| MONE NÉ LS ES [ren : rie (ie 2 : nue EE +73 fi ji pérrtheteiiie se , Lu ju à î | à Ë “ ï an : ? x 4 d * à | ù \ pr 1 r + AA DAT % LAURE #r 4 t : RCE PE UE d D) st 4 APRENE TT ï r. VEN" © U 7° RETURN TO LIBRARY OF MARINE BIOLOGICAL LABORATORY WOODS HOLE, MASS. LOANED BY AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY me d j > i 32 Ÿ L CE Î ? j : 4. T DE _ BELGIQUE ÿ # J j \ \ à ; 4 hf 1 d Ÿ Î ‘ +4 à É à F | , o r Lo 72 4 3 < À Art pes: v Er - # nn PAS * ‘ © SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE | UT DClencres ANNALES DE LA NOCURTE ROYALE HALACOLOUIQUE BELGIQUE TOME XXIX ANNÉE 1894 BRUXELLES P. WEISSENBRUCH, IMPRIMEUR DU ROI 45, RUE DU POINCON, 45 10 juillet 1596 P.-J. VAN BENEDEN Malacologiste. NOTICE BIOGRAPHIQUE PAR Paul PELSENEER —0}9%00— — En divers endroits, il a été et il sera publié des notices biogra- phiques générales sur P.-J. van Beneden. Dans l'Annuaire de l'Aca- démie de Belgique, notamment, la main la plus autorisée à le faire, retracera la longue et brillante carrière et l’œuvre considérable de celui qui fut le doyen de ce corps savant. Mais la Société malacologique de Belgique se devait à elle-même, et elle devait à la mémoire de celui qui, parmi ses membres hono- raires, était le plus éminent, de rappeler que van Beneden fut un malacologiste, ce qui est généralement peu connu. Car, si la fin de sa vie et ses publications les plus étendues ont été consacrées spécia- lement à la paléontologie des vertébrés, ses débuts dans la littérature zoologique furent des travaux malacologiques restés célèbres; et, pendant bien des années, ce fut sur des mollusques que se porta presque toute son activité scientifique. Le but de ces lignes est de montrer ce côté particulier de la carrière de P.-J, van Beneden, et de faire voir que les malacologistes peuvent le revendiquer comme un des leurs. Les premières recherches de van Beneden portèrent sur la faune malacologique terrestre et fluviatile des environs de Malines, qu'il habitait alors. 11 en publia le catalogue (en collaboration avec Tuer- TOME XXIX, 1894 1 Y] SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE linckx) dans le Dictionnaire géographique de la province d'Anvers, par Van der Maelen (pp. 169, 170 ; 1854) L'an d’après, il fit connaître l’organisation du « Mytilus » poly- morphus de Pallas. Ce curieux lamellibranche, originaire de la Volga, commençait, il y a une cinquantaine d'années, à s'introduire dans toutes les eaux douces de l’Europe occidentale. Aussitôt qu'il parut dans la Meuse, à Maeseyck, un pharmacien de cette localité, Dreis- sens, le signala à van Beneden. Celui-ci fit voir () que, par toute son organisation, cette forme est très différente des Mytilus et créa pour elle le genre Dreissensia, en l'honneur de celui qui en avait le premier reconnu l'existence en Belgique. Les recherches plus récentes ont confirmé ce résultat : Dreissensia appartient non seulement à un autre genre, mais encore à un tout autre groupe que les Mytilus. Ce genre Dreissensia l’occupa encore à plusieurs reprises, notam- ment pour la description d'espèces nouvelles. Pendant l’année 1836, en collaboration avec Robb, il décrivit deux +. En ysiens des environs de Nice : « Aplysia » Brugna- tellii et » Weebi. Gette dernière, qui avait déjà été et fut encore, HS ae sous beaucoup d’autres noms (Aplysia petla- lifera, Rang. ; bre neapolitana, Delle Chiaje ; Aplysia depressa, Cantraine : . ornata, Deshayes, etc.), est remarquable par divers points d'organisation, découverts depuis, montrant les affinités des « Ptéropodes » gymnosomes pour les Aplysiens. Avec le même collaborateur et dans le même recueil (), il fit mieux connaître le genre Parmacella, pulmoné nu de l'Europe méridionale et de l’Afrique septentrionale, dont il déerivit l’anatomie. Les pulmonés furent à ce moment l’objet spécial de ses études; les résultats de ses recherches furent successivement : une anatomie descriptive du grand zonite du Midi (« Helix » algira) (); puis, deux notes sur des points spéciaux de l'appareil reproducteur de Parma- cella et de Helix aspersa (); enfin, en 1838, l'anatomie descriptive de Limnæa glutinosa (). C'est vers cette époque qu’il fit ses premiers voyages à la Méditer- ranée (Nice, 1835). Il y recueillit notamment une partie du matériel 1) Annales des sciences naturelles, 1835. 2) Revue de zoologie, de Guérin-Menneville, 1836. >) Annales des sciences naturelles, 1836. 4) Bulletin de l'Académie de Belgique, 1837. ) ( (E (° ( (®) Mémoires de l’Académie de Belgique. DS NÉE NT ER te Pi NOTICE BIOGRAPHIQUE Vi] qui le conduisit à des recherches étendues sur l’anatomie des mol- lusques « Ptéropodes ». Il consacra à ce sujet toute une série de travaux répartis sur cinq années, de 1837 à 1841 (!), et constiluant la partie essentielle de ses Exercices x0otomiques : cet ensemble, bien supérieur aux ouvrages correspondants du Cuvier, est encore consulté aujourd’hui, et n’a été surpassé depuis que par les travaux de Souleyet (1852) et de Gegen- baur (1855). Le premier des mémoires parus est consacré au Pneumonoderme, Gymnosome (1837), et à la description d’une nouvelle forme médi- terranéenne de ce genre. Puis vinrent, en 1839, les parties sur les Thécosomes à coquille droite : « Hyalea, Cleodora et Cuvieria », dont les matériaux avaient été recueillis par d'Orbigny dans son voyage en Amérique; sur Cymbulia et sur un nouveau genre que Delle Chiaje lui fit connaître à Naples : Tiedemannia (— Gleba, Forskal). Enfin, en 1841, parut le travail le plus précis de tous, sur Limacina, le plus important des Thécosomes au point de vue phylogénétique, qui fut encore longtemps considéré comme sénestre, à cause de l’enrou- lement apparent de sa coquille, mais qui est réellement dextre par toute son organisation. L’attention de van Beneden était également attirée, à ce moment, sur les Céphalopodes : il fit une monographie anatomique de l’'Argo- naute femelle, parue en 1838 (*), dans laquelle, sur la question alors pendante du « parasitisme » de l’Argonaute femelle, il apporta des arguments montrant que ce céphalopode fait et répare lui-même sa coquille. Sur un autre genre de Céphalopode, Sepiola, il publia deux notes de systématique (*), en collaboration avec Paul Gervais, qui fut encore plusieurs fois son collaborateur dans la suite, notamment pour la Zoologie médicale (1859) et l'Ostéographie des cétacés (1880). Il étudia encore les Céphalopodes au point de vue embryolo- gique (*), sujet inexploré jusque-là et dans lequel il ouvrit la voie ; ses recherches portèrent sur une forme rapportée d’abord à Sepiola, mais reconnue, récemment, pour être Lotigo media. (1) Mémoires de l'Académie de Belgique. (2) Mémoires de l’Académie de Belgique. (5) Bulletin de l'Académie, 1838, 1839. (4) Recherches sur l'embryogénie des Sépioles (Mémoires de l'Académie, 1841). vii] SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE L'embryologie des mollusques était alors pour ainsi dire inconnue ; l'un des premiers, van Beneden s’en occupa : il étudia le développe- ment de Gastropodes marins : Aplysia (\}, et terrestres : Limax, sur lequel il commença, en collaboration avec Windischmann, des recherches qu’il termina seul, après la mort de ce dernier. Deux mémoires successifs parurent sur ce sujet (°). Il fit aussi des recherches sur le développement si remarquable (à métamorphoses) des Anodontes, mais il n’en fit point paraître les résultats. Il se borna à publier une notice (*) sur la sexualité de ces Lamellibranches; il y défendit leur hermaphroditisme, qui ne se rencontre pourtant qu’accidentellement, la séparation des sexes y étant normale, comme on l’a reconnu depuis. Ce fut vers ce temps qu'il commença ses études zoologiques sur la côte belge, qui lui fournirent le sujet de tant de travaux sur divers groupes d'invertébrés. D’après des recherches faites sur Aplysia (Méditerranée) et Eolis, Doris, Teredo (mer du Nord), il se prononça en 1845 (‘) pour l'introduction de l’eau dans le sang des invertébrés, dont des observations plus récentes, faites avec des moyens d’investi- gation plus parfaits, ont pourtant démontré l'impossibilité. Quelques années plus tard, il étudia la question de la sexualité des huîtres; il observa l'hermaphroditisme de Ostrea edulis et la particu- larité que les produits mâles sont mürs les premiers (), c’est-à-dire le protandrisme : fait reconnu, depuis, général à tous les mollusques (et même à tous les animaux) hermaphrodites. Ce fut le dernier travail spécial que van Beneden publia sur les mollusques. Mais ce n’est pas à dire qu’il cessa de s'occuper de ces animaux. Pendant ses recherches prolongées sur la faune littorale de la Belgique, il eut l’occasion d'observer presque tous les mollusques marins de notre pays. Ce sujet n'avait guère été étudié que par des conchyliologistes, qui n’ont pas connu de mollusques nus. Van Beneden, au contraire, avait observé un assez grand nombre de Nudibranches en même temps que d'autres mollusques (°), mais 1l n’a point publié de liste faunique sur ces animaux. ) Bulletin de l’Académie, 1840. 2) Bulletin et Mémorres de l’Académie, 1841. ) Bulletin de l’'Academie, 1844. ) Bulletin de l'Académie. *) Comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris, t. XL, p. 547, 1855. 6) Il y a fort longtemps déjà, une liste manuscrite des mollusques marins de Bel- .. ro, obus r sie Mais Dee NOTICE BIOGRAPHIQUE IX Enfin, dans divers ouvrages d’un caractère général, tels que son Anatomie comparée et ses Commensaux el parasiles, on trouve diverses observations personnelles sur des mollusques, témoignant qu'il n'avait pas cessé de s'intéresser à ces organismes. En résumé, on peut dire que van Beneden a porté ses investiga- tions sur les trois grands groupes de mollusques (Lamellibranches, Gastropodes [y compris Ptéropodes] et Céphalopodes), d’abord au point de vue de la faunistique et de la zoologie descriptive (de 1834 à 1839 environ), puis au point de vue anatomique (de 1835 à 1841), puis au point de vue embryologique (depuis 1841). Le grand nombre de mémoires qu'il a fait paraître sur ces divers sujets montre l’activité qu'il a mise dans ses travaux; et la nature de celles-ci montre qu'il a dirigé ses recherches sur presque toutes les questions importantes qui ont été tour à tour soulevées dans l'étude des mollusques. gique, adressée à Nyst par van Beneden, vers 1860, est tombée sous mes yeux. Pour l'utilité des études fauniques, j'y relève l’'énumération des Nudibranches, dont la plu- part n’ont pas encore été signalés sur notre littoral : Dendronotus arborescens, Müller; Polycera quadrilineuta, Müller ; Triopa cla- vigera, Müller; Ancula cristata, À. et H.; Doris pilosa, Müller; Doris bilamellata, Linné; Doris tuberculata, Cuvier ; Doris repanda, F. et H.; Eolis papillosa, Linné; Eolis coronata, Forbes; Æolis exiqua, A. et H.; Tergipes despectus, Johnston (?) ; Doto coronata, Gmelin; Embletonia pulchra, À. et H.; Embietonia minuta, Forbes et Goodsir ; À /deria modesta, Loven ; Limapontia nigra, Johnston. RP PO PAT RISCHHER -——2-0 95 00— La science malacologique à fait une grande perte en la personne du D’ Paul Fischer, et la mort prématurée de cet homme de bien a causé une profonde tristesse à tous ceux qui avaient pu apprécier l'élévation de son caractère, Je m’honore d’être l’un de ceux que ses conseils ont le plus aidés et encouragés. C’est lui, en eftet, qui, après m'avoir décidé à étudier les mollusques autrement qu’en collection- neur, m'a indiqué la voie à suivre et n’a cessé jusqu’à la fin de sa vie de me prodiguer tous les avis et renseignements qui pouvaient m'être utiles. Aussi suis-je heureux que la Société Malacologique, en me confiant la tâche de parler de notre confrère, me fournisse l’occasion de rendre hommage à la mémoire de ce savant si universellement regretté. Né en 1835, Paul Fischer s'était senti dès son jeune âge attiré par les sciences naturelles. Reçu docteur en médecine en 1863, il fut nommé quelques années plus tard (en 1872) aide-naturaliste à la chaire de paléontologie du Muséum de Paris. Entièrement absorbé par ses chères études et trop peu ambitieux, peut-être, il conserva jusqu’à sa mort ces modestes fonctions qui n'étaient guère en rapport avec la renommée scientifique universelle que lui avaient value ses nombreux travaux, La vie si bien remplie de notre ami a été relatée dans le Journal de Conchyliologie, par M. H. Crosse dont il fut le collaborateur dévoué pendant plus de trente ans. Je me bornerai à rappeler ici que ses recherches personnelles dans la fosse de Cap-Breton d’abord, en compagnie du marquis de Folin, puis dans les profondeurs de l'océan Atlantique, à bord des navires Travailleur et Talisman, contribuèrent à enrichir dans une large mesure la connaissance des faunes abys- sales et de la distribution bathymétrique des mollusques. Ses obser- vations s'étendirent avec une égale compétence, non seulement aux mollusques fossiles et aux mollusques vivants des diverses régions de xi] SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE notre globe, mais encore à plusieurs autres classes d'animaux, de sorte qu'il est peu d'hommes qui puissent se flatter aujourd'hui de posséder une connaissance aussi complète de la nature. Nous devons au D' Fischer plus de quatre cents mémoires ou ouvrages, parmi lesquels le Manuel de Conchyliologie et de Paléonto- logie conchyliologique constitue l’une des publications d'ensemble les plus importantes qui aient été publiées sur cette branche de l'histoire naturelle : elle est caractérisée, comme toutes ses autres œuvres, par une profonde érudition jointe à la recherche la plus sincère de la vérité. C’est le 29 novembre 1893 que Paul Fischer s'est éteint, avant d'avoir pu achever deux grands ouvrages sur les mollusques ter- restres et fluviatiles du Mexique et de Madagascar, auxquels il tra- vaillait depuis nombre d'années en collaboration avec M. Crosse. Membre honoraire de notre Société depuis 1880, le D' Fischer s'intéressait vivement à ses travaux et m'exprimait fréquemment son intention de participer à ses publications. Il eût certainement exé- cuté ce projet si la mort n’était venue le surprendre aussi tôt. PH. DAUTZENBERG. MÉMOIRES ELA NA NO TA af, (RE LS À Low ER tft té NOTE SUR ONE S) OO ENT A LOUVAIN ET A HOUGAERDE PAR O0. VAN ERTBORN — SÉANCE DU 6 JANVIER 18% — 0-00 00 — Des anomalies fort remarquables ayant été observées dans le niveau hydrostatique des nappes artésiennes sur la rive droite de la Senne, à la prison cellulaire et aux glacières à Saint-Gilles, ainsi qu'au dépôt du tram-à-vapeur à Ixelles et à lhôpital militaire d’Etterbeek (!), nous croyons intéressant de communiquer à la Société des faits analogues observés à Louvain, lors du forage de deux puits arlésiens, dans le fond de la vallée de la Dyle. Ces deux sondages ont atteint les roches primaires; les deux coupes suivantes exposent la série des terrains rencontrés. LOUVAIN Dyle et Bacalan. (Cote 17.81. — Année 1882.) Mètres. Mètres | Limon sableux brunâtre . :. . . . . 0.50 MODERNE. DOUTE SEULE N'ES CNE EN EUMURES. 0.30 | Limonsableuxbleuatre ML EN NE 1.20 ue 2.00 À reporter. . . ” 2.00 (t) L'eau de ce puits contient une quantité notable de bicarbonate de fer, élément chimique relativement très rare dans les eaux en Belgique. QUATERNAIRE. Y PRESIEN SUPÉRIEUR Y PRESIEN INFÉRIEUR. LANDENIEN SUPÉRIEUR. LANDENIEN INFÉRIEUR. HEERSIEN. MAESTRICHTIEN. Report. Sable grossier, gris jaunâtre, avec beau- coup de silex roulés, fragments de roches siluriennes, débris de grès bruxelliens, un silex qui paraît taillé . Sable grossier grisâtre, avec beaucoup 4 fragments de grès tertiaires roulés . * Sable fin, gris verdâtre, glauconifère, cal- | careux avec foraminifères, quelques grandes paillettes de mica Un grès-blanc calcareux, assez rude, ren- fermant des traces de matières ligni- teuses et quelques parcelles de mica. Marne cohérente blanchâtre . Argile brunâtre. Sable vert fin, glauconifère, quelques paillettes de mica (une source jaillis- sante, débitant 160 litres par minute au sol). Argile bleuâtre compacte. DUT | eu renfermant de nombreux psammites glauconifères (entre 79 et 80 mètres, petite source jaillissante) . | Marne grisâtre. | Un fragment de silex verdi . Craie grisatre . Silex gris Craie grisâtre Silex gris foncé. Craie grisâtre Silex gris Craie grisâtre Silex gris foncé. 4 Craie grise (première source de a craie, . Silex blanchâtre très dur. Craie grisâtre . Silex gris Craie grise . — dure | Silex gris À reporter. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Mètres. ” 2.10 Mètres. 2.00 13.90 3.60 31.70 10.80 37.97 12.00 11:97 MÉMOIRES Mètres Reports. . . 8.26 CAR DTISATO ANS ANT ANNE EM RO ACT EN] À 0.59 Silex gris foncé (seconde source de la MAESTRICHTIEN Ci RUE) OS NEA et TES EN RE ER APERS EN 0.12 (suite). Craie grisdtrene ns te LAN 1.10 Silex gris à RAS 0.18 Craie grisâtre, Mines obtts He HE 0.28 East Craie blanche avec silex noirs . . . . 29.25 a Craie blanche dure (source) (!) . . . . 1.75 SILURIEN. | Schiste noirâtre avec calcopyrites . . . ” Total. LOUVAIN Brasserie de M. Avedyck, rue des Brasseurs. (Cote 20. — Années 1885-1886.) Mètres. REMERCIER NT EC er ARE » ADO PAU ATEN TN Ra LA 1.70 MODERNE. . SAV CM ENQUETE SNA ES FAN RATES 1.00 Énten tourhene CE Le M NU 0.30 | SADIE ETISAUEE SE NUL Te NE ee EMEA 2.80 QTATERNAIRE. KE Sableet caflloux 7 "00,1 0.65 | Cailloux et sable grossier. . . . . . 2.50 YPRESIEN à FPS Sable fin bleuâtre . . ES ane Verret te » YPRESIEN Areule s1blonso AA EL CRAN NOTES ES 18.00 INFÉRIEUR. Apeilé COMpACLE AE SEE AD Mr LH 17.60 LANDENIEN ; CARRE Re Sable gris verdâtre(source jaillissante). . ” SUPÉRIEUR. LANDENIEN | Argile sableuse. . . . EU TPE 3.70 INFÉRIEUR. Argile à psammites g ne TRE 39.30 À reporter. Mètres, L.80 3.00 5.95 7.25 395.60 6.40 43.00 103.00 (1) Le puits jaugé, lorsque le sondage était à 143 mètres, débitait 97 litres par minute au niveau du sol; la source n'a donc augmenté que de 18 litres au contact des roches primaires. HEERSIEN. MAESTRICHTIEN. SENONIEN. SILURIEN. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Mètres. Report. . . » Marne bleuâtre. citer 7.50 Silex verdis . 0.07 Craie grisâtre . 0.18 Silex gris foncé. 0 10 Craie grisâtre 0.63 Silex gris 0.15 Craie grisâtre 0.54 Silex gris OS Craie grisâtre . 0.80 Silex gris 0.22 Craie grisâtre . 0.53 Silex gris foncé. 0755 Craie grisâtre 0.78 Silex gris 0.12 Craie grisâtre . 0.32: Silex gris 0.14 Craie grisâtre 0.07 Silex gris 0.16 Craie grisätre 0.42 Silex gris 0.20 Craie grisâtre 0.36 Silex gris 0.12 Craie grisâtre 0.49 Silex gris 0.06 Craie grisâtre 0.30 Silex gris 0.14 Craie grisätre . 0.66 Silex gris 0.18 Craie grisätre . 0.56 Silex gris 0.25 Craie grisätre 0.49 Craie durcie. 1.00 Silex gris 0.40 Craie grisâtre . 1.60 Craie durcie (source) . 0.25 Silex gris ee 0.40 Craie grisâtre (source). 3.15 | Craie durcie (source) . 0.08 Craie blanche avec silex noirs : … . 25.12 | Craie durcie. 0.60 | Schiste »” Total. Mètres. 103.00 Aro sac + ia nt cote D dé oc dr dd cas 16.31 25.72 1.90 154.50 | MÉMOIRES Des expériences très intéressantes ont été faites sur le puits de Dyle et Bacalan par M. Bihet, ingénieur, directeur de la Société de Saint-Léonard, à Liége et M. Mathei, ingénieur, directeur des ate- liers du Grand-Central, à Louvain. Nous les résumerons ici. Afin d’en rendre l'exposé bien compréhensible, nous rappellerons qu'en 1875 fut foré aux ateliers du Grand-Central à Louvain (), un puits artésien qui atteignit les roches siluriennes. L’orifice du puits se trouve à la cote 29.995 et le niveau hydrostatique s’équilibre à 8"60 au-dessus du niveau du sol. Le puits de l’atelier central se trouve à 940 mètres au Sud-Est de celui de Dyle et Bacalan. Un autre puits fut foré en 1877 (*), au château de M. Edouard Remy, à Kesselloo. L'orifice du puits’ se trouve à la cote 32 et son débit à À mètre au-dessus du sol est de 173 mètres cubes en vingt- quatre heures. Ce puits a sa source dans la même nappe que celle qui alimente le puits de l'atelier central et qui se trouve dans les fissures du crétacé, vers le contact du maestrichtien et du senonien. Le niveau hydrostatique de la nappe à Kesselloo n’a pas été constaté, mais il doit être le même qu’à l'atelier central. En effet, on a mesuré en ce dernier point : Par 24 heures. À 037 au-dessus du sol. Cote 30.29. . . 200 mètres cubes. A 31] — D ad ee RL NO ZE 2 A 650 -— GPA are — : À 860 — OO D CNRC 0 — Il s'ensuit qu’à la cote 33, le débit de ce dernier puits est moindre que celui du château Remy (°). Le niveau naturel du sol se trouvant à Dyle et Bacalan à la cote 17.81, il y avait lieu d'espérer en ce point un fort jaillissement et un débit considérable qui, d’après la ligne des débits observés à l'atelier central, devait dépasser 500 mètres cubes. Celui-ci, en réalité, ne fut que de 165 mètres cubes par vingt-quatre heures. Un premier tube de 36 centimètres de diamètre fut, à Dyle et Bacalan, placé jusque 20 mètres et son pied fixé dans l’argile ypre- (!) Revue universelle des mines : « Note sur le puits artésien creusé aux ateliers du Grand Central Belge à Louvain », année 1876. (?) Société géologique de Belgique, t. V, p. 93. (5) Le débit de ce puits a diminué en 1893. Nous y reviendrons. Le puits du château de Kesselloo se trouve à 1,500 mètres de celui de Dyle et Bacalan. 8 SOCIÉTÉ ROYALE; MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE sienne. Un deuxième tube de 28 centimètres de diamètre pénétra dans largile landenienne et intercepta complètement la source du sable landenien; enfin, un troisième tube de 25 centimètres de diamètre coupa la source rencontrée entre 79 et 80 mètres et pénétra à un mètre dans la craie. Du ciment de Portland fut coulé dans les espaces annulaires qui séparent les trois colonnes de tubages. Ces tuyaux, placés et cimentés, le débit des sources tertiaires fut abso- lument intercepté. Deux sources furent rencontrées ensuite dans le maestrichtien et une troisième au contact du crélacé et du silurien. C’est le débit de ces trois sources réunies qui s'élève à 165 mètres cubes par vingt- quatre heures. Le débit des puits de l'atelier central et du chateau de Kesselloo ne fut nullement influencé par le nouveau forage, ce qui nous permet de conclure que les sources de Dyle et Bacalan n'ont absolument aucune communication avec celles de l’atelier central et du château de Kesselloo (). Un tube supplémentaire, parfaitement étanche, fut placé sur le puits de Dyle et Bacalan ; il permit de constater que le niveau hydro- statique moyen des trois nappes secondaires s’équilibrait à 6"36 au-dessus du sol, soit à la cote 24.17, qui est très approximativement le niveau piezométrique de la nappe du sable landenien supérieur à Louvain, évaluée par M. Bihet à 24.39 (°). De cette coïncidence, on peut augurer deux choses, ou bien que les nappes secondaires sont en communication naturelle avec la nappe tertiaire par des fissures, ou bien que cette communication se fait par une défectuosilé des colonnes de tubages. La communication naturelle par des fissures doit amener néces- sairement l’uniformité du niveau hydrostatique, au moins dans une zone, où il serait déterminé par une surface parabolique. La communication par une défectuosité de la colonne de tubage aurait un résultat absolument différent. En effet, le niveau hydrostatique de la source tertiaire se trouvant à 6"50 au-dessus du sol, son débit au sol se serait joint à celui des (‘) Lorsque le forage de Passy atteignit la nappe du puits de Grenelle, le débit de celui-ci diminua d’un tiers. « Note relative au calcul des débits des puits artésiens », par Michol, p. 25, note. — La distance qui sépare les puits de Passy et de Grenelle est de 3,500 mètres. (?) Revue universelle des mines, 1876, loc. cit. MÉMOIRES 9 sources secondaires, le tuyau de 25 centimètres pouvant livrer faci- lement passage à une quantité d'eau beaucoup plus importante que celle de toutes les sources réunies. La source tertiaire ne serait devenue absorbante que sil y avait eu surcharge sur son niveau hydrostatique. Nous avons vu que cette source, débitant au sol 160 litres par minute, devait avoir son niveau hydrostatique à la cote 24.39, d’après les observations de M. Bihet. Il s’ensuit que pour faire absorber à cette source 160 litres par minute, il faudrait surcharger son niveau hydrostatique de 6"50 et de 9 mètres pour lui faire absorber les 33 mètres cubes manquant au débit théorique des sources secon- daires ('). Enfin, les nappes tertiaires à-52 et à 79 mètres contiennent des sables mouvants extrêmement fluides et qui sont entraînés en quan: - tités énormes lorsque l’on pompe l’eau de ces sources; or, pendant les nombreuses expériences de pompage qui ont eu lieu, les eaux sont restées claires, et une seule fois l’eau à troublée, et pendant quelques instants seulement, lors du démontage de la colonne d'équilibre dans l’expérience faite par M. Mathei, le 21 décembre 1899, et jamais, pendant les expériences de pompage. Nous pensons done avoir démontré qu'aucune communication artificielle ne peut exister entre les nappes secondaires et les nappes tertiaires. Il nous reste encore à parler des expériences de pompage, de la température de l’eau et des analyses qui ont été faites. Nous avons dit plus haut que le niveau hydrostatique s’équilibrait à 634 au-dessus du sol; M. l'ingénieur Mathei a constalé en outre les débits suivants ; les trois derniers en pompant : Par 24 heures. Au sol. Cote 17.81 . . 115.00 litres par minute. 165 mètres cubes. A2075. — 15.06 . . 195.55 — 281 — AG RAI 00 6 32659 — 470 — AA S E2-89 15 9391.01 — 064 _— En prenant les hauteurs pour abscisses et les débits pour ordonnées, comme nous l'avons fait pour le puits de l'atelier central, nous con- () De nombreuses expériences ont appris que le pouvoir absorbant des nappes artésiennes au-dessus de leur niveau hydrostatique est le même que leur débit à distance égale en dessous de ce même niveau. Ainsi un puits, qui débite 100 litres à un mèêtre en dessous de ce niveau, en absorbera 100 à un mètre au-dessus de ce même niveau, 10 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE statons que le débit du puits Dyle et Bacalan augmente beaucoup plus DIAGRAMMES DES DÉBITS LOUVAIN Cote 38.52 o Niveau hydrostatique 36.42 140 M° 30.29 Côte 24.15 17.81 15.06 14.00 ; \ 12.89 _564 m° par 24 Dig EE PERS \> rapidement que celui de l'atelier central, et que c’est vers la cote 12 que les débits des deux puits seraient égaux, si celui de l'atelier cen- l pd 4 MÉMOIRES 11 tral progresse régulièrement, comme on l’a constaté au-dessus du sol et tel que le fait a été observé en beaucoup d’autres endroits et entre autres au puits de Grenelle. Température et degré geothermique. Dyle et Bacalan, à la sortie : 1395; celle de l'air était: 90, Atelier central, — : 1400c; — 1205. La température moyenne de l'année étant à Louvain de 100 c., nous avons à l'atelier central une augmentation de 4° c. par 34 mètres de profondeur et à Dyle et Bacalan, de 1° c. par 57"4. En ce point, la température de la nappe du sable vert située à 52 mètres sous le sol ne peut guère dépasser 1195 c. Les analyses suivantes ont été faites par M. Champy : ATELIER CENTRAL. DYLE ET BACALAN. = — * —— 1876. 8 déc. 1883. 23 janv. (884. Grammes. Grammes. Grammes. Cärbanate deichaux 27 7, Mn et 0.044 0.040 0.082 — de magnésie . . . . 0.016 0.025: (|!) 0.078 — dessoude fut tnt 0.056 » 0.085 Chlorure de sodium . . 1 . . 0.336 0.333 0.099 — de magnésium. . , . Ô 0.065 (à BUHHLS SORTE ALU NES Us Traces. 0.003 0.005 Oxyde de fer et alumine . . … . 0 004 0.002 0.003 Pertes et matières organiques . . 0.007 0.007 0.009 0.463 0.475 0.371 Les analyses 2 et 5 présentent des différences telles que les eaux sont absolument différentes. M. Bruylants, chimiste à Louvain, à fait l'analyse suivante. (Bul- letin du 25 janvier 1884.) Dre LORRAINE NEA RO = PO DIV EURE 2 tp = era U EE ANNE RE ANA 40 — après élimination de la chaux . . . & Bicarbonate de chaux &". 1%. 4 1,012) 08r05 par litre. SUIIALe 2H ER : ; . 0gr07 — Bicarbonate, chlorure et sulfate de magnésium. 0309 — () Mélange d'oxyde de magnésium. T, XXIX, 1894 2 19 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Le 21 décembre 1883, M. Mathei mesura le degré hydrotimé- trique du puits de l'atelier central et trouva 11°5. À Dyle et Bacalan, il constata le même degré à la même date, cinq minutes après l’enlè- vement de la colonne d'équilibre. Quinze minutes après, il trouva 45° et le lendemain matin, après que la source eut coulé toute la nuit au niveau du sol, 20°. Le 11 février, M. Vinçotte fit les essais comparatifs suivants : DYLE ET BACALAN. ATELIER CENTRAL. Degré hydrotimétrique . . . 2508 1192 = sen chlore trente, 8°0 2120 Carbonate de soude . . . . 0.019 part. Pas mesuré. Ces essais furent faits avec les mêmes liqueurs et à une heure d'intervalle. Au point de vue quantitatif, les eaux de Dyle et Bacalan corres- pondent à 08'096 chlore de sodium par litre. | O08r019 carbonate de soude par litre. M. Mathei fit encore les essais hydrotimétriques suivants, après avoir laissé couler l’eau à divers niveaux pendant plusieurs Jours. DOMÉVTIE LISA PNR 249 au niveau du sol. 1ANmars eu RER PET 4 ETS 12° à 6 mètres. Ne Rs NES ETS EE LOPPA RSR Ces expériences élablissent sans aucun doute le mélange des trois nappes rencontrées à 11740, 120"82 et 158"50. À la brasserie de M. Avedyk, le puits débitait au niveau du sol, lors de l’achèvement des travaux, de 150 à 160 litres par minute, soit environ 225 mètres cubes par vingt-quatre heures. Il paraîtrait que ce débit aurait sensiblement augmenté depuis, mais nous n’en avons pas fait le jaugeage. Le résultat fut certainement meilleur qu’à Dyle et Bacalan, mais bien inférieur à celui qu'on aurait pu espérer à la suite des forages de l’atelier central et du château de Kesselloo. Le niveau hydrostatique des sources secondaires du puits de la brasserie ne fut pas mesuré; il paraissait se trouver un peu plus haut qu'à Dyle-Bacalan, mais il est certainement loin d'atteindre celui observé aux deux autres puits. Il fut placé au puits de M. Avedyk quatre colonnes de tubages dont deux interceptent la source du sable tertiaire. Il ne peut donc y avoir de communication entre cette source MÉMOIRES ' 13 et celles du crétacé. Toutes ces sources se déversant au-dessus du sol, il ne peut y avoir d'absorption de l’eau de l’une par l’autre. Au forage de la brasserie, le maestrichtien renfermait un nombre inusité de silex, soit 16, avec une épaisseur totale de 310, tandis qu'à Dyle-Bacalan, il n’y en eut que 7, avec une épaisseur de 1"87. Quelques-uns de ces silex furent d’une dureté exceptionnelle. On remarquera qu'à Louvain, les plus grandes chances de trouver des fissures aquifères dans le crétacé se trouvent vers la base du maestrichtien. M. Axer fore, en ce moment, à la brasserie Artois, un puits qui doit atteindre les sources inférieures. Ce travail nous apprendra peut- être à quelles causes il faut attribuer les anomalies signalées dans le niveau hydrostatique et le débit des sources dans le fond de la vallée de la Dyle. Au point de vue hydrologique, il nous reste encore un mot à dire au sujet du puits du château de Kesselloo, dont il a été question dans la notice du puits de Dyle-Bacalan. Le débit de ce puits foré en 1877 a diminué en 1893, sans qu'il y ait le moindre déblai au fond du puits. Le fait ne peut être attribué qu’à une perte de charge due peut- être à un abaissement considérable du niveau d’eau au point d’affleu- rement de la nappe. Un fait du même genre vient de se produire au puits de M. Lan- noy-Dupont, à Menin. Ce puits, foré en 1878, a son orifice à la cote 14.44 (); dans le principe, le débit était de 130 litres par minute et atteignit même plus tard 150 à 160 litres. Lors de l'achèvement, le niveau hydrostatique se trouvait à 1"30 au-dessus du sol. Depuis une couple d'années, le débit diminua et dans le courant de l’année 1892, l’eau s’équilibrait à 7 mètres en contre-bas du sol. En novembre dernier, le puits fut curé à vif fond, et l’on constata que des déblais s'étaient accumulés au fond du puits sur 6 mètres de hauteur. Après le curage, le niveau de l’eau s’est équilibré à 50 centimètres en contre-bas du sol et finit par atteindre l’orifice ; petit à petit, l’écou- lement s'éleva même de 5 à 8 litres par minute; depuis lors, le niveau (') Cote de Menin, 15" au dessus du niveau moyen de la mer. Annuaire de l'Observatoire royal, année 1893, p. 126, à ajouter 2"14 pour obtenir le O0 du département de la guerre et retrancher 270 pour avoir la cote de l’orifice du puits. M. Pagniez Mio, sondeur à Somain, a constaté que dans la région française, voisine de Menin, le niveau hydrostatique s’est abaissé de 5 à 6 mètres. Il se relève à présent à Menin. 14 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE est redescendu à 7 mètres, soit à environ 3"50 en contre-bas du niveau d’eau des puits domestiques du voisinage. En ce moment, on travaille encore à l’approfondissement du puits, dans l'espoir de rétablir le débit primitif. HOUGAERDE Sucrerie du Grand Pont. (Cote 53.76.) Il existait à la sucrerie un puits artésien à petite section, dont la coupe a été publiée en 1887 (*). Cette même année, nous en avons foré un de 50 centimètres de diamètre. Les deux puits sont distants d’axe en axe de 15"20 et leur orifice se trouve au même niveau. | Nous avons rencontré les formations suivantes : Quaternaire te AMAR ENTER NO NTLS metres Argile à psammites. Landenien inférieur . . 18.35 — 28.50 mètres. Arrivé à cette profondeur, le niveau de l’eau s’abaissa brusquement à 427 sous le sol. Des expériences de pompage furent faites avec beaucoup de soin les 25 juin et 5 juillet 1887 et les débits mesurés dans des réservoirs en tôle de grande capacité. 25 juin : Pompe seule. . . . . . . . . 500 litres par minute; abaissement, 085 — Red AP eTeg M F6 00) — — 125 5) juillet : Pülsométre es 00) EVE ne 2096) _ —- Om48 Pulsomètre. . ie | 940 je LA 988 Pompe ti .-070 11 Pulsomètre. . 180 } re 133 — — 2245 Pompes” 1110 5530 | : En traçant la ligne des débits, on trouve une ligne brisée comme à Dyle et Bacalan. Il n’y a en ce point qu’une seule source, dont les débits aux divers niveaux ne concordent point avec la théorie généra- lement admise. (") Annales de la Societe geologique de Belgique, t. XII, p. 345. CU MÉMOIRES 15 Le débit de 940 litres par minute sous une dénivellation de 2"88 est énorme et ne serait pas même atteint par les sources de Léau ('} dans les mêmes conditions. DIAGRAMME DES DÉBITS HOUGAERDE Côte 49.49 0 Niveau hydrostatique 49.07 518 n° 48.63. 