toute petite dent; côtés rectilignes sur une assez grande étendue et parallèles, ceux de la base remontant plus obliquement vers les angles et légètement sinués près du pédon- cule, ce qui fait paraître le milieu légèrement prolongé; le dessus moins convexe dans le sens de la longueur, avec les mêmes impres- sions, mais avec une granulation plus marquée et plus étendue le long des côtés de la base. Élytres visiblement plus parallèles, des- cendant un peu moins vers l'extrémité; striées de même, mais les stries assez fortement ponctuées; granulation de la base et des côtés pareille; sur le bord externe du 3° intervalle, 4 points placés, le 1% vers le 1° tiers, le 2 après le milieu, les 2 autres près de l'extrémité. Le dessous du corps plus fortement pointillé, les sillons transversaux de l'abdomen plus marqués. Pattes semblables, épine supérieure des jambes intermédiaires plus longue. Un individu trouvé par M. Bates sur les bords de l'Amazone. B. Mentum abdomenque læviora. 4. Ano medio bipunctato. (Genæ parum prominulæ.) (Lophogenius Motschulski.) D. octopunctatus Dejean, Spec. des Col. I, p. 391. — Sc. orien- talis, Bonelli, Mém. Acad. Turin, 1813, p. 169. Long. 12-18; larg. 3 1/2-5 mill. Entièrement d’un noir luisant, antennes et palpes à peine un peu brunâtres, cils et poils des pattes roussâtres. Tête carrée, proportionnellement un peu plus petite que celle du Tœn. lævicollis, les côtés devant les yeux légèrement anguleux et un peu échancrés pour recevoir l'œil, qui est assez grand, mais peu convexe; la saillie des joues fort peu étendue et peu élevée, se DES SCARITIDES. 47 borne à recouvrir d’un rebord le côté postérieur de l'œil; les enfon- cements du front sont peu profonds et marqués dans le fond de deux stries sinuées, qui se prolongent en divergeant jusqu’au ver- tex, et entre lesquelles et l’æil on en voit deux ou trois autres assez courtes, irrégulières ; le milieu du vertex, l’espace entre les enfon- cements, les coins antérieurs jusqu'aux yeux et l’épistome lisses ; le bord antérieur coupé presque droit, avec deux assez fortes saïl- lies dentiformes aux côtés du labre, qui est assez trilobé; mandi- bules de la longueur de la tête, modérément arquées, assez aiguës, légèrement sinuées vers la base extérieurement, les deux carènes du dessus rapprochées, avec l’espace qui les sépare, presque lisse et quelques stries sur les dilatations internes, dont les dents sont plus ou moins obtuses, le menton à surface assez ondulée, un peu creux, avec une carène longitudinale assez saïllante sur le milieu, ayant de chaque côté de sa base une fossette allongée, profonde, la dent du milieu triangulaire, rebordée sur ses côtés, large à sa base, se terminant en pointe; lobes un peu arrondis extérieurement, tron- qués assez obliquement à l'extrémité avec l’angle antérieur assez arrondi, lisses, passablement inclinés en dedans, avec la carène intramarginale rectiligne et assez haute; paragènes assez longues, carénées en dehors, triangulaires, touchant les côtés du menton à leur base, qui n’est séparée du dessous de la tête par aucune carène, striées obliquement, sans dent ni échancrure à leur côté interne ; antennes aussi longues que la tête avec les mandibules, assez sem- blables à celles du /æwicollis. Corselet un peu plus large que la tête, assez court, en rectangle transversal pas plus étroit aux angles postérieurs qu’à l'extrémité; bord antérieur un peu échancré en arc de cercle, angles fort peu avancés, assez distants des côtés du col, peu arrondis à leur sommet, côtés régulièrement, mais faible- ment arrondis; dent de l’angle postérieur assez aiguë; côtés de la base remontant bien moins obliquement vers cet angle que dans le lævicollis, un peu sinués, ce qui fait paraître le milieu très légère- ment prolongé; angles du prolongement assez marquës, quoique arrondis; dessus lisse, descendant assez sur les côtés, mais un peu aplani sur le disque; ligne médiane fine nettement imprimée; celle parallèle au bord antérieur plus ou moins bien marquée, pas de stries le long de ce bord ; rebord latéral fin ainsi que celui qui longe les côtés de la base, celui du milieu plus gros, point de granulation le long des côtés obliques de la base, et dans la rigole latérale deux petits points placés près des angles. Ên ytres de la largeur du cor- selet, d’un peu plus de la moitié plus longues que larges, tronquées assez carrément à la base, dont les côtés, fort peu arrondis, descen- dent très peu vers l'épaule, au sommet de laquelle il y à une dent aiguë assez saillante, presque parallèles dans leur première moitié, 48 MONOGRAPHIE puis s’arrondissant et se rétrécissant peu à peu vers l'extrémité, qui n’est pas très obtusément arrondie; dessus modérément con- vexe, descendant faiblement vers l’extrémité, davantage sur les côtés; stries lisses, assez marquées, la 3° déviant un peu près de la base vers la 2°, intervalles lisses, légèrement convexes; sur le bord externe du 3°, de 4 à 6 points assez gros, le 9° très étroit, granulé et ponctué; granulation du bord antérieur assez forte, mais formant une bande étroite ; rebord latéral étroit, mais un peu renflé en bour- relet; épipleures lisses, peu élargis vers leur base; dessous du corps également lisse, excepté la tête, qui est pointillée ; le pédon- cule et les épisternes intermédiaires chagrinés ; 2 à 3 dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la 3e dent; épine supérieure des tibias intermédiaires bien plus courte que l’inférieure; 4 longs cils au côté postérieur de ceux de la 3° paire. L’habitat de cette espèce, assez commune, s'étend depuis la Colombie jusqu’à Bahia, le long des côtes de l’Atlantique; les individus venant de Caracas sont plus grands que ceux provenant d’autres localités ; 16 indivi- dus. Les deux types de l’orientalis que j'ai examinés au Muséum du Jardin des Plantes ne sont que de petits individus de cette espèce, à laquelle on ne saurait naturellement conserver le nom proposé par Bonelli, quoique plus ancien. 2. Ano medio haud bipunctato. (Genæ valde prominulæ.) D. peruvianus Dejean, Spec. des Col. V, p. 494. — Scar. auri- culatus Erichson, Wiegm. Arch. 1847, I, p. 70. Long. 14-20, larg. 4-5 1/3 mill. Quoique Dejean place cette espèce parmi celles qui n’ont qu’une épine aux jambes intermédiaires, je ne puis le suivre en ceci, car je trouve que l’épine supérieure y est aussi visible que dans l’oclopunctatus. La coloration et le luisant sont les mêmes. Tête plus ou moins grosse, carrée, lisse, un peu échancrée sur les côtés pour recevoir l’œil, celui-ci presque plan, presque tronqué postérieurement, y étant recouvert par la saillie de la joue, qui forme un gros tubercule arrondi dépassant du double la hauteur de l’œil, et plus élevé même que dans le 7æn. Reichei; de chaque côté du vertex un large sillon partant du point juxta-oculaire ; enfoncements peu profonds, nullement suleiformes, ni striés; épi- stome légèrement strié sur les côtés,avec deux saillies dentiformes près du labre, entre lesquelles il est platement échancré; ce der- nier légèrement bisinué antérieurement; mandibules aussi longues que la tête, un peu arquées, assez aiguës, lisses, les dents des dila- tations assez avancées et saillantes, celles de la droite séparées par une échancrure assez profonde; menton comme dans l’oclopunc- talus; paragènes lisses, leur côté interne anguleux, mais non denté DES SCARITIDES. 49 vers le milieu et échancré entre l’angle et la pointe, la base séparée du dessous de la tête par un bourrelet élevé, séparé lui-même de la carène externe par un sillon assez creux; antennes comme celles de l’espèce précédente. Corselel à peu près de la même forme que dans celle-ci, angles antérieurs moins avancés, plus arrondis à leur côte externe; côtés un peu plus droits; quand la tête est plus grosse, le devant s'élargit davantage; les côtés de la base plus fortement sinués, ce qui fait paraitre le milieu plus prolongé, angles du pro- longement obtus, moins arrondis; dessus descendant moins vers les côtés, ligne transversale plus profondément imprimée etformant un angle très ouvert sur le milieu devant la ligne médiane. É/ytres de la largeur du corselet, de moins du double plus longues que larges, se rétrécissant en avant depuis le milieu jusque derrière la dent humérale, qui est aiguë et très proéminente; le milieu de la base assez échancré; ses côtés descendent peu, il est vrai, vers l’épaule, mais ils sont fortement arqués; le milieu du côté de l'élytre un peu arrondi, la rondeur de l’extrémité plus obtuse; le dessus pas plus convexe, la partie antérieure du disque même plus aplanie, stries un peu moins profondes, plus ou moins ponctuées; intervalles très lisses, peu convexes, le 7° relevé depuis la base, qui est un peu arquée, jusqu’au tiers, en forme de carène assez haute et surplombant dans cette partie Le rebord latéral, après quoi il devient simplement convexe et s’aplanit de plus en plus vers l’ex- trémité; le 8° effacé et creux, entièrement, mais très finement granuleux; pas de point sur le %; la granulation le long du bord antérieur plus forte ; le rebord latéral, assez relevé, se rétrécit vers la base; les épipleures, d’ailleurs étroits, s’élargissent notable- ment au-dessous de l’épaule; dessous du corps lisse; dentelures des tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent, ou nulles, ou à peine mar- quées; les sillons transversaux des trois derniers segments abdo- minaux plus légèrement marqués. Il habite le Pérou; 6 individus. Il. Tibiæ intermediæ extus unispinosæ. A. Prothorax lateribus muticus. 4. Caput angulis anticis emarginatis. D. Lacordairei Dejean, Spec. gén. des Col., V. p. 493. Long. 14-15, larg. 4 mill. Par sa forme, il ressemble un peu au mœæstus, mais on pourrait plutôt le comparer à des CZivina du groupe de la bipustulaia. I] est d’un noir assez luisant, avec les antennes brunes, le bout des palpes et les cils des pattes roussâtres. Tête en rectangle transversal avec les coins antérieurs coupés obliquement, légèrement échancrés et formant avec le bord latéral, en avant des yeux, un coude arrondi un peu saillant ; bourrelet latéral devant les yeux très gros; ceux-ci assez grands, ronds, passablement con- o0 MONOGRAPHIE vexes ; la saillie de la joue se borne à remonter un peu derrière le bord postérieur de l'œil; enfoncements du front un peu sulciformes, parallèles ; l’espace entre eux et l’œil offre deux légers sillons et quelques petits points imprimés, qui s'étendent sur les côtés du vertex; point juxta-oculaire rapproché de l'œil; épistome strié sur les côtés, ondulé au milieu derrière le labre, de chaque côté duquel se voit une saillie du bord antérieur en forme de dent obtuse; ce bord est un peu échancré entre les deux saillies; labre très légè- rement bisinué, les 3 points sétifères très gros; mandibules sem- blables à celles du p/anus, mais plus obtuses et moins striées ; men- ton comme dans ce dernier, cependant plutôt ridè que rugueux ; paragènes étroites, en triangle très long, carénées des deux côtés, sans vestige d'angle ou d'échancrure à leur côté interne, qui est séparé des lobes du menton par un intervalle assez large; antennes beaucoup plus courtes, plus grenues. Corselel un peu plus large que la tête, ressemblant à celui du planus, mais sans trace de dent aux angles postérieurs, moins court, avec les angles antérieurs plus arrondis; régulièrement et obtusément arrondi à sa base entre les deux angles, notablement plus convexe, surtout plus cylindrique, plus lisse, ligne médiane plus fortement imprimée, celle parallèle au bord antérieur complètement effacée, excepté vers les angles, non loin desquels on aperçoit quelquefois une légère impression ; il y en a une autre arrondie, peu profonde, de chaque côté de la base ; le rebord latéral, très fin, reste tel jusqu’au-dessus du pédoncule, où il devient un petit bourrelet. Æ/ytres de la largeur du corselet, s'élargissant légèrement en arrière ; côtés de la base un peu plus obliques et plus arqués, dent humérale à peine visible ; dessus bien plus convexe, surtout plus cylindrique; stries beaucoup plus fai- blement ponctuées, mais plus profondes ; intervalles très lisses et plus convexes; la moitié externe du 8: et le bord latéral finement granuleux; 3 à 4 points sur le bord externe du 3°, placés, le premier au 1° tiers, le 2‘ un peu après le milieu, les 2 autres près de l’extrémité,; sur le %, une rangée continue de petits points ombiliqués; la même granulation se voit le long du bord antérieur ; rebord latéral fin, épipleures lisses, fort peu élargis vers la base. Dessous de la tête ponctué ; épisternes, côtés du méta- sternum et bords antérieurs des deux derniers segments de l’abdo- men couverts de très petits points peu serrés; pattes courtes et robustes; 2 ou 3 dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent. Trois individus, dont 2 de Cayenne et le 3° de la Colombie. L'un des individus cayennais est le type de Dejean. 2. Caput angulis anticis rotundatis. D. muticus. Long. 16 1/2, larg. 4 1/2 mill. Extrêémement voisin DES SCARITIDES. o1 du Zacordairei, mais plus grand. Il en diffère par les coins anté- rieurs de la tête, qui ne sont ni coudés ni échancrés, mais simple- ment arrondis, par les fortes rides sur l’espace entre les yeux et les enfoncements du front, qui sont moins profonds, et par la ponctua- tion plus forte en ce même endroit et disparaissant sur le milieu du vertex, par les é/ytres plus parallèles, les 2 points antérieurs du 3° intervalle placés un peu plus en avant et la granulation des bords latéraux, qui ne s’étend guère sur le 8° intervalle; dessous de la tête fortement rugueux. Deux individus, dont l’un vient de la République Argentine; l’autre m'a été donné par feu le sénateur Heyden et vient du Paraguay; un troisième m'a été communiqué par le Musée Civique de Gênes; il est un peu plus grand (1) et plus terne que les miens, et les stries des élytres sont moins profondes ; il vient des environs de Montevideo et provient de la collection qu'y a faite feu Sivori. B. Prothorax lateribus plus minusve evidenter dentatus. 4. Paragenæ intus obsoletius angulatæ. D. trivialis. Long. 12 1/2-16 1/2; larg. 3 1/2-4 2/3 millimètres. À première vue il ressemble au planus, mais il est plus cylin- drique, et, par ses caractères, il se rapproche davantage du Zacor- dairei, dont le distingue de suite la présence d’une dent, quoique très petite et peu marquée, à l'angle postérieur du corselet. Tête comme celle du planus; yeux plus convexes, rides près des yeux assez marquées, vertex moins ponctué, surtout sur le milieu; labre, mandibules et menton presque pareils, le côté interne des para- gènes relevé en carène obtuse, faiblement anguleux vers le milieu et à peine échancré entre l’angle et l'extrémité, assez distant des côtés du menton, sa base plus étroite, creuse, un peu ridée, antennes de la même longueur, premiers articles plus épais, les suivants plus larges et plus courts. Corselel plus allongé, presque aussi long que large, ayant assez, à part la dent de l’angle posté- rieur, la forme de celui du Zacordairei, mais un peu plus long; l’échancrure du bord antérieur, le parallélisme des côtés, la ron- deur de la base comme dans ce dernier; le milieu de la base nulle- ment prolongé, avec les côtés subsinués près du pédoncule, comme c'est le cas dans le planus ; le dessus tout aussi lisse, un peu moins convexe ; les côtés de la base un peu granuleux au-dessus. É/ytres plus en demi-cylindre un peu déprimé sur le haut, moins convexes dans le sens de la longueur que dans le Zacordairei, striées de même, les stries semblant quelquefois légèrement pointillées; sur le bord externe du 3° intervalle, 6 points bien marqués, distribués (1) Long. 18 1/2 millimètres. 52 MONOGRAPHIE sur toute sa longueur; la base et les bords granulés de même ; la dent humérale tant soit peu plus saillante. Dessous du corps cha- griné vers les côtés, comme dans le planus; 2 ou 3 dente- lures assez marquées aux tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent; les pattes d’ailleurs semblables à celles du p/anus. D'un noir lui- sant, jambes brunâtres; palpes, antennes et tarses d’un brun rou- geâtre presque ferrugineux, cils des mâchoires et des pattes d’un roux jaunâtre. Six individus trouvés par M. Bates sur les bords du haut Amazone. 2. Paragenæ intus acute dentatæ et fortius emarginatæ. a. Caput epistomo antice medio bidentato. (Oculi convexiusculi, prominuli.) «. Episterna postica valde elongata. æ. Caput dense striolatum. D. striaticeps. Long. 12 1/2, larg. 3 2/5 mill. Très voisin du planus, dont il diffère : 1° par la fée qui, à l'exception de la partie qui avoisine les angles antérieurs, est entièrement couverte de stries ondulées, très serrées et assez profondes, e ntremêlées sur le vertex de points enfoncés; par les yeux plus convexes; 2° par le corselel plus étroit, par là même plus allongé, et dont les angles antérieurs ne sont point avancés et sont plus arrondis; la dent des angles pos- térieurs est plus distincte, le dessus un peu plus convexe, couvert de petites rides transversales et parsemé de très petits points, qui deviennent très serrés le long des côtés de la, base, dont le milieu est moins distinctement prolongé ; la ligne médiane plus forte, mais plus lisse, tout le bord antérieur couvert de petites stries bien mar- quées et le rebord latéral plus fin; 3° par les é/ytres plus étroites, plus parallèles, plus cylindriques; les stries moins fortement ponc- tuées; avec quatre points le long du bord externe du 3° intervalle, le 2° moins éloigné du milieu. Le menton est couvert d’une forte granulation, qui ne forme pas de lignes longitudinales comme chez le planus. Je n’en possède qu’un individu venant des Indes orien- tales. ‘ xx. Caput medio læve, ad oculos rugatum. y. Corpus supra deplanatum. x. Prothorax angulis posticis valide dentatis. D. dicælus. Long. 10 23, larg. 2 3/4 mill. Il ressemble à un petit planus, mais il diffère parfaitement de cette espèce, ainsi que du puncticollis. La lêle a la même forme, mais elle est un peu plus petite, les coins antérieurs sont plus coudés; tout l’épistome et le devant du front assez fortement striés; les enfoncements forment deux sillons assez profonds, divergeant un peu en arrière et qui se DES SCARITIDES, D3 prolongent assez loin sur le vertex; l’espace entre les sillons et les yeux est assez fortement et irrégulièrement ride; la ponctuation beaucoup plus faible sur le vertex ; les mandibules sont plus lon- gues, moins arquées, lisses entre les carènes, moins striées sur les dilatations, dont le côté interne est plutôt ondulé que denté, la gauche a une petite dent entre la dilatation basale et l'extrémité; le lobe intermédiaire du labre est bien moins aYancé. Le corselet est plus étroit et plus allongé, ses angles antérieurs sont plus aigus, ses côtés plus rectilignes, à peine arrondis près des quatre angles, la dent de ceux de la base est saillante et très aiguë ; le dessus est un peu moins aplani; la ligne parallèle au bord antérieur très profonde; les rides transversales qu’on voit dans le striaticeps, ne sont guère visibles dans celui-ci, mais on retrouve les petits points épars sur la surface, excepté près de la ligne médiane, qui deviennent très serrés près des côtés de la base. Les é/ytres ont presque la même forme, seulement les côtés de la base ne des- cendent guère vers les épaules, dont la dent est un peu plus sail- lante et qui paraissent plus carrées; les stries sont profondes et moins ponctuées ; il n’y a que 2 points enfoncés à l’extrémité de la 3, les intervalles sont lisses et assez convexes. Les côtés du dessous sont plus chagrinés, les sillons sur les segments de l'abdomen plus fins ; les dents des tibias antérieurs sont plus aiguës et les 2 dente- lures au-dessus de la 3° plus marquées. L’individu que je possède a été pris à Singapore par M. Wallace, et m'a été donné par feu Schaum, après qu'il eut acquis la collection de Carabiques faite par ce voyageur. 33. Prothorax angulis posticis leviter dentatis. D. planus Bonelli (Scarites), Mém. Acad. Torin. 1813, p. 470; Dejean, Spec. gén. des Col., L, p. 395; Iconogr. des Col. d'Eur., I, pl. 21, fig. 3; Klug. Symb. phys. Dec. IL, T. XXIIL, fig. 5 — Sc. punctatostriatus Redtenbacher, Russegger’s Reis. p. 979 — Scar. sexpunclatus Ménétriés, Cat. rais., p.103. VAR : Sc. nitidus (Dahl) Dejean, Spec. des Col. V. p. 484. Long. 12 1/2-17; larg. 3 3/5- 4 1/2 mill. Téle moyenne, en carré un peu moins long que large, avec les coins antérieurs assez largement arrondis, les côtés près des yeux un peu échancrés pour les recevoir; ceux-ci un peu con- vexes, emboîtés postérieurement dans une légère saillie des joues moins élevée qu'eux ; enfoncements du front assez profonds, élargis antérieurement en triangle, striés au fond et sur le versant externe, ainsi que l’espace entre la partie postérieure des enfoncements, les yeux et les côtés de l’épistome; celui-ci sinué, avec une saillie lobiforme arrondie de chaque côté du labre, et la partie entre ces saillies platement échancrée, tout le vertex, d’un œil à l’autre, ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXII. 4 D4 MONOGRAPHIE couvert de points assez gros et assez serrés, excepté le long du bord antérieur du corselet; labre assez fortement trilobé, le lobe intermédiaire triangulaire; mandibules un peu plus courtes que la tête, assez arquées, modérèment aiguës, bicarénées au-dessus, l’es- pace entre les carènes longitudinalement strié, le dessus des dila- tations basales strié obliquement, les deux dents de celle .de la droite assez saillantes et séparées par une assez profonde échan- crure, la dent antérieure de celle de gauche arrondie, son côté antérieur formant un angle droit avec le côté interne de la mandi- bule; menton peu transversal, peu concave, traversé en long sur le milieu par une carène que longe de chaque ‘côté une gouttière ridée; dent du milieu large à sa base, triangulaire, rétrécie assez brusquement à son extrémité, rebordée de chaque côté; lobes plus longs que larges, très ridés longitudinalement et obliquement arrondis sur les côtés, tronqués très obliquement à l'extrémité, avec l’angle subaigu, mais arrondi au sommet; la carène intramargi- nale assez élevée, parallèle au bord externe; paragènes carénées en dehors, larges à leur base, avec leur côté interne touchant aux côtés du menton, puis fortement denté et profondément mais peu longuement échancré entre la dent et la pointe, qui est très aiguë; la surface légèrement pointillée ; antennes assez grêles, atteignant les angles postérieurs du corselet, surtout dans les mâles, ne gros- sissant guère vers l'extrémité, les articles extérieurs plus longs que larges. Corselet notablement plus large que la tête, subtrans- versal, se rétrécissant légèrement vers les angles postérieurs ; bord antérieur assez échancré, angles assez distants des côtés du col, un peu avancés, modérément arrondis au sommet; côtés un moment rectilignes vers le milieu, un peu arrondis vers l’angle postérieur et davantage vers l’angle antérieur ; dent de l’angle postérieur très petite, peu saillante et indiquée seulement par l'interruption du rebord, qui longe les côtés du corselet et ceux de sa base; ces der- niers obliques, visiblement sinués près du pédoncule, ce qui fait que le milieu paraît un peu prolongé ; le dessus modérément convexe, luisant, mais couvert de rides transversales plus ou moins dis- tinctes; la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur pro- fondes et finement crénelées sur leurs bords ; côtés du dessus de la base finement pointillés; rebord latéral fin, restant tel le long des côtés de la base, mais formant un assez gros bourrelet sur le milieu au-dessus du pédoncule; dans la rigole latérale, deux petits points pilifères placés, l’un à quelque distance de l’angle antérieur, l’autre près de la dent postérieure. Élytres de la largeur du corselet, près de deux fois aussi longues que larges, presque parallèles; côtés de la base descendant peu vers l'épaule, légèrement arrondis, dent humérale un peu plus visible que celle du corselet; côtés à peu près LE DES SCARITIDES. 55 rectilignes depuis l'épaule jusque vers le milieu, puis s’'arrondissant peu à peu vers l'extrémité, dont la rondeur est légèrement obtuse; dessus descendant un peu vers les côtés et l'extrémité, mais aplani sur le disque; stries ordinairement peu profondes, toujours très visiblement ponctuées, quelquefois (dans la var. nilidus) formées seulement de rangées de points; intervalles lisses, généralement peu convexes, quelquefois tout à fait plans; le long de la 8° strie, une rangée de points assez gros, tantôt au nombre de 4 à 5, tantôt de 3 seulement; dans ce dernier cas, c’est le deuxième point, situé au milieu de la longueur, qui fait défaut (sexæpunctatus Ménétriés, punctatostriatus Redtenbacher), et le dernier, situé tout près de l'extrémité, est très indistinct; la base est assez granulée, ainsi que le 9° intervalle, qui est étroit, mais la granulation se s’étend guère sur le 8°; rebord latéral fin; épipleures étroits, finement chagri- nés. Milieu du dessous du corps lisse, côtés finement ponctués; épisternes postérieurs étroits, très longs; pattes moyennes, une ou deux dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent; jambes intermédiaires finement dentelées à leur côté externe, avec une seule épine près de l'extrémité. L’habitat de cette espèce est très vaste, il s'étend sur tout le bassin méditerranéen et caspien jusqu'à la Transcaucasie au nord et la Haute Egypte au midi. J'en possède même un individu pris par le capitaine Boys dans l’Hin- doustan. Note 1. — Klug. (Peters Reise nach Mossamb. Zool. V.p. 158) a décrit sous le nom de Sc. bisquadripunctatus un insecte que le Musée de Berlin possède comme venant du Kordofan et des bords du Zambèze, et dont je crois posséder trois individus originaires de la Haute Egypte, mais qui ne me semble être qu’une variété du planus à intervalles des élytres plus convexes. NOTE 2. — On rencontre, mais rarement à ce qu'il paraît, des individus du planus d'un noir terne (Carab. du Cauc., p. 68); en général, le dessus du corps est plus ou moins luisant; les plus luisants constituent le nitidus Dahl. D. puncticollis Chaudoir, Bull. des Nat. de Moscou, 1855, I, p. 47. Long. 11 1/2, larg. 3 1/5 mill. Il n’atteint pas la taille des plus petits individus du p/anus etil est entièrement d’un noir terne, mais il ressemble d’ailleurs beaucoup à cette espèce. Le fond des enfoncements du front forme un sillon bien marqué, qui se prolonge plus en arrière, les plis latéraux sont plus forts et la ponctuation du vertex plus fine et plus serrée; le corselel est un peu plus étroit, ses côtés sont plus rectilignes, la dent de l’angle postérieur est un peu plus saillante ; l’espace ponctué sur les côtés de la base plus étendu. La ponctuation des stries des é/ytres est plus fine; il n’y à sur la 3° qu'un point situé au 1” quart, comme dans le planus, 56 MONOGRAPHIE et 2 autres tout près de l’extrémité; cependant, dans l’un de mes deux individus, il y a sur l’élytre gauche un 4° point sur le milieu; les épisternes antérieurs sont plus densément et plus finement cha- grinés; l'abdomen est chagriné, non seulement sur les côtés, mais aussi sur la moitié antérieure de chacun des segments. Les antennes sont plus courtes, elles s’épaississent davantage vers l'extrémité, et leurs articles 5-10 ne sont pas plus longs que larges. Deux indi- vidus venant de la Présidence du Bengale. D. pachycerus. Long. 12 1/2, larg. 3 1/2 mill. Plus petit que le planus,dont il se distingue de suite par la brièveté et l'épaisseur de ses antennes. Zéle pareille, mais bien plus finement pointillée sur le vertex; antennes notablement plus courtes, leurs articles devenant de plus en plus larges vers l'extrémité, les 2°-4° bien plus courts et plus épais, les 6e-10° moins longs que larges, le 11° en ovale beaucoup plus court. Corselet un peu plus étroit, bord anté- rieur moins échancré, côtés plus droits et moins arrondis près des angles, côtés du dessus de la base plus granuleux. É/ytres exacte- ment semblables, de même que le dessous du corps. Pættes, antennes et palpes entièrement noirs. Un individu venant de la Nubie. yy. Corpus supra convexius. D. picicornis Dejean, Spec. gén. des Col. V. p. 493=— Sc. fro- glodytes Erichson, Wiegm. Arch. 1843, I, p. 214 : VAR : Sc. minor Nietner, Ann. and Magaz. of Nat. Hist. XIX, 1857, p. 244. Long. 9 1/2-10 1/2; larg. 2 2/5-2 9/10 mill. Ce petit Scaritide ressemble à une Clivina et c’est la plus petite espèce de tout le groupe. Il est voisin du planus, mais il est plus petit, plus étroit, plus cylindrique. La léle ressemble beaucoup, mais le fond des enfon- cements forme un sillon étroit, divergeant en arrière, où il se ramifie un peu, entre ce sillon et l’œil, il y a aussi un ou deux petits plis, et entre le front et Le vertex, on voit une bande transversale étroite de petits points, qui quelquefois s’oblitère sur le milieu (ininor Nietner); les mandibules ne diffèrent guère, le menton a la même forme, mais de chaque côté de la carène du milieu, il n’y a pas de gouttière et seulement une petite excavation près de la base; la carène intramarginale est plus rectiligne ; les antennes sont plus courtes, plus épaissies vers l’extrémité, avec les articles extérieurs pas plus longs que larges, le 2e et le 3° en cône plus court, le 4 presque globuleux. Le corselel est plus étroit, moins court, nota- blement plus convexe ; les é/ytres sont proportionnellement plus étroites, presque semi-cylindriques, le dessus descend davantage vers l’extrémité; les stries sont assez marquées, quoique peu pro- DES SCARITIDES. O7 fondes, le fond en est distinctement ponctué ; les intervalles sont légèrement convexes, et sur la % strie, il y a quatre points assez gros, placés au premier quart, au milieu, au dernier cinquième et tout près de l'extrémité. Les côtés du dessous sont bien plus légè- rement chagrinés, les épisternes tout aussi longs. Il est ordinaire- ment, comme le p{anus, d’un noir luisant; cependant un individu trouvé par M.Raffray, à Zanzibar, est d’un noir terne, les palpes et les antennes sont brunâtres, quelquefois les pattes le sont égale- ment, les cils des mâchoires et des pattes roussâtres. Son habitat est très étendu, car on le rencontre sur les côtes occidentale et orientale de l'Afrique tropicale, dans le Deccan et à Ceylan; les individus que je possède de ces deux derniers pays, dont un type du minor de Nietner, ne m'ont offert aucune différence notable de ceux d'Afrique. D. lucidulus. Long. 11 1/2, larg. 3 1/5 mill. Il est bien plus petit que le planus, mais notablement plus grand que le picicornis, dont il est très voisin, il n’est pas moins convexe, mais proportionnel- lement un peu plus large. Téle plus courte et plus large, d’ailleurs conformée de même; les sillons frontaux pareils, mais il y a plu- sieurs plis longitudinaux entre le sillon et l’œil; la ponctuation près des yeux et à travers le vertex à peu près semblable; les dents des mandibules plus fortes. Corselet un peu plus transversal: bord antérieur moins échancré, sommet des angles antérieurs moins arrondi; côtés de la base un peu moins obliques; dans l’un de mes trois individus, le disque est finement pointillé, tandis que, dans les deux autres, il paraît lisse, même avec un très fort grossissement; dans la rigole latérale on aperçoit de 3 à 5 petits points sétifères, tandis qu’il n’y en a que 2 dans Le picicornis. Élytres un peu plus larges, ce qui les fait paraître un peu moins allongées, tronquées plus carrément à la base, dont les côtés sont moins arqués entre le pédoncule et l'épaule ; le dessus tout aussi cylindrique, les stries bien plus légèrement ponctuées; sur la %, on distingue 5 points dans Les deux individus que j’aide Siam et du Deccan, et4 seulement dans celui qui vient des environs de Rangoon, en Birmanie. Il est coloré comme le picicornis, mais dans l’un de mes individus, peut- être récemment transformé, les épipleures des élytres, les antennes, les palpes et les pattes sont ferrugineux. B- Episterna postica minus elongata. (Corpus apterum.) D. modestus. Long. 9 1/2; larg. 2 2/3 mill. Il se rapproche du picicornis et plus encore du Zucidulus; il n’est pas plus long que le 08 MONOGRAPHIE premier, mais plus large et moins allongé; ses épisternes posté- rieurs sont visiblement moins allongés, et il n’y a point d’ailes sous les élytres, ce qui est la seule exception dans ce genre. La féle est comme dans le /ucidulus et plissée de même, mais le fond des enfoncements est moins fortement sillonné; on retrouve la même ponctuation sur le vertex; les yeux sont moins convexes et le rebord de la saillie de la joue les recouvre un peu plus postérieure- ment ; le labre ne paraît point trilobé; les dents des mandibules sont aussi fortes, et l’'échancrure qui sépare celles de la droite plus pro- fonde; les articles extérieurs des antennes jusqu’au 10°, sont plus larges que longs. Le corselel a la forme de celui du /ucidulus, mais les angles antérieurs sont plus arrondis, et il n’y a, comme dans le picicornis, que ? petits points sétifères dans la rigole laté- rale. Les él/ytres sont bien moins allongées que dans le picicornis, les côtés ne sont point parallèles et sont un peu arrondis vers le milieu ; les stries sont tout à fait lisses, et il y a 3 à 4 points sur la 3°; le dessus n’est pas semicylindrique, mais assez convexe. Il est d’un noir brunâtre peu luisant, les pattes sont d’un brun plus rous- sâtre que les antennes et les palpes. IL habite les Indes orientales, sans que je puisse préciser plus exactement la localité. b. Caput epistomo medio quadridentato. (Oculi planiuseuli.) D. gagatinus Dejean, Spec. gén. des Col. V. p. 492. — Sc. cli- vinoides Murray, Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1857, XIX, p. 459. Long. 12 1/2-14 1/2; larg. 3 1/3-3 4/5 mill. Comparé au planus, il s’en distingue de suite par sa forme plus étroite et plus cylin- drique, mais il est d’un noir tout aussi luisant. La /é/e est moins large et plus allongée; les yeux sont presque plans et pas plus élevés que la saillie des joues, qui est elle-même peu marquée; entre les deux saillies dentiformes de l’épistome,aux côtés du labre, on en voit deux autres plus petites ; le sillon du fond des enfonce- ments frontaux est plus profond et se dirige assez obliquement en arrière vers les côtés du col; les plis entre ce sillon et l'œil sont moins marqués, et la ponctuation du vertex est à peu près sem- blable, le bord antérieur du labre n’est que légèrement bisinué et un peu échancré,; les mandibules sont plus obtuses et les dents de la droite assez proéminentes, mais obtuses, séparées par une profonde échancrure; le menton ne diffère que par les angles ‘antérieurs des lobes plus aigus ; les antennes sont un peu plus courtes, mais pas plus épaisses. Le corselel est un peu plus large que la tête; il n’est qu'un peu moins long que large, le bord antérieur est moins échancré, les angles ne sont point avancés et sont assez arrondis au sommet, les côtés sont moins arrondis vers les quatre angles, la DES SCARITIDES. 59 dent de l’angle postérieur est très petite ; le milieu de la base n'est point prolongé et ses côtés, assez obliques, ne sont point sinués,; le dessus est très lisse, bien plus convexe dans les deux sens, impres- sionné de même; le rebord latéral plus fin, les côtés du dessus de la base sont à peine chagrinés. Les élytres, plus étroites que dans le planus, ne sont pas plus larges que le corselet; les épaules sont plus arrondies au sommet et la dent humérale est fort petite ; elles sont parallèles jusque vers le milieu, puis s’'arrondissent peu à peu vers l'extrémité; le dessus est bien plus cylindrique et s’abaisse davantage vers l'extrémité; les stries sont beaucoup plus fines et très finement pointillées ; les intervalles sont plans, ou du moins à peine convexes, ils sont très lisses, à l'exception du %, qui est fine- ment granuleux et qui porte une rangée continue de points peu distincts, il n’y a sur la 3° strie qu’un seul point placé non loin de sa jonction en arrière avec la 4°, et un second situé près de l’extré- mité; la bordure granuleuse du bord antérieur s’élargit près de l’écusson et près de l'épaule. Le dessous du corps est notablement plus lisse, sans cependant l’être tout à fait; les pattes ne difièrent pas d’une manière sensible. Cet insecte paraït être plutôt commun au Sénégal et se retrouve au Vieux-Calabar. D. nitidulus Klug (Scariles), Peters Reis. nach. Mozamb. Zool. p. 158. — Long. 11 1/2; larg. 2 4/9 mill. Notablement plus petit que le gagatinus, dont il est d’ailleurs fort voisin. Il n’en dif- fère que par les côtés du front près des yeux plus plissés, les angles antérieurs du corselet nullement arrondis au sommet, le dessus de celui-ci encore plus convexe, ainsi que les élytres, dont les stries sont encore plus fines. J'en possède 3 individus, dont l’un n’a été donné par M. Chevrolat comme venant du Grand Bassam, les deux autres viennent d’une localité quelconque de l'Afrique occidentale. Je ne crois pas qu’ils constituent une espèce différente de celle que Klug a décrite sous ce nom et qui vient des bords du Zambèze. Nore. — Ce n’est guère qu’à la suite des Distichus que je puis placer mon Tæniolobus octocælus Bull. des Natur. de Mosc. 1855, I, p. 50, qui présente les caractères de ce genre, à l’excep- tion des mâchoires, qui, quoique arquées, ne sont pas terminées par un crochet, mais dont l'extrémité serait arrondie si l’on n’y voyait en dedans un angle plus ou moins bien marqué. Long. 16-22 1/2; larg. 4 1/2-6 mill. Il ressemble un peu au planus, mais il est plus large et plus aplani. La téfe est presque pareille, quant aux con- tours, mais le vertex est beaucoup plus finement strié et pointillé, et même, dans les individus de l Amazone, il est à peu près lisse; les mandibules sont comme dans le planus, mais elles sont presque lisses entre les carènes; la rugosité du menton est moins dense, les antennes sont un peu plus longues, plus fortes, et leurs articles jt 60 MONOGRAPHIE extérieurs grossissent un peu plus; la saillie des joues est plus pro- longée derrière les yeux, qui sont un peu plus gros, quoique peu saillants. Le corselet est un peu plus large, les angles antérieurs sont moins avancés et plus arrondis, ainsi que la partie des côtés qui s’en rapproche, les angles postérieurs sont plus marqués et la dent est plus saillante ; le milieu de la base se prolonge davantage sur le pédoncule et la sinuosité de ses côtés obliques est bien plus forte ; le dessus est plus plan, plus lisse, les côtés de la base ne sont que très légèrement et très finement chagrinés; la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur sont plus profondes. Les é/ytres sont plus larges et ressemblent d’ailleurs par la forme à celles du planus ; les côtés de la base entre le pédoncule et l’épaule sont plus arrondis ; le dessus est plus aplani sur le disque antérieur, les stries sont plus profondes et lisses, les intervalles un peu plus convexes et à peu près lisses ; il y a une rangée de 6 à 8 points pilifères bien marqués sur toute la longueur du 3e, le long de son bord externe; le bord antérieur et la rigole marginale sont granulés de même, le rebord latéral est un peu plus large. Le dessous du corps est fine- ment et densément chagriné, surtout sur les côtés; les points sur le milieu des segments abdominaux sont plus gros; il n’y en a éga- lement pas sur le milieu de l'anus. Au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures, on aperçoit ? à 3 dentelures assez marquées, et au-dessus de l’épine des intermédiaires, on voit une petite dent plus ou moins saillante. J’en possède 7 individus, trouvés par M. Bates sur les bords de l’Amazone, dont 3 plus petits, de la taille de celui que j'ai décrit en 1855 comme venant du Yucatan, d'après une indication erronée d'habitat, et 4 plus grands. SCARITODES. Scarites Dejean. Taœniolobus, Chaudoir. Mentum leviter rugatum, parum excavatum, lobis extus subrotundatis ipsoque margine carinatis. Paragenæ basi parum dilatatæ, utrinque carinatæ, intus haud angulatæ, nec emarginatæ. Mandibulæ subtus vix striatæ. Episterna postica angusta, valde elongata. Abdomen segmentis tribus ultimis basi transversim sulcatis vel lineatis, ano medio haud punctato. Cœtera ut in Scarite. Les deux espèces qui constituent ce genre, présentent les carac- DES SCARITIDES. 61 tères des vrais Scarites, mais ne sauraient rentrer dans ce genre, parce qu’elles offrent un des principaux caractères qui distinguent les Distichus etles Tœæniolobus des Scarites, savoir le sillon trans- versal qui longe le bord antérieur des trois derniers segments de l'abdomen, caractère assez important dans le groupe dont nous nous occupons. a. Elytra interstitio septimo basi haud carinato. Sc. morio Dejean, Spec. gén. des Col. V. p.495; Chaud. Bull. des Nat. de Moscou 1855, I, p. 50;,— Sc. Faldermanni Chaudoir, Bull. des Nat. de Moscou, 1843, p.732; —Sc. subdepressus Chaudoir, I. c. p. 731. Long. 17-21; larg. 5 1/5-6 9/10 mill. Beaucoup plus grand et relativement bien plus large que le planus: d'un noir tout aussi luisant. Téle presque de la même forme, mais plus grande et plus large, lisse, sauf quelques petites stries le long de la suture de l’épistome vers les côtés; enfoncements parallèles, médiocrement profonds, avec un léger sillon dans le fond et une couple de rides à peine visibles en dehors; yeux plus convexes; saillie des joues les égalant presque en hauteur et assez prolongée derrière eux sur les côtés, mais s’arrondissant peu à peu vers le col; bord antérieur et labre conformés de même; épistome légèrement bituberculé entre les deux saillies; mandibules pareilles, plus fortement carénées en dessus; menton assez grand, faiblement ridé, avec une petite carène longitudinale sur le milieu entre deux excavations allongées, sépa- rée des lobes par une élévation oblique, qui se joint antérieurement à la carène qui borde les côtés de la base de la dent; celle-ci bien plus courte que.les lobes, à base carrée, puis brusquement rétrécie en pointe; lobes assez longs, arrondis extérieurement, tronqués très obliquement, avec l’angle antérieur arrondi au sommet, creux vers le milieu, bordés extérieurement d’une carène, que longe inté- rieurement une rigole assez marquée; paragènes en triangle étroit, même à la base, sans dent ni échancrure à leur côté interne, se terminant en pointe aiguë, creuses, avec Les deux bords relevés en carènes; antennes assez courtes, n’atteignant que la moitié du cor- selet, grossissant un peu vers l’extrémité. Corselet un peu plus large que la tête, bien plus large que long, subtransversal, comme dans le planus, dont il a la forme, si ce n’est que les côtés de la base sont un peu plus sinués près du pédoncule, et un peu arrondis entre la sinuosité et l’angle postérieur; le dessus également con- vexe, avec les mêmes lignes imprimées; le rebord des côtés de la base plus relevé, point de granulation le long de ces derniers. Elytres de la largeur du corselet, notablement plus larges et moins allongées; base plus largement échancrée, ses côtés plus arrondis, mais ne descendant pas davantage vers l'épaule, dont la dent est L 62 MONOGRAPHIE bien plus saillante ; côtés de l’élytre à peine plus arrondis, le dessus plus convexe, descendant davantage, tant sur les côtès que vers l'extrémité ; stries plus profondes, paraissant lisses, la 7° et La 8° à peine distinctes ; intervalles très lisses, assez convexes, avec 6 points le long du bord externe du %æ, dont le 1* est situé au 1° tiers, le ?* au milieu, les quatre autres sur la moitié postérieure ; le et le bord externe du 8 intervalle granuleux; sur le 9e, en outre, une rangée de petits points; bord antérieur assez forte- ment granuleux, comme dans le planus; partie extérieure du rebord des côtés de la base de plus en plus gros jusqu’à la dent humérale, rebord des côtés plus relevé. Dessous du corps lisse, base du dessous de la tête très légèrement pointillée, côtés de l’ab- domen très-faiblement chagrinèés. Pattes assez fortes, peu allon- gées; une ou deux dentelures au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures ; les intermédiaires armées d’une épine unique. Plu- sieurs individus venant de la province de Rio-Janeiro, qui ne diffèrent que par la taille et par quelques caractères individuels. b. Elytra interstitio 7° basi carinato. Sc. semicarinatus. Long. 16-22, larg. 5 1/2-6 4/5 mill. Il se rapproche du morio, mais il en diffère par plusieurs caractères saillants. Téle au moins aussi grande dans le G', mais sensiblement plus petite dans la ©; stries de l’épistome et du versant externe des enfoncements frontaux plus marquées, celles-ci se prolongeant davantage sur l’espace entre l’enfoncement et l’œil; yeux moins convexes, saillie de la joue moins élevée et se fondant en arrière avec les côtés du col; mandibules plus striées. Corselet à côtés moins arrondis vers les angles antérieurs, qui sont plus aigus, coupé plus obliquement sur les côtés de la base, qui sont presque recti- lignes entre la sinuosité et la dent de l’angle postérieur, qui est un peu plus saillante ; ceux-ci moins arrondis, le dessus plus bombé et les côtés du dessus de la base finement chagrinés. Ælytres confor- mées à leur base comme dans le #orio, mais plus rétrècies vers les épaules et s’élargissant vers le milieu des côtés, qui est assez arrondi ; après le milieu, elles vont en se rétrécissant vers l’extré- mité; la convexité du dessus pareille, ainsi que les stries, qui sont cependant un peu moins profondes vers le milieu etvers l'extrémité, mais la base du 7° intervalle se relève en carène arrondie, sur- plombant en cet endroit le rebord latéral et s’arquant vers l'épaule ; dès le premier cinquième de la longueur, il s’abaisse au niveau des autres; l'extrême base du 6° est aussi un peu plus relevée; il n'y a que deux points près de l'extrémité du 3°; les bords antérieur et latéral sont granuleux, la granulation couvre presque tout le 8° intervalle vers sa base, plus loin elle n’en occupe que la partie DES SCARITIDES. 63 externe. Le dessous du corps est moins lisse et moins luisant. Il y a deux petites dentelures assez aiguës aux jambes antérieures au- dessus de la 3° dent. De mes trois individus, deux G'sont, comme le morio, d'un noir très luisant; le 3°, une ©, est d’un noir terne. Ils viennent de Bahia. SCARITES. Fabricius, Syst. Eleuth., I, p. 123, et cæteri omnes auctores. Tenebrio, Linné, Forster. Ligula retracta, pone dentem menti abscondita, ejusdemque paginæ superiori arcte adhærens, valde concava, postice his- pida, utrinque in dentem setigerum producta, paraglossæ barbatæ, angustæ, ligulam longe superantes. Maxillæ mala superiore intus dense grosseque rufociliata, subrecta basin versus attenuata, apice incurva in dentem acutissimum plus minusve producta ; énferiore biarticulata, tenui, superiorem longe superante, articulis æqualibus. Palpi graciliores, glabri; mawillares articulis duobus ultimis aut æqualibus, aut penultimo paulo breviore ; labiales arti- culis ultimis binis æqualibus, penultimo ïintus pluriciliato, ultimo omnium obtuse rotundato. Labrum plus minusve trilobum, lobo medio lateralibus tum longiore, tum iisdem æquali, singulo puncto grosso impresso, puncto medio biciliato, lateralibus uniciliatis; supra plerumque inæquale. Mentum plus minusve transversum, antice modice emargi- natum, dente medio plerumque totum sinum implente, trigono, utrinque medioque carinato, lobis aut æquali, aut paulo lon- giore ; his tum rugulosis, tum lævibus, extus plus minusve rotundatis, aut ipso margine, aut intra marginem (in barbaro, Capitone, cylindronoto, mordace), carinatis,antice aut recte aut oblique truncatis, interdum rotundatis, media basi bifoveolata, inter foveolas carinata; sutura elevata; paragenæ basi latius- culæ, plus minusve elongato-trigonæ, utrinque plerumque carinatæ, læves, intus plus minusve dentatæ et anterius emarginatæ. Mandibulæ porrectæ, capitis plerumque longitudine, rarius longiores, subarcuatæ, plus minusve acutæ, supra basi 64 MONOGRAPHIE plerumque bicarinatæ, subtus ex parte striatæ, basi intus in dentem lobumve magnum quadratum dilatatæ, lobo dextræ plerumque magis elongato, intus plus minusve profunde emar- ginato, valide bidentato, sinistræ intus plerumque vix emar- ginato, in utraque antice recte truncato, mandibulæ sinistræ latere interno inter lobum et apicem sæpius subdentato. Antennæ plerumque moniliatæ, rarius fillformes, variæ longitudinis sed thoracis basin haud superantes, articulis 4 primis glabris, cæteris pubescentibus ; primo longissimo, subclavato, subarcuato, apice sat truncato, sequentibus tribus simul sumtis æquali; his longitudine plerumque decrescen- tibus, plus minusve conicis ; 5° ad 10%" aut elongato-, aut transversim quadratis, angulis basalibus subrotundatis, api- calibus rectis, 11° basi recte truncato, apice rotundato, tum longiore, tum breviore. Pedes modice elongati, validiusculi; femora parum inflata, basi attenuata, apice subrecte truncata, parum piligera; tibiæ compressæ, apicem versus dilatatæ; anticæ extus palmatæ, dentibus tribus armatæ, apicali longo, subarcuato, apice acute rotundato, subtus ad fodiendam terram excavato, sequente breviore subacuto, tertio trigono minore, postice rugosæ, margine externo acuto; intus profunde emarginatæ, sinu supra apiceque longius calcarato; 2ntermediæ extus denticulatæ denseque ciliatæ, ante apicem spina unica aut duplici armatæ ; posticæ margine posteriore breviter dense ciliato, interjectis paucis plerumque pilis longissimis vertica- libus, in nonnullis speciebus (buparius, bucida, Polyphemus et Epaphius) longius denseque ciliatæ; éarsi læves, conici, con- vexi, utrinque subcompressi, articulis subtus apice ciliatis, quinto utrinque haud ciliato, præcedente (præcipue anterio- rum) plerumque parum longiore, unguiculis modicis approxi- matis. Episterna postica tum angusta, longissima, tum evidenter breviora latioraque, in nonnullis latitudine parum longiora. Abdomen segmentis ultimis antice nunquam transversim sulcatis aut lineatis, punctis plerumque binis in penultimis ad marginem posteriorem medio impressis, ano in utroque DES SCARITIDES, 6 sexu utrinque juxta marginem posteriorem bipunctato; in bupario et aflinibus, segmentis penultimis juxta marginem pluripunctatis, anoque of utrinque punctis 2-3, Q punctis 4-5 impressis; in pluribus segmenta ultima duo juxta angulum anticum fulvomaculata (!). Prosternum antice profunde bisinuatum, medio in‘angulum plus minusve rotundatum productum, postice inter coxas haud excavaium, nec marginatum, subdeclive recte plerumque abscissum. Caput quadratum, plerumque majusculum et latitudine bre- vius, fronte biimpressa, sæpius striolata, puncto unico intra oculos impresso; oculi parum prominuli; prothoraxæ basi plus minusve rotundatus, medio interdum subproductus ; pedunculus sat elongatus, scutello bipartito, rugoso; elytra tum parallela, tum posterius ampliata, tum ovata. Species tum alatæ (episternis posticis elongatis), tum apteræ (episternis brevibus). On ne saurait s'étonner que, dans un genre aussi polymorphe, les caractères génériques soient sujets à d’assez grandes variations, sans que les différences soient assez sensibles pour autoriser la création de genres nouveaux. TABLEAU. SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE SCARITES. I. Episterna postica longissima angusta (species alatæ). (Parallelomorphus Motschulski.) A. Tibiæ intermediæ extus bispinosæ. 4. Elytra interstitio tertio apice unipunctato. a. Prothorax media basi subangulatim sinuato-producta. æ. Elytra striis in fundo lævibus. æ. Caput latius majusque. Scar. procerus. xx. Caput angustius minusque. Sc. eurytus. B. Elytra striis evidenter punctatis. (Paramecomorphus Motschulski.) Sc. cylindronotus. b. Prothorax basi nec sinuatus nec medio productus. (1) Ces taches jaunes sont probablement phosphorescentes et lumineuses la nuit, mais On n’a jamais eu l’occasion de vérifier le fait. A 66 . MONOGRAPHIE (Parallelomorphus continuatio.) .æ. Elytra interstitiis ad latera uniseriatim granulatis. æ. Interstitia posterius subtiliter rugulosa. Sc. obtusangulus. ææ. Interstitia haud rugulosa. Sc, madagascariensis, senegalensis, superciliosus. B. Elytra interstitiis ad latera haud granulatis. Sc. perplexus, distinguendus. 2. Elytra interstitio tertio apice bi- vel tripunctato. a. Prothorax media basi evidentius sinuato-producta. Sc. impressicollis, salinus, quadripunctatus, sulcatus, dyschromus. b. Prothorax media basi haud producta. x. Elytra evidenter striata. Sc. semirugosus, similis, acutidens (species indicæ). Sc. melanarius (species americana), B. Elytra obsoletissime striata. Sc. politus (Bonelli), ceylonicus, parallelus, longiusculus. 3. Elytra interstitio tertio seriepunetato. a. Antennæ filiformes, articulis exterioribus elongato-quadratis. «. Paragenæ intus acute dentatæ, ante dentem valde emargi- natæ. (Elytra obsoletissime striata.) Sc. liopterus. é B. Paragenæ vix dentatæ nec emarginatæ. (Elytra evidenter striàta.) Sc. orthomus. b. Antennæ plus minusve moniliatæ. «. Prothorax media basi evidenter producta. Species indicæ. Sc. bengalensis, subproductus. Species americanæ. Sc. illustris, subcrenatus. B. Prothorax media basi minime producta. Species americanæ. Sc. cayennensis, quadriceps, sublerraneus, lexanus, alternans, anthracinus, sub- rugalus. Species asiaticæ et africanæ. Sc. Capito, barbarus, prædator, inconspicuus, denticulatus, simogonus. Sc. Boucardi. B. Tibiæ intermediæ extus unispinosæ. (Broscomorphus Motschulski.) 4. Elytra apice bipunctata. Sc. arenarius, pacificus. 2. Elytra interstitio tertio seriepunctato. Sc. subcylindricus, angustus, mancus, indus, subnilens, opacus. II. Episterna postica latitudine dimidio longiora, minus angusta. (Species apteræ.) A. Prothorax angulis posticis dentatis. DES SOARITIDES. $ 67 4. Tibiæ intermediæ extus bispinosæ. a. Abdomen segmentis penultimis ad marginem postieum pluri- punctatis, ano maris utrinque punctis 2-3, feminæ 4-5 impressis (tibiæ posticæ margine posteriore longius denseque fulvo- ciliato). (Scarites Motschulski.) Sc. buparius, bucida, Polyphemus. b. Abdomen segmentis penultimis ad marginem postieum medio bipunctatis, ano in utroque sexu utrinque ad marginem posti- cum punctis 2 impressis. «. Tibiæ posticæ margine posteriore (ut in bupario) longius denseque fulvociliato. Sc. epaphius. 8. Tibiæ posticæ margine posteriore pilis paucis erectis in- structo. x. Elytra aut impunctata, aut apice 1-2 punctata. y. Elytra ad humeros angustata. +. Elytra interstitiis externis basi haud carinatis. 0. Prothorax lateribus anguste marginatus. p. Elytra fortius (plerumque) striata. (Scallophorites Motschulski.) Sc. striatus, Boysi, guineensis, Doguereaui. pp. Elytra vix evidenter striata. Sc. rugosus. 00. Prothorax lateribus latius marginatus. Sc. Richteri. 3%. Elytra interstitio 7° basi carinato. Sc. angulifrons, cycloderus. 3%. Elytra interstitio 8° basi elevato. Sc. exaratus. yy. Elytra ovata. 3. Elytra valde fornicata. Sc. molossus, tenebricosus. 3%. Elytra deplanata. Sc. abbreviatus. yyy. Elytra parallela. 3. Elytra ad marginem haud carinata. Sc. saxicola. +3. ‘Elytra intra marginem carinata. Sc. excavatus, quadricostis. æx. Elytra interstitio tertio seriepunctato. Se. Herbsti. 2. Tibiæ intermediæ extus 4-spinosæ. a. Prothorax media basi utrinque subsinuata. (Harpalites Motschulski.) Sc. lœvigatus. b. Prothorax tota basi omnino rotundata. 68 MONOGRAPHIE Sc. aterrimus. B. Prothorax angulis posticis muticis. 1. Tibiæ intermediæ extus bispinosæ. Sc. inermis, nigrita, rugiceps. 2. Tibiæ intermediæ extus 1-spinosæ. Sc. mordax. I. Episterna postica angusta longissima (corpus alatum). A. Tibiæ intermediæ extus bispinosæ. 4. Elytra interstitio tertio apice unipunctato. a. Prothorax media basi subangulatim sinuato-producta. a, Elytra striis in fundo lævibus. æ. Caput latius, majusque. Sc. procerus Dejean, Sp. gén. des Col., I, p. 372; Klug, Symb. phys. Dec. II, Taf. XXII, fig. 3, — Sc. heros. Latreille. Voy. de Calliaud, IV, p. 274, pl. 58, fig. 5. — Long. 36-43; larg. 10 3/4- 12 1/4 mill. Entièrement d’un noir luisant, cils des mâchoireset des pattes roux. Tête en carré transversal, fortement échancrée sur le milieu des côtés, ceux-ci formant en avant des yeux une forte sail- lie dont le sommet est arrondi et dont le côté antérieur, légèrement échancré, se dirige obliquement vers la base des mandibules; yeux assez petits, fort peu convexes, ne s’élevant pas plus que la saillie antérieure ; saillie des joues pas plus haute que l’œil, limitée posté- rieurement par un sillon transversal plat, peu éloigné du bord pos- térieur des yeux ; enfoncements du front assez profonds, parallèles, quelque peu sinués, le fond et les côtés couverts de nombreuses stries plus ou moins fortes qui se prolongent sur l'épistome, dispa- raissent sur le milieu du front et des espaces qui séparent les enfon- cements des yeux et près des coins antérieurs de la tête, et se remontrent près du bord interne des yeux; tout le vertex est lisse, à part quelques très petits points épars; le bord antérieur de l’épi- stome projette une forte saillie de chaque côté du labre, et entre les deux, il est platement échancré et descend en plan incliné sur la base de celui-ci, qui est assez grand, fortement trilobé et strié avec les trois points pilifères ordinaires ; les mandibules, quelquefois un peu usées, sont, en général, un peu plus longues que la tête, pas plus larges à leur base que l’épistome, modérément arquées, assez aiguës, bicarénées au-dessus, la carène interne arquée et sinuée à sa base, tout le dessus fortement strié obliquement; la droite a, à son côté interne, deux fortes dents un peu obtuses, séparées par une profonde échancrure; la gauche n’en a qu'une vers le milieu, mais plus large, un peu arrondie, répondant à l'échancrure de la droite ; une seconde, placée en avant de celle-ci, est très peu saïllante ; le menton est en carré transversal, presque plan, modérément échan- DES SCARITIDES. 69 cré antérieurement, sur le milieu, on voit une légère carène longi- tudinale, avec une fossette allongée de chaque côté de sa base, la dent du milieu triangulaire, pointue, plus longue que les lobes latéraux, rebordée sur les côtés; les lobes carrés, peu arrondis extérieurement, tronqués très carrément à leur bord antérieur, avec les angles arrondis au sommet, l’externe l’est un peu plus; la surface un peu granulée ; les paragènes larges à leur base, tronquées à leur extrémité, leur côté externe assez relevé en carène, l'interne fortement denté au milieu et échancré antérieurement; les antennes assez longues, atteignant les angles postérieurs du corselet, grêles, à peine épaissies vers l'extrémité; les articles 2 à 4 réunis, de la longueur du 1°, diminuant peu à peu de longueur, les suivants en ovale allongé, tronqué aux deux extrémités, le 11° à peine plus long que les précédents, arrondi au bout. Corselet un peu plus large que la tête, de plus de moitié plus large que long, assez transversal, un peu plus étroit entre les angles postérieurs qu’à son extrémité, bord antérieur assez échancré en arc de cercle, angles antérieurs non avancés, un peu arrondis; côtés faiblement arron- dis, mais davantage vers les angles antérieurs; milieu de la base distinctement prolongé sur le pédoncule, ses côtés assez fortement sinués près du pédoncule, puis presque rectilignes et remontant assez obliquement vers les angles postérieurs, qui sont munis d’une petite dent; le dessus assez convexe, lisse, la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur modérément profondes, mais nettement marquées, l’espace entre la ligne et le bord, très indistinctement strié, le dessus des côtés de la base légèrement creusé et couvert d’une fine granulation, le rebord latéral un peu plus large que celui des côtés de la base, qui est fin ; le bourrelet du milieu au-dessus du pédoncule assez gros. Pédoncule modérément gros, rétréci vers les élytres. Celles-ci, de la largeur du corselet, légèrement rétrécies vers la base, d’un peu plus de moitié plus longues que larges, lar- gement et assez fortement échancrées à leur base, dont les côtés s'avancent de chaque côté du pédoncule en saillie arrondie, puis descendent obliquement, en décrivant une légère courbe, vers l'épaule, où le rebord, peu épais, qui les borde, se termine par une dent assez saillante ; les côtés des élytres presque rectilignes vers le milieu, très faiblement arrondis derrière l'épaule, commencent à s’arrondir vers l’extrémité à partir des deux tiers, la rondeur de celle-ci n’est pas fortobtuse ; le dessus est assez convexe dans le sens de la largeur ; la suture, quand on regarde l’insecte de côté, forme une ligne droite depuis la base jusqu’à la moitié desa longueur, puis elle descend en décrivant une courbe assez légère jusqu’à l’extré- mité; on ne distingue que 7 stries, toutes assez fortes, lisses ; les intervalles, lisses antérieurement, très finement chagrinés vers ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXII, 5 70 MONOGRAPHIE l'extrémité, sont ici moins convexes que dans leur moitié anté- rieure; ils sont égaux entre eux, excepté le 8°, qui est bien plus large et dont la plus grande partie externe est finement granu- leuse, ainsi que la gouttière latérale et le bord antérieur; le rebord latéral est assez relevé et légèrement dilaté avant le milieu; il n’y a qu'un seul point imprimé, situé tout à fait près de l’extrémité de la 2° strie ; épipleures lisses, très étroits après les épisternes posté- rieurs; dessous du corps chagriné sur les côtés; épisternes anté- rieurs parsemés de petits granules, les intermédiaires rugueux, les postérieurs ponctuëés, le milieu de chaque segment de l'abdomen lisse. Pattes assez fortes, peu allongées; les 3 dents des jambes antérieures longues et aiguës, suivies de 6 à 7 dentelures bien mar- quées; les 2 épines des intermédiaires d’égale longueur; de 5 à Glongs cils au côté postérieur des jambes de la 3° paire. Cette espèce, dont je possède 7 individus, paraît propre à la Nubie et à la Haute Egypte. æx. Caput angustius minusque. Sc. Eurytus Fischer, Entom. de la Russ., IE, p. 119, t. V, fig. 3 — Sc. bucerdo Ménétriés, Cat. rais., p. 102, — Sc. exaspe- ratus Klug, Symb. phys. Dec. IL, t. XXII, fig. 4,— Sc. lœtus Fal- dermann, Bull. des Nat. de Mosc., 1836 (IX), p. 361, t. VI, fig. 5, — Sc. oblongus Chaudoir, Bull., 1843, p. 725. — Long. 31-42; larg. 7 1/2-11 mill. Il se distingue facilement du procerus par sa forme plus étroite, plus allongée et plus parallèle. Téte plus étroite, moins transversale, généralement plus striée sur le milieu et même sur les côtés du vertex ; la saillie antéoculaire précédée d’une sinuo- sité qui la fait paraître plus aiguë. Corselel notablement moins large, moins court, moins transversal, côtés de la base plus obli- ques, dent postérieure plus aiguë. Elytres plus parallèles, plus allongées, plus étroites, plus semi-cylindriques; intervalles bordés de chaque côté d’une rangée de granules distincts, qui manquent dans le procerus. Dessous du corps plus granuleux et plus cha- griné; une ou deux dentelures de moins aux jambes antérieures. L’habitatde cette espèce s'étend depuis la Nubie jusqu’au Turkestan. Sous le nom de Chaudoiri, M. le professeur Ballion a décrit un insecte trouvé par M. Kuschakéwitsch flans ce pays (M Sarmzak Tan), qu'il ne différencie de l'Ewrytlus que par le brillant qui le couvre etpar des jambes presque nues, caractères qui me paraissent plutôt individuels que spécifiques, de sorte qu’il faudra, je crois, le laisser parmi les £urylus. M. Solsky me paraît s’être trompé (voy. au Turkestan, Il, p. 54) en le rapportant au F'ischeri, car celui-ci, qui ne saurait être autre que le salinus, a les angles antérieurs du corselet aigus, tandis que M. Ballion dit expressément qu'ils sont DES SCARITIDES. 71 obtus dans son Chaudoiri. Le type de l’exasperatus que j'ai vu au Musée de Berlin, n’est qu’un petit Eurytus. 8. Elytra striis evidenter punctatis. Sc. cylindronotus Faldermann, Bull. des Nat. de Mosc., 1836 (IX), p. 363, t. VI, fig. 4 (mauvaise), — Parallelomorphus cylin- dronotus Motschulski, Etud. ent., 1857, p. 96. — Long. 28, larg. 7 mill. Il se distingue des précédents par sa forme encore plus étroite, plus parallèle et tout à fait cylindrique; la saillie en avant des yeux est arrondie au sommet, comme chez le procerus, mais son bord antérieur est profondément échancré; les enfoncements frontaux sont moins profonds, les abords de l’œil sont plus plissés ; le lobe médian du labre est échancré; les mandibules (usées dans mon individu) doivent être semblables à celles des deux espèces précédentes ; le menton a la dent médiane un peu tronquée, ses lobes sont plus arrondis en dehors que dans le procerus, tronqués un peu obliquement et près du bord externe; on remarque, comme dans la plupart des Tæniolobus, une carène élevée et presque droite; les antennes sont plus courtes. Le corselet est encore bien plus étroit que dans l’'Ewrytus, et il n’est qu’un peu plus large que long ; son bord antérieur est plus échancré, avec les angles assez avancés, aigus et un peu distants des côtés du col; les côtés sont parfaitement rectilignes, excepté derrière les angles antérieurs, où ils décrivent une très légère courbe; la dent postérieure est plus saillante, le milieu de la base est plus prolongé sur le pédoncule, ses côtés sont bien plus sinués et moins obliques entre la sinuosité et l'angle postérieur ; le dessus est plus semi-cylindrique, la ligne parallèle au bord antérieur bien moins marquée, surtout vers le milieu ; l’excavation sur les côtés du dessus de la base plus profonde, toute la gouttière qui longe le bourrelet basal, rugueuse, le rebord latéral plus étroit. Les élytres, conformées presque de même à leur base, sont remarquablement parallèles et cylindriques; elles ne commencent à s’arrondir vers l'extrémité qu'après les quatre cin- quièmes, celle-ci est bien plus obtusément arrondie; quand on regarde l’insecte de côté, la suture ne commence à s’abaisser vers l'extrémité qu après les trois quarts, et elle y décrit une courbe assez forte ; les stries sont assez fortement ponctuées, mais les points ne sont pas très serrés; ils entament un peu les bords des inter- valles, qui ne paraissent pas plus chagrinés vers l'extrémité que vers la base; une bande qui longe le bord postérieur n’est ni striée, ni chagrinée, les granules du bord latéral sont plus forts. Tout le dessous du corps est bien plus lisse ; les dentelures des jambes anté- rieures sont moins nombreuses et plus obtuses, mais cela peut tenir à ce que l'insecte les a usées en fouillant le sable. Je ne possède que 72 MONOGRAPHIE le type de Faldermann, qui vient des steppes de la Turcomanie ; il a aussi été trouvé par feu Alex. Lehmann, près de Novo-Alexan- drowskaïa, sur les côtes orientales de la mer Caspienne et sur les bords du Syr-Daria, par feu Fedtchenko, On n’en connaît encore que fort peu d'individus. b. Prothorax basi nec sinuatus, nec productus. a. Elytra interstiliis lateribus uniseriatim granulatis. æ. Interstitia posterius subtiliter rugulosa. Sc. obtusangulus Chaudoir, Rev. et Mag. de Zool., 1876. — Sc. æsluans? Klug, Peters Reis. n. Mossamb, p. 157, Taf. VIII, fig. 11. — Long. 26, larg. 7 1/3 mill. Il égale les grands individus du madagascariensis, dont il a la coloration, mais dont il diffère par plusieurs caractères. L’individu que je possède, paraît être une femelle dont la {é/e ne différe de celle du #r2adagascariensis, même sexe, que par la saillie des joues plus élevée derrière l’œil et limitée postérieurement par un sillon aplati un peu plus marqué que dans le procerus; l'œil est un peu moins convexe; le corselel diffère par les angles antérieurs bien plus largement arrondis, ce qui fait que la partie antérieure des côtés l’est aussi davantage; les é/ylres sont un peu plus allongées et plus parallèles, moins convexes dans le sens de leur largeur; les intervalles sont moins lisses et couverts d’une chagrination fine qui s’oblitère peu à peu vers la base; les granules qui bordent chacun de leurs côtés, sont plus dis- tincts. I1 y à 3 à 4 fortes dentelures au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures. Il a été trouvé par M. Raffray, près du lac Tsana, en Abyssinie; l'individu nubien que j'y rapportais n’est, après un examen plus minutieux, qu'une femelle du senegalensis. Je ne rapporte qu'avec doute à cette espèce Le Sc. æstuans Klug, décrit comme venant des bords du Zambèze, mais je ne vois rien, ni dans la description, ni dans la belle figure qu’il en donne, qui s'oppose à ma supposition, et, dans ce cas, le nom de Klug aurait la priorité; la comparaison des types pourra seule donner une certi- tude. Un individu venant de l’intérieur de la Cafirerie me paraît ne pas différer de l'obtusangulus ; les coins antérieurs de la tête sont plus coudés, ce qui, comme dans le senegalensis, n'est que sexuel. ææ. Interstitia haud rugulosa. Sc. madagascariensis Dejean, Spec. gén. des Col., V, p. 487. —çg'$e. laciturnus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 94. — Long. 18-27, larg. 5-7 2/3 mill. Les différences qui m’avaient fait séparer ces deux insectes ne sont que sexuelles; car, dans ce groupe, la plupart des mâles diffèrent des femelles par la forte saillie DES SCARITIDES. 73 anguleuse des côtés de la {te devant les yeux, ainsi que par l’échan- crure beaucoup plus profonde qui sépare les deux dents de la man- dibule droite, ce qui n’avait pas été observé jusqu'ici. Ainsi que nous l’avons déjà fait observer en 1855, l'espèce de Madagascar est tellement voisine du perpleæus que les femelles ne différent que par la rangée de fins granules qu’on aperçoit sur chaque bord des intervalles, qui, d’ailleurs, sont lisses sur toute leur longueur, à l'exception du &, qui est granulé comme dans le perpleæus; la tête du mâle est plus grosse que celle de la femelle et offre sur le côté devant les yeux une forte saillie dont le sommet forme un angle arrondi et dont le côté antérieur est échancré, comme c’est le cas dans le senegalensis G'; les deux dents de la mandibule droite sont complètement séparées l’une de l’autre par une échancrure assez étroite et remarquablement profonde, et celle de la gauche est plus grande et plus saillante; ces deux caractères ne se retrouvent point, à ce qu’il paraît, dans le mâle du perpleæus, qui ne diffère presque pas de la femélle. Je possède un nombre assez grand d'individus des deux sexes de cette espèce, qui a été découverte à Madagascar, par Goudot. Sc. senegalensis Dejean, Spec. gén. des Col., [, p. 386, — © Sc. striatidens Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 97; O' Sc. senegalensis Chaudoir, ibid., p.99; = Sc. Patroclus Murray, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 1857, p. 457; = Sc. linearis Boheman, Ins. Caffrar., I, p. 116. — Long. 30-35, larg. 7 3/4-10 mill. Il res- semble en grand au madagascariensis, mais les élytres sont plus parallèles ; il est d’un noir luisant, avec les antennes et les tarses bruns, les palpes rougeâtres, les cils des mâchoires et des pattes roux. Tête moyenne, en carré subtransversal, échancrée sur les côtés pour admettre l’œil, qui est un peu plus convexe dans le mâle que dans la femelle et tronqué postérieurement; le bord latéral en avant des yeux forme, dans le mâle, une forte saillie aussi élevée que l'œil, arrondie au sommet, dont Le côté antérieur est assez forte- ment échancré en forme d'angle rentrant, tandis que, dans la femelle, il est simplement arrondi et très faiblement coudé; la saillie des joues est presque aussi élevée que l’œil derrière celui-ci, mais elle est très courte et séparée des côtés de la base par un large sillon peu profond ; les enfoncements du front sont peu profonds et s’élar- gissent en triangle en avant; l’espace qui les sépare est lisse, mais il y a des stries arquées sur leur versant externe, on en voit aussi quelques-unes près des yeux et en avant de ceux-ci; l’épistome porte quelques plis longitudinaux sur presque toute sa largeur ; son bord antérieur offre une saillie dentiforme de chaque côté du labre et l’échancrure, peu profonde, qui sépare ces deux saillies, est légèrement bisinuée; le labre est trilobé et plissé, le lobe médian 74 MONOGRAPHIE plus étroit et plus avancé que les latéraux; les mandibules sont au moins aussi longues que la tête, un peu arquées et assez aiguës, bicarénées et entièrement striées en dessus, la carène interne est plus sinuée à sa base dans le mâle que dans la femelle; dans le pre- mier de ces deux sexes, les deux dents dela droite sont séparées par une très profonde échancrure, qui se rétrécit beaucoup dans le fond, la dent basale est à peu près comme dans la femelle, mais la dent antérieure est allongée le long de la mandibule en carré long dont l'angle basal est arrondi, tandis que l’antérieur se projette un peu en pointe; à la mandibule gauche, la grande dent basale est sem- blable dans les deux sexes, mais, en avant de celle-ci, on aperçoit, dans la femelle seulement, une seconde dent très petite ; le menton est assez transversal, presque plan, légèrement caréné sur le milieu, biimpressionné au milieu de la base, et couvert d’une rugosité plus ou moins distincte; la dent du milieu est en triangle rebordé sur les côtés, qui ne sont guère sinués,; elle est large à sa base, pointue à l'extrémité, qui se replie au-dessus et dépasse un peu les lobes laté- raux, qui sont peu arrondis extérieurement, faiblement rebordés sur leur bord externe, tronqués assez largement et très peu obliquement en avant, les paragènes sont larges à leur base, carénées extérieu- rement, avec une forte dent à leur côté interne, précédée d’une assez forte échancrure; l’extrémité est obtusément arrondie; les antennes dépassent un peu le milieu du corselet, elles sont d’égale longueur dans les deux sexes, assez minces et s’élargissent fort peu vers l'extrémité; le premier article est aussi long que les 3 sui- vants réunis, légèrement arqué et un peu aminci vers la base, les trois suivants diminuent assez notablement de longueur du 2° au 4°, qui est un peu plus court que les suivants ; leur forme est un peu conique ; les 6 suivants sont en carré un peu plus long que large, le 11° en ovale tronqué à sa base. Corselet un peu plus étroit que la tête, bien moins long que large, quoique peu transversal, légè- rement rétréci vers les angles postérieurs, bord antérieur un peu échancré en arc de cercle, angles nullement avancés, arrondis au sommet, côtés légèrement arrondis, même près des angles anté- rieurs ; milieu de la base nullement prolongé, légèrement échancré; ses côtés, rectilignes,nullementsinués, remontent assezobliquement vers les angles postérieurs, qui sont indiqués par une dent assez sail- lante ; le dessus lisse, assez convexe, un peu aplani sur le milieu, la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur lisses, fines, mais nettement marquées; de chaque côté du dessus de la base, une légère dépression un peu granuleuse ; rebords latéral et basal assez fins, s’épaississant fort peu au-dessus du pédoncule. Æ/ytres de la lar- geur du corselet, près du double plus longues que larges, assez parallèles ; base assez largement et sensiblement échancrée, puis 10 DES SOARITIDES. 75 décrivant une courbe assez forte et descendant ensuite assez obli- quement vers l’épaule, qui se termine par une dent petite, mais assez distincte; côtés pas tout à fait rectilignes, mais ne commençant à s’'arrondir vers l'extrémité qu’à partir des deux tiers; rondeur de celle-ci peu obtuse; le dessus en demi-cylindre un peu aplani sur le haut, descendant assez doucement vers l'extrémité, stries lisses, bien marquées, sans être bien profondes, s’effaçant tout près de l'extrémité; intervalles médiocrement convexes, très lisses, avec une rangée de très petits granules le long de chacun de leurs bords, ceux des intervalles internes quelquefois à peine visibles; une étroite bordure basale et toute la gouttière latérale couvertes d’une assez forte granulation qui envahit le bord externe du 8° intervalle; un seul point imprimé tout près de l’extrémité au bout du :*° intervalle; épipleures et sternum, ainsi que le milieu de l'abdomen, lisses, les côtés de ce dernier et le dessous de la tête fine- ment chagrinés; épisternes antérieurs parsemés de petits gra- nules; les intermédiaires fortement chagrinés. Pattes médiocre- ment fortes, dents des tibias antérieurs aiguës; au-dessus de la 3°, 4 à 5 dentelures; les deux épines des intermédiaires égales, 9 longs cils derrière les jambes postérieures. [1 habite probablement toute la zone torride de l'Afrique depuis le Sénégal jusqu’en Nubie, la synonymie du Patroclus est établie sur un type donné par M. Murray; si, comme je le suppose, le /nearis de Boheman n’en diffère pas, il étendrait son habitation jusqu’en Caffrerie. Sc. superciliosus Klug, Peters Reise nach Mossamb., p. 156, Taf. VIII, fig. 10; = ©? Sc. morosus Klug,ibid., p. 157.— Long. 25, larg. 10 mill. — La différence entre cette espèce et le senegalensis est très légère, et je me demande si ce n’est pas, après tout, une forme de ce dernier, qui serait répandu sur la plus grande partie du continent africain? Klug le distingue du senegalensis par le coude saillant que forment les côtés de la tête devant les yeux, mais ce caractère se retrouve à un degré au moins aussi fort dans le cf du senegalensis, que Klug ne connaissait pas; les seules différences que je trouve consistent dans la saillie plus élevée de la joue en dessous et en arrière des yeux, qui sont moins convexes, dans le développe- ment un peu plus grand de la tête, dans les angles antérieurs du corselet, qui sont plus obtus et plus largement arrondis, dans la lar- geur un peu plus grande du corselet et des élytres, et dans la cou- leur plus terne du dessus (ce dernier caractère est, comme on sait, de peu de valeur dans ce groupe et est plutôt individuel). L'un de mes individus vient, comme ceux de Klug, des bords du Zambèze et m'a été vendu par M. S. Stevens; l’autre vient, assure-t-on, du Cap de Bonne-Espérance. Je ne connais que le mâle, mais selon toute probabilité, le Scar. morosus Klug, que l’auteur ne distingue 76 MONOGRAPHIE guère du swperciliosus que par l'absence du coude en avant des yeux, n’est que la © de cette espèce. 8. Elytra interstitiis ad latera haud granulatis. Sc. perplexus Dejean, Spec. gén. des Coléopt. I, p. 387; Var.? major, Sc. ælhiops Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 96. — Il ressemble en petit au senegalensis, mais ses mandibules sont moins avancées, et je n’ai pas trouvé dans mes dix individus et plusieurs autres que j'ai eu l’occasion de voir, la différence sexuelle que présente cette espèce et le madagascariensis. La léle est de moyenne grandeur, un peu moins longue que large, carrée, les coins antérieurs sont assez tronqués obliquement, et le coude qu’ils forment en avant des yeux avec le côté est assez marqué, mais nullement saillant; la saillie des joues est peu élevée, et les yeux sont peu convexes; le front porte deux impressions longitudinales assez marquées, parallèles, qui sont séparées par un intervalle un peu convexe et lisse; dans le fond et sur le versant externe de ces impressions, on voit quelques stries ondulées, de plus en plus courtes extérieurement et qui se prolongent sur les côtés de l’épistome ; il y a encore quelques petites rides longitudinales près des yeux, mais le reste de la tête est lisse. Le corselel est d'un millimètre plus large que la tête, moins long que large, mais peu transversal, d’égale largeur entre ses quatre angles; le bord antérieur est assez échancré en arc de cercle, les angles, quoique peu avancés, sont à peine arrondis au sommet ; les côtés sont fort peu arrondis un peu plus près des angles; les angles postérieurs sont indiqués par une petite dent assez saillante; la base n’est nullement prolongée sur le pédon- cuie et elle est très légèrement échancrée; ses côtés remontent assez obliquement vers les angles, ils ne sont nullement sinués; le dessus est assez convexe dans le sens transversal, passablement lisse, la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur sont bien mar- quées,; il y a quelques stries peu distinctes sur l’espace qui sépare le bord de la ligne imprimée; le rebord latéral est fin et se prolonge, sans s’épaissir, tout le long de la base; Le long des côtés obliques de celle-ci, on aperçoit une granulation légère, qui s’en écarte fort peu, et un très léger vestige de fossette. Les é/ytres n’ont que la largeur du corselet et ont en longueur près du double de la largeur; elles sont séparées du corselet par un pédoncule assez long; la base est tronquée, un peu échancrée au milieu, ses côtés descendent peu vers l'épaule, mais ils sont un peu arrondis; les côtés sont assez parallèles, très légèrement arrondis près de l’épaule, et ne com- mencent à s’arrondir vers l'extrémité que bien après le milieu; la rondeur de l’extrémité n’est guère obtuse; le dessus est assez semi- cylindrique et descend en pente peu rapide vers l'extrémité; les DES SCARITIDES. Ê 71 stries sont fines, assez marquées, toutes égales, et semblent très indistinctement ponctuées; les intervalles sont lisses, à l'exception du % et du bord externe du 8&,qui sont densèment granulés, le 9° porte au milieu de la granulation une rangée continue de petits points; il yenaun pilifère à l'extrémité même de la 2e strie; le long du bord antérieur règne une bande granulée étroite et un bourrelet sur le bord même qui se termine à l'épaule par une petite dent; le rebord latéral est assez fin. Le dessous du corps est assez lisse, à l’excep- tion de quelques granules épars et peu visibles sur les épisternes antérieurs et une rugosité fine sur les côtés du sternum et de l’ab- domen. Les antennes sont assez fortes et ne dépassent que peu le milieu du corselet; leurs articles extérieurs, jusqu’au 10°, sont carrés, courts et à peine aussi longs que larges; le 11° est en ovale très court, tronqué à sa base; les pattes sont peu allongées; il y à 2 à 3 dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la 3 dent, et 2 fortes épines presque égales au côté extérieur des jambes intermédiaires. Cette espèce paraît être peu rare au Sénégal, elle a été retrouvée par M. Boccandé dans les possessions portugaises sur ce même fleuve. Dans le Kordofan, on en rencontre une forme con- sidérablement plus grande (long. 16-18, larg. 7 1/4-7 9/10 mill.) et plus luisante, que j'ai décrite sous le nom d’ælhiops, et qui fait effectivement l'effet d’une espèce distincte ; mais en l'étudiant avec soin, je n’ai pu découvrir aucun caractère véritablement spécifique pour la distinguer du perplemus du Sénégal, et Schaum aurait dit que ce sont des individus mieux nourris de cette espèce. Il faut dire, en général, qu’il existe une grande affinité entre les espèces africaines qui rentrent dans cette section. Je possède, en outre, un individu de l'Afrique australe qui ne diffère du perplezus du Sénégal que par les angles antérieurs du corselet assez arrondis, et que je ne séparerai pas spécifiquement. Sc. distirnguendus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 65. — Long. 22-27, larg. 6 1/2-7 3/4 mill. Je ne m'étais pas bien rendu compte de cette espèce à l’époque où je lai fait connaître, n’en possédant qu'un seul individu, et maintenant même qu’un second individu est venu confirmer l’espèce, elle ne laisse pas que de m'embarrasser. Quoique ailée, ses épisternes sont moins longs que ceux des espèces précédentes, sans être toutefois aussi courts que ceux de la section suivante ({enebricosus, etc.), dont les espèces sont aptères. Elle diffère du perpleæus par ce caractère et par ses élytres plus ovalaires, plus élargies en arrière. La féfe est plus grosse; dans l’un de mes individus, le mâle sans doute, la saillie des côtés en avant des yeux est aussi forte que dans le madagasca- riensis Œ, elle l’est moins dans l’autre (©); mais les mandibules sont pareilles dans les deux sexes et ne sont pas plus développées 78 MONOGRAPHIE que dans le perpleæus ; la saillie de la joue est un peu plus élevée que dans ce dernier, et le versant externe des impressions du front est moins strié. Le corselet ne diffère que par les angles antérieurs plus arrondis au sommet. Les é/ylres sont d’ailleurs sculptées de même ; le fond des stries et le bord des intervalles sont très lisses. Comme on le voit par les mesures indiquées, sa taille dépasse celle des perplexus du Sénégal, qui est aussi sa patrie. 2. Elytra interstitio tertio apice bi- vel tripunctato. a. Prothorax media basi evidentius sinuato-producta. Sc. impressicollis Zoubkoff, Bull. des Nat. de Mosc., 1837, V, p. 60, T. IT, fig. 2; — Sc. parallelogrammus Motschulski, Ins. de Sibér., p. 84, ne 106; — Sc. Motschulshii Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 70. — Long. 30-37, larg. 8-10 mill. Induit en erreur par un individu qui m'avait été envoyé comme l’émpres- sicollis de Zoubkoff, j'ai rapporté à tort ce dernier à l’Ewrytus, ce qui m'avait fait donner un nom nouveau à cette espèce. Elle est généralement plus grande que le salinus, quoique les grands indi- vidus de ce dernier atteignent la taille des petits ipressicollis. Elle lui ressemble aussi beaucoup, mais la /éle est constamment plus grosse et un peu moins striée, le corselet est plus échancré antérieurement et ses angles antérieurs sont encore plus pointus; il s’élargit un peu en avant. Les é/ylres sont un peu plus larges, elles sont striées, ponctuées et granulées de même; la base du 8° inter- valle forme une côte encore plus élevée et tout aussi granuleuse. L’insecte est, en général, plus épais, etles antennes sont un peu plus longues. Il habite les pays situës à l’orient de la mer Caspienne. J'en possède 5 individus, dont un type envoyé à Dejean par Zoubkoff même. Sc. salinus Dejean, Spec. gén. des Coléopt., I, p. 385; Icon. des Col. d’'Eur., I, pl. 21, fig. 2. — Sc. sabuleti Fischer, Entom. de la Russ., II, p. 121, T. V, fig. 2. = Sc. Fischeri Zoubkoff, Bull. des Natur. de Mosc., 1833, VI, p. 315.—%$Sc. crenulatus Chaudoir, ibid., 1842, p. 811; 1855, I, p. 73. — Long. 25-31, larg. 7-8 9/10 mill. Pour bien faire connaitre cette espèce, à laquelle on a donné tant de noms, faute de s’en être fait une idée juste, le mieux est de la comparer à l’Euwrytus. Elle est généralementplus petite, quoique les plus grands individus que je connaisse atteignent la taille des petits Eurytus, tels que mon oblongus et le lœtus de Faldermann. Les mandibules ne diffèrent pas et varient de dimension à peu près de même. La fé/e est, en général, un peu moins grosse, les yeux sont un peu plus petits, les côtés devant les yeux ne forment de saillie dans aucun des deux sexes, et l'angle sous lequel ils se réunissent au coin antérieur tronqué obliquement, est assez arrondi; le front est D PRPRAEUNR LA : es ï DES SCARITIDES. 