NC k (44 An ie A Yi Le Hi 1 Li DAC A AL ET EMULE AE LH AUOT no PAU AUUE À Vi NU RNA En Et ne LA UN 4 MAR CRIE A NI 4 qe Rx 1 Lot 1 De) RE 5 qu RA MTS (* LErS4, v CAR A EEE ET HET NO OUR AN A L UN EUE ANUS re 2 LES Te. RS Ji y4 MEN MAS os de hi CE RE oi Te) EAN En : ar : is CI ont EE x don Hu D a ca a = ANNE LUEUR) SELS PR RS soute cn RTE D RTE) ( 1e nan Ki Li re ue TU ; CHE mi : do RUES CET NON LRECCOTE QU if AS n ne ri 0 fi RU 1 D NA jp tu fi He 5 Pr il n x Ki A} CH A CHE ER He Qt dx | AE tt ATEN DAICA LT EU AU MT AA] 4. DATE cu &: ï D EMEA ROUE H je je î xt 2 At ANNE ' ; \J Can CRC AT NP EL RAS FU ÉTAT dti 1 AE AE | ten | 0 A Get A \ f] : C ATEN 5" A EC A NERO Ne UE NE AU Me va RE RES CE NN NE NET AREAS CA AE PRE COCHON ON TP ON fs APTE | nl ü LA LA NAN PCA CR n R C ie RE Mu K on sa te CNE Er ; RE À [ À AAC CEE NPA NE PE xn HOT Re Ü CAN CE nu Û Y MARNE A ERA UNS AO HN UNEt , jt RUN: + A ‘ DE ï px aie A 1% CORTE AR TN ANUEAOCENEX OR ] È de 4 CCC NOOUENIERE nr (1 Ra x rit RTE EEE et A ot AR U AJEALE AE Nn Qu G\ At v. (# LA CAPE MNTON PO CN EUR LT TUE CAL] CAR ANIEN ALE NE UE PA Là oi (4 A d ! j jo A AU" dirt UNE DEN ET ul 0 he QUE iù ANT : Gi à + LICE : NE HAUOUC SE Û x ( te SA a qe COLE L “te ant al ASE OT AE REA LE NAT A ROUE Aa JU fun | HU 2 ( + 1# 14 Hu pl ti ' nor A px VA LV 1 ; AU “Le IN LR RCEN AE UE ET RER OAEMENUES USA PA NP RER M | # JU l Ki L " } ue « } L " U DA PPAITRE (EC SNL QE ee ses Lee. à Ÿ Me ire Von " me — ONE te PRESS RO Li ARTE 1 ? rt rs ACT Ar p aa) ke tal \ AA \ At} Ÿ ù nil d f t à mL 1 PEU % | AP DE à 4 Fe 110" 7 ARRNES VAT DCS S LR Je CA Jp RARE U AD VE ART " Aie Ne cn LCR Da TU VA RE NL 1j A "A ; x ie Ft k ni e " A Le fl + Y F DAYS LEE È 4 CUET “ » ANT Fram À EL ‘ AE 1 at 1 ! e \ Î \ | Mg js H Lg qu VE qu AT ; L'UREN Hs CET n , [ | d Î ' ne ue L ul tn 1! HR ; ie LA tn "Ar; | a 4 La LAN 1 V ( i | Lt AA Lt à ANNALES : DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE TOME CINQUANTE-SEPTIÈME pa « Ê \ | JUN 2 1014 \ALLISAIS TE, à“ # PR A £ en a: Ed eux di Mi USE 7 BRUXELLES DS REGE DE LA) SOCTÈTE 89, rue de Namur, 89 D NO Pod ur MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome 1. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs. Tome lIl.— Die Melolonthiden der palaearctischen undorientalischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museun zu Brüssel, von E. BRENSKE. — Prix :3 francs. Tome IIT.— À list of Tenebrionidae supplementary tothe « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome IV, — Jievision des Dytiscidue et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — Iehneumonides d'Afrique, par le D° TOSQUINET. — Prix : 15 francs. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — À listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- pen von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUEËT DES PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50. Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par A. LAMEERE. — Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU. — Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50. Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET (travail posthume). — Prix : 15 francs. Tome XI. — Revision des Prionides /Macrotomines;, par AUG. LAMEERE. — Prix fr. 7.50. Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs. Tome XIII. — Cataloque raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (1"° partie). — Prix : fr. 7.50. Tome XIV. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (2° partie). — Prix : fr. 7.50. Tome XV. - Notice sur Le D' Jean-Charles Jacobs, par E. FOLOGNE. — Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. — Phasgonou- ridæ africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (IV), par ACHILLE GRIFFINI. — Bemerkungen über Nabiden - nebst Beschreibung neuer Arten, par O.-M. REUTER. — Enumeratèo Pentatomidaruim, post Catalogum bruxellensem descriptarum, par E. BERGROTH. — Phasgonouridæ africane del R. Museo di Storia Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINI. — Some new Species of Blattidæ in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. — ETIXx S'fr::7.508 { Voir la suite à la 3° page de la couverture.) ANNALES DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE DECBELGIQUE DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsa- bilité. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME CINQUANTE-SEPTIÈME 2297870 nn BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÈËÉTÉ 89, rue de Namur, 89 1913 ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE 1913 Conseil d’administration MM. CH. KERREMANS, président. AUG. LAMEERE, vice-président. H. SCHOUTEDEN, secrétaire. E. FOLOGNE, trésorier. J. DESNEUX, bibliothécaire. J. PUTZEYS, membre. E. ROUSSEAU, )» Commission de vérification des comptes MM. FR. BALL. AUG. GUILLIAUME. P.-J. ROELOFS. Commission de sarveillance des collections MM. CH. KERREMANS, président. A. BIvVORT. E. LEDOU. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 4 janvier 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — En labsence de M. SCHOUTEDEN, qui se fait excuser, M. DESNEUX remplit les fonctions de secrétaire. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 décembre 1912 est approuvé. Décisions du Conseil. -— Le Conseil s’est constitué comme suit : Président : MM. CH. KERREMANS. Vice-Président : AUG. LAMEERE. Secrétaire : H. SCHOUTEDEN. Trésorier : E. FOLOGNE. BHibliothécaire : J. DESNEUX. Membres : APULZENS: E. ROUSSEAU. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. — La séance est levée à 21 heures. ETUDE DES CARABIQUES récoltés à Ceylan par le Docteur Horn par le commandant Paul Dupuis Les notes suivantes se rapportent aux nombreux Carabiques (environ 1,500) récoltés par le Docteur Horn à Ceylan. CALLISTOMIMUS COARCTATUS LAFERTÉ var. nov. CEYLONICUS Dupuis Une variété de couleur du C. coarctatus LAFERTÉ (— littoralrs Morse. : — Weshiwoodii ScHAUM) se distingue du type par la tache noire postérieure des élytres beaucoup plus grande, se joignant. ordinairement, à hauteur des intervalles 4 et 5, à la tache noire médiane, isolant ainsi une tache blanchâtre latérale. Les einq exemplaires récoltés sont de Anuradhapura. LIONYCHUS HORNI sp. nov. Dupuis Je me fais un vrai plaisir de dédier à mon ami le Docteur HORN cetle jolie espèce de Lionychus. Tout en se rapprochant par la coloration du L. albivittis BATES, elle s’en distingue nettement par sa forme plus large, plus courte, le contour différent des taches blanches élytrales, les élytres non striées, etc. Les spécimens recueillis, très nombreux, sont presque tous de Trincomali, une seul de Nesgombo. Le L. albivittis a également été trouvé par le Docteur HoRN, mais à Malanda et à Rekirawa. Couleur. — [La tête et le prothorax sont en dessus d’un noir mat ; les élytres varient du brun de poix foncé au noir. Elles portent chacune une très grande tache longitudinale d’un blanc sale, légè- rement grisàtre ou parfois brunâtre, à pourtour quelquefois, sur- tout laléralement, étroitement brunâtre foncé. ; La tache claire, au lieu de s’amineir en avant comme dans Île L. albivittis, y est au contraire plus large et occupe tout l'angle huméral, sauf le rebord étroit de celui-ci. Elle est limitée ensuite par une oblique parallèle au côté de l’écusson, s’avançant vers la suture, qu’elle n’atteint pas. Vers l’arrière, la tache s’écarte légère- ment et progressivement de la suture suivant une ligne presque droite. Du côté externe, à 1/4 de la longueur élytrale, elle s’écarte brusquement du bord externe suivant une courbe convexe vers l’intérieur. La partie postérieure de la tache, en arrière de cette courbe, est variable; dans certains exemplaires, elle est presque symétrique à sa partie antérieure, dans d’autres elle continue sous 7 forme de simple bande se rétrécissant insensiblement vers l’arrière où elle est coupée obliquement. Dans les deux cas, la tache s'arrête à une assez grande distance de l’extrémité élytrale. Les antennes sont d’un brun noir, les deux premiers articles d’un brun rougeûtre plus clair. Les palpes sont foncés, à extrémité un peu plus claire. Tout le dessous du corps, y compris les pattes, est d’un brun rougeâtre foncé, plus clair au centre et aux parties buccales; les tarses sont en général plus foncés, parfois noirs. Le dessous du corps est luisant, le dessus mat. Dimensions. — La taille varie de 2 1/4 à 5 millimètres. Les dimen- sions suivantes sont prises à la chambre claire sur un exemplaire de 3 millimètres avec grossissement de 26 : Longueur des antennes : 32. {°" article : 4. 2° article : 3° article : 3 1/4. Les suivants vont en diminuant iasensiblement jusqu'au dernier qui est un peu plus long que l’avant-dernier. Longueur de la tête sans les mandibules : 18. Longueur du labre : 2 5/4. Largeur du labre : 5. Largeur de la tête entre les antennes : 11. Largeur de la tête avec les veux : 20. Largeur de la tête entre les veux : 12. Largeur de la tête à la base : 16. Longueur médiane du prothorax : 19. Largeur de son échancrure antérieure : 17. Distance entre les sommets des angles antérieurs : 21. Largeur maxima du prothorax : 28. Largeur entre les angles précédant la sinuosité basilaire : 17. Largeur de la base proprement dite : 8. Ecusson : base 4; hauteur 2. Elvtres : Largeur suturale sans l’écusson : 44. Largeur aux épaules : 24. Plus grande largeur (aux 3/11 de la longueur) : 38. Longueur de la troncature de chaque élvtre : 14. Palpes maxillaires : Dernier article : 2 2/3; pénultième : 1 1/3; antépénultième : 3 3/4. Palpes labiaux : dernier article 3; pénultième 3. Membres antérieurs : Fémuür : 20 (épaisseur 5); tibia : 13; tarses : 11. C2 Membres inler:nédiaires : Fémur : 24 (épaisseur 6); tibia : 20; tarses : 20 (6, 5 1/4, 3 1/4, 3, 4 1/2). Membres postérieurs : Fémur : 27 (épaisseur 7); tibia : 2; tarses : 28 (9, 5, 5, 4, 5). Forme. — Antennes assez fortes, pas très longues, dépassant peu la base du prothorax ; à premier article cylindrique épais; le 2° plus mince, très peu rétréci vers sa base; les articles diminuant progres- sivement à partir du 3% et passant graduellement de la forme allongée-conique à la forme ovale, le dernier s’amincissant vers le sommet. Mandibules peu visibles en dessus, recourbées, dépassant peu le labre. Labre transversal, coupé presque droit en avant, ses côtés un peu courbes et légèrement divergents vers l’arrière. Epistome coupé carrément en avant, où il est très finement rebordé, ses côtés assez largement sillonnés, les sillons carénés du côté externe. Suture postérieure très fine, un peu sinueuse. Crêtes supra-antennaires formant au-dessus de l’antenne un angle droit à sommet arrondi, leur rebord latéral se prolongeant en fine carène jusque devant le milieu de l’œil. Yeux assez gros, modérément saillants. Côtés de la tête presque parallèles derrière les yeux. Dessus de la tête modérément convexe. Prothorax fortement échancré en avant, coupé assez carrément entre les angles antérieurs. Ceux-ci très saillants, arrondis au sommet, à côtés courbes, l’angle un peu moins que droit. Côtés du prothorax largement et régulièrement arrondis depuis l’angle antérieur jusqu'à l’angle latéral saillant, droit, près de la base. Celui-ci a un côté légèrement concave, le postérieur absolu- ment en ligne droite. La base du prothorax forme lobe vers l’arrière, le bord postérieur cintré vers l’avant. Le prothorax est très finement rebordé en avant; plus largement, le rebord un peu aplani sur les côtés. Le rebord devient plus mince ensuite et passe au-dessus des angles latéraux qu'il franchit en petite carène sinueuse jusque près de la base du prothorax; cette carène se dirige ensuite parallèlement à la base jusqu’à la ligne longitudinale médiane, en devenant de plus en plus étroite. Ligne longitudinale médiane partant de la base jusqu'à mi- hauteur du prothorax sous forme de profond et large sillon, pour devenir ensuite étroite et régulière jusque près du bord antérieur, qu’elle n’atteint pas. Les élytres sont déprimées près de l’écusson, convexes à l’épaule, plus planes en arrière, les côtés assez convexes. 9 # _ L’épaule est avancée, arrondie; les côtés de lélytre légèrement arrondis sous l’épaule, un peu parallèles vers le milieu puis légère- ment arrondis jusqu’à la troncature. La troncature est large, d’abord concave en partant de l’angle externe, puis un peu convexe vers l'arrière. L’angle externe est arrondi et obtus, le sutural également arrondi, formant avec son voisin une petite échancrure devant la suture. Le rebord élytral est mince et net jusqu’à la troncature. En avant, il se prolonge en carène sur l’élytre le long de la partie déprimée et de la tache blanche, sur une distance assez courte. Dernier segment abdominal largement arrondi dans sa partie visible. Paipes maxillaires à dernier article ovale allongé, assez épais, aminci et subtronqué à l’extrémité; pénultième franchement coni- que, de moitié plus court; antépénultième ovale épais, plus long et plus large que le dernier. Lobe externe des mâchoires à deux articles à peu près égaux, le dernier ovale allongé, peu aminei au bout, dépassant peu l’extré- mité du lobe interne. Celui-ci assez obtus et non courbé à l’extré- mité, présentant quelques longues spinules à son bord interne. Mentum nettement échancré, à dent médiane assez forte, celle-ci à côtés assez sinueux. Ligule s’élargissant à l’extrémité, émarginée en avant, où elle présente deux soies peu visibles; les larges paraglosses membraneux l’entourent, la dépassent, s’arrondissent en avant où une membrane les unit devant la ligule. Palpes labiaux à pénultième article long, assez mince, le dernier ovalaire, renflé, aminei au bout. Prosternum aminei entre les hanches; élargi, tronqué carrément en arrière, complètement rebordé. Mésosternum enfoncé entre les pro- et métasternur. Métasternum à pointe antérieure aiguë, arrondie assez largement au sommet; à pointe postérieure semblable, mais moins large, arrivant à mi-hauteur des hanches postérieures. Il est finement rebordé en avant, à peu près carré, les côtés concaves vers l’inté- rieur. [l est sillonné transversalement d’un angle à l’autre; longitu- dinalement de la pointe postérieure jusqu’au delà du milieu. Hanches antérieures et moyennes globuleuses, écartées ; les pos- térieures en croissant, écartées. Pattes ayant les fémurs assez forts, épais, amincis aux extrémités; tibias antérieurs à échancrure commençant à 1/3 de l'extrémité, assez longue, moyennement profonde; tibias postérieurs courbés à mi-longueur; tarses antérieurs à premier article triangulaire, coupé obliquement.à l'extrémité, assez large, un peu prolongé vers l'intérieur, un peu plus grand que les trois suivants qui sont trian- 10 gulaires, assez courts et larges, coupés carrément à l’extrémité; tarses intermédiaires coniques allongés, les postérieurs longs gros- sissant régulièrement jusqu’au bout. Ongles de grandeur et de grosseur moyenne, non dentés. ë Les trochanters postérieurs sont volumineux, épais, arrondis à l'extrémité. Sculpture et revêtement pileux. — Les antennes ont le premier article portant un long cil raide; la pubescence ne devient dense qu’à partir du 5° article. Le labre porte 6 poils à son bord antérieur, les quatre moyens régulièrement écartés, les deux centraux plus courts, les deux externes beaucoup plus longs et plus éloignés des autres. Tout le dessus de la tête, du corselet et des élytres est excessive- ment finement et régulièrement chagriné, cette sculpture plus faible sur les élytres. Il Ÿ a deux pores sétigères supra oculaires de chaque côté, l’un un peu en arrière du bord antérieur, l’autre un peu en avant du bord postérieur de l’œil. Le corselet porte deux pores longuement sétigères de chaque côté, un dans la gouttière latérale vers le milieu de la partie arrondie, l’autre au-dessus de l'angle saillant. , Les élvtres ont un pore sétigère dans la dépression antérieure, trois ou quatre le long du bord en arrière de l'épaule, assez régu- lièrement disposés et écartés; trois ou quatre en arrière du bord latéral, moins régulièrement disposés, et deux, très écartés, au- dessus de la troncature. Je ne {rouve traces ni de stries ni de pores dorsaux. Le dernier segment abdominai est caréné au-dessus. Les palpes maxillaires ont quelques petits cils raides, les labiaux deux longs cils au pénultième article, quelques-uns sur le dernier. Tout le dessous est finement chagriné, plus fortement sur les côtés; cette sculpture est plus transversale, presque alvéolée sur les côtés de la gorge, finement transversale sur le milieu de l’abdo- men, [Il Y a quelques rares gros points sétigères sur le prosternum, un sur les hanches moyennes et antérieures, deux sur les posté- rieures; les segments abdominaux ont quatre pores sétigères écartés, le dernier en a deux; le bord postérieur des premiers segments est déprimé et moins fortement sculpté. Les fémurs et trochanters sont chagrinés et portent quelques gros pores. Les tibias ont sur leurs arêtes à épines écartées, celles-ci ne commençant qu’à mi-longueur pour les postérieurs, et beaucoup moins nombreuses sur les antérieurs. Les tarses ont l'extrémité des quatre premiers articles à poils longs, forts et raides: quelques rares et plus petites spinules à leur face supérieure. 11 BEITRAGE ZUR ANTHOCORIDEN-FAUNA von Central- und Nord Aimerika von 8, Poppius (Helsingfors). Von Herrn BAKER babe ich zur Bestimmung eine kleinere Samm lung nord- und central-amerikanische Anthocoriden erhalten, unter denen sich auch einige neue Arten befanden. Ausserdem waren in der Sammlung einige Arten vorhanden, deren Ausbrei- tung ziemlich wenig bekannt war, woher ich hier ein Verzeichnis der interessanteren Formen gebe. Lyctocoris campertris FABR. — U. S. À. : Polk Co., Wis! VI. Lasiochilus pallidulus REUT. — Cuba : Cavamas ! Mexico : Escuintla Chiapas ! Lasiochilus basalis REUT. Asthenidea pallescens REUTr. — Nicaragua : Granada ! ASTHENIDEA MACULIPENNIS REur. Die Art variiert etwas betreffs der Farbe. Der dunkle Quermakel hintenr auf dem Corium kann mehr oder weniger ausgedehnt sein, zuweilen bis zum Innenrande des Embolium sich erstreckend, zuweilen nur als ein ganz Schmaler Saum am Innenrande des Coriums erscheinend. Die Spitze des Schildchens ist nicht immer hell. Sehr selten sind die Hinterschenkel vor der Spitze und die Hinterschienen in der Mitte etwas verdunkelt. Cuba : Havana ! BAKER, zahlreiche Exemplare. ASTHENIDEA CRAWEFORDI n. sp. Der Kôrper gestreckt eifôrmig, oben kurz und anliegend behaart. Kopf und Halsschild glänzend, dunkelgelb, das Schildchen wenig glinzend, wie der Cuneus braunschwarz, die Hemielytren sonst schmutzig gelb, fast matt, nur der Clavus etwas glänzend, die Membran einfarbig braunschwarz, die Unterseite braunschwarz, die Vorderbrust gelb, die Hinterbrust, der Hinterkôrper unten an der Basis und an der Seiten braun, das Rostrum braun, das letzte Glied gelb, die Fühler dunkelbraun, das erste Glied und die Spitze des zweiten sowie die Beine geib, die Schienen schwarzbraun mil schmal gelber Basis und Spitze, die Füsse braun. Der Kopf ist etwa ebenso lang als der Halsschild, mit einigen abstehenden, längeren Haaren, die Augen sind sebhr fein granuliert. Das Rostrum überschreitet etwas die Basis der Mittelhüften, das erste Glied die Augenmitte erreichend. Die KFühler kurz und 12 anliegend behaart, die zwei letzten Glieder mit einzelnen langen und abstehenden Haaren, das erste Glied etwas die Kopfspitze überragend, das zweite etwa ebenso lang als der Kopf, das dritte kürzer als das zweite. Der Halsschild ist etwa um die Hälfte kürzer als am Basalrande breit, der letztgenannle breit und ziemlich tief ausgeschnitten, kaum mehr wie dreimal breiter als der Vorder- rand. Die Seiten sind nicht ausgeschweift, gerandet, vorne mässig abgerundet. Die Apicalstrictur ist ziemlich schmal, scharf, vor den Vorderecken gelegen, die Scheibe etwas hinter der Mitte quer eingedrückt, der Vorderlobus etwas gewülbt, in der Mitle ganz an der Basis mit einem ganz kleinen, punktformigen Eindruck, der Basallobus sehr fein quer gestreift. Das Schildchen zu Spitze flach, sehr fein gerunzelt. Die Hemielytren etwas die Hinterkôrper- spitze überragend, an den Seiten nicht bewimpert, der Clavus und die innere Hälfte des Coriums fein, mässig dicht, etwas gereiht punktiert. Die Orificien des Metastethiums sind schmal, mässig lang, ganz leicht nach vorne gebogen. — Long. 2.5, lat. 4 mill. Ist am nächsten mit A. femnostethoides REUT. verwandt, unter- scheidet sich durch die Farbe der Kühler und der Beine. Von À. nebulosa (UnL.) durch die Farbe der Oberseite und der Beine verschieden. Mexico : Guadalajara ! 1 ©, CRAWFORD. CARDIASTETHUS CUBANUS n. sp. Gestreckt eiformig, glänzend, ziemlich lang, halb abstehend hell behaart, hell gelb, die Membransutur auf dem Corium und die innere Hälfte des Cuneus hell braun, die Membran irisierend, gelblich, mit kaum verdunkelter Spitze, die Unterseite des Hinter- kôürpers in der Mitte braun, das Rostrum, die Fühler und die Beine gelb, die Spitze des zweiten Fühlergliedes und die zwei letzten braungelb. Der Kopf ist länger als mit den Augen breit, ebenso lang als der Halsschild in der Mitte breit, mit sechs etwas lingeren, abstehenden Haaren. Die Stirn breiter als der Durchmesser der Augen, die letzt genannten ziemlich gross, granuliert. Das Rosirum erstreckt sich bis zur Mitte der Mittelbrust, das erste Glied ganz kurz, den Vorderrand der Augen erreichend. Die Fühler halb abstehend behaart, die drei letzten Glieder ausserdem mit einigen langen, abstehenden Haaren, das erste Glied kaum die Kopfspitze über- ragend, das zweite ebenso lang als der Kopf, das dritte kürzer als das zweite. Der Halsschild ist etwa 1/3 kürzer als am Basalrande breit, der letzt genannte tief ausgeschnitten, mehr wie doppelt breiler als der Vorderrand, die Seiten ganz gerade, gerandet, 15 jederseits mit drei langen, abstehenden Haaren. Die Apicalstrictur ist schmal, deutlich abgesetzt, vor den Vorderecken gelegen, an der Basis mit einer Querreihe sehr feiner Punkte, die Scheibe etwa in der Mitte tief quer eingedrückt, der Vorderlobus mässig gewôülbt, der Basallobus in der Mitte der Länge nach flach eingedrückt, unpunktiert und ungerunzelt. Das Schildchen glatt, gleich hinter der Mitte mit einer ziemlich tiefen Quergrube. Die Hemielvtren linger als der Hinterkôrper, hinter der Mitte etwas erweitert, an den Seiten mit einigen abstehenden Haaren, der Clavus sehr weitläufig, fein punktiert, das Embolium zur Spitze erweitert und hier etwa ebenso breit als das Corium hinten. Die Membran mit zwei. Venen, von denen die innere erloschen ist. Die Orificien des Metastethiums sind fein, die Ränder in einer bis zur Basis der Pleuren sich erstreckenden, stark gerundet gebogenen Leiste ver- lingert. — Long. 2.5, lat. 0.8 mill. Erinnert sebhr an C. fulvescens (WALx.) und GC. obscuriceps PoprP. von beiden sofort durch die Farbe zu unterscheiden. Cuba : Havana ! 3 Exemplare, BAKER. Cardiastethus rugicollis CHamP. — Cuba : Cavamas ! SOLENONOTUS ANGUSTATUS n. sp. Gestreckt und schmal, an den Seiten nicht gerundet, stark abge- flacht, glänzend, oben nur mit einigen abstehenden, mässig langen Haaren auf dem Kopfe und an den Seiten des Halsschildes und der Hemielytren. Braunschwarz, der Halsschild vorne und an der Basis, der Clavus z. T., das Embolium zur Spitze, der Cuneus und die Membran schwarz, die Basis der letzt genannten breit weiss, die Unterseite braunschwarz, die Ventralsegmente zur Basis braun, das Rostrum, die Fühler und die Schenkel braunschwarz, das zweite Fühlerglied in der Mitte und die Schienen gelbbraun. Der Kopfist ein wenig länger als breit, vor den Augen mässig und ziemlich breit vorgezogen, fast l‘inger als der Halsschild die Stirn breiter als der Durchmesser der Augen, zwischen denselben mit einem kurzen L'ingseindruck. Das Rostrum erstreckt sich bis zur Mitte der Vorderhüften, das erste Glied fast den Vorderrand der Augen erreichend. Die Fühler kurz, halb abstehend behaart, die dûnnen zwei letzten Glieder ausserdem mit einigen längeren, abstehenden Haaren, das erste Glied kaum die Kopfspitze über- ragend, das zweite zur Spitze etwas verdickt, etwa ebenso lang als der Kopf mit den Augen breit, die zwei letzten Glieder unter einander gleich lang, etwas mebr als 155 kürzer als das zweite. Der Halsschild ist etwa um die Hälfte kürzer als am Basalrande breit, 14 > der letzt genannte sehr breit ausgeschweift, mehr wie doppelt breiter als der Vorderrand, die Seiten gerade, gerandet, vorne ziemlich kräftig gerundet. Die Scheihe glatt, ohne Quereindruck, mit einem scharfen Längseindruck in der Mitte und ausserdem jederseits an der Basis flach eingedrückt, die Apicalstrictur erloschen. Das Schildchen flach eingedrückt. Die Hemielvtren die Hinterkôperspitze nicht überragend, an den Seiten fast parallel, die Membran mit vier Venen, von denen die drei inneren wenig hervortretend sind, die zwei innersten mit einander bis zur Basis parallel verlaufend. Die Rima orificioram des Metastethiums fast serade. Alle Schenkel unbewehrt, die vorderen etwas verdickt. — Long. 2, lat. 1.6 mill. Von den anderen Arten der Gatiung besonders dureh den schmalen, an den Seiten nicht gerundeten Kôrper zu unterscheiden. Erinnert in der Kôrperform sehr an einer Scolopescelis-Art. Ver. Staaten von Nord-Amerika : Mts near Claremont, Cal. ! 1 9, BAKER. ANTHOCORIS BAKERI n. sp. Oben kurz, halb abstehend hell behaart, der Kopf mit mehreren, etwas längeren, abstenenden Haaren. Kopf, Halsschild und Schild- chen glänzend, die Hemielytren matt, nur der Cuneus, das Embo- lium zur Spitze und der Apicalrand des Coriums schmal glänzend. Schwarsbraun, der Kopf hinten braun, die Hemielvtren braungelb, auf dem Clavus die Scutellarcommissur zur Basis und die Spitze, der Apicalrand des Coriums breit und der Cuneus braunschwarz, die Membran schwarz, matt, ei grosser weisser Quertleck, der sich weit nach innen ausdehnt, jederseits hinter der Cuneusspitze und der Apicalrand schmal weiss, die Unterseite braunschwarz, die Vorderbrust mehr oder weniger ausgedehnt und die Basis der vorderen . Ventralsegmente braun, die Fühler braunschwarz, die Basis etwas breiter und die Spilze ganz schmal auf dem zweiten Gliede sowie die Basis der zwei letzten Glieder ganz schmal braun- gelb, die Beine braungelb mit braunen Schenkeln. Zuweilen ist die Oberseite braunrot, der Kopf in der Mitte braun, die Hemielytren braungelb, nach den Seiten zu etwas heller, der Apicalrand des Coriums und der Cuneus braun, das Schildchen braunschwarz, die Unterseile braunrot, die Mittelbrust und die Unterseite des Hinterkôrpers braunschwarz, die vorderen Segmente besonders nach den Seilen zu braunrot, die Beine braunrot (= var. scutellaris. n. var.). Bei einigen Exemplaren ist die Oberseite einfarbig rotgelb, das Schildchen bisweilen dunkelbraun, die Hemielytren gelb mit den dunklen Zeichnungen der Hauptform rotgelb (= var. pallescens n. var.). ER: RAS |. - 15 Die Stirn ist fast dreimal breiter als der Durchmesser des Augen. Das Rostrum erstreckt sich nur bis zur Mitte der Vorderhüften, das letzte Glied etwa 1/3 länger als das zweite. Die Fühler sind länger als Kopf und Halsschild zusammen, das zweite Glied zur Spitze allmächlich verdickt, etwa ebenso lang als der Kopf mit den Augen breit, fast dreimal länger als das erste, die zwei letzten unter einander etwa gleich lang, das letzte spindelfürmie, etwas dicker als das dritte, beide zusammen kaum länger als das zweite. Der Halsschild ist etwa um die Hälfte kürzer als am bBasalrande breit, der letztgenannte ziemlich tief ausgeschweïift, dreimal breiter als der Vorderrand, die Seiten ganz seicht ausgeschweift, vorne abgerundet. Die Scheibe ist flach gewôlbt, horizontal, in der Mitte mässig tief quer eingedrückt, der Basallobus fein quer gestreift, die Apicalstrictur breit, quer gestreift Das Schildchen oanz fein quer gestreift. Die Hemielvtren sowohl beim wie beim © die Hinterkôrperspitze nicht überragend, die Membran mit vier Venen, von denen nur die äusserste kräftig entwickelt ist, die zwei inneren zur Basis einander stark genähert. — Long. 3-5.2, lat. © mill. Ist am nächsten mit den europäischen A. ninki DoHrN und A. gallaruim ulini DEGEER verwandt, von der erstgenannten Art. u.a. sofort durch die Membranvenen zu unterscheiden, von der lelzteren durch die Farbe, durch den Bau des Halsschildes, durch den Bau der Membranvenen und durch die geringere Grôsse verschieden. Vereinigte Staaten von Nord-Amerika : San Mateo Co., Cal. ! BAKER, 1 d', 3 99 (Mus. Helsingf., coll. BAKER). Anthocoris melanocerus REUT. — U. $S. À. : Three Rivers, Cal. !; Mts near Claremont, Cal. ! ; Pagosa Springs, Col. !; Ormsby Co., Nev. ! Anthocoris antevolens B. Wire. — U S. A.: Mts near Claremont, Cal.!: Santa Clara Co., Cal.!; Laguna Bch,, S. Cal. ! ; Arboks, Golo.!; Sheridan, Wyo.!; Ormsby Co., Nev.' Anthocoris nigripes REuT. — Mexico : Oaxaca! Triphleps tristicolor B. Wire. — Claremont, Cal. !: KElsi- nore, Cal. ! Triphleps fuseus REuTr. — Mexico : Jalapa!, Orizaba! Triphleps insidiosus SAy. - Mexico : Jalapa! Anm. : In Acta Soc Scient. Fenn., T. XXX VII, N° 9, p. 538, habe ich eine neue Anthocoriden-Gattung, Lepidophorella, beschrieben. Dieser Name ist aber schon früher für eine Collembolen-Gattune gebraucht, woher ich die Anthocoriden-Gattung in Lepidonan- nella n. nom. ändere. 16 REVISION CDEERET 'RMITOXENIINÆ von OSTINDIEN unp CEYLON von KE. Wasmann S. J. (Valkenburg, Holland), (198. Beitrag zur Kenntnis der Termitophilen und Myrmekophilen }) Wiährend wir bisher nur zwei Arten der Gattung Termatoxenia s. str. aus Vorderindien kannten, 7. Heïmi Wasm. (1900) und Assmuthi Wasm. (1902), sind durch v. BUTTEL-REEPEN und E. BUGNION mehrere neue Arten auf Ceylon neuerdings entdeckt worden. Ein Vergleich derselben mit den nahe verwandten Arten des oslindischen Festlandes veranlasste mich zu der vorliesgenden systematischen Uebersicht. In dieselbe ist auch eine sehr interes- sante, zu einer neuen Untergattung gehôrige Termitoxemia auf- senommen, welche durch FLETCHER Kkürzlich in Nordindien (Bengalen) entdeckt und von Prof. J, AssmurTH (Bombay) mir freundlichst zugesandt wurde. Hier soll von den neuen Arten nur eine kurze Beschreibung gegeben werden. Auf die ôfters diskutierte Frage, ob diese merkwürdigen termito- philen Dipteren eine eigene Familie der Termitoxeniidæ bilden müssen, oder als Unterfamilie der Termitoxeniinæ zur Familie der Phoriden zu stellen sind, gehe ich hier nicht ein. Um der letzteren Ansicht entgesgenzukommen, Hhabe ich im obigen den Namen Termitloxeniinæe gewählt. Auch darüber will ich hier nicht entschei- den, ob man Termitomyia WaAsu. und Termitosphaera (nov.) als eigene Gattungen neben Termiloxenia stellen oder nur als Untergattungen derselben auffassen soll. Ich bezeichne sie im folgenden nur als Subgenera, weil hierdurch ihre nabhe Verwandt- schaft mit Termitorenia s. stricto besser zum Ausdruck kommt. UEBERSICHT DER UNTERGATTUNGEN VON TERMITOXENIA. . 1. Hinterleib ohne bandfürmige Seitenanhänge und ohne chitinôses, dunkel pigmentiertes Seitenfeld. Rüssel den Kopf nach vorne weit überragend a. Thorakalanhänge stabformig, Fühlerborste einfach, sehr fein befiedert. Ostindien und Afrika : l. Termitoxenia WAsM. sensu stricto (1). (1) Ausser den uuten aufgeführten 5 ostindischen Arten noch : 7. Havilandi Was. (1900) aus Natal und 7°, Jägerskiüldii WAsM. (1903) aus dem Sudan. 41 b. Thorakalanhänge hakenfôrmig, Fühlerborste seitlich ver- ästelt (ihrenformig). Südafrika : 2. Termitomyia Was. II. Hinterleib mit langen, bandfôrmigen Seitenanhängen und mit chitinôsem, dunkel pigmentiertem Seitenfeld. Rüssel den Kopf nichtüberragend. Fühlerborste seitlich verästelt(ährenformig). Thorakalanhänge stabfôrmig. Ostindien : 3. Termitosphaera (1) n. subgen. Die Untergattung Termitomyia ist bisher aus Ostindien nicht bekannt, sondern nur aus Südafrika (7. mairabilis und Braunsi W ASM.). _TERMITOSPHAERA FLETCHERI Wasm. n. sp. (Fig. 1, & u. b). 2 2.5 mill. lang bei 2 mill. Hinterleibshôhe, fast scheibenfürmig ; Vorderkôrper sehr klein, schwarz, chitinôs, Hinterleib sehr gross und hochgewôlbt, seitliech etwas zusammengedrückt, mit Ausnahme des chitinüsen, braun pigmentierten Seitenfeldes weiss, membra- nôs. Kopf quadratisch, ungefähr so breit wie Jang und hoch. Rüssel sebr kurz, den Vorderkopf nicht überragend. An den 5-gliedrigen il Fühlern (Fig.1b)istdas 2. Glied sehr gross, kugelfôrmig, das 3. und 4. ° Fig. 1. — Termitosphaera Fletcheri n. sp. klein, schwach quer, das 5. schwach kolbenformig, etwas linger als die beiden vorigen zusammen, seitlich lang hbeborstet; die Endborste ist scharf abgesetzt, mit langen Seitenzweigen (2). Der Prothorax ist ganz von der vorragenden Hinterleibsbasis bedeckt. Die Thorakal- _ anbänge sind schmal, lang stabformig. Der riesige Hinterleib ist in seinem Basalteil relativ schmal; derselbe trägt oben in der Mitte (1) TOXIOX, der Ball, wegen des stark gewülbten Hinterleibs. (2) Ahnlich wie bei Termitomyia mirabilis Was. LS ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 1-11-1918 Lè des Rückens des Basalteiles einen etwas nach vorne geneigten, vorspringenden membranôsen Zapfen und an jeder Seite neben dem Zapfen ein ungefähr 1.5 mill. langes, schmales, membranüses Band, welches an den Hinterleibsseiten herabhängt (Fig. 1a). Ein zweites, bedeutend kürzeres Band entspringt jederseits aus einem lateralen Hôcker der Dorsalseite ; es sind also 2 Bänderpaare vorhanden. Der folgende Hauptteil des Hinterleibes ist sackfôrmig, stark ver- dickt, seitlich etwas zusammengedrückt. Wegen der starken, kreis- f‘rmigen Biegung des Hinterleibes ist die sehr kleine Hinterleibs- spitze unterhalh der Basis desselben nahe am Metasternum $ Fig. 2. — Termitosphaera Butteli n. sp. Fig. 16. verborgen. Die Seiten des verdickten Teiles des Hinterleibes zeigen nach vorne je ein scharf umgrenztes chitinôses Feld, das bei schwacher Vergrüsserung einen nach oben spitz dreiekig zulau- fenden, gelbbraunen Fleck bildet. Bei stärkerer Vergrôsserung lôst sich dieses Feld in eine Summe von ca. 60 scharfbegrenzten Einzel- feldern auf, deren jedes eine gelbbraune Erhabenheit darstellt, in deren Mitte eine weisse Papille vorspringt. Vermutlich handelt es sich hier um ein Exsudatorgan. Auch die langen, mehrfach gebuchteten, membranüsen Seitenbänder des Hinter:eibes halte ich für Exsudatorgane, da man an dem Canadabalsampräparat ein breites Lumen in der ganzen Länge des Bandes und Reiïhen feiner Papillen auf der Oberfläche desselben sieht (Fig.la). Ebenso ist auch de runpaare mittlere Zapfen auf dem Basalteil des Rückens wahr- scheinlich ein Exsudatorgan, da man einen nach oben erweiterten Schlauch in denselben aufsteigen sieht, und am oberen verbreiterten und abgeflachten Ende des Zapfens eine Spalte angedeutet ist. Die Cuticula des Hinterleibes ist, mit Ausnahme des chitinôüsen Feldes, in ihrer ganzen Ausdehnung mit schwarzen Borsten besetzt, die an der aboralen Krümmungsfläche etwas dichter stehen; jede Borsie entspringt aus einer sehr kurzen Erhabenheit der Cuticula. Die Beine sind relativ kurz, stark beborstet, die Schenkel sämtlich verdickt. 19 Drei Exemplare dieser merkwürdigen, durch ihrelangen mem- branôsen Hinterleibsanhänge an Spirachfha unter den physogastren Aleocharinen erinnernde Diptere wurden von Herrn T. BAINBRIGGE FLETCHER, officiating Imperial Entomologist am Agricultural Research Institute von Pusa am 29. Dez. 1911 zu Bankura, Ost- bengalen, in einem Termitenbau entdeckt. Ich benenne die Art zu Ehren des Entdeckers. Die Termitenart war leider nicht beigesgeben. P. J. AssMuTH, der mir die Tiere übersandte, wird wohl auch die Species der Wirtstermite von Herrn FLETCHER in Erfahrung bringen. UEBERSICHT DER OSTINDISCH-CEYLONISCHEN T'ERMITOXENTA (sensu stricto). Da sämtliche Arten eine imaginale Entwicklung vom stenogastren bis zum vollwüchsigen physogastren Stadium durch- machen, wobei, abgesehen von der Entwicklung der inneren Organe und Gewebe, auch eine weitgehende Umbildung der äusseren Kôrpergestalt vor sich geht (1), muss man sich hülen, stenogastre Formen oder Uebergänge der stenogastren Form zur physogastren für « verschiedene Arten » gegenüber den bei derselben Termiten- art lebenden physogastren KFormen zu halten. Ich mache daher ausdrücklich darauf aufmerksam, dass die folgende Uebersichts- tabelle nur auf die physogastren Formen sich gründet. a. Hintérleib mit deutlich abgesetztem, die übrigen Segmnente überragenden Sattel. Form des Hinterleibes stets mehr oder enecr no eliptiSc ha Eee Rte HA PR tr AU) . Hinterleib ohne Sattel, elliptisch dde fast A LNaCe . Hinterrand des Sattels not senkrecht aufgerichtet oder schei- benfôrmig erhôht, sondern nur nach hinten vorspringend. Grôsser (2 mill. und etwas darüber). Kopf doppelt so lang wie breit, nach hinten schwach bogenfürmig verschmälert. Augen kleiner, nur 1/3 der Kopfbhreite einnehmend. Fühlerendglied segen die Spitze deutlich verschmälert, von der verdickten Basis der Endborste nur schwach abgesetzt. — Bei Odontolermes obesus RamB. Vorderindien (AssmuTH !) . . 1. Assmuthi Was. (1902). Hinterrand des Sattels senkrecht aufgerichtet und scheiben- formig erhôüht. Kleiner und schlanker (kaum 2 mill.). Kopf doppelt so lang Wie breit, nach hinten stäirker geradlienig ver- - (1) Vgl. hierüber : Zur Kenntnis der termitophilen Dipterengattung Termito- xenia, in: Verh. V. Intern. Zoolog. Kongr. Berlin, 1901, S. 852-872 und Taf ; Die Thorakalanhänge der Termitoxeniidae, ihr Bau, ihre imaginale Entwicklung und phylogenetische Bedeutung, in : Verh. Deutsch. Zool. Gesellsch. 1903, S. 113-120 und Taf. II und IIL. Die moderne Biologie und die Entwicklungstheorie, Freiburg , 1906, S. 385-392 und Taf. V (vgl. besonders Fig. 1 und 3). 20 engt. Augen grôsser, 1/2 der Kopfbreite einnehmend. Fühlerend- glied gegen die Spitze nicht verschmälert, von der nicht ver- dickten Basis der Endborste scharf abgesetzt.— Bei Odontotermes obscuriceps, Redemanni, ceylonicus und Horn Was. Ceylon (v. BUTTEL-REEPEN ! BUGNION !) T. peradeniyæ v. BUTTEL &. L. n. sp. (1). e. Hinterleib lang elliptisch, Kopf doppelt so lang wie breit. Grôsse etwas über 2 mill. — Bei Odontotermes obesus RAMB. und swallo- nensis Wasm. Vorderindien (HEIM ! ASSMUTH !). T. Heimi Was. (1900). c'. Hinterleib fast kugelformig, Kopf nicht oder kaum länger als DRBLE A SARL PACE RU DV at RU OR ANS PR NS RENTE d. Sehr kleine Art, unter 1.5 mill. Kopf nicht länger als breit. Schienen gesgen die Spitze stark verbreitert, Schenkel dagegen kaum verdickt. Beine grob behaart. — Bei Odontotermes obseuri- ceps WASM. Ceylon (v.BUTTEL!): =." T.Butteli n:sp. (2). Q d' Sehr grosse Art, über 3 mill. (3). Kopf ein wenig länger als breit. Schienen gegen die Spitze kaum verbreitert, Schenkel dagegen merklich verdickt. — Bei Odontotermes Horni Was: Ceylon (Ambalangoda) (E. BUGNION !). . . T. Bugnioni n. sp. (1) Ich behalte den von v. BuTrTEL brieflich mir vorgeschlagenen Namen bei. — Fast glaubte ich (mit BuGNION), zwei verschiedene Arten unterscheiden zu müssen, da sowohl in v. BUTTEL's wie in BuGnion's Material zweierlei Formen vorhanden waren, nämlich ausser der obigen noch eine etwas kleinere, mit weniger stark eingeschnürtem Hinterleib, weiter vorspringender, relativ grôüs- serer Hinterleibsspitze, etwas kürzerem, weniger verengtem Kopf. kaum merk- lich verdickten Hinterschenkeln und relativ breiteren, minder chitinüsen Thorakalanhängen. Nach näherer Prüfung zeigte sich jedoch keiner dieser Unterschiede als konstant, sondern durch Uebergänge zur anderen Form ver- mittelt; ferner sind alle drei Unterschiede analog denjenigen, die zwischen der stenogastren und der physogasiren Form von 7. Assmuthi sich finden, aber quantitativ bedeutend geringer als im letzteren Falle. Deshalb kann ich die fraglichen Individuen nur als Uebergansformen vom stenogastren zum physo- gastren Stadium einer Art (peradeniy æ) ansehen. (2) Da die zwei aus Peradeniya mir vorliegenden Exemplare trotzihrer Kleinheït zweïtellos physogastre, erwachsene Exemplare sind (nach dem Hinterleibs- umfang, etc), ist is unmôüglich, dass sie als Jugendform etwa zu Bugnioni gehüren künnten, (3) Nach BuGnioN’s Angabe und Abbilduug. Mir lag diese Art nicht vor. 6 NACHSCHRIFT. Zu dem von 1mir seit 1901 (Zur näheren Kenntnis der termito- philen Dipterengattung Termitoxenia S. 858 f.) angenommenen protandrischen Hermaphroditismus der Termitoxeniini (1) habe ich Folgendes zu bemerken : Die Koexistenz von noch larvalen Ovarien mit umfangreichen Spermatozoenbündeln in den jüngsten stenogastren Individuen ist eine latsache, die auf den Schnittserien von 7. marabilis, Heimni und Assmuthi sich zeigt. Auffallend ist es ferner, dass man hier vielfach verschiedene Reifestadien der Spermatozoenbündel antrifft, sowohl je nach dem Alter der Individuen als auch je nach der centralen oder peripheren Lage der betreffenden Bündel. Die näher der Hinterleibsspitze in einem eigenen Behälter (Samenblase) gelegenen Bündel zeigen ein fortgeschritténeres Reifestadium als Jene, die oberhalb jenes Behälters liegen; letztere machen vielfach den Eindruck von noch ganz jungen, unreifen Spermatozyten. Es sei hier aufmerksam gemacht auf eine von mir früher übersehene Erscheinung, welche auch von P. AsSsMUTH in seiner Inauguraldissertation nicht erwähnt zu sein scheint, dass nämlich auf den Schnittserien der stenogastren Individuen ausser der Analôffnung zwei Genitalüffnungen sich zeigen, deren eine die Mündung des Eileiters darstellt, wäbrend in die andere durch einen kurzen Kanal das stets mit reifem Samen gefüllte Reservoir mündet, welches ich als Samenblase betrachte und welches in der Tat diesem männlichen Organ viel mehr gleicht als einer weib- lichen Begattungstasche oder Spermatheke. Diese beiden Ge- schlechtsôffnungen liegen ventral übereinander, die Offnung der Samenblase etwas hôüher als jene des Eïleiters, und gehôüren ein und demselben Ventrit an, nicht zwei verschiedenen Ventriten wie bei den Weibchen der Lepidopteren. Diese Verhältnisse sind der Annahme des Hermaphroditismus günstig, jedoch eher im Sinne einer gegenseitigen Befruchtung als einer Selbsthefruchtung. Anderseits gibt es auf den Schnitten aber auch manche Punkte, deren Deutung sehr schwierig ist. So trifft man auch bei den Jüngsten der untersuchten Individuen keine der charakteristischen Bildungen der männlichen Gonade, auch keine Kolonien von Spermatozyten erster Ordnung, die doch gewôhnlich an ihrer Struktur und dem Synchronismus ihrer Entwicklung leicht erkenn- bar sind. Was ich in meiner Arbeit von 1901 (S. 863) auf grund der (1) Derselbe wurde bezweifelt von BRUES (Genera Insectorum, Phoriden), dagesgen uneingeschränkt bestätigt von AssMuTH (Inauguraldissertation 1910 über Termitoxenia Assmuthi). 29 älteren Literatur über Spermatogenese als Metrozytenkolonien der Hoden gedeutet hatte, lässt sich nicht mehr aufrecht halten, und es scheint mir deshalb klüger,weitere Untersuchungen abzuwarten, bevor ein definitives Urteil über den Hermaphroditismus von Terini- toxenia abgegeben werden kann. Dies ist auch die Ansicht meiner Kollegen P. J. PANTEL und P. R. DE SINETY, welche kürzlich eine Reihe meiner Schnittserien mit mir durchzusehen die Güte hatten. Desgleichen bedarf auch die seit 1901 von mir angenommene Ametabolie von Termitoxemanoch Wweiterer Bestätigungen, bevor sie als erwiesen betrachtet werden kann. Denn die damals hervor- sgehobenen, allerdings sehr auffallenden Erscheinungen einer ima- oinalen Entwicklung der Ovarien, des Muskelsystems, des Fettge- webes,der Nervenzentren und der Thorakalanhänge (Verh. Deutser. Zool.Ges.,1903)von dem jüngsten stenogastren bis zum reifen physo- gastren Stadium lässt sich nach der Ansicht meiner obenerwähnten Kollegen auch durch neotenische Verzügerungen in der Ontogenie erklären, von denen es auch andere, wenngleich nicht so extreme Beispiele bei den Dipteren gibt. Ob also die stenogastre Imagoform wirklich den larvalen Zustand in der EntWicklung ersetzt, oder ob sie denselben nur in einem relaliv frühen Stadium fortsetzt, wird sich erst durch Schnittserien der abgelesten Eier von Termitoxenia (1) entscheiden lassen, für die mir nicht genügendes und auch nicht hinreichend gut konserviertes Material bisher vorlag. Es sei noch aufmerksam gemacht auf die soeben erscheinende srôssere Arbeit meines Kollegen J. AssMUTH : Termiloxenia Ass- muthi WAsM. (Nova Acta Leopold, XCVITE, N°2, 1915.) (1) Bei der Untergattung Z'ermitomyia sind abgelegte Eir überhaupt nicht bekannt. Die Anhaltspunkte für die Vivipärilat von 7. Braunsi habe ich schon füher erwähnt. Der hauptsächlichste scheint mir die verschiedene Beschaffen- heit des Dotters der reifen Eier in den physogastren Individuen zu sein, indem hier statt der Dotterkügelchen eine netzfôrmige Struktur mit zahlreichen kleinen Kernen (Blastomerenkernen ?) auftritt. 23 END O XX ENT A ÉTUDE ANATOMO-HISTOLOGIQUE par KE. Bugnion (PLANCHES III) Commensaux des Termites champignonnistes, les Termitoxema sont de singuliers insectes, caractérisés surtout par leurs ailes rudimentaires et leur gros abdomen transparent, d’un blanc jau- nâtre, recourbé en dessous. Il est, à propos du renflement de labdomen, intéressant de remarquer que certains Staphylinides termitophiles sont eux aussi physogastres. Il y a toutefois cette différence que l’anus des Staphylins physogastres est rejeté en dessus, tandis que celui des Termitoxenia se trouve en dessous du corps (SCHIÔDTE 1854, WAsMANN 1900, p. 599, EscHERIcH 1909, p. 155). WASMANN, qui a le premier fixé les caractères de ces insectes (1900), place le genre Termitoxenia dans l’ordre des Diptères (groupe des Phorides) avec raison, paraît-il. Ce sont là toutefois des Diptères aberrants, profondément modifiés. Les traits distinctifs des Termitoxenridæ sont, d’après le même auteur (1901 p. 292, 1902 p. 151), indiqués comme suit : « Tête et thorax de consistance cornée, abdomen entièrement membraneux, renflé, recourbé en dessous, avec l’extrémité anale tournée vers les hanches postérieures. Cinq segments abdominaux ; le premier séparé des suivants par une constriction profonde ; deuxième segment très grand, dilaté en forme de sac, formant à lui seul la plus grande partie de l’abdomen; les trois derniers très petits, tournés en bas et en avant, formant un prolongement tubu- laire. Tête allongée, à peu près cylindrique avec une partie mem- braneuse en avant et deux autres en arrière et de côté. Antennes de six articles : 1 et 2 très petits, 3 fortement renflé, globuleux, 4 à 6 très étroits, 6 aussi long que 4 + 5; une soie terminale nue ou garnie de poils. Yeux à facettes relativement petits, placés latéralement. Trois ocelles très petits sur le vertex. Lèvre supérieure grande, en forme d’écusson, portant à sa base un appendice styloïde. Lèvre inférieure formée de deux segments, le 2% de moitié plus long que le premier, formant un rostre destiné à piquer. Palpes maxillaires composés d’un seul article, fusiformes, garnis de longues soies. Pronotum petit, normal; mésonotum allongé, avec un scutellum proéminent en arrière; métanotum assez gros, 24 s’avancant comme un coin sous le bout de l'abdomen. Ailes rem- placées par deux appendices oblongs, droits ou recourbés. Deux haltères libres, membraneux. Jambes longues; les hanches très développées, en forme de cône allongé ; tous les tarses formés de 5 articles ; le premier (métatarse) allongé et dilaté, velu en dessous. Diptères hermaphrodites (!) et vraisemblablement amétaboles. » Le sous-genre Termitomyia diffère des Termitoxenia proprement dits par la structure des antennes (Fühlerborste gefiedert), par les rudiments alaires dont le bout est recourbé en forme de crochet, enfin par le développement beaucoup plus précoce de l'embryon. On connaît actuellement six espèces de ces insectes : 1. T. Havilandi du Natal, découverte par HAVILAND en mars 1858, chez Termes latericius, décrite par Wasmanx (1900). 2. 1. Heimi de l’Inde, découverte par HEIM chez Termes obesus, décrite par WASMANX (1900). 9. T. imirabilis /Termitomyia)du Natal, trouvée par HAVILAND chez Termes vulgaris, décrite par WasMAnNN (1900). 4. T. Braunsi /Termitomyia/ de l'Etat d'Orange, trouvée par BRAUXS chez Termes transvalensis SIGST. (tubicola WAsM.), décrite par WAsSMANN (1900). o, 1. Assmuthi de l'Inde, capturée par AssMuTH à Khandala (alt. 2,000 pieds, 70 kilomètres à l’est de Bombay), chez Termes obesus, décrite par WasMaANN (1902), étudiée par AssuurH (1910). 6. 7. Jaegerskiôldi, découverte par l'expédition suédoise au Nil blanc (au nord de Fachoda) en 1901, chez Termes vulgaris HAY. (affinis TRAG.), décrite par WasmanN (1905). J'ai observé moi-même deux nouvelles espèces de Termitoxeni«. La première (un exemplaire unique), trouvée à Ambalangoda (low country de Ceylan) le 28 décembre 1911, dans un nid souterrain de Termes Horn, sera prochainement décrite par WAsmaAnN sous le nom de 7. Bugnioni. La deuxième, trouvée avec la précédente à Ambalangoda (2 exemplaires) et ensuite en grand nombre à Pera- deniya (altitude 1,600 pieds) chez Terines obscuriceps, sera décrite par WAsmaAxx sous le nom de 7. Peradeniyæ. Le 7. Peradeniycæ a été observé d'abord à Peradeniva en décembre 1911 chez Termes R°demanni (24 exemplaires dans la même termi- tière) et chez T. obscuriceps par H. VON BUTTEL REEPEN, La meilleure manière de se procurer en quantité ces intéressants parasites est, d’après mon expérience personnelle, de démolir une termitière, de recueillir les meules (corps spongieux) dans une x boîte fermée et de les apporter à la maison. Plaçant alors les meules sur un plateau, on les émiette l’une après lautre et recueille les Termitoxrenia au moyen d’un pinceau. Sans être très rapide, l'allure de ces insectes est un peu plus vive que celle des Termites de même couleur (larves blanches). La récolle exigeant beaucoup de patience et d'attention, il y a tout avantage à répartir ce travail sur quelques jours. C’est d'ailleurs la meilleure manière de garder des Termitoxenia vivants (en vue, d’études anatomiques ou biologiques); les sujets isolés placés, par exemple, dans une boîte «de verre meurent en effet au bout de vingt-quatre heures, même dans une atmosphère humide, tandis que dans leur milieu naturel on peut aisément les conserver pendant trois jours. Il importe seulement de se garer des fourmis en plaçant la boîte qui renferme les jardins de champignons sur une table «ad hoc (avec les pieds plongeant dans l’eau). Remarquons encore que certaines termitières sont privées de Termitoxenia, tandis que d’autres en renferment un assez grand nombre. Si donc, après une demi-heure environ, on n'a rencontré aucun de ces insectes, il est assez inutile de continuer les recher- ches, tandis que si l’on trouve un, il y a beaucoup de chances d’en découvrir plusieurs. L'étude qui va suivre se rapporte exclusivement aux Termitorenia Bugnioni et Peradeniyæ, plus spécialement à la deuxième de ces espèces. les exemplaires du 7. Peradeniyæ que j'ai eu vivants à ma disposition étaient environ au nombre de cent. De ce chiffre, une vingtaine ont élé préparés entiers dans l’eau salée où dans le baume ; une trentaine ont été disséqués à l’état frais ; vingt-six, fixés par l’alcool absolu ou le formol, ont été utilisés pour faire des coupes. Quant aux résultats obtenus, mes conclusions concordent d’une manière générale avec celles de WasmaxN et d’ASSMUTH. Ma description des ovaires s'accorde par exemple avec l’exposé de WAsMANN, mes observations sur la structure des téguments, sur la disposition des stigmates, sur les tubes malpighiens confirment les travaux publiés par Assmuru. Il y a une question cependant, celle du prétendu hermaphrodisme au sujet de laquelle je dois faire quelques réserves. Les résullats de mes travaux personnels sont sur ce point en désaccord. Cette question qui offre un intérêt spécial, sera examinée à la fin de cet article dans un paragraphe à part. 26 J. — ÉTUDE DE L’'INSECTE ENTIER Les figures 1 à 4, exactement dessinées à la chambre claire, montrent l’aspect extérieur des deux espèces. Le T. Bugniont (fig. 1 el 2) se distingue par sa taille plus forte (3 1/2 mill.), sa tête moins allongée, son abdomen renflé et arrondi, relevé en avant au dessus du thorax. Le T. Peradeniyæ (fig. 3 et 4), long de 2 à 2 2/3 mill., a la tête plus allongée et surtout l’abdomen plus allongé et plus étroit. Une autre différence réside dans la structure des poils (voir K IT). La forme de l'abdomen est d’ailleurs, chez les Termnitoxenia, en sénéral en rapport avec le degré de maturation des œufs et avec le nombre de ces derniers (1). Les sujets jeunes (fig. 4), ne contenant pas encore d'œufs visibles à la loupe, ont l’extrémité anale de l’abdomen disposée en forme de cône. Chez les sujets plus âgés (fig. 3), les œufs inûrs occupant spécialement la partie postérieure de l’abdomen (située en arrière du bourrelet), la distension de cette partie tend à effacer le cône anal. Les derniers segments rentrent graduellement à l’intérieur. La partie de l’abdomen située en arrière du bourrelet devient en même temps beaucoup plus longue. Pour ce qui est du nombre des œufs qui arrivent simultanément à maturité, j'ai noté la présence de six œufs mürs sur le T. Bu- gnioni, dessiné fig. 1, et de deux seulement chez le 7. Peradeniyæ (sujets adultes). Peut-être y a-t-il quelques variations à cet égard. N'ayant eu à ma disposition qu'un seul exemplaire de la 1" espèce, je ne sais si tous les sujets (adultes) se comportent absolument de même. Il semble toutefois, qu'il y a là un caractère spécifique. Les ovaires du 7. Bugnioni étant beaucoup plus longs, et, dans leur partie postérieure, beaucoup plus volumineux que ceux de T. l'era- deniycæ, il faut pour contenir ces organes un abdomen plus dilaté. J'ai constaté au surplus, en disséquant les viscères, que exemplaire dessiné fig. 1 avait l'estomac au moins deux fois plus long que les sujets adultes appartenant à l’autre espèce. Le nombre des segments abdominaux doit, ainsi qu'il ressort de l'étude des stigmates, être évalué à neuf (2). De ces neuf segments, cinq, stigmatifères, forment, même chez les sujets jeunes, la partie large de l’abdomen, tandis que les quatre autres, privés de stig- mates, constituent le cône anal. (1) Les œufs mûrs relativement très volumineux (0.8 à 1 mill.) équivalent, comme le montre la figure 3, au tiers énviron de la longueur du corps. (2) Dans la diagnose transcrite ci-dessus (d’après WasManN), le nombre des segments abdominaux serait seulement de cinq. Cette différence s'explique par le fait que le 2’ segment de l'abdomen répond, d'après WasMaNN, aux segments 2, 3, 4 et 5 soudés en un seul. (Voy. à ce sujet AssmuTH, 1910, p. 314) 27 Les stigmates abdominaux, souvent difficiles à voir, ont pu être observés sur un sujet monté dans l’eau salée et graduellement éclairei par addition de glycérine (fig. 4). Le système trachéen res- sortait nettement sur un fond clair. Extrêmement courts, les troncs issus des stigmates se divisent presque aussitôt en rameaux mul- tiples destinés aux téguments, aux muscles et aux viscères. On ne voit pas, comme chez les larves de Diptères, deux troncs aériens principaux, parcourant le corps d’un bout à l’autre, mais seulement des anastomoses fines qui u:issent les uns avec les autres les rameaux initiaux. Il y a, outre les cinq stigmates abdominaux, un stigmate mésothoracique très apparent, placé latéralement à l’angle antéro-supérieur de l’épiimère correspondant. Je crois aussi avoir observé un stigmate métathoracique, mais ne lai cependant, au moment de terminer la figure, pas vu assez nettement pour pou- voir le dessiner. Les téguments de l’abdomen offrent une structure particu- lière, différente de celle de la tête et du thorax. La cuticule incolore et transparente, extensible el pourtant assez résistante, est hérissée de soies rigides régulièrement espacées. En dessous se trouve une rangée de cellules plates (hypoderme) et plus profondément une assise de grosses cellules mésenchymateuses polygonales ou arron- dies, groupées en séries ou en amas. Ces cellules, visibles par trans- parence chez le vivant (fig. 6), offrent un gros noyau clair avec un nucléole et au sein du cytoplasme de petits granules d’un brun ver- dâtre. TRAGÂRDH (1907) a décrit chez un Staphylin termitophile /Ter- inilominus] une couche de grosses cellules placée en dessous des téguments. Ces éléments, de nature glandulaire, sécrètent un liquide qui suinte au dehors à travers des pores et serait léché par les Termites. " Je n'ai, chez Termnitoxeniu, pas observé de pores dans la cuticule de l’abdomen; les soies sont pleines (non canaliculées) et il n°v a pas non plus d’appendices membraneux /Æ£xrsudatsknospen] sem- blables à ceux qui ont été décrits par Scæiôpre (1856) chez Spi- rachthra. En présence de ces faits, la structure des téguments étant absolument différente, il paraît difficile d'étendre aux Termitoxenru l'hypothèse d’une sudation cutanée /Exsudattheorie] proposée par WasManNN. Mon idée, si les Termitoxenia sécrètent un liquide des- tiné à allécher les Termites, est que ledit liquide doit s’accumuler plutôt dans le jabot ou le rectum. Ce serait, suivant ma manière de voir, non pas par une fonction spéciale de la peau, mais par un gon- flement insolite du jabot et du rectum que serait conditionnée la physogaslrie de ces insectes. Peut-être convient il de rappeler que certaines fourmis (Myrinecocystus mexicanus WESMAËL du Mexique 28 et Camponotus inflatus LuBBock de l’Australie) offrent une physo- gastrie très accusée en rapport avec l'existence d’un Jabot dilaté, véritable sac à miel. Parfois les éléments mésenchymateux s’in- liltrent de gouttelettes huileuses; ils semblent d’ailleurs représenter le corps graisseux. Des fibres musculaires à striatiou bien distincte adhèrent çà et là aux téguments. La base de l’abdomen montre de fines stries annulaires, visibles surtout au côté ventral en arrière du métathorax. Observée à un fort grossissement, la même région offre des crêtes parallèles (parfois confluentes) hérissées de petits poils. Une structure ana- logue s’observe également au voisinage de l'anus. Le dessous de l'abdomen ne porte pas de soies dans la partie comprise entre le thorax et l'anus. On remarque, au surplus, que deux anneaux du cône anal (destinés à rentrer à l’intérieur) sont eux aussi privés de poils (fig. 5). La ligure 2, dessinée à la chambre claire à un grossissement de 712, montre assez clairement la conformation de la tête et du thorax. Ce dernier comprend, outre sa partie libre, un prolongement en forme de bec qui s'enfonce dans la base de l’abdomen et joue le rôle de soutien. De gros faisceaux musculaires insérés les uns sur ledit prolongement, les autres au bord postérieur du métathorax, renforcent à ce niveau la paroi de l’abdomen et tendent, en se con- tractant, à attirer l’anus en dessous du corps La tête, formée en majeure partie d’une chitine brune peu résis- tante, a trois régions membraneuses, dont deux postéro-latérales et une antérieure formant au niveau des antennes deux concavités assez larges (fossettes antennaires), limitées de part et d’autre par un bord rembruni. Les pièces suffisamment éclaircies (fig. 9) montrent par transpa- rence un peu en arrière des antennes l'orifice du tentorium. Celui-ci, en majeure partie membraneux, est, à part l’orifice, à peu près invisible. L’individu dessiné fig. 10 montre cependant au niveau du front (un peu en dessous de la surface) un arc chitineux qui, destiné à supporter le cadre des fossettes antennaires, répond vraisemblablement aux piliers antérieurs du tentorium. Les antennes offrent un renflement en forme de massue sur- monté d'un prolongement filiforme. La massue arrondie, de couleur launâtre, creusée en forme de cupule renversée, est supportée par un petit radicule inséré dans la fossette; sa surface est garnie de poils. Le prolongement terminal m'a paru formé de nombreux articles (une vingtaine au moins) dont seuls les trois premiers sont faciles à distinguer. Le troisième, de forme allongée, est à lui seul 29 aussi long que { +2 Les suivants, très pâles et délicats, sont garnis de petits poils (1). Les pièces buccales méritent une description plus détaillée, On distingue, en allant d’arrière en avant : 1° le menton (partie basale du labium), 2° la ligule, 5° deux glosses, formant avec la ligule une espèce de rostre, 4 une partie mobile (épipharynx) insérée au bord antérieur de la tête, 5° deux palpes maxillaires composés chacun d’un seul article. Le menton, de forme oblongue, un peu rétréei d’arrière en avant, se distingue nettement au côté ventral de la tête (fig. 11). Les deux pièces chitineuses, relativement très fortes, qui se voient à droite et à gauche (fig. 2 et 7), représentent vraisemblablement des maxilles modifiées, réduites à leur partie basale (stipes), partiellement soudées sur les bords du menton (2). Les deux pièces courbées à angle droit qui semblent prolonger les maxilles du côté du front (unies l’une à l’autre par leur sommet) doivent être, d’autre part, assimilées à l’épistome (clypeus). C’est, en effet, à la face profonde de ces deux pièces que s'insère le muscle dilata- teur du pharynx, agent principal de la succion (voir la coupe sagittale, fig. 16). Le palpe, qui s’insère sur le bord de la maxille, a l'aspect d’une palette oblongue, hérissée de quelques soies. Un palpe conformé de même (réduit à un article unique) s’observe chez une petite Phora de couleur gris jaune, très com- mune à Cevlan, dans les matières putréfiées (insectes morts, elc.). La ligule, en forme de quadrilatère allongé, constitue le premier segment du rostre. Elle est formée de deux lames juxtaposées, soudées l’une à l’autre, montrant au niveau de la soudure un épaississement linéaire de couleur foncée. Insérées à l'extrémité de la ligule, les glosses offrent, au bord interne, des incisions profondes qui donnent à ce bord un aspect frangé ou lacinié. Il faut, pour bien reconnaître cette disposition, choisir une prépa ration éclaircie dans la potasse et convenablement étalée sous là lamelle (fig. 7). Entre les glosses se trouve une petite saillie et des deux côtés de celle-ci une légère dépression. A la base des glosses, se voient au côté dorsal deux petites pièces triangulaires qui, insérées sur le bord antérieur de la ligule, pourraient représenter des palpes labiaux. (1) Des antennes de structure analogue s'observent chez divers Diptères bra- chycères, entre autres chez les petites mouches (Microneurum funicola de Meyère, fam. Chloropidæ), appelées Eye-flies par les Anglais. (2) Des maxilles soudées avec le labium s'observent, comme on sait, chez divers Diptères. 30 L'épipharvnx (fig. 7.e) est une languette mobile qui parait tantôt appliquée sur la ligule, tantôt un peu relevée au dessus de celle-ci. Articulé par deux petits crochets à la base du clypeus, il comprend une partie basale légèrement rembrunie sur les deux bords et une partie terminale transparente de forme oblongue (parfois à peine visible). L'entrée du tube digestif serait située entre l’épipharynx et la ligule. La lèvre supérieure (labre), les mandibules, les cardos, les parties mobiles de la maxille (lacinia et galea) seraient, si ces vues sont justes, entièrement atrophiées. On voit, en somme, que le rostre du Termitoxenia ne renferme pas de stylets mobiles capables de piquer, semblables à ceux des Culicides (homologues des mandibules et des maxilles), mais seule- ment quelques franges répondant au bord interne des glosses, formées par les découpures de celles-ci. De telles pièces buccales sont, semble-t-il, disposées pour inciser et pour sucer. Nous verrons, en étudiant le diverticule du jabot, que les Termiloxenia ne sucent pas les Termites, mais se nourrissent essentiellement des mycotêtes qui croissent sur les meules ou jardins de cham- pignons. Les ailes rudimentaires, impropres au vol, ressemblent à de petites palettes de forme oblongue (fig. 1, 2, 3, 4, 9). Leurs dimen- sions sont : chez T1. Bugnioni, longueur 498 », largeur 132 chez T. Peradeniyæ, —" 282 — 33 Elles offrent trois champs distincts, séparés par des nervures, dont une longitudinale double et une transverse beaucoup plus courte. On distingue un champ antérieur d’un brun uniforme, hérissé de soies rigides, et deux postérieurs privés de soies lougues, dont l’un basal brunâtre, l’autre apical, transparent et membraneux. Observés à un fort grossissement, les trois champs paraissent garnis de poils très fins et très serrés. L’aile rudimen- laire, représentée fig. 2, montre sur le champ postérieur apical quelques pores arrondis. La forme des moignons alaires, semblable chez nos deux espèces rappelle, d’une manière frappante, l’aile rudimentaire du T. Ass- muthi figurée par WasMAnNN (1903, Taf. IT, fig. 5). Le 7. Herni se distingue par des ailes de forme ovale, élargies en forme deconque. Les halteres, difficiles à voir, m'ont été montrées d’abord par E. GREEN, sur des exemplaires bouillis dans la potasse caustique pendant une ou deux minutes. Ce sont de petits appendices de forme ovale, longs de 0.06 mill., insérés sur le métathorax par un pédi- cule aminci. Leur surface, privée de poils, montre au fort grossis- sement de petites rugosités serrées. ? & ES 51 La hanche antérieure est forte, bien détachée du corps, presque aussi longue que la cuisse correspondante et notablement plus épaisse. Les trochanters sont, dans les trois paires de pattes, assez longs et déliés. Les cuisses postérieures sont, chez 7. Peradeniyeæ, deux fois plus longues que les moyennes, un peu bosselées, avec le bout apical nettement renflé. L’exemplaire du 7. Bugnionti, repré- senté fig. 1, diffère du T. Peradeniyæ en ce que non seulement les fémurs postérieurs, mais les moyens aussi,sont renflés vers le bout. Tibias antérieurs et moyens un peu plus courts que les cuisses correspondantes, postérieurs beaucoup plus courts : leur bord interne porte, outre les longues soies, une rangée de petits poils. Tarse composé de cinq articles, le premier allongé et dilaté, de couleur brune, les quatre autres pâles, tous les cinq garnis (outre les longues soies) de petits poils en brosses déjà signalés par WasMANN. Entre les ongles (insérées à leur base), se trouvent deux petites lames triangulaires formant ane espèce de pulvillus (fig. 8). Le vaisseau dorsal, très fin et délicat, se voit par transparence le long de la convexité de l’abdomen. Les battements peuvent être comptés sur le vivant ; leur nombre est de 50 environ à la minute. Le sinus, qui renferme l’organe pulsatile, n’est pas limité par des cellules péricardiques spéciales, mais par deux trainées de cellules mésenchymateuses plus ou moins chargées de graisse. À Système nerveux. — Les ganglions étant condensés à linté rieur de la tête et du thorax, on ne voit par transparence (chez le vivant) que les fibres terminales à l'endroit où elles pénètrent dans l’abdomen. Ces fibres assez volumineuses, à direction antéro-posté- rieure, se montrent au côté ventral, en dedans des faisceaux musculaires thoraco-abdominaux et se portent pour la plupart vers l'appareil génital et vers l’anus. II. — DISSECTION DE L’INSECTE FRAIS Des dissections ont été faites sur le porte-objet dans une goutte d’eau salée, à un grossissement de 8 à 16. Le tube digestif comprend (fig. 12): 1° l'æsophage; 2° le diverli- cule ingluvial ; 5° l’estomac ; 4° l’intestin® 5° la vésicule stercorale. De ces cinq parties, la plus remarquable est le diverticule inglu- vial (jabot). Inséré latéralement sur l’œsophage, ce diverticule commence par un lube étroit, puis se renfle bientôt en une vésicule ovoide placée dans l’abdomen, au côté ventral de l'estomac, forte- ment dilatée, généralement remplie d’un liquide clair. Les parois, parfaitement transparentes, montrent des fibres musculaires lon- oitudinales et transverses, et à la surface un fin réseau trachéen. L’organe entier, est sur les préparations bien réussies, observées 32 dans l’eau salée à 0.7 °/,, le siège de contractions rythmiques qui persistent assez longtemps (10 à 15 minutes) après l'ouverture de l'abdomen. On voit une constriction annulaire qui, partant du bout antérieur, avance comme une vague, se termine à l’autre bout, puis recommence aussitôt. Le nombre de ces contractions est de 50 à 40 à la minute. Le liquide clair qui remplit la vésicule paraît, durant les contractions, refoulé d’un bout à l’autre, sans être cependant expulsé à l'extérieur. Chez un sujet qui offrait des contractions particulièrement distinctes, je remarquai que le liquide contenu dans le diver- ticule tenait en suspension des centaines de corpuscules de forme oblongue. Je pensai aussitôt à des spores. Ayant dissocié sur Île porte-objet quelques mycotèêtes pris dans les jardins du 7. obscu- riceps, jJ'acquis bientôt la preuve que ces corpuscules élaient des spores (plus exactement des conidies) de l’agaric des Termites. Le jabot d’un deuxième sujet (déchiré sur le porte-objet dans une goutte d’eau salée) m'a, quelques Jours plus tard, montré un con- tenu tout semblable. Ces faits permettent de conclure que le Termitoxenia ne suce point les Termites (comme quelques auteurs l’avaient d’abord supposé), mais se nourrit de mycotètes à la manière des jeunes larves. On peut à cet égard lui donner une bonne note : ce n’est pas un parasite, mais un simple commensal. Remarquons encore, . avant de quitter ledit organe, qu’une «€ vésicule transparente» ne se montre pas toujours. Certains exemplaires (à jeun au moment de la dissection) n’offrent, au lieu d’un renflement annulaire, qu'un petit appendice de forme oblongue de couleur gris jaunâtre. Le même aspect peut s’observer également si le diverticule a été par mégarde piqué ou inecisé. Les sujets dont le jabot est fortement dilaté montrent chez le vivant une tache claire visible par trans- parence au milieu de labdomen. L'estomac, à peu près cylindrique, est limité en arrière par l'insertion des tubes de Malpighi. Légèrement courbé, avec sa con- vexité tournée en haut, il est placé un peu en dessous de la face dorsale de l'abdomen, dans le sens de la longueur. Observé à l’état frais, iloffre d'ordinaire quelques parties dilatées et d’autres au con- - traire plus rétrécies (contractées). Sa couleur est d’un gris jaunâtre, sa paroi opaque. L’épithélium, formé de cellules polymorphes, se voit vaguernent par transparence. Ce viscère, de dimensions assez variables, était sur la grosse femelle dessinée figure 1 (7. Bugnioni) au moins trois fois plus long que l’organe représenté figure 12 provenant d’un sujet beaucoup plus jeune (7. Peradeniyæ). L’intestin, plus étroit que l’estomac, mesure en longueur (sans la vésicule rectale) à peine la moitié de ce dernier. 