720 m° 48.29 864 m° 47.05 1055 m° 46.81 1354 m° par 24 hres Dupuit (*) désigne par « une constante, dépendant de l’épaisseur et de la perméabilité de la nappe aquifère, dans l'équation Q'—= "0H où Q représente la quantité et À la hauteur. Pour comparer les débits, il suppose que toutes les colonnes ont été coupées à un mètre au-dessus du niveau piezométrique. Le chiffre de débit est alors le coefficient «, qui, au Grand Pont, est de 0"009, quantité double de celle du puits de Passy, qui n'est que 0"0044. (*) Les plus fortes connues jusqu'à ce jour en Belgique. (*?) Dupuir, Traité de la conduite et de la distribution des eaux, p. 99 et 117-118. RAPPORT SUR L'EXCURSION DE LA SOCIETÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE AU Ze LION PAR Aug. LAMEERE — SÉANCE DU 3 MARS 1894 — ——0-0 4% 0-0——— Comme Je le déclarais à l’Assemblée générale qui a décidé l’excur- sion faite l’année dernière sur le littoral, nous ne pouvions espérer quelque résultat intéressant d'une exploration de la côte qu'à la condition d’avoir une tempêle précédant de quelques jours la date fixée : le temps étant resté inaltérablement beau, notre expédition n'a été qu'une admirable promenade de deux jours; nous n’en avons cependant emporté qu’un seul regret : celui de ne pas avoir été accompagnés par un plus grand nombre de nos collègues. Le 9 septembre, MM. Crocq, président de la Société, Ballion et Daimeries viennent ne rejoindre à Knocke. Le lendemain, dès 4 heures du matin, nous nous mettons en route : il s’agit d'arriver au Zwijn à marée basse, c’est-à-dire vers 6 heures. Cinq étudiants de l’Université de Bruxelles, M"° Gontcharoff, MM. Ensch, Moons, Querton et Verwée, se joignent à nous. Nous saluons un magnifique lever du soleil qui se montre dans la direction de Cadzand, et nous arpentons rapidement la grève vers la Hollande, devisant sur les accidents géologiques de lestran, et ramassant çà et là une coquille, un Bryozoaire, une Éponge ou un grès paniselien. De la plage de Knocke à l'embouchure du Zwijn, il n'y a que sept MÉMOIRES 17 kilomètres ; à mi-chemin déjà, la rangée des dunes s'incline lentement vers la droite, pour s'étendre bientôt vers l’est; le rivage conserve, au contraire, la direction du nord-est : c’est l'antique estuaire du Zwijn qui commence, occupé aujourd’hui par un immense banc de sable trian- gulaire, le banc des chiens marins, où des phoques s’ébattent en hiver, et qui n’est plus recouvert qu'aux très fortes marées. Il se termine par ce qui reste de nos Jours de cet ancien bras de mer auquel Bruges, Damme, l’Écluse et Cadzand ont dû leur splendeur au moyen âge, c’est-à-dire par un golfe qui n’est lui-même à marée basse qu'un misérable ruisseau presque franchissable à pied sec. La frontière le précède, représentée par un poteau en forme de pain de sucre, por- tant la date de 1839, et placé à peu près à l'extrémité des dunes, à deux kilomètres d’une grosse bouée blanche balancée par les flots. En s'aventurant par une journée brumeuse sur ce cap qui termine notre petite Belgique, l’on a la sensation d’approcher du bout du monde, mais, le brouillard se dissipant, la vue s'arrête sur les dunes zélandaises, dont la barrière, s’inclinant à peu près perpendiculaire- ment à la côte, forme la rive opposée du Zwijn. A leur pied s'étend une plage étroite, à pente assez rapide, coupée par des épis, grandes baies de pilotis qui descendent dans le golfe, et dont l’ensemble fait l'effet d’un gigantesque peigne dirigé contre les vagues. Plus loin, derrière les dunes, quelques talus viennent compléter la protection de Cadzand, aujourd’hui pauvre village hollandais à deux kilomètres dans les terres, Cadzand qui était au moyen âge dans une île fortifiée par des ouvrages d’art tellement formidables, que Dante leur a comparé, dans son Enfer, une digue que les flammes ne peuvent atteindre. Organe rudimentaire d’une civilisation disparue, le Zwijn, j'ai pu le constater par moi-même, diminue d'importance d'année en année. Il n’y a pas bien longtemps, l’on trouvait encore à marée basse des mares assez profondes au voisinage des pilotis : c'était un des rares points de notre littoral où l'on pouvait se procurer facilement quelques animaux intéressants ; aujourd’hui, la vase a presque tout envahi, et l’on y observe l'extinction progressive de Cardium edule, qui est plus particulièrement arénicole. Aussi pourra-t-on constater, en examinant la liste annexée au présent rapport, que les récoltes faites lors de l’excursion ont été fort maigres. Ce n’est guère qu’à l'extrémité du « banc des chiens marins » que le Zwijn est abordable : au delà, il s'enfonce vers le sud jusqu’à la 18 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE fameuse digue internationale qui a barré désormais aux fortes marées l'accès de la Flandre, et il est bordé d'énormes bancs de vase couverts d'une prairie de Salicornia herbacea, Linn., fouillés par Scrobicularia piperata, Gmel., et accessibles seulement aux Goëlands, aux Sternes, aux Courlis et aux Hérons, qui s'y ébattent joyeusement loin du fusil des chasseurs. Le versant hollandais de cet estuaire est formé par la rangée mou- rante des dunes au pied desquelles croissent Suæda maritima, Dmrt., et Salsola Kali, Linn , mais la rive belge s'ouvre sur une vaste plaine plus ou moins marécageuse qui s'étend derrière nos dernières dunes et qui est limitée par des digues. Un ruisseau d’eau saumâtre y coule, et le sol, inondé par la mer aux équinoxes, y est très favorable au développement d’une flore et d’une faune particulières. C’est une des stations les plus intéressantes pour la récolte des Caryophyllées et des Salsolacées caractéristiques des terrains salés, et l’on y trouve réu- nies côte à côle nos deux seules Plombaginées indigènes, Armeria marilima, Willd., et Statice limonium, Linn. Là aussi a été décou- vert Carabus clathratus, Linn., que l’on ne retrouve qu'à Calmpthout dans notre pays, sans parler de bien d’autres Insectes remarquables. L'exploration du Zwijn terminée, nous nous rendons en Hollande pour déjeuner au Badhuis, petite auberge dépendant de Cadzand et située à la crête des dunes, et nous descendons sur la plage zélandaise où nous observons une grande quantité de coquilles. L’une d'elles, qui nous intrigua beaucoup, a fait l’objet d’une note de M. Ém. Vincent dans l’un de nos derniers bulletins. Signalons la rencontre d’une valve de Mactrahelvacea, Chemn., espèce peu commune, et d’un assez grand nombre d'osselets de Sepia Rupellaria, d'Orb., dont j'ai d’ailleurs constaté aussi à diverses reprises la présence sur la plage de Knocke. Nous rentrons à Knocke par les terres, et après diner, nous conti- nuons à récolter des coquilles et des grès paniseliens sur lestran. M. Crocq y ramasse un débris malheureusement indéterminable de Panopæa, et, loujours infatigable, il m'entraîne dans les dunes pour y trouver Bulimus subeylindricus, Linn., Helix candidula, Stud., H. cantiana, Montg., H. carthusiana, Müll., et Vitrina pellucida, Müil. Je lui montre en même temps Xysticus sabulosus, Hahn, cette curieuse Araignée tout à fait spéciale au littoral et à la Campine, et dont la teinte se confond absolument avec celle du sable. Souper, feu d'artifice, bon gîte et le reste, c’est-à-dire profond sommeil, terminent celte première Journée. Ë $ à % £ ÿ À 2 MÉMOIRES 19 Le lundi, le train nous emmène à Heyst où commencent les brise- lames que nous nous proposons d'explorer; mais la mer ne se reti- rant pas très loin, n'exonde guère les blocs de pierre qui Îles terminent, ce qui diminue fortement nos chances de découvertes. Aussi devons-nous nous borner à nous promener à la limite du reflux et à ne récolter que des banalités. Entre Heyst et Blankenberghe, nous ramassons une valve de Pectunculus glycimeris, Linn., et deux valves avariées d’un autre Lamellibranche assez rare, Gastrana fragilis, Lion. En contournant le port de Blankenberghe, notre attention est attirée par un bloc de granit rapporté par les pêcheurs. Il provient d’une dépression située à trois lieues en mer qui en est remplie, et où vit une faune très riche. Ces blocs nullement roulés, sont considérés comme erraliques, et M. Renard a confirmé l'hypothèse de M. Éd. Van Beneden, à savoir qu'ils ont été amenés par un courant venant de la Manche. L’inspection de ces blocs est une boune fortune pour le naturaliste : celui que nous avons pu examiner portait quelques Anomia aculeata, Müll., et des exemplaires d'un Décapode Anomoure Porcellana longicornis, Penn. Vers 2 heures, nous arrivons à Wenduyne, et pendant que M. Grocq et moi nous confions notre maigreur à la caresse des flots, MM. Ballion et Daimeries se mettent en quête d’un diner réparateur. Au dessert, M. Crocq fait les honneurs de la présidence avec une aimable courtoisie, et avant de nous séparer, nous proclamons à l'unanimité que les absents ont plus que jamais eu lort. Liste des Animaux marins non Vertébrés observés lors de l’excursion. I. — Porozoaires. En fait d'Éponges, nous n'avons observé sur l’estran pendant l'ex- cursion que le squelette de Chalina oculata, Linn., dont la ren- contre est presque inévitable. Ce n’est que très exceptionnellement que j'ai trouvé des débris d'Halichondria panicea, Pall., mais cette dernière espèce est parfois rapportée par les pêcheurs avec les pierres auxquelles elle est fixée. A chaque pas l’on voit sur la plage des valves de Venericardia planicostata du paniselien qui ont été rongées par cette curieuse Éponge perforante, Cliona celala, Grant (Vioa typica, Nardo), que l’on a surtout l’occasion d'observer vivante sur les grandes Huitres, 20 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE II. — Cnidozoaires. 1. — HYDROCNIDAIRES. Tubularia coronata, Abildg., larynx, EÏl. et Sol. — De rares touffes échouées à la limite du reflux. Bougainvillia ramosa, P.-J. Van Ben. — Sur les rameaux d'Alcyonidium gelatinosum. Hydractinia echinata, Flem. — Outre les squelettes qui s’'obser- vent sur toutes les coquilles qui ont été habitées par le Bernard l’'Ermite, nous avons trouvé pendant l’excursion une colonie bien vivante fixée sur les articles basilaires de la pince droite d’un Carcinus mœænas. Ce sont les seuls Gymnoblastiques que nous ayons rencontrés; les Calyptoblastiques étaient plus nombreux et représentés sur l’estran par les polypiers de Halecium halecinum, Linn., Sertularia abie- ina, Linn., S. cupressina, Linn., S. argentea, Linn., Hydrallma- nia falcata, Linn., Antennularia antennina, Linn , et aussi par des Campanulariides appartenant probablement à diverses espèces. L'étude des formes de cette dernière famille est assez difficile, et les auteurs ne sont pas d'accord sur leur synonymie. Au Zwijn, l’on voyait. il y a quelques années, sur les pilotis, des colonies d’une espèce dont les pêcheurs de crevettes rapportent des forêts attachées à leurs filets, Obelia longissima, Pall., forme décrite par P.-J. Van Beneden sous le nom de Campanularia gelatinosa. Ges colonies offrent une tige très longue, mince, ressemblant à un crin, et l’on en voit à chaque pas des paquets roulés sur la grève. Le véritable Obelia gelatinosa, Pall., existe aussi sur nos côtes au témoignage de Pallas; la forme décrite par P.J. Van Beneden sous le nom de Campanularia dichotoma est le Gonothyrea Loveni, Allm., et je suppose que le Campanularia geniculata de P.-J. Van Beneden est Campanularia flexuosa, Hincks, ou Obelia dichotoma, Linn., ces deux derniers types habitant très probablement notre côte, l’Obelia geniculata, Linn., s'y trouve vraisemblablement aussi. J'ai à plusieurs reprises pêché en face de Knocke rene viridula, Lmk., Leptoméduse décrite par P.-J, Van Beneden sous le nom de Geryonopsis Forbesi. MÉMOIRES 21 9. — SCYPHOCNIDAIRES. Nous n'avons observé qu’un seul Acalèphe, le très vulgaire Cyanea capillata, Esch., représenté par des individus de grande taille; Aurelia aurita, Linn., échoue principalement sur la plage de mai à juillet ; Chrysaora hyoscella, Esch., est toujours assez rare et ne se voit que de temps en temps par individus isolés; quant à Rhixostoma Cuvieri, Lmk., que les révolutions de la synonymie font appeler aujourd’hui Pilema octopus, Gmel., il ne se montre guère quà la fin de septembre et en hiver. Les Anthozoaires sont représentés au Zwijn par trois Anémones de mer. Actinia equina, Linn. (mesembryanthemum, EIL. et Sol.) se trouve sur les pierres des brise-lames, mais est toujours rare. Acti- moloba dianthus, El. (Actinia plumosa, Müll.) vit eu nombre fixé à la partie toujours immergée des pilolis, et y reste de petite taille. La plupart des individus sont d’un brun verdâtre et offrent ainsi une ressemblance de coloration avec leur support : cette espèce est, en effet, fort peu protégée par des nématocysles. Cylista undata, Müll. (Actinia ou Sagartiu troglodytes, Johnst.) s'enfonce dans le sable et a toujours une coloration très voyante : l’on éprouve une brûlure très sensible lorsque l’on touche sa couronne tentaculaire. Elle est très commune, et c’est elle que l’on voit sur toute notre côte en quantité à l’extrémité des brise-lames et dans les flaques de l’estran. Aleyonium digitatum, Linn., n'échoue que très rarement sur la plage, mais il est fréquemment rapporté par les pêcheurs de Heyst. III. — Astérozoaires. Rencontré un seul Échinoderne vivant, le très vulgaire Asterias rubens, Linn., tous exemplaires à cinq bras appartenant au type de l'espèce. Je n'ai jamais vu le rare Solaster papposus, Retz., entre Heyst et le Zwijn. Nous avons aussi trouvé le test d'Echinocyamus pusillus, Müll , qui se voit assez fréquemment parmi les coquillages de la grève. Quant à Echinus miliaris, Müll., qui échoue parfois, nous n'en avons point observé pendant l'excursion. 29 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE IV. — Helminthozoaires. À. — TROCHOPHORES. a) Annélides. Perinereis margaritacea, Leach. — Dans le sable vaseux du ZWijn. Arenicola marina, Linn. — ÆExtrêémement commun à côté du précédent et sur toute la côte. Scolecolepis vulgaris, Johnst. — A chaque pas sur le sable à marée basse. C’est le petit ver indiqué par P. Pelseneer sous la déno- mination de Nereis sp. (Ann. Soc. Malac., t. XVII, p. 41.) Terebella conchilega, Pall. — Dans la vase du Zwijn et à la limite de la marée basse sur la côte. Pectinaria belgica, Pall. — Ramassé quelques tubes vides; très fréquent dans les flaques après les gros temps. Serpula contortuplicata, Linn. — Un bel exemplaire trouvé par M. Daimeries sur une plaque de liège. Serpula triquetra, Linn. — Sur Flustra foliacea et sur les Fucus. Spirorbis borealis, Daud. — Sur tous les polypiers de Sertularia abietina . b) Bryoxzoaires. Nous n'avons observé lors de l’excursion que les espèces suivantes qui sont très communes : Aleyonidium gelatinosum, Linn., 4. hir- sutum, Flem., A. parasiticum, Flem., Farrella repens, Farre sur les Campanulaires, Flustra foliacea, Linn., Membranipora pilosa, Linn. c) Mollusques. Les seules espèces vivant dans l'estuaire de Zwijn sont : Litiorina littorea, Lin. et L. rudis, Maton, sur les pilotis; Purpura lapillus, Linn., sur les pierres des brise-lames; Mytilus edulis, Lion., sur les” pilotis, Tellina solidula, Pultn., à la limite de la marée basse dans le sable: Scrobicularia piperata, Gmel., dans la vase; Cardium edule, Linn. et Mya arenaria, Linn., dans le sable. MÉMOIRES 23 Trouvé aussi vivant : Doris bilamellata, Linn., sur Alcyonidium gelatinosum rejeté par les flots. Voici la liste des coquilles recueillies pendant l'excursion : Trochus cinerarius, Linn. Littorina littorea, Linn., et L. rudis Maton. Natica monilifera, Linn., et N. Alderi, Forbes. Scalaria communis, Lmk Nassa reticulata, Linn. Buccinum undatum, Linn. Purpura lapillus, Linn. Anomia ephippium, Linn., et À. acu- leata, Müll. Pectunculus glycimeris, Linn. Pecten varius, Linn., et P. pes-lutræ Linn. Mytilus edulis, Linn. Ostrea edulis, Linn. Tellina solidula, Paltn.; T. tenus, Da Costa, et T. fabula Gmel. Gastrana fragilis, Linn. Syndosmia alba, Wood. Scrobicularia piperata, Gmel. Donazx venustus, Poli, et D. truncu- lus, Linn. Mactra stultorum, Linn.; M. solida, Linn., et M. subtruncala, Da Costa. Tapes pullaster, Montg. Cardium norvegicum, Spengl., et C. edule, Linn. Mya truncata, Linn., et M. arenaria, Linn. Solen ensis, Linn.; S. vagina, Penn., et S. siliqua, Linn. Pholas candida, Linn., et ?. crispata, Linn. Sepia officinalis, Linn., et S. Rupella- ria, d'Orb. 2, — ARTHROPODES. Crustacés. Balanus balanoides, Linn. — Extrêémement commun sur les pilotis du Zwijn et sur les brise-lames. Harpacticus chelifer, Müll. — Dans les touffes de Campanulaires. Crangon vulgaris, Fab. — Dans toutes les flaques de lestran. Porcellana longicornis, Penn. — Sur un bloc de granit rapporté par les pécheurs de Blankenberghe. Eupaqurus bernhardus, Linn. — Échoué dans l'estuaire du Zwijn. Carcinus mœænas, Linn. — De très grands individus accouplés au Zwijn et d’autres plus petits sur la côte. Platyonichus latipes, Penn. — Échoué entre Knocke et le Zwijn. Portunus holsatus, Fab. — En nombre dans les filets des pêcheurs de crevettes, 24 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Talitrus locusta, Pall., et Orchestia gammarella, Pall. — Par- tout sur la plage. Gammarus locusta, Linn. — Dans les touffes de Campanulaires. Caprella linearis, Linn. — Dans les Conferves des mares du Zwijn. Eurydice puichra, Leach (Slabberina agata, P. J. Van Ben.). — Dans les flaques de la plage. Sphæroma serratum, Fab. — Un seul exemplaire sur les brise- lames du Zwijn. Idotea marina, Linn. — Dans les touffes d'Algues rejetées sur la côte. Ligia oceanica, Linn. — Sur les brise-lames hollandais au delà du Zwijn. Fossiles trouvés par M. Daimeries dans les grés paniseliens rejetés sur la plage (liste dressée et complétée par M. G. Vincent). Ætobates irregqularis, Ag. Cancellaria dubia ? Desh. Plagiolophus Wetherelli, Bell. Tellina pseudorostralis, Desh. Ampullina semipatula, Desh. Meretrix proxima, Desh. Xenophora nummulitifera, Desh. Lucina squamula, Desh. Turritella Solanderi, Mayer-Eymar Crassatella propinqua, Watel,. (Turr. edita, Desh.). Nucula fragilis? Desh. Sycum bulbus, Sol. Arca appendiculata, J. Sow. Clavilithes longævus, Sol. Ostrea multicostata, Desh. Cryptocharda stromboides, Herm. Anomia primæva, Desh. Volutilithes elevatus, Sow. er ER AN) DES COUPES DES PRINCIPAUX FORAGES EFFECTUÉS DE 1869 A 1894 PAR 0. VAN ERTBORN — SÉANCE DU 7 AVRIL 1894 — ——5029300 — Ayant exécuté un grand nombre de sondages dans le courant des vingt-cinq dernières années, je crois utile de résumer dans un tableau général les coupes d’une centaine d’entre eux, offrant aux points de vue tant géologique qu'industriel le plus d'intérêt. Quelques-unes des coupes de ces sondages sont inédites; les autres, en plus grand nombre, ont déjà été publiées dans les Annales de la Société, dans celles de la Société géologique de Belgique et dans d’autres publications scientifiques. Ces coupes furent dressées par divers géologues et à des époques bien différentes. Depuis lors, l'échelle stratigraphique a subi de nombreuses modi- fications, de manière que deux forages voisins, exécutés à des époques différentes, présentent des coupes d'apparence différente, si on ne les rapporte à une même échelle stratigraphique. Celle que nous avons adoptée dans le tableau sert actuellement aux derniers levés de la carte géologique. En condensant ces coupes dans un seul tableau, les personnes que la chose intéresse pourront à première vue se rendre compte de l'allure générale des couches et de la profondeur qu'il y aura lieu 26 SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE d'atteindre pour la recherche des eaux dans une grande partie de la moyenne et de la basse Belgique. Dans le tableau suivant, divisé en colonnes, la première est occupée par le numéro d'ordre du sondage, la seconde par l'année de son exécution, la troisième par le nom de la localité, la quatrième par celui de la station, établissement industriel, château, etc., la cinquième par la cote de l'orifice du sondage, les trente et une colonnes suivantes par toute la série des terrains rencontrés, dressée d’après l'échelle stratigraphique adoptée pour le levé de la carte géologique. La position occupée par chaque couche est dique par rapport au niveau de la basse mer moyenne à Ostende. Le signe + placé en egard de la couche indique que sa partie supérieure commence au nombre de mètres et de décimètres au-dessus du niveau de la mer. Le signe —, sa position en dessous du même niveau. Enfin, la dernière colonne donne la profondeur totale de chacun des Sondages. A l’aide de ces données, il sera facile de reconstituer la coupe générale de chacun des forages. Ce tableau aurait été certainement beaucoup plus complet, si nous avions pu y ajouter le niveau hydrostatique des nappes aquifères et leur débit, ainsi que l'indication de l'ouvrage où la coupe détaillée a été publiée, le nom du géologue qui Pa dressée; mais ces détails, malgré tout l'intérêt qu'ils puissent présenter, nous entraîneraient en dehors du cadre que nous nous sommes tracé. De plus, le niveau hydrostatique a singulièrement varié dans les localités où un grand nombre de forages ont été exécutés. Tout particulièrement ne la partie basse ia l’agglomération bruxelloise, où de puissantes pompes tirent souvent des nappes aquifères le maxi- mum de ce qu’elles peuvent donner. C’est ainsi que, dans certaines parties de la vallée de la Senne, les nappes étaient encore Jaillissantes, il ÿ a vingt-cinq ans, en des points où de nos jours elles s'équilibrent à 15 mètres en dessous de la surface. boit ‘ ne A de ne a ST re ne à - Cnor : LOCALITÉ, Menit Courtrai Courtrai Courtrai Gand Dondérlceuw Saint-Nicolas Audenorde Tamise Alost . Cruybeke Homme Rüpelmonde Térmonde Renaix Ronaix Renaix Renaix. Renaix Rensix Rénaïx Boussu, pris Mons Neuville, France (Nord) Roncq, France (Nord) Turnhout Aurisolaar DÉSIGNATION nu PUITS. Brasserie Lan: Blanchisserie Benoit Brasserie Tack Descamps Verachueren Usine Lousbergs Station Station Station, Usine de Hemptinne Usine Vander Smissen Brasserie Mertonx Vermeiren rt Casernes Dupont Verlinden 1 Dopetie Baule Varlinden 11 Thomas Station Pécher-Robaite Usine Ghestem Legrand Ateliers Tram Chbteau Solbof Quaternaire eb moderne. Sealdisien. Diestien. ien ou bolderien. supérieur. inférieur, AssciTex, Argile glauconifère | Wemmelien. Bruxellien, Paaiselien. Ypresien supérieur. Ypresien inférieur. Landenien supérieur, inférieur. Heersion, Carbonifère. Silurion. PROPONDEUR. + = Fes 4h Ne DÉSIGNATION ° Ë Ë £ F E E £ E ; s Ë £ É É ë È È £ Éd1S £ = Ë È LOCALITÉ. = 4 = È È à FI E £ £ Ë É £ £ ë ë # 5: 3 | ar 1800 Broœndonck ER ex Château Termeiron . Sa AC - +60 . a - . = . - — 27 | — 16.1 |— 370|— 41.9 . - - — 56.1 « : = = - à _ S ns e ë, — = # a 1570 Anvers. c ë Place du Peuple Ft - +s0 - - +04 | — 17.3 = - » 6 | — 17 425 2 - - - - - - ” = 2 = # : = E . CAN Ver 29 185£ Malines CET Brasserie Bernaerts br. : +60 - = > à - - . — 178 . — 48] - . £ « c É à 5 ; - - = = : 5 > Œ = 1 90 1878 Malines Brasserie de la Dyle 4 - +60 - & 2 - ” . : + 2 — 42/0 |— "320 — 24:01 — 130 C e — 510 | — s0 s =: = 8 = e 4 AU < : « À ET 184 Willebreeck || Usine Voléstin . - +2 = : 2 : È - |—39 | —126 a EN NE Ie u 5 s E : È - “ AMIE TRE ETES É 12 ART Boom . 2 Usine Rypens È : +20 - . : 3 = » . 00 | — 20 - — 60,0 - - . - “ =, q : = - : =: - - 3 . = = ss 1885 Hoboken s RES Lav. Lainés 5 a È : : Lao - Ê + P—sro|—585 - —106.5| — sel £ DETTE : = È u = Ce : = : ; Ë . = F nl 1887 Anvers (Sud) È Rallinerie Gevers. Fe, 5 = +55 - - UE = - 65 |—82 - 425 | | Û a à s 5 Nt- £ - £ 5 D : 3 - : Le | 4887 Anvers (Sud) . Brasserie du Lion 2010 a = +64 « © +44 |— 09 5 5 " — 64,8 | — 04.6 “ — 149.3 = : 3 : à £ s = : 4 3 = - 3 ÿ ” a | 26 1887 Anvers (Sul) . Drasserie du Tivoli ce û - +60 À - Æ 45 | = 45 - . . — 65,9 " ES - = + : = =: L: - - = € : " =“ È - : 3 | ni 1886 Anvers (Nord) 5 Frigorifères = +e0 | + 420038 [48 | — 312 : : NS “ — 150,1 : 5 = = = £ È < £ : - dl |. A un ë. | 187 Merxplas . | colo " = es sure 2 . : : : 5 = - - RITES £ SOINS 264 DER à s : = #7 | A EE £ L | 50 Brawchael Camp LA 3 +190 | + 0.50 | = 65 | — 495 : S 4 É: -. Frs 1e [> : 2 = = É s L s = : ES n À a s . ) [4 Lésu . | Hopiul S = + 30 2 : 5 . = - r, à 2 - FA Îles 3 2 à : — 13,0 : * ï - = : 5 À : x. | al irlemont Sureris Vou deu Josuclie : 5 - - - - Ê - = . . - = = - = : . — 17.8 - - - — 36.5 - - - - " < 1887 Hougnerde. Sucrerie Gmnd-Pout i 0h C - « - . . . - . = < “ S e : : , = = . f “ >= Ê [A -, - - L 4a 1852 Aerschiot ArretzW - - +64 [+08 |— 88 |— 3198 - - - - . e F — 17.6 : — 77:60 | —1006 : - = : =. - . è = ASE Lil «4 1800 Keselloo Cliäteau Remy 1 3 É - - - - - = È « - - : le + 4.0 - + 38 /|— 25.5 — M4 = - — 102.0 - - - - - - - Mas | 167 Kesselloo : Clitesu Hemy A 9 - un | Le - - = a Ce : : Au LES - | - + 82.0 : | 3,0 | — 26.0 — 88.5 = - — 996|—1130| - - : = Ile 46 1880 Wilsele - Bodrt Être - +470! - - . . - -. - - . » a || AC F = A0 2170 . - - - - - ” » - - " } 1877 Wiluele : Van Mechelen " Re: È + 16.0 - È - Ce | Û à EN NIPSS = = - + 50 È — 12.5 | — 195 . - - - - - - % = AH . | 1876 Wygmnel 5 : : Remy L 2. :" + 16.0 - - . - - - L # . = - ; + Sa ë — 95.5 | — 52,0 p a - ë & - . H S MIN . | 40 | 4876 Wsgnnel . - , [nenyll 16 5 + 10.0 Ë “ -. : 3 ” - : D Ë ‘ " RE = |— 255 |— 520 - » à = È Ê ù t Q £ > h 50 1Rge Louvain u Dyle-Bacalan . . nr, - +160 . - : - - » F Ë ; _ - F à o + 040! — 35 — $4.0 - c: — 96.0! —111:5 ” ” , . > — 142.5 Dlis 46 | Louvain + + « à || Avodyek 0 0 OP: - + 18,5 Ê - « ë - Q : 3 È > Ê - a PERTE UE ui - - — 941.9] —4108.3| + - , - - |—180 | Se | 1809 Louvain 1 Eur Place du Peuple | + 90.0 - - - = - . c, : ; Ë : É É + 186 ES) SPA ER — #06 = 2 An # SAR: RE - vw q, x ae tx qu h# by e 1 LU 7e Hy TO OPA MUR TE AU NON 'anbnm. LOCALITÉ. Wamont Hosoux Gors-0p-Leeun Zeclhem Viiermael-Bood Kermpt Vilrorde (rois: F'ontaïnus}, Fontaines) Vilrorde (To Vilvoride Vilvorde Vilrorde Vilvorde Mocheleu Huyabrecel: Droogenhosch Forest Vorest Laëkon Schaerbeek Schnerbeek Laeken Laeken. Molenbsek Molenheek Koskelborg DÉSIGNATION vo eurTrs. Sucrerie , + <0p20:0 Sucrürie) … - à Mu16.0 Village D | (TE Chteau Mont-Sofntdenn . - MN 200 Château Jongenbosch . , . M ! 5415 Distillerie Claus nn - Cu Sucrvrie RIDE: 0 Lannoy 20 | 18.5 Hanssans A 0 Hauterman 1 Rico Hauterman A1 170 Legrand 2] 150 Brasérie Do Noyer - - « . © M0 45.0 Amidonnerie + 15.0 Rey DEL. OX] Produits chimiques : THEIR AU Borremans 1 OR 21.7 Borremaus 1 an | Nyssens D | AUX Blaton d n k 47.0 Cliemin de fer | CHI Sucrerie (quai du Hülagé) + | A7.0 Claussée d'Anvers , Oiro Rue Ulens. a | Boulevard Léopold 11 Bo \ 16.0 Hrasserie De Hoeck . . . : 51 E 5 2 A 2 a rire et moderne, Héersien. Montien. Nervien, rien supérieur. Ledien Maestrichtien. Devonion. £ À 5 Paniselien, Semonien. Turonien. Cénomanien. E Ë À ï : UE Tofra hearsien. Rupolien supärieur, Y'presien supérieur, Landenien supérieur. Landeuien inférieur. Sable d'Assche. Auvorsien où boldérien. c'e 3e 32 t su Le + 18 hi + + = +2 ARE x re S US FLE ru FAI te EE x Sue KEMÉSOS L'on bae. DATE. 1887 1889 sas 1810 1874 1e jus 484 ani 185 tan 1810 LED 1880 Aux sus 1400 EL ELU 1k00 isa 1en 1&0 sas 180 1800 Kéekelerg Koekelbarg Molonheek , Molenbeck Molenhesk , Anderlecht Malonbeek Curegham Cureghen Cureghen Curegheun Cüreghom Cureghem Anderlecht Cureghem Saint-Gillon Haint-Cilles Saint-Gilles F'ôresl Forest Koïnt Satut-0jilon Jélles Ixelles Hiterbook Uruxelles DÉSIGNATION ou PUITS. Grande brasserie I Grande brasserie 11 Chausade de Ninore Chaussée de Ninove Tue de Manchester Hrawerié Iavaro belge Huo du Huim Piorson Délom 1 Délom 11 Polite.lle . Maufacture do Yougies Manufaclure de chapeaux Abatioir Ilue Hara HUue de Tusale. Nue de Hollande Station du Midi Wielemans 1 Wielecans 11 Ulacières Prison Iuo de l'Hippodrome Lraserie Lannoy Hôpital militaire Halles RCE PSE Remblai. Quatern Rupelion supérieur. jen inférieur, Tongrien supérieur, Tongrien inférieur, | Sable d'Assche. ASSCULEN, Argile glauconifère Ypresion supérieur. Landenien inférieur. Heersien. Tnfra hecrsien, Semonien. Nervion. Turonien. Cénomanien Garbonifère, Devronien. Silurien. PROFONDEUR. Re a re Er Æ Æ ee | \ | CONTRIBUTION A LA PALÉONTOLOGIE DE L'ÉOCÈNE BELGE N'ES PAR É. VINCENT — SÉANCE DU 1“ DÉCEMBRE 1894 — ——59400— Nerita bicoronata, Desh. (PI. I, fig. 3.) 1864. Nerita bicoronata, Desh. Animaux sans vert., I, p. 13, pl. LXVI, fig. 10-11. 1889:::, — — Cossmann. Catalogue illustré, etc. (ANNALES DE LA Soc. ROY. MALAC. DE BELG., t. XXIII, p. 83.) GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien (enlevé au Lande- nien ?) : Nalinnes. — France. Sables de Bracheux : Noailles, Chenay. Sables de Cuise : Aizy. Testa ultimo anfractu amplo, globuloso, biangulato, prope suturam plano, inter angulos depressiusculo, granulatis, spiralibusque cingulis, longitudinalibus, confertissimis, lamellosis striis obducto; angulo antico obscure noduloso. Cette belle espèce ne nous est connue que par un fragment du dernier tour; encore n’en possédons-nous que la couche fibreuse externe, comme celle de Ofostoma d’Archiac. Ce dernier tour est grand et globuleux; en arrière, près de la suture, règne un méplat limité par un angle obtus vaguement granulé; plus en avant existe un second angle, portant quelques nodosités d'autant mieux marquées T. XXIX, 1894 3 28 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE qu’elles sont plus voisines de l’ouverture; cet angle est séparé du précédent par une zone très faiblement déprimée, occupée par trois rangs de granules peu visibles. La partie bombée du tour est ornée de neuf cordons transverses, dont le premier et le quatrième sont un peu plus prononcés que les autres, et les derniers les plus faibles; l'intervalle qui les sépare est aussi large ou un peu plus étroit qu'eux; ils portent de petites perles espacées, régulièrement disposées, de manière à se correspondre d’un cordon à l’autre, formant des séries obliques qui suivent la direction des accroissements. Ces ornenents sont recouverts d'innombrables stries longitudinales, finement lamel- leuses, serrées, qui se réunissent en avant de l’angle postérieur du tour et forment, en passant sur le méplat, des rides lamelleuses plus accusées. Notre échantillon a conservé des traces de coloration consistant en une bande brune occupant la zone déprimée comprise entre les deux angles, et en quelques lignes brunes irrégulières et longitudinales, sur la région antérieure. Malgré l’état peu satisfaisant de notre exemplaire, nous ne doutons guère de l'exactitude de la détermination. Le faible développement des tubercules sur l’angle antérieur et leur absence sur la carène postérieure sont attribuables soit à l’âge encore peu avancé du spéci- men, soit à des variations individuelles. Nous avons recueilli nous-même notre N. bicoronata en plein Bruxellien ; nous pensons néanmoins que ce n’est là qu’un gisement purement accidentel. Sa vraie place serait le Landenien sous-jacent, formation à laquelle des ravinements produits par la mer bruxellienne l’auraient arraché. Nerita Daelei, n. sp. (PLAT, 68. let 2)! GISEMENT ET LOCALITÉ. — Paniselien : Nukerke. Testa globosa, magis lata quam longa, spira depressa ? ultimo anfractu amplo, tenuiter transversim suleato ; apertura semilunari ; area columellari plana, lata, margine sexdentato, duobus posticis dentibus inajoribus ; labro intus sulcato. Coquille de taille médiocre, globuleuse, un peu moins longue que large, dont la spire, qui fait défaut, semble avoir été déprimée ; der- nier tour grand, formant à lui seul presque toute la coquille; surface ERP w? re L ls MT 12) ur 8 w= + MÉMOIRES 29 externe ornée de cordonnets spiraux peu prononcés et plus étroits que les intervalles qui les séparent; ouverture dilâtée, semilunaire; septum large, plan, recouvrant toute la région ombilicale; bord colu- mellaire simple en avant, portant ensuite quatre petites dents séparées par des sillons qui se prolongent sur le quart environ du septum, enfin deux autres dents plus fortes, surtout la cinquième, faisant saillie dans l'ouverture; bord externe peu épaissi et faiblement plissé. Nous ne connaissons de cette intéressante espèce que l'unique spé- cimen figuré; il laisse malheureusement beaucoup à désirer, mais nous à néanmoins paru suffisamment caractérisé pour être décrit. Le bassin de Paris ne renferme aucune espèce à laquelle nous puissions comparer la nôtre. Nous devons ce rare fossile à notre regretté confrère H. Van den Daele, de Renaix, auquel nous le dédions. Nerita tricarinata, Lk. 1881. Merita tricarinata, Rutot et G. Vincent ix Mourlon : Géologie de la Bel- gique, t. II, p. 174. GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien : Auderghem. — Dans le bassin de Paris. Sables de Cuise : Retheuil, Cuise-la- Motte, Trolly-Breuil, Saint-Gobain, Roy-Saint-Nicolas, Laon. Cal- caire grossier : Houdan, Cresne, Vaudancourt. Sables moyens : Mary, Acy, Auvers, Le Fayel, Le Ruel, Marines. — Dans le Coten- tin : Hauteville. — En Bretagne : Arton, Bois-Gouet, Cambon. — En Angleterre : Bracklesham. — En Carinthie : le Sonnberg, près Guttaring. Nous ignorons ce qu'est devenu ce fossile, que nous n'avons d’ail- leurs jamais vu. Nous pensons cependant qu'il appartient à une espèce suffisamment facile à distinguer pour que l’on puisse admettre la déternrination en toute confiance ; c’est pourquoi nous le mainte- nons sur la liste de nos fossiles. Nerita mammaria, Lk. (PI. I, fig. 4 et 5.) 1804. Norte mammaria, Lk. Annales du Museum, t. V, p. 94, n° 5. 1832. — — Desh. Cog. foss. des env. de Paris, t. I, p. 161, pl. 19, fig. 1-2. 1864 — — Desh. Anim. sans vertèb., t. IIT, p. !4. 30 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1881. Nerita mammaria? G. Vasseur. Rech. géolog. sur les terr. tert. de la France occidentale. (ANNALES DES SC. GÉOL., t. XIII, p. 250 et 270.) 1889. — — Cossmann. Cataloque illustré. (ANN. SOC. ROY. MALAC. DE BELG., t. XXIII, p. 84.) GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien : Nil-Saint-Vin- cent. — Dans le bassin de Paris. Sables de Cuise : Hérouval. Cal- caire grossier : Grignon, Parnes, Mouchy, Chaumont, Liancourt, Vaudancourt, Le Roquet, Chaussy. Sables moyens : Caumont, Le Fayel, Marines, Le Ruel. — Dans le Cotentin : Hauteville. — En Bretagne : Bois-Gouet, Cambon. Testa parva, depressa, lata, spira brevi, anfractibus 2-3 con- veæiusculis, sämplici sutura separatis, primo brevi, sequenti longitu- dinaliter striato; ullimo amplissimo, expanso, obliquiter striato- lamelloso, spiralibus, tenuibus crebrisque striis ornato; apertura ampla, semicireulari, obliqua ; area columellari lata, subplana, in medio tenuiter cristata, margine recto, subtiliter denticulato. Coquille petite, déprimée, formée de deux à trois tours légèrement bombés, s’enroulant en une spire courte; le premier tour est lisse, le restant de la spire couvert de nombreuses stries lamelleuses obliques ; le dernier tour très grand, très élargi, forme à lui seul presque toute la coquille; il est couvert de stries lamelleuses ou de lamelles très courtes, arquées, rapprochées et régulièrement espacées, entre jes- quelles on aperçoit des stries spirales extrêmement fines et serrées. L'ouverture est très grande, semicireulaire et très oblique sur l'axe de la coquille ; septum large, presque plan, portant une petite crête vers le milieu ; son bord libre est rectiligne et garni de dentelons très serrés, peu visibles. Notre plus grand exemplaire mesure 3.5 millimètres de long sur 4 millimètres de large. C'est la plus petite et la moins rare de nos espèces de Nérites éocènes. Nous ne la connaissons toutefois que de la seule localité de Nil-Saint-Vincent, où elle vivait sur un fond rocheux. RD — CONTRIBUTION A: LA PALÉONTOLOGIE DE L'ÉOCÈNE BELGE 1852. ASTARTE PAR É. VINCENT — SÉANCE DU 14 MARS 18% — — 2-0} QX 00— Astarte tenera, J. Sow. (PI. I. fig. 6-8.) Astarte tenera, Morris. Quart. Journ. geol. Soc. London, vol. VII, p. 265, pl. XVI, fig. 6. 1868. — inæquilatera, G. Dewalque. Prodrome d'une descript. géol. de la Belgique, p. 189. 1871. — tenera, Wood. Monogr. eoc. moll., p. 157, pl. XXIV, fig. 14 a-c. RAGE — Rutot et G. Vincent x Mourlon. Géol. de la Belgique, t. I, p. 143. “GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Heersien (marne blanche) : Overbroeck, Maret. — Angleterre. Thanetien : Goodnestone, Can- terbury, Reculvers, Richborough. Tesla compressiuscula, ovato-subtrigona, inæquilateralis, antice rotundata, postice subtruncata, margine ventrali leviter arcuato, _dorsali postico subreclo, antico subconcavo, umbonibus prominulis, quarta longitudinis parte sitis ; superficie primo regulariter sulcata, postremo rugosula vel subliwvigata ; margine interno crenulato. Coquille peu convexe, presque aussi haute que longue, ovale- TOME XXIX, 1894 37 32 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE subtrigone, inéquilatérale ; crochet élevé, proéminent, situé à peu près au quart de la longueur. Bords dorsaux antérieur et postérieur formant un angle d’à peu près 110 degrés, l’antérieur un peu con- cave, le postérieur droit ou légèrement convexe, côté postérieur des valves tronqué, le bord anal étant très faiblement arqué ou presque droit et vertical; bord ventral peu courbé; bord antérieur en quart de cercle. Surface extérieure ornée, sur les crochets, de sillons régu- liers qui s’élargissent bientôt et diminuent de profondeur, en sorte que la plus grande partie de la surface est couverte de rides concen- triques d’accroissement assez régulières, mais peu marquées. Bord marginal crénelé. Longueur, 30 millimètres ; hauteur, 24 millimètres. Cetteespèce est assez abondante dans la marne heersienne, mais ses restes sont malheureusement mal conservés. A une certaine époque, quand la majeure partie de la coquille était dissoute, mais quand le noyau plus résistant sécrété sous le crochet subsistait encore, la roche encaissante fut soumise à des pressions qui poussèrent le moule interne contre l'empreinte externe et provoquèrent ainsi le moulage des deux faces de l'empreinte l’une sur l’autre : le moule interne perdit les traces des impressions musculaires et, de lisse qu'il était, se couvrit irrégulièrement de rides concentriques, tandis que les ornements de la face externe s'oblitérèrent par la pression ; en même temps, les empreintes du corselet et de la lunule, surplombant un vide considé- rable, s'affaissèrent dans le creux en perdant leurs caractères, et les empreintes des dents de la charnière se rétrécirent; le crochet ne bougea guère, maintenu qu'il était par le noyau calcaire conservé. Il résulte de ces accidents que la forme primitive des côtés dorsaux se trouve un peu altérée, que le crochet est plus proéminent qu'il ne l'était normalement et que les rides de la surface sont généralement trop faibles. Nous ne pouvons donner la description du corselet, de la lunule et de la charnière, ces parties se trouvant trop déformées sur tous nos échantillons. Cette coquille ne peut se confondre avec À. inæquilatera, Nyst, du Landenien, à laquelle elle a été rapportée à diverses reprises. Elle s’en distingue par les valves moins bombées, le crochet plus central et dressé, le côté antérieur plus long, le bord anal plus vertical et plus long, le bord ventral à peine relevé en arrière, le côté dorsal postérieur généralement plus déclive; enfin l'ornementation du crochet consiste en plis plus grossiers et moins serrés: MÉMOIRES 33 Astarte inæquilatera, Nyst. (PI. I, fig. 9-12.) 1845. Astarte inæquilatera, Nyst. Descript. des coq. et polyp. fossiles des terr. tert. de Belgique, p. 154, pl. VI, fig. 14. 1843. — — Bronn, Zndeæ palæontol., t. I, p. 115. 18502 — — d'Orb. Prodrome de paléont., t. IT, p. 382. | 1853. — _—- Nyst ir d'Omalius. Abrégé de géol., p. 578. 1868. — — — Précis élément. de géol.. p. 604. 1868... — — Dewalque. Prodrome d’une descript. géol. de la Bel- gique, p. 189. 1881. — — 7 Rutotet G. Vincent x Mourlon. Géolog. de la Belgique, t. II, p. 149. GISEMENT ET LOCALITÉS. — Landenien inférieur : Chereq, Folx-les- Caves, Gelinden, Jauche, Orp-le-Grand, Wansin. Testa crassa, solida, sat convexa, oblongo-subtrapezoidalis, extre- …. mille antca brevissima, anguste rotundala, postica obliquiter -Subtruncata, margine dorsali antico valde declivi, postico convexius- | culo, ventrali antice leviter arcuito, postice ascendente, margine 2 postico brevi, obliquo, subrecto ; umbonibus prominulis, approximatis, subterminahbus; lunula impressa, lœvigata, ovalo-elongata; ano lanceolato, concavo ; superficie primo concentrice costulata, postremo rugosa ; Mmargine interno crenulato, in juventute integro; cardine in è … valvula dextra dentibus tribus cardinalibus instructo : antica sæpius » obsoleta, mediana crassa, solida, tertia angusta; in valvula sinistra L duabus cardinalibus robustis, divergentibus : dentibus lateralibus > obsoletis; muscularibus cicatriculis parvis, impressis ; pallit cicatri- Fe cula postice multum ascendente. # Coquille épaisse, convexe, oblongue-subtrapézoïdale, très inéqui- : latérale; sommet fortement infléchi en avant, presque terminal. = Bord dorsal postérieur faiblement oblique, arqué en avant, devenant … ensuite à peu près rectiligne; bord dorsal antérieur concave près du … crochet, presque droit ensuite et extrément oblique. Les deux parties # ST. du côté dorsal décrivent entre elles un angle compris entre 90 et . 