79 impressionné et strié de même, quoique l’abondance des stries varie selon les individus; mais jamais on ne voit, sur les côtés du vertex et du col, de ponctuation, comme dans l’Æwrytus.Les proportions du corselet diffèrent peu, mais le bord antérieur est plus échancré et Les angles antérieurs sont avancés et assez aigus, quoiqu'un peu moins que dans l’mpressicollis; les côtés sont plus parallèles, c’est-à-dire que le devant du corselet ne s’élargit point, mais ils sont tantôt presque droits, tantôt un peu arrondis, les côtés obliques de la base sont toujours plus sinués, ce qui rend le prolongement de la base sur le pédoncule assez sensible ; le dessus est un peu moins convexe, mais il offre les mêmes impressions et la même rugosité. Les dimensions relatives des élytres sont aussi les mêmes; elles sont tronquées de même à leur base et les côtés sont tout aussi parallèles, mais le dessus est un peu plus aplani, les stries internes sont plus lisses, les granules des bords des intervalles externes sont plus saillants vers la base et le premier quart du 8°, à partir de la dent humérale, est relevé en carène un peu obtuse et couvert de granules, ce qui le rapproche de l’impressicollis ; comme dans ce dernier, 1l y a un point placé près de l'extrémité de la 2 strie et un autre à quelque distance de l'extrémité du 3° intervalle, contre la 3° strie. Le dessous du corps semble, en général, pluslisse, les pattes ne diffèrent point, mais les antennes sont un peu moins longues. Cet insecte, qui, d’après Motschulski, se tient sous les bouses de vaches dans le pays des Kirguises, étend son habitat sur tout le Turkestan, la Transcaucasie et jusqu’en Syrie. NoTE. — Comme je possède des types du salinus et du sabuleti, il ne saurait naturellement y avoir de doute que ce sont bien ces noms qui s’appliquent aux individus dont j'ai donné la description, et je doute fort que Zoubkoff ait eu un autre insecte sous les yeux quand il a décrit son Fischeri, quoique, dans sa description, fort insuffisante, il ne parle ni des angles antérieurs du corselet, ni de la conformation de la 8° côte à sa base. Quantau Sc. Fischeri Solsky (voy. au Turkestan, IT), je ne sais à quoi le rapporter, car cette 8e côte y est, d’après l’auteur, conformée comme dans le salinus, tandis que les angles antérieurs du corselet sont obtus comme dans l'Eurytus;on dirait presque un insecte composé de l’'avant-corps de ce dernier et des élytres d’un salinus, ce que cependant je ne pré- tends point affirmer ; mais je dois faire observer que la description n'est faite que sur un seul individu faisant partie du Musée d’Orenbourg. Sc. quadripunctatus Dejean, Spec. gén. des Col., I, p. 392. — Long. 20-21, larg. 6 1/2-6 3/4 mill. C’est à tort que Dejean l’a comparé au sublerraneus, quand il est bien plus voisin du salinus, mais il est bien plus petit. Les mandibules sont comme dans cette 80 MONOGRAPHIE espèce, elles sont assez fortement striées, tant entre les carènes, dont l'interne n’est pas sinuée, que sur les dents. La /é/e ne diffère pas par les dimensions, elle est généralement assez fortement striée sur toute sa largeur, les côtés du col derrière et près des yeux sont rugueux, mais la base est lisse le long du bord antérieur du cor- selel; celui-ci est un peu plus étroit et moins court, le milieu des côtés plus rectiligne, le prolongement de la base un peu moins fort; le dessus plus convexe et plus lisse; la ligne enfoncée parallèle au bord antérieur très profonde. Les é/ytres sont très parallèles, pro- portionnellement tout aussi allongées, plus cylindriques, striées de même ; les intervalles lisses offrent de chaque côté une rangée de granules très fins, la base du 8° n’est nullement relevée en carène, et même elle se rétrécit peu à peu et s’oblitère avant d'atteindre l'épaule, la granulation le long du bord latéral est plus fine; les deux points de l'extrémité sont placés de même; les côtés du sternum sont plus granuleux et ceux de l’abdomen plus chagrinés; les dentelures des jambes antérieures au-dessus de la 3° dent sont plus profondes. Le reste est comme dans le sa/inus. Outre le type de Dejean, qui vient des possessions françaises sur le Sénégal, j'en possède un autre provenant des établissements portugais sur ce même fleuve, un 3° pris en Nubie par M. Felder, et un 4° venant du Sennaar (Coll. Reiche). Sc. sulcatus Olivier, Entom., II, 36, p.7, pl. 1, fig. 11; Dejean, Spec. gén. des Col., [, p. 375, — Sc. chinensis Erichson, Act. Ac. Cæs. Leop. XVI, suppl., I, p. 220. — Long. 32-37, larg. 9 1/2- 10 1/4 mill. Cette espèce, qui est de la taille de l'Ewrylus, est facilement. reconnaissable aux alvéoles ou gros points serrés du fond des stries des élytres; de plus, dans la plupart des individus, on voit sur le 3° intervalle un 3° point placé après le milieu. Les mandibules sont assez fortes, au moins aussi longues que la tête, plus ou moins aiguës, fortement dentées en dedans, très rugueuses en dessus avec les carènes peu élevées ; le labre est couvert, comme l’épistome, de petites carènes longitudinales et fortement trilobé. La léle est de moyenne grosseur, en carré moins long que large, les coins antérieurs sont coupés obliquement et l'angle des côtés devant les yeux un peu arrondi, mais assez saillant; les yeux sont un peu convexes; la saillie des joues forme derrière et sous l'œil une carène subobtuse, qui d'ordinaire le dépasse un peu en hauteur, les enfoncements du front sont modérément profonds et ordinaire- ment toute la tête, à l'exception de sa base, le long du corselet, est couverte de stries ondulées trèsserrées,qui cependant, dans quelques individus, s’oblitèrent plus ou moins par places, tandis qu’elles sont très fortes dans d’autres. Le corselet est un peu plus large que la tête, peu transversal et ne s’élargit pas en avant, ce qui lui donne DES SCARITIDES. 81 une forme assez carrée ; Le bord antérieur est modérément échancré, et près des angles, on y observe une petite indentation; l'angle même est peu avancé et un peu arrondi au sommet ; les côtés sont rectilignes, mais ils s’arrondissent un peu vers les angles; les côtés de la base sont coupés assez obliquement et se terminent à l'angle par une dent assez saïllante; près du pédoncule, ils sont un peu sinués, ce qui fait paraître le milieu de la base un peu prolongé, quoique moins visiblement que dans le sa/inus ; au-dessus du pédon- cule, le bord postérieur est distinctement échancré en arc de cercle; le dessus est assez convexe et descend surtout vers les côtés: il est assez lisse, à l'exception des côtés obliques de la base et de la rigole le long du bord postérieur, qui sont visiblement granuleux,; la ligne médiane est bien marquée, celle parallèle au bord antérieur l’est aussi vers les côtés, mais elle s’oblitère presque vers le milieu, l’es- pace qui la sépare du bord antérieur, est plus ou moins distinctement strié, le rebord latéral est assez étroit. Les é/ytres ne sont pas plus larges que le corselet et pas tout à fait deux fois aussi longues que larges; elles sont tronquées à leur base comme dans le sa/inus et ne sont pas tout à fait parallèles, car elles se rétrécissent un peu vers l'épaule, dont la dent est assez saillante; le dessus est assez cylindrique et descend en s’arrondissant vers l'extrémité à partir des deux üers de lalongueur; les sillons sont passablement profonds, assez larges et portent des points enfoncés, serrés, assez larges, qui entament les bords des intervalles; ceux-ci sont lisses et un peu convexes ; le septième, sans former de carène, est cependant un peu plus relevé dans sa partie antérieure, de même que la base du 6°; le 8 s’amincit antérieurement et n'atteint pas l'épaule; toute l’ex- trémité est finement chagrinée; le bord antérieur et la rigole laté- rale sont finement granuleux, ainsi que le 9 intervalle, qui dispa- raît dans la rigole et porte une rangée continue de petits points ; le rebord latéral forme un mince bourrelet. En dessous les côtés du sternum sont faiblement granuleux et ceux de l’abdomen un peu chagrinés. Il n’y a que 2 dentelures peu profondes après la 3° dent des jambes antérieures, et 2 fortes épines aux intermédiaires, comme dans l’Eurytus et autres espèces voisines. Il est d’un noir assez luisant au-dessus, plus terne en dessous. Il habite les Indes orientales, les côtes de la Chine et l’île Formose. L’individu décrit par Dejean est très usé, les mandibules le sont surtout et les stries de la tête sont presque effacées. Norte. — Onrencontre à Java des individus plus petits(25-30 mill.), dont le front est quelquefois encore plus fortement strié, le corselet est plus étroit, avec les angles antérieurs un peu plus aigus; mais je crois qu’on ne saurait les considérer comme une espèce distincte du sulcatus. J'en possède un individu (le plus petit) en assez mau- 82 MONOGRAPHIE vais état, mais celui que possède le Musée de Gênes et qui m'a été communiqué, est très bien conservé; il vient de Buitenzorg. Sc. dyschromus Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc., 1855, I, p. 78. — Long. 35-36, larg. 9 1/2-10 mill. Très voisin du sulcatus. La lête est aussi fortement striée que dansles individus du sulcalus, où ce caractère est Le plus prononcé; le corselel est plus large et un peu plus transversal, ses côtès sont un peu moins parallèles et les angles antérieurs un peu plus avancés, la ligne parallèle au bord antérieur est aussi imprimée au milieu que sur les côtés, la surface est assez fortement ridée transversalement, la rigole latérale est rugueuse ; les é/ytres ne se rétrécissent pas en avant et sont plus parallèles, les stries sont plus larges et le fond est couvert d'une rugosité très fine, mais très serrée, dans laquelle disparaissent les points qu'on y voit dans le sw/catus, les intervalles sont finement chagrinés et le deviennent bien plus vers l'extrémité. Les articles extérieurs des antennes sont plus allongés. Je possède deux indi- vidus de cette espèce venant des Indes orientales (Capit. Boys, D Bacon). Cependant, il est possible qu’elle ne diffère pas spécifi- quement du sw/catus et que les différences que j'ai relevées, ne soient qu'individuelles, quoique je n’en connaisse pas d’autre exemple parmi les Scaritides. b. Prothorax media basi haud producta. «. Elytra evidenter striata. Speeies indicæ, Sc. semirugosus Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc., 1855, I, p. 90, — Sc. rugipennis Chaudoir, ibid., p. 82. — Long. 18 1/2-25, larg. 5-7 1/3 mill. I] diffère peu par la forme du quadripunctatus; la tête avec les mandibules est à peu près semblable, mais le coude des côtés devant les yeux est plus prononcé et les yeux sont un peu plus convexes; la saillie de la joue est un peu plus élevée, sans cependant dépasser la hauteur de l'œil ; le front est strié de la même manière. Le corselet, qui est un peu plus large, diffère par les angles antérieurs, qui ne sont point avancés et sont plus arrondis, ainsi que par les côtés obliques de la base, qui ne sont point sinués, de sorte que le milieu n’est nullement prolongé sur le pédoncule ; la granulation le long de ces mêmes côtés est bien plus fine. Les élytres sont un peu moins convexes, mais leurs proportions sont les mêmes, les stries sont moins profondes, surtout vers l'extrémité; les intervalles sont plus plans, lisses antérieurement et finement chagrinés postérieurement, mais il n’y a pas de trace de granulation le long de leurs bords, la granulation est la même le long des bords antérieur et latéraux; le dessous du corps est moins ruguleux; il y a 4 ou 5 dentelures assez aiguës aux jambes antérieures i DES SCARITIDES. 83 au-dessus de la 3° dent. Les antennes sont un peu plus longues. Le dessus est très luisant et le devient un peu moins vers l'extrémité des élytres. Le rugipennis n’est qu’un individu dont les intervalles sont chagrinés sur toute leur longueur, mais cela me paraît main- tenant n'être qu’accidentel. L'habitat de cette espèce parait s'étendre depuis ie Bengale jusqu'aux côtes de la Chine: M. de Castelnau en a pris nombre d'individus à Bangcock (Siam), ceux-ci sont, en général, plus grands que les autres et quelquefois leur tête est un peu plus grosse. Elle se retrouve dans les Philippines. Sc. similis. — Long. 90, larg. 8 mill. 11 ressemble beaucoup au semirugosus, mais il est notablement plus grand ; les mandibules sont plus avancées; la {é/e est plus grande, striée de même; la saillie de la joue plus élevée, plus étendue derrière l’œil, qu’elle surpasse un peu en hauteur; le corselet est plus court et plus large et ses angles antérieurs sont tout à fait obtus et assez arrondis; les élytres sont un peu plus larges, plus aplanies sur le disque, elles sont striées et ponctuées de même, mais les intervalles ne sont pas chagrinés vers l’extrémité. J’ai trouvé cet insecte dans la collection Reiche, où il était indiqué comme venant du Pérou, mais il est trop voisin du précédent pour n’être pas également originaire de l’Asie orientale. Sc. acutidens Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc., 1855, I, p.98. — Long. 16-20, larg. 4 1/2-5 1/3 mill. En général plus petit que le semirugosus auquel il ressemble aussi; mais il en diffère par les mandibules un peu plus arquées, à dents internes plus aiguës, moins densément striées, par la fête, qui est lisse, avec quelques stries dans les enfoncements du front, et quelques rides assez mar- quées entre les yeux et la partie postérieure de ces mêmes enfonce- ments, derrière ces rides, les côtés du col sont plus ou moins par- semés de petits points; le coude des côtés devant les yeux est plus arrondi; les angles antérieurs du corselet s'avancent en forme de petite dent plus ou moins aiguë; la forme des élytres est la même, elles sont striées, ponctuées et granulées de même, mais les inter- valles sont lisses jusqu’à l'extrémité. Aux tibias antérieurs, on ne voit que 2 petites dentelures assez faibles au-dessus de la 3° dent. J'en possède 3 individus venant des côtes orientales de la Chine, au nord de Tehusan. Species americana. Sc. melanarius Dejean, Spec. gén. des Col., V, p. 490 — Sc. magellanicus Guérin, Rev. zool. Cuv., 1841, p. 297. — Long. 22- 23, larg. 6 mill. Quoique, vu le nombre de points sur les élytres, je doive placer cette espèce ici, elle a plus d’affinité avec l’anthracinus et les espèces voisines du subterraneus et elle est américaine comme 84 MONOGRAPHIE ces dernières. Les mandibules sont comme dans l’anfhracinus ; la forme de la {éle est la même, les yeux sont aussi convexes, mais la saillie de la joue est un peu plus élevée que ces derniers et forme un angle rentrant arrondi assez marqué avec les côtés du col dont ne la sépare d’ailleurs aucun sillon; le dessus est tout à fait lisse, à l'exception de quelques légères stries sur le versant externe des enfoncements du front qui sont tout aussi profonds, siries qui se prolongent sur l’épistome. Le cor'selet est un peu moins court, ses angles antérieurs sont plus obtus et comme tronqués. Les é/ytres sont un peu plus allongées et un peu moinsrectilignes vers le milieu des côtés, elles sont striées à peu près comme dans les individus brésiliens de l’anthracinus, c’est-à-dire que les stries sont bien distinctes, quoique peu profondes; les intervalles 3, 5 et7 sont aussi un peu plus élevés que les autres près de l'extrémité; il n’y a que les deux postérieurs des trois points qu’on voit sur le 3*intervalle de l'anthracinus. Les dentelures des jambes antérieures ne sont qu'au nombre de 2. Le type de la collection Dejean vient du Brésil (pro- ‘bablement de la partie méridionale), un autre est de Montevideo; je possède aussi le type du #4gellanicus, qui ne diffère en rien et qui probablement vient aussi de cette localité, car une espèce de ce genre ne saurait se trouver dans des latitudes aussi élevées que le détroit de Magellan. 8. Elytra obsoletissime striata. Sc. politus Bonelli, Mém. Acad. Turin, 1813, p. 36 (non Wiedemann), — Sc. lœævis Dejean, Spec. gén. des Col., I, p. 581. — Long. 17-22, larg. 44/5-6 1/3 mill. Par sa forme, il s'éloigne fort peu des espèces précédentes, mais il s'en distingue de suite par l’ab- sence complète de stries sur les élytres. La {éle est de moyenne grandeur, en carré subtransversal; les côtés devant les yeux ne forment point de coude et sont arrondis; les yeux sont peu con- vexes, mais la saillie de la joue, quoique courte, est notablement plus haute que les yeux et elle forme un tubercule dans lequel le bord postérieur de l’œil est emboîté et qui est séparé des côtés du vertex par un fort sillon court, continuation de celui qui longe le bord interne de l'œil; le dessus est lisse, à l'exception de quelques stries peu marquées sur les côtés de l’épistome, et de quelques rides ondulées plus ou moins fortes entre l'œil et la partie postérieure des enfoncements frontaux, qui sont modérément profonds. Le cor- selel est un peu plus large que la tête avec sa saillie latérale, moins long que large, subtransversal, d’égale largeur entre les deux paires d’angles, avec les angles antérieurs nullement avancés et assez arrondis, le bord antérieur un peu échancré, les côtés un peu arrondis seulement vers les angles antérieurs; ceux de la base ter- DES SCARITIDES. 85 minés par une petite dent assez aiguë, coupés peu obliquement, sans sinuosité, de sorte que le milieu n’est point prolongé; le dessus est quelque peu convexe, lisse; la ligne médiane est plus marquée que celle parallèle au bord antérieur, qui l’est quelquefois fort peu, excepté vers les angles; point de granulation le long des côtés de la base, le rebord latéral fin, grossit un peu en forme de bourrelet au-dessus du pédoncule; dans la fine rigole qui le longe, on voit deux points pilifères, placés, l’un à quelque distance de l'angle anté- rieur, l’autre un peu derrière la dent de l’angle postérieur. Les élytres n’ont que la largeur du corselet et ont les mêmes propor- tions que celles du semirugosus:; elles sont presque parallèles et con- formées de même à la base, mais la dent humérale est un peu moins saillante ; le dessus n’est pas plus convexe que dans cette espèce, mais les stries sont tellement effacées, que c’est à peine si, dans quelques individus, on en aperçoit l'emplacement; il y a beaucoup moins de granulation le long des côtés et encore moins le long du bord antérieur; dans la plupart des individus, on ne voit que le point postérieur, situé à l'endroit où devrait finir la 2e strie; mais, dans quelques-uns, le point antérieur est aussi marqué, ce qui m'a décidé à placer cette espèce dans cette section, à laquelle elle appar- tient par ses affinités; la surface est lisse, mais un peu terne. Le dessous du corps est à peu près lisse, et il n’y a qu’une ou deux faibles dentelures aux jambes antérieures au-dessus de la 3° dent. J’ai restitué à cet insecte le nom que lui avait donné Bonelli, car il ne saurait y avoir de doute que c’est le polilus de cet auteur : sa description lui convient parfaitement et, quoiqu'il dise qu’il n’y a pas de points sur les élytres, comme je ne connais aucun Scariles qui en soit entièrement dépourvu, je présume qu'il ne l'aura pas remarqué ou qu’il était indistinct dans l'individu qu'il avait sous les yeux. L'espèce paraît être assez commune dans l’Afrique australe. Sc. ceylonicus. — Long. 18 1/2-23, larg. 5-6 1/4 mill. A pre- mière vue, on le prendrait pour le politus, mais il est d’un noir un peu plus terne. La /éle est comme celle de ce dernier, le coude en avant des yeux est plus marqué; la saillie de la joue est très faible et ne s’élève qu’un peu sur le bord postérieur de l'œil; tout le front est couvertdestries ondulées très fines, qui deviennent plus fortes dans les enfoncements du front et sur l’épistome; tout le col est lisse. Le corselet est un peu moins court que dans le politus et plus convexe, mais d’ailleurs il n’en diffère point. La forme des é/ytres est exac- tement la même, mais les stries sont très légèrement indiquées, les intervalles, tout aussi plans, sont finement, mais distinctement cha- grinés; il y a toujours 2 points bien distincts à l’extrémité de chaque élytre, on distingue un peu mieux la granulation du bord antérieur et celle du bord latéral forme une bande un peu plus large. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXII. 6 86 MONOGRAPHIE Le dessous du corps et les pattes ne différent guère. Il habite Ceylan, où le marquis Doria en a pris plusieurs individus à la pointe de Galle. Sc. parallelus Dejean, Spec. gén. des Col., I, p. 382. — Long. 26-27, larg. 7-7 1/2 mill. Il ressemble au précédent, mais il est plus grand. La saillie de la joue, quoique moins élevée que dans le polilus, l'est un peu plus que dans le ceylonicus. Le corselel diffère en ce que les côtés de la base sont coupés plus obliquement, ce qui l’allonge un peu, et la granulation le long de ces côtés est un peu plus forte. Lesé/ytres, un peu plus allongées et un peu plus convexes, ont des stries un peu plus marquées, quoiqu’elles soient toujours très fines; les intervalles, à peu près lisses antérieurement, ne sont que faiblement chagrinés en arrière ; la granulation du bord anté- rieur est plus forte ; les deux points vers l'extrémité de chaque élytre sont bien marqués et situés de même; le dessous du corps est un peu plus fortement chagriné. Il y a 6 ou 7 dentelures assez fortes aux tibias antérieurs au-dessus de la 3° dent. Mes deux indi- vidus, dont l’un est le type de Dejean, viennent de Java. Sc. longiusculus. — Long. 23, larg. 6 mill. Presque aussi lisse que le politus, mais un peu plus grand, proportionnellement plus étroit, plus parallèle et plus cylindrique; les mandibules sont tout aussi rugueuses que dans le parallelus, avec les dents internes plus aiguës; les lobes latéraux du labre sont tronqués, celui du milieu est assez avancé; les enfoncements du front sont moins pro- fonds; et, de même que tout le front avec l’épistome, couverts de siries ondulées très serrées et entremélées, le vertex est lisse; la saillie de la joue est aussi élevée que dans le po/itus et creusée der- rière l'œil. Le corselel est à peine plus large que la tête, aussi long que large; le bord antérieur et ses angles sont à peu près comme dans le polilus, les côtés presque rectilignes et parallèles, ceux de la base au moins aussi obliques que dans le parallelus et, de plus, assez sensiblement sinués sur leur milieu et pas près du pédoncule, comme c’est, d'ordinaire, le cas dans les Scariles; les angles du pédoncule tout à fait arrondis ; le dessus notablement plus convexe, plus cylindrique, aussi lisse que dans le politus, sans granulation le long des côtés de la base, au milieu desquels on distingue une impression plus marquée. Les é/ylres sont plus allongées, très parallèles, le milieu de la base est plus échancré, la dent humérale plus saillante, le dessus plus semi-cylindrique; les stries sont tant soit peu plus distinctes et paraissent ponctuées; il y a 2 points près de l'extrémité de chaque élytre, comme dans les deux précédents ; la granulation du bord antérieur et des côtés est comme dans le paral- telus. Les côtés du dessous sont très finement granuleux antérieu- rement et légèrement chagrinés en arrière; aux jambes anté- DES SCARITIDES. 87 rieures, il y a 3 dentelures après la 3° dent, et les 2 épines des intermédiaires sont égales. D’un noir aussi luisant que le politus. Il habite les Philippines. 3. Elytra interstitio 3° seriepunctato. a. Antennæ filiformes, articulis exterioribus elongato-quadratis. æ. Paragenæ intus acute dentatæ, ante dentem valde emarginatæ. (Elytra obsoletissime striata.) Sc. liopterus. — Long. 33, larg. 82/3 mill. Il ressemble un peu au parallelus, mais il est bien plus grand, plus large et plus aplani. Les mandibules sont plus fortes, le dent interne de la gauche est plus dilatée, et il en a une petite entre la basale et l'extrémité ; celles de la mandibule droite sont plus saillantes et l’échancrure qui les sépare est plus profonde; la carène interne est fortement sinuée près de sa base, Le dessus, tant entre les carènes que sur les dents, est rugueux, comme dans le parallelus. Le bord antérieur du labre est profondément bisinué. La téle est plus grande, mais pas plus transversale, le coude des côtés devant les yeux est plus marqué et légèrement saillant; la saillie de la joue n’est pas plus élevée que dans le parallelus, les yeux sont un peu plus convexes, l’épistome est densément strié, avec quelques plis plus gros vers les côtés, tout Le front est couvert de fines stries très ondulées, un peu plus marquées dans Les enfoncements, qui sont peu profonds, et obli- térées dans le voisinage des coins antérieurs; le vertex est couvert de fines rides peu serrées et embrouillées; les antennes sont assez grèles, assez allongées; le 2° article est notablement plus long que le 3°et celui-ci que le suivant, tous trois sont coniques; les suivants ne sont pas plus larges et en forme de rectangle assez allongé; le dernier manque dans mon individu. Le corselet n’est qu'un peu plus large que la tête, plus élargi que dans le parallelus, surtout en avant, et un peu transversal; le bord antérieur est faiblement échancré, les angles ne sont point avancés et sont un peu arrondis, les côtés le sont légèrement et régulièrement d’un angle à l’autre; les côtés de la base ne sont pas DIE obliques que dans le politus (Bonelli) et se terminent par une dent plus saillante, ils sont lége- rement sinuëés, sans que cette sinuosité fasse paraitre le milieu pro- longé, si l’on ne considère que la ligne formée par le rebord, mais en dessous elle se prolonge un peu sur le pédoncule; le dessus est moins convexe que dans le polilus, légèrement ridé transversale- ment et irrégulièrement comme le vertex, et finement chagriné le long des côtés obliques de la base; la ligne parallèle au bord anté- rieur est un peu plus marquée vers le milieu; le rebord latéral tant soit peu plus relevé. Les élytres sont de la largeur du corselet et proportionnellement de la même longueur que dans le polilus, 88 MONOGRAPHIE mais elles sont plus larges, nullement rétrécies vers la base, qui est tronquée tout aussi carrément; le bord antérieur est moins arqué entre le pédoncule et l'épaule, dont la dent est plus saillante; le dessus est bien moins convexe et entièrement, mais très finement chagriné; les stries, qui paraissent un peu ponctuées, ne sont guère visibles que sur le disque, elles disparaissent complètement vers l'extrémité et vers les côtés; il y a sur le 3° intervalle, contre la 3° strie, 2 points bien visibles, placés l’un au 1* quart, l’autre comme le point antérieur du parallelus, et un 3 est situé près de l’extrémité, comme dans le polilus; la granulation le long du bord antérieur et des bords latéraux comme dans la 1" de ces deux espèces. Le dessous du corps est chagriné de même et aussi terne. Les pattes sont plus longues; il y a 3 ou 4 dentelures assez marquées aux jambes antérieures au-dessus de la 5° dent. Je lai acheté à la vente de la collection Jeakes ; il habite le nord de l’'Hin- dostan. 8. Paragenæ intus obsoletissime dentatæ nec emarginatæ. (Elytra’evidenter striata.) Sc. orthomus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, E, p. 55. — Long. 38, larg. 11 mill. Cette remarquable espèce est de la taille d’un Æurytus ordinaire, mais elle est plus large et moins allongée. Les mandibules sont, comme dans celui-ci, un peu plus longues et plus arquées, les 2 dents internes de la droite séparées par une échancrure moins profonde; le dessus est tout aussi rugueux, les deux carènes sont plus sinuées près de leur base; le lobe intermé- diaire du labre est plus grand et le dessus est strié sur les côtés. La lêle est plus large, surtout derrière les yeux, où elle est un peu gonflée, les côtés devant les yeux ne forment qu’un angle très arrondi, nullement saillant; la saillie de la joue se borne à un léger rebord derrière l’œil; tout le devant de la tête est couvert de stries ondulées très fines et très serrées, devenant un peu plus fortes dans les enfoncements, qui sont fort peu profonds, elles se prolongent sur les côtés de l’épistome, dont le milieu a quelques gros plis et s’obli- tèrent près de l’angle antérieur ; toute la base est lisse. Les antennes sont longues pour ce genre et atteignent presque la base. du cor- selet, la forme de leurs articles est comme dans le Zioplerus. Le corselel est notablement plus large que la tête, court et très trans- versal, le bord antérieur est profondément échancrèé en arc de cercle, les angles sont fort avancés en forme de lobes assez larges dont l’extrémité est plus ou moins obtuse ou arrondie, les côtés sont un peu arrondis antérieurement, presque droits postérieu- rement, et vont en se rapprochant légèrement vers les angles posté- rieurs, où l’on voit une dent aiguë assez saillante; les côtés de la VAUT rt SU 07 5 Ve DES SCARITIDES. 89 base sont coupés moins obliquement et forment un angle rentrant un peu obtus avec le prolongement du milieu sur le pédoncule; ce prolongement est plus fort que dans l'£wrytus et les angles postérieurs sont droits; le dessus est bien moins convexe et plus lisse, la ligne parallèle au bord antérieur plus imprimée, et l’espace qui l’en sépare, plus faiblement strié ; les côtés de la base sont bien moins granulés, mais l'impression qu’on y voit est plus marquée ; le rebord latéral est sensiblement plus large et se dilate près des angles ; il est plus ou moins dentelé dans sa partie antérieure. Les élytres sont à peu près aussi larges que le corselet, mais elles se rétrécissent un peu vers les épaules, elles sont notablement plus larges que celles de l'Æurytus et moins allongées, la base est tron- quée très carrément, le milieu est légèrement échancré, les côtés sont très peu arqués et ne descendent guère vers les épaules, qui sont carrées et munies d’une dent aiguë, assez saillantes ; les côtés sont légèrement arrondis, moins parallèles, l'extrémité plus obtu- sément arrondie: le dessus est bien moins convexe, les stries sont plus fines, moins profondes; les intervalles bien moins convexes, leurs bords à peine granuleux, la base des stries externes, la granu- lation des bords antérieur et latéraux comme dans l'£wrytus ; sur le 3° intervalle, on remarque 3 gros points placés contre la 3° strie, le premier à quelque distance de la base, le deuxième un peu après le milieu, le troisième à quelque distance de l'extrémité, un qua- trième se voit, comme dans l’£urylus, à l'extrémité de la 2° strie; le rebord latéral s’élargit un peu plus vers le milieu et postérieu- rement. Le dessous du corps est plus lisse et, comme le dessus, moins bombé. Les pattes différent peu, les dents des jambes anté- rieures sont plus aiguës, et au-dessus de la troisième, on aperçoit également plusieurs dentelures; les deux épines du côté externe des jambes intermédiaires sont aussi plus longues et plus aiguës, la frange de cils qui garnit les jambes postérieures est plus longue, et le long du côté postérieur de ces mêmes jambes, le nombre des cils longs est plus considérable. Je possède deux individus de cette espèce, qui vient du nord de l’'Hindostan. b. Antennæ plus minusve moniliatæ. æ, Prothorax basi media evidenter productus. Species indicæ. Sc. bengalensis Dejean, Spec. gén. des Col. II, p. 468 ; Chau- doir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I. p. 79.— Long. 21-24; larg. 9 4/5-7 mill. Cette espèce dont Dejean à donné une description détaillée, ressemble assez au salinus, mais elle s’en distingue de suite par les 4 points du 3° intervalle. Le dessus des mandibules est plus rugueux, elles sont plus ou moins aiguës. La {êle est plus 90 MONOGRAPTIIE courte, plus densément striée, et les stries se prolongent assez loin vers la base, la saillie de la joue est presque nulle; les antennes sont un peu plus longues dans le mâle que dans la femelle. Le corselet est plus court, plus transversal, les angles antérieurs sont plus aigus et plus avancés, Les côtés plus arrondis, surtout près des angles; la dent des angles postérieurs est plus saillante ; la base tout aussi prolongée sur le pédoncule; le dessus diffère peu, si ce n’est que d'ordinaire le bord antérieur est assez distinctement strié, et le bourrelet au-dessus du pédoncule un peu crénelé; cependant, dans un individu que je rapporte à cette espèce, ces deux derniers caractères sont oblitérés. Les é/ytres sont un peu moins allongées ; l’échancrure de la base forme avec les côtés de celle-ci un angle plus marqué, et ceux-ci descendent un peu plus et en droite ligne vers l'épaule, dont la dent est plus saillante; le dessus est moins convexe, les stries sont plus faibles, surtout vers l'extrémité et vers les côtés, où les intervalles sont plus plans; ils sont finement cha- grinés etles bords des intervalles extérieurs sont visiblement granu- lés ; sur le, on voit3 points assez marqués contre la3strie, placés le premier vers le premier quart, le deuxième vers le milieu ou un peu après, le 3° plus en arrière, et un quatrième près de l'extrémité de la 2 strie. Le dessous du corps et les pattes ne semblent pas différer. On le rencontre dans le nord de l’'Hindostan. Sc.subproductus. — Long. 14-16, larg. 3 3/4-4 1/4 mill. Il res- semble au bengalensis par le prolongement de la base du corselet, mais il est bien plus petit, plus étroit et plus cylindrique. La carène interne des mandibules n’est pas sinuée comme dans celui-ci, les côtés de la tête devant les yeux sont plus faiblement arrondis, les yeux plus convexes, le milieu du front et les coins antérieurs plutôt lisses, et entre les-rides, sur les côtés du vertex, on aperçoit de petits points qui s’étendent en s’afflaiblissant sur le milieu, la base même est lisse. Le corselel est moins large et moins transversal, les angles antérieurs ne sont ni avancés, ni aigus, sa forme est plus carrée, le milieu des côtés est plus rectiligne et parallèle ; le milieu de la base prolongé de même; le dessus notablement plus convexe, le bord antérieur n’est guère strié, ni le bourrelet basal crénelé, les rebords latéraux sont plus étroits et la dent des angles postérieurs est moins saillante; les côtés de la base sont granulés et impres- sionnés de même. Les élylres sont plus étroites et plus semi-cylin- driques; les côtés de la base sont un peu arrondis et ne forment pas un angle avec l’échancrure du milieu, la dent humérale est plus petite, les stries sont un peu plus marquées, les intervalles sont moins chagrinés, le long des côtés, ils ne sont pas aussi granuleux, mais le long du bord antérieur et des bords latéraux, la granulation est bien distincte; le point intermédiaire manque sur le 8° et il ne reste DES SCARITIDES. 91 que l’antérieur, le postérieur et celui de l'extrémité de la 2° strie ; le dessous du corps et les pattes ne diffèrent guère, mais l’épine supérieure du côté externe des jambes intermédiaires est plus courte que l’inférieure. Quatre individus trouvés à Bangcock (Siam) par M. de Castelnau. L’individu dont Dejean fait mention, dans le Species, t. I, p. 394, comme donné par Bosc et venant pré- tendument du Portugal, se rapporte à cette espèce et pas au swbter- raneus, comme 1l le croyait. Species americanæ. Sc. illustris.— Long.22-27, larg, 7 3/4-8 3/4 mill. Il ressemble au cayennensis, mais on l’en distingue de suite par l’absence de luisant en dessus et par ses élytres chagrinées. La {éfe a à peu près la même forme, mais la saillie de la joue est plus élevée et dépasse en hauteur les yeux, qui sont moins convexes ; Les côtés en avant de ceux-ci sont plus arqués; tout le front, à l'exception de l’espace qui avoisine les coins antérieurs, est couvert de stries très fines et très serrées, et tout le vertex d’une fine rugosité, entremélée de petits points. Les antennes sont un peu plus allongées, leurs articles extérieurs moins larges et moins courts. Le corselet est un peu plus court; les angles antérieurs, sans être aigus, sont un peu moins tronqués et obtus ; les côtés obliques de la base sont plus sinués, ce qui fait que le milieu se prolonge un peu sur le pédoncule ; le dessus est moins convexe et n'est pas lisse comme dans le cayennensis, mais entièrement couvert d'une fine chagrination qui lui ôte un peu de son luisant; les lignes imprimées sont comme dans cette espèce, le rebord latéral est un peu plus large. Les é/ytres sont un peu moins allongées et ont à peu près la même forme, la base est tronquée plus carrément, le dessus est moins convexe, Les stries sont moins profondes, les intervalles, visiblement moins convexes, sont tous couverts d’une granulation très fine, et leurs bords por- tent une rangée de granules un peu plus gros que ceux du milieu ; il n y à sur le 3% que 3 points placés contre la 3e strie, le premier au premier tiers, les deux suivants l’un après l’autre sur la moitié postérieure, et un 4° à l'extrémité de la 3e strie. Les côtés du sternum sont un peu plus granuleux; il y a 5 dentelures assez marquées aux jambes antérieures au-dessus de la 3° dent, les épines du côté externe des intermédiaires sont égales comme dans cette espèce. Je dois deux individus de cette espèce à M. Sallé, qui les avait reçus du Venezuela. Sc. subcrenatus. — Long. 33, larg. 9 mill. ILest très voisin du cayennensis et semble faire le passage entre celui-ci et l’iZlustris. La téte est exactement formée comme dans ce dernier, mais le vertex est tout à fait lisse, et les stries sur le front sont un peu moins 92 MONOGRAPHIE serrées. Le corselet est un peu plus large que celui du cayennensis, tout aussi lisse et aussi convexe; les angles antérieurs sont plutôt arrondis que tronqués, et les côtés de la base légèrement sinués, ce qui fait que je place cet insecte dans cette section, quoique la base soit moins visiblement prolongée que dans li/lustris. Les élytres ne diffèrent point par la forme de celles du cayennensis, les inter- valles s’aplanissent vers l'extrémité, ils sont moins luisants, mais ne sont point chagrinés; le long des bords de chacun, on voit une rangée de granules assez marqués ; il y a sur le 3°, contre la 3° strie, 4 points bien marqués, placés comme dans l’i//ustris, le premier seulement est plus rapproché de la base. Le dessous est granulé et chagriné comme dans ce dernier; dans l'individu que je possède, on ne distingue que 4 petites dentelures au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures. Trouvé par M. Bates sur les bords de Amazone supérieur. NoTe. — C’est peut-être ici que doit être placé le Sc. Zambo Steinheil, Coleopt. Heft. XIV, 1875, p. 142, que je ne connais pas et que l’auteur à décrit d’une manière insuffisante. Long. 36, larg. 11 mill. Niger, nitidus, elongatus, parallelus; capile quadrato fronte bisulcata, ad oculos strigoso ; antennis nigris, articulis 5-11 fusco-pubescentibus; {horace longitudine duplo latiore, postice rotundato, utrinque fovea non profunda, subtiliter rugôsa instructo, margine laterali subcrenato, linea media impressa; e/ytris striatis, interstitiis convexis, striis 3-7 postice subabbreviatis, 6 et7 subtiliter punctulatis, elytrorum basi et margine laterali granulatis, tibiis anticis longe 3-dentatis posticeque 3-4-denticulatis, intermediis extrorsum pluridenticulatis, apicem versus bispinosis. Nov. Gra- nada ad fl. Magdalenæ. B. Prothorax media basi minime productus. Species americanæ. Sc. cayennensis Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 384 — Sc. elongatus Brullé, Voy. de d’Orbigny, Entom. p. 88. — Long. 29-32, larg. 8-8 1/2 mill. Il ressemble extrêmement au senegalensis, dont il a à peu près la taille et le Iuisant, mais il s’en distingue en premier lieu par la rangée de points du 3° intervalle des élytres. Les mandibules, armées en dedans de dents presque aussi fortes que dans le G‘de cette espèce, ont la carène interne droite et non sinuée près de sa base. La /éle est à peu près de la même forme, les côtés devant les yeux sont arquêés comme dans le senegalensis ©, les yeux sont plus convexes, et la saillie de la joue, quoiqu’assez élevée, n'arrive pas à leur niveau, elle se termine en pointe obtuse et forme avec les côtés un angle rentrant un peu obtus, mais assez marqué; tout l’épistome est strié, surtout vers les côtés, les enfon- GTR DES SCARITIDES. 93 cements sur le front ne sont pas plus profonds, et le fond, ainsi que les deux versants, en sont finement striés; le reste est à peu près lisse et luisant. Les antennes sont plus fortes, surtout vers l'extrémité, et plus moniliformes. Le corselet est tant soit peu plus court; les angles antérieurs sont plus arrondis et comme tronqués ; les côtés moins rectilignes, plus arrondis, la dent des angles postérieurs et la base ne différent point; le dessus est plus convexe, tout aussi lisse, avec les mêmes lignes imprimées. Les élytres, sur une largeur égale, sont un peu moins allongées et moins parallèles, la base et l’extrémité sont exactement semblables; elles sont tout aussi convexes, striées de même, les intervalles sont tout aussi relevés, tout aussi lisses et luisants, sans granules Le long de leurs bords, mais il y a, sur le 3° intervalle, 4assez gros points placés sur son côté externe, le premier à peu de distance de la base, le 2° après le milieu, les deux autres l’un derrière l’autre assez près de l'extrémité, il y en a quelquefois un 5° entre le 2e et le 3%. Les épi- sternes du prosternum sont parsemés de petits granules, les autres sont finement granuleux, ainsi que les côtés du métasternum, le milieu de tout Le sternum est lisse et luisant, l'abdomen est lisse au milieu et finement chagriné sur ses côtés. Les dentelures qui sui- vent la 3° dent des jambes antérieures sont généralement peu mar- quées. On le rencontre à Cayenne et M. Bates l’a pris sur les bords de l'Amazone supérieur. Sc. quadriceps Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1843, p. 729 — Sc. substriatus Haldeman, Proc. Acad. Phil. If, p. 54. — Sc. distinctus Haldeman, ibid. — Sc. vicinus Chaudoir, I. c. p.728, et eod. op. 1855, I, p. 102. — Sc. Ephialtes Leconte, Bost. Journ. v. p. 205, — affinis Leconte, ibid., p. 207 == 2ntermedius Leconte, ibid., p. 207. — Long. 22-26, larg. 6 1/4-71/2 mill. Tous ces noms, comme j'ai pu m'en convaincre, ne désignent que des variétés plus ou moins individuelles de cette espèce que je maintiens parce qu'elle est constamment bien plus grande que le sub{erraneus, que ses antennes sont proportionnellement plus longues; l’espace qui sépare les carènes des mandibules, est plus strié, les élytres sont plus allongées, moins convexes et descendent plus insensiblement vers l'extrémité. Elle habite les États du midi de l’Union américaine et paraît y être assez abondante. Var. Sc. lissopterus. J'ai donné ce nom à une intéressante variété de cette espèce qui a les élytres tantôt tout à fait lisses, tantôt légèrement striées, avec des intervalles parfaitement plans. Le dessus est très luisant. M. Sallé, de qui je la tiens, en a reçu plu- sieurs mdividus du Texas (Dallas). Sc. subterraneus Fabricius, Mant. Ins. I, p. 206. — Dejean, 94 MONOGRAPHIE Spec. gén. des Col., I, p. 392. Olivier, Ent. III, 36, p. 8, t I, fig. 10.— Sc. fossor De Géer, Mém. sur les Ins. IV, p. 350, t. 15, fig. 1-2. = Sc. inlerruplus Herbst, Arch. p. 133,t. XXIX, fig: 4. — Sc. Bechiwilhi Stephens, I. brit. I, p. 37, pl. 3, fig. 1.— Sc. sub- terreus Bonelli, Observ., Mèm. Ac. Tur. 1813, p. 34. — Var : minor : Sc. denticollis Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1843, p. 729; 1855, I, p. 104. — Sc. patruelis Leconte, Bost. Journ. V.p.207.— Cette espèce est trop connue pour qu'il faille en donner une nouvelle description. Je ferai seulement observer que l’espace entre les carènes des mandibules est lisse, le labre a ses trois lobes égaux, les antennes sont plus courtes et plus grenues que dans le précédent ; les é/ytres sont moins allongées, plus convexes, moins parallèles. Le swbterreus ne me paraît être qu’un individu mal développé, immature, et chez lequel manque un des 3 points du 3 intervalle. On connaît trop l’entomologie américaine pour pouvoir supposer qu’une espèce de ce genre, connue depuis si long- temps, soit restée inconnue aux entomologistes du Nouveau Monde. Sc. texanus. — Long. 13-16, larg.3 3/5-4 4/5 mill. Plus petit, proportionnellement plus étroit et plus paraïlèle que le subter- raneus; les élytres moins convexes, les stries moins imprimées, les intervalles moins convexes, moins luisants ; les côtés du corselet plus droits. Souvent le point antérieur du 3° intervalle manque complètement. C’est à cette espèce que se rapporte le Sc. picicornis Sturm, qui vient de Cuba. Le /exanus se rencontre au Texas et dans le Yucatan (?); c’est peut-être encore ici que doit être placé en synonymie le Sc. californicus Leconte (Ann. of the Lyc. of New-York, V.p. 198): cependant la taille indiquée (7/10 de pouce) est plus grande. SC. alternans Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. 1843, p. 727. — Long. 21 1/2-22 1/2; larg. 6-6 1/4 mill. Comme le quadriceps, il diffère du subierraneus par sa taille plus grande et ses mandibules striées, mais les é{ylres sont encore plus ovalaires que dans ce dernier et plus convexes, la dent humérale est plus saillante, les stries internes sont lisses, plus profondes, avec leurs intervalles plus convexes, surtout le 3° qui est un peu plus élevé et plus large que les autres. Il est d’un noir très luisant; la coloration des antennes est plus foncée. On ne le rencontre, à ce qu'il paraît, qu'à Cuba, car c’est de là que proviennent les quatre individus de ma collection. Sc. anthracinus Dejean, Spec. gén. des Col. V. p.491. — Long. 17-23, larg. 5-6 1/2 mill. Il esttrès voisin du swblerraneus, mais ses élytres sont bien plus parallèles et moins convexes. Les mandi- bules sont bien striées, mais il y a d’ailleurs peu à dire sur la {le DES SCARITIDES. 95 et le corselet qui ne diffèrent guère ; la longueur des élytres varie un peu; les individus de la collection Dejean qui viennent du Brésil, sont plus petits, un peu plus courts et moins luisants que ceux des Pampas et de l’Uruguay; les stries, qui, dans ceux-ci, sontextrême- ment fines et presque oblitérées, à l'exception de la suturale, sont plus distinctes dans les autres, où les intervalles sont légèrement relevés, ce qui n’est pas le cas dans ceux de l’Uruguay ; dans tous, mais surtout dans ceux-ci, les 3°, 5°, et 7° intervalles sont plus luisants que les autres, ce qui les fait paraître légèrement relevés, surtout vers l’extrémité;les 3 points du 3° intervalle sont bien marqués. Sc. subrugatus. — Long. 17, larg. 5 mill. Je n’établis cette espèce qu'avec doute, n’en possédant qu’un seul individu, il ressemble tout à fait aux individus brésiliens de l’anthracinus, les stries sont plus distinctes, les intervalles assez relevés, les impairs ne sont ni plus convexes, ni plus luisants que les autres; mais ce qui n’a décidé à la distinguer, c'est que le front est séparé du vertex par une dépression transversale assez marquée et finement ridée lon- gitudinalement, ce que je n’ai remarqué dans aucune des autres espèces de cette section, et qu’il y a de fortes stries ondulées dans les enfoncements du front, stries qui divergent vers les yeux et couvrent l’espace entre les yeux et les enfoncements; la partie postérieure de l’espace entre ceux-ci est aussi finement striée, mais les coins antérieurs sont lisses. Lépine supérieure du côté externe des jambes intermédiaires est plus courte. M. Bates l’a trouvé sur les bords de l’Amazone supérieur. Species asiaticæ et africanæ. Sc. capito Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1835, I, p. 92. — Sc. Selene? Schmidt-Gœbel, Faun. birm. 94 (descript. non achevée). — Long. 29-32, larg. 8 mill. I] ressemble au semirugosus, mais il est bien plus grand, même que les individus siamois, et il s’en dis- tingue de suite par sa grosse tête, et la série de points du 3e inter- valle. Les mandibules sont bien plus longues et plus aiguës,elles sont fortement striées longitudinalement entre les carènes qui ne sont nullement sinuées, et sur les dents internes qui s'étendent bien plus le long du côté interne des mandibules, et sont fortement bidentées, surtout celle de droite; le labre est plus fortement biéchancré, les trois lobes sont égaux. La {éle est bien plus grosse, mais pas plus convexe; sa forme est à peu près la même; tout le devant, à l'exception des coins antérieurs, est couvert de stries fines, ondulées, qui sont plus marquées sur le versant externe des enfoncements, et qui convergent visiblement en arrière, quelques- unes se prolongent presque jusqu’au bord antérieur du corselet ; 96 MONOGRAPHIE près des yeux, on voit une fossette allongée un peu sinuée, qui s’en écarte antérieurement, et finit en arrière par un petit sillon qui sépare du vertex la saillie peu élevée de la joue ; l’épistome est aussi plissé vers les côtés, le bord antérieur en est ondulé, et, de chaque côté du labre, il projette une dent assez saillante, arrondie. Les antennes sont plus allongées, leurs articles extérieurs plus longs que larges. Le corselet est un peu plus large, plus transversal et s’élargit un peu antérieurement, les angles antérieurs ne s’avan- cent guère davantage, mais le sommet en est un peu aigu ; la dent des angles postérieurs est plus saillante ét très aiguë; la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur sont bien marquées; la granulation qui longe les côtés de la base, se prolonge dans la rigole le long du bourrelet basal, qui est un peu plus large. Les élytres ont exactement la même forme, elles sont seulement d’un soupçon plus larges, et très parallèles ; la dent humérale est plus aiguë, les stries sont un peu plus marquées, le rebord latéral est un peu plus large, et, sur le bord externe du 3° intervalle, on voit 3 points bien distincts, placés le 1°" non loin de la base, le 2° vers le milieu, le 3° aux quatre cinquièmes; tout à l'extrémité de ce même intervalle il y a un 4° point. Le dessous du corps ne diffère pas, les pattes sont plus longues; les 3 dents des jambes antérieures sont plus aiguës et plus effilées, et au-dessus de la 3%, il y a de 6 à 7 dents étroites et aiguës, comme celles d’un petit peigne; les deux épines du côté externe des jambes intermédiaires sont longues et égales, et au-dessus on remarque une dentelure assez marquée; les tarses sont plus grêles. Deux des individus que je possède, vien- nent du nord de l’Hindostan, un troisième de Rangoon en Bir- manie, j'ignore de quelle partie des Indes vient le Se/ene, la descrip- tion n'étant pas achevée. Sc. barbarus Dejean,Spec. gén. des Coléopt. 1, p. 388. — Long. 23-27, larg. 6 1/2-7 1/2 mill. [1 ressemble encore plus que le précé- dent au semirugosus, des individus siamois duquel il à à peu près la taille, mais il en diffère par la série de points sur le 3% intervalle. Les mandibules sont striées longitudinalement comme dans le capilo, tout aussi aiguës, mais à peine un peu plus longues que celles du semirugosus et dentées intérieurement à peu près de même, le labre est comme celui du capilo; toute la féle est cou- verte de stries fines, très serrées, un peu embrouillées, formant rugosité sur le vertex et s’affaiblissant peu à peu près du bord du corselet ; la fossette qu’on voit près des yeux dans le capilo, est ici beaucoup moins marquée et moins allongée. Le corselet est comme dans le semirugosus, les angles antérieurs et les dents des angles postérieurs sont plus aigus, celles-ci plus saillantes, les lignes imprimées du dessus sont plus profondes et la rigole basale gra- DES SCARITIDES. 97 nulée comme dans le capilo. Les élytres sont un peu plus allongées, bien parallèles; les stries plus marquées, les intervalles un peu plus convexes et un peu moins lisses; les 4 points sur le 3° placés comme dans le capito. Les pattes sont comme dans ce dernier, mais les épines des jambes intermédiaires, la supérieure surtout, sont plus courtes. Dejean croyait qu'il habitait la côte septentrio- nale de l'Afrique, mais c’est un insecte des Indes orientales ; mon second individu vient du Deccan. Sc.prædator.— Long. 21-26 1/2, larg. 6-7 1/2 mill. Il est extré- mement voisin du barbarus, mais il en est spécifiquement distinct. Les mandibules sont comme celles du barbarus, mais elles sont plutôt rugueuses que striées et la carène interne est fortement sinuée près de sa base; les stries qui couvrent tout le front sont plus fortes, plus régulières et ne forment pas de rugosité aussi fine ; le vertex, le long du bord antérieur du corselet, est plus lisse, et il n’y à pas de creux près de l’œil. Les antennes sont moins longues, plus moniliformes, leurs articles extérieurs plus larges, et pas plus longs que larges. Le corselet est un peu plus étroit, et les côtés de la base remontent plus obliquement vers les angles postérieurs. La forme des é/ytres est à peu près la même; les intervalles sont très finement chagrinés et, le long des deux bords de chacun d’eux, on aperçoit une rangée de fins granules; dans deux de mes individus, il y à 5 points sur le 3: au lieu des quatre qu'on y trouve dans le barbarus ; dans un troisième que je rapporte à cette espèce, il n’y a que le premier et les deux derniers de visibles. Au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures, on ne distingue que 2 à 3 dentelures. Rangoon en Birmanie. Sc. inconspicuus Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. 1855, I, p. 82.— Long. 18-20, larg. 5 1/3-5 2/3 mill. Plus petit, plus étroit et plus cylindrique que le prædator. La tête est plus lisse entre les enfoncements, surtout postérieurement, les stries entre ceux-ci et les yeux, moins fines et moins serrées, leur partie postérieure est légèrement ponctuée, ainsi que les côtés du vertex. Le corselel est plus étroit et un peu plus long, ses angles antérieurs sont presque aussi aigus que dans le barbarus, le milieu des côtés est rectiligne et parallèle; le dessus plus convexe. Les é/ytres sont plus étroites, plus semi-cylindriques; les stries sont plus profondes, lisses, ainsi que les intervalles, qui sont plus convexes et ne sont pas granulés sur leurs bords; il y a 4 points sur le 3: intervalle; il n’y a que 2 ou 3 petites dentelures aux jambes antérieures au-dessus de la 5° dent, et l’épine supérieure du côté externe des jambes intermédiaires est plus courte que l’inférieure. Quatre individus venant de diverses parties de la presqu'ile cis-gangétique. 98 MONOGRAPHIE Sc. denticulatus. — Long. IS 1/2, larg. 5 mill. Très voisin de l'inconspicuus, mais encore plus étroit et plus cylindrique. Les stries dans les enfoncements du front, près des yeux et sur l’épi- stome sont bien moins serrées et plus profondes, elles ne sont point ponctuées, de même que les côtés du vertex ; la /éte elle-même est plus allongée. Le corselet l’est aussi davantage, il est plus étroit et presque aussi long que large, les angles antérieurs s’avancent un peu en pointe courte; la dent des angles postérieurs est très faible, les côtés obliques de la base sont arrondis, au lieu d’être rectilignes comme dans le prædator, et toute la base paraît être régulièrement arrondie; il n’y a que fort peu de granulation le long de ses côtés. Les é/ytres sont, après le milieu, de la largeur du corselet, mais elles se rétrécissent un peu vers les épaules; elles sont plus cylindriques et le dessus descend davantage vers l’extré- mité; elles sont striées de même, mais les intervalles sont plus plans, d’ailleurs tout aussi lisses; la granulation du bord latéral atteint à peine la 8° strie. Le dessous du corps et les pattes sont comme dans l'ënconspicuus. Le seul individu que je possède m'a été donné par feu Douë, comme originaire de la Cochinchine; il a perdu ses antennes. Sc. Simogonus. — Long. 23, larg. 6 mill. Il ressemble au per- pleæus dont il a la taille et la coloration, mais il en diffère par la conformation du corselet et par les 3 points du 3° intervalle des élytres. La fête est un peu plus grosse, le coude des côtés en avant des yeux est plus marqué et moins arrondi, la saillie des joues un peu plus élevée, mais ne dépasse pas les yeux; l’espace qui longe le bord interne de ces derniers, plus creux et plus ridé,; le front est impressionné et strié de même. Les mandibules sont plus robustes, sans être plus longues, elles sont moins striées en dessus et la dent interne de la droite est plus profondément échancrée. Le corselel a les mêmes proportions, mais il se rétrécit visiblement vers Les angles postérieurs, le bord antérieur est à peine échancré, les angles non seulement ne sont point avancés, mais ils sont encore plus tronqués que dans le cayennensis, coupés carrément sur le devant et arrondis extérieurement, le reste est comme dans le perpleæus. Les élytres ont la largeur et la longueur de celles de cette espèce, mais elles sont encore plus parallèles, et plus cylindriques; elles sont striées de même, mais le long de chaque bord des intervalles, on voit une rangée de granules très fins, et, sur le 3,3 points placés comme le premier et les deux derniers du sublerraneus. Le dessous du corps et les pattes sont comme dans le perpleæus. M. de Castelnau l’a eu des bords du Lac Ngami dans l'Afrique australe. Sc. Boucardi. — Long. 48, larg. 13 1/2 mill. C’est le plus grand * DES SCARITIDES. 99 vrai Scariles connu, et, par sa forme, il diffère de toutes les autres espèces de ce genre. Il est proportionnellement plus large que le procerus, qu'il dépasse peu en longueur. Les mandibules ont à peu près les mêmes dimensions, mais elles sont moins arquées et encore plus rugueuses en dessus; la carène interne n’est pas sinuée près de sa base ; la dent interne de la droite n’est nullement échancrée et forme un rectangle assez long, terminé par un lobe arrondi, qui se dirige vers la mandibule gauche ; près du bord antérieur de cette première dent, dans l’angle rentrant qu’il forme avec le côté interne de la mandibule, on en aperçoit une seconde très petite; la dent interne de la gauche forme un lobe dont l’angle inférieur est un peu prolongé en forme de dent, et l’angle antérieur arrondi; le bord antérieur du labre est moins bisinué ; le menton est à peu près lisse, avec une carène sur le milieu de sa base, et une fossette de chaque côté de la carène; les lobes, qui sont longitudinalement convexes, sont séparés de la pièce du milieu par une large rigole très oblique qui se dirige du fond de l’échancrure vers les angles postérieurs; leurs côtés et leur bord antérieur sont assez arrondis ; le premier article des antennes est comme dans le procerus, les deux suivants sont plus brièvement coniques; les autres manquent dans l'individu que je décris; les mâchoires sont plus longues et plus droites, mais crochues à l'extrémité. La fée à à peu près la même forme, mais elleest moins convexe; le coude des côtès devant les yeux est un peu moins saillant, moins arrondi et plus anguleux au sommet; les yeux sont un peu plus convexes; la saillie des joues forme derrière eux une courte carène transversale qui les dépasse de beaucoup en hauteur, le dessus et les bouts de cette carène sont très arrondis, et elle est séparée des côtés du vertex par une large rigole qui se prolonge en diminuant le long du bord interne des yeux; l’épistome est fortement strié sur ses côtés, ces stries se prolongent en ondulant sur le versant externe des enfon- cements du front, qui sont moins profonds; l’espace qui les sépare, et le reste de la tête sont lisses. Le corselet est notablement plus large que la tête avec la saillie des joues, près de deux fois plus large que long; le bord antérieur est à peine échancré, les angles, nulle- ment avancés, sont très largement arrondis; la courbe des côtés près de ces angles est très forte, après quoi le corselet se rétrécit peu à peu vers les angles postérieurs, qui sont arrondis, avec une petite dent qui indique leur emplacement; les côtés de la base sont tout aussi obliques que dans le procerus, mais nullement sinués, et le milieu n'est point prolongé, le bord postérieur est légèrement échancré, le dessus un peu plus convexe postérieurement; il est lisse, avec de fortes stries tout le long du bord antérieur; la ligne imprimée parallèle à ce bord est effacée sur le milieu, la ligne 100 MONOGRAPHIE médiane et le rebord latéral sont comme dans le procerus; il n’y a presque point de granulation le long des côtés de la base. Les é/y- tres ont la largeur du corselet et sont un peu plus allongées que dans le procerus, la base est tronquée plus carrément; les côtés de celle-ci entre le pédoncule et l'épaule sont rectilignes et presque verticaux sur l’axe de l’insecte; un angle très ouvert et un peu arrondi au sommet se voit à la jonetion de ces côtés avec le milieu faiblement échancré; l'angle huméral est un peu obtus et porte une fort petite dent à son sommet; les côtés de l’élytre sont plus lon- guement parallèles, mais derrière l’épaule,ils sontun peu arrondis; le dessus est moins convexe, très lisse; les stries sont tout à fait effacées, excepté le long de la base, où l’on en aperçoit quelques vestiges; les intervalles sont tout à fait plans; sur l’emplacement du 3°, on voit une série de quatre petits points placés au tiers, au milieu, aux deux tiers et aux trois quarts de la longueur; je n’ai pu distinguer de point tout près de l’extrémité; la rigole latérale est large et profonde, entièrement granulée, ainsi qu’une bande étroite le long du bord antérieur, mais qui ne s'étend pas jusqu’à l'épaule; le rebord latéral est plus large. Le dessous de la tête seul est très rugueux, tout le reste du dessous est plus lisse que dans le procerus; les indentations des jambes antérieures au-dessus de la 3° dent sont plus éloignées l’une de l’autre; il y en a trois ou qua- tre; les épines du côté externe des intermédiaires sont plus larges à leur base où elles se joignent. Ce bel insecte faisait partie de la vieille collection Norwich, achetée par M. Boucard; sa patrie m'est inconnue. B. Tibiæ intermediæ extus unispinosæ. 4. Elytra apice bipunctata. Sc. arenarius Bonelli, Obs. entom., IT, p. 40, n° 15. — Dejean, Spéc. gén. des Col., I, p.396; Icon. des Col. d’Eur., I, pl. 21, fig. 4 = Sc. lerricola Bonelli, 1. c. p. 475. — Dejean, ibid., p. 398; Icon. pl. 21, fig. 5 — Sc. lævigatus Fischer, Ent. de la Russ. III, p.122 = Sc. volgensis Fischer, ibid. II, p. 31. T. XX VI, fig. 3. — Sc. persicus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1842, p. 813. — Solsky, Voy. au Turkest. IT, p. 95.— Sc. compressus Coquerel, Ann. de la Soc. ent. de Franc. 1858, p. 758 (monente de la Brülerie, ibid. 1875, p. 127, note 2). Je m’abstiendrai de redécrire cette espèce, mainte- nant bien connue, qui est sujette à quelques variations de longueur, de convexité, mais qui a toujours les stries des élytres distincte- ment ponctuées. Tout le midi de l'Europe, la côte septentrionale d'Afrique et tout le bassin de la mer Noire et de la mer Caspienne sont la patrie de cette espèce. Je n’en ai pas vu d’individus venant de Syrie ou d'Egypte. = DES SCARITIDES. 101 SC. pacificus Bates (Geod.of Japan) Trans. ent. soc. Lond.1873, p. 238. — Long. 17-20, larg. 4 2/3-5 4/5 mill. Parmi les indi- vidus que j'ai vus, je n’en ai pas trouvé qui eussent les stries ponc- tuées; de plus, les é/ytres m'ont paru moins allongées que celles de l’arenarius et les côtés de leur base sont plus arqués entre le pédon- cule et l'épaule. Mais, pas plus que M. Bates, je ne veux afir- mer qu'il constitue une espèce vraiment distincte; il faudra, pour décider la question, connaître les modifications que peut subir l'arenarius à lorient des contrées d’où on le possède jusqu’à pré- sent. Il habite le Japon et le nord de la Chine. 2. Elytra interstitio tertio seriepunctato. Sc. subcylindricus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1843, p. 730; eod. oper., 1855, I, p. 85 — Sc. longipennis Chaudoir, ibid. 1859, E, p. 84). — Sc. arenarius var. de la Brâûlerie, Ann. de la Soc. ent. de Franc. 1875, p.127. — Long. 14-17, larg. 3 3/4-4 1/2 mill. Malgré l’assertion de ce dernier auteur, je puis affirmer qu'il est parfaitement distinct de l’arenarius. Sa forme est plus étroite et plus cylindrique; la partie postérieure de la {éle est bien plus ponctuée; le corselet, plus étroit, est presque aussi long que large, ses côtés sont plus parallèles et ceux de la base remontent plus obliquement vers les angles; les é/ytres, plus cylindriques, portent constamment sur le 3° intervalle 4 à 5 points assez marqués ; les stries sont presque aussi ponctuées que dans l’arenarius. Il se trouve en Égypte et peut-être aussi en Nubie. Induit en erreur par Parreyss, qui m'en avait envoyé un individu comme venant du Brésil, j'avais décrit ce dernier comme une espèce particulière. Il est d’une taille plus grande que les égyptiens. Sc. angustus Chaudoir (T'æniolobus), Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I, p. 48. — Sc. subcylindricus Solsky. Voy. au Turkest. I, p. 99, not. 1. — Long. 13 1/2, larg. 3 1/4 mill. Je suis cause, ayant placé à tort cette espèce dans le genre T'æniolobus, que M. Solsky ne l’a pas reconnue et l’a confondue avec mon subcylindricus, dont elle est bien distincte. Il y a effectivement sur les côtés des lobes du menton des carènes, mais elles sont plus rapprochées des bords latéraux, et il n'y a pas de traces de sillons sur le bord antérieur des segments abdominaux.Les mandibules, qui sontun peu usées au bout dans mon individu, sont plutôt rugueuses que striées, tout le dessus de la /ête est couvert d’une rugosité fine et très serrée, qui forme de petites stries irrégulières sur tout le front et se change en une ponctuation très dense sur le col, en s’affaiblissant le long du bord antérieur du corselet, les enfoncements sont fort peu profonds et les yeux presque plans. Le corselet, encore plus étroit que dans le subcylindricus, a les angles antérieurs sensiblement avancés et ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXIII. x 102 MONOGRAPHIE passablement aigus; les côtés sont très parallèles ; le dessus est plus convexe, tout le bord antérieur finement et densément strié; le disque assez distinctement pointillé et un peu ridé vers les côtés; la granulation des côtés de la base plus forte et plus étendue, et il ya de chaque côté une ligne imprimée assez marquée parallèle à la ligne médiane, qui est bien imprimée, de même que celle parallèle au bord antérieur; la rigole qui, longeant le bourrelet basal, tra- verse le pédoncule, est aussi granulée. Les é/ytres sont plus étroites, plus allongées et plus cylindriques; les stries sont plus fortement ponctuées et les points entament Les bords des intervalles; sur le bord externe du 3°, on voit une série de quatre points bien distincts, la granulation le long du bord antérieur est plus saillante. Le des- sous du corps est plus rugueux et plus chagriné; les côtés du métasternum et les épisternes postérieurs sont distinctement poin- tillés. Je n'étais pas sûr, à l’époque où je l'ai décrit, qu'il fût vrai- ment une espèce caucasienne, mais nous savons avec certitude maintenant qu’il se rencontre dans le bassin caspien. L'individu décrit par M. Solsky a été pris par M. Bogdanoff dans le désert de Kisil-Koum près de l’Amoudéria. Sc. mancus Bonelli, Observ. ent., If, p.41. — Long 16-18 1/2, larg. 4 1/2-4 3/4 mill. Ilressemble beaucoup au vrai subterraneus, dont le distingue, en premier lieu, l’absence de l’épine supérieure au côté externe des jambes intermédiaires. Les mandibules sont plus fortes à leur base, fortement striées longitudinalement, les carènes sont plus distantes l’une de l’autre vers leur base. La /éfe est plus grosse, plus transversale, les côtés de l’épistome sont assez forte- ment striés et les stries couvrent en ondulant le fond et le versant externe des enfoncements du front, ainsi que l’espace qui sépare les yeux des enfoncements; ici elles sont plus marquées qu’antérieure- ment, les yeux sont bien moins convexes; le corselel est presque tout à fait semblable, mais ses côtés sont moins arrondis; les côtés de la base ne sont guère chagrinés. Il n’y a presque aucune diffé- rence dans la forme et la sculpture des élytres, dont les stries sont parfaitement lisses. Les jambes antérieures ont deux ou trois den- telures assez fortes au-dessus de la 3° dent. Il habite les Indes orientales. Mac Leay père le cite comme se trouvant aussi à Java. Sc. indus Olivier, Entom. 36, p. 9, t. I, fig. 2 à 6. Dejean, Spec. gén. des Col. I, p.395. — Long. 15-18, larg. 4 2/5-5 mil. Il n'y a guère d’autre différence entre cette espèce et le mancus que celle qu'il ya entre l’arenarius et le pacificus ; c’est-à-dire que les stries, lisses dans le second, sont distinctement ponctuées dans l’éndus qui provient des mêmes contrées. DES SCARITIDES. 103 Sc. subnitens Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855, I — Long. 14, larg.3 2/3 mill. Bien plus petitet proportionnellement plus étroit et plus parallèle que le mancus; l'espace entre les deux carènes des mandibules est tout à fait lisse. La té/e est plus petite, les yeux plus convexes; l’épistome et le versant externe des enfon- cements du front moins striés. Le corselel est plus échancré en arc de cercle antérieurement, avec les angles plus avancés et plus aigus; le dessus est moins convexe; les é/ytres sont plus allongées, plus étroites, plus parallèles, bien moins convexes, bien plus fai- blement striées, ponctuées et granulées de même, les intervalles très plans. Antennes et pattes plus grêles, mais pas plus longues. On le trouve dans le nord de l’Hindostan. Sc. opacus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1855; I, p.88 — Sc.parvus? Wiedemann, Zoolog. Mag. II,1, p. 37. — Long. 11 1/2- 12, larg. 3 1/4 mill. C’est le plus petit des vrais Scarites, et il se distingue par sa coloration constante d’un noir très terne. Les man- dibules sont comme celles du mancus. La lête est petite comme dans le subnitens, mais un peu plus courte; les veux sont fort peu con- vexes et presque tout le dessus plus ou moins ruguleux et légère- ment strié antérieurement. Le corselel a à peu près la même forme que celui du swbnitens, les côtés sont plus parallèles et le rebord latéral plus fin. Les é/ytres, quoique parallèles, sont moins allon- gées ; les stries, plus fines encore, sont distinctement ponctuées; il y a les mêmes points sur le3*intervalle. Les antennes sont plus gre- nues vers l’extrémité; il n’y a qu’une seule indentation aux jambes antérieures au-dessus de la 3: dent. J’en possède trois individus, venant du Bengale. La description du parvus Wiedemann (espèce omise dans le catalogue Harold et Gemminger) parait se rapporter à cette espèce, à laquelle, dans ce cas, devrait être restitué le nom proposé par cet entomologiste, mais il n'y est point question des points sur les élytres et de quelques autres caractères impor- tants. II. Episterna postica latitudine dimidio longiora, minus angusta. (Species apteræ.) A. Prothorax angulis posticis dentatis. I. Tibiæ intermediæ ante apicem externum bispinosæ. 4. Tibiæ posticæ margine posteriore dense fulvociliato. a. Abdomen segmentis penultimis postice pluripunctatis (tibiæ posticæ dense fulvociliatæ). L Sc. buparius Forster (Tenebrio), Nov. ins. spec. Cent., p. 61. (1771) — Tenebrio giganteus Linné, Syst. nat. Gmelin, [, IV, p. 1993, n° 15 = Scar. gigas Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 123, n°5. (Spec. Ins. I, p. 314, n° 1.) ; Olivier, Ent. IT, 36, p.6, T. I, fig. 1. a. 104 MONOGRAPHIE b. c. — Se. Pyracmon Bonelli, Mém. Acad. Tur. 1813, p. 465; Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 367 ; Icon. des Col. d’Eur. I, pl. 20, fig. 4 — Var. Sc. seæpunclatus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1843, p. 722. — Cette espèce bien connue, à laquelle j'ai cru devoir restituer le premier nom sous lequel elle a été décrite, varie beau- coup sous le rapport de la taille; le plus petit individu que je pos- sède n’a que 24 mill. de long sur 7 1/2 de large, tandis que le plus grand en à 38 de long sur près de 13 de large. Elle est répandue sur les côtes de la Méditerranée jusqu’en Crète; mais elle semble étrangère à la péninsule des Balkans et à toute la côte orientale, y compris l'Egypte. Il n’y a d'ordinaire sur chaque élytre que deux points placés non loin de l'extrémité, mais dans les individus venant de la côte barbaresque, on en voit quelquefois un 3° un peu après le milieu, ce qui m'avait fait croire que c'était une espèce distincte que j'avais nommée seæpunclatus; un individu, offrant sur l’élytre gauche le même nombre de points et que Rambur avait pris à Malaga, diffère des individus ordinaires par l’absence de luisant et par des stries plus distinctes; Dejean l'avait nommé énter- snedrus. Sc. bucida Pallas (Carabus), Iter. V, p. 493. — Dejean. Spec. gén. des Col. I, p. 369. — Icon. des Col. d’'Eur. I, pl. 20, fig. 5 — Sc. interruptus Fischer, Ent. de la Russ. IT, p. 29. Tab. XX VI, fig. 4 — Sc. grandis Fischer, ibid. IL, p. 123. Tab. V. fig. 1 — Sc. bulimus Motschulsky, Die Kaef. Russl. p. 20. not. 2. — Long. 31- 99, larg. 9 1/2-11 mill. Il diffère du buparius par sa forme moins élargie. La carène interne des mandibules est en général plus élevée que l’externe. La {é/e est moins renflée derrière les yeux; en avant de ceux-ci, les côtés forment un coude faisant un peu saillie en dehors et formant un angle droit peu arrondi au sommet, avec la partie tronquée des coins antérieurs, qui est assez fortement échan- crée; les yeux sont plus gros et plus convexes ; le devant du front est strié à peu près de même. Le corselel ressemble beaucoup; il est moins fortement échancré antérieurement, avec les angles moins avancés et plus arrondis, ainsi que la partie des côtés qui les suit immédiatement, le bord antérieur est en général plus strié. Les élytres sont plus étroites à la base et s’élargissent un peu moins en arrière; elles sont visiblement plus allongées et le milieu des côtés n’est point arrondi, la rondeur ne commençant qu’après le milieu ; la dent humérale est moins saillante et n'est pas suivie sur le côté d’une sinuosité plus ou moins sensible (comme c’est le cas dans le buparius); la convexité du dessus est la même ; les stries sont plus marquées et sont légèrement ponctuées; les intervalles moins plans, quoique peu convexes, extrèmement lisses; il n'y a d’ordi- naire à l'extrémité de chaque élytre qu'un seul point plus ou moins DES SCARITIDES. 105 visible; quelquefois cependant on en aperçoit un second, placé un peu plus en avant. Le reste est comme dans le brparaus. Il est répandu dans l’Asie centrale réunie maintenant à l’Empire russe. Il est évident que tous les noms cités plus haut ne désignent que des variétés individuelles de la même espèce, dont les mandibules sont plus ou moins longues, comme cela a lieu dans les différents indi- vidus du buparius. Je crois même que le Sc. platynotus Fischer, Ent. de la Russ. IL, p. 124, n’est qu’un individu à stries plus effa- cées et dont les élytres ont été comprimées accidentellement. M. Solsky (Voy. au Turkest, II, p. 52, not. 1.) croit le reconnaître dans un Scariles trouvé près de la mer Caspienne, qui, d’après lui, se distingue du bucida par sa convexité moindre, par ses mandi- bules plus longues et plus aiguës, les enfoncements du front plus profonds, avec les stries du devant de la tête plus fortes, le bord antérieur du corselet plus échancré avec les angles plus avancés, le devant plus élargi, le rebord latéral plus large, les é/ytres plus étroites aux épaules, plus arrondies sur les côtés, avec le rebord latéral plus large; la partie élargie est plus rapprochée de la base, les stries plus marquées, avec les intervalles plus convexes et légé- rement dentelés sur les bords, la granulation du bord latéral plus forte; outre les deux points postérieurs du 3° intervalle, il y en a un 3° un peu plus en avant (sans doute comme dans le sexpunc- latus). I] suffit d’avoir bien étudié ce genre pour voir que ces carac- tères sont sujets dans la même espèce à des variations assez sen- sibles, qui n'autorisent pas la création d’une espèce distincte. Il paraît se rencontrer sur les rives occidentale et orientale de la mer Caspienne. Sc. Polyphemus Bonelli (Observ. ent.). Mém. Acad. Tur. 1813, p. 465. Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 370; Icon. des Col. d'Eur. I, pl 21, fig. 1. — Long. 28-35, larg. 8 1/2-10 1/2 mill. Il n'a pas le luisant qu’a ordinairement le buparius, auquel il ressemble, tout en différant de lui par le devant de la {éfe plus strié, même entre les enfoncements du front, le devant de l’écusson plus rugueux, les élytres plus convexes, les stries plus marquées et distinctement ponctuées, avec les intervalles plus relevés; il y a d'ordinaire un point sur le 3° intervalle plus ou moins vers le milieu, outre les deux près de l'extrémité, et l’on n’aperçoit point de dentelures au côté externe des jambes antérieures au-dessus de la 3° dent. Cette espèce semble remplacer à l’ouest de l'Espagne et dans le Portugal le buparius mêditerranéen ; on la retrouve dans le Maroc. Le Sc. grandis Fabricius, Ent. Syst. Suppl., p. 43, 2-3 (oublié dans le Catal. Harold et Gemm.) pourrait bien n’être autre chose que le Polyphemus, quoique Fabricius le fasse venir du Brésil; dans sa description, d’ailleurs bien insuffisante, il y a les mots » tibiæ..…. 106 MONOGRAPHIE posticæ rufociliatæ » qui ne peuvent se rapporter qu’à l’une des trois espèces, car aucun autre Scariles n’a les jambes postérieures frangées de jaune, excepté le Sc. Epaphius de l Afrique australe. b. Abdomen segmentis penultimis medio postice bipunctatis. 2. Tibiæ posticæ margine posteriore longius denseque fulvociliatæ. Sc. Epaphius. — Long. 29 1/2-36, larg. 10 1/2-13 mill. Il res- semble au Richleri, mais il présente de bons caractères distinctifs. Les jambes postérieures sont garnies d’une frange de cils roux aussi longs et aussi serrés que dans le buparius. Les mandibules ne sont guère striées entre les carènes, dont l’externe forme à sa base un coude assez marqué et saillant; les yeux sont comme dans le rugosus ; le coude des côtés de la féfe devant les yeux est aussi saillant que dans le Dogquereaui, et, comme dans ce dernier, il est suivi, en se rapprochant de l’épistome, d’une échancrure assez forte qui ne se voit pas dans le Æichlert; les saillies dentiformes du bord antérieur de l’épistome de chaque côté du labre sont plus avan- cées ; les stries de l’épistome sont remplacées par des plis, et celles du front sont moins nombreuses, moins fines et on n’en voit que sur le versant externe des enfoncements et de peu distinctes entre l’en- foncement et l’œil. Le corselel est plus arrondi sur les côtés, ses angles antérieurs sont encore plus avancés, la rigole latérale est au moins aussi large, elle parait moins rugueuse et Les bords laté- raux du disque ne le sont point. Les é/ylres sont plus larges et moins allongées, les côtés sont plus arrondis vers le milieu et la rondeur de l’extrémité est plus obtuse; le dessus moins convexe ; les intervalles sont plus tectiformes, sans trace de granulation le long de leurs bords; la base du 7° est plus élevée, le & bien plus plan sur toute sa longueur ; la rigole et le rebord latéral sont nota- blement plus larges, ce dernier se rétrécit seulement près de la base. Il y a 3 à 4 dentelures au-dessus de la 3° dent des jambes anté- rieures. Les deux individus que je possède m'ont été cédés par M. Buquet comme venant du Cap des Aiguilles (Afrique australe). Je l'ai vu aussi sous ce même nom, proposé par M. Buquet, dans la collection du Jardin des Plantes. B. Tibiæ posticæ margine posteriore pilis paucis erectis instructo. æ. Elytra aut impunctata, aut apice 1-2 punctata. y. Elytra ad humeros angustata. +. Elytra interstitiis externis basi haud carinatis. 0. Prothorax lateribus anguste marginatus. p. Elytra fortius (plerumque) striata. Sc. striatus Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 371 = Sc. ence- phalus Lucas, Ann. de la Soc. ent. de France, 1858, Bull. p. cLxxvII. — Long. 31-36, larg. 9-10 1/2 mill. Il ressemble beau- DES SCARITIDES. 107 coup au bucida, mais on peut l’en distinguer de suite par l'absence de frange jaune aux jambes postérieures. IL est d’un noir tout aussi luisant. Les mandibules sont semblables. La féle est conformée à peu près de même, le coude des côtés devant les yeux est wn peu moins saillant; ceux-ci sont plus convexes; la saillie de la joue, à peine sensible dans le bucida, est plus élevéeet atteint la hauteur de l’œil, mais ellese fond assez insensiblement avec les côtés du col; le devant du front est strié de la même manière. Le corselet ne diffère que par le bord antérieur moins échancré, avec les angles moins avancés et plus arrondis, et par une convexité un peu plus grande. Les élytres ont les mêmes proportions, elles sont un peu moins élargies en arrière ; le milieu des côtés est moins rectiligne, le des- sus un peu plus convexe; les stries sont notablement plus impri- mées et plus fortement ponctuées, les intervalles plus convexes; il n’y a d'ordinaire sur chaque élytre qu'un seul point plus ou moins distinct tout près de l'extrémité, mais, dans mon individu de l’en- cephalus, il y en a deux assez gros placés sur l'extrémité du 3° inter- valle et même, sur l’élytre gauche, il y en a un 3 placé sur le bord externe de cet intervalle un peu après le milieu, ce qui n’est pro- bablement qu'individuel, car il n’y a absolument pas d’autre diffé- rence entre ces deux insectes. Les pattes sont pareilles, à part la frange de poils jaunes serrés au côté postérieur des jambes de la dernière paire, qui est remplacée par quelques longs cils raides. Il habite la côte septentrionale de l'Afrique. Sc. Boysi Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. I, p. 57. — Long. 29-31, larg. 9 1/3-9 3/4 mill. La ressemblance entre cette espèce et la précédente est telle que, si ce n’était la différence d'habitat, on serait tenté de les réunir. Cependant les mandibules sont plus courtes; le front est plus strié en dehors des enfoncements; les côtés du corselel sont moins arrondis près des quatre angles, ce qui fait que les postérieurs sont moins arrondis et plus marqués, tout en étant dentés de même; les é/ytres sont visiblement plus courtes, moins rétrécies vers les épaules, la partie postérieure du disque est plus convexe et descend davantage vers l'extrémité; les stries sont un peu moins fortement ponctuées et il n’y a sur chaque élytre qu’un seul point, quelquefois indistinct, tout près de l’extrémité. Il se trouve dans le nord de l’Hindostan (Capt. Boys, Doct. Bacon.) Sc. guineensis Dejean, Spec. gén. des Col. V, p. 485 = Sc. Rocheti Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. 1855. I, p. 58.—Var. : Se. asphallinus Klug, Symb. phys. Dec. III. T. XXIV, fig. 1 — Se. nitidus Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. 1843, p. 722. — Long. 25-35, larg. 8-11 mill. Cette espèce, omise, ainsi que le syno- nyme de Æoch2li, dans le Catalogue de MM. Harold et Gemminger, 108 MONOGRAPHIE est encore voisine du shriatus. Les mandibules sont en général plus courtes. Le corselel est moins rétréci en arrière et les côtés sont plus arrondis ; le bord antérieur est plus échancré, avec les angles un peu plus avancés et moins arrondis. Les é/ytres, tronquées de même à leur base, sont plus courtes, plus ovalaires, plus arrondies sur les côtés, plus convexes, les stries, généralement aussi fortes que dans le s/riatus et lisses, sont fort peu marquées dans le nilidus, qui est aussi remarquablement luisant, tandis que dans la var. Aocheli, elles sont légèrement ponctuées et le dessus du corps estmoins luisantque dans le guineensis typique. Le reste est comme dans le sfrialus. Commun au Sénégal; la variété Rocheli se ren- contre en Nubie et en Abyssinie, l’'asphaltinus habite l Arabie, le nitidus le Kordofan. Sc. Doguereaui Gory, Ann. de la Soc. ent. de France, 1833, p. 207. — Long. 38-40, larg. 12 1/2-13 mill. Bien plus grand et plus corpulent que le rugosus. Les mandibules diffèrent peu, ainsi que le labre et le menton, mais les antennes sont plus longues et les articles extérieurs en rectangle modérément allongé. La féle est plus grosse, le coude en avant des yeux plus marqué, ceux-ci sont moins plats, l’espace entre les enfoncements du front est finement strié ; les stries qui couvrent le versant externe de ces mêmes enfon- cements sont plus fortes et s'étendent davantage vers les yeux et le vertex; les angles antérieurs du corselel sont moins avancés et moins aigus, les côtés encore plus arrondis, très arqués près des angles antérieurs, les côtés de la base un peu arrondis en se rap- prochant des angles postérieurs ; le dessus est encore plus con- vexe, légèrement ridé près de la rigole latérale et un peu plus le long des côtés obliques de la base, près desquels on aperçoit une impression plus marquée,où les rides viennent converger ; les stries le long du bord antérieur sont plus marquées, les lignes imprimées plus faibles. Les é/ytres sont plus larges, elles sont de même rêétré- cies antérieurement; les côtés de la base descendent un peu moins vers les épaules dont la dent est plus sentie, les côtés s’arrondis- sent déjà vers le milieu ; le dessus est bien plus bombé; les stries, qui sont lisses, sont toutes plus profondes, et tous les intervalles assez convexes ; les bords antérieur et latéraux sont granulés de même, on retrouve les deux points à l'extrémité du 3° intervalle. Le dessous du corps et les pattes sont pareils, celles-ci sont seule- ment plus fortes. Il est en dessus d’un noir plus luisant. Il habite l'Afrique australe. pr. Elytra vix evidenter striata. Sc. rugosus Wiedemann,Germar’s Mag. der Ent., IV, p. 118; Dejean, Spec. gén. des Col., I, p.373 — Sc. Hopei Gory, Ann. de DES SCARITIDES. 109 la Soc. ent. de Franc., 1833, p. 209 — Sc. Dregei Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1843, p. 723. — Long. 25-32, larg. 8 1/4-11 mill. Cette espèce, maintenant bien connue, diffère de toutes les sui- vantes par ses élytres non striées. La {éfe est beaucoup moins lon- gue que large, assez grosse, un peu plus élargie derrière les yeux qu’antérieurement, ce qui fait que les côtés du col sont aussi élevés que les yeux, qui sont presque plats, sans qu'il y ait de saillie des joues; le coude des côtés en avant des yeux est très obtus et assez arrondi, nullement saillant au dehors; le dessus est presque lisse, il n’y a que de faibles stries peu nombreuses sur le versant externe des enfoncements du front, qui sont assez forts ; et un sillon assez profond longe le rebord interne de l’œil, et se recourbe en arrière vers la joue, l’épistome est plus ou moins strié et offre une forte saillie dentiforme de chaque côté du labre; celui-ci est fortement trilobé et un peu plissé; les mandibules sont à peine plus longues que la tête, plus ou moins arquées et aiguës, légèrement striées entre les carènes, qui sont assez élevées et dont l’interne est sinuée près de sa base, plus fortement sur les dents internes, qui sont assez aiguës et dont celle de droite est profondément échancrée; le menton est peu concave, la dent médiane est peu aiguë et dépasse peu les lobes, qui sont un peu plissés et arrondis, tant devant que sur les côtés; les paragènes sont assez allongés, un peu dentés et échancrés intérieurement; les antennes atteignent à peu pres le milieu du corselet; elles ne sont pas fort épaisses, mais vont en s’épaississant vers l'extrémité ; les 2°, 3° et 4° articles diminuent successivement de longueur, les suivants sont en carré pas plus long que large, le 11° en ovale court, très tronqué à sa base, obtus à l'extrémité. Le corselet est notablement plus large que la tête, d’un peu moins du double plus large que long (10 X 6), le bord antérieur est fortement échancré, avec les angles bien avancés, mais peu aigus au sommet, les côtés sont assez arrondis, surtout près des angles antérieurs, la dent des angles postérieurs est petite et peu saillante: les côtès de la base sont à peu près rectilignes, modérément obliques; le milieu de la base n’est nullement pro- longé, il est à peine échancré; Le dessus est passablement convexe, lisse, sans granulation sur les côtés de la base, où c’est à peine Si l'on aperçoit une légère impression, quelquefois strié le long du bord antérieur, la ligne médiane et celle parallèle à ce bord sont modérément imprimées, le rebord latéral est étroit. Le péoncule est assez épais. Les é/ytres ont la largeur du corselet, elles sont à peine de moitié plus longues que larges, visiblement rétrécies vers les épaules, qui sont terminées par une petite dent très peu sail- lante; le milieu de la base est légérement échancré, ses côtés sont un peu arqués et descendent un peu vers l'épaule; les côtés, presque 110 MONOGRAPHIE rectilignes depuis celle-ci jusqu'au premier tiers, vont en s’écar- tant peu à peu et s’arrondissent ensuite assez fortement jusqu’à l'extrémité, dont la rondeur est passablement obtuse; le dessus est fort bombé,dans le sens transversal surtout, et l'extrémité s’abaisse rapidement sur le bord postérieur; d'ordinaire les stries sont presque complètement effacées, excepté les deux ou trois externes: cependant, dans quelques individus, on en aperçoit même sur le disque de très fines, qui sont finement ponctuées; les intervalles, très lisses, sont tout à fait plans, à part les deux externes qui sont légèrement relevés; sur le 3° il y a ordinairement deux points assez gros, placés l’un derrière l’autre près de l'extrémité; la rigole qui longe le fin rebord latéral, est assez large, finement granulée et porte une rangée distincte de petits points, la granulation s'étend en devenant plus clair-semée, sur le côté externe du 8° intervalle; il n'y en à presque point le long du bord antérieur, à l'exception de 2 à 3 grains vers la base des premières stries, Le dessous du corps est lisse et convexe. Il n’y a qu’une dentelure au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures, et quelquefois il n'y en a même point. L’épine supérieure du côté externe des jambes intermédiaires est plus courte que l’inférieure. Le dessus est plus ou moins luisant, quelquefois un peu terne. Un individu, assez petit de taille et que je crois mal développé, a des élytres à peine élargies en arriére, presque parallèles et les stries sont assez distinctes. Il habite l'Afrique australe (colonie du Cap, Natal) et y semble assez com- mun. ‘ 00. Prothorax lateribus latius marginatis. Sc. Richteri Chaudoir, Observ. Kieff, 1847, p. 4; Bull. des Natur. de Mosc., 1855, I, p. 63. — Long. 52, larg. 10 mill. Il est de la taille du >wgosus, mais il en diffère par beaucoup de caractères. Les mandibules sont plus striées; la /6/e a la même forme, mais les yeux sont tout à fait plats; tout l'épistome est finement strié, les stries sur les côtés des enfoncements du front sont plus marquées, plus nombreuses et s'étendent davantage en s’affaiblissant vers les yeux et le vertex, l’espace entre les enfoncements est finement strié et un peu rugueux. Le corselel est plus large et plus trans- versal, le bord antérieur plus profondément échancré et les angles sont notablement plus avancés, mais arrondis au sommet ; les côtés sont plus arqués vers les quatre angles, surtout vers les anté- rieurs, la dent postérieure est précédée d’une indentation plus forte, la base ne diffère pas; le dessus est moins bombé, la ligne impri- mée parallèle au bord antérieur est oblitérée vers le milieu, le bord antérieur est finement strié, il y a un peu plus de granulation le long des côtés obliques de la base, la rigole qui longe le rebord DES SCARITIDES. 