33 La vésicule rectale, piriforme, est le plus souvent distendue par du liquide et apparait alors comme une grande ampoule claire placée au côté ventral de l’abdomen, immédiatement devant l’anus. Il se peut, mais je n’ai pas à ce sujet d'observations positives, que le liquide contenu dans le jabot et le rectum soit, à certains inter- valles, expulsé au dehors et léché par les Termites, remplaçant ainsi l’exsudation des Staphvlins termitophiles. Les tubes malpighiens, au nombre de trois, relativement épais, mesurent 1 1/2 fois environ la longueur de l’estomac. Leur trajet est flexueux, leur épithélium plus ou moins chargé de gra- nules opaques. Les deux premiers tubes, à direction plutôt postéro- antérieure, $e terminent à droite et à gauche au niveau de la glande salivaire et du germigène correspondant formant avec ces organes une sorte de peloton maintenu par les trachées. Le troisième tube décrit plusieurs flexuosités cachées entre les ovaires et la vésicule rectale. Les glandes salivaires sont deux corps oblongs, presque translucides, situés dans le tiers antérieur de l’abdomen à proxi- mité des germigènes. Observés à un fort grossissement, leurs canaux excréteurs offrent une fine striation transverse. Ces conduits, que je n’ai pas suivis d’un bout à l’autre, s'unissent à leur entrée dans la tête en un canal unique qui s’ouvre, d’après AssMUTH, au bord antérieur de la ligule. ‘A ppareil génital femelle. — VWAsmANN conclut de son étude (1900-1902) que les Terinitoxenia développent successive- ment dans le même individu des organes mâles et femelles. Ce seraient des insectes hermaphrodites. Assmurn (1910) soutient la même opinion avec cette différence qu'il y aurait, outre les ovaires, un testicule unique. Mes observations ne sont pas en faveur de cette manière de voir. Je n'ai, il est vrai, jamais observé de mâles, et ne sais comment la fécondation peut s’opérer. Je puis dire tou- tefois que tous les individus disséqués à l’état frais (une trentaine environ) m'ont montré un appareil génital exclusivement femelle. Les ovaires comprennent à droite et à gauche une gaine ovulaire unique s’ouvrant directement dans le vagin (fig. 12-15). Ces or- ganes, situés dans le bout postérieur (plus ou moins arrondi) de l'abdomen, diffèrent considérablement suivant que l’on considère un adulte ou un jeune. Le 7. Peradeniyæ adulte offre dans chacune des deux gaines un œuf très volumineux. Ces deux œufs rem- plissent à eux seuls une grande partie de l'abdomen. Au dessus de la partie dilatée qui renferme les œufs mûrs, viennent une dizaine de chambres ovulaires de grandeurs décroissantes, enfin dans la partie terminale un germigène allongé (fig. 13). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 17-11-1915 o 34 Les œufs mûrs, d’un blanc opaque, mesurent à peu près { milli- mètre, soit 1/3 environ de la longueur du corps. Traversant la paroi de la gaine ovarique, ils s’échappent d'eux-mêmes au mo- ment où l’abdomen est incisé. Sur les préparations au baume (fig. 3), on les voit par transparence à travers la paroi du corps. Je n’ai sur aucun de mes sujets observé des cellules en voie de segmentation ou un embryon à l’intérieur. Les chambres ovulaires forment une sorte de chapelet. Elles se montrent, après que l’on a ôté l’enveloppe péritonéale, comme une série de boules unies les unes aux autres par un étroit pédicule (fig. 14). Chaque boule est, outre la cuticule externe, formée d’une couche épithéliale assez épaisse. À l’intérieur se trouve, du côté proximal, un œuf en voie de développement, mal délimité, chargé de granulations opaques. La vésicule germinative est d'ordinaire. invisible. Au-dessus de l’œuf (en contact avec lui) se montre un oroupe de cellules nutritives offrant chacune une vésicule claire (noyau) entourée de protoplasme. Ces cellules, très caractéristiques, sont surtout distinctes dans les chambres ovulaires moyennes, tandis que dans les inférieures l’œuf remplit la cavité à peu près à lui seul. Le vitellus est bourré de grains arrondis de nature albu- mino-graisseuse (non dissous par le xylol). À lintérieur, se voient cà et là des vacuoles et des vésicules claires semblables à des noyaux, provenant probablement de cellules nutritives partielle- ment résorbées dans le corps de œuf. Le germigène, de forme oblongue, renferme des milliers de petites vésicules (noyaux), formant ensemble une masse opaque d’un gris jaunâtre, Quelques noyaux un peu plus gros, en voie de différenciation, déjà entourés de cytoplasme, établissent la transi- tion entre ce segment et ceux qui suivent. On voit en somme que l’ovaire du Termitoxenia diffère du type ordinaire en ce que, au lieu de constituer des chambres distinctes, les cellules nutritives (vitellogènes) sont accolées à l’ovule corres- pondant et forment avec celui-ci une boule bien délimitée entourée d’épithélium. Une telle disposition, bien que tout d’abord assez frappante, constitue toutefois une simple variété et peut, sans diffi- culté, être ramenée à celle de l’ovaire en général. Les femelles jeunes, caractérisées par leur abdomen étroit avec la partie anale allongée en forme de cône (fig. 4), montrent des ovaires en voie de développement, mais pas encore de chambres ovulaires nettement séparées. Le germigène, déjà bien développé, forme à lui seul la moitié environ de la longueur de la gaine. Les sujets de cette phase pourraient, au premier abord, être pris pour des mâles, les germigènes vus par transparence simulant assez bien des testicules. La dissection de trois sujets de ce genre m’a montré 39 toutefois la structure de la glande femelle sans trace de spermato - gemmes (boules spermatiques). On voit, il est vrai, un corps brunâtre bilobé, appliqué sur le vagin, plus ou moins distinct, offrant une striatiou longitudinale (1), renfermant d'ordinaire un gros spermatophore, replié sur lui- même ; mais ce n’est là qu'une spermathèque et je n’ai, même en disséquant des sujets très jeunes, pas réussi à distinguer des testicules. Notons encore la présence d’un appareil glandulaire placé à la jonction des oviductes ou au niveau du vagin. Plusieurs sujets disséqués sous la loupe m'ont montré deux acini de forme oblongue. Chaque acinus paraissait formé de cellules arrondies proéminentes à la surface, avec une grande vacuole claire, un noyau excentrique et un cytoplasme chargé de petits granules. Les canaux excréteurs, très petits, à surface bosselée, montraient au cours de la dissec- tion des contractions vermiformes. Je crois aussi avoir observé un tube bifurqué en forme de T ; il ne m'a toutefois, à cause de son extrême ténuité, pas été possible de reconnaître la disposition exacte de ce canal. La fig. 13, sur laquelle j’ai essayé de repré- senter lesdites glandes, ne doit, sur ce point particulier, être acceptée qu'avec réserve. III. — ETUDE DES COUPES Commencé à Peradeniya sur l’insecte frais, le présent travail a été complété à Lausanne au moyen de coupes sériées. Ces coupes pratiquées par N. PoPporr, collées par la méthode à l’eau, ont été colorées, la plupart à l’hémalun-éosine, quelques-unes à l’héma- lun et ensuite au van Gieson. Téguments. - La cuticule de l’abdomen se décompose en deux couches, une externe plus résistante, qui, sur les coupes traitées à l’hémalun garde sa couleur naturelle, une interne plus mince qui prend une teinte bleuâtre. Le van Gieson colore la couche externe en jaune (action de l’acide picrique) et l’interne en rose violacé. L'hypoderme, formé de cellules plates, se voit immédiatement en dessous. Les noyaux aplatis, colorés en, violet par l’hémalun, sont assez distants les uns des autres. Les poils abdominaux de T! Peradeniyæ otfrent deux variétés principales, les poils à cupule et les poils à disque. Les poils à cupule sont portés par un renflement cylindrique inséré lui-même au centre d’une cupule jaunâtre dentée sur le bord (fig. 17 à 20). (1) Les spermies, régulièrement alignées, donnent lieu à une striation lonoi- tudinale visible par transparence à travers la paroi. 30 Ces dents, vues d’en haut, forment autour du poil un cercle de petits points jaunes (une douzaine environ pour chacun des cercles). Les poils de cette espèce, longs de CO à 90 , sont rangés en séries assez régulières sur la convexité de l'abdomen Les poils de la deu- xième sorte sont fixés simplement sur un épaississement en forme de disque (fig. 21). On les voit surtout à la base de l’abdomen, au côté ventral, au voisinage de l’anus. D’autres poils, beaucoup plus courts, renflés à leur base, insérés sur de petites crètes parallèles, hérissent en grand nombre le pourtour du cône anal. Vus à un faible grossissement, les poils de cette troisième sorte font l'effet de petites rugosités. Des poils à cupule, semblables à ceux du 7. Peradeniyæ, s'ob- servent également chez 7. Assinuthi, d’après ASSMUTH, ainsi que chez T. Havilandi et Fletcheri, d’après WASMANN. Le T. Bugnioni diffère des espèces précédentes en ce que, au lieu de poils à cupule, il n’a sur l'abdomen que des poils à disque. Le poil de ce type, représenté fig. 22, emprunté à la convexité de l'abdomen, mesurait 210 v. Cellules mésenchymateuses.— Ces cellules se montrent sur la coupe (fig. 16) comme de gros éléments plus ou moins quadran- gulaires, mesurant environ 100 sur 60. Les noyaux très gros, de forme ovalaire (40 X 30 ), sont très riches en nucléine. Celle-ci, colorée en violet foncé sur les coupes à l’hémalun-éosine, est divisée en petites masses dispersées sur un réseau filamenteux, d’ailleurs peu distinet. Au centre, se voit un gros nucléole (15 v) teinté en rose. Le cyloplasme est violet. Les coupes traitées par l’hémalun et le van Gieson montrent encore la chromatine du noyau colorée en violet foncé, tandis que le cytoplasme à une teinte lie de vin. Ces éléments, bien que répondant au corps grais- seux des insectes en général, ne renferment, ordinairement, que peu de graisse. Les coupes traitées par le xylol montrent, cepen- dant, un certain nombre de vacuoles claires, vestiges des enclaves huileuses qui, à l’état frais, se trouvaient à l’intérieur. Les cellules mésenchymateusess sont tantôt placées superficielle- ment en dessous de l’hypoderme, tantôt séparées de celui-ci par des libres musculaires assez épaisses. Ces fibres, colorées en rose vif par l’hémalun-éosine, montrent de petits novaux violets situés à la surface, souvent disposés en séries régulières. Quelques fibres musculaires cheminent aussi entre les cellules mésenchymateuses. Parfois même une fibre musculaire parait enfoncée dans une coche que lui forme, en l’entourant, l’un des éléments du mésenchyme. Système nerveux. — La coupe sagittale représentée figure 16 montre clairement la condensation de la chaine ganglionnaire à l’intérieur de la tête et du thorax. On remarque dans la tête les centres sus- et sous-œsophagiens, relativement bien développés, séparés par le trajet de l’æsophage ef, à l’intérieur du thorax, une inasse nerveuse oblongue, paraissant formée de quatre centres, comprenant ensemble trois ganglions thoraciques (donnant les nerfs des pattes) et un abdominal. Ces ganglions sont, comme chez les insectes en général, formés d’une substance méduliaire (ponc- tuée), teintée en rose par l’éosine, occupant les parties centrales, et de masses cellulaires disposées principalement à la surface. Ces dernières sont dans le ganglion lhoraco-abdominal, groupées en plusieurs amas distincts. Observées à un fort grossissement, ces masses cellulaires montrent un grand nombre de noyaux violets, très petits el très serrés. Les corps cellulaires sont le plus souvent indistincts. Antenne. — Observée sur la coupe (fig. 25), la massue anten- naire offre une cüupule renversée, supportée par une tige placée au centre. À la surface, se voit une couche de cellules sensorielles en rapport avec les poils (résultées d’une différenciation de l’hypo- derme), parfois disposées sur deux assises. D’autres cellules semblables aux précédentes (avec un petit noyau ovale) sont groupées autour du nerf, à l’intérieur de la tige centrale, formant un petit ganglion. La structure de l’antenne est, en somme, assez simple et l’on ne voit sur la coupe de la massue pas d'organes sensoriels spéciaux (puits olfactifs, etc.) en rapport avec des amas ganglionnaires nettement définis. Tube digestif. — La coupe sagittale (fig. 16) montre nette- ment le dilatateur du pharynx, organe principal de la succion. Ce muscle s’insérant, chez les insectes en général, à la face pro- fonde du clypeus, on peut inférer de l’examen de cette coupe que les tiges chitineuses verticales, situées en avant du front, repré- sentent ladite pièce. L’œsophage, un peu dilaté à l’intérieur du thorax, fait en arrière de celui-ci un coude brusque, nécessité par la direction (presque verticale) du pédicule abdominal. L'estomac, cylindrique et allongé, un peu courbé sur lui-même, placé un peu en dessous de la paroi dorsale de l'abdomen, suit assez exactement la direction de celle-ci. Son épithélium est formé de cellules polymorphes paraissant d'ordinaire (à cause des plis de la paroi) disposées en plusieurs assises. [l porte une petite bordure en brosse. Entre ces cellules, dans les parties profondes, se voient des cellules de remplacement avec des noyaux en voie de prolifération, 38 de dimensions inégales, formant des espèces de € nids » nettement circonscrits. La cuticule qui soutient l’épithélium est, sur les pré- parations au van Gieson, colorée en rose orangé. En dehors se trouvent les fibres musculaires annulaires et les trachées. La valvule du cardia est relativement peu développée (peu proé- minente à l’intérieur de l’estomac). Le jabot, peu dilaté sur la coupe dessinée, se trouve au côté ven- tral de l’estomac. Il a une cuticule interne et offre une couche tte cellules plates (matrix) placée en dehors. D’autres coupes montrent un jabot beaucoup plus large. L’intestin, dessiné un peu schématiquement (son anse est en réalité plus longue), offre un revêtement de cellules cubiques. Cet épithélium est, sur les coupes à l’hémalun-éosine, plus rose (moins violet) que celui de l'estomac. La vésicule stercorale (ratatinée par l'effet des réactifs) est placée ee en arrière de la spermathèque et du vagin. Elle a, comme le jabot, une cuticule interne et offre une couche de cellules plates et des fibres musculaires en dehors de celle-ci. Son contenu est le plus souvent incolore (liquide chez le vivant). L’anus qui, chez les insectes en général, est placé au-dessus de l’orifice génital, se trouve en suite de l’inflexion de l’abdomen reporté en dessous. Tubes de Malpighi. — Ils sont au nombre de trois (!). L’embouchure de l’un d’eux se voit sur la fig. 16, entre l’estomac et l'intestin. L'épithélium cubique, avec des noyaux ovales plutôt espacés, se colore dans l’hémalun-éosine d’un rose assez vif. Appareil salivaire. — Situées à droite et à gauche du plan médian, les glandes salivaires ne se voient pas sur la fig. 16. On remarque en revanche le conduit salivaire impair (à l’intérieur de la tête) reconnaissable à sa fine striation transverse. Placé au côté ventral du ganglion, ce conduit s'ouvre vraisemblablement à l’entrée du pharynx, au niveau de la ligule. Appareil génital. — L'étude des coupes confirme d’une manière générale la structure de l’ovaire observée à l’état frais. Le germigène est, dans ses trois quarts antérieurs, rempli de petits germes (noyaux) colorés par l’hémalun en violet foncé. Ces germes semblent çà et là disposés par groupes. Dans le quart postérieur se voient quelques novaux plus gros entourés de cytoplasme. Un fait intéressant à noter est que la différenciation des éléments est à ce moment déjà visible. Les futures cellules nutrilives se reconnaissent à leur noyau violet bourré de nucléine et les futurs ovules à leur petit noyau clair et à leur nucléole de couleur rosée. Les chambres ovulaires, plus ou moins quadrangulaires, entièrement séparées = 39. les unes des autres (le canal d'union est le plus souvent invisible), forment un chapelet de grosseur croissante du germigène au vagin. Les cellules sont, dès la première chambre, franchement différenciées en trois espèces : l’épithélium folliculaire, les cellules nutritives et l’ovule en formation. L'’épithélium, du type cubique surbaissé, entoure entièrement chacune des chambres. Assez épais au niveau des chambres moyennes, il s’aplatit un peu dans la région des œufs mürs. Son rôle à ce moment est de sécréter le chorion ou coque de l'œuf. Les contours cellulaires, vus en coupe tangentielle, forment à la surface du vitellus un dessin polygonal très élégant et régulier. Les cellules nutrilives sont de dimensions variables. Caractéri- sées par leur gros noyau violet chargé de nucléine, elles se mon- trent sur la coupe au nombre de 2 à 6 dans chaque chambre et occupent la partie distale de celles-ci. L’ovule, d’abord très petit, tassé sur lui-même dans le bout proximal de la chambre, se dis- tingue des cellules nutritives par son petit novau pâle de forme ovalaire et par son nucléole lilas entouré de quelques petits grains roses. Il y a là, au point de vue des théories embryologiques, une constatation un peu déconcertante. La chromatine, si importante (d’après la théorie) au point de vue de la transmission des carac- tères héréditaires, se trouve en quantité énorme dans les novaux nutrilifs, tandis que la vésicule germinative en montre une pro- portion beaucoup moindre (1). Un autre trait intéressant de l’insecte qui nous occupe, est le contact intime des cellules nutritives avec l’ovule. J’ai sous les yeux un ovaire composé de huit chambres dans lequel les cellules nutritives de la 7° chambre (on en voit deux sur la coupe) sont entièrement englobées dans l’ovule correspondant, noyées pour ainsi dire au milieu du vitellus. La résorption rapide qui résulte de ce contact explique, sans qu'il y ait besoin d’insister, l’accrois- sement rapide que subit l'œuf. L’œuf mür, long de 0.8 à 1! millimètre, se montre sur la coupe entièrement rempli de boules vitellines de grosseurs diverses à contour très régulier. Ces boules, colorées en rose par l’hémalun- éosine (parfois en lilas bordé de rose), prennent dans le van Gieson une couleur jaune vif à l’exception de la surface qui est d’ordinaire légèrement teintée de rouge. La vésicule germinative est générale- ment invisible. Je l’ai vue (près de la surface), dans l'œuf de la chambre pénultième mais jamais dans l’œuf mûr. Le chorion (1) Une vésicule germinative claire, semblable à celle du Termitoxenia, à été décrite par O. Rabes, dans l'œuf du Rhizotrogus solstitialis. Z. f. wiss. Zool. 1900, p. 344 et pl. 19. 40 se montre entre l’épithélium et le vitellus comme une lame mince teintée en rose par l’éosine. Les œufs observés à l’intérieur de l'abdomen, encore asegmentés, ne m'ont présenté aucune trace de l’embryon. Le vagin offre une paroi plissée (susceptible de distension), mus- culeuse, revêtue à l’intérieur de cellules polyvédriques. En arrière du vagin (plus exactement en arrière et en dessous), se voit une spermathèque (receptaculum) à cavité sinueuse. Les spermies qui remplissent cette cavité sont, chez la plupart de nos sujets, disposées en un faisceau (spermatophore). Les têtes filiformes, ré- oulièrement alignées, un peu courbées sur elles-mêmes, ont, sur les préparations à l’hémalun-éosine, une couleur violet foncé, tanais que les flagelles sont teintés en rose. Ces derniers, relativement très longs, forment sur les préparations convenablement orientées une sorte d'écheveau plissé sur lui-même ou ondulé. Quelques spermathèques offrent, au lieu d’un faisceau, des spermies irrégu- lièrement disséminées à l’intérieur. La coupe dessinée fig. 16 montre : 1° deux chambres ovulaires coupées obliquement; 2° une partie du vagin; % une partie de la spermatnèque et du spermatophore contenu à l’intérieur. Les deux œufs mûrs, situés à droite et à gauche du plan médian, sont invi- sibles sur cette coupe. Le spermatophore montre plus spéciale- ment la région des lèles. Les flagelles, coupés obliquement, paraissent comme de petits points roses au niveau de la section. Prétendu hermaphrodisme. — Le genre Termitorenia est- il réellement hermaphrodite ? Les dissections pratiquées sur l’insecte frais tendant à infirmer les assertions de WAsMANX et d’ASSMUTH, il y avait un intérêt majeur à examiner aussi des coupes. Les séries exécutées par N. PoPorr sont au nombre de 26, dont 21 sagittales, 1 frontale el 4 transverses. Les coupes sont suffisam- ment fines (5 à 10 ), pour que les divers organes puissent être reconnus avec entière certitude. Eh bien! ces 26 sujets offrent tous une spermathèque avec des spermies à l’intérieur, mais aucun ne montre une glande sexuelle mâle avec des éléments spermatiques en voie de développement. Le résultat est, comme pour les insectes frais, entièrement négatif. [l'est vrai que la plupart des Termitoxenia microtomisés étaient des adultes, alors que d’après WasmaAnx les testicules se voient plus distinctement chez les sujets jeunes. Toutefois deux de mes exem- plaires ne renfermaient pas encore d'œufs visibles à la loupe; ils étaient dunc jeunes el n’ont néanmoins pas montré de testicules. Lans = De telles observations m'ont rendu un peu sceptique (1). La coupe sagittale, donnée en phototypie par WAsSmaAxX (Int. Zool. Cong. 1902, fig. 5) offre bien des spermies disposées en deux groupes, mais il est, avec la meilleure volonté du monde, impossible de reconnaitre si l’on a affaire à deux faisceaux spermatiques vrais contenus dans un testicule, ou s’il ne s’agit pas plutôt d’un sper- matophore contenu dans la spermathèque et dont les queues fort longues sont sectionnées en deux tronçons. [L'ensemble de la figure est si peu distinct qu'il est, même en observant à la loupe, impossible de décider. Il faudrait pour convaincre le lecteur une démonstration plus décisive et plus complète. Le testicule des insectes se reconnait d'ordinaire aisément sur les. coupes. Les éléments spermatiques se multipliant suivant la progression 2, #, 8, chaque colonie forme une masse sphéroide (spermatogemme de La Valette St-George) d’aspect caractéris- tique, très facile à distinguer. Ces masses sphéroïdes allongées, qu'elles soient dans la phase des spermatogonies, des spermato cytes L, des spermatocytes IT ou des spermatides, se reconnaissent à ce trait que leurs éléments constitutifs sont, dans chaque colo- nie, à peu près au même stade ; les noyaux ont, dans chacun des groupes, sensiblement la même grosseur et le même aspect. Ces faits étant admis, voici, à mon sens, comment la question se pose. Si les coupes étudiées par WASMANN el ASSMUTH montrent distinctement des spermatogemmes à novaux arrondis, il suffit de les décrire et d'accompagner la description d’une figure fidèle. Ces formations sont si caractéristiques que la preuve sera, désor- mais, irrévocable; il sera démontré une fois pour toutes que, en sus des deux ovaires, le Termitoxenia possède une glande sexuelle male. Si, au contraire, les coupes montrent un ou plusieurs faisceaux spermatiques de forme allongée, formés de spermies mûres, il est alors probable qu'il s’agit d’un ou de plusieurs spermatophores contenus dans une spermathèque et que la préparation se rapporte simplement à une femelle fécondée. Je croirai aux Termitoxenia hermaphrodites quand le savant parrain de ces insectes im’aura fait voir sur la coupe microsco- pique, en sus des deux ovaires, des spermatogemmes distinctes dans la phase des novaux ronds. (1) Le prétendu hermaphrodisme des Termitoxenia a précédemment déjà été mis en doute par BRUES (1908). 42 OUVRAGES CITÉS 1856. — SCHIÔDTE, J.-G. — Observations sur des Staphylins vivipares qui habi- tent chez les Termites. — Ann. sc. nat. Zool (4), V, pp. 169-163. 1900-1901. — Wasmanw, E. - Termitoxenia, ein neues, flügelloses, physogastres Dipterengenus aus Termitennestern. — Zeïits. f. wiss. Zool. 1 Theil, Bd. 67, pp. 999-617, 2 Theil, Bd. 70, pp. 289-292. 1901. — BRUES. — Two new myrmecophilus genera of aberrant Phoridæ from Texas. — Amer. Naiuralist, V. 35, no 403, may. 1201. — SizvesrRi, F. — Descrizione di nuovi Termitofili. — 1, p 3, Bull. mus. Torino, V. 16, n0 545. 1902. — Wasmanx, E. — Termiten, Termitophilen und Myrmekophilen gesam- melt auf Ceylon von D' W. Horn. — Zool. Jahrb. Abth. f. Syst. Bd. 17, pp. 151-159. 1902. — WAsmManwN, E. — Zur näheren Kenntniss der termitophilen Dipteren gattung Termitoxenia. — Verh. 5, intern. Zoologencongr., pp. 852-872, 1902, — WasmanN, E. — Üebersicht über die Erscheinungen der Myrmecophilie und Termitophilie bei den Arthropoden.— Allg. Zeits. f. Entomologie, Bd. 7, Kap. XIE. 1903. — Wasmanx, E. — Die Thorakalanhänge der Termitoxeniidæ. — Verh. deutsch, Zool. Ges., pp. 113-120. 1903. — JæGErskiôLD, L.-A. — Results of the swedish zoological expedition to Egypt and the white Nile, 1901. Termitophilen beschrieben von E. Was- MANN. — Verh. deutsch. Zool. Ges., p. 16. 1905. — WasMaNN, E. — Die phylogenetische Umbildung ostindischer Ameisen- gäste und Termitengäste. — C. R. VI Congr. internat. Zool. (Berne, 1901), Genève, pp. 436-149. 1907. — TRaGâRDH, J, — Description of Termitomimus, a new genus of termito- philous physogastric Aleocharini. — Zool. Studien, tillägnade. Prof. T. TuzLBEeRG, Upsala. 1908. — BRUES, CH. — Some stages in the Embryology of certain degenerate Phoridæ and the supposei hermaphroditic genus Termitoxenia. — Science N. S., vol. 27, no 703. 109. — EscHericH, K. — Die Termiten oder weissen Ameisen. — Leipzig, pp. 117-138-141 (Termitoxenia). 1910, — ASSMUTH, JoSEPH. — Termitoxenia Assmuthi \VASM., anatomisch-histolo- gische Untersuchung. — In. Diss., Berlin. 45 ù - EXPLICATION DES FIGURES À Planche I Fig. 1. — Termitoxenia Bugnioni WAsm. — Sujet long de 3 1/2 mill., capturée à Ambalangoda dans un nid souterrain de Termes Horni. X 2]. Fig. 2. — Partie antérieure du sujet précédent. X 72. Fig. 3. — Termitoxenia Peradeniyæ \VAsm. — Sujet long de 2? ?/3 mill., capturée avec le précédent à Ambalangoda dans le nid de Termes Horni. Prépara- tion au baume. On voit pas transparence les deux œufs mürs. X 28. Fig. 4 — Termitoxema Peradeniyæ. — Jeune © ayant encore un cône anal. Eau saléé additionnée de glycérine. X 28. Fig. D. — Cône anal du sujet précédent. On voit par transparence le spermato- phore renfermé dans la spermathèque. X 67. Fig. 6. — Termitoxeria Peradeniyæ. — Portion du tégument de l'abdomen avec cinq cellules mésenchymateuses vues par transparence. Préparation à l'eau salée. X 96. Fig. 7. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Antennes et pièces buccales Préparation éclaircie dans la potasse caustique, montée à la glycérine. Le labium, vu de face, a élé quelque peu comprimé sous la lamelle. X 200, e épipharynx, gl glosses, li ligula, #2 maxille, p/ palpes labiaux (?), pm palpe maxillaire gauche. Fig. 8. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Bout du tarse postérieur. X 520.: Planche II Fig. 9. — Termi!oxenia Peradeniyæ. — Tête et thorax, côté dorsal. X 72. On voit par transparence l'orifice de tentorium. Fig. 10. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Autre préparation montrant plus distinc- tement la région frontale et le clypeus. X 120. Fig. 11. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Tête et thorax, côté ventral. X 72. Fig. 19, — Termitoxenia Peradeniye. — Les viscères abdominaux isolés sur le porte-objet. Préparation à l’eau salée. X 39. (Jeune © n'offrant pas encore d'œufs mûrs) j jabot, sa glandes salivaires, va vagin. Fig. 13. — Termitox-nia Peradeniyæ. — Appareil génital © isolé sur le porte- objet, Préparation à l’eau salée. X 39, La spermathèque renferme un fais- ceau de spermies (vu par transparence). Le dessin de la glande accessoire est peut-être inexact. Fig. 14, — Termitoxenia Peradeniyæ. — Le germigène avec les quatre premieres chambres ovulaires de l’un des ovaires. X 100. — La gaine péritonéale a été enlevée, Fig. 15. — Termitoxenia Bugnioni. —- L'un des ovaires du sujet représenté fig. | isolé sur le porte-objet. Préparation à l’eau salée. X 28. Le deuxième ovaire montrait, lui aussi, trois œufs muürs. Planche III Fig. 16. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Coupe sagittale médiane. Alcool absolu. Hémalun-éosine. Préparation au baume. X 92. à anus, ck chambres ovu- laires, di dilatateurs du pharynx, e estomac, gul ganglions cérébroïdes, ga? ganglion sous-æsophagien, gaÿ ganglions thoraco-abdominaux. i intes- tin, ju jabot, #74 tubes de Malpighi, me mésenchyme, æ œsophage, ph pha- rynx, sa canal salivaire, sp spermathèque, v vésicule stercorale. 44 Fig. (7. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Poil à cupule de l'abdomen Vu en coupe optique. X 700. Fig. 18. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Autre poil de l'abdomen montrant les crénelures de la cupule, X 70. Fig. 19. — Termiloxenia Peradeniyæ. — Autre poil de l'abdomen avec la cupule vue d’en haut. x 700. Fig. 20. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Coupe du bourrelet de l'abdomen avec le poil qui le surmonte. X 700. La figure montre deux noyaux de l’hypo- derme et une portion d’une cellule du mésenchyme. É Fig. 21. — Termitoxenia Peraleniyæ. — Poil simple situé vers le bout du cône anal ; à sa base une crête cuticulaire hérissée de poils courts. X 700. Fig. 22. — Termitoxenia Bugnioni. — L'un des poils simples de l'abdomen qui remplacent chez cette espèce les poils à cupule du T. Peradeniyæ. X 709. Fig. 23. — Termitoxenia Peradeniyæ. — Coupe de l’antenne. Hémalun-éosine. Préparation au baume. X F30. P ANNALES DB LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, LVIL PLANCHE 1 ANNALES DE LA 800IËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, LIL PLANCHE Il ï Va ; ‘7 ; s ; Le È b PT ET: US . | ; 7. EU ‘ » . ' 2 > Ê EURE . | 0 : L 2 \ x . « j n 1 l ro | | l LT y $ | ' L ' : « l : ; 2 12 | ff. F à k “ . ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, LVIL PLANCHE HI V4 é SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 1° février 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. — La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 4 janvier 1913 n’a pu être distribué jusqu'ici, les planches destinées à accompagner un mémoire de M. BUGNION n'ayant pas été livrées encore. Correspondance. Le Verein fur Naturwissenschaften Braun- schweig nous invite à nous faire représenter aux fêtes de son cin- quantenaire (Félicitations). — M. SCHOUTEDEN donne lecture d’une lettre de M. K. JORDAN, secrétaire du Comité international de Nomenclature entomologique, qui propose la constitution, par la Société Entomologique de Bel- gique, d'un Comité belge. L'assemblée désigne comme membres dê ce Comité MM. BALL, LAMEERE, KERREMANS et D'ORCHYMONT, outre M. SCHOUTEDEN, membre du Comité international. — M.W.Horx nous fait parvenir un certain nombre d'exemplaires de la récente note de M. HARTERT en faveur de la priorité pure et sans exceptions. Les membres désireux de s'associer à la protesta- tion de M. HARTERT contre l'admission d’exceptions, sont priés de demander, sans retard, communication au Secrétaire de cette note et du bulletin d'adhésion l’accompagnant. Travaux pour les Mémoires. — L'assemblée décide l'impression de mémoires de MM. Ris, DoGxiIX et PRELL. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communication. — M. KERREMANS fait une intéressante commu- nication sur la variabilité des Buprestides et montre une série d'espèces typiques à cet égard. — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA S00. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, ler-111-1913 4 NEUE LEPIDIOTA-ARTEN von Australien, Neu-Guinea und den benachbarten Inseln von J. Moser Lepidiota Helleri n. sp. — ©. — Kusca, subnitida, capite pro- thoraceque obscurioribus, femoribus tibiisque flavis, tarsis brun- neis. Capite rugoso-punctato, flavo-piloso, clypeo margine antico reflexo, medio emarginato ; antennis brunneis 10-articulatis ; pro- thorace dense subrugoso-puncetato, flavo-cinereo-setoso, longitudine latiore, postice et antice attenuato, angulis postièis obtusis, anticis fere rectangulis, parum porrectis, lateribus in anteriore parte sub- tilissime crenulatis, margine antico flavo-ciliato ; scutello, elytris- pygidioque subrugoso punctatis, flavo-cinereo-setosis. Subtus pec- tore dense flavo-piloso, abdomine medio sparsim, lateraliter dense aciculato-punctato, punctis setosis ; articulo primo tarsorum posti- corum secundo longitudine æquali, ungüibus dente medio valido armatis. — Long. 52 mill. Hab. : Nord Queensland. E. WEIsKE leg. Eine nicht beschuppte, sondern mit kurzen anliegenden Borsten- haaren bekleidete Art. Die Oberseite ist braun, Kopf und Halsschild sind dunkler gefärbt. Der Kopf ist grob und dicht punktiert, abste- hend gelb behaart. Der Vorderrand des Clypeus ist aufgebogen und in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten. Die rothraunen Fühler sind zehngliedrig, der gelbliche Fächer ist beim © fast so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Hals- child ist bedeutend breiter wie lang, in der Mitte am breitesten, nach hinten flach bogenformig, nach vorn geradlinig verjüngt. Die Hinterecken sind stumpf, die Vorderecken fast rechtwinkhg und ein wenig vorgezogen. Die Seitenränder sind in der vorderen Hälfte sehr schwach krenuliert. Die Oberfläche ist dicht, etwas runzelig punktiert und gelblich beborstet, der Vorderrand ist lang gelb bewimpert und finden sich auch vereinzette abstehende lange Haare auf der Oberfläiche. Das Schildchen zeigt dieselbe Skulptur wie das Halsschild. Die Flügeldecken tragen ausser einer dichten gelblich beborsteten Punktierung noch weitläufig stehende grübere Punkte. In der Nähe der Nabt befinden sich einzelne aufrecht stehende Haare. Ausser der Nahtrippe tritt nur noch eine Rippe neben dem Seitenrande deutlich bervor. Das Pygidium ist dicht uadelrissig punktiert und jeder Punkt gelblich beborstet. Die Brust ist lang und dicht gelb behaart, das dunkelbraune Abdomen in der Mitte nur sehr zerstreut, an den Seiten dicht mit beborsteten nadel- 2 rissigen Punkten bedeckt. Vereinzelte large, abstehende feine Haare entspringen aus grôberen Punkten. Die Schenkel sind geib, die Schienen gelbbraun, die Tarsen braun. Das erste Glied der Hin- tertarsen ist so lang Wie das zweïite, die Krallen tragen in der Mitte einen kräftigen, rechtwinklig abstehenden Zahn. Herrn Professor Dr. K. M. HELLER in Dresden gewidmet. Lepidiota podicalis n. sp. — . — Rufo-fusca, subnitida, capite prothoraceque obscurioribus. Capite mediocriter dense punctato, punctorum s fuamis parvis orbicularibus ; clypeo lato, antice triangulariter parum exciso ; antennis brunneis 10-articula- tis ; prothorace sat dense haud fortiter punctato, punctorum squa- mis parvis, ante angulos postico paulo majoribus, longitudine multo latiore, parum post medium rotundalo-ampliato, lateribus subcrenulatis, angulis postieis obtusis, anticis fere rectangulis ; scutello, margine postico excepto, punetalo et squamoso ; elytris ecostatis, sat crebre punelatis, punctis squamas parvas orbiculares ferentibus, raris majoribus ovalibus intermixtis ; pygidio convexo, ante marginem posticum deplanalo, dense aciculato-puncetato, squamulis in anteriore parte ovalibus, in posteriore parte angustis. Subtus pectore flavo-piloso, abdomine sat dense punctato et albo- squamoso, margine antico segmentorum medio laevi, segmento ultimo margeine postico utrinque sinuato ; articulo primo tarsorum posticorum secundo longiore, unguibus medio dentatis. — Long. 22 mill. Hab. : Nord Queensland. Die Art, von der nur männliche Exemplare vorliegen, ist dadurch ausgezeichnet, dass der Hinterrand des letzten Abdomi- nalsegments beim beiderseits der Mitte bogenfürmig ausgesch- nitten ist, so dass die Mitte schwach lappenartig nach hinten vorsteht. Auch das Pygidium ist dadurch auffallend, dass es zwar gewôlbtist, sich aber vor dem Hinterrande verflacht. Die Oberseite ist rotbraun, Kopf und Halsschild sind etwas dunkler. Der Kopfist mässig dicht punktiert, die Punkte tragen kleine runde Schuppen, die nicht den ganzen Punkt ausfühlen. Der Clypeus ist breit, sein Vorderrand in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten. Die zehn- oliedrigen Fühler sind braun, der Fächer ist beim ' so lorg wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist ziemlich dicht punktiert, die Schuppen sind klein, kreisfürmig, vor den Hinterecken grüsser und eiformig. Es ist ein wenig hinter der Mitte bogenfürmig erweitert, die Hinterecken sind stumpf, fast kurz abgerundet, die Vorderecken sind beinahe rechtwinklig, die Seitenränder sind schwach krenuliert. Das Schild- 45 chen ist mässig dicht punktiert, die Punkte tragen runde Schüp- pchen. Auf den Flügeldecken ist die Punktierung ungefähr von gleicher Dichte wie auf dem Halsschild. Die Schuppen sind rund, doch sind auch vereinzelte grüssere eiformige Schuppen bemerk- bar. Das Pygidium ist dicht nadelrissig punktiert, die Schuppen sind im vorderen Teile eiformig, im hinteren Teile lang und schmal. Die Brust ist gelb behaart, die Abdominalsegmente sind mit Ausnahme der glatten Mitte des Vorderrandes ziemlich dicht punktiert. Die Schuppen sind eiformig, in der Mitte des ersten Bauchsegments lanzettformig. Das erste Glied der Hintertarsen ist linger als das zweite, die Krallen tragen einen kräftigen Zahn in der Mitte. » Lepidiota sororia n. sp. — (j. — L. podicali similis. Rufo- fusca, capite prothoraceque piceis. Capite haud dense punctato, punctis squamis minutis orbicularibus ornatis, clypeo medio emar- ginato ; antennis brunneis 10-articulatis, flabello flavo : prothorace mediocriter dense punctato, punctorum squamis parvis, lateraliter paulo majoribus, linea media indistincta laevi; scutello margine postico excepto, punctato et squamoso ; elytris mediocriter dense punctatis, squamis parvis orbicularibus ; pygidio paulo convexo, dense aciculato-punctato, squamis ellipticis. Pectore cinereo-piloso, abdomine sat dense punctato et albo squamoso; articulo primo tarsorum posticorum secundo longiore, unguibus medio dentatis. — Long. 22 mill. Hab. : Queensland (Cooktown). Die Artist in Gestalt und Färbung der L. podicalis sehr ähnlich, zeigt aber nicht die gleiche Bildung des Pygidiums und des letzten Abdominalsegments. Der Kopf ist mässig dicht punktiert, die Schuppen der Punkte sind klein und rund, der Clypeus ist flach dreieckig ausgeschnitten. Die KFühler sind braun, der Fächer ist gelb und beim so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist von derselben Gestalt wie bei podicalis, die Punkte stehen ein wenig weitläufiger und sind die rund- lichen Schuppen auf dem Discus noch etwas kleiner. Neben den Sei- tenrandern sind die Schuppen etwas grôsser und vor den Hinterecken ist ihre Gestalt eiformig. Das Schildchen und die Flügeldecken sind ebenso wie das Halsschild punktiert, die rundlichen Schuppen sind sehr klein, kleiner wie bei podicalis. Grôssere eiformige Schuppen befinden sich auf den-Flügeldecken des einzigen vorliegenden Exemplares nicht. Das Pygidium ist flach gewôülbt, dicht nadelrissig punktiert Die Schuppen sind elliptisch, hinten etwas schmäler wie im vorderen Teile des Pygidiums. Die Brust ist dicht grau behaart, 49 das Abdomen mit Ausnahme der Mitte des Vorderrandes der Bauchsegmente ziemlich dicht punktiert und weiss beschuppt. Die Schuppen sind eifürmig oder elliptisch. Der Hinterrand des letzten Bauchsegments ist seitlich kaum merklich ausgebuchtet. Das erste Glied der Hintertarsen ist etwas länger als das zweite, die Krallen tragen in der Mitte einen rechtwinklig abstehenden Zahn. Lepidiota minuta n. sp. — Picea, nitida, albo-squamosa. Capite, fronte mediocriter dense, clypeo laxe punctato, punctorum squamis lanceolatis, clypeo medio emarginato; antennis rufis 9- articulatis ; prothorace longitudine latiore, medio rotundato-am- pliato, lateribus subtiliter crenulatis, post medium parum sinuatis, angulis posticis obtusis, anticis fere rectangulis, haud crebre punc- tato, squamis ovalibus parvis, ante angulos posticos majoribus ; scutello elvtrisque mediocriter dense punctatis, elvtrorum costis fere impunetalis ; pygidio haud crebre punctato, squamis ovalibus an lanceolatis. Subtus albo-squamosa, squamis ovatis ; tarsis posticis articulo primo secundo longitudine æquali, unguibus medio den- tatis. — Long. 13-14 mill. Hab. : Queensland (Cooktown). Eine kleine Art mit nur neungliedrigen Fühlern. Schwarzbraun, glänzend. Der Kopf ist grob punktiert, auf der Stirn sind die Zwischenräume runzlig, die Punktierung des Clypeus ist weitläufi- ger. Jeder Punkt trägt eine lanzettfôrmige Schuppe. Der Vorder- rand des Clypeus ist ziemlich tief ausgeschnitten. Die KFühler sind rothraun, der Fächer ist beim so lang wie die fünf vorhergehen- den Glieder des Stieles zusammen, beim © nur wenig kürzer. Das Halsschild ist mässig dicht punktiert, die Schuppen sind eiformig, auf dem Discus klein, vor den Hinterecken grôsser. Die Punktie- rung des Schildchens und der Flügeldecken ist fast dieselbe wie auf dem Halsschild. Die Flügeldecken sind schwach gerunzelt, die Rip- pen markieren sich als weitläufiger punktierte Längslinien. Die Schuppen in den Punkten sind eiformig. Das Pygidium ist ein wenig dichter als die Flügeldecken punktiert, seine Schuppen sind eiformig oder mehr länglich geformt. Die Unterseite ist mit eifor- migen weissen Schuppen bedeckt, die auf der Brust und aut den Seiten des Abdomens dicht stehen, während in der Mitte des Abdo- mens die Vorderränder der Segmente schuppenfrei sind. Von den drei Zähnen der Vorderschienen suid die beiden unteren gross, der oberste ist nur klein. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind ungefähr gleich lang, der Krallenzahn steht rechtwinkling in der Mitte. BLACKBURN hat zwei kleine Lepidiota-Arten beschrieben,nämlich degener und rufu. Er sagt in den Beschreibungen nichts über die 90 Anzabhl der Fübhlerglieder, doch unterscheiden sich seine Arten von iminuta sowie der nachfolgend beschriebenen Art dadurch, dass die Schuppen der Oberseite haarfôrmig sind. Lepidiota parva n. sp. — Nigro fusca, nitida, albo-squamosa. Capite grosse haud dense punctato, squamis ovalibus an elliptcis, clypeo medio lævi, margine antico sat forliler exciso ; antennis rufis 10-articulatis ; prothorace longitudine latiore, medio rotundalo-am- pliato, lateribus post medium sinuatis,. angulis posticis oblusis, anticis fere rectangulis, mediocriter dense punctalo, punclorum, squamis ovatis parvis, lateraliter majoribus ; scutello Sparsim punctato et squamulato; elytris subrugosis, mediocriter crebre punctatis, squamis ovalibus, costis fere lævibus ; pygidio sat dense punctato, punctis squamas ovalcs ferentibus. Subtus sat crebre albo-. squamosa, squamulis ovatis; tarsis posticis articulis duobus primis longitudine æqualibus, unguibus dente medio valido armatis. — Long. 17-18 mill. Hab..: Queensland (Cooktown). Der L. ininuta ähnlich, etwas grôsser und mit zehngliedrigen Fühlern. Schwarzhbraun, glänzend, weiss beschuppt. Der Kopfist orob punktiert, die Punkte stehen nicht sehr dicht und trägt jeder eine eiformige Schuppe. Der Clypeus ist in der Mitte glatt und ziemlich tief ausgeschnitten. Die Kühler sind rotbraun, der Fächer ist in beiden Geschlechtern nur klein, beim so lang wie die vier vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim © noch ein wenig kürzer. Das Halsschild ist in der Mitte stark bogenfôrmig erweitert, die kaum merklich krenulerten Seitenränder sind hinter der Mitte schwach ausgebuchtel. Die Schuppen stehen mässig dicht, zuweilen markiert sich eine mittlere Längslinie durch dichter gestellte Punkte. Die eif‘rmigen Schuppen sind in der Mitte nur klein, an den Seiten grôsser. Punktierung und Beschup- pung des Schildchens sind ähnlich wie auf dem Halsschild. Auf den schwach runzeligen Flügeldecken stehen die Punkte ein wenig dichter, die Schuppen sind eiformig, die Rippen markieren sich als glatte Längslinien. Das Pygidium ist ziemlich dicht mit eiférmi- gen Punkten bedeckt. Auf der Unterseite stehen die gleichfalls eiformigen aber grüsseren Schuppen dicht, doch ist auf den ein- zelnen Bauchsegmenten die Mittedes Vorderrandes nichtheschuppt. Die beiden ersten Glieder der Hinlertarsen sind von gleicher Länge, die Krallen tragen in der Mitte ein kräftigen Zahn. Lepidiota rugicollis n. sp. d. — Picea, nitida, abo-squa- mosa. Capite rugoso, fortiler punclalo, punctis squamas parvas ovales ferentibus; clypeo profunde rotundato-exciso ; antennis nt ler Loan tar dti ia) tan dégrade int débntigièe dadvsi lits o1 rufis 10-articulatis ; prothorace longitudine multo latiore, medio rotundato-ampliato, lateribus crenulatis, post medium sinuatis, angulis posticis obtusis, anticis fere rectangulis, parum porrectis, disco subrugoso, mediocriter dense fortiter punctato, punetorum squanis ovalibus; scutello apice lævi; elytris subrugosis, medio- criter crebre squamulatis, squamis parvis ovalibus, costis haud squamulatis ; pygidio sat dense punctato, squamis ovalibus, in mare utrinque post basin macula parva lævi. Subtus dense albo-squa- mosa, Squamis ovalis, articulo primo larsorum posticorum secundo longitudine aequali, unguibus medio dentatis. — Long. 29 mill. Hab. : Queensland (Silver Valley). Schwarzbraun, glänzend, oben mit kleinen weissen Schuppen miüssig dicht bedeckt. Der Kopfist runzelig, kräftig punktiert, jeder Punkt mit einer kleinen eiformigen Schuppe versehen. Der CIv- peus ist in der Mitte tief bogenformig ausgeschnitten, Die rothraunen Fühler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist mässig dicht und kräftig punktiert, die Zwischenriume zwischen den Punkten sind schwach lingsgerunzelt. Die Punkte tragen kleine eifürmige Schuppen, die vor den Hinterecken etwas grôüsser sind. In der Mitte ist das Halsschild sehr stark bogenfôrmig erwei- tert, die krenulierten Seitenränder sind hinter der Mitte ausge- buchtet. Die Hinterecken sind stumpfwinkling, die Vorderecken fast rechtwinklig und ein wenig vorgezogen. Die Flügeldecken sind schwach quergerunzelt, die Schuppen stehen etwas dichter wie auf dem Halsschild, sind klein und gleichfalls eiformig. Die Rippen sind nicht beschuppt und markieren sich daher als glan- zende Längslinien. Das Pygidium ist ziemlich dicht mit eiformigen Schuppen bedeckt, an der Basis findet sich beim ' jederseits ein kleiner glatter Fleck. Die Unterseite ist dicht beschuppt, die Mitte des Abdomens etwas weitläufiger. Die Schuppen sind eiformig, breiter und etwas grüsser wie auf der Oberseite. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind gleich lang, der Krallenzahn steht rechtwinklig in der Mitte. Lepidiota clypealis n. sp. — Fusca, nitida, albo-squamosa. Capite subrugoso, fortiter punctato, punctorum squamis minutis ovalibus, clypeo profunde exciso: antennis rufis 10-articulatis ; prothorace longitudine latiore, medio ampliato, lateribus crenulatis, post medium parum sinuatis, angulis posticis obtusis, anticis paulo porrectis, sat dense punctato, lateraliter subrugoso, punctis squa- mas parvas ovales ferentibus; scutello remote punctato; elytris subrugosis, mediocriter dense squamosis squamis ellipticis; pygi- 92 dio sat crebre umbilicato-punctato, squamis ovalibus an ellipticis. Subtus sat dense squamosa, pectoris squamis longis angustis, abdo- minis squamis ovalibus; tarsis posticis articulo primo secundo longi- tudine aequali, unguibus dente medio armatis. — Long. 18-21 mill. Hab. : Australien. Mir liegen von diser Art zwei Exemplare vor, ein aus der v. D. PoLL’schen Sammlung mit der Etikelte «Coll. FRENCH, Victoria» und ein © aus der F. Bares'schen Sammlung mit dem Fundort Queens- lancé. Eine der beiden Fundortangaben ist wahrscheinlich falsch. Die Art zeichnet sich durch den grossen und sehr tief bogenfür- mig ausgeschnittenen Clypeus aus, wodurch derselbe zweilappig erscheint. Der Kopfist kräftig, etwas runzelig punktiert, die Schup- pen sind sebr klein und eiformig. Die rothraunen Fühler sind zehn- gliedrig, der Fächer ist beim ç;' fast so lang wie der Sliel, beim © nicht ganz so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist von derselben Gestalt wie bei rugicol- lis, die Punkte auf der Oberfläche sind nicht so kräftig und stehen ein wenig dichter wie bei letzterer Art. Die eiformigen Schuppen sind auf dem Discus sehr klein, vor den Hinterecken grôsser. Auf den schwach quergerunzelten Flügeldecken stehen die Schuppen etwas dichter wie auf dem Halsschild, sind grüsser und von elliptischer Gestalt. Das Pygidium ist ziemlich dicht mit eifôr- migen, teilweise auch elliptischen Schuppen beselzt. Auf der Brust sind die Schuppen lang und schmal, auf dem Abdomen eiférmig. Die vordere Hälfte des Metasternums ist ausserdem noch dünn gelblich behaart. Das erste Glied der Hintertarsen ist ebenso lang wie das zweite, die Krallen tragen in der Mitte einen rechtwinklig stehenden Zahn. Lepidiota milneana n. sp. — /. squainuligerae KiRSCH affinis. Nigro-fusca, nilida, albo-squamosa. Capite umbilicato- punctato, punctis squamas minultas ferentibus, clypeo leviter sinuato ; antennis rufis 10-articulatis; prothorace mediocriter dense punctato, punctorum squamis parvis ovatis, linea media indistincta laevi, lateribus suberenulatis, angulis posticis obtusis, anticis fere rectangulis; scutello laxe punctato: elytris haud dense puncetalis, punctis squamulatis, squamis parvis ovalibus, costis fere impunc- tatis ; pygidio subrugoso, minutissime sparsim squamulato, feminae ante marginem posticum transversim-tuberculato. Subtus pectore flavo-cinereo-piloso, abdomine medio fere laevi, lateribus albo- squamulatis, squamis longis angustis; articulo primo tarsorum -posticorum secundo parum longiore, unguibus medio dentatis. — Long. 25 mill. Hab. : Britisch Neu-Guinea (Milne Bai). de mt date th, cd. dis ns ra tin ; 4 4 , a 1 53 Der L. squamuligera KirscH seht äbhnlich und trotz der abwei chenden Bildung des Forceps wohl nur eine Lokalform dieser Art. Die Färbung ist dunkelbraun, glänzend. Der Kopf ist mässig dicht nabelartig punktiert, jeder PunkCist mit einem kleinen eiférmigen Schüppchen versehen. Der Vorderrand des Clypeus ist aufgebogen und schwach ausgebuchtet. Der Fühlerfächer des ' ist länger als bei squamuligera, fast so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Slieles zusammen, wahrend er bei letzlerer Art hüchstens s0 lang wie die fünf vorhergehcnden Glieder zusammen ist. Das Halsschild ist von derselben Gestall wie bei squamuligera, aber etwas dichter punktiert, mit undeutlicher glatter Mittellinie. Auf den Flügeldecken sind die Punkte tiefer als bei squainuliger«. wodurch die Flügeldecken etwas runzeliger erscheinen. Das Pygidium ist gleichfalls etwas grôber gerunzelt, die Schuppen tragenden Punkte stehen dichter wie bei squainuligera, und die Schuppen sind winzig klein und nicht borstenartig. Brust und Hinterhüften sind gelblichgrau behaart, die Seiten des Abdomens sind zZiemlich dicht punktiert und jeder Punkt trägt eine lingliche weisse Schuppe. Vereinzelte Punkte auf den Seiten des Abdomens sind grôber und tragen ein langes feines graues Haar. Die Beine sind hellbraun, die Schenkel sind etwas kraftiger wie bei squamnu- hgera. Das erste Glied der Hintertarsen ist etwas länger als das zWeile, der Krallenzahn steht in der Mitte und ist etwas nach der verdickten Basis zu geneigt. _Lebpidiota brunnea n. sp. — Z. squamuligerae KiRsCH affinis. Brannea, nitida, albo squamulata. Capite fortiter umbilicato-punc- tato, punctis squamosis; antennis rufis 10-articulatis; prothorace sparsim punctalo, punctorum squamis minutis ovalibus, lateribus subcrenulatis,ante medium parum sinuatis, angulis posticis obtusis, anticis fere rectangulis; scutello laxe punctato ; elvtris subrugosis, sat fortiter punctatis, punetis squamas ellipticas ferentibus; pygidio coriaceo, remote punctato, punctis squamoso-setosis, pygidio feminae ante apicem transversim-carinato. Subtus pectore flavo cinereo-piloso, abdomine medio fere laevi, lateribus albo- squamoso-setosis. — Long. 22 mill. Hab. : Britisch Neu-Guinea (M! Victoria). Mit L. squamuligera KiRsCH nahe verwandt, wohl auch nur eine Lokalform dieser Art, aber leicht durch die braune Färbung unterschieden. Der Kopfist mässig dicht nabelartig punktiert. die Schuppen in den Punkten sind äusserst winzig. Der Vorderrand des Clypeus ist aufgebogen und schwach ausgerandet. Die Fühler sind zehngliedrig und ist der Fühlerfäücher ebenso wie bei milneana 4 OX langer wié bei squamuligera. Die Punktierung des Halsschildes ist ebenso weitläufig wie bei letzterer Art. Die Seitenränder sind gleichfalls schwach krenuliert aber vor der Mitte schwach ausge- buchtet, was bei der Type von squamuligera nicht der Kall ist. Die Schuppen auf dem Halsschilde sind sehr klein und erfürmig. Das Schildchen ist weitläufig punktiert. Die Flügeldecken sind etwas runzeliger als bei squainuligera, die Schuppen derselben sind ein wenig schmäler, die Rippen treten deutlicher hervor. Das Pvgi- dium ist schwach gerunzelt, die borstenartigen Schuppen auf demselben sind noch kleiner als bei squamuligera. Brust und Hinterhütften sind gelblichgrau behaart, die Seiten des Abdomens tragen sehr schmale borstenartige Schuppen. Die Bildung der Beine ist dieselbe wie bei squamuligera. Lepidiota ronensis n. sp. — . — {usca an nigro-fusca, nilida. Capite mediocriter dense fortiter punctato, clvpeo sinuato ; antennis rufis 10-articulatis; prothorace laxe punctato, punetis squamoso-setosis, lateribus subtiliter crenulatis ; scutello sparsim punctato; elytris subrugosis, umbilicato-punctatis, punctorum squamulis parvis lanceolatis, costis obsoletis ; pygidio subrugoso, fortiter umbilicito-punctato, punctis setosis. Subtus pectore flavo- piloso, abdomine medio sparsim, laleraliter dense punctato, punctis setas ferentibus ; pedibus brunneis, articulo primo tarsorum posti- corum secundo longitudine aequali, unguibus medio dentatis. — Long. 22-925 mill. Hab. : Ron Insel. In Färbung und Gestalt der L. squainuligera KirSGH sehr ähnlich, steht die Art jedoch durch die borstenartige Form der Schuppen auf der Oberseile der L. Reuläuxri BRSK. nahe. Von dieser unter- scheidet sie sich leicht durch den lingeren Fühlerfäicher. Der Kopf ist mässig dicht grob punktiert, der Vorderrand des Clypeus flach ausgebuchtet. Die zehngliedrigen Fühler sind rothraun, der Fächer ist gelbbraun und beim bedeutend länger als die sechs vorher- sehenden (lieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist - Zerstreut punktiert, seine Seitenränder sind schwach krenuliert. Auf den Flügeldecken ist die Punktierung nicht so dicht wie bei Reulauxt, die Rippen treten etwas deutlicher hervor. Die Punkte auf dem Pygidium tragen Borsten, bei Reulauxi borstenartige Schuppen. Die Brust ist gelb behaart, das Abdomen ïin der Mitte zerstreut, an den Seiten dicht punktiert und gelblichgrau beborstet. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind von gleicher Länge, der Krallenzahn stehtin der Mitte. a D9 Lepidiota scutata n.sp. — (j. — L. Reulauxi BRrsk. similis Rufa, nitida. Capite fortiter punctato, punctis squamoso-setosis, clypeo medio emarginato, antennis rufis 10-articulatis, flabello sat longo; prolthorace remote punctalo, squamoso-setoso, lateribus subtiliter crenulatis, angulis posticis oblusis, fere subrotundatis, anticis rectangulis, parum porrectis; scutello laxe punctato, punctis setas longas flavas ferentibus; elvtris mediocriter dense umbilicato-punetatis, punctis squamosis, squamis lanceolatis ; pygidio subrugoso, flavo-seloso. Subtus pectore flavo-hirto, abdo- mine sat dense puncetato, punctis flavo-setosis. Tarsis posticis arti culis duobus primis longitudine aequalibus, unguibus dente valido armatis. — Long. 20 mill. Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Sialum). Die Artist in Färbung und Gestall der L. Reulauxri BRrSKk. sehr ähulich, unterscheidet sich aber leicht dadurch, dass die Punkte auf dem Schildchen nicht borstenartige Schuppen, sondern wirkliche lange gelbe Borsten tragen Der Kopf ist ziemlich dicht und grob punktiert, die Punkte tragen borstenartige Schuppen. Der Clypeus ist linger als bei Reulauxi, sein Vorderrand ist in der Mitte ausgebuchtet. Die Fühler sind zehngliedrig, der Fächer is beim etwas länger als die sechs vorhergehenden Glieder des Slieles zusammen. Das Halsschild ist zerstreut punktiert, die Schuppen in den Punkten sind borstenfürmig. Auf dem Schildchen stehen die beborsteten Punkte sehr weitläufig. Die Punktierung auf den Flügeldecken ist nicht so dicht wie bei /ieulauxr, die Schuppen sind von derselben Gestalt. Das Pygidium ist chagriniert und gelb beborstet. Die Brust ist dicht gelb behaart, das Abdomen Ziemlich dicht punktiert und jeder Punkt mit einem gelbeu Borstenhaar versehen. Vereinzelte grobere Punkte an den Seiten tragen langere Haare. Die beiden ersten Glieder des Hintertarsen sind ungefihr von gleicher Länge, die Krallen tragen in der Mitie einen Ziemlich kräftigen Zahn. Lepidiota nigrofusca n. sp. — (4. — L. Vogeli BRsk. similis. Nigro-fusca, nitida. Capite laxe punctato, clypeo margine antico emarginato; antennis rufis 10-articulatis, prothorace sparsim punc- tato, punctis squamas minutas ovales ferentibus, lateribus crenula- tis; scutello remote punctato ; elytris sat sparsim punctatis, squamis parvis ellipticis ; pygidio nitido, coriaceo, minutissime squamoso. Pectore flavo cinereo-piloso, abdomine medio sparsim, lateraliter dense punctato, punctis albo-setosis ; articulo primo tarsorum pos- ticorum Ssecundo parum longiore, unguibus medio dentatis. — Long. 30 mill. Hab. : Ron Insel. 96 Der L. Vogeli Brsk. sehr ähnlich, die Schuppen der Oberseite überall klein, der Forceps anders gebildet. Der Kopf ist weitläufig punktiert, etwas weitläufiger als hei Vogeli Der Vorderrand des Clypeus ist ebenso ausgebuchtet wie bei letzterer Art. Der Fühler- ficher ist beim hôchstens so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist fast von derselben Gestalt wie bei Vogeli gleichfalls weitläufig punktiert, doch sind die Schuppen der Punktle, wenn auch von derselben (Gestalt, so doch bedeutend kleiner. Das Schildchen trägt nur vereinzelte beschuppte Punkte. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte weit- läufiger als bei Vogeli, und die Schuppen sind klein, so dass die Flügeldecken glänzender erscheinen. Das Pygidium ist fein leder- artig gerunzelt und glänzend, während es bei Vogeli fast matt ist. Die borstenartigen Schuppen auf dem Pygidium sind winzig klein. Die Brust ist gelblich behaart, das Abdomen in der Mitte zerstreut, viel weitläufiger als bei Vogeli, an den Seiten dicht punktiert, und ist jeder Punkt mit einer grauen Borste versehen. Das erste Glied der Hintertarsen ist kaum merklich länger als das zweite, die Kral- len tragen einen ziemlich kräftigen Zahn in der Mitte. Lepidiota macrolepida n. sp. — Nigro-fusca, nitida, albo- squamosa. Capite fortiter punctalo, punctorum squamis utrinque juxta oculos majoribus ; antennis rufis 10-articulatis, flabello flavo ; prothorace disco laxe, lateraliter densius punctato, squamis validis ; scutello sparsim punctato ; elvtris mediocriter dense punctatis, punctis squamas magnas ferentibus, costis fere Ilævibus pygidio coriaceo, minutissime squamoso-setoso. Pectore flavo-piloso, abdo- mine medio sparsim, lateraliter dense punetato, punctis squamis longis angustis vestitis; larsis posticis articulo primo secundo lon- vitudine æquali, unguibus dente medio valido armatis. — Long. 25-30 mill. Hab. : Holländisch Neu-Guinea (Merauke). Eine durch die kräftigen länglichen Schuppen der Oberseite aus- vezeichnete Art. Der Kopfist kräftig punktiert, die Stirn ziemlich dicht, der Clypeus weitläutiger. Die Schuppen auf der Mitte der Stirn sind klein, die neben den Augen gross. Der Clypeus ist flach ausgebuchtet Die zehngliedrigen Fühler sind rothraun, der Fächer ist gelb und beim ' ein wenig läinger als die vier vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist in der Mitte weit- liufig, an den Seiten dichter beschuppt, die Schuppen sind länglich elliptisch. Die Seitenränder sind krenuliert, vor den Vorderecken etwas aufgebogen. Das Schildchen ist weitläufig punktiert. Die Flü- geldecken sind schwach gerunzell, mässig dicht punktiert, jeder Re D 1 Punkt ist mit einer grossen l'inglich eiformigen Schuppe versehen. Die Rippen markieren sich als unbeschuppte Linien. Das Pvgidium ist lederartig gerunzelt und trägt winzige borstenartige Schuppen. Die Brust ist gelblich behaart, das Abdomen in der Mitte zerstreut, an den Seiten ziemlich dicht punktiert. Die Schuppen der Punkte sind lang und schmal. Das erste Glied der Hintertarsen ist so lang wie das zweite, die Krallen tragen in der Mitte einen kriftigen, kaum merklich nach der Basis zu geneigten Zahn. Lepidiota lineata n. sp. _ ©. — Picea, nilida, albo-squa- mulata. Capite mediocriter dense fortiter punctalo, punetis minute squamosis, clypeo antice sinuato; antennis rufis 10-articulatis, flabello-flavo; prothorace disco laxe, lateraliter parum densius pune- talo, Squamis parvis, versus margines laterales majoribus, lateribus crenulatis ; scutello sparsim punctato; elytris mediocriter dense forliter punctatis, punetorum squamulis lanceolatis, costis fere lævibus ; pygidio subrugoso, umbilicato-punctalo, punetis miru- tissime selosis, feminæ ante apicem bulboso. Pectore flavo-piloso, medio in posteriore parte albo-squamoso; abdomine medio spar- sim, lateraliter dense punctato, punctis albo_setoso-squamosis : arti- culo primo tarsorum posticorum secundo paulo longiore, unguibus dente submediano armatis. — Long. 30-35 mili. Hab. : Aru Inseln Durch ihre Grôsse und die fünf glatten Längslinién auf jeder Flügeldecke muss diese Art Aehnlichkeit mit der mir unbekannten L, quinquelineata M'LEAY haben. Die Beschreibung letzterer Art passt Jedoch nicht genau auf die vorliegende. Vor allem soll bei quinquelineata die Mitte der Brust gelb behaart sein, wäbrend bei lineata die Mitte des Metasternums in der hinteren Hälfte weisse borstenartige Schuppen trägt. Die Färbung ist schwarz- braun, glänzend. Der Kopfist mässig dicht punktiert, die Punkte tragen äusserst kleine Schüppchen. Der Vorderrand des Clypeus ist flach ausgebuchtet. Die Fühler sind braun, der Fächer ist gelb und beim ©, welches allein vorliegt, hôchstens so lang wie die vier vor- hergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild is in der Mitte sehr weitläufig punktiert, an den Seiten ein wenig dichter. Die Schuppen sind in der Mitte sehr klein und werden nach den Seitenräindern zu grôsser. Ihre Gestalt ist länglich, fast borstenar- tig. Die Seitenränder des Hallsschildes sind krenuliert, vor den Vorderecken etwas aufgebogen. Das Schildchen ist weitläufig punktiert. Die Punkte sind auf den Flügeldecken mässig dicht gestellt und mit schmalen linglichen Schuppen besetzt. Die flachen Rippen sind sehr deutlich als glatte Linien sichtbar. Das PYgidium D8 ist fein gerunzelt und nicht besonders dicht mit Nabelpunkten bedeckt, die winzige Bôrstchen tragen. Vor dem Hinterrande befin- det sich beim © eine kleine beulenartige Erhebung, der Hinterrand selbst ist in der Mitte ganz kurz bogenformig ausgeschnitten. Die Brust ist gelblich behaart und, wie bereits erwähnt, im hinteren Teile der Mitte mit weissen, borstenartige Schuppen besetzt. Die Mitte des Abdomens ist weitläufig, die Seiten sind dicht punktiert und jeder Punkt trägt eine borstenartige Wweisse Schuppe. Aus vereinzelten grôberen Punkten an den Seiten entspringen lange feine graue Haare. Das erste Glied der Hintertarsen ist ein wenig linger als das zweite, der Krallenzahn steht nicht genau in der Mitte, sondern der Basis elWwas nüher. Lepidiota rugifrons n. sp. — /. nigricolli KirscH valde affinis. Brunnea, nitida, capite prothoraceque nigris, hoc laleribus fuseis. Capite fortiter punctalo, fronte subrugosa, clypeo leviter sinuato; antennis rufis 10-articulatis; prothorace parce punetato, lateribus subtiliter crenulatis; seutello laxe punctato: elytris ecostatis, sat fortiter punetatis, punctis minutissime setosis ; pygi- dio mediocriter dense umbilicato-punctato, feminae ante marginem posticum transversim carinato, margine postico medio breviter emarginato. Pectore flavo-cinereo, abdomine sparsim punctato, punctis setosis; tarsis posticis articulo primo secundo parum longiore, unguibus medio dentatis. — Long. 25 mill. Hab. : Britisch Neu-Guinea (Milne Bai). = Die Art gleicht in Färbung und Gestalt der L. nigricollis KiRSCH und ist vielleicht nur eine Lokalform diese Art. Auf der Stirn, Wwel- che bei nigricollis weitläufig punktiert ist, stehen bei rugifrons die sroben Punkte eng, so dass die Stirn runzlig erscheint. Auch auf dem Clypeus stehen die Punkte enger wie bei xigricollis. Die Form des Halsschildes ist dieselbe wie bei letzterer Art, doch ist die Punk- tierung ein wénig dichter. Das Schildchen, ist weitläufig punktiert. Die Flügeldecken sind mässig dicht mit Nabelpunkten bedeckt, welche unter der Lupe winzige Bôrstchen erkennen lassen. Rippen sind ausser des Nahtrippe ebenso wie bei nigrocollis kaum angedeutet. Das Pygidiumist schwach gerunzelt, nabelartig punk- tiertund beim © vor dem Hinterrande mit einem Querkiel ver- sehen, welcher, wie mir Herr Prof. Dr. K. M. HELLER in Dresden mitteilte, beim © von wigricollis nicht vorhanden ist. Der Hinter- rand des Pygidiums ist beim ® in der Mitte kurz bogenfürmig ausgeschnitten. Die Brustist gelblich behaart, das Abdomen in der Mitte sehr weitläufig, an den Seiten ein wenig dichter punktiert und trigt jeder Punkt eine graue Borste. Das vorletzte Bauchseg- " tb Ld re rt È nu FT h 59 ment zeigt an den Seiten einige lange Haare. Das erste Glied der Hintertarsen ist kaum merklich länger als das zweile, die Krallen tragen in der Mitte einen kräftigen, schwach nach der Basis zu geneigten Zahn. | Ein vom Alexander” Gebirge (Anthony leg. 1 96) stimmt in der Forceps bildung annährend mit rugifrons überein, doch ist das Halsschijd rotbraun gefärbt und die Seiten desselben sind vor der Mitte schwach ausgebuchtet. [Ich benenne diese Varielät oder Lokalform ruficollis. Lepidiota impressifrons n. sp. — L. nigricolli Kirscn affinis. Bruunea, nitida, capite prothoraceque nigris an piceis, hoc lateribus fuseis. Capite sat dense fortiter punelato, fronte utrinque juxta oculos leviter transversim impressa, clypeo antice emarginalo; antennis rufis 10-articulatis; prothorace laxe puncetato, lateribus subcrenulatis, ante medium parum sinuatis; scutello remote punetato ; elytris subrugosis, sat fortiter punclatis, costis obsolelis; pygidio subrugoso, umbilicato - punctato. Pectore flavo hirto, abdominé sparsim punclato, punctis setosis; articulo primo tarso- rum posticorum secundo paulo longiore, unguibus dente medio armatis. — Long. 23 mill. Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Sattelherg). Die Art steht gleichfalls der L. miyricollis KiR£CH nahe. Sie unterscheidet sich von xigricollis durch die dicht punktierte Stirn, von rugifrons durch einen flachen Quereindruk auf derselben neben den Augen Der Vorderrand des Clypeus ist ebenso ausge- randet wie bei nigricollis. Die Fühler sind zehngliedrig, der Fächer ist in beiden Geschlechtern nur weniglänger wie die vier vorherge- henden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild zeigteine gleiche Skulptur und eine ähnliche Form wie nigricollis, doch sind die Seitenränder vor der Mitte etwas ausgebuchtet. Auf den Flügeldecken machen sich im Gegensatz zu nigricollis schwache Rippen bemerkbar. Das Pygidium ist mässig dicht mit kurz bebors- teten Nabelpunkten bedeckt und trägt beim © vordem Hinterrande keinen Querkiel. Die Mite des Hinterrandes Zzeigt beim © einen kleinen bogenformigen Aasschnitt. Die Brust ist dicht gelblich behaart, das Abdomen zerstreut punktiert, die Punkte sind kurz beborstet. Das erste Glied der Hinterlarsen ist ein Wenig Finger als das zweite, der Krallenzahn steht in der Mitte. Lepidiota microlepida n. sp. — («$. — L. nigricolli KirecH affinis. Supra picea, nitida, capite prothoraceque nigris, subtus rufa. Capite remote punctato, clypeo leviter sinuato; antennis rufis 10-articulatis; prothorace laxe punctalo, puncetis juxta margines 60 laterales hreviter squaimnoso-setosis, lateribus subcrenulatis; scu- tello sparsim punctato; elytris mediocriter dense punctatis, punctis laterum squamas minutas ferentibus ; pygidio laxe umbilicato- punclato, punclis breviter squamoso-setosis. Subtus pectore flavo- piloso, abdomine sparsim punctato et seloso; unguibus medio den- tatis. — Long. 22 mill. Hab. : New Guinea. Diese Art, welche mit L. raigricollis KiRSCH verwandt ist, fand ich in der BRENSKE’ schen Samimlung nur mit der Fundortangabe : New-Guinea (STAUDINGER). Die Flügeldecken sind dunkelbraun sefärbt, doch kann die dunkle Färbung durch postmortale Verän- derung entstanden sein. Der Kopf ist noch weitläufiger punktiert als bei nigricollis, der Vorderrand des Clypeus ist schwach ausgebuch- tet. Die rotbraunen Fühler haben ebenso wie bei nigricollis nur einen kleinen Fächer, der beim 4 nicht ganz so lang ist wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist von derselben (Gestalt wie bei rigricollis, gleichfalls zerstreut punktiert, doch tragen die Punkte an den Seiten deutliche kleine borstenartige Schuppen Das Schildchen ist weitläufig punktiert. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte mässig dicht und tragen _auf dem Discus winzige Bôrstchen, an den Seiten ein wenig grûs- sere borstenartige Schüppchen Das Pygidium ist ziemlich weitläu- fig mit Nabelpunkten bedeckt, die mit kurzen Borstenschuppen besetzt sind. Die Brust ist gelblich behaart, das Abdomen weitläu- fig punktiert und jeder Punkt mit einem grauen Borstenhaar ver- sehen. Der Krallenzahn steht in der Mitte. Lepidiota serraticolis n. sp. — +. — Picea, nitida. Capite fortiter subrugoso-punctato, clypeo antice sinuato; antennis piceis 10 articulatis ; prothorace longitudine latiore, parum post medium rotundato-ampliato, lateribus crenulatis, disco laxe, lateraliter densius punctato, punctis breviter selosis; scutello sparsim puncetato; elytris mediocriler dense fortiter punctatis, punctis setas minutas ferentibus, costis obsoletis: pygidio subrugoso, breviter setoso. Subtus pectore flavo-piloso, abdomine sat dense punctato et setoso; articulo primo tarsorum posticorum secundo longitudine aequali, unguibus medio dentatis. — Long. 25 mill. Hab. : New Guinea (Arfak). In der Gestalt der L. nigricollis KirscH änhlich, unterscheidet sich diese Art, abgesehen vor der Färbung, leicht durch die kräf- tig krenulierten Halsschildseiten. Die Färbung ist schwarzbraun. Der Kopf ist dicht, fast runzelig punktiert, der Vorderrand des Clypeus schwach ausgebuchtet. Das Hasschild ist etwas hinter der GI Mitte bogenformig erweitert, die Hinterecken sind sehr sumpf, die Vorderecken fast rechtwinklig. Die Oberfläche ist in der Mitte zer- streut, an den Seiten, namentlich im vorderen Teile, fdichter punk- tiert. Die Punkte sind weisslich heborstet, und zwar sind die Bors- ten auf dem Discus winzig klein, an den Seiten etwas grôsser. Das Schildchen ist weitläufig punktiert. Die Flügeldecken sind mässig dicht mit Nabelpunkten bedeckt, die winzig beborstet sind. Auch auf den Flügeldecken sind die Borsten an den Seiten etwas grûs- ser. Rippen treten undeutlich als glättere Längslinien hervor. Das Pygidium ist schwach gerunzelt und kurz heborstet. Die Brust ist gelblich behaart, das Abdomen namentlich an den Seiten ziemlich dicht punktiert und jeder Punkt mit einer Borste versehen. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind von gleicher Linge, die Krallen tragen in der Mitte einen kräftigen, etwas nach der Basis Zu geneigten Zahn. Lepidiota salomona n. sp. — +. — Brunnea, nitida. Capite mediocriter dense fortiter punctato, clypeo emarginato; antennis 10-articulatis, flabello longo, stipite parum breviore; prothorace longitudine latiore, parum post medium ampliato, angulis posticis obtusis, anticis fere rectangulis, paulo porrectis, lateribus subtiliter crenulatis, disco laxe punetato, punctis breviter setosis; seutello sat remote punctato ; elvtris fortiter umbilicato-punctatis, punctis setas minutas ferentibus ; pygidio coriaceo, breviter setoso. Subtus pectore flavo-piloso, abdomine medio sparsim, lateraliter sat dense punctato, punctis selosis; tarsis posticis articulo primo secundo longitudine aequali, unguibus dente medio armatis. — Long. 25 mill. Hab. : Salomo Inseln (Bougainville). C RiB8E leg. In der Gestalt der L. nigricollis KirscH ähnlich, von brauner Färbung. Der Kopf ist mäüssig dicht, aber grob punktiert, der Vor- derrand des Clypeus ist flach ausgebuchtt. Der Fühlerfächer ist beim + lang, nur wenig kürzer als der Stiel, das siebente Glied des letzteren ist ein wenig blattformig ausgezogen. Das Halsschild ist weitläufig punktiert, die Punkte sind sehr kurz, neben den Seiten- rändern ein wenig lânger beborstet. Letztere sind nur sehr schwach gekerbt. Das Schildehen ist ziemlich weitläufig punktiert. Die Flü- geldecken sind mässig dicht mit kurz beborsteten Nabelpunkten bedeckt, Rippen sind nur änsserst schwach angedeutet. Das Pygi- dium ist fein lederartig gerunzelt und trägt kurze abstehende Borsten. Die Brust ist gelblich behaart, das Abdomen in der Mitte weitläufig, an den Seiten ziemlich dicht punktiert und jeder Punkt gelblich beborstet. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIT, Lere111-1913 5 62 von gleicher Läinge, der Krallenzahn steht in der Mitte mit schwa- cher Neigung nach der Basis zu. Lepidiota pentaphylla n. sp. — Fusca, nitida, capite pro- thoraceque interdum obscurioribus. Capite sat dense fortiter punc- tato, clypeo emarginato; antennis 10-articulatis, flabello 5-articu- lato; prothorace longitudine latiore, post medium rotundato- ampliato, angulis posticis obtusis, anticis fere rectangulis, lateribus subcrenulatis,sat laxe punctato, punctis minutissime setosis; scutello sparsim punctato; elytris subrugosis, umbilicato-punctatis, costis obsoletis ; pygidio coriaceo, feminae ante apicem transversin cari- nato; pectore flavo-piloso, abdomine medio sparsim, lateraliter paulo densius punctato, punctis setosis; articulo primo tarsorum posticorum parum compresso, secundo longitudine aequali ungui- bus medio dentatis. — Long. 25-28 mill. Hab. : Shortland Ins. C. RIBBE leg.; Neu-Pommern. C. WAHNES leg. Etwas robuster als L. salomona, durch die Fühlerbildung unter- schieden. Der Kopf ist ziemlich dicht und grob punktiert, der Vor- derrand des Clypeus schwach ausgebuchtet. Der Stiel des Fühlers ist rotbraun, der Fächer ist gelbbraun, besteht aus fünfGliedernund ist beim nur wenig kürzer wie der Stiel, beim ® kaum länger wi- die drei vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Hals- schild ist ziemlich weitläufig punktiert, jeder Punkt mit einem sehr kleinen Bôürstchen versehen. Die Seitenränder sind nur sehr schwach krenuliert, die Hinterecken stumpfwinklig, die Vorder- ecken fast rechtwinklig. Das Schildchen trägt nur einige Punkte. Die Flügeldecken sind schwach gerunzelt und nabelartig punktiert, die Rippen sind nur angedeutet. Das Pygidium ist lederartig gerun- zelt, beim © mit einem Querkiel vor dem Hinterrande. Letzterer zeigt beim © einen kleinen bogenformigen Ausschnitt in der Mitte. Die Brust ist gelb behaart, die Mitte des Abdomens ist weitläufig, die Seiten sind ein wenig dichter punktiert. Jeder Punkt trägt ein kurzes gelbliches Borstenhaar. Das erste Glied der Hintertarsen ist etwas zusammengedrückt und von gleicher Länge wie das zweite. Die Krallen tragen in der Mitte einen kleinen, nach der Basis zu geneigten Zahn. Holotrichia keyensis Mos., Ann. Soc. ent. Belg. 1912, p. 438, gehôrt in die Gattung Lepidiota. Die grosse Aehnlichkeit dieser Art mit H. insecata Mos. von Java hatte mich dazu verleitet, sie als eine Holotrichia zu beschreiben. Die nachträgliche Untersuchung der Mundteile hat jedoch ergeben dass die Art eine Lepidiota ist. 65 NOTES ET SYNONYMIES RELATIVES A QUELQUES HÉTÉROCÈRES SUD-AMÉRICAINS par Paul Dognin Je crois utile de passer en revue les espèces que M. CHARLES OBERTHUR à fait figurer dans son sixième fascicule des « Etudes de Lépidoptérologie comparée »; mais, de même que dans mes précédentes notes (Annales de la Société Entomologique de Bel- gique, tome LVI, 1912), je ne parlerai que des espèces de l’Amé- rique du Sud que je possède personnellement et qu'il m’aura été ainsi possible d'étudier de visu. Planche 144, fig. 1,348 : Drepanodes irmata OBrH., c’est Dysephyra perpolitaria MOESCHLER. M. CHARLES OBERTHUR n’a pas reconnu l’espèce, dans la figure 16 de la planche 17, des Bei- träge zür Schinetterlingsfauna von Suri- na, qui est peinte d’un jaune trop citron, mais MOESCHLER écrit dans sa des- cription « goldgelb » et celle-ci concorde parfaitement avec l’espèce que je possède de Guyane française. Cette espèce rentre non pas dans les En- nominæ qui, n'ayant pas de vraie nervure > aux inférieures (l’indépendante de GUÉNÉE), font partie du second groupe des Phalénites, mais bien dans les Ster- rhinae faisant partie du premier groupe à vraie nervure 9. MOESCHLER l'avait pla- cée dans les Anisodes de GUÉNÉE, mais WARREN à, depuis, créé le genre Dyse- phyra dans lequel se placera cette espèce. Planche 145, fig. 1,354 : Drepanodes charisaria OBrx., c'est Pyrinia megara DRUCE (Biol. Centr. Am. pl. 44, fig. 8-9); du moins cette figure concorde parfaitement avec un spécimen que M. DRUCE, lui-même, m’a obligeamment déterminé sur type en mars 1897. — — fig. 1,555 : Drepanodes icaria OBTH., c’est Pyrinia hu- merata WARREN (Novitates Zool. XII, p. 378). 64 — fig. 1,357 : Drepanodes icartaria OBTH., c'est Cartel- lodes levis Tarerry-MIEeG (« Le Natura- liste », 1% Juillet 1895). Le type est de Rio de Janeiro, mais j'ai l’espèce typique de’Bolivie, de Colombie et de l'Equateur. Je possède, d’autre part, une paire de Colombie qui a le point discal du dessus des supérieures beaucoup plus gros que chez le type ou la figure 1,357 et l’appel- lerai levis magnipuncta. — fig. 1,359 : Drepanodes undulinaria OBTrH., c'est Ha-. lesa asycharia \WALKER — gonodontaria SNELLEN, pl. 4, fig. 11. La figure de. SNELLEN dans Opgave der Geometrina, elc., découpe moins le bord terminal que la figure 1,359, mais je possède deux exemplaires, frais, qui s’en rapprochent de bien près; de même les ombres qui accompagnent la ligne des inférieures varient d'intensité. — fig. 1,860 : Drepanodes ziczacaria OBrH. est la forme foncée d’Halesa trogonaria HERR. SCu., fig. 5995. Je possède deux exemplaires se rapprochant de la tonalité de la figure 939 qui, peut-être aussi, a été exagérée par le peintre. Je garderai, pour la forme foncée, le nom d’Halesa trogonarina zicza- caria OBTH. Quant à Drepanodes albi- coæaria FELD. et RoG., pl. 195, fig. 5, ce ne doit pas être une espèce américaine, voir la note de WARREN dans € Novitates Zoologicæ », vol. I, pp. 367/8, et Wa- REN avait le type sous les veux. — fig. 1,362 : Crocopteryx niligenata OBTH., c'est Pyrinia grata WATKER. — fig. 1,363 : Crocopteryx pervisata GUÉNÉE. Cette espèce a été redécrite par WARREN, sous le nom de Pyrinia insula (Proceedings of the United States National Museum, vol. XXX, p. 996). * — fig. 1,364 : Crocopteryx rumiliata OprH., c'est Pyrinia cœaria WALKER. = — fig. 4,565 : Planche 146, fig. 1,372 : = — Hg L919.: fig 1978. fie 1,380: 2 fig. 1,88: Ne og 1.303: — — fig. 1,386 : 05 Crocopteryæ cerocainpata GUÉNÉE. WARREN a séparé de cette espèce sa Pyrinia junc- taria (Novitates Zoologicæ, XI, p. 171) et donne comme différence principale que Junctaria n’a pas «la petite tache blanche costale » dont parle GUÉNÉE, mais je crois bien que les deux espèces ne sont pas spécifiquement séparées et qu’il ne s’agit que de variations individuelles. M. CHARLES OBERTHUR mentionne page 238 la Pyrinia icterata, figurée par FEL- DER et ROGENHOFER, pl. CXXIIT, fig. 10 et 104; ce nom est synonyme de Pyrinia Criasaria WALKER, publié en 1860. Crocopteryx fridolinata Oprn., c’est Pyri- nia praefulvata WARREN (Proc. of the Unit. States National Museum, vol. XXX, p. 996). Crocopteryx alvarezata OBTH., c’est Pyrinia fulvata WARREN (Nov. Zool., vol. I, p. 460, 1894) — Pyrinia castana DOGNIN (Ann. de la Soc. Ent. de Belgique, tome XL, p. 142, 1896). Crocopteryx antarxata OBrTH., c’est Pyrinia yerma DoGnix décrit, en 1896, dans les Annales de la Soc. Ent. de Belgique, tome 40, p. 14l, avec la description complétée, en octobre 1911, dans Hété- rocères nouveaux de l'Amérique du Sud, fascicule IT, p. 49. Crocopteryx iquitata OBrH., c'est Pyrinia aurantiata BUTLER. Crocopteryx balifolata OBr., c’est Pyrinia zizana DOGNIN (Annales de la Soc. Ent. de Belgique, tome 40, 1896, p. 140). Crocopteryx cundinamarcata OBTH., c’est l'yrinia vanidosa Do&nix (loc. cit., 1896, p. 140). Le type de Loja est d’un jaune légèrement plus ochracé que le type de Nouvelle-Grenade. Cratoptera porimata GUÉNÉE. M. CHARLES OBERTHUR émet l'avis que vestianaria Herr. Sc. ,vilaria HERR.SCH. et portmata 66 GN. sont trois termes d’une même unité spécifique très variable; j’exclurais vila- ria, Mais je crois, en effet,que vestianaria et porimata sont bien la même espèce (laquelle a la priorité?). Et je crois que les trois espèces suivantes n’en sont que des variétés : Gynopteryx zarumata OBTH., pl. 147, fig. 1,390 ; Gynopteryx zarumata- aurantiacata OBTH., fig. 1,591 et Gynop- teryx zarumata-olivata OBrx., fig. 1,392. Ces trois formes faisaient partie de ma série des vestianaria HERR. SCH.; j'en possède même une quatrième variété, entièrement fauve orangé sombre. Planche 147, fig. 1,394 : Gynopteryx primularia-unicoloraria OBTu. Je ne possède pas cette forme. WARREN, dans les Novitates zoologicae, 1900, p. 215, rattache la primularia ©, que DRUCE indique comme sans aucune tache, à Cratoptera vilaria HERR. SCH. (fig. 336). Si cela est exact, primularia-unicoloraria serait donc la forme typique de vilaria HERRICH SCHAEFFER. D'autre part, WaR- REN, à la même page 213, nomme variété obscurata, la forme lavée de brun figurée sous le n° 1,395; var. macu- lataria tombe donc de toute façon en synonymie avec var. obscurata WARREN. Planche 148, fig. 1,399 : Gynopteryx erebata OBrn , c’est Pseusto- placa WARREN obscurissima Tn. M. (Bul- letin de la Soc. Ent. de France, 1894). M. Prour fait rentrer cette espèce dans le genre Sycia GUÉNÉE. — fig. 1,409 : Periclina spiritata OBrH. Je possède, de Colombie, cette forme absolument identique et qui ne diffère d’Heterolocha olorosa DoGniN (Ann. de la Soc. Ent. de Belgique, 1895, p. 158) que par la teinte jaune du fond moins chargée d’atomes orangés; j'ai, d'autre part, une © de Co- lombie qui est également identique à Periclina ciceronata OBTH., fig. 1,410 (M. OBERTHUR n'indique le sexe pour aucune de ces deux figures 1,409 et 67 1,410, mais je ne crois pas me tromper en tenant 1,409 pour le 4 et 1,410 pour la 9); cette © est sûrement la même es- pèce qu'Ayperythra syctaria WALKER décrite sur une © du Venezuela et dont Je possède deux 99, également du Ve- nezuela, en tout conformes à la descrip- tion et d’ailleurs comparées au type de Londres. Or, je ne crois pas me tromper en tenant ces J et ces PC pour une seule et même espèce, dont la synonymie s'établit comme suit : Melinodes syctaria WALKER © d° olorosa DOGNIX d° spiritata OBERTHUR de ciceronata OBERTHUR © Au British Museum syctaria WALkER esl indiqué comme synonyme de rumiaria GN. qui aurait la priorité; mais je pos- sède deux exemplaires © dont un absolu- ment conforme à la description de Guk- NÉE, ainsi qu’à la figure 1,490. Or, jecon- state une série de petites différences entre rumiaria et syctaria qui me font tenir les deux espèces séparées; ainsi rumiaria a la tache costale des supérieures aussi nette en dessous qu’en dessus, ce qui n’est pas le cas chez syctaria, la teinte est plus citron, les stries rares el gris violacé, non orangées, etc. ARuinia inquietaria MAASSEN es cerlainement la même es- pèce que rumiaria GUEÉNÉE. MAASSEN omet également d'indiquer le sexe, mais la tig. 7, pl. 23, semble bien être aussi une ©. M. SCHAUS a décrit un Melinodes dedalina (Trans. Am. Ent. Sy, 1901, p. 178) qu'il a considéré plus tard comme synonyme d'olorosa DGx., mais je tiens les deux espèces pour distinctes ; la ligne postmé- diane des supérieures, chez dedalma, est moins rigide, droite et simple sur la côte et non bifurquée. 68 Ainsi que le remarque M. OBERTHUR, ces espèces varient de taille dans une assez forte mesure. Planche 149, fig. 1,416 : Apicia quartaria GUÉNÉE ©. Je ne possède qu'une ? de cette espèce, de teinte plus claire que le type et avec l’antémédiane indiquée aux premières ailes, mais autre- ment bien pareille. M. OBERTHUR fait figurer, sous le n° 1,417, un qu'il nomme quartaria GN, et qui, à son avis, ferait le passage avec holmaria GN., ©, fig. 1,418, en sorte qu'il regarde les trois insectes n° 1,416, 1,417 et 1,418 comme étant la même espèce. Je crois qu'il se trompe absolument et que les trois in- sectes appartiennent à trois espèces fort distinctes ou tout au moins à deux, si l’on veut que les deux 90 n° 1,416 et 1,418 soient conspécifiques. Je possède, en effet, pris par Fassz en Colombie, un pareil à la fig. 1,417 avec ses deux © absolument identiques de toutes façons, sauf la taille et le sexe. Le mesure 27, les deux ©0 30: et 34 mill. et, comme cette espèce n’a, à ma connaissance, aucun nom pour le moment, j'ai grand plaisir à proposer pour elle le nom d’Oberthuri, en l’honneur de son iconographe. La paire type provient de Medina (500 mètres), la seconde © co-type, plus grande, du Cañon del Tolima {1,700 mètres), Colombie. Planche 159, fig. 1,448: Synnomos firmaimentaria GUÉNÉE. Je crois bien, mais n’en suis pas sûr du tout, que c'est l’espèce que je possède sous la synonymie suivante :. geitonia WARREN, gabraria \WALKER — gracililinea WAR- REN (Nov. Zool., XII, p. 370). J’ai huit Jd et une ®, mais tous de la même lo- calité; ma 9 a la série terminale de taches précédée d’une ligne complète aux secondes comme aux premières ailes; mais sans doute les 9® sont-elles 69 très variables? Chez tous mes jf les lignes sont complètes et les taches, qui suivent, petites et linéaires ; d'aspect, ils s’écarteut donc encore plus du type de GUÉNÉE. Le nom de GUÉNÉE aurait, bien entendu, la priorité. Planche 134, fig. 1,484 et 1,485 : Hyperythra Miegii MABILLE. Quoi- que ne m'occupant nullement d'Hétéro- cères africains, je me trouve, par l’ac- quisilion des types que possédait M. Tarterey MIE, avoir le type de Miegii MABILLE. Cest un (j assez défraichi, notamment dans ses premières ailes, de teinte jaune comme la © figurée, en 1894, dans les Annales de la Soc. Ent. de France, pl 15. fig. 4; le dessus des supé- rieures avec le point discal bien marqué, sans lignes antémédiane ou médiane, la bordure terminale gris violacé coupée intérieurement sur 2, terminalement sur 5 et 4 et subapicalement par le jaune du fond. Les inférieures avec le point, pas de médiane et la bordure terminale ré- duite à une assez large tache costale. Le dessous absolument conforme à celui de fig. 1,485. — — fig. 1,489 : Sicya nemeenaria OBTH., c’est Sicya Dognini TaieRrY Mic (Bulletin de la Soc. Ent. de France, 1895, n° 11). Planche 159, fig. 1,544 et 1,545 : Odontopera edenturia d'et ® Guk- NÉE. L'espèce a été redécrite par M. SCHAUS sous le nom d’Azelina paranaria. — — fig. 1,947 : Azelina minopenaria OBrTH. Cette espèce est une forme de Pero {/Azelina)] jonesaria SCHAUS (Journal N. V. Ent. Soc., vol. V, p. 162) décrite de Castro, Parana; elle ne diffère de jonesaria que par sa teinte plus rousse el le dessus des inférieures plus blanc. = — fig. 1,549 : Azelina miplesetheria OBTH., c'est Eusenea 7 castanea WARREN (Nov. Zool., vol. XI, 1904, p. 570). En passant, je me per- mets de recommander cette description 70 à M. CHARLES OBERTHUR,; s’il consent à l’étudier, il verra qu’elle est plus exacte et plus détaillée encore que la figure. Planche 160, fig. 1,554 : Azelina molionaria OBrH., c’est Meticulodes (Azelina) fortunata DOGniN (& Le Natura- raliste », 1% août 1892). Molionaria ne s’écarte du type que par l’absence en dessus des premières ailes des petits points subterminaux blanes. WALKkER indique cette espèce comme ceriata de la collection d'HERRICH SCHAEFFER, Mais ce nom de ceriata donné par MorIrz n’a jamais été publié. — fig. 1,555: Azelina Munycharia OBTH., c’est Pero [Azelina) trena DoGNiN (Annales de la Soc. Ent. de Belgique, 1895, p. 108). SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE III Assemblée mensuelle du 1‘ mars 1913 Présidencé de M. AuG. LAMEERE, vice-président. — La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de la séance du 1° février 1913 ne peut être approuvé, le fascicule IT des Annales n'ayant pu être distribué encore. Décisions du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs M. BOURGOIN, présenté par MM. ACHARD et SCHOUTEDEN, — et M. M. Royer, présenté par MM. LALLEMAND et SCHOUTEDEN. Correspondance. — M. LALLEMAND nous communique sa nou- velle adresse : 8, rue du Pacifique, à Uccle. Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Cominunications. — M. BoNproirT montre un spécimen vivant de la Tique Ornithodorus moubata. — M. DE CROMBRUGGHE donne quelques indications sur diverses captures intéressantes de Microlépidoptères belges. Ces notes sont insérées plus loin. — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. LVIt, 4-1V-1915 RL: 72 NOTE SUR DEPRESSARIA PULCHERRIMELLA STT. DEPRESSARIA APPLANA F. ET DEPRESSARIA CILIELLA STT. par le Baron @&. de €rombrugghe de Picquendaele NOTE RECTIFICATIVE. — Depressaria douglasella Srr. figure au catalogue LAMBILLION, Cette espèce a donc été découverte en Belgique et l’adjonction de Depressaisia pulcherrimella n'entraîne pas la suppression de sa congénère. Depressaria douglasella Srr. figure par erreur dans mon Cata- logue des Microlépidoptères de Belgique. Il faut lire : Depressa- ria pulcherrimella Srr. Les papillons se ressemblent beaucoup, Douglasella ayant une teinte jaunâtre et Pulcherrimella une teinte rougeñtre. À en juger d’après la description de la chenille de Douglasella dans MEYrIcK et dans SPULER, les deux chenilles se ressemblent également et comme, d’après les auteurs, les deux chenilles peuvent se trouver sur Daucus carota, on est fort exposé à les confondre. J'ai trouvé la chenille de Pulcherrimella parfois en nombre au bord des avenues des bois marécageux à Bergh et à Nederockerzeel. Le 28 juin dernier, je l’ai trouvée au bord d’un chemin à Jette. Ordinairement elle est adulte au commencement de juin. Sa plante de prédilection est Pämpinella saxifraga, mais on l'a observée aussi sur Daucus cürota, Cnidium venosum, Bunium flexœuosum, Valeriana et, d’après mes annotations, je l’ai trouvée aussi sur Angelica sylvestris. Elle plie les feuilles en double. Excep- tionnellement la feuille pliée en double de Pimpinella saxifraga peut aussi abriter la chenille de Depressaria ciliella Srr. Ici la confusion n’est plus possible. En effet, la chenille de Ciliella est caractérisée par le segment du cou qui est orné latéralement d’un trait fort épais en forme de virgule. Ce trait latéral se rencontre, mais fort rarement, chez Depréssaria applana F., mais il est alors excessivement fin. En Bélgique, Applana a habituellement le seg- ment du cou sans dessin, il paraît qu'il en est différemment dans le midi. Au sujet de la chenille de Depressaria ciliella STT., j'ai écrit que je la trouvais isolément; ceci doit s’entendre de la chenille adulte. Dans son jeune âge on la trouve souvent à plusieurs sur la même plante, ordinairement sur Angelica sylvestris. Elle est alors jaune avec la tête et l’écusson noirs. Parfois elle conserve la tête noire jusque vers la fin de son complet développement. Cette chenille est O2 7 très polyphage. Je l’ai trouvée sur Angelica sylvestris, sa plante préférée, sur Daucus carola, sur Heracleum spondylium ainsi que sur les feuilles et sur les graines de Pémpinella saxifraga. Les auteurs renseignent encore : Carum et Selinium. Sur Heraclium j'ai trouvé également la chenille de sa congénère Applana. J'ai renseigné comme nourriture d'Applana : Anthriscus sylvestris. Depuis lors je l’ai trouvée en abondance sur Torilis anthriseus et parfois sur Chaerophyllum temuluin. 14 BEMERKUNGEN ZÙU OSHANINS « KATALOG DER PALAARKTISCHEN HEMIPTEREN > von €, ME. Héeuter Der bekannte russische Entomologe B. OSHANIN hat im letzten Herbste einen Katalog der paläarktischen Hemipteren (d. h. Hete- roptera, Homoptera- Auchenorhyncha und Psylloideue) herausgege- ben. Der gründlich, gewissenhaft und zuverlässig durchgearbeitete Katalog ist wieder ein Zeugnis von dem unermüdlichen Fleiss und dem grossen Interesse des Verfassers und wird sicher den Hemip- terologen viele Dienste leisten. Der Katalog, der nach Muster des bekannten Katalous von PuTox aufgestellt ist, unterscheidet sich von seinen Vorgängern vorzüglich in mehreren Hinsichten. So uimfasst sie auch die chinesischen und japanischen Arten, d. h. die ganze mandschurische Subregion, für Jeden Namen ist die Jahreszahl seiner Publizierung angegeben, für jede Gattung die typische Art angefübrt, freilich nicht immer richtig, und endlich ist die Arbeit mit einem alphabetischen Register auch aller Arten, Variétäten und Synonymen versehen. Für die Benutzung des von mir aufsestlellten Hemipterensystems bin ich dem Verfasser be- sonders dankbar. Leider kann ich mich nicht vollständig an die vom Verfasser angewendete Nomenklalur ansehliessen. Freilich darf man, wie der Verfasser sagt, nicht vergessen, dass die zoolo- gische Nomenklatur nur einem einzigen Zweck dienen soll, und zWar dem, das Verständnis der Zoologen untereinander zu ermû- glichen. Um ein solches Verstandnis zu erreichen muss man aber meines Erachtens ganz bestimmlen Regeln und besonders der strengen Durchfübrung der s. g. Priorität folgen. Ein unleugbarer Feind der stabilen Nomenklatur ist zweifelsohne das s. g. Prescrip- tionsprinzip, welchem Purox in seinen früheren Editionen gefolgt ist und welchem zu folgen auch OSHANIN geneigt zu sein scheint([). Wer aber dem Feinde einen Finger giebt, dem nimmt er die ganze Hand. Wer kann wohl übrigens heutzutage entscheiden, welche Benennungen überhaupt, wie es sie der Verfasser nennt, © allge- mein üblich » sind. Die Zoologen sind ja in zwei Lager geteilt, von welchen das eine der strengen Durchführung der Priorität folgt, (1) CEs giebt aber Umtaufungen die ich zwar sehr bedaure, aber dennoch zu gebrauchen gezwungen war, weil sie in den grundlegenden Werken von Horvata, REUTER und SraL oder in dem Kataloge von PuToN angenommen worden sind. » (OSHANIN, Cat. pal. Hem., 1912, p. IX). TA 75 das andere die Ernennung einer Kommission fordert, die, auf welche Bestimmungen sie sich auch stützen mag, doch in der Tat ganz Willkürlich entscheiden soll, welche Namen von dem Priori- tätsgesetz berührt werden sollen und welche nicht In der Wissen- schaft aber herrscht nur die strenge Logik und wenn auch die Majorilät der Zoologen vielleicht in dem später erwähnten Lager zu finden ist, so wird sie doch nicht für die Minorität geltende, ganz willkürliche Regeln stiften kônnen. Zahlreiche Namen sind heutzutage dem Prioritätsprinzip zufolge geändert worlen und diese Aenderungen von mehreren Verfassern acceptiert, und nun werden vielleicht nicht so wenige schon von zahlreichen Zoologen verlassene Namen wieder zum Leben erweckt, nur weil eine zu- fällige Pluralität sie als noch üblich betrachtet, einen zufällige, sage ich, denn was heute Minoritätist, kann morgen leicht Majori- tit sein. Uebrigens hat die Minoritäl sehr oft recht. Iel gestehe, dass auch ich frûber die Ansicht hegte, dass Namen, die durch Lehr- bücher,etc.sozusagen in die allgemeine Kultur eingegangen waren, nicht mehr zu ändern sind, aber ich fürchte nunmehr seit dem ich u. a. das Verzeichnis der botanischen Nomenklatur Kommission über Namen die nicht dem Pioritätsprinzip zufolge zu ändern sind, gesehen habe, dass es ein wirkliches Chaos wird, wenn man bei Benennung der Arten nicht der strengen Priorilät sondernu der reinen persônlichen Willkür folgt, wie z. B. oft OsHanIN. Wir werden uns nach kurzer Zeit an die durch die Priorität verursach- ten Verinderungen der Namen gewôhnen, die uns nun in einigen Fällen so bedauerlich erscheinen und haben es in der Tat schon manchmal getan. Die gegenwärtige zoologische Nomenklatur kann davon zahlreiche Beispiele bringen. [In anatomischen, physiolo- gischen, allgemein-zoologischen und biologischen sowie in popu- lären Arbeiten kann man einstweilen sowobhl die prioritätsrichtigen wie auch eingeklammert die bis letzter Zeit « üblichen » Namen anwenden.So z.B Bohadschioidea/— Holothurioidea/. Diese doppelte Namenanwendunge wird freilich nicht allzu oft vorkommen. Das Chaos, welches, wie ich fürchte, kommen wird, wenn man das Prioritätsgesetz nicht streng durchfübhrt, ist übrigens mehr zu bedauern als die freilich sehr oft unästhetischen und unfôrmlichen Namen wie z. B Bohadschioidea. Allerdings muss man wohl in einem Kataloge wie in dem von OSHANIN gegebenen konsequent verfahren und entweder die € üblichen » Namen oder die in der letzten Zeit verinderten anwen- den. Das hat aber der Verfasser nicht immer getan. Freilich sind die Inkonsequenzen nicht viele und ich bemerke mit Vergnügen dass sie, nachdem der Verfasser meine © Hemipterologische Miscellen » (Ofv. Finska Vet. Soc. Fôrh., LIV, 1912, A, N° 7) 76 empfangen hat, in der Tat sehr selten sind. Was ich aber schon in den erwähnten Miscellen gesagt habe, nämlich dass das von dem Verfasser. gebrauchte Prinzip ohne notwendige Kritik diejenigen Namen anzuwenden, die in grundlegenden Werken angenommen worden sind, welchem Nomenklalturgeselze die resp. Verfasser auch gefolgt sind, mir unglücklich erscheint, wiederhole ich noch. Dieses Verfahren wird unvermeidlich zu einer leicht in die Augen fallenden Inkonsequenz führen, da ja der eine Verfasser jenem, der andere diesem Nomenklaturprinzip folgt. Und soiche Inkonse- quenzen, so wenige sie auch sind, sind doch stets in einer Arbeit, die so weit verbreitel ist Wie ein Katalog, zu bedauern. Hierzu kommt dass er auch nicht immer diesem Hauptprinzip folgt. So z. B. in der Familie Nabidae. Eine Monographie ist wohl als eine grundlegende Arbeit zu betrachten. In unserer Monographie über diese Familie haben Poprits und ich den Namen Nabis statt Pro- stemma und Reduviolus statt Nabis aus Prioritätsgründen einge- fübrt. Ich kann nunmebr, da ich blind bin, nicht entscheiden, ob diese (Grründe in der Tat stichhaltig gewesen sind oder ob es vielleicht jedoch richtiger wäre die Gattungen so zu benennen wie es OSHANIN tut. Jedenfalls ist OSHANIN in diesem Falle seinem Hauptprinzip untren gewesen. Unmôglich zu entscheiden ist übrigens ob er die von FABRIGIUS in Ent. Syst. und Syst. Rhyng. mit einer generischen Diagnose begleiteten Arten als Typus der Galtungen betrachtet oder nicht. So z. B. nimmt er die Benennung Coreus für scapha an, nicht aber Cydnus sondern Brachypelta für aterrimus. — Eine unumstôüssliche Regel ist es, dass für eine Gattung, von welcher nur eine Art beschrieben worden ist, diese Art fortwäbrend als Typus der Gattung betrachtet werden muss. Deshalb babe ich z. B. für die Gattung Cerascopus den Namen Ploiaria wieder hergestellt und hierin sind PUTON, OSHANIN u. a. mir gefolot. Betreffs Xylocoris rufipennis liegt aber ein ganz ähnli- cher Fall vor und jedoch-behält OSHANIN für diese Art den Gattungsnamen Piezostethus bei. — Wenn eine Gattung ohne Arten beschrieben. wird ist es natürlich, dass der Gattungsname jedenfalls nicht für solche Arten angewendet werden kann, deren Charaktere den in der Gattungsdiagnose angegebenen ganz widersprechen und jedoch behält OSHANIN den Namen Verlusia für quadrata bei. — Homonyme Artnamen kônnen gleichzeitig in einer Gattung nicht existieren, der prioritierte Name besteht und die anderen müssen geändert werden; auch wenn die betreffenden Arten späterbin in andere Gattungen eintreten. Diesen Regeln ist OSHANIN bisweilen gefolgt, bisweilen nicht. — Solche Inkonse- quenzen und Unrichtigkeiten, die glücklicherweise jedoch nicht viele sind, müssen nach meiner Meinung korrigiert werden. Gar 17 nicht um den bedeutenden Wert des Kataloges von OSHANIN zu verringern, sonden vielmehr um diesen Katalog noch brauchbarer zu machen, môchte ich hier unten folgende, wie ich es meine, nôtige Verbesserungen publizieren. Hier sind auch solche Svno- nyme aufgenommen, welche die in OSHANIN’S Kataloge aufgezählten Arten berühren, obwohl sie später als die Publikation des Kata- loges etabliert worden sind. Dagegen werden späler publizierte Arten nicht aufsenommen. KEinige Berichtigungen sind schon von OSHANIN selbst in einem Nachtrag am Ende des Kataloges wie auch in einem später publizierten Blatt « Addenda und Corrigenda » setan. Jene sind hier weggelassen, diese aber werden aber hier wieder verôffentlicht, weil es ja nicht sicher ist, dass alle, welche den Katalog benutzen, auch diese besonders gedruckten « Addenda und Corrigenda » erhalten haben. Pag. 1 In der Gattung Byrsinocoris ist einzuschalten : 15a palli- dus Put. 1887. » 2. N°%5 ist zu streichen (siehe HORVATH, Ann. Mus. Nat. Hung, X: 1912; p.007). »: 2 N° 39 aterrima ist der Typus für die Gattung Cydnus Far. 1805. Die Gattung Brachypelta muss deshalb Cydnus benannt werden und der in OsHANIN’s Kataloge gebrauchte Name Cydnus von Aethus DALr. ersetzt werden (siehe REUTER Ofv. Finska Vet. Soc. Fürh., LIVSRACENST ÆAO12-:D: 7): » 2 N°46 albomarginatus GoETze 1778 (nec SCHRANK 1776) muss in limbosus GEOrFR. 1785 geäïndert werden (Siehe-REUT., L C., p: 9). » 3 N°64.Als Synonym ist émpressus HoRv.anzuführen.N° 65 ist zu streichen (siehe Honv., L. c.). N° 242 albolineatum (KF.) 1781 nec GoETzE 1778 muss leucogrammes (GMEL.) 1789 benannt werden (siehe RÉCIT CS: p 0) » 11 N°385 melunocephalus (F.) 1775 nec Lin. 1767 muss den Namen venustissimus (SGHRANK) 1776 bekommen (siehe ReurT., L €., p. 9). N° 487 Cellobius abdominalis Yak.1885 Als Synonym unter dieser Als ist anzuführen : ruficorne REUT. 1900. N° 485 Brachynema ruficorne Reur. 1900 ist zu streichen (siehe KiRITSHENKO, Rev. Russ. d'Ent,., XIE, 1912; N° 2, p 204). » 45 N° 507 sexpunctatum (L) 1764. Diese Art ist wahrschein- lich eine indische, welche von dem sibirischen sexpunctatuin Gmel. 1789 verschieden ist. In solchem Q0 » DA Æ Falle ist der Name schon 1787 von FABRICIUS präoc- cupiert und die Art rauss deshalb gebleri Kor. 1846 benannt werden. Page 16. N° 541 sahlbergi Reur.1900. Als Synonym zu dieser Art » » » » » » » » gehôrt satunini YAK 1903. N° 537 ist deshalb zu strei- chen (siehe Horv., |. c.). 17 N° 566 rufipes (L.) 1758. Nur eine Varietät von dieser Art ist N° 567 nigricornis REUT. 1879 (siehe KIRITSH. LC. 18 N° 597 picicolor (\WVESTW.) 1857 ist eine amerikanische Art (lateralis SAY 1831), weshalb die von OSHANIN gemeinte Art den Namen grisea (L) REUT. tragen muss. 18 N° 599 grisea (L.) 1758 muss betulae (De Geer) 17453; benannt werden (siehe REUT., L. €., p. 14). 19 N° 693 custos (F.) 1794. Als Synonym ist marginegutla- tus HAHN 18926 einzuführen (siehe BERGROTH, Ent. Mit A915 pe tl 91 Gonocerus LATR. 1825. LDieser Name ist erst 1829 von LATREILLE und schon 1827 von BERTHOLD gegeben worden (siehe BERGR. |. © ). 99 Syromastes LATR. 1895. Dieser Name ist in der Tat erst 1829 von LATREILLE gegeben und 1827 von Syroma- stus BERTH. präoccupiert worden (siehe BERGR., 1.c.). Ubrigens kannes nicht für marginatus beibehalten werden, sondern muss für die nun Verlusia benann- ten Arten angewendet werden, wogegen für N°708 der Gattungsname Mesocerus REUT. einzuführen ist (siehe REUT., 1. c., p. 16). 23 Stenocephalus LaATR. 1825 ist ein Name erst 1829 von LATREILLE gegeben worden. Die Gattung muss Steno- cephala Bert. 1827 benannt werden, wenn man nicht Dichranocephalus HAHN 1826 (nur Figur, keine Diagnose) annehmen will (siehe BERGR., |. €, p. 11 und 12). 2% Leptocorisa LATR. ist erst 1829 in ihrer lateinischen Form von LATREILLE gegeben werden und muss des- halb von Leptocorixa BERTH. 1827 ersetzt werden (siehe BERGR , I. €.). 2HRETLErApPRTEAS 1843 muss eigentlich Corizus Hi ALL. 1814 heissen, weshalb Corizus in Rhopalus und Rhopalus in Brachycarenus FieB. 1860 zu ändern sind (siehe BEvr lc p2416): tréné » » » » » » NE SU TT OUR 15 . 25 N° 820 crassicornis (L.) 1758. Als Synonym ist noch anzuführen punctiventris (Corizus) DALL. (siehe VAN DUZEE, Can. Ent., XLIV, 4919, p. 319). 27 Fam. 7 Lygæidæe Scurzz. 1829 muss Myodochidæ Kirk. 1899 genannt werden (siehe Reur., l. c., p. 18 und BErGRoTH, Wien. Ent. Zeit., XXXI, 1919, p. 162). 27 Lygaeus F. 1794 muss von Tropidothorax BErGR. 1894 ersetzt werden (siehe REUT., l: c., p. 18). 29 Ischnodemus F1EB. 1865. Als Synonym ist anzuführen : Romicpus REED 1900 (siehe Horv. I. c., p. 608). 32 Oxycarenus F1EB. 1836. Als Synonym ist anzugeben : Maruthas Disr. 1910 (siehe Horv., 1. c., p. 609). 93 Pamera SAY 1851. Wenn man die Ansicht hect, dass ein Name, der nur von einer guten Figur ohne Dia- gnose begleitet wird, bestehen soll, so muss die Gat- Gattung Pachybrachius HAHN 1826 (Typus : luridus HAHN) benannt werden (siehe BerGRoTH, Ent. Mitt., II, 1913). 33 N° 1092 sylvestris (L.) 1758. Zu den Synonymen ist anzu- führen bilobata Prov. 1886 (Pamera) (siehe VAN DUZEE, |: c., p. 320). 40 N° 1387 ferrugineus (L.) 1767 nec Scop. 1763 muss den Namen grossipes DE GEER 1775 bekommen (siehe Reur: LC; p.09): 52 N° 1908 spinosa (JAK.) 1874. KIRITSHENKO ist der Mei- nung, dass dieser Name für deserta (Beck) 1867 wei- chen muss (siehe KiriTsH., I. c.). Jedoch sagt er : € Der Name Reduvius desertus BECK, 1867 (Bull. Soc. Nat. Mosc. 1867, I, p. 114) kann mit Recht als 2 nomen nudum angesehen werden, da der Autor nur eine sehr mangelhafte Beschreibung gibt. » Und wie bekannt sind nomina nuda zu verwerfen. OSHANIN dürfte deshalb Recht haben die Art spinosa zu nennen. 06 sind Hebridæ F1EB. 1851 in Naeogeidæ Kirk. 1900 und Hebrus CürT. 1833 in Naeogeus LP. 1832 zu ändern (siehe BERGR., Wien. Ent Zeit. XXXI, 1902, p. 164). DS Piezostethus Kies. 1860 muss unwillkürlich für Xylo- coris Dur. 1831 (einziger Typus rufipennis Dur.) wei- chen und Xylocoris KFies. nec Dur. deshalb Dufou- riellus Kirk. benannt (siehe REUT., |. €., p. 25). 64 N° 2564 pabulinus (L.) 1761. Als Synonym ist noch anzufügen : contaminatus PROV. 1887 nec FALL. (siehe VAN-Duzer, lc; p: 321) » » » . 68 69 72 =] © CR | Æ 88 39 Lopus HAHN 1831 ist zu streichen und von Capsodes DauLB. 1850 zu ersetzen (siehe REUT., I. c., p. 41). N° 9520 saundersi DGL. Sc. 1869. Als Synonym wird longipennis Un. angegeben, was ein Schreibfehler statt longicornis ist. N° 2595 clavatus (L.) 1767. Als Synonym ist noch hin- zufügen : bifasciatus PROv. 1887 nec L. (siehe VAN Duzer cr ip:022): N° 2657 Orthotylus flavosparsus C. SAHLB. 1842. Als Synonym ist noch anzuführen : pulchellus PRov. 1887 nec REUT. 1874 (siehe VAN DUZEE, I. c., p. 322). N° 2898 fibialis JAK. 1880 ist zu streichen. N° 5168 pectoralis REUT. 1878. Als Synonym ist fibialis JAK. (Macrocoleus JAK.) 1880 wie auch OSHANIN p. 130 bemerkt, anzuführen. KIRITSHENKO, der I. c. p. 206 zu glauben scheint, dass Paredrocoris REUT. erst im Jahre 1884 verüffentlicht worden ist, will diese Art fibialis nennen. Paredrocoris pectoralis ist aber 1878 in dem schon damals weit verbreiteten ers- ten Teil von « Hemiptera Gymnocerata » beschrieben. Dieser Teil ist wohl in Acta Soc. Scient. Fenn., XIII, 1884, publiziert worden, aber schon 1878 in Buch- handlung separat erschienen und in den Jahren 1878- 4884 von den Entomologen vielmais benutzt worden. Das Erscheinungsjahr 1878 ist übrigens in Bibl. Zool. Fenn., p. 233 und von mir in Verz. mein. zool. Publ., p. 8 angegeben. Fam. 27 Dipsocoridæ muss in Ceratocombidæ geäïndert werden (siehe BERGR., Wien. Ent. Zeit., XXXI, 1912, p. 164). N° 3991 assuanensis (CosTA) 1875. Das Synonym sfri- gipes BERGR. ist ais gute Art aus Madagaskar zu streichen (siehe Horv. Ann. Mus. Nat. Hung., IX, 1911, p. 364). N° 3301 Littoralis (L.) 1758. Als Synonym ist noch anzu- geben : obscura PRov. 1888 (siehe VAN DUZEE, 1. © p. 324). N° 5354 œæstivalis (F.) 1803. Als Synonym oder hüchstens als Varietät von diesem ist N° 3355 montandoni HORV. anzuführen (siehe REUT., 1. c., p. 73 und Horv. Ann. Mus. Nat. Hung., X, 1912, p. 609). Was die Homoptera-Auchenorhyncha und die Psylloideae betrifft habe ich, da ich diese Insekten in letzterer Zeit nicht qnSs stu- diert habe, keine Bemerkungen zu machen. S1 H. SAUTER’S FORMOSA-AUSBEUTE CAR AB ID Æ (3° CONTRIBUTION) par le Commandant Hbupuis SCARITES PACIFICUS BATES N'est probablement qu’une variété orientale du Sc. arenarius BoNELLI, celui-ci ayant les stries élytrales ponctuées, celui-là les stries lisses. Sur plusieurs de nos échantillons on distingue surtout sur la partie antéro-médiane du disque élytral des traces d’une ponctuation espacée. Les mâles semblent se distinguer par un éclat plus luisant, le sillon thoracique médian plus accentué, les franges de cils des tibias intermédiaires plus fortes et d’un brun doré brillant (brun rouge plus terne chez les femelles). PHEROPSOPHUS FUSCICOLLIS DEJEAN, var. FORMOSANUS Dupuis De nouveaux échantillons. viennent confirmer la validité de la variété. L’amplitude des taches latérales jaunes du corselet varie. 4 exemplaire de Pheropsophus ne présente pas la tache foncée antérieure contre l’épistome. Seule la tache brune postérieure de la tête est présente. Je le suppose néanmoins identique aux autres, individu étant immature et les couleurs n’ayant atteint encore en aucun point leur intensité normale. PSEUDOZÆNA (PICRUS) OPACA CHAUDOIR 3 individus de Alikang (Formose) correspondent à la description malheureusement très succincte et un peu obscure de CHAUDoir. La phrase « spatio inter suturam et costam internam deplanato, læ- viore » est équivoque pour qui n’a pas l’insecte sous les yeux. La .C costa interna » est ici, en réalité, la 2° côte à partir de la suture, la 1° étant obsolète ou à peine représentée sur un exemplaire par une rangée de granulations irrégulières. CHAUDOIR supposait son unique spécimen récolté par DE CASTEL- NAU dans l’Inde transgangétique. 82 THYREOPTERUS (PERIPRISTUS) SCHENKLINGI Dupuis La femelle diffère du mâle surtout par la tête, les mandibules étant beaucoup moins longues, le labre plus court et transversal. Le corselet est un peu moins largement rebordé. Les pattes anté- rieures ne diffèrent guère à part l’absence de vestiture sexuelle des 3 premiers articles des tarses. L’abdomen présente 4 grosses fos- settes piligères, une de chaque côté de la ligne médiane, assez éeartée du bord, et une contre le bord, à chaque angle postérieur. Cette espèce se distingue à première vue du Peripristus ater par ses antennes concolores, le P. ater ayant le premier article en erande partie d’un brun presque noir. Les deux espèces ont deux pores piligères écartés dans le 3° tiers du 5° intervalle élvtral. ARMATOCILLENUS FORMOSANUS Dupuis Le grand développement des trochanters postérieurs est un caractère sexuel. Dans la femelle, les trochanters, bien que très grands, n’ont que les 3/4 de la longueur des trochanters et sont fusiformes épais, se terminant en pointe aiguë régulière, mais nul- lement prolongée. Dans les deux sexes, il y a un pore sétigère au milieu de la face inférieure des trochanters d’arrière. Notes sur le genre PERICALLUS Mac LEAY CHAUDOIR divise les Pericallus en deux groupes. Le premier com- prend les espèces dont les bords latéraux du prothorax sont étalés, creusés en large gouttière; dans le second, le rebord latéral est étroit. Aux trois espèces connues du premier groupe, cicindeloides M. LEAY, guttatus CH. et ornatus SCH. G., j'en ajouterai deux nou- velles, formosanus, de l’ile Formose, et distinctus. Je possède ce dernier des îles Andaman et de Birmanie, et je l’ai trouvé confondu dans les collections avec l’ornatus Sc. G. Le petit tableau suivant permettra de séparer facilement ces espèces : a) Elytres sans taches, d’un bleu ou violet foncé MO TA UNION TRS A EEE OT de D CU LOLUES: a) Elytres noires à taches jaunâtres. b) Elytres offrant deux groupesde petites taches séparées, l’un dans la moitié antérieure, l’autre dans lamoitié poslémeure meme PRE ET 9 lotus: Se 3 3 à = 83 b) Elytres offrant une grande tache en avant, un groupe de petites taches en arrière. c) Fémurs (et pattes) brun rougeätre clair ; angle externe de la troncature élytrale obtus, non SAN PR Len A ed ua ee LUE 205 LIRCLUS: c) Fémurs brun ordre d) Angle externe de la troncature élytrale aigu, fortement saillant en épine . . . Duc PTonnatus. d) Ce même angle obtus, très peu bus RE NTOTMLOSANUS: PERICALLUS FORMOSANCUS n. sp. Couleur. — Dessus noir brillant, dessous également. Fémurs et tro- chanters d’un brun foncé presque noir, hanches antérieures, tibias et tarses brun rougeàtre. Bords du labre et parties buccales, sauf les mandibules, brun rougeûtre ; antennes ayant les 4 premiers articles brun noir ee. l'extrémité un peu plus claire, les autres articles brun rougeûtre. Elytres portant des taches orangées; l’une plus grande, sur la moitié antérieure, transversale, occupant les intervalles 3 à 7, irré- gulière, sinueuse en avant et en arrière. Sur la moitié postérieure trois taches plus petites, occupant les sommets d’un triangle équi- latéral, une antérieure occupant les intervalles 4 et 5 (parfois se prolongeant sur le 6°), deux postérieures, à même hauteur, la pre- mière occupant les intervalles 2 et5, la deuxième le 7. Dimensions — Longueur, 8 à 10 millimètres. Les dimensions sui- vantes sont prises à la chambre claire et multipliées par 26 (spéci- men de 9 mill.). Longueur des antennes : 144 (19, 7, 15, 19, 13, 16, 14, 15, 12, 11, 12). Labre : hauteur, 10; largeur, 15. Hauteur de l’épistome, 12. Hauteur de la tête y compris le labre, 67. Largeur de la tête entre les antennes, 56. Largeur de la tête entre les yeux, 40. Largeur de la tête avec les yeux, 66. Largeur du col, 55 Palpes ee : antépénultième article, 12; pénultième, 7; dernier, 12. Palpes labiaux : pénultième article, 13; dernier, 13. Hauteur du prothorax, 45. Sa largeur entre les angles antérieurs, 48. 84 Sa largeur entre les angles postérieurs, 49. Sa plus grande largeur (au 1/5 de sa hauteur vers l’avant), 63. Scutellum : base, 10; hauteur, 8. Longueur suturale des élytres, 135. Largeur des élytres aux épaules, 67. Leur plus grande largeur (à mi-hauteur), 100. Longueur de la troncature de chaque élytre, 33. Pattes antérieures : Fémur, 54 (épaisseur, 14); Tibia, 39; Tarses, 44 (12, 8, 6, 6, 12). Pattes moyennes : Fémur, 60 (épaisseur, 1%); Tibia, 60; Tarses, 54 (17, 9, 8, 6, 14). Pattes postérieures : Trochanter, 25 (épaisseur, 8); Fémur, 77 (épaisseur, 14); Tibia, 68 ; Tarses, 71 (93, 16, 10, 7, 15); Longueur d’un ongle, 10. Forme. — Antennes : premier article assez fort, s’épaississant gra- duellement, mais peu vers l’extrémité qui est arrondie; deuxième article court, à côtés d’abord assez parallèles, à extrémité un peu globuleuse; 3° et 4° articles allongés, grossissant faiblement vers l'extrémité; les suivants plus ou moins cylindriques, grossissant très peu vers le bout; le dernier ovalaire allongé, arrondi au bout. Les mandibules sont assez fortes, arquées, en grande partie cachées par le labre. Le labre est très développé, très légèrement arrondi en avant et sur les côtés. Au milieu, il présente une échancrure en angle aigu. L'épistome est en forme de trapèze, sa suture antérieure nette el très légèrement arroudie en avant, sa suture postérieure variable, parfois simplement indiquée, parfois en véritable entaille sur cer- tains individus. Crêtes supra-antennaires bien développées, arron- dies. Yeux très gros et saillants. Tête assez brusquement rétrécie en col, derrière ceux-ci. Palpes maxillaires à antépénultième article épais, le pénultième conique allongé, le dernier ovalaire allongé, arrondi à l'extrémité. Palpes labiaux à pénultième article allongé, un peu courbe, le dernier ovalaire allongé, arrondi à l'extrémité. Ligule à sommet tronqué, légèrement émarginé, les paraglosses larges, membraneux, obliquement tronqués à l'extrémité, soudés à la ligule et la dépassant longuement. 89 _ Mentum à échancrure assez profonde, sans dent, les côtés diver- geant faiblement. Gorge assez convexe, à suture gulaire peu accusée. Prothorax modérément convexe, ses côtés largement étalés et plus ou moins creusés, finement rebordé en avant et en arrière. Il est fortement échancré en avant, le fond de l’échancrure coupé carrément, les angles antérieurs saillants et largement arrondis, les côtés large- ment arrondis, puis formant une assez longue sinuosité devant les angles postérieurs. Ceux-ci nets, presque droits. Base un peu arron- die sous les angles postérieurs, puis coupée carrément. Dessous, le prothorax a ses côtés largement étalés. Le reste est très convexe; le prosternum est avancé en pointe mousse un peu dilatée et tronquée entre les hanches contre lesquelles il est fine- ment rebordé. Sa suture latérale est sinueuse et assez profonde. Les hanches antérieures sont globuleuses et assez écartées. Le scutellum est triangulaire, ses côtés un peu arrondis. Les élytres sont fortement rebordées vers l’avant, où elles sont sinueuses échancrées, le dessus très convexe, le rebord latéral bien prononcé, s’élargissant derrière le premier tiers à côté d'une partie comprimée des élytres. L’angle huméral est arrondi. Les côtés des élytres divergent ensuite presque en ligne droite jusqu’à mi-longueur, pour s’arron- dir légèrement jusqu’à la troncature. Celle-ei est forte, oblique, à partie externe concave, l’interne convexe vers l’arrière. Elle est finement rebordée. L’angle sutural est aigu à extrémité fortement arrondie, l’angle externe de la tron- cature est obtus, très légèrement saïllant au sommet. La partie visible de l'abdomen a les côlés légèrement arrondis et convergeant assez rapidement vers l’arrière. Le segment anal est légèrement arrondi vers l’arrière, largement tronqué. Epipleures assez larges en avant, à côtés d’abord parallèles, se rétrécissant ensuite d’abord assez brusquement, puis plus faible- ment et régulièrement. Leurs bords sont relevés. Mésosternum enfoncé entre les hanches antérieures et moyennes, formant un pédoncule assez visible. Métasternum assez transversal, les deux sillons en croix bien marqués. Il est terminé en arrière en angle un peu aigu, en avant en angle presque droit, à sommel mucroné; ses côtés sont arrondis. Les hanches moyennes sont peu écartées, peu convexes. Les postérieures sont peu convexes, arrondies vers l’intérieur, tron- quées et un peu émarginées vers l’extérieur. Les épisternes postérieurs sont assez larges en avant, puis rapidement rétrécis vers l’arrière, leurs deux côtés concaves. Ils 86 sont plus long$ que larges et terminés en pointe assez longue et arrondie. Les fémurs sont en fuseaux assez épaissis; leur plus grande largeur est vers le milieu pour ceux des deux dernières paires, vers le premier liers pour les antérieurs. Les tibias s’élargissent régulièrement mais peu vers l’extrémité. Les antérieurs ont l’échancrure peu profonde, commençant un peu après le milieu. Les tarses ont les articles plus cylindriques que coniques, très peu élargis vers l'extrémité. Les ongles sont assez forts, simples. Sculpture et revêtement pileux. — Le premier article des antennes présente un long cil près de l'extrémité, les suivants des cils plus courts ; la pubescence commence à partir de l’extrémité du S°article. . Le labre présente six pores longuement sétigères, en arc de cercle de chaque côté de l’échancrure médiane, les pores grands et à peu près équidistants de chaque côté4les # cils internes presque égaux, les 2 externes un peu plus longs. L’épistome a un gros pore à long cil derrière chacun des angles antérieurs. Le labre est finement granuleux. Le centre de l’épistome porte jusqu’à la suturé 5 à 6 sillons longitudinaux séparés par des crêtes. Les deux côtés de la tète jusque près du milieu sont couverts de sillons et de crêtes analogues, quasi parallèles et un peu conver- gents vers l’avant, où ils deviennent anguleux et plus ou moins anastomosés jusqu’à la suture de l’épistome. Le col est presque lisse. Dessous, les palpes maxillaires sont glabres. Les labiaux ont le pénultième article portant au bord interne 3 à 4 longs cils. Le lobe interne des mâchoires, recourbé et aigu, porte à son bord interne quelques cils assez espacés. Le mentum a ses lobes chagrinés. La gorge est ridée transver- saiement surtout sur les côtés, lisse en arrière au milieu. Les deux pores sétigères supra-oculaires sont assez écartés de l’œil, dans le 2° sillon, l’un à hauteur du 1/3 antérieur, l’autre du 155 postérieur du globe oculaire. Le prothorax est irrégulièrement ridé transversalement, surtout sur les côtés. La ligne longitudinale médiane est bien indiquée mais. n’atteint pas les bords; la ligne antérieure n’est bien marquée que sur les côtés. Il y a une forte dépression transversale postérieure et une dépression circulaire de chaque côté, au milieu du 1/3 antérieur. De chaque côté,au milieu de la gouttière latérale, là où le protho- rax atteint sa plus grande largeur, un pore à long cil. Un autre près du sommet des angles postérieurs. Les élytres sont fortement striées, à intervalles assez convexes. Elles sont excessivement finement chagrinées. La strie préscutel- 87 laire est forte et longue. Les intervalles internes sont larges. Le 8° et le 9° sont plus étroits surtout vers l’avant. Le 3° porte un pore sétigère entre l'épaule et la tache supérieure, un autre entre les 2 aroupes de taches, un 3° vers l’extrémité. Le 9° intervalle porte une série de gros points pilifères un peu plus écartés au milieu. De très longs poils partent de ces pores, surtout en avant et en arrière. Le fond des stries ne parait pas ponctué. En arrière, inières stries s'unissent 2 à 2. Le 8° intervalle se prolonge sous les autres vers la suture en carène interrompue irrégulièrement. La partie située entre cette carène et l’angle externe de la troncature est aussi irrégulièrement bossuée. Le prothorax au-dessous est un peu plissé près du col. Il pré- sente quelques rares pores piligères surtout vers le milieu. Le fond est très finement chagriné. Le reste du dessous du corps est également finement chagriné, le bord lisse vers le milieu. L’abdomen est irrégulièrement plissé sur les côtés, et couvert de petits poils courts assez espacés. De chaque côté et assez loin du milieu, une rangée de cils raides, un par anneau. Le dernier en porte deux de chaque côté. Les fémurs sont irrégulièrement parsemés de cils raides peu nombreux. Les tibias sont assez densément spinuleux, sauf les antérieurs où les cils sont plus rares. Les éperons des tibias anté- rieurs sont assez épais, les autres plus grêles, mais pas très longs. Les tarses sont spinuleux, plus densément sur les côtés et en dessous. Le dernier article porte quelques cils. Les angles sont assez longs, régulièrement courbés, assez forts, sans denticulations. Caractères sexuels”? Je n’ai que des femelles sous les yeux. Les exemplaires ont été recueillis le 7 juin 1911, à Moozan et en 1912 à Sokutsu (Formose). les 6 pre- 12 février 1913. RUE. sn ur SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IV Assemblée mensuelle du 5 avril 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. — La séance est ouverte à 20 heures. — Les procès-verbaux des séances des 4 janvier, 1* février et 1% mars 1913 sont approuvés. Correspondance. — Le R. P. WASMANN signale que dans son tra- vail paru au n° I des Annales il faut lire, sous la figure 2 (p. 18), Termitoxenia Butteli et non pas Termitosphæra Butteli. — M. Onaus rectifie son adresse comme suit : Berlin-Steglitz, Holsteinische Strasse, 59. Travaux pour les Annales. —- L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. BERVOETS montre diverses larves de Libel- lules récoltées par lui à Overmeire. — M. SCHOUTEDEN dit quelques mots des décisions prises par le récent Congrès international de Zoologie, auquel il a assisté. — [La séance est levée à 21 heures. 1 ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 2-V-1913 90 DESCRIPTION DE STAPHYLINIDES NOUVEAUX par J. HBondroit. Staphylinus teter nov. spec. — Noir, presque mat; tibias, tarses, extrémité des palpes et des antennes ferrugineux. Tête largement et peu profondément échancrée à la base, visi- blement rétrécie de la base en avant; les tempes, couvertes de poils dirigés vers l’avant, sont presque aussi longues que le grand dia- mètre des yeux; la ponctuation, formée de gros points pupillés, est très dense et peu profonde, à la base de la tête les points sont tout à fait contigus. Mandibules fortement dentées, ornées, sur leur face supérieure, d’un fort sillon qui s'étend de la base jus- qu'un peu au delà du milieu de leur longueur. Antennes longues, ramenées en arrière elles atteindraient le tiers postérieur du pro- notum, le premier article presque aussi long que le deuxième et le troisième réunis, le troisième ur peu plus long que le second, du quatrième au huitième la décroissance de longueur est presque nulle, le neuvième et le dixième plus courts et rétrécis à la base, le onzième échancré. Prothorax sensiblement plus large que la tête, un peu plus long que large, la base fortement arrondie, les côtés doucement arrondis du tiers postérieur jusqu'aux angles artérieurs qui sont assez marqués; surface du pronotum couverte de points pupillés allongés ne laissant libre qu’une petite ligne au-dessus de la base; pubescence dense, d’un brun noir. Ecusson noir, velouté. Elytres carrées, à ponctuation serrée et assez forte; pubescence dense, d’un brun noir; des ailes. Abdomen densément ponctué, recouvert d’une pubescence noire à reflets ferrugineux; à la base du septième tergite une fascie trans- verse d’un gris doré; dessous de l’abdomen légèrement irisé. d, sixième sternite échancré en triangle très obtus, et déprimé au devant de l’échancrure. Long. 15 mill. (l’abdomen légèrement rétracté). Un seul exemplaire provenant de l’Ussuri. Le S. teter se place dans le voisinage du $S. fulvipes Scor. Staphylinus Gerardi nov. spec. — Corps mat; tête et pro- notum d’un bleu foncé, recouverts d’une pubescence courte formant des nébulosités; élytres d’un noir verdâtre, variées de nébulosités d’un gris jaunâtre ; abdomen noir varié de gris cendré, = 91 dessous du corps noir, pubescent de gris; pattes noires, les larses brun foncé, les antérieurs fort élargis. Tête à peine plus large que longue, d’un bleu sombre, recou- verte d’une pubescence gris jaune, formant, sur le devant de la tête, lorsque l’insecte est éclairé par devant, une nébulosité se terminant en pointe vers la partie postérieure de la tête; la base de la tête largement et peu profondément échancrée, angles postérieurs arrondis, côtés légèrement rétrécis de la base aux yeux qui sont assez grands, les tempes ont environ le double de lon- gueur du petit diamètre des yeux; la ponctuation assez fine et très dense est formée de points pupillés, plus gros sur les côtés. Man- dibules fortes, dentées, creusées dans leur face supérieure d’un canal qui se termine vers le dernier tiers. Antennes courtes, robustes, le scape, légèrement arqué, est un peu plus long que les deux articles suivants, le second plus court que le troisième, du quatrième au huitième les articles augmentent faiblement leur diamètre tout en diminuant de- longueur, le quatrième est environ d’un quart plus large que long, le huitième est presque deux fois aussi large que long, le neuvième et le dixième presque semblables au huitième, le dernier, légèrement évidé au sommet, est prolongé en pointe obtuse. Pronotum presque aussi large que long, faiblement arrondi sur les côtés, un peu plus amincei en arrière qu’en avant, la base large- ment arrondie, une ligne longitudinale en relief, imponctuée, ponctuation un peu moins forte que sur la tête mais aussi dense ; même coloration que la tête et traversé dans toute la largeur par une large fascie nébuleuse de forme irrégulière. Ecusson d’un noir velouté. Elytres à peine plus larges que le pronotum, presque carrées, à surface finement coriacée, à ponc- tuation ruguleuse; coloration du fond d’un noir verdâtre, variées de nébulosités plus pâles; des ailes. Abdomen noir, recouvert de poils noirs, veloutés sur les pre- miers tergites, moins denses et plus raides vers l’extrémité, sur les côtés du troisième et du quatrième tergites et sur le milieu du sixième et du septième, des fascies d’un gris argenté. Long. 22 mill. Loc. : Mufunga (Katanga), un exemplaire. Je dédie ce beau Staphylinus au D' Po GÉRARD qui l’a récolté en même temps que nombre d’autres insectes précieux dont il a généreusement enrichi ma collection. Le S. Gerardi diffère du S. rugosipennis ScHuB. par la couleur bleuâtre de l’avant-corps, le manque de ligne médiane sur la tête, la fascie des sixième et septième tergites. 92 PANCARPIUS n. nom. Erichsonius SCHUBERT (nom. praeocc.) Pancarpius bicolor Scuus. var. Katangai nov. — Tête et pronotum d’un vert froid, foncé, les élytres et l’écusson plus bleus, élytres couvertes d’une pubescence rousse, abdomen, dessous du corps et pattes noirs, pubescents de roux. Tête transverse, luisante, couverte d’une double ponctuation, l’une assez forte, formée de points ronds, pupillés, l’autre très fine, un pore au côté interne des yeux et un autre vers les tempes qui sont plus fortement et plus densément ponctuées, tempes pas. tout à fait aussi longues que le grand diamètre des yeux qui sont volumineux. Mandibule droite sillonnée sur une partie de sa face supérieure, aiguë, armée vers le milieu de trois dents, deux de celles-ci placées sur le tranchant de la mandibule, la troisième en dessous (la mandibule gauche est mutilée). Antennes assez fortes, le scape à peine plus court que les deux articles suivants réunis, le second plus court que le troisième, le quatrième presque globuleux, à peine transverse, le cinquième visiblement transverse, les sui- vants augmentant légèrement leur diamètre jusqu’au dixième qui est presque deux fois aussi large que long, le dernier article plus étroit que le précédent, un peu plus long que large, irrégulière- ment acuminé. Pronotum de la largeur de la tête, un peu plus long que large, sinué de chaque côté des angles antérieurs qui sont légèrement émoussés et saillants, côtés faiblement arrondis à partir de la sinuosité antérieure, puis, petit à petit plus fortement, la base formant un demi-cercle régulier, ponctuation plus fine que celle de la tête, une vague ligne médiane imponctuée. Ecusson bleuté, finement et densément ponctué. Elytres plus larges que le pronotum, aussi longues que larges, légèrement élargies, à ponctuation fine, très dense, mais moins serrée aux épaules, couvertes d’une pubescence rousse. Abdomen noir, recouvert d’une pubescence rousse très dense. Les tarses antérieurs très élargis en palette, les intermédiaires allongés, le premier article de la longueur du dernier et un peu plus court que les intermédiaires réunis (les tarses postérieurs sont mutilés). Long. 27 mil. Loc. : Katanga, un exemplaire capturé par le D' POL GÉRARD. 93 M. le D' BERNHAUER a eu l’obligeance de déterminer cet insecte rarissime, La var. Katangar diffère de la variété type par la taille plus avantageuse, la ligne médiane du pronotum sans impression et l’écusson bleuté. Le Pancarpius bicolor Scaus. a été trouvé dans l’Uganda. 94 UN NOUVEL HYDROPHILIDE DE LA FAUNE ANTARCTIQUE NÉOZÉLANDAISE par 4. d’OGrchymont La tribu des Helophorini ne comprenait jusqu'ici qu’un seul genre, Helophorus, propre aux faunes arctique, paléarctique et néarc- tique; quelques espèces ont cependant été trouvées aussi dans les parties septentrionales des régions néotropiques. Grâce à l’amabi- lité de M. le commandant WALKkER, d'Oxford, je puis maintenant y ajouter un deuxième genre qui est d'autant plus curieux qu'il appartient à la faune de la Nouvelle-Zélande et qu’on ne connaissait encore aucun représentant antarctique néo-zélandais de la sous- famille des HELOPHORINÆ. La tribu des Hydrochini, autre subdivi- sion de cette sous-famille, comprend au contraire déjà un genre antarctique, Meropathus, voisin d’'Ochthebius, capturé aux îles Kerguëlen. HORELOPHUS n. g. (Anagramme de Helophorus). Forme allongée, dessus à reflet métallique. Tête grande, à tempes très développées, bien dégagée du pro- thorax, non rétrécie derrière les yeux, qui sont remarquable- ment petits. Clypeus absent ou caché. Préfront très large débor- dant la tête, en forme de trapèze peu rétréci en avant, à angles antérieurs fortement arrondis, séparé du postfront par la suture antenno-frontale un peu impressionnée et rattachée à une trace de suture métopico-sagittale. Sutures gulaires largement séparées (presque confluentes chez Helophorus), avec un minuscule enfonce- ment en avant. Labre très transversal, légèrement sinué en avant. Yeux peu saillants, à convexité régulière, sans échancrure tem- porale, assez fortement granulés, à cornées convexes (plus ou moins aplaties chez Helophorus). Pas d’ocelles. Antennes très allongées de 9 articles apparents (1). Premier article (scape) de longueur médiocre, 2° un peu plus court renflé au milieu, atténué au sommet, 3° un peu plus court, très grêle, presque cylindrique, 4° et 5° de longueur décroissante, plus courts que le 3°, obconiques, (1) I1 m’a semblé que le dernier article de la massue, tres allongé, était formé de trois articles soudés et j'ai cru distinguer même sous un certain jour la trace de la jonction; mais l'abondance de la pubescence ne permet pas de s'en assurer sans dissection. S'il en est ainsi, ce genre rappellerait Hydraenida GERM., du Chili, dont les antennes sont encore onze-articulées. Zeadolopus BRouN, autre Hydrophilide de Nouvelle-Zélande, a été décrit comme ayant des antennes dix-articulées. we LA 95 6° le plus court de tous, transversal et cupuliforme, supportant une massue moniliforme de trois articles, presque aussi longue que le restant de l'antenne; 7° et 8° articles à peu près égaux, 9° aussi long que les deux précédents réunis. Mandibules non saillantes. Palpes maxillaires beaucoup plus courts que les antennes, à 1* ar- ticle très petit, 2° assez long en massue arrondie au sommet, 3° plus court, fortement obconique, 4° à peu près aussi long que le 2°, tron- qué au sommet, fusiforme et asymétrique. Prémenton grand, pentagonal, largement excavé au milieu. Menton à peu près aussi grand que le prémenton, seulement un peu moins large, plus qua- drangulaire, à angles antérieurs fortement arrondis, à surface presque plane sans carènes. Palpes labiaux très petits : 1% article microscopique, 2° petit, fortement obconique, aussi large au bout que long, 3° seulement un peu plus long, irrégulier et asymétrique, à convexité dirigée vers l'extérieur, sans franges de soies comme chez Helophorus. Thorax. — Pronotum dégagé, légèrement transversal, plus large que la tête, rétréci en arrière et rebordé, angles antérieurs et postérieurs arrondis. Disque avec quelques impressions fovéi- formes. Bords à peine crénelés. Angles antérieurs non ciliés ni creusés en dessous pour recevoir la partie postérieure des yeux comme chez Helophorus. Ecusson beaucoup plus grand que chez Helophorus, allongé, arrondi en arrière. Elytres plus larges que le pronotum, rebordées à la base, régulièrement élargies jusque vers leur milieu, atténuées régulièrement ensuite, arrondies ensemble au sommet et pourvues dans leur seconde moitié d’une strie suturale enfoncée (1). Prostitum conformé à peu près comme chez Helophorus viridicollis. La mentonnière (? prosternum) est seulement mieux accusée et plus avancée vers la tête, sépa- rée du restant du prostitum (? prosternellum) par une suture.Cavités cotyloïdes antérieures ouvertes en arrière. Mésosternum formant un étroit rebord glabre au bord antérieur du mésostitum. Méso- sternellum finement ruguleux, sans carène aucune, ni longitudinale, ni transversale. Mésoépisternes et mésoépimères à peu près comme chez Helophorus. Métastitu m : métasternum grand sans carène, conformé à peu près comme chez ce dernier genre. Il en est de même du métasternellum et des métaépisternes. Epimères méta- thoraciques à peine visibles. Hanches antérieures coniques et saillantes, hanches intermé- diaires très étroitement séparées par un prolongement du méso- (1) Ne voulant pas m’exposer à endommager les deux seuls exemplaires reçus, je n'ai pu m'assurer à suflisance de la présence d'ailes membraneuses infé- rieures. J'ai cru cependant les apercevoir. 