a | 5 TOP, ANNALES DE LA qe TOME TRENTE-SEPTIÈME BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20: RUE DU MUSÉE, 20 1893 A VIS. Le prix de tomes I à VII des Annales a été fixé à cinq francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes suivants à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la Table générale des 30 premiers volumes des Annales est fixé à 3 francs. Le prix de la collection des tomes I à XXX avec la Table générale de ces volumes est fixé à 250 francs. Le prix du tome I des Mémoires est fixé à 10 francs. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception jouissent d’une réduction d'un tiers de la valeur. La cotisation des membres de la Société est fixée à seize francs. Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisa- tion, moyennant un versement de deux cents francs. ANNALES Mie DE LA NTOMOI LL D OGIQUE DÉ. ADANÉELCIQUE ai DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI. Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Sociélé n'en assume aucunement la responsabilité. Gand, imprim. C. Annoot-Braeckman, Ad, Hoste, suce. ANNALES SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE —<<— TOME TRENTE-SEPTIÈME BRUXELLES AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 1893 ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE 1893. Conseil d'administration. MM. TosQuiINET, président. LAMEERE, vice-président. BERGE, secrélaire-bibliothécaire. FOoLOGNE, (résorier. KERREMANS, secrélaire-adjoint. DuUviviER. ROBE. * M. Coupeaux «@ élé désigné par le Conseil pour remplir les fonctions de bibliolhécaire-adjoint. COMMISSIONS SPÉCIALES. Commission de vérification des comptes. MM. L. Coucre. Dugors. VAN NEROM. Commission de surveillance des collections. MM. ToSQuINET, président. COUBEAUX. Van NERoM. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 9 janvier 1898. PRESIDENCE DE M. ToSQUINET. Présents : MM. Bertrand, Ed. Coucke, Crahay, de Crom- brugghe, Fologne, Giron, Hippert, Kerremans, Lameere, Robbe, Rousseau, Séverin, Thirot et Bergé, secrétaire. MM. Candèze, de Selys-Longchamps et Jacobs ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance du 3 décembre 1892, est approuvé. Décisions du Conseil. Le conseil a nommé: vice-président : M. Lameere; secrélaire- bibliothécaire : M. Bergé; trésorier : M. Fologne,; secrélaire- adjoint : M. Kerremans. M. Coubeaux a été désigné en dehors du conseil pour remplir les fonctions de bibliothécaire-adjoint. Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : M. P. Chrétien, de Paris, membre de la Société entomologique de France, présenté par MM. Giron et Lameere. M. J. Crahay, ingénieur agricole, garde général des eauxet forêts, présenté par MM. Tosquinet et Séverin. M. Ch. M. Heller, docteur en philosophie, conservateur au Musée Royal de Zoologie à Dresde, présenté par MM. Tosquinet et Séverin. M. Paul Dognin, membre de la Société entomologique de France, à Auteuil (Paris), présenté par MM. Mabille et Lameere. Démission : Le Conseil a recu en outre la démission de M. de Gouve de Nuncques, membre associé. Rapport. L'assemblée, après avoir entendu la lecture des rap- ports de MM. Candèze et Severin sur le travail de M. Van de Poll, décide de les communiquer à l’auteur. Correspondance. L’Académie royale de Turin informe la Société qu’un prix de dix mille quatre cent francs sera décerné au savant qui aura fait la plus éclatante et la plus utile découverte dans n'importe quelle branche de la Science. Le concours sera clos le 31 décembre 1894. M. Scudder fait hommage à la Société d’un intéressant travail sur les Insectes fossiles de l’Amérique du Nord; il y décrit une élytre de Curculionide trouvée dans le Crétacé. C’est le deuxième Coléoptère crétacé du Nord de l'Amérique. — Remerciements. M. Lameere, au nom de M. Dognin, fait hommage des deux premières livraisons d’un travail sur les Lépidoptères de l’Équa- teur. Remerciements. M. Chrétien remercie pour sa nomination de membre effectif. Communications. M. Hippert dépose pour les archives une note sur ses captures de Lépidoptères en Belgique. M. le Dr Tosquinet donne lecture de la note suivante : Tous les entomologistes qui se sont occupés des Coléoptères savent quels immenses services le catalogue de Gemminger et Harold à rendu en facilitant les recherches et en établissant l’ordre dans le chaos qui existait avant sont apparition ; chez les Hyménoptères, les difficultés sont peut être plus grandes encore. Une quantité d'espèces ont été décrites dans des notices publiées dans les mémoires peu répandus de sociétés locales, et ont donné lieu à des doubles emplois nombreux et à une synonymie presque inextricable. Pour remédier autant que possible à ces inconvénients, un savant professeur d’Insbruck, M. le D' C. G. De Dalla Torre a con- sacré presque vingt années à ces recherches si difficiles et si ardues et vient de publier le premier volume (le sixième de la série, Chry- sidides) du Cataloqus Hymenopterorum hujusque descriptorum systemalicus el synonymicus. Cet ouvrage qui est fait sur le modele de celui de Gemminger et Harold comprendra onze volumes. Les dix premiers contenant l'énumération et la synonymie des espèces connues, le onzième la bibliographie complète des ouvrages ayant traité de ces insectes à un point de vue quelconque. Il contiendra toutes les améliorations que l’usage du catalogue des Coléoptères a pu suggérer et en plus beaucoup de renseigne- ments spéciaux. C’est ainsi que M. De Dalla Torre a donné en note pour les phytophages le nom des plantes nourricières et pour les parasites celui des espèces aux dépens desquelles les larves se développent. Ce catalogue tres complet et remontant autant que possible à 7 l’origine du nom de chaque espèce sera sans aucun doute d’une très grande utilité pour l'étude de cet ordre d'insectes; il devra faire partie de la bibliothèque de tous les hyménoptéristes et c’est à ce titre que j’ai cru devoir vous le signaler. -— M. Fleutiaux demande l’impression d’une note rétrospective sur quelques espèces de Cicindèles du Chota Nagpore. En 1890, le Musée de Bruxelles me confia la détermination des Cicindélides recueillis au Bengale par les missionnaires belges, et la liste des espèces a paru dans les Comptes-Rendus des séances de la Société entomologique de Belgique (4 octobre 1890). Tout récemment (Annales de la même Société, 1892, p. 537) M. Wal- ther Horn de Berlin a publié une liste des nouveaux envois et ses remarques m'ont amené à comparer à nouveau les C. #ulligutltata et cancellata aux types de Dejean. En effet, l'espèce citée comme étant la multiquilata Dej. est bien la striolata Ill. (semivitiata Fab.). Il ne peut subsister aucun doute à ce sujet. D'autre part, je maintiens que la C. cancellata Dej. a été bien nommée par moi la première fois, et qu’il est impossible de la con- fondre avec la C. striatifrons Chaud. — M. Lameere demande la parole et s'exprime comme suit : J'ai l'honneur de présenter pour la bibliothèque de la Société, de la part de M. Eugène Simon, le premier fascicule du tome premier de la deuxième édition de l'Æistoire naturelle des Araignées, de notre collègue. C'est en réalité un ouvrage complètement nouveau dans lequel le savant arachnologiste se propose de passer en revue l’anatomie extérieure, la classification et l’histoire des familles, la biologie et la distribution géographique des Araignées. Ce sera même un véritable Genera du groupe des Aranéides fait avec le soin méticuleux que M. Simon met dans tous ses travaux ; il deviendra indispensable à ceux qui s'occupent de ces animaux, et sa place est dès à présent marquée dans les bibliothèques zoologiques. Dans ce premier fascicule, l’auteur passe d’abord en revue l'anatomie extérieure des Araignées ; on peut regretter l’absence de l'anatomie interne et de la physiologie qui sont d'importance supérieure pour la compréhension complète de ce qu'est l’Araignée: mais M. Simon nous avertit qu’il ne s’est pas occupé lui-même de ces questions ; à mon point de vue il a bien fait de les passer sous silence; son œuvre étant due entièrement à des recherches originales, en acquiert ainsi une valeur plus homogène. Il est inutile d'ajouter que l'anatomie extérieure est traitée de main de maitre et laisse peu de prise à la critique. Ce premier fascicule comprend encore le commencement de la classification et de l’histoire des familles, du Genera en un mot. Les Araneæ theraphosæ et la première section des Aranez veræ y sont étudiées. J'aurais voulu voir en tête de cetie deuxième partie un aperçu général de la classification et un tableau d’ensem- ble de groupe, d'autant plus que la loi de priorité a fait modifier le nom de certaines familles, au point qu’il est difficile de les retrouver dans la simple énumération qui en est donnée; nous aurions pu également nous rendre mieux compte des motifs qui ont engagé M. Simon à proposer une nouvelle classification des Araneæ veræ : j'avoue ne pas être du tout convaincu qu’il faille opposer les Cribellates aux Ecribellates, cette division me paraissant contraire à ce que nous pouvons actuellement concevoir de la généalogie de ces organismes, la généalogie seule devant servir de base à la classification. Peu importe d’ailleurs la disposition donnée aux familles dans un pareil ouvrage, dont le mérite principal réside en une description soignée des caractères des genres ; des tables dichotomiques très bien faites précèdent les diagnoses, le tout étant rédigé en latin. De nombreuses figures au trait intercalées dans le texte mettent en relief les caractères extérieurs distinctifs et viennent aussi rehausser l'intérêt de la première partie. C'est dans son genre un livre excellent. — M. Hippert donne lecture de la note suivante sur une variété du Polyommatus zanthe Fabr. L’exemplaire a été capturé aux environs de Bruxelles; il se rap- proche beaucoup du P.xanthe Fabr. var. subalpina Spr., dont il dif- fère par les deux points discoïdaux plus accusés, l’absence complète d’autres points noirs sur le dessus des ailes et la présence de quel- ques taches fauves marginales à l’aile supérieure. Les taches mar- ginales deviennent confluentes au verso, et sont alors représentées par des lignes assez étendues, atteignant leur plus grande longueur aux ailes supérieures. La frange des ailes est grisâtre et les antennes ne sont pas annelées de blanc comme dans le type et la variété subalpina. Travaux présentés pour les Annales. L'assemblée arrête la composition du présent numéro des Annales. Une note sur les coléoptères du Choa par M. L. Fairmaire et un travail de M. P. Mabille sur des lépidoptères nouveaux. Il est en outre décidé qu’une note de M. G. Albers sur les Curculionides du Bengale sera publiée dans le prochain numéro. La séance est levée à 9 heures. NOTE SUR LES COLÉOPTÈRES DU CHOA par M. L. Fairmaire. Bien que le Choa appartienne à la région Abyssinienne, sa situa- tion plus méridionale, plus ouverte, le rend intéressant comme transition entre la faune Éthiopique et la faune Zanguebarienne. Grâce à l’obligeance de notre collègue et ami M. Dollé, j’ai eu communication d’insectes récoltés par M. Hénon, officier démis- sionnaire, qui à fait, il y a plusieurs années, un voyage au Choa. in outre notre collègue M. Gestro, a bien voulu me confier un certain nombre de Coléoptères rapportés par feu Antinori et M. Ragazzi, ce qui me permet de dresser une liste des Coléopteres du Choa aujourd’hui connus. Cette liste eut été plus complète si l’on connaissait les localités exactes des insectes décrits par Guérin et Reiche dans les voyages de Lefèvre, Verret, Rochet et Galinier qui ont tous visité le Choa, mais les descriptions n’ont rien indiqué. Pour compléter cette liste j’ai ajouté aux espèces nouvelles les diagnoses de celles déjà publiées par M. Gestro et autres dans plusieurs volumes des Annales du Musée de Gènes. Callisthenes Antinori Gestro, Annal. Mus. Nat, Genova, 1882, 384. — Calosoma Antinorii Gestro, 1.c,,1878,318.— Argu-Agher. Polystichus inornatus Gestro, Annal. Mus. Nat. Genova, 1882, 658. — Let-Maréfia (Antinori). Homorocerus robustusGestro, 1. c., 1881, 658. — Let-Maréfia (Antinori). (:)*Polyhirma semidorsatan. sp. *Clivina grandis Dej. — Se trouve au Sénégal. *Tefflus Raffrayi Chaud., Pet. Nouv. Ent., n° 94 (1874); Rev. et Mag.Zool.,1876,25.— Trouvé primitivement à Adoua par M. Raffray. *Melænus elegans Dej. — Trouvé aussi à Adoua par M. Raffray ; Egypte. *Harpalus subcylindricus Reïche. — Abyssinie. *Bembidium basistriatum n. sp. *Dineutes truncatus Reiche. — Aussi en Egypte. Orectochilus semisericeus Gestro, 1. c., 1881, 202. — Mahal-Uonz, Let-Maréfia (Antinori). Philonthus africanus Kauv., 1, c., 1881, 202.— Mahal-Uonz (Antinort). Se trouve aussi au Gabon. Belonuchus abyssinus Fauv.,l. c.,203.— Mahal-Uonz, Let-Maréfia(4n- tinori). *Stlpha micans. — Répandu dans toute l'Afrique intertropicaleet aus- trale. Paussus Antinorii Gestro, 1. c., 1881, 658. — Arramba (Antinori). */Tister robustus Er. (obscurus Reiche). — Abyssinie, Cap de Bonne Espérance. * — GehiniMars.—Décrit du Sénégal. Scarabzus (Ateuchus) politifrons Fairm. — Gherba (Ragazzi). *Heliocopris Dillonii Reiche — H. Me- neliki Gestro, L. c., 1878, 318. — Une ©. Coptorhina seminitida n. sp. — Farré (Ragazzi). (‘) Toutes les espèces marquées d’un * ont été rapportées du Choa par M. Hénon, mais sans indication de la localité précise. 10 Onitis Ragazzi n. sp. — Gherba (Ra- gazzi). — Choensis Reiche. — Choa (Ra- gazzi). — bidentulus n. sp. — Choa (Ra- gaz). | * — obscuratus n. Sp. * — crenatus Reïiche. Onthophagus quadriarmatus Faïrm. — Daimoli (Ragazzi). Trouvé d’abord à Obock. * — gazella Fab. — Répandu dans toute l’Afrique intertropicale. *Omiticellus immaturus n. Sp. *Aphodius rugulicollis n. sp. * — brunneusKlug. — Nubie, Égypte, Algérie. * — Jividus O1. — Presque cosmo- polite. : * — Zucidus Klug. — Égypte, Abys- sinie. * — pallicolor Fairm., Ann. Ent. Fr., 1886, 442. — Trouvé d’abord à Obock. *Mendidius biangulatus n. sp. *Hybosorus Illigeri Reiche. — Toute l'Afrique etle suddel’Europe. *Trox incultus Faähr. — Caffrerie. * — squamiger Roth. — Abyssinie. * — radula Er. — Gherba (Ragazzi). Schizonycha integra n. sp. — Gherba (Ragazzi). Anomala obscuripes Fairm., Rev. d’Ent. 1892, 97. — Talbäba (RXa- gazzi). — Trouvé d’abord à Obock. * — brevior n. sp. À doretus pumilio Cast. — Sénégal. * — grisescens n. Sp. * — conveicollis n. sp. Heteronychus obtusifrons n. sp. — Cia- lalaka (Ragazri). — rudestriatus n. sp. — Antoto (Ragazri). — tenuestriatus n. sp. — Sciotalit (Ragazzi) ; aussi en Abyssinie (Raf ray). Phyllognathus stricticeps n. sp. — Let- Maréfia (Ragazzi). Astaborus Antinori Gestro, 1. c. 1881, 203. — Let-Maréfia (A ntinori). *GnathoceratrivittataSchaum.—S'étend sur la côte Est jusqu’à Natal. *Elaphinis tigrina O1. — Jusqu'au Cap de Bonne Espérance. *Oxythyrea Muisanti Guér. — Abys- sinie. * — ruficauda Lansb. — Sômalis. *Pachnoda Stœhlinii Schaum. — Abys- sinie. — Massajæ Gestro, 1. c., 1881, 204. — Ambo-Karra (Antinori). *Anthracophora Choana n. sp. Myoderma rufipennis Gestro, 1. c., 1881, 204. — Let-Maréfia (A néinori). Psiloptera rugosa Pal. Beauv.— Daimoli (Ragazzi). — Très variable ; répandu dans toute l’Afrique au nord de l’équateur jusqu’au sud de l’Algérie. Chrysobothris abyssinica Faïirm., Ann. Ent. Fr., 1891, 243. — Antoto (Ragazzi). Selasia pulchella Gestro, 1. c., 1878, 319 (Drillus). — Mahal-Uonz (4n- tinort). * — asperulipennis n. Sp. *Lycus Bremei Guér. — Abyssinie. Planeteros ochropterus Gorh., Annal. Mus. Nat. Genova, 1883, 592. — Djagagué (Antinori). *Lampyris Zenkeri Germ. (diluatia Cast.).— Abyssinie; Eur. mér. Silis Scioensis Gorh.. 1. c., 593. — Let- Maréfia (Antinori). — fossulatus Gorh., 1. c., 594. — Let-Maréfia (A ntinori). — erythrodera n. Sp. — Cialalaka (Ragazzi). Silidius æthiopicus Gorh., 1. c., 595. — Mahal-Uonz, Let-Marétia (Antinori). *Aétalus decolor n. sp. *Dasytes apicatus n. Sp. * — parniformis n. Sp. *Melyris pectoralis Reiche. — Abys- sinie. — corrosa Reiche. — Mahal-Uonz, Let-Maréfia (Antinori). — festiva Reiche. — Mahal-Uonz, Let-Maréfia (Antinori). * — bicolor Fab. — Mahal-Uonz; Égypte, Arabie, Aden. *]dgia Henontü n. sp. *Gyponyz abyssinicus Gorh. — Djagagué Let-Maréfia (A néinori). Apate francisca Fab. — Gherba (Ra- gazzi).Toute l’Afrique jusqu'à l’Algérie. * — {étraodon Fairm. (Bostrychus), Naturaliste,1883, 205 et Ann. Soc. Fr. 1883, 96. — Choa (Antinori). — Zickerli Mars.—Obock, Abyssi- nie, Algérie méridionale. * — discicollis n. sp. * *Zophosis abyssinica Deyr. — Abys- sinie. *Adesmia reticulata Klug. — Arabie. *Rhytinota Cecchi Gestro, 1. c., 1878, 319. — Mahal-Uonz (Anti- nor). — Martini Gestro,1.c.,320.—Kaka (Antinori). *Himatismus variegatus Fab. — Afri- que équinoxiale. Psammodes nanus n. sp. — Talbaba (Ragazzi). Amiantus PictetiHaag,Col.H., 1871, 16 — Melanolophus septemcostatus Fairm. — Arramba (Anéi- nori). * Zulochia amaroides Gestro, 1. c., 1878, 321. — Mahal-Uonz (Anti- norè). *Opatrummicans Germ.— presque toute l'Afrique intertropicale. * — strigosum Reiïche. *Hypophlœus læsicollis n. sp. *Lyphia abyssinica n. sp. *Clilobius ovatus Er. — D'Angola, jus- qu’en Sicile; Algérie, Séné- gal. *Micrantereus rugulosus Gestro. — Aussi à Obock. *Paramarygmus byrrhinus n. sp. Hoplonyx protensus n. Sp. — Gherba (Ragazzi). Praogena abyssinica Gestro, 1. c., 1878, 321. — Arramba (Antinori). Cistela Scioana Gestro, 1. c., 1881, 204. — Mahal-Uonz (Antinori). * — piceocaslanea n. Sp. Lagria analis Thoms. — Sciotalit (Ragazzi) ; aussi au Gabon. — ærea Reiche. — Malavona (Ragazzi). * — yiolacea P. B. — Gabon, Guinée. Mylabris flavogquttata Reiche. — Sciota- lit (Ragazri). — Dillon Reiche. — Farre (Ra- gazzi). * — hifasciata O1. — Sénégal. Dices apicicornis Guér. — Farré (Ra- gazzi). *Æpicauta hydrocephala n. sp. — Let- Maréfia (Ragazzi). * — politicollis n. sp. — alboviltata Gestro, 1. c., 1878, 322. — Cantharis Hildebrandi Haag, Deut. ent. Zeit., 1880, 64 — Mahal-Uonz, Argu- Agher, Arramba ; se trouve aussi à Zanzibar (Révoil). 11 Microcerus abyssinicus n. sp. — Farré (Ragazzi). * Hippocolobus choensis n. sp. Brachycerus longulus n. sp. — Ambo- carra (Ragazzi). Hipporhinus tlenuegranosus n. Sp. — Sciotalit (Ragazzi). *Systates Dollei n. sp. — dapicipennis n. Sp. — pellucidus n. sp. — fuscicornis n. Sp. — pilosulus n. Sp. — simplicicollis n. sp. — interstitialis n. Sp. * Diæcoderes fortipes n. Sp. * Cleonus(Leucomigqus)contractus Fairm. — Gherba, Farré (Ragazzi). * — senectus Fahr. — Égypte. CantharocnemusObockianus Fairm.,Ann. Ent. Fr., 1891, 549. —Talbaba (Ragazzi). — Trouvé primiti- vement à Obock. * A ganissus calopoides n.g.n. Sp. *Rhopalizus nigrans n. Sp. *Aromia? lugubris n. sp. — Gherba (Ragazzi),Abyssinie(Gamelle). *Phanis armicollis n. g. n. sp. — Choa (Traversi). Ceroplesis ænescens n. sp. — Cialalaka (Ragazzi). *Tritomicrus marmoreus Fairm., Rev. d’Entom., 1892,125.— Trouvé d’abord à Obock, aussi à Zan- zibar. Nupserha strigicollis n. sp. — Let- Maréfia (Ragazzi). Oberea atricilla n. sp. — Let-Maréfia (Ragazzi). Gynandrophthalma miochiroides Lef., Rev. Zool.,1877,331—Mahal- Uonz (Antinori) ; Abyssinie. Corynodes compressicornis Fab. — Ma- hal-Uonz (Antinori). — abyssinica Jac., Annal. Mus. Nat. Genova, 1886, 123. — Mahal-Uonz, Let-Maréfia (41- tinori). Cryptocephatus decoratus Reiche.— Let- Maréfia (A ntinori). *Chrysomela limbolata Reiche. Melasoma discolor Stàl. — Mahal-Uonz (Antinori) ; Cap de Bonne Espérance. *Galerucella geniculata Har. — Zan- guebar. Dirhabda maculiceps Jac., 1. c., 124. — Let-Maréfia, Djagagué (Anéi- nori), XX OX *X x + 12 Pachytoma abyssinica Jac., 1. c., 125. — Let-Maréfia (Anéinori). Megalognatha abyssinica Jac., 1. c., 126. — Lac Cialalaka (4 ninori). — metallica Jac., 1. c., 127. — Lac Cialalaka (Antinori). *Aulacophora vinula Er. — Afrique équatoriale. — albicans Chap , Annal. Mus. Nat. Genova, 1879, 17. — Agu- Agher (Antinori). *yperacantha verticalis n. sp. — fenestrataChap.,l.c.,1879,19.— Mahal-Uonz (Anfinori) ; aussi chez les Bogos. — colorata Chap.,l.c., 20.— Mahal- | Uonz (Antinori). *Hatita choensis n. sp. Diacantha Lacordanei Chap., 1. c., 17. — Mahal-Uonz (Antinori). Gastrida abdominalis Chap. 1. c., 1879, 21. — Mahal-Uonz (Antinori); aussi au cap de Bonne Espé- rance ef Agaos. Paralepta fossulala Chap., 1. c., 26. — Mahal-Uonz (Anfinori); aussi au cap de Bonne-Espérance et Agaos. — ornata Reiche. — Mahal-Uonz; Abyssinie. *Monolepta cavidorsis n. sp. #* — puncticeps Chap., L c., 23. — Mahal-Uonz (Antinori). * — cruciata Guér. — Abyssinie. * _— longiuscula Chap., 1. c., 23. — Aussi en Abyssinie (Rafray). * — parvicollis n. sp. — postrema Chap., 1. c., 22. — Mahal-Uonz, et Let-Maréfia (Antinori) ; aussi en Abyssi- nie (Rafray). *Candezea occipitalis Reiche. — Mahal- Uonz (Antinori) ; aussi chez les Agaos (Raffray). * — parumimpressa n. Sp. Blepharida nigrotessellata Baly. — Mahal-Uonz{Antinori); décou- verte à Natal.’ Nisotra testacea Chap., 1. c., 13. — Mahal-Uonz (Antinori); aussi chez les Bogos (Beccari). Crepidodera corrusca Chap, 1. c., 14. — Mahal-Uonz (Antinori). * Hallica indigacea IN. — Commune avec de nombreuses variétés ; Mahal-Uonz (A ntinori); Abys- sinie (Rafray); répandue dans toute l’Afrique, sauf le Nord. Aspidomorpha hybrida Boh. — Ciala- laka (Ragazzi); décrite du Cap de Bonne Espérance. *Cassida Choana n. sp. *Adonia mutabilis Scriba. — Répandue dans toute l’Europe, le Nord de l'Afrique, l’Asie Centrale. Chilomenes lunata Fab. — Let-Maréfia (Ragazzi) ; répandue dans toute l’Afrique sauf le Nord. — vicina Muls. — Ced-Biet (Ra- gazzi); Dongola et toutel’Afri- que intertropicale. — poshcalis n. sp. — Ced-Biet (Ragarzi) ; Dongola et toute l'Afrique intertropicale. Alesia biarcuata n. sp. — Ced-Biet (Ragazzi) ; Dongola et toute l'Afrique intertropicale. * — gnnulata Reiche. — Abyssinie. * — Jitterata (Ænopia) Reiïche. * Epilachna hirta Thunb.— Toute l’Afri- que, sauf le Nord. — Scivensis Gorh., Annal. Mus. Nat. Genova, 1892, 910. — Let-Maréfia (Anétinori). — ægrota Gorh. 1. c. 911. — Let- Maréfia et Mahal-Uonz(Anfi- nor). Chnootriba A ntinorii Gorh., 1. c.,911.— Let-Maréfia et Djagagué (An- tinori). Caïlisthenes Antinorii Gestro. — Long. 12 1/2 à 15 1/4 mill. — Nigrum, nitidum, elytris lævigatis, viridi-melallico margi- natis, sinqulo villa flavo-lestacea pone medium usque ad apicem oblique directa. Cet insecte est très remarquable par la coloration des élytres qui est sans doute unique dans ce groupe. Homorocerus robustus Gestro. — Long. 14 1/4 mill. — Niger, nitidus, flavo-pubescens, capite orbiculato, prothoraceque in lateribus tantum grosse et inæqualiter punctatis; elytris rufis, A 7 13 Jortiter punctatis, abdominis segmentis punclis transversis medio sparsis, lateribus crebrioribus. Polystichus inornatus Gestro. — Long. 9 1/4 mill. — Niger, pilis flavis undique tectus, palpis, antennis, abdomine supra medibusque ferrugineis; elytris punctato-striatis, 1mmaculatis ; subtus nigropiceus. Polyhirma semidorsata. — Long. 21 à 27 mill. — Z7on- gata, parum convexa, nigTa, pATUM CONvETA, parce cinereo-pilo- sula, capite vitlis duabus anticis et occipite, prothorace vilta media, elytris vitta suturali post medium abbreviata et villa marginali apice dilatata cinereo-pilosis; capite brevi, lato, antice medio carinulato, oculis valde globosis, antennis crassis ; prothorace bre- viler ovalo, cordato, lateribus basi sat fortiter sinuatis, dorso dense punctato, medio late parum profunde canaliculato, lateribus postice sulcatulis; elytris oblongo-ovatis, postice leviter ampliatis, apice oblusis, haud sinuatis, dorso utrinque costis 5 acutis, externa breviore, costula brevi postice inter 4°" 5""que, interstitiis grosse et profunde foveatis, foveis post medium obliteratis serie suturali e foveis majoribus minus numerosis composila; subtlus subtiliter punctata, pectoris lateribus pedibusque fortius punctatis. Ressemble assez à la P. grisescens Fairm., mais plus petite et plus courte, avec les antennes plus épaisses, la tête plus large, les yeux plus saillants, le corselet bien plus court, plus cordiforme et les élytres plus larges, à côtes plus saillantes, moins parallèles, à fossettes plus grandes, surtout celles de la série suturale qui sont bien plus grandes, mais moins nombreuses, à bande suturale ne dépassant qu’un peu le milieu et à bandes latérales plus mar- quées, plus dilatées à l’extrémité. La P. Aamifera Har. doit s’en rapprocher d’après la description, mais elle est bien plus grande (30 mill.), les bandes sont blanches et non d’un gris cendré, les marginales sont dilatées à l'extrémité en angle aigu. Se trouve aussi chez les Sômalis, d’après un bel individu obli- geamment communiqué par M. Gestro. Bembidium basistriatum. — Long. 4 mill. — Extrêmement voisin du 2. bipunctatum L., mais d’une coloration bronzée plus verdâtre avec les pattes d’un roux testacé, la tête moins ponctuée, moins rugueuse de chaque côté, le corselet plus lisse sur le disque avec les impressions de la base plus profondes, les élytres un peu plus larges, avec des stries plus profondes et surtout plus forte- ment ponctués, disparaissant presque après le milieu, sauf la sutu- rale ; les deux points enfoncés près de l’écusson, les deux impressions discoïdales sont les mêmes, les deux points postérieurs sont beau- 14 coup plus petits ; lesantennes sont d’un brun foncé avec le l:r article roussâtre. — Choa (Zénon). Orectochilus semisericeus Gestro. — Long. 8 1/2 mill. — Supra æneus, violaceo-micans, testaceo-limbatus, dense albido- sericeus; capile prothoraceque medio lævibus, glabris, elytris costa suturali communi lata, elevata, glabra, nitida, pone medium bifida, ante apicem terminata; subtus nigro-æneus, pectore medio abdomineque flavo-testaceis; pedibus flavo-testaceis, anticorum larsis nigris. Philonthus africanus Fauvel, Annal. Mus. Natur. Genova, 1881, 202. — Long. 8 1/2 mill. — ÂViger, nitidus, antice vix ænescens, abdomine vix cyaneo cincto, thorace antice parum atte- nuato, vix ferrugineo-sericeo, seriebus dorsalibus (punclo antico exceplo) 4-punctatis, elytris hoc vix brevioribus, sutura rufa, dense asperatim, abdomine subtilius punctatis, pedibus picescen- libus. P. agili vicinus, sed antennis paulo brevioribus, articulis ultimis paulo brevioribus, elytris brevioribus, sutura sat late rufa bene distinctus. Se touve aussi au Gabon. Belonuchus abyssinus Fauv., I. c., 203. — Long. 9 à 10 1/2 mill. — Convexior, nigerrimus, nitidissimus, capite sub- quadratus, thorace serribus dorsalibus (puncto antico excepto) tri- punctatis, elytris parce fortiter, abdomine transversim tantum uniserialim, segmentis 2 ullimis biseriatim subtiliter punciatis; G' f'acie parum Philonthi immundi, Q P. ehenini. Paussus Antinorii Gestro. — Long. 7 mill.— Castaneo-testa- ceus, nilidus; capile fere plano, inter oculos spina erecta acuta seligera armato, antennarum clava capile mullo majore, ovali, lenticulari, subtilissime granuloso, basi rotundato-truncata et extus in dentem curvalum producta; prothorace parte antica convexæa et lateribus rotundata, a postica sulco recte profundo, medio in foveola dilatato separata, parte postica angustiore; pedibus gracilibus. Coptorhina seminitida. — Long, 11 mill. — Previssime ovata, poslice altenuata, valde convexa, nigro-ænescens, capite prothoraceque subopacis, elytris nitidis; capite sat subtiliter dense rugoso-punctato, lato, antice fortiter et angulatim emarginato, utrinque lobo triangulari, apice paulo obtuso et leviler reflexo armgtis, inter oculos linea transversali parum elevata, antennis palpisque squalide jferrugineis; prothorace elytris haud angus- liore, transverso, antice vix angustiore, lateribus leviter arcuatis, marginalis, angulis anticis brevibus, rotundatis, dorso densissime granulato, lateribus paulo strigosulo, disco antice transversim 15 breviter biplicato et versus marginem anticum oblique reluso; elytris brevibus, fere a basi postice atlenualis, apice rotundatis, dorso parum profunde striatis, striis sat fortiter punclatis, crena- tulis, intervallis planis, subtiliter punctulatis, suturali angusto, D-Goque celeris basi latioribus; sublus nigra, modice nilida, pectore dense granulato, abdomine fere basi, pygidio dense sat subtiliter punctato, tibiis anticis late tridentatis, calcare apice oblique acutissimo, larsis nigris. La description de C. nitidipennis Boh., de Cafrerie, conviendrait bien à cet insecte; mais il est plus petit, noir, sans teinte métal- lique, la tête est granuleuse, non ponctuée, l’échancrure est forte, non aiguë, et les tarses sont ferrugineux ; les côtés du corselet sont dilatés en avant. Onitis Ragazzii. — Long. 38 mill. — Oblongo-subquadratus, fusco-ænescens, elytris magis æneis, modice nitidus; capile antice triangulari, dense sat subtiliter granulato, apice obtuso, carina clypeali utrinque abbreviata, frontali magis elevata, utrinque bifurcata, vertice tenuiter carinato, medio triangulariter dentato, genis rectis, antice rotundato-angulatis; prothorace amplo, elytris haud breviore, lateribus antice et postice rotundato, dorso dense punctato-strigoso antice aspero-granulato, ad angulos posticos fere rotundatos lævi, margine postico medio angulatim lobato et impressionibus duabus sat profundis vix obliquis signato, marqine antico rufo-villoso, stria dorsali postice obsoleta, antice evidente ; scutello angusto; elytris apice sat longe rufo-villosis, parum for- titer striatis, striisvix punctulatis,intervallis planiusculis, sutura et intervallis 5°-5°que paulo convexis, subtiliter punctulatis, extus evidentius, ad humeros et marginem externum, poslice præsertim rugulosis, humeris sat acute dentatis, sulura basi impressa; pygidio scabriusculo; subtus dense rufovillosus, prosterno postice late anchoriformi producto, femoribus validis, anticis subtus paulo cavalis, grosse rugosis el lobo lato, fortiter angulato, intus concavo armatis, tibiis anticis medio arcuatis, supra carinulatis, sublus fortiter bidentatis, mucrone apicali incurvo, tibüs intermediis basi tenuibus, sed mox angulatim dilatatis ; G. Ce bel Onitis, dont le nom rappellera celui de l’éminent explo- rateur, D' Ragazzi, qui l’a découvert, est très voisin de l'O. Cas- telnaui Har. Il en diffère par la teinte plus vert-bronzé, la carène du chaperon assez faible, étroite, les joues moins anguleuses, les 3 et 5e intervalles des élytres un peu convexes, mais non carénés, pas plus brillants que les autres, les tibias antérieurs ayant 2 dents en dessous, et non une lame apicale assez large, et les fémurs antérieurs concaves, fortement plissés, munis d’un lobe concave large, fortement angulé au lieu d’un tubercule spiniforme. 16 Onitis bidentulus. — Long. 15 à 17 mill. — Ovalo-subqua- dratus, sat convexus, fuscus, leviter ænescens, sat nitidus ; capile summo vix perspicue punclulato, antice levissime rugosulo, margine antico obsoletissime sinuato, carinis verticali et frontali medio late interruptis, tuberculo frontali minuto, genis rotundatis, haud prominulis ; prothorace basi tantum inter foveas marginato, late- ribus votundato, dorso subtiliter laxe punctato, vita discoidali lævi, angulis poslicis rotundatis, foveis profundis, ovatis ; scutello oblongo, sat acuto, lævi ; elytris modice striatis, striis lævibus, basi et apice profundioribus, intervallis plants, subtiliter alutaceis, duobus externis leviter plicatulis, carina externa integra; pygidio lævi ; prosternc lateribus aspero-püunclalo, metasterno laxe punc- tato, medio cum abdomine fere lævi et obsolete sulcato, pectore medio rufo-villoso; femoribus anticis sublus medio dente sai minuto acuto et denticulo, posticis dente compresso, basi lato, apice extus aculissimo armatis, tibiis anticis armatis, sat elongatis, sublus haud dentatis, apice rufopilosis & ; & minus nitida, protho- race fortius punctato, elytris paulo opaculis subtilius striats, libiis anticis armatis, subtus denticulatis. Ressemble à l’O. crenatus, mais les fémurs antérieurs G ont 2 petites dents, la moins petite assez aiguë, non tronquée, les postérieurs sont armés d’une dent très large à la base et dont l'extrémité très aiguë se dirige en dehors obliquement; le tuber- cule frontal est peu distinct et le bord antérieur du chaperon est à peine visiblement sinué. Onitis obscuratus. — Long. 21 mill. — Sybquadrato-ovatus, sal convezus, nigrofuscus, parum nilidus, vage ænescens ; capile subtiliter coriaceo, antice rotundato, vertice transversim plicato, medio crassiore, carina frontali arcuata, integra, sat elevata, carinula clypeali brevi, fere recta, minus elevata ; prothorace amplo, transverso, lateribus sat fortiter rotundato, parum dense punctato, disco laxe et plagulis lævibus parum distinctis, basi crenulato et inter foveas marginato, his modice profundis, sat latis ; scutello minuto, lævi; elytris parum fortiler striatis, striis subtiliter el vix transversim punctatis basi et apice paulo profun- dioribus, intervallis fere planis, subtiliter laxe punctatis et obsolete laxe strigosulis, satura medio sat elevata, costa submarginali marqini approzimata et parallela ; pygidio planiusculo, obsolete coriaceo ; subtus sublilissime asperulo, pectore rufo-villoso, femo- ribus anticis subtus valde carinatis et medio dente acuto armatis, tibiis sat elongatis, apice incurvis, extus 4 dentatis, subtus crenulatis, femoribus intermediis valde compressis, sublus carina ante apicem denticulata et valde emarginata. Voisin de l'O. Fabricii, mais la carène clypéale est très courte, iii etroite, le vertex a une carene transversale épaissie au milieu, les fémurs antérieurs ont au milieu, une dent assez aiguë, les inter- médiaires sont crénelés en dessous, puis fortement échancrés, ce qui détermine une dent plus saillante à l’extrémité des crénelures ; le métasternum est faiblement impressionné en arrière, mais ne présente aucune trace de sillon. Es Oniticéllus immaturus — Long. 8 1/2 mill. — Oratus, parum convezus, squalide piceolo-ferrugineus, parum nilidus, pallido-selosulus, capile et prothoracis parte antica paulo obscurio- ribus et vage æneo-micantibus ; capite rugosulo, aulice atlenuato et levissime sinuato,fronte transversim laminato-carinata et utrinque ad oculos arcuatim cristulata, clypeo carinula minus elevata signato ; prothorace amplo, sat convexo, lateribus leviter rotundato, dorso densissime ruguloso-punctato, medio sulcatulo, postice pro- fundius, antice retuso el medio bituberoso, parte declivi dilutiore, sat lævi, angulis posticis obtusis, anticis fere rotundatis ; scutello sal magno, lævi; elytris striatis, stris lævibus, intervallis dense subtiliter asperatis, allernalim convexiusculis, basi evidentius, sulura paulo elevata; pygidio asperulo; subtus cum pedibus nilidior, subtlililer asperatus, abdomine subtilissime ac densissime rugosulo-punclalo ; Q@. Ressemble assez au #ililaris I]l., du Cap, mais la tête est diffé- remment armée, le corselet est plus densément ponctué-rugueux, et les élytres sont couvertes de fines aspérités avec les intervalles alternes moins saillants. La coloration paraît être celle d’un insecte assez immature. Aphodius rugulicollis. — Long. 4 mill. — Olonqus, con- vexus, castaneus, modice nitidulus, prothorace capiteque obscurio- vibus, lateribus dilutioribus; capite sat lato, antice late leviter sinualo, utrinque angulato, sat dense subtiliter rugosulo, medio convexiore et læviore; prothorace transverso, elytris haud angu- stiore, lateribus fere rectis, ad angulos anticos tantum paulo arcuatis, dorso dense rugosulo-punctato, basi haud marginato, angulis posticis oblusis; scutello triangulari-ovato, fere lævi; elytris ad humeros angulatis, dorso costulatis, costulis lævibus, anterstiliis subtililer tristriatis, medio subtiliter crenulatis ; pedibus dilutioribus, tibiis anticis valde tridentatis, posticis medio biangulalis. Voisin des À. Zenkeriet hirlipennis à raison de la sculpture des élytres ; en diffère par la taille plus faible, le corps bien plus étroit, la tête à peine relevée sur les bords, n’ayant pas un tubercule distinct, mais seulement plus convexe et plus lisse au milieu. La coloration est à peu près la même. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVII, 2 18 Mendidius biangulatus. — Long. 4 mill. — Sat elongatus, fere parallelus, modice conveæus, totus rufus, nilidus ; capite sub- tiliter dense punctato-rugosulo, margine antico late leviter sinuato, utrinque -angulato; prothorace paulo transverso, elytris haud angustiore, antice haud angustiore, lateribus leviter arcuatis, basi Land marginato, dorso subtiliter laxe punctato; scutello lævi, longe acuto ; elytris ad humeros angulatis, apice rotundatis, parallelis, sat fortiter striatis, striis subtiliter punctulatis, intervallis vix convexiusculis, lævibus, sutura et margine anguste et vage obscu- rioribus ; tibiis anticis valde et acute tridentatis. Cet insecte me paraît bien se rapporter au genre Mendidius, mais la coloration et la forme presque parallèle du corps le font ressembler aux Aphodius ferrugineus et rufus. I] diffère en outre du granulifrons Fairm. par le corselet bien moins ponctué et par la tête moins grossement rugueuse, plus ponctuée; l’écusson est aussi plus acuminé et lisse, Schizonycha integra. — Long. 15 à 17 mill. — S. africanæ simillima, tantum clypeo antice integro, arcuato, vertice læviore, pygidio laxe parum fortiter punclato, subtus pectore subtilius punctato, albido pubescente, haud squamoso, et tibiis anticis extus tantum bidentatis distinquenda. Anomala brevior. — Long. 12 mill. — Ovata, postice leviler ampliata, convexa, rufo-testacea, nitida, clypeo piceo, genubus, tibiarum apice, tibiis et tarsis posterioribus rufo-piceis, antennis dilute testaceis ; capite sat dense punctulato, clypeo strigosulo, antice late rotundato et leviter reflexo ; prothorace brevi, longitu- dine duplo latiore, antice a medio rotundatim anqustato, dorso subtiliter punctulato, basi subtiliter marginalo, anqulis posticis oblusiusculis, anticis vix obtusis; scutello lalo, obtuse ogivali, parce subliliter punctato, lateribus subtiliter marginato; elytris ovalis, substrialo-punctatis, punctis basi sat grossis, sed mox obso- lescentibus, intervallo 2 lato, sat dense punctato, ceteris vix con- vexiusculis, lævibus, callo subapicali sat convexo, nitidiore, humeris et regione scutellari vage picescentibus ; pygidio parum fortiler punctato; pectore villoso, laxe punctato, abdomine laxe, Segmento ultimo dense punctato. Paraît se rapprocher beaucoup de l’Anomala Lucasii Guér. mais cette dernière a 20 mill. de longueur, les élytres n’ont que des lignes de points tandis qu'ici il y a de faibles stries avec les inter- valles faiblement relevés et lisses ; l’écusson est légèrement dépri- mé au milieu, les tibias antérieurs sont bidentés en dehors, l’épine, apicale assez large, longue, obtuse à l’extrémité, faiblementarquée, les crochets des tarses sont un peu inégaux; aux antérieurs la 19 division la plus longue est faiblement fendue à l’extrémité. Adoretus grisescens. — Long. 9 1/2 mill. — Ovatus, medio paulo ampliatus, modice conveæus, castaneus aut brunneo-casta- neus, modice nilidus, pube albido-grisea vestiltus, elytris lineis alternis maculoso-interruptis; capile paulo obscuriore, subtiliter punctulato, margine antico subliliter marginato, medio obsolete sinuato, utrinque rotundato, oculis magnis, antennis pallide lestaceis; prothorace breci, elytris paulo angustiore, lateribus rotundalo, basi subliliter marginato.anquiis posticis valde obtusis, dorso subtiliter asperato; scutello ogivali, punctulato ; elytris ad humeros an gulatis, medio paulo ampliatis, subtilissime coriaceis, sutura et utrinque lineis 4 obsolete elevatis, tessellatis, ls lineis utrinque punctis majoribus piliferis comitatis, callo postico denu- dato, convexo, sutura postice elevata; pygidio convexo, subtiliter coriaceo, basi subtilissime strigoso, albido-setosulo; sublus subti- liter coriaceo-punctatus, albido-pilosulus, pedibus validis, tibiis posterioribus crassis, tarsis validis, sublus spinosulis. Ressemble à l’A. obscurus, du Sénégal, en diffère par le bord antérieur du chaperon très légèrement sinué, le corselet très fine- ment ponctué, l’écusson plus triangulaire et plus aigu, les élytres plus finement sculptées, les côtés n’ayant que des places faiblement dénudées, les intervalles uniformes, les pattes plus robustes et les tibias postérieurs beaucoup plus épais. Adoretus convexicollis. — Long. 9 mill. — Oflongo-ovatus, valde convexus, rufo-testaceus, modice nilidus, capite obscuriore, subtititer albido-pilosulus ; capite dense subliliter, clypeo subtilius asperato, sutura clypeali recla, tenui, fuscala, margine antico late rotundato, anguste fusco ; prothorace elytris haud angustiore, longitudine duplo latiore, valde convero. lateribus rotundato, angulis posticis subrotundatis, dorso dense forliter punctato, lateribus macula brunnea impresso ; scutello apice late obtuso, punctulato ; elytris medio amplialis, apice cum anqulo suturali rotundatis, dorso fortiter sat dense punclatis, sutura et utrinque lineis 3 paulo elevatis, intervallis sublililer rugosulis; pygidio punctato, pilosulo ; pedibus brevibus, crassis, posterioribus crassio- ribus, tibiis transversim bicarinatis. La forme convexe de cet insecte et le corselet très arrondi laté- ralement avec les angles postérieurs le rendent un peu anormal dans le genre Adorelus, mais c’est le seul où je puisse le classer. Malheureusement son état ne permet pas de voir la bouche ni les antennes ; les crochets des tarses sont très inégaux. Heteronychus obtusifrons. — Long. 14 mill. — H. aratori simillimus, sed capile sublilius rugosulo-punctalo, summo lævi, 20 clypeo antice fere truncalulo, leviter reflexo, haud dentato, fronte medio sutura biarcuata, leviler impressa et leviler marginata, prothorace lateribus magis arcualis, augulis poslicis minus obtusis, elytris fortiter striatis, striis minus punclalis, apice rufo- piceis, pygidio basi late subliliter asperulo-punctato, tibiis anticis tridentatis, inter dentes 1 et 2 obsolelissime denticulatis, tarsis gracilibus unguibus simplicibus; Q. Près de cette espèce vient se ranger la suivante, trouvée en Abyssinie par M. Raffray. H. densatifrons. — Long. 12 mill. — Præcedenti afinis sed minor, elytris brevioribus, postice ampliatis, capitle antice anqus- tato, densissime ruguloso, clypeo apice obtuso, vixrefleæo, et obtusis- sime leviter biangulato, sutura clypeali nulla; prothorace lævi, angulis posticis obtusis; elytris fortiter striatis, striis sublilius punctatis, apice rugoso-punctato; pygidio media parte basali dense subtiliter punctato-asperulo; metathorace et abdomine lateribus dense subliliter rugosulis; tibiis anticis medio incrassatis, extus breviler sat acute tridentatis, tarsis crassis, articulo ullimo inflato, ungue interno majore et latiore. Heteronychus rudestriatus. — Long 9 à 11 mill. — Ovatus, postice paulo ampliatus, piceo-niger, nitidus ; capite dense rugo- sulo, antice angustato, margine clypei antico obtuse rotundalo, haud dentato, fronte medio tuberculis 2 approximatis, postice arcuatis signato ; prothorace transverso, lævi, angulis posticis fere rectis, viz apice rotundatis ; elytris sat brevibus, sat fortiter striatis, striis grosse punctatis, fere crenatis, intervallis convexius- culis, punctatis, parle marginali et apice sat dense punclatis et paulo rugosulis ; pygidio modice convexo, lævi; sublus cum pedibus castaneus, metasterno lateribus subtililer rugosulo, tibiis anticis late tridentatis, haud denticulatis, tarsis gracilibus, sat elongatis, unque interno apice fisso ; Q. La grosse ponctuation des stries élytrales et ia sculpture du front rendent cette espèce facile à reconnaître. On ne peut la confondre avec l’Æ7. parumpunctatus Burm., de Nubie, dont le corselet est ponctué en avant et dont le front présente une fine carène transversale largement interrompue ; ni avec l’Æ. fossor Reiche, d’Abyssinie, dont le front ne presente qu’une fine carène ondulée. Heteronychus tenuestriatus. — Long. 11 à 17 mill. — Piceo-niger, nitidus ; capite dense rugosulo, clypeo .antice obluse biangulato, carina frontali sat elevata, medio interrupta, vertice lævi; prolhorace transverso, angulis anticis brevissimis, obtusis, dorso lævi, anqulis posticis rotundatis ; elytris postice Laud sensim 21 ampliatis, punctato-substrialis, strûs vix impressis, intervallis planis, lævibus aut tantum extus parce punctulatis, parte margi- nali impunctata, apice subtiliter punctato ; pygidio transverso, valde convexo, polito ; subtus nitidus, lævis, metasterno lateribus dense subtiliter rugoso-punctato, libiis anticis extus sat obtuse tridentatis, ante dentem primum et inter primum secundumque denticulatis, tarsis piceis ; G pygidio basi subtiliter dense asperulo, tarsis anticis apice incrassalis, articulo uliimo 1nflato, unque externo multo latiore. Espèce bien distincte par ses élytres très faiblement striées ; la carène clypéale est interrompue au milieu et plus relevée de chaque côté de cette interruption, le front étant légèrement impres- sionné en travers derrière cette carène, le bord antérieur du chaperon est à peine biangulé au milieu et les angles antérieurs du corselet sont très courts. Astaborus Antinorii Gestro. — Long. 18 à 23 mill. — Castaneus, subtus pilis longis flavis lirlus ; capite, prothorace, scutello, sutura et margine lateral elytrorum pedibusque obscurio- ribus. Ab À. Armato Th. præcipue difert : prothorace antice latiore, parte antica porrecta lata, supra convexa, subtus profunde excavala, apice semicirculariler emarginata. Phyllognathus stricticeps. — Long. 20 à 28 mill. —Ovatus, convemœus, rufocastaneus, nilidus, capite prothoraceque paulo obs- curioribus ; capite brevi, subliliter dense asperulo-punctato, ante oculos sat acute angulato, clypeo angusto, antice altenualo, apice truncato, mandibulis fere cochleatis, concavis, extus rotundatis ; prothorace lato, transverso, sat brevi, antice valde rotundatim angustalo, parum dense et parum fortiter punctatc, antice densius ; scutello lato, punctato ; elytris subquadratis basi sat fortiter, medio minus punclatis, apice fere lævibus, stria suturali sat profunda, disco utrinque lineis 2 vel 5 geminatis, punctatis, requ- laribus ; subtus sat longe sat dense rufo-villosus et dense garum fortiter punctatus, tibiis anticis late tridentatis ; G minor, capite dente sat brevi, incurvo, basi compresso armalo, prothorace latiore, antice late sat fortiter impresso, pygidio nudo, sublilissime dense punctulalo; Q major, capite inermi, antice transversim carinato, prothorace minus lato, antice haud impresso, pygidio sat dense rufovilloso. Ressemble aux Q du 2. Bacchus, mais facile à reconnaître par la conformation de la tête carénée transversalement avec le chape- ron fortement rétréci, tronqué à l'extrémité, ainsi que par la villosité rousse, assez longue et assez serrée, qui couvre le dessous du corps et le pygidium des Q. R8 Pachnoda Massajæ Gestro. — Long. 26 mill. — Supra opaca, capite nigr®, prothorace læte flavo ; elytris rufis, fascia basali, vilta laia suturali in medis lobata, poslice utrinque in fas- cia obliqua desinente maculügne apicali wigris, pygidio nigro, maculis 4 albidis notato, sublus nilida, nigra, segmentorum abdominalium lateribus lineola albida vrnatis, pedibus nigris. Voisine de l’abyssinisa, en diffère, oùtre la coloration, par le corps plus large. Anthracophoïa choana. — Long. 19 mill. — Ovato-subqua- drata, parum convexa, piceo-fusca, modice nitida, elytris rufo- testaceis, maculis fuscis, in disco minulis, ad latera majoribus, plusminusve confluentibus, quasi marmoratis ; capite antice qua- drato, marqgine antico paulo. reflexo, recto, ad angulos rotundato, verlice fortiter gpunctaio, ad oculos elevalo et lævi, medio linea læviore pavio elevala, clypeo parce punciulato, medio leviter convexo ; antennis basi lestaceis ; prothorace transverso, a medio antice angustaio, lateribus marginalis, margine postico ad scutel- lum vix sensiin sinuato, angulis obiuse rectis dorso subtiliter parce; lateribus et postice fortiter parum dense punctato, medio baseos Jere lævi ; scutello acute trianquluri, uirinque subseriatim punc- tato ; elyiris medio levissime amplialis, postice vix attenualis, apice sat abruptle rotündatis, angulo suiuræ sat producto, sutura paulo conveza, u{rinque costulis 2 latis, parüm contexis, lævibus, inter- stitiis angusris, biseriatim punctalis, punciis ante callum subapi- calem obsolescentibus, parte externa irrequlariter punctata, parte apicali rugosa; pygidio convexo, subtiliter tran:vocrsim striolato , sublus magis fusea, p«ulo nitidior, pectore el femoribus fulvo- pilosis, pectore levissime rugosulo, prosterno antice dentiformi- produclo, ëncurvo, compresso, pedibus validis, tibiis anticis tridentatis. Cet insecte ressemble extrêmement à l’A. rusticola de Chine; il n’en diffère que par la saillie du mésosternum bien plus étroite et plus pointue, le chaperon moins fortement arrondi aux angles, l’écussou plus long et plus aigu ; la coloration est un peu différente, ie corselet étant unicolore et les macules des élytres se réunissant sur les côtés de manière à les marbrer. Le genre Anthracophora était encore indiqué que de la Chire et de l’Inde, et il est bien curieux de je retrouver en Afrique, Myoderma rufipennis Gestro. — Long. 12 à 15 mill. — Nigra, pitis fulvis undique hirta ; elytris rufis, fortiter sulcatis, punclalo-rugosis. À M. alutacea corpore latiore, clypeo angustiore, prothorace grossius punclato, elytrorum interstitiis haud aciculato- striolalis præcipue difert. 23 Selasia asperulipennis. — Long. 5 mill. — Æwfa, sat nitida, fulvo-pilosula ; capile sat dense subtiliter punclato, ad oculos evidentius, medio impressiusculo ; antcnnis sat brevibus, articulo 3° sat late triangulari, apice acute angulato, ceteris flabel- latis, 4 sequentibus breviore; prothorace transverso, capile haud latiore, elytris parum angustiore, dorso sublilissime punctulato, paulo inæquali, basi medio recto, utrinque impresso, angulis posticis rectis ; scutello acute triangulari, vix punctulato ; elytris convexis, ante medium lateribus paulo compressis, dorso sat dense coriaceo-asperulis, striatulis, intervallis vix convexiusculis, basi ad scutellum paulo elevatis, ad humeros oblique plicatis. — Choa (Æénon). Ressemble beaucoup à la G. rhipiceroïdes Cast., en diffère par la taille plus faible, le corselet plus large, non rétréci en avant, les élytres moins fortement striées, à intervalles moins convexes, sans coloration brune sur les côtés, avec un pli ou faible côte oblique partant de l’épaule, se dirigeant obliquement vers la suture et s’effaçant avant le milieu. La #'. fulva Gorham paraît s’en approcher beaucoup, mais la description indique le 3e article comme prolongé en dedans, les angles postérieurs du corselet aigus et les élytres striées seulement à la base, tandis que chez notre espèce les angles postérieurs sont simplement droits etles élytres striolées dans leur longueur avec un pli peu saillant, se dirigeant obliquement de l’épaule vers la suture, ce qui les fait paraître un peu comprimées latéralement. Selasia pulchella Gestro (Drilus). — Long. 7 1/4 mill. — Flavo-testacea, nitida, pube erecta flava sparsim ornata, anten- nis (articulis 2 primis exceptis) elytrisque nigris, capile parce obsoleleque punctulato, fronte inter oculos longitudinaliter valde impressa, antennis forliler peclinalis ; prothorace transverso, undique parce subtissime punctulato, lateribus antrorsum leviter rotundatis, angulis anticis deflexis, posticis acutis extrorsum aliquando productis, basi fortiter bisinuata medio subfoveatim impressa ; scutello triangulari, elongato ; elytris elongalis, protho- race lalioribus apicem versus modice angustatis, irrequlariter punctulatis, subrugosulis; sublus piceo-testacea, pedibus læle flavotestaceis. Planeteros Gorh., Annal. Mus. Nat. Genova, 1883, 592. — Antennæ subfliformes, articulo 2° brevi, 5° quam quar lo sesqui- breviori, sequentibus subæqualibus. Prothorax disco sublævi, in medio anfice carinatum, postice fossulatum ; sculellum subquadra- tum, canaliculatum, apice haud profunde, vix fisso. Elytra decemstriala, pubescentiu. | — 24 Ce genre renferme des espèces africaines très voisines des P7a- leros et qui paraissent en différer par la proportion des articles des antennes. P. ochropterus Gorh., Z. c. — Long. 8 mill. — ÆAiger. subnitidus, elytris pallide ochraceis, striis punctatis, punctis quadratis. Silis scioensis Gorh., /. c., 595. — Long. 8 à 10 mill. — Niger, subnitidus, elytris flavo-ochraceis, opacis, tenuiter pubes- centibus, creberrime obsolete punctatis, prothorace postice fossulato. G'antennis quam corpus paulo brevioribus, prothorace suborbi- culato, margine lalerali in medio plicato-interrupto ; abdominis segmento ullimoventrali fisso, dorsali bilobato ; © nitidior, antennis brevioribus ; prothorax transversus, abdominis segmento ultimo ventrali utrinque impresso, mcdio canaliculato. (Gorham.) Silis fossulata Gorh., 7. c., 594. — Long. 8 à 10 mill. — Rufotestaceus, subnitidus ; antennis, palpis, geniculis, tibis tarsisque fuscis, prothoracis disco postice profunde fossulato, utrinque elevato. G' prothorace subquadrato, lateribus sinuatis juæta anqulos posticos processu duplici, inter se excisionem quasi præbente. Abdominis seygmento ullimo ventrali fissura mediana utrinque acute mucronata, dorsali bilobato. (Gorham.) Silis erythrodera. — Long. 7 à 8 mill. — Cœrulescenti-nigra, modice nitida, prothorace rufo, nilidiore, abdomine pallidius rufulo ; capite lævi, inter oculos obsolete impresso, mandibulis pallide rufis, antennis gracilibus fuscis, elytrorum medium superan- libus, articulo 5° quarto æquali, prothorace transverso, elytris angustiore, anqulis anticis late rotundatis, lateribus ante basin levissime emarginatis et ante anqulos obliquatis, his valde obtusis, dorso poslice medio fortiler impresso, impressione fundo sulcata, el utrinque forlius convexo ; scutello subtililer punctato, fere truncatlo ; elytris dense punctato-rugosulis, sutura et ulrinque lineolis 2 (mox obliteratis) leviter elevatis ; unguibus simpli- cibus Le bord latéral du corselet est coupé obliquement avant l’angle postérieur et avant cette rentrée il présente une faible échancrure qui détermine une petite saillie au dessous ; sur 4 individus que j'ai examinés il y en a 2 où cette échancrure est tout à fait indistincte. Silidius Gorh., Annal. Mus. Nat. Genova, 1883, 505. — Caput exserlum, postice angustalum, antennæ filiformes, oculi prominentes. Prothoraz & suborbiculatus, lateribus pone medium denticulatis plicatlis, Q@ minute plicatis. Abdominis segmentum 25 ullimum (SG sextum) fissum, quam pygidiale breviore. Ungues antici fissi. Ce genre forme un lien entre les genres Siis, Discodon et Rhagonycha. S. æthiopicus Gorh.,l. c. — Long. 9 à 12 mill. — Sordide lividus, capile, antennis, palpis, prothoracis disco maculis 2, pedi- bus (basi excepta) elytrorumque macula basali haud bene discreta, nigro-fuscis. Var : elytris nigro-fuscis, tenuiler flavo-marginatis. Espèce assez variable pour la coloration. La tête est rétrécie en arrière comme chez plusieurs Podabrus et Discodon. Attalus decolor. — Long. 4 mill. — Ovatus, postice amplia- tus, modice convexzus, dilute castanescens, nitidus, prothorace, ore, antennis pedibusque sat dilute rufis ; capite sat lato, convexiusculo, oculis prominulis, antennis parum gracilibus, prothoracis basin altingentibus, paulo serratis, articulis 5-11 æqualibus, 2° breviore ; prothorace transverso, elytris anqustiore, lateribus cum anquls posticis rotundato, margine antico fere recto, angulis valde obtusis, lateribus et basi subtililer marginato, dorso parce subtiliter punctato ; sculello valde obtuso, punctulato ; elytris ad humeros rotundatim angulatis, postice ampliatis, apice rotundatis, dense subtiliter rugosulis, basi paulo fortius ; pedibus gracilibus, posticis paulo longioribus, unguibus posticis intus membrana sat lata munilis. L’unique individu que j’ai examiné est probablement un peu immature, et à l’état parfait, les élytres et la tête doivent être d’un brun ou d’un bleu foncé métallique. Dasytes parniformis. — Long. 5 mill. — ZY/iptico-oblonqus, conveæus, cærulescenti-ater, sat nitidus, nigro-hirtus, et pallido- pubescens, capite punctulato, fronte late fere triangulariter leviler impressa ; antennis parum gracilibus, prothoracis basin paulo superantibus ; prothorace transverso, elytris angustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter rotundalo, dorso subtiliter rugosulo ; elytris medio levissime ampliatis, postice angustatis, apice conjunclim oblusis, dorso sal sublililer dense punctato- rugosulis et obsoletissime lineatis. Ce Dasytes présente un peu le faciès d'un Parnus ; il ressemble assez au À. striatulus, mais les élytres sont plus rétrécies en arrières, plus acuminés, et leur surface est plus rugueuse, sans stries, n’en présentant que des traces à peine distinctes. Dasytes apicatus. — Long. 4 1/2 mill. — ZTongatus, postice altenuatus, sat convezus, viridi-æneus. nitidus, pallido-pubescens 26 et fusco-hirtus, elytris ante apicem macula obscure rufa signatis, antennis basi, ore, tibiis tarsisque rufis; capile sat magno, protho- race haud angustiore, punctulato; antennis parum gracilibus, prothoracis basin paulo superantibus, articulo 1° supra fusco signato, 2° brevissimo, 5° quarto æquali, prothorace transverso, medio elytris haud anqustiore, sed basi et antice angustlato, late- ribus rotundato, margine antico late arcuato, anguhs rotundalis, dorso subliliter punclalo-asperulo, basi subtililer marginato, medio transversim el utrinque impresso, angulis posticis subro- tundatis ; scutello sat lato, rugosulo, obluso; elytris sat elongatis, postice leviler altenuatis, apice subtruncatis, dorso subtiliter punc- lato-rugosulis, punclis majoribus piliferis sparsutis, basi post scutelluim transversim impressiusculis; subtus fusco-æneus. C’est avec doute que je place cet insecte parmi les Dasyles; sa tête et son corselet sont trop larges, les antennes sont trop longues, non dentées ; les élytres sont tronquées à l'extrémité et la tache antéapicale n’est guère visible que par transparence. Idgia Henonii. — Long. 10 mill. — Z/ongata, dorso pla- niuscula, fusco-cærulescens aut cærulescenti-picea, sat niida, subliliter pubescens; capite punctulato, inter oculos transtersim Jortiter impresso, antennis sat elongatis, medium corporis fere allingentibus, sat gracilibus, apicem versus paulo crassioribus ; prothorace subquadrato, elytris fere dimidio angustiore, lateribus viæ arcualis, anqulis omnibus rotundatis, dorso paulo inæquali, lateribus late impresso;: scutello brevi, sat lato, fere truncato; elytris postice vix ampliatis, apice separatim obluse rotundalis, dense subliliter transversim punctato-strigosulis, suturam versus lineis obsolete elevatis, lateribus ciliatis ; subtus fere lævis. Forme et grandeur del’Z. fulvicollis, en diffère, outre la colora- tion, par les yeux bien plus écartés, le corselet plus court, large- ment impressionné sur les côtés. Gyponyx abyssinicus Gorh., Ann. Mus.Gênes 1883, 604. — Long. 10 mill. — Z{ongatus, convezus, postice vixz ampliatus, Jusco-brunneus, nitidus, griseo-villosus, elytris basi testaceo- rufescentibus, medio fascia transversa, ad suturam vix interrupta, postice arcuata, antice intus producta dilute fuloida, post medium brunneis, ante apicem fascia dilute fulvida signatis ; capite fortiter punctato, labro, palpis antennisque testaceis ; prothorace basi sat constricto, disco obsolete depresso et paulo punctato, antice posticeque lxviore, basi sat abrupte transversim depresso ; scutello valde obluso ; elytris ad humeros angulatis, parte basali grosse subseriatim punctata, punctis medianis brunneis, intervallis piceolo leviler tinclis, parte poslica subtiliter rugosula et parce punctulata; 21 sublus rufescens, pedibus fuscis, tibiis tarsisque pallide villosis. Ressemble assez à Oypilo brunneotinctus Fairm., de Mada- gascar, mais plus petit, plus étroit, plus brillant et d’une coloration differente. On trouve au Soudan une autre espèce d’Opilo plus voisine du gigas : O. densatus. — Long. 12 mill. —- Z/ongatus, subparallelus, parum convezus, fusco-brunneus, nitidulus, longe fulvo-villosus, elytris minus nitidulis, post medium villa transversali pallide Juloida, ad suturam vix interrupta, haud dentata ornatis ; capite dense subtiliter asperato, inter oculos tranversim sulcato, antennis Juscis, rubiginoso-pubescentibus, basin prothoracis paulo superan- tibus, clava elongata ; prothorace convexo, basi constricto et trans- versim fortiler depresso, dorso convezxo,subtiliter coriaceo-asperulo, medio subtiliter strialo; scutello obtuso, basi anqustato, elytris parallelis, ad kumeros angulatis, apice conjunctim rotundatis,dorso parum profunde striatis, stris dense ac fortiter punctatis, inter- vallis fere planis, parce punclatis, exlus magis convexis, apice cum striis sat confusis ; sublus cum pedibus subtililer asperulus, larsis paulo piceis. Bien distinct par ses élytres parallèles, son corselet couvert de fines aspérités, ayant au milieu un sillon peu distinct et les stries des élytres peu enfoncées, se prolongeant presque jusqu’à l’extré- mité, à ponctuation plus fine et très serrée. Sinoxylon discicolle. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus, cylindricus, rufus sat nitidus, capile, prothoracis plaga magna discoidali basin attingente et metasterno fuscis; capile subtiliter densissime rugosulo-punctato, labro rufo; prothorace subquadrato, antice leviter angustato, antice a medio valde declivi et asperato, intervallis subtiliter rugatis, lateribus acute sed breviter quadri- dentatis, dorso medio subtililer coriaceo et lateribus rugoso, mar- gine postico medio sat fortiter sinuato, angulis posticis rotundalis ; seutello truncato; elytris sat subtliliter sat dense punctatis, apice abrupte declivibus, sutura ante apicem elevata et utrinque dente fusco, crasso, paulo compresso, leviter divergente armalo, parte declivi utrinque breviter bidenticulata et apice marginata; pedibus rufis, tibiis vix obscurioribus. Assez voisin du conigerum Gerst., mais bien plus allongé, plus grand et beaucoup moins ponctué; les dents postérieures sont moins triangulaires et plus rapprochées à la base. Rhytinota Cecchii Gestro. — Long. 13 mill. — AVigra, parum nitida, capite dense subtiliter, lateribus et antice densius punclato, epistomo dentato, prothorace lato, transverso, depresso, antrorsum parum angustato, angulis posticis late rotundatis, basi 28 recta; elytris ovalibus brevibus, sulura depressis subtilissime obsoleteque punctulatis, obsoletissime subrugosis, basi, ad humeros fortius, marginata, apice atlenuatis. Rhytinota Martinii Gestro. — Long. 12 1/2 mill. — Vigra nitida, capite obsolele punctulato, prothorace lato, transverso, depresso, antrorsum valde anqustato, angulis posticis late rotun- datis, basi leviter declivi; elytris ovalibus, brevibus, tenuissime punctulatis, basi obsolete marginata, apice atlenuatis. Espèce voisine de la précédente, mais distincte surtout par la forme très différente du corselet qui est plus large, rétréci en avant, presque en forme de trapèze, et par les eélytres non déprimées sur la suture, plus larges et plus arrondies à la base qui est légèrement marginée. Psammodes nanus. — Long. 10 mill. — Ovatus, sat for- liter convexus, piceus, parum nilidus, pilis brevissimis pallidis vestitus ; capite sat subtiliter asperulo-granulato, inter oculos late leviler impresso, antennis sat brevibus, crassiusculis, basin pro- thoracis vix attingentibus, articulo 5° tribus sequentibus con- junctis fere æquali, penullimis parum latioribus, ullimo mi- nore; prothorace elytris angustiore, transverso, lateribus antice sat fortiter rotundatis, basi leviter sinuatrs, dorso dense punctato, punctis ocellatis, intervallis asperis, ad latera fortius; elytris brevissime ovatis, apice obtusis, punctis scabrosis basi majoribus serialis, sulura anquste elevata et angustissime nigricante, sublus cum pedibus valde nitidus, pectore subtiliter, abdomine subtilis- sime et laxe asperulo, prosterno inter coxas late canaliculato, pedibus valde rugosis. Ce Psammodes est un des plus petits du genre; il est en outre remarquable par sa vestiture de poils très courts et assez serrés; sa forme le rapproche du P?. cordiformis qui est de même taille, mais dont la sculpture est très différente. Eutochia amaroides Gestro. — Long. 7 1/2 mill. — Aigra, nilida, prothorace tenue sat crebre punctulato, antice parum angustato, laleribus rotundatis, angulis posticis fere rectis, mar- gine postico leviter bisinuato disco ulrinque foveolato; elytris oblongis, basi prothorace æque latis, postice aliquanto magis am- pliatis, sat convexis, fortiter punctato-striatis, interstitiis con- vexiusculis; pedibus nigro-piceis, tibiis anticis armatis, dimidio apicali dilatatis. — Mahal-Uonz. Hypophlœus 1æsicollis. — Long. 2 1/4 mill. — Sai elon- gatus, parallelus, modice convexus, rufus, sat nitidus ; capite subtiliter dense punctato, clypeo utrinque fortiter impresso, anten- ns crassiusculis, medium prothoracis parum superantibus, apicem 29 versus vi crassioribus ; prolhorace transversim subquadrato, lateribus fere parallelis, dorso sat dense punctato, utrinque ad marginem profunde oblonge foveato, basi marginato, angqulis acute reclis ; scutello lato, brevissimo, truncato ; elytris ad kumeros sat acute angulatis, apice rotundalis, dorso substriato-punctatis, intervallis planiusculis, indistincte punctulatis, stria suturali postice profundiore. Se rapproche du depressus à raison de sa forme peu convexe et du corselet presque carré, bien distinct par la profonde fossette oblongue placée près des bords latéraux du corselet. Lyphia abyssinica. — Long. 6 mill. — L. ficicolæ simillima, sed major, sutura clypeali medio haud impressa, antennis lon- gioribus, articulis ultimis minus brevibus, prothorace paulo anqus- hiore, anqulis posticis minus rectis, elytris ad lkumeros minus angulatis, striis minus impressis et intervallis haud transversim cicatricosis. Paramarygmus byrrhinus. — Long. 6 mill. — Ovalis, valde convexzus, piceo-subviolascens, parum nitidus, prothorace scutelloque nitidioribus ; capite dense subtililer asperulo, ad oculos impresso; prothorace brevi, a basi antice angustato, margine postico utrinque late sinuato, angulis posticis fere rectis, dorso lævi ; scutello triangulari lævi, elytris breviter ovatis, basi truncatis, sat acute parum profunde striatis, striis haud punctatis, inter- vallis planis lævibus ; sublus cum pedibus antennisque piceo- rufescentibus. Tres voisin du ?, piceonitens Fairm., mais plus petit, plus étroit, à élytres plus ovalaires avec les stries non ponctuées, et avec le front couvert de très fines aspérités SÉTL OR ayant une légère impression à chaque œil. On trouve à Zanzibar une autre espèce du même genre, mais bien plus grosse : P. tibialis. — Long. 10 mill. — Previssime ovalus, fere hemisphæricus, æneus, nitidus, capile prothoraceque fere opacis, tibiis tarsisque ferrugineis ; capite late leviter depresso, subtilissime viz perspicue asperulo, sutura clypeali recta, antennis fuscis ; prothorace brevi, a basi antice angustato, anqulis anticis acutis, dorso lævi, margine postico utrinque vix sensim sinuato; scutello triangulari, sat acuto, lævi; elytris subglobosis, sat fortiter striatis, striis punctati, cærulescentibus, intervallis planis, lævi- bus ; sublus fusco-cærulescens, lævis, metasterno basi el lateribus, Jortiter punctato, abdomine subtilissime striolato. — Zanzibar (Raffray). Ressemble assez au 2. femoralis, mais plus gros, moins brillant, 30 avec les élytres bien plus finement striées à intervalles plans, et les pattes colorées d’une manière inverse. Le Tetraphyllus testaceipes Th. doit rentrer dans le genre Pa- ramarygnus et se place à côté du femoralis. Hoplonyx protensus. — Long. 16 mill. — Offonqus, con- vezus, niger, sat nitidus; capite dense punctato-rugoso, oculis æqualiter sat approxzimatis, antennis gracilibus, apicem versus picescentibus, articulo 3° quarto plus dimidio longiore; prothorace brevi, longitudine duplo latiore, lateribus fere paralellis, antice tantum sat fortiter rotundato-angustatis, angulis obtusis sed sub- tiliter prominulis, dorso densissime punctato, basi transversim obsoleteimpresso, anqulis poslicis fere rectis ; scutello acute ogivali, ere lævi; elytris oblongis, postice vix ampliatis, apice obtusis, modice punctato-striatis, stris basi fere crenatis, sed punctis ante medium jam decrescentibus, ad latera longius impressis, intervallis vix convexiusculis, sublilissime transversim coriaceis, ad latera evidentius; subtus cum pedibus nitidior, fere lævis, pedibus punctato-scabriusculis, femoribus anticis subtus dente triangulari acuto armatis. Ressemble à l’Æ. alleculoïides, mais plus brillant avec les élytres plus longues et le corselet plus fortement ponctué, presque ruguleux, les côtés parallèles en arrière, nullement rentrants à la base ; la dent des fémurs antérieurs est plus triangulaire, à pointe moins fine. Praogena abyssinica Gestro. — Long. 11 mill. — Obscure viridi-metallica, nitida, elytris rubris; capite crebre, epistomo minus dense punctato, hoc convexo ; prothorace lateribus rotundato, antice parum excavalo, basi leviter bissinuato, sat convexo, crebre punclato, linea lævi media longitudinali tenuissima; elytris elongatis, parallelis, punctato-striatis, interstitis parum convexis ; pectore medio rufescente, lateribus punctatis ; abdominis segmentis obsolete longitudinaliter strigosis; pedibus punclulatis. Diffère de scabripennis Mäkl. par la taille plus faible, les antennes plus courtes, le corselet plus court, plus large, à ponctua- tion plus serrée, les élytres moins larges à la base avec les inter- valles moins convexes. Cistela scioana Gestro. — Long. 8 mill. — Oblongo-ovata, conveza, brunneo-picea, griseo-pubescens, antennarum basi tarsis- que rufo-ferrugineis; capite prothoraceque crebre subliliter punc- tulatis, hoc lateribus rotundatis antrorsum convergentibus ; elytris elongatis, basi prothoracis latitudine, pone medium paullo dila- talis, punctulato-rugulosis. — Mahal-Uonz. Cistela piceocastanea. — Long. 5 mill. — Oblonga, convexa, 31 yufo-castanea, nitidula, elytris pedibusque (femoribus exceptis) piceo-castaneis, abdomine obscuriore, antennis, ore femoribusque dilutioribus, testaceis; capite sat brevi, dense punctatlo, antice ere rugosulo et transversim 1mpresso; antennis crassiusculis, basi prothoracis paulo superantibus, basi diutis, articulis 3-11 paulo obscurioribus; prothorace transverso, basi elytris fere latiore, antice arcuatim angustato, densissime punclalo, subtililer ruqu- loso, margine postico reclo, medio subtiliter marginato, angulis reclis, antice valde rolundatis ; sculello brevi, dense punctato; ely- tris oblongo-ovatis, basi truncalis, apice oblusis, ad humeros sat angulatis, subliliter striatulo-punctatis, intervallis dense punc- tulatis, subliliter rugosulis; sublus punctata. Voisine de la fusciventris Fairm., d'Abyssinie, mais plus petite, avec la tête moins étroite, non sillonnée en travers au dessus des yeux, ceux-ci moins rapprochés, moins globuleux, plus échancrés, les antennes plus courtes, le corselet plus large et plus court, à bord postérieur droit, à ponctuation plus forte, et les élytres plus courtes, à stries plus fortement ponctuées. Lagria analis Th. — Long. 12 mill. — Offongo-ovata, postice ampliala, capite prothoraceque æneo-viridibus, metallicis, elytris cyaneis aut cæruleis, subtilissime pubescens; capite prothoraccque dense fortiler punctatis, subrugosis, illo inter oculos sat fortiter transversim sulcato, clypeo brevi, subtiliter punctato, antennis basis prothoracis haud superantibus, fuscis, fere ad apicem nitidis, apicem versus crassioribus, articulis 7-10 paulo transversis, ultimo duobus præcedentibus conjunctis æquali, obtuse acuminato, 5° quarto paulo longiore; prothorace transversim quadrato, lateribus vix rotundatlo, medio postice subsulcato, angulis anticis obluse rectis ; scutello æneo, lato, punctato, apice obluse truncalulo; elytris amplis, ad lumeros rotundatim angulatis, sat fortiter dense punclatis, intervallis transversim rugosulis sutura el ulrinque lineis 5 obsoletissime elevatis ; subtus valde nitida, fusco-cærulea, cupreo-micans, abdomine laxe punctulato, seymento ullimo rufo, dense punctato, melapleuris dense rugosulo-punctalis, tibiis levissime arcualis ; Q. Epicauta politicollis. — Long. 16 mill. — Z7Zongata, con- vera, squalide fulva, vix nilidula, prothorace dilutiore, valde nitido ; capile rufo-castaneo, subtus nitidior; capite convexo, dense sat fortiler punclalo, inter oculos lineola longitudinali lævi, inter antennas transversim sulcato, clypeo et labro fere lævibus, mandi- bulis apice f'uscis; antennis medium corporis fere altingentibus, parum gracilibus, articulo 2 brevi; prothorace elytris dimidio angushore, laliludine longiore, antice gradatim angustato, dorso lævi, antice, lateribus et basi parce punctulato, antice obsoletissime 32 transversim impresso, basi medio foveato ; scutello punctato, apice paulo elevato et obtuso; elytris elongatis, apice rotundatis, dorso sat subtiliter dense coriaceo-punctatis, ad lumeros rotundatim angulatis ; sublus subtilius coriaceo-punclata, pectore medio vix perspicue, segmento ventrali ullimo apicee marginato, pedibus sat elongatis. Très voisine des Z. fulvicollis et spurcaticollis, mais la colora- tion est différente; se distingue en outre de la seconde par le cor- selet lisse et de la première par la taille plus grande, le corselet un peu plus étroit et les élytres plus longues, un peu plus finement coriacées. Epicauta hydrocephala. — Long. 10 à 15 mill. — Oflonga, convexa, postice compressa, nigra au brunneta, vix nitidula, post oculos albido-pubescente, subtiliter ac brevissime pilosula ; capite magno, inflato, subliliter densissime rugosulo-punctato, medio linea tenuiter elevata, sutura clypeali fere recta ; antennis parum gracilibus, basin prothoracis paulo superantibus, articulis 2 primis rufo-ferrugineis, 1° el 5° longioribus, æqualibus; prothorace brevi, capite et elytris angustiore, antice a medio angustato, medio lineola obsolela, postice medio impresso ; scutello sat magno, apice obtuso et impresso; elytris sat brevibus, apice rotundatis et paulo compressis, subtilius et paulo transtersim rugosulis ; sublus nitidior, dense punclata, pedibus sat validis, femoribus anticis subtus medio vittula brevi aureo-sericea ornalis, tibirs et tarsis omnibus sublus rufo- sericeis, larsis articulo 1° elongato. — Let-Maréfia (Ragazzi) ; Choa (Zénon). La forme assez courte, la grosse tête et le petit corselet donnent a cet insecte un faciés particulier. Un individu rapporté par M. Hénon est immaturé, entièrement d’un roux marron et notable- ment plus petit. Zonitis Henonii. — Long. 9 mill. — Oblonga, crassa, modice convexza, pallide flavo-lutescens, sat nitida, elytris plaga magna transversali fere mediana brunnea ; capite sat lato, inter oculos biimpresso, mandibulis apice fuscis ; prothorace transverso, elytris valde angustiore, antice utrinque leviler impresso, medio sulcato, basi sublililer marginato, angulis omnibus rotundatis ; scutello Mmagno, punclulalo, apice rotundato, basi medio puncto oblongo profunde impresso ; elytris parum elongatis, subparallelis, postice Parum anqustatis, apice paulo divaricalis et obtuse rotundalis, dense sal subliliter rugosulis, utrinque costulis 2 levissime elevalis, exlerna valde sinuata. Ce Zonüitis est assez remarquable par son corps épais, ses élytres assez larges jusqu’à l'extrémité où elles sont rétrécies et brièvement 33 déhiscentes et par sa coloration d’un fauve jaunâtre pàle avec une large bande brune sur les élytres. Microcerus abyssinicus. — Long. 15 mill. (rostr. incl.). — Oblongus paulo compressus, fuscus, cinereo-squamosus, elytris medio Jfascia transversa communi brunneo-velulina, interdum paulo obsoleta signatis ; rostro crasso, oblonge quadrato, inæquali, rugoso-punclalo, medio canaliculaio et basi utrinque sulco lato obliquo a capite separalo; oculis modice convexis, callis verticis parum elevalis, transversis, superciliis parum convexis ; prothorace elytrorum medio dimidio angustiore, longitudine haud latiore, basi el antice æqualiter angustato, sed constriclo, laleribus medio sal rotundato, dorso antice transversim, medio longitudinaliler sulcato, hoc sulco paulo ante medium utrinque ramoso, utrinque irrequ- lariler impresso ; elytris basi fere truncatis, ad humeros obliquis, dein fere parallelis, apice valde declivibus el sat rotundatis, dorso convezis, grosse substrialo-punctatis, intervallis elevatis, 1° postice ad suturam tluberculo ovalo, 5° post medium tuberculo ovato, majore, »° post medium biluberculato, marginali luberculis conicis numerosis obsilo, intervallis exlernis lransversim plicatulis, parte epipleurali seriatim grosse punclata ; sublus dense rugoso-punctatus, femoribus inermibus. — Farré (Ragazzi). Ce Microcerus paraît se ranger dans la 2e division de M. Aurivil- lius; il diffère des 47. annuliger et albiventer par l’absence de tache sombre sur les élytres, du premier par les tubercules postérieurs moins saillants, le corselet plus sillonné au milieu; ce dernier caractère et la forme des élytres le séparent du second. Il ressemble au subcaudalus, maïs le rostre n’a pas de sillons et la sculpture du corselet est plus forte, les tubercules apicaux et latéraux sont moins pointus, et l’extrémité des élytres est très obtuse. Hypocolobus Choensis. — Long. 8 mill. — Ovatus, valde convezus, fuscus, indumento lerreno veslilus; capile summo pluri- impresso, inter oculos bifoveolalo, his occultis; rostro brevi, crasso, basi vix a fronte separalo, paulo inæquali, breviler fusco- seloso; prothorace elytris angusliore, parum transverso, lateribus angulalim dilalato, antice et basi fere æqualiler angustato, punctis grossis fovealis impresso, antice utrinque sinualo, lobis ocularibus valde productis et oculis occullantibus, dorso antice transversim fortiler impresso, hac impressione medio interrupta; elytris bre- oiter ovatis, ad humeros oblique truncatis, apice abrupte declivibus, dorso serialim foveolatis, foveolis parum impressis, intervallis angustis, paulo convezis, 2 basi fere cristalo, denudalo, celeris invqualibus, exlernis el posticis nodulosis, inlervallo marginali tuberculis 4 magis conicis instruclo, parle reflexa foveolis paulo ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII, 3 34 profundioribus serialis impressa; sublus asperatus, abdomine medio leviter concavo, pedibus validis, setosulis. Les espèces de ce genre sont propres à la région du Cap de Bonne Espérance, on en trouve aussi au Bengale, mais c’est la première que l’on rencontre aussi haut dans le nord. Elle n’a pas de renfle- ment transversal à la base du rostre et les yeux sont presque com- plètement cachés par les lobes prothoraciques. Brachycerus longulus. — Long. 29 mill. (rostr. incl.). — Oblongus, paulo compressus, valde convexzus, fuscus, opacus, sat dense tuberculatus, tuberculis nilidis, postice breviter setigeris ; capite grosse laxe punctato, rostro brevi, crasso, lateribus bicostato, utrinque basi oblique costulato, medio inæquali, laxe punctato, antice dilatato, margine antico medio fortiter impresso, lateribus elevatis, antennis crassis, fere cylindricis, squalide l'utescentibus, apicem versus paulo crassioribus, articulo ultimo truncato ; pro- thorace longitudine haud latiore, anlice vix magis quam basi angustato, medio lateribus amplialo, dorso grosse tuberculato, tuberculis anticis paulo confusis, medio sulco antice latiore im- presso; elytris oblongo-ovatis, apice obtuse subacuminatis, dorso subseriatim parum requlariter tuberculatis, dorso vittis lxvibus vage indicalis, lateribus fortius tuberculatis; sublus laxe grosse punctlatus, pedibus ferrugineo-pubescentibus, femoribus alulaceis, lave punctatis, tibis asperatis. — Ambocarra (Ragazzi). Ce Brachycerus esttrès distinct par sa forme allongée, comprimée, et par les fins tubercules serrés qui recouvrent les élytres, formant en arrière des bandes peu régulières séparées par d’autres bandes sans tubercules, effacées en avant, sauf le long de la ligne tuber- culée suturale. Les espèces du genre Brachycerus, si nombreuses au Cap de Bonne Espérance et en Cafrerie, de même que dans la région méditer- ranéenne, sont au contraire fort rares dans la zône intertropicale. Chevrolat en a décrit deux espèces (Soc. Entom. Belg., 1882, C. R., LxxIx) qui n’ont guère de ressemblance avec la précédente. B. maculipes. — Long. 22 mill. — Z/ongato-ovalis, niger, opacus; rostro crasso, subcylindrico, antice crasso, recto, supra plano, cinereo, denticulato, fovea conica ante oculos, antice posti- ceque costlatlo; prothorace lateribus mediis obtuse spinoso, tubercu- lato, plaga antica plana, longitudine sulcata, nodulis 2 ochraceis, in marine postico canaliculato; elytris globosis, minute granosis, granis ochraceis, in sinqulo seriebus, 2 tuberculorum rotundato- Tum supra planorum et irolosericeorum 5 lateralibus arcuatis, subspinosis; femoribus macula aurantiaca signatis. — Abyssinie (Rafray). 39 B. Raffrayi. — Long. 23 mill. — Prvcedenti afinis, niger, rostro crasso, antice plano, antennis oculisque nitidis, nigris, fovea conica ante oculos; prothorace laleribus acute spinoso, tuberculis piliferis signato, antice canaliculalo, basi transversim sulcato; elytris ovalibus, minute granulosis ; in sinqulo seriebus 2 tubercu- lorum, serie interna elevatorum planorum, externa elevatorum, extlerna elongatorum ; femoribus nilidis, minute el vage granosis, dibiis rectis, anticis in margine inlerno pilosis, apice bianqulalis. — Abyssinie (Rafray). Hipporhinus tenuegranosus. — Long. 23 mill. (rostr. excl.). — ÆZlongatus, compressus, convexus, fuscus, opacus, selis squamosulis ferrugineis adpressis sat dense vestitus, tuber- culis glabris; capite summo punctato, antice fere lævi, medio puncto impresso, rostro sat longo, basi angustato, apice paulatim ampliato et fortliler incurvo, medio late, apice latius parum fortiter canali- culato, utrinque costulis 2, apice spalio trianqulari convexiusculo, antennis sat gracilibus, scapo recto, funiculo nitido, piloso, articu- lis subæqualibus, clava opaca, rufopubescente sat elongata, acuta ; prothorace elytris valde anqustiore, longitudine Laud latiore, lateri- bus medio dente valido sat aculo armato, dorso parum dense grosse tuberculato, tuberculis plus minuste wimbilicatis, medio carina parum elevala, basiel antice abbreviata;elytris oblongo-ovatis, postice altenuatis, apice obluse bilobatis, lobis brevibus, paulo divaricatis, dorso subtiliter striatulis, intervallis planis, allernatim laxe irre- gulariter tuberculatis, lateribus densius ac subtilius tuberculatis ; subtus cum pedibus nitidior, sublililer aspero-punctatus, pedibus sat magnis, tibiis intus cilialis et subliliter denticulatis, mesos- lerno inter cozas anqusto et luberculalo. — Scictalit (Ragazzi). Ressemble à l’Æ. éuberculatus Boh., surtout pour le corselet, mais les tubercules dorsaux sont bien plus fins, moins saillants, surtout sur les côtés presque en séries séparées par de larges bandes unies, assez régulières et les lobes terminaux sont obtus, un peu inclinés en dessous. Il est intéressant de voir un représentant du genre Æipporhinus remonter jusqu’en Abyssinie, car on n’en signale pas, je crois, au dessus de la Cafrerie. Systates Dollei — Long. 9 mill. — Z/ongato-ellipticus, sat conveæus, fusco-ænescens aut æneo-metallicus, nitidus; capite sumino lævi, inter oculos punctulato el transversim sulcato ; rostro crasso, punclulalo, lateribus sat acute, medio leviler carinato: antennis gracilibus, medium corporis fere atlingentibus, fuscis, scapo gracili, viz arcualo,apice tantum incrassalo, funiculi arti- culo 4° elongato, duobus sequentibus conjunctis æquali, clava oblonga, apice parum acuwminata; prothorace elytris plus dimidio 36 angustiore, paulo transverso, lateribus postice leviter rotundatis, antice obsolete sinuatis, basi haud marginata, dorso subtiliter dense 74080 ; scutello punctiformi; elytris ovato-oblongis, ad humeros valde rotundatis, medio leviler ampliatis, postice com- pressis, apice sal abrupte declivibus, dorso late garum profunde striato-crenatis, intervallis convexiusculis, subliliter rugosulis, apice pilosulis; sublus cum pedibus obscurior et pubescens, tibiis infuscatis ; & angustior, obscurior. Cet insecte a une certaine ressemblance avec le genre T'anycerus Lac. (Vematocerus Reich.) qui pourrait bien être identique avec le genre Systales. Mais les deux espèces ont un faciès fort différent, la nôtre étant atténuée et naviculaire en arrière, ce qui la rapproche du S. approzimans Fairm.; elle est remarquable par sa coloration métallique très brillante chez la ©, moins chez le G'. Les antennes sont médiocrement grêles, le scape est grêle, épaissi tout à fait à l'extrémité et le 1° article du funicule est de moitié plus long que le 24. Systates apicipennis. — Long. 7 1/2 mill. — ÆVongatus, conveæus, antice èt postice fere simililer attenuatus, piceus, elytris paulo dilutlioribus, parum nitidus, griseo-pubescens, antennis pedibusaue dilutioribus ; fronte punctala, medio sulculo brevissimo notata, rostro punctulato, apice lale emarginato, medio et lateribus leviter carinulato ; antennis gracilibus, medium corporis longe superantibus, scapo fere reclo, apice clavato, funiculi articulo 4° tribus sequentibus conjunclis fere æquali, clava elongata, parum crassa, acula ; prothorace anqusto, longiludine vix laliore, antice angustiore, lateribus leviler arcuatis, dorso dense rugosulis, ere granulatis, linea media parum distinctal æviore ; elytris elongalis, medio vix ampliatis, postice allenualis, apice fere truncatis el utrinque tuberculo brevi, obtuse conico, compressiusculo instruclis, dorso leviler strialis, striis fortiler crenato-punclatis, parum profundis intervallis convexiusculis, sublililer dense coriaceis, sat dense pubescentibus et apicem versus pilis longioribus suberectis sparsulis ; tarsis subtus dense sat longe albido-pubescentibus. Par sa forme, sa pubescence et la terminaison des élytres, cet insecte ressemble beaucoup à un Prachyderes. Systates pellucidus. — Long. 6 mill. — Oblonqus, convexus, piceus, sat nilidus, elytris, antennis pedibusque dilutis; capite summo lævi, inter oculos ruguloso-punclato et punclo medio im- presso;rostro crasso,sublililer punctulalo,carinulis mediana et late- ralibus lenuibus, apice parum emarginalo ; antennis elongatis, scapo recto, apice tantum clavato, medium prothoracis. fere attingente, Juniculi articulo 1° secundo longiore, clava elongata; prothorace 37 transverso, elytrorum medio dimidio angustiore, antice haud angu- stato, lateribus fere rectis, dorso subtiliter granuloso, basi medio leviter foveolato; elytris ovatis, ad humeros late rotundatis, ante medium ampliatis et postice sat fortiler allenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso sublililer substriato-punctalis, striis post medium mullo tenuioribus et punciis obsolelis, intervallis planis, lævibus ; subtus alutaceus, femoribus apice et tibiis punctatis. Ressemble assez au pilosulus pour la forme des élytres qui sont élargies vers la base et le rétrécissent assez rapidement en arrière, mais leur sculpture est différente ; le dessus du corps est glabre et le corselet est bien différent, ayant les côtés presque droits. La coloration de cet insecte est très probablement due à son état immature. Systates fuscicornis. — Long. 6 mill. — Obongo-ovalus, sal fortiler convezus, fusco-niger, nitidus, glaber ; capite summo lævi, inter oculos punctato et medio punclo impresso, rostro subti- liter strigosulo, carinulis mediana et lateralibus tenuibus; antennis elongalis, scapo crasso, basi arcuato, apice sat abruple clavato, marginem prothoracis parum superante, funiculo elongato, parum gracili, articulis 2 primis fere æqualibus, clava elongata, acu- minata; prothorace transverso, elytrorum medio plus dimidio angustiore, subliliter granuloso-punctato, medio subcarinulato, lateribus fere rectis; elytris ovatis, ad humeros late rotundatis, a medio postice angustatis, dorso striato-punctalis, striis parum profundis, sed basisat lalis et forliler punctatis, post medium obso- lescentibus, intervallis lævibus, basi sat forliter convexis, postice planis; sublus cum pedibus subtililer coriaceus el subtililer griseo- pubescens. Ressemble beaucoup au pellucidus pour la forme générale et la sculpture de la tête et du corselet ; mais les élytres sont plus larges, plus convexes, à stries bien plus fortement ponctuées avec des intervalles convexes à la base. Systates pilosulus. — Long. 6 mill. — Ofongo-ovatus, postice allenualus, convezus, sat dense griseo-pilosus et hirsultus, piceoænescens, sal nilidus ; capite inter oculos punctato, rostro com- presso sat elongato, lateribus vix carinulato, antennis ferruginets, gracilibus, scapo fere recto, apice tantum incrassato, funiculi arti- culo 1° duobus sequentibus conjunctis æquali, clava elongata, sat acuminatla ; prothorace parvo, transverso, lateribus valde rotun- dato, antice vix angqustiore, dorso punctato; elytris ovatis, à medio poslice angustalis, apice obtusis, dorso sat fortiter substriato- punctalis, intervallis planis, fere lxvibus ; subtus parce punctatus, pedibus ferrugineis, femoribus clavatis, apice infuscatis. 38 Remarquable par son rostre assez allongé, à peine carénélatérale- ment, son corselet fortement arrondi sur les côtés, ses élytres ovalaires, rétrécies en arrière du milieu et la villosité assez longue et hérissée qui couvre le dessus du corps. Systates ruficornis. — Long. 8 mill. — Z/ongatus, postice atlenuatus, fusco-submetallescens, modice nilidus, antennis piceo- rufis; capite vix punctulato, medio sulcato, oculis sat magnis, pro- minulis, rostro brevi, parallelo, crasso, vix punctulato, apice lævi, impresso et sinuato, medio carinalo; antennis sat gracilibus, scapo vi arcualo, parum gracili, apice tanlum incrassalo, medium pro- thoracis haud altingente, funiculi articulis elongatis, 1° duobus sequentibus conjunctlis vix breviore, clava elongata; prothorace longitudine haud laliore, medio amplato, lateribus leviter rotun- datis, dorso transversim sat subtililer plicatulo; elytris ovato- oblongis, ante medium amplialis el postea atlenualis, apice sat compressis, dorso Ssubstriato-punctatis, punctis basi crenalis, postice obsoletis, intervallis fere planis, alutaceis, allernatim, basi præserlim paulo convexis; subtus cum pedibus griseo-pubes- cens. La coloration des antennes, la sculpture du corselet et la forme des élytres qui sont élargies peu après la base, puis atténuées et comprimées, rendent cet insecte facile à reconnaître. Systates interstitialis. — Long. 7 à 9 mill. — Z/ongatus, postice leviler attenuatus, convezus, fusco-picescens, vage ænescens, vix nitidulus; squamulis griseo-albidis sat dense subliliter vesti- tus; capile inter oculos breviter striato, rostro medio subtiliter carinulato, antennis gracilibus, medium corporis atlingentibus, ferrugineis, scapo obscuriore, apice infuscalo, minus gracili, arti- culis apice infuscatis, articulo 1° secundo duplo longiore, clava infuscata; prothorace vix transverso, elytrorwum medio plus duplo angustiore, lateribus paulo rotundato, antice paulo angustiore, dorso sat dense granulato, interdum linea media sat lævi; elytris ovalo-oblongis, ante medium paulo ampliatis, deinde paulatim angustlalis, apice paulo compressis, dorso striatulo-crenatrs, striis basi sat impressis, lateribus obsoletis et tantum punctis indicatis, intervallis alutaceis, allernatim paulo convexis; sublus pubescens, pedibus parum elongatis, sat validis, tibiis tarsisque interdum rufopiceis. Par la forme des élytres cet insecte se rapprocherait du prolivus Fairm. ; mais chez ce dernier les antennes sont bien plus épaisses, plus courtes, le scape notamment est épais dès la base et grossit peu à peu vers l'extrémité. 39 Dioœcoderus fortipes. — Long. 6 1/2 mill. — Ofongus, antice leviter atlenuatus, sat fortiler convexus, piceo-fuscatus, modice nitidus; capile summo lævi, fronte rugosulo-punctata, medio fortiter sulcata, rostro crasso, sat fortiter-punclato, medio sulcato, lateribus paulo oblique carinulatis (antennis ?); protho- race transverso, elytris haud anqustiore, antlice «a basi angustato, lateribus levissime arcuatis, dorso granulis umbilicatis dense ins- tructo, basi recta, anqulis posticis acule reclis, anterioribus sat obtusis ; elytris oblongo-ovatis, medio leviler ampliatis, basi tenuiter sed sat acute marginato-plicatis,unde humeris acutis ,apice obtusis, dorso fortiter substriato-crenatis, intervallis plants, subli- lîiter coriaceis ; subtus punctulatus el cum pedibus albido-setosulus, his validis, tibiis posterioribus leviler arcuatis. A l’état frais cet insecte doit être revêtu de petites soies squami- formes blanchätres, d’après quelques vestiges sur la tête et les côtés du corselet. La forme du rostre, celle du corselet, ainsi que sa sculpture le rapprochent du D. hamaticollis, mais les angles posté- rieurs ne sont pas épineux et la sculpture les élytres est bien différente, les pattes sont aussi plus robustes. AGANIPUS n. g. Ce nouveau genre est voisin des //esperophanes et des Gnatholea dont il diffère par la tête aussi large que le corselet, les yeux plus gros, plus saillants, très rapprochés en dessus, les antennes non ciliées, le corselet bien plus étroit que les élytres, subcylindrique, aussi long que large, ayant de chaque côté au milieu un tubercule ou dent très obtuse, les élytres plus longues, les pattes plus grêles, les postérieures plus longues que les autres, les 4 fémurs postérieurs grossissant légèrement vers l'extrémité; le prosternum est très étroit et ne sépare qu’à peine les hanches antérieures, le méso- sternum est assez étroit, mais sépare nettement les hanches inter- médiaires. La forme des yeux et du corseletrappelle assez bien les Obriaccum, mais le 1° segment ventral est de longueur normale et le 3° article des antennes est plus long que le 4°. A. calopoides. — Long. 17 mill. — Z/ongatus, fere paral- lelus, parum convezus, piceo-brunneus, nitidulus, pallido-fulvo- villosus, submaculosus, subtus paulo dilutior, subtilius pubescens, pedibus ferrugineis, femoribus apice sat longe infuscatis; capite sal brevr, fere lævi, inter antennas sulcato, labro pallidiore et nilidiore, mandibulis fuscis ; antennis gracilibus, corpore paulo longioribus, glabris, articulo dl crasso, paulo arcuato, > brevi, ; AÔ ceteris æqualibus, 3° quarto paulo longiore ; prothrorace longitu- dine haud latiore, elytris angustiore, lateribus medio dente obtusis- simo armatis, dorso inæquali, antice transversim depresso, l'inea media paulo elevata, ad marginem anticum magis producta, disco utrinque trituberculato ; scutello plano, semirotundo ; elytris elon- gatis, parallelis, apice tantum angustatis et fere rotundatis dorso sat fortiler dense asperulo-punctatis, ad scutellum paulo convexis, utrinque costulis 2, discoidali et submarginali sat latis, parum convexis. Le faciès de cet insecte rappelle le L'alopus serraticornis. Aromia lugubris. — Long. 26 mill. — Zlongata, postice allenuata, convexa, fusca, interdum vage ænescens, subopaca, antennis pedibusque levier cœrulescentibus ; capite rugoso, inter oculos transversim depressiusculo, anlennis corpore paulo brevioribus &, medium elytrorum vix superantibus ©, articulo 4 crasso, G inflato, apice extus acute spinoso, articulis 5-10 apice breviler acuminalis, 5° quarto æquali G', parum longiore Q ; prothorace transverso, utrinque medio, angulatim ampliato, angulo breviter dentiformr, dorso irrequlariter dense vermiculato- rugoso, antice transversim depressiusculo ; scutello triangulari, apice acutissimo, medio sulcato; elytris elongatis, ad lumeros angulatis, postlice atlenualis, apice separatim rotundatis, dorso subliliter densissime coriaceo-punctatis, utrinque lineis 2 subli- lissime elevatis ; subtus cærulea, nitida, pectore densissime subtiliter ruguloso-punctato, abdomine læviore; pedibus sat bre- vibus, validis, subtiliter asperulis, femoribus omnibus clavatis, anticis G magis inflalis, tibiis poslicis compressis, sed non laminalis. Cet insecte est difficile à classer et nécessiterait un nouveau genre ; si je le range avec les Aromia c’est à cause de ses antennes épineuses comme chez l'A. Faldermanni et bleuàtres comme chez l'A. Bungii; mais les pattes sont bien plus robustes et les fémurs plus claviformes. Il rappelle beaucoup, pour la coloration, le LZhopa- lizus nigrans, mais il est plus grand, plus large, plus robuste, ses pattes sont bien différentes et les antennes plus courtes, plus épi- neuses. Rhopalizus nigrans. — Long. 25 mill. — Z/ongatus, pos- dice leviter atlenuatus, supra planiusculus et nigro-subopacus, subtus cum antennis fusco-cærulescens, nitidior, pedibus rufo- picers ; capile paulo rugosulo, inter antennas transversim elevato et medio sulcato, antennis elytris paulo longioribus, articulo 1° apice sat acute angulato, articulo 5° quartlo longiore et basi breviter sulcatulo; prothorace transverso, lateribus medio dilatato et dente brevi armato, dorso dense transversim strigosulo; scutello acute 41 triangulari; elytris alutaceis, apice fere rotundatis ; sublus griseo- sericans. Forme du Æ. sansibaricus, mais bien plus déprimé, d’une colora- tion sombre, presque complètement mate, avec le corselet densement strié en travers, les élytres à sculpture presque indistincte et les fémurs beaucoup moins épais. Les articles des antennes sont inermes, le 1° forme à l’extrémité un angle pointu mais non épineux. Les fémurs postérieurs dépassent à peine l'extrémité des élytres. Ceroplesis ænescens. - Long. 26 à 31 mill. — Parum elon- gata, convexa, fusco-ænescens, nilida, selulis brevissimis fuloidis parum dense vestila, elytris magis æneis, villa transversali com- muni ante medium, et villa marginali postica, suturam arcualim altingente, antice longe ante medium abbreviata rubris; capite subtiliter punctato, medio sat subtiliter strialo; antennis sat qgra- cilibus, dense alutaceis, subtiliter laxe asperulis ; prothorace trans- verso,lateribus utrinque bituberculato,tuberculo medio majore, sat conico, dorso vix punctulato, medio transversim elevalo, inæquali, basi transversim sat late depresso; scutello fusco, apice obluse rotun- dato, fere lwvi; elytris ad humeros sat fortiter angulatis dense sat fortiter punctatis, paulo rugosulis, basi qrossius punctatis et valde rugatis ; subtus nigro-fusca, fere opaca, densius et longe setulosa, segmentis ventralibus apice polilis, nigris, ullimo apice nigro- ciliato, pedibus sat subtiliter rugosulis, tibiis anticis intus oblique impressis. Ressemble à un C. æstuans où manquerait la bande postmédiane, mais plus étroit, d’un brun foncé bronze, la tête, le corselet et l’écusson ne sont pas recouverts d’une tomentosité rouge, le disque du corselet est plus inégal, les élytres sont plus fortement rugueuses à la base, le dessous du corps est tres différent et les tibias antérieurs ne sont pas notablement allongés et arqués. C'est peut-être cette espèce qui est signalée par Gredler (Zur Küfer-Fauna Central-Afrikas, p. 521) comme trouvée à Gondo- koro, sous le nom de C. militaris Gerst. Mais ce dernier est plus court, plus noir et plus mat, bien qu'un peu bronzé à la base des élytres, et le disque du corselet présente de chaque côte, des plis plus ou moins transversaux se rattachant en arrière, au milieu, à un relief oblong; le tubercule antérieur des côtés est aussi moins saillant; enfin il y a une bande postmédiane et une tache antéapicale qui ne se retrouvent pas chez les 3 G' que j'ai examinés. Malheureusement, en fait de ©. mililaris, je n’ai que des ©. On trouve aussi en Abyssinie (Æafray) et dans le pays des Bogos (Beccari) une variété du ©. æstuans, un peu plus petite que les 42 individus provenant du Senégal, et ayant la bande postmédiane des élytres décomposée en demi taches. PHANIS n. g. Genre voisin des Crossolus, ayant des cavités cotyloïdes inter- médiaires ouvertes en dehors, les tibias intermédiaires entiers, la saillie prosternale arrivant à peu près au niveau des hanches antérieures et les élytres avec quelques touffes de poils en avant; mais la tête n’est nullement concave entre les antennes, qui sont glabres avec le 1° article rétréci vers la base, non cicatrisé au sommet, le 4 à peine moins long que le 3e, le corselet court, tricaréné sur le disque, ayant de chaque côté 2 grosses dents très saillantes, l’antérieure obtuse, la médiane plus longue et plus pointue, les élytres à épaules très saillantes, ayant à la base, de chaque côté, une carène courte, rugueuse; le mésosternum est presque tronqué et la saillie intercoxale très aiguë; les pattes sont courtes, robustes avec les tarses assez épais. P. armicollis. — Long. 15 mill. — Oflongo-ovatus, sat conveaus, parum nilidus, fusco-metallescens, pube rubiginosa in depressionibus vestitus, subtus lateribus densiore; capite verticali, sat lato, sat dense rugosulo-punclato ; prothorace trans- verso, longitudine fere duplo latiore, elytris angustiore, rugosulo- punctato, dorso costa mediana basi dilatata, et utrinque costula breviore, lateribus medio ampliatis et utrinque triangulariter Jortiter biangulatis; seutello triangulari; elytris sat brevibus, postice leviter angustatis, basi utrinque sat fortiter sinualis, angulis productis, dorso valde inæqualibus, grosse sat laxe punctatis, basi rugatis et utrinque costa brevi elevata Tugosa, postice rufovillosa signatis, postice costulis paulo elevatis, brunneo pubescentibus, sat irrequlariter clathratis, angulo suturali sat obtuso; sublus fere lævis, pubescens, pedibus sat validis. Cet insecte rappelle un peu le Cedemon tristis Gah., de Mada- gascar, mais les côtés du corselet sont bien différents, le ler arti- cle des antennes est bien plus court, la tête est plus large et le lobe inférieur des yeux bien plus petit. Nupserha strigicollis. — Long. 15 mill. — Zongata, postice altenuata, supra rufulo-flava, densissime pubescens, subopaca, subtus cum pedibus nigra, nitidula, capite post oculos nigro pla- giato, mandibulis et palporum articulo ullimo apice nigris, anten- nis nigris, prothorace villa media nigra ; capite post oculos glabro et fortiter punctato, vertice medio costula nigra glabra vix elevata breviler signalo; prothorace elytris valde angustiore, subquadrata, 43 parum transverso, æntice et poslice leviler constricto el transversim impresso; scutello obscuro, sat lato, medio impressiusculo; elylris ad humeros valde anqulalis, a basi postice gradatim altenualis, apice oblique paulo sinuatis, angulo suturali obluso, externo acuminato, dorso fortiter punctatis, sutura elevata et utrinque costis 2 externis carinatis, 1* integra, 2: paulo ante apicem abbreviata, disco leviter concavo ; sublus cum pedibus sericans, femoribus anticis subtus paulo rufescentibus. Ressemble au W. lineigera Chevr., mais bien plus grand, avec le corselet pas plus long que large et les élytres n'ayant chacune que 2 côtes, l’extrémité n’étant qu'unidentée. Chez un individu, trouvé en Abyssinie par Raffray, une tache noire occupe presque le tiers postérieur des élytres. Oberea atricilla. — Long. 13 mill. — Z/ongatla, rufo-flava, nitida, capite fusco metallico micante, ore “ufo, antennis oculis- que nigris, elytris parum nitidis, fuscis, scutello et macula basali, postice prolongata, cum macula humerali conjuncta flavis ; capite prothorace vix sensim latiore, medio sulcato, antice sat for- liter punctato, summo fere lævi; prothorace quadrato, paulo inæ- quali, antice et postice transversim fortiler impresso, basi et parte antica parce punctato; scutello lævi; elytris ad humeros anqulatis, medio levissime angustatis, postice paulo dilalalis, apice rotun- datis, dorso fortiler parum dense punctalis, sulura anquste elevata et utrinque costa parum elevata, apice oblilerala signatis; seq- mento ventrali ullimo apice sinualo el utrinque fusco lale signato. Ressemble beaucoup à l'O. scutellaris Gerst., de Mozambique, mais cette dernière est un peu plus grande, la tête est jaune comme le corselet qui est un peu plus long que large, les élytres sont tronquées un peu obliquementet les tibias postérieurs sont noirâtres. Corynodes abyssinica Jac., Annal. Mus. Nat. Genova, 1886, 123. — Long. 11 à 12 1/2 mill. — Violaceous-blue; labrum, antennæ and tarsi black ; thorax closely covered with larger and smaller punctures; elytra very closely punctured, the interstices jinely transversely rugose ; clamws bijid. Le thorax de cette espèce n’est pas plus long que large, mais beaucoup plus densément ponctué que chez le C. compressicornis ; les antennes sont pius grêles et les derniers articles sont moins dilatés. Galerucella geniculata Har., Sitz. Phys. Math.Cl. Akad.Berl., 1880, 270. — Long. 10 mill. — Ofonga parum convexa, lurido- lestacea, dense griseo-pubescens, capile tuberculis frontalibus cana- culaque trianqulari ad marginem posticum nigris; thorace trans- verso, parvo,marqine laterali medio angulato, dorsonigro fasciato, 4 elytris dense distincte punctatlis non costulatis, pedibus testaceis, femorum medio, tibiis post basin tarsisque piceis, antennis nigris, artieulis 1-3 lestaceis dorso infuscatis, 5° sequenti nonnihil breviore. & articulo T° apice hamato. — G. trilobas obscura ef parvicollis valde similes et discedunt : triloba elytris nitidioribus et subcostatis, thorace ad lalera medio rotundato-prominulo, obscura {horace breviore, scutello latiore elytrisque minus con- fluenter fortius punctatis, parvicollis angulis posticis thoracis oblique truncatis, angulo marginali longe ante medium posilo, elytris minus distincle punctalis. Diorhabda? maculiceps Jac.,l. c.,124. — Long. 11 1/2 mill. — Obscure teslaceous; a spot at the vertex, one at each femora, five at the thorax and the underside piceous ; elytra obscure metallic greenish, finely punctured and pubescent, the lateral margin tes- Laceous. Var.: Ælytra pale testaceous, indistinctly marked with metallic æneous longitudinal stripes. L'auteur ne dit pas pourquoi il a mis un point de doute au nom de genre. Pachytoma abyssinica Jac., 1. e., 125. — Long. 10 mill, — Obscure fulvous, finely pubescens; antennæ, «a spot at the head, the disk of the thorax and the legs fuscous or piceous; terminal joints of the antenna short. Ressemble à 2. clavicornis Karsch par la brieveté du dernier article des antennes, en diffère par les côtés angulés, peu arrondis, du thorax et la coloration. Megalognatha abyssinica Jac., 1. c., 126. — Long. 9 à 10 mill. — Zlongate black ; head impunctate; thorax square-shaped, closely and finely punctured ; elytra very closely and finely punc- lured and wrinkled, longitudinally depressed at the sides. Q head impunctale; the frontal tubercles trigonate, divised by a jine groove; antennæ black, half the length of the body, 5-7 joints equal, the following ones shorter. M. metallica Jac.,l. c.,127. — Long. 9 mill. — Zack; Lead and thorax metallic dark, green or blue, finely punctured; elytra cupreous, margined with metallic green, very closely and jinely punctured. Le © a des antennes simples et les élytres ont une courte impression longitudinale sur les côtés. Aulacophora albicans Chap. — Long. 6 1/2 mill. — Olongo- ovalis, nitida, albo-flavescens ; capitis vertice, labro et antennarum arliculo ullimo nigris; pronoto transverso, nigro et marginibus 45 anguste albis, lateribus et margine postico subundulatis, angulis anticis distinctis, vix productis, disco pone medium transversim impresso, ad latera punclato; scutello nigro; elytris subtilissime punctulatis, flavo-albis, fasciis 2 nigris, obliquis, angustis ornatis, altera pone basin, allera pone medium. Hyperacantha fenestrata Chap.— Long. 7 mill. —OGlonga, convexa, posterius subampliata, flavo-ferruginea, capitis vertice œix distincte punctato, nigro; pronoto pallide flavo, plaga trans- versa juxta marginem anteriorem utringue ad latera extensa et medio postico paulisper dilatata nigra ornato, utrinque ad angulos anticos congregatim punctalo; scutello lævi, nigro; elytris confuse tenuiter punclatis, atris. utrinque plagis 2 magnis flarvo-pallidis ornatis, allera basali subquadrata, allera subapicali triangulari ; corpore sublus pedibusque flavo-ferrugineis. H. colorata Chap. — Long. 8 mill. — Oflonga, convexa, posterius subampliala, flavo-ferruginea; capilis vertice vix punc- tulato, nigro; pronoto pallide flavo, plaga transversa juxta marginemn anteriorem utrinque ad latera externa et medio postico paulisper dilatata nigra ornato, utrinque ad angulos anticos punctato; scutello lævi, flavo, interdum nigro; elytris confuse tenuiter punctatis, flavo-ferrugineis, fasciis 2 nigris, altera basali latissima, allera pone medium anqustiore el utrinque abbreviata ; corpore sublus pedibusque flavo-ferrugineis, melathorace nigro. Le genre ÆZyperacantha Chap. (1. c., 18) se compose de Galéru- cides africaines comme le genre Diacantha; il diffère de ce dernier par les crochets des tarses qui sont appendiculés et les 4 tibias postérieurs seulement mucronés, tandis que chez les Diacantha les crochets sont bifides et tous les tibias mucrones. Hyperacantha verticalis. — Long. 7 mill. — Ovala, postice late ampliatla, convexa, flavo-fulva, nilida, capite summo et ely- trorum parte quarta basali et villa post medium transversa an- gusta violascenti-fusca; capile sumno lævi inter oculos transversim sulcatoet medio carinato, labro apice puncto minuto fusco; antennis gracilibus, articulo 5° quarto vix longiore ; prothorace elytris an- gustiore, longitudine duplo latiore. laleribus obtuse angulato, antice paulo angqustalo et cum anqulhs rotundato, angulis posticis obtusis, dorso lævi, medio transversim impresso ; scutello apice truncato, lævi; elytris ante medium valde amplialis et late margi- nats, apice valde rotundatis, dorso indistincte punctulatis, basi evidentius, ante apicem ad suturam impressione communi, fundo Joveato cavato ; sublus lævis, metasterno violascenti, segmento ven- trali penultimo medio basi sulcatulo, apice utrinque late sinuato, ullimo medio quadratim lobato, utrinque profunde sulcato. 46 La description de l’77. inæqualis Chap. (Mus. Civ. Gênes, 1879, : 19) conviendrait bien à notre espèce, mais elle ne parle pas de la fossette suturale, elle indique les élytres comme un peu élargies en arrière et ne parle pas de la couleur du métasternum. Voici du reste cette description. H. inæqualis Chap. — Long. 7 1/2 mill. — Oblonga, convexa, postice paulisper ampliata, fulva ; capile breviori, vertice impunc- tato, a fronte sulco transverso utrinque obliquato separala; pronoto lævi, ad latera parce punctato ; scutello fulvo ; elytris subtiliter et parce punctulatis, fulvis, fasciis duabus nigris ornatis, altera basali latiori, altera pone medium angusthiorti. Entre Goundet et Adoua (Raffray). Hatita choensis. — Long. 8 mill. — Ovata, posticeampliata, sat conveza, supra rufa, nitida, elytris plaga magna fusco-ænea, discoidali, antice bifida, scutello fusco, sublus cum pedibus fusco- picea, nilida, ano rufo; capite summo sulcalulo, antennis graci- libus, 5], corporis atlingentibus, apicem versus vix obscurioribus, articulis &qualibus 2° breviore; prothorace elytris angustiore, lon- gitudine fere duplo latiore, antice et postice æquilato, lateribus medio vix sensim angulatis, dorso lævi basi et laleribus margi- nato, paulo ante medium transversim impresso; scutlello trianqu- lari, apice obtuso, lævi; elytris dense sat fortiter punctatis, basi multo minus, lateribus costula parum elevala, antice abbreviata, signatis; sublus subtiliter punctata, seymento ventrali ultimo for- liter punclato. Cette espèce diffère de 77. limbalella Fairm., par le corselet impressionné transversalement; lacoloration est assez différente et la ponctuation des élytres beaucoup plus forte. Diacantha Lacordairei Chap. — Long. 10 mill. — Elongato- cylindrica, conveæa, parallele, sublus nigra, supra flavo-ferru- ginea; capile majusculo, impunclato, mandibulis apice palpisque Juscis; antennis nigro-fuscis, basi ferruginea; pronoto medio convexo, utrinque pone basin transversim impresso, disco nigro: bimaculato; sculello elongato, trianqulari; elytris sat dense punctatis, pone basin tumidulis, lævibus, tuberculo obluso ornatrs, maculis 2 subrotundis, allera pone humeros, allera discoidali pone medium et striga marginali postica metallico-viridibus ; Q. Gastrida abdominalis Chap. — Long. 4 1/2 mill. — Ofongo- ovalis, opaca, sublus nigra, supra nigro-violacea, subtililer coriacea et sublilissime pubescens; antennis pedibusque nigris vel inlerdum nigropiceis; GS abdominis seymentis 5 ullimis læle flavis et segmento ullimo medio late, parum profunde foveolato ; @ abdo- mine toto læle flavo, seymento ullimo æquali. 47 Le genre Gastrida Chap. (1. c., 20) est voisin de Diabrotica, mais rien, dans le facies et la coloration, ne rappelle ce dernier type; les antennes sont presque moniliformes, amincies vers la base et légèrement dilatées vers le bout et dépassent peu la base du corselet. La surface de ce dernier est convexe, sans impression marquée, finement chagrinée et pubescente comme la tête ainsi que les élytres; les épipleures sont apparentes et très rétrécies au delà du milieu; le prosternum est nul entre les hanches, les pattes sont grêles, tous les tibias mucronés, les tarses postérieurs ont le i* article un peu moins long que les 2 suivants réunis, les crochets sont bifides un peu en deca de l’extrémité. Paralepta fossulata Chap.,1.c., 26.— Long. 4 1/2 à 51/2 mill. — Oblonga, nigro-picea, subnitida; antennarum articulis 4 vel 5 basi fulvis; prothorace fulvo, punctulato, pone medium disco fossula impresso, lineaque longiludinali media angusta nigra notato; elytris nigris, utrinque maculis 2 obscure flavis, allera pone basin, altera anteapicali prædilis, lenuiter sat dense punc- talis; corpore subtus pedibusque nigris, tibiis basi sublestaceis. Var. A : Pronoti fossula tantum nigra. Var. B: Ælytrorum maculis plus minusve confluentibus. Var. C: Zlytris obscure flavis, sutura, margine laterali fascia basali latiori nigris. Le genre Paralepta Chap. (1. e.,25)est très voisin des Jonolepta par la fermeture des cavités cotyloïdes, la brièveté des épipleures et les crochets appendiculés ; il en diffère par son faciès moins massif, ses tibias inermes, sauf les intermédiaires, et la longueur relative des articles des tarses, le Ier un peu plus long que les 2 suivants réunis. Monolepta postrema Chap. — Long. 51/2 mill. — Oblongo- ovalis, conveza, nilida, sordide flava ; capite nigro, sublævi ; fronte antica flava; antennis flavis, articulis 2 ullimis apice nigris ; pronoto lransverso, parce tenuiter punctulato ; scutello obscure rufo ; elylris sat dense sublililerque punclulatis, flavis et fasciis 2 nigris ornatis, altera basali latiori el margine poslico inæquali ; altera apicali; corpore subtus sordide flavo, metathorace etinterdum femoribus rufescentibus. M. puncticeps Chap. — Long. 4 1/2 mill. — Oblongo-ovata, conveza, nilida ; capile rufo-flavo, distincte punctulato ; antenna- rum articulo ullimo apice nigro ; pronoto longitudine fere duplo latiori, ferrugineo, nitidulo, lenuiter sat dense punctulato ; scutello nigro, lævi; elytris densius subtililer punctatis flavis, margine omni, sulurali et externo, nigro, fasciaque angusta pone medium ornals ; peclore, abdomine femoribusque, apice exceplo, nigris. 48 Var. A : Capite et pronoto saturatim rufo-flavis ; elytrorum signaturis flavo-ferrugineis. Le type de l’espèce se trouve en Abyssinie et la variété dans le Choa. Monolepta cavidorsis. — Long. 4 mill, — Ovata, valde con- veza, supra fulvo-testacea, nitida, elytris plaga basali transversa fusca, sublus cum pedibus nigra, nitida, albido-pubescens ; capite lævi, summo deise punctulato, supra oculos transversim sulcato, labro mandibulisque fuscis, antennis rufopiceis, opacis, articulis 5 primis nilidis 5° quarto æquali; prothorace transverso, elytris angqustiore, antice vix angustato, lateribus vix arcuatis, dorso sub- tilissime vix perspicue punctulato, anqulis omnibus fere rotun- datis; scutello lævi, obtuso; elytris postice haud ampliatis, ad humeros sat rotundatis et plicatis, dorso densissime subtilissime punctulatis, basi evidentius, ad suturam ante medium profunde cavato, excavatione rhomboidali, communi; subtus subtiliter punc- tulata, pedibus fortius punclatis, 4 anticis piceis ; G'paulo major, elytris ante medium ad suluram valde excavatis, ad humeros for- titer plicatis el intus sal longe oblique impressis, Q post scutellum obsolete impressis, kumeris vix plicatis. L’excavation assez profonde qui se trouve sur la suture un peu avant le milieu rend cette espèce facile à reconnaître. Blepharida nigrotessellata Baly, Ann. Nat. Hist., 3: sér., XVI, 186, 404 (Podontia). — Long. 5 à 6 mill. — Ovata, convexza, pallide picea. nitida; thorace subremote punctato, basi biimpresso, antice utrinque longitudinaliter sulcato ; elytris sordide fulvis, sat profunde punctalo-striatis, punctis piceis, interspatiis remote nigro-tessellatis, ad apicem convexiusculis ; femoribus posticis valde incrassatis; G ædeagus vix curvatus, lateribus parallelis, apice lanceolato-ovato. On trouve aussi en Abyssinie la B. evanida Baly., 1. e., 403. — Long. 7 à 9 mill. — Oblongo-ovata, convexa, subtus pallida fulvo-picea, nilida, supra sordide flava; thorace remote punctato, pallide rufo-piceo variegato, apice utrinque longitudinaliter sulcato; elytris sat profunde striato-punctatis, punctis pallide piceis, interspatiis ad apicem convexis, punclo kumerali nigro, limbo inflexo nigrotessellato ; femoribus posticis valde incrassatis. — Damara Land. Nisotra testacea Chap. — Long. 3 1/2 mill. — Olongo- ovata, converiuscula, nitida, flavo-testacea ; capite tenuiter punc- tato, antennis fuscis, articulis 4 primis flavis ; pronoto transverso, dense tenuiter punctato, margine antico pone oculos subsinuato, basi utrinque sulco longitudinali brevi ornato ; elytris subtiliter punclato-strialis, striarum punclis geminatis ; corpore subtus 49 flavo-testaceo, metathorace, abdomine (apice excepto) femoribusque, infuscatis. Crepidodera corrusca Chap. — Long. 4 mill. — Oëonga, ovalis, pallide flava; capitis vertice fusco-æneo-virescente, labro palpisque piceis; antennis flavis, articulis ullimis apice fusco ; pronoto transverso, nitidissimo, impunclato, basi sulco transverso et sulcis longitudinalibus profundis ; scutello parvo, nigro; elytris oblongis, æneo-viridibus, requlariter et profunde striato-punclatis, interstitis subtiliter punctulatis ; corpore sublus cum pedibus pallide flavis, metathorace et abdomine levier infuscatis. Cassida choana. — Long. 6 mill. — C. nebulosæ valde afinis el fere simililer colorata, sed maculis fuscis destituta; statura paulo minore, prothorace basi medio subliliter striolato, elytris ad kumeros magis angulatis,dorso irrequlariler punclatis, punctis haud transversis. Malgré la grande ressemblance de cetteCasside avec la nebulosa, elle s’en distingue facilement par la sculpture des élytres dont la ponctuation est irrégulière, de sorte qu'entre les 3 côtes élevées on ne voit pas d’intervalles longitudinaux légèrement saillants. Chilomenes posticalis. — Long. 5 mill. — Orbicularis, sat Jortiler convexa, supra nigra, nilida, capile et prothoracis macula utrinque sat magna pallidis, elytris ante apicem macula oblongo- ovata ruforestacea signatis, subtus cum pedibus rufotestacea, pectore nigro ; clypeo profunde emarginato el labrum includente, utrinque acute exciso; prothorace brevi, elytris anqusliore, antice angustato, lateribus rotundato; scutello triargulari; elytris sat rotundatis, basi conjunclim emarginatis, ad humeros angulatis, lateribus sat anguste marginatis, apice rotundatis, sublilissime dense punclu- lalis. — Ced-Biet. Cet insecte ressemble beaucoup plus à un Chilocorus qu'aux Chilomenes, mais la forme du chaperon et des tibias antérieurs est bien caractéristique. Epilachna scioensis Gorh., 1. c., 1892, 910.— Long. 8 mill. — Oblonga, postice ovata, nigra, sericea, capile, prothorace elytris- que pallide ferrugineis, his margine laterali tenuiter, ad angulos anticos latius subexplanatis, limbo maculisque 7 in sinqulis nigris, callo humerali tuberculiformi, antennis palpisque ferrugineis, apicibus nigris. Très voisine de l’Airta, mais le bord marginal des élytres plus fortement développé, leur surface à pubescence plus soyeuse et les 7 taches distinctes indiquent une espèce différente. ANNALES DE LA SOG. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVII, 4 50 E. ægrota Gorh.,l.c. — Long. 7 à 8 mill. —Oonga, postice ovata, nigra, sericea ; capile, prothorace elytrisque sordide testaceis marqine viz explanato. Extrêmement voisine de la précédente, mais moins convexe et plus longue. Sur de nombreux exemplaires on ne voit aucune trace de taches sur les élytres. Chnootriba Antinorii Gorh.,l. e.,911.— Long. 6-7 mill.— Oblonga, nigra, griseo-pubescens, elytris singulis annulis 6 irre- qularibus flavis, uno basilari (sæpe sine nucleo), 2 pone callum kumeralem plerumque conjunctis, 2 pone medium distinctis, uno subapicali transverso antice dentato, cum macula subapicali quasi binucleato. Cette belle espèce a été abondamment trouvée par Antinori. C. similis Thamb. est très largement répandue mais cette espèce est plus robuste et moins acuminée en arrière, les élytres sont plus finement ponctuées. C. assimilis, de Sierra Leone, paraît lui ressembler beaucoup, mais sa ponctuation serait beaucoup plus forte. DESCRIPTION DE LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX par ME. P. Mabille. Nous donnons ici la description de quelques Lépidoptèeres qui seront figurés plus tard et que nous possédons depuis longtemps. Plusieurs aussi appartiennent aux collections de nos amis et cor- respondants, et nous sommes heureux de pouvoir les remercier de nous avoir communiqué des espèces intéressantes. Parmi les Diurnes il y a un certain nombre d’Hespérides que nous devons à l’obligeance de M. Fruhstorfer qui en ce moment même parcourt encore l’Ile de Java. Ce naturaliste a déjà décou- vert des espèces précieuses, et il faut espérer que la science lui sera redevable de bien d’autres trouvailles. Eurytela Alinda n. sp. Presque le double d’Z. Dryope. Dessus des ailes d’un brun noirâtre, traversé par une bande commune d’un jaune terne, à bords étroits commencant au rameau 6 des supérieures, étroite aux inférieures et passant par le milieu de l’aile; bords noirâtres, avec un dessin terminal, composé d’une bandelette sinuée, brun jaunâtre, limitée par une ligne blanche, doublée d’un liseré noir intérieurement. Frange blanche dans les échancrures. Dessous avec la base jaunâtre et l’espace médian jaunâtre sale. Aux supérieures il y a d’abord à la base deux traits bruns superpo- sés; puis deux bandes de traits d'argent, séparés par du brun chocolat. La bande exterieure tres nette composée de 7 traits, 51 l'intérieure double et placée sur le bout de la cellule qui est fermée par une ligne noire doublée d'argent, et appuyée sur un croissant de même couleur. Ce dessin se continue sur les ailes inférieures : sur la base est une raie brun rouge, faiblement doublée d’argent et sur le milieu une bandelette semblable sinuée, interrompue, doublée d'argent des deux côtés. La bordure est sombre avec un dessin terminal blanc à grandes dents, la pointe tournée vers la base de l'aile. Q. Assinie, à la côte de Guinée. Astictopterus obliquans n. sp. Noir, ailes supérieures portant une éclaircie rouge, allant en oblique depuis le rameau G jusqu’au milieu de l'intervalle 2. La tache ainsi formée est mal limitée, rayée par les nervures avec beaucoup d'’écailles dela même couleur qui semblent la continuer vers l’apex, et d’autres répandues le long de la côte vers la base. Le dessous est du même noir; la bande rouge est encore plus diffuse et rayonne entre les rameaux. La côte est suivie par une série assez épaisse d’écailles rouges, formant bandelette. Les ailes infe- rieures sont entièrement couvertes d’un semis d’écailles rouges. Le corps est noir de part et d'autre. G. 20 mill. Java. Découverte par M. Fruhstorfer. Carystus aibescens n. sp. Noir ou cendré noiratre. Frange des ailes supérieures un peu plus pâle que le fond. Ailes inférieures noirâtres passant gra- duellement au blanc depuis le rameau 4 jusqu’à l’angle anal. Dessous des supérieures noirâtre mat, tournant au gris à l’apex. Inférieures blanches, ombrées à la base, avec un point noir dans la cellule, une tache noire sur le pli abdominal et quatre petits points mal marqués à sa suite en demi-cercle. Frange blanche. Corps noir en dessus, blanc jaunâtre en dessous. Palpes cendrés. Java. Cette espèce se rapproche beaucoup des Acleros africains, Carystus singularis n. sp. Noir; ailes supérieures traversées par un groupe de taches blanches rapprochées, formant sur le milieu du disque une bande- lette courte, oblique, semi transparente. Les taches sont ainsi placées : une en carré long au bout de la cellule, puis une au dessus, ovale presque égale dans l'intervalle 3, une petite dans le 2e, et un point allongé dans l'angle du 4°, Dessous d’un noir roussàtre : la bande des supérieures n’a plus que trois taches bien arrêtées : celle du 2e est fondue dans une D2 éclaircie blanche qui s’étend sur le bord interne jusqu’à l’angle. Envergure. 42 mill. — Java. Une Q. Espèce remarquable découverte par Mr Fruhstorfer. Plastingia Fruhstorferi n. sp. Noire, à grandes taches jaunes, lavées d'orangé. Ailes supé- rieures avec une bande costale orangée, dépassant un peu le milieu de la cellule; une petite tache allongée au bout de celle-ci et deux points apicaux contigus; une large tache part de la base et couvre tout le milieu du limbe et est composée de trois taches unies en une seule, l’intermédiaire jaune pâle, hyaline, les deux autres orangées, puis lui faisant suite deux autres taches super- posées etse touchant par en haut dans les intervalles 4 et 5; frange jaune orangé. Ailes inférieures noires, avec une tache assez large, dentée, érodée inférieurement et remontant jusqu'à la base par une liture, ou rayon assez large. Il y a une raie orangée sur le milieu de l’espace abdominal. Frange orangée, plus large à l’angle anal. Dessous d’un orangé fauve aux supérieures, avec l'intervalle des nervures ombré de noir. Inférieures du même orangé, avec un rayon noir entre chaque nervure; un dans la cellule, une tache marginale noire à l'extrémité de l’espace abdominal, et le rayon qui suit la nervure 8 continu de la base au bord externe. Bord antérieur rayé de noir. Corps noirâtre, hérissé de poils fauves. Les anneaux de l’abdo- men zonés de jaune orange ; ventre jaune, avec quatre points noirs sur les anneaux du milieu. Poitrine et palpes d’un blanc jaunätre. Antennes avec les deux tiers terminaux de la massue jaune vif. Très belle espèce que je me fais un plaisir de dédier à M. Fruhs- torfer de qui je l’ai recue. Proteides zalates n. sp. Noir; ailes supérieures portant sur le milieu un groupe de trois taches blanches placées en triangle et rapprochées, une carrée dans la cellule, une presque semblable dans le 3° intervalle, et une dans l’angle du 4°. En outre une tache blanc terne dans l'intervalle 2, appuyée sur la nervure, et trois petits points apicaux en ligne obli- que. Inferieures sans taches. Dessous semblable. Sur les ailes supérieures les taches sont con- tinuées en forme de bande jusqu’à la côte par une tache faiblement jaunâtre et jusqu’au bord interne par une éclaircie blanchâtre où se confond la tache de l'intervalle 2. Inférieures noires avec le bord externe blanc jaune, depuis l’intervalle 1 jusqu’au milieu du 4. Frange blanchatre, très étroite. Corps concolore. G. 41 mill. Java. D3 Pamphila sodalis n. sp. Très semblable par ses taches à Javana Mab. et à Veoykyles Mab. et aussi à Virmana P1., mais différant par les caractères suivants. G d’un brun noir comme Assamica. Base des quatre ailes cou- verte de poils serrés, fins et jaunâtres. Frange jaune, un peu plus sombre à l’apex des premières ailes; celles-ci ayant deux taches allongées au bout de la cellule, trois points apicaux petits et trois autres au-dessous en ligne oblique, suivis sur l'intervalle 2 d’un long trait blanc, étroit, opaque qui va de la tache de l'intervalle 3 au rameau l. Ailes inférieures sans aucun point. Dessous des premières ailes fuligineux avec une petite éclaircie blanchàtre dans l'intervalle 2, correspondant au trait du dessus. Inférieures d'un »oir uniforme, sans aucun point. Corps concolore. Q à poils jaunâtres plus denses et plus étendus. Taches un peu plus fortes et le trait blanc remplacé par une tache triangulaire semblable aux autres. Dessous des ailes inférieures d'un noirâtre plus clair. Java. — Envoyée par M. Fruhstorfer. Pamphila Scortea n. sp. Très voisin de P. Æltola Hew. et de la même taille. Ailes d’un brun foncé avec la base couverte d’écailles et de poils jaunes. Ailes supérieures offrant une raie jaunâtre sur la côte à sa base et 9 taches ou points d’un blanc jaunatre et transparents : deux dans la cellule, presque accolés, trois petits points apicaux et quatre taches inégales leur faisant suite; celle du 3° intervalle longue et grande, celle du 2e triangulaire. Ailes inférieures offrant deux points allongés et juxtaposés dans l'intervalle 6 et un autre le plus souvent invisible dans l’intervalle 5. Dessous des ailes supérieures avec la moitié interne noirâtre, la côte et le reste de l’aile jaunatre. Ailes inférieures avec les trois petites taches du dessus distinctes sur un fond plus jaunatre. Frange brun clair. Corps concolore. Java. Pamphila Mormo n. sp. Taille et port de P. Cakira Moore. D’un noir foncé, avec le bord externe sinué aux ailes supérieures. Celles-ci portent une rangée oblique de trois petits points blanc jaunâtre, dans les intervalles 3, 4 et 5. En outre un seul point apical aligné avec les précédents, dans l’intervalle 7. Frange noirâtre, blanchissant à l'extrémité aux ailes inférieures. Dessous d’un noir plus terne. Intervalles 1 et 2gris jaunâtre ou roux clair aux ailes supérieures. Corps entièrement brun noiratre. 54 Pourrait être une forme de Cahira : maïs il n’offre aucun point dans la cellule, et un seul à l’apex au lieu de deux. Java. Pamphila perfusca n. sp. Taille et port du précédent. D’un brun noir luisant avec un reflet roux clair sur les deux ailes. Aucune tache ni dessin. Franges brun clair. Dessous des ailes supérieures brun de suie avec un nuage gris-cendré sur les intervalles 1 et 2, et n’atteignant pas l'angle. Inférieures plus foncées avec un reflet rougeàtre assez prononce. Corps entièrement noir. Java. J'ai recu cette espèce comme les précédentes de M. Fruhstorfer. Pamphila biseriata n. sp. D'un noir fonce en dessus avec la frange des quatre ailes jaune orangé. Les ailes supérieures traversées par une très large bande fauve depuis l’origine des rameaux costaux sous l’apex jusqu’au milieu du bord interne. Cette bande est élargie supérieurement et recoit une tache noire carrée partant de la côte et couvrant le bout de la cellule, où le fauve pénètre sous forme de tache carrée entre cette tache et la base qui est noire et limitée par la nervure médiane. La base de l'aile est noire avec quelques poils jaunes et la côte tein- tée de fauve. Les ailes inférieures ont une tache transversale jaune orangé finissant en pointe courte vers la base. Le dessous des quatre est d'un jaune fauve. Les supérieures offrent une longue tache noire sur la base, une carrée au devant de la cellule, surmon- tée de deux petits points noirs et une bordure sombre qui devient noire à l'angle interne. Les inférieures sont jaune d’or avec deux séries de petits points noirs limitant la tache du dessus qui est plus claire. Il y a un point noir à la base de l'intervalle 7. La série supe- rieure à 4 points et l'inférieure est double, chacun de ses rangs ayant 4 à 5 points. L'espace abdominal est taché de noir près de la frange dans l'intervalle 2. 81 mill. © Zanzibar. Voisin de ?. Morantii Trim. Pamphila Lycorias n. sp. Noir, avec une bande jaune clair longitudinale, ailes supérieures noires avec la côte suivie d’une bande jaune citron presque jusqu'au bout de la cellule; puis une bande de la même couleur part de la base et remonte vers l’apex où elle s'arrête sur les intervalles 7 et 6. Elle est composée des taches ordinaires aux Pamphila, mais réunies en série complète : à la base de l’aile il y a une bandelette jaune suivant le premier tiers du bord interne. Franges jaune clair. 05 Ailes inférieures noires, avec une longue tache du même jaune sur le milieu du limbe. Frange orangée. Dessous d’un jaune pâle : aux supérieures deux {aches noires, l’une longue à la base, et l’autre triangulaire à l'angle interne, frange coupée de noirâtre aux premières ailes; jaune et précédée d’un liseré noir aux inférieures. Corps noirâtre, front à poils jaunes, ptérygodes à poils jaunâtres; anneaux de l’abdomen bordés de jaune. Dessus du corps et pattes jaune clair. 28 mill. Java. Pamphila Zetus n. sp. Noirâtre avec des taches hyalines sur les deux ailes. Aux pre- mières deux taches dans la cellule, allongées et séparées, puis quatre en ligne oblique entre les rameaux : celle de l’intervalle 2 presque opaque, celle du 3° grande et carrée, la suivante petite, sagittée et celle du 5° ponctiforme. Il y a parfois un point obsolète au bout de la cellule. A l’apex trois points qui s’allignent avec la série du disque et dont les deux supérieurs sont rentrants. Ailes inférieures avec trois taches hyalines jaune très pâle, comme toutes les autres, entre les rameaux de la médiane ; la plus rapprochée de l’espace abdominal très grande. Frange gris sale aux quatre ailes. . Dessous des supérieures noiratre autour et au dessous des taches, et couvert d’écailles jaunâtres à la côte et à l’apex. Infe- rieures entièrement couvertes d’écailles jaunes, et les taches cer- clées de noir inférieurement. Corps noiratre en dessus. Dessous gris jaunatre. Les deux pre- miers tiers de la massue jaures en dessous. g. 28 mill. — Java. Pamphila Vulso n. sp. Noir olivatre avec des taches hyalines. Sur les ailes supérieures il y a d’abord deux taches dans la cellule, dont la superieure plus petite. Puis deux points apicaux et quatre taches en ligne oblique leur faisant suite sur le disque jusqu’au bord interne : celle du 3° intervalle est en carré long et échancrée à l’extrémité : celle du 4: est sagittée et celle du 5° est ponctiforme. Enfin sur le 2° il y a une tache ronde presque opaque. La frange est gris sale, plus claire aux inférieures. Dessus des supérieures plus jaunatre, avec la tache du 2° intervalle continuée vers la base par du gris sale, et se fondant en une grande éclaircie. Ailes inférieures sans taches hyalines, comme en dessus, cou- vertes d’écailles jaunes et offrant près du bord de l’espace abdo- 56 minal une ou deux mouchetures plus foncées limitées par des écailles jaunâtres plus denses. Corps concolore en dessus. Ventre jaune clair. Palpes hérissés de poils écailleux blancs. 80 mill. G' et Q. Java. Ægocera elegantula n. sp. Aïles supérieures d’un gris noirâtre, couleur produite par des écailles gris jaunâtre très serrées qui couvrent le fond noir de l’aile. Celle-ci portant deux grandes taches olanches, une à la base, longue, à bord inferieur rectiligne, et le supérieur échancré en avant, ce qui empêche la tache d’être un triangle allongé. La deuxième en ovale irrégulier, située au delà du milieu, à bord extérieur droit, puis coudé au dessous de la cellule ; il y a une liture blanche au bord interne au dessous de la tache basilaire. Les deux taches sont bordées d’un liseré noir, suivi extérieurement d’une bandelette d’un ocracé tanné, bordée elle même d’un liseré noir. Entre les deux taches blanches il y a deux taches contigues de ce même ocracé séparées par un liseré noir et traversées chacune par une raie noire. Frange un peu plus claire, blanche à l’angle interne et précédée d’un liseré noir. Ailes inférieures d’un beau noir avec une grande tache basilaire, dépassant le milieu, d'un blanc pur. Frange blanche. ; Dessous noir avec les taches du dessus et la base des ailes supérieures blanches jusqu'au milieu. Corselet noirâtre, avec une raie blanche sur chaque épaulette, et deux autres sur la tête, gagnant le corselet. Abdomen blanc, avec les Ler, 2e et 4° anneaux lavés de roux pâle, une raie dorsale et le dernier anneau noir. Ventre noir avec une tache blanche sur chaque anneau. — (Collect. du Dr O. Staudinger). Espèce tres voisine d’Z. Trimenii Feld., mais distincte. Ægocera obliqua n. sp. Ailes supérieures noires avec deux bandes d’un jaune pâle, la première longitudinale comme dans Æ. magna Bull. et rectili- nea Bdv., partant de la base et s’arrêtant avant l’angle interne; elle est coupée de deux traits noirs, un au milieu et l’autre presque à son extrémité, puis une deuxième bande va de la côte, naissant un peu au-dessous de l’apex jusqu’au milieu du bord interne. La frange est jaune orangé. Les ailes inférieures sont orangées avec une grosse tache roux sombre au bout de la cellule et une large bordure du même roux, sinuée intérieurement, décrivant un sinus profond sur les rameaux de la médiane. Frange jaune orangé. Dessous semblable sauf la base et la côte des supérieures qui sont jaune sale. 57 Corselet noirätre avec une raie blanche partant de la tête et s’arrêtant sur le collier, palpes jaunes avec la base du 3: article noir. Poitrine, ventre et abdomen jaunes. Les dos des anneaux est marqué d’une moucheture brune. Pattes et cuisses jaunes. Antennes noires, blanches en dessous. G. 28 mill. — Loko. Afrique occidentale, (Collect. Dr Stau- dinger). Zygæna Cyanoxantha n. sp. Ailes d’un noir bleu à reflet bleu d’acier. Les supérieures à cinq taches jaune orangé, bordées de noir ; une première tache trans- versale sur l2 base, allant de la costale au bord interne, deux sur le milieu très espacées, une plus grande que les autres à l’apex et une petite à l’angle interne. Ailes supérieures noir à reflet bleu d'acier. Dessous noir à reflet bleu métallique. Taches des ailes supérieures oblitérées, peu distinctes, excepté l'apicale et celle de l’angle interne.Corps et abdomen du même bleu métallique. Palpes et face externe des tibias rouge cramoisi. Epaulettes avec une ligne du même rouge du côté interne. 1 &. 17 mill. — Abyssinie (Collect. D' Staudinger). Eusemia triangularis n. sp. Robuste, noire, ailes supérieures traversées obliquement de la côte qui n’est pas atteinte, à l’angle ,interne par une bande, droite, jaune pale. Ailes inférieures noires avec un triangle jaune pâle partant de la base et dont la pointe touche presque le bord postérieur et la base le bord antérieur : son côté externe est un peu convexe. Dessous semblable avec la base des ailes supérieures t-intée de jaune pâle et un trait triangulaire au milieu de la cellule. Franges noires aux quatre ailes, mais jaune pâle en face de la pointe du triangle aux inférieures. Corps noir en dessus, 2° article des palpes avec une tache blanchâtre au bout. Poitrine, abdomen et tibias jaune orangé. Antennes longues, renflées à l’extrémité, qui se courbe en arc de cercle, noires. 45 mill. Cameroons infér. (Coll. Dr. Staudinger). Spilosoma Robleti n. sp. Taille de fuliginosa L. Aïles supérieures d’un brun de bois, avec une raie noire médiane, longitudinale, allant de la base jus- qu’au bout de la cellule. Frange plus claire. Ailes inférieures d’un blanc jaune, avec l’espace abdominal et la frange jaune-clair. Dessous des supérieures gris jaunâtre, avec le milieu blanchâtre et la raie faiblement reproduite. Ailes inférieures semblables, mais lavées de jaune au bord antérieur. Corselet concolore. Abdomen jaune doré, avec une tache noire dorsale sur chaque anneau et une D8 autre plus faible sur leur flanc. Antennes courtes, pectinées. Pattes jaune foncé; tarses noirâtres. Madagascar. — Dédié au R. P. Roblet, missionnaire à Mada- gascar, auteur de la carte de cetteile et lauréat de l’Institut. Areas Colini n. sp. Taille d'aspersa Mab. Aïles d'un blanc uniforme et pur. Frange blanche. Nervures indiquées en gris cendré. Dessous semblable. Corps blanc de neige. Dos des anneaux d’un jaune pâle. Pattes blanches. Antennes à tige blanche et à lames rousses. Q®. 52 mill. Madagascar. Dédié au R. P, Colin, directeur de l'Observatoire Royal de Mada- gascar. Collect. des RR. PP. de Joannis. Naclia tristigma n. sp. Ailes d’un brun roux. Les supérieures élargies à l’apex et portant trois grosses taches semi transparentes d’un rouge orangé; deux superposées au milieu ; la costale plus petite, l’inférieure traversée par la nervure sous médiane; la troisième au delà du milieu, coupée par le 2° rameau de la médiane. Ailes inférieures concolores avec une tache diffuse rougeatre, sur la cellule. Dessous semblable, mais plus roussatre. Corps brun en dessus, avec des pinceaux de poils à la base du corselet et l'abdomen rougeâtres; celui ci porte trois rangées de taches orangées, une dorsale et deux latérales. Dernier anneau orange. Dessous brun clair. Antennes rougeâtres, finement crénelées, à lames fines, noires. Q. Sierra Leone, (Coll. D' Staudinger). Pachypasa directa n. sp. Ailes supérieures brun chocolat, plus clair au bord; frange noire précédée d’un liseré clair ou cendré. Une raie noire, doublée en dehors de cendre lilas part de la côte avant l’apex et atteint le bord interne pour se relever et remonter vers la base où elle se brise en un angle avant de rejoindre l’attache de l’aile. L'espace compris entre cette ligne et le bord interne est d’un brun tanné très clair ainsi que la côte vue par la tranche. On voit sur l’espace terminal une série de traits courts et noirâtres, partant de la nervure et allant en oblique s'appuyer chacun sur un rameau. Un peu avant le milieu de l’aile une raie noirâtre doublée de gris descend de la côte jusque sur le milieu de la ligne brisée. La base de l’aile est teintée de roux plus vif. Les ailes inférieures sont d’un jaune clair lavé de roussâtre, surtout aux bords. La frange est noirâtre. Le dessous des quatre ailes ainsi que le corps est jaune tanné. Les épaulettes sont brun chocolat teinté de 09 rouge. Le dessin de cette espèce est presque le même que celui de C. Graberii Dew., qui est noiraâtre et dont la ligne n’est pas brisée au bord interne des ailes supérieures, et aussi du C. scapularis Feld. Afrique occidentale, Gabon. Gonometa argibasis n. sp. Ailes supérieures d’un brun roux avec les bords un peu plus foncés. Une raie noire ondulée part de l’apex et descend en oblique jusque vers le premier tiers de l'aile, près de la base; elle est doublée de gris en dehors. Les ailes inférieures sont noirâtres sans dessins avec la base d’un blanc pur. Cette couleur n’oceupe que le tiers du limbe et forme une grande tache basilaire à bords lacérés par des rayons noirâtres qui suivent les nervures. Les franges sont teintées de rougeàtre. Le dessous est semblable au dessus avec les nervures très saillantes, mais la raie des supé- rieures n’est pas reproduite. Le corps est d’un brun noirâtre, plus foncé en dessous. Le dos et le flanc des trois derniers anneaux est fauve brûlé. Les anten- nes sont crénelées, courtes, à lames courtes et noiratres. Une Q. Afrique occidentale, Guinée. Cette espèce ressemble un peu à @. bicolor Dew. Catephia Cazeti n. sp. Ailes supérieures d’un gris foncé avec la moitié basilaire plus sombre. Sur ce fond on distingue deux lignes noires, une basilaire précédée d’une autre, près du corps et s’affaiblissant jusqu’au bord interne; puis une autre passant sur les rameaux, brisée en trois angles bien accusés, le dernier près du bord interne est double et forme un M, uñe liture noire part du premier angle de la ligne brisée et va jusqu’à la côte en oblique, sur l’espace terminal il y a une ombre brune qui finit par doubler la ligne brisée. Les ailes inférieures sont blanches, fortement ombrées de noirâtre aux bords, et la moitié terminale des rameaux est épaissie de noir. La frange est blanche et coupée de gris. Le dessous des ailes est tout blanc avec la moitié apicale des premières ailes d’un gris plombé et une tache mal arrêtée plus sombre au bout de la cellule. Le corps est du même gris que les ailes supérieures ; l'abdomen un peu plus clair et presque blanc en dessous. Les antennes sont sétacées et épaisses. 50 mill. G. Madagascar. Dédiée à Mgr. Cazet, vicaire apostolique à Madagascar. — Col- lect. de Joannis. 60 Penicillaria pyrospila n. sp. D'un brun gris et rougeâtre. Ailes supérieures traversées par une raie noire très droite allant de la côte au bord interne un peu avant le milieu. Cette raie asssez large est marquée d'une fine linéole blanche ; au bout de la cellule il y a deux petits points noirs écartés. Puis vient une lignenoire tres fine passantsur les rameaux, peu sensible sur le limbe où elle est indiquée par de petits points, et venant aboutir au bord interne où se trouve entre elle et la raie précédente une tache assez grande, brune contrela ligne et marquée de deux arcs noirs doublés de plus clair et d’un rose feu contre la raie. L’apex est teinté de carné; il en descend une ligne fine oblique qui s’efface sur les rameaux de la médiane près d’une tache en point allongé d’un blanc pur, surmontée d’une petite tache rougeatre. Frange presque blanche. Ailes inférieures brun rougeâtre avec la base d'un blanc jau- nâtre, les nervures marquées en brun et un commencement de raie blanchâtre, double et ombrée de noirâtre à l'angle interne. Frange blanchâtre. Dessous des supérieures à bord interne jaunâtre, le milieu gris carné, une éclaircie lilas à l’intérieur et la tache blanche très nette. Inférieures d’un rose carné, strié de brun avec un rang de traits blancs sur le milieu des rameaux et au-dessous une tache rougeàtre sur le milieu. Puoitrine blanche. Palpes liserés de blanc. G. 30 mill. Madagascar. Collect. de Joannis. Anthophila subolivalis n. sp. D'un gris blanc avec des taches d’un gris olivatre tres pale. Toute la côte gris blanchâtre, striée de gris olivâtre. Une grande tache de la même couleur occupe tout le bord externe et s’avance en pointe arrondie en remontant jusqu’au bout de la cellule, et correspond à une des stries ou hachures de la côte. Sur cette tache on distingue une ligne fine, noirâtre, subterminale, courbée à l’angle interne. Le bord interne est occupé, sauf la base, par une grande tache en ovale irrégulier, plus pale que la précédente et divisée par trois lignes ondées correspondant avec les inter- valles plus clairs des hachures de la côte, et semblent des lignes interrompues sur le disque. Ailes inférieures blanc jaunâtre, avec un liseré plombé avant la frange qui est blanche. Dessous des ailes supérieures gris jaunâtre, ombre de brun avec la côte jaunâtre, et le bord interne blanchâtre, un point diffus brun dans la cellule. Ailes inférieures blanches avec un fin liseré ter- minal brun. Corps gris jaunâtre. Abdomen plus clair, presque blanc en dessous. 20 millim. Tamatave, paraît vivre sur les PAaseolus. 61 Selenis dimidiaria Mab. Æupithecia dimidiaria Mab. Nous avions décrit cette espèce comme une Géomètre d’après un exemplaire privé de tête et de corps, c’est une selenis voisine de l'espèce suivante et la plus petite de toutes. Selenis semiscripta n. sp. Un tiers plus grande que dimidiaria, et la moitié de S. affulgens Saalm. Ailes d’un brun rougeûtre. Les ailes supérieures portant une bande longitudinale commen- çcant à l’apex, s’élargissant vers la base et couvrant tout le corselet ; près de l’apex une raie blanche commence sur l’apex, et s’avance jusqu’au rameau 5, d'où elle n’est plus annexée que par un filet noirâtre qui va au bord interne. Une deuxième ligne, plus fine décrit un angle sur la bande blanche costale et va en oblique rejoindre le bord interne, là elle passe sur les ailes inférieures où elle est peu visible, et, relevée d’écailles grises, va toucher le bord abdominal au dessus de l’angle. Le dessous des quatre ailes est d’un gris luisant, uniforme, avec une ombre vague sur le milieu, les inférieures ont avant la frange une série de points noirs, moins visibles aux supérieures. La tête et l’abdomen sont bruns. Le corselet et le 1°" anneau blancs. En dessous le corps est gris blanc. Q. — 20 mill. Landana, côte occid. d'Afrique. Marmorinia argyrographa n. sp. Ailes supérieures d’un brun rougeñtre ou violet clair; côte suivie par une bandelette blanche avec les rameaux costaux rayés de la même couleur. Trois fines lignes blanc d'argent les traversent, une droite sur la base, une deuxième sur les rameaux décrivant un angle, une troisième sinuée part de la côte près de l’apex et se continue par quelques points noirs, une rangée de petits points semblables précède la frange; enfin la cellule est fermée par un trait blanc. Ailes inférieures bicolores, la partie basilaire jaune fauve, la postérieure concolore aux supérieures et traversée par 4 petites lignes blanches correspondant aux deux extrêmes des premières ailes. Frange des quatre ailes brun rouge vif. Corps concolore. Dessous d’un jaune rougeatre, plus clair à la base ‘avec un petit point cellulaire noir et les franges noiratres. Corps et abdomen jaunâtres. Antennes et une raie entre les yeux blanc d'argent. 2e article des palpes triangulaire, très développé. GS. 15 mill. Madagascar. 62 Micronia albidiorata n. sp. Taille et port de semifasciata Mab., mais plus blanche, à réflet pacré; sur les ailes supérieures la bandelette blanche qui traverse l'aile obliquement est moitié moins large, droite et non courbe. Sur l’espace terminal les stries grises délimitent en outre une autre bandelette blanche très nette, finissant en une pointe supérieurement. Les ailes inférieures sont à peu pres semblables à celles de l’espèce citée. La frange des aïles supérieures est brune, précédée d’un fort liseré noir: aux inférieures le liseré s'arrête avec le lobe qui est caudiforme et marqué d’un point noir sur son extrémité. Le dessous offre une difference capitale : il est entièrement d’un blanc nacre, et non plombé ou teinté de noirâtre. La côte des supérieures est seulement marquée de hachures ou stries noirâtres, comme en dessus. Le corps est blanc. Congo. Amaurinia erythraria n. sp. Ailes supérieures d’un gris rougeàtre ou violet clair, tirant sur le rose, et couvrant toute l’aile jusqu'à l’espace terminal où cette cou- leur s’arrête suivant une ligne brisée pour laisser le bord d'un jaune vif. La première brisure a lieu sous l’apex avec le 4° rameau; la bordure s’élargit ensuite et se retient de nouveau près de l’angle. Ailes inférieures rouge aurore jusqu’au premier tiers à la base, puis jaune strié de rouge, avec une bordure rouge comme la base et la frange jaune. Dessous plus pale mais avec les mêmes dessins, sauf les ailes inférieures qui sont en entier d’un blanc jaunâtre lavé de rose pâle à la base et sur les bords. Corps rose; abdomen jaunâtre en dessous; antennes pectinées jusqu'aux deux tiers à pointe filiforme. La femelle semblable. g'etQ. 17 mill., Madagascar. Collect. de Joannis. Hemerophila Mauritiaria n. sp. Le dessus des ailes est d’un brun de bois avec des lignes et des dessins empâtés de noir. Les ailes supérieures ont sur la base deux lignes, un peu obliques, l’extérieure dentée ; puis une autre ligne passe au-delà du milieu, atteignant le bord interne près des deux précédentes. Ces lignes sont empâtées de noir inférieurement, ce qui forme comme une bande longitudinale sur le disque, qui va jusqu’au bord externe où elle produit deux taches un peu confon- dues. Toute la partie supérieure de l'aile est plus claire, ainsi que l’apex. Les ailes inférieures sont plus sombres et marquées sur le milieu d’une raie noire, dentée qui s’affaiblit vers la côte. Cette ligne est doublée inférieurement d’une bande noirâtre où se 63 détache une bandelette formée d’écailles bleu cendre. Le bord est fortement crénele. Le dessous est d’un gris jaunâtre avec les bords largement ombrés; la ligne transversale dentée est marquée en noir et il y a un point cellulaire aux quatre ailes. Les antennes sont pectinées à lames brun noirûtre. La femelle est très diftérente : elle est d'un gris jaunâtre terne avec les dessins du mâle, mais indiqués seulement par des ombres ou réduits à trois lignes de points. G' et ©. 35 mill. Ile Maurice. Tephrosia griseoalbata n. sp. Ailes supérieures d’un gris de poussière, parsemées de petits atomes plus foncés, surtout à la base; elles ont en outre des dessus confus où l’on distingue une subterminale noire, dentée, parallèle au bord et marquée en blanc, puis sur les rameaux, une ombre noirätre parallèle à la ligne dentée, marquée par une série de points noirs, et doublée intérieurement d’une ligne noire, part du bord interne et va en s'oblitérant vers la côte. Enfin sur la base encore une raie transversale peu marquée. Ailes inférieures blanchâtres, sur le milieu la ligne de points noirs se continue très distincte, doublée en dehors d’une ombre roussâtre très faible. La frange est grise aux quatre ailes et pré- cédée d’une ligne de points noirs, placés entre les rameaux. Le dessous des ailes supérieures est d’un gris foncé, sous la partie apicale ombrée de noirâtre et un petit point cellulaire aux quatre ailes. Les inférieures sont blanches avec le bord antérieur semé d’atomes foncés. Le corps est gris et les antennes sétacées. G. 27 mill. Madagascar. Boarmia atrilunaria n. sp. Dessin des ailes d’un gris noirâtre à dessins noirs ombrés de noirâtre fonce. Les ailes supérieures sont traversées par plusieurs lignes allant de la côte au bord interne : d’abord une basilaire commencant par une tache costale; un gros anneau noirâtre dans la cellule avec le centre gris; au delà une ombre vague, rousse, marquée vers la côte d’une moucheture noire; puis une raie noire, interrompue et limitant l’espace terminal qui est beaucoup plus noir que le reste de l’aile, et sur lequel se détache une raie, mal écrite à grosses dents, blanchâtre, appuyée intérieurement à une tache noire subapicale, et à une deuxième plus forte que traverse le rameau 5. Il y a un rang de points noirs avant la frange. Ailes inférieures foncées avec un anneau noir cellulaire, 64 et les deux raies extérieures bien marquées en noir, doublées de gris jaunâtre; frange précédée d’une série d’arcs noirs. Dessous des quatre ailes d’un jaune roussâtre ombré de noirâtre, avec une large bordure brun foncé aux supérieures, laquelle est interrompue par la couleur du fond au-dessus de l’angle; une grosse tache noire cellulaire, précédée d’une autre moins foncée sur la base. Les inférieures plus jaunes, avec un arc cellulaire, et la bordure presque concolore. -Q 50 mill. Ile Maurice. Boarmia Antelmaria n. sp. Ailes d’un gris blanchâtre, nuagé de gris et de roussàtre avec les dessins suivants mal arrêtés et confus : sur la base une double ligne dentée, peu distincte, se perdant sur les inférieures. Sur le milieu deux raies, limitant une bande assez large, évasée à la côte et dont l’intérieur est ombre de gris et de roux clair; elles passent sur les ailes inférieures, l’interne est droite, et l’autre dentée décrit un grand sinus. Un point cellulaire noir. Une raie noirâtre subterminale dentée, blanche, est marquée aux premieres ailes par des taches noirâtres qui y sont accolées intérieurement : il y en a une double à l’apex, deux plus fortes, traversées par le rameau 5, et deux plus faibles à l’angle. Aux secondes ailes on voit la même ligne moins nette, noyée dans les stries et le roussâtre qui recouvrent l'aile, mais occupée en dessus de l’angle anal par une bandelette noire assez forte. Dessous d’un gris jaunàtre; ombré de noiràtre à l’apex des pre- mières ailes, un peu moins au bord postérieur des secondes. Un fort point noir cellulaire sur les quatre. Antennes du mâle pectinées jusqu'aux deux tiers. La © plus grande à dessins plus confus. G' 45; Q 48 mill. Ile Maurice. Nous l’avons dédiée à M. Antelme de qui nous la tenons. Boarmia subocularia n. sp. Ailes à fond blanc, traversées par des bandes noirâtres, réduites à des taches assez fortes. D’abord à la base une raie brune angu- leuse, ombrée de noirâtre intérieurement, et portant de deux taches noires costales. Au bout de la cellule sur la côte, une tache noire et lui correspondant près de l’angle interne une tache brune com- posée d’une raie noire et de deux mouchetures qui lui sont accolées en dehors entre les rameaux 2 et 3 et 3 et 4. Au-dessous de l’apex deux mouchetures brunes. Bord externe suivi d’un rang de petites taches noires placées entre les nervures. Apex rembruni. Ailes inférieures avec une raie noire, droite jusqu’en face de la cellule, puis retournant au bord abdominal par un angle obtus; près du bord elle est doublée d’une bandelette maculaire noirâtre. 69 Il y a en outre un point noir au-dessous du sommet de l'angle. Base parcourue par une raie sinuée interrompue au milieu. Les quatre ailes étant couvertes d’atomes noiratres épars. Dessous blanc avec la reproduction des mêmes dessins, mais affaiblis. Corps blanc. Antennes pectinées. cd. 90 mill. Afrique occidentale. Hypochroma signifrontaria n. sp. Ailes blanches nuagées de gris plombé très léger, surtout aux bords. On voit les lignes suivantes fines et noires : une basilaire faisant un angle ouvert sur 1 et 2, une deuxième traversant la cellule et s’arrêtant sur la médiane, une troisième courant sur les rameaux, et décrivant un grand sinus, à grandes dents, dont le sommet se prolonge en pointe sur les rameaux ; enfin une fine ligne blanche sur l’espace terminal. Ailes inférieures semblables, avec les mêmes lignes, sauf celle de la cellule. Un liseré gris cendrée avant la frange. Dessous d’un blanc pur avec une bordure commune d’un noir foncé : aux supérieures elle s’épaissit à l'apex, et ne touche pas le bord, puis se rétrécit au dessous du premier rameau de la médiane, s’écartant tout à fait du bord et s'arrête un peu avant l'angle. Un trait noir ferme la cellule. Aux extrémités elle se divise en deux parties par un étranglement peu coloré entre les rameaux ? et 3, et ne touche pas le bord. Antenues crénelées à longue pointe nue. Front blanc avec une bande noire allant d’un œil à l’autre, plus forte que dans les autres espèces. G'. 36 mill. Mayotte. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVII. 9 : tfeR sé HAS Ft à JAM Lis Abe! AU ù ui = lou f 1 LIL: L ” ‘ \ ñ sara TOME TRENTE-SEPTIÈME | ; numéro doit. être conservé; il ne sera pas envoyé une seconde fois. BRUXELLES D LL AU SIÈGE Po LA SOCIÈTE |: à RP 20, RUE DU MUSÉE, LUS fer ! ! —— 10m | SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Il Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 4 février 1898. PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. L. Coucke, de Crombrugghe, de Selys-Long- champs, Fologne, Hippert, Kerremans, Ledrou, Michels, Robbe, Séverin, Thirot, Van Nerom et Bergé, secrétaire. MM. Becker, Candèze et Lameere ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. M. Tosquinet nous fait part de la mort de M. Westwood, président d'honneur de la Société Entomologique de Londres, professeur de Zoologie à l'Université d'Oxford et membre honoraire de notre Société. Les services rendus à la Science par le défunt sont consi- dérables. Ses nombreux travaux font autorité en entomologie ; tout le monde a présent à l'esprit les magnifiques publications dont il est l’auteur, parmi lesquelles il faut citerles Arcana E'ntomologica. Sa perte laisse un grand vide parmi nous, si éprouvés déjà par la mort de plusieurs de nos membres honoraires. Une lettre de condoléances sera adressée à la famille du défunt et à la Société Entomologique de Londres. Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : M. Martin Jacoby, de Londres, membre de diverses sociétés entomologiques, présenté par MM. Séverin et Kerremans. M. Alexandre Bau, naturaliste à Berlin, présenté par MM. Séve- rin et Kerremans. Et M. Paul Roelofs ; ce dernier était déja te associé de notre Société. Démission. Le Conseil a recu d'autre part, la démission de M. le Dr Hallez, membre effectif. Correspondance. M. Thomson remercie pour sa nomination de membre honoraire ; il fait hommage de son portrait à notre Société. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, Ÿ. XXXVII. 6 68 — M. Dognin remercie pour sa nomination de membre effectif. — MM. Candeze et Forel font don à la Société de divers tirés à part de leurs travaux. — Remerciements. Communications. M. Hippert dépose pour les archives une note complémentaire sur ses captures de Lépidoptères en Belgique. — M. Bergé informe l’Assemblée que le Conseil organise une série de conférences ayant pour but de vulgariser l’Entomologie; la date et l’ordre du jour de ces dernières seront réglés ultérieurement. —M.Séverin demande la parole et fait la communication suivante: La direction du Musée Royal d'Histoire Naturelle m'a chargé de vous faire connaître que la famille Reïber, en exécution du vœu exprimé par feu Ferdinand Reiber de Strasbourg, vient de faire don au Musée de la collection d’Insectes recueillis par le regretté entomologiste. Cette collection comprend environ 6500 espèces representées par 25722 exemplaires d'une conservation et d’une préparation parfaites. Elle se compose notamment des Hémiptères ayant servis au catalogue de l’Alsace et de la Lorraine de MM. Puton et Reiber. La collection locale de Cicindèles, Carabiques et Curculionides contien- nent de beaux et rares spécimens. Nous nous réjouirons certainement de voir ces précieuses séries s'ajouter aux éléments d’études réunis chez nous. Je me propose de présenter prochainement une note plus étendue sur la valeur scientifique du don qui nous est fait. Travaux présentés. L'Assemblée vote l’insertion au présent numéro des Annales de notices dont il est donné lecture; elle décide en outre de publier, dans un des prochains numéros, un essai de groupement des Buprestides par M. Ch. Kerremans et un travail sur les Chrysomélides de Belgique par M. de Moffarts. Excursion. L'assemblée décide, sur la proposition de M. Hippert de se rendre le Dimanche, 12 mars prochain, à Auderghem. Départ de la gare du Luxembourg à 8 h. 14 m. du matin. La séance est levée à 9 heures. 1. Pseudolucanus atratus Hope. . . . . . . Kurseong. Ein G. 2. Lucanus lunifer Hope. . . . . . . . . Kurseong. Ein grosses Männchen. 3. L. Mearsesi Hope. . . . Kurseong. Mehrere grosse und kleine Männchon He Weibchen. ML Canton Hope trlesnhemtstle Melon ls] Kurseong. CL Q. DL SR PAEDY deu ins lungeuhelhien 1Kurseong. GAL NMestermannt Hope UNI es ut. Kurseong. 7. Cladognathus Giraffa Fals . . . . . . Kurseong. Die erste Sendungen enthielten Hchrere Exemplare von diesem schônen Käfer. Die Männchen gehôrten zu den grôüssten aber es fand sich auch die var. Girafoides var. In den letzten Sendungen würde diese Species durch die folgende ersetzt. 8. Cladognathus Confucius Hope . . . . . . Kurseong. Einige G' und Q. 9. Metopodontus castaneus Hope . . . . . . Kurseong. Dieses Thier scheint immer selten und kommt in vereinzelten Exemplare vor. 10. AZ. biplagiatus Westw . . . . . . . . Kurseong. Seltea. 11. Prosopocelus Buddha Hope. . . . . . . Kurseong. 69 INSECTES DU BENGALE 26° mémoire. LUCANIDEN, von G. Albers. Sehr selten. Zwei grüssere und zwei kleine Männchen und zwei Weibchen. Die grôssere Männchen sind etwas grôsser als das von Parry, auf Zab. X7I, f. 3 der Trans. of the Entom. Soc. of London, 1870, abge- bildete Stück und weichen dadurch ab, dass ihre Mandibeln unregelmässig gezähnt sind. Der kleine Zahn, welcher in der Abbildung auf die stumpfe Basalzahn folgt ist nämlich an der linken Mandibel mehr nach vorn gerückt und kräftiger entwickelt, fehlt dagegen an der rechten Mandibel vüllig, während bei ihr die Zähnchengruppe vor dem Gabel- zahn am Ende mit einem kräftigeren Zahn beginnt. 70 F2. 15. 14. 15. 20. 21. Das noch unbeschriebene Weibchen gleicht dem Mäunchen in der Färbung vôllig, ist jedoch auf Kopf und Vorderrücken glänzend, indem die feine Granu- lirung des Männchens auf dem Kopfe durch eine grobe auf dem Vorderrücken durch eine feinere Punctirung ersetzt wird. Die Hinterwinckel des Vorderrückens sind breit abgerundet, die Vorder- schienen am Ende etwas nach aussen gebogen, der Gabelzahn dreispitzig mit kurzer hervortretender Mittelspitze und. die Bedornung der vier hinteren Schienen auf der Aussenkante nur schwach. Odontolabis cuvera Hope. . . SUD rm Kurseong. Zwei kleinen Männchen, von den das Eine der periodonten Form angehôrt, das Andere aber schon den Uebergang zur RUE Form bildet. DSr0a Hope ne +50. : .1Qu °OKurseong. Ein der telodonten Horn sal ein Mr amphiodonten Form angehôriges Männchen. Heblucanus lauca: Olhiv.-. "41 LATE AMNTKurséong. Mehrere Exemplare Männchen sowohl wie Weibchen. N. castanopterus Hope . . . . . Kurseong. Scheint nicht selten. Einige Ha oplure hatten auf den Hügeldecken eine schôn hellgelbrothe Farbe, wogegen andere, wie auch sonts wohl vorkommt, kastanienbraune Flugeldecken hatten. Kein Uber- gang zwischen diese Farben fand sich vor. Da die helle Farbe häufiger vorkommt, ist es môglich dass die Käfer sich durch Faulung verfärben. Es würde interessant sein, wenn uns der Herr P. Braet über dise Farbenänderung etwas näheres mittheilen konnte. . Hemisodorcus nepalensis Hope . . .: . . . Kurseong. Ein grosses Männchen und ein Q. . Eurythachelus Tityus Hope. . . . . . . Kurseong. Mehrere Männchen verschiedener Grôsse und einige Weibchen. HN ReCheE Hope ENTRE, Kurseong. Eine Anzahl Männchen das CET « DorCts Antæus Hope JIUINQU, TN 10 HARurseong: Ein Männchen. D. : Han Hôpe SUEDE Moy. doeurseong. D. se AVestw. ID NOHOQNSS 615 14 ROME aEseoNng. TA DieStellung dieses interessanten Käfers im System ist noch eine zweifelhafte und wird durch die Kennt- niss des vorliegenden Stückes nicht weiter auf- geschloszen, da dasselbe auch nur ein Weïbchen ist. Das vorstehendes Verzeichniss giebt gewiss nur eine noch lückenhaîfte Uebersicht der bei Kurseong vorkommenden Lucaniden. Hoffentlich gelingt es weitere eifrigen Nachforschungen der dortigen Sammler noch manches Fehlende herbeïizuschaffen. Namentlich würde die Entdeckung des Männchens zu no 21 (Dorcus rudis West.) hôchst interessant und dankeswerth sein. INSECTES DU BENGALE. 27e Mémoire. PASSALIDES. Les Passalides, qui sont peu nombreux, ont été déterminés par M. Kuwert de Wernsdorf. Il n’y a reconnu que les trois espèces suivantes : Taeniocerus bicuspis Kaup. . . . . . . . . Kurseong ASTM I CANIETER, nee ND 1 © . 1dRemxseong Pibertuslentdtrus … … … … … . BW ent Kursenng VERZEICHNISS DER VON HERRN JEAN VAN VOIL.XEM IN JAPON UND BEI MANILLA GESAMMETEN UND IN Musée RoyAL D'HisToiRE NATURELLE DE BELGIQUE AUFBEWARTETEN LUCANIDEN ('). I. Lucaniden von Japon. l. Lucanus maculifemoratus Motsch. . . . . . . Yesso. Ein grosses G' und mehrere Weibchen. 2. Psalidoremus inclinatus Motsch. . . . . . . Yesso. Stücke verschiedener Grôsse und mehrere Weibchen. 3. Priomognathus angularis Waterh . . . . Nipon-Nord. Zwei grôszere Männchen. 4. Macrodorcus rectus Motsch . . . . . . Nipon-Nord. Eine Anzahl Männchen und Weibchen aller Grôssen. () Voyez dans les Awnales de la Société Entomologique de Belgique, l'itinéraire sulvi par M. Jean van Volxem dont nous déplorons la mort récente. Ses collec- tions d’Articulés qu’il avait réunie pendant son tour du monde, ont été géné- reusement données au Musée par sa famille, 72 5. M. rubrofemoratus v. Vollenh. GR A. tr Nippon: 0 del Einige G' und Q verschiedener Grôsse aus Nipon ohne nähere Angabe des Fundorts. Nur bei einem Weibchen ist Nord-Nipon angegeben. Die von Snellen van Vollenhoven (7'ijdschrift voor Entomologie, Jahrg. VIIT, 1865, Tab. II, p. 2) abgebildete Käfer ist sicher nicht das Weibchen seines Z'urytrachelus rubrofemoratus ; sondern wohl das Weibchen von Macrodorcus striatellus Motsch. Das Weiïibchen des rubrofemoratus hat dieselben rothen Schenkel wie das Männchen und keine pünct- streifigen Flügeldecken. Auch sind seine hinterste Schienen an der Aussenkante ohne Dorn. Daneben zeichnet es sich dadurch besonders aus, dass der Gabelzahn am Endeseiner, etwas mit der Spitze gebo- genen Vorderschienen, dreispitzig ist. Dabeiï reichen die beiden ausseren Spitzen gleich weit vor, während die mittlere, etwas hôher liegende Spitze ein wenig zurückbleibt. M. striatellus Motsch . . . . . . Nipon-Sud u. Nord. Mehrere Männchen und Weïbchen verschiedener Grüsse sowohl aus dem Nôrdi. wie aus dem Südl. Nipon. M. montiragus Lewis. . . . . . . . . Nipon-Nord. Einige Weiïibchen. Eurytrachelus platymelus Saunders . . . . . Kioto. Ein einzeln Männchen. II. Lucaniden von Manilla. . Odontolabis Alces Fahr. Mehrere sowohl der mesodontea, als auch der amphiodontea und der priodontea Form angehôrige Stücke und ein Weiïbchen. Eurytrachelus Titan Boisd. Das einzige, sehr grosse vor- liegendes Männchen gehôrt der Form an, bei welchem der erste Zahn der Mandibeln nahe der Basis steht und nach innen gerichtet ist. Ob diese Forme aber von der andern Form,-bei welcher, mindestens bei den grôsseren Stücken, der gedachte Mandibülzahn mehr nach vorn gerückt und mit der Spitze nach vorn gerüstet ist, ist mir noch zweifelhaft. Für die Verzahung der Frage spricht der Umstand dass bei der ersteren Form der Oberlippenkiel beständig schmäler ist. Auch habe ich nur diese Form bisher von den Philippinen gesehen. Weiïbchen, deren 73 Kenntniss die Frage wohl entscheiden kônnten, habe ich mir von den Philippinen noch nicht verschaffen kônnen. 3. Æ. cribricollis Chevr. Eine grôssere Anzahl Männchen verschie- dener Grôsse und einige Weibchen. 4. Prosopocodus lateralis Hope. Ein Weibchen. 5. Aegus philippensis Deyrolle. Mehrere Männchen verschiedener Grôsse und einige Weibchen. 6, Fiqulus manillarum Hope. Ein einzelnes Stück. INSECTES DU BENGALE. 26° mémoire. NOTES ON A SMALL COLLECTION OF LANGURIIDÆ FROM BENGAL IN THE ROYAL BELGIAN MUSEUM by W. WW. Fowler. I have lately received from M. Severin a small collection of Languriidæ collected in Kurseong, Bengal, by the R. P. Braet and in Barway by the R. P. Cardon; it contains only six species, but of these the rare and interesting Pentelanquria elateroides is repre- sented by a large series of more than eighty examples; there are three specimens of Pachylanquria metasternalis Crotch, one of the largest and finest of the Languriidæ, five of Tetralanguria pyrami- data, which appears to be a somewhat widely distributed insect, and one of a Languria which is perhaps Z. nigrina Wied.; the other two species are new, one being a tricolorous banded Zanguria, and the other a somewhat small but handsome Doubledaya. Of these I append the descriptions : Languria virgata n.s. Elongata, parallela; capite nigro, thorace rufo, elytris tricolo- ribus, ad basin cœruleis, ad apicem nigris, media parte rufa ; capite triangulari, distinclius punctalo, antennis rufis, apicem versus nigris, articulis 7-8 leviter dilatatis, 9-11 latioribus, clava minus compacta, triarticulata ; thorace latitudine paullo longiori, distincte remotius punctato, lateribus antice leviter rotundatis, ad basin sensim contraclo, basi depressa, depressione utrinque striola brevi instructa; scutello rufo ; elytris fortiler seriatim punctatis, apicibus rotundatis, stria suturali ad apicem fortiter impressa ; pedibus ferrugineis, partim nigris ; corpore sublus rufo, tribus uliimis segmentis abdominis abruple nigris; lineis coxalibus nullis vel obsolelissimis. — Long. 5 1/2-6 mm. 74 Elongate, parallel, variegated, the head being black, the thorax red, and the elytra tricolorous, blue at base, black at apex and red in the middle, the proportions being almost equally divided; the underside of the body is red with the three apical segments of the abdomen black; head triangular, rather strongly punctured; antennæ half red and half black, with a rather loose three-jointed club, joints 7-8 somewhat dilated; thorax a little larger than broad with sides gently rounded in front and gradually narrowed behind, distinctly punctured, impressed at base, the basal impression being coarsely punctured and furnished with a small longitudinal stria on each side; scutellum red; elytra with regular rows of large and deep punctures, interstices narrow and indistinetly sculptured; legs fer- ruginous, with the apical half of the femora black, and some- times the anterior tibiae partly fuscous; coxal lines wanting or very obsolete. Barway, Bengal (P. Cardon) : three specimens. The only two species at all resembling this are Zanguria trifasciata. Say ; from North America and Dasydactylus sellatus (Languria sellata Crotch.), from Mexico. Doubledaya Severini, n. sp., Mas. Elongata, nitida; capite, thorace, corporeque subtus læte rujis, elytris cæruleo-cyaneis, abdominis ultimo segmento fusco, antennis pedibusque nigris; capite triangulari, asymmetrico, lævi; antennis teretioribus, clava lata, compressa, A-articulata; thorace vix transverso, antice valde rotundato, postice sinuatim contracto, subtilissime vix evidenter punctato, ad basin depresso, impres- sionibus utrinque longitudinalibus divergentibus ; scutello rufo; elytris apicem versus sensim contractis, seriatim punctalis, interstitiis alutaceis ; tribus penultinis seymentis abdominis late utrinque impressis, punclatis ; prosterno levissime transversim rugoso; pedibus anticis sat elongalis, tarsis (maris) valde dilatatis, compressis. — L. 14 mm. Elongate, shining, gradually narrowed behind; head, thorax and underside of body bright red, last segment of abdomen fuscous; antennæ and legs black, the former with a large compressed four- jointed club; head triangular, asymmetrical (asis so often thecase in Doubledaya), almost smooth ; thorax transversely cordate, scarcely punctured, with a depression at base, bounded on each side by a distinct longitudinal impression, the impressions being divergent ; scutellum distinct, red; elytra with rows of rather large, but not deep, punctures, interstices alutaceous, apices truncate, apparently reflexed ; underside almost smooth in front, with the three penul- timate segments of the abdomen furnished wiht large and broad 75 depressions and rather strong scattered punctures, which are thicker on the depressions ; anterior legs elongate, tarsi with yellowish spongy sides. Kurseong, Bengal (P. Braet); one specimen. As, in all probability, no large series of Pentelanquria elate- roîdes has before been collected, it may be of use to add a fresh description : Pentelanguria elateroides Crotch (Cistula Entomologica, Vol. I, page 350). Elongate, broadest at about the base of the elytra, narrowed behind, greenish æneous, but varying in colour, some specimens being greener, and some more brassy than others ; occasionally the thorax is more or less coppery ; the metasternum and part of the segments of the abdomen are more or less red, but this appears to be a very variable character; head triangular, rather strongly and not very closely punctured, eyes somewhat prominent, finely granulate; antennæ short and black with a flat 5-jointed club, basal joints moniliform; thorax subquadrate, very slightly narrowed in front, anterior angles produced and bluntly rounded, posterior slightly produced, base bisinuate, produced in a blunt point before scutellum, upper surface closely and rather strongly, and (especially at sides) rugosely punctured ; in some specimens however the rugosity is more noticeable than in others; base with a very fine, scarcely evident margin and with the usual basal depression scarcely marked; on each side there is a small but distinct impression corresponding to the usual longitudinal stria ; scutellum smooth, cordiform, set in a deep depression; elytra finely alutaceous, with 8-9 rows of small punctures, internally excised at apex, thoracic epipleuræ very coarsely rugose, abdomen sparingly, but distinctly, punctured; legs moderately long, anterior tarsi (especially of male) spongy beneath. — Long. 14-19 mm. Lat. 3-5 mm. Kurseong, Bengal(P. Braet) : about eighty specimens; originally described by Crotch from « India, Himalayas (Hooker, coll: Janson). » 1 am indebted to the Rev. H.S. Gorham for help in the identifi- cation of the above species. Besides the insects above mentioned, M. Severin sent me a number ofother species ; several of these are new, among them one or two species of my genus (rotchia, but they cannot be described as the localities are either wanting or indefinite. 76 DESCRIPTIONS OF FOUR NEW SPECIES OF CICADIDÆ CONTAINED IN THE BRUSSELS MUSEUM by w. L. Distant. Pœcilopsaltria Stormsi n. sp. Q. Body above brownish ochraceous or pale castaneous. Head with an undulating black fascia between the eyes and a black fascia near anterior angles of vertex; eyes golden yellow. Pronotum with the lateral and posterior margins ochraceous, the edges of the lateral margins broadly black and a black spot at centre of inner edge of posterior margin. Mesonotum with four faintly marked basal spots, the central pair of which are largest; basal cruciform elevation olivaceous. Abdomen very dark castaneous, posterior segmental margins ochraceous. Head beneath, sternum and opercula dull greyish ; apex of face and area between face and eyes black; pronotal angles as above; legs pale castaneous, the tarsi piceous ; abdomen beneath ochraceous. Tegmina pale hyaline, the venation brownish ochraceous ; the base as far as extremity of basal cell, base of upper ulnar area, an irregular fascia extending from costa to apex of third ulnar area, apex of fourth ulnar area, a double series of outer marginal spots situate near the apices of the longitudinal veins to apical areas and a spot at base and apex of upper apical area, dark fuscous. Wings pale ochraceous, the base, claval and inner apical margins dark fuscous, outer margin pale hyaline. The opercula are broad and slightly overlap at centre; the rostrum reaches the posterior coxæ ; the lateral margins of the pronotum are very prominent and angularly produced, the apices slightly directed backwardly. Long. excel. tegm. 30 millim. Exp. pronot. angl. 23 millim. Exp. tegm. 95 millim. Hab. : East Africa « Reg. du Tanganika » (Capt. Storms). À very distinctly marked species. Pœcilopsaltria Severini n. sp. Body above brownish-ochraceous. Head with a fascia on front, a curved fascia between the eyes and a transverse spot at anterior angles of vertex, black. Pronotum with the anterior margin, a central longitudinal fascia, the fissures and the lateral angular mar- gins — excluding extreme edge — black. Mesonotum with four obconical spots on anterior margin of which the central pair are 77 smallest, three central lanceolate spots on disk of which the central one is largest and a spot at each anterior angle of the basal cruciform elevation, black. Abdomen dark castaneous with the posterior segmental margins ochraceous. Anterior margins oftympana ochra- ceous. Head beneath, sternum, opercula and legs ochraceous ; base and apex of face, space between face and eyes, streaks and spots to coxæ and femora, and prosternal lateral angles, black ; abdomen beneath as above, posterior half of apical segment ochraceous. Tegmina pale hyaline; the basal half, a broad sinuated fascia extending from near apex to lower apical area and again connected with cesta at end of radial area, and a double series of small] spots at outer margin dark fuscous ; in the basal fuscous area are contained three pale spots in the radial area, two in the fourth ulnar area and one at base of the fifth ulnar area. Wings pale hyaline, the basal half ochraceous outwardly margined with fuscous. The head including outer margins of eyes is about equal in width to the base of the mesonotum; the pronotal lateral margins are angularly and subacutely produced; the opercula slightly overlap at centre, their outer margins straight for about one third from base and then obliquely angulated to apex; rostrum passing the posterior coxæ. Long. excl. tegm. 20 millim. Exp. tegm. 65 millim. Hab. : West Africa, Congo. Pomponia Horsfieldi n. sp. G'. Body above ochraceous. Head with the area of the ocelli black ; eyes castaneous. Pronotum with à transverse spot at anterior margin, a linear fascia from behind each eye nearly meeting on disk and thence continued to posterior margin, and the fissures black. Mesonotum with six linear spots, of which four are near anterior margin and two on disk, sometimes with a central linear fascia and a small spot in front of each anterior angle of the basal cruciform elevation, black. Abdomen with the basal margin of the first segment, a series of small lateral segmental spots and the apex pitchy. Body beneath ochraceous ; two curved spots at base and a central fascia to face, sternal spots and apical segment to abdomen, black. Tegmina and wings hyaline ; venation basally ochraceous and apically fuscous; tegmina with a black costal spot at base of upper ulnar area and the transverse veins at the bases of the second and third apical areas slightly infuscated. The rostrum reaches the posterior coxæ and has its apex black; the opercula are somewhat rectangular and moderately and obli- quely directed inwardly. 78 Long. excel. tegm. 17 millim. Exp. tegm. 52 millim. Hab. : Java. A species to be recognised by its small size and distinct mar- kings to the pronotum. Melampsalta Denisoni n. sp. &. Body and legs black ; eyes pale ochraceous; opercula and anal appendage beneath sanguineous; ocelli and a spot on each side of the basal cruciform elevation to mesonotum ochraceous. Tegmina and wings pale hyaline ; tegmina with the costal mem- brane and venation black ; basal cell ochraceous ; claval and basal area sanguineous; wings with the venation more or less ochraceous on basal half. Upper and lower ulnar areas almost equal in length; first, third, fourth, fifth and sixth apical areas about equal in length. Rostrum about reaching the base of the posterior coxæ. Long. excl. tegm. 24 millim. Exp. tegm. 62 millim. Hab. : Australia, Port Denison (Coll. Van Volxem). A species allied to A. melete Walk and #7. abdominalis Dist, DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE LA SOUS-FAMILLE DES HOLOPTILINES (REDUVIIDÆ) par E. Bergrotbh. THYSANOPUS nov. gen. Corpus pilosum. Caput transversum, antice deflexum, posterius haud tuberculatum, gula inermi, oculis valde prominulis, renifor- mibus, ocellis magnis late distantibus, articulo primo rostri crasso, capiti æquilongo, articulo primo antennarum subcurvato, basi subito coarctato, secundo dense et longe piloso, tertio clavato, in ipsum apicem secundi inserto, quarto fusiformi, apici tertii affixo, huic subæquilongo. Pronotum apice quam caput cum oculis paullo angustius, basi rotundatum, disco postice longitudinaliter tri-im- presso, marginibus fimbriatis sed non spinulosis, angulis lateralibus rotundatis, reflexis. Hemelytra abdomine multo latiora et apicem hujus longissime superantia, corio pellucido, margine laterali breviter curvato-fimbriato, membrana intus vena simplici prædita, pone aream exteriorem postice vena transversa distinctissima occlu- sam cellula oblongo-ovali completa postice clausa apicem areæ interioris longe superante extus venulas paucas emittente instructa. Abdomen subtus valde convexum, lateribus subreflexo-explanatum, 79 spiraculis magnis, fere in medio segmentorum sitis. Tibiæ posticæ femoribus posticis fere duplo longiores, curvatæ, extus per totam longitudinem longe et dense pilosæ. Voisin du genre Péilocerus Gray (‘), mais bien distinct par les deux derniers articles des antennes de la même longueur, par le troisième article inséré à l’extrémité du second, par la membrane pourvue d’une cellule complète derrière la cellule extérieure et par les tibias postérieurs beaucoup plus longs. Thysanopus lynx n. sp. Lævis, nitidus, testaceus, ferrugineo-pilosus, membrana basi excepta opaca, parte apicali infuscata guttas paucas pallidas inclu- dente. Caput utrinque pone ocellos fasciculo seta- FR rum aliquot longarum instructum Pronotum mar- ANS ginibus lateralibus anticis leviter sinuatum. Heme- “4 À J\ À lytra (vide fig.) abdomine plus quam duplo longiora, / 17: AK membrana extus late levissime sinuata. Abdomen à marginibus posticis segmentorum ventralium ad- | presse fimbriatum. Long 4,8 mm., cum hemelytr. 7,8 mm. \ Patria : Congo. Ad cataractam Samlia detexit . CC ) TR ! D. Mocquerys. — Mus. Bruxelles. On connait actuellement des Holoptilines six genres bien distincts : Péiocnemus Westw., Ptilocerus Gray, Thysanopus Bergr., Orthocnemis Westw., Aradellus Westw. et Holoptilus Lep. et Serv. Dans la région éthiopienne ils sont représentés par les cinq espèces suivantes : Thysanopus, lynz Bengr … 1. . » . . . Congo. Aolontinsursus Lep.etS.. 1...» æ ci. 1 Cap. MESA PUR IC PS de. + ea (Caltraria, DNS OI OA ET ON er ne 2. Tranisvaal. MOSS SIA de ere ee Catiraria. (:) C’est à tort qu’Amyot et Serville disent que ce nom est préoccupé. Wiede- mann a nommé son genre Péiylocera. Ces noms ne sont donc pas identiques. 