100 degrés. Bord antérieur arrondi ; bord anal court, presque droit et incliné; bord ventral faiblement arqué en avant, mais fortement à relevé et courbé en quart de cercle dans sa moitié postérieure. La surface porte sur les crochets des costules concentriques, régulières _et serrés, séparées par des sillons étroits, s'élargissant au fur et à LA AE Pr ss RAR Te ass 2] + se. sf 27 ENT er à TN x A: Liv R W . 2». 7 A7 ‘4 ARE mx, Ÿ 34 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE mesure de l'accroissement de la coquille et se transformant vers le milieu de la valve en rides plus ou moins régulières. Lunule ovale- allongée, lisse et faiblement enfoncée, circonscrite par un angle arrondi ; corselet long, étroit, également enfoncé, limité par une crête émoussée. Dents cardinales au nombre de trois sur la valve droite : l’antérieure très petite ou obsolète, la moyenne triangulaire, solide, très épaisse et la postérieure étroite et très peu déve- loppée; sur la valve gauche, deux fortes dents divergentes, séparées par une large fosselte trian- gulaire, la postérieure étant un peu moins proé- minente que l’antérieure. Les dents latérales paraissent exister quel- quelois, mais ordinairement elles sont indistinctes. Nymphe large. Bord marginal lisse ou crénelé, suivant l’âge des spécimens. [mpres- sions musculaires relativement pelites, l’antérieure ovale-allongée, fortement imprimée dans le test, la postérieure un peu plus large. Impression palléale parallèle au bord et très relevée en arrière. Notre plus grand exemplaire entier mesure 42 millimètres de long sur 35 millimètres de haut; la valve gauche que nous avons fait figurer pour montrer la charnière, atteint des dimensions encore supérieures. Parmi les espèces éocènes qui se rapprochent le plus de À. inæ- quilatera, on doit citer À. tenera du Thanetien et À. clarendonensis de l'argile de Londres. La première en est moins voisine que la seconde, sous le rapport de la forme générale; mais, indépendam- ment des caractères de la surface externe qui les différencient déjà, chez aucune d'elles l'empreinte palléale ne se relève autant du côté siphonal. Astarte nystana, Kickx. (PL fes 19-27) 1835. Astarte nystana, Kickx, mss. Nyst. Recherches sur les coq. foss. de la prov. d'Anvers, p.. 8, pl. 2; fig. 32. 1837. — hencheliusiana, Galeotti. Mém. sur la const. géognost. de la proc. de Brabant, p. 159, pl. IL, fig. 7. 1837. — Maeleni, Galeotti. Ibid, p. 186, pl. supplém. fig. 6. 1845. — nystiana, Nyst. Descript. des coq. et polyp. foss. de Belgique, p. 156, pl. VE fig. 15. 1348. — — Bronn. Zndex palæontol., vol. I, p. 116. 1850, — — d'Orb. Prodrome de paléont., vol. I, p. 382. CAM VT RTL AN e IT 1 Vote FT UE env à Board n ruée hoc ee à LUN dd MÉMOIRES 35 1852. Astarte, henckeliusiana, d'Orb. (pars) Ibid., vol. IT, p. 20. 1853. — Nystiana, Nyst in d'Omalius. Abrégé de géol., p. 581. 1868. — ANysti, Nyst in Dewalque. Prodrome d'une descript. géol. de la Belgique, p. 406. 1881. — Xick«i, Rutotet G. Vincent x Mourlon. Géol. de la Belgique, t. I, p. 189. GISEMENT ET LOCALITÉS. — Sables de Wemmel : Jette, Laeken, Neder-over-Iembeek, Nosseghem, Wemmel, Zellick. Testa parva, solida, convexiuscula, subtrigona, inæquilateralis, extremitate antica anguste rotundata, postica obliquiter truncata, margine ventrali leviter arcuato, dorsaii utrinque subæqualiter declivi, antice concavo, postice subreclo, umbonibus prominulis, elevatis, acutis, quarta longitudinis parte sitis; lunula lævigata, lanceolata, impressa; ano elongato, angusto, concavo, lævigato ; superficie primo tenuiter sulcata, deinde rugosula vel læviuscula ; margine iiterno crenulato; cardine in valvula dextra dentibus tribus cardinalibus instructo : antica parvula, mediana triangulari, crassa, postica angusta ; in valvula sinistra duabus divergentibus, robustis ; lateralibus dentibus obsoletis ; muscularibus cicatriculis impressis, antica reniforni, postica subtrapezoidali. Coquille de petite taille, épaisse et solide, aussi haute que longue, subtrigone, inéquilatérale, peu convexe. Crochet situé au quart environ de la longueur, pointu, proéminent. Bords dorsaux antérieur et postérieur formant entre eux un angle d’une centaine de degrés, le postérieur presque droit, l’antérieur un peu concave;-bords antérieur et ventral régulièrement courbés, le premier plus que le second; le bord postérieur est presque droit et oblique, incliné d’arrière en avant, donnant au côté anal de la coquille un aspect tronqué. Surface externe couverte, sur les crochets, de sillons concentriques peu pro- fonds et réguliers, qui ne se prolongent guère au delà d'un angle extrêmement obtus descendant obliquement du crochet, dirigé en arrière et en bas et provoqué par l’applatissement très faible de la région anale ; le reste de la surface ne porte que quelques rides d'ac- croissement obscures. Lunule lisse, lancéolée, concave et limitée par un angle arrondi. Corselet lisse, allongé, étroit, bordé d'une carène émoussée. Bord des valves crénelé ou simple. La charnière se compose, sur la valve droite, de trois dents cardinales : l’antérieure très petite, ayant la forme d’un tubercule, mais toujours distincte ; 36 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE la médiane grande, épaisse, triangulaire et la postérieure très peu développée ; la première et la troisième sont situées vers le bas des fossettes cardinales, qui sont larges et triangulaires. Dents cardinales de la valve gauche au nombre de deux : l’antérieure est la plus épaisse; une fossette triangulaire large la sépare de la dent posté- rieure, qui est un peu moins élevée. Sur aucune des valves on ne distingue de dents latérales; toutefois, le bord dorsal postérieur de la valve droite et l’antérieur de la valve gauche s'engagent dans des rainures correspondantes de la valve opposée. Impressions des adducteurs très nettes : l’antérieure profondément imprimée et réni- forme, la postérieure ovalaire, subtrapézoïdale. Longueur, 11.5 mil- limètres ; hauteur, 11 millimètres. La déclivité des bords dorsaux varie selon la hauteur des crochets et suivant que la longueur de la valve est supérieure ou inférieure à la hauteur. D'autre part, les sillons de la surface sont plus ou moins marqués et persistants, et il n’est pas rare de rencontrer des échantil- lons qui en sont presque entièrement dépourvus. Nous avons repré- senté, figure 17, une variété remarquable et très peu commune, caractérisée par des sillons profonds, ne tendant pas à s’effacer et couvrant la surface entière des valves, la lunule et le corselet exceptés ; on la confondrait aisément avec des Crassatelles du groupe Pseuderiphyla, si lon ne faisait attention aux caractères de la char- nière. La charnière est sujette à l’inversion ; quoique l’anomalie soit rare, nous possédons des valves droites ayant la charnière de la valve gauche. C'est le précurseur des formes oligocènes dénommées A. Hencke- liusi et A. Bosqueti. 2) EI © y2 e2 AA, - < : 4 + «À ù A Je * BULLETIN D ( & BULLETIN DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 6 janvier 1894 PRÉSIDENCE DE M. J, CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents: MM. J. Crocq, président ; É. Delheid, G. Dewalque, É. Fologne, R. Maroy, M. Mourlon, D. Raeymaekers, L. Van der Bruggen, baron O. van Ertborn, É. Verstraete, É. Vincent, G. Vin- cent et Th. Lefèvre, secrétaire. M. L. De Pauw assiste à la séance. M. J. Couturieaux fait excuser son absence. M. le Président ayant mis aux voix l'adoption du procès-verbal de la séance du 2 décembre 1893, M. Verstraete prie ses confrères de suspendre leur jugement jusqu’après la publication du mémoire dont il a entretenu l’assemblée. Le procès-verbal de la dernière séance est ensuite adopté. Correspondance. L'Académie royale suédoise des sciences annonce l'envoi de publi- cations. Le Musée indien de Calcutta accuse réception de publications. IV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Dons et envois reçus. Brochures offertes par leur auteur : M. Cossmann (1. Révision som- maire de la faune du terrain oligocène marin aux environs d'Étampes, fase. 4 et 2; 2. Extrait de l’Annuañre géologique universel, 1890. Gastropodes). M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 2 décembre 1895. Travaux pour les Annales. M. le baron van Ertborn donne lecture d’un travail intitulé : Note sur trois forages à Louvain et à Hougaerde. L'assemblée, d'accord avec l’auteur, décide linsertion de ce mémoire dans le tome XXIX des Annales. Lecture. M. le Secrétaire donne lecture de la communication suivante, adressée par M. l'abbé H, de Dorlodot. SUR LES GRÈS FOSSILIFÈRES DE BOUFFIOULX Par l'abbé H. DE DORLODOT Le procès-verbal du 7 octobre renferme une note de M. Mourlon, intitulée : Sur l’âge crétacé des grès mamelonnés de Bouffioulx rapportés au landenien supérieur. Cette note a trait à des grès observés lors de la dernière excursion de la Société géologique de Belgique, à laquelle assistait M. Mourlon. Les renseignements recueillis sur ces grès paraîtront dans le compte rendu de cette excursion, dont la rédaction m'est confiée. Je crois cependant utile de rectifier, dès maintenant, les quelques inexactitudes que renferme le travail de M. Mourlon. Les grès fossilifères de la carrière Guyaux sont très différents des grès que Dumont et M. Briart considèrent comme appartenant au landenien supérieur. Ges derniers sont extrêmement cohérents, à { ‘ BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 \ grains fins et très intimement unis, au point de leur donner parfois une apparence presque compacte. Ce sont des quartzites plutôt que des grès. Les grès de la carrière Guyaux sont, au contraire, les uns graveleux, les autres à gros grains, leur texture est très grenue; ils sont moins cohérents que les grès landeniens, parfois même ils sont friables (). L'âge des grès de la carrière Guyaux ne permettrait donc de tirer aucune conclusion relativement aux grès rapportés au landenien supérieur, ces grès n'étant certainement pas les mêmes. D’après leur caractère minéralogique, les grès fossilifères, s'ils sont tertiaires, devraient être rapportés plutôt au bruxellien. C’est l’âge que j'avais assigné, lors de l’excursion, aux sables que l’on a observés près de La Sarte, et dont la consolidation a donné naissance à ces grès. Il en est de même de certains blocs de grès que l’on rencontre sur le plateau et qui ressemblent à ceux de la carrière Guyaux, mais qui diffèrent absolument des grès rapportés au landenien supérieur, et sur lesquels repose le gravier du bruxellien. L'étude des fossiles recueillis à la carrière Guyaux pour le compte rendu de lexcursion de la Société géologique, a confirmé complète- ment cette opinion. M. Dewalque, qui s’est chargé de les déterminer, y à reconnu une douzaine d'espèces du calcaire grossier. Il faut en conclure qu'ils ne sont pas crélacés, comme le pensait M. Mourlon, mais bruxelliens. En résumé, la découverte de fossiles à la carrière Guyaux n’infirme en rien l’âge landenien des sables et grès à grain fin des plateaux de la région, elle confirme l’âge bruxellien des sables et grès à gros grains. M. Mourlon exprime sa surprise de voir un géologue aussi avan- tageusement connu par ses travaux que l’est l'abbé de Dorlodot, annoncer qu'il va rectifier les inexactitudes contenues dans le tra- vail d’un de ses collègues et s'abstenir d’en fournir la moindre preuve. J'ai avancé, dit M. Mourlon, que les grès mamelonnés à paver de la carrière Guyaux, à Bouflioulx, sont crétacés, ce que conteste . M. de Dorlodot en disant qu'ils sont bruxelliens. (!) Si l'on peut à la rigueur attribuer 4 l'altération la différence de cohésion, il n’en _ est pas de même de la grosseur du grain. YI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Il se base pour cela sur ce que M. Dewalque a reconnu dans les- dits grés plusieurs espèces du calcaire grossier de Paris. Mais il me semble qu'il aurait bien pu nous dire quelles sont ces espèces et ne pas se borner à reproduire laffirmation du savant pro- fesseur de Liége qui à également omis de les mentionner, bien qu'il en annonce une douzaine d'espèces déterminées dans l’entrefilet qu’il consacre à ce sujet au procès-verbal de la séance du 19 novembre écoulé de la Société géologique de Belgique. Lorsque M. de Dorlodot nous communiquera la liste des espèces en question, il voudra bien nous dire aussi s’il rapporte également au bruxellien les fossiles que je tiens à sa disposition et notamment l’'Ostrea lateralis et la Terebratula biplicata que j'ai trouvée par centaines d'exemplaires dans les parties les plus cohérentes des grès à paver de la carrière Guyaux. M. Mourlon ayant communiqué sa réponse à M. de Dorlodot, ce dernier a fait parvenir la réplique suivante : « Le but de ma note était de relever l'erreur commise par M. Mourlon, lorsqu'il prétend s'appuyer sur les fossiles de la carrière Guyaux pour affirmer l’âge crétacé des grès que Dumont et M. Briart ont rapportés au landenien supérieur. Ma démonstration est indépendante de la détermination des fossiles ; car les grès réputés landeniens dans la région ne présentent pas la moindre analogie avec les grès fossilifères de la carrière Guyaux. Je ne pouvais prouver cette affirmation qu’en indiquant les différences les plus frappantes entre ces deux variétés de grès. Je pense que ma démonstration est complète sous ce rapport. M. Mourlon, du reste, je suis heureux de le constater, n’insiste plus sur ce point. « Quant aux fossiles des grès grossiers de la carrière Guyaux, Je dois, en effet, laisser à M. G. Dewalque, à la fois l'honneur et la res- ponsabilité de leur détermination. C'est ce que j'ai fait dans ma note. M. Mourlon doit comprendre cependant que je ne pouvais parler de ces grès sans faire allusion aux déterminations de fossiles faites par M. Dewalque; et que, d'autre part, il ne m’appartient pas de faire connaître les noms de ces fossiles avant le moment choisi par le savant qui les a déterminés. Ces fossiles ayant été découverts par la Société géologique et recueillis à l’occasion de l’excursion de cette Société, leur liste doit paraître, d’après le désir de M. Dewalque, dans le compte rendu de cette excursion. Een os br ds: ra! BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 VII « M. Mourlon n'aurait pu se plaindre, me semble-t-il, que si je paraissais attribuer plus de valeur aux déterminations de M. De- walque qu'aux siennes. Or, la forme dubitative qu'il emploie lui- même en rendant compte du résultat de ses déterminations ne suffit-elle pas amplement à me justifier ? « En ce qui concerne la térébratule, je rappellerai que M. Briart, qui avait trouvé, lors de l’excursion, ce fossile si abondant dans les grès en question, le considéra à première vue comme crétacé; il en conclut que ces grès étaient probablement d'âge crétacé, tout en se gardant bien de les confondre avec les grès du landenien supérieur de la région. Une discussion s’éleva au sujet de l'âge des grès fossi- lifères M. Mourlon doit s'en souvenir ; car il était présent. Admettant provisoirement l’âge crétacé de la térébratule, quelques membres se demandèrent si elle n'était pas remaniée. M. Dewalque, d'accord avec M. Briart, nous demanda de retourner à Bouffioulx avec M. Lohest, pour étudier de plus près la question sur le terrain, et recueillir des fossiles dont M. Dewalque se réservait la détermination. Notre impression, je dois l'avouer, fut favorable à l'opinion qu'avait émise M. Briart. Mais cette opinion est inconciliable avec l’âge des fossiles déterminés par M. Dewalque; tandis qu'un remaniement pourrait, à la rigueur, rendre compte de la présence de fossiles cré- tacés dans des grès tertiaires, si la présence de fossiles de cet âge y était bien établie. « Je reconnais cependant, qu'en ce qui concerne la térébratule découverte par M. Briart, et dont nous avons recueilli également de nombreux échantillons, son état de conservation rend peu probable l'hypothèse d’un remaniement. Mais je me permettrai de demander à mon tour à M. Mourlon, si cette térébratule ne présente pas au moins autant de ressemblance avec la T. bisinuata, Lmk., du calcaire grossier, qu'avec l'espèce très polymorphe (1) à laquelle il la rapporte. L'Ostrea lateralis, Nils., ne se trouve pas parmi les fossiles que nous avons recueillis; je ne puis donc me prononcer pour le moment au sujet de cette espèce. Je dirai seulement qu’elle n'appartient pas exclusivement au crétacé (*), et que, si les échantillons de M. Mourlon sont bien de cette espèce et s’il ont été recueillis dans les grès gros- (1) Voyez Davipsox, À monograph of the British fossil Brachiopoda, part IT, p. 50 seq. et pl. VI, fig. 1-49, et IX, fig. 37. (2) Voyez M. MourLow, Géologie de la Belgique, t. IT, p. 149. VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE siers et non dans les sables glauconieux que l’on trouve également dans la carrière Guyaux (), ils pourraient prouver, tout au plus, que ces grès appartiennent au landenien marin, ce qui serait moins manifestement en contradiction avec les fossiles déterminés par M. Dewalque que l'opinion émise à première vue par M. Briart et reprise depuis par M. Mourlon sur l’âge de ces grès. « Du reste, je le répète, quoi qu'il en soit des fossiles, il n’en est pas moins certain que M. Mourlon se trompe, lorsqu'il pense que les faits observés à l’excursion de la Société géologique ou décrits par lui, sont de nature à démontrer l’âge crétacé des grès mamelonnés de Bouffioulx rapportés au landenien supérieur. » La séance est levée à 5 heures. Séance du 3 février 1894 PRÉSIDENCE DE M. É. HENNEQUIN La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. É. Hennequin, vice-président; J. Couturieaux, A. Daimeries, H. de Cort, É. Delheid, É. Fologne, R. Maroy, D. Raeymaekers, L. Van der Bruggen, baron O. van Ertborn, Ë. Verstraete, É. Vincent, G. Vincent, et Th. Lefèvre, secrétaire. M. le Président, retenu au Conseil supérieur d’ hygiène, fait excuser son absence ainsi que M. A. Lameere. Le procès-verbal de la séance du 6 janvier ne donnant lieu à aucune observation, M. le Président le déclare adopté. (t) C’est dans ces sables que M. van Scherpenzeel-Thim a trouvé les fossiles qu'il rapporte au Cénomanien, mais qu'il s’est malheureusement abstenu de citer. Ann. Soc. géol. de Belg., t. VIT (et non VIII), p. xcvi. — La nature minéralogique de ces sables nous avait fait penser qu'ils étaient crétacés, avant même que M. van Scherpenzeel-Thim n’y eût trouvé des fossilles. Cette découverte ne nous a donc nullement étonné. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 IX Correspondance. M. Éd. Van Beneden annonce le décès de son père, M. P.-J. Van Beneden, professeur à l’Université de Louvain. M. le Président, se faisant l'interprète des sentiments unanimes de regrets que cause à la Société le décès de M. le professeur P. Van Beneden, propose à l’Assemblée d'adresser des lettres de condoléance à M°° Van Beneden et à son fils, M. le professeur Ed. Van Beneden, exprimant les sentiments de l’Assemblée et rendant hommage à la profonde science du défunt ainsi qu'aux services importants qu'il a rendus à notre Association, laquelle était fière de le compter parmi ses membres honoraires. Personne, plus que lui, n'a contribué à notre prospérité matérielle, et c’est toujours avec le plus vif intérêt qu'il nous prétait son bienveillant appui. M. le Président termine en exprimant le désir qu’une notice biographique du savant professeur soit insérée dans le volume ‘des Annales de la présente année. — Adhésion. M. G. Velge fait part du décès de sa mère, née Cathérine Prieels — Condoléances. MM. R. Friedländer et fils, libraires à Berlin, annoncent la publi cation, par leur maison, d’un « Almanach international des zoolo- gistes », contenant les adresses des zoologistes vivants de tous les pays, dont une feuille spécimen est déposée sur le bureau, et deman- dent communication de la liste des membres de la Société. — Sur la proposition de M. le Secrétaire, la liste demandée sera fournie après la prochaine distribution du tome XXVII (1892) des Annales. M. Ad. Mertens, imprimeur-lithographe, à Bruxelles, recommande sa maison pour l’impression et la gravure des travaux de la Société, dont il est membre. — M. le Président annonce que M. le Secré- taire a déjà répondu à cette demande, en faisant remarquer que la Société était engagée par contrat envers son imprimeur actuel; mais il exprime l'avis, partagé par l’Assemblée, que pour les travaux litho- graphiques on pourrait, à l'avenir, faire appel à la concurrence et soumettre à cette maison, l’une des plus importantes et des mieux outillées de Bruxelles, les dessins de certains de nos travaux. La Société d'Études coloniales, dans un appel au public, signale X SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE son but d'étudier le Congo sous tous ses aspects et de connaître les avantages et les charges d’une colonie. L'idée n’est pas nouvelle. Dans la plupart des pays, il existe des sociétés similaires dont le succès affirme lutilité. Son vaste domaine serait divisé en quatre sections : études scienti- fiques, études morales et politiques, études économiques et études juridiques. Un bulletin périodique et d’autres publications répandraient les travaux de la société; des conférences tendraient au même but. M. le Président exprime lavis que la Société souscrive à cette œuvre nouvelle dans notre pays qui mérite, selon lui, d’être encou- ragée, — Cette opinion étant partagée par les membres présents à la séance, il est décidé qu’il en sera ainsi. La Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux, la Commission de la carte géologique d’Espagne, l'Institution Smithso- nienne, la Société d'histoire naturelle de Cincinnati et l’Académie des sciences naturelles de Davenport annoncent l'envoi de publications. L'Académie royale des sciences physiques et mathématiques à Naples adresse un programme de concours. Dons et envois reçus. Brochures offertes par leurs auteurs : M. Ernest Solvay (Du rôle de l'électricité dans les phénomènes de la vie animale); M. le D Cornet (Le sol du Katanga au point de vue agricole); Comité organisateur de la manifestation organisée en l'honneur de Gustave Dewalque, pro- fesseur de géologie à l'Université de Liége (Liber memorialis). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 6 janvier 1894. Communications du Conseil. M. P. Francotte, docteur en sciences naturelles et professeur à la Faculté des sciences de l’Université de Bruxelles, est reçu membre effectif, sur la présentation de MM. Daimeries et Lefèvre. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XI Sur demande, la librairie C. Klincksieck, de Paris, est inscrite pour un abonnement aux publications de la Société. Par décision du Conseil, et d'accord avec les auteurs, il est entendu que les mémoires de MM. É. et G. Vincent, ayant pour titre : Contribution à la paléontologie des terrains tertiaires de Belgique. Brachiopodes et descriptions d'espèces tertiaires inédites, ainsi que le compte rendu de lexcursion de Tirlemont, par M. Daimeries, qui devaient prendre place dans le tome XXVII (1892) des Annales, seront insérés dans le tome XXVIII (1893), afin de pouvoir mettre en distribution le premier de ceux-ci. M. le Président fait connaître à l'assemblée le décès, à Paris, de M. le D’ Fischer, aide-naturaliste au Museum, collaborateur de M. H. Crosse au Journal de conchyliologie, et membre honoraire de la Société. Il rappelle les nombreux travaux de ce naturaliste, parmi lesquels il cite le Manuel de conchyliologie, œuvre considé- rable qui suffirait à elle seule pour assurer la mémoire de ce savant distingué. M. le Président annonce ensuite qu'un de nos collègues les plus sympathiques et ancien président, M. F. Roffiaen, a eu la douleur de perdre, il y a quelques semaines, son épouse, décédée à Ixelles, après une longue et pénible maladie. La lettre de faire part qui était destinée à M. le Secrétaire n'étant pas parvenue à son adresse, il tient à en informer l’Assemblée qui, sur sa proposition et à l’unani- mité, décide que des lettres de condoléances seront adressées à nos deux collègues, MM. F. et H. Roffiaen. Travaux pour les Annales. M. Daimeries expose le résumé d’un travail descriptif intitulé : Les acanthias du système heersien, dont l'impression est décidée dans le tome XXIX des Annales. Ce mémoire étant accompagné de deux planches, l’auteur annonce vouloir prendre à ses frais l'exécution de celles-ci. M. le Président remercie M. Daimeries au nom de la Société pour la part importante qu’il veut bien prendre dans l'exécution matérielle de son travail, et il serait heureux de voir l'exemple donné par l’hono- rable membre suivi par d’autres collègues. XII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Lectures. M. le baron van Ertborn donne lecture de deux communications destinées à prendre place au procès-verbal de la séance : DE QUELQUES FAITS REMARQUABLES CONSTATÉS DANS LES FORAGES DE LA VALLÉE DE LA SENNE Par O. VAN ERTBORN Brasserie Van den Heuvel, chaussée de Ninove, Molenbcek-Bruxelles. (Cote 35-57.) Mètres. Mètres. Crmon:janne. 00e te Nat Ur Er 18.40 QUATERNAIRE. Sable jaune" grossier tr RUE 0.60 Même sable et cailloux . . . . . . 0.60 19.60 BA neile sablense 2e NE RES Eten 25.60 YPRESIEN Armile iblouatres Ut Re er NE a ARR 6.80 INFÉRIEUR. Aveile-DrmAtte) tee LUNA TM EEE 5 00 APTIIO:SADIEUSE NES L'SRMENRUNANE MANIA SN 7.40 a 44.89 A Re | Sable Vers Et MAS MAMAN EEE 6.80 SUPÉRIEUR. PE à Argile 2 pSATDMILES 0 à NA NeS et LME PRE 10.10 INFÉRIEUR. SILURIEN. lQuartzite percé sur. CA EL L'ART EEE 2.20 Fotalenuees 83.50 Ce sondage fut exécuté en 1888; il n’est distant que d'environ 500 mètres de ceux de la brasserie Bavaro-Belge et de la sucrerie Gräffe, situés à proximité du canal de Charleroi. À la brasserie Van den Heuvel, l'argile à psammites n’a que 1010 d'épaisseur, la craie fait complètement défaut et le terrain primaire fut atteint à la cote — 45.73, tandis qu'aux autres points la série des terrains fut normale. Nous eûmes, en effet : BRASSERIE SUCRERIE BAVARO-BELGE. GRAFFE. Cote 24, Cote 24. Mètres. Mètres. Quaternaire sente la eat RUenE AE nt 13.66 20.45 VpresieniféTIeU tn 71) OS NRC On OR Née te PAR 38.34 32.80 LCandemen supérieur: 460 LS AT LUN 5.00 7.15 Landenten- inférieur. 54.28 0 14 200 RNEm ELA AR 17.00 20.05 SEDOMIEIT En. Er) La EAN AMEN AN ET ANR 6.00 3.89 Sohistesaltéresin Eu USÉES ENS MES 15.50 9.66 Q BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XIII Le silurien se trouve donc à la Bavaro-belge à la cote — 56, et à ‘a sucrerie Gräffe à la cote — 59.34, soit à plus de 40 mètres plus bas qu'à la brasserie Van den Heuvel, où la puissance de l'argile à psammites est réduite de moitié. On peut en conclure que le quartzite, par sa dureté, résista beau- coup mieux que le schiste aux altérations et aux érosions pendant la longue période qui sépare le silurien du senonien. Ce quartzite opposa une résistance énergique aux appareils à per- eussion ; lorsqu'il fut percé sur 1*40, l'outil fit une chute de 80 cen- timètres dans une cavité, fait assez rare dans les roches de cette nature, et une forte source fut découverte. Sondage de l'usine Peeters, rue de la Petite-Ile, Cureghem-Bruxelles. Mètres. Mètres. ÉIMon MUBArEM EME DM Ee >PUIRE 3.00 | Sable jaunâtre. . . . LE AISNESS 6.00 PR de | Sable grossier nn. avec ose à JÉUA CERN GORE EE ct NE SE A 4.00 ——— 13.00 oi Argile-plastque grisatre: #5) PLATE MONET LU, 23.00 lors Sable verdâtre fin pointillé de glauconie. . . . . 9.00 SUPÉRIEUR. sn Le Agiles paammitest. 04 4, it 705 || 20.30 ; Silex verdis et roulés, mêlés de sable gris verdâtre Rire pointillé de glauconie (source) . . . . . . . 0.40 Schiste blanc altéré avec veine de quartz laiteux . . - LT ET AAC 1.80 La A Schiste gris vendait avec NErpoE MR ARE TE 1.50 Schuiste blanc 'altéré: he MER RUN Nb 9.00 ——— 12.30 Total. . . 78.00 Les altérations du schiste en roche douce, rouge ou brune, sont fort communes. Cette roche est tendre, douce au toucher et d’appa- rence crayeuse. Mais elle ne renferme pas un atome de calcaire; transformée en un silicate blanc assez pur, elle est assez rare ; nous ne l’avons ren- contrée qu’à la brasserie de l'Abbaye, à Forest et au sondage Peeters. L'âge silurien de ces schistes altérés ne saurait être révoqué en XIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE doute, car nous les avons vu alterner avec des bancs de quartzophyl- lades parfaitement intacts au sondage de Wamont, qui a pénétré à plus de 100 mètres dans le silurien. Fonderie Martin, rue Ulens, Molcnbeek-Saint-Jean. (Cote 16.) Mètres. Mètres. Remblag tree Tesee SRE Mer RER 1.60 Limon brunatre +30 PEER 6.20 QUATERNAIRE. Cailloux de silex noirs et blonds roulés et un gros fragment de quartzite vineux silurien. 0.15 —_—— 6.35 (re Aroile DrunAEne Fr 2e ra ini AL SNL ee 04.35 INFÉRIEUR. Tuffearr inner Er Rer ER ET SSSR 0.50 | Argile dure à psammites glauconifères, RE ER quelques pyrites (à 6950 une petite RG AR LA LSQUTrES)e 2212000 ee ARE Mere a AE TS EU ; © | Silex roulés et verdis de 76.30 à 76.40 (a) . 0.10 Argile dure à psammites avec lignites pyri- UE AUOT RURALE PAM OR RSR RS 3.60 17.70 / Silex roulés et verdis (source), couche probablement , fort épaisse, car nous y avons foré 050 sans la PRÉTERTIAIRE. ; percer. Un peu de sable vert entre les cailloux, DEPCÉ SULISN,ULe ee AS EST Er QU RS 0.50 80.50 La couche de silex verdis (a) occupe une position anormale, mais il est probable qu’elle ne forme qu’une poche, dont les éléments ont été empruntés à peu de distance et à la couche inférieure par mode de transport. Ce niveau caillouteux ne renfermait pas d’eau. Le sable vert landenien supérieur n'a pas été rencontré, il doit pré- senter une solution de continuité dans cette zone, car il a fait défaut également au sondage exécuté quai du Halage et à 840 mètres au nord-est. UNE QUESTION D'ACTUALITÉ L'ingénieur M. G. Lambert vient de publier une seconde bro- chure (!) sur un projet de distribution d'eau à Bruxelles, basé sur un (t) Distribution d'eau souterraine à Bruwelles, par G. LamBerr. 1894. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XV puits à large section, avec galeries latérales éventuelles pour obtenir une grande quantité d'eau dans la craie. Nous ne croyons pas à l'efficacité de ce système, la puissance de la craie étant trop réduite dans le sous-sol de l’agglomération bruxel- loise, où, sur une surface considérable, cette formation fait complète- ment défaut, et où son existence d'ailleurs n’est nullement prouvée dans le sous-sol de la ville de Bruxelles elle-même. En effet, des onze sondages que nous avons exécutés à l’est d’une ligne qui suit l’axe de la vallée de la Senne, et dont quelques-uns l'ont été sur les hauteurs de la rive droite à Saint-Gilles, Ixelles, Etterbeek et qui tous ont atteint le silurien, aucun d'eux n’a rencontré la craie. Plus ou sud, à Forest, à Droogenbosch, à Ruysbroek, à Cureghem- Petite-Ile, on ne la trouve plus ; il s’en suit que dans la vallée même, elle n'affleure jamais en sous-sol, le landenien argileux la séparant toujours des dépôts quaternaires. Il s’en suit à l'évidence qu'elle n’est alimentée que d’une manière absolument secondaire. A l’ouest de la Senne, nous avons constaté les épaisseurs suivantes : Rue do birmimghan (Bavaro Bel]: 5" AUS Nr D Nu L' 0200 Roede Manchester (sucrerie, Gräffe}, 3 fes 4r 0 ae 103089 Chaussée de Ninove (brasserie Van den Heuvel) . . . . . . . . . O"00 Rue des Goujons (usine de Lom-de-Berg) . . . . . . . . . . . 482 Chaussée de Mons (manufacture de bougies) . . . . . . . . . . 835 — Manucure de chapedux):#202 50 el LORS ET GRIQ RU A TAIOEIECDÉ ARE NE RES PAT SIROP UE CMS RTS Re 0720 2600 Ru bacSomel Angio Helen ENT PE PS ETS LR ARE Braeue-de Boeck 2 Roekeolberg 2 71. 0 RE A RE TE LE 19255 Precere de KapkolDér (ISRDUITES) 2er. SAS RUES Re M Ie 60 —— CODES) PSS PORN SNS à: DHUES Pare ARLES x AOC Rhordaiinssemt (raffinerie) LU. PRE TAT ATEN PS U RU EL US 45 1079 Éonlevard Eénpald Il{{De)Waele), CR Ra EE M ae te de re 1000 CARS VOS DS A METEO A Len Es RE RE RE OR EE de ODO SHCPE HE QUES du HAlA EAU UT A AU OT ENS TN DA RS NT Le Er 450 Près du pont du canal, à Laeken RSA ST ES D A RVA Dares Om00 Enfin, au centre de la ville de Bruxelles, aux Halles centrales . . . Om00 Il n'existe que deux zones où la craie, fortement fissurée, renferme une quantité d’eau relativement considérable; l’une est située à Anderlecht, aux environs de l’abattoir de ce faubourg, l’autre au pied du boulevard Léopold IT, sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean. Partout ailleurs, la quantité d’eau que renferme la craie est bien peu considérable, XVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE On pourrait, il est vrai, établir le puits à grande section dans le voisinage de Vilvorde, où la puissance de la craie parait atteindre plus de 30 mètres; mais on paraît oublier que la commune de Vilvorde a un droit de priorité acquis, qu'on lui enlèverait son eau, et que le puits Nowé, qui alimente sa distribution, est à un diamètre tellement réduit qu’on ne saurait songer à y descendre un corps de pompe. Ne perdons point de vue aussi que si, d'une part, le puits Nowé a atteint une belle source, le puits Legrand, d'autre part, situé seulement à environ 300 mètres, n’en a pas rencontré. Comme conclusion, nous sommes d'avis que la puissance de la craie est absolument trop réduite et son extension par trop limitée sur le territoire de l’agglomération bruxelloise, pour que l'on puisse y chercher la quantité d’eau nécessaire aux besoins de la population et de l’industrie d’un centre aussi important. Plus au nord, au delà de Vilvorde, la craie s'enfonçant graduelle- ment davantage, tout en augmentant de puissance, il est possible que dans cette région, elle renferme une plus grande quantité d’eau; mais, d'autre part, nous avons constaté qu’au fur et à mesure que les nappes aquifères gagnent en profondeur, elles gagnent également en salure et que la quantité de sels minéraux dissous est à peu près proportionnelle à la profondeur. C'est pour ce motif que la Gommis- sion des eaux de la ville de Malines a écarté ce mode d’alimentation, dont la réussite était également aléatoire à d’autres points de vue. À Anvers, les sources de la craie se trouvent certainement à 400 ou 500 mètres; elles seraient donc au moins aussi salées que celles trouvées à Ostende, à la base de cette formation vers 300 mètres, et qui sont pour ce motif impropres à tout usage alimentaire. Qu'à Londres (!} ou dans toute autre région où les circonstances géologiques sont différentes, les eaux artésiennes puissent alimenter les villes, nous ne le contesterons pas. Le fait existe sur une petite échelle à Vilvorde et donne d’excellents résultats. Quant à alimenter de cette manière les grands centres, tels que Bruxelles et Anvers, les considérations que nous venons d'exposer nous permettent de dire qu'un projet de ce genre est une pure utopie, et nous croyons que tous les géologues connaissant le sous-sol bruxellois partageront notre manière de voir. La séance est levée à 5 heures. (t) A Londres, la craie a plus de 40 mètres d'épaisseur et une vaste extension. s BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 XVII Séance du 3 mars 1894 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à #4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président; É. Delheid, . Fologne, A. Lamecre, L. Van der Bruggen, É. Verstraeten, É. Vincent, G. Vincent et J. Couturieaux, ff. de secrétaire. Font exeuser leur absence : MM. É. Hennequin et Th. Lefèvre. Le procès-verbal de la séance du 3 février est adopté. Correspondance. MM. F. Roffiaen, E. Solvay et G. Velge remercient pour les con- doléances qui leur ont été adressées. M. le colonel É. Hennequin fait part du décès de sa mère, née Marie Schenaerts. Une lettre de condoléance sera adressée à notre collègue. M. Ph. Dautzenberg fait connaître son intention de rédiger pour les Annales une notice biographique sur le D' Fischer. L'Académie des sciences et des arts slaves méridionaux, à Agram, annonce le décès de M. le D' François Racki, président de la classe de philologie. Une lettre de condoléance sera adressée à l’Académie des sciences et des arts slaves méridionaux. Le comité d'organisation de la sixième session du Congrès géolo- gique international (Suisse, 4894) fait parvenir la circulaire d'infor- mation n° 2 insérée ci-dessous, qui contient le programme détaillé de _ Ja session. Ce document est déposé sur le bureau, à la disposition de MM. les membres. CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL (G® sesssion. Suisse, 1894) 4er février 1894. Nous avons l'honneur d'inviter les géologues de toutes nationalités à parti- ciper au 6° congrès international, qui aura lieu cet été en Suisse, conformément à la décision prise dans la 5° session, à Washington. T. XXIX, 1894 2 XVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Les séances auront lieu à Zurich, du 29 août au 2 septembre. Outre les assemblées générales du Congrès, il y aura des séances de sections, simul- tanées, dans lesquelles seront traitées des questions d’un intérèt plus spécial, Savoir : dre section . . . . . Géologie générale, tectonique, etc. De — . . . . . Stratigraphie et paléontologie. 