111 | latéral est visiblement plus large et rugueuse, la rugosité s'étend _ sur les côtés du disque. Les é/ytres sont plus larges et moins rétré- cies vers la base, dont les côtés descendent un peu moins vers les épaules, les côtés sont pareïls; toutes les stries, quoique fines, sont bien marquées et lisses; les intervalles, peu convexes sur le disque, le sont davantage vers la base et l'extrémité et le deviennent de plus en plus vers les côtés jusqu’au 7°, le 8° s’aplatit de plus en plus en avantet finit assez loin de l'épaule ; les bords des intervalles extérieurs portent une rangée de granules très fins, qui disparais- sent sur les internes; sur le 3°, on voit près de l'extrémité 2 points comme dans le Doguereaui, la granulation de la rigole latérale est pareille, mais il y en a davantage au bord antérieur. Les pattes sont à peu près semblables, mais le nombre de cils le long du côté postérieur de la dernière paire de jambes est bien moins considé- rable que dans le 7wgosus. Il est en dessus d’un noir plus luisant. +%. Elytra interstitio septimo basi subcarinato. Sc. angulifrons. — Long. 28-29, larg. 8 4/5 mill. IL peut être comparé au 7°4gosus, mais ses épisternes postérieurs sont plus allon- gés, il est d’un noir plus luisant, un peu plus petit et proportion- nellement plus étroit et plus parallèle. Les mandibules sont plus obtuses dans mes deux individus; entre les carènes,elles sont striées obliquement, ainsi que sur les dents internes. La /éle est un peu moins courte, le coude formé par le côté devant les yeux est plus saillant et bien moins arrondi; la saillie des joues forme au-dessous des yeux et derrière eux un tubercule ridé, plus élevé que l'œil et séparé par une rigole des côtés de la tête, les yeux sont un peu plus convexes et le dessus est lisse, à part quelques stries assez marquées sur le versant externe des enfoncements du front, les- quelles se prolongent sur les côtés de l’épistome. Le corselel est un peu plus étroit, les côtés sont moins arrondis près des angles, ceux de la base sont très légèrement sinués près du pédoncule, sans que le milieu de la base soit pour cela prolongé ; comme dans le rugo- sus, il n’y a point de granulation le long de ces côtés, et l'on ne voit point destries le long du bord antérieur, le dessus est tout aussi convexe, et les lignes imprimées ne diffèrent pas. Les é/ytres sont un peu plus étroites et plus parallèles, elles ne s’élargissent point en arrière, la base est conformée de même, mais la dent humérale est un peu plus marquée ; les côtés, parallèles sur le milieu, s'arron- dissent vers l’épaule et vers les deux tiers postérieurs, l'extrémité est un peu moins obtusément arrondie; le dessus est tout aussi convexe ; les stries externes sont assez fortes, mais elles diminuent de profondeur vers La suture, et quelquefois sur le disque et vers la base, elles sont peu distinctes, elles sont à peu près lisses, ainsi que 112 MONOGRAPHIE les intervalles, qui sont plans sur le disque et de plus en plus con- vexes vers les bords latéraux ; le 8, qui est assez large et tout à fait lisse, s'arrête assez loin de l'épaule qu’atteint le 7° en s’élevant peu à peu vers la basé en forme de carène obtuse, surplombant le rebord latéral qui est fort étroit; il n'y a de granulation que dans le fond de la rigole latérale et il n’y en a point le long du bord antérieur; sur le 3° intervalle, près de la%strie, on voit un seul point placé aux trois quarts de sa longueur. Le dessous du corps et les pattes sont comme dans le rvgosus ; dans l’un de mes deux individus, il n’y a point de dentelure au-dessus de la 3° dent des Jambes antérieures, tandis qu’il y en a dans l’autre. Il habite la république de Transvaal et m’a été vendu par M. Boucard. Sc. cycloderus.—Long.30,larg.8 3/4 mill. Il ressemble un peu par la forme au {enebricosus, mais ses épisternes postérieurs sont plus longs, et il est plus allongé. Les mandibules sont comme dans ce dernier ; la {éle est notablement moins courte, sans être toute- fois aussi longue que large; le coude des côtès devant les yeux est presque aussi saillant, mais un peu plus arrondi au sommet, la saillie des joues est comme dans l’angulifrons; les plis des côtès de l’épistome sont plus forts et moins nombreux, le devant du front est strié comme dans le {enebricosus; les enfoncements sont moins profonds et plus courts. Les antennes sont à peu près pareilles, sauf le 3° article qui est visiblement plus court que le 2°; le menton est assez court, granulé vers la base ; la dent médiane, très aiguë, ! dépasse passablement les lobes latéraux qui, sont coupés très carré- ment antérieurement, un peu convexes le long du bord latéral, qui est bordé d’une fine carène. Le corselel ressemble à celui du /eve- bricosus, il est un peu plus large que la tête avec ses saillies laté- rales; le bord antérieur est plus échancré, les côtés sont plus arrondis, la dent des angles postérieurs est un peu plus saillante, le dessus est tout aussi convexe; la ligne médiane et celle paral- lèle au bord antérieur sont plus imprimées; de chaque côté de la base, il y à une fossette assez marquée, qui est granulée, ainsi que les côtés obliques. Les é/ytres sont plus allongées, moins ovalaires, un peu rétrécies vers la base, dont le milieu est assez échancré, et les côtés décrivent une forte courbe et descendent ensuite vers l'épaule, dont la dent est assez saillante; la partie antérieure des côtés est bien moins arrondie; le dessus est un peu moins convexe; les stries intérieures sont peu profondes et ponctuées, les extô- rieures deviennent des sillons assez larges dont le fond est forte- ment chagriné:; à partir du milieu environ, cette rugosité s'étend sur les intervalles et les couvre entièrement, tandis qu’antérieure- ment ils sont à peu près lisses, surtout les 6°,7° et&8° sont rétrécis et assez convexes dans leur moitié antérieure, tandis qu'ils sapla- DES SOARITIDES. 16: nissent tout à fait postérieurement; comme dans le précédent, le 8e n’atteint pas l'épaule, mais le 7° y arrive et tous deux surplombent passablement le bord latéral; tout le bord antérieur et la large rigole latérale sont assez fortement granuleux; on ne voit aucun point enfoncé sur le 3° intervalle dans l'individu unique que je possède. Les épisternes du prosternum sont un peu granuleux, les autres sont plus lisses, le reste du dessous est lisse, et c’est à peine si les côtés de l’abdomen sont finement chagrinés; au-dessus de la 3 dent des tibias antérieurs, on aperçoit de quatre à cinq dentelures. M.S. Stevens me l’a vendu comme venant des Indes orientales. 33%. Elytra interstitio 8° basin attingente, ibique clevato. Sc. exaratus Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 373. — Long. 28, larg. 9 mill. Ressemble au 7wgosus dont il diffère par ses élytres bien striées et dont le 8e intervalle est convexe jusqu’à l’épaule. Les mandibules sont plus striées entre les carènes. La forme de la tête est la même, mais les yeux sont plats comme dans le Æichterr, le col ne s’élargit pas derrière les yeux; tout l’épistome, les bords de sa suture et le versant externe des enfoncements du front sont couverts de stries très fines et très serrées s'étendant davantage vers les yeux et le vertex, qui est un peu moins lisse; l’espace entre les enfoncements est couvert de stries encore bien plus fines. Le corselel a presque la même forme, et il ne diffère que par le rebord latéral qui, sans être aussi relevé que dans le ÆRichleri, l’est plus que dans le rugosus; la rigole, qui le longe, est lisse; la dent de l'angle postérieur est précédée d’une indentation plus marquée Les élytres sont un peu plus allongées et tout aussi rétrécies vers la base, mais cela y paraît moins à cause de la convexité du 8° inter- valle qui surplombe et cache la partie antérieure du bord latéral; la partie de la base entre le pédoncule et l'épaule est bien moins arquée et descend moins vers celle-ci; le milieu des côtés est moins arrondi ; la convexité du dessus est la même, toutes les stries sont assez imprimées, mais elles deviennent de plus en plus profondes de la 4° à la 8e, les intervalles, qui sont lisses, deviennent aussi plus convexes à mesure qu'ils se rapprochent des côtés; le 8 est con- vexe sur toute son étendue et atteint ainsi l'épaule, son versant externe est granulé comme la rigole et son bord interne est légère- ment rugueux, surtout vers la base; les deux points à l'extrémité du intervalle sont comme dans le Richter: ; les pattes sont comme dans ce dernier ; la coloration du dessus est plus terne. Je ne pos- sède que l'individu qui a servi à Dejean à établir l’espèce et qui vient du Cap de Bonne-Espérance, mais j'en ai vu un autre parmi les Scarites du Musée civique de Gênes. yy. Elytra ovata. +. Elytra fornicata. 114 MONOGRAPHIE 1 | | 1 à] à } Sc. molossus Klug, Peters Reis. nach Mossamb., 1862, p. 155, t. VIIL, fig. 9. — Long. 54, larg. 10 1/2 mill. I ressemble par sa forme au {enebricosus, mais il est bien plus grand, plus terne, et ses élytres sont encore plus ovalaires et plus bombées. La /é/e a la même forme, mais le coude, du côté en avant des yeux, est moins saillant et plus arrondi; l’espace entre les enfoncements du front et les yeux est plus ridé, ceux-ci sont un peu plus convexes. Le cor- selet est un peu plus large et plus arrondi sur les côtés ; les angles antérieurs sont un peu plus avancés et la dent postérieure est un peu plus saillante. Les é/ylres, comme nous l’avons dit, sont plus ovalaires ; la distance du pédoncule à l'épaule est un peu moindre, mais la courbe des côtés après l'épaule est notablement plus forte, et à partir du milieu, les élytres se rétrécissent visiblement vers l'extrémité, dont la rondeur est bien moins obtuse; le dessus est fortement bombé dans les deux sens; toutes les stries sont égale- ment profondes, et les intervalles plus convexes que dans le {ene- « bricosus, le 8 l’est surtout et cache sur toute sa longueur le rebord » latéral, sans toutefois être en forme de carène, et sans atteindre . tout à fait l'épaule; le rebord est très fin et la rigole assez étroite qui le longe, est finement granulée, granulation qui s'étend sur une partie du versant externe du & intervalle; il y a aussi une bande granulée assez étroite le long de la base, mais elle est sépa- " rée de l’étranglement du pédoncule par un espace lisse vertical; près de l'extrémité du 3° intervalle, on voit un point placé à quel- que distance en avant de celui de l’extrémité même, qui est comme dans le {enebricosus. Au-dessus de la 3° dent des tibias antérieurs, il n’y à que deux dentelures; les deux épines des jambes intermé- diaires sont plus longues et plus fortes. Il habite les bords du Zam- bèze. ee _— Sc. tenebricosus Dejean, Spec. gén. des Col. V. p. 488. — Longueur 25-28, largeur 7 1/4-8 1/2. Les mandibules n'ont que la longueur de la tête et sont médiocrement arquées, le. dessus est obliquement strié entre les carènes et sur les dents | internes, l'extrémité en est lisse, celles-ci sont peu dilatées, les dents de la droite sont séparées par une échancrure assez peu pro- … foude; le labre est trilobé, les lobes sont presque égaux, le dessus strié ; les antennes, assez fortes et moniliformes, dépassent un peu la moitié du corselet; le 2° article est à peine aussi long que le &æ, qui est plus long que le 4°, les suivants sont en carré aussi long. que large, le 11° en ovale obtus, très carré à sa base, le menton est. un peu concave, la dent médiane triangulaire ne dépasse pas les. re mé ame 2 h Le DES SCARITIDES. ja lobes, qui sont rugueux, arrondis extérieurement, coupés oblique- ment en dedans à l'extrémité, qui forme un angle arrondi; les paragènes sont dentés et échancrés à leur côté interne. La féte est assez transversale, carrée ; le coude en avant des yeux est assez saillant et forme un angle droit un peu arrondi au sommet; entre le coude et Le coin de l’épistome, il y a une échancrure assez mar- quée, les yeux sont peu convexes et emboîtés en arrière dans la saillie de la joue qui est peu élevée, le dessus est lisse, à l’excep- tion de quelques stries assez marquées sur le versant externe des enfoncements du front, qui sont passablement profonds; ces stries se prolongent sur l’épistome, qui est ridé même sur le milieu. Le corselet est notablement plus large que la tête, modérément trans- versal, régulièrement échancré en arc de cercle à son bord anté- rieur, dont les angles sont à peine avancés, mais fort peu arrondis ; les côtés le sont un peu moins vers le milieu que près des angles et, comme la dent postérieure est modérément saillante, la rondeur paraît se continuer sur les côtés de la base, dont le milieu est recti- ligne au-dessus du pédoncule; le dessus est passablement convexe, lisse, la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur sont assez imprimées ; on ne voit guère d’impressions ni de granulation sur les côtés de la base et le rebord latéral est fin et.étroit. Les élytres, de la largeur du corselet, sont en ovale peu allongé et assez obtus à la base, qui est à peine échancrée sur son milieu et dont les côtés, faiblement arrondis, descendent fort peu vers l'épaule, la dent de celle-ci est bien distincte; les côtés des élytres sont régulièrement arrondis jusqu’à l'extrémité, qui l’est aussi, mais pas très obtusément, le dessus est passablement convexe, mais le disque l’est un peu moins que les côtés et l'extrémité; toutes les stries sont lisses et bien marquées; les intervalles, également lisses, sont modérément convexes, leur convexité n’augmente guère vers les côtés, le 8°, aussi convexe que les autres, s’oblitère avant d'arriver à l'épaule ; le rebord latéral est étroit, ainsi que la rigole, dont la granulation ne s'étend guère sur le 8 intervalle; le bord antérieur est aussi granulé; il n’y à qu'un seul point situé tout près de l'extrémité du 3° intervalle. Le dessous du corps est lisse; il y a deux à trois dentelures aux tibias antérieurs au-dessus de la 3e dent; deux épines aux jambes intermédiaires, la supérieure plus courte, et trois à quatre cils longs seulement au côté posté- rieur des jambes de derrière. On le rencontre dans les possessions françaises et portugaises sur le Sénégal. æ3. Elytra deplanata. Sc. abbreviatus Dejean, Spec. I, p.379. — Sc. dimidiatus Brullé, Webb et Berthelot. Ent. Canar., p. 57, pl. 2, fig. 6. — 116 MONOGRAPHIE Var.? Sc. humeralis Wollaston, Ins. Mader., p. 12. — Long. 17-23, larg. 6-7 1/4 mill. Cette espèce, assez connue par la description qu'en a donnée Wollaston, dans son bel ouvrage » Insecta Made- rensia, » se distingue par la longueur des antennes dans le G, tandis qu’elles sont assez courtes dans la ©, et par ses é/ytres for- tement striées, aplaties et en ovale assez court, avec les épaules plus ou moins arrondies et plus ou moins faiblement dentées. J'avoue que je doute fort de la validité de l'espèce qu’il a nommée huineralis et à laquelle il n’assigne d'autres caractères distinctifs qu'une dent humérale un peu plus saillante, des élytres un peu plus allongées, et la rangée de points le long de la rigole latérale visible seulement vers l'extrémité. Je crois que, comme les individus qu’il y rapporte se prennent pêle-mêle avec les abbreviatus ordinaires, ce ne sont que des aberrations individuelles du type. L’insecte est très commun dans les diverses îles du groupe de Madère. yyy. Elytra parallela. æ. Elytra ad marginem haud carinata. Sc. saxicola Bonelli, Mém. Acad. Tur., 1813, p. 406. (Observ. entom., p. 3%4.). Dejean, Spec. gén. des Col., I, p. 383. — Sc. hespe- ricus Dejean, Spec. gén. des Col., V. p. 486. — Sc. collinus Ram- bur, Faun. de l’Andal., I, p.43. — Sc. Levaillanti Lucas, Expéd. scient. en Algér. Ann. des scienc. nat., 2° sér., 1842, p. 62. = Se. costulalus Fairmaire, Ann. de la Soc. ent. de Franc., 1858, p. 757 (monente de la Brûlerie, eod.op.,1875, p.127).— Long. 24-27, larg. 6 1/2-7 1/2 mill. On peut comparer cet insecte à l’arenarius qu'il dépasse notablement par sa taille, il est aussi proportionnellement plus large et moins parallèle. Les mandibules sont de la même dimension et à peu près de la même forme, le dessus est un peu plus rugueux, la carène interne plus sinuée près de la base; les dents internes sont plus larges, La /éle est proportionnellement plus grande, les côtés en avant des yeux sont conformés de même, la saillie de la joue couvre toute la moitié postérieure des yeux, qui sont peu saillants et dont le bord postérieur est rectiligne, ce qui leur donne une forme triangulaire; tout le dessus est chagriné, et vers le devant, sur les bords des enfoncements et sur l’espace qui les sépare, on voit des stries plus ou moins fines, irrégulières, quel- quefois peu marquées. Le corselet est plus large, quoique modéré- ment transversal, ses angles antérieurs forment un petit angle rentrant avec le bord antérieur, et s’'avancent en forme de petite dent étroite, peu aiguë, les côtés sont plus arrondis, la sinuosité des côtés de la base, à côté du pédoncule, est plus ou moins forte, ce qui m'avait fait croire que le saxicolaëtait distinct de l’hespericus, mais ce caractère varie dans les individus de l’un et de l’autre; le a — DES SCARITIDES. 117 disque est un peu moins convexe, la ligne médiane un peu moins profonde, toute la surface opaque est finement chagrinée; le long des côtés de la base, elle est un peu granuleuse. Les é/ytres, dont la base est conformée de même, sont un peu plus larges et moins parallèles, elles ne sont pas rétrécies vers la base, mais les côtés sont très légèrement arqués; le dessus est bien moins semi-cylin- drique, surtout sur le haut, les stries sont bien moins imprimées et plus fines, ainsi que les intervalles, qui sont presque plans (dans quelques individus ils Le sont tout à fait); ils sont finement chagri- nés, et de plus, on voit des granules très fins Le long de chacun des bords de ceux-ci; les bords antérieur et latéraux sont également granulés, il n’y a qu’un seul point placé près de l’extrémité de chaque élytre, à la jonction de la 2° et de la 5° strie. Les épipleures et les côtés de l'abdomen sont chagrinés, les épisternes antérieurs moins densément granuleux que ceux du métasternum, ainsi que les côtés de ce dernier, les épisternes postérieurs diffèrent de ceux de l’arenarius par leur longueur relative bien moindre. Il n’y a pas d’ailes sous les élytres ; on voit 4 à 5 dentelures assez marquées au-dessus de la 3° dent des tibias antérieurs et deux fortes épines à peu près égales entre elles au côté externe des jambes intermé- diaires. Les antennes sont un peu plus longues. Il habite la Syrie, l'Égypte, la côte de Barbarie et le midi de la péninsule ibérique. Il ne paraît pas qu’on l'ait rencontré en Grèce, en Italie, en Sicile, en Corse et en Sardaigne. 3%. Elytra intra marginem carinata. Se. excavatus Kirby, Trans. Linn. Soc., 1818, XII, p. 377, Dejean, Spec. gén. des Col., I, p. 374. — Long. 33-37, larg. 9-10 1/3 mill. Z'éte grande, un peu moins longue que large, légèrement élar- gle devant les yeux; le coude du côté devant ceux-ci légèrement saillant, mais bien arrondi, le coin antérieur coupé obliquement en ligne droite; les yeux assez convexes, la saillie de la joue aussi élevée qu'eux, se fondant insensiblement avec les côtés du col; tout le dessus lisse, avec les enfoncements du front passablement pro- fonds, sans stries; l’épistome, plissé sur toute son étendue, offre une forte saillie de chaque côté du labre; celui-ci trilobé, lisse, mandibules fortes, de la longueur de la tête, modérément arquées, presque lisses entre les carènés, quisont peu aiguës, fortement striées sur les dilatations dentiformes internes; celle de droite for- tement échancrée entre les deux dents qui la forment; antennes assez épaisses, mais allongées, atteignant presque la base du cor- selet; les articles 2, 3 et 4 diminuant successivement un peu de longueur, les suivants en carré aussi long que large, le 11° en ovale obtus, tronqué très carrément à sa base ; paragènes armés d’une ANNALES DE LA SOC. ENFOM. DE BELGIQUE, T, XXII, in nee | , #1 118 MONOGRAPHIE dent très effilée, aiguë, au milieu de leur côté interne. Corselet un peu plus large que la tête, modérément transversal ; peu profondé- ment échancré en arc de cercle antérieurement, avec les angles nullement avancés et passablement arrondis ; les côtés presque parallèles, s’arrondissant fortement vers les angles antérieurs et légèrement vers les postérieurs ; les côtés de la base coupés assez obliquement et légèrement arrondis, se terminant en dent aiguë un peu saillante; le milieu nullement prolongé et légèrement échancré : le dessus, lisse, descendant assez fortement vers les côtés, la ligne médiane fine, un peu plus marquée que celle paral- lèle au bord antérieur, qui est assez effacée ; de chaque côté de la base, on aperçoit une petite dépression un peu allongée, mais point de granulation; le rebord latéral est très fin et ne s’élargit guère le long de la base. Le pédoncule est assez long, l'écusson rugueux et relevé sur ses bords. Les é/ytres exactement de la largeur du cor- selet, de plus de moitié plus longues que larges (17 sur 10 mill.), un peu ovalaires ; le milieu de la base légèrement échancré en are de cercle, ses côtés courts, un peu arqués et descendant assez vers l'épaule, dont la dent, quoique petite, est aiguë ; le milieu des côtés des élytres est parallèle sur une assez grande longueur, l'extrémité est arrondie, mais peu obtusément; le dessus est aplani sur le disque, mais sur les côtés, il descend rapidement sur le bord latéral et peu à peu vers l'extrémité; sur chaque élytre, on voit sept larges sillons profonds sur les côtés, diminuant de profondeur vers la suture; dans chaque sillon il y a une rangée de grandes fossettes plus ou moins arrondies, qui deviennent de plus en plus profondes dans les sillons extérieurs; les intervalles entre les sillons sont lisses, étroits, peu élevés près de la suture, et deviennent de plus en plus convexes jusqu’auë*, qui est en carène assez tranchante et se réunit à quelque distance de l'épaule à la base du 7°; celui-ci, ainsi que le 6°, serelève en s’approchant de l'épaule; la base de ce 7*inter- valle et tout le 8° surplombent beaucoup le rebord latéral, qui est extrêmement fin; la rigole qui le longe et le bord antérieur sont fortement granuleux, avec une rangée continue de fort petits points au fond de la première. Le dessous du corps est lisse; les jambes antérieures ne sont pas dentelées au-dessus de la 3° dent; l’épine supérieure des jambes intermédiaires est bien plus courte que l’infé- rieure. L’insecte est en dessus d’un noir terne, surtout sur les élytres. On le trouve au Brésil. Sc.quadricostis.— Long.33,larg.9 mill. Voisin de l’excavatus dont il diffère par la sculpture et la longueur moindre des élytres. La léle avec ses parties ne diffère en rien; le corselet est un peu plus arrondi sur les côtés; ses angles antérieurs, presque aussi arrondis, sont plus rapprochés des côtés du col; les côtés obliques DES SCARITIDES. 119 de la base sont très légèrement sinués et forment avec le milieu un angle obtus, très ouvert, arrondi au sommet; le disque est plus aplani, on y retrouve exactement les mêmes impressions. Les élytres sont moins allongées, plus ovalaires, avec les côtés un peu arrondis, même vers le milieu ; les côtés de la base descendent un peu moins vers les épaules; le dessus est notablement moins con- vexe et descend bien moins vers les côtés, les fovéoles des sillons sont encore plus grandes, ce qui rend les intervalles encore plus étroits et Les fait un peu onduler; le 2° et le 4 sont plus élevés que les impairs, le 6° forme une carène étroite et saillante qui se pro- longe jusqu’à l'épaule, le 8° est aussi élevé et aussi étroit que le 6°, le 7° l’est un peu moins et sa base se réunit à celle du 8° à quelque . distance de l'épaule; il s’oblitère assez Loin de l’extrémité, tandis que le 8° se prolonge en carène jusqu’à celle de la suture et est rejoint par le 2, tandis que les 4 et 6: s'arrêtent à quelque distance de l'extrémité; la base du 7° et Le 8 surplombent tout autant que dans l’excavatusle rebord latéral, qui est tout aussi fin; la rangée de points dans la rigole est plus distincte. Le dessous du corps et les pattes sont identiques ; La coloration du dessus est au moins aussi terne. Cette espèce a été découverte au Brésil (prov. de Rio-Janeiro) par feu Squires. xx. Elytra interstitio 3° seriepunctato. Sc. Herbsti Dejean, Spec. I, p. 372, — Sc. Polyphemus Herbst, Col. p. 254, t. 175, fig. 3. — Long. 28-36, larg. 9-11 1/2 mill. Plus grand que l'angulifrons, proportionnellement plus large, avec des élytres plus ovalaires. Z'éle un peu plus grosse, le coude des côtés devant les yeux un peu plus arrondi; la saillie des joues et les stries sur le front identiques. Corselet plus large, avec les angles antérieurs plus avancés, Les côtés plus arrondis, toute la base déecri- vant une courbe régulière. Ælylres plus rétrécies vers la base, qui est conformée de même, s'élargissant postérieurement et un peu arrondies sur les côtés, même vers le milieu; mieux striées sur le disque, où les intervalles sont un peu moins plans, les intervalles externes relevés presque de même; sur le bord antérieur on aperçoit 2 à 5 points ou granules près de la base des deux premières stries, et, sur le 3e intervalle, 5 points assez gros, placés plus ou moins près de la 3 strie et distribués sur toute la longueur à partir du premier quart, mais le premier manque quelquefois; la granulation de la rigole latérale s’étend sur le côté externe du 8 intervalle. Le dessous du corps et Les pattes comme dans l’angulifrons. Les deux individus que je possède, faisaient tous deux partie de la collection Dejean et viennent du Cap de Bonne Espérance. | dy (ns Fe 120 MONOGRAPHIE II. Tibiæ intermediæ extus 4-spinosæ. a. Prothorax media basi utrinque subsinuata. Sc. lævigatus Fabricius, Spec. Ins. I, p.304; Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 298; Icon, des Col. d’Eur. I, pl. 21, fig. 6 — Sc. litto- ralis Creutzer, Entom. Vers. I, p. 134 = Sc. sabulosus Olivier, Entom. 86, p. 11, t. I, fig. 8 — Sc. arenarius Petagna, Ins. Calabr. p. 25, n° 122, t. I, fig. 7 = Sc. lauricus Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. 1837, IIT, p. 13 — Sc. hispanus, Motschulsky, eod. op 1849, II, p. 67 — var : Sc. {helonensis Bonelli, Mém. Acad. Turin. 1813, p. 475. — L'habitat de cette espèce bien connue s'étend sur toutes les côtes de la Méditerranée et de la mer Noire, mais ne paraît pas pénétrer beaucoup dans l’intérieur des terres, ni arriver au bassin de la mer Caspienne. Le {awricus n’est qu'un individu de petite taille mal développé, mais le {helonensis, qu’on ne trouve guère que dans le midi de la France et au fond du golfe de l’Adriatique, se distingue par ses élytres distinctement striées, avec les stries quelquefois visiblement ponctuées, sans qu’on puisse le considérer autrement que comme une modification locale du type. L’unipunc- tatus Sturm (non décrit), que le Catalogue Harold et Gemminger met en synonymie du {elonensis, n’est qu’un individu typique du lævigalus. b. Prothorax basi omnino rotundata. Sc. aterrimus Morawitz, Kæf. v. Jesso, p. 21, t. I, fig. 8; Bates, Trans. ent. soc. Lond. (Geod. of Japan) 1873, p. 237. — Long. 16-20, larg. 5 1/5-6 1,3 mill. La féfe est en rectangle transversal du double plus large que long, les angles antérieurs sont droits, un peu arrondis au sommet, les côtés de l’épistome sont un peu plus avancés que l'angle antérieur et le milieu en est un peu échancré carrément pour admettre le labre, qui est peu avancé, à peine trilobé, mais de chaque côté duquel on ne voit pas de saillie dentiforme au bord antérieur de l’épistome ; les enfoncements du front sont assez imprimés, sinués et marqués de quelques petites stries ondulées qui se prolongent sur les côtés de l’épistome; les yeux sont tout à fait plats et entièrement enfouis dans l’échancrure des côtés, la saillie des joues est presque nulle. Les mandibules sont courtes, peu arquées, peu aiguës, sans stries ni rugosités, avec les carènes du dessus et les dents internes assez obtuses. Le menton est lisse, peu concave, assez ondulé vers le milieu, transversal, la dent médiane triangulaire, aiguë, carénée à la base, Les lobes sont larges, tron- qués presque carrément, mais les angles externes et les côtés très arrondis; les paragènes courts, fortement dentés et profondément échancrés intérieurement. Les antennes sont courtes et atteignent à peine la moitié du corselet, elles sont minces, mais moniliformes; DES SCARITIDES, 121 le 2° article est notablement plus long que le 4 et même que le 3, les articles extérieurs ne sont pas plus longs que larges. Le corselet est d’un peu moins de moitié plus large que la tête, transversal, profondément échancré antérieurement, avec les angles s’avançant en lobes triangulaires assez longs, presque aigus et assez distants des côtés du col; les côtés sont un peu plus arrondis vers les angles que sur le milieu, la dent des angles postérieurs est très obtuse et peu saillante, la base forme un arc de cercle très plat, dont le milieu, sur le pédoncule, est rectiligne; le dessus est modérément convexe, lisse, la ligne imprimée parallèle au bord antérieur est fine, mais bien marquée etne s’étend pas tout à fait jusqu'aux angles; la ligne médiane est bien impriméeet va dela ligne antérieure jusqu'à la base, de chaque côté de laquelle on aperçoit une légère impres- sion sans granulation;le rebord latéral est très fin, le lobe des angles antérieurs aplani. Le pédoncule est comme dans le /ævigatus. Les élytres sont plus courtes que dans ce dernier et en ovale bien plus élargi, elles sont de la largeur du corselet, la base est tronquée largement et assez carrément, le milieu en est très faiblement échancré, ses côtés sont peu arqués et descendent assez peu vers l’épaule, dont la dent est plus saïllante; les côtés des élytres sont régulièrement et passablement arrondis sur toute leur longueur, l'extrémité est moins obtusément arrondie; le dessus est plus bombe; les stries sont fines, modérément profondes et un peu ponc- tuées, la ponctuation s’affaiblit vers l'extrémité; les intervalles sont peu convexes, lisses, égaux entre eux; sur le 5°, vers Le dernier cinquième de sa longueur, il y a dans l’un de mes deux individus un point qui manque dans l’autre; le rebord latéral s’élargit vers le milieu, la rigole qui le longe, est granulée et porte une rangée continue de points bien distincts; le long du bord antérieur, il n'y a un peu de granulation qu'entre le pédoncule et l'épaule. Le dessous du corps est presque lisse; les pattes sont peu allongées. Les dents des tibias antérieurs sont fortes, mais obtuses; au-dessus de la3°, on aperçoit 2 à 3 dentelures obtuses; quant aux jambes intermé- diaires, M. Bates, qui en a vu 14 individus, ne leur donne qu'une épine, c'est aussi le cas dans le plus petit des miens, mais dans l’autre, il me semble en voir une seconde, quoique moins saillante que l’inférieure. Il habite le Japon et le Nord de la Chine. B. Prothorax angulis posticis mutcrs. 4. Tibiæ intermediæ extus bispinosæ. a. Elytra interstitio tertio seriepunctato. Sc. inermis. Chaudoir, Bull. des Natur. de Mosc. 1855, I, p.68=—Sc. quadratus Dejean, Spec. gén. des Col.I, p. 390. — Long. 17-20, larg. 43/4-5 2/3 mill. Zéte assez grosse; en carré moins long 122 MONOGRAPHIE que large, subtransversal; coude des côtés devant les yeux un peu saillant, mais bien arrondi, coin antérieur coupé obliquement, sans échancrure; yeux fort peu convexes, saillie de la joue très légère ; enfoncements du front peu profonds, sulciformes, leur versant externe, l’espace entre les enfoncements et les yeux et les côtés de l’épistome assez fortement striés, les stries ondulées; la partie anté- rieure de l’espace entre les enfoncements aussi un peu striée; tout le reste lisse. Mandibules pas plus longues que la tête, peu arquées, distinctement striées longitudinalement entre les carènes et sur les dilatations internes; celle de droite avec une forte échancrure entre les 2 dents qui la forment; labre trilobé et strié; menton peu concave et rugueux, la dent médiane pas plus longue que les lobes latéraux, qui sont plus longs que larges, tronqués obliquement à l'extrémité, dont l’angle externe est un peu arrondi, leurs côtés le sont aussi; paragènes fortement dentés et échancrés à leur côté interne; antennes courtes, grenues, moniliformes; leurs articles extérieurs pas plus longs que larges. Corselet un peu plus large que la tête, moins long que large, mais pas transversal, de forme assez carrée; le bord antérieur médiocrement et régulièrement échancré, les angles un peu avancés et quelque peu aigus; les côtés subparallèles, à peine arrondis vers le milieu, mais un peu plus vers les angles antérieurs; les postérieurs n’offrant aucun vestige de dent et bien arrondis; les côtés de la base peu obliques, un peu arrondis, le milieu rectiligne; le dessus lisse, très convexe, avec quelques légères rides transversales le long des côtés de la base, mais sans trace d'impression; les lignes médiane et transversale antérieure bien marquées, le rebord latéral très fin. E/ytres de la largeur du corselet, en ovale tronqué carrément à la base dont les côtés, à peine arrondis, ne descendent presque pas vers l'épaule, au sommet de laquelle on distingue une très petite dent; les côtés, peu arrondis vers le milieu, le sont un peu plus vers l'épaule et s’arrondissent, à partir du milieu, vers l'extrémité, qui est peu obtusèment arrondie ; le dessus est assez fortement bombé, surtout en travers, les stries sont lisses et assez marquées, les intervalles, également tout à fait lisses, sont peu convexes; le 8° est parfai- tement plan antérieurement et parsemé de petits granules; la rigole latérale et le bord antérieur sont granuleux, le rebord latéral est assez fin; il y a 4 points sur le 3° intervalle. Les côtés du dessous sont finement chagrinés; les pattes sont assez courtes, les jambes antérieures ont 3 dentelures au-dessus de la 3° dent; l’épine supérieure des intermédiaires est bien plus courte que l’inférieure ; on voit quatre longs cils au côté postérieur des jambes de derrière. D'un noir assez luisant, surtout en dessus. Il habite, les possessions françaises et portugaises sur le Sénégal. La description du qua- 5. NY DES SCARITIDES. 123 dratus Fabricius, Syst. EL. I, p. 124, n° 7 ne disant presque rien, cest, comme je l’ai dit en 1855, sur l’autorité de Schaum (Stett. entom. Zeit. 1847, p. 42) que j'ai donné alors un nouveau nom à cette espèce. Quant au quadratus de cet auteur, il m’est complè- tement inconnu et il serait à désirer que quelque entomologiste danois nous en donnât une bonne description. b. Elytra interstitio tertio posterius bi- vel tripunelato. Sc. nigrita Boheman, Ins. Caffr. I, p. 118. — Long. 24-27, larg. 6 3/4-8 mill. Il ressemble par sa forme au rwgiceps, mais il est bien plus grand et proportionnellement plus corpulent. La té{e est bien plus grosse; les coins antérieurs sont moins échancrés, les yeux plus convexes, la saillie des joues ne forme pas d'angle rentrant avec les côtés du col, mais elle est élevée et, au-dessous des yeux, elle forme un gros bourrelet qui les dépasse sensiblement en hau- teur; ce bourrelet est limité en arrière par un sillon arqué; un second sillon plus faible sépare la saillie des côtés du col; le dessus est lisse, les enfoncements du front sont parallèles et légérement sulciformes; à leur côté interne, on aperçoit unestrie assez marquée, et quelques autres, tout aussi imprimées, sur la partie antérieure de leur versant externe; ces stries se prolongent sur les côtés de l’épistome dont le milieu est aussi plissé, elles diminuent de lon- gueur vers les côtés. Les mandibules sont un peu moins longues que la tête, très fortes à leur base, peu arquées et peu aiguës; celle de gauche est dilatée extérieurement à sa base, dilatation produite par une forte courbe de la carène extérieure; les carènes sont courtes et se confondent presque avec les stries longitudinales pro- fondes qui couvrent l’espace qui les sépare, se prolongent jusqu’à l'extrémité, et s'étendent sur les dilatations internes de la base ; celle de la mandibule droite est profondément échancrée entre les deux dents dont elle se compose; le labre est trilobé, le lobe du milieu n’est pas plus avancé que les latéraux; le menton et les antennes sont comme dans l’inermis, les paragènes plus obtusément dentés à leur côté interne. Le corselet est à peine plus large que la tête, plus court et plus large que celui du rugiceps, maïs peu trans- versal ; le bord antérieur est assez échancré en arc de cercle, ses angles sont un peu avancés, médiocrement éloignés des côtés du col, et peu arrondis; les côtés le sont peu vers le milieu et s’arron- dissent assez peu vers les angles antérieurs, les postérieurs et la base sont comme dans le rugiceps ; le dessus est tout aussi convexe, aussi lisse, avec les mêmes lignes imprimées et le rebord latéral tout aussi fin. Les é/ytres ont la même forme et sont seulement pro- portionnellement plus larges, elles ont la même convexité et sont striées de même, les stries sont toujours bien imprimées et plus ou 124 MONOGRAPHIE moins ponctuées, le rebord latéral est un peu plus large; le nombre de points varie sur le 3° intervalle, il y en a ordinairement trois, placés, le premier au milieu, les deux autres postérieurement; quel- quefois cependant on en voit un quatrième placé avant le milieu, mais il paraît accidentel, car il manque souvent sur l’une des élytres. Les pattes sont plus fortes et plus longues; les dentelures au-dessus de la 3° dent des jambes antérieures plus obtuses, et il y en a quelquefois deux à trois. Il est d’un noir généralement pres- que aussi luisant que le rwgiceps. Les individus que je possède, viennent les uns de Natal, les autres de la baie Delagoa. Sc. rugiceps Wiedemann, Zool. Mag. II, 1, p. 37; Dejean, Spec. gén. des Col. I, p. 389.— Var. opaca. Sc. brevicornis Chau- doir, Bull. des Natur. de Mosc., 1855, I, p. 68. — Var..elytris striis obliteratis. Sc. caffer Dejean, Spec. gén. des Col. IE, p. 470. — Long. 14 1/2-20, larg. 4 1/5-5 3/4 mill. Cet insecte est assez cylin- drique; les mandibules sont striées en dessus comme dans le nigrila, maïs celle de gauche n’est point dilatée en dehors à sa base; le coude des côtés devant les yeux est un peu saillant, et forme un angle assez marqué, arrondi au sommet, le coin antérieur est un peu échancré; les yeux sont petits et ne ressortent nulle- ment des côtés ; il n’y a aussi pasde saillie de la joue, de sorte que tout le côté de la tête, depuis le coude jusqu’au corselet, forme une ligne droite; un sillon rectiligne longe le bord interne de l'œil et se prolonge sur le côté du vertex sans atteindre le bord du corselet, tout le devant de la tête est couvert de nombreuses petites stries plus ou moins fines, devenant plus ou moins oblitèrées suivant que les élytres sont plus ou moins striées, le col est lisse. Le corselel est plus large que la tête, un peu moins long que large, le bord antérieur est échancré en arc de cercle, les angles sont comme dans le rivrila, les côtés presque rectilignes et parallèles, fort peu arrondis vers les angles antérieurs ; les angles postérieurs dispa- raissent dans la courbe régulière qui unit le côté avec la base, dont le milieu est un peu échancré et les côtés sont assez obliques et arrondis; le dessus, lisse, est très convexe et assez semi-cylin- drique, la ligne médiane et celle parallèle au bord antérieur sont bien marquées, il n’y a point de granulation le long des côtés de la base et l'impression y est à peine sensible; le rebord latéral est extrémement fin. Les élytres ne sont pas tout à fait deux fois aussi longues que larges et sont de la largeur du corselet, très légère- ment ovalaires, et se rétrécissent un peu vers les épaules, au som- met desquelles on voit une petite dent aiguë, assez saillante; le milieu de la base n’est guère échancré et ses côtés, faiblement arrondis, descendent un peu vers l'épaule; le dessus, assez semi- cylindrique, s’abaisse assez fortement sur l’extrémité; dans le DES SCARITIDES. 125 rugiceps typique, les stries, lègèrement ponctuées, sont toutes assez profondes; les intervalles, très lisses, un peu convexes, la partie antérieure du 7° se relève un peu et surplombe le rebord latéral, le & n'arrive pas à l’épaule, dans la var. caffer, les stries sont quelquefois tout à fait oblitérées et les intervalles parfaitement plans; mais on trouve des individus qui font insensiblement le passage de l’un à l’autre; dans les deux formes il y a deux gros points placés près de l'extrémité du 3° intervalle, la 8° strie est pro- fonde et porte une rangée continue de petits points, la rigole est étroite et nullement granulée, le rebord latéral très fin; il n’y a aucune granulation le long du bord antérieur. Le dessous du corps est lisse; les antennes sont courtes, et grossissent vers l'extrémité; le 2° et le 3° articles assez longs, ce dernier est plus court que le précédent, le 4° hémisphérique et plus court que le æ, les suivants, jusqu’à l’avant dernier, en carré moins long que large et assez transversal, le 11° grand, tronqué à sa base, subacuminé; les pattes sont courtes et peu robustes ; il y a une ou deux dentelures assez aiguës au-dessus de la 3e dent des jambes antérieures ; l’épine supé- rieure du côté externe des intermédiaires est plus petite que l’infé- rieure. Tous les individus que je possède, viennent de la colonie du : Cap, cependant Boheman l’énumère parmi les Carabiques du Natal. Il est en général d’un noir très luisant; mais, comme cela se voit aussi dans d’autres espèces de ce genre, on en rencontre des indi- vidus ternes ; c’est sur un de ces derniers que j'avais établi le bre- vicornis. 2. Tibiæ intermediæ extus unispinosæ. Sc. mordax Fairmaire, Ann. de la Soc. ent. de Franc., 1869, p. 181. — Long. 24, larg. 6 mill. Il ressemble par la forme au rugi- ceps, maïs il est plus grand. La /éte est beaucoup plus grosse, lisse, à part quelques rides légères en dehors des enfoncements du front, derrière la suture de l’épistome, ce dernier tout à fait lisse, ainsi que le labre, qui n’est que peu trilobé, mais dont le lobe intermé- diaire est notablement plus avancé que les latéraux qui sont tron- qués, avec les angles très arrondis, ainsi que la saillie de l’épistome de chaque côté du labre, qui est peu avancée; le coude des côtés devant les yeux est peu arqué; les yeux ne sont guère plus con- vexes que dans le rugiceps, mais la saillie de la joue est presque aussi élevée que dans rigrila, elle se prolonge davantage en arrière où elle se termine brusquement et tombe presque à angle droit sur le côté; en dessus elle est marquée d’un petit sillon longitudinal ; les enfoncements du front sont très peu profonds, nullement sulei- formes, parallèles et lisses dans le fond; le vertex est très convexe. Le corselet n’est pas plus large que la tête avec ses saillies laté- 126 MONOGRAPHIE rales, aussi long que large, le bord antérieur est moins échancré, avec les angles moins aigus et peu avancés, les côtéssont tout aussi parallèles, moins fortement arqués, avec les côtés de la base qui sont bien plus obliques, ce qui fait que le corselet semble plus rétréci en arrière; ceux-ci sont légèrement sinués près du pédon- cule; le dessus est tout aussi cylindrique, parfaitement lisse, la ligne médiane est fine, celle parallèle au bord antérieur est effacée, excepté vers les angles ; il y a de petites stries le long du bord antérieur, le bourrelet latéral est très fin et dans la fine rigole qui le longe, on aperçoit dans sa moitié antérieure trois gros points pilifères, plus quatre autres le long de la partie oblique de la base, etune légère impression de chaque côté de celle-ci. Les é/ytres ont à peu près la même forme, mais elles s’élargissent plus vers l’extré- mité; le milieu de la base est plus échancré, ses côtés sont plus arqués auprès du pédoncule, la dent humérale est plus saillante; le dessus est tout aussi convexe ; les stries sont imprimées comme dans le rugiceps typique, mais les intérieures s’effacent près de l'extrémité; les intervalles sont très lisses et assez convexes anté- rieurement, mais ils s’aplanissent en arrière; le long du bord externe du 3°, on voit six gros points pilifères, distribués sur toute sa longueur; le 7° intervalle, relevé en carène obtuse, atteint l'épaule et ne s’aplanit que vers l'extrémité; le 6° se rétrécit vers la base et disparaît à quelque distance de celle-ci, le 8° est plat et rétréci dans sa partie antérieure, tandisqu’il devient deplusen plus large et convexe postérieurement; le9°, très étroit, porte une rangée de points qui se confondent avec la fine granulation de la rigole, le rebord latéral, fin et tranchant antérieurement, devient en arrière un bourrelet de plus en plus épais; le bord antérieur est finement granuleux. Le dessous du corps est très lisse, les épi- sternes postérieurs sont plus courts, plus larges et plus arrondis extérieurement. Les mandibules sont notablement plus longues, aiguës et peu arquées, les dents internes sont à peu près comme dans le rgiceps, l’espace entre les deux carènes est presque lisse, et sur les dilatations internes, on aperçoit quelques rides; les lobes latéraux du menton sont plus tronqués, légèrement échancrés devant, avec l’angle externe peu arrondi, leur surface est fortement ondulée, mais ni striée, ni granuleuse ; les paragènes sont longs, lisses, très creux, plus élargis derrière la dent interne; les antennes sont notablement plus longues, plus fortes et plus élargies vers l'extrémité ; le 2e article est assez mince, surtout vers la base, et bien plus long que tous les suivants; les articles extérieurs sont carrés, aussi larges que longs, excepté les 5e et 6° qui sont moins courts, et le 11°, qui est peu obtusément arrondi à l'extrémité. Les jambes antérieures offrent quelques dentelures après la 3° dent; il DES SCARITIDES. 127 n’y a qu'une épine au côté externe des intermédiaires, mais leur côté externe est fortement dentelé; il y a 4 à 5 longs cils au côté postérieur des jamhes de derrière. Entièrement d’un beau noir très luisant, M. Fairmaire a décrit l'espèce d’après l'individu de ma collection, qui vient de Madagascar. Le Musée de Berlin le possède aussi. Les espèces qui nous sont restées inconnues sont : Scarites rotundicollis Murray, du Vieux-Calabar. Sc. natalensis Boheman, Ins. Caffr., I, p. 117. Sc. depressus Boheman, tbid., p. 120. Tous deux de la Caffrerie. Sc. gagates Bonelli, Mém. Acad. Turin., 1815, p. 475. (Observ. entom.) Etats-Unis ! Sc. marginatus Montrouzier, Ann. de la Soc. ent. de Franc., 1860, p. 236. Nouvelle-Calédonie. Sc. molopinus Perty, Del. anim. itin.Spix et Mart., p. 8, t. II, fig. 9. Brésil. Sc. punctum Wiedemann, Zool. Magaz., I, 1, p. 38. Bengale. Sc. semicircularis Mac Leay, Ann. Javan., p. 24, Java. Quant au Sc. fortipes Boheman, Oefvers. af K. Vet Akad. Fôrh., 1860, n° 1, p. 10, n° 39, j'en ai vu au Musée de Berlin un individu qui se trouve être le Passalidius afer Chaudoir, Rev. Zool., 1863, p. 116; lequel devra dorénavant s'appeler Pass. for- tipes. TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES GENRES, DES ESPÈCES ET DES SYNONYMES. — 00 00-0— Pages. Pages. BROSCOMORPHUS Motsch.66 Goudoti Guér. ) renat 175 RANCE LEA Een 8 CARA BUS L. Re jé s Motsch. has Le UN) Age DÉNERTS.MOGE angustiformis n. sp. . . . 46 CREPIDOPTERUS Chaud. 5 este mi spi 040 LIVES cribripennis Chd. . . . 9 pagatiqus. Dej.. : ..451/10e8 + f 128 MONOGRAPHIE Pages Lacordairei Dej. . . . . 49 teadulns'n. sp. .. 1 07e modestus n. sp. . . . » HABSQUS” 7 SDL: à ue N 1: DURS Ji lTe LS ANT ES ES es A pitidulus Klug. . . . . 59 écLoGIus Ch. PAU UTAUE » octopunctatus Dej. . . . 46 pachycerus n.:sp.: 41... , 56 péruvinns De). A/S, LR NES piocons De]. 4-2 1214186 plaaus Bon: 4 … .', 1758 puncticollis Chd, 'AAAUEATESS RÉTANCERSS A ap.) 50) 0 127 7108 LUVIANS LR SDF LISTE PÉOLSES HARPALITES Motsch. 67 LOPHOGENIUS Motsch. 46 MACROTELUS n. g. 14 sulcigern/sp.: £ LL t0 46 MENIGIUS n. g. 42 SCAN BD EN Dr VE CAURE PE ROAS PACHYGDONTUS n. g. 9 languidus Wiedem. ,. . . 41 PARALLELOMORPHUS Motsch. cylindronotus Falderm. . . 71 PARAMECOMORPHUS Motsch. 65 PASSALIDIUS Chd. 127 afer Chd. ee) NN ir » fortipes Boh. SATA UE" » PLEUROGENIUS Motsch 20 SCALLOPHORITES Motsch. 67 SCARIS n, g. 17 Guerini Chd. AL CNET |: SCARITES Fabr. 63 abbreviatus Dej.. ,. . . 445 acutidens Chd,, .: . . , 83 æsluans Klug;: ,: ,- . ‘, ‘72 æthiops Chd. affinis Lec. alternans Chd. amputator Dup. mss. angulifrons n. sp. angustus Chd. anthracinus Dej. arenarius Bon. arenarius Petagna. asphaltinus Klug. aterrimus Moraw. auriculatus Er. barbarus Dej. Beckwithi Steph. bengalensis Dej. bisquadripunctatus Klug. Boucardi n. sp. Boysi Chd. brevicornis Chd. bucerdo Ménétr. bucida Pallas. bulimus Motsch. buparius Forst. caffer Dej. californicus Lec. capito Chd. carinatus Dei]. cayennensis Dej. cephalotes Klug ceylonicus n. sp. chinensis Er. clivinoides Murray. collinus Ramb. compressus Coquerel . corvinus Dej. costulatus Fairm. crenulatus Chd. cribripennis Chd. cycloderus n. sp. cylindronotus Fald denticollis Chd. denticulatus n. sp. depressus Boh. dimidiatus Brullé. distinctus Hald. distinguendus Chd. Dogueraui Gory. Dregei Chd. dyschromus Chd. elongatus Brullé . encephalus Luc. Epaphius n. sp. Æphialtes Lec. Eurytus Fisch. exaratus Dej. exasperatus Klug. excavatus Kirby . Faldermanni Chd. Fischeri Zoubk. fortipes Boh. fossor De Geer. gagates Bon. gagatinus Dej. gigas Fabr Goudoti Guér. grandis Fabr. grandis Fischer. guincensis Dej. Herbsti Dej. heros Latr. hespericus Dej. hispanus Motsch. Hopei Gory humeralis Woil. lilustris n. sp. impressicollis Zoubk. inconspicuus Chd. indus O1. incrmis Chd. intermedius Lec. interruptus Fisch. interruptus Herbst. Lacordairei Dej. lætus Fald. lœvicollis Dej. lævigatus Fabr. lœvigatus Fischer. lævis Dei. languidus Wied. Levaillanti Luc. linearis Boh. liopterus n. sp. lissopterus (var.) Chd. littoralis Creutz. DES SCARITIDES. Pages. 108 82 92 106 longipennis Chd. longiusculus n. sp. madagascariensis Dej. magellanicus Guér. mancus Bon marginatus Montrouzier . melanarius Dej, minor Nietner. molopinus Perty . molossus Klug. mordax Fairm. morio Dej. morosus Klug. Motschulskii Chd. natalensis Bob. nigrita Boh. nitidulus Klug. nitidus Chd. niidus Dej. oblongus Chd. obtusangulus Chd. octopunctatus De). opacus Chd orientalis Bon. orthomus Chd. pacificus Bates parallelogrammus Motsch parallelus Dej. parvus Wied. Patroclus Murray. patruelis Lec. perplexus Dei. persicus Chd. peruvianus Dej. picicornis Dej. picicornis Slurm. planatus Lej. planus Bon. politus Bon. Polyphemus Bon. Pelyphemus Herbst. prædator n. sp. procerus Dej. punctatostriatus Redt. punctum Wied. Pyracmon Bon. quadratus Dej. , , 129 Pages. 401 86 19 83 102 197 83 56 32 114 195 61 15 78 197 193 59 107 53 70 12 40 103 46 88 401 178 80 103 73 93 76 100 48 56 94 21 D3 5% 105 119 97 68 53 427 103 121 | 130 MONOGRAPHIE DES SCARITIDES. Pages. Pages quadriceps Chd. 93 fERAQUS n. BD: ).5 1 OS NTRUNNE quadricollis Chd. 32 thelonensis Bon. CT EE quadricostis n. sp. 4118 Hroglodutes Er: :. 20 NN quadripunctatus Dej. 79 vicinus Chd. UN 4 CERN Richteri Chd. 440 volgensis Fischer. . . . 100 Rocheti Chd. 107 Zambo Steinheil.: . . . 9% rotundicollis Murray. 127 rugiceps Wiedem. 194 SCARITODES n. g. 60 rugicollis Dej. 25 MOr0:. De]: 0 LME TRIO rugipennis Chd. 82 semicarinatus n. sp. . . 62 rugosus Wied. 108 ES butele Miact. 78 TÆNI0LOBUS Chd. 20 sabulosus Oliv. 120 angustus (Chd:1.7. TOC salinus Dej. 18 bonariensis n. sp. ." .., "97 saxicola Bon. 4146 carimatus Dei: 20e CINE Selene Schm.-Goeb. 95 Chaudoiri Steinh. . . . 39 semicireularis Mac L. 198 circumductus Chd. . . … 2 semirugosus Chd. 82 convexipennis Fairm, . . 29 senegalensis Dej. 13 convexiusculus n. sp. . . 34 sexpunctatus Chd. 103 corvinus De); | NUMERO sexpunctatus Mén. 03 gratus CRE). SIENNE similis n. sp. 83 Guerun Ghde! | Vs O NES simogonus n. Sp. 98 holcocranius n. sp. . . . 26 striatidens Chd,. 73 Iævicollis Deij. A) striatus Dej. 106 Lebasi Chd.n 6e 2 ANTOINE subcrenatus n. sp. 91 luvidus-nisp." 1,4 SUCNRNES subeylindricus Chd. 1014 mario \Ghdi 1. 21 MOTTE subcylindricus Solsky. » octocælus' Chd.. .:) 1.100089 subdepressus Chd. 61 planatus De], (000 21 subnitens Chd. 103 planatus Chd;1 +0 SIQNRSS subproductus n. sp. 90 planiuseulus Chd. . . . 33 subrugatus n. sp. 95 | Reighéi\n.:8ps /, 40/4 ENS substriatus Hald. 93 rugatus n. Sp. . . . . 2ù subsulcatus Dej. 35 spectabilis Chd. tu: TEE subterraneus Fab. 93 stygicus n. sp. . . . . 43 subterreus Bon. » subeostatus n. sp. . :,. |. 925 sulcatus O1. S0 subsulcatus Dej. + US 35 superciliosus Klug. 75 sulciceps Chd, : =, 10 #40 sylvestris Cast. 30 sulcifrons Chd. ser le 97 taciturnus Chd. 72 sylvestris Cast." 1, 2 ENTER tauricus Chd. 120 tenebricosus Dej. 114 TENEBRIO L. terribilis Mus. Par. mss. 12 buparius Forst. . , . , 403 lerricola Bon. 100 giganteus L. - » ÉPUDE SUR LES ESPÈCES DE LA TRIBU DES FÉRONIDES QUI SE RENCONTRENT EN BELGIQUE par Al PreudhonmmEe de Borre, PREMIÈRE PARTIE (1). — SÉANCE DU 5 AVRIL 1879 — IT. — SPHODRIENS. Ici nous n’avons pas, comme pour les Anchoméniens, à nous occuper d’un groupe bien représenté dans la faune de l’Europe moyenne, dont nous faisons partie. Deux espèces de Sphodriens seulement se rencontrent en Belgique, et tout le groupe a, dans son ensemble, une distribution géographique bien définie, qui com- prend à la fois le bassin méditerranéen en Europe, en Afrique et en Asie, et l’Asie centrale, avec ses grandes chaînes de montagnes. Hors de là s'étendent isolément quelques espèces, telles que les deux dont nous allons parler. Un autre fait bien caractéristique des Sphodriens, et qui a la plus haute importance pour l’histoire de leur passé, c’est que le groupe est bien propre à l’Ancien Continent (), et que l'Amérique du Nord (1) Première partie, t. XXII, p. 31. (2) Un fait géographique extraordinaire, depuis longtemps signalé et dont l'explication est assurément bien difficile à donner, c'est la présence au Chili, au Pérou et aux iles du Détroit de Magellan, d’une espèce de Sphodrien, le Læmos- thenes complanatus Dej., de l’Europe méridionale, de la Barbarie et de Madère. Elle a été décrite en 1833 par Gory, dans les Annales de la Société Entomol. de 132 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES n’en compte pas, comme chez les Anchomenus et les Calathus, de nombreuses espèces représentatives ou cousines de celles de notre Europe. Mais autant la distribution géographique des Sphodriens est spé- ciale et bien caractéristique, autant presque il est malaisé d'arriver, par les caractères morphologiques, à les bien séparer des Ancho- méniens et des Calathiens, et je suis heureux de n’avoir pas, dans le plan de mon travail, à approfondir cette question, pour laquelle Je dois dire que je ne suis absolument satisfait de rien de ce que les auteurs nous en disent, pas même M. le D Schaufuss, auteur d’une assez bonne Monographie des Sphodrini (1). Du reste, la compa- raison de nos deux grandes espèces belges avec les espèces belges d’Anchoméniens et de Calathiens ne souffrira pas de cette absence de caractérisation précise. Disons seulement qu’elles ont la dent du menton forte et bifide, comme les Calathiens et comme, parmi les Anchoméniens, notre seule petite Taphria nivalis, qui n’est pas à confondre avec elles; ensuite on les distinguerait des Cala- thiens par le caractère qu'ont ceux-ci d’avoir un double sillon lon- gitudinal externe aux quatre tarses postérieurs, caractère qui manque à la presque totalité des Sphodriens (?). Le groupe des Sphodriens, dans les contrées qu'on peut, ainsi que je l’ai dit plus haut, regarder comme leur véritable patrie, est d’une étude bien intéressante, à cause des mœurs cavernicoles d’un très grand nombre de ses espèces, propres aux pays de hautes mon- tagnes, où elles ont, comme c’est ordinaire en pareil cas, des aires géographiques très restreintes. Il s’en est, semblerait-il, conservé quelque chose dans le genre de vie de nos deux Sphodriens belges, du Sphodrus leucophthalrus surtout, qui se rencontrent plus souvent dans les caves des habitations que les autres espèces de nos Carabiques (5). Abordons successivement les deux seuls genres et les deux seules espèces qui se rencontrent non seulement en Belgique, mais dans toutes les régions environnantes. Aucun autre Sphodrien ne France, 1, p. 232, sous le nom de Pristonychus chilensis, et sous celui de rufilarsis, par Curtis (Transact. Linn. Soc., XNIII, 1839, p. 189). Mais on est aujourd’hui d'accord pour reconnaitre que ces exemplaires, dont j'ai deux sous les yeux, ne diffèrent pas spécifiquement de ceux d'Espagne et de Mauritanie. (t) Sitzungsber. der Gesellsch. Isis zu Dresden, 1865. (?) Il y a exception pour l'Antisphodrus Ghilianiü Schaum, des Alpes piémon- laises. (5) On peut citer, comme les stations qui fournissent le plus souvent à nos collections cette belle grande espèce, les caves des hôpitaux, des universités, des casernes, des anciens grands monastères existant au milieu même de nos prin- cipales villes, DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 133 s'approche assez près de nous pour mériter d’être signalé comme espèce de capture possible chez nous. Nous avons d’abord le genre SPHoprus Clairville, représenté en Europe par le seul Sphodrus leucophthalmus Linné (p/anus Fabr., Dejean). Ses dimensions, qui en fontun géant parmi les Féronides d’Eu- rope, sa longueur un peu variable, comprise entre 20 et 30 milli- mètres, sont parfois cause que les débutants, ainsi que j'ai eu occa- sion de le constater, le prennent pour une espèce du genre Carabus. Pour eux j'indiquerai le caractère général d’une échanerure assez forte au côté interne des tibias antérieurs, échancrure qui manque à toute la section des Carabiques dont fait partie le grand genre Carabus. J’indiquerai aussi, en parlant du Pristonychus terricola (ènæqualis ou subcyaneus), les caractères qui, outre la taille, dis- tinguent nos deux espèces du groupe des Sphodriens. Le S. leucophthalmus n’est pas une espèce des plus communes chez nous et se prend surtout, comme je le disais il y à un instant, dans les caves des grands édifices, au milieu même de nos grandes villes (1). Son aire géographique est des plus vastes et méritera de nous arrêter un instant. Schaum nous apprend (? qu’il habite presque toute l’Europe et a été signalé jusqu’en Egypte. À quoi on peut ajouter qu'il est connu en Syrie, en Asie Mineure et semble exister ‘ également en Perse. Le Sphodrus indus de Chaudoir (), de l'Hi- malaya, en est une espèce tellement voisine que M. Schaufuss ne semble vouloir la considérer que comme une variété de très grande taille (‘). D’après lui, l’espèce s’étend en Europe, dans le nord de l'Afrique et dans l’Asie occidentale. M. Schaufuss en a eu sous les yeux des exemplaires de Lombardie, d'Algérie, de Turquie, de Grèce, de Chypre, de Sicile, de Suisse, du nord de l'Espagne, de Saint-Pétersbourg et de Géorgie. MM. Reiche et Lallemand, dans le Catalogue des Coléoptère de l’ Algérie (p. 18), dont ils ont publié le commencement dans les Mémoires de la Societé Linnéenne de Normandie, tome X V, citent: “ Tout le littoral, en mai, sous les pierres, et dans les ruines d'Hippone, suivant M. Lucas. » (1) Les localités de Belgique d’où le Musée Royal d'Histoire naturelle le fos- sède, sont Liége, le Camp de Beverloo et Foy-Notre-Dame, près Dinant. Localités étrangères : Sos (Lot-et-Garonne), Genève et Peney, Bavière, Cassovie (Hongrie septentr.), Algérie. M. A. Mertens m'en a montré deux exemplaires pris par lui à Izel, dans le midi de la province de Luxembourg. (2) Naturg. Ins. Deutschl. 1, p. 381. (5) Bull. Soc. Natur. Moscou, 1852. (:) Monographische Beurbeitung der Sphodrini, p. 49. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXII, 9 134 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES Quant au nord de l’Europe, il ne faudrait pas cependant le con- sidérer comme y étant répandu partout. Il manque en Norvège (1) et dans les Pays-Bas (?), mais il existe dans les Iles Britanniques (*). M. Thomson (‘) ne le cite pour la Scandinavie que près de Lund. M. John Sahlberg (°) l'indique pour diverses localités de la Fin- lande. Enfin Motschulsky (‘) nous l’indique comme habitant la Pologne, la Russie méridionale et la Géorgie. Notre second genre de Sphodriens est le genre PRISTONYCHUS Dejean, dont nous ne possédons non plus qu’une seule espèce, le Pristonychus terricola Herbst (inæqualis Panzer, subcyaneus Iliger, Schaum). Comme deux importants Catalogues récents (*) donnent à cette espèce le nom d’inæequalis, et que Les deux autres noms sont em- ployés également par les ouvrages descriptifs les meilleurs ou les plus répandus (*), ce qui prouve que nous ne sommes pas ici en présence d’une dénomination spécifique bien solidement fixée, je me décide, à mon grand regret, à entrer un instant dans la dis- cussion synonymique, triste et écœurante partie de la science. Mon avis, qui devrait être celui de tous les gens pratiques, je pense, est de ne pas laisser changer un nom, lorsqu'il est admis consensu omnium (tel n’est pas le cas pour l'espèce dont nous nous occupons), et de donner au seul monographe {ici le D' Schaufuss) la permission de fixer le nom lorsqu'on n’est pas d’accord. M. Schaufuss ayant adopté le nom de {erricola, cela seul me suffirait pour me décider. Mais, en examinant la question, toute jugée qu’elle soit pour moi jusqu’à publication d'une nouvelle monographie, je suis d’avis qu’il a eu raison. Le premier qui à écarté le nom de {erricola Herbst,que Dejean avait employé pour cette espèce (?), c’est Erichson (1), qui, imite par Küster("!),par Redtenbacher ("”),et enfin par Schaum (1?) (1) Siebke, ÆEnumer. Insector. Norweg. Fasc. I, Coleopt. (2) Everts, List der in Nederl. voorkom. Schildvleug. Znsekten. (5) Sharp, Catal. of Brit, Coleopt., p. 2. (4) Skandinav. Coleopt., I, p. 257. (5) Enumeratio Coleopterorum Carnivorum Fenniæ, in Notiser ur Süällska- pets pro F'auna et Flora Fennica Fürhandlingar, 1875, p. 116. (5) Die Küfer Russlands, p. 45. (7) Le Catalogus Coleopterorum de MM. Gemminger et de Harold, et la 2 édition du Catalogue des Coléoptères d'Europe par MM. Stein et Weise, Berlin, 4877. (5) Schaum l'appelle subcyaneus; Dejean, Osw. Heer, Fairmaire et Laboulbène, Lerricola. (°) Species des Coléoptères, I, p. 45. (19) Die Küfer d. Mark Brandeb., p.105. (1) Die Küfer Europas, V, 17. (2?) Fauna austriaca. Die Küfer, 2 éd., p. 31, (5) MNaturg. d. Ins. Deutschl., 1, p. 386. DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 135 a préféré le nom de subcyaneus, créé par Iliger, postérieurement au nom de Herbst, qui a été publié en 1784 ou 85 dans les Archiv der Inseklenkunde, de Fuessly.Schaum s’est chargé de dire pour- quoi : c’est que Herbst, et Olivier après lui, décrivant très bien l’in- secte sous le nom de Carabus lerricola, ont cru que c'était la même espèce que le Carabus terricola de Fabricius, une espèce très com- mune de Féronien du genre Molops. Ce qui n’empêchait pas leurs descriptions et figures d’être très reconnaissables. Si ces deux espèces de l’antique genre Corabus avaient dû continuer à faire partie du même genre, il est certain que l'inconvénient de leur voir porter le même nom spécifique eût été trop grand, mais, avant qu’on s’en fût rendu compte, les Carabus du temps de Fabricius s'étaient divisés et plusieurs fois subdivisés, et le nom de ferricola pourrait aujourd'hui être employé sans difiiculté dans plusieurs douzaines de ces genres démembrés. J’ai sousles yeux un travail de M. Bedel (!), où cet auteur, qui conserve le nom de Pristonychus terricola, veut d'autre part appeler le Molops lerricola : M. piceus Panzer. » Fabricius, dit-il, dans sa description du Carabus lerricola qui s'applique à un Molops, se réfère au C. terricola de Herbst, qui est un Læmostenus » (c’est l'orthographe que M. Bedel substitue à celle de Læmosthenes) (). (:) Notes pour servir à la nomenclature générale des Coléoptères. (Ann. Soc. Ent. France, 1878.) (2) C’est tout justement le contraire de ce qui avait été dit jusqu’à présent. J'ai eu la curiosité de chercher à vérifier cette assertion de M. Bedel, et j'ai trouvé que, dans l’Æntomologia systematica, 1, p. 135, Fabricius cite seulement Paykull, et, dans le Systema Eleutheratorum, 1, p. 178, il cite Illiger et Paykull, nulle part Herbst. Jusqu'ici la spécialité des fouilles archéologiques en entomologie et des résurrections d'anciens noms avait été le partage des Allemands, à l’érudition pesanie, mais serupuleuse; si maintenant les Français, avec la légèreté naturelle de leur esprit, s’en mélent, nous allons voir de jolies choses. Si M. Bedel a bien voulu respecter le nom du Pristonychus terricola, il a, par contre, été retrouver d'anciens noms pour des espèces très vulgaires et dont la dénomination usuelle n’était contestée par personne. Il faudrait, par exemple, que Nebria brevicollis devint N. rufipes Goeze ; Panagæus quadripustulatus, P. bipus- tulatus Fabr.; Zabrus gibbus, Z. tenebrioides Goeze, etc., ete. « Nous avons réuni dans ce mémoire, nous dit M. Bedel en commençant, quelques observa- tions critiques qui pourront contribuer, pour leur part, à assurer, dans l’ordre des Coléoptères, la stabilité de la nomenclature. » En d’autres termes, vous allez chez le dentiste parce qu’une dent vous fait souffrir, et ce dentiste, avec cette intona- tion affable et persuasive qui n'appartient qu'à cette institution, s’empresse de vous dire: Monsieur, si vous voulez bien le permettre, je vais vous extraire toutes vos dents les plus solides, pour mieux assurer la stabilité de votre denture. P.5.— Ces lignes étaient à peine écrites que M. Bedel, comme pour me fournir L'Es L PE cr Dar tre ON ETTS ” Fr 44 Te NT NES Rs d A rUR MER 3 + A ; *E Lu 156 ETUDE SUR LES ESPÈCES Schaum ajoute que la priorité aurait appartenu au nom d’iræ- qualis Panzer, mais que ce nom doit être rejeté, Panzer ayant rendu sa description complètement fautive, en donnant les stries des élytres comme tout à fait lisses (‘). Est-ce un motif suflisant pour rejeter un nom? Cela me paraît douteux, et, à ce point de vue, les Catalogues ont pu légitimement donner la préfé- rence à 2næqualis sur subcyaneus, du moment qu’ils repoussaient lerricola. Après avoir ainsi pesé les raisons pour et contre les trois noms proposés par divers auteurs, je pense donc que M. Schaufuss a pu, sans commettre d’injustice et sans inconvénient pour la science, de meilleurs arguments, changeait lui-même de nouveau le nom de la Mebria précitée. Dans son utile travail intitulé : Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires (p.17), travail où tant d'anciens noms d'ailleurs sont impitoyablement sacrifiés au principe, le nom de MWebria rufipes Goeze est déjà remplacé par celui de N. cursor Muller. Quelle instable stabilité! Notons aussi que M. Bedel ne cite pas même comme synonyme : A. brevicollis Fabr., nom à jamais maudit; c’est-à-dire que, pour ses lecteurs, pour toute la génération des jeunes entomologisies de Paris à qui son ouvrage, excellent d’ailleurs, s'adresse, il fait table rase de tout ce qui a été éerit sur cette espèce depuis le commencement de ce siècle, il tient pour non avenus les travaux descriptifs des Dejean, des Schaum, etc., il ramène l’entomologie au point où elle était lors de ces obscurs précurseurs, tels que Goeze et Muller, qui n'avaient pas eu en leur temps même l'autorité suffisante pour faire adopter leur nomenclature, sans parler des doutes qui règneront le plus souvent sur l'identification de leurs descriptions. Examinons le résultat au point de vue des faits, au point de vue pratique. Voici une espèce qui n'avait qu’un nom, universellement accepté en tous pays par les entomologistes;, les synonymes avortés au temps des Goeze et des Muller repo- saient sous une si épaisse et respectable couche de poussière qu’ils ne pouvaient plus gêner personne. On les remet au jour, on veut les imposer et l’on va se trou- ver devant cette confusion synonymique que ceux qui posèrent le principe vou- laient faire cesser là où elle existait. Nous aurons d’abord ceux qui, comme moi, persisteront à employer le nom consacré par toutes les descriptions classiques. Ensuite viendront ceux qui auront accepté le premier changement enseigné par M. Bedel et n'auront pas eu connaissance du second, ou refuseront de l’accepter, crainte d’en voir surgir un troisième, puis un quatrième. Enfin, il v aura les parti- sans du troisième nom, sans préjudice d’autres innovations possibles. Ne tirons aucune conclusion. Que chacun apprécie ces résultats et juge ! (:) Dans la synonymie donnée par Schaum (p. 386) est cité le Carabus terricola Panzer, Faun. Germ. 30. 3. Il y a là une erreur qui a été copiée sans vérification par M. Schaufuss ; le n° 3 du 30° cahier de Panzer est le Carabus (Ophonus) sabulicola. Ce 30° cahier renferme deux fois le Pristonychus terricola: n° 19, figuré avec des pattes noires et une nuance très bleue des élytres, sous le nom de Carabus subeyaneus Hlig.; et n° 20, plutôt noir, avec des pattes jaunes, c’est le Carabus inæqualis. L 11 : } DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 137 conserver le nom de éerricola, qui est également celui qui avait été le plus employé par les auteurs. Sortons avec bonheur de cette onomatomachie, pour aborder des points plus scientifiques. Le Pr. terricola, avec une taille d'environ un tiers de moins, reproduit si bien les formes et les contours du Sphodrus leucoph- thalmus qu'il en est en quelque sorte une réduction pour le facies général. Sa teinte est le plus souvent d’un bleuâtre très foncé, pres- que noir, mais on trouve aussi des exemplaires plus clairs, d’autres, les immatures, d’un brun violacé, d’autres enfin presque aussi noirs que le Sp. leucophthalmus. Deux caractères, outre la taille, le feront bien distinguer du Sph. leucophthalmus; ce sont : la den- telure que présentent à leur base les ongles des tarses, et la forme incurvée du tibia intermédiaire. La dent bifide du menton le fera séparer encore des grands Anchomenus noirs à corselet cordiforme comme lui, mais qui sont du reste de taille moindre et sans nuance bleuâtre. Mais il s’en distinguera encore mieux, comme de tous nos Féroniens de taille se rapprochant de la sienne et de la Nebria bre- vicollis, si tant est qu’on soit tenté de le confondre avec celle-ci, par cette dentelure des ongles des tarses que la loupe de nos jeunes collègues devra interroger tout d’abord. De même que le Sp. leucophthalmus, cette seconde espèce de Sphodrien, par réminiscence ou par affinité avec les mœurs caver- nicoles de beaucoup de ses congénères du midi de l’Europe, affec- tionne les caves, les granges, les réduits obscurs, mais, plus que le Sph. leucophthalmus, elle se rencontre également à l’air libre, sous les pierres. Elle semble également répandue dans toutes nos provinces (!), et n’y est pas rare. Au point de vue de l'aire géographique, elle est répandue dans toute l’Europe centrale, y compris les Iles Britanniques (2). Vers le Nord, elle est moins répandue ; elle manque à la Norvège (5), est rare en Suède (:), et en Finlande, où on la trouve jusqu’auprès de Wasa, sous le 63 lat. (°). Vers l'Orient, sa présence est constatée en Pologne (°) et en Transylvanie (7), mais elle semble ne pas (1) Le Musée Royal la possède de : Bruxelles, Liége, les environs de Visé, la Baraque-Michel, Genck et la Montagne-Saint-Pierre. — Localités (nets Kent- shire, Grande-Bretagne, Troyes, UE (2) Les divers ouvrages fauniques précités. (5) Siebke, op. cit. () Thomson, Sk. Col., I, 253. {) John Sahlberg, Ænumeratio Coleopterorum carnivorum Fenniæ. Notiser ur Sällskapets pro Fauna et Flora F'ennica, N. sér., XI, Helsingfors, 1875, p. 113. (5) Motschulsky, Die Küf. Russl., p. 43. (*) 0. Kirchsberg, Cac. Col. Transsilvan., p. 6. 138 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES dépasser de beaucoup cette longitude (!). Dans ces contrées de l’est et du sud-est de l’Europe, elle est remplacée par d’autres espèces du genre et par les genres Taphorenus, Pseudopristonychus et Pseudotaphozxenus. D'autres espèces ou genres de Sphodriens existent, comme nous l’avons dit plus haut, dans l’Europe méri- dionale et finissent par l’y remplacer complètement. C’est parmi ceux-ci que se rencontrent d’intéressantes espèces cavernicoles, surtout des genres Anlisnhodrus et Pristonychus lui-même. Toutefois le P. {eyricola existe encore à Trente, dans la Lom- bardie, dans la Vénétie et le Piémont (2), et sa présence dans la pé- ninsule hispanique est confirmée par les chasses de notre regretté collègue C. Van Volxem. Elle n'arrive pas jusqu’en Barbarie, où, de même qu'en Syrie et Asie Mineure, d’autres espèces du groupe sont nombreuses et abondantes. III. — CALATHIENS. Quoique les Calathiens soient bien représentés chez nous et que plusieurs de leurs espèces soient du nombre de nos plus vulgaires espèces de Carabiques, pas plus que les Sphodriens, ils ne me sem- blent pouvoir être regardés comme un groupe ayant essentiellement sa patrie dans la zone tempérée de l’Europe à laquelle nous appar- tenons. La région où ils sont le plus abondants, le plus diversifiés en espèces, c’est la région eircumméditerranéenne. Dans les trois péninsules hispanique, italique et thraco-hellénique, les Calathus se présentent en nombreuses espèces, bien difficiles souvent à dé- brouiller; les contrées du Levant, l’Anatolie et la Syrie, le littoral du nord de l’Afrique n’en renferment pas moins; les archipels atlan- tiques des Canaries, de Madère, des Açores les comptent au nombre de leurs formes les plus caractéristiques. Le groupe est encare repré- senté largement dans toute l'Asie septentrionale et dans l'Amérique du Nord, où l’on remarque avec intérêt des formes représentatives, en quelque sorte parallèles à nos espèces vulgaires d'Europe. Le tome XVI de nos Annales a eu l'avantage de publier une excel- lente monographie des Calathides, de notre éminent confrère M. Putzeys, monographie qui nous donne le dernier mot sur ces coléoptères et qui pourra être consultée avec fruit par tous ceux qui voudront approfondir l'étude de ce groupe intéressant, mais difficile. Difficile, bien entendu, si l’on sort des espèces belges, car, () M. de Chaudoir ne le mentionne pas dans son Ænumération des Carabiques et Hydrocanthares recueillis pendant un voyage au Caucase et dans les provinces transcaucasiennes . (?) St. de Bertolini, Cat. sin, e topogr. dei Coleotteri d'Italia, p. 17. DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 139 ainsi qu'on va le voir, les sept espèces de Calathiens que nous trou- vons dans notre pays, sont très aisées à déterminer et leur syno- nymie n’est nullement embrouillée. Mon but n’est pas ici de faire de la morphologie ou de l’organo- graphie approfondie, et je puis d'autant mieux m’en dispenser que les généralités placées par M. Putzeys en tête de sa monographie, étude très claire et très complète, sont à la portée de tous nos col- lègues. Je me bornerai donc à dire que nos Calathiens ont tous des crochets dentelés aux tarses, et qu’ils se distinguent aussi par l’exis- tence d’une double rigole longitudinale sillonnant l'extérieur du tarse aux pattes intermédiaires et postérieures (1). Pour les débu- tants, et en laissant de côté l’Amphigynus piceus, dont la forme du corselet fait exception, comme nous le verrons, je ferai remar- quer la configuration générale de nos Calathus. Les contours du corselet et des élytres se font suite, presque sans rétrécissement ni sinuosité intermédiaire, de manière à former un ovale plus ou moins allongé bien complet (?),en même temps que l’insecte, vu de profil, a son contour supérieur en forme d’une courbe bien infléchie en avant vers le sommet de la tête, en arrière vers l’extrémité des élytres. Si les Amariens ont aussi un contour général ovalaire, ils n’ont pas, vus de profil, cette forte cambrure longitudinale, et d’ail- leurs on les distinguerait toujours immédiatement des Calathiens en ce qu'ils n’ont pas les crochets des tarses dentelés. Le grand genre CALATHUS, de Bonelli, constitue presque à lui seul le groupe des Calathiens. À côté de lui se trouvent seulement trois petits genres, dont l’un (Amphigynus Haliday) est également indigène. Les deux autres sont le genre Calathidius Putzeys, établi sur deux espèces de Ténériffe, et 7’ermoscelis Putzeys, fondé sur une espèce du Caucase (5). Six espèces de ce genre ont été rencontrées en Belgique et je les passerai successivement en revue. L'examen des meilleurs ouvrages fauniques concernant toutes les contrées qui nous avoisinent immé- diatement, me semble exclure toute probabilité de trouver chez nous d’autres espèces que ces six, et tout au plus une septième, le C. gallicus, qui a été pris dans les Vosges, par notre collègue (1) J'ai dit plus haut qu'un Sphodrien de l’Europe méridionale, l’Antisphodrus Ghilianii, présente par exception ce même caractère. (2) Cet aspect général se modifie aussi un peu chez un assez grand nombre d'espèces étrangères à la Belgique. (3) Dans la partie de ce travail concernant les Anchoméniens, j'ai eu occasion de signaler quelques affinités qui rapprochent des Calathiens le genre Taphria. Un autre genre, Zargus Wollaston, propre aux îles de Madère et Gomera, en a été aussi parfois rapproché, mais me semble plus voisin des Anchoméniens. EE 140 | ÉTUDE SUR LES ESPÈCES M. Puton, et qui pourrait peut-être arriver jusque dans le sud du Luxembourg. Afin de les présenter dans le même ordre que la Monographie de M. Putzeys, je parlerai d’abord de cette espèce, encore à trouver chez nous, le Calathus gallicus Fairmaire et Laboulbène. C'est effectivement en 1856, dans la Faune Entomologique Française, T, p. 71, que cette espèce, déjà connue dans les collections, a été pour la première fois décrite. Comme M. Putzeys le fait remarquer (1), c’est à tort que Schaum (?) l’a confondue avec le C. glabricollis Dejean, de Trieste, qu’il a compris dans les espèces allemandes du genre, un peu arbitrairement, à vrai dire, car, entomologiquement . parlant, Trieste n’est guère allemand. Le véritable C. gallicus ne semble jamais avoir été pris plus à l’est que les Vosges; il appar- tient surtout à la faune de la France centrale et méridionale et a été rencontré au nord jusqu'à Fontainebleau (?). Il existe aussi en Espagne, dans les provinces septentrionales (‘). Il n’est pas cité en Suisse (°). Je ne saurais dire s’il se trouve en Lombardie (5), ou si c’est Le C. glabricollis, M. de Bertolini, comme Schaum, ayant cru les deux espèces identiques; il est plus probable que c’est cette der- nière espèce. Le C. gallicus à la taille de notre très commune espèce, le C. cus- teloides, c’est-à-dire environ 12 millimètres, mais il s’en distingue de suite par l’absence d’une série de points sur le 5° intervalle des élytres, tout en ayant l’un comme l’autre une série de points sur le 3° interstrie. Sa couleur est d’un noir plus intense que chez C. cis- leloides. Ses pattes sont toutes noires, les antennes également, sauf le premier article ferrugineux et Le bout de l'antenne un peu plus clair que le reste, Notre C. fulvipes, qui n’a aussi de points en série que sur le 3° interstrie, a les antennes et les pattes entièrement rougeâtres et est un peu plus petit. Je suis loin de vouloir affirmer que cette espèce, dont la présence dans les Vosges est déjà une rareté, se trouvera jusqu’en Belgique, toujours à titre de rareté; la chose seulement ne me semble pas im- possible (°). | 1. Calathus cisteloides Panzer. Ici nous avons à parler d’une des espèces les plas vulgaires et les plus abondantes de nos Cara- (1) Monogr. des Calath. Ann. Soc. Ent. Belg., XNI, p. 43. (2) Op: cit., p. 392. (5) Fairm. et Lab., p. 71. (4) Putzeys, op. cit., p. 42. (5) 0. Hcer; Stierlin et de Gautard. #®) De Bertolini, Cat. sinon. e topogr., p. 18. () Le Musée Royal n'en possède qu’un exemplaire, pris par moi-même à Vichy, en juillet 4866. des © Eye, DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 141 biques indigènes. Quelles que soient les différences physiques pré- sentées par les diverses régions du pays, il semble qu’elle soit égale- ment commune partout, sauf peut-être dans les régions sablonneuses de la Campine, où la prépondérance lui est disputée par le Cal. f'ulvipes (1). à Elle n’est pas moins abondante et vulgaire dans toute l’Eu- rope moyenne ou tempérée. Au midi, nous la voyons moins com- mune et résistant pourtant à la concurrence que lui font de nom- breuses espèces du même genre. C’est à tort que MM. Fairmaire et Laboulbène (?) la disent étrangère à la France méditerra- néenne; je l’ai reçue de Carcassonne et du département des Pyré- nées orientales. On la trouve d’ailleurs aussi dans toute l'Italie, la Sicile, la Grèce, l'Espagne, le Portugal, et jusqu'en Algérie; mais là elle n’est plus que rare et isolée (5). Vers le sud-est et l’est, elle s’efface plus rapidement devant trois espèces affines, les C. distin- guendus Chaud., syriacus Chaud., et punctipennis Germ., cette dernière répandue dans toutle bassin de la Méditerranée. Elle est toutefois citée en Crimée par M. de Chaudoir (*. Dans le nord de (!) Donnons ici la longue énumération des localités d’où il est représenté dans la collection du Musée Royal : Lierre, Calmpthout, Postel, Bruxelles, Schaerbeek, Saint-Gilles, Ixelles, Molenbeek-Saint-Jean, Jette, Wemmel, Dieghem, Auder- ghem, Rouge-Cloître, Stockel, Boitsfort, Groenendael, Forest, Uccle, Calevoet, Melsbroek, Ittre, Nivelles, Cortenberg, Louvain, Héverlé, Diest, Jodoigne, Heyst, Ostende, Nieuport, Oostduynkerke, Grammont, Onkerzeele, Hennuyères, Braine- le-Comte, Lessines, Ghlin, Baudour, Mons, Ciply, Harmignies, Trivières, Liége, Jemeppe-sur-Meuse, Grâce-Berleur, Hollogne-aux-Pierres, Flémalle-Haute, Her- malle-sous-Huy, Hockay, Baraque-Michel, Camp de Beverloo, Vliermael-Roodt, Ridderborn, Montagne-Saint-Pierre, Viclsalm, Barvaux, Marche, Saint-Hubert, Roumont, Carlsbourg, Samson, Ciney, Houx, Dinant, Bouvignes, Furfooz, Louette-Saint-Pierre. — Localités étrangères : Rodenhof (grand-duché de Luxem- bourg), Bunde (Limb. néerl.), Oirschot (Brab. néerl.), Eupen, Grande-Bretagne, Écosse, Fort-William, Ile de Skye, Iles Shetland, Mont-Cassel (Départ. du Nord), Paris, Troyes, Chennegy (Aube), Gyi-sur-Seine, Divonne (Ain), Vichy, Les Touches (Poitou), Sos (Lot-et-Garonne), Carcassonne, Perpignan, Grans-d’Olette (Pyrén. orient.), Mont-Louis-sur-Tét (id.), Genève, Schuls (Grisons), Suisse, Dresde, Graz, Seebenstein, Trente, Val di Sole (près Trente), Bude, Tatra, Lombardie, Province de Como, Calabre, Palerme, Castelbuono (Sicile), Madrid, Monchique (Portugal), Athènes, Grèce, Minsk (Lithuanie), Kuba (Russie méridionale). () Faune Ent. Franç., 1, p.70. Ils la nomment Calathus latus. (8) L. Reiche. Cutal. des Coléopt. de l'Algérie et contrées voisines, p. 19, dans » le tome XV des Aém. de la Soc. Linnéenne de Normandie. (‘) Énumérat. des Cicind. et Carab. recueillis dans la Russie méridionale, etc., par MM. de Nordmann. Moscou, 1863, p. 24. — S'il n'y a pas eu confusion avec le C. distinguendus, elle est citée pour la Transcaucasie par Faldermann (Catal. system. omn. Coleopt., ete., dans Nouv. Mém. Soc. Natur. Moscou, t. VI (4839) p. 62.) 142 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES l'Europe, elle existe en Norvège |1), en Suède (?), en Finlande (2), en Pologne (‘); mais à l’orient, son aire ne se prolonge pas beaucoup plus loin, et elle n’est guère aussi vaste qu’on pourrait le supposer en voyant combien cetteespèce pullule dans les contrées de l'Europe occidentale. J'ai exposé plus haut les caractères essentiels et la physionomie spéciale des Calathus. J'aurai ici à donner à nos jeunes collègues le moyen de ne pas confondre le C. cisteloides avec leurs autres Cala- thus, principalement avec notre C. fulwipes, espèce un peu plus petite, aussi d’un brun très foncé et qui s’en rapproche beaucoup à première vue. En parlant tantôt du C. gallicus, j'ai déjà indiqué ce caractère commode en pratique du C. césteloides, et par lequel il se distingue de toutes nos autres espèces indigènes, à savoir l’exis- tence sur les élytres de deux séries de points, l’une entre la 2° et la 3: stries, l’autre sur la 5*strie. Ainsi que le fait observer M. Put- zeys (°), il peut se rencontrer aussi exceptionnellement des points sur les 2°, 4° et 7e interstries. Comme chez toute espèce très commune, on a pu y étudier de nombreuses variations ou variétés. Je ne crois devoir parler ici que de celle qui se rapporte à la couleur des pattes. On regarde comme la forme typique les exemplaires à pattes rouge-ferrugineux, et on a donné le nom de C. frigidus Fabr. à une variété fort répandue ayant les pattes noires. Un collectionneur peut bien se donner, en choisissant, le plaisir de représenter dans sa collection les deux formes; mais je dois dire que, dans la nature, la transition d’une couleur des pattes à l’autre s’établit par un tellement grand nombre de degrés et un tellement grand nombre d'exemplaires de chaque degré, qu’il est impossible de formuler une limite tranchée pour faire la division entre ces deux formes, de tous les exemplaires qu’on aurait récoltés en une seule chasse. Comme tout effet a une cause, petite ou grande, il ne serait peut-être pas sans intérêt de rechercher les relations statistiques de ces deux formes avec les conditions locales. Je remarque que, si elles se trouvent l’une et l’autre ensemble, il est des localités où les pattes noires semblent proportionnellement plus fréquentes. 2. Calathus fulvipes Gyllenhal. Ce Calathus, qui a la même coloration brun-noir foncé que le C. cisteloides (5), n’a pas de série (t) Siebke, Op. cit., p. 99. (2?) Thoms. Sk. Col., I, p. 255. () John Sahlb. Op. cit., p. 116. (‘) De Motschulsky, Die Küf. Russl., p. 45. (5) Op. cit, p. 51. (5) Les mâles, chez le C. fulvipes, sont beaucoup plus luisants que les femelles. L4 DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 143 de points sur le 5° interstrie, et sa ponctuation du 3 interstrie se réduit à deux, et quelquefois trois points. C’est là, avec sa taille inférieure et ses antennes et pattes toujours rouges, son meilleur caractère distinctif de l'espèce précédente. Mais il importe d’ap- prendre à le distinguer aussi des autres espèces qui vont suivre. Le C. f'useus a la même ponctuation du 3° interstrie, mais il a une forme plus large, plus trapue, les bords latéraux et postérieur de son corselet sont rougeâtres, plus complètement que chez C. fulvipes, où l’on ne voit une faible bordure rouge que sur les côtés en arrière. Il y a de chaque côté de la base du corselet une impression, peu profonde chez C. fuscus, plus marquée chez C. fulvipes.Ce dernier a les angles postérieurs du corselet bien droits, le corselet ayant une très légère disposition à se rétrécir en arrière, tandis que, chez C. fuscus, les côtés du corselet divergeant absolument d’avant en arrière, l’angle est plus petit qu’un angle droit, et même pointu. La couleur brune du C. fuscus est enfin plus claire ou moins noirâtre que celle du C. fulvipes. On pourrait encore confondre peut-être le C. f'ulvipes avec le C. microplerus, une espèce de plus petite taille, très rare chez nous; mais, chez cette dernière, il y a un rétrécisse- ment plus marqué des côtés du corselet en arrière, d’où il suit que l'angle postérieur devient même un peu obtus, sans cesser pourtant d’être à niveau de l'épaule de l’élytre. Une plus grande finesse des stries de l’élytre est aussi un caractère essentiel de ce C. micro- pterus,qui a la même coloration que le C. fulwipes. Cette coloration pourrait encore faire confondre l’un et l’autre avec l'Amphigynus piceus, qui est de la taille du C. fulvipes ; mais ici le corselet est très résolument rétréci en arrière, avec des angles postérieurs arrondis, et le nombre de points enfoncés du 3° interstrie s'y élève jusqu'à quatre ou cinq. Quant à nos deux autres Calathus (mollis et melanocephalus), leur coloration est trop différente pour qu'il y ait lieu de craindre une confusion avec les quatre espèces que nous venons de comparer sommairement. Le C. fulvipes est aussi une espèce fort répandue en Belgique (!); (") La collection du Musée Royal le possède de: Calmpthout, Hérenthals, Bouwel, Westmeerbeeck, Quartier-Louise, Saint-Gilles, Schaerbeek, Forest, Uccle, Calevoet, Linkebeek, Hal, Clabecq, Boitsfort, Stockel, La Hulpe, Rixensart, Cor- tenberg, Héverlé, Diest, Ostende, Knocke, Lombartzyde, Oostduynkerke, Stekene, Selzaete, Hennuyères, Baraque-Michel, Ridderborn, Marche, Roumont, Saint- Hubert, Carlsbourg. — Localités étrangères : Luxembourg, Rodenhof, Kjelvick (Laponie), Vichy, les Sables d'Olonne, Sos, Aude, Grans d'Olette (Pyrén. orient.), Mont-Louis-sur-Tét (id.), Haute-Cerdagne, Genève, Suisse, Trente, Val di Sole, Cassovie (Hongrie), Parno (id.), Tatra, Minsk, terrains salés de Ciechocinsk (Lithuanie), Sierra Gerez (Portugal). 144 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES mais, sauf certaines régions où il abonde, la Campine par exemple, il est loin d’être aussi commun que le C. cisteloides. On le trouvera notamment en grande abondance dans toutes les sapinières de la Campine, et il n’est pas rare non plus dans celles de la région argilo-sableuse du Brabant. Comme tous les Calathus d’ailleurs, on le prend sous les pierres, les morceaux de bois, autour des troncs d'arbres, sous la mousse et les touffes d’herbes, etc. L’aire géographique de cette espèce diffère notablement de celle de l'espèce précédente et semble d’une étendue beaucoup plus con- sidérable. Elle englobe la plus grande partie de l’Europe; je n'oserais pas dire, avec la plupart des auteurs : toute l’Europe, car, d’après les ouvrages fauniques locaux, aussi bien que d’après les matériaux reçus abondamment par moi de divers points de l’Europe méridionale, elle y doit être extrêmement rare et probablement absente de plus d’une contrée. Ainsi, d’après MM. Cuni et Mar- torell (”), elle manqueraït à la Catalogne, bien que j'en aie reçu de feu M. Pellet beaucoup d'exemplaires des Pyrénées orientales; elle ne se trouve pas non plus dans les chasses de Cam. Van Volxem en Portugal et midi de l'Espagne, ni dans aucun des envois que j'ai obtenus d’autres points de la péninsule hispanique, sauf du nord du Portugal (Sierra de Gerez) par M. le professeur M. Paulino de Oliveira. Je ne l’ai pas reçue davantage de Grèce, de Sicile, ni d'Italie (2). Elle est indiquée pour la Transylvanie par M. Kirchs- berg (:). Mais, si elle est si peu répandue vers le midi, l’espèce est au con- traire bien plus septentrionale que le Calathrus cisteloides. Siebke (1 la cite pour beaucoup de localités norvégiennes, et M. Thomson (5) la donne comme commune dans toute la Scandinavie. J’en ai d’ail- leurs sous les yeux des exemplaires rapportès par notre regretté collègue Van Volxem de l'extrémité la plus septentrionale de la Laponie. M. J. Sahlberg (°) nous apprend qu’elle n’est pas moins commune dans la Finlande. C’est surtout vers l’orient que son aire déborde fortement celle du C. cis'eloides. Tous les auteurs qui ont contribué à nous faire connaître les coléoptères de la Russie, tant de ses provinces euro- (*) Calalogo metodico y raxonado de los Coleopteros observados en Cataluna, por;D. Miguel Cuni y Martorell y D. Manuel Martorell y Pena. Barcelone, 1876. (2) Elle est cependant renseignée pour l'Italie par M. de Bertolini (Cat. sin., p. 18). (Y Op. ok; D.6. () Op. cit., p. 99. (5) Skand. Col., I, p. 255. (6) Op. cit, p. 116. DE LA TRIBU DES FERONIDES. 