80 HÉTEROCÈRES NOUVEAUX DE LOJA ET ENVIRONS (EQUATEUR) par Paul Dognin. Cirsodes Puntiaguda n. sp. G 44, Q 48 millimetres. Dessus des aïles d’un blanc crémeux, semé d’atomes roux; les supérieures avec la côte ombrée, une tache rousse avant l’apex, deux ou trois points noirs extrabasilaires sur les nervures, une ombre cellulaire, enfin une série de taches noires subterminales placées sur les nervures et se rapprochant du bord à l’apex. Les inférieures avec une ombre rousse au centre du bord abdominal et quelques petits points noirs subterminaux. Dessous également blanc crémeux, les supérieurs avec un gros point cellulaire et une tache subapicale bien indiqués, d’un roux ferrugineux; les inférieures avec des points de même nuance. Franges blanc crémeux coupées de roux à l’extrêmité des nervures. Antennes filiformes. Tête, corps et pattes blanc crémeux. La © avec l’apex des supérieures plus pointu et le coude du bord terminal plus accentué que le &!. Loja, une paire, août 1886. Azelina Galbanata n. sp. 40 à 42 millimètres. Ailes à bord terminal arrondi, avec la frange légèrement dentée, d’un fauve ochracé, plus pâle aux inférieures. Les supérieures sont divisées en trois parties à peu près égales par deux lignes plus sombres, irrégulières ; la première formant demi cercle ; la seconde, coudée intérieurement vers le bord interne et faisant saillie à la hauteur de la cellule. Dans celle-ci une ombre noire à la place du point. Inférieures traversées par une ligne double formant une petite saillie juste en face du point cellulaire. Les deux ailes avec une série de petits points terminaux noirs entre chaque nervure et la frange con- colore. Dessous d’un fauve plus pâle, les supérieures avec le point cellulaire et un commencement de ligne au delà de la cellule ; les inférieures avec un très gros point cellulaire noir et immédiate- ment après une ligne noire dentée bien indiquée. Les quatre ailes possèdent des petits points terminaux comme en dessus, mais à peine visibles. Antennes filiformes, tête et corps couleur du fonds, palpes à extrémité arrondie, plus pâle. Loja, trois exemplaires, 1889 et 1892. 8 Racheospila Puntillada n. sp. 24 à 34 millimètres. Les quatre ailes d’un vert d’eau plus ou moins foncé suivant les individus, semi transparentes dans mes trois spécimens les plus grands. Les supérieures avec trois doubles lignes principalement composées de petits traits ou points de teinte lilacée, savoir ; une extrabasilaire et une subterminale, toutes deux assez tourmentées et traversant les ailes entièrement dans le plus grand nombre de mes spécimens, puis une médiane ne dépassant guère la cellule et contournant en compagnie de plu- sieurs autres petits traits confus, le point cellulaire, d'ordinaire bien indiqué. Inférieures traversées par une extrabasilaire, une centrale fort tourmentée et une subterminale double et zigzaguée. Ces lignes des inférieures ne sont clairement distinctes que dans un seul de mes cinq spécimens, lequel possède aussi un petit point cellulaire peu distinct. Dessous des ailes blanchâtre, à reflets vert d’eau et avec quelques dessins du dessus se voyant par transpa- rence. Franges concolores finement coupées de lilace à l'extrémité des nervures. Antennes blondes, pectinées, à extrémité filiforme ; tête brune, front blanc, thorax vert d’eau. Dessus de l’abdomen vert avec un point noir sur le premier anneau ; dessous du corps et pattes blanchâtres. Loja, cinq G', 1889 et 1891. Corycia Luteocephalata n. sp. 31 millimetres. Dessus des quatre ailes d’un blanc luisant uniforme, finement soupoudré d’atomes, plus sombres et traversé aux supérieures de trois, aux inférieures de deux lignes très légèrement teintées. La première ligne des supérieures traverse l'aile au premier tiers, les deux autres sont à peu pres également espacées entre celle-ci et le bord terminal. Les trois sont à peine infléchies. La première ligne manque aux inférieures, les deux autres traversent l’aile, arrondies comme le bord terminal. Franges concolores. Dessous blanc pur sans aucun dessin. Trompe, palpes, front et tête jaunes; thorax et corps blancs; pattes blanches, les premières paires légèrement teintées. Quatre G', Loja, 1890 et 1891. Marmopteryx Jaspeata n. sp. 29 à 32 millimètres, dessus des quatre ailes d’un gris ardoisé brillant; aux supérieures la côte est teintée de ferrugineux et 82 coupée d'abord par deux petits traits bruns puis par une ligne pâle qui contourne la cellule et s’évanouit peu après. Dans beaucoup de spécimens ces dessins disparaissent plus ou moins, et parfois même complètement sauf la ligne dont les traces s’aperçoivent toujours. Dessus des inférieures sans autre dessin qu’une ligne transversale, arrondie pâle et plus ou moins distincte. Dessous des supérieures avec le fond gris ardoïsé la côte et la pointe de l’aile d’un beau brun ferrugineux. La côte est générale- ment coupée par une fine ligne blanche correspondant à celle du dessus, une grosse tache blanche borde la pointe de l’aile juste au dessous de l’apex et donne naissance à une ombre blanche qui rejoint ensuite le bord terminal et se continue jusqu'à l'angle interne. Certains spécimens n’ont aucun de ces dessins. Dessous des inférieures gris, strié de brun ferrugineux, parfois sur la surface entière; quelques spécimens ont une large bordure terminale d’un brun plus foncé, quelques autres ont deux fortes taches ferrugineuses, l’une à la côte au dessus de l’apex, l’autre au bord interne au dessus de l'angle anal. Les traces de la ligne transversale du dessus paraissent parfois. Un petit point cellulaire. Franges généralement plus pâles et coupées de gris à l'extrémité des nervures. Antennes pectinées, à un seul rang de lames et avec l’extrémité filiforme; palpes très proéminents. Loja, 27 spécimens, tous G. Cette espèce se place à côté des Marmopteryz Slriqularia et Marmorata Pachard. Cambogia Azafranata n. sp. 20 à 22 millimètres. Ailes supérieures allongées, inférieures arrondies. Dessus des quatre ailes d’un beau jaune et traversé par une foule de lignes ondulées et parallèles d’un rouge lilas sombre semé d’atomes argentés. On distingue six à sept lignes complètes sur les supérieures, cinq sur les inférieures ainsi qu’une rangée de petits traits terminaux sur les quatre ailes. Les lignes centrales sont géminées. Franges jaunes. Dessous d’un jaune plus pâle; les supérieures avec les lignes confluentes et n’atteignant pas le bord interne; les inférieures avec les lignes généralement à peine indiquées. Palpes courts, antennes fortement pectinées à extrémité filiforme, jaunes ainsi que le front, les pattes et le corps ; ce dernier avec quelques stries rappelant les lignes des ailes. Loja, 16 G. Cette espèce se place tout à côté d’Zeliadaria g. n. dont elle se distingue par sa taille plus grande, les ailes supérieures plus 83 allongées, enfin le nombre plus grand de lignes formant les dessins. Elle semble varier par le plus ou moins d'épaisseur des lignes, celles-ci devenant confluentes dans deux de mes spécimens. Je possède en outre un individu dont le dessus est presqu’entièrement rouge lilas et ne serais point surpris qu'il soit à rapporter à cette espèce, variant ainsi par la confluence de toutes les lignes. Cambogia Golosata n. sp. Taille et port de la précédente, dont elle a, à peu près, les dessins. Elle en diffère par sa teinte jaune citron et en ce que les dessins sont composés de traits séparés les uns des autres. A la côte des supérieures, un peu avant l’apex et au centre de ces mêmes ailes, ces petits traits s’agglomerent le plus souvent et forment taches; toutefois l’un de mes spécimens n'offre rien de semblable. Dessous plus pâle et analogue à celui de l'espèce précédente. Franges couleur du fond, uniformes aux quatre ailes. Palpes et antennes comme dans Azafranatla, front jaune, vertex lilacé ; pattes et corps jaunes, ce dernier tacheté de lilacé. Loja, 12 G. J’ai aussi reçu de Loja une espèce fort voisine, Cambogia Numida Druce (Biol. Centr. Am., pl. 52, fig. 3). Elle diffère de Golosata par sa plus petite taille, ses inférieures plus allongées et anguleuses ainsi que par certains détails de ses dessins. Cambogia Yvata n. sp. 18 millimètres. Cette espèce d’un jaune safran a des analogies avec Azafranala; mais elle est plus petite et ses premières ailes sont moins élancées et plus arrondies. Les supérieures ont à la base plusieurs séries de petits traits formant lignes et dans la moitié extérieure une énorme tache couvrant tout l’intérieur de l’aile depuis la côte mais n’atteignant ni le bord terminal ni le bord interne qui sont tous deux garnis de points. Inférieures comme chez Azafra- nata. Tous ces dessins et lignes d’un brun lilas foncé semé d’atomes argentés. Dessous semblable au dessus mais de tons effacés. Franges jaune uniforme. Palpes, antennes, corps et pattes comme dans Azafra- nala. Loja, deux G' exactement pareils. Cambogia Escamata n. sp. G' 20 Q 19 millimètres. Fond des ailes jaune pâle, dessins rouge lilas. La base des quatre aïîles garnie de lignes, plus épaisses aux supérieures ; la seconde moitié presqu’ entièrement recouverte de ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII, 7 84 taches et de points avec des éclaircies aux centres et aux angles interne et anal. Dessous très pâle et avec les mêmes dessins. Franges jaunes coupées de rouge lilas. Antennes jaunes, pectinées, à extrémité filiforme dans le G'; entièrement filiformes dans la Q, pattes jaunes, corps jaune et rouge lilas. Une paire provenant des environs de Loja, la © prise en novembre 1887. Cambogia Tertulia n. sp. 20 millimètres. Cette remarquable petite espèce ne se rapproche d'aucune autre à ma connaissance. Les supérieures sont élancées et toute leur moitié costale est d’un beau brun lilas foncé depuis l’apex jusqu’à la base qui est entièrement de cette couleur. Le reste de l’aile est jaune pur. La côte est coupée de plusieurs points jaunes, elle est en outre le point de départ d'une série de lignes ondulées transversales, argentées dans la partie brune, brunes semées d’atomes métalliques dans la partie jaune. Dessus des inférieures jaune, traversé par une ligne centrale, géminée, garnie d’atomes bruns vers le bord abdominal puis par deux fines lignes extérieures parallèles. Dessous comme le dessus mais plus pâle et avec les dessins effacés. Franges jaunes brunes à l’apex des supérieures. Palpes courts, antennes pectinées à extrémité filiforme, annelées de brun et de jaune. Tête et thorax bruns, corps et pattes jaunes. Loja, un G' bien frais. Cambogia Borrata n. sp. Toute petite espèce (15 millimètres) qui rappelle la Cambogia Tertulia par ses dessins ; les premières ailes ont toute leur moitié supérieure d'un violet lilacé pâle, le reste ainsi que les inférieures, jaune paille. Quatre lignes transversales, irrégulières et séparées les unes des autres traversent chaque aile (les supérieures dans leur partie jaune). Côtes coupées de jaune paille. Franges égale- ment jaune paille. Dessous plus pâle, pareil au-dessus. Antennes pectinées à extrémite filiforme, palpes courts. Loja, deux G'. Cambogia Cobardata n. sp. 18 millimètres. Les quatre aïles envahies de vineux clair. uniforme avec la côte des supérieures et le bord terminal des ailes jaunes. Côte des supérieures coupée de vineux avec deux éclaircies 85 jaunes au dessus de la cellule. Bord terminal des quatre ailes avec une double série de points vineux. Des traces de lignes argentées se distinguent sur les ailes. Franges jaunes. Dessous à teintes effacées mais avec une proportion plus grande de jaune et les points terminaux du dessous reparaissant en grande partie. Palpes et antennes comme dans les espèces précédentes, les an- tennes jaunes ainsi que les pattes ; tête et corps jaunes ou vineux. Loja, deux G'. Cambogia Bermellada n. sp. 19 millimètres. Espèce très voisine de la précédente. Le fond des quatre ailes est d’un beau brun vineux parcouru par de fines lignes indistinctes d’atomes métalliques lilacés. Cote des supérieures avec deux petites éclaircies. Bord terminal des ailes d’un jaune éclatant avec une série simple de petites taches brunes mais aux supérieures seulement. Franges jaunes. Dessous d’un vineux plus pâle avec la bordure jaune immaculée. Palpes courts, antennes pectinées dans leur première moitié (l’autre manque) d’un jaune vif ainsi que la tête et les pattes. Dessus du corps brun vineux. Loja, un G!. Cambogia Amarillada n. sp. 19 millimètres. Supérieures jaune fauve strié de jaune paille sur les deux premiers tiers avec une ombre subterminale gris lilacé. Côte et bord terminal jaune paille. Un point cellulaire noir. Dessus des inférieures jaune paille, traversé par deux bandes gris lilacé, savoir, une première bande extrabasilaire droite puis une »ande subterminale arrondie. Franges jaune paille. Dessous comme le dessus mais en teintes effacées, le jaune des supérieures remplacé par du gris lilace. Palpes courts, antennes pectinés à extrémité filiforme, vertex blanc, thorax et dessus du corps jaune fauve, pattes jaune paille. Loja, deux G' dont un bien frais. Cambogia Rubiada n. sp. 19 millimètres. Dessus des supérieures rose carmin avec quelques fines stries jaunâtres, bord terminal jaune. Le long de cette bordure jaune, la teinte du fond devient plus vive. Un petit point cellulaire carmin. Dessus des inférieures carmin traversé par une bande jaune, 86 centrale et presque droite. Bord terminal jaune. Franges des quatre ailes jaunes. Dessous comme le dessus mais avec les teintes plates et plus pâles. Palpes, antennes et pattes comme dans l’espèce précédente, dessus du corps carmin et Jaune. Loja, un G. Nipteria Manchata n. sp. 34 millimètres. Dessus des ailes d’un fauve tres clair avec le centre semi transparent et le point cellulaire. Aux supérieures la côte est marquée, au delà de la cellule, d’un commencement de ligne puis immédiatement après, vers l’apex, d’une assez large tache brune triangulaire. Inférieures marquées d’une double tache brune à l’angle anal, Franges concolores très finement ponctuées de brun aux nervures, notamment en dessous. Dessous des ailes comme le dessus mais les dessins plus vivement colorés et le fauve parsemé de fines écailles brunes. La ligne de la côte se dessine assez nettement au travers des deux ailes; elle limite la partie intérieure diaphane des quatre ailes. Antennes pectinées. Tête, thorax, corps et pattes couleur du fond. Loja, un G', 1887. Nipteria Apicilineata n. sp. 84 millimètres. Dessus des quatre ailes fauve mordoré clair, la partie centrale des supérieures avec les écailles plus clairsemées et, par suite, semi transparente. Un petit point cellulaire à chaque aile: enfin les supérieures avec une ligne brune, oblique, partant de la côte presqu'immédiatement avant l’apex, se dirigeant dans l'aile à égale distance de la côte et du bord terminal et se perdant peu après la cellule. Frange des quatre ailes concolore, coupée de brun à l’extrémite de chaque nervure. Dessous comme le dessus, mais la ligne des supérieures ne se voyant que par transparence, les franges plus fortement ponctuées de brun, enfin l’apex et le bord terminal des. supérieures et toute la surface des inférieures finement striés de brun. Antennes (ciliées), tête, corps et pattes couleur du fond. Un G, Loja, 1887. Phibalapteryx Emanata n. sp. 21 à 23 millimètres. Cette espèce, très voisine d’Z'#uata Snellen, s'en distingue par sa plus grande taille puis en ce que la ligne 87 extérieure de la bande centrale des supérieures s'arrête à la côte, assez loin de l’apex, comme dans Polygrammata Bkh. Le dessus des premières ailes est d’un gris fauve traversé par un grand nombre de lignes parallèles, parmi lesquelles se distinguent l’extrabasilaire et une large bande centrale parfois entièrement comblée de brun sauf à la côte, le plus souvent simplement ombrée aux bords et contenant alors diverses autres lignes ainsi que le point cellulaire mais toujours bordée d’une fine ligne blanche de chaque côté. Un trait brun bien indiqué se détache de cette ligne médiane à la hauteur de la cellule et atteint l’apex en ligne droite. Bord terminal finement liséré de brun. Franges comme le fond de l’aile. Dessus des inférieures gris fauve uni traversé par des lignes pâles, parallèles, légèrement et finement indiquées. Dessous d’un gris uniforme, avec un point cellulaire à chaque aile et sans autres dessins que quelques lignes vaguement indiquées et quelques petites stries aux inférieures. _10Get29Q, Amaluza, août 1886, Loja, 1890 et 1891. Cidaria Arcillata n. sp. 39 millimètres. Dessus des supérieures brun (verdàätre chez la Q), teinté de marron et traversé par plusieurs bandes, assez larges, peu distinctes et se fondant plus ou moins dans le fond des ailes. La première, tout près de la base et la seconde au premier tiers de l’aile, sont assez droites ; la troisième, de suite après la cellule, n’est indiquée qu’au départ de la côte puis disparaît dans l'aile ; la dernière enfin longe le bord terminal avec un renflement au départ de l’apex. Frange concolore finement coupée de clair au bout de chaque nervure. Dessus et frange des inférieures gris ardoisé uni. Dessous des quatre ailes d’un gris uni, noirâtre dans le G, ver- dâtre chez la ©, sans dessin mais avec le point cellulaire bien marqué à chaque aile. Franges comme en dessus. Palpes droits, bruns ; antennes filiformes. Loja, une paire, 1889 et 1891. Cidaria Penicula n. sp. 39 millimètres. Dessus des supérieurs brun foncé, traversé par quatre lignes plus pâles : la basilaire presque droite, l’extrabasilaire coudée extérieurement, la centrale arrondie à son centre, enfin la subterminale fortement zigzaguée. De ces quatre lignes, la première, la seconde et la quatrième sont lisérées de clair et de rouge, la centrale est bordée de jaune extérieurement. Trois autres lignes, 88 toujours lisérées de rouge partent de la côte mais se perdent peu après dans le fond de l’aile; celle-ci a, en outre, les nervures marqées de rouge entre la deuxième et quatrième ligne, enfin un trait jaune se détache du haut de la centrale, s’infléchit et atteint l'apex à son extreme point. Bord terminal liséré de rouge; frange noire coupée de rouge. Dessus des inférieurs rouge vineux à la base et le long du bord abdominal, gris de fer dans la partie apicale. La cellule au lieu d’être poilue est rugueuse et d'un rouge plus brique et les longs poils en brosse et formant comme un repli le long du bord abdominal donnent à cette espèce un aspect très particulier. Frange grise. Dessous des quatre ailes gris brun uniforme, les supérieures avec sept coupures ferrugineuses à la côte, un trait jaune à l’apex et un commencement de ligne au dessus de la cellule. Antennes filiformes, tête et thorax noirs semés de poils rouges, abdomen noir, pattes grises, la première paire partiellement marquée de ferrugineux en dessous. Trois spécimens dont un très frais pris à San Francisco près Loja ; l’un d'eux capturé en août 1886. Cidarià Cazadora n. sp. Cette espèce a les plus grands rapports avec la Cidaria Penieutà mais elle est un peu plus petite (34 à 36 millimètres) et les supé- rieures ont le bord et l’angle internes beaucoup plus.arrondis. Les supérieures ont le fond des ailes brun foncé et les lignes comme dans l’espèce précédente mais celles-ci sont moins nettement marquées et délimitées. Les mêmes lignes partielles partent de la côte et les nervures du centre de l’aile sont également marquées de rouge. Dessus des inférieures gris de fer uniforme avec le centre et le bord abdominal recouverts de poils concolores brillants. Frange grise. Dessous comme dans Penicula mais sans ligne au dessus de la cellule. Trois CG provenant des environs de Loja, 1889. NOTE SUR LES CHRYSOMÉLIDES DE BELGIQUE par Baron Paul de Moffarts. Mes chasses et celles de mon frère ainsi que celles que m'ont communiquées plusieurs de mes collègues me permettent d'indiquer quelques espèces et variétés non encore citées comme ayant été rencontrées en Belgique, je mentionnerai également quelques cap- tures rares et intéressantes au point de vue de notre faune. 89 ESPÈCES ET VARIÉTÉS NOUVELLES POUR LA BELGIQUE. Donacia thalassina Germ. v. porphyrogenita Westh. Houchenée près Nandrin Nieuwenhoven près de St Trond ('). Donacia vulgaris Zschach v. concolor Westh. M. Félix de Hemptinne à trouvé cette variété à Ledeberg-lez-Gand parmi un grand nombre d'exemplaires typiques. Lema Erichsoni Suffr. Collection Wesmael. Lema lichenis Voet v. obscura Steph. Strée, Hockai. Lema melanopus L. v. atrata Waltl. Strée. Clythra læviuscula Ratzeb. Nous l'avons rencontré au Sart Tilman près Liège. Cryplocephalus distinguendus Schneid v. Aumeralis Ws. M. Poncelet a trouvé à Orsinfaing (Luxembourg) deux exemplaires de cette espèce qui n'est citée dans aucun des catalogues des régions voisines de notre pays. Cryptocephalus marginatus F. v. terminatus Germ. Beaufays (Gérard). Strée. Cryptocephalus 10 maculatus L. v. scenicus Ws. Villers-le- Temple. - Cryptocephalus labiatus L. v. digrammus Suff. Cointe. Cryptocephalus Moræi L. v. vitiger Mars. Baugnée (B° Edm. de Moffarts). Cryptlocephalus vittatus F. v. negligens Ws. Baugnés, près Nandrin. Pachybrachys tessellatus O1. Villers-le-Temple. Adozus obscurus L. v. epilobii Ws. Hockai (Gérard). Adozus obscurus L. v. vilis F. Collection Wesmael. Chrysomela gottingensis L. v. Sturmi Westh. Strée. Herstal. Chrysomela carnifez F. Maeseyck (Verheggen). Chrysomela hyperici Forst v. privigna Ws. Strée. Phytodecta Linnæana Schrk v. decostigma Duît. Hermeton (Rousseau). Phytodecta Linnæana Schrk v. nigricollis Westh. Hermeton (Rousseau). Stoumont (Gérard). Phytodecta 5 punctata F. v. wnicolor Ws. v. flavicollis Duft. v. sorbi Ws. v. obscura Grimm. Nous avons pris cette espèce et toutes ses variétés au Hockai où elle était extrêmement commune. Phyyllodecta tibialis Suff. v. cœrulea Ws. Tavier (B* Edm. de Moffarts). Plyllodecta tibialis Suff. v. Cornelii Ws. Sprimont. (‘) Les espèces pour lesquelles je ne cite pas le nom de la personne quiga fait la capture, ont été trouvées par mon frère ou par moi. 90 Phyllodecta laticollis Suff. Pas rare aux environs de Liège. Melasoma 20 punctata Scop. Nous avons pris cette espèce en nombre à Bleyberg; M. Gérard l’a trouvée aux Aguesses. Luperus pinicola Duft. v. sylvestris Ws. Nous avons trouvé le type et la variété en énorme abondance à Villers-le-Temple, sur de jeunes tiges de pin. Luperus niger Goeze Cointe. Lochmæa suturalis Thoms. Commune aux environs de Liége notamment à Angleur. Galerucella nymphaez L. v. aguatica Fourer. Commune à Ledeberg (Félix de Hemptinne). Tronchiennes. Galerucella calmariensis L. v. lythri Gyll. Fleurus (Bivort). Bornhem. Galerucella pusilla Duft. Tamise. Chalcoides splendens Ws. v. gaudens Steph. Fleurus (Bivort). Hockai (Gérard). Chalcoides helzines L. v. fulvicornis F. Tamise. Hockai. Chalcoides chloris Foud. v. Foudrasi Ws. Ile Monsin (Séverin). Mantura Matthewsi Curt. Collection Wesmael. Mantura obtusata Gyl1. Collection Wesmael. Clætocnema arida Foud. Pas rare. Strée. Kerkom (B° Edm. de Moffarts.) Carnières (Séverin) Mariemont. (Séverin). Chætocnema Salhbergi Gyll. v. cyanescens Ws. Hockai (B°" Edm. de Moffarts.) Psylliodes cucullata Il. Tamise. Psylliodes attenuata Koch v. picicornis Steph. Kinkempois (Séverin.) Psylliodes obscure Duft. Fleurus (Bivort.) Psylliodes picina Marsh. Aguesses. Villers-le-Temple. Psylliodes picina Marsh. v. melanophtalma Duft, avec le type, mêmes localités. Haltica lythri Aubé v. ænescens Ws. Strée. Haltica oleracea L. v. nobilis Ws. Mariemont (Séverin). Hallica oleracea L. v. luqubris Ws. Ougrée. Phyllotreta exclamationis Thunb. v. vibez Ws. Houchenée. Plyllotreta flexuosa IL. v. fenestrata Ws. Baugnée (Baron Edm. de Moffarts). Saint-Éloi (Séverin). Aphiona venustula Kutsch. Colonster. - Longitarsus rubiginosus Foud. Saint-Éloi (Séverin). Stoumont (Rousseau) Tamise, Longitarsus gracilis Kutsch. Carnières (Séverin). Cassida stigmatica Suff. Groenendael. Hockai. ESPÈCES RARES POUR LA BELGIQUE. Donacia obscura Gyll. Rouge Cloître (Rousseau). Donacia impressa Payk. Boitsfort (Rousseau). Argenteuil (F. de Hemptinne). Donacia appendiculata Ahr. Tongrinne (Bivort). Donacia tomentosa Ahr. M. F. de Hemptinne a trouvé cette espèce en grande quantité à Ledeberg et à Maltebrugghe près de Gand. Zeugophora scutellaris Suff. Bomal (Hamal). Chrysomela fuliginosa OX. v. galii Ws. Clermont. Chrysomela orichalcia Mull. Assez commune aux Aguesses dans les détritus d'inondation. Strée. Phytodecta flavicornis Suff. Orsinfaing (Poncelet). Melasoma lapponica L. Tavier (Baron Edm. de Moffarts). Phyllobrotica 4 maculata. L. Commun cet été à Houchenée (Baron Edm. de Moffarts). Groenendael (Coucke). Villers-le- Temple. Hermæophaga mercurialis F. Commun à Colonster. Apteropeda globosa T1. Mariemont (Séverin). ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUEg Te XXXVII. 8 DOTE à a ct LL TUT Ve Pr 023 F4 TT: a LL *: “ 1 “Tom À: des Annales : Catalogue dis Buprestides pa Cu. S'adresser Place du Musée, 20, Bruxelle ’ F è x x? ; S LES re ENTOMOLOGIQUE TOME TRENTE-SEPTIÈME AE # = OISE HORS à à 6 f LIRE numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une 1 CRE seconde fois. à ARE PAPE BRUXELLES d AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, .20 L'Æ 1893 " aa] fi SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, TT Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 4 mars 18983. PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. L. Coucke, Fologne, Hippert, Kerremans, Lameere, Ledrou, Robbe, Séverin, Thirot, Van Nerom, et Bergé, secrétaire. MM. Candèze, de Crombrugghe, de Sélys-Longchamps et Giron ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qua- lité de membres effectifs : M. A. Montandon, de Bucarest, présenté par MM. Tosquinet et Séverin; et M. W. Horn, de Berlin, présenté par MM. Tosqui- net et Severin. Conférence. M. Bergé annonce que M. le Dr Robbe donnera le mardi 4 Avril, à 8 1/2 h. du soir à la salle de l’Union Syndicale une conférence sur les Lépidoptères. Mémoires. L'Assemblée décide l'impression des mémoires pré- sentés. Communications. M. Hippert communique à l’Assemblée quel- ques exemplaires de Vemeophila Russata présentant quelques variations de coloration. Excursion. L'Assemblée sur la proposition de M. Hippert décide de se rendre à Stokel. Départ de la Gare de Luxembourg à 8 h. 14 m. ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII, 9 94 ESSA1 DE GROUPEMENT DES BUPRESTIDES par Ch, Kerremans. L'historique de la classification de la famille qui nous occupe a été suffisamment développé, de Linné à Lacordaire, par M. de Marseul dans la Monographie des Buprestides de l'Europe, du Nord de l'Afrique et de l'Asie('); je crois donc inopportun d'y revenir encore. Bien que datant d’une trentaine d’années, la méthode de Lacor- daire(*) est encore généralement adoptée aujourd’hui pour le groupement des Buprestides; mais cette méthode, basée sur la situation et la disposition des pores antennaires sépare des formes tellement voisines, tant au point de vue de certains caractères qu’à celui du facies, telles que, par exemple, les Jw/odis et les Acmæodera que je me suis mis à examiner si, tout en maintenant les tribus très naturelles établies par l’auteur du Genera, l’on ne trouverait pas un moyen de les grouper dans un ordre tel qu’on ne verrait plus les Cathozantha suivre immédiatement les J/wlodis et les Sphenoplera, qui me paraissent êtrele passage des Awrigena aux Dicercites, aller se ranger entre les Acmæodérides et les Chrysobothrides Depuis Lacordaire, aucune tentative de groupement systémati- que des Buprestides n’a éte faite, à part la remarquable étude de MM. Le Conte et Horn (°),qui n’embrasse que la faune coléoptéro- logique Nord-Américaine. Mais l'Amérique du Nord, relativement pauvre en insectes de cette famille, du moins quant au nombre des espèces et des genres, ne nous fournit pas le moyen, dans l’œuvre des deux maîtres américains, de trouver le placement de la majeure partie des genres actuellement connus. Il convient néanmoins d'examiner d’abord comment, MM. Le Conte et Horn groupèrent les Buprestides de l'Amérique du Nord, ou plutôt, à proprement parler, des États-Unis, et je ne puis mieux faire que de reproduire leurs tableaux, tels qu'ils les ont établis. À. — Plaques des hanches postérieures distinctement dilatées intérieurement, coupées extérieurement par le prolongement de l’abdomen; leur marge anté- rieure droite, leur marge postérieure oblique ; Mésosternum divisé ; Pièces latérales du métathorax étroites ; quatrième article des tarses non JODER DC CRC ECC TRS UIPRES IN () L’ABEILLE, t. IT, (1865). (*}) GENERA DES COLÉOPTÈRES, t. ÎV, (1857). (ji CLASSIFICATION of the Coleoptera of North America (Sithsonian Insti- lution, 1883). 95 Pièces latérales du métathorax larges ; quatrième article des TATSCSNIO DO ee + ee IOCITIZOPINI. Mésosternum émarginé, non divisé . + . « . +. . THRINCOPYGINI. B. — Plaques des hanches postérieures peu dilatées intérieurement ; Front non rétréci à l’insertion des antennes ; pronotum tronqué à la base ; Mésosternum émarginé, non divisé « + . «. . *. *. . JULODINI. Mésosternum peu apparent . . . . . . * . * MASTOGENINI. 1 Front rétréci à l'insertion des antennes ; pronotum lobé à la base . . . . L . L] L] L L . L] L L] L2 L] L] L AGRILINI. TriBu I. — BUPRESTINI. Épimères métathoraciques triangulaires, découvertes ; prosternum obtu- sément anguleux entre les hanches ; Mésosternum et métasternum soudés . . . . . . Chalcophoræ. Suture mésosternale distincte Bu prestes. Épimères métathoraciques en partie couvertes par l'abdomen ; prosternum formant un angle aigu entre les hanches ; Front non rétréci à l’insertion des antennes ei ee AAthaxIS, Front rétréci à l’insertion des antennes . . . . . Chrysobothres. GROUPE 1. — Chalcophoræ. Antennes insérées sous une carène ; menton arrondi antérieurement ; premier article des tarses postérieurs allongé. . . . . . Gyascutus. Antennes insérées dans une fossette étroite ; menton largement émarginé antérieurement; premierarticledes tarses postérieursallongé. Chalcophora. Antennes insérées dans de larges fossettes; menton largement arrondi antérieurement ; le premier article des tarses postérieurs semblable aux SOU OR A Un 0 Ces D Re ee the rette, LESILODIOFA. GROUPE 2. — Buprestes. Prosternum obtusément arrondi en arrière ; Menton entièrement corné ; Écusson étroit, arrondi ; Tarses élargis, plus courts que les tibias . , ,. . . Dicerca. Tarses amincis, aussi longs que les tibias. . . . Trachykele. Écusson très transversal, tronqué . . . . . . . Pœcilonota. Menton membraneux antérieurement . . . . ,. . . . Buprestis. Prosternum très aigu en arrière . Cynira. . ° . . . . . . . . GROUPE 3. — Anthaxiæ. Menton coriace en avant; pronotum sinué à la base, Menton entièrement corné ; Pronotum tronqué à la base; front non émarginé sur les côtés ; antennes dentées en scie dans les deux sexes . . . . ,. . Anthaxia. Pronotum sinué à la base: front légèrement émarginé au dessus de l'insertion des antennes qui sont flabellées chez le 9" et en scie CHENE RE de 0e XX ONOrrhIipis. GROUPE 4. — Chrysobothres. Troisième article des tarses tronqué ; premier article allongé . Chrysobothris. Troisième article des tarses prolongé sur les côtés; le premier et le deuxième article des tarses postérieurs égaux; écusson petit. Actenodes. TriBu IL — SCHIZOPINI. Antennes amincies, presque filiformes . . . . . . . . . . Dystaxia. Antennes ayant les articles 5-10 triangulaires. . , . . . . .Schizopus TRriBu IL, — THRINCOPYGINI. . + . Melanophila. Thrincopyge 96 TriBu ÎV. — JULODINI (!). Marge antérieure des hanches postérieures légèrement concave; pièces laté- rales du métathorax non recouvertes par les épipleures des élytres ; écusson distinct; crochets des tarses simples. . . . . . Polycesta. Marge antérieure des hanches postérieures droite; Crochets des tarses dentés à la base: Écusson invisible; Der latérales du métathorax en partie visibles. . .. . Acmæodera. Écusson visible; sites Jatérales du métathorax Che par les épipleures élytrales He: . + + . Ptosima. Crochets des tarses simples ; écusson Ésible l Rédes liées du métatho- rax Niibleg.}se + sojeynonns ,notislisnnèi 205, 100 NGbrysophana. TrRiBu V. — MASTOGENINI; Mastogenius. TriBU VI. — AGRILINI. Antennes libres au repos .« . . site EU echo ben notre HAT IIIe Antennes reçues dans des sillons thoraciques . Re ent Li ER TAB EACINOS GROUPE 1. — Agrilini. Premier article des tarses postérieurs à peine allongé . . . ÆEupristocerus. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants Dés Et) Loto SRE MOLNOUT : SIDE BI BEA TOR EE ER AR EnEer GROUPE 2. — Braches. 1. — Tarses beaucoup plus courts que les Üibias |, … . . ©. - -o7met 0 Tarses peu allongés ; corps très allongé . . . . . . Rhæboscelis. 2. — Écusson étroit; tibiam Mngairas] 1 = 8 MIUQED, à se 7 Écusson large . . . s, Hoûte ienbentdo st Srrotor Ed 3. — Corps allongé ; proteraum aigu au and .. + «+ . Taphrocerus. Corps ovalaire ; prosternum obtus au sommet . . . . . Brachys. 4. — Corps triangulaire ; prosternum très large, presque tronqué au sommet: tibias dilatés .,:+ «,:. .. + .| ... +... -Paehyscelus. Bien que l’on ne puisse se rendre compte de ce que serait, établie sur de telles bases, une classification générale des Puprestides, qui se répartissent aujourd’hui dans 190 genres environ, alors que l’énumération qui précède n’en comprend que 27, il ÿ a lieu de considérer le groupement méthodique des auteurs américains, comme un progrès réel, si on le compare aux classifications anté- rieures. La disposition des pores antennaires, tantôt diffus sur les deux faces des articles, tantôt concentrés dans une fossette dont la posi- tion varie, bien que souvent elle soit constante dans certains groupes, n’est pas aussi immuable que semble l’affirmer Lacor- daire et l’on serait bien embarrassé, par exemple, en examinant la majeure partie des genres appartenant aux groupes des CXryso- démides (sensu H. Deyrolle) et des Psioptérides, de décider si les (‘) MM. Le Conte et Horn font remarquer que les quatre genres de cette tribu pourraient constituer chacun un groupe à part. 97 pores sont diffus sur les deux faces ou concentrés dans une fos- sette. En réalité, certaines espèces de ce groupe possèdent un système porifère double, comprenant d’une part, une série de pores diffus, donnant aux deux faces des antennes cette apparence spongieuse si caractéristique et d’autre part, une, deux et même trois fossettes que l’auteur du Genera nous prie de ne pas con- fondre avec les vraies fossettes porifères, bien qu’examinées au microscope, les premières ne puissent, dans certains cas, être différenciées des secondes. Les genres Cyria, Epistomentis, Dia- doœus et Prospheres, classées jusqu'ici à la fin des CArysochroides, bien qu'ayant les articles dentés des antennes spongieux ou, pour mieux dire, porifères sur leurs deux faces, laissent distinctement apercevoir, à la face inférieure de ces organes, une large fossette en tous points semblable à celle des autres groupes, les Pupres- tides vrais, par exemple. Sur quelles raisons se basait Lacordaire pour décider que ces fossettes ne sont pas destinées au même but que les autres ? Sait- on seulement quelles fonctions leur sont dévolues ? Les biologistes nous diront peut-être un jour si les pores antennaires sont les organes de l’olfaction, de l’audition ou d’un autre sens inconnu des humains, comme celui de la direction que possèdent, pense- t-on, les animaux inférieurs, mais quand on se trouve dans l'impossibilité de distinguer à première vue des organes pres- qu’identiques, n'est-il pas préférable d’en rechercher d’autres de nature à satisfaire, dans une plus juste mesure, les exigences systématiques ? Il n’entre pas toutefois dans ma pensée de rejeter à priori les pores antennaires pour différencier certains groupes chez lesquels ces caractères sont constants, mais j’estime qu’il serait prudent de ne plus accorder à ces organes l’importance que leur a donnée Lacordaire. Sans aller rechercher des caractères nouveaux, je me suis contenté de reprendre ceux que découvrit l’auteur du Genera et d'utiliser le travail de MM. Le Conte et Horn, et je pus m’assu- rer qu'en me basant sur le mode d’insertion de la partie inférieure du prosternum dans une cavité méso- ou métasternale, j'étais tout naturellement conduit à grouper d’une facon qui me parut ration- nelle tous les genres que j'avais à ma disposition; j’avais ainsi le moyen de réunir certaines tribus, et de créer même des sous- familles, vu l’importance du caractère, si je n’étais systématique- ment hostiles aux subdivisions à l’infini. On remarque tout d’abord une série de Buprestides chez lesquels le mésosternum est divisé, c’est à dire que la partie inférieure du prosternum vient s’insérer entre les branches latérales du mésos- 98 ternum, son extrémité venant s’adapter contre la marge supé- rieure du métasternum qui est, au milieu, droite ou plus ou moins concave ; la suture méso-métasternale consiste, dans la plupart des cas, en une petite raie oblique que l’on remarque des deux côtés de l'extrémité inférieure du prosternum (fig. 1). Dans cette division entrent cinq tribus: CAal- cophorini, Sphenopterini, Buprestini, Antha- jh zinc et Chrysobothrini. Une deuxième série de Buprestides nous montre une disposition différente des pièces thoraciques ; le mésosternum n’est plus divisé, il est entier, c'est à dire que le prosternum vient encore se placer entre ses branches, mais le méta- sternum ne concourt plus en aucune façon à la formation de la cavité ster- nale; la suture méso-métasternale est donc entière et le plus souvent droite (fig. 2) et le mésosternum peut être très large, ainsi qu’on le remarque chez les Polycestites. Les Acmæodérides, les Julodides et certains groupes à facies particulier, comme les Thrincopyge et les Schizopus font partie de El cette série. Enfin la troisième catégorie nous offre une disposition analogue à la première (fig. 3), mais avec cette différence que la cavité servant à l'insertion de l’extrémité du prosternum, au lieu d’être formée dans son fond seulement par le métasternum, est formée presque en entier par Fig. 5. celui-ci, les branches latérales du mésosternum étant très courtes et comme refoulées sur les côtés. Quatre tribus font partie de cette série, les ÆSiigmoderini, les Æastogenini, les Agrilini et les Trachynt. Rangées dans cet ordre, les tribus établies par Lacordaire me paraissent se suivre naturellement et, s’il existe encore des inter- ruptions, ce qui doit inévitablement se produire dans toute clas- sification, elles ne nous offrent plus un caractère aussi tranché que par la méthode anciennement suivie. J'ai essayé, dans mes tableaux, de choisir des différences faciles à trouver au premier abord, me réservant, dans une étude ulté- rieure, lorsque j’aurai à ma disposition les éléments pour faire un Genera détaillé, le soin de déterminer pour chaque genre tous ses caractères distinctifs. Fig. 2. 99 J'ai reconnu, comme MM. Le Conte et Horn, la nécessité de maintenir les tribus nouvelles créées par eux pour les 7’Arinco- pygini, les Schizopini et les Mastogenini, et si je n’ai pas utilisé, en tant que caractère primordial, la forme des plaques des hanches postérieures, qui sont plus ou moins dilatées intérieurement d’une facon constante dans un ensemble de tribus, c’est que les 9%g- modérides ne me le permettaient pas. Les insectes de cette tribu ont les plaques des hanches postérieures élargies intérieurement, mais à un degré moindre que ceux des cinq premières tribus; ils seraient, par ce caractère, le lien entre ceux-ci et ceux des tribus qui suivent les Sfigmodérides si certains groupes ne venaient s’intercaler entre eux à cause de la disposition de la cavité ster- nale. Du reste, toutes les classifications ont un sort commun et sont destinées à disparaître devant les découvertes ultérieures et je n’ai eu d’autre but, dans la présente étude que de faire un essai de groupement des genres dans un ordre plus naturel qu’on ne l'a fait jusqu'ici. Bien que j'aie cité dans mes tableaux tous les genres actuelle- ment connus, il n’entre pas dans ma pensée de les maintenir comme tels, et certains d’entre eux sont destinés à disparaître et à passer en synonymie; je ne les ai mentionnés que pour mieux exprimer la liaison des différentes coupes, sans vouloir, pour le moment, entrer dans un examen critique sur la validité générique des divisions établies. Un certain nombre de ces genres me sont malheureusement inconnus en nature et j'ai dû me guider, pour leur classement, sur des descriptions le plus souvent fort incomplètes et ne donnant pas la majeure partie des caractères indiqués dans mes tableaux. J’ai dû forcément procéder par analogies et il y aurait lieu de faire un examen minutieux des genres mentionnés comme n’ayant pas été vus en nature et précédés d’un astérisque dans les tableaux. BUPRESTIDÆ. TÊTE courte, verticale, insérée dans le thorax jusqu'au bord extérieur des yeux. Yeux elliptiques, le plus souvent parallèles, parfois obliques et rapprochés antérieurement ou postérieurement, jamais émar- ginés. ANTENNES de onze articles, insérées généralement au bord inté- rieur et antérieur des yeux, mais plus ou moins rapprochées de l'extrémité de l’épistome, dentées en scie d’une facon variable partant du troisième au huitième article; les articles dentés garnis de pores diffus sur leurs deux faces ou sur l’une d’elles seulement 100 ou dans une fossette située sur la tranche interne (fossettes pori- fères internes), à la face inférieure et antérieure ( fossettes pori- Jères inférieures) ou à la troncature antérieure ( fosseltes porifères terminales). LABRE étroit, proéminent; palpes labiaux courts, de trois arti- cles ; mandibules courtes et épaisses. MACHOIRES inférieures, leurs lobes lamelliformes, ciliés et iner- mes ; palpes maxillaires courts, de quatre articles. MENTON médiocre, carré ou triangulaire, parfois transversal, la région antérieure membraneuse dans plusieurs genres ; languette sans paraglosses, rarement proéminente. PRONOTUM le plus souvent transversal; la marge antérieure droite, échancrée ou bisinuée; les côtés arrondis ou séparés de l’épisternum par une arête plus ou moins longue et tranchante, lisse ou rugueuse ; la base tronquée ou bisinuée. Écusson très variable, parfois invisible. PROSTERNUM fixe et immobile, prolongé en arrière, sa péinte terminale insérée entre le nréostepfiirt ou contre le métaster- num ; épisternum prosternal séparé du prosternum par une suture le plus souvent oblique; cavités cotyloides antérieures largement ouvertes en arrière et séparées par le prosternum; bord pectoral antérieur tronqué, échancré ou sinué, parfois muni d'une men- tonnière entière ou échancrée et s’avançant plus ou moins sur la bouche. MESOSTERNUM court, excavé au point que les parties visibles sont souvent séparées en deux tronçons qui complètent les cavités cotyloïdes antérieures; épisternum mésosternal large, sa suture diagonale; épimères mésosternales rappochées des hanches média- nes; cavilés cotyloides médianes largement ouvertes en arrière et séparées. -MÉTASTERNUM transversal; épisternum métaslernal le plus souvent étroit et rectangulaire; épimères métasternales visibles ou cachées en partie par un prolongement latéral de l’abdomen; cavités cotyloides postérieures très élargies, ovalaires et presque contiguës. HANCKHEs antérieures petites, globulaires, insérées entre le pro- et le mésosternum, leurs {rochanters distincts; hanches intermé- diaires séparées, insérées entre le méso- et le métasternum, leurs trochanters distincts ; hanches postérieures lamelliformes en dessus, transversales, ordinairement presque contiguës, dilatéesetconcaves sur leur bord postérieur de facon à former une excavation per- mettant aux fémurs de s’y insérer lorsqu'ils sont au repos ; le bord antérieur droit ou ondulé, le bord postérieur oblique. ÉLYTRES recouvrant l'abdomen ou laissant seulement le pygi- 101 dium à nu, le plus souvent denticulés sur leurs bords latéraux postérieurs ou épineux à l’extrémité; épipleures étroites ; ailes inférieures larges, repliées longitudinalement à la base, transver- salement au sommet. ABDOMEN de cinq segments, le premier et le deuxième soudés, le cinquième souvent émarginé chez le G' et laissant voir un sixième petit segment rétractile. JAMBES courtes; libias le plus souvent amincis et terminés par deux petites épines; {arses de cinq articles, les deux ou quatre premiers appendiculés en dessous, l’appendice consistant en une lamelle membraneuse de forme variable; crochets inermes, appen- diculés ou dentés ; onychium nul. Insectes de taille variable, de forme allongée, naviculaire ou triangulaire, presque toujours atténuée à l’extrémité, leur plus grande largeur résidant communément à l’épaule; ornés le plus souvent de couleurs métalliques très brillantes et presque toujours couverts d’une efflorescence blanche, jaune ou rougeatre, attribuée par erreur au pollen des fleurs, mais formée par une secrétion spéciale de nature encore inconnue. Ils sont répandus dans le monde entier, hormis les régions polaires et deviennent plus abondants à mesure que l’on se rapproche de la zone torride, où ils pullulent. 1. Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et latéralement par le mésosternum; plaques des hanches postérieures distinctement dilatées intérieurement, leur marge postérieure oblique . . . St roitt 2: Cavité sternale formée en entier par le eur Het. Ô. Cavité sternale formée presqu’en entier par le métaster- num; branches latérales du mésosternum très courtes . 9. 2. Épimères métathoraciques découvertes . . . . . . 8. Épimères métathoraciques recouvertes en partie par le prolongement latéral de l'abdomen. . . . . . . 5. 3. Pores antennaires concentrés dans une seule fossette sur les articles dentés. . . . aber Pores antennaires à découvert et he sur nes deux faces! des articles . . … . . .*. I. CHALCOPHORINI. 4. Écusson large et acuminé en arrière; menton grand, triangulaire . . . . . =. . II. SPHENOPTERINI. Écusson au plus médiocre, Ste élargi ni acuminé en arrière ; menton très transversal, arrondi en avant. | IT. BUPRESTINI. 5. Front non rétréci à l'insertion des antennes; yeux à peine rapprochés, parfois distants sur le vertex. : IV. ANTHAXINI. 102 Front rétréci à l’insertion des antennes; yeux très rapprochés sur le vertex . . . . V. CHRYSOBOTHRINI. 6. Hanches postérieures peu dilatées intérieurement. . . 7. Hanches postérieures distinctement dilatées intérieu- rementi Alan EEE 0 ao VTT ERNCOPNEANT. 7. Pièces latérales du métathorax étroites. . . . . . &ë. Pièces latérales du métathorax très larges. VII. ScHiIzoPINi. 8. Pores antennaires concentrés dans une fossette; tarses peu élargis . . . . . . VIII. ACMAEODERINI. Pores antennaires diffus sur les deux faces des arti- cles, couvert d’une fine pubescence; tarses très élargis, leurs articles rectangulaires . . IX. JULODINI. 9. Front rétréci à l'insertion des antennes; cavités antennaires grandes etsituées à une notable distance des yeux; plaques des hanches postérieures peu ou point dilatées intérieurement, leur marge antérieure conCaNertdcsehltentetentsnnentéa8t nil RoUÉ Es SALUE Front non rétréci à l’insertion des antennes, cavités antennaires médiocres et situées près des yeux . +. 10. 10. Mésosternum apparent . . . . . X. STIGMODERINI. Mésosternum peu apparent. . . . . XI. MASTOGENINI. 11. Hanches médianes non écartées; marge antérieure des hanches postérieures très concave, leurs bran- ches latérales remontant entre les côtés du méta- thorax et le prolongement latéral de l'abdomen; tarses plus ou moins allongés . . . . XII. AGRILINI. Hanches médianes sensiblement plus écartées que les hanches antérieures ; marge antérieure des hanches postérieures peu concave; tarses très courts. XIII. TRACHYNI. TriBu 1. — CHALCOPHORINI. Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et latéralement par le mésosternum; épimères métathoraciques découvertes; pores antennaires diffus sur les deux faces des articles ; hanches postérieures presque contiguës, dilatées intérieu- rement, coupées extérieurement par le prolongement latéral de l’abdomen, leur marge antérieure sinueuse, leur marge postérieure oblique dans sa plus grande longueur et tronquée intérieurement. Cette tribu se subdivise en trois groupes : A. Premierarticle des tarses postérieurs plus long queledeuxième : 103 @) Écusson invisible MMENT-UChrySoehroites. b) Écusson visible{) . . . . 2. Chalcophorites. B. Premier article des tarses postérieurs semblable au deuxième 1. . 3. Psilopterites. GRouPE 1. — Chrysochroites. Premier article des tarses postérieurs plus long que le deuxième ; écusson invisible; pores antennaires diffus sur les deux faces des articles, jamais concentrés dans des fossettes. 1. Antennes porifères à partir du troisième article. AUS Antennes porifères à partir du quatrième article . . . 2. Tête fortement excavée entre les yeux . Tête sillonnée entre les yeux HO AU 3. Prosternum bisillonné longitadinalement, dessous MES leux, la villosité molle et lâche. . . . Steraspis Sol. Prosternum plan et uni, quelquefois faiblement ru- gueux au milieu; dessous à peine villeux. Chrysaspis nov. gen. (°). 4. Tibias antérieurs droits; métasternum saillant. Callopistus H. Deyr. Tibias antérieurs recourbés ; métasternum normal. Philocteanus H. Deyr. 5. Articles poriferes des antennes aussi longs que larges . 6. Articles porifères des antennes courts, très élargis et REC transversaux . . . . . . . Agelia Cast. et Gory. 6. Élytres tronqués à l’épaule; pronotum trapézoïdal et atténué antérieurement . . . . SUML MO SE 47, Élytres arrondis à l'épaule, beaucoup PIE he. que le pronotum; celui-ci presque carré. Demochroa White. () Deux espèces font exception : Chalcophora japonica Gory et Chalcophoropsis quadrifoveolata Cast. et Gory ; leur écusson est invisible, () Dans une note précédente (Bull. Soc. Ent. Belge, t. XXXV (1891), p. 3808-10), je ne voyais pas la nécessité de séparer du genre Séeraspis certaines espèces que je range dans une nouvelle coupe générique établie, mais non caractérisée, par M. H. Deyrolle. Les matériaux que j’ai aujourd’hui à ma disposition ont modifié mes vues et ont fixé mon opinion quant à la nécessité de fonder le genre CHRYSASPIS (E. Deyr. mss.) qui se distingue des Séeraspis par les caractères suivants : dessus lisse et finement ponctué ou à peine chagriné; articles dentés des antennes en forme de triangle curviligne et tronqués au sommet ; prosternum surmontant les hanches, plan et lisse, à peine rugueux au milieu, dessous presque glabre, à peine villeux, la villosité très courte, très éparse et peu sensible à l’œil nu. Dans ce genre viennent se ranger : aurata Fab., propinqua Saund., armata Kerr., viridipennis et auricauda Saund., cuneata Har., aurovittata Saund. et brunneipennis Fairm.., propres à l’Afrique inter- tropicale. J’estime qu’il y a lieu de réunir les Chr. aurata Fab. et elongata Oliv. ; je possède deux exemplaires types de cette dernière espèce qui ne m'offrent aucune différence avec ce que l’on trouve dans toutesles collections sous le nom d’aurataKabr. 104 Troncature de l’épaule inerme, . . . Chrysochroa Sol. 7. Troncature de l’épaule armée d’une petite dent. Catoxantha Sol. GRouPE 2. — Chalcophorites. Premier article des tarses postérieurs plus long quele deuxième; écusson petit, punctiforme; pores antennaires variables, le plus souvent diffus sur les deux faces des articles(!). LPores tennAire Use 0 MOSR SRB TEE Re Pores antennaires villeux . . . . . . Euchroma Sol. 2. Yeux très obliques et rapprochés en dessus. . . . . 3. Yeux à peine obliques, faiblement rapprochés en dessus. 9. 9. Tarses plus on moins déprimésxo:v ml eut braotltibpA Tarses comprimés + + … . . Pelecopselaphus Sol. 4. Élytres à à peine plus larges quele pronotum; corps allongé. 5. Élytres élargis à l’épaule, corps écourté, triangulaire. . 7. 5. Bords postérieurs des élytres finement crénelés . . . 6. Bords postérieurs des élytres fortement dentelés. Chrysesthes Sol. Crochets des tarses normaux; élytres présentant des COTES [A PEONE - . + +. - "Agæocera Waterh.(*). Crochets des tarses dilatés: élytres sans côtes. “Mixochlorus Waterh. 7. Front médiocrement concave et rugueux. . . . . . &8. Front très concave, profondément sillonné au milieu. Epidelus H. Deyr. 8. Tête plane sur le front et l’occiput, parcourue en arrière du front par un court sillon. “Asemochrysus H. Deyr. ca Front uni, rugueux, non sillonné . . . Evides Thoms. 9, Marge antérieure du prosternumiunie,. . . . . . 1O. Marge antérieure du prosternum bordée d'un bour- RARE te tens ratente cire ete DO RON REC Pet 10. Bord supérieur des cavités antennaires court et oblique 11. Bord supérieur des cavités antennaires allonge, =" (‘) Les articles porifères, bien qu’affectant dans la plupart des cas l’apparence spongieuse qui se remarque dans le groupe qui précède, laissent voir en outre une ou plusieurs fossettes, inférieures ou supérieures, disposées très irrégulièrement et, qui ne peuvent servir à l’établissement des coupes génériques sauf pour quelques cas spéciaux, comme par exemple, le genre Ævides qui a les articles des antennes porifères le long de leur marge externe, les deux faces restant lisses et seulement ponctuées. (?) Les noms précédés d’un astérisque sont ceux des genres qui me sont inconnus en nature et que j’ai dû classer suivant les caractères donnés par les auteurs. 105 transversal et séparant presqu’entièrement le front de l’épistome . . . . . Hippomelas Cast. et Gory{). 11. Antennes dentées à partir du quatrième article . . . 12. Antennes dentées à partir du troisième article. Scaptelytra nov. gen.(:). 12. Prosternum sillonné longitudinalement . . . . . 13. Prosternum uni. . . . . . MHalecia Cast. et Gory(5) 13. Écusson carré . . . . Hypoprasis Fairm. et Germ. Écusson nul. . . . : .. *“Trachykele Mars. 14. Marge antérieure du Don ternun légèrement inflé- chie sur les cotés: 4414247 à : NP STE Marge antérieure du prosternum très échanerce au milieu et saillante de chaque côte. . . . . . . 28. 15. Tarses concolores . . . : AN TO Tarses testacés au jaune Clär, Pseudochrysodema Saund. 16:1Prôsternum uni . . D Re es ent Lire Prosternum sillonné et uen Er en ne eu 17. Le troisième article des antennes semblable au quatrième 18. Le troisième article des antennes globulaire et sem- blable au deuxième . . . . . . Paratænia Kerr. 18. Tibias antérieurs courbes à la base et carénés exté- rieurement. , . . . . . *Aprosopus H. Deyr. Tibias antérieurs normeaux . . . Iridotænia H. Deyr. 19. Pronotum silonne longitudinalement. . . . , . 20. Pronotum caréné longitudinalement Chrysodema Cast, et Gory. 20. Antennes médiocrement allongées, leur extrémité n'atteignant pas la base du pronotum. . . . . . 21. Antennes allongées, leur extrémité Fsisnans au moins la base du pronotum. . . sil (22. 21. Écusson situé à une certaine distance Ge on) “Periorisma H. Deyr. Écusson touchant le pronotum . . . Chalcophora Sol. 22. Pronotum rugueux et convexe . . Chalcotænia H. Deyr. Pronotum plan, profondément sillonné au milieu. Chalcophoropsis Thoms. 23. Métasternum et abdomen normaux; tarses testacés, léursieroctets metaliiques 2 ee LL itLi 24. (} GxascurTus Le Conte, ne me paraît pas pouvoir être séparé des Æippomelas. (*) SCAPTELYTRA (H. Deyr. mss.), nov. gen. — Antennes dentées à partir du troisième article, le deuxième presqu'aussi long que le suivant; prosternum à peine sillonné; marge antérieure des hanches postérieures sinueuse, pronotum sillonné longitudinalement au milieu; élytres bordés d'un large sillon latéral, longeant la marge exlérieure à une certaine distance de celle-ci : sulphureovittata Fahreus, (5) ACANTHA Cast. et Gory. 106 Métasternum ou abdomen anormal . . . . . . . 925. 24, Écusson touchant le pronotum . . .Paracupta H. Deyr. Écusson situé à une certaine distance du pronotum. “Callistroma Fairm. 25. Métasternum saillant; pas de plaque au milieu du premier segment abdominal; tarses testacés. Pleiona H. Deyr. Métasternum plan; une plaque saillante au milieu du premier segment abdominal; tarses obscurs. Cyphogastra H. Deyr. Groupe 3. — Psilopterites. Premier article des tarses postérieurs aussi court que le sui- vant; écusson médiocre ; pores antennaires variables, jamais uniquement concentrés dans une fossette, le plus souvent diffus sur les deux faces des articles et concentrés en outre dans une ou plusieurs fossettes situées sur la face inférieure des articles; cavi- tés antennaires très grandes, ouvertes au côté interne et trian- gulaires. 1. Dernier segment abdominal semblable dans les deux SORBSE ALAN NA NES HEURES ATUAITNRES SRIEL ESS Dernier segment abdominal différent dans les deux sexes . 5. 26DesthibereniesHeontaux - . 218 MENTON AUIREL, 5 Pas de tubercules frontaux . . . .Cyphosoma Mann.{'). 3. Tarses mediocrement larges: hais AR ENONCE, Pi Tarsesitres lai aaU et : 0. >. Capnodis Eschs. 4. Le troisième article des antennes court et globulaire. Psiloptera Sol. (2). (:) Cœcuzus Cast. et Gory ; PHeLIx Mars. (2) LamPETIs et POLYBOTHRIS Spin., ŒDISTERNA Lac. ; MONOSACRA et DAMAR- siLa Thoms. — Le genre Psiloptera nécessite des subdivisions difficiles à établir. Si l’on ne devait tenir compte que de l’habitat, il serait facile de le répartir en espèces américaines (Psiloptera), cosmopolites (Zampetis), africaines(Damarsila, Œdisterna, Monosacra) et malgaches (Polybothris) ; maïs si l’on examine la marge antérieure du prosternum des espèces de ce dernier groupe, caractère qui a servi de base à M. J. Thomson pour la création de ses sous genres, on sera bien embarrassé de laisser certaines espèces dans le groupemalgache, qui constitue le genre Polybothris, dont les espèces ne me paraissent être que des Psiloptera,sans que rien vienne les en distinguer. Les caractères, très vagues, qui limitent les Polybothris : élytres plus ou moins dilatés, amples ou foliacss ; abdomen très souvent laminé, ne peuvent servir de base à l’établissement d’un genre aussi polymorphe, et bien que toute classification soit une question de plus ou moins, je laisserai provisoirement dans le genre Psilo- ptera les Lampetis, les Damarsila, les Œdisterna, les Monosacra et les Polybothris, dont les noms peuvent être maintenus pour distingner certaines coupes ou sous- genres, assez dificiles à délimiter d’une façon absolue, si l’on en excepte les Psiloptera vrais et peut-être les Œdisterna, ces derniers offrant une certaine cons- tance dans le faciès et les premiers ayant une saillie prosternale antérieure très caractéristique. 107 Le troisième article desantennesallongé. *Chalcoplia Thoms. 5. Dernier segment abdominal du échancré à l’ex- ÉPÉTOITE RE TE ROUE Latipalpis Sol. Dernier segment abdominal du is tronqué à l’ex- ÉTÉ RNES E . .,. ‘Pofotis Spin. (‘). TrIBU II. — SPHENOPTERINI (:). Caviteé sternale formée dans son fond par le métasternum et latéralement par le: mésosternum; épimères métathoraciques découvertes; pores antennaires concentrés dans une fossette terminale ; hanches postérieures presque contiguës, dilatées inté- rieurement, coupées extérieurement par le prolongement latéral de l'abdomen, leur marge antérieure presque droite, leur marge postérieure oblique sur les côtés et tronquée en avant: écusson large et acuminé en arrière; menton grand, triangulaire : cavités antennaires très grandes, triangulaires et terminales. If iHeusson acumine à l'extrémité. 4 , , PeNoM ss Écusson tronqué à l'extrémité . . . Strobilodera Fairm. 2. Articles des antennes d’aspectspongieux. “Armenosoma Wat. Articles des antennes lisses. . . . Sphenoptera Sol (ie TRIBU III. — BUPRESTINI. Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et latéralement par le mesosternum; épimères métathoraciques découvertes; pores antennaires concentrés dans une fossette sur chaque article; écusson nul où très petit, rarement élargi ou acuminé en arrière; menton très transversal, arrondi en avant. Premier article des tarses postérieurs sensiblement plus long que le deuxième; écusson variable . . . . 1. Dicercites. Premier article des tarses postérieurs sensiblement plus long que le deuxième; écusson nul ou très petit. 2. Buprestites. GRouPE 1. — Dicercites. 1. Écusson grand ; prosternum saillant entre les hanches. . 2. Écusson médiocre, transversal ou arrondi; proster- Dar annee Tab ere En euenbel sh ts (à. (‘) AURIGENA Cast. et Gory. (2) La forme des cavités aies et celle des hanches postérieures rapprochent les Sphenopterini des Psilopterini; leur place me paraît être ici plus naturelle, eu égard à ces caractères, qu'entre les À cmæoderini et les Chrysobothrini, avec lesquels ils n’ont qu’une parenté douteuse. Ils me semblent plutôt former un trait d’union entre les Psilopterini et les Dicercites, dont certaines espèces rappellent, par le facies, plusieurs formes asiatiques du genre Sphenoptera. (5) Evacora Cast. et Gory (Pars). 108 9. . Pronotum tronqué à la base. . Écusson cordiforme, aussi large que long. Cardiaspis Saund. Écusson triangulaire, allongé. *Pseudhyperantha Saund. . Élytres avec des impressions ou des fossettes tomen- teuses; les interstries non interrompues par des plaques lisses . . . ir + Élytres sans impressions ni fossettes nanas : fes interstries offrant souvent des plaques lisses. . . . 5. . Élytres tronqués à l’extrémité. Dicercomorpha H. Deyr. Élytres arrondis à l’extrémité; leurs bords postérieurs dentelés, en. he . . . Chalcopœæcila Thoms. . Pronotum à peine re AUS) Re RO: Pronotum largement déprimé au milieu Ectinogonia Sol. . Écusson transversal, tronqué en arrière; FH à peine acuminés au sommeil. . . . St re aie Écusson petit, arrondi; élytres très accuminés au SOMMES fon ia ns Dicerca Eschs.(!).4 . Métasternum et SIT segment abdominal sillonnés. Poœcilonota Eschs. Métasternum et premier segment abdominal non SUIONNÉS mien. A te 00e : COUANIDEMINS GRouPE 2. — Buprestites. : Écusson invisible ou à peine apparent. . £e Écusson visible. 5. . Front sillonné ou careneé. 2 Front uni et convexe. 1098 4. . Front caréne . . ï XL FE Sol. Front concave, FUEUGUE et TE à ‘Epistomentis Sol. . Pronotum droit sur les côtés, à peine convexe en dessus. Diadoxus Thoms. Pronotum arrondi sur les côtés, plan en dessus. ,. Bulis Cast. et FE . Fossettes poriferes des antennes inférieures . Fossettes poriferes des antennes terminales . . . . . ni 1 Pronotum sinue à la base. . . . ; 8. - Élytres atténuéset arrondis Al’extrémité. Nascio Cast. etGory. Élytres bidentés à l'extrémité. “Pterobothris Fairm.etGerm. . Élytres épineux à l’extrémité, les épines divergentes et recourbées en dehors . . . Astræus Cast. et Gory. Élytres tronquées et faiblement épineux au sommet . . 9. Écusson petit, arrondi ou subcarré . . Buprestis Linné (°). (') STENURIS Kirby ; ARGANTE Gistl. (?) ANCYLOCHEIRA Eschs. ; ANopuis Kirb. 10. IDE 12: qi 14. 109 Ecusson transversal, élargi et arrondi au sommet. Eurythyrea Sol. Antennes insérées à la base et contre les yeux . . . 11. Antennes inserees sur le front, à une certaine distance des yeux . . . . . Philanthaxia H. Deyr. Pronotum faiblement sinué à la base . . . VII? Pronotum tronqué à la base. . . Cynira Cast. et Gory. Premier article des tarses a à in ns long que le suivant . . . . LM Te Premier article des tarses postérieurs aussi long. que les deux suivants réunis . . . . “Peronæmis Wat. Antennes dentées à partir du quatrième article . . . 14. Antennes dentées à partir du sixième article. Euryspilus Lac. Corps cylindrique; pronotum allonge, convexe. Bubastes Cast. et Gory. Corps parallèle, allonge; pronotum carré, transversal. “Isophænus Wat. Trigu IV. — ANTHAXINI. Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et latéralement par le mésosternum; épimères métathoraciques recou- vertes en partie par le prolongement latéral de l’abdomen; front non rétréci à l'insertion des antennes; yeux à peine rapprochés, parfois distants sur le vertex ; plaques des hanches postérieures distinctement dilatées intérieurement. 1. Tête plane ou légèrement convexe. . . . . . ,. . 2. Tête concave ou longitudinalement excavée . . , . . 21. 2. Cavités antennaires terminales, recouvertes. . ; Bt Cavités antennaires petites, arrondies et découvertes . 8. 3. Élytres inermes sur les côtés postérieurs; fortement bidentés au sommet . . . . PR CUT VA Élytres dentés sur les côtés postérieurs MIN SM A2) bi (D: 4. Pronotum tronqué à la base . . . . Aglaostola Thoms. Pronotum fortement bisinue à la base. a ad H. Deyr. 5. Dernier segment abdominal bidentée . . . SOA a AG? Dernier segment abdominal arrondi et inerme. Torresita Thoms. 6. Écusson, transversal, tronqué à la base, arrondi au SO MN MEUME TT TN, Écusson petit . . . . . . . Melobasis Cast. et Gory. ANNALES DE LA 300, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVIL. 10 110 16. L7: 18. Dentelure marginale de la moitié postérieure des ély- tres médiocre . . . . . . . Briseis nov. gen.(). Dentelure marginale de la moitié postérieure des élytres tres prononcée. . . . Fe H. ne Pronotum distinctement bisinué à la base . . . 9. Pronotum tronque à la base . . . L'RAUSOLRAT] Cavités antennaires largement closes en | avant ROTTNQLE Cavités antennaires très étroitement closes en avant. . 11. Antennes flabellées chez le mâle . . *Xenorhipis Le C. Antennes semblables dans les deux sexes. Phænops Lac. Fémurs antérieurs semblables dans les deux sexes . . 12. Fémurs antérieurs dentés chez le mâle. Merimna Thoms. Prosternum sans mentonnière . . , TT) Re Prosternum muni d’une mentonnière. “Kisanthobia Mars. Élytres recouvrant le pygidium . Melanophila Eschs. (?). Élytres écourtés, laissant le pygidium à découvert. *Tetragonoschema Thoms. Côtés postérieurs du pronotum arrondis . . . . . 15. Côtés postérieurs du pronotum droits . . . . . . 16. . Soudure du premier et du deuxième segment ab- dominal invisible. . . . . Notographus Thoms. (5) Soudure du premier et du deuxième segment abdo- minable 0 TUNIS MO OUNN ANIAraTIOMs: Élytres non dentés sur les côtés postérieurs . . . . 17. Élytres dentés sur les côtés postérieurs. Chalcogenia Thoms. Pronotum arrondi et élargi sur le milieu des côtés. . 18. Pronotum atténué au sommet et élargi à la base. Aristosoma Thoms. Menton non acümine nmilien tt Ne "IEEE OS Menton accumine au milieu. Trigonogenium Gemm. et Har.("') () Briseis (La Ferté mss) nov. gen. — Tête plane, vertex sillonné; antennes à article 1 allongé, 2 court, globulaire, 3 aplani et allongé, les suivants transversaux, aplanis et dentés; les pores antennaires agglomérés sur la tranche externe des articles. Pronotum trapézoïdal; la marge antérieure sinueuse, son lobe médian large et arrondi; la base bisinuée. Écusson semicirculaire, transversal. Élytres striés, les stries ponctuées, séparément arrondis et dentelés à l'extrémité. Pros- ternum uni, large, trifide à l’extrémité. Dernier segment abdominal échancré au sommet et armé de deux épines latérales. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants réunis. Melobasis conica Cast. et Gory, d'Australie. (*) ApaATURA Cast. et Gory ; TRACHYPTERIS et Ox yPTERIS Kirb. (5) NoToGRAPTUS Mac Leay. (*) TriGonoPHoORUS Sol. 111 19. Dernier segment abdominal arrondi à l’extrémité . . 20. Dernier segment abdominal échancré. “Pachypyga Steinh. 20. Fémurs des mâles renflés . . . . . Cratomerus Sol. Fémurs des mâles non renflés . . . . Anthaxia Eschs. FE Élytres non dentés sur les côtés posiérieurs. Neocuris Blackb. Élytres dentés sur les côtés postérieurs. Curis Cast. et Gory ('). TriBu V. — CHRYSOBOTHRINI. Cavité sternale formée dans son fond parle métasternum et laté- ralement par le mésosternum; épimères métathoraciques recou- vertes en partie par le prolongement latéral de l’abdomen ; front rétréci à l'insertion des antennes; yeux très rapprochés sur le vertex. Troisième article des tarses profondément échancré et terminé par deux longues épines . . . . . . 1. Actenodites. Troisième article des tarses inerme, ses côtés ne dépassant pas le quatrième . . . . 2. Chrysobothrites. GROUPE 1. — Actenodites. 1. Écusson médiocre, triangulaire . . . nee ne Écusson très allongé et fortement acuminé en AMHOrONTe TAAOT DOM EE MANN Belionota Eschs. 2. Le premier article des tarses médians et postérieurs semblable aux suivants . . - CR Le premier article des tarses Fee a postérieurs aussi long que les suivants réunis Pseudactenodes Kerr. 3. Armature du troisième article des tarses divergente . . 4. Armature du troisième article des tarses parallèle. “Chalcangium Wat. 4. Fémurs antérieurs inermes . Megactenodes nov. gen. (°). Fémurs antérieurs dentés . . . . . Actenodes Lac. (1) CyYLINDROPHORA Sol. (*) Je fonde ce genre aux dépens des A c{enodes pour une série d'espèces africaines dont le facies rappelle celui des Belionota, et qui se distingue de ce dernier genre par l'écusson toujours petit el tr tangulaire "et par des différences sexuelles très mar- quées, caractère qui ne se retrouve jamais chez les PBelionota dont il est très difficile de reconnaître les o* des Q. Le genre Actenodes ne serait donc plus représenté, en Afrique, sauf dans l’île de Madagascar, toutes ses autres espèces se trouvant dans l’Amérique du Sud et au Mexique. Les espèces actuellement connues du genre Megactenodes sont : rcticulata Klug., punctata Silb. (Zevior Qued.), Westermanni C.G. (Bohemanni Füähr.), laficornis C. et G., enuecostata Qued., ebenina Qued.; et chrysifrons Qued. Une prochaine étude des Chrysobothrides africaines donnera les caractères détaillés de ce genre. 112 Groupe 2. — Chrysobothrites. Trois ou quatre lamelles distinctes aux tarses antérieurs, trois aux tarses postérieurs; Fémurs antérieurs inermes . . . . Colobogaster Sol. Fémurs antérieurs dentés. . . . Chrysobothris Eschs. TriBu VI. — THRINCOPYGINI. Cavité sternale formée en entier par le mésosternum ; hanches postérieures dilatées intérieurement; pores antennaires diffus sur la face inférieure des articles ; Thrincopyge Le C. TriBu VII. — SCHIZOPINI. Cavité sternale formée en entier par le mésosternum; hanches postérieures peu dilatées intérieurement; pièces latérales du métathorax très larges. Antennes amincies, presque filiformes . . *Dystaxia Le C. Antennes ayant les articles 5-10 triangulaires. Schizopus Le C. Trisu VIIL — ACMÆODERINI. Cavité sternale formée en entier par le mesosternum; hanches postérieures peu dilatées intérieurement ; pièces latérales du méta- thorax étroites, parfois cachées en tout ou en partie par les épi- pleures des élytres; pores antennaires concentrés dans une fos- sette sur chaque article; tarses peu élargis. Crochets des tarses simples . . . . 1. Polycestites. Crochets des tarses dentés . . . . 2. Acmæoderites. GROUPE 1. — Polycestites. 1. Écusson touchant le pronotum . . . DIS ZE Écusson situé à une certaine distance du D onoiur Acherusia Cast. et Gory. Si A OUEN 2, Fossettes porifères inférieures . . . . . Fossettes porifères terminales . . . RAIN : 3. Élytres inermes . . D: Prospheres Thoms. Élytres dentés sur les bords postérieurs. Blepharum Thoms. 4. Pronotum bilobé à la base. . . . 5. Pronotumitronque 1. . ‘) M4 Que Ce co none Fe : 5. Prosternum anguleux ou arrondi au sommet Prosternum trilobé au sommet . . . “Pasiphae Re 6. EL: 1022 113 Yeux saillants, tête plus large que le sommet du pronotum 7. Tête normale, de la largeur du pronotum à son sommet 8. Corps allongé, parallèle et linéaire . *Phrixia H. Deyr. Élytres plus larges que le pronotum à la base. Paraphrixia nov. gen.{'). Base des élytres et du pronotum séparément arrondie sur les côtés. . . PRES ALU ED EN À Base des élytres et du pronotum juxtaposées UN HOSETUL IG, Antennes dentées à partir du sixième article. *Tylauchenia Burm. (*). Antennes dentées à partir du cinquième article. Polycesta Sol. (5). Élytres i IHéNMES AU SOMINOE ee TE eee 1, Le Élytres pluridentés au sommet. . . . . . . . . 12. Prosternum très court, arrondi au sommet. Julodimorpha Thoms, Prosternum allongé, accuminé au sommet. Microcastalia Heller. Élytres présentant des côtes élevées. Castalia Cast. et Gory. Élytres unis, ponctués, sans côtes. *Xenopsis Saund. GROUPE 2. — Acmæoderites. : Épistern um métasternal recouvert parlesépipleuresélytrales 2. Épisternum métasternal visible . . . . . . . . 6. Pronotum inégal, bossué, sillonné et caréné. . . . . 3. Pronotum normal, uni, finement ponctué . . ,. . . 4, Tibias élargis et tranchants en dehors Xyroscelis Thoms. Tibias normaux . . . . . . Notomorpha Thoms. Premier article des tarses postérieurs à peine plus long que le deuxième . . . . . MOVE NERO 5, Premier article des tarses postérieurs sensiblement plus long que le deuxième . . . . . Ptosima Sol. . Bord postérieur du deuxième segment abdominal anguleux au milieu . . . . . “Acylotela Waterh. (‘) M. Edw. Saunders fonde ce genre (Cat. Bupr., 1871, p. 46), mais sans le caractériser, pour une espèce de l’île Maurice très anciennement connue, le Bupr. purpureus Oliv., qu'il range parmi les Anthaæides. La forme et le mode d'insertion du prosternum ne permettent pas de l’y laisser. Voici les principaux caractères de ce genre : front légèrement convexe, verteæ faiblement sillonné; cavités antennaires terminales; antennes dentées à partir du 3° article; fossettes porifères terminales ; pronotum bilobé à la base ; prosternum très aigu au sommet; cavité mésosternale pro- fonde ; fémurs renflés; crochets des tarses non dentés, mais lobés à la base; élytres fortement bidentés au sommet. (*) OcyPeTEes Thoms. () NEMAPHORUS Sol, 114 Bord postérieur du deuxième segment abdominal arrondi au milieu. . ... .!. . TyndarisThoms. 6. Yeux distants en dessus. iso HURITE NON Veux. paralläles al À andéotneutes late aaous 2 ste: 7. Articles des tarses subégaux . . . *Hilarotes Thoms. Premier article des tarses aussi long que les trois O0 suivants réunis . . . . . . “Sponsor Cast. et Gory. 8. Écusson visible . . . . . . . . Polyctesis Mars. Écusson invisible : . . . . .. Acmæodera Eschs. TriBu IX. — JULODINI. Cavité sternale formée en entier par le mésosternum ; hanches postérieures peu dilatées intérieurement, pores antennaires diffus sur les déux faces des articles et couverts d'une pubescence soyeuse; tarses très élargis, leurs articles rectangulaires ; écus- ‘son invisible. lAOrochetsides tarsest 10008 ‘2 14 DAsSe ns PRES DE Crochets des tarses simples .« . . Amblysterna Thoms. 2.0Pastde Saillie Sternale - , . . . . : Julodis Eschs./) Une forte saillie sternale, . . . . . Sternocera Eschs. TriBu X. — STIGMODERINI. Cavité sternale formée presqu’en entier par le métasternum ; branches latérales du mésosternum très courtes ; front non rétréci à l'insertion des antennes; cavités antennaires petites et situées près des yeux. 1. Antennes dentées à partir du 4e article Antennes dentées à partir du 5° article 2. Fossettes porifères terminales . Fossettes porifères internes. . , Calodema Cast. et Cu 3. Prosternum bombé, saillant à sa re antérieure. . . 4. Prosternum plan ou très légerement convexe . . D. 4. Saillie prosternale conique. . “Metaxymorpha Parry (*). Saillie prosternale arrondie . , . .Conognatha Esch. 5. Antennes plus larges au milieu qu’à leur extrémité, le dernier article sensiblement plus petit que les DEA MÉSCÉUBNESS. Se ee eo à UN Antennes normales . . . “wir PIthIiSCUS S01. 6. Crochets des tarses lobés à la Pare! . Temognatha Sol. Crochets des tarses simples . . . Stigmodera Eschs{*). (‘) Saccosoma Motsch. (*) SEMNOPHARUS Poll. (5) CASTIARINA Cast. et Gory. 115 7. Élytres brusquement lobés à la base des épipleures. . . 8 Élytres peu ou à peine lobés à la base des épipleures Hyperantha Mann. 8. Article premier des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. . . . Zemina Cast. et Gory. Article premier des tarses postérieurs semblable au SUIVaHtr M... Dactylozodes Chery. TriBu XI. — MASTOGENINI. Cavité sternale formée en entier par le métasternum ; mésoster- num peu visible; plaques des hanches postérieures peu dilatées intérieurement ; épimères métathoraciques découvertes; crochets des tarses largement dentes. 1. Yeux légèrement rapprochés en dessus . . . . . . 2. Yeux distants en dessus. . . . . Mastogenius Sol.('). 2. Antennes dentées à partir du cinquième article. Exæsthetus Wat. Antennes dentées à partir du quatrième article. Micrasta nov. gen. (?). () HAPLOSTÆTUS Le C. (?) MICRASTA nov. gen. — Cavités antennaires petites, insérées près de la partie inférieure des yeux. Antennes courtes, atteignant à peine la moitié de la marge du pronotum, les deux premiers articles subégaux, assez élargis, le troisième cylin- drique, aminci, aussi long que le deuxième, les suivants subégaux entre eux, épais, triangulaires avec l’angle extérieur arrondi. Front légèrement convexe et faiblement sillonné. Pronotum très grand et très convexe, fortement rebordé latéralement, la marge antérieure à peine échancrée, la postérieure tronquée. Écusson triangulaire, aussi large que long. Élytres subparallèles très convexes, tronqués à la base, la marge latérale droite, l’extrémité arrondie. Prosternum plan, tronqué au Sommet, son extrémité venant s'adapter contre le métasternum ; branches mésosternales invisibles ; sutures épisternales droites ; épisternum prosternaltriangulaire. Hanches médianes et antérieures presque contiguës ; hanches postérieures obliques, rectan- gulaires, à peine dilatées intérieurement. Soudure des deux premiers segments abdominaux invisible, ces deux segments n’en paraissant former qu’un, aussi large à lui seul que les trois suivants réunis ; le dernier faiblement échancré al extrémité. Fémurs légèrement renflés, fusiformes : tibias droits ; tarses courts, leurs crochets lobés à la base. Genre aberrant dont le factes rappelle les espèces du genre Weligethes Kirby. M. typica nov. sp. — Viger, nitida. tenuissime punctata; thorace globoso, punc- lato, lateribus anticis rotundati:, posticis rectis ; elytris adbasin transversim sulcalts, apice separatim rotundatis, margine laterali elevata Sublus punctata. —Long., 2,5 ; lat., 1 mm. — Du Mexique. M. cyanipennis nov. sp. — Wiger, nilida, tenuissime punctata, elytris cœrulets ; tho. ace globoso, punctato, lateribus anticis rotundatis, posticis rectis ; elytris convexis, punclatis, ad basin utrinque transversim sulc.tis, apice sinuatis et unispinosis. Sublus punctata. — Long., 21/4; lat., 1 mm. — Du Mexique. M. amplithorax nov. sp. — Witida, punctata, nigro aenea, elytris nigerrimis, ad basin subcyaneis ; thorace mamimo, conveæo, ad latera rotundato ; elytris conveæis, punclatis, ad basin transversim sulcalis ; apice subsinuatis, longe suturam ad apicem sulcatis ; subtus punctata, — Long., 3 ; lat., 1 mm. — Du Mexique. 116 TrIBU XII. — AGRILINI. Cavité sternale formée presqu’en entier par le métasternum; branches latérales du mésosternum très courtes; front rétréci à l'insertion des antennes ; cavités antennaires grandes et situées à une notable distance des yeux; hanches médianes non écartées ; marge antérieure des hanches postérieures très concave, leurs branches latérales remontant entre les côtés du métathorax et le prolongement latéral de l’abdomen ; tarses plus ou moins écourtés. 1. Crochets des tarses dentés on appendiculés. . . . . 2. Crochets des tarses simples. . . . Discoderes Chev. (). 2 Me LONR ECOUVERE SU D SHOT AIDE MRC ER ONNERSS Menton caché par le prolongement antérieur du pros- lérnu 2". MST eat ue LAN UPEAROE FUET 22e QUE 3. Marge antérieure du prosternum droite ou faiblement émarginéellia smértiguie 1h Uités EM LABEAMEATE Marge antérieure du prosternum sensiblement émar- ginée au milieu, lobée sur les côtés. . . . . . 18 JUS MNERAES LORS 0. 5, UC ES Joues armées d’une forte épine saillante . . . . . . 9, 5. Pronotum et élytres entièrement juxtaposés à la base. . 6 Pronotum et élytres séparément arrondis sur les côtés AA DAS M Ce ae oelia ete ah: 10e Al ne Antennes peu allongées . . . . HEthon Cast. et Gory. Antennes robustes, allongées . . ÆEupristocerus H. Deyr. Tibias antérieurs et médians recourbés . . . . . . 7. ce “. M. meligethoides nov. sp. — Aenea, subrugosa, punctata ; thorace undulatim lœvissime transversim Striolato, convexo, ad latera antica rotundato et postica subrecto ; elytris granulosis et punctatis, ad basin transversim sulcatis, apice subro- tunditer truncatis. — Long., 3 ; lat., 1 1/4: mm. Du Mexique. (‘) Jusqu'ici on avait rangé parmi les Drscoderes des espèces polymorphes qu’un examen minutieux ne permet pas de laisser dans ce genre. Le fait d’avoir les crochets des tarses simples est aberrant pour les Agrilini et n’existe que chez un petit nombre d’espèces. Ce nom a été appliqué, par M. Chevrolat, au Disc. Salzmanni Sol., type du genre et convient également à l’impetigiosus Gory. Ce sont les deux seules espèces que je connaisse. Peut être, parmi celles qui ont été décrites de l'Afrique, y en a-t-il d’autres qui peuvent rester dans ce genre, mais quelques-unes doivent en être retranchées, comme on le verra par la suite. (*) J’emploie ces termes de préférence à ceux dont se sont servi plusieurs auteurs : mentonnière du prosternum absente ou présente, pour caractériser ce prolongement très accentué de la région antérieure du prosternum qui s’avance nettement sous les organes buccaux de façon à les masquer en partie (Agrilus). Si, dans ce dernier cas, le doute n’est pas possible, il n’en est pas de même dans certains autres, et l’on serait tenté de considérer également comme une mentonnière la disposition anté- prosternale que nous offre une grande partie des ayrilini, c'est-à-dire une marge très courte séparée du prosternum par un sillon transversal et souvent prolongée de chaque côté en un lobe arrondi ou subtriangulaire, parfois très peu accentué (Cisseis, Evimantius), parfois très prononcé (YMelibæus). 117 Tibias antérieurs droits . . . . . Corydon H. Deyr. 8. Marge antérieure du pronotum anguleusement avan- cée au milieu et masquant en partie la tête. Strigulia nov. gen.(!). Marge antérieure du pronotum arrondie, tête découverte... .… . .. Toxoscelus 'H! Deyÿr. 9. Des lamelles aux quatre premiers articles des tarses ou au moins aux trois articles intermédiaires . . . 10. Le quatrième article des tarses seul pourvu d’une Kamellen OL. » . . .:. . . fStenogaster Sol. 10. Des lamelles aux quatre premiers articles des tarses . . 11. Des lamelles aux articles 2, 3 et 4 seulement. Cyphothorax Wat. 11. Pronotum nonsillonnéau milieu ou inégal et bossué . . 12. Pronotum sillonné longitudinalement au milieu. Trypantius Wat. (*). 12. Pronotum uni, parfois muni d’une carène latérale . . 13. Pronotum inégal et bossué . . . Alyssoderus H. Deyr. 13. Deuxième article des antennes plus petit que le troisième. 14. Deuxième article des antennes épais, plus grand que lettroi eme UTP CES OMAN 2Coræsrilus Fairm : PP RronE Un ÆuDlementisilonnes 1: Mae ei ati. LOa Front inégal, excavé ou tuberculeux. . . . . . 17. 15. Antennes dentées à partir du quatrième article. . . 16. A Antennes dentées à partir du cinquième article. *Neospades Blackb. 16. Prosternum tronqué; pronotum finement crénelé sur LESX COLE conteur « . . Coræbus Cast. et Gory. Prosternum faiblement bilobé antérieurement. Cisseis Cast. et Gory. (‘) STRIGULIA nov. gen. — Corps allongé; front silloné, marge frontale antérieure bisinuée, épistome trapézoïdal ; antennes dentées à partir du 5° article, les articles dentés triangulaires et transversaux ; pronotum très grand, circulaire, sa marge antérieure fortement bisinuée, le lobe médian très aigu et masquant en partie la tête, les côtés arrondis, la base bisinuée; écusson triangulaire; élytres subparal- lèles, légèrement sinueux sur les côtés, atténués, séparément arrondis et armés de quelques petites dents à l'extrémité; marge antérieure du prosternum droite: prosternum anguleux au sommet; fémurs et tibias antérieurs et médians très recourbés; tibias postérieurs ciliés sur la tranche extérieure; tarses très courts, leurs articles globulaires et subégaux ; crochets dentés à la base. — Str. lacerta nov. Sp. — Ænra, nitida, subrugosa et subsquamosa ; thorace circulatim rugato, amplissimo; elytris transversim rugatis; subltus subsquamosa, abdominis segmentibus duabus primis subsquamosis, sequentibus punctatis. — Long., 7; lat., 2 mm. — Boma (Congo), M. Tschofïen. (®) TrypaniDrus Waterh. (Biol. Cent. Amer., t. 3, pt. 1 (1889), p. 186). Lors de la création du genre, son fondateur l'avait nommé 7rypantius (Trans. Ent. Soc, 1887), p. 179) ; j'estime qu’il y a lieu de s’en tenir à ce nom, le premier en date, 118 Prosternum fortement bilobé antérieurement, Melibæus H. Deyr. 17. Tibias postérieurs armés de deux épines vers le milieu de la tranche externe. Cisseoides nov. gen. (‘). Tibias postérieurs inermes . . Hypocisseis Thoms. (?). I8: Frontihituberenlé :. .. . . 2.2. - SF UUNE TUE Front quadrituberculé . . . . Phlocteis nov. gen.(*). 19. Marge latérale du pronotum non dentée en scie . . . 20. Marge latérale du pronotum fortement dentée en scie. Amorphosoma Cast. 20, Côtés inférieurs du pronotum non échancrés. . . . 21. Côtés inférieurs du pronotum échancrés. Evimantius H. Deyr. 21. Côtes inférieurs du pronotum droits. *Amorphosternus H. Deyr. Côtés inférieurs du pronotum subarrondis. Asymades nov. gen. (‘). (*) Cisskotnes nov. gen. — Corps élargi et sensiblement écourté, parallèle au milieu, légèrement atténué aux extrémités; vertex sillonné; front profondément creusé et séparé du vertex par une carène oblique; épistome fortement émarginé, sa partie antérieure rétrécie par les cavités antennaires qui sont très grandes et oblongues; antennes dentées à partir du quatrième article, leurs articles dentés transversaux, arrondis à l'extrémité; joues armées d’une épine saïllante et épaisse: pronotum convexe sur le disque, aplani sur les côtés, la marge latérale sinueuse ; écusson élargi, cordiforme ; prosternum faiblement émarginé et transversalement sillonné en avant, largement arrondi en arrière; tibias postérieurs ciliés sur leur tranche externe dont le milieu est armé de deux dents émoussées. C. murina nov. sp. — Coriacea, capite antennisque aeneis, thoracis medio subvio- laceo-nigro, lateribus grisei-tomentosis; scutello aeneo; elytris nigris, subviolaceis, griseo variegatis, sutura apiceque aeneis, Summo Subdenticulato; sublus coriacea, nigra, abdomine griseo tomentoso. — Long., 11; lat., 4,5 mm. — Australie (Coll. Chevrolat). (*) MascHazIx Wat. (5) PaLocrTeis nov. gen — Tête quadrituberculée, front sillonné; cavités anten- naires arrondies; antennes plus larges au milieu qu'aux extrémités, dentées à par- tir du cinquième article, les articles dentés transversaux, triangulaires et acuminés au sommet; pronotum inégal, bossué, la marge latérale échancrée à la partie posté- rieure: élytres aplanis au milieu, infléchis sur les côtés avec une côte médiane et longitudinale élevée, séparément arrondis à l'extrémité; prosternum fortement émarginé et transversalemert sillonné en avant, anguleusement acuminé en arrière; fémurs et tibias droits; tibias postérieurs Aiter sur leur tranche externe; tarses légèrement comprimés; crochets des tarses dentés à la base. Le Disc. exasperatus Schôünh et les espèces affines rentrent dans cette nouvelle coupe générique. () ASYMADES nov. gen, — Tête faiblement tuberculée; front sillonné ; cavités antennaires petites ; épistome émarginé ; antennes dentées à partir du deuxième article, les articles presque égaux, subglobulaires et légèrement transversaux ; joues armées d’une forte épine ; pronotum inégal, bossué, bombé sur le disque, déprimé et caréné sur les côtés ; élytres con vexes, allongés, séparément arrondis à l'extrémité ; prosternum court, émarginé et sillonné antérieurement, arrondi au sommet ; tibias postérieurs ciliés ; crochets des tarses dentés. 22. Cavité sternale de grandeur normale . . . : . . 928. Cavité sternale profonde, fortement prolongée en arrière des cavités cotyloides intermédiaires. Paragrilus Saund. (). 23. Tibias normaux. . . ; NT VEN Ce Tibias élargis et tranchants en Faite sillonnés en dedans pour loger le tarse au repos. Cryptodactylus H. Deyr. 24. Femurs postérieurs renflés . . .,%. . . 4: . : 2D. Fémurs postérieurs non renflés, tibiasnon ciliésau milieu. 26. 25. Fémurs postérieurs d’un rouge métallique, non dentés. Pseudagrilus Cast. Fémurspostérieurs armés en dessous d’une petite dent. Sambus H. Deyr. 26. Premier article des tarses postérieurs court, à peine HATSRIDDAQUErNeRSHIvANt AC De Acte die re) .) ©. Premier article des tarses postérieurs très allongé . . 34. 27. Antennes libres au repos . . . Nr eD. Antennes recues au repos dans des SLR latéraux du prothorax. RMS Per 0 PARC ES: 28. Tarses postérieurs courts, légèrement FRTANUE HN 20 Tarses postérieurs allongés, subcomprimés . . 30. 29. Écusson petit, triangulaire . . Polyonychus che GE Écussonencarré arrondis prolonge en pointeen arrière Pareumerus H. Deyr. 30. Élytres convexes, élargis au tiers supérieur . . . . 31. Elytres plans, presque parallèles, graduellement amincis à partir de la base. . Chloricalla nov. gen (5). A. transvalensis nov. sp. — Ælongatus, supra convexus ; capile thoraceque aenescenti aureo tomentosis ; elytris nigris, undulatim alèido fasciatis rufo variegañs, sublus cyaneoniger ; capite sulcato, vertice bituberculato ; thorace antice lobato, postice valde sinuato, lobo medio lato producto et sinuato ; lateribus rotundatis et crenulatis, disco elevato, inæquali et tuberculato ; elytris utrinque longitudinaliter vage bicostatis, apice separatim rotundatis et levissime denticulatis ; prosterno ænescenti aureo tomentoso. Subus punctatus, brevissime griseo tomentosus. — Long,, 14; lat., 4,5 mm. — Transvaal. (‘) CuINOCERA H. Deyr. (*) Je crois utile de maintenir ce genre, établi par Chevrolat, pour les espèces qui suivent, rangées jusqu'ici parmi les Discoderes : tricolor Saund., mucidus Chev., nigropictus Cast. et Gory, proximus Kerr., et les formes affines qui me sont inconnues. (5) CHLORICALLA nov. gen. — Tête fortement excavée entre les yeux, cavités antennaires arrondies, grandes, presque contiguës ; épistome uniquement forme, sur les côtés, par les bords abruptes des cavités antennaires ; antennes courtes, le premier article épaissi, allongé; le deuxième, plus long que le premier, cylindrique et aussi long que les deux suivants réunis, le troisième allongé, obconique, les 120 1e Écusson triangulaire [RAM SSIAENEOS ORAN SE Écusson cordiforme, . . . Eumerus Cast. et Gory.('). 32. Élytres non dentés sur les bords postérieurs *Amyia Thoms. Élytres dentés sur les bords postérieurs. *Callipyndax Waterh. 33. Abdomen arrondi à l'extrémité. . . Rhæboscelis Chev. Abdomen fortement biépineux à l’extrémite. Geralius Har. (?). 91 Veux séparées du front pariun SION et ro RO Yeux non séparés front par un sillon . . . . . . 36. 35. Région supérieure de l’abdomen visible en dessus. Mychommatus Murray. Région supérieure de l’abdomen invisible en dessus. Autarchontes Waterh. 36. Antennes robustes, les articles dentés transversaux. . 37. Antennes médiocres. 1.0 02 00 s 2 100. 37. Front profondément sillonné . . . . ÆEngyaulus Wat. Front quadrituberculé . . . . Paradomorphus Wat. 38. Tête inégale, sillonnée ou tuberculée ; corps plus ou moins aplani'en dessus het. ei Ni A Tran Tête simple; corps cylindrique . . Paracephala Thoms. suivants triangulaires dentés et transversaux ; pronotum en trapèze, atténué et lobé au sommet, faiblement sinué à la base, les côtés presque droits, la marge latérale lisse ; écusson médiocre, triangulaire, tronqué à la base, très acuminé au sommet ; élytres allon gés, à peine convexes, déprimés à la base, lobés à l’épaule, presque droits sur les côtés, séparément arrondis et multidentés au sommet ; prosternum très large en avant, sa marge antérieure très avancée et tronquée au milieu, légère- ment infléchie sur les côtés, le sommet arrondi, les angles intercostaux très obtus ; mésosternum très court ; métasternum très finement sillonné longitudinalement ; hanches postérieures séparées par un large lobe formé par le premier segment abdominal, et dont le sommet vient s'implanter dans une cavité de la pièce antécoxale. Soudure du premier et du deuxième segment abdominal visible seulement sur les côtés, ces deux segments très larges, subégaux entre eux, et aussi larges ensemble que les suivants réunis : dernier segment bilobé ; fémurs peu renflés, tibias droits, tarses courts, leurs articles subégaux ; crochets bifides. Ch. gratiosa, nov. sp. — Ælongala, nitida, lavissima, sublus viridi aurata, capite thoraceque viridibus, elytris cœruleis, ad basin splendide aureo tinctis, disco purpureo micanti, apice viridibus, capite profunde sulcato ; thoracis medio leviter, lateribus grosse et confertim punctatis; elytris regulariter punclatis, medio longiludinaliter vage unicostatis. Subtus punctata, femoribus medio lævibus, vix punctalis. — Long., 22 ; lat., 7 mm. — Madagascar. Cette jolie espèce présente certaines variations quant à l’ornementation des élytres. En général, ceux-ci sont dorés à la base, bleu violacé sur le disque et vert métallique au sommet, mais ils offrent en outre quelques fossettes d’un blanc pur au maximum au nombre de quatre sur chaque élytre et placées en ligne droite le long de la suture, à égale distance de celle-ci et de la marge extérieure, (:) Z. Chryselytrius Perty. (°) ACANTHOPYGUS H, Deyr. i21 39. Élytres saillants à l’épaule et brusquement élargis en . spatule à l'extrémité. . . . . “Omochyseus Wat. Élytres non saillants à l’épaule . . . . Agrilus Steph. TrBIu XIII — TRACHYNI. Cavité sternale formée presqu’en entier par le métasternum; branches latérales du mésosternum très courtes ; front rétréci à l'insertion des antennes; cavités antennaires grandes et situées à une notable distance des yeux; hanches médianes sensiblement plus écartées que les hanches antérieures; marge antérieure des hanches postérieures peu concave; tarses très courts. 1ê Épistome plus ou moins fortement rétréci à la base . . 2, Épistome large, peu rétréci à la base; corps aplati, enicasre lon 00H, 02 ‘Anthaxomorphus H. Deyr. 2. Antennes libres au repos, au moins 4 leur extrémité ; cette dernière parfois logée dans une simple dépression du pronotum . . . L 3. Antennes reçues au repos dans de profonds Er prothoraciques : HA RU 8. Corps plus ou moins Alone He érénione 4, Corps cylintrique, tête subsphérique. Cylindromorphus Kiesw. 4, Tibias recus au repos dans un profond sillon du fémur. 5. Tibias libres au repos ne 9 MAnennésiterminees en MASSUE,.:) le lui den ni: Oe Antennes non terminées en massue. : 7 6. Massue des antennes formée par les articles 5. I “Germarica Blackb. Massue des antennes formée par les articles 8-11. Aphanisticus Latr.({'). 7. Antennes dentées à partir du 3° article. . . . . .. 8. Antennes dentées à partir du 5e ou du 6e article. Endelus H. Deyr. 8. Yeux écartés en dessus . . . . *Semianthe Fairm. Yeux parallèles en dessus. . . . Galbella Westw.(°). 9. Corps cunéiforme ; tibias médians droits . . . . . 10. Corps allongé ; tibias médians recourbés. Taphrocerus Sol. 10. Pronotum tronqué à la base . . . *Paratrachys Saund. Pronotum sinué à la base . . . . . Trachys Fab. (5). () GONIOPTHALMA Chevr. (*) JanTHE Mars. — ONcoæÆMA Saund. (5) HABROLOMA Thoms. 122 11. Pattes reçues au repos dans des impressions du corps. 12. Pattes libres au repos; tibias droits, non aplatis . . 14. 12. Tibias non aplatis, les médians droits . . . . . . 13. Tibias aplatis, tranchants et élargis au milieu. Pachyscelus Sol. (!). 13: Tibias médians dronste | MON, Brachys Sol Tibias médians recourbés . . . . . . Lius H. Deyr. 14, Corpsaplati. . . os wishé hioplouratHe/Doye Corps subeylindrique . Latine (Callimicra EH} Doyre Appendix. Quelques noms de genres n’ont pas été mentionnés, dans les tableaux qui précèdent, pour des causes diverses, ce sont : Lamprocheila (H. Deyr. mss.) cité par Edw. Saunders (Cut. Bupr., 1871, p. 15) pour le Chrysod. Maillei Cast. et Gory, de Chine. Espèce insuffisamment caractérisée pour pouvoir y décou- vrir des différences génériques et dont je n’ai pas vu le type. Lachesis (H. Deyr. mss ) cité par Edw. Saunders (Cat. Bupr., 1871, p. 21), pour le Bupr. abyla Gory, du Cap de Bonne Espé- rance. Espèce insuffisamment caractérisée pour pouvoir y décou- vrir des différences génériques; le type m’est inconnu. Evagora Cast. et Gory. — Genre créé par les auteurs de la Monographie pour un groupe d’espèces qui viennent aujourd’hui se ranger dans d’autres coupes génériques, notamment parmi les Sphenoptera. Il ne reste à caser que l’Z’. amorpha Cast. et Gory, que je ne connais que par la description et la figure, toutes deux insuffi- santes pour pouvoir me fixer sur la place à assigner à cette espèce et pour décider s’il y a lieu d'en faire un genre. - Entomogaster (La Ferté mss.), cité par Edw. Saunders (Cut. Bupr., 1871, p. 102) pour A nthaxia sexpunctata Cast. et Gory, de Madagascar, espèce qui m'est inconnue. Synechocera et Alcinous H. Deyr., créés par cet auteur dans son tableau des Agrilides (Ann. Soc. Ent. Belge, 1864, p. 115), respectivement pour l’Agrilus deplana Gory, d’'Amboine et pour un Agrilus inédit d'Australie nommé odosus par La Ferté. Ces espèces me sont toutes deux inconnues, et les caractères donnés par M. Deyrolle sont insuffisants pour fixer mon opinion quant à la place à leur assigner. (‘) METOXIUS Say. 123 QUELQUES MOTS SUR LE GROUPE DES DIPTÈRES EREMOCHÆTA de M. Osten-Sacken, MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE DES LEPTIDES DE BELGIQUE, Y COMPRIS LES GENRES XYLOPHAGUS ET CŒNOMYIA par Louis Coucke. Len TT] PREMIÈRE PARTIE. I. QUELQUES MOTS SUR UN NOUVEL ARRANGEMENT D'’UNE PARTIE DES DIPTERES ORTHORRHAPHA, PROPOSE PAR M. OSTEN-SACKEN. M. Osten-Sacken a publié en 1892 dans le Perliner Entomolog. Zeitschrift (Bd. XXX VII, Heft IV), une nouvelle classification d’une partie des Diplères Orthorrhapha. — Il y forme un groupe dans lequel il comprend les familles des Stratiomyidæ, Tabanidæ, Acanthomeridæ et Leptidæ (plus Xylophagidæ) et auquel il donne le nom de : groupe des Zremocheta. Nous allons donner quelques indications sur les idées qui ont amené M. Osten-Sacken à la formation de ce groupe. Parmi les Diptera Orthorrhapha l’ancienne classification dis- tingue les Vemocera et les Brachycera. M. Osten-Sacken conserve ces divisions. Il les caractérise par les formules suivantes : 1. Palpes généralement de 4 ou 5 articles, pendulaires et plus ou moins filiformes; antennes composées d’un grand nombre d'articles (plus de 6) généralement fili- formes {rarement pectinées); majorité des articles constituant le flagellum antennaire disposés de même l’un par rapport à l’autre, de forme sem- blable et à peu près de mêmes dimensions {le flagel- lum antennaire est formé par l’antenne non compris les 2 premiers articles basaux) . . . . AWVemocera Latr. 2. Palpes de 1 ou 2 articles, non pendulaires, second article plus ou moins en crochet, plus grand que le ler qui dans ce cas ne paraît que comme un manche du second; articles du flagellum antennaire non semblables, sauf dans des cas très rares . . Prachycera. Reprenant les Vemocera en particulier l’auteur les divise en 2 grands groupes. Le ler forme un groupe naturel. Il est caractérise par la tête 124 qui n’est jamais excavée en arrière de manière à présenter en creux la forme de la face antérieure du thorax chez les G' et par d’autres caractères dérivant également de laconformation dela tête. Ce groupe comprend les 5 grandes familles répandues dans le monde entier des Cecidomyidæ, Mycethophilidæ, Culicidæ, Chiro- nomidæ et Tipulidæ. Les Psychodidæ forment une 6 famille plus petite qui vient s’y joindre. Enfin Mr Osten-Sacken ajoute au groupe les Dixa en attendant que de nouvelles découvertes viennent montrer leur véritable place dans la classification. M. Osten-Sacken donne à ce groupe le nom de Vemocera vera qui en indique l’existence bien naturelle. Le second groupe des Vemocera comprend le restant des Vemo- cera, c’est à dire les 5 familles des PBibionidæ, Simulidæ, Blepha- roceridæ, Rhyphidæ, Orphenphilidæ. Ces familles ne présentent aucun caractère general de liaison. M. Osten-Sacken les considère comme les restes d’une ancienne faune. Il donne au groupe le nom de Vemocera anomala pour en indiquer la constitution pure- ment artificielle. Passant aux Brachycera M. Osten-Sacken y forme un premier groupe naturel par la réunion des Sératiomyidæ, Tabanidæ, Acan- thome ridæ, Leptidæ (plus Xylophagidæ). Il lui donne le nom de Eremochxæta. C’est ce groupe que nous allons examiner d’un peu plus près. RE GROUPE DES EREMOCHAÆTA. M. Osten-Sacken caractérise comme suit le groupe des Eremochæta : Absence de macrochætæ ; trois pelottes (pulvilli) bien dévelop- pées à l'extrémité des tarses; chez les «' la tête est très fortement excavée.en arrière et les yeux sont très souvent com- posés de deux parties distinctes ; l’une inférieure formée de petites facettes, l’autre supérieure formée de facettes plus grandes ; dans les 2 sexes les yeux sont souvent multicolores; la structure du flagellum antennaire (3e article des antennes) est plus variable ici que dans aucun autre groupe de diptères ; les tegulæ (c’est à dire ces membranes concaves attachées au thorax près de l’aile, mais d’ailleurs tout à fait indépendantes de l’aile, et qu’il ne faut pas non plus confondre avec les balanciers) ne sont pas développés chez les Leptides et les Acanthomérides ; ils sont tres petits chez les Stratiomyides. Il n’y a que chez les Tabanides qu’ils sont bien développés. 125 Le bord postérieur de l’aile, en marchant de la pointe de l’aile vers son point d'insertion, offre d’abord une échancrure bien développée, puis une première saillie courbe (a/ula) et ensuite une seconde saillie (antitequla) bien distinctes. La cellule discoïdale existe toujours ; elle a un axe rectiligne. Les cellules postérieures sont au nombre de 5 (voir sur les schémas I, II, III de la 2e partie du travail les cellules comprises entre les nervures 6 et 11); parfois il n’en existe que 4, mais c’est alors par suite de l’oblitération par- tielle ou totale d’une nervure. Les jambes sont presque toujours lisses, dépourvues d’épines ou de dentelures. Les larves ont des têtes allongées, composées de plaques cornées ; leurs mandibules ne sont pas placées directement l’une en face de l’autre, ne pouvant se mouvoir que dans le sens horizontal comme chez les Vemocera, mais elles ont une mobilité plus ou moins grande suivant la verti- cale, ce qui constitue un échelon intermédiaire entre les mandi- bules de Vemocera et les mandibules insérées à angle des larves des Cyclorrhapha. Le groupe ainsi caractérisé comprend les familles des Sfratio- myidæ, Tabanidæ, Acanthomeridæ et Leptidæ. Les Stratiomyidæ et les Zeptidæ doivent y être pris dans un sens très large, c’est à dire en incorporant dans chacune de ces familles quelques genres de l’ancienne famille des Fylophagidæ. Dans une note publiée dans le Berliner Entomolog. Zeitschrift, 1882 (Bd. XX VI, Heft II), par M. Osten-Sacken, celui-ci développe en détail les raisons pour lesquelles il propose une réforme des Xylophagidæ comme les comprenait Brauer dans son travail : Versuch einer Characteristik der Gattungen der Notacanthen, 1882. Nous nous restreindrons aux genres représentés en Belgique. Nous justifierons les raisons qui nous ont poussé à ajouter à la famille des Leptides, comprise dans son ancien sens, les genres Xylophagus, Cœnomyia et pas le genre Subula. Nous indiquerons pour cela ce qui a conduit M. Osten-Sacken à séparer les Subula des Xylophagidæ comme les comprenait Brauer, à les incorporer dans les Sraliomyidæ, et à rapprocher des Leptidæ les genres Fylophaqus et Cœnomyia. Ces 3 genres à eux seuls représentent en Belgique la famille des Xylophagides de Brauer. Considérons les familles formant le groupe des Zremochæta. Examinons l’espace compris entre les hanches antérieures et l’orifice antérieur du thorax. Cet espace peut présenter deux formes : La première forme est à peu près celle d’un triangle allongé dans le sens de l’axe du corps et dont les côtés sont constitués par les ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUEs T. XXXVII. 11 126 hanches qui sont longues et cylindriques. — Cette forme se présente chez les Tabanides et les Leptides. La seconde forme au contraire est à peu près celle d’un trapèze large dont les côtés sont les hanches qui sont courtes. — Elle se présente chez les Stratiomyides. Or si nous examinons une Swbwla, nous voyons la seconde forme se présenter. De plus la larve de la Subula ressemble à celles de plusieurs Stratiomyides. — Cela conduit donc à rapprocher le genre Subula des Stratiomyides. Pour les genres Xylophaqus et Cænomyia c’est la première forme qui se présente, ce qui au contraire les rapproche des Tabanidzæ et Leptidæ. De plus l'examen des systèmes nerveux a montré que la répar- tition des ganglions céphaliques, thoraciques et abdominaux est représentée par les formules suivantes : Leptis scolopaceu. — tringaria. Xylophaqus cinctus. Tabanidæ. Stratiomyidæ. ANRT GC 8 1 4-6 2 1 4. Ce fait montre la grande analogie atomique qui existe entre les Xylophaqus et les Leptides. Il écarte toute idée de faire entrer les Xylophaqus dans les Tabanides ou les Stratiomyides et montre que le genre Xylophagus est bien près des Leptides. Enfin pour le genre Cenomyia nous ferons savoir qu’on a trouvé une espèce présentant un corps de Leptide avec des antennes de Cænomyia, ce qui raccorde naturellement le genre Cœnomyia à la famille des Leptides. Ces faits conduisaient M. Osten-Sacken en 1882: 1° à incorporer le genre Swbula dans les Sératiomyidæ ; 2° à conclure à un grand rapprochement entre les genres ylo- phagqus, Cenomyia et les Leptides. Depuis lors M. Osten-Sacken n’a fait qu’avancer en ce sens, puisque dans son travail de 1892, cité plus haut, quand il énumère les familles du groupe des Z'remo- chæta, il n’y cite pas de famille des Fylophagidæ, mais se con- tente de mettre ce nom entre paranthèses après celui de Leptidæ. Nous croyons que ces quelques renseignements justifieront pourquoi nous traitons comme une seule famille les anciens genres des Leptides, le genre ylophaqus et le genre Cœnomyia. En résumé nous considérons chez nous les Z'remocheta comme représentés par 3 familles qui se distinguent comme suit : 1. Espace compris entre les hanches antérieures et l’orifice thoracique antérieur en forme de triangle allongé. Hanches antérieures longues etcylindriques. . 2. Espace compris entre les hanches antérieures et l’orifice thoracique antérieur en forme de trapèze élargi. Hanches antérieures courtes. . . Siratiomyidæ. 127 2. Tequlæ bien développés. . . . . . . . Tabanidz. Tegulæ absents. . . . . Lepiidz. Nous avons traite les Tabanide en 1892. Nous allons examiner ici les Leptidæ. Les Stratiomyidæ paraîtront bientôt. DEUXIÈME PARTIE. CARACTÈRES DISTINCTIFS APPLICABLES AUX LEPTIDES BELGES, Y COMPRIS LES GENRES XYLOPHAGUS COENOMYIA. Nous allons chercher à donner un moyen pratique, qui permette de reconnaître facilement et rapidement si un diptère capturé en Belgique rentre dans cet ensemble : À. On examinera si la nervure qui entoure l’aile (nervure costale), enveloppe celle-ci sur tout son pourtour ou au moins au delà de la nervure 11 (voir les schémas I, II, III) et cela en restant d'une épaisseur à peu près constante. Cette condition devra toujours être satisfaite. B. On examinera la nervulation des ailes comme suit : Partant de la nervure qui se détache de l’angle supérieur de la cellule discoïdale (nervure 6) et va se noyer dans le bord de l'aile, on comptera en marchant vers l’arrière le nombre de nervures qui vien- nent aboutir dans ce bord. Ou comptera pour 2 les éléments de ner- vures qui seraient formés près du bord par la jonction de 2 nervures ou qui, autrement dit, formeraient ou prolongeraient l'angle saillant d’une cellule. Le nombre ainsi évalué devra toujours être égal à 6. La seule anomalie à cette règle se présente pour la Spania nigra chez qui la nervure qui se détache de l’angle inférieur de la cellule discoïdale ne se prolonge pas tout à fait jusqu’au bord de l'aile (nervure 3). 8 schémas montreront les formes principales de nervulation qui se présentent. 128 Le schéma I représente d’une façon générale la répartition des nervures dans l'aile des Leptides. Les seules modifications un peu importantes qu’il peut subir sont : le Les nervures 10 et 11 peuvent aboutir en un même point du bord. La cellule anale est alors fermée. 2° La nervure 8 peut ne pas s’étendre jusqu’au bord de l’aile. Ce fait ne se présente chez nos Leptides que dans le genre Spania. Le schéma II représente la répartition générale dans le genre Xylophagus. Le schéma IIT représente la répartition dans le genre Cæno- myia. Il est caractéristique. C. On examinera ensuite les antennes. Elles ne peuvent avoir plus de 3 articles. Le dernier peut paraître formé de plusieurs segments accolés. 1er cas. — Le troisième article des antennes paraît formé de plusieurs parties accolées. Dans ce cas, si nous avons la nervulation du schéma III, nous pouvons affirmer avoir devant nous le genre Cœnomyia. Mais si nous avons la nervulation du schéma II, nous devrons examiner si la longueur de l’élément de nervure compris entre & et à n’est pas double ou même plus de la longueur comprise entre à etc et si de plus la nervure 5 aboutit dans le bord près du sommet de l'aile et pas plus près de 6 que de 4. Ces conditions écartent les Tabanides et permettent de reconnaître les Yylophaqus. 2% cas.— Le troisième article des antennes ne paraît pas formé de plusieurs parties accolées. Il est muni d’un seta terminal ou dorsal. Dans le genre Spania le seta est remplacé par un style épais prolongeant l’article. La nervulation dans l'hypothèse d’un troisième article de l’antenne ainsi formé sera celle du schéma I, sauf les 2 modifications que nous avons indiquées plus haut. On regardera si la nervure 5 vient se fondre dans le bord à peu près à égale distance de 6 et de 4. C’est là un caractère qui se présente pour tous nos Leptides proprement dits et qui les distingue immédiatement des Tabanides, chez lesquels la distance de 5 à 4 est au moins double de celle de 5 à 6. On écartera les Asilides qui peuvent avoir la même nervulation par l'examen de la tête. Chez les Asilides les yeux sont largement séparés dans les 2 sexes et le front et vertex fortement déprimés entre les 2 yeux. — Chez les Leptides au contraire le front et le vertex ne sont pas déprimés entre les yeux. Chez les G' les yeux sont accolés. Pour écarter les Thérévides et encore les Asilides, qui peuvent avoir la même nervulation, on examinera l’extrémité des tarses. Si cette extrémité porte 3 pelottes (pulvilli) à peu pres identiques 129 et bien développées (ne pas confondre avec les crochets des tarses), le diptère est Leptide. Chez les Therevides, Asilides, il n’y a jamais plus de 2 pelottes. Il peut y avoir en outre des crochets. Il sera utile de faire remarquer dans la pratique que chez nos Leptides les nervures 8 et 9 n’aboutissent jamais au même point. Les ouvrages principaux qui ont été consultés sont : MEIGEN. — Systematische Beschreibung der bekannten Euro- paischen Zweïflugeligen Insecten. Halle 1851. — Zweiter Theil, pages 7, 12, 65, Hamm. 1830. — Sechster Theil, page 335. MacquaRT. — Diptères du Nord de la France. — 2n° partie, pages 71, 141. Histoire naturelle des Insectes Diptères, tome 1e, page 422. SCHINER. — Fauna austriaca. — Tome 1° (Vienne 1862). BRAUER. — Die Zweiflüger des Kaiïserlichen Museums zu Wien. Tome 1e (Vienne 1880). GOBERT. — Revision des espèces francaises de la famille des Leptides (Amiens 1877). VanDER WuLp. — Nieuwe Naamlijst van inlandsche Diptera (Leyde 1862). De plus M. Van der Wulp a bien voulu me faire con- naître les espèces de Leptides à ajouter à la faune hollan- daise depuis la publication de cette liste. ZETTERSTEDT. — Diptera Scandinaviæ disposita et descripta. — Lund 1842-1860. Les personnes qui nous ont aidé et que nous remercions sont MM. Van der Wulp, Tosquinet, Candèze et Severin. TABLE DES GENRES. 1. 36 article des antennes paraissant formé de plusieurs parties accolées . . 2, 3m article des antennes ne paraissant pas formé de plusieurs parties accolées, muni d’un seta dorsal ou terminal, très rarement d’un style terminal . . DAS Let» Calc? SAME TASER SRE 2. Nervulation du schéma Fi à s'dcao l tie dtone.s A Pl all Cœnomyia Latr. Nervulation du schéma Il. . . . . . Xylophagus Meig. 3. Nervures 10 et 11 du schéma I, aboutissant au même point du bord de l’aile. Cellule anale par suite fermée . . . s Ge Nervures 10 et 11 n’aboutissant au même D du bord de l'aile. Cellule anale ouverte. . . #4 4. 3% article des antennes conique ou lénipserdal muni d un Lee terminal HO UNE COUPE PMRERET Cu S CS CU, 5 à CU Gi, 130 3e article des antennes plus ou moins réniforme toujours muni d’un SOUS (ADPRAL AN OEMEER COUR EE SES ONEENNNNRNNT GIE US MNP ET Tna NS TRE Seta terminal. Seta dorsal, . Ler article des antennes allongé, 2e court. Corselet rétréci en avant. Tête bien détachée du corselet par une espèce de cou . . . . Vermileo Mac. ler et 2me articles des antennes à peu près de même longueur. Tête courte dans la direction de l’axe de du corps et s’appliquant bien contre le corselet . : . . Leptis Kabr. 6. Taille de 3à3 1/2 mille — er article des antennes très réduit, paraissant absent. — Nervure 8 ne s’étendant pas jusqu’au bord de l’aile. Spania Meig. Antennes de 3 articles bien visibles. Nervure 8 s'étendant RENE bord de lulo - ak 7. 3e article des antennes à Fe près ne ou Doi den muni ‘4 un seta terminal , ‘ . . .« . Chrysopila Macq. 3e article des ee Lise ou moins réniforme, muni d’un seta pra RU RM ET PAS OR CR OS A2 327ir IMG: ot Genre Vermileo Macq. Ce genre ne comprend qu’une seule espèce, le Vermileo Degeeri Macq. Face blanche. Front gris marqué de noir chez la ©. Antennes brunes. — Corselet gris jaunâtre à bande longitudinale brune chez le «3 fauve chez la ©. Abdomen jaune à taches noires dorsales et latérales qui se réunissent parfois en bandes. — Jambes jaunâtres. — Métatarse des jambes postérieures blanchâtre. Ailes vitreuses. — Taille de 9 à 10 mill. La larve a été observée par Degeer dans le Midi de la France. Macquart dit quelques mots de ses mœurs intéressantes dans son travail sur les Diptères du Nord de la France (2m Partie, page 74). Genre Zeptis Fabr. 1. Ailes marquées de dessins cendrés bien nets, et d’un stigmate foncé près de l’extrémité de la nervure 3 (schéma I). Extrémité de l'aile rembrunie sous forme de tache bien tranchée . . she: Ailes sans dessins cendrés. Stigmate tantôt Monet tantôt jaunâtre, parfois absent. Extrémité de l'aile jamais rembrunie sous forme de tache bien CA DCHEBEULUE AU MA ANMANRSNENNS, ENS 2. Stigmate de l’aile noyé dans une tache cendrée qui s’étend vers le point de bifurcation « de la nervure cubitale (voyez ce point sur le schema II). Lon- sueur de de Emile Or 26.00 10 MSColopacez L. Stigmate de l’aile UT isolé. Longueur de OP MENIUNENONMEMr.. - - . Slrigosa Meig. 3. Stigmate forme de deux taches nde dont la posté- rieure toujours très tranchée : Stigmate formé d’une seule tache ou complètement absent Le 4. Corselet noirâtre sur le cle dre à ie ÉEe orné ide deux bandes longitudinales d’un brun jaunâtre. Écusson jaune rougeâtre. Tache antérieure du stig- mate parfois très peu visible. Long. de 10 à 11 mill. immaculata Meig. Corselet gris noirâtre, orné de deux bandes dorsales d’un blanc grisâtre. Écusson grisâtre. Les deux taches du stigmate toujours bien visibles. Longueur DO O TUE E raculate Des. 5. Stigmate noir ou brun fonce. M HU «OS 6. Stigmate jaunâtre ou nul. Fe deyl0afh12 MON BONNE D'RIO AVE lringaria L. Dans l’espèce type, bd est ame marqué de taches dorsales noires. Les exemplaires à abdomen entièrement jaune ou jaune avec les 2 derniers segments seuls noirâtres forment la . var. vanellus Fabr. 6. Toutes les cuisses complètement jaunes te Certaines cuisses noires ou tout au moins Re d’anneaux foncés. : 7. Deux premiers articles des antennes d'un brun noir. Ailes vaguement entachées de jaunâtre à leur extré- mité. Bords latéraux de la cellule discoïdale un peu rembrunis. Long. de 10 à 11 mill. . . vitripennis Meig. Antennes entièrement jaunes. Corselet jaune sur les côtés. Long d'environ 8 mill . . . . fMavicornis Macq. 8. Cuisses antérieures et postérieures marquées d’anneaux 131 4. 5. 8. foncés à leur extrémité. Taille de 6 à 8 mill.. Zineola Meig. Cuisses postérieures seules marquées d’anneaux foncés à leur extrémité. Taille de 14 à 15 mill.. conspicua Meig. Genre Chrysopila Macq. L. Corps de couleur foncière noire ou noirâtre, recouvert de pubescences variant suivant les espèces 132 Corps de couleur foncière fauve sur presque toute son étendue . . . à I'M 2. Corps presque endérenent Poe ur Dernier article des antennes large et arrondi . . ,. Zuteola Fall. Corps fauve ferrugineux, mais avec les extrémités du thorax et de l’abdomen noires. Dernier article des antennes petit et coniforme. Taille de 8 à 10 mill. bicolor Fabr. 3. Ailes marquées près de l’extrémité de la nervure3 d’un stigmate jaune ou brun formant à tache bien nétiemnt MIE k; 4 Ailes marquées près de FE de la nervure 3 ie entachement très se à eee visible. Taille de G'Hleue 4, 4 D La Aaveola Meig. 4. Jambes entièrement lo ae no UE Corps gris- noirâtre, recouvert d’une pubescence cuivreuse très courte et serrée. Abdomen du mâle marqué de bandes noires étroites. Taille de 4 à 4,5 mill. aurea Meig. (diadema Linn). Jambes fauves à cuisses rembrunies ou d’un brun noirâtre avec les tibias seuls plus pâles. . . . . . 5. 5. Abdomen grisàtre recouvert d’une pubescence dorée, serrée et courte, couchée sur le corps. Ailes hyali- nes. Taille de 5 à 6 mill. . . . . . nigrita Fabr. Abdomen noir, recouvert d’une ce dorée ou argentée, très peu serrée et dressée normalement au corps. Ailes très légèrement fauves. — Taille de 6 A 7 MAO LEUR SPL A OO JP MAUTONMA EE AIN EE A Dre Genre Atherix Meig. 1. Jambes entièrement noires. Ailes rembrunies, d’un noir de suif à la partie supérieure, marquées de 2 bandes transversales de taches blanches. Longueur ÉD D MiIIL, 0 . . . Mmarginata Fabr. Jambes jaunes en entier ou en Dar ti: SUTAUTA ME APENTIEUR EE 2. Ailes à bandes transversales brunes, sinueuses, très tranchées et formées en partie de taches brunes juxtaposées. Taille de 8 à 10 mill. . . . . Zbis Fabr. Ailes sans bandes transversales brunes bien tran- chées, marquées simplement de deux rembrunisse- ments très faibles et très vagues, l’un sous le stigmate, l’autre à l'extrémité de l’aile. Longueur de 6267480. CSM en Tor Sapes, Meis: 133 Genre Ptiolina Staëg. Ailes très légèrement grisâtres sans stigmate. Corps d’un gris jaunâtre dans les 2 sexes. Jambes d’un brun de poix à genoux plus clairs. Taille de 2 à 3 mill. immaculata F. Ailes très légerement fauves marquées d'un stigmate. Corps recouvert d’une épaisse pubescence noire chez le G, d’une pubescence fauve grisâtre chez la ©. Les 2 premiers articles des antennes recouverts de poils longs et denses. — Pieds noirâtres chez le «;, d’un fauve testacé chez la ©. Taille de 2 à 3 mill. nigra Lett. Macquart dans son travail sur les Diptères du Nord de la France, dit avoir pris dans le Nord de la France un couple d’Atherix nebulosa F.— Il ne faut pas croire qu'il s'agit ici de la PZiolina nebulosa F. C'est pourquoi nous ne parlons pas de cette espèce. Le caractère d’une cellule anale fermée et pédiculée que donne Macquart, montre qu’il ne s’agit pas d’une Péiolina. Du reste M. Gobert dans sa Revision des espèces françaises de la famille des Leptides, dit n’avoir jamais vu la Pfiolina nebulosa F. Il dit ne faire que transcrire la description de Macquart. Nous croyons pouvoir affirmer que la description que Macquart donne sous le nom de Atherix nebulosa F., est celle de l’Atherix crassipes Meig. Jusqu'à preuve du contraire nous la considérons comme telle. Genre Spania Meig. Le genre Spania ne comprend qu’une seule espèce, la Spania nigra Meig. Noire à yeux rouges. — 1er article des antennes tellement reduit que celles-ci paraissent de 2 articles. — Dernier article des anten- nes allongé, finement pubescent, terminé par un style court et pointu. Balanciers et jambes noirs. Taille de 3 à 3 1/2 mill. Genre Fylophagus Meig. Longueur de la 3° nervure longitudinale {schéma IT beaucoup plus grande depuis le point € jusqu’au point 4, que depuis le point d jusqu’àu bord de l’aile. Corps entiè- rement noir. Thorax de la femelle à 3 bandes grises. Pieds fauves à tarses obscurs, ainsi que l’extrémité des cuisses et des tibias postérieurs. — Long. de 10 à 12 mill. ater Fabr. 134 Longueur de la 3m nervure longitudinale, à peu près la même depuis c jusqu'en 4 que depuis d jusqu’au bord de l'aile. Corps noir. Abdomen à large bande rouge chez la Q. Pieds fauves. Long. de 10 à 12 mill. . . . . cinctus Deg. Genre Cœnomyia Latr. Le genre ne comprend qu’une seule espèce, la Cenomyia Jerruginea Scop. D'un brun ferrugineux. Thorax à deux bandes d’un blanc chan- geant. Abdomen plus foncé antérieurement portant une tache blanche de chaque côte du 2me segment. Pieds ferrugineux. L’écus- son porte à son bord postérieur et de chaque côté une épine dirigée vers l'arrière. Longueur de 12 à 14 mill. RENSEIGNEMENTS LOCAUX. 1. — Vermileo Degeeri Macq. Monsieur Gobert donne l’espèce comme rare dans le Nord et se trouvant principalement dans le centre et le midi de la France. Je n’en connais pas d’exemplaire pris en Belgique. 2. — Leptis scolopacea L. Ixelles 27-5-92, Watermael, Louette-St-Pierre, Rixensart 7-6-71, Genck 3-7-77, Carlsbourg. 3. — Leplis strigosa Meig. Membach 10-8-92. — Hertogenwald. 4. — Leptis maculata Deg. Coll. Wesmael. 9. — Leptis immaculata Meig. Macquart le donne comme assez rare dans le Nord de la France. — M. Van der Wulp dans les PBouwstofen (1862) en cite plusieurs localités de capture en Hollande. 6. — Leptis vitripennis Meig. Forest, Louette-S'-Pierre, Carlsbourg (en juin et juillet). 7. — Leptis lineola Meig. Rouge-Cloître 13-7-92, Petite-Espinette 28-8-92. Hertogenwald 10-8-92. Brasschaet 30-7-92. S. — Leptis tringaria L. Watermael, Laeken 6-6-81, environs d’Izel, Herto- genwald 11-38-92. 9, 10. 148 12. 13. 14. 15. 16. 173 18. 135 La variété vanellus Fabr. est représentée dans la collection Wesmael par un exemplaire Q. — M. Can- dèze la possède de Vise. — Leptis conspicua Meig. Coll. Wesmael. Macquart, dans ses Diptères du Nord de la France, donne cette espèce comme rare dans les bois. — Leptis flavicornis Macq. Je n’en connais pas d’exemplaire pris en Belgique. — M. Van der Wulp ne le connait pas des Pays-Bas. — Macquart donne l’espèce comme assez rare dans le Nord de la France. — Chrysopila aurea Meig. Lixhe 25-6-74. — Chrysopila nigrita Fabr. Coll. Wesmael. M. Van der Wulp l’a trouvé une seule fois à Bilt dans la province d'Utrecht. — Chrysopila atrata Fabr. Rouge-Cloitre 28-5-82, Molenbeek St-Jean, Dieghem, La Hulpe, Aerschot, Genck 3-7-77, Arlon, Carlsbourg, Awenne, Bauche, Silenrieux, Bilsen, Orval, Houffalize (Candèze). — Chrysogila luteola Fall. Je ne connais pas encore cette espèce de Belgique. — M" Vander Wulp en possède trois exemplaires, l’un pris autrefois près d'Heemstede, les deux autres cap- tures à Utrecht. Macquart n’en parle pas dans les Diptères du Nord de la France. — Chrysopila flaveola Meig. l Je ne connais pas encore cette espèce de Belgique. — Elle a éte trouvée à Venlo. Macquart donne l’espèce comme rare dans le département du Nord. — Atherix ris Fabr. Aerschot 25-56-82. — Kinkempoix (mai), Chénée (Candèze). — Atherix marginata. Fabr. Environs d’Izel19-7-91.—Houffalize, juillet (Candèze). — Atherix crassipes Meig. Coll. Wesmael. L’espèce a été prise en Hollande à Amersfoort. L’espèce dont Macquart a pris un couple dans le département du Nord et qu’il donne sous le nom d’A/4e- riz nebulosa Meig. dans son travail sur les Diptères du 136 Nord de la France nous semble être Atherix crassipes Meig. 19. — Pliolina immaculata F. Macquart donne l'espèce comme très commune au mois de Mai sur les fortifications de Lille. 20. — Ptiolina nigra Zett. Dave, 20-6-77. — Cet exemplaire qui fait partie de la coll. du Musée royal est en mauvais état. — M. Van der Wulp qui l’a vu, croit que c’est bien la Priolina nigra Zett. 21. — Spania nigra Meig. Macquart dans son « Histoire naturelle des Diptères » dit qu’elle a été prise à Bruxelles par Wesmael. — Or, les deux exemplaires déterminés comme Spania dans la coll. Wesmael, ne sont pas des Spania. — M. Severin les a envoyés à M. Van der Wulp qui les a déterminés comme Ptiolina. Comme il très probable, et même pour ainsi dire certain que ces exemplaires sont ceux qui ont servi à Macquart pour renseigner la Spania comme prise à Bruxelles, il y a lieu de considérer la Spania nigra Meig. comme n'ayant pas encore été prise en Belgique. M. Meigen croit avoir recu ce diptèere de Hambourg. — M. Gobert en a reçu un exemplaire pris à Bar-sur- Seine. 22. — Xylophaqus ater Fabr. Je ne connais pas cette espèce de Belgique. M. Vander Waulp ne la connaît pas de Hollande. Macquart dans les Diptères du Nord de la France la donne comme rare. Il n’en cite aucune localité de capture. 23. — Xylophagus cinctus Deg. Comme pour le Xylophagqus ater. 24. Cœnomyia ferruginea Scop. Etterbeek, Auderghem, Stockel, Boitsfort 20-6-90. Mariemont, Fleurus, Kinkempoix (Candèze). 137 Listes des Leplides connus de Belgique en 1893, des Pays-Bas à la même date, et du Département du Nord vers 1825, y compris les genres Xylophagus el Cœnomyia. © È = re É NE e LS © © Re Nr Dot + pe S£s dass | dé FE a a El E] en Te mn © Fo DT 5m 89 A2? mr. F4 EC 2 3 2 © rm 1 ST 4 mo > = Sn a = Ho CMRSET ÉFA à À3 æm am æm 22 2 302 2 Et 20 © SES 2 °.2 © ET ATX a. ED me 12 4 4 TA 20 m'O «3 Fu = À D © A F4 A [| S 8 + * * Leptis scolopacea L. . . . . . = Istoisoua Meig. . . | * * « — maculata Deg. . . . . . F annulata Meig. ol. . nigrofasciata Meig. ol. distigma Meig. — immaculata Meig. . . - . * * * stigmatica Ztt. — vitripennis Meig. . . . . * È 5 sigma Schum. — lineola Fabr. Meig. . . . * * 2 albifrons Meïig. ol. — tringaria L. Tv * É * simplexz Meig. punctata Lw. — var. vane lus Fabr. . . .| ** — conspicua Meig. +. + . . * $ — flavicornis Macq. . . . . * Chrysopila aurea Meig. . . . . * Ë * diadema Fabr. Meig. tipuliformis Schrk. DICO ADEME NC OT | # # splendida Meig. ATARI ADR LOS * + & cristata Fabr. tomentosa Kabr. aurata Fabr. Meig. holosericea WIk. cingulata Don. —= IMROB MAILS" CC * = HayeolaMeIS # * genius Pz. Atheriz IDIS Fab é * titanus Kabr. maculatus Latr. — marginata Fabr. . . . . * * — crassipes Meig. - + + + * * * Ptiolina immaculata Kabr. . . . * — nigra Zett. Te ce * . nmigrina Wahlb. Xylophagus ater Fabr. . . . . ë — cinctus Deg. SR 7 € * Cœnomyia ferruginea Scop. . : % d * 12 5 TOIAE. Le. « 17 16 18 “ F | 7 EF. 0" n î ALU Ni) (4 Nu Ne & À HONTE AURAS LA FANS \ Ui D û à FE LUN ArerTrius ar ; PARA A 7: ' è VE. Dre Tome I. des Annales à Catalogue des Buprestides, par Ca: Ed dé TOMOLOGIQUE *DE A conservé ; il ne sera pas envoyé une A seconde fois. BRUXELLES SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ _ 20, RUE DU MUSÉE, 20 ns 1893 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. LV Compte rendu de l’assemblée mensuelle du 1 avril 1898. PRESIDENCE DE M. TOSsQUINET. Présents : MM. Coubeau, L. Coucke, de Crombrugghe, de Selys- Longchamps, Giron, Hippert, Robbe, Séverin, Van Nerom et Bergé, secrétaire. MM. Becker, Candeze, Jacobs, Kerremans et Lameere ont fait excuser leur absence. Admissions de membres nouveaux. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : M. H. F. Wickham, de Iowa (États Unis d'Amérique), présenté par MM. Tosquinet et Séverin ; M. H. E. Andrews, de Londres, présenté par MM. Kerremans et Séverin; M. le Dr Schmiedeknecht, de Blankenburg am Schwarzathal, présenté par MM. Tosquinet et Séverin. Correspondance. L'Assemblée décide l'échange de nos publica- tions contre celles de l’Académie des Sciences de Rochester. M. Bergé attire l’attention de la Société sur une brochure d’en- tomologie appliquée, publiée par M. Mobr et dont l’auteur a envoyé un exemplaire pour notre bibliothèque. — Remerciements. Travaux présentés pour les Mémoires. L'Assemblée décide de soumettre un travail sur les Mélolonthides, présenté par M. Brenske, à l’examen de deux commissaires. MM. Candèze et Bergé sont désignés à cet effet, Travaux présentés pour les Annales. L'Assemblée décide l’im- pression des travaux dont il est donné lecture. Communications. M. Hippert communique une série d’observa- tions relatives à des Lépidoptères, il constate l’apparition hâtive de diverses espèces. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DK BELGIQUE, T. XXXVI. 12 140 Excursion. Sur la proposition de M.Hipperft, l’Assemblée décide de se rendre le dimanche 7 avril à Linckebeek, départ à la gare du Midi à 7 h. 24 du matin. COLÉOPTÈRES DU BENGALE. Mémoire 2. NEUE ADORETUS ARTEN VON OST-BENGALEN AUS DER AUSBEUTE DES HERRN L. CARDON S. J. beschrieben von E. Brenske in Potsdam. Da die Adoretus Arten nicht zu den Melolonthiden gerechnet werden mit denen zusammen sie mir übersandt wurden, so gebe ich die Beschreibung der Arten hier gesondert von den übrigen Resultaten der Ausbeute an Melolonthiden. Ausser den nachstehend beschriebenen Arten, ist von bekannten nur der Adoretus limbatus BI. in Konbir erbeutet worden. 1. Adoretus Renardi. Ovatus, testaceus, subtititer pilosus; clypeo rufo, fronte ver- ticeque piceis, granulalo punctatis; thorace angulis posticis late rotundatis, elytris subruguloso punctatis, subcostatis, pygidio maris globoso, piloso sublilissime aciculato, labro longitudinaliter carinatlo, margine fortiler crenulato, ruguloso punclato, setoso ; Jtabello brevi. Long. 8 1/2-10; lat. 5-6 mm. GQ. Tetara, Konbir. Blassgelb mit rôthlichem Clypeus und Tarsen, angedunkeltem Hinterhaupt; überall äusserst fein, kurz anliegend behaart Der ganze Kopf ist kôrnig aber nicht dicht punctirt; der Thorax mässig stark punctirt mit vorgezogenen Vorder- und breit gerundeten Hinterecken. Die Flügeldecken sind gleichmässig ziemlich grob, fast genabelt punctirt, mit schwach angedeuteten Streifen ; der bei allen Arten vorhandene in der KRegel kurz beborstete Rand- streifen ist hier zu einer stark erhabenen Längsleiste ausgeprägt, welche mit kräftigen kurzen Borsten besetzt ist. Die kurzen, gleichmässig vertheilten, anliegenden Härchen stehen nicht in den groben Puncten sondern auf den Zwischenräumen, was auch bei einigen der nachfolgenden grôber punctirten Arten der Fall ist. Das Pygidium ist beim G' sehr stark gewülbt, glatt, kurz abstehend behaart, die ganze Oberfläche mit fein geritzter, waben- 141 artiger Zeichnung, kaum nadelrissig. Das Abdomen ist glatt, sehr fein und weitläuftig punctirt, leicht behaart, der letzte Ring sehr kurz. Die Brust ist wabenartig geritzt wie das Pygi- dium. Die Hinterschienen sind schmal, vor der Spitze wie gewühn- lich eingeschnürt. Die Oberlippe hat einen deutlichen Längskiel, die Seiten sind bis zur Spitze grob gekerbt, mit einer schwächer gekerbten Parallel-Leiste, die Fläche ist grob gerunzelt; der umgeschlagene Rand des Clypeus ist nicht breiter als die Lippe. Der Fübhlerfächer kaum von der Länge der 6 vorhergehenden Glieder. — In grosser Anzahl erbeutet. 2. Adoretus Cardoni. S'ubovatus, piceus, subtiliter pilosus ; antennis, pedibus,scutello, thoracis lateribus late testaceis ; clypeo rufescente, rotundato, gra- nulato punctato, fronte verliceque subtiliter granulosis ; thorace elytrisque fortiter punctatis; thorace angulis posticis rotundatis ; elytris subcostatis; pygidio piloso, fere glabro; labro fortiter carinato, margine fortiter crenulato, ruguloso, ciliato; flabello Jere stipite longitudine, feminæ parum breviore. Long. 10; lat. 5; © long. 11; lat. 6 mm. Tetara, Konbir. Mit Doops verwandt, kleiner und durch die blassgelbe Farbe der Extremitäten und des Schildchens leicht zu unterscheiden. Der Clypeus ist gleichmässig gerundet, nicht verjüngt, kôrnig punctirt, der übrige Kopftheil ist leichter kôrnig punctirt und überall dünn behaart. Der Thorax ist ziemlich grob punctirt, die Flügeldecken etwas dichter mit kaum angedeuteten Längslinien, der Seitenrand etwas heller gefärbt in unbestimmter Ausdehnung, die kurzen anliegenden Härchen stehen nicht in den Puncten, sondern auf den Zwischenräumen, ganz vereinzelt stehen dazwischen etwas kräftigere abstehende Borsten, beim © häufiger als beim Œ, oft ganz fehlend. Das Pygidium beim Q bedeutend kürzer als beim G, bei diesem fast glatt, abstehend behaart, beim © wenn auch sehr matt doch deutlicher punctirt. Ebenso sind die abdominal Segmente sehr matt punctirt, zerstreut behaart; die Brustseiten dicht mit flachen grossen Puncten besetzt und wie das Abdomen gleichmässig kurz und dünn behaart. Die Unterseite ist im ganzen heller wie die Oberseite. Die Hinterschenkel und Schienen sind verdickt, beson- ders beim ©, die Schienen vor der Spitze eingeschnürt, auf der Fläche ohne oder mit vereinzelten Borstenpuncten. Die Oberlippe ist stark längs gekielt, fast bis zur Basis, der Rand grob gekerbt bis zur Spitze des Rüssels, der innere parallele Rand jedoch nur durch wenige schwache Kôrnchen angeceutet, die Fläche puncetirt behaart, nicht breiter wie der umgeschlagene Clypeus Rand. Der Fächer ist fast von der Länge des Stiels, zugespitzt, besonders das 142 erste Glied läuft in eine schmale Spitze aus und ist sebr dicht kurz behaart. Der Fächer des Q ist sehr wenig kürzer. In grosser Anzahl erbeutet. 3. Adoretus bengalensis. Præcedenti simillime, breviler ovatus, piceus, marginibus pedibusque testaceis ; clypeo rufescente, granuloso ; supra breviter pilosus; elytris ruguloso punctatis subcostatis, labro subtiliter carinato; fabello parvo. Long. 7; lat. 31/2 mm. Tetara, Konbir. Unterscheidet sich vou dem vorigen durch folgende wesentliche Puncte : geringere Grôsse, dichtere Punctirung und Behaarung des Halsschildes mit schwach fahlgelben Seiten, dichter gerunzelten Flügeldecken mit schwachen aber deutlichen Streifen, deutlich punetirter Brust und mit sehr kurzem, zierlichem Fächer. Die Oberlippe ist fein gekielt, jedoch nur auf dem Rüssel ; grob gekerbt, gerandet mit schwach angedeuteter Parallelreihe ; auf der Fläche, welche kaum so breit ist wie der umgeschlagene Clypeus Rand, stehen einige grobe Puncte. Die ganze Unterseite ist sehr dünn behaart. Der Fächer der G'ist kaum länger als der des ©, der ausgeprägteste Geschlechtscharacter ist das beim © schmälere Pygidium. In mehreren Exemplaren erbeutet. 4. Adoretus bicolor. Ovatus, teslaceus; capte, thoracis medio, pedibusque obscuriori- bus ; clypeo parabolice rotundato, margine piloso; capite granuloso punctato piloso, thorace densissime punctalo piloso, pilis squamuli- feris, elytris punctalo striatis, 4-costatis, squamuloso-pilosis ; abdomine sublilissime punctalo-piloso, segmentis medio spinosis ; labro longitudinaliter carinato, Jrabello elongato. Long. 11; lat 5 1/2 mm. Kurseong, G', Unicum. Diese Art ist blassgelb bis auf die angegebenen Kôrpertheile, welche dunkler sind, Clypeus rothbraun, Kopf schwarz-braun. Der ganze Kôrper ist kurz anliegend behaart, oben und unten gleich dicht. Das etwas verjüngte Kopfschild ist am aufgeschlagenen Innenrande dicht mit kurzen greisen Härchen besetzt, die Hinterecken des Thorax sind breit gerundet, die Streifen auf den Flügeldecken sind deutlich, wenig erhaben, punctfrei, von Punctreihen eingefasst. Auf dem Pygidium ist keine Punctirung wahrnehmbar; die Abdominal-segmente tragen neben der dünnen Behaarung vereinzelte Borstenhaare. Das 3te bis 5‘° Glied des Fühlerstiels ist sehr schmal, undeutlich gegliedert. Die Qberlippe ist scharf gekielt, grob aber nicht sehr stark gekerbt mit sehr feiner 143 Parallelkante, auf der Fläche fein behaart, nicht runzlig; der umgeschlagene Clypeus-Rand ist breiter wie die Lippe. Diese Art scheint mit caliginosus Brm. verwandt zu sein, welcher eine nicht behaarte Oberlippe, hellere Beine und Flügeldecken hat. 5. Adoretus minutus. Ferrugineus, pilosus, antennis pedibusque testaceis, abdomine fusciore; clypeo brevissimo rotundato, fortiler marginato, umbili- calo punctalo, sutura elevata, fronte verticeque fortius punctatis, thorace profunde punctato, angulis posticis rotundatis, elytris subliliter punctatis, substriatis, pygidio fere glabro longius piloso. apice calloso, abdomine subtilissime aciculato; labro carinato, margine fortiler crenulato, grosse punctato; flabello elongato. Long 7 1/2; lat. 4 mm. Tetara, , Unicum. Diese kleine Art hat die Gestalt und Färbung des sciurinus Brm. von Java, ist aber nicht lang behaart sondern nur kurz. Das kurze Kopfschild ist vorn hoch aufgeworfen gerandet, flach punctirt, die Puncte auf dem Kopf und besonders die auf dem Thorax sind tiefer. Die Flügeldecken haben glatte, schwach erhabene Streifen, das schwielige Pygidium bildet vor der Spitze eine narben artige Erhabenheit. Der umgeschlagene glatte Rand des Clypeus ist breiter wie die Oberlippe; diese hat einen bis zur Mitte reichenden Längskiel, der Seitenrand ist grob gekerbt, mit einem grob punctirten Parallelstreifen, die Fläche ist mit einigen groben Puncten besetzt. Der Fühlerfächer ist länger wie die vorhergehenden sechs Glieder des Stieles, die ersten drei Glieder sind deutlich begrenzt, die tetzten 4 verschwommen. Ausser den aufgeführten 6 Arten liegen noch 3 in einzelnen Exemplaren vor; es sind die nachfolgenden, zu deren Beschrei- bung mehr Material erwünscht wäre : 6. Eine Art in zwei Exemplaren von Tetara und Konbir, beides G;; 9 und 9 1/2 mm. lang, rothbraun, der concolor BI. wohl ver- wandt. 7 Ein Exemplar, 10 mm. lang, kastanienbraun mit Metallglanz, helleren Beinen; von Asansol. 8. Ein G', 81/2 mm. lang, dem #inutus ähnlich, braunroth, von Kurseong. Potsdam, 26 März 1893. 144 NOTE SUR QUELQUES COLÉOPTÈRES DES PAYS SOMALIS, par M. L. Fairmaire. M. le Dr Keller, de Zürich, qui a accompagné M. le prince Ruspoli dans son voyage aux pays Sômalis du Sud, a bien voulu me communiquer quelques coléoptères recueillis par lui, tant à Ouebbi qu'à Banan-Abdallah. Cette dernière localité, située entre Ouebbi et le Choa, est assez montagneuse et bien arrosée, et promet d’intéressantes découvertes au prince Ruspoli qui y fait un nouveau voyage. | Je donne ci-après la liste des Coléoptères recueillis par M. le Dr Keller, avec la description des espèces nouvelles. Il y a parmi elles quelques types nouveaux remarquables, notamment un Gymnopleurus, deux Sepidium, un Wicrantereus, etc. Cicindela alboguttata K\.— Lafaveur, près Ouebbi. — aulica Dej. — Ouebbi. — rectangularis KI. Pheropsophus senegalensis Dej. — ïd. Coscinia rufotestacea n. Sp. — Banan- Abdallah. Chlænius dorsopictus n. sp. — Ouebbi. Cybister africanus Cast. — Lafaveur. Hydrophilus convezus Cast. — id. Spercheus crenulatus n. Sp. — Banan- Abdallah. Hister valhdus Er. — Ouebbi. Saprinus speciosus. Er. — id. Heterocerus cribratellus n.sp. — Banan- Abdallah. Scarabæus œgyptiorum Latr.— Ouebbi — œratusGerst. —Décrit deZanzibar. — cornifrons Cast. — Ogadeen. — lœvistriatus n. sp. — Banan-Ab- daliah, Ouebbi. Gymnopleurus æneipes n.sp. - Ouebbi. Chalconotus cupreus Fab. — Banan-Ab- dailah. Onitis sphinx Fab. Ouebbi. Aphodius armatulus n. sp. — Banan- Abdallah. — minusculus n. Sp. — id. Chiron Kelleri n. sp. — id. Hybosorus nitidus Lamb. — Ouebbi. Trox denticulatus O1. — id. Anomala plebeja O1. — id. — obscuripes Fairm. — Banan-Abdal- lah. Pachnoda virginea K]\. — id. Oryctes Boas O1. — id. Melyris pleuralis n. Sp. — id. Zophosis plicatipennis Deyr — id. Rhyrinota angulicollis Fairm.— Ouebbi. Homala cyclodera n. sp. — id. Perseptus Gestroi Haag. — id. Pimelia densegranata n.sp. — Oduma. Sepidium Kelleri n. sp. — Ouebbi. — Ruspolii n. sp. — Ogadeen. Opatrum sexcostulatum n. Sp. — Ouebb:. Micrantereus timarchoides n. sp. — Oga- deen — asidoides n. Sp. — id. Praogena cerulans n. sp. Abdallah. Mylabris rutilicollis n. sp. — id. Cantharis cribricollis n. sp. — id. — leucophthalma n. sp. — id. Microcerus tuberifrons n.sp. —Ogadeen. Tanymecus niloticus Sch. — Ouebbi. Brachyderes somalius n.sp. — Ogadeen. Plocederus denticornis Fab. — Ouebbi. Ceroplesis Pauli Fairm.— Banan-Abdal- — Banan- lah. Ceratites jaspideus OL. — Ogadeen, Lafa- veur. Lasiodactylus rufodorsatus Fairm. — Onebbi. Crossotus saxosicollis n. sp. — Ogadeen. Liniscus fasciolatus n. sp. Ouebbi. Aulacophora abdominalis Fab. — id. Cassida inconstans n. sp. — Ouebbi Epilachna chrysometina Fab. — id. Cicindela rectangularis Klug. — Long. 10 mill. — Oflonga, 145 modice, convexa, subparallela, supra brunneo-cuprascens, vage æneo tincla, subopaca, elytris pallido signatis, vittula arcuata humerali, cum puncto discoidali, post medium vittula, marqi- nali sal angusta, antice intus fere recte hamata, cum puncto dis- coidali, et villula apicali angusta, antice, intus angulata et clavatim terminata, subtus purpurea, cyaneo mixta, albido-pilosa, palpis pallidis, articulo ullimo plus minusve fusco-æneo ; capite dense strigoso, cum oculis prothorace latiore, labro pallido, utrin- que impresso, margine antico utrinque leviler sinuato; protho- race latitudine parum longiore, lateribus fere rectis, dorso vix perspicuesu btilissime coriaceo, antice el basi transversim fortiter, impresso, extus sulcalo, disco postice medio obsolete sulcatulo; scu- tello triangulari; elytris punclis viridibus minutis ocellatis dense impressis, sutura micante, apice breviler spinosula ; subtus subti- lissime cariacea, segmento ventrali ultimo medio emarginato, coxis el trochanteribus flavo-testaceis. Ressemble à la perpleza, en diffère par la tête nettement et densé- ment striolée, le corselet plus droit sur les côtés, les élytres à bande marginale médiane tronquée en avant, non dilatée en arrière, le point discoïdal rond, et la bordure apicale tronquée en avant, prolongée intérieurement en massue; l’extrémité oblique des élytres est droite, nullement arquée et l'extrémité de la suture est nettement épineuse. Cette Cicindèle est peu connue ; découverte en Nubie, elle a été trouvée aussi dans l’Yémen, d’après une communication de M. R. Oberthur. Coscinia rufotestacea. — Long. 3 1/2 à 4 mill. — Z7ongata, depressa, rufotestacea, nitida, pedibus vix dilulioribus, dense punctata, haud pilosa, elytris irrequlariter punctatis. Cet insecte paraît ressembler à la C. Semelederi Ch. (collaris Baudi), mais il est bien plus petit, la coloration est uniforme, les élytres de même couleur que le reste, assez grossement et irrégu- lièrement ponctuée sans traces de stries vers la suture, sauf la strie suturale. Les antennes sont robustes, presque moniliformes, les articles, renflés vers l’extrémite, sont brièvement mais assez brusquement resserrés à la base ; elles sont hérissées d’assez longs poils et le dernier article est presque aussi long que les 2 précé- dents réunis; le 2e article est brièvement ovalaire et à peine plus court que le 3°, La tête est finement carénee le long des yeux, cette carène s'arrête à la base des antennes. Le corselet est calici- forme, rétréci vers la base, puis brusquement rétreci; il est fortement et assez densément ponctué comme la tête, avec un sillon médian. Les élytres sont ponctuées de même et en outre légèrement ruguleuses. 146 Chlænius discopictus. — Long. 19. mill. — Ob/ongo-ovatus, parum convezus, fuscus, parum miidus, capite, prothoraceque cupreis, nitidulis viridi tinctis, elytris vage metallescentibus, ad humeros leviter cœruleis, disco medio macula dentata, apice macula transversa et anle apicem puncto pallide ochraceis, subtus mitidus, cœruleo-micans, antennis fuscrs, articulis 2 primis et ore pedibusque pallide flavidis tarsis obscurioribus, genubus breviter fuscis ; capite sat lato, subtiliter dense punctato, subrugo- sulo, ad oculos striolato, antennis compressis, sat brevibus, arliculo 3° quarto vix longiore; prothorace elytris angustiore, valde transverso, lateribus rotundato, subtililer marginato et _ flavido limbato, dorso dense punctato-rugoso, postice utrinque late sat fortiter impresso, anqulis posticis obtusis, antice fere rotun- datis ; scutello trianqulari, acuto, subtiliter rugoso; elytris ovatis, ad humeros rotundatis, apice obtuse rotundalis, ante apicem leviter sinuatis, punctato-striatis, punctis minutis, densatis, inter- vallis vix convexiusculis, subtililer dense asperulo-coriaceis, stria marginali basi obliterata; subtus lateribus punctatus, abdomine medio glabro et lævi, lateribus vix punctulato et impresso, seg- menti ullimo apice angustissime flavido marginato. Voisin du éransversalis, mais plus grand, plus large, plus métallique, avec le corselet moins grossement et plus densément rugueux et les élytres plus granuleuses, sans bordure jaune; les antennes sont un peu plus courtes, le corselet a les impressions basilaires plus grandes et le sillon médian un peu effacé à la base. Spercheus crenulatus. — Long. 3 mill. — S. Senegalensi simillimus, sed minor, prothorace latleribus obsolete crenulato, elytris utrinque quadricostatis, prima paulo magis, postice præser- tim, elevata, apice prolongata sed apicem haud attingente, 2"-4que apicem attingentibus, costa sutarali postice paulo elevata, antice fere planata, intervallis obsolele rugosis. Diffère de l’espèce sénégalienne (') par la taille un peu plus faible, les bords latéraux du corselet très légerement festonnés et la 2e côte des élytres bien marquée, au lieu d’être presque effacée, la le côte parait un peu moins saillante et moins brusquement terminée en arrière. (‘) Spercheus Senegalensis Lep. — Long. 2 lig. — Pallide cinereus, sutura et costis 4 longitudinalibus alternatim elevatis. Plus petit que le S. emarginatus, entièrement d’un gris clair; élytres avec la suture élevée et quatre côtés sur chacune, alternativement très fortes et plus faibles. — Sénégal. La figure du règne animal de Guérin-Mèneville, à laquelle n’est jointe aucune description, est fort insuffisante et ne fait pas assez ressortir la forte saillie de la 1re côte élytrale, ainsi que sa brusque terminaison, les autres côtes sont très faibles, surtout la 2. Cette espèce se retrouve au Dahome y. 147 M. Rañffray a trouvé à Bagamoyo un Spercheus bien voisin (S. distinguendus) qui est plus grand (4 1/2 mill.), avec les bords latéraux du corselet plus nettement festonnés, parfois avec une strie longitudinale sur le disque; la le côte élytrale est très sail- lante, ainsi que l’extrémite de la 3°, les intervalles paraissent aussi plus ruguleusement ponctués. Le même insecte se retrouve à Nossi-Bé avec la ligne dorsale du corselet presque invisible. Heterocerus cribratellus. — Long. 3 à 3 1/2 mill. — Castaneus, pubescens, prothorace elytris haud sensim angustiore, antice angustato, angulis posticis subtililer marginatis, dorso densissime ac subtilissime punctulato, elytris dilute teslaceo- rufulis, brunneo fasciatis aut maculosis, dense sat fortiter punctatis, subtiliter rugosulis, vage striatulis, pube rufula erecta sat dense vestilis. Ressemble assez à l’obliteratus, de Mésopotamie, mais les angles du corselet sont finement marginés ; la tête est couverte d’une pubescence roussâtre serrée, surtout en avant, la coloration des élytres est fort variable, tantôt 3 taches isolées sur chaque élytre, tantôt ces taches se développent et forment des bandes dentées, tantôt le fond de la coloration est brun avec des taches oblongues rousses, la partie apicale toujours rousse avec une tache brune ayant souvent la forme d'un V. Cet insecte est remarquable par la ponctuation assez forte, serrée et un peu rugueuse des élytres. Scarabæus lœvistriatus. — Long 30 à 40 mill. — S. Lamarchi simillimus, sed paulo magis convexus et piceo-niger, nitidior, prothorace similiter granulato-asperata, villa media el plagis posticis transversis lævibus, sed parte basali asperulo- punctata, haud granulata, lateribus simililer crenulatis sed ad anqulos anticos haud dente armatis, elytris simililer tenuiter striatis, sed striis lævibus, intervallis convexiusculis indistincte alutaceis, punctis minutis raris ad strias sparsutis, humeris nitidioribus, paulo magis punclatis, clypei densibus intermediis paulo longioribus et magis distantibus, tibiis anterioribus acute guadridentatis dente superiore minuto, celeris magnis, corpore subtus cum tibiis posterioribus rufo-piloso, antennarum clava squalide ferrugineo pubescens. Gymnopleurus æneipes. — Long. 8 à 9 1/2 mill. — Brevis, convezus, splendide cupreus, pedibus æneis, aut cærulescentibus; capile dense subtiliter dense asperato, medio carinato, clypeo anlice emarginato et utrinque plus minusve angulato, interdum fere obtuse rotundato, anquste æneo marginato; prothorace sal amplo, antice angustato, lateribus rotundaltis, dorso valde convexo ; 148 subtiliter parum dense punctato, angulis posticis obtusis; elytris lateribus valde emarginatis, dorso subtiliter strialis, striis apice profundioribus, intervallis planis, subtiliter alutaceis, basi tuber- culosis, 2° paulo impressiusculo; pyqidio punctato, medio cari- nulato; pectore lateribus rugosulo et sericante, abdomine fere lævi, lateribus sericante, femoribus posticis apice intus rugosulis et albido-sericeis, tibiis antice acute tridentalis, posticis apice vix arcuatis, extus denticulatis. Ouebbi. Voisin du sericeifrons Fairm., d'Obock, en diffère, outre la cou- leur, par la tête plus finement carénée au milieu, sans pubescence argentée, à peine sinuée de chaque côté, par le corselet sans fos- settes latérales, par les élytres alutacées, non ponctuées, et le dessous du corps sans pubescence argentée. Aphodius armatulus. — Long. 21/2 mill. — Obongus, conveæus, rufo-testaceus, sat nilidus; capite subtililer dense ruqu- loso-punctato, margine antico late sinuato, angulis prominulis, acutiusculis, genis angulalis ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice vix attenualo, lateribus vix arcuatis, dorso dense punctato, fere rugosulo, basi subtilissime marginatlo, angulis gosticis rotundatis, anticis obtuse produclis; scutello oblongo, parce punctato, apice obtuso ; elytris paulo brevibus, postice leviter ampliatis, apice rotundatis, ad hkumeros fere recte angulalis, parum profunde striato-crenulatis, intervallis fere planis, dense subtiliter punctalo-rugulosis; tibiis anticis acute el fortiter dentatis, metatarso duobus sequentibus conjunctis paulo breviore. Ressemble au bidentulus d'Obock pour l’armature du chaperon et la taille, mais plus convexe, d’une coloration brillante, à ponc- tuation plus marquée sur le corselet, avec les élytres plus forte- ment striées, à intervalles ruguleux. Le disque du corselet et la tête sont parfois un peu rembrunis. Aphodius minusculus. — Long. 2 1/4 mill. — Præcedenti valde similis, sed minor, magis flavescens, anqulis clypei minus acutis, prothorace minus dense punctalo, elytris minus fortiter striatis, intervallis obsolete et parce plicatulis, metatarso latiore. Chiron Kelleri. — Long. 5 à 7 mill. — Z/ongatus, subcylin- dricus, rufopiceus aut castanescens, nilidus ; capite grosse parce punctato, clypeo medio triangulariter impresso et antice 4-tuber- culato, labro magno, medio sinuato, mandibulis validis, sat brevi- bus, striatis, antennis concoloribus; prothorace subquadrato, angulis anticis sat angulatis, posticis rotundatis, dorso fortiter laxe punctato, basi et lateribus fere lævi; scutello elongato, con- vexo, elytris fortiter punctato-striatis, crenulatis, intervallis sat convezis, lævibus; subtus fortiter punctatus. 149 Paraît différer du Senegalensis par la forme plus étroite, le chaperon à tubercules avec une impression transversale à peine triangulaire, le corselet plus grossement ponctué et les élytres à stries plus fortement ponctuées, à intervalles plus convexes. Le C. digitatus Fab., des Indes orientales, est plus grand avec la tête plus grosse, plus ponctuée, n’ayant en avant que 2 tubercules avec un fort sillon transversal, le corselet est plus ponctué et les tibias antérieurs sont plus fortement dentes. Melyris pleuralis. — Long. 10 mill. — Oblonga, convexa, viridi-ænea, modice nitida, fere glabra, subtus cum pedibus anten- nisque rufoflava, his apice fumatis, metapleuris nigris ; capile dense ocellato-punctato; prothorace valde convexo, antice angqu- stato, parum dense ocellalo-punctato, medio sat fortiter sulcato, basi medio leviler sinuato, ad angqulos profunde impresso, his elevatis, paulo obtusis ; scutello truncato, vix punctulato; elytris sutura el utrinque costis 3 acute elevatis, concoloribus, interstitiis grosse sat dense punctatis, paulo rugulosis ; subtus parum nilida. — Ouebbi. Ressemble à 7. semihirta Fairm., de la même région, en dif- fère par la teinte du dessus qui est d’un vert bronzé, la tête et le corselet moins rugueux, ce dernier plus convexe, à angles posteé- rieurs plus saillants, la poitrine jaune, sauf les métapleures, et le corps non villeux. Homala cyclodera. — Long. IS mill. — Oblonga, modice conveza, nigra sat nitida, subtus cum pedibus nitidior; capite lævi, clypeo antice subtiliter punctulato, margine antico subtiliter reflexo, et utrinque sat late impresso; antennis medium prothoracis viæ allingentibus, fere cylindricis, articulis penullimis paulo brevioribus, 3° duobus sequentibus conjunctis fere æquali; protho- race transverso, elytris vix angustiore, lateribus cum angulis posticis late rotundato, angqulis anticis obtusis, dorso lævi, basi medio sat fortiter, utrinque subtiliter marginato, marginibus late- ralibus haud planatis et subtilissime marginatis ; scutello rugosulo; elytris ovatis, postice a medio angustatis, basi haud sensim plicato- marginatis, ad humeros obtuse angulatis, dorso ad suluram haud depressis, subtilissime cicatricosis, nullo modo granulatis, apice subproductis et separatim acuminatis, paulo divaricatis ; subtus lævis, capite profunde excavato, abdomine lateribus impres- siusculo. — Ouebli. Cette espèce est la plus grande du genre et remarquable par la forme du corselet à peine plus étroit en avant, avec les côtés forte- ment arrondis en arrière ainsi que les angles. Pimelia densegranata. — Long. 20 mill. — Brevis, sal con- 150 vexa, nigra, subopaca, granulis nitidis sparsa; capite subtiliter laxe granuloso, clypeo truncato, labro transverso, leviter concawo, punctato ; prothorace elytris angustiore, longitudine fere triplo latiore, lateribus sat fortiler rotundato, angulis anticis products, dorso granis numerosis, sed parum densatis asperato, medio paulo lævéore; elytris fere rotundatis, ad humeros haud angulatis, sutura (subtilius) et utrinque costis quatuor valde granulatis, his 4 præserlim apice subserralis, intervallis planis, parum requlariler fere triserialim granatis, pube ferruginea adpressa lateribus et apice evidentius vestitis, parte reflexa similiter gra- nulata ; subtus sat subtililer punctata et asperula, tibis posterio- ribus valde prismaticis et ferrugineo-setulosis. Paraît tres voisine de la P. Rafrayi, mais plus grossement granulée, avec les pattes robustes, assez courtes,les tibias antérieurs terminés par une forte dent saillante en dehors, et l’écusson étranglé à la base, tronqué à l'extrémité. Les tarses et les antennes manquent malheureusement chez les 2 individus que j’ai examinées. Toutes les côtes des élytres, sauf la suture, sont également saillantes et crénelées. Sepidium Ruspolii. — Long. 28 mill. — ÆVongatum, fortiter convezum, fuscum, indumento cretaceo vestitum, corpore sublus cum pedibus, capite, antennis et prothoracis disco postico dilute rufulis; capite plano, sutura clypeali distincta, profunda, fronte utrinque lobata, oculorum orbitis elevatis, postice obtuse angulatis, palporum articulo ullimo et antennarum articulis 2 ultimis nigris, his basi sat crassis, apicem versus paulo tenuioribus ; prothorace laleribus medio obtuse rotundatim angqulato, antice et postice, emarginatlo, angulis anticis obtuse dentiformibus, disco postice, compresso elevalo, antice tuberculo crasso prominente, pilis depressis longis sericeo-albidis adpressis dense vestilo, summo profunde sulcato. rotundato, haud bilobo, magine postico cretaceo, medio obluse angulator, scutello distincto, brevi, apice angulato; elytris ad suturam anguste planis, utrinque crista denudato nigro=fusca, basi latiore reticulata, medio angusta, extus lacerata, postice ampliata, et extus costis 2? denudatis, interna intus multiramosa, apice acute elevata, anqulata el cum prima con- juncta, 3° angustiore, margine externo apice latiore, intervallis subtiliter cicatricosis, granulis minutis fuscis sparsutis, carina- rum foveolis pube rufula impletis. — Ogadeen. Ce bel insecte est le géant du genre; il ressemble assez au crista- tum d'Arabie, dont il diffère, outre la taille, par le corselet dont les angles latéraux sont plus courts, plus arrondis, les côtés échancrés avant les angles antérieurs qui forment une dent obtuse, le disque 151 sans bandes dénudées et par les élytres ayant chacune 3 côtes, moins noires, moins largement dénudée et formant à l'extrémité un angle saillant non tronqué transversalement ; la carène juxta-suturale est droite du côté de la suture, mais de l’autre elle émet de petites branches courtes, transversales ; l'abdomen n’a pas de petites taches dénudées. Ressemble aussi au S'. obtusangulum Fairm., de la même région, mais ce dernier est plus petit, Le lobe prothoracique est tri- sillonné et la côte externe des élytres est obtuse à l’extrémité, sans saillie anguleuse aiguë, les angles antérieurs du corselet sont sail- lants, la carène dorsale est également elevée en avant et en arrière. Dans notre espèce les élytres sont plus oblongues, la côte interne est plus rapprochée de la suture, plus rameuse en dehors et non en dedans, se réunissant, avant l’extrémité, à la côte latérale par un angle très aigu. Sepidium Kelleri. — Long. 19 mill. — Z7Zongatum, con- vezum, fuscum, indumento rufescente-lerreo indulum ; capite plano, labro el palpis denudatis, fuscis, nitidulis ; prothorace latitudine fere latiore, lateribus ante medium sat obtuse angulato, irrequlariter asperulo, postice medio villula obscura obsoleta et utrinque punclulo obscuro signalo, antice cornubus 2 crassis, paulo oblique erectis, fusco-selosis, crassis, apice rotundatis, paulo divaricatis; scutello indistincto; elytris oblongis. grosse ac laxe punclatis, sulura crassiuscula, paulo rufescente, utrinque costis 3 piceis, parum requlariter undulatis et dentalis, costa 1° post medivm abbreviata, 2" apice compressa et obluse angulata, 3° externa inæqualiter interruptla; abdomine medio denudato, subtilissime coriaceo. — Ouebbi, Ressemble assez au #°. brevicaudatum, mais plus grand, plus roux, à corselet obtusément angule de chaque côté, avec les cornes antérieures bien séparées, plus saillantes en avant et les élytres ayant chacune 3 côtés au lieu de deux. Opatrum sexcostulatum. — Long. 8 1/2 mill. — Ob/ongum, modice convezum, fuscum, fuloo-selulosum, vix nitidulum; capite asperato, antice sat lale arcualim emarginato, antennis validius- culis, medium prolhoracis superantibus, apice vix crassioribus, articulis 2 ultimis brevioribus ; prothorace transverso, basi elytris fere latiore, medio leviler ampliato, lateribus arcuatis, dorso dense punctato-asperato, lateribus depresso, margine postico utrin- que sinualo, angulis paulo retroversis, acutis; scutello parum distincto, obluso; elytris ad humeros valde anquiatis, apice con- junctim obtusis, punclato-substriatis,intervallis fortiler punctatis, alternis costulatis,sutura leviler, postice magis elevata, marginibus bicostulatis, costula externa majore; sublus dense punctatum et fulvo-setulosum. — Ouebbi. 152 Ressemble à l'O. fuscum, en diffère, outre la taille plus forte, par les angles du corselet plus aigus, plus prolongés, embrassant presque les épaules, par les intervalles des stries relevés alter- nativement en côtes assez larges et assez convexes et par l’échan- crure du chaperon plus large, plus arrondie. Micrantereus timarchoides. — Long. 11 mill. — Ovatus, valde convezus,niger.parum nilidus ; capile indistincte punctulato, antice fortiter transversim impresso, margine antico fere truncato, obsoletissime sinuato, antennis (fractis) articulis 2 primis rufo- piceis ; prothorace transverso, longitudine fere duplo latiore, dorso Lævi, basi subtiliter marginato, antice paulo quam basi anqustiore, lateribus sat fortiler rotundalo; elytris breviter ovatis, medio amplialis, postice angustatis, valde declivibus el apice subpro- ductis, dorso laxe punctalis, exlus et disco obsolele costulatis, costulis postice nullis, sublus cum pedibus nilidior, dense punc- tulalo-rugosulis; prosterno inter coxas sulcato, metasterno medio longitudinaliter impresso. — Ogadeen. Ressemble assez au 7. externecostatus maïs en diffère essen- tiellement par l'absence de l’arène latérale tranchante aux élytres, leur disque est parsemé de points assez fins et écartés, le proster- num n’est pas angulé à l’extrémité, la coloration en dessus est plus terne, l’abdomen est plus ponctué. Micrantereus asidoides. — Long. 19 mill. — Ovatus, elevato--onvezus, fusco-piceus. vix nitidulus, capile prothoraceque obscurioribus ; capite subtililer densissime punctalo, inter oculos obsoletissime transversim vmpresso, sutura clypeali parum distincta; antennis gracilibus, prolhoracis basin paulo supe- rantibus, articulis ullimis paulo brevioribus ; prothorace brevis- simo, longitudine duplo latiore, antice, angustiore, lateribus valde rotundatis, dorso densissime subtiliter punctulata, paulo inæquali. margine poslico, angulis posticis subrectis; scutello brevissimo, oblusissime angulato; elytris ovatis, postice valde declivibus, satura paulo elevata, utrinque tricostulata, 1° sat integra, 2° valde interrupta, postice fere nulla, 5" externa laliore, multogranata, spatio externo parce granulato, interstitiis obsolele cicatricosis et impressiusculis, parte refleza magis picea, similiter, impres- siuscula ; subtus cum pedibus sat nitidus, dense subtiliter rugoso, punctatus, prosterno lalo, valde arcuato, melasterno apice medio profunde foveolato, pedibus valde aspero-rugatis, simplicibus, tarsis sublus dense aureo-villosis. — Ogadeen. Ressemble à une grosse Asida silphoides Q, ce qui lui donne un faciès assez different des autres Micrantereus. Praogena cærulans. — Long. 12 mill. -— ÆZVongata, con- vexza, poslice vix amplata, cærulea, nitida, capite prothoraceque 153 sericeis, parum nitidis, elytris sat late rufo marginalis ; capite prothoraceque dense sat subliliter punctatis, fronte oblonge impressa, oculis approzimatis, antennis fuscis, sat validis, protho- racis basin paulo superantibus, opacis, articulis 3 primis nilidis, 4-10 sal latis, fortiter angulatis; prothorace subquadrato, elytris _ angustiore, lateribus antice levissime arcuatis angulis anticis rotundatis, basi haud impresso, sat fortiter marginato; scutello ovato-triangulari impressiusculo; elytris fortiler striato-crenatis, intervallis sat convexis, lævibus; sublus nitidior, subtilissime punctulata, metapleuris virescentibus, pedibus cyaneis, dense punctato-rugosulis, tarsis fusco-cæruleis. Voisine de P. jestiva Gerst., de Mozambique, mais plus bleue avec les antennes n’atteignant pas le milieu du corps, un peu comprimées du 4° au 10° articles, les 3 premiers seuls un peu bril- lants, les côtés du corselet non sinués vers la base, ce dernier sans impression vers les angles postérieurs, les élytres sans reflet d’un doré bronzé à la base, assez largement bordées de rouge un peu testacé. Mylabris rutilicollis. — Long. 21 mill. — AVigra, nitida, nigro-pilosa, prothorace sanguineo, antennis ochraceo-flavis, arti- culis 2 primis nigris, elylris utrinque macula fere basali trans- versa, suluram haud atlingente, ad marginem latiore, plaga magna transverso-mediana et macula anteapicali inclusa pallide Jfiavis, sublus griseo-villosa, abdomine aurantiaco, subtus nigro, lateribus et apice exceplis ; capile convezo, fortiler rugoso-punctato. antennis apice incrassatis, arliculo 3° sequenti valde longiore; prothorace elylris angustiore, parum transverso, «a medio antice sat forliler angustatlo, dorso fortiter punctalo-rugoso, basi obsolet: transversim impresso, medio linea vix elevala signato; scutello Late, apice rotundato, fere lævi; elytros forliler punctato-rugosis, obsolete nervosis, apice late rotundatis; sublus dense subtiliter coriacea. Voisin du 47. tricolor et surtout du latefasciata, diffère des deux par la coloration du corselet et de l’abdomen, se rapproche davantage du second par la coloration des élytres, mais la tache basilaire est une bande qui s’étend jusqu’au bord externe, la tache postérieure est bien plus petite et l’écusson très arrondi à l’extrémité. Quand l’insecte est dans l’alcool, il conserve ses belles couleurs, le corselet et l’abdomen sont d’un rouge orangé et la teinte jaune des élytres est presque dorée. Cantharis leucophthalma. — Long. 11 mill. — Sut elon- gata, nigra, nitida, elytris opaculis, oculis albis; capite breviter ovato, postice convexo et rotundalo, parce punctato, verlice leviler impresso, fronte inter oculos biimpressa, antice sat abrupte truncalo, sutura clypeali valde impressa, labro sal magno, arcua- 154 tim sinuato; antennis sat validis, hirtis, medium corporis supe- rantibus, articulis 2 et 3 brevissimis, 3° paulo majore, ceteris æqualibus; prothorace ovalo, anlice angustato, capite et elytris multo angustiore, laxe punctato, antice et basi valde impresso, basi subliliter marginato; scutello ogivali, punctulato, medio sat fortiter impresso; elytris ad humeros rotundatim angulatis, dense punctato-coriaceis; subtus sat nitidula, vix punctulata, pedibus sat gracilibus, tarsis gracilioribus, posterioribus articulo 1° basi pallido. — Ouebbi. Cette Cantharide est remarquable par ses yeux d'un blanc de porcelaine et le 1° article des tarses postérieures ayant la base d’un roussätre très pâle; cette teinte se voit aux tarses inter- médiaires, mais très peu distincte. Cette particularité ainsi que la forme du corselet et la coloration, rapproche cette espèce de la chalybea Er., mais les antennes sont plus longues, le 3e article est bien plus court, la tête est à peine ponctuée avec des impres- sions distinctes, le corselet est à peine ponctué et les pattes, sur- tout les tarses, sont plus longues et plus grêles. Cantharis cribricollis. — Long. 13 mill. — C. strangulatæ simillima, sed paulo minor, elytris minus nitidis, antennis bre- vioribus, et præsertim prothorace fortiter punctalo antice minus angustato et minus impresso, elytris sublilius coriaceis, oculis minus approzimatis et corpore subtus cum pedibus fusco-cœru- lescente. Par la ponctuation du corselet cette Cantharide se rapproche de la spurcaticollis, mais cette dernière a la tête fortement ponctuée, les antennes plus courtes et plus épaisses, le corselet plus fortement ponctué, brun sur le disque, avec une étroite ligne médiane lisse. Microcerus tuberifrons. — Long. 15 mill. — Cette espèce ressemble extrêmement au spiniger ; elle en diffère par une sorte de crête transversale entre les yeux, un peu interrompue au milieu, le rostre beaucoup plus court, presque carré, plus largement sillonné au milieu, mais sans sillons latéraux, le corselet un peu moins étroit, plus vermiculé, à canal médian plus étroit, les côtés assez fortement sinués avant la base, les élytres moins convexes, plus larges, la partie oblique près des épaules plus tuberculée, avec la dent moins saillante, la partie dorsale plus tuberculée, les stries bien plus interrompues. Le dessous du corps est également recouvert d'un enduit terreux ; l'individu unique ne présente pas d'impression médiane. Brachyderes Somalius. — Long. 13 mill. — ZÆ/ongatus, convezus, fere fusiformis, fuscus, nilidus ; capîte sat lato, fronte et rostro basi medio profunde sulcatis, hoc antice allenuato et 155 subliliter rugosulo, medio emarginato; prothorace vix transverso, medio amplialo, antice et basi æqualiter angustato, dorso subtiliter dense transversim plicatulo, interstitiis sublililer punctatis, postice medio oblonge impresso; scutello dense albido-pubescente ; elytris oblongo-ovatis, apice obtusis, dorso sat fortiler lineato-punctatis, fere substriatis basi fortius punctatis, intervallis planiusculis, subtiliter dense coriaceis; subtus dense punctatus et griseopubescens. —- Ogadeen. Ressemble assez au 2. suturalis Q, mais les élytres ont des lignes bien plus fortement ponctuées, la tête est profondément sillonnée et le corselet est marqué d’une impression à la base. Crossotus saxosicollis. — Long. 25 mill. — Æobustus, fusco-piceus, nitidus, pube pallido-grisea vestilus ; capite inter oculos late canaliculato, fronte subtiliter sulcatula, vertice utrinque plicatulo; antennis rufo-piceis, elytrorum apicem parum superan- tibus, bass el articulo ultimo dense cilialis; prothorace transverso, basi elytris fere dimidio angustiore, basi transversim bisulcato, disco paulo post medio transversim elevato-plicato, ante basin quadrituberoso, tuberculis 2 medianis fere contiquis, lateribus ante medium dente sat valido, apice obtuso armatis et antice obtuse tuberosis; scutello fere lævi, apice truncato, medio impressiusculo: elytris brevibus, sat fortiler convexis, ad humeros angulatis, apice Jere truncatulis, basi grosse, profunde ac dense punctatis, Tug0- sulis et ulrinque tuberculo sal grosso sed planato, haud rugoso signato, punclis medio minoribus el apice obsoletis, stria suturali impressa; süblus dense vestitus, seymento ventrali ultimo late sinuato, pedibus punclis denudatis sparsutis. — Ogadeen. L’unique individu de ce Crossotus est malheureusement dépouillé de sa vestiture dont il ne reste des traces en dessus que dans les points et les dépressions, mais qui est intacte et plus grossière en-dessous; il est remarquable par les 2 gros plis ou tubercules transversaux du corselet, la base étant munie de 3 tubercules dont le médian est fortement bilobé; l’écussion est nettement tronque. Liniscus fasciolatus. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ovatus, modice convezus, piceo-ænescens, modice nitidus, elytris pedibus- que testaceis, illis disco et ad suturam piceo fasciolatis ; capile dense punctulato, oculis magnis, valde approzimatis ; prothorace elytris paulo angustiore, antice anguslalo, lateribus rotundato, dorso dense sat fortiler punctato, utrinque medio breviler transversim sulcatulo; basi subtiliter marginalo; sculello ogivali lviusculo ; elytris ovatis, ad humeros rolundatis, dorso punctalo-substriatis, punctis basi sal grossis, poslice obsolelis, striis vix impressis, ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 43 156 postice obliteratis, suturali sat profunda, quinta basi profunda, intervallis planiusculis, fere lævibus. — Ouebbi. La coloration des élytres est variable, tantôt réduite à quelques traits, tantôt envahissant le disque et la suture, ne laissant le tes- tacé que sur les côtés et à l’extrémité. Cassida inconstans. — Long. 7 mill. — Ovata, sat convexa, coloratione valde variabilis, flavo-testacea, nitida, dorso rufulo, lateribus dilulis, translucidis, disco interdum nigro marginato, sutura, villa media transversa et basi utrinque macula nigris, sæpius unicolor aut vage maculosa, sublus nigra, abdomine late- ribus et apice pedibusque flavidis ; capite antennisque flavidis, his apicem versus leviler crassioribus, articulo 2 quarto vix breviore, 3° sequenti paulo longiore, ullimo acuminalo et supra apice infuscato : prothorace basi elylris viæ angustiore, antice angustato et lale rotundatlo, angulis posticis obtuse rotundatis, dorso polito, lateribus hyalinis, reticulatrs ; scutello ogivali, lævi ; elytris apice rotundalis, dorso sat subliliter punctato-lineatis, sutura elevata, parle marginuli sat lata, hyalina, reticulata et intus punctis sat grossis serialis limilala; subtus lævis. Voisine de la #uwlabilis, mais plus convexe, noire en dessous, sauf les bords et l’extrémité de l'abdomen, avec les antennes jaunes sauf l'extrémité supérieure du dernier article, les élytres à lignes ponctuees, non striées, les intervalles plans, lisses, et à coloration très différente. Les individus à dessins noirs sont très rares, les autres sont ou unicolores, ou n’ayant que des traces assez vagues de points bruns sur les élytres. LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX DE LOJA ET ENVIRONS (EQUATEUR), par M. Paul Dognin. Mesosemia Agnilata n. sp. 34 millimètres. Dessus d’un bleu profond, les supérieures avec la côte noire, un gros point cellulaire noir pupillé de blanc, deux lignes transversales et une large bordure terminale noire. Infé- rieures avec le point usuel tout noir, un commencement de ligne extrabasilaire et au second tiers de l’aile, une ligne toute droite, enfin une large bordure terminale noire. Par le dessus cette espèce se rapproche tout à fait de Wesosemia Zorea Hew. (pl. 9, n° 85) toutefois les deux lignes transversales des supé- rieures ne sont pas placées de même et sont du double plus écar- 157 tées au bord interne. En outre les dessins du dessous sont fort différents. Celui-ei est brun, avec le gros point cellulaire noir pupillé de blanc et une auréole fauve. De chaque côté de ce point une ligne plus sombre, l’intérieure irrégulière, l’extérieure arrondie ; immé- diatement au delà de la cellule une large bande blanche partant peu après la côte, arrondie, et devenant grise un peu avant d’at- teindre le bord interne. Enfin une ligne subterminale bordée de clair. Dessous des inférieures brun, traversé par deux lignes, une extrabasilaire saccadée puis une seconde ligne au delà du milieu, presque droite et bordée de clair intérieurement. Entre les deux un petit point cellulaire noir pupillé de blanc. Enfin une fine ligne subterminale surmontée de chevrons bruns. Antennes annelées de blanc et de brun. — Loja, un G' 1889. J'ai recu de Palanda (Equateur) la Wesosemia Zorea absolu- ment conforme au type figuré par Hewitson. Sabulodes Polvoreata n. sp. 31 et 35 millimètres. Ailes arrondies. Dessus jaune strié de brun rouge et semé de quelques atomes noirs. Aux supérieures deux lignes : une extrabasilaire assez droite et une subterminale fortement coudee avec la pointe en dehors. Aux inférieures une subterminale zigzaguée. Toutes ces lignes d’un vert pâle et peu marquées. Chaque aile possède en outre un petit point cellulaire noir et quelques points nervuraux noirs subterminaux. Franges jaunes, plus foncées aux nervures. Dessous d’un jaune plus pâle, les lignes du dessus indiquées en brun, la subterminale bien mar- quée; les points cellulaires à peine visibles. Antennes finement crénelées, palpes longs à dernier article très distinct; tête, corps et pattes concolores. Deux G. San Francisco près Loja, l’un des exemplaires capturé en août 1886. Heterolocha Saeta n. sp. 23 à 25 millimètres. Dessus des ailes jaune finement pointillé de ferrugineux,; les supérieures traversées par trois lignes; deux droites et parallèles, placées aux premier et second tiers de l’aile ; puis une troisième, coudée extérieurement, dans le dernier tiers. Un petit trait celiulaire et deux ou trois points noirs, subterminaux, complètent les dessins des premières ailes. Les secondes sont tra- versées par une seule ligne, subterminale en forme de V dont la pointe se dirige extérieurement; elles possèdent le point cellulaire et un ou deux points noirs subterminaux. Les franges, la tête et le dessus du corps sont absolument concolores. 158 Le dessous, jaune bois semé d’atomes bruns, possede les mêmes dessins. Antennes filiformes. Huit G' et une Q. Loja 1891 et 1892. Heterolocha Olorosa n. sp. 28, 30 et 36 millimètres. Dessus des ailes jaune pointillé d’orangé, les supérieures avec un petit point cellulaire et deux lignes (d’un gris violâtre) à peu près droites : la première, extra- basilaire; la seconde, au delà du milieu se dédoublant avant d'atteindre la côte peu avant l’apex. Une série de petits points gris terminaux sur les nervures, parfois atrophiés. Les inférieures avec cette même série de points et une seule ligne transversale, à peu près au centre de l'aile et continuant la seconde des supé- rieures. Franges et dessus du corps concolores, tête jaune. Dessous jaune paille avec les lignes du dessus paraissant comme par trans- parence et une série de points non plus subterminaux mais accom- pagnant la seconde ligne au travers des quatre ailes. Un petit point cellulaire aux supérieures. Antennes filiformes. Quatre G. Loja 1887 et 1892. Heterolocha Albarita n. sp. 30 millimètres. D’un beau jaune serin pointillé d’atomes bruns. Cette espèce, fort voisine d’ÆZeferolocha Apricaria H.Sch. que j'ai également recu en nombre de Loja, a les mêmes dessins mais les lignes sont moins nettes et moins droites, la seconde notamment est arrondie tout particulièrement dans les inférieures. Les quatre ailes possèdent une rangée subterminale de points, d'ordinaire bien indiquées, ainsi qu’un point cellulaire, fondu parfois dans le fond. Les franges sont jaune serin avec l’extrémite des nervures brune. Dans quelques exemplaires les lignes diminuent jusqu’à ne plus être composées que de la série des petits points nervuraux blancs et noirs qui les accompagnent toujours. Dessous comme le dessus mais d’un jaune plus uni, les dessins parfois effacés.Tête, corps et pattes concolores. Antennes filiformes. Huit G' et une ©. Loja, 1890 à 1892. Cette espèce est également voisine de Xwmia Inquietaria Maassen (Stübel, pl. 7, fig. 23) et celle-cime semble devoir se rapporter à l’Æeterolocha Rumiaria de Guénée. Anisodes Verbena n. sp. 32 milimètres. Supérieures à apex pointu, inférieures arron- dies, bords terminaux dentés. Dessus des ailes d’un gris crémeux, les supérieures traversées par trois lignes saccadées, teintées de 159 vert pâle; les inferieures par deux lignes semblables (l’extrabasi- laire manquant). Un petit point cellulaire gris aux supérieures, un point cellulaire beaucoup plus gros, noir et placé sur la ligne centrale, aux inférieures. Les deux ailes avec une rangée de petits points internervuraux bruns. Franges grises coupées de brun aux nervures. Dessous des supérieures blanc sale teinté de gris, avec le point cellulaire, un commencement de ligne (coudée), une subterminale très tourmentée, enfin l'extrême bord terminal brun. Dessous des inférieures crémeux avec un petit point cellulaire, une subtermi- nale chevronée enfin le bord terminal brun. Antennes à lames longues jusqu'aux deux tiers, puis filiformes ; tête et thorax verdatres. Deux G'; Loja, 1891. Anisodes Pintada n. sp. 30 à 32 millimètres. Supérieures allongées. Dessus des quatre ailes d’un jaune terreux semé d’atomes rougeàtres, traversé dans la partie extérieure par plusieurs lignes brunâtres à pourtours indécis et plus ou moins fondues l’une avec l’autre ; les supérieures striées en outre de brunâtre longitudinalement. Chaque aile avec un point cellulaire blanc, cercle de brun et deux séries de petits points noirs très fins, l’une subterminale, l’autre terminale. En outre les supérieures ont quelques petits points semblables sur l'emplacement de l’extrabasilaire. Franges concolores. Dessous jaune pâle, les supérieures envahies de la base parfois jusqu’au milieu par une teinte rosée, puis traversées par une ligne centrale et une subterminale double, également rosées. Les inférieures avec des lignes analogues mais souvent effacées. Les points cellulaires tout blancs, atrophiés parfois, surtout aux inférieures. Antennes à lames longues jusqu'aux deux tiers, puis filiformes ; tête, corps et pattes concolores. Parmi les individus que j’ai reçus, deux exemplaires différent des autres en ce que les points cellulaires en dessous comme en dessus sont noirs, finement pupillés de blanc. 15 G. Loja, 1890 à 1892. Cette espèce se place à côté d’Anisodes Lancearia, Feld. et Rog. mais elle est d’un jaune plus foncé, ses inférieures sont plus fortement dentées enfin ses dessins sont moins nets. J’ai d’ailleurs également recu de Loja l’espèce de Felder. Anisodes Granillosa n. sp. 30 à 33 millimètres. Cette espèce est très voisine de la précé- dente dont elle a le port et la taille ; ses ailes ne sont pas jaunes 160 comme chez Pintada mais d’une teinte bois tirant sur le fauve, uniforme, finement semée d’atomes rouges bruns, avec l’indication de deux lignes ondulées {la centrale et la subterminale) se perdant dans le fond, un petit point cellulaire blanc, parfois minuscule, enfin une série subterminale de petits points noirs. Quelques petits points extrabasilaires, noirs, aux supérieures. Franges concolores coupées par de petits points terminaux bruns. Dessous des supérieures jaune teinté de vineux avec une ligne centrale épaisse, une subterminale plus fine et ondulée et des taches terminales vineuses; un petit point cellulaire blanc. Des- sous des inférieures jaune pâle avec les lignes comme aux supé- rieures mais plus fines et plus nettes. Les quatre ailes avec des petits points terminaux intranervuraux en dessous comme en dessus. Franges jaune pale. Antennes comme chez Pintada. Tête et corps concolores. 11 G. Loja, 1890 et 1891. Anisodes Mezclata n. sp. 38 millimètres. Les quatre ailes arrondies, assez fortement den- tées, les inférieures surtout. Dessus gris noisette divisé en trois parties par deux lignes, une extrabasilaire tourmentée, peu nette et une subterminale bien marquée, assez droite. Extérieurement à cette seconde ligne se trouvent quatre taches brunes terminales ; aux supérieures une en dessous de l’apex puis une seconde à l’angle interne; aux inférieures, une apicale et une plus petite à l'angle anal. Chaque aile possède en outre un point cellulaire, brun pupillé de blanc, une rangée de points terminaux placés dans les creux des dentelures enfin quelques stries brunes irré- gulières. Dessous comme le dessus mais plus pâle de ton et de dessins. Antennes filiformes, palpes très proéminents et longs; tête, corps et pattes concolores. Une ©; Loja, 1891. Cette espèce se place tout à côté d’Aniso- des Prunelliaria H. Sch. Ephyra Aguzata n. sp. 28 millimètres. Supérieures à apex pointu, inférieures un peu coudées au milieu, les quatre ailes à bords terminaux ondulés. Dessus d’un gris rosé uniforme avec deux rangées de petits points noirs, l’une extrabasilaire, l’autre subterminale ; chaque aile possé- dant un assez gros point cellulaire noir finement pupillé de blanc. Bords terminaux coupés de points noirs, franges concolores. Dessous comme le dessus mais d'une teinte plus pâle et sans la 161 rangée extrabasilaire de points. Antennes à lames longues, le der- nier quart filiformes; tête, corps et pattes concolores. Un G'; Loja, 1891. Ephyra Ladrilla n. sp. 395 millimètres. Ailes non dentées, les inférieures coupées assez carrément à l'angle anal. Dessus d’un rouge testacé uni, traversé par une centrale et une subterminale plus sombres, fines et ondulées, les supérieures ont en outre une extrabasilaire à peu près droite. Chaque aile possède un point cellulaire blanc cerclé de noir, très petit aux supérieures beaucoup plus gros aux secondes ailes. Franges concolores. Dessous d’un jaune pâle uni, teinté de rosé, avec les franges de même tonalité, les lignes du dessus se retrouvant partiellement et l'indication de petits points cellulaires sombres. Antennes pectinées à extrémité filiforme ; tête, thorax et dessus du corps concolores ; extrémité de l'abdomen et pattes jaune pâle rose. Un G'; Loja, 1890. J'ai trouvé au British Museum sous le nom d’Æeterephyta Plenorbis Warr. une espèce très voisine mais distincte de celle-ci. PauL Do&nin. SUR LA CLASSIFICATION DE LA FAMILLE DES FORMICIDES, AVEC REMARQUES SYNONYMIQUES, par Aug. Forel. Dans les « Verhandlungen der Gesellschaft deutscher Natur- forscher und Aerzte zu Bremen, September 1890; p. 162, 1891 ; Neber die Ameisen Subfamilie der Doryliden », j’ai exprimé l’opi- nion que les genres Myopopone, Amblyopone, Mystrium ete. sont la souche primitive des Formicides, et dérivent des Thymides et groupes voisins d'Hyménoptères non sociaux (genres Spéerogyma et autres). Chez ces genres, en effet, le pédicule s’attache largement à l'abdomen, et tombe en avant, verticalement, pour s’attacher au bas du métathorax, comme chez les Thy mides etc. Les G' ressemblent tout à fait à ceux de ces hymenoptères non sociaux. Les cellules des ailes sont aussi tres voisines. La présence des ouvrières aptères et la vie sociale, peu développée du reste, sont les principaux caractères qui rattachent ces genres aux Formicides. Je crois qu'ils sont assez caractérisés pour être séparés des Ponérides (Ponerinæ) et pour former une sous-famille à part, de valeur surtout phylogénétique, sous-famille que je propose 162 d'appeler Amblyoponinæ. Je veux par la même occasion donner une esquisse de la subdivision des sous-familles des Formicides en tribus, telle que je la crois utile et juste au point où en sont nos connais- sances actuelles. Je n’en fais qu'une esquisse, car l’avenir viendra sans nul doute la modifier et la préciser. Ie Sous-famille AMBLYO PONINAE n. subf. Pédicule d’un article qui est vertical devant, attache au bas du métathorax, élargi en arrière où il s’attache largement au premier segment abdominal. Ouvrières aveugles ou presque aveugles. Les G' ont deux éperons aux tibias postérieurs, comme divers genres de Ponerinue du reste, et sont très parents des Apterogyna, des thymides etc. Du reste comme les Ponerinae. Yeux très petits ou nuls. Vie très souterraine, mais sédentaire. Genres Amblyopone Erichson. Sligmatomma Roger, Myopopone Roger, Mystrium Roger, Prionopella Mayr. II"e Sous-famille PONERINAE Lep. lère TriBu. — Myrmecii. Genre Myrmecia F. Ce genre aberrant, avec ses mandibules d'Amblyopone et son pédicule voisin de celui des Myrmicinae, tandis que les larves se filent une coque et que les mâles ont l’aspect des Ponerinae, mérite de former une tribu à part. Il n’a cependant pas de caractère distinctif assez profond pour former une sous-famille à part, car le rétrécissement du 2° segment abdominal varie beaucoup chez les Ponerinae. 