96 sternellum, hanches postérieures un peu moins étroitement sépa- rées. Pattes assez longues et grêles. Fémurs débordant les élytres, les antérieurs et les intermédiaires à ponctuation et pubescence condensées à la base jusque vers le milieu, le restant presque sans ponctuation. Cette plaque tomenteuse est beaucoup plus réduite aux fémurs postérieurs. Tibias, surtout les postérieurs, beaucoup plus longs que les fémurs, pourvus de quelques rangées espacées de petits poils spinuleux, les postérieurs visiblement arqués vers l’ex- térieur. Tarses plus courts que les tibias à quatre premiers articles à peu près de même longueur, le 2° seulement un peu plus long que le %, 5° plus court que les 3 précédents réunis. Ils ne sont pas munis des rangées de petites épines qu’on remarque chez cer- tains Helophorus, mais seulement de quelques poils soyeux à leur surface inférieure. Ongles médiocres dentés à la base. Un onychium. cilié très petit. Abdomen ayant 5 arceaux ventraux gradueliement un peu plus courts, sauf le dernier qui est plus grand, subsemilunaire. Formule ventrale : 4 CID IN SN VONT VS 10. (1) TOR S ASE Malgré ses affinités évidentes avec notre genre Helophorus, cette nouvelle coupe, établie pour l’espèce suivante, présente des particu- larités qui l’en éloignent considérablement. Elle a, comme plusieurs Hydrophilides antarctiques, un faciès très spécial et conservé des antennes allongées très primitives. Ces particularités, ajoutées à la cireonstance que les formes d’Hydrophilides propres à la faune néo-zélandaise sont très nombreuses (2), semblent indiquer que l'isolement remarquable de cette faune doit remonter à un âge très reculé. BROUN arrive également à formuler cette conclusion en étu- diant la faune coléoptérologique des iles subantarctiques Bounty, Campbell, Snares et Auckland (3), qu’il considère avec la Nouvelle- Zélande, d’une part, les iles Falkland et la Patagonie, d'autre part, (1) Les nombres de la I” rangée représentent les sternites morphologiques : Les chiffres romains les sternites normaux, entre parenthèses ceux qui sont réduits ou presque disparus, les chiffres arabes les sternites invaginés dans la cavité abdominale et le chiffre imprimé gras le sternite qui concourt à la formation de l’'armure génitale; enfin les chiffres arabes de la 2° rangée désignent les arceaux ventraux ou sternites visibles sans dissection. Celle-ci seule pourrait établir la présence ou l'absence des I" et 2° sternites non renseignés dans la formule ci-dessus. (2) Sur 61 espèces décrites, deux seulement Hydrobius zelandicus Broun et Paracymus pygmaeus M'LEAY se retrouvent en Australie exclusivement. (3) Subantarctic Islands of New Zealand, 1909, p. 80. 97 comme les restes d’un continent disparu ou tout au moins comme provenant du morcellement de grandes étendues terrestres, suffi- samment rapprochées aux âges géologiques pour avoir rendu pos- sibles de séchanges fauniques de la Patagonie vers la Nouvelle- Zélande ou vice-versa. HORELOPHUS WALKERI n. sp. Dessus de la tête à ponctuation très grossière et assez espacée. Labre à ponctuation plus fine et plus dense. Une carène sous-ocu- laire, longeant parallèlement à petite distance la charnière des 6. 6, à Fig. 1. Horelophus Walkeri n. s. — 2. id. palpe labial. — 3. id. tarse postérieur. — 4. id. armure génitale (Ÿ. — 5. Helophorus viridicollis : palpe labial. — 6. id. tarse postérieur. — 7. id. armure génitale (Ÿ. 98 mâchoires, limite un sillon antennaire peu profond. Pronotum avec une impression vague au milieu et pourvu de chaque côté de celle-ci de deux autres mieux accusées situées l’une un peu avant le milieu, l’autre vers le bord postérieur à égale distance environ de l'impression médiane et de langle postérieur du pronotum. Ecusson avec quelques points. Elytres à ponctuation dispo- sée en dix séries très confuses et non enfoncées de points très gros, _unesérie juxtascutellaire paraît exister également, mais la ponc- tuation des intervalles est aussi accusée et formée de points en tout pareils à ceux des séries, de sorte qu'à première vue les élytres paraissent ponctuées irrégulièrement et qu'il faut une certaine attention et une disposition favorable de l’objet pour distinguer les séries. De chaque point, tant des points sériaux que des points situés dans les intervalles, sort une petite soie très courte. Les ély- tres sont en outre fortement ensellées derrière l’écusson et leurs épipleures sont conformés à peu près comme chez Helophorus s.str., atteignant environ le milieu de l'élytre en se rétrécissant graduel- lement, et sans trace du faux épipleure qu'on remarque chez IH. viridicollis lorsque on l’examine par le dessous. Dessus de couleur bronzée métallique. Bord du pronotum et des élytres jaunâtre. Antennes, palpes,gorge el pattes roux ferrugineux, sauf le dernier article des palpes maxillaires et la massue des antennes qui sont de couleur obscure. Dessous obscur, entièrement couvert d’une pubescence dense, sauf peut-être au milieu du méta- sternum où il semble exister une pelite plaque lisse, produite peut-être par l’usure des poils. Organe copulateur à paramères fortement atténués à l’extré- mité, à sommet se déjettant presque perpendiculairement vers l’extérieur (chez Helophorus viridicollis, espèce comparée, les paramères, sont régulièrement atténués et leur extrémité est terminale non latérale). Le deuxième spécimen paraît être de sexe d également, mais les organes génitaux ne font pas saillie comme dans l’exemplaire type. aie 2621 Deux spécimens ont été récoltés à Reefton, Nouvelle-Zélande, Ile du Sud, en XIE, 1902 (J.-J. WaALKkER). Je me fais un réel plaisir de dédier cette curieuse espèce à M. le Commandant WaALKkEr qui me l’a communiquée et qui m’a aimablement permis d'étudier plusieurs Hydrophilides néo-zélan- dais de sa collection. 99 L'étude des Hydrophilides queje fais en ce moment, en vue d’un travail monographique d'ensemble, m'a forcé à reprendre le groupe des Helophorini d'ERICHSON et à l’élever au rang de sous- famille. Celte sous-famille des HELOPHORINAE(Zelophorini Er.Lec., Helophoriens MuLS., REY, LAMEERE; Ælophorii FArRM. et LAB. : Hélophorites JACQ. DuvaL, Heloforidos GERMAIN) comprend deux tribus : celle des Hydrochini (/ydrochoidae Beper, Hydraeninae GANGLB.) avec les genres ZTlydraenida, Prosthetops, Ochthebius, Meropathus, Micragasma, Laeliaena, Hydraena et Hydrochus, et celle des Helophorini (Z/elophoridae THous., Helophorates REY, Helo- phorinae GANGLB.) avec les genres Horelophus et Helophorus. Le genre EÉccoptometopus PÉRINGUEY non cité ci-dessus parait être synonyme de Prosthetops, mais je ne suis pas encore parvenu à m'en assurer par l'examen d'exemplaires t\piques. La seconde tribu, celle des Helophorini, peut se définir comme suit : Pronotum dégagé, rétréci en arrière. Dernier article des tarses, au moins aux pattes postérieures, plus court que les précédents réunis, le 2° article un peu plus long que le 5°. Antennes 9-arti- culées, à massue formée des trois derniers articles. Palpes maxil- laires pas plus longs que les antennes, fréquemment plus courts. Cinq arceaux ventraux. Cavités cotyloïdes antérieures ouvertes en arrière. Le genre {orelophus doit incontestablement rentrer dans cette division. Il sera surabondamment caractérisé en l’opposant encore à Helophorus dans le tableau suivant : 1. Tête plus grande, très dégagée du prothorax, à tempes très déve- loppées, non rétrécie derrière les yeux. Suture antenno- frontale distincte, peu impressionnée, reliée à une trace presque effacée de suture métopico-sagittale. Sutures s gulaires séparées. Yeux petits, peu saillants, régulièrement convexes, sans échancrure temporale. Antennes très développées à peu près deux fois aussi longues que les palpes maxillaires, à massue très développée. Pronotum pourvu seulement de quelques impressions peu profondes sur son disque. .Tibias plus longs que les fémurs. Tarses à 1% article bien développé presque aussi long que le 4°. Horelophus n. g. 1”. Tête plus petite, brusquement rétrécie derrière les yeux qui s'adaptent dans une excavation du pronotum, triangulaire à cause des yeux beaucoup plus grands, plus saillants et munis d’une échancrure temporale. Tempes très réduites. Sillon antenno-frontal profond, excavé, relié en arrière et 100 au milieu au sillon métop'co-sagittal profond aussi.Sutures gulaires coatiguës ou presque. Antennes courtes, à peine plus longues que les palpes maxillaires, à massue beau- coup moins développée. Pronotum marqué de 5 sillons longitudinaux. Tibias à peu près aussi longs que les fémurs. Tarses à 1° article très rédait. Helophorus F. 101 NOTE SUR QUELQUES MICOLÉPIDOPTÈRES DE LA FAUNE B_LGE non mentionnés dans le catalogue raisonné DE CROMBRUGGHE par le Baron @&. de €rombrugghe de Picquendaele Depuis la publication de notre catalogue (Mém. Soc. Ent. Belg., tomes XIII et XIV), bon nombre d'espèces nouvelles pour la faune belge a été signalé. En y ajoutant quelques espèces omises et d’autres non signalées, bien que découvertes depuis cette publication, ce nombre se monte à 57, De plus, 10 variétés ou aberrations ont été décrites dans la (Revue Mensuelle de la Société entomologique namuroise ». Nous en donnons ici l’'énumération. Ayant suivi précédemment l’ordre du catalogue STAUDINGER et REBEL, pour plus de clarté, nous le suivrons encore ici. Abréviations : Ann. S. B. — Annales de la Société Entomologique de Belgique. R. m.S. E. N. — Revue mensuelle de la Société entomologique namuroise. Chilo phragmitellus HüÜBNER, non encore signalé. Un exemplaire capturé à la lumière par M. EMMANUEL DE HENNIN DE Boussu-WALCOURT, à Molenstede, le 14 juil- let 1910. Homæosoma nebulella HüBNER, Ann. S. B., 1907, p. 208; R. m.S. E. N.,1907, p. 45. Un papillon et de nombreuses chenilles capturés par nous à Rochefort et aux rochers de Serin. Ephestia fiqulilella GREGSON, Ann. S. B., 1909, p. 44. Deux chenilles trouvées par nous dans des figues sèches. Euzophera bigella ZELLER, non encore signalé. Un exemplaire capturé par M. EMMANUEL DE HENNIN DE Boussu-WALcoURT, à Molenstede, le 3 juillet 1909. Nephopteryæ hostilis SrepHENs, Ann. S. B., 1906, p. 271; R. m. Sec ENr 4906 p.48. Chenilles capturées par nous sur le tremble dans la forêt de Soignes et l’année suivante à Rochefort (Tienne des Falises). Eclosions en juin. Acrobasis sodalella ZELLER, R. m. $. E. N., 1907, p. 19. 1 £ captu- rée aux environs d'Anvers par M. WAUTERS. 102 Scoparia ambigualis TR. var. octavianella MAxN, R. m. S. E: N:, 1910;,:p.° 95: Exemplaires capturés par nous en juin et juillet à Bergh et à Auderghem. Pyrausta aurata Sc. ab. Lambillioni DUFRANE, R. m. S. E. NES 1OME pause Une © prise à Maredsous par M. DUFRANE, le 50 mai 1906. Pyrausta nigrata Sc. ab. secta SiBiLLE, R. m.S.E. N., 1911, p. 45. Un exemplaire pris à Hannut par M. SiBiLLE, le 21 avril 1911. Pyrausta funebris SrRôM ab. trigutta EsPEr., R. m. $. E. N,., TOITL 2 p.579;: Plusieurs exemplaires capturés à Hastières par nous, les 30 mai et 8 juin 1911. Alucita galactodactyla SCHIFFERMILLER, R. m.S. E. N., 1907, p. 15. Chenilles découvertes en nombre par M. DUFRANE aux bois de Blangies et d’Eugies en mai 1906 et les années suivantes. Acalla umbrana HüBNER, Ann. S. B., 1909, p. 44. Un çj capturé par nous à Bergh, le 14 septembre 1908. Acalla variegana SCHIFFERMILLER Var. borana STEPHENS, R. m. 5: E, N:, 1907,-pp:30:et 31 1 © capturée par M. DUFRANE à Frameries, le 1% juillet 1906. Acalla schalleriana FABRICIUS var. confluana BAxG-Haas, R. MS EN: A1910 p295 Eclosions en juin de chenilles ayant vécu en serre sur les azalées. Cacæcia œriferana HERRICH-SCHAFFER, Ann. S. B., 1909, p. 44. Eclosion le 95 juin 1908 d’une chrysalide prise par nous à Rochefort (Malagne), le 17 juin 1908. Conchylis geyerana HERRICH-SCHAFFER. Mentionné au catalogue LAMBILLION. J'ai eru devoir supprimer : Conchylis heydeniana HERRICH-SCHAFFER, Considérant cette forme méridionale com me faisant double emploi avec Conchylis implicitana WôcxE in HS , Ann. S. B , 1858, p. 96. Steganoptycha pauperana DuroNcHEL, Ann. S. B., 1907, p. 295 ; R. m. S, E: N., 1907, p. 43. Chenilles capturées par nous à Rochefort en juin. LA» 103 Steganoptycha ustomaculana Curris. Non encore signalé. Deux exemplaires capturés par Dom Guy DE HENNIN, l’un à Warnant (Salat), 9 juillet 1909 et l’autre à Denée (Maredsous), 15 juillet 1909. Epiblema tetragonana STEPHENS, R. m. $S. E. N., 1910, p. 94 Un exemplaire pris par nous à Rochefort et un autre à Uccle. Epiblema expallidana HaAworrx, Ann. S. B., 1907, p. 297; R. m. S. E _N., 1907, p. 45. Un capturé par nous en juillet 1907, à Rochefort (Croix Saint- Jean). Epiblema semifuscana STEPHENS, R. m. S$S. E. N.,1912, p. 31. Un exemplaire pris jadis en juin aux environs de Bruxelles par Mademoiselle BoBéE, artiste-peintre et déterminé par nous. Grapholitha succedana FRÔLICH var. ulicetana HAWoORTH, Ann. 5S.B., 1909, p. 45. La chenille de cette variété, qui diffère de celle du type, a été capturée par nous à Velthem ou à Groenendael en juil- let 1908, dans une gousse de Vicia sativa. Ancylis palustrana BARRETT, R. m.S. E. N., 1911, p. 75. Un ’ capturé par nous à Hastières le 7 juin 1911. Glyphipteryx haworthana SrepHeNs. Mentionné au catalogue LAM- BILLION. Douglasia ocnerostomella STAINTON, Ann. S. B., 1907, p. 296; R. m. D-CH-iN., 1907, pr4tet 1912, p:62: Capturé par nous à Rochefort (Malagne), en 1907 et par M' DUFRANE à Denée le 95 juin 1912. Bryotropha politella STAINTON, Ann. S. B., 1868 (tome XIL), p. LXI. Un exemplaire capturé à Laeken par M'FOLOGNE. Gelechia solutella ZxLLEer, Ann. S. B., 1858 (tome IT), p. 133. Capturé en Campine par M' TENNSTEDT en août et à Louvain le 6 juillet 1855, Lila atriplicella FiscHer EDLER VON RüSLERSTAMM var. albella DUFRANE, R. m. S. E. N., 1911, p.58. Le type n’a pas encore été pris en Belgique. En juin 1909, M° DUFRANE a capturé à Frameries une © (forme claire) décrite par lui sous le nom de Albella. 104 Lita brahmiella HEYDEN, Ann. S. B., 1909, p. 46; R. m. S. E. N., 1908, p. 12. Chenilles capturées par nous en juin 1907 et 1908 à Rochefort. Tachyptilia scintilella FISCHER EDLER VON RÜSLERSTAMM, Ann. S.B., 1907 p2292 RME SR EN A907 par Cinq chenilles capturées par nous en juillet 1907 à Rochefort (Croix Saint-Jean). Tachyptilia subsequella HüBNer, Ann $S. B, 1907, p. 296; R. m. 5. E. N., 4907, p. 44. Nombreuses chenilles capturées par nous sur les prunelliers en juin 1907 et 1908 à Rochefort et près des rochers de Serin. Aristotelia decurtella HüBNer, Ann. S. B., 1998, p. 12; R. m. SUR NOUS p-4127 Une © capturée par nous aux rochers de Serin en août 1907. Brachmia lulatella HERRICH-SCHAFFER, Ann. S. B., 1863 (tome VIT), pp. 91 et 104. Deux exemplaires pris à Arlon par M'SAUVEUR le 26 juillet 1865. Chenilles prises par nous à Rochefort (Malagne), le 16 juil- let 1907. Depressaria olerella ZELLER, mentionné au catalogue LAMBILLION. Depressaria pulcherrimellæ STAINTON, Ann. $S. B., 1913 (tome 57). Chenilles récoltées en nombre par nous à Bergh et à Nederockerzeel, une à Jette, en juin 1904 et juin d'années suivantes. Eclosions en juillet, août et septembre. C’est par erreur que notre catalogue renseigne Depressaria douglasella STAINTON comme ayant été trouvé à Bergh. Cette mention doit se rapporter à Depressaria pulcherrimella avec laquelle nous l’avions confondu. Toutefois Depressaria douglasella doit être maintenu, car 1l figure au catalogue LAMBILLION. Scythris ericivorella RAGoNoT. Non encore signalé. Une © prise par nous à Calmpthout le 19 juillet 1900. Coleophora ahenella HEINEMANN, R. m. $S. E. N., 1908, p. 12. Fourreaux capturés par nous à Rochefort, le 7 juin 1907 (chenilles non adultes) sur le Viburnum lantana, dans la forêt de Soignes en août sur le bouleau et en grand nombre à Bergh sur le Cornus sanguinea le 18 octobre 1910. Nous avons nourri cette espèce avec des feuilles de Rubus fruticosus. 105 Coleophora vulnerariae ZRLLER, Ann. S. B., 1907, p. 297; R. m. DEN. 1907:p 45: Plusieurs exemplaires capturés par nous à Rochefort en juil- let 1907. Coleophora ibipennella ZELLER, R. m. S. E. N., 1910, p. 94. Un exemplaire obtenu d’éclosion par nous d’un fourreau sur le tremble à Bergh. Elachista cinereopunctella HAwWworrTx, Ann. S. B., 1860, p. 109. Un exemplaire capturé à Ixelles, le 22 mai 1860, par M. FOLOGNE. Elachista subnigrella DoucLas, Ann. S. B., 1908, p. 42; R. m. S. HAN E1008 n° 12: Un exemplaire pris par nous à Rochefort. ÆElachista herrichii FREY, R. m. S. E. N., 1910, p. 95. d et © pris par nous à Rochefort. Elachista subocellea STEPHENS, Ann. $S. B., 1907, p. 296; R. m. S. HAN O0 Dear Nombreux exemplaires pris par nous à Rochefort (Malagne). Elachista collitella DuroNcHeL. Mentionné au catalogue LAMBILLION, Ann.S. B.,1858, p. 151. Observé une seule fois aux environs de Bruxelles par M. FOLOGNE. Elachista dispunctella DuroncueL. Mentionné au catalogue LAm- BILLION. Elachista nitidulella HERRICH-SCHAFFER, Ann. S. B., 1908, p. 42; +: M9. EN; 1908, p.12. Exemplaires capturés par nous à Rochefort en 1907. Lithocolletis cavella ZELLER, R. m. $. E. N., 1910, p. 94. Un ' pris par nous dans la forêt de Soignes le 5 mai 1910. Bucculatrix cristatella ZELLER, Ann. S. B., 1907, p. 297; R. m. $. E. N:, 1907, p.45. Un exemplaire pris par nous à Rochefort en août 1907. Nepticula pomella VAuGHAN, Ann. S. B., 1907, p. 298; R. m. S. E. NA O0 p.45: Chenilles et mines prises par nous à Rochefort en 1907. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 2-v-1913 8 106 Nepticula samniatella HERRICH-SCHAFFER, R. m. S. KE. N., 1910, p. 95. Mine observée par nous dans la forêt de Soignes, le 15 octo - bre 1910, sur Castanea vescu. Nepticula regiella HERRICH-SCHAFFER, R. m.S. E. N., 1910, p. 95. Mines découvertes par nous à Jelte, à Bergh et à Groenen- dael. Nepticula gei WocxE, Ann. S. B., 1907, p. 34; R. m. $. E. N., 1907, p. 11; et 1915, p. 24. Chenilles récoltées et élevées de Bruxelles et de Rochefort. Après un examen altentif des papillons ainsi obtenus je les considère comme des Nepticula aurella FABRIcIUS élevés du Geum urbanum. Quelques-uns ont la têle noire, mais J'ai observé la même aberration chez Aurella élevé de la Ronce. Nepticula continuella SrAINTON, Ann. S. B., 1907, p. 34; R. m.Ss. ENS" 4007 D 12: Mines et chenilles observées plusieurs fois par nous à Verre- winkel en octobre 1906 et années suivantes. Cette espèce semble avoir disparu de cette localité depuis deux ans. Nepticula distinguenda HEINEMANN, Ann.S. B., 1907, p. 54; R. m. SABAN: 1907; p-412; Mines et chenilles observées par nous à Verrewinkel en octobre 1906. Nepticulla luteella STAINTON, Ann. S. B., 1907, p. 34. Mines et chenilles observées par nous à Verrewinkel en octobre 1906. Nepticula atricollis STAINTON, Ann. S. B., 1909, p. 47. Les chenilles que j'ai signalées sous ce nom étaient en tout semblables à celles qu’élevait en ce moment M° l'Abbé LÉON DE JOANNIS, mais, commeil me l’a fait remarquer, la chenille de Nepticula aterrima Wocke diffère peu de celle de Nepticula atricollis, D’après les auteurs, les mines et les chenilles sont semblables. Nepticula aterrima n’a été observée que sur les montagnes de Silésie. Il subsiste donc un certain doute que seul le succès de l'élevage pourra dissiper. Nepticula vimineticola FREY, R. m. S. E. N., 1910, p. 95. Trouvé par nous nombreuses mines à Nederockerzeel en octo- bre 1910. Obtenu une éclosion le 15 mai 1911. Les mines étaient peu nombreuses en 1912. 107 Nepticula carpinella HEINEMANN, Ann. S. B., 1907, p. 35; R. m. SE N:; 1907, p. 12. Trois mines capturées par nous à Groenendael en octobre 1906. Nepticula intimella ZELLER, Ann. S. B , 1907, p. 35; R. m.S.E.N,., 1907 D 12: Chenilles récoltées par nous en grand nombre à Uccle en octobre 1906. Nepticula decentella HERRICH-SCHAFFER, R. m.S. E. N., 1910, p. 95. Un exemplaire capturé en 1910 par M EMMANUEL DE HENNIN DE Boussu-WALCOURT. Nepticula quinquella BEDELL, Ann. S. B., 1909, p. 47. Un papillon et quantité de chenilles capturés par nous à Ter- vueren en 1908. Bankesia Staintoni WALSINGHAM, Ann. S. B., 1907, p. 79; R. m.Ss. RON 190% -p 12: Dans notre catalogue Bankesia conspurcatella ZELLER doit être biffée et remplacée par Bankesia Staintoni, ce pour les rai- sons exposées. Solenobia pineti ZELLER, R. m.S. E. N., 1907, p. 15. 1 J pris à Verrewinkel par M. WaurTers, le 9 mai 1906. Solenobia lichenella LiNNÉ, Ann. S. B., 1907, p. 79; R. m.S. E. N., 1907 p-12 4 chenille prise par nous dans la forêt de Soignes le 13 avril 1899, dont une éclosion © le 6 mai 1899. Acrolepia pygmæana HAWoORTH, Ann. S. B., 1909, p. 47. Trois chenilles capturées par nous sur le Solanum dulca- mara à Saint-Denis-Westrem. Une éclosion le 23 septembre 1908. Dysmasia parietella HerRICH-SCHÂFFER, R. m.S. E. N., 1910, p. 72. Un exemplaire capturé en juillet 1910 à Bouvignes par M. le docteur BODART. 108 FOURMIS DS RHODESIA, ETC. récoltées par M. G. ArNoLD, le D'H. BrAUNSs et K.FIKENDEY décrites par 4. Forel. Odontomachus haematodes L. — ©. — Rhodesia (ARNOLD). Anochetus Levaillanti EM.— ©. — Springvale, Rhodesia (ARNOLD). Plectroctena mandibularis SM. — $. — Bulawayo, Rhodesia (AR- NOLD). Megaloponera foetens F. — ©. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD).- Ophthalmopone Berthoudi For. — %. — Bulawayÿo, Rhodesia (ARNOLD). Euponera {[Brachyponera] sennaarensis MAYR. — ©, ©. — Pula- wayo, Rhodesïia (ARNOLD). Euponera /Mesoponera) caffraria Su. — ©. - Springvale, Rhode- sia (ARNOLD). Ponera (Xiphopelta) Arnoldi n. sp. — La carène aiguë de l’épistome se prolonge sous forme d’épine fort marquée un peu analogue à celle des Belonopelta qui diffèrent du reste entiérement par leurs mandibules et dont l’épine à une autre aspect. Ce carac- tère mérite l’établisement d’un nouveau Sous-Genre que j'appelle Hiphopelta n.subg. — 5. — L. 4.8 à 5 mill. — Mandibules longue- ment triangulaires, leur bord interne à peine long comme la moilié du bord terminal ; ce dernier armé d’environ douze dents, la 5° et la 5° à partir de l’extrémité un peu plus longues que la 2° et la 4. Bord externe légèrement concave à sa base, convexe vers l’extrémité. Les mandibules sont lisses avec des points épars fins. Epistome plutôt faiblement avancé au milieu de son bord antérieur, caréné, avec l'angle postérieur assez étroitement prolongé entre les arêtes fron- tales; tandis que l’organe entier est court, à bord postérieur subtrans- versal, formant un feston un peu concave avec l’angle postérieur en le rejoignant. Tête presque aussi large que longue, assez trapézi- forme, assez fortement rétrécie devant, à bord postérieur à peu près droit, à côtés faiblement convexes, avec les angles postérieurs arrondis. Les arêtes frontales forment deux lobes subhorizontaux presque contigus. Yeux petits, plats, n’ayant guère plus de dix facettes et situés au quart antérieur de la tête. Scapes dépassant les 109 côtes de la tête d’au moins leur épaisseur. Articles 6 à 8 des funicules aussi épais que long ou même un peu plus épais. Pronotum arrondi, un peu plus large que long. Mésonotum au moins une fois et demie plus large que long. Epinotum plus étroit et plus bis que le mésono- _ tum formant avec lui une échancrure en escalier; sa face basale, bien plus courte que sa face déclive, convexe et un peu comprimée, pas moins que chez l’E. sennaarensis, mais un peu plus étroite, un peu plus longue que large. La face déclive est légèrement concave longi- tudinalement et bordée de deux bourrelets longitudinaux. Ecaille analogue à celle de l'E. sennaarensis; au moins aussi étroite, mais n'ayant pas la concavité transversale ni la convexité longitudinale de cette dernière, ou les ayant à peine. Abdomen très faiblement ou à peine échancré. Les tibias postérieurs et médians n’ont qu’une pilosité adjacente et à peine quelques piquants très obliques en dessous. Un seul éperon pectiné aux pattes postérieures et médianes ; à peine un poil un peu plus fort à la place d’un second éperon. | Tête subopaque, densément ponctuée; le reste assez luisant avec une ponctuation plus éparse. Pilosité dressée, inégale et dispersée, jaunâtre. Pubescence assez dense, jaunâtre, mais ne cachant pas la sculpture. D'un brun noirâtre; mandibules, antennes, pattes, lobes des arêtes frontales, bords du pronotum et des segments abdomi- naux, ainsi que le pygidium, roussâtres. Bulawayo et Redbank, Rhodesia (ArNoLD). Les exemplaires de Redbank sont entièrement d’un roussâtre clair, gâtés et évidem- ment mal mûrs. Mais, en outre, ils sont un peu plus courts, avec la tête un peu plus large, les articles médians du funicule un peu plus épais que longs, la ponctuation un peu plus dense (v. Redbanken- sis n. var.). EMERY a fait deux sous-tribus des genres Ponera et Euponera ; les premières n'ayant qu'un seul éperon. Théoriquement, la Hipho- pelta Arnoldi serait donc une. Ponera, mais en réalité elle se rap- proche plus de Mesoponera (Elisae, Wroughtoni). Pachycondyla /Bothroponera) pumicosa r. Berthoudi For. — 9. — Willwomore, Cap (D' H. BRAUNS). Du matériel que m’a envoyé le D' BRAUXS, il ressort que la P. Ber- thoudi For. n’est qu’une race de la P. pumicosa ROGER. Pachycondyla [Bothroponera] Krügeri For. — ©. — Bulawaÿo Rhodesia (ARNOLD). Les exeinplaires de Bulawayo sont plus grands que les types du Transvaal (L. 11.5 à 12.5 mill.). En outre, la pilo- sité dressée est notablement plus abondante et l’écaille moins lisse, plus subopaque, ainsi que l’abdomen (v. Rhodesiana n. var.) 110 Dans ma description de la B. Krügeri, j'ai oublié de mentionner ? que l’épistome a, au milieu de son bord antérieur, un petit bec ou dent triangulaire et que le labre est en outre échancré au milieu. Pachycondyla {[Bothroponera)] soror EM. — %. — Springvale Rhodesia (ARNOLD). Platythyrea lamellosa RoGEr, v. Rhodesiana n. v. — 5. — I. 12 à 15 mill.— Cette var. diffère de la race longinoda For. par sa tête plus large derrière, par sa taille plus grande par son nœud encore plus long, au moins deux fois si ce n’est plus, plus long que large, enfin par sa ponctuation un peu plus forte. d. — L. 13 à 13.5 mill. — Mandibules avec une pointe aiguë et un bord terminal à peine dentelé. Scapes quatre fois plus longs qu'épais. Premier article du funicule presque aussi épais que long, second plus long que le scape. Les huit derniers articles du funicule sont renflés d’un seul côté, ce qui leur donne un aspect dentelé. Ailes teintes d’un brun noirâtre. Du reste identique à l’espèce que J'avais nommée par erreur Sima grisea, el à la description de laquelle je renvoie. Cette dernière forme est donc, comme je l’ai déjà dit ailleurs, une Platythyrea, à peine un peu plus étroite et allongée encore que la lamellosa v. Rhodesiana, dont elle diffère surtout par la couleur des ailes. J’en déduis que la fausse Sima grisea est probablement une race ou variété de la PI. lamellosa. Platythyrea cribrinodis GERST. — 9. — Bulawayo Rhodesia (ARNOLD). Leptogenys maæillosa SM. — ©. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Leptogenys [Lobopelta] nitida SM. — 9. — Ladismith, Cap (D' H. BRAUNS). Leptogenys (Lobopelta) Arnoldi n. sp. — ©. — L. 6 à 6.2 mill. — Voisine de Hawilandi For. Mandibules lisses et luisantes avec une seule très petite dent à leur bord terminal; un peu plus courtes et moins pointues que chez /lavilandi ; plus larges aussi à leur bord terminal, et convexes à leur bord externe au lieu d’être concaves. Tête à peu près rectangulaire, un peu plus longue que large, avec un bord postérieur distinct, à peu près droit, et les côtés assez convexes (Chez l’Havilandi, le bord postérieur est peu distinct et la tête un peu plus large devant que derrière). Yeux bien plus grands et surtout plus convexes que chez Havilandi, situés au milieu et occupant presque 1/3 des côtés de la tête. Epistome caréné et très avancé en triangle en avant. Les scapes dépassent les côtés 111 de la tête d’un quart de leur longueur environ. Articles 7 à 11 du funicule un peu plus épais que longs (plus longs qu’épais chez Havilandi). Sutures du thorax distinctes. Face basale de l’épinotum deux fois plus longue que la déclive. Nœud du pédicule un peu plus large que long (plus long que large chez Havilandi), tronqué devant et derrière, un peu plus faiblement devant, et arrondi en haut. Chez l’Havilandi, il est très fortement tronqué avec un bord distinct derrière mais moins tronqué, plus arrondi devant que chez l’Arnoldi, s’abaissant d’arrière en avant, ce qui n’est pas le cas chez l’Arnoldi. Abdomen fortement étranglé, comme chez l’Havilandi. Tête subopaque, un peu moins densément ponctuée que chez l’Havilandi. Thorax et nœud assez luisants, beaucoup moins den- sément sculptés que chez l’Havilandi, irrégulièrement ponctués et rugueux, surtout sur l’épinotum, qui est plus mat; les rugosités sont irrégulières et superficielles. Face déclive de l’épinotum gros- sièrement ridée transversalement. Abdomen et mandibules luisants, avec des points espacés; antennes et paltes assez abondamment ponctuées. Pilosité dressée jaunâtre, assez longue et fine, assez abandamment répandue sur le corps, plus éparse sur les membres. La pubescence, au contraire, est très abondante sur les membres où elle est courte, un peu laineuse, cachant en partie la sculpture, bien plus éparse sur le corps, surtout sur l’abdomen. Noir. Scapes, mandibules et pattes bruns, tarses et funicules roussâtres. Œ. — L. 7.5 à 8.3 mill. — Mandibules fort courtes, tronquées et obtuses à l’extrémité, fort larges, dépassées devant par le labre bilobé. Epistome obtusément caréné et avancé en arc. Tête plus longue que large, convexe derrière, à côtés très convexes. Scape deux fois plus long que large et élargi à l’extrémité, plus court que le deuxième article du funicule dont le premier est aussi large que long. Yeux un peu en avant du milieu. Thorax aussi large que la tête. Face basale de l’épinotum un peu plus longue que la déclive dont elle est nettement séparée par une courbe anguleuse. Nœud arrondi en haut, un peu plus large que long, obtusément et obli- quement tronqué devant et derrière. Abdomen fortement étranglé. Sculpture, pilosité et couleur comme chez l’ouvrière, mais la tête est moins fortement ponctuée. Ailes teintes de brunâtre, avec une cellule cubitale demi-partagée, comme chez les Myrmica. Plumtree, S. Rhodesia (ARNOLD). Dorylus fulvus WESTWw. r. badius GERST. — 4, ÿ. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Dorylus fulvus WEsSTW. r. Rhodesiae n. st. — ©. — L. 3à8.5 mill. — Plus petit et de couleur jaune plus clair que le type, au contraire du badius. Il se distingue avant tout du type et du badius 112 par sa tête bien plus courte qui est plus faiblement échancrée der- rière. La tête est à peine d’1/6 plus longue que large, assez distinc- tement rétrécie derrière, avec les angles postérieurs plus arrondis que chez:le type. Nœud aussi large que long. D'un jaune clair, avec les mandibules et les antennes brunes chez les grandes ©. Du reste commé le type. L’ouvrière minima récoltée par M. ARNOLD n'est évidemment pas la plus petite. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Aenictus rotundatus MAYR. ©. — Rhodesia (ARNOLD). Sima ambigua Em. r. Rhodesiana n. st. — ÿ. — [. 5.5 mill. — Diffère avant tout du type de l’espèce et même de la v. erythræa Em. par le manque presque absolu de lobe antérieur à l’épistome, lobe qui est très distinct, rectangulaire et assez avancé chez le type et chez l’erythræa. Mandibules armées de 4% dents, luisantes, ponctuées, avec quelques stries courtes et éparses. Tête presque deux fois plus longue que large (un peu moins néanmoins). Yeux très grands. Les trois parties du thorax sont chacune plus déprimée, plus bordée et moins convexe que chez le type et chez l’erythræa ; pronotum franchement bordé. Mésonotum situé un peu plus bas que le pronotum et l’épinotum. La face basale de ce dernier passe par une courbe bien plus anguleuse et plus brusque à la face déclive que chez l’ambigqua ; la face déclive est obliquement tronquée et un peu plus courte que la basale. Nœuds comme chez l'ambigua, mais le second au moins deux fois plus large que le premier. Pilosité fort éparse et un peu plus courte sur le corps que chez l’ambiguu. Thorax et tête plus subopaques, plus densément ponctués. Couleur jaune rougeâtre, comme chez l’ambiqua. Plumtree, Sud-Rhodesia (ARNOLD). Sima natalensis SM. r. cuitensis For. v. Bulawayana n. v. — 5, — L. 6 mill. — Plus petite que le type de la race, moins mate, simplement subopaque. Le nœud est encore plus étroit el la tète un peu plus courte; du reste comme le type de la cutensis. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Sima Braunsi n. sp. — ©. —[,,. 5.9 à 4.4 mill. — Mandibules armées de 3 (peut-être de 4) dents, luisantes, ponctuées avec quel- ques courtes stries. Epistome extrêmement court, largement mais distinctement échancré des deux côtés, avant au milieu un lobe extrêmement court, mais armé de chaque côté d’une longue dent presque spiniforme. Arêles frontales fort rapprochées, courtes. Tête d’une bonne moitié plus longue que large, à bord postérieur 113 faiblement convexe. Ses bords latéraux sont fort convexes et plus larges derrière, parallèles et rétrécis sur leur tiers antérieur. Les yeux occupent en tout un peu plus d’un quart des côtés; ils sont au milieu. Pas d’ocelles. Une forte impression longitudinale au milieu du front. Les scapes atteignent le milieu entre leur base et le bord postérieur de la lête. Articles 2 à 6 du funicule notablement plus épais que longs. Promésonotum à peine subbordé, convexe avec une suture forte, mais ne faisant pas échancrure Une forte échancrure évasée entre le mésonotum et l’épinotum. Face basale de ce dernier convexe, passant insensiblement à sa face déclive plus courte qu'elle. L’épinotum est un peu comprimé, à peine subbordé. Pre- mier nœud avec un pétiole antérieur presque aussi long que lui ; le nœud est bien plus long que large, nullement bordé, avec un profil également arrondi (convexe) d'avant en arrière, le milieu étant le plus élevé. Second nœud pyriforme, un peu mais pas beaucoup plus large que le premier. Pas de dents sous les nœuds. Abdomen allongé comme tout l’insecte qui est fort étroit. Paltes courtes. Entièrement lisse el très luisante; à peine des traces de points. Une rangée de longs cils jaunes sur le devant de l’épistome ; à part cela, presque entièrement glabre ; à peise une faible pubescence adjacente sur les tibias el un peu soulevée sur scapes. Noire. Articulations du thorax et du pédicule, devant de la tête, antennes, mandibules, tibias, tarses et articulations des membres roussàlres ou d’un roux jaunâtre. Cuisses brunâlres. Quelquefois les nœuds et le mésonotum roussâtres, avec la tête et le reste du thorax plus ou moins branâtres. 1 P. — L.7 mill. — Tout à fait semblable à l’ouvrière, mais les deux longues dents un peu triangulaires de l’épistome forment de vérita- bles épines Tête plus rectangulaire que chez l’ouvrière, à peu près aussi large devant que derrière et à côtés à peine convexes. Les yeux ne sont pas plus grands que chez l’ouvrière et les ocelles très petits. La même impression longitudinale au milieu du front Tout le thorax médiocrement convexe, faiblement subdéprimé; du reste, de même que les nœuds, comme chez l’ouvrière ; mais le premier nœud est à peine plus long que large et le second nœud moins pyri- forme. Pilosité et sculpture comme chez l’ouvrière. Les ailes manquent Noire; antennes, tibias, tarses et joues roussâtres; cuisses et man- dibules brunes. Willowmore, Cap (D° H. BRrAuxs). Différente de l’ophthalmica Em., de la gerdae Srrrz et de la mayri For. ainsi que des autres espèces à moi connues. 114 Cataulacus Baumi For. r. Batonga n. st. — ©. — [,. 3.8 à 5 mill, — Se distingue du Baumi typique par sa lête beaucoup plus rétrécie en avant, tandis que chez le Bauma typique, comme chez le Bequaerti, elle l’est à peine. En outre la têle est nettement et assez densément ridée en long, tandis que chez le Baurni typique elle est surtout réliculée avec une faible accentualion longitudinale des réticulations. Du reste comme le Baumi typique, avec les mêmes dents latérales du promésonotum, la même forle dent latérale de l’épinotum, etc. ; ces dents sont même un peu plus accentuées que chez lui. Les rides longitudinales de l'abdomen sont à peine moins fortes. Rhodesia (ARNOLD). Cette race ressemble peut-êlre au GC. parallelus SM. que je ne connais pas. Strumigenys Arnoldi n.sp. — 5%. — [,. 1.8 mill. (avec les mandibules). -— Mandibules linéaires, longues comme une bonne moitié de la tête, assez droites et presque pa‘allèles ou à peine convexes, néanmoins assez distantes l’une de l’autre, fournies de poils assez épais et un peu clavés, assez adjacents. À l’extrémité les mandibules ont deux longues dents subégales, la supérieure légère- ment plus longue ; en outre, à leur bord interne, deux autres dents un peu plus courtes mais pointues, situées à leur sixième et à leur tiers périphériques. Tête cordiforme, fortement élargie et convexe derrière sur ses côtés, mais bien plus longue que large, largement et faiblement échancrée à son bord postérieur, faiblement rétrécie à son tiers antérieur. Les veux, très petits, composés de quatre ou cinq facettes, ne sont pas visibles de dessus; ils sont placés sur le bord d’une arête qui longe la tête en dessous du scrobe formé par les arêtes frontales. Cette arête est continue (sans trace d’interrup- tion), en dessus d'elle se trouve l’arête inférieure du scrobe. Epistome entier à son bord antérieur quiestdroit. Le scape n’atteint pas tout à fait le bord postérieur de la tête; il s’en faut de plus de son épaisseur. Articles 2 et 3 du funicule plus épais que longs. Pronotum neltement anguleux (épaulé) devant, rétréci en arrière, caréné au milieu, assez bordé latéralement, en tout un peu plus long que large (avec le cou), très faiblement convexe, subdéprimé, tombant en talus d’arrière en avant. Le mésonotum forme le sommet du thorax, puis tombé en talus en arrière ; il est bien plus long que large et ne forme aucune échancrure avec la face basale de l’épino- tum qui est légèrement plus longue que large, subbordée et à peine convexe. Les épines sont longues comme leur intervalle et bordées des deux côtés de la face déclive par de fortes lamelles translucides. Premier nœud pétiolé devant ; le pétiole un peu plus long que le nœud. Celui-ci cubique-arrondi, aussi large que long, un peu plus 115 élevé devant, bordé derrière et en dessous, comme son pétiole, de fortes masses spongieuses. Second nœud deux fois plus large que le premier, bien plus large que long, bordé derrière de masses spon- gieuses, qui s'étendent en ailes des deux côtés de l’abdomen et qui se prolongent en dessous du nœud plus longuement que ce dernier lui-même, entourant une longue pointe ou épine chitineuse verti- calement dirigée en dessous. Tête mate, densément réticulée ponctuée. Thorax et premier nœud subopaques, densément réticulés, ainsi que les membres. Second nœud et abdomen à peu près lisses; à peine quelques faibles réticulations et une ou deux rides vers la base de l'abdomen. Tête fortement parsemée de poils courts fortement clavés et épais, jaunâtres et brillants. Des poils semblables mais plus minces et épars sur le reste du corps. Des soies clavées, dressées, pas longues, dispersées sur l’abdomen, très rares ailleurs, nulles sur les mem- bres, sauf une rangée devant les scapes. D'un jaune roussâtre uni- forme avec les membres légèrement plus clairs. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Sous les pierres, dans un nid de Bothroponera Krügeri For. Dicroaspis Arnoldi n. sp. — ©. — [L.2.6 mill. — Mandibules triangulaires, avec une forte dent pointue à l'extrémité, une seconde dent pointue derrière, indistinctement denticulées sur le reste de leur bord terminal. Elles sont subopaques, densément striées avec des points épars. Epistome presque vertical, pourvu à son extré- mité supérieure d’un lobe qui se prolonge devant sous forme de deux fortes épines triangulaires et pointues, épaisses à leur base. Aire frontale triangulaire et luisante, située immédiatement derrière le dit lobe. Les arêles frontales subhorizontales, très longues et fortement divergentes, atteignent presque le bord de la tête, laissant néanmoins voir les Veux. Arrivées au sixième posté- rieur de la tête, elles se recourbent en dessous, formant un scrobe extrêmement profond. Les yeux composés d’une dizaine de facettes sont situés aux 2/5 postérieurs de la tête en dehors du bord du dit scrobe. Tête en trapèze, à peine plus longue que large derrière, fortement rétrécie devant, à bord postérieur presque droit. Scape épaissi sur ses 2/3 postérieurs. Les trois derniers articles du funi- cule fornent une massue épaisse dont les deux avant-derniers articles sont un peu plus épais que longs. Les articles de la base, sauf le premier, environ 3 fois ou plus, plus épais que longs. Pro- mésonotum large, court, rétréci derrière, au moins aussi large devant que long, sans sulure, fortement convexe, subdenté de chaque côté du bord postérieur du mésonotum. Face basale de l'épinotum bordée, à peu près plane, carrée, aussi large que 116 longue, terminée derrière par deux dents pointues, triangulaires, un peu plus longues que larges. Face déclive un peu plus courte que la basale, bordée, avec un lobe arrondi à sa base entourant la base du pédicule. Ses deux stigmates sont fort proéminents. Premier nœud avec un pétiole antérieur un peu plus long que le nœud lui-même. Ce dernier est 1 2/5 fois plus large que long, subcu- bique, arrondi en haut, aussi épais au sommet qu'à la base, vertical cevant et derrière, légèrement concave devant et convexe derrière vu de dessus. Second nœud aussi large que le premier, un peu plus large qu'épais, arrondi, avec une très petite dent dessous. Abdomen tronqué devant, très convexe de côté, à peine plus long que large. Pattes plutôt courtes, tarses assez épais. Abdomen subopaque, densément réticulé. Le reste mat, densé- ment réticulé-ponctué. La tête et le promésonotum ont en outre d'assez grosses rides longitudinales et réticulaires. Tout le corps est couvert de soies dressées épaisses, pas très denses, mais extré- mement courtes et distinctement clavées à l’extrémité. Pas de pubescence distincte, sauf sur les membres où une pubescence courte, épaisse et oblique remplace en partie les soies clavées. D’un roussätre ferrugineux avec les membres plus clairs et labdomen brunâtre. Buüulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Trouvée avec l’espèce précédente, dans le nid de la Bothroponera Krügeri For. Espèce bien distincte des deux Dicroaspis connus : cryptocera Eu. et Emeryi Kor. Meranoplus Simoni Em. r. nitidiventris EM. — 9%. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Meranoplus PerinqueiEm.—®— Willowmore, Cap (D'H.BRAUNS). Triglyphotriæ auropunctatus For. v. fusciventris n. v. — ©. — L. 2.2 à 2.5 mill. — Un peu plus petit que le type de l’espèce. Epines de l’épinotum bien plus courtes, subdentiformes, mais pointues, très peu plus longues que l’épaisseur de leur base. Les mêmes points dorés que chez le type. Sculpture d’une idée plus fine et plus ridée. Nœuds légèrement plus larges encore. D'un jaune plus terne et plus brunâtre que chez le type. Abdomen bru- nâtre. Du reste comme le type. Rhodesia (ARNOLD). Tetramorium oculatum n. sp. — %. — L. 2.7 mill.— Mandi- bules fortement striées avec des points entre les stries, armées de deux dents distinctes devant, assez indistinctement dentées der- rière. Tête rectangulaire, presque carrée, à peine plus longue que 117 large, faiblement rétrécie devant, à côtés faiblement convexes et à bord postérieur droit. Pas de scrobe (à peine une apparence), mais les arètes frontales assez longues et divergentes. Yeux très con- vexes et très grands, occupant en tout plus d’un tiers des côlés de la tête, situés au tiers antérieur. Le bord antérieur de la tête ne les dépasse que d’un tiers de leur longueur. L’extrémité du scape est distante du bord postérieur de la tête d’un sixième de la longueur de la tête. Articles médians des funicules beaucoup plus épais que longs. Dos du thorax subdéprimé et subbordé. Pronotum vertical devant, puis fortement courbé pour devenir subhorizontal. Promé- sonotum sans suture distincte, mais avec deux festons latéraux et des angles ou épaules antérieures nets. Un feston concave entre le mésonotum et l’épinotum. Face basale de ce dernier un peu plus longue que large avec un feston latéral devant et deux fortes dents subverticales, épaisses et triangulaires, un peu plus longues que larges et peu pointues. Face déclive un peu plus courte que la basale, subverticale, un peu concave et bordée. Une échancrure très faible et très étroite entre le mésonotum et l’épinotum. Le premier nœud a un pétiole antérieur à peine plus court que lui; il est presque 1 1/2 fois plus large que long, cubique, subdéprimé en dessus et verticalement tronqué devant, son bord antérieur étant légèrement plus élevé que la face postérieure tronquée aussi. Second nœud notablement plus large que le premier, 1 1/2 fois plus large que long à côtés arrondis. Abdomen ovale. Abdomen et membres luisants, tête, abdomen et nœuds subopa- ques, densément réticulés-ponctués. La tête et le promésonotum sont en outre grossièrement et fortement ridés en long. Pilosité dressée, très courte, fort éparse, jaunâtre et tronquée à l’extrémité, nulle sur les tibias et les scapes qui ont seulement une pubescence adjacente. Cette dernière très diluée sur le corps. Noir; antennes et pattes brunes. Redbank, Rhodesia (ARNOLD). Espèce fort distincte par ses grands yeux, etc. Tetramorium quineensae K. r. cristata STITZ. — 9. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). La variété cristata de Srirz mérite de former une race distincte. Sa longueur est de 4 à 4.5 mill. — La crête du pronotom paraît fort constante. Tetramorium caespitum L. v. mossamedensis For. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Tetramorium caespitum L. r. ladismithensis n. st. — ©. — TI. 2.2 à 2.4 mill. — Très voisine de la v. imossanedensis For., mais elle s’en distingue par les dents de l’épinotum qui sont très courtes, 118 plutôt subdentiformes, par le thorax qui est également convexe et non festonné latéralement, sans échancrure au profil, par les rides plus serrées de la tête, enfin et surtout par le demi-scrobe fort distinct que forment les arêtes frontales, de leur côté interne, pro- longées à la longueur des scapes. Du côté externe, ce demi-scrobe est faiblement mais distinctement marqué par une sculpture plus faible qui le rend un peu luisant. En outre, la pilosité dressée est fort courte, assez épaisse et comme coupée à ras à l'extrémité. D'un brun presque noir avec les antennes, les mandibules et les pattes jaune roussâtre. Du reste identique au T. caespitum. ©. — L.3.3 à 5.5 mill. — Remarquable par sa petite taille. Thorax subdéprimé, un peu plus étroit que la tête. L’épinotum a de fortes dents, presque des épines, triangulaires, larges, un peu plus longues que larges ; le premier nœud est franchement tronqué et bordé devant, comme chez l’ouvrière du reste. Les poils, un peu blan- châtres, sont encore plus épais que chez l’ouvrière, parfois même légèrement épaissis à l'extrémité. Du reste, comme l’ouvrière. Cette race est remarquable surtout par la © et son demi-scrobe. Mais elle est, à d’autres égards, tellement semblable au caespilum et à ses variétés, que je ne puis me résoudre à en faire une espèce. Ladismith, Cap (D° H. BRAUNS). Tetramorium setuliferuim Em. — ®%. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Tetramorium Blochmanni For. r. continentis For. — 5%, 9. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Tetramorium soliduin Em. v. signata Em. - 9. — Willowmore, Cap (D' H. BRAUNS). Tetramorium solidum Ex. v. grootensis n. v. — ©. — L. 6 mill. — Un peu plus grande que le type. Thorax un peu plus large. Le premier nœud est entier et obtus devant et n’a pas l’échancrure et les deux angles mousses qu’on voit à son bord supérieur antérieur chez la © de la forme typique. TS (2?). — L. 4.8 mill. — J'ai reçu avec la © un 4 que je ne puis rapporter qu'avec de forts doutes à cette espèce. Il a bien les ailes d’un Tetramorium, mais douze articles aux antennes, qui vont en se raccourcissant à partir du second. L’insecte est mat, densément réti- culé-ponctué avec des rugosités, sauf l'abdomen qui est lisse. Pilosité dressée abondante; les nœuds ont bien la forme du 7°. solidum. L’épi- notum n’a que deux tubercules. Tête plus large que longue, forte- ment rétrécie devant. 140 Il est assez probable qu'il s’agit d’un autre genre, mais les ana- logies avec le T°. solidum v. grootensis sont telles que des doutes sont permis. Si c’est vraiment le 7. solidum v. grootensis, il s’agit d’un atavisme de l’espèce, retournant aux douze articles. Willowmore, Cap (D' H. BRAUNS). Tetramorium Bequaerti For. r. bulawayensis n. st. — ©, — L. 3 mill. — Beaucoup plus petit que le Bequaerti dont il se distingue en outre du premier coup par sa tête plus courte, à peine plus longue que large, faiblement mais distinctement convexe derrière où elle n’a, tout à fait en arrière, que des angles inférieurs beaucoup plus obtus et moins marqués. Les côtés de la tête sont aussi beau- coup moins comprimés. Le scape dépasse le bord postérieur de la tête d’une fois et demie son épaisseur. Le thorax et le pédicule, ontdu reste la forme typique, mais un peu moins accentuée du Bequaerti et du Blochmanni. Les quatre épines de l’épinotum sont à peine moins longues, les inférieures presque aussi longues que les supé- rieures. Le premier nœud est un peu plus court, presque aussi large que long; le second nœud par contre un peu moins large et surtout plus rétréci derrière. Articles 5 à 5 du funicule presque aussi épais que longs, les autres plus longs. Sculpture un peu plus fine. Milieu du vertex presque lisse. Tête et promésonotum ridés en - longs, épinotum en travers. Nœuds et base de l’abdomen très fine- ment et densément riticulés. Les membres et le corps ont une pilosité dressée comme chez le Bequaerti, mais plus fine et un peu plus longe. Roussâtre, abdomen brunâtre, pattes, antennes et man- dibules d’un roux jaunatre. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Cette forme mérite presque de for- mer une espèce, vu surtout la forme de la tête. Tetramorium longicorne For. —- %9. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Tetramorium Braunsi n. sp. — ?. — [. 3.5 à 4 mill. — Mandibules triangulaires, assez fortement courbées, subopaques, densément striées et ponctuées, armées de 8 dents environ. Epis- tome échancré au milieu de son bord antérieur, sans carène. Aire frontale triangulaire. Tête rectangulaire-arrondie, un peu plus longue que large, faiblement rétrécie devant et faiblement échan- crée au milieu de son bord postérieur. Yeux médiocres, situés au milieu. Arêtes frontales presque aussi longues que le scape, sans scrobe, mais avec une apparence d’aplatissement pour le scape, sans que la scuipture soit notablement plus faible. Antennes de 12 articles, les articles 2 à 5 du funicule légèrement plus épais que 120 longs L’extrémité du scape est distante du bord postérieur de la têle de 2 fois son épaisseur. Angles inférieurs de la tête arrondis, ses côtés convexes et nullement comprimés comme chez le Bloch- manni. Promésonotum fort convexe, sans suture ni bords, avec des angles antérieurs distincts, un peu oblus. Le promésonotum et le mésonotum forment chacun un feston convexe de côté. Suture mésoépinotale presque obsolète. La face basale de l’épinotum est plus longue que large, subbordée derrière par la prolongation des épines et formant devant un faible feston; elle forme un plan descendant (une déclivité) à partir de son quart antérieur. Les épines sont fortes, pointues, un peu plus longues que leur inter- valle. Face déclive un peu plus courte que la basale, concave, bor- dée et terminée derrière par un fort angle dentiforme embrassant. Le pétiole antérieur du 1% nœud sans dents dessous, aussi long que le nœud. Ce dernier cubique, 1 1/2 fois plus large que long, abrup- tement tronqué et bordé devant, arrondi à ses faces supérieure et postérieure. Second nœud arrondi, un peu plus large que long, à peine plus large que le premier, sans dent dessous. Abdomen ovale; cuisses légèrement renflées. Subopaque, densément et assez finement réticulé ou réticulé- ponctué, en outre régulièrement strié (un peu strié-ridé sur la tête). Les stries ou rides ne sont pas très grossières. Abdomen et membres lisses, ces derniers ponctués. Pilosité dressée jaunâtre, assez épaisse et obtuse, pas longue, très dispersée sur le corps, nulle sur les pattes et les scapes qui ont seulement une pubescence diluée; cette dernière très éparse sur le corps. D un jaunâtre testacé terne. Abdo- men d’un jaune brunâtre. Willowmore, Cap (D' H. BRAUNS). Cette espèce est fort voisine du solidum Em. Elle en diffère par sa tête plus longue, par son épis- tome dont l’échancrure est étroite (large chez le solidum), par son premier nœud bien plus court, par son second nœud bien moins large, par son abdomen qui n’est pas échancré devant et, enfin, par sa couleur entièrement différente. Tetramorium [Xiphomyrmex] Humblotii For. v. pembensis For. — 5, — Je n'avais décrit que la 9 et le de cette variété. L’ouvrière est plus petite que le type (2.5 mill.). Le second nœud est un peu plus convexe devant, les pattes et les antennes sont plus claires, jaunâtres, les épines légèrement plus longues. Du reste, identique. Arushachini. Tetramorium [Xiphomyrmex) Humblotii For. v. victoriensis n. v. — 9. — L. 3.1 à 3.6 mill. — Plus grande au contraire que l'espèce typique. Premier nœud entièrement droit, encore plus que 121 chez le type et beaucoup plus que chez pembensis. Épines assez épaisses, bien plus courtes que chez le type de l’espèce. Le thorax est aussi plus court et plus convexe. Couleur de la forme typique et, du reste, identique à elle. Victoria falls, Zambezi river, Rhodesia (ARNOLD), dans du bois pourri. S. G. DECAMORIUM n. 5. G. Se distingue du Genre Tetramorium typique et du S. G. Xipho- imyrmex parce qu'il n’a que 10 articles aux antennes et, en outre, provisoirement du moins, par un scrobe profond à la tête. Tetramorium (Decamorium) decem n. sp. — ©. — [3 à 3. mill. — Mandibules fortement courbées, lisses, faiblement ponctuées, armées de 5 grosses dents et en outre de 2 à 3 autres très petites, situées entre les 3 postérieures. Epistome échancré au milieu. Arètes frontales sinueuses, fort écartées, formant un scrobe profond, bordé en dehors, derrière et dessous, et renfermant la moitié des yeux qui sont de ce fait légèrement courbés, du reste peu convexes, assez grands et situés au milieu. Les arêtes frontales, recourbées en arrière, atteignent le septième postérieur de la tête. Cetle dernière est rectangulaire, d’un fort cinquième plus longue que large, à bord postérieur droit et à côtés comprimés, droits et parallèles. Scapes fortement courbés à leur base, épais, entière- ment logés dans le scrobe et n’atteignant'que le cinquième posté- rieur de la tête à peine. Articles 2 à 6 du funicule beaucoup plus épais que longs (1 1/2 fois environ). Angles antérieurs du prono- tum obtus. Suture promésonotale très faible, mais bien visible, Une échancrure distincte, mais assez peu profonde, entre le pro- notum et la face basale de l’épinotum qui sont situés à hauteur égale, et, chacun, également et médiocrement convexe; la moitié antérieure du pronotum seule devient brusquement subverticale: par une forte courbure. Le profil dorsal du thorax est du reste assez horizontal et nullement bordé. La face basale de l’épinotum est 1 1/2 fois plus longue que large, rectangulaire, un peu plus longue que la face déclive, et terminée par 2 épines très épaisses et obtuses, un peu plus courtes que leur intervalle, triangulaires, à peine divergentes, dirigées en haut et en arrière. Face déclive, concave, fortement bordée et terminée en bas par un angle net, subdenté et embrassant, représentant la dent inférieure. Pétiole antérieur du 1° nœud un peu plus court que le nœud lui-même. Ce dernier assez comprimé et assez élevé, 1 1/4 fois plus long que large, très con- vexe au sommet, sans dent dessous, un peu plus haut en tout que long. Second nœud un peu en cloche, 1 2/3 fois plus large que le ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 2-V-1913 9 122 premier, élargi derrière, avec les côtés convexes, un peu plus large que long, rétréci devant. Abdomen rétréci et tronqué devant, du reste ovale. Cuisses et Libias assez fortement renflés. Fort luisant. Têle et thorax, surtout la tête, pourvus d’une forte ponctuation assez profonde, mais assez espacée. Devant et côtés de la tête, sauf l’épistome, en outre assez grossièrement ridés en long de même que les côtés du mésonotum et l’épinotum tout entier. Face déclive de ce dernier ridée en travers. Tout le reste lisse avec une ponctualion fine et très éparse. Pilosité dressée et pubescence presque nulles, sauf quelques poils adjacents sur les membres. D'un brun un peu roussâtre. Mandibules, antennes et pattes à peine plus claires. Abdomen brun foncé. Redbank, Rhodesia (ARNOLD). Espèce très curieuse. Tetramyrma Braunsi FoREL, Pseudogyne. — L. 6.5 à 7 mill. — Tête plus large derrière et un peu plus longue que chez l’ouvrière, sillon frontal plus profond, yeux un peu ÿlus grands; scapes un peu plus courts. Les nœuds, surtout le second, sont plus larges ; ce dernier 1 1/2 fois plus large que long. Le pronotum est plus large aussi et suivi d’un mésono!um beaucoup plus plat, plus grand, et d’un scutellum distinct. La face basale de l’épinotum est presque horizontale et l’échancrure mésoépinotale bien plus faible. L’abdo- men est beaucoup plus grand que chez l’ouvrière, dilaté. Rides longitudinales de la tête plus grossières et plus irrégulières que chez l’ouvrière, divergentes derrière. Sculpture du thorax et du pédicule bien plus grossière et plus rugueuse. Tout le corps, y compris les pattes et les antennes, hérissé d’une pilosilé jaunàtre abondante qui fait complètement défaut à l’ouvrière. Quelques poils adjacents. Couleur de l’ouvrière, mais le thorax et le pédicule sont d’un brun foncé, à peine rougeûtre (rouge chez l’ouvrière). Tout le reste comme chez l’ouvrière. Pasd’articulations claires. Willowmore, colonie du Cap, récoltée par M le D' BRAUNS. J'ajoute que les 5 reçues dernièrement sont en partie plus grandes que le type; elles ont jusqu’à 6 mill. Les Tetramyrma méritent de former un genre. Monsieur le D° BRAUNS m'écrit à ce sujet : &« Avec beaucoup d'at- » tention je suis arrivé à découvrir et à enlever entièrement cinq » nids de la 7. Braunsi et dans tous J'ai trouvé les femelles ergalo- » morphes, dont je vous envoie deux exemplaires. Il y en avait » parfois une, parfois plusieurs. J’ai trouvé des n\mphes , mais » jamais de © ailées ou fécondes ordinaires ». Rhoptromyrmex Steini n.sp. — ©. — L. 3.4 à 5.9 mill. — Mandibules grandes assez luisantes, faiblement striées, ponctuées, 193 armées devant de 3 dents distinctes et derrière de denticules indis- tincts. Epistome convexes, plus large que haut, à bord antérieur très faiblement convexe. Aire frontale grande, triangulaire. Tête fortement rétrécie devant, à peu près aussi longue que large (un peu plus large que longue au milieu), à côtés très fortement con- vexes, à bord postérieur à peine concave. Yeux petits, situés au milieu, assez plats. Les scapes sont distants du bord postérieur de la tête, de 1 1/2 fois au moins leur épaisseur. Articles médians du funicule légèrement plus épais que longs. Thorax fort arrondi en tout sens, fort convexe, saps trace de bords n1 d’épaules, sans échan- crure au protil. Suture promésonotale assez indistincte ou nulle. Suture mésoépinotale peu profonde. Epinotum assez également convexe, ses 2 faces passant assez indistinctement de l’une à l’autre, la face basale paraissant plus longue que large. Pas trace de dents ni même de tubercules à l’épinotum. Premier nœud arrondi en- dessus, légèrement plus large que long, passant par une déclivité antérieure oblique à un pétiole antérieur indistinct, comme chez le globulinodis MAYRr, mais le dit pétiole est plus court que chez cette espèce et le nœud a en dessous un lobe obtus. Second nœud beau-. coup plus large que le premier, environ 5 fois plus large que long, donc encore bien plus large que chez Le {ransversinodis MAYR, tandis que le premier nœud est moins haut. Assez luisant, ircégulièrement chagriné sur la tête, avec une ponctuation éparse sur tout le corps. Côtés du thorax irrégulière- ment et finement ridés. Une pubescence espacée mais fort distincte, entièrement adjacente, sur tout le corps et sur les membres. Pilo- sité dressée à peu près nulle. D’an jaune fort brunâtre et très terne. Paites, antennes et mandibules à peine plus claires. Ladismith, Cap (D' H. BrAUxS). Plus grand que le transversinodis MAYR, dont il se distingue en outre surtout par sa sculpture, sa pubescence et sa couleur, le fransversinodis étant absolument lisse. Chez le globulinodis le 1* nœud est beaucoup plus étroit. Oligomyrmex Arnoldi n. sp. — ©. — [L. 1.9 mill. — Mandi- bules étroites, lisses avec peu de points, armées de 3 dents. Tête carrée, aussi large que longue, à bord postérieur presque droit, à côtés à peine convexes. Absolument aveugle Antennes de 9 arti- cles ; massues de 2, l’avant-dernier article n’ayant que le tiers de la longueur du dernier. Articles 2 à 6 du funicule beaucoup plus épais que longs. Scapes courts, fort loin d'atteindre le bord postérieur de la tête. L’épistome est haut et verticalement courbé ou plutôt subtronqué devant, où il n’a qu’une apparence de carènes diver- geant en avant. Cette structure fait ressembler cette espèce au sous- genre Bondroitia For. du genre Diplomorium Mayer. Pas de suture 124 promésonotale; une échancrure distincte entre le mésonotum et l’épinotum. Face basale de ce dernier un peu plus large que longue. Face déclive oblique, bordée de 2 tubercules ailongés et obtus entre lesquels elle est creusée. Premier nœud arrondi, distinctement plus large que long et précédé d’un pétiole plus court que lui. Second nœud 1 1/2 fois plus large que long et que le premier nœud, Ablomen ovale. Lisse, luisant, distinctement ponctué surtout sur la tèle où les points sont fins et régulièrement espacés. Une pubescence jaunàtre, fine et distincte, mais pas dense sur le corps et sur les membres. Pilosité dressée à peu près nulle. Entièrement jaune, avec les dents des mandibules brunûtres. Bulawayo, Rhodesia (ARNoLD). Celte espèce est le premier Oligo- myrmex trouvé dans l’Afrique continentale. C’est une 9; y a til un 2%? L'épinotum subverticalement subtronqué lui donne un aspect tout particulier, M. ARNOLD l’a trouvée sous la terre. Cremastogaster tricolor GERST. v. Pie For. — 5, P, de — Aberdeen, Cap (D' H. BRAUNS). Cremastogaster tricolor GERST. r. rufonigra KM. — ©. — Rhodesia (ARNOLD). Cremastogaster gallicola For. v. oraclum For. — Ÿ. — Rhodesia (ARNOLD). Cette variété a été aussi récoltée par M. BEQUAERT au Congo. Je suis obligé de réunir le Cremastogaster Sjüstedti MAYR, comme simple race, au gallicola, les différences étant vraiment minimes, Cremastogaster vulcanica SANTSCHI, variété un peu plus grande que le type (4.5 à 5 mill.) avec la tête un peu plus sculptée et les épines un peu plus courtes. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Cremastogaster Buchneri For. r. Winkleri For. — 9, Q. — © (pas encore décrite). L. 8 à 8.5 mill. — Mate, densément striée en long et réticulée entre-deux. Abdomen subopaque réticulé et ponctué. Tho- rax plus étroit que la tête. Épinotum avec deux dents obtuses. Pre- mier nœud un peu plus large que long et un peu plus large devant que derrière. Second nœud sans trace de sillon, à peine échancré derrière. Pubescence distincte. Noire. Pattes et scapes bruns, funi- cules, mandibules et tarses roussâtres, ailes assez fortement bru- nâtres. Kasaï, Congo (LuyA), Rhodesia (ARNOLD). 125 Cremastogaster Buchneri For. r. Winkleri For. v. Fickendeyi n. v. — 6. — L. 3.3 à 5.3 mill. — Diffère en outre du Winkleri par son premier article du pédicule extrêmement large et presque circu- laire, du moins chez la grande ©, plus large que le second nœud, ainsi que par ce dernier qui est distinctement, quoique superficiel- lement, sillonné en long. Entièrement noir, aussi l'abdomen. Victoria, Camerun (FICKENDEY), reçu de M. Reu. Récolté aussi à Kondué, Kasaï, Congo, par M. Luya. Cremastogaster Buchneri For r. Laurenti For. v. theta For. — 5. Kasaï (LUJA). Cremastogaster Buchneri For. r. africana MaAvr v. bula- wayensis n.v. — ©. — L.3 à 3.5 mill. — Rapprochée de la theta de la r. Laurenti, mais le second nœud plus fortement sillonné (assez fortement). Le 1°" nœud en trapèze régulier, élargi devant. Les épines plus courtes. Le thorax plus fortement incisé entre le mésonotum et le métanotum, l’éminence du mésonotum plus courte. Les épines sont aussi plus courtes. L’insecte est plus fortement strié et ridé. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Cette forme vient encore rendre plus étroite la parenté entre l’africana et les autres variétés et races du Buchneri. Il n’est plus possible de maintenir l’africana comme espèce spéciale. Il passe d’un côté au Laurenti v. theta, de l’autre au Winkleri, mais surtout au premier. Cremastogaster. Kneri MAyYRr. — ©, 9. — Bothaville, Orange (D' H. BRAUNS). Cremastogaster Kneri MAYR v. amita n. v. — Ÿ. — [,. 3.5 à 4.3 mill. — Un peu plus petite que le type de l’espèce et de couleur plus foncée, brunâtre, avec les pattes et les antennes un peu plus claires. Les épines sont très grêles, encore plus grêles et un peu plus courtes que chez le type. Bord postérieur du second nœud droit ou même très faiblement échancré. Les angles antérieurs du 1% nœud sont beaucoup moins arrondis que chez le type, presque anguleux. Sculpture un peu plus faible. Tête un peu moins large, presque aussi longue que large, un peu moins échancrée. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Cremastogaster Kneri, r. hottentota — ©. — Bedza, Mattopo Hills, S. Rhodesia (ARNOLD). À première vue cette forme paraît une autre espèce que le Kneri, mais quand on regarde de près, il ne s’agit que de différences graduelles et la v. amita du Kneri forme un peu tran- sition avec elle. 126 Cremastogaster gabonensis Em. — %. — Victoria, Camerun, (FICKENDEY), reçu par M. REH. Cremastogaster inermis MAYR r. delagoensis For. v. Rhodesiana, n. v. —Ÿ. — L.3.5 à 4.5 mill. — Diffère du type de la race par son thorax sensiblement plus déprimé sur le profil, moins convexe et plus subbordé; puis par ses dents fort distinctes, beaucoup plus fortes, assez pointues, larges, aussi longues que larges. Sculpture, pilosité et couleur, de même que la forme des nœuds, du reste, identiques. Mais, par les caractères indiqués, cette forme sort du vrai type de l’irermis et se rapproche de la race Arthuri Mulleri ForEL du gallicola ForEL. C’est une véritable transition et on ne sait guère si on doit la rattacher au gallicola ou à l’inermis. La sculp- ture est aussi un peu plus forte que celle de l’inermis r. delagoensis. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD), sur une mimosa. Cremastogaster excisa MAYR r. Andrei For. v. Thaïs n. v. — 9. — L. 2.5 à 3.5 mill. — Diffère avant tout du type de la r. Andrei par sa tête moins large et seulement très faiblement échancrée derrière, tandis qu’elle est fortement échancrée chez l’Andrei. Les épines sont aussi un peu plus courtes. Du reste, identique. Port Elisabeth, Cap (D' H. BRAUNS). Cremastogaster sordidula NYL. r. rectinota n. v. — 5. — Tête carrée, avec les côtés et le bord postérieur convexes. Scapes fort courts, assez distants du bord postérieur. Thorax extrêmement court, plus court que la tête, sans échancrure distincte. Proméso- notum convexe, aussi large que long. Face basale de lépinotum beaucoup plus large que longue; tout l’épinotum, creusé entre les deux épines, est au moins aussi large que long et entièrement bordé par la base des épines, celles-ci longues comme les 2/3 de leur intervalle. Premier nœud carré, un peu plus large que long. Second nœud arrondi, sans sillon ni échancrure, aussi large que long. Presque entièrement lisse. La pilosité dressée n’est pas longue, assez pointue, dispersée sur le corps, nulle sur les Libias et les scapes. D’un jaunâtre sale; membres plus clairs, tête et derrière de l’abdomen d’un jaune brunâtre ou d’un brun jaunâtre. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Cette forme pygmée est si diffé- rente de la race natalensis For. qu'on devrait en faire une espèce à part si le Cr. sordidula n’était pas si extraordinairement variable. Pheidole punctulata Mayr r. atrox For. — Ÿ, ©, Z.— Bula- wayo, Rhodesia (ARNOLD). J’ai décrit cet insecte sur les exem- plaires récoltés par M. BEQUAERT au Congo. Il se distingue surtout 197 de la punctulata typique par sa tête plus petite et très faiblement échancrée chez le Z%. La ©, longue de 6.5 mill. a le bord antérieur de la tête entièrement droit. Pheidole punctulata MAYR r. vmpressifrons Was. — %, ®, %. — Willowmore, Cap (D'H BRrAUNS). Comme je l’ai déjà fait remar- quer à propos des fourmis de M. BEQUAERT, cette forme repré- sente un intermédiaire complet entre la Ph. punctulata MAYR. et la Ph. rotundata For., elle se rapproche surtout de la rotundata v. Ilgù For. Il est intéressant de retrouver cette variété dans la Colonie du Cap et au Congo où l’a trouvée M. BEQUAERT,. Pheidole tenuinodis MAYR. — %, 2%.— Ladismith, Cap (D' H. BRAUNS). Pheidole Victoris n. sp. — 2%. — [,. 4 2 à 4.5 mill. — Mandi- bules ponctuées, ridées en outre à leur base jusqu’à leur moitié, à bord externe peu convexe, elles ont 2 dents devant et 2 der- rière. Epistome caréné échancré au milieu de son bord antérieur. Tête aussi large au milieu que longue, assez ovale, à côtés très convexes, moins cependant que chez la rotundata, presque aussi large devant que derrière, avec le bord postérieur assez fortement échancré et avec un sillon longitudinal occipito-frontal complet. Le scape atteint le tiers postérieur de la tête. Tous les articles du funicule plus longs qu'épais. Arêtes frontales courtes. Yeux situés à peu près au tiers antérieur. Pronotum avec des tubercules très obtus, peu accentués; il est séparé du mésonotum par une échan- crure fort distincte quoique peu profonde, suivie d’un bourrelet transversal assez accentué. Face basale de l’épinotum carrée, plane, presqu’aussi large que longue, de la même longueur que la déclive, qui est fort oblique, et séparée d’elle par 2 épines peu diver- gentes, longues comme un peu plus de la moitié de leur intervalle et dirigées plus en haut qu’en arrière. Premier nœud à pétiole plus allongé que chez la punctulata. Vu de profil il est triangulaire (conique). Son bord a un sommet subtranchant et échancré au milieu. Second nœud à peu près deux fois plus large que le 1%, un peu plus long que large, à côtés faiblement coniques et subdentés, la partie antérieure du cône étant d’un tiers plus longue que la postérieure. Cuisses un peu renflées au milieu. Tête assez mate, densément ridée en long et réticulée entre- deux, lisse sur le quart postérieur de sa longueur, où elle est parsemée de points enfoncés fort nombreux et gros (fossettes), sur- tout sur les côtés. Thorax subopaque, irrégulièrement ridé, en partie réticulé, en partie lisse, avec des points, transversalement 128 “ ridé entre les épines. Pédicule et abdomen en partie lisses, en partie faiblement réticulés. Pilosité dressée inégale et dispersée, jaunâtre. Les pattes et les scapes n’ont que des poils obliques assez longs. La pubescence est, du reste, fort éparse sur le corps. D’un rouge brunâtre. Abdomen d’un brun jaunàâtre. Antennes et pattes d’un jaune un peu roussâtre. 6. — L. 2.8 à 38.4 mill. — Mandibules faiblement striées-ridées, luisantes, à bord externe presque droit, sauf à l'extrémité, et à bord terminal denté sur toute sa longueur. Tête un peu plus longue que large, avec un bord postérieur très distinct, à peine convexe, et des côtés fort peu convexes, de sorte que sa partie postérieure a un aspect anguleux, presque rectangulaire, avec les angles postérieurs arrondis. En outre, la tête est distinctement plus large devant que derrière. Yeux fort convexes, situés à peine en arrière du tiers . antérieur. Les scapes dépassent le bord postérieur de la tête d’un tiers de leur longueur. Funicules et thorax comme chez le %. L’échancrure et le bourrelet du mésonotum fort distincts. Face basale de l’épinotum 1 1/2 fois plus longue que large et distinc- tement bordée, plus longue que la déclive et séparée d’elle seu- lement par 2 très petites dents obtuses, presque de simples angles pas plus longs que les angles inférieurs de l’épinotum. — Pétiole antérieur du 1* nœud 2 fois plus long que le nœud lui- même, qui est du reste comme chez le 2%. Second nœud aussi comme chez le- Z, mais un peu plus étroit, bien plus long que large, bien moins épais de bas en haut que chez la punctulata. Tête assez luisante, avec une sculpture assez densément ponc- tuée, mais pas nettement réticulée-ponctuée, les points étant assez distinctement séparés. En outre, quelques longues rides assez grossières et fort distantes les unes des autres. Fossettes antennaires avec de fines rides semi-circulaires. En outre, de gros points enfoncés, distants sur l’occiput. Thorax plutôt subopaque, irrégu- lièrement ridé et réticulé. Epinotum densément et finement réti- culé-ponctué. Abdomen, pédicule et pilosité comme chez le %. Derrière de la tête d’un brun un peu roussâtre, le reste d’un roux jaunâtre ou un peu brunâtre avec les membres légèrement plus clairs. Malindi, S. Rhodesia (ARNOLD). Je dédie cette espèce à mon père VICTOR FOREL âgé aujourd’hui de 90 ans. Pheidole rotundata For. r. Ilgii For. — %, %. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Pheidole Prelli For. r. redbankensis n. st. — %.— TL. 4.8 à 5.2 mill. — Tête beaucoup plus courte, plus large et surtout plus rétrécie devant et moins déprimée derrière que chez la Prelli “ 129 typique où elle est presque plus étroite derrière que devant. La tête est même un peu plus large que longue et presque pas déprimée derrière, moins étroilement échancrée que chez le type. Les antennes sont plus longues et le second nœud moins transversal avec des cônes latéraux plus oblus. La sculpture est moins serrée sur la tête qui est plus luisante et dont les rides transversales de l’occiput sont peu distinctes, tandis que, au contraire, l'abdomen est plus subopaque, plus densément réticulé devant. La couleur est du reste la même, ainsi que tous les autres caractères (Les épines à peine un peu plus longues.) ®. — L. 2.5 à 2.9 mill. — Tête beaucoup plus courte que chez le type, à peine plus longue que large. Les antennes sont au contraire plus longues, dépassant la tête de leurs 25, presque de leur moilié. Le sillon transversal du mésonotum ainsi que son bourrelet sont un peu plus faibles que chez le lype et le second nœud distinctement plus large. La tête est subopaque, plus fortement réticulée, avec de grosses fossettes piligères fort distinctes sur toute sa moilié posté- DÉCLIN: Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD), dans le sable. Pheidole spinulosa For. r. Messalina FOR. v. nexa n. v. — %. — L. 5.7 à 6.3 mill. — Tête bien plus longue que chez le type de l’espèce, plus longue même que chez la r. Messalina. Diffère de la r. conigera For. par les fortes et longues épines du second nœud qui sont un peu plus épaisses à la base que chez la Messalina, dont en outre elle ne possède pas les carènes accentuées au mésonotum, derrière. De plus, l’occiput est parsemé de grosses fossettes pili- gères très distinctes qu’on ne voit ni chez la Messalina, ni chez la conigera et qui sont très faibles et rares chez le type de l’espèce. La couleur est en outre plus foncée, d’un rougeâtre brun avec labdo- men brun. 8. — L. 1.8 à 2.2 mill. — Brunâtre avec les mandibules, les antennes, les tarses et les articulations des patles d’un jaune rous- Sâtre. Lisse et luisante. Sillon et bourrelet du mésonotum plus faibles que chez le type. Du reste fort semblable. L’ouvrière des races conigera et Messalina n’est pas connue. Rhodesia (ARNOLD). Cette variété mérite presque de constituer une race, mais la Ph. spinulosa est si variable que je préfère en faire provisoirement une simple variété de la Messalina. Pheidole Schultzei For. v. gwaaiensis n. v. — %.—L.6à 6.6 mill. — Très semblable au type de l'espèce dont elle à aussi à peu près exactement la couleur, la taille et la tête rectangulaire, à côtés parallèles. Mais le second nœud est beaucoup plus étroit, 130 seulement 1 1/2 fois plus large que long. et n’a latéralement que 2 cônes assez courts, tandis que chez la Schullzei typique il est 2 fois plus large que long et porte de côté 2 épines, plus courtes il est vrai, que chez la spirnulos«. $. — L. 2.4 à 26 mill. — L’ouvrière est presque identique au type, un peu plus foncée, avec le sillon mésonotal un peu plus accentué. Gwaai, Rhodesia (ARNOLD). La Pheidole Schultzei est extrème- ment voisine de Ja spinulosa. Elle s’en distingue surtout par la forme de sa tête qui est entièrement rectangulaire, tandis que chez la spinulosa elle a Les côtés distinctement convexes et est un peu rétrécie devant et derrière. En outre, la Schultzei a la tête plus grande et tout le corps un peu plus trapu que la spinulosa. Pheidole capensis MAyYR. — 5, ©, %. — Willowmore, Cap, (D' H. BRAUNS). La © a 8 mill. ; elle est brune. Tête entièrement ridée et assez rétrécie devant; épinotum bidenté. Second nœud transversal, large, avec 2 forts cônes. Ailes manquent. Du reste comme le Z%. Ce dernier a la tête rectangulaire, comme chez la Schultzei,; l'espèce est du reste bien plus petite mais voisine aussi. Pheidole Arnoldi n. sp. — %. — LE. 4 mill. — Mandibules lisses, ponctuées, entièrement usées et sans dents chez l’exemplaire que je possède, ne se rejoignant pas même. Epistome très faible- ment échancré au milieu. Tête tout-à-fait rectangulaire, à côtés presque droits, d’un quart environ plus longue que large, un peu rétrécie derrière où ses bords deviennent un peu convexes; forte- ment échancrée derrière presque en angle, les lobes occipitaux étant relativement pointus ; peu convexes des deux côtés de l’échan- crure. Un fort sillon occipito-frontal. Aire frontale triangulaire. Epistome peu convexe, caréné et transversalement imprimé à son tiers postérieur. Occiput nullement déprimé. Arêtes frontales courtes et assez distantes. Les scapes atteignent à peine le milieu de la tête. Articles médians du funicule au moins aussi épais que larges, même un peu plus. Yeux situés au quart antérieur. Pronotum large, court, avec 2 larges tubercules assez obtus en haut. Méso- notum sans sillon transversal obtus à son tiers postérieur, et obli- quement descendant ou tronqué à partir de ce bord qui se continue de plus sur ses 2 côtés. Kace basale de l’épinotum à peine plus longue que large, presque plane, subbordée, de la même longueur que la déclive, surmontée de 2 épines verticales, peu divergentes, un peu plus courtes que leur intervalle. Premier nœud avec un pétiole assez épais, un peu plus long que le nœud qui est conique, presque tranchant et échancré au sommet. Second nœud 1 1/2 fois ur 114 PE = 131 plus large que long, portant latéralement 2 épines courbées en arrière, épaisses à la base et un peu obtuses à l’extrémité, Cuisses assez renflées au milieu Luisante. Tête avec des rides longitudinales peu serrées, faible- ment réticulaires sur les côtés, et n’atteignant pas tout à fait le milieu de la tète. Le reste de la tête a de larges fosselles assez effacées. Promésonotum lisse avec des fossettes effacées aussi. Epinotum réliculé, ainsi que les côtés du mésonotum, Le reste à peu près lisse, avec de faibles réliculations à la base de l’abdomen et des nœuds. Pilosité dressée, fort éparse et d’un jaune roussâtre. Une longue pubescence diluée d’un roux jaunâtre et assez oblique sur le corps etsur les membres; elle est fort distincte; les membres n’ont pas de pilosité dressée. Brune. Abdomen brun foncé. Pattes et antennes d’un brun roussâtre. $.— L.1.8 à 2 3 mill. — Mandibules de forme ordinaire. Epistome entier sans carène. Tèle au moins aussi large que longue, distinc- tement plus étroite derrière que devant, carrée et distinctement quoique faiblement échancrée au milieu de son bord postérieur, à côtés fort peu convexes. Yeux grands, situés au tiers antérieur. Les scapes dépassent le bord postérieur de la tête d’une fois et demie son épaisseur seulement. Articles médians du funicule d’une idée plus épais que longs. Article antépénultième de la massue aussi long que le pénultième (comme chezle %). Promésonotum très convexe, avec un tubercule très faible devant et un autre derrière. Un sillon transversal distinct suivi d'un bourrelet obtus sur le méso- notum. Suture promésonotale distincte. Face basale de l’épinotum 1 1/2 fois plus longue que large, bordée et plane avec deux petites épines subverticales, longues comme le tiers de leur intervalle. Premier nœud entier au sommet. Second nœud presque deux fois plus large que le premier, avec des cônes latéraux obtus. Abdomen tronqué et un peu rétréci devant. Tête et thorax entièrement mats, densément réticulés-ponctués, avec quelques rides longitudinales sur les côlés de la tête. Nœuds et devant de l’abdomen finement réticulés et subo, aques; le reste lisse. Pilosité et pubescence exactement comme chez le 2%; la pubescence fort distincte sur la tête et les membres. Noire, mandi- bules, antennes et pattes d’un brun un peu roussàtre. Bulawayo, Rhodesia (ARNorD). Cette forme est rapprochée du sroupe capensis, dont elle se distingue par son © mate. Elle se distingue en outre de la capensis par les épines latérales du second nœud du 2%. Pheidole excellens MAR r. rhodesiana n st. —%. — [,.7 mill; longueur de latête 3.5 mill. (avec les mandibules) et largeur 2.2 mill. 132 — Ces dimensions me font douter qu'il s'agisse vraiment de la Ph. excellens qui a la tête encore plus grande, de même que sa race Weissi SANTsCHI. Cette dernière, longue de 7.2 mill , a une tête de 9 9 mill. Mandibules fortement courbées et épaisses, assez lisses sauf quelques stries à la base. Epistome largement échancré devant et biéchancré derrière son bord antérieur, faiblement caréné. Tête rectangulaire avec les côtés droits, les mêmes formes et les mêmes dimensions relatives que chez la Ph. Arnoldi; le même sillon occi- pital aussi, mais les lobes ocecipitaux plus arrondis Les scapes sont à peine plus longs; les yeux situés au tiers antérieur. Les articles 2 et 3 du funicule aussi larges que longs. Tubercules du pronotum fort obtus, peu distincts ; un faible sillon sur le mésonotum qui a derrière deux tubercuies et qui tombe en arrière sur son tiers postérieur. Face basale de l’épinotum bien plus large que longue, plane et subbordée, avec deux épines subverticales longues comme les 2/3 de leur intervalle. Nœuds comme chez l’Arnold;, mais le second est un peu plus large et a des épines latérales encore bien plus longues Cuisses assez renflées. Tête assez luisante; ses 2/3 antérieurs longitudinalement ridés, avec de fines réticulations. Le reste de la tête est faiblement réticulé avec de gros points épars, lisse sur certains points; thorax transver- salement ridé sur l’épinotum, irrégulièrement ridé sur les côtés, lisse au sommet du promésonotum. Nœuds réticulés. Abdomen et pattes lisses. Pilosité et pubescence comme chez l’Arnoldi, mais moins distinctes l’une de l’autre, la pubescence étant plus oblique ; elles sont roussätres. Couleur comme chez lArnoldi. ®. — TL 5 mill. — Bord des mandibules entièrement denté. Les mandibules fortement striées. Epistome caréné. Tête carrée à bord postérieur droit. Yeux silués au milieu. Côtés de la tête à peine convexes. Le scape dépasse l’occiput de bien deux fois son épaisseur. Tous les articles du funicule un peu plus longs que larges, sauf peut-être le troisième. Le pronotum, fort large et convexe, a un petit tubercule postérieur distinct. Mésonotum avec un sillon anté- rieur et un bourrelet derrière. Suture promésonotale indistincte. Face basale de l’épinotum bordée, une et demie fois plus longue que large. Epines verticales, longues comme presque les 2/5 de leur intervalle. Second nœud plus large que long avec deux cônes presque spiniformes, au moins fortement dentés. Moitié antérieure de la tête réticulée et longitudinalement ridée. Epinotum et côtés du mésonotum fortement réticulés. Tout le reste lisse, y compris le derrière de la tête. Pilosité, pubescence et couleur comme chez le %, :nais la pubescence beaucoup plus faible sur la tête et cette dernière ainsi que le thorax entièrement brun foncé. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). 133 Pheidole sculpturata MAYR r. Zambesiana n. st. — 2,7, 6 mill. — Mandibules ridées, fortement et abondamment ponctuées. Epistome caréné, à bord antérieur droit. Tête carrée à côtés droits, profondément échancrée derrière, d’un sixième à peine plus longue que large. Yeux au quart antérieur. Scape n’atteignant pas la moitié de la tôète. Mésonotum sans sillon distinct, avec un faible bourrelet. Face basale de l’épinotum bordée, plus large que longue. Epines subverticales divergentes, longues comme les 2/5 de leur intervalle. Le second nœud 2 fois plus large que long avec des cônes spini- formes épais à la base et courbés en arrière. Sauf les lobes occipi- taux qui sont assez luisants, faiblement réticulés, avec des points enfoncés assez nombreux, toute la tête est mate, réticulée-ponctuée avec des rides longitudinales assez fines et des points enfoncés espacés. Le thorax a la même sculpture, plus faible en haut du promésonotum, avec des rides transversales sur la face basale de l’épinotum. Nœuds et base de l'abdomen finement réticulés; la base de l’abdomen, en outre, striée en long. Abdomen abondamment ponctué. Tout l’insecte est couvert d’une longue pubescence d’un Jaune roussâtre, fort abondante, adjacente, voilant même en partie la sculpture. Pilosité dressée presque nulle. Tête et membres d’un rouge brunâtre foncé sur la tête. Thorax et nœuds bruns, Abdomen d’un brun presque noir. ®. — L. 2.4 mill. — Tête, sans les mandibules, carrée, assez dis- tinctement plus large que longue, du moins chez certains individus, chez lesquels elle est un peu plus large devant que derrière, et légèrement échancrée à son bord postérieur, tandis que chez d’autres elle est aussi large devant que derrière, à bord postérieur presque droit et aussi longue que large. Le scape dépasse le bord postérieur de 2 fois son épaisseur. Yeux un peu en avant du milieu. Promésonotum fort Ctonvexe avec un bourrelet fort distinct. Face basale de l’épinotum 1 1/2 fois plus longue que large, plane. Epines courtes, longues comme le tiers de leur intervalle. Le second nœud rhombiforme, un peu plus large que long, formant des cônes latéraux obtus. Tête et thorax densément réticulés-ponctués et mats ou peu s’en faut; en outre, quelques rides longitudinales sur les joues et sur le front. Nœuds réticulés. Abdomen avec des points épars. Pubescence et pilosité comme chez le %, mais la première sensiblement moins dense surtout sur l'abdomen. D’un brun foncé. Abdomen presque noir. Pattes, antennes et mandibules roussâtres. Victoria Falls, Zambèze (ARNoLbD). Cette race diffère de la forme typique par l’absence de rides transversales sur l’occiput chez le %, par son Ÿ mate avec un bourrelet distinct, puis par sa couleur plus foncée et par sa taille plus petite chez le %. Elle aiffère de la race 134 Berthoudi For. par la même absence de rides et surtout par ses épines bien plus courtes chez le % et l’ouvrière. Elle diffère de l’areolata For. par sa taille bien plus pelite, sa sculpture mate et son manque de sculpture aréolaire à l’occiput, de la r. Katonae For. enfin, à laquelle elle ressemble du reste beaucoup, par ses s’apes plus longs (l’ouvrière seule de la r. Kalonae est connue), Enfin, elle diffère de toutes Îles autres races par sa pubescence dense et longue, ainsi que par son absence presque absolue de pilosité dressée. Pheidole Liengmei For.—9,X%.— Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). 2% (non encore décrit) — L 7à 8.9 mill — Tête: longueur 2.6 mill., largeur 2.5 mill. (sans les mandibules), côtés de la tête presque droits ; échancrure de locciput et sillon occipito-frontal profonds. . Mandibules entièrement lisses avec des points enfoncés fins et épars. Epistome caréné, largement et faiblement échancré devant. Yeux au quart antérieur, un peu plus grands et plus convexes que . chez la précédente. Le scape atteignant un peu plus de la moitié de. la longueur de la tête. Tous les articles du funicule légèrement plus longs qu'épais. Pronotum avec des tubercules supérieurs assez proéminents et un bourrelet peu accentué devant, plus net der- rière. Face basale de l’épinotum bordée, aussi large que longue. Epines subverticales, divergentes, un peu plus longues ou au moins aussi longues que la face basale, plus longues que leur intervalle. Face déclive aussi longue que la basale. Second nœud 1 1/5 fois plus large que long, avec 2 cônes spiniformes, courbés en arrière, à base assez épaisse. Mate, densément réticulée-ponc- tuée. La tête est, en outre, ridée en long (assez grossièrement); sur l’occiput les rides divergent en arrière et deviennent à peu près transversales. Entre elles se trouve une sculpture aréolaire plus ou moins marquée comme chez la r. areolata For. de la sculptu- rata MAYR. Le pronotum a des rides transversales fort espacées, l’épinotum n’a pas de rides. Les nœuds ont de fines rides transver- sales. Les 2/5 postérieurs de l'abdomen sont seuls lisses et luisants. Pilosité dressée roussàtre, fort diluée partout. Pubescence assez courte et fort diluée aussi, sauf sur les tibias et les scapes où elle est plus forte. Les tibias n’ont pas de poils dressés, les scapes quelques-uns. D’un brun à peine rougeâtre. Abdomen d'un brun noirâtre. Antennes et pattes roussâtres. Nous devons à M. ARNOLD la découverte du 2% de la Ph. Liengmei resté inconnu pendant dix-neuf ans. Cette découverte démontre, à n’en plus douter, la parenté étroite de cette espèce avec la Ph. sculpturata MAyR et ses races. La Liengmei se distingue encore assez bien par ses longues épines, mais il est assez probable qu’on devra la réunir plus tard comme race à la sculpturata. 135 . Pheidole Liengmei For. v. Malindana n. v. — ©. — [L. 45 mill. — Tête plus grande et surtout plus large derrière que chez le type, à bord postérieur distinctement échancré, un peu plus large que longue; le scape ne dépasse guîre le bord postérieur de plus de son épaisseur. Tubercules du pronotum très proéminents, formant presque des dents. Les longues épines sont un peu plus longues que la face basale. Des cônes fort distincls au second nœud. Entièrement male, réticulée-ponctuée, sauf la moitié postérieure de l'abdomen qui est seulement réticulée. La tête, et en partie le pronotum, ont en outre des rides, longitudinales sur la première, irrégulières sur le second. Entièrement d’un noir à peine brunâtre avec les pattes et les antennes brunes, les mandibules, les funicules et les tarses roussâtres. Les membres ont des poils obliques. Très _voisine de la v. shinsendensis For. du Congo. Malindi, S. Rbhodesia (ARNOLD). M. ARNOLD à trouvé aux Victoria Falls une variété un peu inter- médiaire entre la précédente et la Liengmei typique. Pheidole (Allopheidole] cuitensis For. r. reddenburgensis n. St. — %.— L. 4.2 à 5.5 mill. — Plus foncée que le type de l’espèce; d’un brun un peu rougeâtre. Les épines sont bien plus courtes. Le second nœud est beaucoup moins large, mais au lieu d’être arrondi sur les côtés, 1l est terminé par 2 cônes latéraux assez pointus. Du reste pas de différence notable chez le 2%. 5. — L. 2.2 à 5.5 mill. — Chez la plus petite ©, le scape ne dépasse le bord postérieur de la tête que d’à peine 2 fois son épais- seur; de ses 2/5 chez la cuitensis i. sp. La couleur est aussi beaucoup plus foncée, d’un brun à peine rougeûtre sur le thorax et foncé sur l'abdomen. La grande Ÿ a le bord postérieur de la tête largement échancré et non dépassé par les scapes (chez le % le scape n’atteint pas tout à fait la moitié de la tête; il la dépasse un peu chez la cuitensis 1. SP.). ®. — L. 6.6 à 7.2 mill. — Mandibules lisses, luisantes et ponc- tuées. Epistome non caréné, entier et un peu avancé à son bord antérieur. Aire frontale enfoncée, lisse. Tèle un peu plus large que longue, carrée, à peine rétrécie devant, à bord postérieur à peine concave, presque droit et à côtés à peine convexes, de la largeur du thorax. Yeux un peu en avant du milieu. Scapes fort éloignés du bord postérieur de la tête (d’un tiers de la longueur de la tête envi- ron). Epines longues comme un tiers de leur intervalle. Second nœud avec deux épines latérales courbées en arrière. Tête subo- paque, réticulée et en outre fortement et densément ridée en long d’un bout à l’autre. Dos du thorax lisse. Epinotum ridé en travers. Nœuds irrégulièrement réliculés. Abdomen lisse avec des points 136 espacés et effacés. Pabescence assez abondante. Pilosité très éparse. Brune ou d’un brun un peu roussâtre. Antennes, pattes et mandi- bules roussàtres. Ailes un peu brunâtres avec les nervures pâles. . — L. 5.5 mill. — Mandibules lisses, armées de quatre dents pointues. Scapes deux fois plus longs que larges. Têle en trapèze, large devant et étroit derrière, presque de moitié moins large que le thorax. Epinotum avec deux larges dents obtuses. Second nœud avec deux cônes latéraux aigus. Sculpture, pilosité et couleur des ailes comme chez la ©. Noir. Antennes, mandibules et pattes d’un jaune roussatre. Reddenburg, Orange (D' H. BRAUNS). Cette race vient confirmer d’une façon fort intéressante l’observation que j'avais faite sur la race typique : il existe toutes les formes intermédiaires entre le % et l’ouvrière chez la Ph. cuitensis. Il en résulte que cette espèce appar- tient au sous-genre Allopheidole For. Monomorium albopilosum Em. v. Thales n. v.—9.—[,,. 3.5 mill. — Se distingue en outre de l’albopilosuin tYpique par sa couleur entièrement noire, son échancrure plus forte, ses nœuds encore un peu plus épais, son aspect très mat et sa tête un peu plus longue, à côtés entièrement droits. Springvale, Rhodesia (ARNOLD). Monomorium Emeryi MAyYR. — 5%. — Redbank, Rhodesia (ARNOLD). Monomorium afrum ANDRE. — %. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Les exemplaires de M. ARNOLD diffèrent de la v. assma- rensis FOR. par leur premier nœud subtranchant en haut, non échancré et par leur tête à peine plus longue que large. Mais elles sont moins grandes que le type et la tête a seulement l’apparence un peu striée (en réalité réticulée), décrite par d'ANDRÉ Monomorium Oscaris For. r. Springvalense n. st. — ©. — I. 2 mill. — Plus grand que le type et que la r. musicum For. Les nœuds sont plus larges surtout le second qui est aussi plus élevé. L’échancrure est plus profonde surtout que chez la r. musicum. Le dessus de la tête et la massue des antennes sont d’un brun foncé. Springvale S., Rhodesia (ARNOLD). Cette forme se rapproche aussi des espèces rhopalocerum Ex. et Braunsi MAYR. Monomorium Salomonis r. Junodi For. L. v. opacior n. v. — 5.— L. 2.2 à 2.7 mill. — Plus petit; tête et thorax absolument mats, densément réticulés ponctués. Le premier nœud est plus épais et 137 plus arrondi au sommet. Abdomen noirâtre; tête brune, du dos thorax ou thorax entier roussâtre. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Monomorium Salomonis L. r. Junodi FOR. — 5. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Monomorium setuliferum For. v. notula For. — Springvale, $. Rhodesia (ARNOLD). Exemplaires assez typiques, le premier nœud est seulement un peu moins épais vers la base. Monomorium Arnoldi n. sp. — %. — [L. 1.6 à 1.9 mill. — Mandibules lisses, ponctuées, armées de trois dents distinctes et d’une quatrième indistincte. Epistome obtusément bicaréné, avancé en lobe un peu trapéziforme devant (très faiblement échancré au milieu de son bord antérieur). Les carènes assez divergentes. Tête rectangulaire, d’à peine 1/5 plus longue que large, à côtés faible- ment convexes et à bord postérieur droit ou à peine concave. Les yeux à peine en arrière du tiers antérieur. Le scape atteint presque (pas tout à fait) le bord postérieur. Articles médians du funicule presque aussi longs que larges. Une forte échancrure entre le pro- mésonotum et l’épinotum qui sont tous deux également convexes. L’épinotum a plus des deux tiers de la longueur du promésonotum ; sa face basale est nettement plus longue que la déclive, mais cette der- nière est assez marquée. Le premier nœud a un pétiole antérieur un peu plus court que la base du nœud; il n’a pas de dents dessous. Il estenviron 1 1/2 fois plus haut qu’épais, avec une face postérieure convexe et une face antérieure subverticale. Le second nœud est 1 1/4 fois plus haut qu'épais, également arrondi au sommet, bien plus bas que le premier. Les deux nœuds sont de largeur égale; le premier environ 1 1/2 fois, le second à peine 1 1/5 fois plus large que long. Absolument lisse, très luisant; à peine des traces de points. Pilo- sité dressée fine, assez longue et assez éparse sur le corps; les membres n’ont que des poils plus courts et obliques. Pas de pubescence appréciable. Entièrement d’un jaune d’ambre un peu roussâtre. Abdomen et membres d’un jaune plus clair. Mattopo Hills, S. Rhodesia (ARNOLD), sur un Ficus. Très voisin d’angustinode FoR., mais les nœuds sont plus épais, le second nœud plus bas. L’épinotum a une face déclive bien moins basse ; les scapes sont plus longs, la tête a les côtés moins convexes, les funicules sont plus épais, la couleur est différente et la pilosité est un peu plus abondante, plus dressée sur les membres. Chez l’an- gustinode le second nœud est 2 fois plus large que long avec les ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. LVII, 2-V-1913 10 138 côtés un peu coniques et le 1° nœud encore bien plus mince. L'Arnoldi ressemble aussi au termitobium For., mais chez ce dernier les nœuds sont bien plus épais et le thorax est bien plus court. Cardiocondyla Emeryi For. — ©. — Bulawayo Rhodesia(ARNOLD). Solenopsis punctaticeps MAYR. — ÿ. — Rhodesia (ARNOLD). Ocymyrmex Arnoldi n. sp. — ©. — L. 6.1 à 7 mill. — Extrêmement voisin de barbiger Em. et surtout de Weitzeckeri EM. Il en diffère principalement par sa tête qui est aussi large derrière que devant, beaucoup plus large que longue, ainsi que par ses yeux situés au tiers postérieur. La tête forme un rectangle trans- versal, elle est, de même que le thorax, régulièrement et fortement striée. Les stries sont parfois transversales et parfois longitudi- nales ; parfois aussi contournées, toujours transversales sur l’épi- notum. Leur entre-deux est réliculé, ce qui rend la fourmi subo- paque. Premier nœud et abdomen comme chez le Weëlzeckeri, de même que la pilosité qui est seulement un peu plus abondante. D'un rouge brunâtre assez foncé avec l’abdomen brun foncé. Chez certains exemplaires l’abdomen est au contraire d’un jaune brunâtre. Les funicules sont aussi un peu moins grêles que chez Weitzeckeri. o.— L. 5 à 5.6 mill. Tête plus large que chez le Weitzeckeri, moins arrondie derrière. Les scapes sont un peu plus longs, du reste identiques. Mais la tête est plus fortement sculptée. Noir avec les antennes, les pattes et les mandibules jaunâtres. Ailes hyalines avec les nervures fort pâles. Bulawayo, Rhodesia (ARNoLD). Les «' ont été pris à la lumière. Messor Braunsi 0. sp. — 5. — L. 5.5 à 7 mill. — Fort voisin du denticornis For. et surtout de sa v. Brunmi FoRr., mais plus petit et de stature bien plus robuste, moins allongée. Le thorax est plus court avec le promésonotum bien plus convexe, l’épinotum plus convexe aussi, complètement inerme, assez arrondi, et non anguleux comme chez le denticornis. Les nœuds sont aussi bien plus arrondis en haut, plus bas, surtout le second qui est aussi long que large (bien plus large que long chez le denticornis). Les articles du funicule ne sont guère que 2 fois plus longs que larges (2 1/2 fois chez le denticornis]/. Le scape est bien moins courbé, mais il a la même faible dent à sa base que chez la v. Brunni du denticornis. Assez luisant; tête faiblement et peu grossièrement ridée en long, presque seulement réticulée à l’occiput. Thorax et nœuds faible- 139 ment réticulés ; épinotum transversalement ridé. Abdomen et membres lisses. Pilosité dressée, grossière et roussâtre comme chez le denticornis. Les membres sont seulement pubescents comme chez lui. D'un roux jaunâtre, avec le dessus de la tête et l'abdomen bruns. Pattes, antennes et mandibules d’un jaune à peine roussâtre. Willowmore, Cap (D' H. BRAUNS). La stature bien plus ramassée de cette forme m'engage à en faire une espèce distincie du denti- cornis à laquelle elle ressemble du reste énormément. Semonius Schultzi FOR. — %.— Redbank, Sud Rhodesia (ARNOLD), sur les arbres. à Tapinoma Arnoldi n. sp. — 9. — L. 1.6 à 1.7 mill. — Le gésier a la forme ordinaire des Tapinoma, mais avec de grands arcs formés par les sépales, plus grands que chez l’erraticuin. Mandi- bules à bord terminal assez court, n’ayant que peu de dents; elles sont assez luisantes, faiblement ponctuées. Epistome plus large que haut, sans carène, très faiblement et largement échancré à son bord antérieur. Tète rectangulaire de 1/6 à 1/5 seulement plus lon- gue que large, à bord postérieur presque droit, faiblement convexe, à côtés très faiblement convexes. Les yeux sont à peine en arrière du tiers antérieur, de moyenne grandeur. Les scapes n’atteignent que le sixième postérieur de la tête. Les funicules sont épais, for- mant presque une massue ; leurs articles moyens sont plus épais que longs. Thorax court formant seulement une échancrure très faible et très superlicielle entre le mésorotum et l’épinotum. Face basale de ce dernier plus large que longue passant à la déclive, qui est plus longue qu’elle, par une courbe brusque assez arrondie. Ecaille comme chez les autres Tapinoma. Cloaque distinctement infère. Assez faiblement ponctuée et lisse. Pilosité dressée presque nulle ; par contre une pubescence très fine, mais fort distincte, sur le corps et sur les membres. Brunâtre. Devant de la tête, scapes, premier article du funicule, mandibules, écaille, tarses, articula- tions des pattes jaunâtres. Les funicules sont distinctement bruns ainsi que l’abdomen. Plumtree S.-Rhodesia (ARNOLD). Cette espèce a été trouvée dans une galle habitée autrefois par une chenille. Elle est rapprochée de minimum MAyr, mais la couleur est différente ainsi que la forme de la tête et les scapes sont plus courts. Rapprochée aussi de luri- dum Eu., mais les scapes sont beaucoup plus courts et la tête n’est pas échancrée. Tapinoma Voeltzkowi For. v. Rhodesiae n. v. — %. — L. 2.5 à 3 mill. — Un peu plus petite que la forme typique. Du reste tout 140 à fait semblable avec les mêmes longs scapes, un peu plus longs même. La tête est sensiblement plus large derrière, avec les côtés moins convexes. L’échancrure de l’épistome est d’une idée plus large. Les yeux sont aussi gros; le thorax a la même conformation. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD) dans un terrain herbeux. Tapinoma gracilis n. sp. — ©. — L. 2 mill. — Mandibules lisses, très étroites, en partie cachées sous l’épistome, armées de 4 ou 5 dents. Epistome sans carène, très faiblement et largement échancré à son bord antérieur arqué, bien 3 fois plus large que haut. Arêtes frontales fort rapprochées et parallèles ou fort peu divergentes. Tête assez carrée, d’un sixième plus longue que large, à côtés faiblement convexes et à bord postérieur droit au milieu, convexe sur les côtés. Les yeux assez plats, mais assez grands, sont. situés à peine en avant du milieu des côtés. Le scape dépasse la tête d’un fort tiers de sa longueur. Second article du funicule 2 1/4 fois plus long que large, presque aussi long que le premier. Thorax étroit, assez allongé, à profil dorsal subhorizontal, presque droit. La face déclive de l’épinotum aussi longue que la face basale et très oblique; cette dernière horizontale et plus longue que large. Le pronotum n’est que faiblement convexe devant. Ecaille aplatie comme chez les autres espèces, formant à peine un petit bourrelet, distinctement échancrée au milieu, devant. Le cloaque est à peine infère. Pattes longues. Subopaque, densément poncluée; tète presque mate. Pilosité dressée nulle ou presque nulle; pubescence très courte, très adja- cente, jaunâtre et assez dense, cachant en partie la sculpture. D'un jaunâtre terne, ocreux. Extrémité de l’abdomen et funicules bru- nâtres. Rapprochée de luriduin EM., mais la tête, les mandibules et la couleur sont différentes, les funicules beaucoup plus grêles, elc. L’écaille, fort distinctement, quoique légèrement échancrée à son bord antérieur, la distingue aussi des autres espèces. Matetsi, Zambèse, Rhodesia (ARNOLD). Extrêmement leste et vivant dans la terre. Technomyrmex albipes Su. r. Foreli Em. — &. — Willowmore, Cap (D' H. BRAUNS). Plagiolepis Brunni MAYR. — ©. — Bulawayo et Springvale, Rho- desia (ARNOLD), sur les arbres. Plagiolepis Brunni MAYr v. pubescens n. v. -- 5. — Diffère du type par sa tête moins large derrière, par la suture mésoépino- tale plus forte, par son écaille un peu plus petite, ses scapes un 141 peu plus courts, ses funicules qui ne sont pas ou à peine enfumés et surtout par une pubescence adjacente, jaunâtre, fort distinclie sur tout le corps qui fait à peu près défaut chez le type. Cette pubescence donne à la fourmi un aspect bien moins luisant. La taille est aussi d’une idée plus grande. Plumtree, Rhodesia (ARNOLD), dans des galles. Plagiolepis Braunsi n. sp. — ÿ. — L. 3.1 à 4 mill. — Man- dibules fortement courbées, mates, striées et ponciuées, armées de 6 à 7 dents inégales. Epistome fort convexe, à peine subcaréné, à bord antérieur entier. Arêtes frontales peu divergentes. Tête à peine plus longue que large chez la grande ©, plus longue chez la petite, rétrécie devant, mais faiblement, avec les côtés et le bord postérieur faiblement convexes. Yeux au tiers postérieur, assez grands. Le scape dépasse la tête des 2/5 de sa longueur chez la grande ?, et d’un peu plus chez la petite. Promésonotum également et assez fortement convexe. Echancrure mésoépinotale profonde. Face basale de l’épinotum convexe, 1 1/4 fois plus large que longue, ne formant guère plus du quart de la longueur totale du thorax, ayant derrière 2 stigmates assez protubérants. Face déclive un peu plus courte que la basale, un peu concave, et subbordée vers le bas. Ecaille basse, épaisse, arrondie en haut, à peine 1 1/5 fois plus large que longue, formant un bord supérieur convexe. Elle est aussi épaisse au sommet qu’à la base. Tête subopaque et assez fortement réticulée chez la grande $; reste du corps faiblement chagriné, en partie ponctué et luisant. Cbez la petite © tout le corps est luisant, faiblement chagriné ou ponctué. Pilosité dressée, d’un jaune roussâtre, assez épaisse et de longueur médiocre sur le corps, fort courte et oblique sur les tibias, subadjacente sur les scapes. Noire; pattes et antennes brunes; mandibules et tarses roussûtres. Willowmore, Cap (D° H. Brauxs).Diffère de la Sterngrüwers For. par sa couleur et sa tête bien moins grande et à côtés bien moins convexes. Elle est bien plus petite que la custodiens Su. et diffère de la fallax MAYR par sa faible pubescence, sa couleur et son écaille moins épaisse. La carinata Em. a l’épistome caréné, une autre couleur, l’écaille bien plus mince, une pubescence forte sur le corps. La fenella SANTscHr est plus grêle, a une écaille beau- coup plus mince et une autre couleur. La PL. l'rœunsi ressemble un peu à la race Gertrudae For. de la Steingrüweri qui vit à la Réunion, mais r’épinotum de la Braunsi est bien plus court, etc. Acantholepis rubrovaria For. r. pilosa n. st. — ÿ. — L.1.7 à 1,9 mill. — Un peu plus petite que le type, dont elle diffère, en 142 outre, par sa tête plus étroite, sensiblement plus longue que large et rétrécie devant. Mais la différence principale consiste dans la pilosité.-dressée assez raide des scapes et des tibias; la rubrovaria n’a sur les dits qu’une pubescence entièrement adjacente. L’écaille est absolument inerme, même un peu convexe à son bord posté- rieur. La pilosité du corps est aussi un peu plus abondante que chez la rubrovaria. Redbank, Rhodesia (ARNOLD). Je suis obligé d'élever la rubrovaria, dont j'avais fait autrefois une simple variété de la simplex For., au rang d’espèce distincte. En effet, un examen plus attentif fait voir que les pattes et les antennes sont bien plus longues que chez la simplex For. ; les dents inférieures et supérieures de l’épinotum sont bien plus fortes et plus proéminentes, tandis que celles de l’écaille font défaut. La pubescence est aussi plus forte chez la r. pilosa. Les articles 2 à 8 du funicule sont, en outre, un peu plus épais que longs et le dos du thorax est un peu plus droit (horizontal). L’A. rubrovaria est très voisine de la modesta For. de l'Inde, mais celle-ci a l’écaille échan- crée: Acantholepis Arnoldi n. sp. — ©. — I. 1.7 à 18 mill, — Mandibules assez luisantes, très finement sculptées, armées de 4 à 5 dents. Epistome fort convexe, subcaréné. Tête ovale-rectan- gulaire, à peine d’un sixième plus longue que large, à côtés assez convexes et à bord postérieur à peine concave au milieu, convexe de côté. La tête est presque aussi large devant que derrière. Les scapes dépassent le bord postérieur d’un quart à peu près de leur longueur. Articles 2 et 5 du funicule presque aussi larges que longs. Les veux placés en avant du milieu des côtés. La moitié antérieure du mésonotum forme une protubérance conique sur le profil, et une échancrure avec l’épinotum et la moitié antérieure du promé- sonotum. L’épinotum est peu convexe en haut; il est bordé de côté et creusé devant, formant derrière 2 protubérances plus faibles que chez l’espèce précédente. Ecaille faiblement, mais distinctement échancrée à son bord supérieur, attachée à l’abdomen par un pédicule postérieur assez long, aussi long que l’écaille elle-même. Lisse et luisante ; même pilosité que chez la rubrovaria r. pilosa sur le corps et sur les pattes et les scapes. Entièrement d’un jaune roussâtre, avec les funicules ainsi que le milieu des tibias et des scapes et l'extrémité postérieure de l’abdomen brunûtres. Redbank et Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD), courant très vite et nichant dans un fond sablonneux très chaud. Très voisine de l’espèce précédente dont elle diffère par sa couleur, par l’échan- crure entre les parties antérieure et postérieure du mésonotum, 143 ainsi que par son écailie échancrée. Elle ressemble aussi à la nigri- ventris EM., mais celle-ci n’a pas de pilosilé dressée aux membres et a les scapes plus longs, l’échancrure de l’écaille plus forte, etc. Acantholepis egregia n. sp. — %. — I. 3 à 3.4 mill. — Mandibules entièrement cachées sous l’épistome; ce dernier convexe, faiblement caréné, avec le bord antérieur avancé en arc. Tête carrée, aussi large que longue, à bord postérieur convexe et à côtés presque droits. Arêtes frontales assez parallèles. Yeux grands, convexes, situés au deuxième cinquième postérieur des côtés dont ils occupent près d’un tiers, en somme. Le scape dépasse le bord postérieur de la moitié de sa longueur. Les articles médians du funicule sont environ 2 1/2 fois plus longs que larges. Pronotum assez large. Mésonotum extrêmement rétréci comme chez la Frauenfeldi Mayer, au moins, mais un peu moins que chez la gracilicornis FOR: Sa partie antérieure forme un cône bas sur- monté de 2 stigmates et séparé de l’épinotum par une échancrure très profonde, bien plus profonde que chez la Frauenfeldi et la gracilicornis. À partir de celte échancrure, l’épinotum s'élève d’abord verticalement, puis il forme une face supérieure élevée, inclinée d’arrière en avant, plus large que longue (vue d’en haut reclangulaire) et se terminant par 2 dents obtuses, mais fort proéminentes, avec une échancrure creusée entre deux. Derrière les dents, la face déclive, aussi longue que la basale, tombe presque verticalement en arrière, pour devenir ensuile brusque- ment horizontale et se terminer par 2 stigmates dentiformes. Ecaille très épaisse, à peu près 1 1,2 fois plus haute qu'épaisse, profondément échancrée à son sommet qui est largement bidenté (dents pointues à l'extrémité). L'écaille a un pédicule postérieur bien plus court qu'elle. Fort luisante, réliculée-ponctuée sur l’abdomen, avec quelques stries longitudinales au milieu du mésonotum. Une pilosité dressée épaisse, noirätre, obtuse à l'extrémité, dispersée sur tout le corps. Les pattes et les tibias n’ont qu’une pubescence roussâtre, courte el un peu oblique. Noire; pattes et antennes brunes; tarses et les 3/4 des scapes vers la base roussâtres. Redbank, S. Rhodesia (ARNOLD). Espèce très remarquable par sa taïlle, son écaille épaisse, la forme de l’épinotum, etc: Voisine de gracilicornis, mais moins grêle. . Acantholepis capensis MAYR. v. validiuscula Eu. — ÿ. — Rhode- sia (ARNOLD). Acantholepis sûmplex For. —%. — Rhodesia (ARNOLD). 144 Acantholepis spinosior n. sp. — ÿ. — L. 8 à 3.3 mill. — Mandibules assez luisantes, ponctuées. Epistome à peine subcaréné, convexe. Arèêtes frontales courtes. Sillon frontal long et très mar- qué. Tête ovale-rectangulaire, fort rétrécie devant, à côlés fort convexes et à bord postérieur à peu près droit. Elle est de 1/6 environ plus longue que large. Yeux grands, occupant plus de 1/4 des côtés. Le scape dépasse des 2/5 de sa longueur le bord postérieur de la tète. Articles médians du funicule au moins 1 1/2 fois plus longs qu’épais. Pronotum peu convexe, un peu subdéprimé.Mésonotum peu rétréci, n’ayant à son milieu (1) qu’une échancrure faible et superficielle. Sa partie postérieure (métano- notum) est relativement large, plus large que longue, même subbordée, non saillante, presque horizontale, avec 2 stigmates distants et à peine proéminents. Echancrure mésoépinotale presque nulle; mais l’épinotum est situé un peu plus haut que la partie postérieure du mésonotum. Il est d’un quart plus large que long, très faiblement convexe, subhorizontal, presque rectangulaire (faiblement rétréci devant) et armé derrière de 2 dents assez poin- tues, beaucoup plus étroites à leur base que les lobes ordinaires des Acantholepis; elles sont assez triangulaires. Face déclive oblique, aussi longue que la basale, avec 2 stigmates proéminents en bas. L’écaille, inclinée en avant et pourvue d’un long pétiole postérieur, est armée en haut de 2 longues épines divergentes, environ 2 1/2 fois plus longues que la largeur de leur base et diri- gées obliquement en arrière et en haut. Abdomen grand. Tête, thorax, écaille et scapes ma!s, densément réticulés-ponc- tués. Pattes réticulées ; abdomen luisant, avec des points espacés, çà et là un peu chagriné. Pilosité dressée presque nulle sur le corps, à part l'abdomen qui a des soies brunâtres, obtuses et assez courtes. Pattes et scapes n'ayant qu’une pubescence très adjacente et assez diluée qui est très courte et très éparse sur le reste du corps. D'un roussâtre ferrugineux. Abdomen noirâtre; funicules et extrémité des scapes bruns; tête d’un brun roussâtre. Chez certains individus, la partie postérieure du mésonotum est un peu proémi- nente. Les yeux étant allongés et un peu obliques, ils occuperaient un tiers de la longueur de la tête s’ils étaient placés droits. Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD), dans la terre humide. Cette belle espèce n’a de parenté qu'avec l’opaca For. de l’Inde qui est aussi mate et a de longues épines à l’écaille. Mais l’opaca est beaucoup plus petite, a une forte échancrure mésoépinotale et la forme ordi- naire de l’épinotum des Acantholepis. (1) J'ai désigué dans les descriptions qui précèdent du nom de « partie posté- rieure du mésonotum » ce qui est plutôt le métanotum, du moins d'après . l’analogie des Plagiolepis. 145 Camponotus vagus ScoPp. v. kodorica n. v. — ë. — L. 9x 11 mill. — Un peu plus petite que l’espèce typique dont elle se distingue en outre et avant tout par sa pilosité très diluée partout, même sur l’abdomen, et bien plus fine. La pubescence est tout à fait adjacente, plus courte, jaunâtre. Du reste identique au vagus ordinaire et absolument noir comme lui. Vallée supérieure du Kodor à 1,400 mètres, au Sud du Caucase occidental, récoltée par le professeur C. KELLER. Je décris cette variété intéressante ici ne sachant où la placer ailleurs. Camponotus (Myrmoturba) maculatus F.1. sp. — %ÿ. — Rhodesia (ARNOLD). Camponotus (Myrmoturba) maculatus F.r. Thales For. — ÿ. — Reddenburg, Cap (D' H. BRAUNS). Camponotus (Myrmoturba) akiwapimensis MAYR.— Ÿ. — Victoria, Camerun (FIGKENDEY), reçu par M. Reh. Camponotus (Myrmotrema) foraminosus For. r. Grandidieri For. — Ÿ, J. — Bulawayo, Rhodesia (ARNOLD). Camponotus (Myrmolrema) troglodyles For. v. rhodesiana n. v. — L. 45 à 9 mill. — 6% minor. — Identique au tvpe, à l'exception de l’épinotum qui est situé plus bas que le mésonotum et forme avec lui une échancrure ou bien plutôt un escalier. En outre, son profil est horizontal, tandis que le promésonotum est convexe.Chez le type, le thorax entier forme une seule et même convexité sans échancrure ni escalier. En outre, l’écaille est un peu plus épaisse que chez le type. Je ne puis trouver d’autres différences. J’ai établi le C. troglodytes en 1894 sur des © minor et des © récoltées en Abyssinie par M. ILG. Cette espèce n'avait plus été retrouvée dès lors. M. ARNOLD a découvert l’ouvrière major de la v. rhodesian« : © major. — Mandibules chagrinées, subopaques, fortement ponctuées. Epistome assez plat et peu rétréei derrière, sans portion latérale, comme chez les autres Myrmotrema. Tête en trapèze, au moins aussi large que longue (sans les mandibules), à bord posté- rieur à peu près droit et à côtés peu convexes. Arêtes frontales divergentes et longues. Yeux au tiers postérieur. Les scapes dépassent le bord postérieur de plus de 2 fois leur épaisseur. Thorax comme chez l’ouvrière minor, avec un épinotum très com- primé et étroit, subtectiforme, tandis que le mésonotum est fort large ; même escalier que chez l’ouvrière minor. Les côtés de la tête et les joues ont les mêmes fossettes assez espacées et pas très profondes que chez la ©, tandis que le vertex, le front, l’occiput et l’'épistome en sont presque entièrement dépourvus ou n’ont que 146 des fossettes très effacées. L’écaille a une rangée de soies blan- châtres; ces soies sont éparses ailleurs. Sculpture et pilosité du reste comme chez l’ouvrière minor. Entièrement rouge avec l’abdo- men noir luisant. Redbank et Selukwe, S. Rhodesia (A RNOLD). Camponotus (Myrmentoma) Meinerti For. r.reginæ For. — &. — Kandabar Island, sur le Zambèse, S. Rhodesia (ARNOLD). M. ARNOLD fait remarquer que cette espèce vit sur les arbres et a la même odeur que le Lasius fuliginosus. Trouvé aussi à Victoria, Camerun (FICKENDEY). Camponotus (Myrmentoma) Mayri For. — ?9 — Springvale, Rhodesia (ARNOLD). à Camponotus (Myrmentoma) sericeus F. — %. — Khami River, S. Rhodesia (ARNOLD). Camponotus (Myrmentoma) Braunsi MaYr. — Ÿ. — Rhodesia (ARNOLD). À la description de Mayr, il faut corriger que les man- dibules sont armées de 6 dents. Camponotus (Myrmosaga) Schoutedeni FOR. — © major et minor. — Redbank, Rhodesia (ARNOLD) 5 major (non encore décrite). — Mandibules armées d’au moins 7 dents, fortement ponctuées, assez lisses et un peu chagrinées. Epistome en trapèze avec une portion latérale, subcaréné et peu convexe. Aire frontale bien nlus large que longue. Arêtes fron- tales fort divergentes. Yeux en avant du tiers postérieur. Tête un peu plus longue que large, médiocrement rétrécie devant, à côtés médiocrement convexes et à bord postérieur concave. La tête est fort convexe en dessus. Les scapes sont distants du bord postérieur de presque 2 fois leur épaisseur. La face basale de l’épinotum a un - profil presque droit et n’a pas la concavité de l’ouvrière minor, ce qui est presque fréquent du reste chez les A/yrmosaga. L’écaille a une surface supérieure comme chez l’ouvrière minor, mais cette surface est inclinée d’arrière en avant et a un bord'postérieur assez nettement tronqué. L’écaille est aussi plus épaisse que chez l’ou- vrière minor. La tête est subopaque et assez densément réticulée. Tout le reste comme chez l’ouvrière minor. Camponotus (Myrmosericus) Eugeniæ For. — 9. — Springvale, Rhodesia (ARNOLD). 147 Polyrhachis gagates SM. r. indefinita For. — %. — Selukwe, S. Rhodesia (ARNOLD). Cette race a été aussi trouvée à Sankisia, Congo belge, par M. BEQUAERT. Polyrhachis schistacea GERST. r. rugulosa MAYR. — %. — Rho- desia (ARNOLD). Polyrhachis viscosa SM. — $. — Redbank, Rhodesia (ARNOLD). SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE V Assemblée mersuelle du 3 mai 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de la séance du 5 avril 1913 n’ayant pu paraitre en temps voulu, l’approbation en est remise à la prochaine séance. Décision du Conseil. — Le Conseil a admis, en qualité de membre effectif, M. R. VITALIS DE SALVAZA, à Pnom-Penh (Cambridge), présenté par MM. KERREMANS et LAMEERE. Correspondances. — MM. LEA et KERSHAW nous communiquent leurs nouvelles adresses : M. À. LEA, Entomologist, Museum, Adelaïde (S. Australia) ; M. KersHAW, Department of Agriculture, Port-of-Spain, Tri- nidad (West Indies). — L’'Entomological Society of Ontario nous convie à la célébration prochaine (27-29 août) de son cinquantenaire (Félicitations). Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. SCHOUTEDEN signale une note parue dans le numéro de décembre dernier de l’'Entomologists Record et dans œ laquelle l’auteur attire l’attention des lépidoptéristes sur lesenvirons de Virton et d’'Ethe. — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 6-VI 1913. 11 150 ON SOME HETEROPTERA FROM THE PHILIPPINE ISLANDS by KE. Eergroth The following short notes are published in view of the synonymic Catalogue of the Heteroptera of the Philippines soon to be brought out by Prof. C. F. BAKER, now a resident of these islands. À num- ber of new and partly very interesting species recently sent by Prof. BAKER to the Helsingfors Museum will be described by me elsewhere. SCUTELLERIDÆ 1. Cosmocoris pulcherrimus C. Banks (1909), of which Mr. Banks kindly sent me a type, is identical with C. cingulatus Brepp., of which a preliminary diagnose appeared in 1905 and a full description in 1912. PENTATOMIDÆ 2. Ectenus mesoleucus n. sp. — Elongato-ovalis, supra sub- opacus, smaragdineus, parce irregulariter (in pronoto subtrivitta- tim) ochraceo-conspersus, mesocorio (basi et apice exceptis), endo- corio (basi excepta) areaque basali triangulari scutelli medium hujus attingente in purpureum vergentibus, margine apicall pro- noti (pone oculos interrupto), carina laterali-marginali prothoracis ab apice ultra medium (summo margine piceo excepto), maculis tribus irregularibus basalibus scutelli (lateralibus majoribus ad angulos positis), parte fere tota postfrenali scutelli dimidioque exteriore marginis apicalis Corii stramineis, capite, pronoto scutel- loque fortiter sat dense punctatis, hoc intra dimidium apicale frenorum densius et minus fortiter punctato, parte postfrenali straminea usque ad apicem remote fusco-punctulata, corio quam pronoto haud remotius sed multo subtilius punctato, exocorio nonnibil fortius et densius punetato ; subtus flavo-testaceus, vitta lata laterali capitis et pectoris (in dimidio posteriore mesopleuræ interrupta et ad marginem posticum metapleuræ dilatata) smarag- dinea, vitta sublaterali ventris cum spiraculis nigra, macula media segmenti sexti picea, lobis genitalibus basalibus feminæ macula magna rotundata nigra notatis. Caput pronoto distincte brevius, cum oculis apice pronoti paullulo latius, inter oculos et tubercula antennifera parallelum, parte anteoculari subæque lata ac longa, rostro medium segmenti tertii ventris subattingente, flavo-testaceo, articulo ultimo nigro, antennis fusco-nigris, ima basi articulorum 151 trium ultimorum et summo apice articuli tertii quartique pallide flavis, articulo primo triente sua apicali apicem capitis superante, secundo primo duplo longiore, tertio secundo æquilongo, quarto tertio fere 25 longiore,quinto quarto nonnihil breviore, Pronotum ante medium transversim leviter impressum, angulis apicalibus extus breviter dentatis, marginibus lateralibus paullum pone me- dium leviter sinuatis, ante sinum levissime rotundatis pone sinum rectis, angulis lateralibus leviter prominulis, subrectis. Scutellum pone frena angustum. Pectus lateribus parce fortiter punctatis, area evaporativa etiam dimidium posticum mesopleuræ occupante. Corium- basin segmenti sexti abdominis attingens; membrana triente sua apicali apicem abdominis superans, pellucida, opalino- subcanescèns, area transversa basali nigricante, venis paucis, crassis, fuscis. Abdomen hemelytris paullo latius, connexivo con- fluenter viridinigro-punctato, macula elongata laterali segmen- torum flavo testacea fere impunctata, angulis apicalibus acute prominulis, fuscis, ventre sublævi, solum in vitta sublaterali nigra nonnihil intra spiracula puncetis perpaucis acervatis prædito, sulco medio usque ad medium segmenti quinti extenso. Pedes nigri, coxis, trochanteribus, basi femorum, notulis parvis femorum partis nigræ et tibiarum, harum sulco superiore, apice tibiarum posti- carum articulisque duobus primis tarsorum flavidis. Long. © (sine membr.) 17.5 mill. Differs frora Æ. generosus STAL by shorter head, distinctly punc- tate broadly stramineous apical part of scutellum, much longer ventral furrow, ete. The type, communicated by Mr. Banks, bears the number 15,031. 3. Mr. BaANKS has sent me a specimen of the insect recorded and figured by him (Philipp. Journ. Sc. IV, p. 560, pl. IT, fig. 9) under the name Dalpuda tagalica SrAL. It is not tagalica, but D. aspersa A. S. of a different group of the genus, characterized by tumid, inwardly strongly bisulcated pronotal lateral angles. 4. Apines grisea C. Banks, of which Mr. Banks sent me a type, is not an Apines, but belongs to the genus Menida MoTscH., being closely related to some other species of the genus. ARADIDÆ 9. In Trans. Ent. Soc. Lond. 1911, p. 597 DISTANT says : « Barci- nus is allied to the genus recently proposed by BANKsS, Acantharadus [not Acantharades as DISTANT repeatedly calls it]. It therefore seems Strange that BERGROTH should say that Acantharadus was very _ closely allied to the neotropical genus Dysodius. » Had DISTANT 152 understood the remark (written in German) immediately following my description of Dysodius quaternarius, he would have seen that Ithen (1886) knew Barcinus only from description and regarded it as doubtfully distinct from the older genus Dysodius. 1 now know both SrAL’S type of Barcinus and one of the species described by WALKER, and although [ now at least provisionally maintain Bar- cinus, Acantharadus and Dysodius as distinct genera, they are very closely allied and [ still regard Acantharadus as more allied to Dysodius than to Barcinus. DISTANT adds : « More strangely still, BERGROTH says that the Malayan species D. quaternarius is the same as À. giganteus BANKsS. Both these species have been figured by the respective describers, and a reference to the figures will at once show the great dissimilarity in the structure of the head. BANES describes the head in his genus as € juga porrect, stylate, passing tylus by its own length », and this character, clearly shown in his own figure, is absent in that given by BerGroTH ». The structure of the head is, however, only seemingly dissimilar in the two specimens and the difference is owing to the juga in my speci- men being covered with granules right on to the very tip (which makes them contiguous on the inner side) while in BANKS’ speci- men the granules of the apical part of the juga are failing. This variability in the development of these granules is of common occurrence in the Aradids. À slight inaccuracy in my figure 1s that the demarcation line of the tylus is not clearly marked, but it is often partly covered with granules, and in my Latin description, which DISTANT has apparently failed to understand, I expressly said : Ctylo jugis multo breviore ». If Mr. DiSraNT will compare many of his figures in the € Fauna of British India » with the insects they are supposed to represent he will find much stranger things to meditate upon. 6. Neuroctenus Weberi C. Banks, of which Mr. Banks sent me types of both sexes, is identical with N. medius BErGr. (1894). COREIDÆ 7. Clavigralla acantharis FABr. (redescribed under the names tuberculata DATL. and quadrituberculata BREDD.) also occurs in the Philippine Islands. I have seen specimens agreeing with the descriptions of STAL, DALLAS and BREDDIN. MYODOCHIDÆ 8. When STAL founded his genus Salacia he divided it into two divisions, «a and aa. On a new species of the division a DISTANT later founded the new genus Cligenes, and a species of the division 153 aa was described by UHLER as à new genus, Pygaeus. As the name Salacia is preoccupied I have used the name Cligenes for this genus as understood by SrÂL. The name Pygaeus being also preoccupied KrrKkALDY substituted the name Antillocoris for it. KIRKALDY was also perfectly right in considering the two divisions as distinct genera, but, not knowing that Pygaeus was the same as the divi- sion aa, he proposed the name Botocudo for this division, DISTANT has also united Microcoris BERGR. With this genus in SrAL’s com- prehension.Should the number and position of the glandular spots of the fourth ventral segment be a quite constant and reliable character in the same species, Microcoris would not only be gene- rically distinct from STÂL’S genus, but should be referred to an other division /Lethaearia/, although it in all other characters is identical with Añtillocoris. After examination of many specimens of Microcoris and other exotic Myodochinæ I believe, however, that the number and position of the glandular spots have been overrated as a systematic character by SrAL. One or other of these spots is sometimes lacking at least on one side of the body. I therefore unite the Lethaearia With the Rhyparochromaria and follow DISTANT in giving up Maicrocoris. The rather complicated synonymy of the two genera into which Salacia should be divided is thus as follows. Cligenes Disr. /Salacia STÂL, div. a). Antillocoris Kirk. (Salacia STAL, div. aa; Pygaeus UHL.; Cligenes BERGR. ex p. 1895 and Disr. ex p. 1903 ; Botocudo Kirk.; Microcoris BERGR.) To Cligenes belong three Neotropical and one African species, to Antillocoris the greatest part of the American and all Asiatic species. Antillocoris Banksi n. sp. — Oblongo-ovalis, piceus, articulo ultimo antennarum, rostro, hemelytris pedibusque testaceis, corio ante medium macula costali piceo-nigra notato. Capit vix punctula- tum, articulo primo rostri primo antennarum paullulo longiore, articulo secundo antennarum primo paullo longiore, tertio primo et quarto secundo æquilongo. Pronotum sublæve, brevissime pube- rulum, pone medium transversim levissime impressum, basi et apice truncatum, lateribus subrectum. Scutellum punctulatum, commissura clavi plus quam duplo longius. Hemelytra apicem abdominis attingentia, corio punctulato, pilositate longiuscula sub- sericea ochracea vestito. Abdomen subtus læve, adpresse puberu- lum. Articulus primus tarsorum posticorum ceteris unitis duplo longior. Long. 4 2.8 mill. 154 Somewhat allied to A. flavicornis SiGN., but much larger and differentiy coloured, and with the basal and lateral pronotal mar- gins not sinuate. This insect was sent to me by Mr. BANKS under the name Darella glabrata STAL. REDUVIIDÆ 9. From the figures of Sphedanolestes xanthopygus G. BANKS (Philipp. Journ. Sc. IV, pl. I, ff. 6 and 6a) it is clear that this insect has nothing to do with Sphedanolestes, but 1 am unable to place it without seeing a specimen. 155 BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN von KE. Moser XII Coelorrhina Preissi Mos. — Die Art wurde von mir in der Deut. ent. Zeitschr., 1912, p. 560, nach einem einzelnen kleinen 4 beschrieben. [nzwischen habe ich die Art in Anzahl erhalten und will deshalb meine Beschreibung ergäinzen. Die Grôsse des j schwankt zwischen 22-35 mill. ohne Kopf. Letzterer ist schwarz oder braun, das Hasschild ist braun, die Flügeldecken sind oliven- orün, mehr oder weniger bräunlich schimmernd. Das Abdomen ist bei dem typischen Exemplar rothraun gefärbt, ist aber bei allen anderen mir vorliegenden Exemplaren grün, mehr oder weniger bräunlich schimmernd. Die Schienen sind bei dem beschriebenen Exemplar schwarzbraun, gewôhnlich aber rothbraun. Die Tarsen sind schwarz oder braun. Beim © ist der Clypeus violett gefärbt, kräftig punktiert, in der Mitte weitläufig,an den Seiten dichter. Eristnach vorn etwas verbreitert, sein Vorderrand ist aufgebogen, nicht ausgebuchtet. Die Vorderschienen des © sind dreizähnig, die Mittel- und Hinterschienen tragen in der Mitte des Aussenrandes einen kräftigen Zahn. Pedinorrhina cinctipennis n. sp. — 4j. — Capite nigro, vertice punctato, clypeo aciculato; prothorace nigro, rubromargi- nato, subtiliter sparsim punctato, juxta margines laterales in ante- riore parte aciculato; scutello nigro, lateraliter remote punctato; elytris flavis, singulo nigro-cincto, irregulariter punctatis, apice lateribusque in posteriore parte strigillatis; pygidio acieulato, rubro, medio nigro. Subtus nigra, pectoris abdominisque lateribus femo- ribusque rufis. — Long. 17 mill. Hab. : Congo français (H° Chari-Tchad). Eine durch die Färbung der Flügeldecken ausgezeichnete Art. Der Kopf ist schwarz, der Scheitel und die Mitte der Stirn sind punktiert, die Seiten der letzteren und der Clypeus sind nadel- rissig. Das schwarze Halsschild hat braune Seitenränder. Es ist sehr fein und zerstreut, nach den Seiten zu ein wenig kräftiger und enger punkKtiert, neben den Seitenrändern befinden sich im vorderen Teile kurze Nadelrisse Das Schildchen ist zchwarz, fein punktiert, seine Mitte ist glatt. Die Flügeldecken sind gelb und ist Jede ringsum schwarz gesäiumt. Sie sind unregelmässig punktiert, vor dem Hinterrande und im hinteren Teile neben den Seitenrändern quer- gestrichelt. Das nadelrissige Pygidium ist rot mit schwarzer Mitte. 