145 péennes que de ses provinces transcaucasiennes (‘)et sibériennes, indiquent le C. fulvipes comme une espèce commune. Gebler {?) dit qu’il n'est pas rare jusqu’auprès de Barnaul, au pied de l’Altai, et, d'après M. Putzeys (), ilse trouve jusque dans la Sibérie orien- tale (*). Mais il ne s’est pas trouvé au Japon (5). MM. Gemminger et de Harold (°) ont voulu rendre à cette espèce _le nom de flavipes qui lui aurait été donné en 1785 par Fourceroy et qu'ont accepté plusieurs auteurs. Schaum avait pourtant objecté fort justement (‘) que la description du Bupresiis flavipes de Fourcroy (niger, elytris striis octo læœvibus, pedibus lividis) était tout ce qu'on pouvait désirer de plus insuffisant pour reconnaître quelle espèce elle a la prétention de diagnoser. 9. Calathus fuscus Fabricius (5). J’ai déjà eu occasion de faire connaître les différences les plus saillantes entre cette espèce et le C. fulripes, et je crois inutile d’y revenir. Quant au C. cisteloides, il suffit, pour l’en distinguer, de se rappeler que celui-ci a deux séries de points enfoncés sur chaque élytre, indépendamment de . nombre d’autres caractères distinctifs, que notre savant confrère, M. Putzeys, a exposés d’une manière très détaillée, en comparant les deux espèces (°). C’est encore une espèce très commune en Belgique, sans l’être cependant autant que les deux précédentes. Elle est un peu plus commune dans nos provinces orientales que C. f'ulvipes, mais, par (1) IL n’est, à la vérité, pas mentionné dans l'Énumération des Carabiques et Hydrocanthares du Voyage au Caucase et provinces transcaucasiennes de MM. de Chaudoir et de Gotsch; mais il est cité par Faldermann (Catal. system. omn. Coleopt. quum recent. tum antea vulgator. quæ in utraque naturam scrutant. exped. in prov. Imp. Russ. Transcaucas. suscepta repert. sunt. (Nouv. Mém. Soc. Nat. Mosc.,t. VI, p. 63.) È () Verxeichn. der im Kolywano- Woskresenskischem Hüttenbez. Süd-west Sibiriens beob. Küfer. Bull. Soc. Natur. Moscou, 1847, t. Ier, p. 329, (5) Ann. Soc. Ent. Belg., XVI, p. 63. (*) Cependant il ne figure pas dans l’ouvrage de Faldermann : Coleopteror. ab ill. Bungio in China boreali, Mongolia et Montibus À ltaicis collectorum, necnon ab illustr. Turczaninoffio et Stchukino e Prov. Zrkutzk missorum illustrationes. Mém. prés. à l’Acad. Imp. des Sc. de Saint-Pétersb. par divers savants, t. II, 1835. () H. W. Bates. Onthe Geodephagous Coleoptera of Japan, Tr. Ent. Soc. London, 1873, p. 219. Aucun Calathus ne figure dans cette faune. (5) Catal. Coleopt., T, p. 362. (7) Op. cit., p. 393. (5) MM. Gemminger et de Harold (Cat. Col., 1, p. 361) lui rendent le nom de Cal. ambiguus Payk, nom sous lequel cette espèce et le C. fulvipes paraissent avoir été assez souvent confondus autrefois, MON CL. pr61, 4, SERRE APTE EN APT Cr AU Ar. IE. 9e: VITRES Le "1 #1 - db A é 146 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES compensation, elle l’est beaucoup moins dans la Campine, et même dans toute la Belgique des plaines (1). Comme le C. j'ulvipes, le C. fuscus a une aire plus étendue que le C. cisteloides. Elle embrasse également la presque totalité de. l’Europe. Ce Calathus, sans être aussi abondant que le C. f'ulripes dans les contrées septentrionales, y estcependant bien représenté (?). En Russie, de Motschulsky (°) l'indique pour la Pologne, la Russie méridionale et l'Arménie. Quoiqu'il ne soit pas cité parmi les Cara- biques du voyage de MM. de Chaudoir et de Gotsch, il est cepen- dant constaté pour la Transcaucasie par Faldermann (5, et notre concitoyen, M. Jean Van Volxem, l’a rapporté de son voyage dans ces régions. Son aire s'étend du reste assez largement dans l'Asie russe, sans pourtant probablement atteindre aux régions tout à fait orientales (*). Au sud de la Sibérie centrale, nous le trouvons près de Barnaul, mais moins abondant que C. f'ulvipes (°). Du reste, dans la direction du sud-est, M. Putzeys en a reçu du Turkestan et du Kurdistan (°), et il a été trouvé en Syrie par Piochard de la Brü- lerie (°). Pour l’Europe méridionale, M. le D' de Bertolini l'indique en Italie, mais seulément pour les parties septentrionales (?). En Suisse, il ne parait se trouver que dans les parties chaudes, suivant () Localités belges des exemplaires du Musée Royal: Calmpthout, Postel, Bruxelles, Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, La Cambre, Forest, Jette, Melsbroeck, Nivelles, Cortenberg, Héverlé, Jodoigne, Ostende, Grammont, Ciply, Trivières, Hollogne-aux-Pierres, Flémalle-Haute, Chokier, Huy, Baraque-Michel, Hasselt, Camp de Beverloo, Vielsalm, Marche, Roumont, Saint- Hubert, Arlon, Dinant.— Localités étrangères : Kent, Troyes, Chennegy (Aube), Gyi- sur-Seine (id.), Divonne (Ain), Mont-Louis-sur-Têt (Pyrén. orient.), Haute-Cerdagne, environs de Genève, Suisse, Val di Sole (Trentin), Madrid, Portugal, Minsk (Lithuanie), Akhaltzieh (voyage de M. Jean Van Volxem au Caucase et dans l’Asie- Mineure). (?) Thomson, p. 254 ; Siebke, p. 99; J. Sahlberg, p. 145. () Æäf. Russl., p. 44. (4) Catal. system. omn. Coleopt., etc. Nouv. Mém. Soc. Nat. Moscou, VI, p. 63. (5) I n’est pas indiqué dans l'excellent ouvrage de Faldermann : Coleopt. ab illust. Bungio in China boreali, Mongolia, ete. (5) Gebler, Verxeichn. der in Kolyw.- Woskres. Hüttenbezirke Süd-west Sibi- riens beobacht. Küfer. Bull. Soc. Nat. Moscou, 1847, I, 329. (7) Op. cit., p. 66. (5) D'après Gautier des Cottes (Mütth. Schweiz. Ent. Ges., 1, n° 7 (1867), p. 264), l'espèce se trouverait au Japon; mais ce point ne se trouve pas confirmé par les travaux postérieurs de MM. H.-W. Bates et Putzeys sur les Carabiques japonais. {*) De Bertolini, Cat. sinon. e top., p. 18. DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 147 MM. Stierlin et de Gautard (1). MM. Cuni et Martorell (?) ne le con- naissent pas en Catalogne, bien qu'il existe dans les Pyrénées orien- tales, ainsi que dans toute la France. Cependant, l'espèce est répandue dans le nord de l'Espagne et en Portugal, mais avec de grandes tendances à varier, ainsi que le constate M. Putzeys (°). Il ne semble pas exister en Algérie (4); mais nous le retrouvons dans l’île de Madère, sur les montagnes, à plus de 4,000 pieds au-dessus du niveau de la mer (°). 4. Calathus mollis Marsham (ochropterus Dejean). Cette espèce méritera de nous arrêter quelques instants, à cause de sa distri- bution géographique fort remarquable, et par suite de laquelle on peut dire que c’est surtout une espèce littorale, des bords de l'Océan Atlantique, de la Mer du Nord et de la Méditerranée. Nous la rencontrons d’abord dans toutes les Iles Britanniques, y compris les archipels au nord de l’Ecosse, principalement au voisinage de la mer; puis, sur le continent, depuis le Danemark vers le nord (5), suivant les rivages du Hanovre, de la Néerlande, de la Belgique, de la France (7), de l'Espagne (*,, du Portugal, abondante partout où il y a dunes et sables. Elle se rencontre encore en Sicile, en Grèce, dans l’Asie-Mineure et enfin sur tout le littoral de la Barbarie (°). Mais, après avoir ainsi esquissé une aire à peu près continue et en relation évidente avec l'influence du climat maritime, nous devons ajouter qu’elle se rencontre localement et sans cause appréciable dans nombre de points de l’intérieur du continent,.Tels sont Utrecht et la Gueldre(!‘); tels sont encore les environs de Bruxelles(t) et de Ruremonde (!); tels sont enfin Dijon, l’Anjou, Nancy (1), (!) Fauna Col. Helv., p. 39. (2) Op. cit. (8) Loco citato. (*) Reiche et Lallemant, Catal, des Col. de l'Algérie. () Wollaston, Catal. of the Col. Insects of Madeira, 4857, p. 12. (6) Schiôdte, Danm. Eleuth., p. 234. Elle manque à la Suède (Thomson), à la Norvège (Siebke), à la Finlande (Sahlberg). (7) De Norguet, Cat. des Col. du Dép.du Nord, p.28. Cat. des Col. du Dép. de la Somme, p. 425; Fairmaire et Laboulbène, op. cit., p. 72. (8) Commune en Catalogne. Cuni et Martorell, Catal., p. 35. (°) Reiche et Lallemant, Catal. des Col. de l’ Algérie, p.19. (10) Everis, List, p. 9. (M) Mathieu, Ann. Soc. Ent. Belq., 1, p. 136. (2) Zbid. Pour feu Mathieu, il est bon d’en être averti d'avance, Ruremonde, sa patrie bien-aimée, était un Eldorado entomologique où s’étaient donné rendez-vous toutes les espèces les plus rares, et même les plus impossibles à trouver ailleurs. Mais rien ne s'oppose cependant à ce que le Calathus mollis ail pu effective- ment y être rencontré. () Fairmaire et Laboulb., loc. cit, L4 L: as. LT) D'ÉCRAN LT ang 2, + -) 0 Ja LI dé à} Et) . Le V4 1FPES Das Te " & te, \ HATUE ARS L 148 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES Trente, la Lombardie, le Piémont (1), un petit nombre de localités de la Suisse (?), certaines localités également alpestres de l'Au- triche-Hongrie (*), entre autres le Tatra, d’où je l’ai reçu par M. de Horvath, le Brandebourg et la Silésie (‘), la Pologne (), qui semble être le point extrême de son habitat au nord-est. Mais toutes ces localités sont des stations tout à fait sporadiques, et bien plus grand est le nombre de celles où l'espèce manque (°). Une petite taille, ne dépassant pas de beaucoup la moitié de celle du C. cisteloides, et une coloration brun-rougeûtre, le plus souvent très clair (d’où le nom d’ochropterus), ne permettront pas de con- fondre cette espèce avec les précédentes. La couleur est uniforme, c’est ce qui la fera assez aisément séparer de notre petit C. melano- cephalus, de même taille, extrêmement commun partout, et où un corselet plus clair tranche sur la couleur brun-foncé des élytres, en même temps que la tête est noire ou parfois seulement d’un brun extrêmement foncé. Quant au C. microplerus, qui a la même taille inférieure, il se range tout à fait, par son système de coloration noir-brunâtre, auprès desgrandes espèces : cisteloides et fulvipes. On se procurera en grande quantité le C. mollis en allantexplorer nos dunes (°). ». Calathus melanocephalus Linné. Il est certaines espèces d’une vulgarité et d’une abondance telles, que le chasseur d’in- s2ctes finit par les prendre en haine. Pas d'époque de l’année, pas de localité où elles ne viennent s'offrir à nos yeux et chercher à nous disputer, semble-t-on dire, l'attention que nous voudrions réserver à des espèces plus rares. Tels sont, parmi les Calathus, le C. cisteloides et plus encore peut-être le C. melanocephalus. C'est cependant une jolie petite espèce, élégamment colorée, avec une tête noirâtre et un corselet d’un brun ferrugineux assez clair, (*) De Bertolini, op. cit., p. 18. (2) Scaletta, Splügen, Alpes du Valais. Heer, Faun. helv., p. 56. Reproduit textuellement par MM. Stierlin et de Gautard, op. cit., p. 39. (3) Redtenbacher, Fauna Austr., p. 32. (:) Schaum, op. cit., p. 395. (5) Motschulsky, Aäf. Russl., p. 44. (5) C’est ainsi qu'il n’est pas cité dans les Catalogues de l'Alsace et des Vosges, de Wencker et Silbermann ; des environs de Munich, par Gemminger ; du Nassau, par von Heyden; des environs de Cassel, par Riehl; de la Transylvanie, par Kirchsberg; ni dans les travaux de M. de Chaudoir sur les coléoptères de Trans- caucasie. Toutefois, il est cité par Faldermann, op. cit., p. 64. () Le Musée Royal l’a reçue de : Ostende et Dunes, Heyst, Knocke, Oostduyn- kerke. — Localités étrangères : Grande-Bretagne, côtes d'Angleterre, Écosse, Iles Shetland, Sos (Lot-et-Garonne), Aude, Tatra, Val di Sole, près Trente, Lombardie, Pavie, Monts-Madonie (Sicile), Portugal, Portimao, Athènes, Tanger. DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 149 ressortant sur la nuance marron des élytres. Cette coloration suffit amplement à la faire distinguer de l’espèce qui précède et de celle qui suit. C’est une espèce abondante dans toutes nos provinces, et l’étude statistique approfondie n’est pas encore assez avancée pour nous dire d’une manière satisfaisante quelles sont les localités où elle se développe particulièrement et celles où elle est moins abon- dante (!). Le C. melanocephalus est très répandu dans toute l’Europe, du nord au sud et de l’ouest à l’est, et, de plus, dans une grande partie de la Sibérie. Pour cette dernière région, de Motschulsky constate son abondance et en même temps une grande tendance à la varia- bilité (?). Cette même tendance est reconnue dans l’espèce pour les parties méridionales de l'Europe, par M. Putzeys (°). Le C. mela- nocephalus a été signalé en Algérie, près de Bône (f). Il est commun dans le Caucase et les provinces transcaucasiennes (°). (t) Localités belges des exemplaires du Musée Royal : Lierre, Herenthals, Calmpthout, Postel, Bruxelles, Schaerbeek, Ixelles, Saint-Gilles, Forest, Laeken, Calevoet, Linkebeek, Groenendael, Overyssche, Woluwe, Stockel, Dieghem, Saventhem, Melsbroeck, Cortenberg, Clabecq, Iittre, Héverlé, Diest, Jodoigne, Ostende, Heyst, Knocke, Cortemarck, Oostduynkerke, Grammont, Lessines, Ghlin, Baudour, Trivières, Awans, Jemeppe-sur-Meuse, Flémalle-Haute, Ramet, Hockay, Baraque-Michel, Hasselt, Camp de Beverloo, Viclsalm, Roumont, Saint- Hubert, Carlsbourg, Arlon, Samson. — Localités étrangères : Rodenhof, Oirschot (Brabant néerl.), Sluyskill (Flandre zéland.), Grande-Bretagne, côtes d'Angleterre, Écosse, Iles Shetland, Comté de Kerry (Irlande), Kjelvick (Laponie), Troyes, Reculet (Ain), Divonne (id.), Salève (Savoie), Vichy, Sos (Lot-et-Garonne), Aude, Perpignan, Grans d’Olette, Mont-Louis-sur-Têt, Ilaute-Cerdagne, Suisse, environs de Genève, Schuls (Grisons), Trente, Val di Sole, Cassovie (Hongrie), Parno (id.), Tatra, Mont-Schôckl (Styrie, par M. Th. Le Comte), Saxe, Pavie, Lombardie, Esina près Côme, Sicile, environs de Palerme, Monts Madonie, Castelbuono, Portugal, Athènes. Le Musée possède aussi la variété alpinus Dej. (du Reculet, des environs de Genève, du Val di Sole et de la Lombardie). Dans cette variété, le corselet se rembrunit et arrive à étre aussi foncé que les élytres et la tête, les élytres étant elles-mêmes d’une teinte plus sombre que dans la forme typique. Cette variété, propre aux régions montagneuses, ne s’est pas encore trouvée jusqu'ici dans les quelques points de la Belgique où la faune revêt peu à peu un caractère subalpin. (2) Znsectes de la Sibérie rapportés d’un voyage fait en 1839 et 1840 (Mém. prés. à l’Acad. Imp. des Sc. de Saint-Pétersbourg par divers savants, t. V (1846), p. 145). Il ne paraît pas s’étendre aux extrémités orientales de la Sibérie, et n’est pas mentionné par Faldermann (Col. ab. ill. Bungio, etc.). (3) Op. cit., pp. 74-75. (*) Reiche et Lallemant, Cat., p. 19. (5) Faldermann, Cat. syst. omn. Col., ete., p. 64, et de Chaudoir, Én. des Carab. et Hydroc., p. 126. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX!IL, 10 ES | PNR es 150 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES 6. Calathus micropterus Duftschmidt(microcephalus Dejean). La dernière et la seule rare des espèces belges du genre qui nous occupe, est un élégant petit carabique, de la taille des deux espèces précédentes et qui semble une réduction du C. f'ulvipes, par la forme générale, la couleur et jusque par la bordure rougeâtre transparente des bords du corselet. Je renvoie le lecteur à l’article de ce dernier, où il trouvera les différences par lesquelles on apprendra à les séparer. Il se rapproche aussi fort de la variété a/pinus du C. mela- nocephalus, mais il a, comme je l’ai dit, les angles postérieurs du corselet un peu obtus, ce qui le met en chemin de ressembler sous ee rapport à l’'Amphigynus piceus, tandis que ces angles sont droits chez le C. melanocephalus (1). Le C. microplerus n’a encore été rencontré en Belgique qu’iso- lément et dans bien peu de localités. Mathieu (? indiquait la Car- pine, Louvain et Blankenberghe, où feu Tennstedt l'avait pris, ainsi que les environs de Mons, où notre collègue M. Demoulin l'avait rencontré. Depuis lors, il n’y à eu, à ma connaissance, d'autre capture renseignée que celle de Genck, par M. Roffiaen (). Feu C. Van Volxem l’a aussi pris à Rodenhof, dans le grand-duché de Luxembourg. De ces divers points, on ne peut rien conclure, si ce n’est qu’il pourra encore se trouver dans d’autres localités, et que la Campine nous le fournira encore certainement (‘). Bien que signalé dans les Iles Britanniques (”, ce Calathus n’est du reste rien moins que propre à la faune de l'Europe sud-ouest, qui vient se heurter et en partie se fusionner sur notre territoire à celle de l'Europe centrale et septentrionale. Ainsi MM. Fairmaire et Laboulbène (‘) ne peuvent indiquer pour la France d’autres localités que Metz, Strasbourg (l’une et l’autre aujourd’hui hors de France) et la Savoie (qui hier était dans le même cas). Cependant, l’auteur anonyme du Catalogue des Coléoptères du département de la Somme (°) signale sa capture dans ce département, mais M. de (:) Suivant Schaum (op. cit., p. 398), Redtenbacher a fait cette confusion et n’a pas connu le véritable C. melanocephalus var. alpinus Dej. (2) Ann. Soc. Ent. Belg., 1, p. 136. (@) Zd., X, p. vit (Compte-rendu de la séance du 3 novembre 1866). (4) Le Musée Royal n’en possède de Belgique qu'un G, provenant de la collec- tion Weyers, sans localité précise, mais qui est probablement un de ceux que M. Roffiaen avait pris à Gepck. La collection Wesmael ne renfermait pas cette espèce. — Localités étrangères : Rodenhof, Reculet, environs de Genève, Val di Sole, Tatra, Lombardie, Province de Como, Minsk (Lithuanie). () Sharp, Cat., p. 2. (6) Faune Ent. Franç., I, p. 72. () Mém. dela Soc. Linn. du Nord de la France, IV, p. 125. DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 151 Norguet (1) ne l’admet pas dans le département du Nord. Quant à sa présence auprès de Barcelone (2), elle m’est fort suspecte et je croirais plus volontiers à une confusion avec le C. alpinus. Si nous nous avançons dans la direction de l’est et du nord-est, nous le trouvons de plus en plus commun. Dans les Pays-Bas (5), dans le Nassau (‘), il ne semble pas plus abondant que chez nous, mais plus loin il le devient assez pour que Schaum le eite comme une espèce commune dans toute l’Europe centrale, surtout dans les forêts et les montagnes (5). Je le vois aussi figurer dans les cata- logues des environs de Munich, par Gemminger (page 3) et de l'Alsace et des Vosges, par Wencker et Silbermann (page 10), comme une espèce commune dans les Vosges. Dans cette région méridionale de l’Europe centrale, il devient, en effet, surtout une spèce des pays de montagnes. Pour la Suisse, le professeur Heer (f) f, dit très rare et du Jura seulement; mais, plus récemment, MM. Stierlin et de Gautard (7) l’indiquent, quoique toujours rare, dans toutes les Alpes suisses. C’est aussi sur les hautes montagnes de l'Autriche que Redtenbacher l’a connu et cité, ainsi que je l’ai dit plus haut, sous les deux noms d’alpinus et de micropterus (5). Je l’ai reçu du Tatra, et il est indiqué en Transylvanie par M. Kirchsberg (?), ainsi que dans le Tyrol italien et le Piémont, par M. de Bertolini (1°). Si nous allons le rechercher à l'extrémité nord de l’Europe, il est très abondant en Suède (11) et en Norvège {1?), signalé également dans la Finlande (), la Karélie septentrionale (!‘\, la Pologne (#). Il prolonge aussi notablement son aire en Asie, aussi bien dans les provinces transcaucasiennes(!°)qu’en Sibérie, où il arrive jusque (1) Op. cit. (2) Cuni y Martorell et Martorell y Pena, op. cil., p. 35. (8) Everts, ÆEtst der in Nederl. voork. schildvl. ins., p. 9. () L. von Heyden, op. cit., p. 74. (5) Nat. Ins. D., 1, p. 397. (5) Fauna Col. Helv., X, p. 55. (7) Fauna Col. Helv., p. 39. (5) Fauna Austriaca, 2 édition, p. 32. (?) Op. cit., p. 6. (10) Cat. sinon. e top., p. 18. (1) Thomson, Skand. Col., I, p. 254. (2) Siebke, En. Ins. Norw. Col., p. 98. (5) Sahlberg, op. cit., p. 114. (#) De Chaudoir, Énum. des Cicind. et des Carab. recueillis dans la Russie mérid., dans la Finlande septentr. et dans la Sibérie orientale var MM. de Nord- mann, p. 26. (15) De Motschulsky, Die Küfer Russl., p. 44. (15) Faldermann, Cat, syst. Col., etc., p. 65. 152 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES dans l’Altaï, car de Motschulsky l’a rencontré à Tourkinsk, près du lac Baiïcal (!). Ainsi que je me le suis prescrit dans ces études, je vais maintenant donner, pour l'utilité de nos jeunes collègues, un tableau synop- tique des caractères distinctifs les plus saillants de toutes ces espèces de Calathus : Dale de" 9/8" 48 "mile PAL 0 rer RE METRE RER 0 d'environ 7 MU RUE D 1. Chaque élytre porte deux séries de points énfoncés, l’une sur le 3° interstrie, l’autre sur le 5 .: . . . PA Une seule série de points enfoncés, sur le 3° interstrie. 3 2. Pattes rouge-ferrugineux ou brunâtre. cisteloides. — d’un brun noirâtre foncé, presque noires (?). var. frigidus. 3. Pattes noires. Sa re — rougeâtres . . . Î 4. Plus svelte; angles postérieurs dû corselet drbits: le COr- selet rouge seulement sur les côtès en arrière. fulvipes. Plus large; angles postérieurs du corselet aigus; le cor- selet bordé de rouge sur les côtés et toute la base. fuscus. 9. Couleur uniformément d’un brun rougeûtre assez clair. mollis. — noir de poix,avec les bords latéraux du corselet rougeàtres. micropterus. Tête noire ou brun-noir foncé, corselet brun clair, élytres brun foncé. melanocephalus. Pour terminer, il nenousreste à parler que du genre AMPHIGYNUS Haliday, et de son unique espèce, fort intéressante et peu répandue, l'Amphigynus piceus Marsham (Calathus rotundicollis Dejean). Le genre Amphigynus a été établi en 1840 par Haliday, mais il avait été absolument oublié des entomologistes, et c’est à notre savant collègue M. Putzeys (:) qu’il doit d’avoir été remis en lumière et définitivement accepté dans la science. (!) Znsectes de la Sibérie rapportés d'un voyage fait en 1839 et 4840, p. 145. (?) Entre le C. cisteloides et sa variété frigidus, il y a de nombreux individus ayant les pattes de toutes les nuances intermédiaires entre les deux que j'indique. (5) Aonogr. des Calath., p. 88. D DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. 153 J'ai déjà parlé de cette espèce qu’il m'a fallu, à cause de son facies, comparer avec Le Cal. fulvipes, mais il convient ici d'appeler l’attention sur le caractère générique tout à fait remarquable d’avoir les articles des tarses des mâles aussi dépourvus de squam- mules en dessous et en même temps presque aussi peu dilatés que ceux des femelles (1). Je ne peux mieux faire que de renvoyer à la Monographie de M. Putzeys pour les autres caractères de ce genre, fondé sur un Calathus aberrant, peut-on dire. Pour la différencia- tion pratique de cette espèce d’avec nos seuls autres Calathiens indigènes, il sera toujours beaucoup plus simple d’avoir recours à la forme à peu près cordiforme du corselet, dont les côtés arqués et Les angles postérieurs arrondis diffèrent de ce qui se voit chez tous nos Calathus. C’est comme je l'ai déjà dit, du Calathus fulvipes qu’il se rapprocherait le plus par la taille et la couleur. M. Putzeys est entré, quant à sa patrie, dans un assez grand détail (?) pour nous permettre de nous représenter aisément le con- tour approximatif de son aire sur la carte de l'Europe. Schaum (5), qui ne connaissait qu'imparfaitement cette aire, savait que cette espèce avait été prise dans le Jutland et en Hollande et en concluait. qu’elle devait incontestablement se trouver dans le nord-ouest de l'Allemagne. J'ignore si quelques captures sont venues confirmer cette prévision. M. von Heyden n’en cite aucune dans son excellent Catalogue des Coléoptères du Nassau. Dans les Pays-Bas, quatre stations sont citées par M. Everts (‘) : La Haye, Bréda, Wassenaare et Groningue. MM. Fairmaire et Laboulbène (°) la signalent dans plusieurs localités des environs de Paris, à Abbeville, à Metz, dans lAnjou, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées orientales. À Abbe- ville, il faut encore ajouter Ham, pour le département de la Somme(). M. de Norguet l'indique, mais comme une espèce très rare, à Lille (7. Si rare qu’elle soit également en Belgique (5), feu Mathieu l’avait (*) M. Putzeys nous donne un moyen plus efficace de distinguer les sexes dans cette espèce : Le dernier segment abdominal du © est étroit, terminé en angle obtus et ridé transversalement; celui de la © est large, arrondi et lisse. C’est une différence sexuelle qui existe d’ailleurs chez bien d’autres Carabiques. (2) « Toute l'Europe occidentale : Danemark, Écosse, Irlande, Angleterre, Belgique, France, Espagne (Asturie, Aragon, Sierra-Nevada), Portugal (Sierra d’Estrella, Cintra, Monchique). » (5) Op. cit., p. 398. (4) List, ete., p. 9. () Faune Ent. Fr., p.172. (5) Cat. des Col. du Dép. de la Somme, p. 125. (7) Cat. des Col. du Dép. du Nord, p. 29. (8) Localités belges des exemplaires du Musée Royal : Dicst, Lessines. — Loca- lités étrangères : Iles Britanniques, Cintra (Portugal). 154 ÉTUDE SUR LES ESPÈCES DE LA TRIBU DES FÉRONIDES. déjà indiquée des environs de Bruxelles et de Mons (1). À notre séance du 5 juin 1869 (?)}, M. Putzeys en a signalé la capture aux environs de Louvain, par M. Colbeau. Dans celle du 4 no- vembre 1871 (3), notre savant confrère en a encore fait l’objet d’une petite note, où il nous apprend l'avoir prise à Rixensart, et indique aussi, comme sa station la plus authentique jusque-là, une petite sapinière humide du bois de Berthem, près Louvain. Depuis, l'A. piceus a été pris par M. Th. Le Comte auprès de Lessines, et, le 1er janvier 1879, au bois de la Cambre par M. Mertens. En résumé, on doit le considérer comme ce que les chasseurs d'insectes appel- lent une bonne espèce, et le nombre de ses stations connues s’aug- mentera en proportion de l’ardeur qu’on apportera à sa recherche. Quelque témérité, qu’il y ait, dans l’état actuel de nos connais- sances, à tenter la publication de représentations graphiques de l'aire plus ou moins bien définie de chaque espèce, j'ai osé joindre à cette partie de mon travail dix petits planisphères pour indiquer la distribution géographique comparée des dix espèces qui y ontété étudiées. Le format de ces planisphères est des plus exigus, ce qui a l'avantage de rendre moins évidente l'incertitude de nos connais- sances. Il faut, du reste, se dire qu'avec quelque précision que l’avenir nous réserve de connaître l’habitat des espèces, cet habitat, sauf aux points où une côte maritime ou une haute chaîne de mon- tagnes lui sert de frontière, sera toujours vaguement limité dans son contour; les stations temporaires et les captures accidentelles en dehors de la région où l’espèce est positivement à demeure d’une manière constante, ôteront toujours à cette délimitation une rigueur mathématique. Espérons cependant que, peu à peu, nous pourrons arriver à mieux la connaître et à pouvoir colorier Les cartes à une plus grande échelle, (:) Ann. Soc. Ent. Belg., 1, 136. () Zd., XI, p. Lx. (3) Zd., XV, p. xiv. . é TAXZT. EL. TZ CITE ae Géocmpmoue pe E RE >: , 20 loueurs trucola | | eu 2 D 210 6 Ro 19090 85 70 60 59 40 0 10 10 0 10 CERTEN x TÈ S |. Ë nl DE TAPF LIT TTÉPRÈE SI 1 DEEE | # CCC À OARE GÉOGRAPHIQUE (HOEMQUE DE PLAN | HE Gala fune Soc UE DE î 8. Cafathuo melanocephalus | | 1 | CCE DUR NN 12 ARE GÉOGRAPHIQUE DE Pa 1 bo } : +- h È ET 1 2 , us | 9. Calathus micropte | M Hebnaue = EU Der ne RSR ENNN ENT ns nel Msn 5 ANNALES DE LA LTÉE ENTONOLU DE BELGIQUE TOME VINGT-QUATRIÈME PUBLIÉ A L'OCCASION DU XXV® ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DE LA SOCIÉTÉ \, Le Tome XXI, vole ordinaire de l'année, paraîtra au commencement EE — TT AU HUE MÉCCAES if; ñ 13 NET re ex RL mis fà UT S81. \ Lt JUN ES 1932 NHTionar mysE7 Dee #5 À 2 BRUXELLES PA TRISTE CRE DE di SOGCGTETE MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT MERZBACH & FALK, SUCO'S 1880 7 CORRE ph, AVIS. Le prix des tomes I à VII des Annales a été fixé à cinq francs; celui des tomes VIII à XIV à dix francs; celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes suivants à dix-huit francs. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté- rieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un üers de la valeur, On peut s'abonner aux comptes-rendus mensuels des séances de la Société au prix de cinq francs par an. S’adresser, soit au tré- sorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 122, soit au secrétaire, M. Preudhomme de Borre, au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Les membres de la Société sont priés de porter ceci à la connaissance de tous ceux qui pourraient avoir intérêt à s’y abonner. La cotisation des membres de la Société est fixée à seize francs. Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisation, moyennant un versement de deux cents francs. Les membres associés, résidant en Belgique, payent cinq francs par an,et reçoivent seulement les comptes-rendus des séances. Ils ne peuvent être membres associés que depuis l’âge de 15 jusqu’à celui de 25 ans. Les membres du personnel enseignant moyen, normal et primaire de Belgique peuvent, à tout âge, faire partie de la Société comme membres associés, do ANNE DE LA AT. Ju. CIÉTÉ ENTOMOLOGI à e F) DE BELGIQUE... “ DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auleurs. La Sociélé n'en assume aucunement nr" la responsabilité. Ù va L ON, (4 k «A nt # € ! \ tu4 u L IN: 1 : ÿ | ti A à) ——— ‘À ' .". « LE 2, 59 . 4 (Le Tome XXIII, volume ordinaire de l'année, paraîtra au commencement de 1881.) ANNALES DE LA TONOLUU DE BELGIQUE TOME VINGT-QUATRIÈME PUBLIÉ A L'OCCASION DU XXV® ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DE LA SOCIÉTÉ BRUXELLES AT SIÉGE DE LA SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT MERZBACH & FALK, SUCETS 1880 ADDITIONS FAUNE DU JAPON NOUVELLES ESPÈCES DE CURCULIONIDES ET FAMILLES VOISINES OBSERVATIONS SUR LES ESPÈCES DÉJA PUBLIÉES. Par W. ROELOFS. — SÉANCE DU 5 AVRIL 1879 — Je donne aujourd’hui la description d’un certain nombre de nou- velles espèces, recueillies par M. Hiller, qui a bien voulu me com- muniquer sa jolie collection de Curculionides du Japon (!); j'y ajoute quelques autres de la collection Lewis qui étaient restées en souf- france, enfin un petit nombre provenant du professeur Rein, de Marbourg, dont je dois la connaissance à M. L. von Heyden. La collection de M. Hiller contient, avec beaucoup d’objets déjà récoltés par M. Lewis, un assez grand nombre d’espèces nou- velles. Plusieurs genres sont beaucoup augmentés par ses récoltes ; on peut citer comme tels : Cryptorhynchus, Rhynchites, Bari- dius, etc. Il n’y a qu’un seul genre nouveau, composé d’une espèce unique et voisine de Xerodermus, Lacord. : c’est un des insectes les plus intéressants de la collection. Quelques Anthribides sont également nouveaux, mais l'acquisition la plus remarquable est celle d’un Brenthide, famille dont on ne connaissait jusqu’à pré- sent aucun représentant du Japon. | J’ajoute au présent travail quelques observations sur les espèces déjà décrites antérieurement et la description de deux espèces (1) Je saisis l’occasion pour témoigner toute ma reconnaissance à M. de Harold, à l’obligeante intervention duquel je dois la communication des insectes de M. Hiller. ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXIY. 6 ADDITIONS étrangères au pays, mais appartenant à des genres qui possèdent d’autres espèces japonaises : l’une est de Mantchourie, l’autre de l'Inde boréale. J'espère présenter bientôt une suite au travail actuel. LISTE DES ESPÈCES. (Les espèces nouvelles sont marquées d'un ) * Piazomias Lewisi, R. * Jxalma Hilleri, R. Copanopachys tigrinus, R. (Piazo- #* — indica, R. mias. Ann. Belg. 1873.) * Lychnuchus fasciculatus, R. * Copanopachys griseus, R. (Piaxo- * Nanophyes japonicus, R. mias. Ann. Belg. 1873.) * Cryptlorhynchus annulipes, R. * Amystax fasciatus, R. * - obscurus, R. * Pseudocneorhinus obesus, R. * Baris Reini, R. & re bifasciatus, R. * Dryophthoroïides sulcatus, R. : — selosus, R. * Baryrhynchus Poweri, R. * — Adamsi, R. Bruchus dorsalis, Schh. HEART minimus, R. — scutellaris, Fab. * Scaphosternus rugosus, R. * — fulvipes, R. * — scrobiculatus, R. * Phlæobius gibbosus, R. * Phæopholus major, R. * Litocerus japonicus, R. Hylobius elongatus, R. X — rufescens, R. * Rhynchites Haroldi, R. * Brachytarsus niveovariegatus, R. Scythropus scutellaris, R. . DESCRIPTIONS. CURCUIIONIDES. mes — Piazomias Lewisi, R. Ann. Soc. Ent. Belg., XXII. Comptes-rendus, séance du 5 avril 4879. 10 mill. rostr excl. : Appartenant au même groupe d'espèces que P. velatus, Chevr., et voisine de celle-ci; de la même couleur, mais d’une forme plus large et plus robuste. Rostre rugueux : avec une fine ligne médiane, remontant sur le front et plusieurs stries latérales séparées par des côtes élevées. Tête finement rugueuse; yeux moins saillants que chez velatus. Prothorax moins grossièrement rugueusement tuberculé que chez ce der- nier, sa ligne médiane moins large et profonde; le disque presque dénudé, les côtés avec. deux lignes écailleuses, souvent peu marquées. Écusson à peine visible. Élytres finement ponctuées- striées; les lignes claires des côtés du prothorax se continuant sur elles et se recourbant en tache transversale vers le milieu A LA FAUNE DU JAPON. ÿ de l’élytre. Les intervalles des stries avec des rangées de petites écailles piliformes comme velatus. Jambes antérieures denticulées sur la tranche intérieure. Pattes plus ou moins annelées d’écailles plus elaires et plus sombres. Plusieurs individus, pris au Japon par M. Lewis. J'ai décrit sous les noms de Piazomias tigrinus et griseus () deux espèces récoltées au Japon par M. Lewis, y ajoutant l’obser- vation que des caractères génériques différents de lrazomias justifieraient probablement pour elles la création d’un nouveau genre. Un examen ultérieur m'a prouvé qu’il en est certainement ainsi; j'établis donc ce genre aujourd’hui, en donnant ses carac- tères, et je décris les deux espèces d’une manière plus détaillée. CoPANOPACHYS, R. Rostre à peine de la longueur de la tête, carré, plan et impres- sionné par-dessus, étroitement échancré au bout; ses scrobes arquées, entières en avant, restant à une petite distance de l’angle inférieur des yeux et se perdant au bout dans une dépression trans- versale sous la tête. Antennes subterminales, assez robustes; scape atteignant presque la moitié des yeux; le premier article du funi- cule un peu pluslonget plus gros que lesecond, les quatre suivants beaucoup plus courts que ce dernier, le septième plus gros et aussi long que le premier et faisant partie de la massue; celle-ci bien articulée, assez grande, acuminée au bout. Yeux grands, peu saillants, courtement ovales, longitudinaux. Prothorax environ aussi long que large, tronqué aux extrémités, muni de vibrisses. Écusson très petit, triangulaire. Élytres à base aussi large que celle du prothorax, arrondies sur les côtés, subacuminées au bout. Pattes assez robustes, les antérieures un peu plus longues que les autres; cuisses mutiques; jambes faiblement sinueuses en dedans; leur extrémité élargie et munie d’une rangée de cils spiniformes sur leur bord antérieur. Les jambes antérieures courtement mucronées, non denticulées sur la tranche intérieure, les corbeilles des postérieures caverneuses; les crochets des tarses robustes et libres. Métasternum court. Deuxième segment de l’abdomen plus long que les deux suivants réunis, séparé du premier par une suture courbée. Corps déprimé, un peu naviculaire, aptère. C. tigrinus. Piazomias tigrinus, Roel., Ann. Belg., 1873, p. 161. 7 à 7 1/2 mill. (2). Noir, garni en dessus d’écailles noir de (t) Ann. Belg., 4873, p. 161 et 162. (2) C’est par erreur que la taille a été indiquée comme de 4 à 4 1/2 mill. 8 ADDITIONS fumée; d’autres d’un blanc roussâtre un peu métallique couvrant les côtés de la tête, formant une bande latérale interrompue sur le prothorax qui se continue sur les épaules et dessinant des taches allongées sur les élytres, plus denses sur leurs épipleures. Rostre un peu déclive et déprimé au bout, avec une petite plaque lisse faiblement échancrée; dessus muni de trois impressions, dont celle du milieu, plus profonde, se continue sur le front. Tête rugueusement ponctuée et longitudinalement ridée. Antennes garnies de poils grisâtres; massue brune. Prothorax presque aussi long que large, tronqué aux extrémités, couvert de petits points peu apparents, irréguliers et muni d’une ligne médiane très faible; sa base finement rebordée. Écusson à peine visible. Élytres régu- lièrement ovales, arrondies au bout, avec des stries superficielles, peu profondément ponctuées, les intervalles, plans et larges alter- nativement à commencer du troisième (comptant celui de la suture pour premier intervalle) plus larges que les autres. Tous les inter- valles sont garnis d’une ou de deux rangées de cils courts, plus abondants vers l'extrémité des élytres. Dessous densément garni d’écailles et d'une pubescence jaune-terreuse. Pattes avec des anneaux blanc-roussâtre au bout des cuisses et garnis de poils pâles assez longs, surtout sur la tranche intérieure des jambes de devant. Japon, Lewis. L’espèce de Formosa, que je croyais dans Le temps (Ann. Belg., loc. cit.) identique avec celle-ci, me paraît aujourd’hui différente, mais elle appartient au même genre, comme une autre de la Mantchourie dans ma collection. Un insecte de La collection Hiller me paraît y entrer également. C. griseus. Piazomias griseus, Ann. Belg., 1873, p. 162. 7 à 71/2mill. (!). Noir, garni d’écailles d’un grisâtre jaune ou vert, varié d’autres plus sombres, formant vaguement trois lignes sur le prothorax ; des écailles blanchâtres garnissent ses côtés et se con- tinuentsur les élytres, surtout sur leurs épaules; les cuisses portent des anneaux sombres peu marqués. Rostre avec une échancrure triangulaire peu profonde ; son dessus triangulairement déprimé et un peu dénudé, avec une ligne médiane étroite remontant sur la tête. Celle-ci ponctuée et longitudinalement ridée. Antennes faiblement écailleuses, garnies, comme la bouche, de poils pâles; massue brunâtre. Prothorax aussi long que large, peu (1) C’est également par erreur que la taille a été indiquée comme de 4 à 4 1/2 mill. cé A LA FAUNE DU JAPON. 9 rétréci en avant, faiblement arrondi sur les côtés, un peu déprimé sur les côtés près du bordantérieur, sa base très légèrement arquée, garni de petits points peu apparents. Écusson à peine visible. Élytres avec une faible dépression en dedans des épaules, arrondies sur les côtés, subacuminées au bout, avec des stries fines, superfi- cielles, dont la ponctuation à la base s’efface graduellement plus loin. Les intervalles des stries comme celles de {igrinus. Dessous garni de poils grisâtres. Japon, Lewis. AMYSTAX, KR. Ann. Belg., 1873, pp. 159 et 160. J’avais établi ce nouveau genre sur une espèce japonaise, offrant, comme je le faisais observer, beaucoup d’analogie avec les Piazo- mias, mais qui me paraissait ne pouvoir entrer dans les Zanymé- cides, par l’absence des vibrisses.Je l’avais placée dans les Brachy- dérides, mais elle a tant de rapports avec les Piazomias et surtout avec le P. (Geotragus) himalayanus, que je crois, aujourd’hui, la devoir rapprocher de ce dernier. Elle en diffère, d’un autre côte, par des caractères assez importants pour conserver un genre séparé. Je donne ici une nouvelle description, plus détaillée que l’an- cienne, du genre et de l'espèce. Rostre aussi long que la tête, séparé d’elle en dessus par une ligne arquée peu profonde ; en dessous, par une impression trans- versale bien marquée, sans ligne imprimée médiane, un peu con- vexe en dessus, élargi en avant; la partie latérale sous les scrobes assez élargie pour rendre celles-ci en partie visibles en regardant le rostre d’en haut. Son extrémité déclive bien limitée, rebordée, ayant en outre une échancrure également rebordée. Scrobes pro- fondes, restant éloignées de l’angle inférieur des yeux, confondues au bout avec l'impression sous la tête. Antennes grêles, le scape n'atteignant pas les yeux, funicule aux deux premiers articles allongés, les suivants graduellement plus courts et plus larges. Tête allongée; yeux médiocres, arrondis. Prothorax environ aussi long que large, tronqué aux extrémités, sans vibrisses. Écusson très petit, triangulaire. Ély tres légèrement arquées et aussi larges que le prothorax à la base, allongées, un peu rétrécies avant les épaules, subacuminées au bout. Pattes assez longues et grêles, les antérieures à peine plus fortes que les autres; cuisses mutiques ; Jambes un peu sinueuses en dedans, les D PRoRee élargies, cour- bées et mucronées au bout, faiblement denticulées sur la tranche intérieure, les corbeilles des postérieures caverneuses; tarses plus courts que chez Geotragus ; crochets séparés, divergents. Abdomen comme chez Geotragus. 10 ADDITIONS Il résulte de ces caractères, que le genre diffère surtout des autres Piazomias, par la forme du rostre épaissi et élargi vers le bout. Les yeux sont plus petits et plus ronds que ceux du G. hima- layanus, les tarses plus courts et les crochets libres. Je ne lui découvre enfin aucun vestige de vibrisses. Ayant à ma disposition un plus grand nombre d'individus que lorsque je publiai le genre, je donne ici une nouvelle description de l'espèce. Amystax fasciatus. Ann. Belg., 4873, p. 60. 7à9 mill. Allongé un peu déprimé; noir-brunâtre, pattes et antennes brun-rouge; densément garni d’écailles jaune-terreux, à faible reflet métallique. Partie déclive du rostre denudée, son échancrure, la bouche et les antennes avec quelques poils pâles. Prothorax un peu plus long que large, tronqué aux extrémités, légèrement rebordé à la base, couvert d’une granulation irrégu- lière, presque confluente, muni d’une ligne médiane peu marquée. Écusson à peine visible. Élytres allongées, légèrement arquées et exactement de la largeur du prothorax à la base, un peu rétrècies avant les épaules, celles-ci effacées ; les côtés presque parallèles, un peu déhiscentes à la suture et subacuminées à l'extrémité, avec des stries superficielles, garnies de points ronds portant chacun une écaille pâle, lesintervalles des stries un peu plus élevés vers la déclivité postérieure; ces intervalles sont garnis de cils courts, un peu plus longs vers la partie postérieure des élytres. Les écailles qui couvrent ces dernières sont d’un jaune terreux ou cendré, varié de couleur plus sombre; une bande transversale blanche, bordée en avant et en arrière d’une autre bande brunâtre, se voit vers la partie déclive du dos. Dessous peu densément garni d’écailles grisâtres et de poils de la même couleur. Pattes avec des poils assez longs. Un assez grand nombre d'exemplaires recueillis par M. Lewis. PSEUDOCNEORHINUS R. Ann. Belg., 1873, p. 177. J'avais établi le genre Pseudocneorhinus, sur une espèce nou- velle que je croyais devoir placer dans les A délognathes-Cycloph- thalmes ; ayant reçu depuis un plus grand nombre d'exemplaires du même insecte et d’autres appartenant à des espèces différentes du genre, j'ai pu mieux juger de la place qu’il doit occuper. Il rentre dans le groupe des 7rachyphlæides; je vais donner de nouveau les caractères génériques et indiquer la différence avec les genres VOISIns. Rostre un peu plus long que la tête, séparé d’elle par un sillon ss + D A LA FAUNE DU JAPON, 11 bien prononcé en dessous, peu profond et courbé en dessus; qua- drangulaire, légèrement concave, profondément, triangulairement échancré; l’échancrure rebordée, limitant un espace lisse, dénudé. Scrobes latérales, courbées, dirigées vers les yeux. Antennes insé- rées avant le milieu, leur scape couvrant les yeux; les deux pre- miers articles du funicule plus longs que les suivants; le premier le plus gros; 3 à 7 égaux, massue ovale. Yeux grands, ovales, subacuminés en bas, assez fortement granulés, obliques. Prothorax transversal, lobé, son bord antéro-inférieur échancré. Écusson nul. Elytres courtes, exactement de la largeur du prothorax à la base ; convexes sur le disque. Cuisses mutiques, jambes antérieures élargies à l’intérieur au bout et mucronées, les autres hispides à l'extrémité, les corbeilles des postérieures ouvertes; crochets des tarses très petits, rapprochés, mais libres. Second segment de l’ab- domen moins long que les deux suivants réunis, séparé du premier par une suture droite. Saillie intercoxale parfaitement droite. Pièces latérales du métasternum visibles. Corps aptère. D’après les divisions du groupe, établies par MM. Leconte et Horn, sur les pièces latérales du métasternum, le genre doit être placé à côté de 7rachyphlœus. I en diffère par le rostre et la tête situés sur le même plan, par les yeux plus grands et où je ne découvre point de rainure orbitale comme chez 7rachyphlœus ; par la forme du prothorax, la construction des pattes et la sépara tion parfaitement droite des premiers segments de l’abdomen. La plupart des individus des différentes espèces du genre sont couverts d’une couche d'argile ou de terre, de la même couleur que les écailles; elle est difficile à ôter sans entamer la vestiture et cache parfois la sculpture de l’insecte. P. obesus KR. Ann. Belg., 4873, p. 477. Pour qu’il y ait plus d'unité dans les descriptions des différentes espèces, je décrirai de nouveau celle-ci. 6 à 6 1/2 mill. Densément garni de petites écailles d’un jaune terreux ou cendré à faible reflet d’un vert métallique; por- tant sur les élytres des écailles piliformes dressées plus pâles; antennes et tarses testacé rougeâtre. Antennes grêles, écailleuses et garnies de cils; rostre concave, sa partie échancrée et la bouche garnies de cils; tête avec un petit point enfoncé entre les yeux ; scrobes n’atteignant pas tout à fait les yeux ; ceux-ci grands; pro- thorax transversal, faiblement saillant au milieu de la base, peu rétréci en avant, faiblement arrondi sur les côtés, un peu resserré latéralement derrière le bord antérieur, son disque avec trois lignes peu marquées, noirâtres ; élytres convexes, arrondies sur les côtés ; jux Ra 12 ADDITIONS leur plus grande largeur se trouvant derrière le milieu : subacu- minées au bout; avec des stries imponctuées, les intervalles, sauf celui de la suture, larges, et portant une rangée d’écailles allon- gées, dressées, pâles et brunâtres; une bande noirâtre en demi- cercle, plus large au milieu, se voit avant le milieu du disque, une autre de la même couleur, sur la partie postérieure du dos; l’inter- valle des deux bandes est un peu plus clair que le reste du fond. Dessous et pattes garnis des mêmes écailles que le dessus et por- tant des poils pâles. Plusieurs individus ; par M. Lewis ; Japon. P. bifasciatus R. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 4879. 5 à 51/2 mill. Plus petit et d’une forme proportionnellement plus large que le précédent, lui ressemblant beaucoup pour la couleur et la forme des taches; antennes plus épaisses, les articles du funi- cule plus serrés, écailleuses et garnies de poils. Rostre concave, son échancrure et la bouche garnies de poils pâles. Tête avec un point imprimé entre les yeux, portant, comme le rostre et le protho- rax, quelques écailles piliformes, dressées, pâles. Scrobes rostrales se prolongeant plus en arrière que chez obesus, s’élargissant gra- duellement et touchant les yeux. Prothorax fortement transversal, arrondi sur les côtés, anguleusement saillant au milieu de la base, un peu resserre latéralement et déprimé en dessus, derrière le bord antérieur; élytres convexes à peine plus longues que larges au milieu, un peu anguleusement élargies vers leur tiers antérieur, arrondies sur les côtés, se rétrécissant vers le bout, celui-ci coupé droit à la suture ; les deuxième et dernier intervalles des stries réunis et un peu saillants à leur extrémité. Les stries des élytres sont finement ponctuées, les intervalles pareils à ceux de l’espèce précédente et garnis d’écailles piliformes, redressées, un peu incli- nées en arrière, pâles. Dessous et pattes garnis des mêmes écailles que le dessus et de cils de même couleur. L'espèce se distingue de la précédente surtout par sa forme plus large, plus convexe et par l’extrémité des élytres autrement faite. Plusieurs individus, par M. Lewis, du Japon. D’autres au Musée de Berlin, originaires de Hakodate. P. setosus KR. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 4879. 6 mill. D'une forme plus allongée que les précédents, paraissant d’un noir brunâtre, couvert d'écailles d’un brun terreux, à reflet métallique, antennes et tarses testacé roux; les premières écail- leuses et garnies de cils jaunâtres. Rostre assez court, concave, D: rs À Ÿ à j +: W Ni . An A A LA FAUNE DU JAPON. 15 le bord de son échancrure et la bouche garnis de poils jaunâtres; la ligne transversale à la base du rostre assez marquée. Antennes médiocres. Scrobes atteignant les yeux. Prothorax presque aussi long que large, faiblement déprimé derrière le bord antérieur, la base assez saïllante et anguleuse au milieu. Élytres faiblement arrondies sur les côtés, leur plus grande largeur derrière le milieu, subacuminées au bout, médiocrement convexes, assez subitement déclives vers leur tiers postérieur ; avec deux bandes transversales, analogues à celles des autres espèces, mais très faiblement indi- quées. Les élytres ont des stries ponctuées peu profondes, les inter- valles sont garnis d’écailles allongées, assez robustes, redressées, un peu inclinées en arrière et de la couleur du fond. Le dessous et les pattes ont la même vestiture de petites écailles du dessus; les pattes sont, en outre, garnies de poils jaunâtres. Un petit nombre d'individus recueillis au Japon par M. Lewis. P. Adamsi R. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 4879. mill. Se rapprochant de la forme du sefosus, mais plus courte- ment ovale, noirâtre, tarses et massue des antennes roux testacé : garni d’écailles jaune-grisâtre et portant sur les intervalles des stries une rangée d’écailles redressées, comme celles des autres espèces, mais plus longues et inclinées en arrière. Rostre concave, son échancrure et la bouche garnis des poils ordinaires, ses scrobes atteignant les yeux. Antennes médiocres, écailleuses et garnies de cils. Front déprimé. Prothorax transversal, peu arrondi sur les côtés, médiocrement saillant au milieu de la base, assez fortemert déprimé sur sa partie antérieure, surtout sur les côtés du disque. Elytres courtement ovales, convexes, arrondies sur les côtés, ayant leur plus grande largeur derrière le milieu, brusquement déclives en arrière, leur extrémité tronquée à la suture, portant des stries peu profondes, imponctuées, assez rapprochées; la suture un peu élevée à la base. Dessous et pattes couverts d’écailles; les der- nières, en outre, garnies de poils Adams; Mantchourie. Les deux individus que je possède de cette espèce et qui ont été recueillis par M. Adams, sont couverts d’un enduit cachant la sculpture du rostre, de la tête et du prothorax. P. minimus R. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 4879. 31/2 à 4 mill. Plus petit queles précédents, d’une forme plus régu- lièrement ovale, couvert d'écailles terreuses; antennes et tarses testacé roux; les premières écailleuses et garnies de cils. Rostre 14 | ADDITIONS concave vers l'extrémité, ses scrobes atteignant à peine les yeux, son échancrure et la bouche garnis de poils pâles ; tête et prothorax portantquelques écailles étroites, redressées, pâles; prothorax trans- versal, peu arrondi sur les côtés, sa base médiocrement saillante au milieu, déprimé antérieurement jusqu’avant son milieu. Élytres ovales, convexes, tronquées à l’extrémité de la suture; munies de stries superficielles, imponctuées, à intervalles larges et garnis d’une rangée d’écailles peu robustes, piliformes, pàles, redressées, un peu inclinées en arrière, et peu serrées. Dessous et pattes écailleux ; les dernières, en outre, garnies de poils pâles. Deux individus du Japon, récoltés par M. Hiller. SCAPHOSTERNUS, R. (Byrsopsides ?) Menton large, à peine pédonculé; rostre penché très court et large; scrobes entières, profondes, courbées sous l’angle inférieur des yeux ; antennes courtes, insérées vers le milieu du rostre, leur scape atteignant à peine les yeux, funicule à six articles, les deux premiers égaux, plus longs que les suivants; celui-là, le plus gros; les autres graduellement plus courts et un peu plus larges; la massue paraissant solide à la base, villeux au bout. Tête transver- sale. Yeux grands, transversaux, arrondis en haut, acuminés en bas, fortement granulés. Prothorax pourvu de lobes oculaires. Prosternum profondément échancré jusqu'aux hanches antérieures, la partie centrale de l’échancrure déprimée et latéralement marginée. Écusson mé- diocre, transversal, ovale. Élytres allongées, plus larges que la base du prothorax. Saillie mésosternale entre les hanches intermé- diaires, étroite, perpendiculaire en avant. Métasternum de longueur médiocre. La saillie postcoxale de l'abdomen est étroite, arrondie. Les deux premiers segments abdominaux de longueur égale, sépa- rés par une suture légèrement arquée. Le 2° segment au moins aussi long que les deux suivants réunis. Hanches intermédiaires séparées. Pattes grosses; cuisses avec une petite dent conique; jambes mucronées et onguiculées au bout, les antérieures denticu- lées sur la tranche intérieure. Corbeilles des postérieures ouvertes ; toutes portant un bouquet de cils rigides à l'extrémité. Tarses à 3e article profondément bilobé, spongieux en dessous; crochets du 4° rapprochés, petits. Téguments épais; corps aptère. Genre dont l'assemblage de caractères rend la place difficile à déterminer. Il me paraît devoir rentrer dans la tribu des Byrso- psides et la séparation des hanches intermédiaires le rapprocherait des derniers genres de cette division. C’est peut-être le genre A LA FAUNE DU JAPON. 15 de Curculionides le plus remarquable de la faune japonaise, et sans la capture des différents individus par des personnes différentes, il paraîtrait douteux qu'il se trouve réellement dans ce pays, son facies étant entièrement celui d’un insecte de l'Australie. Il tient au Japon une place analogue à celle du genre Thecesternus, aux États centraux de l'Amérique du Nord et se rapproche, sous plusieurs rapports, de ce genre également remar- quable. S. rugosus, KR. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 1879. 11 mill. Facies général d'un Amyctéride. Noir terne, dessus avec quelques vestiges de poils brun cendré dans les intervalles. des tubercules du prothorax, à la base des élytres et dans les points des stries; dessous et pattes un peu plus densément garnis de poils cendrés; crochets des tarses bruns. Rostre transversalement un peu déprimé à la base, très rugueux ; avec des impressions lon- gitudinalement confluentes, formant entre elles plusieurs carènes peu régulières, dont cinq un peu plus marquées, celle du milieu enfermant un petit espace ovale. Partie latérale du rostre, sous les scrobes, longitudinalement ridée. Scape et funicule antennaires rugueux, légèrement pubescents ; massue noir-grisâtre avec quel- ques poils au bout. Tête avec une ponctuation serrée, plus grosse sur le front, graduellement plus petite en arrière et paraissant circulairement confluente. Prothorax plus long que large, à peu près droit, étroitement rebordé à la base, faiblement arrondi sur les côtés, presque aussi large en avant qu’en arrière; avec une ligne médiane obsolète et courte au milieu de la base ; couvert de tuber- cules porifères serrés; le bord antérieur avec des tubercules plus petits. Écusson arrondi, transversal, saillant, pubescent. Élytres allongées, faiblement échancrées en arc à A base, plus larges que le prothorax ; leurs épaules saillantes, arrondies, surmontées d’une crête tuberculée; les côtés des élytres parallèles, leur bout finissant en tubercule large et aplati. Le bord des élytres, vues en dessous, postérieurement large et ponctué. Elles portent une grande crête tuberculée àla base, près de l’écusson une callosité postérieure aiguë et des lignes de fossettes peu profondes, effacées vers l'extrémité, à intervalles transversalement ridés sur leur partie antérieure et munis de petits tubercules luisants peu régu- liers. Le dessous de la tête est transversalement, finement ridé. Le métasternum densèment garni de points confluents. Les premiers segments de l’abdomen sont couverts de rugosités et de points transversalement confiuents; le dernier segment densément et moins grossièrement ponctué. Les cuisses et les jambes portent une 16 ADDITIONS ponctuation excessivement grosse et souvent confluente. Articles des tarses ponctués. Un seul individu pris par M. Lewis à Nagosaki. S. scrobiculatus R. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 1879. 9 mill. Très voisin du précédent, ayant la même forme générale ; noir, garni de pubescence brune assez abondante sur le rostre, serrée sur la tête, garnissant les antennes et les interstices des tubercules du prothorax, dont chaque tubercule porifère est muni d’un poil. L’écusson en est densément garni; les élytres en portent à la base et dans les fossettes. Le dessous est également pubescent, surtout l'abdomen. Les poils qui garnissent les pattes, sont plus longs et très abondants. Rostre de la forme de celui du rwgosus; sculpté de même. Ponctuation de la tête voilée par sa vestiture de poils. Massue des antennes à derniers articles garnis de pubescence. Prothorax comme chez l'espèce précédente, mais proportionnel- lement plus étroit. Écusson ovale, densément pubescent. Élytres de la forme de celles de wugosus; leur tubercule postérieur moins isolément saillant, et paraissant par conséquent plutôt acuminées au bout; les fossettes des élytres en proportion plus grosses; les intervalles fortement transversalement ridés sur la partie anté- rieure du disque; les petits tubercules sur les intervalles, plus sou- vent réunis par groupes de deux ou trois que chez l’autre espèce ; présentant la forme d’aspérités sur la partie postérieure latérale, et formant une ligne continue de tubercules à la base du 4° inter- valle. Dessous et pattes paraissant avoir la sculpture du rwgosus, mais plus cachée par la vestiture. Les jambes ont une rangée de longs poils sur leur tranche intérieure.Crochets des tarses et ongles terminaux des jambes brun luisant. Tokio (Hiller) ; Japon (Lewis) Phæœopholus major R. Ann. Belg., XXIT. Compte-rendu de la séance du 5 avril 1879. 4 1/2 mill. Ressemblant, pour la forme, la couleur et la distri- bution des taches à P. ornatus KR. (Ann. Belg. 1873, p. 181), mais d’une taille beaucoup plus grande. Brun, garni d’écailles brunes, fauves et noirâtres. Rostre delalongueur de la moitié du corps ( ou plus court (SG), fortement ponctué. Tête densément ponctuée. Prothorax transversal, arrondi sur les côtés, fortement et brus- quement rétréci en avant, convexe sur le disque, subitement déclive antérieurement, avec une ligne médiane obsolète, garni d’écailles brunes et d’autres plus claires, les premières plus abondantes sur les côtés, les secondes au milieu de la base et formant une tache ANRT RE REA FEU ! ‘ 14 A "2 A LA FAUNE DU JAPON. 17 peu définie. Écusson garni d’écailles fauves. Élytres courtement ovales, leurs épaules saïllantes, arrondies; un peu déprimées à la base de la suture et en dedans des épaules, régulièrement ponctuées- striées, les intervalles alternants, 2, 4 et 6, un peu plus élevés vers la base et à l'endroit des bandes noires transversales. Les élytres sont garnies d’écailles brunes, un peu plus claires entre les deux bandes noires transversales, dont la première, et la plus large, se voit un peu avant le milieu de l’élytre et l’autre, plus étroite, au delà du milieu. Pattes peu densément garnies de petits poils gri- sâtres: un anneau sombre entourant les cuisses vers l'extrémité. Dessous légèrement garni d’écailles grisâtres à faible refiet métal- lique. Japon, Hiller. Deux individus; ‘et ©. Hylobius elongatus KR. Ann. Belg., 4873, p. 490. M. Hiller a recueilli plusieurs individus de cette espèce, déjà prise par M. Lewis; un des exemplaires a une grande tache blanche latérale sur les élytres et une autre sur leur extrémité; plusieurs autres individus ont seulement une apparence de ces mêmes taches, elles ont un aspect floconneux, comme les filaments de Paipalo- SOmus. Rhynchites Haroldi R. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 1879. 6à61/2 mill. Appartenant au même groupe que R. betuleti, d'une forme analogue, mais de taille plus grande. Toute la tête et le dessus du prothorax, comme les élytres, d’un rouge cuivreux lavé de vert, parfois d’un vert cuivreux, le dessus de la tête très brillant. Extrémité et côtés du rostre, pattes, pygidium et dessous d’un bleu violet. Antennes bleu noirâtre, leur massue noire. Tête et rostre couverts de gros points, une impression allongée, bien marquée entre les yeux; rostre robuste, carré, assez brusquement courbé vers l'insertion des antennes, ses scrobes larges et pro- fondes. Prothorax de la forme de celui de betuleti, bisinué à sa base, la ligne médiane peu marquée, moins grossièrement ponctué que la tête, avec deux courtes impressions obliques, dirigées vers les angles antérieurs, sur le disque. Écusson bleu, transversal, densément ponctué. Élytres de la forme de celles de betuleti, densément garnies de gros points entre lesquels se trouve une ponctuation plus fine; les trois côtes, communes à plusieurs autres espèces, peu sensibles. La ponctuation des côtés du métasternum, du pygidium et des pattes, grosse, celle de l’abdomen, fine et serrée. Dessous, pattes et pygidium garnis d’une pubescence grise. 4 "4 % 18 ADDITIONS Les hanches du G' sont recourbées en avant, au bout, en forme de petite dent. g'et © Japon, Hiller. La dent des hanches, chez le G', que je n’ai observée chez aucun autre Rhynchiles, constitue le caractère le plus remarquable de cette espèce. Elle paraît remplacer, dans une certaine mesure, les épines si communes chez les G' d’autres espèces du genre. Scythropus scutellaris R. Ann. Belg., 1873, p. 179. Un examen plus rigoureux de cette espèce m'a fait trouver des différences plus grandes avec S. #mustela, que celles indiquées dans mon ancienne description. L’écusson de scutellaris n’est pas seule- ment autrement fait que chez mustela, mais la petite carène trans- versale du rostre de cette dernière espèce est absente chez celle du Japon; chez celle-ci, la partie antérieure du rostre est ponctuée, la ligne imprimée au-dessus est absente et il n’existe qu’une petite impression allongée entre les yeux. Le scape des antennes n’atteint tout au plus que le bord postérieur de l'œil et se trouve par con- séquent beaucoup plus court que chez les Scythropus européens. Le prothorax est plus petit en proportion des élytres dans l’espèce japonaise et ces organes sont plus larges aux épaules. La collection Hiller contient un seul individu, qui, de taille plus petite, ne me paraît pas différer spécifiquement des exemplaires de M. Lewis. Du Japon. Lewis et Hiller. J'avais établi le genre Xenopus (Celia, olim) sur une espèce du Japon, prise par M. Lewis. Ce genre est identique avec IxALMA, Pascoe(!);le nom donné par cet auteur étant plus ancien, doit avoir la priorité. M. Hiller a recueilli au Japon deux exemplaires d’une nouvelle espèce; je la décris avec une autre de ma collection, provenant des chasses du D' Bacon, dans l'Inde boréale. I. Hilleri K. Ann. Belg., XXII. Compte-rendu du 5 avril 4879. 4 mill. Plus petit que dentipes R. (Ann. Belg., 1874, 127), brun rougeâtre pâle, légèrement garni d’une pubescence plus claire, disposée en ligne sur les intervalles des stries des élytres. Rostre plus court que la tête, comme elle vaguement ponctué, un peu déprimé et relevé sur les bords, à la place de l'insertion des (1) Lin. Soc. Journ. Zoolog., vol. XI, 214. Be. A LA FAUNE DU JAPON. 19 antennes. Yeux noirs. Prothorax moins long que large à sa base, obconique, rebordé en avant, vaguement, mais densément ponctué, un peu déprimé sur les côtés. É'eusson en triangle arrondi. Élytres plus larges que la base du prothorax, de la forme de celles du den- tipes, mais moins relevées aux épaules, ponctuées-striées, les stries larges et leurs points allongés, confluents, les intervalles des stries pas plus larges qu'elles. Dessous et pattes vaguement ponctués. Les cuisses postérieures armées d’une grosse lame triangulaire, analogue à celle du dentipes, mais un peu différente de forme, chez l’espèce actuelle, les échancrures qui séparent les dents étant plus profondes.Jambes des deux paires antérieures presquedroites, les postérieures courbées. Japon, Hiller. I. indica, KR. Ann. Belg., XXII, séance du 5 avril 14879. 4 1/2 mill., rostre excl. Un peu plus grande que dentipes, brun foncé, avec une ligne noirâtre sur les côtés du prothorax,se perdant peu à peu sur les élytres. Antennes et pattes d’un brun clair, à l’ex- ception des cuisses postérieures; tout le corps légèrement garni d’une pubescence jaunâtre. Rostre sensiblement plus long que la tête, courbé, ponctué-strié à la base, lisse et luisant vers le bout, avec une petite ligne imprimée entre l'insertion des antennes. Tête transversalement ridée-ponctuée sur le front, un peu déprimée entre les yeux, lisse en arrière. Prothorax obconique, à peu près aussi long que large, faiblement rebordé en avant, transversale- ment ridé. Écusson en triangle arrondi. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, leurs épaules arrondies, presque paral- lèles sur les côtés, calleuses en arrière et arrondies à l'extrémité, garnies de côtes rugueuses, couvertes de pubescence; les 2°, 3: et 6° côtes plus élevées que les autres ; la 2°un peu courbée au milieu; les stries, entre les côtes, étroites, vaguement ponctuées. Dessous du corps et pattes rugueux; les dernières longues et grêles; les cuisses postérieures dépassant de beaucoup l’abdomen. Les quatre cuisses antérieures armées, vers l'extrémité, d’une petite dent, les postérieures munies d’une lame dentée comme celle de dentipes. Les quatre jambes antérieures presque droites, les postérieures courbées. D' Bacon, Inde boréale. Lychnuchus fascicularis, R. Ann. Belg., XXII, 5 avril 1879. 31/2mill. Noir, luisant, garni de poils noirs etblancs, tarses, extré- mité des jambes et antennes testacés. Base du rostre munie au milieu 20 ADDITIONS d’une carène bien marquée et de deux carènes latérales moinslarges. Tête avec un gros point imprimé entre les yeux, couverte d’une ponctuation confluente, garnie, comme le rostre, de poils blancs. Prothorax fortement convexe avant le milieu, couvert de gros points et garni de poils noirs inclinés vers la partie la plus élevée du disque. Sa base et l'écusson garnis de poils blancs. Élytres avec des lignes de petits points, les intervalles très larges; garnies de longs poils blancs et noirs; les premiers plus serrès à la base, aux épaules, à l'extrémité des élytres et à la suture, surtout vers son milieu, les seconds formant trois touffes situées sur une ligne trans- versale sur chaque élytre, derrière la vestiture blanche de la base. Une grande touffe de poils noirs se trouve au milieu de la suture, dont elle interrompt la vestiture blanche. Des écailles blanches garnissent le dessous et forment un anneau au bout des cuisses. Japon, plusieurs exemplaires, Hiller. Les pattes ont une rainure extérieure profonde le long des jambes ; je la vois également chez L. circulus. Un des individus de l'espèce actuelle a les jambes et la partie supérieure des cuisses testacées, comme les tarses et les antennes. Nanophyes japonicus R. Ann. Belg., XXII, 5 avril 1879. 8 mill. Appartenant au même groupe que les autres espèces du Japon déjà décrites; elle a, par conséquent, le funicule composé de cinq articles, ceux de la massue bien séparés et les crochets des tarses soudés à la base. Ovale; élytres un peu plus larges à la base que le prothorax; noir, garni de pubescence blanche; dessous de la tête et du rostre, scape des antennes, cuisses, à l'exception de leur extrémité, jambes et les trois derniers anneaux de l’abdomen testacés. Rostre ponctué, strié à la base, prothorax paraissant ponctué à travers la pubescence. Écusson invisible. Elytres régu- lièrement ponctuées-striées, oblongo-ovales, garnies de poils blancs. Dessous et pattes garnis comme le dessus de pubescence blanchâtre. Plusieurs individus, recueillis par M. Hiller. CRYPTORHYNCHUS, 11]? L'espèce suivante s'éloigne des espèces typiques du genre par la forme cylindrique de la massue des antennes, qui la rapproche des Cœlosternus. Le 2° segment abdominal est séparé du 1* par une suture droite, ilest moins long que les deux suivants réunis. Le facies général est celui des C. rufescens R. et C. insidiosus R. # LP D 1 4 jh p #1 gs ju A LA FAUNE DU JAPON. 21 C. annulipes, KR. Ann. Belg., XXII, 5 avril 1879. Varie de taille de 4 1/2 à 6 mill. D'une forme plus étroite que .C. Lapathi L.; noir-brunâtre terne, d’un brun clair rougeâtre sur les tarses et les antennes, extrémité du rostre d’un brun-marron luisant; garni d’écailles brunes et noires. Base du rostre écailleux, avec cinq carènes, dont les intervalles sont ponctués. Tête garnie d’écailles brunes à la naissance du rostre avec une impression pro- fonde, allongée, entre les yeux ; rugueusement ponctuée de gros points superficiels, presque confluents sur le vertex. Yeux grands, ovales. Scape des antennes en massue, 1‘ article du funicule obco- nique, plus gros et plus long que les articles suivants, ceux-ci gra- duellement plus courts; massue cylindrique, articulée, peu velou- tée. Prothorax aussi long que large, bisinué à la base, droit sur les côtés, assez subitement rétréci et subtubuleux en avant, les lobes bien développés, rugueux, finement carénés, garni d’écailles pili- formes, redressées, noires et portant sur son bord antérieur des touffes d’écailles brunes. Écusson petit, noir, luisant. Élytres allon- gées, un peu plus larges que le prothorax, leurs épaules rectangu- laires, arrondies, leurs côtés parallèles; arrondies au bout, avec des stries de points allongés, peu profonds, déprimés autour de l’écus- son; garnies d’écailles brunes couchées et d’autres piliformes, brunes et noires, redressées, inclinées en arrière, disposées en ligne sur les intervalles des stries. Métasternum et l‘" segment de l’abdomen couverts de gros points, lesautres segments abdominaux vaguement ponctuës. Tous ces points portent des écailles brunes. Pattes assez longues, cuisses échancrées au bout et paraissant, par cela, dentées, jambes latéralement comprimées. Des écailles brunes forment des anneaux sur les cuisses et les jambes. Plusieurs individus, recueillis par M. Hiller. L'espèce suivante s’éloigne moins des Cryplorhynchus typiques, la massue étant ovale, allongée, et les trois segments intermédiaires de l'abdomen de longueur égale. C. obscurus KR. Ann. Belg., XXIL, 5 avril 4879. 4 à 5 mill. Ovale, brun-noirâtre terne, antennes et crochets des tarses d’un brun-rougeâtre; garni d’écailles d’un brun fuligineux. Rostre écailleux et muni de cinq petites carènes, dont les inter- valles sont ponctués à la base, dénudé et finement ponctué sur sa moitié antérieure. Scape des antennes légèrement courbé et grossi au bout, atteignant les yeux; les deux premiers articles du funi- cule plus longs que les suivants, celui-là le plus gros; les autres graduellement plus courts, tous pubescents; la massue ovale, acu- ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXIV. 2 JAI DEC NI ONE TPE T TTL 22 ADDITIONS minée, fuligineuse. Tête transversalement déprimée entre les yeux avec une petite carène sur le front; ponctuée et écailleuse jusque derrière les yeux, où commence la partie seulement visible au repos, nettement limitée, plus élevée, densément ponctuée et dénu- dée. Yeux grands. Prothorax moins long que large, base bisinuée, côtés droits en arrière, se rétrécissant peu à peu vers le devant, avec des ‘lobes médiocres, criblé d’une ponctuation peu profonde, muni d’une carène peu marquée, garni d’écailles fuligineuses couchées et de quelques toufles d’écailles redressées, noires, sur le disque. Écusson arrondi, rugueusement ponctué. Élytres allongées, plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules et à l’extrémité, avec des stries assez larges, composées de points presque con- fluents,; un peu aplaties le long de la suture, l'intervalle entre elle et la première strie portant une rangée de petits tubercules. Les élytres sont garnies d’écailles fuligineuses, variées d’autres blan- ches, qui forment des taches peu nettes, vers le 3° intervalle, avant le milieu et sur le côté des élytres un peu au delà du milieu; elles dessinent encore une bande transversale vers le bout. Métasternum et 1* segment fortement ponctués, les autres segments plus vague- ment. Cette ponctuation et les pattes garnies d’écailles fuligineuses. Cuisses un peu échancrées vers le bout; jambes longitudinalement striées. Plusieurs individus, pris par M. Hiller. Baris, Germar. Je dois à M. Lucas von Heyden la connaissance de la nouvelle espèce suivante de Baris, trouvée à plusieurs reprises à Mino et à Echisen au Japon par le professeur Rein, de Marbourg, à qui je me fais un plaisir de la dédier. M. von Heyden a bien voulu me donner trois individus de cet insecte; ils différent beaucoup de taille, le plus grand dépasse sous ce rapport tous les autres Baris du Japon, que je connais. B. Reiïnii, R Ann. Belg., XXII, 5 avril 4879. 5 à7 1/2 mill. (rostre excl.). Ovale, allongé, noir luisant, garni d’écailles peu apparentes, d’un noir terne, et d’autres jaunes, qui forment des taches au-dessus et garnissent le dessous; tarses bruns, leurs crochets et les antennes plus clairs. Rostre aussi long que le prothorax, arqué, surtout à la base, comprimé latéralement en arrière, graduellement élargi et aplati vers le bout, subcaréné, couvert de gros points aÏongés, devenant peu à peu plus fins vers l'extrémité, Funicule des antennes garni de pubescence jaune; son À LA FAUNE DU JAPON. 23 premier article plus long et plus gros que les suivants. Tête densé- ment et assez finement ponctuée, plus lisse en arrière, séparée du. rostre par une ligne transversale. Prothorax un peu moins long que large à la base, qui est bisinuée; droit sur les côtés, jusque avant le milieu, se rétrécissant, de là, en avant, criblé d’une ponc- tuation grosse et fort serrée; des écailles jaunes couvrent le prosternum et remontent en avant de façon à former une tache sur les angles antérieurs du disque; une autre tache plus grande se voit sur les angles postérieurs. Kcusson arrondi, garni des mêmes écailles. Elytres environ de la moitié plus longues que larges à la base, celle-ci un peu plus large que le prothorax; épaules peu saillantes, arrondies, côtés graduellement rétrécis vers le bout, l'extrémité arrondie. Les élytres ont des stries larges et profondes, imponctuées, dont les intervalles sont couverts d'assez gros points serrés, peu réguliers, voilés par des écailles d’un noir de fumée. Des écailles jaunes apparentes forment une petite ligne à la base du 4: intervalle et une tache transversale, composée de petites lignes, sur les 3°, 4, 5° et 6° intervalles, au delà du milieu de l’élytre; elles garnissent l'extrémité de la suture et sont disposées en ligne, assez caduque, sur chaque intervalle. Prosternum couvert de gros points; métasternum densément ponctué et garni d’écailles jaunes, très serrées sur ses côtés et ceux du mésosternum. Les deux premiers segments de l’abdomen cou- verts d’une ponctuation grosse et serrée, les autres segments avec des points plus fins; tous ces points portant des écailles jaunes plus longues et piliformes aux angles des segments, à commencer du 2° et au bout de l'abdomen. Pygidium couvert de gros points écailleux au bout. Cuisses et jambes ponctuées, peu densément garnies de poils jaunes. Récolté par le professeur Rein, Mino, Echisen (Japon). M. Hiller a récolté au Japon un grand nombre d'exemplaires d’un petit insecte, voisin de Xerodermus Lacordaire (1), genre qui compose avec Slromboscerus, Schh. son groupe des Sfrom- boscérides. M. Jekel m'avait fait remarquer que le genre Ortho- sinus de Motschulski (?) était probablement identique avec le genre de Lacordaire, mais que l’auteur du Genera ne l'avait pas connu et que Motschulski, l’atoujours placé, à tort, tantôt dansles Ærirhinides (1) Lac. Genera, VII, 307. , (?) Bull. Moscou, 1863, II, 525. / 24 ADDITIONS (Bullet. de Moscou}, tantôt entre Gymnetron et Phænomerus (Bullet. de Moscou, 1866, et Catal. général, 1869). L'examen du type d’une des deux espèces de Motschulski, son O. velatus, que M. Jekel a bien voulu me confier, m’a cependant démontré que les genres Orthosinus et Xerodermus, quoique voisins, sont réellement distincts, surtout par la forme des yeux, contigus en dessous chez 0. velatus, bien séparés et d’une forme différente chez Xerodermus. Dans l’énumération des caractères de son genre, Motschulski ne dit rien des yeux, ni dans la description de son ve/alus, mais, dans celle de l’autre espèce, 0. sculpticollis, il dit : » oculis paulo por- minulis. » Je ne connais point de type de cette dernière espèce, mais, à en juger d’après la description, il ne serait pas impossible que ce fût le même insecte que Xerodermus porcellus de Lacor- daire; chez celui-ci, les yeux sont, en effet, plus proéminents que chez O. velatus, et les descriptions des deux auteurs s'appliquent bien au même insecte. Il faut ajouter que les espèces sont du même pays, l'île de Ceylan, et provenaient de la même personne, feu Nietner. Je possède également ces insectes par la même source, j'ai su comparer l’un au type du velalus, tandis que les descriptions d’O. sculpticollis et de X. porcellus s'appliquent bien à l’autre. La nouvelle espèce du Japon doit former un troisième genre, voisin des deux autres, il en diffère surtout par la composition des antennes. Chez les genres précédents, le funicule est composé de six articles, chez la nouvelle espèce, il n’en a que quatre; les yeux sont comme chez 0. velatus. Il y aurait donc, pour résumer, trois genres qu'on peut carac- tériser comme suit : Antennes à funicule de 6 articles; yeux grands, contigus en dessous. Orthosinus velatus Mots. Antennes comme dans le genre précédent; veux petits, séparés, un peu saillants. Xerodermus porcellus Lac. (peut-être — Orth. sculpticollis Mots. Antennes à funicule de 4 articles; yeux comme dans le 4°" genre, c’est-à-dire grands, contigus en dessous. Nov. gen., n. sp. Quant à la place que ces genres doivent occuper, je crois que, malgré une très grande analogie de facies avec les Dryophthorides, la construction de la massue des antennes prouve qu'ils doivent rester dans les Rhynchophorides. J'observerai en passant que le genre Stromboscerus. Schh.,queLacordaire fait entrer dans la même tribu que Xerodermus, en diflère beaucoup, comme également d’Orthosinus et de monmouveau genre. Le facies de cet insecte (°) () S. Schuppeli, Ghl. in Schh., de Madagascar. y AGREE ! [h-VrA ( LATE À LA FAUNE DU JAPON. 25 est, comme Lacordaire le remarque, tout à fait celui d’un Spheno- phorus. Je connais cet insecte en nature, dans la collection Dejean (où il se trouve parmi les Sphenophorus). Gyllenhal le décrit avec exactitude comme ayant cinq articles au funicule, tandis que Lacordaire s’est trompé en lui attribuant six articles. La massue est beaucoup plus obliquement tronquée que chez les autres genres en question. Voici les caractères du nouveau genre : Rostre séparé de la tête par une ligne transversale entre les angles supérieurs des yeux, déprimé près de sa base; ses scrobes obliques, presque conniventes en dessous. Scape assez robuste, un peu grossi au bout; funicule de quatre articles, le 1® plus long et plus gros que les suivants, turbiné ; le 2e aussi long que large; le 3 moins long et plus large que le 2°; le 4e encore moins long et plus transversal. Yeux étroits, allongés, contigus en dessous. Ecus- son à peine visible. Suture des deux premiers segments de l’abdo- men courbée, peu profonde ; celle entre le 2° et 5°, très marquée; 2e segment plus large que 3% et 4° réunis. Saillie intercoxale large, légèrement courbée. L’espèce unique du genre est : Dryphthoroïdes sulcatus, R. Ann. Belg., XXIL, 5 avril 4879. 4 mill., rostr. excl. Facies de Dryphihorus, plus large que D. limexylon; d’un noir terreux passant au brun sur le rostre, les antennes et Les tarses; couvert d’un enduit gris-jaunâtre. Rostre plus long que la tête, cylindrique, garni d’une ponctuation longi- tudinalement confluente ; un peu déprimé par-dessus près de la base | avec une impression peu profonde entre les antennes. Tête den- sément, finement et superficiellement ponctuée. Prothorax pluslong que large, presque droit à la base et sur les côtés, assez longuement tubuleux en avant, couvert d’une ponctuation grande, peu pro- fonde, très serrée, remplie comme celle de la tête et du rostre d’un enduit jaune-terreux. Ecusson petit, allongé, déprime. Élytres presque du double plus longues que le prothorax, un peu plus larges qué sa base, assez brusquement rétrécies en arrière, cou- vertes de côtes étroites, finement ponctuées ; les intervalles de ces côtes garnis de gros points carrés, rapprochés. Dessous avec des points remplis du même enduit que le dessus. Cuisses comme tigrées avec la même vestiture, elle paraît plutôt piliforme sur les jambes. Le rostre du mâle plus gros et plus rugueux que celui de la femelle. Japon, Hiller. 26 ADDITIONS BRENTHIDES. BARYRHYNCHUS Lac. (Arrhenodes, pars Schh.) La collection de M. Hiller contient une espèce de Brenthide, la seule qui soit, jusqu’à présent, connue du Japon; elle rentre, sauf la construction différente des antennes, dansle genre Baryrhynchus créé par Lacordaire (Grenera. t. VII, p. 426), aux dépens de quelques espèces d’'Arrhenodes de Schünherr, toutes originaires de l’Inde (1). La structure des antennes de l'espèce japonaise justifierait peut- être la création d’un sous-genre; je la réunis cependant provisoi- rement au Baryrhynchus, indiquant dans la description suivante en quoi elle diffère des espèces typiques. B. Poweri KR. Ann. Belg., XXII, 5 avril 1879. G'2centim. © 11/2centim. S’approchant, quant à la forme, beau- coup du B. miles Schh.; d’une couleur plus noire, plus luisant surtout sur le prothorax ; les taches jaunes sur les élytres éxacte- ment disposées de la même manière, mais se détachant mieux sur la couleur plus sombre du fond. Antennes plus grêles, plus longues, dépassant un peu la base du prothorax, leurs articles gardant entre eux la même proportion que chez l’espèce indienne, mais ayant une forme plus allongée, sauf l’article basilaire, qui est pyriforme ; le dernier de la massue aussi plus acuminé chez B. Poweri. Tête lisse, un peu élevée en forme de bourrelet transversal, entre les yeux. Prothorax plus étroit que chez mes, lisse, avec des points distants, seulement visibles par un fort grossissement; vers la partie postérieure, il est garni d’une pubescence très fine; la base est entourée de deux stries étroites et rapprochées. Élytres à épaules un peu plus rectangulaires et à callosité plus marquée que chez l'espèce voisine. Pattes plus grêles; les antérieures en proportion plus longues (©) ; jambes faiblement élargies sur la tranche intérieure. Deux individus (Get Q) recueillis au Japon par M. Hiller. ANTHRIBIDES. Phlæobius gibbosus, KR. G' 10 mill. © 8à 10 mill. Voisin des ?. alternans Wied. et /on- gicornis Fab. Noir, cuisses etjambes testacées, garni de poils gris- (t) M. Power, qui a fait une étude spéciale de la famille des Brenthides, m'a fait connaître une espèce nouvelle du nord de la Chine : elle est entièrement diffé- rente de celle du Japon et ne se distingue pas, par les antennes, des espèces typiques. À LA FAUNE DU JAPON. AT jaunâtre, variés de blancs et de noirs; antennes noires et garnies de pubescence blanche, formantdes anneaux au sommet des articles (sauf de la massue) chez le mâle; brunes (la massue exceptée) avec des poils analogues, plus serrés au sommet du dernier article du fu- nicule, chez la ©. Têteet rostre rugueux, rostre déprimé ; tête avec une ligne longitudinale, peu marquée entre les yeux. Prothorax plus court, mais de même forme que chez les deux espèces voisines ; garni de poils gris-jaunâtre ; confusément tacheté de noir et, chez certains individus, avec cinq petits points blancs dont un central, entouré des autres disposés en carré régulier. Ecusson blanc. Élytres de la forme de celles des P. longicornis et alternans; ponctuées-striées; munies d’une gibbosité bien marquée, à la base, près de la suture; garnies de poils gris-jaunâtre, plus clairs sur leur déclivité postérieure, les intervalles alternants, à commencer de la suture, un peu plus élevés et garnis de poils blancs et noirs alternants et formant des taches, la gibbosité de la suture parfois plus noire que la couleur du fond. Dessous et pattes avec des poils jaunâtres pâles ; les pattes avec des anneaux plus foncés. Pilosité du dernier article des tarses d’un jaune-gris pâle. L'espèce, quoique très voisine des deux autres, se distingue faci- lement par la gibbosité à la base des élytres, qui existe à peine chez P. alternans et longicornis. La couleur générale de espèce japo- naise est plus grise et moins jaunâtre que chez ces dernières. Japon; trois C‘etsix © ; Lewis. Une ©; Hiller. Les deux espèces suivantes d’Anthribides rentrent dans le genre - Litocerus ; la seconde a le rostre très aplati, parallèle dans toute son étendue, mais assez large et sans les carènes de l'espèce plus grande. Les yeux de cette dernière sont très grands et fort rap- prochés, surtout vers l'angle antéro-inférieur. Ceux de la petite espèce sont en proportion plus petits, plus régulièrement arrondis et restent largement séparés. Les deux insectes rentrent, par consé- quent, respectivement dans les deux sections du genre indiquées par Lacordaire. (Genera, tome VII, p. 514, note 4.) Litocérus japonicus, R. Ann. Belg., XXII, 5 avril 1879. 6 mill., rostr. exel. Noirâtre, antennes, sauf la massue, et crochets des tarses, brun-testacé ; dessous garni de poils d’un jaune livide, dessus, de poils gris de fumée et d’autres noirs et blancs formant des taches. Rostre élargi au bout, rugueux, sa partie antérieure un peu aplatie etassez nettement séparée du reste; sa partie postérieure obsolètement tricarénée; garni de poils clairs. Tête fortement 28 ADDITIONS imprimée sur l’espace étroit qui sépare les yeux ; garnie de poils noirâtres, avec le bord des yeux et une grosse tache en dessous de ceux-ci, clairs. Prothorax iransversal, ponctué, avec une carène sinuée et une forte impression transversale sur le disque; couvert de poils clairs et noirâtres formant un dessin compliqué ; les poils noirs dessinant plus ou moins deux lignes irrégulières renfermant une tache claire au milieu, qui devient plus apparente et blanche devant l’écusson. Celui-ci petit, arrondi, blanchâtre. Élytres à épaules un peu relevées et une gibbosité à la base vers le 2e inter- valle des stries, transversalement déprimées en arrière de cette élévation; ponctuées-striées, les 2° et 4° intervalles plus élevés. Les élytres sont garnies de poils gris de fumée; des poils noirs forment une tache sur la gibbosité de l’épaule; elles dessinent une bande transversale vers le milieu et une autre peu apparente vers l'extrémité; sur les intervalles élevés se voient des lignes alternantes blanches et noires. Les pattes sont annelées de jaune-grisâtre et de noir. Sur le pygidium deux lignes noires rapprochées sur un fond de la même couleur claire que celui des pattes. Recueilli par M. Lewis à Hiogo, temple de la Lune, 1871 ; depuis par M. Hiller à Kioto. Je distingue diflicilement deux sexes; chez quelques individus les 3° et 4° articles des antennes me paraissent plus longs relati- vement aux suivants, Ce sont probablement les mâles. Litocerus rufescens, R. Ann. Belg., XXII, 5 avril 1879. 3 1/2 à 4 mill., rostre excel. Noir, pattes et antennes, sauf la massue, d’un testacé rougeûtre ; le bord antérieur du prothorax et la suture des élytres, surtout vers la base, rougeûtres ; garni de poils d’un noir velouté varié de gris au-dessus, gris-jaunâtre en dessous et sur les pattes. Rostre aplati, plan, parallèle sur les côtés, rugueusement ponctué, garni de poils gris-jaunâtre. Ces mêmes poils plus serrès autour des yeux et formant une tache très apparente sous ces derniers. Prothorax transversal, peu rétréci sur les côtés, à partir de la carène antébasilaire ordinaire jusqu’à la base; muni d’une forte impression transversale au milieu du disque; garni de poils noirâtres enfermant une tache grise cruci- forme centrale, qui devient plus claire vers la base. Ecusson arrondi, grisâtre pâle. Elytres à épaules un peu élevées et présen- tant une faible gibbosité vers le commencement du 2e intervalle, peu profondément ponctuées-striées ; les intervalles alternants, à commencer du 2°, plus élevés, ce même intervalle plus large et plus élevé que les autres. Les élytres sont couvertes de poils noi- À LA FAUNE DU JAPON. 