2me TriBu. — Cerapachysii. Comprend un groupe de genres à corps cylindrique, à carène sur les joues, à forme aberrante de l’abdomen, groupe que j'ai reuni comme sous-genre du genre Orapachys dans mes Fourmis de Madagascar. faut-il conserver aux sous-groupes le titre de genres? Faut-il au contraire réunir encore les genres SpinclomyrmezMayr., et S'yscia Roger? Quoiqu'il en soit, je crois devoir réunir les genres et sous-genres suivants à la tribu des Cerapachysii : Cerapachys Smith, Parasyscia Emery, ZLieponera Magr., Simopone Forel, Cylindromyrmez Mayr., S'phinctomyrmez Mayr., S'yscia Roger, Ooceraea Roger, Acanthostichus Mayr. 3e TriBu. — Loptogenysii. Comme M. Emery l’a fait remarquer, la © des genres Leptogenys Roger, Lobopelta Mayr. et Diacamma Mayr. est demeurée incon- 163 nue jusqu'ici, malgre toutes les recherches qu’on a faites, et il présume, avec raison sans doute, qu’elle est aptère et aveugle. Le genre Zobopelta, et évidemment aussi le genre Zeptogenys est termitophage (M. Wroughton). Peut-être en est-il de même des Diacamma. Ces trois genres si particuliers me semblent mériter de former une tribu à part. 4me TrIBU. — Ponerii. Les autres genres de la sous-famille des Ponerinae, sauf le groupe suivañt. Probablement que certains groupes, comme Pro- ceratium, devront former plus tard des tribus à part. 5ne Trigu. — Odontomachii. Genres Odontomachus Latr. avec le sous-genre 7empsomyrmex Emery et Anochetus Mayr. avec le sous-genre S{enomyrmez Mayr. (ancienne sous-famille des Odontomachidæ de Mayr.) IIIm Sous-famille DORYLINÆ Shuck. 1re TriBu. — Dorylii. Les ouvrières ont un seul article au pédicule, comme les Q et les «. Genres : Dorylus Fab., Khogmus Shuck, Anomma Shuck, Cheliomyrmez Mayr.(?) Il ne me paraît pas certain que le genre Cheliomyrmez soit un Dorylide. La connaissance des G‘ et des © éclaircira ce point. 2me TriBu. — Ecitonii. Les ouvrières ont deux articles au pédicule, comme les Myrmi- cides. Les G' n’en ont qu'un. Genres Æciton Latr., Ænictus Shuck., Pseudodichshadia André (?), IVme Sous-famille MYRMICINAE Lep. Je renvoie à ma note « Aftini und Cryptocerini. Mittheil. d. Schweiz. entom. Gesellsch., Bd. VIII, Heft 9., 1892. » lre TriBu. — Attii. Genres mycophages (voir les études biologiques du Docteur Moeller). Genres Atia Fab. avec les sous-genres Acromyrmez Mayr. et ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVII, 14 164 Mycocepurus Forel in litt., WMyrmicocrypta Smith, Sericomyrmez Mayr., Glyplomyrmez Forel, Cyphomyrmez Mayr., Apterostigma Mayr. 2me TRriBu. — Dacetonii. Genres Dacelon Pertg., Acanthognathus Maÿr., Strumigenys Smith, Orectognathus Smith, Zpitritus Emery, Æypopomyrmezx Emery, Ceratobasis Sm., Rhopalothrix Mayr., Cataulacus Smith. ke s 3° TRIBU. — Cryptocerii. Genres Cryptocerus Latr. et Procryptocerus Emery. 4me TriBu. — Myrmicii. Les autres genres de la sous-famille des Myrmicinæ. On peut cependant risquer d’en détacher encore les quatre tribus suivantes : 5ne TRiBu. — Cremastogastrii. Second article du pédicule attaché sur le dos du 1° segment abdominal. Genre Cremastogaster Huud. 6me TRiBu. — Solenopsisii. Massue des antennes le plus souvent de deux longs articles chez les & et les Q. Epistome des © et des «' plus ou moins bicaréné. Les ailes ont une seule cellule cubitale et la nervure transverse s’unit au rameau cubital externe, loin du point de partage. Les ouvrières sont en général petites, avec les yeux peu développées et la vie souterraine, tandis que les Q et les G sont grands ou même énormes relativement aux À est tres aëriens. Chez quelques genres il existe des © major à têtes énormes. Genres : Solenopsis Westw , Oligomyrmex Mayr., Æromyrma Forel, Carebara Westw., Tranopelta Mayr., Melissotarsus Emery, Pheidologeton Mayr. 7e Tripu. — Pseudomyrmii. Genres Pseudomyrma Lund et Sima Roger, caractérisés par la forme de l’épistome, les gros yeux, le corps filiforme etc. 8me TRIBU. — F'ormicoxenii. Genres parasites, à mâles aptères, autant qu'ils sont connus. Le genre C'ardiocondyla Emery se rapproche certainement beaucoup de ce groupe (voir Forel, Verh. zool, Bot. Ges. Wien, juni 1892), si même il ne doit pas y être réuni, quoiqu'il ne soit pas parasite, 165 Genres Auwergates Forel, Formicozenus Mayr, ÆXenomyrmex Forel (?), Tomognathus Mayr. et un nouveau genre des Etats-Unis découvert par M. Pergaude et qui sera prochainement décrit par M. Emery. Je laisse pour le moment les genres aberrants Wyrmicaria Saund. et Pheidole Westw., dans la tribu des Myrmicii, mais on pour- rait fort bien faire une tribu à part pour chacun, les Myrmicarii à antennes de 7 articles et à G' avec l’abdomen aplati et cordiforme, et les Pheidolii à soldat distinct et à massue des antennes de trois grands articles subégaux. On pourrait aussi détacher en groupe à part les genres Tetra- morium Mayr., Triglyphathrix Forel, Calyptomyrmez Emery et Meranoplus Smith. Mais ces groupes me paraissent encore trop peu solidement assis. Vne Sous-famille DOLICHODERINÆ. Sans changement ni tribus, à moins qu’on ne veuille séparer le genre Dolichoderus des autres. VIme Sous famille CAMPONOTINÆ. lre TriBu. — Plagiolepisii. Genres Plagiolepis Mayr., Acropyga Roger, Acantholepis Mayr., Melophorus Lubbock, Prachymyrmez Mayr., Myrmela- chista Roger. Gésier réfléchi devant en parasol. 2me TRiBU. — Formicii. Genres Prenslepis Mayr., Pseudolosius Emery, ZLasius Fab., Formica L., Myrmecocystus Wsm., Polyerqus Latr. Antennes insérées aux extrémités postérieures de l’épistome. 3e TRiBu. — Camponotii. Genres Oecophylla Sm., Myrmecopsis Sm., Gesomyrmez Mayr., Dimorphomyrmez André, Mayria Forel, Rhinomyrmez Forel, Camponotus Mayr. et sous genre Colobopsis Mayr. Polyrhachis Sm. et ÆZchinopla Smith. Antennes inséreées sur les côtés des arêtes frontales, plus ou moins en arrière des extrémités postérieures de l’épistome. Il est possible qu’il faille faire une tribu à part des genres Decophylla, Gesomyrmez et Dimorphomyrmez. Je ne connais pas de vue ces deux derniers. Qu’on me permette ici quelques remarques sur le nouveau cata- 166 logue des Formicides de M. le professeur Dalla Torre. Je ne veux pas dire du mal de l’œuvre encyclopédique magistrale de mon hono- rable collègue. Mais comme il a changé plusieurs choses à notre nomenclature il me permettra d'émettre certaines opinions diffé- rentes des siennes. Qu'en parlant latin on veuille être correct, rien de plus justifié. Si par exemple un auteur écrit Formica longus on a bien le droit et le devoir de corriger en Formica longa, car on doit décliner exactement, et M. Dalla Torre a par conséquent le droit de corriger Myrmecocystus hortus deorum Mac Cook en Myrmecocystus horti deorum. Par contre je conteste à un auteur le droit de faire du purisme étymologique et de modifier les noms de genre, sous prétexte que l’étymologie en a été mal faite. Si l’on commence à s’'aventurer sur ce terrain-là, il n’y a pas de raison pour en finir. Une foule de barbarimes sont admis dans le langage et ne font aucun mal aux noms de genres que l’auteur a le droit de baptiser comme bon lui semble, sans qu'on ait celui de venir les changer ensuite sous prétexte d’étymologie. Certainement Mayr. a eu tort d'écrire Vollenhovia en dédiant son genre à Snellen Van Vollenhoven et M. Dalla Torre a raison en disant qu’il aurait dû écrire Vollenhovenia. Mais le nom de genre (bien assez long comme il est) Vollenhovia à la priorité, et je me refuse absolument à admettre qu’on ait maintenant encore le droit de le changer. Partant de ce principe je me permets de proposer les modifications suivantes au catalogue de Dalla Torre en restituant le nom situé après le signe —. Cr: Amblyopopone Dalla Torre — Amblyopone Erichson. G. Drepanognathus Smith à Dalle Torre — Harpegnathos Jerdon. En effet Zarpegnathos n’est pas Zarpognathus. Or le genre de Wesmael (Col.) est Zarpognathus et non Æarpeqgnathos. Le latin a aussi des noms en os dérivés du grec. Si cela a fait plaisir à M. Jerdon d’appeler sa fourmi ainsi, qui a le droit de l’en empêcher 40 ans plus tard et de le mettre en synonyme à cause d’un genre de Coléoptères dont deux lettres sont différentes. G. Vollenhovenia Dalla Torre — Vollenhovia Mayr. Pourquoi M. Dalla Torre pour être conséquent n’a-t-il pas sup- primé le barbarisme Formicozenus Mayr.? On voit où ce système peut conduire. Par contre M. Dalla Torre laisse subsister un Cre- mastogaster difformis Smith, lors même que diformis ne signifie rien du tout en latin et que Smith lui a donné ce nom en confondant le mot latin avec le mot anglais. M. Dalla Torre met un ? pour l’étymologie de Wessor Forel. Or 167 Messor signifie en latin moissonneur. Si cela me couvient de pren- dre une fois un nom de genre au latin au lieu de le prendre au grec, qui pourra m'en empêcher? Formica, Lamia etc. sont des noms de genre empruntés au latin et de bon aloi. Gaesomyrmex Dalla Torre — Gesomyrmex Mayr. Opisthopsis Emery. Le genre de Mutillides créé par Guérin s'écrit Wyrmicopsis et non Myrmecopsis. Je conviens qu’il n’y a qu’une lettre de difference et qu’un puriste accusera Guérin de bar- barisme. Mais tout cela ne me suffirait pas pour que je crusse per- mis de changer un nom de genre. Par contre il existe un genre de Lepidoptères Wyrmecopsis Newm., datant de 1859, ce qui justifie la création du nom d'Opisthopsis. L’étude de la synonymie des genres m’amène à d’autres collisions qui ne sont pas permises dans la même classe d’animaux : Le nom de Dolichoderus Lund, 1831 (Formicide) a été employé de nouveau deux ans plus tard par Klug pour un genre de Coléop- tères qui subsiste toujours et n’a donc plus le droit de vivre. Je propose pour ce genre de coléoptères le nom de Sfierlinius nov. gen. Le nom d'Odontomachus Latr. 1804 (Formicide) a été employé de nouveau en 1843 pour un genre de coléoptères par Schôünherr, ce qui est tout aussi inadmissible. Je propose pour ce genre de coléoptères le nom de Jachodon nov. gen. Le nom de Curebara Westw., 1841 (Formicide) a été employé de nouveau par Le Conte en 1862 pour un genre de Coléoptère pour lequel je propose le nom de Æushia nov. gen. (von D' Benja- min Rush aus Philadelphia). ; Le genre de Formicides Ceratobasis Smith. 1861 devrait tomber devant le genre de Coléoptères Ceratobasis Lacordaire. Mais ce dernier genre est tombé lui-même comme synonyme de Coptoce- phala, à ce que m'écrit mon collègue le D' Stierlin de Schaffouse, ce qui redonne droit de vie au genre Ceratobasis de Smith. Le genre Tomognathus Mayr. (Formicides, 1861) devrait céder le pas au genre de poissons Z’omognalhus Dixon (1850). Mais ici la question est plus ardue, et il est permis de se demander si dans des embranchements différents un double emploi n'est pas licite. Si les autorités en cette matière considèrent le double emploi comme illicite, je propose le nom de ÆZarpagoxenus pour le genre de For- micides Z'omognathus, mais ici, il me paraît préférable de ne pas changer. | 168 ADDITION AUX ÉLATÉRIDES DES INDES ORIENTALES, par E. Candèze. M. H.E. Andrewes, qui a séjourné pendant plusieurs années dans le Sud de la province de Bombay, y a recueilli une grande quantité de Coléoptères. Attaché au Service forestier et en résidence à Belgaum, la nature de ses fonctions lui a permis de parcourir les districts voisins de la ville en question, au grand profit de ses col- lections entomologiques. Il a en outre recu beaucoup d’insectes de deux naturalistes de ses amis, remplissant les mêmes fonctions, l’un, M. Bell, dans le Kanara, l’autre, M. Corbett, dans le Pégu, en Birmanie. Belgaum (ou Belgaom ou Belgam), se trouve à l'extrémité méri- dionale de la province de Bombay, 400 kilom. de la ville de ce nom, 15°50/ de latitude nord, 762 m. d’altitude. Le district, dont elle est le chef-lieu, est principalement agricole et la forêt, la ou elle existe, ne consiste qu’en fourrés ou bien en taillis peu serrés. Le Kanara, plus méridional encore et dépendant de la Prési- dence de Madras, consiste en une longue bande de terres de 300 kilom,, très variable en largeur, située le long de la mer, entre celle-ci et les montagnes des Ghattes occidentales, limitée au Nord par le territoire de Goa, au Sud par le Malabar. Cette région est, au contraire du district précédent, très boisée et ses vastes forêts qui renferment des essences recherchées, telles que le Sandal, le Teck, etc. couvrent la majeure partie du pays. Le climat y est chaud et la saison des pluies, qui est celle ou l’on trouve le plus d'insectes, commence en mai et dure six mois. Les lieux explorés par M. Corbett sont Promé, Tharrawaddy, Paungdé, etc., dans la partie inférieure de l’Irrawaddy, c’est à dire dans le Pégu. Cette collection d’Elatérides réunie par M. Andrewes consiste en 107 espèces, où je n’ai pas été peu surpris de rencontrer 33 espè- ces nouvelles. Ayant eu, dans ces dernières années, l’occasion d'étudier les Elatérides si soigneusement recherchés au Bengale par le P. Cardon, et en Birmanie par M. Leonardo Fea, j'étais loin de m'’attendre à trouver dans la collection de M. Andrewes une aussi grande pro- portion d'espèces inédites, soit près du tiers. Je donne, ci-après, un aperçu rapide de ces insectes, accompagné des observations faites sur leur plus ou moins de rareté, l’époque et 169 le lieu de leur capture, ainsi qu’une diagnose des espèces nouvelles. Le temps n’est plus où, pour désigner le pays originaire d’une espèce, on se contentait d’une simple mention telle que : Indes orientales ou Amérique méridionale. Ces désignations vagues ne sont plus employées que faute de mieux. M. Andrewes à eu soin de noter minutieusement des renseignements sur chaque espèce récol- tée, ce qui permet d’entrer ici dans quelques détails concernant leur genre de vie. Il serait vivement à désirer que tous les collecteurs en fissent de même pour ce qui regarde les insectes des pays chauds, qu’ils se bornent à recueillir, et sur les habitudes des- quels on n’a généralement aucun renseignement. Agrypnus Andrewesi. — Obscure castaneus, subopacus, Javo-pilosulus; antennis brevibus, articulo tlertio quarto fere longitudine aequali ; prothorace latitudine paulo longiore, apice parum atltenuato, lateribus rectis, aequaliter convexo,crebre punc- lato ; elytris punctato-striatis. — Long. 24 mill., lat. 7 1/2 mill. Belgaum; 1 ex. en avril. D’autres espèces ont été recueillies par M. Andrewes : l’A. fus- cipes, qui parait commun dans toute la presqu'île hindoue et à Ceylan, et l'A. punctatus, dont l’habitat est encore plus étendu. Celui-ci, plus local, a la forme parallèle de certaines espèces afri- caines (parallelicollis). Son prothorax plus long que large et peu atténué en avant le distingue de la plupart de ses congénères. Je le possédais depuis longtemps, mais sans indication de patrie, ce qui m'avait empêche de le faire connaître. Un troisième, l'A. mæstus, lui a été envoyé de Madura (10me degré) en deux ex. pris à l’époque des pluies par M. Somers- Smith. Une dizaine d’espèces de Zacon ont été capturés, en avril et mai, soit sous les pierres, soit volant le soir. Ce sont les Z. affhc- tus, melancholicus, tostus, nebulosus, adspersus, demissus, et en outre les espèces nouvelles suivantes : Lacon turbatus. — Crassus, aler, opacus, brevissime pilosulus, prothorace latitudine vix breviore, convexo, crebre et fortiter punctato, sulcalo, profunde quadriimpresso, anqulis posticis rectis ; elytris prothorace paulo latioribus, ultra medium parallelis, subcylindricis, rugosis, striatis; sublus sulcis quatuor profundis et abrupte definitis. — Long. 10-12 mill., lat. 3 1/2-4 mil]. Belgaum ; à l’époque des pluies. Deux individus de taille un peu différente. Bien caractérisé par sa couleur d’un noir mat, ses téguments presque glabres, son pro- thorax sillonné au milieu et présentant quatre impressions, les deux 170 antérieures profondes, à angles postérieurs à peu près droits. Sa place est à la suite du melancholichus. L.: abreptus. — Zatus, fuscus, opaculus, brunneo-vestitus ; prothorace transverso, convexo, medio dorsi transversim tumido, inaequaliter punctato, angulis posticis brevibus, truncatis; elytris brevibus, punctato-striatis, apice acuminatis ; subtus suicis quatuor femoralibus latis et tarsalibus angustioribus sed bene et abrupte definitis. — Long. 11 mill. lat. 41/2 mill. Kanara, Belgaum, S. Bombay. Plusieurs exemplaires pris, volant le soir, à la lumière. Les poils d’un brun rougeâtre, sont assez serrés pour communiquer leur coloration à tout l’insecte, ce qui lui donne l’apparence d'un Zacon australien, soit d’un petit Z. caliginosus. Dans la série, il vient auprès du Z. Delesserti, des Neelgherries: L. muscosus. — uscus, opacus, rufo-maculatus, brunneo- vestitus ; prothorace latitudini longitudine fere aequali, convexo, punctato, margine laterali fere crenulato, angulis posticis fere rectis, apice obtusis ; elytris thoracis latitudine, brevibus, convexis, punctato-substriatis; infra sulcis quatuor definitis. — Long. 7-8 mill., lat. 3-3 1/4 mill. Kanara et Belgaum. Forme du précédent, mais plus petit. Marbré de taches rou- geàtres plus prononcées sur les élytres que sur le prothorax. J’en ai vu une huitaine d'exemplaires. L. holosericeus. — Previs, convezus, fuscus, squamulis brunneis pallidisque marmoratus; prothorace longitudine paulo latiore, convexo, inaequaliter punctato, angulis posticis fererectis, apice obtusis; elytris thorace paulo latioribus, versus medium sensim dilatatis, convexis, punctato-substriatis; subtus sulcis quatuor distinctis. — Long. 7 mill., lat. 2 3/1. Kanara. Pris en grand nombre par M. Bell. Il a les côtés du corselet peu arrondis, contrairement à ce qui se voit chez le plus grand nombre des Zacon indiens. En outre, sa vestiture, composée de poils squamiformes bruns et blanchâtres formant marbrure et lui donnant un aspect moiré, le caractérise bien. L. libellus. — Angustus, subparallelus, fuscus,breviter fulvo- pilosus; prothorace latitudine paulo longiore, parum convexo, medio non gibboso, sublilissime canaliculato, sat crebre iraequa- liter punctalo, lateribus ante medium curvilinealiter amplrato, angulis posticis divaricatis, apice obtusis ; elytris thoracis latitu- 171 dine, seriatim punctatis, subparallelis; subtus sulcis tarsalibus destitutus. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. Kanara ; un exemplaire. De la forme et de la taille du desquamatus, près duquel il se place; son prothorax ne porte pas, comme lui, de saillie transver- sale. Le dessous est dépourvu de sillons tarsaux. L. sulcifrons. —Subcylindricus, fuscus, fulvo sordide pilosu- lus; fronte concava ; prothorace latitudine haud longiore, lateribus medio ampliato, tumido, postice canaliculato, fortiter punctato, angulis poslicis brevibus, acuminatis ; elytris punctato-striatis, sat convezis, ultra medium parallelis; sublus, sulcis tarsalibus destitutus. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. . Kanara ; un exemplaire. De la section du précédent, plus convexe, plus cylindrique, les angles postérieurs du prothorax très courts, acuminés. L. madurensis. — luscus, dense submarmoratim, brevissime fulvo-pilosulus; fonte quadrata, antice triangulariler impressa ; prothorace latitudine haud longiore, ante medium paulo dilatato, parum convezo, Creberrime punctato, juzla marginem deplanato, anqulis anticis prominulis, posticis divaricalis, apice oblusis ; elytris versus medium thorace latioribus, æqualiter convexis, punctato-substriatis, interstitiis subconvexis ; subtus sulcis tarsali- bus nullis. — Long. 12 mill., lat. 3 2/5 mill. Madura, un seul spécimen trouvé par M. Somers-Smith. A la suite, également, des desquamalus et précédents dont il a la forme générale allongée. Il est surtout caractérisé par la saillie, en avant, des angles antérieurs du prothorax. L.luctuosus.—/Viger, opacus,brevissime pilosulus; fronte sub- rotundala; prothorace latitudine longiore, basi apiceque anqustato, dorso æqualiter convexo, dense punctato, anqulis posticis brevissi- mis apice truncatis ; elytris thoracis latitudine, haud duplo longio- ribus, dorso depressis, seriatim punctalis, interstitirs plants, dense punctatis ; subtus sulcis tarsalibus nullis. — Long. 10 mill., lat. 3 mill. Kanara; un exemplaire. D’un noir mat, rendu un peu grisâtre par des poils squamifor- mes très petits, le prothorax allongé, très régulièrement convexe, sans sillon au milieu, les angles postérieurs obtus et tronqués à l'extrémité, les élytres relativement courtes, le dessous dépourvu de sillons tarsaux; ces caractères placent l'espèce à la suite du musculus. L. pistorius. — Zatior, fusco-brunneus, dense albicanti vesti- tus pallide brunneo-marmoratus; prothorace latitudine haud ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 15 172 longiore, apice angustato, crebre inæqualiler punctato, medio bituberculato, angulis posticis brevibus, apice oblusis; elytris medio dilatatis, convexis, seriatim punctatis; subtus sulcis tarsalibus nullis. — Long. 15 mm., lat. 5 mm. Kanara; une demi douzaine d'exemplaires. Forme et taille de #wrinus d'Europe, seulement un peu plus étroit et plus acuminé en arrière. Densément revêtu de poils squa- miformes blanchàtres et varié de taches irrégulières d’un brun: clair. Son prothorax porte, au milieu, deux petites saillies assez rapprochées. Il se place à côté de Z. gypsatus. Pericus sanguinolentus. — Obscure sanquineus, parum' nilidus, glaber; prothorace longitudine latiore, tumido, crebre punctato, disco nigricante; elytris sat forliter punctatis, dorso nigricantibus. — Long. 7 mm., lat. 3 mm. Belgaum : Sampgaon; Avril. Un ex. Forme du nitidus (qui a été rencontré également dans les mêmes localités par M. Andrewes) mais bien moins brillant, ce qui tient à sa ponctuation beaucoup plus forte. Il diffère des rubicundus et discedens, aussi bien que du m2fidus, par l'absence complète de pubescence. Campsosternus Corbetti. — Custaneus, leviter æneo-micans, dense cinereo-pilosulus; antennis nigris, opacis; fronte valde concava ; prothorace trapeziformi, deplanato, medio longitrorsum paulo tumido, utrinque cute subinæquali, angulis posticis diva- ricalis; elytris elongatis, apice acuminatis, crebre punctulatis subtilissime striatis; subtus pedibusque concoloribus. — Long. 34 mm., lat. 9 mm. | Birmanie. Les espèces de Campsosternus qui ne sont pas franchement métal- liques forment exception. Celui-ci est châtain rougeâtre et ne possède qu’un fort léger reflet bronzé. Il ressemble pour la cou- leur au C. Vietneri de Ceylan, mais il est beaucoup moins grèle. M. Corbett, à qui je le dédie, en a découvert deux exemplaires, de même que le C. parallelus, en assez grand nombre. Norte. — À mesure que les spécimens de ce beau genre vont en se multipliant dans les collections, leur spécification devient de plus en plus chose difficile. Les formes de contour et de surface sont instables et les teintes, surtout quand elles sont métalliques, ce qui est le cas général, le sont encore plus. J'ai sous les yeux, dans ma collec- tion, 20 spécimens du €. rosicolor, de Java, qui ne présentent pas deux individus identiques, bien que cette espèce soit l’une des mieux caractérisées du genre, et qu'il soit impossible de la confondre avec une autre. Le cas n'est pas le même pour certaines formes voisines 173 des C. Cantori et sobrinus, qui ne doivent recevoir de noms spécifi- ques qu’à la condition d'en pouvoir examiner un nombre d'exem- plaires suffisant. D’autres espèces, les C. splendidus, dont une belle variété dorée que j'ai appelée V. aurulenta et ris, ont été trouvées en mai et juin, ce dernier sur l’ Acacia arabica. Heterocrepidius indicus. — wsco-niger subopacus, griseo- pubescens ; fronte reflexa, rugose punctata ; antennis longiusculis, brunneis, articulis 2 et 5 parvis fere æqualibus; prothorace latitudine haud longiore, subquadrato, convexo, punctis umbilica- lis, rugose et creberrime adsperso; angulis posticis divarieatis, gracilibus; elytris thorace latioribus. parallelis, brunneis, punctato- striatis, interstiliis convexis, rugose punctatis; subtus pedibusque brunneis. — Long. 12-13 mm., lat. 2 5/4-3 mm. Belgaum, Kanara, 4 spécimens pris en avril sur des buissons, à la lisière des champs cultivés. Le genre est essentiellement américain. Il en a éte signalé, toutefois, deux espèces africaines. Celle-ci représente ce groupe de Dicrépidüte aux Indes orientales, ou il n’avait pas encore été trouvé. Elle forme une sorte de trait d'union entre le genre en question et les Sphkenomerus qui, en outre d’autres différences, ont le 3% article des antennes semblable au quatrième. Elius birmanicus. — Suwbcylindricus, brunneus, nitidus, helvolo-pilosulus; antennis longis; prothorace trapezoideo, punctis umbilicatis crebre notato, basi tantum leviter sulcato, angulis posticis brevibus, extus carinatis ; elytris thorace paulo latioribus, punctato-strialis, interstiliis rugose punclalis, convexis. — Long. 13 mm., lat. 4 mm. Birmanie. Peu différent du s/wppeus, du Siam; autrement ponctué et à intervalles des stries des élytres convexes. E. sericeus. — ZLatlus, fusco-brunneus, pube rufescente, sericea, dense vestitus; fronte lala, plana, quadrala, rugosa; prothorace latitudini longiludine æquali, lrapezoideo, convexo creberrime fortilerque punclalo, postice sulcalo, anqulis poslicis extrorsum carinalis ; elytris parallelis, fortiler punctato-strialis interstitirs convexiusculis, subliliter granulats ; pedibus dilutio- ribus. — Long. 18 mill., lat. 5 mill. Belgaum, Nagargali; un exemplaire. De la forme générale des dilatatus, et stappeus, espèces plus orientales. Sa pubescerce plus soyeuse, son front moins proéminent. À noter, parmi les autres Dicrépidiites Indiens, l’Adriahorus modestus, commun en avril et mai, volant le soir; le Dicronychus cinnamomeus, pris à Madura, pendant les pluies. 174 Melanthoides suturalis. — Obscure rufescens, subopacus, brevissime pilosulus; fronte nigra, antice biimpressa ; prothorace latitudine longiore, basi apiceque æqualiter angustalo, medio sulcato; elytris depressis, sutura nigra, pedibus flavis. — Long. 11 mill., lat. 2 1/4 mill. Birmanie, Tharrawaddi; un exemplaire. De la forme, de la taille et de l’aspect général du relegatus de Bornéo. Autrement coloré : rougeàtre opaque, la tête et la suture des élytres noires, très brièvement poilu. M. tristis. — AViger, parum nilidus, cinereo-pilosulus, depressus; fronte porrecta, subquadrata, impressa; prothorace latitudine longiore, basi apiceque anqus tato, creberrime punctato, angulis posticis validis, carinatis; elytris reqularitersat profunde punctalo-striatis ; pedibus flavis. Long. 17 mill., lat. 4 1/2 mill. Birmanie; Tharrawaddi; an exemplaire. Le plus grand du genre connu jusqu'ici, entièrement noir,. déprimé, saupoudré d’une courte pubescence blanchâtre, les pattes d’un jaune clair. C’est la neuvième espece d’un petit genre très homogène, dont la première, sur laquelle il a été établi, est originaire de Grand- Bassam, en Guinée. On en connaît deux autres du Zanguebar. Le reste provient de l’Indo-Chine et de Bornéo. Aucune n’est commune. Monocrepidius captiosus. — (Cylindricus, fuscus, opacus, dense fusco-pubescens ; prothorace latitudine longiore, parallelo, æquali, confertissime punctalo, anqulis posticis relrorsum produc- lis, carinalis ; elytris thoracis vix laliltudine, punctato-striatis ; pedibus pallidioribus. — Long. 8 à 10 mill., lat. 2 à 2 1/2 mill. Pégu; Tharrawaddy. Une vingtaine d'exemplaires. Voisin du scutulatus à corselet plus long; en outre, tout à fait opaque et plus densément pubescent. MM. Andrewes et Bell ont aussi capturé le Honocrepidius prio- nurus, en mai, avant les pluies, volant le soir à la lumière. Parmi les autres MWonocrépidiites je mentionnerai l’ÆZeteroderes spinicollis Madura (Somers Smith) pendant les pluies; Z7. lenis, 1 ex. a Khanapur, volant le soir, en juin; enfin 7. Brachmanna, mars. Parmi les Élatérides à noter de nombreux Drasterius indus et sulcatulus pris communément dans beaucoup de localités depuis février jusqu’en octobre Megapenthes umbilicatus. — Æw/fo-brunneus, parum niti- dus, pube rufescente vestitus; fronte convexa, rugose punctis wmbilicatis, cribrata, antennis longiusculis ; prothorace latitudine 175 paulo longiore, confertissime punctis wmbilicatis notalo, angulis posticis brevibus, unicarinatis ; elytris punctato-striatis, inter- stitiès subconvexis. — Long. 8 à 10 mill., lat. 2 à 2 1/2 mill. Belgaum, Kauara, avril; une dizaine d'exemplaires. De la taille et de la couleur du 7. birmanicus, autrement ponctue et à angles postérieurs du prothorax ne portant qu’une seule carène. Assez commun en avril et mai, volant le soir, le 4. macer, des mêmes régions, eé mæstus, à Belgaum, pendant les pluies. Melanoxanthus pyronothus. — Sybcylindricus, opacus, niger, pubescens; fronte antice acuminala, carinata; antennis brevibus,nigris; prothorace quadrato, aurantiaco, crebre punctato, margine postico depresso, anqulis poslicis brevibus, retrorsum productis, unicarinatis; elytris ad suturam depressis, postice parum angustalis, striis subtilibus punclatis; pedibus nigris. — Long. 12 mill., lat. 3 1/2 mill. Pégu ; Tharrawaddy; 1 exemplaire. Même système de coloration qu’une espèce des Iles Andamans, le M. amplicollis. Ce dernier, toutefois, a le dessous du corps et les antennes rouges et est plus petit. M. aurantiacus. — 7ofus auranliacus, opacus, pube sericea concolore veslitus ; antennis lalis, brevibus, nigris ; fronte convexa, antice brevissime marginata, prothorace latitudine paulo longiore, apice arcualim anqustalo, æqualiler convexo, crebre punctato, anqulis poshcis retrorsum produclis, acule carinatis; elytris brevibus, fortiter punctalo-striatis interstiliis, antice præserlim, rugose punclatis. — Long. 11 mill., lat. 3 mill. Nagargali, près de Belgaum; un seul exemplaire, en mars, sous l'écorce d’un ZLagerstronia lanceolala. La brièveté et la construction des antennes place cette espèce parmi les premières du genre, à la suite des A. melanocephalus et dimidiatipennis. M. carinifrons. — Anqustus, parallelus, castaneus, subni- tidus, pubescens ; fronte convexa, medio longitrorsum fortiler carinata; prothorace subquadrato, apice tantum angustato, minus dense punctato, anqulis posticis fortiler et longe carinatis, basi flavescente ; elytris punctato-striatis, interstiliis subconvexis, basi granulalis ; pedibus flavis. — Long. 8 mill., lat. 2 mill. Belgaum; Nagargali; un exemplaire, volant le soir. Caractérisé par la forte carène du front. Il a le jacies d'un Megapenthes, ce qu’il doit à sa coloration brune. M. pusillimus. — Anguslissimus, flavus, pubescens, parum nitidus ; fronte concolore; antennis longiusculis ; prothorace 176 latitudine longiore, a basi sensim angustato, subrugulose punctato, punclis parum profundis, minus densis, angulis posticis retrorsum products, carinatis; elytris. thoracis latitudine, punctato-striatis, basi rugosis. — Long. 3 mill., lat. 2/3 mill. Belgaum, Nagargali; mars-avril; 3 exemplaires pris volant à la lumière, le soir. La plus petite espèce du genre. Entierement jaune flave. Elle ne pourrait être confondue, à cause de sa petite taille et sa couleur uniforme, qu'avec le 7. flavidus ; mais ce dernier, originaire de l’île Bintang, a le front noir. Les Cryptohypniles sont représentés par le Cr. ovalis; 3 exem- plaires à Belgaum, pendant les pluies et Arrhaphes opacus, un exemplaire du Kanara. Les Élatérides appartenant au G. Cardiophorus sont nombreux : une vingtaine d'espèces, parmi lesquelles cinq nouvelles qui sont : Cardiophorus lepidus. — Viger, nitidus, pubescens; pro- thorace rufo, basi apiceque anqustato, fere indistincle punctulato ; elytris punctato-striatis, punclo basali, macula rotundata antica fasciaqueobliquaultra medium, luteo-aurantiacis, ornatis ;pedibus nigris, unguiculis simplicibus. — Long. 4 mill., lat. 1 1/4 mill. Belgaum; un exemplaire, pris au filet. Petite espèce à placer à la suite de l’anaticus. Sa coloration et la ponctuation à peine visible du prothorax le feront facilement reconnaître. C. bigeminatus. — /Viger, nitidus, pubescens; prothorace basi apiceque angustato, convexo, inæqualiler punctato; elytris punclato-striatis, lateribus arcuatis, macutis oblongis, duabus, sæpe conjunclis flavis ; pedibus flavis, unguiculis simplicibus. — Long. 5 mill., lat. 1 1/2 mill. Belgaum et Kanara, mai; une huitaine d'exemplaires. Il ressemble au conductus, mais il est beaucoup plus petit et s’en distingue essentiellement par les ongles des tarses nullement den- tés. Voisin de l’obliquus. C. spadiceus. — Zatiusculus, badius, pubescens ; prothorace longitudine latiore, postice paulo angustato, dupliciter punctato; elytris brevibus, depressis, striis fortiter punctatis ; ungquiculis simplicibus. — Long. 7 mill., lat. 2 1/2 mil]. Belgaum; un exemplaire. Entièrement d’un brun rougeàtre plus ou moins clair. Il se distingue par les bords latéraux du prothorax qui sont tranchants, comme chez les Æoristonotus, où cette espèce pourrait être placée si le genre n’était pas tout spécialement américain. Ses ongles sont i7 simples. Il se place à côté du fuscipennis qui est lui-même retiré des Horistonotus. C. nuntius. — Prunneus, parum nitidus, aureo-pubescens ; prothorace latiludine longiore, basi apiceque angustato, subinæ- qualiter punctulato; elytris prothorace latioribus, elongatis, ultra medium parallelis, dorso depressis, sal fortiter punctalo-striatis, interstitus apice haud carinatis; pedibus pallidioribus, unguiculis crassiusculis sed non dentatis. — Long. 7 1/2 mill., lat. 1 9/3 mill. Pegü; Promé, Tharrawaddy ; huit spécimens. Étroit et allongé, de la forme des nombreuses espèces indiennes qui terminent le genre, avec les (. vulneralus, macer, oxypterus, etc., mais bien distinct par les ongles de ses tarses qui, bien que plus épais que d'habitude chez les espèces de la 1r° section, sont sim- ples, sans dent à l’intérieur. Sa place est à la suite du C. nuptus. C. erinaceus. — ÂViger, nitidus, parce pilosulus; prothorace longitudine latiore, basi apiceque angustato, sanquineo, marqine antico nigrescente, disperse punctato; elylris brevibus, depressis, punctalo-substriatis ; unguiculis dentatis. — Long. 6 mill., lat. 2 mill. Moulmein. Un seul exemplaire. Coloré comme le melanopterus à côté duquel il doit se placer. Plus petit, beaucoup moins densément ponctué, et la pubescence des élytres plus éparse et à demi redressée. À mentionner, en outre, les C. anaticus, eximius, stolatus, fusci- pennis, umbraculatus, contemptus, trouvés à Belgaum; fetradicus, servilis, sobrinus et anceps, du Kanara, arqutulus, nuptus de Madura, capturés, en général, avant ou pendant la saison des pluies, enfin, du Pégu, les oulneratus et Doriæ. Melanotus rufinus. — Oÿscure rufus, parce et non dense pilosulus ; fronte nigra, rugose punctata; antennis brunneis, serratis, articulo terlio secundo longiore; prothorace latitudini longitudine æquali, parwum convexo, æqualiter punctato, angulis posticis brevibus, retrorsum productis, apice intus flexis; carinatis, nigris; elytris punctato-striatis, apice nigricantibus. — Long. Pile lat: 3 mil. Belgaum; en fauchant au filet dans un jardin; août. 2 ex. Il se place à côté du rubidus, de Java. Un individu du 7. Læmorrhous a été pris à Nagargali le soir à la lumière, en mars. Les . fuscus et comatus récoltés communément, le premier surtout, de mars à mai. Une belle espèce de Zudius, le L. Ceylanicus, a été rencontrée 178 également au Kanara, sur les arbres. Même observation pour le Z. hirtellus. Agonischius Belli. — AViger, nilidus, pube longa et tenuis- sima vestitus ; fronte rufa, punctala; antennis nigris ; prothorace sanquineo, parce subtiliter punctato, anqulis posticis extus carinalis ; elytris seriatim punctatlis, basi tantum striis impressis ; subtus cinereo-pubescens, pebibus flavis. — Long. 7 mill., lat. 2 1/5 mill. Var. a Totus niger. Kanara. M. Bell, à qui je dédie cette jolie espèce, a recueilli une ving- taine de spécimens des deux formes, en nombre égal, les uns à corselet rouge, les autres entièrement noir. Se distingue par sa pubescence extrêmement fine, longue, à demi redressée, à reflet blanchâtre vers la suture des élytres. En dessous, la pubescence est cendrée, courte et couchée. Sa place est à côté du suluralis. A. salebrosus. — Virescenti-niger, opacus, vix pubescens ; antennis brunneis, basi pallidioribus; fronte convexa antice haud marginata; prothorace latitudine paulo longiore, confertissime Jfere confluenter punctato, angulis posticis divaricatis rufescen- libus; elytris granulatim punclalis, singulalim dorso flaves- centibus; pedibus rufo-lestaceis. — Long. 5 mill., lat. 1 1/2 mill. Belgaum; 3 ex. mai. Facies de Melanozanthus, avec un front sans rebord antérieur, ce qui ne permet pas de le ranger dans ce genre. Il a tout à fait la tête des Agonischius, avec un aspect opaque qui n’est pas habituel chez ces derniers. A. pumilus. — Sordide flavus, parum nitidus, albido-pubes- cens ; fronte crebre et grosse punctala; prothorace subquadrato, convexo, profunde punctato, anguhs posticis apice extrorsum feæis ; elytris thoracis latitudine, fortiter punctato-striatis, inter- stiliis convexiusculis, punctatis ; sublus pedibusque concoloribus. — Long. 6 mill., lat. 1 1/2 mil]. Kanara, 2 ex. Avril. De la forme normale des #nitimus, cardiorhinulus, ete. Unicolore et l’un des plus petits du genre. Se rencontrent aussi à Belgaum et au Kanara l’A. prymneus (juin), l'A. fenuivittis Belgaum, pendant les pluies, l’A. Zimbatus Madura, id. Hemiops nigripennis. — Xufus, sparsim hirsutus ; antennis longis, serratis, nigris; prothorace brevi, lumido, discrete punc- 179 talo, angulis posticis parvis, divaricatis ; elytris thorace latioribus, rugosis, nigris ; tibiis tarsisque obscuris. — Long. 10 mill., lat. 3 1/2 mill. Kanara. Petite espèce se rapprochant de l’Æ. Semperi pour la disposition des couleurs. Plus large, en proportion, et les élytres tout à fait noires. Le Plectrosternus rufus, genre voisin des Æemiops, est commun au Kanara, en octobre. PES CHRYSOMÉLIDES DB BELGIQUE. par le Baron Paul de Moffarts. La liste présente ne doit pas être considérée comme définitive ; ce n’est que l’énumération des chrysomélides dont la capture a été signalée dans nos annales ou dont j'ai constaté moi-même la présence en Belgique. Je compte publier plus tard une étude détaillée des espèces belges de cette famille, en indiquant pour chacune sa répartition géographique dans notre pays. Afin de rendre ce travail aussi complet que possible je prie tous mes collè- gues de vouloir bien m'aider en mecommuniquantles chrysomelides de leurs chasses, je serai heureux de les leur retourner après détermination. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont déjà communiqué leurs collections et m'ont ainsi permis d’indiquer quelques espèces nouvelles pour notre faune. Je remercie tout spécialement MM. Everts, A. Bivort, E. et L. Coucke, J. Gérard, J. Hamal, F, de Hemptinne, Baron Edm. de Moffarts, C. Poncelet, E. Rous- seau, G. Séverin. . Aux espèces observées en Belgique j’ai ajouté celles qui ont été rencontrées près de nos frontières et dont l’existence chez nous est probable, leurs noms sont imprimés en caractères italiques. D’autres espèces trouvées en Belgique ne semblent cependant pas appartenir à notre faune, leur capture, toujours isolée d’ail- leurs, paraît ne devoir être considérée que comme purement accidentelle; j’ai fait préceder leurs noms d’un *. Enfin J'ai fait suivre des signes (C. M.) et (C. W.) les espèces dont je ne connais de capture belge que d'après le catalogue Mathieu ou la collection Wesmael. Dans les tables dichotomiques que j’ai dressées dans le but de faciliter la détermination des espèces belges de cette famille, je me suis efforcé de donner les caractères les plus faciles à saisir, négligeant, d’autres plus scientifiques, mais souvent plus difficiles ‘180 à constater ; si par suite de ce système il y avait doute sur l’iden- tité d’un individu, je renverrais aux ouvrages spéciaux et complets dont je cite ci après quelques uns. En ce qui concerne la classification et la synonymie je n’ai fait que suivre celles adoptées par M' Weïse dans son ouvrage sur les chrysomelides d'Allemagne et son catalogue de 1891. OUVRAGES TRAITANT DES CHRYSOMÉLIDES. J. WEISE. — Naturgeschichte der Insecten Deutschlands. Band VI. M. Kraus. — Les Chrysomélides de l’Europe centrale d’après Redtenbacher et Gutfleisch. M. Bacx. — Käferfauna für Nord- und Mitteldeutschland. Band III. Fr. WesTHorr. — Die Käfer Westfalens. II. Ep. LEFEVRE. — Synopsis des Eumolpides d'Europe et confins. DE MARSEUL. — Monographie des Cryptocéphales du Nord de l’ancien Monde. 1D. — Monographie des Chrysomélides de l’ancien Monde. DE JOANNIS. — Monographie des Galerucides d'Europe. FoupRas. — ÂAltisides. ALLARD. — Monographie des Alticides. KUTSCHERA. — Alticidæ. Wiener entomologische Monats- schrift, 1860-1865. DESBROCHERS. — Monographie des Cassida de France. LISTE DES CHRYSOMÉLIDES DE BELGIQUE. EUPODA. mutica K. — y. Curtisi Lac. (C. M.). SAGRINI. Donacia Fabr. Orsodacne Latr. crassipes F. cerasi L. dentata Hoppe. — v. lineola Lac. — v. autumnalis West. — v. melanura K, — v. phellandrii Sahlb. — v. limbata OI. versicolorea Brahm. — y. glabrata Panz. aquatica L. — v. cantharoïdes K. sparganii Ahr. — v. Duftschmidi Ws. limbata Panz. — v. vittata Panz. DONACHINI. — v. unicolor Westh. bicolora Zschach. Haemonia Laitr. — v. col!aris Panz. obseura Gy11. appendiculata Panz. (C. M.). thalassina Germ. — v. flavicollis Bellev. — v. porphyrogenita Westh. — v. Chevrolali Lac. brevicornis Ahr. — v. lineata Chevrol. impressa Payk. antiqua Kunze. appendiculata Ahr. clavipes F. semicuprea Panz. — v. tenebrans Westh. vulgaris Zschach. — v. concolor Westh. simplex F. — v. sanguinea Westh. — v. pulcherrima Hummel. cinerea Herbst. tomentosa Ahr. Plateumaris Thoms. serica L. —— v. festucæ K, — Y. micans Panz. — v, armata Payk. — v. nymphaeæ K. — v. tenebricosa Westh. discolor Panz. braccata Scop. consimilis Schrank. rustica Kunze (C. M.) abdominalis OI. #* — y. pallipes Kunze. CRIOCERINI. Zeugophora Kunze. scutellaris Suff. — v. frontalis Suff. subspinosa F'!. flavicollis Marsh. — v. australis WSs. Lema Lac. cyanella L. Erichsoni Suff. (C. W.) septentrionis Ws. lichenis Voet. — v. obscura Steph. melanopus L. — v. atrata Waltl. Crioceris Geoff. lilii Scop. merdigera L,. — v. rufipes Herbst. — v. Sufriani Schmidt. — v. collaris Lac. 12 punctata L. asparagi L — v. campestris L. CAMPTOSOMATA. CLYTRINI. Labidostomis Lac. tridentata L. humeralis Schneiïd. *lucida Germ v. axillaris Lac. (C. W.). longimana L. Lachnaea Lac. 6 punctata Scop. Clythra Laich. 4 punctata L. laeviuscula Ratzeb. Gynandrophtalma Lac. salicina Scop. flavicollis Charp. aurita L. affinis Hellw. Coptocephala Lac. unifasciata Lac. scopolina L. CRYPTOCEPHALINI. Cryptocephalus Geof. coryli L. cordiger 1. 8 punctatus Scop. 6 punctatus L. — v. thoracicus Ws. — v. pictus Sufr. — vV. separandus Suff. — v. Gyllenhali Ws. distinguendus Schneïd. — v. humeralis Ws. bipunctatus L. — v. sanguinolentus Scop. — v. Thomsoni Ws. biguttatus Scop. sericeus L:. — v. pratorum Sufr. — v. ceruleus Ws. aureolus Sufr. hypochaeridis L. violaceus Laich. — v. smaragdinus Sufr. nitidus L. 181 182 punctiger Payk. janthinus Germ. parvulus Müll. cærulescens Sahlb. — v. flavilabris Thoms. marginatus F. — v. terminatus Germ. pini L, — v. abietis Suff. 10 maculatus L. — v. solutus WSs. v. Scenicus Ws. — v. morstus Ws. v. bothnicus L. — v. ornatus Herbst. — v. barbaree L. frenatus Laïch. — v. callifer Suff. — v. flavescens Schneïd. — v. seminiger Ws. — v. Fabricii Ws. flavipes F. — v. nigrescens Gradl. — «v, dispar Ws. — v. signatifrons Suff. chrysopus Gmel. frontalis Marsh. ocellatus Drap. labiatus L. — v. exilis Steph. — v. digrammus Suff. exiguus Schneid. Moræi L. — v. vittiger Mars. — v. bivilttatus Gy1l. — v. arquatus Ws. vittatus F. — v. negligens Ws. bilineatus L. — v. mastus Ws. pygmœus F. — v. amœnus Drap. fulvus Goeze. — v. fulvicollis Suff. macellus Suff. ochroleucus Faïirm. populi Sufr. pusillus F. — v. immaculatus Westh. — v. Marshami Ws. rufipes Goeze. Pachybrachys Suff. hieroglyphicus Laich. —- v. ictericus WS. — v. tristis Laich. tessellatus OI. tessellatus v. æ/iops Ws. CYCLICA EUMOLPINI Lamprosoma Kirby. concolor Sturm (C. M.) Pachnephorus Redtb. tessellatus Duft. — v. sabulosus Duft. — v. villosus Redtb. Adoxus Kirby. obscurus L. — v. epilobii Ws. — v. vitis F. CHRYSOMELINI. Colaphus Redtb. sophiæ Schall. Colaspidema Laporte. atrum OI. Grastroidea Hope. viridula Deg. polygoni D. Timarcha Latr. tenebricosa F. *montana Fairm. violaceonigra Deg. — v. ærea Fairm. — v. rugosa Duft. metallica Laich. Chrysomela L. *hemisphærica Germ. hæmoptera L. *femoralis O1 (C. M.) gottingensis L. — x. Sturmi Westh. limbata F. (C. M.) staphylea L. sanguinolenta L. marginalis Duft. carnifex F. carnifex v. eœrulescens Suffr. marginata L. (C. M. C. W.) — v. cinctella Gyll. — v. solilaria Ws. analis L. — v. lomata Herbst. fuliginosa O1. v. galii Ws. orichalcia Mull. — v. lamina K. brunsvicensis Gray. geminata Payk. hyperici Forst. — v. ambiqua WSs. — v. privigna Ws. *salviæ Germ (C. M.) cerealis L. — v. allernans Panz. — v. ornata Ahr. coerulans Seriba. fastuosa Scop. — Y. speciosa L. graminis L. menthastri Suff. varians Schal]. — y. centaura Herbst. — y. pratensis Ws. — y. æthiops K.(C. M.) polita L. Orina Chevr. *tristis F. *gloriosa F. v. speciosa Suf. *cacaliæ Schrank. Phytodecta Kirby. viminalis L. — v. Gradli Heyd. — v. bicolor Kraatz. — y. 10 punctata L. — y. Baaderi Panz. — v. cincta WSs. — v. calcarata F. (C. M.) rufipes Deg. — v. 6 punctata K. flavicornis Suff. Linnaeana Schrank. — y. decostigma Duft,. — v. Kraatz Westh. — y. nigricollis Westh. — v. Satanas Westh. olivacea Forst. — flavicans F. — litura F. — nigricans Ws. 5 punctata F. — y. unicolor Ws. — v. flavicollis Duft. 183 5 punctata v. sorbi Ws, — v. obscura Grimm. pallida L. — v. decipiens Ws. — v. borealis OI. — v. frontalis OI. Phyllodecta Kirby. vulgatissima L. — v. æsliva Ws. — v. obscura Ws, tibialis Suff. — v. cœrulea Ws. — v. Cornelii Ws. vitellinæ L. — v. nigrica Motsch. laticollis Suff. atrovirens Cornel. Hydrothassa Thoms. aucta F. — Y. glabra Herbst. marginella L. hannoverana F. — Y. popentille Herbst. — v. calthæ Ws. — V. germanica WSs. Prasocuris Latr. phellandrii L,. — V. Sùi WS. — Y. cicutæ W$s. junci Brahm. — v. atra Duft. Sclerophaedon Ws. carniolicus Germ. Phædon Latr. pyritosus Rossi. lævigatus Duft. cochleariæ F. — v. neglectus Sahlb. — v. hederæ Sufï. armoraciæ L. Plagiodera Redtb. versicolora Laich. Melasoma Steph, œnea L. — Y. vitellinæ Scop. 184 œnea v. hæmorrhoiïdalis L. cuprea F. lapponica L. — v. curvilinea Deg. — +. Ltura Mars. — v. bulgharensis K. 20 punctata Scop. — v. pustulata WSs. collaris L. — v. geniculata Duft. — v. thoracica Ws. — v. salicis K. — v. daurica Motsch. #*alpina Zett. populi L. tremulæ F, saliceti Ws. GALERUCINI. Galeruzz. Agelastica Redt. alni L. Phyllobrotica Redt. 4 maculata L. — v. munda Ws. Luperus Geoff. nigrofasciatus Goeze. pinicola Duft. — v. sylvestris Ws. longicornis F!. niger Goeze,. flavipes L. Lochmæa Ws. capreæ L. — luctuosa WSs. . suturalis Thoms. — v. nigrila WSs. cratægi Forst. — v. binotata Duft. Galerucella Crotch. viburni Payk. nymphææ L. — v. aquatica Fourcr. sagittariæ Gyl1l. lineola F. luteola Mull. calmariensis L. calmariensis v. lythri Gyll. pusilla Duft. tenella L. Galeruca Geoff. tanaceti L. interrupta OI. *littoralis F. Pomonae Scop. Sermyla Chap. halensis L. — v. cuprina Ws. Euluperus Ws. *xanthopus Duft. Halticæ. Podagrica Foud. fuscipes L. —- v. Mmetallescens WSs. — v. Foudrasi Ws. malve T1. — v. ænescens WSs. fuscicornis L. Derocrepis Ws. rufipes L (C. M. C. W.) — v. obscura WSs. Crepidodera Chevr. transversa Marsh. ferruginea Scop. Ochrosis Foud. ventralis 111. — V. nigriventris Bach. salicariæ Payk. — V. picicollis Ws. Epitrix Foud. pubescens Koch. — Y. ferruginea W8. Chalcoides Foud. nitidula L. metallica Duft. — æruginosa We. metallica cuprea Ws. splendens Ws. — y. laeta Ws. — y. gaudens Steph. helxines L. — v. picicornis W8. — v. fulvicornis F, — v. jucunda WSs, aurata Marsh. — v. pulchella Steph. chloris Foud. — v. Foudrasi Ws. Hippuriphila Foud. Modeeri L. — bimaculala Ws. — chalybæza Ws. nigritula Gy1l1. Mantura Steph. Matthewsi Curt (C. W.). — v. bicolor Ws. — y æraria Kutsch. obtusata Gyll (C. W.). amtbigua Kutsch. chrysanthemi Koch. rustica L. — v. suluralis WSs. Chætocnema Steph. chlorophana Duft (C. M.). semicærulea Koch. — y. saliceti Ws. concinna Marsh. compressa Letz. confusa Boh. Mannerheimi Gy1l (C. M.). — v. fallaxz Ws. subcærulea Kutsch. aridula Gyll. arida Foud. — v. æstiva WSs. Sahlberoi Gyll. — Y. cyanescens Ws. hortensis Fourer. Psylliodes Steph. cucullata I1]. attenuata Koch. — Y. picicornis Steph. cupreata Duft. chrysocephala L. — Y. erythrocephala L. — v. anglica (C. M. C. W.) napi F. - obscura Duft. cuprea Koch. instabilis Koud. affinis Payk. circumdata Redtb. — Y. integra WSs. marcida Ill. dulcamaræ Koch. hyoscyami L.(C. M.) — v. Cupronitens Forst. — v. cœrulescens WSs. — y. chalcomera Ill. — v, cardui WSs. luteola Mull. picina Marsh. — v. melanophtalma Duft. Haltica Geoff. quercetorum Foud. — v. brevicollis Foud. — v. ænescens WS. ampelophaga Guér. lythri Auté. — v. ænescens Ws. tamaricis Schr. oleracea L. — v. nobilis WSs. — y. lugubris Ws. pusilla Duft. — v. montana Foud. Hermæophaga Foud. mercurialis Foud. Batophila Foud. rubi Payk. Phyllotreta Foud. armoraciæ Koch (C. M.) exclamationis Thunb. — v. vibex Ws. ochripes Curt. — v. cruciata WSs. tetrashigma Com. — v, dilatata Thoms. flexuosa II]. — v fenestrata Ws. sinuata Steph. — v. discedens Ws. undulata Kutsch. — v. bilineata WSs. vittula Rebtb, nemorum L. 185 186 atra F. cruciferæ Goeze, ærea Al]. diademata Foud. nodicornis Marsh. (C. M. C. W.) nigripes F. Aphtona Chevr. cyparissiæ Koch. lutescens Gy11. pseudacori Marsh. venustula Kutsch. pygmaea Kutsch. cyanella Redtb. coerulea Fourcr.(C. M. C. W.) — v. ænescens WSs. euphorbiæ Schrank. — v. cyanescens WSs. atrovirens Forst. herbigrada Curt. Longitarsus Latr. Juscoæneus Redtb. anchusæ Payx. obliteratus Rosh niger Koch. parvulus Payk. holsaticus L. (C. M. C. W.) — v. pulirarius L. 4 guttatus Pontopp. — v. binotatus Ws. — v. vilatus WSs. brunneus Duft. — v. picinus WSs. fulgens Foud. — v. exhaustus Ws. luridus Scop. — v. nigricans Ws. dorsalis F. (C. M. C. W.) nasturtii K. suturalis Marsh. atricillus L. suturellus Duft. piciceps Steph. viduus All. curtus AI]. melanovephalus Deg. exoletus L. verbasci Panz (C. M. C. W.) — v. dorsalis Rossi. lateralis I11. patruelis AIL. lycopi Foud. pratensis Panz. ballotæ Marsh. Juncicola Foud. ferrugineus Foud. tabidus K. æruginosus Foud. succineus Foud. rubiginosus Foud. ochroleucus Marsh. pellucidus Foud. membranaceus Foud. gracilis Kutsch. Dibolia Latr. occultans Koch. Fôrsteri Boch. cryptocephala Koch. cynoglossi Koch. Apteropeda Chev. globosa Il]. orbiculata Marsh. Mniophila Steph. muscorum Koch. Sphæroderma Steph. testaceum K, cardui Gyll. HISPINI. Hispa L. atra L. CASSIDINI. Cassida L, viridis L. murræa L. — v. maculata L. sanguinosa Suff. rubiginosa Mull. vibex L. chloris Suff. stigmatica Suff. denticollis Suff. sanguinolenta Mull. nebulosa L. subferruginea Schrk. flaveola Thunb. vittata Villers. nobilis L. margaritacea Schall. hemisphærica Herbst, 187 TABLES DICHOTOMIQUES DES ESPÈCES BELGES DE LA FAMILLE DES CHRYSOMELIDAE. 1. Antennes insérées sur le front ou devant les yeux, très rapprochées. . , 2, — Antennes éloignées l’une de l’autre insérées sur les côtés de la tête . . . 6, 2. Prothorax au moins aussi long que large, ordinairement plus long, sou- vent cordiforme ou denté sur les côtés, en général de couleur métal- MELON à (8e — Prothorax rarement aussi ln que Parce habituellement Glus large, jamais denté sur les côtés ni cordiforme; ordinairement de couleur non métallique . . . ur 5. 3. Premier segment de 1 Abdomen & aussi on de tous Les autres + réunis. Donacini. — Premier segment de l’abdomen pas plus long que les deux suivants réunis. « . : ME 4 4. Ponctuation des élytres fire et ler prothoraz sans s aspérité sur les côtés . . . ta TUE — Ponctuation soit ru aliore, Soil forte et Rebel mais dans ce cas le prothorax est muni d’aspérités sur les côtés HOT . + Criocerini. 5. Couleurs diverses, dessus glabre ou puhescent mais sans épine . Gaierucinti. — Entièrement noir, prothorax et élytres couverts de longues et fortes épines. . . UT UT ee I Ce IMMO OMEETtS pin. 6. Antennes serratiformes- : DONC etre sas — Antennes filiformes ou cs à d ie 30 NE ne de 1. Deux derniers segments de l’abdomen soudés entre eux ; tête Be sous le pronotum, pygidium découvert, élytres glabres . . . Cryptocephalini. — Segments de l’abdomen libres, tête dégagée ; pygidium recouvert par les élytres sauf rarement à son extrémité. 1103 ITS DIU T8; 8. Hanches antérieures arrondies 8° article des tarses De. . . Eumolpini. — Hanches antérieures transversales, 3 article des tarses non bifide rare- NOIR MODO A Ie CN SR MST LS NEC sometnt, SAGRINI. Un seul genre ne renfermant qu’une seule espèce belge. ORSODACNE Latr. Pronotum à ponctuation peu serrée, ordinairement testacé ainsi que les élytres, mais ll coloration est très variable : Élytres à suture et base de la marge latérale noires (v. Zineola Lac.); Élytres testacées avec l'extrémité noire (v. æelanura F.); Élytres testacées à marche latérale et parfois suture noires, prothorax noir ou brun foncé (v. Zimbata OI.). Insecte entièrement noir à l’exception de l'abdomen, le devant de la tête, prothorax, disque des élytres ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVIL, 16 188 testacés (v. glabrata Panz.). Élytres bleu noirâtre prothorax roux (v. cantharoides F.). Entièrement noir sauf pattes et antennes testacées (v. Duft- SORA NS) LR EE NC ste DONACIINI. 1. Corps de couleur non métallique, élytres épineuses à l’extrémité, dernier article des tarses plus long que les précédents réunis . . . . . . . HÆMonia. — Corps de couleur métallique, élytres non épineuses à l'extrémité, dernier article des tarses moins long que les précédents réunis. 2. Élytres tronquées à l'extrémité, premier segment de l’abdomen plus long que les Autres réunis, mandi- bules peu proëéminentes here . . DONACIA. — Élytres arrondies à l'extrémité, premier segment de l’abdomen égal aux autres réunis, mandibules proëminentes: + » 0: = 0... 0. NPLATEUMARIS. HzæÆmonira Latr. 1. Cuisses postérieures fortement renflées ; élytres pro- fondément striées ponctuées, ces points noirs chez le type sont parfois concolores (v. Chevrolati Lac.). Ou remplacés par des traits noirs (v. Zineata Che- vrol.). Epine apicale externe longue; Pronotum marqué de deux lignes noires, parfois sans ligne (v. flavicollis Bellev.). . . . +. APPENDICULATA Panz. — Cuisses postérieures à peine renflées, élytres faible- ment ponctuées, points noirs des stries parfois remplacés par des traits noirs (v. Curéisi Lac.). Dent apicale externe des élytres courte . . . . muricaF. DonacrA Fab. 1E Elytres glabrese He VO TE EDR — Élytres fortement PPe cents PL ER AO: 2. Pronotum presque lisse souvent De nel cuis= ses postérieures dentées (2 G', 1 Q) dépassant l’extré- mitédestélytres L. Le ER RS NCTASSTUeS AE — Pronotum fortement ponctué . . . rs 00: 8. Cuisses postérieures dentées; pattes le nie DEA de la couleur du corps, parfois en partie rougeâtres. . 4. — Cuisses postérieures non dentées; pattes et antennes rougeâtres au moins en partie. 15; 189 4. Pattes en partie rougeûtres ; cuisses postérieures attei- gnant ou dépassant l'extrémité des élytres . . . . 5. — Pattes de la couleur du corps; cuisses postérieures n’atteignant pas ordinairement l'extrémité des élytres . . ent 6. 5. Pattes violettes avec a base des, cuisses ch Er rement les tibias rougeàtres, cuisses postérieures bidentées, dent interne parfois très faible ou nulle (v. © phellandri Sahl.) ; 3: article des antennes un peu plus long que le 2e et beaucoup plus court que le 4. Dessus bronzé ou cuivreux rarement violet plus ou moins foncé(v.autumnalis Westh. dentata Hoppe. — Pattes rougeûtres, dessus des cuisses, jambes ettarses violets ; 3° article des antennes d’un tiers au moins plus long que le 2e et un peu plus court que le 4. Dessus bronzé violacé . . . . . versicolorea Brahm. 6. Cuisses postérieures atteignant ou dépassant l’extré- mité des élytres, parfois plus courtes. Élytres à bande longitudinale pourpre le long de la suture ; 3° article des antennes double du 2 . . ,. aquatica L. — Élytres sans bande longitudinale pourpre le QE de la SUEUTE, |". un Te 7. Cuisses Dostérieures Rartaee bo ou à Ro près l'extrémité des élytres ; pronotum ridé. Dessus violet verdâtre ou obscur, rarement bleu. sparganii Ahr. — Cuisses postérieures unidentées n’atteignant pas l’ex- PHARE OS CINÉ ten te DU Re ei Où 8. Élytres sans impression ; antennes méêlées de rous- sâtre surtout à l’extrémite ; angles antérieurs du prothorax très saillants, 2 tubercules saillants du chaque côté du pronotum . . . . appendiculata Ahr. — Élytres à impressions plus ou moins distinctes; anten- nes non mêlées de roussàâtre, angles antérieurs du prothorax peu ou pas saillants . . . . Dome bue: 9. Pronotum couvert sur son disque de points enreës, mais non sur ses cotés où il est fortement ride. . . 10. — Pronotum couvert de points enfoncés sur son disque et sur ses bords latéraux sans trace de ride ou traces faibles . . . LE. 10. Elytres à bande noel cuivreuse ou pourpre, souvent commencement de seconde bande à la base (v. vittala Panz), parfois élytres unicolores (v. wni- color Westh.);, 3° article des antennes à peine plus longiquele2s. Dhs, ET Ann Rail imbata Panz. 190 — Élytres d'un bronzé obscur unicolore, & article des antennes double du 2. . . . . . . antliqua Kunze. 11. Basedes élytres couverte | de petits points serrés . . Hole — Base des élytres Fe de ie es h dépression humérale seulement. . . . #1 18. 12. Bronzé obscur opaque; 2 article des inlones beaucoup plus petit que le 3°, le 4° égal aux 2e et 3e réunis ; dent des cuisses postérieures forte . obscura Gyll. — Bronzé plus clair, 2e article des antennes presqu’égal au 3e; 4° plus petit que le 2e et 3e réunis; dents des cuisses postérieures très faible . . . brevicornis, Ahr. 13. Impressions des élytres peu marquées; prothorax rétréci à la base, portant un tubercule derrière l’angle antérieur ; dent des cuisses postérieures forte et aiguë; 3 article des antennes à peu près égal au 2e; dessus bronzé verdatre, parfois pourpre (v. por- phyrogenita Westh.) . . . . . . thalassina Germ. — Impressions des élytres bien distinctes, prothorax pas ou peu rétréci à la base sans tubercule derrière l’angle antérieur . . . . 14. 14. Pronotum à ponctuation fonte ï once) 3e arte des antennes près du double du 2° de forme allongée ; dent des cuisses postérieures forte. Dessus vert doré, parfois la tête et le pronotum sont bleuâtres (v. collaris Panz.) les élytres restant vert doré ou étant aussi bleuâtres . . bicolora Zschach. — Pronotum à ponctuation médiocre, peu enfoncée ; 8° article des antennes à peu près égal au 2e, de forme un peu plus globuleuse ; dent des cuisses postérieures très petite souvent à peine distincte. impressa Payk. 15. Élytres unicolores sans bande longitudinale de cou- leur différente de celle du fond . . . . à 16: — Élytres à bande longitudinale de couleur dfrene e celle di fond "à, 4406 - =) 18: 16. Pattes et antennes neue RE nbnantet ion un peu rembrunies. . . sea Cle mpesE — Antennes bronzées ; base des des ferrugineuse ; cuisses bronzées à base ferrugineuse. . . : AE 17. Angles de la troncature de l’extrémité des due arrondis ; 3 article des antennes égal au 2/3 du 4:; dessus bronzé verdatre parfois rouge ou pourpre 191 (v. sanqguinea Westh.) ou bleu (v. pulcherrima Hürmmels) Cu 21. MRPACICUE simplez F. — Angles de la troncature des élytres bien marqués plus ou moins aigus ; 3° article des antennes égal à la moitie du 4°. . . . . vulgaris v. concolor Westh. 18. Assez convexe; 3° article des antennes égal au 2° ; angles de la troncature des élytres arrondis, dessus bronzé verdâtre rarement foncé ou noiraâtre (v. tencbrans Westh.). . . . . . semicuprea Panz. — Assez déprimé, 3° article des unes plus grand que le 2°; angles de la troncature des éiytres plus ou moins aigus. . . . . . vulgaris Zschach. 19. 3% article des ones double du 2°; prothorax n'ayant pas de tubercule arrondi derriere l’angle antérieur, interstries des élytres convexes surtout vers la base, et particulièrement le 3. . omentosa Ahr. — 3° article des antennes seulement un peu plus long que le 2. Prothorax ayant derrière l’angle antérieur un tubercule arrondi ; interstries des élytres plans cinerea Herbst. PLaTEuMaRISs Thoms. 1. Entièrement de couleurs métalliques diverses : bleu (v. festucæ F.) vert bronzé ou dore (v. micans Panz.) bronzé ou cuivreux obscur (v. armata Payk.) rouge (v. nymphæae F.) noir à reflet métallique (v. fenebri- cosa Westh.); 3° article des antennes double du 2°. sericea L. — Pattes et antennes en tout ou partie testacées (sauf parfois toutes noires chez discolor Panz) eh RER 2. Prothorax glabre, pattes et antennes variées de es ou rarement entièrement noires, 3° article des anten- nes un peu plus long que le 2°. . . . . discolor Panz. — Prothorax légèrement velu, 3 article des antennes double au moins du second. . . . . NV) FES: 3. Grand allongé, prothorax violet ou ne Site braccata Scop. — Plus petit et plus court bronzé (Q) ou noir(&) . . . . 4. 4. Prothorax retréci à la base à ponctuation confluente surtout à la base ; 2e article des antennes très court le-1/3:durealéser)oe, . . . consimilis Schrank. — Prothorax non retréci à la Fe côtés presque droits, points non confluents. . . . NO, 5. Antennes courtes, ne depassant pas le he du Fe 192 rousses, parfois avec l’extrémité des articles noire. Des exemplaires à élytres fortement ponctuées con- stituent la variété pallipes Kunze . . . abdominalis OI. — Antennes longues dépassant la moitié du corps, noires à Lcarticles roux). … … 0,2 'ira5tice Kunzo. CRIOCERINI. 1. Prothorax épineux sur les Mie élytres irrégulière- ment ponctuées PSE > ste © à reix ZEUGOPHORA. —— Prothorax non épineux sur É côtés, élytres régulie- rement ponctuées. . . Ne RE E 2. Ongles des tarses soudés à la base, HR anicolores bleues ou noires . . . SNS HSE ANS TR ANAL EME — Ongles des tarses non soude à à la nes ; élytres rouges avec ou sans points noirs, ou bleues à taches jaunà- OST AD de cet ee TP ES PEN IR AT DRIOGRRISS ZEeuGopxoRA Kunze. 1. Mesosternum jaune, pronotum moins fortement ponc- tué, tête et écusson jaunes dans le type, dessus de la tête et écusson noirs ou brunâtres dans la var. fron- lalis)Suifr 0, à, . . + . sculellaris Suffr. — Mesosternum noir, nd tres fortement ponctué. . 2. 2. Tête noire à l'exception de la bouche, épines du prothorax aiguës, cuisses postérieures noirâtres, rarement jaunes (v. australis Ws.). . flavicollis Marsh. — Tête entièrement jaune, épines du prothorax obtuses, cuisses postérieures jaunes. . . . . . subspinosaF. LEMA Lac. 1. Entierement bleu ou noir . . . . . . THÉ EE — Prothorax et pattes jaunes, élytres bleuâtres ou noires (v. atrata Walil.). . . . . . . melanopus L. 2. Pronotum à ligne médiane BE lisse, limitée de chaque côté par une série de points enfoncés . cyanella L. — Pronotum à ligne de points sur le disque mais sans ligne médiane élevée lisse. . . . ARLON PS À 3. Prothorax plus fortement rétréci à la Fe à des sion presque lisse striolée sur les côtés et le fond seu- lement, disque à 2 rangées de points ; élytres à stries enfoncées, bleues et parfois noires (v. obscura Steph.). Insecte peu allongé . . . . . . . . dichenis Voet. 193 — Prothorax moins fortement rétréci à la base; dépres- sion ponctuée, disque à 3 rangées de points. . . . ,. 4. 4. Dépression du prothorax à points fins mais très ser- rés, stries des élytres peu enfoncées. . . Ærichsoni Suff. — Dépression à points forts mais espaces; stries des élytres fortement enfoncées; insecte plus allongé (forme de melanopus L.) . . . . . septlentrionis Ws. ERIOCERIS Geoff. 1. Elytres jaunes ou rouges avec ou sans points noirs . . 2. — Elytres oronzées verdâtres ornées de taches ou ban- des jaunâtres. Le pronotum, ordinairement rouge à taches verdâtres, devient vert noir à bords rouges dans la var. campeslris L. en même temps que la + base des fémurs et des tibias est rouge . . . asparagi L. 2. Elytres rouges sans points noirs, prothorax très forte- ment échancré sur les côtés . . . re — Elytres jaunes ornées de points noirs, rent 12 parfois 10 ou 8; prothorax non échancré sur les’ ÉDLESP TUE D ne le pUnciaie E: 3. Tête, pattes et brer Een noirs .. . . lili scop. — Tête et pattes rouges en partie ainsi que les deux der- niers segments de l'abdomen. Antennes noires ou plus ou moins rouges à la base (v. rujfiges Herbst) ou rouges à premiers articles noirs (v. Suffriani Schmidt) Pronotum orné parfois d’une tache basale noire (V. c0//a718 Lac) MRC ON NS merdigera L:. CLYTRINI. 1. Elytres jaunes avec ou sans taches noires ou bleuätres. . 2. — Elytres unicolores, d’un bleu plus ou moins noir ou verdatron DT. + + . + GYNANDROPHTALMA. 2. Prothorax bleu vert ne are OUNONL TEE ME so. — Prothorax jaune rougeàtre. . . . . . (CoPTOCEPHALA. 3. Tête et prothorax glabres, prothorax vert bronze ou bleuâtre, élytres sans taches ou avec un point hume- Tal noir Le: + . + + LABIDOSTOMIS. 4. Tête pubescente, prothorax noir, élytres ordinaire- ment à 4 ou 6 points noirs. . . SE TEA 4. Prothorax fortement pubescent, dirtres marquées chacune de 3 points noirs . . . RAI: LÉ ACEHNAEA — Prothorax glabre, élytres marquées chacune ordinai- rement de 2 points noirs. . . . . . . . (CLYTHRA. 194 LABIDOsToMIs Lac. 1. Petit 3, 5 à 7; Front fortement sillonné, légèrement ponctué convexe; de avec ou sans point huméral HOT. He UNYe ÿ 4 longimana L. — Plus grand 5 à 10 Te fortement RES à sillon faible ou nul. . . . 2 2. Elytres sans point huméral ee ot Repre plants . . * tridentataL. — Elytres à point col noir, ne CORVEXO ue Der LS 3. Plus allongé; tête nettement impressionnée, prono- tum à points assez gros, serrés souvent con- lues 2 MANS . . . . humeralis Schneid. — Beaucoup plus Ronnte tête. moins impressionnée, pro- notum à points plus petits et plus espacés, point huméral des élytres gros. . Zucida Germ. v.axillaris' Lac. LacanæaA Lac. Une seule espèce belge . . . . . . 6 punctala Scop. CLyTHRA Laich. 1. Une tache rougeûtre derrière l’œil. Pronotum assez fortement ponctué sur le disque, sillon frontal bien marque 4e …. + . . 4 punclala L. — Pas de tache se de r œil. Pronotum pres- que lisse sur le disque, sillon frontal affaibli /æviuscula Ratzeb. GYNANDROPHTALMA Lac. 1. Prothorax entierement jaune . . PEN NC RE — Prothorax noir bleu très largement borde de jaune noi 10: 2. Large et trapu, antennes d'un noir brun avec les 4 premiers articles fauves; élytres assez fortement ponctuées . . . . . . salicina Scop. — Allongé, antennes Sr ass rembrunies ; ponctuation des élytres plus faible . . . favicollis Charp. 3. Partie discoidale bleue du pronotum lisse, palpes DOS e 400 ill. "0 re LORTITUIE. — Partie discoidale bleue du pronotum ponctuce palpes Toux; 24/2 a mi << SN PROS HelIw: Coptocephala Lac. 1. Pattes jaunes à cuisses en partie bleuâtres. wnifasciala Scop. — Pattes entièrement bleuâtres . . . . . . scopolina L. 195 CRYPTOCEPHALINI. l. Pattes antérieures de longueur normale; cuisses peu élargies; pronotum fortement rabattu sur les COLÉS TA ... + . | CRYPTOCHPHALUS. — Pattes oo. ni une à cuisses très élargies; pronotum peu abaissé sur les côtés; élytres jaunes à taches noires ou noires avec ou sans taches jaunes, peu régulièrement ponctuées . . . . PACHYBRACHYS. CRYPTOCEPHALUS (Geoff. 1. Grands (3 mill. au moins) couleurs diverses . . . . 2. — Petits (3 mill. au plus) élytres régulièrement striées ponctuées, jaunes avec ou sans taches ou bandes noi- res, ou noirs avec ou sans taches ou bandes jaunes . . 24. 2. Pronotum à rebord latéral large, élytres irrégulie- rement ponctuées, rouges avec ou Sans points noirs très rarement noires à taches rouges. . . . 00 — Pronotum à rebord latéral étroit, élytres de nee diverses mais régulièrement striées ponctuées quand elles sont jaunes ou rouges (pini excepté) . . 7. 8. Pronotum unicolor, noir G ou rouge Q. Élytres rou- ges ordinairement sans tache noire; front noir orné de deux petites taches jaunes lelong des yeux. coryli L. — Pronotum noir à taches ou bandes jaunes, front noir sans tache jaune . . . TER 4. Cuisses non tachées de blanc à le en , jambes noires ; élytres rouges marquée de 2 taches noires, 1] humérale et 1 médiane parfois absente (v. Awme- ralis Ws.), bord latéral concolore. distinqguendus Scheid. — Cuisses tachées de blanc à leur extrémité . . . . . 5. 5. Toutes les jambes rousses, bord latéral des élytres concolore. . . ROMEO TG ere — Jambes noires (excepté NE les ne un peu ferrugineuses à à l’intérieur) bord latéral des élytres HOUE: T1 € +110: 6. Bord latéral des élytres étroitement noir ; pygidium presque toujours taché de jaune. . . & punctatus Scop. — Plus fortement ponctué, bord latéral des élytres large- ment noir, pygidium noir. Pronotum noir à ligne médiane jaune raccourcie G ou dilatée en forme d’ancre ©, parfois jaune à 5taches noires (v.{hora- 196 cicus Ws.); élytres à 3 taches noires chacune, les 2 taches basales parfois réunies en une fascie trans- verse (v. piclus Suffr.); rarement élytres noires à tache basale, fascie médiane ondulée et tache apicale rouges (v. separandus Suffr.) ou noires à lunule basale, une petite tache médiane et une autre apicale rouges (v. Gyllenhali Ws.) 6 punctatus L. 7. Entièrement violet, vert doré ou pourpre sans aucune partie jaune; élytres irrégulièrement et ordinaire- ment rugeusement ponctuées . . RE RO — Élytres ordinairement régulièrement en es tuées; insecte au moins en partie jaune. . . le 8. Violet parfois un peu noirâtre ou verdâtre (v. sma- ragdinus Suffr.). Pronotum couvert de points peu serrés et peu enfoncés . . . . . . violaceus Laich. — Vert doré quelquefois bleu ou pourpre ; pronotum couvert de points très cet très serrés et enfonces. . . TRE NUE 9. Grand 5,5 à 8 mil : ; a sans carène bien marquée à son extrémité; pronotum cintré au devant de la base. . . Con 1,0} — Plus petit 4 à 5,5 sie tr éd une carène bien marquée à son extrémité; pronotum à bord latéral droit, non cintréau devant dela base. Lypochæridis L. 10. Angles postérieurs du prothorax aigus, ponctuation des élytres plus serrée, moins rugeuse, prosternum bidenté à la base; dernier segment ventral du G' à impression précédée de 2 petits tubercules élevés; doré ou jaune doré (v. pratorum HE ou bleu (v. cœruleus Ws., : . .. … Ne SOrICeUSIL. — Angles postérieurs du RU ARR droits ; ponctuation des élytres plus rugeuse; prosternum non denté à la base; dernier segment ventral du G à impression non précédée de tubercule. . awreolus Suff. 11. Jambes antérieures fortement élargies et aplaties; insecte entierement roussâtre sauf parfois le dessous noirâtre (v. GHUELIS DUÉE. ES 0 ON CRE E7 NET Jambes antérieures normales. . . . LL C2: 12. Cuisses et jambes au moins les a en hé ou partie jaunes . . fe AND LS: — Cuisses et jambes entièrement noires ou u bleues Jrppr le 13. Pronotum lisse ou très finement ponctué . . . . . 14. — Pronotum distinctement ponctué. . . . . . . . 16. 14. Élytres entièrement bleues ou noires à l’exception parfois des épipleures qui sont jaunes. , . 1.19; — Élytres noires à larges taches marginale et " l jaunes; taches marginales quelquefois dilatées jusque près de la suture (v. bivittalus Gyll.) rare- ment élytres jaunes ornées de 2 fascies noires étroites (v. arquatus Weise); pronotum noir à angles postérieurs jaunes; parfois bordures anté- rieures et latérales ainsi qu’une tache basale rousses _(v. vüliger Mars). . . AOC TR. rw Wore L. 15. Élytres et pronotum rene bleus, pattes toutes jaunes chez la © les antérieures seules jaunes en partie chez le S . TE .. … - niidus L. — Élytres noires à bord latéral fine Pa de la base, ou rarement unicolores (v.signatifrons Suff).Prothorax à angles antérieurs seuls jaunes dans la © à bor- dures latérales et antérieure jaunes dans le G\, celle- ci parfois interrompue au milieu (v. nigrescens Gradl). Tête jaune, front quelquefois noir avec deux traits testacés (v. dispar Ws.). . . . . . flavipesF. 16. Pattes antérieures seules jaunes à l’exception du dessus des cuisses; élytres bleuàtres, pronotum noir avec la marge antérieure et les angles postérieurs jaunesy le nuits 1nn soropunctiger Payk. — Cuisses antérieures et intermédiaires jaunes au moins en partie AE sOMÉ boy A7. 17. Élytres à stries plus, fortement Donetuées et très régulières ; cuisses postérieures entièrement noires. Élytres soit jaunes marquées chacune de 5 points noirs dont quelques uns sont parfois effacés (v. solu- tus Ws.) et d’autres fois au contraire confluents (v. scenicus Ws.) soit noires, unicolores ou ornées près de l’écusson de 2 taches et à la base de points rougeâtres (v. moestus Ws.) Dans ces trois variétés le pronotum est jaune à 2 ou 4 taches noires. Il devient aussi noir à marge antérieure et ligne mé- diane testacées (v. bothnicus L.) ou orné en plus de 2 points oblongs jaunes (v. ornatus Herbst.) enfin rarement il est tout noir {v. barbareæ L.) Dans ces trois dernières variétés les élytres sont noires. 10 maculalus L. — Élytres à stries ponctuées moins fortes et moins régu- lières; cuisses postérieuresjaunes en dessous. Elytres noires avec deux petites taches scutellaires jaunes ; 198 pronotum jaune à 2 bandes ou 2 ou 4 petits points noirs, parfois sans tache les élytres étant alors jaunes à tache humérale (v. callifer Suff.) ou 2 à 5 points noirs (v. favescens Schneid.) quel- quefois confluents (v. seminiger Ws.). Enfin les élytres deviennent presque toutes noires le prono- tum portant deux taches postérieures noires (v. }a- bricii Vs): $ frenatus Laich. 18. Prothorax, tête, pattes di un bien F4 Un élytres de même cire parfois avec un DE D ou une large bande dorsale jaune. . . ISA KO — Prothorax, tête et pattes noirs, élytres rouges ou jaunes avec ou sans bandes ou points noirs ou noires à taches rousses . . "1 22: 19. Front tache de jaune, proniotum du & borde de jaune antérieurement . . . . . . . janthinus Germ. — Front et pronotum sans tache j jaune 0 Me UD IITES FAT. LeÛ: 20. Noir bleu, premiers articles des antennes brunâtres en dessus, jaunes en dessous, trochanters couleur des pattes; élytres plus fortement ponctuées entie- rement noir bleu ou à petite tache apicale jaune (v. terminatus Germ.) chez le G; jaunes à bord latéral et suture noir bleu chezlaQ . . . marginatusF. — Bleu ou verdâtre ; antennes à base plus claire élytres moins fortement ponctuées, entièrement bleues ou verdâtres . . . nn. 21. Trochanters testaces Prothorsns Poiits forts: ers ar- ticles des antennes noirâtres en dessus, stries des élytres mieux marquées. . .. parvulus Mull. — Trochanters bleus ou testacés (v | favilabri is Thoms.), prothorax faiblement ponctué, stries des élytres peu enfoncées surtout vers l'extrémité; Lers articles des antennes ordinairement entièrement testacés. cœrulescens Sahlb. 22. Pronotum à angles antérieurs fortement pubescents, élytres jaunes à bande dorsale et suture noires, bandes dorsales parfois réunies derrière l’écusson (v. negligens Ws.), bord latéral concolore . . vittatus F. — Angles antérieurs du pronotum non eee bord latéral des élytres noir . . . =: 23. Élytres à interstries plans, rouges Er de ere points noir, un huméral, un médian parfois rem- placé par un trait noir fr sanguinolentus Scop.) ra rement unicolores, quelquefois noires à taches trans- versale et apicale rouges (v.Zkomsoni Ws.). bipunctatus L. 199. — Interstries des élytres assez convexes, celles-ci noires avec une grande tache apicale rousse. biqutlalus Scop. 24. Pronotum noir avec ou sans fine bordure jaune . . . 25. — Pronotum jaune ou rougeûtre. 25. Élytres entièrement noires sauf RSR le bord latéral près de la base. . . eNaus 26. — Élytres jaunes avec ou sans bande noire, ou noires à tache apicale rousse. . 1 29. 26. Prosternum jaune; RATE AneEnt, bordé de jaunâtre antérieurement, épipleures des élytres jaunes … . . . . frontalis Marsh. — Prosternum noir; prono et élytres sans bordure jaune . . Je TE ET: 27. Pronotum ridé, surtout sur les côtés he criquus Schneid. — Pronotum lisse . . . He. 128; 28. Front noir sans tache excepté parfois le long de l’œil (v. digrammus Suff.) ; pattes jaunes sauf les cuisses qui sont noirâtres surtout les postérieures, parfois pattes intermédiaires noires (v. exilis Steph.). Zabiatus L. — Front noir avec le bord des yeux et ordinairement 2 taches jaunes. Pattes entièrement jaunes sauf quelquefois une petite tache noire aux cuisses postérieures. . . « . =. ocellatus Drap. 29. Pronotum ridé; dre de meol a suture et bande dorsale jaune, ES rarement noires à tache basale et bords latéral et apical jaunes (v. mæstus Ws.) bilineatus L. — Pronotum lisse ou finement ponctué . . . . . . 80. 80. Élytres jaunes, suture et tache humérale noires, par- fois une bande dorsale noire (v. amænus Drap. pygnœus He — Élytres noires, large tache apicale et bord latéral plus ou moins testacés . . . . . . chrysopus Gmel. 31. Élytres noires, bord latéral plus ou moins jaunes . . 32. — Élytres testacées avec ou sans le calus huméral, la suture et une tache sur la bosse apicale noires. 82. Élytres d’un noir brun souvent avec des parties plus claires, bord latéral et apical jaune, pronotum sans tache noirâtre devant l’écusson. . . v. Marshami Ws. — Élytres d’un noir profond, bord latéral jaune mais non l’apical; pronotum parfois tache de noirâtre au devant de l’ésusson. . . - . . rufipes Goeze. 83. Tibias antérieurs arqués, Dern noir, pygidium testacén rien Sony) Won POpalT Su. — Tibias antérieurs non arqués. 0 duré ; DHEA OL RnDessous testace, 0e [4 ARTS Fairm. 200 — Dessous noir. 35. Pygidium jaune pâle . . . . . . . . macellus Suff. — Pygidiumnoir . . . nd ri de 6 36. Stries des élytres sfaiblics à partir au milieu presqu’éffacées par derrière, élytres jaunes, calus huméral, suture, tache ne vague souvent absente (v. immaculatus Westh.) noires. Proster- pum muni en avant d’une mentonnière . . pusillus F. — Stries des élytres bien marquées dans toute la lon- gueur, suture et calus noirs, parfois élytres entière- ment jaunes (v AE Su): prosternum sans mentionnière. . . . . . fulous Goeze. PACHYBRACHYS Suff. 1. Mésépimères noirs à taches jaunes; élytres à stries ponctuées assez régulières, jaunes à 5 taches jaunes confluentes, sans reliefs luisants parfois les taches sont séparées et l’une ou l’autre manque (v.iclericus Ws.)d’autres fois lesélytres sont entièrement noires sauf quelques traits jaunes (v. éristis Laich.) hieroglyphicus Laich. — Mésépimères noirs sans tache jaune ; élytres sans stries distinctes, noires à taches jaunes portées sur des reliefs luisant ou toutes noires (v. æ{hiops Ws.) tesellatus OI. EUMOLPINI. 1. Prothorax aussi large que les élytres à la base LAamPRosoma. — Prothorax beaucoup plus étroit queles élytres àla base. . 2, 2. Petit 2 à 4 mill. dessus couvertde pubescence blanche, bronzé, élytres fortement striées-ponctuées. PACHNEPHORUS. — Assez grand 5 à 6 mill. noir ou brun, élytres irrégu- librement PONCEUGBS, +: ee eee De CC UNDOXUR: LAMPROSOMA Kirby. Une seule espèce . . . . . . . . concolor Sturm. PACHNEPHORUS Redtb. Une seule espèce belge, 2 à 2,5 mill. parfois plus grand 3 à 4 mil]. interstries dés élytres plus fine- ment pointillés (v. sabwlosus Gebl.) quelquefois dessus entièrement couvert de squamules blanches (v. vüllosus Redtb) . . . . . . !: tesellatus Duft. 201: Apoxus Kirby. Une seule espèce, élytres et pattes noires ou parfois brunâtres les stries des élytres restant bien marquées (v. épilobii Ws.) ou effacées (v. vitis F.). . obscurus L. CHRYSOMELINI. 1. Prosternum sans prolongement on Éhtne ee irrégulièrement ponctuées . AU ULS Er — Prosternum prolonge ul éiytre sou- vent striées ponctuées. +. . ASE 2. Tibias postérieurs munis d’une ‘forte dent à un extrémité externe. . . PE. DTASTROIDEA. — Tibias postérieurs sans dent àlenr extrémité externe. . 3. 3. Élytres prolongées en pointe à leur extrémité. . . +. 4. — Élytres non prolongées en pointe à leur extrémité, insectes aptères à élytres soudées. . . . .TIMARCHA. 4. Tibias et tarses rs HR d’un vert ou bleu métallique . . . MP UN: COL APHUS. — Tibias, tarses, élytres noirs . . . . +. . COLASPIDEMA. 5. Dernier article des palpes tronques nt Né mice. 6: — Dernier article des palpes plus ou moins aigu . . . . &8. 6. Tibias postérieurs munis sur leur dos d’une rigole, | prothorax beaucoup plus étroit que les élytres à leur base; élytres irrégulièrement ponctuées. MELASOMA. — Tibias postérieurs sans rigole, prothorax à peu près de même largeur que les élytres à leur base. . . . 7. ‘7. Calus huméral saillant; 1° segment de l’abdomen de la longueur du Hétasternutn : are. RAM IEOURINA. — Calus huméral non saillant ; 1er segment D V en plus long que le métasternum PME MES PC rOHRYSOMELX. 8. Élytres irrégulièrement ponctuées, insecte très aLEONQUE AUS NN MPTAGIODERÀ, — Élytres régulièrement striées ponctuée au moins sur 167408) 1), ee A INILE 119: 9. Tibias postérieurs fnenoit dentés à | leur ont externe, ongles dentés ; élytres ordinairement rouges outjaunes apaints noirss PUR MUNIE &: M'PHYTODEOTA. — Tibias postérieurs non dentés à leur extrémité externe; élytres métalliques unicolores ou à bandes jaunes . . 10. 10. Ongles dentés, insecte assez allongé, élytres unico- lores, prothorax à base arquée. . . . . PHYLLODECTA. uneles non dentes + si 11-200ube en éieun subvite dE 202 11. Allongé, élytres souvent bordées de jaune. , . Ph — Ovale court convexe, élytres sans bande jaune pro- notum à ponctuation fine et uniforme . : . . PHæpon. 12. Élytres unicolores, pronotum à très gros points espacés, à base courbe . . . . . . SCLEROPHÆDON. — Elytres souvent bordées de jaune, pronotum plus finement ponctué, base droite . . . ST: 13. Prothorax transversal, non reborde “db bace Fin court et plus large. . . . HYDROTHASSA. — Prothorax carré ou même plus loué que are rebordé à la base, insectes plus allongés . . , . PRaAsocuRis. Cozapxus Redtb. Une seule espèce belge . . . . . . . sophiæ Schall. CoLasPiDEMA Laporte. Une seule espèce belge . . . . . . . . atrum OI. GASTROIDEA Hope. 1. Pronotum, base des antennes et pattes roux; élytres vertes ou bleues . . - . polygoni L. — Pronotum, base des shtetines et puites a un vert doré coïnmie I6S ÉIYTES. . 2 . . , , … tiridula Dés. TIMARCHA Latr. 1. Noir ou violacé, pronotum finement rebordé . . . . 2. — Bronzé, pronotum non rebordé. . . . metallica Laich. 2. Grand 11 à 18 mill. Prothorax fortement rétréci à la base; élytres paraissant lisse à simple vue . ‘enebricosa L. — Plus petit 8 à 13 mill. ; prothorax presque pas rétréci à la base; élytres paraissant rugeuses à simple vue. . 8. 3. Pronotum à points serrés ayant sa plus grande largeur vers le milieu, élytres noires parfois viol- lettes ou vertes, plus ou moins cuivreuses (v. ærea Fairm.) THAUSPIE fortement rugeuses (v. 749054 Duft}, sure net . - . violoceonigra Deg. — Pronotum à points épars ayant sa plus grande largeur après le milieu . . . . . . montana Fairm. CHRYSOMELA L. 1. Prothorax et dessous du corps vert doré ou cuivreux, élytres entièrement rouges brique . . . . . polita L. 203 — Prothorax et élytres de même couleur ou à peu près . . 2. 2. Elytres noires ou bleuâtres bordees de jaune ou de rouge . 3. — Elytres sans bordure jaune ou rouge souvent de cou- leur métallique. . . api 3. Bordure rouge des élytres s Cntete sur toute la bass. limbata F. — Bordure rouge des élytres ne s'étendant pas sur la base . 4. 4. Elytres irrégulièrement ponctuées, sans lignes réguliè- res de points plus gros, pronotum à bourrelet large et gouttière bien marquée. . . : NRA — Elytres à lignes régulières de gros nie Ptremales de points irréguliers plus petits, gouttière latérale du pronotum peu ArtUue sauf à la base ou nulle: .. . ./ 6. 5. Disque du ‘pronotum peu convexe, ponctué, élytres grossièrement ponctuées, bordure jaune presque tou- jours limitée à la dernière ligne de points. sanquinolenta L. — Disque du pronotum convexe, presque lisse, élytres plus finement ponctuées, dernière ligne de points presque toujours placée sur la bordure jaune. marginalis Duft. 6. Gouttière du pronotum marquée au moins à la base. . . 7. — Gouttière nulle; espèce petite 3,5 à 6,5. Elytres noires ou violettes (v. lomata Herbst.) . . . . . analis L. 7. 5,5 à 9 mill. moins allongé, bleu noirâtre, lignes régu- lières de points peu visibles; parfois la ponctuation est plus forte et la teinte plus violette (v. cœrules- cens Suffr.) . . . - . carnifezF. — 5 à 7 mill. ; plus lines lignes RME de points des élytres bien visibles; élytres bronzées ou verdâtres, parfois brunes à éclat vert ou bronzé et bordure pâle (v.cinctella Gy1l.)ou noires plus ou moins métalliques à bordure testacée (v. solitaria Ws.). . . marginata L. 8. Prothorax à côtés droits; espèces d’un noir bleu. ,. . . 9. — Prothorax à côtés courbes; espèces presque toujours de COUBUPIMELAIIQUE MALE NES. à. à : ji 9. Milieu des cuisses rouge . . . . . . . femoralis OI. ÉPailesentiérementbléeunoir 4%: .. « . . 10: 10. Pronotum absolument sans gouttière . . . Aaemoptera L. — Gouttières du pronotum marquées au moins à la base. (Le type de cette espèce ne se rencontre pas en Belgique). se RE Juliginosa OI. v. gallii Ws. 11. Elytres à lignes de sn A ETES ordinairement gemellées y NME, d S EUN SM TS — Élytres rrégulièrement nee LME PURE Et An (6 ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVIL. 17 204 12. Gouttières du pronotum entières et bien marquées. . . 13. — Gouttières du pronotum marquées à la base seulement, souvent précédées de quelques gros points. . . NA 13. Pronotum entièrement lisse; dessus bronzé Patio vert noirâtre métallique (v. lamina F.). . orichalcia Mull. — Pronotum ponctué. . . . . . . salviae Germ. 14. Elytres finement ponctuées Fe li lignes gemellées qui sont très distinctes et formées de très gros points ; dessus vert bronzé, parfois noir bleuâtre ou violet (v. ambiqua Ws.)ou toutnoir(v.privigna Ws.)hyperici Forst. — Elytres fortement ponctuées entre les en gemellées rendues ainsi moins distinctes . . . sale 15. Points des lignes gemellées peu profonds, x Hana surtout à la base, 3 ou 4 premiers articles des anten- nes testacés ; pronotum vert cuivreux, élytres plus rougeâtres . . . . . brunsvicensis Gray. — Points des lignes ecnclle plus De plus distincts à la base, premiers articles des antennes noirs brunà- tres, dessus bleu noirâtre .. . . . . geminala Payk. 16. Blond roussâtre ; Gouttière du pronotum entière. s{aphylea L. — Ordinairement de couleur métallique; gouttière mar- quée seulement à la base ou Ne vers le mileu. De", LE 17. Base des antennes : ee roux, Done sans re relet ni gouttière. Violet ou noir bronzé (v. Séurmi FE ONE . . goellingensis L. — Pattes de la couleur ik deseus du ue ou gouttière du pronotum bien marquée . . . LATE 18. Gouttière interrompue au milieu, antennes et Fe brunes\. - ., heMsphaeriCa GENE — Antennes et pattes de la en duCOrps EN Se ARS TORr 19. Pronotum à impression profonde à la base: pattes et dessous du corps violet foncé, élytres ordinairement à bandes rouges, violettes et vertes, parfois vertes à bandes violettes (v. ornata Ahr.) ou d'un cuivreux obseur à bandes vertes ou violettes peu marquées ou nulles (v- allernans Panz). . . LTD — Pronotum à impression basale nulle ou Do marquée (LC 20. Petit, 4,5 à 6 mill.; tres arrondi; antennes noires à premier article de la couleur du dessus du corps; élytres et pronotum couverts de petits points ser- rés égaux. Vert bronzé, cuivreux doré (v. cen- taura Herbst) bleu violacé (v. pralensis Ws.) o noir (v. aelhiops F.) . . . . . . . varians vs Schall. 205 — Plus grand ordinairement et plus allongé, pronotum et élytres couverts de points moins serrés et d’inégale grandeur 100. D n/2). 21. 2° et 3° articles des AREA cles AP NRA — Antennes entièrement noires ou Lers articles de Eu cou- leur du corps . . . Tee 22. Petit5à 7 mill.; élytres don Se FRE avec 1 PE f une bande dorsale bleuâtres; d’autres fois d’un cui- vreux rougeâtre, la suture et la bande dorsale étant largement vertes ou bleuâtres (v.speciosa L.). fastuosa Scop. — Grand 8 à 11 mill.; élytres convexe vers leur extré- mité, suture et bord externe à reflet rougeâtre. graminis L. 23. Bleu violet, élytres souvent ornées d’une bande ver- dâtre plus claire mal limitée. . . . . coerulans Scriba. — Vert doré sans bande dorsale, élytres déprimées à leur déclivité postérieure . . . . . . . menthastri Suff. OrINA Chev. 1. Premiers articles des antennes concolores; dernier article des palpes à peine tronqué, gouttière latérale du pronotum entière . . . . . . cacaliae Schrank. — Premiers articles des antennes RE en dessous à l’extrémité . . Arte 2. Allonge ; bourrelet du Bronotum moins HET der- nier article des palpes largement tronqué, proster- num canaliculé, élytres d’un vert doré unicolore ou avec la suture et une bande dorsale violacée (Nesvecrose, Suit.) 72, * CIE gloriosa F. — Large; bourrelet du pronotum large et bien marqué, dernier article des palpes peu tronqué, prosternum MON CÆNALICUIE ME ET a die mure con CUTISUIS.F. PayropEecTA Kirby. 1. Petit, 3,5 à 5 mill.; tres convexe; tibias antérieurs faiblement dentés, interstries des élytres lisses, celles-ci jaunes avec la suture noire, ou toutes jaunes (v. Aavicans F.) ou suture et bande dorsale noires (v. litura F.) ou toutes noires sauf parfois de faibles traces testacées (nigricans Ws.). olivacea Forst. — Plus grand, plus allongé, tibias antérieurs fortement dentesounaonidentes 0 Mb a 0 alt JE auras 2. Tibias antérieurs dentés . . SRE — Tibias antérieurs non dentés; eus Robe et rugueusement ponctué surtout SUP LES COtES) 0 IC. 206 3. Cuisses rouges, élytres marquées chacune de cinq taches noires ou parfois de trois (v. 6 punc- UTILE) CE PERRET - UE @ ie de — Cuisses noires. 4, 4. 3° article des antennes 2 aussi si long ou seulement! un peu plus long que le 5°; 10° plus large que long. . . 5. — 3° article des antennes deubte du 5e: 10e au moins aussi long que large; élytres sans tache, ou parfois à taches noires (v.decostigma Duft.). Prothorax noir bordé de rouge ou tout noir les élytres étant dans ce cas sans tache (v. Æraatzi Westh.) ou avec taches (v. nigricollis Westh.) ou enfin entièrement noires (v. Satanas Westh.) . . . . . Zinnaeana Schrank. 5. Pattes entièrement noires ; élytres rouges ornées de taches noires, souvent 5 chacune (v. 10 punctata L) ou sans tache le prothorax étant alors entièrement rouge (v. Gradli Heyd.) ou noir (bicolor Kraatz), parfois les taches sont confluentes (v. Baaderi Panz), enfin les élytres deviennent noires avec la bordure et 2 taches rouges (v.cincta Ws.) ou toutes noires (v. calcarata F.) . . . . . . . viminalis L. — Tibias testacés, élytres soit entièrement noires, soit entièrement rouges sans tache, prothorax toujours tout noir ©: - Javicornis Suff. 6. Avant dernier article des antennes plus long que large, prothorax légèrement dilaté sur les côtés vers le milieu, épipleures à rebord interne s’arrétant un peu après le milieu; élytres maculées de noir; insecte très souvent entièrement testacé (v. #nico- lor Ws.) parfois le pronotum est entièrement roux ou avec 2 bandes noires, les taches des élytres étant souvent confluentes (v. favicollis Duft.) ou tout noir sauf quelquefois uneligne médiane testacée, les taches des élytres étant alors confluentes (v. sorbi Ws.) enfin le dessus devient entièrement noir (v. obscura Grimmer) . . . + . . D punciata F. — Avant dernier article des antennes aussi large que long, prothorax à côtés subparallèles ; rebord interne élevé jusqu’à l’angle apical. Elytres sans taches parfois maculées de noir la poitrine et l’abdomen étant noirs (v. decipiens Ws.) d’autres fois le pro- notum est tacheté de noir et les taches des élytres confluentes (v. borealis O1.) enfin l’insecte devient presqu’entièrement noir (v. frontalis O1.). . pallida L. 207 PHYLLODECTA. Kirby. 1. Articles 4 à 6 des antennes à longs poils; pronotum rebordé à la base, pattes concolores; élytres ayant une sorte de coulisse entre le 7° et 8*interstrie, peu régulièrement ponctuées sur le dos, confusément sur les côtés. Bronzé bleuâtre, parfois vert bronzé sans reflet bleuâtre (v. æs/iva Ws.) ou noir violacé (v. obscura Ws.) . . . . . vulgatissima L. — Article 4 à 6 des Rene Ton ne pronotum non _ rebordé à la base, élytres sans coulisse . . . + 2. Tibias testacés en partie, ou bien bronzés (v. Cornelii Ws.).4article des tarses très long, tête non excavée entre les yeux. Bronzé parfois verdâtre ou noir bleuatre (v. cœrulea Ws FAIRE 0... tibialis Suit. — Tibias jamais testacés; 4° article des tarses moins long. 3. 8. Tête pas ou peu excavée entre les yeux; prothorax non dilate et arrondi sur les côtés avant le milieu. Bronzé verdâtre ou doré pe presque tout noir (v.xigrica Motsch}mnnnare Mebe sottellinæ L. — Tête fortement excavée ne ie prothorax largement dilate et arrondi sur les côtés avant le milieu. 4. 4. Interstries des élytres plans, antennes assez longues et robustes, ongles des tarses à dent forte. Bleu verdâtre . . . . . laticollis Suff. — Interstries des élyires subconvexes, surtout l’extre- mite du 8; antennes courtes, peu fortes: ongles des tarses à dent faible. Noir bronzé ou Plénatee atrovirens Cornel. HYDROTHASSA Thoms. 1. Prothorax non bordé de jaune, élytres à lignes ponctuées fortes, bordées de jaune ou entièrement d’un noir bleuâtre (v. g/abra Herbst) . . . . auctaF. — Prothorax bordée de jaune . . Te 2. Assez étroit et allongé, ponctuation 0 onu plus fine et plus serrée, élytres constamment sans bande dorsale, la bordure seule jaune . . #marginella L. — Plus court et plus large, pronotum à gros points espacés; élytres à bande dorsale jaune parfois interrompue (v. potentillæ Herbst) ou raccourcie à une de ses extrémités (v. calthæ Ws.) ou enfin entièrement effacée (v. germanica Ws.) Bord laté- FA jAUDe EE Le VON. D. | hannoreranat. 208 PrasocuRIs Latr. 1. Prothorax bordé de jaune, tibias et parties des cuisses jaunes, élytres à bandes latérale et dorsale jaunes, cette dernière quelquefois raccourcie, ou interrom- pue (v. së Ws.) ou nulle (v. cicutæ Ws.) . phellandrü L. — Entierement bleu foncé ou noir (v. atra Duft.) étroit, allongé, ponctuation des élytres fine. juwnci Brahm. SCLEROPHÆDON Ws. Une espèce prise en Allemagne non loin de notre ÉrOMDIBTE 20 EU LE La Me à or) er Ce RE CAT RL ONEN SIT OEIAR Pazxpon Latr. 1. Rebord latéral interne des élytres n’atteignant pas le milieu, très convexe, bronzé, calus huméral non marquer Le AL . . pyritosus Rossi. — Rebord latéral interne des élytres prolénse jusque la suture; ordinairement bleu ou verdatre. . . . . 2, 2. Calus huméral marqué. . . IELIEER — Calus huméral nul, stries ne Fr élytres Fe nettes, antennes noires. Noir bronze ou noir violace, , LSUr, USA, Mærvigatus Duft. 3. Calus huméral D ren ne. bien limite en dedans ; dernier segment de l’abdomen largement bordé de jaune, épistome à impression triangulaire ; antennes noires. Bleu plus ou moins noirâtre. armoraciæ L. —— Calus huméral moins marqué, mal limité, dernier segment de l’abdomen étroitement bordé de jaune, épistome sans impression, deux premiers articles des antennes en partie roussâtres. Bleu, parfois vert bronzé (v.”neglectus Sahlb.) ou noir, (v. kederx Sufir.) cochleariæF. PLAGIODERA Laich. Une seule espèce. . . . . . . . versicolora Laich. MELASoMA Steph. 1. Pronotum vert ou bleu larcement bordé de jaune. . . 2. — Pronotum entièrement métallique sans bordure jaune. . 4, 2. -Élytrestunicolores. "1e SRE, DE NENENSENSSS 209 — Élytres jaunâtres ornées de 20 taches bronzées ou verdâtres parfois plus ou moins confluentes (v. pus- VLIAICONNS) RE + . . . 20 punctlata Scop. 3. 3° article des antennes ARS du double du 4-; protho- rax plus convexe, moins fortement isniee anté- rieurement ; côtes plus arrondis, ponctuation des élytres plus fine et plus serrée; insecte plus petit et plusrétronts 77.84 . . . alpina Zeit. — 3° article des antennes no reneN de moitié plus long que le 4; prothorax moins convexe profonde- ment échancré antérieurement. Espèce plus grande et plus large. Élytres d’un bleu noirâtre ou verdâtre (v. salicis E.), parfois noires avec ou sans refiet bronzé (v. daurica Motsch), pattes ordinairement rousses avec l’extrémite des cuisses noire, d’autres fois presque toutes noires (v. geniculata Duft.), le pronotum a quelquefois la bordure antérieure et la bordure postérieure testacées (v. /Loracica Ws.) collaris L. 4. Élytres métalliques ou jaunes à taches bleuâtres. . . 5. — Élytres rouges ou testacées, unicolores ou à angle ADICAINNOIT +, 2 root 5. Pronotum sans gouttière Al elee dure el ment bordé de jaune. Vert bronzé, cuivreux doré (v. vitellinæ Scop.) ou violet (v. hæmorrhoidalis L.) ænea L. — Gouttière et bourrelet latéral du pronotum bien mar- QUES T3 - CM à 6. Élytres unicolores Fm, ou HA re très largement bordé jaune à tous les segments. cupreaF. — Dernier segment de l’abdomen seul bordé de jaune; élytres jaunes à taches bleuâtres, les dernièrestaches parfois en forme de cercle (v.litura Mars), quelque- fois les élytres sont bleuâtres avec des traits ou points testaceés (v. curvilinea Deg.) ou entièrement bleuâtres (v. bulgharensis K.) . . . . . lapponica L. 7. Angle apical des élytres noir, cote latérale des élytres marquée d’une seule série de PAIE sur son bord ERLOPNEs. 2 40 “+. Pri0imopuli LL. — Angle apical des tres octen fonte latérale densément ponctué sur son bord externe. . . Mc 8. Bord latéral du prothorax fortement arqué, An Hd droite et profonde atteignant presque la marge antérieure ; article ongulifère des tarses terminé à son extrémite interne par une petite dent pointue. remulæ F. 210 — Bord latéral du prothorax faiblement arqué, gout- tière peu profonde, fortement raccourcie par devant; article ongulifere des tarses arrondi à son extrémité IDIBLE. NC Ce CURE NEO UIIGPUANVNE GALERUCINI. 1. Hanches antérieures contigües ou presque contigües, peu ou pas séparées du prosternum, intermédiaires presque contigües ; pattes postérieures non propres au saut. Espèces ordinairement assez one (Galeruzæ). . PL. — Hanches antérieures Mistinctement parce du ibn ternum, intermédiaires plus ou moins écartées, pattes postérieures propres au saut, espèces en général très petites (Halticæ). . . RE 2. Cavités cotyloïdes des hanches Ro de par derriere. 1h20. ete — Cavites cotyloïdes des hanches nierieune fermées par derrière. . . ide 3. Épipleures des élytres nuls, celles-ci jaunes à rees taches noires. . . + + + + PHYLLOBROTICA. — Épipleures des élytres bin marqués Vie Let4 AUNSARESREES 4. Entièrement violet plus ou moins noir. . . AGELASTICA. — Au moins en partie jaune . . . RE EL. 5. Dessus du corps densément Abe CE. élytres paral- lèles testacées, plus ou moins noirâtres, avec ou sans bandemnoire oi nt AL SN OP UIGALERDERLESS = Deseut' du corps plabré!i OO SEUIS CORAN ENICE 6. Élytres parallèles . . . OR SET ER USE — Élytres élargies postérieurement, jaunes ou rouges, taille de 4 à 6 mill. . . . . 21 2 RE SN OCEAN ARS 7. Prothorax testacé, élytres d’un vert doré. . . SERMYLA. — Prothoraxiet élytres concolôrés 7 L .:4 442 #4 NUS: 8. Élytres noires ou testacées élargies postérieurement, pattes noires, taille de 6 à 10 mill. . . . . (GALERUCA. — Élytres parallèles, bleuâtres, pattes jaunes. . EULUPERUS. 9. Antennes de 11 articles; tarses insérés à l’extrémite destibias 1e: #10: — Antennes de 10 articles : He es insérés assez fier avant l’extrémité des tibias JOUE. TE HINRSTÉMODES: 10. Pronotum marqué à la base d’un sillon transversal. . 11. — Pronotum sans sillon transversal à la base . . . . 18. 11. Élytres régulièrement striées ponctuées . . . . . 12. — Elytres irrégulièrement ponctuées . . . . . . . 17. 211 12. Élytres glabres . Re AC emabrnns © [3 — Élytres PHDGSCERIES RS. LE. : (Ut0- Ici on: EPTIREE: 15. Élytres testacés ou rouges. . . APS HEURES À 7 — Élytres de couleur métallique, ou noires . . . . . 15. 14. Sillon transversal du pronotum peu marqué, tuber cules frontaux déprimés, espèces Pins ps à 50 11: 1] CORPS . . OCHROSIS. — Sillon transversal îe pronotum en ne tuber- cules frontaux convexes, . plus grandes 3 à SES La : . . CREPIDODERA. 15. Prothorax roux, Doi un peu enbrun, élytres bleues, pattes rousses, excepté quelquefois les cuis- ses postérieures ae . - . DEROCREPIS. — Prothorax noir ou de conege métallique MOT BOULE 16: 16. Carène faciale ponctuée, élytres sans tache apicale, testacée, de couleur métallique brillante . . CHALCOIDES. — Carène lisse, élytres bronzées à large tache apicale testacée, ou d’un noir bleuâtre . . . . HIPPURIPHILA. 17. Sillon du pronotum limité de chaque côté par un trait longitudinal bien marqué . . . HERMÆ&OPHAGA. — Sillon du pronotum s’étendant d’un côté à l’autre sans trait longitudinal . . . + I HALTICÉ: 18. Éperon du tibia postérieur bifide, tête rite sous le pronotum. . . 2}. ANDEBOLIA. — Éperon du tibia Rene raplée tête dégagée . . . 19. 19. ler article des tarses postérieurs moins 91e que la moitié du tibia . . . Se — ]® article des tarses Cure “he ie ire la moitié du tibia . . . 0. MCE ONGITARSUS: 20. Prothorax testacé, élytres 1. ou vertes . . PODAGRICA. — Prothorax ordinairement noir ou métallique, et quand il est testacé les élytres le sont également . . . . 21. 21: Élytres régulièrement striées ponctuées . . . . . 24. — Élytres irrépulièrement POnctubes MN PAIN. DIM VEL 22. 22. Tres convexe, presqu un entièrement roux testacé. @. | + + + . SPHÆRODERMA. — Oblong, souvent Don noir ou bleu avec ou sans taches ou bandes jaunes, ou testacé pâle. . . . . 23. 23. Tibias postérieurs déprimés à leur extrémité supé- rieure; entièrement soittestacé soit noirou verdâtre. Les 4 tibias antérieurs au moins et souvent les cuisses jaunes, . . . . APHTONA. — Tibias postérieurs non de ‘élytrès noires à taches ou bandes jaunes ou entièrement noir 21e bleuâtre mais dans ce cas toutes les pattes sont entièrement noires. ?. . «. 47 .'*.J ) OUPHYELOTRETA. 24. Oblong ou cylindrique. . . APT MENNRRUPEDSE _— Presqu'hémisphérique irésiconvEREl: à IG AMENER 7e 25. Bord externe des tibias fortement échancré . CHÆTOCNEMA. — Bord externe des tibias non échancrée . . . . . . 26. 26. Ovale, pattes entierement rousses, ins unicolores,' OITESSPNE ini Dr Le NN MIBATOPHITAS — Cylindrique, cuisses au moins en partie noires ou bronzées . . se Ge. LT AMANTURAS 27. Tres petit, Ain rome convexe, noir par- fois un peu D ohees derniers articles des antennes presqu’en massue . . . : 74,7 IMNIOPHILA: — Plus grand, 2,5 à 3 mill. moins fortement convexe, derniers articles des antennes simplement épaissis. APTEROPEDA. AGELASTICA Redtb. Une seule espèce: 00, 24/0 eus 2 ma TL PHyYLLoBRoTiIcA Retb. Une seule espèce belge. Élytres jaunes ornées chacune d’une large tache humérale et une un peu après le milieu. Tache humérale parfois effacée (v. munda 92) AP NRRISEENER MAC LAN PEN SE Sr 77 ETES LuPpERus Geoff. 1. 2° et 3° articles des antennes à peu près égaux. . . . 2. — 3: article des antennes beaucoup plus long que le 2e . . 3. 2. Élytres jaunes, suture et bord marginal noirs. nigrofasciatus Goeze. — Élytres noires, pronotum jaune taché de noir, ou entièrement noir de poix (v. sé/vestris Ws.) pinicola Duft. 3. Prothorax noir ou brun noirâtre. — Prothorax roux . . IORS LLRR SUN RTE E 4. Plus petit, 3 à 4,5 Ut , plus allongé, élytres plus fortement ponctuées, antennes noires, lers articles roussâtres en dessous. . . . . niger Goeze G. — Plus grand 4 à 5mill., élytres plus Ho ponctuées, 4 premiers articles des antennes testacés . Zongicornis F. 5. Plus petit, 3 à 4,5 mill., moins allongé, élytres plus fortement et plus régulièrement ponctuées. niger Goeze Q. 213 — Plus grand 3,8 à 5 mill. plus allongé élytres moins fortement et moins régulierement ponctuées . Aavipes L. LocuMAEA Weise. 1. Élytres rouge de sang. Tête et prothorax rouges avec ou sans taches noires parfois presqu’entièrement noirs ainsi que les pattes (v. #inotata Duft.) crataeqi Forst. — Élytres testacées, parfois noirâtres . . . NEA AR ET 2. Plus terne, pronotum et élytres entièrement Convert de gros HR quelquefois élytres piès ou moins noires (v. Zuciuosa Ws.) . . . .. . capreae L. — Plus brillant, pronotum peu ce presque lisse dans sa partie antérieure, élytres couvertes de points beaucoup plus petits et plus nombreux; suture souvent noire. Insecte parfois tout noir excepté les genoux et les bords du pronotum qui restent testacés (v. nigrita Ws.) . . . . . suturalis Thoms. GALERUCELLA Crotch. 1. Assez court et assez convexe ; tête grosse, mandibules longues et fortes; pronotum et élytres à ponctuation excessivement fine et serrée. . . . . . viburni Payk. — Plus allongé, moins convexe; tête moyenne ou petite, mandibules assez courtes, ponctuation re forte et moins serrée. - . 2. 2. Rebords interne et ee de droredt réunis ht l’angle sutural. . . . AIO — Rebords interne et externe Fe be Alone séparément jusque l’angle apical. . . . HN. 3. Angle apical des élytres prolongé en pointe; notes intermédiaires visiblement séparées ; élytres soit noirâtres avec la bordure pâle, soit entièrement testacées. (v. aquatica Fourcr.) . . . . nymphaeæ L. — Angle apical des élytres non prolongé en pointe; han- ches intermédiaires presque contiguës . . . ANBREE - 4. Prothorax dilaté et arrondi sur les côtés, non Dore à la base, à fossettes peu profondes, élytres avec ou sans bande dorsale noire, plus pubescentes, antennes noires avec la base de tous les articles ordinairement jaune. Tailleder5à 6 mil 20. .: 2. « ‘ineoliF. — Prothorax dilaté anguleusement et sinué devant les angles postérieurs, rebordé à la base, à fossettes bien 214 marquées ; élytres moins pubescentes, antennes noi- res, 1° article et base des quelques suivants jaunes. sagittariae Gyll. 5. 3e Article des antennes égal au 4° ou plus court; ponctuation des élytres très serrée un peu confluente, une bande noire partant du calus huméral, angle apical arrondi. Grand 6 à 8 mill. . . . . Zuleola Mull. — 3° Article des antennes plus long que le 4°, ponctua- tion des élytres moins serrée, angle apical aigu un peu prolongé en ue ordinairement. Plus res 3 Aou ei". US € - 6. Plus allongé, antennes noires à je Hiaer roux, is de 3,5 à 5 mine ot On. - — For plus court; neites nr mene nice parfois un peu rembrunies à l'extrémité, élytres avec ou sans bande noire; taille de 3 à 4 mill. . . ‘enella L. 7. Dernier segment de l'abdomen seul testacé, élytres à points gros presqu’ocellés, une bande noire partant du Calus huméral, ou sans bande (v. /ylhri Gyll.) calmariensis L. — Deux derniers segments de l’abdomen testacés ; élytres à points beaucoup plus petits et plus nombreux. pusilla Duff. GALERUCA Geoff. 1. Elytres d’un testace plus ou moins brunâtre, à côtes plus foncées, saillantes et fort interrompues. interrupla OI. — Côtes des élytres concolores. . . Lt SO RSIERERSS 2. Prothorax et élytres testaces. Ganttière atérlle des élytres moins arrondie et moins profonde à l'épaule que chez fanaceti. Angles du prothorax aigus. Pomonæ Scop. — Prothorax et élytres noirs (brunissent souvent un peu après la mort) . . . ; s AVE TANIA RS 3. Gouttière latérale des tres profonde près de l'épaule qu'elle contourne et avancée le long de la base; angles du prothorax arrondis . . . . . . tanaceti L — Gouttiere latérale des élytres peu profonde, ne dépas- sant pas l’épaule; angles du prothorax aigus. Zittorahs F. SERMYLA Chapuis. Une seule espèce. Testacé, écusson et antennes noirs, vertex et élytres d’un vert brillant parfois d’un cui- vreux bronzé (v. cuprina Ws.) . . . . . halensis L. 215 EuLuPerus Weise. Une espèce dont l’unique capture belge n’est probable- ment qu’accidentelle . . . . . . . æanthopus Duft. PopaGricA Foud. 1. Pattes entièrementnoires, pronotum finement ponctué, rouge ou rarement noir (v. Foudrasi Ws), élytres noires” plus ou moins bleuâtres parfois d’un noir bronzé (v. melallescens Ws.). . . . . . fuscipes L. — Pattes rouges au moins en partie. !. . . . . . . . 1. Elytres finement et confusément ponctuées, pronotum très finement RARE: tête et RAS entièrement FOURES.) + «. 4 Juscicornis L. — Elytres ee en one A NOrE à à la ee bleuà- tres ou verdàâtres quelquefois d'un noir bronze (v. aenescens Ws.); pronotum fortement ponctué, som- met de la tête noir ainsi que le milieu des cuisses. malvae Illig. DEROCREPIS Ws. Une seule espèce belge. Élytres noires bleuâtres, pattes rousses, tête et prothorax roux parfois couleur de poix, les cuisses postérieures étant noires (v.obscura SRE ON EP NETRMANE EC OU ES EI tDes TL. CREPIDODERA Chevr. 1. Stries des élytres profondes et non geminées, pro- notum tres finement ponctué dans son milieu ou lisse, impression entièrement monriiés: Plus petit 3 à 4 HUE see lite JOTuginee Scop. — Stries des élytres NES réunies ordinairement 3 par 3, pronotum distinctement ponctué sur son disque! impression ponctuée à la base seulement, plus grand LAON BIEN ACT ie ferdeiuLor. r'étansversaiMarsh. OcxRrosis Fond. 1. Plus court et plus convexe, prothorax arrondi sur les côtés, à impression peu marquée, une fois et demie aussi large que long. Quelquefois tête et prothorax brun de poix (v. picicollis Ws.) . . . salicariæ Payk. 216 — Moins court, moins convexe, prothorax à peine arron- di sur les côtes, impression plus profonde, deux fois aussi large que long. Rarement le dessus est brun (v. nigriventris Bach.) . . . . . . ventralis Illig. EpPiTrix Fond. Une seule espèce belge. Dessus noir on parfois ferrugineux avec la suture et le bord latéral des élytres noirs (v. ferruginea Ws.). . . pubescens Koch. CHALCOIDES Foud. 1. Stries ponctuées des élytres fines, interstries poin- tillés; prothorax doré, élytres bleuâtres . . nitidula L. — Stries ponctuées des élytres profondes et très régu- lières, interstries lisses ou imperceptiblement pointillés, élytres et ET ordinairement concolores . . . JL ee 2. 4 ou 5 premiers articles QE antennes unes les autres noirs. . . -! Se — Antennes entièrement tolieces ou à ice articles rembrunis . . 4 AMP LE SRE 3. Ô premiers articles de donne ae ; prothorax cuivreux rougeatre, élytres vertes, rces: ou bronzées (v. pulchella Steph.) parfois violettes . . auwrata Marsh. — 4 premiers articles des antennes testacés ; élytres et prothorax verts, concolores ou souvent le prothorax plus clair, quelquefois les élytres sont bleuâtres (v. Foudrasi Ws je. 0. 2. 0. NcAUrSs FO 4. Pronotum finement ponctueé, impression profonde, dessus vert, bronzé obscur (v. æruginosa Ws.) ou cuivreux doré (v. cuprea Ws.) . . . . metallica Duft. — Pronotum fortement ponctué . . . . . . . . . 6. 5. Pronotum à points moins profonds, impression peu profonde ; derniers articles des antennes rembrunis; cuisses postérieures noirâtres. Élytres cuivreuses plus ou moins rougeâtres ou vertes bronzées (v. læta Ws.) ou violettes (v. gaudens Steph.) splendens Ws. — Points du pronotum profonds, impression enfoncée, antennes et pattes ordinairement entièrement rousses parfois rembrunies (v. pücicornis Ws.). Élytres vertes ou dorées à bord latéral plus ou moins bleuätre, quelquefois cuivreuses, rougeûtres (fulvicornis F. ou bleuâtres (v. jucunda Ws.). helscines L. 217 HrpPuRIPHILA Foud. 1. Bronzé obscur. Extrémité des élytres largement testacée ou marquée seulement d’une petite tache testacée bien limitée (v. bimaculata Ws.); quelque- fois les élytres sont d’un bleu d’acier brillant (v. chalybæa Ws.) . . . us set oder E: — Noir, élytres sans tache ostacée . + . . wigrütula Gyll. MANTURA Steph. 16 Élytres bronzées ou verdâtres à extrémité rousse. . . 2, — Élytres unicolores . . LES 2. Pronotum plus Frienent nee à on latérale longue et profonde, base des élytres ver- dâtre, quelquefois les élytres sont ferrugineuses avec le bord latéral bronzé (v. suturalis Ws.). rustica L. — Pronotum moins fortement ponctué et plus densément, impression latérale courte, base des élytres d’un bronzé parfois un peu obscur. . . chkrysanthemi Koch. 3. Tous les interstries des élytres lisses . . ts — Intervalle entre la bordure latérale et la 1re ne forte: ment ponctué; dessus vert bronzé, parfois prothorax noir ou bleu, les élytres étant vertes ou cuivreuses (v. bicolor Ws.)ou prothorax vert cuivreux et élytres bleues (v. æraria Fond.). . . . . . Mallhemwsi Curd. 4. Sillon transversal du front efface, pronotum plus forte- ment ponctué. . . . . . obtusata Gyll. — Sillon transversal du Fin Hé pronotum plus faiblement ponctué . . . . . . . ambigua Kutsch. CHÆTocNEMA Steph. 1. Tête nettement carénée dans sa partie antérieure . . . 2. — Tête aplatie dans sa partie antérieure, sans carène. . . 4, 2. Grand 2,7 à 4 mill., vert doré. . . . chlorophana Duft. — Plus petit 1,5 à 2,5 mil. : élytres bleuâtres ou bronzées. . 8. 3. 4 cuisses antérieures ferruginenses ; prothorax bronze, élytres bleuâtres ou que rarement bronzées(v.saliceti AUS PRE . . semicærulea Koch. — Toutes les cuisses noires ; desits MÉsandune bronze plus ou moins obscur. . . . . . concinna Marsh. 4. Élytres très régulièrement striées ponctuées, même sur le dos, dessus noir quelquefois un peu bleuûtre. compressa Letz 218 — Élytres à ponctuation confuse sur le dos des Su régulière sur les côtés et l'extrémité. . . . NO 5. Front aussi fortement ponctué que le devant de la tête, pronotum ä:pointsiforts etigros à :.: . 1, LU 1, 6, — Front notablement moins fortement ponctué que le devant de la tête, pronotum ordinairement à ponctua- ton plis ne MEME: be... à CA NENNNENREsTS 6. Bronze plus ou moins obscur, 4 cuisses antérieures testacées ou rembrunies seulement sur le dessus ; antennes testacées à derniers articles noirâtres. hortensis Fourcr. — Bleu plus ou moins verdâtre ou noirâtre (v. cyanes- cens Ws.), cuisses noires; lers articles des antennes brundtnes til AE Ne ON ac eme CTI 7. Bleu plustonsmoins noiratret «li 20 AIR AMEN — Bronzé parfois un peu obscur . . NOÉ TR TION UT OE 8. Rangée de points du devant de la tête dote élytres à ponctuation plus forte et moins serrée. . confusa Boh. -— Rangée de points du devant de la tête en arc; élytres à points plus fins et plus serrés . . EN OË 9. Plus grand 2,2 à 3,2 mill.; élytres con PAseENe ponctuées sur la majeure partie du dos, rarement à reflet bronzé (v. fullaz Ws.). . . Mannerheimi Gyll. — Plus petit 2 à 2,5 mill.; élytres confusément ponc- tuées à la base seulement, près de l’écusson. subcærulea Kutsch. 10. Plus grand 2,5 à 3 mill. et plus allonge, tarses et base des antennes rembrunis. . . . . . aridula Gyll. — Plus petit 1,6 à 2,5 mill.; plus Ce tarses et base des antennes ferrugineux, parfois rembrunis (v. ÆSUOG NS.) ous NL NT ME Te OM EU PSYLLIODES Latr. 1]. Tibias postérieurs peu courbés ; 2° et 3° articles des antennes presqu’égaux et un peu plus courts que RAR CRETE Re SAR + sorte MOST CNRS — Tibias postérieurs Frlenent Dee 2° article des antennes distinctement plus court que le ler. 2. Tête en grande partie rouge. Pattes ferrugineuses avec les cuisses postérieures d’un noir bronzé, quel- quefois les pattes sont rembrunies (v. erythro- 219 cephala L.), pronotum et élytres d’un bleu verdatre, parfois les élytres sont testacées et le pronotum est bronzé obscur (v. anglica F.). Grand 3 A SHAULIMERRNENT- … . . chrysocephala L. — Tête de la couleur du natie sie NC MR AL 2. Élytres bronzées, bleuâtres ou noiratres. . . . . . 4, — Élytres testacées . . . ee FO: 4. Élytres tronquées à nee à Sie nt pro- notum très fortement ponctué, tête perpendiculaire enfoncée dans le prothorax . «+ + . =. cucullala Illig. — Élytres non ie à l'extrémité angles aigus; tête dégagée . . . SAR HAN à C5, 5. Élytres bleues plus ou moins orties Ébias anté- rieurs testacés, pronotum finement ponctué. . . apiF. — Bronzé ou noirâtre . . . CUP TA TETE AVS LG: 6. Sillons frontaux profonds en une dx: en non ponctué, finement granulé, élytres à extrémité testa- cée, parfois unicolores (v. pécicornis Steph.) attenuata Koch. ÆSillons frontaux effaces : °° ! 0. SAONE: 77e 7. Rebord interne des yeux dilaté cent au- dessus des antennes; pronotum fortement ponctué. cupreata Duft. — Rebord interne des yeux nondilates au-dessus des antennes. 8. . Noir plus ou moins bronzé; sillon oculaire interrompu ; toutes les cuisses noirâtres . . . . . instabilis Fond. — Bronze souvent verdätre ou obscur; sillon oculaire non interrompu ; cuisses antérieures souvent ferrugi- O0 neuses. . . UN ee lee RATER Or 9. Ponctuation du pronotum serrée; élytres plus convexes à stries mieux marquées en arrière . . . obscura Duft. — Ponctuation du pronotum très écartée sur le disque, élytres un peu déprimées à stries effacées en arrière. cuprea Koch. 10. Insecte entierement testacé, souvent à reflet bronzé SUTIOPTOUIOTAR ER OO marcida Illig. — Insecte au moins en partie noir. . . . . . . . ]l. 11. Pronotum testacé fortement ponctué; suture des ély- tres noire; marge inférieure des cuisses postérieures anguleuse. . . . NU. 00. ain EAvRE — Suture et marge des te. noires, marge inférieure des cuisses postérieures arrondie ; pronotum noir ou quelquefois ferrugineux, les élytres étant alors sans bordure noire (v. éntegra Ws.). . . circumdata Redtb. ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXVII, 18 220 12. Élytres bleues ou vertes,pronotum à points fins entre- mêlés de gros points. . . . . 19 —- Élytres brunes ou ferrugineuses, D rono bein obus. ment ponctué. . . +: 1Æ 13. Tibias antérieurs noirs, tubereules frontaux un peu déprimés en avant, élytres à stries et interstries moins fortement ponctués. . . . . dulcamaræ Koch. — Tibias antérieurs testacés, tubercules frontaux non déprimés, stries et interstries des élytres plus forte- ment ponctués. Parfois les tibias sont ferrugineux, assez noirâtres, les élytres moins ponctuées et le pronotum plus resserré antérieurement (v. chalco- mera Illig ); élytres vertes ou légèrement cuivreu- ses (v. cupronileus Fürst.) ou bleues (v. cærulescens Ws.) ou enfin d’un noir bronze (v.cardui Ws.) kyoscyami L. 14. Festons frontaux distincts; noir de poix, souvent plus roux (v. #elanophthalma Duft). . . picina Marsh. — Festons frontaux incistincts; ferrugineux, poitrine et abdomen noirs, espèce moins convexe . . luteola Muller. HazrTica Geoff. 1. Grand 4 à 6 mill.; tubercules frontaux saillants, nettement limités. RM AN — Plus petits 3 à 4 mill., tubercules frontaux déprimes, mal limites. 2. Prothorax beaucoup moins large à la base que les élytres; tubercules frontaux en triangle allongé, obliques entre eux; A des élytres très HERVE Lo ER lamariscis Schrank. — Prothorax aussi large ou Dresqu ‘aussi large que les élytres à la base; tubercules frontaux Soie ou triangulaires et parallèles entre eux + . . . +: 3. Base des élytres presque de même largeur que le prothorax, calus kuméral peu marqué; élytres finement ponctuées, angle huméral arrondi; bleu foncé parfois verdâtre (v. ænescens Ws.) . . lythri Aub. — Base des élytres notablement plus large que le pro- thorax; calus huméral bien marqué, élytres forte- ment ponctuée, angle huméral marqué PRE LE 4. Angles antérieurs du prothorax aigus et TA prothorax plus fortement ponctué, élytres plus convex s sans carène; vert bronzé. . ampelophaga Guer. — Angles antérieurs du prothorax arrondis; élytres 221 vertes ou bleues noirâtres (v. azurescens Ws.) avec une forte carène partant du calus huméral. Quelque- fois cette carène est effacée et l’insecte est plus convexe {v. brevicollis Foud.) . . . quercetorum Foud. 5, Sillon du pronotum profond; élytres à points dis- posés en petites séries à la base, moins arrondies postérieurement; verdâtre, cuivreux (v. —obilis Ws.) ou bleu (v. 2ugubris Ws.) 3,5 à 4,2 mill. oleracea L. — Sillon du pronotum peu marqué, surtout vers le milieu, élytres fortement arrondies postérieure- ment. Vert bronzé, parfois noir bleuâtre (v. #0n- DE OUR) RM ARE Modele a un eve (Dusulla Duft. HERMÆOPHAGA Foud. Une seule espèce belge . . . . . . . mercurialis F. BAToPpiLA Foud, Une seule espèce belge . . . . .°. . vubt Payk. PHYLLOTRETA Foud. je Élytres noires à bandes ou taches jaunes . . Arte: — Élytres bleues ou noires sans bande ni tache jaune 0: 2. Bande jaune des élytres très large, bords sutural et latéral étroitement noirs, calus huméral jaune. armoraciæ Koch. — Bande jaune moins large, suture et bord latéral largement noirs, au moins au milieu, calus huméral HOIRL . ë to: 3. Bande jaune droite ou sinueuse mais non éthanorée dans son milieu . . . JOUE, — Bande jaune échancrée ou même interrompue au milieu, ce qui rend les élytres noires à 4 taches jaunes . . LIT ae 4. Bande jaune sinueuse orne vers la ture à Un base et à l’extrémité; tibias bruns sauf à la base. Parfois bande ne et presque droite (v. bili- neala Ws.) . . . .. . . wndulata Kutsch. — Bande jaune presque droite légèrement recourbee vers la suture . . . . Ÿ 5. Tibias entièrement re plus grand 2 à 2,5 plus finement ponctué . . . . nemorum L. — Tibias bruns excepté à la fée, plus petit 1,5 à 2,3 mill. et plus fortement ponctué. , . vittula Redtb, 222 6. Cuisses antérieures testacées, tache humérale noire, séparée de la bordure latérale noire, bande jaune parfois interrompue (v. cruciata Ws.). . ochripes Curt. — Cuisses antérieures noires à l’exception des genoux ; tache humérale noire réunie à la bordure latérale. . 7. 7. Prothorax et élytres peu convexes; bande jaune fortement et anguleusement recourbée vers la suture à la base et à l’extrémité; échancrée mais rarement interrompue au milieu (v. discedens Ws.) sinuata Steph. — Prothorax et élytres assez convexes, bande jaune non ou faiblement et non anguleusement recourbée à la base vers la suture, généralement interrompue au DANGER AE RE sertie ee ec RL 8. Petit 1,2 à 1,5 mill ; tibias antérieurs généralement testacés, quelquefois rembrunis ; élytres à points confus et serrés, ornées de 4 taches jaunes parfois dilatées et confluentes (v. vibez Ws.). exclamationis Thunb. — Plus grand 2 à 2,5 mill. tibias antérieurs noirs, sauf RANDASE) 2 I Re D) 9. Bande jaune des Jr non ne à la lo vers la suture; échancrée ou interrompue (v. fenestrata Ws.) au milieu ; élytres ponctuées en série à la base. fezuosa Illig. — Bande jaune recourbée à la base vers la suture ordi- nairement interrompue, quelquefois entière (v. dilatata Thoms.); ponctuation des élytres écartée, non en série à la base . . . . . . tetrastigma Com. 10. Antennes entièrement noires. . . … | MIJTIPES Fe — Premiers articles des antennes PRE A Le LL. 11. Prothorax presque carré, vertex à peu près lisse, pronotum et élytres à points fins. . . nodicornis Marsh. — Prothorax beaucoup plus large que long . . . . . 12. 12. Élytres couverts de points forts, disposés en séries longitudinales, front et vertex couverts de gros points. Ltidee TE le. — Ponctuation des rires ne à fait confuse, vertex lisse, du moins au sommet. . . . RE © 13. Noir sans reflet; ponctuation des élytres “he En. l® article des antennes d’un jaune plus sombre. . atraF. — Noir avec de forts reflets verts ou bleus, ponctuation desiélytres plus faible, ler article des antennes d’un jaune plus clair . . . . , , . . cruciferz Goeze. 223 14. Noir bronzé; vertex ue sauf au sommet, points des élytres fins +. . “Heouæereag Al. — Vertex non ponctué, nee du nt par une ligne de points, ponctuation des élytres plus forte. Noir. diademata Foud. APHTONA Chevr. DE: Élytres jaunes …. |! ONE DEL VANSLRRSNE a Le — Élytres vertes, bleues ou noires. . . . . . . . . 3. 2. Suture des élytres concolore, ponctuation des élytres Hne SA AL EU I), + .icyparissiæ Koch. — Suture noire vers le milieu, HE beaucoup plus for- tement ponctuées, 2 à 2,5 mill. . . . , lutescens Gyll. 3. Toutes les cuisses rembrunies au note aa basen LL 4 — 4 pattes antérieures entièrement testacées . . . . . 5. 4. Pronotum lisse, élytres à ponctuation moins forte,calus huméral plus saillant ; noir bleuâtre. . venustula Kutsch. — Pronotum distinctement ponctué, élytres plus forte- ment ponctuées, calus huméral moins saillant; bleu. pseudacori Marsh. 5. Vertclair; pronotum et élytres à ponctuation forte et rugueuse ; calus huméral presque nul; élytres arron- dies séparément à l'extrémité; cuisses postérieures testacées, parfois rembrunies à l'extrémité. 4erbigrada Curt. — Pronotum plus finement ponctué, élytres arrondies ensemble à l'extrémité . . NT O: 6. Élytres plus ou moins déprimées : fortement on calus huméral très saillant; cuisses postérieures bru- nes ; noir bronzé ou bleuâtre (v. cyanescens Ws.) euphorbiæ Schrank. — Élytres plus convexes, calus huméral moins saillant . . 7. 7. Plus grand 2,2 à 2,7. Cuisses postérieures jaunes, souvent en partie rembrunies ; bleu quelquefois cuivreux (v. ænescens Ws.) . . . . . cœrulea Fourcr. — Petit, 1 à 1,5 mill. Cuisses postérieures entièrement rembrunies; noir ou bleu foncé . . . ANS NES 8. Élytres rugueuses, calus huméral peu lt: noir un peu bronzé . . . . . .atrovirens Forst. — Élytres à ponctuation assez Fee mais non rugueuse, un peu en série à la base. . . PRES? 9. Pattes et antennes d'un testacé ie ire nee tum presque lisse, ponctuation des élytres effacée en arrière. Violet foncé LU ,1.41014 ,'cyanella Redth. 224 — Pattes et antennes plus claires, pronotum pointillé, ponctuation des élytres distincte jusque l’extrémité; bleu noirätrel em, HOUTS, MilpygmæeniKutseh: LonaITARSUS Latr. 1. Élytres entièrement bronzées, noires ou brunes. . . . 2. — Élytres testacées avec ou sans taches noires, ou noires à taches ou marge latérale testacées. . . . . . . 9. 2. Dessus bronze. UE UT tot dati LM: MTS — Dessus noir ou brun . à + 3. Base des élytres beaucoup plus He ne le ns thorax, calus huméral très saillant, pronotum forte- ment ponctué. . . . . fuscoæneus Redt. Base des élytres un peu Fe re seulement que le prothorax, calus huméral peu saillant, pronotum moins fortement ponctué . . . . . obliteratus Rosh. 4. Très petit, 1 à 1,4 mill.; ponctuation des élytres très fine, calus huméral marqué, tibias testacés, noir souvent un peu brûnatre. . . . . . parvoulus Payk. — Plus grand 1,5 à 3 mill.; élytres beaucoup plus forte- ment ponctuées (excepté brunneus Duft) . AR € 5. Dessus d'un:nôireprofond ue there (Lee ENTER AU — Dessus brun . Ü 6. Élytres ponctuées en bare Pre au moins à de BASBi serre MERE: “ot mille DMgENNRORNE — Élytres D ee . . . anchusæ Payÿk. 7. Calus humeéral fort développé, lisse et brillant, quel- quefois effacé, l’insecte étant aptère (v. exhaustus Ws.), épaules très larges, ponctuation des élytres forte et en série jusqu’au delà du milieu. . fulgens Fond. — Calus huméral nul ou peu distinct, épaules moins larsesiee 4 Fee : TAN 8. Pronotum à re Fan de ou moins our non granulé, points des élytres confus s’atténuant pro- gressivement vers l’extrémité, presque pas en séries à la base, angle apical presque droit . . brunneus Duft. — Pronotum à points assez forts, finement granulé, ély- tres fortement ponctuées, en séries assez régulières à la base, angle apical arrondi. . . . . luridus Scop. à Élytres noires à taches testacées ou à bordure laté- rale jaune 1141. il 101 FRITES — Élytres testacées avec ou sans taches : noires) Tete TIRE 10. Élytres noires à taches testacées . . . . . , ,. 11. 225 — Élytres noires largement bordées de jaunâtre . dorsalis F. 11. Prothorax roux, élytres noires plus ou moins brunâtres, ornées de 4 taches testacées. /uridus FR v. ngricans Ws. — Prothorax noir de poix . . : SN 7e 12. Angle apical presque droit, Lies à ire apicale testacée . .. . . . . brunneus Duft. v. picinus Ws. — Angle apical A RBON Re à à à ont de LRU NN Le 15. Élytres à tache humérale parfois ne “ne (v. puli- carius L.), testacée, plus fortement ponctuées ; 4 premiers articles He antennes ferrugineux . Aolsaticus L. — 6 premiers articles des antennes ferrugineux, élytres plus finement ponctuées, ornées chacune de 2 taches testacées parfois confluentes(v. v{tatus Ws.), quelque- fois l’une des taches est effacée (v. binotalus Ws.) 4 quitatus Pontop. 14. Dessous du corps noir ou brun de poix, élytres testacées ordinairement avec la suture, le bord externe ou des taches noires . . . A1 15: — Dessous du corps d’un ne Ha none et élytres testacées sans suture noire. . . . . . . 929. 15. Suture des élytres largement noire . . . . . . . 16. — Suture concolore ou un peu rembrunie. . ,. . . . 27. 16. Tête et prothorax tous deux entièrement noirs . . . 17. — Tête et prothorax non tous les deux noirs. . . 19; 7: Élytres convexes, très arrondies aux épaules à ne fins, irrégulièrement disposés. . . . suturellus Duft. — Élytres moins convexes, épaules moins arrondies. . . 18. 18. Bord externe des élytres concolore, élytres ponctuées régulièrement à la base, taille de 2 mill. au moins. suturalis Marsh. — Bord externe des élytres noir, elytres confusément ponctuées, taille de 2 mill. au plus. . . . nasturtüK. M Tete brune, testacee/ou Cuivreusé! 4" 21, DU vi 92 : — Tête noire . . - SRE LR À 20. Pronotum assez UT Mb, aptes ornées ordinairement de taches noires. . . . . Zateralis Ill. — Pronotum faiblement Re élytres sans taches noires. À, : - ei 21. Prothorax presque carré, dy tres déprimées, faille de nus der2/millen 2 : . . piciceps Steph. — Prothorax deux fois plus ane ne me ge, élytres con- vexes, taille de moins de 2 mil ME ere On SCT SN AU 22. Tête et pronotum roussätres avec un fort reflet 226 cuivreux, fortement ponctués, paraissant rugueux. atricillus L. — Tête et pronotum sans reflet cuivreux . . . D T28: 23. Grand, 4 mill.; pronotum lisse ou très Anoe pointillé: élytres ornées généralement d’une tache noire parfois divisée le long du bord externe (v. dorsalis Rossi) . . 10.09 LS aTenbIsCr Par. — Plus petit, moins de 2,5 ll SAMRTAURE L' EMEISRALS 24. Élytres en ovale allongé, convexes, pronotur à côtes très surbaissés. . . 2. — Élytres en ovale court, un | pou déprimées! sur le dos pronotum à côtés peu surbaissés . . . HO: 25. Ponctuation des élytres en séries dans la première moitié, plus forte, suture plus largement noire. patruelis All. — Ponctuation des dore confuse ; suture étroitement noire ou rembrunie, pronotum rougeâtre ou roux clair comme les élytres. . . . . melanocephalus Deg. 26. Ponctuation des élytres plus forte et plus régulière à la base; dernier cr de l’abdomen et pygidium roux. . . . . juncicola Foud. — Ponctuation des élytres moins forte, en séries moins régulieres à la base, dernier de de l’abdomen et pygidium noire ML NA NAT Y OPA otdE 27. Tête noire ou brune he noir ou testacé fonce, élytres jaunâtresarrondiesséparément à l'extrémité. pratensis Panz. — Tête ferrugineuse, prothorax jaunatre; élytres arron- dies presqu’ensemble à l’extrémité. . . . ‘1126, 28. Prosternum roux, prothorax presque carré, ones finement et confusément Pre épaules plus saillantes. . . . . . . eæoletus L. — Prosternum noir, ana une en et demie plus large que long, élytres densément ponctuées en séries sur le dos, épaules arrondies . . ballotae Marsh. 2). Élytres convexes; l‘article des tarses postérieurs à peine aussi long que la moitié du tibia . . éabidus F. — Élytres subdéprimées; ler article des tarses posté- rieurs plus long que la moitié du tibia . . . . . 30. 30. 1Calus buméraldistinct "0e Le CIE — Calus huméral indistinct. . . ; Re - 31. Élytres ponctuées en séries à la bee Ne | pellcidus Foud. — Élytres confusément ponctuées . . . so am > Do 92. Extrémité supérieure des cuisses Haine noire. ochroleucus Marsh. 227 — Toutes les pattes concolores . . . . . gracilis Kutsch. 38. Élytres et pronotum très finement presqu'’indistincte- ment pointillés; elytres convexes en ovale court . . 34. — Élytres et pronotum assez fortement ponctuës . . . 35. 34. 2°et 3° articles des antennes égaux, élytres d’un jaune très clair presque blanc, translucides. . succineus Foud. — 2° article des antennes plus court que le 3°, élytres d’un jaune moins clair. , . . . . æruginosus Foud. 39. Antennes tres longues, presque dela longueur du corps, _pronotum et elytres à ponctuation forte et grossière. rubiginosus Foud. — Antennes dépassant à peine le milieu du corps. . . . 36. 36. Élytres enovale court. LU. 0 atidentdes roiduns AIL — Élytr es oblongues . . ; RER RS OT. 37. Ély tres nettement tie nent a l’extrémite; pronotum plus faiblement ponctué, élytres fortement à la base, moins fortement vers l'extrémité. membranaceus Foud. — Élytres presqu'arrondies ensemble à l'extrémité, pro- notum distinctement, élytres fortement ponctues. Jferrugineus Foud. DiBozrA Latr. ]. Dessus noir; pattes entierement d’un brun de poix, pronotum fortement ponctué . . . . . occultans Koch. — Tibias, antérieurs au moins, ferrugineux. . . GE #2 2. Dessus d’un bronzé verdatre; tous les tibias frmneie Deux ; pronotum fortement ponctué . . cynoglossi Koch. — Tibias antérieurs seuls ferrugineux . . 3. Dessus noir; taille de 2,5 ruill ; pronotum fortétnant HOUEINE UN. (is: 2. +. VPôrstere Bach. — Dessus bronzé; taille de 1,5 à 2 mill.; tibias ante- rieurs seuls ferrugineux . . . . cryptocephala Koch. APTEROPEDA Chevr. 1. Plus petit 2,5 à 2,8 mill.; interstries des élytres ponctués ; couleurs diverses, ordinairement bleu ou bronzé, rarement noir. . . . . . orbiculata Marsh. Plus grand 2 8 à 3 mill.; interstries des élytres lisses; noir à reflet bronzé PR UT Es nr G0UQs GIE MNioPxiiA Steph. ne seule espece. 1. ,..4 ,, ..., .....#muscorum. Koch. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 19 SPHÆRODERMA Steph. 1. Plus grand, 3 à 3,2 mill.; plus ovale, pronotum et élytres couverts de points beaucoup plus gros à la HASe. Re ; eo CUNEUT IG Ye — Plus petit 2,8% 3 mill.: plus He pronotum et élytres à points fins : . .: .: ... . . dlestaceumE. HISPINI. Dassabrenre bel: VERRE TASER HisPA L. Une seule "espèce belze NS ME ER NTI TT CASSIDINI. Un seulsenres, . 4704. Je UN PACA CassiDpA L. 1. Pattes entièrement noires, élytres maculées de noir, rouges ou vertes (v. maculata L.). . . . .murræa É, — Pattes ; Jaunes au moins en partie . . . LLRNBONNEE 2. Élytres ponctuées en lignes régulières, distinctes, au moins pres de-lasuture Lau ie LON. SURMETANORREE — Élytres à ponctuation tout-à-fait confuse . . . LNaSe 3. Grand, 8 à 9 mill.; peu convexe, abdomen noir borde de jaune . . : re — Petit, 4 à 5 mill.; assez convexe, bdeten ordinaire- ment entièrement jaune .. . . . hemisphærica Herbst. 4, Front jaune — Front noir. L e 5. Élytres à lignes tres Fos de gros LR un peu ocellés, sans tache noire ; interstries pas ou très peu Sci ee a SELLE . . faveola Thunb. SES Élytr es à lignes moins . # de non ocellés, interstries des élytres saillants . . . FPS ROMEO 6. Stries ponctuées des elytres peu régulières, élytres sans tache noire, cuisses jaunes . . . subferruginea Schrk. — Stries ee des élytres plus régulières, élytres maculées de noir, cuisses noirâtres . . . . nebulosa L. . Abdomen jaune SONDE . . . margarilacea Schall. — Abdomen noir avec ou sans bordore jaune, = ANS NEC 8. Corps oblong, expansion latérale des élytres ne formant presque pas d'angle avec la partie dorsale des élytres. =} C1 229 Vivant, l’insecte a sur chaque élytre une bande SONORE CONTE NRC RSR EEE PSE: — Corps moins allongé; expansion latérale faisant un angle bien marque avec la courbure des élytres, de manière à former une sorte de gouttière latérale . . . 10. 9. Striesuturale enfoncee, base des cuisses noire, bordure jaune de l'abdomen étroite . . . . . . . nobilis L. — Strie suturale peu ou pas enfoncée, cuisses concolores, bordure jaune de l’abdomen étroite . . . vittata Villers. 10. Élytres à tache basale prolongée en queue sur la suture jusqu’à l'extrémité des élytres . . PR Nr 0er Le — Élytres avec ou sans tache basale, mais É tache n'est jamais prolongée sur la suture au-delà de la moitié . . 11. 11. Deux premiers tiers des cuisses nettement noirs; angles du prothorax droits ou aigus . . ubiginosa Mull. — Cuisses jaunes ou parfois enfumées à la base. Mais le noir est toujours peu profond et mal limite ; pes du prothorax souvent tres arrondis. . . . lee 12. 3e interstrie des élytres plus élevée et plus bre ce É D ES — 3° et 5° interstries peu élevés, le 3e pas plus que le 5°. 15. 13. Angles du prothorax droits ou aigus, tache des élytres non interrompue . . . . . . sanquinolenta Mull. — Angles du prothorax one SIMON ee MEMQ ES 14. 3e interstrie distinct sur toute sa longueur. stigmatiea Suffr. — 3° interstrie moins éleve, non distinct sur toute sa lon- gueur . . MO ChIOMS OUT. 15. Pronotum daté à la Ps prés des angles. denticollis Suffr. — Pronotum non denté à la base près des angles. sanguinosa Sufir. eZ on — : ’ FN ND x ‘ % 4 qi "1 : Ù js CALE, LA & æ b k \ ( | Jet 4 1 (a | È # & où, Pot rm 1 \, Le 2 { ge à F3 LEE Er 4 RES BRU ë ! LS Ÿ pu HOUR 10 ! FR f À Fa ad 4 DS 4 + n Fe un p à | NA. UE eat \ (4 4 à Li e AY i ML - #0 1 #. À RG À FA Ga of 21 % s "NE k RE f OS 4 ant . t HET: #7 à L + nr 20 ) . + a a 3 * { ie L À Ÿ 1 DE LA À L 2 ÉTÉ ENTOMOLOGIQUE # DE 3 BELGIQUE TOME TRENTE-SEPTIÈME us uméro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une n seconde fois. | ne x BRUXELLES HORS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ | 20, RUE DU MUSÉE, 20 1893 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. v Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 6 mai 1898. PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. Becker, Crahay, L. Coucke, Hippert, Kerremans, Lameere, Séverin, Thirot et Bergé, secrétaire, La Séance est ouverte à 8 heures. Les procès-verbaux des séances antérieures sont approuvés. Admissions. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : M. Balassoglo, capitaine d’artillerie à Tiraspol, gouvernement de Kherson, Russie méridionale, présenté par MM. Candèze et Séverin. M. G. Verhas, chimiste, rue Archimède, 33 à Bruxelles, presente par MM. Tosquinet et Berge. Conférence : M. le D' Robbe a donné le vendredi 28 mars au local de la Société des Ingénieurs à la Bourse, la premiere Conférence organisée par notre societe. Un nombreux auditoire a prête une attention soutenue à l’histoire des Papillons dont le conférencier avait entrepris l’étude. L'assemblée vote des remerciements chaleureux au D' Robbe, qui à si heureusement ouvert la série de nos Conférences. Correspondance. M. Graf-Krüsi, de Gais (Suisse), fait don à la Société d’un filet à Papillons d’un nouveau système. Rapport sur le travail de M. Brenske. Les rapporteurs dépose- ront les conclusions pour la Séance du mois de juin. Communications. M. Séverin annonce que le Musée Royal d'Histoire Naturelle vient d'acheter la Collection de feu notre collègue Maurissen, de Maestricht. Cette Collection parfaitement conservée est constituée par des Diptères, des Névroptères et des Orthoptères représentés par 1200 espèces et 5200 exemplaires dont le plus grand nombre de ces insectes a été capturé dans ie Limbourg belge et hollandais. Les déterminations ont été faites par de savants ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII. 20 232 spécialistes tels que MM. Albarda, Bolivar, de Selys et Vanderwulp. — M. Hippert communique à la Société diverses variétés de Lépidoptères présentant des particularités intéressantes. Travaux présentés pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des divers mémoires présentes. Lacursion. Sur la proposition de M. Hippert, l’Assemblée décide de se rendre le dimanche 11 juin à Chastre. Départ à la Gare du Luxembourg 9 h. 06 du matin. — La Séance est levée à 9 heures. LES CHRYSOBOTHRINES D'AFRIQUE par Ch. Kerremans. Le groupe des Chrysobothrines d'Afrique comprend une série d'espèces placées par leurs fondateurs dans les genres Pelionota, Actenodes, Colobogaster et Chrysobothris, dont les limites ont tou- jours été fort indécises jusqu’à l’apparition d’une notice de M. le général Quedenfeldt(!) qui permit de fixer d’une manière définitive les caractères des différents genres de ce groupe. Reprenant peu après l’étude de l’éminent entomologiste allemand(*), je fus amené à fonder le genre Pseudactenodes. Depuis(F), j’ai reconnu la néces- sité de séparer du genre Actenodes toute une série d'espèces africai- nes dont le fucies, très uniforme, est voisin de celui des Belionota. Il ne reste donc plus actuellement dans le genre Ac{enodes que les espèces du Nouveau Continent, deux espèces de l’Afrique propre- ment dite et quelques espèces de Madagascar. Le consciencieux travail de M. le général Quedenfeldt ne portant que sur les récoltes de M. le Major von Mechow, j'ai cru utile de citer, dans la présente étude, tous les genres et toutes les espèces et de signaler en quelques mots les différences les plus marquées entre chacune de celles-ci, au risque de tomber dans des redites. L'identification des espèces devient de jour en jour plus difficile et la dissémination des types rend presque impossible leur compa- raison avec les spécimens à déterminer ; en outre, la disparition de certains types anciens, décrits d’une facon fort sommaire, nous laisse dans une grande perplexité, la description pouvant indiffe- remment s'appliquer à un certain nombre de formes affines. Si j'ai pu examiner la plupart des types cités, c'est grâce à (1) Bert. Ent. Zeit., t. 30 (1886), p. 9-21. (2) Comptes rendus Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p, 133. (5) Annales Soc. Ent. Belge, t. 317 (1893), p. 111, RS dés ce td Dante ch US D ed Rs 233 l’obligeance de nos collègues étrangers chez lesquels j'ai trouvé toujours le même empressement à me faciliter mes recherches. MM. Gestro, du Musée de Gënes, Heller, du Musée de Dresde, Kolbe, du Musée de Berlin, Ritsema, du Musée de Leyde et Séverin, du Musée de Bruxelles, ont depuis longtemps rompu avec les traditions de certains Musées dont les règlements surannés instituent la mise au secret des cartons, enfouis sous une vénérable couche de poussière. Quant à MM. L. Fairmaire et R. Oberthür, leur inépuisable prévenance est telle que je puis considérer comme miennes, pour l'étude, leurs précieuses collections. La tribu des Chrysobothrines est caractérisée de la manière suivante : | Cavité sternale formée dans son fond par le métasternum et latéralement par le mésosternum ; plaques des hanches postérieures distinctement dilalées intérieurement, leur marge postérieure oblique; épimères métathoraciques recouvertes en partie par le prolongement latéral de l'abdomen; front rétréci à l'insertion des antennes ; yeux très rapprochés sur le vertex; antennes dentées à partir du quatrième article, leur troisième article très allongé. Cette tribu, l’une des plus naturelles de la famille des Buprestides, est répandue sur toute la surface du globe, hormis les régions polaires et est largement représentée en Afrique. Elle se subdivise en deux groupes : Troisième article des tarses AE ar échancré et terminé par deux longues épines. . . MIS V IL II MACTENDPITES, Troisième article des tarses inerme, ses cotés ne dépassant pas le RENE IRON ee ed os 0 à 1 0) ‘2: CHRYSOBOTHRITES, 1. — CHRYSOBOTHRITES. Ce groupe est représenté en Afrique par quatre genres; il réunit tous les C'hrysobothrines ayant le quatrième article des tarses pro- fondément échancré et se terminant par deux longues épines très aiguës; leur forme est oblongue-ovalaire, allongée et parfois acuminée en arrière. 1. Écusson médiocre, triangulaire . . . RE ce de Écusson très allongé et fortement acuminé au nn . . Belionota Eschs. 2. Le premier article des tarses médians et ee à pis plus long ue) Suivant MERE. : : 3. Le premier article des tarses médians et postéri ieurs aussi long que Les ELU NET MALTE ET CI SLC IST EENRENEERSETEERR Pseudactenodes Kerr. 3. Fémurs antérieurs inermes . . . | . | Megactenodes Kerr. Fémurs antérieurs armés d’une forte dent sur la tranche interne (1). Actenodes Lac. (:) Act. Hiluri Cast, et Gory, du Brésil, fait exception; il a les fémurs antérieurs inermes, 234 Belionota Eschs. (). Très anciennement connu, ce genre, d’abord considéré comme appartenant à la faune Indo-Malaisienne, s'était peu à peu accru d’un certain nombre d’espèces qui doivent en être séparées. Il est très nettement caractérise par le troisième article des tarses pro- fondément échancré et terminé par deux longues épines, par la présence d’une lamelle membraneuse au troisième et au quatrième article des tarses, par le bord antérieur du métasternum profon- dément échancré, l’échancrure en angle tres aigu, par l’abdomen largement sillonné, les bords du sillon formant une saillie en carêne se prolongeant en pointes aiguës et enfin par l’absence de différences sexuelles extérieures appréciables. Quatre espèces sont actuellement connues en Afrique : 1. Extrémité de l’écusson arrondie; forme très robuste . . . . . . 2. Extrémité de l’écusson très aiguë. . . Lee 1498 DA Élytres nuancés de rouge cuivreux sur les re avec as horse marginale extérieure bleue; côtes des élytres fines, mais bien marquées. + + + SAUTER : lineatopennis Sol. D'un bronzé cuivreux Rares brillant sur Es Ronnie côtes des élytres à peine sensibles, la première, longeant la suture et le tiers antérieur de la seconde seuls bien marqués . . . . . Colossa nov. sp. 3. Pronotum d’un rouge feu sur les côtés à la base . 7 . . . prasina Thunb. Pronotum unicolore. . . . . . + + + + + canahiculuta Kab. 1. B. LINEATOPENNIS Sol., Ann. ste Ent. Fr., t. 2 (1833), p. 308. — Cast. et Gory, Monogr., À . 2 (1839), p. 3, pl Ale Je ne connais de cette grande et belle espèce qu’un seul indi- vidu, typique et provenant du Sénégal. Il fait partie de la coll. R. Oberthür. 2. B. colossa nov. sp. — Ollongo-ovata, elongata, magna, subcuprescenti ænea, pronoto nitido, abdominis seygmentis postice cyaneo marginalis ; capile valde et grosse punctato, fronte vix convexa, medio subcarinala; pronoto grosse punctato, utrinque longe basin impresso; elytris planatis, densissime et subtilissime punctatis; prosterno gibboso; abdomine large sulcato, sulca tomen- tosa et punctata,utrinque ad latera impresso, segmento ultimo lævi, subglabro, summo medio emarginato. — Long., 42; lat., 15 mm. Ovale oblong, allongé, d'un bronzé uniforme très légèrement cuivreux, le pronotum d’un bronzé clair, la marge postérieure des segments abdominaux étroitement nuancée de bleu d'acier. Tête grossièrement ponctuée, front médiocrement convexe, longi- tudinalement caréné au milieu, la carène peu accentuée etsurmontée d'une dépression oblongue. (*) Zoologischer Atlas, t. 1 (1829), p. 9 235 Pronotum grossièrement ponctué, la ponctuation espacée sur le disque, très serrée et anastomosée sur les côtés ; ilest très légèrement convexe sur le disque, une fois aussi large que haut à la base, de la largeur de la tête au sommet, la marge antérieure à peine échan- crée, les côtés antérieurs très obliques, les postérieurs formant un angle presque droit avec la base, qui est sinueuse avec un lobe médian très large, tronqué et peu avancé; les côtés sont profondé- ment impressionnés de part et d'autre à la base, l'impression semilunaire et séparée d’une seconde dépression antérieure par un espace situé sur le même plan que le disque. Écusson en triangle très allongé, son angle apical arrondi au sommet ; il est couvert d’une ponctuation spéciale formée de points oblongs placés obliquement et semblant converger vers le milieu qui est lisse et paraît former ainsi une carène longitudinale irrégulière divisant l’écusson dans son milieu. Élytres presque plans, infléchis sur les côtés, un peu plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au milieu, ensuite insensiblement atténués et arrondis au sommet, ils présentent une ponctuation tres fine et si dense que les intervalles entre les points semblent former un réseau très irrégulier et offrent une côte suturale bien marquée, une seconde côte, peu accentuée, parallèle à la première et des traces à peine sensibles des côtes qui se remarquent distinctement sur les élytres de l'espèce précédente. Prosternum gibbeux entre les hanches annees la gibbosite lisse et surmontée, au milieu de sa marge antérieure d’une très faible dépression. Abdomen très largement sillonné au milieu, le sillon formé sur chacun des quatre premiers segments par une dépression rectan- gulaire grossièrement ponctuée, très rugueuse et laissant émerger de chaque point une villosité d’un jaune terne; côtés des seg- ments abdominaux impressionnés au milieu de chacun d’eux, la dépression finement tomenteuse; dernier segment d’apparence lisse et presque glabre, échancré au sommet. Fémurs offrant des séries parallèles de petites rides irrégulières et transversales. Ukambani (Afrique orientale) ; Coll. R. Oberthür : un seul exemplaire, par Bates. Cette superbe espèce est plus robuste que la précédente, d’une coloration uniforme, les dépressions du pronotum sont plus accen- tuées et la largeur du sillon abdominal plus prononcée. 3. B. PRASINA Thunb., Vov. sp. Zns., t. 5 (1789), p. 90 pyrotis Illig., Wied. Arch., t. 1 (1790),fp. 119, pl. 1, f, 8 scutellaris Web,, Obs. Ent. (1801), p. 72. U 236 L’habitat de cette espèce, suffisamment connue pour qu’il soit superflu de la décrire à nouveau, est très étendu et j'en ai vu des exemplaires de Bagamoyo (Zanzibar), Maurice et La Réunion; on la trouve dans tout l'Hindoustan et elle est commune à Java. 4. B. cANALICULATA Fab., Mant., t. 1 (1787), p. 181 — Cham- pioni Murray, Trans. Linn. Soc., t. 23 (1862), p. 451. Cette espèce est commune dans toute l’Afrique équatoriale, de l’est à l’ouest ainsi qu'à Madagascar ; sa couleur, bien qu'uniforme sur la région supérieure, est très variable et passe du bronzé clair au noir brillant; sa taille varie aussi considérablement. J'en ai vu des exemplaires de Madagascar, Bagamoyo, Niam- Niam, Itimbiri et Luluabourg (Congo), Quango, Gabon et Guinée. Pseudactenodes Kerr. (!). Genre purement africain, intermédiaire entre le précédent et le g. Megactenodes qui suit. L'absence de sillon abdominal, l’échan- crure arrondie du bord antérieur du métasternum, le premier article des tarses médians et postérieurs aussi long que les suivants réunis et les différences sexuelles résidant en la forme de l'extrémité du dernier segment abdominal qui est légèrement échancrée chez le Get faiblement lobée chez la Q le distingnent du g. Belionota, dont il réunit, à peu de chose près, les autres caractères. On ne connaît actuellement de ce genre que les trois espèces qui suivent : 1. Élytres unicolores. . . . 2 Élytres bronzés avec la suture verte et une bande d’un rouge feu Jongoanticolle-Ciit se 45190 reete te RER INR UE Schmidti Qued. 2. Côtés du pronotum dorés ou d’un rouge feu; élytres d’un vert foncé avec les côtes élargies et noires; écusson très petit, en triangle équilatéral 2! 2 SH HO RQUI RON SONEMMENCENIEARS chrysotis Illig. Côtés du pronotum de même nuance que les élytres ; celles-ci d’un bronzé verdâtre; côtes élytrales amincies et concolores; écusson en triangle allongé. Sen à vitticollis Har. 1. Pseun. Scxmipri, Qued., Berl. Ent. Zeit., t. 35 (1890), p. 135 — Zris Kerr., C. R. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 137. Les bandes longitudinales pourprées des élytres, dont la suture est verte alors que les côtés sont d’un bronzé obscur, distinguent suff- samment cette espèce des deux suivantes. Afrique orientale : Tabora et Mandera. 2. Pseub. cHrysoris Illig., Wiedem. Arch., t. I (1800), p. 121 — longitarsis Thoms., Zyp. Bupr. (1878), p. 73. Guinée et Tabora. 2. (") Compt. rend. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 137. 237 3. PSEUD. viTTiCoLLIS Har., Ait. Miünch. Ent. Ver., t. 2 (1878), p. 105. Cette espèce ressemble beaucoup à chrysotis qui précède; comme chez celle-ci les élytres sont presque droits sur les côtés et très atténués en arrière, tandis que Schmidti les a plus arrondis sur les côtes et moins atténués au sommet, mais elle est d’un vert moins franc que chrysotis, légèrement bronzée et entièrement unicolore en dessus, sauf la partie médiane du pronotum qui est bleuâtre et très brillante; les côtes élytrales sont amincies, peu saillantes et paraissent être de la même nuance que le fond tandis qu’elles sont larges et noires chez la précédente espèce ; enfin le dessous est égale- ment d’un vert bronzé. Guinée, Congo. Megactenodes Kerr. (‘). Tête inégale, variable suivant l'espèce et le sexe; épistome échancré ou bisinué, souvent armé d’une petite dent médiane; vertex sillonné; cavités antennaires assez grandes, triangulaires ; antennes atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, le premier article en massue allongée et très légèrement arqué, le deuxième très court, globulaire, le troixième aussi long que le premier, cylindrique ou subtriangulaire, dans ce cas légèrement aplani, le quatrième le plus large de tous, triangulaire, les suivants semblables au quatrième, mais diminuant graduellement en lar- geur; pores antennaires concentrés dans une fossette allongée en forme de sillon et occupant la face inférieure des articles. Pronotum plus large que haut, de la largeur de la tête au sommet, arrondi ou sinué sur les côtés, bisinué à la base dont les côtés forment un vide anguleux avec ceux de la base des élytres, le lobe médian large, arrondi et peu avance. Écusson moyen, triangulaire et fortement acuminé en arrière. Élytres allongés, déprimés, cunéiformes, obliquement trouqués le long de l’écusson, avancés en un lobe arrondi dans le sinus du pronotum, arrondis à l’épaule avec un calus huméral saillant, la suture droite, les côtés atténués suivant une courbe régulière, l’extrémité arrondie, inerme ou dentée à la suture; ils sont, en général, très finement granuleux et ponctués et présentent, de part et d'autre, six côtes lisses plus ou moins accentuées, mais dont l'allure est presque constante : la première, suturale depuis le som- met jusque vers le quart antérieur où elle se sépare de la suture pour s’incurver le long de l'écusson, à une certaine distance de (*) Ann. Soc, Ent, Belge, t. 31 (1893), p. 111. 238 celui-ci; la deuxième, parallèle à la première; la troisième courte, sinueuse, partant du calus huméral pour finir vers le quart supé- rieur ; la quatrième partant de l’épaule, parallèle à la troisième et se confondant avec la deuxième vers le sommet; la cinquième partant du même point que la précédente pour longer le bord exté- rieur à peu de distance de celui-ci et la sixième formée par le bord lui-même. Ils présentent, en outre, à la base et de chaque côté, une dépression transversale et oblique située au dessus du calus huméral. Prosternum plan, lancéolé au sommet qui est inséré entre les branches du mésosternum sur les côtés, son extrémité venant s’insérer dans une échancrure arrondie du métasternum. Ce dernier plan, très finement sillonné longitudinalement. Abdomen variable suivant les espèces quant à la forme de la dépression médiane de chacun des quatre derniers segments; le premier de ceux-ci très large et longitudinalement sillonné au milieu, les trois suivants subégaux entre eux, le cinquième allongé légèrement courbe sur les côtés qui sont terminés en pointe aiguë, le sommet échancré chez le G\, lobé ou bisinué chez la ©. Fémurs antérieurs inermes; les articles des tarses subégaux entre eux, les épines de l’échancrure du troisième article très longues, dépassant toujours le quatrième; une lamelle membra- neuse au troisieme et au quatrième article. Ce genre sépare des Actenodes une série d’espèces à facies uniforme, rappelant celui des genres qui précèdent, à fémurs antérieurs inermes. Les différences sexuelles, outre la forme de l’extrémité du dernier segment abdominal, qui est constante pour les O9, sont très variables chez le G' et résident, suivant les espèces, dans la forme des tibias et des fémurs, dans celle des antennes ou dans l'allure de l’échancrure du dernier segment abdominal. Sept espèces sont actuellement connues : 1. Élytres très finement ponctués avec des côtes lisses. . . : RE Hivtrestchagenent PU, SRE S AUCUNE . reticulata Klug. 2: Extrémité de l’élytre;dentée à la suture . . . .,. 10 2 : Extrémité de l’élytre inerme à la suture RE nf EE 3: RrOnEeIlORnO re. SE RSNORR EN EE Front rugueux, non sillonné. . . . . , . . . punctata Silb. 4. Sillon frontal prolongé sur le vertex . . . . Westermanni Cast. et Gory. Sillon frontal non prolongé sur le vertex, interrompu à sa partie supé- rieure par un court sillon transvertal . . . . + . ebenina Qued. 5. Pronotum unicolore SBNO HE LEE Pronotum d’un rouge feu ou doré sur les côtés 0 . . . tenuecostata Qued. 6. Entièrement vert clair ou cuivreux brillant . . . . . chrysifrons Qued. Tête et antennes bleues æ, ou d’un cuivreux?brillant Q, antennes des go" très élargies et dentées des deux côtés. . . Zaticornis Cast. et Gory. l. Mec. ReTICULATA Klug, Mon. Berl. Ac. (1855), p. 646; 239 Peters Reis. (1862), p. 193, pl. 11, f. 13 — nervosa Klug, #on. Bert. Ac. (1855), p. 647; Peters Reis.(1862), p. 194, pl. 11, f. 14. Les élytres chagrinés distinguent cette espèce de toutes les autres du genre; elle est d’un bronzé obscur, très légèrement cuivreux en dessus et la dépression médiane de chacun des 2e, 3e et 4 segments abdominaux est très large et trapézoïdale. Tout au plus pourrait-elle être confondue avec Act. scabriuscula Qued., mais celle-ci a les fémurs antérieurs dentés intérieurement et le sillon abdominal n’existe que sur le premier segment. Elle a été trouvée au Zanguebar, à Mpwapwa et au Zambèse. 2. MEG. PUNCTATA Silb., Rev. Ent., t. 5 (1838), p. 108 — levior Quedenf., Berl. Ent. Zeit., t. 30 (1886), p. 19. La forme de cette espèce rappelle celle de Bel. canaliculata Fab., mais elle est plus robuste et plus élargie que celle-ci. Elle est le plus souvent d’un bronzé clair avec les élytres d’un bronzé obscur et verdàtre et les tarses verts. On la distingue des espèces qui suivent par sa forme allongée et attenuée à l’extrémité et par l’absence de sillon frontal; le front est plan et très finement granuleux et le sillon abdominal affecte une forme quadrangulaire sur chacun des segments, 2, 3 et 4. G' Tibias légèrement arqués; dernier segment abdominal unidente sur les côtés, largement échancré au milieu, le sommet de l’échancrure subanguleux. Q Dernier segment abdominal unidenté sur les côtés, bisinué et très faiblement échancré au sommet. Côte d’Or, Gabon, Congo, Quango, Cameron, Itimbiri. Silberman donne Madagascar pour patrie à cette espèce, mais avec doute. Les nombreux exemplaires que j’ai eu l’occasion d'examiner proviennent tous de la région occidentale de l'Afrique. Le point d'habitat le plus oriental est l’Itimbiri, où l’espèce est commune. 3. Mec. WESTERMANNI Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), Belion., p 5, pl. 1,f. 3 — femorata Guér., Rev. Zool. (1840), p. 107 — Bohemanni Fähr., Zns. Caffr., t. 1 (1851), p. 326 — ænea Thoms., 7yp. Bupr. (1878), p. 74 — Thomsoni Kerr., C. R. Soc. E'nt. Belge, t. 34 (1890), p. 136. D'un vert métallique plus ou moins elair, bronzé ou cuivreux ; le front finement granuleux, plan et longitudinalement sillonné de l’épistome au vertex, le sillon très mince. G: Dessous d’un cuivreux pourpré très brillant et mélangé de vert métallique; fémurs renflés, surtout les postérieurs qui sont 240 en outre arqués ; dernier segment abdominal très profondément et très largement échancré au sommet, le milieu de l’échancrure tronqué, les côtés fortement lobés et unidentés extérieurement; sillon abdominal s’élargissant graduellement de la base au sommet, peu élargi sur les trois premiers segments, large et très accusé sur le quatrième, le cinquième très large, tronqué au sommet et caréné sur les côtés. ©. Dessous cuivreux; fémurs normaux, dernier segment abdo- minal unidenté de part et d’autre sur les côtés, le milieu bilobé avec une faible échancrure médiane; sillon abdominal accentué sur le premier segment. Le femorata Guér. est un & à fémurs très développés de Westermanni tandis que Bohemanni Fähr. et aenea Thoms. sont des GG dont les fémurs le sont moins. Cette espèce est commune dans toute l’Afrique intertropicale; j'en ai vu de très nombreux exemplaires de Libéria, Guinée, Congo, Quango, Niam-Niam, Zanguebar et Natal. 4. Mec. EBENINA Qued., Perl. Ent. Zeit., t. 30 (1886), p. 17, pleionrs,9. Cette espèce est reconnaissable à son apparence lisse, à ses côtes élytrales peu prononcées, à sa forme élargie et écourtée; elle se distingue des autres espèces par le sillon frontal bien accusé chez le , légèrement élargi au milieu du front, aminei et prolongé sur le vertex jusque contre le bord antérieur du prono- tum tandis que chez la ©, il n’est pas prolongé sur le vertex et est coupé, vers le tiers supérieur, par un petit sillon transversal per- pendiculaire au premier. Le sillon abdominal est peu accusé, chacun des segments 2, 3 et 4 offrant dans son milieu une faible dépression à fond rugueux ; les segments abdominaux sont posté- rieurement bordés de bleu et l’extrémité du dernier segment est profondément échancrée en demi cercle chez le avec les côtés de l’échancrure aigus et dentiformes. Une seconde dent aiguë se remarque à côte de la dent formant la limite extérieure de l’échan- crure ; chez la ©, le dernier segment abdominal affecte, à l’extré- mite, la forme d’un W élargi dont l’échancrure médiane est peu prononcée. M. Quedenfeldt semble n’avoir fait sa description que sur des QQ. Outre les différences sexuelles qui précèdent, les GG sont toujours plus brillants en dessous que les QQ et la tête ainsi que les antennes sont d’un vert métallique clair, tandis que les bords de pronotum et les côtés antérieurs des élytres sont nuancés e vert. Peu commun : Guinée, Gabon, Quango et Région du Cap. 241 5. MEG. TENUECOSTATA Qued., Perl. nt. Zeit., t. 30 (1886), p. 20. Grande et très belle espèce de l’Ogowé, facilement reconnais- sable à son front plan, granuleux, surmonté d’un sillon simi- circulaire placé entre les yeux, à son pronotum d’un rouge feu ou cuivreux sur les côtés postérieurs, à ses côtes élytrales très fines et à son sillon abdominal large mais peu accusé; le dessous est d’un vert métallique très brillant. d Dernier segment abdominal unidenté de part et d'autre et profondément échancré au milieu, l’échancrure semi-cireulaire, les lobes latéraux tronqués. Q Dernier segment abdominal unidenté de part et d’autre, lobé au milieu, le lobe très faiblement échancre, l’échancrure arrondie. 6. MEG. CHRYSIFRONS Qued., Berl., Ent. Zeit., t. 30 (1886), Dolp pie f 8 et 8. Le facies de cette espèce la rapproche beaucoup du Weg. Wes- termanni Cast. et Gory, mais sa coloration est plus claire que celle-ci et d’un beau vert métallique ou cuivreux et le sillon abdominal est formé, sur les segments 2, 3 et 4, par un espace triangulaire grossièrement ponctué; la marge postérieure de chacun des segments est étroitement bordée de bleu. G. Front d’un vert clair, rugueusement ponctué et présentant trois sillons longitudinaux, très profonds, dont les deux externes sont dorés; tibias postérieurs sinués au milieu. Q. Front doré, sillonné entre les yeux, le sillon ayant, de chaque côté un espace lisse, tuberculiforme ; tibias postérieurs, presque lisses; extrémité du dernier segment abdominal avancée en un lobe arrondi très faiblement échancré au milieu. Quango, Stanley Falls, Itimbiri. Je n’ai vu de cette espèce que quatre exemplaires QQ. Les caractères du « sont reproduits d’après le Général Quedenfeldt. 7. Mec. LaTicornis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), Chrysob., p. 58, pl. 10, f. 80 — wnicolor Cast. et Gory, L. c., pre.cplilf..2. Les différences sexuelles sont très marquées chez cette espèce dont le caractère distinctif commun aux deux sexes est d’avoir sur chacun des segments abdominaux 2, 3 et 4 un espace granu- leux en triangle très-élargi et peu élevé dont la base repose sur la bordure postérieure des segments qui est d’un bleu d’acier, tandis que ce triangle est presqu’équilatéral chez l'espèce pre- cédente. G. Antennes ayant les articles 2? à 11 dentés intérieurement 242 et extérieurement, s’élargissent graduellement du premier au quatrième article et diminuant ensuite insensiblement jusqu’au dernier, le plus souvent d’un beau-bleu métallique, parfois avec les articles terminaux dorés ou d’un rouge feu très éclatant; front d’un bleu très brillant, sa partie supérieure offrant trois impressions très profondes affectant la forme d’un Q, sa partie inférieure très granuleuse, l’épistome avec deux courtes carênes longitudinales. Extrémité du dernier segment abdominal échan- crée, l’échancrure arrondie ; tibias postérieurs sinués. © Front cuivreux, très brillant, granuleux, surmonté de deux dépressions obliques parallèles aux yeux; extrémité du dernier segment abdominal lobée, le milieu du lobe médiocrement échan- cré; tibias postérieurs presque droits. Guinée, Gabon, Congo, Quango, Niam-Niam. Les GG paraissent moins abondants que les QQ. Actenodes Lac. (‘). Après avoir séparé du groupe des Acténodiles toutes les espèces qui précèdent, il reste une série de formes à fémurs antérieurs offrant une forte dent sur la tranche interne et présentant tous les caractères assignés par Lacordaire à son genre Actenodes. La partie antérieure du métasternum, sur laquelle vient se poser l’extrémité inférieure du prosternum, n’est plus si fortement échancrée que dans les genres qui précèdent, elle est même le plus souvent tronquée et l’écusson est toujours très petit, quoique triangulaire. La majeure partie des espèces de ce genre appartient à la faune Sud-Américaine. Celles de la région africaine sont les suivantes : 1. Pas de carène frontale. APS PR LE ARR TES 2 Une‘carène frontale, 2. . 4 EN NP 21H] ytres fortement chagrinés #1} 011). CAE NE SN ER EENERSSS 1 d Elytres impressionnés sur le disque . . . 8. Elytres allongés, arrondis à partir du tiers supérieur . . scabriuscula Qued. Elytres écourtés, élargis au tiers supérieur, ensuite brusquement AÉNUÉS Eee et ete moselle et culte ANCIEN 4. Pronotum unicolore Pronotum vert ou cuivreux avec une tache discale oblongue et les L2] ACÔtÉSVIOlACEST... MN, 2 ail a te sul -:vrsoraatiebtlin ar Sp. Je MECS NUNICOIOTER. CRE. PR PC RE acuminipennis Gory. Elytres bordés de pourpre obscur . . . . . . . . cireumdata Gory. 6::D'un bronzé;opsour.L MS hate NN ATH ITA reE Gory. D’an veértmélaliquertonne |...) 44 Len Cle RU gabonica Thoms. 1. ACT. SCABRIUSCULA Qued., Berl. Ent. Zeit., t. 30 (1886), pt8plst f110 () Genera, t. 4 (1857), p. 72. 243 Cette espèce ressemble beaucoup, au premier aspect, au eg. rebiculata Klug., mais elle est moins robuste que celle-ci. Le prosternum est étroit, allongé et saillant entre les hanches, les segments abdominaux sont bordés postérieurement de bleu et la dépression des segments 2, 35 et 4 est à peine sensible et remplacée par un espace granuleux. G Dernier segment abdominal largement et profondément échancré en demi cercle, les lobes latéraux arrondis et unidentés extérieurement. Q Dernier segment abdominal unidenté latéralement et lobé au milieu, le lobe faiblement échancre. Quango. 2. ACT. CURVIPES Gory, Monogr. Supp., t. 4 (1841), p. 179, pl. 30, f. 174. Avec cette espèce commence la série des Actenodes à élytres brusquement atténuées à partir du tiers supérieur. Celle-ci est large et très écourtée ; le front, grossièrement ponctué, présente entre les yeux un profond sillon transversal et sinueux surmonté d’une fossette, séparés l’un de l’autre par deux mammelons; le pronotum, granuleux et ponctué, présente à la base, une impression préscutellaire ovale et une autre, de chaque côté, dans l’angle inférieur; les élytres sont fortement chagrinés avec quelques côtes irrégulières ; ils sont arrondis à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur, ensuite brusquement atténués et séparément acuminés au sommet; les tibias antérieurs sont légèrement arqués et tout le corps est d’un bronzé clair, brillant et tres légerement verdatre avec les tibias et les tarses bleus. Le & a le dernier segment abdominal échancré au sommet avec l’échan- crure arrondie; la © a le dernier segment abdominal à peine sinue. Madagascar. 3. Act. ornaticollis nov. sp. — Ovata, apice valde acumi- nata, capite viridi-aeneo vel cupreo, thorace viridi-aurato, ulrin- que violaceo plagaque oblonga media et violacea ; elytris nigro- aeneis; sublus violacei-aenea, prosterno medioque corporis inter- dum viridibus, pedibus aeneis, tarsis cyaneis; capile punctlato, vertice medio vix longitudinaliter sulcato, fronte antice impressa; thorace sparsim punctato, antice truncato et attenuato, ad latera subsinuato, utrinque ad basin fossulato, postice sinualo, lobo medio basali producto et rotundato; scutello laevi, minulo et triangulari; elytris vix scabrosis, ad basin utrinque oblique impressis, apice separatim acuminalis, disco vage longitudinaliter 244 impresso; subtus dense el subtile punctata. — Long., 12-17; lat., 4,5-6,5 mm. Ovalaire, très attévuée à l’extrémité, tête d’un bronzé verdâtre parfois cuivreuse ; pronotum vert doré ou cuivreux avec une tache oblongue discale et les côtés violacés ; élytres d’un bronze obscur ; dessous d’un bronzé violacé avec le prosternum et parfois le milieu de la région métathoracique et abdominale d’un vert dore ; pattes bronzées, tarses bleus. Tête ponctuée; front déprimé entre les yeux, vertex sillonné. Pronotum plus large que haut, de la largeur de la tête au sommet, finement ponctué, la ponctuation régulière et espacée, les côtés obliques et légèrement sinués, la base fortement sinuée avec le lobe médian avancé, large et arrondi; il présente, de chaque côté, à la base, une très petite dépression. Élytres peu convexes, plus larges que le pronotum à la base, élargis et arrondis à l’épaule, presque droits jusqu’au tiers posté- rieur, ensuite brusquement atténués, séparément acuminés et dentés au sommet; ils sont tres finement chagrinés et présentent de part et d’autre une dépression oblique de chaque côté de la base et de.vagues impressions longitudinales dont la plus appa- rente est sinueuse et longe le bord extérieur à une certaine distance de celui-ci. Dessous très finement et très densément ponctué avec l’extré- mité du dernier segment abdominal rugueuse; prosternum large, lancéolé au sommet; mélasternum sillonné longitudinalement. Pattes finement ponctuées. G Extrémité du dernier segment abdominal échancrée, l’échan- crure arrondie. Q Extrémité du dernier segment abdominal bisinuée et faible- ment échancrée au milieu. Madagascar (coll. R. Oberthür). 4. ACT. ACUMINIPENNIS Gory, Monogr. supp., t. 4 (1841), p. 184, pl. 31, f. 181. Espèce voisine de la précédente, mais plus robuste que celle-ci et entièrement d’un bronzé clair. La fossette frontale est mieux accusée ; les côtés du pronotum sont plus sinueux, l’angle inférieur plus aigu, les côtés sont plus grossièrement ponctués et les fosset- tes basilaires sont plus accusées; enfin, la ponctuation élytrale et celle du dessous sont également plus accentuées que chez l’espèce qui précède. L’échancrure de l’extrémité du dernier segment abdominal du C' est sukangulaire. Madagascar. 245 9. ACT. CIRCUMDATA Gory, Monogr. supp., t. 4 (1841), p. 183, pol, f.:180: Cette espèce est un peu plus écourtée et plus élargie que celle qui précède. Elle se reconnaît à la bordure carminée de la marge extérieure des élytres dont les dépressions discales sont plutôt transversales que longitudinales ; le front est profondémentsillonné dans toute sa longueur et le sillon est coupé transversalement, vers le milieu, par un autre sillon perpendiculaire au premier. Madagascar. 6. Act. ÆNEA Gory, Wonogr. supp. t. 4 (1841), p. 185, pl. 31, f7182; La plus petite espèce africaine du genre; elle est d’un bronzé obscur avec quelques taches vertes ou cuivreuses sur le pronotum, le plus souvent au nombre de quatre, placées sur le disque, deux vers la marge supérieure et deux à la base ; la partie médiane du dessous est d’un vers doré. La carêne frontale est peu accusée et surmontée de deux mammelons oblongs séparés par un sillon et parallèles aux yeux et les dépressions des élytres offrent la même disposition que l’espèce précédente. Madagascar. 7. ACT. GABONICA Thoms., Arch. Ent., t. 2 (1858), p. 74. — La carène frontale bien accusée et semi circulaire, la coloration d’un vert uniforme, les petites rides transversales irrégulières du pronotum et des élytres, dont les dépressions discales sont à peine sensibles séparent cette espèce de toutes celles qui précèdent. Gabon. 2. CHRYSOBOTHRITES. Ce groupe est représenté en Afrique par les deux genres qui en font partie; il réunit les Chrysobothrines ayant trois ou quatre lamelles distinctes aux tarses antérieurs et trois aux tarses postérieurs et le troisième article des tarses non prolongé en épine aiguë, ses extrémités ne dépassant pas le quatrième. Fémurs antérieurs inermes. . . … + + + + + . Colobogaster Sol. Fémurs antérieurs armés d’une forte dent . + + . . . Chrysobothris Eschs. Colobogaster Solier(!). Ce genre se reconnaît à son facies tout particulier : le front est très fortement caréné entre les yeux à sa partie supérieure; le pronotum est médiocrement convexe et arrondi sur les côtés, sa (1) Ann. Soc. Ent. France, t. 2 (1833), p. 308, pl. 12, f. 28, 246 base est très fortement bisinuée et le lobe médian, très avancé dans les élytres est tronqué à son sommet; les élytres sont paral- lèles sur les côtés et arrondis à l’extrémite ; le prosternum, bombe à sa partie antérieure est très large et fortement bisinué au sommet. Il n’est réprésenté en Afrique que par une seule espèce: CoLoB. NIGRITA oliv., Z'ntom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 40, pl. 9, f. 96. — Fabr., Znt. Syst., supp. (1798), p. 134 — senegalensis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), Colobog. p. 13, pl. 8, f. 12 — carenifrons Gory, Monogr. supp.,t. 4(1841), p. 155, pl. 26, f. 51. D’un bronzé obscur, parfois à reflets verdätres ou cuivreux, surtout vers les côtés postérieurs des élytres, qui sont dentés en scie à partir du tiers supérieur jusqu’au sommet; celui-ci est arrondi. Le dernier segment abdominal est longitudinalement bicaréné. Sénégal. Chrysobothris Eschs.{'). Apres l'élimination des espèces qui précèdent, il reste une longue série de formes répandues sur toute la surface du globe, etayant toutes un caractère commun résidant en l’armature des fémurs antérieurs qui offrent une très forte dent située vers le milieu de la tranche inférieure, mais toujours plus près du tibia que de la hanche; le front est le plus souvent surmonté d’une carène, c'est-à-dire qu’il est situé sur un plan inférieur au vertex, les élytres sont dentés sur la moitié postérieure des côtés et Le dérnier segment abdominal est le plus souvent caréné longitudi- nalement au milieu. Les espèces d'Afrique actuellement connues sont les suivantes : 1. Forme allongée; élytres arrondis à l’extrémité, non brusquement atté- nués à partir du tiers supérieur ; lobe médian de la base du Hot tumtronqué . . 2. Forme écourtée; Dire ane atténués à à partir du tiers supé rieur; lobe médian de la base du pronotum arrondi. . . . 3. 2. Élytres ‘fortement chagrinés, à côtes longitudinales irrégulières ; dun bronzé obscur hé cuivreux en dessus; Je des Megacte- ROUES TR or Jatalis Har. Élytres finement Simnnan avec une ne ession irrég Miees vers le tiers supérieur près de la marge extérieure; fucies des ‘Colobogaster ec nov. Sp. 3. Ély tres présentant cinq côtes y compris la suture. . ,. . De 4, Élytres unis, sans côtes, mais plus ou moins impressionnés sur - le dis- que et le long de laimargeexterne, a net Net EE 14. (") Zoologischer Atlas, t. 1 (1829), p. 9. 4. Trois fossettes bien marquées sur chaque élytre. . . . . . . . , 5. Pas de fossettes sur les élytres; ceux-ci plus ou moins _impressionnés sur le disque et le long de la 1. OXLOPHO 2e en EN. : 2212 De 5. Côtes des élytres amincies. . : - 10: Côtes des élytres larges et très accusées ; dessous d'un vert métallique très brillant au milieu, les côtés d’un cuivreux éclatant . chrysostigma L. 6. Côtés du pronotum parallèles . . . Ne EN CNE CRETE 7: Côtés du pronotum légèrement dilatés en | avant. +. + + + . afims Fab. 7. Carène frontale à peine aceusée . . . . . . . Solieri Cast. et Gory. Carène frontale très prononcée, arquée dre 4 InfMaMovenn 8. Côtes élytrales fines, peu accusées . . MraNT. : D Côtes élytrales très accusées; deux carènes s frontales: Ctrnent - d’un bronzé clair; ; élytres UC ET CT DS ULCC HAT 9. D’un bronzé plus ou moins obscur . . RO Le ad ane, 7 OS D'un vert métallique éclatant, à reflets bleus + + Smaragdinea nov. sp. 10. Élytres très finement ponctués, fortement dentés sur les côtés postérieurs. 11, les côtés postérieurs. UC DO ET D --UetCer rit ar: 11. Carène frontale arquée . . DUC Gi PEN MERSSERE EE CORRE EE 0). Carène frontale droite et nn SA LT CET + à 8 MN OR CRE DE PRET PES EE 12. Dessous concolore, tibias cuivreux. . . . . . .auripes Cast. et Govy. Dessous vert brillant au milieu . . . . . . . . capensis nov.sp. 13. Épistome et antennes concolores . . . . . . . . salebrosa nov. sp. Épisome et antennes cuivreux . . . + + + pilifrons nov.sp. 14. Bronzé; pronotum parfois vert ou bleu avec les côtés et le disque CHUNÉTOUS ONU ENT. Ur ee . ENS: D'un vert doré brillant . . . . MAADINUR Son DE KA QUES pantochlora Guér. 15. Pronotum bleu ou vert; ses côtés d’un rives EU DEAN SOON (HS DD E Pronotum unicolore . . . Rennes 10: 16. Pronotum plus large à la base qu ’au sommet, ses Sectes sinueux et obliques . . ; . AUS IT ORPI DOUNIA Pronotum plus lues au 1, sommet qu’à à (1e base; ses côtés obliques, légèrement arqués . . . CD) TA GES te 17. Partie antérieure des côtés du OA om llante ent dehors Me AR Te Partie antérieure des côtés du pronotum non saillante en dehors; élytres à peine plus larges que le pronotum +. . Me . guttata Oliv. 18. Pronotum bleu avec une bande CAPE Dante Dee vers : la base ; très écourté . . . . . . cyanicollis Cast. et Gory. Pronotum vert avec les côtés et une Bo basilaire médiane allongée CRDONPDE RER, 0e ue à we. 1e DOWAS nôv Sp. 19. Vertex concolore. +. . NE Re MU 20; Vertex rouge feu ; côtés du Dronotuin: droits . . . . rugifrons nov. sp. 20. Côtés du pronotum ATOS OU SIN EL ne à A ch ee ir tuele Côtés du pronotum arqués . . . 0. rotundicolis nov. Sp. 21. Pronotum plus large ou au moins aussi large en avant qu’en Arrière Me, -2 00e Pronotum plus large à à la base qu’au sommet, ses côtés sinueux . . . . 23. 22. Côtés du pronotum arqués ou sinueux. . . . +. . HN Côtés du pronotum parallèles . . . . . . . . reradata Wallengr. PRAGUE HSDTONODHIN SIAHOHE ME Me +, ed jet ef à MOULE Côtés du pronotum arqués + . + Le re CS MEME EE 24. Pronotum bi-impressionné sur le disque. AD. : fovoicollis nov. Sp. Disque du pronotum noir ; base des élytres RES TNMMICincta nov. Sp: 25. D'un bronzé plus ou moins obscur en dessus . «+ . + OP Cr AT MD UNNIDICLIONCE CN; JESUS NSP à 1 ee Le indigacea nov. Sp. AB DEONZE ObSCUR MEN NORTON. UNCHrTA NOV \SDe D'un bronzé clair . : RC Drm luES 27. Brillant en dessous; pattes métalliques et concolores. : GNT EX. de eE Dessous, pattes et tarses LAIT MEN RE ST LR PDICIDES NOV SD, Élytres chagrinés et transversalement ridés, très finement dentés sur ANNALES DE LA SOC. ENTOM» DE BELGIQUES T» XXXVII, 21 248 28. Pronotum ponctué sur les côtés, carène frontale anguleusement avancée AU UNE 0 M ASIE PE Ce Dr . nigrita nov. Sp. Pronotum ridé sur les côtés ; carène frontale sinueuse . . . dorsata Fabr. 1. Carys. FATALIS Har., Mitih. Miünch. Ent. Ver., t. II (1878), p. 105 ; Col. Hefte, pt. 14 (1879), p. 99. Oblong ovale, allongé, d’un bronzé sombre en dessus, cuivreux en dessous; carène frontale arquée et très prononcée surmontée d’une dépression cuivreuse et finement granuleuse au milieu de laqueile se remarque un bourrelet lisse bifurqué en avant et caréné au milieu ; pronotum transversal, à peine sinué en avant, arrondi sur les côtés, fortement bisinue à la base avec le lobe médian avancé et tronqué; il est très rugueux et sa rugosité consiste en petites rides onduleuses, vagues sur le disque et très accusées sur les côtés ; élytres allongés, granuleux, avec des côtes longitudinales peu prononcées, irrégulières et parfois interrom- pues ; ils sont dentelés tout le long du bord extérieur, à partir du milieu jusqu’à l'extrémité, qui est arrondie. Dessous for- tement granuleux; prosternum large, plan, profondément sil- lonné le long du bord antérieur, fortement bisinué à son som- met; dernier segment abdominal longitudinalement caréné au milieu. & extrémité du dernier segment abdominal profondément échancrée, l’échancrure anguleuse, les côtés fortement unidentés de part et d'autre. Q extrémité du dernier segment abdominai subtronquée ou très faiblement lobée, les côtés fortement uni- dentés de part et d'autre. Les dents terminales plus écartées chez la © que chez le G. Marungu — côte occidentale du Tanganyka — (cap. Storms); Mamboia, Zanguebar. Cette espèce rappelle, pour le facies, le Megacten. reticulata Klug. et l’Acéen. scabriuscula Qued. dont elle se distingue notam- ment par ses fémurs antérieurs dentés. 2. Chrys. parallela nov. sp. — Oblonga, elongala, supra nigra, Subtus æneo-viridis; capile punctato; fronte carinata, carina leviter bisinuata, vertice longitudinaliter sulcato, postice arcuatim canaliculalo; pronoto antice angustiori, summo vix sinuato, ad basin valde bisinuato, lobo medio basali truncato et producto, lateribus anticis obliquis et posticis rectis ; elytris puncta- lis et sublile rugosis, ad latera antica rectis, postica subrotundatis el gradatim allenuatis, utrinque post medium serratis apice utrin- que unidentatis, ad basin utrinque bifossulatis et post medium unifossulatlis. Sublus niditor, Drosterno lato, subconvezo, antice 249 transversim sulcato, postice valde bisinuato; abdominis segmento ultimo longitudinaliter carinato. — Long., 16; lat., 6 mm. Oblong, allongé, noir en dessus; d’un vert bronzé en dessous: tête ponctuée, front caréné, la carène légèrement bisinuée et très faiblement lobée au milieu, le lobe aigu, surmontée d’un sillon transversal arque ; vertex longitudinalement sillonné, ce sillon allant rejoindre le sillon pré-carénal. Pronotum plus large à la base qu’au sommet, très légèrement convexe, à peine sinué en avant, tres fortement bisinué à la base avec le lobe médian avancé et tronqué, les côtés antérieurs obliques en avant et droits en arrière; il présente des séries transversales de petites rides onduleuses plus prononcées sur les côtés que sur le disque. Élytres ponctués et très finement rugueux, plus larges que le prono- tum à la base, droits sur les côtés, atténués suivant une courbe régulière à partir du tiers supérieur et dentés en scie à partir du milieu jusqu’à l’extrémité dont la dent suturale est plus prononcée que les autres; ils présentent de part et d’autre deux fossettes basilaires dont la première est située au milieu du lobe qui s’avance dans l’échancrure du pronotum et dont la seconde est située à l’épaule et une impression arrondie, à fond finement granuleux et légèrement cuivreux située vers le milieu du tiers supérieur et plus près du bord extérieur que de la suture ; ils offrent en outre des côtes longitudinales tres peu accusées. Dessous ponctué, plus brillant que le dessus; proster- num large, peu convexe, sillonné transversalement en avant le long du bord antérieur, fortement bisinué au sommet; premier segment abdominal longitudinalement canaliculé au milieu, les segments 2, 3 et 4 impressionnés de part et d’autre sur les côtés, le dernier segment caréné longitudinalement au milieu; fémurs renflés et transversalement rides, les antérieurs armés d’une forte dent. Je n’ai vu de cette espèce que deux exemplaires Q du Gabon (coll. L. Fairmaire et R. Oberthür). Elle ressemble au Co/ob. nigritaOliv., dont elle rappelle le fucies, mais ses fémurs dentés ne permettent pas de la laisser dans ce genre. En résumé, les deux espèces qui précèdent me paraissent être des CArysobothris aberrants. 3. CHR. CHRYSOSTIGMA Linné, Syst. Vat., Ed. X, t. 1 (1758), p. 409. Europe centrale et méridionale, Sibérie, Algérie. 4. CHR. AFFINIS Fab., Znt. syst., t. 4, app. (1794), p. 450 — chrysostigma Herbst , Fuss!. Arch., t. 5 (1784), p. 117, pl. 28, 250 f. 6B. — congener Paÿyk., Faun. suec., t. 2 (1789), p.222 — assimulans Sturm., Cat. (1843), p. 61. Europe, Algérie. 5. Car. Sourert Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 10, pl. 2, f. 14 — consentanea Dej., Cat., 3 éd. (1838), p. 90 = péri Kling., Stelt. Ent. Zeit. (1845), p. 347. Europe méridionale, Algérie. Les trois espèces qui précèdent sont suffisamment connues pour qu’il soit inutile de les décrire; elles ne sont citées ici que pour mémoire, parce qu’elles ont été trouvées dans le nord de l'Afrique. En réalité, elles appartiennent à la grande faune paléarctique, dans laquelle est comprise la région méditerranéenne et je doute que leur habitat s’étende au delà de l'Atlas. 