156 Auf der Unterseite sind die Seiten der Brust und die der einzelnen Abdominalsegmente in der vorderen Hälfte, sowie die Schenkel rot gefärbt. Der Brustfortsatz ist lang, stumpf zugespitzt, in der vorde- ren Hälfte aufwärts gebogen. Die Schienen sind schwarzbraun bewimpert. Pedinorrhina submarginata n. sp. — çj. — Nitida, supra nigra, elytrorum vitta laterali, postice abbreviata, maculaque anteapicali flavis; pygidio nigro, utrinque rubro-maculato. Subtus flava, pectoris medio, abdominis segmentorum marginibus poslicis, tibiis tarsisque nigris. — Long. 22 mill. Hab. : Kamerun (Bascho). TIrrzE leg. Grestalt der P. Swanziana ScHAUM. Das Halsschild ist nach vorn viel stärker verjüngt wie bei dieser Art, bei dem vorliegenden Exemplar aus dem K. K. Hofmuseum in Wien ohne roten Seiten- rand. Es ist in der Mitte sehr fein und weitläufig punktiert, an den Seiten nadelrissig. Das Schildchen ist glatt. Die Flügeldecken sind weitliufig punktiert, neben den Seitenrändern und vor dem Hinter- rande quergestrichelt. Sie tragen eine schmale, hinten etwas verbreiterte seitliche gelbe Langsbinde, welche sich nicht wie bei Swanziana dicht am Seintenrande befindet, sondern von diesem etwas abgerückt ist. Die unterhalb der Schulter beginnende Binde endet etwas vor dem Endbuckel. Vor dem Hinterrande befindet sich jederseits neben der Naht ein runder gelber Fleck. Das Pygidium ist quernadelrissig und am Vorderrande jederseits mit einem roten Querfleck versehen. Die Unterseite ist gelbbraun, die Mitte der Brust, die Hinterränder der Bauchsegmente, die Schienen und Tarsen sind schwarz gefürbt. Der Brustfortsatz ist noch etwas stärker gekrümmt wie bei Siwanziana, die Schienen sind innen braun bewimpeñt. Rhomborrhina formosana Mos. b. sp. — Ich habe in den Ann. Soc. ent. Belg., 1909, p. 315, diese Art als eine Subspecies von unicolor Morscx beschrieben. [etzt, wo mir ein grüsseres Mate- rial vorliegt, bin ich zur Uberzeugung gelangt, dass formosana eine andere Art ist. Abgesehen von dem Unterschied in der Fär- bung, ist bei formosana auch das Schildchen breiter und der Vor- derrand des Clypeus deutlich ausgebuchtet. Rhomborrhina splendida n. sp. — Viridis, nitidissima, ely- trorum sutura humerisque nigrescentibus, tarsis nigris. Vertice lævi, clypeo granulato, antrorsum parum dilatato, margine antico reflexo, haud sinuato; prothorace disco subtiliter et sparsim, Juxta 157 margines laterales fortius et densius punctato; scutello lævi; elytris sparsim punctatis, in anteriore parte levibus,ante apicem transver- sim-strigillatis; pygidio aciculato, processu mesosternali apicem versus vix dilatalo, apice rotundato ; tibiis anticis in utroque sexu bidentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis. — Long. Jo mill. Hab. : Formosa (Kosempo) SAUTER leg. Mit Ausnahme der schmalen dunklen Naht und den schwärz- lichen Schultern ist die Oberseile einfarbig grün und stark glän- zend. Von der gleichfalls einfarbigen Mellyi &. P. unterscheidet sich die Art 'eicht durch die sebr deutlich zweizähnigen Vorder- schienen des «. Letztere Eigenschaft haben auch unicolor Morscu, und formosana Mos. Von beiden unterscheidet sie sich durch ihre Grôsse, von wnicolor ferner noch durch die weitläufigere Punktie- rung des Halsschildes, schwarze Bewimperung des Hinterrandes des Pygidiums, durch das Fehlen von Borsten auf den Brustseiten und durch die langen Quernadelrisse auf den Seiten der Bauchseg- mente. Von formosana unterscheidet sich die Art am ieichlesten durch den nicht ausgebuchtlelen Vorderrand des Clvpeus. Die Schienen sind grün mit schwarzer Spitze, zuweilen ist aber auch die ganze innere Seile derselben schwärzlich. Die Mittel- und Hin- terschienen tragen auf der Aussenseite nur wenig unterbalb der Mitte einen ziemlich kräftigen Zabhn. Amithao niveosparsus n. sp. — f. — Niger, subtus nitidus, supra opacus, maculis minulis albis ornatus. Capite forliter punc- tato, clypeo antice altenuato, marginibus elevatis, margine antico sinuato; prothorace antrorsum angustalto, lateribus medio suban- gulatis, post medium parum sinuatis, mediocriter dense punctato, punctis albo-tomentosis ; elytris irregulariter albo-maculatis, sutura et utrinque costis duabus elevatis; pygidio aciculato, nigro-setoso et maculis minutis albis ornato. Subtus medio fere lævi, lateribus remote fortiter aciculato-punctalis, processu mesosternali plano, apice rotundato; tibiis intus nigro ciliatis. — Long. 22 mill. Hab. : Columbien (Medellin). Eine auf der Oberseite matte, weiss gesprenkelte Art, von der ein aus dem K. K. Hofmuseum in Wien vorliegt. Der Kopf ist grob punktiert, der Clypeus noch vorn verschmälert, seine Ränder sind aufoebogen, der Vorderrand ist in der ganzen Breite bogenfor- mig ausgeschnitten. Das Halsschild ist nach vorn stark verjüngt, seine Seitenränder sind in der Mitie schwach nach aussen gewin- kelt, dahinter etwas ausgebuchtet Die Oberfliche ist mässig dicht punktiert, die Punkte sind mit weissem Toment ausgefülit. Die mit 158 unregelmässig stehenden kleinen weissen Fleckchen bedeckten Flügeldecken haben fast parallele Seiten und treten ausser der Nahtrippe jederseits zwei Rippen deutlich hervor. Das Pygidium ist grob quernadelrissig und abstehend schwarz beborstet. An den Stellen, wo die Borsten entspringen, befindet sich ein kleiner weisser Makel. Die Unterseite ist schwarz und glänzend, in den Hinterecken der Bauchsegmente zeigt sich ein weisser Fleck. Die Mitte des Abdomens ist fast glatt und beim Ç'tief längsgefurcht, die Seiten sind weitläufig mit groben bogenfürmigen Punkten bedeckt Der Brustfortsatz ist horizontal, am Ende abgerundet. Die Schienen sind innen schwarz bewimpert. Lomaptera splendida n. sp. — ©. — Saturale viridis, nitidis- sima. Capite sat fortilter, vertice sparsim, celypeo densius punctato ; prothorace disco fere lævi, lateribus grosse aciculato-punctatis ; ely- tris, basi excepto, transversim-strigatis; pygidio aciculato, conico, lateraliter impresso; abdominis segmento ultimo medio semicircu- lariter exciso ; tibiis anticis bidendalis. — Long. 24 mill. Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Finschhafen). Die Art ist von dunkelgrüner Färbung, sebr stark glänzend, In der Gestalt und Bildung des weiblichen Pygidiums ist sie der L. Darcisi HELL ahnlich, jedoch in der Skulptur und Bildung des letzen Abdominalsegments verschieden. Der Kopf ist ziemlich kräftig,-auf dem Scheitel weitläufig. auf dem Clypeus dichter punk- tiert. Der Discus des Halsschildes ist mit Ausnahme des vorderen Teiles fast glatt. An den Seiten befinden sich kräftige nadelrissige Punkte, unmittelbar neben den Seitenrändern kurze Nadelrisse. Die Flügeldecken sind mit Ausnabme des Basalteiles mit Quernadel- rissen bedeckt. Das Pygidium des © ist kegelfôrmig und seitlich eingedrückt, so dass auf der Unterseite ein stumpfer mittlerer Läüngskiel entsteht. Das letzte Bauchsegment ist in der Mitte halb- kreisfürmig ausgeschnitten, während bei Darcisi dieser Ausschnitt flach bogenfürmig ist. Jedes Bauchsegment trägt eine Querreihe beborsteter Punkte, das letzte Bauchsegment ist, abgesehen von seinem vorderen Teile, ganz mit solchen Punkten bedeckt. Der Brustfortsatz ist ebenso gebildet wie bei Darcisi, die Vorderschienen des ® sind zweizähnig. Macronota bisignata n. sp. — Supra flavo-cinerea, opaca, breviter pilosa, clypei linea media apiceque, prothoracis vittis 2 abbrevialis obliquis, elytroram macula suturali post scutelli api- cem medianaque, sutura in posteriore parte calloque anteapicali nigris an piceis. Subtus breviter flavo-pilosa, medio-nigro an piceo, nitido, lateribus flavo-cinereo-tomentosis. — Long. 14-17 mill. Hab. : Borneo (Kina-Balu). 159 | ___ Die Art hat in der Zeichnung der Oberseite Ahnlichkeit mit M. clathrata G. P. von Java, ist aber bedeutend kleiner, Clypeus und Halsschild sind ganz anders gebildet. Die Oberseite ist gelblich tomentiert und kurz abstehend behaart. Die Haare der tomentierten Stellen sind gelblich, die der glänzenden schwarz Der Kopf zeigt eine kielartige Mittellinie, welche ebenso wie der vordere Teil des Clypeus glänzend ist. Der Vorderrand des 'etzteren ist wulstig, nicht ausgebuchtet. Das Halsschild ist ein wenig breiter wie lang, hepla- gonal. Die Seilenränder sind hinter der Mille elwas ausgebuchtet, die Hinterecken sind rechtwinklig, hurz abgerundet. Die Oberfliche ist nadelrissig und befindet sich jederseits der Milte eine kurze, schräg nach innen gerichlete glänzende Längsbinde. Jede Flügel- decke zeigt eine glänzende Rippe, welche sich vorn gabelt und hinten am Endbuckel in einem grossen glänzenden Fleck endet. Ausserdem befindet sich ein kleiner glänzender Fleck hinter der Schildchenspitze und in der Mitte der Naht. Zwischen letzterem und der Nahtspitze ist die Naht glänzend. Die Oberfläche der Flü- geldecken ist längsnadelrissig, neben den Seitenräindern querna- delrissig. Auch des Pygidium trägt Querradelrisse und am Hinter- rande zwei schwarze Makel, die zuweilen mit einander verbunden sind. Die Unterseite ist an den Seiten gelblich tomentiert, die Mitte und die Beine sind schwarz oder dunkelbraun und glänzend, ebenso ein seitlicher Makel auf dem zweiten bis vierten Abdominalsegment. Die Behaarung der Unterseite ist durchweg gelb. Die Vorder- schienen sind dreizähnig,Mittel- und Hinterschienen tragen an der Aussenseile einen Zahn, der beim çj nur sehr schwach, beim © wenigstens an den Mittelschienen kräftig ist. Meroloba trivittata n. sp — NM. Gestroi Krrz. similis. Nigra, supra Opaca, capitis vittis 2, prothoracis vittis 4, elytrorum lineis Juxtasuturalibus, utrinque macula anteapicali maculisque duabus lateralibus cinereis. Subtus nitida, pectoris abdominisque lateribus cinereo-tomentosis. — Long. 15 mill. Hab. : Borneo bor. Durch die Zeichnung des Halsschildes hat die Art Xhnlich- keit mit M. Gestroi KrTz. ist aber bedeutend kleiner, in den Schul- tern verhälinismässig breiter und nach hinten stärker verjüngt. Die Oberseite ist matt, der Kopf trügt zwei breite graue Längs- binden, die Clypeusspitze ist elänzend, tief bogenfürmig ausgesch- nitten. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei Gestroi, doch sind die Halsschildseiten in der hinteren Hälfte mehr parallel. Nimmt man Grau als die Grundfarbe an, so trägt das Halsschild 160 eine schwarze Mittelbinde, die sich nach hinten etwas verschmä- lert, und jederseits derselben eine sich nach vorn verschmälernde Binde, die den Vorderrand nicht ganz erreicht. Auf den Flügel- decken befinden sich jederseits neben der Naht mehrere weissliche Längslinien. Die erste derselben beginnt am Hinterrande, erreicht aber bei weitem nicht die Mitte. Die übrigen sind beiderseits ver- kiirzt und liegen hauptsächlich in der hinteren Hälfte. An den Endbuckeln befindet sich ein filzartiger grauer Querfleck. Neben dem Seitenrande markieren sich zwei Querflecke, der eine vor, der andere hinter der Mitte. Ausserdem tragen die Filügeldecken noch zahlreiche kleine graue Querfleckchen, namentlich in der Gegend der Schultern und zwischen den beiden grôüsseren Flecken am Sei- tenrande. Das Pygidium ist quernadelrissig und grau befilzt. Die Unterseite ist, mit Ausnahme der quernadelrissigen Brustseiten, weitläufig grob punktiert, die Punkte sind kurz grau beborstet. Die Vorderschienen sind dreizähnig, der Brustfortsatz ist elwas breiter wie bei Gestroi und nicht abwärts geneigt. -_ Stenopisthes n.g. — Clypeus subquadratus, margine antico haud sinuato; prothorax fere ut in genere Chalcopharis ; scutellum triangulare ; elytra depressiuscula, postice angustatis; mesosterni processus valde porreclus, curvatus; tibiae anticae maris unidenta- tae, feminae tridentatae. Typus : Dilochrosis Frenchi BLACKB. Die Gattung steht der Gattung Chalcopharis HELL. nahe unter- scheidet sich aber durch die ovale Gestalt und andere Bezahnung der Vorderschienen. In der Galtungsdiagnose von Chalcopharis heisst es : « Libiis anticis tridentatis (dente apicali computato) ». Herr Prof. D' HELLER häültes nun für falsch, wenn ich Schienen, die nur einen Endzahn besitzen, unidentatae nenne (Deutsche ent. Nat. Bibl., 1911, p. 195). Ich sehe keinen Grund, warum in diesem Falle der Endzahn übersehen werden soll. Glycyphana tibialis n. sp. — Supra viridis, opaca, subtus nigra. Capite subrugoso- puncltato, flavo-setoso, vertice flavo-bima- culato, clypeo subquadrato, antice parum dilatato, margine antico sinuato; antennis fuscis; prothorace hexagono, lateribus post medium sinuatis, angulis posticis rotundatis, mediocriter dense punctato, punctis flavo-setosis, vitta marginali punctisque 4 disci flavis ; scutello impunctato; elytris punctato-striatis, punctis setosis, fascia transversa apicali, macula laterali postmediana maculisque 6 disci, interdum absentibus, flavis: pygidio aciculato, flavo-bima- culato. Subtus medio nitido, sparsim punctato, lateribus flavo maculatis et densius aciculato-punctatis, punctis omnibus breviter flavo-setosis; processu mesosternali lato, Subrugoso-acicu- 161 lato, flavo-setoso; tibiis anticis bidentatis, tibiis posticis parum curvalis, maris longe et dense flavo-pilosis. — Long. 13 mill. Hab. : Salomo Ins. (Bougainville). GC. WAHxES leg. Eine durch die Bildung der Hinterschienen des 4 ausgezeichnete Art. Die Färbung der Oberseite ist grün, matt, nur der Clypeus ist schwärzlich und glänzend. Letzterer istschwach runzelig punktiert und gelb beborstet, nach vorn kaum merklich erweitert, sein Vor- derrand ist schwach ausgebuchtet. Der Scheitel ist matt mit zwei selben Flecken. Das Halsschild ist von sechseckiger Gestalt, die Seitenränder sind vor den abgerundeten Hinterecken ausgebuchtet, der Hinterrand ist vor dem Schildchen schwach bogenfürmig aus- gerandet. Die Oberfläche ist mässig dicht punktiert, jeder Punkt gelb beborstet. Eine Seitenrandbinde xd vier Makel in der vorde- ren Hälfte des Discus sind gelb. Das Schiidchen ist glatt. Die Flügel- decken zeigen Reihen gelb belorsteter nadelrissiger Punkte. An geiblichen Zeichnungen tragen sie eine Querbinde am Hinterrande und einen Seitenfleck hinter der Mitte. Auf dem Discus befindet sich jederseits ein Flek in der Mitte, einer zwischen Mitte und Hin- terrand und einer zwischen Schildchen und Schulter. Die Flecke des Discus künnen zum Teil oder simtlich fehlen. Bei einen Exemplar sind auf jeder Flügeldecke die beiden vorderen Flecke durch eine breite Binde mit einander verbunden. Das nadelrissige Pygidium trägt jederseits einen gelben Makel. Die Unterseite ist in der Mitte nur sehr weitläufig, an den Seiten dichter nadelrissig punktiert und jeder Punkt ist gelblich beborstet. Die Mitte ist glänzend, die Seiten sind gelb tomentiert. Der breite Brustfortsatz ist grob nadelrissig und gelb beborstet. Die Vorderschienen sind am Ende zWelzähnig, die Hinterschienen sind etwas gebogen und beim 4 auf der Aussen- seite lang und dicht gelb behaart, wogegen beim © diese Behaarung fehlt. Gametis viridana n. sp. — +. — Supra, capite excepto, viridis, opaca, subtus cyanea, nitida. Capite nitido, cyaneo, punc- tato, frontis medio fere laevi, clypeo latitudine parum longiore, antice paulo angustlato, margine antico bilobo; antennis piceis; prothorace longitudine latiore, antice augustato, basi medio sinuato, utrinque vitla marginali livida, post medium abbreviata ; scutello impunctato; elytris, singulo obsolete bicostato, linea brevi inter- rupta postmediana juxta suturam maculisque 2 parvis transversis lateralibus lividis ornato ; pygidio sparsim aciculato-punctato. Sub- tus medio fere laevi, pectoris lateribus aciculatis et aureo-pilosis, abdominis lateribus remote punctatis, punctis setosis, segmentis 1.-3. macula laterali flava ornatis ; processu mesosternali antrorsum 162 dilatato, apice rotundato; femoribus tibiisque aureo-ciliatis, tibiis anticis tridentatis, dente primo minuto. — Long. 16 mill. Hab. : Abessinien (Harar). Eine durch ibhre Färbung eigentümliche Art, die in manchen Beziehungen von den übrigen bekannten Arten der Gattung abweicht. Die Oberseiteist mit Ausnahme des Kopfes grün tomentiert, mit einigen feinen gelblichweissen Zeichnungen. Der Kopf ist blau, olänzend, nadelrissig punktiert, die Stirn in der Mitte fast glalt. Der Clypeus:ist ein wenig länger wie breit, nach vorn etwas verschmälert, sein Vorderrand ist zweilappig. Das Halsschild ist breiter wie lang, nach vorn verjüngt, seine Seiten sind in der Mitte schwach bogenfôrmig gewinkelt, der Ausschnitt vor dem Schildchen ist viel breiter wie bei den übrigen Arten der Gattung und erscheint daher weniger tief Eime schmale hellgelbe Seitenrandbinde reicht vom Vorderrand bis etwas hinter die Mitte. Eine Punktierung ist auf dem Halsschild ebensowemig wie auf dem Schildchen und den Flügeldecken zu erkennen. Nur an den Vorderecken des Halsschil- des und neben den Seitenrändern desselben bemerkt man verein- zelte beborstete Punkte. Das Schildchen ist dreieckig mit stumpfer Spitze und leicht ausgeschweiften Seitenrändern. Jede Flügeldecke lisst zwei schwache Rippen erkennen, die sich auf dem Endbuckel vereinigen. Die Naht ist hinten nicht in eine Spitze ausgezogen, sondern die Hinterecken sind einzeln abgerundet. Von gelblich- weissen Zeichnungen befindet sich eine gemeinschaftliche kurze unterbrochene Querlinie zwischen Mitte und Hinterrand und jede Flügeldecke trägt in der hinteren Hälfte neben dem Seitenrande zwei kleine Querstriche. Das Pygidium zéigt in der vorderen Hälfte eine nadelrissige Punktierung, an jeder Seite befindet sich ein kleiner gelblicher Fleck. Die Unterseite ist blau, glänzend, die ersten drei Bauchsegmente tragen seitlich am Ilinterrande einen gelben Querfleck. Die Mitte ist fast unpunktiert, beim ohne Ventralfurehe. Die Seiten der Brust sind nadelrissig und goldgelb behaart, die Seiten des Abdomens sind weitläufig punktiert und jeder Punkt ist beborstet. Der Brustfortsatz ist zwischen den Mittelhüften einge- schnürt, nach vorn bedeutend verbreitert, sein Vorderrand ist stark abgerundet. Die Schenkel und Schienen sind innen lang soldgelb bewimpert, die Vorderschienen sind dreizähnig, doch ist der oberste Zahn beim 4 nur sehr klein. Leucocelis Holdhausi n. sp. — Nitida, capite, prothorace scutelloque aeneis, prothorace albo-marginato et 6- an 8-albo-macu- lato, elytris flavo-viridibus, maculis albis ornatis; pygidio cupreo, albo muculato, ocellato-punctato, punctis albo-setosis. Corpore infra cupreo, lateribus pedibusque albo-pilosis. — Long. 8 mill. Hab.: Süd-Afrika. D' PENTHER leg. 163 Eine kleinere, durch 1hre Färbung ausgezeichnete Art. Der Kopf ist ziemlich grob und dicht punktiert, erzfarbig, der Vorderrand des Clypeus ist braun. Das Halsschild ist gleichfalls erzfarbig, zuweilen kupferig schimmernd. Es ist mässig dicht punktiert, trägt eine weisse Seitenrandbinde und. sechs weisse Flecke, die in zwei nach vorn etwas convergierenden Längsreihen stehen. Zuweilen findet sich noch ausserhalb dieser Reihen je ein Fleck zwischen den beiden vorderen. Das Schildchen ist glatt. Die Flügeldecken sind gelb mit grünem Schimmer und tragen weisse, in Reihen stehende Flecke. Jede Flügeldecke lässt zwei Rippen erkennen, von denen die innere hinter der Mitte verschwindet. Die bogenfôrmigen Punkte stehen in Reïihen und verwandeln sich die ersten drei Punktreihen neben der Naht hinter der Mitlte in doppelte Längrisse. Das Pygidium ist kupferig, unregelmässig weiss gefleckt und mit \ugenpunkten bedeckt, die weissliclie Borsten tragen. Die Unterseite ist gleichfalls Kupferig, die Seiten und die Beine sind greis behaart. Der Brustfortsalz trâgt vor dem Vorderrande eine beborstete Quernaht, der ist mit deutlicher Ventralfurche versehen. Ich widme diese Art Herrn D' HoLpHAUS in Wien, welcher mir dieselbe in einer Bestimmungssendung des K. K. Hofmuseums zukommen liess. Leucocelis ruficegs n. sp. — Nigra, nitida, albo-maculata, clypeo, antennis, pygidio abdominisque segmentis duobus ultimis rufis. Capite mediocriter dense punctato, fronte medio subcarinato, juxta oculos strigillata; prothorace sparsim subtiliter puncetato, antice attenuato, margine antico medio tuberculato, margine pos- tico rotundato, ante scutellum truncato, seriebus 4 macularum albarum ornato, exterioribus e maculis 2, interioribus e maculis 5 compositis; scutello lævi, immaculato ; elytris punctato-striatis, albo-maculatis; pygidio opaco, umbilicato-punctato, albo-4 macu- lato, maris margine postico truncato, feminæ apice rotundato. Subtus medio remote, lateraliter densius aciculato-punctata, punctis griseo-setosis; processu mesosternali apice late rotundato. — Long. 4 mill. | Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Ufiomi). Die Artist der L. rubriceps RAFFR. in der Färbung sehr ähnlich. Sie ist etwas grüsser, trigt zahlreichere weisse Flecke und das Pygidium des © zeigt keine Längsfurche. Der Kopf ist mässig dicht punkKtiert, die Stirn in der Mitte flach gekielt und neben den Augen nadelrissig. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei rubri- ceps, doch ist der Hinterrand vor dem Schildchen deutlich abge- 164 stutzt, fast schwach ausgebuchtet. Die Oberfläche ist fein und zerstreut punktiert und trägt vier Reihen weisser Flecke, von denen die äusseren Reihen sich aus zwei, die inneren aus drei Flecken zusammensetzen. Das Schildchen ist glatt und ungefleckt. Die Flügeldecken sind punktiert gestreift und gehen die der Naht zunächst liegenden Punktstreifen hinten in Längsnadelrisse über. Jede Flügeldecke trägt 16 weisse Makel. Das Pygidium ist matt und nabelartig punktiert. Der Hinterrand ist beim « gerade abgestutzt, beim © gerundet Am Seitenrand befinden sich jederseits zwei kleine weisse Flecke. Die Unterseite ist in der Mitte sehr weitläufig punktiert, an den Seiten stehen die Punkte dichter, die Seiten der Brust sind nadelrissig. Punkte und Nallelrisse tragen weissliche Borsten. Das Abdomen des zeigt keine Ventralturche, der Vorderrand des Brustfortsastzes ist flach abgerundet und befindet sich vor dem Vorderrante eine beborstete Quernaht. : Amaurina niveosticta n.sp. — Viridis, supra opaca, albo- maculata, subtus nitida, pygidio rufo. Capite nilido, parum cupreo- micante, sat dense punctato; prothorace mediocriter dense punclu- lato, ante angulos anticos fortiter aciculato-punctato, in anteriore parte albo-bimaculato ; scutello impunctato; elytris punctato- striatis, singulo maculis 12 albis parvis ornato; pygidio umbilicato- punctato, punctis flavo-setosis. Pectoris abdominisque mediis cupreo-micantibus, lateribus flavo pilosis; processu mesosternali apice rotundato. — Long. 12 mill. Hab. : Abessinien (Harar). G. KRISTENSEN leg. Grün, die Oberseile matt und mit kleinen weissen Flecken versehen. Der Kopf ist ziemlich dicht punktiert, glänzend, mit schwachen Kupferschimmer. Der Clypeus ist etwas länger wie breit, nach vorn ein wenig verschmälert, sein Vorderrand ist zweilappig. Das Halsschild ist mässig dicht punktiert. An den Vorderecken ist es nicht tomentiert und mit kräftigen Nadelrissen bedeckt, die einige gelbe Borsten tragen. In der vorderen Hälfte des Discus befinden sich zwei weisse Punkte und ist der Seitenrand ‘in der Hôhe dieser Punkte gelblich gefärbt. Das Schildchen ist weder punktiert noch gefleckt. Die Flügeldecken sind punktiert gestreift, die Punktstreifen neben der Naht verwandeln sich im hinteren Teile in Längsnadelrisse. Jede Flügeldecke zeigt bei dem vorliegenden Exemplare 11-12 kleine weisse Flecke, doch ist die Anzahl derselben sicher variierend. Das Pygidium ist rot und trägt gelblich beborstete nabelartige Punkte. Die Unterseite ist glänzend, die Mitteschimmertetwas kupferig, während die Seiten mitziemlich langen gelblichen Haaren bedeckt sind. Der Brustfortsatz ist am Ende abgerundet und trägt eine bogenfürmige beborstete Quernaht. Die Beine sind nadelrissig und gleichfalls beborstet. 165 Porphyronota Preissi n. sp. — Nigra, nitida, elytris rufo- maculatis. Capite subrugoso, clypeo longitudine parum latiore, margine antico reflexo, medio sinuato, angulis anticis rotundatis; antennis fulvis; prothorace mediocriter dense aciculato punctato, ante medium rotundato ampliato, lateribus post medium subsinua- tis, angulis posticis breviter rotundatis, margine postico ante scu- tellum parum sinuato, fere truncato; scutello triangulari, apice obtuso, lateraliter aciculato-punctato; elytris punctato-striatis, sin- gulo bicostato, spatio inter costas subopaco; pygidio transversim- aciculato, flavo-setoso; abdominis punctis flavo-setosis, series transversas formantibus; tibiis anticis tridentatis, mediis bidentatis, posticis haud armatis. — Long. 15 mill. Hab. : Rhodesia. Die Art weicht in der Bildung des Clypeus von den bisher be- kannten Arten der Gattung ab. PERINGNEY hat eine Gattung Chi- . rinda aufgestellt, bei der gleichfalls die Vorderecken des Clypeus abgerundet sind, doch sollen dieselben bei Chirinda nicht aufge- bogen sein. Die Art ist schwarz, glänzend, die Flügeldecken zeigen rôtliche Flecke, der Raum zwischen den beiden Rippen der Flügel- decken erscheint etwas matt. Der Kopf ist gerunzelt, der Clypeus ein wenig breiter wie lang und in der Mitte schwach gebeult, der Vorderrand ist aufgebogen und in der Mitte ausgebuchtet, die Vor- derecken sind abgerundet, Das Halsschild ist vor der Mitte am breitesten, nach vorn stark, nach hinten schwach verjüngt, die Seitenränder sind in der hinteren Hälfte nur sehr schwach ausge- buchtet, die Hinterecken sind kurz abgerundet. Der Ausschnitt des Hinterrandes vor dem Schildchen ist äusserst flach. Die Oberfläche des Halsschildes ist ziemlich weitläufig mit nadelrissigen Punkten bedeckt. Das Schildchen ist dreieckig mit stumpfer Spitze und bei- derseits nadelrissig punktiert. Die Flügeldecken tragen Punkt- streifen und sind auf jeder Flügeldecke zweï Rippen erkennbar, die sich auf dem Endbuckel vereinigen. Das Pygidium ist quernadel- rissig und gelblich beborstet. Auf der Unterseite trägt jedes Abdo- minalsegment eine Querreihe gelb beborsteter Punkte. Der Vor- derrand des Brustfortsatzes ist flach abgerundet, seine vordere Fläche ist gewôülbt. Schenkel und Schienen sind gelb beborstet, die Vorderschienen sind dreizähnig, die Mittelschienen zweizähnig, während die Hinterschienen am Aussenrande keinen Zahn tragen. Von Herrn P. PReEtrss in Ludwigshafen a. Rh. erhalten und ihm gewidmet. Cymophorus rubrovittatus n. sp. — Niger, nitidus, elytris rubro-vittatis, abdomine fusco. Capite subrugoso-punctato, clypeo brevi, margine antico reflexo, medio parum producto; antennis ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 6-VI 1913. : 12 166 piceis ; prothorace antice attenuato, lateribus postice parallelis, sat dense punctato, basi bifoveolato, foveolis albo-tomentosis, vitta marginali albo-setosa; scutello sparsim punctato, basi strigillato; elytris laxe punctatis, punctis breviler setosis, utrinque prope suturam dupliciter geminato striatis, ut in speciebus affinibus impressis, singulo vitta apicali maculisque % albis; pygidio in anteriore parte carinato, albo 4-maculato, umbilicato-punctato, punctis albo-setosis. Subtus pectoris abdominisque lateribus albo- maculatis, tibiis anticis bidentatis. — Long. 9 mil]. Hab. : Congo français (H' Chari-Tchad). Die Art hat in der Färbung Ahnlichkeiïit mit C. spiniventris G. P. Der Kopf ist etwas runzelig punktiert und das Vorhandensein ein- zelner Borsten lässt den Schluss zu, dass bei frischen Stücken alle Punkte beborstet sind. Der Clypeus ist kurz, sein Vorderrand auf- gebogen, in der Mitte etwas stumpf dreieckig vorgezogen. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei spiniventris, doch sind die Halsschildseiten in der hinteren Hälfte parallel. Die Oberfläche ist ziemlich dicht punktiert, vor der Basis befinden sich zwei weiss tomentierte Gruben, neben dem Seitenrande läuft eine Binde aus gelblichweissen kräftigen Borsten. Das Schildchen ist zerstreut punktiert, an der Basis gestrichelt. Die Klügeldecken sind von derselben Gestalt wie bei spiniventris und zeigen dieselben Ein- drücke. Sie sind zerstreut punktiert und tragen die Punkte zum Teil kleine Bôrstchen, die in Reiïhen stehen. Die Längsbinden der Flügeldecken haben dieselbe Gestalt wie bei spiniventris, sind aber dunkelrot gefärbt. Es befinden sich an weissen Tomentflecken je einer in der Grube an der Schuiter, einer an der Nañht vor der Mitte, zwei Querflecken am Seitenrande und eine Querbinde vor dem Hinterrande, welche mit dem hinteren Seitenfleck in Verbindung steht. Pas Pygidium ist in der vorderen Hälfte längsgekielt und zeigt an der Basis vier weisse Flecke. Es ist nabelartig punktiert und sind die Punkte weiss beborstet. Das Abdomen ist rotbraun, seine Seiten sind ebenso wie die der Brust weiss gemakelt. Die Schenkel und Schienen sind gelblichweiss bewimpert, die Vorder- schienen tragen am Ende zwei Zähne. Cœnochilus planipennis Mos. — Ich habe diese Art in den Ann. Soc. ent. Belg., 1911, p. 136, nach einem © von Kamerun be- schrieben. Es liegt mir jetzt auch eim dieser Art vom Congo français (Nola) vor. Der (j unterscheidet sich vom © durch eine flache Ventralfurche und durch die Bildung der Hinterschienen. Letztere tragen in der Mitte der Innenseite einen kelgelformigen Zahn. 167 Proxenus collaris n. sp. — Niger, nitidus, pygidio corpore- que infra piceis. Capite, clypei medio punctato excepto, longitudi- naliter striato, margine antico sinuato, vertice transversim cari- nato ; prothorace subquadrato, lateribus rotundatis, parum reflexis, margine anticc elevato, medio producto, tuberculato, disco medio- criter dense punctato, lateraliter strigillato; scutello sparsim punc:- tato ; elytris striatis, interstitiis planis, subtiliter punctatis, lateribus in posteriore parte apiceque aciculato-punctatis, punctis minutis- sime setosis; pygidio aciculato-punctato; mesosterno sparsim punctulato et aciculato, feminæ in anteriore parte lateraliter dense flavo-setoso ; abdominis spiraculis apicalibus conicis; tibiis anticis apicem versus dilatatis, bidentatis; tarsis brevibus, validis. — Long. 13 mill. Hab. : Congo français (H' Chari-Tchad). Eine an der Bildung des Halsschildes leicht erkenntliche Art. Schwarz, glänzend, Pygidium rotbraun, Unterseite schwarzbraun. Der Kopf trägt auf dem Scheitel einen Querkiel und ist weitläufig mit Längsnadelrissen bedeckt, ausgenommen die gewülbte Mitte des Clypeus, welche weitläufig punktiert ist. Der Vorderrand des Clypeus ist ausgebuchtet. Das Halsschild ist ungefähr so lang wie breit, etwas vor der Mitte am breitesten. Die Hinterecken sind stumpfwinklig, die Seitenränder etwas aufgebogen. Der Vorderrand ist gewulstet und in der Mitte hôckerartig vorgezegen. Die Oberfläche istmässig dichtpunktiert,neben den Seitenrändern längsgestrichelt. Das Schildchen trägt einige feine Punkte. Die Flügeldecken zeigen nadelrissige Lingstreifen, die Zwischenräume sind kaum merklich gewôlbt, weitläufig und schwach punktiert. Vor dem Hinterrande und im hinteren Teile neben den Seitenrändern stehen die Punkte etwas dichter, sind grüber und nadelrissig und tragen winzige Bôrstchen. Das Pygidium ist weitläufig mit Nadelrissen bedeckt. Das Metasternum trägt feine Punkte und etwas kräftigere Nadel- risse, beim © befinden sich im vorderen Teile an den Seiten kräf- tige, dicht stehende gelbliche Borsten, die bei dem vorliegenden fehlen. Die Vorderschienen sind nach dem Ende zu verbreitert und zweizähnig. Die Tarsen sind kurz, kräflig und längsnadelrissig, aber nicht in der Basalhälfte zusammengedrückt wie bei den bisher be- _kannten Arten der Gattung. Plagiochilus minutus n. sp. — Elongatus, niger, nitidus. Capite fortiter punctato, flavo-piloso, clypeo longitudine latiore, marginibus elevatis, lateribus rotundatis, margine antico parum sinuato; prothorace disco planato, lateribus rotundatis, antice punctato, in posteriore parte strigillato, juxta margines laterales 168 flavo-piloso; scutello medio lævi, lateraliter aciculato; elytris acicu- lato-punctatis, punctis flavo-setosis, utrinque juxta suturam dupli- citer geminato-striatis, lateribus postice apiceque flavo-piloso- setosis; pygidio, pectoris abdominisque lateribus flavo-setosis; tibiis anticis bidentatis. — Long. 6 mill. Hab. : Congo français (H' Chari-Tehad). Die kleinste der bisher bekannten Arten der Gattung. Schwarz, glänzend, von länglicher Gestalt, etwas flach gedrückt. Der Kopf ist kräftig punktiert und goldgelb behaart. Der Clypeus ist breiter wie lang, seine Ränder sind aufgebogen, die Seitenränder gerundet, der Vorderrand ist sehr schwach ausgebuchtet. Die Fühler sind rothbraun. Das Halsschild ist auf dem Discus flachgedrückt, hat cerundete Seiten, ist hinter dem Vorderrande punktiert, im übrigen weitliufig nadelrissig, neben den Seitenrändern gelb borstenartig behaart. Das Schildchen ist mit Ausnahme der Mitte nadelrissig punktiert. Die Klügeldecken sind mit kräftigen bogenformigen Nadelrissen bedeckt, die kurze gelbliche, in Reihen gestellte Borsten tragen. Vor dem Hinterrande und im hinteren Teile neben den Seitenrändern sind die gelben Borsten lang und kräftig. Jede Flügeldecke zeigt neben der Naht zwei doppelte Längsrisse. Das Pygidium, sowie die Seiten von Brust und Abdomen tragen kräftige gelbe Borsten. Die Vorderschienen sind zweizähnig. Plagiochilus pilosus n. sp. — Niger, subnitidus, pilosus. Capite fortiter subrugoso-punctato, cinereo-piloso, fronte convexa, clypeo longitudine latiore, lateribus rotundatis, margine antico reflexo, parum sinuato; prothorace medio rotundato-ampliato, antice plus quam postice attenuato, grosse transversim-rugoso, flavo-piloso, lateribus albo-ciliatis; scutello strigillato; elytris for- titer varioloso-punctatis, pilosis, pilis flavis, juxta margines late- rales et ante apicem albis, singulo prope suturam dupliciter striato, striis geminatis; pygidio aciculato-punctato, albo-piloso. Subtus ubique haud dense aciculato-punctatus, punctis pilos albos ferentibus ; tibiis anticis feminæ acute bidentatis, mediis et posticis extus infra medium uno dente armatis. — Long. 10 mill. Hab. : Angola (Bailundo). Eine durch ihre Behaarung ausgezeichnete Art, ebenso wie die übrigen Arten der Gattung von länglicher schmaler Gestalt. Bei dem gleichfalls behaarten P. fomicoides HAR. ist die Behaarung etwas länger und überall gelb, auch ist die Skulptur der Flügel- decken eine andere. Der Kopf ist kräftig, fast runzelig punktiert und silberweiss behaart. Der Clypeus ist breiter wie lang, seine Seiten sind gerundet, der Vorderrand ist aufgebogen und schwach 169 ausgebuchtet. Das Mentum ist nach vorn verdickt, seine Vorder- fläche ist leicht ausgebuchtet, quernadelrissig und gelblich behaart. Die Fühler sind rothbraun. Das Halsschild ist in der Mitte bogenfôr- mig erweitert, nach vorn stärker wie nach hinten verjüngt. Die Oberfläche ist kräflig quernadelrissig und trägt anfrecht stehende goldgelbe Haare, während die Seitenränder weiss bewimpert sind. Die Flügeldecken sind grob runzlig punktiert und trägt jede neben der Naht zwei doppelte Längsrisse. Sie sind abstehend behaart, doch wird die Skulptur durch die Behaarung nicht verdeckt. Die Haare des Discus sind gelb, während die Behaarung an den Seiten und vor dem Hinterrande weiss ist, Pygidium und Unterseite sind silberweiss behaart. Der kleine Brustfortsatz ist zwischen den Mit- telhüften eingeschnürt, nach dem Ende zu stark verbreitert und vorn gerade abgestutzt. Die Vorderschienen sind beim vorliegenden © kräftig zweizähnig, Mittel- und Hinterschienen tragen einen Zahn _etwas unterhalb der Mitte der Aussenseite. Lobovalgus murinus 0. sp. —— ©. — Supra murino-squamu- losus, elytrorum macula basali postmedianaque, juxta suturam con- junctis, nigro-brunneis; subtus griseo squamulatus; prothorace antrorsum attenuato, disco bicarinato et utrinque tuberculato, ante scutellum sinuato ; elytris planatis, margine postico utrinque flavo- fasciculato; pygidio basi nigro-brunneo, postice elongato, apice furcato; tibiis anticis 5-dentatis, dente medio apicalique majoribus; tibiis mediis et posticis extus uno dente armatis. — Long. 7 mill. Hab. : Congo-Staat (Stanleyfalls). Die Art, von der ein © vorliegt, ist auf der Oberseite graugelb beschuppt. Auf den Flügeldecken sind ein grosser gemeinsamer Basalfleck und ein Fleck hinter der Mitte schwarzbraun und neben der Naht durch eine ebenso gefärbte L'ingsbinde mit einander ver- bunden. Das Halsschild ist von der Mitte nach vorn verjüngt, sein Hinterrand ist in der Mitte ausgebuchtet. Jederseits der Mitte befin- det sich auf dem Discus ein im vorderen Teile scharfhantiger Längs- kiel und zwischen diesem und dem Seitenrande in der Mitte ein kleiner Hôcker. Die Flügeldecken sind stark abgeflacht und am Ende mit einem langen gelben Borstenbüschel versehen, während das Propygidium keinen Büschel trägt. Dis Pygidium ist an der Basis schwarzbraun gefleckt und beim © mit einem langen, am Ende zweispitzigen Legebohrer versehen. Die Unterseite ist dicht grau beschuppt. Die Vorderschienen sind fünfzähnig und sind der mittelste Zahn und der Endzahn Finger wie die übrigen.Mittel- und Hinterschienen tragen am Aussenrande elwas unterhalb der Mitte einen kleinen Zahn. Die Tarsen, besonders der Hinterbeine sind lang. 170 H. SAUTERS FORMOSA AUSBEUTE CARABIDÆ par le Commandant Paul Dupuis Lorsque BATES a décrit son Tachys mirabilis de Birmanie (Ann. Mus. Civ. Genov., 18929, p. 294), il a exposé les caractères très spéciaux de cet insecte : antennes tricolores, impression basilaire transversale du prothorax nulle; élytres à portion humérale sail- lante dentiforme vers l’extérieur; stries du disque réduites à deux, l’une entière, longeant la suture, et se recourbant en arrière; l’autre médio-basale, longitudinale, courte. Il a comparé cette espèce au Bembidiumn convexum MAC LEAY, tout en reconnais- sant que la sculpture en est toute différente. BATES ignorait évidemment la description si claire que SCHAUM a donnée (Berl. Ent. Z , 1860, p. 199) du Tachys ovatus MoTSscHUL- sky sous le nom de Tachys albicornis. Tous les caractères sail- lants du mirabilis sont donnés par SCHAUM pour l’albicornis. Ces deux insectes, très voisins, forment un groupe bien dessiné dans les Barytachys. Le docteur HoRN a retrouvé à Ceylan (Negombo) l’espèce de BATES, et SAUTER a découvert à Akau (île Formose) une troisième espèce du même groupe. Je la nommerai TACHYS (BARYTACHYS) MIRANDUS n. sp. Cette espèce se distingue du 7. mirabilis par sa forme plus large, plus convexe, la strie médio-basale beaucoup plus longue, dépas- sant de beaucoup la première fossette élytrale (elle n’atteint pas celle-ci dans le mirabilis). Les antennes ont les articles 1-2 testacés, 3-6 brun grisâtre, 7-11 blanc jaunâtre, ce qui la distingue immédiatement du Tachys ovatus MoTscH. qui a les antennes blanches dans les 7 derniers articles, 3-4 étant seuls bruns. Couleurs. — Antennes tricolores, colorées comme il est indiqué ci-dessus. Palpes, trochanters, pattes testacés; dessus de la têle brun noir, mandibuies et prothorax au-dessus brun rouge, élytres de la même teinte. La partie antérieure de l’élytre porte une tache plus claire, grande, très indistinctement limitée; aux 2/3 posté- rieurs une autre tache jaunûtre, un peu transversale, mal limitée également; marge apicale rougeûtre. Dimensions. — Longueur 2 1/53 millimètres. Les dimensions relatives suivantes sont prises à la chambre claire et doivent être divisées par 28 pour donner les longueurs exactes en millimètres. ER LE # Antennes : longueur 35. 171 1% article : 5.9; largeur : 1.25; 2e article : 2.5; dernier article : 4.5; les autres articles égaux entre eux. Here” Mandibules : partie dépassant le labre : 4.5. largeur à hauteur du labre : 1.5 Labre : hauteur 1; largeur 3.5. Longueur de la tête y compris le labre : 15. Largeur de la tête entre les antennes : 8. Largeur de la tête entre les yeux : 8. Largeur de la tête avec les yeux : 14. Largeur de la tête contre le prothorax : 12.5. Prothorax : Largeur contre le cou (les angles antérieurs sont complètement effacés) : 12.9. Plus grande largeur (aux 2/5 antérieurs de la longueur) : 19. Largeur aux angles postérieurs : 15.5. Ecusson : largeur 2, hauteur 2. Elytres : Longueur suturale (sans l’écusson) : 38. Largeur à la base : 13.5. Largeur entre les dents humérales : 23. Plus grande largeur (à mi-longueur) : 28 1/2. Pattes antérieures : Fémur, longueur : 16,5; largeur : 3. Tibia : longueur 15. Tarses : longueur 8 (3.5; 1.25 ; 0.75; 0.50; 2). Pattes moyennes : Fémur, longueur : 17; largeur : 4. Tibia, longueur : 15. Tarses, longueur : 12.5 (4 75; 2; 1.75; 1.50; 2.50). Pattes postérieures : Fémur, longueur : 19; largeur : 3. Tibia, longueur : 16.5. Tarses, longueur : 18 (5; 2; 1.75; 1.25; 3). Trochanters : longueur : 7; largeur : 2. Palpes maxillaires : Dernier article, longueur : 0.5; largeur 0.5. s Pénullième : 4; largeur 1.5. Antépénultième : 4, largeur 1. Palpes labiaux : Dernier article, longueur : 2, largeur 0.5. Pénultième : 3.5, largeur 1.5. 172 Forme. — Les antennes sont assez allongées, assez grêles, à peu près du même diamètre partout, sauf au premier article qui est un peu plus épais et conique; le second est subcylindrique; les sui- vants passent peu à peu de la forme conique allongée à la forme ovale allongée ; le dernier est aminci à l’extrémité. Les mandibules sont de longueur moyenne, régulièrement arquées, aiguës au bout, assez larges à la base. Le labre est assez étroit relativement à sa largeur. Il est coupé carrément en avant et en arrière; la suture de l’épistome est nette. Les yeux sont gros et saillants. La tête sans les yeux est en forme de triangle à sommet tronqué ; elle s’élargit derrière les yeux, est modérément convexe en avant, et présente en arrière une portion très lisse, convexe, limitée en demi-cercle vers l’avant et arrivant au 1/3 postérieur des yeux. Les palpes maxillaires ont le dernier article presque globuleux, très petit; le pénultième assez long, claviforme, l’antépénultième subcylindrique, un peu renflé au milieu. Les palpes labiaux ont le dernier article allongé, grêle, en bâton- net, le pénultième épais, un peu concave au côté interne, convexe au côté externe. Le mentum est échancré, sans dent, le fond de l’échancrure droit, les côtés divergeant légèrement. Le milieu du mentum est fortement caréné transversalement. Les lobes, à hauteur de la carène, sont anguleux et saillants en angle presque droit vers l’extérieur. Le prothorax est coupé presque carrément en avant, s’arrondit à partir du col, ses angles antérieurs étant indistincts. Sur les côtés il s’arrondit antérieurement, mais la courbe est peu prononcée, puisil se rétrécit, sa base étant précédée d’une sinuosité assez longue. Les angles postérieurs sont à peu près droits.La base estcoupée carrément, Le prothorax est convexe; son rebord latéral est étroit, surtout en avant et en arrière; son bord postérieur est un peu renflé postérieurement. La base porte deux fossettes dont nous parlerons dans le chapitre « Sculpture ». Les élytres sont très convexes. Leur bord antérieur remonte le long de l’écusson jusqu'aux angles postérieurs du corselet, puis redescend obliquement vers l’extérieur, en ligne un peu courbe. Un rebord basilaire les orne depuis l’angle postérieur du corselet, s’élargit un peu et s’épaissit pour former sous l’épaule une dent arrondie bien marquée. Sous cette dent les élytres s’arrondissent largement suivant une courbe presque régulière jusqu’à lapex. Le rebord latéral élytral est étroit; les épipleures sont très déve- loppés, planes, à bords relevés. Le prosternum s’élargit un peu entre les hanches antérieures, est irrégulièrement arrondi, non rebordé à l’extrémité. 1729 Le mésosternum est profondément creusé, et se termine, entre les hanches moyennes, en rectangle déprimé longitudinalement au milieu, le bord postérieur étant légèrement échancré pour recevoir la pointe. métasternale. Le métasternum se termine en angle aigu entre les hanches moyennes, en angle presque droit entre les hanches postérieures. Les hanches antérieures sont globuleuses, écartées, ainsi que les moyennes. Les hanches postérieures s'étendent longuement en pointe vers l'extérieur, jusque contre les épistomes métathoraciques et s’élargissent vers l’intérieur en s’arrondissant à leur extrémité, une saillie plus ou moins conique partant des membres inférieurs. Les fémurs sont allongés, fusiformes, les postérieurs très légè- rement arqués. Les tibias antérieurs sont fortement échancrés non loin de l'extrémité; celle-ci est large et coupée obliquement, les tarses s’insérant du côté de l’angle le plus avancé, l’intérieur, de la cou- pure. Les autres tibias sont peu élargis vers l’extrémité. Les articles des tarses sont presque cylindriques, les ongles grêles, assez longs, droits dans leur première moitié, légèrement courbés et très effilés dans la seconde. Les mâles ont deux articles des tarses légèrement dilatés, le pre- mier presque rectangulaire, le second un peu conique. Sculpture et revêtement pileux. — Les antennes ont un long poil sur le premier article, aux 2/3 de sa longueur; le second en a quelques- uns, et les suivants sont couverts de longs poils peu denses. Le labre paraît très finement chagriné, vu à un fort grossisse- ment. Il porte, en avant, six pores sétigères équidistants, les cen- traux à cils courts, les latéraux à cils longs. L’épistome est lisse. À l’intérieur de chacun de ses angles antérieurs, un gros pore sétigère à long cil. La tête est lisse; elle présente deux sillons frontaux étroits, séparés par une carène, et allant jusqu'à mi-hauteur de l’œil de chaque côté. Les deux paires de sillons sont parallèles, très distantes, étant placées contre les yeux. Il y a, de chaque côté, deux pores sétigères contre l’œil. Le mentum est lisse; un gros pore sétigère se trouve dans chaque angle externe des lobes, en avant de la carène. Derrière la carène, de chaque côté du milieu, une fossette. Il y a des traces de plis transversaux à la jonction du mentum et de la gorge. Les palpes maxillaires ont quelques longs cils sur l’antépénul- tième article ; le pénultième est couvert de cils raides, courts, peu denses. 174 Quelques longs cils sur le pénultième article des palpes labiaux. Le prothorax a un long cil dans le rebord latéral, à l'endroit de sa plus grande largeur. Un peu au-dessus des angles postérieurs se trouve un autre pore sétigère à long cil. Les rebords un peu élevés du pore font une légère saillie en dehors des bords latéraux. Le prothorax n’a ni sillon transversal basal, ni sillon longitu linal médian, ou tout au plus présente-t-il des traces de ce dernier. Contre les angles postérieurs, de chaque côté, une fossette ovale, assez grande, à rebords carénés sauf en avant. La carène se pro- longe sur l’angle postérieur. Le corselet est parfaitement lisse, poli et brillant. Les élytres présentent, de chaque côlé de la sulure, une strie nette. Ces deux slries commencent à la base, près de l’écusson, longent celui-ci, se rapprochent, divergent ensuite un peu sur le disque élytral pour se rapprocher encore vers lapex où elles se recourbent pour remonter vers le disque, sur une longueur assez faible. La & strie est profonde et large, entière, et a contre son bord externe de gros pores piligères peu serrés, portant de longs cils, quelques-uns sous l’épaule, un très long passé le milieu et quel- ques-uns à l’extrémité, dont l’un extrêmement long. Une autre strie part du milieu de la base de lélytre et va, en obliquant un peu, vers l'extérieur, jusqu’au 1/3 de la longueur élytrale. La base de chaque élytre est un peu enfoncée près de l’écusson. Au milieu de l’enfoncement se trouve une petite pustule arrondie. L’élytre présente en outre deux pores dorsaux, l’un vers le 1/5 antérieur, près de la strie médio-basale du côté de la suture, l’autre un peu passé le milieu, à même hauteur longitudinale. Ces pores sont cilifères, et difficilement visibles d’au-dessus, tout le disque élytral étant poli, très lisse et miroilant. Le dessous du corps est lisse, à part les membres. Il y a de chaque côté du milieu de l’abdomen, sur chaque anneau, un pore sétigère. Les fémurs, outre une rangée de spinules écartées sur le bord externe, présentent quelques cils raides et épars. Les tibias ont des rangées de spinules ; celles des arêtes des tibias antérieurs vont en croissant vers l’extrémité. Il y a à l'angle externe de l’échancrure des tibias antérieurs un éperon assez long, grêle, un peu sinueux. Une frange de longs cils égaux borde l’échancrure. Il y a, en outre, un petit éperon à l’angle externe de l’extrémité tronquée obliquement. Les tarses portent des cils assez longs et forts ; les éperons.-des tibias moyens et pos- térieurs sont de longueur moyenne, assez grêles, pointus et égaux. 175 ETUDE DES CARABIQUES récoltés à Ceylan par le Docteur How, par le Commandant Paul Hupuis. Parmi les insectes que j’ai examinés jusqu’à présent, je signalerai de très nombreux Tachys (Barytachys) emarginatus NIETNER récoltés tous à Weligama et appartenant tous à la variété pallida, qui est d’un brun marron alors que le type de NIeTNER est noir brunâtre. Le Docteur HorN a retrouvé également en certain nombre à Negombo le curieux Tachys /Barytachys]) mirabilis BATES, décrit d’après des spécimens provenant de la Birmanie. Une très jolie Pentagonica inédite se trouve parmi les récoltes. Je la nommerai PENTAGONICA HORNI sp. n. Elle se distingue immédiatement de ses congénères asiatiques par sa couleur entièrement testacé plus ou moins foncé au-dessus, et la large bande longitudinale brun foncé qui occupe le disque élytral à une certaine distance de la suture et du bord élytral, et qui n’atteint qu’en partie la base, et pas l’apex. Couleurs, — Tête testacé rougeätre, plus jaune sur l’épistome et le labre. Yeux brun noir. Antennes jaune brunâtre, plus pâles vers l'extrémité. Palpes brunûtres, extrémité du dernier article claire; dessous de la tête testacé brunâtre. Prothorax testacé jaunâtre très clair, ainsi que les élytres. Celles- ci présentent chacune une bande brun foncé, longitudinale, occu- pant environ les intervalles 4-7. Elle s’arrondit en avant, où elle abandonne le 7° intervalle pour ne toucher la base qu’au sommet des intervalles 2-5 dans une partie enfoncée de l’élytre. Elle s’arrête près de l’apex. Sa partie la plus foncée est sur le disque élytral, et la tache est moins nettement limitée du côté de la suture que du côté externe. Le dessous du prothorax est très clair comme le dessus. Le reste du dessous du corps est brun assez foncé, un peu plus clair sur les parties centrales et le milieu de l’abdomen. Les pattes sont testacées, la base des fémurs, surtout.des posté- rieurs, rembrunie, parfois jusqu'aux 2/3 de leur longueur. Dimensions, — L’insecte a une longueur de 4 millimètres. Les dimensions relatives suivantes, prises à la chambre claire, doivent être divisées par 28 pour donner les longueurs exactes en millimètres. 176 Antennes: longueur 55(7; 3,5; 5; 4,5; 6; 5; 4,5; 4,5; 4,5; 4,5; 6). Epaisseur du 1° article : 2,5. Labre : largeur 9; hauteur 5. Epistome : largeur 8; hauteur 3. Longueur de la tête y compris le labre et le col : 35. Longueur du col : 3; sa largeur : 10. Largeur de la tête entre les antennes : 12. Largeur de la tête entre les veux : 13. Largeur de la tête avec les yeux : 26. Largeur de la tête au bord postérieur des yeux : 16. Palpes maxiilaires : Dernier article : 4,5. Pénultième : 3. Antépénultième : 5. Palpes labiaux : Dernier article : 4. Pénultième : 5,9. Prothorax, hauteur 17. Largeur entre les angles antérieurs (tout à fait arrondis) : 22. Plus grande largeur : 31. ë Largeur à la base : 14, scutellum : largeur 3,5; hauteur 5,5. Elytres : Longueur suturale depuis le scutellum : 67. Largeur humérale : 39. Plus grande longueur (au milieu) : 50. Membres antérieurs : Fémur, longueur : 22; épaisseur : 7. Tibias : 20. Tarses 416632191539) Membres moyens : Fémur, longueur : 2,5; épaisseur : 8. Tibias: 24, Marses£ 19 (765; 2065) Membres postérieurs : Fémur, longueur : 34; épaisseur : 8. Trochanters, longueur : 13; épaisseur : 5. Tibias : 31. Tarses : 22,5 (8; 4,5; 3; 92,5; 4,5). . ;- + 5 4 Forme, — Les antennes sont modérément longues, assez épaisses. Le premier article est épais subconique, le second court subeylin- drique, le 3° allongé conique, le 4 subconique, les suivants ovales, le dernier aminci, un peu arrondi à l’extrémité. 177 Le labre est développé, transversal, un peu avancé, anguleux à son bord antérieur, assez carrément tronqué en arrière. Il est très légèrement élargi vers l’avant, ses côtés étant un peu obliques. Il cache complètement les mandibules quand celles-ci sont fermées. L’épistome est transversal, rectangulaire ; ses sutures, surtout la postérieure, sont nettes. L’antérieure est droile, ia postérieure légèrement courbe vers l'arrière. Les côtés sont droits. Les crêtes antennaires sont obliques, un peu creusées en dessus, à bords tranchants ; elles surmontent un petit tubercule sur lequel s’insère l’antenne. Les yeux sont très gros, hémisphériques et très saillants; l’orbite est courbe-concave au-dessus. Les facelles sont grandes. Le dessus de la têle est assez convexe, la partie postérieure très convexe en descendant Jusqu'au col. Il n’y a pas d’angles postérieurs. Entre le bord postérieur des yeux, la têle s’arrondit en courbe régulière continuant celle des yeux. Le col est très accusé, cylindrique, assez épais. Les palpes maxillaires ont le dernier article fusiforme, très aminci, acuminé à l'extrémité, l'avant, dernier conique allongé, un peu courbe, l’antépénultième assez long et fort, fusiforme, moins courbé en dedans qu’en dehors. Les palpes labiaux ont le dernier article fusiforme, acuminé au bout; le pénultième est sabcylindrique, un peu aminei à la base. La ligule est arrondie au bout, soudée aux paraglosses qui la dépassent très peu. Le mentum est creusé-excavé en avant, l’échancrure a le fond constitué par une paroi plane assez épaisse, continuation des épilobes. Il n’y a pas de dent médiane. Le mentum est très convexe transversalement au milieu. Les lobes sont peu avancés, très anguleux, à angle un peu aigu vers éxiérieur: Les sutures gulaires sont très distinctes; parallèles et droites jusqu’au col, elles se courbent sur celui-ci en s’éloignant pour se rapprocher de nouveau vers la base. Des deux côtés externes des sutures, la tête est convexe-arrondie. Les mandibules sont larges et planes en dessous, la base un peu creusée, peu courbées sauf à ia pointe, aiguës brusquement à l’extrémité courbée. Le prothorax, très transversal, a le rebord antérieur peu mais régulièrement courbé vers l'arrière Les angles antérieurs sont complètement et largement arrondis. La courbe se continue, mais de moins en moins forte sur les côtés jusqu’au point où le protho- rax atteint sa plus grande largeur. 178 Les côtés convergent ensuite obliquement et rapidement en ligne droite, formant un angle obtus avec leur partie antérieure. Le rebord latéral, large depuis les angles antérieurs et s’élargis- sant encore jusqu'à l’angle latéral, diminue ensuite rapidement; il se transforme en carène qui passe, d’abord concave, puis convexe vers l’avant, au-dessus de la base du prothorax, qu'elle rejoint de chaque côté au 1/5 de sa longueur. Sous cette carène, les côtés du corselet sont un peu sinueux, forment un angle de base légèrement obtus. La base est coupée carrément. Le bord postérieur du prothorax est un peu relevé vers la carène; impression transversale basilaire est assez marquée et un peu anguleuse en avant, la ligne longitudinale médiane est nette et étroite et, partant de l'impression basilaire, atteint presque le bord antérieur. L’impression transversale antérieure est représentée par une petite gouttière très étroite, rebordée, qui longe le bord anté- rieur et se fond aux angles avec ce rebord latéral. Celui-ci est un peu et irrégulièrement concave et finement rebordé vers l’exlé- rieur. Le col mésothoracique est bien visible. Le scutellum a ses côtés d’abord parallèles, puis convergeant en angle aigu. Les élytres sont marginés en avant. Le rebord commence dans une échancrure ou dépression que présente l’élytre près de l’écus- son. [Il s’épaissit un peu anguleusement en remontant obliquement jusqu’à bauteur de la 4 strie, puis redescend obliquement vers l’épaule, en courbe convexe vers l’avant. Les épaules sont tout à fait arrondies Les côtés sont légèrement courbes en avant, puis presque parallèles, pour redevenir courbes vers l'arrière. La partie postérieure élytrale est recent tronquée, presque en ligne droite. Le rebord latéral élytral est étalé, de plus en plus large jusqu’au milieu. À la partie postérieure il est très étroit, simple rebord membraneux. Les épipleures sont larges, un peu creusées dans la partie thora- cique, et s’amincissent graduellement dans la partie abdominale vers l’apex. Elles sont légèrement crénelées le long du bord externe. En dessous, le prothorax à le rebord latéral étalé, large, un peu convexe. Le prothorax est déprimé transversalement contre le col; ses côtés sont convexes. Le prosternum se relève en coin entre les hanches, puis ses côtés s’écartent un peu et il redescend en forme de languette arrondie vers le mésosternum. Les côtés paraissent très finement rebordés. Mt F à NE 179 Le mésosternum est profondément creusé transversalement. La partie postérieure arrive en angle aigu entre les hanches, le sommet de l’angle étant tronqué et échancré étroitement au milieu. Dans cette partie le mésosternum est creusé longitudinalement dans toute sa largeur. Le métasternum se termine en angle aigu, à sommet mucroné en avant; l'angle est rebordé firement. En arrière 1l se termine également en angle aigu. Il est assez plan au milieu. Les épisternes métathoraciques sont plus longs que larges, se rétrécissant régulièrement mais peu versd'arrière. Ils sont sillonnés le long du bord interne. Les hanches antérieures et moyennes sont globuleuses etécartées. Les hanches postérieures sont presque contiguës, convexes vers l’intérieur, s’amincissant, sinueuses et carénées au-dessus vers Fextérieur: Les fémurs sont fusiformies, assez renflés, surtout les antérieurs ; _les tibias antérieurs sont un peu aplatis, à échancrure assez longue et profonde; ils sont élargis au-dessus de celle-ci, puis assez forte- ment rétrécis et de nouveau un peu élargis au bout. Les autres tibias ne s’épaississent pas vers le sommet, et sont à peu près de la même épaisseur partout. Tous présentent plusieurs petites crêtes longitudinales entre lesquelles ils sont canaliculés. Les tarses antérieurs ont les deux premiers articles presque cylindriques, le & triangulaire arrondi au bout, le 4° triangulaire un peu émarginé. Dans les autres tarses les 3° et 4° articles sont plutôt ovalaires. Les 5° articles sont longs, minces à la base, s’élargissent graduel- lement vers l'extrémité. Les ongles sont moyens, pointus, régulièrement courbés. Les tarses présentent de peliles arêtes longitudinales surtout visibles sur les postérieurs. Sculpture et revêtement pileux, — Les antennes ont un long cil au bord interne près de l’extrémité, aux articles 1 et 2. Les autres articles ont des cils analogues et plus nombreux (5 ou #4). À partir de Particle 3, et surtout de l’article 4, ils portent sur toute leur surface des poils assez longs, raides, peu densément mais régulièrement placés. Le labre porte à son bord antérieur 6 pores piligères à cils assez courts, sauf les latéraux. Il est excessivement finement chagriné comme tout le dessus de la tête sauf le col qui est lisse. L'épistome porte de chaque côté, près des bords iatéraux, à 1/5 de sa hauteur, un pore piligère, et un autre aux angles antérieurs. 130 Il y a de chaque côté deux pores supra-oculaires, à une petite distance de l’æil, l’antérieur avant le milieu de l’œil, le postérieur à peu près à hauteur du bord postérieur de l’œil. Ils portent de longs cils raides. Les palpes paraissent lisses, sauf le pénultième article des labiaux qui porte deux petits cils à son bord interne. La ligule porte deux poils à son extrémité. Le dessous de la tête est lisse. Le prothorax est très finement chagriné en dessus. Les angles latéraux portent un pore à long cil. Le scutellum et les élytres sont chagrinées très finement comme le prothorax. Les élytres sont striées, les stries peu profondes, à gros points assez serrés mais irrégulièrement distribués. Quelques gros points en série représentent une striole scutel- laire du double plus longue que l’écusson. La 1" et la 2° stries attei- gnent seules, en se rapprochant, la base de l’élytre. Les stries, à partir de la 5°, s’affaiblissent vers l'épaule. Les deux stries extrêmes 8 et 9, près du rebord latéral, sont beaucoup plus rapprochées que les autres, et leur intervalle est coupé par de gros pores, quelques-uns près de l’épaule, peu vers le milieu, quelques-uns à l'extrémité. À l’arrière, les stries 1, 2, 5, 4, 5 sont parallèles etse terminent contre le rebord postérieur membraneux. 6 se Joint à 7. 8 et 9 s’écartent un peu et se recourbent jusque près de 5. Le 3% intervalle porte 3 pores, l’un pas très loin de la base, sur la o° strie, un second un peu passé le milieu, contre la 2° strie, et un troisième entre celui-ci et l’apex, contre la 2° strie. Le dessous du corps est plus lisse que le dessus. Le milieu présente des traces de fines rides; les côtés des méso- et métathorax sont chagrinés-plissés plus grossièrement que le dessus. Le métathorax présente de rares gros points sur les côtés. L’abdomen est finement plissé-ridé transversalement, surtout sur les côtés, beaucoup plus distinctement sur le milieu (vu à un fort grossissement). Deux pores piligères sur chaque segment abdominal, au 1/3 de leur hauteur, quatre sur le dernier, plus près du bord postérieur. Les fémurs présentent à leur bord externe une ou deux rangées de spinules, à leur bord interne quelques rares cils raides et longs. Les trochanters portent aussi un ou deux de ces cils. Les arêtes des tibias sont spinuleuses. L’antérieur a un long éperon au-dessus de l’échancrure, une. frange de cils égaux tapissant celle-ci, un éperon plus court à l’extrémité. Les éperons des autres tibias sont médiocres, égaux et droits. 181 Les tarses sont spinuleux latéralement et en dessous; le dessus est glabre sauf à leur extrémité qui porte un ou deux cils au-dessus comme au-dessous. Les ongles ont la base renflée jusqu’à mi-longueur, l’extrémité effilée et aiguë. L'espèce a été recueillie à Weligama (Ceylan). SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VE Assemblée mensuelle du ‘7 juin 1913 Présidence de M. Cr. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — En l’absence de M. SCHOUTEDEN, qui s’excuse de ne pouvoir assister à la séance, M. LAMEERE remplit les fonctions de secrétaire. a — Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 5 mai est approuvé. Correspondance. — M. FoREL signale que dans son récent tra- vail « Fourmis de Rhodesia » (fasc. IV, 1915, p. 108) il a été imprimé par erreur (p. 108, ligne 16 à partir du bas) Hiphopelta au lieu de Xiphopelta. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce fascicule est décidée. Communications. — M. LAMEERE signale que le 29 juin la Société Zoologique excursionnera à la Baraque Michel. Il propose à la Société de se joindre à cette excursion. (Approbation. — La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, #-VII 1913. 13 1384 NOTES SUR LA CIRCULATION DU SANG DANS LES AILES DES INSECTES par 8. Bervoets (Fait à la station biologique d’Overmeire) La présence d’une circulation sanguine dans les ailes des insectes adultes n’est pas une observation nouvelle. Si nous consultons les ouvrages de CARUS, datant de 1851, nous y trouverons notées cer: taines observations relatives à cette circulation. Cet auteur l’a suivie dans des ailes d'Ephémères, de Perlides et même dans celles d’une libellule fraîchement éclose (Libellula depressa L.). Plus loin, ïl parle encore de la circulation sanguine dans les élytres et dans les ailes de Lampyris italica ; ni les Orthoptères, ni les Diptères ne lui ont montré semblable phénomène, il émet également des doules au sujet de cette circulation dans les ailes des Lépidoptères. Dans d’autres auteurs, on trouve notées des observalions ana- logues : EHRENBERG aurait vu une circulation sanguine s'opérer dans les ailes de Mantis et JAGER aurait même pu suivre celte cir- culation dans les écailles des ailes de papillons Ces quelques rares observations, quoique reproduites par BURMEISTER, dans son traité d’Entomologie, ne furent pas admises ou tombèrent plulôt, je crois, dans l’oubli. C’est ainsi que si nous consultons le célèbre ouvrage de J.-H. Comsrock et J.-G. NEEDHAM sur les ailes des insectes, pour connaître, à ce sujet, l’opinion de ces illustres auteurs, nous lirons tout à la fin de leur travail la phrase suivante : « The adult wing, whatever it may have been originally, has become a dry resilient plate of chitine traversed by finely adjusted supports. » Ces auteurs considèrent done les ailes adultes comme des organes morts, complètement desséchés. C’est l’opinion de beaucoup d’entomologistes. Et, en effet, lorsque l’on arrache l’aile d’une tipule, d’une mouche à viande, ou d’un papillon, on a l'impression d’avoir entre les doigts un objet parcheminé sec et même plutôt friable. Mais si l’on porte cette aile sous le microscope, ou même simplement sous la loupe montée, il ne sera pas très difficile de voir se déplacer du liquide et même parfois des bulles d'air dans les nervures, surtout si l’on appuie par endroit avec une aiguille emmanchée. Ceci se remarque surtout bien dazs le bord antérieur et dans les nervures avoisinantes qui sont, presque toujours, de plus fort calibre que les autres. Ce liquide est logé dans les espaces ds a à 185 péritrachéens des nervures. Il est facile de s’en convaincre en répétant quelques expériences très simples sur des insectes très communs. 1° On sectionne transversalement une aile de hanneton et on la presse entre les doigts; immédiatement, on voit sortir de grosses gouttes de liquide par les nervures tranchées; ces gouttes sont particulièrement grosses si l’on à eu soin de faire passer la section par les pièces chitineuses caractéristiques des ailes de coléoptère ; ces pièces sont creuses et forment de véritables poches pleines de liquide sanguin; ce sont des endroits où les deux feuillets hypo- dermiques alaires ne se sont pas accolés; l’examen de leur section, à la loupe montée, montre très bien ces poches, dans lesquelles on peut introduire la pointe d’un scalpel; le feuillet hypodermique inférieur est généralement plus mince que le supérieur. 2° Une grosse mouche bleue à viande, fraichement capturée, est saisie par les pattes avec une pince; au moyen d’une fine paire de ciseaux, on lui tranche les ailes non loin de la base et on observe à la loupe; il n'est pas rare de voir sortir par les nervures de petites gouttes de sang; si l’on ne voit rien sortir, il suffira d’exer- cer, avec une autre pince, une très légère pression sur le thorax de l’insecte ; aussitôt, on verra sortir du sang en abondance par les nervures tranchées; si l’on sectionne l'aile vers l’extrémité, on ne verra que très rarement sortir ces gouttelettes; mais une pression sur le thorax les fera apparaître rapidement. 3° Une aile inférieure de piéride, examinée à la loupe montée, montre toutes ses nervures remplies d’un liquide vert pâle; si l’on sectionne cette aile, on verra sortir ce liquide en abondance, sur- tout si l’on exerce une légère pression. 