29 râtres et d’autres, d’un gris-jaunâtre, lavé de rouge. Ces derniers forment une tache derrière l’écusson et garnissent la suture sur sa moitié postérieure, où elles s’étendent d’abord en tache trans- versale assez grande et puis en deux autres taches de même forme, mais moins larges. Les pattes sont annelées de rouge pâle et de noir et garnies de pubescence grisâtre. Japon ; quelques individus pris par M. Lewis. Brachytarsus nigrovariegatus, KR. Ann. Belg., XXII, 5 avril 4879. 4 à 4 1/2 mill. Yeux saillants, angles postérieurs du prothorax aigus (:). Noir, antennes, sauf la massue, et tarses bruns, crochets brun-clair ; garni d’une pubescence gris-blanchâtre, formant des taches sur les élytres. Tête et rostre chagrinés, pubescents ; le second avec une impression transversale, peu profonde à la base. Massue des antennes garnie de poils gris. Prothorax moins long que large à sa base ; celle-ci faiblement anguleuse au milieu et fine- ment rebordée, remontant très peu sur les côtés ; le prothorax est criblé d’une ponctuation fine et serrée; garni de poils gris, for- mant des marbrures peu apparentes. Écusson grisâtre. Élytres avec des stries profondes, larges et nettes, munies de points con- fluents dans leur fond; les 2°, 4 et 6° intervalles plus larges et plus élevés à la base; une courte strie se voit à côté de l’écusson, les autres stries sont un peu courbées en dehors à leur partie anté- rieure. Les élytres sont garnies de poils gris, alternant avec des taches noires sur les intervalles élevés. Sans grossissement, le noir fait l'effet d’une tache vers la base, et une autre plus grande vers le milieu des élytres. {x Dessous et pygidium rugueusement ponctués, garnis, comme les pattes, de poils gris. Pilosité de dessous du dernier article des tarses d’un jaune-grisâtre. Un petit nombre d'individus pris par M. Lewis. Aræocerus fasciculatus De Geer. Cofjeæ Fabr. Déjà mentionné par Thunberg, sous le nom d’A. japonicus, comme se trouvant au Japon. Lewis, plusieurs exemplaires. 4 x (1) Les deux caractères sur lesquels Schônherr établit une section du genre. 30 ADDITIONS BRUCHIDES. BRUCHUS. B. dorsalis Schh. J'ai reçu dans le temps de M. Lewis, des exemplaires vivants de cette espèce, éclos à Londres; le même insecte m’est envoyé par M. L.von Heyden, comme étant sorti à Francfort-sur-le-Mein, des fruits du Gledilschia japonica, rapportés par le professeur Rein, d'Echingo, près Nignata, au Japon. Tous ces individus s'accordent avec la description de Schônherr (Gen. et Spec. Curc., t. V, p. 98), où l’espèce est indiquée comme de Bengale. J’observerai seulement que la tête en arrière n’est pas couverte de pubescence rougeûtre, comme il est dit dans cette description; mais que le tégument lui- même est de cette couleur; les poils étant grisâtres comme sur d’autres parties. Les deux taches noires sur le pygidium ne parais- sent pas constantes, les exemplaires de M. Lewis en étant privés. Chez un individu de ces derniers, le pygidium n’est pas acuminé au bout, mais arrondi, et n’a point de trace des deux enfoncements qui se remarquent chez les autres; c’est probablement la femelle. B. scutellaris, Fab., Schh. M. Lewis a récolté cette jolie espèce au Japon; elle se trouve, d’après Schôünherr, dans des graines dans l’Inde, au Cap de Bonne- Espérance et au Brésil. Dans la collection de Dejean, il y a des in- dividus sortis, à Paris, de graines de cedernier pays et des exem- plaires de l'Amérique du Nord, de Cayenne, du Sénégal et de Mada- gascar. Elle vit donc probablement aux dépens d’un végétal fort répandu. Schônherr indique une quantité de variétés; les G' des indi- vidus du Japon, que j'ai sous les yeux, sont plus petits que les © ; leurs antennes, longuement ponctuées, sont noires, à l'exception des quatre premiers articles, qui sont testacés. Les © ont les derniers articles bruns, les autres comme le mâle. Les mâles ont les taches foncées du prothorax et des élytres d’un brun noirâtre; chez les femelles toutes ces parties sont rougeâtres. L’abdomen des G' est couvert de pubescence blanche, celui des © présente deux taches brunes. L’espèce suivante, que je crois nouvelle, a été prise assez abon- damment par M. Lewis. B. fulvipes, KR. Ann. Belg., XXII, 5 avril 4879. 2 1/2 mill. Ovale, noir, garni de pubescence blanc-jaunâtre ; bouche, antennes et pattes testacé-pâle. Tête faiblement carénée <'dt MERS 04008 A LA FAUNE DU JAPON. 31 sur le front, séparée du rostre par une faible impression transver- sale, entre l’angle antérieur des yeux, pubescente comme le rostre. Yeux saillants. Prothorax triangulaire, très faiblement courbé vers le milieu des côtés, ses angles postérieurs peu aigus, son lobe antéscutellaire peu saïllant, paraissant ponctué à travers la pubes- cence qui est plus serrée sur les bords; décoré d’une tache blanche élevée, partagée en deux, au milieu de la base. Écusson carré, blanc. Elytres un peu plus longues que larges ensemble; aussi larges que le prothorax à la base, leurs épaules un peu saillantes et d’un noir luisant; faiblement élargies sur les côtés, isolément arrondies au bout, striées, les intervalles des stries finement rugueux. Les élytres sont d’un noir-brunâtre; des poils blanc- jaunâtre forment un dessin régulier et laissent dénudés : une grande tache humérale s’approchant beaucoup de la suture, une plus petite, latérale, au delà du milieu, et le bout des élytres. Dessous, pygidium et pattes garnis de poils, plus denses sur les côtés du métasternum. Cuisses mutiques. Japon, Lewis. DESCRIPTION DE quatre nouvelles espèces du groupe des Cyphides PAR W. ROELOFS. — SÉANCE DU 5 AVRIL 1879 — Cyphus Oliveiræ, KR. (!). D'une forme fort analogue à celle de C. augustus I1]., et, quoique très voisine, possédant des caractères indiquant une espèce dis- tincte. Facilement reconnaissable par la différence de couleur des écailles, d’un gris cendré pâle, varié de vert-bleuâtre. Tête et rostre comme chez C. augustus, la vestiture verte plus dominante sur le rostre, les écailles grisâtres, plus serrées sur le cou. Prothorax moins transversal que chez l’espèce voisine, plus anguleux sur les côtés à l'endroit où il se rétrécit en avant; couvert de rugosités plus saillantes; son lobe antéscutellaire plus aigu. Le prothorax est garni d'écailles grisâtres, variées d’ écailles vert-bleuâtre ; celles-ci plus abondantes sur ses côtés. Écusson grisâtre. Ély- tres ayant la forme générale de celles de l'espèce citée; un peu plus échancrées au milieu de la base, leurs épaules plus angu- leuses, plus graduellement déclives en arrière, leur extrémité plus arrondie; garnies de stries régulières dont les petits points s’effa- cent en arrière. Les élytres sont couvertes d’écailles gris-cendré, présentant sous un certain jour des reflets verdâtres ; des écailles d’un vert-bleu sont plus abondantes sur la partie postérieure et garnissent les points des stries; les deux rangs obliques d’éléva- tions formant des espèces de V sur les élytres de C. augustus sont remplacés, dans l'espèce actuelle, par des élévations assez étroites, dénudées d’écailles ; la pointe des épaules et la callosité postérieure sont également privées de vestiture. Dessous peu densément écail- leux, vert-bleuâtre et portant des poils pâles. Écailles des pattes __ (f) Les diagnoses ont paru dans le Compte-rendu de la séance du 5 avril 4879. DESCRIPTION DE QUATRE NOUVELLES, ETC. 53: d’un bleu moins éclatant que chez C. augustus, les jambes et tarses avec des poils bruns. Antennes noires, leur massue brune. Je crois que cet insecte, quoique très voisin, pour la forme et la sculpture, de l’espèce d’Illiger, est cependant spécifiquement distinct. Sa couleur rappelle celle de certains bronzes gris- verdâtre. Je dois la connaissance de ce beau Cyphus au professeur Paulino d’Oliveira, de Coïmbre. Il provient du Brésil. Cyphus elegans,R. 18 mill. (Œ), 23 mill. (Q). De la forme générale de C. Germari et espèces analogues, mais plus svelte, surtout pour le prothorax, avec des antennes et des pattes plus grêles, les antérieures en pro- portion plus longues, et ayant les jambes de cette paire denticulées sur la tranche intérieure, grossies, fortement recourbées vers l'extrémité et mucronées chez la Q. Noir ou noir-brunâtre, plus ou moins violacé, avec des taches d’un jaune pâle à reflets métal- liques et nacrés sur les élytres. Rostre grêle pour le genre, parallèle sur les côtés, finement rugueux, parcouru par une ligne étroite médiane, n’atteignant pas l’extrémité, profonde entre les yeux, remontant sur le vertex; comme la tête, peu densément garni d’écailles piliformes blanchâtres. Tête vaguement ponctuée, trans- yersalement déprimée derrière les yeux; ces derniers arrondis et très saillants. Antennes grêles et longues : leur scape dépassant le bord postérieur des yeux; 1‘ article du funicule moins long que le tiers du 2e, celui-ci plus long que dans aucune autre espèce connue du genre, 3 article plus long que le 1‘, les suivants graduel- lement un peu plus courts et plus larges. Tous les articles garnis de poils courts, grisâtres et portant au bout de longs poils fauves. Massue longue, acuminée, brune, veloutée. Prothorax aussi long que large, très peu élargi et arrondi sur les côtés, couvert d’impressions rugueuses transversales à intervalles finement ponc- tués chez le mâle; beaucoup plus lisse chez la femelle; portant une impression latérale et une autre transversale médiane à la base; muni d’une fine ligne au milieu du disque et peu densément garni d’écailles piliformes grisâtres. Écusson allongé, pubescent, concolore. Elytres à épaules fortement saillantes, surtout chez la ©, graduellement rétrécies sur les côtés, vers le bout; leur extrémité acuminée; elles sont garnies de stries portant des points fins, graduellement effacés en arrière; la première strie est fortement imprimée à la base par des points confluents ; Les 2°, 3° et 4 Stries ont de grandes fossettes, à la place de la l"° fascie des élytres, dénudée d’écailles; ces dernières garnissent tous les points des stries et forment un dessin compliqué, analogue à celui de margaritaceus, mais laissant la suture dénudée; les élytres 0 OU EN ls 34 DESCRIPTION DE QUATRE NOUVELLES portent en outre des poils inclinés pâles, plus longs et plus abon- dants sur l'extrémité. Dessous avec des écailles d’un gris nacré et des poils pâles. Paites avec les mêmes écailles et de longs poils bruns, très serrés, sur la tranche intérieure des jambes antérieures. Corbeilles des jambes postérieures triangulaires. Tarses grêles, leur 2 article aussi long que large au bout; le 3° allongé, les crochets peu diva- riqués. | Bahia. Coll. Castelnau. Je possède trois exemplaires de cette espèce, remarquable par la structure des antennes, leur gracilité, la forme des pattes anté- rieures et par sa couleur fort différente de celle des autres Cyphus. Ces caractères suffiront sans doute pour la faire entrer dans un groupe séparé lorsqu'on remaniera un jour les espèces trop hété- rogènes du genre. La © est très différente du G' par son prothorax plus lisse et par le mucro au bout des jambes antérieures, absent chez le G, dont les jambes sont seulement élargies au bout. Un des deux individus G' que j'ai sous les yeux, est couvert, sur les taches écailleuses des élytres, d’une matière jaune, probablement due à une exsudation de l’insecte. Les deux espèces suivantes s’éloignent assez des Cyphus typiques pour justifier la création d’un genre nouveau, si l’on ne veut augmenter le nombre de formes déjà trop hétérogènes, qui sont réunies sous une même dénomination générique. J’indique ici en quoi ces insectes diffèrent surtout du genre Cyphus, tel qu’il est caractérisé dans le Genera de Lacordaire. CYPHOPSIS, R. Scrobes rostrales à peine visibles par-dessus ; rostre parallèle sur les côtés. Yeux courtement ovales, ayant leur grand axe dans le sens de celui de la tête, 2° article du funicule seulement un peu plus long que le 1*. Prothorax environ aussi long que large à la base, latéralement muni d’un tubercule. Pattes anté- rieures sensiblement plus robustes et plus longues que les autres. Toutes les jambes avec une rangée de dents aiguës sur la tranche intérieure (!). Le reste des caractères se trouve également chez certains Cyphus; c’est ainsi que les jambes des deux paires antérieures sont mu- (*) Ges dents, un peu irrégulières, vont du bout de la jambe jusque vers le tiers supéricur; celles du milieu de la rangée sont en général les plus longues. Les dents des jambes antérieures sont plus développées que les autres et un peu recourbées en forme de crochets. ESPÈCES DU GROUPE DES CYPHIDES. : 39 cronées au bout, les antérieures étant grossies à l'extrémité et courbées en dedans ; les corbeïlles des postérieures sont limitées au bout de la jambe. Le rostre est parallèle sur les côtés, un peu plus étroit que la tête, échancré au bout et muni d’une dépression triangulaire à l'extrémité, ilest parcouru, comme chez les Cyphus, d’une fine ligne médiane; le scape dépasse un peu le bord posté- rieur des yeux; le 1* article du funicule n’est pas beaucoup plus court que le 2°; Les suivants sont graduellement plus courts et plus larges; la massue est longuement ovale acuminée. La forme géné- rale rappelle celle des Cyphus Germari, ete., avec une taille beaucoup plus petite. C. Jekelii, R. 13 mill. (rostr incl.). D’un noir brunâtre luisant, garni d’écailles d'un jaune un peu verdâtre. Rostre, en outre de l'impression triangulaire au bout, déprimé en arrière; la fine ligne médiane remonte sur le front et, de chaque côté de sa surface antérieure, se trouve une petite impression longitudinale, tout près de la vive arête qui sépare :le dessus des côtés du rostre. Tête paraissant ponctuée, à travers la vestiture d’écailles jaunes peu serrées qui . la couvrent comme le rostre. Antennes garnies d’une pubescence grisâtre; leur massue gris-brunâtre. Bouche entourée de poils jaunes. Prothorax en cône tronqué, biéchancré en arc de cercle à la base, ses angles postérieurs fort aigus; son bord antérieur légère- ment arrondi au milieu; un gros tubercule transversal, suivi d’une dépression sur ses côtés ; son disque parcouru par une large ligne médiane. Des écailles jaunâtres garnissent cette ligne, forment deux lignes plus larges sur les côtés du disque et couvrent les côtés au prothorax ; les parties noires, entre les lignes écailleuses, sont un peu en relief, comme saupoudrées de jaune et l’espace de cette couleur sur les côtés du disque porte une impression trans- versale vers le milieu. Écusson petit, garni comme le prothorax. | Élytres longuement triangulaires, leurs épaules saïllantes, un peu dirigées en arrière, les côtés un peu rétrécis one elles, puis légèrement arrondis et graduellement rétrécis en arrière; l'extrémité acuminée. Les élytres portent une impression assez profonde à côté de l’écusson; elles sont munies de stries portant des points qui sont plus gros vers la base et sur les stries du milieu de chaque élytre ; des taches jaunes, souvent confluentes, longent la suture et forment des lignes latérales; la suture elle-même et quelques lignes vaguement indiquées sur l'extrémité et le bord de l’élytre sont brunes ; les intervalles de tous ces dessins sont voilés d'écailles grisâtres. Le dessous est densément garni d’écailles jaune + Ÿ SENS 2 X D. | 1 36 DESCRIPTION DE QUATRE NOUVELLES, ETC. d'ocre et porte des poils de la même couleur. Les pattes ont la même vestiture ; la tranche intérieure des jambes avec de longs poils gris-jaunâtre. Un exemplaire provenant de M. Jekel. Brésil intérieur. C. clathratum, KR. 13 à 14 mill. Assez voisine, quant à la forme, de l’autre espèce ; le prothorax un peu plus transversal, les élytres proportionnelle- ment plus larges aux épaules. Noir peu luisant, garni d’écailles d’un jaune plus franc que celui du C. Jekelii; rostre ayant l’im- pression triangulaire terminale confondue avec l’évasement général de la surface ; décoré comme la tête d’une ligne médiane jaune, les côtés et le dessous de tous les deux également de cette couleur. Prothorax muni d’un tuberculelatéral, moins marqué que chez l'espèce voisine, impressionné de la même manière et portant comme elle trois lignes jaunes sur le disque. Écusson de la même couleur. Élytres plus courtement triangulaires, plus en pointe au bout, à épaules plus rectangulaires; la ponctuation plus grosse ; transversalement ridées sur leur partie antérieure; couvertes de grosses taches, souvent confluentes, dont la surface est un peu déprimée et qui sont garnies d’écailles jaunes. Dessous rugueux, couvert d'écailles jaune-pâle variées de grisätres et comme tigré de gouttelettes noires; abdomen avec des poils pâles. Pattes garnies de poils grisàtres peu serrés; la tranche intérieure des jambes, surtout des antérieures, portant des poils plus longs de la même couleur. Plusieurs individus, provenant de la coll. Castelnau, portant l'étiquette : Jacobina (Prov. de Bahia) Brésil. SE 2 MÉTAMORPHOSES DU BRUCHUS BARCENÆ EUG. DUGÈS par le Dr EUGÈNE DUGÈS,'de Guanajuato. — SÉANCE DU 5 JUILLET 1879 — Notre frère, le D' Alfred Dugès, ayant découvert un nouveau genre de plante de la famille des Rhamnacées, plante qu’il a nommée Barcena guanajuatensis, le premier nom en l'honneur du savant naturaliste mexicain Don Mariano Barcena, le second pour rappeler le lieu de l'habitat, recueillit des fruits de cette plante. Quelque temps après, il trouva un petit coléoptère dans la boîte où il conservait ces fruits et s’assura en les examinant que cet insecte était sorti de l’un d'eux. Immédiatement il ouvrit plu- sieurs fruits et trouva le coléoptère à l’état de larve, de nymphe et d’insecte parfait. Des éclosions postérieures nombreuses prouvèrent qu'il n’y avait pas de doute possible à avoir sur la parenté de ces trois états. C’est au moyen des échantillons ainsi recueillis que nous avons fait le petit travail qui suit. Le coléoptère dont nous allons étudier les métamorphoses nous a paru être un PBruchus, bien entendu en donnant au genre l’ex- tension que lui donnait Lacordaire. Quoi qu’il en soit, nous l’avons nommé Bruchus Barcenæ pour rappeler qu'il vit sur le Bar cena QUanaquatensis. La larve (pl. I, fig. 1) a environ 0,005 de long sur 0,003 de large, elle est un peu courbée en arc, molle et blanche, sauf les organes buccaux et une petite partie de la tête, qui sont bruns. La peau est comme finement chagrinée. La tête (fig. 2) est assez volumineuse, mais il faut en quelque sorte l’extraire du 1° segment thoracique où elle est comme enterrée jusqu’au front. Elle est ovale et assez consistante. Les organes buccaux se composent d’un labre (fig. 2 a) transversal, arrondi en avant et sur les côtés et cilié au bord ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXIV. 3 38 MÉTAMORPHOSES libre. 11 est porté par une pièce (b) presque de même forme que lui et qui est placée dans l’échancrure d’une 3 pièce (front), le front (c) est, comme nous venons de le dire, largement échancré en avant, droit en arrière et a ses angles latéraux avancés et arrondis. À chaque extrémité de cette pièce on voit une petite antenne (d) composée de deux articles et d’un appendice sétiforme. Derrière le front s’étend une partie brune, cornée, qui enveloppe en avant les antennes, couvre les parties latérales de la tête et atteint, en formant un triangle, le tiers antérieur dela tête. Les organes buc- caux se composent encore d’une paire de fortes mandibules (fig. 3) trigones, non dentées, de mâchoires (fig. 4 a) composées de deux lobes : l'interne petit et cilié, l’externe également cilié, mais beau- coup plus développé, large et un peu incurvé, leurs palpes sont formés de trois articles, le 3° est conique ; d’un menton (fig. 4 b) assez développé, formé par une pièce subcarrée, allongée, sinueuse sur les bords latéraux qui portent une languette (fig. 4 c) lanci- forme et membraneuse,; à la base de celle-ci, on remarque de chaque côté un petit palpe (£g. 4 d) composé de deux articles. Le menton est supporté par un sous-menton (fig. 4e) à bords droits en arrière, arrondis sur les côtés et fortemgntéchancrés en avant. Enfin, nous n'avons pu trouver de trace de stemmates. On voit bien de chaque côté de la tête vers sa partie moyenne deux taches noires (fig. 2 e) irrégulières, mais nous ne pouvons croire que ce soit un organe quelconque de vision, car elles paraissent formées de simples gra- nulations pigmentaires. Le corps (fig. 1) se compose de douze anneaux, plus un petit, anal. Les trois premiers qui forment le thorax sont bien distincts. Le 1* présente de chaque côté sur la partie dorsale, une sorte de plaque, ou mieux d'impression gaufrée et un stigmate sur le côté, les 2° et 3e ont leur partie dorsale simple, mais offrent un gros tubercule de chaque côté. Tous ces anneaux ne sont nullement cornés. Chacun d'eux porte une paire de pattes (fig. 5) très petites, presque rudimentaires et composées par une espèce de tubercule en cône allongé et vaguement biarticulé. Les anneaux 4 à 11 ont le demi-anneau dorsal comme divisé en deux gros replis transver- saux et, de chaque côté, deux gros tubercules dont le plus supé- rieur, qui est aussi le plus volumineux, paraît porter le stigmate. Le demi-anneau ventral est simple et bien plus étroit que le dorsal ; le 12° anneau est simple, ainsi que l’anal, qui présente une fente transversale, probablement l’anus. Cette larve vit dans l’intérieur du fruit de la Barcena, dont elle devoreune graine. Quand elle a atteint tout son développement, elle se transforme en nymphe dans la loge qu’elle a vidée et qu’elle remplit, . LP DU BRUCHUS BARCENÆ EUG. DUGÉS. 39 Cette nymphe (fig. 6 et 7)ne présente rien de bien notable. Sa forme générale est celle des nymphes de coléoptères. Cependant on remarque qu’elle porte sur le milieu de l’extrémité antérieure (sorte de capuchon formé par le prothorax) un petit appendice ou corne, charnu, en forme de fourche, un peu courbé en avant et avec les extrémités des branches arrondies. De plus, en regardant cette nymphe par devant, on voit d’abord le tubercule déjà indiqué, et la partie convexe du prothorax qui le porte; puis la tête avec des yeux grands et bien visibles, les appendices buccaux et les antennes courbées en demi-cercle sur Les côtés ; ensuite les membres anté- rieurs et, beaucoup plus bas sur le bord interne du fourreau des élytres, une sorte d'épine (fig. 6 et 7 a), qui n’est autre chose que l'angle supérieur de la cuisse postérieure, enfin les membres postérieurs et les derniers anneaux abdominaux. Cette nymphe se transforme bientôt en insecte parfait qui perce l'enveloppe (fig. 8)de la graine, le vrai fruit, en détachant une petite pièce parfaitement circulaire (fig. 8 a) et sort. Le Bruchus Barcenæ est long de 0,0035 et large de 0,0045 (fig. 9 et 10). La tête (fig. 11) est assez allongée, de forme normale. On y trouve un labre grand, carré, droit en avant avec ses angles à peine arrondis, un épistome aussi en carré allongé, coupé droit en avant et séparé du front par un sillon courbé en avant: des mandibules (fig. 12) grandes et fortes, aiguës à l'extrémité, ayant une très petite dent interne et, près de celle-ci, une touffe de poils; des mâchoires (fig. 13) à deux lobes bien distincts, l’externe allongé, aigu à l'extrémité et cilié, l’interne également allongé, mais arrondi au bout et cilié. Elles portent des palpes de 4 articles : 1 petit, 2 le plus long, conique, 3 la moitié de 2, de même forme, 4 plus long que 3, ovoïde; un menton (fig. 14 a) transversal, sinueux sur le bord postérieur, fortement arrondi sur les côtés et largement échancré en avant. IL est supporté par un sous-menton (b), également transversal, sinueux en avant, droit sur les côtés et en arrière et lui-même porte une languette (c) membraneuse et bilobée, dontles palpes ont trois articles : 1 petit, 2 long, cylindrico- conique, 3 ovoide, la moitié de 2. Les antennes sont insérées à la base des mandibules, en avant de l’échancrure de l’œil, qui est très petite (fig. 15); elles sont formées de onze articles : 1 assez long et gros, 2 petit subglobuleux, 3 du double de 2, cylindrique, 4 de la longueur de 3, également cylindrique, mais grossissant un peu à l'extrémité, 5 un peu plus court que 4, transversal et triangulaire, 6 à 10 transversaux et triangulaires et s’élargissant peu à peu, 11 oval et subaigu. La tête et toutes les parties qu’elle supporte, sont ferrugineuses et couvertes de poils fauves; seuls Les articles 4 à 11 des antennes sont noirs. Les yeux sont noirs et fortement granulés. 40 MÉTAMORPHOSES DU BRUCHUS BARCENÆ EUG. DUGÈS. Le prothorax est incliné en avant dès sa base (fig. 10), fortement convexe, trapézoiïde, très rétréci dans sa partie antérieure, qui n'est que la moitié aussi large que la postérieure. Le bord antérieur est presque droit, avec les angles fortement rabattus et subaigus ; les bords latéraux sont droits et tranchants, le postérieur est sinué et présente au milieu un large lobe arrondi en arrière. Le prothorax est couvert tout entier d’un mélange de poils fauves et brun- rouge. Écusson (fig. 16) en triangle très allongé; presque linéaire, offrant la couleur et la vestiture du prothorax. Elytres très fortement convexes, plus de trois fois aussi longues que le prothorax, couvrant une grande partie du pygidium, rétré- cies peu à peu jusqu’à l’extrémité, qui estisolément arrondie. Elles offrent dix sillons et sont couvertes de poils fauve doré, méêlés d’autres brun-foncé, qui forment des taches irrégulières dans la moitié postérieure et parmi lesquels on peut distinguer quatre lignes transversales : 1°° vers la moitié, complète, 2e un peu plus en arrière occupant à peine le tiers interne, 3° vers le quart posté- rieur, complète, 4 enfin un peu avant l'extrémité apicale. Pygi- dium ayant la couleur et la vestiture des élytres. Corps noirâtre. Prosternum (fig. 17) presque nul entre les hanches antérieures, qui sont coniques, aigu à l’extrémité; méso- sternum avec la partie visible très petite; hanches postérieures (fig. 18) grandes, mais ne recouvrant pas le 1°* anneau abdominal (sur la fig. 19, une petite partie de la hanche droite a été enlevée{a] pour montrer cette disposition); cuisses de la même paire (a) assez développées, mais avec le bord inférieur sans aucune trace d’épine ou dentelure ; jambes armées à leur extrémité de deux longues et fortes épines : l’une, la plus longue, située dans l’axe, l’autre, plus courte, divergente; 1* article des tarses arqué, presque aussi long que la jambe, le 3° échancré; crochets fortement appendiculés. Les membres sont ferrugineux, sauf les cuisses postérieures qui sont noirâtres. LA LES LUCANIENS DE BELGIQUE LOUIS MÉLISE. — SÉANCE DU 6 SRPTEMBRE 1879 — — te —— LOUCANII, BRULLÉ. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. Antennes géniculées, composées de dix articles dont les derniers sont élargis et dentés à l’intérieur, en forme de scie ou de peigne; abdomen à cinq segments ; tarses de cinq articles. Les insectes de cette famille ont beaucoup d’analogie avec les Scarabéins ou Lamellicornes, dont ils diffèrent principalement par la disposition de la massue des antennes. Ainsi qu'on peut le voir très distinctement chez le mâle du hanneton (Melolontha vulgaris) et mieux encore chez le hanneton foulon (Polyphylla fullo), la massue des antennes des Scarabéins est composée de feuilles ou lamelles mobiles qui, réunies à la base, peuvent se disjoindre au sommet et s'épanouir en forme d’éven- tail. Chez les Lucaniens, au contraire, la massue est composée de . plusieurs articles fixes qui, disposés sur une tige en forme de dents plus ou moins saillantes, rappellent l’aspect d’un peigne, d’où le nom de Pectinicornes, que plusieurs auteurs ont donné à cette famille. Les Lucaniens ne comptent guère en Europe plus d’une douzaine d'espèces bien caractérisées, réparties en six genres. | Nous possédons en Belgique : Lucanus Cervus ; Dorcus parallelipipedues ; Plalycerus caraboides ; Sinodendron cylindricum. L’Æsalus caraboïdes, Panz. existe en Allemagne, non loin de nos frontières, mais sa présence chez nous n’a pas encore été signalée, 42 LES LUCANIENS I. GENRE LUCANUS, LinXé. CARACTÈRES. Outre les caractères généraux que nous venons d'indiquer, ce genre présente les particularités suivantes, qui le distinguent des autres insectes de la même famille : Massue des antennes composée de quatre à six dents; yeux divisés en deux par le bord latéral de la tête; chaperon prolongé en pointe recouvrant le labre. Lucanus Cervus, Linné. DESCRIPTION. Longueur du mâle . . . . . . 40 à70 millimètres. Id. de la femelle. .:_.:. , 30440 ‘id. Largeur, à la base des élytres . . 12à16 id. Noir, sauf les élytres qui sont d’un brun marron variant du plus au moins foncé. Les mandibules du mâle extraordinairement déve- loppées atteignent parfois une longueur égale à celle des élytres (25 mill.); elles sont arquées en forme de pince ou tenailles et armées de trois dents saillantes, dont deux à l'extrémité bifurquent, l’autre, placée au côté interne, est accompagnée de petites dente- lures. La femelle diffère essentiellement du mâle par la forme de la tête qui est beaucoup plus étroite.et plus aplatie; les mandibules sont relativement courtes (3 à 4 mill.); les jambes de devant, au lieu d’être longues et étroites, comme chez le mâle, sont plus massives, élargies d’arrière en avant et munies du côté externe de dente- lures plus fortes et plus régulières. Les mandibules de la femelle sont noires; celles du mâle ont la même couleur que les élytres. Le volume de la tête chez le mâle est en rapport direct avec la longueur des mandibules; moins ces dernières ont de développe- ment et moins aussi la tête est large; les côtés et la partie posté- rieure deviennent déclives, le rebord dont elle est munie est moins saillant; il disparaît presque entièrement chez certains Lucanes de petite taille dont quelques auteurs ont fait des espèces ou variétés (L. Capra, Oliv., L. Capreola, Sultzer). Il est reconnu aujourd’hui que ces différences dans la taille et dans la forme pro- viennent des dégradations de l’espèce. On trouve toutes les transi- tions entre le ZL. Cervus à l'état normal et le ZL. Capreola, plus petit de moitié que l’espèce typique. MŒURS. Différents auteurs se sont occupés déjà de quelques particularitès É ;: NS | DE BELGIQUE. 43 relatives aux mœurs du Z. Cervus, mais il faut bien reconnaître que beaucoup de ces données proviennent bien plus d’inductions et de probabilités que de faits réellement observés. L'insecte apparaît du 15 juin au 15 août et prend son vol immé- diatement après le coucher du soleil, pendant environ un quart d'heure. Le mouvement des ailes produit un bourdonnement sem- blable à celui du hanneton ; toutefois le vol du Lucane est moins rapide. De même que les bousiers, que les hannetons et, en général, tous les coléoptères qui ont des ailes longues repliées sous des élytres convexes, les Lucanes ne s’envolent qu’après un certain temps de préparation, pendant lequel ils soulèvent légèrement leurs élytres, et paraissent gonfler leur abdomen. Ils font quelquefois, pour s’éle- ver, plusieurs efforts infructueux (1). Lorsqu'il a fait très chaud dans la journée, que la température est lourde, le temps orageux, comme il arrive fréquemment en juillet, le Lucane, après s’être élevé à cinq ou six mètres, descend à un ou deux mêtres du sol et vole sur place devant Le feuillage du hêtre ou du frêne, particulièrement le long des chemins creux et humides, bordès d’arbres dont les racines sortent de terre. On le prend alors très aisément. L’insecte ne cherche pas à fuir; il arrive, au contraire, qu'il s’avance et tournoie, les mandibules ouvertes, l’air menaçant, vers l’objet qu’on lui présente. Sous Watermael, à une demi-lieue de Bruxelles, j'en ai capturé jusque trente-cinq en un quart d'heure. La femelle vole moins que le mâle et rarement après qu’elle a été fécondée ; elle se repose sur les arbres et c’est là que le mâle vient (!) On croit généralement que ces préparatifs consistent à faire entrer par les stigmates ane grande quantité. d’air qui doit rendre l’animal plus léger. Cela n’est admissible que pour le cas où l'air aspiré soit immédiatement converti en un gaz moins lourd que l’atmosphère. Sans cette transformation instantanée, la provision d’air est plus embarrassante qu’utile. Il est permis de croire que l’insecte soulève légèrement ses élytres pour préparer le déploiement de ses longues ailes et qu’au lieu de gonfler son abdomen, il cherche tout simplement à se hausser sur sa base, de façon à pouvoir donner énergiquement, et sans entrave, le premier coup d’aile qui doit l’enlever du sol. Cette théorie de l’air introduit dans le corps des animaux pour les alléger a été appliquée aussi aux oiseaux. On a invoqué la conformation spéciale de leurs os et particulièrement la structure de la tige des plumes, dont les canons sont creux. Cette supposition ne semble pas répondre à la réalité des faits. C’est ainsi qu’on observe que plusieurs oiseaux bien emplumés ne volent pas, ou s'élèvent à peine de quelques pieds, tandis que d’autres animaux, tout à fait dépourvus de plumes — des mammifères — volent parfaitement; tels sont les chauves-souris dont quelques-unes croisent l'air en tout sens avec une rapidité qui égale celle de nos passereaux. 44 LES LUCANIENS la trouver pour l’accouplement, lequel se prolonge pendant deux ou trois heures. Huit jours après cette première rencontre, la femelle contient quinze œufs blancs de la grosseur d’une tête d’épingle et réunis en grappe. Au bout de quinze jours, ces œufs ont atteint les dimen- sions d’un grain d'orge perlé; ils sont formés d’une membrane transparente, mince et fragile qui contient un lait épais et jaunâtre. À côté de ces œufs on en trouve fréquemment une nouvelle grappe bien distincte composée d’œufs plus petits, semblables aux premiers et résultant sans doute d’une nouvelle fécondation produite avant la première ponte. Il se prépare ainsi de nouveaux germes avant que les premiers aient acquis leur entier développement. À l’aide de ses mandibules courtes mais acérèes et en se servant surtout de ses pattes antérieures dont le rebord externe est dentelé en forme de scie, la femelle creuse dans le sol une galerie pro- fonde, dans laquelle elle entre et sort fréquemment. Parfois le mâle, qui est très ardent, la poursuit jusqu’au fond de cette galerie. Pour s'assurer de sa présence, il touche de ses antennes et de ses palpes les petites parcelles de terre rejetées au dehors par la femelle, puis, ayant reconnu la voie, il se dirige rapidement jusqu’au fond du trou. J'en ai élevé qui restaient ainsi ensemble pendant quatre ou cinq jours sans sortir. Quinze ou seize jours après le premier accouplement, la femelle pond une première série de quinze œufs qu’elle dépose isolément, sur le sol de la galerie qu’elle a creusée, puis, au moyen des petites parcelles de terre amoncelées à l'entrée, elle bouche cette galerie et en construit une seconde dans une autre direction; elle fait une nouvelle ponte quelque temps après. Chaque série est de quinze œufs. Dans les dix jours qui suivent, la femelle se dessèche et meurt, le plus souvent sur le sol, où elle devient la proie des corbeaux, des musaraignes ou des oiseaux de nuit. Sa vie, sous forme d’insecte parfait, a donc une durée moyenne de cinq à six semaines. Le mâle vit pendant le même espace de temps (1); toutefois, après les accouplements qui ont lieu dans la première période de quinze jours, il dépérit, se dessèche peu à peu, perd de sa vigueur, cesse de voler et, enfin, devient la proie de l’un ou de l’autre de ses ennemis; jen ai conservés dont le poids avait diminué de plus d’un tiers en un mois. Bien que l’insecte füt resté vivant, le corps était (t) Les individus, mâles et femelles, pris à leur sortie de terre et convenable- ment soignés en captivité, peuvent vivre deux ou trois mois si l'on a soin d’em- pêcher l’accouplement. F8 ll er — DE BELGIQUE. 45 devenu presque entièrement sec et creux; une espèce d’armature musculaire très solide en reliait les différentes parties à l’inté- rieur. - Quarante à quarante-cinq jours après la ponte, les œufs donnent naissance à une larve qui, dans les premiers temps, se nourrit des radicelles de végétaux qui sont à sa portée. Peu à peu elle attaque la racine des arbres et, en dernier lieu, elle finit, paraît-il, par vivre aux dépens du bois lui-même. D’après M. Mulsant, on la trouve dans le tronc caverneux des chênes. M. de la Ferté-Sénec- tère l’a rencontrée aussi dans le tronc d’un cerisier. Les observa- tions que j'ai faites me portent à croire qu’elle passe son existence au pied des arbres, particulièrement dans les racines du frêne; ce n’est qu'exceptionnellement, je pense, qu’elle s'élève au-dessus du collet pour attaquer les couches ligneuses. : Quoi qu’il en soit, bien que cette larve soit très grande et sans doute très vorace, ses dégâts sont peu apparents chez nous, car à Watermael, dans les endroits où depuis plus de vingt ans je constate que l’insecte est très abondant, on ne rencontre guère d'arbres malades, au tronc percé et vermoulu et encore, lorsqu'on constate des dégâts, proviennent-ils le plus souvent de chenilles de Cossus et non de larves de Lucanes. Cette larve a été décrite par plusieurs auteurs (V. Chapuis et Candèze, Catal. des larves de coléoptères, 1853, p. 129). Bien qu'arrivée à l’âge adulte, elle soit beaucoup plusgrande que le ver du hanneton, qui est très connu, au premier aspect elle a avec lui beaucoup de ressemblance. Elle en diffère toutefois par quelques caractères importants qui séparent les larves des Lucaniens de celles des Scarabéins. Nous ne donnerons que les deux prineci- paux : 1° Les segments ou anneaux qui forment le corps sont lisses ; ils ne présentent pas les plis transversaux que l’on voit chez les Scarabéins; 2 Chez ces derniers, l’ouverture anale est transversale, tandis qu'au contraire elle est longitudinale chez tous les Lucaniens. Après avoir grandi pendant environ quatre années dans ce premier état, la larve s’enfonce dans la terre et s’y construit, au moyen de terre et de débris de végétaux, une coque, lisse à l’intérieur, dans laquelle elle opère sa transformation. L’insecte parfait est déjà entièrement formé six ou sept mois avant qu’il ne sorte du sol. Ce fait à été constaté notamment par M. Bellier de la Chavignerie qui a trouvé au cœur de l’hiver, sous les racines d’un frêne, à un mètre de profondeur, plusieurs coques de la grosseur d’un œuf de pigeon, contenant chacune un Lucanus Cervus. M. de Borre nous a montré également, dans le courant du 46 LES LUCANIENS mois de décembre, un Lucanus Cervus vivant que des bûcherons venaient de trouver dans la forêt de Soignes, près de Bruxelles, sous les racines d’un hêtre. Quelle est, à partir de son apparition, la nourriture de l’insecte parfait ? Les auteurs présument qu’il vit des sucs qui découlent des plaies des arbres, de la sève des végétaux et peut-être même de feuilles. Lorsqu'on examine avec soin la bouche du Z. Cervus on reste convaincu que cet insecte ne peut absorber aucune nourriture solide. Indépendamment des grandes mandibules qui ne peuvent évidemment servir à la mastication, l’organe est une sorte de suçoir composé de deux pinceaux qui s’imprègnent du liquide dans lequel le Lucane les plonge en les écartant à leur extrémité. Le liquide monte par un effet d'aspiration ou, si l’on veut, de capillarité. Lorsque le liquide est épais, l’animal retire et avance constamment ses pinceaux — que l’on a nommés mâchoires — et la nourriture est ainsi absorbée par un mouvement de va-et-vient continuel. Il paraît ne flairer qu’à courte distance la matière dont il se nourrit. Swammerdam assure qu'il avait un de ces insectes très avide de miel et qui, lorsqu'on lui en présentait au bout d’un cou- teau, suivait comme un petit chien. Je ne suis malheureusement jamais parvenu à un résultat aussi parfait, bien qu'il soit établi à toute évidence que le Lucane reconnaisse parfaitement au flair la nourriture qui lui plaît particulièrement. J'en ai élevé pendant fort longtemps avec du miel, de l’eau sucrée, de l’eau claire, du sirop de framboises pur ou étendu de deux tiers d’eau; c’est de ce dernier mélange qu’ils se montrent le plus avides. On peut se promener ayant le mâle le plus fougueux sur la main, pendant plus d’une demi-heure, sans qu’il fasse le moindre mouvement, si l’on a soin de lui placer sous la bouche quelques gouttes d’eau sucrée. J'ai rarement rencontré, dans les lieux où les Lucanes abondent, des arbres couverts de plaies saignantes et, lorqu’il m'est arrivé d’en voir, je n’en ai jamais trouvé où ces insectes prissent leur nourriture, tandis que j'ai capturé quelquefois ces coléoptères en imbibant de sirop de sucre l'écorce des arbres situës aux environs de leur habitat. J’incline à croire que cet animal, si solidement bâti et de si formidable apparence, n’existant, en définitive, sous sa dernière forme que pour servir à la reproduction de l'espèce, n’a d'autre nourriture que la rosée du matin ou les sucs qui couvrent les limaçons visqueux auprès desquels on le rencontre fréquem- ment. Une des premières questions que l’on se pose à la vue d’un DE BELGIQUE. 47 Lucane mâle, c’est celle de savoir quel usage il fait de ses immenses mandibules. Poussé par la force du raisonnement à rechercher le but de toute choses, il est prudent, en histoire naturelle, de se pénétrer de l’idée qu'il existe chez la plupart des êtres certaines parties du corps dont il est impossible de justifier la nécessité si ce n’est en la rapportant à l’utilité de la distinction des sexes ou à celle de l’ornementation des individus. Parfois il semble que ces motifs de distinction sont plus embarrassants qu'utiles. Les exemples abondent; on en trou- verait jusque dans l'espèce humaine. Sans qu’elles rentrent absolu- ment dans ces catégories d'objets, les mandibules des Lucanes paraissent en tenir beaucoup. Très belliqueux, le mâle s’en sert comme arme offensive et défensive; à l’occasion il les utilise pour arrêter la femelle et la tenir sous lui, immobile, pendant l’accou- plement; mais il faut bien convenir que pour ces différents usages d’aussi longues mandibules ne sont pas indispensables. | On pourrait croire qu’il les emploie aussi à pincer l'écorce des arbres afin de provoquer une sécrétion de la sève qui doit le nourrir, mais je ne sache pas que rien de semblable ait jamais été observé. Et d’ailleurs la femelle qui vit presque toujours plus longtemps que le mâle, afin d’assurer la propagation de l'espèce, a des mandi- bules beaucoup plus courtes. La force musculaire de cet insecte est très grande; il pincerait jusqu’au sang le doigt qu’on aurait l’imprudence de lui laisser prendre. i On a dit que les mâles se livraient à des combats acharnés pour la possession d’une femelle. Je n’ai jamais eu la chance d'assister à l’un de ces duels, mais j'ai pu voir que, pendant l’acte de l’accouple- ment, le mâle supporte difficilement le voisinage d'individus du même sexe que lui. Il se dresse alors sur ses pattes antérieures, ouvre grandement ses pinces et, prenant son adversaire au milieu du corps, il letient élevé pendant deux ou trois minutes pour le rejeter ensuite à quelques centimètres plus loin. Lorsque des mâles se rencontrent dans un coin et se gênent au passage, ils se livrent de sérieux combats; se saisissant par le corselet, ils se soulèvent, se rejettent, avancent, reculent et se reprennent encore; parfois l’un des deux combattants transperce son adversaire en glissant l’une de ses mandibules sous l'abdomen et en plaçant l’autre au milieu de l’élytre. On peut observer de ces combats livrés par des Lucanes en liberté. La dure carapace du coléoptère ne résiste pas à la pression des mandibules. Le Lucanus Cervus est commun aux environs de Bruxelles, mais dans un rayon assez circonscrit. On le trouve à Auderghem, à Watermael-Boitsfort, au hameau de Boendael (sous Ixelles) et 48 LES LUCANIENS dans la partie est de la commune d’Uccle. Les individus sont de différentes tailles, depuis le type le plus grand jusqu’au plus petit ; néanmoins les insectes de grandeur moyenne (55 mill.) sont les plus fréquents. On rencontre plus de mâles que de femelles, ces dernières passant une partie de leur existence dans les galeries qu’elles ont creusées. Il habite toute la partie est de la Belgique, mais on le rencontre plusabondammentdans les localités boisées de la province de Namur etsurtout dans le Luxembourg. On l'a trouvé à Overyssche, Namur, Marche-les-Dames, Foy-Notre-Dame (Dinant), Postel (dépendance de Moll, en Campine), Ougrée, Jemeppe lez-Liège, Liège, Harmi- gnies (Mons), Saint-Hubert, etc. OBSERVATIONS. Le Lucanus Cervus est le géant de nos coléoptères et même l’un des plus grands coléoptères d'Europe. Sa forme massive, ses téguments solides, la longueur de ses pattes et celle de ses antennes, mais surtout la forme et les dimensions énormes des mandibules du mâle lui ont toujours valu une attention spé- ciale et ceux-là mêmes qui ne s'occupent point d’entomologie ne manquent pas de remarquer que cet animal offre un aspect peu ordinaire. , On le nomme vulgairement le Cerf-volant, sans doute à cause de la ressemblance de ses pinces avec les cornes du cerf. Dans les environs de Bruxelles, les campagnards flamands lui donnent le nom de Æoornbeest (bête à cornes) et koei zuyger (qui tette les vaches). Ils prétendent que cet animal s’attache au pis des vaches et leur suce le lait. Il n’est pas impossible qu’un Lucane, attiré par la vue ou par l'odeur du lait s'écoulant du trayon d’une vache en prairie ou même à l’étable, se soit cramponné au pis de l’animal et lui ait pris quelques gouttes de lait. De là sans doute le préjugé. Pendant le jour on trouve des Lucanes courant par terre le long des chemins et il n’est pas rare non plus de les voir entrer dans les maisons. Les habitants de certaines parties de l’Allemagne croient, paraît-il, que cet insecte va prendre dans les habitations avec ses mandibules des charbons ardents qui peuvent ensuite donner lieu à des incendies. La vérité est que le feu les attire. On en a trouvé à l’Avenue Louise, sur le territoire de Bruxelles, où ils avaient été attirés par la lumière des réverbères que l’on voit de Watermael et d’Auderghem. Ils sont extrêmement abondants le long d’un chemin de Boendael encaissé dans de hauts talus boisés qu'on éclaire la nuit au moyen d’une lanterne. La circonstance DE BELGIQUE. 49 que des Lucanes auraient été vus, le soir, volant autour d’une maison incendiée suffirait pour expliquer le préjugé des Alle- mands. M. Mulsant rapporte que, suivant Pline, les Romains suspen- daient au cou de leurs enfants en guise d’amulettes ou de remèdes contre certaines maladies les mandibules corniformes du Lucane mâle et qu’autrefois on utilisait cet insecte dans la médecine (!). Ce qui semble réellement de nature à nous étonner, c’est le degré de force vitale et l’apparente insensibilité de cet insecte. Non seulement on a conservé vivants, sans nourriture et pendant plusieurs mois, des Lucanes transpercés d’une grosse épingle, mais, lors de dissections que j'ai faites pour les étudier, j'ai vu des Lucanes coupés en deux à la jonction des élytres et du corselet, continuer à vivre dans leur partie antérieure pendant trois et quatre jours. Durant les premières vingt-quatre heures qui suivent cette cruelle opération, l’insecte cherche encore à se défendre; il ouvre et ferme ses mandibules, pince très fort et dresse les antennes aussitôt qu’on l’inquiète. Si l’on touche très légèrement l’extrémité des palpes maxillaires avec un pinceau imbibé d’un liquide sucré, ce demi-corps s’agite; les deux pattes qu’on lui a laissées se cramponnent pour avancer; l'insecte allonge les pinceaux de sa bouche et boit sans discon- tinuer pendant plus d’un quart d'heure. L'eau s'échappe, par suintement, à la coupure du corselet. Nous pouvons ainsi assister au spectacle, en petit, de l’animal-fontaine du baron de Munchausen, dont les contes fantastiques ont égayé notre enfance. II. GENRE DORCUS, Mac-Leay. CARACTÈRES. Massue des antennes composée de trois ou quatre articles. Yeux divisés en deux parties par le bord latéral de la tête. Labre visible- ment découvert. Dorcus parallelipipedus, Linné. DESCRIPTION. Longueur . . SNS . . 15 à 25 millimètres. Largeur à la base des élytres . . . 6à10 — Corps aplati, allongé, d’un noir presque mat au-dessus, luisant (*) Coléoptères de France, Lamellicornes, 1842, p. 589. 50 LES LUCANIENS en dessous; mandibules arquées, terminées en pointe, armées de deux dents au milieu de leur bord interne. Le mâle a la tête presque lisse et les mandibules un peu plus longues que la femelle. Cette dernière se distingue facilement aux deux points tuberculeux qu’elle porte sur le front. MŒURS. Les mœurs des Dorcus présentent beaucoup d’analogie avec celles des Lucanes, mais elles sont moins connues dans leurs détails. L'insecte apparaît depuis le mois de mai jusque dans le courant de juillet; il ne vole pas au crépuscule, mais seulement la nuit, ce qui est cause qu’on le capture plus difficilement. En outre, comme son époque d'apparition coïncide avec celle des hannetons, on le confond, au vol, avec ces derniers. L’insecte se trouve pendant toute l’année à l’état parfait dans le bois vermoulu du chêne, mais plus fréquemment dans celui des saules. C’est en fouillant les troncs caverneux des gros saules têtards qui bordent nos ruisseaux et nos prés qu'on a le plus de chance de le rencontrer. La larve vit au même endroit. Elle a été souvent décrite (V. Chapuis et Candèze, Catal. des larves de coléoptères, p. 129). Outre les caractères spéciaux aux larves des Lucaniens, que nous avons indiqués pour le Lucanus Cervus, celle- ci présente les particularités suivantes qui la distinguent des larves de la même famille, indépendamment d’ailleurs de la différence de taille qu’elle doit offrir à l’état adulte : Mandibules armées de cinq dents à leur bord incisif; pieds jaunes; derniers segments du corps de couleur rouge-cendré, hérissés de quelques poils jaunes. Chez les Sinodendron et les Platycerus, avec lesquels cette larve pour- rait seulement être confondue, le dernier segment du corps est ardoisé. L’insecte ne creuse pas le sol pour opérer sa transformation ; la larve reste dans la galerie verticale qu’elle a ouverte en se nour- rissant dans le corps du bois, et qui est bouchée, au moyen de ses déjections, au fur et à mesure qu’elle avance. C’est là que l’insecte parfait se forme et, souvent depuis le mois d'octobre, qu’il attend les beaux jours du printemps pour opérer sa sortie. Aux environs de Bruxelles il n’est pas commun. Je ne l'ai trouvé que dans le rayon habité par le Lucanus Cervus, c’est-à-dire à Auderghem, Watermael-Boitsfort, Boendael et Uccle. On le rencontre un peu partout, mais il est plus rare dans les Flandres et la province d'Anvers que dans le reste du pays. On l’a capturé à Liège, Hastière (Dinant), Hermalle-sous-Argen- teau, Grâce-Berleur, aux environs de Mons, etc. DE BELGIQUE. ol III. GENRE PLATYCERUS, GEOFFROY. CARACTÈRES. Massue des antennes composée de quatre dents. Yeux entiers, c’est-à-dire qu’ils ne sont point divisés en deux par le rebord de la tête, comme chez les insectes des deux genres précédents. Platycerus caraboides, Linné. DESCRIPTION. Faneueur Et, tite) 10 à 15 millimètres. CR RQ Sr AA Corps aplati, allongé, glabre, brillant, métallique, ordinairement bleu, quelquefois violet, vert ou vert bronzé. La massue des antennes est de couleur noir-grisâtre, mais certains individus l'ont d’un rouge brun. La distinction entre le mâle et la femelle est peu marquante. Cette dernière a les mandibules moins développées, la tête plus étroite, enfin le prothorax est plus large aux angles postérieurs qu'à ceux de devant. Les antennes sont sensiblement plus petites. MŒURS. Dans les beaux jours de juin et de juillet on peut voir cet insecte voler au soleil et se reposer sur les feuilles et les fleurs dont il fait sa nourriture. On le trouve particulièrement à la lisière des forêts, sur les buissons de hêtre, sur le chèvrefeuille et les fleurs de l’églantier. Il est probable que son existence est de courte durée, car, en dehors de ces deux mois, on ne le rencontre guère en liberté. On le trouve alors, et ce pendant presque toute l’année, dans l’aubier des arbres morts, où il attend que le moment soit venu de faire son apparition. La larve a été décrite par MM. Mulsant et Rey avec toute la scrupuleuse exactitude que ces savants entomologistes apportent dans leurs nombreux travaux (Co/éoptères de France, Lamelli- cornes, 1871, p. 27). Nous ne donnerons ici que les caractères les plus distinctifs : Tête d’un blond pâle; labre blond hérissé de poils; mandibule droite armée de deux dents, la gauche tridentée; derniers segments du corps de couleur ardoise ; palpes labiaux de deux articles dont le dernier est sensiblement Ze plus long. C’est principalement par ce dernier caractère qu’elle se distingue de la larve du Sinoden- dron, celle-ci ayant le deuxième article des palpes labiaux beau- coup plus grêle que le précédent. Les premiers anneaux du corps 52 LES LUCANIENS sont aussi d’un blanc plus clair chez les Platycerus que chez les Sinodendron. Cette larve vit dans le bois mort du hêtre, du sapin, etc. Elle recherche les lieux humides. Partie du pied de l'arbre, elle s'élève peu à peu en se nourrissant de l’aubier qui se trouve devant elle; la galerie qu’elle creuse à cinq ou six millimètres de l'écorce, est comblée par les déjections qu’elle laisse à sa suite. C’est dans cette galerie qu’elle opère ses différentes métamorphoses; elle vit à l’état denymphe pendant environ un mois avant de prendre la forme sous laquelle l’insecte est appelé à assurer la conservation de l'es- pèce. OBSERVATIONS. Le Platycerus caraboïides n’est pas commun aux environs de Bruxelles. A l’état libre on en voit par-ci par-là un exemplaire au vol ou reposè sur les feuilles. Je ne l'ai jamais rencontré en abon- dance qu’à Tervueren, au mois d'octobre, dans des arbres morts entièrement fouillés par les larves et peuplés d'insectes parfaits. On l'a pris à Ixelles, Boitsfort, Groenendael, Laeken, Jette-Saint- Pierre, Louvain, Lanaeken, Aubel, Verviers, Dinant, Liège, etc. Il existe une variété (?. rufipes, Lat.) qui a les pieds d’un rouge ferrugineux ou d’un rouge testacé, la poitrine et le ventre souvent de même couleur. Le Musée de Bruxelles en possède plusieurs exemplaires capturés à Namur et à Walcourt et qui proviennent des collections de M. Weyers. IV. GENRE SINODENDRON, FaBricius. CARACTÈRES. Yeux entiers. Massue des antennes de trois articles seulement. Tête armée d’une corne ou d’un tubereule, Mandibules peu sail- lantes. Sinodendron cylindricum, Linné. DESCRIPTION, Longüeur . + 4. Mu. |» 12à 15 /mihmétres DANONE NE SRE ONTS DUR M r AA — Corps noir luisant au- Fo très remarquable par sa forme demi- cylindrique. Élytres rugueuses marquées de stries. Le mâle a la tête armée d’une corne garnie en arrière de poils roux, le pro- thorax profondément échancré en avant. La femelle a la tête munie d’un tubercule; le prothorax, beaucoup moins élevé, est creusé de deux petites fossettes dans sa partie médiane antérieure. DE BELGIQUE. 03 MŒURS. Les mœurs de cet insecte ressemblent beaucoup à celles de l'espèce qui précède. Toutefois Les Sinodendron vivent la nuit; c'est très exceptionnellement qu’on les voit voler dans le jour. On les rencontre pendant les mois de juin et de juillet. La larve habite le tronc de plusieurs espèces d'arbres : le hêtre, le frêne, le pommier, le prunier, le marronnier, etc. Elle recherche les arbres dont l'écorce est exposée au soleil et ne se nourrit que des parties ligneuses qui sont sèches et solides. Elle a été décrite par MM. Westwood et Mulsant. Cette larve offre les caractères distinctifs suivants : Tête d’un jaune fauve. Labre rouge, corné, ponctué. Mandibules : la droite bidentée, la gauche armée de trois dents. Derniers segments du corps ardoisés, les deux tiers antérieurs d’un blanc cendré. Deuxième article des palpes labiaux sensiblement /e plus grêle. Ces derniers caractères permettent de ne point la confondre avec la larve du Platycerus qui a des mœurs analogues et à peu près le même facies, bien qu'arrivée à l’âge adulte, celle-ci soit notablement plus petite. La transformation s’opère dans le lieu même où la larve se nourrit. On y trouve l’insecte parfait dès les premiers beaux jours de l’année; il est complètement inerte et engourdi. Les Sinoden- dron ne se meuvent jamais, d’ailleurs, qu'avec une extrême lenteur. Les particularités de leur existence en plein air sont peu connues. Il est probable que la femelle dépose ses œufs dans les crevasses sillonnant l’arbre qui devra servir de nourriture à la pro- chaine famille et que la jeune larve, en naissant, commence à creuser le trou dont elle ne sortira que deux ou trois ans après, sous une tout autre forme. OBSERVATIONS. Le Sinodendron cylindricum était excessivement abondant, il y a quelques années, à l’état de larve et d’insecte parfait dans le tronc de la plupart des hêtres qui formaient la lisière ouest du Bois de la Cambre. Comme ils ne se tenaient que dans les parties très dures, on ne pouvait leur faire la chasse qu'au moyen d'outils solides et tranchants. Tous ces arbres ont disparu; ils étaient entièrement minés et rongés par l’insecte. Ce fait permet d'apprécier l’impor- tance des dégâts que ces petits animaux peuvent causer dans les localités où ils abondent. Je l’ai trouvé dans les mêmes conditions à Ittre, au mois de septembre. On l’a capturé aussi dans les environs de Chimay, à Dinant, Carlsbourg (Paliseul), Liège, Theux, dans la forêt d'Hertogenwald, etc. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, ?, XXIV, À 54 LES LUCANIENS DE BELGIQUE. On ne peut dire qu'il soit très fréquent en Belgique, mais cela tient, sans doute, à ce qu'on le rencontre rarement en liberté; il se cache le jour et c’est par hasard qu'on le capture. À en juger par les arbres dont il vient d’être parlé, cet insecte se propagerait dans de fortes proportions. Il a les téguments et surtout les élytres d’une dureté telle, qu’il faut des épingles très solides et très acérées pour le transpercer. J'en ai vus qui vivaient encore après une immersion de plus de douze heures dans de l'alcool à 70°. Le naphte les tue en fort peu de temps. SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. (Relevé des addenda publiés dans les volumes I à XX inclusivement({) par EH. Donckier de Donceel. — SÉANCE DU 1‘ MARS 1879 — CAPE ARS CARABIQUES. Vol. Pages. Marabus icreoularig Et 4.144) ue XI XCI — auronitens F. var. Putzeysi Mors. VII 129 — monilis F.var.regularis Wissm. . XI XX — arvensis F. var. Seileri Heer. . . XI XIE: * — violaceus S. var. exasperatus Duff. XI XXX ICalasoma reticulatum Lat. ©... 1, V 39 "Nebria livida L. (N. sabulosa F.) . . . . IV 99 “Dyschirius impunctipennis Daws. . . . X VIII — cyindricus Me): 2 Ar ALU OUR ML 177 : — leviusculus Putz:5 1. RROXEV XLI “Drypta dentata Rossi (D. emarginata F. je | XII XXII "Aetophorus imperialis Germ. . . . . . XI XXII echrus maurus Sturm, 2. . 1,4 XI LXX (t) Un travail semblable, publié par M. J. Sauveur, a paru dans le tome XIV de nos Annales. Tout ce travail est reproduit ici sur l'autorisation que m’en a donnée M. Sauveur, et les insectes, cités par ce dernier, sont précédés d’un astérisque, Qu'il me soit permis de remercier ici M. J. Sauveur de l'obligeance qu’il a mise à m'accorder l'autorisation que je sollicitais de lui. 6 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES ‘Panagæus quadripustulatus Sturm. var. tri- maculatus Putz., ‘Chlænius velutinus Duft. LRU "Badister unipustulatus Bon. (B. cephalotes Dei.) . — peltatus Panz. ‘ABonum ericeti Panz. _— gracilipes Duft. — scitulus Dej. — puellus Dej. — Thoreyi Dej. “Arœutor interstinctus St. os "Orites negligens St. (Sturmii De;.) ‘Steropus æthiops Panz. 1 "Leiocnemis crenata Dej. "Celia fusca Dej. * — cursitans Zimm. * _— Quenselii Schh. ‘Amara famelica Zimm. * — indivisa Putz. “Zabrus curtus Dej. ‘Anisodactylus pseudo-æneus De Ophonus punctulatus Dej. — brevicollis Dej. — parallelus Dej. “Harpalus lævicollis Duft. (var. nitens Ron — ignavus Duft. (var. nitidus St.) — fuliginosus Duft. — tenebrosus Dej. — fuscipalpis Sturm. ‘Bradycellus cognatus Gyll. — placidus Gylil. *Thalassophilus longicornis Sturm. * * * h — rubens T. (paludosus Gyl) : — obtusus Er. : À *Tachys Focki Hümm. * __ sexstriatus Duft. “Philochthus Mannerheïmii Sahlb . *Lopha humerale Sturm. ‘Leja Sturmii Panz, , , , , , , XVI XVII XI XX VII XI X XIII XI XI XI VIT Pages. LIX 137 176 177 XXXI X D TABLE DES MATIÈRES. Additions à la Faune du Japon, nouvelles espèces de Curculionides et familles voisines; observations sur les espèces déjà publiées, par M. W. ROELOFrS. D ee NEA TRE PRES M UE OR PET a Description de quatre Me espèces du groupe des Cyphides, par M. W. ROELOFS . CE D PRO RE ARR AE ne RONRTe Métamorphoses du Bruchus Barcenæ E. Dug., par M. le Dr ue. Ducs (avec une planche) . à D RARE Les Lucaniens de Belgique, par M, L. MÉLISE. . . AR NNC Supplément au Catalogue des Coléoptères de la Faune belée (Relevé des Addenda publiés dans les volumes I à XX un, par M. H. Donc- KIER DE DONCEEL. Révision du Catalogue des Staphylinides . la Fe Fi par M. H. nie KIER DE DONCEEL ER TT AO sel DEe aie Ne ne Staphylinides trouvés à Bréda et dans les environs, par M. le D° HEYLAERTS. Liste des Staphylinides rencontrés jusqu’à ce jour dans le Département du Nord, classés d’après la Faune Ra de M. Fauvel, par M. LETHIERRY. D ENG : AT AE ERA EME UE MAR Études sur les Scorpions. Premier AE nn. L. BECKER (avec deux planches) ER € Note sur le genre Xerodermus Motsch., par M. W. ROELoOrS. RE Compte-rendu de FAssemblée générale du 16 octobre 1880, convoquée pour la célébration du XXVe anniversaire de la fondation de la Société. Pages. 114 118 Annales de la 2) Sacuéte Értomologique de Belgique - gris = À 16 ee E Duges ad nat.det. Meiamorphoses dt Druchus Parcenæ. Time XX1 FL PLIT Annales de la Socèté Entomoloquque de Belgique C'X D : no - fig. 1: Scorpio Simon 7 ere PARTS / " à LE = haies Lt. G Severeyns, Bruxelles ZBeke dd | “ Arnales de la Societé Entomologique æe Belgique, Terme XXIV. PL IT ) à \ Ein 5 y LANG), NY A EE (ee ff ER = à A TN PR RE à D NOTE LP ON AE & op £ Œe N LE () se On Z Le ' F à | 1- Scorpio crassimanus. Z-Becker 4 Tsometrus Devillei. 7 Becker 2-Diplocentrus Purvesi 2 Becker 5_Teuthraustes ecuad 3-Ischnurus De Changer ZFecker (2 idem ätramentarius . ANNALES DE LA VTONOLOGQUE BELGIQUE TOME VINGT-CINQUIÈME ee ne, arr” DURS NE © rar mess QE SAUT ES NN mt CARRE io ii{ Ti « (VA TRS f AS Ne BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÈTÉ. MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT MERZBACH & FALK, SUCC'S 1881 1 AVIS. Le prix des tomes I à VII des Annales a été fixé à cinq francs; celui des tomes VIII à XIV à dix francs; celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes suivants à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de qualorze francs). Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté- rieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. On peut s’abonner aux comptes-rendus mensuels des séances de la Société au prix de cnq francs par an. S’adresser, soit au tré- sorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 123, soit au secrétaire, M. Preudhomme de Borre, au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Les membres de la Société sont priés de porter ceci à la connaissance de tous ceux qui pourraient avoir intérêt à s’y abonner. La cotisation des membres de la Société est fixée à sezze francs. Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisation, moyennant un versement de deux cents francs. Les membres associés, résidant en Belgique, payent cèng francs par an,etreçoivent seulement les comptes-rendus des séances. Ils ne peuvent être membres associés que depuis l’âge de 15 jusqu’à celui de 25 ans. Les membres du personnel enseignant moyen, normal et primaire de Belgique peuvent, à tout âge, faire partie de la Société comme membres associés. Les fils ou frères d’un membre effectif habitant avec lui, peuvent aussi être membres associés à tout âge. ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Sociélé n’en assume aucunement la responsabilité. M. Weissenbruch, imprimeur du Roi, rue du Poinçon, 45, Bruxelles. — 14. ANNALES DE LA OULTE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME VINGT-CINQUIÈME BRUXELLES AU SIÉGE DE LA SOCIÉTE MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT MERZBACH & FALK, SUCC'S 1881 Es. MÉTAMORPHOSES DE ÉEPXREMA, DISPAR par le Dr EUGÈNE DUGÈS, de Guanajuato. — SÉANCE DU 4 SEPTEMBRE 1880 — — 20 0 -0— Nous nous sommes décidé à publier cette note sur les métamor- phoses de cette larve tubulifère à cause des détails nouveaux qu'il nous a été donné d’observer. La larve et l’insecte parfait vivent sur une plante de la famille des Composées, couverte d’une sorte d’enduit visqueux. Cette larve (pl. I, fig. 1) ressemble beaucoup à celle de la Min- turnia dimidiata: elle est molle et blanche, sauf le 1° anneau thoracique, qui est un peu obscur et peut-être subcorné. Elle est aussi fortement recourbée à la hauteur des9° et 10° anneaux abdominaux, ce qui rapproche l’anus de la bouche; mesurée avec soin, on lui trouve 3 mill. de longueur du sommet de la tête à l’extrémité courbe, tandis que, étendue, elle mesure 5 mill. La tête (fig. 2) est cornée, un peu aplatie, mais non tranchante sur les côtés; elle nous offre un labre légèrement échancré en avant et soutenu par un épistome bien développé; une paire de fortes mandibules (fig. 3) échancrées à leur extrémité et armées d’une forte molaire et d’une dent aiguë; des mâchoires (fig. 42) formées de deux lobes, l’interne petit et simple, externe beaucoup plus grand et armé de trois ou quatre poils spiniformes. Ces mâchoires supportent des palpes (fig. 4?) de quatre articles bien distincts. Enfin nous trouvons un grand sous-menton (fig. 4°) trapézoïdal qui sup- porte un menton (4) charnu et comme trimamelonné, puis une petite languette (e) aussi échancrée et bimamelonnée, qui porte de petits palpes (s) auxquels nous n’avons vu que deux articles, mais qui très probablement doivent en avoir trois. Enfin, de chaque côté du front, on voit une antenne (fig. 27), composée de trois articles parfaitement distincts et, à sa base, on découvre quatre petits ocelles dont les deux postérieurs sont les plus gros. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVe 1 6 MÉTAMORPHOSES Les autres parties de la larve ne présentent rien de bien notable. Comme nous l’avons déjà dit, le 1° anneau thoracique est seul un peu corné, les deux suivants ne différent des autres que par la forme. Chacun d’eux porte une paire de pattes (fig. 5) bien développées et armées d’un crochet appendiculé et très aigu, ce qui permet à la larve de s’accrocher vigoureusement aux branches et d'appliquer fortement son fourreau contre elles pour en fermer l’entrée à ses ennemis. Les anneaux 4, 5, 6,7 et 8 sont plus ou moins plissés sur la partie dorsale, les Jet 10 paraissent transversalement plus larges, parce que c’est le point où la larve s’incurve. Cette larve vit dans un fourreau qu’elle transporte avec elle. Ce fourreau est composé des excréments de la larve; en effet, en exa- minant au microscope un fragment d’un de ces fourreaux et un peu d’excrément, délayé, bien entendu, dans un peu d’eau, on y voit les mêmes débris végétaux, qui sont caractérisés par de grands stomates que l’on retrouve dans l’épiderme de la plante dont l'insecte se nourrit. Nous avons représente (fig. 6) le fourreau d’une jeune larve et (fig. 7 et 8) celui d’une larve adulte. Le premier ne présente pas encore de stries d’accroissement, si l’on peut s'exprimer ainsi, qui, au contraire, sont nombreuses et bien marquées sur le second ; tous deux sont terminés en haut par un crochet plein. Quand nous étudiâèmes les métamorphoses de la Minturnia dimidiala, nous fimes remarquer que ses fourreaux présentaient des lignes semblables à celles que l’on voit sur celui de l'Exema dispar et nous attribuâmes ces dessins aux traces laissées par les agrandissements successifs que la larve avait fait subir à sa demeure. Cette fois, nous avons eu le bonheur de nous assurer que notre supposition était la vérité. Nous avons vu une larve procéder à cette opération. Elle commence par coller le bord de l'ouverture de sa maison sur une petite branche, puis, avec ses fortes mandi- bules, elle fend son fourreau longitudinalement dans la partie postérieure, puis elle sépare les bords de la fente de la quantité jugée nécessaire et enfin bouche cette ouverture avec ses excré- ments en travaillant alternativement sur chaque bord de manière que le travail fini laisse une ligne courbe de chaque côté et une longitudinale médiane.Sa maison ainsi agrandie, la larve la détache de la plante et l’emporte avec elle. En étudiant nos larves, nous avons été témoin d’un fait qui nous paraît assez curieux pour devoir être rapporté. Une d’elles aban- donna son fourreau sans cause appréciable. Elle erra d’abord çà et là, et nous espérions la voir essayer de construire un nouveau fourreau quand elle rencontra une brindille sèche. Aussitôt elle se mi au travail et la perfora promptement dans le sens de l'axe. M. Te. DE L'EXEMA DISPAR. A Quand elle supposa sa nouvelle maison assez grande, elle s’efforça de se retourner. Ne pouvant y parvenir, parce que le fond n’était pas suffisamment large pour son gros abdomen, elle troua le fond sur le côté et, cette fois, après mille peines, elle parvint à se retourner et aussitôt commença à marcher, traînant avec elle cette demeure artificielle. Malheureusement, deux ou trois jours après, elle l’aban- donna comme la première et mourut. Quand le moment de la transformation est arrivé, la larve fixe son fourreau sur une petite branche; mais, cette fois, elle en ferme l'ouverture avec ses excréments, de manière que, si on la détache avec précaution, on voitqu’elleest fermée par une sorte d’opercule. Cela fait, elle se relourne et bientôt se transforme en nymphe. Cette nymphe (fig. 9, 10 et 11) ressemble beaucoup à celle de la Minturnia dimidiata, comme le montrent les figures, seulement, dans celle-ci, les 2°, 3°, 4°, 5°et6° anneaux abdominaux présentent un très petit tubercule cilié de chaque côté du demi-anneau abdominal et le 7e, un tubercule beaucoup plus développé et qui semble biar- ticulé. Quand nous écrivimes notre note sur les métamorphoses de la Minturnia dimidiata, nous émîmes la supposition que les tubercules qui arment l'abdomen de ces nymphes, beaucoup plus développés du reste dans celle de la Minturnia, pouvaient servir à l’insecte pour se retourner dans son fourreau; mais il nous est démontré maintenant par l'étude de l'Exera que la nymphe ne se retourne pas, ce qui était probable, mais que c’est la larve qui, après s’être enfermée dans son fourreau, prend cette position dans laquelle elle passe à l’état de nymphe. Bientôt cette nymphe se transforme en insecte parfaït et celui-ci, rongeant circulairement le fond du fourreau (fig. 74), en détache ainsi une sorte de calotte et sort. Il nous a paru inutile de faire la description de l’insecte parfait; nous n’aurions rien eu à ajouter à l’exacte et parfaite description qu'en a donnée Lacordaire (Monographie des Coléoptères Phylo- phages, t. IX, p.850). Nous nous sommes seulement permis de repré- senter quelques parties de cet insecte (fig. 12, 13, 14, 15 et 16). Nous ajouterons aussi que nous avons vu ce petit insecte se servir avec beaucoup de facilité de ses ailes inférieures. Placé sur l’extré- mité du doigt, il s'envole avec la facilité d’une mouche. Enfin, nous avons trouvé dans quelques fourreaux des larves apodes, la nymphe et un insecte parfait d’un insecte qui nous a paru être un Ichneumonide ; n’ayant pu suivre convenablement les métamorphoses de ce parasite, nous nous contentons de citer sa présence dans les fourreaux. Tupataro, 22 octobre 1879. LISTE DES HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEY À LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE ET SAINT-PARTHÉLEMY PAR L. LETHIERRY. — SÉANCE DU 6 NOVEMBRE 1880 — — 029 82 0-0— Tetyra pinguis Germar. — Guadeloupe, 2 exemplaires. Cydnus insularis Hope. — Guadeloupe, 1 ex. Podisus distinctus Stàl. — Guadeloupe, 1 ex. Macropygium reticulare Fabr. — Guadeloupe, 1 ex. Mormidea ypsilon Linné. — Guadeloupe, 4 ex. Berecynthus delirator Fabr, — Martinique, 1 ex. Loxa flavicollis Drury. — Guadeloupe, 1 ex. Nezara marginata P. Beauvois. — Guadeloupe, 1 ex. — Prasina Linné. — Guadeloupe, 6 ex. Piezodorus Guildini Westwood. — Guadeloupe, 1 ex. Aceratodes meditabunda Fabr. — Guadeloupe, 5 ex. Martinique, 2 6X. — bifida Say. — Guadeloupe, 7 ex Martinique, 3 ex. Piezosternum subulatum Thunberg. — Guadeloupe, 1 ex. Spartocera batatas Fabr. — Guadeloupe, 2 ex. Martinique, 1 ex. — allernata Dallas. — Guadeloupe, 6 ex., Martinique, 8 ex. Anasa bellator Fabr. — Guadeloupe, 1 ex. — Scorbutica Fabr. — Guadeloupe, 1 ex. Leptoglossus stigma Herbst. — Guadeloupe, 2 ex. Serinetha sangquinolenta Fabr. — Guadeloupe, 1 ex. Leptoscelis lunata Fabr. — Guadeloupe, 1 ex. — Picta Drury. — Guadeloupe, 17 ex. RU HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEY, ETC. 9 Megalotomus pallescens Stàl. — Guadeloupe, 1 ex. Leplocorisa tipuloides de Geer. — Guadeloupe, 1 ex. Margus obscurator Fabr. — Guadeloupe, 6 ex. Oncopeltus semilimbatus Stàl. — Martinique, 5 ex. _ fasciatus Dallas. — Guadeloupe, 5 ex. Lygœus lineola Dallas. — Guadeloupe, 10 ex. Kleidocerus piclipes Stàl. — Guadeloupe, 14 ex. Geocoris deficiens, nov. sp. Flavicans. Caput læve. Thorax antrorsum distincte angustatus, distinctissimè et sparsè punctatus lineà callosà transversale ad apicem lævigatâ. Scutellum fortiter punctatum, callo sub-basali lævigato, lineâque longitudinali sub- Jævigatà apicali, instructum. Clavus ad apicem unicâ serie medià quatuor aut quinque punctorum majuseulorum instructus : corium ad suturam clavi unicà serie minimorum punctorum instructum, dein ferè totum lævigatum, apice ad suturam membranæ angustè fuscum : membrana hyalina. Long. 4 mill. — Guadeloupe, 1 ex. Entièrement d’un flave testacé, sauf une étroite bordure brune à l'extrémité des Cories. Tête lisse (les antennes manquent chez l'unique exemplaire que j'ai eu sous les yeux). Prothorax rétréci en avant, ce qui le rend trapéziforme; couvert de gros points épars, avec une ride élevée calleuse transversale lisse, assez prononcée près de l’extrémité antérieure, et un fort bourrelet terminal, lisse : ces deux callosités transversales sont séparées par une série trans- versale unique de points fins. L’écusson est couvert de points assez forts et épars, avec une forte callosité subtriangulaire lisse près de la base : cette callosité est continuée jusqu’à la pointe de l’écusson par une ligne longitudinale lisse beaucoup moins élevée et moins saillante. Le Clavus est lisse, ne présentant, au milieu, de chaque côté de l'extrémité de l’écusson, qu’une série de quatre ou cinq points bien distincte. Les Cories, tout contre leur point de jonction avec le Clavus, offrent une série unique de points fins; le reste de leur surface paraît à peu près lisse. Membrane transparente, dépas- sant notablement l'abdomen. Bien distinct par l'unique série de points de la base des Cories. Plociomerus mullispinus Siàl. — Martinique, 1 ex. Salacia sericea, nov. sp. Ovalis, opaca, fusco-ferruginea, pilosa : articulis secundo apicem versus necnon tertio (imâ basi exceptà) flavis, quarto fusco. Corpore opaco : Pronoto distinct punctulato, maculis duabus magnis transversis lobi antici lævi- gatis : hemelytris distinctè, in clavo fortius, punctatis, obscurè ferrugineis, flavo et albo maculatis : membrana fusca, venis albis. Long. 2 1/2 mill. — Guadeloupe, 1 ex. Ovalaire, opaque, d’un ferrugineux foncé, couverte de petits 10 HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEY poils courts épars de couleur dorée. Deuxième et troisième articles des antennes d’égale longueur, le deuxième flave dans sa deuxième moitié, le troisième flave presque en entier, excepté un mince anneau noir à sa base, le quatrième brun.Corps opaque en dessus et en dessous. Pronotum pointillé, avec deux grandes taches lisses occu- pant presque entièrement le tiers antérieur de sa surface. Clavus dis- tinctement, Cories un peu plus faiblement ponctuées en séries régu- lières : elles sont d’un ferrugineux foncé tachées de macules car- rées ou ovales jaunes et blanches : deux de ces taches sur les Cories sont situées le long de la suture du Clavus, deux autres sur le bord marginal, l’une un peu en avant du milieu, l’autre à l'extrémité; une autre à l’angle interne de la Corie, près de l’extrémité de la suture; quelques autres plus indéterminées ou moins visibles sur le reste de la surface. La membrane est brune avec les nervures blanches ; l’'écusson est noirâtre, avec une petite ligne longitudinale jaune à son extrémité. Ozophora Burmeisteri Guérin. — Guadeloupe, 8 ex. Dysdercus Delauneyi, nov. sp. Sanguineus, antennis nigris, exceptis annulo basali albo quarti articuli, primique parte basali sanguine : articulo apicali rostri, Pronoti parte -posticà, hemely- tristotis cum membranâ extüûs albo-cinctà, pedibusque (exceptà parte basali femorum) parteque basali segmentorum omnium ven- tris, nigris. Long. 10 à 12 mill. Variat : Pronoti parte posticà et hemelytris fusco-rubris aut obscurè rubro-maculatis. Affinis D. ruficolli Linné. Guadeloupe, 1 ex., Martinique, 12 ex. D'un rouge sanguin, avec les antennes noires, moins un anneau blanc à la base du quatrième article, et la base du premier article qui est rouge; le dernier article du bec, la base du Pronotum, les Hémiélytres, ainsi que la membrane, moins une fine bordure blanche de celle-ci, les pattes, moins la base des cuisses, sont noirs, ainsi qu’une bande transversale à la base de chacun des segments du ventre. VARIÉTÉ : Base du pronotum et hémiélytres plus ou moins obscurément rougeâtres ou tachées de rouge obscur; mais mem- brane toujours noire bordée de blanc. Voisin du D. ruficollis Linné, mais paraît bien distinct par les bandes noires des segments ventraux, et la couleur générale qui varie peu. Dysdercus A ndrecæ Linné. — Guadeloupe, 1 ex. Aneurus polilus Say. — Guadeloupe, 1 ex. Lyqus contaminatus Fallen. — Guadeloupe, 9 ex. Pœæciloscytus (s. g. Charagochilus) irroratus, nov. sp. Ferrugineo-fuscus, pilis sub-argenteis suprà et subtus guttatus : Ë À LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE ET SAINT-BARTHÉLEMY. 11 antennis nigris, secundo articulo longo, modicè incrassato, flavo, basi et apice nigro. Pronoto et scutello rugosè et validè punctatis : hemelytris impunctatis, opacis, ferrugineo-fuscis, cuneo albo- cincto, membranà infumatà : pedibus testaceis. Long. 4 mill. — Guadeloupe, 1 ex. D'un brun ferrugineux, parsemé en dessus et en dessous, surtout sur les hémiélytres, de petites gouttelettes formées par des poils gris argentés. Antennes noires : leur second article, le plus long de tous, un peu épaissi, flave avec sa base et son extrémité noire. Pronotum etécussonrugueux, fortement ponctués. Les Hémiélytres, au contraire, paraissent imponctuées : elles sont opaques, d’un brun ferrugineux, avec le Cuneus finement bordé de blanc, et la membrane enfumée. HemiceRocoris, Nov. genus. Corpus oblongum, suprà, præsertim in Pronoto, densè sed bre- viter pilosum, densè et distinctè punctatum, tantum capite glabro. Caput suprà trapeziforme, longitudine duplo latius, basi leviter angustatum, oculis prominentibus, Pronoto distantibus. Antennæ pilosæ, quadriarticulatæ, articulo primo longitudinem capitis non superante, crasso ; articulo secundo longo, æqualiter crasso, primo quintuplo longiore ; tertio et quarto gracillimis, præcedente simul sumptis dimidio brevioribus. Pronotum basi quam apice saltem triplo latius, stricturà anteapicali validà, impressâ, instructum ; lateribus obliquis, stricturà lateribus rectà. Pedes longi, modice graciles. Hoc genus generi Capso affine est; stricturà Pronoti distinctis- simum. Corps oblong, très densément couvert d’une courte pubescence, surtout sur le Pronotum, densément et distinctement ponctué : la tête seule paraît lisse et brillante. Tête en forme de trapèze en dessus, coupée droit en avant, une fois plus large que longue, un peu rétrécie à la base : les yeux sont proéminents et placés à la partie antérieure de la tête, et, par conséquent, non contigus au Pronotum. Les antennes, de quatre articles, sont poilues; le pre- mier article, de même longueur que la tête, dépasse notablement son niveau antérieur, et est assez épaissi : le deuxième article, de même épaisseur que le premier dans toute son étendue, est cinq fois plus long; les deux derniers, d’égale longueur, sont, surtout le dernier, très grêles et, ensemble, ils ne dépassent pas la moitié de la longueur du second. Les antennes semblent done composées de deux parties, la première, épaisse, la plus longue, formée des deux premiers articles, la seconde très grèle, courte, formée des \ 12 HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEY deux derniers. Le Pronotum est au moins trois fois plus large à sa base qu’à sa partie antérieure : en avant, il est, sur un espace égal au tiers de sa longueur, muni d’un fort étranglement profondé- ment impressionné au milieu : les bords latéraux de cet étrangle- ment sont droits, tandis que les bords latéraux du reste du Pronotum vont en ligne oblique depuis la base jusqu’à cet étranglement. Les pattes sont assez grêles. Voisin du genre Capsus, tel que le comprennent Fieber et Reuter, mais bien distinct par l’étranglement remarquable du Pronotum et la forme de la tête, Hemicerocoris nigritarsis, nov. sp. Ruber : capite et duobus antennarum articulis ultimis pallidis : tarsis nigris membrana hyalina. Long. 5 mill. — Guadeloupe, 2 ex. D'un beau rouge vermillon : tête pâle ainsi que les deux derniers articles des antennes : tous les tarses noirs. Eroticoris albiceps, nov. sp. Elongatus, pallidè flavus, niti- dus : capite et parte strictà anteriore Pronoti (excepto callo apicali flavo) albis : antennis nigris, primo articulo pallido : scutellum, parte basali membranæ et tarsis fuscis. Caput lævigatum, parte anteriore Pronoti latius, oculis prominulis : Antennis gracilibus, primo articulo crassiore, et capite longiore; secundo primo duplô longiore, gracili, non sensim incrassato, tertio et quarto gracilli- mis. Pronoto densè punctato, anticè constricto et marginato, late- ribus sinuato. Scutello et hemelytris lævibus, membranà hyalinà, parte anteriore internà fuscà. Long. 5 mill. — Guadeloupe, 4 ex. Assez allongé, luisant, d’un flave pâle, sauf la tête et la partie antérieure du Pronotum, à l'exception de son rebord, qui sont d’un blanc plus ou moins sale, et les antennes, moins leur premier arti- cle, l’écusson, la base de la membrane et Les tarses qui sont bruns. Tête lisse, plus large, y compris les yeux, que la partie antérieure du Pronotum : yeux assez saillants. Antennes grêles et noires, moins leur premier article plus épais et pâle : ce premier article est un peu plus long que la tête et la dépasse beaucoup; le deuxième article est une fois plus long que le premier, grêle, non sensible- ment renflé à l’extrémité; les deux derniers sont encore plus gréles. Pronotum densément ponctué, étranglé et rebordé en avant, à bords latéraux bien visiblement sinuës. L’écusson et les hémiélytres paraissent lisses, moins luisants que le Pronotum; la membrane est transparente, avec la partie antérieure avoisinant la suture brune. Lasiochilus pallidulus Reuter (Acanthiidæ Americanæ, 1871, p. 962). L'exemplaire unique rapporté par M. Delauney a le premier article des antennes non pas noir, ainsi que l'indique la description 15 A LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE ET SAINT-BARTHÉLEMY. À) de M. Reuter, mais d’un fauve seulement un peu plus foncé que le reste de l'antenne. Salda Signoreti? Guérin. — Saint-Barthélemy, 1 ex. Zelus rubidus Lepelletier et Serville. — Guadeloupe, 12 ex. Cerascopus Fairmairei Dohrn. — Martinique, un seul exem- plaire non encore arrivé à l’état parfait. Zaitha margineguttata Dufour. — Guadeloupe, 3 ex. Notonecta pallipes Fabr. — Saint-Barthélemy, 3 ex. Pelocoris Poeyi Guérin. — Saint-Barthélemy, 2 ex. Corisa Kollari Fieber. — Saint-Barthélemy, 4 ex. Tympanoterpes grisea Germar. — Guadeloupe, 6 ex. Diacira substigmatica nov. sp. Ferruginea, subtus in pectore et pedibus pallidior, abdomine nigro : homelytris pellucidis, venis simplicibus (non granulatis), antè venas apicales arcuatim positas furcatis, nigris : maculà oblongà costali nigrà pone medium mox posità, costam ipsam non tangente, nigrâ. Long. 5 mill. — Guade- loupe, 1 ex. Ferrugineuse sur la tête, le Pronotum et l’écusson : poitrine et pattes plus pâles :abdomen noirâtre. Homélytres translucides, avec une légère teinte ferrugineuse; leurs nervures simples, non gra- nulées, fourchues en avant des nervures apicales qui sont disposées d’une manière irrégulière et forment ensemble de chaque côté un arc irrégulier : un peu après le milieu des côtés, une tache opaque noire, en ovale allongé, qui n’atteint pas le bord marginal. Pintalia pictipennis Stàl. — Guadeloupe, 1 ex. Alcestis longiceps nov. sp. Pallidissima, ferè alba ; homelytris translucidis; vertice longitudine non latiore, anticè rotundato, elevato-marginato, lateribus rectis, elevato-marginatis; in medio carinulâ posticè furcatà, marginem anticum non attingente, instructo. Scutellum tricarinatum, carinis lateralibus arcuatis. Tegmina ampla, abdomine duplo longiora et latiora. Long. 10 mill. — Guadeloupe, 1 ex. A. pallescenti Stâl vicina : vertice longiore, colore pallidiore, staturà majore distincta. Très pâle, blanchâtre : homélytres transparentes. Vertex aussi long que large, arrondi et muni d’un rebord élevé en avant, droit et rebordé sur les côtés : au milieu on voit une petite carène longi- tudinale bifurquée en arrière et n’atteignant pas le bord antérieur. Écusson chargé de trois carènes, les deux latérales arquées. Les homélytres sont très amples, du double plus longues et plus larges que l'abdomen : leurs nervures apicales sont reliées entre elles çà et là par de petites nervures transversales. Elle ressemble un peu à l'A. pallescens Stàl; mais le vertex est 14 HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEY aussi long que large; la couleur est plus blanche, et la taille plus grande. Alcestis triangulator nov. sp. Pallidissima : homelytris translucidis, fascià irregulari transversà sub-basali nigrà, macu- lisque nigris ante medium positis, unà sub-suturali, cæteris minus distinctis, discoidalibus, ornatis : amplis, tertià parte abdomine longioribus. Vertice longitudine non latiore, antice et lateribus elevato-marginato, anterius rotundato; in parte basali carinæ duæ obliquæ in angulum ante apicem conjunguntur. Scutellum trica- rinatum, carinis lateralibus arcuatis. Long. 6 mill. — Guadeloupe, 1 ex. Très pâle, avec les homélytres transparentes, ornées près de leur base d’une fascie étroite, noirâtre, irrégulière, un peu arquée d’avant en arrière, venant toucher la pointe de l’écusson, et de plusieurs taches brunes situées avant leur milieu, l’une prés de la suture, et quelques autres sur le disque, moins visibles. Ces homélytres sont assez amples, d’un tiers plus longues que l'abdomen; leurs nervures apicales sont reliées entre elles çà et là par de petites nervures transversales. Le vertex est aussi long que large, arrondi en avant, muni en avant et sur les côtés d’un rebord élevé; de sa base naissent deux carènes dirigées obliquement pour se réunir en angle un peu avant le rebord antérieur, de manière à former avec la base un triangle un peu plus long que large. L’écusson a trois carènes, les deux latérales un peu arquées. Carthæa viriditerminata nov. sp. Sordidè flavescens : vertice producto, longiore quam latiore, anticè obtusè angulato, in medio nec sulcato nec carinato. Tegminibus irregulariter reticulatis, in disco ante medium callo nitido instructis; amplis, extùs valdè rotundatis, ferè semicircularibus, apice intüs rotundato-angulatis, et margine viride tenuissimà elevatà terminatis. Long. 10 mill. — Guadeloupe, 3 ex. D'un jaune sale : vertex prolongé en avant, en angle peu aigu, plus long que large, sans sillon ni carène en son milieu. Les homé- lytres sont couvertes de nervures formant un réseau irrégulier : elles sont amples, munies sur le disque avant le milieu d’un point calleux lisse, luisant; fortement arrondies, presque semi-circulaires en dehors : leur angle apical interne est un peu projeté en haut, mais tout à fait arrondi au lieu d’être en pointe : le rebord apical, ainsi qu'une petite partie terminale de la suture est d’un beau vert foncé qui tranche avec la couleur des autres parties du corps. Cette espèce, ainsi que la suivante, semblerait devoir faire le passage des T'hiscia de Stàl à ses Carthæa : les homélytres sont arrondies en dehors et réticulées comme celles des Zhiscia. J 19 D | _ A LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE ET SAINT-BARTHÉLEMY. 