6. Chr. infima nov. sp. — Obscure aenea, nitida, vertice fulgido, tarsis subcyaneis, elytris utrinque trifoveatis, foveis suboirescentibus ; capite antice punclato, fronte griseotomentosa et rugata, carina frontali arcuatla et bisinuata, epistomo quadrisi- nuato; thorace subquadrato, transverso, transversim rugato, antice leviter sinuato, lobo medio antice subproducto, ad latera utrinque antica el postica rotundato, medio sinuato; basi valde bisinuata ; elytris minute et conferlim punclatis, utrinque costatis, ad basin, in medium et post medium foveatis, foveis sublilissime viridi-granulosis, ad lalera postica serratis. Subtus punctata et granulosa; femoribus subsquammaulatis ; seymento ultimo rotun- datim arcuato, medio carinato. — Long., 8; lat., 3 mm. D’un bronzé obscur et brillant avec le vertex d’un rouge feu, les tarses bleus et trois fossettes à fond finement granuleux et verdâtre sur chacune des élytres. Tête ponctuée sur le vertex et sillonnée de petites rides sur le front qui est couvert d’une villosité grisâtre et dont le fond est légèrement nuance de vert; carène frontale bisinuée et échancrée au milieu, épistome formée de quatre lobes arrondis et égaux entre eux. Pronotum transversal, subquadrangulaire, garni de rides trans- versales ; la marge antérieure très faiblement bisinuée avec le lobe médian peu avancé, les côtés tronqués antérieurement et postérieurement, lépbrement sinués au milieu; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi. Écusson petit, triangulaire et granuleux. Élytres finement et régulièrement ponctués, plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l'épaule avec le calus huméral saillant et allongé, les côtés droits jusqu’au delà de la moitié où ils 251 s’atténuent pour s’arrondir à l’extrémité, les bords postérieurs fortement dentés en scie à partir du milieu jusqu'au sommet; ils présentent de part et d'autre cinq côtes élevées y compris la suture et sont ornés de trois fossettes : la première au milieu et contre la base, dans le lobe; la deuxième, discale, vers le tiers antérieur et à égale distance du bord extérieur et de la suture; la troisième, vers le tiers supérieur, plus près du bord extérieur que de la suture. Dessous granuleux et ponctue; fémurs offrant une sculpture par- ticulière formée de rides irrégulières imitant des écailles ; der- nier segment abdominal longitudinalement caréné au milieu et échancré à l’extrémité, l’échancrure arrondie. Delagoa Bay, un seul exemplaire G'; ma collection. Cette jolie petite espèce rappelle les trois précédentes du groupe européen. Elle se distingue notamment de celles-ei par la disposi- tion toute spéciale de l'épistome qui se termine en quatre lobes arrondis. 7. CHR. AByssiNica Fairm., Ann. Soc. Knt. Fr., t. 60 (1891), p. 243. Espèce bien caractérisée par sa forme allongée et oblongue, par ses côtes élytrales sinueuses et bien marquées et par l'absence de fossettes sur les élytres. Sa nuance varie du bronzé noir au bronzé clair et légèrement cuivreux. La seule espèce dont elle se rapproche est le Chr. æraria Harold. D’Abyssinie. 8. Chr. smaragdinea nov. sp. — Oblongo ovata, splendide cœruleo viridis, nitida, tibiis tarsisque violaceis ; capite punctato, vertice longitudinaliter sulcato, carina frontali sinuata ; thorace punctato, transverso, subquadrato, ad latera utrinqgue arcwalo; elytris punctatis,utrinque costulatis et ad basin biimpressis. Sublus nilida, sterno tibiisque squammulatis, abdomine punctalo, ad latera utrinque albido fossulato, seymento abdominis vllimo carinato, apice rotundatim emarginato. — Long. 10,5., lat. 4mm. Oblong-ovale, d’un superbe vert à reflets bleus avec les tibias et les tarses violacés. Tête ponctuée, carène frontale bisinuée, sur- montée d’un sillon transversal arqué; vertex longitudinalement sillonné ; articles dentés des antennes cuivreux. Pronotum trans- versal, ponctué, très faiblement sinué en avant, fortement bisinué en arrière, le lobe median offrant une fosette préscutellaire arrondie; les côtés à peine arqués. Élytres très finement granuleux et ponctués, un peu plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, légèrement sinuës, et graduellement élargis jusqu'au tiers supérieur où ils offrent leur 252 plus grande largeur, atténués ensuite suivant une courbe régu- lière ; ils présentent chacun deux impressions à la base et offrent de part et d'autre cinq côtes élevées, y compris la suture, et plus accusées vers celle-ci que sur les côtés extérieurs. Dessous ponc- tué sur l’abdomen et squammeux surlesternum ; fémurs paraissant garnis d’écailles, segments abdominaux impressionnés de part et d'autre, le fond de l’impression garni d’une efflorescence d’un blanc jaunâtre ; dernier segment caréné longitudinalement au milieu et échancré à l’extrémité ; l’échancrure arrondie. Cap de Bonne-Espérance : un seul exempl. G, de la collection R. Oberthür, par Mnizsech. Cette espèce, par sa coloration et ses côtes élytrales ne peut être confondue avec aucune autre du groupe africain; tout au plus pourrait-on la prendre pour la Chr. pantochlora Guér., mais les caractères de cette dernière espèce sont très différents. 9. Car. ÆRARIA Har., Mon. Ac. Perl. (1878), p. 217. Cette espèce est voisine, mais très distincte, de Cr. abyssinica Fairm. Plus large et moins allongée que cette dernière, elle offre en outre un pronotum moins écourté et des côtes élytrales moins marquées ; enfin la dentelure latérale des côtés postérieurs des élytres est très fine et très serrée, tandis qu'elle est large et es pacée chez l’abyssinica. La coloration est d’un bronzé clair et doré. De Zanzibar. 10. Car. AURIPES Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 9, Die a les Prenant pour terme de comparaison le chr. dorsata Fab., géné- ralement connu et existant dans toutes les collections, on remarque que l’awripes est moins robuste que cette espèce ; la carène fron- tale est bisinuée et échancrée au milieu, les rides concentriques du front ont leur centre commum plus près de la carène que de l’épistome; le pronotum est presqu’aussi large en avant qu’en arrière, ses côtés sont légèrement infléchis en avant et en arrière et droits au milieu; les élytres offrent des côtes peu accusées mais sensibles à l'œil nu; la couleur brillante des tibias, qui sont cuivreux, tranche sur la nuance foncière du dessous. Sénégal. 11. Chr. capensis nov. sp. — S'uparallela, aeneo cuprea, nitida; sublus aeno cuprea, medio corporis viridi-aureo, tibts cupreis, larsis violascentibus; capite punctato, fronte transversim strialo, carina frontali subsinuata, epistomo viæ sinuato, vertice viæ sulcato; thorace subquadrato, antice ad latera subdilatato, poslice angulatim attenuato, dorso punctato et transversim rugato, 253 margine antica bisinuata, lobo medio antico amplo et product, basi valde bisinuata; elytris densissime et subtilissime punctatis, utrinque ad basin bi-impressis, longe marginem externam rugatis et serratis, dorso utrinque costato. Subtus punctato; femoribus transversim rugatis ; abdominis seygmento ultimo carinato. — Long., 7,5; lat., 3 mm. . Espèce voisine de Cr. auripes Cast. et Gory, dont elle se distingue par la coloration du dessous, qui est verte au milieu ; les tibias sont cuivreux et les tarses violacés. La carène frontale est à peine sinuée, les rides du front au lieu d’être circulaires, sont parallèles, transversaux et ondulés au milieu; le pronotum est plus large en haut qu’à la base, le lobe médian du sommet est très avancé et les côtés sont coupés obliquement vers la base à partir du milieu. La ponctuation élytrale est moins forte et la dentelure des côtés tout en remontant plus haut jusqu’à hauteur de l’épaule est plus petite et moins espacée que chez quripes. Du Cap de Bonne Espérance; un seul exempl. G, coll. R. Ober- thür, par Mnizsech. 12. Chr. salebrosa nov. sp. — Aenea, sublus nitidior, elytris ad latera subpurpurascentibus, tlarsis cyaneis; capite antice transversim rugato el utrinque super antennas fossulato, carina frontali subarcuata; fronte super carinam arcuatim sulcata ; thorace subquadrato, transversim et wndulatim rugato, margine antica sinwatla, lobo medio antico producto, lateribus utrinque sinuatis, basi valde bisinuata, lobo medio amplo et producto; scutello triangulari; elytris punctatis, ad latera et ad basin utrinque valde rugatis, basi utrinque bifoveata, dorso costato. Subtus punclata, femoribus undulatim rugatis; abdominis seg- mento uliimo arcuatim utrinque rugato, medio carinato. — Long., 9; lat., 3, 5 mm. Voisine de l’espèce précédente quant au facies, mais plus robuste et plus rugueuse; elle s’en distingue notamment par la coloration uniforme du dessous, par la disposition toute spéciale des rides frontales et par les fossettes pré-antennaires. Elle est, en dessus, d’un bronzé obscur tournant au pourpre sur les côtés des élytres et les tarses sont bleus; le dessous est plus brillant que le dessus et d’un bronzé rougeûtre. Niam-Niam; un seul exemplaire du Musée de Berlin, par Schlüter. 13. Chr. pilifrons nov. sp. — Supra nigra, nitida, clypeo et antennis cupreis, sublus nitida, virescenti-nigra ; capite punctato, albido pubescenti, carina frontali laevt et acuta ; fronte circulatim rugalo, thorace subquadrato, antice angustiori, postice valde 254 sinuato, ad latera sinuato, dorso aequaliter et subtiliter punctato. aique transversim levissime rugato ; elytris ad latera grosse el confertim, in dorsum minute punctatis, basi utrinque bi-impressa, disco transversim, lateribus posticis longitudinaliter utrinque vage depressis. Sublus punciata, abdominis segmentis utrinque ad latera vage depressis et albido tomentosis, segmento ullimo cari- nato, summo tridentato et bilunato. Long. 13,5 mm., lat. 5,5 mm. D'un facies rappelant celui de Chr. dorsata Fab., cette espèce s’en écarte par les côtes bien accentuées des élytres, par la nuance du clypeus et des antennes et par l’armature de l’extrémité du dernier segment abdominal dont la carène médiane s’avance de facon à séparerl’échancrure en deux; le segment est ainsi bi-échan- cré et tridenté. La tête est finement ponctuée et les rides concen- triques du front ont leur centre commun plus près de l’épistome que de la carène frontale qui est lisse, tranchante et droite. Le pronotum, un peu moins large au sommet qu'à la base, est sembla- ble, pour l’allure des côtés (qui constitue le meilleur guide pour la séparation des espèces africaines) à dorsata, tandis que l’écusson est en triangle allongé, curviligne et très aigu au sommet. La ponctuation des élytres est plus grossière que chez l’espèce qui précède tandis que les vagues dépressions qui se remarquent sur le disque et le long des côtés postérieurs sont les mêmes. Gabon : un seul exemplaire de la Coll. R. Oberthür. 14. CHR. PANTOCHLORA Guérin, Voy. Lefebv. (1847), p. 276, 1 Dr ra La seule espèce africaine avec laquelle elle pourrait être confon- due est Chr. smaragdinea Kerr. qui précède. Comme celle-ci elle est d’un splendide vert métallique, aussi brillant en dessus qu’en dessous, mais le pronotum est large, transversal et ses côtés sont très arrondis ; les élytres sont à peine plus larges que le pronotum à la base et n’ont pas de côtes; ils sont plus grossièrement ponctués, plus rugueux que chez smaragdinea et la dentelure des côtés est à peine sensible à l’œil nu. Je rapporte à cette espèce un exemplaire de l’Abyssinie, de la collection R. Oberthür. 15. CHR. EMPYREA Gerst., Arch. für Nat., t. 37 (1871), p. 53; von der Deken’s Reis., t. 3, pt. 2, p. 143, pl. 8, f. 2. Espèce voisine de cyanicollis Cast. et Gory qui suit (n° 17) et plus voisine encore de 4owas Kerr. (n° 18). Le front est d’un vert métallique clair et brillant, le vertex rouge-feu ; le pronotum est beaucoup plus large au sommet qu’à la base, droit sur les côtés antérieurs jusqu'au milieu, ensuite obliquement atténué ; il est d’un vert bleuâtre très brillant avec les côtés d’un rouge EL 255 feu. Les eélytres sont d’un vert foncé ou d’un bronzé verdâtre tandis que le dessous est verdâtre au milieu avec les côtés nuancés de pourpre violacé. Mozambique. 16. CHR. GUTTATA Oliv., Z'ntom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 69, pl. 6, f. 58 — picticollis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 4, pl. 1, f. 4 — 2ridicolor Thoms., 7Zyp. Bupr., 1878, p. 79. Ressemble à l’empyrea qui précède, mais plus robuste et moins écourtée que cette espèce, avec les côtés du pronotum sinués. Ce dernier est plus large en arrière qu’en avant. La coloration est très variable ; le rouge des côtés du pronotum envahit souvent la base de celui-ci, dont le disque passe du vert doré clair au vert obscur et les élytres sont cuivreux, verts, bleus ou violets avec tous les tons intermédiaires. Le dessous, toujours vert métallique au milieu, est aussi très variable sur les côtes mais le plus souvent d’un cuivreux éclatant. Du Sénégal. 17. CHR. cyAnicoLLIsS Cast. et Gory, Wonogr., t. 2 (1537), p. 5, pit, 155. Facilement reconnaissable à son front bleu clair, au vertex d’un pourpre violacé, au pronotum d’un beau bleu clair avec une très faible ligne médiane violacée, aux élytres bronzés, au dessous d’un beau vert clair au milieu, et a sa forme générale écourtée. Madagascar. 18. Chr. howas nov. sp. — Oblongo-ovata, capite antice viridi-metallico, postice purpureo; thorace viridi metallico, ad latera purpureo, dorso longe basin interdum purpureo; elytris aeneis; sublus viridi metallica, pedibus cupreo-aeneis; carina frontali producta et lobata, capite punctato, fronte rotundatim rugato; lhorace punctato, antice sinuato, lobo medio producto et rotundalo, ad latera sinuato, angulis anticis acutis el productis, basi valde bisinuata, lobo medio basali rotundato ; elytris subti- lissime punclatis, subconvexis, dorso vage transversim foveato. Subtus punctata; femoribus transversim rugalis; abdominis segmento ullimo carinato et apice angulatim lunato. — Long., 7-10; lat., 3-5 mm. Très voisine de cyanicollis qui précède, elle s’en distingue notamment, outre le système de coloration toujours constant dans les deux espèces, par le pronotum plus allongé et moins sinué sur les côtés ; l’angle antérieur, très aigu et très avancé chez l'espèce précédente, est ici moins accentué. Madagascar ; coll. R. Oberthür. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 22 256 19. Chrys. rugifrons nov. sp. — Oblongo-ovata, apice alte- nuala, capile thoraceque cuprei-viridibus, verlice purpureo; elytris viridibus, subbrunneis ; sublus nilida, viridi metallica ; capile anlice longitudinaliter rugalo, poslice grosse punclato; carina frontali producla, leviter arcua'a; thorace subquadrato, antice ampliori, margine antica bisinuala, lobo medio antico pro- ducto, ad latera vix arcualo, basi valde sinuata, lobo medio rotun- dato, dorso subtilissime granulato et densissime punclato; scutello minuto, triangulari ; elytris minute et dense punclatis, utrinque ad basin foveatis, dorso leviter transversim impresso, ad latera post medium serralis. Subtus punctala, subrugata; femoribus transversim rugatis. — Long., 11; lat:55'mm: Cette espèce se rapproche, pour le facies, de Chr. dorsata Fab., mais elle en diffère par la forme du pronotum qui est plus large en avant qu’en arrière, par l'allure des rides frontales qui ne sont pas concentriques, et par la coloration. La tête et le pronotum sont d’un vert cuivreux, le vertex d’un pourpré violacé obscur, les élytres d’un vert brillant légèrement brunâtre et le dessous ainsi que les pattes sont d’un vert métallique brillant. Bagamoyo ; un seul exemplaire de la coll. R. Oberthür. 20. Chrys. rotundicollis nov. sp. — Oblonga, supra virescenti-cyanea, subtus nilida, nigro-niridis ; capile postice grosse punctato, antice depresso, punctato el irrequlariler rugato, post epistomum, inter cavitates antennarum, (Tansversim 1MpTeSS0 ; carina frontali subsinuala ; thorace transverso, utrinque ad latera leviter transversim et wndulalim rugalo, dorso punctato, antice sinuato, lobo medio antico producto, lateribus valde rotundatis, ad basin valde bisinuato, lobo medio basali lalo, produclo et rotundato; elytris leviler granulatis et sublile punclatis, utrinque ad basin bifoveatis, dorso leviler lransversim impresso, ad latera utrinque post medium serratis. Sublus irreqularuer rugata. — Long., 10; lat., 4,5 mm. Le pronotum relativement court et ayant les côtés très arrondis, la fossette transversale qui se remarque au dessus de l’épistome entre les cavités antennaires, la nuance d’un bleu verdàtre sombre en dessus et d’un noir verdâtre brillant en dessous distinguent cette espèce de toutes celles qui précèdent. Mozambique; un seul exemplaire de la coll. R. Oberthür, par J. Thomson. 21.CHRYS.REGRADATA Wallengr., Zntom. Tidskr., 1881, p. 16. C’est avec doute que je maintiens cette espèce, dont je n’ai pas vu le type, et que je soupconne fort n’être qu’une des nombreuses formes de Chr. dorsatæ Fab.; si je l’ai maintenue, c’est que, | PT 257 d’après l’auteur, elle semble avoir les côtés du pronotum parallèles, Au surplus, voici le texte de Wallengreen : Aenea, nitida; capile rugoso-punctato, fronte retusa, lonqitu- dinaliter sat profunde canaliculata, margine clypei sinuato 5 prothorace transverso, elytris angustiore, basi apiceque bisinuato, lateribus parallelis, marginatis, conferlim transverse strigos0, dorso æquali; elytris obscure æneis, confertim rude punctatis, basiunifoveolatis, kumeris oblongo elevatis, margine laterali postice serrulato; corpore infra magis æneo, ventre immaculato ; Temoribus anticis valde incrassalis, subtus dente validissimo armatus. — Long., 8-9 mill. Transvaal. Le type de cette espèce se trouve au Musée du Lycée de Malmoë (Suède), où il est conservé avec un soin si jaloux, que jamais personne n’a pu l'avoir en communication. 22. Chrys. foveicollis nov. sp. — Oblonga, supra subvires- centi nigra, sublus nigra abdominis segmentis postice sub cupreo- cinctis; capile postice grosse punclalo, antice reticulato, vix circulatim rugato, carina frontali subsinuala ; thorace subqua- drato, transverso, dorso modice, ad latera grosse et confertim punctato, dorsoque utrinque anqulatim fossulato, antice sinuato, lobo medio antico producto, ad lalera subsinuato, anqulis anticis modice productis, basi valde sinuala, lobo medio basali amplo et rotundaio; elytris in dorsum modice, ad latera grosse el confertim punclatis, post medium ulrinque serralis, basi bifoveata, dorso transversim el suboblique depresso. Sublus grosse et confertim punc- tata; femoribus undulalim rugalis. — Long. 11,5 ; lat. 4,5 mm. Voisine, quant à l’ensemble du jucies, de dorsata Fab., mais avec les côtés du pronotum parallèles et légèrement sinueux au milieu, le pronotum grossièrement ponctué sur les côtés, le disque finement ponctué et présentant au milieu et au dessus de l’écusson deux dépressions ou fossettes anguleuses. Le dessous est d’un cuivreux sombre, quoique brillant. La Réunion ; un seul exempl. du Musée de Dresde. 23. Chr. cincta nov. sp. — Olonga, supra nigra, nitida, suboirescens, capile thoraceque ad latera cuprescentei viridibus, elytris ad basin et ad latera antica virescenlibus; subtus viridi- metallica nitidissima, abdominis seymentis quatuor ultimis obscu- rioribus ; capite antice valde depresso et circulatim rugato, postice grosse punctato, carina frontali arcualim et subangulatim pro- ducta, post carinam verlice arcualim sulcato; thorace transverso, subquadrato, dorso punctato, ad lalera transversim rugato, antice subrecto, postice valde bisinuato, lobo medio basali rotundato et 258 producto, lateribus anticis subrotundatis, medirs sinmalts, posticis oblique attenualis ; elytris punctalis, ad basin utrinque biimpressis, dorso transversim vage 1mpresso, lateribus posticrs serais. Sublus punctata; femoribus transversim rugalis ; abdominis seg- mento ultimo longitudinaliter carinato, ulrinque longiludinaliter rugato, apice tridentato et arcuato, dente media minuta. — Long., 12; lat., 4,5 mm. Espèce voisine de dorsala Fab., mais distincte de celle-ci par la forme du pronotum qui est aussi large en avant qu’en arrière, sinué sur les côtés, et par la coloration d’un noir brillant légère- ment verdâtre avec la tête et les côtés du pronotum d’un vert doré cuivreux et brillant, la base et les côtés antérieurs du pronotum nuancés de vert et le dessous d’un vert métallique très brillant avec les quatre derniers segments abdominaux sombres. Du Gabon; deux exemplaires de la Coll. R. Oberthür. 24. Chrys. indigacea nov. sp. — Curla, suboblonga, nilida, cyaneo nigra; sublus nigra; capite antice bicirculatim rugato, postice punctato, carina frontali subrecta ; fronte post carinam arcuatim sulcata, lhorace subquadrato, antice bisinuato, lobo medio producto el rotundato, postice angushiori, ad latera arcuato et transversim rugalo, dorso tenuissime punclato; elytris subtile punclatis, ad basin utrinque bifoveatis, dorso vage impresso, ad latera transversim vage rugalis, post medium serratis. Sublus punctata; femoribus transversim rugatis; segmento abdominis ultimo apice lunato et bidentalo, medio carinato. — Long. 8; lat., 9,9 mm, La forme générale de cette espèce est plus trappue que celle de dorsata Fabr.; elle est aussi moins robuste que celle-ci, et d’un bleu sombre en dessus. Le pronotum est transversal, bisinué en avant avec le lobe médian arrondi et avancé, plus large en avant qu’en arrrière et ses côtés sont franchement arqués. Mozambique et Bagamoyo (coll. Oberthür); Zanguebar (Musée de Berlin). 25. Chrys. curta nov. sp. — Cwrla, suboblonga, nitida, supra viridi aenea, capite viridi aurato antice in frontis depressionem el poslice cupreo aenea; sublus aenea; capite antice circulatim rugato, postlice grosse punctato, longe oculos subsquammoso, carina frontali arcuata, medio producta ; fronte supra carinam arcuatim, vertice longitudinaliter sulcala; thorace transverso, subquadrato, postice leviter angustiori, ad latera utrinque rugalo, dorso punc- lalo, antice bisinuato, lobo medio antico producto, ad latera utrinque arcuato, basi valde sinuata, lobo medio basali rotundatim Produclo; elylris densissime punctatis el granulatis, utrinque ad 259 latera rugatis et ad basin biimpressis, dorso medio vage impresso, lateribus poslicis serralis. Subtus punctata; femoribus transtersim rugatlis ; abdominis seymento ultimo apice emarginato, medio carinato. — Long. 10; lat. 4 mm. Voisine de la précédente, mais un peu plus robuste et plus élargie que celle-ci et d’un bronzé verdâtre en dessus avec le vertex et la dépression frontale le plus souvent d’un bronzé obscur tandis que l’épistome et la région avoisinant les yeux sont parfois d’un vert brillant; dessous bronzé. Du Zanguebar : Musée de Dresde; coll. Oberthür et Kerremans. 26. Cr. cuPRINA Klug.; Symb. Phys. (1829), I. 392, pl. 3, f. 13 — æneifrons Fairm., Mission Revoil, Col. (1882), p. 53. Je réunis au cuprina de Klug., le chr. æneifrons Fairm., considérant le premier comme le « de la seconde. Ambukhol, Somalis. 27. Chrys. picipes nov. sp. — Zlongata, oblongo-ovata, supra nigra, subtus nigro picea antennis, abdominis seygmentis pedibus- que brunnets, capite punctato, fronte circulatim rugata, vertice longiludinaliter sulcato;thorace subquadrato, antice leviter anqus- tiori et sinuato, ad latera leviter sinuato et dense transversim rugato, basi valde sinuata, lobo medio basali producto et rotun- dalo, dorso punctato; elytris punctatis, utrinque ad latera rugatis et post medium serratis, basi biimpressa. Subtus punctata; abdo- minis segmentis quatuor primis leviler sulcatis, ullimo carinalo; femoribus transversim rugatis. — Long., 9,5-12; lat., 3,5-4,5 mm. Cette espèce est plus allongée et plus élancée que celles qui précèdent et que Ckr. dorsata dont elle offre plusieurs caractères, notamment la forme du pronotum qui est légèrement atténué en avant avec les côtés sinueux, mais sa coloration toute spéciale, tres rare chez les Chrysobothrines, est d’un brun de pcix en dessous avec les antennes, les pattes et l’abdomen d’un brun clair. Boma et Léopoldville (Congo); -Karéma (côte orientale du Tanganika); ma collection. 28. Chrys. nigrita nov. sp. — Oblongo-ovala, supra nigra, capile nitido, viridi ; sublus viridis, abdomnis segmentis obscurio- ribus ; capite antice depresso et circulatim rugato, carina frontali subrotundata, antice medio producta, postice arcuatim sulcata, vertice longitudinaliter sulcato; thorace transverso, sublævi, dorso vix punctalo, ad latera utrinque confertim punclato, antice leviter sinuato, lobo medio antico vix producto, ad latera vix sinualo , basi valde bisinuata , lobo medio basali producto et rotundatlo; elytris sublævibus, densissime et leviter punctalis, ad basin utrinque bifoveatis, dorso vix transversim impresso longe 260 marginem extlernam wlrinque vage impressis, ad latera postice serratis. Subtus punctata, femoribus transversim rugalis. — Long., 12,5; lat., 5 mm. Espèce très voisine de dorsala qui suit et dont elle se distingue par le pronotum relativement court, non transversalement ridé sur les côtés, mais seulement ponctué, la ponctuation plus gros- sière et plus dense que sur le disque où elleest très peu prononcée, quoique régulière; les côtés du pronotum sont presque droits, à peine sinués et très légèrement obliques Un seul exemplaire de l’Ogowé; ma collection. 29. CHRYS. DORSATA Fab., Mantiss. Ins., t. 1 (1787), p. 179 — serrata Fab., Ent. Syst., t. 2 (1794), p. 200 — spinipes Thunb., Nov. Act. Upsal., t. 9 (1827), p. 42 — chalcophana Klug, Symb. Phys. (1829), p. 38, pl. 3, f. 12 — Doschismani Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1837), p. 5, pl. 1, f. 6 — Sparmanni Cast. et Gory, L. c., p. 6, pl. 2, f. 8 — caffra Cast. et Gory, {. c.…. p. 8, pl. 2, f. 10— spinimana et cuprina Dej., Cat., 2° éd. (1838), p. 90 — Deyrollei Thoms., Arch. Ent., t. 2 (1858), p. 73 — spuria Mars., Abeille, t. 2 (1865), p. 411 = roseiventris Thoms , Typ. Bupr., 1878, p. 79 — impressifrons Fairm. ©. À. Soc. Ent, Belg., t. 28 (1884), p. 145 — Zaeviuscula Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., t. 60 (1891), p. 243 — dentata Klug mss. — Boccandei La Ferté mss. Les formes décrites sous les noms qui précèdent ne me semblent pas pouvoir être séparées de Chrys. dorsata Fab., et paraissent n’être que des variations de taille, de couleur et peut- être de localité. Les nombreux exemplaires que j’ai pu examiner montrent tous la même stucture, et la forme du pronotum, légèrement attenué en avant et sinué sur les côtés, est invariable- ment la même; quant à la nuance du front, elle pourrait n'être qu’une simple diftérence sexuelle, tous les GG qu’il ma été donné d'examiner ayant le front plus brillant que celui des Q9, et le plus souvent d’un vert métallique. C’est ainsi que le Crys. chalcophana Klug, n’est, suivant moi qu’un dorsata Fab. un peu plus robuste que le type, et d’un bronzé cuivreux clair, et que les CArys. Sparmanni, caffra et spinimana offrent, sur les élytres des traces de côtes à peine sensibles. Cette espèce est commune dans toute l'Afrique, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, sauf dans la région Méditerranéenne et à Madagascar, d’où je n’en ai pas vu un seul exemplaire. Elle existe aussi aux Îles Maurice et La Réunion. 261 DESCRIPTIONS OF SOME NEW SPECIES or DONACINÆ an CRIOCERINÆ CONTAINED IN THE BRUSSELS MUSEUM AND THAT OF MY OWN, by Martin Jacoby. Donacia frontalis n. sp. — Varrom and parallel, æneous, above glabrous, the head with two tubercles; thorax not longer than broad, closely punctured, nonstrigose; elytra closely punc- late-striate, the interstices transversely strigose throughout, the apex truncale. Length 3 1/2 lines. Of very narrowly-elongate, almost subcylindrical shape, the head rather produced, the eyes large, the intermediate space raised into two distinct tubercles which are divided by a longitu- dinal groove, the entire surface of the head very closely punce- tured, the clypeus and labrum closely pubescent, the antennæ extending scarcely, to the middle of the elytra in the female black, the basal joint obscure cupreous, the third joint but slightly longer than the second, the fourth one half longer than the preceding, the fifth joint nearly double the length ofthe fourth; thorax subquadrate, scarcely longer than broad, the sides dis- tinctly swollen from the apex to the middle where à distinct constriction is visible, the anterior angles without any tubercles, the surface slightly convex, closely and finely punctured without any transverse strigæ, the middle of the disc with an indistinct short longitudinal groove; scutellum large, pubescent; elytra with a slight sutural depression below the base, regularly and distinctly punctate-striate, the interstices finely transversely strigose; underside densely clothed with silvery pubescence, legs obscure cupreous, the posterior femora unarmed and extending to the first three abdominal segments. Hab.: China, Woosong (from Chapuis’ collection, in that of the Brussels Museum and my own). The narrow and parallel shape of this species, the tubercles between the eyes and the sculpture of the thorax, are its principal characteristic, the three specimens before me seem to be all females. Donacia recticollis n. sp. — Æuscous and closely pubescent, the antennxæ and legs fulvous, thorax obscure æneous very jinely 262 : strigose, elytra dark fulvous, strongly punclale-striate, the interstices smooth, slightly convez. Length 4 lines. Head greenish æneous, the base with a narrow transverse fulvous band, very finely punctured and strigose, clothed with very short pubescence only visible under a strong lens, the space between the eyes with a longitudinal narrow groove, labrum and mandibles fulvous, antennæ about half the length of the body, fulvous, the apex of each joint stained with fuscous, the basal joint entirely of that colour, the third joint more than twice the length of the second, the fourth the longest, the terminal joints much shorter ; thorax subquadrate, slightly broader than long, its sides perfectly straight. the anterior angles very slightly tuber- culate, the disc with a depression at each side and a rather deep fovea near the base, greenish-æneous, the margins more fulvous, the surface impunctate, very finely strigose at the sides and more strongly so near the base; scutellum pubescent; elytra strongly flattened, slightly depressed below thebase near the suture; falvous, the punctures strong and regular, the interstices entirely smooth, raised near the sides and at the apex, the latter truncate; legs slender, fulvous, the femora with a more or less distinct elongate æneous mark at their upper surface and armed with an acute tooth below near the apex; underside densely covered with whitish pubescence. Hab.: India, Berhampur.. In the collection ofthe Calcutta Museum and that of my own. Although evidently closely allied to 2. Delesserti Lac., the present species differs in the elongate third joint of the antennæ, the straight sides of the thorax and the entirely smooth elytral interstices also in their fulvous colour. Lema africana n. sp. — Æulvous, the disc of the thorax, the breast and part of the abdomen black, thorax subquadrate, nearly impunctate; elytra strongly punctate-striate, the interstices with a few fine punctures, fulvous, a transverse band below lhe middle, black. Var. : Thorax fulvous with tro black spots, underside fulvous, the sides of the breast with a black spot. Length 3 1/2-4 lines. Head deeply constricted behind the eyes, the vertex with two strongly raised tubercles, eyes not very deeply notched, antennæ not extending to the middle of the elytra, fulvous, the first four joints shining, the rest opaque, terminal joint fuscous, the third and fourth equal; thorax subquadrate, moderately deeply 263 constricted at the sides, the dise with a double row of very minute punctures, the basal sulcus rather deep, the entire disc black, the sides fulvous ; scutellum truncate at its apex; elytra with a slight depression below the base, the latter rather swollen, the punctures strong anteriorly, finer below the middle, the ninth row entire, the interstices flat throughout, impressed here and there with a few minute pnnctures, a transverse band below the middle, not extending to the sides, black; the breast and abdomen, the last two segments excepted, and the claws black. Hab. : Africa, Sierra-Leone (Collection Jacoby). I kow of no similarly coloured species described, which will find its place probably near Z. wslulala Lac. In the variety the black dise of the thorax is replaced by two small spots and the elytral band is much wider than in the type, but structural diffe- rences I cannot find ; it is probable that the species is subject to a good deal of variation in regard to colour. Lema atrofasciata n. sp. — #ulvous, the head anteriorly, the antennæ (the basal joint excepled), the apex of the four posterior femora, the tarsi and the breast, black, thorax impunctate, elytra strongly punctate-striate, fulvous, each with a broad longitudinal band not extending to the base or the apex. Leugth 2 lines. Head sparingly pubescent, fulvous, the vertex finely punctured, the eyes large, broadly but not deeply notched, lower portion of the face, black, terminal joint of the palpi, acute, autennæ slender, nearly extending to the middle of the elytra, the third and fourth joints equal, each longer than the second joint, the basal joint fulvous, the others black or obscure fulvous, stained more or less with black, the terminal joints but slightly thickened; thorax not longer than broad, the basal sulcus very deep, the surface impunctate; scutellum black. its apex sinuate; elytra with a very slight depression below the base, strongly punctate-striate, the interstices costate at the sides and at the apex, impunctate, each elytron with a broad black band, pointed and abbreviated at the apex and extending laterally from the second to the seventh row of punctures; the breast and the sides of the first abdominal segment as well as the posterior half of the four posterior femora and the tarsi, more or less, black, sparingly clothed with yellow pubescence. Hab. : Africa, Cameroos. Easily known by the black band of the elytra. Several specimens are contained in my collection. 264 Lema transvalensis n. sp — Proad and robust, pale flavous, the antennæ (the first joint excepted), the knees and the larsi, black: thorax subquadrate, punctured medially and anteriorly, elytra strongly punctate-striate, the interslices with a single rom of fine but distinct punctures. Length 4 1/2 lines. ï Of broadly subquadrate shape and of very pale flavous colour, the head constricted behind the eyes, the space in front of the latter finely rugose, antennæ with the basal joint flavous, the second small and globular, black, the third and fourth equal, short, shining, the three following joints pubescent (the others broken off), thorax subquadrate, deeply constricted at the middle, the dise with several rows of very fine punctures at the middle and some others near the anterior angles; scutellim truncate at its apex; elytra much broader than the thorax, the basal portion slightly raised, strongly impressed with large somewhat elongate punce- tures, which diminish gradually in size towards the apex, the interstices with a single row of fine punctures, the ninth row entire, the shoulders smooth and impunctate; underside and legs flavous, the knees, tarsi and clawjoints black, mesosternum finely rugose throughout; the apex of the tibiæ at the inner side black and clothed with yellow pubescence. Hab.: Africa, Transvaal [my collection). The single specimen, contained in my collection is no doubt closely allied to Z. crassipes Lac, Z. jolofa, and several others from Madagascar, but it differs from all in the non-rugose elytral interstices which are distinctly panctured and in the colour of the knees and tibiæ; the thorax has also three or four rows of fine punctures, instead of two as is generally the case. Z. pallida CI. has an impunctate thorax and Z. rufo-adumbrata CI. has diffe- rently coloured legs and antennæ. = Lema turgida n. sp. — Pale fulvous, the last six joints of the antennæ and the tarsi, black, thorax subquadrate, nearly impunc- late, elytra convex, strongly punctale-striate, the ninth striæ entire. Var. Legs nearly entirely black. Length 3 5/:-4 lines. Head deeply constricted behind the eyes, thelatter deeply notched, clypeus rather swollen, impunctate, palpistrongly robust, antennæ extending à little beyond the base of the elytra, the lower four joints and the base of the fifth fulvous, the other joints black, gradually and strongly widened, the terminal joints scarcely longer than broad; thorax subquadrate, but moderately constricted at the 265 sides, the basal sulcus indistinct, the surface rather flattened, with a few very minute punctures at the middle ofthe dise and a small fovea at the middle of the basal sulcus; scutellum not longer than broad; elytra subcylindrical, the basal portion moderately raised, deeply punctate-striate, the interstices impunctate, flat, exceptnear theapex, where they areslightly convex,thelateral margin strongly raised and accompanied by a deep row of punctures, underside and legs fulvous, a spot at the sides of the breast, the extreme apex of the tibiæ and the tarsi, black. Hab. : Africa, Gaboon (my collection). L. turgida differs principally from any of its African allies by the nearly impunctate and subquadrate thorax and the colour of the underside and legs in connection with the short robust antennæ which gives the species the appearance of a Crioceris, especially that of C. sanguinea Clark; it is however a true Zema, the variety does not differ except in the colour of the legs. Lema lateralis n. sp. — Dark metallic blue, antennæ black, the upper part of the head, the thorax and the abdomen, fulvous ; thorax impunctate ; elytra metullic blue, strongly punctale-striate, the sides with a fulvous band, the ninlh rom of punclures entire. Length 2 1/2 lines. Head not constricted behind, impunctate, the vertex fulvous, the lower portion and the space surrounding the eyes, bluish-black, eyes deeply notched, antennæ not extending to half the length of the elytra, gradually widened towards the terminal joints, black, the third and fourth joints equal; thorax not longer than broad, ful- vous, the sides but moderately constricted at the middle, the basal sulcus deep and placed nearly at the middle, the surface impunc- tate; scutellum piceous; elytra without basal depression, the punc- tures deep, gradually diminishing in size posteriorly, the interstices slighly convex at the apex,the surface metallie blue, the sides with a fulvous band, commencing at the shoulder, strongly widened at the middle and abbreviated before the apex ; the breast and legs dark bluish-black, the abdomen fulvous. Hab. : India (my collection). L. lateralis seems closely allied in coloration to Z. praeclara Clark, likewise from India, but differs in the colour of the antennæ and that of the underside and legs. I am indebted to M. Duvivier for this beautiful species. Lema glabricollis n. sp. — Æufous; thorax slightlly longer than broad, impunctate; elytra mith a short basal depression, deeply punclate-striate, violaceous-blue, the exlreme apex fulvous ninth rom of punciures entire. Length 2 3/1 lines. 266 Head impunctate, not constricted behind the eyes, the space between the eyes raised, not divided by a groove, eyes not very deeply notched, clypeus and labrum piceous, antennæ fulvous, exten- ding to half the length of the elytra, the third and fourth joints equal, the ternimal joints not thickened ; thorax slightly longer than broad, the anterior portion rather strongly transversely wide- ned, the sides not very deeply constricted, the upper margin of the constriction in shape of an acute edge, when viewed sideways, the basal sulcus deep and placed at some distance from the base, the surface entirely impunctate, rufous; scutellum fulvous, its apex emarginate; elytra with a short but distinct depression below the base, deeply and strongly punctate-striate, theinterstices convex at the apex, slightly rugose anteriorly, the surface, violaceous-blue, the extreme apex fulvous ; underside aud legs rufous, clothed with golden-yellow pubescence. Hab, : Cambodga, also Malacca (Coll. Brussels Museum and Jacoby). The fulvous colour of the antennæ, that of the legs, the impunc- tate thorax distinguishes this species from Z. striato-punctata Lac. and the colour of the elytra, from other species from this region; four specimens formerly in the collection of Chapuis, are before me. Lema multimaculata n. sp. — ulvous, the antennæ(the four basal joints excepted), the apez of the femora, that of the tibia and the tarsi, black; thorax subquadrate, nearly impunctate; elytra strongly punclate-striate, the interstices finely punctured, the scutellum, a spot on the shoulder, a second one before and a third below the middle, black, abdomen spotted with black. Length 3 lines. Head not constricted hehind the eyes, impunctate, the latter deeply notched, the clypeus impunctate, antennæ short, exten- ding only to the base of the elytra, black, the lower four joints more or less fulvous, shining, the rest opaque, pubescent, third and fourth joints short, equal; thorax subquadrate, with a few scarcely perceptible punctures at the dise, the basal suleus not very deeply impressed; elytra without basal depression, closely and deeply punctate-striate, the interstices with a single row of punctures, a spot surrounding the scutellum, the latter itself, a small spot on the shoulder, another near the suture before the middle and a larger one near the apex, black, the interstices flat, the ninth row of punctures entire, the sides of the breast and a large spot at the sides of the first two abdominal segments, black, the latter as well as the entire underside impubescent 267 and shining, nearly impunctate, the apex of the femora (the anterior four to a greater extend), the tibiæ more or less and the tarsi, entirely black. ab. : Hongkong. A single specimen, formerly in the Chapuis collection and named Z. sculata is contained in the Brussels Museum, the spe- cies is not difficult to recognize on account of the sculpture and pattern of the elytra. Lema Severini n. sp. — ÆBlack, above fulvous; thorax broader than long with a lateral anterior sulcus, finely punclured ; elytra very deeply and closely punctate-striale, the ninth rom entire, the interstices convez at the apez. Length 2 lines. Head not constricted behind the eyes, the lateral grooves nearly absent, clypeus and labrum black, antennæ not extending to half the length of the elytra, black, the basal joint fulvous, the third and fourth joints equal; thorax short, the anterior portion trans- verse, broader than the length of the thorax, the angles rather distinct, the sides with a transverse sulcus anteriorly, the basal suleus very distinct, the surface with some fine punctures at the middle of the disc; scutellum truncate at the apex, elytra slightly and gradually depressed below the base, fulvous, very closely and strongly punctate-striate, the interstices somewhat convex at the base and at the apex, impunctate; underside black, sparingly pubescent, the base of the anterior tibiæ and the apex of the abdomen more or less fulvous. Bab. : Australia, Clarence River (in the collection of the Brussels Museum, and that of my own, formerly in the Chapuis collection). This species resembles Z. hæmatomelas in coloration but may be known by the lateral anterior sulcus of the thorax (resem- bling in that respect Z. coromandeliana), the principal diffe- rence however, separating Z. Severini from most of its allies, may be found in the almost entire absence of the supra-orbital grooves of the head. Lema Semperi n. sp. — Æufous, antennæ flavous; thorax subcylindrical, impunctate, elytra metallic blue, finely punctate- striale, the apex fulvous. Var. : Tibiæ black at lheir outer margin. Length 2 1/2 lines. Head impunctate, deeply constricted behind the eyes, the latter very prominent, the intermediate space without a groove, scarcely raised, the entire surface fulvous, antennæ extending slightly 268 beyond the base of the elytra, flavous, the lower four joints shining, the others opaque, pubescent; thorax slightly longer than broad, not much widened anteriorly, the sides rounded at the. angles, the lateral constriction deep, the basal sulcus rather deep, the surface entirely impunctate; scutellum fulvous, its apex rounded; elytra with a small but distinct depression below the base, bright metallic blue, the apex fulvous, the punctures widely placed, strong within the depression, fine posteriorly and nearlÿ obsolete at the sides and apex, the ninth row entire; the inter- stices flat and smooth, underside and legs fulvous, sparingly clothed with yellow pubescence ; posterior femora not extending beyond the first two abdominal segments. Hab. : Isabela, Philippine Islands (Semper). In the collection of the Brussels Museum and that of my own. Of similar coloration than Z. glabricollis, but the elytral punctua- tion very fine and the fulvous colour of the apex of greater extend. Lema Staudingeri n. sp. — Pale fulvous, the antennæ stained with fuscous, the apical half of the elytra dark violaceous; thorax impunctale, elytra with deep basal depression, strongly punctate-striate anteriorly, abdomen obscure piceous. Length 2 1/2 lines. Head impunctate, fulvous, eyes nearly entire, carina distinct, short, labrum black, antennæ slender and long, fulvous, the lower joints stained with fuscous at the apex, the eighth, ninth and tenth joints entirely of that colour, the terminal joint obscure fulvous, third and fourth joints equal; thorax scarcely longer than broad, the anterior portion strongly swollen, widened anteriorly, the basal suleus deep, the surface entirely impunctate : elytra with the basal portion strongly raised, transversely depressed below the elevation, the punctures deep within the depression, more finely anteriorly and posteriorly, the apical half dark violaceous ; posterior femora with a short triangular tooth. Hab. : New Guinea. This species, of which I received a single specimen from Dr Staudinger without particular locality, is very closely allied to L. connectens Baly, also to Z. papuana and ZL. Boisduvali, it differs however from either in the entirely fulvous legs (instead of having the posterior femora black) from Z. connectens, it further differs in the black labrum and in the margin of the dark portion ofthe elytra, which is convex anteriorly instead of concave, the latter being the case in all the specimens of Z. connectens, the type of which I have examined in the British Museum. Crioceris philippinensis n. sp. — Alavous, shining, the 269 antennæ (lle first joint excepled) and the tibiæ and tarsi, black; thorax subquadrate, nearly impunctate; elytra with some distinct punctures at the base only, the disc impunctate. Length 5 lines. Head constricted behind the eyes, the vertex with a short longi- tudinal groove, eyes deeply notched, the space surrounding them, slighly rugose, clypeus swollen, nearly impunctate with a few yellow hairs, palpi slender, antennæ not extending much beyond the base of the elytra, black, the first joint fulvous, the three fol- lowing ones short, shining, the other joints pubescent, nearly equal and moderately flattened, longer than broad ; thorax scarcely longer than oroad, subcylindrical, the sides not very deeply constricted, the basal sulcus rather feeble, placed close to the basal margin, the surface convex, with a few fine punctures, placed longitudinally at the disc ; scutellum edged with fuscous; elytra with a very obsolete depression below the base, flavous and shining like the rest of the upper surface, with rows of small piceous spots, but without punc- tures except near the basal portion, where four short rows of deep punctures are placed, which only extend as far as the depression, the lateral margin is accompanied by a deeply impressed groove ; the breast and the femora, Like the head and thorax, are of a more fulvous colour and darker than the other parts, tibiæ and tarsi black. Hab. : Philippine Islands (Collection Brussels Museum and my own). The four specimens, formerly contained in the Chapuis col- lection and named by this author ©. nucea Lac. var. certainly seem to me to be distinct from that species. Lacordaire describes the antennæ and legs as fulvous, which is not the case here and the elytra have no trace of any punctuation except near the base; since all the specimens before me do not differ from each other in any way, I think I am justified as considering the species distinct from C. nucea. Crioceris obscuro-plagiata n. sp. — Zack, lhorax flavous, strongly punctured. elytra flavous, strongly but remotely punc- tured anteriorly, the punclures very fine at the disc, each elytron with an obscure longitudinal band from the middle to the apex, femora fulvous at the base. Hab. : 4 lines. Head black, the neck fulvous, constricted, the anterior portion sparingly pubescent, antennæ very short, only extending to the base of the elytra, black, the lower two or three joints shining, the rest opaque, pubescent, broader than long; thorax not longer 270 than broad, the sides very moderately constricted, the surface irregularly, remotely and strongly punctured, the basal sulcus only indicated; seutellum black ; elytra feebly depressed below the base, strongly and remotely punctate-striate, the punctures strong at the base and near the lateral margin, the others much finer, the interstices flat, an obscure fuscous band occupies the greater portion of the dise, from before the middle to the apex, not extending to either margin; the underside nearly black, sparingly clothed with grey pubescence, the abdomen more piceous ; femora fulvous, the knees, tibiæ and tarsi, black. Hab. : Queensland (Collection Brussels Museum). Distinct in its system of coloration from any of its congeners from the Australian region. Crioceris papuana n. sp. — Proad, robust, fulvous, the antennæ (the basal joints exceptled) black, thorax subcylindrical, impunclate, elytra black, shining, the base strongly raised, entirely impunctate, a few punctures below the base excepted. Length 3 1/2 lines. Head elongate, deeply constricted behind the eyes, the latter deeply notched, clypeus produced, rather swollen, antennæ short, not extending beyond the base of the thorax, the lower four joints obscure fulvous, shining, the rest black, the third and fourth joints equal, the terminal joints slightly longer than broad ; thorax but little longer than broad, subcylindrical deeply constricted at the middle, the surface impunctate; scutellum pubescent, narrowly elongate ; elytra with the basal portion strongly raised, depressed below it, the depression with a few punctures, rest of the surface entirely impunctate, the sides below the shoulders with another elongate depression; underside and legs fulvous, clothed with yel- low pubescence ; mesosternum elongate, not narrowed in front. ab. : New Guinea. At first sight, this species, of which I possess a single specimen, seems identical with C. obliterata Baly, but although closely allied to that species, a number of differences seem to prove it to be another insect; in C. papuana the clypeus is produced and convex, the antennæ are much shorter (not longer than half the length of the body as in ©. obliterala), the elytra are entirely devoid of punctures (the few at the base excepted), the lateral margin is flat without any impressed groove, the legs are entirely fulvous and the mesosternum is of different shape. Crioceris Severini n. sp. — Piceous below, above fulvous, tarsi pale fulvous, thorax elongate, impunctate, elytra with the basal portion highly raised, irreqularly and deeply foveolate- 271 punclate, with a transverse piceous spot below the middle at the sides. Length 4 lines. Broad and robust, the head elongate, deeply constricted behind the eyes, the latter large, deeply notched, the surrounding grooves deep, clypeus swollen, finely punctured, antennæ scarcely exten- ding to the base of the thorax, fulvous, the three penultimate joints rather darker, the first four joints shining, short (the basal joint excepted), the following transversely widened, opaque; thorax longer than broad, subcylindrical, rather strongly constricted below the middle, the surface entirely impunctate; elytra much broader than the thorax, the basal portion below the scutellum acutely raiced into a blunt point, the region round the elevation and that near the apex and sides impressed with single deep punctures (almost absent in one specimen), the rest of the disc entirely impuncetate, with a subtriangular transverse piceous spot below the middle, not quite extending to the suture; underside dark fulvous, the sides of the breast and a spot at the sides of the abdominal segments black, sparingly clothed with short yellow pubescence, legs very robust, all the femora strongly and rather suddenly swollen, the tarsi pale fulvous. ab. : Sumatra (in the Brussels Museum and my own collection). This interesting species is the third or fourth in which the elytra show a hump-like elevation at the base, it is very closely allied to C. camelus Duviv. (placed in Lema in Donckier’s list of 1885), but differs from that species in the very short antennæ, in the colour of the elytra and the absence of the rows of punctures (even when examined under a strong lens) visible in ©. camelus according to the author’s description, the colour of the legs also differs in the two species; the short antennæ and the absence of any fine punctuation of the thorax and elytra also separates this species from C. dromedarius Baly. I have great pleasure in dedicating this species to my friend M. G. Severin, through whose kindness I am enabled to describe the species. NOTEs. Lema laticollis Jac. — This species, described by myself in the Transact. Ent. Soc. London, 1888, is I believe identical with Crioceris nigropunctala Lac. The specimen being glued to a card, prevented me unfortunately to examine the claws carefully. Lema robusta Jac. (Ann. Mus. Gen., 1892). — This name must be changed to Z. crioceroides on account of Z. robusta Lacord. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 23 RTR DESCRIPTIONS OF SOME NEW SPECIES or PAYTOPHAGOUS COLEOPTÉRA FRoM BoLivia by Martin Jacoby. A small collection of Phytophaga from Santos Marcos in Bolivia has been lately acquired by the Belgian Museum and has been submitted to me for examination; all the specimens were collected at an elevation of 2000 meter ; the greater portion of them repre- sent well known forms also found in Ecuador and other places of South America, a certain number seem to be undescribed or new, of these as far as I was enabled to do, I give here the descriptions. Megalopus nigrovittatus n. sp. Fulvous ; thorax piceous, the margins and two small spots near the base, flavous, elytra strongly punctured, flavous, a narrow transverse band at the base and another below the middle, black, posterior femora 1ith a strong tooth. Length 4 lines. Of narrow and nearly parallel shape, the head closely punctured between the eyes, fulvous at the vertex, with a small flavous spot between the antennae, clypeus with a narrow transverse black spot, the punctured space between the eyes nearly black (antennae broken off); thorax not longer than broad, slightly narrowed in front, the disc piceous, the base fulvous, the anterior and lateral margins flavous as well as two small spots at the sides near the base, the surface with a few small punctures; scutellum piceous, finely punctured; elytra longitudinally depressed near the suture and at the sides, rather strongly and closely punctured, flavous, with a narrow transverse band at the base which envelopes the shoulders and extends downwards for some distance along the lateral margin, another band is placed below the middle across the elytra; below fulvous, the sides of the breast and of the abdomen, flavous; legs fulvous, the posterior femora very robust, armed with a strong and curved tooth, the posterior tibiae strongly curved, clawjoint piceous. À single specimen. Lema semiflava n. sp. Black, the first joint of the antennue, the head, thorax and the apez of the abdomen flavous; thorax impunctate, elytra with a 213 deep basal depression, the anterior two thirds dark blue, the apex and the extreme lateral margin flavous. Length 3 lines. Head deeply constricted behind the eyes, impunctate, the latter not very deeply notched, the lateral grooves distinct, the apex of the clypeus, the labrum and the palpi black, the latter strongly incrassate; antennae slender and filiform, black, the basal joint flavous, the fourth joint one half longer than the third; thorax scarcely longer than broad, the sides deeply constricted, the anterior portion strongly transverse, the basal sulcus deep, the surface impunctate with the exception of a few fine punctures at the middle of the dise; scutellum black, longitudinally suleate, its apex truncate, elytra with a deep depression below the base; rather strongly and somewhat remotely punctate-striate, the punc- tures diminishing gradually posteriorly, the interstices flat, slightly raised near the apex, the latter flavous, the anterior two thirds metallic dark blue, the lateral margin flavous, the ninth row of punctures entire. Underside and legs black, the last four abdominal segments flavous. L. semiflava of which a single specimen only is before me, is nearly allied in coloration to Z. semicyanea Jac. from Ecuador, but differs in the colour of the head, thorax and legs, also in the greater extend of the blue colour of the elytra. Habrophora montana n. sp. Pale fulvons, pubescent above, thorax finely granulate-punctate, transversaly sulcate, elytra rather strongly punctured, milk longi- tudinal smooth narrow spaces, apical joints of the antennae tipped with black. Length 1 1/2 line. Head closely and finely punctured, shining, the anterior edge of the clypeus deeply concave-emarginate, eyes broadly sinuate at their inner margin, antennae slender, extending beyond the middle of theelytra, fulvous, the third and the three following joints slender, equal, the terminal joints shorter, black at the apex; thorax one half broader than long, closely covered with pale fulvous pubescence, the disc broadly transversely sulcate, fulvous, the extreme lateral margin sometimes fuscous; elytra wider at the base than the thorax, the shoulders prominent, the punctuation strong and arranged in closely approached rows; the interstices more or less pubescent and forming smooth longitudinal spaces in the male 274 insect, the female with a lateral costa commencing at the shoulders and gradually disappearing towards the apex ; claws bifid. This small species has quite the appearance of a Yanthonia, but the emarginate eyes and distinct margin of the thorax place it in the present genus. Chalcophana divisa n. sp. Black, the head and thorax fulvous, very sparingly punctured, elytra fulvous at the anterior half, black posteriorly, the lalter portion very closely and irregularly punctured, legs fulvous, streaked with black. Length 3 1/2 lines. Head with a few minute punctures, deeply longitudinally grooved between the antennae, the labrum piceous, the antennae slender, black, the lower two joints and the third joint below, fulvous, third and fourth joints equal; thorax twice as broad as long, narrowed in front, the sides slightly rounded at the middle, the anterior angles acute, the surface impressed with a few minute punctures ; scutellum black; elytra strongly convex with a very slight depression towards the sides at the base, the anterior half fulvous, punctate-striate, the punctures much larger and closely placed at the sides, the posterior half black, very closely, strongly and irregularly punctured, the interstices at the sides closely reticulate, the sides with a rather obsolete costa and a more distinct but shorter one at the shoulder (Q); underside black with a greenish gloss, legs fulvous, the outer edge of the femora and tibiae and the tarsi entirely black. Of this species, only a single female specimen is contained in this collection, it differs from ©. seminigra Har. and C. dimidiala Baly in the entirely irregular and almost confluent punctuation of the elytra at their posterior portion and the black breast and abdomen. C. Jacobyi Baly although similarly coloured, differs also totally in the sculpture of the elytra. Chalcophana suturalis n. sp. Rufous, antennae (the lower three joints excepted) black ; thorax finely and sparingly punctured ; elytra metallic green, regularly and strongly punclate-striate, the sides costate, the sutural, lateral and apical margins, rufous. Length 3 1/2 lines. Fem. Head closely and finely punctured, antennae black, the lower three joints fulvous; thorax at least twice as broad as long, 275 the sides nearly straight, the anterior angles produced outwards, the dise very sparingly and finely punctured, rufous ; elytra bright metallic green, with a distinct basal depression, strongly puuctate- striate anteriorly, the punctures arranged in double rows near the suture, the sides with three or four more or less distinct costae, the sutural and lateral margins and the apex, rufous, underside and legs entirely rufous. There are two female specimens before me, which do not differ from each other, they agree with several other species in sculp- turing, but differ from any in the colour of the elytra; the male differs probably in having no elytral costae. Chalcophana multipunctata n. sp. Fulvous, the antennae (te lower three or four joints excepted) and the tarsi, black; thorax closely and irreqularly punctured ; elytra closely and strongly punctured, with a distinct greenish gloss, the base without depression. var. Antennae and legs fulvous. Length 2 1/2-3 1/2 lines. Head finely and rather closely punctured with a central longi- tudinal groove, the lower portion impunctate, the clypeus triangu- larly emarginate, antennae long and slender, the terminal joints gradually thickened, bluish-black, the lower three or four joints fulvous; thorax twice as broad as long, narrowed in front, the sides nearly straight, slightly rounded before the middle, the anterior angles mucronate, the surface closely and irregularly punctured, the punctures of different sizes, slightly rugose, elytra fulvous, with a metallic green gloss without any basal depression, convex, strongly and closely punctured in rows, the latter indistinct at the sides, partly confluent, the punctuation scarcely, if at all finer towards the apex, the interstices atthe latter place broad, impunctate and convex; underside more or less stained with piceous. I cannot find any published description of a Chalcophana agreing with thé present species in regard to the colour of the antennae and tarsi and the strong and close punctuation of the elytra which are without depressions or costae and not of a metallic green colour like so many of its congeners, but having only a more or less distinct greenish gloss over the fulvous ground colour. The punctuation of the thorax differs slightly in the specimens and in the variety the antennae and legs are entirely fulvous. Otilea seminigra n. sp. Fulvous, the antennae, tarsi and the abdomen black; thorax very sparingly punctured, the sides bidentate, elytra closely and strongly punctured, black. Length 4 lines. Head distinctly but sparingly punctured at the middle, fulvous, clypeus with a few punctures at the base only, antennae with the terminal joints slightly thickened, black, the lower three joints fulvous, the third and fourth joints of equal length; thorax more than twice as broad as long, the sides bidentate, obliquely shaped below and before the teeth, the surface with a few punctures, the sides with a deep depression, more strongly punctured, fulvous; seutellum fulvous; elytra without basal depression, strongly and closely punctured, the punctures arranged in closely approached rows and of much larger size at the sides than near the suture; the breast and legs fulvous, the abdomen and the tarsi black; prosternum very deeply bilobed. A single specimen. Doryphora biannulata n. sp. Fulvous, antennae black, thorax with four greenish spots, strongly punctured, elytra closely punclate striate, fuloouws, a spot near the scutellum, another at the sides and a large spot near the apex, flavous, surrounded by metallic green ring-shaped bands, at the base and apez. Length 6 lines. Head sparingly and finely punctured, fulvous, labrum flavous, antennae rather long, slender, black, the apex of the last joint flavous ; thorax scarcely more than twice as broad as long, the sides straight from the base to beyond the middle, the anterior angles acute but not produced, the surface strongly, irregularly but not very closelÿ punctured, with four greenish-black spots placed transversely, the two middle ones being the largest; scutellum fulvous ; elytra rather closely and regularly punetate-striate with a ring-shaped metallic green band at the base and a larger and less regularly one below the midäle, enclosing a flavous spot, the sides at the shoulders also with a more elongate flavous mark, the lateral margin at the base metallic green; underside and legs fulvous; mesosternal process long and curved. À single specimen, 247 Doryphora purpureo-fasciata n. sp. Black, head and thorax obscure purplish, the latter closely and strongly punctured, elytra geminale punctate-striate, purplisk, the basal margin, a transverse band at the middle and to spots at the apez, flavous. Length 5 lines. Head finely punctured, purplish, labrum flavous, antennae black, not extending much further than the base of the thorax, the last six joints flattened, the fourth and fifth equal, short; thorax more than twice as broad as long, purplish-violaceous, the sides rather strongly rounded anteriorly, the anterior angles acute, fulvous, the surface rather remotely and strongly punctured at the dise, more closely and finely so at the sides, the interstices irregularly convex, scutellum nearly black; elÿtra closelÿ and strongly gemi- nate punctate-striate, the basal margin, a narrow transverse band at the middle and two spots placed transversely near the apex, flavous, the rest of the surface in shape of two broad transverse bands, purplish ; underside and legs black, the mesosternal process long and straight. A single specimen, differing from any of its allies with transverse bands by the purplish colour of the anterior and posterior band and the two flavous spots near the apex. Doryphora picturata Jacoby. À second specimen of this species, described by myself in the supplement to M" Whymper’s book « Travels amongst the Andes of Ecuador » is contained in this collection, proving the species to be an inhabitant of the mountainous regions of South America. Deuterocampta boliviana n. sp. Black, the Lead and sides of the thorax fulvous; elytra bluisk- black, finely punctate-striale, two spots at the base, a transverse band at the middle and the apex, pale flavous. Length 3 1/2 lines. Head impunctate, fulvous, the middle portion flavous, antennae extending beyond the base ofthe thorax, black, the basal joint stained with fulvous below; thorax more than twice as broad as long, fulvous, the middle of the dise in shape of a longitudinal band, black, impressed with a few punctures ; scutellum longer than broad, black ; elytra with closely approached punctures arranged 278 in rows, nearly black, a spot near the scutellum, one on the shoulder, a transverse band at the middle, not extending to the suture and à triangular spot at the apex, pale yellow; underside and legs black; sides of the breast strongly but not closely punctured, claw-joint and claws simple. Somewhat allied in coloration to D. kistrionica Stal., but with differently coloured legs and elytral pattern. Deuterocampta inornata n. sp. Fulvous, the antennae and legs black; thorax rather strongly and closely punctured, elytra closely geminate punctate-striate. Length 4 lines. Head finely and sparingly punctured, fulvous, the apical joint of the palpi black at the base, antennae extending to the base of the elytra only, rather slender, the apical joints gradually widened, black, the basal two joints fulvous below ; thorax strongly trans- verse, more than three times as broad as long, the sides nearly straight, moderately produced at the anterior angles, the dise irregularly but rather strongly and closely punctured, with a small fovea at each side, the latter of paler colour than the middle of the disc; elytra closely and rather regularly geminate punctate-striate, all the punctures surrounded by a piceous ring; below fulvous, the sides of the breast obscure piceous, parapleurae distinctly punctured, legs black. A single specimen allied to 2. nigricus and D. Stäl., but separated from either and other similarly coloured species by the geminate punctures of the elytra and the very transversely-shaped thorax. Cosmogramma angustofasciata n. sp. Black, the basal joints of the antennae fulvous; thorax finely and rather closely punctured, elytra finely punctate-striale near the suture, a narrom subsutural and lateral band, joined at the apex, the basal margin and a short transverse stripe below the middle, bright yellow. Length 2 5/1 lines. Head finely and irregularly punctured, the basal joints of the palpi fulvous, the terminal joint larger than the preceding one, antennae with the apical joints thickened, black, the lower four joints more or less fulvous; thorax not more than twice as broad as long, the sides straight at the base, slightly rounded in front, the surface irregularly and finely punctured, more 279 distantly so at the dise than at the sides, of a slightly bronze-black colour ; elytra much wider than the thorax, finely punctate-striate near the suture, more irregularly punctured at the sides, the third interstice and the lateral margin bright yellow, these two bands connected at the apex and at the basal margin, another short trans- verse stripe not extending to the suture and projecting at right angles from the lateral margin is placed below the middle; claw- joint dentate. A single specimen, distinct from any of its allies by the short transverse flavous stripe placed below the middle of the elytra. Plagiodera quadriplagiata n. sp. Black; thorax finely rugose-punctate, elytra extremely closely and strongly punclured, bluisch-black, a large transverse patck at the base and another one, more rounded, near the apex, pale flavous. Length 3 lines. Of rounded and convex shape, the head finely and closely punc- tured, palpi rather long, antennae extending beyond the base of the elytra, black, the lower two joints fulvous, terminal joints but slightly dilated, much longer than broad; thorax more than twice as broad as long, the sides slightly rounded, the anterior margin deeply concave, the surface finely rugose and punctured; scutellum smooth; elytra crowded with strong punctured, the interstices also minutely punctate here and there and rather convex, a bright pale yellow spot of transverse shape is placed near the vase, but does not extend to either margin, another more rounded spot is situated near the apex, each spot occupying about one-third of the length of the elytra, underside and legs black ; prosternum strongly raised longitudinally. I know of no similarly coloured species of Pagiodera. Lactica thoracica n. sp. Ovate, convex, flavous, the antennae, tibiae and tarsi black, sides of thorax straight, the later without distinct sulcus; elytra very minutely punctured. Length 2 lines. Head with a single puncture near the inner margin of the eyes, the rest of the surface impunctate, flavous, eyes widely separated, frontal tubercles absent, carina distinct, apical joints of the palpi piceous, antennae slender, extending to more than half the length of the elytra, black, the basal joint flavous below, the fourth joint 280 slightly longer than the third; thorax scarcely twice as broad as long, narrowed in front, the sides straight, the anterior angles slightly oblique, the surface impunctate without any basal sulcus, the lateral grooves just indicated ; elytra convex, extremely minu- tely punctured; underside and legs coloured as above, a streak on the upper edge of the anterior femora and the tibiae and tarsi, black. This small Zactica agrees in everything with its many similarly coloured allies except in the almost total absence of a thoracic suleus, the latter is however frequently obsolete in several other species, although not to that extend as in the present one, this character together with the straight sides of the thorax and the general convex shape will assist in the recognition of Z. {horacica. Oedionychis bolivianus n. sp. Black, the head, thorax and the abdomen partly flavous ; elytra blue or cupreous, impunctate, the lateral margin and the apical third portion, flavous. Length.3 1/2 lines. Head impunctate, flavous, the labrum and the palpi black; antennae black, slender; thorax rather more than twice as broad as long, the sides rounded, narrowed towards the apex, the anterior angles produced into a tooth, the disc entirely impunctate, flavous, rather broadly flattened at the sides; scutellum black; elytra with a depression below the base, scarcely widened posteriorly, metallic blue or cupreous, the apical portion broadly and the lateral margin narrowly flavous; breast and the legs black, abdomen at the sides flavous, the metatarsus of the posterior legs longer than the follo- wing joint, claw-joint strongly swollen. Allied to O. sagulata Erichs., but differing in the impunctate elytra and their flavous apex which extends upwards to a third of their length. I also possess this species from Colombia. Schematiza apicicornis n. sp. Black, the lower portion of the face and apical two joints of the antennae flavous, thorax fuscous, the sides flavous ; elytra finely, rugose, fuscous, the lateral margin and a spot at the apex flavous. Length 2 1/4 lines. Of narrowly elongate shape, the head fuscous at the vertex, flavous between the antennae, the labrum black, antennae short, gradually and slightly thickened at the apical joints, black, the last two joints flavous, the third joint the longest, thorax twice as broad as long, the sides slightly rounded at the middle, flavous, 281 the dise fuscous, finely rugose; scutellum obscure fulvous; elytra opaque, closelÿ and finely rugose, the lateral margin flavous, this colour gradually narrowed towards the apex, the latter with a round flavous spot, not emarginate ; legs fuscous, the base and apex of the femora and the base of the tibiae flavous. A single specimen, evidently closely allied to S. annulicornis Clark, but differing in the entirely black lower joints of the antennae and their two apical flavous joints, also in having the lateral flavous margin of the elytra narrowed posteriorly and with an extra apical flavous spot. Diabrotica Gahani n. sp. Below more or less fulrous, above pale green, antennae fulrous, the apical joints paler; thorax impunctate, shining, without depressions; elytra finely rugose-punctate, green, the suture at the base rufous. Length 3 lines. Head impunctate, green, the labrum and palpi fulvous, antennae extending to more than half the length of the elytra, fulvous, the ninth, tenth and the base of the terminal joint flavous, the basal joint green, the third twice as long as the second, the fourth joint as long as the preceding two together; thorax subquadrate, the surface smooth, shining and impunctate; scutellum fulvous; elytra slightly widened posteriorly with a short longitudinal sulcation below the shoulders, the surface closely rugosely-punctate, opaque, green, the suture at the base rufous, this colour in shape of à short triangular spot; breast, tibiae and tarsi fulvous, abdomen flavous, femora green. Allied te D. subsulcata Baly and several other species, but differing in the colour of the suture at the base of the elytra, the green colour of the latter is however subject to variation and sometimes becomes flavous after death. Luperodes bolivianus n. sp. Flavous, the head, the breast and the posterior tibiae and tarsi black, thorax impunctate; elytra closely punctured, the anterior half and a transverse band below the middle, metallic blue. Length 3 lines. Head impunctate, black, shining, the lower four joints of the antennae fulvous, the following three joints black, the rest wanting, the third joint shorter than the fourth; thorax subquadrate, one half broader than long, the sides nearly straight, the posterior 282 angles oblique, the surface impunctate, flavous ; seutellum flavous ; elytra closely punctured, the anterior portion to à little more than the middle and a narrow transverse band below the latter, metallie blue, the basal and lateral margins, a narrow stripe, divi- ding the blue bands and the apex, flavous ; first joint of thé posterior tarsi very long, the femora and the abdomen flavous. À simgle specimen. This species greatly resembles in coloration Diabrotica gratiosa Baly, but is a true Zuperodes. ENTOMOLOGIE APPLIQUÉE INSECTES NUISIBLES. L'ORGYIE PUDIBONDE par J. Crahay, Sous-Inspecteur des Eaux et Forêts, On signale dans différentes forêts des environs de Bertrix et de Paliseul, l'apparition d’un nombre considérable de Papillons de l’'Orgyie pudibonde (Dasychira, Orqgyia ou Bombyx pudibunda). Cette apparition était prévue, car l’an dernier une invasion de chenilles de ce Lépidoptère s'était signalée par ses ravages. Plus de 309 hectares de futaie de hêtre avaient été entièrement dépouillés de leurs feuilles pendant les mois de juillet et d'août. L’Orgyie s'attaque à tous les arbres feuillus et même aux fruitiers et aux arbrisseaux, mais le hêtre est de beaucoup son préféré. Quant aux résineux, ils restent indemnes; sauf le mélèze. Nous donnons ci-après d’après M. de Binzer, maître des forêts en Prusse, les principaux caractères de cet insecte nuisible : Le papillon femelle mesure 23°" de longueur et 52" d'envergure. Le mâle est plus petit. — Les ailes antérieures sont blanc-sale avec le pourtour gris-brun et 2 bandes transversales sombres. Les ailes postérieures sont à peu près blanches. L'époque de l’accouplement arrive généralement en mai et dure jusque fin juin. Pendant le jour, le papillon est paresseux, et il se repose sur les arbres avec les ailes en forme de toit. Au crépuscule, il commence à voltiger et c’est alors que s’effectue la fécondation. Aussitôt après, la femelle dépose ses œufs en tas irréguliers, à une faible hauteur, sur l'écorce des arbres où elle les attache solidement. 283 En juillet, les chenilles apparaissent déjà. À ce moment, elles sont presque noires et longuement poilues. Après la première mue, elles prennent une couleur brune avec des taches jaune-verdâtre etelles possèdent alors sur le 4° et jusqu’au 7° anneau, des brosses de poils proéminents, séparées entre elles par des incisions d'un noir de velours. Le dernier anneau porte un pinceau de poils rouges, qui est caractéristique et qui a fait donner à cette chenille son nom allemand de queue rouge (Rothschwanz). Dans les premiers temps, ces chenilles se tiennent rassemblées, mais elles se séparent aussitôt si on les dérange et elles tissent alors rapidement un fil, à l’aide duquel elles se préservent de la chûte. Après la deuxième mue, elles semblent avoir perdu cette faculté, surtout lorsqu'elles sont surprises par une secousse un peu brusque. Elles tombent alors sur le sol où elles séjournent un certain temps, repliées sur elles-mêmes. Mais bientôt elles se raniment etremontent de nouveau sur les malheureux hêtres. Avec chaque mue s'accroît le besoin de nourriture et, à la fin, elles dévorent les feuilles jusqu’au sommet de l’arbre, en ne laissant intacte que la nervure principale. L'Orgyie n’apparaît pas régulièrement partout, et heureusement. Elle est très rare en certaines contrées ; ailleurs, comme à l’île de Rügen, elle se présente de temps en temps dans une mesure effrayante. En Alsace pendant l'année 18438, la chenille de cette espèce dépouilla complètement des forêts de plusieurs centaines d'hectares. Mais comme cela arrive souvent avec l’Orgyie, la calamité prit fin d'elle-même, faute de nourriture. Tout était dévoré. Les chenilles étaient si nombreuses qu’elles couvraient le sol sur une hauteur de plusieurs centimètres. La putréfaction de ces corps, dit M. de la Blanchère, donnait lieu à une odeur infecte et répandait des miasmes qui faisaient craindre l’invasion de la peste et du choléra. En souvenir de l’année où elle était apparue, les paysans alsaciens surnommèrent cette chenille, la chenille de la République. En règle générale l’Orgyie pudibonde n’apparaît pas deux années de suite. Les poils de ce bombyx, qui se séparent facilement, peuvent déterminer des affections dangereuses chez le gibier ou le bétail pâturant en forêt et on doit, pour ce dernier, éviter soigneuse- ment de le conduire à proximité des cantons infestés. Fin septembre, ou commencement d'octobre, les dégâts sont terminés. La chenille descend alors des arbres pour se transformer en nymphe entre les herbes et les broussailles. Elle se place dans un cocon épais et repose ainsi, jusqu’au printemps, sur le sol. 284 Les arbres souffrent évidemment des dégâts de l’Orgyie, mais on doit remarquer que cet insecte n’arrive qu’à la fin de l’été, alors que la feuille n'élabore presque plus et on ne doit pas oublier que les feuillus, à l'inverse des résineux, possèdent la propriété de renou- veler leur feuillage en entier chaque année. Ce n’est guère que dans les jeunes recrûs et sur les arbres fruitiers qui avoisinent une forêt envahie, que les dommages peuvent devenir importants. Que faire, du reste, lorsque l'invasion est constatée? Ramasser et tuer les chenilles, dit-on. Mais il y en a des milliards ! — Récolter les nymphes? — Mais cela est très coûteux et ce remède a été reconnu jusqu’à présent inefficace. L'homme est désarmé, ou à peu près, contre des adversaires si petits et si redoutables. Signalons toutefois le moyen qui va être mis en œuvre par l'administration des Eaux et Forêts en prévision d’une multiplica- tion exagérée pendant la seconde année. Les œufs étant nus et déposés sur l’écorce des hêtres à 3 mètres de hauteur environ, on se propose de les engluer, c’est-à-dire de les couvrir d’une huile spéciale (Raupenleim) que l’on fabrique en Allemagne. D'un autre côté, on formera au-dessus des lieux de ponte un anneau de glu que les chenilles ne parviendront pas à franchir. De la sorte, si. ces mesures sont quelque peu générales, il est à supposer que beaucoup d'œufs gàteront par asphyxie et qu’un nombre considérable de chenilles ne pouvant faire l’ascension, mourront de faim. Espérons aussi que la sécheresse prolongée que nous subissons, empêchera la mâturation d’une grande quantité d'œufs et que nos forêts luxembourgeoïses, déjà si éprouvées par tant de causes diverses, échapperont cette année aux attaques de leurs petits ennemis. ÊTÉ ENTONOLOGIQUE HÉMÉCIOUR +1 À | F 43 L] # | À 1} LE TOME TRENTE-SEPTIÈME ds 4 “ VI : Ce numéro doit être conservé ; il ne sera pas envoyé une. r < seconde fois. - Ft 26 BRUXELLES |. ti AU SIÈGE DE LA SOCIÈTE | ; 20, RUE DU MUSÉE, 20. é … 1893 SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. VI Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 3 juin 1898. PRÉSIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. Candèze, L. Coucke, de Selys-Longchamps, Dubois, Giron, Hippert, Kerremans, Lameere, Ledrou, Michels, Robbe, Rousseau, Séverin, Van Nerom, Vincent et Bergé secré- taire. M. Fairmaire, membre d'honneur de notre Société et président d'honneur de la Société entomologiqué de France, assiste à la séance. M. Verhas a fait excuser son absence et adresse une lettre de remerciements pour son admission comme membre effectif. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance du 6 mai est approuvé. Admissions de membres nouveaux : Le Conseil a admis comme membres effectifs : M. E. Rodenbach, 180, rue du Nord, à Roulers, présenté par MM. Severin et Kerremans. M. J. Vincent, météorologiste à l'Observatoire royal, 58, Boulevard Militaire, à Bruxelles, présenté par MM. Séverin et Kerremans. Et M. le lieutenant Rom, rue de Cologne, 247, à Bruxelles, présenté par MM. Robbe et Bergé. Correspondance. M. Forel nous expédie la note rectificative qui suit au sujet de son article sur la classification des Formicides : Partout : Thymides . . . . lisez 7’ynnides. POI: Spteropyimal its. 10 pui Apierogynu. » 162 : Orapachys. . . . » Cerapachys. MAG: Lieponera. =. » Zioponera. » 163 : Thempsomyrmex . » Champsomyrmezx. » 163 : Pseudodichshadia . » Pseudodichthadia. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVII. »% P.161: Perte MN Lee 2perr7 » 64: Huüd Zn » 165: Auergates. . . . » Anergales. » 165: Triglyphathrix . . » Zriglyphothrix. » 165 : Prenslepis. . . . » Prenolepis. » 165 : Pseudolosius. . . » Pseudolasius. » 165: Myrmecopsis Sm. . » Opisthopsis Emery. » 165: Pergaude. . . . » Pergande. ».165 : Decophylla . . . » Oecophylla. » 166 : Dalle Torre . . . >» Dalla Torre. Rapport sur le travail de M. Brenshe. Les rapporteurs MM. Candèze et Bergé concluent à l’impression de ce travail; l’Assemblée adopte ces conclusions. Communications : M. Séverin annonce que M. Sauveur a fait don à la Société de sa Collection de Donacides contenues dans quarante caisses. L'Assemblée vote de vifs remerciements au géné reux donateur. — M. le Dr Candèze lit la note suivante : La Campine continue à rester un pays de cocagne pour les entomologistes belges. Nos collègues bruxellois — les anciens — se souviennent des découvertes qu'y ont faites autrefois Weyers, Van Volxem, L. Mors, Fologne, Colbeau et autres. Leur terrain de chasse de prédilection était Calmpthout, dans la Campire anversoise. La limbourgeoise ne lui cède aucunement, sous ce rapport. J’ai déjà signalé, il y a deux ans, la découverte d’une jolie variété de l’ZZater Pomonx, que l'un de nos plus habiles investi- gateurs, M. J. Gérard, y a opérée. Cette fois-ci, il s’agit encore d’une variété remarquable d’un autre later, rencontrée par le même entomologiste. Tout récemment M. Gérard a trouvé sur des arbrisseaux, à Diepenbeek, non loin de Hasselt, deux spécimens de l’ÆZater sanguinolentus qui, au lieu d’avoir les élytres d’un beau rouge vif, comme d'habitude, les a d’un jaune de paille, avec la tache suturale et fusifurme noire, caractéristique de l’espèce. J'ai donné à cette forme intéressante le nom de Z/ater sanqui- nolentus Eschsch., var. paleatus.Je dis intéressante, car les Zlater à élytres rouges, dont l’Æ. sanguineus est le type, se sont toujours fait remarquer, jusqu'ici, par une grande fixité de coloration. — M. Hippert signale la capture de divers Papillons parmi lesquels on peut citer : 287 Aspilatis adspersaria Q pris à Spa, Macroglossa fuciformis capturé à Warnant, Agrolis Ripæ provenant aussi de cette dernière localité, et enfin Zrebia Medusa pris sur la route d’Anthée. Communications pour les Annales : L'Assemblée décide l’im- pression des divers travaux dont il est donné communication. Excursion. Sur la proposition de M. Hippert, l’Assemblée décide de se rendre le 9 juillet au Berg. Départ de la Place de la Reine à Schaerbeek à 8 h. 42 minutes du matin. NOTE SUR QUELQUES COLÉOPTÈRES DES ENVIRONS DE LANG-SONG, par M. KL. Fairmaire. Un de mes collègues, M. de la Perraudière, déjà connu par ses recherches entomologiques au Tonkin, a bien voulu me donner une grande partie des insectes recueillis autour de Lang-Song par un de ses compagnons d'armes, M. Florentin. Ce dernier a d’autant plus droit à nos éloges qu’il ne s’occupe pas d’insectes et qu’il a fait des découvertes intéressantes. Plusieurs des espèces qu’il a récoltées sont nouvelles et font bien comprendre que nous trouvons dans le haut Tonkin, une faune plus riche et bien différente de celle de la région basse et maritime. Elle a peu de rapports avec celle du Yunnan et semble intermédiaire entre les faunes Chinoise et Birmane, mais elle est, pour le moment, beaucoup moins riche. Toxocerus Florentini. — Long. 14 mill. — Ovatus, supra parum convezus, æneo-melallicus, nitidus, capile prothoraceque medio obscurius æneis; capite antice leviter atltenuato, lateribus marginato, asperato, antice truncato, labro lato, brevi; antennis fuscis, clava leviter arcuata, stipite haud longiore; prothorace haud transverso, elytris angustiore, antice anguslato, lateribus postice cum anqulis rotundatis, dorso densissime punctato, paulo rugosulo, postice lateribus angustle et leviter arcualim impresso ; scutello depresso, dense punctato, oblongo, apice obluse acuminalo ; elytris ovatis, basi truncatis, « medio postice allenualis, apice sat rotundatis, dorso dense punctato-rugosulis, ad scutellum depressis; sublus cum pedibus fusco-cyanescens, parum niludus, abdomine rufescente, leviter purpurino micante, dense fulvido- piloso,pedibus sat fortiter punctatis, femoribus anlicis rufopilosis, 288 gibiis anticis fortiter tridentatis, dentibus 2 apicalibus majoribus. Ressemble beaucoup au 7. Rothschildi Fairm., du Kiukiang, en diffère par la massue des antennes beaucoup plus courte, le corselet est moins court, plus atténué en avant, rembruni comme la tête, n'ayant qu’un étroit liseré métallique, plus finement ponctué et l'abdomen roussâtre. La découverte de cet insecte dans les montagnes du Tonkin est fort intéressante. Serica clypeata. — Long. 7 à 8 mill. — Ovata, postice ampliala, convexa, Supra nigro, velutino, leviter pruinosa; clypeo nilido, grosse laxe punclato, anlice el lateribus marginalo, margine antico fere truncato, utrinque rolun dato, antennis piceolis, clara fusca, quadrifoliata; prothorace longitudine duplo latiore, antice a basi valde angustalo, margine poslico ante angulos vix sensim sinualo, his fere rectis; scutello acule ogivali; elytris apice abrupte rotundatis, subtruncatis, dorso sublililer striatis, intervallis planis, externis viæ conveæiusculis, parce punctalis ; sublus rufocaslaneus, pyqidio dilutiore, trianqgulari, convexo grosse punctato, pectore fere lwvi, coæis poslicis el abdomine valde punctalis, pedibus posticis latis compressis. Ressemble à l'orientalis Mot., de Chine et du Japon, mais le chaperon n’est pas sinué en avant, il n'est pas rugueux, la suture clypéale est droite, le corselet n’est pas ponctué, le pygidium est plus ponctué ainsi que les hanches postérieures, et la massue des antennes a 4 feuillets comme l'obscura Blanch., de Chine. Apogonia cinerascens. -—- Long. 11 mill. — Ovuta, crassa, conveza, postice paulo ampliata, “obscure æneo-cuprina, modice nilida, pilis setulosis adpressis, rufulo-cinereis dense vestila ; capile lalo, dense punctato, paulo rugosulo, anlice rugosius, margine antico anguste infuscato et reflexo, antennis rufis ; pro- thorace longitudine duplo laliore, basi elytris haud angustiore, antice sat anqustato, dorso dense punclato, subrugosulo, margine postico medio brevissime lobalo, anqulis paulo obtusis; scutello obtuse ogivali, dense punctalo, medio levissime elevalo; elytris sat brevibus, medio paulo ampliatis, apice sat abrupte rotundatis, dorso densissime sat subtiliter punctato-rugosulis, sutura basi vix elevata, ulrinque costulis 2? parum distinquendis; pygidio punclalo-rugoso, dense vestilo ; sublus dense sat sublililer punctato, magis picescens, minus villosus, pedibus sat punctatis, libis anticis bidentalis. Cette espece est remarquable par sa taille, sa coloration et sa vestiture; elle paraît se rapprocher de l'A. sericea Gestro, mais chez cette dernière le chaperon est légèrement échancré, séparé de ” 289 la tête par une dépression assez profonde et le pygidium est caréné lungitudinalement. On trouve à Célèbes l’espèce suivante qui lui ressemble extrême- ment : A. celebiana. — Même taille et même coloration, mais le corps est plus oblong, à ponctuation un peu plus grosse et moins serrée, à vestiture moins dense formée par des soies un peu squamiformes, blanchâtres, qui laissent mieux voir la sculpture et notamment les côtes longitudinales des élytres, la suture clypéale est bien marquée, les tibias antérieures sont semblables. Paraît voisine de l’A. vestita Sharp, mais cette dernière est d’un brun rougeâtre et le rygidium, qui porte des écailles, est terminé par des poils blancs, fins, longs, hérissés. Apogonia rufoænescens. — Long. 7 mill. — Ovuta, postice paulo ampliata, modice convexa, rufa-testacea, nitida, capite, prothorace scutelloque viridimicantibus, elytris parum virescen- libus ; capitle dense punctato, clypeo grossius punctato, fere trun- cato, sutura clypeali impressa; prothorace brevi, elytris paulo angqustiore, antice sat fortiter anqustato, dorso sat dense punctato, angulis anticis aculiusculis, posticis oblusis; scutello polito; elytris fortiter parum dense punctatis, costulis vix convexiusculis sed striis sat impressis; sublus dense punctata, metasterno medio lævi. albido-pilosula. pyqgidio grosse punctato, rugosulo; tibiis anticis sat fortiter bidentalis. Paraît voisine de l’A. ferruginea Burm., mais cette dernière est d’un brun rougeûtre, à ponctuation grosse et égale, l'écusson est ponctuée à la base. Phytalus capucinus. — Long. 19 mill. — Oflongo-ovatus, ellipticus, medio ampliatus, conveæns, piceolo-rufescens, parum nitidus, setulis griseo-rufulis sat dense veslilus; capite densis- sime parum grosse punclulo, margine antico paulo reflexo, medio obsoletissime sinuato, utrinque rotundato, sutura clypeali nulla; prothorace transverso, elytris parum anqustiore, brevi, antice angustato, dorso dense punclato,basi utrinque late levier sinuato, angulis posticis reclis, laleribus prope basin obsolelissime angu- lalo-rotundatis ; seutello late ogivali, dense punctato; elytris ad humeros sat rotundatis, medio leviter amplialis, apice fere truncatis sed extus rotundatis, dense punctalo-rugosulis, sutura sat lala et utrinque costulis 2 paulo elevatis, et costa submarginali magis elevata, basi el apice abbreviata; pygidio densissime punctalo, lateribus ruguloso, dense vestilo, apice sat abrupte rotundalo, et ante apicem utrinque obtuse tuberoso ; subtus cum pedibus fulvo- pilosus, abdomine infuscato, dense ruguloso-punctato et griseo- 290 setuloso, setulis lateribus et apice gradatim albescentibus et metapleuris similiter albidis, tibiis anticis bidentalis, tarsis graci- libus unguibus acute appendiculatis. Plus grand et plus large que le Paytalus ? latericostatus, à corselet non rugueux, avec les côtés arrondis un peu anguleusement près de la base, puis convergents, presque droits, les élytres plus finement rugueuses, moins arrondies à l'extrémité, le pygidium plus large, bien plus finement et densément ponctué, ayant sur chaque côté un tubercule très obtus ; le dessous du corps est bien plus finement ponctué et sa coloration est differente. Anomala russiventris. — Long. 16 mill. — Ovatla, sat lata, modice convexa, supra viridi-metallica, valde nitida, subtus cum pedibus similiter nitida sed rufescens, tibiis cupreis, tarsis fusco-æneis; capile densissime punctato, antlice rotundato et subtiliter reflexo, sutura clypeali vix dislinquenda, antennis piceis; prolhorace transverso, longitudine duplo latiore, basi elytris haud angustiore, antice anqustato, lateribus medio leviter arcualis, dorso densissime punctato, basi subliliter marginato et utrinque late sinuato, angulis poslicis vix oblusis ; scutello lato, fere semirotundato, dense punctato ; elytris breviter ovatis, medio leviler ampliatis, apice abrupte rotundatis, sat dense inaequaliter punctatis, subtililer rugosulis, sutura et utrinque lineis 5 leviler elevatis; pygidio lato, dense sat sublililer punctalo-strigosulo; abdomine strigosulo-punctulalo, peclore sal dense punctato, rufovilloso, pedibus fortiter punclatis, libiis extus sat obtuse bidentatis, tarsis sat crassis, anterioribus articulo ulltimo crassato, arcualo, unguiculo exlerno magno, crasso, apice inaequaliter fisso, interno breviore, valde arcuato et acuto, breviore. Ressemble aux À. rufocuprea et chamaæleon, mais plus visible- ment et plus densément ponctuée, les élytres ont des côtes à peine distinctes, les pattes sont plus robustes et le bord antérieur de la tête est plus arrondi; la forme est aussi bien plus large. Anomala iride-orufa. — Long, 13 mill. — Ovala, convexa, tota dilute rufula, nilida, leviter metallico-micans ; capite densissime punctato, margine antico latissime arcuato, leviter reflexo, sulura clypeali tenuiler impressa ; prothorace brevi, transverso, elytris basi paulo laliore, antice a basi arcuatim anqgustato, dorso parum forliler densissime punctato, basi utrinque late levier sinualo, angulis posticis subacutis ; scutello sal lalo, obtuse ogivali, dense punctato ; elytris ovatis, medio amplialis, ad humeros haud angulatis, sat fortiter striatis, stris lœvibus, intervallis convexis, dense punctulato-rugulosis, 2° 3° que anle apicem confusis, stria 5° cum oclava apice arcualim 291 conjuncla, intervallis externis angustis, anqulo suturali fere rotundato ; sublus cum pygidio subliliter coriacea, seymento ventrali ullimo apice infuscato ; pedibus validis, tibiis anticis apice bidentalis, dente apicali elongato, unguibus simplicibus. Ressemble à une Anomala sulcipennis très grosse, plus large, plus fortement striée et ponctuée, la coloration est la même ainsi que la forme des tibias antérieurs. Popilia Feæ. Kr. Deut. ent. Zeits, 1892, 269. — Long. 849 mill. — Aureo vel cyaneo-viridis, thorace lateribus minus crebre distinclius punctato, disco lœvi, sæpius sicuti lateribus purpu- ratis, elytris fulvo-lestaceis, plerumque nigro marginatis, pone sculellum distinctius impressis, impressione ad humeros usque producta, pygidio bifasciculato, fortiler minus crebre punctato. Var. : {horace viridi-aureo, elytris lateribus nigris. Var. : {horace cyaneo-viridi, lateribus interdum subauratis, elytris lateribus lalius nigris, basi macula triangularti. Var. : thorace lateribus cyaneo-viridi, disco elytrisque nigris. Cette description convient à d'assez nombreux exemplaires trouvés à Lang-Song, parmi lesquels on retrouve la 1° variété, mais les autres ne s’y retrouvent pas ; la bordure noire des élytres n'existe pas, et il y a des individus à corselet cuivreux avec les élytres d’un brun foncé violace. Singhala basipennis Fairm. — Cette espèce décrite d’après des individus provenant de Koui-Tchéou, se retrouve à Langsong avec une variété unicolore, sans bande jaune à la base des élytres (var. immaculata). D'après M. Heller cet insecte paraît être le même que S. {ransversa Burm. de Ceylan, dont voici la description : Atra, nilida, subglobosa, punclata ; elytris fortiter striato- punclalis. — Var.; vilta elytrorum transversa leslacea. Encore plus courte et plus ramassée que #. Dalmanni, d’un noir non métallique mais brillant, fortement ponctuée, chaperon plus long, légèrement sinué au millieu. Élytres à lignes régulières de gros points, parfois une large tache transversale d’un jaune pâle immédiatement derrière l’écusson. Pygidium à ponctuation légère- ment rugueuse, poitrine, abdomen et fémurs à villosité grise éparse. L’insecte de Burmeister aurait 2 lignes allemandes; la nôtre en a 2 1/2, le chaperon n’est nullement sinué, le corselet présente une forte ponctuation avec une bande médiane lisse un peu élevée, le pygidium est assez fortement ponctué, non rugueux. La bande jaune des élytres envahit parfois toute la base, et chez les G, le pygidium est parfois jaunatre. Une nouvelle espèce du même genre a été décrite de la Chine méridionale, mais n’a pas encore été signalée au Tonkin : 292 Singhala Schaïblei Nonfr. Ent. Nachr. 1892, 89. — Long. 8 mill. — Corpore breviore; supra glabra, nitidissima, violaceo- ænea, subtus saturate viridis, metallica. Capite aureo-viridi, nitido, dense et fortiter punctato: clypeo minute marginato, subro- tundato, ruguloso ; antennis nigro fuscis. Thorace convexo, trans- verso, angulis anticis acute exlensis; subliliter punctato, glabro, viridi-metallico, nitidissimo. Soutello cordato, dense punctato, viridi. Elytris brevibus, planis garallele rude punctatis, ŒNeNs, reflexibus violaceis, postice utrinque macula rotundata brunnea. Pygidio convexo, plane punclato, viridi, cupreo-micante. Subtus sparsim pilosa, totidemn aciculato-striala, viridi-ænea, nitens. Ingrisma rasuta. — Long. 25. mill. — #usca, modice nilida, elytris viridibus, nitidis, melasterno virescente, melapleuris fuscis, pygidio et abdomine castaneis, pedibus fusco-wnescentibus, femort- bus anticis rufescentibus ; capite sat dense punctato, medio longitu- dinaliter elevato, clypeo basi constricto, apice utrinque dilatalo margine antico hand truncalo, reflexo; prothorace parum transver- s0, a basi antice satfortiler angustato, laleribus modice marginato, dorso subliliter alutaceo, medio parce punctulalo, lateribus dense ac forlius, margine postico medio levissime sinuato, angulis sat rolundatis: scutello acuto, sublilissime alulaceo et punclulis sparsulo; elytris sat dense sat fortiler punctatis, punclis fuscis, dorso ad humeros, basin et scutellum anguste infuscatis, disco subserialim punctatis, sutura fusca, poslice elevatla el spinosa ; pygidio sat subtiliter dense strigoso-rugosulo; pectore lateribus viæ punctulalo, processu mesosternali elongato, paulo obliquo, coxæas añticas altingente, coxis posticis exlus rufis, abdomime alutaceo, tibiis anticis apice tantum wnispinosis, poslerioribus intus dense rufo-pilosis. Cet insecte et le suivant présentent beaucoup d'analogie avec VA. euryrrhina Gestro, de Birmanie; mais cette dernière est entierement d’un vert bronzé métallique en dessus et en dessous avec les pattes bronzées et les tarses noirs; en outre les élytres sont striolés sur les côtés ainsi que les côtés en dessous. Cette espece et la suivante forment une coupe générique assez bien caractérisée par la forme du chaperon qui est relevé et élargi au bord antérieur et cellé de la saillie mésosternale qui est étroite, assez acuminée et bien détachée un peu obliquement; mais si ces 2 insectes se rapprochent par les caractères ci-dessus, ils diffèrent par la structure des tibias, car la première les a tous inermes, et la seconde a les antérieurs bidentés, les 4 postérieurs dentés au milieu, mais les tibias des deux espèces sont ciliés intérieurement. Ce groupe se rapproche plus des Z'rigonophorus que des Æhom- 293 borhina par la forme de la saillie mésosternale et la structure du chaperon. Ingrisma cupreola. — Long. 23 mill. — Preæcedenti afinis, sed minor, angustior et aliler colorata, rubro-cuprascens, valde nitida. prothorace (laleribus et basi angustis exceptis) fusco, tibiis 4 anticis et larsis lotis piceo-fuscis, libiis posterioribus conco- loribus ; capite dense ruguloso-punctato, medio longitudinaliter paulo elevato, clypeo basi haud constricto, sed apice utrinque angulatim dilalato, vertice el margine antico fuscis, hoc reflexo, haud truncato ; prothorace a basi arcuatim angustato, dorso dense punctalo, ad angulos poslicos impressiusculo, his obtus's subrotundatis, margine postico medio leviler sinuato; scutello acuto, alutaceo, lateribus sparsim punctulato; elytris sat fortiter sublineato-punctatis, punclis apice el extus obsolescentibus, sutura sat elevala, apice haud spinosa ; pygridio sat fortiler asperato ; sublus fere lævis, prosterni et abdominis lateribus punctulatis, processu mesoslternali magis infero, lenuiori, leviter arcuato, valde producto, femoribus cicatricosis, tibiis anticis latioribus, extus sat fortiter bidentalrs. Se distingue de la précédente, outre la coloration et la taille, par le chaperon non rétréci à la base, la forme générale plus étroite, le pygidium rugueux et les tibias antérieurs larges et bidentés, ce qui lui donne une certaine analogie avec les Anomalocera de Hope; mais la massue des antennes n’a rien d'extraordinaire. Tæniodera rufosquamosa. — Long. 15 mill. — Ovato- oblonga, postice leviler atlenuata, subviolaceo-fusca, nitida, vertice, prothorace toto et elytris setulis squamosis erectis rufis dense vestitis, pectore el femoribus intus dense rufo-pilosis, segmentis ventralibus utrinque pallido, rufulo villalis; capite dense rugoso-punclalo, antice subtilius, clypeo antice medio arcuatim emarginato, utrinque sat rotundalo, antennis fuscis ; prothorace transverso, elylris angustiore. a medio antice angus- tato, basi medio breviter rotundato-lobalo, anqulis posticis obluse rotundatis, dorso densissime punclato, postice medio sat late parum profundo impresso : sculello dense squamosulo ; elytris basi dulatatis, extus fere lobatis, dein fere parallelis, vix allenuatis, apice separatim rotundatis, dorso subliliter dense punctulatis, lateribus oblique dense strigosulis, costa discoidali modice elevata, basi latiore, sutura post medium elevata, intervallo lo subliliter striato; pygidio dense strigosulo, fere opaco ; sublus sat dense punctata, tibiis anticis sat fortiler tridentatis. Cette espèce est remarquable par sa vestiture formée de soies squameuses dressées et serrées couvrant le sommet de la tête, le 294 corselet et probablement toute l'élytre ; dans l’unique individu que je décris cette vestiture ne couvre que la base des élytres, ce qui permet de voir sur chacune 3 petites taches blanchatres, 2 vers la suture, 1 sur le bord externe; mais on voit des traces des écailles. Le corselet n’est que légèrement lobé au milieu. Tæniodera Perraudierii. — Long. 19 mill. — Oëlongo- ovata, postice leviter attenuala, dorso planiuscula, nigra, opaca, clypeo rufo, capite vittis ? prothoraceque vittis 4 (2 discoidalibus, parallelis, 2 marginalibus) flavo pubescentibus, elytris villa marginali a scutello, incipiente, postice angusta, post medium intus transversim dilatata, vitta suturali anqustissima et villa interna ab humero incipiente, parum ante medium abbreviata rubris, et utrinque maculis 5 albido-flavidis, 2 externis, 2 prope suturam, ullima subapicali transversa ; pygidio rubro, basi nigro et macula media pallida ; subtus nitida, pectore ulrinque pallido maculato, segmentis ventralibus utrinque pallido bimaculatis, ano gubro, tibiis tarsisque rubris; capile grosse punctato, fronte medio carinulata, clypeo antice angustato apice emarginato, utrinque rotundato ; prothorace sat transverso, elytris angustiore, a medio antice angustato, convexæiusculo, postice haud depresso, postice medio sat fortiter emarginato; prothorace a medio anlice angustato, basi medio sat fortiler lobato et utrinque leriler sinuato, angulis obtuse rectis, dorso fortiter acupunctato, medio læviore, longitudinaliter elevalo, subcostato; scutello acuto, nigro, flavido angustissime marginato; elytris basi dilatatis, post humeros late leviter sinualis, postice attenualis, apiîce extus rotundatis, ad suturam longitudinaliter paulo depressis, subtiliter lineolatis, costa discoidali basi sat crassa, parte exlerna paulo rugosula, sutura postice magis elevata; pygidio opaco, asperato; subtus fortiler punclata, metasterno medio læœvigato, processu fortiter compresso, elevato, obtuse rotundato; pedibus fortiter punctatis, anticis acute tridentatis. Cette espèce est bien recommandable aux quatre bandes presque parallèles du corselet qui en outre est légèrement convexe, un peu caréné au milieu et nullement déprimé vers la base; elle est très voisine, mais distincte, de la vérgala Jans. dont elle diffère par le corselet peu arrondi sur les côtés, non rétreci en arrière, l’écusson autrement coloré, etc. Je la dédie à mon collègue, M. de la Per- raudière, à qui je dois la communication des insectes récoltés par M. Florentin. Tæniodera zebræa. — Long. 17 mill. — Oblongo-ovata, supra planiuscula, J'usca, opaca, capite viltis 2, prothorace villa media antice bifida, basi dilatata et utrinque versus lalera 295 obliquata, sculello, vitta suturali, sculellum amplectante, ante, post medium et apice breviler expansa el utrinque maculis flavo- tomentosis, sublus nitida, pectlore laleribus flaro, cum [emoribus intus dense flavo-villoso, abdomine ulrinque vittis 4 transversis Javo-lomentosis; capite dense punctalo, medio carinulato, antice sat fortiler emarginato et utrinque rolundato, prothorace anquslo, antice anqustato, postice lale rotundalo, anqgulis poslicis valde obtusis ; scutello acuto, utrinque anquste nigro lineato ; elytris ad umeros valde rotundatis, postice «a basi attenuatis, ad suturam longitudinaliler depressis, apice separatim rotundatis, dorso sublililer striatis, disco costula oblusa parum conveza signatis ; pygidio flavo, dense villoso, ulrinque puncto piceo signato ; abdomine medio longiludinaliter impresso, lateribus punctato, processu mesosternali brevi, paulo compresso-globoso ; libiis anticis tridentatis. Cette jolie espèce est d’une coloration assez remarquable, noire, avec des bandes d’un jaune un peu ocracé qui lui donnentune certaine ressemblance avec quelques Gymmelis. La bande saturale ressemble assez à celle de la 7. Mouhoti, le corselet est presque plan en. arrière, légèrement convexe en avant, largement et assez fortement arrondi au bord postérieur; les élytres ne sont que faiblement sinuées derrière les épaules. Tæniodera ornata Saund., Trans. Ent. Soc. Lond., 1852, 31, pl. 3, fig. 5. — Long. 14 mill. — Oblonga, postice atlenuata, capile prothorace que fuscis, nitidulis, hoc villa media el utrinque villa marginali flavis, opacis, sculello flavo, fusco marginato, elytris rubrorufs, opacis, apice nilidulis, medio plaga nigra commun, coslam extus haud superante, paulo ante medium a macula flava, ad suluram anguste prolongata interrupla et ante apicem a macula simili flava terminata, basi vittula brevissima posthumerals et villa exlerna medio abbreviata nigris, hac maculis 2 flavis transversim signala ; capite dense rugoso, antice emarginato, vertice carinula brevi polila signato, antennis rufis ; prothorace sat anqusto, parum transverso, lateribus rolundato, basi medio parum lobalo, dorso-valde rugoso, basi medio paulo impressiusculo, margine anguste polito; elytris ad humeros valde rotundatis, ad suturam planatis et subtililer striolalis, apice strigosis, utrinque costa sat lata, antice bifida et planiore, extus transversim plicatulis, apice forlius ; pygidio Jusco, aspero-rugato, flavo maculato; sublus fusco-nigra, nilida, grosse punclala, peclore lateribus, flavo lale indulo, segmentis ventralibus utrinque flavo viltatis, tibiis anticis acute triden'alis. Cet insecte découvert en Chine par Fortune, se retrouve aux environs de Lang-Song. 296 La bande noire externe des élytres atteint parfois l'épaule et rejoint aussi la bande suturale. Cetonia ventralis. — Long. 15 mill. — Ovala subquadrata, supra paulo planiuscula, indumento umbrino-velutino dense vestita, pallido marmorata. ad suturam brunneo plagiata, subtus brunneo-metallica nitidissima, lateribus indumento cervino dense vestitis; capite antice truncato, leviter reflexo, angulis rotunda- tis; prothorace elytris angustiore, antice «a medio fortiter anqu- slalo, lateribus fere medio leviter angulatis et postice obsolete sinualis margine postico ad scutlellum leviter sinuato, utrinque late rotundalo, angulis posticis rolundatis, dorso sat dense modice punclalo; sculello apice brunneo et obluse rotundato, elytris subquadratis, post humeros lale sinualis, apice abrupte rotun- dalis, dorso dense punclatis, sutura postice paulo elevata, callis ante apicalibus latis, lransversis; pygidio piceolo-refescente, punctato,punctis rubiginosis sparsuto; sublus cum pedibus fortiler parum dense punclata, processw sternali brevi, basi constricto, apice fere truncato, pedibus validis, tibiis anticis apice wnispi- nosis. Cette Cétoine, dont la vestiture et la coloration rappellent certaines (ymnelis d'Amérique, est remarquable par le dessous du corps dont le milieu est lisse et extrêmement brillant à côte d’une vestiture générale mate et veloutée. Cette coloration la rapproche de la C. mandarina, qui diffère par une vestiture plus fine, non pubescente, les élytres plus étroites, plus atténuées en arrière, à suture épineuse et par le corselet non angulé latéralement. Nyctobates indosinicus. — Long. 23 mill. — ÆZ7Zongato- oblonqus, sat convezus, niger, parum nitidulus, subtus cum pedi- bus nitidior ; capite subtiliter punctulato, ad oculos leviter plicato, sutura clypeali medio obsolela, ad latera sat profunda; antennis crassis, medium prothoracis haud attingentibus, articulis 4-10 transversis; prolhorace transverso, elytris valde angustiore, antice a medio allenuato, disco fere rugoso-punctato, lateribus fere lævi et opaculo, medio longitudinaliler levissime impresso, anqulis posticis acute reclis, anticis obtusis ; elytris oblongis, postice vix sensim amplialis, apice obtusis, dorso striolato-punctulatis, stris et punclis apice obsoletis, intervallis lævibus, planatis, basi obso- lele convexiusculis; sublus sublilissime punctulatus, prosterno inter coxas bistriato, mesosterno vix impresso, femoribus leviter clavatus, anticis subtus oblusissime angulatis, tibiis rectis. Diffère du parvicollis par son corselet plus large, rugueux et longitudinalement impressionné au milieu et ses fémurs assez renflés au milieu, 297 Nyctobates quadricollis. — Long. 11 mill. — Pyrxcedenti simillimus, et tantum prothorace magis quadrato, lateribus nullo modo sinuato aut undulalo, angulis anticis magis rotundatis dorso sat fortiter, undique æqualiler punctalo, medio haud rug0 sulo, disco obsolete quadriimpresso angulis poslicis magis exser- lis, elytris brevioribus, paulo sublilius lineato-punctatis, inter- vallis subtiliter sed distincte punctulatis, punctulis brevissime setulosis, femoribus anterioribus sublus minus ampliatis. Derosphærus grandipes. — Long. 15 mill. — Cette espèce ressemble à tous les Derosphærus, mais elle est bien plus grande, d’un noir assez brillant, avec des antennes dépassant notablement la base du corselet et des pattes très grandes, les fémurs clavi- formes, allonges, les postérieurs dépassant presque les élytres ; la tête et le corselet sont un peu plus mats que les élytres et sans ponctuation, les stries sont peu profondes et assez faiblement ponctuées, sauf à la base. Artactes nitidiceps. — Long. 8 mill. — Æemisphæricus, supra purpurinus aut ænescens, parum nilidulus, capite nitidis- simo, virescente aut cæruleo, prothorace elytrisque anqustissime cæruleo aut viridi nitide marginatis, scutello nitidissimo, cæruleo aut viridi; capile sublilissime punctato, antice truncato, summo breviter sulcato, antennis sat validis, apice crassioribus, fuscis, nilidis, arliculis ullimis opacis; prothorace brevissimo, elytris angustiore, lateribus vix arcuatis anqulis anticis apice rotundatis, dorso subliliter punctulato, marginibus antico et basali medio angquste sed nilidissimo cæruleis; elytris amplis, convexis, ad angulis anticis prothorace latioribus, dorso sat subtiliter lineato- punclatis; subtus cum pedibus valde nilidus, cæruleus ant virescens, pectore lateribus punclato, abdomine basi subtiliter striolato; & larsis latissimis. Ressemble à l'A. cyaneolimbalus, mais un peu plus grand, un peu moins arrondi en arrière, avec le corselet plus finement ponctué, plus arrondi latéralement, les élytres à épaules un peu plus saillantes, et la coloration très peu brillante, ce qui fait mieux ressortir le brillant de la bordure externe et de la tête. Pseudeumolpus Florentini. — Long. 11 mill. — Ovatus, conveæus, valde nilidus, capile prolhoraceque fuxco-cæruleis elytris cupreolo-æneis, sublus cum pedibus fuscus, minus nili- dus, leviler cœruleo-micans, capile subtiliter punctulato, antice cum labro infuscato clypeo transversim impresso, oculis antice sal approximalis; prothorace transverso, elylris valde angustiore, antice angustato, lateribus valde rotundatis, dorso polito, basi paulo purpurino-micante, anqulis posticis acutiusculis, scutello 298 ogivali, fere lævi; elylris breviter ovatis, ad humeros, sat angu- latis, postice haud amplialis, apice obluse rotundatis, dorso parum, profunde striato-punctalis, stris basi jfere crenatis, intervallis lævibus, vix convexiusculis ; sublus levis, metapleuris paulo punclatis, abdomine vix perspicue punclulato, pedibus punctatis, sat gracilibus, tibiis anterioribus leviler arcuatis, femo ribus dente sat acuto, armatis. Diffère de ses congénères par sa forme extrêmement courte et ses élytres assez fortement striées. Camarimena cupreostriata. — Long. 16 mill. — Parum elongata, convexæa, cupreola, sat nitida, capile prothoraceque minus nitidis, cæruleo tinclis, subtus nitidior, prosterno, segmen- tis abdominalibus basi, elytrorum margine reflexo et pedibus cœru- leis; capile dense sat fortiter, summo tenuiler punctato, inter oculos fere rugosulo, labro truncato, dense fulvo-ciliato; antennis brevibus, fuscis, articulis ullimis latis, compressis; prothorace valde elytris angustiore, antice attenuato, sat fortiler sat dense punctato, angulis posticis subacutis. basi sal late marginata, scu- tello cæruleo, punctulato; elytris oblongis, ad kumeros angulatis, postice ampliatis, punclulato-strialis striis angustis, parum impressis nilide cupreis, ad lalera cœruleis; intervallis con- vexiusculis, fere lævibus; prosterno et mesosterno fere rugose punctatis, illo late arcuatim cavato,metasterno lateribus punctato, medio fere lævi, melapleuris intus fortiter punctatiset subsulcatis, abdomine sal dense punctato et sublilissime striolato, femoribus clavatis, cupreo-tlinctis, sat subtililer, tibiis fortius ac densius punctatis. — Indo-Chine. Forme de C. variabilis Walker, mais plus courte, d’une colora- tion et d'une sculpture très différentes; sous ce dernier rapport se rapprocherait de C. parabolica, mais la taille est plus forte, le corselet est moins étroit, moins rétréci en avant, les angles posté- rieurs sont bien moins saillants, la ponctuation est forte et bien moins serrée, les stries des élytres sont moins profondes, moins fortement ponctuées. Le facies de cet insecte rappelle plutôt celui des Z'ncyalesthus. Camarimena nitidipes. — Long. 18 à 22 mill. — Æ/ongata, COnvexa, ænescenti-cupreola, sat nitida; capite dense punctato,fere rugosulo, summo læviore, sulura clypeali lateribus impressa; an- tennis gracilibus, prothoracis basin longe superantibus, brunneis, apice vix sensim crassioribus ; prothorace elytris valde angustiore, longitudine vix latiore, antice leviler attenuato, lateribus fere reclis, dorso dense sat fortiter punctalo, linea media obsoletissime tmpressa, basi paulo incrassata, levi, angulis posticis acute rectis; 299 scutello ogivali, punctulato ; elytris valde oblongis, postice leviter ampliatis, apice paulo acwminatis, dorso striatis, striis dense subtiliter crenulatis, intervallis convexiusculis, alutaceis, sub- tiliter transversim cicatricosis; pectore sat nitido, subtiliter coriaceo-punclulato, pleuris sat dense punctatis, abdomine parum nilido, densissime strigosulo-punctato, femoribus clavatis, lævibus, nitidissimis, apice punctulalis, tibiis cuprariis fortiter sat dense punctatis, larsis gracilibus, infuscatis; S minor, longior, magis virescens, D major, crassior, abdomine vage yurpurascente, segmentis 2 ullimis infuscalrs. Ressemble, pour la forme allongée, à ©. variabilis, mais la ponctuation du corselet est plus fine, plus serrée et la sculpture des élytres est fort différente. Strongylium convexipenne. — Long. 14 mill. — Oflon- gum, longitudinaliter arcualum, transversim valde converum cærulescenti-nigrum, sat nilidum, parce griseo-villosulum ; capite punctutalo, fronte medio leviter sulcatulo, oculis approximatis, antennis corporis medium fere allingentibus, basi sal gracilibus ariiculis 5 ullimis compressis, lalis, opacis, 5° sequenti vix longiore; prothorace transverso, elytris angustiore, antice anqus- talo, lateribus a basi arcuatis, dorso grosse punclato, rugosulo, basi marginalo, utrinque sat fortiler sinualo, angulis posticis aculis; seulello acuto, rugosulo; elytris paulo compressis, sub- striato-punctatis, punctis basi grossis, post medium mullo mino- ribus, apice fere obsolelis, sed striis magis impressis, intervallis plants, laxe punctalis, transversim paulo plicatulis, lateribus evidentius; subtus dense punclulatum, griseo-villosum, pedibus elongatis, punctulalis. Ressemble beaucoup au #. gibbosulum Fairm. du Kinkiang, en diffère, outre la coloration, par la taille plus faible, la forme plus courte, le corselet bien plus court, avec les côtés plus arrondis en avant, le disque plus grossement et moins densément ponctué, etles élytres à points assez gros, mais non en forme de fossettes et devenant plus petits dès le milieu avec les intervalles tout à fait plans; le dessous du corps est plus ponctué et l’extrémité de l’abdomen est concolore. NETOPHA n. g. Corpus elongatum, fusiforme. Caput ovatum, clypeo sat magno, convexo, labro lalo, truncato. Mandibulæ arcualæ, apice integræ. Palpi mazillares, articulo ultimo breviler trianqulari, angulis valde acutis. Oculi a prothorace dislantes, reniformes. Prolhorazx “elylris angustior, sublililer marginatus, antice et basi truncalus. 300 Pryosternum intercoæas angustum, mesosternum modice excava- tum, processus intercoæalis sat elongatum et acutum. Pedes sat elongati, modice graciles, femora sat crassa, larsi antici lati, trilamellati, postici longiores, articulo 1° elongato. Ce genre se rapproche plus du groupe australien des Atractus et Tanychilus pour la forme générale, il s’en éloigne par les mandibules arquées, non bifides. Il diffère des AZlecula par le corps plus allongé, le chaperon plus développé, le labre plus court, entier et le corselet plus étroit. N. pallidipes. — Long. 9 mill. — Z/ongata, gracilis, tota rufotestacea; pedibus pallide flavidis, capite subtilissime punclato, supra et ante oculos transversim impresso, clypeo convexo, labro clypeo haud angustiore, antennis gracilibus, elytrorum medium superantibus, articulo 5° quarto parum breviore, celeris subæqua- libus; prothorace elytris valde angustiore, longitudine parum latiore, antice vix allenuato, dorso densissime punctalo, basi trans- versim obsolele et utrinque foveola minula impresso, anguls posticis reclis; sculello truncato, fere lævi, elytris elongatis, postice anguslalis, apice obtusis, sal longe pilosellis, sat fortiter crenato-striatis, intervallis convexis fere lævibus; sublus magis rufus, nitidus, sublililer punctatus, pectore lateribus punctato, segmento ventrali ultimo late leviter impresso. Allecula luridipes. — Long. 11 mill. — Z/ongata, convexa, fusca, nitida, obsolete cœærulescens, ore piceo, antennis pedibusque dilute testaceis, geniculis fuscis; capite dense punctato, supra et ante oculos transversim profunde sulcato, clypeo convexo, labro magno, dilatato antice sinualo el ulrinque rotundato, oculis magnis, approzimalis ; antennis gracilibus, pubescentibus, articu- lis 2 Soque æqualibus, ceteris?; prothorace parvo, elytris valde angustiore, antice sat forliter angustato, dorso dense fortiter punctato, basi marginato et utrinque sinuato, angulis sat acute rectis; scutello valde obtuso, punctulato, paulo convexo; elytris elongatis, post medium atlenuatis, apice separatim rotundatis, ad humeros oblique rotundatis, dorso fortiter crenulato-striatis, püilosis,intervallis convexiusculis, sat dense sat subtiliter punctato- rugosulis ; subtus subtiliter punctata, pleuris fortiler punctatis, pedibus sat magnis, sat gracilibus, pilosis, femoribus parum crassis, larsis anticis lalis, articulis 3° et 4° late lamellatis, 4° brevissimo. Ressemble assez à l’A. arcuatipes, mais un peu plus étroite, à corselet bien plus atténué en avant, plus fortement ponctué, les côtés à peine arqués, les stries plus crénelées, avec les intervalles bien plus ponctués, les pattes plus longues ; la coloration est aussi differente. 301 Cistelomorpha nigrotibialis. — Long. 11 mill. — Oblongo- ovata, valde conveza indumento testaceo-flavo, pubescente dense vestila, parum nilida, subtiliter pubescens, abdominis apice denudato, antennis (arliculis 2 primis exceptis) tibiis tarsisque infuscatis ; capite antice sat producto, punctulato, inter oculos transversim sulcatulo, labro infuscato, nitido, apice sinuato, oculis distantibus, antennis sat gracilibus, medium corporis haud altin- gentibus, articulis apice subnodulosis, 3° quarto longiore; protho- race transverso, elytris basi haud angustiore, anticevaldeangqustato, laleribus a basi fortiter arcuatis, basi haud sensim bisinuato, angulis poslicis reclis; scutello triangulari, sat acuto; elytris oblongis, ad humeros rotundatis, apice obluse rotundatis, dorso sat fortiter striatis, striis dense crenalis, intervallis convexiusculis, parum dense punctalo-asperis, paulo inæqualiter latis; sublus subtiliter pubescens,pedibus sat gracilibus, unguibus rufo-testaceis. Plus petite et plus courte que les grandes Cistelomorpha, formant la transition entre elles et la suivante. Cistelomorpha piceiventris. — Long. 8 mill. — O/ongo- ovatla, elliplica, modice convexa, nitidula, supra rufo-testacea, subtihiter pubescens, elytris magis testaceis, vix nitidioribus, subtus castanea, abdomine, femorum apice tibiisque piceis; capite parvo, antice attenuato, dense punctato, labro infuscato, antennis castaneo-piceolis, parum gracilibus, medium corporis attingen- libus, articulo 5° quarto subæquali, celeris apice paulo angulatis; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice valde angustato, lateribus a basi sat fortiter arcuatis, dorso subtiliter densissime punclato, medio subliliter lineata, basi utrinque late sinwato et minute foveolato, angulis haud obtusatis ; scutello fere triangulari, subtiliter punclulalo, apice valde obtuso; elytris oblongo-ovatrs, apice obtusis, sat striatis, strüs subtililer densis- sime crenulatis, intervallis leviter convexis, subtiliter densissime coriaceo-punclatis; subtus dense vix distincte punctulata, pedibus mediocribus. Le facies de cet insecte ne rappelle guère celui de ses congénères et se rapproche plutôt de quelques Cistèles européennes, mais l’extréemite des mandibules me semble entière. Quant à la différence de niveau entre le métasternum et l'abdomen, elle est bien vague et variable dans la même espece. Casnonidea tibialis. — Long. 9 mill. — Z'/ongata, sat conveza, rufotestacea, nilida, capite antice fumato, genubus et tibiis fuscis, tarsis testaceis ; capite lævi, supra et ante oculos profunde transversim impresso, oculis magnis, clypeo antice angqustato, labro basi angustalo, apice dilatato; antennis parum gracilibus, ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII» 25 302 medium corporis haud altingentibus, articulis 3 primis paulo fumatis, 1° et 3° æqualibus, ultimo celeris longiore; prothorace elytris fere dimidio angustiore, latitudine viz longiore, basi angustato, lateribus antice leviler rotundatis, basi breviter sinua- tis, dorso subtilissime punclulato, basi fortiter marginato et extus anqulato; seutello trianqulari-ovato, apice obtuso; elytris elongatis, ad humeros angulatim rotundatis, apice oblusis, dorso fortiter punctato-striatis, intervallis convexis, lævibus, 1°, 5° et 5° punciis aliquot distantibus impressis, sublus lævis, lateribus punctatis. Ressemble à la C. wniformis Fairm., de la même région, mais plus jaune, plus claire, avec les antennes plus grêles, le 1er article atteignant le milieu de l'œil, le 3° plus long que le 4°, le corselet moins court, plus rétréci en arrière, l’écusson plus étroit, plus pointu, les élytres plus étroites, à stries moins fortement crénelées et à intervalles bien plus lisses; la coloration des pattes est aussi très differente. Mordella cinereo-nigra. — Long. 8 mill. — ZÆ/ongata, postice gradatim atlenuata, supra parum convexa, dense cinereo- pilosa, pilis adpressis, capile medio denudalo nigro, prothorace villa media, antice subinterrupta et ulrinque macula rotundata denudatis nigris,elylrissuturaanqustissima, basi utrinque maculis duabus (humerali oblonga), ante medium macula transversali valde dentata, medio maculis 2, post medium plaga magna trans- versa communt denudatis nigris, pygidio medio anguste nigro- lineato, sublus cum pedibus dense cinereo-pilosa, fere plumbea; capite sal lalo, convexiusculo, rugosulo-plicato, plicis medio con- vergentibus, antennis gracilibus, sat brevibus, fuscis, palpis basi obscure ferrugineis; prothorace elytris paulo latiore, antice atte- nuato, lateribus leviter rotundato, margine postico utrinque late sinualo, anqulis posticis obtusis; scutello, dense cinereo ; elytris elongatis, a basi leviler allenuatis, apice separatim rotundatis, densissime sublililer coriaceo-punctatis, sutura tenuiter elevata; Dygidio elongato, medio carinulato; sublus subtilissime dense punctulata, pedibus gracilibus, femoribus compressis, transversim Strigosis. Forme de l’annulata Redt., mais corselet plus large, débordant les élytres ; coloration analogue avec un dessin différent. 303 COLÉOPTÈRES DU HAUT TONKIN par EL. Fairmaire, Mon excellent collègue, M. Lamey, a bien voulu me remettre une collection fort intéressante de Coléoptères recueillis par son neveu, M. L. Lamey, capitaine d'infanterie de marine, dans le nord du Tonkin. Ces insectes diffèrent notablement de ceux du bas pays, ils ont été capturés dans un rayon de 6 kilomètres autour du poste de Hä-lang, situé dans une région montagneuse, versant occidental de la chaîne du Yunnan. Malgré cette contiguité, il y a peu de rapports entre les deux contrées; très peu d’espèces se rencontrent des deux côtés de la chaîne; notamment les Curabes, les Cychrus, les Feronia, si répandus dans le Yunnan, font ici complètement défaut. Mais cela peut dépendre de la saison où les insectes ont été recueillis, et de la difficulté d'explorer les hauts sommets habités par ces Carabiques. En revanche on y trouve des Cétonides et des Anomalides encore inconnues, le g. Goliathopsis dont les deux espèces connues appartiennent aux montagnes de la Birmanie et de l’Assam, une Serica magnifique, etc. Parmi les espèces de la Chine qu’on retrouve dans le haut Tonkin, je citerai : Glycyphana Bealix, mandarina, fulvistemma, modesta, Euchlora viridis, Cyphochilus farinosus, Lachnosterna plumbea, Singhala basipennis, Catharsius molossus, sinicus, Onthophaqus luridipennis, Phæochrous Davidis, Idiocnema sul- cipennis, etc. Le mémoire actuel ne concerne que les Scarabéides et les Hétéromères. Il suffira pour montrer que M. le capitaine Lamey, qui n’est pas entomologiste, a bien mérité de notre étude favorite en récoltant une suite si intéressante de Coléoptères. SCARABÉIDES. Onthophagus luridipennis Boh.— Long. 6 mill. — Ovatus, sat convexus, fusco-ænescens, sat nitidus, prothoracis angulis. anticis late et vittula tenui media posticali testaceis, elytris testaceo-piceis, basi et apice testaceis, levissime ænescentibus ; capite dense punctato, antice angulato et sat fortiter reflexo, vertice utrinque cornu gracili, divaricato, leviter arcuato armato; prothorace transverso, antice vix angustiore, lateribus rotundato, dorso dense punctulato, leviter rugosulo, linea media dilutiore Iævi, subimpressa, antice medio oblique declivi, subimpresso, 304 margine supero levissime sinuato; elytris brevibus, ante medium postice paulo attenuatis, parum profunde crenulato-striatis, inter- vallis vix convexiusculis, parum dense subtiliter punctulato- asperatis, sutura læviore, anguste aneomicante; pygidio laxe asperulo-punctato, testaceo, parum maculato; subtus squalide testaceus, pectore fusco, abdomine transversim fusco vittato, pedibus anticis infuscatis ; &. Ressemble à l’O. éaurus, mais beaucoup plus petit, la tête est plus rétrécie et plus angulée en avant, très légèrement anguleuse de chaque côté, les cornes sont plus grêles, le corselet est plus court, arrondi sur les côtés, à peine rétréci en avant, plus forte- ment ponctué ainsi que les élytres. La coloration est différente du taurus typique, mais ressemble beaucoup à certaines variétés moins colorées; les interstries des élytres ne sont pas alterna- tivement un peu plus convexes. Onthophagus dorsofasciatus. — Long. 8 mill. — Breviter ovatus, fusco-ænescens, nitidus, subtiliter griseo-setosulus, elytris rufis, plaga magna transversa fusco-plumbea, valde dentata et lacerata, extus dilatata, macula humerali et altera apicali similiter fuscis, pygidio rufo, fusco plagiato, subtus testaceo plagiatus, femoribus plus minusve testaceis; capite antice fere rotundato, integro, dense punctato, subtiliter rugosulo, transver- sim bicarinato, carina clypeali arcuata; prothorace transverso, lateribus rotundatis, basi obsolete brevissime sinuatis, dorso forti- ter sat dense punctato, antice utrinque leviter angulato et medio lineola leviter elevata, postice abbreviata, basi medio obsolete impresso; elytris paulo planiuseulis lateribus sat rotundatis, subtiliter striatis, intervallis vix convexiusculis, fortiter sat dense punctatis, paulo rugosulis; pygidio laxe punctato; pectore lateribus laxe fortiter, medio densino subtiliter punctato, abdo- mine fere lævi, femoribus anticis crassis, grosse punctatis, tibiis anticis 4-dentatis, dente supero brevissimo ; ©. Ressemble au érituber Wied., mais plus grand, moins brillant, à ponctuation beaucoup plus forte, notamment sur la tête, le corselet n’ayant qu’un faible relief de chaque côté et les pattes étant bien plus robustes. Onthophagus nitidiceps. — Long. 3 1/3 mill. — Brevissime ovatus, crassus piceo-ænescens, nitidus, rufopuberulus; capite summo lævi et transversim concavo, fronte cornu gracili parum elongato armata, clypeo rugosulo, antice medio leviter sinuato; prothorace lateribus rotundato, antice paulo angustiore, margine postico subtiliter marginato, angulis posticis rotundatis, dorso fortiter sat dense punctato; elytris minus convexis et magis 305 piceis, lateribus dilutioribus, subtiliter striatis, striis fere Iævibus, intervallis planiuseulis, sat subtiliter punctato-asperulis, sutura basi depressa; pygidio sat dense fortiter punctato; pedibus rufo- piceis, tibiis anticis tridentatis. Oniticellus tonkineus. — Long. 9 à 10 mill. — Ovatus, brunneo-ænescens, modice nitidus, elytris dilutioribus, vage fer- rugineo tinctis, interdum lateribus et apice ferrugineis, subtus cum pedibus nitidior, his ferrugineis; capite fere Iævi, antice subtruncato, genis fere truncatis; prothorace elytris haud angus- tiore, antice angustato, lateribus basi leviter sinuatis, dorso sat dense punctulato, postice medio longitudinaliter impresso ; scu- tello minuto sed distincto; elytris leviter striatis, striis vix punctulatis, intervallis planiusculis, vix punctatis, alternatim levissime convexis; pygidio lævi; tibiis anticis fortiter 4-dentatis. g: cornu frontali leviter arcuato, transversim compresso, apice furcato, prothoracis cornu antico horizontali, supra sulcato, apice emarginato, parte antica lævi, metallico-micante; © capite antice transversim carinato, carina frontali utrinque breviter cornuta, prothorace fortius punctato, antice medio late breviter lobato lobo medio depresso, ad angulos rotundato, utrinque infra denticulo signato. La coloration de cette insecte rappelle celle des Onfhophagqus Worsissa et Nequs ; elle est un peu variable et passe parfois au verdàtre, mais toujours avec les fémurs d’un roussâtre clair. Ammæcius crassulus. — Long. 4 1/2 mill. — Ovatus, valde convexus, niger, nitidus ; capite sat lato, antice fere truncato, sed utrinque late rotundato, subtiliter sat dense punctulato, sutura clypeali utrinque leviter elevata, clypeo antice medio paulo con- vexo, genis obtuse angulatis; prothorace tranverso, elytres haud angustiore, lateribus leviter rotundatis, antice vix angustiore, dorso dense sat fortiter punctato, basi haud marginato, angulis obtusis, anticis fere rectis ; scutello acuto, inæquali; elytris brevi- bus, apice sat abrupte declivibus et rotundatis, dorso sat fortiter crenulato-striatis, intervallis planis, alutaceis ; tibiis anticis for- titer tridentatis, tarsis rufescentibus, metatarso duobus sequenti- bus conjunctis æquali. Forme de l’A. rugifrons, mais avec le chaperon fortement arrondi de chaque côté et le corselet densément ponctué; le bord antérieur du chaperon est un peu relevé de chaque côté et déprimé au milieu, ce qui le fait paraître légèrement sinué. Homaloplia rufoplagiata. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ovata, valde convexa, fusca, subopaca, pruinosa, capite prothoraceque paulo æneo-micantibus, elytris utrinque plaga magna discoidali 306 rufa, sæpius medio interrupta; capite antice truncato et paulo reflexo; prothorace brevi, antice angustato, lateribus à basi rotundatis, dorso vix distincte punctulato medio obsolete lineato, basi utrinque late sinuato, angulis sat obtusis; scutello acute triangulari; elytris brevibus, sat late punctulato-striatis, inter- vallis leviter convexis, haud punctatis; pygidio punctulato, setosulo; subtus magis pruiosa, abdomine picescente, pedibus interdum rufopiceis ; antennarum clava sat magua, trilamellata. Ressemble extrêmement à la Serica cruciala, de Madagascar, qui me paraît une Æomaloplia, mais notablement plus grande, moins villeuse, avec l’écusson moins large, les côtes des élytres moins convexes, leur coloration moins miroitante, la bande dis- coïdale plus rouge et les pattes plus larges, plus comprimées. Phæochrous ruficollis. — Long. 7 mill. — Minor, ovatus, convexus, piceus, nitidus, prothorace obscure rufo, elytris lateri- bus, apice et sutura rufescentibus, subtus cum pedibus testaceo- rufus, tibiis paulo obscurioribus; capite subtiliter dense punctato, summo lævi, antice leviter emarginato; prothorace transverso, parum dense sat subtiliter punctato, antice angustato, lateribus fere rectis, anguste marginatis; scutello vix punctulato, elytris dense substriato-punctatis, intervallis angustis, sutura elevata et utrinque intervallis 3 vix perspicue paulo elevatis; subtus lævis. Ce PAaæochrous est remarquable par son corselet très étroite- ment rebordé sur les côtés; il est en outre assez petit et la coloration du corselet est assez spéciale, mais n'ayant vu qu’un seul individu, je ne puis certifier que cette coloration soit normale. HYPSELODERUS n. g. Ce genre est extrêmement voisin de Ziparochrus d'Australie ; il en diffère par le corps moins court, la tête arrondie et rebordée au bord antérieur, cachant toute la bouche, la massue des anten- nes globuleuses, le ler feuiilet n’emboîtant pas les deux autres, le corselet ne débordant pas les élytres, à peine plus étroit, déclive sur les côtés qui sont faiblement marginés et seulement en avant, ayant de chaque côté, au-dessus des angles postérieurs, un pli très saillant, oblique, l’écusson en triangle allongé, les élytres à épaules plus marquées, le calus huméral très convexe, assez étroitement marginées ; les tibias antérieurs sont fortement tri- dentés et crénelés au-dessus, l’éperon terminal est assez court. H. denticollis. — Long. 51/2 mill. — Ovatus, postice ampliatus, valde convexus, rufopiceus, valde nitidus ; capite sat dense punctato, margine antico fere rotundato, leviter reflexo; 307 prothorace longitudine plus duplo latiore basi elytris haud angus- tiore, lateribus sat marginatis, antice tantum arcuatis, dorso dense sat fortiter punctato, margine postico medio elevato et utrinque declivi, postice utrinque oblique fortiter plicato ; scutello lævi; elytris punctis grossis seriatis, haud striatis, ante apicem fere subgibbosulis et sat abrupte declivibus, apice rotundatis; subtus punctatus, tibiis anticis sat fortiter tridentatis. Hoplia opalescens. — Long. 5 1/2 mill. — Ovata, castanea, squamules rotundis capite prothoraceque pallide carneo-rufulis elytris magis margaritaceis dense vestita, punctis denudatis spar- suta, elytris plagula posticali magis nuda signatis ; capite rugoso, antice leviter attenuato; prothorace transverso, elytris angustiore, antice angustato, lateribus a basi leviter arcuatis, basi medio fere angulatim arcuata, utrinque leviter sinuata, angulis posticis valde obtusis, anticis acutiusculis, scutello apice obtuso ; elytris breviter ovatis, medio paulo ampliatis; pygidio dense squamoso; subtus punctata, dense argenteo-squamosa, tibiis anticis tridentatis, pedi- bus anticis unguiculo externo apice fisso. Ressemble assez à l’aurotincta Fairm., du Tonkin, mais la colo- ration n’est pas aussi brillante, les côtés du corselet ne sont pas si fortement arrondis en arrière, les élytres ne sont pas impres- sionnées et les tibias antérieurs sont moins fortement dentés. Serica iridicauda. — Long. 10 à 12 mill. — Ovata, postice ampliata, fortiter convexa, fusco-cœrulescens, nitida, leviter virescenti-micans, elytris postice splendide cyaneo et cypreo iri- deis; capite summa lævi; clypeo fortiter sat dense punctato, antice fere truncato, margine paulo reflexo et utrinque rotundato, sutura clypeali sat fortiter impressa, palpis antennisque piceis, his 10-articulatis, prothorace brevi, antice fortiter angustato, dorso parum dense sat grosse punctato, basi utrinque transversim impresso, angulis posticis sat acutis; scutello triangulari, apice paulo obtuso, medio costato, utrinque punctato, elytris sat bre- viter ovatis, apice abrupte rotundatis, dorso late ac fortiter sulcatis, sulcis fundo sat fortiter punctato-crenatis, intervallis convexis, basi paulo planioribus, postice magis elevatis, ante apicem transversim impressis et cœruleo-metallico tinctis, subtus leviter cyaneo et purpurino micans, lateribus fortiter punctata, pygidio sat grosse parum dense punctato, metasterno medio sul- cato, tibiis anticis tridentatis. Cet insecte est remarquable par la coloration chatoyante, plus arrêtée et plus splendide à l’extrémité des élytres où elle forme des bandes transversales et changeantes. Il ressemble, sous ce rapport, à la #. splendens, de Madagascar, mais le corselet est 308 plus grossement ponctué, les élytres sont profondément striées avec les intervalles presque complètement lisses. Serica immutabilis Gyll. — Long. 9 1/2 mill. — Ovata, convexa, postice vix sensim ampliata, picea, parum nitida, vage metallescenti-micans, lateribus rufopiceis; capite summo infus- cato, sat subtiliter punctato, parte antica valde nitida, rufula, fortius punctata, margine reflexo, sutura clypeali arcuata, lateri- bus magis distincta; antennis squalide testaceis, clava stipite longiore ; prothorace brevi, longitudine duplo latiore, antice angustato, lateribus sat rotundatis, subtiliter sat dense punc- tulato, antice et lateribus subtilius, margine postico utrinque Sinuato, angulis posticis obtusis; elytris apice abrupte rotundatis, dorso fortiter striatis, intervallis convexis, sat fortiter punctatis; subtus dense punctata, abdomine et pygidio minus dense punc- tatis, pedibus compressis, fere lævibus, tibiis anticis fortiter bidentatis. Hilyotrogus cribratulus. — Long. 12 mill. — Oblongus, sat fortiter convexus, medio leviter ampliatus, squalide et dilute lutoso-testaceus, nitidus, glaber; capite brevi, sat lato, antice fere truncato, sed utrinque rotundato, fortiter dense punctato, antice marginato; sutura clypeali impressa; prothorace valde transverso, longitudine duplo latiore, antice parum angustato, dorso dense fortiter punctato, sat ruguloso, lateribus antice paulo obtuse crenulatis, angulis posticis obtusis ; scutello apice rotundato, medio lævi; utrinque fortiter punctato; elytris ovatis, apice extus valde rotundatis, dense sat fortiter punctatis, sutura elevata et utrinque lineis 3 vix distincte elevatis; pygidio fortiter dense punctato; subtus laxe punctatus, lateribus sat late griseo- pruinosis, tibiis anticis sat acute bidentatis, tarsis gracilibus, sat elongatis, unguibus acute appendiculatis. Ressemble un peu à l’Æ. Davidis, mais plus petit, plus étroit, moins rugueux et plus ponctué, avec le corselet légèrement impressionné à la base, au milieu. L’écusson plus relevé au milieu, les élytres à côtes moins larges et les tibias antérieurs n'ayant que 2 dents marquées, la 3° à peine indiquée. Anomala cinabarina. — Long. 10 mill. — Ovata, convexa, postice levissime ampliata, tota rufo-rubra, valde nitida subtus paulo magis rufula ; capite densissime punctata-ruguloso, minus nitido, antice subtruncato, utrinque rotundato, sutura clypeali tenui, recta; prothorace elytris angustiore, valde transverso, antice sat angustato, lateribus medio rotundato, dorso fere polito, punctulis laxe sparsisto, margine postico subtiliter marginato, angulis obtuse rectis, anticis paulo productis ; scutello late ogivali, 309 lateribus et apice punctato; elytris sat brevibus, ad humeros rotundatim angulatis et elevatis, dorso substriato-punctatis, striis extus grossius punctatis et paulo irregularibus, intervallis fere planis, lævibus, disco fere medio sat late impressis, intervallis 7°, Joque basi leviter convexis; pygidio brevi, sat fortiter punctato; subtus lateribus punctata, pedibus validis, femoribus posticis latis, compressis, tibiis posticis medio inflatis, tibiis anticis fortiter bidentatis, unguibus 4 anticis paulo inæqualibus, longiore et crassiore apice fisso, 2 posterioribus fere æqualibus, integris. La forme, la sculpture et la coloration de cet insecte ne per- mettent pas de le rapprocher des Anomala que je connais et pourtant je ne puis le séparer de ce genre. Anomala platypyga. — Long. 8 1/2 mill. — Ovata, postice ampliata, sat fortiter convexa, rufa, valde nitida, capite pro- thoraceque leviter æneo-micantibus, subtus cum pedibus paulo dilutior; capite dense sat fortiter punctato, fronte planata, clypeo antice modice reflexo, fere truncato, sutura clypeali tenui sed distincta; prothorace elytris haud angustiore, valde transverso, longitudine fere duplo latiore, antice a medio sat fortiter angus- tato, lateribus antice arcuatis, dorso parum dense punctato, versus angulos, posticos levissime impresso, his sat obtusis; scutello lato, punctato ; elytris brevibus, postice ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso sat fortiter punctato-striatis, striis grosse punctatis, suturali paulo profundiore; 2? basi valde irre- gulater punctata, intervallis sat inæqualiter latis, vix convexius- culis, 5e postice, 7° basi punctatis, callo humerali sat convexo; pygidio late triangulari, apice fere truncato, medio late depresso, fortiter sat dense punctato; subtus punctulata, pectore villosulo, pedibus brevibus, crassis, tibiis anticis tridentatis, dense supero obsoleto, ceteris validis, tarsis crassis, anterioribus unguiculo externo apice bifido, unguiculis posterioribus integris. Ressemble un peu à l’A. scintillans, mais bien plus petite, à corselet plus fortement arrondi sur les côtés avec les angles anté- rieurs effacés, à élytres bien plus courtes, plus grossement striées et à pygidium plan, presque tronqué. Anomala scintillans. — Long. 13 mill. — Ovata, convexa, postice vix ampliata, rufa, nitidissima, prothorace capiteque cupreolo micantibus, hoc antice opaculo, elytris dilute cœrules- centi-micantibus ; capite antice late rotundato etleviter marginato, densissime sat subtiliter punctato, rugosulo, sutura clypeali ænescente; antennis rufulis, clava (basi excepta) fusca; protho- race transverso, elytris angustiore, undique marginato, antice 310 tantum a medio angustato, dorso sat subtiliter laxe punctato, basi utrinque transversim impressiusculo, angulis posticis fere rectis, anterioribus sat acute productis, scutello ogivali, parce punctato; elytris ante medium paulo ampliatis, margine externo breviter crassato, dorso substriato-punctatis, striis apice abbre- viatis, sed 2% et 8% apice arcuatim conjunctis, 5° basi fere usque ad medium transversim plicatula, intervallis planis, lævibus, submarginali basi elevato, callis humeralibus et ante apicalibus convexis, latis; pygidio dense sat fortiter punctato, lateribus impresso, apice piloso; subtus cum pedibus rufula, metallico- micans, haud villosa, pectore lateribus fortiter punctato, metas- terno medio profunde sulcato, abdomine transversim sat fortiter punctato, pedibus validis, tarsis fusco annulatis, tibiis anticis bidentatis, dente apicali oblongo, obtuso, tibiis posticis crassis, tarsis intermediis solis unguiculo externc subtiliter fisso. La forme du corselet rappelle celui des PAyllopertha, mais la tête et les pattes sont celles des Aromala. Anomala bivirgulata. — Long. 13 mill. — Ovata, convexa, . virescenti-ænescens, metallica, nitida, elytris dilute testaceis, disco medio utrinque signaturis 2 brunneis, interna minutissima, altera paulo majore ; capite sat subtiliter densissime ruguloso- punctato, antice late rotundato et leviter reflexo, sutura clypeali tenui, viridi; antennis testaceis, clava vix obscuriore; prothorace transverso, antice arcuatim angustata, dorso dense parum grosse punctato, medio et lateribus obsolete impressiusculo, lateribus medio foveola viridi-nitida signato, basi subtiliter, medio obsolete marginata, medio late rotundata, utrinque lævissime sinuata, angulis rectis; scutello obtuse ogivali; subtiliter dense punctu- lato; elytris substriato-crenulatis, interstitio 2° lato, sat dense punctato, intervallis convexiusculis, 3°, 6°, 9Jeque paulo magis elevatis, callo humerali et callo subapicali sat convexis ; pygidio breviter conico, dense subtiliter punctulato-strigoso, griseo- villoso; subtus ænea, nitida, sed dense, lateribus præsertim, griseo-fuliginoso-villosa, pedibus nitidioribus, laxe villosis, tibiis anticis sat fortiter bidentatis, dentibus acutis, tibiis posticis parum crassis, tarsis anterioribus crassis, articulo 5° valido, subtus obtuse dentato, unguiculo externo validiore, apice profunde fisso, tarsis intermediis unguiculo apice breviter fisso, posterioribus integro. Ressemble, pour la forme et la coloration générale, aux variétés pâles de l'A. Fritschii, mais la tête est moins tronquée, le corselet est plus densément et plus finement ponctué, ainsi que l’écusson, les élytres sont moins convexes, à côtes peu marquées, le pygi- dium est conique, plus finement ponctué-striolé, velu, ainsi que le 311 dessous du corps, les tibias antérieurs ont 2 fortes dents et aux 4 tarses antérieurs, le crochet externe est fendu à l’extrémité. Anomala punctulicollis. — Long. 20 mill. — Ovata, con- vexa, postice leviter ampliata, obscure æneo-virescens, nitida, glabra; capite densissime punctato, antice late leviter rotundato et paulo marginato, sutura clypeali indistincta; prothorace trans- verso, à basi antice arcuatim angustato, dorso dense parum for- titer punctato, basi leviter marginato et late leviter utrinque sinuato, angulis posticis fere rectis, anticis paulo prominulis; scutello ogivali, sat dense punctulato; elytris striato-crenulatis, striis primis profundioribus, intervallis lævibus, paulo, inæquali- bus, 2° latiore, irregulariter punctato, 3° angustiore, 4° paulo latiore, ceteris alternatim paulo convexis, striis 2*, 3% et submar- ginali apice profundis ; pygidio subtiliter dense strigosulo-rugoso ; subtus paulo picescens, pectore lateribus dense punctato et parce rufovilloso; abdomine transversim strigosulo-punctato; pedibus fortiter punctatis, tibiis anticis obtuse bidentatis, dente apicali elongato, apice latiore et rotundato, fere cochleato. Ressemble à l’4. microcephala de Colombie, mais plus grande, plus oblongue, plus ponctuée avec les élytres moins nettement striées, une coloration générale plus verdâtre et la saillie mésos- ternale nulle. Popilia dilutipennis Fairm. — J'ai décrit cette espèce sur de petits individus; mais j'en trouve un qui atteint 10 mill. parmi les récoltes de M. le capitaine Lamey et qui ne diffère, en outre de la taille, que par le pygidium d’un vert métallique. Popilia angulicollis. — Long. 9 1/2 mill. — Præcedenti affinis sed prothorace paulo cupreo micante, lateribus haud flavo, elytris sutura anguste, lateribus sat late fusco vittatis; capite fortius dense punctato, clypeo obscuriore ; prothorace lateribus rotundatim angulato, angulis posticis fere rectis, dorso sat fortiter laxe punctato, basi fere lævi ; scutello sat fortiter punc- tato ; elytris medio ampliatis, post scutellum transversim impres- siusculis, sat fortiter striatis, striis parum punctatis intervallis parum convexis, lævibus, humeris supra impressis; pygidio æneo et purpurino mixto, sat fortiter parum dense punctato, maculis albis sat latis; subtus cuprea, segmentis ventralibus basi æneis, lateribus dense albido-pilosis, pedibus validis, tarsis cœrulescenti- fuscis. Cette Popilia ressemble aussi à la séraminipennis Kr., mais le corselet est plus fortement ponctué, ses côtés sont plus angu- leusement arrondis, l’écusson est plus ponctué et les élytres sont impressionnées derrière l’écusson. 312 Tæniodera furcata. — Long. 16 mill. — Oblonga, ad humeros dilatata, supra planiuscula, fusca, opaca, prothorace ochraceo trivittato, vitta mediana antice furcata, lateralibus abbreviatis, scutello vitta media anchoriformi ochracea, elytris rufis, ad suturam nigro trifasciatis, fascia media extus angulata et usque ad humerum prolongata, hac vitta externa flavo biguttata, fascia prima apice flavo-marginata et striga apicali transversa tenui flava, subtus fusca, valde nitida, lateribus late flavo-ochraceo plagiatis; capite dense rugato, costula media tenui, basi latiore et polita signato, clypeo late emarginato; prothorace parum transverso, antice a medio angustato, lateribus antice rotundatis, dorso dense asperato ; scutello acuto ; elytris ad humeros dilatatis, postice leviter attenuatis, dorso suturam versus subtiliter, extus haud striatis, suturam versus longitudinaliter leviter depressis ; pygidio punctato-rugoso; corpore subtus parum dense grosse punctata, pedibus rugoso-punctatis, tibiis anticis breviter acute tridentatis. Heteronychus interruptus. — Long. 14 à17 mill.— Ovatus, convexus, valde convexus, fusco-niger, nitidus; capite Carioso= rugoso, fronte transversim levissime impressa, carina clypeali medio interrupta et leviter bituberculata, clypeo antice angustato et obtuse biangulato; prothorace sat amplo, lateribus antice rotundato, dorso lævi, aut potius indistincte punctulato, antice æquali, haud impresso, margine postico vix bisinuato, angulis posticis valde obtusis ; scutello lævi ; elytris postice vix ampliatis, fortiter punctato-striatis, striis externis tantum punctis indicatis, intervallis planiusculis, 2° latiore, punctis aliquot seriatis, callo anteapicali sat convexo, apice fortiter dense punctato ; pygidio Iævi, basi sat fortiter punctato ; subtus lateribus punctatus, pedi- bus validis, tibiis fortiter tridentatis, dente superno paulo magis distante et intervallo antea unicrenulato, margine supero pluri- crenulato. Ressemble à l’Æ7. arator, mais moins court, le chaperon n’est pas tridenté en avant, la carène clypéale est interrompue au milieu en formant deux petits tubercules, le pygidium est forte- ment ponctué à la base et le dessous du corps est d’un brun noir comme le dessus. Voisin du piceus Fab., des Indes orientales, mais bien plus grand, avec le corselet presque lisse, à peine ponctué vers les angles antérieurs, le pygidium assez densément ponctué à la base et les tibias antérieurs n’ayant que de faibles crénelures au-dessus de la dent supérieure. Les crochets antérieurs G sont égaux et assez grêles. On trouve en Cochinchine : le une espèce bien voisine pour la 313 taille, la forme et la coloration (77. punctolineatus n. sp.); elle en diffère par les stries des élytres qui sont à peine marquées, même la suturale, le chaperon est un peu plus tronqué, l’écusson est pluslarge, le pygidium plus densément et plus longuement ponctue, le corselet est encore plus lisse. 2° Une autre moins voisine (7. monodon n. sp.), n’ayant que 12 à 14 mill. et très distincte par la tête couverte d’aspérités serrées, la carène clypéale relevée au milieu en un court tuber- cule conique, le chaperon plus rétréci et plus obtus en avant, le corselet assez fortement ponctué sur les côtés et aux angles, à peine visiblement au milieu, le bord antérieur très faiblement impressionné au milieu; les élytres sont fortement striées et les stries fortement ponctuées, les intervalles sont un peu convexes, le 2° n’a que quelques points à la base; le pygidium est entièrement et fortement ponctué; le dessous du corps est fortement ponctué sur les côtés et les tibias antérieurs sont tri- dentés, ayant seulement un petit angle à peine distinct après la dernière dent. Enfin au Cambodge une petite espèce (77. cribratellus n. sp.) n’a que 10 mill.; elle est plus cylindrique, d’un brun noir en dessus, d’un brun de poix en dessous avec les pattes; la tête est rugueusement ponctuée, avec le bord antérieur un peu relevé aux angles, la carène clypéale bien marquée de chaque côté, interrompue au milieu et formant 2 petites saillies tres obtuses, le corselet presente une ponctuation assez forte, médiocrement serrée, tres fine au milieu, le bord antérieur est uni, l’écusson est très triangulaire, les élytres sont striées-ponctuées, mais les stries médiocrement profondes, les points assez forts, assez serrés et presque en ligne sur les côtés, les intervalles sont légèrement convexes, lisses, le 2° avec quelques points à la base, la strie suturale est très profonde vers l’extrémité; le pygidium est entièrement et fortement ponctué; le dessous du corps est assez fortement ponctué sur les côtés, les tibias antérieurs sont triden- tés avec une petite dent avant et une après la 3° dent. Trichogomphus tonkinens. — Long. 50 mill. — Subqua- drato-oblongus, convexus nigrofuscus, nitidus; capite brevi, antice fere truncato, cornu valido, paulo compresso, arcuato, apice obtuso armato; prothorace quadratim transverso, elytris haud angustiore, lateribus fere parallelis, antice angulatim constrictis et abrupte rotundatis, dorso valde coriaceo, medio valde elevato, gibboso, lævi, gibbere antice bilobato, labis obtusis, lateribus antice supra angulos obtuse breviter productis, margine postico utrinque fortiter sinuato, angulis posticis fere rectis, 314 parte antica retusa antice medio lævigata; scutello lato, obtuse angulari, leviter coriaceo; elytris ad humeros angulatis, apice valde rotundatis, dorso grosse lineato-punctatis, lineis geminatis, punctis et lineis post medium obsoletis, intervallis similiter sed irregulariter punctatis, linea suturali striata, apice profundiore; pygidio dense rugoso-punctato, medio transversim lævigato; subtus lævis, pectore laxe punctato, abdomine lateribus dense rugosulo et rufo villoso, pedibus validis, femoribus latis, lævibus, tibiis anticis obtuse tridentatis. Paraît voisin du 7. Martabani, mais ce dernier, comme ses congénères, a les élytres lisses, n’ayant que quelques points autour de l’écusson, le corselet est aussi long que large et la gibbosité dorsale est composée de 2 saillies conjointes et relevées. Cosmonota cribellata. — Long. 14 mill. — Ovata, postice leviter attenuata, supra planiuscula, nigra nitida, subtilissime setosula, pectore lateribus rubiginoso-villoso, abdomine lateribus maculis griseo-villosis signato; capite antice subquadrato, dense sat subtiliter rugoso, margine antico reflexo; prothorace elytris parum angustiore, a basi antice sat fortiter angustato, dorso dense strigoso-punctato, margine postico ad scutellum late sinuato et anguste polito, angulis posticis rotundatis; scutello acuto, basi parce punctato , elytris dense fortiter aspero-punctatis, basi gros- sius, post scutellum transversim sat profunde impressis, sutura a medio postice elevata et lævi, disco utrinque obsolete bicostulatis, callo postico prominente; pygidio subtiliter dense strigosulo ; pectore lateribus punctato, abdomine fere lævi, pedibus piceis, fortiter punctatis, femoribus anticis pubescentibus, tibiis anticis strigosis, minute dentatis. Voisine de la 2. setulosa, mais beaucoup plus petite, plus noire, la tête est plus carrée en avant, la ponctuation du corselet est plus striolée, l’écusson n’a que quelques points à la base, les élytres sont plus finement ponctuées, l'impression postscutellaire est plus profonde, les tibias antérieurs sont plus étroits, striolés, avec les dents à peine marquées, l'abdomen est presque lisse, avec des taches latérales plus marquées; enfin la vestiture du dessus du corps est beaucoup plus fine. Rhomborhina fuscipes. — Long. 22 à 23 mill. — Viridis, splendens, prothorace (marginibus exceptis) scutelloque levissime rufescentibus, tibiis tarsisque fusco-piceis; capite antice quadrato et levissime ampliato, densissime punctato, apice truncato, parum reflexo, antennis fuscis; prothorace antice a basi angustato, minus transverso, lateribus sat fortiter marginato, dorso densissime punctato, angulos posticos versus leviter oblique impresso, mar- 315 gine postico medio sinuato, angulis posticis vix obtusis, anticis sat acutis; scutello acuto, lateribus parce punctato; elytris postice leviter attenuatis, apice fere truncatis, sed extus rotundatis, dorso dense punctulatis, punctis fuscis, lateribus subtiliter transversim strigosulis, sutura apice elevata et acuta; pygidio parum fortiter punctato, utrinque impresso, subtus lævis, pectore lateribus parce punctato, coxis posticis sat dense punctatis, extus paulo rufescen- tibus, processu mesosternali producto, apice obtuso, femoribus cicatricosis, tibiis rugatis, anterioribus apice tantum spinosis. Ressemble assez à la japonica, mais plus petite, plus étroite, plus atténuée en arrière, d’une coloration plus verte et plus gaie, avec le chaperon plus fortement rebordé, le corselet plus étroit, plus allongé, plus densément ponctué, le pygidium à fines aspé- rites écartées, la saillie prosternale bien plus étroite et les tibias bruns comme les tarses. Cetonia Guillotii Fairm, Ann. Soc. Belg., 1891, C. R., 7. ‘ Cette Cétoine que j'ai décrite d’après des individus provenant - du Kin-Kiang, se retrouve dans le haut Tonkin, tant à Lang-Song qu’à Hà-Lang. Ces exemplaires différent un peu de ceux du Kin-Kiang par la taille plus forte, la ponctuation plus marquée, le chaperon plus angulé; la coloration est d’un brun rougeàtre, mate et assez veloutée chez les G\, un peu métallique et plus brillante chez les Q. Goliathopsis Lameyi Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr., 1893, B. VII. — Long. 11 mill. — Ovatus, crassus, dorso planiusculus, nigro-fusceus, opacus, sat dense breviter fulvido-hirtulus, capite et cornubus intus dense pallido-squamosis, prothorace disco punetis 4 et striga media basali tenui pallidis, elytris utrinque macula marginali paulo post medium, macula anteapicali communi et utrinque punctulo similiter pallidis ; prothorace valde transverso, convexo, elytris angustiore, lateribus fortiter angulatim rotun- dato, punctis ocellatis parum profunde sat dense impresso, angulis obtusis ; scutello sat magno, triangulari; elytris basi extus valde lobatis, dein postice vix attenuatis, apice extus valde rotundatis, dorso planiusceulis, punctis occellatis sat magnis, parum profundis, intus rufulis, obsitis; propygidio transversim costulato, pygidio planiuseulo, dense ocellato-punctato, apice plicato et lævi; subtus indumento squamoso fulvido dense vestitus, ano glabro, nitido, femoribus punctatis, fulvido-squamosis, tibiis (basi excepta) tarsisque nudis, nitidis, tibiis anticis acute bidentatis ; G' capite medio concavo, utrinque cornu gracili compresso, apice oblique sinuato-truncato et medio acute unidentato armato. Ce joli insecte porte à trois le nombre des espèces connues de 816 Goliathopsis. Il se rapproche du G. capreolus Gestro, de Birmanie, par la conformation des cornes, mais il en diffère, ainsi que du cervus Janson, de Siam, par la coloration, ainsi que par la forme du corselet qui est bien plus court et plus anguleusement dilate sur les côtés ; le cervus a en outre les cornes céphaliques plus courtes, moins tronquées. HÉTÉROMÈRES. Cyptus orientalis. — Long. 6 1/2 mill. — Ovatus, sat con- vexus, piceo-fuscus, subopacus, setulis pallide fulvis sat dense vestitus; capite dense subtiliter punctato-asperulo, clypeo medio sat profunde parum late emarginato, utrinque rotundato, genis angulatis, antennis brevibus, apice clavatis ; prothorace elytrorum basi haud angustiore, longitudine duplo latiore, lateribus antice rotundato, angulis anticis sat rotundatis, dorso dense subtiliter punctato-asperato, basi medio sat fortiter rotundato, utrinque, leviter impresso, angulis acutiusculis; elytris ovatis, sat fortiter striatis, intervallis planiusculis, dense subtiliter punctato-aspe- rulis; subtus subtilissime punctatus et setulosus, tibiis anticis apice valde dilatatis, ante medium extus dente obtuso armatis, apice sat obtuse angulatis, femoribus anticis latis, ante apicem angulatis et sinuatis. — Cochinchine (ma coll.). Ressemble extrêmement au ©. intermedius Fairm. du Congo, en diffère par la forme moins courte, les joues plus fortement anguleuses, les angles antérieurs du corselet plus arrondis, les postérieurs moins aigus, les élytres un peu plus oblongues, les interstries plus plans et les fémurs antérieurs angulés et sinués en dessous avant l’extrémite. Il est assez intéressant de retrouver en Cochinchine un insecte dont le genre est essentiellement africain. Aussi je me permets d’en insérer ici la description, bien qu’il n’appartienne pas au haut Tonkin. Holaniara angulatipes. — Long. 7 mill. — Oblonga, sub- parallela, sat convexa, tota fusca, nitida ; capite brevi, subtiliter punctato, clypeo antice medio impressiusculo, antennis sat graci- libus, prothoracis medium valde superantibus, articulo 3° quarto paulo longiore, ultimo majore ; prothorace parum transverso, antice a medio leviter angustato, dorso subtiliter dense punctu- lato, basi recta, haud impressa, angulis rectis, anticis valde obtusis; scutello triangulari, apice obtuso, læviusculo; elytris ovato-oblongis, apice rotundatis, sat fortiter striatis, sed striis modice punctatis, intervallis convexiusculis, subtilissime punc- 317 tulatis ; tibiis anterioribus medio angulatim arcuatis, extus lævi- bus, tarsis posterioribus articulo 1° quarto paulo longiore. Ressemble à l’Æ7, vidua, de Madagascar, mais en diffère notable- ment par le corselet sans impressions basilaires, les élytres fortement striées et les tibias antérieurs coudés anguleusement, nullement denticulés ni crénelés en dehors. Holaniara phylacoides. — Long. 6 mill. — Ovato-oblonga, convexa, piceo-fusca, nitida, ore, antennis pedibusque rufopiceis ; capite subtiliter punctato, antice leviter biimpresso, antennis sat vallidis, apicem versus gradatim latioribus, articulis 5-10 valde transversis; prothorace antice leviter attenuato, densissime sub- tiliter punctulato, basi leviter biimpresso, scutello triangulari, apice obtuso, elytris fortiter striatis, striis parum fortiter, basi fortius punctatis, intervallis fere planis,lævibus; subtus punctata, tibiis anticis modice denticulatis. Forme et sculpture de l’amaroides, mais beaucoup plus petite avec les élytres plus courtes, à stries moins ponctuées, les antennes plus courtes, à articles courts, transversaux, et le corselet plus court, moins rétréci en avant, plus finement ponctué. Uloma demersicollis. — Long. 8 mill. — Oblonga, subpa- rallela, convexa, piceo-nigra, nitida, elytris apice obscure rubri- catis; capite punctato, transversim biimpresso, antennis rufopiceis, sat validis, prothoracis medium fere superantibus, articulis 4-10 subtransversis ; prothorace parum transverso, lateribus fere paral- lelis, antice tantum arcuatis, dorso sat dense parum fortiter punctato, basi bisinuato et medio utrinque transversim leviter impressiusculo ; scutello valde obtuso, læviuseulo; elytris fortiter punctato-striatis, striis fere crenatis, intervallis convexiusculis, vix perspicue punctulatis ; subtus dense fortiter punctata, pedibus piceo-rufis, tibiis anticis vix arcuatis, extus subtilissime denticu- latis ; G prothorace dimidia parte antica intrusa, margine postico medio obtuse bituberoso, Q prothorace æquali, antice paulo angustiore. Voisin de l’'U. picicornis, mais un peu plus grande et plus robuste, avec le corselet moins court, moins arrondi sur les côtés, l'impression antérieure du & plus grande, s'étendant jusqu’au milieu du disque, la ponctuation plus forte, les élytres plus forte- ment striées-ponctuées, à intervalles plus convexes et les tibias antérieurs à denticulations extrêmement fines. Nyctobates flavoarcuata. — Long. 9 mill. — Elongata, sat convexa, fusca, sat nitida, prothorace rubro, elytris utrinque maculis ? flavis, 1‘ ante medium, suturam haud attingente, ad ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXVII. 26 318 marginem fortiter retroarcuata et acuta,2*ante apicem fere lunata, apice ipso rubricante; capite dense punctato, antennis apice dilata- tis, basin prothoracis fere attingentibus, prothorace transverso, elytris vix angustiore, lateribus vix rotundato, dorso dense sat fortiter punctato, basi utrinque leviter sinuato, marginato, angulis posticis rectis, haud productis, anticis valde obtusis, scutello obtuse rotundato; elytris fere parallelis, oblongis, striato-puncta- tis, striis parum profundis et apice punctis tantum indicatis, inter- vallis fere planis, lævibus, humeris plicatulis; subtus picea, pedibus obscure rubricatis, tibiis anticis rectis. Ressemble assez au W. rufoplagiatus Fairm. du Vieux Calabar, mais bien plus petit et plus étroit, avec le corselet faiblement bisinué à la base, les angles postérieurs non pointus, la ponctua- tion plus fine, plus serrée, les élytres plus striées, à taches jaunes, fortement arquées en dehors, l’antérieure en arrière, la postérieure en avant et l'extrémité d’un rouge obscur comme le corselet et les pattes. Menephilus tetrastictus. — Long. 11 mill. — Oblongus, subparallelus, convexus, fusco-niger, nitidus, elytris utrinque maculis 2 rubris, l* ante medium, transversa, nec suturam nec marginem attingente, vix dentata, 2* ante apicem, irregula- riter quadrata, valde dentata; capite subtiliter dense punctato, antennis crassis, apice latioribus ; prothorace transverso, late- ribus rotundato, antice et basi fere æqualiter angustato, basi sat crasse marginata, sat fortiter bisinuata, angulis posticis sat exsertis, dorso sat subtiliter sat dense punctato; scutello trian- gulari, apice obtuso; elytris ad humeros rotundatis, postice leviter ampliatis, apice obtusis, dorso fortiter punctato-striatis punctis grossis, intervallis convexis, lævibus ; tibiis anticis leviter arcuatis. Ressemble extrêmement au #7. quadriplagiata Fairm., de Zanzibar, n’en diffère guère que par la taille plus lourde, le cor- selet plus convexe, bien moins densément ponctué, les élytres plus fortement striées, avec les intervalles plus convexes. Encyalesthus subsulcatus. — Long. 14 mill. — Oblongus, postice haud ampliatus, valde convexus, fuscus, nitidus, vage cœrulescens ; capite subtilissime punctulato, inter oculos obsolete impresso, sutura clypeali inter oculos adscendente, clypeo sub oculos impresso, oculis reniformibus ; antennis basin prothoracis fere attingentibus, articulis 5 ultimis dilatatis, articulo 3e quarto multo longiore; prothorace subgloboso, basi breviter constricto, dorso subtilissime dense punctulato, basi sat fortiter marginato, angulis breviter acutiusculis; scutello triangulari, lævi; ely- 319 tris fortiter punctato-striatis, striis basi latioribus et grossius punctatis, intervallis convexis, lævibus; subtus subtilissime ponctulatus, prosterno inter coxas profunde sulcato segmentis abdominalibus basi levissime striolatis, tibiis anticis levissime arcuatis. Voisin du brevicornis à raison des stries des élytres, mais plus profondes et plus grossement ponctuées, le corselet est plus glo- buleux avec les côtés brièvement sinués à la base, les antennes sont plus longues, plus fortement et plus brusquement élargies à l'extrémité. Encyalesthus viridistriatus. — Long. 11 mill. — Oblon- gus, convexus, postice leviter ampliatus, fusco-metallescens, nitidus, vage cœruleo tinctus, elytris purpurino micantibus, striis virescentibus; capite subtiliter punctato, inter oculos obsolete impressiusculo, antennis brevibus, fuscis, apice opacis; protho- race fere subgloboso, elytris valde angustiores subtiliter sat dense punctato, basi sat fortiter marginato ; scutello ogivali, lævi medio impressiusculo ; elytris leviter striatis, striis sat subtiliter punctatis, intervallis vix convexiusculis, fere planis, lævibus ; subtus cum pedibus magis cœruleus, lævis, abdominis segmentis basi subtiliter striolatis, 1° medio basi punctulato et apice medio impresso, 3° apice medio late foveolato, tibiis anticis leviter arcuatis. Cet Æncyalesthus est remarquable par sa coloration et les impressions de l'abdomen ; c’est une des plus petites espèces. Il ressemble assez au subviolaceus, mais il en diffère par la taille plus faible, le corselet plus globuleux, bien plus finement ponctué, les élytres plus finement striées à intervalles plus lisses, et l’abdomen à peine ponctué à la base. Strongylium clavicorne.— Long. 19 mill. — Sat elongatum, valde convexum, longitudinaliter sat arcuatum, fuseum, vage cœrulescens, nitidum, apice densius griseo-pilosum, subtus cum pedibus fusculo-cœruleum, griseo-pubescens ; capite brevi, vertice rugoso, antice dense punctato et transversim impresso, oculis antice approximatis, antennis medium corporis haud attingen- tibus, basi gracilibus, articulis 5 penultimis compressis, latiori- bus, 7-10 gradatim brevioribus, fuscis, ultimo ferrugineo, paulo angustiore, à primis cœruleis, nitidis, 3° quarto longiore, protho- race paulo transverso, elytris angustiore, antice arcuatim angus- tato, dorso fortiter punctato-rugoso, carina laterali fere indistincta, basi levissime bisinuato, angulis acutiusculis ; scutello oblonge triangulari, dense punctulato; elytris elongatis, a medio postice declivibus, ad humeros oblique rotundatis, apice obtusis, dorso 320 foveoseriatis, suturam versus leviter striatis, striis et foveis apice multo minoribus, intervallis convexis, ad latera fere clathratis ; subtus dense punctulatum pectore medio lævi, segmento ventrali ultimo apice fortiter punctato, impressiusculo, pedibus dense punctato-rugosulis, tibiis rectis. Voisin du #acrops, mais un peu plus petit, plus gibbeux, à antennes plus longues, plus grêles à la base, plus comprimées et plus élargies vers l’extrémité avec le dernier article roussâtre ; le corselet est moins court, plus atténué en avant, bien plus rugueux et l’écusson est plus étroit. Strongylium crurale. — Long. 17 mill. — Elongatum, crassum, convexum, viridi-æneum, nitidum, subtus paulo cœru- lescens, pedibus piceis, femoribus plus minusve obscure sangui- neis; capite rugoso-punctato, oculis parum convexis, valde appro- ximatis, antennis fuscis, parum gracilibus, prothoracis basin parum superantibus, apicem versus haud sensim crassioribus, articulo 3 quarto valde longiore; prothorace transverso, antice angustiore, basi et antice marginato, dorso modice punc- tato, medio leviter canaliculato ; scutello medio impressiuseulo, apice rotundato; elytris ad humeros oblique rotundatis, apice obtusis, dorso fortiter punctato-striatis, punctis postice et in 2 striis primis obsolescentibus, intervallis convexis, lævibus, suturam versus transversim leviter triimpressis, margine late- rali leviter cœrulescente; pectore lateribus fortiter punctato, abdomine subtiliter punctulato, pedibus fortiter ac dense punc- tatis. Ressemble au S'. imbreum, mais bien plus grand, à corselet régulièrement convexe, avec la ponctuation bien plus fine, plus écartée, non rugueuse et le sillon médian moins marqué; les antennes ont le 3e article notablement plus long que le 4e. Strongylium holcopterum. — Long.24 mill. — Elongatum, subcylindricum, subæneo-fuscum, sat nitidum, capite protho- raceque opaculis, capite sat subtiliter dense punctato, inter oculos profunde foveato, oculis magnis, convexis, antice valde approxi- matis ; antennis?; prothorace transverso, elytrisangustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter rotundato, dorso dense punc- tato, fere rugosulo, medio obsolete sulcato, lateribus tenui- ter, basi fortiter marginato; scutello late triangulari, apice obtuso; elytris elongatis, ad humeros rotundatim angulatis, apice obtusis, profunde sulcatis, suleis usque ad apicem pro- ductis, crenulatis, basi fortius, intervallis lævibus, convexis, basi magis elevatis; pectore rugoso punctato, metasterno medio lævi et basi fortiter impresso, impressionis fundo sulcato, abdo- 321 mine sat subtiliter punctato, pedibus valde elongatis, fortiter ac dense punctatis. Ressemble au S'. chinense, mais bien plus grand, avec le corselet plus large, plus rugueux, plus nettement rebordé sur les côtés, les yeux plus rapprochés en avant, séparés en dessus par une pro- fonde fossette et les élytres plus longues, plus profondément striées et plus fortement crénelées. Strongylium taciturnum. — Long. 13 mill. — Oblongum, postice vix sensim ampliatum, valde convexum, fusculo-ænescens, sat nitidum, sat dense griseo-villosum, capite prothoraceque paulo magis æneis; capite sat dense punctato, oculis convexis, modice approximatis, antennis basin prothoracis valde superantibus, basi æneis et gracilibus, articulis 6 ultimis fuscis, opacis, sat late com- pressis, gradatim latioribus ; prothorace transverso, elytris angustiore, antice leviter angustato, grosse et inæqualiter punc- tato, rugosulo, medio leviter sulcato; scutello ovato, angusto, medio fortiter costato ; elytris ad humeros angulatis, fortiter sub- striato-punctatis, punctis ante apicem obsolescentibus, striis postice magis impressis, intervallis planiusculis vage punctulatis; pectore lateribus fortiter punctato, abdomine subtilius dense punc- tulato. Voisin du véllosum, mais diffère par la coloration, les yeux un peu moins rapprochés, la ponctuation du corselet plus grosse, rugueuse, mais moins serrée, l’écusson caréné et les stries des élytres moins fines, bien plus fortement ponctuées à la base avec les intervalles presque imponctués. Allecula navicularis. — Long. 8 1/2 mill. — Oblongo-ellip- tica, sat fortiter convexa, piceo-fusca, sat nitida, fulvido-villosula; capite dense punctato, sat brevi, antice attenuato, antennis elon- gatis, rufo-piceis, articulis 2 primis magis rufescentibus, 8° 4e que æqualibus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice sat fortiter angustato, lateribus vix arcuatis, antice fere lobatim rotundato, dorso densissime punctato, margine postico utrinque vix sinuato, dein leviter obliquato, angulis fere rectis; scutello sat minuto, subtruncato, elytris oblongo-ovatis, basi truncatis, apice obtusis, puncetato-striatis, punetis postice obsolescentibus, intervallis convexiuseulis, sat dense punctato-asperatis; pedibus dilute testaceis, femoribus paulo crassato-compressis, tarsis poste- rioribus articulo le tribus ceteris conjunctis æquali, 3° lamellato. Cet insecte et le suivant ne se rattachent au g. A/Zecula que par la lamelle de l’avant-dernier article des tarses ; l’ampleur du cor- selet et des élytres, non atténuées avant l’extrémité, rappelle plutôt certaines Cistelides, 322 Allecula nuceipennis. — Long. 7 à 7 1/2 mill. — Præce- denti valde affinis, sed paulo minor, dilute piceolo-testacea, nitida, capite prothoraceque obscurioribus et minus nitidis, similiter pilosula; capite subtilius punctato, antennis graci- lioribus, articulo 3° quarto breviore, prothorace densissime punctato, fere rugosulo, margine postico magis bisinuato et utrinque distinctius impressiusculo; scutello abrupte rotundato, elytris similiter sculpturatis, striarum punctis paulo magis im- pressis; tarsis anterioribus articulis 2, 3, 4, posterioribus 3 et 4 lamellatis. Cistelomorpha rufina. — Long. 17 à 18 mill. — Oblongo- elongata, elliptica, convexa, rufo-ferruginea, sericans, vix nitidula, ore, antennis pedisbusque (femoribus exceptis) nigris; capite angusto, antice attenuato, inter antennas profunde sulcato, supra antennas impresso; antennis parum gracilibus, corporis medium fere attingentibus, articulo 2° brevissimo, ceteris subæ- qualibus prothorace brevi, transverso, elytris parum angustiore, antice valde angustato, lateribus arcuatis, margine postico utrinque late leviter sinuato, angulis sat obtusis, scutello augusto, elytris elongatis, apice obtuse rotundatis, sat fortiter striatis, striis subtiliter dense punctatis, intervallis vix convexius- culis, subtilissime dense coriaceis ; subtus lævis. C. sanguinosa. — Long. 13 à 18 mill. — Præcedenti forma simillima, sed aliter colorata, supra obscure rubricata, sangui- nosa, haud sericans, fere subopaca, subtus cum capite, antennis pedibusque nigra; antennis medium corporis attingentibus, articulo lo minus brevi, oblongo; prothorace angustiore, subtilissime dense punctulato, basi fere recto, obsolete bisinuato, disco linea longitudinali obsolete impresso; scutello nigro, triangulari, apice haud angustato; elytris similiter striatis, intervallis lævio- ribus; subtus lævis; G' segmento ventrali ultimo truncato et transversim impresso. Cistelomorpha melanopyga. — Long. 11 mill.— Elliptico- oblonga, convexa, sulphureo-flava, vix nitidula, antennis (articulis 2 primis exceptis), segmentis abdominalibus 2 ultimis, tibiis tarsisque fusco-nigris; capite angusto, antice prolongato et atte- nuato, antennis gracilibus, medium elytrorum attingentibus, articulo 3 quarto paulo longiore; prothorace elytris basi haud angustiore, brevi, antice valde arcuatim angustato, margine postico fere recto, angulis rectis dorso, medio obsolete sulcatulo ; scutello triangulari; elytris ovato-oblongis, apice obtusis, subti- liter crenulato-striatis, striis apice paulo profundioribus, inter- 323 vallis subtilissime dense coriaceis, vix convexiusculis, apice magis convexis, alternatim paulo sensim angustioribus; subtus lævis, abdomine lateribus longe impresso. Forme et coloration de l’azillaris Fairm. du Bengale, mais avec le corselet plus large à sa base, les pattes noires, sauf les fémurs, et les deux derniers segments ventraux noirs au lieu d’un seul; les stries des élytres sont aussi moins crénelées. Le g. Cistelomorpha Redt. ne se distingue guère des vraies Cistela que par les mandibules non fendues à l'extrémité et par la saillie intercoxale large, triangulaire, aiguë, pénétrant dans le métasternum, tandis qu’il est très étroit et souvent caché sous les hanches postérieures chez les vraies Cistela. Ce dernier caractère est souvent assez difficile à apprécier. À cette occasion, je dois dire qu’il faut ranger dans le g. Ciste- lomorpha les espèces suivantes : Cistela Davidis Fairm., ©. simillima Fairm., C. apicipalpis Fairm., toutes trois de la Chine. 1. Lagria canescens. — Long. 14 à 15 mill. — Ovata, postice ampliata, valde convexa, medio gibbosula, fusco-metallescens, vage cœrulescens, modice nitida, pilis rufulo-griseis sat dense hirtula, subtus picea aut piceo-rufa, nitidior, pedibus antennisque fuscis ; capite lævi, dense rugoso-punctato, antennis sat crassis, apicem versus paulo crassioribus, prothoracis basin superantibus, articulo 3° quarto parum longiore, ultimo duobus præcedentibus conjunctis vix æquali, apice acuminato; prothorace paulo trans- verso, elytris fere dimidio angustiore, lateribus antice cum angulis rotundato, ante basin paulo sinuato, dorso dense punctato-rugoso, postice transversim impresso, angulis posticis rectis; scutello sat subtiliter dense punctulato, apice obtuso; elytris ampliatis, postice ampliatis, apice valde obtusis, dorso rugoso-plicatulis, intersti- tiis, fortiter et sat subtiliter punctatis, interdum post scutellum obsolete impressis; subtus subtiliter punctata, abdomine impres- siusculo. Ressemble assez à la pruinosa, mais bien plus brillante et rugueuse, à longue villosité au lieu de pubescence, à antennes nota- blement plus courtes ; la sculpture des élytres est bien plus grosse, plissée, sans lignes longitudinales un peu élevées ; la tête est plus petite et les yeux sont bien moins rapprochés. 2. Lagria externa. — Long. 15mill. — Præcidenti simillima, capite subtilius puncetato, haud rugosulo, antennis gracilioribus, prothorace paulo angustiore et longiore, lateribus antice vix arcuatis, basi paulo latiore, dorso vix punctulato, subtiliter trans- 324 versim strigosulo, ante basin utrinque fortiter impresso; scutello longiore, vix punctuato, elytris grosse punctatis, sed minus rugo- sis, griseo pubescentibus, haud hirtulis, lateribus postice plagulis minutis politis parum regulariter biseriatis signatis, subtus fusco- picea, nitida, pedibus fuscis. 