4 Une tipule, un agrion, dont on sectionne l'extrémité alaire, présentera le même phénomène. Chez le hanneton, comme chez la mouche à viande, la tipule, la libellule, les plus fortes gouttes se montrent toujours au bord antérieur et aux premières nervures longitudinales. La nervure sous costale des ailes de phrygane se montre remplie de sang ; si l’on tranche ces ailes, une forte goutte de sang se forme à l'endroit où cette nervure a été sectionnée; les autres nervures sont à peine humides. Il y a des ailes qui par leur petitesse rendent les manipulations précédentes difficiles; cependant, on peut s'assurer de la présence du sang dans leurs nervures; pour cela, il suffit de comprimer l’aile à expérimenter entre deux lames de verre, de façon à laisser libre l'extrémité sectionnée ; on verra alors de fines gouttelettes de sang se former à l'extrémité des nervures sectionnées. Les élytres des coléoptères ne sont pas plus desséchés que les ailes; bien au contraire, ils le sont moins; la démonstration 186 en est élémentaire; un élytre de Dytique sectionné transversale- ment montre une grosse goutte de liquide qui sort de son bord antérieur; ce liquide d’aspect laiteux est formé d’un mélange de sang et de graisse ; le bord antérieur creux des élytres de coléoptè- res contient, en effet, comme l’a montré et décrit C. HOFFBAUER chez un grand nombre d'espèces, une quantité de glandes sécrétant un liquide huileux. Si le feuillet hypodermique supérieur est très chitinisé et très épais, l’inférieur, au contraire, est resté fort mince; il se détache avec une facilité remarquable; il suffit de le racler avec un fin scalpel pour l’enlever par lambeaux. On met ainsi à nu les troncs trachéens emprisonnés dans le sacalaire et l’on distingue nettement l'humidité existant entre les deux feuillets hypodermiques. Il suffit de prendre un élytre de Dytique, de hanneton, ou de tout autre coléoptère et de le briser net en deux, avec les doigts: ensuite, d’écarter les deux fragments; on retirera alors les trachées, qui en sortiront comme de fins fils blancs, montrant ainsi qu’elles n’ont pas été emprisonnées par la fusion des deux feuillets alaires. Ces feuillets ne se soudent donc jamais dans les élytres. Toutes ces expériences ne peuvent naturellement s'effectuer que sur des indi- vidus frais et non pas sur des spécimens desséchés ; cependantil en est encore qui à cet état permettent de séparer les deux feuillets hypodermiques des élytres : tels sont les Vésicants, le Meloé, par exemple; le feuillet supérieur de Celui-ci est bleu foncé, l’inférieur est brunâtre. C’est, sans doute, cette couche hypodermique infé- rieure que BERNARD-DESCHAMPS a décrite dans un mémoire sur la structure microscopique des élytres des coléoptères, comme étant la quatrième couche de ceux ci. Cet auteur était loin de se douter que les élytres, tout comme les ailes, sont de véritables sacs aplatis. Il les décrit dans un style imagé et fantaisiste, comme ayant : 1° une couche de vernis; 2° une couche cassante et friable; 3° une couche, qu'il appelle le derme et 4 une couche qu’il compare à de la gaze et à du tulle. Si nous examinons les hémélytres des Hémiptères (Notonecte, Corixe, Nèpe) nous leur trouvons une structure analogue. Le feuillet supérieur est fortement chitinisé; l’inférieur est mince et souple; on les sépare facilement l’un de l’autre. Les deux hypoder- mes de l’aile supérieure d’une Courtilière sont également aisés à séparer; ici ils sont d’égale épaissseur. Toutes les formes d’ailes d’insectes, même celles qui ont l’air le plus desséchées contiennent donc toujours du liquide sanguin. La canalisation du sang dans les espaces péritrachéens des ner- vures ne se localise que fort tard; on peut voir le sang circuler librement dans les fourreaux alaires des larves d’agrions, tout en 187 suivant un parcours bien déterminé : il pénètre par la partie anté- _rieure de l’aile et en ressort par la partie postérieure; ceci est du reste en rapport avec la circulation sanguine générale des larves, les courants extra-cardiaques allant de la tête vers la queue. Chez les larves d’agrion, ces courants sont facilement observables dans la partie postérieure des expansions lamellaires des segments abdo- minaux et dans le dernier somite, c’est-à-dire avant de les voir entrer ou sortir des caudo-branchies trachéennes. Cette circulation n’est visible que chez les larves fraîchement muées; elles offrent à ce moment des téguments d’une transparence remarquable. Les imagos fraichement éclos ont une circulation analogue à celle des larves. Petit à petit la circulation se canalise dans les nervures. Quelques jours après l’éclosion, une certaine humidité subsiste encore entre les deux feuillets ce qui permet de les décoller. Cette opération devient impossible au fin scalpel; on crève inévitablement les deux feuillets; pour y parvenir, il faut sectionner le ptérostigma, dont les parois ne se soudent jamais et y introduire une pointe d’aiguille. Avec un peu d'adresse on peut arriver jusqu’au nodus; en tirant légèrement l’aiguille en arrière on peut la faire se mouvoir entre les deux parois qui se décollent complètement. Cette même opéra- tion peut être effectuée en pénétrant dans l’aile, par les grosses nervures de la base, la costale, par exemple. Le décollement une fois opéré, on peut voir les épaississements chitineux sur les deux feuillets; en se rapprochant, ils forment les nervures; entre eux, courent les trachées. On remarque de nombreuses petites ramifi- cations trachéennes courant entre les nervules de l’aile. Ce n’est que dans les imago âgés de quelques jours, que les hypodermes alaires deviennent inséparables. Alors seulement la circulation est strictement canalisée dans les nervures; le sang entre dans l’aile par sa partie antérieure et en ressort par son bord postérieur.On ne peut plus suivre cette circulation dans les ailes des individus âgés, l’épaississement chitineux des nervures étant devenu totalement opaque. J'ai pu fort bien observer la circulation des globules sanguins dans les nervuressous-costale et radiale des éphémères ; cette circu- lation était intermittente et se ressentait fortement des systoles du cœur. Les bulles d’air que l’on rencontre parfois rendent l’obser- vation facile, surtout pour la détermination du sens du courant; parfois, j'ai vu celui-ci aller en sens inverse et refluer vers le corps dans cette nervure costale. Je ne crois pas que ce reflux soit l’effet d’une cause étrangère à la circulation du sang proprement dite, cette cause pouvant être amenée par le fait de la captivité de l’insecte; celui-ci était posé sur une goutte de baume du Canada, 1388 les ailes étendues et retenues à leur extrémité par une gouttelette de la même substance. Le bord antérieur de l'aile peut du reste présenter des courants allant vers le corps. Ainsi si on examine la base de l’aile d’une éphémère, on y verra une forte nervure récu- rente, partant de la radiale, rejoignant la costale, et passant au- dessus de la sous-costale. Le courant sanguin pénétrant dans la radiale se bifurque et pénètre dans celte nervure récurente en revenant vers le corps par la nervure costale. Les courants qui pénètrent par la base de l’aile sont relativement faciles à voir sur- tout si on examine des éphémères ou des agrions fraichement éclos ; au contraire, ceux qui en sortent par les nervures anales et le bord postérieur ne sont que très difficilement, visibles et ont l’air fort peu importants. Dans l’aile inférieure d’une phrygane âgée on peut voir la circulation du sang dans la nervure sous-costale qui est moins chitinisée que les autres et qui paraît être spécialement affectée à cette circulation. Toutes ces observations demandent nécessairement un assez fort grossissement au microscope. La méthode des colorants vitaux nous offre un autre moyen de nous assurer de la circulation du sang dans les ailes des insectes. Un tube en caoutchouc de petit calibre adapté à une aiguille creuse d’un seringue de Pravaz est le dispo- sitif le plus simple et le plus pratique pour effectuer ces injections. On tient le tube en caoutchouc en bouche, et l’on peut ainsi régler la pression nécessaire, sans avoir recours aux mains qui restent libres. J’ai injecté ainsi des hannetons, des hydrophiles et des libellules ; ces dernières meurent assez rapidement. Il faut avoir soin de ne léser ni le cœur, ni le système nerveux; le meilleur endroit est le côté du thorax entre les sclérites. Quelque temps après l’injection, parfois même après quelques heures, les ailes se colorent ; le bord antérieur et les nervures anté- rieures d’abord, également les nervures transverses antérieures chez la libellule ; le colorant franchit le ptérostigma et commence à revenir vers le corps par le bord postérieur. Les libellules meurent presque toujours en cours d'expérience; les hannetons sont plus résistants, surtout si on emploie le bleu de méthylène. Les dytiques et les hydrophiles continuent fort bien à vivre dans l’eau après de sérieuses injections. On retrouve dans leurs ailes et dans leurs élytres de faibles traces du colorant injecté. . Les ailes de Phryganes s'injectent rapidement; le liquide colorant pénètre rapidement la nervure sous-costale. Il y a des ailes qui ne sont pas bordées postérieurement par une nervure; celles de l’hydrophile, par exemple. Par où revient le sang? Les résultats obtenus par la méthode des colorants vitaux ne me permettent pas 189 d’être affirmatif. On retrouve dans des nervures isolées les traces du colorant, quoique très faibles; il est donc probable que le sang revient par où il est entré ; 11 y aurait donc un flux et un reflux; ce reflux n’est pas improbable puisqu'on peut le suivre dans la nervure sous-Ccostale d’une éphémère. J'ai pu voir dans l’antenne d’une larve d’agrion, qui est en somme une impasse, deux courants, l’un montant, l’autre descendant. J’ai pu suivre dans les pattes des cou- rants sanguins, à parcours très bizarres, mais leur description sortirait du cadre de mon sujet. - Il est probable qu’une partie du sang ayant pénétré par la partie antérieure de l’aile revient au corps par sa partie postérieure ; l’autre partie, et celle-ci est, je crois, de loin, la plus importante, revient au corps par où elle est entrée. Ce sont les reflux observés chez les éphémères. Enfin, il y a des nervures qui servent spéciale- ment à la circulation sanguine (sous-costales chez les phryganes). J’ai cru longtemps que, pendant le vol, l’aile subissait dans ses nervures ou plutôt dans les espaces péritrachéens de ses nervures, une pression sanguine provoquant une turgescence favorable à sa rigidité. Diverses expériences entreprises pour confirmer cette hypothèse m'ont donné un résultat négatif et m'ont forcé à l’aban- donner. Une tipule, une libellule à laquelle on tranche vivement l’extré- mité d’une aile pendant que celle-ci exécute ses vibrations ne montre pas de fortes gouttes se formant instantanément à l’extré- mité des nervures tranchées, ce qui indiquerait une pression. Une mouche à viande dont on a tranché les extrémités alaires et qui se met à exécuter des vibrations montre au repos ses ailes litté- ralement éclaboussées par le sang sorti des nervures pendant ce mouvement rapide. Cet éclaboussement ne résulte pas d’une pres- sion sanguine proprement dite, mais est un effet de la force cen- trifuge qui vainc ici la capillarité par la grande rapidité des vibra- tions. L'expérience suivante montre, du reste, à toute évidence, que le sang de linsecte n’est pas sous pression dans l’aile de l’insecte volant. On tranche l'extrémité d’une aile d’agrion et on fait sortir le sang des nervures en la comprimant, puis on fait vibrer l’aile; ce petit manège terminé, on ne trouvera pas dans cette aile du sang nou- vellement arrivé. La rigidité de l’aile pendant le vol n’est donc pas due à une turgescence sanguine, mais bien uniquement à la forte chitinisation des nervures, surtout celles du bord antérieur. Cette rigidité est encore accentuée par la position des nervures ; en effet, celles-ci sont alternativement hautes et basses, ce qui a donné lieu à la fausse théorie d’Aporrx. Le voile alaire est donc plus ou moins 190 plissé en éventail. Ceci est, me semble-t-il, d’une utilité capitale au point de vue physiologique. En effet, ce n’est autre chose qu’une ingénieuse adaptation à la résistance à la flexion; il suffit pour s’en convaincre d’imiter cette structure en papier et de faire mouvoir dans l’air l’aile artificielle ainsi obtenue. Les expériences précé- dentes peuvent également servir de réfutation à l’hypothèse qui admet que le dépliement des ailes de coléoptères se fait par l’affiux sanguin. Pour déplier son aile, le coléoptère agit avec ses muscles thoraciques appropriés et vainc ainsi l’élasticité des pièces chiti- neuses. Le repliement de l’aile se fait principalement par élasticité. Une aile arrachée peut être aisément tendue en tirant la nervure anale en arrière ; si on lâche celle-ci, l'aile se replie instantanément et complètement (dytique) ou incomplètement (hanneton). Tout le mécanisme proprement dit consiste donc dans un jeu de pièces chitineuses et est totalement indépendant d’une pression sanguine péritrachéenne ou d’une compression de l’air dans les trachées. J’ai montré au cours de ce travail qu'aucune aile n’est desséchée. D'ailleurs, comment pourrait-on concevoir une aile desséchée et morte alors que cette aile contient des nerfs courant dans les ner- vures et longeant les trachées. M. JANET nous les montre en coupe dans l'aile du frelon; ces nerfs émettent de fines ramifications qui vont innerver les organes sensoriels de l'aile (poils sensitifs, organes chordotonaux et probablement bien d’autres encore incon- nus). Dès lors, ce système nerveux doit être nourri et la présence d’une circulation sanguine est expliquée. Je terminerai cette note en concluant qu’il existe une circulation du sang dans toutes les ailes des insectes et que ces organes du vol ne sont donc desséchés en aucun cas; que cette circulation est des- tinée à aller nourrir les éléments nerveux et sensoriels qui s’y ren- contrent et que par conséquent l’aile n’est pas un organe mort et desséché, mais bien un organe vivant et sensible. 191 ANATOMICAL NOTES ON ÀA MEMBRACID by J.-G.-C. Kershaw. This Membracid, Tricentrus albomaculatus Disr., has within recent years (about 1902) arrived in the Hawaiian islands, where it feeds on Eucalyptus trees — also a comparatively recent introduc- tion — and can now be found in fairly large numbers in certain localities on the island of Oahu. The nymphs feed chiefly on the tender succulent flower-buds, and are attended by swarms of a small reddish ant, Pheidole megacephala. The ants tittilate the anal segment of the nymphs with their antennæ and fore tarsi, and the nymphs then protrude the anal segment and anus and exude a glo- bule of clear liquid, evidentiy the excrement, which the ants eagerly drink up. The nymphs can elevate the ninth segment of the abdomen practically to a right-angle with the rest of the bodv. Curiously enough the nymphs, unlike the generality of leaf-hop- pers, have no jumping power whatever, but merely try to escape by walking even when touched and annoyed. All, or nearly all, the tegumentary bristles of the nymph are hollow and communicate à Rise with the body cavity. The row of dorsal abdominal bristles in the newly-hatched nymph differs from that of subsequent instars. In the former the bristles are large and curved like a sickle, in the latter they are depressed almost horizontally and are comparatively smaller (Fig. 1). The adult female lays its eggs singly in the soft tissue of new shoots and flower-buds of Eucalyptus, and usually makes a slit into the middle of the stem, occasionally piercing right through to the other side. The egg is inserted with a rather large amount of col- leterial fluid. 192 The Chinese species of Membracid (mentioned later in a foot- note) on the contrary always lays its eggs in very neat batches of six to eight, and makes the slit laterally Just beneath the bark of rather large shoots and twigs of various trees (cliefly Ficus\, thus raising the bark in a very slight prominence, on which the contour of the eggs can some times be discerned. The eggs of this insect hatch in fourteen days, the first moult occurs in about four days, the next three in about six days each, the last moult in ten days; from hatching to adult occupies about thirty-two days, and from egg to adult forty-six. The alimentary canal has certain peculiarities both in the earliest nymphal instar and adult which resemble those described by various authors as occurring in Psyllidæ (PACKARD, Textbook of Entomology, p. 320; 1905), Cicadidæ, Cercopidæ and Coccidæ. The basal portion of the œsophagus joins the crop on the right-hand side and some- what poslerior to the summit, instead of joining the crop ante- riorly in the usual way. The exterior basement - membrane (bin, Fig.2)and external muscles of the anterior end of the crop and base of the œsophagus (0e) separate from the epithelial wall there of and enclose the twisted knot, formed by the ascending ventricle (ven) and descending small intesine (si), together with the anterior portion of the uri- nary tubes (uw). The chamber thus formed by the basement- theory of BERLESE hereafter men- tioned — be termed the filter- chamber (fe). The ventricle is rather long and of large diameter and somewbhat convoluted, and from its junclion with the pos- terior part of the crop (cr) bends sharply anteriorly and conti- nues alongside the crop to the anterior end thereof, where it is enlarged somewhat in diameter (ep). At its posterior end com- mences the very long small intestine (si) and from the junction membrane may — accepting the 193 between the two arise the pair of ducts which afterwards bifurcate and become the four lobulated urinary tubes (u). From about the point where the four urinary tubes combine into two single ducts, these ducts, together with the ascending ventriele and descending small intestine, make two or three twists or turns around one ano- ther; itis this portion which 1s enclosed by the basement-membrane Fig. 2B — Transverse sections thr'ugh alimentary canal. a-e. of the crop and œsophagus, and forms the filter-chamber. At the anterior end of this chamber the small intestine bends posteriorly and, after emerging from the posterior end of the filter chamber, runs somewhat convoluted and alongside or partiy above the crop — on the right-hand side and accompanied by the urinary tubes — to the large flask-shaped rectum (rec). The usually loose blind ends 194 of the urinary tubes ares attached to the rectum and generally bulge into its anterior end, forming pockets or pits around the entrance of the intestine, as shown in section at Al, Fig. 2. Very often the ends of the tubes are kinked and the kinks fused together before entering the rectal pockets. Occasionally the blind ends merely fuse to the rectum without bulging into it; in that case the ends of each pair of tubes usually fuse together. The blind ends of the tubes where they bulge into the rectum are thick and highly chitinized. Some of the longitudinal muscles of the rectum (ln) usually run a little distance up the urinary tubes. The tubes are not nearly so much convoluted and intricately mixed up with the tracheae, fat-body and other organs rie as in the majority of insects — in fact I), they are surprisingly clear and free, / and keep more or less compact and together. They vary much in appea- rance according to their state of activity. Sometimes a large part of a tube is greatly swollen and opaque white and this portion, where the cells appear to be very active, refuses the stain, whilst the rest takes it readily (Z, Fig. 2). The longitudinal and transverse muscles (fm) of the rectum continue to the anus. Poste- riorly the rectum narrows rather sud- denly and continues as a plain and gradually narrowing tube to the ever- tible anus. 1 {0}: A somewhat similar arrangement Fe X of filter-chamber exists in the Cerco- e pidae, as stated by LicENT, Bulletin Fig. 3. Soc. Ent. de France, pp. 284-6, 1911, but in this case the mid intestine (ven- tricle) and urinary tubes make a large number of zigzags within the filter-chamber. BERLESE suggests (loc. cit. p. 285) that owing to the large surface of midintestine (formed by the zigzags) closely applied to the epithelial wall of the crop and base of the æœsophagus, some of the waste liquid in the food will pass directly by osmosis through the walls of the mid intestine, and thus into the hind intestine, leaving the more nutrient matters to pass into the crop and more slowly find their way by the usual route to the rectum. According to M. LiceNT the urinary tubes in the Cercopidae are partly glandular, and contribute to the formation of the well- 195 known spume or froth in which the nymph lives. And, according to BERLESE’S theory, the secretion of the glandular portion of the tubes is diluted by osmosis, through their zigzag portion in the filter-chamber, of water from the food imbibed. Neither the ventricle nor the urinary tubes make a large number of zigzags within the filter-chamber of the Membracid, but merely form a few twists; yet these twists present a fair Snaace to the nel wall of ile crop and æsophagus, and a large amount of osmosis will take place, if the filtration theory is cor- rect. According to BERLESE, somewbat similar arrangements of the digestive tube occur in Coccidae (Gli Insetti. volume primo, pp. 735-4, 1909.). Ten abdominal segments can be counted in the adult male and female, or reckoning the anal ring as a segment, eleven. In the nymphs the segments can be even more easily discerned. The last abdominal seg- ments of the nymph (as is usual amongst the Membracidae) can be very rapidly exserted from or with- drawn into the ninth segment. This is rendered possible by the very great development of the intersegmental membrane (mb, Figs.3and 4) between the ninth and tenth segments, and also by the great development of the ordinary intersegmental muscles (im) Fig. -d. between the same segments, as well as by their extensive innervation. In thefemale nymph the mem- brane between the eighth and ninth segments, and the anterior part of the ninth segment, bear the genital armature, the succeeding or tenth segment being a long tube of small diameter, black and chitinous and bearing at its pos- terior extremity the invaginated anus (an), which can beeverted by blood pressure. The invaginable portion is membraneous, but the actual anal orifice is formed by a slender chitinous ring, which may be regarded as the eleventh segment. The inner surface of the mem braneous portion is minutely grandular, and during life distinctly of a red color [In a Chinese species of Membracid the glandular portion extends along the intestine and is of a bright red; the last (tubular) segment is hyaline at its mid-part though black elsewhere, so that the red 196 intestine can be distinctly seen through the last segment]. After death the red tint rapidly fades and then wholly disappears. The intersegmental membrane forms a double tube or sheath around the tubular tenth segment, and roils or unrolls on it asa stocking is taken off. The whole apparatus is everted by blood pressure, and retracted by the muscles. Since the ordinary intersegmental muscles (2m) in both nymph and adult are attached to the chitinous ring forming the actual anus, it appears highly probable that this ring represents what remains of an eleventh segment, and accordingly I have numbe- red it so on the sketches, and considered the ectodermal invagina- tion to be the ordinary intersegmental membrane (mb). It is this part which is glandular on its inner surface, as shown at gl, Piges In tbe adult (Figs. 5 and 6) the same parts are easily distin- guishable, though much modified. The intersegmental membra- neous tube and the tenth tubular seg- ment are considerably shortened and slightiy bent, and the segment can now be but slightly everted, the inter- segmental muscles which retract in into the abdomen having therefore lost their greatsize The membraneous invaginated anal portion, however, is even more developed than is the nymph, and the retractor muscles are large. In the nymph the alimentary canal appears to have an elastic sheath or membrane over the rectal muscles, from the lower part of the rectum to the end of the canal. Large nervecords from the last abdominal ganglion innervate the retractile segment muscles. These are merely indicated (#ce) in the sketches. In the male nymph the rudiments of the genitalia are first discernible after the first moult (second instar), although a slightiy depressed or inva- ginated membraneous genital area (ga, a, Fig. 7) at the anterior end of the ninth segment is just visible in . the newlyhatched nymph (first instar). Within this ventral area and towards ils anterior end, arises at first a very small median evagina- tion or transverse process (x, a, Fig. 7); after the second moult (third instar) this becomes differentiated into two ventral anterior evagina- tions or pouches ( g'), and a dorsal posterior median pouch which is Fig. 5. Fig. €. tite Lai onturtel 197 indistinctly trilobed (g? , b, Fig. 7), the two lateral lobes being very small ; allthese evaginations or pouches are directeü posteriorly. The tip of the median lobe is invaginated (y, e, Fig. 7) on its ventral face, forming a laterally-compressed tube extending ante- riorly within the lobe; this tube subsequently becomes the ectodermal portion of the ejaculatory duct (ejd, d, Fig. 7). AI these pouches, after the third moult (fourth instar) are much lengthened, and the two lateral lobes of the dorsal evagination become constricted off from the me- dian lobe, so that altogether five pouches are now easily discerned. The integument around the genital area is also puckered into a ridge (3 Fig 7). After the fourth moult (fifth inslar) all these pouches are further enlarged and lengthened ; the invagination of the distal part of the median lobe on its ventral face to : X form the ejaculatory duct is distinetly visible, and extends inwards and anteriorly as a large diameter tube till it meets and fuses with the mesodermic portion of the duet, which at an earlier stage 1s a thick mass of cells with a very small lumen.Transverse vertical sections through the anterior part of the ninth segment of a nymph of the fifth instar, Just before moul- ing, are shown in Fig. 8 a being the most posterior and d the most anterior section. These sections pass through the genital area and pouches. After the fifth and last moult (to adult) the dorsal median lobe appears as the adult penis (g?, Fig. 9) the two lateral dorsal lobes as the third gonapophyses {g), and the two ventral FT : LE pouches as the first gonapophyses (g'). The raised Fig. 7, €, b, a. integument (zx, Fig. 7) around the genital area forme in the adult the narrow, lateral, terminal plates (IX, tp) belonging to, but separated by a membraneous area from the ninth segment. If the abdomen of à nymph just ready to moult is boiled in potash and the adult integument withdrawn from the nymphal skin, the genitalia are seen to be thickly elothed with long hairs, few of which are present in the adult when it moults naturally. They are evidently the so-called moulting or casling hairs which assist in loosening and thrusting off the old integument. 198 In the female nymph the rudiments of the genitalia first arise as four small evaginations of the genital area, visible in the second instar (g!' and g? + g*, a, Fig. 10). The two anterior or ventral pouches (g!) arise from the intersegmental membrane between the eighth and ninth segments; the two posterior or dorsal pouches (9? + 9) belong to the ante- or end orne ninth segment, and at an early date (third instar) the distal end of each grows out into two pouches, thus for- ming four dorsal pouches. Altoge- her theret are now six pouches, their distal ends pointing posteriorly. The basal portion of the pouches g and g? extends inwards and anteriorly to form the ectodermic portion of the vagina or uterus (v, b, Fig. 10). The mesodermic portion of the oviduct is at an early instar a thick mass of cells with asmall lumen. The two parts, ec- todermic and meso- dermic, afterwards meet and fuse. Ex- cept for enlarging and lengthening, the pouches remain much the K vu “4 same till the q last moult to + E ae adult at the @7, end of the Fig. 9 fifth instar, Fig. 100. when g? (Fig. 11) form the upper part of the ovipositor (Fig. 12), and g! the lower part or so-called sheath ; g° forming the third gona- pophyses. À series of transverse vertical sections through the genital area of the eighth and ninth segments is shown in Fig. 13, a being the most posterior and d the most anterior section. In the adult female the lower part of the ovipositor (g', Fig. 12) attaches 199 — by a large triangular plate on each side of the abdomen, remnants of the sternites of the eighth segment — to the small plates (pleu- ristes) bearing the abdominal spiracle of the eighth segment; the upper part (g°? ) attaches to the anterior edge of the ninth segment. The points of attachment are indicated in Fig. 41 by black dots. The tip only of the upper part (9?) of the ovipositor is split or divided ; the basal portion of the lower part (g') is also connected by membrane, so that in all probability the genital pouches of the female arise from two median Er or 7 Fevaginations on the eighth andninth seg- ments respectively (or themembrane between these two segments), and those of the male from one median eva- gination on the ninth segment. |It whould be observed, however, that it would be difficult to say Fig. 12. precisely whether the whole genital armature is formed partly from the intersegmental membrane and partly by the sternal plates, since it is practically impossible to exactly define where the intersegmental membrane begins and the plates end. Since the primitive nym- q phal genital area is all membraneous com- pared with the adjacent integument, and du since some of the invaginations (pouches) certainly arise from the intersegmental mem- brane, it is very probable that as a matter of fact they all arise therefrom, and that the membrane has become more extensive to provide for this.] The Membracidae are in many ways, including the genitalia, highly specialized insects, and one would scarcely expect any trace of the primitive paired genital orifices to appear, even in the earliest nymphal instar. During the earlier nymphal instars the testes and ovaries are are practically indistin- guishable. Both organs are surrounded by a mass of nutrient cells, and appear as whitish, globular masses; these nutrient cells later on form a plate connecting the genital organs, and are gradually absorbed by the genital cells forming the growing Fig. 13. . ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, #-VII 1913. 14 200 testes and ovaries and the mesodermic portions of their ducts. The testes, however, remain as a pair of large spindle-shaped organs, whilst the ovaries each becomes differentiated into eight ovarian tubes. At an early stage the embryo of this Membracid, though no appendages are visible, has the head and thoracic segments plainly differentiated, whilst the abdominal region is as yet unseg- mented (y, Fig. 13). At a later stage, when the head and thoracic appendages have appeared, eleven distinct abdominal segments can be counted (z, Fig. 13). EXPLANATION OF FIGURES Fig. 1. Nymph after fourth moult. Above, the dorsal spines of newly hatched nymph. Beneath, same of later instars. Fig. 2, Alimentary canal of adult. The lined portion of œsophagus and crop indicates extent of filter-chamber. A', longitudinal section through anterior part of recium. B, transverse section of same. 4, b, c, à,e, transverse sections through alimentary canal and fllter-chamber, a” being the most anterior and ”’e” most posterior section. Fig. 3. Longitudinal horizontal section through end of abdomen of nymph, the parts retracted. Fig. 4. The same, parts extended. Fig. 5. Longitudinal vertical section through end of abdomen of adult female, parts retracted. . The same, parts extended. . Ventral views of anterior end of ninth segment of male nymph. a”, of second instar; "’b”, of third instar; ’c'’, of fourth instar ; 4”, of fifth instar. Fig. 8. Transverse sections through anterior end of ninth segment of male nymph of fifth instar. ‘’a”, most posterior, “d-, most anterio. section. Fig. 9. Longitudiual vertical section through end of abdomen of adult maler Beneath, enlargement of penis. Fig. 10. a”, ventral view of eighth and ninth segments of female of second instar. ”d”, longitudinal section through eighth and ninth seg- ments of female of fourth instar. ‘’c”, ventral view of ditto. Fig. 11. Ventral and lateral views of abdomen of female. Fig. 12. Transverse section about mid-length of adult ovipositor. Fig. 13. Transverse sections through anterior end of ninth segment of female nymph of fifth instar. a”, most posterior; 4”, most anterior section. Fig. Fig. 1 © (AÏl figures are much enlarged.) I to XI, abdominal segments. an, anus. bm, basement-membrane. CY, Crop. ejd, ejaculatory duct. ep, epithelium. epv, enlarged part of ventricle. es, elastic sheath. fc. filter-chamber. 8, 8°, 85, gonapophyses and their primitive pouches. ga, genital area, 4, intima. im, intersegmental muscle. imb, intersegmental membrane. Im, longitudinal muscles. m, muscles, 0e, œsophagus. ou, origin of urinary tubes. ovi, oviduct. R,#, rec, rectum. si, small intestine. sp, spiracle. im, transverse muscles. #, urinary tubes. v, Vagina. ven, ventricle. x, origin of genital pouches. }, opening of ejaculatory duct. z, ridge around genital area. 201 202 NOTES SUR MA COLLECTION DE FOURMIS par A. Forel J'ai procédé dernièrement à une révision des types de ma collection de fourmis, tout en mettant des étiquettes rouges aux types des espèces décrites par moi-même et des étiquettes bleues aux types que j'ai reçus de mes collègues en Myrmécologie. Les espèces simplement déterminées d'après les descriptions des autres n’ont pas d'étiquettes colorées. Le polymorphisme des fourmis m'a engagé à différencier les trois ou quatre formes d'individus (5, Z, ©, ) comme types, c’est- à-dire à mettre une étiquette de type à chaque forme selon le premier auteur qui l’a décrite. Exemple : Pachycondyla (Bothro- ponera) Mayri Em., dont le type du 4 a été décrit en premier lieu par moi-même, etc. Il va sans dire que dans l’énumération qui suit chaque espèce, race ou variété seulement compte comme unité. Je voulais simplement indiquer dans la collection, les espèces dont les différentes formes d’individus ont été décrites en premier lieu par différentes personnes. Cela dit, voici les chiffres : 1. Espèces, races ou variétés déler- Espèces Races (subspec.) et Variétés. minées d’après les descriptions d'anciens auteurs (non types) . 761 298 2. Types de mes collègues (bleus). 1,030 650 3. Types décrits pour la première fois par moi-même (rouges). . 1,440 1,650 Donc ma collection se compose, si l’on compte les espèces, raceset variétés ensemble, de 1,059 non types, de 1,680 types de mes collè- gues et de 3,090 types décrits par moi-même, en somme de 5,829 formes différentes ; et parmi elles sont 3,931 espèces bien distinctes. Il ne m’est pas possible de compter le nombre d’espèces décrites que je ne possède pas, car il est parmi elles un nombre indéfini d'espèces douteuses, surtout d’anciens auteurs. Jai moi-même décrit un nombre assez considérable de types uniques, surtout de types appartenant à des Musées, types qui reposaient sur des unica et que je ne possède par conséquent pas moi-même. Il est bien possible que le nombre des fourmis, (espèces, races et variétés) qui manquent à ma collection s'élève à plus de 700 ou même à environ 1,000 ou plus. Lors du Congrès international d'Entomologie de 1909, j’ai taxé le nombre des espèces, races et variétés de fourmis connues à un peu plus de 6,000. On voit donc que le nombre actuel doit être encore plus considérable. J'ai pensé que ces chiffres qui se rapportent au nombre des fourmis actuellement connues dans le monde entier offriraient un certain intérêt pour mes collègues. 203 NOTES SUR LES LÉPIDOPTÈRES DE BELGIQUE DT par Fransis J, Ball I. — LE GENRE HESPERIA EN BELGIQUE. Comme suite aux recherches minutieuses de M. REVERDIN, de Genève, sur le genre Hesperia, il y a lieu de modifier quelque peu notre appréciation sur les espèces de ce genre que nous trouvons en Belgique. Depuis la division par M. CH. OBERTHUR de l’espèce alveus HB. en deux espèces distinctes : alveus HB. (espèce des montagnes) et armoricanus OBERTHUR (espèce des plaines), il était à prévoir que nos soi-disant alveus de Belgique étaient des armori- canus, et à supposer qu'il faudrait biffer alveus de la liste des espèces belges. Il n’en est cependant pas tout à fait ainsi. Si la plu- part de nos alveus sont bien des armoricanus, il existe cepen- dant dans la collection du Musée de Bruxeiles un exemplaire déterminé alveus HB. par M. REVERDIN qui à été pris par M. Haverkampf, à Virton, le 11 juin 1905 et sur lequel il ne paraît y avoir aucun doute, ni au point de vue de la détermination, ni au point de vue de la localité. Il y a un autre exemplaire dans la col- lection de l’abbaye de Maredsous pris par Dom GUY DE HENNIN, à Denée le 12 août 1905 et déterminé alveus par M. REVERDIN malgré la date tardive de capture M. REVERDIN a aussi déterminé alveus? (donc avec un certain doute) un exemplaire provenant de Bure le 13 août 1913 (DE HENNIN) et deux exemplaires de la collection du Musée : Yvoir, sans date (WEINMANN) et Vallée de la Molignée, 12 juin 1881 (Donckter). Il a également déterminé var. foulquieri 1 & de Virton, 11 juin 1905 (HAVERKAMPFr) et 14 © Arlon, 2 juin 1871 (WEINMANN). Il semble donc que nous sommes autorisés à maintenir alveus HB. comme espèce belge, du moins occasionnellement dans la haute Belgique. M. EM. DE HENNIN à également, dans sa collection, un exemplaire pris par lui-même à Sosoye le 29 août 1900 et déter- miné par M REVERDIN comme cércii RMRR. et un spécimen, éga- lement de ses propres chasses à Bure, le 13 août 1893 que M. REVERDIN détermine onopordi RMBr. Nous devons donc joindre ces deux espèces aux espèces belges et nous aurions en Belgique : Hesperia sao BRGST. — Arlon, Hastière, etc., en mai et août-sep- tembre. — cartharni HB. — Virton, Torgny, Arlon, ete, juin-juillet — serratulae RMBR. — Virton, Hastière, Arlon, etc., juin. 204 Hesperia alveus HB. — Virton, 11 juin 1905 (HAVERKAMPF); Denée 12 août 1905 (Dom Guy DE HENNIN); et peut-être aussi Bure, 13 août 1893 (Eu. DE HENNIN); Yvoir, sans date (WEINMANN) et Vallée de la Molignée, 12 juin 1881 (DONCKIER). — — v. foulquieri, Virton, 11 juin 1905 (HAVERKAMPF) ; Arlon, 2 juin 1871 (WEINMANN). Hesperia armoricanus OBERTH. — Han, 15 août 1905 (HAVERKAMPF); Ostende, 9 au 15 septembre 1896 (Em. DE HENNIN); Denée, 28 août 1900 (Dom Guy DE HENNIN); Sosoye, 20 août 1906 (Em. DE HENNIN); Bure, 12 août 1893 (EM. DE HENNIN). — cirsi RMBR., Sosoye, 29 août 1900 (Em. DE HENNIN). — _ onopordi RMBR., Bure, 13 août 1895 (EM. DE HENNIN). — malvae commun partout en mai-juin. — — ab. taras BRGSTR., avec le type, pas rare. Je prends cette occasion pour mentionner la capture que j'ai faite à Hockai, le 22 juin 1912, d’un 4 malvae L. typique à gauche, ab. taras très caractérisée à droite; ce curieux exemplaire se trouve dans la collection du Musée de Bruxelles. II. — NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR COLEAS PALAENO. Depuis la publication de ma note sur Coleas palaeno L. (Ann. Soc. Ent. Belg., LVI, p. 277, 1912) j'ai eu l’occasion, grâce à l’ama- biiité de M. REVERDIN, d’ejaminer une série de palaeno d’une forme spéciale qui a reçu le nom de jurassica VERITY, provenant de Tramelan, Jura Bernois. Ces palaeno qui ont beaucoup plus de rapport avec la forme europome Esp. qu'avec europomene O. des Alpes, sont presque identiques à nos spécimens belges. On aurait- beaucoup de peine à séparer les deux séries par quelque caractère constant. La particularité de la forme jurassica VERITY, c’est-à-dire l'extension en pointe de la bordure noire le long de la marge interne de l’aile antérieure, est presque aussi développée dans une série normale de Belgique que dans cette série du Jura, et il serait facile de choisir une série de spécimens belges qui montreraient ce caractère d’une façon encore plus accentuée que la série en question. Ces faits tendent à confirmer la distribution géographique que j'avais esquissée. Il y a simplement lieu de restreindre le nom europomene O. à la forme des Alpes (et peut-être des Pyrénées: dont je regrette de ne pas avoir de matériel) et de joindre le Jura à la liste des régions envahies par europome Esp. ÉÉe mditz 205 BEITRAGE ZUR KENNTNIS DER RUTELIDEN XI Von Dr. F, @haus, Berlin-Steglitz In den felgenden Zeilen verüffentliche ich die Beschreibungen von einigen neuen Ruteliden aus der æthiopischen Region, Sie fanden sich in Bestimmungssendungen, die mir von den Herren Prof. HEL- LER vom Dresdener Museum, P. LESNE vom Museum d'Histoire Naturelle in Paris, E. Le Mouzr, Paris, A. LAJOYE und R. LEY in Reims und V. FERRANT vom Naturhist. Museum in Luxemburg zugeschickt wurden. Allen genannten Herren sei auch an dieser Stelle mein Dank ausgesprochen für die Überlassung von Material für meine eigene Sammlung. Rhinhyptia fastigata n. sp. — Rh. refleza BURM. proxime affinis. Major, flavo-testacea, leviter fulvescens, nitida, supra glabra, subtus sparsim ilavopilosa. Clipeus medio anguste sat longe pro- ductus, lateribus alte marginatus, disco sicut frons profunde impres- sus, glaberrimus. Long. 10-13, lat. 5-6 mill. ©. Elfenbeinküste, Bouaké; Daho- mey, Zagnanado; Franz. Kongo, Fort Sibut am unt. Schari und Fort de Possel am oberen Ubanghi, IX. 1904, Mission Tehad.-Chari, Dr. J. DECORSE. Der Rh. reflexa BuRM. zunächst verwandt, grüsser, blassgelb, zuweilen leicht rôtlichgelb, lebhaft glänzend. Das Kopfschild (Fig. 1 cl.) ist bei 4 und © breit, die - Seiten gleichmässig nach vorn geschwungen und hoch aufge- worfen, fein schwarzbraun ge- säumt, die Mitte vorn in eine schwarzbraune lange, nach oben gebogene Spitze ausgezogen, die auf ibrer Dorsalseite vorn flach, nach hinten zu sich mit zwei kaum sichtbaren Ausläufern in die tief ausgehôhlte glänzend polirte, punktfreie und kahle Fläche des Kopfschildes verliert; die Stirnnaht ist deutlich, gerade; die Stirn ist nahezu halb- kreisfürmig tief eingedrückt, beim glatt und kahl, der Scheitel nur mit wenigen feinen Pünktchen neben den Augen; beim © sind Stirn und Scheitel weitläufig fein punktirt, Thorax mit feiner Mittelfurche, die Seiten in der Mitte leicht erweitert, nach Fig. 1c/. 206 vorn und hinten gleichmässig schwach convergirend, die stumpfen Hinterecken gerundet, die rechtwinkligen Vorderecken ein wenig vorgezogen, der Seitenrand mit einigen langen braunen Borsten, der Hinterrand nahezu gerade, die Fläche ganz verloschen äusserst fein punktirt, leicht seidenartig glänzend. Schildchen fein gerandet, punktfrei. Auf den Deckflügeln sind die primären Punktreihen ziemlich kräftig ausgebildet, aber nur schwach gefurcht, die Inter- stitien mit einfachen Punktreihen, nur das subsuturale unregelmäs- sig punktirt, der Seitenrand fein gekerbt und gewimpert. Afterdecke mit breit gerundeter Spitze, die Fläche mässig dicht und verloschen zusammenfliessend punktirt, nur am Rand mit einigen Wimper- borsten. Bauch beim eingezogen; Sternite verloschen fein run- zelig punktirt, mit einer Querreihe kräftiger brauner Borsten. Vor- derschienen dreizähnig, der basale beim klein aber spitz, dem mittleren genähert, beim © zuweilen verloschen; Mittel- und Hinterschie- nen mit 5 schiefen Stachelkanten. Tarsen lang und kräftig, bräunlich; beim und © an den Vorderfüssen die innere Klaue gespalten, an den Mittel- und Hinterfüssen beide Klauen einfach, aber sehr ungleich an Länge. Die Fühlerkeule beim Çj etwas länger als beim ©. Am Forceps Fig. 1 f. sind die Parameren symmetrisch, nicht verwachsen, ihre Spitze vorn gerundet, die Ventralplatte des Mittelstückes in eine lange, nach unten gekrümmte nadelfürmige Spitze ausgezogen. An den Mandibeln trägt die Schneide vor dem Haarbusch einen einzelnen langen spitzen nadelartigen Zahn ; an den Maxillen ist der Spitzenzahn leicht lôffelartig ausgehôhlt, gross, darunter stehen 2 + 3 feine nadelartige Zähnchen; die Unterlippe ist tief ausge- schnitten. | Fig 1. Rhinhyptia carinulata n. sp. — Præcedenti proxime affinis, paulo angustior, fulvotestacea, nitida supra glabra, subtus sparsim flavopilosa Clipeus longior triangularis apice medio productus, processu obtuso non acuminato, lateribus marginatis non alte ele- vatis, disco planus ; frons levissime impressa. Long. 11, lat. 5 1/2 mill. . Belg. Kongo. Der vorhergehenden Art zunächst verwandt, schlanker, rôtlich- gelb mit lebhaftem Glanz, oben kahl, Unterseite und Beine spärlich rotgelb behaart. Das Kopfschild ist dreieckig, seine fein schwarz- braun gesiumten Seiten nur ganz schwach aufsebogen, die Fläche nicht vertieft, glatt, punktfrei, die Spitze mit einem ähnlichen 207 Vorsprung wie die vorhergehende Art, aber dieser schwarze Vor- sprung ist an der Spitze gerade abgestutzt und auf dem Rücken mit einer feinen Kielleiste in der Mitte versehen, die sich nach hinten in der Flüiche verliert. Die Stirn ist ganz flach eingedrückt, glatt, der Scheitel weitläufig verloschen punktirt, Thorax wie bei der vorhergehenden Art geformt, ohne mittlere Lüingsfurche, wie das Schildchen fein schwarz gesäumt und mässig dicht fein punktirt. Auf den Deckflügeln sind die primären Punktreihen nur noch hinten und an den Seiten leicht gefurcht, ihre Punkte und die in den Interstitien kräftig, vielfach unregelmässig und auf die pri- miren Rippen übergreifend, das Gewebe zwischen den Punkten mikroskopisch fein punktulirt; der Seitenrand fein gekerbt und kurz gewimpert. Pygidium ziemlich dicht und kräftig punktirt, am Rande kurz gewimpert. Bauch eingezogen, Sternite fein runzelig punktirt mit kürzeren Borsten. Vorderschienen zweizähnig (der basale Zahn ganz verloschen), Mittel- und Hinterschienen rotbraun mit kräftigen schiefen Stachelkanten. Tarsen braun, kräflig, an den Vorderfüssen die innere Klaue ganz kurz eingeschnitten, an den Mittel- und Hinterfüss en beide Klauen einfach, die innere weniger als halb so lang wie die äussere. Am Forceps, Fig. 2, sind die Para- meren symmetrisch, am freien Rand sgemeinsam gerade abgestutzt, auf der Dorsalseite mit einer Auflagerung, die seitlich spitz vorspringt; die Ventral- platte des Mittelstückes ist in einen Fortsatz ausgezogen, der vertical abgestutzt, nicht nadelartig zugespitzt ist. Fig. 2. Anomala condophora n. sp. — A. ämnimarginala proxime affi- nis. Oblongo-ovalis, alte convexa, fuscoviridis ænea, nitida, tibia- rum apicibus tarsisque cupreo-fuscis, antennis testaceis. Long. 23, lat. 11 mill. ©. Belg. Kongo, Kondué (Ep. LUJA ). Zur Gruppe der cércumcineta Hope gehôrig und in dieser der immarginata wohl zunächst verwaudt. Gestrekt oval, hoch gewôlbt, erzgrün, glänzend, die Spitzen der Schienen und die Tarsen kuptf- ris, die Fübler bräunlich gelb. Das Kopfschild ist trapezfôrmig, die Seiten nur wenig convergirend und nur der gerade Vorderrand leicht aufgebogen, vorn braun, die hintere Hälfte wie der vordere Teil der Stirn kupfrig, der Scheitel hell erzgrün ; der ganze Kopfist ebenso wie der Thorax und das Schildehen im Grunde äusserst fein lederartig gerunzelt und darauf an den Seiten sehr dicht, in der Mitte weitliufig mit kleinen, scharf eingestochenen Punkten 208 bedeckt, leicht seidenartig schimmernd. Die Stirnnaht ist scharf eingerissen, der Thorax sehr kurz, die basale Randfurche in der Mitte undeutlich. Auf den Deckflügeln sind die primären Punkt- reihen ganz regelmässig, aber nirgends furchenartig vertieft, ihre Punkte grüsser als die in den Interstitien, diese und die (nicht gewôlhten) primären Rippen weitläufig fein punktirt, der Grund an den Seiten dicht, auf der Scheibe weitläufiger fein gerunzelt und darum hier glänzender, mit schwachen messinggelben und kupfri- sen Reflexen. Das Pygidium ist eigentümlich sculptirt; es ist mit tiefen runden Punkten bedeckt, die an den Seiten kleïner und dichter sind, als in der Mitte; das Gewebe zwischen diesen Punkten ist vielfach erhaben und nimmt die Form flacher Warzen an, die an Condylomata lata erinnern ; nur die Spitze trägt einige rotgelbe Borsten. Die Sternite sind an den Seiten dicht, in der Mitte nur beim Hinterrand punktirt, alle Punkte seicht; die Brust ist dicht und fein runzelig punktirt, spärlich behaart. Vorderschienen mit 2 langen schwarzen Zähnen, Mittel- und Hinterschienen mit 2 deut- lichen Stachelkanten. Anomala melanogastra n. sp. — Oblongo-ovalis, sat con- vexa, testacea nitida, maculis duabus occipitis, quatuor thoracis et basi pygidii indistincte infuscatis, abdominis segmenta ultimo excepto nigris, tarsis rufescentibus. Long. 10, lat. 5 1/2 mill. 4. Belg. Kongo. Eine ganz eigentümliche Art, die auf den ersten Blick einem © der An. lucicola FABR. von Nordamerika täuschend ähnlich sieht. Gestreckt oval, ziemlich gewôülbt, hell scherbengelb, glänzend, 2 kleine Fleckchen auf dem Scheitel, vier auf der Mitte des Thorax und die Basis der Afterdecke mit unscharfer Begrenzung braun- schwarz, die Sternite mit Ausnahme des letzten glänzend schwarz ; die Oberseite kahl, die Brust und Ränder der Beine ganz spärlich mit braunlichen Borsten. Kopfschild viereckig, doppelt so breit als lang, mit schwach gerundeten Ecken, der hohe Vorderrand schräg gestellt und fein braun gesäumt, die Fläche eben, wie die Stirn dicht und tief punktirt; Stirnnaht gerade, braun ; Scheitel mit einzelnen tiefen Punkten. Thorax wie Schildchen dicht und tief punktirt mit glatter Mittellinie, die braunen Flecken in der Mitte zwischen Mit- tellinie und Seitengrübchen, der vordere nahe dem Vorderrand klein, der hintere gross. Deckflügel regelmässig und ziemlich kräftig gefurcht und in den Furchen kräftig punktirt, die prim Rippen hôher gewülbt als die Interstitien, die regelmässige Punkt- reihen tragen bis auf das unregelmässig punktirte subsuturale. Pygidium gewôülbt, dicht und grob punktirt, nur am Rand spärlich 209 gewimpert. Sternite nur mit wenigen kurzen gelben Borsten. Mesosternum ohne Fortsatz. Hinterschenkel nahe den Trochan- teren am Hinterrand lappenartig verbreitert. Vorderschienen mit 2 langen spitzen Zühnen, Mit- tel- und Hinterschienen leicht wadenartig verdickt mit 2 Stachelkanten. An den Vorderfüssen ist die innere Klaue beim leicht verdickt und tief gespalten, an den Mittelfüssen die äus- sere Klaue an der Spitze kaum sichtbar eingeschnit- ten. Kühlerfächer linger als Fig. 3. die Geissel. Ganz auffällig ist der Forceps, Fig. 5 geformt. Die kurzen Para- meren bilden eine Art Rohr mit leicht gerundeten oberen Spitzen; die Ventralplatte des Mittelstückes ist nahe ihrer Basis gegabelt, die beiden Arme gekrümmt und weit nach hinten vorragend. Gnatholabis ugandana n. sp. — Gn. hirsuta Ons. proxime affinis. Eadem magnitudine et statura, eodemque fere colore, fusca vix virescens, differt clipeo maris margine anteriore haud altius quam in lateribus elevato, thorace in disco præcipue dispersius haud confluenter punctato, cum scutello multo brevius ac sparsius griseo-hirsuto, pygidio cum abdomine et pectore brevius accum- benter flavopiloso. Long. 10, lat. 5 mill. J. Brit. Uganda (GRAUER S.). Der in Rhodesia vorkommenden Gn. hirsuta sehr nahe verwandt, von derselben Grüsse, Kürperform und Färbung der Deckflügel; 210 doch ist die Färbung des Rumpfes dunkler, nur ganz schwach erz- grün, die Behaarung ist kürzer, spärlicher, mehr gelblich und nur auf Kopf, Thorax und Schildchen abstehend, sonst mehr anliegend ; die Sculptur des Thorax ist feiner und weitläufiger. Auffällig sind die Unterschiede in der Forcepsform. Fig. 4 zeigt den Forceps von Gn. hirsuta, Fig. 5 den von Gn. ugandana von vorn und von der linken Seite. Popillia Manni n. sp. — Ex affinibus Pop. deplanatæ et kame- runæ. Ovalis, sat fortiter deplanata, fuscoviridis ænea, nitida, elytra testacea certo visu viridi-æneo-micantia sutura anguste, lateribus latius viridi-marginata, pedes rufo-cuprascentes. Caput cum clipeo et thorace dense ac profunde punctatum, certo visu sericeum ; scutellum fere impunctatum, ad basin solum punctis nonnullis obsoletis ornatum. Elytra regulariter punctato-seriata, punctis ad latera profundis ocellatis, in disco parvis evanescentibus. Pygidium fasciculis duabus magnis albidis lateralibus et pilis nonnullis api- calibus ornatum ; segmenta abdominis ad latera dense flavo-albido- pilosa. Processus mesosternalis fortiler compressus, altus, magnus, apice incurvus. Long. 10 1/2-12, Br. 5 1,2-6 mill. 9. — Kamerun, Bamum, 1,180 m. (Grasland). Von dem Herrn Kaiserl. Regierungsgeologen Dr. Orro MANX gesammelt und ihm gewidmet. Aus der Verwandtschaft der deplanata und kaïneruna, auch zu den Arten der obliterata Gruppe Beziehungen zeigend, ist die neue Art vor Allem ausgezeichnet durch die stark abgeflachte Scheibe der Deckflügel, deren Rippen und Interstitien ganz eben und deren primäre Punktreihen seicht und verloschen sind, während die Punkte der Seitenstreifen tief eingestochen, scharf umrissen und vielfach genabelt sind. Oval, stark abgeflacht, braun mit hell erzgrünem Glanz, die Seiten des Thorax zuweilen gelb- braun durchscheinend; die Deckflügel sind hell scherbengelb mit leichtem grünnem Erzschiller, die schmale Nahtrippe und der breitere Seitenrand dunkel erzgrün die Beine küpfrig. Kopfschild doppelt so breit als lang, die Seiten parallel, der Rand ganz fein ringsum aufgebogen, die Fläiche wie Stirn und Scheitel dicht und kräftig punktirt. Der Thorax ist ziemlich schmal und lang, an den Seiten vor der Mitte nur wenig erweitert, die Vorderecken spitz und weit vorgezogen, die Hinterecken beim scharf rechtwinklig, etwas vorgezogen, beim © stumpfer und weniger vorspringend, die Randfurche scharf eingerissen mit einigen gelben Borsten, nicht auf den Hinterrand übergehend, die Seiten dicht und tief punktirt, bei gewisser Beleuchtung seidenartig glänzend, die Mitte vorn 211 weitläufig punktirt, hinten punktfrei; die punktfreie Zone beim gewühnlich ausgedehuter, als beim ©. Schildchen nur mit wenigen Pünktchen in der Mitte des Vorderrandes. Deckflügel mit primi- tiver Sculptur, die Rippen jedoch auf der Scheibe ganz abgeflacht, im Interstitium subsuturale in ganzer Länge eine verdoppelte, vorn unregelmässige Punkt- reihe, im II Int. eine einfache, regelmässige PunkKtreihe; an den Seiten sind die Punkte der prim. Punktreihen, tief, scharf um- randet; Schultern und Spitzen- buckel vorspringend, glatt. Pygi dium ziemlich weitläufig sehr tief nadelrissig, mit grossen seitlichen Büscheln von weissen oder gelblichen Schuppenhaaren und einzelnen dünnen Haaren an der Spitze. Die Sternite sind in der Mitte kahl, an den Seiten in der hinteren Hälfte dicht behaart; ebenso sind die Brustseiten und Schenkel behaart. Mesosternalfortsatz seitlich stark zusammengedrückt, hoch, die Spitze von unten zugerundet, bis zwischen die Vorderhüften reichend. Tibien alle verbreitert, die der Mittel- und Hinterbeine auf der Aussenseite verdickt, Klauen der Mittelfüsse beim einfach. Fühler rotgelb mit dunkler Keule. Fig. 6 zeigt die Forceps- parameren von vorn und von der linken Seite. Fig. 6. Pop. Ertli OHAUs. — Als ich diese Art in der Ann. Soc. ent. Belg. v. 595, p. 885, 1911 beschrieb, lagen mir nur wenige Stücke aus Kwiro vor. Jetzt kann ich davon eine grûüssere Anzahl unter- suchen, die von Herrn Geh. Regierungsrat W. METHNER im April auf dem südlichen Makonde Plateau gesammelt wurden und finde, dass die Art eben so variabel in der Färbung ist, als die anderen Arten der dorsofasciata-Gruppe. Von diesem neuen Fundort liegen Stücke vor, die 1/ rein schwarzbraun sind, mit leicht grünlichem oder mit violettem Schiller, 2/ rein erzgrüne Stücke, 3/ schwarz- braune Stücke mit geringer oder ausgedehnter gelber Deckflügel- zeichnung, 4/ erzgrüne Stücke mit gelber Deckflügelzeichnung. Sowohl bei den Stücken mit schwarzbrauner, wie bei denen mit erzgrüner Grundfarbe kommen rotgelbe Beine neben solchen von der Grundfarbe vor. Die eigentümliche Forcepsform dieser Art kommt am besten zur Anschaunug bei der Betrachtung des Organes direkt von hinten 212 resp. von unten (Fig. 7). Die beiden Parameren sind stark asym- metrisch ; die rechte, r. P., ist erheblich grôüsser, mit ausgezogener ausserer Ecke, während die linke Paramere, !. P. erheblich kleiner und scharf zugespitzt ist. Der dor- sale, dick chitinisierte Teil des Mittelstücks ist beiderseits nach der Ventralseite umgebogen, die Ventralplatte des Mittelstücks, p.v., ist mitdenSeitenstücken der Dorsal- platte nicht fest verwachsen, son- dern durch eine feine weiche Haut verbunden und trägt vorn einen gerundeter Spitze, der scharf nach Fig. 7. unten umgebogen werden kann. Popillia Le Moulti n. sp. — Fop. membranifera KOLBE proxime affinis. Plerumque major, latior, ovata, depressa, fuscovi- ridis ænea, nitida, elytra vitta magna flava a basi ad mediam sutu- ram oblique perducta et membrana castanea ad angulos posteriores fortiter dilatata ornata; pygidium sat late bifasciculatum et apice sparsim hirsutum. Long. 13-14, lat. 7 1/2-8 mill. ©. — Belg. Kongo, Ubanghi; Franz. Kongo, Nola. Van Herrn E. LE MouLr in Paris erhalten uud ihm gewidmet. Der P. membranifera KoLBE aus Ruanda zunächst verwandit, aber meist grüsser und vor Allem breiter. Oval, ganz flach sgewôlbt, erzgrün, lebhaft glänzend, die Deckflügel mit einer orossen gebogenen gelben Makel, die von der Basis innen neben der Schulter beginnt und bis an die Nahtrippe reicht, diese jedoch wie auch den Rand neben dem Schildchen dunkelgrün lässt. Kopfschild flach bogig gerundet, der Rand ganz niedrig aufge- bogen, die Fläche wie die Stirn dicht und ziemlich fein runzelig punktirt, während der Scheitel mit einzelnen Punkten ziemlich dicht bedeckt ist. Thorax an den Seiten in der Mitte leicht erweitert, die Seiten nach vorn stark convergirend, die Vorderecken spitz vorgezogen, nach hinten parallel und gerade verlaufend, nicht nach innen gebogen, wie bei der membranifera, die hintere Partie glatt, punktfrei, die vordere und die Seiten dicht punktirt, vielfach fein runzelig. Schildchen mit feiner Mittellinie, punktfrei. Deck- flûgel regelmässig und kräftig punktirt-gestreift, die primären Rippen hôher und breiter, als die Interstitien, im subsuturalen langen dünnen Fortsatz mit leicht Te, 213 Interstium eine einfache Punktreihe, die in der Mitte zuweilen unterbrochen ist; die anderen Interstitien punktfrei. Der häutige Randsaum ist hier siark verbreitert, am meisten bei den Hinte- recken, wo er reichlich 4 mill. breit ist, und besteht aus 2 Zonen, einer helleren rôütlichen innen und einer dunkelbraunen aussen. Pygidium aussen dicht, innen weitläufig quergestrichelt, mit zwei breiteren Büscheln von weissgelben Schuppenborsten an der Basis und einzelnen kurzen grauen feinen Härchen am Rand. Das Abdo- men ist in der Mitte kahl, an den Seiten mit weissen kurzen Schuppenhaaren, die von einer Leiste in der Mitte der Sternite entspringen ; das erste hinter dem Metasternum sichthare Sternit ist am ganzen Hinterrand, auch in der Mitte, dicht und kurz weiss behaart. Brust und Schenkel mit längeren und feineren gelblichen Haaren. Mesosternalfortsatz lang und kräftig, nach unten gesenkt mit gerundeter Spitze. Vorderschienen mit langem gekrümmtem Endzahn und spitzem kurzem Mittelzahn; der Basalzahn fehlt. Fühler sehr kurz, braungrün _ Bei unausgefärbten Stücken scheinen Thorax und Deckflügel kirschrot durch, die Makel mit feiner dunkler Umrandung; Bauch und Schenkel sind kupfrig. Prodoretus labialis n. sp. — Ex affinitate Pr. quineensis Ons. Flavotestaceus, sat nitidus, capite infuscato, tarsis et clipeo inter- dum rufescentibus, supra et subtus sat sparsim albo-pilosus. Clipeus longitudine plus quam duplo latior, lateribus fere parallelis, margine anteriore recto, anguste fuscomarginatus, cum fronte subtiliter tuberculatus, vertice sparsim punctulato. Labium margine anteriore truncatum, nec excisum nec longitrorsum canaliculatum. Long. 8 1/2-9 1/2, lat. 4 1/2-5 mill. ©. — Deutsch Ostafrika, Morogoro (K. SCHWARZE S.). Die typischen Stücke befinden sich im Kgl. Zoolog. Museum in Dresden und in meiner Sammlung. Oval, mässig gewôlbt, hell scherbengelb, leicht glänzend, der Kopf dunkelbraun, das Kopfschild und die Tarsen rütlich, oben und unten ziemlich spärlich weiss behaart. Kopfschild viereckig, mehr als doppelt so breit wie lang, die Vorderecken nur ganz schwach gerundet, der Rand fein aufgebogen, schwarzbraun gesäumt, die Fliche wie die Stirn ziemlich dicht mit feinen Hôckerchen bedeckt, hinter denen je ein nach hinten gerichtetes kurzes weisses Haar entspringt; der Scheitel ist weitläufig mit Augenpunkten bedeckt, die in der Mitte etwas in die Quere gezogen sind. Thorax in der Mitte weitläufig, an den Seiten dichter mit feinen undeutlichen Augenpunkten, der Rand ringsum fein rütlich, an den Seiten gekerbt mit 5-7 längeren Borsten. Schildchen ziem- 214 lich dicht punktirt. Deckflügel mit leicht gewôlbten primären Rippen und punktirten Interstitien, die Sculptur durch viele feine Querrunzeln undeutlich, Jedoch die weissen Haare in den Inters- titien ziemlich regelmässig in Reinten angeordnet und die Punkte der primären Punktreihen zumeist haarfrei; Seitenrand fein gekerbt undgewimpert, Epipleuren kurz. Pygidium beim © anlie- gend, beim Çj abstehend behaart mit braunem Hôückerchen in der Mitte, dahinter glatt und fast kahl. Vor- derschienen mit 3 spitzen Zähnen in oleichem Abstand, Mittel- und Hinter- schienen mit einer schiefen Borsten- kante. Tarsen und Klauen sehr lang, : nur an den Hinterfüssen stark verschie- den an Länge, Fühler 10 gliedrig, die Keule beim ç deutlich länger und die Augen grôsser als beim ©. Die Oberlippe ist kurz, leicht gewôlbt, fein gekerbt und schwarzbraun gesäumt. Maxillen mit 8 langen freien Zähnen. Unterlippe am Vorderrand gerade, ohne mittlere Einbuchtung und ohne Spur einer Mittelrinne, gegen den Vorderrand des Kinns nur wenig gesenkt; die Lio gross, schwarzbraun, mit vielen feinen Stacheln und Borsten. Fig. 8 zeigt den Forceps von vorn und von der I. Seite. Prodoretus clipealis n. sp. — Pr. unguicularis proxime affinis. Oblongo-ovalis, postice ampliatus, sat convexus, flavotesta- ceus, nitidus, sat dense pilis brevibus accumbentibus albis vestitus. Clipeus trapezoidalis perbrevis, marginibus lateralibus et præcipue anteriore maris sat alte elevatis; fronte cum vertice interdum infuscatis. Margines thoracis et elytrorum pilis longioribus fulvis distantibus ornati. Pygidium maris medio glabrum, medio disco .fulvo-fasciculatum. Long. 11, lat. 4 mill. 49. — Franz. Kongo, Fort Sibut am unteren Schari (von H. E. LE MouLr erhalten); Fort Archambault am mittleren Schari, Boungul (Ba Karé), V. 1904, und Nordost von Fort À., Bahr Salamat, Balabidja a Koto, IIT. 1904, Mission Chari- Tchad), von Herrn Dr. J. DECORSE gesammelt. Gestreckt oval, über den Hinterhüften erweitert und ziemlich gewülbt, blassgelb, glänzend, überall ziemlich dicht mit anliegenden kurzen weissen Härchen bekleidet. Das Kopfschild ist stark ver- kürzt, nur etwas über 1/2 Millimeter lang, trapezformig, beim 4 die Ecken scharf winklig, die Seiten und zumal der Vorderrand 215 hoch aufgebogen, beim © die Ecken gerundet und der Rand nur schwach aufsebogen, fein schwarz gesäiumt; die Oberfläche ist, wie Stirn und Scheitel mit bogigen Punkten dicht bedeckt, die nach hinten offen sind und aus denen ein weisses Härchen entspringt. Thorax, Schildchen und Deckflügel sind ebenso sculptirt, der’ erstere in der Mitte weitläufig, an den Seiten wie gewühnlich dichter; auf den Deckflügeln finden sich nur noch schwache Reste der primären Rippen, sonst ist die Punktirung gleichmässig und ziemlich weitläufig; die Ränder von Thorax, Deckflügeln und Afterdecke sind fein gekerbt und mit abstehenden braunen Borsten besetzt. Die Seiten der Afterdecke sind mässig dicht punktirt und weiss behaart, beim die Parthie über der Afterôffnung glatt und Kkahl, die Mitte mit einem Büschel abstehender rothbrauner Borsten. Sternite weitläufig punktirt und weiss behaart, die Querreihe von Borsten- punkten mit rotbraunen Borsten aufdem vorletzten Sternit dicht am Hinterrand, auf den vorhergehenden etwas hinter der Mitte. Brust und Beine spärlich behaart, die Vorderschienen mit3 Zähnen in nahezu gleichem Abstand, Mittel- und Hinterschienen leicht verdickt mit 2 Stachelkanten, Tarsen bräunlich und stark ungleich. Die Mundteile bieten nichts Besonderes; die Fühler sind 10 gliedrig, die Keule bei und © etwa gleich lang. Ganz auffällig ist der Forceps, Fig. 9 gebaut, dessen verschmolzene Parameren nahe der Basis ein geschlossenes Rohr, Weiterhin eine lange offene Rinne bilden. Fig. 9. Adoretus cachecticus n. sp. — Ad. pumilio BurM. proxime affinis. j cylindricus, © oblongo-ovalis, sat convexus, flavo-testa- ceus, nitidus, undique sat dense et fortiter punetatus et albido- pilosus. Long. 9 1/4-10 1/2, lat. 4-4 1/2 mill. 79. — Dahomey, Whydah (R. P. MÉNAGER); Franz. Kongo, Bas Chari, Fort Lamy, VIL. 1904; Moyen Chari, Gory-Damrau, VI. 04; Fort Archambault, Boungoul (Ba-Karé), V. 1904; Ouest de Fort Archambault, Pays Sara Dai, VI. 1904, Mission Chari-Tchad, D' I. DECORSE S. < Cylindrisch, © gestreckt oval, ziemlich hoch gewôlbt, gleich- mässig blassgelb, glänzend, überall mässig dicht und grob punktirt, ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 4-VII 1913. 15 216 in jedem Punkt ein feines weissliches Härchen. Clipeus halbkreis- fürmig, ringsum gleichmässig hoch aufgebogen und fein schwarz- braun gesäumt, die Fläche wie Stirn und Scheitel rütlich, mit feinen, vielfach zusammenfliessenden Bogenpunkten. Thorax mehr als doppelt so breit wie lang, die Seiten in der Mitte leicht erweitert, nach vorn und hinten gleichmässig gebogen, Hinterecken gerundet, Vorderecken rechtwinklig, kaum vorgezogen, die Fläche wie die Deckflügel mit grossen Punkten bedeckt (Augenpunkten mit unscharfer Umrandung), die je ein weissliches liegendes Haar tragen. Schildchen mit einer (oder zwei) zusammenstossenden Bogenreihe solcher Haarpunkte und glatter, kahler, meist dunkler Spitze. Auf den Deckflügeln sind die primären Rippen noch ziem- lich deutlich erbalten, die primären Punktreihen neben ihnen noch ganz fein gefurcht, die Naht gewôühnlich leicht gebräunt und der Seitenrand fein gekerbt ohne deutliche Wimperung, die Epipleuren kurz, unscharf begrenzi. Aflerdecke beim (j länger als beim 9, und stärker in der Mitte gewôülbt, hier auch die Haare länger, abstehend, ohne jedoch ein Büschel zu bilden. Bauch, Brust und Beine mässig dicht punktirt und anliegend weiss behaart. Vorder- schienen mit 3 braunen Zähnen, der basale kräftig, der mittlere dem Spitzen- zahn genähert; Mittel- und Hinterschie- nen mit 2 deutlichen schiefen braunen Stachelkanten. Tarsen kaum gebräunt, die Klauen wenig verschieden an Länge. Oberlippe rôtlich mit braunem Seitenrand und Rostrum, beide fein crenulirt; parallel zum Seitenrand verläuft eine Reihe feiner Hôckerchen mit braunen Borsten, die Mitte trägt von der Basis bis nahe an die Spitze des glatten Rostrums einen scharfen Kiel. Maxillen mit 4 Zähnen. Fühler gelb, 10-gliedrig, die Keule beim nur wenig länger als beim ©. Die Form des Forceps zeigt Fig. 10. Fig. 10. Adoretus umbilicatus n. sp. — Præcedenti affinis, oblongo- ovalis, parum convexus, griseobrunneus, vix nitidus, pedibus partim flavotestaceis, undique sat dense pilis brevibus albidogriseis vestitus. Abdominis segmentis IV et V medio tuberculo umbiliformi ornatis. Long. 9-9 1/2, lat. 3 3/4-4 1/2 mill, 4. — Nigeria, Wari, IV-IX. 1897 (D' Rorx S.); Franz. Kongo, Capo Lopez, X. 1902 (L. FEA S.) Franz. Kongo, Brazzaville, VI. 1904 (D' I. DECORSE S.), Mission Chari-Tchad. \ 217 Gestreckt oval, das wie gewôhnlich etwas schlanker und mehr parallelseitig als das ©, flach gewôülbt. Die Färbung ist bei unreifen Stücken ein rôtliches Scherbengelb, bei reiferen Stücken mehr braun, bei ganz alten ausgereiften ein dunkleres Graubraun ; an den Vorderbeinen sind die Hüften und Schenkel, an den Mittel- beinen die Schenkel und die Innenseite der Schienen, an den Hinterbeinen nur die Schenkel blasssgelb, während bei unreifen Stücken alle Beine mehr oder weniger gelb sind. Ober- und Unter- seite sind dicht und ziemlich grob, vielfach zusammenfliessend punktirt und tragen in jedem Punkt ein grauweisses kurzes zurük- liegendes Härchen. Clipeus nahezu halbkreisformig, beim 4 etwas flacher, als beim ©, der Rand bei und © gleichmässig fein auf- sebogen und fein schwarz gesäumt; die Augen sind gross, stark vorgequollen, beim « stärker, als beim ©. Thorax sehr kurz mit leicht vorgezogenen Vorderecken. Deckflügel mit deutlichen, fein gewôülbten primären Rippen, die Interstitien dicht runzelig punk- tirt, der Seitenrand fein gekerbt und kurz weiss gewimpert, die Epipleuren ganz undeutlich. Auf der Afterdecke werden die Haare nach der Spitze hin länger, so dass sie hier ein abstehendes Büschel bilden. Sternite an den Seiten spärlich behaart, in der Mitte glatt; das vierte und fünfte (oder das zweite und dritte hinter dem Hinterrand der Hinterhüften sichtbare) Sternit trägt beim (j allein in der Mitte je einen nabelartigen Hôücker, der auf seiner Spitze mit 1 oder 2 nach hinten gerichteten kurzen Borsten besetzt ist. Vorderschienen mit 3 spitzen Zäihnen in gleichem Abstand, Mittel- und Hinterschienen mit 2 Stachel- kanten, von denen die basale wenigstens an den Hinterbeinen meist im Verlôschen ist oder ganz fehlt. Tarsen lang und schlank, Klauen ziemlich stark verschieden an Länge, an den Vorder- und Mittelfüssen beim 4 die grôssere Klaue kaum sichtbar unten eingeschnitten. Die Fühler sind blassgelb, 10-gliedrig, die Keule beim 4 erheb- lich länger als beim ©. Die Oberlippe am Grunde braungelb, ihre Seiten und das Rostrum glänzend schwarz, grob gekerbt, ihre- Mitte mit einem scharfen Kiel, der vorn und hinten abgekürzt ist ; die übrigen Mundteile ohne Besonderheiten. Die Forcepsform zeigt Big, 11: Adoretus claustrifer n. sp. — Præcedenti proxime affinis, eadem fere magnitudine et statura. Oblongo-ovalis, modice conve- xus, fuscus clipeo pedibusque testaceis, dense confluenter punctatus et breviter griseo-hirsutus, 218 © Segmentum ultimum abdominis processu instructum, incisu - ræ pygidii adaptato. Long. 9-9 1/2, lat. 41/2 mill. 49. — Franz. Kongo, Fori Sibut; Mission Chari-Tchad. zw. Fort Lamy und Fort Archambault (D* I. DECORRE S.). Gestreckt oval, mässig gewôlbt, unreife Stücke rôtlich, reife schwarzbraun mit ganz schwachem grünem Erzschimmer, wenig glänzend, der Clipeus und die Beine rütlichgelb, überall dicht, vielfach fein runzelig punktirtund Kurz grau oder graugelb behaart. Kopfschild beim © halbkreisformig, beim « etwas flacher, der Rand fein aufgebogen und schwarzbraun ge- säumt. Thorax sehr kurz mit breit abgesetztem Saum am Vorderrand. Deckflügel mit deutlich sichtharen primären Rippen, die primären Punktreihen überall verloschen, KEpipleuren sehr kurz. Das Pygidium trägtheim © (Fig. 12 p) über der Kloakenôffnung einen scharf geran- deten Ausschnitt, in den ein Vorsprung an der Spitze des letzten Sternites hinein passt; beim d, dem diese Bildung fehlt, ist das Pygidium ohne Auszeichnung. Unterseite und Beine spärlich behaart, Vor- derschienen mit 3 Zähnen in etwa gleichem Abstand, Mittel- und Hinterschienen mit kurzen, undeutlichen Stachelkanten. Fühler gelblich, 10-gliedrig, die Keule beim kaum länger, als beim ©, Ober- r à. lippe von der Basis bis zur Spitze des Rostrums fein gekielt, Maxillen mit 4 freien spitzen Zähnen. Am Forceps (Fig. 12 f.) sind die beiden Parameren mit einander verwachsen, die Ränder aufsebogen und bilden so eine bis nahe an die Basis offene Rinne, deren Seiten Fig. 127. in der basalen Hälfte auffallend wulstig verdickt sind. Vi .sE. Q. Fig. 11? Adoretus Decorsei n. sp. — Ad. pubipennis CAST. proxime affinis. Eadem magnitudine et statura, supra fuscocastaneus leviter ænescens, subtus rufocastaneus, dense confluenter punctatus et breviter.griseo pubescens, differt præcipue clipeo breviore et mar- gine anteriore altius elevato, elytris leviter striatis, striis haud' pilosis. Long. 12 1/4-13 1/2, lat. 6 1/4-6 1/2 mill. 9. Franz. Kongo, nord- westlich vom Fort Archambault, zu Goundi im Lande Sara, VI. 1904 von Dr. J. DECORSE in grosser Zahl gesammelt und ihm gewidmet. 