19 Carthæa simillima nov.sp. Præcedenti similis : verticeleviter longitudinaliter canaliculato, thorace leviter carinato; tegminibus extüs minus rotundatis, imâ parte apicali lineolis transversis ferru- gineis interruptis ornatà, differt. Long. 10 mill. — Guadeloupe, 1 ex. Semblable à la C. viriditerminata, mais vertex muni d’un très lèger sillon longitudinal; Pronotum très légèrement caréné. Les homélytres sont moins arrondies en dehors; leur rebord apical est ferrugineux au lieu d’être vert, et toutcontre ce rebord, on distingue une série de petites linéoles transversales, séparées l’une de l’autre par de petits intervalles pâles, où viennent aboutir les nervures. . Ormenis nivea nov. sp. Sordidé albida : tegminibus apice sub- truncatis, angulis apicalibus externo et interno rotundatis. Caput ante thoracem parum prominens, truncatum; carina frontis longi- tudinalis media acutiuscula. Tegmina ampla, apicem versus sensim latiora, apice subtruncata, apicem versus seriebus duabus areola- rum elongatarum instructa. Long.7 mill. — Guadeloupe, 1 ex. D'un blanc sale : homélytres un peu tronquées à leur extrémité, mais avec leurs angles apicaux externe et interne arrondis. Tête peu prolongée en avant du Pronotum, tronquée : sur le front on voit une carène médiane longitudinale aiguë, bien marquée. Les homélytres sont assez amples, dilatées peu à peu de leur base au sommet, et vers leur extrémité sont garnies d’une double série de cellules allongées. Ormenis nigra nov. sp. Suprà nigra, subtus ferrugineo- brunnea, tegminibus apice obliquè truncatis, angulis apicalibus externo et interno rotundatis. Caput ante thoracem vix prominens, truncatum; carina frontis longitudinalis media obsoleta, ante apicem evanescit. Tegmina apicem versuslatiora, apicesubtruncata, nigra, apicem versus seriebus duabus areolarum elongatarum, in disco areolis minus regularibus subquadratis minoribus instructa. Long. 8 mill. — Guadeloupe, 1 ex. Noire en dessus, d’un brun ferrugineux en dessous : les homé- lytres obliquement tronquées à l'extrémité, avec leurs angles externe et interne arrondis. Tête à peine prolongée en devant du Pronotum, tronquée, avec une faible carène peu marquée sur le front, et qui n’atteint pas son extrémité inférieure. Homélytres s'élargissant graduellement de la base à l'extrémité, noires, munies à l'extrémité d’une double série de cellules allongées, et sur leur disque, d’autres cellules presque carrées plus petites et moins régu- lières. Philænus spumarius Linné. — Guadeloupe, 1 ex. Darnoides ? carinata nov. sp. Oblongus, fusco-ferrugineus, punctatus, griséo et auro-sericeus : parte anticâ et discoidali 16 HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEY Pronoti, tibiis et tarsis pallidioribus. Caput Pronoto longitudine æquale. Pronotum anticè declive, humeris angulosis, non productis, pone humeros valdè sinuatum; in medio longitudinaliter acutè unicarinatum, carinisque duabus incompletis pone medium, nec ad apicem ductis, instructum : processu postico longo, acuminato, apicem abdominis, nec tegminum, attingente. Tegmina detecta, subhyalina, parte basali opacà, obscuriore, venis auro-pilosis; areolis apicalibus quinque, instructa. Long. 8 à 9 mill. — Guade- loupe, 6 ex. Pronoto carinato insignis : an hujus generis? Variat: l'ere tota nigra, areolis discoidalibus et apicalibus tegminum hyalinis, pedibus rubris. Oblong, d’un brun un peu ferrugineux, couvert sur tout le corps d’une pubescence soyeuse grise, dorée par places. Le devant du Pronotum est d’un gris pâle avec une tache noire en forme d’accent circonflexe dont le sommet aigu vient aboutir près de la tête : après les épaules, entre les épaules et la pointe, une autre partie de même couleur gris-pâle. Les cuisses sont noires, les tibias et les tarses pâles. Tête de la largeur du Pronotum. Pronotum déclive en avant, ses épaules saillantes en angle bien marqué, mais nullement prolongé au delà du niveau latéral des homélytres : après les épaules, une échancrure très marquée de chaque côté le rétrécit brusquement, puis ce rétrécissement continue graduellement, et se termine par une pointe droite très aiguë, de même longueur que l'abdomen, mais n’atteignant pas tout à fait l'extrémité des homé- lytres. Sur la partie antérieure du Pronotum, au-dessus des yeux, on voit deux impressions arrondies très larges, de même diamètre que les yeux; au milieu, depuis la tête jusqu’à la pointe du prolon- gement, il est parcouru en son entier par une carène très marquée, aiguë ; et sur sa partie discoïdale, entre les épaules'et la pointe, on voit deux petites carènes de chaque côté de la carène médiane, n’atteignant pas l’épaule et cessant un peu au delà du niveau du milieu des homélytres. Homélytres très découvertes, à cause de l’étroitesse du prolongement prothoracique : elles sont légèrement transparentes ; la base est opaque, de couleur foncée; leurs nervures sont couvertes de poils dorés épars : les cellules apicales sont au nombre de cinq. VARIÉTÉ : Presque entièrement d’un brun noir, avec les cellules discoïdales et apicales des Homélytres transparentes, et les pattes d’un rouge vif. Par son Pronotum caréné sur toute sa longueur, cette espèce s'éloigne considérablement des autres espèces du genre, Peut-être doit-elle en être séparée ? A LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE ET SAINT-BARTHÉLEMY. 17 DELAUNEYA, Nov. genus, Caput perpendiculare, latum : oculi longitudine latiores. Thorax nitidus, versus angulos laterales non cornutus; declivis, pone angulos emarginatus : processu postico longo, ad apicem angus- tissimo, acutissimo, marginem internum tegminum tangente, ad apicem tantüm levissimè unicarinato. Scutellum lateribus detec- tum, punctatum, parte basali pilosà. Tegmina areis apicalibus quinque oblongis obtecta. Tibiæ simplices. Tête perpendiculaire, aussi large que le Pronotum ; les yeux plus larges que longs. Pronotum très luisant, progressivement déclive en avant, inerme aux angles latéraux qui sont marqués, mais ne dépassent pas le niveau des Homélytres; au-dessus de ces angles, une échancrure de chaque côté rétrécit assez brusquement le Pro- notum, qui se prolonge en une pointe longue, très étroite, très aiguë, qui laisse à découvert une grande partie de l’écusson, puis recouvre le bord interne des Homélytres : vers son extrémité seu- lement, on voit une petite carène longitudinale peu marquée. Écusson ponctué, avec des poils cendrés bien visibles sur sa partie antérieure. Cinq cellules apicales aux Homélytres; tibias non dilatés. : Par l’ensemble de son facies, l’insecte qui fait le type de ce genre ressemble beaucoup à certaines espèces des genres Darnoides et Acutalis Fairmaire, dela tribu des Membracides; mais le peu de largeur de la partie terminale du prothorax, qui laisse à découvert une grande partie de l’écusson, doit le faire ranger dans la tribu des Centrotides. Delauneya fasciata, nov. sp. Nigra aut castanea, nitida : parte anticà tegminum nigrâà, nitidà, fascià flavâ latà instructà; parte posticà hyalinà. Oblonga, ad apicem attenuata. Pronotum nitidissimum, obsoletè punctatum, ferè læve. Caput subtus et pectus, necnon pedes, pilosi. Long. 7 mill. — Guadeloupe, 4 ex. Oblongue, atténuée vers l'extrémité, de couleur noire ou châ- tain, luisante : partie antérieure des Homélytres noire, brillante, avec une large bande transversale jaune au-dessous de l’épaule; moitié postérieure transparente, mais un peu enfumée. Pronotum très luisant, avec des points épars très peu marqués, par consé- quent presque lisse. Tête en dessous et poitrine couvertes de poils cendrés très serrés par places : pattes avec des poils épars et des soies raides sur les tibias. Tettigonia Guadulpensis, nov. sp. Elongata, vertice anticè rotundato, dimidià longitudine Pronoti longiore; subtus cum pedibus flava; suprà vertice flavo, fascià anteoculari transversä 18 HÉMIPTÈRES RECUEILLIS PAR M. DELAUNEYŸ nigrâ. Pronotum nigrum, nitidum, sericeum, fascià latà medià aurantiacà. Scutellum flavum, basi nigrum. Tegmina nigra, opaca, impunctata; fasciis tribus longitudinalibus, puncto sub-discoidale, fasciâque transversà pone medium, flavis, maculâque hyalinà ovatà, obliquè sità versus apicem, instructa. Long. 8 mill. — Guadeloupe, 3 ex. T. ignicolori et nigriventri Signoret, affinis. Allongée, avec le vertex arrondi en avant, dépassant en son milieu la moitié de la longueur du Pronotum. Dessous flave, ainsi que les pattes. En dessus, le vertex est flave, avec les ocelles noirs et une bande transversale noire arquée en devant des yeux. Pro- notum luisant, avec un reflet soyeux, noir, avec une bande trans- versale médiane de couleur orangée un peu plus large au milieu que sur les côtés. Ecusson jaune, noir à sa base. Homélytres noires, opaques, paraissant imponctuées, avec trois bandes longitudinales, une partant de l’épaule, dirigée obliquement vers la suture et suivant cette suture jusqu’à la moitié de la longueur du Clavus : une autre bande suit la suture du Clavus avec les Cories jusqu’à son extrémité : une troisième bande est sub-marginale et se ter- mine un peu après le milieu; en cet endroit, entre l'extrémité de cette bande et la suture, on voit une petite tache ovale jaune : plus loin, vers le troisième quart de la longueur de l’Homélytre, une petite bande étroite transversale jaune, qui n’atteint pas la suture : plus loin encore, près de l’extrémité, une tache oblique plus large d'un blanc ou jaune transparent, touchant le bord marginal, mais n’atteignant pas la suture. Voisine des T. ignicolor et nigriventris Signoret. Tettigonia prolixa, nov. sp. Parva, elongata, flavo-viridis : dorsum abdominis nigrum : vertice rotundato, lineato, vittis nigris concentricis; fronte nigrà, lineolis flavidis transversis ornatà. Pro- noti disco posteriore viridi : Homelytris virescentibus, apice hyalinis : pedibus pallidis. Long. 5 mill. — Guadeloupe, 5 ex. T. noveboracensis Fitch, staturà et colore affinis, venis trans- versis homelytrorum deficientibus distincta. Assez petite, allongée, d’un jaune vert, avec la partie dorsale de l'abdomen noire : vertex arrondi, présentant de chaque côté de petites lignes noires concentriques : front noirâtre, avec de petites linéoles transversales flaves. Partie postérieure du Pronotum d'un vert foncé. Homélytres d’un jaune verdâtre, transparentes à l'extré- mité : pattes pâles. Très voisine de la 7. noveboracensis Fitch; s'en distingue par l'absence de petites nervures transversales sur les Homélytres. Cœlidia semiflava, nov. sp. Elongata, flava : vertice rotun- dato, longitudini Pronoti æquali, flavo : Pronoto aurantiaco, late- be. À LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE ET SAINT-BARTHÉLEMY 19 ribus nigro : Clavo flavo-viridi; coriis nigris, areolis anticis longi- tudinalibus flavis, maculisque marginalibus duabus pone medium, pallidis, posteriore distinctissimà, hyalinà, ovatà. Long. 6 1/2 mill. — Guadeloupe, 1 ex. Allongée, d’un jaune pâle : vertex arrondi en avant, de même longueur que le Pronotum, pâle, avec deux impressions très peu marquées. Pronotum de couleur orangée, noir de chaque côté. Clavus d’un jaune vert, un peu taché de noir sur les côtés à sa base; les Cories sont noirâtres, avec les cellules longitudinales antérieures jaunâtres : sur leur bord marginal, après le milieu, on voit deux taches pâles, dont la postérieure est ovale, transparente et très distincte. Toutes les nervures sont simples, dépourvues de gouttelettes jaunes. LISTE DES ORTHOPTARES RÉCOLTÉS DANS L'AFRIQUE AUSTRALE (‘) PAR M. DE SELYS-FANSON ET FAISANT PARTIE DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BRUXELLES PAR AUGUSTE DE BORMANS — SÉANCE DU 4 DÉCEMBRE 1880 — ORDO : ORTHOPTERA. FAM. BLATTIDÆ. GENUS PERIPLANETA Burmeister. P. americana Linné.— Blalta americana Lin. Syst. Nat. Il, 687, n° 4 (1766). Les exemplaires sont remarquables par leur grande taille et la vivacité des couleurs. — Cette espèce est cosmopolite. GENUS PANCHLORA Burmeister. P. surinamensis Linné. — Blalta surinamensis Lin. Syst. Nat. II, 687, n° 3 (1766). Cette espèce est cosmopolite. (*) Ces insectes ont été recueillis, les uns pendant un voyage au Transvaal, les autres sur le territoire du Cap de Bonne-Espérance. Malheureusement, M. de Selys- Fanson n’élant pas suffisamment averti de l'importance que la science attache à la constatation de la diversité des faunes voisines, avait tout confondu dans un même bocal. x “ LISTE DES ORTHOPTÈRES RÉCOLTÉS DANS L’AFRIQUE AUSTRALE. 2] GENUS GyNA Brünner. G. fervida?? de Saussure, — Panchlora fervida Sauss. Revue et Magasin de Zoologie, 2° série, t. XVI (1864), p. 341. — N° 50. Nous rapportons avec doute à la ?. fervida (Sauss.) l’espèce dont voici la description : Testaceo-rufa. — Füacie flava, rufo-maculata ; vertice albido, nigro 4-lineato ; oCulis mediocribus, remotis; antennis tenuibus, nigris, basi testaceis. — Pronoto cordiformi, flavescente-albido, macula media fusca, lyrata, flavido-punctata ornato; margine posteriori fusco Sparsim maculato. — Elytrorum area mediastina flaves- cente-albida; vena marginali medio puncto fusco instructa ; area scapulari basi flavida, fusco irrorata, apice fusco-testacea : elytrorum cætera parte fusco-testacea, flavo medio maculata, margine externo pellucido, maculis duabus ferrugineis Magnis picta. — AJarum margine humerali fusco; vena SCapulari apiceque maculis albidis ornato: Campo anali fusco-pallidiore, pellucido. — A bdomine Supra subtusque rufo-testaceo. — Pedibus testaceis : tarsorum quatuor articulis ultimis nigris (Q@). (Planche I, B.) Longit. corporis. . . 924 Mill. Expansio maxima elytror. 60 mill HMNDEORS LPC RENE Q dre 7 7 — — | akrum. 594,9 = mai P'On-transv.e. 1419 4/9 — La tache brune située sur le disque du pronotum présente la forme de certains Lépidoptères exotiques étalés mieux que celle d’une lyre. L’oothéque est cylindrique, terminée par deux calottes sphé- riques d’un testacé un peu rougeñtre avec quelques anneaux blanchâtres. Elle est luisante, glabre, assez rugueuse: elle a 13 mill. de longueur sur 3 mill. de largeur. Le G nous est inconnu ; nous avons eu sous les yeux trois femelles, provenant de l'Afrique australe. La Gyna fervida Sauss. à été rencontrée au Sénégal. : GENUS BLaTrA Linné. B. germanica Linné. — Blalta germanica Lin. Syst. Nat. II, 688, 9 (1766). Cette espèce est cosmopolite ; les cinq exemplaires qui provien- nent de l’Afrique australe sont absolument identiques aux indi- vidus européens. GENUS ISCHNOPTERA Burmeister. I. Strigosa Schaum. — Blalla strigosa Schaum. Orth. Mos- Samb., Verh. der Acad. der Wissensch. zu Berlin, p. 776 (1853). Peters Reise nach Mossamb., p. 108. Rencontrée pour la première fois en Mozambique. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. 2 ER PPT PTIT L ’ < K 22 LISTE DES ORTHOPTÈRES Genus NaupHATA Burmeister. N. bivittata Burmeister. Handbuch der Entom. II, p. 508 (1839). Cette espèce a sans doute été amenée accidentellement dans l'Afrique australe; elle n’était signalée jusqu'ici que du Brésil. GENUS PERISPHÆRIA Serville. P. discoïdalis Brünner. Nouveau Système des Blattaires, p. 510, n° 7 (1865). Les deux individus sous nos yeux sont à l’état de larve. — Déjà signalée du Cap de Bonne-Espérance,. Genus DEROCALYMNA Burmeister. D. virescens Brünner. Nouveau Syst. des Blait., p. 320, n° 6 (1865). Espèce signalée du Cap de Bonne-Espérance et du Brésil (?). Genus DEROPELTIS Burmeister. D. antennata de Saussure. Mélanges Orthoptérologiques, fas- cicule IV, p. 116-117, n° 2, pl. 10, fig. 39 (1872). Déjà indiquée de l'Afrique méridionale. FAM. MANTIDÆ. GENUS PoLysPiLorA Burmeister. P. pustulata. — Mantis pustulala. Stoll. Mant., pl. 20, fig. 75, G' (1787); Serville, Orthopt., 186,13, S'@. » Signalée des îles de la Réunion et Maurice et de Sierra-Leone. Genus HoPpcocoryPHA Stàl. H. galeata Gerstäcker. — Danuria? galeata Gerst., Archiv. für Naturgesch., t. XXXV, 210, 26, 'Q (1869). Indiquée de l'Afrique méridionale et occidentale. Genus DANURIA Stâl. D. Bolanana de Saussure. Mélanges Orthoptérologiques, ” fasc. III, 310-311. Signalée de Zanzibar. Re CEA RÉCOLTÉS DANS L'AFRIQUE AUSTRALE. 23 D. Thunbergi Stal. Oefvers. Vetensk. Akad. Fôrhandl. 1856-57, 169, S. — de Saussure. Mél. Orthopt., fase, III, p. 444- 445, pl. 7, fig. 66, 67, o'Q. Signalée de l'Afrique méridionale. GENUS PHYLLOCRANIA Westwood. P.insignis Westwood. Arcana entomol., II, 51, pl. 62, fig. 1, (OR — de Saussure. Mél. Orthopt., fasc. ITT, p. 322 et P- 451 (supplém.). Indiquée de l'Afrique méridionale et occidentale. GENUS PYRGOMANTIS Gerstäcker. P. nasuta de Saussure. Mélanges Orthoptérologiques, supplé- ment au fasc. III, p. 396, pl. 7, fig. 57 _ Déjà indiquée de l'Afrique méridionale. FAM. ACRIDIDÆ. GENUS ZoNocERus Stal. Z. elegans Thunberg. — Gryllus elegans Thunb. Mém. Ac. Pet., 9, p. 226 (LS To Pœkilocerus roseipennis Serville, Orth., P- 599, 4 (1839). Signalée du Brésil et de l'Afrique méridionale. GENUS AULARCHES Stä]. À. miliaris Linné. — Gr'yllus (Locusta) Miliaris Lin. Syst. Nat., édit. X, 1, p. 432, 43 (1758). — Phymateus Scabiosus Serville, Orth., p. 626 (1839). Indiquée de Java et du Cap de Bonne-Espérance, GENUS Porragris Stâl. P. griseus Serville. _ Akicera grisea Servy. Orthopt., p. 606, n°2, pl. 12, fig. 2, ©. Déjà rencontrée au Cap de Bonne-Espérance. GENUS ACRIDIUM Serville. A. ruficorne Fabricius, var. cürinum Sery. — Gryllus rufi- cornis Fabr. Entomol. System. t, II, P: 54, n°28. — Acridium Cülrinum Serville. Orthopt., p. 644, n° 2. Mmdiquée de Sierra-Leone, Sénégal, Cafrerie, Cap de Bonne-Espé- rance, 24 LISTE DES ORTHOPTÈRES GENus AcripA Linné. A. sulphuripennis Gerstäcker. — Tryxalis sulphuripennis Gerst. in Decken’s Reise, 3 : 2, p. 33, 90, taf. 5, f. 1 (1873). Citée de Sierra-Leone et d'Afrique méridionale. GENUS PaRraAcINEMA Fischer de Fribourg. P. tricolor Thunberg. — Gryllus lricolor Thunb.Mëm. Ac. Pet., 5, p. 245 (1815). —Paracinema bisignatum Fisch. Fr. Orth. Eur., p. 313, 1 (1853). Signalée de toute l'Europe méridionale, de la Chine, de toute l'Afrique et d’une portion de l'Asie. GENuUS OcHRiLiDIA Stàl. O. tryxalicera Fischer Frib. Orthopt. Europ.,p. 305, 1 ; t. 19, fig. 8 (1855). Signalée de Sicile et d'une grande partie de l'Afrique, FAM. LOCUSTIDÆ. Genus TyLopsis Fieber. T. vittata Brünner de Wattenwyl. Monogr. der Phaneropte- riden, p. 229, n° 5 (1878). Indiquée de Port-Natal et du Cap de Bonne-Espérance. . Genus ConocEpHALUS Thunberg. C. acuminatus? Burmeister, Handbuch Entom., ? : 2, P. 75, 3 (1838). C’est avec beaucoup de doute que je place ici l'individu femelle que j'ai seul sous les yeux et dont voici les caractères saillants : Vert-pré ? (vivant) ; jaune sale (desséché). Prolongement conique horizontal du vertex très long, très aigu à l’apex ; aplati en dessus, avec un léger sillon longitudinal médian. Elytres vert-pré ? (vivant), jaune sale (desséché). Ailes incolores et transparentes. Jambes de la couleur du corps. — Cuisse postérieure égale en longueur au reste de la même jambe. RÉCOLTÉS DANS L’AFRIQUE AUSTRALE. 25 Oviscapte extrêmement court, très aplati, large, presque droit, la pointe formée brusquement près du bout et peu aiguë. Longit. corporis . . . 30 Mill. Expansio maxima elytrorum. 86 mill. — fastigii verticis . 40 — — VAE TON — femoris postici . 9 SV OMINOSILOris Le AAA" +2 GENUS THYREONOTUS Serville. T. semi-æneus Serville. Orthoptères, p. 496, n° 1 (1839). Déjà citée du Cap de Bonne-Espérance. GENUS CLoNrA Stäl. C. melanoptera Linné. — Gryllus (Tettigonia) Melanopterus Lin. Syst. Nat., éd. X, I. p. 430, 34 (1758). Signalée de l’Inde et de l'Afrique australe, FAM. GRYLLIDÆ. GENUS GRYLLUS Linné. G. Brunneri de Selys-Longchamps. Ann. Soc. Ent. Belge, 1867, XI, 27 ("). — de Sauss. Mél. Orthopt., fase. V, p.338, n° 29. Indiquée du Maroc; de l'Afrique méridionale ; de l'Afrique orien- tale, Zanzibar; de Ténérifle; des Indes, du Bengale, du Cashmir ; de la Nouvelle-Hollande. GENUS GRYLLODES de Saussure. G. Hofmanni de Saussure. Mélanges Orthoptér., fase. V, p.979, n° 11. #0 Indiquée de l'Afrique tropicale (fleuve des Gazelles). G. teres Schaum. — Schaum, Peters Reise nach Mossamb., V, 1862, 118, tab. VIII, fig. 6, Q. Indiquée de l'Afrique méridionale et orientale, Mozambique. (!) Notre savant confrère M. de Selys-Longchamps a décrit d’abord cette espèce d'après des exemplaires pris vivants par M. Puls, dans les serres de Gand, où ils élaient certainement arrivés avec des plantes exotiques. + DATE US PT ADD ES REVISION DES TYPES CONTENUS DANS LA COLLECTION D'ORTHOPTÈRES DE M. BRISOUT DE BARNEVILLE PAR AUGUSTE DE BORMANS PREMIÈRE PARTIE. — SÉANCE DU 4 DÉCEMBRE 1880 — Grâce à l’excessive bienveillance de l’illustre auteur de la Mono- graphie des Odonates, etc., M. le baron de Selys-Longchamps, actuellement possesseur de la collection Brisout de Barneville, j'ai pu étudier divers Orthoptères regardès comme espèces douteuses, et puis aujourd’hui certifier leur validité ou en fixer la synonymie ainsi qu’il suit : Forficula Yersini (Brisout ên litt.). Yersin, Lettre à M. Brisout de Barneville sur les Orthoptères et quelques Hémiptères des envi- rons d'Hyères, en Provence, Annales de la Soc. Ent.de France, 3° série, tome IV, p. 737-748 (1855). D’après la lettre ci-dessus de Yersin, la Forficula Yersini serait celle qu’a décrite Fischer de Fribourg (Orthoptera Europæa) sous le nom de pubescens, tandis que la véritable F. pubescens serait l'espèce décrite sous ce nom par Serville (Géné 2n litt.), Histoire naturelle des Orthoptères. Après le plus minutieux examen de ces deux descriptions, je : REVISION DES TYPES D'ORTHOPTEÈRES. Paré n'ai pu trouver entre elles aucune différence, si ce n’est que l’une est en latin et l’autre en français. La figure de Fischer, il est vrai, représente très exactement la Forficule dont parle Yersin sous le nom de Yersini et qui, selon moi, ne serait qu'une variété de pinces de F. pubescens ©. Voici la description de ces organes dans les deux variétés : l° Forficula pubescens Géné, type ©. Partie basale de la pince très sensiblement plus large que dans la variété Yersini ; la dilatation s'étend également de la base au milieu de la pince. Jusqu'à ce point, les deux branches sont parfaitement É) contiguës, les crénelures internes de l’une s’emboiîtant exac- tement dans les intervalles des crénelures de l’autre. Au milieu, point où commence la courbure, on remarque une dernière crêne- lure plus forte que les précédentes, mais très émoussée, et à partir de là, les branches se courbent presque en demi-cercle ou, du moins, en ellipse peu allongée. 2° Var. Yersini G‘ Partie plane de la pince beaucoup moins large que chez la précédente et s'étendant jusqu'aux deux tiers de la longueur totale. Les branches sont intérieurement conti- guës de la base jusqu’au tiers de la longueur, puis laissent entre elles un espace vide jusqu'aux deux tiers, point où Æ commence la courbe. À ce point, on remarque une forte & y dent interne aiguë, courbée en crochet, la pointe tournée en arrière. La partie arquée forme une ellipse beaucoup plus allongée que chez la précédente. La longueur totale de la pince est la même chez les deux variétés. Nous considérons ces deux types comme variétés de la même espèce : l° Parce que les femelles sont absolument identiques ; 2° Parce que nous avons observé toutes les transitions entre ces deux formes extrèmes ; 3° Parce que les types de Géné, que j'ai examinés au Musée de Turin, renferment, sous le nom de pubescens, l’une et l’autre variété. J'ai trouvé en abondance la var. Yersini à Gênes et à Naples; elle a été trouvée aussi à Hyères, à Toulon et à Mahon (ile Minorque), je l'ai reçue de l’île de Sardaigne. La For/ficula pubescens type a été rencontrée à Tarbes (Hautes- Pyrénées), dans l’île de Sardaigne, à Naples, en Sicile, en Galice (Espagne) et, d’après M. Brisout de Barneville, aux environs de Paris. 28 REVISION DES TYPES D'ORTHOPTÈRES. Ectobia nicæensis Brisout. Blatta nicæensis Brisout de Barneville, Annales de la Société Entomologique de France, 1852, Bulletin LX VIII. Cette espèce est bien distincte de l’Æ. a/bicincla Brünner, mais elle en est très voisine. On l'en distinguera par les caractères suivants : le Dans les deux sexes, la bordure gris-blanchâtre du pronotum est beaucoup plus large chez l’£clobia nicæensis, de plus, elle est parsemée de pelits points noirs bien visibles qui n'existent pas chez l'E. albicincta. Les élytres sont aussi de couleur un peu plus claire chez l'E. nicæensis; 2 La femelle de l’Æ. nicæensis a les élytres et les ailes parfaite- ment développées et un peu plus longues que l'abdomen, tandis que ces organes sont raccourcis chez la femelle de lÆ. alhicincta à peu près comme chez celle de l'E. lapponica L. Ameles decolor Charpentier. Perlamantis Alliberti Guérin-Méneville, Revue de Zoologie, 1842, 42. Nous avons été très heureux de retrouver dans la collection Brisout les types du Perlamantis Alliberti Guérin-M. que l’on croyait perdus, et dont nous avons pu constater la parfaite identité avec l'A. decolor Charp. CR —— des ES S A I D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES DE LA FAUNE EUROPÉENNE PRÉCÉDÉ DE CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LA FAMILLE DES PSYCHIDES par F.-J.-M. HEYLAERTS fils PREMIÈRE PARTIE — SÉANCE DU 5 FÉVRIER 188l — — 20 95 0 0 — AVANT-PROPOS La famille, ou plutôt la sous-famille des Psychides est, sans contredit, une des plus remarquables parmi celles des Hétérocères. En effet, la manière de vivre des chenilles, le fourreau qu'elles se fabriquent assez artistement et qui est la demeure qu'elles traînent constamment après elles; la grande diffé- rence des mâles et des femelles, dont les uns sont des papillons vifs et agiles, qui ne vivent que pour l'amour ; les autres, au contraire, des insectes vermiformes, pour ainsi dire apodes, qui ne quittent leur fourreau, après la ponte, que pour mourir, les distinguent à première vue. Remarquées déjà avant la dernière moitié du siècle passé par des hommes comme Linné, Réaumur, etc., les Psychides 30 AVANT-PROPOS. ont été l’objet des observations des entomologistes depuis ces temps jusqu'à nos jours. Mais il y a tant de mystère dans leur vie évolutive, que l'on peut dire qu'il a fallu plus d’un siècle, passé en tâtonnements de toute sorte, pour mettre au clair leur histoire. Tantôt rangées dans la phalange des Tenthrédinides, tantôt dans celle des Phryganides, elles furent classées fina- lement parmi les Lépidoptères. Malheureusement, elles n’eurent pas encore une place fixe : les uns les crurent des Bombyces, par d’autres elles furent rejetées parmi les Tinéides, ou bien, en les scindant, les auteurs les mirent partiellement parmi les premières, partiellement parmi les dernières. | Aujourd’hui encore, il y a confusion. Les idées sont encore divergentes. La cause n'est pas loin à trouver. Les uns, admirateurs quand même du grand maître Herrich-Schäffer, n’ont en vue que son système ; les autres, agissent en sens con- traire. On peut le nier, mais au fond c’est la vérité. Pour moi, en étudiant les Psychides, je me suis demandé pourquoi je ne pourrais pas suivre le système d'Herrich- Schäffer qui, je le confesse, est ingénieux et indubitablement le meilleur qui existe (mais qui, comme tout travail humain, n’est pas infaillible), et pourtant ne pas négliger les caractères anatomiques des femelles, les figures et les dessins des che- nilles, la forme des fourreaux, etc. Je me suis mis à l’œuvre et je pense avoir réussi; puisse mon opinion être partagée par mes collègues en entomologie ! Ma tâche a été lourde. Non seulement il a fallu étudier toutes les espèces des Psychides connues, mais, ce qui à été beaucoup plus difficile, en même temps, autant que possible, leurs femelles et leurs chenilles vivantes. J'ai dû puiser dans la littérature sur les Psychides depuis Linné jusqu’à celle de nos jours. La bibliothèque si riche de la Société entomo- logique néerlandaise, celles de plusieurs de mes collègues et la mienne m'ont fourni presque tout ce dont j'ai eu besoin. Je saisis l'occasion de témoigner ma profonde reconnais- sance à plusieurs de mes collègues qui ont bien voulu mettre En À oi ne CON CA CAROL De OR ARE GNT EAA TNT NS TRE, CAT 44 4 Der es HLENCR ht \ t « q [ 1 ’ AVANT-PROPOS. 31 à ma disposition les raretés et les unica de leurs collections, soit pour les étudier, soit pour les décrire. M. le D' Staudinger, qui m'a mis à même de voir les unica des collections de Lederer, d'Herrich-Schäffer et de son cabi- net si riche, si complet, véritable musée. M. Millière, qui m'a fourni l’occasion d'étudier tout ce que sa grande et précieuse collection a de rare et d’unique en fait de Psychides, et qui, pendant plus de quatre années, n’a pas cessé de m'envoyer, en spécimens vivants, tout ce que les Alpes-Maritimes et les environs de Cannes, si riches en insectes, produisent en espèces de Psyche, d'Epichnopteryæ et de Fumea. M. le D° Ottmar Hofman, de Wurzbourg, qui m'a fait par- venir plusieurs raretés de sa collection, MM. les comtes E. et F. Turati, de Milan. M. Georges Rouast, de Lyon, auquel je dois plusieurs envois très remarquables; M. W.-M. Schüyen, de Chris- tiania; M. le D' Aurivillius, de Stockholm. MM. les D" M. Wocke et Max Standfuss, auxquels je dois tout ce qui à rapport aux Ps. Viadrina Sigr. et Stand- fussii H.-$. MM. Rudolf Anker, de Budapest, Mann, de Vienne, et Failla Tedaldi, de Castelbuono en Sicile ; M. À. Preudhomme de Borre, de Bruxelles; M. K. Jambory, de Budapest, etc., à tous ces collègues si généreux, mes remercîments très sincères. Je dois les superbes portraits des novæ species à mon col- lègue de la Société entomologique néerlandaise, M. l'avocat A. Brandts, d’Arnhem, entomologiste distingué et bien connu déjà par ses descriptions dans l'ouvrage de Sepp, et les dessins admirables, qui les accompagnent. M. Wendel, de Leyde, a dessiné les autres Psychides, tandis que les four- reaux des Oiceticides, etc., ont été peints par mon ami, M. A. Kerstens, de Bréda. À ceux-ci aussi mes remercîments. Enfin, je dédie humblement mon travail au chef des 32 AVANT-PROPOS. Lépidoptérologistes, le vénérable professeur P.-C. Zeller, qui m'a témoigné en tout temps sa bienveillance en m’aidant de ses lumières, qui a été pour ainsi dire mon précepteur en ento- mologie, et qui, lui aussi, n’a cessé, pendant mon travail sur les Psychides, de m'envoyer tout ce qui m'a été nécessaire de sa riche bibliothèque et de ses grandes et précieuses collec- tions. a | GÉNÉRALITÉS ESQUISSE HISTORIQUE DE LA FAMILLE DES PSYCHIDES. Quelques Psychides ont été connues depuis assez longtemps. Le célèbre Réaumur a fait déjà des observations sur la vie évolutive d’une Psychide (probablement Apterona Helix v. Sieb. ou Cre- nulella Brd.) dans ses Mémoires pour servir à l'histoire des Insectes, Paris, 1734-1742. Linné (Syst. Nat. Ins., 2° éd., 1740) donne la diagnose, malheu- reusement trop courte et trop vague, d’une espèce suédoise qu’il compte parmi ses Phalænæ Bombyces. Or, que faire de : B. atra, elinguis tota atra, magniludo vix muscam carnariam superat Peut-être est-ce Ps. plumifera O. la petite variété, que l’on trouve aussi en Hollande, mais certainement pas Ps. wnicolor Hfn., comme le pense, avec doute, Ochsenheimer. Geoffroy, Histoire abrégée des Insectes, 1762-1764, etc., décrit la Tinea involucro palearum longitudinalium ordine multiplici composito (la teigne à fourreau composé de pailles longitudi- nales) et la Tinea involucro ex paleis transversis composito (la teigne à fourreau de pailles transverses). Ochsenheimer croit la première l’Unicolor Hfn. et la seconde la Viciella. En 1761, le jésuite Poda von Neuhaus décrit une Psychide (Insecia Musæi Græcensis) qu'il croit être un Tenthredo, T. lur- suta et, en 1764, Scopoli (Entomologia Carniolica), dans un cas analogue, les croit des Phryganides (Phryganea pectinicornis et dubia). En 1766, Hufnagel décrit la Psyche Unicolor sous le nom de Bombyx unicolor, dans le Berlin. Magaz., t. IT. C’est la première description qui est assez précise pour avoir le droit de priorité. La citation de dé Geer par Ochsenheimer (Ps. Viciella Schiff.) n’est pas sûre, et celle de Frisch (F. mitidella O.) ne l’est pas non plus. En 1767, Pallas décrit dans les Nova Acta Phys.-Med. Academ. Cœsar. Leop. Carolincæ., p. 430, deux femelles aptères : Plalæna- rum biga, quarum alterius fœmina artubus prorsus deslituta, nuda atque vermiformis, allerius, glabra quidem et impennis, altamen pedata est, ulriusque vero, sine habilo cum masculis commercio, fœcunda ova pari. Voici déjà la question de la par- thénogénèse, 34 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES Dans les Nova Acla Curios. Nat., WT, 1767, il donne la figure du fourreau de Ps. Unicolor Hfn. (tab. 7, fig. 10). II. loc. cit. Syst. Verz. der Schmett. d. Wiener Geg. Neue Ausg., 1801. Après 1767, excepté le Naturforscher, 1775-1778, nous ne trou- vons plus rien de sérieux jusqu’à l'apparition, en 1776, du Wiener Verzeichniss, dans lequel Denis, mais surtout Schiffermiller, énu- mèrent déjà : 1. Zinea Graininella (Unicolor Hfn.); 2. Tinea Viciella (Ps. id.); 3. Tin. Hirsulella (Ps. Schifjermilleri O.); 4, Tinea Muscella (Ps. Atra Esp. et non Æp. pulla Esp. voyez la description du fourreau, Ill. w{ supra, fig. 78); 5. Tinea Bombycella (Bijugis bombycella); 6. Tinea Pectinella (Bijugis pectinella Schiff. et non F. comme le dit le D' Staud. Cat. loco cit.); et 7. 7nea Plumella (citée à tort par plusieurs auteurs. Illiger, qui paraît avoir vu la collection de Schiffermiller, la dit synonyme de l’Epichn. Pulla Esp., ce qui est très vraisem- blable). Plus tard, nous trouvons des descriptions et des figures de Psychides dans Fuessly, Archiv der Inseklengeschichte (1781- 1786), entre autres de N.-J. Brahm et de Johann Gottfried Huebner, et le Verzeichniss de Lang. Enfin, Fabricius donne des diagnoses, également très courtes, de quelques espèces de notre famille dans 1° Mantissa Insecto- rum, etc. (1787), et 2° dans l’Entomologia syslematica (1790). E.-J.-C. Esper publie Die Eur. Schmett. en 1777-1794. En 1785, il y décrit et figure B. Atra (Ps. Atra) et B. Pulla (Epichn id.) En 1787, B. Albida (Ps. id.). Sa Vestila est Unicolor Hfn. et son A lburnea est peut-être Ps. Viciella d’après Staudinger. En 1789, C.-J. de Villers décrit (Caroli Linnaei Entom., À. T, p. 159, n° 81), B. Semiluctifera — A lbida Esp. En 1789, nous avons encore W. Vieweg, Tabellarisches Ver- zeichniss der in der Churmark Brandenburg einheim. Schmett. Celui-ci donne : 1. Bomb. Viciella; 2. Bomb. Vestlila (Unicolor Hfn.);, 3. Bomb. Graminella (Plumifera O.); et 4. Bomb. Mus- cella (Epichn. Pulla Esp.) Il décrit les chenilles des deux pre- mières. La seconde édition (editia aucta) de Lang est publiée. En 1790, Rossi, Fauna Elrusca, décrit parfaitement Ps. À pi- formis. En 1790 aussi, M. B. Borkhausen publie le tome II de sa Natwr- geschichte der Europ.Schmett. Y] y décrit, p.271 et suiv. : 1. Phal. bomb. vestita (Unicolor Hfn.?);, 2. Phal. bomb. detrila (quid?); 3. Phal. bomb. vicie (Viciella Schiff.), Phal. bomb. graminella (Unicolor Hfn.); 4. Phal. bomb. furva (Opacella H. S.?); 5. Phal. bomb. nana (espèce fantastique, à cause du » alis anticis apice acuminalis ». Citée à tort, entre autres, par von Heinemann); Ge 4 6 dé ML Ce PORN) WE PARA 7S LA -f fes Peu Un 1 LL NT A Pb ALES A TE CAM IT . LE OT: 97) à - “ be, 0 rpeù n EN F . : } 14 kr : A y: DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 215) 6. Phal. bomb. atra (Angustella H.- = Stmtdt te edan - dé DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 49 l'éclosion, dans son cocon. (Voir ma description, appendix du tra- vail de M. Snellen van Vollenhoven, dans Sepp,2 série, t. II, p. 204. ) Fig. 10. Dans la fig. 10 &-b, j'ai donné la nervulation de lOrgyia antiqua L. On remarquera encore ici une grande conformité avec la fig. 5. Il y a deux internes dans les ailes antérieures et {rois dans les ailes postérieures (non deux, comme le dit M. Snellen dans ses Vainders van Neder- land, 1. c., p. 167). D'ailleurs, il compte parmi NS b les espèces de son genre Orgyia O., aussi N celles du genre Dasychira Stph. et fait des deux genres un amal- game. Herrich-Schäffer ne le fait pas, car (t. II, p. 131) celui-ci sépare Orgyia de Dasychira et place entre les deux le genre Pentophora, ce qui vaut mieux, à cause des femelles ailées du genre Dasychira. Je suis donc ici l'exemple de Herrich-Schäffer. Puis les cellules discoïdales des ailes antérieures et postérieures sont divisées par une nervule à l'instar de celles des Psychides. Il y a, en outre, une analogie assez remarquable entre Psyche Schrk. et Orgyia O., c'est que les tibias postérieurs des espèces de ces deux genres n’ont qu’une seule paire d’éperons. Les antennes d'Orgyia sont bipectinées et aussi dans les caractères physiolo- giques il y a beaucoup de conformité, comme je l’ai dit plus haut. PTÉROLOGIE. Il me semble qu'il n’est pas inutile, pour que l’on me comprenne mieux quand je donnerai plus tard les descriptions des espèces, de donner ici un aperçu de la méthode ptérologique assez simple dont je me sers, et que suivent, à une petite exception près, les lépido- ptérologistes allemands, hollandais, etc. Elle diffère de la méthode Lefèbvre, Boisduval et Guénée. Je nomme les rameaux qui partent de la base de l’aile nervures, les ramifi- El cations de celles-ci des nervules. J'ap- pelle aussi nervule le rameau assez mince s, qui divise la cellule discoïdale et celle qui la ferme la désco-cellu- laire, V (1). J'ai donné, dans la fig. 11, le dessin d’un Psyche vrai, d’une certaine f espècequelconque possédantlemaximum de nervules dans le genre Psyche. Les nervures, que j'ai dessinées assez fortes, sont : &, la costale; à, la sous-costale; (1) Il ya, comme je l’ai dit, des petites nervules accidentelles : », transverses, t, qui lient les nervures ou les nervules entre elles et forment ainsi des cellules appendiculaires, #, à l’entour de la cellule discoïdale (fig. 41). {a Mele 2 50 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES. c, la médiane et 4, l’interne, qui peut être double ou triple dans les ailes postérieures. La costale n’est pas ramifiée. (Les petites nervules transverses qui lient quelquefois la coslale avec le bord ou avec la sous-costale ne sont pas des ramifications, d’après moi. Elles n’y sont qu'acci- dentellement dans le genre Psyche. F. Betulina Z. fait une excep- tion. La sous-costale donne plusieurs branches, une ou deux vers le bord supérieur et trois ou quatre vers le bord externe ou vers l'apeæ. La médiane donne un rameau vers le bord inlerne et deux vers le bord externe. L'interne, dont la première pourrait s’appeler la dorsale, et qui a quelquefois une, deux ou trois ramifications vers le bord interne, et la seconde, qui est tantôt libre, et tantôt s’anostomose avec la première. La dorsale des Psychina est toujours bifurquée vers la base sur les ailes antérieures. Toutes les nervures et les nervules qui touchent les bords de l’aile sont numérotées, et je commence à compter de bas en haut. L’interne est toujours nommée ] ; s'il y en a deux, la première s'appelle 14, la seconde 1?; s’il y en a trois, la troisième s'appelle 16. Je ne compte pas les nervules qui résullent de la bifurcatlion de la dorsale. 2 est le premier rameau de la médiane,3 le second, 4 Le troisième. 5 est un rameau qui part directement de la disco-cellulaire et dont la situation est bien variable; il manque quelquefois, mais, nonobstant cela, il est toujours compté. 6,7, 8, 9, 10, 11 sont les rameaux de la sous-costale. 12 est la costale elle-même. Outre la cellule discoïdale, les cellules appendiculaires et Les celluies entre les nervures el les nervules, qui sont comptées comme les rameaux (donc, par exemple, cellule 14, cellule 1?, cel- lule 2, etc.), il y en a encore une, la cellule interposée (cellula in- trusa) s, formée par la bifurcation de la nervule, qui divise la cel- lule discoïdale. fest le frein des ailes postérieures, qui ont, au maximum (pour les Psychides), huit rameaux qui touchent les bords de l'aile. Elles ont {oujours trois inlernes. DESCRIPTIONS GÉNÉRALES. 1. L'œuf. Les œufs de toutes les Psychides que je connais (Oiketicina, Psy- china, Canephoridæ et Aplerona) ont à peu près la même forme DE LA FAUNE EUROPÉENNE. Gi elliptique (la forme d’un œuf de pigeon), sont jaunâtres, ne portent aucun dessin et sont relativement assez gros. Pondus par la Psychide mère dans l’intérieur de la chrysalide vide et dans le fourreau même, ce n’est que bien rarement que les Hyménoptères parasites les attaquent. Le nombre des œufs pondus par une Psychide mère n’est connu que pour quelques espèces. J’ai trouvé un minimum de 200 et un maximum de 500 œufs. Les jeunes chenilles naissent après trois ou quatre semaines. 2. La chenille. Après avoir quitté la coque, les jeunes chenilles de presque toutes les espèces se ressemblent assez. Elles ont la tête noire et relativement assez grande; les écussons cornés couvrent déjà les trois premiers segments et sont noirs pour la plupart, sans aucun dessin ou portent quelques stries indéterminées. Les segments sui- vants sont d’un gris jaunâtre, quelquefois rougeûtre, et des poils assez longs, mais assez espacés, couvrent tout le corps. Les pattes écailleuses sont déjà assez fortes, et les membraneuses, déjà for- mées, portent leur cercle de crochets. Dès sa naissance; la jeune chenille commence à tisser son four- reau sur lequel elle fixe des débris du fourreau maternel ; quelques espèces, comme hirsutella Hb., par exemple, ne se servent pas de ces débris et ne couvrent leur sac que quand elles commencent à manger des feuilles vertes ou des lichens. Elles quittent, leur besogne faite, Le fourreau en question et se dispersent sur les plantes. Après quelques mues, pendant lesquelles elles fixent leur four- reau, soit sur des troncs, soit sur des tiges, et après lesquelles elles agrandissent leur demeure, elles se changent en chrysalides. Le cycle vital des chenilles des Psychides est, et c’est la règle, de deux années. Quelques espèces de Psyche et quelques espèces de Fumea (pour les Oiketici et les Animulina, je ne le sais pas, les observations des auteurs laissent à désirer), mais peu subissent leurs métamorphoses dans une seule année. Après chaque mue, la figure du fourreau et les dessins de la chenille sont plus prononcés, car et les dessins et la figure du sac d’une jeune chenille, de plu- sieurs espèces du moins, différent beaucoup de ceux de la chenille parfaite. Je ne sais pas au juste le nombre des mues. En faisant l'éducation de Ps. hirsutella Hb. (vide Sepp., 2° série, t. IT, p. 74), jen ai pu compter cing. La chenille mange toujours pendant le jour ; presque toutes les espèces sont polyphages; plusieurs pour- tant ne mangent que des graminées, d’autres, surtout quelques 52 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES Fumex, des lichens. Quelques-unes, surtout celles du genre Fumea, ne dédaignent pas la nourriture animale : en captivité, elles dévorent quelquefois Leurs semblables, et surtout les femelles, qui viennent de naître. J'ai fait l'éducation tout entière de quelques Betulina Z. en ne leur donnant que des papillons morts. Elles se meuvent très volontiers dans les rayons du soleil, et se cachent dans leur fourreau, quand il fait nuit. Par leur manière de vivre, elles sont très exposées aux Hyménoptères parasites, et les guêpes et les araignées en tuent beaucoup, nonobstant leur demeure, qui est très solide. La chenille parfaite ou adulte des Psychides est relativement courte, mais assez forte. Sa tête assez grande (la femelle l’a un peu plus grande que le mâle) porte des mandibules assez fortes, des antennes assez courtes et des palpes ordinaires. Une fourche fron- tale et quelques dessins assez variés l’ornent. Quelques ocelles en demi-cercle se trouvent aux deux côtés de la face, tandis que des poils assez longs, mais assez distancés, sont implantés sur la partie supérieure. Les trois premiers segments portent des écussons dorsaux lui- sants, qui sont ornés de stries longitudinales, dont celle du milieu, la dorsale, ne manque presque jamais. Les autres segments ne sont parés que des points ordinaires et quelquefois de points élevés d’une teinte plus claire que celle du corps. Le dernier segment porte un clapet anal, le plus souvent foncé et luisant. Les pattes écailleuses sont très fortes ; les membraneuses, quoique très courtes, sont fortes aussi. Quoi qu’on en dise, on les distingue très facilement à l’œil nu. En dessous, elles portent un cercle de crochets. Ces derniers servent à la chenille à s’accrocher à l’inté- rieur du fourreau. Les fourreaux sont de formes bien différentes et, pour ainsi dire, chaque espèce en a un qui lui est propre. Tissu par la chenille de soie grise ou blanche, ilest couvert extérieurement de pailles, de tiges (même de petits rameaux, comme ceux de quelques Oiketici) qui sont placées quelquefois longitudinalement, quelquefois transver- salement, ou bien placées dans un certain désordre, ou bien imbri- quées. Souvent des débris de lichens le couvrent ou ils sontrevêtus de feuilles sèches ou de débris ligneux. Quelquefois la chenille ne se sert que de sable, de paillettes de mica, etc. Le fourreau du mâle, plus petit ordinairement que celui de la femelle, se termine quelquefois en un tuyau de soie plus ou moins long, non couvert de pailles, etc. A la partie antérieure il se trouve aussi un petit appendice, l’en- irée, qui n’est pas revêtu. En marchant, la chenille ne sort de son fourreau que la tête et DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 55 les trois premiers anneaux. Au moindre danger elle se retire et ferme sa demeure. Cette clôture se fait de la manière suivante : La chenille attache quelques filaments très forts aux bords de l'entrée, non couverte, de son fourreau. L'autre bout de ces fila- ments est attaché aux parois internes, mais de sorte qu’ils ne sont pas tendus. En descendant, la chenille tire après elle les filaments, et la partie antérieure, d’une texture molle, descend dans le four- reau et le bouche parfaitement. Quelques espèces ont le tuyau postérieur, dont j'ai parlé plus haut, assez long; mais c’est seulement un peu avant la métamor- phose que les chenilles l’allongent énormément. Ce travail se fait en quelques heures, et, pour celui qui fait l'éducation de Psychides, c’est un signe que la chenille va se fixer bientôt, et n’a plus besoin de nourriture. Pour subir sa métamorphose en chrysalide, elle commence à fixer la partie antérieure de son fourreau et se retourne vers la partie postérieure. Avant de faire ce mouvement, la chenille change encore une fois de peau; elle quitte celle-ci de la manière ordinaire, de sorte que les débris se trouvent poussés vers l'extrémité restée libre ou à moitié dehors. Après cette mue, elle est tout à fait changée. Sa peau nouvelle est très mince, les dessins sont disparus, les pattes écailleuses sont plus faibles et Le corps est devenu plus gros, mais plus court. Donc, elle n’est plus reconnaissable. Maintenant, elle se retourne et reste environ quinze jours à trois semaines avant de se métamorphoser. Après la métamorphose, la dernière peau, si mince, se trouve vers l'extrémité fixée. Déjà le professeur Zeller (Zsis, 1847, p. 425-429) demande si les mâles changent de peau une fois de plus que les femelles, parce qu'il trouva des fourreaux mâles de Ps. apiformis Rossi ayant la peau poussée dehors et la chenille pas encore métamorphosée. Après l’éclosion, il ne trouva qu'une peau {ès mince dans le four- reau. Par contre, dans le fourreau femelle, il rencontra une peau ordinaire. Ce ne fut qu’en 1879 que, presque en même temps, MM. le comte E. Turati, de Milan, et le D' Max Standfuss, de Parchwitz, donnèrent la réponse affirmative etconcluante. (Bulle- tino Soc. ent. Ital., 1879, p. 17, Ps. Turali Sigr. et Inaugural Dissertation, 1879, p. 11-13, Ps. Graslinella Bav1. J’ai trouvé la même chose non seulement pour les espèces dont les fourreaux mâles ont un tuyau de soie très long, mais aussi pour plusieurs autres. J’ai fait des recherches multiples sur Ps. Graslinella Bdwvl., Ps. villosella O., Ps. hirsutella Hb., Ps. Ecksteini Ld. J'ai trouvé des chenilles, quittant leur avant- dernière peau dans la position précitée, qui m'ont donné le papil- ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV. 4 04 ESSAI D’'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES lon plus tard. Le doute n’est donc plus permis. Seulement, /a femelle aussi change de peau avant de se retourner (!). Les chenilles de plusieurs espèces couvrent leur fourreau, avant de se chrysalider, d’un tissu de soie, et Le plus souvent les mâles se séparent des femelles. Les premiers fixent leur fourreau, quelques espèces exceptées, bien près de la terre, les femelles bien plus haut. | Pour nettoyer sa demeure, la chenille en ouvre la partie posté- rieure et, avec ses mandibules, elle éloigne par là ses excréments. Plusieurs fois j'en ai fait l'observation. La chrysalide. La chrysalide du mâle a la forme générale de celles des Bomby- cides, mais elle s’en distingue : 1° Par une rangée de crochets recourbés qui se trouve sur la face dorsale des anneaux de l’abdomen. Surtout sur les {rois der- niers, ces crochets sont forts et nombreux. Les chrysalides de Fuinea et d'Aplerona les ont très peu développés, surtout le der- nier genre, où les crochets ont fait place à des rugosités. La forme du sac en hélice les rend aussi moins nécessaires. Les Cossina et les Hepialidæ possèdent aussi des crochets comme les Psychides ; 2° Par la figure du dernier segment, qui se termine en deux cro- chets très forts et assez larges, courbés en avant. Dans le genre Fumea, F. sepium Speyer fait exception; ici ils sont courbès en arrière et très espacés. Le devant du segment porte une double excroissance en forme de deux tubercules juxtaposés. Dans le genre Aplerona ils n’existent pas du tout. Une impression longi- tudinale se trouve aux deux côtés de l'abdomen. Au moyen de ces crochets, la chrysalide, très remuante, peut se mouvoir de haut en bas et de bas en haut dans le fourreau. On remarque aisément cette promenade quand les rayons du soleil l’échauftent. | La couleur de la chrysalide est un jaune brunâtre qui, quelques jours avant l’éclosion du papillon, devient noirâtre, quelquefois avec un reflet métallique. La chrysalide de la femelle, qui repose sans faire beaucoup de mouvement dans son fourreau, est assez molle. Les étuis de la tête et des deux premiers segments sont courbés en bas, les autres (t) J'ai dans ma collection une chrysalide femelle, que j'ai tuée, et à laquelle adhère encore la peau mince dont j'ai parlé. La peau ordinaire se trouvait également dans le fourreau. Q 0 AP CIDRE ER PPS ad) du (tel SRE TENNIS. 3 « a “ x 7 à D 7 DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 5 segments sont plus larges et quelques impressions et excroissances indiquent encore les pattes de la chenille; le dernier segment porte des crochets recourbés et quelques excroissances indiquant les organes reproducteurs externes du papillon. Les stigmata sont très visibles, et une impression longitudinale existe, comme sur la chrysalide mâle. Les chrysalides femelles des Oiketicina, Animu- lina, Psychina, Apterona et Epichnopteryx n'ont pas d’étuis pour les ailes, et de très rudimentaires pour les antennes et les pattes (excepté pour les espèces qui ont des pattes articulées). Les genres Bijugis m. et Fumea en possèdent, quoique les Q de ces derniers n’aient pas des ailes ; les étuis existent sur la chry- salide, dont la forme répond toujours à la figure de la femelle elle- même. Ainsi la Q de l'A. helix von Sieb. est courbée, sa chry- salide aussi, etc. | La couleur est, pour quelques espèces, un jaune brunâtre : par exemple, plusieurs Psyche, toutes les Epichnopteryæ, les Bijugis, Fumea et Apterona. Pour quelques autres, elle est noire et la partie antérieure et postérieure rouge ou brune-rougeâtre. Quel- quefois, les bords des segments sont plus foncés, comme, par exem- ple, pour Ps. apiformis. Le papillon. — Le mâle. Après trois à quatre semaines, un peu plus tôt ou un peu plus tard, parce que, pour plusieurs espèces, il faut les rayons du soleil pour que le mâle quitte sa chrysalide, le papillon éclot. En quelques minutes, en un rien de temps, il est prêt à prendre son vol, qu'il commence aussi immédiatement après que ses ailes sont assez fortes. La bestiole, qui ne vitque pour l’amour, s’empresse de trouver une femelle. Il paraît que son odorat est si subtil, qu’elle vient d'assez grandes distances trouver les femelles écloses. Après une, deux ou trois copulations, il meurt. Sa vie ne dure done qu'un à deux jours, mais en captivité, il ne vit quelquefois que quelques heures. Dans son ardeur à chercher une femelle, il vole et se lacère les ailes contre les parois de sa cage jusqu’à ce qu’il tombe d’épui- sement. En cet état, il est méconnaissable. Toutes les espèces ont un temps fixe pour leur éclosion. Quel- ques-unes éclosent le matin, quelques autres le soir. Pour les pre- mières, il faut que le soleil darde ses rayons sur les fourreaux ; pour les autres, et pour cause, ce n’est pas nécessaire; quoiqu’en général, si l’on veut faire l'éducation des Psychides, il faut exposer leur cage, couverte de toile mécanique, au soleil, et les laisser toujours, été et hiver, dehors. Dans mes Descriptions spéciales, 06 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES j'indiquerai, autant que possible, l'heure, ou mieux le temps, de l’éclosion de chaque espèce. C’est très nécessaire pour obtenir de bons exemplaires. Les Psychides mâles sont des papillons de moyenne grandeur ou assez petits, non parés de riches couleurs. Noirs, gris ou blan- châtres, quelquefois semi ou tout à fait transparents, il n’y a que quelques familles exotiques, Oiketicina et Antmulina, mais bien peu encore, qui comptent quelques espèces dont la couleur est moins sombre. La tête; plus ou moins forte, est très velue. Elle porte des an- tennes qui sont bipectinées, plumeuses ou bidentées, mieux cré- nelées (1). Il n’y a pas de stemmates (ocelles), et point de palpes. Au lieu de ceux-ci, il y a deux tubercules fixes sur lesquels sont implantés des poils noirs ou bruns plus ou moins longs et nom- breux, et placés en faisceau. Je nomme ces organes pseudopalpes, que je dis longs ou courts par rapport aux poils longs ou courts qui y sont implantés. Le spiritrompe manque absolument. Le thorax est plus ou moins fort et très velu, les ptérygodes sont courtes, mais assez larges. Quand on ôte les poils au moyen d’un pinceau, on voit que la couleur de la partie chitineuse est d’un noir d'ivoire ou d’un brun luisant. Le prothorax, face dorsale, n’a rien de particulier; le méso- thorax, au contraire, est très large et son scutellum très grand et rond; le métathorax, très étroit au milieu, s’élargit des deux côtés et son scutellum est très petit. Les épimères sont également assez larges, tandis que la pièce pectorale est assez étroite (côté inférieur). J'ai pris pour modèle un exemplaire de Ps. Graslinella Bdl.; il va sans dire qu'il y a de petites différences génériques et même spé- cifiques, quoiqu’en général l'anatomie externe du thorax des Psy- chides se présente à l'œil scrutateur comme je viens de le décrire. La couleur va du noir précité jusqu’au brun jaunâtre. L'’abdomen qui dépasse, pour la plupart des espèces, à peine l'angle anal des ailes postérieures, peut s'allonger énormément (les Frumecæ exceptées, mais, l’accouplement ayant lieu en dehors du fourreau, l'allongement est tout à fait inutile). Pour quelques espèces, l'abdomen s'allonge (en perspective) de manière que la longueur, en cet état, est trois à quatre fois (non huit fois, comme le dit le D' Schaufuss) la longueur ordinaire. Les anneaux, qui sont très velus (des poils très longs y sont implantés), n’ont qu’un cercle assez étroit de matière chitineuse très dure, luisante et très noire ou brune, tandis que tout le reste est d'une structure (*) Les yeux sont plus ou moins grands et nus. Smet DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 57 très molle. Le dernier anneau porte les organes de la génération, qui sont cornés, et qui ne portent pas les pinces ordi-,, , naires: celles-ci sont, au contraire, très rudimentaires et très dures (fig. 12, organe de la génération de Ps. Graslinella A un peu grossie). Les pattes ne sont pas très longues, pour la plupart les anté- rieures dépassent en longueur les postérieures. Les genres Diabasis, Epichnopteryx, Bijugis et Fumea fon exception. : Les hanches, les fémurs et les tibias sont assez velus; les tarses sont couverts d'un duvet très court. Les Oiketicina, quel- Fie. 13. ques Psyche, les Bijugis, quelques Æpichnopteryæ et les Fumea ont aux tibias antérieurs une épine ou épiphyse (spina tibialis) quelquefois très longue (fig. 13, tibia anté- rieur de Ps. demissa Led.). À la deuxième paire de pattes, quelques genres, Epich- noptleryæ, Fumea, etc., ont une paire d’éperons. Aux tibias postérieurs, les ?syche, etc., n’ont qu’une paire d’éperons très petits; les Diabasis en ont une paire qui est très développée, tandis que les Fumea et les Æpichnopteryx en ont deux paires. Aplerona en possède de très petits. (Voyez plus haut.) Les stigmata sont placés comme dans tous les genres des Bom- byces, etc. Les ailes, qui sont de forme assez différente, sont couvertes de poils et d’écailles; ces dernières, le plus souvent piliformes, ne sont larges que dans le genre Fumea. J'ai parlé déjà ailleurs de la nervulation. La frange est assez longue et piliforme, car ce n’est que pour quelques espèces de Psyche, Fumea, ete., qu’elle ressemble un peu à celle que possèdent les autres Hétérocères. Les organes intérieurs des Psychides mâles sont conformes à ceux des autres Hétérocères aussi. (Je me permets ici une remarque. J'ai vu et examiné des Psy- chides d’une grande quantité de collections, et malheureusement, il faut le dire, Les spécimens de plusieurs cabinets sont, pour la plu- part, dans un bien triste état : ils sont infestés d'acarides. Je ne connais pas de lépidoptères qui en souffrent autant. Les espèces les plus rares sont condamnées sans appel. Et à qui la faute? Certai- nement aux lépidoptérologistes eux-mêmes, qui, au lieu de purifier les fourreaux, infestés déjà pendant la vie de la chenille, les pla- cent immédiatement en collection. J'ai l'habitude de jeter les four- reaux dans un flacon de benzine ou de les garder, pendant au moins huit jours;-dans un flacon à cyanure de potassium, et, des centaines 08 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES de Psychides de ma collection, aucun exemplaire n’est infesté, — Ceci « governo.) La femelle. La femelle ne ressemble pas du tout à son mâle. Elle est vermi- forme, et la définition de Schranck, qu’elle est » ein bloszer Eyer- sack », semble être vraie. Je dis semble, car, en l’examinant un peu de plus près, on pourra se convaincre qu’elle est un peu plus qu’un sac à œufs. Après l’éclosion, la femelle des Oiketicina, des Animulina, des Epichnopteryæ, des Aplerona, des Bijugis, etc., reste dans le fourreau. La femelle des Fumer le quitte et la copulation a lieu swr au lieu de dans le fourreau, comme pour les autres. Il y a bien plu- sieurs femelles des espèces, que le D' Standfuss a nommées Pwpi- fugæ, qui sortent la tête, et même quelques anneaux, hors du fourreau, mais elles y rentrent à l’approche du mâle. C’est aussi le cas des Bijugis. La tête de la femelle est assez petite; elle porte des antennes rudimentaires ou articulées (Bijugis, Fumea). Apterona femelle n’en à pas, ou, du moins, si petites, qu'elle semble ne pas en avoir. Les yeux sont simples et rudimentaires, ou facettés. [1 n’y a pas de palpes et la bouche est close par une membrane transparente, qui se tend etse détend par les mouvements de la respiration. - . Les trois premiers segments portent des écussons dorsaux, durs et luisants, coloriés. Le reste du corps est mou, porte, à l’entour des segments, un duvet qui se perd bientôt et des s/igmatla parfai- tement visibles. Sur le premier segment, il y a des deux côtés un petit tubercule, au sommet duquel se trouve le premier s{igma. Les autres se trouvent à leur place ordinaire. Le dernier segment porte les organes reproducteurs externes (1) et se rétrécit pour for- mer une espèce d’oviducte ou porte un oviducte réel, simple ou com- posé, c’est-à-dire formé ou non d’anneaux qui peuvent se retirer l’un dans l’autre et se mouvoir ou être plié dans toutes les direc- tions. Elle possède ou ne possède pas une toufle anale, composée de poils ondulés, nombreux et collés les uns contre les autres, comme dans les genres Bijugis et Fumea. Les femelles de ces der- niers genres portent aussi des poils duveteux sur la tête et les pre- miers anneaux. L’abdomen contient une grande quantité d'œufs. (*) Les Oiketecina, Animulina, Psyche et Epichnopteryx portent une petite excroissance molle, courbée en bas, qui couvre l’entrée du vagin. Cette excrois- sance se trouve à la partie inférieure du dernier segment, à côté du rétrécissement formant l’oviducte. DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 59 Les pattes, qui existent toujours, sont rudimentaires ou articulées. Les organes internes ressemblent à ceux desautres Hétérocères. Les organes reproducteurs internes également. La femelle ne se re- tourne pas dans son fourreau, mais reste toujours la tête tournée vers l'ouverture qu'elle y a faite. La copulation. La copulation des Psychides (pas celle des Fumea dont j'ai dit - déjà un mot plus haut) a été découverte par M.J. Mann et racontée par lui dans la Sfett. Ent. Zeit., 1844. Avant et même après lui, plusieurs hypothèses, les unes plus fantastiques que les autres, ont été faites. Le D' Ottmar Hofman, et plusieurs auteurs après lui, le D' Standfuss, M. À. Brants et moi-même, nous avons pu con- stater ses observations. Dès que le mâle à trouvé un fourreau, dont l'extrémité libre est ouverte, preuve que la femelle est éclose, il se fixe, au moyen de ses pattes, sur la partie supérieure de cette extrémité. En allongeant son abdomen, il l’introduit dans l’ouverture précitée, le pousse sous le ventre de la femelle, qui lui présente la tête, et introduit le pénis dans l’entrée du vagin. Après quelques minutes, la copula- tion est finie. Le mâle s'envole pour la recherche d’une autre femelle, tandis que sa première épouse commence, immédiatement après, la ponte. Elle pond ses œufs dans la coque vide de sa chrysalide et même dans le fourreau, si la première est remplie. Une preuve de l’ardeur avec laquelle le mâle cherche la femelle pour la copulation se trouve relatée dans Trans. ofthe Ent. Soc., sér. IIL, vol. IT, Proceed. p. 103-104, 1865. Dans la séance de juillet 1865, le D' Armitage montra un fourreau d’une femelle de l’Ocke- ticus Kirbyi. Dans l'ouverture faite par la femelle éclose, {rois mäles à la fois avaient introduit leur abdomen. Moi-même, j'ai remarqué plusieurs fois que, quand un mâle fraî- chement éclos remarquait une femelle éclose dans son voisinage, il s'accouplait immédiatement, sans attendre le moment où il pour- rait étendre les ailes. La parthénogénèse. Même dans les derniers temps (entre autres le D' Standfuss et le comte E. Turati) on a voulu prouver la parthénogénèse des Psychides. Celle-ci n'existe qu? dans le genre Aplerona, et seulement pour la var. helix v. Sieb. Et encore de cette der- nière il y a, en plusieurs endroits, des mâles. J’ai élevé, j'ose 60 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES le dire, plusieurs centaines de Psychides, et jamais je ne l’ai ob- servée. Les auteurs les plus consciencieux condamnent l'hypothèse en question, et je n'hésite donc pas à déclarer que ceux qui la pro- clament, ont été induits en erreur par des observations trop peu minutieuses. Les parasites des Psychides. Les parasites des Psychides, si bien gardées et défendues par leurs fourreaux, sont très nombreux. Mais, comme les chenilles marchent et se nourrissent au grand jour (il n’y en a que fürt peu qui prennent leur nourriture pendant la nuit), et que la plupart se reposent à terre, il semble bien moins étonnant que leurs ennemis les surprennent. Ce sont surtout des Jyménoptères, les genres Pezomachus, Pimpla, Hemiteles, Cremastus, etc., etles Diptères parasites (T'achinæ), qui les attaquent. Moi-même, en faisant l'éducation d’une grande quantité d’es- pèces de Psychides, j'ai obtenu plusieurs parasites (Jyménoptères et Diptlères). En décrivant chaque espèce en particulier, j'indi- querai, autant que possible, le nom de ses ennemis. Un fait pourtant très remarquable doit être relaté ici. En 1879, M. le chevalier P. Millière m’envoya, de Saint-Martin- Lantosque, quelques fourreaux femelles de Ps. Vesubiella Mill. Comme les insectes parfaits se montraient à l'extrémité libre des fourreaux, j'ouvris ceux-ci pour soufler ceux-là. Je ne fus pas peu surpris, en vidant une femelle, de voir qu’une larve sortait de son abdomen par la pression. Examinée au moyen d’une loupe, cette larve fut reconnue par moi comme étant celle d’un Hyménoptère. Je coupai immédiatement tous les fourreaux, et trois femelles bien vivantes furent mises par moi à part dans un petit flacon. J'en ai eu deux cocons d'Jyménoptère, qui ne m'ont donné qu'un seul insecte parfait. Mon ami, M. le conservateur Ritsema, de Leyden, en donnera probablement la description. Habitat des Psychides. Les Psychides se trouvent un peu partout. En effet, j’en possède dans ma collection de plusieurs parties du monde. IL y en a en La- ponie et en Sicile; il y en a en Sibérie et aux Indes orientales, en Australie, en Afrique et en Amérique. On en trouve aux bords de la mer et sur les montagnes; dans les bois, mais aussi dans les plaines. Elles se trouvent là, où l’été ne dure que quelques semaines, et là, où le soleil des tropiques darde ses rayons brülants. Bien peu d’espèces habitent les arbres. Pour la plupart, elles se DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 61 trouvent sur des plantes basses. Elles préfèrent les terrains incultes et cherchent de préférence les endroits où elles sont abritées du vent, mais surtout où l’astre du jour peut les atteindre librement. Dans la description spéciale j'indiquerai, pour chaque espèce, la région où elle a été trouvée. Nourriture des chenilles des Psychides. On peut dire, en général, que les chenilles des Psychides sont polyphages. Il y en a bien quelques-unes qui ne se nourrissent que de lichens, comme Fumea Sepium Speyer, mais elles sont rares. J’indiquerai aussi plus tard les plantes sur lesquelles les espèces ont été trouvées. Mais, en captivité, leurs larves mangent parfaitement les feuilles de Ranunculus bulbosus et repens, les feuilles d’un saule quel- conque, surtout Salix alba, de Calluna vulgaris et de l’Erica tetralix, de Thymus vulgaris et Serpillum, etc. Toutes les es- pèces du genre Oreospyche Speyer préfèrent les graminées, que quelques autres mangent aussi. Chasse et éducation des Psychides. Quoique l’on puisse se procurer les mâles de plusieurs espèces en les chassant au moyen du filet, ce n’est pas là la méthode d’avoir de bons exemplaires. En effet, leur vol est si rapide et les tenta- tives qu'ils font pour s'approcher des femelles sont si rudes, que, pour la plupart, ce que l’on prend ne vaut pas la peine d’être mis en collection. Done il faut chercher les chenilles, ce qui n’est pas tou- jours très facile. Il faut les chasser le plus tôt possible au printemps, quoique quelques espèces méridionales puissent être recueillies plus tard. Il faut chercher de préférence de dix heures du matin à une heure de relevée, parce que c’est alors que les chenilles se meuvent le plus. Dès que le soleil a disparu, elles se cachent et on ne les trouve alors qu’accidentellement. Les espèces qui habitent les arbres peuvent être cherchées à toute heure voulue. Le meilleur moyen pour bien connaître une espèce, et avoir en même temps un nombre assez grand d'exemplaires, est de se pro- curer une femelle fécondée. L'éducation n’est pas si difficile, mais il faut avoir de la patience, car le cycle vital de la plus grande partie des Psychides est de deux années. De quelque manière que l’on procède pour avoir les chenilles en question, voici la méthode pour mener à bien leurs transformations. On prend un récipient quelconque, vase de terre, boîte, etc., rem- pli de terre. On y met les plantes qui seront la nourriture des es- 62 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES pèces à élever; on y place les fourreaux et puis on ferme, soit le vase, soit la boîte, au moyen d’un couvercle en toile métallique, dont les trous sont plus ou moins grands par rapport à la grosseur des fourreaux. Moi, j'ai toujours plusieurs plantes de Ranunculus, etc., en pots, et je me sers de cylindres en toile métallique, ouverts des deux côtés, dont je couvre les plantes en question. L’extrémité inférieure est enfoncée dans la terre du pot à fleurs, tandis que l'extrémité supérieure est fermée par un morceau de gaze fixé par une ficelle. Les récipients doivent être exposés au soleil, à l’air età tous les temps, même en hiver. Les plantes nourricières doivent être arrosées matin et soir pendant l'été et une grande partie de l'automne. Dès que les fourreaux sont définitivement fixés, et que la mêéta- morphose en chrysalide a eu lieu, ce que l’on reconnaît soit aux débris de la peau poussés hors du fourreau, soit à quelques autres signes, les mouvements de la chrysalide dans le tuyau; etc., je les détache et je les pique au moyen d’une épingle sur un morceau de bois, touten ayant soin de leur donner la position qu’ils avaient auparavant. Le morceau de bois est mis par moi dans un pot rempli de terre et couvert d’un cylindre, également en toile métallique, et le tout exposé au grand soleil et dehors. J’arrose encore, matin et soir, la terre du pot. Dès que le temps d’éclosion arrive, il faut surveiller les Psy- chides, car, en ne le faisant pas, on court le risque de n’avoir que des sujets très détériorés. Comme je l’ai dit plus haut, le papillon n'a besoin que de quelques minutes, après être éclos, pour prendre son vol. Il faut donc le piquer immédiatement après son entier développement. Ceci paraît bien difficile et prendre beaucoup de temps, mais, réellement, il n’en est pas ainsi, car, non seulement le mois, mais même les heures de l’éclosion de la plupart des Psychides sont connus. D'ailleurs, il y a des signes qui prédisent d’une manière assez positive que le mâle se développera bientôt, par exemple quand la chrysalide quitte presque entièrement le fourreau, pour y ren- trer quelques moments après; quand elle est noirâtre en se mon- trant, etc. Pendant quelques jours, l’on peut retarder l’éclosion, ce que je dois faire quelquefois. Pour cela, on n’a besoin que de rentrer le récipient, pendant le temps que l’on sera absent, et le mettre dans un lieu obscur. Il va de soi que les espèces qui éclosent le soir font exception, | ; DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 63 Préparation el mise en collection des Psychides. La préparation des mâles n'offre aucune difficulté. Les femelles, au contraire, doivent être souflées ou gardées dans l'alcool (je n’ai pas encore fait usage du liquide conservateur de Wickersheimer, je le ferai pourtant et je le recommande à mes collègues). Dessé- chées, ellesne valent plus rien pour l'étude. Mais le soufflage d’une femelle de Psychide demande une grande habileté, du moins quand on ne veut pas fabriquer des vessies informes, comme on en voit tant dans les collections. Il est de toute nécessité de posséder aussi, avec leurs fourreaux, les chenilles préparées de chaque espèce, et même de jeunes che- nilles; car celles-ci diffèrent quelquefois assez, ainsi que leurs four- reaux, de celles parvenues à toute leur taille. Toutefois, de plu- sieurs espèces la chenille est encore inconnue, soit que les auteurs, comme, entre autres, Lederer, aient négligé de la décrire, soit que l’on ait décrit les mâles pris au filet, dont niles femelles, ni les che- nilles ne furent recherchées par ceux qui trouvèrent les premiers. Il ne faut pas oublier non plus les parasites; ceux-ci doivent être piqués ou collés et leur épingle porter une étiquette mentionnant le temps de l’éclosion, soit du corps de la chenille, soit de celui de linsecte parfait, le nom de leur hôte et leur nom propre. CLASSIFICATION DES PSYCHIDES. Parmi les auteurs qui ont essayé de classifier les ?sychides, il faut compter seulement : 1. Le D" Herrich-Schäffer; 2. T. Bruand d’'Uzelle; 3. le D À. Speyer; 4. le Dr P. Rambur; 5. le D° Max Standfuss, et 6. le pro- fesseur H.-D.-J. Wallengren. J'ai déjà dit plus haut pourquoi je ne saurais suivre la division du premier. Le système du second aussi ne peut être accepté, n'étant pour ainsi dire qu'une suite d'espèces l’une après l’autre. Son compatriote, M. le D' Rambur, l’a condamné et avec justice. Le D" Speyer, au contraire, a séparé une partie des Psychdes. Il en fait le genre Oreopsyche (Vide Stettin. Ent. Zeit., 1865, p.250). La diagnose de ce genre ne laisse rien à désirer, sauf quand il dit que les espèces de ce genre n’ont les ailes couvertes que de poils. Elles portent aussi des écailles, ce que je prouverai en donnant les 64 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES. dessins des écailles de l'O. {enella Speyer, O0. plumifera O., etc. J'adopte son genre Oreopsyche. Le D' Rambur a tâché aussi de faire une division des Psychides dans son Catalogue systématique des Lépidoptères de l’'Anda- lousie (p. 289 et suiv.), 1866. Lui aussi sépare du genre Psyche Schrk. les espèces rangées par M. le D' Speyer dans son genre Oreopsyche. Ilen faitle genre Pfilocephala. Tout porte à croire qu'il n’a rien su du travail de M. Speyer, et il ne doit qu’à la publication antérieure de la Séeltin. Zeit. que son genre ne pourra être accepté. Il divise les Psychides dans les genres : 1. Psyche Schrk.; 2. Cochliotheca Rbr., pour Ps. helicinella H.-S.; 3. Plhilocephala Rmb. (dont il sépare deux sous-genres : Scioplera Rbr., pour Ps. plumistrella Hb.; Hyalina Rbr. pour Ps. albida Esp. Ps. plumosella Rbr. et Ps. malvinella Mill), et 4. Gymna Rbr. pour Ps. hirsutella Hb. Pour les Canephorideæ, il crée la famille des Psychidéides avec les genres : 1. Æpichnopteryæx H.-S., duquel i] sépare Æ. Pectinella Schïff. pour laquelle le genre Psychidea Rbr. est créè, et 2. Fumea Hb. En croyant décrire la pectinella Schiff., il décrit la nudella O. (Vide, p.313 et 314, loc. cil.), et d’ailleurs, sa description, surtout des palpes, laisse à désirer; aussi, je n'ai pu adopter son genre Psychidea pour pectinella Schiff. et bombycella Schiff., pour lesquelles j'ai fait le genre Bijugis. Je n’adopte que son genre Gymna, dont je fais un sous- genre de Psyche Schrk. Le D' Max Standfuss, !naugural-Disserialion, 1879, fait la divi- sion des espèces du genre ?syche Schrk. en deux grands groupes : 1. Pupicolæ et 2. Pupifugeæe. La première est formée d’un seul genre Empedopsyche Standf. La seconde est formée des genres Psyche Schrk. et Oreopsyche Speyer. Cette division est très ingénieuse, mais, comme elle repose sur des caractères physiologiques des femelles (si elles quiltent à demi ou non leurs chrysalides), et non analomiques, des espèces, cette division ne peut pas être adoptée. (Mon genre Bijugis a pour base un caractère physiologique de la femelle, mais corroboré par des caractères analomiques essen- liels du mâle et de la femelle.) Pour faire une bonne classification des Psychides, il m'a paru nécessaire d'étudier aussi les espèces exotiques. En faisant cela, il m'a été possible de grouper assez régulièrement toute la famille. Des espèces, qui n’appartiennent pas à la Faune européenne, je ne donnerai que quelques noms, parce que j'ai le dessein, quand j'en aurai réuni un nombre suflisant, de les décrire plus tard dans une monographie faisant suite à celle-ci. DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 65 Voici d’ailleurs ma classification : Famille PSYCHIDÆ. SOUS-FAMILLES. 1. Les ailes antérieures ont deux internes, dont la supérieure S'anasltomose avec la dorsale, qui émet quelques rameaux vers le bord interne. La cellule discoidale des ailes antérieures el posté- rieures a une cellule interposée. Les tibias antérieurs porlent une épine tibiale très lon- GUERRE Nil Rat ee AO Reeina is: 2. Les ailes antérieures ont deux internes, qui s’anas- tomosent ou restent séparées. La dorsale émet toujours un seul rameau vers le bord interne. Il ne se trouve pas une cellule interposée sur les ailes antérieures et postérieures. Les tibias posté- rieurs portent une seule paire d'éperons très courts, et les paltes postérieures sont plus courtes que les antérieures, dont les tibias ont ou non une éninentlblales. 0. 1 26e ER A CPsychine LS: 8. Les ailes antérieures ont deux internes séparées, dont la supérieure est très mince. La dorsale ne se bifurque pas. Point de cellule inlerposée ou il y en a une. Les tibias postérieurs ne portent qu'une seule paire d’'éperons plus ou moins pro- HOMCCS de Me LS sie Le M Byron 4. Les ailes antérieures ont deux internes séparées ; la dorsale n’est pas bifurquée. La cellule discoïdale des ailes antérieures a ou n’a pas une cellule interposée. Les palles postérieures sont plus longues que les antérieures el portent aux tibias deux paires de grands éperons . . Canephoridæ H.s. GENRES ET SOUS-GENRES. 1. OrKkETICINA H.-S. 1. Antennes bipectinées jusqu au milieu de la hampe. Les ailes assez allongées et étroiles. Les anté- rieures ont douze nervules marginales (la costale REP pr D TE CRE AN NN oe P TE RE Ne Se 2 VO CORAN RTS - : L z . CR AE ARTE 66 ESSAI D’'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES est la 12°) L'abdomen dépasse de beaucoup l'angle anal. Les fourreaux sont démesurément longs et forts. . . . . Orkericus Lansdown Guilding. 2. Antennes bipeclinées jusqu'au sommet. Les ailes sont très larges et relativement courtes. L'abdo-- men ne dépasse pas l'angle anal. Les fourreaux sont plus courts :.. . . . . ., . . LANSDOWNIA m. 2. PSYCHINA. 1. Antennes bipectinées jusqu’au sommet; les bar- bules assez courtes. Les ailes antérieures sont très allongées et étroites ; les postérieures sont beau- coup plus courtes que les antérieures, qui ont deux internes : {a supérieure s'anastomose avec un petit rameau recourbé de la dorsale. Les libias antérieurs n'ont pas une épine tibiale. Les ailes antérieures ont onze nervures et les ailes postérieures six nervures marginales. ANIMULA H.-S. 2. Antennes bipectinées jusqu'au sommet; les bar- bules diminuent en longueur du milieu vers le sommet. Les tibias antérieurs portent. une épine tibiale très longue . . . . . . . ACANTHOPSYCHE m. Sous-genres : «. Les ailes antérieures ont onze nervures marginales. L’interne supérieure s’a- nastomose avec la dorsale comme dans le genre Oiketicus. Les ailes posté- rieures ont sept nervures marginales. Oiketicoides m. B. Les ailes antérieures ont onze à douze nervures marginales. L’interne supé- rieure s'anastomose avec un petil ra- meau recourbé de la dorsale. Pachytelia Westw. y. Les deux internes ne s’anastomosent DAS 5,151 ALL ANR Let UNS RARES 8. Antennes bipectinées jusqu’au sommet, à barbules très longues formant panache. Les ailes anté- rieures n'ont que neuf à dix nervures margi- nales et les postérieures n'en ont que cinq. Les tibias antérieurs n'ont pas une épine tibiale. OREOPSYCHE Speyer. | DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 67 Sous-genres : + Les ailes sont plus ou moins {ranspa- RORCESNE "0 RU PE SR RER A DE ++ Les ailes sont opaques. . . . .. Scioptera Rbr. Æ. Antennes bipectinées jusqu’au sommet, à barbules plus ou moins longues. Lestibias antérieurs n’ont Dasiune épine tibidlein, +. 4 32 Psyche Schrk. Sous-genres : * Les ailes antérieures très larges et à angles très arrondis. Les barbules des antennes assez longues . . Megalophanes m. #* Les ailes antérieures larges, mais pour- tant plus allongées. Les barbules des antennes érès courtes . . . . . Gymna Rbr. *f# Les ailes antérieures allongées, mais assez étroites. Les barbules desantennes plus ou moins épaissies à leur sommet. Stenophanes m. 5. Antennes crénelées ou à dentelures etvelues. Corps très grêle. Aïles proportionnellement assez larges. Apterona Millière. L 3. PSYCHEOIDINA m. 1. Antennes bipectinées, Les barbules, très distanceées, épaissies au sommet. Aïles allongées : Les anté- rieures n’ont pas une cellule inlerposée. Les paites postérieures, plus longues que les anté- rieures, portent aux tibias une seule paire DÉDERONS RES AONLS ee à le, MNT MDrABASIS:mMe 2. Antennes bipectinées. Ailes allongées : les anté- rieures ont une cellule interposée. Les paltes postérieures, plus courtes que les antérieures, n’ont qu’une seule paire d’éperons érès courts. Les tibias antérieurs ont une épine tibiale très longue et recourbée. Les tibias et les tarses sont couverts de poils très longs et les crochets sont ÉTÉ es EAU, 1e RO AT M EECKMEYERIA'M. 4, CANEPHORIDÆ H.-S. 1. Antennes bipectinées à barbules plus ou moins longues et disiancées. Ailes couvertes de pouls _et d'écailles piliformes. Les antérieures ont onze 68 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES nervules marginales au plus et huil au moins; il y a une cellule interposée. Les pattes anté- rieures ont ou n'ont pas une épine libiale très courle. La femelle ressemble à celle des Psy- Chin& ss see MER ET VT ÉPICRNOPTE RS HD 2. Antennes bipectinées. Ailes couvertes de poils ct d'écailles piliformes. Les antérieures ont onze nervules marginales et une cellule interposée. Les pattes antérieures ont une épine libiale trés lon- gue. La femelle a des antennes et des patles articulées : elle ne quille jamais son fourreau pour laccouplement, LT REMENE DBRE Se 38. Antennes bipectinées. Ailes couvertes d’écailles assez larges; les antérieures ont onze nervules marginales et ont ou n’ont pas une cellule inter- posée. La femelle a des antennes et des pattes articulées. Elle quilte toujours son fourreau DOUT S'ACCOUDIER. ln ST ENLIES OSEDMER EENNN REMARQUES. (1) La classification du professeur Wallengren a été faite par lui seulement pour les espèces trouvées en Scandinavie. Elle est très ingénieuse, mais ne saurait servir pour toute la famille. Il divise les quelques espèces en : 1° Zepidopsyche (alæ squamis tectæ); 2’ Psyche (alæ diaphanæ, pilosulæ); 3 Trichopsyche (costa sub- costalis tota libera, nec cum costa mediana per costam transversam connexa); 4° Carchesiopsyche (costa subcostalis alarum posticarum omnino nulla) (!). (2) C’est bien à tort que le D' Herrich-Schäffer a fait la sous- famille des Animulina. En effet, c'est aux Psychina que les Animulæ doivent être portées. L’interne 14 est certainement bifurquée vers le bord externe. () Wallengren donne la liste suivante (Scandin. Heterocer-Fjärilar, Spin- narne, p. #3 et suivantes) : 4° Grässpinnareslägtet (Lepidopsuche Necom.) : L. uni- color Hufn.; 2° Säckdragare-slägtet (Psyche Schrk.) : Ps. viciella W. V.; Ps. Stetenensis Hering.; Ps. Graslinella Boisd.; Ps. villosella Ochs.; Ps. opacella H.-S. (2, 5 et 4 pas de Scandinavie, d’après lui); 3° Harvingeslägtet (Zrichopsyche n. gen.), Fr. fusca Haw. et 4° Slidbärare-slägtet (Carchesiopsyche n. gen.) : C. plumifera Liegl.; C. muscella W. N.; C. angustella H.S.; C. plumistrella Hübn.; C. hirsutella W, V. (tous les cinq pas de Scandinavie, selon lui). Sur la valeur de Lepido-psyche, voyez plus haut, ainsi que de 7richo-psyche. Oreopsyche Speyer a la priorité sur Carchesiopsyche Wallengr. A ET La PT (Re DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 69 (3) Le genre À pterona est ici bien à sa place. L’interne la est assurément bifurquée comme pour les Psyche vrais. (4) On peut très bien négliger le nom des groupes ou sous- genres. Je ne Les ai nommés que pour ceux qui désirent une divi- sion minutieuse. J'aurais pu dire, par exemple, le groupe 4, b, etc. Pour moi, j'oublie bien moins un nom qu’une simple lettre ou un chiffre. En les négligeant, les Psychina seraient donc divisés en : 1° Animula; 2 Acanthopsyche; 3 Oreopsyche; 4 Psyche; et D° Apleron«. D’après ma classification, je donne ici une liste des Psychides. Des Oiketicina, je ne donne que quelques espèces, tandis que pour les Psychina, toules les espèces connues de la Faune européenne sont citées : PSYCHIDÆ. A. OIKETICINA. Gen. 1. Oiketicus Lansdown-Guilding. 1. Xirbyi L.-Guild. (Amérique mérid.). 2. elongatus Saund. = Saundersii Westw. (Aus- tralie). 3. terlius Templeton — Templetonii Westw. (Cey- lon). 4. Geyeri Berg. (Argentina). Etc. Gen. 2. Lansdownia nm. . Macleayi L.-Guild. (Amérique mérid.). . consortus Templeton (Ceylon). . Lewinii Westw. (Australie). . Boisduvalii Westw. (Australie). . fuscescens Snellen (Célèbes). . Cramerii Westw.— variegatus Snellen (Ceylon et Célébes). Etc. OS © & © D + B. PsycxiNA H.$. Gen. 1. Animula H.-S. 1. Hübnerii Westw. (Australie). | 2. Herrichi Westw. (Australie). 3. dichroa H.-$S. (Colombie). Etc. a ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV. 70 ESSAI D’'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES Gen. 2. Acanthopsyche m. Æ © 0 © Ot Groupe a. Oikelicoides m. . Doubledayi Westw. (Ceylon). . inquinata Led. . opacella H.-S. . Zelleri Mann. Groupe bd. Pachylelia Westw. . villosella O. . unicolor Hfn. Croupe c. Amicla m. . quadrangularis Christ. . Heylaertsii Mill. = sera Wiskott. . Tedaldii m. . lutea Sigr. . febrella Boyer de Fonse. . Ecksteini Led. . Riütsemæ m. (Java). 14. Uralensis Frr. et sa var. demissa Led. Gen. 3. Oreopsyche Speyer. Groupe a. Hyalina Rambur. . Vesubiella Mill. j . albida et ses var. Lorquiniella Brd.; Millierella Bdw1. et plumosella Rbr. Mill. . malvinella Mill. et sa var. Abencerragella Mill. Leschenaulli Stgr. et sa var. nigricans Sigr. . Pyrenælla H.-$. . sülphella Mill. . muscella Hbn. . Sicheliella Brd. . Kahri Led. . fulminella Mill. . angustella H.-$. et sa var. (?) siculella Brd. . medilerranea Led. . Gondebautella Mill. . atra L. = plumifera O. et sa var. Valesiella F DE LA FAUNE EUROPÉENNE. 11 Groupe b. Scioptera Rbr. 15. Schiffermilleri Stgr. — hirsutella O. 16. plumistrella Hübn. 17. tenella Speyer. Gen. 4. Psyche Schranck. Groupe a. Megalophanes m. . detrila Led. . viciella Schiff. . Stetinensis Hering. . viadrina Sigr. . Constancella Brd. . Turali Sigr. OO Ot R CO D Groupe à. Gymna Rbr. . hirsutella Hübn. . Slandfussii H.-S. O0 =] Groupe c. Stenophanes m. 9. apiformis Rossi et sa var. melasoma Stgr. 10. Bruandi Led. 11. crassicornis Stgr. 12. Graslinella Bdvl. 13. præcellens Stgr. 14. helicinella H.-S. Gen. 5. Aplerona Mill. 1. crenulella Brd. (1852) et sa var. helix von Sieb. (1856). C. PSYCHEOIDINA m. Gen. 1. Diabasis m. 1. helicinoides m. Gen. 2. Heckmeyeria m. 1. pronubella Snellen. 78 ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE DES PSYCHIDES D. CANEPHORIDEÆ H.-S. Gen. 1. Epichnopteryx Hübn. Groupe a. Les tibias antérieurs sans épine tibiale. 1. Mentonélla Mill. 2. pulla Esp. etses var. — Heringii Hein. — radiella Curt. — innilidella Brd. — Græcella Mill. — _Sieboldii Reutti. . Hofmanni m. . ardua Mann. . flavociliella Mann. . Tarnierella Brd. et sa var, myrmidonella Brd. (Guénée in litt.). 7. undulella K.R. 8. retlicella Newman. O Qt À co Groupe b. Les tibias antérieurs avec une épine tibiale ne dépassant pas la moitié de la lon- gueur du tibia antérieur. 9. Sapho Mill. 10. nocturnella Alpheraki. 11. nudella O. et sa var. suriens Reutti. 12. vestalis Sigr. 15. Slaudingeri m. 14. Millierei m. 15. flavescens m. Gen. 2. Brjugis m. 1. bombycella Schiff. et ses var. rotundella Brd. et elongatella Brd. 2. proæima Led. 3. pectinella Schiff. (F.) et sa var. perlucidella Brd, Gen. 3. Fumea Hübn. 1. crassiorella Brd. — affinis Reutti et sa var. intermediella Brd. (Guénée in litt.). R. subflavella Mill. DE LA FAUNE EUROPÉENNE, 73 3. niütidella O. 4, betulina Z. — roboricolella Brd. 5. salicicolella Brd. 6. Rouasti m. 7. Norvegica m. 8. Raiblensis Mann. 9. reticulatella Brd. 10. comaitella Brd. 11. saxicolella Brd. 12. sepium Speyer. Plusieurs circonstances ont retardé l'impression de cette pre- mière partie de la Monographie des Psychides. J'ai joint mainte- nant aux » généralités » une » classification », suivie d’une liste des espèces. Ce retard m’a donné l’occasion d’insérer deux nouvelles espèces de Psyche de Sicile, À. Heylaertsi, décrit et figuré par M. Millière (dans les Æntomologische Miltheilungen la même espèce est décrite sous le nom de sera par M. Wiskott, en octo- bre 1880), et À. Tedaldii. En même temps, la vraie Phalæna- bombyx atra 1. a été trouvée (Vide » Zwei Bemerkungen von F.-J.-M. Heylaerts », Slettin. Entom. Zeilung, 1880, p. 186). Par cette découverte, mon assertion concernant P.-B. atra L. (Vide Généralités), est prouvée. a NOTE RECTIFICATIVE. — À la figure 10, le graveur a omis de tracer pour l'aile supérieure la nervule qui doit diviser longitudi- nalement la cellule discoïdale, tout comme à l’aile inférieure. LISTE DES CRIOCÉRIDES RECUEILLIES AU BRÉSIL PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM SUIVIE DE LA DESCRIPTION DE DOUZE NOUVELLES ESPÈCES AMÉRICAINES DE CETTE. TRIBU PAR A. PREUDHOMME DE BORRE — SÉANCE DU 5 MARS 1881 — Les récoltes d’insectes faites au Brésil par notre regretté col- lègue C. Van Volxem ont déjà fourni la matière d’un grand nom- bre de petits travaux qui ne peuvent qu'inspirer le regret que ce voyage n’ait pas fait plutôt l’objet d’un travail d'ensemble. Beau- coup de matériaux sont encore toutefois à étudier. Ayant eu récemment à fusionner ensemble les Criocérides de la collection Chapuis avec celles du Musée Royal de Belgique, j'ai trouvé dans ce travail l’occasion de faire l’étude des coléoptères de cette tribu qu'avait recueillis C. Van Volxem. Deux formes seulement m'ont semblé nouvelles; mais, comme j'avais entre les mains un certain nombre d’espèces du Nouveau Continent également inédites, j'ai jugé à propos de faire suivre la liste ci-après d’une douzaine de descriptions. CRIOCÉRIDES RAPPORTÉES DU BRÉSIL PAR C. VAN VOLXEM. lo Plectronycha variegata Lacord. Un exemplaire, sans localité précise. 2° Lema Germari Lac. Entre-Rios, 3 ex. 3° L. obscura Lac. Entre-Rios et Rio-Janeiro, en très grande quantité. 4 L. semaisepta Lac. Therezopolis, 4 ex. 9 L. Volxemi n. sp. 1 ex., sans localité précise. “ LISTE DES CRIOCÉRIDES RECUEILLIES AU BRÉSIL 14 6° L. festiva Guérin-Ménev. Therezopolis, 1 ex. 7° L. fasciata Germar. Nombreux exemplaires de Rio-Janeiro, un de Copa Cabana. & L. sinualonotala Clark. Therezopolis, 1 ex. Petropolis, 1 ex. 9° L. dorsalis OL. var. C. 1 ex. sans localité précise. 