5° — . . . . . Minéralogie et pétrographie. Les géologues qui auraient des travaux à présenter dans ces séances sont priés d'en aviser le Bureau, en lui envoyant un court résumé du sujet qu'ils se proposent de traiter. On ne pourra accepter que des communications d’un intérêt général pour telle ou telle branche, à l'exclusion de toute description purement locale. La nature des sujets, le nombre des demandes et le temps disponible guideront le Comité dans le choix à faire. Des locaux seront mis à la disposition des membres du Congrès, pour y installer les objets qu’ils voudraient exposer : cartes géologiques, profils, reliefs, échantillons, matériel d'enseignement géologique, etc. S’adresser pour cela à M. le professeur Alb. Heim, à Zurich. ; La cotisation à payer pour participer à ce 6° Congrès est fixée à 95 francs. Cette somme doit être adressée par mandat postal à notre caissier : M. Casp. Escher-Hess, BahnhofSstrasse, £urich, qui en accusera réception immédiate- ment, par l’envoi d’une carte de membre, servant de récépissé. Chaque membre inscrit recevra régulièrement, à l'adresse qu'il aura indi- quée, nos futures circulaires, qui lui donneront des renseignements plus détaillés sur les séances, les logements, les excursions, ete. Il recevra égale- ment, après sa publication, le volume rendant compte du Congrès. EXCURSIONS. Nous offrons au choix des congressistes deux sortes d’excursions, qui auront lieu simultanément : 4° avant la session de Zurich, dans le Jura; 2 après la session, dans les Alpes, avec convergence à Lugano, où aura lieu le 46 septembre la clôture du Congrès. A.— EXCURSIONS PÉDESTRES. Celles-ci ont pour but d'étudier plus en détail une certaine région, soit du Jura, soit des Alpes, en la parcourant à pied, sous la conduite d’un géologue du pays. Ce genre d’excursion n’est praticable que pour un nombre restreint de” participants, habitués aux marches prolongées et aux ascensions, ne craignant pas de coucher à la dure, et de vivre frugalement. Il exige aussi une certaine discipline quasi militaire. Chaque participant devra s'engager à se conformer strictement aux directions du conducteur de l’excursion, sauf recours à l'assemblée générale des participants. Tous les frais seront payés en commun, moyennant des appels de fonds, égaux pour tous. La part de frais du conduc- teur, et le cas échéant d’un assistant, seront prélevés sur la masse. PEN STAR ni ds | (a BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XIX B. — NOYAGES CIRCULAIRES. L'objet de ces voyages est de montrer aux congressistes les divers caractères, soit du Jura, soit des Alpes, et les points géologiques les plus intéressants, acces- sibles aux petits marcheurs. Le trajet se fera par chemins de fer, bateaux à vapeur, voitures, avec quelques courtes excursions à pied, qu'il sera toujours possible d'éviter, ou de faire à cheval. Lei les participants peuvent être beaucoup plus nombreux et sont tout à fait libres de leurs allures. L'entreprise matérielle de ces voyages a été confiée à une agence suisse, qui se charge de tous les frais à forfait, moyennant une somme fixe, payée d'avance par chaque participant. Nous renvoyons pour les détails au prospectus de MM. Ruflieux et Ruchonnet, à Lausanne, que nous pouvons recommander en toute confiance. MM. Renevier et Golliez, professeurs à l'Université de Lausanne, ont assumé la responsabilité scientifique de ces voyages, mais ils seront assistés par des géologues locaux des diverses régions parcourues. Un livret-quide d'environ 300 pages est en préparation (pour paraitre si possible en juin ou juillet . Il contiendra les programmes scientifiques des deux voyages circulaires et des excursions pédestres en Suisse, accompagnés de beaucoup de croquis, illustrations et profils en couleurs. Les membres du Congrès le recevront au prix de 10 francs. Il sera envoyé franco, dès sa sortie de presse, à ceux qui en auront envoyé la valeur avec leur cotisation. Nous prions toutes les personnes qui veulent prendre part à ce 6° Congrès de nous envoyer leur adhésion le plus tôt possible, en y marquant les excursions auxquelles elles désirent participer. Pour l’organisation des excursions, il est particulièrement important que nous connaissions de bonne heure le nombre des participants. Nous ne pouvons rien promettre à ceux qui ne seraient pas inscrits avant le 4e juin. Le nombre des participants à chaque excursion pédestre étant nécessaire- ment limité, nous prions les adhérents de nous faire connaitre leur second et leur troisième choix éventuels, pour le cas où il n’y aurait plus de place dans l’exeursion qu'ils choisissent en première ligne ou en seconde ligne. Dans l'espoir de très nombreuses adhésions, nous promettons à tous un accueil cordial. AU NOM DU COMITÉ GÉNÉRAL D'ORGANISATION Le Bureau : E. RENEVIER, professeur à Lausanne, président. Aze. Heim, professeur à Zurich, vice-président. H. Gozztez, professeur à Lausanne, secrétaire. La Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut adresse un programme de concours. XL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Le service géologique des États-Unis accuse la réception de publications. Le service géologique de l'Inde anglaise annonce l’envoi de publi- cations. Dons et envois reçus. M. Alph. Briart fait don d’un exemplaire d’une brochure ayant pour titre : Géologie des environs de Fontaine-l'Évéque et de Lan- delies. Remerciements. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 5 février 1894. Travaux pour les Annales. M. A. Lameere effectue le dépôt et donne lecture de son rapport sur l’excursion annuelle de la Société, au Zwijn, en 1893, L'assemblée décide que ce travail prendra place dans le tome XXIX des Annales et, sur la proposition de M. le Président, des remercie- ments sont adressés à l’auteur. La séance est levée à 5 heures. Séance du ‘7 avril 1894 PRÉSIDENCE DE M. A. LAMEERE La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Couturieaux, É. Delheid, A. Lameere, L. Van der Bruggen, E. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. M. L. De Pauw assiste à la séance. M. le Président, indisposé, fait excuser son absence ainsi que M. É. Hennequin. Sur l'invitation de M. le Secrétaire, M. Lameere veut bien prendre place au fauteuil. Le procès-verbal de la séance du 3 mars 1894 est adopté après rectification d'une erreur typographique signalée par M. E. De- lessert. ù j MR PAR er Se ane AS NT nl lai : aranl terre fe fuit 2 BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1804 XXI Correspondance. MM. Ë. Hennequin et Éd. Van Beneden remercient la Société pour les condoléances qu’elle leur a exprimées à l’occasion des pertes douloureuses que ces deux collègues viennent d'éprouver. 3 M. Preudhomme de Borre annonce son prochain départ du pays . et fait connaître qu'il vient de se fixer dans sa propriété de Genève. | , par sa résidence en Suisse, il peut rendre quelque service à la _ Société, ou à ses collègues, il sera heureux de s'y employer. F L'Institut royal géologique de Hongrie et la Société royale saxonne 4 des sciences annoncent l'envoi de publications. L'Université royale de Lund annonce l'envoi et accuse réception de publications. L'Académie de Rovereto demande l'échange de publications et annonce la mise en vente de la conférence du professeur T. Tara- melli sur l « Histoire géologique du lac de Garde ». La Société royale de Londres a publié l’année dernière le premier volume de la décade 1874-1883 du Catalogue des publications scien- tifiques. Cet ouvrage a déjà rendu de grands services, bien qu'il ne comporte que les travaux publiés par les sociétés savantes et qu'il ne mentionne ni les monographies, ni les ouvrages parus isolément et qu'il ne renseigne que les noms d’auteurs. | Afin d'arriver à établir un répertoire absolument complet de tous Jes travaux scientifiques qui paraïîtront par la suite dans le monde - entier, la Société royale de Londres fait appel à toutes les sociétés . scientifiques pour la recherche des procédés de coopération internatio- nale nécessaires pour parvenir à grouper les innombrables travaux épars dans les diverses publications et à les cataloguer, non seule- …_ ment sous leurs noms d'auteurs, mais encore d’après les matières - traitées. Le « Catalogue » paraîtrait à intervalles périodiques et . rapprochés, et de telle façon que chaque branche particulière de la …. science puisse être obtenue séparément. - La Société royalede Londres propose decommencer le « Catalogue » Beau 1” janvier 1900; d'établir un bureau central dans une localité à É LR de subvenir aux besoins dudit bureau au moyen de dona- …. (ions annuelles ou autres, ou par souscription aux exemplaires du …—. « Catalogue »; de faire parvenir au bureau tous les périodiques, XAIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE toutes les monographies, etc., ou bien des catalogues partiels déjà dressés par les institutions correspondantes, La Société royale désire connaître l'avis de la Société royale malacologique et celui de ses membres quant à l'utilité d’une coopé- ration internationale, ainsi qu'au sujet des propositions préliminaires ci-dessus. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 3 mars 1895. Travaux pour les Annales. M. le Secrétaire dépose, de la part de M. Hennequin et au nom de M. le baron O. van Ertborn, une suite de tableaux comprenant le relevé de 104 sondages effectués par lui de 1878 à 1890. L'assemblée exprime le désir que cette publication soit précédée d'une introduction donnant la synthèse des résultats obtenus par l’ensemble des nombreux renseignements fournis par ces travaux. Il est entendu que le mémoire déposé par M. le baron van Ertborn prendra place dans le tome XXIX (1894) des Annales. Communications des membres. M. É. Vincent fait la communication suivante : DESCRIPTION D'UN BIVALVE NOUVEAU TROUVÉ DANS LE LANDENIEN : INFÉRIEUR Par É. VINCENT Dans une note présentée en séance du 1* avril 1893.et ayant rapport aux panopées landeniennes, nous disions que ces coquilles sont assez abondantes dans le massif landenien du Brabant; mais nous nous sommes abstenu de donner de plus amples détails sur leur gisement. Nous aurions pu ajouter, toutefois, qu’elles nous étaient entièrement inconnues dans le district d'Orp-le-Grand, région landenienne de la partie orientale du pays la mieux explorée cepen- dant. Dans cette contrée, ces panopées paraissent remplacées par une forme qui leur est très analogue par son aspect extérieur et qui, même, est restée longtemps confondue avec elles, mais qu'un examen un peu attentif laisse aisément distinguer. ; iles dsl ET NE F en and à BULLETIN DES SÉANCES, — ANNÉE 1894 XXII Elle acquiert la même taille que nos G. remensis, est mince, fragile, allongée, deux fois aussi longue que haute, très PRÉ RTS Ce Ne à inéquilatérale, bâillante en ar- /7/ f [Xi LD) rière, rétrécie en avant. Cro- || | É Le 0) chet peu saillant, situé environ Ne Ro tee au tiers de la longueur de Ia NT RE 74 RE eu re valve. Le bord dorsal est pres- RU Titres moe que droit, le ventral régulière- ment et très largement arqué, mais décrit une légère sinuosité en avant, l’antérieur faiblement courbé, le postérieur plus ou moins _tronqué. Un angle obtus part du crochet et se dirige obliquement en avant et en bas; son extrémité correspond à un angle que fait le bord de la coquille, à la séparation des bords antérieur et ventral. La surface externe porte de nombreuses lignes d’accroissement plus ou moins prononcées, des rides transverses irrégulières ainsi que de nombreuses linéoles rayonnantes, onduleuses, formées par de très petites granulations alignées; ces linéoles paraissent manquer sur les côlés postérieur et antérieur. La charnière est simple, sans trace de dent cardinale. Test interne nacré. Les empreintes des adducteurs sont inégales; l’antérieure, située près du bord de la coquille, est allongée et bilobée; la postérieure, placée à peu près à égale distance du crochet et de l'extrémité siphonale de la valve, mais cependant plus rapprochée de celle-ci, est un peu allongée, vaguement quadran- gulaire. L'impression palléale, parallèle au bord ventral, s'arrête à hauteur du milieu de l'empreinte de l’'adducteur postérieur, puis s’in- fléchit en se relevant légèrement, se recourbe ensuite régulièrement en quart de cercle pour se diriger enfin obliquement en haut, vers l'empreinte de l’adducteur, formant ainsi un sinus large, assez peu profond, à sommet arrondi, et dont l’axe est légèrement incliné vers le bas. Notre plus grand spécimen, à peu près complet, mesure 65 milli- mètres de long sur 32 millimètres de haut. On voit par quelques-uns de ces caractères que le soi-disant Glyci- meris du district d'Orp appartient à un tout autre genre et même à une autre famille. Cette espèce nous semble devoir être classée dans le même groupe que Panopæa margaritacea, Lmk., du calcaire gros- sier parisien, pour lequel Fischer a établi le sous-genre Argyromya, qu'il a placé dans le genre Arcomya, Agas. XXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Nous donnons à notre coquille landenienne le nom spécifique de fallax. Elle est d'autant plus intéressante que l’éocène paraît se montrer extrêmement pauvre en espèces de ce genre, Arcomya étant, en effet, avant tout un genre des terrains secondaires. La séance est levée à 5 heures. Séance du 5 mai 1894 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président ; É. Delheid, À. Lameere, R. Maroy, D. Raeymackers, L. Van der Bruggen, É. Vincent et J. Couturieaux, secrétaire adjoint. M. L. De Pauw assiste à la séance. _M. Th. Lefèvre fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 7 avril 4894 est adopté. Correspondance. M. Hector Denis fait part du décès de sa belle-mère, née Lucie : Plasman. Une lettre de condoléance sera adressée à notre collègue. La Direction de la Revue scientifique du Bourbonnaïs et du centre de la France, accueillant favorablement une demande d'échange de la Sociélé, fait connaître qu’elle envoie un certain nombre de volumes de ses publications antérieures. La Société des naturalistes près l’Université impériale de Kazan, annonce qu’elle fétera cette année le 25° anniversaire de sa fondation et que, à cette occasion, un compte rendu des travaux de la période écoulée sera lu dans l'assemblée générale consacrée à cette célébra- tion. La Société zoologique de Londres, l'Académie impériale des sciences de Vienne, le Service géologique de l’Inde anglaise annoncent l'envoi de publications. L'Académie des sciences naturelles du Minnesota accuse réception de publications. Hub inerte ats ait. di ut à ns ln cf, | dés dr ' LL dates dire HAL MU Er Li DES A dE UN, ds db Ge St ot “er v Ü ) ct DdAl dattes Abri A Prec der ia de gise 2er me BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXV Dons et envois reçus. Brochures reçues de la part deleurs auteurs : M. G. Schmitz,S. J. (A propos des cailloux roulés du houiller);, M. H. Parent (Note sur les terrains tertiaires du pays de Caux). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 7 avril 1894. Lectures. M. J. Couturieaux fait la communication suivante : NOTE SUR UN GITE FOSSILIFÈRE DE L'ÉTAGE WEMMELIEN Par J. COUTURIEAUX À Zellick, localité située sur la chaussée de Gand, à 8 kilomètres de Bruxelles, on trouve de petites sablières temporaires, ouvertes dans le wemmelien, dont on extrait le sable nécessaire aux construc- tions, aux briqueteries et au pavage des routes. Dans lune de ces sablières, nous avons noté la coupe suivante de haut en bas, qui, à part les dimensions, est commune à toutes les exploitations. Q3m. Limon avec cailloux roulés à la base, dans un sable très glauconifère et argileux provenant du remanie- ment des couches asschiennes sous-jacentes . . . 1"50 Asb. Sable gris verdâtre, assez grossier vers le bas, glauco- nifère, légèrement argileux vers le haut. . . . 0"50 Asa. Gravier constitué par des grains assez gros, translu- cides, et grains noirs plus fins, de débris de coquilles et fossiles entiers, dents de squales; base du sable DÉC E AT An N nr mn aan e = DD We. Sable grisätre, fin, peu glauconifère, légèrement argileux, très fossilifère; il passe insensiblement à un sable blanc verdâtre, peu glauconifère, et moins (ED IENC PSE nr te ns. {RO C'est la partie inférieure de ces sables qui, à cause de labsence XXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE presque complète de calcaire et d'argile, est exploitée pour les usages cités plus haut. La faune qu'ils renferment est d’origine essentiellement wemme- lienne, et d'assez nombreuses recherches nous ont procuré environ une centaine d'espèces. Nous en donnons ci-dessous la liste : Solen proximus, Desh. Cultellus wemmelensis, Lef, Solenocurtus Deshayesi, Desm. Glycimeris Honi, Nyst. Corbula gallica, Look. — Henckheliusi, Nyst. — _ pisum, SOW. Thracia wemmelensis, Vince. Mactra semisulcata, Lmk. Tellina rostralis, Lmk. — filosa, Sow. — . textilis, Edw. Arcopagia carinulata, Lmk. Psammobia effusa, Desh. Psammodonax Caillati, Desh. Meretrix Honi, Nyst. — lœævigata, Lmk. — suberycinoides, Desh. — sulcataria, Desh. Anisocardia pectinifera, Sow. Cyprina Roffiaeni, Nyst. Cardium porulosum, Sol. — Cossmanni, Vinc. Protocardium parile, Desh. == Honi, Nyst. Mysia puncturata, Nyst. — transversaria, Cossm Lucira elegans, Defr. — galeotiiana, Nyst. Crassatella nystana, Gal. — trigonata, Lmk. Cardita acuticostata, Lmk. — rugifera, Cossm. Astarte Kichkxi, Nyst. Nucula lunulata, Nyst. Nucula parisiensis, Desh. Nuculana galeottiana, Nyst. — striata, Lmk. — _ sp.? Nuculella Nysti, Gal. Limopsis granulata, Lmk. Axinœa pulvinata, Lmk. Arca condita, Desh. Pinna margaritacea, Lmk. Avicula wemmelensis, E. Vince. Chlamys cornea, Sow. == Honi, Nyst. — sublœvigata, Nyst. Ostrea gryphina, Desh. — cubitus, Desh. Anomia, sp.? Eumargarita trochiformis, Desh. Scalaria spirata, Gal. Natica Noe, d'Orb. — hantoniensis, Pilk. Calyptræa trochiformis, Lmk. Homalaxis marginatus, Desh. Turritella crenulata, Nyst. Tuba cyclostomoïdes, Desh. Cyprea, sp.? Clavilithes longævus, Sol. Volutilithes Barrandei, Desh. Conus parisiensis, Desh. Actæon simulatus, Sol. Scaphander conicus, Desh. Philine expansa, Sow. Cylichna, sp.? Rotularia Nysti, Gal. Serpula tenuis, Sow. — heptagona, Sow. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXVII Lunulites urceolata, Lmk. Belosepia Blainvillei, Desh. Cellepora petiolus, Dix. Beloptera belemnitoidea, BI. Dactylopora cylindracea, Lmk. Nautilus Lamarcki, Desh. Maretia grignonensis, Desm. Otodus macrotus, Ag. Turbinolia sulcata, Lmk. Lamna elegans, Ag. Eupsammia Burtinana, Edw. et H. Galeocerdo latidens, Ag. Dendrophyllia granulata, Nyst. Myliobates Dixoni, Ag. Graphularia belgica, E. Vince. Pristis Lathami, Gal. Nummuliteswemmelensis,de la Harpe. Otolithes. Operculina Orbignyi, Gal. Débris de chéloniens. Tous ces fossiles ont le test conservé mais d’une grande fragilité et beaucoup de précautions sont nécessaires pour les extraire de leur gisement. Il nous reste à faire une remarque importante à propos de l'échelle stratigraphique de l’asschien de la légende de la carte géologique de la Belgique à l'échelle du 40,000°. | Dans la coupe de Zellick, ainsi que dans une série d’autres que nous avons eu l’occasion d'observer aux environs, nous avons constaté qu'au dessus du gravier, base de l'étage asschien, se développe un sable grossier à tel point que, à part sa position stratigraphique et sa teinte foncée, on serait tenté de l’assimiler au bruxellien quartzeux des environs de la capitale. Ce n’est que vers le contact de l'argile glauconifère que ce sable se charge de ce sédiment et devient argileux. Cette constatation, nous l'avons faite non seulement sur une faible épaisseur de 50 centimètres comme à Zellick, mais sur une coupe présentant les termes Asa, Asb et Asc de l'étage asschien sur une hauteur totale de 4"30, se décomposant comme suit : TPS OS, OR PRE AR AE AS DATE PO PAS D A SALE el OSMIQRe NE td en ne ONE) BAD RIRE EE PERTE 2 RS CET) MO MER RARE ARR Re a et ea O0 A notre avis, l'échelle stratigraphique de l’asschien devrait être modifiée dans le sens que nous indiquons ci-dessous : Asc. Argile glauconifère et argile grise. Sable argileux glauconifère. Asb. Sable grossier. Asa. Gravier. XXNVIL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Cette notation tire sa raison d'être de ce fait que le passage du sable argileux à l'argile glauconifère se fait par transition insensible: il n'existe pas de ligne de démarcation bien caractérisée. Entre le sable grossier et le sable argileux, au contraire, la limite est bien nette, bien tranchée. | M. le Secrétaire donne ensuite lecture, au nom de M. V. Willem, de la note qui suit : SUR L'EXISTENCE EN BELGIQUE DE « DENDROCOELUM PUNCTATUM WELTNER » Par Vicror WILLEM A deux reprises, au commencement de mars et au milieu d'avril, j'ai récolté dans un fossé aux environs de Gand, des exemplaires (en tout cinq) d'une grande Planaire, longue de 2 à 3 centimètres, large de 4 centimètre, de couleur brune uniforme ou marquée de quelques taches plus foncées, que J'ai reconnue être Dendrocælum punetatum Weltner. Elle me paraît être commune dans cette station; elle y vit à côté de Dendrocælum lacteum Oersted, Polycelis nigra Ehren- berg, et Planaria polychroa O. Schmidt, qui y pullulent. Les individus pris en mars ont chacun pondu un cocon sphérique sessile, de # millimètres de diamètre, qui, d’abord jaunâtre, est devenu au bout de quelques heures d’un brun presque noir, Après trois semaines, j'ai retrouvé dans le bocal où je les avais abandonnés, ces cocons ouverts et de Jeunes individus longs de 2 à 3 millimètres, blanchâtres, ressemblant à Dendrocælum lacteum. Cette espèce, « la plus grande des planaires d’eau douce de la région () », n’a pas encore élé rencontrée en Belgique, bien que P. Hallez lait trouvée aux environs de Lille; je crois utile de signa- ler l’existence de cette forme nouvelle pour notre faune. Communications des membres. La parole est donnée à M. Raeymaekers, qui s'exprime en ces termes : À la séance du 3 octobre 1891, notre collègue, M. Delheid, a pré- (1) P. Hazuez, Cataloque des Turbellariés du nord de la France et de la côte bou- lonnaise. (Revue biologique du nord de la France, 1890.) NÉ of, l'a idée nf dé ’ di ñ 3 3 = À "nu 4 E a # C VIEN er Prer BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXIX centé le dessin d’un fossile du rupélien supérieur. Se présentant sous une forme sphérique, mamelonnée, cet exemplaire pondéreux est com- posé, dans toute sa masse, de cellules très serrées. Feu H. Nyst, qui l'avait eu en communication en 1877, l'avait considéré comme un bryozoaire. Dans la suite, M. Delheïd eut la bonne fortune d’en recueillir encore deux échantillons dans le même gisement stratigraphique (). Contrairement à l'avis de Nyst, notre collègue, M. Pergens (séance du 7 mai 1899), le détermina comme un anthozoaire. Nous sommes heureux de pouvoir signaler aujourd'hui, comme ren- seignement bibliographique, la découverte d'un nouvel exemplaire, faite également dans l'argile de Boom. Le 23 mars 4886, à Steendorp, dans la briqueterie n° 10, appar- tenant à la veuve Everard-Sluer, on découvrit, à 40 béchées de pro- fondeur dans l'argile de Boom, une masse régulièrement sphérique d’un « volumineux polypier de foraminifères », ainsi que l'appelle le D' Van Raemdonck (?). Ge fossile mesure 24 centimètres de diamètre et pèse 5 kilogrammes à l’état sec. Au moment de son extraction, il se divisa en deux et l’intérieur montra, dans la partie centrale, les débris d'un Aturia aturi, Bast., qui avaient servi de noyau à lim- plantation des premières couches organiques. Aujourd'hui, ce spécimen fait partie des collections du Cercle archéologique du Pays de Waes, à Saint-Nicolas, M. le D° Van Raemdonck l'avait envoyé, il y a quelque temps, à Louvain, à l'effet de le soumettre à l'examen de feu notre collègue M. le professeur Van Beneden. A l'heure actuelle, il y est encore, mais il reprendra sous peu sa place dans les vitrines de ce musée. J'attirerai également l'attention de la Société sur la découverte que nous avons faite d’un galet volumineux d’une roche parais- (!) Note ajoutée pendant l'impression : M. É. Delheid a bien voulu nous informer qu'il possède actuellement quatre exemplaires de ces intéressants organismes, dont le plus gros a 80 centimètres de circonférence; un autre également sphérique et très mamelonné a 15 centimètres de diamètre environ. Quant aux deux autres, ils sont de même grandeur, mais beaucoup moins complets. (2) Les découvertes paléontologiques et préhistoriques dans le Pays de Waes, au Congrès d'archéologie et d'histoire d'Anvers, 2 partie, 1891, p: 165. — La Paléontologie du Pays de Waes, lecture faite à l'assemblée générale du Cercle archéologique du Pays de Waes, le 29 juin 1893, par le D° Van Raemdonck, t. XIV, p. 10 du tiré à part, 1893. XXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE sant étrangère au pays. Cette trouvaille a été faite, il y a quelques mois, dans les sables boldériens, alias anversiens (horizon à Pano- pées), visibles dans la briqueterie Mertens, à Burght. (Planchette de Beveren au 1/20,000, du dépôt de la guerre.) Ce caïllou se trouvait non pas à la base des sables anversiens ou à la partie supérieure de ceux-ci, mais en plein dans la masse sableuse, entouré de quelques fossiles décalcarisés et dont les empreintes brunâtres encore bien nettes restaient visibles. Ainsi qu'une section du galet le démontre grosso modo, c'est une roche gréseuse, de couleur gris blanchâtre, fortement altérée, très finement micacée, à pâte assez fine. La masse présente cà et là quelques rares graviers de quartz plus ou moins volumineux et une infinité de petits points noirs, dont l'analyse superficielle ne nous permet pas de déterminer la nature. La surface de ce caillou est colorée en vert par la glauconie du sable environnant, et son poids est de plus de 900 grammes. Nous nous proposons de soumettre cet échantillon à l'examen de notre collègue, M. le professeur de la Vallée Poussin, qui a déjà décrit, comme on sait, un galet que nous avons trouvé, il y a quelques années, à la base des sables à Chry. contrarius, lors de la construction des nouveaux bassins à Anvers. A notre avis, le caillou de Burght appartient à une roche étrangère au pays. La séance est levée à 5 heures. Séance cu 2 juin 1894 PRÉSIDENCE DE M. É. FOLOGNE La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. Ë Fologne, membre du conseil, J. Coutu- rieaux, É. Delheid, À. Lameere, R. Maroy, L. Van der Bruggen, É. Vincent, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. M. J. Crocq fait excuser son absence. M. L. De Pauw assiste à la séance. Le procès-verbal de la séance du à mai 1894 est adopté. | ; | ! BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXXI Correspondance. Par dépêche du 16 mai 4894, M. le ministre de l’intérieur et de l'instruction publique fait connaître qu'un subside de mille francs est alloué à la Société afin de l'aider à continuer ses publications. Les bourgmestre et échevins de la ville de Bruxelles transmettent un avis de M. le gouverneur du Brabant annonçant que la Députation permanente du Conseil provincial a accordé un subside de trois cents francs à la Société, à titre d'encouragement. M. le commissaire général de la section belge de l'exposition uni- verselle d'Anvers informe que le Roi visitera officiellement la section le dimanche 38 juin et il espère que les exposants voudront bien se trouver auprès de leurs installations au moment du passage de Sa Majesté. M. le Secrétaire fait savoir que, grâce au concours de M. Mourlon, l'exposition de la Société a pu être aménagée en temps utile et propose que des remerciements soient votés à notre collègue. — Adopté. Le ministre des travaux publics de la République française, don- nant suite à la demande de la Société en date du 19 mars dernier, tendant à obtenir un exemplaire du Bulletin publié par le service de la carte géologique détaillée de la France, fait savoir que la Société sera comprise dorénavant parmi les établissements qui reçoivent cette publication et annonce l'envoi, à titre d'échange, d’une collection complète des numéros déjà parus de ce recueil. M. le Secrétaire fait connaître qu’un comité vient de se constituer à Malines en vue d'élever un monument, sur une des places publiques de cette ville, à la mémoire de M. le professeur Van Beneden. Après avoir rappelé à l'assemblée les services rendus à la Société par l’illustre professeur, M. le Secrétaire propose que celle-ci s'associe à cette manifestation en souscrivant et annonce, en outre, qu’une liste de sous- cription sera déposée sur le bureau lors de la prochaine assemblée générale. M. Henri Drouët, 24, rue Saint-Pierre, à Dijon, possédant des mollusques fluviatiles du Sénégal, de la Guinée et du Congo, fait connaître qu'il voudrait obtenir, par voie d'échange, des bivalves fluvialiles de la côte occidentale d'Afrique. M'e Constance Ubaghs, rue de Namur, 161, à Louvain, demande XXKXIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE à la Société d'annoncer la vente des collections délaissées par feu son frère M. C. Ubaghs, de Maestricht, dont le catalogue est déposé sur le bureau. La direction du musée de Bosnie et Herzégovine, à Sarajevo, demande léchange de publications et propose l'envoi des deux pre- miers volumes parus de ses bulletins. Sur la proposition de M. le secrétaire, cet échange est accepté. La bibliothèque du Tufts College, Mass., envoit le premier fasci- cule d’une revue nouvelle et demande l'échange, qui est accordé. La bibliothèque du musée national de Buenos-Avyres accuse récep- tion de publications. La Société royale saxonne des sciences, à Leipzig, l'Institut royal géologique et Académie des mines, à Berlin, annoncent l'envoi de publications. Dons et envois reçus. Brochures reçues de la part de leurs auteurs : M. Ad. Firket (L'origine et le mode de formation de la houille), (Sur quelques roches combustibles belges assimilées ou assimilables au cannel-coal anglais); M. E. Olivier (Faune de l'Allier ou catalogue raisonné des animaux sauvages observés jusqu'à ce jour dans ce département, vol. IF, annelés, 1" partie : coléoptères; idem. 2° partie : orthoptères). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose pour la bibliothèque trois exemplaires du tome XXVII des Annales (18992), ainsi que du procès-verbal de la séance du 5 mai 1894. Communications du Conseil. M. le Président annonce l'achèvement et la mise en distribution du tome XXVII des Annales, ainsi que l'achèvement prochain du tome XXVIIE, retardé par suite de la publication du catalogue des périodiques. M. le Secrétaire donne connaissance du décès de M.Ubaghs, membre effectif depuis 1872 et qui, à plusieurs reprises, a bien voulu diriger, Tv BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXII dans les environs de Maestricht qu'il connaissait si bien, des excur- sions de la Société, ainsi que des démissions de membres effectifs données par MM. H. Rofliaen et N. Lekime. Lecture. M. G. Vincent donne lecture de la note suivante : NOTE RELATIVE A LA GÉOLOGIE DES ENVIRONS D'ASSCHE Par G. VINCENT et J. COUTURIEAUX Les terrains tertiaires qui constituent les collines occupées par le village d’Assche et les hameaux de Tenberg, d’Asbeek et de Cauterta- verent, ont été rangés par A. Dumont dans ses systèmes paniselien, laekenien, tongrien et rupelien. D’après les planchettes géologiques d’Assche et d’Anderlecht, levées et tracées par M. A. Rutot, et publiées récemment par les soins de la Commission de la Carte géologique de la Belgique, la plupart des sédiments qui forment ces collines appartiennent, au contraire, à d'autres étages restés inconnus au célèbre géologue. Voici, dans l’ordre ascendant, les dépôts que M. A. Rutot y indique : 4° PanISELIEN. — Étage qui constitue la base de ces collines et dont on peut observer des affleurements vers les fonds, dans les berges de plusieurs chemins creux ; 9° Lenien. — Roches très continues, souvent fossilifères et fré- quemment exploitées pour les grès et les sables; 3° WEuMELIEN. — Cette assise, qui recèle une faune très riche et _ des coquilles conservées, n’est représentée dans nos collines, suivant . M. A. Rutot, que par deux lambeaux : lun situé sur les bords de la - partie méridionale du monticule de Tenberg, l’autre au nord de la | planche d’Assche, à l’ouest du camp romain; _ 4° Assoniex. — Étage qui comprend les roches que A. Dumont D bi en partie au rupelien et au tongrien; 5° Toncrien, — Étage représenté par des sables peu glauconifères - et des sables argileux, micacés. Ceux-ci occupent les sommets de la - colline d’Assche et de Cautertaverent, TOME XXIX, 1894 3 À RXAIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Tout récemment, aux dernières fêtes de Pâques, nous avons entre pris des recherches paléontologiques dans ces collines. Dans ces courses, nous avons rencontré plusieurs sablières où nous avons recueilli d'assez nombreux fossiles et pu lever des coupes importantes. Conduits par l'étude de ces matériaux à des résultats nouveaux, nous nous sommes décidés à les présenter à la Société, et comme ces données peuvent contribuer au progrès des connais- sances déjà acquises à l'égard de la géologie des dites collines, nous espérons qu'elle daignera les accueillir favorablement. Tout d’abord nous avons exploré, à Asbeek, les grès argileux fossi- lifères paniseliens, connus depuis longtemps gràce aux recherches de notre collègue M. Velge et qu'il a bien voulu nous indiquer (). Ces psammites affleurent au bas du chemin qui mène à la chaussée d'Enghien. Après plusieurs heures de recherches, nous sommes par- venus à y recueillir un petit nombre d'espèces. La faune de ce point étant restée inédite, nous croyons utile de la faire connaître par la liste des espèces suivantes : 1. Eumargarita spirata, Link. 18. T'ellina hybrida, Desh. 2. Xenophora nummulitipera, Desh. 19. Arcopagia ovalina, Desh. 3. Calyptræa suessoniensis, d'Orb. 20. Meretrix proæima, Dash. 4. Homalaxis laudunensis, d'Orb 21 — sulcataria, Desh. ©. Turritella Solanderi, Mayer-Ex- 22° Anisocardia pectinifèra, Sow. mar (T'urr. edita, Desh.) 23 Cardium porulosum, Sol. 6. Rimella fissurella, Linn. 24. —, paniselense, G. Vinc. 7. Pirula tricostata, Desh. 25. —. patruelinum, Desn. 8. Columbella angusta, Desh. 26. — obliquum, Lmk. 9. Volutilithes elevatus, Sow. 27. Lucinu squamula, Desh. 10. Ancilla buccinoides, Lmk. 28. — discors, Desh. 1}. Cancellaria lœviuscula, Sow. 29. Cardita aizyensis, Desh 12. Pleurotoma Nilssoni, Desh. 30, — acuticostata? Lmk. 13. — decipiens, Desh. 31. Axinœæa pseudopulvinata, dOrb. 14. Bulla, sp. nov. 32 Chlamys cornea, Sow. 15. Corbula gallicula, Desb. 33. Ostrea mullicostata, Desh. = - 16. — rugosa, Lmk. 34. Nummulites p'anulata, Brug:. 17. Mactra Levesquei, d'Orb. L'ensemble de ces fossiles correspond à celui des grès argileux et (*) Coordonnées rectilignes par rapport à l'église d’Assche. Latitude sud, 880 mètres. Longitude ouest, 2,080 mètres. | ù ANRT YU É 4 ; à BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXXV siliceux paniseliens d’'Esschene et de Teralphene, près de Dender- leeuw, que l’un de nous a fait connaître en 1889 (). De même qu'à Asbeek, on constate dans les gîtes de ces deux dernières localités que Axinæa pseudopulvinata et Meretrix proxima sont les coquilles dominantes. La généralité des espèces paniseliennes observées dans la région d’Assche se rencontrant dans les sables supérieurs de l’éocène infé- rieur du bassin de Paris, nous devons, pour cette raison, leur attribuer le même âge ainsi qu'aux roches qui les ont fournies. Ayant quitté ce gîte, nous avons parcouru le chemin montant vers Cautertaverent. Au bas de celui-ci, le paniselien est largement à découvert sur une assez grande étendue. Malheureusement, il est com- plètement dépourvu de psammites et ne renferme pas le moindre débris de fossile. Nous nous sommes rapprochés ensuite de Cautertaverent. Parvenus à une petite ferme située à proximité du point où le sol forme l’émi- nence sur laquelle est bâti ce hameau, nous avons remarqué, presque en face d'elle, l'emplacement d’une ancienne exploitation de sables lediens. Dans celle-ci, M. A. Rutot a observé, en 1893, trois bancs de grès calcaires assez distants l'un de l’autre, dont l’inférieur, gisant non loin du sommet du paniselien, lui a fourni un petit contingent de coquilles. Des débris de ces mêmes grès, abandonnés sur la berge du chemin, nous ont également procuré diverses espèces. Nous les men- lionnons dans la liste suivante, en même temps que celles de . M. A. Rutot que l’un de nous a déterminées. 1. Xenophora agglutinans, Lmk 13. Scaphander conicus, Desh. 2. Turritella imbricataria, Lmk. 14. Tellina rostralis, Lmk. 3. Mesalia multisulcata, Lmk. 15. Meretrix suberycinoides, Desh. 4. Cerithium striätum, Brug. 16. = lœævigata, Lmk. 5. Rimella lucida, Sow. 17. Cardium porulosum, Sol. _6- Morio nodosa, Sol. 18. — obliquum, Lmk. 7. Triton reticulosum, Desh. 19. Protocardium parile, Desh. 8. Clavilithes longævus, Sol. 20. Lucina arenaria, G.Vinc. 9. — uniplicatus, Lmk. : 21. — Cuvieri, Desh. 10. Volutilithes spinosus, Lmk. 22 — elegans, Defr. 11. Cryptoconus priscus, Sol. 23. Cardita acuticostata, Lmk. 12. Pleurotoma Michelini, Desh. 24. — guttifera, Cossm. (!) Annales de la Société royale malacologique de Belgique, 1889, t. XXIV. Bulletin des séances, p. CLvI à cLxII. | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE XXXVI 25. Nucula parisiensis, Desh. 31. Ostrea gryphina, Desh. 26. Nuculana galeottiana, Nyst. 32. — plicata, Sol. 27. Axinœa pulvinata, Link. 33. Ditrupa strangulata, Desh. 28. Modiola hastata, Desh. 34. Orbitolites complanata, Lmk. 29, Chlamys cornea, Sow. 35. Nummulites variolaria, dOrb. 30 — plebeia, Lmk. À une trentaine de mètres de ce gîte, le flanc de l’éminence préin- diquée présente un talus bordé d’arbres élevés. Le sol, affaissé çà et là, montre que ce talus à été exploité autrefois. A l’extrémité de celui-ci, soit à environ 150 mètres du chemin, nous avons eu la bonne fortune de découvrir une excavation profonde fraîchement faite (). Ses parois verticales nous ont montréles formations ci-aprèsdétaillées. La figure ci-dessous représente celte coupe. Coupe à Cautertaverent. A (5106) re à ES B 050 | J L- o40 EE . Fe f D $ , G 4 À l < 1,60 Il | f - 030 0,30 F T ( 065. (l C Æ 019, 0,15 H : : 1 FE ( y (!) Coordonnées rectilignes par rapport à l'église d'Assche. Latitude sud, + 1,500 mètres; longitude ouest, 1,740 mètres. Maé de ne de ds did 5 ne 7 dx + BÜLLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1804 XX VII ; Cote à la surface 61.00. L Épaisseurs. Cotes. D Sablegremaniés:. »." 