3. Lagria parvicollis. —- Long. 10 à 12 mill. — Præceden- tibus affinis, sed multo minor et minus convexa, similiter colorata, griseo-villosula ; capite brevi, fortiter punctato, oculis sat approxi- matis, antennis fuscis, prothoracis basin paulo superantibus, api- cem versus vix crassioribus, articulo ultimo duobus præcedentibus conjunctis æquali, extus apice acuminato; prothorace sat brevi, inæquali, sat punctato, postice utrinque transversim profunde impresso, lateribus antice rotundatis, ante basin rotundatis; scutello subtiliter punctato, triangulari, apice valde obtuso; ely- tris rugoso-punctatis, intervallis elevatis; subtus cum pedibus fusca. Forme et coloration des espèces précédentes, mais bien plus petite, bien moins convexe; se rapproche davantage de la der- nière pour la sculpture du corselet qui est plus fortement impres- sionné de chaque côté avant la base, comme pincé avec les doigts. 4. Lagria crassicornis. — Long. 6 à 9 mill. — Elongata, modice convexa, postice vix sensim ampliata, apice sat acuminata, fusca, sat nitida, vix metallescens, albido-pilosa, prothorace et interdum capite rufis; capite brevi, fortiter sat dense punctato, inter antennas transversim impresso; antennis fuscis, validis, basin prothoracis longe superantibus apicem versus gradatim crassioribus, articulo ultimo ' sex prœcedentibus conjunctis haud breviore, Q duobus præcedentibus æquali aut parum longiore, articulo 3 G' quarto vix, Q multo longiore ; prothorace subqua- drato, elytris haud dimidio angustiore, antice vix angustiore, lateribus fere rectis, ante basin leviter sinuatis, dorso dense parum fortiter punctato, interdum transversim strigosulo, ante basin utrinque fortiter impresso ; scutello punctulato, apice valde obtuso; elytris oblongis, dense punctatis, subtiliter rugosulis, epipleuris rufescentibus. Ressemble beaucoup, au premier abord, à la Z. anisocera qui se trouve aussi au Tonkin, mais plus petite, plus étroite, ayant la tête et le corselet plus fortement ponctués, les élytres plus finement ponctuées et bien moins rugueuses, les antennes plus épaisses, surtout vers l’extrémité, le dernier article plus gros; enfin le dessous du corps est brun comme les élytres, tandis qu’il est roux chez l’anisocera. 329 Le G' est petit, plus étroit, avec les antennes bien plus épaisses à l'extrémité; la © est plus grande, plus rugueusement ponctuée, avec les antennes peu épaissies vers l’extrémité, le dernier article bien plus petit. 5. Lagria tigrina. — Long. 10 mill. — Oblonga, postice leviter ampliata, sat convexa, ferrugineo-testacea, modice nitida, parce pilosa; capite, prothorace, pedibus antennisque piceis, ely- tris maculis numerosis nigris sparsutis; capite brevi, punctato, interoculos foveolato, his sat approximatis, antennis gracilibus, apicem versus vix sensim crassioribus, corporis medium haud attingentibus, articulo 3° quarto subæquali, ceteris brevioribus, ultimo duobus præcedentibus conjunctis æquali, prothorace haud transverso, elytris dimidio angustiore, lateribus ante angulos anticos tantum rotundato, postice vix sensim sinuato, dorso dense ruguloso-punctato et postice utrinque impressiusculo; scutello late obtuso, punctulato ; elytris ad humeros angulatis, sat fortiter rugoso-punctatis, apice obtusis; subtus punctulata, abdomine lateribus impressiuscula. Voisine, pour la forme, de l’émpressicollis, mais la coloration des élytres la distingue de toutes les autres espèces; la xultipunc- tata Fairm., qui offre un dessin analogue, est bien distincte par la forme convexe et dilatée des élytres. 6. Lagria Lameyi. — Long. 9 1/2 à 10 1/2 mill. — Oblonga, postice ampliata, sat convexa, rufopicea, parum nitida, parce pilosa, elytris rufulo-ferrugineis, plagulis elevatis dilutioribus Iævibus maculosis; capite brevi, fortiter punctato, antennis sat gracilibus, medium corporis fere attingentibus, apice vix crassio- ribus, piceis, articulis 3-10 subæqualibus, ultimo duobus præce- dentibus, conjunctis fere æquali; prothorace haud transverso, elytris dimidio angustiore longitudine haud latiore, antice ad angulos tantum arcuatim angustato, dorso rugoso-punctato, ante basin utrinque leviter transversim impresso; scutello punctato, triangulari, apice valde obtuso; elytris oblongis, post medium sat fortiter ampliatis, apice obtusis, dorso fortiter dense punctatis, plagulis lævibus ornatis; subtus punctata, abdomine lateribus impressiusculo. La sculpture toute particulière des élytres rend cette espèce facile à reconnaître; elle se rapproche, sous ce rapport, de la L.rubiginea Fairm., du Tehang-Yang, mais la coloration est bien différente, les plaques des élytres sont plus grandes, moins nom- breuses, mieux limitées. C’est un insecte fort remarquable par sa sculpture et sa coloration. ANNALES DE LA SOC, ENTOMe DE BELGIQUE, T. XXXVIIe 27 326 ADDITION AUX BUPRESTIDES DES INDES ORIENTALES, par Ch. Kerremans. Le présent fascicule comprend le relevé des Buprestides recueillis par MM. Andrewes, Bell et Corbett dans différentes régions de l'Inde. Comme il l’a fait pour M. Candèze, qui nous a donné en avril dernier (!) une étude sur les Élatérides récoltés par ces entomolo- gistes, M. Andrewes a gracieusement mis à ma disposition les nombreux et intéressants Buprestides capturés par ses amis et lui. J'estime qu’il est inutile de donner un nouvel aperçu géographique des régions explorées par MM. Andrewes, Bell et Corbett, sufi- samment décrites par M. Candèze, mais je crois devoir rappeler que M. Andrewes a exploré le Belgaum, M. Bell le Kanara et M. Corbett la Birmanie. L'ensemble de ces récoltes nous donne 8l espèces, parmi lesquelles 4] formes nouvelles. Ce résultat nous prouve combien. est encore peu connue la faune hindoue, et nous fait désirer vivement voir MM. Bell et Corbett, encore actuellement dans l’Inde, continuer leurs intéressantes recherches auxquelles nous pouvons prédire le même succès. CHALCOPHORINI. : 1 PHILOCTEANUS IGNEICEPS Saund., Trans. Ent. Soc.,, 1872, p. 242. — Birmanie, un seul exemplaire. 2. PHILOCT. BUPHTHALMUS Thoms., Z'yp. Bupr., 1878, p. 13. — Kanara, pendant la saison des pluies, autour des arbres en fleurs ; assez commun. 3. Demochroa Corbetti nov. sp. — Ovata, elongata, apice dilatata, capite purpureo, verlice coeruleo, viridi micanti, antennis nigris ; thorace ad latera rugoso et purpureo, disco laevi et cæruleo; elytris ochraceis, basi apiceque granulatis, viridi auralis, nilidissimis, cupreo micantibus, fasciisque duabus trans- versis cyaneo-violaceis ornatis. — Long., 36; larg., 11 mm. Ovale, allongée, légèrement élargie au tiers supérieur ; tête d’un pourpre brillant sur le front, autour des yeux et sur les côtés du vertex, celui-ci d’un bleu éclatant à reflets verts, antennes noires ; pronotum bleu sur le disque et pourpré brillant sur les côtés; élytres d’un bel ocre jaune mat avec une tache oblique à la base (*) Ann. Soc. Ent. Belge, t. 371 (1893), p. 168. 327 et une autre, droite à l’extrémité, d’un vert doré clair très brillant à reflets cuivreux et deux bandes transversales d’un bleu violacé, et velouté, la première longeant la partie verte de la base, la seconde surmontant celle de l’extrémité; sternum et pattes d’un pourpre violacé, région médiane du prosternum et abdomen d’un vert bleu à reflets pourprés ; tarses obscurs. Tête finement et irrégulièrement ponctuée sur la partie bleue tandis que les parties pourprées le sont grossièrement et sont en outre très granuleuses; front creusé entre les yeux; vertex sillonné. Pronotum de la largeur de la tête au sommet, la marge antérieure faiblement échancrée, les côtés postérieurs élargis et arrondis, la base bisinuée avec le lobe médian large et arrondi; il présente une vague ligne longitudinale lisse au milieu, de part et d’autre une dépression située dans Le lobe latéral et la région pourprée des côtés est grossièrement ponctuée et fortement granuleuse tandis que la ponctuation du disque est moins prononcée, quoique irrégulière. Élytres plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, sinueux à hauteur de la hanche postérieure, élargis au tiers supérieur et ensuite atténués suivant une courbe régulière jusqu’à l'extrémité, qui offre une épine suturale; ils présentent de part et d'autre cinq côtes plus accentuées sur le disque qu'aux deux extrémités ; la région verte est très finement granuleuse, les bandes bleues sont d'apparence veloutée et la partie jaune est très finement et très régulièrement pointillée. Dessous finement granuleux et ponctué; femurs et tibias bril- lants, densément et finement ponctué. Du pronotum et de toute la région inférieure émerge un poil très espacé et d’un blanc jaunâtre. Cette superbe espèce, la troisième connue du genre Demockroa, provient de la rivière Attaran, au Nord du Tenasserim (Birmanie). 4. DEMocHRoA GRATIOSA H. Deyr., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 8 (1864), p. 3, pl. 1, f. 1. — Tharrawaddy (Birmanie); 3 exem- plaires. 5. CHRYSOCHROA PEROTETI GUER., Æev. Zool., 1840, p. 327. — Kanara : un seul exemplaire. 6. CHRYSOCHROA CHINENSIS Cast. et Gory, Monogr., t. I (1837), p. 7, pl. 2,f. 5. — Kanara : 4 exemplaires. 7. CHrysocHRoa 1xoRA Gory, Monogr. Supp., t. 4 (1841), p. 54, pl. 10, f. 54. — Kanara : 3 exemplaires. 8. CarysocHRoA MUTABILIS Oliv., Æntom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 7, pl. 8, f. 78, a. 6. — Belgaum, Kanara, pendant les pluies, de juillet à octobre. 328 9. Chrysochroa levior nov. sp. — Ovata, elongata, capite pronotoque awrato-aeneis, verlice viridi aurato, antennis brunneis ; elytris violacei-brunneis, viridimicantibus ; subtus ochracei pulve- yulens, media parte purpurei brunnea, ad latera viridi aurata nitidissima; pedibus viridi auratis, tarsis testaceis, subvires- centibus; capite valde sulcato, fronte granulosa, vertice subtile punctato; pronoto subconvexo, plano, ad lalera viz arcuato; elytris subtilissime et densissime punctatis, disco subcostato, apice uni- spinoso. — Long., 39; larg., 11,5 mm. Ovale allongée, tête et pronotum d’un bronzé doré, vertex vert doré, antennes brunes; élytres d’un brun violacé à reflets verts ; dessous garni d’une abondante pulvérulence d’un jaune soufre, sa partie médiane d’un brun pourpré, les côtés et les pattes d'un vert doré très brillant ; tarses testacés, parfois à reflets verts. Tête fortement creusée entre les yeux ; front tres granuleux ; vertex finement ponctué et sillonné, la ponctuation espacée. Pronotum à peine convexe, plan et irrégulièrement ponctué sur le disque, les côtés granuleux et grossièrement ponctués, la marge antérieure et la base faiblement bisinuées, les côtés obliques, à peine arqués. Élytres très finement et régulièrement ponctués, obliquement tronqués à l’épaule où ils sont limités par une ligne élevée lisse, légèrement arqués sur les côtés antérieurs, atténués suivant une courbe régulière jusqu’au sommet, dont l’épine suturale est très aiguë ; ils présentent des séries longitudinales de points tres fins et des traces de côtes sur le disque ; à la base, de part et d’autre, se remarquent deux dépressions irrégulières. Dessous finement granuleux sur les côtés, lisse et à peine ponctué au milieu ; pattes finement pointillées ; dernier segment abdominal du anguleusement échancré à l’extrémite. Belgaum : 3 exemplaires. Cette espèce est très voisine des C’Ar. mutabilis Oliv. à élytres d’un brun violacé. Elle s’en distingue notamment par l’allure des côtés du pronotum et par son mode de sculpture. Tandis que les côtes du pronotum de #utabilis sont tres arqués et élargis en arrière et que son disque est très irrégulièrement ponctué avec quatre impressions plus ou moins prononcées, chez le Zevior, le pronotum est à peine arqué sur les côtés et son disque est très régulièrement ponctué; enfin, cette dernière espèce est plus élancée, plus acuminée au sommet et plus lisse que l’autre et ses côtes élytrales sont à peine accusées. 10. PsILOPTERA FASTUOSA Fabr., Syst. Ent., 1774, p. 216. — Belgaum, Kanara ; excessivement commun en août et septembre, pendant les pluies. 329 11. PSsILOPTERA CŒRULEA Oliv., Znfom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 21, pl. 4,f. 35. — Belgaum, Kanara; sur l'Acacia arabica, pendant les pluies. 12. PSsILOPTERA CUPREOSPLENDENS Saund., Cat. Bupr. (1871), p. 25 = curvipes Gory, Monogr. supp., t. 4 (1840), p. 104, pl. 18, f. 101. — Kanara : un seul exemplaire. 13. Psiloptera viridans nov. sp. — Oblongo ovata, supra viridi aurata, nitida, sulura aurea; sublus cuprea, nitidissima, viridimicans ; capite plano, grosse punctato; pronoto fere conveæo, antice angustiori, ad latera dense, medio minus punctato; elytris grosse striatopunctatis, interstriès longitudinaliter fossulatis, apice bispinosis. Sublus granulosissima et grosse punctata; pros- terno lævi, utrinque sulcato; pedibus grosse punctatis. — Long., 14-23 ; larg. 4, 5-7 mm. Oblong ovale, allongé, d’un vert brillant en dessus avec la suture dorée ; dessous d’un cuivreux très brillant à reflets verts. Tête plane, grossièrement ponctuée, les intervalles de la ponctua- tion formant un réseau irrégulier et anastomosé. Pronotum en trapèze, peu convexe, couvert d’une grosse ponctua- tion irrégulière assez dense sur les côtés ; la marge antérieure très faiblement bisinuée, les côtés obliques et légèrement arqués, la base à peine bisinuée, les angles postérieurs presque droits. Élytres à peine plus larges que le pronotum à la base, légèrement sinués sur les côtés antérieurs et brusquement atténués à partir du tiers supérieur, obliquement tronqués et biépineux au sommet ; ils présentent des séries longitudinales de gros points enfoncés, entre lesquelles se remarquent quelques fossettes formées par une agglo- mération de points minuscules, tres irrégulièrement espacées, excepté le long de la marge antérieure où elles sont très accentuées et rapprochées. Dessous très granuleux et grossièrement ponctué; prosternum lisse et sillonné de part et d'autre, le sillon formé d’une série de points enfoncés ; pattes grossièrement ponctuées. Kanara; un seul exemplaire; Silhet (Chevrolat); Inde Méri- dionale. Espèce voisine mais très distincte de Ps, cupreosplendens Saund. par sa forme plus allongée et par le système de coloration; elle offre une certaine ressemblance avec le Ps. monilis Chevr., du Mexique. 14. PsiLoPprerA AFFINIS Saund., Zrans. Ent. Soc., t. 5 (1866), p. 305. — Paundgé, Tharrawaddy (Birmanie); 14 exemplaires de taille très variable, 330 15. IRIDOTAENTA BLANCHARDI Gory, Monogr. supp., t. 4 (1840), p. 65, pl. 12, f. 65. — Kanara : un seul exemplaire. SPHENOPTERINI. 16. Sphenoptera mediocris nov. sp. — Z'longata, navicu- laris, supra obscure ænea, subpurpurea, elytris clarioribus, pronoto ad latera cuprescenti-purpureo tincto; subtus violascenti- ænea, nilidissima; capile punctalo, inæquali, vertice sulcato; pronoto subtile punctato ; elytris striatopunctlatis. — Long., 13; larg., 4,5 mm. e Allongée, naviculaire, d’un bronzé obscur et pourpré en dessus, plus clair sur les élytres que sur le pronotum dont les côtés sont bordes d’une teinte d’un cuivreux pourpré ; tête, antennes et tarses noirs ; dessous bronzé violacé très brillant. Tête ponctuée, inégalement bossuée, épistome étroit, profondé- ment échancre ; vertex sillonné. Pronotum en trapèze plus large que haut, bisinué au sommet avec le lobe médian large et arrondi, les côtés antérieurs obliques avec une carène latérale postérieure lisse atteignant le quart supérieur; la base bisinueuse, son lobe médian tronqué; il est couvert de gros points finement granuleux dans leur fond et les intervalles entre ces points sont très finement pointillés. Écusson large; sa base droite, les côtés arrondis; le sommet bisinué et avancé en pointe très aiguë. Élytres surélevés à la base, presque trois fois aussi longs que le pronotum, un peu plus larges que celui-ci à la base, sinués à hauteur des hanches, très légèrement dilatés vers le tiers supérieur et ensuite atténués jusqu'aux épines terminales qui sont tres aiguës et dont l’externe, légèrement saillante en dehors, est plus éloignée de la médiane que ne l’est celle-ci de la suturale; la médiane dépasse notablement ses voisines alors que l'externe est beaucoup plus élevée que la suturale ; les élytres sont très finement pointillés et granuleux sur toute leur surface et présentent des séries longitudi- nales et régulières de points enfoncés. Prosternum très profondément canaliculé au milieu dans toute sa longueur ; dessous et pattes très finement granuleux et ponc- tués; premier segment abdominal très vaguement sillonné au milieu de la base. Kanara ; un seul exemplaire. 17. Sphenoptera cincticollis nov. sp. — Ælongata, navicu- laris, capile, antennis, pronotoque nigris, hoc ad latera cuprescenti- violaceo et nitido, elytris obscure cyaneis ; subtus cuprescenti- 331 violacea, nitidissima, abdominis segmento ultimo cyaneo; tibiis tarsisque obscuris; capile inæquali, vertice vix sulcato; pronoto trapezoidali, punctalo, disco ad basin transversim impresso; elytris striatopunctatis, apice tridentatis. — Long., 15; larg., D, mm. Allongée, naviculaire, la tête, les antennes et le pronotum noirs, les côtés de ce dernier d’un cuivreux violacé brillant; élytres d’un bleu foncé; dessous d’un cuivreux violacé très brillant avec l'extrémité du dernier segment abdominal bleue; tibias et tarses obscurs. Tête ponctuée, inégalement bossuée ; épistome étroit et échan- cré; vertex faiblement sillonne. Pronotum en trapèze plus large que haut, très médiocrement bisinué au sommet, les côtés antérieurs subarrondis avec une carène latérale postérieure lisse, presque droite et atteignant le quart supérieur; la base à peine sinueuse, son lobe médian droit ; il présente sur le disque, à la base, une faible dépression trans- versale et il est couvert d’une ponctuation régulière et dense dont les intervalles sont très finement pointilles. Écusson très large ; la base droite, les côtés arrondis, le sommet bisinué et avancé en pointe aiguë. Élytres surélevés à la base, presque trois fois aussi longs que le pronotum, un peu plus larges que celui-ci, sinués à hauteur des hanches, un peu dilatés vers le tiers supérieur et ensuite atténués jusqu'aux épines terminales qui sont médiocrement aiguës et dont l’extérieure, légèrement saillante en dehors, est située plus haut que les deux intérieures ; la médiane rapprochée de la suturale et plus avancée que celle-ci. Prosternum canaliculé longitudinalement au milieu; sternum et fémurs présentant des séries de petites rides irrégulières dont l'allure offre l'aspect de fausses écailles; tibias et abdomen ponctuës; dernier segment abdominal sillonné le long du bord extrême qui est arrondi, le sillon présentant des séries de petites rides parallèles au bord. Belgaum ; un seul exemplaire. _18. SPHENOPTERA CUPKIVENTRIS Kerr., C. Æ. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 203. — Belgaum, Kanara; très commun. Pris souvent dans les éclaircies d’abattis de l’année précedente et dans les grands arbres gisant à terre; se trouvent en général à la circonférence, dans des galeries elliptiques, avec la tête et le thorax hors de la tige, dans une rainure de l’écorce qui n’est jamais entièrement transpercée. Les larves sont d’un blanc jaunâtre avec de fortes mandibules; quelques nymphes ont aussi été remarqués parmi les insectes parfaits. 332 19. Sphenoptera nigerrima nov. sp. — S'ubovata, elongata, biconveza, nigra, femoribus tibisque vriseis ; capite punctato et granuloso; vertice sulcato; pronoto convexo, antice angushori, subtile punctato; scutello antice truncato, apice bisinuato et acuto ; elytris striatopunctatis, apice mediocriter tridentatis. — Long., 14; larg., 4 mm. Ovalaire, allongé, biconvexe, entièrement noir avec les fémurs et les tibias irisés. Tête rugueuse, ponctuée et granuleuse; épistome étroit et fortement échancré; vertex très finement sillonné. Pronotum convexe, plus étroit au sommet qu’à la base, à peine plus large que haut, les côtés arrondis, leur carêne presque droite, très légèrement sinueuse et atteignant le quart supérieur des côtés ; le sommet sinué avec un lobe médian avancé, très large et arrondi; la base sinueuse avec son lobe médian tronqué et peu avancé ; il est entièrement couvert d’une ponctuation fine et irré- gulièrement espacée dont les intervalles sont très finement poin- tilles. Écusson large, tronqué à la base, arrondi sur les côtés, bisinué au sommet et terminé en pointe aiguë. Élytres deux fois aussi longs que le pronotum, insensiblement plus larges que celui-ci à la base, le calus huméral à peine accusé, la marge latérale extérieure saillante, les côtés atténués suivant une courbe régulière jusqu’au sommet qui est faiblement tridenté, les dents terminales formant le prolongement de trois carênes sensibles seulement au sommet; ils sont couverts de stries lon- gitudinales et régulières de points allongés entre lesquels se remarque une seconde rangée de points fins, tres irrégulièrement espacés, disparaissant par endroits et entre lesquels les élytres sont très finement pointillés. Dessous finement pointillé et couvert d’une seconde ponctuation plus épaisse que la première et irrégulière; prosternum plan, bordé d’un sillon formé d’une série de points; base du premier segment abdominal plane au milieu, le dernier segment arrondi et creusé dans son pourtour extrême d'un sillon offrant des séries de rides parallèles. Belgaum; en décembre, un seul exemplaire. 20. SPHENOPTERA AENEA Fab.; var. FALsA Kerr., Ann. #Soc. Ent. Belge, t. 36 (1892), p. 185. — Belgaum, Kanara ; avant les pluies, dans les herbes, en juin : 3 exemplaires. 21. Sphenoptera Andrewesi nov. sp. — Oblongo ovala, elongata, supra nitida, aeneo-cuprea; sublus virescenti aeneo Cuprea, abdomine ad latera femoribusque cupreo variegatis ; capite 333 grosse punctato et granluoso, vertice sulcato, inter oculos bituber- culato; pronoto subtile punctato, disco quadrifossulato; scutello transverso, elliplico, apice acuminato ; elytris subtile punctatis et grosse striatopunctatis, ad latera utrinque transversim r'ugalis, apice tridentatis. — Long., 10,5; larg., 3 mm. Oblong ovale, allongé, d’un bronzé clair, cuivreux et brillant en dessus; dessous d’un bronzé cuivreux brillant légèrement verdâtre avec les côtés de l’abdomen et les fémurs nuancés par places d’un pourpre obscur; antennes noires ; tarses obscurs. Tête granulense et grossièrement ponctuée, sillonnée sur le vertex et bituberculée entre les yeux; épistome étroit et échancré. Pronotum peu convexe, plus étroit en avant qu’en arrière, fortement sinué au sommet avec le lobe médian avancé et large; la base fortement bisinuée avec son lobe médian peu avancé et légèrement échancré ; les côtés presque droits, à peine sinués, la carène latérale sinueuse, dépassant à peine le milieu des côtés; il est très finement pointillé sur toute sa surface et présente des points enfoncés, irrégulièrement espacés et plus denses sur les côtés que sur le disque; celui ci présente en outre quatre dépres- sions irrégulières dont deux à la base, des deux côtés et au dessus de l’écusson et les deux autres au dessus des premières. Écusson transversal, elliptique, acuminé au sommet. Élytres trois fois aussi longs que le pronotum, de la largeur de celui-ci à la base, droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur où ils s’elargissent insensiblement pour s’atténuer ensuite suivant une courbe régulière jusqu’à l’extrémité qui est tridentée, la dent extérieure courte et située plus haut que la médiane, celle-ci large et obtuse, la suturale à peine accentuée ; les deux dents extérieu- res formant le prolongement de deux côtes larges, peu accusées. Les élytres sont très finement pointillés sur toute leur surface et offrent des séries longitudinales de gros points enfoncés; ils montrent en outre sur les côtés, de part et d'autre, des rides transversales irrégulières et sont sillonnés le long de la suture, à partir du tiers supérieur jusqu’à l’extrémité. Dessous très finement granuleux et couvert d’une ponctuation irrégulière et espacée; prosternum plan, sillonné de part et d’autre sur les côtés, le sillon formé d’une série de points; premier segment abdominal plan et uni au milieu, les autres ornés d’une plaque lisse, triangulaire, de chaque côté à la base ; dernier seg- ment très légèrement échancré au milieu, sillonné le long du pourtour extrême; le sillon rugueux. Belgaum : un seul exemplaire. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVII. 28 334 22. SPHENOPTERA CREBREPUNCTATA Kerr., Ann. Soc. Ent. Bely., t. 36 (1892), p. 189. — Kanara; un seul exemplaire. 23. SPHENOPTERA CYANICEPS Kerr., ©. R. Soc. Ent. Belq., t. 34 (1890), p. 203. — Belgaum; un seul exemplaire Q. 24. SPHENOPTERA FULGIDICEPS Kerr., Ann. Soc. Ent. Belq., t. 36 (1892), p. 190. — Kanara; un seul exemplaire. 25. SPHENOPTERA AURICOLLIS Kerr., . c., p. 191. — Maulmein; deux exemplaires. 26. SPHENOPTERA DEDUCTA Kerr., l. c., p. 192. — Belgaum, en juin; un seul exemplaire. 27. SPHENOPTERA INDICA Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1839), p. 37, pl. 10, f. 57. — Belgaum, Kanara; cinq exemplaires. 28. SPHENOPTERA PERROTETI Guér., Lev. Zool. (1841), p. 328. — Belgaum, Kanara; commun pendant les pluies; se capture facilement au fauchoir. 29. SPHENOPTERA Gossypr1 Kerr., Ann. Soc. Ent. Belq., t. 36 (1892), p. 195. — Belgaum; assez commun. ANTHAXINI. 30. Anthaxia collaris nov. sp. — ÂVigra, capite pronotoque fulgidis; capite plano, subtile rugoso; pronoto ad latera rotundato et subtile rugoso, disco undulatim rugato, utrinque in angulos posticos fossulato; elylris subtilissime granulosis, longe basin transversim depressis, ad lalera poslica utrinque serratis, apice separatim rotundatis. — Long., 4,5; larg., 1,5 mm. Noire avec la tête et le pronotum d’un rouge feu. Tête plane, sans sillon, finement rugueuse, la rugosité consis- tant en un très fin réseau de cercles minuscules entourant un point presqu’imperceptible. Pronotum un peu plus large que haut, dilaté sur le milieu des côtés, la marge antérieure droite avec le lobe médian avancé et arrondi; la base presque droite, très légèrement sinueuse; les côtés régulièrement arqués; il présente, de chaque côté, la même rugosité que sur la tête et, sur le disque, une série de petites rides onduleuses, transversales et très irrégulières et offre, de chaque côte, dans l’angle inférieur, une fossette arrondie. Élytres de la largeur du pronotum à la base, obliquement élar- gis à l’épaule avec le calus huméral saillant, légèrement sinueux à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués à partir du tiers supérieur, séparément arrondis et très faiblement dentelés au sommet; ils sont très finement granuleux et présentent, le 339 long de la base, une profonde dépression transversale se prolon- geant au dessous de l’écusson. Dessous tres finement granuleux. Belgaum ; prise une seule fois en mai, en battant les buissons. 31. Anthaxia subviolacea nov. sp. — Aenea, subviolacea, gedibus cupreo aeneis; capite plano, sublile rugoso; pronoto ad latera utrinque postica fossulato; elytris ad basin transversim depressis, apice serratis et separatim rotundatis. — Long., 3,5; larg., 1 mm. Entièrement d’un bronzé obscur très légèrement violacé; pattes d’un bronzé cuivreux. Tête plane, sans sillon, finement rugueuse, la rugosité consis- tant en un réseau de cercles minuscules entourant un point presqu’imperceptible. Pronotum presqu’aussi large que haut, dilaté sur le milieu des côtés, la marge antérieure presque droite, à peine sinuée, avec le lobe médian peu avancé; la base droite, les côtés plus arqués en avant qu’en arrière ; il présente la même rugosité que celle de la tête et offre en outre, de chaque côté, dans l’angle inférieur, une fossette subarrondie. Écusson en triangle curviligne, rugueux, tronqué à la base. Élytres de la largeur du pronotum à la base, subarrondis à l'épaule avec le calus huméral allongé, saillant et perpendiculaire à la base, légèrement sinueux à hauteur des hanches, brusquement atténués à partir du tiers supérieur, séparément arrondis et den- telés au sommet; ils sont très-finement granuleux ou plutôt subsquammeux et présentent, le long de la base, une profonde dépression transversale interrompue par l’écusson. Abdomen en partie visible en dessus à cause du rétrécissement des élytres ; dessous très finement granuleux. Belgaum; prise une seule fois en mars, autour des champs cultivés. 32. Anthaxia virescens nov. sp. — Cupile, pronolo pedibusque viridi auratis, elytris aeneis, sublus nitida, nigra; capite plano, subtile rugoso utrinque longe oculos depresso; pronoto transverso, utrinque in angulos posticos foveato; elytris subtile granulosis, longe basin transversim depressis, ad latera postica utrinque serratis, apice separalim rotundatis. — Long. 3, 0; larg., 1, mm. Tête, pronotum et pattes d’un vert doré; élytres bronzés; dessous noir brillant. Tête plane, très légèrement déprimée de part et d'autre sur le 336 front contre les yeux, finement rugueuse, la rugosité consistant en un très fin réseau de cercles minuscules entourant un point presqu’imperceptible. Pronotum plus large que haut, élargi sur le milieu des côtés, la marge antérieure très légèrement sinueuse avec le lobe médian large et peu avancé; la base très légèrement sinueuse avec le lobe médian très large et à peine accusé, les côtés arqués anté- rieurement et sinueux à l'extrémité inférieure avec l’angle basi- laire saillant et subaigu ; il présente une rugosité consistant en un fin réseau de cercles oblongs, irréguliers et transversaux et offre, de chaque côté, dans l’angle inférieur, une fossette arrondie. Écusson rugueux, droit à la base et sur les côtés antérieurs, atténué au sommet. Élytres de la largeur du pronotum à la base, à peine élargis à l'épaule, très faiblement sinueux à hauteur des hanches, atténués à partir du tiers supérieur où ils sont dentelés jusqu’au sommet qui est séparément arrondi; ils sont très finement granuleux ou plutôt subsquammeux et présentent, le long de la base, une profonde dépression transversale interrompue par l’écusson. Dessous à peine rugueux ; pattes finement ponctuées. Belgaum ; un seul exemplaire. 33. Anthaxia rudis nov. sp. — Supra aenea, subcuprea, capite rubro-cuprea; subtus aenea, nilida; capite plano, subtile rugoso; pronoto subtile rugoso, utrinque ad latera subdepresso; elytris rugosis, ad latera postica serralis. — Long., 5; larg., 1,5 mm. D’un bronzé légèrement cuivreux en dessus avec la tête d’un cuivreux rougeâtre; dessous bronzé brillant. Tête plane, finement rugueuse, la rugosité consistant en un très fin réseau de cercles minuscules entourant un point presqu’imper- ceptible; épistome légèrement relevé et échancré. Pronotum un peu plus large que haut, dilaté sur les côtes ante- rieurs, la marge supérieure très faiblement échancrée, la base à peine sinueuse, les côtés droits au milieu, légèrement incurvés antérieurement et postérieurement; il présente la même rugositée que la tête et est légèrement déprimé de chaque côté, à la base, près des angles postérieurs. Écusson subtriangulaire, tronqué à la base, légèrement arqué sur les côtes, faiblement déprimé au milieu et finement granuleux. Élytres à peine plus larges que le pronotum à la la base, légèrement arrondis à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur où ils sont dentés, et s’atténuent brusquement jusqu’à l'extrémité, qui est séparément arrondie; ils sont granuleux et plus rugueux que le pronotum. 337 Partie supérieure des segments abdominaux visible en dessus ; dessous rugueux; pattes ponctuées. Belgaum ; prise une seule fois dans les champs cultivés : CHRYSOBOTHRINI. 34. BELIONOTA PRASINA Thunb., Vov. Spec. Ins., t. 5. (1789), p. 90. — Prise une fois à Belgaum, pendaut les pluies; commune à Kanara où elle vit sur le Zerminalia paniculata, creusant des galeries elliptiques irrégulières, dans lesquelles on trouve souvent des femelles mortes. ACMÆODERINI. 35. ProsiMA APICATA Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., 5e Si, t. 9 (1882), p. 172. — Kanara; un seul exemplaire. 36. ACMAEODERA STICTIPENNIS. Cast. et Gory, Monogr., t,1 (1836), p. 26, pl. 8, f. 45. — Kanara ; deux exemplaires. 37. Acmaeodera cincticollis nov. sp. — ÆVigra, pronoto flavocincto, illo elytrisque flavomaculatis ; prosterno pedibusque castaneis ; capite rugoso et grosse punctlato; pronoto valde convexo, subtile et dense punctato; elytris punctatostriatis, ad latera antica serralis. — Long. 7; larg. 2,25 mm. Entièrement noir, avec les côtés du pronotum et des élytres et le disque de ceux-ci ornés de taches et de bandes irrégulières d’un jaune fauve ; prosternum et pattes d’un brun marron clair; de la ponctuation du dessus émerge un poil très court, d’un blanc jaunâtre. Tête rugueuse et grossièrement ponctuée; antennes épaisses. Pronotum très convexe, plus étroit en avant qu’en arrière, de la largeur de la tête et arrondi au sommet, les côtés fortement arqués, la base tronquée; il est entièrement couvert d’une fine ponctuation, dense et très régulière. Élytres de la largeur du pronotum à la base, légèrement arron- dis à l’épaule avec le calus huméral saillant et d’un noir brillant, sinués à hauteur des hanches, atténués et dentelés à partir du tiers supérieur jusqu’à l'extrémité; ils présentent des séries longitudi- nales et régulières de points enfoncés et les taches fauves des élytres sont plus étendues sur la moitié antérieure que sur la postérieure où elles ne consistent qu’en une bande transversale élargie vers la suture et située vers le tiers supérieur, suivie d’une bande préapicale très irrégulière. Dessous et pattes très finement ponctués. Prome (Birmanie); un seul exemplaire. 338 38. Acmæodera Belli nov. sp. — Oflongo ovata, elongata, supra aenea, nitida, subtus nigra, omnina albido pubescens; capite grosse punctato; pronoto convexo, antice sinualo, omnino dense punctato: elytris rugosis et striato-punctalis, apice subro- tundatis et vix serratis. — Long., 4; larg., 1,25 mm. Oblong-ovale, allongé, d’un bronzé brillant en dessus, noir en dessous et garni d’une courte pubescence blanchâtre, espacée et plus dense à l'extrémité des élytres que sur le restant du corps. Tête grossièrement ponctuée. Pronotum presqu'aussi large que haut, très convexe, sa marge antérieure sinueuse avec le lobe médian large et avancé ; les côtés fortement arqués ; la base tronquée; il est entièrement couvert d’une ponctuation très dense. Élytres de la largeur du pronotum à la base et très légèrement élargis à l’épaule, le calus huméral peu saillant, les côtés faible- ment sinueux à hauteur des hanches, faiblement élargis au tiers supérieur et ensuite brusquement atténués jusqu’au sommet qui est médiocrement arrondi et finement dentelée; ils sont rugueux, ponctués, présentent des séries longitudinales de gros points enfoncés et offrent, à la partie supérieure, des sillons parallèles à la suture et dont le plus rapproché de cette dernière est plus avancé sur le disque que le second. Dessous très granuleux. Kanara; pris une seule fois en mai, volant dans la forêt. JULODINI. 39. STERNOCERA STERNICORNIS Linné, Syst. Nat., Ed. X (1758), t. 2, p. 660. — Ceylan. 40. STERNOCERA AEQUISIGNATA Saund., 7rans. Ent. S0c., t. 5 (1866), p. 298. — Paundge, Tharrawaddy : cinq exemplaires. 41. STERNOCERA DiaRpt Gory, Monogr. supp. t. 4 (1840), p. 4, pl. 1, f. 2. — Belgaum, Kanara; très-commun en juin et en juillet, au commencement des pluies. 42. STERNOCERA LAEVIGATA Oliv., Z'ntom., t. 2 (1790), gen. 32, p. 87, pl. 12, f. 139. — Belgaum, Kanara, Poona; assez commun. 43. STERNOCERA ORIENTALIS Herbst, var. BASALIS Cast. et Gory, Monogr. t. 1 (1836), p. 9, pl. 2, f. 7. — Belgaum, Nag- pore; commun. 44. STERNOCERA CHRYSIS Fabr., Syst. Ent. (1774), p. 218. — Belgaum, Kanara, Madura ; très commun. 339 AGRILINI. 45. Melibæus minutus nov. sp. — Oongus, elongatus, aeneus, sparse et minute griseo-tomentosus ; capile subtile punctato, vix sulcalo; pronoto transversim rugato, ad latera sinuato et serralo; elytris transversim rugatis. — Long., 4; larg., 1 mm. environ. Oblong, allongé, bronzé; la ponctuation laissant émerger un poil court, d’un blanc grisâtre. Tête finement ponctuée et faiblement sillonnée longitudina- lement. Pronotum un peu plus étroit au sommet qu’à la base, la marge antérieure avancée et arrondie ; les côtés très sinueux, les bords crenelés ; la base fortement bisinuée, le lobe médian avancé et tronqué; le disque convexe. Il est couvert de petites rides trans- versales irrégulières et laisse émerger de la ponctuation une très courte villosité blanchâtre très éparse. Écusson tronqué à la base, échancré sur les côtés; le sommet très aigu. Élytres de la largeur du pronotum à la base et laissant un vide anguleux entre celle-ci et l’épaule, légèrement sinueux à hauteur des hanches, faiblement élargis vers le tiers supérieur et séparé- ment arrondis à l’extrémite ; ils présentent une rugosité consistant en rides transversales irrégulières et sont couverts d’une très courte villosité blanchâtre, chaque poil éemergeant de la ponc- tuation. Dessous rugueux ; pattes ponctuées. Belgaum ; un seul exemplaire pris en mars, en fauchant dans les cultures. Cette espèce rappelle, pour la taille et le fucies le M. Villersi Crotch., d'Europe; mais elle en est très distincte. 46. Coraebus pictus nov. sp. — Zlongatus, apice attenuatus, supra argentei viridis, pronoti disco elytrisque anticis aurei micantibus, cyanei-nigro-plagiatus, abbido villosus ; subtus claro- viridis, abdominis segmentis femoribus, tibiisque cyaneis; capile granuloso, antice transversim carinato, fronte sulcata et undula- lim rugata; pronoto valde convexo, ad latera utrinque deplanalo; disco biplagiato; elytris granulosis, ad latera postlica serratis, utrinque quinque plagiatis. — Long., 10; larg., 3,5 mm. Allongé, atténué à l'extrémité, d’un vert argenté en dessus avec la région latérale de la partie antérieure des élytres et le disque du pronotum avec des reflets dorés, orné de taches veloutées d’un noir bleuatre et d’une très courte villosité dense et d’un blanc 340 soyeux, donnant à l’insecte une apparence argentée ; dessous vert clair, garni d’une courte villosité blanche, excepté sur les côtés des segments abdominaux qui sont d’un bleu d’acier ainsi que les fémurs et les tibias. Tête granuleuse, sillonnée transversalement au dessus des cavités antennaires, creusée sur le front et garnie de rides ondu- leuses ayant l’apparence de fines écailles. Pronotum très convexe sur le disque, aplani sur les côtés, la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et large, les côtés sinueux, obliques en avant, échancrés en arrière; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large et subarrondi, le disque saillant, les côtés déprimés et carénés, la carêne très- sinueuse : il est granuleux et offre des petites rides transversales et sinueuses interrompues sur deux taches oblongues, d’un noir bleuâtre velouté, situées de part et d'autre de la région saillante du disque. Écusson finement granuleux, triangulaire et caréné longitudi- nalement à la base. Élytres granuleux, arrondis à l'épaule, légèrement sinueux à hauteur des hanches, atténués et très finement dentelés à partir du tiers supérieur; ils offrent chacun cinq taches d’un noir bleuâtre velouté, les deux premières, subarrondies, sur la moitié antérieure, placées l’une sous l’autre à égale distance des côtés et de la suture, la troisième, transversale, un peu au dessous de la deuxième mais contre le bord extérieur, les deux suivantes, trans- versales. placées l’une sous l’autre à l’extrémité, allant du bord extérieur jusqu’à peu de distance de la suture. Dessous très finement granuleux ; dernier segment abdominal sillonné le long du bord extrême. Kanara ; un seul exemplaire. 47. Coraebus suturalis nov. sp. — Zlongatus, obscure viridi auralus, supra subaeneus, elytris apice cyaneo-violaceis, transversim post medium cyaneo zonatis ; subtus obscure aeneus, subviolaceus; capite grosse punctalo et sulcato; pronoto punctato, vugoso ad latera utrinque serralo; elytris apiîce serratis. — Long., 7,5; larg., 2 mm. Allongé, d’un vert doré obscur et légèrement bronzé en dessus avec deux bandes préapicales et transversales et l’extrémité des élytres d’un bleu violacé obscur; dessous d’un bronzé obscur à reflets violacés. Tête grossièrement ponctuée et longitudinalement sillonnée. Pronotum grossièrement ponctué, presqu’aussi large que haut, bisinué au sommet avec le lobe médian avancé et élargi ; les côtés 341 arrondis en avant et légèrement sinueux en arrière ; la marge latérale crénelée ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et très légèrement sinueux. Écusson cordiforme, élargi, tres finement granuleux. Élytres rugueux et grossièrement ponctués, un peu plus larges que le pronotum à la base, le calus huméral très accentué, légère- ment sinueux à hauteur des hanches, très faiblement élargis vers le tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’à l’extrémité, qui est finement dentelée; ils présentent, sur les côtés antérieurs, des petites rides transversales irrégulières et sont en outre couverts d’un poil court, blanchâtre émergeant de la ponctuation et plus serrée vers la partie postérieure où il forme des bandes très vagues limitant les parties violacées. Dessous rugueux et ponctué. Belgaum; pris une seule fois en juin. 48. CoRAEBUS GoNGis Gory, Monogr. supp., t. 4(1841), p. 278, pl. 46, f. 270. — Kanara; deux exemplaires. 49. Asymades capucinea nov. sp. — Oblonga, curla, con- veza, subviolascentei nigra, pronoto ad latera elytrisque prope apicem cinereo tomentosis; sublus violascentei aenea, utrinque segmentis abdominis ad latera ochraceo villosis; capite rugoso et punctato, longitudinaliter sulcato, fronte biconvexa; pronoto subcoriaceo, disco globoso, ad latera utrinque deplanato; elytris conveæis, subyranulosis, apice oblique truncatis et subtile serratis. — Long., 9; larg., 3,5 mm. Oblong, écourté et convexe, d’un noir très légèrement violacé en dessus avec les côtés du pronotum et des bandes irrégulières préapi- cales d’un jaune terne mélangé de roux doré; dessous d’un bronzé violacé obscur avec une houppe de courts poils d’un jaune sale sur chacun des côtés de l’extrémité des segments abdominaux. Tête ponctuée et rugueuse, sillonnée longitudinalement ; la partie supérieure du front légèrement saillante et formant, entre le sillon, deux mammelons peu prononcés ; elle est couverte d'une villosité très éparse et d’un roux doré excepté sur les saillies frontales. Pronotum plus large que haut, bisinué en avant avec un lobe médian large et très avancé; les côtés très élargis, aplanis et arrondis, le disque élevé et saillant, la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi; il est finement rugueux et ses bords sont couverts d’une villosité d’un jaune sale, courte mais très dense tandis que le disque est couvert d’une villosité rare et très espacée d’un roux doré. Écusson finement granuleux, très large, tronqué à la base, arrondi sur les côtés, bisinué et acuminé au sommet. 342 Élytres convexes, finement granuleux, de la largeur du prono- tum à la base avec le calus huméral saillant, légèrement sinueux à hauteur des hanches, élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet où ils sont tronqués obliquement et très finement dentelés ; ils sont couverts d’une très courte villosité d’un roux doré émergeant de la ponctuation et présentent un dessin de bandes sinueuses d’un jaune sale, mieux accusées au sommet que sur la région antérieure. Dessous finement granuleux et ponctué. Belgaum ; pris une seule fois à la fin de juillet. 50. Sambus zonalis nov. sp. — ÂVigro-violaceus, capite, pronoto elytrorumque apicibus fulqidis, elytris transversim et undulatim cinereo-pubescentibus; capile rugoso; fronte trans- versim carinata, vertice convexo, sulcato et circulatim rugato; pronolo medio convexo, ad latera utrinque planato et carinato; elytris viæ coriaceis, ad latera antica serralis, apice separatim rotundatis. — Long., 9; larg., 3 mm. D'un noir violacé avec la tête, le pronotum et l’extrémite des élytres d’un rouge feu, ces dernières ornées de bandes transver- sales ondulées et pubescentes d’un gris cendré. Tête rugueuse; front séparé de l’épistome par une carène transversale; vertex saillant, creusé au milieu, les parties sail- lantes garnies de petites rides concentriques. Pronotum très rugueux, bombé sur le disque, bisinué en avant avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés aplanis et carénés ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avance et arrondi ; la marge latérale finement crénelée, arrondie en avant, sinueuse en arrière ; il est très rugueux, le disque présente des séries de petites rides concentriques et sa nuance rouge-feu s’assombrit sur les côtes. Élytres finement chagrinés, de la largeur du pronotum à la base, la marge extérieure finement crénelée à l'épaule; sinués à hau- teur des hanches, légèrement élargis vers le tiers supérieur, sépa- rément arrondis à l'extrémité ; ils présentent de part et d’autre quatre bandes transversales garnies d'une pubescence d’un gris cendré plus accentuées vers l’extérieur que vers la suture. Dessous très rugueux, ponctué et laissant émerger de la ponc- tuation un poil court, d’un gris cendré; les segments abdominaux entièrement garnis d’une pubescence de la même nuance; fémurs irisés. Rangoon ; un seul exemplaire. 51. Poryonycnus mucrpus Chevr., Silb. Rev. Ent., t. 5(1837), p. 102. — Belgaum, Kanara; fin de juillet, cinq exemplaires. 343 52. Agrilus amabilis nov. sp. — Zlongatus, apice attenuatus ; elytris cyaneis, nitidis albido utrinque bipunctatis, capite viridi, pronoto purpureo, cupreo; melasterno, coxis posticis abdominisque segmento tertio large albido maculatis; capite rugoso; fronte excavala, vertice sulcato; pronoto subquadrato,undulatim et trans- versim rugalo, medio biimpresso; elytris subtile granulosis, ad basinutrinque transversim depressis, disco longitudinaliter costato, longe suturam depressis, apice ad latera utrinque unidentatis, dein separalim rotundatis et serratis. — Long., 12; larg. 2,5 mm. Allongé, atténué à l’extrémite ; élytres d’un bleu indigo brillant, la tête verdatre, le pronotum d’un cuivreux pourpré avec deux points blancs sur chaque élytre et le métasternum, les hanches postérieures ainsi que le troisième segment abdominal largement maculés, sur les côtés, d’une pubescence feutrée d’un blanc pur; antennes légèrement cuivreuses; dessous d’un noir bleuâtre brillant; pattes noires. Tête tres rugueuse; front excavé; vertex sillonné; bords supérieurs des cavités antennaires réunis par une carène trans- versale. Pronotum presque carré, à peine plus large en avant qu'en arrière, la marge antérieure à peine sinuée; la postérieure forte- ment bisinuée avec le lobe médian avancé et légèrement émarginé; carène latérale inférieure sinueuse et invisible en dessus ; carène latérale antérieure sinueuse, peu distante de l’inférieure et s’en rapprochant insensiblement pour la rejoindre et se confondre avec elle vers le quart supérieur ; carène latérale postérieure arquée, rejoignant l’antérieure vers le milieu des côtés ; il est couvert de petites rides onduleuses et présente, au milieu du disque, deux dépressions placées l’une sous l’autre. Écusson transversal, finement granuleux, caréné transversale- ment au milieu et acuminé au sommet. Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, légèrement sinueux à hauteur des hanches, à peine élargis au tiers supérieur, atténués jusqu’à l’extrémité qui est armée d’une épine extérieure très aiguë et ensuite séparément arrondis et dentelés; ils sont très finement granuleux, la base présente, de part et d'autre, une profonde dépression transversale le long du pronotum, et le disque montre une côte longitudinale formant, avec la suture, une sorte de large sillon peu profond. Dessous très finement granuleux et ponctué. Kanara; un seul exemplaire. 53. Agrilus grisator nov. sp. — Zlongatus, viridis, sub- aeneus, subtus nilidior; elytris cinereo undulatim pubescentibus; 344 capile granuloso, fronte depressa; pronoto subquadrato, trans- versim et undulatim rugato, utrinque ad latera el in medio depresso; elytris subsquammosis, ad basin large depressis, apice serratis et separatim rotundatis. — Long., 7,5-8,5; larg., 2 mm. D'un vert terne légèrement bronzé, plus brillant en dessous qu'au dessus, avec les élytres ornés de bandes onduleuses et pubescentes d’un gris cendré. Tête granuleuse ; front déprime. Pronotum presque carré, un peu plus large à la base qu’au sommet, la marge antérieure sinueuse avec le lobe médian large et arrondi; la base bisinuée, son lobe médian avancé et tronqué; carène latérale inférieure sinueuse, invisible en dessus; carène latérale antérieure, sinueuse et se rapprochant insensiblement de l'inférieure pour se confondre avec elle vers la base; carène posté- rieure à peine sensible, arquée ; il est entièrement couvert de petites rides transversales sinueuses et présente, de part et d'autre, une dépression latérale située vers le milieu des côtés et une troisième dépression discale, médiane, située plus près du sommet que de la base. Écusson élargi, sillonné tranversalement dans toute sa largeur, acuminé au sommet. Élytres un peu moins larges que le pronotum à la base, où ils offrent une large dépression peu profonde, le calus huméral très accentué, les côtés sinueux à hauteur des hanches, élargis vers le tiers supérieur et graduellement atténués ensuite suivant une courbe peu prononcée jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et dentelé; ils sont très finement granuleux, subsquammeux et présentent trois bandes grisâtres, onduleuses et très peu accen- tuées quoique assez larges. Dessous très finement granuleux et ponctué, plus brillant que le dessus. Kanara ; très commun. 54. Agrilus fragilis nov. sp. — Elongatus, niger, fronte viridi niüida, pronoto elytrisque cinerero pubescentibus; capite granuloso, sulcalo ; pronoto granuloso et subtile punctato ; elytris apice serratis el separalim rotundatis. — Long., 5.; larg., L mm. Allongé, d'un noir mat avec le front d’un vert brillant, le pro- notum et les élytres garnis d’une pubescence fine et irrégulière- ment espacée, d’un gris cendré. Tête finement granuleuse, sillonnée longitudinalement. Pronotum plus long que large, un peu plus étroit à la base qu’au sommet, la marge antérieure droite, à peine sinueuse, les côtes modérément arqués; la base fortement bisinuée, son lobe 345 médian large, avancé et légèrement émarginé:; carène latérale inférieure très oblique, invisible en dessus; carène latérale supé- rieure antérieure droite, à peine sinueuse et se confondant avec l’intérieure vers la base du pronotum; carène postérieure nulle. Le pronotum est très granuleux et finement ponctué. Écusson élargi, transversalement caréné dans toute sa largeur, acuminé au sommet. Élytres granuleux, un peu plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l'épaule, légèrement sinueux à hauteur des han- ches, élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet qui est dentelé et séparement arrondi; ils sont couverts d’une courte villosité grisâtre formant des bandes onduleuses très vagues. Dessous finement granuleux et subsquammeux. Kanara; cinq exemplaires. 55. A@riLiS sp.? — Un seul exemplaire de Thawawaddy, trop défraîchi et trop incomplet pour pouvoir se fixer une opinion. 56. Agrilus ventralis nov. sp. — Curtus, nigro cyaneus, capile pronolique marqgine anteriori purpurei-micantibus; capite granuloso, longitudinaliter sulcato, fronte grisei-villosa ; pronoto undulatim et transversim rugato; elytris granulosis, apice serratis et separatlim rotundatis. — Long., 4; larg., 1,25 mm. Écourté, noir bleuâtre avec quelques reflets pourprés sur la tête et la marge antérieure du pronotum; pattes très légèrement cuivreuses. Tête finement granuleuse, sillonnée longitudinalement et gar- nie à la partie antérieure du front d’une courte pubescence grise. Pronotum presqu’aussi large que haut, offrant des petites rides onduleuses et transversales et garni d’une courte pubescence grise, dense sur les côtés et au milieu où elle forme une ligne longitudi- nale; la marge antérieure sinueuse, les côtés faiblement arqués ; la base sinueuse avec le lobe médian avancé et tronqué; carène latérale inférieure très sinueuse; carène supérieure antérieure médiocrement sinueuse et rejoignant l’inférieure vers la base du pronotum ; carène postérieure sinueuse, sensible à la base seulement et se perdant peu à peu dans la structure générale vers le milieu des côtés. Écusson élargi, caréné transversalement et acuminé au sommet. Élytres à peine plus larges que le pronotum à la base, très granuleux, sinués à hauteur des hanches, peu élargis vers le tiers supérieur où ils laissent distinctement apercevoir la région supé- rieure des côtés de l’abdomen, atténués et séparément arrondis au sommet, qui est dentelé. 346 Dessous granuleux. Kanara, un seul exemplaire. 57. Agrilus repercussus nov. sp. — Zlongatus, supra viridi aeneus, fronte, pronoti lateribus eiytrorumque antica parle obscure carmineis; sublus nigro aeneus; capite plano, Tugato; vertice vix sulcato; pronolo subquadrato, undulatim et trans- versim rugalo, ad latera utrinque depresso; elytris transversim rugatis, apice serratis el separatim rotundatis. — Long., 7,5; larg., 2 mm. Allongé, d'un vert bronzé terne avec le front, les côtés du pronotum et le tiers supérieur des élytres d’un carminé obscur; dessous et pattes d’un noir bronzé. Tête plane, finement granuleuse et garnie d’un réseau de petites rides; vertex faiblement sillonne. Pronotum subcarré, la marge antérieure faiblement bisinueuse, les côtés arrondis en avant, faiblement sinueux en arrière, l’angle de la base aigu; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et avancé; carène latérale inférieure sinueuse; carène latérale supérieure antérieure sinueuse et se rapprochant insensiblement de l’inférieure qu’elle rejoint à la base du pronotum; carène postérieure très sinueuse et rejoignant l’antérieure au delà du quart supérieur; il est couvert de rides transversales onduleuses et est tres légèrement déprimé sur les côtés. Écusson large, transversal, quadrangulaire et caréné en avant, bisinué et acuminé au sommet. Élytres peu élargis, convexes, déprimés de part et d’autre à la base où ils sont de la largeur du pronotum, légèrement sinueux à hauteur des hanches, faiblement élargis vers le tiers supérieur, ensuite anténués, séparément arrondis et fortement dentés en scie à l’extrémité ; ils laissent à découvert une portion latérale de la partie supérieure des segments abdominaux et offrent une rugosité constituée par des séries transversales de petites rides inter- rompues. Dessous finement granuleux. Belgaum ; un seul exemplaire pris dans la forêt, en mai. 58. Agrilus viridifrons nov. sp. — Zlongatus obscure subvirescenti aeneus, fronte femoribusque nitidis, viridi-metal- licis ; capite plano vix granuloso, antennis aureis, fronte fere Sulcala; pronolo transversim et arcuatim rugato, ad latera antica rotundato, postica sinuato ; elytris vix granulosis, apice serratis et separatim rotundatis. — Long., 5,5; larg., 1,5 mm. D'un bronzé verdâtre obscur avec le front et les fémurs d’un vert métallique brillant. 347 Tête plane, très finement granuleuse ; antennes dorées ; vertex très faiblement sillonné. Pronotum un peu plus large en avant qu’en arrière, la marge antérieure sinueuse avec le lobe médian arrondi et large, les côtés arrondis antérieurement et faiblement sinués postérieurement, l’angle de la base presque droit ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large et légèrement émarginé; carène latérale infé- rieure sinueuse; carène supérieure antérieure longeant l’inférieure très près de celle-ci pour se confondre avec elle vers le tiers postérieur; carène postérieure à peine sensible dans l’angle de la base; il est entièrement couvert de petites rides parallèles et arquées. Écusson caréné tranversalement, acuminé au sommet. Élytres très finement granuleux, à peine plus larges que le pronotum à la base, presque droits sur les côtés, légèrement élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’à l’extrimité qui est arrondie et dentée en scie; ils laissent à découvert une très faible portion de la région supérieure des côtés des segments abdominaux. Dessous granuleux. Belgaum ; un seul exemplaire pris, en février, dans les champs cultivés. 59. Agrilus verecundus nov. sp. — ÆZlongalus, supra conveæus; capite subcyaneo viridi, pronoto elytrisque carmineis viridi-micantibus; sublus obscure viridis; capite plano, vix granuwloso ; pronoto subtransverso, undulatim et transversim rugato ad latera utrinque rotundato, disco antice depresso ; elytris subtile granulosis, longe suturam vage longitudinaliter sulcatis, apice serratis et separatim rotundatis. — Long., 4,5; larg., 1,25 mm. Allongé, convexe en dessus; tête d’un bleu verdâtre; pronotum et élytres carminées avec quelques reflets d’un vert métallique; vert obscur en dessous. Tête plane, très finement granuleuse. Pronotum transversal, un peu plus large en avant qu’en arrière, la marge antérieure très sinueuse avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés faiblement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et médiocrement émarginé; carène latérale inférieure à peine sinueuse; carène supérieure antérieure droite, rejoignant l’inférieure vers le quart supérieur; carène postérieure nulle; il est couvert de petites rides transversales onduleuses et est faiblement impressionné à la partie antérieure du disque. | Écusson transversalement caréné, acuminé au sommet. 348 Élytres convexes, finement granuleux, faiblement évidés le long de la suture, impressionnés de part et d’autre le long de la base où ils sont de la largeur du pronotum, légèrement sinueux à hauteur des hanches, faiblement élargis au tiers supérieur et atténués ensuite jusqu’à l'extrémité qui est séparément arrondie et dentée en scie. Dessous très finement granuleux. Kanara; un seul exemplaire. 60. AgriLus sP.? — Un exemplaire de Kanara, trop incomplet et trop défraîchi pour pouvoir se prononcer avec certitude, 61. Agrilus modicus nov. sp. —- Zlongatus, supra virescenti- nigro aeneus, fronte viridi-cyanea, metallica, elytris undulatim cinereo-plagialis; subtus obscurus; capite magno, rugoso; fronte planata, vertice sulcato; pronoto subquadralo, antice producto; elytris rugosis et punctatis, apice vix serratis et separatim rotun- datis. — Long., 5; larg., 1,25 mm. Allongé, d’an bronzé obscur tres légèrement verdâtre avec le front d’un vert bleu métallique et les élytres ornés de taches onduleuses d'un gris cendré; dessous noirâtre, garni d'une très courte pubescence grise. Tête forte, granuleuse, plane sur le front, sillonnée sur le vertex. Pronotum presque carré, un peu plus large en avant qu’en arrière, la marge antérieure fortement bisinuée avec le lobe médian arrondi, très large et très avancé ; les côtés à peine arqués ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué; carène latérale inférieure droite; carène supérieure antérieure faiblement sinueuse et rejoignant insensiblement l'inférieure à la base du pronotum ; carène postérieure très arquée, peu accusée et rejoignant l’antérieure vers le milieu des côtés ; il est couvert de petites rides transversales arquées et présente, ça et là, une très courte villosité d’un gris cendre. Écusson caréné transversalement, acuminé au sommet. Élytres rugueux ponctués, de la largeur du pronotum à la base légèrement sinueux à hauteur des hanches, élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu'au sommet qui est à peine dentelé et séparément arrondi; ils présentent sur la partie antérieure des bandes onduleuses formées d’une très courte pubescence grise et, vers le sommet, une bande transversale de même nature. Dessous ponctué et finement granuleux. Kanara ; très commun. 349 TRACHYNI. 62. Endelus æneus nov. sp. — Subovatus, antice dilatatus, postice allenuatus, supra nitidus, æneus, sublus niger; capite angusto, oculis parallelis, fronte granulosa et excavata; pronoto transverso, antice valide emarginato, ad latera antica valde punctato, arcuato et deplanato, postica recto; basi utrinque ad latera recta, medio producto et truncato, disco convexo vix punc- tato; elytris convexis, longitudinaliter strialo-punctatis, ad latera antica utrinque depressis. — Long., 2,75; larg., 1,25 mm. Ovalaire, très élargi en avant et attenué en arrière, d’un bronzé tres brillant en dessus, sombre en dessous. Tête étroite; yeux parallèles ; front creusé et granuleux. Pronotum très transversal, fortement émarginé en avant, les côtés antérieurs très arqués et aplanis, les postérieurs droits ; la base droite sur les côtés, avancée en un lobe tronqué au milieu ; le disque élevé; il présente une ponctuation très éparse au milieu et tres dense sur les côtés. Élytres convexes, légèrement déprimés sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, de la largeur du pronotum à la base, droits sur les côtés jusqu’au milieu, ensuite brusquement atténués jusque l’extrémité qui est très finement dentelée et arrondie ; ils sont très finement granuleux et présentent en outre des séries longitudinales de gros points enfouces. Dessous finement granuleux. Kanara; trois exemplaires. 63. Tracays BIcoLor Kerr., ©. À. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 208. — Belgaum, Kanara; commun. 64. Trachys simulans nov. sp. — OÙlongo-ovata; supra viridis, subænea; pronoto utrinque depresso et rufo-lomentoso, elytris griseo-tomentosis; supra nigra, tarsis testaceis ; capile vix excavato, fronte sulcata; pronoto utrinque longe basin depresso ; elytris granulosis. — Long., 3,25; larg., 1,25 mm. Oblong-ovale, d’un vert clair légèrement bronzé en dessus, le pronotum couvert, dans les dépressions latérales, d’une pubes- cence roussâtre, molle et lâche, les élytres garnis d’une courte pubescence espacée grisâtre; dessous noir, tarses testacés ; antennes noires. Tête médiocrement excavée, front sillonné. Pronotum beaucoup plus large que haut, de la largeur de la tête et profondément émarginé au sommet, les côtés obliques et médio- crement arqués, la base très sinueuse avec le lobe médian très ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII. 2) 850 large, avancé et arrondi; il est fortement déprimé de part et d'autre à la base. Écusson très petit, subtriangulaire. Élytres sans côtés caréniformes le long du bord extérieur, de la largeur du pronotum à la base, légèrement saillants à l'épaule, sinués ensuite et atténués à partir du milieu suivant une courbe régulière jusqu’à l’extrémité ; ils sont très granuleux et ponctués et couverts d’une courte villosité grisàtre. Dessous très finement granuleux et couvert d’une ponctuation irrégulière et très espacée. Kanara ; un seul exemplaire. 65. Trachys fallax nov. sp. — Subovata, obscure viridi- ænea, grisei-villosa fronte pronotique lateribus claro-viridi-æneis ; subtus nigra, pedibus aeneis; capile punctato, subtile granuwloso, viæ eæcavato; pronoto ad latera utrinque fere deplanato; elytris punctatis el granulosis. — Long., 2,5; larg., 1,25 mm. Ovalaire, d’un bronzé verdâtre très obscur sauf dans l’excava- tion frontale et sur les côtés du pronotum, qui sont d’un bronzé verdâtre clair; dessous noirâtre; pattes bronzées. Le dessus est couvert d’une courte villosité grisâtre, très espacée partout, sauf le long de la région suturale. Tête ponctuée et finement granuleuse, médiocrement excavée longitudinalement. Pronotum transversal, beaucoup plus large que haut, de la lar- geur de la tête au sommet, la marge antérieure fortement échancrée sur les côtés et très faiblement sinuée au milieu, le lobe médian à peine accusé, quoique sensiblement anguleux ; les côtés obliques et faiblement sinueux ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé, large et arrondi; il est granuleux et ses bords postérieurs sont légèrement Ni. Écusson très petit, triangulaire. Élytres granuleux et ponctués, sans côte ni carêne le long du bord extérieur, un peu plus larges que le pronotum à la base, le calus huméral oblique et médiocrement saillant, la marge anté- rieure sinueuse, la postérieure atténuée suivant une courbe régu- lière jusqu’à l’extrémite qui est très finement dentelée. Dessous et pattes très finement granuleux. Kanara; un seul exemplaire. 66. TRACHYS viREscENS Kerr., Ann. Mus. Gênes, 1892, p. 828. — Belgaum; un seul exemplaire, pris en mai. 67. Trachys divergens nov. sp. — Oblongo-ovata, lata, Capile pronotoque viridi-æneis, elytris obscure æneis, violacei 901 micantibus, griseo villosis; sublus nigra; capite magno, subtile granuloso, vix excavato, fronte sulcata; pronoto sublævi, elytris granulosis. — Long., 2,25; larg., 1,25 mm. Oblong ovale, élargi; tête et pronotum d’un bronzé verdâtre clair, élytres d’un bronzé obscur à reflets violacés garnis de bandes onduleuses peu accentuées et formées d’une courte villo- sité grisâtre ; dessous noirâtre. Tête forte, finement granuleuse, faiblement excavée, à peine sillonnée sur le front et le vertex. Pronotum très transversal, beaucoup plus large que haut, la marge antérieure échancrée sur les côtés et faiblement sinuée au milieu avec un lobe médian à peine accusé ; les côtés obliques et à peine arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi; il est faiblement ponctué et d'apparence lisse et est couvert d’une très rare villosité grisâtre. Écusson très petit, triangulaire. Élytres très granuleux, sans carène ni côte caréniforme le long de la marge extérieure, à peine plus larges que le pronotum à la base, très faiblement sinueux à hauteur des hanches, ensuite atténués suivant une courbe régulière ; ils présentent des bandes irrégulières et onduleuses formées d’amas de poils courts et grisätres. Dessous finement granuleux. Belgaum; un seul exemplaire. 68. Trachys nitida nov. sp. — Oblongo ovata, supra sub- ænescenti n1gra, griseo villosa; sublus nigra; capite excavato, fronte sulcala; pronoto subrugoso ; elytris rugosis.— Long., 2,75; larg., 1,75 mm. OQblong-ovale, élargi, d’un noir brillant très légèrement bronze en dessus; noir en dessous; le dessus couvert d’une pubescence espacée d’un gris blanchâtre, celle des élytres ne laissant de glabre que des espaces oblongs sur la partie antérieure et irréguliers sur la partie postérieure. Tête creusée, finement ponctuée et sillonnée sur le front. Pronotum très transversal, beaucoup plus large que haut, très finement granuleux et offrant en outre une ponctuation éparse; la marge antérieure très échancrée sur les côtés et bisinuée au milieu avec le lobe médian à peine accusé, mais sensiblement anguleux; les côtés obliquement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avance, large et arrondi; il est couvert d’une villosite très éparse et d’un blanc grisâtre. Écusson petit, triangulaire. 352 Élytres rugueux, sans carène ni côte caréniforme le long de la marge extérieure, de la largeur du pronotum à la base avec le calus huméral saillant; droits sur les côtés antérieurs, atténués suivant une courbe régulière à partir du milieu jusqu’à l'extrémité. Dessous très finement rugueuxet couvert en outre d’une ponctua- tion très espacée. Belgaum; un seul exemplaire. 69. Trachys parvula nov. sp. — Curla, subovala, supra nigra, subænescens, grisei-tomentosa, capite pronotique lateribus aurei-æneis ; sublus nigra, nitida ; capile magno, punctato, antice vix excavato, fronte sulcata; pronoto lævi, disco vix punctato, lateribus rugosis el deplanatis ; elytris rugosis, antice ad latera transversim rugatis. — Long., 2; larg., 1 mm. Écourté, ovalaire, d’un noir très légèrement bronzé avec la tête et les côtés du pronotum d’un bronze doré clair; le dessus couvert d’une villosité d’un gris cendré clair et formant un vague dessin onduleux ; dessous noir brillant. Tête forte, ponctuée, faiblement excavée au dessus de l’épistome, sillonnée sur le front entre les yeux. Pronotum beaucoup plus large que haut, déprime de part et d'autre sur les côtés, la marge antérieure échancree, les côtés obliquement arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi; il est d'apparence lisse et faiblement ponctué sur le disque tandis que les côtés sont rugueux et aplanis. Écusson très petit, triangulaire. Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge extérieure, très rugueux et montrant, sur les côtés antérieurs, des rides transversales irrégulières ; ils sont déprimés de part et d’autre le long de la base avec le calus huméral saïllant et transversal, les côtés antérieurs droits, les postérieurs obliques à partir du milieu, le sommet tronqué. Dessous moins rugueux que le dessus, très finement granuleux et couvert en outre d’une ponctuation très éparse. Belgaum; pris une seule fois à la fin de décembre. 70. Trachys rotundata nov. sp. — Oblongo-ovata, supra obscure virescenti-ænea, sparse ochracei-albo-villosa; supra nigra; capile Laevi, sparse punclato, antice vix excavato, fronte verticeque sulcalis; pronoti disco laevi, lateribus rugosis et depressis; elytris rugosis, ad latera antica irregulariter transversim rugalis. — Long., 2,5; larg., 1,5 mm. Ovale oblong, d’un bronzé verdâtre très obscur en dessus et couvert d’une villosité éparse d’un blanc jaunâtre; dessous d’un noir mat. 303 Tête lisse, faiblement ponctuée, médiocrement creusée, sillon- née sur le front et le vertex. Pronotum beaucoup plus large que haut, bisinué au sommet avec le lobe médian peu accusé ; les côtés obliquement arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, arrondi et avancé; il est déprimé de chaque côté vers la base, dans l’angle inférieur où il est également plus rugueux que sur le disque, qui est lisse et à peine ponctué. Écusson très petit, triangulaire. Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge exté- rieure, rugueux et présentant de part et d'autre sur les côtés antérieurs des rides irrégulières et transversales, le calus huméral peu saillant, les côtés sinués sur la moitié antérieure et graduel- lement atténués suivant une courbe régulière jusqu’au sommet. Dessous très finement granuleux. Belgaum ; un seul exemplaire. 71. Trachys Andrewesi nov. sp. — Oblongo ovata, curta, nigra, supra nitida, capile subæneo, subtile punctato, antice excavalo, fronte sulcata, ochraceo-villosa ; pronoto transverso, ad latera rugoso; disco vix punctato, elytris valde rugosis et punctalis, griseo-tomentosis. — Long., 2,5; larg., 1,25 mm. Ovale oblong, écourté, d’un noir brillant légèrement bronzé sur la tête et le pronotum; dessous noir. Tête finement ponctuée, excavée en avant au dessus de l’épis- tome, sillonnée sur le front et le vertex et garnie d’une villosité jaunâtre, courte et rare. Pronotum très transversal, beaucoup plus large que haut, la marge antérieure profondément échancrée sur les côtés et sinuée au milieu avec le lobe médian à peine accusé; les côtés obliquement arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian très large, avancé et arrondi; il est un peu plus rugueux sur les côtés que sur le disque qui est faiblement ponctué, et il est garni de poils épars, courts, d’un jaune terne et plus denses sur les côtés que sur le disque. Écusson très petit, triangulaire. Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge extérieure, très rugueux et ponctués, de la largeur du pronotum à la base, le calus huméral saillant, les côtés droits jusqu’au milieu, ensuite atténues jusqu'au sommet; ils sont couverts d’un vague dessin onduleux formé d’une pubescence grise très espacée. Dessous finement granuleux. Belgaum ; six exemplaires, 304 72. Trachys pilosula nov. sp. — Subovata, supra obscure æna, griseo-tomentosa; sublus nigra, niltida; capite punctato, excavato; fronte sulcata; pronoto utrinque ad latera deplanato; elytris granulosis. — Long., 2,5; larg., 1,25 mm. Ovalaire, d’un bronzé obscur en dessus et couvert d’une pubes- cence grise; dessous d’un noir brillant. Tête ponctuée, excavée et sillonnée sur le front. Pronotum beaucoup plus large que haut, fortement émarginé en avant, très arqué sur les côtés, fortement bisinué au sommet, avec le lobe médian arrondi, avance et large; il est plus granuleux sur les côtés que sur le disque, ses côtés sont légèrement aplanis et il est entièrement couvert d’une pubescence jaunâtre plus dense sur les côtés que sur le disque. Écusson très petit, triangulaire. Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge exté- rieure, à peine plus larges que le pronotum à la base, saillants à l'épaule avec le calus huméral bien accentué et surmontant une dépression transversale ; les côtés graduellement atténués suivant une courbe régulière à partir du sinus de l’épaule jusqu’à l’extré- mite; ils sont très rugueux et couverts d’une villosité grise peu dense. Dessous finement granuleux. Kanara; un seul exemplaire. 73. Trachys atra nov. sp. — Subovatla, supra nigro-violacea et griseo=tomentosa, capite subpurpureo-micanthi; sublus nigra; capite subtile punctato, fronte sulcala, vix concava; pronoto granu- losissimo et subtile punctato; elytris rugosis, granulosis, callo humerali oblique carinato. — Long., 3; larg., 1,5 mm. Ovale-oblong, entièrement noir avec la tête d’un bronzé verdâtre. Tête très finement granuleuse, inégale, excavée longitudinale- ment au milieu et le long des yeux, ces excavations formant trois sillons élargis et peu prononcés; vertex finement sillonné. Pronotum transversal, beaucoup plus large que haut, le sommet profondément émarginé, les côtés obliquement arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian arrondi, avancé et tres large ; il est granuleux et finement pointillé et couvert d’une rare pubescence d'un gris blanchâtre. Écusson très petit, triangulaire. Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge latérale, finement granuleux avec des vagues séries longitudinales de points enfoncés ; ils sont de la largeur du pronotum à la base, légèrement sinueux à hauteur des hanches, graduellement atténués ensuite suivant une courbe régulière jusqu’à l’extrémité et sont 355 couverts d’une villosité grise formant de vagues dessins onduleux. Dessous finement granuleux et ponctué. Kanara ; deux exemplaires. 74. Trachys violascens nov. sp. — Sybovata, nigro-violacea, subalbido-tomentosa, capite purpurei-micanti, sublus nigra ; capite subtile punctato, fronte vix excavata ; pronoto granuloso et subtile pDunctalo, antice valde emarginato; elytris granulosis, callo humero oblique carinato; sublus granulosa et punctata, metasterno transtersim rugato. — Long., 3,5; larg., 2 mm. Ovalaire, d’un noir violacé avec des reflets pourprés sur la tête, garni en dessus d’une courte pubescence d’un blanc grisatre formant des dessins onduleux sur les élytres ; dessous noir. Tête brillante, finement ponctuée ; front faiblement concave et sillonné. Pronotum tres transversal, beaucoup plus large que haut, la marge antérieure profondément échancrée, les côtés obliques, à peine arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe median large, avancé et arrondi; il est très granuleux et finement pointillé. Écusson triangulaire, très petit. Élytres sans carène ni côte caréniforme le long de la marge extérieure, très rugueux, granulés, un peu plus larges que le pronotum à la base, très légèrement arrondis et dilatés à l'épaule, le calus huméral surmonté d’une courte carène oblique; les côtés arrondis et graduellement atténués suivant une courbe régulière jusqu’à l’extrémité. Dessous granuleux et ponctué; métasternum offrant des séries transversales de petites rides ; pattes ponctuées. Kanara ; deux exemplaires. 75. TRAcHYs oBLiQuA Kerr., Ann. Soc. Ent. Belge, t. 36 (892), p. 223. — Kanara ; deux exemplaires. 76. Trachys excavata nov. sp. — Swbovatla, nigra, capite pronotoque æneis, albido-villosis ; fronte valde excavata; pronoto antice valde emarginato ; elytris coriaceis, apice subiile serralis. — Long., 3; larg., 1,75 mm. Ovalaire, tête et pronotum bronzés, élytres et dessous noirs; les premiers garnis d’une courte villosité blanchâtre formant des dessins onduleux, tres vagues. Tête ponctuée, profondément excavée, les yeux bordés d’une carène surmontant l’excavation frontale; front sillonné. Pronotum ponctué, très transversal, beaucoup plus large que haut, profondément échancré en avant, les côtés obliquement 306 arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé, large et arrondi. Écusson triangulaire. Élytres fortement chagrinés, sans carène ni côte caréniforme le long de la marge extérieure, un peu plus larges que le pronotum à la base, le calus huméral saillant, les côtés arqués et graduelle- ment atténués jusqu’au sommet, qui est finement dentelé. Dessous faiblement granuleux. Kanara; un seul exemplaire. 77. TRACHYS ÆNEOCUPREA Kerr., C. À. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 208. — Belgaum, Kanara; assez commun en février dans les champs cultivés. 78. Trachys morosa nov. sp. — Swbovata, lala; capîte pro- notoque aureis, elytris cyaneo-nigris; sublus nigra; fronte exca- vata; elytris vage rufo-villosis, utrinque longe marginem externum unicostatis. — Long., 2,75 larg., 2 mm. Ovalaire, élargi; tête et pronotum dorés; élytres d’un noir bleuâtre ; dessous noir. Tête ponctuée et excavée; les yeux entourés d’une carène for- mant les bords de l’excavation frontale. Pronotum finement granuleux, ponctué, beaucoup plus large que haut, la marge antérieure profondément échancrée, les côtés for- tement arqués, la base très sinueuse avec le lobe médian avancé, large et faiblement émarginé. Écusson transversal. Élytres présentant de part et d’autre, à une certaine distance de la marge extérieure une côte élevée partant de l’épaule, au calus huméral, pour aboutir au sommet; ils sont sillonnés trans- versalement à la base et de la largeur du pronotum ; le calus humé- ral est saillant, les côtés sont graduellement atténués suivant une courbe régulière jusqu'au sommet; ils sont en outre fortement chagrinés et présentent, ca-et-là, les vestiges d’une pubescence rousse. Dessous finement granuleux. Prome ; un seul exemplaire. 79. Trachys sparsa nov. sp. — Suwbovata, apice acuminata, supra violascentei-nigra, rufo-villosa, sublus nigra; capile exca- valo, subtile punctato; elytris subtile granulatis, utrinque longe Marginen externum wnicostatis. — Long., 2,5; larg., 1,5 mm. Ovalaire, acumine au sommet, d’un noir violacé brillant en dessus et garni d’une courte villosité rousse, très peu dense ; noir en dessous. 9307 Tête faiblement ponctuée et excavée. Pronotum chagriné, beaucoup plus large que haut, fortement émarginé en avant, les côtés obliques et médiocrement arqués, la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et émarginé; il est déprimé sur les côtés antérieurs où il est plus rugueux que sur le disque. Écusson triangulaire. Élytres présentant de part et d’autre une côte élevée longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci depuis le calus huméral jusqu’à l’extrémité ; ils sont finement chagrinés, de la largeur du pronotum à la base, atténués à partir de l’épaule suivant une courbe régulière jusqu’au sommet. Dessous granuleux. Belgaum ; deux exemplaires pris en mai dans les champs cultivées. 80. Trachys acuta nov. sp. — Subtrianqularis, antice rotun- data, postice valde acuminata, nigra, nitida, sparse ochraceo- vullosa; capite punctato, fronte excavata; elytris coriaceis, vage longitudinaliter punctatostriatis, longe marginem externum uni- costalis; sublus granulata. — Long., 2,75; larg., 1,5 mm. Subtriangulaire, arrondi en avant et très acuminé en arrière; d’un noir très brillant et couvert d’une courte villosité jaunâtre, très éparse. Tête ponctuée et finement granuleuse; yeux bordés d’une carène saillante formant les bords de l’excavation frontale qui est peu accentuée. Pronotum beaucoup plus large que haut, profondément échan- crée en demi cercle au sommet, les cotés tres arqués et aplanis en avant, la base fortement bisinueuse avec le lobe médian large, avancé et faiblement émarginé; il est tres finement granuleux et pointillé sur le disque, tandis que les côtés sont assez rugueux, surtout en avant. Écusson triangulaire. Élytres présentant de part et d’autre, le long de la suture, une côte partant du calus huméral pour aboutir au sommet; ils sont fortement chagrinés et présentent des vagues séries longitudinales de points; ils sont en outre droits de l'épaule au sommet et s’arron- dissent à l'extrémité. Dessous finement granuleux. Belgaum, Kanara; deux exemplaires. 81. TRACHYS LILLIPUTANA Kerr., C. À. Soc. Ent. Belge, t. 34 (1890), p. 208. — Belgaum; huit exemplaires pris en mars dans les champs et en mai dans les bois. 308 LES COLLECTIONS ENTOMOLOGIQUES DU FEU FERDINAND REIBEE, par G. Séverin. Il est d'usage parmi nous lorsque nous avons à déplorer la perte d’un membre, de rappeler par quelques mots de souvenir les faits saillants de son existence, en mentionnant plus spécialement les . services rendus à l’entomologie. Il est vrai que Reïber n’était plus membre de notre Société depuis 1880, mais le service posthume qu’il rend à ses anciens collègues, en léguant ses belles collections à notre Musée Royal d'Histoire Naturelle est tel, que nous croyons répondre au sentiment de tous en offrant, non pas une notice nécrologique proprement dite, que d’autres plus autorisés que nous se chargeront de faire, mais un compte rendu succinct de sa collec- tion et des travaux qui en sont résulté. Né le 16 septembre 1849 à Strasbourg, Reiber réunit dès son enfance une collection de Papillons qu'il vendit plus tard pour ne pas être tenté de négliger ses études en élévant des chenilles. Mais en 1869 il recommenca ses chasses dans les environs de sa ville natale et c’est alors qu’il comprit la nécessité de borner ses recher- ches à un ordre ou à une faune. Animé d’un grand amour pour son pays, il choisit fort naturel- lement l’étude de la faune alsacienne, ce qui lui permit de satis- faire son goût vif pour l'Histoire naturelle en général. Il allait au fond des choses et ne se contentait pas de collectionner unique- ment, car il prouva par des recherches dans tous les domaines de la Zoologie, un réel talent d’observateur. Ses publications furent nombreuses et s’étendirent à d’autres branches que l'Histoire naturelle, mais nous ne nous occuperons ici que de ceux ayant trait à l'Entomologie. Nous en donnerons la liste complète à la fin de cette note. Vers 1874 il offrit une première collection locale d’'Hemipteres au Musée d'Histoire naturelle de Strasbourg, mais il en réunit ensuite une nouvelle, fort importante, qui servit de type aux cata- logues de l’Alsace et de la Lorraine publiés en 1876 et 1879, en collaboration avec son ami et maître le Dr Puton de Remiremont. Plus tard il étendit cette collection à la faune de l’Europe entière en y ajoutant les nombreuses espèces rapportées de ses voyages et séjours en Provence, Allemagne, Hongrie, Bohême, Espagne, Algérie et Tunisie. Cette collection contient en outre de nom- breux types dus aux relations qu’entretenait Reiber avec les princi- paux hémiptéristes de l’époque. 399 Ce fut ensuite au tour des Coléoptères à fixer son attention. Il en réunit une belle collection locale contenant de nombreuses espèces rares ou des variations intéressantes, surtout parmi les espèces à larves Xylophages qu’il chassa de préférence et avec beaucoup d’habileté. Il en fit, à deux reprises, des rélevés en citant les espèces nouvelles ou rares pour la faune de son pays et il compléta ainsi utilement les catalogues de l'Alsace et des Vosges que publièrent J. Wencker et G. Silbermann en 1866. En 1879, Reiber hérita de la vaste collection de Coléopteres de son ami Léon Goubert, ancien entreposeur de tabacs à Nancy, qui avait réuni un véritable genera des Coléoptères. Seul les Carabes furent remis à feu Gehin de Remiremont. Goubert avait beaucoup chassé en Alsace et en Provence où il prit bon nombre d’espèces rares, dont quelques unes nouvelles, qui furent décrites par divers spécialistes. Les Staphylins, Carabides et Curculionides seuls me paraissent avoir une classification spéciale et ne furent point fondues dans les collections de Reiber. Enfin une petite série d’Orthoptères complète ces collections. Ils servirent au Catalogue local de M. D. Pierrat et furent déter- minés par notre savant collègue M. le prof. Bolivar, de Madrid. Reiber préparait ses insectes avec un soin tout spécial et vraiment remarquable, au point que les Micro-Coléoptères offrent souvent des petits chefs-d’œuvre. Il étudia et détermina lui-même ses insectes, mais il ne négligeait jamais de soumettre les espèces difficiles aux plus savants spécialistes afin d'obtenir une collection vraiment typique sous le rapport de l'exactitude des déterminations. Tout ce que nous savons de notre regretté collègue nous montre son grand amour pour le pays natal; il nous a donc paru intéres- sant de rechercher la cause de la préférence qu’il nous témoigne en nous léguant ses collections. Une de ses lettres écrite en 1878 nous renseignera à ce sujet, car nous y lisons que « la communication des collections aux spé- « cialistes et le système de la division du travail est un bel exemple « que tous les Musées, ces nécropoles perdues pour l'ordinaire « devraient imiter » et il ajoute « je ferai comme M. Becker et je « déposerai mes propres collections au Musée de Bruxelles, assuré « que je serai qu’elles profiteront réellement à la science. » Nous voyons d’un autre coté dans un travail intéressant sur les Progrès de l’Entomologie en Alsace, écrit en 1885, qu'il réclame en termes énergiques le rétablissement de l’ancien ordre des choses, c’est-à-dire de l’exposition à la vue du public des collections locales du Musée d'Histoire Naturelle de Strasbourg, qu’il avait aidé à 360 former et à agrandir et qui étaient destinées à entretenir le goût de l'Histoire naturelle chez ses citoyens. Il y dit encore qu’un « Musée « ne doit pas être un arcane, mais un moyen d'instruction mis « libéralement et gracieusement à la disposition de chacun. » Reiber aima ses collections autrement qu’en simple collectionneur et il reste logique avec lui-même en les offrant au Musée qui remplit le mieux à son idée, les conditions qu'il croit nécessaires à l'avancement de sa chère science. Cet hommage constitue une précieuse approbation et une invitation de persévérer dans la voie tracée. Il dispose de sa collection avec le désir de montrer aux grands et petits Musées qui l'entourent, que les murailles de Chine qu’ils élèvent autour d'eux ne font que ralentir le développement des études. Il leur fait comprendre qu’il est nécessaire de sortir de cette immuabilité administrative, et qu'il faut rompre avec ces traditions et règlements surannés, bons tout au plus aux temps barbares où les moyens de communication étaient rudimentaires. Qu’aurait il dit, s’il eut pu lire, comme nous le faisions récemment, que l’existence de quelques types perdus dans un petit Musée de collège d’un pays du Nord, affolait ses dirigeants au point d’en refuser la communication à un savant indigène ayant une réputation universelle. M. Candèze à pu écrire dans la préface de son récent catalogue des Elatérides, que le temps n’était pas bien éloigné où une bonne Monographie demanderait à son auteur un tour de monde préalable. Il suffirait de la communication des types précieux de Musée à Musée, afin d’en amener la multiplication par compa- raison, ce qui rendrait tout travail possible et même facile, dans chaque centre intellectuel de quelque importance. Le don de cette collection Reiber est précieux pour nous, surtout à cause des travaux de ceux de nos collègues qui s’occupent de la Faune belge. On commence, depuis un certain temps, à inventorier nos richesses en enregistrantles captures d’une authenticité indiscutable, mais cette méthode est fort lente et un peu rudimentaire, car elle exige une réunion de circontances trop heureuses pour ne pas être forcément rares. Une méthode comparative achève plus rapidement cet inventaire et offre moins de chances d’erreur ou d’oubli. Les entomologistes établissent à cette fin le relevé des captures faites dans les contrées qui environnent le plus directement leur pays et forment ainsi, par la similitude des faunes, la liste des insectes dont l’indigenat est possible et probable. Leur attention est attiré alors plus spécialement sur les espèces et variations rares et intéressantes à découvrir et le travail de détermination se trouve guidé d’une facon plus précise. 361 La Faune de l’Alsace et même des Vosges, a une grande ressem- blance avec celle que nous trouvons dans les parties élevées de la province belge du Luxembourg, de sorte que la présence dela collec- tion ayant servi à la formation du catalogue des contrées citées, constitue pour nos travailleurs un aide des plus utiles. Nous garderons donc précieusement ces collections et nous ferons ce qui sera en notre pouvoir, pour accomplir le vœu de Reiber en soumettant ses chères bestioles à tous ceux qui voudront s’en servir pour leurs travaux. Son nom restera parmi nous en grand honneur comme celui d’un savant qui aura beaucoup contri- bué aux progrès de l’entomologie dans nos pays. 10. LISTE DES NOTES ET TRAVAUX ENTOMOLOGIQUES de feu F. REIBER. . Les insectes de la Promenade Lenôtre à Strasbourg. Bulletin de la Societé d'Histoire naturelle de Colmar 1873-4. p. 467. . Catalogue des Hémiptéres Héléroptères de l'Alsace et de la Lorraine (en collaboration du D" Puton). Bull. cit. 1875-6. p. 51. . Des régions entomologiques de l’Alsace et de la chaîne des Vosges. î Bull, cit. 1877-8. p. 63. . Promenade entomologique à l'ile du Rhin prés de Strasbourg. Bull, cit. 1877-8. p. 81. . Catalogue des Hémiptères Homoptères de P Alsace .et de la Lorraine. Bull. cit. 1879-80. p. 50. (en collab. de Dr Puton). . Supplément au catalogue des Hémiptères Héléroptères de l’ Alsace et de la Lorraine (en collaboration du Dr Puton). Buil. cit. 1879-80, p. 78. . Coléoptères nouveaux ou intéressants pour l'Alsace et la chaîne des Vosges. Bull. cit. 1879-80, p. 443. . Insectes divers recueillis en Alsace par M. F. Reiber. Bull. cit. 1879-80, p. 446. . Note sur la Zoologie de la cathédrale de Strasbourg. Bull. cit. 1881-82, p. 217. d Lepidoptères pris à Strasbourg contre les globes de l’Eclai- rage électrique. Bull. cit. 1881-82, p. 251. 362 11. Aperçu des progrès de l’Entomologie en Alsace. Bull. cit. 1883-85, p. 505. 12. Vote sur le phyllozera en Alsace-Lorraine. Bull. cit. 1883-85, p. 551. 13. Zes Cicadines d'Europe par le Dr Fieber. (Traduit de l'Allemand par Ferd. Reïiber, de Strasbourg). ENTOMOLOGIE APPLIQUÉE INSECTES NUISIBLES. EMPLOI DE DIVERS PRODUITS CHIMIQUES INORGANIQUES POUR LA DESTRUCTION DES INSECTES NUISIBLES, par Albert Bergé. La destruction des insectes nuisibles a depuis longtemps appelée l'attention des chercheurs ; de nombreux procédés ont été proposés, mais, il faut bien le reconnaître la question est loin d’être résolue. Peut-être doit-on en trouver la cause dans ce fait qu’on est trop tenté de rechercher un insecticide général, applicable sans aucun examen préalable des mœurs des adversaires contre lesquels on lutte. La seule méthode à suivre est d'étudier parfaitement la manière de vivre de l'insecte que l’on se propose de détruire, puis de le combattre à l’aide d’un des insecticides appropriés dont on aura aussi étudié les propriétés d’une facon approfondie. C’est pourquoi j'ai pensé qu'il serait utile de passer successivement en revue les divers insecticides connus, de manière à en discuter la valeur, laissant aux spécialistes le soin d’en indiquer le mode d’emploi dans chaque cas particulier. Je m'occuperai aujourd’hui de l'étude des poisons minéraux, réservant pour un prochain article l'examen des composés organi- ques pouvant être utilisés pour la destruction des insectes. Le chlorure de chaux peut rendre de grands services comme insecticide ; son action est très énergique. Malheureusement il ne peut être appliqué en agriculture à cause de l’action délétère qu’il exerce sur les végétaux. De plus il ne faut pas oublier que ce composé détériore le linge, les boiseries et les métaux; mais il est d’un excellent secours pour la destruction des blattes, punaises, fourmis etc. Le mode d’emploi le plus aisé est de le mêler à la chaux 363 et d’en blanchir les murailles et les plafonds des endroits conta- minés, en ayant bien soin d’en faire pénétrer la plus grande quan- tité possible dans les diverses fentes et crevasses qui s’y trouve- raient. Les insectes, larves ou œufs touchés par du chlorure de chaux périssent immédiatement; sans compter que l’odeur de ce corps chasse ceux des parasites qui n'auraient pas été tués. L'acide sulfureux est aussi un très bon insecticide, Des fumiga- tions de ce corps agissent d’une façon très énergique, mais au point de vue de l’agriculture son emploi est très limité car ce composé nuit aussi aux diverses plantes qu’il serait chargé de protéger. L’acide sulfureux peut être employé avec succès pour la destruc- tion des charançcons qui s’attaqueut aux grains placés dans des greniers. Dans ce but on se sert de l'acide contenu sous pression dans des cylindres en fer. On adapte au robinet de dégagement de cet appareil un tuyau de caoutchouc terminé lui-même par un tube de fer d'environ 1 mètre. Ce dernier est enfoncé dans le mont de grains; dès qu’on ouvre le robinet, l’acide ne tarde pas à s'échapper, et vient remplir tous les interstices de ces monts de grains, tuant ainsi rapidement le plus grand nombre des parasites. Lorsqu'on opère par simple fumigation, on éprouve quelquefois une certaine difficulté à enflammer le soufre pour produire l’acide sulfureux, c’est pourquoi on se sert souvent du mélange suivant qui brûle très bien : Soufre en fleur . . . . 8 parties. Nitrate de potasse . . . 3 » son » ARR LT ES » Le bisulfite de calcium jouit aussi de propriétés insecticides remarquables, mais son action est très locale ; il n’a du reste aucun avantage sur l’acide sulfureux gazeux. Les vapeurs nitreuses, obtenues par l’action du cuivre ou du fer sur l’acide nitrique étendu de son volume d’eau, donne sensiblement les mêmes résultats que l'acide sulfureux. Il peut être surtout utilisé lorsqu'il y a danger à employer la combustion du soufre. Son action delétère sur les plantes est cependant encore plus éner- gique ; de plus les métaux sont rapidement mis hors d'usage par ces vapeurs. Le salpètre préconisé par quelques entomologistes ne paraît pas être utilisable. Il en est de même du borax et de l’alun. La chaux a été recommandée comme insecticide, mais son action paraît peu utile. La chaux fraîchement éteinte répandue sur le sol donnne certains résultats. Mélangée à de la naphtaline son action 364 est beaucoup plus énergiqne; enfin on a proposé de l’éteindre avec une solution à 5 pour 1000 de sulfate de cuivre de façon à obtenir ainsi une sorte de bouillie bordelaise qui donne dans beaucoup de cas de très bons résultats. Les sulfures de sodium, potassium et calcium, peuvent détruire quelques insectes, mais leur action ne paraît pas bien efficace. Le sulfure de carbone pur ou emprisonné dans de la gélatine est employé avec succès comme insecticide; mais son usage n’est pas sans danger pour les plantes, et de plus la grande facilité avec laquelle il s’enflamme en fait un auxiliaire dangereux. C’est pour- quoi on préfère se servir d’eau saturée de sulfure de carbone qui ne présente pas ces inconvénients. Le sulfocarbonate de sodium ou de potassium a une action insecticide très énergique et peut être considéré comme un excellent moyen de destruction des insectes. Les solutions aqueuses à 1/10 et à 1/5 agissent sur les œufs et n’ont pas d’action nuisible sur la plante. | Le phosphore est un insecticide très efficace; malheureusement sa grande toxicité ne permet pas d’en généraliser l'emploi. Le sulfate de fer a été proposé pour la destruction des insectes, mais son action est peu énergique. Le sulfate de cuivre est très employé en agriculture pour la protection des végétaux contre divers parasites. Il est tantôt utilisé seul, tantôt mélé avec de la chaux ou autres matières. La bouillie bordelaise est une solution de sulfate de cuivre additionnée de chaux en proportions variables; généralement pour 1000 litres d’eau on se sert de 15 à 40 k' de sulfate de cuivre et 10 à 20 kes de chaux. Les diverses plantes peuvent être arrosées avec ces solutions sans qu’il y ait à craindre pour leur dévelop- pement. M. Mohr, dans son « Traité des insecticides » propose de remplacer la chaux par du carbonate de soude et d'ajouter 1/2 litre d’ammoniaque à 24° Baume par hectolitre de matière. Ce dernier procédé est paraît-il de beaucoup supérieur à la bouillie bordelaise. Le sulfate de zinc en solution à 1/100 donne d’assez bons résultats. On recommande d’ajouter à cette solution 1/2 pour 100 d’ammo- niaque, de cette facon l’action insecticide est plus énergique et la plante souffre moins. L'arseniate de cuivre détruit parfaitement les insectes. M. Riley l’a proposé pour la destruction de la doryphora; malheureusement c’est un poison très violent qui ne peut être employé qu'avec beaucoup de circonspection. Le sublimé corrosif présente aussi les mêmes inconvénients. Nous voyons que parmi les composés inorganiques bien peu ont 305 une réelle efficacité, sauf des cas très spéciaux nous ne pouvons recommander comme insecticides de cette catégorie que : Le chlorure de chaux. L'acide sulfureux Le sulfure de carbone en solution dans l'eau. Le sulfocarbonate de potassium. Le sulfate de cuivre et les diverses préparations qui en dérivent. Nous examinerons dans un prochain travail quels sont les insec- ticides organiques et quels sont les services qu'on peut en attendre. -— M. Lameere communique à l’Assemblée un travail de M.Giard sur les champignons parasites du hanneton. ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 30 Ê : } - A 7 | en < A] 4 Catalogue des Buyrestid Tome I. des Annales Pr Ca Ê s, par €. , c': 10 fr. adresser Place du Mus 1X 20, Bruxelles, ée, ri ÿ y LE 1) HR k TETE ! He % * 1 Ÿ ( 4? } LATE 3 EU) vi ” se De | , Pr NN A AE h AN | D OUT ee PEN »] ANNALES l TM. A A NE ; ; 4 ; 0e À \ , + LA DE LA . OCIÉTÉ ENTONOLOGIQUE DE “ 2 d, | à TOME TRENTE-SEPTIEME VII : seconde fois. | -_ BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ OR DU MUSDESS 20 0er es — 1892 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. VII Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 1 juillet 1893. PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. de Selys-Longchamps, Hippert, Jacobs, Lameere, Severin, Vincent et Bergé secrétaire. MM. Becker, Candeze et Coucke ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance du 3 juin est approuvé. Travaux pour les annales. L'Assemblée décide l'impression de tous les mémoires présentés; elle autorise en outre la publication , au prochain compte-rendu d’un travail de MM. E. et L. Coucke sur les Stratiomyides de Belgique. Communications diverses. M. Hippert signale la capture de quelques Lépidopteres rares. Excursion. L'Assemblée, sur la proposition de M. Hippert, décide de se rendre le dimanche 13 août à Rhisnes. Départ de la gare du Luxembourg à 9 h. 6 du matin. La séance est levée à 9 heures. LÉPIDOPTÉRES NOUVEAUX DE L'AMÉRIQUE DU SUD PRINCIPALEMENT DE LOJA ET ENVIRONS (EQUATEUR), par Paul Dognin. Pedaliodes Corderoi n. sp. 54 à58 millimètres. Dessus brun à reflets roux, surtout aux infe- rieures, les supérieures traversées au delà de la cellule par un trait blanc plus large chez la Q, droit et qui s'arrête dans l'aile sans atteindre le bord terminal. Dessous des supérieures brun, strié de blanc à la côte et à l’apex, avec letrait hlanc s’avancant plus nettement jusqu’à la côte et deux petits yeux l’un au dessus du trait blanc, l’autre en dessous, le ANNALES DE La SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII 31 368 premier pupillé de blanc. Dessous des inférieures entièrement strié, brun à la base, puis plus clair et blanchâtre en approchant du bord. 2 get 2 Q. Rivière Numbala 1885 et 1891. Cette espèce a quel- que analogie avec Pedaliodes Porina Hew. mais en est différente. Thysanoprymna Pava n. sp. 49 millimètres. Dessus des supérieures noir uni, à reflets verts. Dessus des inférieures noir bleu, avec une tache allongée, hyaline à la base et le bord abdominal tres peu garni d’écailles. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais le noir des inférieures également à reflets verts. Antennes pectinées, noir-vert, avec deux petits points blancs à la base; thorax noir bleu; abdomen noir bleu annelé de blanc et bordé d'une série de petits points blancs de chaque côté; palpes noirs, blancs à la base; pattes noires, la première paire avec les cuisses blanches, une touffe de poils blancs à la dernière paire, Un &. Merida, Venezuela; 1890. Nelo Numbalensis n. sp. 39 millimetres. Dessus des ailes d’un noir brun uniforme, les supérieures traversées au delà du milieu par une large tache rouge qui n’atteint ni la côte ni l’angle interne. Cette tache est carrée vers la côte, renflée au milieu et se termine en pointe. Un petit trait rouge à la base sur la côte. Dessous de teinte plus mate et plus pâle avec les nervures ressortant en noir, la tache et le trait des supérieures comme en dessus sauf que ce dernier, plus long, atteint la tache. Franges noires. Antennes noires, plumeuses; tête, corps et pattes noires. 2 &. Rivière Numbala 1885. Cette espèce se place à côté de Velo Fustina Druce (Proc. Zool. Soc. 1885, pl. 33, fig. 10) mais elle est plus petite, les supérieures en sont plus arrondies et la tache plus envahissante. J'ai d’ailleurs recu en nombre de Loja la Fustina bien conforme au type. Polypoetes Jipiro n. sp. 28 et 30 millimetres. Espèce fort voisine d’Z{earchus Drüce (Biol. Centr. Am. Heterocera pl. 14 fig. 23) mais différente après comparaison avec le type. Dessus des supérieures d’un noir pâle, transparent, avec les nervures jaunes et diverses taches blanches savoir : deux extrabasilaires (celle du bas plus large), une tache arrondie immédiatement après la cellule, enfin une série de petites 369 taches subterminales, plus complète dans l’un de mes deux exem- plaires que dans l’autre. Dessus des inférieures blanc avec une large bordure noire qui se termine à l’angle anal. Le dessous est semblable au dessus mais les nervures s’effacent en partie dans la teinte du fond et les taches, sauf celle au dela de la cellule, sont moins nettes ou même disparaissent. Antennes crénelées, noires. Tête, thorax et abdomen noirâtres ; palpes jaunes à la base, à extrémité noirâtre ; ptérygodes jaunes à la base. 2 G. Loja, 1891. Miresa Pucara n. sp. 32 millimetres. Dessus des supérieures brun pâle à reflets violacés, marqué d'un point cellulaire noir et traversé par une ligne subter- minale plus foncée, droite et n’atteignant pas le bord interne. Frange longue et plus foncée que le fond de l'aile. Dessus des inférieures plus pale et uni. Dessous des quatre ailes grisaille, finement pointillé d’atomes noirs, sans autre dessin que l'indication du point cellulaire aux supérieures. Palpes (puissants) et thorax bruns, antennes (pectinées) et dessus de l’abdomen plus pâles; première paire de pattes tachée de blanc pur. Un G'. Zamora pres Loja, 1885. Collection H. Druce, deux exemplaires pris par Buckley et provenant de Sarayacu. Leucula? Lechula n. sp. 30 à 32 millimètres. Les quatre ailes, demi transparentes, sont d’un blanc pur, ont la côte noirâtre et possèdent un point cellulaire. Elles ont en outre aux supérieures deux lignes, savoir : une extrabasilaire assez droite et une subterminale arrondie et dentée. Les inférieures n’ont que la subterminale, beaucoup plus rapprochée du bord que celle des supérieures, également dentée et arrondie comme l’aile. Tous ces dessins ne se voient distinctement que dans les exemplaires très frais. Dessous presque sans écailles, les dessins du dessus se voyant par transparence. Franges, front, thorax et corps d'un blanc pur; palpes à extrémité noirâtre; antennes pectinées à dessus blanc et lames jaunâtres; pattes blanches à extrémité noirâtre. 20 &. Loja, 1887 à 1891, 370 Fulgurodes Parcitata n. sp. 44 a 52 millimètres. Dessus des quatre ailes d'un blanc laiteux, semi transparent dès que l’insecte n’a plus sa première fraîcheur, les supérieures traversées par quatre lignes zigzaguées, brunes, savoir : une extrabasilaire et trois extérieures à la cellule. La première et deuxième assez largement espacées, la troisième et la seconde très voisines, dentées toutes deux de la même façon, la quatrième enfin, terminale, partant de l’apex pour s'arrêter un peu au dessus de l'angle interne. Inférieures bordées de deux lignes dans les exemplaires bien frais, ces deux lignes bien parallèles au bord terminal et assez écartées l’une de l’autre. Nervures indiquées en brun sauf au centre des inférieures. Franges blanches sur un bord finement liséré de brun. Dessous d'un ton plus gris avec une partie des dessins du dessus se voyant par transparence; en outre beaucoup d'exemplaires sont envahis de noir à l’apex et à la côte des supérieures ainsi qu'aux bords terminaux des quatre ailes. Franges comme en dessus. Palpes blancs à extrémité brune. Antennes pectinées, beaucoup plus fortement chez le G que chez la Q; tête et thorax plus ou moins envahis de poils bruns, corps blanc finement annelé de brun, pattes blanches avec les dessous et l’extrémité noirâtres. Cette espèce semble fort commune et j'ai sous les yeux une série de 55 spécimens provenant des divers environs de Loja. Elle a été prise notamment à Santa Barbara en août 1886. Comme dans tout ce groupe, la Q est fort rare et je n’en possède que quatre exemplaires parfaitement semblables aux G' d’ailleurs, les antennes exceptees. Fulgurodes Ahumata n. sp. 35 à 38 millimètres. Cette petite espèce a les mêmes dessins que la précédente mais si les bases des ailes restent blanches les moities extérieures sont absolument enfumées. Supérieures avec l’extra- basilaire dans la partie blanche, les trois autres lignes visibles dans la partie extérieure enfumée. Inférieures avec la partie blanche bien delimitée, la bordure enfumée terminale contenant une double ligne parallèle au bord et une éclaircie blanche vers l’angle anal. Dessous encore plus sombre que ie dessus et sans dessins apparents, l’éclaircie blanche réduite aux supérieures à la moitié interne, aux inférieures à peu pres à l’espace cellulaire. Nervures noires. Franges enfumées à extrémités blanchàtres. Palpes, tête et thorax enfumés, pattes noirâtres avec les intérieurs blanchâtres; 371 abdomen enfumé en dessus, blanchätre en dessous. Antennes pecti- nées, noiràtres. 4 G. Loja, 1887 et 1890. Fulgurodes? Mayor n. sp, G 6 ® 7 centimètres. Cette grande espèce diffère par quelques détails de nervulation du genre Fulgurodes typique mais s’y rattache par son facies et ses dessins qui sont les mêmes que ceux des espèces précédentes. Bord terminal des quatre ailes légèrement renfié. Dessus des supérieures lavé de gris roux, taché de brun à la base, avec une éclaircie blanchâtre à l’angle interne et traversé par les quatre lignes usuelles, dentées, brunes et largement dessinées. L’extrabasilaire et la seconde plus rapprochées l’une de l'autre que dans Parcilata, la quatrième (terminale), atteignant tout à fait l’angle interne. Nervures bien indiquées comme dans les espèces précédentes. Dessus des inférieures blanc, avec une légère ombre terminale, une ligne subterminale parallèle au bord et un petit trait brun entre les deux, au bord abdominal. Franges blanchâtres sur un liséré brun, très fin. Dessous blanchâtre, enfumé le long de la côte des supérieures, les dessins du dessus réapparaissant en partie; parmi ceux-ci la première ligne aux supérieures et la subterminale aux inférieures bien marquées. enfin les nervures nettement brunes. Antennes brunes, modérément pectinées chez le G', beaucoup moins fortement encore chez la ©. Palpes bruns; tête, thorax et pattes gris bruns ; corps gris finement annelé de brun. Une paire, bien pareille quant aux dessins, prise à San Francisco près Loja, la © en août 1886. Fulgurodes? Perasata n. sp. 47 millimetres. Nervulation de l'espèce précédente. Ailes arron- dies. Dessus des quatre ailes blanchâtre, estompé en partie de gris, les supérieures avec la côte plus noire à la base et les quatre lignes usuelles; l’extrabasilaire et la seconde spécialement bien dessinées, la troisième oblitérée en partie. Dessus des inférieures avec la double ligne subterminale parallèle au bord, bien indiquée, et entre ces deux lignes une troisième, moins nette ou même souvent réduite à une suite de points. Nervures bien marquées. Franges blanches sur un liséré brun. Dessous presqu’entièrement envahi de gris brun sauf dans la partie interne des ailes, de teinte plus foncée à la côte, à l’apex des supérieures et au bord terminal des inférieures et contenant une éclaircie blanche extra cellulaire à chaque aile ainsi qu’une série de petites lunules blanches, le long du bord terminal des inférieures, Franges comme en dessus, 378 Antennes pectinées ; tête, thorax, abdomen et pattes gris. Q plus petite avec les antennes moins pectinées mais d’ailleurs pareille aux G. 11 G 1 Q. Loja et environs, 1885 à 1890. Nipteria Clerigata n. sp. 82 à 34 millimètres. Les quatre ailes blanches bordées de noir brun, la bordure s'élargissant à l’apex des ailes, surtout des supérieures. Dessous comme le dessus mais avec un trait blanc central dans la partie noire apicale des supérieurs et la partie abdominale des inférieures largement teintée de noir. Flanges noires. Antennes pectinées noir brun; trompe jaune; palpes, tête, thorax, pattes et dessus de l'abdomen noir brun, dessous du corps blanchâtre. Cette espèce a le port et la taille de Perigramma Religiosa Thierry-Mieg et en est excessivement voisine. Elle se reconnaît au premier coup d'œil par le trait blanc apical du dessous des supérieures lequel est remplacé dans Xeligiosa par un point blanc situé à l'extrémité de l’apex; en outre la partie noire apicale des premières ailes est arrondie dans (erigala, coupée plus carrément dans Religiosa. J'ai recu les deux espèces en nombre égal de Loja. 8 G:. Loja, 1888 et 1890. Nipteria Legata n. sp. G 31 à 33 Q 27 millimètres. Dessus des ailes blanc, bordé comme dans l’espèce précédente de noir brun mais de teinte très päle et avec l’indication d’une tache au bord extérieur de la cellule. Dessous des supérieures comme le dessus, avec une éclaircie pâle à l'extrémité de l’apex. Dessous des inférieures entièrement teinté de noir brun pâle, les nervures ressortant en teinte plus foncée. Franges noirâtres. Antennes pectinées plus fortement chez le G' que chez la ©, noirâtres ainsi que la tête, le thorax, les pattes et le dessus de l'abdomen, dessous plus pâle ; palpes pâles à la base, noiratres à l'extrémité. 4 Get 1 Q. Loja, 1887 à 1890. Nipteria Pecalba n. sp. 34 à 40 millimètres. Dessus gris brun, un peu moucheté aux inférieures avec la frange entrecoupée de blanc. Supérieures avec 373 trois taches costales, blanches, dont la dernière double et l’apex, plus ou moins moucheté de blanc. Inférieures avec une tache cellu- laire et la trace d’une ligne plus sombre. Dessous avec les dessins du dessus mais mieux marqués et beaucoup plus fortement moucheté de blanchâtre aux inférieures ainsi qu'à l’apex et au bord terminal des supérieures. La côte des supérieures est plus sombre et la dernière tache costale, rejoignant les marbrures blanches apicales, forme juste avant l’apex une tache triangulaire brun foncé bien marquée. Base des inférieures avec une ou deux taches brunes. Antennes pectinées, gris brun comme les palpes, la tête, le thorax et le corps. 13 G. Loja, 1885 à 1892. Cette espèce est évidemment fort voisine de Vipteria Flamma- traria Gn. que je ne connais pas mais celle-ci a la tête jaune. Nipteria Cenagosa n. sp. 46 à 50 millimètres. Dessus des quatre ailes à fond blanc terne avec la côte des supérieures et le bord terminal des quatre ailes envahis de gris brun. Les supérieures ont en outre la côte coupée par trois taches rousses, un point cellulaire et un commencement de ligne quittant la côte avant l’apex, se dirigeant tout droit dans l'aile mais se terminant aussitôt la partie blanche atteinte. Aux inférieures un point cellulaire et immédiatement après, coupant l'aile en deux, une bande transversale gris brun qui se fond dans l’aile immédiatement avant d'atteindre le bord abdo- minal. Franges entrecoupées de brun et de blanchâtre. Dessous comme le dessus mais les dessins mieux marqués et la bordure gris brun des ailes moins unie, envahie de blanchâtre et mouchetée. Antennes pectinées, gris brun ainsi que les palpes, la tête, le dessus du corps et les pattes; dessous du corps blanc mat en partie. 13 G. Loja, 1885 à 1891. Cette espèce se place entre les Nipterias Cassaria Gn. et discoloraria H. Sch. que j'ai toutes deux reçues en grand nombre de Loja. De Cassaria elle se distingue aisément par ses dessins, plus nets, son fond beaucoup moins marbre; de discoloraria par sa teinte blanche, le commencement de ligne aux supérieures plus droit et plus rapproché de l’apex, etc. Nipteria Pardata n. sp. 36 à 41 millimètres. Dessus gris avec la côte des supérieures finement saupoudrée de blanchâtre, un point cellulaire à chaque 374 aile et, immédiatement après la cellule, une ligne vague, souvent oblitérée, aux supérieures. Dessous comme, le dessus, mais de teinte plus foncée, les dessins mieux marqués et les inférieures finement saupoudrées sur toute leur surface. Antennes pectinées ; palpes, tête, corps et pattes gris. Six . Loja, 1890 et 1891. Cette espèce se distingue aisément de toutes celles que je connais par le fond finement saupoudré de ses ailes, elle me semble devoir se placer pres d’Zncoloraria Gn. que j'ai également recu en grand nombre de Loja. Genussa Cercata n. sp. 42 à 48 millimètres. Dessus et dessous des quatre ailes blanc laiteux, bordés de gris souris à la côte et au bord terminal; cette bordure s’élargissant à l’apex des ailes. Dessus des supérieures tra- versé en outre à peu près au premier tiers par une ligne pâle en forme de V. Dessous des inférieures teinté de gris au bord abdomi- nal. Nervures bien indiquées. Franges grises. Antennes pectinées, gris souris comme les palpes, la tête, le thorax et le dessus de l'abdomen. Dessous du corps blanchâtre, pattes grises à intérieur blanchâtre. 3 G. Loja, 1885, 1890 et 1892. Cette espèce se place entre Genussa Altaba, Druce et Genussa Panopea, Thierry-Mieg. Erateina Punsara n. sp. 81 millimètres. Dessus des supérieures noir transversé oblique- ment par un trait blanc, un peu jnfléchi au centre et n’atteignant pas le bord terminal. Dessus des inférieures noir, les nervures indiquées en jaunâtre et toute la moitié inférieure teintée de rouge, le bord terminal restant bordé de noir ; les franges alternativement noires et jaunàtres. Dessous des inférieures brun ferrugineux avec le trait blanc du dessus et la ligne subterminale usuelle. Dessous des inférieures d'un rouge ferrugineux avec les nervures jaune pâle, une double ligne subterminale de même tonalité et la frange comme en dessus. Cette espèce est fort voisine d’Zraleina Artabales Druce, elle se rapproche également de Zineala Saunders, mais les inférieures sont envahies de rouge sur une plus grande surface, le trait oblique des supérieures est moins droit. Un G. Loja, 1890. 370 LISTE DES CLÉRIDES DE MADAGASCAR, par M. E. Faïirmaire. La famille des Clérides est assez largement représentée à Madagascar, et cette richesse relative fait un contraste avec la pauvreté de la côte zanzibarienne, au moins d’après ce que nous connaissons jusqu’à présent. Cette famille présente plusieurs types généraux spéciaux, dont quelques uns fort curieux comme les yrmecomæa, Cleniopachys et Cleropostus qui n’ont pas d’analogues sur le continent. D’autres comme les Sfenocylidrus, nombreux en espèces, les Platyclerus et Znslaulicus, n’ont pas de représentants africains; le g. Z'hwri- fera qui renferme les espèces australiennes compte aussi quelques congénères à Madagascar. Il faut dire que dans cette famille, comme dans plusieurs groupes, on trouve certaines analogies avec la faune australienne; ce ne sont pas les mêmes espèces, ni les mêmes genres, mais il résulte de la physionomie générale un rapprochement qui s'impose involontairement à l’observateur. La liste ci-après établit le nombre des Clérides de Madagascar, connus jusqu’à présent. Beaucoup d’espèces sont nouvelles et proviennent de la riche collection de notre collègue, M. R. Oberthur, qui me les a com- muniquées très obligeamment ; je lui en adresse mes vifs remer- ciements. J'y ai ajouté les descriptions de plusieurs espèces dont je n’avais publié que des diagnoses. Cylidrus cyaneus Fab. (C. Vescoi Fairm.). Myrmecomæ+a simplicipes Fairm., 1,c.,46. — Espèce répandue depuis l’Afri- — latesellata n. sp. que orientale jusqu’à Taïti. Pallenis acutipennis Cast. — fasciatus Cast. — bicolor Spin. Cteniopachys tenebrosus Kairm., Soc. — elegans Spin. Belg., C. R., juin 1889. — sulurala n. Sp. Cladiscus rugosus Waterh , Cist., XXIV, — aulica KI. 530. — semiazurea Fairm., 1. c., 48. Tillus multicolor Fairm., Ann. Ent. Fr. — apicalis Fairm., Soc. Belg., C. R., 1885, 43. juin 1889. Achlamys Waterh. Cist. ÆZnt., 1879, 530. — angustiformis Fairm , 1. c., 48. — uniformis Wat., 1. c. 531. — rugulicollis Fairm., Soc. Belg., Enoplioides Fairm., Ann. Ent. Fr., 1885, C. R., 1885. 44. — semiflavaFairm., Naluraliste,1887, — Oberthurii Fairm., 1. c. 51; fig. 8. Myrmecomæa Fairm., Ann. Ent. Fr., — pleuralis Fairm., Soc. Belg., C. R., 1885, 44. 1889. — Raffrayi, Fairm., 1. c., 45. — bipunctata Fairm., Natural., 1887, — strangulata Kairm., 1, c., 45, 91, fig. 9, 376 Pallenis semigranosa Fairm., Vatural., Stenocylidrus dispat n. sp. e— — — — — — — — 1887, 57, fig. 10. semirufa n. SPe tricolor Lap: tenuepicta n. Sp. semisuturala. maculicollis n. Sp. pictidorsis n. Sp. gibberosa n. Sp. cribellala n. Sp. scabricollis n. sp. diversiventris Fairm., Ann. Ent. Fr., 1885, 49. vidua K1., Fairm., Ann. Ent. Fr. 1885, 50. aulica K1., Fairm., L. c., 50. — strangulatus Fairm., Soc. Ent. Belg. C. R., juin, 1889, — simulator n. Sp. Rhopalocerus Coquerelii Fairm.,Ann, Ent, Fr., 1883, 60. Tillocterus fulvoarcuatus Fairm., 1. c.,61, — auricomus K1.— Fairm., 1. c.,61. — aurosus Fairm., L. c., 62. — testaceipes Fairm., Soc. Belg. C. R., juin 1889. Liostylus stricticollis Fairm. Ann. Ent, Fr., 1885, 63. — anthicoïdes Fairm., 1. c., 63. Phlæocopus tuberosus K1. — Fairm., lc 20 bifascis Fairm., 1. c. 51 (digraphis Opilo callosus Faïrm., n. sp. Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889). bipenicillata Waterh., 1. c., 530, Fairm., 1. c. 52. biconigera Fairm., 1. c. 52. divisicollis Fairm., 1.c , 53. ebenina n. sp. tuberopilosa Faïrm., 1. c., 54. phcata Fairm., 1.c. 54, pl. IT, fig.5. arcitenens Fairm., 1 c., 59. araneipes n. Sp. Stenocylidrus semopacus n. sp. strangulatus n. Sp. stricticolls n. Sp. geniculatus n. Sp. rugicollis n. Sp. Serricornis n. Sp. elegans Spin. — Fairm., 1. C., 55. venustus K1, — Fairm. 1. c., 59. venustus, var. : longulus K1. venustus var : frontalis Waterh. 1. C., 931. tenuestriatus n. Sp. azureus K1. — Fairm., 1.c , 56. cyaneoniger Faïirm., 1. c., 56. elegans Spin. novemgutaitus Kairm., Natural, 1857, 71, fig. 3. J'ascücollis n. sp. griscocaudatus Fairm., Ann. Ent. Fr., 1885, 56. nolaticollis n. Sp. nigratus Kaïrm.., L. c., 56. longepunclatus Faïrm.,1.c , 51. minor Fairm., 1. c., 58. melaleucus Faïirm., 1. c., 58. melanocrossus Faïirm., 1. c., 58. truncatuius n. Sp. acuteserratus n. Sp. atrocyaneus n. Sp. — Jastigratus KI. — Fairm., 1. c., 59. — lignicolor Fairm., 1. c., 64. — biocellatus Fairm., 1.c., 64. — brunneotinctus Fairm., 1. c., 63, pl. 111, fig. 6. — dorsoplagiatus Fairm., Ann. Belg. C. R., juin, 1889. —* marmoreus Fairm., ]. c. — coronaltus Fairm., ].c. — fastuosus n. Sp. Platyclerus planatus Lap. — Fairm. Ann. Ent. Fr., 1885, 66. — pallidopictus n. Sp. — elongatus Spin. — Fairm., 1. c., 56. — Lacordairei Th.— Fairm., id. — Rafrayi Fairm., 1. c., 62. — metallinus Fairm., b. c., 67. — communimacula Fairm.,id. Lissaulicus lzvis Waterh,, 1. c., 532. — geniculatus Fairm., Soc. Belg. C. R. juin, 1889. — compressicollis Fairm., 1. c. Tarsosternus univittatus Rossi. Eburifera callosa K1. — Fairm., Ann. Ent. Fr., 1885, 10. — nilidicollis Fairm., 1. c., 70. — tuberculicollis Waterh, 1. c., 532. — Fairm:,lc:,10. — levicolhs Waterh., 1. c., 533. — Fairm., ile — inclita Waterh., 1. c., 533 — Fair, "71 — longipennis n. Sp. — sufuralis n. sp. — T'Ussala n. Sp. . — apicalis n. sp. — lelrasticla n. Sp. — basicrus n. sp. — Seinivirens n. Sp. — Semiaurantiaca n,. Sp. — Z0nat4 n. Sp. — quadribullata n. sp. 317 Cleropiestus OberthuriFairm., Ann. Belg, Evenus fiiformis Lap. Fairm., Ann, C. R,, juin, 1889, Ent, Fr., 1885, 12. Enoplium cerulans n. sp, Cteniopachys Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Tarsi 5 articulati, prothorax lateribus haud marginatus. Tarsorum arti- culus 1" supra distinctus, caput breve. Antennæ 11-articulatæ. Oculi tenuiter granulati, antice leviter sinuati. Antennæ breves, prothoracis basin haud attingentibus, crassæ, articulis 4-10 bre- vibus, latis, imbricato-serratis, 3° triangulari, sat lato, ultimo præcedenti longiore. Prothorax elytris angustior, basi valde angustato. Elytra subparallela, costulata, apice conjunctim rotun- data. Pedes breves, tarsi sat lati, lamellati, unguibus basi longe appendiculatis. Ce genre semble se rapprocher des Cladicus, mais il en differe essentiellement par ses antennes courtes, épaisses, à articles presque imbriqués, son corselet assez court, rétréci seulement à la base, ses élytres à côtes et son corps assez épais, médiocrement allongé. Le dernier article des palpes maxillaires est grêle, allongé, celui des labiaux cultriforme. Les yeux ne sont pas réniformes, seulement un peu sinués en avant, près de l’insertion des antennes. Le labre est court, entier. C. tenebrosus. — Long. 16 1/2 mill. — Elongatus, nigro- velutinus, opacus, macula magna frontali, prothoracis utrinque vitta laterali et striga brevi interhumeralem aurantiacis; protho- race postice fortiter constricto et basi sat dilatato angulis sat productis ; scutello ogivali, elytris ad humeros angulatis, subparal- lelis, apice abrupte rotundatis, punctis sat grossis geminatim seriatis, intervallis alternatim costula angusta subglabra et vitta latiore velutina signatis; subtus cum pedibus fuseus cœrulescens, sat nitidus, griseo-villosulus, pectore subtiliter coriaceo, pedibus punctatis. — Tamatave et forêt d’Alahakato (Perrof, coll. Oberthur). Myrmecomea latesellata. — Long. 8 mill. — Oblongus, valde convexus, medio depressus, postice leviter ampliatus, fuscus, fulvo pubescens et hirtulus, elytris medio vitta lata transversa pallide fulva, lateribus dilatata; capite prothorace angustiore, dense subtiliter granulato, tarsis oreque rufis, mandibulis apice fuscis ; prothorace globoso, basi abrupte breviter constricto, dorso densissime subtiliter rugosulo-punctato, basi valde breviter depresso, læviuseulo; scutello concolore; elytris ad humeros angulatis, medio vix sensim angustatis et supra leviter depressis, postice convexis, subtiliter dense ruguloso-punctatis dense fulvo- pilosulis, basi breviter seriato-punctatis, crenatis, intervallis rugosulis, extus fortius, vitta media subtiliter lineato-punctata, 378 fere glabra; subtus cum pedibus pallide pilosa, — Antsianata (coll. Oberthür). C’est avec un peu de doute que je range cet insecte avec les Myrmecomea, ne pouvant, sur un seul individu collé, constater diverses particularités. Mais il se rapporte assez bien à ce genre . pour le facies général, surtout pour le corselet et les élytres déprimées au milieu, très convexes à l'extrémité. Pallenis tenuepicta. — Long. 11 à 14 mill. — P. fricolori. simillima, sed minor, vix angnstior, prothorace angustiore, basin versus magis attenuato, dorso multo subtilius rugosulo, elytris similiter seriato punctatis, sed basi collosis, subtilius guttulatis, sutura postice pube albida breviter marginata, pedibus fusco-cyaneis femoribus basi rufis, antennis multo gracilioribus. — Antsianaka (Æumblot et Perrot, coll. R. Oberthür). Chez un individu un fémur antérieur est fortement bifide à l'extrémité avec un tibia peu développé. Les fémurs sont parfois entièrement d’un bleu fonce. P. semisuturata. — Long. 12 mill. — Præcedenti nimium affinis, similiter colorata, sed angustior, elytris apice paulo acumi- natis, guttis paulo majoribus, sed duabus primis ante medium paulo obsoletis, marginalibus magis retrorsum sitis, sutura sat longe pube albida marginata, prothorace angustiore, lateribus magis rectis, dorso magis rugoso, pedibus antennisque rufis, his sat gracilibus. — Ténérive (Perrot, coll. R. Oberthür). Les flancs du corselet sont marqués, à la base, d'une tache d’un bronzé foncé. P. maculicollis. — Long. 12 mill. — Forme et coloration du {enuepicla, en diffère par la forme plus étroite, le corselet ayant de chaque côté, à la base, sur les flancs, une grande tache d’un bleu noir; les élytres ont, de chaque côte, 2 ou 3 taches blanches, la 1° extrêmement petite, marginale derrière l’épaule, la 2e discoïdale avant le milieu, la 3° après le milieu submarginale; cette dernière disparaît parfois ainsi que la 2e et les élytres paraissent immaculées, la 1° tache étant alors à peine distincte, le corselet est plus atténuc en arrière et un peu plus rugueux. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür); la variété sans tache, de Ténérive. P. semiflava Fairm., MValuralisle, 1887, 57, fig. 8. — Long. 14 mill. — Elougata, sabcylindrica, cyanea, capite protho- raceque rufis, elytris modice nitidis, immaculatis, subtus cum pedibus cærulea, nitidior, capite alutaceo, rufovilloso; antennis fuscis, articulis 2 primis et tertio fere toto rufis, ab articulo 5° ser- 319 ratis, apicem versus latioribus et paulo opacis, prothorace oblongo, postice attenuato, basi læviter constricte, subtilissime dense punc- tulato, parte postica a medio transversin subtiliter plicatula, lateri- bus evidentius; scutello ænescenti, griseo-sericante convexiuseulo ; elytris elongatis, apice obtuse rotundatis, basi fere usque ad medium grosse seriato-punctatis, basi fere striatis, intervallis subtiliter rugoso-punctatis, a medio dense sat subtiliter rugoso-punctatis, apice extremo nitidioribus; subtus subtiliter rugulosa punctata, griseo-villosa. — Madagascar (1° Pipilz). Cette espèce doit se placer avant le P. {ricolor à cause de ses élytres qui sont médiocrement arrondies à l’extrémité; elle diffère des espèces voisines par l’absence de points blancs et par les pattes entièrement bleues. Elle ressemble au P. semigranosa Fairm., mais en diffère, outre la taille beaucoup plus grande, par le corse- let plus allongé, moins étranglé à la base, par les élytres sans taches, l’écusson gris et la coloration des pattes. P. pleuralis Fairm., Soc. Ænt. Belqg., C. R., juin, 1889. — Long. 11 mill. — Præcedenti simillima, sed nudior, antennis vix serrulatis, apice tantum nigris, prothorace multo breviore, antice ampliato, ruguloso-punctato, haud strigosulo, scutello niveo, elytris brevioribus, apice magis rotundatis; similiter rugosulis, seriebus punctatis medio haud abbreviatis, sed prolongatis et postice paula- tim decrescentibus, ante apicem obliteratis; subtus cærulea, niti- dior, griseo-sericans, metapleuris et maculis abdominis lateralibus niveis. — Madagascar. P. apicalis. Fairm., Soc. Bely., C. R., juin 1889. — Long. 14 mill. — Elongata, parallela, convexa, capite prothoraceque rufis, parum nitidis, elytris cyaneis, subopacis, apice cœrulescenti- bus, nitidis, subtus cum pedibus cœærulea nitida, antennis fusco- cæruleis articulis 2 primis rufis; capite fere lævi, labro fusco, oculis sat convexis, reniformibus, antennis parum gracilibus, serratis; prothorace oblongo-ovato, basi valde angustato, dorso utrinque fere transversim subtiliter plicatulo, basi abrupte declivi, margine basali fasco-cœruleo ; scutello albidopubescente, elytris elongatis, apice obtuse rotundatis, subtiliter dense granulosis, basi fortiter seriato-punctatis, seriebus ante medium abbreviatis, intervallis subtilius granulatis; subtus griseo-pubescens, abdomine punctulato. — Ténérive (Perrot, coll. Oberthür). Voisin de l'angustiformis, mais plus grand, sans taches sur les élytres qui sont très obtuses à l'extrémité et présentent à la base des séries fortement ponctuées, régulières, mais assez courtes. Les yeux sont également réniformes et assez saillants. P. tricolor Lap. — Le métasternum porte de chaque côté une 380 tache blanche. Chez un individu de la collection Oberthür les pattes sont entièrement noires. P. bipunctata Fairm., Vaturaliste, 1887, 57, fig. 9. — Long. 11 mill. — P?. semiflavæ Fairm. colore affinis sed multo minor, prothorace breviore postice magis abrupte constricto et lateribus valde impresso, disco fusco bipunctato, scutello niveo, elytris apice valde rotundatis, longe punctato-seriatis, seriebus tantum ad quintam partem apicalem interruptis, dorso utrinque ante medium punctulo minutissimo niveo signatis, metasterno utrinque niveo vittato. P. semirufa. — Long. 10 mill. — SVenocylidro semiopaco simillima, fere similiter colorata, sed longior, scutello et elytris utrinque guttis 3 niveis, 1* post humerali, 2* fere mediana ovatula, 32 post medium submarginali ovata, pedibus fuscis, femoribus basi rufis, antennis rufis, artieulis 4 ultimis fuscis, latioribus, prothorace postice minus attenuato, dorso minus rugoso, basi minus contracto, elytris apice obtuse rotundatis, basi usque ad medium sat fortiter seriato-punctatis, postice dense rugosulis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Outre les taches détaillées ci-dessus il existe, un peu derrière l’écusson, sur la suture, un petit trait de pubescence bianche, très étroit et qui doit disparaître facilement. P. semigranosa, Fairm., Vaturaliste, 1887, 57, fig. 10. — Long. 9 mill. — 2. bipunclatæ forma affinis, capite, antennis, palpis prothoraceque croceofiavis, hoc minus brevi, postice valde coarctato, dorso dense punctato, scutello niveo, elytris basi seriato-punctatis, seriebus mox ante medium abbreviatis, postea dense aspero-rugosis, utrinque post medium, prope marginem externum, macula oblonga nivea signatis, meso-et metasterno utrinque vitta nivea signatis, pedibus fuscis, femoribus croceis, supra et apice fuscis. P. pictidorsis. — Long. 11 mill. — Æ. gibberoso primo intuitu simillima, sed elytris medio fere piceo-æneis, basi simili- ter gibbosis, guttaulissimiliter dispositis, sed longius pubescentibus, fere floceosis, guttula mediana majore obliqua, minus alba, punctis serierum majoribus, pedibus rufis distincta. — Antsianaka (Per- rot, coll. R. Oberthür). Malgré sa grande ressemblance avec le 2. gibberosa, celui-ci me paraît bien distinct par la teinte d’un brun clair faivlement bronzé qui occupe le milieu des élytres et par la vestiture des gouttes blanches qui est plus longue, un peu floconneuse, notam- ment sur la tache médiane, plus grande et plus oblique, 381 P. gibberosa. — Long. 11 à 12 milll — Oblonga, sat convexa, sat nitida, fusco-pilosa, capite prothoraceque rufis, elytris cyaneis, basi cœruleis, post medium purpurinis, seutello et utrinque maculis 5 niveis, subtus fuscus, pectore lateribus niveo maculato, pedibus fuscis, femoribus rufis, antennis fuscis, basi rufis; capite subtilissime dense ruguloso-punctato, antennis sat elongatis, articulis 5-10 sat serratis; prothorace haud trans- verso, fere globoso, basi constricto et depresso, lateribus leviter rotundato, dorso dense sat subtiliter ruguloso-punctato, linea media longitudinali obsolete impressa et ante basin transversim strigosulo; scutello fere rotundato; elytris ad humeros parum angulatis, apice separatim rotundatis, basi usque ad guttulam medianam seriatim grosse punctatis, postice sat subtiliter densis- sime ruguloso-punctatis, basi utrinque tuberculo sat magno, fere globoso, rugoso, fusco-piloso ornatis ; metasterno postice utrinque late niveo-pubescente, pedibus sat brevibus, sat gracilious, albido- villosis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Extrêmement voisin du piclidorsis; en diffère par la coloration des élytres dont la ponctuation basilaire est moins forte, les taches moins grandes, à pubescence moins épaisse et les callosités basi- laires plus saillantes. P. cribellata. — Long. 11 à 14 milll — Præcedentibus valde affinis, rufa, pilosella, elytris cæruleis, scutello rufo, nudo, elgtris utrinque albo-biguttatis, media transversa majore, externa paulo obliqua ; antennis serratis, piceis, articulo 1° rufo; elytris sat elongatis, basi paulo minus gibbosis, grosse seriato-punctatis, post medium minus grosse, sed dense et minus regulariter punctatis, apice subtiliter rugosulis ; subtus fusca, prosterno et mesosterno rufis, metasterno lateribus late albido-sericeo, tibiis tarsisque rufis. — Madagascar (Perrot, coll. R. Oberthür). Cette espece est remarquable par la ponctuation qui, en se modi- fiant notablement, se prolonge après le milieu presque jusqu’à l'extrémite, et par le dessus des élytres qui ne présentent que deux gouttes blanches de chaque côté; l’écusson est dépourvu de pubes- cence blanche. P. scabricollis. — Long. 8 mill. — Sat elongata, subcy- lindrica, cœrulea, nitida, levissime virescens, parce villosula, scutello concolore, elytris utrinque albo quadriguttatis, 1° submar- ginali et 2° discoïdali ante medium, 3* discoidali et 4* submarginali post medium, antennis pedibusque rufis; prothorace convexo, ante basin constricto, dorso sat fortiter intricato-rugoso, basi trans- versim fortiter depresso, elytris ad humeros angulatis, apice sat rotundatis, angulo suturali paulo prominente, dorso fortiter seriato- 382 punctatis, punctis fere ad 5/1 longitudinis prolongatis, parte apicali dense rugosa; pectore utrinque niveo bimaculato. — Madagascar (Perrot, coll. R. Oberthür). Cette espèce, qui ressemble assez au P. molaticollis, est facile à reconnaître par l’absence de taches blanches sur le corselet et l'écusson et par la disposition des taches discoïdales qui forment un carré. P. ebenina. — Long. Il mill. — ÉElongata, convexa, nigra, valde nitida, elytris utrinque ante medium puncto minuto et paulo post medium striga extus oblique arcuata tenui eburneis, sutura ante apicem utrinque linea albopubescente comitata; pilis pallide fulvis sat longis laxe hirtula, pedibus densius; capite con- vexiuseulo, fere lævi, prothorace paulo angustiore, antennis brevi- bus, gracilibus, articulis 3 ultimis ditatatis, compressis, ultimo oblique truncatulo ; prothorace breviter ovato, basi sat fortiter con- stricto et transversim impresso, lateribus leviter rotundatis, dorso lævi, antice haud impresso; scutello fere pentagono, sublævi; elytris sat elongatis, basi truncatis, ad humeros sat angulatis, apice obtuse rotundatis, fere parallelis, dorso medio levissime depressis et postice paulo convexis, basi breviter aspero-seriatis, ad suturam lævibus, extus seriebus asperatis ad strigam ebur- neam terminatis, dorso lœvibus; pedibus elongatis, femoribus posticis, elytrorum apicem attingentibus. — Diego-Suarez (Perrot, coll. Oberthür). Cet insecte ressemble assez à l'Zburifera callosa Klug., mais il est bien plus grand, d’un noir très brillant, les élytres n’ont qu’un point blanc en avant et la strie médiane est bien plus oblique, moins arquée, la surface est lisse, sauf les séries fortement rugueuses de la base qui n'atteignent pas le milieu, à l’exception des externes qui s'arrêtent à la strie oblique; Le corselet est rétréci tout à fait à la base, sans impression antérieure, l’écusson est concolore et les pattes sont bien plus grandes. Tres voisin du P. divisicollis Fairm., mais bien plus grand avec le corselet très différent, ainsi que la sculpture des élytres. P. digraphis Fairm. — C’est un individu de bifascis dont l'extrémité des élytres présente une pubescence moins marquée et dont les faisceaux de poils sont renversés en arrière au lieu d'être perpendiculaires ; les antennes paraissent un peu plus grêles, le corselet est plus impressionné en avant, la 1° bande des élytres est un peu interrompue. Ces différences sont tres probablement sexuelles. P. araneipes. — Long. 8 1/2 mill, — Elongata, convexa, medio depressa, rufa, nitida, capite prothoraceque piceo-fuscis, illo 389 antice anguste et basi rufo, lateribus medio striga obliqua albo- sericea ornato, elytris medio paulo fumatis et vitta tenui pallidiore convexa, marginem versus valde obliquata, striga tenuissima albosericea ornata signatis, capite subtiliter transversim plicatulo, epistomate et ore rufo, oculis parum convexis, antennis basi graci- libus, articulis 6 ultimis latioribus; prothorace voblongo-ovato, postice attenuato, ante basin coarctato, dorso medio, antice et postice lævi, sed lateribus subtiliter dense striolato, antice trans- versim sat fortiter impresso, basi depresso; scutello rotundato; elytris ad humeros sat angulatis et elevatis, medio depressis et levissime angustatis, postice valde convexis, basi usque ad medium seriato-punctatis et utrinque tuberculo compresso sat elevato signa- lis, postice fere lævibus; mesosterno lateribus albostrigato, pedibus sat magnis, sat gracilibus, posticis longioribus. — Antsianaka (Perrot, coll. Oberthür). Remarquable par sa coloration rousse et ses grandes pattes postérieures ; ressemble assez au P. quadriplicala, mais, outre la coloration, le corselet n’est pas striolé sur le disque et les séries ponctuées des élytres s’arrêtent à la bande arquée du milieu. Stenocylidrus semiopacus. — Long. 10 mm. — Palleni bicolori simillimus, fere similiter coloratus, eapite prothoraceque rufis, opacis, illo basi transversim cœruleo-nigro, paulo longiore, postice magis attenuato, subtilius densissime ruguloso-punctato, scutello albricante, elytris longioribus, apice brevius acuminatis, cæruleis, parum nitidulis, unicoloribus, dense punctato-asperatis, basi modice seriato-punctatis, seriebus mox ante medium oblitera- tis, subtus fusco cœrulans, lateribus immaculatis, pedibus anten- nisque fuscis, his basi rufis, apicem versus minus crassis. — Madagascar (Perrot, coll. R. Oberthür). Malgré la grande ressemblance de cette espèce avec le Pallenis bicolor, elle s'en distingue facilement par le corselet plus atténué en arrière avec la base foncée, les élytres plus longues, bleues, avec des séries ponctuées à la base et la coloration du dessous du corps et des pattes. Les yeux sont plus saillants, comme chez les S{enocy- lidrus. S. stricticollis. — Long. 10 mill. — Elongatus, linearis, totus cœruleus, modice nitidus, griseo-pilosulus, scutello et elÿtris utrinque guttis 3 niveis, l* externa et 2* discoidali punctifor- mibus, 3 post medium, externa, majore, rotundata, pedibus et ore rufis; capite subtiliter dense rugosulo-punctatis, oculis sat magnis, globosis, antennis gracilibus, rufis, ante apicem infuscatis, articulo ultimo rufo, oblongo, acuminato, prothorace elongato, postice attenuato, ante basin sat fortiter constricto, dorso sat - ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXVIL, 32 384 subtiliter dense rugoso-punc tato, antice transversim obsolete impressiuseulo, basi dilatato, transversim depresso, Ilævi, niti- dissimo; elytris valde elongatis, apice breviter acuminatis, basi seriato-punctatis, seriebus crenulatis, medio confusis, dorso dense aspero-rugosis, apice vix paulo lævioribus; pectore utrinque albo- maculato, tibiis anticis paulo obscurioribus, femoribus interdum apice infuscatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). S. strangulatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1884. — Long. 12 1/2 mill. — Elongatus semi-cylindricus, cœruleus, nitidus, pilosus, scutello griseo-pubescente, elÿtris apice pilis albidis densioribus signatis; capite subtiliter punctulatorugosulo, ad oculos plicato, his convexis, exsertis; antennis prothoracis basin haud attingentibus, fusco-cœrulis, articuleis 4-10 serratis, ultimo longiore, paulo acuminato; prothorace latitudine sesquilon- giore, lateribus antice fere rectis, paralielis, basi fortiter constric- tis, dorso fortiter punctato-rugoso, parte constricta transversim plurisulcata; scutello ovato, convexiuseulo, elytris fere parallelis, apice separatim obtuse rotundatis, dorso dense seriatofoveolatis, foveolis ante apicem tantum abbreviatis, intervallis transversim plicatis, parte apicali irregulariter punctulato-rugosula; subtus fere lævis, pedibus villosis. — Madagascar (Perrot, coil. Oberthür). Ce grand Slenocylidrus présente le facies des Pogonostoma ; il diffère de ses congénères par le corselet plus brusquement rétreci à la base, les séries fovéolées des élytres prolongées beaucoup plus loin, le 2° article des antennes très court, le 3° uu peu plus long que le 4°. S. serricornis. — Long. 14 mill. — Elongatus, cyaneus, subopacus, scutello, elytris utrinque guttis 3, 1* marginali ante medium, 2* fere mediana, 3* marginali post medium et vittula suturali postica albis, ores pedibus antennisque rufñs, his apice vix obscurioribus, articulis 4-10 sat fortiter serratis, capite fulvo-pubescente, epistomate rufo, prothorace oblongo-ovato, postice attenuato, ante basin sat constricto, dense rugosulo, antice dense punctato,; elytris sat elongatis, ante apicem attenuatis, sat fortiter punctato-seriatis, parum paulo ovatis, parum densatis, paulo post medium obliteratis, elytris postice dense sat subtiliter rugosulis, basi oblonge paulo elevatis et parce albido-pilosulis; prosterno et mesosterno medio rufis, mesosterno et metasterno lateribus albo maculatis, tarsis paulo obscuratis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Remarquable par sa taille, ses antennes en scie et ses élytres très légèrement renflées de chaque côté de l’écusson, n’ayant cha- cune que 3 taches blanches, plus une bande postérieure le long de la suture et formée d’une pubescence peu serrée, 389 S. geniculatus. — Long. 9 mill. — S. séricticolli affinis, sed nitidior, scutello minuto et utrinque punctulis 3 albis, 1° mar- ginali post humerum, 2° discoidali ante medium, 3° submarginali paulo post medium, pectore utrinque albo bimaculato, antennis, ore pedibusque rufis, femoribus apice et tibiis basi recte fuscis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Ressemble beaucoup au sériclicollis, mais les élytres sont plus atténuées en arrière et plus acuminées, elles sont plus finement rugueuses et les points blancs sont très petits; l'extrémité des fémurs et la base des tibias sont noirâtres et d’une manière tranchée. S. rugicollis. — Long. 8 à 10 mill. — S. séricticolli valde similis, sed paulo nitidior, prothorace magis rugoso, basi similiter coarctato et pleuris cavato, præscutello niveo, sed scutello ipso concolore, elytris similiter seriato-punctatis et postice rugosis, sed apice obtusis, nullo modo acuminatis, et utrinque guttis 4 ornatis, 4* anteapicali, prope suturam sita, antennis, ore et pedi- bus rufis, femoribus apice tibiisque basi longe infuscatis, antennis gracilibus, articulis 9 et 10 infuscatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Ressemble exrêmement au séricticollis, mais outre les 4 taches sur chaque élytre, l’écusson est concolore, c’est la base qui est blanche ; en outre le corselet est plus rugueux et l’extrémite des élytres est très obtusément arrondie au lieu d'être brièvement acuminée. | S. tenuestrigatus. — Long. 6 mill. — Elongatus, subcy- lindricus, cœruleus, parum nitidus, elytris magis cyaneis, utrinque strigis 3 niveis, l* tenuissima post humerali, 2* dis- coidali oblonga ante medium, 3* paulo post medium submarginali, scutello niveo, pectore lateribus niveo maculato, abdomine, pedibus, ore et antennis rufis; capite lato, brevi, subtilissime rugosulo-punctato, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis majo- ribus, ultimo multo majore; prothorace ovato, basi sat abrupte breviter constricto, dorso sat subtiliter densissime granulato; elytris ad humeros angulatis, apice separatim truncatulo-rotun- datis, basi seriato-punctatis, post medium densissime inordinate punctato-rugosis et subtiliter griseo pubescentibus; pectore utrin- que niveo maculato. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Voisin du venuslus, mais moins étroit avec le corselet plus globuleux, la tête concolore, les élytres à taches oblongues, presque linéaires et les pattes rousses. S. novemguttatus Fairm., Naturaliste, 1887, 71, fig. 3. — Long. 7 mill. — Oblongus, convexus, atrocyaneus, parum 386 nitidus, prothorace dense punctato, basi valde constricto, antice fascia transversa et postice macula griseo-villosis, scutello niveo, elytris seriato-punctatis, punctis ante apicem tantum obliteratis, apice ruguloso-punctatis, et macula griseo-villosa sat magna terminatis, dorso utrinque maculis 4 niveis, 1° subhumerali, 2 po- sticis fere transverim positis, interna prope suturam; meso- ef metasterno niveo-vittatis, abdomine rufo, medio fusco, pedibus rufis femoribus (basi excepta) fuscis, antennis basi rufis. S. fasciicollis. — Long, 8 mill. — Parum elongatus, con- vexus, niger, subopacus, prothorace antice fascia lata trans- versali, lateribus et postice macula sat minuta media griseo- pubescentibus, scutello et elytris utrinque maculis 4 niveis, depressis, 1* marginali posthumerali, 2% discoidali ante medium, 3% marginali post medium, 4* prope suturam, apice grisea pubescen- tibus, pectore utrinque albo-bimaculata, pedibus antennisque rufis, his apice infuscatis, femoribus fusco-cyaneis, posterioribus basi rufis; capite dense ruguloso-punctato, oculis parum convexis; prothorace subgloboso, lateribus rotundato, postice haud abrupte coarctato, dorso sat subtiliter densissimo punctato, leviter rugosula, antice haud impresso, basi transversim depresso et striato ; elytris apice conjunctim rotundatis, fere usque ad apicem fortiter seriato punctatis, seriebus crenatis, intervallis rugosulis; apice dense punctato-rugosis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Espèce bien reconnaissable à son corselet presque globuleux, couvert en avant d’une large bande pubescente grise avec une tache de même couleur à la base, et à ses élytres d’un noir bleu, chacune à 4 taches, les 2 postérieures à peine séparées par la suture et pres- que sur la même ligne que la dernière tache marginale à séries ponctuées allant, en s’affaiblissant, presque jusqu’à l’extrémité qui est couverte d'une pubescence grise comme celle de la partie anté- rieure du corselet. Diffère du novemgutlatus par la taille plus forte, le corselet plus globuleux, la tache grise apicale plus petite et la coloration des antennes, des pattes et de l’abdomen. La pubescence des taches des élytres est extrêmement courte, comme rasée et fait paraître ces taches presque déprimées. S. notaticollis. — Long. 9 1/2 mill. — Primo visu #!. gris- cocaudato valde affinis et fere similiter coloratus, sed oculis vix convexis, antennis haud serratis, prothorace subtilissime pune- tulato, antice lateribus vix rotundato postice minus angustato, antice utrinque macula et medio baseos striga niveis signato, scu- tello niveo, elytris similiter guttatis, sed maculis 2 posterioribus intus punctulo niveo comitatis plaga apicali albida minore, seriebus 387 punctatis gradatim postice decrescentibus et paulo ante apicem abbreviatis; subtus cum pedibus rufus, pectore et abdomine late- ribus niveo maculatis, tibiis basi paulo infuscatis. — Antsianaka (Perrot, coll. Oberthür). S. atrocyaneus. — Long. 7 mill. — Atrocyaneus, opacus, scutello et elytris utrinque maculis 2 dense niveis, 14 discoidali ante medium, 2* submarginali post medium leviter arcuata, pectore utrinque niveo bimaculato; capite prothoraceque densissime sub- tiliter granulatis, hoc valde convexo, basin versus attenuato, ante basin constricto; elytris ad humeros. modice angulatis, fortiter seriato-punctatis, punctis 4-5 iongitudinis attingentibus, parte apicali subtiliter rugosula; coxis tarsisque rufopiceis. — Mada- gascar (coll. R. Oberthür). Espèce remarquable par sa coloration d’un bleu noir mat, n’ayant, sur chaque élytre, que 2 taches blanches, pubescentes, la posté- rieure arquée comme chez plusieurs Æbwrifera. S. acuteserratus. — Long. 8 mill. — Elongatus, convexus, cœrulescenti-niger, nitidus, villosus, elytris utrinque vittulis 2 angustis albo-pubescentibus transversim ornatis, 1* ante medium obliqua, interrupta, 2° post medium leviter arcuata, apice griseo- pubescentibus; capite dense punctato, antennis fortiter ser-ratis, fuscis, basi cum palpis obscure ferrugineis ; prothorace ovato, valde convexo, basi fortiter constricto et depresso, dorso dense rugoso- punctato; elytris grosse seriato-punctatis, serie suturali striata, intervallis plicatulis, seriebus ad vittulam posticam abbreviatis, apice rugosulo-punctato et rotundato; subtus subtiliter punctatus, metasterno solo utrinque albomaculato, tibiis tarsisque rufis. Bien distinct par les bandes étroites des élytres, les séries ponc- tuées s’arrêtant à la bande postérieure, par les antennes fortement en scie et par la coloration des pattes. | S. simulator. — Long. 8 mill. — Elongatus, subcylindricus rufus, vix nitidulus, prothorace fusco, antice et basi rufo, elytris basi (margine basali angusto) et ante apicem late fuscis, scutello et elytris utrinque guttis 3, 1° marginali ante medium, 2° ante medium suturam versus, 3° post medium marginali albis; capite subtiliter sat dense rugosulo-punctato, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis paulo crassioribus, ultimo longiore, 2°, 3, 4°que subæqualibus; prothorace ovato-oblongo, postice attenuato, ante basin paulo con- stricto, densissime punctato. basi fere lævi; elytris elongatis, apice fere conjuctim rotundatis, basi punetato-seriatis, punctis medio confusis, parte postica dense rugosula, parte apicali rufa multo læviore; subtas cum femoribus rufus, pectore lateribus albo- maculato, tibiis tarsisque infuscatis. — Antsianaka (Perrof, coll, R. Oberthür). 388 Cet insecte est curieux en ce qu’il reproduit la coloration des Eburifera russata et suturalis, le corselet ressemble davantage à celui de cette dernière espèce, la sculpture des élytres est très diffé- rente de celle des deux Z'burifera, ainsi que la disposition des taches. S. truncatalus. — Long. 8 1/2 mill. — Elongatus, subcylin- dricus, niger, vix nitidulus, scutello convexius-culo et elytris utrinque maculis 4 valde planatis, fere rotundatis niveis, 1* sub- humerali, 2? discoidali ante medium, 3* marginali post medium, 4% discoidali ante apicem, apice breviter griseo-pubescens, pectore utrinque niveo bimaculato, pedibus, antennis et ore rufis, femoribus apice supra fusco signatis; capite subtiliter coriaceo, antice trans- versim strigoso, antennis articulis 4 ultimis majoribus; prothorace oblongo, ante basin valde coarctato, pleuris fortiter cavatis, dorso dense rugosulo, antice transversim leviter impresso, parte antica parum rugosula; elytris elongatis, parallelis, ad humeros angulatis, apice fere truncatis, usque ad medium satsubtititer seriato-punctatis, postice subtiliter punctato-rugosulis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Cette espèce est remarquable par les taches des élytres très plates, tranchées comme à l’emporte-pièce, par le corselet forte- ment creusé sur les flancs à la base et les élytres presque tronquées. S. gracilentus. — Long. 6 mill. — Elongatus, valde convexus, nigro-cærulescens, parum nitidus, hirtilus, scu tello,elytris utrinque maculis 2 ante medium, l* posthumerali, 2* discoidali, et post medium vittula transversa paulo arcuata niveis, elytrorum apice et prothorace antice albido-pubescentibus, subtus cum pedibus nitidior, pectore utrinque niveo bimaculato, ore, antennis et femorum basi rufis, abdomine utrinque pube albida subfasciato ; capite brevi, dense rugoso-punctato, antennis apice paulo clavatis, ante apicem fumatis, articulo ultimo acuto; prothorace dense rugoso-punctato, ante basin constricto, basi transversim depresso et arcuatim sinuato; elytris subparallelis, ad humeros modice angulatis, apice conjunctim rotun- datis, seriato-punctatis, seriebus ad vittam posticam abbreviatis, parte postica dense rugosulo - punctata; subtus feri lævis. — Antsianaka (Zumblot, coll. R. Oberthür). M. Thomson a décrit, dans le Musée scientifique, 60, 48, un Stenocylidrus obsoletus, soi-disant de Madagascar, mais d’après une communication de M. R. Oberthür, c’est un wndatus Eug. de Bourbon, un peu défloré. Il était difficile de le deviner d’après la description. S. dispar. — Long. 8 à 9 mill. — Elongatus, fere filiformis, convexus, fuscus, nitidus, vage cœrulescens aut ænescens, pedibus antennis et ore rufis; capite lato, punctulato, antennis gracilibus, 389 articulis 8 ultimis majoribus; prothorace oblongo, ante basin valde constricto, pleuris valde impressis, dorso dense punctato, basi abrupte depresso; elytris valde elongatis, apice attenuatis, G'apice acute pro- ductis, © obtusis, dorso dense sat subtiliter punctato-substriatis, striis ante medium obsoletis, reliqua parte dense sat subtiliter gra- nulata, scutello et utrinque punctulis 4 albo-pubescentibus. — Madagascar. Cette espèce est remarquable par sa forme très allongée et ses élytres acuminées dans l’un des sexes. Elle ressemble un peu au G. evenus et surtout au S. rufocaudatus, des Comores. Tilloclerus testaceipes Fairm, Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Long. mill. — Forme et coloration de l’aurosus ; en diffère surtout par le corselet qui, au lieu d’être fortement plissé et sillonné longitudinalement, est couvert de petits tubercules très serrés, d’où il résulte une coloration mate, sur les élytres la bande médiane d’un roux doré soyeux est mieux limitée et les séries de gros points la dépassent un peu ; en outre les pattes et les antennes sont d'un roux ferrugineux, ces dernières moins en scie et un peu enfumées à l'extrémité; les élytres sont aussi moins brusquement arrondies à l'extrémité. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). T. aurosus Fairm. — Un 2° individu, communiqué également par M. R. Oberthür, a 13 mill. de longueur; la grande moitié apicale des élytres est couverte d’un velours roux-doré, moins épais, plus court et plus sombre au milieu qui est plus convexe, la partie antérieure n’est nullement argentée sur les côtés, la dépression médiane est plus forte, le corselet, un peu plus convexe, est couvert de fortes aspérités et n’est striolé que dans la partie antérieure; les pattes paraissent un peu plus grandes. C’est sans doute un mâle — Antsianaka et lac Alastra (Perrot, coll. Oberthür). Lissaulicus confossicollis. Fairm., Soc. Belg., C. K., juin, 1889. — Long. 6 1/2 mill. — Z. lævi Wat. simillimus, sed sensim minor, similiter coloratus, prothorace antice longius attenuato, postice breviter angustato, lateribus parum rotundatis, dorso utrinque fovea oblonga profunde impresso, scutello truncato, elytris postice ampliatis, lævibus, basi haud punctatis, sutura apice haud albosericea, basi transversim impressis; Z. geniculalo Fairm., multo minor, prothorace lateribus multo minus rotundato, angustiore, antice longius attenuato, elytris angustioribus, lævioribus, ad humeros haud impressis. — Madagascar (coll. du Museum). L. geniculatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Long. 8 mill. — Oblongus, postice dilatatus, convexus, totus miniato-rufus, nitidus, pilosus antennarum articulis 3 ultimis (ultimo apice breviter piceo), genubus anguste, tibiarum apice 390 tarsisque nigris, his articulo ultimo apice rufescente; capite subti- liter punctato, lato, oculis prominentibus; antennis gracilibus articulis 3 ultimis haud transversis, 9 10que triangularibus ultimo ovato, obtuse acuminato; prothorace transverso, lateribus valde rotundato, antice et postice æqualiter angustato et fere similiter coarctato, lateribus basi breviter sinuatis,angulis valde acutis, dorso medio rarrisime, lateribus sat dense punctato, utrinque foveolato; seutello lato, brevissimo ; elytris ad humeros sat angulatis, postice ampliatis, apice conjunetin rotundatis, irregulariter parum dense punctulatis, basi post scutellum leviter elevatis, subtus fere lævis, femoribus anterioribus ceteris crassioribus, tarsis rufo-lamellatis. — Tamatave, forêt d'Alahakato (Perrot, coll. Oberthür). Opilo callosus. — Long. 16 mill. — Elongatus, convexus, modice nitidus, sat dilute castanescens, signaturis fuscis varie- gatus, quasi marmoratus, pallido-pilosulus, elytris utrinque plagis 2 pallide flavido-lutosis, 1* media, fere communi, transversali, sat lata, extus postice prolongata et marginem attingente, 2? apicali, sed suturam haud attingente, his plagis lateribus parum regularibus et fusco marginatis, sutura apice fusca; capite villosulo, inter oculos arcuatim impresso et summo medio longitudinaliter paulo elevato, oculos supra setulis pallidis cinctis et utrinque penicillo griseo signatis; prothorace basi constricto, rufo-piloso ; disco medio brevi sulcato, antice utrinque oblique paulo depresso et tuberculo obtuso signato, scutello dense albido-pubescente; elytris basi truncatis, post medium attenuatis, seriatim foveatis, foveis ad plagam mediam interruptis, sed ad latera magis prolongati, parte postica inæquali, impressiuscula, elytris basi utrinque tuberculo sat prominente, nigris, nitido ornatis, humeris anguiatis; subtus castaneo et pallido variegatus, abdominis lateribus maculis pallide rufulis ornatis, pedibus validis, hirsutis, femoribus anterioribus valde clavatis et, cum tibiis, fusco-annulatis. — Madagascar (Goudot, coll. du Muséum). Ressemble au brunneo-tinclus, mais plus grand, avec le corselet presque lisse et bituberculé comme les élytres à leur base. O. dorsoplagiatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Long. 15 mill. — Elongatus, modice convexus, brunneus, parum nitidus, elytris plaga magna communi pallide fulvida, post medium sita, antice ad suturam attenuata, medio dilatata, sed marginem externum haud attingente et postice ante apicem angustata, capite punctulato, vertice pilis rufis quadratim cincto et medio linea rufo pilosa signato, oculis intus approximatis, extus valde convexis; antennis gracilibus, prothoracis basin vix attingentibus, piceo- rufis, articulo ultimo elongato, præcedentibus 3 conjunictis vix 391 breviore; prothorace ovato, elytris angustiore, latitudine sesqui- longiores postice attenuato, corso dense, lateribus magis longitu- dinaliter, disco arcuatim strigoso-plicatulo, linea medio tenuiter impressa, antice et basi subelevata signato; scutello sat acuto, dense pallido-pubescente; elytris elongatis, postice leviter atte- nuatis, ad humeros angulatis, basi foveolis, fundo puncto argenteo signatis, seriatim impressis, basi sat densis, in macula dorsali distantibus, medio obsolescentibus, lateribus longius impressis, intervallis convexiusculis, paulo plicatis; intervallo 3+ basi elevato et serie 4* basi impressa, apice sat irregulariter rugoso; subtus brunneo piceus, nitidior, abdomine punctato, pedibus fulvo-pilosis. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). La tache suturale, atténuee en avant et en arrière rend cette espèce facile à reconnaître. O. coronatus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Long. 12 mill. — Oblongus, modice convexus, castaneo-brunneus, parum nitidus, elytris basi et lateribus rufo-castaneis, post basin transversim rufo subvittatis, atrinque puncto medio prope suturam, post mediuim plagulis 2 fere contiguis et plagula anteapicali rufo- fulvis; capite antice sat longe rufovilloso, vertice punctato, cireulo dense rufo-pubescente signato, oculis valde productis ; antennis cum pedibus castaneo-rufescentibus, articulis 9° 10°que prædentibus latioribus, apice angulatis, ultimis præcedenti longiore, apice latiore et oolique truncato; prothorace lateribus leviter rotun- dato, basi constricto, dorso lateribus dense strigoso-rugato, medio asperato et leviter impresso, basi transversim depresso et striato; scutello dense fulvo pubescente, elytris apice obtuse rotundatis dorso seriatim foveolatis, intervallis basi transversim plicatulis, post me- dium vage substriatis, intervallis interrupte et irregulariter elevatis, apice extremo rugoso; subtus brunneus, nitidus, pedibus sat validis, tibiis leviter arcuatis. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). Ressemble au dorsoplagiatus pour la couronne rousse de la tête et la sculpture du corselet, mais ce dernier est bien plus court, plus arrondi sur les côtés, moins fortement p'issé et un peu impressionné au milieu; les élytres sont bien moins allongées, leur sculpture est presque semblable, mais plus rugueuse après les séries de fossettes ; la coloration est assez semblable, sauf la grande tache dorsale. O. marmoreus Fairm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. — Long. 15 mill. — Elongatus, piceolo-rufescens, sat nitidus, capite summo, prothorace lateribus, elytris maculatim, post medium pla- giatim piceo-maculosis, elytris medio plaga communi pallida sat irregulari, extus valde dentato-producta et plaga ante-apicali pallida, seutello albido, capite rufo-villoso, post ceulos pilis pallidio- 392 ribus fasciculatis; antennis gracilibus, basin prothoracis paulo superantibus, testaceo-rufs, artieulis 3 ultimis paulo crassioribus et longioribus, ultimo longiore, leviter arcuato; prothorace elytris angustiore, latitudine longiore, antice et basi fere equaliter con- stricto, medio utrinque elevato, linea discoidali medio breviter impressa, antice et postice elevata, basi transversim depressa et striolata; scutello obtuso, dense albido-pubescente; elytris elonga- tis, ad humeros angulatis, postice attenuatis, apice obtusis, basi foveolis subseriatim impressis, his foveolis fundo puncta argenteo signatis, intervallis transversim plicatulis et basi utrinque tuber- culo minuto nigro-signatis, foveolis medio interruptis, ad marginem longius impressis, apice irregulariter rugato; subtus cum pedibus nitidior, brunneo et piceo variegatus, pedibus annulatis, tibiis ante- rioribus apice leviter sinuatis. — Madagascar (Perrot, coll. Ober- thür). Ressemble beaucoup au dorsoplagiatus, mais en diffère, outre la coloration marbrée, par le corselet qui n’est nullement striolé et par le dernier article des antennes légèrement arqué. O. fastuosus. — Long. 10 à 15 mill. — Elongatus, sub- parallelus, parum convexus, sat nitidus, æneo-cupreolus, violaceo micans, capite prothoraceque magis ænescentibus, elytris utrinque vittula tenui albido-pubescente, basi obliterata, subtus cœrulescens, nitidus, pedibus magis cyaneis; capite subtiliter dense asperulo, prope oculos subtilius ac densius, antennis ab articulo 5° gradatim latioribus, © minus latis, articulo ultimo G' obtuse truncato, Q magis ovato; prothorace basi tantum constricto, lateribus fere rectis, ante basim rotundatis, dorso paulo planato, densissime subtiliter strigosulo-punctato, antice sat laxe punctato; scutello brevi, valde obtuso ; elytris ad suturam fere lœvibus, nitidioribus, basi et lateribus grosse punctato-substriatis, intervallis valde rugosis, postice obsolescentibus hac parte rugosa minus nitida, parte læviore linea albida limitata et postice latiore, disco longi- tudinaliter levissime depresso, sutura sat elevata; subtus fere Iævis, prosterno scabrato, pedibus punctatis, posticis præcipue sat elongatis, modice validis et parum villosis, tibiis rugosulis, tarsis anticis sat latis, posterioribus sat gracilibus. — Diego-Suarez (coll. Oberthür et la mienne). Cette belle espèce n’a guère de rapports apparents avec les autres Opilo à raison de sa coloration métallique et changeante; mais je ne trouve pas de caractères sérieux pour la séparer. Les antennes sont plus élargies vers l'extrémité, les yeux sont un peu moins gros et moins convexes ; les autres caractères sont bien ceux des Opilo, 593 Platyclerus pallidopictus. — Long. 9 mill. — Oblongus, postice leviter ampliatus, dorso planiusculus, fuseus, nitidus, pilis pallido-fulvis longe hirtulus, elytris macula sub-humerali, vitta lata media transversa, ad suturam paulo producta, et vitta lata apicali pallide fulvis, femoribus dimidia parte basali pallide fulvis tibiis, tarsis, ore et antennis rufescentibus ; capite fere Iævi, oculis magnis, parum distantibus; prothorace transverso, elytris angus- tiore, postice magis quam antice angustato, lateribus sat fortiter rotundatis, dorso lateribus convexo et punctato, antice utrinque transversim impresso, medio sat late depresso et dense strigoso, strigis convergentibus ; scutello fere rotundato-rufescente, punctu- lato; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, apice conjunctim rotundatis, basi et lateribus grosse seriato-punctatis, sed medio suturam versus et postice fere lævibus, stria juxta-suturali sat depressa et usque post medium sat fortiter punctata ; pedibus longe villosis, sat magnis, posticis longicribus, femoribus clavatis. Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Ressemble au P. planalus, mais la colaboration est assez diffe- rente, les yeux sont plus gros et moins écartés, et la sculpture du corselet ainsi que des élytres le rend bien facile à distinguer. Eburifera longipennis. — Long. 10 mill. — Elongata, fere filiformis, rufa, villosa, parum nitida, capite, prothorace, elytro- rum quarta parte apicali femoribus que 4 posticis apice fuscis, ely- tris utrinque guttulis 2 eburneis; capite subtiliter punctulato, inter oculos obsolete biimpresso; prothorace haud transverso, basi constricto et rufo, dorso sat dense granulato, antice transversim impressiusculo, parte antica parcius granulata; scutello rufo, nudo; elytris valde elongatis, usque ad apicem seriato-crenatis, transver- sim plicatulis, apice rugosulis; femoribus anticis 2 supra breviter fusco signatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Ressemble assez à l’Æ. suturalis pour la coloration, mais plus grande, bien plus allongée, presque filiforme, avec le corselet plus étroit, plus brusquement étranglé à la base, presque entièrement couvert de granulations assez serrées, un peu moins au bord anté- rieur, et les élytres bien plus longues, plus parallèles, à séries crénelées allant régulièrement jusqu’à l'extrémité, et à gouttes d'un blanc d'ivoire plus petites. E. suturalis. — Long. 8 mill. — Elongata, convexa, vix nitidula, rufa, capite, prothorace, elytrorum apice et vitta dis- coidali nigro-fuscis, ore, antennis pedibusque rufis, femoribus apice supra fuscis, elytris utrinque gutta discoidali ante medium, paulo obliqua et paulo post medium lunula convexa arcuata, scutelloque albis; capite convexo, lævi, paulo villosulo, antennis gracilibus, 394 articulis 3 ultimis erassioribus; prothorace haud transverso, postice fortiter angustato et constricto, basi et antice rufescente, antice arcuatim impresso, dorso lævi, basi transversim depresso; elytris elongatis, parallelis, sat inæqualibus, disco et postice laxe granu- latis, basi et lateribus fortiter seriato-punctatis, punctis lateralibus ad lunulam posticam interruptis apice rufo; abdomine postice longe infuscato, metapleuris albo — pubescentibus, femoribus anticis modice clavatis. — Antsianaka, lac Alastra (Perrot, coll. R. Oberthür). E. russata. — Long. 8 mill. — Z. sufurali simillima, similiter colorata, sed prothorace amplo, lateribus rotundato, basi valde constricto, magna dimidia parte postica dense asperata (basi excepta), elytris longe seriato-punctatis, medio punctis transversim confusis, plicatis, postice rugosulis, basi striga suturali brevissima fusca, guttis leviter carneis, anticis minus transversis, posticis transversis haud arcuatis scutello fere rotundato albo. — Ant- sianaka (Perrot, coll. Oberthür). Malgré la grande ressemblance de cet insecte avec le précédent, je ne puis croire qu’il y ait seulement une différence de sexe ; la sculpture et la forme du corselet sont trop différentes, l’écusson est rond au lieu d’être triangulaire, les élytres sont fortement rugueu- ses et plissées transversalement au milieu du disque, la partie postérieure est rugueuse, les lunules sont carrées et de formes différentes, les antérieures moins transversales et les postérieures transversales, non arquées. E. apicalis. — Long. 7 mill. — Oblonga, convexa, rufa, villosa, param nitida, capite, prothorace (basi excepta) et elytro- rum tertia parte apicali fuscis, his basi fusco paulo signatis, utrinque bullis 2 convexis, pallide fulvis, 1* ante medium, 2° post medium valde arcuata, abdomine apice et pedibus 4 posticis infus- catis, femorum basi rufa; capite fere lævi, antennis brevibus, apice parum crassioribus; prothorace sat globulato, basi valde coarctato et depresso, dorso laxe asperulo, antice utrinque traversim im- presso; elytres apice conjunctim rotundatis, sat dense sat fortiter asperato-punctatis, rugosis, basi breviter usque ad bullam primam leviter seriato-punctatis. — Forêts d’Antsianaka (Z/wmblot, coll. R. Oberthür). Ressemble un peu à l’Z. suturalis, mais plus petite, plus courte, avec les élytres assez fortement et densément rugeuses. E. tetrasticta. — Long. 10 mill. — Oblonga, sat convexa, cœrulea, modice nitida, elytris obscure violaceis, utrinque maculis 2 albo-eburneis, 1* ante medium, fere discoidali, ovata, 2° post medium submarginali, rotundata, scutello niveo, abdomine, 395 pedibus, ore et antennis rufis, tibiis basi infuscatis; capite subti- lissime asperulo-punctato, antice griseo-piloso; antennis sat bre- vibus, sat gracilibus, apice compressis, articulis 3 ultimis crassioribus; prothorace sat globoso, basi coarctato, sat subtiliter punctato-asperulo, medio fere lævi, antice utrinque sat fortiter transversim impresso; scutello rotundato; elytris ad humeros sat angulatis, postice levissime ampliatis, apice conjunctim rotundatis, sat fortiter substriato-punctatis, intervallis plicatis, punctis fere ad apicem impressis, apice ipso subtiliter dense punctato et sat dense griseo-pubescente, hac pube ad suturam paulo prolongata, maculis eburneis politis, fere planis; pectore lateribus albo-plagiato, pedibus albo-pilosis, femoribus anticis sat infiatis, supra fusco signatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Cette Zburifera est d’une forme plus massive que ses congénères et les taches des élytres sont remarquables par leur petit nombre et surtout par leur faible convexité. E. basicrus. — Long. 9 mill. — Elongata, parum convexa, nigra, nitidula, elytris minus nitidulis, utrinque bullis 2 eburneis, 1° rotunda, ante medium, paulo externa, 2* post medium, margi- nem versus obliquata, scutello niveo, subtus cum femorum basi, tibiarum apice, tarsis, ore et antennis rufa; capite sat dense sub- tiliter asperato, vitta media lœvi, antennis apice infuscatis, articulo ultimo apice rufo; prothorace amplo, elytris fere latiore, lateribus rotundato, postice angustato et basi breviter coarctato, dorso medio transversim, parum dense asperulo, antice utrinque transversim obsolete impresso; elytris oblongis, ad humeros angulatis, basi levissime latioribus, seriato-punctatis, seriebus-crenatis, intervallis rugosis, dorso medio et postice irregulariter seriatis, punctato- rugosis, apice tantum sat lœvibus; subtus rufa, pedibus albido- villosis. — Antsianaka (Perrof, coll. R. Oberthür). E. callosa Klug. — Long. 9 mill. — Elongata, sat convexa, nigra nitida, scutello albo, elytris vitta lata marginali ab humero usque post medium, vitta brevi obliqua humerali, cum præcedenti basi confusa, et vitta communi brevi, mediana, oblonga rubro-rufis, apice extremo rubro-rufo, albo pubescente, disco ante medium utrinque gutta elevata et post medium striga anguste elevata, mar- ginem versus abrupte oblique angulata eburneis; capite subtiliter asperulo, linea media lævi, antennis gracilibus, rufis, articulis 8 ultimis paulo crassioribus et obscurioribus, prothorace convexo, antice rufescente, postice fortiter coarctato, lateribus rotundato, dorso laxe asperulo, lateribus medio plaga dense asperula et parce albido-villosa, basi valde depressa, transversim striata ; elytris ad humeros angulatis, postice vix sensim attenuatis, apice rotundatis, 396 basi profunde ac dense seriato-punctatis, intervallis asperatis, late- ribus usque ad strigam obliquam asperatis, dorso subtilissime laxe asperulo fere lævi, medium transversim impresso ; subtus cum pedibus rubro-rufa, femoribus medio infuscatis. — Tamatam, forêts d'Alahakato (Perrot, coll. Oberthür). Il m'a paru utile de refaire la description de Klug que j'avais transcrite ne connaissant pas l’insecte. La synonymie d’Æ. Keichei Spin. est peut être exacte, mais alors la figure donnée par ce der- nier est loin de ressembler. E. semivirens. — Long. 8 mill. — Elongata, sat onvexa, cœrulea, parum nitida, villosa, capite prothoraceque æneo-viridi- bus, nitidis, scutello niveo, elytris utrinque guttis 2 eburneis ovatis, l*ante medium fere discoidali, 2* post medium submargi- nali, subtus cum pedibus nitida, albido-villosa, pedibus anticis, ore et antennis rufis; capite subtiliter dense punctulato, inter oculos obsolete impresso, antennis brevibus, gracilibus, articulis 8 ultimis crassioribus ; prothorace ovato, convexo, basi constricto, dorso sat subtiliter sat dense punctato, vitta media lævi, basi trans- versim depresso et sulcato ; elytris ad humeros angulatis, subparal- lelis, apice conjunctim rotundatis, dorso fortiter seriata-punctatis, seriebus transversim plicatulis, fere ad apicem prolongatis, apice rugoso-punctato, subtiliter albido-pubescente; pectore paulo vires- cente, femoribus anticis valde inflatis. — Antsianaka (Zumblot, coll. R. Oberthür). La colloration des pattes antérieures et la rugosité des élytres, ornées chacune de deux gouttes éburnées rendent cette espece facile à reconnaitre. E. semiaurantiaca. — Long. 6 1/2 mill. — Filiformis, parum convexa, rufo-aurantiaca, sat nitida, albido-pilosa, elytris cœruleis, utrinque guttis 2 ovato-oblongis, sub-marginalibus, 1* ante, 2* post medium eburneis, parum convexis ; capite sat lato, subtiliter aspe- rulo, oculis valde convexis, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis majoribus, ultimo præcedenti multo majore; prothorace subovato, postice sat abrupte breviter constricto, dorso subtiliter laxe granu- lato, antice utrinque oblique impresso; scutello subtriangulari, dense griseo sericans; elytris elongatis, apice obtusis, fere ad apicem seriato-punctatis, basi substriatis, striis crenatis, intervallis plicatis, basi sat convexis, apice parum dense irregulariter punc- tato; metasterno cœruleo, tibiis basi et genubus paulo fumatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Cet insecte est plus allongé que la plupart de ses congénères, il est moins convexe et les élytres sont ponctuées en lignes presque jusqu’à l’extrémite. Bien qu’il n’ait aussi que 4 taches blanches, il ne ressemble guère à l’Z, basicrus. 397 E. zonata. - Long. 8 mill. — Elongata, subeylindrica, rufa, parum nitida, parce villosa, prothorace (margine antico et basi exceptis) fusco, elytris vittis 2 latis, transversis 1° fere basali, 2e ante apicali cæruleofuscis, et, cum scutello, utrinque gut- tis 2, fere vesiculatis, squalido-pallidis, sub-marginalibus, 1* ante, 2* post medium ornatis; capite fere lævi, antennis gracilibus, articulis 3 ultimis crassioribus ;, prothorace modice convexo, laxe punctato, antice utrinque oblique impressiuseulo, basi breviter strangulato et transversim depresso; elÿtris ad humeros sat angu- latis, parallelis, apice conjunctim rotundatis, vitta subbasali fusca seriato-punctatis, crenatis, punctis transversis, medio sat irregu- lariter dense, subseriatim punctatis, post medium inordinate rugoso- punctatis; tibiis infuscatis. — Antsianaka (Perrot, coll. R. Ober- thür). Cette espece est facile à reconnaître par les bandes d’un bleu-noir qui traversent les élytres, ne laissant à la base qu’une étroite bor- dure rousse et par les 2 bulles tres renflées, d'un blanc sale, sur chaque élytre, la postérieure un peu transversale, se dirigeant obliquement vers le bord externe. E. quadribullata. — Long. 8 1/2 mill. — Elongata, apice attenuata, convexa, nigra, nitida, hirtula, vage cœrulescens, ely- tris utrinque bullis 2 ornatis, femoribus basi, tarsis et antennis rufulis, his ante apicem infuscatis, articulo 1° supra fusco; capite parum convexo, subtillissime punctulato, antennis gracilibus, arti- culis 3 ultimis crassioribus; prothorace basi constricto et depresso, dorso subtiliter dense strigosulo, antice lævi, utrinque transversim impresso ; scutello squalido ; elytris elongatis, ad humeros sat angu- latis, apice obtuse acuminatis, dorso inæqualibus, cicatricosis, pli- catulis et paulo asperatis, utrinque bullis 2 sat squalide eburneis, ornatis, 1° submarginali, rotundata, ante medium, 2* marginali, ovata, post medium; subtus fusca. — Antsianaka (Zwmblot, coll. R. Oberthür). La sculpture des élytres rend cette espèce facile à reconnaître, sa forme est du reste assez anormale dans le genre et rappelle beaucoup celle du Sfenocylidrus rufocaudalus. CLEROPIESTUS Feirm., Soc. Belg., C. R., juin, 1889. l Corpus valde planatum. Oceuli integri, subtiliter granulati; palpi omnes articulo ultimo late triangulari ; antenna sat breves, articulis 3 ultimis compresso-clavatis, 9° et 10° transversis, ultimo fere rotundato, 7°-8°que paulo transversis sed angustioribus. Prothorax lateribus hand marginatus, elytris angustior, transversus. Elÿtra 398 plana. Prosternum sat latum, mesosternum angustius, processus intercoxalis acute productus, canaliculatus, Pedes mediocres, femora subclavata, anteriora inflata. Tarsi 5 articulati, articulo 1° occulto. Par l’ensemble de ces caractères ce nouveàu genre semble se ranger dans le groupe des Hydnocérides. Il en diffère par sa forme aplatie, qui rappelle du genre Catapiestus, ses yeux ne débordant pas le corselet, ses pattes médiocrement grandes, robustes avec les femurs épais, surtout les antérieurs; les 2°, 3°, 4° articles des tarses sont lamellés. C. Oberthurii. — Long. 13 mill. — Oblongus, plarus, cœru- lescenti-fuscus, opacus, fusco-hirtulus, femoribus anticis corallinis ; capite prothorace angustiore, rugosulo-punctato, labro angulatim emarginato, oculis valde exsertis ; prothorace transverso, lateribus angulato-rotundatis, basi sinuatis, dorso dense aspero-rugoso, basi transversim salcato ; scutello brevi, obtuse truncato, rugosulo; ely- tris ad humeros sat rotundatis; post medium vix ampliatis, apice obtusis, dorso fortiter crenatis, intervallis alternatim costulatis, sutura paulo elevata; subtus subtiliter coriaceus, tibiis 4 anticis punctatis, leviter arcuatis. — Madagascar (Perrot, coll. Oberthür). La forme déprimée de ce curieux insecte le rend bien anormal dans la famille des Clérides; sa coloration même est assez singu- lière. Enoplium cœrulans. — Long. 8 mill. — Elongatum, subparal- lelum, sat convexum, cæruleum, modice nitidum, elytris paulo post medium vittula brevi tenuissima transversali pallida, pedibus, palpis antennisque rufis, his elava atra; capite subtiliter punctato, palpis maxillaribus articulo ultimo fere cultriformi, antennarum elava lata, trifoliata, prothorace oblongo-quadrato, lateribus parallelis, sat for- titer dense rugoso-punctato, linea media lævi vix elevata, angulis posticis fere rectis; scutello ogivali, nigricante, fere opaco; elytris elongatis, parallelis, apice rotundatis, sat dense fortiter punctatis, paulo post medium fere Iævibus, subtiliter alutaceis et ad suturam albido-sericantibus ; mesosterno lateribus albido-sericante, — Ant- sianaka (Perrot, coll. R. Oberthür). Chez des individus très frais il est probable que l’extrémité des élytres est couverte d’une pubescence d’un gris soyeux, et la petite bande ou tache qui sépare la partie fortement ponctuée est pout être plus distincte. 