100 Z. lalemaculata n. sp. 1 ex. sans localité précise. 11° Z. saphyrea Lacord. Entre-Rios, 2 ex. 12° L. nigriceps Lacord. Therezopolis, 1 ex. 13° L.-pudens Lac. Entre-Rios, 11 ex. 14 Z. concinna Lac. 1 ex. sans localité précise. ‘ DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES. Lema Chapuisi. Oblongo-parallela, læte ferruginea, capite (occipite preæter- maisso), antennis, melasterno, tibiis tarsisque anticis et inlerme- dus nigris; prothorace in medio coarctalo supraque leviter transversim sulcato, disco impunctatlo; scutello nigro; elytris lœæte cœrulers, infra basin leviler impressis, sat profunde punclato-striatrs, interstitiis antice planis, postice tantum sub- CONDERIS. Long. 9 mill., larg. 4 1/4 mill. Robuste, oblongue, parallèle. Tête noire, sauf l’occiput qui est ferrugineux comme celui de la Z. chalybeipennis. Front un peu saillant, également marqué d’un point enfoncé. l* article des antennes noir (les autres manquent). Corselet semblable de couleur et de forme à celui de chalybeipennis, mais avec un sillon transver- sal encore beaucoup moins marqué; la base formant un étroit bour- relet; sans rangées de points sur le disque, qui est fort lisse. Écusson noir, court, tronqué au sommet, Elytres d’un bleu vif, nullement violacé; élévation commune de la base peu marquée et très faiblement limitée en arrière; impression intrahumérale forte et plus longue que chez chalybeipennis ; dix rangées de points très forts à la base, s’affaiblissant sur le disque et se continuant jusqu’au sommet de l’élytre; intervalles plans, mais devenant très légère- ment subconvexes vers le sommet; avec une forte loupe, on dis- tingue sur les trois premiers une rangée de tout petits points. Le prosternum, le mésosternum (sauf son bord postérieur noir) et l'abdomen sont rouges, ainsi que les cuisses entières et les tibias postérieurs (le sommet excepté). Le métasternum est d’un noir brillant, ainsi que les tibias antérieurs et intermédiaires. IL est présumable que les tarses, absents dans mon type, sont noirs, 76 LISTE DES CRIOCÉRIDES RECUEILLIES AU BRÉSIL Mexique. Un exemplaire, de l’ancienne collection Chapuis (M. R. Belg., 1843). Cette espèce appartient au XIV* groupe de Lacordaire, et devra se placer avant la L. chalybeipennis Chevrolat, dont elle est voi- sine par quelques points, très distincte par beaucoup d’autres, comme il ressort de la description ci-dessus. Lema Villei. Parallela, modice elongala ; plus minusre virescente-lutea, ore (palpis excepltis) nigra, melasterno, abdomine, pedibus interme- diis atque posticis, necnon anticorum tarsis et libiarum latere exlerno, brunneis vel infuscatis. Antennarum articulis4-8 ni gris, celeris luteis, omnibus valde pubescentibus, l° pyriformi, 2 mi- nimo, 3° gracili, 4-7 magnis, depressis, 8 el sequentibus filifor- mibus. Prothorace cylindrico, medio transverse, lale ac pro- funde sulcato. Sculello semicireulari. Elytris viridi-cyaneis, infra basin leviler transcersim impressis, lenuiler sed sal pro- funde punclato-striatis. Long. 6 2/3 mill., larg. 2 3/4 mill. Tant soit peu allongée et parallèle. Tête et corselet d’un jaune un peu verdâtre, brillant. Tête busquée, assez large en avant, avec l’épistome bisinué; labre et autres organes buccaux noirs, sauf les palpes qui sont jaunes; front marqué en arrière d’un sillon longi- tudinal profond, avec quelques points des deux côtés vers les yeux, qui sont très gros. Antennes longues, jaunâtres, à l'exception des articles 4 à 8 qui sont noirs, fort pubescentes, le 1® article très mince à la base et renflé en poire, 2° petit, 3° gréle et allongé, les suivants grands, déprimés, s’élargissant de la base au sommet jus- qu’au 7°, à partir duquel ils redeviennent filiformes. Corselet assez cylindrique, lisse sur le disque, rebordé faiblement à la base, marqué au centre d'un sillon transverse large et assez profond de chaque côté. Écusson demi-circulaire d’ un jaune plus verdâtre que le corselet. Élytres d’un bleuvirescent, avec une faible dépression transversale au bout du premier tiers ; dix rangées de points fins, bien marqués et assez serrés. Pro- et mésosternum jaune clair; métasternum et dernier segment abdominal jaune brun; les pre- miers segments bruns. Pattes antérieures d’un jaune clair, sauf les tarses et l’arête externe des tibias, qui sont brun clair, de même que les pattes intermédiaires et postérieures; toutes les hanches sont jaune clair; les cuisses postérieures, un peu plus grosses que les autres, sont aussi d’une teinte plus foncée. Ecuador. Un exemplaire, reçu de feu M. Émile de Ville, à qui je la dédie (M. R. Belg., 1850). M. de Ville, pendant plusieurs années consul de Belgique à Quito, a fait à notre Musée d'Histoire naturelle d'importants envois. En 1880, après un séjour prolongé "OUR re PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM. pr en Belgique, il obtint le consulat à la côte orientale d’Afrique et partit immédiatement pour Zanzibar, d’où il recommençait déjà à nous envoyer des objets d'histoire naturelle lorsque, dans les pre- miers jours de janvier 1881, une dépêche nous apprit qu'il venait de succomber au climat meurtrier de sa nouvelle résidence. Un fonc- tionnaire martyr de son devoir et que la science peut aussi inscrire à son martyrologe. La Zema Villei est une espèce remarquable qui ne se rapproche d'aucune de celles que je connais de vue ou de description. Provi- soirement, je la placerai dans le XIV: groupe de Lacordaire, qui est celui où elle est le moins étrangère. Lema cubana. Breviter oblonga ac postice latior, ferruginea. Capite protho- raceque cruentatis, hoc sat profunde in medio coarctato ; elytris convexiusculis, infra basin nullo modo depressis, mediocriter punctalo-striatis, obscure nigro-chalybæis, margine tenu, postice abbreviala, antice aulem in sulco intrahumeralr re- curva, fasciisque duabus communibus, prima transversa, altera _obliqua, ferrugineis. Long. 5 mill., larg. 2 1/2 mill. Courte, oblongue et tant soit peu élargie postérieurement. Tête et corselèt d’un rouge un peu sanguin. Vertex marqué d'un fort sillon en V s’évasant derrière les yeux. Antennes avec les deux premiers articles ferrugineux; les autres manquent. Corselet étranglé dans son milieu comme chez les espèces voisines (/æ1{a, Troberti, etce.). Elytres convexes et sans dépression transverse au premier tiers, d’un bleu d’acier foncé un peu terne; une bordure ferrugineuse comprenant tout l’épipleure, contournant l'épaule en avant et se prolongeant en rebroussant dans l'impression intrahu- mérale, qui est médiocre ; cette bordure, qui n’atteint pas le sommet de l’élytre, est connexe avec deux bandes communes de la même couleur, la première transversale, assez large, vers le milieu des élytres, la deuxième oblique au bout et laissant le sommet de l’élytre de la couleur générale ; l’une et l’autre atteignent lasuture. Ponctuation médiocre, en lignes comme chez les espèces voisines. Dessous du corps et pattes ferrugineux. Un exemplaire, de Cuba, dans l’ancienne collection Chapuis, où il était étiqueté à tort Lema quadricolor, nom d’une espèce à tête et pattes noires et à bandes élytrales rejointes le long de la suture. (M. R. Belg., 1859.) Cette espèce se placera dans le XVIIe groupe, près les Z. {«æla, bitæniala et Troberti. Elle est bien différente de toutes celles que Lacordaire, Clark et Bates ont décrites dans ce groupe. 78 LISTE DES CRIOCÉRIDES RECUEILLIES AU BRÉSIL Lema dimidiaticornis. Breviter ovalis ; infra nigra, capite, prothorace et scutello rufo- cruentalis; pedibus lestaceis. Antennis longissimis, ferrugineis articulis ultimis quatuor infuscatis. Prothorace sat profunde in medio coarclalo. Elytris punctalo-striatis, striis punctorum postice profundioribus, nigro-violaceis, macula basali, ali- quando deficiente, fascia angusta transversa media, suluram non altingente, in marginem aulem dilatala, macula denique orbiculari prope apicem, pallide testaceis. Long. 5 mill., larg. 2 1/4 mill. Ovale, assez courte, moins large en arrière que l’espèce précé- dente, Tête, corselet et écusson d’un rouge un peu sanguin. Ver- tex marqué d’un faible et court sillon central; sillons obliques bordant les yeux moins profonds. Antennes fort longues, attei- gnant presque au milieu de l’élytre, ferrugineuses, sauf les quatre derniers articles, qui sont bruns. Corseletétranglé au milieu comme chez les espèces voisines. Elytres à ponctuation plus faible que dans l'espèce précédente, mais dont les lignes se creusent en stries vers le sommet. Leur couleur est d’un violet foncé, avec une tache ronde d’un testacé clair (elle manque chez l'un des exem- plaires, identique à l’autre pour tout le reste) au milieu de la base en dedans de l'impression intrahumérale et à quelque distance de l’écusson ; une étroite bande transverse de même couleur au milieu de l’élytre, n’atteignant pas la suture, mais se dilatant sur le bord externe et l’épipleure; enfin, une macule ronde isolée assez grande sur le sommet de l’élytre ; dessous du corps noir; pattes entière- ment d'un testacé clair. Mexique. Collection Chapuis ; deux exemplaires avec le nom que je lui ai conservé. (M. R. Belg., 1860.) Cette espèce se placera aussi dans le groupe XVII, près Zema equestris. Lema paraguayensis. Breviler ovalis, elytris parallelis. Testacea, macula confusa in verlice medio, aliisque duabus in disco prothoracis, nigres, sutura elytrorum ad apicem nonnihil dilalata viltaque submar- ginali, ante humerum atque ante ajicem abbreviata, macula parva in medio femorum, genubus, libiarum apice larsisque sanguineis. Antennis sat brevibus, pubescentibus, nigris, arti- culo primo ochraceo. Prothorace leviter inter basin et medium transverse sulcato. Elytris convexis, nullo modo infra basin depressis, punctato-strialis. Long. 5 mill., larg. 2 1/4 mill. Brièvement ovalaire, avec les élytres à bord parallèle, s’arron- dissant seulement au 3° quart. Tête, corselet et élytres testacés, a 7 À PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM. 79 avec les dessins suivants : une petite tache noire, mal délimitée, sur le milieu du vertex en arrière du front qui est déprimé entre ses sillons latéraux médiocrement profonds; deux taches noires sur le prothorax; aux élytres, la suture un peu dilatée au bout et une large bande longitudinale n’atteignant pas l'épaule, n’envahis- sant pas l’épipleure et cessant un peu avant le sommet, de couleur chocolat. Antennes assez courtes, à articles gros, courts et pubes- cents, noirs, à l'exception du premier article qui est ferrugineux. Le prothorax a le sillon transverse en avant de la base médiocre- ment marqué. Les élytres, convexes et sans aucune dépression transverse à leur base, sont marquées de dix séries de points très forts, les séries du disque un peu plus espacées que les externes. Le dessous du corps est aussi testacé, ainsi que les pattes, sauf que celles-ci ont une petite tache ronde au milieu de la cuisse, le genou, le bout des tibias et les tarses de cette même nuance cho- colat. Paraguay. Deux exemplaires de l’ancienne collection Chapuis. (M. R. Belg., 1875.) Dans le XVIII: groupe, après Lema bilineata. Lema ferrum-equinum. Oblonga, supra testacea, capite, antennis, excepta articuli primi basi fusca, maculis tribus in prothoracis disco, effigiem ferri equint fingentibus, sutura elytrorum fasciaque submargi- nali singuli elytri utrinque abbreviata, nigris; infra autem nigra, exceplis proslernt maxima parte, maculis duabus seg- menti analis, marginaque posteriori angusta aliorum abdominis segmentorum, testaceis. Pedes nigri, femorum basi tantum tes- tacea. Prothorace in medio valde coarctato, sed sulco in disco minus profundo. Scutello parvo, nigro. Elytris sat convexis, nullo modo infra basin impressis; striis 7-9 ad callum hume- ralem lævem nitidumque abbreviatis. Long. 7 1/2 mill., larg. 3 3/4 mill. Ovale assez allongé, avec les élytres s’élargissant légèrement à partir du premier cinquième, puis s’incurvant régulièrement à partir du dernier quart. Tête noire, assez courte; front marqué en arrière d’une courte impression sulciforme longitudinale; vertex très lisse et brillant. Antennes moins longues que la moitié du corps, noires avec la base du 1‘ article tant soit peu brunàtre. Corselet court, fortement rétréci au milieu sur les côtés, ce rétré- cissement moins marqué sur le disque; celui-ci tout couvert d’une ponctuation assez forte, mais éparse; testacé, avec deux taches noires en carrés parfaits, à droite et à gauche, un peu obliquées d’arrière en avant, réunies à leur partie postérieure par une petite macule noire transversale, l’ensemble formant une sorte de fer à &0 LISTE DES CRIOCÉRIDES RECUEILLIES AU BRÉSIL cheval; en dessous, la couleur noire des hanches antérieures se prolonge de chaque côté dans le sillon médian en formant un demi- collier noir qu'une teinte enfumée continue jusqu’à la rencontre des taches carrées formant les côtés du fer à cheval. Écusson petit, noir. Élytres assez convexes, nullement impressionnées après la base, à dix rangées de points bien marqués, dont la 1"° (suturale) et la 10e sont enfoncées en stries, plus profondes à la base qu’au som- met, et dont les 6e, 7°, & et 9° sont raccourcies en avant et ne cou- vrent pas le calus huméral, qui est assez étendu, lisse et brillant; leur couleur testacée, avec la suture noire de la base au sommet et, sur chaque élytre, assez près du bord, une bande longitudinale noir brillant, de largeur assez uniforme, n'atteignant ni l’épaule, ni le sommet de l’élytre, limitée extérieurement par la 10° strie, intérieurement d’abord par la 7° strie, puis par le milieu du 8° in- terstrie. Méso-, métasternum et abdomen noirs, à l'exception de deux taches testacées à droite et à gauche du segment anal et d'une étroite bordure de la même couleur au sommet de chacun des autres segments. À l’exception de la base des cuisses testacée, toutes les pattes sont aussi noires. D’Amérique, sans indication plus précise. Un exemplaire dans l’ancienne collection Chapuis. (M. R. Belg., 1876.) Dans le XVIIT groupe, après L. {rilineata. Lema Volxemi. Ovata, sat lala ; ochracea, in prothoracis disco infuscata, capite, antennis longis el pubescentibus, scutello, elytrorum sutura, maculaque humerali bifida, mesosterno ac metasterno, nigris. Prothorace pone medium valde coarctato. Elytris conveæiuseulis, leviler infra basin transverse depressis, punctalo-striatis, stris 7-9 ad callum lrumeralem abbrevialis. Long. 5 1/2 mill., larg. 2 1/2 mill. En ovale assez large. Tête noire, avec un point enfoncé entre le front et le vertex. Yeux fort gros, de couleur rougeâtre. Antennes longues, noires, pubescentes, avec leurs articles médians propor- tionnellement fort longs. Corselet notablement étranglé un peu en arrière du milieu, lisse, brillant, d’un brun un peu foncé, surtout sur le disque. Écusson noir. Élytres assez convexes, avec une dépression transverse à peine marquée au tiers antérieur et des impressions intrahumérales plus marquées, limitant en dedans le calus huméral. Dix lignes de points plus forts à la base de l'élytre, la 6° continuée par deux ou trois points sur le calus huméral, en arrière duquel prennent seulement naissance les stries 7 à 9. Cou- leur de l'élytre d’un jaune brunâtre, avec la suture noire sur les trois quarts antérieurs de sa longueur seulement; bord latéral de l’élytre d’un noir brillant sur le premier quart, et, tout près de lui, Es PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM. 81 entre les 6e et 9° stries, une grande tache noire couvrant non seu- lement tout le calus huméral, mais s'étendant à toute l'épaule de lélytre. En dessous, le mésosternum et le métasternum sont noi- râtres, tandis que le prosternum, l’abdomen et les pattes sont d'une couleur d'ocre à peu près identique à celle des élytres. Un seul exemplaire, pris au Brésil en septembre 1872 par C. Van Volxem. (M. R. Belg., 1883.) Cette espèce prend place dans le groupe XIX de Lacordaire. Lema atripes. Elongata, ovalis. Lœte ferruginea, capile, antennis, apice hibiarum tarsisque nigris. Prothorace lateribus mediis valde coarclato, disco lævi niidissimo. Elytris basi nullo modo de- pressis, punclato-linealis, stria decima valde impressa; striarum punctiis minulis, colore sanguineo. ; Long. 6 3/4 mill., larg. 3 mill. En ovale un peu allongé. Entièrement d’un testacé jaunâtre assez clair, à l'exception de la tête, des antennes, des tarses et de l'extrême bout des jambes, qui sont noirs. Tête à sillons latéraux très marqués, sans sillon au milieu du front. Corselet assez forte- ment rétréciau milieu sur les côtés, son disque lisse et très brillant. Elytres convexes, sans dépression transverse à la base et à impres- sions intrahumérales extrêmement faibles, marquées de dix ran- gées de points très faibles, mais cependant très apparents à cause de leur couleur rougeâtre qui tranche sur le fond ferrugineux clair de l’élytre, comme chez beaucoup de Crioceris testacés; la 10e rangée en strie assez enfoncée et infléchie au milieu. Bahia. Un exemplaire de l’ancienne collection Chapuis. (M. R. Belg., 1887.) Cette espèce prendra place dans le XXIII° groupe, à la suite de L. rufa. Lema latemaculata. Elongatula, nigro-brunnea, capite rufescente, ore maculaque in sulco lato frontis nigris. Antennis longissimis, subfiliformi- bus, nigris. Prothorace rufescente, in disco late infuscato, antice punctato, pone medium mediocriter coarclato. Scutello obscure rufo. Elytris convexiusculis, infra basin mediocriter depressis, ochraceis, plaga magna commun atro-chalybæa, disci mazxi- mam partem occupante, medio angustata, maculisque humera- libus ejusdem coloris; sat profunde striato-punctalis; stria nona in medio late interrupta. Long. 4 1/2 mill., larg. ? mill. Petite et assez parallèle. Tête rougeâtre, avec la bouche noire et une tache de même couleur dans le sillon frontal qui est large et bien marqué, et suivi d’un point enfoncé. Antennes noires, subfili- 82 LISTE DES CRIOCÉRIDES RECUEILLIES AU BRÉSIL formes, atteignant les trois quarts de la longueur du corps. Cor- selet court, médiocrement rétréci en arrière du milieu, très visi- blement ponctué sur le devant du disque, rougeâtre avec une grande tache discoïdale rembrunie, à contours indécis. Ecusson rouge brun foncé. Élytres faiblement convexes, l'impression trans- verse au premier quart pas trop marquée; dix rangées de points enfoncés très groset très marqués au milieu; la neuvième rangée largement interrompue au milieu, où elle est remplacée par une fine série de tout petits points. Couleur rouge foncière de l’élytre presque entièrement exclue par une vaste tache d’un noir un peu bleuâtre, partant de la base, où elle occupe d’abord deux interstries et demie sur chaque élytre, allant en s’élargissant jusqu’à toucher la 8° strie, puis se rétrécissant environ à la moitié de l’élytre jus- qu’à la 6: strie, de là s’étalant de nouveau en arrière, où ellearrive à la 10° strie, qui laisse en dehors d’elle jusqu’à l’angle sutural une étroite bordure rouge; une tache noire occupe aussi chaque épaule. Dessous du corps et pattes noir brunâtre et pubescents. Brésil. Un exemplaire rapporté par C. Van Volxem.(M. R. Belg., 1908.) Cette espèce se place dans le XX VIII groupe, près des ZL. Orbi- gnyi, prætexlala, gracilis, dorsalis, etc. Lema Dugesi. Elongatula, parallela, dilute flavo-testacea, nitida, tibiarum dimidia inferiori parle larsisque nigris, ut eliam oculi et anten- næ, exceptis articulis primo el ultimis tribus ferrugineo-macu- latis. Prothorace antice depressiusculo, pone mediwm vix coarc- talo. Elytrisinfrabasin vix depressis, profundepunctalo-striatis, interstris postice costiformibus; stria nona in medio breviter interrupla. Long. 5 mill., larg. 2 mill. Un peu allongée, parallèle, d’un testacé clair ét brillant, sauf les yeux, les antennes (à l'exception de la base et du sommet du 1‘ ar- ticle et des côtés des trois derniers articles), la moitié inférieure du tibias et les tarses, qui sont noirâtres. Sillon frontal court, mais . bien marqué. Corselet un peu déprimé en avant, très faibigrnent rétréci au milieu de sa moitié postérieure. Élytres à dépression transversale à peine visible, marquées de dix fortes rangées de gros points, dont la 9° n’est interrompue que sur une assez faible éten- due; interstries costiformes en arrière. Guanaxuato. Un exemplaire reçu de notre collègue M. le D' Eug. Dugès. (M. R. Belg., 1920.) Près de ZL. helvola, au XXXIe groupe de Lacordaire. Lema surinamensis. Oblongiuscula, lœte ferruginea, vix nilida, ore, antennis, es ee m7 PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM. 83 tibais, excepto latere interno luteo, tarsisque nigrescentibus. Pro- thorace late, sed parum profunde coarctato-sulcato, puncto unico ante scutellum impresso. Elytrorum striis 4 el 5 ante me- dium abbrevialis, 6-8 pone callum humeralem incipientibus, 9 quarta posteriori parle tantum conspicua; omnium punctis tenuibus irregulariterque remotis. Long. 3 1/2 mill., larg. 1 1/3 mill. Très petite et un peu ovale. D'un testacé clair assez brillant, avec la bouche, les antennes, les tibias et les tarses noirâtres; aux tibias antérieurs, la tranche interne est jaune. Sillons latéraux de der- rière les yeux bien marqués, quoique fins; le sillon frontal réduit à un point enfoncé. Corselet avec un sillon transversal large, mais peu profond, marqué d’un point enfoncé devant l’écusson. Élytres à dix rangées de points, dont la 4° et la 5° s’effacent un peu avant le milieu, les 6°, 7° et 8, au contraire, n'existent pas à la base où elles trouvent leur origine au pied d’un calus huméral lisse, la 9°, sauf deux ou trois points en avant, n’existe absolument qu’au quart postérieur de l’élytre; la 10° est très forte, mais n’ar- rive pas tout à fait à l'épaule. Les points de toutes ces stries sont faibles et assez irrégulièrement espacés. Surinam. Un exemplaire, venant de la collection de feu Ogier de Baulny. (M. R. Belg.. 1922.) Au XXXIIe groupe, à côté de L. calcealta. Crioceris rugicollis. Elongata, viridi-metallica, propter sculpluram rugosam ar- genteo-, violaceo- cupreoque vicissim micans. Capite elongala, antice r'ugosa, postice tantum punctata. Antennis subfihformi- bus, cyaneo-viridibus. Prothorace conico, nullo modo coarctato, basi marginato, saturate et fortiler transverse rugoso. Elytris punctato-striatis, striis tantum parte poshica disci valde cons- picuis, antice et lateribus confusis, punctis grosse undique con- fluentibus atque rugis intermixtis; pubescentia lalerali elylro- rum, pectoris et abdominis aurea. Pedes graciles. Long. 10 mill., larg. 3 2/3 mill. Assez allongé, d’un beau vert métallique que l'abondance des vides et rugosités des téguments empêche d’être bien clair; cette même sculpture des téguments lui donne, sous certains aspects, des reflets argentés et violacés. Tête allongée, avec trois sillons fron- taux dessinant par leur ensemble la forme d’une lyre, assez ru- . gueuse en avant, simplement ponctuée en arrière, où elle se rétrécit derrière les yeux. Antennes subfiliformes, d'un vert un peu bleuâtre, les quatre premiers articles assez courts, les suivants beaucoup plus longs. Corselet cylindrico-conique et sans rétrécisse- ment médian, abondamment marqué de longues rides transversales, 84 CRIOCÉRIDES RECUEILLIES PAR C. VAN VOLXEM. rebordé à sa base. Écusson un peu rugueux, en triangle arrondi au sommet. Élytres à dix rangées striales, mais dont les points rugueux se confondent et confluent tellement que les rangées en sont tout à fait embrouillées, sauf sur la partie postérieure du disque, où le relèvement costiforme des intervalles les accuse mieux. Des points interstriaux, des rides transverses, une courte pubescence dorée assez abondante, rendent les lignes encore plus confuses vers les bords de l’élytre. Dessous du corps revêtu de la même courte pubescence dorée; abdomen à reflets cuivreux. Cuisses, jambes et tarses assez grêles; les cuisses postérieures n’at- teignent pas le sommet de l’abdomen. Guatemala. Un exemplaire de la collection Chapuis. (M. R. Belg., 1931.) Cette espèce se placera près de C. Sallei, dans le I* groupe du genre Crioceris (espèces mexicaines). DESCRIPTION DE CURCULIONIDES DE ZANGUEBAR PAR AUGUSTE CHEVROLAT — SÉANCE DU 2 AVRIL 1881 — En 1879, le Père A. Hacquard, missionnaire établi à Mhunda- Hourigoua, dans le Zanguebar, a envoyé à M. René Oberthur une collection de Coléoptères tout à fait intéressante, de ce pays, encore nouveau pour l’entomologie. J’apprends qu’un second envoi vient de lui parvenir, mais il ne renfermait aucun Curculionide. Je dois à ce zélé collègue les espèces ci-après que je vais décrire. Avant, jai dû consulter quelques ouvrages concernant des espèces de pays avoisinants : 1° Coleoptera Caffrariæ du voyage de Wahlberg, 1871, Curculionides, par Fâhraeus; 2 Beitrag zur Insekten-Fauna von Zanzibar, von D' A. Gerstaeker; 3 Voyage en Abyssinie de MM. Ferretet Galinier, par L. Reiche, 1847. Les Polyclæis longicornis Fhs. et Mellyi nob., le premier habite la Caffrerie et le second m’a été envoyé de la côte d'Afrique par feu Melly. Un Sligmatotrachelus nouveau, qui rappelle par ses écailles diamantées les Hadromerus gemmans Bhm. et Eustales adamantinus Germ., représente pour la première fois un genre qui n’était connu que de Madagascar. Il en est de même pour le genre Rhytidophlœus. La tribu des Oliorhynchides est assez nombreuse en cette contrée et le genre E’pipedosoma est des plus intéressants par sa grande taille et sa forme plane. Les trois Lixus représentent chacun une forme distincte et le premier a déjà été signalé comme habitant l’Abyssinie. Le genre Metatyges offre une troisième espèce et est des plus curieux par son long bec droit. Le genre A/cides est représenté par sept espèces; l’une d’elles se retrouve dans diverses parties de l'Afrique; quant à l’ortentalis, ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV. 6 86 DESCRIPTION DE CURCULIONIDES cette espèce est voisine des converus et excavalus d’OI., que je crois distinctes l’une de l’autre, et mon genre Liocalandra est des plus intéressants. l. Polyclæis auriventris. — Long. 18, lat. 7 1/2 mill. Elon- gatus oblongus, supra squamulis viridibus, infra aureis tectus; rostro crasso, supra plano, aureo, apice truncato, modice emargi- nato, fovea elongata impresso, antennis pilosulis oculisque nigris, capite convexo, supra oculos transverse sulcato; prothorace elon- gato antice recto, attenuato, postice arcuato, reflexo,angulis acutis, lateribus rotundato, supra convexo aureo-subpunctato, longitu- dine canaliculato; seutello lato, postice rotundato, aureo. Elytris prothorace latioribus, longe oblongis; in sutura apertis, bidentatis, a basi ad medium punctato-striatis; corpore infra pedibusque aureis, unguiculis nigris. Œ. 2. P. albicans. — Long. 19, lat. 6 mill. Elongatus oblongus, squamulis albis undique tectus; rostro supra plano; antice sub- angulose emarginato, longitudine sulcato, atomis nigris signato; antennis oculisque nigris; prothorace paululum longiori latitu- dine, antice attenuato, recto, postice paululum arcuato, reflexo, angulis acutis, vage subpunctato, longitudine postica obsolete sulcato; scutello trigono; elytris prothorace latioribus, in sutura spinis ? recurvis minutis, punctato-striatis; unguiculis nigris. Q. 3. P. longicornis Fhs. Coll. Caffrariæ, 1871, p. 25. Se retrouve en Caffrerie. 4. L. Mellyi Chev. Ann. de la Soc. Ent. de Belg., 1878, p. XLI. Afrique australe, Zanguebar. ». Stigmatotrachelus? Nabab. — Lang. 10, lat. 4 mill. Elongatus, latiusculus, viridi-squamosus, aureo-scintillans; rostro apice declivi, angulose emarginato, longitudine bisulcato et inter oculos profunde sulcato; clava antennali acuta, fusca, albo-tomen- tosa, oculis exsertis nigris; prothorace subtriangulari, anticerecto, postice profunde bisinuato, longitudine sed postice profunde sul- cato ; scutello parvo rotundato. Elytris in humeros angulatis, con- junctim rotundatiset parce nigro-pilosis, punctato-striatis ; corpore pedibusque concoloribus; unguiculis nigris. C’est certainement la plus brillante du genre. OTIORHYNCHIDÆ. EpiPEDOsOMA (eriredoc, plan; owux corps). Nouveau genre d’Otio- rhynchide.— Caractères : Allongé; élytres planes, coupées oblique- ment en avant des épaules, dilatées en s’arrondissant peu après, légérement échancrées, puis arrondies sur l'extrémité de la marge et obtusément prolongées en dessous sur la suture, granuleuses, DE ZANGUEBAR. 87 avec séries de petits tubercules noirs; /rompe droite, inclinée, plus longue que la tête, inégale. Scrobe apical, supérieur, droit. An- tennes longues. Scape droit, en massue, limité au tiers antérieur du prothorax, funicule de sept articles, poilu, les deux premiers longs (2° double du 1%) massue allongée, oblongue, pointue; prothorax subconique, droit aux extrémités, couvert de gra- nulations. Æcusson non apparent. Corps plan. Abdomen de cinq segments, 1 très grand, 4° et 5 égaux. Pattes assez rap- prochées. Cuisses inermes, en massues. Jambes, les quatre anté- rieures arquées, poilues sur la tranche interne, anguleuses au sommet. 6. Epipedosoma Zanguebaricum. — Long. (rostr. excl.) 12 1/2, rostri 3, lat. 9 mill. Ælytrogono griseo Guér. affine, sed multo major, elongatum, planum, nigrum, minute granulosum et tuberculatum; rostro inæquali subplano, ante oculos oblique scisso, et inter illos fovea impresso, antennis longis; prothorace subconico, antice posticeque recto, lateribus rotundato, supra minute tuberculato. Elytris extus basi dilatatis, planis, tubercu- lato-striatis, minutissime granulosis; corpore infra plano; femo- ribus clavatis, inermibus; tibiis 4 anticis curvatis, apice angulatis, intus villosis; unguiculis basi coalitis. 7. Systates? funicularis. — Long. (rostr. excl 9, 14), lat. 4 1/2, 8 mill. Elongatus, mdumento griseo dense tectus; rostro subquadrato, antice angulose emarginato dein angulose costato, longitudine sulcato, ante oculos arcuatim sulcato, scapo griseo dense piloso, apice cœruleo, ante medium prothoracis limitato, funiculo 7- articulato, cœæruleo, 2 primis articulis longis, clava an- gusta, acuta, nigra, apice fusca, capite transverso plano, oculis lateralibus nigris; prothorace vix latiore quam longiore, antice posticeque recto, lateribus rotundato, granulis minutis nigris tecto ; scutello inconspicuo. Elytris oblongis, conjunctim obtuse produc- tis, basi reflexis et in sutura nigris et usque ad medium serie nigro-granosis, singulatim seriebus quinque nodulis albis exte- rius et in apice signatis; femoribus albo-biannulatis, lateribus abdominis nigro-maculatis. Cette espèce varie pour la taille. 8. Sphingodes niger. — Elongatus, ovalis, niger nitidus; rostro plano, tricarinato, ante oculos transversim sulcato, antennis tenuibus, scapo longo, versus medium prothoracem limitato, arti- eulo 1 funiculi elongato, clava angusta acuta; capite inter oculos sulcato-punctato, oculis rotundatis ; prothorace antice recto, postice areuato, longitudine sulcato, dense granoso ; scutello inCOnSpiCu0 ; Elytris ovalibus, ad basin compressis, latitudine prothoracis basi, postice obtuse angulatis, striato-granulosis et albo-variis, tuber- 88 DESCRIPTION DE CURCULIONIDES culis apicalibus subaculeatis; pedibus inermibus femoribus versus apicem Crassis. 9. Peribrotus bilineellus. — Long. 9 1/4, lat. 4 1,2-5 mill. Elongatus, ovalis, fuscus, albo-varius et lineatus; rostro plano, longitudine tenue sulcato, lineis 2 albis, lateribus carinato ; ante oculos sulco postice anguloso ad fasciam annexo, oculis nigris, scapo crasso, recto, prothoracem attingente, funiculo piloso, arti- culis moniliformibus, primo longiore, clava oblonga, basi fusca, apice alba; prothorace transverso, antice posticeque (transversim sulcato) recto, in disco minute nigro-tuberculato; seutello incons- picuo; elytris globosis, sat fortiter punctato-striatis, vitta basali ultra medium ducta, vitta humerali fasciaque postica exterius ampliata albis; pedibus griseo-canis, tibiis hirsutis, unguiculis basi coalitis. 10. Rhytidophlœus Oberthuri. Long. (rostro excel.) 19, lat. 8 mill. — Elongatus, ovatus, validus, colore terreo indutus luteoque signatus, rostro crasso inæquali, apice declivi, lateribus breviter sulcato, mandibulis latis nigris, articulis funiculi brevibus trans- versis, usque ad apicem clavæ cylindricæ planis, scapo clavato, infra oculos limitato, oculis oblongis nigris, prothorace contiguis; prothorace antice posticeque (reflexo et sulcato) recto, versus medium ampliato, supra gibbo, nodoso, lateribus mediis obliquo, truncato; infra oculos late et modice lobato, lineola lutea supra humerum continuata; scutello minutissimo vix conspicuo. Ely- tris globosis, apice oblique truncatis, luteis, et obtuse biden- tatis, lateribus substriatis et spinosis; pedibus crassis, validis, inermibus, terreis, femoribus in apice et tibiis infra albo-annulatis et limbatis. Zanguebar. C’est la troisième espèce du genre. 11. Zixus nycterophorus Reiche. Voyage en Abyssinie de MM. Ferret et Galinier, 1847, p. 388. A cette espèce, on peut joindre les Zixus sericatus, canalicu- latus, callosus Bhn. in lit. et /ividus Fab. 12. L. biplicatus. — Long. (rostr. excel.) 9 1/2, lat. 2 1/2 mill. Elongato-oblongus, niger, griseo-pruinosus. Elytris punetato-stria- tis, apice angulose emarginatis, bidentatis; rostro brevi arcuato, nigro nitido, dense strigoso, longitudine costato; antennis brevibus, clava crassa,ovali, acuta, fusca, oculis lateralibus, rotundatis,nigris, capite convexo, minute et dense punctulato, fovea frontali puncti- formi; prothorace elongato, subconico, lateribus anticis paululum compresso, post oculos lobato et tenue albo-limbato, supra in mar- gine laterali pruinoso, in longitudine subnitido, vage punctato, plicis duobus anticis obliquis, plagis 2 nitidis ad basin extensis ; À | DE ZANGUEBAR. 89 . scutello concavo; segmentis abdominalibus 5, duobus primis magnis, griseis, lineis 4 punctorum nigrorum; pedibus brevibus, inermibus. Cette espèce est voisine du Z. auricillatus Bhn. du Cap de Bonne- Espérance. 13. L. bifoveatus. — Long. (rostr. excel.) 10, lat. 3 mill. Elon- gatus, anguste oblongus, fuscus nitidus; rostro arcuato, cylin- drico, punctulato, basi tricarinato et bisulcato, nigro, in dimi- dio apiculi nitido, clava sat crassa oblonga acuta; prothorace elongato, nigro, dense punctato-ruguloso opaco, lateribus infra nitido fovea laterali rotundata et impressione transversa ex adverso trochanteribus anticis, post oculos lobatoet anguste albo-limbato; scutello minimo, vix conspicuo; elytris punctato-striatis, basi pro- thoracis latitudine, versus medium modice ampliatis dein in apice singulatim rotundatis; segmentis abdominalibus quinque coriaceis, duobus primis magnis, pedibus dense punctatis, inermibus. Cette espèce, voisine de la précédente, s’en distingue par ses élytres arrondies sur chaque extrémité. Elle se placera à côté du L. aciculatirostris Bhn. et autres espèces africaines du groupe. 14 Metatyges Hocquardi. — Long. (rostr. excl.) 10, lat. 7 1/2 mill. M. cupreo Pasc. affinis, æreo-rufus, cassidiformis ; rostro longo, recto, punctato, basi nitido, longitudine bisulcato, dimidio anteriori subvelutino, apice emarginato. Oculis anten- nisque nigris, clava oblonga grisea; capite convexo, nigro-nitido, crebre punctato; longitudine sulcato; prothorace subconico, longi- tudine nitido, lateribus griseo-sericeo, foveis 4 dorsalibus posticis, carina in longitudine media et sulco in parte postica et foveis late- ralibus 2 signato; scutello magno, cordiformi, punctato; elytris basi recte dilatatis, convexis, conjunctim rotundatis, fortiter punc- tato-striatis et reticulatis, ante apicem callosis et depressis; cor- pore infra et pedibus cano dense setosis. ‘©. Le mâle a la trompe plus courte que celle de la femelle. Ce genre, au premier abord, ressemble aux Sforeus. 15. Alcides latefasciatus. — Long. 8 1/2, 9 1/2, lat. 6 mill. Elongatus, oblongus, rubidus; prothorace cano (lateribus maculis quinque rubris) fascia media angulata ad angulum anteriorem dein ad basin longitudine ducta alba. Elytris prothorace latioribus, in humero rotundatis usque ad apicem sensim attenuatis et rotunda- tis, punctato-striatis {punctis ex basi ad medium quadratis) fasciis duabus albis ultra medium, in margine conjunctis, rostro brevi, recto, valido, dense ruguloso, punctulato, oculis nigris, foveola inter illis ; prothorace minute granuloso, in lobo sæpe albo; corpore infra pedibusque canis, femoribus et tantum tibiis anticis calcaratis; in abdomine lineis 3 punctorum nigro. 90 DESCRIPTION DE CURCULIONIDES La poudre blanche qui recouvre une partie du corps, s’efface et manque souvent aux côtés du prothorax. 16. A. orientalis. — Long. 11-14, lat. 5-7 mill. Elongatus, oblongus, niger (elytris aliquoties castaneis), lateribus prothoracis cum linea longitudinali angusta, scutello in elytris macula hume- rali et in singulo maculis tribus vel quatuor inter se contiguis, oblique ultra medium sitis albis; rostro longitudine prothoracis, recto, cylindrico, minute ruguloso, fovea inter oculos, oculis nigris; prothorace nigro tuberculato. Elytris usque ultra medium foveato- reticulatis; corpore infra pedibusque canis; femoribus et tibiis quatuor anticis calcaratis. A. conveæus Gerst.,Ins. v. Zanzib., p. 74, 318. Plusieurs espèces africaines ont été rapportées à tort à cet insecte et au gibbus. 17. A. erythropterus. — Long. 8 3/4-10, lat. 4 1/2-5 mill. Elongatus, niger, elytrisrubris, prothorace tuberculato, in margine anteriori et postice externo, in lobo, elytrorum fasciis 2 posticis, et corpore infra albis; rostro longo cylindrico crebre punctulato, antennis, oculis et capite nigris, foveola obsoleta inter oculos ; pro- thorace nigro rotunde tuberculato; scutello transverso. Elytris prothorace paululum latioribus, in humeris rotundatis, usque ad apicem sensim attenuatis et rotundatis, sat fortiter punctato- striatis ; abdomine lineis 3 macularum nigrarum; pedibus nigris, femoribus et tantum tibiis anticis calcaratis. 18. Alcides dentipes. O1. Encycl. Méth. V, 504. — Ent. V, 83, p. 202, tab. 8, f. 390. — Fab. Ent. 1-2, p. 428. — Bh. in Schh, 5, 616. Caput atrum, rostro cylindrico. Thorace albido, postice trilobo. Elytris striatis nigris, striis duabus albis approximatis postice coeuntibus. Pedes nigri, femoribus tibiisque dentatis. Cette espèce, désignée par ces auteurs comme habitant le Sénégal, se retrouve à la fois en Guinée, au Vieux-Calabar, au Cap et aussi à Zanguebar. 19. A. Wahlbergi (Bhn.). — Long. 1] 1/2-13, rostr. 6 1/2- 7 mill. Elongatus, subconicus, humeris valde angulatis, cinereus, elytrorum striis punctatis, curvatis, macula laterali et linea obliqua postica albo-holosericeis, albo-limbatis; rostro recto, longo, cylin- drico, punctulato, oculis nigris rotundatis, albo-limbatis, inter oculos sulcato; prothorace subconico, minute nigro-tuberculato, linea longitudinali angusta, lateribusque albis, antice cylindrice marginato, fusco post oculos lobato, scutello triangulari nigro; lateribus pectoris, abdominis anoque albis; pedibus griseis, nigro- irroratis, femoribus et tibiis 4 anticis calcaratis. | Cette espèce avait déjà été trouvée en Caffrerie. 20. À. tetragrammus. — Long. 7, lat. 4 mill. Ovalis, niger, DE ZANGUEBAR. 91 in prothorace angulis quatuor, lineaque longitudinali angusta in elytris lineis quatuor, intra humerali antice et externa postice abbreviatis et lateribus pectoris, albis; rostro longo, arcuato nitido, ex basi ad antennas dense et minute punctulato et granoso, capite punctato, fronte plana, inter oculos rotunde fosso; protho- race rotunde lobato, tuberculis minutis nigris nitidis tecto, maculis 2 lateralibus albis angulatis. Scutello rotundato. Elytris punctato- striatis, interstitiis elevatis punctulatis ; abdomine albo-squamoso, lateribus nigro-maculato, pedibus punctatis, minutissime albo-se- tosis, femoribus et tibiis quatuor anticis spinosis. Cette espèce a de grands rapports avec les A. Fabricii Fab., Chaudoiri nob. (Karelini Bhn). 21. Alcides simus. Long. 91/2, lat. 5 mill. A. latefasciati proximus, niger. Elytris rubris, foveato-striatis; rostro brevi, valido, cylindrico, fere recto, rugulose punctato, fronte plana, capite transverso, oculis planis nitidis; prothorace lateribus rotundato, dense et minute granuloso, supra scutel- lum depresso, fascia biarcuata flava signato, antice transversim constricto flavoque pulvinato; scutello parvo, nigro. Elytris usque ad apicem attenuatis, apice conjunctim rotundatis, fasciis duabus obliquis apiceque flavis, corpore infra albido; pedibus crebre punctata, femoribus et tantum tibiis anticis intus cal- caratis. Zanguebar. 22. Camptorhinus sanguinolentus. — Long. 12-14 1/2, lat. 2 3/4-4 1/2 mill. Elongatus, rubidus, albido-maculatus, in elytris, maculis duabus posticis nigris, rostro arcuato, nigro dense punctato, scapo et primo articulo funiculi rubidis, clava ovali, crassa, capite convexo, rubro, rugeet dense punctato, oculis nigris, prothorace elongato, antice lateribus oblique, dein et postice recto, supra ruge punctato, carina longitudinali postice abbreviata punctis albis, in disco antico, tubulato post oculos lobato; scutello rotundato, plano. Elytris angustis punctato-striatis, parallelis, conjunctim rotundatis, interstitiis tertio et quinto elevatis, corpore infra dense punctato, ante pedibus anticis albido ; femoribus acute dentatis. 23. Desmidophorus? (Tetracyphus) (‘) odontomus. — (:) Les Desmidophorus, types propresaux Indesorientales, ont les épaules arron- dies ; Schocnherr et Boheman y ont placé le senex, type de ma collection, et le penicillatus O1. (erreur Cat. Gem. Har., tom. 8, p. 2544), lisez fascicularis O1., que je possède également; ces insectes ont les épaules anguleuses et le corps en dessus est couvert d’une épaisse et longue chevelure noire et droite; désignés par moi sous le nom de TRICHOSOMUS, L'odontomus devra probablement former un genre voisin que je nomme Tetracyphus . 92 DESCRIPTION DE CURCULIONIDES Long. 11-12 1/2, lat. 6-7 mill. Subovalis, crassus, latus, brevis, fusco-obscurus, albo-squamosus ; rostro recto, infra in canaliculo inter pedibus anticis limitato, nigro-punctato; antennis nigris, scapo oculos attingente, funiculo 7 articulis, primo longiori et secundo elongatis, clava ovata acuta 4-articulata; capite rufo, granuloso, oculis lateralibus modice convexis, pallide fuscis, nigro- reflexis; prothorace subconico, antice constricto, flavido, gibbis 4 anticis, duabus emarginatis supra tubulum et nigro-setosis, duabus infra densius nigro-setosis, postice lurido, lateribus rotun- dato; scutello elongato, postice rotundato, albo. Elytris triangu- laribus punctato-striatis (punetis in fundo nigris, albo- pupillatis) in humero angulose aeutis, in sutura dehiscentibus et singulatim rotundatis, fasciculis septem nigris signatis : 2, 3, 2, fuscis, supra humerum macula transversa maculaque laterali postica albis; corpore infra (in pectore squamis planis rotundatis) pedibusque pilosis albis, segmentis abdominalibus 3 ultimis ocraceis; femo- ribus anticis infra submarginatis. 24. Sympiezopus albolineatus. — Long. 8 1/4, lat. 5 mill. Subovatus, niger, infra albus, oculis nigris, in prothorace quatuor lineis, in elytris sex posticis et quatuor basalibus abbreviatis albis; rostro arcuato nigro, basi carinato, usque ad abdominem canali- culato, oculis in vertice contiguis, magnis; prothorace trigono coriaceo, longitudine carinato; scutello oblongo. Elytris trian- gularibus, anguste striatis, distincte punctatis, interstitiis rotunde elevatis, dense punctulatis; pedibus elongatis, femoribus antice sat fortiter duplice et tibiis antieis minute spinosis. CALANDRIDÆ. LIOCALANDRA (Aëtos, lisse; Calandra, genre de Curculionide), nouveau genre, tribu des Calandrides. Corps ailé, allongé, étroit, parallèle, lisse; {rompe arquée, cylindrique, gibbeuse et renflée à la base. Scrobe brève, arrondie, placée au-devant des yeux. Antennes allongées, non poilues. Scape long, atteignant le quart antérieur du prothorax ; funicule de six articles presque égaux, submoniliformes; massue brève, renflée en bouton, tronquée; abdomen de cinq segments, deuxième un peu plus grand, pygidium très développé, oblique, arrondi en dessous; patles modérément allongées, les quatre antérieures rap- prochées ; cuisses renflées. 25, Liocalandra nuda. — Long. 10-12 (rostr. excel.) lat. 3 1/2, 4 1/2 mill. Elongata, parallela, nigra, nitida, minute punctulata, pedibus sanguineis, rostro longo, arcuato, punctulato, ante oculos DE ZANGUEBAR. 93 scisso et longitudine striolato, supra breviter sulcato, capite con- vexo, punctulato; prothorace elongato, parallelo, convexo, sub- punctato, tenue albo-tomentoso, antice cireulo constricto; scu- tello angusto, postice rotundato, nigro. Elytris prothorace duplo longioribus, ad basin paululum latioribus, parallelis, singulatim rotundatis, anguste striatis, interstriis subpunctatis, femoribus cla- vatis, punctatis, breviter albo-setosis, genubus nigris, tibiis longi- tudine unisulcatis, intermediis unguiculo conico nigro munitis. NOTE SUR LES EPOQUES D'APPARITION DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DE L'AMÉRIQUE DU SUD RECUEILLIS DANS LA PROVINCE DE RIO-JANEIRO, PAR M. THOBIE, EN 1877 PAR J.-B. CAPRONNIER — SÉANCE DU 6 AOUT 1881 — —— 00 0-0 — Il y a environ trois ans, un Belge, M. Thobie, quitta sa patrie pour fonder un établissement d'horticulture au Brésil; il s'établit à Campos (Saô-Salvador dos Campos), petite ville dans la province de Rio-Janeiro. M. Thobie s’entendit avec l'administration du Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles pour fournir lesdiverses produc- tions de la faune de ces parages. Il partit plein de bonne volonté. Au bout de peu de temps, en 1877, il réalisa ses promesses en envoyant au Musée une certaine quantité d'insectes. Malheureusement, dès le début, il fut frappé mortellement d'in- solation. On peut déplorer cette perte, car tout faisait présager que le Musée aurait trouvé en lui un correspondant intelligent. L'administration du Musée nous a confié les Lépidoptères, parmi les insectes envoyés, avec mission de les déterminer. L'envoi est plus important par lenombre d'individus que par celui des espèces : 777 individus pour 105 espèces. | Néanmoins, comme chaque insecte porte la date et l'indication du lieu de la capture, il y a là des renseignements qui ont une certaine valeur, qu’il est bon de consigner. À NOTE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION, ETC. 95 Dans les Annales de la Société Entomologique de Belgique, tome XVII, 1874, nous avons publié une notice sur les époques d'apparition des Lépidoptères du Brésil recueillis par feu Camille Van Volxem, d'août à novembre 1872. Ce sont les mois d'août, septembre et octobre qui ont donné le résultat le plus important comme nombre. Les chasses de Thobie ont embrassé les mois de juin à novembre, et ce sont les mois de septembre, octobre et novembre qui ont èté les plus favorables. Il est à regretter que ce soit précisément dans le deuxième semestre que Van Volxem et Thobie aient fait leurs chasses. Cette coïncidence est fâcheuse, car il s'ensuit un certain rapport dans les résultats. Néanmoins, sur 105 espèces recueillies par Thobie, 39 n’ont pas été observées par son prédécesseur. Il n’en faut pas conclure que ces Lépidoptères soient propres aux environs de Campos; ils se retrouveraient probablement dans les régions explorées par Van Volxem. La nomenclature des espèces que nous publions n’est donc abso- lument qu'une suite de la notice de 1874; nous nous conformons aux mêmes errements. Nous avons eu la satisfaction de retrouver trois espèces nou- velles que nous avions décrites dans la note précitée : sept exem- plaires de T. Lenis, deux de T. de Borrer et cinq de A. Janthu- nus. — Nous y ajoutons deux espèces que nous croyons nou- velles. Toutes les espèces envoyées par Thobie ont été capturées aux environs de Campos, sauf quelques-unes, indiquées comme prove- nant de Macahé, localité voisine. Les espèces marquées d’un astérisque (*) n’ont pas été observées dans la notice de 1874. TRIBUS PAPILIONIDES. GENUS Papizro Linn. 1. P. Pompeius var. Pandion Bdv. 2 exemplaires. Observé en sept. et oct. — Campos. 2. *P. Polymetus Bdv. 8 ex. Juill., sept., oct., nov. — Campos. 3. P. Ascanius Cr. l ex. Nov. — Campos. 96 1 10. 1: 12. 13. 14, 15. NOTE SUR LES ÉPOQUES D’'APPARITION P. Polydamas Linn. ] ex. Nov. — Campos. . P. Thoas Linn. 14 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos. Sept., oct. — Macahé. TRIBUS PIERIDES. GENUS PrERIs Schrk. . P. Margarita Hüb. 4 ex. Nov. — Campos. . *P. Limnoria God. 12 ex. Juill., sept., oct. — Campos. Oct. — Macahé. . *P. Flippantha Fabr. 2 ex. Sept. — Campos. . P. Monuste Linn.8 ex. Juin, juill., sept., oct. — Campos. Oct. — Macahé. GENUS CALLIDRYAS Bdv. C. Eubule Linn. 29 ex. Juin, juill., août, sept., oct., nov. — Campos. Avril, mai, sept. — Macahé. C. Argante Fabr. 5 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos. GENUS TERIAS Swains. T. Tenella Bdv. 22 ex. Juill., août, sept., nov. — Campos. Oct. — Macahé. T. Elathea Cr. 5 ex. Nov. — Campos. T. Sinoë God. 41 ex. Juill., août, sept., oct., nov. — Campos. TRIBUS LYCÆNIDES. GENUS THECLA Fabr. T. Marsyas Linn. 3 ex. Sept., nov. — Campos, 16 17. 18. 19. 20. 22 & 28. 23. 24. 25. 26. 21. 28. 29. 90, 31. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DE L'AMÉRIQUE DU SUD. T. Phaleros Linn. 1 ex. Nov. — Campos. *T, Meton Cr. 1 ex. Campos. T. Palegon Cr. 4 ex. Sept. — Campos et Macahé. *T, Spurius Feld. I ex. Sept. — Campos. T. Bœonides Bdv. 37 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos. Oct. — Macahé. T. Simaethis Drury. 1 ex. Nov. — Campos. T. Lenis Capr. 7 ex. Août, oct., nov. — Campos. T. Crolus Cr. 1 ex. Nov. — Campos. *T. Talayra Hew.3 ex. Nov. — Campos. T. Delus Bdv. 1 ex. Campos. T. Deborrei Capr. 2 ex. Août, nov. — Campos. GENUS LycæÆNA Fabr. L. Cassius Cr. 11 ex. Sept., nov. — Campos. L. Filenus Poey. 8 ex. TRIBUS ERYCINIDES, GENUS DESMoOzoNA Bdv. D. Calyce Feld. 2 ex. Août, oct. — Campos. Genus NYMPHIDIUM Fabr. N. Azora God. 1 ex. Août. — Campos. *N. Esma Bdv. 4 ex. Nov.— Campos. 98 93. 94. 936. 37. 38. 99. 40. NOTE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION GENUS MESENE Westw. 2, *M. Hisbon Cr. l ex. Nov. — Campos. GENUS NERIAS Pdv. N. Susanna Fabr. 1 ex. Oct. — Campos. TRIBUS PERIDROMIDES. GENUS AGERONIA Hübn. *A. Ferentina God. 19 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos. Sept., oct. — Macahé. . À. Feronia Linn. ? ex. Août, sept. — Campos. TRIBUS DANAIDES. GENUS DANAïs Latr. D. Gilippus Cr, 3 ex. Août, sept. — Campos. D. Archippus Fabr. 19 ex. Juill., août, sept., nov. — Campos. Sept. — Macahé. TRIBUS HELICONIDES. GENUS ERNiIcoRnis Bdv. E. Thyris Bdv.3 ex. Oct., nov. — Campos. GENUS ITHomiA Hübn. *I. Phono Hübn. 6 ex. Août, sept., nov. — Campos. GENUS MECHANITIS Fabr. M. Lysimnia Fab. 12ex. Juill, août, oct., nov. — Campos. Sept., oct. — Macahé. — 41. 42. 43. 44. 46. 47. 48. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DE L'AMÉRIQUE DU SUD. GENUS HELICONIA. H. Phyllis Fabr. 51 ex. Juin, juill., août, sept., oct., nov. — Campos. Sept., oct. — Macahé. GENUS SEMELIA Bdv. S. Vibilia God. 3 ex. Juin, juill., août. — Campos. *S. var. Mereaui Hübn. 2 ex. Août. — Campos. Oct. — Macahé. TRIBUS ACRÆIDES. GENUS ACRÆA Fabr. A. Thalia Linn. 51 ex. Juin, juill., août, sept., oct., nov. — Campos. Oct. — Macahé. * TRIBUS NYMPHALIDES. GENUS ERESIA Bdv. . *E. Pella Hew. 2 ex. Oct. — Campos. Sept. — Macahé. Genus MELITÆA Fabr. M. Janthe Fabr. 13 ex. Juin, août, sept., oct., nov. — Campos. Sept. — Macahé. M. Flavula Bdv. 26 ex. Juill., août, sept., oct., nov. — Campos. Sept. — Macahé. GENUS AGRAULIS Bdv. A. Vanillæ Linn. 9 ex. Juill., sept., oct,, nov. — Campos. Oct. — Macahé. 99 100 93. 04. 09. 06. 97. 99. 60. NOTE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION . *A. Juno Cr. 13 ex. Sept., oct., nov. — Campos. . À. Julia Fabr. 11 ex. Juill., août, sept., oct., nov. — Campos. Oct. — Macahé. . *A. Phærusa Linn. 3 ex. Sept. — Campos. . À. Dido Linn. 7 ex. Août, sept., nov. — Campos. Sept. — Macahé. GENUS CELÆNA Bdv. C. Antigone Bdv. 11 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos. C. Jatrophæ Linn. 37 ex. Juin, juill., août, sept., nov. — Campos. GENuUS EuREMA Doubl. E. Zabulina God. 7 ex. Sept., oct. — Campos. Sept. — Macahé. GENUS VANESSsA Fabr. V. Huntera Fabr. 4 ex. Sept., oct. — Campos. d Oct. — Macahé. | V. Larinia Fabr. lex. Nov. — Campos. GENUS CATAGRAMMA Bdv. . *C. Clymena Cr. 7 ex. Août, sept. — Campos. Sept., oct. — Macahé. GENUS EuBAGIs Bdw. E. Agacles Dalm. 2 ex. Nov. — Campos. E. Postverta Cr. 12 ex. Sept., oct., nov. — Campos. Sept. — Macahé. dE nladute tbe VE né ir rte dora A | QE AA de DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DE L'AMÉRIQUE DU SUD. GENUS APHNÆA Bdv. 61. *A. Steneles Linn. 1 ex. Oct. — Campos. GENUS TIMETES Bdw. 62. *T. Chiron Fabr. 2 ex. Sept. — Campos. GENUS PAPHIA Fabr. 63. *P. Laertes Cr. 1 ex. Oct. — Macahé. TRIBUS BIBLIDES. GENuUSs BrBuis Fabr. 64. *B. Hyperia Cr. 22 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos, Sept., oct. — Macahé. TRIBUS BRASSOLIDES. GENUS BRASSOLIS Fabr. >. B. Astyra God. 6 ex. Août, sept. — Campos, Sept., oct. — Macahé. © ® TRIBUS PAVONIDES. GENUS PAVONIA Latr. 66. P. Eurylochus Cr. 4 ex. Sept., nov. — Campos. TRIBUS MORPHIDES. Gexus MorPo Fabr. 67. M. Leonte Hübn. 2 ex. Oct., nov. — Campos. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV, 101 102 NOTE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION TRIBUS SATYRIDES, GENUS TayGETiIsS Hübn. 68. *T. Laches Fabr. 4 ex. Oct., nov. — Campos. GENUS NEONYMPHA Bdv. 69. N. Myncea Cr. 1 ex. Oct. — Campos. 70. *N. Thobiei Capr. 1 ex. Envergure, 38 mill. Ce lépidoptère peut se placer à côté de N. Myncea Cr., dont il a absolument le facies brun uniforme, y compris l’ocelle placé vers le bord postérieur des secondes ailes. Le dessous diffère de l’espèce précitée, le ton des ailes est plus clair, légèrement olivatre. Deux lignes transverses, sinueuses, brun foncé partent de la côte et aboutissent en s’effaçant vers le bord abdominal; ces lignes, en laissant un intervalle entre elles, forment une bande un peu plus foncée que le fond. Ensuite vers la marge se trouve la bande d’ocelles caractéristique du groupe. Sur les ailes supérieures vers l’apex se distingue à peine un ocelle suivi de deux autres plus petits et presque effacés. Aux infé- rieures se trouvent cinq ocelles sur un fond foncé estompé; les deux premiers et le cinquième (le plus grand) sont très visibles et les deux du centre moins apparents. Viennent ensuite contre la frange les deux lignes et le petit dessin en lunules qu’on remarque dans les espèces analogues. Le dessus et le dessous du corps parti- cipent de la couleur des ailes. Les antennes sont très fines, brunes au-dessus, rougeâtres en dessous. Nous avons dédié cette espèce à la mémoire de M. Thobie, à qui nous devons ces captures de Campos et de Macahé. Nov. — Campos. 71. *N. Nerita Capr. 2 ex. Envergure, 37 mill. Cette espèce fait partie du groupe précédent et sa place est marquée à côté de N. T'hobier Capr., faisant suite à N. Myncea Cr. Les ailes au-dessus sont semblables à cette dernière espèce; seule- ment le brun estun peu plus noirâtre. On y retrouve dans la partie médiane l’apparence des filets transverses et, aux ailes inférieures, l’ocelle près du bord postérieur. Le dessous est sensiblement différent de N. T'hobiei, le ton brun est beaucoup plus clair et uniforme, les deux filets partant de la Î \ | DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DE L'AMÉRIQUE DU SUD. 103 côte finissent brusquement au bord abdominal; ces filets sont brun jaune vif, lisérés de filets brun foncé. Contre la frange, le dessin des lunules est également brun jaune, avec bord brun. Comme la bande médiane est large, l’espace pour les ocelles est plus restreint. Vers l’apex, il y à trois ocelles presque invisibles. Aux ailes infé- rieures, ils sont très marquës au nombre de six. En commençant par le bord antérieur, les deux premiers etle 5sont grands et bien marqués, le 3° et le 4° le sont moins, ainsi que le 6°, qui n’a pas de pupille. Le corps et les antennes sont semblables à l'espèce pré- cédente. Oct., nov. — Campos. 72. N. Subina Bdv. 7 ex. Juin, août, oct., nov. — Campos. 73. N. Sosybius. 7 ex. Juin, oct., nov. — Campos. 74. N. Ocyrrhoë Fabr.2 ex. Oct. — Campos. TRIBUS HESPERIDES,. GENUS THYMELE Fabr. (Goniurus Hübn.). =1 O1 *T. Simplicius Stoll. 14 ex. Août, sept., oct., nov. — Campos. Août, sept., oct. — Macahé. 76. T. var. Eurycles Latr. 13 ex. Juin, août, oct., nov. — Campos. Oct. — Macahé. 77. T. Protillus H.S. 10 ex. Août, nov. — Campos. 78. *T. Proteus Linn. 5 ex. Sept., oct., nov. — Campos. Sept. — Macahé. 79. *T. Exadeus Cr. Il ex. Sept. — Campos. GENUS ÆTHILLA Hew. 80. *Æ. Calchas HS. I ex. Août. — Campos. GENUS PYRRHOPYGE Hübn. 81. P. Zeleucus Fabr. 1 ex. Nov. — Campos. 82 83. 84. 95. 96. NOTE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION P. Versicolor Latr.2 ex. Août. — Campos. Nov. — Macahé. GENUS ERYcIDES Hübn. *E. Palemon Cr. ] ex. Sept. — Campos. GENUS CARYSTUS Hübn. *C. Corydon Fabr. 1 ex. Nov. — Campos. GENUS PAMPHILA Fabr. . P. Pudorina H.S.2ex. Nov. — Campos. . *P. Pyrgina Plôtz. 2 ex. Nov. — Campos. . P. Athenion Hübn. 14 ex. Sept., oct., nov. — Campos. . *P. Augias Linn. 4ex. Nov. — Campos. . *P. Coscinia H.S. 2ex. Nov. — Campos. . *P. Pertinax Cr. l ex. Nov. — Campos. . *P. Bigutta Prittw. 5 ex. Juill., Sept., oct., nov. — Campos. . *P. Begga Prittw. 1 ex. Nov. — Campos. . *P. Remus Fabr. 1 ex. Sept. — Campos. . *P. Sporus Mab. 1 ex. Nov. — Campos. GENUS HESPERIA Fabr. *H. Syrichtus Fabr. (Orcus Cr.). 21 ex. Juill., août, sept., oct., nov. — Campos. *H. Omrina Butl. 2 ex. Août, sept. — Campos. 97. 98. 99. 100. 101. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DE L'AMÉRIQUE DU SUD. GENUS LEUCOCHITONEA Wallengr. L. Arsalte Linn. 17 ex. Juill., août, sept., oct., nov. — Campos. GENUS PYTHONIDES Hübn. P. Cerialis Cr. 3 ex. Oct., nov. — Campos. GENUS ACHLYODES Hübn. *A. Thraso Hübn.8 ex. Juill, août, sept., oct., nov. — Campos. Oct. — Macahé. A. Corbinianus Poey. 1 ex. Nov. — Campos. A. Busirus Cr. 4 ex. Sept. — Campos. Sept. — Macahé. GENUS ANTIGONUS Huübn. 102. *A, Brennus H.S. 1 ex. 103 104 105 Nov. — Campos. . À. Janthinus Capr. 5 ex. Juill., sept., nov, GENUS HELIAS Fabr. . H. Phalænoïdes Hübn. 1 ex. Août. — Campos. GENUS CECROPTERUS H. Sch. . C. Zarex Hübn. 1 ex. Sept. — Macahé. —— CFD — 105 TABLE DES MATIÈRES. Métamorphoses de l’'Exema dispar, par M. le Dr Euc. Ducs (avec une demi-planche) . Liste des Hémiptères recueillis par M. Due à La Gus deloupe, La Martinique et Saint-Barthélemy, Lan M. L. LETHIERRY . . Liste des Orthoptères récoltés ne Nr niet du M. de Selys-Fanson et faisant partie du Musée Royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, par AUG. DE Bor- MANS (avec une demi-planche) ; Révision des types contenus dans la collection d’ Orthoptères de M. Brisout de Barneville. 1"° partie, par LE MÊME. Essai d’une monographie des Psychides de la Faune euro- péenne, précédé de considérations générales sur la famille des Psychides, par M. F.-J.-M. HEYLAERTS fils : Liste des Criocérides recue:llies au ci par feu Camille Van Volxem, suivie de la description de douze nouvelles espèces américaines de cette tribu, par M. À. PREUDHOMME DE BORRE Description de Curculionides de Zanguebar, Rs M. fe CHe- VROLAT : Note sur les époques apparition des Lépidoptères diurnes de l'Amérique du Sud recueillis dans la province de Rio-Janeiro par M. Thobie,en 1877, par M. J.-B. Ca- PRONNIER. : Pages. 5) 20 26 29 74 94 CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE fous Pas hi, ‘4 e Éd y à a" L Va nd gi, é : é din: CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE DIVISION II Coléoptères. FASCICULE VI. N°: de l'Invent. général. ABEILLE DE PERRIN (E.). — Diagnoses de nouvelles espèces de Coléoptères cavernicoles. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) 48 — Diagnoses de dix Coléoptères nouveaux propres au midi de la France. (Ib. ib.) » ALLIN (J.-S.). — Pediacus near London. (Ent. Monthl. Mag. X.) 458 Bay (J.-S.). — Catalogue of the Phytophagous Coleoptera of | Japan with descriptions of the species new to science. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) 51 BarrerT (Cu.). — Note on the earlier stages of Hypera polygoni. (Ent. M. Mag. VIII.) 438 Bares (FR.). — Notes on Heteromera and descriptions of new genera and species. (N° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.) (Ib. IX.) Bares (Fr.). Idem. (N° 8.) (Ib. X..) — Descriptions of new genera and species of Tene- brionidæ from Australia, New-Caledonia and Norfolk Island. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) Bares (H.-W.).— On the Geodephagous Coleoptera of Japan. (Ib. ib.) — Descriptions of new genera and species of Geode- phagous Coleoptera, from China. (Ib. ib.) — On a new genus and species of Carabidæ allied to Carabus proper. (Ent. M. Mag. VI.) — Notes on Carabidæ and descriptions of new species (Nes 1, 2, 3.) (Ib. ib.) — Idem. (N° 4, 5, 6, 7,8, 9, 10, 11, 12.) (Ib. VIIL.) — Notes on Cicindelidæ and Carabidæ, and descriptions of new species. (N° 13, being a Monograph of the genus Oxygonia.) (Ib. ib.) — Idem. (N° 14, 15.) (Ib. ib.) — Idem. (N° 16.) (Ib. IX.) Baupt (chevalier F1.). — Rassegæna entomologica. (Bull. Soc. patiital V) — Catalogo dei Dascillidi, Malacodermi e Teredili della Fauna europea e cireummediterranea appartenenti alle collezioni del Museo Civico di Genova. (Ann. Mus. Civ. Stor. Nat. Genova. IV.) Bauduer (P.).— Chasses d'hiver aux Coléoptères dans le Lot-et-Garonne. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) BepeL (L.). — Notes pour servir à l'étude des Carabiques. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Supplément à la Révision du genre Aulacocheilus Lacordaire et description de quatre espèces nou- velles. (Ib. ib.) — Mœurs du Brachycerus algirus Fabr. (Ib. ib.) — Notes synonymiques. (Ib. ib.) . Sur les mœurs du Trichonyx sulcicollis et du Ptinus sexpunctatus. (Ib. 1b.) BErcE et BrisourT DE BARNEvILLE (Cx.). — Sur l'Agyrtes bicolor. (Ib. ib.) de Bertolini (St.). — Cenni sui Coleotteri della Valle di Sole nel Trentino. — 1 broch. in-8°. Beuruin (H.). — Sammelbericht. (Stett. Ent. Zeit., 1873.) Bissizz (W.-K.). — Geodephaga taken in January and February. (Ent. W. Intell. V.) o] pe ; CRM EE | + AE * Te DIET RES Bzessi@ (C.) et Solsky (S.). — Zur Kenntniss der Käferfauna Süd-Ost-Sibiriens, insbesondere de Amur-Landes. Longicornia. (Hor. Soc. Ent. Ross. IX.) Born (Tu.-J.). — Capture in Northumberland of Cryptophagus fumatus Gyll. (Ent. M. Mag. VIL.) — Note on the Hyÿdrochus parumoculatus of Hardy. (Ib. ib.) — Note on Homalota algæ Hardy. (Ib. ib.) — Capture in Northumberland of a species of Aleochara new to the British list. (Ib. ib.) — Capture of Hydnobius Perrisii near Gateshead-on- Hyne. (Ib: 1b.) —- Capture of Pissodes piniphilus at Sunderland. (Ib. ib.) — Note on Ilybius ænescens Thoms. (Ib. IX.) —— Note on Ocypus morio auct. (Ib. ib.) BrisouT DE BARNEVILLE (CH.). — Essai monographique du genre Agathidium. (Ann. Soc. Ent. France. 1872.) — Sur les caractères distinctifs du dessous du corps de divers Coléoptères. (Ib. ib.) BroapHursT (W.). — Occurrence of Pissodes notatus near Manchester. (Ent. M. Mag. VII.) — Captures of Coleoptera in the Manchester district during the past winter. (Ib. VHL.) BRUGGEMANN (FR.). — Systematisches Verzeichniss der bisher in der Gegend von Bremen gefundenen Käferarten. (Abh. nat. Ver. Bremen. IF.) BurMeisTER (H.). — Lamellicornia Argentina. (Stett. Ent. Z., 1873.) Bury (R.). — Capture of Carabus auratus in London. (Eut. M. Mag. IX.) BurLer (A.-G.). — Note on a habit of certain Indian Coleoptera. (Ib. VII.) BurLer (E.-D.). — Hister sinuatus at Herne-Bay. (Ent. Weekl. Intel NE) Candèze (E.). — La place systématique du genre Panto- dinus doit être dans les Cétonides, en tête des Trichides. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) au Sur la Hoplia (Diphydactylus) singularis Thoms., et sur la Camenta (Brachymys) pubens Thoms. (Lb. ib.) CHaupion (G.-C.). — Captures of Cole optera near Lewisham. (Ent. M. Mag. VEL.) 438 438 30 50 438 ges CHampioN (G.-C.) — Re-occurrence of Triplax Lacordairii at Darenth Wood. (Ib. ib.) — Occurrence on the south coast of Baridius scolopa- ceus Germ., a species new to Britain. (Ib. ib.) — Capture in Britain of Tomicus bicolor Hbst. (Ib. ib.) — Note on British locality for Baridius scolopaceus (Ib. ib.) — Captures of Coleoptera during the past season. (Ib. ib.) — Note on Trogophlœus foveolatus Sahlb. (Ib. ib.) — Notes on captures of Coleoptera. (Ib. VIII.) — Note on the occurrence near London of Homalota atrata, a species new to the British list. (Ib. ib.) — Notes on recent captures of Coleoptera. (Ib. ib.) — Note on capture of Agriotes sordidus. (Ib. IX.) — Notes on captures of Coleoptera in the New Forest. (Ib. ib.) — Note on further British examples of Baridius scolopa- ceus Germ. (Ib. ib.) _ Notes on Coleoptera at Caterham, Surrey. (Ib. ib.) CHAPMAN (T.-A.). — On the habits of Platypus cylindrus Fab. ANUS) CHapreLL (J.). — Note on a recent capture of Lymexylon navale in Cheshire (Ib. IX.) — Notes on rare British Coleoptera from the Manchester district. (Ib. ib.) — Trechus discus near Manchester. (Ent. W. Int. VI.) on: Captures of Coleoptera. (Ib. VII.) — Captures near Manchester. (Ib. IX.) CaarpeLL (J.) et WorrainGron (W.). — Captures of Coleoptera near Manchester. (Ib. X.) — — Coleoptera on Chat Moss. (Ib. ib.) Chapuis (F.). — Synopsis des Scolytides. (Mém. Soc. R. Sciences Liége. Sér. H, III.) Chevrolat (Aug). — Description de plusieurs Coléoptères d'Espagne et de deux Curculionites du nord de l'Afrique. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Mémoire sur les Cléonides. — Liége, 1873, 1 vol. in-8°, — Description de quelques espèces nouvelles de Coléo- ptères de Syrie. — Paris, 1873, 1 br. in-8°. — Description de Rhysodides nouveaux et énumération des espèces décrites. — Paris, 1873, in-8°. COMTE sc SA Re CoRNaLiA (E.). — Straordinaria comparsa della Carruge della vite (Melolontha vitis) in Lombardia. (Atti. Soc. Ital. Sc. nat. XI.) Crotch (G.-R.). — Note on food-plant of Cryptocephalus Wasastjernii. (Ent. M. Magaz. VIH.) — À descriptive List of Erotylidæ collected by Geo. Lewis, Esq. in Japan, with addenda to the genus Languria by E-W. Janson and C.-0. Warer- HOUSE. (Ib. IX.) — Coleoptera in Fir Trees. (Ent. W. Intell. V.) Crorcx (W.-D.). — Recent captures. (Ib. VIII.) Desbrochers des Loges (J.). — Monographie des Balani- nidæ et Anthonomidæ. [*" supplément. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Observations sur le genre Sitones. (Ib. ib.) — Diagnoses de quelques Brachydérides nouveaux. (Ib. ib.) —— Description de deux genres nouveaux de Curculio- nides. (Ib. ib.) — Remarques synonymiques sur divers Curculionides. (Ib. ib.) _ Description de deux Longicornes nouveaux. (Ib. ib.) — Notes sur les Galérucides. (Ib. ib.) — Coléoptères rares du centre de la France. (Ib.ib.) — Note pour servir à l’histoire des Brachycères. (Ib. ib.) — Remarques au sujet des Dorcadions. (Ib. ib.) — Description de quelques Tychiides nouveaux. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) — Diagnoses de vingt-cinq Tychiides nouveaux. ([b.ib.) Desguin (L.).— Note sur une monstruosité observée chez un Hydrophilus piceus. (Ib. ib.) Deyrolle (Em.). — Sur les mœurs de l’Aphænops Lesche- naulti. (Ann. Soc. Ent. France. 1872.) Deyrolle (H.). — Remarks on the affinities of the genus Nicagus Leconte. (Trans. Ent. Soc. London. 1873.) Dizzwyn LLeweLyn (J.-T.). — Trichius fasciatus or zonatus. (Ent. W. Int. VII.) Dohrn (C.-A.). — Exotisches. (Eletica; Mylabris, Cerambyx elegans m.; Larinus crassus m.; Chalcophora Doriana m.; Campsosternus Candezei m.; Carabus Fausti m.). (Stett. Ent. Z. 1873.) — Eine feine Käfernase. (Ib. ib.) 593 D VS ss 6 48 51 14 90 fr Dohrn (C.-A.).— Randglossen zu einigen Arten der Gattung Julodis Eschsch. (Ib. ib.) _ Exotisches : Spathomeles. (Ib. ib.) — Trichopterygia illustrata et descripta. À monograph of the Trichopterygia by the Rev. A. Matthews. (Ib. ib.) —- Diagnosi di Coleotteri nuovi italiani. (Bull. Soc. Ent. Ital. V.) DousLepay (H.). — Clytus erythrocephalus in England. (Ent. M. Mag. IX.) Douazas (J.-W.).— The sound produced by Pelobius Hermanni. (1b. ib.) —— Rubbish-heaps. (Ent. W. Intell. V.) — Under Bark. (Ib. ib.) — Beetles in Ants’ Nests. (Ib. VI.) — À Visit to Dinarda Maerkelii. (Ib. ib.) — Parasitic Beetles. (Ib. ib.) — Trichius fasciatus. (Ib. ib.) — The New Forest. (Ib. X.) — Near Southampton. (Ib. ib.) EPPELSHEIM (E.). — Vier neue deutsche Staphylinen. (Stett. Ent. Zeit., 1873.) Fairmaire (L.).— Description de quelques Coléoptères hété- romères de la partie australe de l'Amérique. (Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova. IV.) — Description d’une nouvelle espèce de Coléoptère de la famille des Carabiques. (Sphodrus parum- striatus.) (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Notes sur la synonymie de quelques Coléoptères du Chili. (Ib. ib.) — Note sur la synonymie de quelques Curculionites. (Ib. ib.) Fazou (J.). — Sur le Dorcadion fuliginator var. mendax. (Ib. ib.) FARREN (W.). — Captures in the New Forest, (Ent. W. Intell. X.) Fausr (J.). — Synonymische Bemerkungen. (1. Onthophagus cruciatus Mén.; 2. Heteroderes tessellatus F. Mo- raw.; 3. Cionus trinotatus Fisch.; 4. Clytus comptus Manh.). (Hor. Soc. Ent. Ross. IX.) von Frauenfeld (cheval. G.). — Anobium Paniceum L. in Paprika. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) GALLIERS (T.). — (Coleoptera near Liverpool. (Ent. W. int. V1) 14 32 41 14 fa GERHARDT (J.). — Ueber die grüsseren deutschen Arten des Genus Limnebius. (Berl. Ent. Z. X.) — Sammelberichte. (Ib. ib.) GesrRO (R.). — Note sopra alcuni Coleotteri appartenenti alle collezioni del Museo Civico di Genova. (Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova. IV.) GLOYNE (C.). — Captures near Deal. (Ent. W. Int. VI.) — Captures of Coleoptera. (Ib. VIIL.) Gore (H.). — Lixus angustatus. (Tb. VI.) GorHAM (H.-$.). — Beetles at Westerham. (Ib. VI et VII.) — Capture in Britain of Bembidium quadripustulatum Dej. (Ent. M. Mag. VIL.) — Occurrence in Britain of Aleochara maculata C. Bri- sout. (Ib. ib.) — Notes on Meligethes. (Ib. ib.) — Further list of Coleoptera from the neighbourhood of Maidstone. (Ib. ib.) — Captures of Coleoptera near Maidstone. (Ib. ib. et IX.) — Note on blind beetles in bees’ nests. (Ib. IX.) — Captures of Coleoptera in Kent, etc. (Ib. ib.) — On the superficial sexual characters of the British species of Bruchus. (Ib. ib.) — A List of Endomychidæ collected in Japon by Geo. Lewis, Esq., with descriptions of new genera and species. (Ib. ib.) — Descriptions of a new genus and two new species of Coleoptera from Japan. ([b. ib.) Gray (Jonn). — À new locality for Acrognathus. (Ib. ib.) GreDLER (V.). — Dritte Nachlese zu den Käfern von Tirol. (Harold Col. Hefte, XI.) — Proteinus longicollis, n. sp. (Ib. XIE.) GREGsON (C.-S.). — Bembidium pallipes; B. paludosum; B. velox. (Ib. VI.) — Amara orichalcea. (Ib. ib.) — The Genus Trechus. (Ib. ib.) — Ants’ Nests Beetles. (Ib. ib.) Guise (W.-V.). — Under the Willow-bark. (Ib. V.) — /Beetles near Gloucester. (Ib. VI.) — Coleoptera in North Wales. ({b. X.) Guxon (G ). — Pæderus littoralis. (Ib. VII.) HaAG-RurengerG (G.). — Beiträge zur Familie der Tenebrio- niden. IV Stück (Trachynotus, etc.) (Har. Col. Hefte, XI.) * I 37 y es Harpe (C1.). — Beschreibung einiger neuen Küäfer. (Berl. Ent. Zeit. X..) — Zwei neue (Anthicinen. Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) HaRoixG (H.-J.). — Captures at Darenth. (Ent. W. Int. VI.) HarDY (J.-R.). — Duration of the larval state in Eros. (Ent. M. Mag. VII.) — Tachyporus nitidicollis in a midland County. (IDE VREL) von Harold (baron Edg.). — Ueber Geotrupes stercora- rius und die nächstverwandten Arten. (Harold Coleopt. Hefte, XI.) — Diagnosen neuer Coprophagen. (Ib. ib.) — Zur Synonymie des Onitis Belial F. (Ib. XII.) — Ueber die Atænius-Arten mit gezahntem Kopf- schilde. (Ib. ib.) — ZurKenntniss der kugelfürmigen Trogiden. (Ib. ib.) — Beiträge zur Kenntniss der amerikanischen Eumol- piden. I‘ Stück. (Ib. ib.) — Ueber eine neue Gattung der Babiidæ. (Ib. 1b.) HawaRD (ALFR.), — Captures at Croydon. (Ent. W. Intell. V.) Hiszop (R.). — Coleoptera in Morayshire. (Ent. M. Mag. VII.) — Notes on Wiltshire Coleoptera. (Ib. ib.) — Note on the larva-case, etc., of Clythra 4-punctata. (Ib. VIII.) — Note on the food-plant of Magdalinus carbonarius. (Ib. IX.) HopGxinsON (J.-B.). — Captures of Coleoptera. (Ent. W. Int. VI.) Hozyoak (H.). — Captures of Coleoptera in Buddon Wood, Leicestershire. (Ent. M. Mag. VIII.) von Horvath (G.). — Beitrag zur Naturgeschichte von Eumolpus vitis F. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) Hupp (A.-E.). — Dryops femorata near Bristol. (Ent. M. Mag. VII.) Hurcuinson (H.).— Capture of Trichonyx sulcicollis Reichenb. at York. (Ib. VIIL.) — Capture of Atomaria fimetarii at York. (Ib. ib.) — Note on the habitat of Atomaria fimetarii. (Ib. ib.) — Hydradephaga near York. (Ib. IX.) IncHBaLD (P.). — The Glow-worm (Lampyris noctiluca). (Ent. W. Intell. VIII.) — .Hypera Polygoni. (Ib. X.) 438 es 1 STE Janson (E.-W.). — M Waterhouse's Catalogue of Coleo- ptera. (Ib. V.) — Philonthus scutatus Eric., Hardy, Kraatz. (Ib. X.) Jekel (H.). — Note sur les genres Peribleptus Schh.., Paipale- somus Schh., et Paipalephorus Jekel. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Même ouvrage. — Paris, 1872, 1 br. in-8°. — Note sur le genre Pterygomus, nouvelle coupe de Cureulionides-Cryptorhynchides du groupe des Sophrorhinides Lac. — Paris, 1873, 1 br. in-&. KkELEY (R.-G.). — Note on Chrysomela distinguenda. (Ent. M. Mag. VIIL.) Kinp (H.-W.).— Weevils-galls on Linaria vulgaris. (Ib. ib.) VON KIESENWETTER (H.). — Bemerkungen zur Nomenclatur der Dytiscidæ. (Har. Col. Hefte, XI.) Kiker (J.). — Lijst van Coleoptera nieuw voor de Fauna van Nederland. (Tijdschr. v. Ent. S. Ii, VIIL.) KLoTzE (W.). — Sammelberichte. (Berl. Ent. Z. X.) Kraatz (G.). — Ueber die Bockkäfer-Gattungen Dolocerus Muls. und Brachypteroma Heyden. (Ib. ib.) — Synonymische Bemerkungen. (Ib. ib.) — Ueber « Systema Cerambycidarum, ou exposé de tous les genres compris dans la famille des Céram- byeides et familles limitrophes ». (Ib. ib..) — Ueber « Catalogus Coleopterorum Europæ et confi- nium. Auctore S. A. de Marseul ». (Ib. ib.) LARTIGUE. — Deux cas de monstruosité par duplication d’organe. (Carabus splendens et C. monilis.) (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) Lawsox (R.). — Note on the capture of Nitidula flexuosa. (Ent. M. Mag. VIII.) — Note on a deformed antenna in Hydroporus obsoletus Aubé. (Ib. ib.) — Note on swarms of Bruchus. (Ib. IX.) Le Brun (M.). — Chasses d'hiver aux Coléoptères, aux envi- rons de Troyes. (Ann. Soc. Ent Belg XVI.) = Procédé pour recueillir le Metæcus paradoxus dans les nids de guèêpes. ([b. ib.) Lefèvre (Ed.). — Monographie des Clytrides d'Europe et du bassin de la Méditerranée. (Ann. Soc. Ent. France, 1872 ) Leprieur. — Sur le Cryptocephalus frontalis. (Ib. ib.) = Sur les particularités remarquables dans la disposi- tion de certaines parties des pattes chez les Coléo- ptères. (Ib. ib.) 438 — 19 — Leprieur. — Rectification d'erreurs publiées dans le Tour du Monde relativement aux Cocuyos. (Ib. ib.) LÉvEILLÉ (A.). — Sur le Sympiezocera Laurasi. (Ib. ib.) LÉVgiLLÉ (Pr.). — Sur le Sympiezocera Laurasi. (Ib. ib.) Lewis (G.). — Strange habitat of Licinus silphoides. (Ent. M. Mag. IX.) — Note on Xylotrupes dichotomus L. (Ib. ib.) Lichtenstein (J.). — Sur le Vesperus Xatarti. (Ann, Soc Ent. France, 1872.) LiNNELL (TH.). — Beetles in Sand-pits. (Ent. W. Intell. VI.) — Bark and Wood-boring Beetles. (Ib. ib.) — Lucanus Cervus hybernating. (Ib. VIL.) Lucas (H.). — Études sur quelques Coléoptères nouveaux du Thibet oriental. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Sur le Vesperus Xatarti. (Ib. ib.) — Sur les transformations de la Sagra splendida Fabr. (Ib. ib.) Mac N48 (W.-R.). — Occurrence near Cirencester of a species of Meloe new to Britain. (Ent. M. Mag. VIL.) de Marseul (S.-A.). — Monographie des Mylabrides. (Mém. Soc. R. Sc. Liége, S. II, IIL.) Marsx (J.-G.). — Note of recent capture of Platydema violacea Fabr. (Ent. M. Mag. VIII.) MarsHALL (T.-A.). — Notes on some Corsican insects (Coleo- ptera.) (Ib. VII.) MarsHALL (W.-C.) — Capture of Tachinus rufipennis in Yorkshire. (1b. IX.) Maruews (G.-F.). — Coleoptera in North Devon. (Ent. W. Int. VI.) — Geodephaga at Barnstaple. (Ib. ib.) — Doings of a Coleopterist. (Ib. VII.) — Doings in Devonshire. (Ib. VIIL.) —- Captures of Coleoptera. (Ib. ib.) MarTHEws (A.). — Note on a species of Ptenidium new to the British list. (Ent. M. Mag. VII.) — New British Trichopterygia (with diagnoses of new species.) (Ib. VIII.) —— Notes on Trichopterygia, with descriptions of two new species. (Ib. IX.) Micuez. — Sur les ravages causés par le Gribouri (Eumolpus vitis.) (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon, Sér. 1H, VI.) Micuow (H.). — Ueber Necrophorus microcephalus Thoms. (Berlin. Ent. Zeit. X.) 676 oO EE Mizcer (CH.). — Habit of the Larva of Orchestes Fagi. (Ent. W:/Ent. X:) MoxCREAF (H.). — Note on œconomy of Mecinus and Baridius. (Ent. M. Mag. VII.) — Note on Portsea Coleoptera. (Ib. ib.) — Note on possible double-broads of Thyamis. (Ib. ib.) Morzey (T.). — Coleoptera near Manchester. (Ib. ib.) — Note on the question of hybrids in Coleoptera. (Ib. VIIL.) — Curious locality for Homalium Allardi. (Ib. 1X.) Muzzer (AL8.). — Something like reflection in Ceuthorhynchus suleicollis Gyll. (Ib. VIL.) _ On the spinning of the larva of Balaninus brassicæ Fab. (Ib. IX.) _ Occurrence of Cleonus nebulosus near London (1b. X.) — Apion apricans, Herbst; a Weevil injurious in the Kitchen Garden. — Londres, 1873, 1 feuille in-8. — Aræocerus coffeæ at Basle. (Trans. Ent. Soc. Lon- don, 1873.) — Tribolium ferrugineum in Ground-nuts. (Ib. ib.) Mulsant (E ). — Histoire naturelle des Coléoptères de France. Tribu des Longicornes. (Ann. Sc. Phys. et Nat., Agric., Ind. Lyon, S. II, VI.) — Idem. Tribu des Lamellicornes. (Ib. S. IV, IfetIIL.) —- Idem. Tribu des Pectinicornes. (Ib. $. IV, IIL.) — Idem. Tribus des Improsternés, des Uncifères, des Diversicornes et des Spinipèdes. (Ib S. IV, IV.) Muilsant (E.) et Rey (Ci.). — Histoire naturelle des Coléo- ptères de France. Brévipennes. Aléochariens. Boli- tocharaires. — Paris, 1871, 1 vol. in-8°. — — Même ouvrage. — -- Idem. Brévipennes. Aléochariens. Dinardaires, Gym- nusaires, Diglossaires, Hygronomaires, Oligo- taires. — Paris, 1873, 1 vol. in-8°. — — Idem. Improsternés, Uncifères, Diversicornes, Spini- pèdes. — Paris, 1872, 1 vol. in-8°. — — Idem. Lamellicornes. Pectinicornes. — Paris, 1871, 1 vol. in-8° — — Idem Tribu des Brévipennes. Famille des Aléocha- riens. Branche des Bolitocharaires. (Ann. Soc. Linn. Lyon, N. Sér. XIX.) — — Description de la larve de lAnobium denticolle Panzer. (Ib. ib.) 804 ER 2 Muisant (E.)et Rey (C1.). — Description d'un Lamellicorne nou- veau : Oniticellus Revelierii. (Ib. ib.) — — Description d'une nouvelle espèce de Coléoptères : Heterocerus pictus. (Ib. ib.) NasH (AL.). — Unusual abundance of Niptus hololeucus. (Ent. M. Mag. IX.) Parry (F.-J.-$S.). — Characters of seven nondescript Lucanoid Coleoptera, and remarks upon the genera Lissotes, Nigidius and Figulus. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) ParRy (T.). — Trichius fasciatus. (Ent. W. Int. VI.) — Disappointments. ([b. X.) PELERIN (W.-G.) — Capture of Strophosomus hirtus Schünh. (Ent. M. Mag. VII) Perkins (V.-R.). — Coleoptera recently taken in Northumber- land. (Ent. W. Intell. X.) — Captures in the Vicinity of Newcastle. (Ib. ib.) Picorozt (F.). — Microcoleotteri dei dintorni di Firenze. (Bull. Soc. Ent. Ital. V.) PrckarD (H.-A.). — Trichius fasciatus. (Ent. W. Int. VII.) Pint (Napoz.). — Descrizione di un nuovo Carabico apparte- nente al genere Cychrus Fabr. — Milan, 1871, 1 br. in-8. — Même ouvrage. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XIV.) Piochard de la Brûlerie (Ch. — Description d'un Anophthalmus et de sept Adelops nouveaux des Pyrénées. (Ann. Soc. Ent. France, 1872.) — Rectifications synonymiques : À. Sur le genre Pristonychus; 2. sur le genre Anophthalmus. (Ib. ib.) — Étude des variations de l'Anophthalmus Cerberus, suivie de remarques sur l'influence que peut avoir l'habitation des cavernes sur la variabilité des espèces. (Ib: ib)) Preudhomme de Borre (A.). — Note sur deux monstruo- sités observées chez des Coléoptères. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) Putzeys (J.). — Deuxième supplément à la Révision géné- rale des Clivinides. (Ib. ib.) — Carabiques recueillis en Écosse par M. Roelofs. (Ib. ib.) — Monographie des Calathides. (Ib. ib.) — Même ouvrage. — Bruxelles, 1 br. in-8°. — Essai sur les Antarctia (Dejean).— Liége, 1 br.in-80. 48 CES MURRSTCE . Putzeys (J.). — Notes sur les genres Morio et Perigona. — Gênes, 1873, 1 br. in-8. —— Révision des Broscides de l'Australie, d'après la col- lection de M. le comte de Castelnau. — Gênes, 1873, 1 br. in-8". — Même ouvrage. (Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, IV.) — Notes sur les genres Morio et Perigona. (Ib. ib.) Ragusa (£.) — Escursioni fatte sul Monte Pellegrino presso Palermo. — Florence, 1 br. in-8°. — Même ouvrage. (Bull. Soc. Ent. Ital. V.) — Di un nuovo Georyssus e Colomicrus trovati in Sicilia. (Ib. ib.) — Note sinonimiche. (Ib. ib.) — Sul Trimium siculum, nov. sp. di de Saulcy. (Ib. ib.) Reep (Epw.-C.). — Notes on some Chilian Cicindelæ, with des- cription of a new species. (Ent. M. Mag. VIII.) — Descriptions of new species of Coleoptera from Chili. (Ib. IX.) Roelofs (W.). — Curculionides recueillis au Japon par M. G. Lewis. 1" partie. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) Romano (B.). — Coleotteri della Sicilia raccolti e posseduti da B. Romano. — Palerme, 1849, 1 br. in-12. RoTHErRAM- WEBSDALE (CH.-G.). — Note on Meloë cyaneus Muls. (Ent. M. Mag. VIII.) RowE (J.-Br.). — Calosoma sycophanta at Plymouth. (Ib. IX.) Ruspint (F.-0.). — Oncomera femorata at Silverdale, near Lancaster. (Ib. VII.) Rye (E.-G.). — Descriptions of new species, etc., of Coleoptera from Britain. (Ib. ib.) — On the Synonymy of certain Coptoderides from the Amazons. (Ib. ib.) — Description of a new species of Bythinus from Great Britain. (Ib. ib.) — Note on varieties of British Coleoptera. (Ib. ib.) — Ceuthorhynchus vicinus Brisout. (Ib. ib.) — Note on some ambiguously British species of Coleo- ptera. (Ib. ib.) — Note on Drilus flavescens ©. (Ib. ib.) — Note on Donacia comari (aquatica Wat. Cat.)(Ib. ib.) — Note on the occurrence in Britain of Trachyphlœus myrmecophilus Seidlitz, with observations on a second British species of Cathormiocerus, and of the value of that genus. (Ib. ib.) 806 2, RE Observations on Homalium Heerii. (Ib. ib.) Observations on Homalium brevicorne Er. and H. gracilicorne Fairm. (Ib. ib.) Note on Trogophlœus foveolatus Sahlb. (Ib. ib.) Note on two species of Anisotoma new to the British Lists. (Ib ib.) Additions, etc., to the list of British Coleoptera. (Ib. ib.) Observations on Feronia (Pterostichus) puncticeps and pauciseta Thoms. (Ib. ib.) Note on further British examples of Cryptophagus Schmidtii. (Ib. ib.) Note on a new species of Amara (Celia) from Bel- gium. (Ib. ib.) Note on Scydmænus (Eumicrus) rufus Müll. and Kunze, a species new to the British Lists. (Ib. ib.) Note on a species of Corticaria new to the British lists. (Ib. ib.) Note on Cryptophagus Waterhousei Rye. (Ib. ib.) Note on a variety of Deleaster dichrous. (Ib. VIII.) Notes on some recently described species of Oxy- telus allied to O. depressus. (Ib. ib.) Description of a new species of Meligethes from Britain. (Ib. ib.) Addition of a genus and species to the list of British Xylophagous Coleoptera. (Ib. ib.) Occurrence in Britain of Hylastes hederæ Schmidt. (Ib. ib.) Note on Geotrupes stercorarius. (Ib. ib.) Occurrence in Britain of Atomaria atra Hbst. (Ib. ib.) Occurrence in Britain of Throscus carinifrons Bonv. (Ib. ib.) Note on the occurrence of Anisotoma scita Er. in Great Britain. (Ib. ib.) Note on a species of Apion new to the British Lists. (Ib. ib.) Note on an unrecorded British species of Ceutho- rhynchus. (Ib. ib.) Note on Monotoma 4-dentata Thoms. (Ib. ib.) Addition to the description of Thyamis agilis Rye. (Ib. ib.) Note on Cryptophagus grandis. (Ib. ib.) Note on Cryptophagus Waterhousei Rye. (Ib. ib.) RYE(E ENT .-G.). — Description of a new species of Anisotoma from Great Britain. (Ib. ib.) Note on the occurrence in England of Hydnobius spinipes Gy1L. (Ib. ib.) Note on the occurrence of Homalium rugulipenne Rye, on the Welsh coast. (Ib. ib.) Note on the occurrence in Great Britain of Meloë cyaneus Muls. (Ib. ib.) Notes on British species of Meligethes, and addition of one species to our list. (Ib. ib.) Note on Pogonus littoralis. (Ib. ib.) Note on Meloë cyaneus Muls. (Ib. ib..) Note on Meligethes pictus Rye. (Ib. ib.) Additions, ete., to the List of British Coleoptera, with descriptions of three new species. (Ib. IX.) Notes on British Coleoptera, including three species new to our list. (Ib. ib.) Ravages of Anobium. (Ib. ib.) Note on Lamprias (Lebia) chrysocephalus Motsch. (Ib. ib.) Description of a new species of Damaster from Japan. (Ib. ib.) Note on the occurrence in England of Anisotoma brunnea (Sturm) Er., a distinct species from A. obesa Schmidt. (Ib. 1b.) Note on Auisotoma lunicollis Rye. (Ib. ib.) Note on « carding » beetles. (Ib. ib.) Additions to the list of British Coleoptera, etc., including description of a new species of Thya- mis. (Ib. ib.) Note on Acidota cruentata Mann. var. ferruginea Er. (Ib. ib.) Note on Agapanthia micans Payk. (Ib. ib.) Note on the occurrence in England of Clytus ery- throcephalus Fab. (Ib. ib.) Note on a second British species of Liosomus. ([b. ib.) Note on a species of Bagous new to Britain. (Ib. ib.) Note on possible effects of isolation. (Ib. ib.) Note on Elater Pomonæ. (Ib. ib.) Note on Otiorhynchus tenebricosus. (Ib. ib.) Note on certain British Curculionidæ. (Ib. X.) New British species, Corrections of Nomencla- ture, etc., noticed since the publication of the ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV Entomologists Annual, 1873. (Entom. Annual, 1874.). RYE (E.-G.). — Hammersmith Marshes. (Entom. Weekly Intell. V et VI.) — Captures at Darenth. (Ib. VI.) — Gravesend. (Ib. ib.) — Herne Bay. (Ib. ib.) — Deal. (Ib. VIL.) — Erirhinus scirrhosus. (Ib. ib.) — Phytonomus. (Ib. ib.) — Lucanus Cervus hybernating. (Ib. ib.) — Winter Quarters. (Ib. ib.) — Bay-collecting. (Ib. VIII.) — Captures at Holme Bush, near Brighton. (Ib. ib.) — Captures near Farnborough. (Ib. ib.) — Ptinus germanus. (Ib. ib.) -— Badister peltatus. (Ib. ib.) — Wimbledon. (Ib. ib.) — Cetonia aurata. (Ib. ib.) — Darenth. (Ib. ib.) — Rhynchites betuleti. (Ib. ib.) — Guorimus nobilis. (Ib. ib.) SAHLBERG (J.). — Coleopterologisches. (Stett. Ent. Z. 1873.) ScoTr (J.). — Capture of Lycoperdina Bovistæ in Puff-balls. (Ent. W. Int. VIE.) — Lycoperdina Bovistæ. ([b. IX.) _ Capture of Leptinus testaceus. (Ib. ib.) — The Larva of Gnorimus variabilis. (Ib. ib.) —— Quedius scitus. (Ib. ib.) — Occurrence of the Mycetophagus quadriguttatus. (Ib. ib.) SCOTT (J.-FarRB.). — Capture of Opilus mollis and Callidium variabile at Sugar. (Ent. M. Mag. VI.) SCRIBA (W.). — Beitrag zur Kenntniss der Staphylinen Unter- italiens. (Berl. Ent. Z. X..) — Ueber Homalota languida Er. and H. longicollis Muls. (Ib. ib.) SELLA (EUG.). — Sopra alcuni Coleotteri che s’ incontrano nel Biellese. (Att. Soc. Ital. Sc. Nat. VIII.) Sharp (D.). — The Water Beetles of Japan. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) _ On a variety of Philonthus xantholoma. (Ent. M. Mag. VIL.) — Note on Trogophlœus bilineatus Steph. (Ib. ib.) — 149 — Sharp (D.). Alterations in nomenclature of H'ydroporus, etc. (Ib. ib.) — Description of a new genus and species of Staphyli- nidæ (from South Australia). (Ib. ib.) — On Geotrupes vernalis L. and its allies. (Ib. VIIL.) —— Addition of six species (including two new to science) and two genera to the British list of Coleoptera. (Ib. ib.) — Notes on L'Sharp's Catalogue of British Coleoptera. (Ib. ib..) -- Description of a new species of Syncalypta, from Great Britain. (Ib. ib.) — Addition of two species of Cryptophagus to the British list of Coleoptera. (Ib. ib.) _ Note on three new British species of Homalota. (Ib. ib.) — Description of a new genus and species of Hydro- philidæ from New Zealand, and of a new species of Philhydrus from Great Britain. (Ib. IX.) — Observations on some British species of Dascillidæ, with description of a new species of Cyphon. (Ib. ib.) — Note on the synonymy of Cryptophagus crenatus Gyll. (Ib. ib.) — Note on Tribolium confusum Duv., and Ptinus testaceus OI. (Ib. ib.) — Note on Otiorhynchus monticola Germ. ([b. ib.) _ Description of a new genus and species of blind Coleoptera from Italy. (Ib. X.) — Description of two new genera and three new species of Anthribidæ from New Zealand. (Ib. ib.) SIDEBOTHAM (J.). — Note on the habits of Dorcatoma bovistæ Ent. H. (Ib. VIII.) — Note on Nemosoma elongata. (Ib. ib.) Smirx (FR.). — Captures of Coleoptera in North Devon. (Ib-2VEL:) — Is Diachromus germanus an indigenous Insect? (Ent. W. Intell. IX.) _ Capture of Dinarda dentata at Weybridge. (Ib. ib.) — The Birch Miner. (1b. X..) SOLOMON (A.) et Socomon (M). — Hammersmith; Wimbledon. CÉb-SVILÈE”) — — Captures during the past Season. (Ib. IX.) LUE TDR Solsky !