27. 2 . 2, 11050 | B. Sables à grains quarlzeux, légèrement colorés Dal La en jaune par altération, très glauconifères, ce qui donne au dépôt une teinte verdâtre, sur- tout quand il est humide, grisâtre lorsqu'il * : | est sec; son épaisseur est de . . . . 0.60 > C. Bande graveleuse avec nombreux débris de fe À es roulés et brisés, notamment de Belose- À pia Blainvillei, de Chlamys cornea, de restes 3 de poissons, etc. Épaisseur . . . . . (0.10 60.30 -. D. Sables grisâtres, clairs, glauconifères, renfer- : mant çà et là, et surtout vers le haut, des E concrétions ferrugineuses. Ces sables sont 3 pétris de Operculina Orbignyi et de Num- ä& L mulites wemmelensis. Leur épaisseur mesure 41.60 E. Gravier avec nombreuses Nummulites variolaria, Ditrupa strangulata, Ghlamys cornea, Rotu- laria Nysti. Son épaisseur est de. . . . 0.20 58.50 E. Banc de grès calcaire épaisde . . . : . 0.30 G. Sables calcarifères, fins, grisâtres, contenant une multitude innombrable de Nummulites variolaria et de Ditrupa strangulata. Leur ÉRARSCRL RAR EN RE (GO II. Banc de grès calcaire ayant à sa surface de nombreuses Nummulites variolaria et Ditrupa strangulata, ainsi que des Orbitolites compla- nata, Lucina arenaria, etc. L’accumulation de ces fossiles a une épaisseur de. . . . 0.12 CEST MN EE nu ss 00% I. Sables grisâtres, fins, semblables à ceux qui se trouvent entre les deux bancs de grès. Ces sables ne sontvisibles que sur une profondeur M A DU ee mao e 1e" 2, OÙ NY ; _& % Ê D'après l’exploitant, un troisième banc analogue aux précédents s’observe à une verge sous le deuxième. XXXVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Les sables B et son gravier C constituent la partie inférieure de l'étage asschien. Les sables D et son gravier E sont d'âge wemmelien, ainsi que l'ensemble de lossiles qu'ils nous ont fournis, et que nous indiquons ci-après, le démontre d’une manière indiscutable. Les bancs de grès F et H et les sables à Nummulites variolaria G et I sont d'âge ledien. Voici la liste des coquilles rencontrées dans les sables D. 1. Scalaria spirata, Gal. 22. Cardita rugifera, Cossm. 2. Homalaxis serrata, Desh. 23. Lucina elegans, Defr. 3. Natica. 24. — galeottiana, Nyst. 4. Turritella crenulata, Nyst. 29. Nucula lunulata, Nyst. 5. Pirula nexilis, Desh. 26. — parisiensis, Desh. 6. Terebellum fusiforme, Lmk. 27. Limopsis granulatus, Lmk. 7. Sycum bulbus, Sol. 28. Nuculella Nysti, Gal. 8. Scaphander conicus, Desh. 29. Arca appendiculata, Sow. 9. Cultellus wemmelensis, Lefèv. 30. Modiola seminuda, Desh. 10. Solenocurtus Deshayesi, Desm. 31. Pinna margaritacea, Lmk. 11. Glycimeris (Panopæa) Honi, Nyst. 32. Avicula wemmelensis, Ë. Vince. 12. Corbula pisum, J. Sow. 33. Ostrea plicata, Sol. 13. — conglobata, Kœn. 34 — gryphina, Desh. 14. Tellina rostralis, Lmk. 35. Nautilus (fragments). 15. Meretrix (cytherea) Honi, Nyst. 36. Belosepia Blainvillei, Desh. 16. — sulcataria, Desh. 37. Rotularia Nysti, Gal. 17. Anisocardia pectinifera,J. Sow. 38. Serpula extensa, Sow. 18. Protocardium parile, Desh. 39. Nummulites wemmelensis, de la 19; — Honi, Nyst. Harpe et Van den Br. 20. Crassatella nystana, d'Orb. 40. Nummulites Orbignyi, Gal. 218 — trigonata, Lmk. Si l’on consulte la carte géologique d’Assche de M. A. Rutot, on remarque qu'en ce point les roches asschiennes reposent direc- tement sur le ledien. Donc, le wemmelien y fait complètement défaut. Les détails de notre coupe et la liste des fossiles préindiqués des sables D, montrent que l'opinion de M. A. Rutot est erronée et qu'un dépôt wemmelien de 1"60 s’y trouve intercallé entre l’asschien et le ledien. Il est intéressant de faire ressortir certaines différences qui se pré- sentent entre les faunes wemmelienne et ledienne de ce point. Dans celte dernière assise il est, en effet, des espèces très communes qui ne 4 ï 5 4 oi, À BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XXAXIX franchissent pas la limite supérieure des sédiments qu’ils occupent. Nous citerons notamment les suivantes : Turritella imbricataria. Lucina arenaria. Mesalia multisulcata. — Cuvieri, Cerithium striatum. Nummulites variolaria. Mitra labratula. Orbitolites complanata. Volutilithes spinosus. D'autre part, on constate dans les sables wemmeliens (sables D de notre coupe), l’arrivée subite d’une prodigieuse quantité de Operculina Orbignyi et de Nummulites wemimelensis. Les espèces suivantes se montrent aussi pour la première fois dans nos sédiments tertiaires : Scalaria spirata. Cultellus wemmelensis. Homalaxis serrata. Lucina galeottiana. Glycimeris Honi. Nuculella Nysti. Corbula Henckeliusi. Avicula wemmelensis. — conglobata. Chlamys sublævigata. Enfin, nous ferons remarquer que si nous pouvions énumérer ici tous les restes fossiles des deux étages rencontrés dans d’autres loca- lités, les différences entre ces deux faunes s’accuseraient d’une manière bien plus saillante encore. Quoi qu'il en soit, les données stratigraphiques et paléontologiques que nous venons d'indiquer, confirment, pensons-nous, le bien fondé du classement, en deux étages, des sédiments lediens et wemmeliens. On sait que le premier étage a été établi par MM. Mourlon et É. Vin- cent, et le second, par MM. À. Rutot et G. Vincent. Nous avons exploré ensuite le versant est de la colline de Cauter- taverent. Ayant suivi le chemin pavé qui part de la route d'Enghien, à 150 mètres au nord-est de la borne 2, et mène vers le sud de Terlin- den, nous avons pu constater d’abord les roches asschiennes indiquées par M. A. Rutot. Puis, passé le petit bois situé à gauche du chemin, nous nous sommes arrêlés à une petite ferme. En face de celle-ci, nous avons pu constater l'emplacement d’une ancienne sablière () malheureusement comblée l’année dernière. Les sables supérieurs de celle-ci sont verdâtres, glauconifères et ont, suivant M. le (4) Coordonnées rectilignes par rapport à l’église d'Assche. Latitude sud, 1,660 mètres ; longitude ouest, 1,000 mètres. XL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE D' S. Putzeys qui les a explorés en compagnie de M. É, Vincent, à peu près la même épaisseur que celle des sables wemmeliens du ver- sant que nous venons de quitter. Les espèces recueillies et qui font partie des collections de M. É. Vincent, sont : 1. Turritella crenulata, Nyst. 14. Nucula parisiensis, Desh. 2, Volutilithes Barrandei, Desh. 15. — lunulata, Nyst. 3, Gastrochæna elongata, Desh. 16. Nuculana costulata, Desh. 4, Corbula pisum, Sow. 17. Pinna margaritacea, Lnk. nÙ — Henckeliusi, Nyst. 18. Chlamys cornea, Sow. 6. Necœæra Raincourti, Cossm. 19. — Honi, Nyst. 7. Tellina textilis, Edw. 20. Ostrea plicata, Sol. 8. Oudardia ovalis, Desh. -_ 21. Serpula extensa, Sol. 9. Meretrix lævigata, Lmk. 22: — heptagona, Sow. 10. Protocardium parile, Desh. 23. Operculina Orbignyi, Gal. 11. Crassatella trigonata, Lmk. 24 Nummulites wemmelensis, de la 12. Cardita rugifera, Cossm. Harpe et Vanden Br. 13. Lutetia parisiensis, Desh. Un forage entrepris à 50 mètres à l’est de ce gîte, nous a renseigné les dépôts suivants : La surface est à la cote 65.00. 4. Limon quaternaire épais de 4"60. 9. Sables verdâtres, glauconifères, avec Nummulites wemmelensis. Ces sables ont été percés sur 40 centimètres d'épaisseur. 3. Sables blanchâtres avec Nummulites variolaria et autres forami- nifères. La sonde a été bientôt arrêtée sur un grès. Les sables n° 2 avec Nummulites wemmelensis sont évidemment la continuation horizontale des sables fossilifères de la carrière préindi- quée, ainsi que les sables D que nous avons signalés à l’ouest de la même colline. Ils sont wemmeliens puisqu'ils renferment un ensemble faunique identique à ceux des gîtes de Wemmel, de Zellick et d’autres points encore. | Les sables blanchâtres n° 3 à Nummulites variolaria sont lediens. D’après la carte géologique de M. Rutot, il n'existe pas de wem- melien dans le versant est de la colline d’Assche. Les indications que nous venons de fournir démontrent parfaitement le contraire. Signalons encore l'existence d’un troisième gîte fossilifère dans la colline d’Assche. | APE NT ES EIRE CPE PETER EE 44 sé La te da nd Land dE abs ee né nd ne dé LA ne LE ; 2 É 3 : 4 7% 4 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XLI Sur la berge du chemin creux qui longe le château situé un peu au delà du camp romain, nous avons plusieurs fois déjà observé en un point, à gauche en descendant, de nombreuses Nummulites wemme- lensis et Operculina Orbignyi éparpillées, ainsi que des débris d’autres coquilles, notamment de Gardium parile, de Corbula, Chlamys cor- nea, ete. Ces coquilles, parfaitement conservées comme le sont celles des gites wemmeliens précités, sont faciles à y découvrir, surtout après de fortes pluies. Ce gîte est malheureusement couvert de végé- {ation et les fouilles n'y sont pas permises. Nous avons fait remarquer au commencement de celte note que, d’après la carte de M. A. Rutot, le wemmelien n’est représenté dans la colline d'Assche et de Cautertaverent que par l'extrémité d’une bande qui s’observe au nord de la planchette et un peu à l'est du camp ro- main. Les différents points fossilifères que nous venons d'indiquer témoignent le contraire, et nous font croire que le wemmelien existe dans toute la colline. Un autre monticule encore que nous avons visité est celui sur lequel se trouve le hameau de Tenberg. Sur le versant nord-ouest sont ouvertes, depuis quatre ans, deux sablières. La première (!), qui se trouve à un niveau sensiblement plus bas que l’autre, montre dans sa paroi sud la coupe suivante : Coupe à Tenberg. on ; Pé I ; | A | ee x 80 LE | = [ REX Er MARIA RAL TE ES no DRE / “ Ü . ; tee 6 A NIUE : 4 k l . 5 . A - @ CE RE En D SR " nee L e Sn ne 3 : : ES ; l A NP eue tue dire A0 AS 440 E . , + net 2. , . l | I Ci CH . ARTE . : += dote : mg À mm Gb gehe" un | in nt dl: . _.v (4) Coordonnées par rapport à l'église d’Assche. Latitude sud, 1,280 mètres ; longitude est, 480 mètres. XLIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La surface est à la cote 58.00. t + Ve Épaisseurs. Cotes. A. Limon avec cailloux de silex roulés ravinant le Les coquilles que les sables D nous ont procurées sont : l. Natica. 20. Protocardium Honi, Nyst. 2. Xenophora agglutinans, Lmk. 21. Cardium obliquum. Lmk. 3. Calyptræa lameliosa, Desh. De — Cossmanni, G. Vince. 4. Turritella crenulata, Nyst. 23. Lucina galeottiana, Nyst. : 5.- Terebellum fusiforme, Lmk. 24, Crassatella nystana, d'Orb. 6. Pirula pannus ? Desh. 25. Crassatella trigonata, Lrk. 7. Volutilithes Barrandei, Desh. 26. Cardita rugifera, Cossm. 8. Pleurotoma infleæa, Desh. 27. Lutetia parisiensis, Desh. 9, Corbula pisum, Sow. 28. Nucula parisiensis, Desh. 10. — Hencheliusi, Nyst. 29. — lunulata, Nyst. 1e — conglobata, Kæœn. 30. Nuculana galeottiana, Nyst. 12. Tellina rostralis, Lmk. 31. MNuculella Nysti, Gal. SE — textilis, Edw. 32. Limopsis granulats, Lmk. 14. — filosa, Sow. 33. Axinœa pulvinata, Lmk. 15. Meretrix sulcataria, Desh. 34. Arca aviculina, Desh. 16. — Honi, Nyst. 35. — similis, Sol. Le — suberycinoides, Desh. : 36. Avicula wemmelensis, Ë. Vince. 18. Anisocardia pectinifera, Sow. 37. Chlamys cornea, Sow. 19. Protocardium parile, Desh. 38. — sublævigata, Nyst: dépôt B jusqu’à sa base. Son épaisseur mesure 1.60 4 B. Sables à grains quartzeux, grossiers, légère- 1 ment colorés en jaune par altération, très 3 glauconifères, ce qui leur donne une teinte verdâtre surtout lorsqu'ils sont humides, 4 grisätres lorsqu'ils sont secs. [ls présentent É quelques strates argileuses, glauconifères. : Leur épaisseur mesure. . . . 1.00 : C. Bande graveleuse, brune, remplie de Jebte 1 1 fossiles remaniés el roulés, notamment de 4 Chlamys cornea, Corbula Hencheliusi, Car- ‘ dium parile, Ostrea plicata, Belosepia Blain- À villei, etc. Gelte bande mesure 10105 55:80 D. Sables gris verdâtres, clairs, glauconifères, assez 4 fins, fossilifères. Ces tte sont visibles Ë sur une profondeur de 2.00 4 bi 4 BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 XLIII 39. Ostrea plicata, Sol. 43. Operculina Orbignyi, Gal. 40. — gryphina, Desh. 44. Nummulites woemmelensis, de la 41. Eupsammia Burtinana, Edw. et Harpe et Vanden Br. Haime. 45. Serpula extensa, J. Sow. 42, Dendrophyllia? granulata, Nyst. 46. Ditrupa strangulata, Desh. La paroi nord de la même sablière montre : À. A la surface du sol, des cailloux de silex roulés qui constituaient la base du quaternaire. Sous ceux-ci se montre : B. Argile glauconifère avec concrétions calcaires passant inférieure- ment à des sables argileux. L’épaisseur de ce dépôt est de 4"70. Ceux-ci passent inférieurement à des C. Sables grossiers, quartzeux, glauconifères, identiques à ceux de la précédente coupe indiqués sous la lettre B. Ces sables gros- siers sont exploités. Leur épaisseur est de 2"50. Les sables D de la coupe précédente sont évidemment wemmeliens, ainsi que l'indique l’ensemble d'espèces qu'ils nous ont fournies et que nous venons de faire connaître. Suivant M. A. Rutot, l’asschien est, en ce point, directement super- posé au ledien. Les détails paléontologiques et stratigraphiques que nous venons de fournir, prouvent que le wemmelien y est, au contraire, parfaitement représenté, et que c'est sur ces sédiments que repose l’asschien. IL résulte donc de nos observations que la bande wemmelienne que M. A. Rulot fait arrêter à environ 300 mètres plus au sud en ce même versant, devra venir se rattacher aux sables wemmeliens de notre point. Si, en outre, on considère l'épaisseur que ces roches y ont encore, il est très probable qu’elles continuent à s'étendre au nord et qu'elles rejoignent les roches du même àge que l’on observe dans la colline d’Assche. Ce qui n’est pas impossible également, c’est que la bande wemme- lienne, que M. A. Rutot fait mourir au sud-est de Tenberg, se relie aux roches wemmeliennes qu'il fait arrêter au sud de Beckerzeel. Les recherches que nous nous proposons de poursuivre viendront, pensons-nous, élucider cette question. Les sables B de notre première coupe et G de la deuxième sont asschiens. Ils sont exploités tous les ans, après l'hiver, dans une XLIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE sablière située à environ 100 mètres plus loin, au nord-est de notre point où leur puissance est assez grande. D’après la légende de M. A. Rutot, l'asschien commence par des sables argileux. Nous constatons qu’il débute ici par un dépôt de sables quartzeux et glauconifères à grains grossiers presque analogues aux sables quartzeux du bruxellien. : Le croquis ci-après, reproduction d’une partie de la feuille Assche-Anderlecht de la carte géologique de la Belgique à l'échelle de 1/40,000€, montre l'allure des diverses formations affleurant dans les collines de Cautertaverent et de Tenberg, et notamment les deux lambeaux de wemmelien, situés l’un à l’ouest du camp romain et l'autre sur une partie des versants méridional et occidental de Tenberg. : 1 Echelle ———, 40,000 Nous y avons pointé la position des gîtes fossilifères mentionnés dans cette étude, et dont voici l’'énumération : f1. Dans le paniselien, à Asbeek. f2. Dans le ledien, sur le flanc occidental de la colline de Cauterta- verent. f3etf4. À Cautertaverent, respectivement sur les versants occi- dental et oriental de la colline. 4 NOR BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XLV f>. À Tenberg, sur le flanc occidental de la colline. f6. Au sud-ouest du camp romain. Ces quatre derniers gîtes, occupant sur la carte géologique des emplacements où l’asschien seul se trouve renseigné, sont situés dans le wemmelien. Ge croquis permet de se rendre compte de l’absence complète du wemmelien entre les lambeaux de Tenberg et du camp romain, soit sur un espace de 40 kilomètres environ, mesuré en suivant la limite supérieure du ledien, tel que le renseigne la carte. L'existence des gîtes fossilifères wemmeliens fà et f6, pro- longent respectivement vers le nord et vers le sud les deux lambeaux précités ; les gîtes f3 et f4 signalent la présence du wemmelien sur les deux flancs de la colline de Cautertaverent. Dans ces conditions, ces diverses parties ne se relient-elles pas les unes aux autres, les couches wemmeliennes ne sont-elles pas continues dans ces collines, et les grands ravinements dont elles auraient été affectées, d’après la carte géologique, peuvent-ils exister? La réponse à ces questions ne saurait être douteuse, et ce n’est pas trop s’avancer en disant : de même que les autres formations tertiaires qui constituent les collines de Tenberg et de Cautertaverent, le wemmelien s’y étend en couche continue. Nous espérons que lors du tirage définitif de la planchette Assche- Anderlecht, il sera tenu compte du résultat de nos recherches, qui trouvent leur confirmation dans des données paléontologiques cer- taines. M. le Président remercie MM. G. Vincent et J, Couturieaux.de leur communication, qui prendra place au procès-verbal de la séance. Communications des membres. M. É, Vincent entretient l'assemblée du résultat de ses récentes recherches sur : L'AGE DU GRÈS FOSSILIFÈRE DE BOUFFIOULX Par Ë. VINCENT On se rappelle la discussion qui s'est élevée récemment au sein de la Société au sujet de certains grès observés l’année dernière, lors de XLVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE l’excursion de la Société géologique de Liége, dans la carrière de MM. Guyaux, à Bouffioulx. Notre savant confrère M. Mourlon, présent à cette excursion, nous a décrit ces grès, qui remplissent, avec des sables jaunâtres, des fentes élargies par les eaux dans des calcaires primaires. Il rappela aussi les observations de M. l'ingénieur Van Scherpenzeel sur des sables glauconifères visibles dans la partie sud de la carrière. Des constatations faites sur place et de examen des fossiles recueillis dans les grès, M. Mourlon conclut à l’âge nettement crétacé de la couche verte et des grès, ceux-ci étant probablement un peu moins anciens que les sables verts. Peu après, M. Dewalque annonça à la Société géologique de Liége que, d’après les fossiles, ces grès étaient bruxelliens. D'autre part, M. de Dorlodot, tout en combattant la conclusion de M. Mourlon relative à l’âge des grès, contesta l’exactitude de l’affir- mation de ce géologue, que les grès mammelonnés de la carrière Guyaux sont les mêmes que ceux que Dumont et M. Briart ont rapportés au landenien supérieur. Comme la question pouvait nous intéresser particulièrement, nous nous somumes rendu à Bouflioulx, en compagnie de M. Van der Bruggen, et, grâce à l'extrême obligeance de MM. Guyaux, nous avons pu nous livrer à notre aise à l’examen des couches et à la recherche des fossiles. La roche verte est confinée à l’extrémité méridionale de la carrière. Elle remplit une fente verticale, de quelques centimètres d'ouverture, coupant un massif de calcaire non stratifié. Nous n’avons pas revu, subordonnée à la glauconie, la craie durcie rappelarit le calcaire litho- graphique, signalée par M. Mourlon, à moins que ce ne soit cette roche blanche, se délitant facilement sous l'influence des agents atmosphéri- ques, dont on trouve de nombreux blocssur un tas de sable glauconieux. Si c'était là la craie durcie subsidiaire de la glauconie dont parle 3 notre collègue, nous ne pourrions partager sa manière de voir; car cette roche provient d'une veine qui recoupe, sous un angle trèsouvert, la fente comblée par la glauconie et en est, par conséquent, bien indé- pendante. “e Quoi qu'il en soit, après quelques moments de recherche dans des blocs glauconifères remplis de menus débris de coquilles, nous n’avons pas tardé à découvrir des anomies, des petites huîtres bombées, plu- sieurs Ostrea lateralis, un jeune Alectryonia du groupe de 0. cari- Ÿ # + É , RO PE EU TP US DU OU PNA PER | ch PP PPT TNT N OU RAA BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XLVII nata, un certain nombre de valves plates de Janira, des petits peignes à lamelles concentriques rappelant P. orbicularis, d'Orb., un moule indéterminable d’une lime de petite taille, des débris d’ino- cérame?, une rhynchonelle, des serpules et une espèce de bryozoaire branchu, mais pas une trace des térébratules signalées dans les grès mammelonnés. Ces derniers sont plus riches; mais, lors de notre visite, il n’en restait guère de bons. Néanmoins, nous en avons rapporté : deux valves plates d’Ostrea lateralis où eversa ; une autre espèce d'huître, plus grande, lisse et crénelée à droite et à gauche de la fossette ligamen- taire : deux échantillons de Pecten, dont l’un représenté par une très belle empreinte ; un fragment insignifiant de Pinna ; deux plicatules ; deux espèces d’arches; des cucullées; un Leda; des nucules; des débris de Pectunculus; un Cardium du volume du poing; une autre espèce du même genre ressemblant à C: porulosum et une troi- sième espèce lisse; une petite lucine; des crassatelles généralement de petite taille et assez abondantes ; un Antsocardia lamelleux comme A. pectinifera; des cythérées alléngées rappelant C. lœvigata ; deux espèce de Tellina ; de très bonnes corbules; une demi-valve de cyprine avec le crochet et l'empreinte de la charnière; des volutes; une mau- vaise pyrule à trois rangs de tubercules ; un pleurotome indétermi- nable: des moules de Natiea; d'assez bonnes turritelles; une calyp- trée; des dentales et de nombreuses térébratules. Que peut-on tirer de ces données paléontologiques? Tout d’abord que les grès à pavés et les sables verts appartiennent PRE le moins à deux élages distincts. Examinons l’âge des premiers. Sont-ils Grétidés, comme le dit M. Mona Si oui, où sont les fossiles caractéristiques de ce terrain ? . La térébratule? Mais, dans son état, elle est à peine déterminable. La séparation des espèces du groupe des térébratules biplissées offre, en effet, des difficultés presque insurmontables, quand on n'a pour se guider que la forme extérieure. Aussi M. de Dorlodot remarque-t-il avec raison que cette térébratule présente au moins autant de ressem- blance — beaucoup plus, dirons-nous — avec T. bisinuata de léocène moyen qu'avec T. biplicata. Cependant, dans ce cas-ci, on peut dire que ce n'est pas T. biplicala, espèce à contour variable sans doute, mais néanmoins bien distincte par son crochet recourbé au-dessus du deltidium, dont la forme est différente. XLVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE = Et Ostrea lateralis? Pourquoi ne serait-ce aussi bien O. eversa du landenien? Où sont, d’ailleurs, les belemnitelles, Jantra, rhyncho- nelles ou d’autres fossiles si caractéristiques de toute couche crétacée fossilifère? C'est en vain qu'on les cherche parmi les diverses formes recueillies par nous dans les grès. Aussi notre conclusion n'est-elle pas douteuse : ces grès ne sont pas crétacés. Sont-ils bruxelliens, comme le croit M. Dewalque? Nous ne le pensons pas d'avantage; car, Ostrea lateralis ou eversa n'est pas de cet horizon, non plus que les genres Cucullæa et Cyprinu. Pour nous, les grès mammelonnés de Bouffioulx sont simplement landeniens. Voici, déterminés aussi exactement que le permet leur état de pré- servation, les fossiles que nous y avons recueillis : Corbula obliquata. Arca sp. nov. ? — requlbiensis. Cucullæa crassatina. Tellina Edwardsi. Püicatula sp. nov. ? — pseudorostralis ? Pecten breviauritus. Cytherea proxima. Ostrea lincentiensis. Anisocardia sp. nov. — _eversa où lateralis. Cyprina scutellaria. Dentalium sp.? Cardium hybridum. Calyptræa suessoniensis ? — trifidum. Turritella bellovacina. — Edroardsi ? Natica semipatula ? Lucina prona. — infundibulum ? Crassatella bellovacina. Pleurotoma sp.? . Nucula fragilis. Pyrula intermedia ? Leda prisca. Voluta depressa? Pectunculus sp. ? Terebratula Ortliebi? , Arca lamellosa. Î Cette faunule est caractéristique; car, à part la plicatule et Natica semipatula, nous possédons du landenien du pays toutes les espèces déterminées, ainsi que l’anisocarde et l'arche nouvelle. Les sables verts sont manifestement erétacés, comme l'avait re- connu M. Van Scherpenzeel. Nous regrettons seulement de n'avoir pu nous occuper, faute d'outillage, de la détermination des espèces que | nous y avons rencontrées. Il se pourrait que ces sables se rattachas- sent à ceux de la rive gauche de l’'Eau-d’Heure signalés par M. Briart. Ils appartiendraient, dans ce cas, à l'étage à Belemnitella quadrata ; mais nous laissons à un spécialiste le soin d’élucider ce point douteux. M. le Président adresse des remerciements à M. É. Vincent et BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 XLIX déclare que le résultat de ses recherches sur l'âge des grès de Bouf- fioulx sera consigné au procès verbal de la séance. — La séance est. levée à 5 heures. Assemblée générale annuelle du 1“ juillet 1894 PRÉSIDENCE DE M. É. HENNEQUIN La séance est ouverte à 2 h. 15 m. La liste de présence porte les signatures de MM. É. Hennequin, vice-président; A. Daimeries, Ë. Delheid, É. Fologne, A. Lameere, R. Maroy, F. Roffiaen, L. Van der Bruggen, baron O0. van Ertborn, G. Vincent et É. Vincent, ff. de secrétaire. Font excuser leur absence : MM. J. Crocq, J. Couturieaux et Th. Lefèvre. M. le Président, après avoir donné lecture d’une lettre de M. Crocq exprimant ses regrets de ne pouvoir assister à l'assemblée générale annuelle et lui confiant la mission de présider celle-ci, considère comme un devoir d'associer la Société aux manifestations unanimes de sympathie dont la France est en ce moment l’objet à l’occasion de l'attentat commis sur la personne du président de la République. — Adhésion. Le procès-verbal de l'assemblée générale du 2 juillet 1893, ne donnant lieu à aucune observation, est adopté. M. le Président annonce ensuite que M. le Secrétaire, ayant récem- ment fait une chute qui luiinterdit tout déplacement, n’a pu, à son grand regret, se rendre à Bruxelles cette semaine. Par suite de cette cir- constance, les réunions préliminaires et indispensables du Conseil et de la Commission des comptes n’ont pu avoir lieu. Il estime, d’accord avec M. Crocq, préalablement consulté, que, dans ces conditions, la séance de ce jour ne peut se prolonger et propose d’ajourner la réu- nion à une date ultérieure. — Adopté. La séance est levée à 2 h. 30 m. TOME XXIX, 1894 4 L SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 4 août 1894 PRÉSIDENCE DE M. J: CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président, H. de Cort, H. de Dorlodot, G. Dewalque, É. Fologne, É. Hennequin, R. Maroy, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Font excuser leur absence : MM. J. Couturieaux, L. Van der Bruggen et É. Vincent. Le procès-verbal de la séance du 2 juin 1894 est adopté. Correspondance. M. le Gouverneur accuse réception et remercie pour l'envoi du tome XXVII des Annales. L'Académie royale des sciences de Turin fait part du décès de son président, M. le professeur commandeur Michele Lessona, sénateur du royaume. Le Musée de Bergen annonce le décès de M. le docteur Daniel- Cornelius Danielssen, qui, depuis 1864, à présidé à la direction de ce Musée. Il a travaillé avec un zèle infatigable à la prospérité de cet établissement, s'occupant spécialement d'animaux inférieurs et a publié de nombreux travaux sur lhistoire naturelle; aussi son nom conservera-t-il une place honorable dans les annales de la science. Le Comité de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel annonce la mort de M. le docteur Louis De Coulon, qui, depuis 1832, a participé activement au développement de cette association. Pendant plus d’un demi-siècle il en occupa avec une rare distinction la présidence et en 1890, il fut nommé président honoraire. La Société s associe à ces regrets et décide que des lettres de condoléance seront envoyées à ces associations. La Société libre d'émulation à Liége, l’Académie royale d'Irlande, le service géologique de l'Inde anglaise, ainsi que le service géolo- gique de Sydney annoncent l'envoi de publications. ET BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LI L'Académie des sciences d’Agram accuse réception de publications. M. le Secrétaire dépose pour la bibliothèque trois exemplaires des procès-verbaux des séances du 2 juin et du 1* juillet 4894, ainsi qu'un exemplaire du tiré à part suivant : Note sur un gîte fossilifère de l'étage wemmelien, par J. Couturieaux. Communications du Conseil. M. le Secrétaire entretient l'assemblée du projet d’excursion de celte année, et fait savoir que la Société géologique de Belgique a, dans sa dernière séance, exprimé le désir de se joindre à nous et que cette excursion ait pour objet l'étude des terrains tertiaires du Brabant. Après une discussion à laquelle prennent part plusieurs membres, M. Daimeries est chargé d'élaborer un projet qui sera soumis à la Société dans la prochaine séance. Dès à présent, MM. G. Vincent et Couturieaux offrent de diriger une course d’une Journée dans les environs d’Assche. Lectures. M. G. Vincent donne lecture de la note suivante : NOTE RELATIVE A LA PALÉONTOLOGIE DES SABELS LANDENIENS DE L'ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE Par G. VINCENT Dans son travail intitulé : Note sur une faune marine landenienne de l'Entre-Sambre-et-Meuse, M. Alph. Briart (}) a fait connaître un petit ensemble fort intéressant de fossiles étudiés par M. Émile Vincent, et recueillis par ce dernier, dans la sablière des Monts, à Nalinnes. Nous avons poursuivi, récemment, des recherches dans ce même gisement en vue de compléter la collection du landenien du Musée royal d'histoire naturelle. A cette occasion, nous avons eu la satis- faction de découvrir non seulement la généralité des espèces signalées par M. Briart, mais encore un petit nombre d’autres qui ne figurent pas dans sa liste. (!) A. BrrarT, Annales de la Société géologique de Belgique, t. XVII, 1889-1890, pp. 259-265. LII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La connaissance de ces espèces intéressant des membres de la Société, nous nous empressons de les renseigner dans la liste sui- van{e. Celle-ci est accompagnée de deux colonnes. Dans l’une nous indi- quons les nouvelles espèces, dans l’autre celles signalées antérieure- ment par M. A. Briart, de manière à réunir toutes les espèces actuellement connues du landenien de Nalinnes. À la suite de cette liste et de quelques observations relatives à quatre de ces espèces, nous donnons la description succincte de deux coquilles inédites du genre Chlamys, auxquelles nous avons appliqué les dénominations spécifiques de Briarti et de Bayeti, noms de deux savants bien connus s’occupant avec succès de la géologie de lEntre- Sambre-et-Meuse. : signalées nouvelles ESPÈCES DE NALINNES par rencontrées M. Briart. par nous. Dentalium:breve; \Desh.i 7 4 OUR re + . Natica hantoniensis, Pilk. . Calyptræa suessoniensis, d'Orb. . Turritella bellovacensis, Desh. . Corbula obliquata, Desh. — regulbiensis, Morr. . Tellina Ediwardsi, Morr. 8. — pseudorostralis, d'Orb. 9. Psammobia Edwardsi, Morr. 10. Meretrix obliqua, Desh. . ET — proxima, Desh. 12. Cyprina scutellaria, Desh. . 13. Cardium hybridum, Desh. . 14. — trifidum, Desh. 15. Protocardium Edwardsi, Desh. 16. Chama, sp.! 17. Lucina prona, Desh. . 18. — : grata, Defr. 19. — uncinata, Defr. 20: «.—", contorta, Defr. 21. Crassatella bellovacensis, Desh. 22, Cardita multicostata, Lmk . 23. Nucula fragilis, Desh. 24. Nuculana prisca, Desh. . 95. Axinœa terebratularis, Lmk. 26. Arca lamellosa, Desh. 27. Chlamys breviaurita, Desh . RE PA DEA PES BA Lprrartis Gi /Nincsis ET NES R UE ARENA + O1 & 0 — 3 1 © HHLE+HHHEX ++++ + Le + + + +++ +++ sx ob. Le BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LIII à signalés nouvelles ESPECES DE NALINNES par rencontrées M. Briart, par nous. EC Riomaenbayen, CMD RAR TO Se TE us -|- 10 Or bellovacensis Lmkr ee 2 AT OUTRE Me Detincenthienses, GNinen de. RUN AE La coquille du genre Chama que nous signalons, est trop incom- plète pour pouvoir recevoir une détermination spécifique certaine. Par les lamelles fortes et largement espacées qui ornent la surface, de même que par la grande épaisseur du test, elle ressemble beau- coup au Chama gigas, Desh. (Coquilles fossiles des environs de Paris, t. 1, pl. XXXVI, fig. 5-6); mais, d'après Deshayes, Chama gigas n'existe pas dans l’éocène inférieur du bassin de Paris, de sorte qu'il est douteux que notre coquille se rapporte à cette espèce. Ce Chama ne manque pas d’analogie avec le Chama distans, Desh. (Animaux sans vertèbres, t. 1, pl. LVIIT, fig. 1). Cette espèce répandue dans les sables de Cuise, ornée de lamelles proéminentes, largement espacées, n’a jamais, d’après Deshayes, un test d’une épais- seur égale à celui de la coquille du Chama gigas. Différent par ce caractère de notre spécimen, nous avons jugé prudent de ne pas l’y rapporter. Lucina grata, Defr. M. É. Vincent a assimilé avec beaucoup de réserve un Lucina à l’espèce décrite par Deshayes sous le nom de scalaris. Nous croyons que la coquille de M. É. Vincent n’est autre que le L. grata, forme très commune à Nalinnes, qui a beaucoup de ressemblance avec L. scalaris. Chlamys breviaurita, Desh. De même que M. É. Vincent, nous admettons sous le nom spéci- fique de breviauritus, Desh., la petite coquille du genre Ghlamys ornée de stries fines et obliques. Nous avons employé autrefois le nom de Prestwichi, Morr., pour des coquilles du landenien des environs de Tournai, d’Angre, d'Élouges et d’autres localités, qui ne diffèrent en rien du Chlamys en question de Nalinnes. Ce rapprochement, nous l’avions fait à la suite d’un examen de la belle série de Chlamys Prestwichi, Morr., qui se trouve à Londres, au musée du service géo- logique. Aujourd'hui nous avons reconnu que les spécimens belges et anglais ne diffèrent pas du Chlamys breviaurita, Desh., nous ne pouvons donc qu'admettre ce dernier nom. LIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La série d'individus de cette espèce rencontrée près de Tournai, et qui se trouve déposée au musée, permet de constater qu'elle est très, variable, surtout en ce qui concerne son ornementation. Aucune des descriptions qui nous sont connues ne mentionnant ces variations, nous croyons utile d’en parler ici. Cette coquille est orbiculaire, mince, à peu près aussi large que haute, légèrement bombée. Certains spécimens adultes ont la moitié supérieure et extérieure lisse ou presque lisse; passé cette limite et souvent immédiatement au delà d’une forte strie transverse d’accrois- sement, qui marque un arrêt de la croissance de la coquille, appa- raissent subitement des costules nombreuses, rayonnantes, aplaties, peu larges, onduleuses, lisses dans certains spécimens et se couvrant de fines squamules dans d’autres. Au contraire, dans plusieurs échantillons, nous remarquons que les costules longitudinales appa- raissent près du sommet et qu’elles s’accentuent de plus en plus en gagnant le bord inférieur. Outre ces costules, la face extérieure porte une multitude de stries d’une finesse extrême, serrées, ondulées, descendant, dans la partie centrale, verticalement, se courbant sur les côtés; d’autres fois, ces stries médianes ne continuent pas à descendre verticalement, mais se courbent et parfois se croisent. Les oreillettes sont inégales dans les deux valves; l'oreillette antérieure de la valve droite est moins large que l’autre; toutes portent des costules lamelleuses assez fortement accusées; à la base de l’oreillette droite est creusé un sinus profond; sous celui-ci, le bord de la valve porte huit petites dents aiguës et espacées. Le bord ligamentaire est hori- zontal, à peine creusé dans le milieu; il est muni, d’un côté, d'une multitude de petites dents. La fossette du ligament est de forme triangulaire, assez évasée. La charnière est munie d’une lame cardi- nale. Dans beaucoup de spécimens l’intérieur des valves est complète- ment lisse; dans d’autres, les côtes de la surface extérieure y sont répétées. Chlamys Briarti, G. Vince. Coquille orbiculaire, peu convexe, un peu plus haute que large, couverte de côtes rayonnantes, droites, saillantes, dont l'épaisseur est un peu moindre que celle des interstices qui les séparent. Ces côtes sont d’abord anguleuses dans le milieu, puis, en même temps qu’elles acquièrent un plus grand développement, l'angle médian se modifie et finit par former également une costule, d'où il résulte que iris ci des CEE CI ne Frs: BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LV chaque côte principale, notamment celle qui occupe le centre, paraît formée de trois costules réunies. Outre ces côtes, la coquille est couverte de lamelles transverses, squameuses, très serrées, très fines, beaucoup plus accentuées sur les côtes que dans leurs inter- valles. Notre coquille étant incomplète, nous ne pouvons indiquer la forme des oreillettes. Cette espèce, par ses nombreuses lamelles squameuses ressemble au Chlamys Bayeti que nous décrivons ci-après. Il en diffère par ses côtes plus droites, plus écartées et par sa forme moins régulièrement orbiculaire. L'échantillon que nous décrivons est le seul connu. Chlamys Bayeti, G. Vinc. Coquille orbiculaire, à peu près aussi haute que large, peu con- vexe, ornée de vingt à vingt et une côtes rayonnantes, arrondies, droites dans le milieu de la valve, légèrement courbées sur les côtés, mesurant une largeur double de celle des intervalles qui les séparent. Sa surface extérieure est couverte de lamelles transverses ondulées, extrêmement serrées et très minces. Vers le milieu de la valve, une ou quelquefois deux nouvelles costules apparaissent au milieu des intervalles; elles sont très fines et provoquées par le relèvement des lamelles qui se produisent de distance en distance. Nous avons découvert deux exemplaires de cette espèce. Malheu- reusement ils sont très incomplets. Le plus grand a conservé une partie d'une oreillette, laquelle porte quatre costules. Communications des membres. M. je chanoine de Dorlodot entretient ensuite l'assemblée de la question de l’âge des grès de Bouffioulx, dont il s’est occupé avec plu- sieurs de nos collègues. [l annonce son intention de publier ultérieu- rement le résumé de cette communication. La séance est levée à 5 heures. LVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 1* septembre 1894 PRÉSIDENCE DE M. É. HENNEQUIN La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. É. Hennequin, vice-président; À. Daimeries, É. Delheid, É. Fologne, P. Pelseneer, L. Van der Bruggen, É. Vincent, G. Vincent et J. Couturieaux, secrétaire adjoint. MM. J. Crocq, D. Raeymaekers et Th. Lefèvre font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 4 août 1894 est adopté. Correspondance. La Société linnéenne de Normandie, la Société zoologique de Londres, la Société royale de Dublin, la Société nationale d'histoire naturelle du Wurtemberg et le service géologique de l’Inde anglaise annoncent l'envoi de publications. Dons et envois reçus. Brochures offertes par leurs auteurs : MM. G. Vincent et J. Cou- turieaux (Note relative à la géologie des environs d'Assche) ; H. Parent (1. La faune des sables de Mons-en-Pévèle, 2. Notes sur les sables du bois de Fiennes, présence du terrain néocomien dans le Boulon- nais. — Les poudinques portlandiens du bas-Boulonnais); D' J. Cornet (Die geologischen Ergebnisse der Katanga-Expedition). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire adjoint dépose, pour la bibliothèque, trois exem- plaires du procès-verbal de la séance du #4 août 1894. Communications du Conseil. M. Daimeries fait connaître le projet d'excursion annuelle, lequel comprend quatre jours plus une journée préparatoire. Ces courses auront lieu dans l’ordre suivant : Samedi 22 septembre, excursion à Feluy et Rebecq-Rognon, sous la direction de M. G. Velge. D ANNE PORTANT M PE BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LVII Dimanche 23 septembre, excursion aux environs d’Assche, sous la direction de MM. G. Vincent et J. Couturieaux. Lundi 24 septembre, excursion à Braine-l’Alleud, Waterloo, Glabais et Ollignies, sous la direction de M. M. Mourlon. Mardi 25 septembre, excursion au Krykelberg, à Blanden et dans la forêt de Meerdal, sous la direction de M. M. Mourlon. Mercredi 26 septembre, excursion entre Tournai et la station de Vaulx, sous la direction de MM. G. Velge et M. Lohest, Travaux pour les Annales. M. Pelseneer se propose de publier dans les Annales de la Société la biographie de P.-J. Van Beneden, au point de vue malacologique. M. le Président adresse à notre confrère des remerciements au nom de la Société. Lectures. M. G. Vincent lit les deux notes ci-après : DOCUMENTS RELATIFS A LA FAUNE LANDENIENNE Par G. VINCENT M. Ém. Vincent a publié en juin dernier {') une liste importante de coquilles qu'il a recueillies à Bouffioulx, dans des grès landeniens. Des recherches faites par M. Mourlon dans ces mêmes roches lui ont procuré également un petit nombre d'espèces. M. Mourlon les ayant offertes au Musée, nous avons été chargé de les déterminer. Nous croyons intéressant de faire remarquer que l'étude de ces fossiles nous a conduit au même résultat que M. Ém. Vincent, c’est- à-dire que, comme lui, nous n'avons trouvé dans cette faunule que des formes de l’éocène inférieur. Voici les espèces recueillies par M. Mourlon : 1. Scalaria Bowerbanki, Morr. 6. Pinna affinis, J. Sow. 2. Turritella bellovacensis, Desh. 7. Chlamys breviaurita, Desh. 3. Bulla sp? 8. Ostrea eversa, Desh. ou Ost. late- 4. Pleurotomaria landinensis, G. Vince. ralis, Nils. D. Crassatella bellovacensis, Desh. 9. Terebratula Ortliebi, Bayan. (!) Société royale malacologique de Belgique, t. XXIX, p. Lv. L VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Scalaria Bowerbanki, Pleurotomaria landinensis et Pinna affinis sont des espèces dont la présence dans les grès de Bouffioulx n'avait pas encore été signalée. Elles viennent done compléter la liste des fossiles de cette localité fournie par M. Ém. Vincent. Dans la précédente séance, nous avons communiqué à la Société la liste des coquilles observées dans les sables landeniens de Nalinnes. Si l’on compare cet ensemble faunique avec celui rencontré dans les grès, à Bouffioulx, on constate que les deux faunules sont constituées à peu près par les mêmes espèces. Cette identité de faune est done la preuve que les roches fossilifères de Bouffioulx sont d'âge lande- nien, comme ceux de Nalinnes, ainsi que M. Ém. Vincent l'a déjà fait remarquer. Il y quelques années, nous avons été chargé par le Musée royal d'histoire naturelle de rechercher, à Blaton, ne coquilles que ren-. ferment les grès exploités dans les bruyères voisines de cette ville. Après plusieurs jours de recherches, nous sommes parvenu à y découvrir un petit nombre d'espèces malheureusement mal conservées et à l’état de moule. Toutefois, malgré leur défectuosité, nous sommes arrivé à définir les formes renseignées ci-après. Nous indiquons dans deux colonnes séparées celles d’entre elles que l'on a rencontrées dans les grès et les sables landeniens à Bouttioulx et à Nalinnes : ESPÈCES DE BLATON. Bouffioulx. Nalinnes. LiTurritellaibellevacensis;. Desh {40427007 marne LEARN + ds AMDUENRE SEMIDAUIAS LPESh ES ENTER CELA LA + JA Volutihthes dénressus, Lee NE NME ESRT TE NANTES E ES 4. Teredo sp? s ae D. Glycimeris intermedia, ji SOW. 6. Pholadomya margaritacea, J. Sow. 7. Meretrix proxima, Desh. . 8. Cyprina scutellaria, Desh. Q. Tellina Edrwardsi, Desh. 10. Lucina grata, Defr. 11. — contorta, Defr. DAT SE 7 Mans REA. TE NON 12? OA LL AEL 400 DID D à OR API EE OPA AA PR A 13. Cardium hybridum, Desh. . . DU AT CENTS AA DER 14. Nucula sp. nov. NAS ES PSP UE NCA mn 15. Cucullœa crassatina, ft Se PSE ARE ci FANS M RAM DRE EE + +++ + +++++ En comparant cet ensemble de fossiles avec ceux des grès de Bouffioulx et des sables de Nalinnes, on constate qu'une relation très din rue ee ns nt 2/7 2, dit nhs ru BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 189% LIX , . # 1 étroite existe entre les trois faunules. En effet, sur quinze espèces . que nous indiquons à Blaton, neuf sont connues à Bouffioulx et huit à Nalinnes, soit la moitié des espèces. Et si l’on pouvait continuer les recherches dans ces trois localités, il n’est pas douteux qu'on y trou- verait encore un bon nombre d'espèces similaires. | Quoi qu'il en soit, les données paléontologiques qui précèdent indiquent sufisamment, pensons-nous, que les sables et grès de Blaton correspondent aux roches landeniennes de l’Entre-Sambre-et- Meuse, et, par conséquent, qu'elles sont comme elles marines et non | fluvio-marines, comme le pensait Dumont. : : UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE CHLAMYS 3 Par G. VINCENT 4 Chlamys flandrica, G. Vincent. F Coquille orbiculaire, peu convexe, ornée d’une trentaine de côtes - rayonnantes, saillantes, couvertes de nombreuses lamelles transverses = relevées; les intervalles qui séparent les côtes sont presque lisses et ont la même largeur qu'elles. Au delà du milieu des valves naît, » dans les intervalles des côtes, une costule qui reste mince sur toute 3 son étendue et qui porte des squamules, comme les côtes principales. à Toute la surface est, en plus, couverte de stries d’une finesse si grande » qu’on ne peut les distinguer qu’au moyen d’une forte loupe; elles sont … longitudinales dans le centre, obliques sur les côtés. Le bord supé- » rieur est droit. Les oreillettes de la valve droite sont d’égale longueur et portent des côtes rayonnantes squameuses. Nous connaissons actuellement quatre spécimens de cette espèce; mais aucun d'eux n’est malheureusement complet. Un seul a conservé intactes les oreillettes. Le plus grand de ces spécimens mesure envi- . ron 47 millimètres du sommet au bord inférieur. Ces divers échantillons. proviennent du paniselien. Ils ont été découverts par M. Rutot à Lichtervelde, à Hooglede et à Gits, dans la Flandre occidentale. Actuellement, ils se trouvent déposés au Musée royal d'histoire naturelle. Cette nouvelle forme, par ses stæies fines et obliques, a des rapports avec le Chlamys breviaurita, Desh. (An. s. vert., t. IL. p. 74, pl. 79, fig. 1-3). Elle s'en distingue par ses côtes plus saillantes, plus larges, plus droites et plus régulièrement distribuées. Les squamules er LX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE qui se trouvent sur les côtes du Ch. breviaurita sont aussi tout différentes de celles de notre coquille. Une autre espèce très voisine est celle du terrain laekenien que nous avons fait connaître, en 1881, sous le nom spécifique de Nysti (). Mais celle-ci est plus régulièrement orbiculaire et a les côtes beaucoup plus nombreuses, plus serrées et moins régulièrement espacées. Enfin, les squamules du Ch. Nysti sont en forme de V, tandis que celles du flandrica sont régulièrement transverses. Chlamys Nysti, G. Vincent. La description de celte espèce, publiée en 1881 (), est restée très incomplète, parce que le seul spécimen que nous possédions alors a la surface extérieure très usée, Des échantillons d’une conservation irréprochable nous permettent aujourd’hui de compléter cette des- cription. Cette espèce est orbiculaire. Notre plus grand spécimen mesure 20 millimètres de hauteur et 19 millimètres de largeur. Les deux valves, également convexes, sont à peu près lisses dans la région qui avoisine le sommet et ornées d’une vingtaine de côtes peu apparentes; plus bas, de nouvelles côtes viennent s’intercaler entre les premières. Leur nombre finit par s'élever à plus de quarante. Sur la partie lisse, on remarque un réseau de stries d’une grande finesse, verticales sur le milieu de la coquille, courbes sur les côtés. Au delà de cette partie, les côtes se chargent de squamules proéminentes, légèrement espacées ; les stries fines, apparentes sur la partie à peu près lisse, sont ici couvertes par les squamules et rendues invisibles. Les oreil- lettes de la valve droite sont inégales; la postérieure est la plus longue; celles de la valve gauche sont aussi de longueur différente : la postérieure est la plus prolongée. Cette oreillette est fortement découpée à sa base et le bord de la coquille porte immédiatement sous l’échancrure quelques petites dents. Ces diverses oreillettes sont ornées de costules rayonnantes, squameuses. Le bord supérieur de la valve droite est rectiligne; celui de la valve gauche un peu relevé en arrière. La fossette du ligament est subtriangulaire, peu profonde. (1) Annales de la Societé royale malacologique de Belgique, 1881, t. XVI. Mémoires, p, 8, pl. IL fig. 2-5. () Ibid. ER CPR CE BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LXI M. le Président donne lecture, au nom de M. Raeymaekers, de ce qui suit : LISTE DE QUELQUES MOLLUSQUES DU MIDI, RECUEILLIS DANS L'ESTOMAC DU CANARD SAUVAGE «“ ANAS BOSCHAS, L. » Par D. RAEYMAEKERS Pendant l'hiver de 1899-1895, nous avons eu l’occasion d'observer le contenu de l’estomac de plusieurs lots de canards sauvages repré- sentés par quatre-vingt individus mâles et femelles, mis en vente à la criée des halles centrales de Bruxelles. En lavant le magma digestif, nous avons noté parmi des débris non digérés de fucus et d’autres plantes marines ou d’eau douce, les mollusques suivants représentés soit par des fragments caractéris- tiques du test, soit par la coquille elle-même : Marins Murex brandaris, L., menus fragments; Ranella gigantea, Lmk., petits fragments de varices ; Cassis echinophora, L., débris; Nassa reticulata, L., débris ; Nassa incrassata, L., plusieurs exemplaires roulés ; Columbella rustica, L , de petite taille, non adulte; Mangilia albida, Desh., plusieurs spécimens non roulés; Cyprœa europæa, Mtgu., trois exemplaires bien frais ; Eulima curva, Jeffreys, un échantillon ; Cerithium vulgatum, Brug., non adultes et de petite taille ; Scalaria communis, Lmk., entiers, assez abondants ; Bütium reticulatum, Da Costa, nombreux exemplaires ; — var. Jadertina, Brus. plusieurs spécimens ; Rissoa dolium, Nyst, deux échantillons; Pecten varius, L., fragments; Cardium edule, L., fragments. Terrestres et fluviatiles Helix pisana, Müll., fragments dont un est ombiliqué ; Zonites algirus, Brug., débris; Planorbis rotundatus, Poir., plusieurs spécimens ; Planorbis complanatus, L., plusieurs spécimens ; Bythinia tentaculata, L., un exemplaire non operculé et de petite taille; Neritina fluviatilis, L., deux spécimens assez frais. Pour mémoire, citons encore du sable grossier, quartzeux, blan- châtre, de plage, avec nombreuses paillettes de mica noir et quelques menus fragments de roches que nous avons reconnus appartenir au granite. LXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE L'examen de la faunule signalée plus haut nous a suggéré les observations suivantes : a) Au point de vue de la voracité, le canard sauvage ne le tele en rien à son confrère civilisé. Si, dans nos contrées, ce dernier s'attaque surtout aux mollusques de nos étangs et cours d’eau, le premier, par contre, butine à l’occasion en «terrain varié ». Au gré de son humeur vagabonde, il s'établit le long des plages ou saventure à l'intérieur des terres du Midi. Gourmet peu distingué, au palais peu sensible, tout est bon pour lui ; les coquilles vides ou habitées par leur propriétaire élisent un domicile momentané dans l'estomac complaisant de cet émigrant ailé. b) Les mollusques marins de la liste ci-dessus appartiennent à la région méditerranéenne. Même plus, la variété Jadertina, Brus., du Bittium reticulatum, Da Costa, aurait été signalée sur les côtes du | Roussillon et en Sicile. En effet, dans leur ouvrage sur la faune roussillonnaise, MM. Bucquoy, Dollfus et Dautzenberg, la ren- seignent à Nice et à Palerme. 1 c) Les fragments de granite trouvés dans l'estomac se rapportent | 3 à une variété à grains fins et à mica noir. Malheureusement, la‘ ; petitesse des morceaux ne nous a pas permis d'en faire des plaques minces et de voir si la roche doit être classée parmi les granites ou : les granulites, soit dans l’une ou dans l’autre des divisions types de J Roosenbush. Comme on sait, les effleurements granitiques sont , assez localisés le long de la Méditerranée et il aurait été intéressant, sans la circonstance fâächeuse signalée plus haut, de pouvoir comparer ces fragments à des échantillons types dont nous possédons des plaques minces. d) Un coup d'œil sur la petite liste des terrestres et des fluviatiles ne nous renseigne rien de particulier. Les Zonites algirus, Brug., se rencontrent aussi bien le long de la Méditerranée, que sur les côtes françaises et espagnoles de l'Atlantique. Communications des membres. M. Pelseneer fait la communication suivante : NUMISMATIQUE MALACOLOGIQUE Par Pauz PELSENEER Sur diverses monnaies et médailles antiques, on trouve représer- BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LXIIT tées des coquilles de mollusques, mais on n’y a jamais vu d'image de mollusque nu. Dans une médaille grecque fort ancienne, appartenant au cabinet de numismatique de Paris (Bibliothèque nationale, collection de Luynes), l’une des faces, représentée ci-contre, porte une image considérée comme un simple motif ornemental. Un naturaliste ne pourra man- quer d’y reconnaître un céphalopode du groupe des Poulpes : le corps en forme de sac, les deux saillies oculaires, les huit bras acétabulifères sont parfaitement représentés ; le graveur n’a indiqué, sur ces derniers, qu'une seule rangée de ventouses : il a peut-être pris un Eledone pour modèle. La pièce dont il s’agit est supposée provenir de la ville d'Erétbrie, dans l'île d'Eubée, à cause du bœuf à tête tournée qui se trouve sur l’autre face; la présence d’un poulpe sur cette médaille est favorable à cette détermination, car KEréthrie (qui existe encore) est une ville littorale et se trouve dans une île de la mer Egée, où ces animaux sont abondants. Quoi qu'il en soit, nous avons ici la plus ancienne représentation connue d'un céphalopode et probablement la seule image numis- matique d’un mollusque nu. M. G. Vincent communique à l'assemblée que, sur le désir exprimé par M. Rutot de visiter en sa compagnie les coupes de Tenberg et de Cautertaverent, il s'est rendu avec ce géologue ainsi que MM. Mourlon et Vanden Broeck aux environs d’Assche. Après avoir examiné les coupes susdites, M. Rutot s’est complètement rallié au bien-fondé des observations qui ont fait l'objet de la note relative à la géologie des environs d'Assche, avis partagé également par MM. Mourlon et Vanden Broeck. La séance est levée à 5 heures. LXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 6 octobre 1894 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, membre du conseil; J. Cou- turieaux, H. de Cort, É. Delheid, É. Fologne, R. Maroy, L. Van der Bruggen, É. Vincent, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. MM. J. Crocq, H. de Dorlodot, P. Pelseneer et D. Raeymaekers font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 1° septembre 1894 est adopté. Correspondance. M. Weissenbruch s’éxcuse de n’avoir pu fournir, comme il en avait pris l'engagement, le compte général des impressions de la Société, qui sera fourni pour le 13 octobre prochain. Le commissaire général de la section belge de l'exposition d'Anvers fait connaître que le jury international des récompenses a accordé à la Société un diplôme d'honneur. La Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne fait part du décès de son président, M. Gustave-Honoré Cotteau, mort subitement à Paris le 40 août 1894. M. le directeur général des mines, président de Ja Commission géologique de Belgique, au nom de M. le ministre de l’agriculture, de l’industrie et des travaux publics, fait connaître que la Société est portée sur la liste de distribution de la carte géologique de la Bel- gique. Cette lettre accompagne un premier envoi contenant 23 plan- chettes. À ce propos, M. le Secrétaire exprime le regret de ne pouvoir sou- mettre à ses collègues la carte nouvelle que plusieurs d'entre eux ne connaissent pas encore, mais cet envoi est actuellement déposé à la bibliothèque. Il résulte de l'examen des feuilles publiées que l'échelle adoptée par la commission actuelle est largement suflisante et répond à tous les besoins. On constate également, au point de vue de l'exécution maté- rielle, que la gravure sur cuivre, procédé coûteux préconisé dans le s- a: sl BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LXY temps, n'était pas nécessaire et, de l'avis unanime, la carte est claire, d’une lecture facile et d’une exécution remarquable. L'Institut carto- graphique militaire a droit à des éloges et cette œuvre nouvelle, dont les difficultés d'exécution étaient réelles, sera une des applications les plus heureuses de la carte gravée à l'échelle du 40 000°. La Société géologique de Londres, le Comité géologique russe, le Musée Teyler, la Société des sciences naturelles de Ratisbonne, la Société des sciences de Brünn, la Société royale des sciences et belles- lettres de Gothembourg, la Société royale des sciences à Upsal, la Société américaine de philosophie, la Société d'histoire naturelle de Cincinnati, l’Institution smithsonienne, le Service géologique de l'Inde anglaise et la Société royale de la Nouvelle-Galles du Sud annoncent l'envoi de publications. La Société des sciences naturelles de Neuchâtel, l'Académie des sciences impériales Léopoldina-Carolina de Halle, l'Université royale de Norvège annoncent l’envoi et accusent réception de publications. M. le Secrétaire dépose, pour la blibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 1* septembre 1894. Travaux pour les Annales. M. le Secrétaire dépose de la part de M. Raeymaekers une note destinée aux Annales, ayant pour titre : Époque à laquelle Mya are- naria a disparu de la Belgique, par D. Raeymaekers., Sont nommés rapporteurs MM. H. de Cort et É. Vincent. M. le Secrétaire donne lecture d’une notice bibliographique, au point de vue malacologique, sur P.-J. Van Beneden, par Paul Pel- seneer; cette notice sera insérée en tête du volume d’Annales de 1894. Lectures. M. le Secrétaire lit la note suivante : PULMONÉS A BRANCHIES Par Pauz PELSENEER I. — Parmi les Mollusques pulmonés aquatiques de Madagascar, se trouve une forme sénestre qui présente normalement, en dessous T. XXIX, 1894 5 LXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE de l’orifice pulmonaire et à gauche de l'anus, une branchie bien constituée. Cette branchie est « plissée » et non pectinée (c’est-à-dire qu’elle est constituée comme celle des Opisthobranches) et n’est fixée que par sa base seulement. Mais elle n’est pas homologue de la branchie ou cténidie des autres Gastropodes ; elle est, en effet, située tout entière hors de la cavité palléale, alors qu'elle y est contenue chez ces der- niers. C'est donc une formation nouvelle. | IT. — L'apparition de cet organe sur un Pulmoné s'explique par l’étude de nos formes indigènes ; car certaines d'entre elles possèdent déjà cette branchie, mais à un moindre degré de développement : tels sont les Planorbis et les Ancylus. Planorbis corneus présente, en dehors de la cavité palléale ou pulmonaire, à gauche de lanus, un lobe tégumentaire aplati, lisse, extensible, dont la structure révèle le rôle respiratoire; le même lobe existe, proportionnellement plus petit, dans Planorbis mar- ginatus. Ancylus possède aussi (à droite chez À. lacustris) ce lobe, qui y est, depuis longtemps déjà, désigné sous le nom de « branchie » et qui en remplit les fonctions d’une façon continue, car, chez ce dernier genre, à n'y à plus de trace de cavité palléale (ou poumon). Or, on sait que Planorbis est beaucoup moins aérien que Limneæa ; et on sait aussi que Ancylus, dans une eau pure, reste toujours immergé (ce qui explique la disparition de son poumon). Ces Pulmonés ayant perdu la branchie originelle (cténidie) des Mollusques, mais étant revenus ultérieurement à des habitudes aqua- tiques, il n’y a rien d'étonnant à ce qu'ils se soient refait une bran- chie, morphologiquement différente de celle-là, bien que, dans le Pulmoné de Madagascar, elle soit constituée d’une façon semblable : il n’y a là qu'un remarquable exemple d’ « homoplasie » et d’irréver- sibilité de l’évolution, c’est-à-dire de l’impuissance d’un organe perdu à réapparaître. III. — Le Mollusque de Madagascar dont il s’agit ici n’est connu que conchyliologiquement et se trouve désigné sous le nom de Physa lamellata, Smith. Mais toute son organisation montre qu'il n'appar- lient pas au genre Physa; je me borne à mentionner, ici, l'absence, chez ce dernier (comme chez Limnæa), de l'appareil branchial para- anal. « Physa » lamellata constitue le type d’un genre très voisin de Planorbis, que je propose de nommer Pulmobranchia. ao et BULLETIN DES SÉANCES —- ANNÉE 1894 LXVII Communications des membres. DESCRIPTION D'UN BIVALVE NOUVEAU (PERIPLOMA RUGOSA) DE L'ÉTAGE PANISELIEN Par É. VINCENT L’éocène belge renferme bien peu de genres qui ne se rencontrent pas dans les dépôts similaires des bassins adjacents de Paris ou de l'Angleterre. On ne pourrait même citer que Nuculella (Stalagmium) ; encore le retrouve-t-on dans l’éocène du grand bassin méditerranéen et dans celui de l’Alabama, aux États-Unis. En voici un second, répandu dans les mers actuelles, mais inconnu, que nous sachions, dans l’éocène. Nous en possédons trois exemplaires appartenant à la même espèce, recueillis dans le paniselien du Mont-Panisel et des environs de Bruxelles. C'est une coquille de taille mé- diocre, paraissant inéquivalve (la valve gauche plus petite que la droite), mince, fragile, déprimée, ovale-obronde, inéquilatérale, ter- minée en arrière en un bec court, arrondi à son extrémité et légère- ment bâillant. Crochet petit, peu proéminent, incliné en arrière, fendu, situé à peu près aux trois cinquièmes de la longueur de la valve. Bord dorsal antérieur arqué ; bord palléal régulièrement courbé, sauf en arrière, où il décrit une sinuosité peu accusée, qui correspond à une dépression large et peu profonde limitant le bec et partant du crochet; bord dorsal posté- rieur presque droit, oblique. La surface externe est occupée par des rides concentriques régulières, arrondies, séparées par des inter- valles convaves, bien développées, chez les spécimens adultes, sur les crochets et le milieu des valves, et s’oblitérant ensuite insensiblement jusque près du bord ventral, où elles disparaissent; on y distingue, en outre, de nombreuses granulations non ordonnées, visibles seule- ment à la loupe. Test intérieur nacré. La charnière nous est impar- faitement connue; autant que nous pouvons en juger sur un moule interne, il existe un cuilleron dirigé vers le bas, dans le plan de Periploma rugosa, É. Vince. X 2. séparation des valves, et l’on constate, de plus, l'empreinte d’une LX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE clavicule obtuse se dirigeant de ce cuilleron vers la région posté- rieure, Il nous a été impossible de discerner sur les moules quoi que ce soit des diverses impressions de la surface interne des valves; nous n'y voyons que la répétition des rides concentriques externes. Il n’est pas douteux que ce bivalve appartienne à la famille Anatinidæ ; au surplus, les caractères de la charnière et la forme générale nous portent à Le classer dans le genre Periploma. La surface ridée le distingue aisément des espèces actuelles de ce genre. Cette particularité nous engage à le nommer P. rugosa. M. Daimeries rend compte de l’excursion annuelle qui a eu lieu du 22 au 26 septembre dernier. Il a été décidé, lors de cette excur- sion, que les comptes rendus de ces différentes courses seront rédigés par les collègues ayant dirigé celles-ci. La séance est levée à 5 heures. Séance du 3 novembre 1894 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, membre du Conseil; É. Del- heid, É. Fologne, A. Lameere, R. Maroy, L. Van der Bruggen, É. Vincent et H. de Cort, ff. de secrétaire. MM. H. de Dorlodot, Th. Lefèvre et D. Raeymaekers font excuser leur absence. M. L. De Pauw assiste à la séance. Le procès-verbal de la séance du 6 octobre 1894 est adopté. Correspondance. Le R. P. Gaspar Schmitz informe la Société de ce que son musée géologique des bassins houillers belges a obtenu la médaille d'argent à l'Exposition universelle d'Anvers. L'Académie royale suédoise des sciences de Stockholm et la BULLETIN DES SÉANCES. -— ANNÉE 1894 LXIX Société des sciences naturelles de Francfort-sur-Oder annoncent l'envoi de publications. Dons et envois reçus. Brochures offertes par leurs auteurs : M. É. Hennequin (Institut cartographique militaire. Notice sur les cartes, documents et objets exposés en 1894 à Anvers); M. M. Cossmann (Revision sommaire de la faune du terrain oligocène marin aux environs d'Étampes). — . Des remerciments sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 6 octobre 1894. Communication du Conseil. Le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu, en qualité de membre effectif, M. Alphonse Capart, étudiant à Bruxelles, présenté par MM. Tras et Van der Bruggen et a accepté la démission de M. V. Pieret. M. le Trésorier insiste à nouveau pour que l’on fasse le nécessaire afin d'obtenir les comptes de M. Weissenbruch avant la fin de la présente année. Il émet ensuite l'avis, d'accord avec M. le Secré- taire, de reporter l’année sociale du 1° juillet au 1° janvier, afin de simplifier à l'avenir les comptes de la Société ainsi que l'envoi des publications. Cette proposition entraînant une modification des statuts, M. le Président engage ses auteurs à la présenter au Conseil, M. À. Daimeries exprime le désir que les rapports relatifs à la dernière excursion annuelle soient demandés à nos collègues MM. M. Mourlon, G. Velge et G. Vincent ainsi qu'à M. M. Lhoest afin de ne pas retarder la publication des Annales. Lectures. M. le Secrétaire donne lecture des communications suivantes, la première au nom de M. Raeymaekers, la seconde au nom de M. de Dorlodot : A la séance de décembre 1893, notre collègue, M. Dautzenberg, LXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE a offert à la Société des Planorbis corneus, L., var. albinos, recueillis en grande abondance à Middelkerke. Cette variété intéressante a déjà été signalée en Belgique; c’est ainsi que notre collègue, M. E. Van den Broeck, l’a trouvée aux envi- rons de Bruxelles (°), Dans certaines collections, nous en avons trouvé des-exemplaires provenant de différentes localités belges et, en Angleterre, elle est également connue de divers endroits. À plusieurs reprises, nous avons trouvé aux environs de Louvain des types réalisant le semialbinisme, c’est-à-dire qu'une des faces était incolore tandis que l’autre conservait sa teinte brun-jaunâtre. Comme station de cette sous-variété, nous citerons les fossés longeant à droite le canal de Louvain à Malines, entre le pont du chemin de fer et les Champs-Élysées. En juin 1881, en compagnie de M. le docteur Putzeys, de Bruxelles, nous en avons recueilli également des spécimens aux étangs d’Auderghem. Nous ferons toutefois remarquer qu'en général c’est la variété microstoma de J. Colbeau qui présente cette variation dans la colo- ration normale. A la séance dù 6 octobre 1883, nous avons donné lecture d’une note sur la présence du Limnæa glabra, Müll., à Lubbeek. Cette espèce se trouvait cantonnée dans un petit fossé longeant la propriété de Wyels (voir planchette de Lubbeek au 20,000"; cette carte porte : de Wies). Le fond de celui-ci était couvert en toute saison par une abondante végétation aquatique. Pendant plusieurs années, quand le hasard ou une occasion quel- conque nous conduisait dans ces parages, nous ne manquions Jamais de visiter ce gîte. D’année en année, cette espèce a diminué d’abon- dance à cet endroit et actuellement on n’en trouve plus que quelques individus plus ou moins adultes. Sans conteste, L. glabra, Müll., a diminué de fréquence. Quelle en est la cause? Dans le milieu où il vit, rien pourtant n’est changé : l’eau n’est pas devenue meilleure ou plus mauvaise qu'auparavant et même les végétaux n'ont cessé de s'y propager. Au mois de septembre 1891, dans le cours d’excursions géolo- giques que nous fimes sur le territoire de la planchette de Glabbeek, (!) Annales de la Société malacologique, t. IV, p. xLIv. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LXXI nous avons eu l’occasion de noter cette espèce dans les mêmes condi- tions biologiques que précédemment, En effet, nous l'avons trouvée dans un fossé peu large, peu profond et rempli par des végétaux aquatiques. L'eau était retenue par l'argile de Boom, abondamment représentée dans cette région. Limnæa glabra y est très fréquent et vit associé à Pisidium pusillum et P. Caxertanum, Poli. SUR L'AGE DES GRÈS FOSSILIFÈRES DE BOUFFIOULX Par H. pe DORLODOT Je demanderai à dire quelques mots à l'occasion des intéressants travaux de M. É. Vincent sur la faune des grès de Bouflioulx (). Je tiens d’abord à insister de nouveau sur les profondes différences lithologiques qui ne permettent pas de confondre les grès fossilifères de la carrière Guyaux avec les grès mamelonnés du landenien fluvio- marin de Dumont, que l’on rencontre fréquemment dans la région, soit en blocs isolés, soit associés à des sables blancs et très fins. Je crois ensuite devoir expliquer les raisons pour lesquelles l’excur- sion que je fis avec M. Lohest à Bouflioulx nous avait d'abord laissé l'impression que les grès fossilifères de la carrière Guyaux sont d'âge crétacé (?). Outre l’extrême abondance des térébratules, nous avions été amenés à cette conclusion par l'étude. d’une sablière dont les sables correspondent exactement par leur grain aux deux variétés de grès de la carrière Guyaux. Bien que les sables de cette carrière aient subi l’un de ces phénomènes d’effondrement si bien décrits par MM. Rutot et Van den Broeck, la superposition de leurs différents niveaux ne peut donner lieu à aucun doute. L'on voit à la partie inférieure des sables verdâtres graveleux suivis de sables jaunâtres également graveleux ; puis viennent des sables Jaunâtres à grain beaucoup moins grossier, quoique encore assez gros. Les deux variétés de grès de la carrière Guyaux proviennent manifestement de la consolidation de ces deux dernières variétés de sable : nous avons observé d’ailleurs, au milieu des sables du niveau supérieur, des parties gréseuses identiques aux grès les moins gros- siers de la carrière Guyaux ; ces parties gréseuses contenaient des téré- bratules. (:) Voir Bulletin des Séances de la Société royale Malacologiqae de Belgique, t. XXIX (1894), p. xLv. | (2) Voir Bulletin des Séances de la Société royale Malacologique de Belgique, t. XXIX (1894), p. vu, ligne 16. LXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE À première vue, cet ensemble rappelle le bruxellien, et nous avions jusqu'alors rapporté à cet étage les sables identiques exploités dans les sablières voisines. Toutefois, dans la sablière dont nous parlons, et que nous avons vue pour la première fois lors de l’excursion de la Société géologique au-dessus d’un sol végétal qui occupe le sommet des sables, l’on observe des argiles plastiques avec blocs de grès blancs mamelonnés à grain fin, qui appartiennent incontestablement aux formations rapportées par Dumont et M. Briart au landenien fluvio-marin. La situation de ce dépôt sous les roches landeniennes, jointe à l'altitude peu élevée qu'il occupe () nous porta alors à considérer ces sables plutôt comme crétacés que comme bruxelliens. Ces raisons n'étaient cependant pas péremptoires; la dissolution de la roche primaire qui supporte ces sables et peut-être quelque phénomène de glissement pouvaient, en effet, rendre compte de leur situation orogra- phique, et les roches landeniennes qui les surmontent, ne formant qu'une couche superficielle de faible épaisseur, proviennent peut être d’un phénomène de coulage.Aussi,ces faits ne purent-ils nous empêcher de nous incliner devant les arguments paléontologiques apportés par M. Dewalque. Quoi qu'il en soit, les faits qui nous avaient porté, avant les déter- minations de M. Dewalque, à considérer les grès fossilifères de Bouf- fioulx plutôt comme crétacés que comme bruxelliens, se concilient fort bien avec l'opinion de M. Vincent, qui les considère comme appartenant au landenien marin, car ils tendent simplement à démontrer que ces grès sont antérieurs aux grès mamelonnés et aux argiles plastiques du landenien fluvio-marin de Dumont. C'est une 1 raisons pour lesquelles, d'accord en cela avec M. Lhoest, nous insinuions à la fin de notre réplique à la réponse de M. Mourlon (is que ces grès, dont l’âge tertiaire nous paraissait dès lors établi, pourraient appartenir au landenien marin. Ajoutons, toutefois, que nous donnons ces détails à titre de simple renseignement, car n'ayant étudié personnellement ni les fossiles de M. Vincent et de M. Mourlon, ni ceux de M. Dewalque, nous entendons pas nous prononcer sur une question dont la solution définitive est du ressort de la paléontologie. (1) L’altitude est de 150 à 155 mètres, tandis que nous évaluons à 190 mètres environ l'altitude de la base du bruxellien du bois de Châtelet. (2) L. c. bas de la page vil. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1394 LXXILI M. J. Crocq, prenant séance, occupe le fauteuil. Communications des membres. M. É. Vincent entretient l'assemblée de son étude sur les Pinna de l’éocène de Belgique et en fait parvenir la rédaction suivante : CONTRIBUTION A LA PALÉONTOLOGIE DE L'ÉOCÈNE DE BELGIQUE NOTE PRÉLIMINAIRE SUR LES PINNA Par É. VINCENT Dans une note précédente, nous avons fait connaitre les espèces du genre Avieula que nous avons rencontrées jusqu'à ce jour dans l'éocène de Belgique. Voici maintenant celles du genre Pénna recueil- lies dans le même terrain. Pinna margaritacea, Lmk. Nous réunissons provisoirement sous la rubrique P. margaritacea tous les jambonneaux régulièrement triangulaires que nous connais- sons du paniselien et du ‘bre xellien. Cet ensemble renferme peut-être plus d’une espète; mais nos matériaux ne nous suffisent pas, actuelle- ment, pour apprécier la valeur des variations auxquelles paraissent être sujets ces bivalves. Ces variations affectent le nombre des côles longitudinales et la hauteur des valves, et semblent connexes à la Aie sableuse ou argileuse des dépôts dans lesquels ont vécu ces mollusques. LXXIV SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Nos P. margaritacea sont triangulaires, peu convexes, peu bâäil- lants en arrière, allongés. Le bord dorsal est droit ou légèrement relevé à l'extrémité postérieure ; l’inférieur, à peine sinueux sur la moitié antérieure de la longueur, puis très légèrement convexe, forme avec le dorsal un angle d'environ 35°; le postérieur, très faiblement arqué supérieurement, se courbe de plus en plus rapidement à partir du milieu jusqu’à la rencontre avec linférieur. Chez des spécimens plus élevés, l’angle que forment entre eux les bords dorsal et inférieur peut mesurer 45°. La moitié dorsale des valves, plane ou un peu concave, porte des côtes longitudinales, dont le nombre et le dévelop- pement varient; près des crochets, on en compte une douzaine, légèrement onduleuses, dont la largeur égale à peu près la moitié de celle des intervalles qui les séparent ; Les plus inférieures ne tardent pas à s’effacer au fur et à mesure de la croissance de la coquille, et les autres se développent lentement et s'espacent d'avantage ; mais, tandis que chez certains spécimens le nombre des côtes n’augmente pas, chez d’autres de nouvelles côtes ne tardent pas à apparaître çà et là au milieu des intervalles qui séparent les premières ; enfin, sur les individus adultes, toutes les côtes s’effacent sur la région postérieure, qui ne porte plus que les stries d’accroissement verticales. La partie inférieure des valves ne montre que des stries d’accroissement serrées et, près du crochet, quelques plis peu prononcés. Pinna consobrina, #01. sp. Quoique pas rare, cette espèce ne nous est connue que par des débris. Indépendamment de ce que les valves ont été généralement brisées avant leur enfouissement, puis déformées par les tassements subséquents des couches, leur fragilité extrême constitue un sérieux obstacle à la récolte de spécimens utilisables. La restauration que nous en présentons est basée sur l'examen de divers débris. Cest une coquille allongée, triangulaire, convexe, an peu plus applatie du côté siphonal. Le bord dorsal est droit et aussi long que la valve ; l’inférieur, sinueux, s'éloigne assez rapidement du dorsal, jusqu’à la distance de la moitié environ de la longueur de la valve, se maintient, à partir de ce point, à peu près parallèle au bord dorsal, tout en étant cependant faiblement arqué, et se replie ensuite rapide- ment pour faire Jonction avec le bord postérieur ; celui-ci est presque rectiligne et rejoint le bord dorsal sous un angle d'une centaine de BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LXXV degrés. La surface externe se partage en deux régions : une supé- rieure, triangulaire, à peu près plane et costulée, et une inférieure ridée ; leur limite se dirige obliquement du crochet à l'angle inféro- postérieur de la valve. Dans le jeune âge, les costules, au nombre de douze à treize, sont arrondies, droites ou un peu ondulées et séparées par des intervalles aussi larges où un peu plus étroits qu’elles. Au fur et à mesure de l’accroissement de la coquille, les côtes inférieures disparaissent progressivement, tandis que la largeur des supérieures augmente lentement, sans pour cela que leur hauteur se modifie sensiblement, et l’on aperçoit dans les intervalles les plus larges l’intercalation d'une côte plus faible; puis, les côtes s’effacent lente- ment et tendent à disparaître complètement sur l'extrémité posté- rieure. La région inférieure est occupée par des plis d’accroissement nombreux, assez réguliers, qui s’élargissent d’abord, puis s’effacent en s'approchant des côtes longitudinales ; ces rides sont plus marquées en avant. Les stries d’accroissement sont peu visibles. Cette‘ intéressante espèce, confondue jusqu’à présent avec P. mar- garitacea, à laquelle elle ne ressemble guère, avoisine le P. semira- diata, v. Koenen (P. Dumonti, Nyst mss), de l'oligocène inférieur du Limbourg et de l'Allemagne; elle en diffère surtout par le nombre plus considérable de côtes de la région supérieure et par sa taille moindre. P. consobrina est assez répandu dans les sables de Wemmel. Pinna propinqua, #0. sp. On connait depuis longtemps du landenien un jambonneau que Nyst mentionna le premier sous le nom de P. margaritacea et qui LXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE fut rapporté, dans la suite, d’abord à P. fetragona, Sow., puis à P. restituta, Goldf., enfin à P. affinis, Sow.: Bien que n’en possé- dant que des exemplaires incomplets et déformés, nous le croyons nouveau, après examen d’un certain nombre de débris d'empreintes, qui nous ont montré certains caractères que nous n'avons pas retrouvés sur le fossile de l’argile de Londres. Cette espèce paraît être la plus grande de nos Pinna éocènes. Elle est peu convexe, allongée, assez étroite, bâillante en arrière et légèrement en avant, près du crochet, pour le passage du byssus. Le bord dorsal est droit et aussi long que la coquille: le postérieur, égale- ment rectiligne, est à peu près perpendiculaire au dorsal ; linférieur, d’abord oblique et sinueux, se dirige ensuite parallèlement au dorsal. La moitié supérieure de la coquille est ornée, près du crochet, de côtes peu élevées, légèrement onduleuses, dont le nombre varie de dix à quinze et dont la largeur égale à fort peu près celle de leurs intervalles Ces derniers, qui sont plats, ne tardent pas à s’élargir et l'on remarque qu'il y nait çà et là une nouvelle côte. Les côtes, d’abord finement écailleuses, sont traversées, du côté postérieur, par une série de lamelles subéquidistantes, écailleuses, plissées et imbri- quées, qui suivent la direction des lignes d’accroissement, La moitié ventrale de la valve est couverte de plis larges et réguliers qui viennent mourir un peu en avant des côles longitudinales inférieures ; ces plis sont traversés obliquement par des costules ondulées, étroites, finement crispées et plus serrées que les côtes de la partie supérieure de la valve. Notre P. propinqua se distingue de P. affinis par une forme moins BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LXXVII triangulaire, le bord postérieur moins oblique, les côtes plus nom- breuses et lamelleuses, par la présence de costules sur le côté ventral ; elle est plus étroite que l'espèce précédente, possède une ornementa- tion différente et une taille beaucoup plus considérable. Notre plus grand spécimen devait mesurer environ 150 millimètres. La figure ci-dessus a été obtenue en superposant au contour d'un moule interne l’ornementation de divers débris d'empreintes. _— La séance est levée à 5 heures. Séance du 1: décembre 1894 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président; À. Capart, H. de Cort, É. Delheid, Ë. Fologne, À. Lameere, R. Maroy, E. Van den Broeck, L. Van der Bruggen, É. Vincent et J. Couturieaux, secrétaire adjoint. MM. P. Pelseneer et Th. Lefèvre font excuser leur absence. M. L. De Pauw assiste à la séance. Le procès-verbal de la séance du 3 novembre 1894 est adopté. Correspondance. La comtesse de Looz-Corswarem née baronne de Loë fait part du décès de son époux, le comte Georges de Looz-Corswarem, ancien conseiller provincial, membre effectif de la Société depuis 1871. Une lettre de condoléance sera adressée à M"° la comtesse de Looz- Corswarem. M. le Président est heureux d'annoncer à l'assemblée la promotion de M. Dautzenberg au grade d'officier de l'ordre de Léopold, ainsi que la nomination de M. Weissenbruch au grade de chevalier du même ordre. L'assemblée décide d'adresser à cette occasion, à MM. Dautzenberg et Weissenbruch, des lettres de félicitations. M. A. Capart remercie le Conseil à l’occasion de sa réception de membre effectif. LXX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. P. Pelseneer fait parvenir la lettre suivante : Monsieur le secrétaire, Il m'est impossible de me rendre à la séance du 1” décembre, à cause de mes occupations professionnelles. Je désirerais cependant entretenir la Société d’une question dont la haute portée scientifique n’échappera à personne. Il s'agit d’une exploration des régions antarctiques, que s'efforce d'organiser un de nos jeunes officiers les plus distingués et les plus actifs, et pour laquelle il s’est déjà assuré du concours de divers collaborateurs de mérite : naturalistes, hydrographe, astronome- météorologiste. Pour rendre réalisable ce projet d'expédition, qui sera due exclu- sivement à l'initiative privée, il est indispensable que les personnes auxquelles on demandera un concours pécuniaire soient convaincues de l'utilité incontestable de l'exploration projetée : il appartient donc aux autorités scientifiques compétentes de démontrer cette utilité. Je prie, en conséquence, la Société malacologique de vouloir bien examiner la question et d'accorder son appui moral au projet d’explo- rer scientifiquement les terres et les mers australes; et je me permets d'attirer son attention sur les deux points suivants — pris parmi d’autres — qui l’intéressent plus particulièrement : 1° La faune littorale des terres antarctiques et la faune profonde des mers circonvoisines nous sont également inconnues, c’est-à-dire que nous ne connaissons à peu près rien, dans l'hémisphère sud, sur les organismes vivants des régions situées sous des latitudes corres- pondant à celle de la Norvège septentrionale, dans notre hémisphère ! Il est vraisemblable qu'il y a une faune antarctique uniforme (comme il existe une faune arctique uniforme); mais rien ne prouve que, comme beaucoup le croient, les mêmes types se rencontrent autour des deux pôles. Il y aurait lieu de rechercher, au contraire, si la faune antarctique n’est pas, avec la faune dite mageilanique (cap Horn, etc.) — et peut-être avec l’australo-zélandaise, — dans les mêmes rapports de dépendance et d’origine que la faune arctique avec la faune boréale europæo-américaine ; 2 L'observation des relations qui existent entre les particularités de structure des organismes vivants et les conditions d’existence spéciales à ces régions ne peut manquer de donner d'importantes contributions à l'étude de l'évolution. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LXXIX À l'inverse des terres et des mers arctiques, le voisinage du pôle Sud na pas été exploré scientifiquement depuis une cinquantaine d'années (”). Mais les observations et les récoltes faites par quelques médecins, à bord de baleiniers, ont montré combien serait féconde en résultats une expédition destinée à des recherches exclusivement scientifiques et pourvue des moyens d'investigation si puissants dont on dispose aujourd’hui. Les projets d'exploration qui ont été formés précédemment par Nordenskiold, par John Murray, et dans les colonies australiennes, prouvent l'intérêt considérable qui s'attache à la connaissance des régions australes. Il faut donc espérer que l’entreprise nouvelle qui se fait jour en Belgique trouvera, dans le concours de quelques personnes géné- reuses, la seule chose qui manque pour qu’une expédition antarctique devienne une réalité. L'assemblée, après avoir examiné la question, estime qu’au point de vue zoologique il y aurait un intérêt très considérable à faire une exploration scientifique de ces régions. L'Académie royale des sciences à Amsterdam, la Commission géologique fédérale suisse, la Société des sciences physiques et natu- relles de Bordeaux, le Musée australien, le département des mines de Sydney, la Société scientifique du Chili et l’Institution smithson- nienne annoncent l'envoi de publications. Dons et envois reçus. M. E. Van den Broeck fait don d’un exemplaire d’un travail ayant pour titre : Coup d'œil synthétique sur l'Oligocène belge et observa- tions sur le Tongrien supérieur du Brabant. — Remerciements. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 3 novembre 1894, ainsi qu’un exem- plaire des tirés à part suivants : Descriptions d'espèces tertiaires (1) « C’est donc avec un sentiment de honte que les géographes signalent l'énorme “ lacune laissée par les routes des navigateurs sur la rondeur antarctique et qu'ils “ demandent des volontaires pour continuer l’œuvre des Cook, des Ross et des “ Dumont d'Urville. » (Reccus, Nouvelle géographie universelle, t. XIV, p. 20.) LXXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE nouvelles, par G. Vincent; Contribution à la paléontologie des terrains tertiaires de la Belgique — Brachiopodes ; Description d'un bivalve nouveau trouvé dans Le landenien inférieur ; Sur l'âge du grès fossili- fère de Bouffioulx; Description d'un bivalve nouveau (periploma rugosa) de l'étage paniselien, par É. Vincent; Pulmonés à branchie, par P. Pelseneer. Communications. M. Ernest Van den Broeck en faisant, à la Société royale Malaco- logique, hommage d’un exemplaire de son travail intitulé : Coup d'œil synthétique sur l'Oligocène belge et observations sur le Tongrien supé- rieur du Brabant, qui vient de paraître dans le Bulletin de la Société belge de Géologie, exprime le vœu que cette notice soit l’objet d’études critiques et contradictoires de la part des géologues belges qui se sont occupés de la stratigraphie et de la paléontologie oligo- cènes. Dans ce travail, qu'il a taché de rendre aussi impartial que possible, il a exposé l’état actuel des diverses questions que soulève l'étude des étages tongrien et rupelien, et a attiré l'attention sur les points encore controversés. Plusieurs des questions soulevées ne pourront être définitivement résolues que par le secours de la paléontologie. Tel est le cas pour ce qui concerne certains facies régionaux oligocènes du Brabant, notamment ceux situés aux environs de Louvain et de Tirlemont, et qui, depuis 1880 jusqu’en 1884, ont fait, au sein de la Société mala- cologique, l’objet de débats intéressants et animés. M. Raeymaekers, depuis de longues années, avait étudié les gites fossilifères variés, successivement mis au jour dans ces régions par les sablières, aussi nombreuses qu'éphémères, qui ont permis de bien étudier les dépôts de ces parages. Il est regrettable, dit M. Van den Broeck, que notre collègue, qui avait commencé le levé géologique de cette région, c’est-à-dire du territoire des planchettes de Lubbeek et de Glabbeek, n’ait pas eu le loisir d'achever une œuvre pour l'exé- cution de laquelle il était si bien préparé. En abordant, à la suite du désistement de M. Raeymaekers, et à la demande expresse de ses collègues du Conseil de direction de la Carte, un travail aussi ardu, M. Van den Broeck ne s’est pas dissi- mulé les difficultés, les écueils même de la tâche qui allait lui incomber. Le défaut de données paléontologiques pour certains facies, BULLETIN DES SÉANCES —— ANNÉE 1894 LXXXI encore non débrouillés, constituait l’un des principaux de ces écueils et la discussion que l’auteur appelle sur son exposé synthétique à pour but principal de faire compléter par ses collègues, dans l'intérêt de la science, ce que ses résultats, essentiellement stratigraphiques, pourraient avoir d'incomplet, voire même de défectueux. Outre l'étude spéciale consacrée aux intéressants facies oligocènes du Brabant, M. Van den Broeck a exposé avec d'assez grands détails la question des dépôts oligocènes : sables, argiles et cailloux blancs, de la Haute-Belgique, Le résultat principal de ses études est de montrer, qu’au lieu d’être constitués simplement par des dépôts fluviaux et lacustres, alignés le long des dépressions formées par les bandes calcaires du Condroz et représentant les vestiges d’un vaste réseau fluvial, à bras multiples et parallèles, comme cela avait été exposé antérieurement, les dépôts oligocènes de la Haute-Belgique se décomposent en plu- sieurs séries sédimentaires, d'origines et d’àges différents. Un premier terme inférieur est purement marin; il est fourni par des sables fins et homogènes, assez développés. Ce sont les vestiges, restés épars et sporadiques parfois, des plages sous-marines (avec tubu- lations d’annélides bien reconnaissables en de multiples régions et localités) ayant bordé au sud, sur les flancs du Condroz et de l’Ar- denne, la mer du Tongrien inférieur. Les sablières de Rocour, sur les hauteurs de la Meuse, non loin de Liége, fournissent un bon type de ces dépôts tongriens de l’assise inférieure marine, Un second terme est fluvial et lacustre, et tandis que le premier terme a été primitivement d'extension générale, celui-ci est plus régional et localisé. Il est formé de sables hétérogènes et graveleux, de cailloux blancs, de glaises plastiques à débris végétaux terrestres, indices certains de formations lacustres et fluviales localisées. C’est l’Andennien de M. Van den Broeck, qui paraît correspondre à la fois au Tongrien supérieur et au Rupelien. Les argiles dites d’Andenne en constituent le type bien connu. Enfin, un troisième et dernier terme, moins bien connu, moins net- tement défini, serait d'âge Oligocène supérieur. Il aurait la même ori- gine que le précédent et représenterait donc aussi une formation fluvio-lacustre, qui en réalité serait due à la continuation des phéno- mènes continentaux, produite par la persistance de la phase d’émersion définitive de la Haute-Belgique. Comme ce serait alors un dépôt synchronique des lignites oligocènes supérieurs des provinces rhé- TOME XXIX, 1894 LXXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE nanes, M. Van den Broeck réunit ces sables et ces cailloux sous le nom de rhénaniens. = Cesont ces derniers dépôts des hauts sommets de l’'Ardenne que l'on a parfois cru pouvoir assimiler au Bolderien. M. Van den Broeck expose combien un telle assimilation est erronée; ce qui provient de ce que À. Dumont a réuni à tort les lignites supérieurs du Rhin à son étage bolderien. Les lignites sont d'âge aquitanien ou oligocène supérieur, tandis que le Bolderien tout entier, aussi bien le conglo- mérat fossilifère du Bolderberg que les sables sous-jacents, se sont définitivement montrés d'âge miocène, grâce aux études et aux découvertes paléontologiques de ces dernières années. Le travail de M. Van den Broeck se résume et se termine par un projet d'échelle stratigraphique générale de l'Oligocène belge. C'est là une base pratique de discussion, et M. Van den Broeck en désirerait voir la reproduction à la suite du présent résumé de sa communica- tion. Quant au travail dans lequel il expose les vues d’après lesquelles il a dressé ce tableau, il l’a envoyé à tous les géologues belges pou- vant prendre quelque intérêt ou intervenir directement dans la discus- sion qu'il espère voir s'ouvrir à l’occasion de la publication de son « Coup d'œil synthétique sur l’Oligocène belge ». ÉCHELLE STRATIGRAPHIQUE GÉNÉRALE DE L'OLIGOCÈNE BELGE Proposée par ERNEST VAN DEN BROECK I. — Facies de la Haute-Belgique. Oligocène supérieur et Oligocène moyen. NIVEAU SUPÉRIEUR A LIGNITES DU RHIN ET RUPELIEN — RHÉNANIEN. Oz Sables quartzeux hétérogènes, parfois graveleux et caillouteux, meubles ou agglutinés en grès, en quartzites et en poudingues. — Sommets de l’Ardenne (Baraque-Michel); haut-Condroz et pays de Herve? (grès à végétaux terrestres de Romsée). 0x2 Amas et traînées de cailloux de quartz blanc des mêmes régions ; en gisements soit isolés, soit incor- porés au sein ou à la base des sables Oz. ÉMERSION dépôts continentaux et fluvio-lacustres db “nt re le ne, Se te CD A ÉRR) BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LXXXIII Oligocène moyen et Oligocène inférieur. RUPELIEN ET TONGRIEN SUPÉRIEUR — ANDENNIEN. 0x 1 Amas et traînées de cailloux de quartz blanc, à allures ravinantes et fluviales, recouvrant généra- lement Om. On a Glaises plastiques noires, blanches, jaunes, brunes et rouges, à flore terrestre aquitanienne (Andenne) avec dépôts sableux intercalés. — Glaises vertes et noires plastiques du Condroz (Bierset, Émines, Suarlée). Ons Sables graveleux ou hétérogènes ; dépôts localisés, à stratification entrecroisée fluviale et à allures ravi- nantes (Bierset). — Sables supérieurs hétérogènes Ong. et grès locaux du Condroz (Hollogne-aux-Pierres, Maizeroul.) ÉMERSION dépôts continentaux et fluvio-lacustres. TONGRIEN INFÉRIEUR. { Om Sables quartzeux fins, pailletés, homogènes, peu ou | point visiblement stratifiés, avec traces d’annélides : À vestiges de nappes étendues. (Rocour et les hau- teurs de‘la vallée de la Meuse. Sables inférieurs du \ Condroz et du Pays de Herve.) IMMERSION dépôts marins littoraux. IT. — Facies de la Moyenne et de la Basse-Belgique. OLIGOCÈNE MOYEN ÉTAGE RUPELIEN (R. ASSISE SUPÉRIEURE (RQ). R2 d Sable blanc à grains moyens, passant au sable fin argileux. Rèc Argile de Boom, à Leda Deshayesiana. SRE R2b Sable blanc'a grains moyens. es Rèa Gravier miliaire et sable graveleux en lit sim- ple ou dédoublé. CYCLE 1 4 MARIN LXXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ASSISE INFÉRIEURE (R1). R1d Sable blanc à grains moyens Ric Argile locale, ou régionale, à Nucula compta. CYCLE Rib Sables de Berg, à Pectunculus obovatus. MARIN Ri m Glaises vertes, interstratifiées de sable blanc INFÉRIEUR. quartzeux. Ria Cailloux ou gravier quartzeux blanc, avec silex noirs ovoides et souvent disciformes. OLIGOCÈNE INFÉRIEUR ÉTAGE TONGRIEN (Tg). ASSISE SUPÉRIEURE (Tg2). FACIES SPÉCIAUX DU BRABANT ! Tg2 k Sables grossiers et graveleux à stratification FACIES variable et entrecroisée, avec « galets » de FLUVIAL N glaise; sables rudes, blancs ou chocolatés, ET . « . à grains fins ou moyens, en stratification D'ESTUAIRE. | horizontale régulière. | Tgè b Sables fins micacés, homogènes, à faune CYCLE MARIN marine et à stratification peu ou point SUPÉRIEUR distincte. (régional). Tgè a Cailloux irréguliers et non arrondis de silex noirs. FACIES NORMAUX DU BRABANT ET DU LIMBOURG. A Tg2 o Sables et marnes de Vieux-Joncs, à Cerithium elegans. NON MARIN 2 . À 2 | Tgèn Glaises vertes de Hénis, à Cytherea incras- SAUMATRE sata. ET Tge m Sables et marnes de Bautersem, à Cyrena LAGUNAIRE. semistriata. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1894 LXXXV ASSISE INFÉRIEURE (Tg1). Tgin Glaise verte; alternances de sable et de lits de glaise. Tgid Sable glauconifère, micacé, finement stratifié, de Neerrepen, passant parfois au sable blanc meuble, homogène (polderien et dunal). CYCLE Tgic Sable fin, argileux, micacé, à Ostrea venti- MARIN labrum. INFÉRIEUR. Tg1b Sable à grains moyens, peu glauconifère. Tgim Argile grise plastique. Tgia Cailloux hétérogènes de roches primaires et secondaires (silex irréguliers non arrondis) et gravier parfois peu accentué ou à fins éléments épars. M. Delheïd fait ensuite la communication suivante : Lors d’une récente visite faite aux carrières de Schaerbeek, un ouvrier me fit part d’une découverte qu’il venait de faire, et, d’après ses indications très précises et aussi par quelques fragments conservés du fossile, je vis qu'il s'agissait d’une défense gigantesque de Cælo- rhynchus rectus, Ag. L’espadon, propriétaire de ce rostre, devait être d’une taille respec- table, car le carrier m'a assuré, et je n'ai pas lieu de douter de son - affirmation puisqu'elle était désintéressée, que ce fossile occupait, au fond de la carrière, l’espace de deux banquettes, c’est-à-dire 1"50 environ, et peut-être n’était-il pas complet; c’est la première fois que l’on rencontre un individu de cette dimension. La plus grande défense connue est celle provenant de la collection Le Hon, qui appartient au Musée royal d'histoire naturelle (46 cen- timètres de longueur); viennent ensuite quelques pièces moins impor- tantes dans des collections privées et, enfin, celle que je possède des sables quartzeux bruxelliens de Saint-Gilles, qui mesure 50 centi- mètres. Cette défense, quoique moins forte que celle du Musée, est cependant plus intéressante, en ce sens qu’elle est pour ainsi dire complète. Le fossile qui fait l’objet de cette communication a été rencontré à LXXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE la base du bruxellien ; sa découverte est due aux eaux de la nappe ypresienne qui envahissaient le fond de la carrière et l’avaient dégagé des sables où il se trouvait; mais, malheureusement, la cause qui avait permis de découvrir cette défense a été aussi celle de sa destruc- tion, car, par la présence des eaux, elle a perdu toute solidité et s'est divisée en petits fragments qu’il a été impossible de reconstituer. Quelques naturalistes ne sont pas éloignés, paraît-il, de croire que ces fragments de défense, assez communs dans nos dépôts bruxel- liens et laekeniens, ne seraient que des piquants ou aiguillons de certains poissons; mais en présence du fossile de Schaerbeek, ils modifieraient probablement leur manière de voir. Je dois, toutefois, avouer mon incompétence en ichthyologie et me borner à communiquer à la Société ces quelques observations, per- suadé, du reste, qu’elles ne sont pas absolument dépourvues d'intérêt pour plusieurs de mes confrères. M. É. Vincent dépose une note sur les espèces du genre Nerita observées jusqu'à présent dans l'éocène de Belgique. Le nombre des espèces s'élève à quatre : N. bicoronata, Desh., N. mammaria, Ek.: N. tricarinata, Lk., du bruxellien, enfin, N. Dalei, espèce nouvelle du paniselien. Le gisement de N. bicoronata est anormal dans la localité où cette espèce a été rencontrée et ne peut être expliqué que par un remanie- ment des couches landeniennes sousjacentes. N. tricarinata n’a pas été examiné, attendu que l’auteur ignore ce qu'est devenue la collection de fossiles bruxelliens de Colbeau, laquelle paraît devoir renfermer cette coquille. M. De Pauw, préparateur conservateur des collections d'histoire naturelle à l'Université libre de Bruxelles, soumet à l’assemblée une méthode de conservation pour les fossiles pyriteux. Ses expériences ont surtout porté sur les fossiles, coquilles, bois et ossements de l'argile de Boom. Ge fixatif s'emploie comme suit : 1° Bien sécher les fossiles, c'est-à-dire extraire l'humidité qu'ils contiennent, en les chauffant à 40 à 50 degrés pendant un temps déterminé d’après leur volume ; 2 Prendre de la paraffine ou de la stéarine fondue à 60 ou 70 degrés, y plonger pendant une heure le fossile chauffé, puis le retirer et le laisser refroidir ; disc rides ; ) , ; : | 1 ç » à É # 4 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1894 LXXXVII 3° Extraire, au moyen d’une lampe à alcool, l'excédent de paraf- fine ou de stéarine qui adhérerait encore au fossile. De cette façon, le fossile n’est plus sujet à être attaqué, car il y a abstraction de l’air humide, qui décompose les pyrites. M. De Pauw soumet divers objets pyritisés provenant de l’argile de Boom, notamment des branches, préparés de cette manière depuis plus d’un an et dont l’état de conservation s’est maintenu aussi parfait qu'il l'était le premier jour, La séance est levée à 5 heures. Vi Se a Ll “h ” "+. y * ” J De t + % \ - ar : * ; f | : |, | j “ Ts 2 3 L - x Z “ , Fr "4 Ts SE , | « 1 , VER à : d D \ 1 A ‘ LLd + = Si ) - [l r À .” S u k : S CS \ : f £ 7 . > QE | _ fñ nl “ 2 : { 4 ‘ : « 234 % 2 x F". 2 : ° % > \e Cr > 40 ; din ue F k . r 4 : ‘ # re | 2 | : = à | { : » | . BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE + le LA L 1 É = À e ï AY L 5 s — S | € 4 < ; i 4 z S < | Ne | | Fo ITR à / | hs. DAC 4 À a Le xxx, 1804 pate à br: Ve 7 | CRTEN US Faire ï: VER DATA h +. É K sw, NPC NS UE PCA PE A SC re A à LISTE DES OUVRAGES DÉPOSÉS A LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ PENDANT L'ANNÉE 1894 (Les ouvrages dont le format n’est pas indiqué sont in-8°.) ACADEMIA NACIONAL DE CIENCIAS EN CORDOBA. — Boletins : vol. XII, fase. 1. Buenos # Aires, 1890. . ACADÉMIE DE METZ (LETTRES, SCIENCES, ARTS ET AGRICULTURE) (METZER AKADEMIE). — Mémoires : 2° période, 72° année, 3° série, vol. XX, 1890-91 ; idem, 73 année, vol. XXI, 1891-92. Metz, 1893-94. ACADÉMIE D'HIPPONE. — Bulletin : n° 26, 1893. Bône, 1894. ; \ — Comptes rendus des réunions : 1893, p. XXIX à L; 1894, p. Ià XXXII. v: Bône, 1894. ; ACADÉMIE DES SCIENCES. — Comptes rendus hebdomadaires des séances : vol. CVIIT- 1 4 CIX, 1889; vol. CX-CXI, 1890; vol. CXII-CXIIL, 1891: vol. CXIV- S CXV, 1892; vol. CXVI, 1893. Paris, 1889-93. In-4°, 4 ACADÉMIE DES SCIENCES ET BELLES-LETTRES D'ANGERS. — Mémoires : nouvelle É période, vol. I, 1890-91. Angers, 1893. ……. ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES &T ARTS DE BESANÇON. — Procès-verbaux 4 et mémoires : 1892 et 1593. Besancon, 1893-94. … ACADÉMIE DE STANISLAS. — Mémoires : CXLII® année, 1892, 5e série, vol. X. : 5 Nancy, 1893. “À ACADÉMIE DU VAR. — Bulletin : nouvelle série, vol. XVII, 1893, fasc. 1. Toulon, "2 1893. É ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST-PÉTERSBOURG. — Bulletin : vol. XX XVI (nouvelle série, vol. IV), 1893, fase. 1-2. St-Pétersbourg, 1894. In-4°. ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES, ARTS ET BELLES-LETTRES DE CAEN. — Mé- - moires : 1893. Caen, 1893. " ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE BORDEAUX. — Re Actes : 9° série, 93° année, 1891, 3° et 4° trimestres. Bordeaux, 1891. XCII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE. — Annuaires : LX, 1894; LXI, 1893. Bruxelles, 1894-95. In-18. — Bulletins : 63° année, 3° série, vol. XXVI, n° 11-12: idem, 64° année, vol. XX VIL, n°5 1-6; idem, vol. XX VIII, n° 7-11. Bruxelles, 1893-94. - 2 Mémoires : vol. LII. Bruxelles, 1894. In-4°. — Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers : vol. LIIT. Bruxelles, 1894. In-4°. ACADEMY OF NATURAL SCIENCES OF PHILADELPHIA. — Proceedings : 1893, fase. 2-3. Philadelphie, 1893. ACCADEMIA D'AGRICOLTURA, ARTI E COMMERCIO DI VERONA. — Memorie : 3 série, vol. LXIX, fase. 2. Vérone, 1893. ACCADEMIA DELLE SCIENZE FISICHE E MATEMATICHE (SEZIONE DELLA SOCIETA REALE pi Napoui). — Rendiconti : vol. XX XII (2° série, vol. VIT), fasc. 8-12; vol. XX XIII (2° série, vol. VIT), fasc. 1-10. Naples, 1893-94. In-4°. ACCADEMIA GIŒNIA DI SCIENZE NATURALI IN CATANIA. — Atti : 70° année, 49 série, vol. VI, 1893. Catane, 1893. In-4°. — Bullettini delle Sedute : nouvelle série, 1893, n° XXXII-XXXV. Catane, 1893. ACCADEMIA PONTIFICIA DE Nuovi Lincei. — Atti : vol. XLV, 1891-92, 3e-6e sessions; vol. XLVI, 1892-93, 1re-8e sessions ; vol. XLVII, 1893-94, 1re-3e ses- sions. Rome, 1892-94. In-4°. AMERICAN ACADEMY OF ARTS AND SCIENCES. — Proceedings : vol. XX VIII (nouvelle série, vol. XX), 1893. Boston, 1893. AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY. — Annual report : 1893. New-York, 1893. In-4°. — Bulletin : vol, V. New-York, 1893. In-4°. AMERICAN PHILOSOPHICAL SOCIETY. — Proceedings : vol. 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Bruxelles, 1893. —— Description d’un bivalve nouveau (Periploma rugosa) de l'étage pani- selien. — Description d’un bivalve nouveau trouvé dans le Landenien inférieur. —— L'âge des grès fossilifères de Bouffioulx. Ex : Annales (Bull.) Société royale DPRCInEnE de Belgique, vol. XXIX, 1894. Bruxelles, 1891. CVHI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE à VINCENT, G. — ee d'espèces tertiaires nouvelles, : Annales (Mém.) Société royale Malacologique de PAS vol. XXVIII, 1893. SAT 1593. VincenT, G. ET CouTuRIEAUX, J. — Note relative à la géologie des environs d’Assche. Ex : Annales Bull.) Société royale Malacologique de Belgique, vol. XXIX, 1894. k Bruxelles, 1894. 1110 von KoENEN, À. — Revision der Molluskenfauna des samländischen Tertiärs. Ex : Abhandl. K.-pr. geol. Landesanstalt. Berlin, 1894. Wasr AMERICAN ScienTisr (A popular monthly Review and Record for the Pacific é coast). — Vol. VI, 1889, n° 48; vol. VIII, 1894, n° 69, 71-73. San- # Diego, Cal., 1889 et 1894. 1 WESTFÂLISCHER PROVINZIAL VEREIN FÜR WISSENSCHAFT UND KuNer. — Jahres- 3 bericht : XX, 1891. Munster, 1892. WISCONSIN ACADEMY OF SCIENCES, ARTS AND LETTERs. — Transactions : vol. IX, 1892-93, fase. 1-2. Madison, 1893. | \VISSENSCHATTLICHE MITTHEILUNGEN AUS BosNiEN. — Vide : BosniscH-HERCEGO- 4 VINISCH LANDESMUSEUM IN SARAJEVO. WISSENSCHAFTLICHER CLUB IN Wien. — Jahresbericht : vol. XVIII, 1894. | Vienne, 1894. — Monatsblättern : vol. XV, 1893-94, n°5 3-12: vol. XVI, 1894-95, n° I. Vienne, 1893-94. ‘ — Ausserordentliche Beiïlagen zu den Monatsblättern : vol. XV, n. IL, zu n..6: vol: XVI, n:'L zù nl: ZerrscHRiFT FÜR NATURWISSENSCHAFTEN, HERAUSGEGEBEN VON D' G. BRANDES. — . Organ des Naturwissenschaftlichen Vereins für Sachsen und Thü- j ringen : vol. LXVI (5° série, vol. IV), fase. 3-6; vol. LXVIT (5° série, vol. V), fasc. 1-2 Leipzig, 1893-94. ZOOLOGISCIER ANZEIGER, HERAUSGEGEBEN VON PROr. J. Vicror Cartüs. (Organ der Deutschen zoologischen Gesellschaft) : vol. XVI, 1893, n°5 409-436; vol. XVII 1894, n° 437, 439-450, 452-453, 456-458, 460-464. Leip:ig, 1893-94. ZookLogicaL Sociery or LoNpox. — List : 1894. Londres, 1694. — Proceedings of the general meetings for Scientific business : 1893, fase. 4: 1894, fase. 1-3. Londres, 1893-94. DS — Transactions : vol. XIIL, fase. 8. Londres, 1894. In-4°. à “os 5 HR Reese HA DÉS tt dé ei à nc LISTE : DES © ACADÉMIES, INSTITUTS, SOCIÉTÉS SAVANTES, MUSÉES, REVUES ET JOURNAUX, ETC. EN RELATION D'ÉCHANGE DE PUBLICATIONS AVEC LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE gr AU 31 DÉCEMBRE 1894. nr Ets een ‘PR Dr 12 dE) (L'astérisque indique les Institutions dont les publications ont été reçues pendant l’année. —— 204 ——— AFRIQUE Algérie *BôNE. — Académie d'Hippone. , Égypte *Le CARE. — Institut égyptien. AMÉRIQUE Argentine (République) Buenos AIRES. — Museo publico. È Ip. — Sociedad Cientifica Argentina. *CoRDOBA. — Academia nacional de Ciencias. La PLara. — Museo de La Plata. ct 2 ci or coute cu Le 2 00e due 2 ar ue M S 27 épi bande ue ne) rébet d eer td Sale M tit) " É 3 as FT Gala t ” _ Brésil *R10 DE JANEIRO. — Museu Nacional do Rio de Janeiro. # Ib. — Observatorio do Rio de Janeiro. Canada Hartrax. — Nova Scotian Institute of Natural Sciences. #Orrawa. — Geological and Natural History Survey of Canada. #SaxT-JoHx. — Natural History Society of New-Brunswick. #TORONTO. — Canadian Institute. CXIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Chili: SAnTIAGO. — Deutsch-wissenschaftlicher Verein zu Santiago. # In. — Société scientifique du Chili. États-Unis AUSTIN, Tex, — Geological Survey of Texas, #*BALTIMORE, MaRYL. — John’s Hopkins University. BeLoir, Wisc. — Geological Survey of Wisconsin. *Bosron, Mass. — American Academy of Arts and Sciences. 5 Ip. — Boston Society of Natural History. *BROOKVILLE, IND. — Indiana Academy of Science. BurraLo, N.-Y. — Buffalo Society of Natural Sciences. #CAMBRIDGE, Mass. — Museum of Comparative Zoology at Harvard College. CHaPez Hizz, N.-C. — Elisha Mitchell Scientific Society. CicaGo, ILL. — Academy of Sciences of Chicago. : Ip. — The Open Court Fortnightly Journal. #CINcINNATI, Oxo. — Society of Natural History. *DAVENPORT, Iowa. — Academy of Natural Sciences. *Denver, CoL. — Colorado Scientific Society. DerTroir, Mic. — Geological Survey of Michigan. FRancroRT, KENT. — Geological Survey of Kentucky. IxprANAPOLIS, IND. — Geological Survey of Indiana. #Manison, Wisc. — Wisconsin Academy of Sciences, Arts and Letters. *MERIDEN, Con. —- Scientific Association, Mirwauxer, Wisc. — Natural History Society of Wisconsin (précédemment : Naturhistorischer Verein von Wisconsin in Milwaukee). MixweapoLis, Mixx. — Minnesota Academy of Natural Sciences. New Haven, Conx. — Connecticut Academy of Arts and Sciences. at York, N.-Y. — Academy of Sciences (late Lyceum of Natural History). 4 Ip. — American Museum of Natural History *PHILADELPHIE, PA. — Academy of Natural Sciences of Philadelphia. > Ip. I. — bee ser of rs ‘ Foie — The American Naturalist. À Ip. — Wagner Free Institute of Science of Philadelphia. PorTLAND, MAINE. — Portland Society of Natural History. RocnesTER, N.-Y. — Rochester Academy of Science. SamnT-Louis, Mo. — Academy of Natural Sciences of Saint Louis. #SaLEM, Mass. — Essex Institute. #San-DieGo, Ca. — The West-American Scientist (S. Diego Society of Natural history). #Sax-FRancIsco, CAL. — California Academy of Natural Sciences. Ip. — California State Mining Bureau. Mt nm le A as Le rt ue arm, ÿ PURE PT. de Lo) 7 FORCE PM ER ET A M TE INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CXIII SPRINGFIELD, ILL. — Geological Survey of Illinois. #Turrs CocueGe, Mass. — Tufts College studies. *UNIVERSITY, ALA. — Geological Survey of Alabama, #*WAsHNGTON, D. C. — Smithsonian Institution. Ip. — United States of America. Department of Agriculture. rs In. _— United States of America. Department of the Interior. Geological Survey. Ip. — United States of America. War Department. Office of Chief Signal Officer. Mexique Mexico. — Museo Nacional de México. # Ip. — Sociedad Cientifica Antonio Alzate. # Ip. — « La Naturaleza », Sociedad Mexicana de Historia Natural. ASIE Inde anglaise Bomgay. — Bombay Natural History Society. CaLouTTA. — Asiatic Society of Bengal. * : Ip. . — Geological Survey of India. In. — Indian Museum. Indes néerlandaises #Baravra. — Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch Indië. #* Ip. — Mijnwezen in Nederlandsch Oosf-Indié. Japon #Torio. — Deutsche Gesellschaft für Natur- und Vôlkerkunde Ost-Asiens. EUROPE Allemagne #AUGSBOURG. — Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben und Neuburg (a. V.) in Augsburg (früher Naturhistorischer Verein). *BERLIN. — Deutsche geologische Gesellschaft. # [p. — Kôniglich-geologische Landesanstalt und Bergakademie. * Ip. — Gesellschaft für Erdkunde zu Berlin. # Ip. — Kôüniglich-preussische Akademie der Wissenschaîften zu Berlin. #Bowx. — Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande, Westfalens und des Reg.-Bezirks Osnabruck. CXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE *BRÈME. — Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. BRrEsLAU. — Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. Brunswick. — Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. *CassEL. — Verein für Naturkunde zu Kassel. : *Caemnitz. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz. CoLmar. — Société d'Histoire naturelle de Colmar. DARMSTADT: — Verein für Erdkunde und verwandte Wissenschaften. *DRESDE. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. ELBERFELD. — Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld. #FRANCFORT-SUR-LE-MEiN. — Deutsche malakozoologische Gesellschaft. E *FRANCFORT-SUR-L'ODER. — Naturw issenschaftlicher Verein des Regierungsbezirks Frankfurt a. O. : #FRIBOURG-EN-BrisGau. — Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. 4 *GIESSEN. — Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heïlkunde. | #GREIFSWALD, — Naturwissenschaftlicher Verein für Neu-Vorpommern und Rügen. 1 *Güsrrow. — Verein der Freunde der Naturgeschichte in Mecklenburg. *HaLLe. — Kaiserliche Leopoldino-Carolinische deutsche Akademie der Natur- forscher. K In. — Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen. : # Ip. — Verein für Erdkunde zu Halle a. $S. (Thüringisch-sachsischer Gesamt- verein für Erdkunde). \ HamBourG. — Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. 