399 LYGŒIDES EXOTIQUES. NOTES ET DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES, par A. L. Montandon. Lygœgus Kalmii Stal. Cette espèce est souvent confondue avec Z. {urcicus Fabr. Les entomologistes américains ne les séparent même pas et j'ai recu de l’éminent professeur M. Ubhler, sous le nom de Z. {urcicus Fabr. deux exemplaires dont l’un est un vrai Z. {urcicus Fabr. et l’autre un Z. kalmii Stal. appartenant à la variété c. Stäl qui se rencontre je crois plus fréquemment que le type. On peut cependant à mon avis considérer ces deux espèces comme distinctes. Stäl qui a étudié les types de Fabricius dit au sujet de Z. turcicus Fabr.: « Signalura trivia capilis, cujus brachia antica tubercula antennifera occupant, rufa. Clavus ante medium rufus. Membrana nigra, limbo concolore.... » Enum. Hemipt. IV, p. 107. Les deux premiers caractères sont constants sur tous les sujets qui me sont passés sous les yeux, mais le troisième peut varier car justement l’exemplaire recu de M. Uhler, provenant de l’État de Colorado, et que je rattache sans hésitation à l’espèce de Fabricius, a la membrane très étroitement limbée de blanc. De même parmi les nombreux exemplaires que j’aiexaminés et que je rattache à l’espèce de Stäl, Z. Æalmii, j'en ai observé un certain nombre où le limbe blanc de la membrane est très rétréci et un unique où ce limbe finit même par disparaître complétement. Cependant, comme je le dis plus haut, la tache rouge de la tête partant du vertex et se divisanrt derriere le tylus pour envahir -les joues de chaque côte sur la région des tubercules antenniferes, de même que le clavus rouge au moins sur la moitié antérieure, sont des caractères constants chez Z. furcicus Fabr.; tandis que chez L. kalmii Stäl, le clavus est entièrement noir et la tache rouge de la tête le plus souvent réduite à un point allongé sur le vertex, rarement un peu bifurqué derrière le tylus, mais n’envahissant jamais les joues. En outre Z. {urcicus Fabr. est proportionnellement un peu plus étroit, plus élancé et généralement de taille un peu plus faible que Z. Aalmii Sfal. Chez cette dernière espèce les taches noires sur le pronotum et les élytres sont couvertes d'une fine pubescence blanchâtre qui leur donne un aspect grisâtre tandis qu’elles sont franchement noires presque sans pubescence chez ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXVYII, 33 400 L. turcicus Fabr., la tache noire de la marge élytrale chez cette dernière espèce est assez acuminée postérieurement, tandis qu’elle est plus ou moins arrondie, assez largement obtuse en arrière chez L. kalmii Stàl. La dépression semicirculaire de la partie antérieure du pronotum, derrière la tête est aussi plus densément et plus gros- sièrement ponctuée chez Z. Æalmii Stäl que chez L. turcicus Fabr. Ces deux espèces affines ont un habitat assez étendu, ma collection possède des exemplaires de provenances tres diverses : L. turcicus Fabr., S' Louis, Missouri; Pennsylvanie; Colorado. L. kalmii Stäl., Cap Rouge, Canada (recu de M. l'abbé Provan- cher aussi sous le nom de Z. {urcicus); Constantine, Michigan; Nord de l'Illinois; Long Island, New-York; Pennsylvanie; Minnesota; Nord de la Caroline; S' Louis, Missouri; Maryland; Utah; Denver; Colorado; Texas; Mexique ; Guatemala. Stäl a divisé son Z. kalmii en trois variétés : Var. : a; à bande transversale rouge sur le disque du pronotum entière et à tache blanche géminée discoïdale sur la membrane. Var. : b; bande transversale rouge du pronotum réduite à trois taches séparées et toujours la tache géminée sur le disque de la membrane. Var. : c; à membrane noire sans tache discoïdale, On observe des passages insensibles entre ces trois formes aux- quelles il est je crois inutile d’attribuer des noms nouveaux. Les deux taches noires plus ou moins confluentes de la partie posté- rieure du pronotum s’avancent plus ou moins sur le disque à la rencontre des deux points noirs juxtaposés postérieurement à la partie antérieure noire, même chez la var. : c qui est la plus com- mune et chez laquelle la bande rouge transversale du pronotum apparaît le plus souvent entière et assez régulière. La tache géminée discoïdale de la membrane chez les var. « etb est souvent très petite, réduite parfois à deux points à peine visibles, et, ainsi que je l’ai mentionné plus haut le limbe blanc de la membrane se rétrécit fréquemment chez les trois variétés et arrive à disparaître complètement chez un exemplaire de la var. c provenant de S' Louis, Missouri. Du reste cette espèce est sujette au melanisme ; les taches noires ont parfois des tendances à tout envahir et ma collection possède un autre exemplaire provenant également de St Louis, Missouri, var. : melanodermus, mihi, où les taches rouges ont presque entièrement disparu sur toute la partie supérieure recouverte par la teinte noire à pubescence blanchatre, au point que l’on n’observe plus que tres difficilement à la loupe quelques vagues et très petites taches sur les parties qui 401 devraient être rouges. comme chez le type, sur le disque de l'élytre et du pronotum ainsi que près de la base du bourrelet inférieur de la marge élytrale; le disque de l'abdomen est aussi rouge avec les points noirs de chaque côté à la base des segments. Lygæus consanguineus n. sp. Rouge varié de taches noires, couvert sur tout le corps d'une très fine pubescence grisâtre qui atténue beaucoup la crudité des couleurs. Tête noire avec une assez large tache rouge sur le vertex, bifur- quée en avant sur les joues de chaque côté du tylus jusqu'au devant des tubercules antennifères ; noire sur toute la partie inférieure, parfois une tache rouge arrondie au milieu de la base derrière les lames rostrales. Pronotum rouge avec deux bandes noires longitudinales sur le disque, depuis le bord antérieur, un peu rétrécies après ce bord, plus larges sur la seconde moitié du pronotum où elles n’arrivent pas tout à fait jusqu’au bord postérieur qui reste rouge. Ecusson noir avec l'extrême sommet à peine rougeûtre, Elytres et clavus rouges avec une étroite bande noire sur la suture du clavus et une tache noire discoïdale, allongée longitu- dinalement mais n’atteignant pas le bord postérieur ; marge élytrale un peu décolorée, quelquefois un peu jaunâtre et noirâtre sur l'extrême bord de la moitié postérieure. Membrane enfumée, noire à la base le long de la suture. Poitrine noire avec trois grandes taches rouges transversales de chaque côte sur les pièces latérales ; prosthetium bordé de rouge latéralement, cette bordure un peu plus étroite en avant. Abdomen rouge avec un point noir de chaque côté au milieu de chaque segment et l’angle antérieur externe des segments du connexivum assez étroitement noir; sixième segment ventral en partie noir sur le milieu, irrégulierement rouge sur les côtés; quelquefois aussi une petite bande noire étroite transversale sur le milieu de la base des segments. Pattes noires, fémurs denticulés en dessous, ainsi que les tibias postérieurs chez les . Rostre noir, 4° article plus court que le 3e, Longueur 11 1/2-12 1/2 millimètres; largeur 4 millimètres. Rufisque, Sénégal. — Benue, Niger. — Ma collection. Cette espèce est incontestablement tres voisine de Z. (Spiloste- thus) (œniatus Stäl, de laquelle elle diffère par la taille plus forte, les côtés latéraux du pronotum rouges; le dessous de la tête noir ou presque entièrement noir; la tache noire discoïdale de la corie 402 moins prolongée en arrière; l'abdomen presque entièrement rouge et l’écusson noir taché de rouge seulement sur l'extrême sommet. Lygœus melanospiloïides n. sp. Tête d’un noir velouté sans tache sur le vertex avec l'extrémité des joues un peu rougeâtre de chaque côté du tylus noir; rougeâtre inférieurement de même que les lames rostrales. Pronotum rougeûtre avec deux grandes taches noires subbasales, laissant la marge postérieure étroitement rouge, et séparées au milieu par la carène médiane rouge; cette carène ne se continue pas sur la partie antérieure du pronotum. Élytres rouges avec une grande tache noire discoïdale subarron- die, un peu ovalaire longitudinale, touchant la nervure latérale qui reste rouge; clavus rouge avec une tache noire assez allongée au niveau du sommet de l'écusson; ce dernier rougeâtre à la base et à l'extrémité avec les dépressions latérales noirâtres de chaque côté de la carène médiane rouge; membrane noire avec l’angle basal interne, un point arrondi sur le disque et une tache arrondie au sommet, blancs. Dessous du corps entièrement rougeâtre, même sur les orifices odorifiques, avec quatre taches noires arrondies de chaque côté sur la poitrine, une sur les hanches antérieures, les trois autres situées. aux angles postérieurs externes des pro, méso et métapleures. Sixième segment abdominal brun noirâtre, connexivum immaculé. Rostre noir atteignant les hanches postérieures, à 4° article plus court que le 3°. Antennes et pattes brunâtres très foncées presque noires avec l'extrême base des fémurs et des tibias rougeâtre. : Longueur 6 1/2-7 millim., largeur 2 1/1-21/2 millimètres, G'et Q. Ile de Poulo Condore, Cochinchine (M. L. Jacquet) ma collection. Malgré la couleur du dessous du corps cette espèce doit évidem- ment être rattachée au sous-genre Melanocoryphus. Quoique de taille un peu plus forte elle est assez voisine de certaines variétés de Z. (Melanocoryphus) superbus Poll. Reut — punctatoquilalus Fabr. La grande tache noire discoïdale de la corie lui donne un peu l'aspect des Melanospilus fimbriatus Dall et s/ernalis Dall, dont elle s'éloigne totalement par l'absence de carêne médiane sur la partie antérieure du pronotum, la longueur relative des articles 3 et 4 du rostre et la coloration de la membrane. Graptostethus? dissidens n. sp. Noir varié de rouge et couvert sur tout le corps et les élytres d'une fine pubescence grisâtre. Tête très convexe et très inclinée 403 en avant, d’un noir mat en dessus et au dessous avec une petite tache flave sur le vertex. Premier article des antennes rouge car- miné, court, ne dépassant que très-faiblement en avant l’extrémité de la tête; deuxième article environ deux fois et demi plus long que le premier; le troisième environ les deux tiers du deuxième et le quatrième à peine plus court que le second. .Pronotum noir, trapezoïdal, assez rétréci en avant, régulièrement convexe sur la partie supérieure couverte de points enfoncés, espa- ces, régulièrement répartis sur toute la surface sans rides ni sillons : les cicatrices de la partie antérieure très superficielles et à peine visibles. Marge antérieure du pronotum bordée d’un collier rouge faisant tout le tour sans interruption, dessus et dessous; ce collier un peu sinué en arrière au milieu de la partie supérieure; une grande tache rouge carrée de chaque côté du milieu du disque de la seconde moitié du pronotum, envoyant latéralement un peu obli- quement en avant un prolongement reliant l’angle antérieur externe de la tache avec la marge latérale. Bord postérieur du pronotum très étroitement flave. . Ecusson noir mat sans taches. Elytres recouvrant entièrement l’abdomen, clavus rouge bordé en arrière tout le long de la suture d’une tache noire qui s’avance plus ou moins sur l'élytre à la ren- contre d’une tache discoïdale noire, derrière laquelle une autre tache noire située un peu après le milieu du bord postérieur de l’élytre a aussi des tendances à se réunir à la tache discoïdale. Sur un exemplaire du Benué que je prends comme type la tache discoï- dale noire de l’élytre n'est pas confluente en avant avec la tache de la suture du clavus, ni en arriere avec la tache du bord posté- rieur de l’élytre, mais l’espace compris entre ces deux dernières est moins rouge que le reste de l'élytre. Sur un autre exemplaire du Mozambique, les trois taches noires se rejoignent et l’on peut dire que l’élytre est noire avec la marge extérieure rouge, plus large, un peu avancée anguleusement vers le milieu, et une tache rouge subar- rondie sur le bord postérieur de l’élytre près de l'angle interne. Membrane noire avec l'angle interne et une petite tache blanche au milieu de la suture ; une grande tache de même couleur, ovale, transversale sur le disque avant le milieu, envoyant de chaque côté obliquement en arrière un petit prolongement qui atteint le bord externe de la membrane un peu en arrière de son milieu. Extrémité de la membrane avec une large tache blanche acuminée de chaque côté. | Poitrine noire avec les pièces des pro, méso et métapleures bordées de rouge en arrière; les hanches rouges; la bordure antérieure du posternum, le dessous des bords latéraux du pronotum, 404 étroitement en avant, largement sur la seconde moitié, rouges. Orifices noirs. Bord postérieur des métapleures dirigé obliquement en arrière, tout à fait divergent du bord postérieur des mesopleures qui est dirigé obliquement en avant. Angle postérieur externe des métapleures aigu à sommet émoussé. Rostre n’atteignant pas les hanches postérieures, à premier article assez court ne dépassant pas la base de la tête, 4° article plus court que le troisième. Chez l’exemplaire © du Benué l'abdomen est rouge avec une petite tache noire à la base de chaque segment sur les côtés au niveau des stigmates, cette tache est un peu plus grande sur les 4 et 5° segments, et une autre tache noire au milieu du disque à la base des 4e et 5° segments; base du 6° segment largement noire; pièce génitale noire; connexivum rouge en dessous. Chez l'exem- plaire G' du Mozambique la teinte noire a envahi tout le disque de l'abdomen dont les côtés seuls et le connexivum restent rouges. Pattes noires, légèrement velues mais sans épines ni aux fémurs ni aux tibias dans les deux sexes. Longueur 8 1/4-9 1/2 millim. largeur 2 1/2-3 1/4 millimètres. Benué, Niger et Rikatla, Mozambique (M. Junod), ma collection. Cet insecte sera probablement séparé un jour du genre Graplos- tethus ; il a aussi beaucoup d’affinités avec le genre Aspilocoryphus. Si la tache du vertex le rattache au premier, il tient du second (dont la validité est contestable) par ses orifices noirs, mais il s'éloigne de tous les deux par la coloration de son pronotum taché de rouge de chaque côté de la ligne médiane noire, par le premier article de ses antennes, rouge et très-court et surtout par son écusson sensiblement plus étroit à la base, de forme presque équi- latérale. Arocatus suboœneus n. sp. D'un gris bronzé obscur sur la tête, le pronotum, l’écusson et les élytres avec quelques taches mal limitées sur le pronotum dans la région des cicatrices aux angles et le long du bord postérieur du pronotum; la base des élytres et le sommet de l’écusson flaves testacés. Tête et élytres couvertes d’une fine pubescence grisâtre man- quant par places qui ressortent plus obscures et brillantes sur les élytres ; pronotum assez brillant, grossièrement ponctué avec la ligne médiane un peu irrégulière, lisse et légèrement carénée s'étendant depuis le bord antérieur jusque sur la voussure de la partie postérieure. Écusson lisse et brillant à la base et sur la carène médiane, fortement déprimé et ponctué de chaque côté de la carène médiane. Élytres sensiblement plus étroites que l’abdo- 405 men, laissant à découvert le connexivum, membrane noire ne dépassant pas l'extrémité de l’abdomen. Connexivum rougeâtre avec une grande tache rectangulaire longitudinale sur le bord de chaque segment. Poitrine brunâtre, abdomen rougätre en dessous. Fémurs d’un noir de poix, un peu plus clairs vers la base, extrême sommet flave ; tibias flaves avec l’extrême base étroitement brunâtre, tarses flaves avec l’extrémité étroitement rembrunie. Antennes noirâtres. Longeur 4 5/4 millim., largeur 1 »/s millim. Mozambique, Rikatla (M. Junod), ma collection. Blissus hirtus n. sp. Brunâtre couvert sur toute la partie supérieure de longs poils mous érigés d’un jaune brunâtre. Tête brunâtre velue, tylus plus foncé que les joues, pas plus longue que large entre les yeux. Pronotum brunâtre foncé mat presque noir, velu, avec une étroite bordure d’un jaune brunâtre sur la marge postérieure. Ecusson très court, noirâtre, velu, environ deux fois plus large que long. Elytres velues d'un jaune brunâtre avec l'extrémité des nervures noirâtre, ainsi que la marge postérieure sauf l’angle apical qui reste jaunâtre. Membrane légèrement enfumée, un peu plus foncée vers la base et surtout à l’angle interne. Poitrine noirâtre, mate, avec la marge postérieure des méta- pleures étroitement jaunâtre, abdomen noirâtre densément couvert d’une fine pubescence jaunâtre. Antennes velues à premier article et les 3/5 basilaires du deuxieme article jaunâtres ; l'extrémité du 2° article ainsi que les deux suivants noirâtres ; le 4° article tres long environ une fois et demi la longueur du deuxième. Pattes jaunâtres avec de longs poils clairs, fémurs inermes. Premier article du rostre jaunâtre n’atteignant pas les hanches antérieures. 1 seul exemplaire macroptère, Hazleton Pennsylvanie (M. Dietz) ma collection. Longueur 3 2/5 millimètres, largeur du pronotum en arrière 1 1/4 millimètres. Cette espèce de même taille que Z. leucoplerus Say, parait cependant proportionellement un peu plus élargie, elle en diffère par la longue villosité de la partie supérieure, par la teinte beau- coup moins foncée sur la tête et le pronotum ainsi que la bordure postérieure jaunâtre de ce dernier, par la couleur jaunâtre des élytres à angle apical concolore, et la membrane enfumée,. 406 Blissus pulchellus n. sp. Noir sur la tête et le pronotum, abdomen jaune brunâtre dessus et dessous. Tête noire, couverte de pubescence d’un blond doré, un peu plus longue que large entre les yeux, tylus très saillant, brunâtre plus clair vers l’extrémité. Pronotum noir mat parsemé de poils courts et couchés d’un blond doré plus rares sur la partie postérieure. Extrême bord postérieur très étroitement brunâtre. Écusson noir moins de deux fois plus large que long. Élytres blanchâtres pâles avec une petite tache sur la partie antérieure de la commissure du clavus, l'extrémité de la nervure discoïdale et une large tache sur l’angle apical noirs. Dans la forme macroptère la membrane hyaline transparente n’atteint pas tout à fait l'extrémité de l’abdomen; dans la forme brachyptère l’élytre n’est que très peu écourtée et présente les mêmes dispositions de couleurs, mais la membrane est réduite à une petite bande semicirculaire blanchâtre derrière la tache noire apicale de la corie. Abdomen entièrement jaunàätre en dessus ainsi que le connexivum, avec une très fine pubescence blonde pâle; un peu plus foncé en dessous avec la même pubescence ; poitrine noire, bord postérieur des métapleures étroitement jaunâtre. Rostre jaunâtre à premier article n’atteignant pas les hanches antérieures, pattes jaunâtres velues, à dernier article des tarses rembruni à l’extrémite. Fémurs inermes. Antennes velues, les trois premiers articles flaves, le quatrième noirâtre. Longueur 2 3/, millimètres, largeur du pronotum en arrière 5/4 millim.: Buenos Aires, Costa-Rica (M.H. Pittier), ma collection. Cette jolie petite espèce ressemble un peu à 2. leucopterus Say comme disposition des couleurs ; elle en diffère par sa taille sensi- blement plus faible, la villosité blonde plus dense et plus longue qui couvre la tête, le devant du pronotum et les élytres, la teinte jau- nâtre de l’abdomen, la couleur claire des trois premiers articles des antennes et la longueur relativement plus courte du quatrième. A. L. MOoNTANDON. 407 EINIGE NEUE ANCHONIDEN DES KÔNIGL. NATURHIST. MUSEUM IN BRÜSSEL, von J. Faust. Das Museum besitzt ein ungeahnt grosses Artenmaterial aus der Anchoniden-Gruppe; seine Sichtung, bei der sich meine Spal- tung dieser Gruppe in 7 Gattungen als zutreffend erwiesen hat, ergab annähernd 100 neuer Arten, von denen nur die hier beschriebenen in mehr als einem Exemplar vertreten sind. Wenn sich unter den übrigen Unicis auch einige recht characteristisch geformte Arten finden, so hielt ich es doch aus mancherlei Gründen für angezeigt, die Beschreibung dieser Unica dem künf- tigen Monographen zu überlassen, der dann auch die zahlreichen, mir bei meiner Arbeit #x natura unbekannt gebliebenen Arten von Guerin, Boheman, Fähraeus, Suffrian, Chevrolat, Motschulsky und Ollif in Betracht zu ziehen hätte und hier nur auf die grossen Schätze des Brüssler Museums hinzuweisen. Mit den 17 in dieser Arbeit behandelten hat sich die Zahl der beschriebenen Arten (132) gegen die im Münchner Catalog verzeichneten (56) beinahe verdreifacht. Unter den mir zur Durchsicht vorgelegten Anchonus-Arten befanden sich auch die 10 der Dejeanschen Sammlung, welche 4 verschiedenen Gattungen angehôren. Es ist nämlich : quadricollis Buquet . — Onchorhinus cribrithoraz Fhs. leprosus Dej. . . . — Pseudanchonus nov. sp. 1G°. asperatus Lacordaire. — Anchonus nov. sp. (siehe Ne 13). suillus Fabr. . . . — — suillus Fabr. und émpressus Fhs. cribricollis Dej. . . — — cribricollis Coquer. sordidus Dej. . . . — — cribricollis Coquer. immundus Dej. — — immundus nov. sp. und Dejeant nov. sp. (siehe Ne 16 und 9). psillacus Lacordaire . — — psillacus nov. sp. (siehe N° 12). echinatus Lacordaire. — — echinatus nov. sp. (siehe N° 15). imaequalis Lacordaire — Æhyparonotus nov. sp. 1 G: Neue Arten. 1. Leprosomus GŒuerini. A. Cestophorus Roelofsi. | De — lacerta. 5. — Castelnaur. 3. _ humeralis. 6. Rhyparonotus penicularius ne 2 ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T; XXXVI, 34 408 7. Rhyparonotus scapha. 12. Anchonus psiliacus. 8. — gryphus. 13. — asperalus. 9. Anchonus Dejeani. 14. — aegrolus. 10. — madidus. 15. — echinalus. ll _ magister. 16. -- immundaus. 1. Leprosomus Guerini. — À L. Schônherri Fst. ros{ro prothoraceque nonnihil breviore, hoc subhezagonale tuberculis acutis duobus anticis conjunctis, cornu breviore latiore apice minus profunde exciso antice solummodo punclalo fere unice distinctus. — Long. 10, lat. 4 mm. Columbia. Nicht unmôglich ist es, dass Guerinials Varietät zu Schünherri gehôrt. Die drei vorliegenden Stücke des ersteren zeigen jedoch die obigen Unterschiede von diesem, zu dessen Beschreibung mir nur ein Q vorlag; inzwischen erhielt ich auch den G' und heute kann ich an diesen beiden, sowie an drei weiteren Stücken des obigen Museums keine nennenswerthe Veränderlichkeit, weder in der Kôürperform noch in der Sculptur constatiren. Durchaus constant bei diesen fünf Schünherri ist sowohl die tiefe und grobe Punktirung an den Seiten und der Unterseite des Hornes in seiner ganzen Länge als auch der {rapezfürmige Ausschnitt zwischen den zwei vorderen Tuberkelspitzen der Thoraxseiten. Beim ScAün- herri G sind die drei Tuberkel auf dem zweiten Spatium der abschüssigen Stelle zitzenfôrmig und hôher als beim Q._ Eine gleiche Tuberkulirung hat auch der Guerini G, dagegen ist das kürzere Thoraxhorn seitlich nur an der Spitze und weder grob noch tief punktirt und zwischen den zwei vorderen Tuberkeln der Thoraxseiten befindetsich ein dreieckiger Einschnitt, welcher jene Tuberkeln am Grunde zusammenhängend erscheinen lässt. 2. Leprosomus lacerta. — G Zlongatus, angustus, niger'; antennis larsisque ferruginets ; rostro arcuato sublus basin versus lamina brevi denliformi; prothorace octogonale margine antico post oculos sublruncalo, tuberculis 10 magnis obtusis et parce seligeris, antice ?n cornw crasso brevissimo sulcalo ac apice trun- cato producto; elytris antice prothorace aequilatis, latitudine fere triplo longioribus, a basi usque ad medium subparallelis tum leviter angustalis, punclis serialim impressis, sutura nonntihil elevata, interstitiès tuberculis crassis oblusis, secundo 5, quarto 3 obsitis. — Long. 9, lat, 2,8 mm. Cayenne, N: Granada. Diese zierliche Art schlicst sich unmittelbar an aries Guer. an, ist aber viel schmäler, hat einen kürzeren und weniger gekrümm= 409 ten Rüssel, ein viel kürzeres und dickeres (fast noch dicker als der Rüssel), an der Spitze nicht ausgerandetes Thoraxhorn, viel schlankere Tarsen und knollenfôrmige Tuberkel von ziemlich gleicher Grôsse über den ganzen Rücken vertheilt. Thorax an der Basis nicht oder äusserst fein gerandet, seine Seiten etwas vor der Mitte parallel, zur Basis leicht geschweift und vor der kurz halsfôrmigen Spitze plôtzlich zusammen- gezogen, das Horn kaum so lang als breit und mit ein Schuppen- bôrstchen tragenden, an der Spitze dichteren Punkten; von den vorderen vier querreihigen Tuberkeln sind die äusseren die grôssten und hüchsten ; der nächste am Seitenrande der kleinste : die Hornfurche setzt sich nicht auf den Thoraxrücken fort, dage- gen steht in der Mitte an der Basis dieses ein kurzer Längskiel ; nur auf der Unterseite hinter dem Vorderrande sind einzelne Punkte, äusserst kleine, seitlich auch an der Basis sichtbar. Die schmalen Decken sind von der Mitte nach hinten schlank verengt, an der Spitze nicht stumpf gerundet, der Rücken flach, quer-, auf der Basalhälfte nicht längs gewülbt; von den knolligen Tuber- keln des vierten Spatiums ist der basale der grüsste, springt aber weniger seitlich als noch oben vor; von den auf Spatium 2 ste- henden steht der vorderste um seinen Durchmesser von der Basis entfernt, der hinterste ist spitzer auch kleiner und steht oberhalb der Spitze ; bei einem Exemplar von Cayenne zeigen die Spatien l u. 3 keinen Tuberkel, 5 nur eine Andeutung, beim zweiten von N. Granada, alle diese drei Spatien noch einen Tuberkel in der Mitte der Decken. Die Schenkel sind nur an der Spitze und hier auch nicht dicht gekôrnt, die Schienen kaum sichtbar punktirt; das dritte Tarsenglied ist schmal dreieckig, and der Spitze abge- stutzt und wenig eingekerbt. 3. Leprosomus humeralis. — (4 Praecedenti similis et affinis ; prothorace elytrisque longitudinaliter nonnikil convexis, illo ante medium rotundato-dilatato, margine antico post oculos profunde sinuato, medio in cornu angusto et longo apice emargi- natlo undique dense rugoso-punctato et basi sulcato producto, sulco usque ad marginem basalem continuato, dorso inaequaliler punc- lalo vix pluricalloso; elytris aeque ut in praecedente tuberculis obsilis sed antico in interstitio quarto «a basi distante, lateribus sensim rotundato-angustatis, apice oblusius rotundatis, sutura deplanatis; femoribus granulosis. — Long.8-8,5, lat. 2,2-2,5 mm. N. Granada. Zwei Gé sind noch kleiner u. schmäler, die knolligen Tuberkel auf den Decken beinahe ebenso gross als bei Zacer{a; von den Tuberkeln liegt aber der vorderste auf Spatium 4 nicht 4», sondern 410 hinter der Basis und ragt seitlich mehr vor, auch ist der Tuberkel vor dem Apex an der stumpfen Spitze ausgerandet als wenn er aus zwei miteinander verwachsenen bestände; die Decken sind von dem vorderen Tuberkel ab nicht parallel sondern allmälig nach hinten verengt, ihre Längswülbung ist deutlich und hôher als die des Thorax; von den drei Tuberkeln auf Spatium 4ist der mittlere sehr klein, Spatium 6 in der Mitte eine kurze Strecke stumpf kielf‘rmig. Am auffallendsten unterscheidet sich aber der Thorax von dem des Zacerla dadurch, dass das an der Spitze aus- gerandete Horn mindestens so lang als der Thorax hoch und fast nur halb so breit als die Rüsselspitze ist, dass die Knollen auf dem Rücken nur durch flache Beulen angedeutet, die Seiten nicht eckig sondern gerundet erweitert sind und dass die basale des Hornes bis nahe zur Thoraxbasis verlängert ist. Die zahnfôrmige Erweite- rung unten an der Rüsselbasis ist etwas niedriger und stumpfer als bei Zacerta. 4. Cestophorus Roelofsi. — Oblongus, modice convexus, ochraceo-setosulus ; antennis articuloque ultimo tarsorum piceis ; rostro cylindrico confertim punclato; prothorace suboctogonale sulcis tribus remotius punctatis nec setosis, exterioribus arcualis ; elytris ellipticis postice longe et subacute attenuatis, sat fortiter seriatim punclatis, sutura tola paulo, interstitio secundo ante apicem magis elevalis, dorso verrucis dense ochraceo-seligeris obsitis, verruca basali interstitii secundi carinæformi, alle elevata et autrorsim producla; corpore sublus dense sat grosseque punc- tato; articulo penullimo tarsorum dilatato cordiforme. — Long. 9,5-10, lat. 3,2-3,6 mm. Venezuela. Mit pararius Kirsch verwandt, viel grôsser und gewülbter, der Thorax stumpf-achteckig, die Decken hinten schlanker ausgezo- gen, ihre Punktirung viel grôber, die Beborstung viel länger und dichter, die Warzen viel grüsser und auch durch die grobe dichte Punktirung verschieden, Thorax kaum so lang als breit, seine Hinterecken scharfstumpf- winklig, die Seiten von hier ab bis hinter die Mitte stark diver- girend, dann, eine ziemlich scharfe Ecke bildend, wieder conver- girend und endlich zum schmalen Vorderrande geschweift, die Basis in der Mitte gerandet; die ziemlich breite Mittelfurche erreicht den Vorderrand, die annähernd dem Seitenrand parallel geboge- nen seitlichen, sind vor der Spitze abgekürzt und verlaufen sich nach aussen in eine seitliche flache Furche; der hôchste Punkt der deutlichen Längswôülbung liegt hinter der Mitte; die flachen Wulste zwischen den Furchen sowie die Seiten sind leicht beulig 411 und dicht beborstet, erstere von vorne gesehen am Vorderrande tuberkelartig. Decken an den Seiten gleichmässig flach gerundet, ibre grüsste Breite in der Mitte und hier nur wenig breiter als die grüsste Thoraxbreite, der Rücken äusserst wenig längsge- wôlbt, Spatium 2 mit einem niedrigen kielf‘rmigen Tuberkel an der Basis und mit vier rundlichen hinten kleiner werdenden, 1 mit zwei kleinen, 3 mit drei grüsseren, einer sehr hohen kiel- fürmigen und zwei rundlichen, 5 mit zwei oder drei länglichen niedrigen Warzen; die grosse stumpf kielf‘rmige an der Basis von Spatium 4 tritt nach vorne und aussen vor, verdeckt von oben gesehen die Vorderecken der Decken und lässt die Seiten dieser hier parallel erscheinen. 5. Cestophorus Castelnaui. — Oblonqus, dorso deplanatus, setosulus, antennis tarsisque dilutioribus; rostro cylindrico, valde arcualo prothorace nonnihil breviore, rugoso-punctato ; antennis brevioribus, articulo secundo funiculi primo vwix lon- gore; prothorace latitudine longiore, sensim rotundato-dilatato, margine antico post oculos sinuatlo, granulato-punctato, sulcis tribus vadosis ex parle impunctalis; elytris ellipticis basi pro- funde emarginatis, angulis antrorsim produclis, postice rotundato- acuminaths, dorso deplanatis, postice abruple obliquo-declivibus, indistincte serialim punctatlis, interstitiis secundo et quarto ele- valis, lerlio medio obsolete tuberculatis; articulo tertio tarsorum secundo haud latiore; metasterno abdomineque passim punctatis. — Long. 6,5-8,5, lat. 2,3-3 mm. N. Granada. Diese in 2 Exemplaren vorliegende Art mit abgeflachtem Rücken und nicht erweitertem dritten Tarsengliede schliesst sich an buceros Kirsch und ist von ihm durch den an der Basis nicht erweiterten Rüssel, andre Thoraxform und Sculptur zu unter. scheiden. Die grossen Punkte auf dem Rüssel sind flach und sehr dicht, stellenweise gereiht gestellt, ihre Zwischenräume zu Runzeln zusammenfliessend. Geisselglied 1 kaum länger als 2 und doppelt so lang, 3 noch so lang, die übrigen (auch 7) kürzer als breit. Thorax mit der grüssten Breite vor der Mitte, zur Spitze geschweiïft, zu den scharf stumpfwinkligen Hinterecken flach gerundet verengt, die Basis sehr undeutlich gerandet, die Mitte des Vorderrandes vorgezogen, die flache und breite Mittelfurchein der Mitte erweitert, die sie begleitenden Wulste in der Mitte eingedrückt, an der Spitze kielfrmig erhaben; Unterseite sehr weitläufig kôrnig punktirt. Die schräg nach unten und nach innen umgebogenen Seiten des Thorax und der Decken bilden mit dem Rücken eine ziem- 412 lich scharfe Kante. Decken mit deutlich eingezogenen und spitzen, etwas nach vorne vorgezogenen Aussenecken, Spatium 4 von der Basis bis zum Anfang der winklig schräg abfallenden Stelle, Spatium 2 von hier bis vor die Spitze und eine kurze Strecke an der Basis niedriger gekielt, die Kiele kôrnig gekerbt und wie die flachen länglichen Tuberkel mit längeren gelblichen Bôrstchen dicht besetzt; auch auf den umgebogenen Seiten zeigen die Spatien einige beborstete Stellen. Schenkel mit sehr kleinen Kôrnchen spärlich besetzt. 6. Rhyparonotus penicularius. — G ÆZlongato-oblonqus, conveæus, niger, selosus; antennis tarsisque rufo-piceis; rostro prothorace parum breviore, arcuato, basi constriclo, trisulcato, torulis inter sulcos granulato-rugosis et selosis; prothorace oblon- 90, lateribus aequaliter rotundatis ante apicem vix sinuatis, basi apiceque truncato, modice convexo, dorso rugoso-granulato sub- trisulcato, sublus punctis magnis vage impressis obsilo; elytris prothoracis basi non latioribus, elongato-ellipticis, longitudi- naliler vix convexis, postlice roltundato-declivibus, dorso grosse punctalo-substriatis, interstiliis parum, secundo et quarto antice nonnihil convexis, illo postice convexis et tuberculis tribus majori- bus apice truncatis el seligeris; corpore sublus parce punctato; tibirs intus denticulatis; articulo tertio tarsorum vix dilatato, apice truncato. — Long. 10, lat. 2,6 mm. N. Granada. Drei gleiche männliche Stücke mit dreifurchigem, an der Basis leicht abgeschürtem Rüssel bilden mit celsus Bohm. eine kleine Gruppe, an welche sich émmundus, liberlinus, gracilis Kirsch so wie der unten beschriebene scapha anschliessen. Bei allen diesen treten die Deckenspatien 2 u. 4 dicht an die Basis heran, die Fühlerfurche ist gegen die untere Augenhälfte gerichtet, Tarsen- glied 3 ist kaum breiter als 2, an der Spitze abgestutzt und jede Ecke mit einem Haarzipfel versehen. Von celsus unterscheidet sich die neue Art sogleich durch den nicht vor sondern in der Mitte und weniger verbreiterten Thorax, durch kürzeren gleichmässig gebogenen Rüssel und den Mangel der hinten in eine Querreihe gestellten grôsseren Tuberkel. Die Decken sind an der breitesten Stelle nicht breiter als der Thorax, Spatien 2 und 4 von der Basis bis zur abschüssigen Stelle, an welcher 4 plôtzlich in einem grôsseren Tuberkel endigt mit je drei bebor- steten länglichen und niedrigen, gew6hnlich durch ein glänzendes Kôrnchen markirten Erhabenheiten; ausserdem 2 auf der vorderen Hälfte der Spitzenwôülbung mit drei nach hinten an Grôsse zuneh- menden zahnfôrmigen Tuberkeln, von denen der letzte aus zweien 413 Zusammengesetzt erscheint; die Punkte in den auf dem Rücken nicht vertieften Streifen sind gross und stehen ziemlich dicht, Spatien 3 u. 5 in der Mitte gewühnlich mit zwei unscheinbaren, hinten mit zwei etwas grüsseren Erhabenheiten., Die durchgehende Mittelfurche des Thorax ist ebenso flach und unpunktirt aber breiter und regelmässiger als die zwei weit vom Vorder- und Hinterrand abgekürzten Seitenfurchen. 7. Rhyparonotus scapha. — Angustus, elongatus, antice posticeque acuminalus, piceus, selosus ; antennis pedibusque rufs ; vostro prothoraceque profunde trisulcatis, illo subrecto ante api- cem arcuato, basi viz constricto; prothorace elongato, basi paulo rotundato, margine antico vix bisinuato, lateribus parallelo, intra apicem contracto, sulcis impunctlalis, lateribus carinisque duabus subacutis rude rugoso-punctatis ; elytris antice prothorace acquilalis, lateribus nonnihil rotundato-dilatatis in tertia parte apicali valde atlenuatis, angulis exterioribus basalibus antrorsim acute productis, dorso punclis subremotis serialim impressis, interstitio secundo et quarto carinatis postice tuberculis nonnullis subconicis obsilis, illo apice in mucrone subobtuso productis ; corpore sublus sparsim punclato; pedibus gracilibus obsolete granuloso-punctatis, libiis intus vix denticulatis. — Long. 10-11, lat. 2,3-2,8 mm. Venezuela. Besonders der parallelseitige, tief dreifurchige Thorax und die hinten lang zugespitzten Decken zeichnen diese Art unter den bisher beschriebenen dieser Gruppe aus. Der Rüssel ist mit dem des celsus bis auf die weniger tiefe basale Abschnürung identisch geformt und sculptirt. Thorax um die Hälfte lärger als breit, seitlich hinter der Spitze plôtlzich halsférmig abgesetzt. Decken mit flacher Längswôlbung, auch hinten sehr flach abfallend, die leicht aufsebogene Basis tief ausgebuchtet, die Aussenecken nach vorne spitz vorgezogen, Spatien 2 und 4 sowie die abwechselnden auf den Seiten gewôülbt, 4 auf der Basalhälfte besonders hoch und kôrnig punktirt, etwas vor und hinter der Mitte mit je einem ovalen Tuberkel, welche mit denen auf Spatium 2 einen Kreis bilden; hinter diesem Kreise ist Spatium 2 erhabener als an der Basis und endigt dicht über der Spitze in zwei zusammenstossende, die Deckenspitze um etwa 2 mm. horizontal überragende abge- rundete Zapfen ; auf den umgebogenen Seiten sind die Punkte grüb- chenartig und dichter gestellt, auf der Thoraxunterseite ebenso gross aber undichter, unregelmässiger und theilweise durch flache Runzeln getrennt. Die beiden vorliegenden Männchen zeigen auf 414 Rüssel, Kopf und Decken einzelne schräg abshtehende, auf den Tuberkeln dichter gestellte rothgelbe Bôrstchen. 8. Rhyparonotus gryphus. — Olonqus, depressus, niger, setulosus ; antennis tarsisque ferrugineis ; rostro valde curvalo fortiter denseque punctato; prothorace subelongalo, lateribus aegualiter rotundato, basi reflexo-marginato, dorso impunctato, lateribus vittisque duabus dorsalibus granulato, medio anquste carinulato; elytris anguste ellipticis, latitudine plusquam duplo longioribus, seriatim punctatis, sutura interstio secundo et quarto convexis, basi granulatis, postice tuberculis seligeris obsitis; cor- pore subtus punctis magnis vadosis; pedibus rugoso-punclatis. — Long. 4,5-5,5, lat. 1,3-2 mm. Bogota, N. Granada. Neben dolosus Kirsch zu stellen; von diesem besonders durch geringere Grüsse, andere dem Cestophorus pararius ähnliche Kôrperform, durch die sowohl auf dem Thorax als auch auf den Decken in der Mitte liegende grüsste Breite, die aufgebogene Thoraxbasis und durch die nicht erhabenen Deckenspatien 1 u. 3 verschieden. Rüssel so lang als der Vorderschenkel, sehr dicht, fast gereiht punktirt. Geisselglied 2 um die Hälfte länger als breit, kürzer als 3 und 4 zusammen. Thorax an beiden Enden abgestutzt, der Vorder- rand etwas schmäler als die Basis, die Seiten breit gerundet erweitert, zu den rechtwinkligen Hinterecken kaum geschweift, hinter dem Vorderrande seitlich zusammen gezogen, der Mittelkiel hinten vor einer flachen Vertiefung abgekürzt, Unterseite wie die obere gekôrnelt mit einer glatten unpunktirten Fläche. Decken an der Basis genau so breit als die des Thorax, von den Aussenecken ab gerundet-erweitert, in der Mitte flach gerundet, vom Spitzen- drittel ab stärker verengt, an der Spitze gemeinsam gerundet ; Spatium 2 u. 4 treten deutlich erhaben etwas spitz-gekôrnelt an die Basis heran, 2 reicht so bis hinter die Mitte, ist hier unter- brochen und zeigt dann auf der flachen Spitzenwôlbung drei längliche kielartige Erhôhungen, von denen die vorderste die längste und hôchste ist, dagegen hôrt 4 bald hinter dem Vorderrande auf und ist bis zur grôssten Erhôhung auf 2 in drei oder vier kleinere Tuberkel aufgelôst ; die umgebogenen Seiten zeigen wie die Oberseite ziemlich dicht gereihte Punkte, die Spatien 5 u. 6 wenige kleine Kôrnchen. Die Kürner auf dem Thorax trager eine, die Erhôhungen auf den Decken mehrere gelbliche und abstehende Bôürstchen. 9. Anchonus Dejeani. — Q Ovatus, conveæus, niger, parce 415 selosus; antennis tarsisque piceis ; rostro femoribus anticis lon- giore, arcualo, basi lateribus vix constricto; prothorace trans- verso, maxima latitudine ante medium, basin versus rotundato-, autrorsim sinualo-angustato, dense varioloso-punctato, limbo antico in medio tuberculis duobus seligeris munito; elytris breviter ellipticis, remote serialim punctalis, interstiliis planis, dorsalibus cristis granulatis et seligeris obsilis, cristis interstitii secundi et quarti basin allingentibus; femoribus dense grosseque punctatis. — Long. 4-5, lat. 2-2,6 mm. Columbia. Nach meiner Bestimmungstabelle ist diese Art neben brevis m. zu stellen, von dem sie sich sogleich durch bedeutendere Grüsse und die beiden beborsteten Tuberkel am Thoraxvorderrande unter- scheidet, sie hat aber grüssere Aehnlichkeit mit kleinen Stücken von #orulus, bei dem aber die Kämme der Spatien 2 u. 4 nicht an die Basis herantreten und der Thorax vorderrand abgeschnürt ist. Die Decken sind um die Hälfte länger als breit, ihre Basis sehr wenig breiter als die des Thorax aber mit äusserst wenig nach vorne vorgezogenen Aussenecken; die Seiten von hier ab allmähig gerundet erweitert, in der Mitte fast doppelt so breit als die Thoraxbasis, hinten elliptisch abgerundet, auf dem Rücken nur schwach längsgewülbt, zur Basis kurz zur Spitze länger gerundet abfallend; die Sutur nur am Anfang der abschüssigen Stelle mit wenigen Kôrnchen, die Kielstücke auf den Spatien nach hinten zu kürzer und niedriger, die vorderen auf 1 u. 3 weil, auf 2 u. 4 dicht hinter der Basis. Bei dem einen der drei vorliegenden Stücke zeigt der Thoraxrücken jederseits der Mitte wie bei sub- spinosus eine etwas längere, zugespitzte und mehr abstehende Borste. Mit immundus (16) kann Dejeani nicht verwechselt werden, weil bei diesem die kammférmigen Erhôhungen auf Spatium 2 und 4 von der Basis entfernt bleiben. 10. Anchonus madidus. — Pruecedenti similis sed anqus- dior; prothorace magis contracto, marqine antico lobisque oculari- bus valde productis, lateribus basin versus minus rotundatis, limbo antico haud tuberculato, elylrorum interstitiis interrupto- elevatis et minute granulalis. — Long. 4,5, lat. 1,8 mm. Columbia. Auf dem Thorax erscheinen die schmalen Räume zwischen den grübchenartigen Punkten stelllenweise als feine glänzende Runzeln und fliessen zuweilen in der Mitte zu einem abgekürzten gewundenen Längskiel zasammen, während die Hinterwand ein- zelner Grübchen ein glänzendes Kôrnchen zeigt. Die Beborstung ist 416 fast dieselbe wie bei Dejeani. Die Spatien 2 u. 4 treten als wenig erhabene Kielstücke bis an die Basis heran, sind hier aber ent- schieden niedriger als die Kielstücke am Anfang der abschüssigen Stelle; die Kielstücke werden also nicht wie bei Dejeani nach hinten wiedriger sondern Aüker und sind auch deutlicher glänzend gekôürnelt; auch auf den Spatien der umgeschlagenen Seiten ist stellenweise eine noch feinere Kôrnelung bemerkbar, Spatium 6 unterhalb der Basis mit einem spitzigen Tuberkel. Der Rüssel ist nur seitlich an der Basis leicht abgeschnürt, letztere auf der Stirne durch eine Bogenreihe grüsserer Punkte markirt. Fühler ziemlich dick. Tarsenglied 3 dreieckig an der Spitze leicht herz- fürmig ausgeschnitten. 11. Anchonus magister. — Ovatus, conveæus, niger, opa- cus, sparsim breviterque selosus ; fronte depressa ; rostro arcuato femoribus anticis longiore, basin versus parum ampliato, ipsa basi monnihil constricto prothorace latitudine maxima ante medium subæquilongo, lateribus intra apicem constricto; elytris punctis seriatim impressis, inlerstiliis parum interrupto-elevalis et gra- nulatis, primo secundo quartoque basin attingentibus, granulis puncto impressis el unoseligeris; arliculo lerlio tarsorum cordi- forme. — Long. 4,5, lat. 1,3-2,3 mm. Ins. Antigua. Variat interstitiis elytrorum secundo et quarto a basi usque ad declivilatem posticam haud vel vix interruptis . . var. vecors. Man würde diese Art für eine Varietät des swillus Fbr. halten kônnen, bei welcher die leicht erhabenen Dorsalspatien unregel- mässig unterbrochen sind, aber einmal ist der Thorax nicht 2 sondern vor der Mitte am breitesten, sein Vorderrand seitlich tiefer eingeschnürt, andrerseit ist die Stirne flacher gewülbt und die Decken sind kürzer auch stumpfer gerundet. Characteristisch für magister ist, dass nicht nur die Spatien 2 u. 4 sondern auch 1 erhaben an die Basis herantreten, wobei die ersteren beiden in kürzere oder längere Kielstücke aufgelôst sind, zuweilen aber (bei der Varietät vecors) ununterbrochen von der Basis bis zur abschüssigen Stelle verlaufen, während in beiden Formen die übrigen Dorsalspatien in spärliche und unregelmässig von einander entfernte Kôrnchen aufgelôst sind; von den meist abgestutzten Kürnern ist gewôhnlich nur der Rand des eingedrückten Punktes etwas glänzend; zwischen den sehr flach eingedrückten Punkten der Punktreihen stehen kleinere gereihte Kôrnchen. Diese Art ist die einzige, welche mir bisher in grüsserer Anzahl von Exemplaren (32) beiderlei Geschlechts bekannt geworden ist und welche mir Gelegenheit gegeben hat, eine grosse Beständig- 417 heit der Art hinsichtlich der allgemeinen Kôrperform und eine nur geringe Veränderlichkeit bezüglich der Deckensculptur con- statiren zu kônnen. 12. Anchonus psittacus. — Previler ovatus, convezus, nigro-piceus. ereclo-selosus; antennis brevioribus ferrugineis; rostro cylindrico arcuato basi parum constricto; prothorace latitudine paulo breviore, basi subacutle emarginato, lateraliter intra apicem constriclo, anle medium rotundato-ampliato, grosse denseque punc- tato; elytris breviler ovalis convexis, remote seriatim punctatis, interstitis planis, dorsalibus omnibus tuberculis parvis plerum - que granuliformibus remote obsitis ; femoribus subserialim punc- talis. — Long. 3, lat. 1,5 mm. Cayenne. Psitlacus Lac. Dej. Cat. Noch etwas kleiner und gewëülbter als brevis Fst. und schon des- halb nicht mit ibm zu verwechseln, weil die Decken hoch längs- gewôlbt sind und die Spatien 2 und 4 nicht kielformig an die Basis reichen. Auffallend für die neue Art ist die in der Mitte flach ausgeschnittene Thoraxbasis und die genau ebenso stumpfwinklig nach vorne vorgezogene und in jenen Ausschnitt passende Decken- basis. Die keulenfôrmigen Bôrstchen, zu je zwei oder drei auf jedem Tuberkelundeinzelne auf den Räumen zwischen den Punkten auf Thorax und Rüssel stehen senkrecht ab. Die ziemlich flache Stirne ist um die leicht abgeschnürte Rüsselbasis eingedrückt. Der Rüssel länger als bei brevis und so lang als der Vorder- schenkel. Thorax etwas länger als bei diesem aber immer noch kürzer als breit, mit der grüssten Breite weit vor der Mitte, seit- lich hinter dem leicht zweibuchtigen Vorderrande tief einge- schnürt, von der seitlichen Rundung bis zu den Hinterecken gerad- linig verengt, Rücken etwas längsgewôülbt, die Mitte mit einem feinen runzelartigen Kiel. Decken wenig breiter als lang, in der Mitte am breitesten, doppelt so breit als die Basis, zu dieser kurz, zur Spitze lang und schräg gerundet-abfallend; von den Spatien tritt keines kiel- oder tuberkelférmig dicht an die Basis. Fühlergeissel gegen die Spitze leicht verdickt, Glied 1 kaum so lang, 2 etwas länger, jedes der übrigen viel kürzer als breit. Beim Weibchen ist die Naht auf der abschüssigen Stelle leicht erhaben und mit kleinen, nicht glänzenden Kôrnchen undicht besetzt. 13. Anchonus asperatus. — Ovalus convezus, nigro-piceus, opacus, setosulus; rostro femoribus anticis aequilongo, Crasso, arcuulo, basi lateribus vix constriclo, grosse seriatlin punclalo, 418 medio carinato; prothorace suboctogonale, maxima latitudine ante medium, basi truncato elevato-marginato, ante basin serie trans- versa punclorum, dorso remote granulato, medio leviler carinalo utrinque quinque tuberculato; elytris breviter elliplicis, convezis, dorso vix conspicue seriatim punctatis, interstiliis allernis tuber- culis granuliformibus (a basi distantibus) plus minusve acutis remote obsitis ; femoribus rugoso-granulatis et punctatis ; articulo tertio tarsorum bilobo. — Long. 6,5, lat. 3 mm. Cayenne. Asperatus Lac. Dej. Cat. Mit morulus Fst. verwandt, ebenso geformt und gewälbt aber etwas grüsser, der Rüssel länger und mehr gebogen, der Thorax achteckig, auf dem Rücken unpunktirt, dagegen gekôrnelt und auch die Decken anders sculptirt. Thorax kaum so lang als breit, hinter dem beiderseits deutlich gebuchteten Vorderrande plôtzlich horizontal erweitert, die Seiten von den rechtwinkligen Hinterecken ab bishinter die Mitte ziemlich tief geschweift, hier eine scharfe, vor der Mitte eine gerundete Ecke bildend, auf dem Rücken wenig längs aber stark quer gewülbt, jederseits des flachen, vorn und hinten abgekürzen Mittelkiels mit drei in eine Längslinie gestellten Spitzen und beborsteten Kôürnern, von denen der vordere am Vorderrande, der hintere entfernt von der Basis steht; die vordere Seiterand- ecke mit einem grüsseren, die hintere mit einem kleineren Tuberkel. Decken kaum um die Hälfte länger als in der Mitte breit, hier um ein Drittel breiter als die Thoraxbasis und immer noch etwas breiter als der Thorax an der breitesten Stelle, deutlich längs gewülbt, hinten ziemlich steit abfallend; auf der ebenen Oberfläche sind Punkte kaum bemerkbar, die Sutur ist leicht erhaben und mit etwas länglichen kleinen Kürnchen weit- läufig besetzt; ebenso weitläufige nur hinten etwas dichtere und theilweise grôssere Kôürnchen stehen auf den Spatien 2, 4, 5, 6 und 8, je ein oder zwei kleine auf 1 und 3. Schenkel und Fühler wie bei morulus. 14. Anchonus ægrotus. — À confine Fst. præsertim cor- pore, rostro, antennis pedibusque longioribus, his tenuioribus, rostro usque ad insertionem antennarum recto, prothorace mar- gine antlico post oculos parum sinuato, limbo antico usque ad mazimam latitudinem tuberculis parvis fasciculatus prædito, verrucis elytrorum minus elevatis, in interstitio 3° et 5° multo minoribus diversus. — Long. 8-9, lat. 3,5-4 mm. Columbia. Aegrotus Dej. Cat, 419 Der Rüssel dieser Art weicht insofern von dem der übrigen ab, als sein Rücken an der Basis ohne scharfen Absatz in die Stirn- wôlbung übergeht, dagegen ist die Stirne hier concentrisch einge- -drückt. Der Thorax ist etwas länger als bei confinis, sonst ebenso geformt, seine Basis sehr wenig schmäler als die Deckenbasis ; von der sechs kleinen spitzigen, beborsteten und in einem Bogen gesteltsen Tuberkeln stehen die zwei mittelsten und grôssten am Vorderrande, die zwei hintersten auf der breitesten Stelle vor der Mitte ; auf dem deutlich längsgewülbten Rücken erscheint, von der Seite gesehen, jederseits der abgekürzt gekielten Mitte eine kleine Tuberkelspitze. Decken 1 5/4 mal so lang als breit, auf dem Rücken kaum längs gewblbt, zur Basis aber und zur Spitze gerundet abfallend; die warzenartigen Erhôhungen sind nicht wie bei conjinis gleich gross sondern die grüssten stehen hinter der Basis und am Anfange der abschüssigen Stelle. Scherkel kôrnig und runzlig punktirt. Diese Art muss dem mir 2x nalura unbekannten co/wmbiacus Fhs., bei dem zwei Deckenspatien als gekôrnte Kiele an die Basis herantreten sollen, sehr nahe stehen. Bei den drei vorliegenden Stücken des wegrotus zeigt die Deckenbasis gegenüber den Spa- tien 2 u. 4 eine kleine Zahnspitze, welche durch einige Kôrner mit dem vorderen kielartigen Tuberkel lose zusammenhängt so dass letzterer ebenso gut 4x wie nicht an die Basis herantretend genannt werden kann. Entscheidend für meine Auffassung des aegrotus als eine von colwmbiacus verschiedene Art war der abge- kürzte Thoraxmittelkiel, während die Mitte des columbiacus leicht canaliculirt sein soll. 15. Anchonus echinatus.— Ovutus, convexus, nigro-piceus, setulosus; antennis tarsisque dilutioribus; rostro curvato basin versus vix crassiore, basi lateribus tantum profunde constricto, profunde et minus requlariter excavato-punctalo; prothorace parum transverso, intra apicem profunde constricto, lateribus pone stricturam subilo ampliato, posterius subsinuato, rude varioloso, medio carinulato; elytris ellipticis, postice acuminato- rotundatis, supra haud conspicue punctatis, interstitiis tuberculrs parvis setigeris granulisque interruplo-seriatis, his basin non attingentibus ; pedibus gracilioribus, femoribus sat dense punc- tatis. — Long. 4-4,8, lat. 1,8-2 mm. Cayenne. E'chinatus Lac. Dej. Cat. Mit subspinosus Fhs., psittacus und worulus Fst. verwandt; von ersterem durch den Thoraxmittelkiel, das Fehlen der beiden 420 kleinen Tuberkel in Thoraxmitte,nur an den Seiten abgeschnürten Rüssel und an der Basis nicht plôtzlich erweiterte Decken, vom zweiten durch nur an den Seiten abgeschnürte Rüsselbasis, vor der Mitte breiter gerundet-erweiterten Thorax, längere Decken und dichter punktirte Schenkel, von #orulus durch viel geringere Grüsse, hinter dem Vorderrande tiefer abgeschürten, nach hinten viel mehr geschweift-verengten Thorax, hinten zugespitztere und viel weniger steit abfallende Decken sowie durch die nur seitlich abgeschnürte Rüsselbasis verschieden. Die Deckenbasis ist leicht aufgebogen, der Rücken ohne deut- liche Punktirung, mit der hôchsten Stelle der Längswülbung und mit der grüssten Breite in der Mitte, hinten gerundet zugespitzt und schräg gerundet-abfallend, die Spatien flach und wie die Sutur mit kleinen länglichen und runden beborsteten Tuberkeln, welche zur Basis und Spitze an Grôsse und Hôhe abnehmen, auch entfernt von der Basis stehen; die umgeschlagenen Seiten sind weitläufig gereiht-punktirt. Thorax an der Basis kaum breiter als an der deuntlich zweibuchtigen Spitze, oben und an den Seiten eingeschnürt, die seitliche plôtzliche Erweiterung etwas beuligund noch weitläufiger punktirt als unten, der Rücken flach längsge- wôülbt aber an der Basis flach, der Mittelkiel bei den fünf vorlie- genden Stücken der ganzen Länge nach deutlich; die schmalen Räume zwischen den dichten grübchenartigen Punkten wie auch der Vorderrand (mit Ausnahme der Mitte) abstehend beborstet. Rüssel so lang und so dick als der Vorderschenkel, zur Basis wenig verdickt. Stirne zwischen den Augen mit eingestochenem Punkt. Schenkel ziemlich dicht punktirt, Tarsenglied 3 herzfôr- mig, wenig erweitert. Die Borsten der Oberseite sind keulig. 16. Anchonus immundus. — Ovatus, niger, opacus, selu- losus ; rostro parum arcuato basi constricto, postice haud incras- salo ; prothorace transverso intra apicem coarctalo, lateribus ante medium rotundato-amplialo, posterius rotundato-angustato, supra dense varioloso punctato; elytris pone basin subilo subsinuato- amplialis, lateribus parum, apice obtuse rotundatis, irrequlariter remoteque serialo-punctatis, interstitiis planis tuberculis parvis granulisque setigeris remotis basin haud attingentibus ; femoribus subremote punctatis. — Long. 4, lat. 2 mm. Carthagena. Immundus Dej. Cat. | Von dem vorhergehenden durch fehlenden Thoraxmittelkiel, viel gewülbtere und hinten stumpf abgerundete Decken, von sub- spinosus durch transversalen zur Basis nichtgeschweift-verengten Thorax ohne dorsale Tuberkel, von worulus durch kürzeren, 421 hinter dem Vorderrande nicht eingeschnürten Thorax ohne Mit- telkiel und die an der Basis plôtzlich erweiterten Decken haupt- sächlich zu unterscheiden. Rüssel etwas länger als der Vorderschenkel, dichter und gereiht-punktirt. Thorax an der Spitze und Basis abgestutzt, letztere viel breiter als erstere, der Vorderrand in der Mitte nicht beborstet, oben mit sehr flacher Längswélbung, unten etwas undichter punktirt als oben. Decken nur um die Hälfte linger als breit, in der Mitte am breitesten und etwa doppelt so breit als der Thoraxvorderrand, ihre Längswélbung auf dem Rücken sehr flach, zur Basis schnell, zur Spitze ziemlich steil gerundet-abfal lend, alle Dorsalspatien ähnlich wie beim vorhergehenden tuber- culirt, die Sutur nur wenig gekôrnelt. Hinterbrust dichter punk- tirt als die beiden ersten Bauchsegmente. Tarsenglied 3zweilappig aber nur wenig breiter als 2. EINE NEUE CELEBIA BESCHRIEBEN AUS DEM KÔNIGL. NATURHIST. MUSEUM ZU BRUSSEL, von J. Faust. Celebia modesta. — Jinus convexa, oblongo-ovala undique dense albido-cinereo-squamosa, sparsim selosa; antennis pedibus- que brevioribus crassioribus; fronte rostroque transversim nonni- kil convexis, medio obsoletissime nigro-canaliculatis ; capite post oculos parvos sed valde productos parum depresso; rostro lateri- bus emarginato; prothorace quadrato (G) vel transverso (Q), basi rotundato apice subbisinuato, lateribus subparallelis, intra api- cem parum anqustato, dorso remole lateribus densius punctulato, medio subcarinulato ; scutello parvo rotundato; elytris anquste(&) vel late (Q) ovalis, kumeris oblique rotundalis, punctato-strialis, interstiliis aequilatis parum convexis, allernis suturaque poslice parum elevatioribus ; femoribus nonnihil opales centibus. — Long. 10,5-13, lat. 4-6 mm. Diese Art war im Brüssler Museum als Z'pisomus celebensis Deyrolle in litt. bezeichnet. Da die bisher bekannten Celebia- Arten nur auf Celebes vorzukommen scheinen so habe ich den Deyrolleschen Namen in #odesta umgeändert. Die kurze Kôrperform und die gleichmässig dichte gelbgraue Beschuppung zeichnen die neue Art von den bisher beschriebe« 422 nen aus. Die kleinen, weit vorragenden Augen haben Aehnlich- keit mit denen meines Boësduvali sind jedoch weniger spitz und nur halb so gross. Der Rüssel ist an der Basis und Spitze nicht schmäler als der Kopf hinter den Augen, seitlich zwischen beiden Enden ausgerandet, seine Seitenkanten sind verrundet und der Rücken zeigt weder Furchen noch Kiele sondern nur eine sehr feine nackte Mittellinie, die gegen den flach quergewülbten Rücken etwas vertieft liegt. Der Kopf hinter den Augen ist nur scheinbar niedergedrückt weil ihm die Punktirnng und aufstehende Bebor- stung fehlt. Der Fühlerschaft überragt wie bei den andern Arten, den Augenhinterrand ist aber dicker als bei diesen ; Geisselglied 2 so lang als das an der Spitze schwarz gefärbte achte undreichlich um die Hälfte länger als breit, alle übrigen sind fast von gleicher Länge und so lang als breit. Der über all ebene Thorax ist auf dem Rücken weitläufig punktirt, zeigt meistens auf der Basalhälfte jederseits der Mitte einen kleinen flachen Eindruck und eine feine nackte Mittellinie, die auf der Spitzenhälfte leicht eingeritzt ist; die Bürstchen in den Punkten sind schuppenfürmig dicker und kürzer als die auf dem Rüssel u. den Decken. Auf letzteren ist keine Spur von nackten kielf‘rmigen Spatien vorhanden, alle sind gleich breit und flach gewülbt, nur 2, 4 u.8 auf der abschüs- sigen Stelle, 6 und 8 auch bei der Schulterstelle etwas erhabener; die Punkte in den feinen Streifen sind klein und meist etwas läng- lich, die spitzen und gekrümmten Borstenhaare auf den Spatien schräg abstehend. Unterseite ebenso dicht beschuppt als die Oberseite. Die Schenkel einiger Stücke opalisiren schwach bläu- lich. Das Weibchen nicht nur dieser sondern aller bisher beschrie- benen Arten zeigt an der Basis des scharf zugespitzten Analseg- ments zwei längere eingeritzte Streifen, die Fühler und Vorder- schienen sind etwas dicker,der Thorax kürzer und die Decken viel breiter auch auf dem Rücken flacher und hinten steiler abfal- lend. Mit Geonomus arrogans Blanch. (mir unbekannt) von den Aru Inseln kann #odesta nicht verwechselt werden, da letztere einen ungekielten Rüssel, einen ebenen nicht gerunzelten Thorax, eine nicht schwarz punktirte Unterseite, dagegen ein überall sehr dichtes Schuppenkleid besitzt. Tome I. des Annales : Catalogue des Buprestides, RCI ROSE TES S'adresser Place du Musée, 20, Bruxelles. " 1 TÉ ENTOMOLOGIQUE TOME TRENTE-SEPTIÈME NO RP 44 (0 D numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une RON : seconde fois. da BRUXELLES ra AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE DS “1 20, RUE DU MUSÉE, 20 1893 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. VII Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 5 août 1898. PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE, vice-président. Présents : MM. Coubeau, de Selys-Longchamps, Fologne, Hippert, Jacobs, Kerremans, Ledrou, Robbe, Séverin, Vincent et Bergé, secrétaire. MM. Tosquinet, président, E. et L. Coucke ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. M. Lameere annonce à l’Assemblée la mort de M. Pascoe, l’un de nos membres les plus distingués. Une lettre de condoléances sera envoyée à la famille. Le procès-verbal de la Séance du 1 juillet est approuvé. Admission de membres. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : M. French, State Illinois normal university, Carbondale, Ili- nois, présenté par MM. Tosquinet et Séverin, et M. Blandford, Wimpole street, 48, à Londres, présenté par MM. Kerremans et Séverin. Correspondance. M. le Dr R. Blanchard, 32, rue du Luxem- bourg, à Paris, annonce que le Congrès international de Zoologie a décidé de proposer la question suivante pour le prix de S. A. I. le Tsarévitch au Congrès qui se tiendra à Leide en 1895 : Aude de la faune d'une des grandes régions du globe et relations de celte Jaune avec les faunes voisines. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des divers mémoires présentés. Communications diverses. M. Hippert signale la capture de : Acontia Luctuosa S. V. God. pris à Rochefort, Zwpithecia Linaria S.V.God. capturé dans la forêt d’Orvalet Z'upithecia Togaria Hb. G' provenant de l’Hertogenwald. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 35 424 Excursion. L'assemblée décide sur la proposition de M. La- meere, de se rendre le dimanche 10 septembre à Knocke. Départ de Bruxelles, Gare du Nord, à 6 h. 13 du matin. La séance est levée à 9 heures. HÉTÉROCÈRES DE LOJA ET ENVIRONS (EQuaTEUR) par Paul Dognin. Lophocampa Striata, n. sp. 56 et 57 millimètres. Espèce très voisine du Zophocampa Ner- vosa Feld., dont elle a le port et presque la taille; d’un jaune plutôt plus pâle avec la base et une partie de la côte des supé- rieures jaune paille en dessus. Lés nervures bien indiquées comme dans l’espèce de Felder. Dans Sfriata les inférieures ont en dessous l’extrémité des nervures marquée en noir, tandis que dans er- vosa le dessous de ces mêmes ailes est absolument unicolore. En outre Sériata a le dessus de l’abdomen d’un beau noir de charbon jusqu’au dernier anneau, le dessous restant jaune avec les sépa- rations noires ; anus jaune. J'ai recu de San Francisco près Loja 1 G' et 2 Q de cette espèce, pris en Août 1886, et de Loja même, trois Get trois Q de Zopho- campa Nervosa bien typiques. Lophocampa Humosa, n. sp. 60 millimètres. Dessus et dessous, des quatre ailes, d’un gris violacé pâle avec une légère teinte jaunâtre sur le dessus des supé- rieures à la base et au départ de la côte. Nervures vivement indi- quées en noir sur les quatre ailes tant en dessus qu’en dessous. Tête et partie antérieure du corps d’un beau jaune foncé, abdomen noir sauf les trois derniers anneaux en dessus et le dernier en dessous qui sont jaunes. Pattes à extrémité noire. Antennes pectinées, noires. Une Q des environs de Loja, 1890. Cette espèce se place tout à côte de Sfriata. Eudule Sombreata n. sp. 26 à 28 millimètres. Port d'Zuwdule conformis WIk. Aïles assez opaques d’un jaune fauve plus coloré sur les bords, la côte des inférieures brunâtre, dessus et dessous. Dessous des supérieures 425 avec le centre entièrement brunâtre. Franges jaune fauve. Anten- nes filiformes, brunâtres. Trois G' des environs de Loja, bien pareils. Je crois cette espèce distincte de Conformis WIk que j’ai également recu de Loja et dont tous mes spécimens sont d’une seule teinte bien uniforme et à ailes plus transparentes. : Devara Pizarra n. sp. 27 à 29 millimètres. Taille et port de Devara Phyleis, Druce. Dessus des supérieures noir avec la base plus pâle, et une tache blanche, centrale, allongée, allant immédiatement en dehors de la cellule de l’indépendante à la 4. Dessus des inférieures avec la partie centrale et abdominale gris d'acier, la côte et l’extrême bord terminal noirs. Franges noires semées de poils gris. Dessous des supérieures grisâtre à la base, noir au centre, gris roux à l’apex, la côte blanche dans son milieu et la tache blanche centrale à peu près comme au dessus. Dessous des inférieures grisàtre avec un petit point noir central et une bande terminale roussätre coupée irrégulièrement à l’intérieur et bordée par une série de points terminaux noirs sur les nervures. Franges roussâtres aux supé- rieures, blanchâtres coupées de noir aux nervures, aux infé- rieures. Antennes pectinées et palpes noirs; tête, corps et pattes gris brun. Quatre G' dont trois pris à San-Francisco près Loja en Août 1886 ; le quatrième, en 1891. Thersana Vidrierata n. sp. 26 à 30 millimètres. Supérieures à centre vitreux, bordées de noir à la côte et, plus largement, au bord terminal et avec une large tache cellulaire noire suivie d’une ombre que rejoint la bande terminale. Nervures fortement indiquées en noir. Infé- rieures noires avec un double trait central, accompagné d’une petite tache détachée et un trait subabdominal, vitreux. Le double trait central coupé par le point cellulaire noir. Franges noires, blanches à l’apex de chaque aile. Dessous comme le dessus mais avec les parties vitreuses plus nettement délimitées. Antennes pectinées et palpes, noirs; tête et dessus du corps noirs, collier semé de poils jaunes; dessous du corps et des pattes gris; anus garni d’une touffe de poils jaunes. Loja, cinq G' pris en Février 1886. 426 Polypoetes Antedata n. sp. G 25 Q 26 millimètres. G. Dessus des supérieures noir avec la cellule et une petite tache triangulaire, au départ des 8 et 4 d’un blanc transparent. Un trait blanc au dessus et le long du bord interne, enfin une petite tache blanche allongée en avant de l’apex. Dessus des inférieures avec le centre et le bord abdominal, blancs; la côte et le bord terminal largement bordés de noir, une tache blanche allongée dans la partie apicale de cette bordure. Dessous comme le dessus, un peu plus envahi par le blane qui longe le bord interne des supérieures et forme deux taches de plus dans la bordure noire des inférieures, l’une à la côte, la seconde à l’angle abdominal. Palpes très allongés, antennes filiformes, tête et abdomen brun noirs ; dessous du corps et pattes grisâtres. Collier semé de poils jaunes. Q comme le G avec cette seule différence que la petite tache apicale est jaune et non blanche. Une paire prise à Santa Barbara en Août 1886. Polypoetes Cuatropuntada n. sp. 24 millimètres. Dessus des quatre ailes d’un brun uni avec une tache jaune immédiatement au delà de la cellule; les taches des secondes ailes à peu près doubles de celles des supérieures et mieux colorées. Dessous comme le dessus mais avec toute la partie basi- laire gris bleuâtre. Franges brunes. Antennes pectinées, palpes recourbés, tête et dessus du corps bruns, dessous gris brun. Un G' des environs de Loja, 1887. Se place à côté de Polypoetes deldon, Druce. Archylus? Jasminatus n. sp. 21 millimètres. Inférieures légèrement coudées au centre. Les quatre ailes, assez poilues, sont d’un beau blanc luisant dessus comme dessous. Côtes des supérieures brunes jusqu’à près du milieu et plus particulièrement en dessous. Franges blanches. Antennes plumeuses, blanches. Palpes et front brunâtres ; tête, thorax et corps couverts de poils blancs; pattes blanches avec l’intérieur des premières paires brunâtre. Un G' des environs de Loja, 1892. 427 Ira Zarina n. sp. G 58 Q 55 millimètres; celle-ci avec l’apex des supérieures pointu et légèrement falque : dessus des supérieures roux ferru- gineux semé de quelques atomes blancs et avec une large bande subterminale jaunâtre. La côte marquée d’une tache ovale blan- châtre peu avant l’apex. Un petit point cellulaire au milieu d’une tache grise; deux autres taches blanchâtres au bord interne, la première terminant une extrabasilaire arquée, peu distincte, partant de la côte; la seconde reliée a la tache apicale par une série de points blancs formant une ligne qui se continue aux secondes ailes. Enfin une série subterminale de points nervuraux noirs, éclairés de blanc. Dessus des inférieures également roux ferrugineux mais plus sombre à la base semé d’atomes blancs surtout au bord abdominal et bordé d’une ligne subterminale sombre, sinueuse, pointillée de blanc. Franges rousses. Dessous des quatre ailes grisàtre, finement semé d’atomes noirs au milieu desquels se perdent les points cellulaires et traverse au second tiers par une bande droite, ferrugineuse, bien indiquée sur la ©. Bord des ailes blanchatre; franges rousses. Palpes, tête et thorax roux ferrugineux avec quelques poils jaunes; G malheureusement sans antennes, © avec les antennes simples. Une paire, bien pareille, prise à San-Francisco, près Loja en août 1886. Cette espèce se place auprès d’/r4 Capnodiata Gn. que j'ai reçue en nombre de Loja. Elle est plus grande que l’espèce de Guénee, plus vivement colorée et non d’une teinte uniforme comme celle-ci. Ephyra Pulida n. sp. 24 millimètres. Port d'Zphyra admirabitis Obth. (Études d'En- tomologie, Twe livraison, pl. ?, fig. 10). Dessus des ailes gris cendré, les supérieures presqu’entièrement recouvertes par une tache centrale, d’un vineux pâle et qui ne laisse libres que l’apex, l'angle interne, la base et la côte sauf un point d'attache au milieu. Bord terminal et base ombrés de brun. Les inférieures avec tout le centre envahi par la continuation de cette même tache vineux pâle. Bord terminal ombré de brun. Chaque aile possède un petit trait cellulaire peu distinct; le bord terminal est finement liseré de vineux. Franges grises. 428 Dessous blanc luisant, uni, teinté de rose aux supérieures. Antennes crénelées ; palpes rosées ; abdomen vineux en dessus, blanc mat en dessous ainsi que les pattes. Un G' pris aux environs de Loja en 1889. Cette espèce se place auprès d’'Zphyra admirabilis Obth. que j'ai recu en grand nombre de Loja. Cambogia Ambarilla n. sp. 20 millimètres. Port d’Acidalia Argentifilata F. et R. (Reise der Novara, pl. 128, fig. 10). Les quatre ailes jaune paille coupées par de nombreuses lignes sinueuses, parallèles, d’un gris tanné d’écailles métalliques et avec la côte des supérieures striée de violacé. Ces lignes sont au nombre de dix sur les supérieures, allant toutes deux par deux sauf les deux plus extérieures. Les inférieures n’en montrent que six distinctement, les quatre intérieures géminées. Bord extrême coupé de petits points nervu- raux ; franges jaune paille. Dessous des quatre ailes d'un blanc jaunâtre luisant avec la côte des supérieures colorée. Antennes fortement pectinées, jaunes ainsi que les palpes, la tête et le corps, vertex blanc. Deux & pris aux environs de Loja en 1891. Cette espèce se place tout à côté d’Argentifilala F. et R. citée plus haut mais elle est plus petite et plus couverte de lignes. Acidalia Vecina n. sp. 17 millimètres. Dessus des supérieures gris avec la partie avoi- sinant l’angle interne blanc vif, trois lignes sombres partent de la côte mais la première seule traverse l’aile; ces trois lignes ainsi que l’extrémite apicale sont teintées de ferrugineux. Dessus des inférieures avec la première moitié roussâtre, la seconde moitie blanche et le bord abdominal gris brun. De ce bord partent deux fines lignes ferrugineuses, sinuées, dont une centrale, traverse l’aile immediatement en dehors d’un petit point cellulaire noir. Bord terminal droit de l’apex au milieu, puis sinueux jusqu’à l’angle anal, le sinus du milieu plus fortement accentue et bien cerclé de noir. Franges blanches coupées de gris, ferrugineuses à l’apex des premières ailes. Dessous des supérieures ferrugineux avec quelques marbrures noires, coupé par trois taches transversales gris argenté et avec le bord interne gris. Dessous des inférieures gris avec 429 deux lignes transversales et une ombre terminale noirâtres. Antennes filiformes. Un G' pris à Zamora près Loja en Mai 1886. Cette espèce se place tout à côté d’Acidalia Mimetata Feld. et Rog. (Reise der Novara, pl. 128, fig. 11 et 11°). Scordylia Tiricia n. sp. G 25 Q 23 millimètres. Dessus des quatre ailes noir, les supé- rieures avec une large tache à peu près hexagonale, jaune, occupant le centre de l’aile du bord interne, qu'il atteint, jusqu’à la côte, également atteinte dans deux de mes spécimens; dans mes deux autres exemplaires celle-ci reste noire. Bord extrême de la côte coupé de blanc; franges noires finement coupées de blanc dans sa moitié extérieure. Dessous des supérieures avec les deux premiers tiers de l’aile jaunes, le dernier tiers extérieur brun chocolat, la côte et la frange striées de blanc et de brun. Dessous des inférieures blanc strié de brun, la partie apicale lar- gement lavée de brun; la côte blanche et brune. Antennes filiformes, noires ainsi que la tête et le dessus du corps, dessous du corps blanc, pattes blanches et noires. Zamora, près Loja, trois G' et 1 Q, 1886, 1887 et 1893. Cette espèce a une certaine analogie de dessin avec la Scordylia Subanqulata de Maassen mais ses ailes sont plus arrondies et sous ce rapport elle se rapproche davantage de la Scordylia Ochrozona F. et R. que j'ai également recue des environs de Loja. Elle est aussi voisine de la Scordylia Jelshkiaria Obth. Scordylia Captata n. sp. 22 et 24 millimètres. Dessus des quatre ailes jaune, les supé- rieures avec une large bordure terminale, une ligne presque médiane, en \/ plus épaisse dans sa moitié supérieure, un point cellulaire et quelques stries noires sur la côte. Les inférieures avec la bordure terminale un peu plus étroite, une subterminale arrondie et le point cellulaire noirs. Dessous des supérieures d'un jaune plus vif et avec les dessins du dessus, mais la côte et l’apex striés de blanchâtre et de gris. Dessous des inférieures grisaille avec le point cellulaire et la sub- terminale bruns. Franges blanches et brunes. Antennes filiformes. Deux G'; Loja 1888. Cette espèce appartient au groupe des So/zmanaria Obth., Placida Druce, Sinuosa F. et R. que j'ai toutes reçues de Loja en assez grand nombre. 430 Eupithecia Disformata n. sp. 21 millimètres. Supérieures allongées de forme un peu trian- gulaire mais avec le bord terminal arrondi. Inférieures toutes petites. Le facies de cette espèce rappelle mais avec des formes encore plus extrêmes notre Zobophora Hexapterata Schiff., elle. devra certainement plus tard se placer dans un genre nouveau. Dessus des premières ailes d’un brun bronzé marbre de blanc et traversé dans la moitié extérieure par deux lignes pâles, ondulées, l’une au delà du milieu, la seconde terminale. Un point cellulaire brun. Dessus des secondes ailes blanc avec une série de lignes brunes le long du bord abdominal; ces lignes cessent dès le milieu de l'aile. Franges brunes coupées de blanc aux supérieures, blanches avec quelques poils bruns aux inférieures. Dessous des quatre ailes d’un blanc grisâtre, avec une série de lignes d’un brun verdâtre parallèles aux bords; un point cellulaire aux supérieures. Franges comme en dessus. Palpes énormes, allongées et poilues, jaunes ainsi que la tête et le collier ; antennes pubescentes (l’un de mes exemplaires possède deux antennes com- plètes et le troncon d’une troisième !); corps brun coupé de jaune, pattes grises. Loja; six G', 1892. Eubolia Fulminata n. sp. 29 millimètres. Espèce excessivement voisine d'Zubolia Fulqu- rata Snellen (Opgave der Geometrina en Pyralidina in Nieuw Granada ete. pl. 7, fig. 8), s'en distingue en ce que le trait suba- pical des supérieures s'arrête au centre de la partie apicale noire au lieu de la traverser entièrement, puis par les dessins différents du dessous des inférieures. Ceux-ci comprennent les deux traits droits comme dans #ulqurata mais avec cette différence que le trait principal est plus au centre et aboutit au bord terminal de l'aile. Quant aux lignes transversales, elles sont autrement dispo- sées; la première, la plus petite, qui part du milieu de la côte se dirige extérieurement (et non intérieurement comme dans Fulqu- rata) et n’atteint pas le trait central; la seconde quitte celui-ci presqu’au milieu de l’aile et aboutit à l’angle anal, avec une inflexion dans son milieu. Deux G' bien pareils des environs de Loja, 1889 et 1890. 431 MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE DES STRATIOMYIDES DE BELGIQUE, Y COMPRIS LE GENRE SUPBULA, par Édouard et Louis Coucke. OBJET DU TRAVAIL ET OUVRAGES CONSULTES. Dans une étude sur les Zeptides de Belgique, publiée dans les Annales de la Société Entomologique de Belgique au mois de mars de cette année, ont été exposées les raisons pour lesquelles M. Osten-Sacken a été amené à former le groupe des Zremochæta. En admettant la classification de M. Osten-Sacken, le groupe des Æremochæta comprend en Belgique trois familles : 1°) la famille des Zubanides. 20) la famille des Zeptides, y compris les genres ylophaqus et Coenomyia. 3) la famille des Sératiomyides, y compris le genre Subula. Les raisons de cette classification ont été développées dans le travail cité plus haut. Les Zabanides ont été traités dans les Annales de la Société Æntomologique de Belgique en mars 1892, et les Zeptides en mars 1893. | Dans le présent travail, nous avons rassemblé les renseigne- ments que nous avons pu nous procurer sur les Sfratiomyides de Belgique. Il vient ainsi compléter la réunion des matériaux qui ont pu être recueillis par nous jusqu'a présent sur les Zre- mochæta de Belgique, et constitue avec les travaux ci-dessus une première base pour l’étude de ce groupe dans notre pays. Nous remercions M. Van der Wulp qui nons a fourni tous les renseignements désirables, et MM. Tosquinet, Candèze, Severin et Thirot auxquels nous devons de nombreuses indications. La collection Maurissen dont le Musée vient de faire l’acquisition nous a été des plus utiles. Nous y avons trouvé plusieurs espèces qui n’étaient pas représentées dans la collection générale de Dip- tères. — Ces exemplaires, tous en très bon état, et pris pour la plupart dans le Limbourg hollandais, ont beaucoup facilité notre travail. Nous considérons comme des espèces dont la capture future en Belgique ne laisse aucun doute celles qui sont renseignees 432 comme prises dans une localité de la partie méridionale du Lim- bourg hollandais, la faune de cette contrée étant semblable à celle de notre région campinienne. — Le nombre des espèces que nous ne connaissions pas encore de Belgique et qui sont dans ce cas étant assez considérable nous a permis de faire un travail déja beaucoup plus complet. Les ouvrages que nous avons consultés sont les suivants : MEIGEN. — Systematische Beschreibung der bekannten Euro- païschen zweiflügeligen Insekten. Tomes IT et III. MACQuART. — Insectes Diptères du Nord de la France. Tome II. SCHINER. — Fauna austriaca. Die Fliegen. Wien, 1862. PuLs. — Catalog der Dipteren aus der Berliner Gegend, gesam- melt von J. F. Ruthe. (Extrait du « Berliner Entomo- log. Zeitschrift », 1864.). BRAUER. — Die Zweifluger des Kaiserlichen Maseums zu Wien. Tomes II et III, 1882-1883. Van DER Wuzp. — Nieuwe Naamlijst van inlandsche Diptera. Extrait de « Bouwstoffen voor eene fauna van Nederland.») — Diptera Neerlandica. Eerste Deel, 1877. OSTEN-SACKEN. — On professor Brauer’s paper : « Versuch einer Characteristik der Gattungen der Notacanthen, 1882. » (Extrait de : « Berliner Entomolog. Zeitschrift, Bd. XX VI, 1882, Heft II, p. 363. ») — On the characters of the three divisions of Diptera : Nemo- cera vera, Nemocera anomala, and Eremochaeta. (Extrait de : Berliner Entomolog. Zeitschrift. Bd. XXX VII, 1892, Het IVe p- #11) Annales de la Société Entomologique de Belgique. Tome 37, N° III, 1898. LC CARACTÈRES PRATIQUES POUR RECONNAITRE SI UN DIPTÈRE PRIS EN BELGIQUE APPARTIENT A LA FAMILLE DES S7RATIOM YIDES. Pour reconnaître si un diptère pris en Belgique appartient à la famille des Stratiomyides on examinera successivement les caractères dont il est question dans les accolades @, b, c. Si l’antenne comporte plus de 3 articles (ce sera toujours au moins 7 dans les diptères belges), le diptère n’est pas un sfratiomyide. Si l’antenne ne comporte que 3 articles, 2 cas peuvent se présenter : 1°. Le 38 article porte près de sa base ou vers le milieu de sa longueur un a. | seta. Dans ce cas le diptère n’est pas un sératiomyide. 1 2°. Le 3e article ne porte pas de seta près de sa base, ni même vers le milieu de sa longueur. Quand il porte un seta ou un style c’est toujours vers son extrémité. Dans ce cas on passera à l’accolade 2. 433 Si le 3e article de l’antenne ne se présente pas sous forme d’un cylindre allongé, souvent rétréci à son extrémité, quelquefois rétréci à sa base, ou sous forme d’un ovoïde ou d’une globule, le diptère n’est pas un sératiomyide. Si le 3%e article se présente sous l’une de ces formes, 2 cas peuvent se présenter. b. lo. Le 3e article ne présente pas sur sa surface des rainures circulaires renfoncées, perpendiculaires à son axe et parallèles entre elles (fig. 1). Dans ce cas le diptère n’est pas un sératiomyide. 20. Le 39 article présente sur sa surface de telles rainures, et semble par | ce fait formé de plusieurs anneaux accolés (fig. II, III et IV). Dans ce cas on passera à l’accolade c. Si l'abdomen comporte moins de 7 segments le diptère est toujours un stratiomyide. Si l’abdomen comporte 7 segments, 2 cas peuvent se présenter. C. 1°. Les hanches antérieures sont courtes et l’espace du thorax compris entre-elles est large. Dans ce cas le diptère est un sératiomyide. 20. Les hanches antérieures sont allongées et l’espace du thorax qui les sépare est étroit. Dans ce cas le diptère n’est pas un sératiomyide. Dans la table précédente nous entendons par sefa un organe dont la forme générale est celle d’un poil mince et allongé qui se rattache au 39 article de l’antenne. Cet organe peut être composé simplement d’un poil très mince rattaché directement au 3e article ; mais il peut aussi comprendre à sa base 1 ou 2 petits articles, également très minces en proportion du 3% article de l’antenne, et rattachant le poil terminal à ce dernier. — Le sefa peut être nu ou velu; il peut s’insérer près de la base du 3e article de l’antenne (fig. 1), vers le milieu de cet article, ou bien vers son extrémité (fig. Il). Nous entendons par séyle un organe qui diffère du sefa en ce que le poil y est remplacé par un élément beaucoup moins long, terminé en pointe plus ou moins prononcée, de forme variable, dont les fig. III et IV donneront une idée. — Cet élément peut être inséré directement sur le 3e article de l'antenne, ou bien se rattacher à celui-ci par l'intermédiaire d’un article basal toujours très petit par rapport au 3e article de l'antenne. — Le sfyle est toujours inséré vers l'extrémité du 3e article de l’antenne et très souvent suivant le prolongement de l’axe de ce dernier. Il est entendu que quand nous indiquons le nombre d'articles des antennes les articles du séyle ou du sefa n’entrent pas en ligne de compte. HE E i i Fig. III. Fig. IV. Fig. I. Fig. Il. Re PAL I > Setas. Styles. RET TABLES DES GENRES ET DES ESPÈCES. TABLE DES GENRES. 1. Abdomen de 7 segments au moins -+ + «+ +. + - + + > : (2) Abdomen de 6 segments au plus . . . «+ + + + + + + + + (4) 2. Ecusson sans épines RSC LEE se Pres . Subula Mg. Ecusson muni d’épines. Le nombre normal des épines est de 6, mais on trouve des exemplaires qui n’en ont que 4, d’autres qui en ont8 . 7 (5) 434 3. De la cellule discoïdale partent 3 nervures mL vers le bord de l'aile: (Voir ip}: LE 0 011 6. 'Berts Latr. De la cellule discoïdale Pen 4 nervures ce vers le bord de l'aile. La troisième est souvent rudimentaire. (Voir fig. VI). . . . Actina Mg. 4. Abdomen unicolore, à reflet métallique très éclatant, verdâtre, bleuâtre ou cuivreux ; base de l’abdomen parfois rougeâtre. . . + (10) Abdomen noir ou brunâtre, sans reflet métallique éclatant, presque toujours marqué de taches latérales ou de lignes transverses, jaunâtres, rougeâtres ou verdâtres ; ou bien abdomen jaunâtre, rougeitre, ou blanchâtre, taché de noir . . (5) 5. De la nervure transversale qui role Ia Collie) ee à 11 caille anale, ne part jamais de nervure dirigée vers le bord de l’aile. — 3 nervures seulement partent de la cellule discoïdale pour arriver au bord de l’aile. (Voir fig. VII) ICS PONT MPAChYqusieriNioe De la nervure transversale indiquée plus haut part parfois une nervure plus ou moins longue, dirigée vers le bord de l’aile. (Voir fig. VIII). — Quand cette dernière nervure manque, 4 nervures partent de la cellule discoïdale et se dirigent vers le bord de l’aile. (Voir fig. IX). Parfois une de ces 4 nervures est rudimentaire et même si petite qu’elle est presque imperceptible . . . . . . . 10 -Hi MO) 6. Ecusson sans épines QUE LME EDEN PEN AN CORTE Nemotelus Geoffr. Ecusson muni d’épines. . . sus) 7. Une épine de chaque côté du thorax, au- dessus ‘au. Doit Fee de Parle en: USE OT 07 TRISTE ptipnamn Late. Thorax dépourvu d épines latérales NA : lte46) 8. Premier article des antennes toujours plus de 2 fois, ne 3 ou 4 fois plus long que le second. . . . . Stratiomyia Geofr. Premier article des antennes jamais plus de 2 fois plus pe que le second. + . ; 1040) 9. 3e article des one muni ji d' un long setar mince. (Noir fig In) Oæycera Mg. 3e article des antennes muni d’un style court. (Voir fig. II). Odontomyia Mg. 10. Abdomen étroit et allongé, plus de 2 fois aussi long que large dans sa section transversale maxima. Seta des antennes inséré un peu en avant de l’extrémité du 3° article. Yeux du mâle séparés par un front assez large . . . . … +. Sargus Fabr. Abdomen relativement be ns 2 fois aussi Long que large dans sa section transversale maxima. Seta des antennes inséré juste à l’extré- mité du 3%€ article, au point où vient aboutir l’axe de celui-ci. — Yeux du mâleaccolés … . , . . ss . .","."Chrysomyta Met Fig. VII. Fo Fig. VIII. Fig. IX. 435 Genre Subula Mg. 1. Thorax noir, marqué de chaque côté de 3 taches laté- rales jaunes. Les 2 taches intermédiaires sont minces, allongées vers le centre du thorax, et semblent à elles deux constituer une bande trans- versale interrompue. Écusson jaune, noir à sa base. (8- AE) EE RE oi . . maculata Fabr. Thorax noir, au plus bordé dejaunätre entre Fes et le point d’insertion de l'aile. . . . à (2) 2. Antennes plus longues que la tête. Srrsaee jaune, noir sur les côtés. Pattes jaunâtres à tarses noirâtres. Hanches jaunes. (6-7 mill) . . . varie Mg. Antennes de la longueur de la tête. Écusson entiè- rement jaune, parfois très légèrement noirâtre sur les côtés. Pattes jaunâtres à tarses noirâtres. Hanches noires. (5-7 mill.). . . . . marginatla Mg. Genre Peris Latr. 1. Abdomen d’un jaune rougeatre clair . . . (2) Abdomen noirâtre ou brunâtre foncé, parfois be parfois à reflet métallique. . . : (3) 2. Abdomen marque de minces lignes En noirâtres au bord postérieur de ses segments. Ailes rembrunies dans les deux sexes, à bord antérieur brun-foncé. (6-7 mill.) . . . clavipes Linn. Abdomen jaune-rougeätre très pâle, sans lignes noires transversales. — Ailes rembrunies età bord antérieur brun-foncé chez le G'; ailes de la © à peine un peu jaunâtres, ornées d’un stigmate noirâtre et d’une bande jaunâtre le long du bord antérieur. (5-6 mill.) . . . . ... oallata Fôrst. 8. Pattes en grande partie noirâtres ou brunâtres. ÉNIE) PERAETEE 1 RAT A EANTe Fôrst. &. Pattes en grande Tee ne ge Sels (4) 4. Yeux séparés par un front aussi Re que 44 Fe de la largeur totale de la tête. . . chalybeala Fürst, Q. Yeux accolés chez le &, séparés par un front ayant au plus 1/5 de la largeur totale de la tête chez la Q. CA) RO ee: Cod ai) leen a1002108t Bale: Une espèce très voisine du PBeris chalybeata Fôrst, le Beris fuscipes Meig., se distingue du chalybeata par la forme des tarses postérieurs. Le premier article de ceux-ci, d’après Schiner, est 436 notablement plus long dans le fuscipes que les quatre suivants réunis, alors que dans le chalybeata il est à peine plus long que les 4 suivants réunis. Le Peris fuscipes se rencontre dans les pays de montagnes. D'après Meigen, le fuscipes aurait 8 épines à l’écusson tandis que le chalybeata n’en aurait que 6. Mais le nombre des épines, qui est en général de 6, n’étant pas constant chez les exemplaires d’une même espèce et pouvant y être de 4, de 6, ou de 8, ce carac- tère ne peut séparer deux espèces. Genre Actina Mg. Segments de l’abdomen noirâtres, à reflet métallique; bords antérieurs des 3me, 4me et 5e segments mar- qués d’une tache jaune. Yeux presque nus. (SUR): m0: . . . tibialis Mg. Segments de l’abdomen noirâtres, à reflet bleu, peu luisant, sans taches jaunes. Yeux velus (4-5 mill.). nilens Latr. Genre Pachygaster Mg. Ailes rembrunies à leur base. Pattes d’un jaune clair, à cuisses noires (3-4 mill.) : . , .'. /. ." ater Pan. Ailes hyalines sur toute leur surface. Pattes entie- rement jaunes‘(3 mil]: .: 1... Terre COurt. Genre Vemotelus Geoftr. 1. Abdomen entièrement noir dans les deux sexes. — (3,5- 4 mill.) ee . . nigrinus Fall. Abdomen jamais entièrement : noir; . blanc jau- nâtre taché de noir chez le &, noir à taches blanchâtres ou jaunâtres chez la Q . . . (2) 2. | Premier anneau du ventre noir. Le nt du ventre jaune pâle, sans aucune tache. L’extrémité du ventre est souvent rembrunie mais sans former G'{ - de tache distincte (5 mill.) . . . . pantherinus Linn. Premier anneau du ventre noir. Le restant du ventre jaune pâle, marqué de taches noires, ou même presque entièrement noir . . . . . . . : (3) 437 Tête fortement prolongée en pointe vers l'avant. Abdomen noir, bordé de blanchâtre. Une rangée longitudinale de taches triangulaires blanchâtres. Tout le restant de l’abdomen noir. . pantherinus Linn. e Tête prolongée vers l’avant, mais pas en pointe. Abdomen noir, bordé de blanchâtre. Une rangée longitudinale de taches triangulaires blanchôtres. Outre cela des taches latérales blanchâtres se noyant dans la bordure, ou des dei transver- sales blanchâtres. . . : (3) 3./ Ventre d’un blanc mue henn marqué dé ee po \até rales noires sur les ler, 2me, 3me et 4me sepoments. & (CE er Este + .… notatus Zett. Ventre noir, marqué d’une tache médiane jaunâtre sur les ler et 2m segments, et de lignes transver- sales jaunâtres. (5-6 mil. os CUginosus Linn. | Abdomen sans lignes transversales blanchâtres. o | uliginosus Linn. Abdomen marqué de lignes transversales blan- ebätres PoMterevensin HohaRt. 06 biprsrte nA0tgiua Zett. Genre Æphippium Latr. Ce genre ne comprend en Europe qu’une seule espece, l£phippium thoracicum Latr. Antennes noires. Thorax couvert d’une pubescence très serrée, d’un rouge éclatant. Abdomen beaucoup plus large que le thorax, noir, sans pubescence. Ailes brunes, plus foncées au bord anté- rieur. (10-11 mill.). Genre Oxycera Mg. 1. Couleur prépondérante de l’abdomen jaunâtre. Sur les ler, 2me et 3me seoments une grande tache médiane jaunâtre ou verdâtre. (6 mill.) . #riléneata Fabr. Couleur prépondérante de l’abdomen noire. Jamais de tache médiane jaunâtre sur les 1er, 2me et 3e seg- ments de l'abdomen. . . (2) 2. Abdomen noir. Une tache ue sur AVE 1e ee une autre à l’extrémité de l'abdomen. 3m et 4m segments sans taches latérales jaunes. OM) . . + . leonina Panz. 3me et Ame sesments de ÉdOmen marqués de taches Proralee jaunes 2, LA Li NP) Run (3) 438 3. Ecusson noir, sauf une petite partie vers l’arrière et les épines qui sont jaunes. (3,5 à 4 mill.) . pygmaea Fall. Ecusson jaune parfois bordé sur les côtés par une ligne noire étroite .. . : . (4) 4. Cuisses noires à leur base ou en RAA Eine Te latérales de l’abdomen complètement séparées, ne se fondant pas dans une mince bordure jaune entourant l'abdomen. (7-8 mill.). . . . (5) Cuisses entièrement jaunes. Taches latérales de l Al domen se fondant dans une mince bordure jaune qui entoure celui-ci. (4 mill.). . . . . formosa Mg. 5. Deux taches latérales seulement de chaque côté de l'abdomen. Une tache jaune à l'arrière de l’abdo- mens (2m) (0 20 . . . pulchella Mg. Trois taches latérales de RUE côté de l’abdomen. Une tache jaune à l'arrière de celui-ci. (8 mill.). Meigenii Staeg. Genre Stratiomyia Geoffr. 1. Abdomen marqué de bandes transversales ou de taches latérales jaunâtres, très tranchées . . . (2) Abdomen tout noir. Aucune tache dans la couleur foncière. De vagues taches grisâtres sur les côtés, formées par un duvet peu serré (12-16 mill.). longicornis Scop. 2. Abdomen marqué de chaque côté de 3 taches jaunes triangulaires, sans bande jaune transversale . . (3) Abdomen marqué de chaque côté d’une seule tache jaune triangulaire, et orné derrière de deux bandes jaunes transversales, ou bien marqué de chaque côté de deux taches jaunes triangulaires et orné à l'arrière d’une seule bande JR transversale (A16 mill}e Aire .… . . potamida Mg. 3. Ventre jaune, marqué de minces taches noires très allongées dans le sens transversal (12-15 mill.). chamæleon Linn. Ventre noir, marqué au bord postérieur des segments de minces taches ou bandes transversales jau- RATER Conf l (4) 4. ler article des BUT es à peu se ie même Re que le 8%. (11-15 mill.) . . . . ._. furcata Fabr. ler article des antennes de moitié moins long que le 3%: (10212 mil.) 2 MN CT RSI MIE 439 a) Une espèce très voisine de la Sératiomyia chamaeleon, la Stratiomyia cenisia Mg. se distingue de la première par les taches latérales postérieures de l’abdomen qui sont aussi grandes ou même plus grandes que celles des couples antérieurs, alors que chez la Séraliomyia chamaeleon elles sont toujours plus petites. Cette espèce est propre aux pays de hautes montagnes. 5) Nous n'avons pas scindé legenre Sratiomyia Geoffr. — Rondani en a formé 2 genres spéciaux : Yeux nus dans les 2 sexes. . Séraliomyia s. str. Geoftr. Yeux toujours couverts de poils chez le G, et parfois Ch ON A Thyreodontz Rond. Genre Odontomyia Mg. 1. 1* article des antennes de même longueur ou à fr pes plus long que le 2m, . . . (3) ler article des antennes à peu près 2 es aussi Re querle ane 0. (2) 2. Partie supérieure de han ornée de re lat rales jaunes et couverte d’un duvet doré ou argenté. (8- Oil) ne . . argentata Fabr. Partie supérieure de l’abdomen ornée d’une mince ligne blanchâtre sur les côtés et à l’arrière, et presque comptent “HRANNEE de duvet OT EM PRPRERUE . . Mmicroleon Linn. 3. Abdomen complètement noir au- dessus (7-10 mill.). tijrina Fabr. Abdomen pas complètement noir au-dessus. . . . (4) 4, Abdomen verdâtre ou jaune-verdâtre, orné ou non de dessins noirs. Le noir occupe RES la majo- rité de la surface . . . re (6) Abdomen noir, avec des taches latérales ; jaunes De (5) Dessus de l'abdomen orné de chaque côté de 3 taches latérales oranges, à peu près de même dimension. Anus orange. — Pendant la vie ces taches sont généralement d’un jaune verdâtre (11-14 mill.). ornata Mg. Dessus de l'abdomen orné de chaque côté de 3 taches latérales jaunes dont la postérieure beaucoup plus petite que les 2? antérieures (9-12 mill.) . annulata Mg. 6. Dessus de l'abdomen couvert d’une bande dorsale noire très large, qui ne laisse de chaque côté qu’une mince bordure verdâtre (8 mill.). . . . felina Panz. ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 36 ol 440 Dessus de l’abdomen vert ou jaune verdâtre, excepté la base qui est noire, et parfois une tache posté- rieure noire rattachée ou non à la base par une ligne dorsale noire plus ou moins large; ou bien dessus de l’abdomen verdàtre avec une bande dor- sale noire assez large, mais laissant néanmoins une large bordure latérale verdâtre . . . à (7) . Première nervure partant de la cellule discoïdale pour se diriger vers le bord de l’aile, 4 ou 5 fois plus courte que la seconde. Bande dorsale noire de l'abdomen très élargie en arrière. (5,5-6,5 mill.) viridula Fabr. Première nervure partant de la cellule discoïdale pour se diriger vers le bord de l’aile à peu près de même longueur que la seconde. Bande dorsale noire de l’abdomen à peine élargie en arrière, taillée à angles sur les côtés ou envoyant même vers les bords des bandelettes noires transver- sales 110 Ai ; : ù (8) . La bande Hate. noire qui oh le milieu à l'abdomen s’élargit brusquement au bord anté- rieur des segments de manière à envoyer des bandelettes transversales noires vers le bord. Ces bandelettes restent de même largeur sur toute leur longueur. Cetélargissement est brusque, de manière que le bord latéral de la bande dorsale et le bord postérieur de la bandelette transversale se coupent à angle droit (8-9 mill.) . . . . . Aydroleon Linn. La bande dorsale noire s’élargit au bord antérieur des segments, de manière à envoyer des bandelet- tes noires plus ou moins prononcées vers le bord. Ces bandelettes diminuent de largeur en se rappro- chant du bord. Cet élargissement n’est pas brusque. Les 2 bords se coupant à angle droit, indiqués plus haut, sont remplacés par un bord unique, en forme de courbe continue, ou par 2 bords se coupant à angle très ouvert . . . . (9) La bande dorsale noire est moins large en son milieu qu’à sa base. La partie de cette bande qui appar- tient au segment intermédiaire est moins large que celle qui appartient au segment antérieur et atteinten son milieu salargeur maxima(9-12 mill.). kydropota Mg. 441 La bande dorsale noire est aussi large en son milieu qu’à sa base. La partie de cette bande qui appartient au segment intermédiaire est aussi large que celle qui appartient au segment précédent, et non élargie en Son milieu. (8-9 mill.) . . . , . angulata Panz. Nous n'avons pas scindé le genre Odontomyia Mg. Rondani en à fait 3 genres spéciaux, qu’il caractérise comme suit : 1. 2% nervure longitudinale rudimentaire et fondue dans la 3%; 3m nervure longitudinale non bifur- quée à son extrémité (voir fig. X). . .Oplodonta Rond. 2m nervure longitudinale bien distincte de la 3me. Celle-ci toujours bifurquée à son extrémité (voir HeADCNO TN NON *. (2) 2. Yeux nus dans les 2 sexes. . . . Odontomyia s. str. Mg. Yeux couverts d’un duvet chez le X, nus chez la à: Psellidotus Rond. 2 #b: Fig. X. Fig. XI. 1'° nervure longitudinale. 2me » » N.h. nervure humérale. 1, 2 LILME Genre Sarqus Fabr. 1. Sur le haut du front 3 ocelles saillantes disposées en triangle. L’ocelle antérieure à même distance des 2 autres que celles-ci entre-elles. Base de l’abdo- men jaune-rougeatre chez la Q. (10-11 mill.). bipunctatus Scop. Sur le haut du front 3 ocelles saillantes. L'antérieure plus éloignée des autres que celles-ci entre-elles. Base de l'abdomen jamais jaune chez laQ. . . (2) 2. Pattes entièrement jaunes-rougeâtres; parfois les cuisses et tibias antérieurs noirâtres. Les tibias postérieurs toujours entièrement jaunâtres. (8-1 l AS AE. 2 LA Le € . favipes Mg. Pattes noirâtres ou brunâtres. Généralement les 442 genoux, et parfois le 1° article des tarses posté- rieurs jaunâtres .' . . Ne EE de (3) 3. Pattes entièrement noires. (10- 12 IL ) . ?nfuscatus Mg. Genoux des pattes jaunes-rougeâtres. (8-11 mill.). cuprarius Linn. Linné dans sa description donne le cyprarius comme ayant le ler article des tarses. postérieurs jaune-rougeâtre et une taille de 8-11 mill. Zetterstedt a décrit sous le nom de wubeculosus une forme très voisine, ne différant de celle de Linné que par le 1er article des tarses postérieurs noir et une taille plus petite (5-7 mill.). Nous avons pris des exemplaires de grande taille, à premier article des tarses postérieurs noir, absolument identiques pour le restant au cuprarius typique de Linné. Nous avons vu également des exemplaires de petite taille à l+r article des tarses postérieurs jaunatre. il est donc bien possible que le »wbeculosus Zett. n’est qu’une variété de petite taille du cuprarius Linn. En tous cas, si l’espèce décrite par Zetterstedt sous le nom de nubeculosus est distincte, les caractères de la couleur des tarses postérieurs et de la taille par lesquels celui-ci la caractérise n’ont aucune valeur, et c’est à tort que Schiner les emploie seuls. Macquart dans les Diptères du Nord de la France parle du Sarqus nitidus Mg. Cette espèce ressemble beaucoup au favipes. Elle s’en distingue par une taille généralement plus petite, et la coloration des pattes. Celles-ci sont brunes dans les 2 sexes, avec l'extrémité seule des tibias jaune. — L’espèce se distingue du cuprarius Linn. par l’absence d’un stigmate coloré sur les ailes. Genre Chrysomyia Macq. 1. Taille de 8-10 mill. au moins. Yeux couverts de poils longs et serrés . . . 0 : VE OT OIMOSL SCO: Taille de 4-5 mill. Yeux nus ou presque nus . . . (2) 2. Cuisses entièrement jaunes; les postérieures seules marquées d’un anneau brunâtre vers leur milieu. Antennes jaunâtres à leur base, brunâtres à leur ETES. CNE : : Jravicornis Mg. Toutes les cuisses noires le près de ve extré- mité. Antennes entièrement noires . . . polita Linn. 443 EV: RENSEIGNEMENTS LOCAUX. — Subula maculata Fabr. Nous n’en connaissons pas d’exemplaire capturé en Belgique. M. Van der Wulp ne la connaît pas de Hollande. Macquart dans les Diptères du Nord de la France la cite comme rare, sous le nom de Xy/ophaqus maculatus. Il n’en donne pas de localité de capture. — Subula marginata Mg. M. Candèze a pris cette espèce aux Aguesses, près de Liége (26 juin). Nous en avons vu plusieurs exemplaires dans la collection Wesmael, et venons de capturer à Watermael 2 femelles les 6 et 20 juillet derniers. — Subula varia Mg. Comme pour l aSwbula maculata Fabr. Macquart, dans la description qu’il en fait sous le nom de Xylophaqus varius, dit qu’elle a les hanches noires, ce qui n’est pas conforme à la description de Meigen. — D'un autre côte le caractère des antennes plus longues que la tête que Macquart attribue à son Æylophaqus varius, l'éloigne de la Subula marginata Mg., qui a les hanches noires, mais les antennes de la longueur de la tête. La longueur des antennes constituant un caractère invariable, alors que la couleur des hanches varie dans plusieurs diptères d’une même espèce, nous admettrons que l’espèce dont parle Macquart est bien la Syubula varia Mg. — Beris clavipes Linn. Nous n’en avons pas encore vu d'exemplaires pris en Belgique. — Dans la coll. Maurissen s’en trouvent des exemplaires capturés à Venlo et à Nuthe. Macquart dans les Diptères du Nord de la France le donne comme assez commun. — Beris chalybeata Fürst. Bois de la Cambre, Boitsfort (coll. Musée). Rouge- Cloître (10.-5-93. — Coucke.) L’espèce décrite par Macquart (Diptères du Nord de la 444 France) sous le nom de Zeris flavipes est le chalybeata Fôrst. — Peris vallata Fôürst. Liège (fin de mai), Hertogenwald (Candèze), Ath (12 août) St Gilles-lez-Bruxelles (10 août. — Tosquinet). Watermael (fin juin 93. — Coucke). — Peris fuscipes Mg. Nous est inconnu de Belgique. Macquart le dit rare dans le Nord de la France. Le Beris nigra Mg. que Macquart donne comme rare est identique au fusciges Mg. — BPeris Morrisi Dale. Nous avons soumis à M. Van der Wulp l’exemplaire déterminé comme PBeris Morrisi dans la coll. Maurissen M. Van der Wulp a reconnu que l’insecte en question n’est qu’un PBeris chalybeata Fürst. La présence du Beris Morrisi dans le Limbourg hollandais n’est donc pas certaine. — Actina nitens Latr. Nous est inconnue de Belgique. M. Vander Wulp ne la donne pas comme espèce trou- vée en Hollande. Macquart dans les Diptères du Nord de la France la donne comme rare. (Voir dans Macquart Beris nitens.) — Actlina tibialis Mg. Nous est inconnue de Belgique. A été trouvée plusieurs fois en Hollande (Vander Wulp) et prise par Macquart dans les bois de Ranchi- court près de Béthune. (Voir dans Macquart Zeris libialis.) — Pachygaster ater Panz. Nous ne le connaissons pas de Belgique. Dans la coll. Maurissen s’en trouvent des exemplaires pris à Maestricht. Il n’est pas rare en Hollande d’après M. Vander Wulp. Macquart l’a trouvé près de Béthune, dans le Nord de la France. — Pachygaster Leachi Curtis. Nous est inconnu de Belgique. Beaucoup plus rare en Hollande que le précédent (Van der Wulp). Macquart n’en parle pas. 445 — Memotelus pantherinus Linn. Austruweel(5-6-70), Laeken, Mont-St-Guibert, Liège, Bilsen (Candèze). — MNemotelus uliginosus Linn. Nous est inconnu de Belgique. Trouvé plusieurs fois en Hollande (Vander Wulp). Rare dans le Nord de la France (Macquart). — Nomotelus notatus Zett. Nous est inconnu de Belgique. Il a été trouvé une fois près de la Haye et aussi en Zélande (Van der Wulp). — MNemotelus nigrinus Fall. Watermael (15-6-93. — Coucke). Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris à Ridderborn en Belgique. — ÆEphippium lthoracicum Latr. Très rare. — Munsterbilsen (31 mai. — Candèze). Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris à Houthem. L'espèce a été prise pres de Venlo (Vander Wulp). Macquart donne l’espèce comme rare, sous le nom de Clitellaria ephippium Mg. — Ozycera trilineata Fabr. Rouge-Cloître (13-6-93 (Coucke). Watermael (29-5-93). Trouvé en juin à Bilsen par M. Candèze. Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris à Otrange dans le Limbourg belge. — Oxycera leonina Panz. Watermael (23-6-93. Coucke). Glain (Candèze — fin juillet 1893). A été trouvé à Nuth (coll. Maurissen). Rencontre quelquefois en Hollande (Van der Wulp). Macquart l’a trouvé pres de Lille. — Oxycera pygmaea Fall. Nous est inconnu de Belgique. M° Van der Wulp considère sa capture en Hollande comme possible. La petite taille de cette espèce la fait peut-être paraître souvent inaperçue. Schiner dit qu’elle se cache. — Ozycera formosa Mg. Nous est inconnu de Belgique, mais a été trouvé dans 446 le Limbourg hollandais à Nuth (coll. Maurissen). Macquart le donne comme rare dans le Nord de la France, sous le nom d'Oxycera nigricornis Latr. — Ozycera pulchella Mg. Bilsen (Candèze), Jette, Watermael (29-6-93), Woluwe- St-Pierre, Genval (Tosquinet), Rouge-Cloître (fin juin 93). — Oxycera Meigeni Staeg. Nous ne le connaissons pas de Belgique. Macquart sous le nom d’Oxycera hypoleon parle d’une espèce qui doit être très probablement le Meigeni Staeg. — ]1 dit qu’elle est rare dans le Nord de la France. — Stratiomyia chamaeleon Linn. Jette, St-Gilles-lez-Bruxelles, Environs de Liège, Izel (17 juillet). — Stratiomyia potamida Mg. Rouge-Cloître (fn juin 93), Vivier d’Oie, S:-Josse-ten- Noode, Fleurus (Bivort). — Stratiomyia equestris Mg. Cette espèce nous est inconnue de Belgique et des régions voisines. Nous en parlons parce que M. Vander Wulp considère sa capture en Hollande comme possible. — Les exemplaires sur lesquels Meigen a décrit l'espèce avaient été pris en Bavière. — Stratiomyia furcata Fabr. À été trouvé par M. Severin sur la côte belge-hollan- daise. Très répandu en Hollande d’après M. Vander Wulp; assez rare dans le Nord de la France d’après Macquart. — Slratiomyia longicornis Scop. M. Candèze a pris cette espèce à Munsterbilsen à la fin de juin. Nous l'avons rencontrée à Woluwe à la fin de mai. Dans la collection Maurissen s’en trouvent deux exem- plaires capturés à Houthem, en mai 1870. Macquart le donne comme assez rare à Lille. Il en parle sous le nom de Sératiomyia strigata Fabr. — Odontomyia tigrina Fabr. Sclessin (Candèze). — Rouge-Cloître (Delecolle). — Odontomyia ornata Mg. S'-Gilles-lez-Bruxelles. (Coll. Musée). Cette espèce est répandue en Hollande dans la plupart 447 des provinces. Macquart la donne comme assez commune dans le Nord de la France. — Odontomyia annulata Mg. Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique. M. Vander Wulp considère sa capture en Hollande comme possible. — Odontomyia felina Panz. Comme pour le précédent. — Odontomyia viridula Fabr. Commun. — St-Gilles-lez-Bruxelles, Rouge-Cloître, Ie Yvoir: Dans la collection Maurissen s'en trouvent des exem- plaires pris dans la partie méridionale du Limbourg hol- landais, à Nuthe et à Houthem. — Odontomyia hydroleon Linn. Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique. De Geer dit l’avoir trouvée en Hollande. Dans la coll. Maurissen s’en trouve un exemplaire pris à Carlsbad. Elle est rare dans le Nord de la France d’après Macquart. — Odontomyia angulata Panz. Trouvée en assez grand nombre à Izel (17-7-91). Dans la coll Maurissen s'en trouvent des exemplaires pris à Nuthe. — Très rare en Iollande. — Odontomyia hydropota Mg. Nous est inconnue de Belgique. Macquart dit l’avoir rencontrée rarement dans les fortifications de Lille, — Odontomyia argentata Fabr. Nous ne la connaissons pas de Belgique. M. Van der Wulp la donne comme rare en Hollande. Macquart l’a trouvée dans les fortifications de Lille. — Odontomyia microleon Linn. M. Van der Wulp ne la connaît pas de Hollande. Elle est rare dans le Nord de la France d’après Macquart. Nous ne parlons pas dans notre travail d’une espèce que Macquart nomme Odonlomyia lunala dans son Histoire naturelle des Dip- tères (Tome premier, page 248) et Odontomyia lunulala dans ses Diptères du Nord de la France. Dans ces divers travaux il ren- seigne cette espèce comme trouvée en Ncrmandie, mais nous ne nous en sommes pas occupés, n'en n'ayant plus vu parler dans aucune des faunes des régions qui nous entourent. ANMALES DE LA SOC, ENTOM DE BELGIQUE, T. XXXVII. 37 448 — Sarqus bipunctatus Scop. Nous ne le connaissons pas de Belgique. M. Maurissen l’a trouvé dans le Limbourg hollandais. Il est rare en Hollande. Macquart sous le nom de Sarqus Reaumuri Fabr. le donne comme fort rare dans le Nord de la France. — Sarqus infuscaltus Mg. Nous ne le connaissons pas de Belgique. M. Vander Wulp considère sa capture en Hollande comme possible. — Macquart le donne comme assez commun dans le Nord de la France. — Sarqus cuprarius Linn. Bruxelles, Woluwe-St-Pierre, St Josse-ten-Noode, Rouge-Cloître, Mariemont, Walcourt, Heure-lez-Marche, Glain, Hertogenwald. Le Sarqus cœruleicollis Mg. dont parle Macquart n’est qu'une variété de celui-ci. — Sarqus flavipes Mg. Nous est inconnu de Belgique. Rare en Hollande {Vander Wulp) et dans le Nord de la France (Macquart). — Sarqus nitidus Mg. Nous est inconnu de Belgique. M Vander Wulp considère sa capture en Hollande comme possible. — Macquart ne fait que citer sa des- cription dans les Dipteres du Nord de la France, sans indiquer s’il est rare ou non dans cette région, et sans citer aucune localité de capture. — Chrysomyia formosa Scop. Espèce commune Molenbeek-St-Jean, St-Gilles-lez- 3ruxelles, Auderghem, Brasschaet, Glain. Watermael (fin juin). — Chrysomyia flavicornis Mg. Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique. Elle est assez commune en Hollande (Vander Wulp) et dans le Nord de la France {Macquart). — Chrysomyia polita Linn. S' Gilles-lez-Bruxelles, Rouge- Cloître, Glain, Water- mael (fin juin 93). Macquart parle des CArysomyia sous le nom générique de Sarqus. Listes des Stratiomyides connus de Beljique en à la même date, et du Département du Nord le genre Subula. Espèces prises en Belgique avec localité de capture connue. Espèces représentées dans la coll. Maurissen par des exemplaires pris dans le 449 1893, des Pays-Bas vers 1825, y compris Subula maculata Fabr. . — marginata Mo. — varia Mg. maculata Latr. atra Latr. Beris clavipes Linn. . . . nigra Geofir. — chalybeata Fürst sexdentata Zett. flavipes Mcq. obscura Zett. atra Mg. — vallata Fôrst. nigritarsis Latr. claripes Mg. ol — fuscipes Mg . . . . nigra Ne. geniculata Curtis. — Morrisi Dale. palliges Lw. Actina nitens Ltr. hirsulu Mcq. similis Kürst. nmgripes Mg. chalybea Mg. Jemoralis Mg. Jlavofemorata Mg. — tübialis Mg. Pachygaster ater Panz. — ILESONECITANSCMCN TT Nemotelus pantherinus Linn. marginatus K marginellus Gmel. Pz. uliginosus Latr. Pz. mutbicus Schrk. — uliginosus Linn.. muticus Fabr. brifascratus Mg. -— notatus Zett. — nigrinus Fall. nigritus Pz. Ephippium thoracicum Latr Clitellaria ephippium Mg. Oxycera trilineata Fabr. pantherina Linn. pt. — Jeonina Panz. — formosa Mo. . mn 2 © . je _ ) tr eo EC = m © Sr He Es CL s $E EE s DUO 25H90 os LES ete © Here © a LR) 2 22R S 5% CS BA à LA e n - os) A # A # * * *% * * * * * * * * * * *# *# % * * * * * * * * * # * * * muscarinx Mg. Pz. nigricornis En. m. pulchella Me: - - | hypoleon Mg. ol. rara W]k. Meigeni Staeg. . . . hkypoleon Fabr. Stratiomyia chamaelon Linn. nigrodentata Mg. o1. aquatica Frisch. sellata Sulzer potamida Mg. . . chamaeleon Mg. ol. furcata Fabr. RTL: panthaleon Fall. longicornis Scop. . . strigata Fabr. thoracica Fabr. villosa Mg. o1. nubeculosa Mg. ol. Odontomyia tigrina Fabr. . Sargus bipunctatus Scop nigrita FI]. OTNAAE ME Jurcata Mcq. annulata Mo. septemquttata Mg. felina Panz. vulpina Germ. hkydropota Wik. marçinata Fabr. viridula Fabr. . +. . dentata Mg. canina Mg. subvittata Mg. Jjejuna Panz. bimaculata Mg. interrupta Lw. hydroleon Linn. ,. angqulata Mg. o]. angulata Panz. . . brevicornis Lw. ol. ruficornis Ztt. kydropota Mcq. hydropota Mg. . . . argentata Fabr. . . paludosa Schum. microleon Linn. . Reaumuri Fabr. INfUSCALUS Mo auratus Ng. ol. cuprarius KI] Espèces prises en Belgique avec localité de capture connue. Espèces représentées dans la coll, Maurissen par des exemplaires pris dans le Limbourg hollundais. Espèces prises dans les Pays-Bas d’après M. Vander Wulp,. Nord de la France , Espèces prises dans le d'après Macquart. 451 iridatus W]1k — cuprariusLinn. . . . violaceus SCop. cœruleicollis Me. — flavipes Me. 4 . . . —_ MIUduS MS... à Chrysomyia formosa Scop. . aurata Fabr. œanthoptera Kabr. Jlavogeniculata Des. azurea Lw. — flavicornis Me. . . . pallipes Mg. cyaneiventris Zett. polie inn. cyanea Fabr. splendens Mg. ol. aurata Deg. Total. E-pèces prises en Belgique avec localité de capture connue. 20 Belgique. 20 Espèces représentées dans la cell, Maurissen par des exemplaires pris dans le Limbourg hollandais. Espèces prises dans les » après Pays-Bas d° M. Vander Wulp. 17 Hollande, 29 Espèces prises dans le Nord de Ja France d'après Macquart, * 36 Département du Nord. 31 36 © nl cJ . s i NS" — 4 == 7 + Apr l'E — ais 5. 4 LE ‘| DAT CARRE Fi à i Cr a = L« + "7 ET BR e k 6 SR | n 2 +; TER Es # 5 Es ? . ‘ SR EOT à À Er qe : Ê » à d L #3 x 4 À = à ! * = û 2. É Le 5 : SE « - » “TS y L) 4 Sr 1 ” è i - = LUN = : n ‘ sé 1 = ê Î 1 { u s | L - j . | t Nr ete Rte a Le b Ç 4 # Ë L ; ù V 1€ 14 mn + j 2 Rr hip El rés J PE t 2 |. ] LA \ nt d | SVT PANNES F l A0 ù i ” | { | "ie à ÿ b | * ae TES 1 ! ! y SR $ ri : 14 , | Ë } “ PE # . a à =, Ex Lire {ke dt | : L2 v = ss. n - RARE 15 L] s F; H Pi AE L L y | EC 20 Ù 1 ; a tnt ‘obes n Late nor, ? Fe tee RS Le I. des Annales : Catalogue des Buprestides, ] adresser Place du Musée, 20, Bruxelles. , : CCRRS MANQUE HN RU SN , | ANNALES pr. nC + / EE w NZ 4 2h P L } 71 à AO LA DE LA ; ADP | AD : Lai : : . SOCIÉTÉ ENTOMOLOGI IQUE DE BELGIQUE TOME TRENTE-SEPTIÈME IX Ce numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une seconde fois. BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE 20, RUE DU MUSÉE, 20 6 13935 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. IX Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 2 septembre 1898. PRESIDENCE DE M. ToSQUINET. Présents : MM. Jacobs, Lameere, Ledrou, Robbe, de Selys- Longchamps, Severin, Vincent et Kerremaus ff. de secrétaire. MM. Bergé et Hippert ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance du 5 août dernier est approuvé. M. de Selys-Longchamps fait hommage à la Société d’un exem- plaire de sa note sur l’acclimation de deux espèces de Tetras en Belgique. Admission d’un membre. Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. Maurice Gilet, demeurant chaussée de Haecht, 79, à Bruxelles, s’occupant d’Entomologie en général et présenté par MM. Tosquinet et Severin. Démission. Le Conseil a reçu la démission de M. Demoor. Correspondance. Notre collègue anglais M. W. L. Distant annonce qu’il va s'établir au Transvaal; ses amis et ses corres- pondants pourront y envoyer leur lettres, mémoires, brochures, etc. au « Box 352, à Pretoria, Transvaal, Afrique méridionale ». M. P. Willot envoie notification de son changement d'adresse, il demeure actuellement 80, rue Cardinet, à Paris. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des divers mémoires présentes. Communications diverses. M. Lameere annonce avoir capturé le 20 août dernier, dans les dunes de Knocke, le PAlegra fasciata Hahan, signalé par M. Becker à Redu (Luxembourg). M. Severin annonce que l’Apus cancriformis, signalé en 1887 à Longchamps-sur-Geer par M. de Selys-Longchamps et qui ne serait pas très rare dans certaines parties du Luxembourg d’après M. Tosquinet a été capturé en assez grande quantité par )Q ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII» 38 454 M. Polchet, de Braine-l’Alleud, qui a pris ce phyllopode bran- chiopode dans une mare à Geroux-Moussy, près d’Ottignies. Zaxcursion. L'assemblée, sur la proposition de M. Severin, décide de se rendre dimanche 8 octobre prochain à Fléron, départ de Bruxelles-Nord à 7 h. 3 du matin. La séance est levée à 8 3/4 heures. NOUVELLES FOURMIS D’AUSTRALIE ET DES CANARIES, par Auguste Forel. 1) FOURMIS D’AUSTRALIE, RÉCOLTÉES PAR J. J. WALKER. Campanotus Walkeri n. sp. © major. L. 10 mill. Mandi- bules courtes, obtuses, éparsément ponctuées, armées de 6 dents. Epistome sans trace de lobe, à peine subcaréné. Tête à peine plus longue que large, plus large derrière que devant, excavée derrière. Joues assez convexes. Arêtes frontales divergentes. Une fossette à la place de l’ocelle antérieur. Les scapes atteignent le bord posté- rieur de la tête. Thorax conformé comme chez le C. marginatus Latr., mais le mésonotum est plus convexe. Face déclive du metanotum haute et abrupte. Ecaille ovée, tranchante, convexe en haut. Tibias armés à leur bord interne d’une rangée de grands piquants, très distincts et dressés. Les tibias sont subdéprimés et subcannelés, mais non prismatiques. Tout le corps finement chagriné et subluisant. Abdomen finement ridé en travers. Une ponctuation superposée espacée et peu profonde répandue sur tout le corps, plus abondante et plus profonde sur le devant de la tête. Quelques poils jaunâtres épars sur le corps; pilosité dressée nulle sur les tibias et les antennes. Pubescence couchée très courte et tres diluée. D'un noir brunâtre. Métanotum, écaille, une partie des segments abdominaux et les mandibules d’un brun rougeâtre. Pattes et antennes testacées, les hanches plus claires, les tarses plus foncés. Ile Baudin ; Nord-Ouest de l’Australie (M. J. J. Walker). Camponotus insipidus n. sp. Ü major ou media. L. 8 mill. Mandibules courtes, obtuses, armées de six dents, finement 4 4 455 coriacées, subopaques, ponctuées. Epistome subcaréné, convexe, sublobé. Tête fortement élargie derrière, un peu plus large que longue. Thorax tout à fait comme chez le C. marginatus, à dos à peine convexe; face déclive du métanotum haute, subverticale, formant avec la face basaleun angle presque droit, quoique arrondi. La face basale n’est guère longue que comme la moitié de la face déclive. Ecaille presque carrée, tranchante, à bord supérieur faiblement échancré. À peine trois ou quatre petits piquants aux tibias. Fort luisant; très faiblement chagriné. Ponctuation superposée bien plus fine et plus faible que chez le Walkeri, un peu plus forte sur le devant de la tête qu'ailleurs. Pilosité, pubescence et couleur comme chez l'espèce précédente, mais les pattes et les scapes sont plus foncés et le devant de la tête, à partir des articulations des antennes, est rougeâtre. Ile E. Wallaby ; Australie occidentale (M. J. J. Walker). Cette espece, fort voisine de la précédente, mais plus petite et plus luisante, n’est pas une forme bien déterminée. Cependant la forme du thorax, l’épistome, la tête plus large, l’écaille m’em- pêchent d’en faire une simple race. Camponotus impavidus n. sp.?© L. 6 à 7,2 mill. Plus petit que l’albopilosus; abdomen relativement plus gros; thorax plus court et plus large. Tête plus élargie derrière. Arêtes frontales bien plus divergentes. La tête est moins anguleuse derrière ; elle est bien moins subbordée entre l’œil et l’angle occipital. Les angles antérieurs du pronotum ne sont que subbordés et subépaulés (bordés et épaulés chez l'a/bopilosus typique). Le mésonotum et le métano- tum sont plus larges et plus courts; le dernier est plus convexe. L’insecte est d’un noir luisant, sans reflet métallique, assez faiblement chagriné partout; abdomen plutôt réticulé (l’albopilosus est réticulé, subopaque, et a un léger reflet métallique). La pilosité est moins abondante et plus courte. Une pubescence grisätre forme un duvet assez abondant sur l’abdomen; assez diluée ailleurs. Port Darwin, Australie septentrionale (M. J. J. Walker). Ne faudrait-il pas plutôt rattacher cette forme comme race au laevissimus Smith, d'Aru, de Batjan etc. ou à l’Albertisi Emery ? Ne connaissant pas ces espèces, je l’ai comparée à l’a/bopilosus. Polyrhachis Terpsichore n. sp. ©. L. 7,5 mill. Epistome caréné, faiblement avancé et bidenté devant, au milieu. Tête fort élargie derrière, aussi large que longue. Front peu proéminent. Yeux très éloignés l’un de l’autre, situés tout près des angles postérieurs de la tête. Pronotum non bordé, armé de deux épines triangulaires plus longues que larges. 456 Métanotum avec une face basale plus courte que la face déclive, mais fort distincte, non bordée et terminée par deux longues épines presque horizontales, assez étroites, à peine divergentes. Ecaille en forme de parallèlipipède oblique, plus large que longue. Sa face supérieure est inclinée d’avant en arrière et porte deux épines un peu plus longues que celles du métanotum, presque horizontales, dirigées en dehors et en arrière, embrassant légèrement la base de l'abdomen. Densément, finement et irrégulièrement réticulée et mate. Tête et mésonotum en outre fortement ridés-striés en long. Une pilosite d’un brun jaunâtre dispersée sur l'abdomen, très éparse sur le reste du corps, nulle sur les pattes et les scapes. Abdomen couvert d’une pubescence dorée brillante; sur la partie postérieure du thorax et sur l’écaille une pubescence plutôt argentée ou argentée-dorée. Sur le reste du corps et sur les extrémités, seulement une pubescence jaunâtre, diluée et fine. Noire. Un anneau rougeatre au milieu des scapes. Tibias et tarses des pattes postérieures d’un jaune testacé clair. Dents des mandibu- les, crochets des tarses, lisière postérieure des segments abdomi- naux roussâtres. Ailes enfumées de brunâtre. Rivière d'Adélaïde, Nord-Ouest de l’Australie (M. J. J. Walker). Cette espèce appartient au groupe Ammon et vient se placer tout naturellement à côte de D&meli, ornata etc., dont elle se distingue assez par ses fortes épines prothoraciques, sa couleur, sa stature bien plus petite et plus grêle. Iridomyrmex cordatus Sm. var. Slemwartii n. var. Diffère de la forme typique par le manque presque absolu de pilosité dressée. La pubescence est aussi fort diluée et l’insecte est fort luisant. La © major qui a la tête plus large et à côtés très convexes est d’un jaune à peine rougeâtre, avec l'abdomen brunàtre, tandis que la & minor est entièrement brunâtre. Tant la forme typique que la variété Myrmecodiæ Emery ont une pilosité dressée assez abondante sur le corps, les pattes et les scapes. Détroit de Torres (M. Stewart); dans une Myrmecodia. Myrmecia Walkeri n. sp. O. L. 12 à 13 mill. Mandibules à dents inégales et assez obtuses, à bord externe légèrement concave, luisantes, très-finement et faiblement striolées-coriacées, avec des points épars, allongés et plus ou moins effacés. Tête beaucoup plus large devant que derrière, à bord postérieur concave. Epistome lobé et largement échancré au milieu de son bord antérieur. Pronotum court, aussi large que long, assez saillant latéralement (comme chez la M. pilosula). Mésonotum arrondi et fort convexe. Une profonde échancrure entre le mésonotum et le métanotum. Ce dernier fort 457 convexe aussi, sans aucune limite quelconque entre les faces basale et déclive. Nœud du pédicule plus large que long, verticalement tronqué devant, aussi large devant que derrière, mais élargi au milieu. Proportions des pattes et des antennes comme chez la M. pilosula. Tête, thorax et pédicule très grossièrement et irrégulièrement rugueux, avec d'assez fines rugosités dans les intervalles des grosses. Les grosses rugosités sont longitudinales sur la tête et sur le derrière du pronotum, transversales sur le métanotum et le devant du pronotum, plus ou moins circulaires sur le nœud du pédicule. Sur le mésonotum elles sont vagues et plus faibles. Abdomen, scapes et pattes luisants, finement réticulés ; de gros points épars un peu effacés sur le 1° segment de l'abdomen. Presque entièrement glabre. Pubescence à peu prèsnulle. Quelques poils dressés, jaunâtres, un peu obliques sur les pattes, en particulier sur les tibias, et sous l’abdomen. Noire. Pattes, hanches, antennes, mandibules et premier segment de l'abdomen (2° segment du pédicule) d’un jaune roussâtre ou d’un roux jaunâtre vif. Hobart (Tasmanie) M. J. J. Walker. Plus robuste que la p2/osula dont elle se distingue encore par sa sculpture bien plus grossière et plus irrégulière (ridée-reticulée et non pas ridée), sa couleur etc. Myrmecia lucida ». sp. © L. 15 mill. Mandibules avec de grosses dents qui comprennent dé petites dents dans leurs intervalles, du reste comme chez l'espèce précédente, de même que l’épistome. Tête seulement un peu plus large devant que derrière, à bord postérieur faiblement convexe. Pronotum bien plus long que large. Une assez forte échancrure entre le mésonotum et le métanotum. Ce dernier faiblement convexe, allongé, avec une face déclive courte, mais reconnaissable. Premier nœud du pédicule à peine plus large que long, beaucoup plus large derrière que devant, subtronqué devant et derrière, bien plus long que le pétiole antérieur du pédicule qui est fort court. Premier article de l’abdomen (2= article du pédicule) beaucoup plus large que long. Pattes et antennes plus longues que chez l’espèce précédente, comme chez les grandes espèces du genre. Tête assez luisante, longitudinalement ridée; les rides divergent en arrière; de fines réticulations plus ou moins incomplètes entre les rides. Epistome lisse. Espace situé entre les yeux et les arêtes frontales tinement réticulé. Thorax luisant, grossièrement ridé transversalement; les rides sont lâches, leurs intervalles presque lisses, à peine un peu raboteux. Pédicule lisse, luisant, avec 458 quelques rides transversales effacées et quelques points épars. Abdo- men très lisse et très luisant, avec quelques points piligères épars devant ; la partie postérieure de l’abdomen abondamment ponctuée. Une pilosité dressée, jaunâtre, assez longue et pointue est abondante sur les pattes, assez abondante sur le corps et presque nulle sur les scapes. Une pubescence fine, courte et jaunâtre dispersée partout, surtout sur les scapes, le derrière de l’abdomen, les paites et les côtes du corps, sans former un duvet distinct. D'un brun un peu rougeâtre, assez foncé. Abdomen noir, sauf son premier segment et son extrémité. Funicules, tarses, extrémité des scapes et des mandibules d’un jaune roussâtre testacé. Hobart (Tasmanie) M. J.-J. Walker. Rapprochée des Z7. forficata et tricolor, maïs plus petite et distincte par sa sculpture, par le nœud du prédicule bien plus tron- qué devant et derrière, par le premier segment plus court et plus large de l'abdomen. Odontomachus Sharpei n. sp. Q L. 9,5 mill. Mandibules larges, dentées tout le long de leur bord interne, terminées par deux longues dents et une dent courte entre deux, luisantes avec des points épars, très finement et faiblement coriacées. Tête beaucoup plus large devant que derrière. Aire frontale distincte. Epistome convexe arrondi dans sa portion médiane, formant de chaque côté, derrière l’articulation des mandibules, une oreille beaucoup plus élevée, plus proéminente que chez l’Aaematodes. Tête assez convexe à son bord postérieur qui est moins échancré au milieu que chez l’Acematodes. Écaille bien plus étroite que chez l’hsematodes Q, surmontée d’une longue pointe médiane et portant une crénelure ou dent obtuse au tiers de la hauteur de son bord postérieur. Tête à éclat soyeux, densément striée en long ; les stries diver- gent en arrière. Thorax transversalement strié. Les stries du pronotum s’anastomosent en courbe sur les côtes; celles du méso- notum divergent un peu à partir du côté vers la ligne médiane; le côté du mésonotum a quelques stries longitudinales; celles du mésosternum (côtés du thorax) sont obliques. Écaille en partie striée sur sa face antérieure. Abdomen lisse et luisant, avec l'extrémité postérieure de ses segments densément et très-finement striée en long et soyeuse. Sur les derniers segments, la portion striée est la plus considérable ; elle y est en outre précédée d’un espace finement réticulé. Pattes et scapes ponctués. Pilosité dressée à peu près nulle. Une pubescence jaunâtre, courte, assez abondante sur les pattes et sur les scapes, fort espacée ailleurs, presque nulle sur les premiers segments de l’abdomen. 459 D'un noir à peine brunâtre; pattes et scapes bruns ; mandibules, joues, épistome, funicules, extrémité de l’abdomen, articulations des pattes, des ailes et du pédicule d’un rouge plus ou moins brunâtre ou jaunâtre; moitié antérieure du dessus de l’abdomen d’un jaune de paille. Rivière d’Adelaïde, Nord-Ouest de l'Australie. (M. J. J. Walker.) Odontomachus ruficeps Smith ©. Ile Baudin et Rivière d’Adelaïde, Nord-Ouest de l'Australie (M, J. J. Walker). À mon avis l'O. coriarus Mayr et ses variétés ne sont que des variétés de l'O. rufceps Smith. — Smith dit, il est vrai: « Abdomen smooth and shining » mais c'est aussi le cas chez certaines variétés du coriarius. Les exemplaires de M. J. J. Walker ont la tête et en partie le thorax rougeatres. Le pronotum est au moins chez un exemplaire circulairement strié. L’abdomen est en partie réticulé ou réticulé-strié. Ectatomnia punctatum Sm. © L. 10,2 mill. Yeux gros et proëminents, au tiers postérieur. Tête sans tubercules ni arêtes. Pronotum avec deux apparences d’éminences. Sutures distinctes, mais pas d’échancrure. Métanotum bas et presque sans convexité longitudinale. Nœud du pédicule élévé, presque verticalement tronqué devant, plus large que long. Entièrement, densément et finement réticulée-ponctuée et mate. Tête, thorax et pedicule ayant en outre de grosses fossettes rondes, espacées, lisses et luisantes. L’abdomen n’a pas de fossettes, seule- ment une ponctuation superposée, effacée et espacée. Presque entièrement glabre. Quelques rides sur le front. D’un brun foncé. Mandibules, tibias, tarses et funicules d’un rougeàtre foncé. Freemantle, Australie occidentale (M. J. J. Walker). Ectatomma (Rhytidoponera) reticulatum n. sp. Ü. L. 7,2 mill. Mandibules striées, à bord terminal faiblement et indistincte- ment denticulé. Tête à côtés un peu convexes, un peu plus large devant que derrière où elle est largement et faiblement échancrée. Yeux situés au milieu des côtés. Le bord postérieur de la tête et ses angles postérieurs sont assez accentués, mais ne forment ni arêtes, ni tubercules. Thorax faiblement convexe; les sutures sont marquées par deux impressions transversales; mais il n’y à pas d’échancrure. Le pronotum porte une dent en bas, de chaque côté. Le nœud du pédicule est élevé, cubique-arrondi, plutôt plus long que large, un peu plus épais en haut qu’au milieu, de sorte que le bord antérieur et surtout le bord postérieur de sa face supérieure forment chacun un léger avancement. En dessous, le pédicule porte une lamelle transparente, comprimée, terminée devant et en bas par 460 une assez longue épine irrégulière. Une petite protubérance lamelli- forme aux angles inférieurs-postérieurs de la tête. Tête et thorax grossièrement et profondément réticulés, comme chez l’'Æ. impressum, mais la tête a moins de rides longitudinales; elle n’en a que sur l’épistome et le front. Hanches antérieures gros- sièrement et transversalement ridées. Pédicule grossièrement rugueux ; les rugosités ont une disposition concentrique sur sa face supérieure. Premier segment de l'abdomen concentriquement strié autour d’une ligne médiane longitudinale. Les stries du milieu sont presque longitudinales, celles de devant forment les courbes de l'extrémité d’une ellipse. Second segment longitudinalement strié (transversalement chez l’impressum); les stries latérales convergent et s’anastomosent derrière. Stries du 2"° segment plus fines et plus serrées que celles du 1%. Pattes et scapes striés. Une ponctuation éparse, peu distincte, sur l'abdomen. Une pilosité dressée, très courte, raide, obtuse, brunûtre, médiocrement répandue sur tout le corps, les pattes et les scapes. D'un brun rougeàtre ; abdomen, funicules et pattes d’un rouge brunâtre plus vif. Tout l’insecte assez luisant, en partie (abdomen et pattes) un peu soyeux. Port Darwin, Australie septentrionale (M. J. J. Walker). Plus grande que l'impressum, sa voisine, cette espèce s'en distingue par le bord postérieur plus accentué et plus concave de la tête, par son thorax non échancré, par la forme du pédicule, les stries de l’abdomen etc. Les stries du 1* segment abdominal sont plus grossieres que chez l’araneoides et l’auralum. Belonopelta Darwinii n. sp. ©. L. 5,6 mill. Mandibules à bord externe concave et à bord terminal distinct, armé de 7 à 8 dents pointues et très distinctes. Elles sont assez étroites, très finement striées, avec une ponctuation espacée distincte, et laissent un espace entre elles quand elles sont fermées. L’épistome, très court, tronqué devant, porte à son milieu, plus près des arêtes frontales que du bord antérieur, une dent proéminente. Second article du funicule un peu plus long que large. Yeux situés tout près des angles antérieurs de la tête. Sillon frontal très distinct. Tête rectangulaire, plus longue que large. Thorax étroit et allongé, beaucoup plus étroit que la tête. Face basale du métanotum presque aussi longue que la face déclive. Ecaille plus large qu’épaisse, mais très épaisse, tronquée et concave devant, aussi épaisse au sommet qu’à la base. Abdomen fortement étranglé derrière le 1° segment. Tête et thorax densément et finement réticulés-ponctués, mats. Pédicule et abdomen luisants, avec une ponctuation piligère fine et espacée. 461 Pilosité dressée fort éparse, fine, jaunâtre, un peu plus longue et plus abondante vers l'extrémité de l’abdomen, presque nulle sur les tibias et les scapes. Une fine pubescence jaunâtre répandue partout, mais sans former un duvet distinct. D'un jaune roussâtre ; mésonotum et dents des mandibules un peu brunâtres. Ailes subhyalines. Nervures et tache marginale pâles. Port Darwin, Nord-Ouest de l'Australie (M. J. J. Walker). Jusqu’ici le genre Pelonopella n’était connu que d'Amérique. Cette espèce se rapproche beaucoup des Ponera et fait presque passage entre les deux genres. Cerapachys Emeryi n. sp. Ü. L. 5,2 mill. Mandibules rapi- dement courbées au milieu, presque sans dents, luisantes, fortement ponctuées. Arêtes frontales presque identiques à celles de la Parasyscia Perinqueyi ou du Cerapachys Risii, très rapprochées, élevées, divergeant en avant, convergeant en arrière où elles sont comme tronquées par une concavité et presque soudées. L’articula- tion des antennes est bornée extérieurement par deux petites arêtes peu élevées, l’une qui continue le bord articulaire en arrière, et l’autre, plus latérale, qui borne la fossette antennaire et va rejoindre la première en arrière. Sillon frontal distinct. La tête est bien plus longue que large, profondément excavée derrière, à côtés un peu convexes. Yeux nuls. Antennes de 12 articles. Scapes épais, courts, atteignant le milieu de la longueur de la tête. Pre- miers articles du funicule de l'antenne beaucoup plus épais que longs. Le pronotum a un bord antérieur supérieur fort distinct, à partir duquel il forme une marche d'escalier verticale jusqu'à sa portion articulaire colliforme ; de chaque côté de ce bord il est subépaulé. Le dos du thorax est sans sutures, à peine convexe, subhorizontal ; ses côtes sont subverticaux et passent au dos par une courbe vive. La longueur du thorax est environ comme deux fois et demie sa largeur. La face déclive du métanotum est subverticale, bordée latéralement d’une petite arête et en haut d’un simple bord. Le nœud du pédicule est cubique arrondi, convexe en dessus, plus long que large, tronqué devant et derrière ; les côtés de sa face antérieure sont bordés et subdentés en bas. Abdomen très allonge. Tous ses segments subégaux et séparés les uns des autres par des étrangle- ments. Le dernier segment a derrière une surface subtronquée peu distincte et peu distinctement bordée de côté d’une rangée serrée de soies courtes et très épaisses. Premier segment de l'abdomen tronqué et distinctement concave devant. Tête très densément et fort grossièrement ponctuée, en partie réticulée-ponctuée ; le fond de chaque point porte une élévation pili- gère. Thorax et pédicule densément et assez grossièrement ponc- tués comme la tête; côtes du thorax en partie striolés. Abdomen, 462 pattes et scapes plus finement et moins densément ponctués. Sub- opaque ; abdomen, pattes et scapes assez luisants. Une pilosité dressée, jaunâtre, inégale sur le dernier segment de l’abdomen ; le reste du corps presque sans poils dressés. Une pubes- cence jaunâtre, assez longue et assez grossière, est assez abondam- ment répandue sur tout le corps, les pattes et les antennes, sans toutefois cacher la sculpture. D’un brun rougeätre uniforme. Mandibules et quelques articulations d’un brun noirâtre. Paraît se rapporter au S. G. Æusphinctus Em. Ile Baudin ; nord-ouest de l'Australie (M. J. J. Walker). Cerapachys Emeryi r. clarus n. st. © L. 4,8 mill. Mandi- bules plus convexes (moins brisées) que chez la race typique. Tête seulement un peu plus longue que large, moins fortement échancrée. Arêtes latérales du devant de la tête peu distinctes. Une petite tache de pigment à peine visible à la place des yeux, au tiers postérieur de la tête. Articles du funicule moins épais. Pronotum faiblement subtronqué et subborde devant. Bords du thorax bien plus arrondis ; le thorax un peu retréci au milieu ; face déclive du métanotum net- tement bordée en haut. Nœud du pédicule beaucoup plus arrondi et seulement un peu subtronqué devant et derrière. Premier segment de l’abdomen seulement subtronqué et non concave devant. Les autres segments sont plus élargis et bien moins séparés les uns des autres par des étranglements. Tout l’insecte est assez luisant, bien moins densément et moins profondément ponctué, mais avec les mêmes relations de la ponctua- tion. Quelques rides sur les côtés du thorax. Pubescence d’un jaune clair, moins abondante. D’un jaune rougeàtre. Antennes, mandi- bules et tarses d’un brun roussâtre, Du reste comme la race typique. Rivière d’Adelaïde, Nord-Ouest de l’Australie (M. J. J. Walker). Malgréles différences considérables qui existent entre cette forme et la précédente, j'en fais une simple race, parce qu’elles paraissent plus quantitatives que qualitatives et qu’elles ne sont pas également accentuées chez tous les individus. Pheidole variabilis. Mayr. r. ampla n. st. %. L. 5,2 mill. Echancrure de l’occiput plus profonde que chez la forme typique, et continuée en avant par un sillon très profond qui rejoint le sillon frontal. Le derrière de la tête est plus lisse et a moins de fossettes. Les rides du devant de la tête sont plus grossières et plus lâches, leurs intervalles plus luisants. Les tubercules supérieurs du pronotum sont moins distants et moins proëéminents. Le mésonotum a une impression médiane plutôt longitudinale, pas de sillon trans- versal. — Epines du métanotum fort longues. Second nœud du pédicule sans conules latéraux. 463 Thorax plus luisant, n'ayant que des rides fort lâches et assez faibles. La taille est surtout beaucoup plus grande. Ile E. Wallaby, Australie occidentale (M. J. J. Walker). Malgré de sensibles différences, je soupçonne que cette Pheidole n'est qu'une race extrême de la wariabilis. Nous observons des variations analogues chez la P4. Guilelmi Mülleri de l'Amérique du sud. Pheidole bos n. sp. 2. Près de Zongiceps Mayr. L. 5,3 mill. Mandibules lisses, luisantes, fortement ponctuées, avec quelques stries vers l'extrémité. Tête rectangulaire, bien plus longue que large, fortement incisée derrière. Scapes courts, n’atteignant pas le milieu de la longueur de la tête. Épistome caréné, médiocrement échancré au milieu de son bord antérieur. Arêtes frontales fort divergentes, plus distantes l’une de l’autre que du bord de la tête. Tête un peu déprimée derrière. Pas de rainure pour les scapes en arrière des arêtes frontales. Le pronotum et le mésonotum ne forment qu’une seule et même conyexité, sans incisure. Pronotum large, mais sans tuber- cules distincts. Mésonotum à peine subtronqué derrière. Epines du métanotum divergentes, subverticales, assez longues, plutôt grêles. Premier nœud du pédicule fortement échancré en demi-lune au sommet. Second nœud assez large, avec un cône obtus de chaque côté, cône qui n’est que la prolongation de ses côtés. Devant de la tête longitudinalement strié-ridé, y compris l’épis- tome, assez lisse entre les rides. Derrière de la tête avec des rides arquées incomplètes, en partie effacées, qui s’anastomosent de chaque côté et au milieu avec les rides longitudinales du devant de la tête (comme chez la P4. indica). Entre ces faibles rides la tête est luisante et semée de points enfoncés assez gros, assez effacés et piligères. Pronotum et mésonotum grossièrement ride transversale- ment. Métanotum, pédicule et abdomen plus ou moins lisses et luisants ; abdomen avec des points piligères. Une pilosité dressée, jaunâtre, peu longue, médiocrement abon- dante, sur le corps, les pattes et les scapes. Sur les tibias et les scapes, elle est un peu oblique. D’un brun rougeâtre; tête d’un rouge brunâtre; pattes et antennes d’un brun jaunatre. Fremantle, Australie occidentale (M. J. J. Walker). Très rapprochée sans aucun doute de la PX. longiceps Mayr, mais la sculpture et la forme du pronotum et du mésonotum sont différentes. La pilosité est aussi plus faible et la taille plus grande. 464 M. J. J. Walker a encore récolté les espèces suivantes : Camponotus Novae-Hollandiae Mayr. Adelaide River et W. Australia O. — subnitidus Mayr. Fremantle W. Australia ©, — testaceipes Smith. Fremantle et Albany W. Australia GQ. — sp. ? (crenatus Mayr.?) Fremantle. Polyrhachis sidnica Mayr. Fremantle &. — Guerini Roger. Adelaïde River O. — trapezoidea Mayr. Adelaïde River O. — Ammonoeides Roger. Costack Ins. W. Australia O. Opisthopsis (Myrmecopsis) respiciens Smith Baudin Ins. et Ade- laïde River, N. W. Australia GO. Oecophylla smaragdina F., v. virescens Fab. Baudin Ins. N. W. Australia ©. Iridomyrmez purpureus Smith. Darlington et Comstock Ins. W. Australia ©. — rufoniger Lowne. E. Wallaby Ins. W. Australia O. — sp.? Q. Hobart. Tasmania. Lobopelta fallax Mayr. Adelaïde River GO. Ponera lutea Mayr. Fremantle et E. Wallaby Ins. W. Austra- lia OO. Myrmecia pilosulu Smith. Hobart, Tasmania, ©. — picta Smith. Fremantle W. Australia 6. — esuriens Smith. Franklin, Huon River ; Tasmania ©. Aphaenogaster longiceps Smith. E. Wallaby Ins. W. Austral, &. Cremastogaster laeviceps Smith. E.. Wallaby Ins. W. Austral. O. Sima laeviceps Smith. Parry Harbour N. W. Australia O. Podomyrma basalis Smith. Port Darwin N. W. Australia O. Diacamma vagans Smith. Hong-Kong (Chine) &. 2) QUELQUES FOURMIS DES CANARIES, RÉCOLTÉES PAR M. CABRERA Y DIAZ. Camponotus maculatus Fab. r. hesperinus Emery. La Punta Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). Ténériffe (reçu dans le temps par feu le professeur Heer). Leptothorax Cabrerae n. sp. © L. 2,8 à 3,8 mill. Tient pour la forme et la sculpture une place assez exactement intermédiaire entre les Z. Rottenbergi Emery et Æisii Forel. Il a la couleur entièrement noire du Z. ÆRottenbergi et se rapproche aussi par ses autres caractères plutôt de cette espèce. Il se distingue des deux espèces par l’absence complète d'épines 465 au métanotum; la © major y a deux petites dents triangulaires plus larges que longues; la © minor n’y a pas même trace de dents. Cette dernière a la sculpture plus faible et la taille plus étroite que la © major, comme c’est le cas chez le Z. Roltenbergi. La Punta en el tanquillo, Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). Pheidole teneriffana. n. sp. 2. L. 3,8 mill. Diffère de la P. megacephala par les caractères suivants : Tête aussi large que longue, plus large que chez la megacephala, fortement et largement échancrée derrière (bien plus largement que chez la megacephala), fortement striée — ridée en long d’un bout à l’autre, sauf derrière l’occiput (autour du trou occipital) où elle est assez lisse. Les rides sont parallèles de l’occiput au bord antérieur, et leur intervalle est assez lisse et luisant. Le milieu de l’épistome est lisse et luisant. Les arêtes frontales sont prolongées par une forte ride jusqu’à l’extrémité des scapes. Ces derniers sont logés dans une gouttière assez peu distincte, assez faiblement réticulée au fond. Les côtés de la tête sont assez parallèles et la tête n’est pas rétrécie vers l’occiput comme chez la megacephala ou ne l’est un peu qu'aux angles occipitaux, immédiatement apres sa portion la plus large. Pronotum à peine subtuberculé en dessus. Une impression trans- versale fort distincte au milieu du mésonotum. Epines du métanotum plus larges à leur base que chez la #egacephala ; elles forment une pyramide à 3 arêtes. Nœud du 1‘ article du pédicule assez épais, obtus, entier et arrondi au sommet, beaucoup plus épais que chez la megacephala. Second nœud presque deux fois plus large que long {aussi long que large chez la wmegacephala). Du reste comme la #egacephala, en particulier la pilosité, la couleur et le reste de la sculpture; mais le devant de l’abdomen (la base) est d’un jaune brunâtre, tandis que le reste de l’abdomen est d’un brun foncé. Laguna Ténériffe (M. Medina). © L. 2,8 mill. Relativement au soldat et même d’une façon abso- lue plus grande que la megacephala dont elle se distingue par sa tête beaucoup plus grosse, par le 2"° nœud du pédicule qui est plus large que long et par l’impression transversale très distincte qui se trouve au milieu du mésonotum. Tête lisse et luisante, sauf quelques stries devant. Abdomen brun foncé, avec le tiers basal antérieur jaunâtre. Pilosité un peu plus dressée et plus longue que chez la megacephala. Du reste comme cette espèce. Las Palmas, Canaries (M. Cabrera y Diaz). Je ne suis pas absolument certain que cette © appartienne au sol- dat qui vient d’être décrit, mais c’est plus que probable, car les caractères fondamentaux sont les mêmes. Ressemble assez à la 466 Ph. striativentris Mayr, de l'Inde, mais la tête a une forme plus voisine de celle de la r4ombinoda Mayr. Solenopsis orbuloides André, r. canariensis n. st. L. 1,3 mill, environ. L'épistome est beaucoup plus avancé en avant que chez l’orbuloides typique et se termine par deux dents distinctes; ses arêtes sont bien plus rapprochées et divergent bien moins en avant; les arêtes frontales sont aussi plus rapprochées. (Chez l’orbuloides, les arêtes de l’épistome sont très écartées et très divergentes ; elles ne se terminent que par deux angles, et l’épistome, assez tronqué, n’est que très faiblement avancé au milieu). Dernier article de l'antenne fusiforme (chez l’orbuloides il est épais et obtus à l’extré- mité). Les yeux sont légèrement plus petits (chez l'orbuloides ils sont relativement aussi gros que chez le S. fugax). Le premier nœud du pédicule est plus petit, moins élevé, et surtout moins longuement pétiolé que chez l’orbuwloides (à peine pétiolé). La base de l’abdomen, assez fortement atténuée chez l’orbuloides, l’est à peine chez le canariensis; elle est un peu tronquée. La pilosité et surtout la ponctuation piligère sont plus fortes que chez l’orbu- loides . Du reste comme l’orbuloides, mais d’un jaune un peu moins clair. Cette race devra probablement former une espèce lorsqu'on la connaîtra mieux. Je la rattache à l’orbuloides qui est tres voisin pour ne pas multiplier outre mesure les espèces d’un genre déjà si difficile, La Punta, Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). Un G' noir, à pattes d’un brun jaunâtre, à ailes hyalines et long d'environ 3,4 mill. m’a tout l’air d’appartenir à cette espèce ; mais il est préférable de ne pas le décrire avant qu’il ait été trouvé avec l’ouvrière correspondante. Il provient de Zaguna, Ténériffe (M. Cabrera y Diaz). Les espèces suivantes ont été encore récoltées à Ténériffe par M. Cabrera y Diaz : Camponotus Feae Emery v. erythropes Emery in litt. à. Lasius niger L. OG. Prenolepis longicornis Latr. O. Plagiolepis pygmaea Latr. 59. Tetramorium caespitum L. race depressum Forel Ü9G:. Tetramorium caespitum L. var. Aphaenogaster (Messor) barbara, race sordida Forel ©. Monomorium Salomonis L. ©. Monomorium Medinae Forel ©. Cremastogaster Alluaudi Emery in litt. 467 NEUE UND ALTE APFRICANISCHE CLERIDEN von A. Kuwert in Wernsdorf, 1 LA 1. Genus CYMATODERA Gray. Die Cymatodera Arten unterscheiden sich bekanntlich von den ihnen sehr nahe stehenden Opilus arten durch die deutlich sicht- baren 5 Tarsenglieder. Während die paläarctischen und ameri- kanischen Arten die mittleren Fühlerglieder immer beträchtlich länger als breit und fast niemals gesägt haben, findet meistens bei den africanischen eine beträchtliche Verkürzung dieser Glieder und eine sägeartige Form statt. À//e africanischen Thiere haben ferner, soweit mir solche zu Gesicht kamen, auf der Mitte der dunkheln Flügeldecken eine scharf gelbe Querbinde, bis zu welcher oder über welche hinaus sie stark gereihtpunctirt sind. Bei der grossen Aehnlichkeit der Arten ist wohl anzunehmen dass in den Sammlungen dieselben überall unter dem Collectivnamen « cingulata Klug » stecken dürften. Es soll desshalb die nach- stehende kurze Ubersicht zur Erkentniss der Arten fôrdern, und sind für diesen Zweck die Vaterländer der mir zugänglich gewor- denen Stücke zu Artnamen gewählt. Die Kluge’sche « cingulata » ist mir selbst fremd geblieben und gebe ich bei derselben nur die Beschreibung von Kluge wieder. Dass von den andern Arten viel- leicht schon eine oder die andere beschrieben sein dürfte, an einer mir unzuganglich gebliebenen Stelle, ist nicht unmôglich, wenn- gleich ich dies nicht voraussetzen kann. 1. Käfer nur 7 mm. lang, schwach grauhaarig, pech- farbig, unten gelblich. Æopf und Halsschild fast glatt. Halsschild vorne rôthlich. Flügeldecken ausser der gelben schmalen Querbinde auch mit solchem kleinen Schulterfleck, hinten sehr schwach gestreift. Schildchen rôthlich behaart. (Ueber die Form der Fühlerglieder Ed ne 7 mm. lang. Aus dem Kafferlande . . : . . . 1. cèngulata Klug. 1. Käfer immer viel ha immer wenigstens auf dem mitten Halsschilde punctirt. Mittlere Fühlerglieder immer kurz oder ziemlich kurz und gesägt. 2. Halsschild auf der ganzen Oberfläche dicht punctirt. 468 3. Vordere Hälfte der Flügeldechen castanienbraun, die hintere schiware, die vordere grubig gereiht punctirt, die hintere dicht unregelmässig punctirt. Von den grossen tiefen Punctreihen des Vorder- theils der Flügeldecken gehen nur 5 durch die gelbe Binde. 4. Halsschild auf der Mitte mit 2 dicht gelb behaarten colonartigen Puncten, zerstreut lang schwarz und ausserdem am Vorderrande und den Seiten dicht weisslich behaart, vorne wenig gedrückt, hinten sehr stark eingeschnürt, schwarz. Füblerglieder kurz, von der Mitte ab stark, fast lappig gesägt. Endglied der Lippentaster ziemlich beilfrmig, der Kiefertaster ziemlich stemmeisenformig. Beine stark weisslich behaart. Unterseite dunkel. 18 mm. lang. Von der Goldküste (durch Dr. Standinger.) 3 Ex. 2. Aschantina n. sp. 4. Halsschild ohne solche dicht behaarte Flecke, sehr dicht und grob punctirt, castanienbraun, wie der Vordertheil der Flügeldecken, vorne und an den Seiten ohne die dichte weisse Behaarung des vori- gen, sonst ihm gleichend, doch mit castanienbraunem Kopfe und solcher Brust, 19 mm. lang. Vom Orange- flusse. À Exermplar.. 1.101 4e ds 9 (OranTicun En 3. Die nicht grubigen dichien Punktreihen der Flügel- decken durchselzen sämmilich die gelbe Querbinde und treten mehr oder weniger weit in das schwarze Feld dahinter ein, ehe sie sich in dichte verworrene Punctirung auflôsen oder verschwinden. Letzte Pal- penglieder, letzte Fühlerhälfte, Mundtheile gelb- bräunlich. ds schrwarz mil . Quer- L\5 11 ENRPREEREER ATSTRUE 5. Halsschild auf der Mitte Fe Le zur Mitte fast parallel, dann sich verengend, hinten wieder parallel, mit kaum aufgebogenem Hinterrande. Mittlere Fühlerglieder sehr kurz, scharf gezähnt, dreieckig, breiter als lang. Halsschild oben nicht gedrückt, gewülbt, überall gleichmässig stark punc- tirt. Segmente des schwarzen Hinterleibes gelb gerandet. Tarsen bräunlich gelb. 11 mm, lang. Aus Nubion 2 Me era lls at ta ur in Ab ten sp: 5. Halsschild ganz braun, vor re Mitte auf dem Discus flach gedrückt, daselbst stärker und dichter punctirt, 469 als auf dem Vorderrande, vor der Mitte am breites- sten, mit stark aufgebogenem Hinterrande. Flügel- decken hinter der gelben Binde, zumal in der Nähe der Naht mit Andeutung von Längskielen. Schildchen gelb behaart. Segmente braungelb geran- det, die letzten 3 gelbbraun. Mittlere Fühlerglieder so lang als breit, RE 15,5 mm. lang. Südafrica bg Do een bdd . . . . 5. Lottentotta n. sp. 2. Das nur auf seiner DÉnacnitte dicht punctirte, oben flach gedrückte Halsschild ist hinter der Mitte am breitesten, hinten plôtzliéh eingeschnürt, mit aufge- bogenem Hinterrande. Flügeldecken vorne rôthlich pechbraun, sehr dicht und grob gereiht punctirt, die Puncte mit dem schwarzen Vorderrande der gelben Querbinde aufhôrend, diese nicht mehr durch- querend, hinter der Querbinde die Flügeldecken glän- zend, unpunctirt, doch etwas uneben, mit einem gelben Querflech vor der Spilze. Mittlere Fühlerglie- der circa 1 1/2 mal so lang als breit, nur schwach gesägt. Halsschild, Kopf, Fühler, Füsse, Hinterleib schwarz. Metasternum rôthlichpechbraun ; Tarsen bräunlich mit gelber Unterseite. 11 mm. lang. Aus dem Orangestaate. 1 Ex. . . . . 6. Plumfonteina n. sp. 2. Genus PLACOCERUS KLiuc. Kenntlich an der blattartig flachen, breiten Bildung der ein- zelnen Fühlerglieder. Tarsen von oben gesehen 4gliedrig. Endglied der Kiefertaster cylindrisch, der Lippentaster lang, in Form eines sehr stumpfwinkligen Dreiecks, flach. Augen mit Ausschnitt am Vorderrande. Von dem « dimidiatus Klug » unterscheiden sich die nachstehend beschriebenen in ihrem Auessern Stigmatium ähnliche 3 Arten wesentlich durch die Form des Halsschildes, welches vorne nicht so stark eingeschnürt und hinter der Ein- schnürung nicht niedergedrückt ist, fenerdurch die nur gereiht punctirten und nicht tief gestreiften Flügeldecken, sowie durch stärker gewülbte Oberseite des Kôrpers. Müglicherweise liesse sich desshalb ein neues Genus aus den nachstehend beschriebenen Arten bilden. Placocerus alboscutellatus n. sp. Niger, scutello albo-sericeo, breviter griseo-crinitus, elytris gri- seo sericeis et nigre maculose variegatis, seriepunctatis. Ultimus antennarum articulus albidus. Tibiarum apices densissime cri- niti, femorum haud nudæ. 9-10 mm. — Gabon. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXYII, 39 470 Flügeldecken vorne deutlich, hinten durch die Behaarunñg die Reihenpunctirung undeutlich, gereiht punktirt, auf der Mitte mit einer breiten, scharf und ziemlich rund ausgezackten dunkeln und weniger behaarten, vor dem Ende mit einer solchen schmalen Querbinde. Kopf und oberes Halsschild undichter behaart, als bei « aigrogeniculalus n. sp. ». Die Schenkelkniee sind nicht unbe- haart, wie bei nigro-geniculatus, aber das letzte Drittel der Schie- nen ist gamaschenartig dicht gelbgrau behaart. Letztes Fühlerglied weissgelb, eiformig platt. Nur 1 Exemplar durch Dr. Staudinger. Placocerus vitticeps n. sp. Niger, maculose griseo-flavescenter sericeus, capitein medio vitta nigranuda, prothoraceutrinque post oculos vitta nigra nudaabbre- viata signalo, elytris seriato-punctatis, nonnullis punclis foveo- latis nigris nilidis permagnis interjectis, fascia postmediale et fascia anteapicale fortissime dentala præditis. Fomorum genua nigra, tibiæ in medio nigrocinctæ, tarsi nigri, palpi flavescentes. Segmentum apicale flaveomarginatum, femorum anteriorum basis testacea. 12-13 mm. Gabon, Congo, Mehrere Ex. Von den beiden andern leicht durch den schwarzen nackten Längsstich auf der Mitte des Kopfes zu unterscheiden. Die ganze Behaarung ist einfarbig graugelb. Auch die Seiten des Halsschildes sind behaart oder befilzt. Die unregelmassigen Puncte der Flügel- decken in der Reïhenpunctirung sind sehr viel grôsser als bei nigro-geniculatus. Die Schienen sind auf ihrer Mitte verdunkelt. Die letzten Segmente nicht oder kaum ausgerundet. Das letzte Fühlerglied weiss, oval, etwas gebogen, am Ende zugespitzt. Placocerus nigrogeniculatus n. sp. Niger, prothorace scutelloque dense flavescenter griseo-sericeis, elytris fere viridescenter griseis nigro-variegalis, seriepunctatis. Ultimus antennarum articulus albidus. Prothorax in lateribus villa nuda nigerrima signatus. Femorum genua nigra,non crinita. 12-15 mm. — Gabon, Congo. Schildchen mit gelblicher, kurzer und gleicher Behaarung als der dicht behaarte Kopf und das Halsschild. Flügeldecken scheckig graugrünlich befilztoder behaart, dicht hinter ihrer Mitte mit einer breiten dunklern, weil weniger behaarten, oft nicht sehr keuntli- chen, stark ausgezackten Querbinde, hinten mit einer solchen schmälern, mit Punkten von ungleicher Grüsse gereiht punctirt, von denen die grossen nicht durch die Behaarung verdeckt werden, wodurch die scheckige Färbung entsteht. Die Enden der Schenkel sind glänzend schwarz, nicht behaart, die Enden 471 der Schienen gleich dem übrigen Theile behaart. Letztes Fühler- glied weissgelb oder weiss, plattgedrückt, länglich oval, etwas gebogen, am Ende ziemlich zugespitzt. Tarsen schwarz, glänzend. Letztes und vorletztes Abdominalsegment beim G stark und gross, beim © weniger ausgerundet. Die 3 vorstehend beschriebenen Thiere ähnen einander sehr. Doch liegen aus Standingers Sendung sowohl, als aus dem Museum Tring von dieser Species einige Stücke vor, so dass die Arten- rechte zweifellos sind. 3. Genus LISSAULICUS WATERHOUSE. Nur 4 Tarsenglieder von oben sichtbar. Augen mit Ausschnitt. Fühler mit lockerer 3 gliedriger Keule. Endglied der Kiefertaster cylindrisch, der Lippentaster lang dreieckig. Flügeldecken ohne Punktreihen, sehr dicht und fein punctirt. Käfer meistens ziemlich oder ganz einfarbig roth oder rôthlich. Aus Madagascar bisher 3 Arten beschrieben, aus dem africanischen Continente bisher nur sanguinalis Westwood bekannt aus Natal. Lissaulicus ruber n. sp. Caput, sicut prothorax, rubro testaceum, nitidum, læve. Elytra miniato-rufa. dense punctala, tribus vel qualuor carinis vix evi- dentibus signata. Femora omnia nigroapicata, tibiæ nigræ, tarsi nigri, flavolamellati. Antennæ infuscato clavatæ. 11-14 mm. lang. — Delagoa-Bai. Kopf und Halsschild undeutlich oder nicht punctirt, gelbroth, jener auf der Stirn mit doppeltem, sehr flachem colonartigem Eindruck, dieses kurz vor der Mitte am breitesten, vorne auf dem Discus mit tiefem gebogenen Eindruck, dicht vor dem Hinterrande eingeschnürt, mit aufgebogenem Hinterrande. Die mennigrothen Flügeldecken mit 3 bis 4 überaus schwachen Längsleistchen und fein erhabener Naht. Die Unterseite bis auf das hellpechbräunliche Abdomen rôthlich gelb. Von dem Zass. lævis Waterh. » aus Madagascar leicht zu unterscheiden durch die ganz schwarzen Schienen und den Mangel der weisslichen Haarflecke auf dem Vordertheil der Flügeldecken, von Sanqui- nalis Westw. aus Natal, durch die nur schwarz geknieten Hinterschenkel, welcke bei sanguinalis ganz schwarz sind, von geniculatus Fairm. und compressicollis Fairm aus Madagascar durch die ganz schwarzen Schienen. 2 Exempl. von der Delagoa- Bai, Ob eigene Art? 472 Lissaulicus testaceus, n. sp. . Omnino rubro-testaceus, capite prothoraceque lævibus. Elytra dense punctata tribus vel quatuor carinulis vix evidentibus signata. Femora omnia nigro apicata, libiæ nigræ, tarsi migri testaceolamellati. Exceptis quatuor primis articulis testaceis antennæ fuscæ. 12,5 mm. — Lindi. Der rôthlich braungelbe Käfer istein getreues Ebenbild des vorigen. Nur sind die Fühler mit Ausnahme der ersten 4 Glieder dunkel pechbraun und ist der Nahtrand der Flügeldecken deut- licher und etwas breiter, die ganze Oberseite des Thieres ein- farbig, das Halsschild ist auf der Mitte am breitesten, das Abdo- men dem übrigen Kürper gleich gefärbt, die Verdunkelung der Schenkelkniee kürzer. Die lange, abstehende Behaarung der Beine, wie beim Vorigen, jedoch die Tarsenlappen bräunlich. Nur 1 Exempl. aus Lindi. 4. Genus OPILO LarTr. Endglieder der Kiefer und Lippentaster breit dreieckig oder beilfôrmig. 11 Fühlerglieder, perlschnurartig oder nach dem Ende zu wenig an Stärke zunehmend, Schenkel nicht über das Abdomen reichend, Von oben gesehen nur 4 Fussglieder vorhanden. Augen mit Ausschnitt am Vorderrande. Opilo nigropiceus n. sp. Omnino unicolor, obscurus, nigro-piceus, antennis, abdomine, palpis tarsisque rufescentibus, capite prothoraceque fortiter punc- talis, elytris densissime punctis oblongo quadratis antice per- magnis punclato-striatis, ubique dispersim erecte flavilerque et in tibirs quidem dcnsius crinitus. 12 mm. — Bagamoyo. l Ex. Das auf dem Vorderrande weniger dicht als auf den übrigen Theilen punctirte Halsschild hinter dem Vorderrande mit einem nach rückwärts gebogenen starken Quereindrucke, an den sich nach hinten ein tiefer breiter Längseindruck anschliesst. Die Stirn zwisschen den Augen sich nach vorne verschmälernd, diese vorne mit einem kleinen Ausschnitt, in welchen die Fühler ein- gefügt sind, reticulirt. 5. Genus STIGMATIUM Gray. Bei der reichen Artenzahl dieser Gattung und den schwer zu unterscheidenden Arten wird es für die Zukunft immer einer guten Determinationstabelle bedürfen, welche anzufertigen mir 475 nach vorne gebrochene etwa auf der Mitte, die hintere auf 5]: der Flügeldeckenlänge steht. Die warzigen Intervalle sind deutlich gewôülbt. Flügeldecken etwa 2 1/2 mal so lang, als zusammen breit, von etwa der Mitte ab nach hinten sich verschmälernd, hinten gemeinsam zugespitzt. Brust an den Seiten pechfarbig, auf der Mitte braun, weisslich behaart. Die rostgelben Schenkel nach den Spitzen zu etwas verdunkelt. 1 Ex. durch Staudinger. Stigmatium atrogeniculatum n. sp. Capite prothoraceque castaneis, elytris in apice communiter acutis, rufo-lestaceis, punctato-striatis, duobus punctis nigris et apice infuscato-signatis, ore pectoreque nigris, abdomine testaceo- vufo, femoribus pallide-testaceis nigro-apicatis, tibiis brunnets, tarsis nigris brunneo-apicatis. 5,5 mm. — Congo. 1 Ex. durch Staudinger. Die hintere Querfurche des Halsschildes unmittelbar dicht vor dem Hinterrande. Kopf und Halsschild seidenglänzend gelb behaart. Die Seiten des Halsschildes schwarz, desgleichen die Flügeldecken vorne in der unter der Schulter gelegenen Punktreihe der Randfurche schwarz. Die 2 schwarzen Punkte der Flügeldec- ken in Hôhe der Mittelhüften auf dem Discus. Die Furchen der Punktreihen fast bis zum Ende der Deckschilde reichend, aus dicht an einander stehenden viereckigen Punkten gebildet. Die Schenkel bis zu den dunkelschwarzen Knieen ganz blassgelblich. Die Brust tief schwarz. 3-10t Glied der Fühler gleich lang, etwa noch einmal so lang, als in der bogigen Mitte breit ; letztes Glied länger, spitzig. Flügeldecken aussen mit sehr feiner, kaum wahrnehmbarer, seidenglänzender, ungleicher Behaarung auch mit einzelnen aufrechten langen schwarzen Haaren besetzt. Eine nicht zu verkennende Art. Stigmatium crinitifasciatum n. sp. Niger, elytrisin margine anteriore rufescentibus, duabus fasciis angustis brunneis flavocinctis crinitis (prima anto medium, altera fere in tertia longitudinis parte ante apicem posilis) postice flavo- crinitis, palpis omnibus albido-testaceis, uitimo articulo obscuro, femoribus basi albescentibus. 9 mm. — Kuilu. Congo. Leicht kentlich durch die beiden braunen von gelbglänzenden Haaren eingefassten, bei von oben auffallendem Licht stets deut- lichen dunkelbraunen schmalen Binden der Flugeldecken, von denen die vorderste im stumpfen Winkel auf der Naht gebrochen ist, die hintere schwärzere hinten von dem gelb behaarten Apical- felde der Flügeldecken begrenzt wird. Der Vorderkopf mit dem Augenausschnittrande weiss behaart, Oberkopf fein und ziemlich 476 dicht punctirt, doch etwas stärker und weitläufiger, als das sehr dicht und fein punctirte Halsschild, beide sehr schwach und sehr kurz grau behaart, mit zerstreuten einzelnen dunkleren Haaren. Die Flügeldecken fast bis zum Ende gereiht punctirt, vorne mit etwas knotigen Intervallen. Schienen lang weiss behaart, Tarsen mit grüssern gelben Lappen am 3tn Gliede, Oberlippe tief recht- winklig ausgeschnitten. Unterseite schwarz, fein weiss behaart. dus bis 10tes Fühlerglied ziemlich sägeformig, 11ts wenig länger und zugespitzt, mit gelber Endhälfte, sonst alle schwarz mit Ausschluss des gelben Basalgliedes. Einige Exemplare durch das Museum Tring. Stigmatium griseoplagiatum n. sp. Nigro-piceum, maculose flaveseenter griseo-sericeum, fascia vel macula commune grisea pone medium sila, seygmentis abdominis castaneis. 9-11 mm. — Kuilu-Congo. Vorderkopf mit dem Augenausschnittrande weiss behaart. Oberkopf, Halsschild und der grüsseste Theil der Flügeldecken fein graugelb behaart. Die dicht hinter der Mitte gelegene graue Querbinde dichter behaart, auf der Naht mit einem Ausläufer nach hinten, ausserdem nach vorne und hinten meistens mit je einem längern Zahne. Die weiss behaarten Beine dunkel, mit pech- braunen Enden der Schienen. Mundtheile und Fühler dunkel. Nur das vorletzte Fühlerglied ziemlich oval, das letzte beträcht- lich länger als das vorletzte. Mehrere Exemp. im Museum Tring. Stigmatium griseofasciatum n. sp. Piceo-testaceum, flavescenter griseo-sericeum, elytris in medio Jfascia grisea dentata signatis, antennis tarsisque nigris; abdomine nigro-piceo. 6 mm. — Kuilu-Congo. Vorderkopf mit dem Augenausschnittrande weiss behaart. Hinterkopf, Halsschild und Flügeldecken, letztere etwas schec- kig graugelb sehr kurz behaart. Die graue, gezähnte Binde auf der Mitte der Flügeldecken sehr dicht und etwas länger behaart. Die hell pechbräunlichen Schenkel und die rostbräunlichen Schie- nen weisslich befilzt und behaart. Das 6, 7, 8, 9, 10 Fühlerglied ziemlich oval, 11® viel länger als 10, fast so lang als 10 und 11 zusammen, 2 und 4 langgestreckt. Sehr ähnlich dem griseopla- giatum. Nur 1 Exemplar. Stigmatium alboplagiatum n. sp. Nigro-piceum, maculose griseo-sericeum, magna plaga commune et apice elytrorum albescentibus, femoribus anterioribus et abdo- mine castaneis 12 mm. — Kuilu-Congo. 473 vorläufg das genügende Material fehlt. Die nachfolgenden Be- wohner der Umgegend des Gabunstromes und des Congo dürften indess sicher noch nicht beschrieben sein. Sie tragen sämmtlich die Kennzeichen der Gattung : Grosse, orne ausgeschnittene Augen, Hinterschenkel bis an die Spitse des Abdomens reichend, faden- f‘rmige Fühler ohne 3 gliedrigen Knopf oder Keule, Tarsen von oben geschen aus 5 deutlichen Gliedern bestehend etc. Sigmatium dorsale n. sp. Piceo-rufum vel castaneum, ubiquesinqulis setis erectis setosum, elytris antice punctato-striatis, post humeros vix angustatis, in basi nigro-maculatis, tribus nigris faciis signatis (et prima quidem angusta ante medium, altera latiore pone medium, tertia angusta ante apicem), apice elytrorum et ullimo fasciarum interstitio dense griseo-sericeis. Femora media et posteriora testacea dimi- diatim piceo-apicata, tibiæ castaneæ, tarsorum piceorum uwltimi articuli testacei, femora anteriora picea. Pectus piceum. Abdomen testaceum. 6,5 mm. — Gabon. 1 Ex. durch Staudinger. Kopf und Halsschild etwas seidenglänzend gelblich kurz be- haart, dieses vorne auf 1/3 seiner Länge mit Querfurche, in der Mitte stark gerundet erweitert, nach hinten stark verengt. Die Flügeldecken tragen auf ihren castanienbraunen Theilen auch vorne zerstreut gelbliche Behaarung, während dieselbe hinten die braunen Felder vollständig deckt. Die zerstreuten aufrechten Bôrstchen auf der Oberseite des Kôrpers und an den Beinen sind gelb. Die hinter dem Auge unterhalb nach den Vorderhüften ziehende Naht des Prosternums ist stark erhaben und lebhaft braun gefärbt. Fühler aus dünnen, zerstreut behaarten Gliedern gebildet, bis zu den Mittelhüften reichend, mit lanzenfpitzenarti- gem Endgliede. Stigmatium gabonis n. sp. Rufescens, tenuiter flave griseo-sericeum elytris punctato- striatis, postice nigris, in medio fascia angusta arcuata flavcs- cente, ante apicem macula vel fascia commune flavescente signatis, coxæ, trochantri et femora anteriora testacea, femora media et posteriora dimidiatim nigro-apicata, tibiæ rufescentes, tarsi flavi vel flavescenter apicati. Pectus brunneum. Antennæ nigricantes, articulis brevioribus paullo serratis. 6,5 mm. — Gabon. 2 Ex. durch Staudinger. Vordertheil des Kopfes weiss behaart. Die Augen etwas dichter an ein ander gerückt, als beim vorigen. Der Kôrper ohne die borstenartige, grobe Einzelbehaarung desselben. Die Flügel- 474 decken bis zum Ende dicht punktirt gestreift, vorne castanien- braun, schon von 1/3 der Länge ab schwarz, ihre erste gelbhaarige auf der Naht zackig gegen das braunrothe Feld des Vordertheils gerichtete schmale Querbinde an den Seiten gleichfalls nach vorne gebogen und dicht vor der Mitte gelegen, die zweite, nur aus einem grossen queren Dorsalfleck bestehende an den Seiten in Flecken aufgelôst; auch in der aussersten Flügelspitze noch ein kleiner gelbhaariger Fleck. Halsschild genau wie bei dorsale gebildet. Die Fühler schwach gesägt, etwas weniger behaart, als beim vorigen. Stigmatium oblongum n. sp. Rufopiceum vel castaneum, elytris nigricantibus in lateribus grisescenter sericeis et post medium fascia grisescente signatis. Subtus castaneum. Coxæ, trochanteri, femora nigroapicata, palpi et extremi tarsorum articuli lestacei, tibiæ infuscatæ. Elytra usque ad finem fortiter punctatostriata punctis in medio paullo transversis. Antennæ fuscæ articulo ultimo albescente. 7,3 mm. — Gabon. 1 Ex. durch Staudinger. Kopf mit breiterer Stirn, als gabonicum. Halsschild auf der Mitte am breitesten, an den Seiten gerundet, vorne und hinten mit Einschnürung, castanienbraun, seidenartig gelb behaart. Die Flügeldecken circa 2 1/2 mal so lang, als zusammen breit, dunkel- pechfarbig mit undeutlich ungleich grau behaarten Seiten, mit einer solchen Querbinde auf 5/1 der Flügeldeckenlänge, mit einzelnen aufrechten schwarzen Haaren besetzt,punctirt gestreift. Die Streifen der Punktreihen stärker ausgeprägt, als bei den bei- den vorigen, soust ihnen, so wie dem dorsiger Westw, sehr nahe stehend. Fühlerglieder dünn, lang behaart mit einzelnen Härchen. Stigmatium verrucosum n. sp. Oblongum, capite prothoraceque rufopiceis aurosericeis, densis- sime subtiliter punctatis, elytris punctato-striatis viridescentibus, interstitins verrucosis, fasciis duabus incertis marginibusque auri- cantibus sericeis, apice aculo. Pedes, abdomen palpique ferrugi- nei. Antennæ basi brunneo nigræ. 7 mm. — Congo. Leicht kenntlich an der grünlichen Farbe der Flügeldecken, den besonders auf dem Discus mit einzelnen Warzen versehenen Intervallen, den rostrothen Extremitäten. Die grünliche Färbung der Flügeldecken, auf der vordern Hälfte deutlicher, verdunkelt sich hinter den wenig deutlichen gelblichen Querbinden, welche sich in dem breit gelblich behaarten Seitenrande verlieren und von denen die eine rechtwinklig mit der Spitze an der Naht 477 Vorderkopf und Augeneinschnittrand weiss behaart; unter der Behaarung auf der Stirn, getrennt durch eine glatte, kiel- artige Leiste 2 flache Grübchen. Oberkopf und Halsschild ziemlich dichkt gelbgrau, dieser an den Seiten weisslich behaart, in der Behaarung sehr kleine dunkle Puncte frei lassend, auch mit einzelnen schwarzen nach vorne gerichteten Haaren bezetst. Flügeldecken vorne gereiht punctirt, an der Spitze fein und dicht reticulirt ; ihr weisser Mittelfleck in Form einer breiten zackigen Binde verbreitert sich bisweilen am Rande plôtzlich stark nach hinten und ist mit einzelnen schwarzen Puncten durchsetzt, auch einzeln aufstehend schwarz behaart ebenso das weislich behaarte Ende der Flügeldecken. Mundtheile, Palpen, Fühler mit Aus- sihluss der 3 letzten schwarzen Glieder, Vorderschenkel hell pech- braun oder castanienbraun, Vorderschienen pechbraun. Die ganzen Beine weiss behaart. Hinterleib castanienbraun mit weiss glän- zender kurzer Behaarung. Fühlerglied 3, 4, 5 schmal und lang, 6, 7,8, 9, 10,11 fast oval. Aus der Sammlung des Museum Tring. Stigmatium nigrofasciatum n. sp. Nigro-piceum, flavescenter breviterque griseo-crinitum, singulis erectlis nigris pilis supra præditum, elytris intra basin et medium nigre bipunctatis, pone medium fascia angusta, anle apicem angustiore fascia fortissime irregulariterque dentatis signatis 9,5 mm. — Congo. 1 Ex. Vor den Augen dünn weisslich behaart. Oberkopf, Hals- schild und Flügeldecken dicht kurz gelblich behaart, diese vorne gereiht punctirt mit 2 schwarzen Puncten vor, einer schwarzen gezackten Bindehinter der Mitte und einer solchen vor dem Ende. Füblerglieder sehr dünn, 5 bis 10ws schwach kreissegmentartig, schmal, 1lts so lang als das 9 und 10ts zusammen, zugespizt, schmal; die letzten 3 pechbraun, die übrigen schwarz. Lippen- taster mit rostgelbem Endgliede, Kiefertaster ganz schwarz. Unterseite und Beine schwarz, weisslich behaart. In der obern Färbung und Behaarung den PZacocerus arten aus Centralafrica überaus ähnlich. Stigmatium irroratum n. Sp. Oblongum. Caput, prothorax et anterior elytrorum pars T'ufo- picea, cetera pars nigro picea. Elytra usque ad medium punclaio- seriata, griseo-variegata, duabus fasciis lransversis nigTris, UN UM medio, altera intra medium et apicem sitis, anquslis, fortissime longis dentibus dentatis signata. Sublus cum pedibus piceo-rufum. — 7,5 mm. Congo. 1 Ex. Vor den Augen weisslich behaart; im übrigen der Kopf fein 478 gelblich und sehr kurz anliegend fleckig dicht behaart. Die graue Behaarung auf den vordern Hälfte der Flügeldecken ungleich dicht grauscheckig, hinter und zwischen den beiden schwarzen Binden dicht grau behaart. Die ganze Unterseite des Käfers rôthlich pechbraun. Hinterschenkel sehr lang, fast bis zur Spitze des Abdomens reichend. Schienen, Palpen und Fühler rostroth. Das Thier durch seine gestreckte Gestalt einem Omadius ähnend. Die Fübler zart und dünn, lang, mit gestreckten, schmal kreis- segmentartigen Gliedern; das letzte dunklere lang, schmal und spitzig. Oberseite und Schienen auch mit einzelnen langen, aufrechten Haaren bekleidet. 6. Genus TENERUS Casr. Tenerus nigrocinctus n. sp. Flavo-rufus, fronte nigre-unimaculata, prothoracis elytrorum- que exlernis marginibus apiceque elytrorum nigris. Metasternum, tarsi, tibiæ, attennæ et femorum apices nigri. Femora et abdomen testacea. 10 mm. — Congo. Die ganze Oberseite der Käfers sehr fein und sehr dicht punctirt. Der rothe Stirnfleck setzt sich noch ein wenig auf den vordern Theil des Halsschildes fort; dieses ist vorne am schmalsten und nahe dem Hinterrande am breitesten; sein schwarzer Seitenrand ist auf der Mitte durch einen zahnartigen Einsprung der rothen Farbe verschmälert. Die Flügeldecken oben mit je 2 bis gegen das schwarze Ende reichenden schwachen Kielen, auf dem rothen Felde roth, auf den schwarzen Ende schwarz dicht behaart; die schwarze Farbe deckt hinten etwa den 3 Theil der einzeln abge- rundeten Flügeldecken. Nur 1 Exemplar aus dem Museum Tring. Tenerus nigriceps n. sp. Flavo-rufus, capite elytrorumque apice etmargine anteriore pro- lhoracis antennisque nigris. 6 mm. — Congo. Die Mundtheile, Palpen und das 1te Fühlerglied rôthlich braun- gelb, wie der übrige Käfer. Die Flügeldecken deutlich und dicht punctirt, weniger dicht behaart, als bei xigrocinctus mit kaum angedeuteten je 2 Langskielen. Halsschild beinahe parallel, ziemlich gleichmässig abgewülbt, auch unterhalb der Augen noch mit schwarzen Vorderrandsfleck. Die ganze Unter- seite und die ganzen Beine gleich dem übrigen Kürper rôthlich gelb gefärbt. Die schwarze Farbe deckt hinten den 3t Theil der Flügeldecken. Nur 1 Exemplar aus dem Museum Tring. 479 Genus ERYMANTHUS KLua. Erymanthus horridus Hope. var. semirufus. Von dieser Species sind in dem Museum Tring einige Stücke vorhanden und variiren von der Westwoodschen Beschreibung durch die ganz rostrothe Endhälfte der Flügeldecken durch die fasst ganz rothlichen Vonderschenkel und die theilweise rôth- lichen Mittelschenkel, Auch ist die Behaarung der Tuberkeln auf dem Hintertheil der Flügeldecken weiss, nicht rôthlich. Da im Uebrigen die Beschreibung Westwoods zutrifit, dürfte diese Form nur Variante von Lorridus Hope sein. 22 mm. Congo. Erymanthus melanurus n. sp. Testaceus nitidus, mandibulis, oculis, tertia posteriore elytro- rum parle maculaque femorum posteriorum et abdomine nigris. 9 mm. — Congo. Gelbbräunlich, mit schwarzem Hintertheile der Flügeldecken, auf diesem weisslich behaart, ausserdem der Hinterrand mit schwarzen Haaren besetzt. Das Halsschild, wie bei Aorridus Hope gebaut, mit Längsfurche auf der Mitte und an den Seiten mit 2 schrägen Quereindrücken, dicht vor dem Hinterrande verengt. Die Flügeldecken mit einer leistenartigen Erhôhung von der Schulter schräge nach der Mitte der Naht führend, uneben, wulstig, auf der schwarzen Verbreiterung hinten mit Tuberkelu. Die Beine undicht abstehend gelb behaart. Die Vorderschenkel ziemlich flach, überaus stark verbreitert, die Mittelschenkel nur schwach verbreitert. Das Endglied der 3 gliedrigen Fühlerkeule oval. Nur ! Exemplar im Museum Tring. Aus Kiulu am Congo. EINIGE NEUE INDOAUSTRALISCHE CLERIDEN. von A. Kuwert in Wernsdorf. il Pallenis ruficollis n. sp. Linearis, cylindrus, capite prothoraceque(excepto angusta posle- riore parte nigra) rufis, haud punctatis, elytris longis dense punc- talo-seriatis, postice impunclatis, subtus niger. 6,5 mm. — Insula Timor. Käfer linienartig schmal. Stirn zwischen den Augen mit einem 480 nicht ganz glatten Grübchen. Die schwarzen Fühler stark gesägt. Das vorne stark verbreiterte Halsschild daselbst nur wenig schmä- ler, als die ziemlich stark vortretenden Augen, sich gleichmässig bis zu 2/5 der Länge stark verschmälernd, an der Einschnürung daselbst die schwarze Farbe annehmend und sich nach hinten allmälig conisch verbreiternd. Die parallelen Flügeldecken 4 bis 5 mal so lang als zusammen breit, vor der Mitte wenig verschmä- ‘lert, jede mit 10 Reïhen dichter fast viereckiger Punkte und an den Seiten mit erhabenen Intervallen, am äussersten Ende unpunctirt und glatt. Die Mitte des Metasternums bräunlich. Der Penes des G' stachelartig, beinahe gerade. Der ganze Käfer abste- hend und zerstreut dunkel behaart. 2 Exemplare aus dem Museum Tring. x CALOCLERUS n. gen. (Kaos. — Clerus). Tarsi 5 articulis, primo longiore fere angqusto, lateraliter com- presso, secundo paullo breviore, tertio quartoque fortiter bre- vioribus fortiter dilatatis. Prosternum non tripartitum. Oculi prominentes, antice excisi. Labrum antice rectum vel rotundatum saepe maxillas quiescentes fere tegens. Frons lata. Palpi labiales articulo ultimo oblonge-trianqulare, maxillares breves ullimo articulo breve cylindraceo, Antennx breves 11 articulis, tribus ultimis clavatis. Corpus cylindricum. Protorax ante medium dila- latus, oculis angustior, supra fere planus, post marginem ante- riorem minus, quam anle marginem posleriorem coarctatus. Sextum segmentum maris utrinque saepe lateraliter aut in taciniam brevem, aut in forcipis brachium dentatum longum curvatumque productum,quorum amplezu femina in copulatione tenetur. Species Supra Squamosæ aut squamoso-maculatæ. Das in Ostindien einheimische Genus gehürt in die Nähe von Stenocylidrus, mit dem es grosse Aehnlichkeit besitst,. wird jedoch durch die längern Hinterschenkel, welche ungefähr bis zur Spitze des Abdomens reichen, sowie das vorn und hinten verschmälerte Halsschild, welches obenein an der Verbreiterungs- stelle jederseits oben auf dem Discus ein Grübchen trägt von ihm geschieden. Das nicht stark gewülble Halsschild ist vorne und hinten etwas eingeschnürt und die Verbreiterung desselben bald mebr, bald weniger in der Nähe der Mitte. Von Zyostylus Fairm. unterscheidet sich das Genus durch die breiten Lappen der gten und 4er Tarsenglieder, während S'enoclerus While alle Tarsen- gleich breit und stark gelappt, Psewdachilamys Duvivier die Fühler- glieder nach dem Ende zu allmählich an Breite zunehmend hat. 481 Die Zange des Gt» Œ Leibringes, welche bei einer Art vorhan- den ist und welche müglicherweisse zur Begründung einer eigenen Gattung Veranlassung geben konnte, hat sicherlich den Zweck das Q bei der copulation fest zu halten(!). Eine andere Art hat statt der Zange nur 2 seitliche, herabhängende Lappen des stark einge- druckten 5tr segments. Bei den übrigen scheint beides zu fehlen. Die schmetterlingsartige Beschuppung des Kürpers, welche sich an einzelnen Theilen des Kürpers und der Flügeldecken zeigt, ist gleichfalls ein characteristisches Merkmal für diese Gattung,deren Vertreter wahrscheinlich, wenn einzelne beschrieben sein sollten, in andere Gattungen eingestellt wurden. Die Flügeldecken sind bei einigen Arten länger als das Abdomen. Caloclerus mirabilis n. sp. Testaceus, oculis nigris, elytris nigris, excepto margine nudo ubique dense flavido-squamosis, sed utroque elytro novem seriebus punctorum parvulorum nigris prædilo, ore, extremo palporum arliculo claveque antennarum el abdominis apice brunneis, mazillis nigro-apicatis. Forceps maris permagna, curvata, magno dente. 10 mm. — Celebes meridionalis. Auch die Stirn, sowie die hintern Seiten des Prosternums, des ganzen Metasternums und der 5 ersten Bauchringe gelblich weiss beschuppt, die Beschuppung der Flügeldecken mebr gelblich und dunkler. Ausser der Beschuppung der ganze Käfer noch mit undichter, aufstehender gelblicher Behaerung. Die Hinter- schienen vor ihrem Ende mit einem Zähnchen. An den Seiten zwischen dem ten und scheinbaren 6tr Hinterleibsringe beim Männchen nach hinten zu heraustretend eine lange Zange, bestehend aus jeseitig einem breiten, etwa fitzelbandähnlichen, gekrümmten, zur Umklammerung gerigneten, vor dem Ende mit starkem, nach vorne geeichteten Zahne verschenen Appendix, welcher so lang ist, als die 3 vorhergehenden Leibringe zusam- men. Wahrscheinlich ist dieser Apparat der in lange Lappen sich theilende Gte Bauchring selbst. Inmitten dieser Zange liegt das letzte, spiegelblanke, braune Segment, welches nur bis zur Mitte der Zange reicht und an seinem schwach gerundet ausgeschnit- tenen Ende das mit der Spitze über die Zange hinausreichende, an der Unterseide der Spitze in zwei lange, durch einen langen Spalt getrennte Spitzen endigende Abdomen entsendet. Ueber diesem Spalte liegt der Penes, Flügeldecken an der Spitze schwach ausgeschnitten und zweizahnig. (:) Eine ähliche Zange findet sich bei dem australischen Dickrüssler PsaZidura ira Boh., o° paradoza Klug. 482 Die so sehr absonderliche Bildung dieser Organe kônnte Veran- lassung geben ein besonderes genus für dieser Thier aufzustellen, wenn nicht in dem nachfolgenden 13 punctatu eine scheinbare Uebergangsform zu dem Mangel dieser Organs bei andern Arten sich fände. 2 & Exemplare, von Herrn W. Doberty in Süd-Celebes gesam- melt, aus dem Museum Tring. Caloclerus 13 punctatus n. sp. Nigro-coeruleus, punctatus, supra 15 maculis punctiformibus albosquamosis, et in prothorace quidem quatuor punctis, in elytris octo et scutello albis, etiam lateribus prosterni, mesosterni el abdominis, coxis etium anterioribus et fronte albo-squamosis; Antennæ, palpi et pedes (interdum exceptis omnibus femoribus et posterioribus tarsis fumalis) teslacei. Quintum seymentum abdo- minis maris in lateribus laciniatum. 11 mm. — Sikkim. Ausser dem mit schmetteringsartigen Schuppen bedeckten Flecken das ganze Thier überaus fein aufstehend weisslich zer- streut behaart. Neben dem Schildchen anch die vordere Basis der Decken weis beschuppt; auf ihrem Discus je 4Flecken hinterein- anderstehend. Der 5t Leibring ist dicht hinter dem Vorderrande plôtzlich sehr stark gedrückt, tief ausgeschnitten und dann seine Seiten hinten breit gerundet lappenartig nach unten gezogen, Die Spitze des Abdomens kinten nach unten tief und ziemlich spitzwinklig ausgeschnitten, die gelbe Spitze des Penes frei lassend. Die Lappen des 5tr Segments von aussen dicht weiss beschuppt. Flügeldecken hinten einzeln abgerundet. 1 G'und Q Exemplar aus dem Museum Tring, das Q mit verdun- kelten Schienen. Caloclerus albosuturatus n. sp. Angustus, capite prothoraceque nigro-cœruleis; illo albo-fron- tale, hoc postice punclo magno impresso punctato, scutello albo- squamoso, elytris punctatis, lestaceis; in marginibus et postice nigricantibus, suturæ dimidio apicale sinuate albo-squamoso, et 4 albo-squamosis punctis signatis; sublus niger, metallescens, prosterni, metasterni abdominisque lateribus albo-squamosis; ore, antennis, palpis, coxis pedibusque rufiflavis, 9,5 mm. — Burmah. Die Mitte der Fühler verdunkelt; Kopf vereinzelt, Halsschild undicht punctirt, dieses hinter dem Vorderrande eingeschürt und in der Einschnürung mit 2 weissen Punkten. Der ganze Käfer mit zerstreuter aufstehender gelber Behaarung, Hinterschienen vor dem Ende mit 1 mehr oder weniger erkennbarem Zähnchen. 483 Flügeldecken von vorne nach hinten gleichmässig sich verschmä- lernd, am Vorderrande mit einigen weissen Schuppen, mit schräge abgestutzten, beinahe zweizähnigen Spitzen, auf dem letzten Theile schneller verschmälert, auf der Langsmitte einer jeden mit Anflug von Kielung; Die schwarze Randung derselben zieht von der Schulterecke gegen die Mitte der Decken zum Beginne der weissbeschuppten Naht, in dem schwarzen Felde liegen die 2 weissbeschuppten Punkte in fast gleichen Entfer- nungen unter sich und vom Vorderrande; die Naht fein schwarz. 2 Stücke aus dem Museum Tring mit der Bezeichnung « Upper Burmah, Ruby Mines ». Caloclerus nigro marginatus n. sp. Testaceus, prothorace elytrisque lateraliler nigro-marginatis, capile prothoraceque glabris-impunctatis, fronte albo-squamosa, oculis nigris antice viz emarginatis, elytris requlariter dispersim Squamosis, postice communiler excisis el dentatis. Sublus pros- terno teslaceo, metasterno nigro et abdomine nigro, in lateribus late densissimeque albo-squamosis, pedibus palpis antennisque lestaceis. 7,5 mm. — Sumbawa. Ausser der Beschuppung der ganze Käfer auch mit abstehender selber zerstreuter Behaarung. Das vorne und hinten randartig eingeschnürte Halsschild an den Seiten über der Ausbauchung mit einem Grübchen. Das Thier has eine entfernte Aehnlichkeit mit irabilis doch sind die Flügeldecken zerstreut beschuppt, haben Keinen schwarzen Nahtrand und die Seiten des Unterkôrpers breiter und sehr dicht weiss beschuppt, auch ist das Metasternum und der Hinterleib schwarz. Die Tarsen der Hinterbeine sind an der Unterseite schwarz. Das 3te und 4te Tar- senglied ist sehr kurz. 1 einzelnes Exemplar aus Sumbawa in der Samlung des Museum Tring. Caloclerus albotessellatus n. sp. Nigro-cœruleus, fronte, prothoracis margine lalo anteriore, lateribus lalis marginis posterioris, sculello, duobus signis X Jormantibus in lateribus elytrorum se altingentibus marginem que anteriorum elytrorum tlangentibus, fascia denique ante api- cem elytrorum albosquamosis. Subtus in latleribus prosterni, mesosterni, metasterni et abdominis albosquamosus. Antennx, palpi pedesqui testacei. 6,5 mm. — Perak. Die X formigen weissen Zeichnungen dieses zierlichen Thieres lehnen sich vorne auf den Vorderrand der Flügeldecken und 484 gehen von Seitenrand zu Seitenrand 5 blaue Felder auf dem Discus einschliessend. Die Querbinde vor dem Hinterende von derzelben Breite wie jene Zeichnungen. Die Flügeldecken gereiht punctirt, das Halsschild zerstrent punctirt. Auch der Ausschnitt der Augen weiss beschuppt. Ein einzelnes Stück durch Herrn Dr. Staudinger in meiner Sammlung. Caloclerus quadriarcuatus n. sp. Nigro-cœruleus, capite glabro, nitido, metallescente (non squa- mos0?), prothorace punctato, supra albo-squamose quadrimaculato, scutello antice albosquamoso, postice tenuiler punctato nudo et late abscisso, elytris fere irregqulariter punctatis, quatuor arcubus, duobus anterioribus marginem anteriorem tlangentibns et post scutellum in sutura convexiter se atlingentibus antice, post scu- tellum locum trianqularem brunneum includentibus, duobus posterioribus post medium positis in sutura late se attingentibus albosquamosis. Subtus lateribus prosterni, mesosterni, meta- sternt et abdominis albo-squamosis. Antennæ, palpi pedesque rufo- testacei. 6,5 mm. — Perak. Die X formigen weissen Zeichnungen vom Rande der Flügel- decken ausgehend berühren sich mit den convexen Bogenseite an der Naht. Hinter dem Schildchen ein brauner nackter Fleck. Alle Beine, Palpen und Fühler rothgelb. Ebenso zierlich als der vorige. Die beiden Grübchen über den Verbreiterungen des Hals- schildes bei der mangelndeu Beschuppung dasselbst deutlich wahrnehmbar. Ein einzelner Stuck desselben Ursprungs, wie der vorige. Natalis alternicostatus n. sp. Miger, brunnescens, elytrorum alternatis interstilis postice Jortiter costatis, clypeo supra antennarum insertionem tuberculo Jere rectangqulato, 20 mm. — Nova-Hollandia bor. Auf der vordern Flügeldeckenhälfte die Punktreihen aus gerundet viereckigen Punkten bestehend, welche an den Längs- Jleisten keinen in die Punkte hineinragenden Zahn zeigen, (porcata Fabr.) ohne schärfere Kielung der abwechseln den Intervalle ; auf der hintern Hälfte die Punkte sich sehr stark verkleinernd und die abwechselnden Intervalle sich stark kielf‘rmig erhebend. Schildchen halbrund, nicht walzenformig. Der gelbbraune Hinter- leib stark behaart. Die Augen von einem feinen, stark erhabenen scharfen Rande begrenzt; der Clypeusbuckel, neben welchem die Fübler eingefügt sind und welcher bei porcata Fabr. abge- rundet ist, hat eine mehr eckige Form. Halsschild auf dem Discus 485 zerstreut punctirt, mit scharfer Längsfurche, an den Seiten gerun- zelt. Lemidia bipunctata n. sp. Testacea, brevis, capite prothoraceque lævibus, elytris punc- tatis, oculis, ore, metasterno, duobus punctis ante medium mar- gine que posteriore elytrorum nigris, 8 mm.— Celebes. Von Gestalt einer Hydnocera, doch durch die 3 gliedrige Keule zu Lemidia zu stellen. Das Halsschild vorne ziemlich stark einge- schnürt, vor der Mitte am breitesten, hinten stark erhaben geran- det, glatt, wie der Kopf. Dieser auf der Stirn mit 2 flachen Grübchen. Flügeldecken ziemlich stark und dicht punctirt, nur etwa 1 1/2 bis 1 3/4 mal so lang, als zusammen breit. Die schwarze Färbung des Hinterrandes derselben fleckenartig scharf begrenzt. Die Tarsen stark gelappt. Der ganze Käfer ziemlich stark gelb behaart. 