{S.). — Miscellanea : Coléoptères de Russie (Cicin- dela Sturmi Mén.; Notiophilus breviusculus n. sp.; N. sublævis n. sp.; Pœcilus cupreus L., P. versi- color Sturm et leurs voisins; Agabus desertorum F. Mrw.; Berosus sculptus n. sp.). (Hor. Soc. Ent. Ross. (IX.) — Description d'une espèce nouvelle du genre Apho- dius. (Harold Col. Hefte, XII.) SomerviLLe (J.-E.). — Notes on earlier stages of Scotch Phyto- phaga. (Ent. M. Mag. VIL.) SouTawELL (T.). — Note on the recent abundance of Coccinellæ. (Ib. ib.) Stainton (H.-T.). — The Birch Miner : Orchestes Rusci. (Ent. W. Intell. X.) Steinheil (E.). — Symbolæ ad historiam Coleopterorum Argentiniæ meridionalis, ossia elenco dei Coleotteri raccolti dal professore Pellegrino Strobel, durante il suo soggiorno in Buenos-Aires e nei viaggi di la intrapresi a Mendoza e nel Chili, indi a Bahia blanca ed al Carmen de los Patagones; e descri- zione delle specie nuove. Traduzione dal manos- critto tedesco inedito per P. Srrogez, coll'aggiunta delle notizie sulla dimora delle specie I? Centuria. (Atti Soc. Ital. Se. Nat. XII.) — Idem. Il Centuria. (Ib. XV.) SrockLEeY (G.). — Coleoptera at West Wickham. (Ent. W. Intell. V.) STONE (S.). — Sitaris humeralis. (Ib. VI.) — À Family Party. (Ib. VII.) . Capture of a Nest of Hornets, with a Specimen of Velleius dilatatus. (Ib. id.) —_ Means employed in the capture of a nest of Hornets. ([b. IX.) — Cassida obsoleta. (Ib. X.) SUFFRIAN. — Fauna Baltica. Die Käfer (Coleoptera) der Ostsee- provinzen Russlands, bearbeitet von Dr G. Seidlitz. (Stett. Ent. Z. 1873.) — Synonymische Miscellaneen XL. Pachybrachys bi- vittatus Say. ([b. ib.) TayLor (J.-K.).— Note on Bledius fuscipes Rye. (Ent. M. Mag. VII.) — Captures of Coleoptera. (Ib. ib.) Tournier (H.). — Diagnoses de cinq nouvelles espèces du genre Mecinus Germ. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) 438 _—. EN) pe Tournier (H.). — Caractères du genre nouveau Sharpia, de la tribu des Erirrhinides. (Ib. ib.) TscHAPeCr (H.). — Acalles Sophiæ, n. sp. (Stett. Ent. Z. 1873.) Tyzoen (W). — Note on Ceuthorhynchidius Chevrolatii, (Ent. M. Mag. VIII.) —— Note on Trachyphlœus alternans. (Ib. IX.) Tyrer (R.).— Captures at Eye. (Ent. W. Int. VI.) — Winter Captures. (Ib. VIII.) — © Phædon fastuosa. (Ib. ib.) — Cis fuscatus. (Ib. ib.) Sweeping, etc. (Ib. ib. et IX.) Van Lansberge (G.). — Description de quelques Lamelli- cornes Coprophages. (Harold, Col. Heft. XII.) — Notice sur la Paranonca prasina Castelnau. (Ann. Soc. Ent. Belg. XVI.) Van Segvelt (E.) — Note sur quelques Curculionides nou- veaux ou rares pour la faune belge. ([b. ib.) ViLLa (ANT.). — Sui Curculioniti dell Agro Pavese, enumerati dal Dott. Prada. (Att. Soc. Ital. Sc. Nat. Il.) — Straordinaria apparizione di insetti carnivori in Lom- bardia. (ib. ib.) — Apparizione periodica della Carruga comune o Melo- | lonta. — Milan, 1863, 1 br. in-]2. VizaA (ANT.)et Vizza (J.-B.). — Sui Coleotteri del Biellese indi- cati do Eugenio Sella, osservazioni. (Att. Soc. [tal. Sc. Nat. IX.) — — Riproduzione delle diagnosi di Coleotteri e delle osservazioni pubblicate nel catalogo dei duplicati e supplementi, coll aggiunta di nuoveannotazioni. (Ib KT) Walker (F.). — Leistus montanus. (Ent. W.Int. VI.) Wazxer (J.-J.). — (Captures of Coleoptera in the fsle of Sheppy, etc. (Ent. M. Mag. IX.) — Notes on winter captures of Coleoptera. (Ib. ib.) WATERHOUSE (Cn.-0.). — Description of a new species of Rute- lidæ. (Ib. VIII.) ne Description of a new species of Coleoptera belonging to the genus Prionocalus, with notes on the other species of the genus. (Ib. ib.) == A new genus and species of Coleoptera allied to Meloë. (Ib. IX.) — On a new species of Neolucanus from Northern India. (Ib. ib.) 993 438 mr bee W ATERHOUSE (CH.-0.). — On the Pectinicorn Coleoptera of Japan, with descriptions of three new species. (Ib. ib.) — Note on the Carabideous genus Maraga Walker. (Ib. X.) WATERHOUSE (E.-A.). — Coleoptera at Rannoch in 1870. (b° VE) — Coleoptera on the shores of Loch Leven. (Ib. ib.) — Note on Quedius brevicornis Thoms., a species new to the British Fauna. (Ib. VIII.) — Note on Coleoptera found in, and about a bird's nest. (Ib. ib.) — Captures of Coleoptera at Studley, near Ripon. (Ib. ib.) — A note affecting the question of Hybridism. (Ib. id.) — Note on the red Quedius « fulgidus ». (IE. ib.) _ Instances of the sudden and unaccountable disappea- rance of particular species of insects. (Ib. id.) _ Saltatory power of Rhinoncus subfasciatus. (Ib. [X.\ WATERHOUSE (G.-R.). — M' Waterhouse's Catalogue of Coleo- ptera. (Ent. W Intell. V.) - Notice of an unrecorded British Species of Philou- thus : P. scutatus of Erichson, Kraatz, etc (Ib. IX.) Wire (F. BucHAN.). — Contributions towards a knowledge of the life-histories of certain Coleoptera. I. Dendro. phagus crenatus, Payk. (Ent. M. Mag. VIT) WizxinsOn (TH.). — Note on Ptenidium intermedium Wauko- wicz. (Ib. VII.) WoLLasron (T.-V.). — Occurrence in Britain of Compsochilus palpalis Er. ; a genus and species of Oxytelides new to our list. (Ib. VIII. Capture of Carabus intricatus in South Devon. (Ib. IX.) = Notes on the Coleoptera of Slapton, with description of a new species of Scopæus. (Ib. ib.) — Capture of a Scymnus new to the British List. (Ib. ib.) — Note on the Cossonus linearis of British collections. (Ib. ib.) — On a new Coleopterous genus from Japan.Fam. Cory- lophidæ ? Genus Aphanocephalus. (Ib. ib.) — On two new genera of Colydiidæ from New Zealand. (Ib. X.) 438 ee. … En me ENGNEs WoLLaASTON {T.-V.). — On a genus of the Byrrhidæ from Japan. (Ib. ib.) = On a new genus of Colydiidæ, from Japan. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) — On the Cossonidæ of Japan. ({b. ib.) — On the genera of the Cossonidæ. ([b. ib.) ANONYME. — War and Entomology. (Ent. M. Mas. VII.) 438 DIVISION III. Lépidoptères. FASCICULE VI. N°: de l’Invent. général. ALLIN (J.-S.). — Pachnobia alpina bred. (Ent. Monthl. Ma- gaz. X.) ANSTAY (H.). — Deilephila galii at Helston. (Ib. VIT.) Bar (C.). — Sur un genre nouveau de Lépidoptères de la tribu des Bombycides et dont la chenille est aquatique. Note pour servir à l’histoire des Lépidoptères de la Guyane française. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) BarRerTT (Ca.-G.). — Under the sand on Yarmouth Denes. (Ent. M. Mag. VII) — Lemiodes pulveralis and other Lepidoptera at Ran- worth. ([b. ib.) — Eupithecia consignata and other Lepidoptera at Norwich. (Ib. ib.) — Notes on the habits and food-plant of Eupæeilia De- greyana. (Ib.ib) IT 438 438 DE BaRReTT (Cx.-G.). — Note on Depressaria granulosella. (Ib. ib.) — Notes on Nothris verbascella. (Ib. ib.) — Notes on the Lepidoptera of Brandon. (Ib. ib.) -— Captures of Lepidoptera near Norwich (Ib. ib.) = Teichobia Verhuellella feeding on Asplenium tricho- manes. (Ib. ib.) — Difficulty of rearing Opadia funebrana and Homæo- soma nebulella. ([b. ib.) — Stray notes on the Fen Lepidoptera. (Ib. ib.) — Success of the American Moth Trap. (Ib. VII.) — Description of a new species of Phoxopteryx from Great Britain. (Ib. ib.) — Notes on species of Tineina feeding upon Fungi. (Ib. ib.) —— Notes on Lepidoptera from the neighbourhood of Norwich. (Ib. ib.) — Notes on British Tortricida. (Ib. ib.) — Onthe Lepidoptera ofthe « Breck » -sand, Norfolk. (Ib. IX.) —— On the British Tortrices of the genera Dicrorampha and Endopisa, as restricted by Wilkinson. (Ib. ib.) _ Notes on collecting in the fen-district. (Ib. ib.) — Occurrence in Britain of Halonota grandævana Zeller. ([b. 1b.) — Notes on British Tortrices, with descriptions of two new species. (Ib. ib. et X.) — Occurrence in Britain of Thalpochares paula Hübn. (Ib. X.) BarrerT (Cu.-G.) et BucxLer (W.). — Notes on the œconomy of some British Species of Pterophoridæ ([sodac- tylus, Teucrii, Plagiodactylus and Lienigianus). (Ib. VII.) BarrerT (J.-P.). — Zygæna meliloti. (Ib. IX.) BARTLETT (H.). — Occurrence of an extraordinary variety of Eu- peria fulvago near London. (Ib. VIII.) BarTes (FR.). — Vanessa Antiopa in Leicester. (Ib. IX.) —- Vanessa Antiopa in Leicestershire. (Ib. 1b.) Barry. (J.). — Note on the larva of Miana arcuosa (Ib. VII.) —— Tapinostola elymi and Miana arcuosa bred. (Ib. VIT.) BAxENDALE (D.). — Cloantha solidaginis at Halifax. (Ib. VI.) BEA (TH. E.). — Occurrence of Diurnal Lepidoptera at Galena, Illinois, 1871-73. (Ib. X.) 438 sai Nr ee Beur (HERM.). — Description of a new genus of Pieridæ, and certain new species of butterflies from California. (Trans. Amer. Ent. Soc. II.) BENTLEY (J.-E.). — Vanessa Antiopa in Hyde Park. (Ent. M. Mag. IX. BercE. — Sur la chenille de l’Acronycta myricæ. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) BircHALL (Enw.). — Additions to the Lepidoptera of Ireland. (Ent. M. Mag. VIII.) — Note on the occurrence of rare Lepidoptera in the Isle of Man. (Ib. IX.) — The Lepidoptera of Ireland. (Ib. X.) — Notodonta bicolora in Ireland. (Ib. ib.) BircHALL (How.) — Captures of Lepidoptera in Sherwood Forest. (Ib. IX.) Brrxs (J.). — Vanessa Antiopa. (Ib. ib.) BLACKBURN (J.-B.). — Collecting at Forres. ([b. ib.) BLACKMORE (T.).— List of Macro-Lepidoptera observed in North- West Morocco in 1870-71. (Ib. VIII.) BLOoMFIELD (E.-N.). — Dianthæcia irregularis (cæsa) bred in England. (Ib. VII.) — Capture of Vanessa Antiopa in Suffolk. (Ib. id.) — Captures of Lepidoptera near Bury S'. Edmunds. (Ib. ib..) — Lepidoptera at Guestling in 1870 (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera at Guestling in 1871. (1b. VIII.) — Vanessa Antiopa at Guestling, near Hastings, and at Suffolk. (Ib. IX.) — Lepidoptera at Guestling in 1872. (Ib. ib.) — Tortricidæ at Guestling. (1b. ib.) Boo (Tx.-J.). — Vanessa Antiopa in Northumberland and Dur- ham. (Ib. ib.) Bonp (F.). — Deilephila galii in Herefordshire (Ib. VII.) BrauND (G.). — Deilephila galii near Stroud. (Ib. ib.) BriGGs (C.-A.). — Vanessa Antiopa hybernated at Folkestone. (Ib. IX.) BriGGs (T.-H.).— Pieris Daplidice at Folkestone. (Ib. VIII.) — Early appearance of Colias Edusa. (1b. IX.) — Note on the larva of Zygæna meliloti. (Ib. X..) Bristrow (ERN.). — Deilephila livornica near Kilkenny. (Ib. NIL.) Brown (N.-E.). — Occurrence near Dover of Syntomis Phegea L., a genus and species new to Britain. (Ib. IX.) > L 2 - - ESA Hu BucxLer (W.). — Description of the larva of Hypsipetes im- pluviata. (Ib. VII.) Description of the transformations of Erebia Medea (Blandina). (Ib. ib.) Description of the larva of Acronycta myricæ. (Ib. ib.) Descriptions of the transformations of Hepialus vel- leda. (Ib. ib.) Description of the transformations of Argynnis Selene. (Ib. ib.) Description of the larva of Deilephila galii, with notes on its variations. (Ib. ib.) Description ofthe larva and habits of Crambus fusce- linellus (Pedriolellus). (Ib. ib.) A life-history of Ptilophora plumigera. (Ib. ib.) Note on breeding Deilephila galii. (Ib. ib.) Description of the larva of Miana arcuosa. (Ib. ib.) Comparative descriptions of the larvæ of Chesias spartiata and obliquaria. (Ib. ib.) Description of the larva of Eremobia ochroleuca. (Ib: WIIT:) Description of the larva of Acidalia trigeminata. (Ib. ib.) Description of the larva of Tapinostola elymi. (Ib. ib.) Natural history of Agrotis corticea. (Ib. ib.) Natural history of Xylina furcifera (conformis). (Ib. ib.) Natural history of Noctua umbrosa. (Ib. ib.) Natural history of Gymnancycla canella. (Ib. ib.) Natural history of Apamea unanimis. (Ib. ib.) Natural history of Leucania straminea. (Ib. ib.) Natural history of Melitæa Athalia. (Ib. ib.) Natural history of Agrotis cursoria. (Ib. IX.) Description of the larva of Nola strigula. (Ib. ib.) Natural history of Anchocelis litura. (Ib. ib.) Description of the larva of Brephos notha. (Ib. ib.) Natural history of Triphæna subsequa. (Ib. ib.) Description of the larva of Dianthœcia cæsia. (Ib. ib.) Natural history of Acidalia degeneraria. (Ib. ib.) Description of the larva, etc., of Ephestia artemi- siella. (Ib. ib.) Natural history of Celæna Haworthii. (Ib. ib.) 438 LE NBDSÉ BucxLer (W.).— Natural history of Acidalia incanaria. ({b. ib.) On the larva of Sphinx Convolvuli and its habits. (Ib. ib.) Natural history of Polia chi. (Ib. ib.) On the Natural History and position of Aventia fle- xula. (1b. X.) Description of the larva of Limacodes asellus. (10e) Description of the larva and pupa of Hesperia Ac- tæon. (Ib. ib.) Description of the larva of Phycis (?) Davisellus. (Ib. ib.) Natural history of Crambus pinetellus. (Ib. ib.) Natural history of Mimæseoptilus aridus. (Ib. ib.) Description of the larva, etc., of Ephestia elutella. (Ib. ib.) Description of the larva, ete., of Rhodophæa mar- morea. (Ib. ib.) Natural history of Lithosia quadra. (Ib. ib.) Description of the larva, etc., of Nonagria gemini- puncta. (Ib. ib.) Description of the larva of Caradrina Morpheus. (Ib. ib.) Description of the larva of Apamea gemina. (Ib. ib.) Description of the larva of Nonagria neurica. (bep) BucxLer (W.)et Hezzins (J.). — Notes on the earlier stages of some species of Lithosiidæ. (Ib. VIE.) Natural history of British species of Deltoid Lepido- ptera of the genus Herminia. (Ib. X.) Burney (H.).— Vanessa Antiopa at Tunbridge Wells. (Ib. IX.) BurLer (A.-G.). — The Genera of Hesperidæ in the collection of the British Museum. (Ib. VII.) Remarks on the classification of the Hesperidæ. (Ib. ib.) Note on the identity of Argynnis Adippe and A. Niobe. (Ib. VIII.) The nomenclature of Rhopalocera, as affected by the names given in Perry’s « Arcana ». (Ib. ib.) Note on Argynnis Adippe and A. Niobe. (Ib. ib.) Vanessa Antiopa at Great Yarmouth. (Ib. IX.) Vanessa Antiopa near Herne. (Ib ib.) Note on Crinodes Sommeri and Tarsolepis remicauda. (Ib. ib.) 438 pe RS BurLer(A.-G.).— Answer to Mr Ritsema's « Note on Crinodes Sommeri, etc.» (Ib. ib.) — Occurrence of Apatura [lia in England. (Ib. ib) — Note on Apatura [ris and A. Ilia. (Ib. ib.) — Description of a new species of Brahmæa in the col- lection of the British Museum. (Ib. X.) — Description of a new genus and species of Satyri- dian Butterflies. (Ib. ib.) CamPBELL (C.). — Cirrhædia xerampelina at Manchester. (IbOVIE) — Tapinostola elymi at Cleethorpes. (Ib. ib.) CARRINGTON (J.-T.). — Notes on the genus Eupithecia. (Ib. ib.) — Tæniocampa leucographa, etc., near York. (Ib. VIH.) — Stherra sacraria at Manchester. (Ib. IX.) CHaApmax (T.-A.). — Note on Platysamia Cecropia Linn. (Ib. VAL) — Description of a new african Butterfly (Crenis Ben- guelæ). (Ib. VII.) — Vanessa Antiopa. (Ib. IX.) — Description of a new Butterfly from Java. (Ib. ib.) CHappELL (J.). — Note on the larva of Acronycta alni. (Ib. ib.) CLARKE (A.-H.) — Hepialus velleda near Maidenhaid. (Ib. VII.) Cozes (S.-H.). — Deilephila livornica at Dartmouth. (Ib. ib.) — Anticlea sinuata in South Devon. (Ib. ib.) Cozquaoux (H.). — Habit of Laverna atra. (Ib. IX.) CookE (BENJ.). — Note on Peronea potentillana Cooke {coma- riana Zeller?) (Ib. VII.) Cooxe (N.). — Capture of a Tortrix new to Britain. (Ib. ib.) — Capture of Hadena assimilis. (Ib. ib ) CookE (T.). — Capture of Lemiodes pulveralis. (Ib. ib.) CorraM (ArrH.). — Occurrence of Pieris Daplidice in Epping forest. (Ib. ib.) Cowper (Ricx.). — Capture of Heliothis armigera and other. Lepidoptera at Sidmouth. (Ib. VIIL.) Cox (H.-R.). — Crambus Verellus. (Ib. IX.) DaLe (C.-W.). — Capture of Lepidoptera at Glanvilles Woot- ton. (Ib. VIII.) — Plusia orichalcea at Glanvilles Wootton, and other captures of Lepidoptera. (Ib. IX.) — List of the species of Lepidoptera first discovered in Britain by the late M° J.-C. Dale. (Ib. ib.) . Ke EIRE EEE Daze (J.-C.). — Deilephila livornica at Glanvilles Wootton. (bAVIT:.) Davis (W.-E.). — Capture of a Pempelia new to Britain. (Ib. VIIL.) Delamain (H.) — Sur l'Yponomeuta Mahalebella. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) Drerze (C.). — On the habits of Eupithecia subciliata. (Ent. M. Mag. VIIL.) Douscepay (H.). — Note on Argynnis Niobe and A. Adippe. (Ib. ib..) Note on Pempelia albariella. (Ib. ib.) — Note on the relations between colour and edibility in larvæ. (Ib. IX.) Le Vanessa Antiopa. (Ib. ib.) — Rare Lepidoptera in the Isle of Man. (Ib. ib.) — Syntomis Phegea. (Ib. ib.) — On the reported occurrence of Apatura Ilia in England. (Ib. ib.) — Note on Argynnis Niobe. (Ib. X.) Douczas (J.-W.). — Deiopeia pulchella at Bournemouth. (Ib. VIIL.) Druce (Hers.). — Description of a new species of Charaxes from Africa. (Ib. X.) Dubois (Alph.). — Les Lépidoptères de l'Europe, leurs che- nilles et leurs chrysalides. (Swife, voir jfasci- cule IV.) Livr. 87 à 120. Durreu DE Maisonneuve. — Destruction du Bombyx pityo- campa Fabr. par le Sphæria militaris Ehrh. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VIII.) Eazes (C.). — Occurrence of Nonagria elymi at South Shields. (Ent. M. Mag. VII.) — Sphinx convolvuli at South Shields. (Ib. VITE.) — Tinea pallescentella bred from a dead cat at South shields. (Ib. ib.) Epwarps (W.). — Larvæ of Deilephila galii, ete., at Brighton. (Ib. ib.) FazLou (J.), Girard (M.) et Cornu (M.). — Sur des chenilles de Chelonia Hebe attaquées par des cryptogames. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) Farx (A.-B.). — Lithosia griseola and stramineola. (Ent. M. Mag. X.) FARREN (W.). — Vanessa Antiopa at Chatteris. (Ib. IX.) FENN (C.). — À few words on Vanessa Antiopa. (Ib. X..) 438 438 395 546 438 FLercHeRr(J.-E.). — Capture of Vanessa Antiopa near Rochester. (Ib. VIL.) | — Larvæ of Exapate gelatella on Rhamanus catharticus. (Ib. ib.) — Note on Endopisa nigricana. (Ib. IX.) — Notes on some Tineina observed in 1873. (Ib. X.) Foorp (Ep.-C.). — Argynnis Lathonia at Dover. (Ib. IX.) GARDNER (J.), — Capture of Halonota grandævana near Hartle- pool in 1864. (Ib. X.). Grzz (BarrT.). — Notodonta bicolora in Ireland. (Ib. ib.) Girard (M.). — Le Ver à soie brésilien. Notice entomologique sur l’Attacus aurota Cramer. — Paris, 1874, 1 broch. in-8°. Goossexs (Tx.). — De la corne chez les Sphingidæ. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) Goss (H.). — Pieris Daplidice and Deiopeia pulche]lla near Brigh- ton. (Ent. M. Mag. VIIL.) — Vanessa Antiopa near Brighton. (Ib. X.) Gosser (C.-H.). — Captures of Heliothis armigera, Sphinx convolvuli, Acherontia Atropos, etc., at Westward “Ho. (Ib. VIII.) GraAAF (H.-W. px) et SNELLEN (P.-C.-T.). — Microlepidoptera nieuw voor de Fauna van Nederland. (Tijdschr. v. Ent. S. IL, vu.) Gray (G.). — Vanessa Antiopa, Argynnis Lathonia and Pieris Daplidice at Dover. (Ent. M. Mag. IX.) GREGsoN (C.-S.). — À day at Windermere. (Ib. VIL.) — Note on Mimæseoptilus aridus. (Ib. ib.) _ Remarks on M. Barretts « Notes on British Tor- trices ». (Ib. IX.) GReviLLe (E.) et GREVILLE (H.). — Agrophila sulphuralis at Wandsworth, (Ib. VIL.) — — Deilephila livornica near Maidstone. (Ib. ib.} GroTE (A.-R.). — List of the Noctuidæ of North America. — Buffalo, 1874, 1 br. in-8°. — On the Noctuidæ of North America. — Salem, 1 br. in-8. -- On the structural characters of Polyommatus Tar- quinius. (Trans. Am. Ent. Soc. Il.) GuÉNÉE (A.). — Sur la Palustra Laboulbeni. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) Hazzerr (E.). — Triphæna subsequa in Gloucestershire. (Ent. M. Mag. VIH.) 438 RES Lt Ai JE NCES HamiLToN (J.). — Deilephila galii at Newcastle-on-Tyne, (Ib. ib.) Harpy (J.-R.). — Notodonta bicolora in Ireland. (Ib. X.) Harpur-CREWE (H.). — Food-plants of Eupithecia campanulata. (bi) — Description of the larva of Eupithecia subciliata. (TD: ML) - Description of the larva of Eupithecia pygmæata. (Ib. IX.) —— Description of the larva of Eupithecia togata. (Ib. ib.) Ù Harwoop (W.-H.). — On the hybernation of tree-feeding Lepidopterous-larvæ. (Ib. VIT.) — Vanessa Antiopa near Colchester. (Ib. IX.) — Chærocampa Celerio at Cromer. (Ib. ib.) Hay (A.-J.). — Vanessa Antiopa. (Ib. ib.) HEaALY (Cx.). — Batrachedra præangusta. (Ib. X.) Hezuis (J.). — Deilephila galii at Exeter. (Ib. VIH.) —- Description {with notes on variation) of the larva of Deilephila livornica. (Ib. ib.) — Additional occurrences of Deilephila galii and D. livornica near Exeter. (Ib. ib.) — Suspected occurrence of Notodonta trilophus near Exeter. (Ib. ib.) — Notes on Sphinx convolvuli. ([b. ib.) — Deïlephila galii and livornica near Plymouth. (Ib. ib.) — Transformation of Lycæna Alsus. (Ib. ib.) — Leucania vitellina at Torquay. (Ib. ib.) — Notes on the egg and young larva of Thecla rubi. (Ib. ib.) — Natural history of Camptogramma fluviata. (Ib. ib.) — Natural history of Phibalapteryxligniata. (Ib. VIII.) =: Natural history of Dasydia obfuscata. (Ib. ib.) —- Observations on the eggs of Vanessa Urticæ and Polychloros, with regard to Sepp's figures. (Ib. ib.) — Larva of Eupithecia irriguata at Exeter. (Ib. ib.) - Natural history of Hybernia aurantiaria. (Ib. ib.) = Natural history of Aspilates gilvaria. (Ib. ib.) — Natural history of Phibalapterix lapidata. (Ib. ib.) =: Note on Phibalapterix ligniata. (Ib. ib.) = Larvæ of Eupithecia pygmæata. (Ib. IX.) — Natural history of Carsia imbutata. (Ib. ib.) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV. ul 438 > ÿ > ” ” - nd F2 >” - Hezxzins (J.). — On the habits of the larva of Eupithecia togata. (Ib. ib.) _— Supplementary notes on the Natural History of Lycæna Alsus. (Ib. X.) —— Lithosia stramineola and griseola proved to be only varieties of one species. (Ib. ib.) — Additional notes on the egg, etc., of Phytometra ænea. (Ib. ib.) — Notes on the larva of Eubolia lineolata. (Ib. ib.) Hewirson (W.-C.). — Descriptions of seven new exotic Rhopa- locera. (Ib. IX.) — Vanessa Antiopa in November. (Ib. ib.) — Descriptions of two new Butterflies from the West Coast of Africa. (Ib. ib.) — Descriptions of three new species of Rhopalocera from Angola. (Ib. X.) — Descriptions of nine new species of Lycænidæ from the West Coast of Africa. (Ib. ib.) — Descriptions of six new species of Epitola from the West Coast of Africa. (Ib. 1b.) — Descriptions of four new African Butterflies. (Ib. ib.) — Description of a new species of Heliconia from Central America. (Ib. ib.) — Description of a new species of Charaxes from the West Coast of Africa. (Ib. ib.) -— Description of two new West African Butterflies from the collection of Henley G. Smith. (Ib. ib.) Heylaerts (F.-J.-M.). — Les Macrolépidoptères de Bréda et de ses environs. Liste supplémentaire n° 3. Captures de 1872. (Tijdschr. v. Entomol. S. I, WT) — Idem. Liste supplémentaire n° 4, Captures de 1873. — La Haye, 1874, 1 feuille in-8°. — Même ouvrage. Heylaerts (F.-J.-M.) et SxeLLen (F.-C.-T.). — Een lepi- dopterologisch uitstapje naar de Peel. (Tijdschr. v. Ent. S. I, VIII.) HiG@ins (E..J.). — Vanessa Antiopa at Southend, Essex. (Ent. M. Mag. IX.) HopGxinson (J.-B.). — Captures of Lepidoptera, etc., at Witherslack. (Ib. VIT.) — Note on the Lepidoptera of Humphrey Head and other localities in Lancashire. (ib. ib.) — Further specimens of Xylina conformis. (Ib. ib.) 438 Has Æ HopGriNsox (J.-B.).— Capture of Elachista serricornis. (Ib. ib.) — Eïdophasia Messingiella bred. (Ib. VII.) — Rhodophæa marmorella bred. (Ib. ib.) — Depressaria Douglasella bred. (Ib. ib.) — Depressaria Weirella bred in plenty. (Ib. ib.) — Anarsia genistæ bred. (Ib. ib.) — Rare Lepidoptera taken in the Isle of Man. (Ib. IX.) _— Note on Eidophosia Messingiella and Catoptria aspidiscana. (Ib. ib.) — Captures at Witherslack. (Ib. ib.) _ Dicrorampha consortana and Relinia Buoliana at Preston. (Ib. ib.) — Rare insects from the Isle of Man. (Ib. ib.) — Depressaria Douglasella near Blackpool. (Ib. ib.) — Captures at Witherslack : Argyrolepia luridana and other species. (Ib. ib.) — New locality for Cucullia asteris, etc. (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera near Fleetwood. (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera at Grange-over-Sands, North-Lancashire. (Ib. X.) — Asychna profugella bred. (Ib. ib.) — Eupithecia expallidata and succenturiata bred. (Ib. ib.) — Notodonta bicolora in Ireland. (Ib. ib.) =— Sericoris irriguana and Daleana. (Ib. 1b.) Hop&son (A.). — A few additions to the recorded captures of Lepidoptera in the Isle of Sheppy. (Ib. ib.) Hupp (A.-E.). — Argynnis Euphrosyne deceived. (Ib. VIT.) — Abnormal appearance of Smerinthus populi. (Ib. ib.) — Notes on the Lepidoptera of South Wales. (Ib. VIII.) = Cucullia absynthii in Somersetshire. (Ib. IX.) Huegxer (J.). — Tentamen determinationis digestionis atque denominationis singularum stirpium Lepidopte- rorum, peritis ad inspiciendum et dijudican- dum communicatum. Reprinted in fac-simile by S. H. Scudder. — Cambridge, 1873, 1 feuille in-8°. Hurcxinson (E.-$.). — Eupithecia dodoneata two years in the pupa-state. (Ent. M. Mag. X.) Hurcæinson (Tu.). — Deilephila galii at Leominster. (Ib. VII.) == Spring Lepidoptera at Leominster. (Ib. ib.) == Capture of Noctua sobrina. (Ib. ib.) = Capture of Noctua sobrina and other Lepidoptera at Rannoch. (Ib. VIIL.) 438 = > = = L2 = Jarvis (J.-B.). — Deiopeia pulchella near Bristol. (Ib. ib.) JErFREY (W.-R.). — Occurrence of Plusia ni at Penzance. (Ib. VE.) JENNER (J.-H.-A.). — Captures of Lepidoptera near Lewes during 1870, arranged chronologically. (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera near Battle during 1870, arranged chronologically. (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera near Battle, Sussex. (Ib. VIII.) —- Captures of Lepidoptera near Lewes. (Ib. ib.) — Lepidoptera observed in Sussex during 1872. (Ib: TX") — Capture of Ophiodes lunaris near Lewes. (Ib. X.) JENNER-FusT (H.). — Lepidoptera in North Wales. (Ib. ib.) JOLLIFFE (D.). — Deilephila galii at Stalybridge. (Ib. VII.) JoxEs (A.-H.). — Eupithecia togata in Perthshire. (Ib. ib.) -- Luperina cespitis at Eltham. (Ib. ib.) —- Vanessa Antiopa near Eltham. (Ib. IX.) = Occurrence of Vanessa Antiopa again near Eltham. (Ib. ib.) — Notes on forcing Acidalia larvæ. (Ib. ib.) — Leucania albipuncta at Folkestone. (Ib. X.) JorDan (R.-C.-R.). — Variety in the egg of Cerura vinula, (Ib. VIL.) -- Larvæ of Gonoptera libatrix. (Ib. ib.) — On the origin of British Lepidoptera. (Ib. VIEIL.) —— Note on a probably new species of Platyptilus. (Ib. ib.) _ Note on Thalpochares parva. (Ib. X.) Joy (A.-L.). — Vanessa Antiopa near Leeds. (Ib. IX.) Kaye (E). — Captures of Lepidoptera in Carmarthenshire. (Ib. VEL.) KNnaGGs (H.-G.). — Male Org'yia antiqua attracted by female O. gonostigma. (Ib. ib.) — A new British Geometer. (Ib. ib.) — Note on Crambus alpinellus Hübner, a species new to Britain. (Ib. VIIL.) — Occurrence of a Pempelia new to Britain (P.albariella Zeller.). ([b. ib.) — Occurrence near Derby of a Noctua new to Britain : Agrotis helvetina Bdv. (Ib. ib.) — Notes on new or rare British Lepidoptera (excep- ting Tineiua) for 1873. (Entomol. Annual, 1874.) 438 D4 SL Gt LABOULBÈNE (Al.). — Observations sur le genre Palustra. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) — Observations sur le bruit particulier ou cri du Sphinx Atropos, et sur un organe situé à l'articulation de la jambe et de la cuisse chez cet insecte Lépido- ptère. (Ib. ib.) LarCHMORE (Fr.). — Vanessa Antiopa at Hitchin. (Ent. M. Mag. IX.) LEeNNON (W.). — Sudden and unaccountable disappearance of particular species of insects. {{b. VIII.) Lewis (G.). — Vanessa Antiopa near Folkestone. (Ib. IX.) Lichtenstein (J.). — Observations sur le Tortrix pilleriana. (Ann Soc. Ent. France, 1873.) LLEWELYN (J.-T.-D.). — Results of experiments on variety breeaing (Tephrosia crepuscularia). (Ent. M. Mag. VIIL.) — Notes on Lepidopterx from South Wales. (Ib. X.) Locxyer (B.). — Captures of Lepidoptera in the New Forest. (Th-VITT") LoNGsTAFr (G.-B.).— Eulepia cribrum at Wimbledon Common. (Eb. IX.) ; 4 Mac Lachlan (R.). — Butalis cicadella at Weybridge. (Ib. VIII.) — Note concerning the metamorphoses of Batrachedra præangusta. ([b. X.) Maopex (G.-C.-B.). — À short accountofa four days’ trip to Sherwood Forest. (1b. IX.) Marsa (Th.-H.). Vanessa Antiopa near Norwich. (Ib. ib.) MarsHazz (W.-C.). — Note on Sesia apiformis. (Ib. X.) Maraew (G.-K.). — Abundance of larvæ at Sheerness. (Eb. VIIT.) — Early appearance of Acronycta aceris. (Ib. 1b.) _ Notes on the habits of Liparis salicis. (Ib. ib.) Mer (E.-G.).—Occurrence of Pempelia obductella F. R., a spe- cies new to Britain. (Ib. VII.) — Captures of Lepidoptera in 1870. (Ib. ib.) — Hints as to the habits, etc., of the British species of Sesia. (Ib. X.) MeLvoza (R.). — The relationship between colour and edibility in larvæ. (Ib. IX.) — Vanessa Antiopa at Twickenham and at Hull. (Ib. ib.) À case of mimetic analogy among the British Geome- træ, (Ib. ib.) 48 HAS LE -MELviLL (J.-C.). — Description of Lycæna Arthurus, a new european Butterfly. (Ib. ib.) MizLer (J.-C.). — Late larvæ of Pieris brassicæ. (Ib. ib.) Millière (P.). — Iconographie et description de Chenilles et Lépidoptères inédits. (Suite, voir fascicule III.) Tome III. Livr. 34. MisxiN (W.-H.).— On the economy of Mynes Guerini Wal- lace, from the Malayan islands. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) — Occurrence of Danais Archippus in Queensland. (Ent. M. Mag. VIII.) Moore (H.). — Capture in Britain of Plusia acuta Walker. (Ib. VI.) Morris (F.-0.). — Note on the sound produced by Chlæophora prasinana. (Ib. VIII.) Moore (J.). — Capture of Xylina Zinckenii at Darenth. (Ib. ib) ni Vanessa Antiopa near York. (Ib. IX.) — Vanessa Antiopa at Ramsey, Hunts. (Ib. ib.) MuzLer (Albert). — Lycæna Alexis deceived. (Ib. VEL.) — On the oviposition of Pterophorus pentadactylus L., in confinement. ([b. IX.) — Perception of Gonepteryx rhamni at fault. (Ib. X.) Murray (R.-P.). — Notes on Butterfly-collecting in Switzer- land. ({b. VI.) — M° Murray’s List of Swiss Butterflies. Corrections. (Ib. VIII.) — Additions to the list of Manx Lepidoptera. ([b. ib.) . Descriptions of new species of exotic Rhopalocera. (Ib. X.) — Descriptions of a new Japanese species of Lycæna, and change of name of L. cassioides Murray. (Ib. ib.) NoLCkEN (baron J.-H.-W.). — Notes on Peronea comariana, proteana and. potentillana, translated from the german. (Ib. VIT.) Norman (G.). — Noctua baja paired with Leucania pallens. (Ib. ib.) — Notes on captures of Noctuidæ in Morayshire in 1870. (Ib. ib.) — Tæniocampa gothicina, Herrich-Schäffer, in Moray- shire. (Ib. VIH.) — Note on the economy of Cossus ligniperda. (Ib. ib.) e Captures of Lepidoptera in Morayshire. (Ib. ib.) 259 438 CARE 1 DES Normax (G.). — Note on the variation of Triphæna orbona, ete. (Ib. ib.) _ Early appearance of Triphæna subsequa. (Ib. IX.) — Vanessa Antiopa in Morayshire. (Ib. ib.) — Morayshire Noctuæ in 1872. (Ib. ib.) — New sugaring lamp. (Ib. ib.) — Black variety of Dianthæcia conspersa in Morayshire. (b°2) D OrviLLE (H.). — Deilephila galii at Alphington. (1b. VII.) _ Capture of Callimorpha Hera near Exeter. (Ib. VHIL.) _ Leucania albipuncta near Exeter. (Ib. ib.) — Sphinx convolvuli near Exeter. (Ib. ib.) _ Heliothis armigera near Exeter. (Ib. ib.) Packard (A.-S.). — How many times does the larva of Arctia caja change its skin? (Ib. ib.) — Descriptions of New North American Phalænidæ.— Salem, 1874, 1 br. in-8°. — Catalogue of the Phalænidæ of California, Ne El. (Voir fascicule II.) — Boston, 1874, 1 br. in-8°. = Catalogue of the Pyralidæ of California, with des- criptions of new Californian Pterophoridæ. — New-York, 1873, 1 br. in-8°. — Notes on some Pyralidæ from New England, with Remarks on the Labrador species of this Family. — New-York, 1873, in-8. = Descriptions of New American Phalænidæ. (Ann. Rep. Peab. Acad. Sc. V.) — Notes on North American Moths of the Families Phalænidæ and Pyralidæ in the British Museum. (Ib. ib.) PASLEY (L.-M.-S.), — Vanessa Antiopa at Southsea. (Ent. M. Mag. IX.) PEARSON (J.-H.). — Notes on the larva, etc., of Charaxes Jasius. (Ib. X.) PorriTT (G.-T.). — Captures of Lepidoptera at Witherslack. (Ib:NH:) — Variety of Polyommatus phlæas. (Ib. ib.) — On the treatment of the hybernating larva of Bom- byx rubi. (Ib. ib.) — Variety of Chelonia caja. (Ib. ib.) —- Captures of Lepidoptera near Huddersfield, ete. (Ib. ib.) — Variety of Cidaria suffumata. (Ib. VIIL.) — Captures of Lepidoptera in Sherwood Forest. (Ib.ib.) 456 433 et RO Porrirr (G.-T.). — Description of the larva of Acidalia strigi- lata (prataria Bdv.). (Ib. ib.) — Description ofthe larva of Ephyria punctaria.(Ib.ib.) — Description of the larva of Tephrosié crepuscularia. (Ib. ib..) — Description of the larva of Tephrosia consonaria. (Ib. IX.) - Notes on the Lepidoptera of the Lancashire and Cheshire sandhills. (Ib. ib.) —- Does Orthosia ypsilon hibernate as egg or larva ? (Ib. ib.) _ Description of the larva of Cloantha solidaginis. (Ib. ib.) — Vanessa Antiopa in the West Riding. (Ib. ib.) — Description ofthe larva of Eubolia lineolata. (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera in 1872. (Ib. ib.) — Description of the larva of Anisopteryx æscularia. (Ib. ib.) — Description of the larva of Ephyra pendularia. (Ib. X..) — Description of the larva of Miana literosa. ([b. ib.) — Note on the larva of Polia nigrocincta. ([b. ib.) — Heliothis dipsacea at Sherwood Forest. (Ib. 1b.) — Variety 6f Noctua glareosa. (Ib. ib.) — Tæniocampa gothica, var. gothicina in Yorkshire. (Ib. ib.) Porter (J.). — Occurrence of Catocala fraxini in the Regents park. ({b. VII.) Presr (W.). — Occurrence of Scoparia basistrigalis near York. (Ib. ib.) — Captures, etc., of Lepidoptera near York, in 1870. (ROME) — Vanessa Antiopa in Yorkshire. (Ib. IX.) Pryer (H.). — Melissoblaptes cephalonica in London.([b. VII.) Purpey (W.). — Reoccurrence of Aplasta ononaria at Folke- stone. (Ib. VIII.) Raconor (E.). — Note sur l'Œcophora luctuosella. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) — Sur diverses espèces du genre Coleophora. (Ib. ib.) — Sur diverses espèces du genre Yponomeuta. (Ib. ib.) — Sur la vie évolutive de la Coriscium cuculipennel- lum. (Ib. ib.) Riley (C.-V.). — Vanessa Antiopa. (Ent. M. Mag. IX.) 438 438 EN LERRR A EE RirseMA (C.). — New names for a long known Lepidoptera. (Ib. ib..) ‘ — Note on Crinodes Sommeri and Tarsolepis remi- cauda. (Ib. ib.) _ Aanvulsel tot het geschiedkundig overzigt van het Geslacht Acentropus Curtis. (Tijdschr. v. Ent. S. I, vrrr.) Roginson (Col. T.). — Notes on American Tortricidæ. (Trans. Amer. Ent. Soc. II.) Roginson (W.-D.). — Deilephila galii near Kilmarnock. (Ent. M. Mag. VII.) —— Some notes on the young larva of Deilephila galii. (Ib. ib..) RYE (E.-C.). — Vanessa Antiopa in Middlesex. (Ib. IX.) SANG (J.). — Vanessa Antiopa at Darlington, ete. (Ib, ib.) - Vanessa Antiopa. (4b. ib.) — Batrachedra præangusta. (Ib X.) SCOTT (J.-F.) et REEvEs (G.-\1.). — Vanessa Antiopa at Cam- ebridse, (Ib IX) Scudder (S.-H.). — On the embryonic larvæ of Butterflies. (be VETT:) — The two Principal Groups of Urbicolæ (Hesperidæ auct.). — 1873, 1 br. in-&e. — Note on the species of Glaucopsyche from Eastern North America. — 1873, 1 br. in-8°. — Sur la présence de stemmates dans des papillons diurnes. (Ann. Soc. Ent. France, 1873.) —— Sur la variété Novangliæ du Pieris rapæ. (Ib. ib.) SGANZIN. — Note sur les métamorphoses de l’Urania Ripheus, de Madagascar. (Ib. ib..) Sharp (D.). — The recent invasion by Vanessa Antiopa. (Ent. M. Mag. IX.) — Vanessa Antiopa in Dumfriesshire. (Ib. ib.) SHaw (C.-A.). — À new Moth-trap, without the aid of light. (Ib. VI.) SIDEBOTHAM (J.). — Notodonta bicolora in England. (Ib. X.) SIMPKINSON (J.-N.). — Vanessa Antiopa in January. (Ib. IX.) SMITH (B.). — Note on traveilled pupæ. (Ib. X.) SNELLEN (P.-C.-T.). — Eenige aanteekeningen op Catalog der Lepidopteren des europäischen Faunengebieter, bearbeitet von D" O. Staudinger en D' M. Wocke. (Tijdschr. v. Ent. S. II, vin ) — Over Calinaga Buddha Moore. (Ib. ib.) == Over de Lepidoptera van Neder-Guinea. (Ib. ib.) ILIX 438 433 CN EN, IR D | 921 ”- L 4 » > ? ee PPS reS LE SNELLEN (P.-C.-T.). — Opgave van voor de Fauna van Neder- land nieuw ontdekte Macrolepidoptera. (Ib. ib.) Snellen van Vollenhoven ({S.-C.). — Description de trois espèces nouvelles de Lépidoptères des Indes orien- tales (Euplœa mesocala; Gnophria? Ceramensis ; Crambomorpha? Aurora). (Ib. ib.) SxowDEN (A.-H.).— Argynnis Lathonia near Ramsgate. (Ent. M. Mag. IX.) Stainton (H.-T.). — Larva of Vanessa Antiopa. (1b. VI.) — Remarks on the genus Gelechia as subdivided by von Heinemann, in his « Schmetterlinge Deutsch- lands und der Schweiz », zweite Abtheilung, Band I, Heft I. (Ib.ib.) — Remarks on the re-discovery of the larva of Anti- spila Rivillei. (Ib. VIIL.) — Note on Incurvaria canariella. (Ib. ib.) — List of Tortricina and Tineina collected in North West Morocco by M. Trovey Blackmore, in 1870- 21-2(0b be — Note on the food-plant of Anerastia Farrella. (Ib. ib.) — Aspidisca bred from poplar leaves. (Ib. ib.) _ Notes on the breeding of Antispila Rivillei. (Ib. IX.) — The recent invasion of Great Britain by Vanessa Antiopa. (Ib. ib.) : — Vanessa Antiopa at Lewisham. (Ib. ib.) — Larva of Depressaria Yeatiana. (Ib. ib.) —— Erroneous food-plant assigned to a larva. (Ib. X..) — Observations on Tineina. Epitomized Summary of the Observations occurring in the nineteen pre- vious volumes of the Entomologist's Annual. (Ent. Annual, 1874.) —- Our Utter Ignorance. (Ib. ib } — New British Tineina in 1873. (Ib. ib.) Staudinger (O.).— On the supposed new species of European Butterfly. (Lycœna Arthurus.) (Ent. M. Mag. IX.) STEVENS (Sam.). — Butalis cicadella at Southend. (Ib. VIT.) — Lepidoptera of Ireland. (Notodonta bicolora. (Ib. X.) SToWwELL (H.-A.). — Capture of Argynnis Lathonia and Chæro- campa Celerio near Faversham, in 1869. (Ib. VIL.) — Deilephila galii near Derby. (Ib. ib.) SrurrT (W.-T.). — Deilephila livornica near Plymouth. (Ib. ib.) SwINTON (A-.H.). — On the sound produced by Halias prasinana. (Ib. ib.) — Sound produced by Halias quercana. (Ib. VIII.) 26 re AGE SyME (J. Bosw.), — Deilephila galii in Fifeshire. (Ib. VII.) THompsox (W.). — Scoparia Zelleri and Sesia ichneumoniformis at Wolverton. (Ib. ib.) — Eidophasia Messingiella near Wolverton, (Ib. IX.) THorpe (J.). — Deïopeia pulchella near Manchester. (Ib. VIIL.) Topp (E.-H.).—Deilephila livornica in Gloucestershire. (Ib.VIL.) — Smerinthus ocellatus in pupa two years. (Ib. ib.) TRAizz (J.-W.-H.). — Note on the food-plants of Acronycta menyanthidis. (Ib. ib.) — Notes on the Lepidoptera of Braemar. (Ib. ib.) — Captures of Lepidoptera near Aberdeen in 1871. (Ib! IX) TRIMEN (R.). — On some new species of Butterflies discovered in Extra-Tropical Southern Africa. (Trans. Ent. Soc. London, 1873.) — On variations of neuration in some Papilionidæ. (Ib. ib.) Uzzyerr (H.). — Leucania albipuncta, etc., at Folkestone. (Ent. M. Mag. VIL.) — Notes on Sesia chrysidiformis. (Ib. VIII.) — Vanessa Antiopa, Pieris Daplidice and Argynnis Lathonia near Folkestone. (Ib. IX.) VaRLey (J.). — Sphinx convolvuli at Huddersfield. (Ib. X.) VauGHaN (How.).—Leucania albipuncta at Folkestone. (Ib. VIE.) — Descriptions of three species of Phycidæ (from Britain) new to science. (Ib. ib.) — Occurrence in Britain of Acidalia ochrata Scop., a species new to our list. (Ib. ib.) — Captures of several examples of Leucania albipuncta. (Ib. ib.) — Note on the food-plant of Homæosoma saxicola Vau- ghan. (Ib. ib.) — A new British Crambus. (Ib. IX.) Wazker (J.-J.). — Captures of Lepidoptera near Sheerness, during the past season. (Ib. VIT.) — Captures of Lepidoptera in the Isle of Sheppy in 1872. (Ib. IX.) Wanrp (A.-0.).— Note on Pamphila Sylvanus. (Eb. X.) Warp (Cæ.). — Descriptions of new species of African Diurnal Lepidoptera. (Ib. VIII, IX et X.) — Descriptions of new species of Diurnal Lepidoptera from Madagascar. ([b. IX.) WARRINGTON (J.). — Captures of Lepidoptera at Rannoch. (Ib. VIIT.) 438 438 — 44 — WEB (SYDN.). — Vanessa Antiopa in Surrey. (Ib. IX.) -— On the larva of Depressaria depressella. (Ib. ib.) WELLMANN (J.-R.). — Vanessa Antiopa near London. (Ib. X.) Wesrton (W.-P.). — Occurrence of Deïlephila euphorbiæ near Southampton. (Ib. VIII.) WEyENBERGH. — Note on the Lepidopterous Fauna of St-Vin- cente, with description of a new species of Gele- chia. (Ib. X.) WHEELER (F.-D.). — Vanessa Antiopa near Norwich. (Ib. VII.) — Singular variety of Argynnis Aglaia. (Ib. ib.) WaxitE (F. BucHANAN).— Deilephila galii near Perth, (Ib. VIL.) —- Captures of Lepidoptera near Perth in 1870. (Ib. ib.) — What aid dees the form of the Lepidopterous egg afford towards determining the position of certain species ? (Ib. ib.) — On the food-plant of Homæosoma saxicola. (Ib. ib.) — Notes upon the Lepidoptera of the South-West of Scotland. (Ib. VIII.) - Capture of a Zygæna new to the British lists.(1b.ib.) — Crambus myellus at Braemar. (Ib. ib.) — Description of a British species of Scoparia new to science. (Ib. ib.) — Capture in Scotland of Zelleria saxifraga, Staint., a species new to the British list. (Ib. ib.) _ Query as to the effect of temperature upon the deve- lopment of butterflies. (Ib. ib.) — Note on our recent invasion by Vanessa Antiopa. (Ib. IX.) — Zelleria saxifragæ. (Ib. ib.) — Extraordinary migration of Pyrameis cardui. (Ib. ib.) WH1TE (W. FarRen). — Pieris Daplidice at Dover. (Ib. VIII.) Wizey (J.-E.). — Acronycta alni, ete., at Lyndhurst. (Ib.IX.) WizLiaMs (H.). — Note on the habits of Eupithecia subeiliata. (Ib. ib.) Wizson (Tx.). — Captures, etc., of Lepidoptera near York. (Ib. VIT.) Wonror (T.-W.).— Deïopeia pulchella at Hove and Brighton. (Ib. VIII.) Woop (J.-G.). — Deïopeia pulchella near Erith. (Ib. ib.) — Vanessa Antiopa near Erith. (Ib. IX.) ANONYME. — Nyssia lapponaria Boisduval. (Ib. VIII.) — On the forms of Zysæna trifolii. (Ib. IX.) — Butterflies at sea. (Ib. ib.) — Notes on Vanessa Antiopa in Holland. (Ib. X..) 438 2 >= = 2 > D sg S v y» DIVISION XII. Histoire naturelle générale; Zoologie générale; Botanique; Géologie; Minéralogie. FASCICULE V. N° de l’Invent. AGass1z (AL.). — Systematic Zoology and Nomenclature. (Ent. M. Mag. VIII.) AmBrosi (F.). — Della caratteristica e definizione del Vegeta- bile. (Atti Soc. Ital. Sc. natur. V.) ANTISELL (Ta.). —Cultivation of the Cinchona in the United States. (Un. St. Dep. of Agric. Rep. of the Comm., 1866.) ANZI (M.). — Neosymbola Lichenum rariorum vel novorum Italiæ superioris. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. IX.) — Analecta Lichenum rariorum vel novorum Italiæ superioris. (Ib. XI.) ARADAS (A.). — Un abbozzo del Panorama Etneo, discorso pronunziato nell’apertura solenne della 4*riunione straordinaria della Societa Italiana di Scienze na- turali in Catania, il 23 agosto 1869. (Ib. XII.) général. 438 093 15 093 —_ 10 ARNOLD (F.). — Lichenologische Ausflüge in Tirol. X. Der kleine Bettenstein. Nachträge zu VH, VIII und IX. XI. Die Serloschgruppe, XII. Das Sonnwend- .joch. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) ARRIGONI (Comte 0.).— Discorso relativo alla legge sulla caccia. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XI.) ARTIGUE. — Note sur la présence d'un lit coquillier marin sous la ville de Bordeaux. (Actes Soc. Linn. Bordeaux. XXVII.) ASCHERSON (P.). — Sopra una specie di Crocifere, nueva per la flora italiana. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VI.) — Una nuova Orchis ibrida della flora italiana. b-VHT:) — Riflessioni intorno ad alcune piante della flora ita- liana. (Ib. X.) Arwoop (G.-W.) — The Fruits of Florida. (Un. St. Dep. Agr. Rep. of the Comm. 1867.) Bares (G.-H.). — Marine plants. Their uses, with a brief account of the curing of irish moss. (Ib. 1866.) Beccant (0.). — Descrizione di tre nuove specie di piante Bor- nensi. (Atti Soc. Ital.‘Sc. nat., XI.) BEGGtATO (F.). — Nuova specie di Viola. (V. olimpia.) (Ib. VIIL.) BEGGrATo (S.). — Sulle frutta fossili del Monte Bolca possedute dal Museo Civico di Vicenza. (Ib. ib.) — Descrizione di una Palma fossile trovata ai Negroni di Bolca. (Ib. XI.) BEzzr (G.) — Sulle maree delle rocce liquite sotto la crosta solida terrestre. (Ib. VI.) Bezzucct (G.). — Avanzi dell epoca preistorica dell uomo nel territorio di Terni. (Ib. XIII.) — A vanzi dell epoca preistorica nell” Umbria. 24 Nota e 3a Nota. (Ib. XIV.) — Sulla pretesa emissione dell” ozono dalle piante. (Ib. XV.) BENECKkE. — Ueber giftige Thiere und ihre zum Theil erst man- gelhaft untersuchten Gifte. (Schr. Phys. Œkon. Ges. Künigsberg. XIII.) Benoïsr. — Note sur la formation oolithique et le terrain cré- | tacé inférieur des Portes de Westphalie (Prusse). (Act. Soc. Linn. Bordeaux. XX VIII.) B£ERENDT (G.). — Ueber die von dem Herrn Handelsminister neuerdings in der Provinz Preussen angeordnete fiskalische Tiefbohrung. (Schr. Phys. Œk. Ges. Kôünigsberg, XIII.) 41 093 946 11 — AT — BERENDT (G.). — Unreifer Bernstein. (Ib. ib.) — Vorarbeiten zum Bernsteinbergbau im Samlande (Ib. ib.) BERGGREN (S.). — Ueber die schwedische Nordpol-Expedition im Jahre 1872. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) BERROYER (E.). — Bericht über zwei im Winter 1872-73 in die Umgebungen Wiens unternommene Ausflüge. (Ib. ib.) = Draba nemorosa in N. Oesterreich. (Ib. ib.) BerTeLL1 (T.). — Esperienze elettriche sulle sorgenti sulfuree di Fornovo nella provincia di Parma. (Atti Soc. Ital.'Sc. nat. IX.) BIANCONI (G.-G.). — Intorno al giacimento delle Fuciti nel Calcare eocenico e sulla origine del Calcare stesso. (Eh: 2%) : BirxBauM. — Kurze Geschichte des Naturwissenchaftlichen Vereins in Carlsruhe. (Verh. Naturw. Ver. Carls- BUHE VI) BoLLe (C.). -— Sopra una nuova specie italiana di Tazzetta (Narcissus Aschersonii). (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VIH.) Bomgrcot (L.). — Notizie intorno alcuni minerali italiani. (be XI:) Bontrzzi (P.). — La scoperta della circolazione del sangue è in- tieramente dovuta a scienziati italiani, come viene dimostrato in una recente memoria del Prof. Comm. G.-B. Ercolani. (Ann. Soc. Natur. Mo- dena. VII.) . BRUNNER vON WaïTENwWyYL (C.). — Ueber die Hypertelie in der Natur. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) — Georg Ritter von Frauenfeld. Ein Nachruf. (Ib. ib.) — Ueber die Hypertelie in der Natur. (Berl. Ent. Zeitschr. XVHI.) BucHEeNaAU (Fr.). — Arngast und die Oberahnschen Felder. Eine geographisch-botanische Skizze. (Abh. Naturw. Ver. Bremen, LIL.) — Weitere Beobachtungen an monstrôsen Birnen. (Ib. ib.) — Ungewôühnliche Erregtheit der See in der Nähe der Küste gleichzeitig mit einem heftigen Ausbruche des Vesuv. (Ib. ib.) CaLperini (P.). — La geognosia e la geologia del Monte Fenera allo sboco di Valsesia. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XI.) AL 41 993 492 49 30 093 REY TES Cazpesr. — Catalogo delle Alghe raccolte nel golfo della Spezia da Doria, Capellini e Caldesi. (Ib. VIIT ) Campani (G10v.). — Sulla storia naturale del Territorio di Siena. (Ib. XV.) DE CANDOLLE (ALPH.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juillet 1861 à juin 1862. (Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, XVI.) — Idem. du 1° juillet 1873 au 30 juin 1874. (Ib. XXIII.) DE CANDOLLE (C4s.). — De la production naturelle et artificielle du liége dans le chène-liége. (Ib. XVI.) — Mémoire sur la famille des Pipéracées. (Ib. XVIII.) Canron1 (G.). — Saggio di Meteorologia applicata alla Bota- nica ed all Agricoltura. (Atti Soc. It. Sc. nat. IX.) — La fecondazione nei fiori ermafroditi. (1b. XI.) CAPELLINI (G.). — La storia naturale dei dintorni del Golfo della Spezia, cenno storico. Discurso d'apertura della seconda riunione dei Naturalisti, tenuta alla Spezia nel settembre 1865. (Ib. VIIL.) CARUEL (T.). — Sopra due Crocifere italiane. (Ib. V.) — Florula di Montecristo. (Ib. VI.) -— Nota per servire alla storia dei Collema. (Ib. VH.) — Dei lavori botanici presentati alla Societa Elvetica di Scienze naturali radunata a Ginevra nell’ agosto 1865. (Ib. VII.) — Supplemento al Prodromo della Flora toscana. (Ib. ib.) — Programma d'una Flora d'Italia. (Ib. ib.) -— Di alcuni cambiamenti avvenuti nella Flora della Toscana in questi ultimi tre secoli. (Ib. IX.) — Ricerche sulla cagione per cui i fiori di alcune piante si aprono di sera. (Ib. X.) — Sugli organi riproduttori dei Licheni. (Ib. XI.) — Sulle foglie della Parkinsonia aculeata. (Ib. ib.) — Sulla morfologia degli organi vegetativi delle Lem- nacee. (Ib. ib.) — Sulla presenza di piante americane spontanee in Egitto. (Ib. ib.) Caspary. — Ueber das hüchst interessante Buch : Die Cultur- pflanzen Norwegens, beobachtet von D'F.-C.Schü- beler. (Schr. Phys. Œk. Ges. Kônigsb. V.) — Ueber die Algen der Ostsee. (Ib. ib.) — Ueber Lecanora esculenta Sprngl. (Ib. ib.) — Ueber Peziza æruginosa Pers. (Ib. ib.) 593 > ” L 2 LS ban — 49 — Caspary. — Ueber Zwillings- und Drillingsfrüchte. (Ib. XIII.) Es Ein für Preussen neuer Pilz, Sparassis brevipes Fr. (LD. ib.) — Pflanzliche Reste aus der Bernsteinbildung. (Ib. ib.) — Ueber die Flechten als Schmarotzer auf Algen. (Ib. ib.) — Hohler nach innen gewachsene Sellerie. (Ib. ib.) — Runkelrübe mit Auswuchs. (Ib. ib.) — Verzweigte Weisskohlstande. (Ib. ib.) CesarTi (baron). — Secotium Malinvernianum, n. sp. della tribu delle Podaxinee. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XL.) Cuorsy (J.-D.). — Du genre Discostigma (Hassk.) appartenant à la famille des Clusiacées. (Mém. Soc. Phys. H. nat. Genève. XV.) Cuossar (C.-E.-J.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, depuis juillet 1863 à juin 1864. (Ib. XVII.) Cozzapon (D.). — Effets de la foudre sur les arbres et les plan- tes ligneuses. Emploi des arbres comme paraton- nerres, (Ib. XXI.) CorNaLraA (Em.). — Sull origine e sullo sviluppo della Società Italiana di Scienze naturali. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VII.) = Di una Terramare recentemente trovata a Salso mag- j giore e di alcuna ossa de ’sepolcri etruschi. (Ib. ib.). Corner (F.-L.) et Brrarr (A.). — Compte-rendu de l'excursion faite aux environs de Ciply, par la Société Malaco- logique de Belgique, le 20 avril 1873. (Ann. Soc. Mal. Belg. VIII.) — et —, — Notice sur les gisements de phosphate de chaux dans le terrain crétacé de la province de Hainaut. (Bull. Ac. Belg. $. II, XXX VII.) CRAvERI (Fr.). — [drografia sotterranea della citta di Bra. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. V.) — Di un nuovo Minerale di Mercurio (Deuto ioduro di mercurio) scoperto al Messico e delle relative mi- niere. (Ib. VIII.) Crépin (Fr.) — Manuel de la Flore de Belgique. 3e édition. — Bruxelles, 1874, 1 vol. in-18. — Note sur un Caulinites récemment découvert dans l'assise laekenienne. — Bruxelles, 1873, 1 br. in-8°. — Même ouvrage. (Bull. Acad. Belg. Sér. II, XXX VI.) — Description de quelques plantes fossiles de l'étage ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXV. IV 11 5 ÿ S Y 993 42 593 des Psammites du Condroz (Dévonien supérieur). — Bruxelles, 1874, 1 broch. in-8°. Crépin (Fr.), Bacuer (Cu.) et Gizserr (Cx.). — Compte- rendu de la session extraordinaire de la Société royale de Botanique de Belgique et de la Société Botanique de France en 1873. — Gand, 1874, 1 br. in-8°. DELANOUE (J.). — Sur les minerais en gîtes irréguliers. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VIII.) De LA RIVE (A.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juillet 1858 à juin 1859. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève. XV.) — Idem, de juin 1872 à juin 1873. (Ib. XXIII.) DELFORTRIE (E.). — L'avenir du port de Bordeaux ; les passes de la Gironde; l'envasement de la Basse-Garonne. (Act. Soc. Linn. Bordeaux. XX VII.) —— Coupe du remplissage d’une cavité du Calcaire à Astéries, à Cenon. (Ib. ib.) — Les gîtes de chaux phosphatée dans le département du Lot ; leur faune, le mode et l’époque probable de leur formation. (Ib. XX VIII.) Dezpixo (F.). — Sull Opera : La Distribuzione dei sessi nelle piante e la legge che osta alla perennita della fecondazione consanguinea, del prof. Federico Hildebrand; Note critiche. (Atti. Soc. Ital. Sc. nat. X.) — Ulteriori osservazioni e considerazioni sulla Dicoga- mia nel regno vegetale. (Ib. XI, XIL et XIII.) — Sulla impollinazione dei nuclei ovulari presso le Co- nifere. (Ib. XV.) Denis (H.). — Henri Lambotte. Notice biographique. (Ann. Soc. Malac. Belg. VIII.) Dergy (E.-H.). — The Jute plant. (Monthl. Rep. Agric. Wa- shington, 1871.) DÉRiGNy. — Sur la phléole des prés. (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon, S. III, V.) Dewazque (G.). — Corrélation des formations cambriennes de la Belgique et du pays de Galles. (Bull. Acad. Belg. S. II, XXXVII.) DewaLQuEe (G.), d'Omaztius (J.-J.) et Brrarr (Al.). — Rapports sur le mémoire de concours concernant la descrip- tion du système houiller du bassin de Liége. (Ib. SUITE XX NT.) 934 885 993 Sn. en Sd Soft. de. D ts mé CP RE sé cntant RÉ. rétine ” . | : 1 | ie Drran. — Note sur le terrain houiller de Ternay et Commu- nay. (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon. Sér. EMI) — Note sur les positions relatives du terrain à lignites et de la mollasse marine à Varambon (Ain). (Ib. S. HT,3Vs) — Note sur les terrains de l’Arbresle. (Ib. ib.) Dusy (J.-E.). — Note sur une espèce de Dosithea (Hypoxylées) et sur quelques questions de Taxonomie qui se rattachent à son développement. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève. XV.) — Mémoire sur la tribu des Hystérinées de la famille des Hypoxylées (Pyrénomycètes). (Ib. XVI.) — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juillet 1860 à juin 1861. (Ib. ib.) — Choix de Cryptogames exotiques nouveaux ou mal connus. ([b. XIX, XX et XXI.) Dumorrier (E.). — Note sur la coupe du Jardin des Plantes de Lyon. (Ann.Se. Phys. Nat. Agric. Industr. Lyon. Sér.. HT, IV.) — Notice sur le terrain jurassique du Mont d'Or Lyon- nais. (Ib. ib.) — Rapport sur un mémoire de M. J. Martin : Paléon- tologie stratigraphique de l'infralias de la Côte d'Orretc. (b. 1b.) — Note sur les tufs calcaires de Meximieux. (Ib. $. HT: Y.) Dupont (Ed.). — Communication sur le terrain dévonien. (Bull. Ac. Belg. $. IE, XXX VII.) Duprez (Fr.-J.), Querezet (E.) et Mary (E.). — Rapports sur la note de M. A. Perrey concernant les trem- blements de terre en 1870. (Ib. S. II, XXX VI.) Dupurrs DE MACONEx. — Le parasite de la vigne (Oïdium Tuc- keri). (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon. MAR VE) DuranD. — Sur un ouvrage de M. Ach. Barbier, intitulé : Du moyen de grossir les graines et les fruits par la fécondation artificielle. (Ib. S. TI, VI.) Durreu DE Maisonneuve. — Sur la variété méridionale de l'Equisetum variegatum. (Act. Soc. Linn. Bor- deaux. XXVII.) — Sur le spadice du Munstera deliciosa. (Ib. ib.) — Sur le Dolichus bicontortus D. R. (Ib. ib.) 676 698 676 676 046 st heu Durieu DE MaAISoNNEUVE. — Sur le Cephalotaxus Fortunii. (Ib. ib.) — Sur les champignons vénéneux et les champignons comestibles. (Ib. XX VIII.) — Sur une monstruosité du Zea maïs. (Ib. ib.) — Sur la germination de Pteris aquilina. (Ib. ib.) EBray (Th.). — Note sur la production de cristaux dans les roches à l’état solide. (Ann. Se. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon. S. IH, IV.) L — Note sur la constitution géologique du Mont d'Or et de ses dépendances. (Ib. ib.) ENGESLTHALER (H.). — Crocus vernus in N. Œsterreich (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) ETALLON (A.). — Paléontostatique du Jura. Jura Graylois. Faune du terrain jurassique moyen. (Ann. Sc. Phys., Nat., Agric., Ind. Lyon. $. HI, IV.) Farvre (Ern.). Note sur la floraison et le développement de la hampe de l’Agave densiflora. (Ib. ib.) —— Sur les incrustations observées chez les végétaux et quelques animaux inférieurs. (Ib. $. IIE, V.) Favre (Alph.). — Mémoire sur les terrains liasique et keupé- rien de la Savoie. (Mém. Soc. Phys. H. nat. Genève. XV.) _ Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juin 1866 à mai 1867. (Ib. XIX.) FeisTMANTEL (Ot.). — Ueber Baumfarrenreste der bühmischen Steinkohlen-, Perm- und Kreideformation. — Prague, 1872, 1 br. in-4*. — Steinkohlen- und Perm-Ablagerung im Nord-Westen von Prag. — Prague, 1873, 1 br. in-4°. Ferrero (Cheval. O.). — Sulle torbe lombarde e sulla loro lavo- razione. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XI.) — Sagoi di combustibili, calcari, cementi e minerali lombardi. (Ib. ib.) DE Fizippi (F.).— Riassunto di aleune osservazioni sulla Persia occidentale. (Ib. VII.) Focxe (W.-0.). Braunkohlen bei Bremen. (Abh. nat. Ver. Bremen. III.) — Cerastium tetrandrum Curt. (Ib. ib.) — Die Blüthezeiten von Vaccinium vitis Idæa L.(Ib.ib.) Fort (L.-M.). — Succinta descrizione della geolog'ia di Barcellona e territorj circostanti. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XII.) — 83 — Fourner (J.). — Observations au sujet de la note de M. Ebray relative à la production des cristaux dans les roches à l’état solide. (Ann. Se., Phys., Nat. Agric., Ind. Lyon. $, HI, IV.) — Observations relatives à la notice de M. Gras sur le Diluvium alpin. (Ib. ib.) — Note sur les phénomènes chimiques du lehm. (Ib. ib.) — Note sur le Diluvium de la partie orientale du Lyon- nais. (1b. ib.) — Note sur la formation des aétites et des oolithes. (Ib. ib.) — Note sur le Mont d'Or et sur son système triasique. (1b. ib.) — Note au sujet du procédé à employer pour dégager les fossiles siliceux. (Ib. ib.) — Note sur les particularités géologiques et hydro- graphiques de la région de Saint-Quentin. (Ib. ib.) _ Note sur les minerais de fer jurassiques. (Ib. ib.) — Note sur le gîte des Buccins de la vallée de la Fuly. (Ib. ib.) — Note sur les cailloux impressionnés. (Ib. ib.) — Note sur les phénomènes des filons quartzeux et mé- tallifères. (Ib. ib.) —— Note au sujet des zones houillères de Saint-Étienne et des autres parties de la France. (Ib. ib.) — Observations sur les pierres colorées. (Ib. ib.) — Considérations sur la consolidation de la chaux car- bonatée contenue dans les eaux de source et dans les eaux de la mer. (Ib. ib.) — Sur les soulèvements dont les traces se constatent dans les Alpes. (Ib. 1b.) — Note sur les Losnes. (Ib. $. FI, V.) — Note sur les roches du système des schistes chlo- riteux, dites cornes vertes et cornes rouges. (Ib. ib..) — Note sur les gîtes cuprifères du Lyonnais, suivie de considérations théoriques sur certaines formations minérales. (Ib. ib.) — Note sur le Diluvium des montagnes occidentales du Lyonnais. (Ib. ib.) — Note sur l’emboîtement des montagnes Lyonnaises et Beaujolaises. (Ib. ib.) 676 me 4 re Fourner (J.). — Note sur la Syénite du Lyonnais et du Beau- jolais, suivie d’aperçus généraux sur les roches éruptives et sur leurs filons métallifères. (Ib. ib.) -- Note en réponse à la citation de M. de Rouville au sujet de l'endomorphisme desporphyres de Tarare. (ib. ib.) —- Note sur les phénomènes chimico-æéologiques des environs de Tarare, suivie de considérations géné- rales sur le métamorphisme. (Ib, ib.) — Note sur les terrains primordiaux des environs de Lyon. (Ib. ib.) — Sur les roches plutoniques récentes des alentours du Pilat. (Ib. ib.) — Du rôle de la per-solidification en géologie. (Ib. ib..) — Sur les découvertes récentes de l'archéologie concer- nant les instruments en silex, en bronze et en fer. (Ib. ib.) — Sur un arséniate de cuivre à Diou (Saône-et-Loire). (Ib. Sér. HI,-VI°) FREyx (J.). — Uecber eine Excursion auf den Ofner Blocksberg am 7 Jänner. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) — Beiträge zur Kenntniss der Vegetations-Verhält- nisse des Brdy-Gebirges in Bühmen. (Ib. ib.) Fucas (C.-J.). — Ueber die Einfluss des Leuchtgases auf die Vegetation. (Verh. Naturw. Ver. Carlsruhe, VI.) GALANTI. — Sul caglio vitellino. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XIV.) GARBIGLIETTI (A.) et MoriGGra (A.). — Cenni istologici sul seme del Solanum Lycopersicum L. (Ib. IX.) Gassies. — Note sur le Salvinia natans Hoffm. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VII.) GASTALDI (B.). — Sulla escavazione (affouillement) dei bacini la- custri compresi negli amfiteatri morenici. (Atti Soc. Ital. Sc. natur. V.) GaAUTIER (ERN.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juin 1871 à juin 1872. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève, XXI.) GENTILLI (A.). — Sopra un fenomeno del terreno glaciale di Vergiato (Atti Soc. Ital. Sc. nat. IV.) GiGziout (E.). — Intorno alla fauna pelagica. Brevi annota- zioni fatte durante il viaggio di circumnavigazione della Magenta. (Ib. XI.) 676 41 12 993 | | STE GILKINET (ALFR.). — Recherches morphologiques sur les Pyré- nomycètes. T. Sordariées. (Bull. Acad. Belg. Sér. I, XXXVII.) G10RDANO (F.). — Ascensione del Monbianco partendo dal ver- sante italiano ed escursione nelle Alpi Pennine. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VIL.) — Ascensione del Monte Cervino, nel settembre 1868. CB) GLEISBERG (P.). — Kritische Darlegung der Urgeschichte der Menschen nach Carl Vogt. — Dresde, 1868, 1 broch. in-8°. GLuGE (T.). — L'enseignement de la biologie dans les écoles. (Bull. Acad. Belg. Sér. IT, XXX VL.) GoBin. — Sur une pirogue antique, trouvée dans le lit du Rhône, à Cordon (Ain) le 8 janvier 1862. (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon, Sér. IIL, VI:) Goxxanrp (F.). — Notes sur les Dolérites de la Chaux-de-Ber- gonne (Puy-de-Dôme) et les minéraux qu'elles renferment. (Ib. Sér. IV, VI.) —- De la Martite dans le département du Puy-de-Dôme. Ses divers gisements. (Ib. ib.) — Note sur diverses formes cristallines de la Cuprite de Chessy. (Ib. ib.) Gosse (A-L.). — Rapport sur les travaux de la Société de Phy- sique et d'Histoirenaturelle de Genève, de juillet 1865 à juin 1866.(Mém. Soc. Ph. Hist. Nat. Genève, XVIII.) GosseLer (J.). — Carte géologique de la bande méridionale des calcaires dévoniens de l’Entre-Sambre-et-Meuse. (Bull. Acad. Belg. Sér. If, XXX VII.) GRANGE (W.). — The Manila hemp plantain. (Monthl. Rep. Agric. Washingt. 1872.) Gras (Sc.). — Sur les caractères du terrain de transport connu aux environs de Lyon sous le nom de Diluvium alpin ou de Conglomérat bressan. (Ann. Sc. Phys. et Nat. Agr. Ind. Lyon. Sér. II, IV.) Grisarp. — Note sur les Buccins des rives du Rhône et de l'Ain. (Ib. S. IT, V.) GRÜNHAGEN. — Ueber die muthmasslichen Beziehungen, wel- che Pilzentwickelung und Krankheitserscheinun- gen nicht selten auf das Engste mit einander zu verknüpfen scheinen. (Schr. Phys. Œk. Ges. Künigsberg XIII.) 093 955 676 698 11 DRE GuaLTErIO (marquis C.-R.). — Delle armi di pietra trovate attorno al lago di Bolsena, e delle piu antiche popolazione umani di quei paesi. (Atti. Soc. Ital. Sc. nat. XI.) Hackez (E.). — Beitrag zur Flora Nieder-Œsterreichs. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) Hagen (H.). — Ueber Hühlen- und Grottenthiere. (Scbr. Phys. Œk. Ges. Künigsb. V.) VON HAIDINGER (chev. G.). — Sui recenti lavori dell’ Istituto geologico di Vienna. (Atti. Soc. It. Sc. nat. VII.) — Lavori dell’ I. R. Istituto geologico di Vienna, nelV anno 1865. (Ib. VIII.) HAxEL (A.). — Neues Conservirungsmittel für Weingeistge- genstände. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) HarTING (P.). — Description d'un diamant remarquable, conte- nant des cristaux. (Verh. Kon. Akad. Wet. Amsterdam, VI.) —— Bijdrage tot de kennis der mikroskopische Fauna en Flora van de Banda-Zee, naar aauleiding van eenige door diepzeeloodingen van 990 tot 4000 vademen uit die zee opgebragte gronden. (Ib. X.) — Recherches de morphologie synthétique sur la pro- duction artificielle de quelques formations cal- caires organiques. ([b. XIII.) Hazsuinsky (FR.). — Einige neue oder wenig bekannte Arten der Pilzflora des südüstlichen Ungarns. (Verh. Zocl. Bot. Ges. Wien, 1873.) Hvuwserr (A.) et de Saussure (H.). — Biographie dE. Cla- parède. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève, XXIL.) ILSE (H.). — Mittheilungen über die Flora des Wilhelmswalder Forstes. (Schr. Ph. Œk. Ges Künigsb., V.) Issez (A.). — Di alcuneossa umane provenienti del terreno pliocenico di Savona. (Atti Soc. Ital. Sc. nat, XI.) JoANNON (ANT.). — Action du froid sur les végétaux ligneux pendant l'hiver 1870-71. (Ann. Soc. Agric., Sc. Nat., Arts ut. Lyon. Sér. IV, IV.) Jourpan. — Découvertes ethnographiques et paléontologiques dans le bassin du Rhône. (Ib. $. II, VI.) —— Végétaux fossiles recueillis près de Narbonne. (Ib. ib.) JuraTzkA (J.). — Botrychium virginianum in der Ramsau gefunden. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) 093 41 713 41 code ' — 01 — KASCHEIKE (0.). — Brief über eine Begräbnissstätte der alten Heiden. (Schr. Ph. Œk. Ges. Künigsberg, V.) Kawall (J.-H.). — Naturhistorische Andeutungen für die Revision des lettischen Bibeltextes. — 1 br. in-12. VON KLINGGRAFF (C.-J.). — Bericht über die Versammlung des preussischen botanischen Vereins in Dantzig am 18 mai 1864. (Schr. Ph. Œk. Ges. Künigsb. V.) vON KLINGGRAFF (H.). — Beschreibung der in Preussen gefun- ” denen Arten und Varietäten der Gattung Sphag- num. (Ib. XIII.) — Aufzählung der bis jetzt in der Provinz Preussen aufgefundenen sporentragenden Cormophyten. (Ib. ib.) KNOB8E. — Ueber ein Kalkgebilde aus der Provinz. (Ib. V.) Knop. — Ueber das Vorkommen von Petroleum in Reicharts- hausen im Odenwald. (Verh. Naturw. Ver. Carlsruhe, VI.) — Ueber die Constitution der Feldspathe. (Ib. ib.) — Mikroskopisches Feinschliff von Hypersthen.(Ib.ib.) KÔRN1CKE (FR.). — Zweiter Beitrag zur Flora der Provinz Preus- sen. (Schr. Phys. Œk. Ges. Künigsberg, V.) Lacroix. — Sur les calcaires lacustres du Lot-et-Garonne. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VII.) LaronrT (A.). — Note pour servir à la faune de la Gironde, con- tenant la liste des animaux marins dont la pré- sence a été constatée à Arcachon pendant les années 1869-1870. (Ib. XXVIIL.) Lancaster (AzB.). — Note additionnelle au mémoire de M. W.-T. Brigham, intitulé : Volcanic Manifesta- tions in New-England, 1638-1870. (Mém. Boston Soc. Nat. Hist. Il.) — Note sur le tremblement de terre ressenti le 22 octo- bre 1873 dans la Prusse rhénane et en Belgique. (Bull. Acad. Belg. Sér. I, XXXVI.) LespirNasse. — Sur la Scilla verna et l'Uredo antherorum. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VII.) LEssona (M.). — Sopra due nuove specie di Animali [nvertebrati raccolte nel golfo di Genova. (Atti Soc. Ital. Sc. Nat. VIIL.) = Sulla riproduzione delle parti in molti animali. Gb XP) — Calendario zoologico in Piemonte. — Turin, 1873, 1 vol. in-8°. 1V* Il 861 11 546 815 Tres Leupe (P.-A.). — Georgius Everardus Rumphius, Ambonsch natuurkundige der zeventiende eeuw. (Verh. Kon. Ak. Wet. Amsterdam, XII.) - Linper (J.). — Des dépôts lacustres du vallon de Saucats. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VII.) — Coupe du terrain quaternaire recouvrant le terrain miocène près Léognan. (Ib. ib.) = Sur un sondage à Monrose, dans le Médoc. (Ib. ib.) — Description géologique des couches des environs de Casteljaloux. (Ib. ib.) — Sur une couche sableuse fossilifère rencontrée près d'Arcachon. (Ib. ib.) — Résumé d’un travail de M. L. Agassiz sur le fond de l'Atlantique. (Ib. ib.) — Sur deux sondages près l'embouchure de la Gironde. (Ib. ib.) — Sur des filons d’Apatite observés en Estramadure. (BV ETS); — Sur des sables provenant de dragages en mer et sur la fayalite. (Ib. ib.) — Sur l’hydrologie souterraine du département de la Gironde. (Ib. ib.) — Sur les terrains de transport de la Gironde. (Ib. ib.) Lioy (P.). — Di una Stazione lacustre scoperta nel Lago di Fimon. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VII.) — Cenni sulle marne fossilifere di Chiavon nel Vicen- tino. (Ib. VIT.) — La stazione lacustre di Fimon. (Ib. ib.) — Discorso sulle condizioni fisiche ed economiche del Vicentino. (Ib. XI.) LomBarD (H.-C.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juin 1868 à juin 1869. (Mém. Soc. Phys. et Hist. Nat. Genève, XX.) DE LorioL (P.)et JacCARD (A.). — Étude géologique et paléon- tologique de la formation d'eau douce infracrétacée du. Jura et, en particulier, de Villers-le-Lac. (Ib. XVIII.) DE LorioL (P.) et Pezrar (E.). — Monographie paléontolo- gique de l'étage portlandien des environs de Boulogne-sur-Mer. (Ib. XIX.) — et — Monographie paléontologique et géologique des étages supérieurs de la formation jurassique des environs de Boulogne-sur-Mer. ([b. XXIII.) 698 > ji itliiséait) PRE LürorH. — Ueber den Zusammenhang der periodischen Erscheinungen des Pflanzenlebens mit der Tem- peratur. (Verh. Naturw. Ver. Carlsruhe, VI.) Mac Lachlan (R.). — Obituary : Alexis Fedtschenko. (Ent. M. Mag. X.) MaGGr (L.). — Intorno al terreno erratico della Valcuvia. (Ati Soc. Ital. Sc. Nat. IX.) — Intorno ad una cuspide di freccia in selce, trovatta nel Sabione di Carbonara (dintorni di Pavia). ; (Ib. XV.) MAaLaIsE (C.). — Note sur la description du terrain silurien du centre de la Belgique. (Ann. Soc. Malac. Belg. VIH.) ? _Marcer (Fr.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juillet 1862 à juin 1863. (Mém. Soc. Phys. Hist. Nat. Genève, XVII.) MariNONt (C.). — Di alcuni oggetti preistorici trovati nei dintorni di Crema. (Atti Soc. Ital. Se. Nat. XI.) — Nuova localita preistorica dell’ epoca del bronzo in Lombardia. (Ib. XII.) — Nuovi avanzi preistorici raccolti in Lombardia. (be XEV.) — Sul quinto congreso internazionale di Antropologia e di Archeologia preistorica, tenuto a Bologna nell ottobre 1871. (Ib. ib.) — Nuovi materiali di Paleoetnologia lombarda. (Ib. XV.) — Sullo stato morale e materiale della Societa Italiana di Scienze Naturali nel| anno 1872. (Ib. ib.) von MarscHazz (comte AuG.). — Nomenclator zoologicus, continens nomina systematica generum anima- lium tam viventium quam fossilium, secundum ordinem alphabeticum disposita. — Vienne, 1873, 1 vol. in-8°. von MARSCHALL (baron Ch.). — Ueber die allmählige Verbrei- tune und Entfaltung der Organismen auf der Erde. (Verh. naturw. Ver. Carlsruhe, VL.) Masë (FR.). — Ricerche botaniche nelle valli ostigliesi nel 1866- 67-68. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XI.) Micer (H.-J.). — Instrument pour faciliter le maniement, sous le microscope, des Foraminifères et autres objets de même taille. (Ann. Soc. Malac. Belg. VIII.) 12 438 42 856 Miquez (F.-A.-G.). — De Palmis Archipelagi Indici observa- tiones novæ. (Verh. Kon. Ak. Wet, Amster- dam, XI.) 713 MonrTerioRI. — Di una miniera di Pirrotina nichelifera di Locarno (Val Sesia). (Atti Soc. Ital. Se. nat. IX.) 593 Morren (E».). — Les relations entre la chaleur et la végéta- tion,spécialement au point de vue de l'intervention dynamique de la chaleur dans la physiologie des plantes. (Bull. Acad. Belg. S. IT, XXX VI.) 3 — Deuxième note sur l'application de la théorie méca- nique de la chaleur à la physiologie des plantes. (Ib. S. H, XXXVII.) » Morren (E:), DEwALQUE (G.) et Montigny (Ch.): — Rapports sur le mémoire de concours concernant les rela- tions de la chaleur avec le développement des végétaux phanérogames. (Ib. $. IH, XXXVI.) » Morren (E.) et Van Beneden (E.). — Rapports sur le mémoire de M. Gilkinet relatif à des recherches sur les Pyrénomycètes. (Ib. S. I, XXXVIL.) » DE MorrTiLLer (G.). — Sur l'affouillement des anciens glaciers. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. V.) 593 —— Coupe géologique de la vallée de Sienne. (Ib. ib.) » —- Tableau comparatif des terrains paléozoïques et secondaires du versant français et du versant ita- lien des Alpes. (Ib. ib.) » — Géologie des environs de Rome. (Ib. VI.) » — Il primo Congresso paleoetnologico tenuto a Neu- chatel nel 1866. (Ib. IX.) » Mourlon (M.). Observations sur le classement des couches tertiaires moyennes dans le Limbourg belge. — Bruxelles, 1873, 1 broch. in-&. 887 — Même ouvrage. (Ann. Soc. Malac. Belg. VIIL.) 42 Muzzer (J.). — Principes de classification des Lichens et énu- mération des Lichens des environs de Genève. (Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, XVI.) 698 — Notice sur la nature des anthères, d’après une monstruosité du Jatropha Pohliana (Adenoropium luxurians Pohl). (1b. XVII.) » — Notice sur l'existence d'anthères triloculaires. (Ib. ib.) » — Notice sur deux sortes d'étamines infléchies dans les Euphorbiacées. (Ib. ib.) » NeGri (G.). — Osservazioni geologiche nei dintorni di de (Atti Soc. Ital. Sc. nat. X.) 993 AT TE NeGri (G.). — Dell opera di Alfonso Favre : Recherches géolo- giques dans les parties de la Savoie, du Piémont et de la Suisse voisines du Mont-Blanc. Nota bibliografica. (Ib. XI.) DE NERVILLE (G.). — Sur un lambeau de Calcaire permien observé près de Dax. (Actes Soc. Linn. Bor- deaux, XX VII.) NoGuës (A.-F.). — Dépôts jurassiques du Languedoc pyrénéo- méditerranéen, comparés à ceux des bassins du Rhône et de Paris. (Ann. Sc. Phys., Nat., Agric., Ind. Lyon. $. III, VI.) — De la géologie stratigraphique et minéralogique des sédiments inférieurs et des terrains cristallins des Pyrénées orientales. ([b. ib.) — Note sur les calcaires hydrauliques du département deAïn. (Ib.S.°IV, IV.) NuEL (J.-P.). — Note sur les phénomènes électriques du cœur. k (Bull. Ac. Belg. S. IT, XXX VI.) D'Omazius-D HALLOY (J.-J.). — Sur le transformisme. (Ib. ib.) — Note sur le terrain dévonien. (Ib. $. II, XXXVII.) OmBoxt (G.).—Sull' azione riescavatrice esercitata dagli antichi ghiacciaj sul fondo delle valli Alpine. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. V,) — Bibliografia. Capellini. Studj stratigrafici e paleon- tologici sull Infralias nelle montagne del golfo della Spezia. Bologna, 1862. — Capellini. Carta geologica dei dintorni del golfo della Spezia e Val di Magra inferiore Torino, 1863. (Ib. ib.) — Delle principali opere finora pubblicate sulla Geolo- gia del Veneto. (Ib. ib.) _— Bibliografia. Lyell. Antichita dell Uomo. — Gas- taldi, Strobel e Pigorini. Avanzi dell antica indus- tria umanà in Italia. — Broca. Lavori della Societa d'antropologia di Parigi. (Ib. VI.) — Relazione sulle condizioni geologiche delle Ferrovie progettate per arrivare a Coira passando per lo Spluga, il Settino e il Lucomagno. (Ib. VIII.) — Bibliografia. Miniere della Sardegna. Sunto dell opera del! ingegnere Gouin intitolada: Notice sur les mines de l’île de Sardaigne pour l'explication de la collection des minerais envoyés à l'Exposi- tion universelle de Paris pour 1867. Cagliari. 1867. (Ib. X.) 993 546 676 593 0 — Omsoxi (G.). — Bibliografia. Zirkel. Composizione e struttura microscopica delle lave recentissime di Nea- Kameni presso Santorino. (Ib. ib.) — Come si debbano ricostituire gli antichi continenti. (Ib. XI.) OrTL1E8 (J.) et Dozzruss (G.). — Compte-rendu de géologie stratigraphique de l’excursion de la Société Mala- cologique de Belgique dans le Limbourg belge, les 18 et 19 mai 1873. (Ann. Soc. Mal. Bel. VIII.) OupEmaxs (C.-A.-J.-A.). — Ueber den $Sitz der Oberhaut bei den Luftwurzeln der Orchideen. (Verh. Kon. Akad. Wet. Amsterdam, IX.) — Annotationes criticæ in Cupuliferas nonnullas Java- nicas. (Ib. XI.) PAGLIA (ERN.).— Sulla morena laterale destra dell antico ghiac- ciajo dell! Adige lungo la sponda occidentale del Lago di Garda. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VI.) — Frammenti di mattone in un ceppo alluvionale lungo la sponda naturale sinistra del Po, presso Codo- gno. (Ib. VIII.) ParaDin (G.). — Description du Lyonnais et du Beaujolais, contenant des détails sur la situation du pays, les montagnes, les fleuves, les rivières, les mines et autres choses remarquables. (Ann. Sc. Phys. Nat. Agric.. Ind. Lyon. Sér. IT, IV.) Parry (C.-C.). — Report of the Botanist for the year 1869. (Un. St. Dep. Agric. Rep. of the Comm. 1869.) — Idem for the year 1870. (Ib. 1870.) — Botanical explorations in East Tennessee. (Monthl. Rep. Agric. Washingt. 1870.) Payor (VEN.). — Végétation de la région des neiges, ou Flore des Grands-Mulets (Mont-Blanc). (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon, $. HI, VI.) Picrer (F.-J.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juillet 1859 à juin 1860. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. de Genève, XV.) PiGEon. — Classement des terrains de la Gironde. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VIII.) Piper (Hor.). — Hybridizing, cross-breeding and degeneration of plants. (Un. St. Dep. Agr. Rep. Comm. 1867.) PLanramour (E.).— Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juillet 1864 à juin 1865. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève, XVIIL:) 093 698 + nds Aer pe RO he Bo AD M oups Are due. PE ST NE EE ES ON RE Er Èqres Plateau (Félix). — Note sur un procédé pour donner ou pour rendre leur couleur rouge aux muscles conservés dans l’alcool. — Bruxelles, 1874, 1 br. in-8&e, PLarTz (PH.). — Das Steinsalzlager von Wyhlen. (Verh. Nat. Ver. Carlsruhe, VI.) — Geologie des Rheïinthals. (Ib. ib.) Por (J.-E.). — Notiz über Assa fœtida. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) PonTREMoOLI. — Osservazioni filologiche sul testo ebraïco della cosmogonia mOsaica nei rapporti colla geologia. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VIII.) Poxzr (G.). — Sopra un nuovo ordinamento geologico dei terreni subappennini. (Ib. XI.) Poyer — Note sur les terrains houillers. (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon, Sér. HI, V.) RAUWENHOFF (N.-W.-P.). — Bijdrage tot de kennis van Dra- cœna Draco L. (Verh. Kon. Ak. Wet. Amster- dam, X.) REICHARDT (H.-W.). — Bericht über am 4 Jänner 1873 im Botanischen Garten und am 6 Jänner in der Brühl blühende Pflanzen. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) — Dianthus Leitgebii (D. barbato- -superbus), ein neuer Nelkenblendling. (Ib. ib.) — Ueber die Unterschiede von Alnus glutinosa Gürtn. und A. incana D. C. zur Blüthezeit. (Ib. ib.) von Reuss (chevalier À. fils). — Beiträge zur Flora von Nieder- Oesterreich. (Ib..ib.) Ricca (L.). — Catalogo delle piante vascolari spontanee della zona olearia nelle due Valli di Diano Marina e di Cervo. (Atti Soc. It. Sc. nat. XIII.) -- Alcune osservazioni relative alla Dicogamia nei vegetali fatte sulle Alpi di Val Camonica nell anno 1870. (Ib. ib.) — Contribuzioni alla teoria dicogamica. Osservazioni sulla fecondazione incrociata de’ vegetali alpini e subalpini fatte nelle Alpi della somma Val Camo- nica l’anno 1871. (Ib. XIV.) 2 Ricco (ANN.). — La Stampa naturale perfezionata da Felix Ricco. (Ann. Soc. Nat. Modena, VII.) Ropgr. — Sur le développement et l'organisation des cônes de Pins. (Ann. Sc. Phys. Nat. Agr. Ind. Lyon, Sér. II, V.) 979 713 593 676 rs UE Rozpx (W.-H.). — Ueber die genealogischen Systeme Haeckels, besonders die sogenannte Gastræatheorie. (Berl. Ent. Zeitschr. XVIII.) Ross (Al.-M.). — Canadian Ferns and wild Flowers, collec- ted in the Province of Ontario, Canada, — Toronto, 1873, 1 br. in-12. RosrTan (E.). — Proposta e norme per una Flora italiana. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VIIL.) SADEBECK (R.). — Ueber Asplenium adulterinum Milde. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) de Saussure (H.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juin 1870 à juin 1871. (Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève, XXI. SAUTER (A.). — Ueber Neuseeland. (Schr. Phys. Œk. Ges. Künigsberg, V.) — Die Flechten des Herzogthums Salzburg. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) SCARABELLI (G.). — Sulle cause dinamiche delle dislocazione degli strati negli Apennini. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. VIIL.) — Notizie sulla Caverna del Re Tiberio. (Ib. XV.) SCHULZER VON MUGGENBURG ($r.). — Ueber im December gereifte Himbeeren. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) SCHUMACHER (H.-A.). — Jose Jeronimo Triana. (Abh. Naturw. Ver. Bremen, III.) SCHUMANN (J.). — Preussische Diatomeen. Nachtrag. (Schr. Phys. Œk. Ges. Künigsberg, V.) ScHwANN (Tx.). — Notice sur Fr.-Ant. Spring. (Ann. Acad. Belg. 1874.) ScHwANx (TH.) et GLUGE (TH). — Rapports sur deux mémoires de physiologie de M. Nuel. (Bull. Ac. Belg. S. H, XXX VI.) SRGUENZA (G.). — Intorno alla Fluorina siciliana. (Atti Soc. It. Sc. nat. V.) — Sul crétaceo medio dell Italia meridionale. (Ib. X.) — Scoperta di un lembo di terreno cretaceo assai fossi- lifero nella provincia di Messina. (Ib. XII.) SELLA (Q.). — Discorso d’apertura del Congreso dei Naturalisti, pronunziato dal presidente straordinario nella tornata del 3 settembre 1864 in Biella. (Ib. VII.) SeyDLER (Fr.). — Beitrag zur Flora der Provinz Preussen. (Schr. Phys. Œk. Ges. Künigsb. 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Suess (E.).— Sur la structure des dépôts tertiaires du Vicentin. (Ib. XI.) TaRAMELLI (T.). — Sugli antichi ghiacciaj della Drava, della Sava e del! Isonzo. (Ib. XIII.) 11 993 EG TARAMELLI (T.). — Cenni sulla formazione della terra rossa nelle Alpi Giulie meridionali. (Ib. XV.) TarGion1-Tozzerri (AQ.). — Vertebrati e Molluschi, osservationi raccolti in una escursione pel Casentino. (Ib. ib.) TAYLOR (Th.). — Report on fungoid diseases of plants. (Un. St. Dep. Agric. Rep. Comm. 1871.) — Microscopie investigation : Pear-tree blight. (Monthl. Rep. Agric. Washingt. 1872.) — Idem : Fiji Island cotton. (Ib. ib.) — Idem : Yellows of the peach. (Ib. ib.) —— Idem ; Onion blight and smut. (Ib. ib.) — Idem : Potato blight and root. (Ib. ib.) Thielens (A.).— Acquisitions de la Flore belge. IL® fascicule, comprenant les années 1869, 1870, 1871 et 1872. (Suite, voir fascicule I.) Gand, 1874, 1 broch. in-8°. THomPsoN (R.-0.). — Botany and Agriculture of the Rocky Mountain Basins. (U. S. Dep. Agr. Rep. Comm. 1866.) TissERANDOT. — Note sur le terrain houiller de Ternay et Com- munay. (Ann. Sc. Ph. Nat. Agric. Ind. Lyon, S-ALLe1) TissERANT. — Sur les Lycoperdon. (H. $. HI, vi.) TRevisan (Comte V.). — Sul genere Dimelæna di Norman. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. XI.) TromPEo (B.).— Saggio di osservazioni sul circondario Biellese. (Ib. XII.) Turra (A.). — Su tre piante inedite del Vicentino. (Ib. XI.) Van Beneden (Ed.), — De la distinction originelle du testi- cule et de l'ovaire. (Bull, Ac. Belg. Sér. II, XXXVII.) VAN BENEDEN (P.-J.). — Un mot sur la vie sociale des animaux inférieurs. (Ib. Sér. II, xxxvi.) Van DEN Bosc (R.-B.). — Hymenophyllaceæ Javanicæ; sive descriptio Hymenophyllacearum archipelagi In- dici, iconibus illustrata. (Verh. Kon. Ak. Wet. Amsterdam, IX.) VAN DER SANDE-LACcosTE (C.-M.). — Synopsis Hepaticarum Javanicarum, adjectis quibusdam speciebus Hepaticarum novis extra-javanicis. (Ib. V.) — Species novæ vel ineditæ Muscorum Archipelagi Indici. (Ib. XIII.) 314 15 713 OT VANSITTART-NEALE (E.). — On typical selection, as a means of removing the difficulties attending the Doctrine of the Origin of Species by Natural Selection. (Proc. Zool. Soc. London, 1861.) - Vasey (G.). — Botanical notes : Liatris odoratissima Willd. ; | vegetation in Western Kansas; grasses for fixing a shifting soil. (Month]l. Rep. Dep. Agr. Washing- ton, 1872.) — The cotton-wood tree; our native oaks, ete. (Ib. ib.) —— Forest-tree culture. (Ib. ib.) — Curious phenomenon in vegetable physiology : ame- rican plants in Great-Britain. (Ib. ib.) — À poisonous Rudbeckia; Potentilla fruticosa or shrubby cinque-foil ; trees for cultivation ; experi- ments with forest-trees in Kansas. (Ib. ib.) VizLa (A.). — Sopra alcuni Marmi di Valtellina. (Atti Soc. Ital. Sc. nat. IX.) ViLLA (G.-B.). — Sulle Torbe della Brianza. (Ib. VI.) — Le Roccie dei dintorni di Morbegno. (Ib. IX.) — Altre osservazioni sulle roccie dei dintorni di Mor- begno. (Ib. ib.) - = Osservazioni sul terreno cretaceo di Toscana, para- gonato a quello della Brianza. (Ib. XI.) VINCENT (G.). — Matériaux pour servir à la faune laekenienne des environs de Bruxelles. (Ann. Soc. Mal. Belg. NF.) — Fossiles recueillis dans les sables heersiens près de Orp-le-Grand. (Ib. ib.) DE VisianI. — Descrizione di una nuova specie di Palma fossile. (Atti Soc. Ital. Se. nat. XI.) YON WALTERSHAUSEN (baron.) — Discorso sull Islanda. (Ib. xXN°) — Discorso delle Isole Ebridi. (Ib. ib.) WaRTMANN (El.). — Rapport sur les travaux de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, de juin 1867 à juin 1868. (Mém. Soc. Phys. H. nat. Genève, XIX.) Wiepren (C.-F.).— Notizen über Blitzrühren und deren Ent- stehung. (Abh. Nat. Ver. Bremen III.) WzesBauER (J.). — Zur Flora von Nieder-Oesterreich. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1873.) WoLoszozax (E.). — Nachtrag zur Flora des sudôstlichen Schiefergebietes Nieder-Oesterreichs. (Ib. ib.) 883 593 30 41 WycxHorr (N.). — Alfalfa in California. (Monthl. Rep. Aer. Washington, 1872.) 16 Zappaca. — Vortrag über die geologischen Verhältnisse der russischen Ostseeprovinzen. (Schr. Phys. Œk. Ges. Künigsberg, V.) 11 ZeccHini (P.).— Programma di un libro di Geologia. (Atti. Soc. Ital. Sc. nat. X.) 093 ZoLLIKOFER. — Esposizione dei differenti sisteme geologici. (Ib. VI.) ANONYME. — Indicazioni relative alla Commissione di Geologia nel Portogallo. (Ib. VIII.) » _- Regolamento della Societa [taliana di Scienze natu- rali. ([b. X.) » — Hints in Horticulture. (U. $S. Dep. Agr. Rep. Comm. 1868.) 15 — The Cranberry interest. (Ib. 1869.) » — The Jenequen or Sisal-Hemp. (Ib. ib.) » — Minor vegetable Products and their sources. (Ib. 1870.) 0 — Grasses of the plains and eastern slope of the Rocky Mountains. (Ib. ib.) ù — Food products ofthe North-American Indians. (Ib.ib.) Ù — The Ramie (Boehmeria tenacissima). (Monthl. Rep. Agric. Washington, 1867.) 16 _ Hungarian grass (Panicum germanicum). (Ib. ib.) — What is Ramie? (Ib. 1870.) » — Rheea fiber. (Ib. ib.) » — The North American Desert Flora between 32 and 42 North Latitude. (Ib. 1871.) » — Condurang'o. (Ib. ib.) — Statuts de la Société Belge de Microscopie, fondée le 12 juillet 1874. — Bruxelles, 1 broch. in-8c. 974 _ Arnaks de la Soc Enlom. de Eeline | Tome. XX. AI | 2 Dauges ad nat de Po! Der. 4 Mélanorphoses de l'Exema a par Le D! Papi. :B Gyna Fervida PP? de ANaussnre A AU TANT LU VE Y po NA er: (0 { U . 2. Annales de la Societe entomo logique de Belgique PL 2 ( CAT D ? 7 e r E zeme : / 1 Scodra Aussereru Z.Z. g'nat 2 LA 0 Dette ch : L ‘ Are l 1% Plaque supportant les yeux 2° Plastron levre jo Pan tios . b , ——— , lastron 1” Chehcere 3% Drassus Montandonu Z B É Léna tone 25 2 Pachylomerus pustulosus Z.Zg"nat 5% Aire 0 ulaire # Aire ocul F: D1l ! 1 x EÙ Fniévyre 24 Plaque supportant les yeux d 3 Tarse de la P ifte macnolIre ] Epiéy 1 LE : h Cr] L | t ù * LA N ( la RAP ' D ‘f L. . ’ # Ü i > 1 je l F f Annales de la Societe entomologioue de R 1 Eurypelma Duponti Pla ne ve i k s de . É Ir ta LR n « 7 27 iv À 1 É ds « E ' , 1. € . Ü (l » “ : : “ ' \ , y 2 s \ è * : : { ü ; , £ \ 1 $ M & ; . * + L' De 4 # nd b C3 AAUR À l 4 \s » l x ÿ À 4 : ; , : ATUMQUES de, L& Socute EÉrdonu 1Lque de À , Stevens. ad. nat Ne ART NÉ EP APTE D TV EN ORE. P17 7, DUR RONA LE 1e e. 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Ce catalogue, dont les fascicules sont publiés successivement dans les Annales, et peuvent être acquis séparément, est divisé systématiquement comme suit; il comprend, indépendamment des titres des ouvrages publiés isolément, ceux de tous les mémoires et notices insérés dans les recueils que possède la bibliothèque : I. Entomologie générale; Entomologie appliquée ; Ouvrages XI. XIL. XIII. KEV:. traitant d’Insectes de plusieurs ordres ou d’Articulés de plusieurs classes. . Coléoptères. . Lépidoptères. . Névroptères et Orthoptères. . Hyménoptères. . Diptères. . Hémiptères. . Aptères, Thysanoures, Aphaniptères, Arachnides et Myriapodes. - . Crustacés et Cirrhipèdes. . Vertébrés. Mollusques et Animaux inférieurs. Histoire naturelle générale ; Zoologie générale; Botanique; Géologie; Minéralogie. Ouvrages divers. Revues périodiques; Publications des Sociétés savantes, En vente au prix de cinquante centimes le fascicule : Div. 1, fasc. 1 et 2: Div. I, fase: 4, 2, 3, 4, 3 et 6; Div. IL, fase. 4, 2, 3, 4, Set 6; Div. IV, fase. 1; Div. V, fasc. 4: Div. VI, fasc. 1: Div. X, fase. 1; Div. XI, fase. 1; Div. XIT, fasc. 1,5 3, 4 et à. La Société peut encore disposer de quelques exemptuires des ouvrages suivants : PUTZEYS. — Monographie des Clivina et des genres voi- sins. — Prémices ‘entomologiques (Monographie du genre PASIMACHUS ; 62 esp. nouv. Cicio- del: et Carab.) (1 pl.), in-8. — Post-scriptum ad CLIVINIDARUM monogrä- D phiam (2 pl.), in-8. (Extraits des Mémoires de la Société royale d: sciences de Liége.) — TRECHORUM europæorum conspectus, in-8". (Extrait de Stettiner entomologische Zeitung.) — Révision générale des CLIVINIDES in-8. — Supplément à la révision générale dc: CLIVINIDES (1 pl.), in-8. (Extraits des Annales de la Société entomologique € Belgique.) LEDERER. — Contributions à la faune des Lépidoptères d la Transcaucasie (2 pl. color.), in-8°. (Extrait des Annales de la Société entomologique d Belgique.) PREUDHOMME DE BORRE. — Note sur le Byrsax (Bole- tophagus) gibbifer Wesm., in-8”, (Extrait des Bulletins de l’Académie royale de Bel- gique.) DE CHAUDOIR. — Essai monographique sur le groupe de Pogonides, in-8. — Essai monographique sur les Orthogoniens, in-8°. — Essai sur les Drimostomides et les Cratocé- rides, etc. sh Monographie des Callidides. | Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de Bélgique. Années 1868-69, 1869- 70. Chacune. Ke € as … :* LI 0 20 1 50 x 4 nn er AP ep... M) #44 4747 RSR | à. Ld | 4,4 ns. L A A 0 Nas _ TYe eue, ET w L 1! a » @ ( ! pp" HE DL POTTER À ; } “14 a, 4 Loy JL | De a ADOBE AR ANT AU EL LE à FETE fi ja te DE 0 « $ due esta Ad | - + | s ? : (HIHI 1ahtaîae ABoneËLee | ON 7 7 102% 4 £ a a, | _(" un ‘£ CELL LS Jim L'+ 2 ''Tyre … «8 “y PAT 260 L } jy mn | dr la » = LH DTL ELITE + ARS AA es a T4 f LL A ‘ UN NY e , À £ F AAA # ia FA Lo Le | #1 ET en PNR pre pr) CL OT de aEcT bn 4° PEER rt dun a VE TT ALdihes ea) lnil r) DS ALU EEE EU k a.LR&ke: sl Abe D su Lt N) AA 545 ! ja “+ + CS { 4 ME AT 4} | Ve. rv AU Fa ena nu < { LUF! | # | ùT 4/22 L £ #1 ME LOTS LADA ONE Le AA 22, ste PE ve u n LE na LA Er 1 . L é T4 j Vire RE “| PF Le. =. (PAP llaeste. 1 remuaa per rer tn RAM LATE 4 HR fe Wu AMIE PEN APRNPPIEMENTE LA 1 Q ll | &é AS) Ans on Le 2h A HO Chile Sn rs lisant" CE] | | q Æ an ap pe 02200: 1 NS PEU ] 17? u, “e AUS à eus L4 . | 7 "er if $ [TPM UNI A TA LL Le COLLE. RRNAIS ! a A. 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