5 i # In. — Hamburgische wissenschaftliche Anstalten (Naturhistorisches Mu- | seum.) | Hanau. — Wetterauische Gesellschaft für die gesammte Nude zu Hanau $ a, Mn ; *H£IDELBERG. — Naturhistorisch-medizinischer Verein zu Heïdelberg. Ke. — Naturwissenschaftlicher Veïein für Schleswig-Holstein. *KœNIGSBERG. — Kônigliche physikalisch-oekonomische Gesellschaft zu Kônigsberg. ; *Le1pz1G. — Kôniglich-sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. | In. -- Naturforschende Gesellschaft. | # Jp. — Zoologischer Anzeiger, herauswegeben von Prof. Victor Carus. (Organ i der Deutsche zoologische Gesellschaft.) é #Merz. — Académie des Lettres, Sciences, Arts et Agriculture de Metz. . j #*Munica. — Küniglich-bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. ; *Munsrer. — Westfälischer Provinzial-Verein für Wissenschaft und Kunst. $ | *NUREMBERG. — Naturhistorische Gesellschaft zu Nürnberg. OFFENBACH-SUR-MEINX. — Offenbacher Verein für Naturkunde. *RATISBONNE. — Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburge, früher Zoolo- gisch-mineralogischer Verein. SONDERSHAUSEN. — Botanischer Verein « Jrmischia + für das nôrdliche Thüringen. #STUTTGART. — Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. *WERNIGERODE. — Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes. #*WIESBADE. — Nassauischer Verein für Naturkunde. *ZwicKAU. — Verein für Naturkunde zu Zwickau in Sachsen. PT VE M à “nas La SET 2 SCA, ad a ln. d } PLENOPERE CMOR EP AT INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CXV Angleterre BeLrasr. — Natural History and Philosophical Society. = BIRMINGHAM. — The Conchologist, edited by Walter E. Collinge. : #Crovpon. — Croydon Microscopical and Natural History Club. *DuBuin. — Royal Dublin Society. In. — Royal Geological Society of Ireland. # Ip. — Royal Irish Academy. *EnrmBourG. — Royal Physical Society of Edinburgh. GLASGOW. — Natural History Society of Glasgow. # Ip. — Philosophical Society of Glasgow. *Leeps. — Journal of Conchology, conducted by John W, Taylor. (Conchological Society of Great Britain and Ireland). #LiveRPOOL. — Liverpool Geological Society. *Lonpres. — Geological Society of London. © # Ip. — Linnean Society of London. # Ip. — Royal Society of London. #* Ip. — Zoological Society of London. #MANCHESTER. — Manchester Geological Society. *NEWCASTLE-SUR-TYNE. — Natural History Society of Northumberland, Durham and Newcastle-upon-Tyne. Norwiom. — Norfolk and Norwich Naturalist’s Society. In. — Norwich Geological Society. #PENZANCE. — Royal Geological Society of Cornwall. Autriche-Hongrie *AGRAM. — Jugoslavenska Akademija Znanosti i Umjetnosti. In. — $Societas historico-naturalis craatica. à *Bisrrirz. — Gewerbeschule. #*BRruNN. — Naturforschender Verein in Brünn. 4 Bupg-Pesru. — Kirälyi Magyar Természettudomänyi Târsulat. 1 # Ip. — Magyar Kiralyi Fôldtani intezet igazgatésaga. Ë Ip. — Magyar Nenzeti Müzeum. ARS TD. — Magyarhoni fôldtani Tarsulat. #GraTz. — Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark. #*HERMANNSTADT. — Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften. #[nsPrucK. — Naturwissenschaftlich-medizinischer Verein in Innsbruck. *KLAGENFüRT. — Naturhistorisches Landesmuseum von Kärnthen. *KoLcozsvar. — Siebenbürgischer Museumverein (Medicinisch-naturwissenschaft liche Section). #[GLô. — Magyarorszagy Karpategyesület (Ungarischer Karpathen-Verein). #Lixz. — Museum Francisco-Carolinum. In. — Verein für Naturkunde in Oesterreich ob der Enns. #*PRAGUE. — Kaiserlich-bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften. *REICHÉNBERG. — Verein der Naturfreunde in Reichenberg. #SERAIEVO. — Bosnisch-Hercegovinisches Landesmuseum, TREMCSÉNX. — Naturwissenschaftlicher Verein des Trencsiner Comitates. CXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE *TRIESTE. — Società Adriatica di Scienze Naturali in Trieste. Ip. — Museo civico di Storia Naturale. #VIenNE. — Kaiserlich-kônigliche Akademie der Wissenschaften. Ip. — Kaiserlich-kônigliche geologische Reichsanstalt. #* Jp. — Kaiserlich-kônigliches naturhistorisches Hofmuseum. # Ip. — Kaiserlich-künigliche zoologisch-botanische Gesellschaft in Wien. # In. — Verein zur Verbreitung Naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien. # Ip. — Wissenschaftlicher Club. Belgique #*ARLON. — Institut Archéologique du Luxembourg. #*BRUXELLES. — Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. In. — Ministère de l Agriculture et des Travaux publics (Adminietamen des Mines). Ip. — Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique. Ip. — Observatoire Royal. Fe dn: — Service de la Carte géologique de la Belgique. RU _— Société belge de Géologie, de Paléontologie et d’ Foie a. HS TD. — Société belge de Microscopie. SM LUN — Société centrale d'Agriculture de Belgique. FN UTnE — Société d'Études coloniales. Fist D: — Société Entomologique de Belgique. Hu Ale — Société Royale belge de Géographie. tr: — Société Royale de Botanique de Belgique. Ip. _— Société Royale des Sciences médicales et naturelles de Bruxelles, Ip. = Société Royale Linnéenne de Bruxelles. Ip. — Société Scientifique de Bruxelles. Ip. -— Université libre de Bruxelles. *CHARLEROI — Société Paléontologique et Archéologique de l'arrondissement | 10108 21q judiciaire de Charleroi. #*Hasseur. — Société chorale et littéraire des Mélophiles de Hasselt. P *Huy. — Cercle des Naturalistes hutois. *LiéGe. — Société Géologique de Belgique. # Ip. — Société libre d'Emulation de Liége. In. — Société Médico-Chirurgicale de Liége. Id. — Société Royale des Sciences de Liége. #*Mons. — Société des Sciences, des Lettres et des Arts du Hainaut. Danemark #*CopeNHAGUE. — Naturhistorisk Forening i Kjôbenhavn: “Espagne #Maprin. — Comisiôn del Mapa geolégico de España. In. — Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales. # In. — Sociedad Española de Historia Natural. ÿ d F ; INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CXVII France *ABBEVILLE. — Société d'Émulation d’Abbeville. *AMIENS. — Société Linnéenne du Nord de la France. ANGERS. — Académie des sciences et belles-lettres d'Angers (précédemment Société académique de Maine-et-Loire). # Jp. — Société d'Études scientifiques d'Angers. # Ip. — Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers (ancienne Académie d'Angers). *AUTUN. — Société d'Histoire naturelle d'Autun. *AUXERRE. — Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne. *BESANÇON. — Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. “Béziers. — Société d'Étude des Sciences naturelles de Béziers (Hérault). *BORDEAUX. — Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Pr MD: — Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Sp" — Société Linnéenne de Bordeaux. | *BOULOGNE suR-MEr. — Société Académique de l'arrondissement de Boulogne-s/M. #*CAEN. — Académie nationale des Sciences, Arts et Belles-Lettres. Id. — Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Caen. # Id. — Société Linnéenne de Normandie. *CamBrar. — Société d'Émulation de Cambrai. CHALONS-SUR-MARNE. — Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de la Marne. #CHERBOURG. — Société nâtionale des Sciences naturelles ét mathématiques de Cherbourg. #*Dax. — Société de Borda. Dion. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. #DRAGuIGNAN. — Société d'Agriculture, de Commerce et d'Industrie du département du Var. | Id. — Société d'Études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan. LA Rocugrre. — Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure (Aca- démie de La Rochelle. “Le Havre. — Société Géologique de Normandie. *Lirze. — Société Géologique du Nord. Lyon. — Annales du Muséum. #[n. .— Société Botanique de Lyon. #Ip. — Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. #[p, — Société Linnéenne de Lyon. . Macon. — Académie de Macon (Société des Sciences, Arts, Belles-Lettres et Agriculture). MARSEILLE. — Société Scientifique Industrielle. = In. — Annales du Musée de Marseille. MONTPELLIER. — Société d’'Horticulture et d'Histoire naturelle de l'Hérault. - *Mouins. — Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France, publiée par M. E. Olivier. CXVIIL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE #Nancy. — Académie de Stanislas. *Nanres. — Société des Sciences naturelles de Ouest de la France. *Nimes. — Société d'Etude des Sciences naturelles de Nîmes, *ORLÉANSs. — Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Orléans. ee ARIS. — Académie des sciences. In. — Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, publié par M. Alfred Giard. * Jp. —— Feuille des Jeunes Naturalistes, publiée par M. Adrien Dollfus. #* Jp. — Journal de Conchyliologie, publié par MM. H. Crosse et P. Fischer. * Jp. — Le Naturaliste, revue illustrée des Sciences naturelles (édité par les fils d'Emile Deyrolle): * Ip, — Revue des Sciences naturelles de l'Ouest. # Ip. — Service de la Carte géologique détaillée de la France. # Jp. — Société d'Études scientifiques de Paris. # Ip. — Société Géologique de France. #* Jp. — Société Zoologique de France. *PERPIGNAN. — Société Agricole, Scientifique et Littéraire des P yrénées-Orientales. RocaecHouarT. — Société des Amis des Sciences et Arts. *RouEn. — Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. #*SAINT-BRIEUC. — Société d'Egulation des Côtes-du-Nord. *Sgmur. — Société des Sciences historiques et naturelles de Semur. #Sorssons. — Société Archéologique, Historique et ne #TouLon. — Académie du Var. TouLouse. — Société Académique Franco-Hispano- -Portugaise. #*Tours. — Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres dn département d’'Indre-et-Loire. *VALENCIENNES. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'arrondissement de Valenciennes. #VERDUN. — Société Philomatique de Verdun. Italie BoLoGNe. — Reale Accademia delle Scienze dell Istituto di Bologna. *BRESCIA. — Ateneo di Brescia. *CATANE. — Accademia Giœnia di Scienze naturali in Catania. *FLORENCE. — Società Entomologica Italiana. s FGÈNES. -— Museo Civico di Storia naturale di Genova. In. — Società di Letture e Conversazione scientifiche. #MiLan. — Società Italiana di Scienze naturali e Museo civico di Storia naturale in Milano. FMoDèNE. — Società dei Naturalisti in Modena. *NapLes. — Società reale di Napoli (Reale Accademia di Scienze fisiche 6 mâte- matiche). In. — Società di Naturalisti in Napoli. *Papous. —- Società Veneto-Trentina di Scienze naturali. ParerMe. — Reale Accademia palermitana di Scienze, Lettere ed Arti. FT. + TM ER MS TETE A INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CXIX Pacerme. — $Società di Acelimazione e di Agricoltura in Sicilia. *Pise. — Società Malacologica Italiana. # Ip. — Società toscana di Scienze naturali. *Romk. — Accademia Pontificia de’ Nuovi Lincei. Ip. — Biblioteca nazionale centrale Vittorio Emanuele. In. — Rassegna delle Scienze geologiche in Italia * Ip. — Reale Accademia dei Lincei. # Ip. — Reale Comitato Geologico d'Italia. # In. — Società Geologica Italiana. # Ip. — Società romana per gli Studi zoologiche. -ESIENNE. — Bollettino del Naturalista e Rivista Italiana di Scienze natural. * Ip. — Reale Accademia dei Fisiocritici di Siena. Turin. — Reale Accademia delle Scienze di Torino. En A . . . + . EVENISE. — Reale Istituto veneto di Scienze, Lettere ed Arti. #VÉRONE. — Accademia d’'Agricoltura, Arti e Commercio di Verona. Luxembourg LuxEMBOouRG. — Institut Grand-Ducal de Luxembourg. à Ip. — « Fauna », Verein Luxemburger Naturfreunde. Néerlande *AMSTERDAM. — Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam. Ip. — Koninklijk Zoologisch Genootschap « Natura Artis Magistra ». GRONINGUE. — Academia Groningana. > 1p. — Natuurkundig Genootschap te Groningen. *HarLem. — Hollandsche Maatschappij der Wetenschappen te Haarlem. * In. — Teyler’s Stichting. LEIDE. — Academia Lugduno-Batava. * Ip. — Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. “ROTTERDAM. — Bataafsch Genootschap der RS ter, Wijsbegeerte te Rotterdam. Norvège BERGEN. — Bergen-Museum. *CamisTiANIA. — Den Norske Nordhavs-Expedition 1876-1878. I. — Kongelig Norsk Fredericks-Universität. DS in. — Nyt Magazin for Naturvidenskaberne. Ip. — Videnskabs-Selskabet i Christiania. + *Dronraerm. — Kongelig Norsk Videnskabs Selskab i Trondjhem. #STAVANGER. — Stavanger Museum. : Trousæ. — Tromsæ-Museum. Portugal. LISBONNE. — Commissäo dos Trabalhos Geologicos de Portugal. *Porto. — Sociedade Carlos Ribeiro (Revista de Sciencias naturaes e sociaes), CXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Russie #*DorpaT. — Naturforscher-Gesellschaft bei der Universität Jurjew (Dorpat). EKATHÉRINENBOURG. — Société ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles. *HELSINGFORS. — Finska Vetenskaps Societeten. Ip. — Societas pro Fauna et Flora fennica. Kazan. — Société des Naturalistes de l’Université de Kazan. Kiew. — Société des Naturalistes de Kiew. *Mirau. — Kurländische Gesellschaft für Literatur und Kunst. #*Moscou. — Société Impériale des Naturalistes de Moscou. *OpEssa: — Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie. Ri&a. —- Naturforscher Verein zu Riga. *SAINT-PÉTERSBOURG. — Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. o Ip. — Comité Géologique russe. Suède #GOTHEMBOURG. — Kongliga Vetenskaps och Vitterhets Samhället i Gôteborg. #*Lunp. — Universitas Lundensis. (Kongliga Fysiografiska Sällskapet i Lund.) *STOCKHOLM. — Konglig-svenska Vetenskaps Akademie, *Upsaz. — Kongliga Vetenskaps Societeten. Suisse AARAU. — Argauische naturforschende Gesellschaft zu Aarau. BALE. — Naturforschende Gesellschaft zu Basel. *BERNE. — Schweizerische naturforschende Gesellschaft (Société helvétique des Sciences naturelles). # Ip. — Naturforschende Gesellschaft in Bern. *CoiRE. — Naturforschende Gesellschaft Graubünden’s zu Chur. GENÈVE. — Institut national Genevois. In. — Société de Physique et d'Histoire naturelle. *LAUSANNE. — Société Vaudoise des Sciences naturelles. *NEUCHATEL. — Société des Sciences naturelles de Neuchitel. ÆSAINT-GALL. — St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft. SCHAFFHOUSE. — Schweizerische entomologische Gesellschaft. #ZuricH. — Commission géologique suisse. # Ip. : — Naturforschende Gesellschaft in Zurich. OCÉANIE | Australie méridionale *ADEI AÏDE. — Royal Society of South Australia. | Nouvelle-Galles du Sud SYDNEY. — Australian Museum of Sydney. # Ip. — Department of Mines and Agriculture (Geological Survey.) INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CXXI #SYDNEY. — Linnean Society of New South Wales. # In. — Royal Society of New South Wales. Queensland BRISBANE. — Royal Socicty of Queensland. Nouvelle-Zélande AUKLAND, — Aukland Institute. #WWELLINGTON. — Colonial Museum and Geological Survey Department. Fe Id. — New Zealand Institute. Tasmanie Hogarr-Towx. — Royal Society of Tasmania. Victoria MELBouRNE. — Royal Society of Victoria. <= 0 Lé Souscripteurs aux Annales de la Société BRUXELLES (ADMINISTRATION COMMUNALE). — Bibliothèque de l'École normale, 98, boulevard du Hainaut (1 exemplaire). 2 Ip. — Département de l'Intérieur et de l’Instruction publique (35 exem- plaires). I. — Commission belge des échanges internationaux (2 exemplaires). Ip. — Conseil provincial du Brabant (1 exemplaire). | Ip. — Institut cartographique militaire (1 exemplaire). N Ip. — Librairie Van Tricht, 6, rue du Trône (1 exemplaire). ï Lonpres. — British Museum (1 exemplaire). + In. — Librairie Dulau & C9, 37, Soho square (2 exemplaires). Da de T. XXIX, 1894 [) 3! [NE h wi AU ni au nt :] ee CA] d : - à E. £ LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ L : ‘ : 14%: 3 Ç / v K : - P < ù : ' Î C0 .. d _ P ; aT " ” ï \ . » £ L ' 1 re La) 2” re .. 2 ; d/2 ‘ . (ET à « - F . g i ? * ? ! : F > # ” * e + # d ] à URRES . » ; \ d | »- es f ÆT 4 , w “ N É - Û LS “ sd x N s ps au Aa ù due (R a # pa N NU TABLEAU INDICATIF DES PRÉSIDENTS ‘DE LA SOCIÉTÉ DEPUIS SA FONDATION (L’astérisque indique les Présidents décédés.) — 1863-1865. MM. “H. LAMBOTTE. 1865-1867. 1867-1869. 1869-1871. 1871-1873. 1873 1875. 1875-1877. 1877-1879. 1879-1881. 1S8S1-1882. 1882-188%. 1884-1886. 1886-1888. 1888-1890. 1890-1892. 1892-1894. 1894-1896. ‘H. ADAN. ‘le comte M. pe ROBIANO. 4e “LNYST, . DEWATQUE. . CROCQ. MBRAIART: . CROCQ. . ROFFIAEN. COLBEAU. CROCQ. COGELS: .:CROCO. . CRÉPIN. . HENNEQUIN. . CROCQ. . DAIMERIES. LISTE GÉNÉRALE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE AU 31 DÉCEMBRE 1894 Le nom des membres fondateurs est précédé d'un astérisque, Membres honoraires 1888. Bus, CHaRLes, Bourgmestre de la ville de Bruxelles. — 36, rue du Beau- Site, Bruxelles. 1888. pe Moreau, chevalier A., ancien Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie et des Travaux publics. — 186, avenue Louise, Bruxelles. 1888. Van Scxoon, J., ancien Sénateur, ex-Administrateur-inspecteur de l’'Univer- sité libre de Bruxelles. — 93, rue Royale, Bruxelles. 1880. Crosse, HiPpozyte, Directeur du Journal de Conchyliologie. — 25, rue Tronchet, Paris. (1863)-1881. *FoLoGne, Écie, Architecte, Trésorier de la Société Entomologique de Belgique. — 12, rue de Namur, Bruxelles. 1884. Mepuicorr, HENRY-BENEDICT, ex-Superintendant du Service géologique de l'Inde anglaise. — Londres, 1878. SELWYN, Arrren-R.-C., Directeur de la Commission géologique du Canada. — 76, Saint-Gabriel street, Montréal (Canada). (1864)-1872. SENONER, D' ADOLPHE. — Vienne. s : à * n . , - 1881. WoopwarD, D' Henry, Conservateur de la section de géologie du British Museum, Membre de la Société Royale. — Cromwell road, South Ken- sington, Londres. — Domicile : 129, Beaufort street, Chelsea, Londres, S. W. CXAVIH SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membres protecteurs 1890. De Konixck, Avausre, Bibliothécaire-Adjoint à la Chambre des Représen- tants. -— 96, rue Hôtel-des-Monnaies, Saint-Gilles-Bruxelles. 1890. Havez, Frépéric, Imprimeur de l’Académie royale de Belgique. — Rue de Louvain, Bruxelles. 1890. Laurnrys, JEAN, Receveur communal de Bruxelles. — 6, rue de l’Abondance, Bruxelles. 1890. Levieux, ALEXANDRE, ancien Conseiller provincial. — 151, avenue Louise, Bruxelles. 1890. Massaux, Léox, Capitaine commandant, détaché à l’Institut cartographique militaire. — 22, chaussée de Vleurgat, Bruxelles. (1889)-1891. SeverEyNs, G., Propriétaire. — 197, rue des Palais, Schacrbeek. 3ruxelles. | 1891. Sozvay, ErNesT, Industriel, Fondateur de l'Institut Solvay. — 45, ruc des Champs-Elysées, Bruxelles. 1890. TERLINDEN, JULES, ancien Sénateur. — 259, rue Royale, Bruxelles. Membres correspondants 1867. Biezz, E.-AxB8., Inspecteur royal de l’enseignement, Membre de diverses Sociétés savantes. — Hermannstadt, Transylvanie (Autriche). 1867. BrusiNA, SPIRIDIONE, Directeur du Musée national zoologique, Professeur à l’Université d’Agram, Membre de diverses Sociétés. savantes. — Agram, Croatie (Autriche). 1864. CaxorARI DE SANTA Virroria, comte J. — Sora, Terra di Lavoro (Italie). 1868. CnevrAND, ANTONIO, D' en médecine, ete. — Cantagallo (Brésil). 1864. D'Axcona, Cesare, Docteur en sciences, Aïde-Naturaliste au Musée royal d'histoire naturelle, etc. — Florence (Italie). 1878. Foresri, D' Lopovico. — Hors la Porta Saragozza, n° 140-141, Bologne (Italie). (1868)-1880. Gexrinvomo, D' Cammizro, Conservateur du Musée royal d'histoire naturelle. — 23, via S. Francesco, Pise (Italie). 1867. GoBanz, D' Joser, Professeur d'histoire naturelle à l'École supérieure. — Klagenfurth, Carinthie (Autriche). 1872. Heyxemanx, D.-F., Membre de la Société Malacozoologique allemande, etc. — 93, Schiflerstrasse, Sachsenhausen, près Francfort-sur-le-Mein (Allemagne). 1868. IHiparGo, D'J.-GonzaLez, membre de l’Académie royale des Sciences. — 36, Alcalà, 3 irq., Madrid (Espagne:;. nid: ons, 5 Ale load | à Ver ‘oil ds 1 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CXXIX 1874. Isse, D' Arruro, Professeur à l'Université. — Gênes (Italie). (1873-1882. Joxes, T.-RuPERT, Professeur à l'Université, Membre de la Société Royale. — 17, Parson’s Green, Fulham, Londres, $. W. 1872. Kogecr, D' W., Membre de la Société Malacozoologique allemande, ete, — D Schwanheim-sur-le-Mein (Allemagne). 1864, LALLEMANT, CHARLES, Pharmacien, Membre de diverses Sociétés savantes. — L'Arba, près d'Alger (Algérie). 1866. Maxrreponia, Commandeur Giuseppx, Docteur en médecine, Professeur, Membre de diverses Académies et Sociétés savantes, — 70, via Fonseca, - Naples {Italie). 1872. Marrméw, G.-F., Membre de diverses Sociétés savantes.— Leustones, depart- ment St-John, Nouveau-Brunswick (Canada). 1869. PavLuccr, Mme la marquise Mariaxna. — Villa Novoli, Florence (Italie). (Coquilles vivantes.) 1868. RopriGquez, Juan, Directeur du Musée d'histoire naturelle. — Guatemala. 1868. Scruro-Parrr, CARMELO, Ingénieur, Membre de l’Académie des sciences natu- relles de Catane et de diverses Sociétés savantes. — Catane (Sicile). 1864. Srossicn, Aporr, Professeur, Membre de diverses Sociétés savantes. — Trieste, Istrie (Autriche). 1882. vox Konew, D' Aporpxx, Professeur à l'Université royale de Güttingue. — Güttingue (Allemagne). 872. WesrerLunD, D' Carr-AGarpx. — Ronneby (Suède) l 1873. Winkzer, T.-C., Docteur en sciences naturelles, Conservateur au Musée Teyler, Membre de diverses Sociétés savantes, — Harlem (Néerlande). Membres à vie (1885}-1888. Cossmanx, Maurior, Ingénieur, Chef des services techniques de la Compagnie des chemins de fer du Nord. — 95, rue de Maubeuge, Paris. (1866)-1893. DAUTZENBERG, PuiLippe, ancien Président de la Société zoologique de France. — 213, rue de l'Université, Paris. (Coquilles marines d’Eu- rope.) (1885)-18S9. Sormirz, Gaspar, S. dJ., Directeur du Musée géologique des bassins houillers belges, Professeur au Collège Notre-Dame de la Paix. — 45, rue de Bruxelles, Namur. CXXX 1874. 1880. 1880. 1883. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membres effectifs . BALLION, JEAN, Membre de la Société géologique de Belgique. — 367, chaus- sée de Courtrai, Gand. (Collection de mollusques vivants et fossiles.) . BauwENSs, L.-M., Receveur des contributions, Membre de diverses Sociétés savantes. — 33, rue de la Vanne, Bruxelles. . BAYET, ERNEST. — 58, rue Joseph IT, Bruxelles. . BourpoT, JuLES, Ingénieur civil. — 44, rue de Château-Landon, Paris. . Bouyer, ALFRED, Lieutenant sénéral. — 100, rue du Méridien, Saint-Josse- ten-Noode-Bruxelles. . BRIART, ALPHONSE, Ingénieur en chef des charbonnages de Mariemont et Bascoup, Membre de l’Académie royale des sciences de Belgique et de la Commission géologique de Belgique. — Morlanwelz (Hainaut). . BricourrT, C., Avocat. — 182, avenue Louise, Bruxelles. . BRoT, D' AuG. — 6, Malagnon, Genève. . CAPART, ALPHONSE, Étudiant. — 5, rue d'Egmont, Bruxelles. . CLUYSENAAR, GUSTAVE, Professeur de sciences naturelles à l'Ecole normale de Huy. — Rue des Jardins, Huy. . CoGELs, Pauz, Membre de diverses Sociétés savantes. — Château de Boec- kenberg, Deurne, près Anvers. (Géologie et paléontologie des environs d'Anvers.) . CoRNET, JULES, Assistant à l’Université de Gand. — 1, rue de la Biloque (coupure), Gand. . COUTURIEAUX, JEAN, Capitaine d’infanterie, Adjudant-major de bataillon, — 14, rue Dekens, Etterbeek-Bruxelles. . CRÉPIN, FRANÇois, Directeur du Jardin botanique de l'État, Membre de l’Académie royale des sciences de Belgique, Secrétaire de la Société royale de Botanique. — 31, rue de l’Association, Bruxelles. 3. CrocQ, D' JEAN, ancien Sénateur, Professeur à l’Université libre de _ Bruxelles, Membre de l'Académie royale: de médecine de Belgique, etc. — 138, rue Royale, Bruxelles (Minéralogie.) 4, DAIMERIES, ANTHYME, Ingénieur, Professeur à l’Université libre de Bruxelles, Chef des Travaux chimiques. — 4, rue Royale, Bruxelles. (Poissons vivants et fossiles ; Cristallographie, Minéralogie et Géologie.) Degy, JuLIEN, Ingénieur, Membre de diverses Sociétés savantes. — 31, Bel- cize Avenue, Hampstead, Londres, N. W. (Observations microsco- piques.) pe Corr, HuGo, Professeur. — 47, rue Veydt, Bruxelles. (Coquilles vivantes, surtout Pélécypodes marins. — Échanges.) DE DorLopor, le Chanoine HENRY, Professeur de Paléontologie stratigra- phique à l’Université catholique. — 18, rue Léopold, Louvain. DE GREGORIO, Marquis ANTONIO, Docteur en sciences naturelles. — Via Molo, Palerme. v : v LME mt 2h ARRETE LÉ er 1874. 1876. 1869. 1885. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CXXXI DE GUERNE, Baron Juzes, Licencié ès sciences. — 6, rue de Tournon, Paris. (Nudibranches.) Deyaer, ERNEST, Inspecteur général des mines. — 22, rue de la Chaussée, Mons. | $ DE JONGHE, Vicomte Baupouix. — 60, rue du Trône, Bruxelles. DE LA VALLÉE POUSSIN, CHARLES, Professeur à l’Université catholique de Louvain, Membre associé de l’Académie royale des sciences de Belgique et Membre de la Commission géologique de Belgique. — 190, rue de Namur, Louvain. DELESSERT, EUGÈNE, Membre du Comité de la Société de Géographie de Lille, Membre correspondant de la Société des Études historiques. — Croix-Wasquehal (Nord, France). Dern, ÉpouarD. — 71, rue Veydt, Bruxelles. (Pliocène et Oligocène moyen (Rupelien marin) : faunes générales ; fossiles bruwelliens et laekeniens.) DE LIMBURG STiRUM, Comte ApOLPHE, — 15, rue du Commerce, Bruxelles, et Saint-Jean, par Manhay. DE Loë, Baron ALFRED. — 11, rue de Londres, Bruxelles. (Objets préhisto- riques.) Dezvaux, Emie, Capitaine de cavalerie, Membre de la Commission géolo- gique de Belgique. — 216, avenue Brugmann, à Uccle lez-Bruxelles, (Géologie, Paléontologie et Anthropologie.) Denis, Hector, Avocat, Professeur à l’Université libre de Bruxelles, Membre de la Chambre des représentants. — 42, rue de la Croix, Bruxelles. *pe SELYS LONGcHAMPS, Baron EpMoxp, Sénateur, Membre de l’Académie royale des sciences de Belgique, etc. — 34, quai de la Sauvenière, Liége; et château de Longchamps, près Waremme. *DewALQUE, D'Gusrave, Professeur à l'Université de Liége, Membre de l’Aca- démie royale des sciences de Belgique, membre de la Commission géo logique de Belgique, ete. — 17, rue de la Paix, Liége. DorLrus, GUSTAVE, Attaché au Service de la Carte géologique de France, etc. — 45, rue de Chabrol, Paris. 1886. FIRKET, ADOLPHE, Ingénieur en chef-directeur des mines. — 28, rue Dartois, Liége. 1865. FoxrTaIxE, César, Membre de diverses Sociétés savantes. — Papignies (Hai- naut). 1879. Fortr, HEeNR1, Ingénieur honoraire des mines, Répétiteur de minéralogie et de géologie de l'Ecole des mines, Conservateur des collections de miné- ralogie et de géologie de l'Université. — 25, rue Nysten, Liége. (Géolo- gie; Fossiles crétacés; Poissons carbonifères). . FRANCOTTE, PoLyDoRE, Professeur d’Embryologié à l’Université libre de Bruxelles, 64, rue Gillon. . FRIREN, l'abbé A., Chanoïine honoraire, Professeur au petit Séminaire, Membre de diverses sociétés savantes. — Montigny-lez-Metz, Lorraine (Alle- magne). (Fossiles du Lias et du Bajocien des environs de Met=.) CXXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1874. GosseLeT, JuLES, Professeur de géologie à la Faculté des sciences, Membre de diverses Sociétés savantes. — 18, rue d’Antin, Lille (France). 1882. Gorrarr, J.-L., Lithographe., — 181, rue du Progrès, Bruxelles. 1880. HENNEQUIN, EmiLe, Général- -major, Directeur de PInsttut cartographique militaire — La Cambre, Bruxelles. 1883. JaANsow, Paur,, Avocat, Sénateur. — 260, rue Royale-Extérieure, Bruxelles. 1879. Jory, A., Professeur à l'Université libre de Bruxelles. —— 105, rue Vande Weyer, Bruxelles. 1875. Jorissexxe, D' Gusrave, Membre de la Société géologique de Belgique, ete. — 130, boulevard de Ja Sauvenière, Liége. 1890. LAMEERE, AuGusrE, Docteur en sciences, Professeur à l’Université libre de Bruxelles. — 119, chaussée de Charleroi, Bruxelles. (Malacologie générale.) 1867. LANSZWEERT, ÉpotaARD, ex-Pharmacien du Roi. — 87, rue de la Chapelle, Ostende. (Collection genérale, principalement mollusques marins, flu- viatiles et terrestres de Belgique.) 1890: LE Box, HENRI, Avocat et Juge suppléant, — Nivelles. 1872. Lerèvre, TnékoporEe, Membre de diverses Sociétés savantes. — Petit-Spay, par Stavelot. (Paléontologie tertiaire ) 1890. Levieux, FERNAND. —— 151, avenue Louise, Bruxelles, 1890. Mazvaux, J., Industriel. —- 43, rue de Launoy, Molenbeek-Bruxelles. 1887. Maroy, D' RicHarp-Louis, Membre de diverses Sociétés savantes. — 18, rue 1890. 1882. 1886. 1887. 1884 1880. 1882. de la Chancellerie, Bruxelles. MERTENS, ADOLPHE, Imprimeur-éditeur. — 17, rue d'Or, Bruxelles. MoExs, JEAN, Avocat. — Lede, près Alost. MourLox, MicHer, Conservateur au Musée royal d’ Fe naturelle de Bruxelles, Membre de lAcadémie royale des sciences de Belgique, Membre-secrétaire du Conseil de Direction de la Commission géologique de Belgique, ete. — 107, rue Belliard, Bruxelles. Navez, Louis, Littérateur. — 158, chaussée de Haecht, Bruxelles. NoBRE, D' AuGusro. — 26, Carreiros, Foz do Douro, Porto (Portugal). PELSENEER, Paur, Docteur agrégé à la faculté des sciences de Bruxelles, Professeur à l'École normale de Gand. — 53, boulevard Léopold, Gand. (Organisation et développement des mollusques. ) PERGENS, ÉpouaRD, Docteur en sciences et en médecine. — 124, rue Royale, Bruxelles, (Bryozoaires vivants et fossiles; organes visuels de la série animale.) Pirer, ADpOLPHE, Comptoir belge de Minéralogie et de Paléontologie. — Palais Saint-Jacques, Tournai. PorTiER, ALFRED, Ingénieur des mines, Membre de la Société géologique de France. — 89, boulevard Saint-Michel, Paris. RAR De SE et hi PPS PPS un drive De RE x 1879. 1891. 1886. 1884. 1869. 1886. 1873. 1880. 71691. 1869. 1886. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CXXXII PreupaomMme pe BorRe, ALrRED, — Villa Fauvette, Petit Saconnex, Genève (Suisse). Raeymazkers, D' Désiré, Médecin de bataillon au 8° régiment de ligne. — 4, rue Stéphanie, Anvers. (Coquilles marines, terrestres et fluviatiles ; fossiles tertiaires.) | RENARD, l'abbé ALPHONSE, Professeur ‘ordinaire à l'Université de Gand, Membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Belgique. — Wetteren. #*ROFFIAEN, FRANÇOIS, Artiste peintre, Membre de plusieurs Sociétés savantes. — 16, rue Godecharle, Bruxelles. (Coquilles terrestres, principalement du genre Helir.) SERRADELL Y PLANELLA, D' BarTasaR, Licencié en médecine. — Gbis, 1°, Ca- dena, Barcelone (Espagne). Coquilles vivantes et fossiles, Minéralogie et Paléontologie. (Échanges). SraiNiER, Xavier, Docteur en sciences naturelles, Professeur à l’Institut agricole de l'Etat, Membre de la Commission de la Carte géologique de la Belgique. — Rue Pierquin, Gembloux. TiLLieR, ACHILLE, Architecte. — Pâturages. Torres y MINGUEZ, ALEJANDRO, Pharmacien, — 2, San Ramon, Barcelone (Espagne). Tras, le R. P., Professeur de chimie au Collège de la Paix. — Namur. Van BENEDEN, Épouarp, Professeur à l’Université de Liége, Membre de l’Académie royale des sciences de Belgique. — 43, rue des Augustins, Liége. « VAN DEN BROECKk, ERNEST, Conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, Membre du Comité de direction de la Carte géologique du Royaume, Secrétaire de la Société belge de Géologie, de Paléontologie et d’'Hydro- logie. — 39, place de l'Industrie, Bruxelles. (Physique du globe. Phénomènes géologiques. Paléontologie des terrains tertiaires supé- rieurs. l'oraminifères vivants et fossiles. Van DER BRUGGEN, Louis, Membre de diverses Sociétés savantes. — 109, rue Belliard, Bruxelles. (Mollusques vivants et fossiles de Belgique.) VAN LRTBORN, baron Ocrave. — Château de Solhof, Aertselaer, et 14, rue des Lits, Anvers. (Géologie tertiaire.) VELGE, GUSTAVE, Ingénieur civil. — Lennick-Saint-Quentin. (Géologie tertiaire.) VERSTRAETE, ÉMILIEN, Major retraité. — 40, rue Osscghem, Molenbeek- Saint-Jean-Bruxelles. (Géologie générale : Silurien; Crétacé inférieur ; Hydrologie.) VincENT, GÉRARD, Aide-naturaliste au Musée royal d'histoire naturelle, — 97, avenue d’Auderghem, Bruxelles. (Fossiles des terrains tertiaires de Belgique.) VINCENT, EMILE, Docteur en sciences naturelles, Attaché à l'Observatoire royal. — 97, avenuc d’Auderghem, Bruxelles. CXXXIV - SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1876. 1863. 1876. 1879. WEISSENBRUCH, PAUL, Imprimeur du Roi. — 45, rue du Poinçon, Bruxelles. WEYERS, JOsEPH-LÉOPOLD, Membre de diverses Sociétés savantes. — 3», rue Joseph I, Bruxelles. WiLLEM, Victor, Assistant à l’Université. — 3, rue de l'Ecole normale, Gand. Yseux, Dr ÉMILE, Professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l’Univer- sité libre de Bruxelles. — 97, avenue du Midi, Bruxelles. Membres décédés . FISCHER, D' PAUL. — Paris. . VAN BENEDEN, P.-J. — Louvain. . DE Looz CoRSWAREM, Cie G: — Bruxelles. . Ugacus, C. — Maastricht (Pays-Bas). à TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES | | CONTENUES DANS LE TOME XXIX, 1894 DES ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE : S —20} 9200 — 1 Pages Le NOTIORS BIOGRAPHIQUES»: 110 UN RE ène, SPL ET 20 1 % P. Pelseneer : P. J. van Beneden, Malacologiste . . . . . . v . PRE Dautsenberp : Pal Fischer Re UNIES RER TE: XI 4 % MÉMOIRES 4 O. van Ertborn : Note sur trois forages à Louvain et à Hougaerde. 3 v Aug. Lameere : Rapport sur l’excursion de la Société royale % Malacologique de Belgique au Zwijn. . . . ! 16 Mi O.van Ertborn : Tableau des coupes des A fes effectués | de 1869.32" 1894 4% 0 0 2 ë 29 ÆE, Vincent : Contributions à la Paléontologie de r focèhe Are AE EEE ND NAN ie AMEN NE ASS GT 2 A ARS EERMRPR URSS OS GES Ti PRE AT Ne Va Qt LT EE ET FPE TER MS ER Ar 31 BÉÉLARTIN DES SÉANERS ne, A ET ME OS TE UC I ane du: Oraneien OL" UNS UE NET AREA TR ERA III H. de Dorlodot : Sur les grès fossilifères de Bouffioulx . . . . IV M. Mourlon : Réplique à M. de Dorlodot : . . . . . . . v SCRNCE QUE OUR TT NS Te LOUE CARE ET ES EN A ete 2 D à VIII Baron O. van Ertborn : De quelques faits remarquables constatés dans les forages de la vallée de la Senne. . . . . . . XII Urie duestion détails pee OT RS nr ET RE XIV SÉROE DE DNA SRE AURONT APS NES, RÉSEAU XVII EG UE TL DER CS à RE ONE 2 NE AE TE XX É. Vincent : Description d’un bivalve nouveau trouvé dans le Landenien inférieur : Arcomya fallax (avec figure) . . . . . . . DA E XXII SÉARCE OU. D MOI ST TO EROTISME, (0 NOEL UT OUT GARE XXIV J. Couturieauæ : Note sur un oîte fossilifère de l’étage wemmelien. XXV V. Willem : Sur l'existence en ane de Dendrocælum puncta- tum, Weltner.. ; . *. . PE Em TA A RES 1 XXVIII RGO M EU RE ET AR ER COUT PRES DEP RE RES XXX G. Vincent et J. Couturieaux : Note RARE à la géologie des environs d'Assche. . . . CA XXXI É, Vincent : Sur l’âge des grès tossilifères de Bouftioulx RARES XLV CXXXVI TABLE DES MATIÈRES SÉACC ON ET UULLEL SN TN RUE PNR ES RES RER DCUNCO LAON EEE NO ST NT NS ER PR MA UE rs AIR Ie 2 CNRS G. Vincent : Note relative à la paléontologie des sables landeniens de l’Entre-Sambre-et-Meuse. — Description de deux Chlamys nouveaux (C-1Briantiet CRBayet)V ee CNRC EEE EN Er RE Séance du LT \SEPLeMUNE NN ARE EE RENE EEE Re G. Vincent : Documents relatifs à la faune landenienne. . . . G. Vincent : Une nouvelle espèce du genre Chlamys : C.flandrica. — Complément à la description de Chlamys Nysti . . . D. Raeymackers : Liste de quelques mollusques du midi, recueillis dans l'estomac de l'A n2S 00schas AL MR MN ONE P. Pelseneer : Numismatique conchyliologique . . . . . . te] DEAN AUHIONOCLODT ENS ENTER EN Re EN AT AE RE ae P. Pelseneer : Pulmonés à branchies. — Genre Pulmobranchia . E. Vincent : Description d'un bivalve nouveau de l'étage panise- lien : Periploma rugosa (avec figure)... 4. Séancethie "ROME. M NT AR FAUNE ER RERR) à EN E Ee PATeR EE D. Raeymaekers : Présence en Belgique de Planorbis corneus, L., var., albinos et de Limnæa glabra, Müll. . . . . . . H. de Dorlodot : Sur l’âge des grès fossilifères de Bouffioulx . . É. Vincent : Note préliminaire sur les Pinna de l’Éocène de Bel- gique. — Description de P. consobrina et de P. propinqua (Ave Hrures) re ne RSS ER 7 A ES ET LEE DeGRCOUU TN CCEMOTE ES ET CR ESA SES CRE EU VR LENS SU E. Van den Broeck : Echelle stratigraphique générale de l’Oligo- CNE DEEE AN PT PAR NER APRES LEUR PA RS AR ZAR £. Delheid : Découverte d’une gigantesque défense de Cælorhynchus DTA EL) ST RE TOEE P MNT PNA EE PA AA PE SAR L, De Pau : Méthode de conservation pour les fossiles pyriteux . BULLEMIE BIBLIOGRAPHIQUE 2 MAN NERO PSE RENE Ne ENT MEN IE ENTART Liste des ouvrages déposés à la bibliothèque de la Société pendant l'année S94 A it RS ON ERREUR Ne tNEne RTr ER E Institutions torrespandantes MAUR MN ARR TIR ARENA IÉTSTE DES MEMBRES DELA DOCIDTE ee NON PIRE PNA TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME XXIX (1894). Pages. XLIX L LXI LXII LXIV LXV LXVII LXVIII LXIX LXXI LXXIII LXXVII CXXIII CXXXV . D Et À © 1 Nerita Daelei, nov. sp., vu en dessus. X 4 NT Me ee. ue tenera. J. Sow., valve droite montrant la surface externe, d après un bicoronata, Desh., vu en dessus. X 3. ne PO ARS EPL PEU mammaria, Lmk., vu en dessus. X 12.5. inæquilatera, Nyst, valve gauche montrant la charnière, d'après un je Li PLANCHE I. Av montrant l'ouverture. X 4. ne montrant l'ouverture. X 12 en moulage. X 1. valve droite vue en dessus, d’après un moulage. X 1 jeune exemplaire vu en dessus, d'après 1 un moulage. | cle | moulage. X 1. * RE ne jte valve droite. X 1 ë valve gauche vue en dessus. X 1. ie À —e — le même exemplaire vu par la face dorsale. *, Le Ce | à nystana, Kickx, valve gauche vue en dessus. X 2. MR AIRE FF — — la même, vue en dedans. X 2. RAT CARD — — vu du côté dorsal. X 2. MAUR ee _ — valve droite vue en dedans. X 2. DRM PENSE PAU rte — — valve gauche de da variété striée, vue du côté ES No externe, X 2. Ann. de la Soc. Roy. Madac. de Belgique Tome AXIX (1804) FA. 1 Le SE À “i ani aus lidasists 14 E VINCENT, ad nat del. Lith. JLGOFFART, Bruxelles Si MS F x Ur RS s NADIA Ce CAN EE : AR A RU S PRER FRE ER à Fred + TA HN T AN FE RE £ Es