1] Exemplar im Museum Tring. Tenerus vitticollis n. sp. Niger, prothorace flavo in medio et in lateribus late nigrovittato, capite flavo, in vertice nigro-maculato, femoribus basi flavo-testa- ceis, ore et scutello nigro, 4-6 mm. — Batchian. Das Halsschild trägt auf den breiten gelben 2 Binden gelbe etwas glänzende kurze Behaarung, während die schwarzen Binden unbehaart sind. Die Flügeldecken mit sehr feinem Nahtrande sind überaus fein und dicht reticulirt, undeutlich kurz und fein grau behaart, mit undichteren etwas längern aufstehenden Haaren. Dem Z'enerus signiceps, sehr ähnlich, jedoch durch die Verschie- denartigkeit der Behaarung des Halsschildes und die mit Auss- chluss des Pro-und Mesosternums ganz schwarze Unterseite wesentlich verschieden. Die 8 letzten Fühlerglieder stark sägeartig gezähnt, das 2 Glied cylindrisch. Tenerus dispar n. sp. Niger, capite prothoraceque rufo-flavescentibus nigre unifascia- tis in medio longitudinale. Scutellum nigrum.Elytra nigra griseo- tomentosa, leviter bicarinulata. Metasternum abdomenque nigra, hoc segmentis flavomarginatis, imitia femorum flavescentia, 7 mm. — Malai. Arch. Durch die angedeuteten 2 Kiele jeder Flügeldecke und diestär- kere, grau schimmernde Behaarung derselben deutlich von signiceps und vitlicollis verschieden; das Halsschild bis an die _schwarze Längsbinde heran gelb schillernd behaart. Die sehr ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 40 486 feine Reticulation der Flügeldecken durch die Behaarung kaum kenntlich, diese grau schillernd, wie auch die Behaarung des Metasternums und des Hinterleibes. 4 bis 11 Fühlerglied stark sägeartig gezähnt, 2 tes kurz conisch. Etwas breiter, als die vorigen Arten. Tenerus signiceps n. sp. Tenerus, capite rubro-flavescente, in fronte nigro-lineato, pro- thorace rubro-flavescente in margine anteriore nîigre uno vel tri- maculato, post macula densioribus crinibus triflavilineato, scu- tello, prosterno, mesosterno, medio metasterni et anterioribus abdominis segmentis, femorum eliam basi rubro-flavescentibus, elytris, ore, antennis, tibiis tarsisque nigris, 6 mmtr. Malai-Arth. Kopf und Halsschild rothgelb. Der schwarze Streif auf der Mitte des Kopfes setzt sich auf den Vordertheil des Halsschildes fort und wird dort bisweilen jeseitig von einem hinter dem Auge ste- henden schwarzen Fleck begleitet, welche indess nicht über die schwache Einschnürung des Halsschildes hinausgehen, während hinter der Einschnürung in Verlängerung der fehlenden oder vorhandenen Flecken 3 seiden glänzend gelb behaarte Längsbinden zum Hinterrande ziehen. Die schwarzen, überaus fein und nur bei beträchtlicher Vergrüsserung kenntlich sehr dicht punctirten Flügeldecken besonders in der Schildchengegend mit deutlich erhabenem Nahtrande, etwa 21/2 mal so lang, als zusammen breit, vorne, abseits des Schildchens, mit 1 wenig kenntlichen Kiele, auf der Mitte auch etwas reticulirt, wenig deutlich und fein anliegend grau behaart, mit einzelnen aufstehenden schwarzen Haaren. (1 Stück ohne Längsfleck auf dem Kopf, ohne Vorder- randsflecken der Halsschildes, mit ganz gelbem Metasternum und Hinterleibe dürfte nur Variation sein). Die letzten 8 Fühler- glieder stark sägeartig gezahnt, das 2t° deutlich perlenformig. NEUE AFRICANISCHE CLERIDEN von A. Kuwert in Wernsdorf. IT: CEPHALOCLERUS n. gen. (Képaaoc.) Oculi integri fortiter prominentes. Frons perlata. Clypeus fortiter emarginalus. Labrum emarginatum. Mazxilla fortia, magna, dente magna dentata. Antennæ 11 articulis brevibus, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10° breviter serratis. Palpi breves tenues, articulo ultimo brevi cylindrico acuto. Tarsi quatuor articulis evidentibus, 487 1, 2 et 5° dilatatis. Ungues non dentati. Prothoraz angulis fortiter rotundatis, mMmarqginibus acutis, postice bisinuatus. Proster- num perbreve,in medio non longius latitudine coxarum anteriorum se attingentium. Cephaloclerus corynctoides n. sp. Cœruleus haud crinitus, fronte in lateribus coriacea ibidemque foveolata, prothorace glabro, impunctato, nitido, marginibus acutis elevatisque (excepto medio anterioris marginis) signato, elytris punctatis, subtus nigricans et cyanescens. Antennarum articuli primi rufi. 9 mmtr. Sierra Leone. Welche der in der Gattungsbeschreibung angegeben Merkmale nur Artenkennzeichen sind, wird sich erst bei Herbeischaffung grôssern Materials erweisen, da nur 1 Exemplar der aufälligen Thieres vorhanden ist. Dasselbe ähnelt äusserlich bei oberfläch- licher Betrachtung einem Vertreter des Genus Corynetes Herbst, dem die Reihenpunctirung der Flügeldecken fehlt. Der überaus breite Kopf, die starken Kiefer, die ovalen nich ausgekerbten, stark erhabenen Augen, die keulenlosen, schwach gesägten Fühler trennen dasselbe von den ähnlich aussehenden Thieren. Das scharfkantig gerandete Halsschild mit etwas aufgebogenen Rändern mit nach vorne zu ziemlich gerundeten Seiten ist unpunctirt. Auch der Seitenrand der Flügeldecken ist scharf- kantig und diese über demselben etwas querrunzlig. Das unpunc- tirte Mesosternum, nicht breiter, als die Vorderhüften, entbehrt der Naht eines umgeschlagenen Seitenrandes. Vorder und Mit- telhüften hart aneinander stehend. Hinterleibsringe fein und dicht punctirt, der vorletzte auf der Mitte stark verschmälert, der letzte breit. Es kommen aus Centralafrira Malachiden, welche diesem Thiere nicht unähnlich sind, die jedoch leicht durch Zahl und Bau der Tarsenglieder, durch die Warzen an den Seiten des Hinterleibes, durch die längeren Fühler, durch den schildartigen Bau des Kopfschildes und die unter dem vordern Seitenrande desselben eingefügten Fühler sich von dieser Art abheben. Das 3t° Tarsen- glied ist sebr kurz und tief gespalten. Die Fühler sind unmittelbar vor dem Auge eingesetzt. Die breite Stirn und der Bau der Halsschildes entspricht der Gattung Allelidea Waterh., doch fehlt die Fühlerkeule. Jedenfalls sind beide Gattungen nahe aneinander zu stellen. 1 Exemplar aus Sierra Leone durch Dr. Staudiger. Thanasimus Jordani n. sp. Niger, capite densissime punctato, fere ruguloso, oculus haid 488 prominentibus subtilissime reliculatis, prolhorace punctatione subtilissima densissimaque opaco, post medium semsim fortiter- que angustato, antice in fere tertia longitudinis parte transversa exaratione paullo coarctato, elytris cocrulescentibus, antice forti- ter punctato serialis el intervallis elevato-granulosis fortiterque ciliatis, postice lineato-punctatis et intervallis acquis subtilissime que punctatis, pone mediwm fascia transversa alboflavescenter el in medio f'usce crinita, ante apicem extremum fascia alboflavescenter crinita signatis; palporum labialium ultimo articulo femorum que inibiis el tarsis leslaceis. 8,9-9 mm. —- Congo. Die Ausrandung der Oberlippe unter der starken weisslichen Behaarung schwer kenntlich. Die Fühler-allmählig nach dem Ende zu verbreitert ; die letzten Glieder keine geschlossene Keule bildend, mit ihren ersten Gliedern sich in eine Furche {im Zustand der Ruhe) legend. Die Endglieder der Lippentasser lang keulen- formig. Von den cylindrischen, hell am Ende geringten Kiefer- tastergliedern das letzte scharf angespitzt. Das Halsschild am Hinterrande gelblich seidenglänzend behaart, wie die Binden der Flügeldecken. Diese vorne bis zur Binde stark convex erhaben, hinten ziemlich flach. Unterseite des Käfers dünn weisslich behaart. Die dunkle Farbe der Mitte der Mittelbinde der Flügel- decken entsteht durch den Seidenglanz der anders gelegten Behaarung. 2 Exemplare aus dem Museum Tring aus Kuilu. LACORDARIUS n. gen. (Lacordaire n. propr.). Tarsi quatuor articulis supra evidentibus, 1, 2 et 3° latioribus. Prosternum non tripartitum. Antennæ arliculis 5, 6, 7, 8 9 et 10° latioribus, poullo serratis, 11° rotundato, 3 et 4 fere cylin- draceis, 3° longiore, quam ceterorum sinquli sunt longi. Oculi ovales prominentes neque approzimatt, in medio margine interiore fortiter excisi. Frons lata. Labrum antice rotundatum, parvum. Clypeus transversus, antice rectus, postice lransverso-impressus. Palporum ultimus articulus acutissimus. Prothoraz fortiter con- veus, rotundatis lateribus, antice et postlice fortissime margi- nalus. Durch die Form des Halsschildes an « Placocerus » evinnerd, jedoch durch die stark auf gekantete Randung zumal des Vorder- randes von diesem Genus abweichent, durch die Form der Fühler an « Serriger » oder « Eurypus » verweisend, durch die Färbung und Punctirung « Lissaulicus » gleichend, lässt sich dieses Genus mit keinem andern identificiren und muss in die Nähe der Genera 489 Placocerus Klug und Serriger Spin gestellt werden. Die nadel- f‘rmig spitzen Endglieder der Palpen kennzeichnen ausserdem das Genus von ingendwie nahestehenden andern Gattungenrund trennen es auch ausser den ausgeschnittenen Augen sofort von Eurypus Kirby. Lacordarius erythrus n. sp. Rubrotestaceus, articulis 5, 6, 7, 8, 9, 10, 14° antennarum nigris, oculis ovalibus lransversis nigris, prosterno utrinque prope coxam pedum anteriorum exlerne puncto nigro signato, libiis anterioribus in medio nigra macula præditis. 7,5 mmtr. — Congo. Der in der Mitte quergewälbte Clypeus glatt, die Stirn dicht, Halsschild einzeln, Flügeldecken ziemlich stark und ziemlich undicht punctirt, diese am Ende etwas in gelb verblassend, gleich- mässig gelblich zerstrent behaart. Die stark gekrümmten Krallen ungezähnt. Käfer ganz roth mit rostrôthlichen Beinen. 2 Stücke aus dem Museum Tring aus Kuilu. Phlôocopus nigricornis n. sp. Niger, capite crebrepunctato, prothorace in medio dorso fortiter impresso ibidemque dense-punctato, elytris antice fortiter denseque serialopunctatis, rufescentibusque prope medium transversim Jtavifasciatis, fascia in utroque elytro postice late unidentata, post medium irregulariter densepunctatis. 15 mm. — Congo. Von «Tricolor Spin » unterschieden durch den winkligen Eindruck auf der Mitte des Halsschildes, durch die ganz schwarzen Fühler, durch die nur vorne gerôtheten Flügeldecken, während bei tricolor die rothe Faerbung fast bis jegen die gelben Bindenflecken reicht, durch die Kaum durch die Nath unter- brochene, durchgehende gelbe, jederseits einmal breit nach hinten gezackte Binde derselben, sonst auch in der Fühlerbildung dem genannten Thiere gleichend und auf den ersten Blick nicht zu unterscheiden. Nur 1 G Exemplar aus dem Congogebiet durch Dr. Staudinger. Ob vielleicht zusammenfallend mit einer der mir unbekannten Bohemannschen Arten ? ORTHOPLEUROÏDES nov. gen. (Orthopleura Spin. nom. gen. Coleopt.) Unter den Enopliinen, welche sämmtlich ein aus 4 Stücken bestehendes Halsschild, 3 bis 8 sehr stark entwickelte und einseitig verbreiterte Englieder der Fühler, vorne oder an der innenseite mit Ausschnitt versehene Augen besitzen, haben die 490 Orthopleuraarten die nicht verbreiterten Fühlerglieder conisch und deutlich zählbar, heben sich ausserdem von Chariessa Perty und Enoplium Latr. durch die fast ganz cylinderférmigen Pal- penendglieder ab, welche bei den beiden genannten Gattungen ziemlich dreieckig sind. Von den bisher bekannten Orthopleu- raarten scheidet sich die nachstehende durch die nur vorhan- denen 10 Fühlergliedern, wesshalb die Neubildung des Genus Orthopleuroïdes nôthig wurde. Orthopleuroïides nigerrimus n. sp. Niger, densepunctatus, nigropilosus, femoribus abdomineque aurocrinito rubris, ore testaceo, antennarum duobus penultimis articulis fortiter elongatis triangulariterque dilatatis, ultimo perlongo planato. 10 mm. — Congo. Kuilu, 1 Exemplar durch das Museum Tring. Oberseite einfarbig schwarz, dicht punctirt. Halsschild mit ganz geraden, parallelen Seiten, fein gerandet, der Länge nach stark abgewôülbt. Flügeldecken nach hinten etwas verbreitert, hinten einzeln abgerundet, die rothe Spitze des Abdomens nicht ganz deckend. Die Schenkel roth ; die Hinterbrust auf der Mitte etwas rôthlich, das rothe Abdomen mit goldglänzender Behaa- rung. Erstes Fühlerglied pechbraünlich, 2ts dick konisch, 3tes länger als das 2t, schmal, parallel, 4, 5, 6, 7es sehr kurz und schmal, fast breiter als lang, 8, 9 ünd 10ts zusämen länger als die 7 ersten, 8 ü. Jes stark 3 eckig gelappt, 1Otes stark ver- längert, ziemlich oval. Cladiscus pretiosus n. sp. Capile nigro, cyanescente, prothorace cuprascente auwroso, elytris cæruleis, antice fortiler denseque seriatopunctatis albo- pilosisque, postice fere glabris, antennarum articulis 5, 6,7, 8, 9 et 10° progredienter fortiter dentatis, 11° oblonge planato longi- tudine trium antecedentium communium. Subtus niger, nigris pedibus palpis et antennis. 4,5 mm. — Congo. Von den Cladiscusarten Indoaustraliens etwas abweichend durch die nur stark dreieckigen, nicht länger gelappten Fühler- glieder. Das stark messingglänzende Halsschild bis über die Mitte ziemlich gleichbreit, vorne nicht eingeschnürt, nur oben mit kleinem Eindrucke daselbst, hinter der Mitte von beiden Seiten stark zusammengedruckt, überall zerstrent punctirt und mit zer- strenter schwarzer aufstehender Behaarung. Die Flügeldecken, soweit die starken Punctreihen reichen, mit weisser, aufrechter Behaarung, hinten etwas verbreitert. Die Augen nierenformig Re cé 491 aus geschnitten, die Fühler vor dem Ausschnitte eingefügt. Käfer schmal, zierlich, glängend. Lippentasterendglieder 3 eckig, Kie- fertasterenglieder spitz. l Exemplar aus Kuilu durch das Museum Tring. Thanasimus rufigaster n. sp. Piceus, pilosus, duabus elytrorum fasciis antemediale et anteapicale flavescenter albo-setosis, fascia nigra lata postme- diale et apice nigro; segmentis abdominis rufocastaneis, palpis lestacers, antennis excepto clavi fusco castaneis. 5-7 mm. — Zulu. Unordentlich grau oder weissgrau behaart. Halsschild hinter der Mitte ein wenig gerundet erweitert, vorne schwach, dicht vor dem Hinterrande stark eingeschnürt, Flügeldecken dicht gereiht punctirt bis vor dem unregelmässig punctirten schwarzen Ende; unter den dicht weisslich behaarten Querbinden, welche die hinter der Mitte gelegene schwarze Querbinde einschliessen, wird die Reiïhenpunctirung unsichtbar. Die Naht vorne und die Mitte des Halsschildes breit pechbraun bei hellem Lichte. Der Hinterleib und die Basis der Mittel und Hinterschenkel braunroth. Flügel etwa noch einmal so lang, als breit. Einige Stücke, Stigmatium rufovillosum n. sp. Nigrum, prothorace capiteque breviter sparsimque brunnes- center tomentosis, hoc antice albosetoso, illo nigrosetoso, elytris excepta nuda nigra lataque fascia prope medium fere totis brun- neorufescenter villose tomentosis, femoribus omnibus basi lesta- ceodimidiatis. 9,5 mm. — Gabun. An der rôthlichen beinahe wolligen Behaarung der Flügel- decken leicht kenntlich, weiche mit Ausschluss der breiten nackten Querbinde dicht hinter der Mitte und einem Seitenfleck vor dem Ende derselben die ganzen Flügeldecken ziemlich dicht bedeckt. Die Beine sind mit einzelnen weissen Bôrstchen besetzt, ausserdem dünn und hell behaart. Die Schenkel fast bis zur Hälfte hellgelblich gefärbt. Die Palpen hellgelb mit bräunlichem dunkle- rem Endgliede. Das hinten gerandete Halsschild in der Mitte am breitesten, trägt weit hinter dem Vorderrande eine Querfurche, ist überaus dicht und sehr fein punctirt und (beinahe schuppen- artig) sehr kurz gelblichbraun behaart. Die breit ausgeschnit- tene Oberlippe vorne schwärzlich. Kopf oben zwischen den Augen etwas stärker gelblich behaart. Flügeldecken unter der Behaa- rung bis zur schwarzen Binde gereiht punctirt, von der Schultern ab nach hinten schwach bogig verschmälert, hinten gemeinsam zugespitzt. (Die Fühler fehlen dem einzigen vorhandenen Exem- plare in meiner Sammlung). 492 DIE EPIPHLOINEN GATTUNGEN (!) DER CLERIDEN UND EINIGE NEUE ARTEN DERSELBEN von A. Kuwert in WWernsdorf. Die Epiphlôinen haben : 1. Das Halsschild nur aus 2 Stücken bestehend, indem kein durch eine Naht getrenntes Seitenstück auf der Unterseite dessel- ben vorhanden ist. 2. Die Augen mit einem deutlichen Ausschnitt an der vordern Innenseite, vor welchem die Fühler eingefügt sind. 3. Die letzten 3 Glieder der Fühler gross, breitgedrückt, meistens stark gesägt, das letzte länger, bei einer Gattung in eine stielartige Borste verlängert. 4. Die Tarsen, von oben gesehen, nur aus 4 deutlichen Gliedern bestehend. Gattungs übersicht. 1. Sämtliche Tasterendglieder beilférmig oder flach gestreckt dreieckig. Nordamerika. . . . . . . . 1. Phyllobaenus Spin. . Tasterendglieder cylindrisch oder conisch. 2. Fühler kurz; ihr letztes Glied nicht zur Borste verlängert, nur abgeplattet und länger. Centrales Ameriha-Brasilien. . . . 2. Æpiphlüus Spin. 2. Fübhler länger; zu beiden Seiten der flachgedrückten Glieder mit langen zerstreuten Haaren besetzt; ihr letztes Glied zu einer längern dicken Borste verlängert. 3. Plocamocera Spin. bd 1. Epiphlôus ruficeps n. sp. Caput rufocaslaneum. Prothorax fuscus, antice usque ad sul- cum transversum rofocastaneus el transverse rugosus, in disco bifoveatus, etiam ante scutellum unifoveolatus, subtiliter rugosus, in lateribus griseo-tomentosus. Elytra basi lestacea, inde fere usque ad medium nigrofusca, utrumque in parte infuscata alba macula fere rotundata signatum, in dimidio apicale testacea et (*) Lacordaire wählt für diese Cleridengruppe den Namen « Phyllobaenides », Da es indess bisher nur eine Phyllobänusart, doch zahlreiche Epiphlôusarten giebt, zog ich diesen Namen für die Gruppenbenennung vor. 493 griseo-lomentosa, bi post medium fascia nigra nuda in sutura interrupta et attenuata, ante apicem macula parva nigra signata sunt. Prosternum et metasternum nigrofusea. Pedes, abdomen, antennarum primus articulus testacei sunt. Tibiaæ externe, femora anteriora plus minusve nigrosignata. 8-8,5 mm. — Peruanisches Amazonengebiet. Die Endglieder der Palpen weiss mit schwarzen Spitzen. Das schwarze glänzende Metasternum an den Seiten weisslich filzig behaart. Flügeldecken vorne ziemlich dicht und beinahe grob unregelmässig punctirt; hinten die Punktirung durch die Behaa- ruug unkennslich. Von velutinus Gorh. verschieden durch den weissen Fleck in der ersten schwarzen Querbinde der Flügel- decken, durch die 3 Grübchen des Halsschildes, sowie die weissen Endglieder der Palpen und die unregelmässige Punktirung der Flügeldecken, welche Merkmale sämmtlich bei « velutinus Gorh. » nicht erwähnt werden. 4 Exemplare durch Dr. Staudinger. 2. Epiphlôus debilis n. sp. Caput castaneum. Prothorax elytraque grisescenter, fere argenteotomentosa, ille nigrotripunctatus, haec nigre 18 punctata, et maculis quidem quatuor primis post elytrorum basim, quatuor secundis ante medium positis, quatuor quarts ante apicem reclam transversam fasciam, sex tertiis post medium fasciam prope margines externas curvatam facientibus. Anlenntrum prumus nonusque articulus testaceus, celeri nigri, ullimus plus duplo lorgior, quam penultimus. Metasternum brunneotestaceum. Abdo- men rufotestaceum. Femora anteriorum mediorumque pedum et inilia posteriorum flavescentia, horum apices tarsique fuscescen- tes. 6,5 mm. — Terrae fluvii Amazon. prope fines Peruanos. Von dem setulosus Thoms aus Mexico hauptsächlich durch das sehr viel längere letzte Fühlerglied verschieden, sonst nach der Beschreibung leicht mit ihm zu verwechseln; jedoch sind die zweiten Punktpaare auf jeder Flügeldecke nicht circumflexartig mit einander verbunden. 1 einzelnes Stück durch Dr. Staudinger in Dresden. 3. Epiphlôus tricolor n. sp. Caput castaneum. Prothorax nigrofuscus, griseolomentosus. Elytra nigrofusca, fascia transversa basale rubrotestacea postice ramicem curvatam emitlente, prope medium macula lestacea albotomentosa transversa nec suluram, nec marqinem exlernum attingente, post medium el ante quartam quidem longiludinis partem alia fascia transversa griseolomentosa (non teslacea) 494 signata, in apice eliam griseotomentosa. Metasternum fuscum. Abdomen et pedes exceptis tibiis mediis et femoribus ante- rioribus vix infuscalis testacei. Primus antennarum articulus flavotestaceus, nonus testaceus, celeri fusci. Palpi testacei. 4,5 mmtr. — Westliches Amazonengebiet. Die Flügeldecken vorne bis über die gelbe Binde hinaus unre- gelmässig gereiht punctirt, ausser der schwach filzartigen weiss- lichen Behaarung der hellen Zeichnungen noch mit einzelnen aufrechten dunkeln Haaren besetzt. Kleiner als die meisten andern, doch noch grôsser als der nachstehend beschriebene « sexplagiatus », und ähnlich dem « terzonatus Gorh. var. B ». Ob identisch ? 2 Exemplare durch Dr. Staudinger in Dresden. 4. Epiphlôus sexplagiatus n. sp. Perparvulus, niger, thorace subtiliter denseque, elytris fortius dense et irregulariter fere ad finem seriatim punctalis ; quorum utrumque tribus maculis. flavidotestaceis signatum est, el prima quidem oblonga intra humerum et scutellum, secunda transversa in medio et lertia transversa hamala ante finem suturam et marginem externum non attingentibus. Pectus et abdomen nigra. Pedes testacei. Antennarum articuli 1 (ad 8) brunnescentes, 9 et 10 fusci, 11 testaceus. 4 mm. — Amazonengebiet der peruanischen Grenze. Die Flügeldecken sind nur am Ende dünn und zerstreut weiss- lich behaart. Die Kiefertaster gelblich, die zarten Lippentaster weiss mit dunkelspitzigem Endgliede. Die unregelmässige, dicht gedrängte Reihenpunctirung der Flügeldecken ist bis gegen das Ende hin kenntlich. Die kleinste mir zu Gesicht gekommene Art in einem einzelnen Stücke durch Dr. Staudinger in Dresden. 5. Epiphlôus obscurus n. sp. Fuscus, maculis duabus transversis albescentibus tomentosis post medium elytrorum suturam transeuntibus, antennarum magno primo et nono arliculo, hoc pallidiore, lestaceis, abdomine rufo, femoribus tibisque omnibus testaceis in medio infuscatis, tarsis supra fuscis. Elytra antice fortins, postice subtiliter irre- gulariter punctuta. 6 mm. — (Mexico ?) Die Mundtheile mis Ausnahme der dunkeln Maxillen braun- gelb, wie das erste Fühlerglied, ebenso die Ecken des Clypeus vor der Einfügungsstelle der Fühler. Die Tasterendglieder schwarz- spitzig. Kopf, Halsschild und Vordertheil der Flügeldecken 495 schwach weissfilzig. Das neunte Fühlerglied heller als das starke le Glied, das 10* und 114 beinahe schwarz. Inder Färbung einem Plocamocerus sehr ähnlich und leicht damit zu verwechseln. Die Schultergegend der Flügeldecken bei dem einzigen alten Stücke des Museums Tring heller braun. Das Exemplar trägt zwar an der Vignette die Notiz Nord Amer., doch kann, da die Epiphlôusarten ausschliesslich in den heissen Gegenden des Westcontinents leben, wol nur das südliche Mexico hierunter zu verstehen sein. Museum Tring. 6. Epiphlôus 14 maculatus n. sp. Caput rufotestaceum. Prothoraxz niger, fere rugosus, sparsim tomentosus, antice Jère fortiter punctatus. Elytra in basi fortiter seriatim punctata punctis in medio elytrorum diminutis, post medium fere extinctis, postice absentibus, antea rufescentia, deinde testacea, postice griseocrinila, coloribus omnibus vix sensim confluentibus; ulrumque seplem maculis nigris signatum, et in utriusque medio longitudinale quidem antice macula oblongoro- tunda, prope medium macula oblonga, post medium macula fere rotunda, ante jinem macula transversa, in margine externo autem post kumerum maculis duabus confluentibus et post medium macula rotunda. Prosternum et metasternum nigra, in medio longitudinale rufotestacea. Abdominis prima seymenta rufotestacea sicut anten- narum etiam articulus primus et octavus ; ceteri fusci. S mmtr. — Von Rio Janeiro. Der Uebergang der Faerbung von rothgelb über gelb in grau auf den Flügeldecken von vorne nach hinten findet überaus allmälig statt. Rcthgelb sind auch die Besalhälften der Schenkel und die _: Tarsen. Die 3 letzten Segmente des Hinterleibes schwarz. Stirn überaus dicht punctirt. Augenausschnitt rechtwinklig, mit dem aeussern Ausschnittschenkel senkrecht über der Fühlerbasis in das Auge tretend. 1 Exemplar aus der Lübecker Stadtmuseumssammlungs (ob nicht schon vielleicht anderweitig beschrieben an mir unzugäng- licher Stelle ?). 7. Epiphlôus tibialis n. sp. Caput et margo anterior nigri prothoracis rufi, hic angulis posterioribus rotundatis post medium latissimus. Elytra usque post medium irrequlariter punctata, nigra, humeris et duabus fasciis (lata tænia suturale albotomentosa inter se conjunctis) Lestaceis albotomentosis, prima in medio elytrorum sila, secunda ante apicem sila, marqginem exleriorem attingentibus. Subtus niger vel nigricans. Palpi albicantes articulo ullimo nigreapicalo. 496 Femora testacea, posteriora în medio infuscata. Tibiæ anteriores subtus, mediæ (paullo curvatæ) et posteriores supra fuscae sunt. Tarsi fusci. Antennarum primus arliculus rufoferrugineus tenuis fortiter curvatus, ceteri fusci, ille magis angustus curvatusque quam in specie « terzonatus Gorh. » 5 mm. — Terrae fluvii Amazon. intra fines Peruanos. Von « terzonatus » der ihm überaus ähnlich ist, verschieden durch die abgerundeten Hinterecken des hinter der Mitte am breitesten gestalteten Halsschildes, durch den Mangel der ersten weissbefilzten Querbinde, durch die breitere Nahtbinde zwischen den beiden Querbinden, durch das rothe, dünne, stark um das Auge gebogene erste Fühlerglied, durch die etwas grôssern Endglieder der Fühler, durch die einseitig dunkel gefärbten Tibien. Das Halsschild ebenso, wie bei jenem vorne gerunzelt, auf der Mitte fein punctirt. Kopf sehr dicht punctirt. Flügeldecken an der Mitte etwas ausgebogen verbreitert. 1 einzelnes Exemplar aus der Sendung des Herrn Dr. Stau- dinger in Dresden. 8. Plocamocerus confrater. n. sp. Caput fuscum vel castaneum oculis nigris. Prothorax brunneus disco obscuriore, in laleribus disci haud fortiter biimpressus, transversus, in medio paullo dilatatus. Elytra punctata, procum- benter crinita, brunneofusca, tribus fasciis undulatis albescentibus .tomentosis et transversis signala, quarum prima secundaque în medio utriusque elytri in vinculam productæ sunt, propre suturam serie magiorum punctorum eliam in partibus albovestitis nigro- punctata. Metasternum fuscobrunneum, nitidum. Abdominis fusci basis, femorum posteriorum mediorumque basis, genua pedum anteriorum et mediorum, et antennarum primus articulus testacei vel rubrotestacei sunt, præterea fusci. 6 mm. — Terrae fluvii Amazon. prope fines Peruanos. Nach Spinolas Beschreibung kônnte dieses Thier wohl für « Sericellus Spin » gehalten werden, doch stimmt 1, die Zeichnung der Querbinden der Flügeldecken (pl. XXX VIII f. 4) gar nicht mit dem vorstehend beschriebenen Thiere überein, 2, hat das von Spinola beschriebene Thier nach Zeichnung und Beschreiïbung auf dem Ende des letzten Fühlergliedes statt der langen dicken Borste einen Haarpinsel, wobei allerdings ein durch Täuschung oder Verstümmelung entstandener Irrthum nicht ausgeschlossen sein kônnte, wenn nicht der Zeichner, wie der Beschreiber den Haar- pinsel übereinstimmend constatirt hätten. Die Punctirung der Flügeldecken bis zur Mitte ziemlich stark, 497 nach hinten verschwindend. Die Augen nach dem Hinterrande zu weisslich behaart. Die flachen Fühlerendglieder auf ihren vortre- tenden Vorderseiten mit einzelnen oder doppelten Bôrstchen besetzt, das letzte schmal, lang und in eine lange dicke Borste ausgezogen. Ausser einer Reihe von Stücken, nach welchen die vorstehende Beschreibung angefertigt wurde, sind unter den mir von Herrn Dr. Standinger zugesandten Thieren noch 2 abwei- chende Formen vorhanden, welche indess vielleicht nur Varié- täten sein dürften : &) 7 mm. lang, mit dichter und feiner punctirten Flügeldecken. Abdomen der Länge nach auf der Mitte verdunkelt, sonst con- frater gleichend, steckte ich als var. similis in meine Samm- lung (1 einzelnes Exemplar). b) 5-6 mm. lang. Die erste dunkle Querbinde der Flügeldecken ist nur in kaum rechten Winkel auf jeder Flügeldecke vorge- zogen. Der Kopf ist dunkelroth, die blassen Beine sind ohne Verdunklung, der Hinterleib hellbraun, wie das Metasternum, sonst confrater gleichend. Dieses Thier wäre, wenn das letzte Fühlerglied übereinstimmte, der Zeichnung nach der von Spinola beschriebene « sericellus Spin ». Ich steckte dassalbe als var. : Sericelloides in meine Sammlung. DESCRIPTION D’'UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE DINORRHOPALA PASC. D. CARDONI, par WW. Roelofs. Forme générale de D. spinosa, Pasc.; d’un jaune-testacé, plus sombre sur la partie grossie des cuisses postérieures. Tête couverte de gros points, avec une ligne partant du vertex, fortement impri- mée sur le front et séparant entre les yeux, deux élévations ou bour- soufflures. Rostre garni de poils jaunes; parties de la bouche noires ; antennes noires. Prothorax triangulaire sa base un peu avancée au milieu, son bord antérieur pas plus élevé que le niveau de la tête, nettement séparé du reste de la surface, qui est fortement renflé, entre les lignes imprimées qui le divisent et couvert d’une ponctuation peu nette et confluente; du milieu près de la base, part une ligne profondément imprimée, qui se dirige diagonalement vers les cotés antérieurs du prothorax et une ligne médiane, moins profonde, dirigée vers le bord antérieur. Écusson punctiforme. Élytres plus larges que le prothorax, leurs épaules élevées en forme de crête 498 rugueuse ; les élytres ont des stries de points profonds, elles sont déprimées derrière la base et sur le milieu du dos, leurs côtés sont rétrécis un peu derriere le milieu, leur bout isolément ar- rondi. Des tubercules pointus, plus ou moins éle- vés, se trouvent sur les intervalles des stries, un assez grand se trouve avant le milieu, sur le 5° intervalle et vers la même hauteur deux petits tubercules, vers le bord de l’élytre; plus en ar- rière se voit un tubercule sur le 7° intervalle, voisin de deux plus petits, dontun sur le 5° inter- valle, l’autre vers le bord extérieur; sur la déclivité postérieure se voient trois tubercules, à savoir un sur le 3° intervalle, le second sur le 5° intervalle, un peu plus en arrière, le troisième encore plus en arrière, sur le 8° intervalle. Un petit tubercule se voit, enfin, sur le bout de l’élytre et une rangée d’épines sur l’intervalle le plus voisin du bord de l’élytre et sur un certain espace en arriere, le long de la suture. Les quatre cuisses antérieures, un peu rugueuses, sont garnies de poils pâles et armées d’une petite dent en dessous ; le crochet du bout des jambes est noir. Les cuisses postérieures, analogues à celles de D. spinosa sont en forme de tige à la base, subitemment grossies en boule et un peu tuberculeuses au bout, elles ont une lame triangulaire en dessous, présentant une épine ou dent obtuse au dehors et une série de petites pointes sur sa tranche inférieure ; la partie grossie de la cuisse est garnie de poils noirs ; les jambes postérieures sont sinueuses, forte- ment comprimées, arquées, et en pointe au bout; le premier article des tarses postérieurs est plus long que celui des autres tarses. Le dessous est couvert de gros points piliferes d’où émergent des poils courts d’un jaune d’or; dernier segment avec une ligne impri- mée, longitudinale. L'espèce que je viens de décrire, la seconde du singulier genre établi par M. Pascoe, sur une espèce (D. spinosa) de Rangoon (Birmanie), a été découverte à Barway, Bengale Occidental, par le père Cardon et m'a été communiquée, par M. Séverin, conser- vateur au musée de Bruxelles. 499 NorTice sUR LA Z'RIMICRA PILIPES Farr. par F. M. van der WWulp. Le genre Trimicra O.Sack. (Proc. Acad. Nat. sc. Philadelphia, 1861, p. 290) se distingue entre autres par la présence d’une cel- lule discoïdale. Parmi un petit nombre de Diptères belges, que j’ai recu depuis peu de mes zélés confrères en diptérologie, MM. Coucke à Bruxelles, dans le but de les examiner et de les déterminer, se trouvait un exemplaire mâle de la 7rimicra pilipes Fabr., la seule espèce euro- péenne du genre, capturé à Dieghem le 25 avril dernier. Je ne m'étonnais nullement que MM. Coucke avaient rencontré des diffi- cultés dans la détermination de cet exemplaire, car chaque dipté- rologiste, cherchant à déterminer une Tipulide brévipalpe, commence par examiner les nervures des ailes, et comme l’individu en question n’avait point de cellule discoïdale, ils n’ont pu reconnaître le genre. Cette cellule était remplacée par une nervure longitudinale courbée et bifurquée à son extrémité, un peu en dessous du sommet de l’aile. Les deux ailes montraient la même disposition. Un coup d’œil sur les figures ci-jointes suffira pour montrer la différence entre la nervulation typique de l'espèce (a) et la ner- vulation anormale dans l’'exemplaire en ques- tion(é). Sauf cette aber- ration, l'exemplaire of- frait tous les caractères génériques et spécifi- ques, comme par exem- ple la forme très mince des trois derniers arti- cles des antennes (ce qui a donné lieu au nom du : CR genre), les poils hérissés + des pattes, la disposition des parties génitales externes, etc. C’est donc ici une preuve de plus que la présence ou l'absence de la cellule discoïdale n’est qu’un caractère de sous-ordre dans la sec- tion des Tipulides brévipalpes, ainsi que M. Osten-Sacken l’a démontré plus d’une fois depuis longtemps. Il suffit de songer à l'Ærioplera cinerascens Meig., espèce très commune chez nous, qui se montre tantôt avec une cellule discoïdale ettantôt sans cellule, et qui, à cause de cette instabilité de caractère, a été placée par Meigen dans deux 500 genres différents, comme Zrioptera trivialis et comme Zimnobia cinerascens. À ma connaissance, une telle aberration n’a pas été noté jusqu'ici pour la Zrimicra pilipes. Je saisis cette occasion pour constaterque 7rimicra pilipes, dans mes « Diptera neerlandica », à l’exemple de Schiner, a été nommé Gnophomyia pilipes. Schiner avait une idée inexacte des genres Trimicra O. Sack. et Gnophomyia O. Sack., ce qui lui faisait placer à tort la Zpula pilipes Fabr. dans le dernier de ces genres. Ayant suivi Schiner, j’ai adopté ses genres Dasyptera et Trichosti- cha. Le premier est absolument identique au genre Ækypholophus Kolenati, puisque la présence ou l’absence de la cellule discoïdale n’est ici, de même, qu’un caractère secondaire et pas assez important pour fonder sur lui une séparation générique. Quant au genre Trichosticha, détaché par Schiner du g. Ærioptera Meiïg., il en contient la plupart des espèces et parmi celles-ci, les plus typiques de ce dernier genre : c’est donc lui qui doit conserver le nom original, tandis que le g. Zrioptera dans le sens limité de Schiner, est parfaitement le même que le g. Holophilus Curtis (voyez aussi Osten-Sacken, Monographs of the Diptera of N. America, IV, p. 152, et Berliner Entom. Zeilschr. XXXI, p. 192 et 193). D'après ce qui précède, les Erioptérines, trouvées jusqu'ici dans les Pays-Bas, se nomment : Molophilus ochraceus Meïig., appen- diculatus Staeg., obscurus Meig., murinus Meig. et propinquus Egg.; Ærioptera maculata Meig., imbuta Meig,, flavescens L., lutea Meig., fuscipennis Meig. et cinerascens Meig.; Rhypholo- plus varius Meig., lineatus Meig. et nodulosus Macq.; S'ymplecta punctipennis Meig., sticlica Meig. et similis Schumm.; Gonomyia tenella Meig., flava Schumm. et nubila Schumm.; et Z'rèmicra pilipes Fabr. 4 A VENDRE mn Tome I. des Annales : Catalogue des Buprestides, par Prix :10fr | POUR S'adresser Place du Musée, 20, Bruxelles. L » k Ar É » x DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME TRENTE-SEPTIÈME X Ce numéro doit être conservé ; il ne sera pas envoyé une seconde fois. BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE 20, RUE DU MUSÉE, 20 — 1393 L\Bre 167 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, X Compte-rendu de l'assemblée mensuelle du 7 octobre 1898. PRESIDENCE DE M. TOoSQUINET. Présents : MM. Becker, de Selys-Longchamps, Fologne, Giron, Hippert, Jacobs, Kerremans, Robbe, Vincent et Bergé, secrétaire. MM. Candeze, L. et E. Coucke, Lameere, et Séverin ontfait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Admission de membres : Le Conseil a admis en qualité de mem- bres effectifs : MM. Ballion, place de la Calandre, 7, à Gand. (Entomologie générale) présenté par MM. Lameere et Séverin. — Polchet, pharmacien à Braine-l’Alleud (Entomologie géne- rale). — Walter Rothschild, Tring Park, Tring Hertfordshire Angle- terre, (Coléoptères et Lépidoptères du globe). — Franck Bromilow, « Les Buis » Caussols par le Bar Alpes maritimes, France (Lépidoptère Européens). — G. de Schrynmakers, sous-lieutenant aux carabiniers, rue Vondel, 27, à Schaerbeek (Insectes d'Afrique). Les quatre derniers membres présentés par MM. Tosquinet et Séverin. Démission. Le Conseil a recu la démission de M. le Dr Funck. Correspondance. La Société « der naturwissenschaftliche für Schleswig-Holstein nous fait don de la premiere partie du tome X de ses Annales et nous demande d’échanger cette publi- cation contre nos Annales. L’assemblée décide qu’il y a lieu d'accéder à cette demande. Travaux pour les annales. L'assemblée décide l’impression des divers mémoires présentés. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 41 502 Communications diverses. M. le Dr Candèze adresse la note rectificative suivante : La notice publiée par MM. L. et E. Coucke dans le dernier N° de nos Annales, qui concerne les Stratiomydes de Belgique, m’attribue la capture de quelques espèces rares que les Messieurs ont vues dans ma collection, mais qui en réalité n’ont pas été trou- vées par moi. Je citerai notamment les Subula marginala, Ephippium thora- cicum et Odontomyia tigrina. Ces diptères, que je dois à l’obligeance de M. J. Gérard, ont été prises par ce zélé collecteur, à qui la faune entomologique belge est déjà redevable de plusieurs bonnes trouvailles. — M. Séverin donne les renseignements suivants sur la capture de l’apus cancriformis et de la Lytla vesicatoria. — Les dernières annales impriment par erreur Geroux-Moussy, comme localité de capture de l’apus cancriformis, c'est Ceroux Moussy qu’il faut lire. — Jesuis allé moi-même rechercher ce crustace, et l’ai rencontré en grand nombre, non seulement dans la mare fort sale et remplie de purin, d’où proviennent les premiers exemplaires, mais encore dans un très grand réservoir en brique, placé à coté de l’église rempli d’eau pluviale. Les indigènes ne l’avaient pas observé encore à cette place, et c’est sans aucun espoir de capture que j’y jetais mou filet. Dès la première fois, je pus retirer 13 exemplaires et chaque essai en amenait autant. Comme il y à encore d’autres mares disséminées autour de ce hameau, je ne doute pas qu’on puisse retrouver cet articulé encore en d’autres points. Il ne m’a pas été possible d'en ramener vivant à Bruxelles, les conditions de transport étant trop défectueux. Dans le même endroit, M. Polchet me montra un frêne sur lequel il a pris cette année en grand nombre la Zylta vesicatoria L. Je pense que cette capture est de nature à intéresser nos collégues s’occupant de coleoptères indigènes. M. Hippert fait part à l’Assemblée de diverses captures de Lépi- doptères; on peut citer parmi les plus intéressantes : Lycæna Hylas G' (Marche en juillet 1892). Luperina Virens Set Q (Genck, en août 1893). Lycæna Argiades (forêt d’Orval, juillet 1893). Bombyx trifolii Q (Han sur Lesse). Caradrina superstes (Rance). Neuronia popularis G' (Schaerbeek, septembre 1893). Agrotis vesigialis G (Gand, août 1893). La séance est levée à 9 heures. 503 DIAGNOSES DE BUPRESTIDES NOUVEAUX par Cb. Kerremans. Chrysaspis marginata. — Oblongo-ovata, supra sat conveza, Capile pronotoque nigro-viridibus, illo valde excavato, hoc utrinque Cupreo, tinclo-disco grosse el inæqualiler punctato, ad latera coria- ceo, margine laterali lxvi; elytris viridi-auratis, utrinque late cupreo-villalis, longitudinaliter confuse punctatis et vage quadri- costatis. Sublus modice granulata, cupreo-viridis, nitidissima ; prosterno femoribusque viridibus. — Long., 41; larg., 15 mm. Espèce voisine de Chrysasp. cuneata Harold, mais plus convexe et moins élancée que celle-ci, dont la sculpture élytrale est plus grossière et dont l'armature terminale des élytres est très accusée, formée, de part et d’autre, de sept à huit fortes dents. Congo : Loulouabourg (Cap. de Macar). Chrysaspis vitigera. — Zlongata, cuneiformis, ad humera amplidrata; capile viridi, punctato, inter oculos valde excavato; pronoto viridi-auralo, cupreo-micante, disco plano, ad latera am- plialo et Levi elytris; viridi-auratis, utrinque late cupreo-vitta- lis, villa callo humerali non attingente, longitudinaliter confuse punclatis et vage quadri-costalis, apice sat valde serratis. S'ubtus viz granulosa, viridi-aurata, nilida, prosterno femoribusque viridi-cyaneis. — Long., 47 ; larg., 18 mm. Cette espèce se rapproche beaucoup de Chrysasp. auroviltata E. Saund., mais, outre la coloration qui est toute différente, elle s’en distingue par la forme du pronotum, beaucoup plus dilaté au milieu de ses bords, par la rugosité moins forte des élytres, qui sont plus largement tronqués à l’épaule et enfin par l’armature terminale de ces derniers, dont les épines sont plus nombreuses et mieux accusées. Camerron (Staudinger). Chrysaspis kassaiensis. — Oblo:go-ovala, supra sat con- veva, capile pronoloque nigro-viridibus, illo valde inter oculos excavato, hoc dense et irregulariler punctato, disco plano, marqgine laterali lævi, ad latera utrinque coriaceo; elytris viridi-auralis, nilidissimis, subtilissime granulosis, longitudinaliter punctatis. vage quadricostatis apiceque undidentatis, summo vix serralo. — Long., 46; larg., 17 mm. Espèce très voisine de Chkrysasp. viridipennis E. Saund., dont elle se distingue notamment par l’armature terminale des élytres 504 qui est très prononcée chez cette dernière, dont les élytres sont également moins lisses, plus granuleux. Congo : Kassaï (Tschoffen). Philocteanus capitatus. — Ollongus, capite magno, postice viridi-aurato, nitido. antice splendide cupreo ; fronte inter oculos profunde fossulata; pronoto viridi-aurato; nitidissimo, punctato, vix granuloso, medio carinato, utrinque in anglulos posticos transversim impresso; elytris viridi-metallicis, nilidissimis, ad humera ampliala; apice allenuatis et dentatis, subtus splendide cupreus. — Long., 31; larg., 11 mm. La forme particulièrement élargie de la tête, dont le front est orné d’une profonde fossette ovale à bords abruptes et bien limités distinguent cette espèce de toutes les autrés du genre. Bornéo (Staudinger). Chrysochroa suturalis. — Ælongata, postice leviter am- pliata, capite granuloso, purpureo-violaceo, leviter inter oculos sulcato; pronoto valde scabroso et grosse punctalo, purpureo-vio- laceo, trapezoidali, antice modice emarginato, ad latera obliquo, basi bisinuata; elytris sicut Chr. Buqueti Gory, sed omnino cyaneo- violaceis, sutura antica fasciaque lata, post medium posita, ochraceis exceplis. Subtus Chr. Buqueti Gory similis. — Long., 45; larg., 14 mm. Cette magnifique espèce offre certaines variations quant à l’éten- due de la nuance ocrée le long de la suture et qui parfois s’étend à la base des élytres jusque contre l’épaule. Son fucies rappelle les espèces du groupe de Chr. Buqueti; le pronotum et le dessous sont en tous points semblables à ceux de Cr. rugicollis E. Saund. Annam (Meyer-Darcis). Scaptelytra oculicollis. — ÂVavicularis, apice attenuata, obscure-ænea, antennis pedibusque suboirescentibus ; capite prono- toque rugatis, hoc antice et utrinque uni plagiato, plagis levibus, nitidis, minimis, rotundatis et nigro-violacers, dorso longitudina- liter sulcato, basi utrinque impressa; elytris irrequlariter stria- tis, utrinque longe marginem extermam sulcatis, sulcis cupreo- nigris et sublilisimme granulosis, apice inermi. Sublus rugosa. — Long., 19; larg., 6 m. Espèce voisine de Sc. sulphureovittata Fähr., dont elle se distingue par le facies moins robuste, la forme plus allongée, les plaques arrondies du pronotum, le sillon marginal des élytres et l'absence de dentelure terminale chez ces dernières. Delagoa-Bay. Halecia pyropus Chevr. mss., ÆZlongata, apice attenuata, viridi-aurata metallica, cyanescens, capile, pronoto elytrorumque 905 depressionibus obscure purpureo-violaceis; capite granulato, fronte excavata ; pronoto trapezoidali, inæquali, utrinque depresso, medio longitudinaliter sulcato; scutello transverso; elytris punctato-stria- lis, ad humera truncatis et dilatatis, apice altenuatis et valde . muricatis, ulrinque tri-impressis, impressione prima discoidali, elongata, secunda transversa, post medium yposita, tertia subapi- cali, minima. Subtus modice punctata; pedibus brunneo-purpu- reis, tarsis viridibus — Long., 16; larg., 5. mm. La disposition et la forme de la partie postérieure des élytres, terminés en pointe, donnent à cette espèce l’apparence d’un Dicerca. Guadeloupe (Lherminier, par Chevrolat). Halecia Chevrolati. — Swbovala, apice acuminata, nilida ; capite punctalo, cupreo-æneo, pronoto trapezoidali, minute et æqualiter punctato,cupreo-æneo, medio late depresso; elytris nigris, subviolaceis, striato-punctatis; transversim clare æneo-impressis. ad humera truncatis, post medium leviter ampliatis, dein attenwa- lis et apice muricatis. Subtus minute punctata, obscure æneu, sub- virescens; pedibus nigro-cyaneis. — Long., 12,5; larg., 4 mm. Cayenne, Maroni (Chevrolat). Iridotænia andamana. — Zlongata, apice vix altenuata; capîte excavato, fulgido, longe oculos viridi; pronoto trapezoidali, inæqualiter punctato,viridi-aurato,ad latera et in medium cupreo, nitido, medio longitudinaliter sulcato; elytris strialo-punctatis, viridibus, utrinque cum suluram cupreo-voittatis. Subtus viridi- aurata, nitida, subtile punctata. — Long., 17; larg., 5 mm. Espèce voisine de l’Zr1d. chrysomarmorea Thoms., mais plus parallèle, moins acuminée en arrière et différemment colorée. Iles Andaman. Psiloptera (Zampetis) fugax La Ferté mss. — Vavicularis, apice valde acuminata, viridi-metallica, elytris pronotique crustis nigro-violaceis, capite inæqualiter punctato, vix ènter oculos im- presso; pronoto trapezoidali, lateribus minute rotundatis, grosse el irrequlariter punctato et crustato, ad basin ante scutellum im- presso; elytris grosse et inæqualiter striato-punctatis, plagis levi- bus intervenientibus, apice attenuatis, summo oblique truncato et utrinque bispinoso. Subtus granulosissima. — Long., 15; larg., 6 mm. Voisine, mais distincte de Ps. tibialis Cast. et Gory, en raison des caractères précités. Amazone (La Ferté, par Chevrolat). Psiloptera (Zampetis) aeneopicea. — Vavicularis, dilatata, supra conveza,antice modice, apice valde attenuata,clareæneo-picea, 906 pronoti elytrorumque crustis obscuris, tarsis cyaneis; capite grosse coriaceo, fronte viz impressa, antennis viridi-obscuris; pronoto trapezoidali, modice convexo, grosse el inæqualiler punctato, inter .puncla irregulariler crustalo; elytris convexis, striato-punctatis, inter puncta crustatis, crustis elongatis et rectangularibus ; summo sinuato, utrinque unispinoso. — Long., 28 ; larg., 11 mm. Espèce voisine, pour le fucies, de Ps. Doncheri Gory. Amazone (Staudinger). Psiloptera (Zampetis) callimicra H. Deyr mss. — ZJongata, subparallela, apice altenuala, obscure ænea, larsis cyaneo-viri- dibus ; capite inæqualiler coriaceo, vi inter oculos impresso; pro- noto Lævi, disco vix, ad latera plus inæqualiter el sparse punctato, lateribus anticis obliquis et posticis rectis; elytris vix pronoti latio- ribus, grosse et irrequlariter striato-punctatis, longe marginem externam utrinque vage transversim depressis gradalim usque ad apicem altenuatis, summo oblique truncato el utrinque bidentato, dente apicali producto. Sublus granulosa. — Long., 25; larg., 8, mm. Voisine de Ps. sericella Gory. Brésil. Psiloptera (Zampelis) purpureomicans. — Z/ongata, subcy- lindrica, apice altenuata, omnino viridi-metalica, elytris purpu- reo-micantibus ; capite valde coriaceo, plano; pronoto trapezoiduli, grosse et inæqualiler punctalo, crustis levibus et irreqularibus inter punctulationem posilis, disco utrinque rotundatim bi-pla- giato, plagis levibus, ad latera antica obliquo, postica recto; ely- tris punclato-striatlis, utrinque ad latera transversim rugalis, gradatim usque ad apicem allenuatis, summo modice utrinque bispinoso. Sublus granuloso, pedibus punctatis. — Long., 18; larg., 5,5 mm. Voisine de Ps. aurolimbata Cast. et Gory, mais plus acuminée en arrière et diversement ponctuée sur les élytres. Psiloptera (Zampetis) infraviridis. — Oblongo-ovata, con- vexa, apice allenuala, supra obscure ænea, ad latera pronoti véridis ; sublus viridis, nitida; capile grosse punctato; pronoto ad latera coriaceo, disco inæqualiter punctato, basi supra scutellum bipunctata; elytris striato-punctatis, striis a crustis levibus irre- gularibus interruptis, ad latera antica rectis, postica gradatim atlenuatis, summo modice emarginato et utrinquebidentato, subtus coriacea, pedibus grosse punctatis. — Long., 18; larg., 10 mm. Brésil (Chevrolat). Psiloptera (Zampelis) marginella Gory mss. — Oblongo- ovala, clare viridi aurala, supra cyanescens vel cuprea, subtus 507 Cuprea, pedibus viridibus; capite inæquali; fronte longe oculos impressa et in medium carinata; ypronoto trapezoidali, viz convexo, medio basis ante scutellum impresso, grosse et irrequla- riter punctato, crustis levibus et irrequiaribus inter punctulatio- nem posilis; elytris utrinque cum suturam et marginem externam sex costatis, inter costas bi-striatopunctatis, longe marginem externam late sulcatis, sulcis subtile granulosis et rubrescenti- puloerulentibus, apice gradatim attenuatis, summo oblique trun- cato et modice bidentato. Subtus modice granulosa ; pedibus punc- tatis. — Long., 7-20 mm.; larg., 4-7,5 mm. Cette espèce est connue, sous le nom donné par Gory, dans un certain nombre de collections; j’en ai vainement cherché la descrip- tion et la crois inédite. Brésil, Colombie, Cordova. Psiloptera (ZLampetis) auropunctata. — Oblonga, elongata, supra obscure cyanea. auro-punctata, pronoti punctis minutis et sparsis, elytrorum longitudinaliter dispositis, subtus violaceo- cyanea, granulosa, auropunctata, pedibus cyaneis; capite granu- loso, antennis cyaneis ; pronotovix convezxo, ad basin ante scutellum modice depresso et bipunctato; elytris ad latera antica rectis, postica gradatim attenuatis, apice inermi et oblique truncata, longitudinaliter grosse auro-punctatis. Subtus subtilissime coria- cea. — Long., 30; larg., 11 mm. Mexique (Heyne). Psiloptera (Zamypetis) phalerata Chevr. mss. — Oblonga, elongata, supra nigro-ænea. elytris ad latera cupreis; subtus obscure awreo-ænea; capile inæquali, rugosa; pronoto inæquali, paulo convezo, antice attenuato, ad latera rotundato, ad basin bisinuato, grosse punctato, punctis inæqualibus et irregularibus ; elytris longitudinaliter grosse punctatis, ad latera vage trans- versim rugalis,summo bidentalo; subtus granulosa et irrequlariter punctata. — Long., 16; larg., à mm. Espèce voisine de Ps. piperata Klug., mais moins robuste, moins convexe et plus parallèle que celle-ci. Psiloptera (Damarsila) quadrioculata Boh.? Buq.? mss. — Oblongo-ovata, supra æneo-nigra, elytrorum pronotique punctis aureis, elytris cupreo-striatis, utrinque rubrescenti-sulcatis ; subtus nigra, nitida, punctis granulationibusque cupreis ornatis ; capile rugoso et punctato; pronoto transverso, antice emarginato, ad basin bisinuato, ad latera subangulatim rotundato, dorso minute et dense punctato, maculis duabus maqnis, rotundatis et levibus maculisque utrinque minoribus in anqulos anticos positis, ornalo ; elytris striato-punclatis, punctis aureis, interstriis minule 508 et irrequlariter auro-punclalis, ad latera utrinque late sulcatis, summo vix truncato,inermi. Subtus granulosa; abdominis segmen- tibus utrinque nigro-plagiato, plagis nigris, levibus et rotundatis. — Long., 21-29; larg., 7-11,5 mm. Espèce voisine de Ps. bioculata Oliv., dont elle se distingue notamment par la structure élytrale et par les plaques lisses de pronotum beaucoup plus grandes; les élytres offrent des stries longitudinales formés de points très fins et les interstries sont très éparsement ponctués et n’offrent pas les espaces lisses inter- rompus par des fossettes formées d’amas de points minuscules qui se remarquent chez le Ps. bioculata. J’ai vainement cherché la description de cette espèce, citée par M. J. Thomson (Revue et Mag. de Zool., 1879), qui la fait suivre du nom de Boheman alors que dans d’autres collections (Musée de Bruxelles, Chevrolat, etc.), on l’attribue à Buquet. Ni l’un ni l’autre de ces auteurs ne l’a décrite, bien qu’elle soit très ancien- nement connue. Natal. Psiloptera (Polybothris) Muhlbergi Meyer-Darcis mss. — Ovata, dilatata, supra æneo-purpurea, pronoto plagis duabus levibus et rotundalis, in angulos anticos positis, ornato; subtus mitidissima, viridi-coerulea, violaceo-micans, medio corporis pedi- busque purpureo-violaceis, nilidissimis, tarsis subvoiridibus, ab- dominis laminis aureo-cupreis, splendidissimis ; capîte inter oculos sulcato ; pronoto trapezoidali, antice emarginato, postice bisinuato, medio longitudinaliter sulcato, sulco punclato, disco inæqualiler punctato, ad latera subrotundato, rugoso et utrinque, in angulos anticos rotundatim laminato; elytris inæqualibus, vix coriaceis et transversim vage inæqualiter depressis, ad latera deplanotis, apice rotundatis. Subtus grosse punctata. — Long., 36; larg., 18 mm. Madagascar (Meyer-Darcis). Psiloptera (/caria) elongata. — Ælongata, navicularis, pro- noto obscure æneo, elytris clarioribus, post medium subcyaneo- fasciatis, apice subviolaceis; sublus obscure ænea, cyaneomicans, prosterno fulgido, nitidissimo, pedibus subvoirescentibus; capite granuloso, fronte irrequlariter carinata; pronoto grosse punctato, medio longitudinaliter sulcato, ad latera crustato; elytris irrequ- lariter punctato-striatis, ad epipleura utrinque dilatatis, post medium ad latera serratis, apice truncatis et bidentatrs. Subtus granulosissima. — Long., 19; larg., 8 mm. La forme élancée et la nuance d'un rouge feu éclatant du prosternum distinguent, à première vue, cette espèce de Po/yb. alata Cast. et Gory. Madagascar (Meyer-Darcis). 009 Megactenodes rudis. — Ovuta, oblonga, elongata, supra sub- virescenti æneo-cuprea, capite viridi, nitido, pronoto ad latera cupreo, in medium cyaneo-viridi, subtus viridi-metallica, nitida, pedibus abdominisque seymentorum margine cyanea; capile grosse punclato, fronte sulcata, sulca antice transversim a sulca curva lransilta; pronoto transverso, antice atlenuato, ad latera rotun- dato, angulis posticis acutis et productis, disco wndulatim et transversim rugato, ad latera rugoso el utrinque transversim oblique sulcalo, basi, ante scutellum, fossulata; elytris subtile scabrosis, costis latis sed paulo elevatis, apice separatim rotundata. Subtus punctata, nitida, subtilissime rugosa; femoribus subcur- vatis. — Long., 18-21 ; larg., 6-7 mm. Cette espèce rappelle, pour la colcration du dessus, le Meg. tenvecostata mais elle est moins robuste que celle-ci et les élytres dont le fond est très finement granuleux ont les côtes plus larges et granuleuses avec leurs côtés déchiquetés. Le sillon frontal affecte la même allure que dans l’espèce précitée, mais d’une façon plus prononcée. Enfin, les élytres sont séparément arrondis au sommet et l’échancrure du dernier segment abdominal des GG est de moitié moins accusé. Gabon (Staudinger). QUELQUES CÉRAMBYCIDES NOUVEAUX DE MADAGASCAR ET SYNONYMIES, par M. L. Fairmaire. Sagridola sulphurata. — Long., 13 mill. — Oblonga, postice attenuata, capite prothoraceque fusco-brunneis, vitta media longi- tudinali et utrinque vittula angustiore tomentosis, sulphureo-flavis, seutello similiter flavo, elytris fuscis, basi et vitta marginali post humerum incipiente, apicem versus oblique versa cervinis, medio macula lata et macula apicali minore sulphureo-flavis, meso- pleuris, metapleuris apice et maculis ventralibus lateralibus simi- liter flavis ; capite punctulato, labro rufescente, antennis sat graci- libus, nigris, articulis 3° 4 que æqualibus, prothorace convexo, antice constricto et transversim impresso, angulis posticis oblique productis ; scutello ogivali; elytris basi latis, ad humeros angulatis, postice attenuatis, post medium leviter divaricatis et parum angustis, apice oblique truncatis ; pectore densissime subtiliter punctato,eum pedibus sat dense griseo-pubescente, abdomine lœvi, segmentis basi paulo punctatis et vitta griseo-pubescente ornatis ; 510 femoribus parum crassis, 4 posticis subtus ante apicem denticulo minuto armatis. Ressemble un peu à la decorata, mais bien plus petite, à bandes et à taches d’un jaune un peu soufre, la coloration foncière est plus noire et la tête n’a pas une ligne jaune le long des yeux ; les pattes sont moins grandes, moins robustes, les fémurs postérieurs ne dépassent pas les élytres, les antérieurs sont inermes et le 1er article des antennes est plus court. Sagridola luctifera. — Long. 10 mill. — Oblonga, postice valde angustata, nigro-velutina, opaca, prothorace utrinque vitta latero-pleurali, macula basali media, scutello, elytris macula media transversa, mesopleuris et metasterno niveis, hoc basi medio denudato, segmento 2° ventrali medio et secundo toto niveis ; capite dense punctato, medio leviter concavo,oculis magnis, globosis, antennis sat gracilibus, medium corporis superantibus, nigris, pube griseo-sericea micantibus ; prothorace valde convexo, antice sat fortiter angustato, dorso subtiliter dense punctato, basi recta, angulis oblique productis ; scutello oblongo, apice paulo acuminato; elytris basi latis, ad humeros angulatis, medio valde angustatis, extus valde sinuatis, ante medium divaricatis, apice recte truncatis, dorso subtiliter dense punctatis, postice carinatis, angustis, femoribus crassis, anticis muticis, intermediis subtus ante apicem valde, posticis breviter unidentatis. La coloration de cet insecte le rend facile à reconnaître, ses fémurs sont épais, les intermédiaires armés en dessous d'une épine assez aiguë, les postérieurs d’une dent très courte. Sagridola plagiaticollis. — Long., 10 mill. — Oblonga, postice attenuata, cervina, subopaca, capite sulphureo-pubescente, prothorace dense sulphureo, maculis 2 dorsalibus magnis nigris, scutello sulphureo, basi utrinque nigro maculato, elytris post scutellum et extus infuscatis, sutura note medium breviter sulphurea, subtus niger, pectore et segmentis ventralibus late sulphureo plagiatis ; capite oblongo, antice rufescente, fronte fusculo bivittata, antennis basin prothoracis paulo superantibus, sat crassis, basi tenuioribus, articulis 3 et 4 brevibus, 5° simul sumptis vix brevioribus ; prothorace paulo transverso, elytris angustiore, lateribus antice rotundato, disco sat convexo, basi fere recta, angulis breviter divaricatis:; scutello sat magno, triangulari, apice obtuso ; elytris basi latis, ad humeros angulatis, ante medium angustatis, postice angustis, divergentibus et extus late sinuatis, apice truncatis, dorso subtilissime alutaceis et oblique impressis; pygidio flavo tomentoso ; subtus dense subtiliter granulosa, segmentis ventralibus 2 primis apice anguste denudatis, nitidis, o11 pedibus sat brevibus, rufopiceis, griseo-pubescentibus, femoribus crassis, 4 posticis subtus apice brevissime dentatis. Remarquable par sa petite taille, son corselet couleur soufre avec 2 grandes taches noires, ses élytres déhiscentes avant le milieu, fortement rétrécies en arrière, largement sinuées sur les côtés, les côtés de la poitrine ainsi que la base de l'abdomen large- ment tachées de soufre et les fémurs un peu claviformes, les postérieurs dépassant les élytres, les antérieurs inermes. Sagridola flavicollis Waterh. Cistul. Entom., 1878, 367. — Long. 13 à 14 mill. — Oblonga, postice valde angustata, fusca, prothorace interdum sulphureo-tomentoso, elytris umbrinis,sutura medio breviter et anguste sulphureo-pubescente, abdomine basi transversim sulphureo, pedibus umbrinis ; capite sat grosso, dense subtiliter punctulato, antice rufescente, antennis gracilibus, medium corporis fere attingentibus, articulo 3% quarto sensim longiore; prothorace convexo, lateribus compressiusculo, antice leviter angustato, margine antico paulo reflexo, angulis posticis exsertis, sat acutis, dorso lateribus postice utrinque denudato; scutello triangulari, apice obtuso; elytris planiusculis, ad hume- ros valde angulatis, sub humeros et ad suturam post scutellum breviter fusco maculatis, postice valde angustatis, ante medium dehiscentibus, extus longe sinuatis, apice recte truncatis; subtus cum pedibus cinereo-pubescens, femoribus basi paulo rufescenti- bus, 4 posticis subtus fortiter dentatis, posterioribus elytra haud superantibus. La © a le corselet d’un brun noir soyeux, mat, avec les côtés grisâtres ; les fémurs postérieurs sont également dentés. Ressemble assez à l’A. plagiaticollis, mais plus grand, plus robuste, d’une coloration différente, avec les antennes plus longues, assez grêles, le corselet plus étroit, les élytres, plus longues, plus largement déhiscentes et les fémurs postérieurs plus courts. La figure de l’Z'ccrisis abdominalis Parc. Proc. Ent. Soc. Lond., 1888, 499, pl. 14, fig. 3, donne une idée assez exacte de notre insecte, le corselet est seulement plus large. Ce genre ne me semble pas différer des Anthribola; la déhiscence des élytres est variable aussi bien que la longueur du 1er article des antennes. TOXOTINUS, n.. g. Ce nouveau genre, voisin des Zoæotus, en diffère par les antennes dont le 3e article n’est pas plus long que le 4°, ces deux articles plus courts que les suivants et dont le 1‘ article est bien plus long que le 3°; les palpes sont plus longs et plus robustes ; le proster- num et surtout le mésosternum sontbien plus larges, non convexes, 512 ce dernier échancré à l'extrémité ; le corselet n’est pas élargi à la base, il est tuberculé sur le disque et très fortement angulé sur les côtés ; les pattes sont plus grandes et plus robustes. Il diffère des Acimerus par les antennes, la tête non renflée derrière les yeux et le prosternum assez large. Il se rapproche beaucoup du G. Pachys-' ticus, mais chez ce dernier le corps est plus trapu, les antennes plus courtes, s’atténuant vers l’extrémité, ayant le 3e article plus court que le 4°, les élytres plus courtes, plus convexes, le proster- num bien plus étroit, les pattes courtes etrobustes, les tarses larges, le 1er article à peine aussi long que les 2 suivants réunis ; la tête est un peu inclinée en dessous avec des mandibules fortes et arquées, ce qui fait penser aux Dorcadion. Le type du genre est le Toxotus sericeus Guér. Toxotinus vinosus. — Long. 21 mill. — 7. sericeo valde affinis sed major et aliter coloratus, squalide purpurascens, pro- thorace lateribus obscuriore, elytris ad suturam et marginem infuscatis, sed hac colore vage limitata, antennis, palpis pedibus- que testaceo-rufis, subtus infuscatus, velutinus; capite antice parum prolongato, inter oculos subtiliter sulcatulo, antennis apicem elytrorum haud attingentibus, compressis, articulo 3° quarto paulo longiore, his duobus separatim quinto brevioribus; prothorace convexo, antice angustatc, lateribus late parum acute angulato, disco postice obtusissime bituberoso; scutello medio sulcatulo, apice rotundato; elytris basi sat dilatatis, ad humeros convexis et angulatim rotundatis, postice leviter attenuatis, apice paulo oblique subtruncatis, disco longitudinaliter impressiusculis, sutura angustissime elevata, apice leviter dehiscente;, pedibus sat elongatis, femoribus haud clavatis, tarsis posticis articulo 1° ceteris conjunctis æquali Q. — Antsianaka (Perrot). Plus grand et plus allongé que le sericeus, avec le corselet plus large, moins fortement gibbeux, les élytres plus longues, moins fortement déprimées sur le disque, non ponctuées au bord externe près des épaules, moins nettement et plus obliquement tronquées; la coloration est en outre vineuse, noirâtre à la suture et sur Les bords latéraux. Toxotinus russus. — Long., 23 mill. — Sat elongatus, postice leviter attenuatus, rufus et dense subtiliter sericans; capite sat brevi, inter oculos fere trisulcato, antennis corpore valde brevioribus, hand compressis, articulis 3 4° que æqualibus, sepa- ratim quinto brevioribus ; prothorace convexo, sat brevi, antice angustato, lateribus late parum acute angulatis, disco medio obsolete sulcato, postice obtuse bigibberoso; scutello apice abrupte rotundato ; elytris basi sat latis, ad humeros rotundatim angulatis 513 et parum elevatis, mox leviter attenuatis, apice oblique truncatis, disco planiusculis et extus leviter costulatis ; subtus fusceus, sat nitidus, coerulescens, pedibus gracilibus, concoloribus. — Antsia- naka (Perrot). Toxotinus subustus. — Long. 10 mill. — Oblongus, postice paulo attenuatus, rufus, sericans, modice nitidus, elytris a medio postice infuscatis, tibiis tarsisque fuscis, antennis infuscatis, sericeis, articulo le et 4 ultimis rufis, subtus cum pedibus nitidior ; capite sat brevi, inter antennas breviter sulcato, palpis obscuris, antennis sat gracilibus, corpore longioribus, articulo 3° quarto paulo breviore; prothorace parum transverso, lateribus medio sub acute angulato, dorso obsolete quadrigibbosulo ; scutello lævi, fere truncato ; elytris sat brevibus, ad humeros latis, sat angulatis et paulo elevatis, postice paulo dehiscentibus, apice obtuse rotundatis, dorso sat dense punctulato, sutura et utrinque lineis 2 parum elevatis, subtus lævis, prosterno angusto. — Ténérive. (Perrot). Forme du sericeus, mais bien plus petit et d’une coloration tres différente. Mastododera simplicicollis Gahan; Ann. Mag. Nat. Hist., 1890, 462. — Long. 18 mlil. — M. Zaterali similis, sed differt prothorace abique tuberculis ; capite antice plus elongato; pedibus antennisque gracilioribus. Le caractère spécial par lequel cette espèce pourrait être séparée des Mastododera est l'absence de tubercules au prothorax. Ce dernier est arrondi sur les côtés, faiblement dilaté au milieu et étroitement rétréci à la base; il est convexe en dessus avec une faible fossette ou dépression au milieu. Les pattes sont allongées et plus grêles, les fémurs postérieurs atteignent l’extrémité des élytres et le dernier article du tarse postérieur est plus long que les autres réunis. L’insecte est plus petit et plus étroit que le M. lateralis Guér., mais il est exactement coloré de la même manière. La bande fauve latérale des élytres est néanmoins plus étroite et s'arrête un peu avant l’extrémité. — Montagnes d’Ime- rina; Antsianaka (Perrot). Mastodera anticipes. — Long. 18 mill. — Elongata, postice longe attenuata, vinoso-brunnea, sericans, antennis, palpis pedibus- que rufis, femoribus posticis fuscis; capite antice elongato et rufescente, oculis convexis, fronte medio leviter sulcata, antennis gracilibus, corpore brevioribus, articulis 8 et 4 brevibus, æquali- bus; prothorace haud transverso, antice angustato, lateribus medio fortiter angulatis, dorso inæqnali, obtusissime quadrigib- bosulo; scutello triangulari, sulcatulo, apice obtuso; elytris elongatis, postice attenuatis, apice truncatis, dorso punctatis et 914 longitudinaliter sat fortiter impressis ; subtus fusca, nitida, sericans. — Antsianaka (Perrot). Ressemble beaucoup à la 7. simplicicollis Gah., mais plus petite, plus étroite, avec le corselet plus fortement angulé sur les côtés, plus large en arrière, les élytres plus courtes, fortement, impressionnées dans leur longueur, sans bande rousse latérale et les pattes un peu moins longues avec les fémurs plus épais. Mastododera testaceipes. — Long. 20 mill. -- Elongata, postice attenuatus, nigro-fusco, pube fuliginoso-sericea dense vestita, capite prothoraceque velutinis, elytris obscure rubro- rufescentibus apice leviter auroso-micantibus, lateribus et suturam versus infuscatis, pedibus, ore antennisque rufotestaceis, femo- ribus 4 posticis fuscis ; capite antice elongato et rufescente, subti- liter dense punctulato, inter antennas sulcatulo et antice utrinque oblique carinulato ; prothorace antice a medio angustato, lateribus medio obtuse angulato et a medio antice angustato, dorso inæquali, gibbosulo, basi transversim fortiter impresso ; elytris basi latis et ad humeros angulatis, mox angustatis, apice vix oblique truncatis, dorso sat dense punctulatis, basi longitudinaliter impressis; subtus dense subtiliter griseo-sericans, pedibus elongatis. Ressemble beaucoup au 47. lateralis Guér., mais le corselet ne forme pas de chaque côté une saillie fortement prononcée, il est à peine angulé latéralement et à peine renflé en travers à la base ; la coloration des élytres est plus obscure, leur ponctuation bien moins forte, leur extrémité est plus nettement tronquée. Icariotis subsulcata. — Long. 12 mill. — Oblonga, convexa, rufo-testacea, modice nitida, subtiliter sericans, capite (basi excepta) prothoracis disco, abdomine et femorum apice infuscatis, tibiis apice et tarsorum articulo ultimo fumato, capite convexius- culo, densissime subtiliter coriaceo-punctato, clypeo rufopiceo, longe piloso, antennis gracilibus, corpore vix brevioribus, articulus 3e et 4° æqualibus, ceteris brevioribus; prothorace haud transverso, elytris angustiore, antice tantum et leviter angustato, dorso alutaceo, antice transversim depresso, postice utrinque paulo magis convexo, angulis posticis paulo productis ; scutello triangu- lari, apice valde obtuso; elytris parum elongatis, ad humeros angulatis, postice attenuatis, apice truncatulis, dorso subsulecatis aut subcostatis, costis apice et basi, obsoletis; subtus alutacea, pedibus dense subtiliter punc-tatis, femoribus posticis elytrorum apicem hand attingentibus. — Antsianaka (Perrot). Paraît bien voisin de l’Z. wnicolor Pasc., mais ce dernier serait, d’après la description, entièrement noirâtre et les élytres auraient 3 lignes obsolètes, tandis que dans notre espèce les élytres sont 915 rousses avec 3 sillons larges, peu profonds, effacés à la base et à l'extrémité avec 3 côtes peu saillantes, la le très courte, les autres effacées à la base et à l’extrémité. SCOPANTA, n. g. Capus breve, oculi magni, grosse granulati, antice vix sinuati, palpi breves, articulis 2 ultimis, crassis, ultimo ovato, apice obtuso, antennæ corpore longiores, sat graciles, articulo le leviter arcuato, apice parum incrassato, articulis 3 et 4 brevibus, subæqualibus, Prothorax subquadratus, lateribns angulatus. Elytra postice leviter attenuata, apice rotundata, Coxæ anticæ contiguæ, processus intercoxalis brevis, inferus. Pedes mediocres, graciles, inermes, tarsi articulo lo ceteris conjunctis breviore. Ce genre se rapproche des Zcariotes par les hanches antérieures contiguës, les pattes assez courtes et assez grêles, la tête un peu grosse ; il en diffère par les yeux gros et grossement granulés, débordant le corselet et beaucoup plus rapprochés sur le front, le corselet fortement angule sur les côtés et gibbuleux sur le disque, les élytres à peine atténuées vers l’extrémité qui est arrondie et les fémurs plus grêles. S. rufula. — Long., 11 mill. — Oblonga, sat convexa, rufa, sericans, parum nitidula, capite, prothorace et pectore infuscatis ; capite sat magno, fronte medio sulcata ; prothorace parum trans- verso, antice haud angustiore, lateribus sat acute angulato, disco quadrituberoso (::), intertransversim impresso, basi transversim sulcato ; scutello triangulari, apice obtuso, medio concavo; elytris alutaceis, sutura paulo elevata et utrinque medio longitudi- naliter impressis; subtus nitidior, pedibus sat gracilibus. — Mada- gascar (Perrot). Logisticus spinipennis. — Long. 26 mill. — Valde elon- gatus, postice leviter attenuatus, piceus sat nitidus, elytris lutoso-rubigineis, subtiliter dense griseo-pubescens; capite antice rufescente et modice producto, inter oculos sulcato, his grossis, ‘convexis, subtus contiguis; antennis corpore vix longioribus, articulis 2 primis glabris, nitidis, ceteris pubescentibus, articulo 5° quarto breviore, hoc sequenti breviore, articulis 7-10 apice sat acute angulatis; prothorace elytris valde angustiore, latitudine longiore, antice augustato, lateribus fortiter angulatis, dorso alutaceo, disco convexo, sed medio suleatulo, basi transversim fortiter depresso, angulis rectis; scutello triangulari, acuto; elytris valde elongatis, ad humeros sat angulatis, gradatim leviter attenuatis, apice paulo oblique truncatis et utrinque acute bispi- 516 nosis, dorso alutaceis, sutura anguste elevata et utrinque lineolis 2 vix perspicuis; subtus lævis, subtiliter pubescens, pedibus sat magnis, rufopiceis, femoribus posticis elytrorum apicem haud attingentibus. — Fénérive (Perrot). Ressemble au rostratus. mais plus brillant, à pubescence bien moins serrée, avec le corselet plus prolongé et moins rétréci en avant, les angles latéraux moins pointus, l’écusson moins arrondi à l’extrémite, les élytres plus graduellement atténuées vers l’extré- mité et les antennes un peu plus longues, de la même couleur que les pattes, à 1er article un peu plus court. Logisticus pachydermus. — Long. 30 mill. — Oblongus, convexus, piceus, subtilissime dense griseo-pubescens, elytris fulvo-testaceis, metapleuris plaga magna ovata et puncto antico minuto dense albopubescentibus, fere squamosis ; capite sat brevi, antice medio suleato, clypeo transversim fortiter depresso, anten- nis corpore vix brevioribus, gracilibus, articulo 1° sat crasso, intus arcuato, 3° quarto paulo breviore, 4° quinto multo breviore; prothorace elytres dimidio angustiore, parum transverso, antice abrupte constricto et transversim impresso, lateribus medio late et acute angulatis, dorso tuberculis 4 transversis, paulo convexis, basi marginato et transversim impresso, medio breviter ac leviter sulcatulo; scutello obtuse ogivali, dense griseo-piloso; elytris amplis, ad humeros sat angulatis, postice leviter attenuatis, apice obtusissime et oblique truncatulis, subtilissime ac densissime punctulatis, stria suturali acute impressa; subtus fere lævis, pedibus, tarsis præsertim dense griseo-pubescentibus. Remarquable par l'ampleur des élytres qui sont nues et par les taches blanches des métapleures. Logisticus nivosus. — Long. 20 mill. — KElongatus, sat gracilis, postice leviter attenuatus, fuscus, nitidus, pube tenui griseo-albida dense vestitus, elytris utrinque extus maculis 2 denu- datis, 1° ante medium grosse punctata, 2* ante apicem, opaca ornatis, margine externo et sutura fusca anguste limbatis, sutura angustius, sed ante apicem dilatata ; capite antice modice producto, fronte inter oculos subtiliter striata et supra transversim sulca- tula, oculis sat approximatis, palpis piceis, antennis rufo-testaceis, corpore haud brevioribus, articulis 3° 4e que æqualibus, ceteris paulo brevioribus; prothorace elytris angustiore, latitudine lon- giore, antice a medio angustato, lateribus postice levissime simuatis, medio obtuse angulatis, dorso paulo inæquali, fuseulo vage maculoso, medio utrinque paulo oblique transversim sulca- tulo et postice obtuse bituberoso, angulis posticis parum exsertis; scutello apice rotundato ; elytris elongatis, basi sat latis, sed mox 017 attenuatis, apice paulo dehiscentibus et paulo oblique truncatis, angulo suturali acute spinoso, externo vix producto, sutura anguste elevata, disco extus obsolete bicostulato, basi medio breviter sulcatulo; subtus cum pedibus piceolo-rufescens, dense subtiliter griseo-pubescens, segmento ventrali tertio apice denudato et tri impressiusculo, quinto apice sinuato, pedibus elongatis, posticis longioribus. Ressemble un peu au sesquivittatus Fairm., mais plus grand, plus allongé, avec les antennes plus longues, plus grêles, le corselet à peine angulé latéralement, les élytres légèrement atténuées en arrière avec l’extrémité presque échancrée, épineuse, et les pattes bien plus longues, les postérieures plus que les autres. La tête est plus prolongée en avant et les yeux sont plus rapprochés. Barossus cineraceus. — Long. 19 mill. — Sat elongatus, postice haud attenuatus, piceus, pube cinerea dense vestitus, ely- tris subtiliter vermiculato-denudatis, fascia angusta transversali fere ad 5/, sita infuscata signatis; capite brevi, antice haud prolon- gato, fronte inter oculos acute striata, his parum approximatis, vertice medio anguste ac leviter denudato et elevato, antennis corpore vix longioribus, gracilibus, ferrugineis, articulo 3° quarto multo breviore, hoc quinto paulo breviore, ceteris subæqualibus ; prothorace elytris valde angustiore, longitudine latiore, antice fortiter constricto, lateribus acute angulato, dorso antice trans- versim depresso, medio depressiusculo et utrinque tuberculis 2 minutis denudatis signato; scutello subtriangulari, apice rotun- dato ; elytris elongatis, ad humeros angulatis, postice haud atte- nuatis, apice rotundatis, dorso medio et prope humeros obsoletis- sime impressiusculis, subtilissime coriaceis ; subtus rufus, nitidus, subtiliter pubescens, coxis anticis vix separatis, mesosterno sat lato apice emarginato pedibus mediocribus, femoribus posticis elytris valde brevioribus. — Antsianaka (Perrot). Cet insecte ressemble, pour la forme générale, à l’Antigenes funebris, mais lee yeux sont grossement granulés, plus convexes, les palpes sont moins grêles, le dernier article est tronqué, les antennes sont plus longues, le 3° article est bien plus court que le 4, le 5° est plus long que le précédent et que le suivant, et les épipleures, bien que très étroites, sont visibles presque jusqu'à l'extrémité. Les élytres sont très amples, arrondies à l’extrémite et la vestiture est tout autre. Ces différences me semblent justifier un nouveau genre que j'appelle Barossus. Apheledes guttulatus. — Long., 17 mill. — Elongatus, postice vix attenuatus, piceus, nitidulus, elytris maculis numerosis EU AG ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXVII. 42 518 plus minusve confusis cinereo-pubescentibus ornatis, seutello dense cinereo-pubescente, antennis pedibusque piceolo-ferrugineis ; capite brevi, antice haud prolongato, dense rugosulo-punctato, inter oculos anguste longitudinaliter impresso, his approximatis, valde convexis, extus productis ; antennis corpore paulo longiori- bus, sat crassis, apicem versus vix tenuioribus, articulo 1° crasso, leviter arcuato, oculum haud superante, articulis 3 et 4 œqualibus, 4° brevioribus ceteris subœæqualibus ; prothorace elytris angustiore, latitudine fere lougiore, antice haud angustato, sed leviter stran- gulato, dorso inæquali, medio ruguloso-punctato, lateribus obtusis- sime anguloso, antice transversim fortiter depresso ; scutello apice obtuso ; elytris elongatis, ad humeros sat angulatis, a basi vix sensim attenuatis, apice obtusis, dorso subtilissime coriaceis, suturam versus basi evidentius, stria suturali impressa ; subtus obseurior et nitidior, subtilius pubescens, pedibus mediocribus, femoribus apice parum crassioribus, posterioribus elytrorum apicem haud attingentibus. — Madagascar (Perrot). Bien que cet insecte diffère assez notablement du type du genre, je crois qu’il vaut mieux l’y rattacher que de créer une nouvelle coupe générique. Le corselet est assez différent surtout, n'étant pas relevé sur les bords et à peine angulé latéralement ; mais les antennes sont les mêmes, les yeux sont grossement granulés et rapprochés en avant. ZULPHIS n. g. Ce nouveau genre est voisin du G. Phelocalocera; il en diffère par le corps bien moins étroit, les élytres non acuminées, les antennes plus courtes, moins grêles, les palpes maxillaires très allongés, à dernier article plus long, mais pas plus épais que le précédent, obtusément arrondi mais non élargi à l’extrémité, les yeux sont grossement granulés, très convexes; le corselet, de moitié plus étroit que les élytres, est obtusément angulé sur les côtés, puis un peu étranglé en avant, le disque porte 4 dents coniques, disposées en carré, les antérieures plus saillantes; les élytres sont longues et amples, non atténuées vers l’extrémité qui est très obtuse et leur surface porte des côtés assez bien marquées ; les hanches antérieures sont presque contigues, le prosternum étant fort étroit et le mésosteraum guère moins; la saillie inter- coxale est étroite et aiguë; les pattes sont médiocres et grêles, auxtarses postérieures le 1° article est aussi long que les suivants réunis. Z. subfasciata. — Long. 30 mill. — Elongata, parum convexa, brunnea, nitidula fulvo sericans, et fulvido variegata ; capite sat 519 brevi, cum oculis prothorace latiore, fronte medio sat subtiliter sulcata, tuberculis antennariis elevatis, antennis corpore haud longioribus {Q); articulis basi late fulvidis; prothorace angusto, dorso media subtiliter carinulato; scutello medio impresso; elytris amplis, ante medium et ante apicem fulvido dentato-fasciatis, fasciis plus minusve interruptis, dorso alutaceis, fulvido-serican- tibus, utrinque costulis 3 parum elevatis, basi et apice obliteratis, apice obtusissime angulato; subtus fusca, nitida, dense subtiliter sericans, pedibus fulvidis, tibiis et femoribus apice cum genubus fuscis. — Antsianaka (Perrot). APHARSATUS n. g. Corpus elongatum. Caput sat breve, antice truncatum, basi haud angustatum, oculi fortiter granulati, valde emarginati, parte infera majore, extus convexa. Antennæ in sinu oculi insertæ, corpore longiores, rugosæ, ciliatæ, tuberculi antennarii elevati, sed valde separati, articulo 1° crasso, apicem versus paulo cras- siore, apice cicatricoso-marginato, articulo 3° longiore. Prothorax utrinque sat acute dentatus. Elytra elongata, postice parum attenuata, apice obtusa, costulata. Prosternum inter coxas lami- natum, coxæ rotundæ, sat prominentes, anticæ haud angulatæ, acetabula intermedia extus aperta, mesosternum angustum. Pedes sat graciles, femora leviter clavata, tibiæ haud carinatæ. Abdomen segmentis 4 primis equalibus, 5° haud majore. La place de ce genre est assez difficile à préciser à raison de l'absence des palpes; il me paraît se rapprocher des T'essaromma, mais il en diffère sous beaucoup de rapports. Le facies de la seule espèce connue est celui de Phelocalocera peregrina, la coloration est presque identique, mais les élytres sont à peine atténuées en arrière, finement ponctuées avec des côtes et les antennes ne sont pas insérées au devant des yeux dont le lobe inférieur dépasse nota- blement cette insertion. À. fallaciosus. — Long. 20 mill. — Elongatus, sat convexus, brunneus, fere subopacus, vittulis fulvo-rubiginosis et fulvo- sericantibus fasciolatim aggregatis, capite obscuriore, dense parum grosse punctato-rugoso, medio subtiliter sulcato, inter antennas fortiter excavato, fulvo-sericante; antennis aspero-rugatis, arti- culo le apice partim marginato, articulis 4 et sequentibus pallidioribus ; prothorace parum transverso, postice constricto, lateribus medio vix ampliatis, sed obtuse dentatis, dorso grosse rugoso-punctato, vittis 5 fulvo-sericeis brevioribus, intermedia antice obsoleta, basi et antice transversim sat fortiter (postice præsertim) impresso; scutello fere triangulari, sed apice valde 520 rotundato, vix punctulato; elytris ad humeros sat angulatis, densissime sat subtiliter (basi fortius et minus dense) punctatis, sutura postice et utrinque costulis 2 paulo elevatis ; subtus piceo- rufescens, nitidior, cinereo-pubescens, subtiliter (prosterno trans- versim plicatulo) coriaceus, femoribus paulo compressis, apicem versus latioribus, anticis subtus obtusissime angulatis. — Mada- gascar. Apheledes stigmatipennis Fairm., Vaturaliste, 1887, 71, (Toxotus). — Long. 15 à 22 mill. — Fuliginosus, subopacus, sericans, elytris utrinque medio fascia lutea oblique signatis, apice pallido angustissime ac breviter marginatis; prothorace lateribus obtuse dentato, dorso utrinque tuberculis 2 sat magnis, ad latera fortiter plicato; elytris ad humeros angulatis, postice leviter attenuatis, apice separatim sat rotundatis, statura et mar- ginis apice anguste griseo-sericeis, dorso subtilissime alutaceis, post scutellum obsolete impressis, setulis albis adpressis laxe sparsutis ; subtus cum pedibus pube densa sericeo-cinerea micans. Cette insecte est le même que celui décrit sous le nom de velutinus Pase. Soc. Ent. Lond. 1888, 499, pl. XIV, fig. 9. La tache jaune des élytres est parfois peu distincte; M. Pascoe n’en parle pas, mais la figure l'indique. Orica Pasc. Proceed. Soc. Lond. 1888, 511. Ce genre est le même que le G. Geteuma Th. et le type, Zygocera albovirqulata Fairm. est synonyme de G. quadridentata Coq. MYACOPTERUS n. g. Ce nouveau genre me paraît rentrer dans le groupe des macro- nides, composé d'insectes australiens. Il a, comme eux les cavités cotyloïdes intermédiaires ouvertes en dehors, les hanches ante- rieures coniques, saillantes, dépassant la saillie prosternale qui est presque nulle, les antennes insérées en dehors des yeux qui sont à peine sinués, le l" article des antennes allongé, assez grêle, la tête faiblement rétrécie à la base et l’abdomen rétréci à la base, dépassant les élytres. Il en diffère par la forme de ces dernières qui ne sont pas déhiscentes, mais fortement rétrécies au milieu et terminées en s’élargissant un peu, prenant la forme de deux cuillères renversées. La tête est à peine prolongée en avant, les antennes sont très grêles et atteignent à peine le milieu du corps, le 1" article ne dépasse pas le milieu de l'œil, le 3me est un peu plus long que le 4me, mais un peu plus court que le 5e ; les palpes sont longs et grêles, le corselet est obtusément angulé sur les côtés; l'abdomen, plus long que les élytres, est rétréci à la base comme celui de certains sphégides, et renflé avant l'extrémité; 521 les pattes sont longues et grêles, le 1" article des tarses aussi long que les autres réunis; les hanches postérieures sont faiblement écartées. M. rufosericans. — Long. 15 mill. — Elongatus, testaceo- rufus, rufosericeus, elytris, paulo post medium, fascia transversa pallida signatis, ante et post fasciam leviter infuscatis; capite ovato, postice gradatim attenuato, clypeo dense punctato, truncato, labro brevi, leviter sinuato. mandibulis apice fuscis; prothorace oblongo, elytris angustiore, antice angustato, utrinque late sat obtuse angulato, dorso alutaceo, postice convexo, antice trans- versim depresso; scutello triangulari, elytris ad humeros valde angulatis, basi ad suturam; depressis et disco sulcatulis, fascia pallida, striolata medio angustatis et depressis, apice dilatatis et convexis; subtus lœvis. — Forets d’Antsianaka (Zwmblot). Cet insecte est fort remarquable et ses élytres présentent la même forme et presque la même sculpture qu’un cléride de Madagascar, Myrmecomea Rafrayi Fairm. Ces Cerambycides, qui proviennent presque tous du nord de Madagascar, m'ont été communiqués par notre collègue, M. R. Oberthur. COLÉOPTÈRES DES ILES COMORES, par EL. Fairmaire. La faune Entomologique des îles Comores est encore peu connue ; j'ai décrit un certain nombre de coléoptères rapportés jadis de Mayotte par mon ami feu Coquerel, plus récemment j’ai eu en communication, grâce à l’obligeance de M. René Oberthur, des récoltes faites par M. Humblot à Mayotte et à la Grande-Comore. C’est l’ensemble de ces recherches que je publie aujourd’hui afin de donner une idée de la faune coléoptérique de cette région. D’après la liste ci-jointe on verra que la grande majorité des genres et des espèces se rapportent à des insectes de Madagascar et de Nossi-Bé; bien peu se retrouvent sur la côte africaine et encore ce sont des espèces plus ou moins cosmopolites. Ainsi on rencontre à Mayotte, plus rapprochée de Madagascar, les Dorcus serricornis, Hoplideres spinipennis, Oryctes, Radama, Fiqulus anthracinus, Bradymerus aspericollis, les genres Rechodes, Nyc- teropus, Eugnoristus, plusieurs Clérides, etc. A la Grande-Comore située plus à l’ouest, les espèces identiques diminuent un peu, mais présentent le même caractère malgache; on y retrouve encore Dorcus serricornis, Figulus anthracinus, Rhina nigra, 522 Lacon irroratus, Centrophorus brevicornis. Il en est de même pour les Lépidoptères d’après une obligeante communication de M. Mabille mais peut-être à un degré moindre; ce qui s’explique par la facilité de vol que n’ont pas les Coléoptères. J’ai tout lieu de croire que pour les Mollusques on arrive au même résultat. MM. Milne-Edwards et Oustalet s’appuyant sur les différences que présentent plusieurs oiseaux des Comores avec les espèces similaires malgaches et sur l’absence des Makis, ont pensé que ces îles n’ont jamais été rattachées à Madagascar et qu’elles se sont peuplées aux dépens de la faune des régions voisines. Mais il me paraît que l’absence des Makis est un argument « contrario, et qu’on pourrait rétorquer en disant qu’on ne trouve aux Comores ni lions, ni éléphants, ni girafes, d’un autre côte les insectes sont plus intimement liés au sol et aux plantes et fournissent des indi- cations plus précises et plus nettes. En laissant de côté la vicina- lité car si la Grande-Comore est plus rapprochée de la côte africaine, Mayotte est plus voisine de Madagascar, Anjouan juste au milieu, on ne trouve aux Comores aucun des genres qui carac- térisent la faune orientale d'Afrique, ni Zeflus, ni Anthia, ni Polyhirma,ni Graphipterus,ni Sternocera, ni Lycus,ni Ateuchus, ni Gotiathides, ni Ceroplesis, ni Prachycerus, dont les espèces sont si répandues depuis la Cafrerie jusqu’au Zanguebar. Il me paraît donc que le groupe des Comores a été rattaché à la grande terre malgache, mais qu’à l'exemple de presque toutes les faunes insulaires il présente un développement moins complet des mêmes types génériques et spécifiques en même temps qu’il offre quelques types spéciaux, comme c’est le cas à Nossi-Bé que per- sonne n’a songé à détacher de la faune Madécasse, bien qu'on n’y ait pas encore, à ce que je crois, constaté l’existence des Makis. Cicindela trilunaris K1. — Gäe Comore Tachys drimostomoidesFairm.—Mayotte (Humblot). — Mmelancholica Fab.— Anjouan, Ma- dagascar ( Waterhouse). — centropunclata Déj. — Comores ; C. de B. Espérance. Toute l'Afrique, Morio parallelus KI. — Gi Comore (Humblot), Madagascar. Scarites inequalis n. sp. — Gd® Comore. Anisodactylus atrofuscus Fairm. — Mayotte (Coquerel). — Betosheri Waterh. — Anjouan. — basicollis Fairm. — Seychelles ; Mayotte. Abacetus iridipennis Fairm. — Mayotte (Coquerel). — percosioides Fairm.— Mayotte et Zanzibar (Coquerel). et Zanzibar (Coquerel). — tetradymus n. sp. — Mayotte et Zanzibar (Coquerel). Dinetes sinuosipennis Cast., var: como- rensis Régimb. — Gde Comore (Humbloti. Orectogyrus speculum Anté.— Anjouan; Morambique. Copelatus rostriatus Faïrm. — Mayotte (Coquerel). Sternolophus comoriensis Fairm. — Mayotte (Coquerel). Dactylosternum insulare Lap.—Comore; presque cosmopolite. Cercyon rufocaudatum n. sp. — Gd° Comore (Humblot). Aleochara dilatata Er. — Mayotte (Æumblot) ; Madagascar. Ateochara picipennis Eppels. — Gée Co- more (Æumblot). Pachycorynus inflatipes n.sp.—Mayotte (Æumblot). — Sparsipennis n. sp. — Gî Comore (Æumblot). Philonthus peregrinus Fauvel. — Gîe Comore (Æumblot) ; L. Bour- bon. Oxytelus laxipennisn.sp.— Ge Comore (Æumblot). Creocephalus incanus Kl. — Mayotte sais Madagascar, I. Bour on. Leptochirus converus Lap.—GîeComore (Æumblot) ; Madagascar. Chasolium Ernestini Cast.—GeComore (AÆumëlot) ; Nossi-Bé — Raouliri Fairm.— Mayotte (Hum- blot); Nossi-Bé Carpophilus hemipterus L. — Mayotte ; cosmopolite. — humeralis Fab.— Mayotte; cosmo- polite. — ochropterus K1. — Mayotte(Zum- blot) ; Madagascar. — bisignatus Doh. — G% Comore (Humblot) ; Natal. Æthina pubescens Fairm. — Mayotte (Humblot) ;: Nossi-Bé, Mada- gascar. Lordites costulatus Fairm. — Mayotte, Ge Comore (Æumblot) ; Mada- gascar. Æthriostoma undulata Motch.—Mayotte (Hurmblot) ; répandu dans les Indes orientales. Rechodes Humbloti n. sp. — Mayotte (Æumblot). Rhyzodes canaliculatus Lap. — Mayotte (Humblot) ; Madagascar. — planifrons Fairm. — Mayotte (Marie). Attagenus gloriosæ Fab. — Mayotte (Humblot) ; Mayotte (Coquerel) I. Bourdon, Afrique, Indes orientales. Ciadognathus serricornis Latr. — Gîe Comore ( Æumblot ); Mada- gascar. — punctatismus n. Sp. — Mayotte (Humëlot). Figulus anthracinus KI. — G%e Comore (Hurblot) ; Madagascar. Aulonocnemis opatrina K1.—GñeComore (Humblot) ; Madagascar. Aphodius mæestus Fab.— Anjouan (Wa- terhouse) ; Madagascar, Ceylan, Chine. 523 Aphodius impurus Roth. — Mayotte (Æumb.ot,; Madagascar, Cap, Abyssinie, Sénégal. Psammodius laticeps Fairm. — Gé Comore(Æumblot) ; Madagascar. Hybosorus leviceps n. sp. — Mayotte (Æumblot). TroxmadagascariensisFairm.—Mayotte (Humblot) : Madagascar. Synarmostes humilis n. sp. — Mayotte (Marie). Hoplia retusa K1. — Gé Comore (Æum- blot) : Madagascar, I. Bourbon. Ablabera gracilis n. sp. — Mayotte (Humèlot). Heteronychus plebejus K1. — Mayotte (Aumblot) ;, Madagascar. — clypealis n. sp. — G%° Comore. Trionygchus foveiceps n. sp. — Ge Comore. Orycres Radama Coq.— Mayoite (Æum- blot); Madagascar. — Simiar Ceq. — G% Comore (Æum- ëlot); Madagascar. — comoriensis n. sp. — Mayotte (Humbiot). Doryscelis Humblotii Ohert. — Mayotte (Humblot). Euryumia Oberthuru n. sp. — Mayotte (Humblot). — maculosa n. sp. — Mayotte (Æum- blot). Ozxythyrea eustalacta. — G% Comore (Æumblot). — var.: Clonei Bld. — Mayotte (Co- querel) ; Nossi-Bé. Psiloptera Oberthurii n. Sp. — sternahs Fairm. — Mayotte (Co- querel). — Coquerelii Fairm. — Mayotte (Co- querél). — patruelis Fairm. — Mayotte (Co- querel). — comorica Mann. — Johanna. Polybothris Humblotii n. sp. — Mayotte (Humblot). Fornaz madagascariensis Cast. — Mayotte (Æusmblot). Ctenicera luyubris Cand. — Mayotte (Æumblot) ; Mozambique. Lacon irro:atus KI. — G% Comore (Humblot); Madagascar. Cardiophorus Hedenborgi Cand. — Ge Comore (Æumblot); Madagas- car, Afrique orientale. Psephus bucculatus Cand. — Mayotte (Humblot). Cardiotarsus luridipes n sp. — Mayotte (Humblot). 524 Monomma rubiginosum n.sp.— Comore (Humblot). — sertepunctatum n. Sp. — Mayotte (Humblot). Cautires dichrous n. sp. — Mayotte (Æumblot). Pallenis nitidipes n. sp. — Mayotte (Coquerel). — cineritius n. sp. — Mayotte (}um- blot). Stenocylidrus consobrinus n. sp. — Mayotte (Æumblot). — impressipennis n. Sp. — Mayotte (Æumblot). — pedator n. sp. — Mayotte (Hum- blot). — rufocaudatus n.sp. — Gd® Comore (Humblot). — impressus n. sp. — GG Comore (Æumblot). — lividipes n. sp. — Mayotte (Hum- blot). Platyclerus planatus Cast. — Mayotte (Æumblot) ; Madagascar. Phlæophilus gracilicornis n. sp. — Mayotte (Humblot). Apate francisca Fab. — Mayotte, An- jouan ; toute l’Afrique. — cornuta O1. — Anjouan Ge Co- more (Æumblot). Bostrichus unicornis Wat. — Anjouan, Gde Comore (Humblot). — fascicularis Kashr. — Mayotte (Humblot) ; Cafrerie. Opatrinus madagascariensis Muls. — Mayotte. (Coquerel); Mada- gascar. — insularis Muls. — Gd% Comore, Mayotte (Æumblot); Mada- gascar. Opatrum verrucosum Germ. — Mayotte (Humblot).—La présence de cet insecte dans les Comores doit être accidentelle. — micans Fab. — Mayotte; Madagas- car, presque toute l’Afrique. Mesogenus villiger Blanch. — Mayotte ; Indes orient., Australie. Eurycaulus Levassorii n. sp. — Mayotte (Æumblot). Bradymerus aspericollis Fairm. — Gde Comore, Mayotte (Æumblot); Nossi-Bé, Madagascar. Hoplocephala inæquidens Fairm. — Mayotte (ÆHumblot); Mada- gascar. Ceropria Coquerelii KFairm. — Comores (Coquerel) ; Madagascar. Pycna cavifrons n sp. — Mayotte (Ed. Marie). Phaleria bimaculata. — Mayotte (Hum- blot). Hypophliæus validus n sp.— Ge Comore (Æumblot). — bivittatus n. sp. — Mayotte (Æum- blot). Alphitobius piceus O1. — Comores; Cosmopolite. — striatulus Fairm. — Mayotte (Co- querel); Madagascar. — luctuosus Fairm.— Mayotte (Zum- blot) : Madagascar, — distinguendus Fairm — Mayotte (Coquerel); Madagascar. Martianus n. g. castanescens n. Sp. — Ge Comore (Æumblot). Holaniara vidua Faïrm. — Gde Comore (Humblot) ; Madagascar. Uloma intrusicollis Kairm. — Mayotte (Coquerel). Chiloscapha spissicornis Fairm. — Mayotte (Æumblot); Mada- gascar. Nycteropus seriatoporus Fairm. — Mayotte (/Æumblot); Mada- gascar. — æneus n.sp. —Mayotte(Æuwmblot). Atlecula maculicornis n. sp. — Mayotte (Coquerel). — comorana n. Sp. — Mayotte (Zum- blot). Toxicum capreolus Fairm — Mayotte (Coquerel) ; Nossi-Bé, Mada gascar. — aris KI. — Mayotte (Coquerel) ; Madacascar. Lagria cribrata Fairm. — Mayotte (Humblot) ; Nossi-Bé. — villosa Fab.— Mayotte (Æwmblot); Madacascar. (‘)— Coquerelii Fairm. — Mayotte (Coquerel) ; Madagascar. Ceocephalus picipes O1. — Gâe Comore (Humblot) ; Madagascar et toute l’Afrique, sauf le nord. Rhyticephalus brevicornis Chev. — Gde Comore (Æumblot ); Mada- gascar. Rhytiphlæus parcegranatus n. Sp. — Mayotte (Humblot). Cratopus ditissimus Boh. — Anjouan, Mayotte (Coquerel). (*) La Zagria corticina Faïrm. indiquée dans le Cat. Harold-Gemminger comme se trouvant à Mayotte, provient de l’Ile Marotte, baie d’Antongil à Madagascar. Cratopus herbaceus Deyr. — Mayotte (Coquerel) ; J. Bourbon. — denudatus n. sp. — Mayotte (Coquerel). Stiamus brachyurus Pasc. — Mayotte |«Æumblot). Blosyrus globulipennisFairm.—Mayotte (Coquerel). Pamphæa deficiens Pasc. — Mayotte. Alcides costipennis Fairm. — Mayotte (Coquerel). — excavatus O1. — Comore ; Mada- gascar, C. de B. Espérance. Traphecorynus dorsopictus n. sp. — Mayotte (Humblot). Macraulacus n. g. subcucullatus n.sp.— Mayotte (Humblot). Sympiezopus rufovittatus n. sp. — Mayotte (Æumblot). Baridius pertusicollis Fairm.— Mayotte (Coquerel). Apoderus humeralis O1. — Mayotte (Humblot). Sphenophorus striatus Fab. — Ge Comore ; Madagascar, Malaisie, Australie. Eugnoristus monachus O1. — Mayotte (Humblot) ; Madagascar. — latevittatus n. sp. — Ge Comore (Humblot). Perissoderus ruficoltis Waterh. — An- jouan. Rhina nigra Drury. — Gd Comore (Huwmblot) ; Madagascar. Cossonus fasciolatus FKairm. — Mayotte (Coquerel) ; Nossi-Bé. — suturalis Boh.—Mayotte(Zumblot); I. Bourbon, C. de B. Espérance. — impressicollis n. sp.— Gide Comore (Æumblot). Catolethrus humilis n. sp.— Gde Comore (Æwmblot). Dryopthorus atomusn.sp.—GdeComore (Humblot). Tophoderes msularisn.sp.—GComore (Humblot). Hoplideres spinipennis Serv. — Gide Comore(Hwmblot); Madagascar. Mallodo» Domwnestü Hope.— Gde Comore (Humblot) ; Afrique intertropi- cale et australe. Xystrocera globosa O1. — Mayotte (Humblot); Madagascar, I. Bour- bon, Inde. Ceresium simplez Gy11. — Gâe Comore ; tout l'Océan indien, Océanie. Anisogaster myrmido Fairm. — Mayotte (Coquerel). Mastododera rufosericans n. sp. — Mayotte (Æumblot). 525 Lasiopezus insularis n.sp.—Gâe Comore (Æumblot). Coptops ædificator O1. — Ge Comore (Coquerel) ; Madagascar et toute l’Afrique australe. — nigropunclatus Fairm. — Gde Comore (Coquerel). Madecops pruinosus Fairm.— Mayotte (Coquerel). — albostrigosus n. sp. — Mayotte (Æumblot). Sternotomis cornutor Fab. — Johanna ; Nossi-Bé, Madagascar. Tragocephala nigropicta n. sp. — Comore (Æumblot). Phrynela atricornis n. sp. — Mayotte (Marie). Eumimetes Johanne Gahan.— Anjouan. — fulvovestitus n. sp. — Mayotte (Æumblot). Praonetha obsoleta Faïrm. — Mayotte (Coquerel). — biangulata n.sp.—Mayotte (Zum- blot). — distigma n. sp. — Mayotte (Æum- blot). — nervosa Fairm.— Mayotte (Coque- rel). — ephippiata Fairm. — Mayotte (Coquerel). Hispa lividipes n. sp. — Mayotte (Hum- blot). — æneicolor Fairm. — (Coquerel). Aspidomorpha madagascarica Boh. — Mayotte (Coquerel). Cassida decolorata Boh. — Mayotte (Coquerel); Madagascar. Coptocycla leopardina Boh. — Mayotte (Coquerel); Madagascar - Sey- chelles. Colasposoma rutilans K1. — Mayotte (Coquerel) ; Madagascar. Idacantha unifasciata O1. — Ge Co- more (Humblot) ; Madagascar. Luperus quaternus Fairm. — Mayotte (Æumblot); Nossi-Bé. Cyrtocaria 26 punctata n. sp. — Mayotte (Æumblot). Psyllobora marginenotata n. Sp. — Mayotte (Coquerel). Alexia basicollis n. sp. — Mayotte (Co- querel). Verania suturata n sp. — Mayotte (Coquerel). Thea variegata Fab. — Mayotte (Coque- rel); Cap. Angola, Australie. Exochomus hypomelas Crotech. — Mayotte (Coquerel); Mada- gascar. 526 Scarites inæqualis. — Long. 23 mill. — Ressemble beau- coup au Âadagascariensis, mais un peu plus petit, le chaperon paraissant bidenté en avant, les antennes plus courtes, le 1:rarticle du funicule pas plus long que le 2e, les avants derniers presque carrés, le corselet à côtés plus droit, à peine angulés avant les angles postérieurs, les élytres un peu plus courtes et moins paral- lèles, les stries moins fortes, les intervalles moins brillants, un peu convexes, le 5e élargi et plus convexe en avant, le 6e très étroit, le 7° moins étroit, très convexe, le bord externe densément ponctuë avec moins de gros points enfoncés, les intervalles bien moins lisses, tres finement coriacés, le lobe médian du menton arrondi, le dessous de la tête sillonné au milieu, le dernier segment ventral finement plissé en travers, le mésosternum est plus trian- gulaire, plus pointu en avant, la saillie intercoxale obtuse, nulle- ment acuminée. Anisodactylus Bewsheri Waterh. Ann. Mag. nat. hist., 1879, p.361. — Long. 10 m.— Niger nitidissimus ; thorace postice utrinque creberrime subtiliter punctulato, lateribus rotundatis, margine ipso piceo, angulis posticis obtusis; elytris vix œneo tinctis, fortiter striatis, striis sublævibus, interstitiis sat convexis, subtilissime crebre punctulatis ; antennis, clypeo, palpis pedibus que piceis. Présente un peu la forme du binotalus, mais un peu moins parallèle, d’un noir très brillant, très légèrement teinté d’un brun de poix. Tachys tetradymus. — Long. 21/2 mill. — Ovatus, sat convexus sed dorso planatus, nigro-metallescens, valde nitidus, elytris concoloribus aut utrinque rubro bimaculatis, maculis vage limitatis, 1° humerali majore, 2° anteapicali, fere rotundata, palpis pedibusque rufotestaceis, antennis fumatis, basi testaceis; capite antice longe piloso et fortiter bimpresso; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus rotundatis, basi brevissime rectis, basi transversim impressa et utrinque foreolata ; elytris breviter ovatis, ad suturam utrinque sat fortiter bistriatis, stria 3* obliterata et punctis 2 indicata, stria marginali usque ad apicem producta. Ressemble beaucoup au 7. bibulus Coq. mais ce dernier est plus petit, plus étroit, les côtés du corselet sont moins brusque- ment rétrécis à la base, les élytres ont chacune 3 stries, les taches tout plus petites, et nettement limitées et d’une coloration plus jaune la 3e strie a bien aussi 2 points enfoncés, mais ils sont beaucoup plus petits. Cercyon rufocaudatum. — Long. 2 à 3 mill. — Forme et coloration du C. Aæwmorrhoum, mais plus convexe et plus renflé au 527 milieu, la tache apicale plus élargie en dehors jusqu’au bord externe ; à chaque épaule une tache rougeâtre obscure, peu mar- quée, plus où moins prolongée obliquement vers la suture: l’inter- valle entre la 4° et la 5e stries beaucoup plus large ; l’écusson est notablement plus étroit. Pachycorinus sparsipennis. — Long. 9 mill. — Elongatus, parum convexus, niger, nitidus, antennis, palpis pedibusque piceo- rufis ; capite brevissime ovato, prothorace latiore, lateribus antice leviter arcuatis, angulis posticis sat rotundatis, antice sulcis 2 brevibus sat latis impresso, postice et lateribus grosse parum dense punctato, punctis ovatis, intervallis subtilissime punctulatis, antennis basin capitis paulo superantibus, articulis 4-10 trans- versim subquadratis, ultimo acuminato, apice rufescente; pro- thorace ovato, postice attenuato et elytris paulo angustiore, angulis anticis sat rotundatis, dorso parum dense grosse puuctato, spatio medio longitudinali lævi, utrinque linea subregulariter punctata limitato ; scutello triangulari, acuto, utrinque levissime impresso ; elytris prothorace vix longioribus, conjunctim subqua- dratis, parum dense irregulariter punctatis, punctis parum pro- fundis, ad humeros lævioribus ; abdomine apicem versus leviter ampliato, dorso medio lævi, lateribus subtiliter punctato-asperulo, segmentis basi transversim strigosis; pedibus sat brevibus, tibiis apicem versus leviter latioribus. P. inflatipes. — Long. 7 mill. — Præcedenti sat aflinis, sed multo minor et elytris apice dilute lutosis primo visu distinguen- dus; capite prothorace vix sensim latiore, longiore, postice quadrato, lateribus fere parallelis, angulis posticis parum rotun- datis, antice similiter bistriato, sed striis angustis et paulo longio- ribus, disco medio lævi, lateribus parce punctato, prothorace postice magis attenuato, lateribus magis rectis, disco seriebus 2 regulariter punctatis, lateribus parce punctato; scutella trian- gulari, minus acuto; elytris fere similiter punctatis; abdomine fere parallelo, lateribus subtiliter punctato; pedibus validioribus, tibiis 4 anticis fere a basi dilatatis et incrassatis, posticis minus crassis. — Oxytelus laxipennis (Fauvel, coll.). — Long. 4 1/2 mill. — Elongatus, sat dilute lutoso-fulvus, nitidulus, capite et segmentis abdominalibus basi infuscatis ; capite prothorace angustiore, dense punctato, fronte medio convexiuseula et utrinque lineola arcuata subtiliter cireumdato, ore pallido; antennis articulis primis pallidis, tenuibus, 6 penaltimis infuscatis, latioribus, ultimo rufescenteovato; prothorace transverso, postice elytris angustiore, Jateribus antice cum angulis rotundato, basi late arcuata, angulis 528 obtusissimis, dorso punctato, trisulcato lateribus obsolete impresso; elytris prothorace vix longioribus, parum dense punctulato-strigo- sis, disco medio levissime longitudinaliter impresso, stria suturali sat profunda ; abdomine postice leviter latiore, fere lævi, segmen- tis basi stria arcuata signatis, pedibus pallidis. D’après notre collègue, M. Fauvel, qui a bien voulu examiner ces Staphylnides, cette espèce se retrouve à Zanzibar (Rafray). Æthriostoma undulata Motch. Æ{wd. Entom. 1858, 47. — Long. 3 mill. — Breviter ovata, convexa, nitida, punctulata, pubescens, nigra, elytris infuscatis, pube fusco-testacea trans- versim undulatis, ore, palpis, antennis pedibusque rufo-testaceis ; fronte medio ocello subtestaceo; antennis capite longioribus, articulis 2 primis magnis, 2° breviore, 3-7 minutissimis, subser- ratis, 8-11 dilatatis, clavam oblongam formantibus; prothorace transverso, basi medio ad scutellum valde producto, obtuso, angulis anticis prominulis; scutello minuto, triangulari; elytris ovatis, subtiliter rugoso-punctatis ; prosterno angusto, cariniformi, antice dilatato, ore non obtecto, postice in mesosterno subproducto, apice truncato. Genre intermédiaire entre At{agenus et Anthrenus, distinct des uns et des autres par la bouche non cachée par le prosternum. Les rainures pour la réception des antennes sont assez profondes et arquées. Cette description convient à un individu de Mayotte; l’espèce, à ce que dit Motchoulsky, est commune aux Indes orientales où elle paraîtrait remplacer les Zrogoderma. Mais dans le même fascicule, p. 146, cet entomologiste indique l’Anthrenus gloriosæ Fab. comme faisant partie de son nouveau genre. Or cet insecte paraît bien être un A {fagenus qui se trouve dans l’Inde et l’Afrique et qui a reçu plusieurs noms, comme je l’ai indiqué dans les Coléoptères d’Obock, Revue d'Entom., 1892, 91. Rhyzodes planifrons. — Long. 8 mill. — Cette espèce res- semble entrêmement au À. canaliculatus Cast. ; mais chez ce der- nier la tête présente en avant un relief oblong, convexe, lisse, ayant de chaque côte un très petit tubercule lisse, et les articles des antennes sont serrés, courts, presque deux fois aussi larges que longs. Chez la nouvelle espèce la tête présente en avant, au milieu, une plaque unie, déprimée, assez large, bordée de chaque côté par un sillon assez fin, et les articles des antennes sont peu serrés et de moitié seulement plus larges que longs. La sculpture du corselet et des élytres est identique. Rechodes Humblotii. — Long 6 1/2 mill. — Breviter ovatus, antice et postice fere similiter rotundatus, medio convexus, late- 029 ribus deplanatis, brunneus, indumento terreno vestitus, opacus ; capite antice fere truncato, inæquali, inter oculos tuberculis 4 mi- nutis signato; prothorace elytris haud angustiore, longitudine triplo latiore, antice angustato, lateribus late deplanatis et valde crenatis, dorso medio anguste elevato et tuberculato, sulco medio sat profundo, margine antico medio fere lobato, angulis anticis late productis, margine postico medio bisinuato, utrinque late obliquato et paulo crenatulo ; elytris brevibus, latitudine vix lon- gioribus, basi truncatis, ad humeros angulatis, apice conjunctim valde obtusis, utrinque prope suturam tuberoso-cristatis, dorso parum profunde seriatim punctatis, inæqualibus, plicatalis et parce granosis, parte marginali explanata, subtiliter asperula, margine ipso crasso, subtiliter, sed apice-fortius crenato. Ressemble beaucoup au 2. Coquerelii Fairm., en diffère, outre la taille un peu plus forte, par les élytres plus courtes, plus con- vexes surtout en arrière, moins acuminées, à bords latéraux bien moins fortement denticulés ; leur disque présente, de chaque côté de la suture, une côte formée de 3 tubercules plus saillants, le dernier oblong, les parties latérales sont faiblement tuberculées ; le bord postérieur du corselet est coupé obliquement de chaque côté, les angles antérieurs sont plus marques, les côtés moins fortement dentés et les tubercules du disque sont plus inégaux. Cladognathus punctatissimus. — Long. 20 mill. — Je sépare sous ce nom un petit individu et dont les mandibules sont peu développées, et qui diffère du C. serricornis par la forme un peu plus étroite, les elytres plus fortement et plus densément ponctuées, la tête alutacée, avec de gros points sur les côtés et le bord antérieur qui est moins angulé au-dessus des antennes; le corselet est également alutacé avec de gros points serrés sur les cotés, plus fins sur le disque, moins serrés à la base qui est plus lisse; le corselet présente, de chaque côté du disque, quelques impressions bien marquées mais qui sont peut-être accidentelles. Je rapporte à cette espèce une ©, trouvée jadis à Mayotte par Ch. Coquerel, et qui présente les mêmes caractères de ponctuation plus forte et plus serrée. Hybosorus lœviceps. — Long. 9 mill. — Ovatus, medio sat ampliatus, valde convexus, piceo-castaneus, nitidus; capite subti- liter punetulato, apice truncato; prothorace brevi, longitudine duplo latiore, antice angustato, lateribus antice leviter arcuatis, dorso vix sensim punetulato, angulis posticis rotundatis; scutello oblongo, apice attenuato et leviter obtuso, vix punctulato; elytris medio ampliatis, subtiliter punctatis, sutura late paula elevata et utrinque lineolis 2 vix elevatis; subtus cum pedibus dilutior, tibiis 530 anticis acute bidentatis, dente 3° fere obsoleto. — Mayotte (ma coller). Bien distinct par la tête à peine ponctuée, tronquée en avant, un peu convexe au milieu, les élytres amples, élargies au milieu, faiblement ponctuées à côtes à peine marquées et la coloration marron. Synarmostes humilis. — Long. 2 mill. — Ovato-globosus, nitidus, fusco metallescens, prothorace cupreo-picescente; protho- race brevissimo, elytris paulo latiore, lateribus valde deflexis, rotundatis, dorso sat dense setosulo, strigoso-asperulo, dorso medio fere lævi; scutello triangulari, acutissimo, lævi; elytris brevibus, subquadratis, ad humeros obliquatis, apice late rotun- datis, laxe hirtulis, postice sutura elevatis et utrinque costulis brevibus, intervallis magis seriatim hirtulis; subtus rufopiceus. Distinct du Z. latericostatus Fairm. par sa taille plus faible et ses élytres ayant à l’extrémité plusieurs plis longitudinaux, mais pas de côte latérale. Heteronychus clypealis. — Long. 10 mill. — Ovatus, con- vexus, nigrofuscus, valde nitidus; capite sat dense plicatulo- rugosulo, sutura clypeali transversim fere recte paulo impressa, summo anguste lævi, margine antico medio breviter reflexo et medio anguste fisso ; antennis palpisque rufis; prothorace trans- verso, antice paulo angustato, lateribus leviter arcuatis, fortiter sulcato-marginatis, dorso lævi, angulis posticis obtuse subrotun- datis, anticis breviter acutiusculis; scutello lævi; elytris grosse punctato-striatis, intervallis alternatim paulo latioribus, Le latiore Do que parce punctatis, 7° postice sat dense punctato, parte apicali rugosulo-punctata, picea; pygidio polito, nitidissimo; corpore subtus minus nitido, cum pedibus piceo-rufo; tibiis anticis acute tridentatis, tarsis anterioribus unguiculo externo lato, depresso, luniformi, externo gracili. Trionychus foveiceps. — Long. 18 mill. — Oblongus, sub- parallelus, omnino nigro-fuscus, sat nitidus, capite punctato, summo profunde foveato, antice triangulari, apice obtuso et leviter recurvo, clypeo medio tuberculo dentiformi obtuso munito; protho- race transverso, longitudine dimidio latiore, antice vix angustiore, lateribus arcuatis, margine antico fere recto, angulis sat productis, basi fere recto, fortiter marginato, argulis obtuse rectis, dorso subtilissime alutaceo punctulato, punctis majoribus parum dense sparsuto, postice medio obsolete longitudinaliter impresso ; scutello ogivali, parce subtiliter punctato; elytris prothorace haud latiori- bus, postice leviter ampliatis, apice conjunctim rotundatis, sat subtiliter inordinate punctatis, disco lineis 3 vel 4 magis regulari- 531 bus, linea suturali basi tantum distincta; pygidio obtuse conico, sat subtiliter asperulo-punctato; subtus sat subtiliter laxe puncta- tus, pectore lateribus fere rugosulo-punctatis; prosterno antice et postice sat acute producto; tibiis anticis extus valide et acute tridentatis, dente apicali interno valido et acuto. Ressemble beaucoup au 7. ambiquus Gerst., mais bien plus petit, en diffère en outre par la profonde fossette du front, le chaperon très obtus, la ponctuation, la tête assez serrée, un peu rugueuse, le menton uni, fortement ponctué, le corselet n'ayant au milieu de la base qu’une faible impression assez courte, l’écusson ponctué au milieu, etles élytres à côtes tout à fait effacées ; le propygidium est couvert de fines aspérités très serrées, le pygidium est peu densement ponctué, räpeux sur les côtés, presque lisse à l’extré- mité; la saillie prosternale antérieure est comprimée, très sail- lante, la postérieure est courte, en pointe obtuse. Oryctes comoriensis. — Long. 28 à 30 mill. — Très voisin du colonicus Coq., de Nossi-Bé, mais un peu plus petit, plus foncé, moins court, le chaperon est moins fortement sinué sur les côtés en avant, le corselet a le lobe supérieur de la troncature sinué en arc au milieu avec les angles assez saillants, la fossette latérale est nettement marginée, les côtés antérieurs du corselet sont très faiblement sinués, et les antérieurs plus saillants, les angles postérieurs sont presque droits; l’écusson est à peine ponctué: les élytres sont plus courtes, presque lisses, ayant quelques points très fins vers la suture dont la strie est assez profonde, leur extrémité est couverte d’une fine ponctuation rugueuse très serrée qui remonte sur les côtés, mais disparaîtavant le milieu; le pygi- dium est couvert d’une fine ponctuation semblable- et est très convexe avec l'extrémité; le dessous du corps est à peu près le même. LaO se distingue aussi de celle du culonicus par lesélytres lisses ainsi que l’écusson et par le pygidium finement rugueux; l’impression antérieure du corselet est aussi un peu plus faible. Doryscelis Humbloti R. Obert. Ann. Ent. Fr.,1887, Bull. 202. — Aussi grande que calcarala, mais entièrement d’un noir soyeux en dessus et noir brillant avec quelques taches latérales jaunes en-dessous. De chaque côté de l’extrémité anale il existe une ligne droite jaune d’or. Euryomia Oberthurii. — Long. 13 mill. — Ovata, postice attenuata, nigra, nitidissima, capite guttulis 4 aureo-squamosis minutis, prothorace vitta marginali margaritacea, elytris basi punctulis minutissimis et postice utrique maculis 4 majoribus margaritaceis, 1* paulo post medium externa transversali, 2* et 3* transversim positis, una externa, altera prope suturam, 4° fere 532 apicali transversa, et pygidio vittis 2 externis similiter margari- taceis, subtus prosterni lateribus, abdominis vittis transversis et femorum basi margaritaceo-aurosis; capite ovato, densesat fortiter punctato, lateribus marginato, celypeo emarginato; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice a basi sat fortiter angu- stato, dorso sat convexo, laxe sat subtiliter punctato, disco qua- dratim quadriimpresso, basi medio leviter late sinuata, angulis sat rotundatis; scutello acutissimo, lævi; elytris basi dilatato-lobatis et sat fortiter sinuatis, sutura et utrinque costis 2 sat elevatis, interstiis concavis, lineato-punctatis, apice rotundato, ad sutu- ram valde obtuso; pygidio convexo, punctato-strigoso; subtus rarissime punctato, pedibus sat validis, tibiis anticis bidentatis, dente supero obtusissimo. Cet insecte est fort remarquable par la coloration du dessous du corps, analogue à celle de l’Z. argentea, mais le dessus du corps est bien différent. Oxythyrea maculosa. — Long. 11 1/2 mill. — Ovata, modice convexa, nigra, nitida, capite maculis 2 inter oculos, 4 paulo minoribus antice, prothorace vitta marginali postice abbreviata, guttis 2 basalibus, elytris utrinque basi macula trans- versa sat irregulari, prope suturam maculis 4 (1* minore), ad marginem externum maculis 4, primis 2 approximatis et supra lobum sitis maculaque discoidali ante medium, pygidio maculis 2 magnis, maculis pectoralibus magnis, abdomine vittis latera- libus transversis femoribusque extus lacteo-margaritaceis; capite parallelo, apice leviter sinuato, sat dense fortiter punctato, antice levite impresso, saummo lævi; prothorace paulo transverso, elytris angustiore, a medio antice rotundatim angustato, margine postico medio leviter sinuato, utrinque paulo rotundato, angulis posticis obtusis, dorso medio fere lævi, antice utrinque depresso et sat fortiter punctato, postice tenuius punctato; scutello acuto, fere lævi; elytris ad humeros valde lobatis, apice separatim obtuse rotundatis, sutura et utrinque costa discoidali sat elevatis, costula externa parum distincta, intervallis laxe punctulatis; pygidio medio transversim plicatulo; subtus fere lævis, abdomine pedi- busque fulvo-setosulis ; mesosterno conico-producto; tibiis anticis bidentatis. Les taches sont assez variables; elles sont quelquefois presque entièrement effacées sur les élytres et le pygidium, et la bordure du corselet est en même temps très réduite. Ressemble beaucoup à la Selika, mais plus petite et surtout plus étroite ; le bord antérieur du chaperon est entier, le rebord apical n'étant pas interrompu au milieu; le corselet est moins fortement ponctué sur les côtés, un peu plus au milieu, les angles 533 antérieurs sont plus obtus, les taches latérales touchent le bord externe, les élytres sont plus nettement striées avec les intervalles alternes plus relevés, les taches sont plus nombreuses, le pygidium n’a que quelques points ocellés à peine enfoncés; les segments ventraux ont sur les côtés une bande transversale plus ou moins interrompue, le milieu de l’abdomen est bien plus ponctué; enfin les métapleures ont 2 taches au lieu d’une seule. Psiloptera Oberthurii. — Long. 19 mill. — Oblonga, parum convexa, postice attenuata, supra cuprea, metallica, viridi-mixta, elytris magis viridi-metallicis, vitta sat lata marginali impressa dense lacteo-tomentosa; capite inæquali rugoso, parce grosse punctato, plagula minuta lævi medio signato, epistomate utrinque constricto et antice valde emarginato; prothorace elytris paulo angustiore, transverso, antice a medio angustato, margine postico utrinque obsolete sinuato, ad scutellum angulato, valde rugoso, inæquali, grosse parce punctato, medio late parum, profunde canaliculato, ad latera carioso, dorso antice utrinque impresso et pubescente, ante angulos anticos plagula rotunda polita in impres- sione pubescente posita signato; scutello minuto, truncato, basi breviter, coarctato ; elytris post medium angustatis, subcaudatis, apice dehiscentibus et utrinque acute bispinosis, dorso grosse punctato-striatis, intervallis convexis, lævibus, apicem versus rarius punctatis, striis 3 primis basi tantum distincte punctatis ; subtus cum pedibus cuprea, minus nitida, medio fere cariosa, lateribus impressis, tenuiter punctatis et fulvo pubescentibus, prosterno medio trisuleato, sulco intermedio latiore, metasterno medio fere lævi, abdomine basi medio bicarinato, processu inter- coxali acuto ; apice plaga polita viridi-cyanea ; tarsis vix ænescen- tibus. Voisin du 2. pisciformis, de Madagascar, mais très distinct par sa forme plus robuste, le corselet bien plus rugueux, n’ayant pas sur les côtés une large impression tomenteuse, les élytres plus convexes, à stries bien plus larges et plus profondes, marquées de gros points, le métasternum non sillonné et l’abdomen ayant à l'extrémité une plaque lisse d’un vert faiblement bleuâtre. Psiloptera comorica Mann. Pull. Mosc., 1837, 125. — P. Sommeri Gory, Monog. suppl., IV, 94, pl. 16, fig. 92 (1840). — Long., 14 à 16 mill. — Viridi-ænea, nitida, fronte excavata, thorace rugoso-punctato,subcarinato, ante scutellum punctis binis minutis, elytris punctato striatis, margine utrinque foveis tribus irregularibus, rugulosis inauratis. — S. Johanna (Anjouan). Polybothris Humblotii. — Long., 22 mill. — Oblongo- ovata, modice convexa, elytris extus anguste explanatis, supra ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 33 534 fusco-violascens, parum nitida, elytris suturam vernus paulo inti- dioribus, capite antice maculis minutus, prothcrace vittis 3 ely- trisque utrinque maculis 4 sat magnis, externis (2 primis conjunc- . tis et usque ad humeros prolongatis) flavotomentosis, apice ipso flavotomentoso et dense flavo piloso ; capite inæquali, carioso, prope oculos et antice impressionibus flavotomentosis signato ; prothorace transverso, elytris angustiore, a basi antice angustato, lateribus leviter arcuatis, basi tantum acutis, dorso punctis grossis piliferis antice rarius, postice densius impresso, medio sat fortiter canalicutato, latera versus oblonge depresso ; scutello truncato, brevi, polito ; elytris fere ovatis, ante medium latioribus et inde postice attenuatis, apice truncatis, lateribus sat anguste explanato- marginatis, dorso late ac profunde sulcatis, sulcis punctatis (extus fere obsoletis), parce flavo-tomentosis et plagulis minutis depressis flavo-tomentosis rarius interruptis, intervallis suturam nersus elevatis et cum sutura costiformibus, parte laterali impressionibus latis, fere contiguis, 2 primis cœuntibus et ad humeros arcuatim prolongatis, his impressonibus flavotomentosis; subtus cum pedibus æneo-subaurea, valde nitida, pectore grosse punctato fere variolato, punctis flavotomentosis, prosterno medio late canaliculato et inter coxas utrinque striato, metasterno medio sulcati; abdomine medio foveo-punctato, segmento Ie acute producto et utrinque acute cari- nato, lateribus late ac profunde impressis, flavotomentosis, inter- vallis politis, segmento ultimo atrocyaneo, polito, nitidissimo, basi utrinque breviter impresso et flavotomentoso. Ressemble un peu au ?. emarginata mais moins large et surtout bien moins largement rebordé aux élytres qui ont des côtes bien marquées vers la suture et tout simplement tronquées à l'extrémité ; le corselet est plus étroit, longuement impressionné sur les côtés, sans impressions obliques en avant ; les impressions latérales des élytres sont plus en dehors, et plus larges. Ressemble aussi au P. indistincta, mais le corselet est bien différent. Cardiotarsus luridipes. — Long. 10 mill. — Oblongus, modice convexus, fusco-brunneus, nitidus, cinereo-pilosulus, antennis penibusque squalide rufulo-testaceis ; capite convexius- culo, dense subtiliter punctulato, antennis sat gracilibus, articulo 2° tertio breviore; prothorace magis convexo, antice et postice fere æqualiter angustato, lateribus leviter rotundato et basi tantum breviter marginato, angulis posticis paulo productis, dorso subtilissime dense punctulato; margine postico medio obso- lete tridentato, utrinque sat fortiter sinuato; scutello cordiformi, medio impresso, apice acuto; elytris ad humeros valde rotundatis, apice paulo acuminatis, dorso sat fortiter punctato-striatis, striis apice haud obsolescentibus, intervallis vix convexuisculis, vix perspicue punctulatis. 58 Voisin du dorsalis Er.; comme lui il n’a pas les angles posté- rieurs du corselet divariqués. Il en diffère par la taille plus faible, la ponctuation en corselet excessivement fine et les interstries des élytres très peu convexes. Monomma rubiginosum. — Long. 8 mill. — Ovatum, postice vix attenuatum, longitudinaliter convexum, fusco-bru- meum, nitidum, pube rubiginosa sat dense, in elytris seriatim vestitum, antennis pedibusque paulo dilutioribus; capite fere truncato, lateribus tenuiter marginato, oculis transversis, vix separatis; antennis sat brevibus, apice paulo crassioribus ; protho- race transverso, antice angustato, lateribus leviter arcuatis, mar- gine postico medio sat late lobato, dorso subtiliter punctulato; scutello obtuse pentagono ; elytris apice tantum angustatis et obtu- satis, punctato-lineatis, punctis vix impressis, linea suturali paulo striata; abdominis segmento ultimo bilunato, tarsis gracilibus. Ressemble assez au grande pour la coloration et la vestiture, mais bien plus petit, plus cunéiforme; le corselet n’est pas déprimé sur les bords latéraux et ses angles postérieurs sont plus pointus. Monomma seriepunctatum. — Long. 41/2 à 6 mill — Ovatum, postice attenuatum,convexum, piceo-fuscum, subtilissime ferrugineo-setosulum, antennis, palpis, pedibus et epipleuris piceo- rufis ; Capite dense subtiliter punctato, paulo rugosulo, brevi, antice piceo ; vertice transversim impressiusculo ; prothorace longitudine duplo latiore, antice a basi arcuatim angustato, dorso densissime sat subtiliter punctato, lateribus subtiliter rugosulo et obsolete impressiusculo, angulis anticis sat obtusis, posticis rectis; scutello subcordato, apice acuto; elytris post medium attenuatis, apice obtusis, utrinque undecimsubstriatis, striis suturam versus obli- teratis, punctis sat grossis parum profundis sat laxe impressis, intervallis planiusculis, subtiliter coriaceo-punctatis; tarsis gracilibus, articulo le ceteris conjunctis æquali. Paraît se rapprocher du xigritum, en diffère par la coloration moins foncée, par les élytres ayant des lignes d’assez gros points formant de faibles stries, plus marquées en dehors avec les inter- valles densément mais très finement coriacés-ponctués. Cautires dichrous. — Long. 7 1/2 mill. — Elongatus, supra planatus, subtus cum capite pedibusque niger, nitidus, supra miniaceus, subtiliter pubescens, antennis nigris opacis ; capite interoculos bitubereulato, oculis magnis, globosis; antennis medium corporis paulo superantibus, longe flabellatis ; prothorace elytris paulo angustiore, latitudine vix longiore, antice leviter attenuato, margine antico rotundato, dorso lateribus sat acute 536 ; marginato, medio foveola lanciformi et antice carinula longitudi- nali signato, hac utrinque oblonge foveata, lateribus late depressis, pleuris concavis, margine postico recto, angulis fere rectis, haud prominulis; scutello nigro, transversim quadrato; elytris elon- gatis, fere parallelis, apice conjunctim rotundatis, sutura vix elevata, utrinque costulis 4 modice elevatis, apice minoribus, intervallis clathratis; pedibus modice robustis, compressiusculis ; à simillima, antennis simplicibus, serratis. Cet insecte est remarquable par sa coloration noire en dessous, et d’un rouge de saturne en dessus, sauf la tête et l’écusson. Le corselet est plus étroit à la base que chez les autres espèces du même groupe; le disque ne présente, outre la fossette lancéolée, que 2 fossettes antérieures, les latérales sont confondues. Pallenis nitidipes. — Long. 5 mill. — Oblongo-elongatus parum convexus, nigrofuscus modice nitidus, sed pilis fuseis laxe hirtus et sat dense griseo-pubescens, palpis antennarumque basi testaceis, elytris utrinque medio plica recte transversa et extus plica oblique arcuata elevatis, pallide flavis, pedibus nitidiusculis villosulis, femoribus leviter clavatis ; capite prothorace angustiore, dense punctato-strigoso, palpis maxillaribus articulo ultimo late triangulari, securiformi, labialibus parvo, truncato, antennis apice paulo obscurioribus, articulis 2° 3% que sub-æqualibus, articulis 3 ultimis majoribus, ultimo majore, oblique truncato ; prothorace medio elytris haud angustiore, parum transverso, valde convexo, basi brevissime constricto, densissime strigoso-punctato, margine antico lævi, basi transversim fortiter bisulcato; elytris basi trun- catis, ad humeros angulatis, postice leviter ampliatis et magis convexis, apice conjunctim rotundatis, basi dense rugosulis, extus grosse serlato-punctatis, medio denudatis, fere lævibus, apice dense punctato-rugosulis ; pedibus lævioribus. Cet insecte est remarquable par sa coloration mate dûe à des granulations fines, très serrées et à une pubescence qui recouvrent la tête, le corselet, sauf les 2 extrémités, et les élytres, sauf le milieu qui est brillant, légèrement déprimé et orné de reliefs petits, ovalaires, d’un jaunâtre pâle brillant; les antennes sont très grêles, avec les 3 dernières articles, modérément élargis ; le dernier article des palpes labiaux est largement triangulaire, tronqué, celui des maxillaires plus cultriforme, mais large et moins nettement tronqueé. Pallenis cineritius. — Long. 6 mill. — Elongatus, depres- siusculus, fusco-niger, vix nitidus, ore (mandibulis exceptio) antennis que rufotestaceis, laxe albidohirtus elytris, sutura basi sat anguste et apice late albovillosa, utrinque vix post medium 937 striga obliqua albovillosa suturam haud attingente, femoribus apice, tibiis tarsisque rufo-piceis, ano rufo; capite cum oculis prothorace haud angustiore, dense punctato, substrigoso, labro rufo-piceo, valde emarginato, antennis articulis 3 ultimis majori- bus, ultimo ovato, subacuminato; prothorace medio elytris haud angustiore, basi constricto et transversim fortiter tristriato, dorso medio planato, subimpresso, dense strigoso-punctato, margine antico nitidiore, medio lævi, utrinque punctato; scutello albo- villoso; elytris post medium obsolete ampliatis, apice conjunctim rotundatis, basi usque medium fortiter ac densissime seriato- punctatis, postice dense sat subtiliter punctulatis, lateribus vage lineolatis; pedibus sat validis, femoribus sat robustis, 2 anteriori- bus crassioribus. Cette espèce est remarquable par sa tête et son corselet mates, comme chez le mitidipe, les élytres sont bien plus étroites, non déprimées au milieu, ayant la partie suturale couverte d’une villosité blanchâtre à la base et plus largement à l’extrémité; la partie médiane des élytres n’est pas luisante et offre une étroite bande très oblique ; les antennes sont plus robustes, plus élargies à l’extrémité; les pattes sont aussi plus épaisses, surtout les tibias antérieurs. Stenocylidrus consobrinus. — Long. 5 mill. — S. wzureo affinis, sed fuscus, nitidus, vix cærulescens, pedibus antennisque rufis, his apice infuscatis, scutello minutissimo et elytris utrinque guttis 4 niveis ; prothorace oblongo, ante basin coarctato, dorso rugosulo-punctato ; elytris usque ad 2/3 seriato-punctatis, apice vix rugosulis ; pectore utrinque albo bimaculato. — Comores (Æumblot). Voisin de l’azwreus, mais d’une coloration différente et plus brillante ; le corps est plus étroit, moins rugueux, les antennes ont les 4 ou 5 derniers articles plus gros, les élytres ont chacune 4 points au lieu de 3. Stenocylidrus impressipennis.— Long.9 à 11 mill. —Elon- gatus, filiformis, subcy lindricus, niger, valde nitidus, plus minusve metallescens, elytris apice rufis; capite fere lævi cum oculis prothorace valde latiore, labro obscure testaceo, piloso, oculis valde prominentibus, ore et antennis testaceis, his sat gracilibus, arti- culis 3 ultimis paulo latioribus ; prothorace valde elongato, medio ampliato, ante basin valde constricto, dorso lævi, antice fortiter transversim sulcato, postice transversim sulcato ct subtiliter strio- lato, pleuris valde impressis ; scutello albopubescente; elytris valde elongatis, postice leviter attenuatis, apice compressis et sat acuminatis, grosse seriatim punctatis, apice fere lævibus, dorso 538 prope suturam impressionibus plurimis albo-pubescentibus parum regulariter signatis ; pedibus fuscis, femoribus plus minusve rufes- centibus. Stenocylidrus pedator. — Long. 7 mill. — Sat elongatus, valde convexus, cæruleus, parum nitidis, pubescens, scutello et utrinque guttulis#niveis, 1° posthumerali, ante medium discoidali paulo transversa, 3% post medium transverso-marginali, 4* minuta ad suturam, elytris apice griseo-pubescentibus, pedibus, ore anten- nisque rufis, his apice paulo obscurioribus; capite prothorace- que dense subtiliter punetato-rugosulis, hoc fortiter convexo, ante basin coarctato et transversim depresso, antice subtiliter griseo- pubescente; antennis articulis 3 ultimis latioribus; elytris postice leviter ampliatis, apice obtusis, basi usque ad medium fortiter seriato-punctatis, plicatulis, punctatis, postice dense punctato- rugosulis ; pectore utrinque niveo-bimaculato. Extrêmement voisin du #. fascicollis, mais facile à distinguer par la coloration des pattes, le corselet moins globuleux, sans bande de pubescence grise en avant, le préscutellum blanc et les élytres à séries ponctuées moins prolongées et à taches un peu transversales. Stenocylidrus rufocaudatus.— Long. 6 mill. — Elongatus, filiformis, obscure cærulescens aut ænescens, sat nitidus, scutello et elytris utrinque guttulis 3 niveis, elytrorum abdominisque apice rufo, ore antennisque rufotestaceis, pectore utrinque niveo plagiato, pedibus fusco-cærulescentibus, tarsis piceis ; capite sub- tiliter punctato, antice rufovilloso ; antennis articulis 3 ultimis majoribus,ultimo oblongo ; prothorace elongato, angustato, postice fortiter compresso-constricto, pleuris valde impresso, dorso subti- liter punctato, basi paulo rugatulo ; elytris apice attenuatis, basi seriato-punctatis, dorso inæqualibus, postice punctulatis, utrinque punctis 3 minutis albis, 1° ante medium, 2° mediano, 3° submar- ginali, a 2° parum distante. Ressemble au fastigiatus par sa forme allongée, mais le corselet n’est pas resserré en avant, les élytres ne sont pas acuminées, leur extrémite est rougeatre et les points blancs sont différemment placés. Stenocylidrus impressus. — Long. 9 mill. — Præcedenti valde affinis, sed multo major, ænescens, nitidus, prothorace breviore, medio magis globato, antice et basi transversim fortiter impresso, dorso magis punctato, elytris medio fortius punctatis, transversim plicatulis, pluriimpressis, antennis pedibus que rufñs, tibiis tarsis que paulo obscurioribus. Stenocylidrus lividipes. — Long. 4 mill. — KElongatus, 539 cœruleus, nitidus, pallido hirtus, pedibus antennisque dilute flavidis, his apice vix obscurioribus, elytris medio plaga sat magna, intus ovata, extus ad marginem prolongata, suturam haud attingente pallide flavido; capite cum oculis prothorace paulo latiore, subtiliter punctato,antennis basin prothoracis attingenti- bus, gracilibus, articulo 1° crasso, 2° crassiusculo, tertio breviore, tribus ultimis majoribus; prothorace longitudine parum latiore, medio ampliato-rotundato et elytris haud angustiore subtiliter laxe punctato; scutello triangulari, flavido; elytris post medium leviter ampliatis, apice obtusis, punctatoseriatis, transversim obsolete plicatulis, postea sat irregulariter subtiliter punctatis. Cette espèce est assez facile à reconnaître par la coloration d'un jaunâtre pâle des pattes, des antennes et de la bande trans- versale des élytres qui s’élargit en dedans, mais sans atteindre la suture. Phlæophilus gracilicornis. — Long. 2 1/2 mill. — Oblongo- ovatus, antice et postice similiter rotundatus, lateribus sub- parallelis, sat convexus, fusco-bruaneus, sat nitidus, fulvo-pubes- cens, prothoracis marginibus lateralibus et antico angustissime testaceis, elytris utrinque vitta ab humero incipiente intus obliqua et post medium suturam attingente, sed medio paulo obsoleta, margineque externo auguste testaceis, antennis basi pedibusque pallide testaceis; capite convexiusculo, subtiliter punctato, antennis gracilibus, medium corporis attingentibus, articulis 3 primis tenuibus, 4 breviori et subtriangulari, 5-10 subserratis, 11e oblongo; prothorace brevi, longitudine plus duplo latiore, elytris haud angustiore, antice haud angustato, lateribus marginato- reflexo et cum angulis posticis rotundato, angulis anticis valde obtusis, dorso sat subtiliter dense et inaqualiter punctato ; scutello sat late triangulari, convexiusculo, parce punctato; elytris basi fere truncatis, subparallelis, apice conjunctim rotundatis, dense uniformiter et sat grosse punctatis. Bostrichus unicornis. — Waterh. Ann. Mag. Hist., 1879, p. 361. — Long. 10 1/2 m. — Cylindricus, nitidus niger; clypeo, medio tuberculo fulvo-tomentoso instructo, thorace ruguloso, antice asperato, utrinque dentibus 5 munito; elytris crebre fortiter punctatis, dorsaliter sublineato-punctatis, apice declivi, margine incrassato, callo subapicali bituberculato, tuberculo exteriore perparum elevato, interiore acute conico, suturam versus leviter directo. | Eurycaulus Levassorii. — Long. 71/2 mill. — Ovatus, convexus, apice angustatus terreno-brunneus, opacus, setulis fulvis sparsutus et lateribus longe fulvo-ciliatus; capite sat brevi, 540 aspero-rugoso, ad oculos fortiter plicato, antice valde emarginato ; antennis brevibus, clavatis, piceo-rufis; prothorace lato, longitu- dine duplo latiore, elytris medio haud angustiore sed basi paulo angustato, lateribus valde rotundatis et subtiliter denticulatis, dorso aspero-rugoso, margine postico medio fere recto, utrinque obliquato, angulis acute dentatis; scutello indistincto; elytris brevibus, latitudine baseos vix longioribus, basi truncatis, ante medium postice angustatis, apice conjunctim obtuse rotundatis, leviter costulatis, costulis alternatim minoribus, costulis et inter- vallis tenuiter granulatis, sutura paulo elevata; tibiis anticis late triangulariter dilatatis. Cet insecte intéressant se rapproche beaucoup de l’ÆZwrycaulus Marmottani; les pattes postérieurs présentent pourtant quelques différences. Chez ce dernier insecte, ces tarses sont plus courts et le dernier article en est comprimé et le tibia est dilaté à son extrémité qui est concave pour recevoir le tarse; dans notre nou- velle espèce le tibia n’est que peu élargi à l’extrémité qui ne saurait recevoir le tarse trop long ettrès épineux et dont le dernier article, également comprimé, est plus allongé et plus grêle à la base. Aux pattes antérieures le tarse est caché dans la tranche du tibia. La forme des élytres est aussi un peu différente, elles sont bien plus rétrécies en arrière que chez le Warmottanti; les antennes semblent aussi plus courtes. Pyena cavifrons. — Long. 3 1/2 mill. — Parum oblonga, parallela, convexa, fusca nitida ; capite late, impresso, fere concavo, dense punctato, margine antico leviter elevato ; prothorace trans- verso, elytris haud angustiore, antice vix angustato, lateribus vix arcuatis sat postiter marginatis, dorso dense punctatato ; scutello minuto, obtuso, lævi; elytris profunde crenato-striatis, intervallis planiusculis, lævibus, apice convexis. Diffère de P. aphodina par la taille bien plus faible, le corps moins convexe, etsurtout par la tête largement impressionnée avec le bord antérieur un peu relevé, faiblement déprimé au milieu ; le corselet est assez fortement declive en avant et impressionné au milieu de cette déclivité ; les tibias antérieurs sont à peine dentés. Phaleria bimaculata Herbst. -— Je ne puis trouver de diffé- rences entre cette variété de la 2. cadaverina et quelques individus trouvés à Mayotte par M. Humblot. Elle a du reste été déjà ren- contrée dans les îles Salvages, dépendant des Canaries. MARTIANUS n. g. Le facies de l’insecte qui sert de type à ce nouveau genre est tout à fait celui des A/phitobius; il s'éloigne notablement de ces 541 derniers par la conformation des yeux qui sont très grands, rap- prochés en avant sur le front, très convexes en dehors, rapprochés en dessous, par les antennes dont les articles 5-10 sont larges, courts, fortement angulés de chaque côté, le 11° presque pyri- forme, un peu plus étroit. Le prosternum est très étroit entre les hanches, le mésosternum assez large, peu impressionné, la saillie intercoxale est médiocrement large, obtuse à l'extrémité; les pattes sont médiocres, les tibias terminés par un éperon fin et court, les tarses non ciliés en dessous, le 1® article un peu plus long que le suivant, aux tarses postérieurs presque aussi long que le dernier. Ce genre doit se placer près des ÆZoplocephala. M. castaneus. — Long. 4 mill. — Oblongus, subparallelus, modice convexus, piceo-castaneus, vix nitidulus, capite obscu- riore; capite alutaceo, antice dilutiore, vertice transversim fere sulcato; prothorace elytris haud angustiore, longitudine fere duplo latiore, lateribus antice rotundatis, dorso alutaceo, basi late arcuato et medio subtilissime marginato, angulis posticis obtusiusculis, anticis valde obtusis; scutello triangulari; elytris ad humeros sat angulatis, apice rotundatis, dorso modice punctato- striatis, striis primis paulo profundioribus intervallis fere planis, subtiliter sat dense punctulatis, externis paulo convexiusculis ; pedibus mediocribus, paulo compressis. Il faut classer dans ce nouveau genre l’Æisteropsis dermestoides Chev. qui n’a guère de rapports avec le G. Æisteropsis et que j'ai indiqué comme A/phitobius ? dans les Hétéromères de l’Indo-Chine. Hypophlæus validus. — Long. 8 mill. — Elongatus, subcy- lindricus, castaneus, nitidus, pedibus paulo dilutioribus; capite subtilissime dense punctulato, vertice transversim sulcato, anten- nis validis, apicem versus leviter crassioribus, articulis 4-10 transversis, angulatis, ultimo ovato, longiore; prothorace ovato, elytris paulo angustiore, basi et antice æqualiter parum angustato, lateribus vix arcuatis, dorso fere indistincte punctulato, lateribus subtiliter, basi lateribus obsolete marginato, angulis omnibus acutiusculis; scutello transverso, fere lævi; elytris ad humeros sat angulatis, apice abrupte rotundatis, dorso subtiliter punctato- lineatis, lineis 2 primis substriatis, intervallis lævibus; tibiis anticis apice unco acuto incurvo armatis. Ressemble au castaneus, mais plus grand, avec le corselet à côtés moins parallèles et les élytres à intervalles lisses. H. ebeninus. — Long. 6 à 7 mill. — Cylindricus, niger, niti- dus, antennis pedibusque fusco-piceis; capite dense sat fortiter punctato, sutura clypeali distincta, antennis paulo brevioribus, 542 articulo ultimo magis pyriformi ; prothorace ovato-oblongo, postice leviter attenuato, lateribus tenuiter et basi fortius marginato, angulis anticis obtusis, posticis vix rectis; scutello obtuse rotun- dato; elytris ad humeros angulatis, apice rotundatis, dorso lineato- punctatis, intervallis fere similiter punctatis; pedibus validius- culis, tibiis anticis antice unco breviore fere recto armatis. — Gde Comore (ÆZumblot). Diffère du précédent par la taille, la coloration, la tête forte- ment ponctuée, le corselet atténué vers la base et les élytres très ponctuées. L’Æ7. voloulus Gerst. de Zanzibar, est d’un brun rou- geûtre avec la tête et le corselet plus clairs; la taille est de 5 mill., et les élytres ont des stries ponctuées alternativement plus fins. Hypophlœus longevittatus. — Long. 3 mill. — Elongatus, filiformis, valde convexus, nigro-fuscus, nitidissimus, elytris vitta longitudinali lata rufo-testacea discoidali, basin nec apicem attin- gente, ore, tibiis tarsis et antennarum articulis 2 primis rufopiceis, capite dense punctato, medio striato et utrinque striola breviore obliqua signato; antennis crassis, medium prothoracis paulo superantibus, articulis 4-10 transversis, 11° ovato; prothorace elongato, paulo ante medium lateribus obsolete sinuato, modice sat dense punctulato; elytris prothorace vix latioribus, basi trun- catis, subtiliter subseriatim punctulatis, sutura ad scutellum depressa, apice fere truncatis ant potius abrupte conjunctim rotundatis; pedibus brunneo-testaceis, femoribus obscurioribus, tarsis dilutioribus. Nycteropus æneovirens. — Long. 15 mill. — Elongatus, antice et postice æqualiter angustatus, supra æneo-virescens, metal- licus, nitidus, subtus fusco-cærulescens, nitidus ; capite sat dense punctulato ; prothorace fere conico-truncato, lateribus fere rectis, basi breviter ac levissime incurvis, dorso subtiliter punctulato, basi utrinque leviter late sinuato, angulis posticis fere rectis, anticis modice productis ; elytris modice elongatis, apice obtusis, dorso lineato-punctatis, punctis apice et extus vix minoribus, intervallis lævibus ; subtus lævis, prosterno transversim vix strio- lato, abdomine subtilissime punctulato, Ressemble à l’acutangulus, mais outre la coloration plus vert- bronzé, d’une forme plus courte, avec le corselet plus court, à angles moins saillants, les élytres plus courtes, à lignes de points bien plus marqués, et le prosternum à peine distinctement bisil- lonné entre les hanches. Allecula maculicornis. — Long. 3 1/2 mill. — Oblongo- ovata, convexa, rufulo-castanea, nitida, sat dense pallido-fulvo- pilosa, antennis, palpis pedibusque dilutioribus ; capite densissime 043 subtiliter punctato, oculis sat distantibus; antennis sat crassis, medium corporis attingentibus, apicem versus paulo crassioribus, articulis 3 penultimis fuscis; prothorace transverso, antice valde angustato, lateribus a basi rotundatis, dorso subtiliter densissime granuloso-punctato, basi fere recto et subtiliter marginato, angulis fere rectis; scutello denso punctato; elytris oblongis, basi trunca- tis, apice obtusis, sat fortiter striato-punctatis, intervallis planius- culis, sat dense sat subtiliter rugosulo-punctatis; subtus dense punctulata, abdomine apice infuscato, tarsorum articulo penultimo anguste lamellato. A. comorana. — Long. 3 1/2 mill. — Præcedenti simillima, paulo dilutior, capite obscuriore, fortius punctato, oculis magis exsertis, magis distantibus, antennis unicoloribus, gracilioribus, prothorace brevioribus, prothoracis lateribus antice magis rotun- datis, basi utrinque distinctius sinuata, scutello magis truncato, elytris fortius striato-punctatis, intervallis minus planis et minus dense punctatis, tarsorum articulo penultimo similiter lamellato. Rhytiphlæus parcegranatus. — Long. 17 mill. — Oblongus, valde convexus, fusceus, indumento pallide brunneo, griseo plagia- tim mixto vestitus et granulis nitidis denudatis nigris sparsutus ; rostro crasso, apice dilatato, leviter arcuato, punctulis setigeris fuscis sparsuto, inter oculos utrinque oblique impresso et medio breviter gibbosulo, linea gracili media subelevata, medio impressiusculo et paulo inæquali, antice arcuatim emarginato; antennis brevibus, crassis, funiculo apicem versus crassiore, arti- culis transversis, 2 primo subæquali, ceteris sensim longiore, clava obtuse truncata, medio angulata; prothorace longitudine latiore, antice et basi subcoarctato, lateribus antice valde angu- latis, conico-productis, ante basin obtuse angulatis, dorso inæ- quali, utrinque impresso, transversim vage plicatulo, granulis nigris inæqualibus parum regulariter parum densatis obsito, mar- gine postico transversim sulcato; scutello indistincto; elytris ovatis, medio ampliatis, apice truncatis et fere cultratis, valde inæqualibus, transversim plicatulis, obtuse tuberculatis, tubercu- lis vage triseriatis, summo denudatis, postice utrinque tuberculis 3 majoribus ante partem cultratam, griseam, sitis, spatio suturali granulis raris ornato, spatio laterali seriebus 2 granulatis, externa integra, altera abbreviata; subtus cum pedibus uniformis, lutescens, punctis fuscis squamigeris, abdominis ad apicem densio- ribus sparsutus, segmentis utrinque plaga pallidiore ornatis. Ressemble beaucoup au 2. nigroperlatus Fairm., de Mada- gascar, en diffère par la taille un peu plus grande, le rostre ayant entre les yeux une petite élévation au lieu d'un gros point enfonce, 544 - le corselet fortement angulé sur les côtés en dent conique après le milieu, ce qui forme une échancrure presque en angle droit, puis obtusément angulé avant la base, n’ayant que des granula- tions tres écartées et inégales, par les élytres très inégales, à tubercules obtus, avec des granules noirs, dénudes, ayant, avant l’extrémité tronquée, 6 gros tubercules et n’ayant que de rares granulations à la suture et sur les côtés. Le 2° segment abdominal est aussi un peu moins long que les 2 suivants réunis. Stiamus Pasc. Trans. Soc. Linn. Lond., 1886, 325. — Rostrum crassum, sat breve, apice Q emarginatum, G' truncatum. Scrobes sat profundæ, fere sub oculo terminatæ. Antennæ graciles, scapo prothoracem attingente, apicem versus crassato, funiculo articulis 2 primis elongatis, cæteris brevibus, clava elongata, acuminata, triarticulata. Prothorax elytris paulo angustior, scutellum sat minutum, obtusum. Elytra ad humeros angulata, G' postice vix ampliata, apice obtuse rotundata, Q postice ampliata, ante apicem angustatis, apice sat late subcaudatis, angulo suturali acuto. Coxæ anticæ exsertæ, contiguæ ; mesosternum sat angustum, metaster- num breve. Abdomen segmentis 2 primis magnis, sutura arcuata separatis, 3° 4° que brevibus, G basi planiusculum, Q vix convexius- culum. Pedes sat validi, antici paulo longiores, femora antica crassa, subtus sat acute angulata, tibiæ intus denticulatæ et apice leviter incurvæ ; corbulæ apertæ ; tarsi articulo 2° primo paulo angustiore, 9° lato, profunde bilobo, unguibus basi connexis. Pascoe place ce genre près des Brachyderes, mais sans pouvoir indiquer de caractères le séparant nettement des autres genres du groupe. Il me semble qu’il devrait être plutôt rapproché des Cratopus malgré un facies assez différent résultant de la forme des élytres. S. brachyurus. — Pasc. I. c. pl. 41, fig. 6. — Long. 10 à 12 mill. — Ovato-oblongus, convexus, nigro-fuscus, nitidus, setulis brevissimis ferrugineis laxe hirtulus; capite summo lævi, antice cum rostro punctato, hoc parallelo, lateribus carinato, apice rufobarbatulo; oculis sat magnis, fere rotundis, convexius- culis; antennis fuscis ant brumæis, clava cinereo-pubescente ; prothorace elytris paulo angustiore, fortiter parum dense punctato, intervallis plus minusve, rugosulis; elytris seriato-foveolatis, vage substriatis, intervallis transversim plus minusve plicatulis; subtus laxe punctulatus, setulosus; © major, rostro medio late impresso, apice angulatim emarginato, prothorace fere truncato- conico, à basi antice angustato, angulis posticis paulo obtusis, dorso magis rugoso, fere plicatulo, elytris basi late sinuatis, ad 545 humeros sat acute angulatis, post medium ampliatis, ante apicem angustatis et sinuatis, apice breviter candatis, angulo suturali acuto, extus sat profunde punctato-bivulcatis, abdomine apice Opaco ; Q minor angustior, rostro impresso, apice fere truncato, . prothorace lateribus rotundato, antice magis, postice vix angu- stato, dorso minus rugoso, elytris basi vix sinuatis, ad humeros magis acute angulatis, post medium vix sensim ampliatis, postice angustatis, apice conjunctim obtuse rotundatis, dorso magispli- catulis, basi rugosis, extus haud sulcatis. Pamphæa Pasc. Zrans. Linn. Soc. Lond., 1886, 332. — Dermatodi aïfinis. Scapus partem posteriorem oculi attingens ; oculi parum prominentes. Prothorax basi rectus. Propectus brevissimum. Processus intercoxalis angustior, abdomen segmento 2° tertio quartoque longiori; sutura prima arcuata. La base droite du corselet ainsi que celle des élytres sont peut- être les caractères les plus importants de ce genre. Les yeux, comparativement non proéminant, accompagnent une tête plus étroite tandis que chez les Dermatode typiques la saillie des yeux est si exagérée que, dans certaines espèces, ils paraissent demi- pédonculés. P. deficiens Pasc. 1. c. — Long. 8 mill. — Anguste ovalis, piceus, pilis albis approximatis vestitus; rostro integro, antice planato ; scutello subquadrato. Etroitement ovale, d’un brun de poix, couvert partout de poils blancs rapproches; tête et rostre sans fossette, le dernier plat en avant ; antennes ferrugineuses, les 2 articles basilaires du funicule égaux, 3-5 graduellement plus courts, le dernier largement triangulaire, massue elliptique ; prothorax légèremet transversal ; élytres plus larges que le prothorax à la base, les côtés de la moitié basilaire presque parallèles ; tibias antérieures denticulés en dedans. Je ne connais pas cet insecte. Agathorhinus vittulatus. — Long. 91/2 mill. (rostr. éncl.). — Oblongus, valde convexus, fuscobrunneus, nitidus, prothorace vittis 3, 2 lateralibus et 1 media paulo angustiore, et elytris vittis pluribus flavido-pubescentibus; capite vix punctulato, niter oculos puncto subtititer impresso, rostro subcylindrico, apice leviter crassiore, dense punctulato, apice fere lævi; prothorace conico- truncato, elytris paulo augustiore, lateribus fere rectis, dorso sat grosse punctato, vittis, à leviter impressis, margine postico utrinque fortiter sinuato, angulis posticis retro-acutis; scutello minuto; elytris basi separatim arcuatis, apice tantum angustatis et rotun- datis, lineato-punctatis, punctis sat grossis, apice obsoletis, inter- 546 vallis alternatim et sutura elevatis, fere politis, ceteris intervallis pallido-flavido squamoso-pubescentibus; subtus punctatus, pallido- flavido squomoso-pubescens, abdomine parum dense punctato, segmento ultimo apice rufescente et utrinque leviter impresso. Sympiezopus rufovittatus. — Long. 5 mill. (six. rostr.). — Sat breviter ovatus, antice et postice fere æqualiter angustatus, valde convexus, fuscus, fere opacus, prothorace vittis 4 rufis, elytris vitta suturali lata, apice interrupta et vitta lata externa, apice breviter interrupta rufis, disco vittula angusta et extus vittula brevissima albidis, his vittis dense pubescentibus, capite ante et infra oculos rufopubescente ; rostro nitido, arcuato, basi compresso, subtiliter ruguloso et supra fere carinato, apice depresso; antennis sat gracilibus, rufescentibus, apice infuscatis ; prothorace conico-truncato, lateribus fere recte convergentibus, dorso subtiliter dense ruguloso-punctato, medio leviter carinulato; elytris brevibus, fere a basi attenuatis, sat fortiter punctatostria- tis, punctis distantibus, intervallis fere planis, dense ruguloso- punctatis; pedibus magnis, albido-pubescentibus, femoribus sub- tus dente sat minuto acuto armatis. Ressemble beaucoup au S. albolineatus Ch. du Zanguebar, en diffère par le corselet plus court, à bandes rousses, les élytres plus courtes, à stries avec des points écartés et à bandes alternati- vement rousses et blanchâtres. MACRAULACUS n. g. Ce nouveau genre est voisin des Ædemonus, mais il en diffère notablement par le sillon sternal dépassant le bord postérieur des hanches intermédiaires et échancerant le métasternum, les hanches antérieures très distantes ; en outre le 1er segment ventral est aussi long que le 1er et un peu plus long que les 2e et 3° réunis; le rostre est presque cylindrique, grêle, à peine arqué; les antennes sont insérées au milieu du rostre, leur scape atteint les yeux, il est grêle, un peu épaissi vers l’extrémite, le 1er article du funicule est plus court que le 2e, les suivants sont plus court, la massue est oblongue, assez grêle, un peu acuminée, les yeux sont dépri- mées, assez écartés en dessus et en dessous. Le corselet est assez brusquement rétréci en avant, sans lobes oculaires, formant en avant un lobe obtus, et faisant un peu saillie au dessus de la tête. L’écusson est assez grand. Les élytres sont convexes, à lignes d’assez gros points, les intervalles internes ornés de bandes courtes d’un noir velouté. Les pattes sont robustes, de longueur médiocre et égales, les fémurs obtusément dentés en dessous, les tibias com- primés, angulés en dedans, terminés par un fort crochet, les crochets des tarses sont libres. 047 M. subcucullatus. — Long. 10 mill. (ros{. excl.). — Oblongus, convexus, fuscus, opacus, griseo-lutoso-squamosulus, ad protho- racis latera et elytrorum apicem densius et dilutius ; rostro subti- liter dense rugosulo-punctato, antennis rufo-piceis, funiculi articulo 2 primo sesquilongiore; prothorace haud transverso, elytris angustiore, antice angustato, lateribus postice fere parallelis, dorso fortiter dense punctato, antice minus et medio carinato et utrinque trituberoso, tuberculis densius et longius lutoso-squamo- sis; scutello breviter ovato, medio impresso ; elytris ad humeros obliquatis, ante apicem angustatis, apice obtusis, dorso grosse substriato-punctatis, punctis apicem versus minoribus, dense punctatis, transversim paulo inæqualibus, intervallis suturali, 3 et 5° interrupto-incrassatis et nigro brunneis, apicem versus laxius tuberosis; subtus cinerascens, segmentis ventralibus 3 et 4 utrinque late brunneis, 2° a primo sutura obliqua separato, pedibus griseo late annulatis. Traphecorynus dorsopictus. — Long. 11 mill. (2. rostr.) — Oblongo-ovatus, crassus, valde convexus, indumento squalide albido dense vestitus, plaga elytrorum communi media transversa terrena, marginibus fuscata, postice lineola angusta transversa obseura, parte scutellari fumata, prothorace antice fere cretoso, lateribus antice et postice utrinque umbrino plagiato; capite dense fortiter punctato, brunneo trisignato, rostro elongato, gracili, a basi attenuato, arcuato, fusco, polito, basi tantum rugoso- punctato; antennis gracilibus, fusco-brumeis, articulo ultimo cinereo-pubescente, elongato, 5 præcedentibus conjunctis vix breviore femiculi articulo 2° tribus sequentibus conjunctis, fere longiore; prothorace elytris valde angustiore, longitudine paulo latiore, antice a medio angustato, punctis grossis dense impresso, antice medio breviter subcostato, disco utrinque obtuse tubercu- lato, ad marginem anticum squamulis, medio interruptus hispido; scutello ovato, apice latiore, dense albido-vestito ; elytris basi truncatis, ad humeros obliquatis et angulatis, medio. valde con- vexis, apice angustatis, obtusis, dorso punctato-lineatis, punctis distantibus, oblongis, intervallis alternatim elevatis, punctato- setosis et basi nigro-granulatis, spatio suturali vix elevato, sed nigro-granulato ; subtus dense squamoso-lutescens, abdominis segmentis 3 ultimis utrinque late denudatis, rima prosternali late ac fortiter impressa, lateribus carinatis, coxis anticis con- tiguis. Le G. Traphecorynus se compose de 2 espèces de Madagascar : 1° 7. inæqualis Boh. Sch. Curc.IV,203(Cælosternus). — Magni- tudo ZZylobii abictis. Oblongo-ovatus fusco-piceus, squamulis 548 griseis parce adspersus; rostro longo, tenui, basi carinato, thorace sat rude crebre punctato, dorso quinquetuberculato, pone oculos distincte lobato; elytris crebre punctato-striatis, transversim rugosis, interstitiis alternis dorsalibus multituberculatis et granu- latis, humeris supra griseo squamosis; femoribus apicem versus valde clavatis, subtus valide acute unidentatis. 2 T. anxius Boh. Sch. Curc. IV, 214 (Cælosternus). — Cryptorhyncho lapathi longitudine æqualis sed dinidio latior, ovalis, niger, opacus, squamulis cinereo-albidis parce adspersus ; rostro tenui, modice arcuato, basi striolato-rugoso; thorace crebre parum profunde punctato, antice tenue carinato, pone oculos distincte lobato; elytris fusco-ferrugineis, apice late albido- squamosis, sat profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, remote granulatis, dorso antico obsolete quadrituberculatis ; femoribus antice unidentatis. La comparaison de ces deux descriptions fera comprendre les différences qui existent entr’elles et notre nouvelle espèce. Eugnoristus latevittatus.— Long. 7 à 11 mill. (six. rostr.). — Oblongus, subparallelus, crassus, sed supra planatus, fusco- niger, opacus, subtiliter ac breviter griseo-setulosus, prothorace lateribus late, elytris vitta discordali ante apicem abbreviata, prosterno antice, mesosterno apice, metasterno et pleuris dense albido-squamosis, abdomine minus dense squamoso; capite parvo, subtiliter punctato, rostro gracili, recto, nitido, antennarum clava apice grisea ; prothorace latitudine vix longiore, antice valde angustato, lateribus postice leviter arcuatis, dorso sat grosse dense parum profunde punctato; elytris subparallelis, striato-punctatis, intervallis planiuseulis, punctatis, etus fere costulatis; pygidio dense punctato, utrinque impresso et rufo-squamuloso; subtus dense punctatus; pedibus albido-setosulis,anterioribus longioribus. Cette espèce est bien distincte de l’Æ. monachus par sa forme un peu plus oblongue et ses bandes parallèles, celles du corselet n’étant nullement réunies a la base; en outre le corselet n’offre pas trace de l’étranglement antérieur qui est visible chez le #0na- chus, les élytres n’ont pas une courte bande transversale au milieu et le pygidium est couvert de squannules plus fines, plus hispides, plus serrées et ferrugineuses, La coloration de ces 2 espèces les distingue de lZ. niger Pasc., de Madagascar, qui est entièrement noir: Length. 4 lines. — Elongatus, glaber, niger, subnitidus; prothorace elongato, elytris latiore, subtiliter confertim punctulato. Elongate smooth, black, slightly glossy ; rostrum slender, not longer than the prothorax Q ; antennæ slender, the basal joint not 549 longer than the three next pogether: prothorax much longer than broad, closely and finely punctate ; scutellum narrowly triangu- lar ; elytra wedge-shaped, narrower than the middle of the pro- thorax and about a third longer, striate-punctate, the punctures approximate ; body beneath finely punctate, except the last three abdomine segments ; legs glossy black. Perissoderes Waterh., Ann. Mag. His., 1879, p. 362. — Ne diffère des Barystethus que par l’écusson recouvert mentier et non partiellement par le bord postérieur en corselet: en outre ce dernier n’est pas retréci en avant, la partie sponzieuse de la masme antennaire est à peine visible, le pygidium est défléchi et non transversal. P. rufcollis Waterh. p. 363. — Long. 10 1/2 (rostr. excl.) — Niger, opanis ; thorace quadrato, rufo, discrete punctato, margine antico nigro, basi media acute producta, elytris thorace parum latioribus, postice angustatis, subtiliter striatis, striis punctis distantibus, interstitiis planis, uniseriatim punctatis. Cossonus impressicollis. — Long. 3 à 4 mill. — Parum convexus, totus niger, vitidus, antennis piceis; capite subtiliter punctulato, vertice lævi, fronte inter oculos foveola minuta notato, rostro convexo, antice fere quadratim dilatato, apice declivi ; antennarum clava breviter ovata, crava, apice griceo-pubescente ; prothorace elytris angustiore latitudine paulo longiore, antice angustato, dorso basi medio fere triangulariter impresso et rugoso- punctato, impressione antice angustissime prolongata et medio obsolete tenuiter carinulata, lateribus dense punctatis; elytris oblongis, parallelis, apice rotundatis, dorso striato-punctatis, striis basi sat profundis, postice obsolescentibus, intervallis planius- culis, lævibus basi leviter convexis. Parait très voisin du canaliculatus Fab., de Java, en diffère par la couleur entièrement noire, la tête sans ligne transversale au- dessus des yeux, le rostre fortement dilate en avant, l'impression basilaire du corselet n’atteignant ou ne dépassant guère le milieu du disque et les pattes assez robustes. Catolethrus humilis. — Long. 2 à 3 mill. — Elongatus, fere, filiformis, modice convexus, fuscus piceus, sat nitidus, anten- nis pedibusque rufopiceis; rostro crasso, dense punctato, apice truncato, vertice lævi, transversim sulcato, oculis prominulis; prothorace ovato, elytris vix angustiore, basi breviter et antice longius angustato lateribus leviter rotundatis, dorso subtiliter dense punctulato antice transversim impresso ; scutello indistincto ; elytris oblongis, postice angustatis, apice sat abrupte rotundatis ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 44 550 dorso striatulo-punctatis, striis parum impressis, sed sat fortiter punctatis, intervallis pere planis, subtiliter sat dense punctatis, sutura paulo elevata; pedibus brevibus, sat validis. Bien plus petit que le C. subcaudatus Fairm., en diffère par le rostre plus finement et plus densément ponctué, le front sans fossette entre les yeux, le corselet plus finement et plus densément A ponctuée et les élytres plus étroites, moins fortement striées, à intervalles plus ponctués. Dryophthorus atomus. — Long. 2 mill. (rosér. incl). — Oblongo-elongatus, fuscus, dense griseo indutus, modice convexus, antennis ferrugineis; fronte inter oculos obsolete bituberosa, rostro crasso, apice ferrugineo, antennarum clava crassa, ovata, apice rotundata ; prothorace longitudine angustiore, antice con- stricto et supra profunde transversim sulcato, elytris parum angustiore, antice attenuato, dorso grosse parum dense punctato ; elytris basi truncatis, ad humeros sat angulatis, postice attenuatis et apice subproducto-angustatis, dorso fortiter punctato-striatis, intervallis fere costulatis ; pedibus sat validis, tarsis delicatulis. Ressemble un peu au D. lymexylon, mais beaucoup plus petit, avec la ponctuation du corselet beaucoup moins grosse, les élytres à stries plus fines et surtout plus finement ponctuées, les inter- valles bien moins costiformes, et le rostre beaucoup moins épais. Tophoderes insularis. — Long. 12 mill. (rosi. incl.) — Ressemble extrêmement au verrucosus, en diffère par les élytres un peu plus élargies en arrière avec des lignes de plus gros points, les intervalles alternativement convexes; le corselet est plus court, la carène antébasilaire est plus arquée, enfin le pygidium est bien plus fortement rugueux, arrondi à l’extrémité et plus fortement rebordé. La carène médiane du rostre est aussi plus marquée. Mastodontodera rufosericans. — Long. 22 mill. — Oblon- gus, dorso sat planatus, totus rufus, rufo-sericans, pectore densius sericante ; capiteantice quadrato et utrinque apice obtuse angulato, inter oculos sulcato, mandibulis apice late fuscatis; antennis corpore paulo brevioribus, articulis 5-11 subæqualibus, 2° brevis- simo, 3 4e que subæqualibus, ceteris paulo brevioribus ; prothorace antice angustiore, angulis anticis brevissime acute dentatis, dorso quadri-gibboso, angulis anticis obtusis, rotundatis, posticis valde elevatis, transversim paulo compressis, extus obtuse angulatis, prothoraceis lateribus utrinque obtuse angulatis, basi fortiter sinuatis, parte basali transversim valde impressa; scutello apice truncato; elytris a basi angustatis, apice obtuse rotundatis, disco longitudinaliter impressis, intus sat tenuiter, extus fortius punc- 501 tatis; abdomine apice triangulariter emarginato; pedibus sat mediocribus, femoribus anticis vix clavatis. Forme du Z. nodicollis, en diffère par la coloration d’un roux uniforme, le corselet plus court, l’écusson tronqué, les élytres plus fortement impressionnés en long sur le disque, plus courtes, moins atténuées en arrière, les tibias moins pubescents en dedans et les tarses moins larges. Lasiopezus insularis. — Long. 14 mill. — Z. rufodorsato Fairm. simillimus, sed multo minor, prothoracis tuberculo discoi- dali paulo acutiore, angulis lateribus haud granulatis, acutioribus, scutello obtuso haud truncato, elytris ad humeros magis angulatis, basi minus rugatis, tuberculis minus compressis, lateribus et apice haud punctatis, apice rotundato, angulo suturali obtuso, haud producto, disco similiter transversim impressis et inæqualibus ; subtus griseo-pilosulus, ano rufo, pedibus griseo-pubescentibus, tibiis apice nigris. Phryneta atricornis — Long. 30 mill. — Oblonga, convexa fusco-nigra, pube fulva densissime vestita, antennis nigris, basi nitidis, elytris post medium fascia transversa valde dentata, sutu- ram haud attingente, nigra ornatis; capite medio sulcato, sulco inter antennas profundo nigra, macula suboculari, labro, mandi- bulis palpisque nigris; antennis corpore haud longioribus; protho- race transverso, elytrisangustiore, basi et antice fortiter biplicato, dorso crispato, utrinque conico-dilatato et acute dentato; elytris basi truncatis, paulolatioribus,adhumerosangulatis, apiceconjune- tim rotundatis, a basi ad medium grosse ac profunde punctatis, punctis nigris subseriatis, sed suturam versus minoribus et inordinatis; subtus paulo magis rufescens et fere velutina, tibiis apice extremo et tarsis articulis 2 ultimis nigris, tibiis posticis extus apice nigricante, villosis. Espèce bien distincte par la vestiture jaune d’ocre du dessus du corps sur laquelle tranche les 2 bandes noires dentelées des élytres et les antennes également noires. Tragocephala nigropicta. — Long., 24 mill. — Oblonga, convexa, nigra nitida, pube densa pallide albido-flavescente varie- gata ; capite flavido, antice paulo rufula, vitta inter oculos trans- versa, medio cum macula baseos transversa conjuncta nigris, labro dense rufo pubescente ; prothorace transverso, basi transversim sat late depresso, utrinque dente valido nigro armato, disco vittis 2 longitudinalibus nigris rugosis punctatis, antice fere conjunctis, angulis anticis cum margine antico rotundatis; scutello flavido, brevi, apice rotundato ; elytris prothoracis basi latioribus, basi truncatis, subparallelis, apice tantum attenuatis, apice separatim 592 rotundatis, utrinque maculis 3 magnis flavidis, 1° basali, seutellum haud attingente, humeris nigris, punctum flavidum includentibus, 22 media, transversa, 8° subapicali, minore, inclusa, apice ipso breviter ac angustissime flavido, sutura elevata ; subtus dense rufo-pubescens pectore medio nigro, segmentis abdominalibus apice medio et lateribus nigris, pedibus pubescentibus, tibiis paulo pallide virescentibus, apice extus nigro-pubescentibus, tarsis supra obscure æneis. Cet insecte diffère un peu des véritables 7ragocephala en ce que la saillie prosternale est simplement arquée, ni saillante ni angulée en avant, le mésosternum est simplement tronqué en avant. Mais l'unique exemplaire est une © et il est très possible que chez l’autre sexe les caractères du sternum soient mieux indiqués. Eumimetes Johannæ Gah. 7rans. Ent. Soc. Lond., 1890, 322. — Long. 16 mill. — Olivaceus, griseo-fulvopubescens ; pro- thorace dorso in medio valde et subasperato-punctato ; elytris valde punctatis, pube pallide fulva passim densiore et ferrugineo-brunnea mixta ; corpore subtus pedibus que œqualiter pubescentibus, anten- nis griseis, articulis a tertio apicibus fuscis. Taille et forme généale de l’Z'. sparsus Klug., avec les côtés du corselet plus fortement tuberculés. Se distingue facilement par la différence de couleur et de ponctuation. Eumimetis fulvovestitus. — Long. 14 mill. —- Breviter oblongus, convexus, postice leviter attenuatus, pube fulva plagia- tim vage congesta dense vestitu ; capite antice planato, medio stria parum profunda impresso; antennis corpore haud brevioribus, articulis 3-11 gradatim longius denudatis ; prothorace brevi, ely- tris angustiore, lateribus ampliato et utrinque mediodente conico armato, antice transversim bistriato, dorso laxe punctato ; sentello subquadrato; elytris ad humeros angulatis, medio postice leviter attenuatis, punctis grossis, apice minoribus, dense impresso ; pec- tore et abdomine medio paulo denudatis. Distinct de ses congénères de Madagascar par sa forme un peu moins convexe, moins atténuée en arrière, ses épaules moins proéminentes, sa ponctuation très grosse et serrée sur les élytres et sa vestiture uniforme d’un fauve roussatre, qui forme sur les élytres et par places des taches très nébuleuses, dont une un peu plus distincte à peu près au milieu vers le bord externe. Madecops albostrigosus. — Long. 15 mill. — Oblongus, postice leniter attenuatus, convexus, castaneus, nitidus, capite prothoraceqne paulo obscuriobus. hoc basi et antice albido angus- tissime marginato, elytris sulcatis, sulcis fundo anguste alboli- neatis, subtus cum pedibus rufo-castaneus ; capite lato, prothorace 553 parum angustiore, summo fere lævi, medio et antice fortiter parum dense punctato, summo medio tenuiter striato, inter oculos spatio lævi transversim signato ; antennis corpore haud longioribus, intus villosis, articulo 1° crasso ; prothorace transverso, elytris angus- tiore, antice vix angustiore, lateribus vix arcuatis, medio breviter dentatis, margine postico utrinque late sinuato, dorso grosse ac laxe punctato, spatio medio longitudinali lævi basi transversim obsolete impresso, margine postico medio crassiusaculo ; scutello lato, brevi, impressiusculo; elytris ad humeros fere angulatim rotundatis, a medio postice leviter attenuatis, apice separatim sat abrupterotundatis, sat fortiter sulcatis, sulcis punctatis, basi latio- ribus, minus profundis, late punctatis,punctis apice obsolescentibus, intervallis convexis, basi minus elevatis, spatio marginali basi fortiter ac dense punctato, fnscato; subtus laxe grosse punctatus, abdomine subtilius punctato, tarsis fere rufoferrugineis. Forme du 47. pruinosus Fairm., de Mayotte, mais plus petit et bien distinct par son corselet simplement ponctué, non rugueux, à pointes latérales peu saillantes et par les élytres assez fortement sillonnées. Praonetha biangulata. — Long. 11 mill. — Oblonga, sat convexa, apice angustata et biangulata; brunnea, nitidula, inæqua- liter cinereo-fulvido puberula, elytris vage maculosis; capite sat fortiter parum dense punctato, medio sulcato, palpis flavotestaceis ; antennis elytris parum brevioribus, sat gracilibus, subtus subti- liter ciliatis, articulo 1° crasso, articulis 8 et 4 ceteris longioribus, inter se æqualibus, levissime arcuatis, articulis (le et 2° exceptis) basi breviter palidis; prothorace transverso, elytris angustiore, antice et postice fere æqualiter angustato, lateribus leviter rotun- dato, dorso fortiter dense punctato, fere rugosulo, medio subtiliter carinato ; scutello lato, lævi, fere truncato; elytris oblongis, basi truncatis et ad humeros angulatis, postice angustatis, apice oblique truncatis, angulis externis productis, paulo divaricatis, angulis suturalibus sat obtusis, dorso fortiter punctatis, punctis apice obsolescentibus, sutura et utrinque costulis 3 vix elevatis; subtus cum pedibus maculis minutis cinereo-fulvidis sparsuta, tibiis posticis medio intus angulatis. C’est une des plus grandes espèces du genre, remarquable par la terminaison des élytres qui sont tronquées très obliquement avec les angles externes divariqués, assez saillants. Cet insecte et les suivants ont assez le facies du g. Oopsis, mais ils appartiennent au g. Praonetha ainsi que les Oopsis nervosa, guttrila et ephippiata de la même région. Praonetha distigma. — Long. 8 mill. — Oblongo-elongata, 054 subparallela, convexa, castaneo-picescens, modice nitida, protho- race maculis 2 rotundatis dense rufo pubescentibus, elytris post medium utrinque fascia minuta dislocata albopubescente et punctis aliquot albopubescentibus rarius adspersis; capite fortiter sat dense punctato, antice pilis crassis fulvis dense vestito; antennis corpore paulo brevioribus, gracilibus, articulo 1° crasso, ovato, piceis, articulis 3-11 basi pallidis, 3° quarto vix longiore intus leviter arcuato, cum 4° 5° que subtus breviter ac parce hirtulo; prothorace parum transverso, capite haud latiore, elytris angus- tiore, lateribus vix arcuatis, dorso fortiter sat inæqualiter et sat dense punctato, basi transversim striato, antice medio plagula læviore parum distincta ; scutello semirotundato, fere lœvi, lateri- bus sericantibus; elytris subparallelis, ante apicem tantum angus- tatis, apice separatim obtuse rotandatis, fortiter parum œqualiter punctato, substriatis, punctis extus et basi densioribus et magis irregularibus, sutura postice et intervallis utrinque duobus ante apicem paulo elevatis; subtus punctata, griseo pubescens, mesos- terno medio et abdomine fere lœvibus, tibiis tarsisque densius griseo-villosis. La villosité épaisse, rousse, qui couvre le devant de la tête, et les taches du corselet rendent cette espèce facile à reconnaître; elle se rapproche de la guttula, mais plus grande et plus parallèle. Hispa lividipes. — Long. 3 mill. — Nigra, nitida, antennis (articulis 2 primis exceptis) pedibusque pallide flavidis; capite inter oculos biimpresso et medio obsolete plicato ; antennis gracili- bus, medium corporis haud attingentibus, apicem versus leviter crassioribus, articulo 3° secundo fere duplo longiore; prothorace elytris dimidio angustiore, transversim subquadrato, antice vix angustato et utrinque spinis 2 validis, acutis, basi confusis, infé- riore paulo minore, utrinque lateribus spinis 2 æqualiter validis, basi confusis et postice spina minore armatis, dorso postice trans- versim et subarcuatim valde impresso, parte basali grosse punctata, parte antica subtiliter transversim sulcata et medio impressionibus 2 punctatis signata ; elytris subparallelis, apice abrupte rotundatis, et anguste flavidis, grosse dense punctatis, sutura elevata, dorso biseriatim spinosis validis parum approximatis, margine externo similiter sed densius et horizontaliter spinoso. Diffère de l’œneicolor par les épines concolores et la coloration du corps plus noire. Cyrtocaria 26 punctata. - Long. 9 mill. — Subhemisphæ- rica, sat fortiter convexa, rufa, prothorace punctis 4 (”.). elytris utrinque punctis 11 et nigris; antennis apice truncatis; pro- sterno cantice foveato, postice subtiliter asprulo; prothorace 55 lateribus cum angulis posticis rotundato; seutello triangulari, lævi; elytris haud marginatis, subtilissime dense punctulatis, ad marginem externum sat fortiter punctatis, punctis externis 2° et 3° seriei ad marginem dilitatis; subtus subtilissime punctulata, mesosterno antice vix sensim sinuato, abdomine lateribus subti- liter strigosulo, plagulis baseos extus paulo obsoletis, medio cari- nula obliqua signatis. C’est avec un peu de doute que je range cet insecte dans le g. Cyrtocaria, car l’écusson n’est ni ponctué, ni relevé sur les bords, la fossette antérieure des propleures est assez large, peu limitée, la partie postérieure n’est pas fortement ponctuée, le mésosternum est à peine sinué. Psyllobora marginenotata Muls., Spéc., 172. — var. : im- puncticollis Fairm. — Le type de cette espèce, qui se trouve à Madagascar est entièrement jaune avec deux points noirs sur les côtés de chaque élytre. Un individu rapporté de Mayotte par Coquerel a les points noirs des élytres, mais ceux du corselet font défaut. Alexia basicollis. — Long. 3 1/2 mill. — Cet insecte res- semble beaucoup au précédent pour la forme générale, la taille et la coloration, mais les élytres n’ont pas de taches noires et le corselet en présente 5, les médianes contigues au bord postérieur, les externes un peu détachées. L’écusson est noir. Le corselet est plus large, les côtés sont arrondis en avant, mais non en arrière et les angles antérieurs sont larges et saillants. Les élytres sont largement échancrées à la base avec les épaules un peu saillantes, leur surface est très finement et densément ponctuée, le bord externe est assez fortement marginé. Verania suturata. — Long. 3 1/2 à 4 mill. — Ovata, sat con- vexa, rufa, nitida, elytrorum sutura nigra, vertice nigro anguste marginato, prothorace medio maculis 4 nigris transversim dispo- sitis et maculis 2 majoribus basalibus ; capite subtiliter punctnlato; prothorace brevi, lateribus cum angulis posticis rotundato, angulis anticis brevibus obtusis dorso subtiliter densissime punctato, elytris ovatis, apice obtusis, lateribus marginatis, dorso sat subtiliter dense punctatis; subtus fusca, pedibus flavis. Thea varieqata Fab. — Cette espèce répandue dans toute l’Afrique-Australe, a été trouvée à Mayotte par Coquerel. Exochomus hypomelas Crotch. — Hémisphérique, convexe, d'un noir métallique brillant, ayant un faible reflet verdâtre, à ponctuation peu distincte, côtés du corselet largement jaunes, tête jaune dans l’un des sexes, suture clypéale bien marquée. — Com- ‘mun à Madagascar, Nossi-Bé, Ste-Marie, trouvé aussi à Mayotte par Coquerel. antAbDEEuTre ai: Lt sS | | ue | = PTIT MOT OUT k At M9) x Etes Trutl {i PEU (à tp OFOULENS FETE LAN É LOUE € [LS [4 AU TA PAT nt fu (4 ATEN 1 ; CUT LEANT ii, G}un 5h fé tn 49 tft Th 14) 1190"! à Q Ru | 26D GtIaMote ANEAEON Al ee | il à DIAJEOT CT £ “A ie Li OFLL Tu EM tré k POP 111 110 [ELA Las fi! \#104 ait La. 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XI Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 4 novembre 1898. PRESIDENCE DE M. ToSQUINET. Présents : MM. Colebv, Crahay, de Crombrugghe, de Selys- Longchamps, Fologne, Hippert, Jacobs, Kerremans, Ledrou, Robbe, Severin, Vincent et Bergé, secrétaire. MM. Coucke et Lameere ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le proces-verbal de la dernière séance est approuvé. Admission de membres : M. George H. Coleby, 49, Upperken- nington Lane, London, SE., présenté par MM. Tosquinet et Séve- rin; et M. le lieutenant Colmant, au corps de discipline et de cor- rection à Vilvorde, présenté par MM. Tosquinet et Lameere. M. le Président informe l’Assemblée que les membres qui auraient des propositions à présenter pour l’Assemblée générale prochaine sont priés de les faire parvenir au secrétariat avant le 2 décembre. Mémoires pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des divers mémoires présentés. Communications diverses : M. de Crombrugghe communique à l’Assemblée les quelques notes suivantes relatives à des captures de lépidopteres : 1° Polyommatus Virqaureæ, G fraïchement éclos, Groenen- dael, 26 juin 1893. 2° Thecla W. Album. Rencontré en assez grande abondance au bois de la Cambre et avenue de Lorraine, le 22 juin 1892, Sauf un seul, ®, les exemplaires étaient passés. 30 Syrichtus Alveolus, ab. Tarras (Meigen). Trois exemplaires pris à Groenendael, 12, 20 et 28 mai 1898. 4 Agrotis Corticea, &, pris à Groenendael (fonds des Égyp- tiennes) 16 juin 1893. 00 Dianthæcia Conspersa, G', Groenendael, 25 mai 1898. ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXVII, 45 008 - 6° Zadena Fasciuncula, G, exemplaire passé, pris à Linkebeek, le 6 juin 1893. 7 Agrotis Vestigialis. Trois exemplaires pris à Saint-Denis- Westrem-lez Gand. Se rencontre assez communément chaque année dans cette localité. 8 Neuronia Popularis, G\, Saint-Denis-Westrem, 7 septembre 1893. — MM. Séverin et Thiery font hommage à la Société du premier volume du catalogue des Hemiptères qu’ils viennent de publier. L'assemblée remercie les auteurs et les félicite de la publication de cette œuvre qui rendra de grands services en entomologie. — M. Thirot a capturé cet été à St-Josse un exemplaire de la Lasiocampa pini. — M. Hippert a trouvé au mois d'octobre de cette année: Miselia oxyacanthe L. God., à Vleurgat; Calamia Lutosa Hb., à Etterbeek et Cidaria Firmata Hb., à Elewyt. — M. L. Coucke donne le compte-rendu de l’excursion de Flé- ron ; l’Assemblée décide d'imprimer ce travail dans nos Annales. La séance est levée à 9 heures. ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES DE LA FAMILLE DES PZATASPIDINÆ. par A. EL. Montandon. Ponsila insolita, n. sp. — Subarrondi, légèrement élargi postérieurement ; flave jaunâtre ocreux, couvert d’une ponctuation noirâtre et de taches noires reliant plus ou moins la ponctuation sur les côtés et la partie postérieure de l’écusson; disque de ce dernier, derrière la callosité basilaire ainsi que la partie postérieure du pronotum noirs. Tête jaunâtre, très large, environ les 5/5 de la largeur du pro- notum en arrière, joues très-proéminentes au devant des yeux; subconcaves chez le G\, prolongées de chaque côté en triangle subéquilatéral, très étroitement contigues devant le tylus au fond de l’échancrure qui les sépare antérieurement, les côtés antérieurs étroitement et légèrement relevés. Partie externe des joues large- ment bordée de noir, depuis un peu au devant des yeux; cette bordure noirese continuant plus étroite sur le bord antérieur interne de la dilatation et en arrière elle envoie un prolongement trans- 099 versal un peu oblique depuis devant l’œil jusqu’au niveau du côte interne des ocelles, vers la base du tylus ; chez la © les joues planes sont un peu rétrécies et subtronquées en avant, très-étroitement valvantes au devant du tylus, marginées de noir et une tache noire, transversale, légerementoblique, partant depuis un peu au devant des yeux jusque vers la base du tylus. Tylus noir et base de la tête étroitement noirâtre dans les deux sexes avec une tache subtrian- gulaire mal arrêtée s'étendant de chaque côté sur la région des ocelles. Ces derniers sont assez rapprochés l’un de l’autre, la distance qui les sépare est à peine plus grande que la distance des ocelles aux yeux. Partie antérieure du pronotum, y compris les dilatations latérales, jaunâtre parsemée d’une fine ponctuation noirâtre assez espacée; les bords antérieur et latéraux très étroitement noirs; une tache noire, en circonflexe un peu épaissi, de chaque côté sur le disque; une ligne de même couleur, mal définie, élargie au milieu à la partie interne des dilatations latérales et une autre ligne étroite, longitudinale sur le milieu du disque, rejoignant le bord antérieur au sillon transversal; ce dernier bien marqué par une ligne enfoncée ininterrompue. Partie postérieure du pronotum, jaune parsemée de points noirs de chaque côté sur les angles laté- raux, les taches noires augmentant graduellement en s’éloignant de l’angle latéral deviennent peu à peu confluentes et la teinte noirâtre occupe tout le disque. Callosité basilaire de l’écusson peu accentuée mais très large et bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue ; jaunâtre parsemée d’une ponctuation noirâtre très espacée avec une assez large tache noirâtre subcarrée, médiane. De chaque côté de la callosité, se superposant sur les extrémités de la callosité basilaire, une large tache allongée, jaunâtre, lisse, calleuse, atteignant l'angle latéral antérieur de l’écusson. Ecusson noirâtre sur le disque derrière la callosité basilaire, jaunâtre fortement pointillé et tache de noir sur les côtés et la partie postérieure, la ponctuation et les taches moins denses près du bord externe qui est entouré d’un fin liseré noirâtre. Antennes assez longues, insérées au côté interne de l'œil, à premier article de 1/3 plus court que le troisième; deuxième article tres court un peu plus long que large; articles 3, 4 et 5 subégaux. Dessous de la tête jaunâtre, sauf le devant des joues noir, dessous des dilatations latérales largement jaunâtres, poitrine grisâtre. Orifices odorifiques situés plus près des hanches que des côtés latéraux de la poitrine, suivis d’un long canal légère- ment arqué en avant et terminé en oreillette jaunâtre à l’angle 560 antérieur externe des métapleures. Pattes jaunâtres, fémurs robustes un peu plus longs que les tibias, ces derniers assez for- tement sillonnés. Abdomen noir brillant avec de légères petites rides longitudi- nales; deux taches jaunâtres transversales sur les bords de chaque segment, l’antérieure triangulaire ornée d’un petit point brunätre, la postérieure linéaire. Marge abdominale jaunâtre coupée d’une ligne brune vis-à-vis de la suture des segments. Pièce genitale G' grande, subpentagonale, sensiblement plus étroite cependant que la tête entre les yeux, brune jaunûtre, plus foncée vers le milieu avec un point jaune au centre, écusson avec une échancrure obtusément arrondie au dessus de la pièce genitale, chez la Q l’écusson est obtusément arrondi à l'extrémité. Longueur : G 51/4, Q 4 5/4 millim. largeur G et © 4 1/2 milli- mètres. Palawan, Iles Philippines, ma collection. Malgré la forme des appendices céphaliques du G de cette espèce qui au premier aspect ressemble plus à un Tiarocoris qu’à une des espèces du genre Ponsila, décrites jusqu’à présent, je rattache sans hésitation cet insecte à ce dernier genre dont il a la tête plus large ; les ocelles plus rapprochés, à peine plus éloignés entre eux que des yeux; les sillons du coté interne des dilatations latérales du pronotum mal définis, non en ligne régulière; les plaques latérales sur la base de l’écusson de chaque côté de la callosité basilaire plus grandes. Le tylus englobé par les joues ne crée pas un obstacle à cette réunion car Stäl a tiré le caractere du tylus libre à l’extrémité sur un G qui a servi seul à la création du genre, et il n’a pas connu les © qui ont au contraire les joues valvantes devant le tylus et nous avons vu un exemplaire G Pon- sila var. simillima Montand (voy. Æev. d’E'nt., 1892, p. 307) dont les joues englobent aussi le tylus. Tiarocoris luminatus Montand. — La description du G' de cette espèce a été donnée dans la Revue d’Entomologie 1892, p. 307 ; je viens de voir un exemplaire Q provenant de Malacca et appartenant à la collection de M. G. Fallou. La tête très ample, environ moitié de la largeur du pronotum, est assez proéminente, aussi longue que large entre les yeux ; subarrondie en avant; les joues valvantes devant le tylus quelque peu raccourci; les yeux légèrement transverses, très proéminents mais nullement pédon- culés. Distance des ocelles aux yeux presqu’égale au diamètre transversal de l’œil, environ moitié moindre que la distance inter- ocellaire. Base de la tête étroitement rembrunie, la bande brune irrégulière comme dentelée en avant; deux petits points bruns sur la base du tylus et pourtour antérieur des joues très étroitement 561 noir. Écusson largement arrondi à l'extrémité. Pour les autres caractères et la coloration exactement semblable au G. Longueur 4 1/2 mill., largeur de l’écusson en arrière 3 4/5 mill. Nonobstant la ressemblance des © du genre Tiarocoris avec les Coptosoma, je crois cependant pouvoir maintenir ce genre qui se distingue par l’amplitude de la tête, de la moitie de la largeur du pronotum en arrière; la distance interoculaire à peu près quatre fois le diamètre transversal de l’œil et un peu plus de deux fois la distance interocellaire. Le sillon transversal sur le disque du pro- notum ainsi que la forme des joues proeminentes au devant des yeux et englobant le tylus le séparent nettement des Coptosoma à large tête de la division A de Stäl. lesquels devront probable- ment aussi être séparés des vrais Coptosoma dont la tête étroite n’a au maximum entre les yeux que deux fois et demi le diamètre de l’œil et l’espace interocellaire environ les deux tiers de l’espace interoculaire. Le type du genre Coptosoma F. de Laporte (Essai d'une classification systématique des Hemiptères, 1832, p. 73) est Tetyra globus Fabr. Tiarocoris contestatus n. sp. — D’un jaune sale sur la tête et l’écusson, ce dernier finement et densément ponctué de brunâtre; disque du pronotum brunâtre avec les côtés et une bande transver- sale jaunâtres. Tête © jaunâtre, très large, aussi large que la moitié du pro- notum entre les angles latéraux; joues légèrement concaves, assez avancées au devant des yeux, arrondies en avant et valvantes devant le tylus raccourci. Extrême bord extérieur des joues étroitement noirâtre, base de la tête avec quelques taches rembru- nies surtout entre les ocelles et les yeux. Pronotum brunâtre avec la partie antérieure bordée d’un liseré jaune intramarginal derrière l'extrême bord antérieur étroitement noir, ce liseré jaune antérieur se prolongeant obliquement de chaque côté en arrière jusqu'aux angles latéraux, en dedans d’une ligne droite et régulière, enfoncée, noire, qui limite intérieure- ment les dilatations latérales; ces dernières assez étendues, jaunes avec la marge extérieure très étroitement noire. Sillon transversal du pronotum assez bien marqué par une ligne enfoncée ininterrompue, bordé en avant d’une large ligne transversale jaune qui ne rejoint pas le liseré jaune latéral et qui est réunie au milieu au liseré jaune du bord antérieur par un trait longitu- dinal jaunâtre. Sur les extrémités de la ligne jaune transversale deux bandelettes jaunâtres pointillées de brun, partent, dirigées en arrière, légerement arquées, une de chaque côté de la partie postérieure du pronotum, au côté interne des angles latéraux. 562 Écusson entièrement jaunâtre, densément pointillé de brun; cette ponctuation plus rare sur la large callosité basilaire peu accentuée mais bien nettement limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue; l’écusson est un peu rembruni tout autour derrière cette ligne. De chaque côté de la base de l’écusson une tache étroite, allongée, jaunâtre et lisse, prend au dessus des angles latéraux de la callosité basilaire et s'étend jusque sur le côté de l’écusson où elle a l’air de faire suite au bourrelet étroitement brunâtre qui l'entoure sur ses côtés latéraux et postérieur; en dedans de ce bourrelet une étroite bande mal accusée, presque imponctuée suit les côtés extérieurs de l’écusson. Écusson Q très-largement arrondi à l’extrémité. Dessous de la tête, prosternum et dessous des côtés latéraux du pronotum largement jaunâtres; poitrine noirâtre, angle pos- térieur externe des métapleures jaunâtre. Orifices odorifiques situés plus près des hanches que des côtés latéraux de la poitrine, suivis d’un long canal arqué en avant à son extrémité où il est étroitement jaunâtre et atteint l’angle antérieur externe des métapleures. Antennes et pattes d’un jaune sale, un peu rembruni. Abdomen noir sur le disque avec une assez large double tache à base commune extérieurement, sur les bords de chaque segment; marge abdominale jaune avec une petite tache rembrunie à la partie interne sur la région des stigmates. Long. 42/5 mill.; largeur 4 millimètres. Un seul exemplaire Q. Chan Yoma (Birmanie), ma collection. La large tête de cet insecte à joues proéminentes au devant des yeux, valvantes devant le tylus, et sa forme générale suffisent pour le ranger sans hésitation dans le genre Tiarocoris. Il est probable que le G‘ doit avoir les joues explanées de ses congénères. Coptosoma caliginosum n. sp. — Subarrondi, un peu élargi postérieurement, finement et peu densément ponctué, lisse, assez brillant, noir sur le disque postérieur du pronotum et le disque de l’écusson, jaunâtre tacheté de noir sur les côtés latéraux et la partie antérieure du pronotum ainsi que sur le pourtour de l’écusson. Tête jaune, très-large, environ aussi large avec les yeux que la moitié de la largeur du pronotum en arrière ; yeux transverses ; ocelles assez éloignés des yeux, environ deux fois et demi le diamètre de l’ocelle. Partie antérieure de la tête tres obtusément arrondie, très peu proéminente au devant des yeux; joues con- vergentes et presque confluentes à l'extrémité où le tylus très rétréci atteint cependant le bord antérieur. Extrême bord ante- 563 rieur et sutures du tylus ainsi que la base de ce dernier noirs; une petite tache brunâtre, arrondie, de chaque côté sur le milieu des joues; base de la tête avec deux grandes taches noires contiguës à la base, couvrant de chaque côté la région des ocelles. Pronotum très rétréci en avant, très étroitement noir sur le bord antérieur et les côtés latéraux; un liseré intramarginal jaune avec quelques rares très-petits points brunâtres antérieure- ment et côtés latéraux de même couleur. Dilatations latérales étroites limitées à leur partie interne par une ligne noire oblique; une assez large bande transversale noire sur la région des cica- trices, anguleuse et sinuée de chaque côté, ininterrompue sur le milieu où la couleur noire forme une bande longitudinale qui atteint le bord antérieur et rejoint en arrière le disque noir de la partie postérieure de l’écusson. De chaque côté derrière la bande transversale noire des cicatrices une assez large tache jaune transversale, assez densément ponctuée de noir, les angles humé- raux largement jaunâtres ponctués de noiravec une tache brunâtre sur la callosité de l’angle huméral. Ecusson noir sur le disque avec la base et tout le pourtour couverts de taches jaunes plus ou moins confluentes et vermiculées ponctuées de noir. Sommet de l’écusson obtusément et peu profon- dément échancré au dessus des pièces génitales chez le G, arrondi chez la ©. Dessous de la tête et des dilatations latérales du pronotum jaunâtres, poitrine grisâtre; antennes, rostre et pattes jaunâtres, les fémurs quelque peu pointillés de brunâtre, tibias sillonnés, plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux fémurs aux pattes postérieures. Orifices odorifiques situés à égale distance des hanches et des côtés de la poitrine, suivis d’un canal assez long, légèrement recourbé en avant à son sommet terminé en petite oreillette jaunà- tre qui touche presque l’angle antérieur externe des métapleures. Abdomen noir brillant, lisse, avec le bord externe jaune et deux taches subtriangulaires jaunes sur les côtés de chaque segment, la tache antérieure plus grande que la postérieure avec un très petit point noir sur le milieu; les deux taches jaunes sont légère- ment confluentes à leur base au côté externe des segments. Pièce genitale G très étroite, moins large que la tête entre les yeux, posée obliquement à l’axe du corps, noire à la base et sur le disque, jaunätre sur le bord postérieur; également étroite chez la © et même disposition de couleurs. Sixième segment ventral s’avançant anguleusement au milieu sur le cinquième segment, presque à angle droit chez le G', plus obtusément chez la Q. 564 Aussi large que long. G' 3 2/5 mill. © 3 5/4 millimètres. Celebes, Bankala (I. C. van Hasselt), collection de M. W. L. Distant. Par la forme de son corps, la largeur de sa tête, ses yeux trans- verses, l’absence de sillons transversaux sur le pronotum et près de la base de l’écusson, cette espèce vient prendre place dans la division C de Stäl; de même taille que ©. wniforme Montand. et C. gravidum Montand., dont elle est très voisine, elle s’en dis- tingue facilement par la teinte noire qui a envahi tout le disque du pronotum et de l’écusson et par les taches sur les côtés des segments abdominaux. Coptosoma Distanti n. sp. — Presque régulièrement arrondi en avant, un peu élargi et subtronqué postérieurement, noir bronzé sur la partie supérieure, avec les côtés latéraux du prono- tum et de l’écusson ainsi que la partie postérieure de ce dernier largement jaunâtres pointillés de noir. Tête jaune très-large, environ la moitié de la largeur du prono- tum; yeux transverses, distance des ocelles aux yeux plus de deux fois et demi le diamètre de l’ocelle. Partie antérieure de la tête obtusément arrondie et très peu proéminente au devant des yeux, les joues convergentes mais non confluentes au sommet s’avancent au devant des yeux un peu moins que la longueur du diamètre longitudinal de l’œil ; tylus très rétréci à son sommet, aussi long que les joues. Extrême bord de la tête et sutures du tylus très étroitement noirs, la ligne noire des sutures du tytus élargie vers la base de ce dernier qui a ainsi deux petites taches noires parfois légèrement confluentes. Base de la tête avec deux grandes taches noires con- tiguës postérieurement, couvrant largement de chaque côté la région des ocelles et s’avançcant sur les joues jusqu'au devant du niveau antérieur de l’œil. Pronotum noir bronzé finement et peu densément ponctué avec les côtes largement bordes de jaune avec des points noirs surtout postérieurement, cette bordure plus étroite en avant jusqu’au niveau du milieu des dilatations latérales, ces dernières étroites avec l'extrême bord extérieur très étroitement noir et couvertes sur leur surface de petits points noirs un peu alignés à la partie interne des dilatations. La bordure jaune se continue encore plus étroite sur le bord antérieur de chaque côté jusqu’un peu en dedans du niveau du côte interne de l’œil. Point de sillon transversal sur le disque du pronotum. Écusson noir à la base et sur le milieu du disque avec une faible callosité basilaire assez large mais mal limitée en arrière, finement et peu densément ponctuée comme le disque ayec une petite tache 565 jaune transversale ornée de quelques points noirs sur chaque extrémité de la callosité. Côtés latéraux et partie postérieure de l’écusson largement jaunes avec une ponctuation noire, cette ponctuation plus dense, plus ou moins confluente formant tache noire de chaque côté près des angles postérieurs de l’écusson ; il arrive parfois que cette tache se rejoint à la tache noire discoïdale. Sur la partie postérieure jaune de l’écusson une étroite ligne médiane longitudinale reste lisse et imponctuée. Écusson arrondi à l'extrémité, non sinué chez les © dont la pièce génitale est petite, moins large que la tête entre les yeux. Dessous de la tête et des dilatations latérales du pronotum jaunâtres, antennes jaunes, rembrunies sur le 5e article et sur la moitie apicale du 4e. Pattes jaunes, courtes, tibias sillonnés, plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux fémurs à la paire postérieure. Poitrine grise, orifices odorifiques placés à égale distance des hanches et des côtés de la poitrine, suivis d’un canal droit dirigé obliquement en avant où il atteint, légèrement dilaté en oreillette jaunâtre, l’angle antérieur externe des métapleures. Abdomen noir brillant, finement ponctué sur le milieu du disque, les côtés largement jaunes pointillés de brun, les sutures des segments restant étroitement noires, et une fine ligne trans- versale brunâtre divisant la tache en deux parties à peu près égales, sur chaque segment; marge abdominale jaunâtre. Pièce génitale @ étroitement noire à la base, jaune sur tout le reste de la surface avec les sutures rembrunies. Sixième segment ventral Q avancé au milieu à angle presque droit, à peine obtus, le sommet de l’angle n’atteignant pas la base du 5° segment. Longueur et largeur 3 3/:-4 1/: millimètres. Naga Hills. Inde boréale (Doherty) collection de M. W. L. Distant. Cette espèce ne rentre dans aucune des coupes créées par Stäl ; par la forme de sa tête très large et la position des ocelles, elle se rapproche beaucoup des espèces de la division C dont elle diffère cependant par les joues un peu plus proéminentes au devant des yeux et la callosité basilaire de l’écusson arrêtée postérieurement par une dépression bien visible et des points enfoncés. Avec les deux espèces suivantes elle formera une nouvelle coupe à la suite de la division C où il faudra probablement faire entrer aussi Copto- soma Mulleri, Vollenhoven, que je ne connais pas en nature. Coptosoma varium n. sp. — De forme subpentagonale, peu convexe, élargie en arrière avec les côtés latéraux droits, la partie ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. AG 566 postérieure très obtusément arrondie, subtronquée et la partie antérieure obtusément arrondie. Noir, bronzé, peu densément ponctué avec de grandes taches d’un jaune ocreux pointillé de noir sur la tête, les côtés du pronotum et de l’écusson, la base et la partie postérieure de ce dernier. Tête très large, aussi large que la moitié du pronotum en arrière, yeux transverses, distance des ocelles aux yeux presque trois fois le diamètre de l’ocelle; joues peu proéminentes devant les yeux où elles s’avancent très obtusément arrondies un peu moins que la longueur du diamètre longitudinal de l’œil, convergentes mais non confluentes devant le tylus très rétreci à son extrémité où il atteint le bord antérieur de la tête. Marge externe de la tête étroitement noire, joues et tylus d’un jaune ocreux, une petite tache noire sur la base du tylus et deux grandes taches noires subtriangulaires à la base de la tête, recouvrant de chaque côte la région des ocelles, et contiguës à la base. Pronotum noir bronzé sur le disque depuis le bord antérieur au bord postérieur, lisse antérieurement, ponctué postérieurement; une étroite bordure intramarginale d’un jaune ocreux prenant sur le bord antérieur au niveau du côté interne des yeux, s’élargissant latéralement sur les côtés de la partie antérieure du pronotum et s'étendant ensuite en arrière en grande tache pointillée de noir devant l’angle huméral sur la partie postérieure du pronotum. Dilatations latérales faibles parsemées de points noirs enfoncés, disposés en lignes irrégulières, plus denses et mieux marqués au côté interne de la dilatation. Au milieu du disque du pronotum une petite tache irrégulière d’un jaune ocreux pointillée de noir, ayant des tendances à devenir transversale et à rejoindre de chaque côté l’angle antérieur interne de la grande tache latérale de la partie postérieure du pronotum. Écusson à callosité basilaire assez accentuée et bien limitée en arrière par une dépression avec des points enfoncés bien visibles surtout sur les côtés, un peu plus obsolètes sur le milieu du disque; cette callosité peu large, d’un jaune ocreux finement pointillé de brunâtre derrière l'extrême base de l’écusson étroitement noire. Parfois le milieu de la callosité est aussi un peu assombri. Derrière: la callosité la ponctuation du reste de l’écusson est plus forte; le disque noir bronzé envoie en arrière trois branches de même couleur, élargies extérieurement sur la large bordure scutellaire d’un jaune ocreux pointillé de noir; deux de ces branches arrivent aux angles postérieurs, une de chaque côte de l’écusson, la troi- sième, médiane arrive au dessus de la pièce génitale; ces taches varient d’étendue selon les individus et les deux branches latérales peuvent être réduites à une tache qui occupe de chaque côté les 567 angles postérieurs sans se relier à la tache discoïdale. En d’autres termes on peut dire que l’écusson noir bronzé est orné, outre la callosité basilaire de deux grandes taches latérales jaunes ocreuses pointillées de noir, une de chaque côté sur la marge, non loin de la base de l’écusson et de deux autres grandes taches semblables atteignant la marge de la partie postérieure de l’écusson, une de chaque côté de la ligne médiane noire. Sommet de l’écusson très obtusément et peu profondément échancré au dessus de la pièce génitale chez les G. Dessous de la tête et des marges latérales du pronotum jaunâtres. Antennes jaunâtres, rembrunies sur les deux derniers articles ; rostre jaunâtre à la base, enfumé vers l’extrémité; pattes jaunes, tibias sillonnés plus courts que les fémurs aux deux paires anté- rieures, de même longueur que les fémurs aux pattes postérieures. Poitrine grisâtre; orifices odorifiques situés à peu près à égale distance des hanches et des cotés latéraux, suivis d’un canal droit atteignant l’angle antérieur externe des métapleures. Côtés de l'abdomen tres largement jaunes ocreux pointillés de brun avec les sutures des segments noires et une ligne transversale brunâtre sur le milieu de chaque segment; disque del’abdomen noir brillant, à ponctuation assez espacée. Sixième segment ventral G prolongé au milieu en avant en angle à peine obtus, presque droit, dont le sommet n’atteint pas la base du 5° segment. Pièce génitale G' posée obliquement à l’axe du corps, plus large dans son diamètre transversal qui est cepen- dant sensiblement plus étroit que la tête entre les yeux, noire à la base, jaunâtre au centre et à l'extrémité. Aussi large que long. 3 2/5 millimètres. Birmanie (ma collection). Cette espèce est très voisine de la précédente C. Distanti Montand, pour la disposition des couleurs ; elle s’en distingue par sa forme un peu plus anguleuse aux angles postérieurs de l’écus- son ; par la teinte jaune ocreuse, non jaune claire des taches; par la callosité transversale de la base de l’écusson mieux accentuée et mieux limitée en arrière, ordinairement jaune ocreuse sur toute sa largeur; par la ligne médiane noire et non une fine ligne claire imponctuée sur la partie déclive de l’écusson. Coptosoma contectum n. sp. — Légèrement convexe en dessus, de forme subpentagonale, élargie en arrière, très obtusé- ment arrondie, subtronquée postérieurement; entièrement d’un noir bronzé, finement et peu densément ponctué avec un limbe jaune ponctué de brun tout autour, double sur les côtés latéraux antérieurs du pronotum. 568 Tête très large, aussi large avec les yeux que la moitié de la largeur du pronotum en arrière, yeux transverses; distance des ocelles aux yeux près de trois fois plus grande que le diamètre de l’ocelle; joues peu proéminentes, largement et très obtusément arrondies devant les yeux, convergentes en avant mais pas entière- ment confluentes devant le tylus dont le sommet très retréci atteint le bord antérieur de la tête. Une petite tache jaunâtre au devant de l'œil; une autre tache jaune sur l’extrémité des joues, le long de la suture du tylus ; ces deux taches le plus souvent reliées entre elles à leur partie externe par une étroite bande jaunâtre intra- marginale, l’extrême bord antérieur des joues restant toujours très étroitement noir; sommet du tylus jaunâtre sur le milieu et un tout petit point jaunâtre au milieu de la tête entre les yeux, derrière la base du tylus. Pronotum à ponctuation fine et rare avec une très-faible dépres- sion, transversale de chaque côté, indiquant un commencement de sillon transverse où la ponctuation est un peu plus dense quoi- que presqu’invisible sur le milieu du disque. Dilatations latérales étroites, lisses, d’un jaune ocreux en dedans de l'extrême bord noir, limitées en arrière par une assez large ligne noire ponctuée et derrière cette ligne noire un trait jaune ocreux, oblique, partant depuis le devant du pronotum derrière le niveau de l’œil et aboutissant en arrière à l’angle huméral de l'écusson ; cette double bordure latérale jaunàtre est parsemée de très petits points noirs assez espacés. Ecusson entièrement noir bronzé avec une étroite bordure intra- marginale légèrement coudée interieurement de chaque côté près de la base, d’un jaune ocreux parsemé de petits points noirs. Cette bordure jaunàtre est parfois très rérécie et aussi un peu écourtée avant d'atteindre la base. Callosité basilaire assez bien marquée par les dépressions latérales, large, mais assez mal limitée en arrière surtout sur le milieu du disque, finement et peu densément ponctuée comme tout le reste de l'écusson. Sommet de l’écusson faiblement et très obtusément échancré devant la pièce génitale chez les G\, avec la bordure jaune intramarginale plus ou moins largement interrompue devant l’échancrure; chez les Q la bordure est entière et l’écusson arrondi à l’extrémite. Marge élytrale jaunàtre parsemée de petits points noirs. Dessous de la tête et des marges dilatées du pronotum jaunûtre; poitrine noire mate avec le bord postérieur des metapleures étroitement jaunâtre. Addomen noir bronzé brillant, presque lisse, avec de fines stries longitudinales très superficielles et quelques points enfoncés très espacés; une étroite ligne longitudinale sur le bord de chaque segment et marge abdominale d’un jaune ocreux. 569 Orifices odorifiques placés à peu près à égale distance des hanches et du bord externe de la poitrine, suivis d’un canal droit, oblique- ment dirigé en avant dont l'extrémité atteint presque l'angle antérieur externe des métapleures. Antennes jaunâtres sur les trois premiers articles, rembrunies sur les deux derniers; rostre brunâtre; pattes jaunes, tibias sillonnés, plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux fémurs à la paire postérieure. Sixième segment ventral prolongé au milieu en avant dans les deux sexes, à angle presque droit dont le sommet n’atteint cependant pas la base du cinquième segment; pièce génitale G petite légèrement transversale et plus étroite que la tête entre les yeux ; posée obliquement à l’axe du corps; jaunâtre à son bord supérieur. Longueur 4-4 1/5 millim., largeur 3 3/4-3 1/5 millimètres. Inde, collection de M. L. Lethierry et la mienne. Bengale; Kurseong (P. Braet), Kombir (P. Cardon). Musée Royal d'A. N. de Belgique Darjeling, Inde bor. Wusée Nat. Hongrois Budapest. De même forme que l’espèce précédente, C. varium Montand, on pourrait croire que c’est la même espèce sur laquelle le noir a presque complètement envahi; mais cette dernière, C. contectum, est proportionnellement un peu plus longue et de taille un peu plus forte. Coptosoma elegans Stäl. — Un couple de cette magnifique espèce se trouve dans la collection Van Volxem, appartenant au Musée Royal d’'H. N. de Belgique ; sans indication de provenance, malheureusement. Grâce à l’amabilité de M. Chr. Aurivillius qui a bien voulu me confier le type de Stäl, j'ai pu identifier sûre- ment ces insectes qui offrent cependant quelque différence, que je vais signaler. Chez le type © de l’auteur Suédois, provenant de Bornéo, la tête est tres proéminente devant les yeux, les joues convergentes et valvantes devant le tylus sont subtronquées en avantet les bords des côtés latéraux de la tête sont légèrement relevés. Chez la © de la collection Van Volxem le bord antérieur de la tête est arrondi, peu proéminent au devant des yeux; les côtés non relevés ; les joues bien que convergentes ne sont pas tout à fait confluentes devant le tylus qui atteint le bord antérieur, très rétréci à son extrémité. Tous les autres caractères étant exacte- ment semblables, de même que le dessin et la disposition des cou- leurs, je ne crois pas devoir, pour le moment du moins, créer une espèce nouvelle basée uniquement sur la différence d'amplitude des joues. Ces appendices céphaliques sont probablement sujets à d’énor- mes variations comme cela s’observe sur de nombreux insectes. 570 Stäl n'avait pas connu le G'de cette espèce mais il avait bien pressenti la différence qui devait exister entre les sexes, comme il l'a indiquée dans sa division 1. (p. II, Enum. Hemip. V). Celui de la collection Van Volxem a en effet les joues à peu près confor- mées comme celle des G' du genre Tiarocoris, c’est-à-dire prolon- gées en avant en appendices foliacés un peu concaves superficiel- lement et relevés à leur extrémité; l’échancrure antérieure entre les appendices ne pénétrant pas jusqu’au tylus qui est raccourci derrière les joues étroitement valvantes au fond de l’échancrure. Cette espèce est-elle bien à sa place dans le genre Coptosoma ? c’est une question à laquelle je ne puis pas encore répondre. Elle n’a pas la large tête des Z'iarocoris, mais bien à peu près le même sillon des orifices odorifiques, long, atteignant l’angle anté- rieur externe des métapleures et l’orifice presque plus près des hanches que des côtés de la poitrine. Par contre les tibias ne sont que très-légèrement sillonnés ce qui ne fera sans doute pas grand obstacle à son rapprochement avec C. alatum Sign., non plus que ses yeux subpédonculés. La forme générale et le dessin sont un peu ceux des ©. bufo Esch. Australica Stäl et lyneea Stal. A. L. MOoNTANDON. Bucarest, juin-août, 1893. RAP PORTE SUIRA MIA EXC U RS TON DU 8 OCTOBRE 1893. par IE. Coucke. Le temps ayant été très mauvais, j’ai seul pris part à l’excur- sion du 8 octobre, pour laquelle la Société avait choisi comme localité le village de Fléron, situé sur les plateaux de Herve, La saison avancée et le temps défavorable ont rendu mes captures en Coléoptères, Lépidoptères, Diptères, etc., fort peu nombreuses. Mais j'ai pu recueillir un assez grand nombre d’Arachnides. Je suis convaincu qu’une excursion dans la localité de Fléron effectuée pendant la bonne saison donnerait d'excellents résultats, les environs de ce village présentant sur un espace relativement restreint une grande variété dans la nature du terrain et de la végétation. Les Arachnides capturés ont été déterminés par M. Becker; les Coléoptères, Lépidoptères, Hémiptères et Hyménoptères par M. Severin. 57] ARACHNIDES. ARANEIDES. - Lycosa pulverulenta CI. — terricola Th. Cyclosa conica Pallas. Eeira diademata CI. Zilla X-notata CI. Meta seymentata CI. Pachygnatha De Geeri Sund. Theridion lineatum C1. — varians H. Linyphia hortensis Sund. Agelena labyrinthica CI. Dictyna uncinata Th. Amaurobius fenestralis Stroem. Prosthesima subterranea C. K. Clubiona pallidula CI. OPILIONES. Liobunum rotundum Latr. Phalangium opilio L. INSECTES. COLEOPTÈRES. Coccinella 5-punctata L. LEPIDOPTÈRES. Orthosia pistacina L. HEMIPTÈRES. Carpocoris baccarum L. Nabis brevis Schultz. Anthocoris nemoralis F. Lyqus campestris F. HYMEÉNOPTÈRES. Vespa crabro L. DIPTERES. Culez ciliaris Linn. Dasyptera varia Meig. Trichocera annulata Meig. J'ajouterai à ce rapport une liste de Diptères que quelques 572 recherches aux environs de Fléron m’avaient déjà permis de recueillir depuis le mois de juillet de cette année. FAMILLE DES CULICIDAE. Culez ciliaris Linn. — 25 août. FAMILLE DES TIPULIDAE,. Dasyptera varia Meig. — 7 octobre. Trichocera annulata Meig. — 7 octobre. Tipula fulvipennis Deg. — 15 août. — paludosa Meig. — 15 août. FAMILLE DES TABANIDAE,. Chrysops caecutiens L. — Juillet-août. FAMILLE DES LEPTIDAE. Leptis strigosa Meig. — Juin-juillet. FAMILLE DES SYRPHIDAE. Bacha elongata F. — 5 septembre. Melithreptus scriptus L. (v. strigatus Staeg.) — Août. S'yrphus luniger Meig. — Juillet. — ribesii L. — v. vitripennis Meig. (Cette variété se distingue du type par sa taille plus petite et ses ailes non rembru- nies). — Juillet. — grossulariae Meig. — Août. Platycheirus albimanus F. — Juillet-août. — scutatus Meig. — Juillet-août. — clypeatus Meig. — Juillet-août. Rhingia campestris Meig. — Juillet-août. Volucella inanis L. — Juillet-août. Eristalis sepulcralis L. — Août. — pratorum Meig. — Juillet-août. Helophilus trivittatus F. — 9 août. Æylota segnis L. — 15 août. S'yritta pipiens L. — Juillet-août. FAMILLE DES CONOPIDAE. Sicus ferrugineus L. — Août. Conops quadrifasciatus Deg. — 15 août. — flavifrons Meig. — 16 août. Physocephala rujipes F. — 9 août. — villuta F. — 9 août. 573 HÉTÉROCÈRES DE LOJA ET ENVIRONS (EquaTEeuR). par Paul Dognin, Azelina Synopsioides n. sp. 38 à 45 millimètres. Cette espèce a une certaine ressemblance avec Synopsia Mexicanaria WIk avec laquelle elle a même été confondue. Supérieures à bord terminal très dentelé, inférieures plus régu- lièrement et moins profondément festonnées. Dessus des premières ailes avec les deux premiers tiers d’un joli ton brun lilacé, semés de quelques écailles vertes, bord termi- nal d'un blanc verdâtre argentée. L’aile est traversé par deux lignes, une extrabasilaire verdâtre bordée de noir en dehors et décrivant un M et une extra-cellulaire également marquée de noir mais moins zigzaguée et concave à son centre. Immédiatement avant cette seconde ligne le point cellulaire noir. À la base une demi ligne verdàtre. Bord terminal liseré de noir; franges brunes. Inférieures avec le dessus blanc à la base, le point cellulaire dans une ombre brune, une subterminale assez droite, tout le bord terminal d’un gris lilacé, un liseré terminal noir enfin les franges blanches coupées de gris. Dessous des quatre ailes blanc semé d’écailles vertes et grises sauf au bord interne des supérieures qui reste blanc, avec le point cellulaire noir bien marqué à chaque aile et situé dans une ombre grise, une subterminale et un liseré noirs. Palpes courts, droits, à dernier article bien distinct; antennes finement pubescentes; corps poilu, gris; trompe bien développée. Loja, 1892, 2 G' de taille fort differente mais d’autre part absolument pareils. Quoique cette espèce ne soit certainement pas une vraie Azelina je crois bien faire de la placer provisoirement dans ce genre n’en trouvant aucun autre mieux approprié. Emmelesia Aguada n. sp. 20 à 23 millimètres. Dessus des supérieures vert pâle; la base, une bande centrale légèrement arrondie, à bords sinueux et le bord terminal, plus sombres dans les spécimens bien déssinés. Ceux-ci montrent en outre un petit point eellulaire noir et une 574 légère tache ferrugineuse subapicale, Mais parmi les 33 individus que j'ai sous les yeux, beaucoup n’ont que des dessins incomplets et plusieurs n’en ont presqu'aucun à part une extrabasilaire et parfois quelques ombres. Dessus des inférieures blanc plus ou moins grisätre et traversé par une série de fines lignes arrondies et ondulées dont les der- nières seules sont d'ordinaire bien marquées. Les quatre ailes sont finement liserées de noir; franges grises. Dessous blanc grisâtre avec le point cellulaire à chaque aile et deux lignes plus sombres, terminales et arrondies. Palpes très courts, antennes filiformes. Environs de Loja, 1886 à 1891. L’un des spécimens pris en octobre 1886. Lobophora Ligereza n. sp. 27 millimètres. Même coupe d’ailes que dans Zobophoras Rosula et Ebriola (le Naturaliste, 15 novembre et 15 décembre 1892) à côté desquelles se place cette espèce. Supérieures avec la base et une large bande médiane (rétrécie au bord interne et coudée extérieurement) vert mousse et bordées de noir. Entre les deux un espace blanc marbré de lignes confuses.. La bande médiane contenant le point cellulaire noir dans une petite tache blanche. Le dernier tiers de l’aile blanc, puis vert mousse à la bordure, notamment vers l’apex et parcouru par trois lignes noires paral- lèles, sinuées et assez distinctes. Dessus des inférieures blanc pur brillant ainsi que la frange et le repli abdominal. Desssus des supérieures enfumé à l’apex et le long de la côte avec le point cellulaire noir et une bande subterminale pâle et coudée. Dessous des secondes ailes blanc laiteux avec un petit point cellulaire et une trace de ligne. Frange des supérieures gri- saille en dessus, plus blanche en dessous. Palpes assez courts, obtus, droits et poilus ; antennes filiformes ; deux premières paires de pattes coupées de noir. Loja; deux G', 1889 et 1892. Coremia Gata n. sp. 22 à 24 millimètres. Dessus des supérieures brun, parfois ferrugineux. Le type avec une large bande médiane plus foncée, bordée extérieurement d’une double ligne blanche ondulée et lisérée de noir, possédant souvent un point cellulaire noir. Une bordure terminale blanchàtre. Comme dans nos Coremias euro- péennes, cette espèce varie beaucoup; souvent la bande médiane 075 est entièrement fondue avec le premier tiers de l’aile, ou encore n'existe que partiellement, tout le reste de l'aile prenant une teinte plus claire. Dessus des secondes ailes blanc jaunâtre avec une fine subter- minale ondulée souvent peu distincte. Franges comme le fond des ailes. Dessous des supérieures comme le dessus, mais en tons affaiblis, et le point cellulaire toujours bien marqué. Dessous des infé- rieures grisâtre avec le point cellulaire, la subterminale bien dessinée et souvent une seconde ligne terminale. Palpes velus, droits, assez longs; antennes pubescentes. Loja; 12 G', 1889 à 1892. Cidaria Pecata n. sp. 26 à 29 millimètres. Dessus des supérieures marbré de blanc, de noir et d'ochracé donnant une tonalité bois. Les dessins sont peu distincts et peuvent se décomposer : d’abord en deux bandes transversales plus blanches, l’une au premier, l’autre au second tiers de l’aile; ensuite en diverses taches noirâtres dont une cellu- laire, plusieurs le long de la côte, une derniere enfin, plus large, contenant un centre blanc, au bord terminal en dessous de l’apex. Dessus des inférieures blanc grisatre. Desous des quatre ailes enfumé avec l’indication du point cellu- laire aux inférieures. Franges grisaille. Palpes courts ; antennes filiformes. Loja; 3 ©, 1889 et 1891. Cidaria Salediza n. sp. 30 millimètres. Supérieures d’un gris terreux avec la base, une large bande médiane coudée, coupée en deux par le milieu et une grande tache costale peu avant l’apex d’un brun foncé, chacune bordée d’une fine ligne blanchâtre et sinueuse. Les parties claires extra-basilaires et terminales avec quelques dessins bruns. Bord terminal finement chevronné de noir avec frange couleur du fond : dessus des inférieures d’un gris uni traversé par une bande médiane très pâle et avec le bord et la frange comme aux supé- rieures. Dessous des quatre ailes gris brun avec une large bande sub- terminale plus claire, bien marquée au départ de la côte aux supé- rieures et l'indication de la médiane aux inférieures. Palpes assez courts, relevés ; antennes filiformes. Loja;.un G', 1891. Cette espèce a une certaine analogie de dessins avec notre Cidaria Silaceata Hh. 576 Cidaria Goteada n. sp. 29 millimetres. Dessus des quatre ailes blanc laiteux, les infe- rieures unies avec l'extrémité des nervures chevronnée de noir. Les supérieures avec une série de points noirs disséminés sur la surface de l’aile et parmi ceux-ci un point cellulaire bien net; la côte est coupée par sept taches noires dont quelques unes donnent naissance à des lignes plus ou moins courtes. Bord terminal avec des petits chevrons noirs à l’extrémité des nervures comme aux inférieures. Franges couleur du fond avec quelques poils noirs. Dessous un peu grisâtre avec un point cellulaire à chaque aile, le bord terminal des supérieures sombre et à chaque aile une large bande claire subterminale, arrondie. Palpes assez longs, droits; antennes à peine pubescentes ; deux premières paires de pattes coupées de noir, la troisième couleur du fond. Loja ; un G', 1887. Cidaria Praderia n. sp. 30 à 35 millimètres. Dessus des supérieures vert pâle traversé par diverses bandes d’un vert plus foncé, savoir : une extrabasi- laire, une large médiane plus mince au bord interne et qui se dédouble avant d’arriver à la côte enfermant entre ses deux branches un espace pâle avec le point cellulaire, enfin une sub- terminale. Extrémité des nervures bordée de chaque côté d’un petit point noir, frange concolore, coupée de noir aux nervures. Dessus des inférieures blanc brillant avec une ombre subter- minale grise et un double point noir à l’extrémité des nervures. Quelques spécimens ont l’indication d’une médiane. Dessous des quatre ailes jaunâtre ; les supérieures avec un point cellulaire, une ombre grise centrale, une double bande subtermi- nale jaunâtre, ondulée, bordée extérieurement d’une ombre grise sur les 3 et 4 et d’une large tache noire subapicale, la pointe apicale restant jaunâtre. Frange jaunâtre coupée de noir aux nervures. Les inférieures avec le point cellulaire et une série de lignes arrondies parmi lesquelles une médiane et subterminale mieux dessinées. Peu de spécimens ont d’ailleurs tous ces dessins bien indiqués ; dans la plupart ils sont oblitérés en partie. Palpes courts, antennes filiformes. Environs de Loja; 10 &G. L'un des spécimens pris à Santa Barbara en août 1886. Cette espèce est très voisine de Scotocoremia Chiloena Btl que j’ai aussi recue de Loja mais s’en distingue par le dessin des supérieures, les secondes ailes plus arrondies, non dentelées, etc. 577 Cidaria Sabrosa n. sp. 29 millimètres. Dessus des supérieures vert avec les dessins bruns et noirs. Ceux-ci se composent d’une série de bandes : une basilaire, une extra basilaire, une large médiane et une subtermi- nale très large également au départ de la côte mais s’effaçant dans l'un de mes spécimens au milieu du bord terminal pour atteindre le bord interne en ligne mince. La médiane sinuée surtout exté- rieurement, amincie à son centre et contenant le point cellulaire. Trois petits points blancs subapicaux bien marqués dans l’un de mes deux spécimens. Frange verte et brune. Dessus des secondes ailes blanc laiteux brillant avec quelques petits points noirs terminaux et la frange concolore. Dessous des supérieures noirâtre avec le point cellulaire, un commencement de subterminale blanche, le bord terminal coupé de blanc au milieu et plusieurs points blancs subapicaux. Dessous des inférieures gris avec le point cellulaire et plusieurs lignes arrondies, fondues en partie dans le fond chez l’un de mes deux exemplaires. Palpes courts, obtus ; antennes pubescentes. Loja ; 2 G', 1889 et 1890. Cidaria Gustosa n. sp. 34 millimètres. Cette jolie espèce a le dessus des supérieures d’un brun lilace, tres pale au centre de l’aile. Ses dessins sont complexes. Ils se composent de deux bandes transversales vertes : une extrabasilaire ondulée et une seconde au-delà de la cellule vivement coudée extérieurement à son centre. Toute la côte est verte, coupée de noir et toutes les nervures sont colorées en vert foncé à partir de la seconde ligne et jusqu’à leur extrémité. Une large tache noire cellulaire immédiatement après la première bande, suivie de plusieurs lignes centrales, brunes; enfin quelques points noirs le long du bord interne et en dessous de l’apex. Franges brunes. Dessus des inférieures jaunâtre, liseré de noir au bord terminal. Frange concolore, coupée de noir vers l’angle anal. Dessous des supérieures gris brun avec la partie interne jau- nâtre, un petit point ceilulaire noir, une bande droite jaunätre immédiatement au-delà de la cellule, suivie d’une tache de même nuance au bord terminal, enfin l’apex jaunätre. Dessous des inférieures jaunâtre avec le point cellulaire, une trace de ligne centrale et une subterminale mieux indiquée, 578 Palpes courts, droits, antennes filiformes; premières paires de pattes noires coupées de jaunâtre. Loja; un G', 1891. Cidaria Narangilla n. sp. 32 millimètres. Dessus des supérieures vert olive avec la côte coupée de noir et cinq lignes entrecoupées, noires et sinuées, savoir : une basilaire, une extrabasilaire, une médiane double, une subterminale, enfin une terminale. Franges vertes coupées de noir aux nervures. La médiane double comprenant le point cellulaire. Dessus des inférieures jaune orangé avec une légère teinte grise à la côte et au bord terminal. Franges grises. Dessous des supérieures d’un vert jaunâtre avec le point cellu- laire, une trace de médiane et une ombre noire apicale s’arrêtant à la 2. Sommet de l’apex blanchâtre. Franges comme en dessus mais de teinte plus pâle. Dessous des secondes ailes également vert jaunâtre avec le point cellulaire, une trace de médiane faisant suite à celle des premières ailes et la frange concolore. Palpes très longs, velus, à troisième article plus mince, légère- ment penchés inférieurement ; antennes crénelées ; tarses coupés de noir. Loja:/1,S;4889; Cette espèce est voisine mais différente de Cidaria Angustaria Her. Sch. (fig. 356) avec laquelle j’ai pu la comparer en nature. Cidaria Icterica n. sp. 32 et 34 millimètres. Dessus des supérieures vert olive avec la côte coupée par dix à onze points noirs et les lignes ordinaires représentées par quelques taches noires, séparées, alternant avec des lignes pâles sinuées. Ces taches noires sont plus nombreuses dans l’espace médian et comprennent le point cellulaire. Franges concolores coupées de noir. Dessus des inférieures jaune pâle avec un très petit point cellu- laire, le commencement d’une médiane à l’un de mes exemplaires, une ligne grise subterminale, un liséré gris, enfin la frange jaune verdâtre. Dessous des quatre ailes vert jaunâtre avec le point cellulaire à chaque aile, une médiane, une subterminale, et le bord terminal des secondes ailes enfumé, du moins dans celui de mes deux spéci- mens le mieux marqué, les dessins des inférieures disparaissant en partie dans l’autre exemplaire. Les deux possèdent une large 579 tache noire apicale aux supérieures s’arrêtant à la 2, l’extrémité apicale reste vert jaunâtre. Palpes très longs, légèrement recourbés et avec les deux premiers articles velus; antennes crénelées ; tarses coupés de noir. Loja; 2 G', 1889 et 1890. Cette espèce se place à côté de la précédente et de Cidaria Privernaria Her. Sch. que j’ai également reçu à Loja. Cidaria Denguera n. sp. 32 millimètres. Dessus des supérieures vert sombre parcouru par de fines lignes noires, sinueuses et avec une large bande mé- diane foncée, à contours sinués et plus large à la côte ou elle est nettement bordée de blanc extérieurement. Cette médiane contient le point cellulaire. Frange vert sombre coupée de brun. Dessus des inférieures tout noir avec une tache feu centrale envahissant la côte. Frange noire avec l’extrémité blanchâtre. Dessous des premières ailes fauve foncé avec le point cellulaire, une médiane peu marquée et une ombre terminale noire plus large vers l’apex dont l’extrémité reste fauve blanchâtre. Côte coupée de noir et de jaune, frange noire et fauve. Dessous des secondes ailes verdâtre intérieurement, fauve vers l’apex, avec le point cellulaire, une médiane arrondie, la trace d’une subterminale, une ombre terminale noire vers l’angle anal et la frange claire à l’apex, brune d'autre part. Palpes longs, droits, avec les deux premiers articles velus; antennes filiformes ; tarses jaune et noir. Loja; 1 G', 1890. Cette espèce se place entre Cidaria Privernaria Her. Sch. et Flavolimbaria Mssn. que je possède toutes deux de Loja. Cidaria Radiosa n. sp. 39 millimètres. Dessus vert mousse traversé par une basilaire, une extrabasilaire, une iarge bande médiane et une subterminale interrompue, plus sombres. La bande médiane est sinuée de chaque côté, plus large à la côte et contient le point cellulaire. Toutes ces lignes et bandes sont partiellement liserées de blanc. La côte et le bord terminal sont coupés de noir, ce dernier entre les nervures. Frange sombre. Dessus des inférieures noir avec une tache feu centrale et toutes les nervures également feu de la cellule à leur extrémité. Cette disposition donne un aspect très particulier à cette espèce. Dessous des premières ailes d’un fauve foncé avec le point cellu- 580 laire, une tache noire centrale lançant un rayon noir au travers du centre de l’aile jusqu’à la base, une ombre subapicale et un liséré terminal noirs. Frange brun fauve. Dessous des inférieures fauve avec le bord abdominal verdâtre, le point cellulaire et les traces de trois lignes arrondies : médiane, subterminale et terminale. Bord liseré de brun ; frange fauve. Palpes modérément longs avec les deux premiers articles velus; antennes finement pubescentes. San Francisco près Loja; 1 G' pris en décembre 1892. Cette espèce se place comme la dernière auprès de Cidaria Flavolimbaria Mssn. Cidarla Rojiza n. sp. 31 à 38 millimètres. Supérieures avec le fond de l’aile brun et de nombreuses bandes et taches verdâtres de tons assez fondus. Celles-ci varient beaucoup ; néanmoins l’on peut toujours déméler une bande extra-basilaire, une tache centrale contenant le point cellulaire noir et se développant jusqu’à devenir parfois une bande transversale, enfin une bande subterminale un peu coudée. L’aile est en outre traversée par de nombreuses lignes noires, les sub- terminales sinuées, elle est liserée de noir et possède une frange gris brun. Dessus des inférieures gris avec la subterminale du dessous paraissant par transparence. Dessous des quatre ailes gris, teinté par place de jaunâtre, un point cellulaire, une subterminale arrondie et une ombre termi- nale. Franges grises coupées de jaunatre. Palpes longs, minces et droits; antennes filiformes; une touffe de poils brillants au bas du thorax. Loja; 4 G' et 1 Q, 1886 à 1891 ; la Q prise dans la ville de Loja même en mai 1886. Cette espèce se place tout à côté de Cidaria Zara Thierry-Mieg. Cidaria Gazapina n. sp. 25 à 30 millimètres. Dessus des supérieures marbré de vert et de brun ochracé avec une fine subbasilaire et une très large bande médiane à contours assez droits interieurement mais fortement coudée exterieurement. Dans le spécimen que je prendrai pour type, cette bande est noire et contient deux taches pales; l’une, cellulaire, arrondie; la seconde allongée et atteignant le bord interne. Mais cette espèce est tellement variable que, sur 17 indi- vidus que je possede, il n’en est pas deux exactement pareils ; 581 tantôt les deux taches pales de la médiane se réunissent et vont jusqu’à envahir tout le centre de l'aile; tantôt la médiane elle- même perd sa teinte sombre et se fond dans le reste de l’aile. La plupart des spécimens possèdent un commencement de subtermi- nale blanche et sinuée, presque toujours bien marquée à l’apex. Dessus des inférieures jaunâtre, couvert de poils gris au bord abdominal et avec une bordure terminale sombre. Dessous des quatre ailes blanc jaunâtre, les supérieures avec un commencement d'extrabasilaire, le point cellulaire suivi de trois lignes noires parallèles formant un coude aigu et disparais- sant à la 4, enfin une ombre subapicale et une autre tache entre la 4 et la 3, la côte entre la 3 et la 2 restant couleur du fond ainsi que l’extrémité apicale. Les inférieures avec le point cellu- laire, plusieurs traces de lignes arrondies enfin une dernière sub- terminale presque toujours bien indiquée. Franrges couleur du fond, coupées de noirâtre à l'extrémité des nervures dans les supérieures. Palpes assez courts et droits; antennes filiformes. Dessus du corps marbré comme les supérieures, pattes striées de noir. Environs de Loja, 1886 à 1891; 17 G dont l’un pris au mois de juin. Cette espèce se place également auprès de Cidaria zara Thierry- Mieg. Cidaria Saladura n. sp. 27 à 29 millimètres. Dessus des supérieures traversé par une foule de lignes d’un gris mousse, parfois ferrugineux ; la base, une large bande médiane et l’apex sont généralement plus colorés, surtout au départ de la côte. La bande médiane contient le point cellulaire noire, extérieurement elle fait un coude aigu au sortir de la cellule et de ce côté elle est bordée par une double ligne également coudée, blanche et bien dessinée. Les spécimens bien frais montrent encore une fine ligne subterminale très franche, blanche et régulièrement sinuée. Bord avec deux petits points noirs à l’extrémité de chaque nervure; frange grisaille. Dessus des secondes ailes et leur frange d’un blanc pur brillant, avec le bord partiellement liséré de noir, à l’angle anal surtout. Dessous des supérieures avec la double ligne blanche coudée du dessus fortement dessinée, le bord terminal gris brun ainsi que l’apex, et la côte des deux côtés de la ligne. Extrémité de l’apex, blanche. Un point cellulaire noir. Dessous des inférieures avec le point cellulaire rapproché de la base, trois : lignes arrondies sinueuses et parfois indistinctes, une bande sub- ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVI. 47 terminale blanche, enfin une bordure terminale grise. Franges blanches aux inférieures, coupées de gris à l'apex des supérieures. Palpes courts et relevés, antennes tiliformes. Zamora et San Francisco, près Loja; 8 G' et 2 ©, ces deux der- nières prises l’une en juillet 1886 à Zamora, la seconde en août 1886 à San Francisco. Cette espèce est voisine de Cidaria Anguliferata Mssn. (Stübel, Reise in Sud Amerika, pl. 9, fig. 15), mais je l'en crois bien distincte. Cidaria Pizarrena n. sp. 28 millimètres. Dessus brun marbré de ferrugineux et traversé par plusieurs lignes grises assez indistinctes, sauf la coudée. Celle-ci est bien dessinée et régulièrement festonnée ; son centre, extérieurement bombe, atteint une tache blanche terminale. L’aile finit avec une série de petites taches noires bordées de blanc que précède une fine ligne subterminale terreuse; mais ce qui fait l'originalité de cette espèce c’est une forte touffe &e longs poils située au milieu du bord interne et formant comme une sorte de petite poche. Dessus des inférieures gris ardoisé luisant. Dessous des quatre ailes de même avec les points cellulaires et une trace de ligne transversale arrondie. Franges grises coupées de poils plus clairs. Palpes très longs, droits ; antennes filiformes. Loja; un G', 1889. Cette espèce, très particulière, se rapproche par certains côtés des Cidaria Penicula et Cazadora, par d’autres de Cidaria Arcil- lata (Annales de la Société entomologique belge, 1893, tome 37e, 11). Cidaria Cortadoides n. sp. 28 millimètres. Cette espèce ne me semblerait qu’une variété assez légère de Cidaria Cortada mihi ({e Vaturaliste, 15 janvier 1893), n’était la différence profonde des palpes. Dans Cidaria Cortada ceux-ci sont grêles, modérément longs et recourbés, la pointe tournée en l’air; dans Cortadoides ils sont d’un quart plus longs, tout droits, plus épais et plus velus dans les deux premiers articles. Sauf cette différence, la description de Cortada s'applique parfaitement à Cortadoides avec cette modification que dans cette dernière espèce la bande centrale est peut être un peu plus parallèle au corps et en tout cas plus large et que le trait oblique apical est mieux marqué. 583 Les deux espèces ont une touffe de poils vert métallique au bas du thorax. Loja ; 1 G', 1889. Cidaria Saja n. sp. 22 millimètres. Dessus des supérieures d’un gris violacé uni et brillant, traversé dans son milieu par une double ligne jaune paille en forme de \/ dont la pointe est en bas. Dans ce V un petit point cellulaire; un autre point noir se remarque en dessous de l’apex, un peu avant le bord terminal; enfin une très fine ligne jauvatre, extrabasilaire, ondulée, termine le dessin de ces ailes. Dessus des supérieures gris pâle légèrement teinté de violacé dans la partie apicale. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais de teinte effacée et les dessins beaucoup moins nets. Franges concolores et bril- lantes. Palpes assez courts, droits, épais et poilus; antennes finement pubescentes. Loja; une ©, 1891. Cette petite espèce vient se placer auprès de Cidaria Samanie- got (le Naturaliste, 15 mai 1891). Graphipidus Gorrion, n. sp. 36 à 38 millimètres. Cette espèce est voisine de Graphipidus Flaviceps Feld et Rog. que j'ai également recu de Loja. Le dessus des premières ailes est d’un gris brunâtre et parcouru d’un grand nombre de lignes ondulées comme dans l’espèce de Felder; mais ces lignes ne sont pas espacées aussi régulièrement, elles forment deux groupes, chacun de quatre lignes très rapprochées, ces deux groupes séparées entre eux par un espace central plus pâle conte- nant un petit point cellulaire. Franges grises. Dessus des inférieures et leurs franges gris perle brillant. Dessous des quatre ailes d’un gris uniforme, avec les nervures bien dessinées. Palpes courts, un peu relevés, jaunes à la base; antennes fili- formes ; front, tête et collier jaunes ; thorax, corps et pattes gris. Zamora près Loja; 3 G', 1887 et 1891. Re TOME TRENTE-SEPTIÈME XEIL » : e | numéro doit être conservé; il ne sera pas envoyé une seconde fois. ÿ BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 — 1893 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. XII Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 2 décembre 1898. PRESIDENCE DE M. LAMEERE. Présents : MM. Coubeaux, L. Coucke, de Selys-Longchamps, Fologne, Giron, Jacobs, Kerremans, Ledrou, Robbe, Séverin, Vincent, Van Nerom et Bergé, secrétaire. MM. Tosquinet et Hippert ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le proces-verbal de la dernière séance est approuvé. M. le Président annonce le décès de M. H. A. Hagen; l’Assem- blée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille et décide l’impression au prochain numéro des Annales d’une notice nécrologique que M. de Selys-Longchamps se propose de rédiger. Admission de membres. Le Conseil a admis comme membres effectifs : MM. Lucien Oor, rue Neuve à Bruxelles et Maurice Pic, à Digoin (Seine et Oise) présentés par MM. Tosquinet et Sévérin. Démission. La démission offerte par M. Desgosis est acceptée. Décisions du Conseil. Le Président fait connaître à l’Assem- blée les noms des neuf candidats présentés par le Conseil aux places de membre honoraire vacantes par suite du décès de MM. Hagen, Stainton et Westwood. L'Assemblée décide d’y adjoindre un 10° nom. Proposition pour l’Assemblée générale. MM. Bergé, Coucke, Kerremans, Ledrou et Séverin proposent de modifier le règlement de la façon suivante : « Nul ne peut être nommé Président ou membre du conseil d'administration de la société, si sa candidature n’est présentée par 3 membres effectifs à la séance mensuelle qui précède l’Assem- blée générale. » Correspondance. L'Académie des sciences de Belgique fait con- naître à la Société le programme de concours pour 1894; la ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 48 586 première question relative aux sciences naturelles est de nature à intéresser les entomologistes ; la voici : On demande des recherches nouvelles au sujet de l'intervention de la phagocytose dans le développement des Invertébrés. -— L'assemblée autorise le bibliothécaire à entrer en relations d'échange avec divers établissements entomologiques. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des divers mémoires présentés. Elle décide en ontre la publication au présent n° Dneiles du mémoire de M. Forel, sur les « Attini » qui, faute de temps, n’a pu paraître le mois dernier. Communications. M. Lucas von Heyden nous écrit que le genre Toxotinus Fairmaire, Annales Soc. Ent. Belge, X, p. 511, 1893, ne peut subsister à cause du genre Z'oxotinus Bates, Ann. mag. nat. Hist., 1884, p. 213, pl. I, f, 6, Japon. Ces deux genres ont été créées pour des Longicornes. M. Fairmaire consulté par M. Severin, déclare désirer changer en Zoxitiades, le genre formé par lui. — La séance est levée à 9 heures. NOTE SUR LES « ATTINI » par A. Forel. Les admirables découvertes d'Alfred Moeller sur les mœurs des fourmis jardinières mycophages (Die Pilzgärten einiger südame- ricanischer Ameisen, Jena 1893) ont confirmé d’une facon remar- quable la parenté des genres Apterostigma, Glyptomyrmezx et Cyphomyrmez avec le genre Atta, telle que je l’avais établie dans mes études myrmécologiques en 1884 (Pulletin de la Soc. vaud. des sc. naturelles, vol. XX, n° 91). Dans le Bulletin de la société entomologique suisse, vol. VIIT, n° 9, 1892 (Attini und Cryptocerini), j'ai essayé de définir la tribu des Aétlini et les groupes voisins des Myrmicides. Les « Attini » sont probablement tous ou presque tous mycophages. D’après les recherches du Dr Mäller, le Cyphomyrmez rimo- sus Spin. (deformis Sm.) paraît jusqu'ici seul faire exception. M. le Dr Müller m’a envoyé nombre d’Attini très intéressants, avec les sexes divers provenant des mêmes fourmilières. J’ai reçu du matériel d'autre part aussi. Je regrette d’être obligé de chan- ger un certain nombre des dénominations que j’ai fournies moi- 587 même à M. le D" Müller pour son travail. La loi de priorité a obligé M. Dalla Torre de changer quelques noms dans son nou- veau catalogue des formicides, et il faut se soumettre. Le sous-genre Acromyrmez offre des difficultés énormes. et l'examen comparatif du type de l’A/ta coronata Fab. que M. Meinert a bien voulu faire pour moi au Musée de Copenhague a eu pour résultat de me montrer que l’espèce que j'avais prise pour l’A. coronata n’était pas cela. Genre ATTA Far. — Cephalotes Latr. — (Bcodoma Latr. 1. Subgen. Atta sens. strict Fab. Les espèces sexdens L., cephalotes L., fervens Say et insularis Guérin sont maintenant bien connues et fixées. Il en est de même de l’A. Jevigata Smith, restaurée comme espèce dans le catalogue de Dalla Torre, mais que je considère encore, de même que Mayr, comme race de l’A. sexdens. L’A. columbica Guérin (— Lebasi Guérin) est moins bien déterminée, mais paraît devoir se maintenir. Les Atta coptophylla Guérin, abdominalis Smith et sexdentata Klug sont synonymes de l'A. sexdens L. Les A. tecana Buckley et mezxicana Smith sont synonymes de fervens Say. A. lutea n. sp. ©, L.3 à 10 mill. Entièrement d’un jaune testacé et mat, pâle chez la © minima, légèrement roussatre sur la tête de la & major. Très semblable à l'A. sexdens, mais plus grêle, plus petite et avec la tête relativement moins grosse (comme chez l’A. columbica). La tête est encore plus déprimée que chez l’A. sexdens. © major. Tête comme chez l'A. sexdens, encore plus déprimée, sans tubercules distincts devant l’épine occipitale Epine des arêtes frontales plus courte et plus lamelliforme. Les épines du pronotum sont tres longues et tres étroites dès leur base, lisses, luisantes et distinctement courbées en avant, aussi longues ou presque aussi longues que la distance de leur base au cou articulaire du pronotum. Epines mésonotales pointues, plus longues que chez l'A. sexdens. Épines métanotales fort longues aussi, étroites, luisantes, distinc- tement un peu courbées en avant. La partie postérieure du mésonotum est plus rétrécie que chez l’A. sexdens. Abdomen un peu plus étroit que chez l’A. seædens. Le devant de son 1er segment est subtuberculé. Extrêmement finement et densément réticulée ponctuée et en 588 outre très finement tuberculée partout; le fond des mailles est mat, mais un peu moins que chez l'A. sexdens. Pattes distictement réticulées, subopaques. Pilasité dressée, jaunâtre, contournée, éparse, très-fine, beaucoup plus fine que chez les autres espèces. Pubescence jaunâtre très fine, espacée, courte et très diluée partout. Une touffe de poils un peu plus abondants de chaque côté du vertex. © minor. Abdomen très luisant, tête subopaque. Les trois paires d’épines du thorax assez courtes, mais fort pointues. D’un jaune très pâle. L. 3 mill. C’est la catégorie des D minima, qui, d’après Moeller, s’occupent à nettoyer le jardin des coniides choux- raves du champignon en coupant les mycelium. Les © moyennes tiennent plutôt de la © major et ont des épines tres longues et très grêles. Barbade (W. G. Jefferys). Est-ce une race de l'A. sexdens ? L'aspect est si différent que j'ai peine à le croire. La Q et le G' sont inconnus, mais une patrie aussi déterminée que l’Antille la plus orientale permettra facilement de les découvrir. Sur un nombre considérable d’ouvrières, je n’ai pu en trouver de plus de 10 mill. Cette forme diffère de l’A. columbica par ses épines, sa couleur, sa tête déprimée, sa pubescence et sa pilosité éparses. Si elle se rattache à l’une des formes décrites ce ne peut être qu’à l’A. sexdens. A. sexdens L. r,. Vollenweideri n. st. & major. Difière de l’A. sexdens i. sp. par les caractères suivants : Mandibules plus courtes et plus larges, armées de 7 à 8 dents, à bord terminal un peu concave. Les épines du thorax sont plus longues, très longues chez la © media, dont les épines pronotales sont courbées en avant. Premier nœud du pédicule arrondi, sans bords, ni arêtes, ni éminences. Tête subopaque, avec une forte et abondante ponctuation espacée, finement réticulée entre les points. Le front et les joues sont en outre longitudinalement rides. Thorax, pattes et scapes densément réticulés-ponctués et presque mats, avec une grossière ponctuation espacée et des rides irrégu- lières. Métanotum et pronotum ridés transversalement. Abdomen lisse et luisant avec une grossière ponctuation éparse et irrégu- lière. Pattes et stature un peu plus robuste que chez la sexdens i. sp. Pilosité plus abondante sur le thorax et sur les pattes. Pubes- cence presque nulle. 089 D’un brun marron, avec l’occiput, le dessus du mésonotum, les antennes et les pattes d’un rouge brunâtre. Chez les © petites et moyennes, la tête est entièrement mate, densément réticulée-ponctuée, avec la même ponctuation grossière et, chez les Ü media, avec d’abondantes, rides longitudinales partout. Chez les petites ©, les rides et la grosse ponctuation s’effacent, les épines se raccourcissent et l’abdomen devient en partie mat et réticulé-ponctué. Q Un peu plus robuste que la sezdens i sp. Abdomen subopaque. Une grossière ponctuation, en partie réticulaire, superposée partout à la fine ponctuation réticulaire distingue cette forme de la sexdens typique. Premier segment de l’abdomen un peu plus large que long (un peu plus long que large chez la serdens i. sp.). Les pattes et les antennes sont un peu plus courtes et plus robustes. Les parties rousses sont plus rouges, moins ternes. République argentine (M. Vollenweider). La tête des grandes © de cette race est moins large et moins platte que chez la Zevigata. Sa sculpture la distingue surtout des deux autres races. 2. Subgen. Moellerius n. subg. Les espèces Zandolti Forel et Bulzanii Emery sont si différen- tes de toutes les autres par leurs yeux plats, leur grosse tête fendue en abricot comme chez les À/{a sens strict et leurs nids curieux (Emery) qu’elles méritent d’être détachées des Acromyr- mez pour former un sous genre à part. Leurs arêtes frontales sont courtes et n’ont pas de portion postérieure derrière le lobe antérieur, ce qui les distingue encore des trois sous-genres suivants. Abdomen tuberculeux. 3me Subgen. Acromyrmex Mayr. Les formes fort variables de ce sous-genre réduit par le détache- ment des groupes ? et 4 sont d’une difficulté toute particulière. Elles sont à la fois très variables et si hérissées d'épines et de tubercules qu’on ne sait comment les décrire. M. Emery a trouvé que l'A. Aystriz Latr. est synonyme de l’A. octospinosa Reich. Les arêtes frontales ne divergent que faiblement derrière et n’atteignent que le vertex. Les épines ne sont pas ou sont à peine tuberculeuses (à part quelques élévations piligères), et ne sont jamais transformées en monticules. Les ouvrières diffèrent consi- dérablement de taille (bien moins cependant que les 4{/a sens strict). Les © maximae ont la tête sensiblement plus grosse, souvent beaucoup plus grosse, proportion gardée, que les petites. Espèces de taille moyenne. 590 a) Les trois formes typiques de la République Argentine: sériata Roger (rouge, striée, luisante), Zundii Guérin (brune, réticulée- ponctuée) et lobicornis Emery (noire, scapes fortement lobés et coudes près de leur articulation) sont distinctes et faciles à recon- naître. b) Outre les trois espèces argentines, ce groupe comprend l'A. discigera Mayr, bien caractérisée par sa pubescence soyeuse abondante et le disque concave des valvules génitales extérieures du G'\, trois espèces nouvelles que je vais décrire, puis un dédale de formes voisines encore trop mal connues qui sont plus ou moins confondues sous les titres de coronata Fabr. et octospinosa Reich. Jusqu'ici cette dernière forme était connue sous le nom d’Aystrix Latr., nom qui doit tomber devant celui de Reich. qui est plus ancien. L’A. aspersa Smith. est synonyme de l’oc{ospinosa. Quant aux formes #1igra Smith et rugosa Smith (— pallida Sm.), elles sont encore douteuses. La r#gosa est une petite espece de couleur claire, dont la Q est unicolore et ne peut être synonyme de la coronata comme le veut Dalla Torre. Grâce à l’obligeance de M. le Dr Meinert à Copenhague j'espère arriver à fixer ce qu'est l'A. coronata. A. octospinosa Reich. — À. hystrix Latr. — A. aspersa Smith. L’ouvrière varie de 2,5 à 8,5 mil]. © major et media. Mandibules luisantes, striées vers la base, lisses vers l’extrémite, armées de 9 à 10 dents peu distinctes. Tête (sans les mandibules) à peu près carrée, à peine plus large derrière que devant, à côtés un peu convexes. L’échancrure occi- pitale est assez profonde et se continue par une rainure jusqu’au front ou à peu près. Yeux situés vers le tiers antérieur. Les scapes dépassent l’occiput d’1/4 à 1/3 de leur longueur (selon leur position droite ou oblique). Bord antérieur de l’épistome très faiblement et assez largement échancré au milieu. Arêtes frontales plus rap- prochées l’une de l’autre que des yeux. Elles ont une dent der- rière leur lobe antérieur. Cette dent est séparée du lobe par une échancrure. Leurs portions postérieures basses divergent à peine et sont plus longues qu’éloignées l'une de l’autre. Arêtes externes courbées derrière, vers les arêtes frontales. Arêtes du vertex peu marquées, denticulées, non anastomosées. Une forte épine à l’angle occipital; une épine moins forte entre elle et l'œil; de 19 à 14 spinules environ, entre le vertex et l’épine occi- pitale. Une assez forte épine de chaque côté, sous la tête. Pro- 591 notum en dessus avec deux longues épines latérales et deux petites épines médianes, en bas (de côté) avec deux fortes épines pointues dirigées en dehors et en avant. Le mésonotum a deux longues épines devant et deux courtes épines bidentées ou tri- dentées derrière. La face basale du métanotum a devant deux élévations longitudinales et derrière deux longues et fortes épines divergentes, pointues et assez courbées. Premier article du pédicule, vu de dessus, rectangulaire, plus long que large, plutôt un peu plus large devant que derrière, armé devant de deux dents plus ou moins obtuses à ses angles latéraux, der- rière de deux petites épines ou très fortes dents subverticales et en outre de quelques tubercules. Second nœud aussi large que long, un peu plus large derrière que devant, avec deux arêtes dorsales denticulées, longitudinales, subparallèles, mais conver- gentes à leur extrémité antérieure, parfois transformées en une série de dents. Le 2° nœud est en outre multidenté. Abdomen plutôt allongé, à côtés peu convexes, muni de quatre séries longi- tudinales de dents piligères qui sont parfois plus élevées (spinules), parfois plus obtuses (forts tubercules) et qui sont disposées sur quatre apparences de côtes longitudinales, tantôt assez distinctes, tantôt indistinctes; entre les deux séries médianes il y a une légère concavité longitudinale souvent assez distincte, surtout vers la base. Derrière, les séries se confondent en tubercules dispersés irrégulierement ; mais devant il y a aussi quelques dents ou tubercules entre les séries. La tête est presque deux fois plus large comme le thorax. Entièrement mate (aussi les pattes et les scapes), microscopi- quement raboteuse. Des dents et gros tubercules piligères irrégu- lièrement répandus partout. En outre de très petits tubercules non piligères, espacés, surtout abondants sur les côtés du corps et de la tête. Des rides longitudinales espacées sur le devant de la tête et sur les scapes. Parfois de grossières réticulations sur les pattes. Pilosité dressée brune, assez raide et courbée, plutôt courte, espacée partout, assez abondante sur les patt s et les scapes, par- tant en grande partie de denticules et d’éminences. Pubescence d’un brun roussâtre, courte et espacée partout. D'un brun ferrugineux plus ou moins roussâtre ou presque noirâtre, sans taches. Mandibules, funicules et pattes roussâtres. © minima. Mandibules indistinctement denticulées derrière. Tête plus longue que large, plus large derrière que devant. Les scapes dépassent à peine l’occiput. Arêtes frontales au moins aussi écartées l’une de l’autre que des yeux, plus longues et fortement divergentes derrière. Sauf les épines pronotales inférieures, 592 toutes les épines et dents du corps sont fortement raccourcies; celles du thorax sont subégales. Premier article du pédicule en trapèze, aussi long que sa largeur antérieure, rétréci derrière, brièvement pétiolé devant. — Abdomen éparsément subtuberculé. En grande partie subopaque. Sculpture plus faible que chez la © major. Les gros tubercules sont plats et obtus; les petits font presque entièrement défaut. Pilosité d’un roux jaurâtre, plus fine, très oblique sur les tibias et les scapes. D'un brun roussätre; pattes, antennes et mandibules d’un jaunèâtre testacé. Du reste comme la Ü major et la © media. Cette description ne s’applique qu’à la © minima qui jardine dans le nid. Q L. 10 à 11 mill. Tête large de 2,7, thorax de 2,5, abdomen de 3,4 mill. Tête comme chez la © major, mais moins échancrée derrière, un peu plus large que longue et plus large derrière que devant. Les scapes dépassent un peu l’occiput. Pronotum sans épines médianes, avec deux épines latérales de chaque côté, une en haut et une en bas. Proscutellum avec un angle latéral avance. Scutellum avec deux larges dents obtuses, échancré entre elles deux. Métanotum avec deux longues épines fortement courbées. Premier nœud du pédicule un peu plus large devant que der- rière, plus large que long, avec quatre épines derrière son milieu et plusieurs dents. Second nœud multidenté, presque deux fois plus large que long. Abdomen multituberculé ou multidenté, sauf sur une bande longitudinale médiane, sur les côtés et dessous. Mate; sculpture de la © major, mais tout le corps est en outre couvert de rides grossières, irrégulières, en général longitudinales; seutellum plutôt grossièrement réticulé. Le thorax n’a presque pas de gros tubercules. Les petits tubercules sont très abondants partout entre les rides. Pilosité, pubescence et couleur de la © major, mais le corps est d'un brun très foncé, presque noirâtre; les hanches et les cuisses sont brunes. Ailes enfumées de brun et pubescentes; tache marginale et nervures antérieures d'un roux jaunâtre; nervures postérieures brunes. &. L. 8,5 a9,5 mill. Largeur de la tête 1,4, du thorax 2,4, de l'abdomen 3,0 mill. Mandibules comme chez la © major. Tête ovale-rectangulaire, droite derrière. Epistome sans échancrure. Arêtes frontales sans dent, à portions postérieures parallèles, atteignant les ocelles latéraux. Arêtes latérales comme chez la O. Pas d’autres arêtes, ni d’épines sur la tête. Le pronotum a deux élévations latérales denticulées et deux épines grêles en bas. Le mésonotum a deux sillons convergents et un léger sillon médian. 593 Ecusson échancré derrière et obtusément bidenté de chaque côté de l’échancrure. Deux épines métanotales assez courbées, larges à la base, pointues à l’extrémité. Pédicule comme chez la Q, mais les nœuds encore plus larges et plus courts. Le premier nœud a 4 épines ; il est beaucoup plus large que long. Le second nœud a 4 élévations accidentées. L’abdomen a devant un sillon médian assez profond. Il est couvert de tubercules épars assez obtus ou plats. Valvules génitales extérieures courbées en dedans et ter- minées par un disque obtus, très convexe à sa surface, épais, tou- chant celui de l’autre côté, concave en dedans. Thorax sans gros tubercules. Presque pas de petits tubercules, sauf quelques uns sur la tête. Tête, thorax et pédicule mats, très finement et densément raboteux ou réticulés-ponctués, avec des rides longitudinales éparses et irrégulières. Abdomen subopaque, très finement réticule. Pilosité très éparse, du reste comme chez la © minima. Pubes- cence très éparse aussi : D’un brun très foncé. Bord des segments abdominaux roussâtre, Pattes, funicules et mandibules d’un jaune roussâtre testacé. Aïles comme chez la Q. Brésil méridional etc. Moeurs nocturnes ; nids superficiels, sous les feuilles sèches et autres débris, d’après Moeller. Cette longue description était indispensable pour fixer enfin net- tement les caractères de cette espèce, paradigme du scus-genre et la plus anciennement décrite. A. subterranea nov. spec. — A. coronata Forel ©, et auct , nec Fabricii. M. le D: Meinert, directeur du Musée entomologique de Copen- hague, m’assure que l’espèce que j'avais crue jusqu'ici être l°A. co- ronata Fabr. est tout-à-fait différente du type de Fabricius (9). Force est de lui donner un nom nouveau. J’en avais fait jusqu'ici une race de l’octospinosa, mais M. le Dr Moeller a démontré que ses mœurs et son nid sont entièrement différents. Elle sort de jour et mine ses nids profondément dans la terre. © major. D'un jaune testacé, parfois un peu roussâtre. Antennes, tarses, extrémité de l’abdomen et bord des mandibules d’un roux un peu brunâtre. Il est difficile de trouver d’autres caractères qui distinguent nettement cette forme de l’octospinosa. Les spinules et grands tubercules sont en général plus élevés et plus aigus, surtout à l’occiput, sur le 2me nœud et sur l’abdomen. La taille est plutôt 594 d’une idée plus grande et un peu plus grêle. La pubescence est jaunâtre. La © minima ne m’est pas connue. @. L. 11,5 mill. Tête et thorax larges de 2,75, abdomen de 3,4 mill. Corps varié de roux ferrugineux foncé et de brun noirâtre. Tête plutôt brune avec les arêtes, les épines et une partie de l’occiput ferrugineuses. Thorax d’un roux ferrugineux foncé avec quelques taches brunes, en particulier une large bande longitudinale médiane d’un brun noir sur la moitié antérieure du mésonotum et une bande plus étroite, latérale, autour des sillons latéraux, bande qui atteint le bord postérieur, mais pas le bord antérieur. Pédicule et abdomen variés assez confusément des deux couleurs. Premier segment de l'abdomen plutôt roussâtre, avec une bande longitudinale médiane brune sur ses 2/3 antérieurs, bande qui correspond à une concavité ou gouttière assez marquée (peu marquée chez l’octospinosa). Les autres segments sont bruns devant et roux derrière. Les rides du corps sont plus grossières et plus serrées que chez l’octospinosa. Du reste identique, avec les mêmes autres petites differences que chez l’ouvrière. La © que j'ai décrite dans mes études myrmécologiques en 1884 n'appartient pas à cette espèce (ni à l’ouvrière que j’avais cru y correspondre). Brésil méridional. Malgré les différences nettes dans les mœurs des deux espèces si admirablement observées par le Dr Moeller, je ne puis m'empêcher de conserver des doutes sur la valeur spéci- fique de cette forme. A. Güntheri nov. spec. L’ouvrière varie de 2,5 à 8 mill. Elle est un peu plus trapue que les deux précédentes. © major et media. Tête plus large que longue, légèrement plus large derrière que devant, très faiblement et largement échancrée derrière, à côtés presque droits. Lobe antérieur des arrêtes fron- tales sans échancrure, prolongé en arrière en dent. Leurs portions postérieures presque aussi distantes l’une de l’autre que longues. Arêtes du vertex élevées, fortes, parallèles, non anastomosées, laissant entre elles une profonde gouttière. Épine occipitale épaisse, forte, tuberculeuse, assez obtuse. Pas d’épine particulièrement forte entre elle et l’œil. Devant elle environ 14 à 18 spinules assez fortes. Le pronotum n'a pas d’épines médianes ; ses épines infé- rieures sont courtes et très obtuses, presque en spatules; ses épines supérieures latérales sont, de même que les autres épines et proéminences du thorax, identiques à celle de l’octospinosa, 595 mais plus épaisses, un peu plus courtes et distinctement subtuber- culeuses (tubercules piligères); épines métathoraciques droites. Premier nœud du pédicule aussi large que long, ayant derrière quatre spinules disposées en carré et devant deux fortes dents. Second nœud plus court et à côtés plus convexes que chez l’octo- spinosa, plus large que long. Les tubercules de l’abdomen sont plus faibles et plus épars ; on voit seulement devant une apparence de côtes et de disposition linéaire. Sculpture identique à celle de l’octospinosa, mais un peu plus faible, un peu moins mate, Petits tubercules très distincts et abon- dants ; quelques rides longitudinales au milieu de l'abdomen. Pilosité d'un brun foncé, distribuée comme celle de l’octospinosa, mais beaucoup plus courte. Les poils sont pointus à l'extrémité et épais à la base (aspect conique). Pubescence presque nulle. Les pattes et les scapes ont des tubereules piligères plus forts que chez l’octospinosa. D'un jaune testacé assez pâle qui a une teinte terne, sale, bien moins vive et plus olivâtre que chez l’A. subterranea. Antennes et tarses plus ou moins brunâtres. Une petite tache médiane brunâtre vers le bord postérieur du second nœud. Les poils foncés et courts lui donnent un aspect piqué. Du reste identique à l’octospinosa et à la sublerranea. © minima. Sauf les épines assez courtes du métanotum et les spinules inférieures du pronotum, toutes les épines sont transfor- mées en petites éminences subdentiformes. Presque pas de gros tubercules; il n’y en a pas sur l’abdomen. Subopaque ou presque luisante et presque lisse, presque microscopiquement réticulée. Entièrement d’un jaune testacé pale et sale. Du reste comme l’octospinosa. ©. L. 9,5 à 10 mill. Tête large de 3,0, thorax de 2,7, abdomen de 3,5 mill. Comme la © major, avec les mêmes différences d'avec l’ouvrière que chez l’octospinosa Q. Proscutellum avec deux fortes éminences latérales. Scutellum sans dents, entier derrière. Epines métanotales tuberculeuses (lisses chez l’octospinosa), plus épaisses, moins courbées. Le 1° nœud n’a que deux larges proéminences à ses coins antérieurs et deux fortes épines derrière. Abdomen un peu moins tuberculeux que chez l’oclospinosa. Sculpture comme chez l'octospinosa Q. Pilosité et pubescence comme chez la grande ouvrière. Couleur de l’ouvrière major, mais de nuance plus foncée, avec le dos du thorax et le bord postérieur des segments abdominaux un peu bruni. Une tache médiane sémicireulaire vers le bord postérieur du second nœud, une bande longitudinale médiane sur les 2/ antérieurs de l’abdomen et une bande longitudinale nua- 596 geuse sur les côtés de l’abdomen d’un brun foncé. Ailes comme chez l’octospinosa, mais les nervures et la tache marginale sont presque entièrement brunâtres. G- L. 8,5 mill. Abdomen large de 8,5 mill. D’un jaune rous- sâtre. Tête brunâtre. Organes génitaux externes petits. Poils du corps un peu plus longs et plus courbés que chez les Ü et la ©. Scutellum proëminent, mais arrondi et inerme. Deux longues épines grêles au métanotum. Ailes comme chez la Q. Trinidad (M. le D: Günther et M. F. W. Urich)\; Venezuela (Dr F. Meinert). Cette forme paraît fort constante, malgré ses grandes affinités avec l’octospinosa et surtout avec la subterranea. A. Moelleri nov. spec. L’ouvrière varie de 2,5 à 7,5 mill. Elle est beaucoup plus grêle que les espèces précédentes et a les pattes et les antennes plus longues. © major et media. Mandibules armées de 9 dents distinctes, du reste comme chez l’octospinosa, mais encore plus concaves à leur bord externe. Chez la © maxima, l’ocelle médian est très bien développé. Tête beaucoup moins grande que chez les espèces pré- cédentes, aussi longue que large, à côtés convexes, rétrécie derrière où elle est plus étroite que devant. Son bord postérieur est presque droit, à peine échancré au milieu, et terminé de chaque côté par une longue épine assez grêle, lisse et luisante vers l'extrémité, dirigée en dehors et courbée en avant; c’est immé- diatement devant ces épines que la tête est le plus étroite. Bord antérieur de l’épistome échancré au milieu. Arêtes latérales et lobe antérieur des arêtes frontales comme chez l’octospinosa. Derrière la dent du lobe, les arêtes frontales sont très abaissées et s’éva- nouissent presque pour s'élever fortement à la hauteur du vertex sous forme de lobe perpendiculaire plus ou moins dentelé. Derrière ce lobe postérieur elles s’abaissent de nouveau et se terminent ou bien convergent et se continuent dans les deux arêtes du vertex qui sont aussi dentelées. Une partie des dentelures se détachent souvent sous forme de spinules ou dents isolées. Mais toujours les arêtes frontales ont une tendance à converger et non à diverger en arrière, au contraire des autres espèces. Six à sept petites épines devant l’épine occipitale. Deux ou trois épines ou fortes dents sous le côté de la tête. Les yeux sont situés au tiers antérieur des côtés de la tête. Les scapes dépassent l’occiput des 2/5 à presque la moitié de leur longueur. Le thorax et ses épines sont comme chez l’octospinosa, mais le 597 tout est plus grêle et plus allongé, le thorax est moins convexe et moins large devant, les épines médianes du pronotum sont très petites et très rapprochées, les épines postérieures du mésonotum ne sont pas bifurquées, et toutes les épines sont lisses et luisantes vers l’extrémité ; la face basale du métanotum a deux arêtes latérales sans élévation spéciale devant. Le 1° nœud du pédicule, plus long que large, a 4 petites épines dessus, en arrière (parfois seulement deux) et 3 ou 4 dents de côté. Le 2% nœud, presque aussi long que large, aplati dessus, a de côté plusieurs épines ou dents, ou deux arêtes couvertes d'épines. Premier segment de l'abdomen ovale, sans bord, ni côtes, mais hérissé en dessus de petites épines et de fortes dents. Assez mate, microscopiquement raboteuse, avec un système de petits tubercules irréguliers, fort espacés et peu apparents. Quelques rides grossières se voient souvent sur le front, le devant des côtés de la tête et à la base de l’abdomen. Scapes avec de courtes rides. Pilosite d’un brun roussàâtre, raide ondulée ou coudée, de longueur moyenne, partant en général des spinules et des dents, assez espaceée, tres oblique et en partie couchée sur les tibias. Pubescence jaunâtre et espacée, assez longue. Couleur variable, variée de brun et de jaune testacé, tantôt clair, tantôt roussâtre. Chez les individus les plus clairs, cette dernière couleur occupe tout le corps, sauf une bande longitudi- nale médiane et deux bandes latérales d’un brun roussatre sur le 1% segment de l'abdomen, des bandes transversales de même cou- leur sur les segments suivants, les antennes et les tarses qui sont d’un rouge brunâtre. Chez les individus les plus foncés, le corps est d’un brun noirâtre, avec les épines et leur base, les mandibules, les joues et le dosdu métanotum d’un jauneroussätre, les antennes, les pattes et deux taches sur l’abdomen d’un roux ferrugineux. Entre deux, il y a toutes des nuances. Chez une variété, la tête est brune devant, avec une large bande jaune en V renversé qui a son sommet derrière le front. Les épines varient aussi de longueur. Parfois celles du prono- tum sont plus courtes que celles du mésonotum, et les épines occipitales sont courtes etc. etc. © minima. D’un jaune sale à peine un peu brunâtre, plutôt pâle. Mate ou un peu subopaque. Le thorax n’a guère que des dents, sauf les épines métanotales et pronotales inférieures. Tête élargie derrière, rétrécie devant ; arêtes frontales divergentes. À peine différente de celle de A. oclospinosa, mais plus petite, plus claire et moins poilue. Q. L. 10 mill. Tête large de 2,25 mill., thorax de 2,2, abdomen 598 de 3,0. Tête comme chez l’ouvrière, rétrécie derrière ete., mais plus large que longue Epines occipitales plus courtes. Les arêtes du vertex sont situées au bord interne des ocelles latéraux et se continuent en avant en divergeant dans les arêtes frontales. Man- dibules entièrement striées. Epines du thorax disposées comme chez l’oclospinosa Q, mais avec les caractères des épines de l'A. moelleri Ÿ. Le pronotum a deux longues épines en haut et deux courtes en bas. Scutellum avec deux petites dents lamelli- formes très écartées derrière, nullement échancré entre deux. Premier nœud un peu plus large que long, avec deux longues épines en dessus et plusieurs tubercules de côté. Second nœud et abdomen, comme chez l’octospinosa, mais les tubercules sont plus confluents et plus comprimés. Le mésonotum a deux sillons laté- raux postérieurs et un sillon médian antérieur. Sculpture comme chez l’ouvrière major, mais plus fine, ca et là subopaque et en outre grossièrement ridée. Les rides sont moins serrées, beaucoup plus tortueuses, réticulaires et raboteuses que chez les espèces précédentes. Sur la tête elles sont plus ou moins longitudinales; sur le pronotum elles sont transversales devant et convergent de côté vers la pointe des épines qui sont elles mêmes ridées. Sur le mésonotum elles divergent à partir du sillon antérieur et convergent de tous les côtés vers les sillons latéraux, de sorte que les rides les plus postérieures sont trans- versales (longitudinales chez l’octospinosa). Le métanotum a peu de rides, et elles sont plutôt longitudinales. Sur le scutellum et le pédicule elles sont irrégulières, réticulaires. Sur l'abdomen elles sont longitudinales, sauf au milieu où elles sont vermiculaires, serrées et contournées en tout sens. Pattes et scapes sans rides grossières. Pilosité et pubescence de l’ouvrière. D’un jaune testacé plutôt pâle, mais brillant. Trois larges bandes longitudinales autour des sillons du mésonotum (la médiane ur les 2/3 postérieurs de sa longueur), les articulations des ailes et des nœuds du pédicule, une bande tout le long des bords antérieurs, latéraux et postérieurs de chaque lame de chaque segment abdominal et une tache en fer de lance sur le premier segment abdominal d’un brun noirâtre. Antennes, tarses et moitié périférique des tibias et des cuisses brunâtres ou d’un brun roussatre. La tache en fer de lance se compose d’une bande lon- gitudinale médiane qui part de la base de l’abdomen et qui s’élargit subitement au milieu en un large triangle équilatéral, dont la base est devant et le sommet derrière. Ailes teintes de brunâtre ; ner- vures antérieures et tâche marginale jaunàtre; nervures posté- rieures brunes. G L. 8 à 8,7 mill. Largeur de la tête 1,5, du thorax 2,2, de 599 l'abdomen 3,2 mill.. Mandibules et épistome comme chez la © major; épistome échancré devant. Tête au moins aussi large que longue, à côtés très convexes. Arêtes frontales comme chez la Q. Arêtes latérales prolongées en arrière et confluant presque avec deux petites arêtes longitudinales dentelées placées sur l’occiput au bord postérieur duquel elles se terminent en formant une petite proéminence. Le pronotum a deux épines latérales supé- rieures et deux inférieures; ces dernières sont les plus longues. Mésonotum avec les mêmes sillons que la © et de plus avec deux sillons convergents. Scutellum en trapèze, faiblement bidenté. Epines du métanotum longues et courbées. Pédicule comme chez la Q. Abdomen à peine imprimé longitudinalement au milieu, semé de tubercules très faibles, mais distincts. Valvules génitales comme chez l'octospinosa. Tête mate ; thorax, pédicule, pattes et scapes moins mats ou subopaques. Ces parties sont finement réticulées et microscopi- quement raboteuses dans les mailles. La tête, le scutellum et le métathorax ont en outre de grosses rides irrégulières plus ou moins éparses, souvent réticulaires. Abdomen très luisant, très faible- ment réticulé. Le métasternum a droit au dessus des hanches postérieures une petite dent qui fait defaut à l’oc{ospinosa. Pilosité et pubescence plus fines, plus courtes et plus dispersées que chez la Q et la ©. Thorax et pédicule colorés comme chez la Q, mais plus ternes ; tête brune dessus, jaunâtre dessous. Abdomen roussâtre, avec le milieu des segments plus brunâtre. Mandibules, funicules et pattes d’un jaune roussâtre ou brunâtre. Scapes bruns, saufleur extrémité qui est jaunâtre. Ailes comme chez la Q. Blumenau, Brésil méridional, découverte par le D' Moeller qui l’a désignée dans son admirable ouvrage sous le terme d’Atta IV. C’est sur les jardins de champignons de cette espèce qu'il a fait ses plus belles observations. Le nid de cette espèce est très superficiel. Son corps grêle, ses pattes et ses antennes plus longues la distin- guent très nettement des espèces précédentes, en particulier de la sublerranea avec laquelle j'ai commencé par la confondre, ne con- naissant encore que des ©. Une variété de couleur plus uniforme, plus roussâtre, et un peu moins grêle m’a été envoyée de la Province de Rio Janeiro par M. le professeur Güldi. r. Meinerti n. st. ©. L. 10,7 mill. Tête large de 2,35, thorax de 2,35, abdomen de 3,2 mill. Tête assez distinctement échancrée derrière et un peu moins rétrécie. Antennes et pattes un peu moins grêles. Le métanotum est simplement ride en long. La couleur générale est d’un jaune roussâtre sur la tête et le thorax, d’un 600 jaune brillant, presque doré sur l’abdomen. Les taches brunes sont disposées comme chez l’espèce typique, mais elles sont moins nettement démarquées, d’un brun moins foncé et un peu plus petites; en particulier les bandes du mésonotum sont très étroites et assez peu apparentes. Les ailes sont teintées de jaunâtre et ont toutes les nervures d’un jaune roussâtre pale. La pilosité est un peu plus forte, plus relevée sur les tibias. Du reste comme la forme typique. Brésil (dans ma collection). A. coronata Fabr. Grâce à l’obligeance de M. le Dr Meinert, directeur du musée entomologique de Copenhague, lequel a bien voulu comparer atttentivement mes types Q des A. sublerranea, Moelleri et Malleri r. Meinerti au type original de Fabricius qui est une 9, il est établi que ce type n’est identique à aucune de ces formes, mais se rapproche surtout de l’A. Moelleri r. Meinerti. J'avais pensé d’abord faire des deux formes précédentes des races de l'A. coronata, mais M. Meinert m’en a dissuade, m’ayant assuré que l’A. coronata est plus différente de ces deux formes que ces deux formes ne le sont l’une de l’autre. Voici les différences que M. Meinert a bien voulu constater entre l’A. coronata Q type et l'A. Moelleri, r. Meinerti. A. conorata F. Mandibules plus longues, plus grêles, armées de 12 dents. Epistome plus long, plus acuminé à son extrémité postérieure. Ocelles plus petits. Sculpture de la tête, beaucoup plus fine, en particulier sur l’occiput et les joues. Les rides du mésonotum sont plus fines et plus espacées. Côtés du thorax {sauf ceux du mésonotum) indistinctement ridés, tandis qu’ils sont distinctement ridés chez l’A. Meinerti. Premier nœud du pédicule à côtes fortement concaves (à peine concaves chez la MWeinerti), presque sans carène médiane dessous (avec une carène longitudi- nale distincte chez la Âeinerti). Les trois bandes brunes du mésonotum sont beaucoup plus larges, plus longues et plus nettement déemarquées chez la coronata que chez la Weinerti. Il est néanmoins fort possible qu’une fois qu’on connaîtra les Ô et les G de la véritable coronata on doive lui réunir les formes Mülleri et Meinerli comme races. 4ne Subgen Trachymyrmex n. subg. Les arêtes frontales divergent fortement en arrière et attei- gnent les angles latéraux antérieurs de l’occiput ou les atteignent à peu près, formant à l'extérieur une longue loge pour une partie 601 des scapes. Petites espèces faisant passage au genre Cyphomyrmez Mayr. Les épines sont multidentées ou multituberculées et sont souvent transformées en monticules obtus, hérissés de tubercules secondaires. Chez les espèces de ce sous-genre, l’ouvrière varie peu de taille et il n’y a pas d’ouvrières à grosse tête. Ce groupe mérite d’être détaché des Acromyrmez. Je l'avais réuni sous le nom d’espèce {ardigrada Buckley (groupe de races) dans mes études myrmécologiques en 1884 ; il comprend les À. tardigrada Buckley des Etats-Unis, Saussurei Forel du Mexique, Jheringi Emery de Rio grande do Sul (bien distincte par la dent des scapes) et Sharpii Forel (nov. sp. in litt. de St. Vincent qui sera prochai- nement décrite). L’A. Sharpii se distingue de l’A. Saussurei par sa couleur foncée, ses épines bien plus longues, plus pointues et moins tuberculées, ses tubercules beaucoup plus petits et moins élevés, ainsi que par les quatre côtes longitudinales légèrement, mais distinctement marquées de son abdomen. Elle a 5 à 5,7 mill. environ. À ces espèces vient s'ajouter la suivante : A. Urichii, nov. sp. ©. L. 4,0 à 4,2 mill. Mandibules subopaques et finement cha- grinées vers la base, luisantes, lisses et éparsément ponctuées vers l’extrémité, à bord terminal, indistinctement denticulé. Epistome fortement échancré au milieu de son bord antérieur. Tête carrée, aussi large que longue. Aire frontale assez distincte. Les scapes, atténués vers leur base, dépassent un peu l’occiput. Les arêtes frontales se terminent à l’occiput par une éminence multituberculée au moyen de laquelle elles s’anastomosent en courbe d’un côté avec les arêtes du vertex, de l’autre avec les arêtes latérales, formant ainsi avec ces dernières une rainure longitudinale complète qui loge presque entièrement les scapes. Une épine tuberculeuse aux angles occipitaux inférieurs, et un mame- lon tuberculeux entre elle et les yeux. Une épine médiane bituber- culeuse devant le pronotum, entre les deux épines latérales qui ont peu de tubercules et sont assez grêles. Le mésonotum a quatre épines très tuberculeuses (deux épines et derrière deux mamelons chez la Sharpii). Les épines métanotales sont longues, grêles, et n’ont que de petits tubercules. Premier article du pédicule briè- vement, mais distinctement pétiolé, surmonté derrière d’un nœud plat, bas, rectangulaire, étroit, multidenté, bien plus long que large. Second nœud aussi large que long, légèrement concave en dessus et bordé latéralement de deux arêtes dentelées qui conver- gent en avant. Abdomen, vu de dessus, plus où moins rectangu- laire, plus large derrière que devant, tronque devant, avec quatre < { ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 49 602 côtes longitudinales tuberculeuses et trois concavités entre elles. Des tubercules piligères épars aussi entre les côtes. Pattes et scapes couverts de tubereules piligères. Entièrement mate, presque microscopiquement raboteuse ou si l’on veut irrégulièrement réticulée-ponctuée, avec un système de très petits tubercules superposés assez régulièrement espacés, non piligères, surtout distincts sur la tête. Pilosité dressée, brunâtre, raide, souvent courbée, courte, éparse sur tout le corps, assez abondante sur les pattes et les scapes, portée partout par les gros tubercules. Pubescence adjacente à peu près nulle. D’un jaune testacé roussâtre ; mandi- bules, devant de la tête, antennes, tarses et ligne médiane de l’abdomen brunâtres. Une tache d’un brun foncé sur le vertex. G L, 4,4 mill. Grêle et étroit. Tête ovale. Mandibules longues, pointues, à bord terminal tranchant et concave. Le pronotum a en haut deux petites dents. Mésonotum à peine plus large que la tête. Scutellum avec deux fortes dents obtuses. Métanotum avec deux épines grêles dont la base élargie se continue devant et derrière en fines arêtes marginales. Face basale aussi longue que la face déclive. Nœuds du pédicule obtusément tuberculeux ; le premier carré, légèrement pétiolé devant. Abdomen étroit, ovale, sans côtes ni tubercules. Organes génitaux externes petits et caches. Pattes et antennes grêles. Pas de tubercules. Densément réticulé-ponctué. Mat ; abdomen subopaque. Pilosité dressée. brunâtre, courte, oblique, éparse sur le corps, nulle sur les pattes et les scapes. Une pubescence adja- cente, d'un brun jaunâtre, médiocrement éparse sur les scapes, les pattes, et le corps. Brunâtre. Métanotum, côtés du thorax, tibias, cuisses et funi- cules d’un jaune testacé terne, un peu brunâtre. Ailes assez longues, enfumées de brun. Trinidad (M. F. W. Urich). Fort rapprochée de l’4. Sharpü, cette espèce s’en distingue par sa taille plus petite, le ler article bien plus étroit du pédicule, la dent médiane du pronotum, les arêtes de la tête, la couleur et les tubercules plus forts. Elle diffère des À. {ardigrada et Saussurei par les côtes de l’abdomen et la sculpture. Le G'est bien plus grand et plus élancé que celui de la {ardigrada. 5me Subgen. Mycocepurus nov. subg. Espèces très petites, avec les yeux situés en arrière du milieu des côtés de la tête, le ler article du pédicule pétiolé devant, le ler segment de l’abdomen très long, étroit et rectangulaire, les 603 arêtes frontales très rapprochées devant, l’épistome très court et les © monomorphes. Ce sous-genre sera décrit prochainement dans un travail sur les fourmis de St Vincent. Il se rapproche beaucoup du genre Cyphomyrmezx. Il est basé sur deux espèces : l'A. Güldii n. sp. de la Province de Rio Janeiro (Botucatu), dont la tête est carrée, aussi large que longue et l’4. Z. À. Smithii n. sp. de St Vincent, dont la tête est allongée, plus étroite derrière que devant. Les deux espèces sont d’un roussâtre clair, ferrugineux, hérissées d’épines sur le thorax, longues, la première de 2,5, la seconde de 2,2 millimètres. J'espère à l’aide des coupes et des descriptions précédentes avoir donné la base générale des formes du genre Afta Fabr., genre qui renferme sans nul doute encore de nombreuses espèces, toutes néotropiques, de même que toutes les autres formes du groupe mycophage des Attini. Genre APTEROSTIGMA Mayer. A. Urichii nov, spec. ©. L. 66,5 mill. Longueur d’une patte postérieure étendue (sans la hanche) 7,7 mill. Largeur de la tête 1,0, de l’abdomen 1,25 mill. Les pattes et les antennes sont relativement fortes (épaisses) pour la taille de la fourmi. C’est (jusqu'ici du moins) le géant du genre. Mandibules mates et densément striées, avec une bande luisante et lisse derrière les dents et une série régulière de points enfoncés derrière cette bande. Elles ont environ 14 dents distinctes. À partir des yeux, la tête se rétrécit graduellement et finit par former un cou fort étroit, borné derrière par une collerette de nouveau un peu élargie, dans laquelle s'articule le pronotum, comme chez l'Aphaenosqaster (Zschnomyrmez) Sioammerdami ; chez l’Apterostigma pilosum, la tête n’est rétrécie qu’à l’occiput. La fossette antennaire passe par une courbure ordinaire à l’épis- tome et aux joues ; l’arête latérale n’est marquée que depuis l’œil et en arrière. La forte bosse pro-mésonotale et l’énorme rétrécissement du mésothorax sont comme chez l'A. Wasmannii, le dernier même encore plus fort que chez cette espèce. Le métanotum peu élevé, la forme et la disposition des côtes longitudinales du thorax sont par contre tout à fait comme chez l'A. pilosum, mais la face déclive du métanotum est bien plus inclinée, plus longue que la face basale. Premier artiele du pédicule très long, progressivement et faiblement dilaté d’avant 604 en arrière, sans former de nœud, au moins trois fois long comme sa largeur postérieure. Second nœud, vu de dessus, presque triangulaire, aussi long que sa largeur postérieure. Abdomen ovale, avec le Ler segment bordé latéralement d’une forte arête. Les scapes ne dépassent la tête en arrière que du quart de leur longueur. Tous les articles du funicule sont plus longs que larges. Métatarses antérieurs élargis vers leur base. Mat. Sculpture, pilosité et pubescence exactement comme chez l’A. pilosum, mais la pilosité dressée est plus épaisse, plus raide (moins couchée et ondulée), et d’un brun plus foncé, bien plus abondante que chez l'A. Wasmannii. D'un roux-brunâtre ferrugineux, terne, uniforme, plus foncé que chez l'A. pilosum. Pattes, funicules et mandibules d’un roux un peu plus clair. Du reste comme l’A. pilosum. Trinidad (M. F. W. Urich). M. Urich, auquel revient l’honneur de la découverte de cette magnifique espèce, m'écrit qu’il l’a trouvée dans une petite cavité d’un tronc pourri où elle avait formé un petit jardin de cham- pignons, comme ceux qu’à décrits Mœæller pour les autres espèces du genre. A. Mayri nov. spec. ©. L. 3,4 à 3,5 mill. Mandibules avec 12 ou 13 dents, sans bande luisante derrière les dents. Tête sans cou, à peu près comme chez l'A. Wasmannii. Fossettes antennaires comme chez l'A. Urichit; arête latérale très faible, visible seulement derrière où elle est même presque obsolète. Bosse pro-mésonotale courte et très haute, plus encore que chez l'A. Wasmannii. Mésothorax moins étranglé que chez le Wasmannii, à peu près comme chez le pilosum. Métanotum comme chez le pilosum. Premier article du pédicule plus court et surmonté d’un nœud plus élevé que chez les autres espèces. Il ressemble assez au nœud d’un Leptothoraz européen, mais il est plus bas, plus obtus et nullement concave devant; la distance du sommet au métathorax est à peu près double de celle du sommet au 2m nœud; le ler nœud est seulement un peu plus long que haut. Second nœud un peu plus large que long. Premier segment de l’abdomen bordé d’une forte côte ou arête. Les articles 3 à 7 du funicule plutôt plus épais que longs. Pattes et antennes un peu plus courtes que chez le pi/osum. Arêtes ou côtes longitudinales du thorax comme chez l’A. pilosum, mais les deux arêtes dorsales moins distinctes, assez obtuses. Mat. La sculpture grossière (réticulations et tubercules) plus profonde et bien plus serrée que chez les autres espèces. Pilosité 605 comme chez l'A. pilosum, mais plus adjacente, surtout sur les pattes et sur les scapes, fine et un peu plus courte, ce qui donne à cette espèce un aspect plus pubescent et moins poilu. D'un noir brunâtre ou d’un brun noirâtre. Mandibules, funicules et pattes d’un brun rougeâtre. Trinidad (M. F. W. Urich). Récoltée comme la précédente, mais sous une grosse pierre où elle avait son jardin de cham- pignons. Refusa de prendre du manioc que lui offrit M. Urich pour reconstruire son jardin. A. Wasmannii, Forel. © (encore inédite). L. 5 mill. Plus robuste que celle de l'A. _pilosum, dont elle diffère par les mêmes caractères que l’ouvrière. L’abdomen a de grandes et belles réticulations très distinctes. Thorax varié de brun et de rougeñtre. Côtes élevées du métano- tum très proéminentes. Mésonotum bien plus convexe devant. Ailes comme chez le G. Blumenau, Brésil méridional (Dr Môller). M. Moeller a montré que l'A. Wasmannii est plus habile jar- dinier que l’A. pilosum, qu’il sait faire produire au même champignon de plus beaux « chowx-raves » en miniatures. Genre CYPHOMYRMEX Mayer. C. olitor nov. spec. © L. 2,0 à 2,1 mill. Le pygmée du genre. Tête et mandibules comme chez le C. strigatus Mayr, mais la partie postérieure de l'épistome et l’aire frontale sont beaucoup plus larges, les oreilles occipitales encore plus courtes, les arêtes du vertex plus obtuses, et sur les côtés de l’occiput, derrière les yeux, il n’y a pas de gros bourrelet oblique prolongé, mais seulement un très petit tubercule isolé et fort peu apparent. Les arêtes frontales n’ont qu’une très faible échancrure latérale. Le thorax est conformé et tuberculé comme chez le C. strigatus, mais l’échancrure méso-métanotale est bien plus faible, et le pro- notum a deux dents latérales fort élevées, quoique obtuses (seule- ment deux tubercules chez le sérigatus) et n’a au milieu qu’une éminence très faible, parfois presque obsolète. Les côtes du méta- notum sont aussi plus basses et plus obtuses. Premier article du pédicule très déprimé, beaucoup plus large que long, avec une forte proéminence dirigée horizontalement de chaque côté. Second nœud plus large que long, avec une surface supérieure légèrement concave bordée d’une arête obtuse, un peu dentelée. L’abdomen 606 est entièrement différent de celui du ©. strigatus. Il n’a pas de côtes élevées ; il est à peine subbordé et n’a qu’un très faible sillon médian sur sa moitié antérieure. Par contre il est couvert de tubercules élevés ou dentelures qui portent chacune un très petit poil adjacent, courbé et brillant. Mat, microscopiquement raboteux, comme les autres espèces. En outre le corps semé de petits tubercules piligères qui sont à peine apparents sur les scapes et les pattes et qui font défaut au C. strigatus. Ils sont plus petits sur le thorax et la tête que sur l’abdomen. Pilosité dressée nulle. Pubescence très courte, espacée, cour- bée, brillante, portée par les tubercules déjà décrits. Entièrement d’un jaune testacé un peu roussâtre, parfois un peu brunâtre. Arêtes et élévations de la tête et du thorax un peu plus foncées. Q L. 2,4 mill. comme l’ouvrière. Les dents latérales supé- rieures et inférieures du pronotum très fortes. Le pronotum n’a aucune élévation médiane. Scutellum échancré et presque bidenté derrière. Le métanotum a deux arêtes latérales, dentées à leur milieu. Premier nœud du pédicule moins raccourci que chez l’ouvrière. Les tubercules piligères plus abondants et plus forts que chez la Ü. D’un roux ferrugineux fonce. Dessus de la tête brunâtre. Du reste comme l’ouvrière. Blumenau, Brésil méridional, où M. le Dr Moeller l’a découvert, faisant des jardins de champignons. C. strigatus Mayr. Q (encore inédite). L. 2,6 mill. Comme l’ouvrière. Le pronotum a au milieu de son bord postérieur une petite élévation transver- sale; ses dents latérales inférieures sont beaucoup plus grêles et plus faibles que chez l’olitor. Le mésonotum a une impression antérieure médiane longitudinale, deux largessillons qui convergent et confluent en arrière, deux côtes élevées devant et deux autres derrière ces sillons, enfin deux impressions latérales. Un sillon transversal entre le mesonotum et le scutellum; ce dernier profondément échancré, bidenté, à côtés un peu relevés (chez l'olitor, le mésonotum n’a ni côtes, ni sillons). Le 2%° nœud du pédicule a deux côtes élevées et l’abdomen quatre côtes moins fortes que chez l’ouvrière; ce dernier est en outre semé de tuber- cules piligères qui n'existent pas chez l’ouvrière. D’un roux ferrugineux foncé avec toutes les élévations brunûtres. G L. 2,4 mill. Une rainure pour les scapes, entre deux arêtes, mais cette rainure ne loge que la moitié des scapes et ne se 607 prolonge nullement en oreille, quoique les arêtes s’anastomosent sur l’occiput, scapes longs, dépassant la tête de 1/5 de leur lon- gueur. Le pronotum a deux dents latérales supérieures distinctes et en bas un tubercule mousse. Mésonotum comme chez la Q, mais l'impression antérieure médiane est obsolète, de même que les côtes antérieures. Scutellum long et bidenté. Métanotum inerme. Premier nœud du pédicule beaucoup plus long que large ; second nœud plus large que long. Abdomen presque pyriforme. Pattes longues et grêles. Densément réticulé-ponctué et mat. Pédicule et abdomen densé- ment reticulés et luisants. Pilosité dressée nulle. Pubescence très fine, très courte et très espacée. Ferrugineux avec le vertex brun foncé, le pédicule et l’abdomen d’un brun jaunâtre sale, les pattes et les antennes d'un jaune brunâtre testacé. Ailes sans tache, faiblement teintées de jaune brunâtre, avec les nervures assez pales. Cellule radiale fermée. Blumenau, Brésil mérid. (D' A. Môller). Cette espèce cultive un champignon, comme les ©. auritus et olitor, d'après les observations du Dr Moeller, tandis que les observations du même auteur ont montré que le ©. rimosus Spinola (— C. deformis Smith) ne fait pas de jardin à champignons. NOTE PRÉVENTIVE SUR UN NOUVEAU GENRE ET UNE NOUVELLE ESPÉCE DE FORMICIDE (CAWPONOTIDF) par A. Forel. Genre MYRMOTERAS nov. gen. ©. Vessie à venin à coussinet. Aiguillon transformé. Orifice du cloaque apical, fortement cilié, circulaire. Calice du gésier très raccourci. Les quatre sépales divergent très fortement et sont fortement chitinisées dès leur base, à partir des valvules. Elles sont très courtes et fortement recourbées à leur extrémité. Ce gésier est différent de toutes les formes connues jusqu'ici et fait probablement transition à celui des Dolichoderides. Antennes de 12 articles. Palpes maxillaires de 6, labiaux de 4 articles. Mandibules insérées très près l’une de l’autre, linéaires, 608 droites, plus longues que la tête, semblables à celles des Odonto- machus ou plutôt des Strumigenys du groupe saliens et dentées de même. Pas d’arêtes frontales. Antennes insérées très en arrière du bord postérieur de l’épistome dans une fossette articulaire isolée. Aire frontale et sillon frontal distincts. Yeux énormes, allongés et très proéminents, comme ceux d’un G. Trois gros ocelles. L'occiput a un gros bourrelet en forme de V renversé qui le sépare de l'articulation du pronotum et dont le sommet est en haut. Ce bourrelet est séparé du reste de la têle par une fente profonde. La tête est plus ou moins triangulaire (base du triangle derrière, sommet devant). Le mésothorax a un fort étranglement cylindrique, colliforme, sur lequel les deux stigmates proéminent derrière comme deux dents. Pédicule avec une écaille élevée et épaisse. Q et ‘inconnus. M. Binghamii nov. spec. © L. 4,7 mill. (sans les mandibules), 6,0 mill. (avec les mandi- bules). Toutes les © de même grandeur. Caractères du genre; entièrement lisse et luisante ; thorax éparsement ponctué ; devant de la tête strié-ridé en long. D’un rouge brunâtre ; abdomen d’un brun rougeûtre. Pattes et antennes grêles, d’un jaune rougeûtre ; mandibules jaunâtres. Pilosité dressée éparse, très fine, plus abondante sur les pattes et les antennes. Pubescence presque nulle. Métanotum arrondi. Tête presque aussi large que longue. Thaungyin valley en Birmanie, récolté par M. le Major Bingham et recu par M. Wroughton. Cette fourmi est une des formes les plus singulières de l’arbre myrmécologique, déjà si riche en phénomènes morpho-biologiques. Au premier abord on dirait un Anochetus très singulier. Mais un examen attentif et l’anatomie démontrent bientôt qu’il s’agit d’un camponotide tout-à-fait aberrant. Les yeux énormes semblent indiquer une vie sur les arbres. QUELQUES COLÉOPTÈRES DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE, par EL. Fairmaire. Eucranium simplicifrons.— Long. 31 mill.— Preve, parum convezum, nigrum, modice nilidum; capite brevi, aspero-punctato, ad latera sat dense, medio rarius, vertice lævi, haud carinato, clypeo antice cornubus 2 sat validis, elongatis, parallelis, æquilatis, 609 ciliatis. apice oblusis, genis longe ciliatis, utrinque tridentatis, dente 1° & cornubus anticis distante, ceteris majore ; prothorace brevi, sed elytris multo latiore, lateribus rotundato, longe ciliato, margine antice vix denticulato, dorso rarissime punctato, medio sulco antice abbreviato signato, lateribus fere medio Jovea sat profunda transversa impresso; elytris brevibus, lateribus rotun- datis, sat convexis, dorso punctis distantibus lineatis, fere sub- striatis, intervallis planis, punctis minutis uniseriatim impressis, carina sub laterali modice elevata; mesosterno postice anguste pro- longato et inter coxas intermedias anqustissimo, pedibus anticis validis tibiis valde quadridentatis. — $S. Juan del Estero. Cet insecte est très voisin de l’Æ. dentifrons, de Patagonie, mais il en diffère notablement par la taille plus grande, le vertex uni, Sans apparence de carène transversale; les cornes médianes du chaperon sont presque identiques, mais la 1e des dents laté- rales est très séparée des cornes médiane par un sinus plus large que celui qui sépare les 2 cornes ; les élytres n’ont que des lignes à peine marquées avec des points très écartés, les intervalles n’ont qu’une rangée de points encore plus fins et plus écartés. Les 4 tarses postérieurs sont de longueur égale. Burmeister a décrit (Séett. ent. Zeit., 1873, 405) un Æucra- niwm pulvinatum qui ressemblerait beaucoup au simplhcifrons ; il en différerait, à en juger par une description un peu courte, par la forte ponctuation du corselet qui serait frangé de poils d’un brun noir, ainsi que les tarses; dans notre espèce, ils sont brunâtres à la base, roux dans le reste, ceux des tarses sont entièrement roux, un peu plus foncés à la base; lss élytres seraient visiblement sillonnées, tandis qu’ici ce sont des lignes à peine marquées avec des points espacés. Burmeister ne parle pas des dents du chaperon qui sont bien plus saillantes que celles de l’arachnoides, ni de la forme de la tête, dont les côtés sont presque droits, non arqués en avant, Enfin, chez notre espèce, les tarses intermédiaires sont à peu près aussi longs que les postérieurs et l'éperon des tibias posté- rieurs n’atteint que la base du 3% article au lieu d’atteindre l'extrémité du 4m comme chez l’arachnoides. Glyphoderus centralis Burm. — Long. 16 mill. — Previler ovatus, conveæus, niger, vix nitidulus; capite lato, rugoso, clypeo medio arcuatim sat fortiter impresso, dentibus anticis sat brevibus, sat obtusis, lateribus haud dentatis, medio obsolete emarginalrs ; prothorace amplo, basi elytris latiore, lateribus vix perspicue, crenulatis antice rotundatis, postice fere rectis, anqulis posticis paulo deplanatis, acute rectis, dorso medio late excavalo, excava- # ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 50 610 tions: laleribus utrinque sat carinatis et bilobatis, lobo postico lato, quasi truncato, anteriore minore, obtuse dentiformi, cornu antico mediano sat elevato, apice bilobo, medio obtuse emarginato, lobis divaricatis, acutis, T fere formantibus; elytris brevibus, minus rotundatis, subtiliter striatulis striis levibus, suturali sat fortiter impressa intervallis planis, granulis minutissimis distan- libus uniseriatis; pygidio punctato; tibiis anticis 4-dentatis; & — S. Juan del Estero. Ressemble au wmonticola Burm.; en diffère par la teinte plus mate, les deux dents antérieures du chaperon plus courtes, les latérales effacées; le corselet est remarquable par ses angles posté- rieurs droits, un peu déprimés, avec les bords latéraux arrondis en avant, mais presque droits vers les angles postérieurs, la corne antérieure est semblable, mais les lobes latéraux de la cavité sont fort différents; il n’y a pas de lobe postérieur, le bord de la cavité est seulement plus marqué, le lobe médian se dresse plus en avant du milieu, il est moins saillant, tronqué, et en avant, un peu en dehors, il y a une autre saillie courte, en forme de dent conique. D’après la description de Burmeister (SVett. ent. Zeit., 1873, 407), son insecte serait bien plus grand (20 à 22 mill.), la corne antérieure du corselet serait profondément échancrée au milieu. Malheureusement la description est bien écourtée et ne parle pas de la forme si caractéristique des angles postérieurs du corselet, ni de la position de la dent antéro-latérale de l’excavation. Aussi ai-je pensé qu’une nouvelle description ne serait pas inutile. Anoploderma spondylioide. — Long. 27 mill. — Oflon- gum, Crassum, convezum, nigro-fuscum, modice nitidum, supra glabrum, subtus subtiliter cinereo-pilosulum ; capile prothorace valde angustiore, dense subtiliter punctalo-rugosulo, inter oculos transversim carinulalo, clypeo utrinque levier impresso, mandi- bulis voalidis, capite haud brevioribus, forcipatis, intus haud dentatis, antennis corporis medium attingentibus, opacis, arti- culis 3-10 apice angulatis, 3° sequenti viz sensim longiore; pro- thorace lato, longitudine dimidio latiore, postice valde angustato, lateribus rotundatis, margine antico medio fortiter rotundato- lobato, angulis obtuse rotundatis, dorso subtiliter sat dense punctato, angulis posticis valde deflexis, obtusis; scutello obtuso, utrinque impresso; elytris ad humeros sat angulatis, post medium leviter atlenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso sat fortiter coriaceo-punctatis, quasi vermiculatis, sutura sat elevata; subtus dense punctatum, prosterno lateribus rugato, ablomine subtiliter asperalo; pedibus mediocribus, tibiis anticis extus dense spino- sulis, celeris asperatis, extus subtiliter denticulatis. — Rio Jun- tas, Bolivie. (coll. R. Oberthur). 611 Cette belle espèce porte à 4 le nombre des espèces connus d’Anoploderma, elle se rapproche du bicolor, mais elle est encore plus grande, d’une coloration foncée, uniforme, le corselet est presque le même, mais il n’est pas brusquement rétréci à la base, les angles antérieurs sont plus arrondis, les postérieurs très obtus l’écusson est impressionné de chaque côté, non au milieu, et les élytres sont moins fortement sculptées. Anoploderma tetropioide. — Long. 12 mill. — («3 Oëlon- gum. convexum, piceo-fuscum, modice nilidum, antennis, palpis larsisque rufovestaceis, pedibus piceis, tibiis apice rufescentibus, sublus piceus, valde nitidus; capite antice deflexo, vertice dense Tugoso-punctato, fronte inter oculos acute carinata et supra trans- versim breviter lævigata, polita, clypeo laxe aspero-punctato, inter antennas bifoveolato, mandibulis capite brevioribus, Jorcipatis, antennis validis, vix compressiusculis, medium corporis superan- tibus, articulo 3° quarto æquali, apice haud angulato, ceteris 4-10 apice angulatis, ultimo paulo longiore, apice leviter atte- nuaio; prothorace Laud transverso, elytris paulo angustiore, antice valde rotundato-lobato, lateribus rotundato, basi abrupte constricto et emarginato, dorso parum dense punctato, lateribus haud convexiore, tenuiler marginato, margine ante basin inter- rupto; scutello subovato, lœvi; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, apice conjunctim rotundatis, angulo suturali brevissime dentiformi, dorso dense punctato-rugosulis, sutura sat lævigata, stria suturali antice obliterata; subtus parce punctatum, pedibus brevibus, parum validis, tibiis apice dilatalis, coxis posterioribus acute spinosis; Q major (15 mill.), piceo-rufescens, fronte haud carinatla, antennis marqginem prothoracis anticum vix superan- tibus, tantum 8-articulis, articulo {1° brevissimo, ullimo duobus prœcedentibus conjunctis æqualr, oblongo, prothorace laliore, maps angulato, elytris paulo magis amplis, apice brevissime dehiscen- tibus; subtus cum pedibus rufescens, nitida, femoribus posticis paulo crassioribus, coxis haud spinosis. — $S. Juan del Estero. Ces deux nouvelles espèces sont fort intéressantes ; le genre Anoploderma ne compte encore que deux représentants. L’un, anciennement connu, toujours très rare dans les collections et dont on ne connaît que le (4. bicolor Guér.) est d’un noir bru- nâtre avec les bords latéraux du corselet et les élytres d’un jaune ferrugineux, la tête n’est pas carénée entre les yeux, les antennes atteignent le milieu du corps, le corselet est fortement arrondi sur les côtés, brusquement rétréci à la base, cordiforme ; la taille est bien plus grande (20 mill.). | Une seconde espèce, À. quadricolle Bates, de Mendoza, est aussi plus grande (16 mill.), en voici la description : 612 Cylindricum, nigrum, obscurum crebre eonfluenter punctatum; fronte concava, mandibula sinistra basi valide dentata; thorace transversim quadrato, juxta basin subito constricto, tibiis extis mullidenticulatis, apice dilatatis et extus spinosis ; & antennæ corpore paulo breviores, articulo 3° simplici (4 æquali), 4-10 valde serratis, 11° precedenti duplo longiori. Trochanteres postici spina longissima acutaque armati; Q antennæ thoracis basin haud attin- gentes, submoniliformes, articulis 4-10 intus paululum dilatatæ. Trochanteres simplices L’autre espèce se distingue, outre la taille, par la coloration, le corselet non carré, les antennes G' n’atteignant que les 2/3 de la longueur du corps, les articles sont à peine angulés, celle de la Q dépassant à peine le bord antérieur du corselet et composées de 8 articles seulement, le dernier plus long, et les mandibules non dentées à la base. Se rs je des annales: Cala des Bupraides, par On. Hs h | _ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. XIIT Compte-rendu de l’assemblée générale du 26 décembre 1898. PRESIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. Becker, L. Coucke, Crahay, de Crombrugghe, de Sélys-Longchamps, Fologne, Giron, Hippert, Jacobs, Kerre- mans, Michels, Oor, Polchet, Seeldrayers, Vincent et Bergé, secrétaire. MM. Ch. Brongniart, Coubeaux, Lameere, Robbe, Schoenfeldt, Séverin, Van Nerom ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 3 heures. Le procès-verbal de l’assemblée du 26 décembre 1892 est approuvé. M. le Président prend la parole et s’exprime de la manière suivante : MESSIEURS, L’insecte en général vit solitaire, la lutte pour l’existence si intense le porte à s’isoler le plus possible, Il y a cependant des ‘exceptions assez nombreuses et il m’a paru qu’il serait intéressant de rassembler les observations qui ont été faites sur ceux qui vivent réunis en communauté. Considérées à ce seul point de vue, les associations des articulés sont ou de très courte durée, parfois quelques semaines, parfois pendant tout le cours d'une saison, d’autres fois encore pendant toute la vie des individus. Il faut aussi distinguer celles qui n’ont lieu que pendant l’état larvaire et celles qui renferment à la fois des insectes parfaits et des larves. Nous allons rapidement passer en revue ces différentes réunions dont vous trouverez tous les détails dans le traité d’entomologie de Girard, mais isolés pour chaque espèce et je n’ai fait que les rassembler et les résumer. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. d1 614 Parmi les coléoptères on n’a pas encore observé de ces réunions. Cependant certains Anchomenus, comme le prasinus, certaines coccinelles se trouvent souvent en grande quantité sous une même pierre, mais cela peut s’expliquer par des circonstances favorables d'habitat ou de facilité d’alimentation. C’est dans les lépidoptères chez quelques espèces du genre Bom- byx que nous trouvons l’association réduite à sa plus simple expres- sion et à un temps très-limité de la vie larvaire. Chez les Bombyx neutria Lin., castrensis Lin., lanestris Lin., les chenilles après leur naissance vivent en troupes serrées, dépouillant les végétaux de leurs feuilles. Elles filent parfois de légères tentes communes sous lesquelles elles se retirent pour se reposer, après quelque temps, souventaprès la deuxième ou troisième mue, elles se disper- sent, vivent alors isolémenent et arrivées à tout leur développe- ment elles vont filer leur cocon et passer le temps de chrysalide entre les feuilles, sur les troncs des arbres, sous les corniches des murs. Dans les hyménoptères chez les /yda hypotrophica N., erythro- cephala Linné, faviventris Retzius qui font partie de la famille des tenthrédines, les larves ou fausses chenilles vivent aussi en commun sous une sorte de toile qui les met à l’abri du froid et de la pluie, d’où elles ne sortent que pour aller manger et où elles restent ainsi réunies jusqu’à cequ’elles aient atteint leur complet développe- ment. Elles quittent alors définitivement leur abri, se laissent tomber sur le sol où elles s’enfoncent aussitôt et vont établir un cocon brunâtre épais où elles restent un temps souvent fort uÉ et d’où elles sortent à l’état d’i imago. : Dans les Cnethocampa processionea Lin. qui appartiennent à l’ordre des lépidoptères, les chenilles, les processionnaires, ont également une toile ou plutôt une large bourse commune d’un jaune un peu brunâtre, filée par toutes, où elles se reposent le jour et d’où elles ne sortent que le soir pour aller à la recherche de leur nourriture où pour changer de localité ce qui arrive souvent après la mue. C’est Réaumur qui le premier a donné la description de leur marche si curieuse. Il sort d’abord une chenille servantcomme de guide général. Elle est immédiatement suivie de deux autres, puis de trois augmentant d’une chenille à chaque rang jusque à largeur égale à l’entrée du nid après quoi l’ordre de la procession devient moins régulier. Les chenilles repues rentrent dans le nid en reformant le même ordre de marche. Lorsque elles sont arrivées a maturité, elles filent dans la bourse même leurs cocons qui forment une masse agglomerée d’où sortent les papillons parfaits qui se dispersent dans toutes les directions. Le Cnethocampa pityocampa Sv. espèce méridionale qui vit sur 615 le pin maritime a les mêmes mœurs, seulement la nymphose ne se fait pas dans la toile commune mais bien dans la terre ou elles se rendent isolément, quittant leur abri, lorsque elles se sont com- plètement developpées. Les Fponomeuta, qui appartiennent au même ordre, ont aussi un réseau commun qui enserre les branches, les feuilles, les fleurs dont elles se nourrissent et d’où elles ne sortent jamais, mais qu’elles élargissent constamment tant qu’il y a des parties végé- tales à dévorer. Arrivé à l’état adulte, les chenilles de l'Ypono- meuta padella Lin. filent leurs cocons dans la tente commune, celles de l’Fponomeuta malinella Lin. au contraire la quittent pour se chrysalider près à près à la bifurcation d’une branche, contre le tronc d’un arbre, le plus possible à l’abri du vent et de la pluie. Voilà quelques exemples de la vie en commun chez les insectes à l’état de larves et bien qu’il y aurait beaucoup d’autres faits analogues à citer, je m’arrêterai là. Je pense cependant ne pou- voir me dispenser de rapporter une sorte de réunion temporaire chez les diptères, réunion qui présente des caractères bien extra- ordinaires. La Sciara militaris Meig. est une petite mouche noire dont la larve vit dans les feuilles humides qui couvrent le sol des forêts, surtout dans les couches profondes. Elle est sans pattes, d’un blanc grisâtre et longue d’environ dix millimètres. Dans l'été de certaines années, ces larves, pour rechercher une pâture dans de meilleures conditions, ont l'instinct de voyager en commun et par le beau temps. Elles se réunissent en longs cordons, aggiutinées entre elles par une matière gluante, c’est comme un étrange serpent, une corde vivante cheminant avec lenteur par les ondulations concordantes des larves de même direction et de même sens. Les rubans sont larges comme la main et épais comme le pouce ayant ordinairement quatre mètres de long, parfois dix à 12 et même jusqu’à trente d’après Guérin- Menneville, ce ruban contourne les obstacles ou les franchit en reformant bientôt sa partie brisée. Si l’on soulève au-dessus du sol la queue de ce cordon qui serpente entre les herbes des lisières de bois, on peut la porter en contact de la tête et le ruban tournera parfois un jour entier sur lui-même. Arrive dans un endroit favorable l’agglomération se fond insensiblement et disparaît. On observe ces singulières colonnes mobiles en Norwège, en Suède, dans le Nord de l'Allemagne et jusque en Sibérie. (Girard L:cit., T: I,:p:956): :- Chez les insectes arrivés à l’état parfait, les cas d’associations, de vie commune sont beaucoup plus nombreux et c'est chez eux seulement que se rencontre la caractéristique de l’état social, un 616 travail fait en commun d’après un plan arrêté d’avance et devant servir au bien de tous ou à la conservation de l’espèce. Je ne sais si on peut considérer comme appartenant à cette division la nidification des andrènes, insectes de l’ordre des hyménoptères. Il n’y a pas de travail commun, seulement elles établissent leurs terriers côte à côte, sur le même talus et dans une espace souvent fort limité. N'y a-t-il là qu’un lien de con- venance, une situation privilégiée. Cela peut être, mais bien rarement pour ne pas dire jamais nous ne trouvons de nids isolés des espèces qui présentent cette particularité, ainsi Andrena ovina Klug., Clarkella Kirby, etc. Les sphécodes, petites abeilles rouges et noires communes dans toute la Belgique, ont les mêmes mœurs et se trouvent souvent mélangées aux colones des andrènes ou des Halictes. Ces dernières semblent présenter un degré d’association plus avancé. Elles aussi creusent des terriers pour y déposer leurs œufs, mais ici le couloir principal, l’artère qui mène aux nids isolés chacun au fond d’un embranchement, est l'ouvrage commun de plusieurs femelles. A quelque distance de l'ouverture chacune de celles-ci creuse une ou plusieurs branches latérales au fond de laquelle elle déposera un œuf et la pâtée qui doit servir à nourrir la larve jusqu’à sa maturité. Lorsque les œufs sont pondus le couloir est complètement fermé et n’est ouvert que par les insectes parfaits nouveaux nés. Les autres associations que nous avons à examiner ont une durée beaucoup plus longue et sont annuelles chez les Pombus, les Wespa ou se prolongent pendant plusieurs années chez les termi- tes, les abeilles, les mélipones, les trigonies et les fourmis. Nous devons faire encore une autre distinction. La communaute provient tout entière d’une seule femelle qui est la mère de tous, c’est le cas des Pombus, des guêpes, des abeilles, des mélipones et croit- on des Termites ou, comme chez les fourmis, il existe plusieurs femelles, quelquefois trente ou plus qui contribuent à l’accroisse- ment de la population associée. Nous allons rapidement passer en revue ces différents états sociaux. Le plus simple se rencontre chez les Bombus. La femelle fécondée, qui a passé l’hiver isolée et engourdie, se réveille lors- que la température printanière commence à s’élever. Elle cherche un endroit favorable soit un trou dans le sol abandonné par les mulots, soit une simple excavation à la surface. Elle rassemble des brins de mousse ou de gazon et établit une longue galerie couverte qui sert d'entrée. Ce passage, toujours étroit, conduit à une cham- bre centrale. Elle récolte ensuite dans les fleurs ouvertes du pollen et du miel et forme da mélange de ces deux substances une masse plus ou moins arrondie dans laquelle elle creuse des petits trous 617 irrégulièrement espacés. Dans chacun elle dépose un œuf qu’elle recouvre. Bientôt de ces œufs naissent de petites larves apodes blanches qui trouvent leur nourriture dans la masse qui les entoure et que la mère accroît sans cesse. Lorsqu’elles sont arri- vées à tout leur développement, elles se filent des coques légères de soie, y deviennent nymphes d’où sortent des ouvrières ou femelles plus petites, à organes génitaux peu developpés et par conséquent infécondes. Ces ouvrières aident aussitôt la mère dans son travail et ramassent de la nourriture pour les larves futures. À partir de ce moment la femelle fondatrice ne fait plus que pondre pour accroître toujours la population. À une époque indéterminée et variable selon les espèces, mais toujours assez tard, elle pond des œufs d’où naissent des mâles et des grosses femelles dont les organes générateurs sont complètement dévelop- pés par suite vraisemblablement d’une nourriture spéciale comme cela se passe chez les abeilles, mais dont nous n’avens aucune observation ici. Ces femelles nouvelles sont probablement fécon- dées par les mâles dans le nid même, mais ne pondent pas dans l’année de leur fécondation, elles restent cependant dans la com- munauté. Lorsque l’automne arrive avec le refroidissement de la température, les ouvrières, les mâles, les femelles non fécondées et la mère commune meurent. Seules les femelles fécondes de l’année survivent, elles quittent le nid et vont hiverner isolément sous la mousse, dans le creux des arbres, dans les coins retirés pour recommencer au printemps suivant le cycle dont je viens de vous parler. Ces familles de Bourdons ne sont jamais bien nom- breuses et s’élevent tout au plus de 100 à 200 individus. Dans les genres Wespa et Polistes les choses se passent absolu- ment comme chez les Bombus et la vie sociale ne dure également qu’une saison. Les seules différences c’est que la fondatrice du nid ne pond pas dans une masse amorphe mais dans des cellules plus ou moins hexagonales entourées d’une ou plusieurs enveloppes extérieures communes et que les larves doivent être nourries individuellement chaque jour. Comme chez les bourdons encore les premières pontes ne donnent naissance qu’à des ouvrières qui remplacent la mère dans tous ses travaux et celle-ci se borne à pondre et à accroître la population qui dans certaines espèces de Wespa peut s'élever à deux ou trois mille individus. — L'automne aussi, généralement en octobre, l’association se dissout, la mort frappe tous les membres de l’association sauf les femelles complètes de l’année qui vont passer la saison rigoureuse dans un état d’engourdissement jusqu’à ce que le printemps les réveille. Chez les abeilles l’association peut durer quatre à cinq ans. Les individus qui la composent sont tous aussi les enfants d’une 618 même mère ou reine comme on l'appelle et dont le seul rôle consiste à pondre. Ici il n’y a pas une femelle qui commence la communaute et édifie les premières cellules. La famille très nom- breuse et pouvant parfois se composer de soixante mille insectes est formée d’ouvrières et, à certaine saison, d'un nombre assez grand de mâles qui ne participent en rien aux travaux. Les ouvrières ou femelles neutres construisent des cellules en cire parfaitement hexagonales et placées les unes contre les autres. Dans chacun de ces cases, la mère dépose un œuf d’où provient une petite larve qui est nourrie au jour le jour par les ouvrières jusqu’à son entier développement puis enfermée par un couvercie de même substance. La larve alors se transforme en nymphe après s'être entourée d’un mince pellicule soyeuse et après quel- ques jours (en général 16 à 20 pour toute la vie évolutive), sort à l’état d’insecte parfait et ne tarde pas à participer aux travaux de la communauté. Ces associations comme nous l’avons dit doivent passer l'hiver et comme elles ne s’engourdissent pas elles sont obligées d'assurer la nourriture commune pendant cette saison où iln'y a pas de fleurs et où elles ne peuvent rien trouver à manger. À cette fin, les ouvrières accumulent dans des cellules vides, qui sont nombreuses alors, car la femelle ne pond pas durant cette période, une provision de miel qui servira à l’ali- mentation. Lorsque pendant la saison chaude de l’année la popu- lation devient trop forte, les ouvrières construisent quelques cellules d’une forme particulière au moins trois fois aussi grandes que les cellules hexagonales ordinaires où la reine dépose égale- ment des œufs. Les larves qui proviennent de ces œufs sont nourries, au moins pendant les trois ou quatre derniers jours de leur développement, d’une substance particulière, sorte de gelée rougeâtre sous l'influence de laquelle les ovaires prennent une organisation parfaite et donnent naissance à des femelles fécondes. Lorsque l’une d’elle arrive à son complet développement et qu’elle échappe aux multiples dangers que lui fait courir la jalousie de la vieille reine sa mère qui ne supporte pas de rivale, celle-ci quitte la communauté suivie d’une grande partie de la population ouvrière et va fonder ailleurs une nouvelle colonie. La jeune reine restée dans l’ancien logis sort bientôt isolément et suivie seulement par tous les mâles, va s’accoupler dans l’air et cet acte accompli rentre au bercail où elle se met à pondre pour augmenter le nombre des membres de l’association et où elle restera enfermée jusqu’à ce que les mêmes phénomènes se reproduisent et lui fasse, à son tour, quitter la ruche. La vie des abeilles est assez courte; une ouvrière avec toutes les causes d’accident qu’elle rencontre dans ses courses pour butiner sur les fleurs ne vit pas 619 plus de six semaines en été. En hiver au contraire où la vie est sédentaire elle résiste pendant au moins toute la saison. Les mâles peuvent vivre de deux à trois mois et la mère pondeuse de quatre à cinq ans. Le nombre des individus qui composent l’association est tres-variable. On a calculé que la reine pond de 250000 à 300000 œufs par an, soit plus d'un million pendant son existence. Deux genres fort voisins des apis, les mélipones et les trigonies ont presque les mêmes mœurs. Il y a une mère commune pondeuse fécondée une seule fois et la multiplication des colonies qui sont toujours moins nombreuses en population que celles des abeilles se fait aussi par essaimage, seulement ici la larve n’est pas nourrie au jour le jour; l’œuf pondu par la femelle est enfermée dans une cellule avec la nouriture nécessaire à tout son développement comme cela se fait chez les apides solitaires. Nous trouvons une association beaucoup plus compliquée dans les termites, insectes de l’ordre des névroptères. Il est probable qu’il n’y a ici encore qu’une mère commune bien que le colonel Sykes affirme avoir trouv£ deux femelles pondeuses dans une cel- lule royale de termites des Indes orientales, mais cette mère a des enfants bien dissemblables de forme, bien variés. Là apparaissent pour la première fois, outre les neutres (femelles avortées), ouvrières, les males et les femelles, des neutres d’une forme spé- ciale, à tête énorme formant plus de la moitié du corps, et armés de fortes mandibules aiguës droites ou falciformes. Ces neutres sont chargés de la défense de la colonie et surveillent les travaux exécutés par les ouvrières. Toute la communauté vit soit dans des espèces de tertres, quelquefois très grands et élevées de huit à dix pieds, faits en argile fine et dure et sont d’une extrême solidité, d’autres fois dans des espèces de boules volumineuses placés sur les arbres. — Quelques uns creusent leur terrier dans le sol jusqu’à la profondeur de 2 à 3 mètres. Quelques autres enfin se contentent de simples galeries creusées dans le bois. La même colonie peut avoir plusieurs de ces habitations reliées par des conduits que les termites construisent et dans lesquels ils cheminent à l’abri de la lumière, car ce sont des insectes absolu- ment lucifuges et on n’en aperçoit jamais à la lumière du jour, tandis que la nuit elles sortent du sol ou des habitations par millions et détruisent entièrement toutes les substances soit végétales soit animales qu’elles rencontrent. Les petites espèces creusent leurs galeries dans les bois qu’elles minent complète- ment en respectant seulement une mince pellicule extérieure. Dans une chambre assez grande, située au centre de l'édifice, se trouve la femelle accompagnée d’un mâle ce qui semblerait indiquer que la fécondation a lieu plusieurs fois. Ces sexués 620 sont dans le principe pourvus d’ailes, mais ils les perdent bien- tôt. La femelle avant la ponte est en général un insecte assez gracieux, mince de 18 à 20 millimètres mais son abdomen se développe peu à peu et atteint parfois dans les grandes espèces 10 à 15 centimètres. De cette immense ventre agité de mouve- ments ondulatoires s’échappent constamment des œufs, environ soixante par minute, près de quatre-vingt mille par jour. Ces œufs sont enlevés immédiatement par les ouvrières et les larves qui en proviennent élevées dans des chambres spéciales près de la cham- bre royale. Bien que, comme je l’ai dit tantôt, un mâle soit tou- jours enfermé avec la femelle et en partie caché sous son ventre il est cependant probable que tout au moins la première fécon- dation, le premier accouplement à lieu dans les airs hors de la termitière et que ce sont ces jeunes femelles qui rencontrées par des ouvrières sont soignées par celles-ci et vont fonder de nou- velles associations. Les termitières durent font longtemps mais nos connaissances à ce sujet ne vont pas bien loin et réclament de nouvelles observations, souvent pénibles et difficiles, car ce sont des insectes qui habitent presque tous les pays les plus chauds du globe et il n’y a que de rares espèces qui se trou- vent dans des pays relativement plus froids comme l’Europe méridionale. Nous arrivons maintenant à l’ordre social le plus élevé que l’on rencontre chez les insectes, c’est celui qui existe chez les fourmis de l’ordre des hyménoptères. Ici la communauté, la fourmilière renferme plusieurs femelles fécondes qui vivent en parfaite intelligence et pondent des œufs d'où naîtront des individus qui augmenteront la population générale, elle contient aussi des mâles ailés et chez certaines espèces des mâles aptères qui peuvent même revêtir les dehors des ouvrières. Celles-ci fort nombreuses peuvent avoir une très-grosse tête (soldat) comme chez les phei- dole etc. ou une tête moyenne ou une tête petite, normale et se sont les plus nombreuses et les plus actives, elles naissent sans ailes. Jusqu'ici tous ces individus appartiennent à la même espèce, proviennent des œufs pondus par les femelles. Mais chez le polyerqus rufescens, la formica sanguinea Fab. le strongylo- gnathus testaceus Schenk. etc. nous trouvons des ouvrières appar- tenant à des espèces très-différentes, ainsi des formica fusca et rufibarbis, plus rarement des formica gagates et lasius alienus pour la formica sanquinea; des formica fusca et rufibarbis pour le polyerqus rufescens et des tatramorium cespitium, chez le strongylognathus testaceus. Ces ouvrières étrangères ont été ravies à l’état de nymphes et ont subi la dernière métamorphose dans la fourmilière où elles ont été transportées, elles n’ont pas de + AE. 1 te Fe | 621 souvenirs antérieurs et doivent se croire les enfants légitimes de la colonie; aussi elles se mettent de suite à la besogne et accom- plissent soit en compagnie des ouvrières de l’espèce comme chez la formica sanquinea soit seules chéz les polyerqus et strongy- lognathus, tous les travaux nécessaires, Chez ces deux derniers genres, la vie des ravisseurs dépend absolument des ouvrières auxiliaires, car la conformation des mandibules les empêchent de creuser et même de manger en broyant, de sorte que les ouvrières les nourissent comme les larves en leur dégorgeant dans la bouche une nourriture presque liquide. Comme chez les autres insectes sociaux, ce sont les ouvrières qui élèvent les larves, qui creusent les terriers, qui élèvent les fourmilières soit en argile soit en brindilles et en feuilles. Ce sont elles qui récoltent les provisions non pas précisément pour la saison froide, qu’elles pas- sent engourdies, mais pour les jours de transition où la tempéra- ture est assez chaude pour les réveiller sans qu’elles puissent rien trouver au dehors et les jours de pluie où elles ne peuvent sortir. Il y a plus, pour assurer à la colonie certains produits utiles ou nécessaires comme le miellat des pucerons par exemple, ces industrieuses petites bêtes vont les rechercher sur les bran- ches et leur construisent des espèces de chambres en argile delayée, qui les met à l’abri des intempéries et de leurs ennemis propres ou bien d’autres fois les transportent dans l’intérieur de la fourmilière et leur procurent la nourriture nécessaire. Ce sont, a-t-on dit, les vaches des fourmis. En effet plusieurs fois le jour elles vont sucer la liqueur sucrée que le puceron sécrète par deux glandes situées au pourtour de l'anus. - Les fourmis vivent en général un peu plus d’un an et s’accou- plent hors de la fourmilière. Les femelles nouvelles nées sortent par les journées chaudes et favorables, accompagnées des mâles et forment dans l’air des espèces de nuages, elles s’accouplent, tombent à terre où elles s’arrachent les ailes qui sont du reste très-faiblement articulées, puis sont recueillies par les ouvrières et rentrent à la fourmilière ou vont fonder ailleurs de nouvelles communautés. Je m'arrêterai ici en ce qui concerne les insectes proprement dits. Je crois seulement devoir vous dire quelques mots de la sociabilité constatée dans ces derniers temps par Monsieur Eugène Simon, Annales de la Société ent. de France, 1893, vol. LX, chez les araignées. Je ne fais que le copier. L’araignée est le type de l’animal solitaire jaloux de profiter seul de son travail; quand deux individus d'une même espèce viennent à serencontrer, il en résulte généralement un combat qui finit par la mort de l’un des adversaires et on sait que dans 622 certains genres le mâle n’échappe pas toujours à la voracité de la femelle lorsqu'il s'approche pour l’accouplement. Dans les pays tropicaux, principalement dans l'Amérique du sud, il n’en est plus tout à fait de même et plusieurs espèces appar- tenant à des genres très différents, ont un degré de sociabilité soit temporaire soit permanent. À la première de ces deux catégories appartient l’epeira Ban- delieri E. Sim. du Venezuela. En temps ordinaire cette espèce ne paraît pas différer par ses mœurs des épeines ordinaires, sa toile est normale et individuelle, mais au moment de la ponte plusieurs femelles se réunissent pour construire en commun sur un buisson une grande coque de tissu jaunatre et laineux où elles s’enferment pour pondre et fabriquer leurs cocons. — Ce cocon d’un tissu très- épais, est bombé sur une de ses faces presque plan sur l’autre et attaché aux parois de la chambre incubatrice par un pédicule très court. | Dans l’Anelosimus socialis E. Sim. du même pays, la sociabilité est tout à fait complète. Souvent plusieurs centaines ou même plusieurs milliers d’individus se réunissent pour filer une toile légère et transparente mais de tissu serré. Cette toile est de forme indéterminée et atteint parfois de grandes dimensions. Quand on a déchiré l’enveloppe extérieure on voit que l’intérieur est divisé par des cloisons de même tissu en loges très-irrégulières. Les araignées s’y promènent librement et se rencontrent en se palpant comme feraient des fourmis et se mettent quelquefois à plusieurs pour dévorer une proie un peu volumineuse. Une troisième forme d’association chez les araignées a été ob- servé dans l’UVoborus republicanus E. Sim, également de l’Amé- rique centrale. Plusieurs certaines d’Uloborus vivent ensemble; ils filent entre les arbres une toile immense formée d’un réseau central assez serré sur lequel se tiennent côte à côte beaucoup d'individus des deux sexes, mais principalement des mâles. Ce réseau est suspendu par de longs fils divergents dans toutes les directions et prenant attache sur les objets environnants. Dans les intervalles des mailles, formées par ces longs fils, d’autres Ulo- borus tissent des toiles orbiculaires à rayons et à cercles qui ne sont alors habitées que par un seul individu. On peut voir de temps à autre une araignée se détacher du groupe central pour aller dans les cäbles supérieurs filer sa toile orbiculaire. C’est dans le réseau central que doit avoir lieu l’accouplement et c’est là que la ponte s'effectue. Celle-ci paraît être presque simultanée pour toutes les femelles d’une même colonie. À ce moment les mâles ont disparu et les femelles ont cessé de filer des toiles régulières. Elles se tiennent sur le réseau central à quelques centimètres les 623 unes des autres gardant chacune son cocon dans une immobilité complète. Ce cocon lui même est fort singulier et ressemble à un débris végétal accidentellement tombé : c’est un corps allongé d’un brun lustré, étroit, tronqué et un peu échancré à la base, qui est fixée aux fils par ses angles, ensuite élargi et offrant de chaque côte et à l'extrémité de petites saillies anguleuses. Nous voici arrivé au terme de cette étude sur la vie sociale des articulés. Tous nous connaissons les faits et je ne crois pas vous avoir rien appris de nouveau, j’ai seulement pensé qu’il serait intéressant de les réunir et les examiner à ce point de vue exclusif. J'ai maintenant à vous rendre compte de la situation de la société et de son fonctionnement pendant l’année qui est près de s’écouler. . La mort nous a enlevé trois membres honoraires, Messieurs Stainton, Westwood et Hagen. Ce sont des pertes extrêmement regrettables car ces MM. étaient tous des savants et des écrivains d’un extrême mérite, c’étaient des maîtres qui ont fait faire à notre science d'immenses progrès. Vous aurez à les remplacer aujourd’hui. . Le conseil d’administration a admis pendant cette année, vingt huit membres effectifs; sept ont donné leur demission et un a été rayé conformément à l’article 31 des statuts. La société se compose donc actuellement de un président d'honneur, dix membres hono- raires, seize membres effectifs à vie, cent vingt-deux membres effectifs ordinaires, treize membres associés et sept membres correspondants. Nous avons reçu en don de notre collègue M. Sauveur, secré- taire général du ministère de l'Intérieur, la remarquablecol lection de chrysomélines et de Donacies qu’il a autrefois réunie. Cette collection renferme environ 9400 spécimens contenus dans 39 boîtes ; elle est dans un excellent état de conservation et con- tient à très peu d’exceptions près toutes les espèces de Belgique. Nous renouvelons à M. Sauveur nos bien reconnaissants remer- ciements. © La situation financière de notre société reste excellente. Malgré l'augmentation du volume des Annales, qui atteindra près de sept cents pages sans y compter le volume des Mémoires, nous réalise- rons encore des économies très-notables sur les dépenses prévues au budget. Notre trésorier M. Fologne, aux soins duquel nous devons cette heureuse situation, vous l'exposera en detail, ainsi que le budget des dépenses et recettes pour 18914. Nous n’avons donc qu’à nous féliciter des résultats de l’année 624 tant sous le rapport scientifique que sous le rapport matériel, et n'avons qu’à désirer la continuation de cet état de prospérité. — M. le Secrétaire donne lecture du rapport suivant de la commission de surveillance des Collections : Messieurs, Le 12 décembre dernier, Votre commission s’est réunie au Musée d'Histoire Naturelle de l’État, pour y remplir son mandat. Les collections et manuscrits confiés à la garde et aux soins du Musée sont en parfait état de conservation. Nous avons au hasard vérifié un bon nombre de caisses, et elles contenaient toutes le nombre d'insectes renseigné à l’inventaire. Nous avons également trouvé en bon état le beau et récent don de Monsieur Sauveur; sa collection comprenant XXXIX caisses contenant 9421 exem- plaires. Nous avons donc tout lieu d’être satisfaits et nous vous propo- sons de remercier l'administration du Musée d'Histoire Naturelle. — Aux termes du règlement, copie de ce rapport sera transmise à M. le directeur du Musée royal d’histoire naturelle. — M. L. Coucke, au nom de la commission de vérification des comptes, déclare, qu'après examen complet des livres de notre Trésorier, il a été constaté que tout est en parfait état. La commission propose d'approuver les comptes et de remer- cier M. Fologne pour le zèle avec lequel il remplit ses difficiles fonctions de trésorier. — L'assemblée adopte unanimement ces conclusions et vote des remerciements à M. Fologne. — Les sommes proposées par le conseil pour le budget de 1894 sont adoptées à l’unanimité. — Après vive discussion à laquelle prennent part MM. Jacobs, de Selys-Longchamps, Tosquinet, Kerremans, Bergé, l'assemblée adopte à une forte majorité la modification suivante à nos statuts : « Nul ne peut être nommé Président ou membre du conseil d'administration de la société, si sa candidature n’est présentée par un membre effectif, oralement ou par écrit à la séance mensuelle qui précède l’assemblée générale. » — Il est procédé à l’élection de trois membres honoraires ; MM. Bolivar (Espagne), Faust (Russie) et Horn (Etats-Unis d'Amérique) sont élus. — MM. Giron, Kerremans et Robbe sont élus membres du conseil d'administration. 625 — MM. L. Coucke, Dubois et Van Nerom sont réélus membres de la commission de vérification des comptes. — MM. Coubeaux et Van Nerom sont réelus membres de la commission de vérification des collections. — Sur la proposition de M. L. Coucke, l'assemblée décide de désigner comme localité à explorer spécialement en 1894, Fléron et ses environs. La séance est levée à 4 1/2 heures. é (t : tie a à FR ÿe Y ge #i mr ME NE Hu 47 pb: not a ufr no tetR ion M € ab Atos 6 0 al: CT La 44 SENTE ALLIE UNE T2 t 1401 un Jtctniritècs ro f, tro bilscols gi 10 EILSTE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU 26 DÉCEMBRE 1892 AU 26 DÉCEMBRE 1893 SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION. I. — PUBLICATIONS REÇUES A TITRE D'ÉCHANGE. ALLEMAGNE. 1. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von Prof. I. V. Carus. XV, 407; XVI, 409-417, 419-434. 2. Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, LIIT, 7, 9-12; LIV, 1-3. 3. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift für Entomologie, neue Folge. XVII, 2 Auflage. 4. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von der Gesellschaft « Iris « zu Dresden in Verbindung mit der Deutschen Entomologischen Gesellschaft zu Berlin. Lepidopterologisches Helf, 1892, IT, 1893, I. 5. Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1892, I. II. 6. Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, XXX VII, 4. 7. Bericht über die Wissenschaftlichen Leistungen im Ge- biete der Entomologie herausgegeben von Ph. Bertkau u. Dr F. Hilgendorf, 1892. 8. Entomologische Nachrichten, XVIII, 23; XIX, 2-8; 11, 12; 14-22. 9. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande und Westphalens. Verhandlungen, 1892, II. 628 10. 11: 12. 13. 14. 15. 16. 17: 18. 19. 20. 21. Re. 23. Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. Jahresbericht, IX. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XII, 3. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen. Mittheilungen, XXIV. Physikalisch-Oekonomische Geselischaft zu Kônigsberg. Fuher durch die Geologischen sammlungen des provinzial museums der Physikalisch-Oekonomische gesellschaft zu Kôünigsberg bearbeitet vom Direktor Dr prof. A. Jentzsch. Schriften, XXXIIT. Société d'Histoire naturelle de Metz. Mémoires, XVIII. | Kôünigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 18902. LI; 1898?L: IT: Kônigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1892, IV-VI; 1893, I-VI. Kôniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Sitzungsberichte, 1892, XXVI-LV. Medicinisch-Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, XX VII. Naturwissenschaftlicher Verein von Hamburg-Altona. Abhandlungen aus dem Gebiete der Naturwissenschaften, XII. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. Verhandlungen, neue Folge, V, 1. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg, 1, B. Berichte, VII, 1-4. Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. Jahreshefte, LXIX. Naturhistorische Museum in Hamburg. Mittheilungen, X, 1. 24. 25 26. 27 29. 30. Les 0] UT 5 ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXV ll, 629 Oberhessische Gesellschaft für Natur-und Heilkunde. Bericht, XXIX. Nassauischer Verein für Naturkunde. Jahrbücher, XLVI. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. Bericht, 1893. Katalog der Reptilien Sammlung in Museum der Sencken- bergische naturforschende Gesellschaft. Societatum Litterae Verzeichniss der in den publikationen der Akademien u. vereine aller Länder erscheinenden Eingelarbeiten auf dem gebiete der Naturwissen- schaften. Jahrbuch der 1890. . Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. Jahreshbericht 1889-90; 1890-91. Naturwissenschaftlichen verein für Schleswig-Holstein. Bericht X, 1. Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. Sitzungsberichte, 1892, II. ANGLETERRE ET COLONIES. British Museum, Zoological Department; division of En- tomology. Illustrations of typical specimens of Lepidoptera Heterocera in the collection of the British Museum part. IX. . Birmingham Philosophical Society. Proceding, VIII, 1. . 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L.). — On new little known Tessaratominae of the order Rhynchota. — London, 1893, in-8o. 15. — On Some allied Pentatomidae with synonymical notes. — London, in-8°, 1893. 16. — Description of a new species of the Homopterous Family cicadidae. — London 1882, in-&. 17. — Description of a new species of the Cicadan genus Paœcilopsaltria. — London, 1893, in-8, 18. — Sangatissa Preloriæ n. sp. Lepidoptera Heterocera E'upterotidae. — London, 1892, in-&. 19. — Contributions to a knowledge of the Entomology of the Transvaal. — Coleoptera, Longicornia, Lamiidae, Mal- lonia granulata, n. sp. 20. — Descriptions of four new species of Cicadidae contained in the Brussels Museum. — Gand, 1893, in-&. 21. Forez (Dr A.). — Hermaphrodite de l’Azteca instabilis, Smith. — Lausanne, in-8°. 22. FAIRMAIRE (V.). — Contributions à l’étude de la faune Entomologique de San Thomé. — Coïmbre, 1891, in-&. 23. Howarp (L. 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PERINGUEY (L.). — Descriptive Catalogue of the Coleoptera of South Africa — Cicindelidae. — Cape Town, 1893, in-8e. 33. PREUDHOMME DE BoRRE (A.). — Matériaux pour la faune 34. co A 50. 641 entomologique de la province d'Anvers, 4° centurie. RarrRAY (A.), Bozivar (J.) et Simon (E.). — Voyage de Mr E. Simon aux îles Philippines. Étude sur les Arthro- podes Cavernicoles de l’Ile de Luzon. — Paris, 1891, in-8e. ReiTTER (E.). — Tableaux analytiques pour déterminer les coléoptères d'Europe, I, Necrophages. — Moulin, 1890, in-8o - SAUSSURE (H. DE). — Revision de la tribu des Heterogamiens — Orthoptères Blattides. — Genève, 1893, in-8o. — Hyménoptères nouveaux de Madagascar. Scolidae, — Zurich, 1893, in-8. — Histoire physique, naturelle et politique de Mada- gascar, publiée par A. Grandidier. — Hyménoptères, pp. 177-296. — Paris, 1890, in-4e. . SELYS-LONGCHAMPS (B° DE). — Viaggio di L. Fea in Birma- nia e regioni vicine. XXXII. 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FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique de France, membre des sociétés entomologiques de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo- gique et botanique de Vienne, et royale d'Édimbourg, licencié en droit, rue du Dragon, 21, à Paris. FAUST, Ingénieur à Libau, Russie. HORN, D: G. 847 North Fourth street, Philadelphie USA. KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés ento- mologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin. MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, SE, à Londres. MAYR (P: D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, IIT, Haupstrasse, 75, à Vienne. OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de Russie, ete., Dr. Phil. honoris causa, Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg. SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. 644 THOMSON (C.-G.), professeur à l’Université, membre honoraire de la Société entomologique de France, à Lund (Suède). WULP (F. M. van der), secrétaire de la Société entomologique néerlan- daise, Trompstraat, 154, à la Haye. Membres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. MM. Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarcti- ques, sauf Lépidoptères. ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., rue Paradis Poissonnière, 2, à Paris. — LEE nes ANDREWES, Welbeck Street, 35, London, W. Baïzzion, membre de la Société re de France, Place de la Calandre, 7, Gand. — Entomologie générale. BaLassoGLo, lieutenant-colonel commandant le 2° Parc d'Artillerie, Zoukov, Gouvernement Sedlitz. Bau (Alexandre), Hasentoide, 117, Berlin, S. 59. Bamwps (Constant), docteur en médecine et échevin, à Hasselt. — Insectes du Limbourg. Becker (Léon), artiste peintre, rue Godecharle, 28, à Ixelles. — Arach- nides. BELoN (frère M. J.), de l'Ordre des Frères précheurs, professeur à l'Ecole supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société ento- mologique de France, etc., rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléop- tères. Berg (D: Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buénos- Aires (Rép. Argentine). — Entomologie générale. BERG (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l'Uni- versité de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Ento- mologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Buprestides). BErGroTH (Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). — Entomologie générale. Bivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo- logie générale, Coléoptères. BLanrorp, Wimpole street, 48, London. Bovie (Albert), étudiant, 2, rue des Fabriques, Bruxelles. — Entomo- logie générale. BRENSKE (H.), Capellenbergstrasse, 9, à Potsdam (Prusse). — Coléop- tères. BRoNGNIART (Ch.), assistant de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle, rue Linné, 9, à Paris. — Insectes fossiles. BromiLow (Frank), villa Avalon, St Maurice, Nice. — Lépidoptères d'Europe. CanDËze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société 645 entomologique de France, membre de l’Académie royale de Belgique. etc., à Glain lez-Liège. — Entomologie générale, Coléoptères (Elatérides, Lamellicornes et Longicornes). CarvazHo-Monrerro (Antonio-Augusto de), docteur en droit et en sciences naturelles, rua do Alecrim, 70 (Largo do Barao de Quin- tella), à Lisbonne. — Lépidoptères. Casey (Thomas L.), capitaine du génie, Army Building, à New-York (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CATTERSEL (Joseph), à Heyst-op-den-Berg (province d'Anvers). — Entomologie générale. CHÉRON (George), directeur du Journal « le Coléoptériste », rue Duret, 30, à Paris. — Coléoptères. CHESTRET DE HANEFFE (baron Paul de), Château d’Ouhar par Comblain- au-Pont. — Lépidoptères. CHRÉTIEN (Pierre), membre de la Société entomologique de France, Paris. Lépidoptères d'Europe. CLAEs (Edgar), avocat, au château de Herckenrode, à Curange, près Hasselt. — Insectes du Limbourg. Corezy (George), Upperkenington Lane, London S.-E. CoLMaxrT, lieutenant, Congo. CougEAux (Eugène), artiste-peintre, rue des Paroissiens, 17, à Bruxel- les. — Entomologie générale, Hémiptères. Coucxe (Edouard), commis à la Société générale, chaussée de Tervueren, 28, à Etterbeek. — Coléoptères et diptères. Coucxe (Louis), sous-lieutenant, à Fléron. — Coléoptères et diptères. CRAHAY, sous-inspecteur des eaux et forêts. Avenue de l’Hippodrôme, 58, à Bruxelles. — HEntomologie générale. Insectes utiles et nuisibles. CRAvEN (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et anglaises, 32, Warvick Square, SW, à Londres. — Entomologie générale, Crustacés. CRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l'État, secrétaire général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l'Association, 37, à Bruxelles. — Entomologie générale. CROMBRUGGHE DE PICQUENDASLE (baron G. de), rue de Crayer, 5, à Etterbeek. — Lépidoptères. De Ré (Étienne), ingénieur, rue du Midi, 16, à Bruxelles. — Coléop- tères. Dessrocuers pes Loces (J.), membre de la Société entomologique de France, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre et Loire). — Coléop- tères européens, Cureulionides européens et exotiques. DevrozLe (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, place Denfert-Rochereau, 20, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères exotiques. Disranr (W. L.) boite 352, Prétoria, Transvaal, Afrique S. — Hémip- tères. Docnin (P.), Villa de la Réunion, Auteuil (Paris). — Lépidoptères. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVII. 53 646 Dozcé (Maurice), photographe, membre de la Société entom ologique de France, rue des Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères, spécialement Lamellicornes ; Lépidoptères. Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Grove Park, Warvick (Angleterre). — Coléoptères. Dugois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. Dugès (Eugène), docteur en médecine, Calle nueva de San-Francisco, 52, à Morelia (Michoacan), Mexique. — Coléoptères. Du CANE GopMmax (F), 10, Chandos Street, London W. Duponr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. — Entomolo- gie générale. ENGELs (Ch.), commis de direction, rue de Mazy, 53, à Jambes (pro- vince de Namur). — Coléoptères. Events (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'École moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. — Coléoptères. Frencux, State Illinois Normal University, Carbondale, Illinois. Fzeurraux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et Francaise d'Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères. Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer- landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. *FoLoGne (Égide), architecte, membre de la Société malacologique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. FonTaAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères . Forel (Auguste), docteur en médecine, professeur à l'Université, à Zurich (Suisse). — Hyménoptères (Formicides). Fowler (Rev. W. W.), the School House, à Lincoln AU PA ans Coléoptères (Languriides). FromonT (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint- Gillis lez-Bruxelles. — Coléoptères; mœurs et métamorphoses. Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et ento- mologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie générale. Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d'His- toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de France, boulevard de Port-Royal, 33, à Paris. — Anatomie entomologique, Myriopodes, Diptères et Hyménoptères. GERARD (Jules), teinturier, rue des Prémontrés, 6, à Liège. — Lépidop- tères, Coléoptères (Rhynchophores du globe). Gizer (Maurice), chaussée de Haecht, 79, à Bruxelles. 647 GrRoN (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Université de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères. GoBERT (Emile), docteur en médecine à Mont-de-Marsan (Landes). — Diptères, Coléoptères. Gozis (Maurice des), membre de la Société entomologique de France, à Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères. GRoUvELLE (Antoine), Directeur de la manufacture de Tabacs, membre de la Société entomologique de France, quai d'Orsay, à Paris. — Clavicornes. HaMaAL (Joseph), étudiant, place Delcour, 14, à Liège. — Coléoptères, Chrysomélides d'Europe. HELLER, conservateur au Musée Royal de Zoologie de Dresde. HEypEN (Lucas von), major en disponibilité, Dr. Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous ordres, surtout Coléoptères. HeyLaErTs (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique néerlandaise, Haagdijk, B-377, à Breda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères. Hrppert (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de Belgique. Horx (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, Berlin. — Cicindèles du globe. HorvATH (Geyza), docteur en médecine, directeur de la Station Phyllo- xérique, Délibäb-Utéza, 15, à Budapest (Hongrie). — Coléoptères et Hemiptères. *JAcors (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. Hyménoptères, Diptères. Jacopy (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, Londres. — Chry- somélides du Globe. KerRREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Lac, 31, à Ixelles. — Coléoptères (Buprestides). Kocx (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nach Wohrd, 5, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavi (Russie). — Coléoptères. Kozse (H.), conservateur au Musée zoologique, Lessingstrasse, 7/8, NW., à Berlin. — Entomologie générale. Kuwerr (A.), propriétaire, à Wernsdorf, près de Tharau (Prusse). — Coléoptères. : LamarcHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papilionides). Ÿ LaAMEerE (Auguste), docteur en sciences, professeur à l'Université de Bruxelles, chaussée de Charleroi, 119, à Saint-Gilles-lez-Bruxelles. — Entomologie générale. L'ARBALESTRIER (Aristide), officier d'administration, rue Stéphanie, 34, Anvers. — Lépidoptères. Le Brun (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue Loup, à Troyes (Aube). — Coléoptères d'Europe. 348 Leprou (Émile), employé au chemin de fer de l'État, rue des Palais, 148, à Schaerbeek. — Lépidoptères. Lxrèvre (Édouard), membre de la Société entomologique de France, rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides et Eumolpides. LerxiERRy (Lucien), membre de la Société entomologique de France, rue Blanche, 16, à Saint-Maurice lez-Lille. — Coléoptères et Hémiptères. LÉVEILLÉ (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomolo- gique de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères de la faune paléarctique ; Temnochilides exotiques ; Hémiptères. MaABILLe (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. Mazarredo (Corlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello 22 pral., à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestides). MicxeLs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Ento- mologie générale. MogrenxouT (Victor), Villa Vreedenhof, à Laroche (Luxembourg). — Hyménoptères. Morrarts (Ferdinand de), place Saint-Paul, 10, à Liège. — Coléop- tères. Monter (Marcel), rue St. Gilles, 172, Liège. MonTANDON, Strada Vülor, Filarete Bucarest. — Hémiptères du globe. MourLox (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Univer- sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à Ixelles. — Entomologie générale. Neérvoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heerens Gracht, 476, à Amsterdam. — Coléoptères du Globe. NonFRiep (A.-F.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vi- laine). — Lépidoptères. Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Coléoptères. OLIVIER (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Oor (Lucien), rue Neuve, Bruxelles. Pasteur (J.-D.) inspecteur du service des postes et télégraphes, à Soera- baja MES — Lépidoptères. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- St-Jean. — Coléoptères. PAULINO DE OLIVEIRA (Manoël), membre de la Société Stone de 649 France, etc., professeur à l'Université de Coïmbre (Portugal). — Coléoptères et Lépidoptères. Péringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cape-Town (Afrique). — Coléoptères. Pic (Maurice), Digoin (Seine et Oise.) PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologi- ques, professeur de zoologie à l’Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand. — Entomologie générale, anatomie et physiologie, Crustacés, Myriopodes. PLATTEEUW (D' P. A.), médecin militaire de 1'° classe, Hoflaan, 244, à Kralingen lez-Rotterdam. — Entomologie générale, Lampyrides. PorcaeT, Pharmacien, Braine l’Alleud. — Entomologie générale. PonceLer (Camille), ingénieur forestier, à Orsinfaing près Marbehan (province de Luxembourg). — Entomologie appliquée. Posxin (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l'État, à Gembloux. — Entomologie appliquée. PREUDHOMME DE BorRe (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, rue Seutin, 11, à Schaerbeek, — Entomologie générale, géographie entomologique, Coléoptères. Proosr (Alphonse), inspecteur général de l'Agriculture, professeur à l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. — Entomologie appliquée, Biologie. RaçGusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. RéGImBART (Maurice), docteur en médecine, à Evreux (Eure). — Hydro- canthares. Remy (Jules), directeur de l’Hospice des Enfants assistés, rue du Marais, à Bruxelles. — Coléoptères. Rose (Henri), docteur en médecine, rue Royale S'° Marie, 93, à Saint- Josse-ten-Noode. — Lépidoptères. *RozLors (W.), artiste-peintre, Rynstraat, 20, à la Haye. — Coléopteres (Curculionides). RogLors (Paul), 90, rue Van Straelen, Anvers. — Coléoptères. RopengACH, 180, rue du Nord, Roulers. Rom, 247, rue de Cologne, Bruxelles. — Insectes d'Afrique. RorsoxiLr, membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, Tring, Hertfordshire. — Coléoptères et Lépidoptères du Globe. Rousseau (Ernest), étudiant, rue Vautier, 20, à Ixelles. — Hyménoptères de Belgique. *Sauveur (Jules), secrétaire général du Ministère de l'Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. Faune entomologique de Belgique. SCHMIEDEKNECET, Blankenburg-Schwarzathal, Allemagne. ScHRYNMAKER (G. de), (sous-lieutenant aux Carabiniers), rue Von- del, 27, Schaerbeek. — Insectes d'Afrique. ScHoënFELDT (H. von), commandant de place, Carlsplatz, 6, Weimar (Prusse). — Coléoptères. 650 Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (Rhynchophores). SeDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. SEELDRAYERS (E.), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères. *SeLys-LonGcHampPs (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liège. — Névroptères (principalement Odonates) et Lépidoptères d'Europe. SEVERIN (Guillaume), aide-naturalisteau Muséeroyal d'Histoire naturelle, rue Élise, 70, à Ixelles. — Entomologie générale. Sxarp (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Wilmington, Dartford, Kent (Angleterre). — Coléoptères. SIMON (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 56, à Paris. — Entomologie générale, Arachnides. SIMON (Henri), rue de l'Orangerie, 5, Bruxelles. — Entomologie générale. SImson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. SIVILLE (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liège. — Lépi- doptères (Catocala et Ophideres). STAUDINGER (D' Otto), à Blasewitz, près Dresde (Saxe). — Lépidoptères d'Europe. THéry (André), viticulteur, à St Charles près Philippeville (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe. Tairor (Edouard), chef de bureau à l’admistration communale de Schaerbeek, rue Van den Broeck, 23, à Ixelles. — Lépidoptères et Coléoptères. Timmers (J.), rue de Bex, 6, Liège. TosquiNeT (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée, en retraite, rue d’Ecosse, 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé- noptères. Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa Tournier, à Peney, près Genève. — Coléoptères. TsCHOFFEN (Maurice), substitut du procureur d'État, à Matadi (Congo). — Coléoptères. VAN BENEDEN (Eduard), docteur en sciences naturelles, membre de l’Académie royale de Belgique, professeur de zoologie et d’embryo- logie à l’Université de Liège, quai des Pêcheurs, à Liège. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Anné- iides. Van NERoM (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint- Guidon, 54, à Anderlecht. — Insectes utiles et nuisibles à l’agri- culture. Van Tricar (Rév. P. Victor), professeur des sciences naturelles, rue des Récollets à Louvain. — Entomologie générale. VERHAS, rue Archimède, 33, Bruxelles. 651 VERHEGGEN (Henri), directeur de l’École moyenne de l'État à Walcourt. — Insectes de Belgique. VinceNT, boulevard Militaire, 50, Bruxelles. Vuior (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue Cardinet, 80, à Paris. — Lépidoptères. Weise (J.), Griebenordstrasse 26, Berlin. — Chrysomélides du globe, curculionides européens. Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, à Padang (Sumatra), et rue Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). WickHAM (H.-F.), State University, Jowa, Jowa City, U. S. WaizLain (D.), instituteur communal et géomètre juré à Trivières, près Bracquegnies (Hainaut). — Entomologie générale, Coléoptères. Membres correspondants. MM. GoBanz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire à Klagenfurt (Carinthie). KôPPen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à St-Pétersbourg. Pacxarp (D' A.-S.), professeur de zoologie et de géologie, Bronn Univer- sity, Providence, Rhode-Island (Etats-Unis). PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye. Perez ArcCAS (Laureano), professeur de zoologie à l'Université, membre de l’Académie royale des sciences, calle de las Huertas, 14, à Madrid. RoGENHorER (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire naturelle de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan., Jozefstädterstrasse, 19, à Vienne. Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam- bridge, Massachussets (Etats-Unis de l'Amérique du Nord). Membres associés. MM. BERTRAND (Émile), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 105, à Etterbeek. — Coléoptères de Belgique. CanpËze (Léon), étudiant, à Glain, près Liège. — Lépidoptères, spéciale- mont Bombycides. Coyon (A.), professeur à l’athénée royal, à Dinant. — Entomologie générale. DE Raecx (Léon), avenue d'Auderghem, 215, à Etterbeek. — Coléoptè- res et Lépidoptères. Dumowr (Gustave), instituteur communal, quai de l’Ourthe, 19, à Liége. Entomologie générale. Kraus (Mathias), instituteur des prisons, route d’Arlon, à Luxembourg. — Entomologie générale. Lamorre (Arthur), instituteur à l’école moyenne, rue Potagere, 29, à Saint-Josse-ten-Noode. — Entomologie générale. 652 LanNEAU (Léon), étudiant, rue du Progrès, 79, à Laeken, — Coléoptères, Lépidoptères. MéLrse (Jules), étudiant, rue Faider, 16, à Saint-Gilles lez Bruxelles. — Colévptères. Morrarrs (Charles de), étudiant, place St. Paul, 10, à Liége. — Lépi- doptères. SIQUET (Jean-Michel), instituteur à l’école moyenne de Huy. — Entomo- logie générale. TABLE DES MATIÈRES. Organisation administrative pour l’année 1898 . ‘2 Compte rendu de la Séance Mensuelle du 9 janvier 1893. 5) > > » » du 4 février 1893. 67 A > > » du 4 mars 1893 93 À » > » du 1 avril 1893 139 È » » » du 6 mai 1893. 231 > » » » du 3 juin 1893. 285 4 » » » du 1 juillet 1893 367 à » » » du 5 août 1893. 423 » » » » du 2 septembre 1893 . 454 » » » » du 7 octobre 1893. . 001 4 » » » du 4 novembre 1993 . 097 e » » du 2 décembre 1893 . 085 Assemblée Pile du 26 décembre 1893 : 613 Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décenibue 1892 au 26 décembre 1893 . À 627 Liste des membres de la Société au 26 Masse 1893 : 643 Table des matières . 653 ALBERS (G.). — Lucanides du Bengale. 69 — Lucanides du Japon A BERGE (A.). Emploi de divers HN nnes inorganiques pour la destruction des insectes nuisibles . 362 Bercrora. — Description d’un genre nouveau de la sous Alle des Holoptilines . 78 BRESNKE. — Adoretus du Bengale . 140 D' CANDÈZE. — Addition aux Elatérides des de orientales : 168 CoucKe. (L.). — Ho mots sur le groupe des diptères Eremo- chæta . n° ONE — Rapport sur l’excursion nr 8 mit 1893 070 Coucxe (L. et E.). — Stratiomydes de Belgique . 431 CraHAyY. — L'Orgyie Pudiponde à : 282 DisranT. — Descriptions de 4 espèces de Cic adides : 76 Doanin. — Lépidoptères nouveaux de Loja et des environs +. . 80 156, 367, 424, 573 Fausr. — Quelques Anchonides nouveaux et une nouvelle Celebia 407 ANNALES DE La SOC. ENTOM DE BELGIQUE, T. XXXVII. 54 654 Pages FarrmaIREe. — Note sur les Coléoptères du Choa . 9 — Sur quelques Coléoptrées des pays Sômalis 144 — Notes sur quelques Coléoptères des environs de le 287 — Coléoptères du Haut Tonkin. 303 — Listes des Clérides de Madagascar . ; 379 — Quelques Cérambycides nouveaux de Madagascar 509 — Espèces nouvelles ou peu connues de Coléoptères des îles Comores 521 — Quelques FN D É Fee TR ra 608 Forez. — Sur la classification de la famille des Formicides 161 — Nouvelles fourmis d'Australie et des Canaries 454 — Note sur les Attini. D86 — Note sur un genre nouveau et une mtrello! he d Formicide . : 607 FowLer. — Languriides du ML 73 Jicogy. — Description de Hi ur de Don et Crivrcrines 261 - . Dexcription de quelques Fe D om ous Bilinie 272 KERREMaNs. — Essai de groupement des Buprestides. 94 — Les Chrysobotrines d'Afrique. 232 — Addition aux Buprestides des Indes Onemnies 326 — Diagnoses de Buprestides nouveaux. 503 KUwWERT, — Passalides du Bengale . pal — Clérides d'Afrique . 476 — Nouvelles Clérides . à ‘ 486 O. MABILLE. — Description de LépiAbftéres Nohvettie, i 90 MorFAERTS (B°" be). — Chrysomélides de ie 1 > 88 a 197 MoNTANDON. — Lygæides exotiques. SIT ENS NS — . De la famille des Plataspidinæ 098 W. RoëLrors. -— Description d’un nouveau genre . d une ol espèce de Dinorrhopala. 497 SÉVERIN. — [es collections eutomologiques dé tt Perte Rieber 308 D' Tosquixer. — Discours bFÉEUte à r'Asbnbiés LE 4 26 iécembre 1893 . ; 613 Van DER Wucr. — Note sur la Trimicra Dites : 499 des ouvrages suivants : +. à . . Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins. Prémices entomologiques (Monographie du genre UE TEE TS RP Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum europæorum conspectus , . . , Révision générale des Clivinides . . ee Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus . Note sur les Cicindèles et Garabiques recueillis aAnteudpar. Me Purvéss 2,505. 0, Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . RSA ee CR De en Carabiques nouycaux découverts dans les Asturics PR RÉPARER de are Trechorum ceculatorum Monographia, 2° partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre LIT MERE CNE TS ENS RS SE Monographie des Calathides. . . . . . . PASS ES A RIAFCEAE MERS 1 UE UE Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu LUN ne me TEE RE QUES Révision des Broscides de l’Australie . . . Description de quelques Clivinides de l’Inde . Note sur les genres Morio et Perigona . . . . Deuxième supplément à la Révision générale des CMDIQR ER RE LT ST M ns Tee Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus. . . . . . . . Lies DR CE mn ER ENT noce he QI C1 La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires Purzeys. — Description de Carabides nouveaux de la NOUVENE GENE RES NES NE — Relevé des Cicindélides et Cärabiques recueillis en Portugal par G. Van Volxem . . . . . 2 Genre-Gynañdropus:; 75: PETER — Description de deux espèces nouvelles de Carabi- MR Le Ro M NOR — On two new species of Gcodephägous Colcoptera TOM SUMATER ES, 5 UT Re — Monographie des Amara de l'Europe et des pays NOISIUS = IUT NÉS Re PLANS QUE ROC RE — Note sur les Carabiques recueillis par M, J. Van LOL TT RD LE loi ST RTC MERS ae TE Lenener. — Contributions à la faune dé Lépidoptères de la Transcaucasie. . . . . PRE ARE PREUDHOMME DE Borne. — Note sur le Byrsax (Bones mibhifer: Mess STAND Eee De Cuaupoin. — Essai monographique sur ie groupe des POSODIENE TS NE NI ERA EE AS — Essai monographique sur les Orthogoniens . . — Essai sur les Drimostomides ct des Cratocérides . — Monographie des Callidides . . . . . . . — Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé- HIeS RTS LE A Te SRE Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de Belgique. Diverses années. . ,. . . . Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication), chaque fisciente 22 Me RMS RUE OR La collection des fascicules parus . . +: . . . . » Q1 QI > > QC Cl