219 Gestreckt eifôrmig, nach hinten etwas verbreitert, oben dunkel- braun, ausgefärble Stücke mit leichtem kupfrigem oder erzgrünem Schimmer auf dem Vorderkôürper, unten mehr rôtlichbraun, über- all dicht und vielfach zusammenfliessend punktirt, ziemlich dicht und kurz grau und gelblich behaart. Das Kopfschild ist trapezfür- mig mit gerundeten Ecken, ; breit und ziemlich kurz, der Rand ziemlich hoch aufge- worfen, beim und ©; der Scheitel mit einer kahlen, glänzenden Stelle in der Mitte. Thorax und Scutellum ohne Besonderheiten. Die Deckflü- gel sind fein gefurchl und die primären Rippen teilweise, zZumal nach hinten und an den Seiten, leicht gewülbt, die Punkte der primären Punktreihen kräftiger, als die auf den Rippen und in den Interstitien und haarfrei; die IIT prim. Rippe, die innen neben der Schulter zum Spitzenbuckel verläuft, ist nach hinten etwas verbreitert und bei frischen Stücken deutlich dichter behaart; auf dem Spitzenbuckel sind die Härchen zu einem Kieinen Büschel zusammengedrängt. Auf dem Pygidium sind die Baare ‘in der Mitte etwas länger. Unterseite und Beine spärlich behaart, Sternite mit einer Querreihe brauner Stachelborsten. Vor- derschienen mit 3 kräftigen Zähnen, der mittlere dem Spitzenzahn genähert. Mundteile sehr kräftig, Oberlippe von der Basis bis zur Spitze des Rostrums gekielt, und an den Seiten kräftig gekerbt. Fig. 13 zeigt die Form des Forceps von vorn und von der linken Seite. Fig 19. Adoretus albomitratus n. sp. — Ex affinitate Ad. pubipennis CAST. Oblongus, sat convexus, fuscus leviter ænescens, supra et - subtus æqualiter sat dense confluenter, hic illic rugulose punctatus et breviter albo-griseo pilosus, præterea segmentis abdominis secundo et tertio pilis albis dense vestitis. Long. 12-15 1/2, lat. 6-6 1/2 mill. ©. Belg. Kongo; Stanley Pool ; Franz. Kongo; Moyen Chari, Fort Archambault, Boungoul od. Ba Karé, I-IV. 04; N. E. de Fort AÀ., Mara Goulfez, IX. 04; Bas Chari, Fort Lamy VIIL. 04, Mission Chari-Tchad (Dr. J. DECORSE S.). In die Verwandtschaftsgruppe des À. pubipennis CAST. gehôrig, der sich auch am Chari findet, von derselben Kôperform, unreife Stücke bräunlich mit helleren Beinen, ausgereifte Stücke dunkel- braun mit leichtem grünem Erzschiller, überall dicht und zusam- 220 menfliessend, vielfach runzelig punktirt und kurz grauweiss, seltener schwach gelblich behaart. Clipeus bei 4 und © halbkreis- formig mit gleichmässig aufgebogenem Rande; Thorax kurz mit leicht vorspringenden Vorderecken. Deckflügel mit ziemlich gut erhaltenen primären Rippen ; von den primären Punktreihen ist die neben der Nahtrippe ganz, die ande- ren nur streckenweise erhalten und baarfrei; gewôühnlich sind die Haare auf dem Apicalbuckel zu einem klei- nen Büschel zusammengeschoben. Auf der Afterdecke sind die Haare in der Mitte etwas verlängert und abstehend, die Parthie über der After- ôffnung beim « kahl. Die Sternite sind an den Seiten weitläufig punktirt und Zzerstreut behaart, in der Mitte kahl, beim © in weiterem Umfang als beim «. Nur das zweite Sternit trägt parallel dem Hinterrand eine erhabene Leiste, von der dichtgedrängt kurze und ziemlich breite Schuppenhaare abstehen, während das drittle Segment gleichmässig dicht anliegend mit kurzen weissen Härchen kekleidet ist. Vorderschienen 3 zähnig, der mittlere Zahn dem Spitzenzahn etwas genähert; die schrägen Kanten an den Mittel- und Hinterschienen undeutlich. Tarsen schlank, Klauen nicht sehr verschieden an Länge. Fühler rôtlich, 10 gliedrig, die Keule beim kaum länger, als beim ©. Oberlippe an den Seiten kräftig gekerbt, Rostrum breit, von der Spitze bis nahe an die Basis der Oberlippe scharf gekielt. Forceps Fig. 14. Fig. 14. Adoretus adustus n. sp. — Ex affinitate Ad. tessulati BURM. Oblongus, angustus, subdepressus, testaceus pedibus flavis, vix nitidus, supra et subtus sat dense pilis albis vestitus, pilis elytrorum in fasciculos seriatos aggregatis; elytra post callos humerales abrupte declivia in callis fasciculis binis pilorum longiorum et ante fasciculos exteriores macula fusca ornata, parte postcallosa infu- scata, quasi adusta, opaca. Long. 9 1/2, lat. 4 mill. 4. Franz. Kongo, Fort Archambault, Bahr el Azreg, Mission Schari-Tschad (Dr. J. DECORSE S.). Grestreckt oval, flach gewôlbt, hell scherbengelb mit schwachem Glanz, die Beine blassgelb, oben und unten ziemlieh dicht mit weissen kurzen Härchen bekleidet. Der Kopf ist sehr gross, das Kopfschild flach bogig gerundet, der Rand nur ganz leicht aufge- bogen, die Fläche wie Stirn und Scheitel dicht und ziemlich fein 291 punktirt. Thorax fast 3 mal so breit wie lang, die Seiten etwas hinter der Mitte winklig erweitert, die Seulptur wie auf Kopf und Schildchen. Auf den Deckflügeln sind die primären Rippen fein gewôlbt und wie die Interstitien dicht und fein punktirt, jeder Punkt mit einem feinen Härchen, während die Punkte der prim. Punktreihen etwas grôüsser und vielfach haarfrei sind; im Verlauf der primären Rippen und im Interstitium subsuturale sind die Härchen hie und da zu kurzen Büscheln zusammengedrängt; zwischen zwei Büscheln ist dann gewôühnlich der Grund dunkler gefärbt und Weniger behaart; hinter den Apicalbuckeln fal'en die Deckflügel senkrecht ab und sind hier matt, wie bei Serica fein seidenartig glänzend, bei unreifen Stücken nur am oberen Rand, bei älteren, ausgefirbten ganz schwarz- braun, wie verbrannt; am Rand eines jeden Apicalbuckels stehen zwei Büschel längerer weisser Haare, vor dem äus- seren ein grüsserer schwarzbrauner Fleck. Afterdecke und Bauch elwas spär- licher und länger behaart, die Brust dagegen dichter. Vorderschienen mit 3 kurzen spitzen Zähnen, der mittlere dem Spiltzenzahn genähert; Hinterschie- nen Ziemlich stark verbreitert, aber Fig. 15. kaum verdickt, die schiefen Stachelkan- ten verkürzt und beinahe verloschen. Klauen stark verschieden an Länge, die grôssere an den Mittel- und Vorderfüssen kaum sichtbar seitlich eingeschnitten. Fühler 10- gliedrig, blassgelb, die Keule beim ç fast so lang als die Geissel. Die Augen stark vorgequollen. Rostrum lang und breit, in der Mitte scharf gekielt und wie die Oberlippe gekerbt. Die Form des Forceps zeigt Fig. 15 von vorn und von der linken Seite. Lepadoretus sudanicus n. sp. — L. incongruens PÉR. affinis. Oblongo-ovatus, sat convexus, testaceus, undique squamulis pili- formibus albis dense vestitus; thoracis lateribus, humeris et pygidii disco pilis rufis longioribus ornatis. Long. 13 1/2-14 1/9, lat. 6 1/2-7 mill. 49. Nigeria, Lokodja 15. IT. 03 und am Benuë 14. IV.03 von Dr. Arnold Schultze gesammelt; Mission Chari-Tehad, Moyen Chari, Fort Archambault, Ba Karé od. Boungoul, IV. 1904 (Dr. J. DECORSE). Gestreckt oval, nach hinten leicht verbreitert und ziemlich hoch gewôlbt, hell scherbengelb, überall dicht mit weissen kurzen haar- formigen Schuppen bekleidet. Kopfschild sehr kurz, trapez- formig, die Ecken beim «4 kaum, beim © deutlich gerundet, der 299 Rand ziemlich hoch aufgebogen und- schwarz gesäumt, Thorax kurz mit ringsum scharf abgesetztem Rand, der Hinterrand in der Mitte nach hinten gebo- gen, die Vorderecken kräftig vorgezogen, die Seiten gekerbt und mit langenrôtlichen Stachel- borsten. Auf den Deck- flügeln fehlen Rippen oder Streifen, nur die primäre Punktreihe in ihrer hinteren Hälfte ist deutlich und kahl, sonst alles dicht beschuppt; ziemlich kurz, nach oben undeutlich begrenzt, mit Fig. 16. Grübchen und längeren rotgelben Borsten; der Seitenrand fein gekerbt und gewimpert. Afterdecke bei & und © in der Mitte mit lingeren Schuppen und gelben Borsten, dahinter kahl. Sternite mit einer Querreihe von Borstenpunkten, die Borsten gelb, ihre Wurzel von einem kahlen Kleckchen umgeben. Vorderschienen mit 5 kräftigen Zähnen in gleichem Abstand, Mittel- und Hinterschienen mit kräftigen apicalen Stachel- kanten. Tarsen bräunlich, die Klauen wenig verchieden an Länge. Fühler 10- gliedrig, gelb, die Keule beim kaum länger, als beim ©. Oberlippe rôtlichgelb, ungekielt. Rostrum ziemlich kurz und schmal, glänzend schwarz, der Rand fein gekerbt. Die Kiefer sehr kräftig, Maxillen mit 4 Zähnen. Die Form des Forceps zeigt Fig. 16. Rhynchadoretus gen. nov. — Corpus ovatum, leviter con- vexum. Caput magnum, oculi fortiter prominentes ; clipeus subse- micircularis margine elevato; labrum rostro acuminato longo compresso adunco munitum; mandibulæ fortes dente apicali deflexo; maxillæ& lobo exteriore dentibus duabus magnis liberis armatæ ; labium medio acuminatum bicarinatum. Thorax longitu- dine plus duplo latior. Processus prosternalis nullus. Pedes longi, graciles, tibiæ anteriores tridentatæ, intermediæ et posticæ vix vel non carinatæ; tarsi longi, anteriorum et intermediorum unguis major vix perspicue incisus. Rh. Leyi n. sp. — Flavotestaceus, capite infuscato, nitidus, supra et subltus sparsim griseo-pilosus. Caput disperse tubercula- Epipleuren schmal und” tai 223 tum, thorax sparsim et sat grosse, elytra cum scutello dense rugu- lose punctata. Pygidium disperse subtiliter punetulatum, medio leviter gibbosum. Long. 7, lat. 8 mill. Ç. Westafrika, Oberlauf des Niger. Ein 4 in der Sammlung des Herrn RoB. LEY in Reims, dem ich diese Art widme, ein zweites in meiner Sammlung. Gestreckt oval, schwach gewülbt, hell scherbengelb mit schwarz- braunem Kopf, glänzend. Kopfschild fast halbkreisformig mit leicht aufgebogenem Rand, die Fliche weitläufig mit feinen Hôckerchen, hinter jedem ein aufrechtes gelbliches Haar; Stirn mit einigen flacheren Hôckerchen, der Scheitel mit kurzen Bogen- punkten. Thorax weitläufig mit Bogenpunkten, in jedem ein grau- gelbes Haar. Schildchen und Deckflügel feiner und dichter, zumal die letzteren auf der Scheibe ziemlich grob runzelig punktirt, die primären Punktreihen nur hinten und an den Seiten noch erhalten und die primären Rippen nur hier noch leicht gewülbt, die Epi- pleuren kurz. Pygidium ziemlich breit und gewôlbt, weitläufig fein punktirt, in der Mitte mit einem schwachen Hôcker und hier länger behaart. Sternite fast kahl, jedes mit einer Querreihe kräf- tiger rothbrauner Borsten. Brust spärlich fein behaart, Beine eben- falls spärlich, aber linger und grôber behaart, die Vorderschienen mit 3 Zäihnen in gleichem Abstand, an den Mittel- und Hinter- schienen die schiefen Stachelkanten nahezu verloschen. Tarsen lang und schlank, die Klauen stark ungleich an Länge, die grôssere an den Mittel- und Vorderfüssen urten kaum sichtbar angeschnitten. Die Augen sind stark vorgequollen. Die Fühler sind scheinbar nur %-gliedrig, indem Glied 3-6 scheinbar zu einem verwachsen und selbst bei stirkerer Vergrôsserung kaum von einander zu trennen sind ;i hre Keule ist kürzer als die Geissel. Sehr auffällig sind auch die Mundteile gebaut. Betrachtet man die Oberlippe direkt von vorn, so erscheint ihr Fortsatz zwar lang, aber sehr Fig. 17. schmal, fast wie bei Cestradoretus ; betrachtet man sie aber von der Seite, zumal, wenn Mandibel und Maxille entfernt sind, dann bemerkt man, dass der Fortsatz auffallend hoch und gekrümmtist, wie ein Raubvogelschnabel, an der Basis etwas vertieft, wie bei Scaphorhinadoretus, begrenzt von zwei braunen erhabenen Rän- dern, die bald sehr nahe zusammentreten, während die Spitze wieder etwas verbreitert und abgeflacht ist. An den kräftigen Man- dibeln ist der Spitzenzahn mit breiter verticaler Schneide versehen und bhinter ihm steht an der Schneide ein spitzer schwarzer Zahn ; der Mahlzahn hat nur wenige, aber sehr grobe längsgeriefte Kau- 224 leisten. An den Maxillen trägt die äussere Lade 2 lange freie Zähne, die Taster sind lang und schlauk. Am Unterlippengerüst ist die Unterlippe schmiäler als das Kinn, von diesem scharf winklig abgesetzt, ihre Mitte ist in eine scharfe, schwarzpigmentirte Spilze ausgezogen, von der zwei erhabene schwarze gebogene Leisten bis zur Mitte des Vorderrandes des Kinns verlaufen; die Taster sind auffallend lang. Die Form des Forceps zeigt Fig. 17. Kine ausfübrlichere Schilde- rung und Abbildungen der Mundteile werde ich in meiner Revision der Adoretinen geben. Psiladoretus gen. nov. — Corpus breviter ovatum, sat con- vexum. Caput magnum; clipeus brevis parabolicus; oculi mediocres; antennæ 9 articulatæ articulo v, et vi, connatis, clava stipite breviore. Labrum rostratum, rostrum breve latum haud carinatum lateribus crenulatum. Mandibulæ fortes, maxillæ 4 den- tatæ, labium breve margine anteriore emarginatum. Elytra regula- riter punctatostriata apice singulatim rotundata. Pygidium 4 retractum apice trancatum, abdominis segmentum penultimum longum, fortiter transversim carinatum; pygidium © obliquum latum, apice rotundatum, abdominis segmentum ultimum perlon- gum. Pedes validi, tibiæ anteriores 5 dentatæ, dentibus intermedio et basali approximatis; tibiæ intermediæ et posticæ dilatatæ, vix incrassatæ, unicarinatæ, inter carinam et apicem angustatæ; tarsi breves robusti, tarsorum omnium unguis major incrassatus, fissus. Ps. calvus n. sp. — Ovatus, sat convexus, supra cum pedibus læte flavus, subtus fusconiger, supra calvus, subtus sparsissime flavopilosus. j Elytra pone suturam albidovittata; pygidium fusco- nigrum retractum apice truncatum; sternitum ultimum perbreve medio emarginatum, penultimum longum medio transversim alte carinatum. ? Elytra æqualiter læte flava; pygidium flavum obliquum apice rotundatum; sternitum ultimum perlongum. Long. 7-8, lat. 3 1/4-4 mill. 49. Deutsch Ostafrika, Tanga und Mpangwa. Eifürmig, nach hinten etwas verbreitert, schôn hellgelb, beim längs der Deckflügelnaht eine weissgelbe Längsbinde, die Unter- seite schwarzbraun ; die Oberseite ist vollständig kahl, wie lackirt glänzend, die Unterseite und Beine ganz spärlich und kurz gelblich behaart. Das Kopfschild ist kurz parabolisch, sein Rand fein braun gesiumt aber nur ganz schwach aufgebogen, die Fläche wie Kopf und Thorax weitläufig mit grossen Augenpunkten. Thorax sehr 295 kurz, vor der Mitte leicht erweitert, nach hinten mehr als nach vorn verengt, die Hinterecken stumpf, nicht gerundet, die Vorder-- ecken schwach gerundet. Die Deckflügel sind regelmässig und kräftig punktirt-gestreift, die primären Rippen leicht gewôlbt, die Interstitien dicht punktirt, die Nahtecken einzeln zugerundet, die Epipleuren sebhr kurz. Afterdecke beim « ziemlich lang, eben, die Spitze quer abgestutzt und nach vorn gezogen; beim © ist sie kürzer, leicht gewülbt, die Spitze gerundet und schief nach hinten gerichtet. Das letzte Sternit ist beim sehr kurz, in der Milte breit ausgerandet; beim © ist es sehr lang, gewôlbt, gerade in der Mitte am läng- sten. Das vorletzte Sternit ist beim € sehr lang mit einem scharf vorsprin- genden hohen Querkiel; beim © kurz und einfach. Bauch und Brust dicht puoktirt. Beine kräftig, gelb; an den 3 zähnigen Vorderschienen der mittlere und basale Zahn einander genähert, an den Mittel- und Hinterschienen nur eine grosse schiefe Querkante, der Spitzen- Fig. 18. rand breit, gerade abgesiutzt und dicht gewimpert, die Schienen vor der Spilze eingeschnürt. Tarsen kurz und kräftig, braun, die Klauen stark ungleich, bei und © an allen Füssen die grüssere Klaue gespalten. Die eigentümliche Forcepsform zeigt Fig. 18 von vorn und von der rechten Seite. Synonymische Bemerkungen.— Herr RoBErT LEY in Reims batte die grosse Liebenswürdigkeit, mir ein typisches Exemplar der Rhinyptia DolleiFAIRMAIRE aus der DoLLE’schen Sammlung zu über- lassen, die sich jetzt in seinem Besitz befindet. Ich habe dieses Stück mit der Type der Rh. rostrata BURMEISTER im Kgl. Zoolog. Museum in Berlin verglichen und kann darnach die Synonymie beider Arten feststellen. Recht eigenartig ist bei dieser \rt das männliche PBegat- tungsorgan gebaut, von dem Fig. 19 eine Ansicht von der linken Seite giebt. Die Parameren des Forceps, Pa., sind symmetrisch und bis auf eine kurze Naht nahe der Spitze fest mit einander ver- wachsen; der häutige Penis, der auf der Unterseite der Parameren austritt, ist in seinem mittleren Teile chilinisiert und bildet soge- pannte Pseudoparameren, Ps. pa. währen:l die Spitze des Penis, die Eichel, gl., wie ich sie in früheren Arbeiten genannt habe, hier in eine lange kegelformige, chitinisierte und dunkel pigmentierte Rôhre ausgezogen ist, deren Spitze sich plôtzlich kurz trichtertôr- 226 mig erweitert. In der Ruhe ist die Eichel in die Pseudoparameren und beide zusammen in den Forceps telescopartig zurückgezogen soweit, dass die Spitze der Eichel an die um- gebogene Spitze der Parameren anstôsst. In der Revue d'Entomologie v. 11 p. 97, 1892 spricht FAIRMAIRE die Vermutung aus, dass seine h. Dollei synonym sei zu demAimn- phimallon rostratum K.LAPORTE DE CASTEL- NAU, Hist. Nat. Ins. Col. v. 2 p. 134, 1840. Leider weiss ist nicht, wo sich die Type der CASTELNAU’schen Art befindet, um diese Frage mit Sicherheit zu entscheiden. Aus den Catalogen ist der Name Amphimallon rostratum LAP. verschwunden, und wenn auch die LaporrEe’sche Beschreibung voll- ständig auf die BURMEISTER’sche Art passt, auch die Beziehung auf KLUG, nach dessen Stücken BURMEISTER die Art beschrieb, für die Übereinstimmung bei der Arten spricht, so mabnt doch andererseits die Fundortsan- ogabe LAPORTE'S : Arabien — die BURMEISTER’ PERLE schen Stücke stammen aus dem Sennaar, Babr el Ghazal — und die Bemerkung in der Gattungsdiagnose « crochets des tarses égaux, unidentés à leur base » zur Vorsicht. Auch auf die Ansicht FAIRMAIRE’S, Rh. plana WATKER sei das ® von Rh. Dollei resp. Amphimallon rostratum, môchte ich hier nochmals hinweisen, ohne mich ihr anzuschliessen; die Wal- kersche Angabe &head with a truncated and retuse fore-border ; fore border and hind border of prothorax straight » passen wenig- stens nicht auf das © von Rh. rostrata BURM. Rhinhyptia bilaminifrons ANCEY. — Im Naturalista Sici- liano v. 2 p. 95, 1885 hat ANCEY diese Art beschrieben aus Abyssi- nien (RAFFRAY) und sie mit einem Fragezeichen in die Gattung Rhinhyptia gestellt, auch in einer Note bemerkt, dass für sie wegen der eigentümlichen Bildung des Kopfschildes wohl eine eigne Gattung begründet werden müsse. In den Ann. Soc. Ent. France ser. 6 v. 5 p. 444, 1885 erklärt FAIRMAIRE diese Art als synonym zur Rh. rostrata BüurM. Das ist sicher ein [rrtum. Ich habe in der FarrMaAIRE’schen Sammlung im Pariser Museum ein Stück gesehen, das FAIRMAIRE abs € Rh. rostrata BURM. (— bilaminifrons ANG.) » bezettelt hat, dieses Stück passt auch vollständig zur Beschreibung ANCEY’S, aber dieser Käfer ist sicher keine Rhinhyptia, überhaupt 227 keine Jiutelide, sondern eine Melolonthide (Apogoniine) und gehôrt wahrscheinlich in die KoLBe’sche Untergattung Catagonia; genau kann ich dies nicht entscheiden, da ich die Type nicht gesehen habe und ANCEY über das Geschlecht seiner neuen Art resp. über die Form der Tarsen (ob schlank oder verbreitert) keine Angaben macht. Anomala basalis BLANCH., Cat. Coll. Ent. p. 191, 1850. — Diese Art ist schon vor E. BLANCHARD von GUÉRIN-MÉNEVILLE in der Voyage en Abyssinie, exécuté pendant les années 1839-43 par M. LEFEBURE, Paris 1847, v. 6, p..513 als Anisoplia basalis beschrieben worden; sie ist wie Popillia bipunctata und einige andere Ruteliden vom Süden Abyssiniens dem Nil resp. dem afri- kanischen Graben entlang bis zum Sambesi verbreitet. Später wurde sie von KRAATZ in der Deutsch. Ent. Zeitschr. p, 184, 1899 nochmals als Popillia Oberthiri beschrieben und KOLBE hat auf sie in der Stettiner Ent. Zeitg. p. 217, 1894 die Untergattung Peripo- pillia gegründet. Von Herrn E. BRENSKE auf die Art aufmerksam gemacht, habe ich 1897 ein Stück aus dessen Sammlung (exümus. JEKEL) mit der Type der An. basalis BLANCH. im Pariser Museum und dann mit der Type der Pop. Oberthiri in Herrn OBERTHüR’S Sammlung in Rennes verglichen, die Synonymie beider Arten fest- gestellt und in der Sfettin. Ent. Zeitg. p. 356, 1897 verôffentlicht, Auch KRAATZ hat, auf eine Benachrichtigung meinerseits hin, diese Synonymie berichtigt in der Deutsch. Ent. Zeitschr. p. 3533, 1897, nicht ohne einen seiner beliebten Seitenhiebe gegen KOLBE, der ja die Art gar nicht aus eigener Anschauung kannte. Die Art ist sehr variabel in der Färbung. An der zuletzt citierten Stelle hat KRAATzZ eine Form beschrieben, bei der die rote Färbung an der Basis der Deckflügel verschwindet und die Deckflügel ein- farbig dunkelblau sind. In anderen Fällen schwindet die dunkel- blaue Färbung und die Deckflügel sind einfarbig rot oder rotgelb. Dies ist die Form, die KzuG in den Monatsberichten der Berliner Akademie der Wissenschaften p. 659, 1855 beschrieben hat (Type + unic. im Kgl. Zoolog. Museum in Berlin). Eine weitere auffällige Farbenvarietät hat Kopf, Vorderrücken und Schildchen leuchtend kupferrot, die Deckflügel sind hell rütlichgelb mit erzgrüner Naht, var. cupricollis m.aus Mosambik. Die Synonymie der Art lautet demnach : Anomala basalis GUÉRIN. — Anisoplia basalis GUÉRIN, Reis. Abyssin. LEFEBURE v. 6, p. 513, 1847. — Anomala basalis BLANCHARD, Cat. Coll. Ent, p. 191, 1850. 228 Anomala Popillia Oberthüri KRAATZ, Deutsch. Ent. Zeitschr. p. 184, 1892. — Peripopillia Oberthüuri KoLeE, Stettin. Ent. Zeitg. p. 217, 1894. Var. nitidicollis KLuG, Monatsber. Berlin. Akad. p. 659, 1855 (Phyllopertha). » cœruleipennis KRAATZ, Deutsch. Ent. Zeitschr. p. 333, 1897. » cupricollis m. var. nov. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VII Assemblée mensuelle du 5 juillet 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président, La séance est ouverie à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 juin 1913 est approuvé. Correspondance. — MM. BAGNALL et LAMBERTIE font part de leur nouvelle adresse : M. BAGNALL, QOldstead », Park Town, Oxford ; : M. LAMBERTIE, 42, Cours du Chapeau Rouge, Bordeaux. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. LAMEERE montre deux spécimens d’un Tipulide peu commun, capturés par lui à Hockaï : Pedicia rivosa L. — M. F. GUILLEAUME fait passer sous les yeux des membres de l’assemblée quelques Coléoptères intéressants pour notre faune, dont voici la liste : Trachys nana HErRBST (Han-sur-Lesse, 21 juin 1915). Malthinus facialis THoms. (Fn. n. sp., Houx, 15 juin 1913). Malthodes gquttifer Kiesw. (Q en grand nombre, ForêtdeSoignes, 29 juin 1913). Haltica fruticola WEise (Yvoir, 28 mai 1912) (Fn. n. sp.). Rhynchites tristis F.(Fn. n. sp., Groenendael, Boitsfort, 1902). Polydrosus flavipes DE G. (Wenduvne, 30 juillet 1906). Orthochætes setiger BECK. (Chambles, 19 juillet 1908). M. F. GUILLEAUME avait signalé, en juin 1909 (Annales du 2 juillet 1909), la capture, faite par lui à Houx, du Trachys nana Hergsr. Il s’est aperçu qu'il avait fait erreur dans la détermina- tion de cet insecte : il s’agissait alors du Trachys pumila ILL., probablement nouveau, lui aussi, pour notre faune. Quant au Trachys nana HErBsr, dont l’habitat le plus rapproché de notre frontière était Aix-la-Chapelle, il a été capturé par M. GUILLEAUME à Han-sur-Lesse (21 juin dernier) sur des Geranium sanguineum. Les deux espèces précitées sont donc bien indigènes: — La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 1-VIII 1913. 16 230 NOTE ON THE GENUS BATHYCŒLIA AM. S. (HEM., PENTATOMIDÆ) by E. Bergroth HERRICH-SCHAFFER founded his genus Gustraulaxæ on two species, the second of which, thalassina H. Scx., admittedly belongs to Ba- thycælia. For a very closely allied genus SrÂL proposed the name Jurtina and in this genus he also included HERRICH-SCHAFFER’S first species, torquata H. Scx. As this species bad remained un- known both to SrAL himself and to all other authors, and as it does not appear from HERRICH-SCHAFFER'S description to which of these two genera torquata belongs, it is clear that SrAL placed it in Jurtina only because it came from the Philippine Islands whilst the species of Bathycælia Were known only from Africa. If torquata really is a Jurtina this name would be unnecessary as the name Gastraulax is available for it (as 1 remarked in Revue d’Entom. 1891, p. 211) and KIRKALDY has also reserved the name Gastraulax for Jurtina. Having recently received from Prof. BAKER a new species of Bathycælia from the Philippines, [ think, however, that also torquata will possibly prove to be a true Bathycœlia, and this possibility is strengthened by the fact that B. chlorospila WaAïrx. : from Aru Island, which Disranr places in Jurtina, apparently is a Bathycælia, as WALKER states that it has the € tibiæ keeled ». As Bathycæœliaand furtina are sharply separated from the allied genera but quite identical in structure 2nter se, save that the tibiæ are sulcate above in Bathycælia and non-sulcate in Jurtina, I think the best course is to unite them. The tibial furrow is not equally distinct in ail species of Bathycœlia and there are other Pentatomid genera (for instance Carbula) in which the presence or absence of this furrow is only a specific character. The species of Bathycælia are large and conspicuous insects and not easily overlooked, but seem to be very rare and local. Bathycœælia cuneifera n. sp. — Ovalis, saturate glauco-viri- dis, supra dense concoloriter punctata, punctura capitis subtiliore, margine laterali prothoracis, margine costali corii basin versus, antennis, tibiis tarsisque dilute coccineis seu roseo-violaceis, mar- gine laterali abdominis nigro, segmentis connexivi mox ante me- dium macula cuneiformi nigra et ad apicem macula transversa nigra atque inter has macula ovali albido-virescente signatis, ventre macula majuscula basali ochracea notato, membrana subolivaceo- hyalina. Caput fere æque longum ac latum, subtriangulare, lateribus ki 9531 rectis, ocellis inter se quam ab oculis plus duplo longius remotis, rostro apicem segmenti sexti ventris attingente, articulo secundo antennarum dimidio tertii paullulo longiore, tribus ultimis sub- æque longis. Pronotum medio capite pullulo longius, marginibus lateralibus anticis levissime subrotundatis, angulis lateralibus non- nihil prominulis. Scutellum ad angulos basales foveola nigra et mox pone hanc callo elevato lævi flavo-testaceo instructum. Pleuræ punctulatæ. Hemelytra apicem abdominis vix superantia. Abdomen dorso concolor, angulis apicalibus segmentorum acute prominulis, connexivo dense punctulato, ventre parce subtilissime aciculato- puncuiato. Tibiæ supra sulcatæ. — Long. © 20 mill. Ins. Comoro (Mayotte). Differs from all other species by the striking colour of the con- nexival segments which have a pale whitish green spot connecting the two black spots, the anterior of which is wedge-shaped, turning its apex forward. Allied to B. prælongirostris BERGR., but the antennæ are unicolorous, their second joint shorter, the lateral margin of the pronotum and of the basal part of the corium as well as the tibiæ and the tarsi are pale carmine-red, and the pale callus at the basal angles of the scutellum does not encirele the black pit but is situated behind it. Bathycœælia conferenda BErGR.— This species was described from an old specimen with obscured colouring. In fresh specimens the ground-colour is olive-green, the whole legs and the three first antennal joints (except the broadly black apex of the third Joint) are of a beautiful clear sea-green colour. The large oblong black pit at the basal angles of the scutellum is transversely divided by two ridges. Bathycœælia rugifossa n. sp. — Ovalis, viridis (post mortem plus minusve rufescentiochraceo-tincta), supra sat dense concoloriter punctata, capite oblique ruguioso, vix punctulato, margine laterali toto pronoti, corii ad basin abdominisque nigris, connexivo ochra- ceo, viridiæneo micante, vitta hujus media prope apicem segmen- torum interrupta et fovea magna oblonga transversim rugosa ad angulos basales scutelli nigris, æneis, his foveis intus callo lævi stramineo terminatis, antennis dilute roseo-violaceis, annulo lato apicali articuli tertii quartique et anteapicali quinti nigris, tibiis larsisque leviter roseo-tinctis, membrana subvirescenti hyalina. Caput latitudine paullulo brevius, lateribus leviter sinualis, ocellis inter se quam ab oculis duplo longius remotis, rostro basin segmenti quinti ventris attingente, articulo secundo antennarum tertio tertia 239 parte breviore, tribus ultimis subæque longis. Pronotum medio capite quarta parte longius, marginibus lateralibus anticis rectis, angulis lateralibus nonnihil prominulis. Hemelytra apicem abdo- minis paullum superantia. Abdomen subtus subtiliter irregulariter strigulosum, prope latera parce subtiliter punctlulatum, angulis apicalibus segmentorum rectis, leviter prominulis. Tibiæ supra sulcatæ. — Long. © 19 mill. Ins. Philippinæ (Los Baños). This species differs from the description and figure of Pi. torquata H. Scx. by the following characters : it is less elongate, the scutel- lum has at the basal angles a large oblong transversely rugose black pit and a pale callus and its postfrenal part is broader, the antennæ are differently coloured, and the connexivum has a longi- tudinal sharply defined æneous-black median band. 233 ON SOME REDUVIIDÆ OF THE SUBFAMILY SAICINÆ by E. Bergroth GALLOBELGICUS Disr. Caput lobo antico pronoti subæquilongum, mox pone oculos minusculos prominulos subglobosos impressione transversa cur- vata divisum, subtus utrinque serie spinarum armatum, parte postoculari anteoculari plus quam duplo longiore, lateribus rotun- data, post medium in collum sensim angustata, articulo primo rostri oculos paullum superante, superne spinis duabus divaricatis basi subcontiguis armato, antennis gracilibus, articulo primo basin pronoti altingente, basin suam versus leviter incrassato, secundo primo plus quam dimidio breviore, duobus ultimis unitis primo paullo longioribus, quarto tertio breviore, apice acuminato. Prono- tum latitudine multo longius, lobo antico supra planiusculo, antice et postice utrinque tuberculo parvo instructo, antice subito valde declivi, lobo postico antico subbreviore, lateribus pone medium spina armato, margine basali sinuato. Scutellum brevissimum, apice spina brevi semierecta armatum. Postcutellum longum, apice spina longa suberecta armatum. Prosternum apice utrinque spina armatum, acetabulis anticis e supero visis ultra latera pronoti pro- minentibus. Hemelytra per partem plus quam tertiam basalem extus parallela, deinde ampliata, corio extus ultra medium mem- branæ sublanceolato-producto, cellula interiore membranæ brevi, triangulari, exteriore paullum ultra angulum apicalem corii pro- ducta, vena hanc cellulam extus terminante prope basin curvata, cum margine apicali corii angulum subrectum formante. Abdomen oblongo-ovale, hemelytris paullo latius, lateribus integrum. Pedum anticorum coxæ medium mesosterni superantes, postice spinulosæ, trochantera cundo breviore. — Long:419-21 mill. = -Hab. : Deutsch Ost-Afrika- (Umbugwe): Britisch Ost-Afrika D (Ikuta). Gelbbraun, glänzend, der Kopf rotbraun, Letzterer ist grob, auf der Stirn etwas ruuzelig punktiert. Der Scheitel ist schwach ge- kielt, der Clypeus ist fast so lang wie die Stirn, nach vorn etwas verjüngt, der Rand ist etwas aufgebogen, nicht ausgebuchtet. Das dritte Fühlerglied ist länger als die folgenden, der Fühlerfächer istin beiden Geschlechtern so lang wie die sechs vorhergehenden _ Glieder des Slieles zusammen. Ausser der kräftigereren Punktie- rung zeigen Ober- und Unterseite unter der Lupe eine äusserst feine und sehr dichte Punktierung. Auf dem Halsschild stehen die grô- beren Punkte in der Mitte weitläufig, an den Seiten dichter und sind . sehr kurz beborstet. Zuweilen ist das Halsschild namentlich beim © schwach ranzelig. Vorder- und Hinterrecken sind ein wenig stumpfwinklig, die Seitenränder sind schwach gekerbt und he- borstet. Das Schildchen zeigt nur einzelne Punkte neben den Sei- ._ ‘tenrändern. Auf den Flügeldecken stehen die Punkte ziemlich ; _ dicht und tragen ein kaum siéhthares Bôrstechen. Das Pygidium ist e_ beim in der Mitte beulenartis gewôlht, beim © in der Mitte der _ Linge nach mehr oder weniger abgeflacht. Die Skulptur ist sehr È . _ verschieden. Beim ç{ stehen die kurz beborsteten Punkté meist _weitläufig, beim © ziemlich eng und ist das Pygidium beim © _zuWeilen schwach que:gerunzelt. Die Brust und Episternen sind _dünn gelh behaart, das Abdomen ist in der Mitte sehr weitläufig, 294 an den Seiten etwas enger punktiert, die Punkte tragen haarfür- mige Borsten. Beim ist das Abdomen in der Mitte etwas abge- | flacht. 1 Entyposis montana n. sp. — E. impressæ KOLBE Similis, pa- : rum minor, ferruginea, nitida, mediocriter dense squamosa. Capite rude punctato, albido squamoso-setoso, clypei margine antico vix sinuato ; prothorace maris impresso ut in Æ. impressa, impressionis ] margine postico lævi; prothorace feminæ haud impresso ; pygidio j albo-squamoso-setoso. Pectoris laleribus, episternis, coxis posticis abdominisque lateribus squamulatis, squamis ovalibus an ellipticis; | tibiis anticis tridentatis. — Long. 19 mill. à Hab. : British Ost-Afrika (Luitpold Gebirge). Die Artist der Æ. impressa KoLBe sehr ähnlich, jedoch etwas kleiner. Æ. impressa wurde nach einem männlichen Exemplar mit orôsserem Eindruck auf dem Halsschild beschrieben. Es kommen jedoch von dieser Art auch Exemplare vor, bei denen dieser Ein- druck nur schwach angedeutet ist In diesem Falle ist der Eindruck im hinteren Teile nicht glatt, sondern das Halsschild zeigt nur einen glalten Querwulst vor dem Hinterrande. Bei dem vorliegen- den von montana gleicht des Eindruck der Halsschildes dem des typischen Exemplares von mpressu. Das vorliegende © zeigt an des Stelle des Eindruckes nur eine kaum merkiche Abflachung. So sehr auch montana und impressa in der PBildung des Forceps verschieden sind, so sind doch die übrigen Unterschiede nur gering. Die Schuppen der Oberseite sind bei montana ein wenig kräftiger. Die Punkte des Pygidiums tragen bei ##»pressa Borsten welche bei montana schuppenfürmig sind. Auf der Unterseite sind- die Schuppen bei #mpressa sehr schmal, borstenartig, bei montana dagegen.sind sie läinglich eiformig oder elliptisch. Entypophana n og. — Caput bicarinatum, verticis Carina in mare medio elevato et uni- an bispinoso. Antennæ 10-articulatæ. Mentum excavalum, medio longitudinaliter carinato. Pronotum à maris disco in anteriore parte ample excavato, cavo antice haud tubereulato. Tibiæ anticæ tridentatæ. Unguiculi fissi denticuloque subbasali armati. | Fe Die Gattung steht der Gattung ÆEntyposis KOLBE nahe. Die Mitte des Halsschildes ist beim -f gleichfalls eingedrückt, doch fehlt der. kleine Hôcker am Vorderrande des Eindrucks. Beim © ist die Mitte des Halsschildes nicht vertiefi. Der Vorderrand des Halsschildes ist ebenso wie bei Entyposis mit einem Hantsaum und einem Haar- saum versehen. Der Scheitelkiel ist beim in der Mitte erbôhtund M einfach over doppelt zugespitzt. FE Bin: 295 Eatypophana biapicata n. sp. — Rufo-brunnea, nitida, elytris dilutioribus. Capite fortiter puncétato, frontis medio post clypei suturam plus minusve lævi, verticis carina in mare medio elevato et bispinoso, in femina medio breviter emarginato, vix elevato, clypeo antice atlenualo, margine antico sinualo; protho- race longitudine latiore. parum post medium rotundato-ampliato, lateribus subcrenulatis et flavo setosis, angulis posticis obtusis, anticis rotundatis, fortiler sat remote punctato, areis raris glabris; scutello sparsim punetato; elyiris densius punctatis, punetis minu- tissime setosis; pygidio mediocriter crebre punctato, punctis setas ferentibus. Pectore, medio excepto, tenuiter flavo-piloso, abdomine medio sparsim, lateraliter paulo densius punetato, punctis setosis; tarsis posticis articulo primo in mare secundo longitudine æquali, in femina parum breviore, — Long 1819 mill. Hab. : Usambara (Neu Bethel) X. 1905, H. DüPré leg. Von rotbrauner Färbung, die Flügeldecken bei gut konser- vierten Exemplaren gelbbraun. Der Kopf ist grob punktüert, die Stirn ist in der Mitte an der Clvpeusnaht mehr over weniver glatt. Der Scheilelkiel ist beim in der Mitie stark erbôht und zwei- spitzig, beim © ist die Krhôhung nur schwach und die Mitte ist kurz bogenfôrmig ausgeschnitten. Der Clypeuskiel liegt unmit- telbar vor der Naht und ist schwach gebogen. Der Clypeus ist nach vorn verjüngt, sein Vorderrand ist etwas ausgebuchtet. Die KFühler sind braun, der Fächer ist gelbbraun und béim 4 länger als beim ©. Das Halsschild ist bedeutend breiter wie lang, etwas hinter der Mitte am breitesten Die Seitenränder sind schwach krenuliert und lang gelb beborstet Die Hinterecken sind stumpfwinklig, die _ Vorderecken sind abgerundet. Die Oberfläche ist kräftig aber ziemlich weitläufig punktiert und trägt mehrere glatte Stellen. So ist der Wulst beiderseits vor dem Hinterrande unpunktiert. Beim stehen die Punkte im hinteren Teile des flachen Eindrucks sehr weitläufig, im vorderen Teile enger. Das Sehildchen trägt nur an den Seiten einige Punktle. Die Fiügeldecken sind dichter punk- tiert und ist Jeder Punkt miteiner sehr kleinen Borste besetzt. Die Punktierung des Pygidiums ist mässig dicht, die Punkte sind kurz abstehend beborstet. Die Brust ist mit Ausnahme der Mitte dünn behaart, das Abdomen in der Mitte weitläufig, an den Seiten etwas dichter punktiert. Ieder Punkt trägt ein borstenartiges Haar Das -erste Glied der Hintertarsen ist beim 4 ebenso lang wie das zweite, beim © etwas kürzer. A Entypophana apicata n. sp. — . Æ. biapicatae similis, praecipue differt : Superficiei punctis distincte albido-setosis, ver- 296 : Se 16 mill. Hab. Uganda (Entebbe). Die Artist der Æ. biapicata sehr ähnlich. Der einzige vorliegende fist schwarzbraun gefärbt, doch ist das Exemplar wahrscheinlich durch postmortale Veränderung gedunkelt. Die Skulptur der Oberseite ist ähnlich wie bie biapicata, doch trägt jeder Punkt eine deutliche gelblichweisse Borste, während bei biapicata die Bôrst- chen der Punkte kaum sichtbar sind. Der Scheitelkiel zeigtin der Mitte eine stumpfe Spitze. Der Raum des Halsschildes hinter dem Eindruck ist in grüsserer Ausdehnung glatt. 297 NOTE SUR DES STAPHYLINIDÆ PALÉARCTIQUES par J. Hondroit Bledius campi BoNDR., Ann. Soc. Ent. Felg., 1907, 24. — terebrans (SCHIÔDTE), D. SHARP, Ent. M. M., 1911, p. 35. M. D. SHARP, n'ayant sans doute pas eu connaissance de la des- cription du Bl. campi, a redécrit cel insecte sous le nom que -SCHIODTE lui avait donné; la description de ScHiübTE étant faile en danois, le nom de campti prévaut. Ce Bledius se trouve dans la majeure partie de la plaine baltique. Bledius defensus Fauv., Bull. Soc. L. Norm., 1870 (2), 6, p. 94. — Gulielini D. Saarp, Ent. M. M., 1915, 1. M. le D' W.-E. SHarP m'a très obligeamment communiqué le type du B. Gulielini qui m’a semblé être en tous points semblable au B. defensus FAUV. _Bledius fracticornis Payk., Mon. Carab. App., 135. — tricornis Var. minor GRAV., Mon., 196, laetior REY, Ann. Soc. Agr. Lyon, 1877, 595. M. D. Sxarp élève le B. laetior REY au rang d’espèce, qui se distinguerait du B. fracticornis notamment par les angles posté- rieurs du prothorax un peu moins arrondis. Le B. fracticornis est excessivement commun dans la majeure partie de l'Europe el j'ai pu en examiner au moins un millier d'exemplaires provenant du nord de l’Allemagne à l'Italie, de la Moldavie à la Grande-Bretagne, et je crois pouvoir affirmer que cette espèce ne doit pas être scindée, Les grands exemplaires de coloration sombre ont généralement le _pronotum plus arrondi que les petits exemplaires, mais c’est là un - caractère sans fixité et qui n’a aucune valeur spécifique. Bledius Akinini EPpr. — Saragosse, un exemplaire récolté parle R. P. LoNGINos NavaAs, qui me l’a gracieusement cédé. Bledius cordicollis Morsc., B. M., 1860, 555. — rectangulus Epp., D. E. Z., 1893, 61. Bledius Santsehii nov. spec. — Noir, élytres testacées, assez étroitement rembrunies le long de la base et de la suture, anus , brun, appendices brun clair, les hanches brunes. — Long. 3.5 mill. Tête presque mate, chagrinée, densément et assez fortement ponctuée, à part l’espace médian qui est lisse et un peu en relief, 298 s le clypeus, qui est lui-même ponctué, est terminé en avant par deux denticules, labre ponctué, en arc de cercle, cornicules anten- naires presque nuls. Scape des antennes en massue sinuée, environ aussi long que l'intervalle des antennes, funicule des antennes un peu plus long que le double du scape, faiblement renflé, les trois derniers articles d’égale épaisseur. Pronotam transverse, côtés latéraux faiblement arqués, base arrondie, angles antérieurs légèrement arrondis, postérieurs effacés, surface presque mate, chagrinée, à ponctuation dense et peu forte, une ligne médiane imponctuée. BERME un peu plus larges que le prothorax, environ d’un ein- quième plus longues que larges, à ponctuation un peu plus one et plus dense que celle du pronotum. Abdomen assez rhopaliforme, luisant, très légèrement chagriné, assez nettement ponctué, à pilosité peu fournie. Tibias antérieurs ornés d’épines très aiguës, tibias postérieurs sinués, comprimés, armés d’un côté de nombreuses épines fort minces, ornés de l’autre de longs poils blonds. Un seul individu provenant de Kairouan (Tunisie). - Je me fais un plaisir de dédier cette espèce au D’ SANTSCHEI, qui l’a récoltée et me l’a amicalement cédée. Bledius bicornis GERM. — Les insectes de la région méditer- ranéenne que j'ai reçus sous ce nom, sont des espèces voisines de bicornis et Je commence à douter que l’on trouve le vrai bicornis dans la région méditerranéenne et surtout dans le nord de l'Afrique. C’est surtout le B. diota (Scmidpre) SaxarP, Ent. M. M., 1911, p. 34 (nec hinnulus ER.) que l’on confond avec le B. bicorms; celui-ei se reconnaitra aisément à la ponctuation élvlrale beaucoup plus dense, chez le diota les points sont largement espacés et les élytres parais- sent ainsi plus brillantes, même v:es à l’œil nu. Le B. diota se trouve au Danemark, en Grande-Bretagne, en France (je possède un individu portant la mention : Gallia), en Italie, en Algérie et en Tunisie. Le B. vitulus ER., voisin du B. diota, en diffère par la coloration, la ponctuation du pronotum plus éparse et par les cornes du &, qui sont plus larges. M. D. SHARP (loe. cit.) met le B. diola en synonymie du B. hi nulus ER., mais il me semble bien que ce sont là des espèces dis- tinctes, le B. hinnulus est de plus pelite laille que le B. drota, il est plus convexe au prothorax el aux élylres, celles-ci sont plus longues, etc. 299 Bledius furcatus hædus Baup. — Berl. Ent. Zeitschr., 1857, t10: Je possède une série de Bledius de Tunisie ressemblant au furca- tus OL. mais de plus pelite taille et à ponctuation un peu moins dense, il me semble que cest là lé B. hœædus BAUübDI, décrit de Chypre, et qui est d'une trop petile taille pour pouvoir être rapporté au furcatus type. Le B. hœædus me semble pouvoir être conservé comine race du B. furcalus. On trouve également en Tunisie la race Lype. Meotica Soaiæ nov. spec. — Assez luisante, d’un brun rous- sàtre clair, tête et abdomen avant l'extrémité faiblement rembrunis, base des antennes, palpes et pattes jaunes, massue des antennes brune. — Long 1.8 muill. Tête assez luisante, paraissant (au grossissement 50) finement ponctuée: chagrinée, très finement pubescente, étranglée à la base et sensiblement rétrécie vers l’avant, largement sillonnée, le sillon très prononcé en avant, peu profond en arrière; yeux pelils, séparés du prothorax par un intervalle un peu supérieur à deux fois leur grand diamètre ; antennes fortes, ramenées en arrière elles atlei- guent le bord postérieur du pronotum, le second article deux fois aussi long que large, le troisième pédiculé, sensiblement plus court que le second, le quatrième plus, large que le troisième, transverse, du cinquième au dixième les articles ont la même longueur, mais augmentent de largeur, le dixième étant deux fois aussi large que long, le onzième a la même largeur que le dixième et est aussi long que les deux précédents réunis. Pronotum faiblement luisant, finement et densément chagriné- ponctué, finement pubescent, une dépression longitudinale large et peu profonde au-dessus de la base, transverse, aussi large que la têle, côtés latéraux arqués, subrecülignes vers la base, plus rétréci en arrière qu'en avant, angles antérieurs arrondis, postérieurs obtus, mais très nets. Elytres peu luisantes, densément ponctuées, à pubescence assez longue, à peine plus larges que le prothorax, presque aussi longues quelarges.: 7 . Abdomen plus luisant que l’avant-corps, aussi large à la base que le prothorax, presque parallèle, les trois premiers tergites libres largement impressionnés à leur base, chagrination imper- ceptible, ponctuation nette, peu dense vers la base, éparse vers l’extrémité, pubescence longue. La M. Soniæ est bien distincte de l’exilis ER. par sa grande taille, la coloration pâle, la tête plus grosse, plus profondément impres- sionnée, par les angles postérieurs du pronotum nettement accusés, par la ponctuation plus fine. 300 L’unique exemplaire a été trouvé dans un talus argileux de la Forêt de Soignes, vers Woluwe (Brabant), sous la haute futaie. Mon excellent collègue, M. GUILLEAUME, me communique au dernier moment un çf de cette espèce pris au vol à Yvoir (près de Namur), le 20 mai 1909; chez cet exemplaire le sillon frontal est plus net, le pronotum est très sensiblement impressionné au-devant de la base, l’extrémité du dernier sternite est légèrement tronquée et échancrée, la pilosité ventirale me semble plus longue. Amischa arata Rey. — Ann. Soc. Agr. Lyon, 1574, 128. J'ai dans ma collection un grand nombre d'exemplaires d'une espèce d’Amischa qui me semblait nouvelle, elle est proche de A. soror KR. mais bien distincte par le pronotum plus déprimé, moins arrondi sur les côtés, par la ponctuation générale plus forte et moins dense, la pubescence beaucoup moins serrée et surtout par l’incision du sixième tergite libre, cette incision formant un angle assez profond, à fond arrondi, sensiblement plus profond que chez l’A. analis GR. L’incision existe chez les deux sexes, chez le elle est un peu plus ‘profonde, ses bords sont plus anguleux et le sternite correspondant, légèrement sinué, est bordé de cils plus longs. Je crois, avec un cerlain doute pourtant, pouvoir rapporter cette espèce à l’A. arata REY, la description du ' arata convient bien à cette espèce et il est probable que REY a pris pour la © de arata celle d’une espèce voisine. | J'ai trouvé l’A. arata à Bruxelles et aux environs, surtout vers l'hiver, et un exemplaire à Blankenberghe, en août. otre NUS, LL Aid due Ac ire Daft je SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE X Assemblée mensuelle du 4 octobre 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 6 septembre 1913 est approuvé. Correspondance, — M. PRELL nous fait part de sa nouvelle adresse : D. H. PRELL, Zoologisches Institut, Tübingen, Allemagne. Communications. — M. GUILLAUME montre une série de Coléo- ptères nouveaux ou rares pour notre faune : Phytlodecta triandræ Surr. var. Satanas \Vesrx. (vallée de l’Hermeton, 18 juin 1913, EN. N. v.). Crepidodera femorata GyLH. (Masbourg, 20 août, et Val de Poix, 28 septerabre 1913). Chœtocnema subcœrulea KuTscH. (Nassogne, Masbourg, août et septembre 1915; en nombre dans les prairies humides) Hypera elongata PAyK. (Forest, 25 décembre 1909; en grand nombre dans des détritus d'inondation) (M. KOLLER). Limobius mixtus Bou. (Nieuport, 6 août 1913; FN. N. sP.). — M. DE CROMBRUGGHE signale l'addition suivante à faire à la note publiée par lui en mai dernier dans nos Annales : Metzneria lapella HüBNer, 1 capturé par M. Dufrane à Flénu le 28 juillet 1909. La séance est levée à 21 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 1-XI 1913. 20 GLANURES DE FOURMIS AFRICAINES par le D' F. Santschi, Kairouan. Discothyrea oculata Em. var. sculptior n. var. — 9. — Plus foncée que le type. La sculpture partout plus forte, surtout sur la moitié postérieure du postpétiole (1% article du gastre) où elle est aussi forte qu'à sa base tandis qu’elle est réduite en une fine ponctuation fondamentale et assez luisante chez le type. Le dernier article des massues est un peu plus court et plus épais, les arêtes frontales un peu plus rapprochées. Congo français (A. Weiss 1907). Psalidomyrmex Reichenspergeri n. sp — %. — Long. 12.5-13 mill. — Noire. Mandibules, antennes, fibias et tarses rouge noirâtre. Tête un peu mate, striée en long, mais moins finement que chez procerus Em. Les fossettes sont plus petites et moins pro- fondes, leur fond est mat tandis qu’il est luisant chez procerus, sur le reste du corps les stries sont très effacées et le tégument paraît entièrement lisse et très luisant surtout sur le pédicule et le seg- ment suivant. Les fossettes y sont également plus atténuées, principalement sur la moitié antérieure de l'abdomen, l’arrière de celui-ci étant plus fortement sculpté. Les côtés du thorax et du | pédicule et les hanches sont finement striés, ponctués et un peu mats. Pattes lisses, le devant des tibias antérieurs un peu strié. Quelques poils sur les mandibules, l’épistome, les tibias et l’extrémité de l’abdomen. En outre, une grosse pubescence aux tibias et aux tarses. Tête rectangulaire, un cinquième plus longue que large, à côtes subparallèles, le bord postérieur transversal à « peine concave. Les yeux au quart antérieur, leur diamètre ne dépasse pas l’épaisseur du scape. Celui-ci atteint le sixième posté- rieur de la tête. Article 2 du funicule 1/4 plus long que le 1°, tous les suivants bien plus longs que larges. L’épistome forme un lobe circulaire du double plus grand que chez procerus avec des stries arquées concentriques dessus. Mandibules aussi longues que la tête, falciformes, l’angle interne arrondi moins prononcé que chez procerus, d’ailleurs bien plus étroites. Pronotum plus long que large. Mésonotum bien limité en arrière. Sillon longitudinal de la face basale de l’épinotum bien marqué, mais étroit, sans stries transversales au fond. Face déclive triangulaire bordée et lisse. Le nœud est plus haut et plus étroit que long, presque aussi arrondi en arrière qu'en avant, indistinctement tronqué derrière. Post- cf db Li À dre de { EE vVR 303 pétiole assez rétréci en avant. Bien plus élancé que procerus, il diffère également de /oveolatus ANDRÉ par la couleur, la sculpture et la forme. Cameroun : Molunda. 1 ©. Reçue du D' À. REICHENSPERGER. Euponera (Trachymesopus)iamarki n. sp. —©.— Long. 6 mill. — Voisine de Dariwvini ForeL dont elle diffère comme suit. Plus robuste. D’un rouge brunâtre assez foncé. Mandibules et appendices rouge jaunâtre. Plus mate et bien plus grossièrement ponctuée. L’épinotum est strié-ridé transversalement sur toutes $es faces, mais très fortement sur les côtés (chez Darwini var. afri- cana FoR., il n’v à que quelques stries fines). La tête un peu plus longue que large et largement concave derrière. L’épistome est impressionné au milieu entre deux rudiments de carène qui se réunissent en arrière. Les mandibules sont relativement plus étroites, le bord terminal plus oblique de 7 dents. Antennes plus épaisses. Face basale de lépinotum plus longue que large. Face antérieure de l’écaille plus concave et plus oblique, l’écaille est également plus large et plus courte au sommet. Le postpétiole plus large que long. Dar Banda méridional (D' DECORSE 1904). Ænictus Bottegoi EmMERY st. noctivagus n. st. ({ig. 1). — Long. 7.5 mill. — Jaune roussâtre, tête noire. Antennes roussâtres. Pubescence fine, courte, assez espacée. Scape, mandibules et pattes bien fournis de longs poils jaunes. Devant de la tête deux fois et quart plus long que haut. Concave de droite à gauche. Vu de dessus le bord latéral dessine, en arrière des yeux, une ligne presque droite. Man- dibules environ deux fois aussi longues que larges (plus cour- tes que chez humeralis). Scape o b = élargi à l'extrémité comme le Fig. L. — Æyictus noctivagus n. sp. tiers de sa longueur. Les arti- Appareil génital : a: vu de côté. cles 2, 11 et 12 du funicule b. vu de dessus. bien plus longs que larges, c. vu de dessous. les autres à peine’ plus longs ou aussi longs que larges. Face basale de l’épinotum assez convexe, plus horizontale que chez humeralis SANTS. Face déclive assez con- cave de haut en bas, presque plane d’un côté à l’autre et subbordée. Guisses progressivement épaissies vers l'extrémité (brusquement 304 chez humeralis et Moebi). Aïles hyalines, tache rousse et nervures jaune päle. Pédicule presque deux fois aussi large que long. Les bords arrondis divergent fortement en arrière (très peu chez hume- ralis). Les angles postérieurs arrondis, bord postérieur un peu échancré. La face supérieure concave en arrière. L'expansion infé- rieure a le bord antéro-inférieur arrondi et le bord postérieur vertical. Gastre long et étroit. Extrémités des stipes obliquement tronquées et légèrement arrondies. Les volcelles sont un peu étran- glées près de leurs extrémités. La paramère interne se dilate à l'extrémité en forme de spatule. Diffère de Bottegoi v. Alluaudi par sa paramère interne, dilatée à l'extrémité (nullement dilatée chez Alluaudi). Chez Bottegoi in. sp. la dilatation est plus courte et les stipes plus tronqués. Abyssinie (1 ex.). Ænictus soudanicus SANTSs. — J'ai reçu un second exem- plaire de cette espèce des environs de Saint-Louis (Sénégal) (CLA- VEAU); il est un peu plus foncé que le type. Est-ce là un caractère individuel? ou faut-il le rattacher à la var. brunea FoREzL de la Rho- desia? La différence est en tout cas très minime. Ænictüus Moebii Em. st. mutatus n. st. (Fig. 2). — (Æniclus Moebi Eu. var. Rev. Suisse Zool., vol. 18, p. 754 (1910). : d. Long. 6 mill. — Brun clair. Tête plus foncée. Antennes, man- dibules et pattes plus claires. Tho- ) Cnesnes rax et abdomen couverts d’une LS pubescence assez longue et assez a b C dense (moins dense sur le méso- Pig © niclas Mob: Br, notum). Tête, scape, mandibules, Au nil. pattes et anus avec quelques longs Appareil génital Ÿ : a. vu de dessus; POIIS fins. Mandibules aussi étroites b. vu de côté; c. la paramèreinterne Vers la pointe qu'à leur base, vue de côté et fortement grossie. arquées et très longues. Le scape * presque quatre fois plus long que large à son extrémité. La paramère interne est étroite, à bords subparallèles, arrondie à la pointe, sans dilatation, comme chez le type de l'espèce. Du reste semblable, mais plus petit. Côte d'Ivoire, 1 Y. Sima Claveaui n. sp. — © Long. 3,4 mill. — Noire. Mandi- bules, épistome, lobes frontaux, antennes et articulation des pattes roussâtres. Dents des mandibules, dernier article du funicule et 305 reste des pattes brunâtres. Luisante, lisse, microscopiquement réticulée avec quelques points épars. Le devant de la tête finement strié en long et submat. Pubescence courte et très clairsemée, seulement quelques poils devant l’épistome. Tête rectangulaire, presque le double plus longue que large, à côtés parallèles très légèrement rentrés eu arrière. Bord postérieur faiblement concave. Les yeux, plus courts que le tiers des côtés de la tête en occupent le milieu (plus grands chez Liengivei For.). Pas d’ocelles. Le scape atteint le milieu de l’œil. Funicule très court et très épais, ses articles 2 à 7 près de trois fois plus épais que longs, les 8, 9, 10, deux fois plus épais et le 1° du funicule aussi long que les quatre suivants réunis. L’épistome biéchancré s’avance en lobe trans- versal inerme dans son tiers médian. Mandibules coudées dans le milieu, armées de 5 dents. Thorax plus étroit que la tête, les quatre sutures fort distinctes et enfoncées, le profil horizontal. Pronotum convexe, non bordé, distinctement plus long que large. Mésonotum et métanotum subégaux. Face basale de l’épinotum faiblement relevée, concave de gauche à droite, formant un angle arrondi avec la face déclive qui est plus courte. Le premier nœud paraît sphérique vu de profil, il est brusquement pétiolé en avant, vu de dessus il est bien plus long que large et rétréci en poire en avant. Le deuxième article est à peine plus large que long et que le précédent, presque sphérique (en ovale transversal chez Penzigi) à peine rétréci devant. Sénégal (CLAVEAU) 1 ÿ. Très voisin de S. Liengwei For. et de S. Penzigi Em. dont il se distingue par sa tête très allongée et le deuxième article du pédi- cule. Cardiocondyla Shuckardi Forez st. sculptinodis n. st. — ©, Long. 2.5 mill. — Noire; mandibules, antennes et pattes brunes. Mate. Mandibules, face déclive de l’épinotum, devant du premier . nœud et gastre luisants. Tête fortement ridée-réticulée. Les rides, surtout longitudinales, prédominent sur le front, tandis qu’elles obliquent et s’anastomosent sur les côtés. Entre les rides se trou- vent des trabecules transversaux délimitant de petites fossettes arrondies, à fond lisse avec un point piligère central, très abon- dantes. Rides plus espacées sur le thorax et les fossettes moins nettes. Elles sont transversales sur le pronotum et l’épinotum, lon- gitudinales sur le mésonotum et les côtés. Les deux nœuds densé- ment réticulés-ponctués en dé en coudre; mais sur le devant et le pétiole du premier nœud, cette sculpture est assez effacée. (Chez Shuckardi ForeLr, les deux nœuds sont lisses et luisants, ainsi que chez la variété Shuckardoides For.) Pubescence assez relevée, assez 306 longue sur le gastre, quoique très clairsemée, plus courte et un peu moins rare sur la tête, intermédiaire sur le thorax. Quelques poils dressés devant l’épistome et au bout du gastre. Tête rectangulaire, un peu plus longue que large (plus large que chez nuda st. mauritanica For. ©),les yeux, plus grands que chez cette espèce, sont placés entre le milieu et le tiers antérieur des côtés de la tête. Epistome strié, mandibules lisses, de 5 dents. Le scape atteint l’occiput. Dernier article du funicule aussi long que les trois précédents réunis. Epinotum anguleux, subdenté. Face basale assez oblique, presque le double plus longue que la déclive. Pre- mier nœud plus court que large, bien plus haut que long. Deuxième nœud arrondi, un peu plus large que long (moins large que chez mauritanica FOR.). Appartient au groupe nuda Mayr avec carbonaria For. et Shuckardi For. Madagascar (J. DE GAULLE), 1 ©. Cardiocondyla cristata SAnTs. (— Monomorium cri- statum SANTs.). — Cette espèce, comme me le fait remarquer M. EMERY, se rattache plutôt au genre Cardiocondyla; elle est cependant très aberrante par la forme de son thorax étranglé et le : 2° nœud bien moins large que chez les autres Candiocondyla, à peine plus large que chez certains Monomorium. Monomorium Salomonis L. st. subopacum Sm. v. sene- galensis n. var. — ©. Long. 3 mill. — Rouge, dessus de la tête souvent d’un rouge plus sombre. Gastre noir et luisant. Le reste mat. Tête un peu plus étroite en arrière qu’en avant. Sillon méso- épinotai très peu enfoncé. Face basale de l’épinotum presque droite, plus large et bordée en arrière. Aussi grand que Salomonis 1. sp., mais mat, avec l’épinotum comme chez la var. phœænica Em. Sénégal, Saint-Louis et environs, dans les maisons et les acacias (CLAVEAU). Solenopsis geminata Fab. — ©. %. ©. Gabon (F. FAURE) 5. Libéria. — Probablement importée d'Amérique sur les côtes afri- caines, cette espèce, très guerrière, risque fort d’avoir une grande extension en Afrique. Sur certaines Antilles, elle s'est substituée aux espèces locales. Carebara vidua Su. '(— Carebara dux Su. ®).— J'ai reçu Qin copula » le GC. vidua . La © est absolument comme dux, le gastre noir, et le a le sien ochracé et répond à la description de SmirH. Comme les deux fourmis de SMITH sont de la même localité, je crois bien qu'il ne s’agit que d’une seule espèce de Carebara. 307 Carebara ampla Sanrscnr. — Diffère de Junodi FOREL par la couleur du gastre qui est brun foncé chez Junodi et jaune ocre assez clair chez ampla. La tête et le thorax de cette dernière sont bien plus larges que chez Junodi. C’est probablement une simple race, mais il faudrait connaître la & de ampla et comparer l’armure génitale des ç’. Je ne connais pas encore celui de Junodi. Carebara Sicheli MAayr. — Haut-Dahomey, 1 ©. Genre CRATOMYRMEX EMERY. %. — Taille variable et aspect des © de Messor. Le promésonotum forme une masse globuleuse élevée au-dessus de l’épinotum, comme chez Messor. Face basale de l’épinotum basse, formant un angle accusé avec la face déclive. Premier article du pédicule plus long, plus arrondi dessus et, ainsi que le deuxième nœud, beaucoup plus étroit que chez la femelle. Abdomen court. Pour le reste comme chez la ©. - Cratomyrmex regalis EMERY. — % (non encore décrite). (Fig. 3.) Long. 6 à 12 mill. — Rouge foncé. Tête rouge plus clair. Antennes, hanches, pattes et gastre brun rougeâtre foncé. Angles antérieurs de la tête noirâtres. Tarses roussâtres. Pilosité dressée, Fig. 3. — Cratomyrmex regalis Em., ® major. épaisse, tronquée sur le corps où elle est assez abondante. Sur le gastre les soies sont aussi longues que l’épaisseur moyenne du tibia et distantes l’une de l’autre d’un peu plus de leur longueur. Plus longues sur le pronotum, plus fines sur les pattes, formant un psammophore bien développé sous la tête. La sculpture striée comme chez la ©. Métasternum et col du pro- notum ridés transversalement, Les deux faces de l’épinotum trans- versalement striées-ridées. Reste du thorax et pédicule fortement 308 ridés-réticulés. Premier segment du gastre finement strié dans son tiers basal, le reste du segment finement réticulé-ponctué. Les autres segments lisses et assez luisants. Partout de gros points pilifères espacés. Tête carrée, arrondie aux angles; les bords latéraux et postérieurs droits. Un peu plus large que longue chez les grands individus, un peu plus longue que large chez les petits. Le milieu de la tête porte une petite impression qui existe égale- ment chez la © (en avant de l’ocelle). Mandibules à dents mousses chez les ÿ major, plus petites et plus aiguës chez les ÿ minor. Les yeux, seulement un peu plus petits que chez la ©, sont placés au milieu des côtés de la tête. Les articles du funicule sont plus allongés que chez la ©, les 4 derniers à peine plus épais que les précédents. Le promésonotum forme une bosse semi-sphérique plus courte que le restant du thorax. Le tiers postérieur du méso- notum est concave et passe au plan horizontal de la face basale de l’épinotum. Celle-ci étroite, à bords arrondis, le double plus longue que large, faiblement convexe d’avant en arrière et faiblement concave d’un bord à l’autre chez la 5 major. Les deux faces forment un angle droit submutique chez les $ minor, armé d’une dent longue comme le quart de leur intervalle chez les ©? major. Elles sont relevées, un peu divergentes à la base et recourbées en dedans vers la pointe qui est mousse. Sutures thoraciques distinctes. Premier article du pédicule triangulaire, sa face antérieure aussi longue que l’inférieure, faiblement concave sur le profil chez les © minor et media, presque droite chez les $ major. La face postérieure est convexe et plus courte, l’angle supérieur plus arrondi que chez la ©. Deuxième nœud aussi long que large et un peu plus haut que long. Subsphérique en dessus, concave en dessous, un quart plus large que le précédent. Le gastre discoïdal aussi large que long. Pour le reste comme chez la ©. Dahomey moyen : Aguagua (Roubaut), 6 ©. Congo (Cabrera), 1 Q. Var. rubea n. nov. — Ÿ. — D'un rouge testacé clair. Antennes pattes etabdomen brun jaunâtre clair. La pilosité dressée beaucoup plus rare sur le corps que chez le type, manque presque sur le gastre. Plus fine sur les pattes et les antennes. La pubescence manque presque. Face basale de l’épinotum plus convexe et gastre un peu plus allongé. Bas Dahomey (coll. Le MouLr) 6 5. Tetramorium grandinode n. sp. — © Long. 4.5imill. — Noir. Mandibules, antennes, pattes, pétiole du premier article du : » P 2D P pédicule et anus roussâtres. Milieu des cuisses rerubruni. Parfois 309 une partie du 2° article et de la base du gastre d’un rouge très sombre. Luisant. Fortement et régulièrement strié-ridé avec le fond des intervalles lisse ou finement réticulé par place. Gastre lisse avec ia base superficiellement réticulée. Stries de la tête disposées en long, celles du dessus divergent vers l’occiput pour s’anastomoser en arrière des yeux avec celles du dessous. Transver- sales sur le devant du pronotum, les Stries deviennent longitudi- nales sur le reste du thorax, dessinant sur le pronotum des anses concentriques. Face déclive lisse avec quelques rides transversales entre les épines. Les deux nœuds sont transversalement striés en dessus, lisses en dessous. Quelques longues soies rousses autour de la bouche, sous le menton, aux hanches et sous le gastre. Pattes et antennes fournies de poils plus courts assez obliques et assez abon- . dants. Une pubescence très fine, très courte et très clairsemée partout est plus apparente sur le gastre. Tête carrée, aux angles arrondis, aux côtés presque droits, un peu plus étroite en avant. Vertex assez bombé. Arêtes frontales très divergentes, atteignant le milieu de la tête et ne formant qu'un court scrobe pour le tiers basal du scape. Les veux, grands comme le quart des côtés de la tête, en occupent le milieu et s’allongent en pointe en dèssous. Mandibules lisses, avec quelques stries vers leur bord terminal, faiblement et très espaeément ponctuées, armées de 6 dents assez courtes. Epistome peu convexe, à bord antérieur presque droit. Le scape atteint presque le vertex, articles 2 à 8 du funicule presque aussi longs que larges. Partie antérieure du pro- notum plane, transversalement bordée, avec les épaules fortement Saillantes en angle aigu. Reste du pronotum formant avec le méso- notum une convexité régulière en segment de sphère. Suture méso- épinotale faiblement indiquée. Face basale de l’épinotum horizon- tale sur le profil, transversalement convexe, non bordée. Epines très robustes, longues comme les deux tiers de la face basale, assez relevées et divergentes. Face déclive concave, avec un tubercule triangulaire à la partie inférieure et une expansion lamellaire de chaque côté de l’insertion du pédicule. Premier nœud squamiforme, aussi large que le milieu du thorax, bien plus large que haut, tra- pézoïdal avec un bord supérieur transversal plus étroit et des bords latéraux amincis, et obliquant en bas et en dehors. La face posté- rieure convexe, surtout dans sa partie supérieure qui parail hori- zontale sur le profil. La face antérieure un peu concave de haut en bas et convexe de droite à gauche. Le pétiole antérieur est aussi long que la hauteur de l’écaille avec une très petite dent en dessous et en avant. Deuxième nœud encore bien plus large que le précé- dent, plus bas, trois fois et demi aussi large que long, convexe en dessus, les côtés fortement bordés, tranchants et arqués, transver- 310 sal devant et un peu convexe derrière. Un appendice assez épais et placé transversalement en dessous. Gastre un peu plus du quart plus large que le deuxième nœud, tronqué dans la partie qui lui est contigué. Cap de Bonne-Espérance. Cette remarquable espèce m'a été envoyée autrefois sous ce nom par M. C. EMERY, qui m’a autorisé à la décrire, ce dont je le remer- cie vivement. Cataulacus tenuis Eu. — © (non décrite). Loug. 3.5 mill — Tête environ un quart plus longue que large, sa plus grande lar- geur au bord postérieur qui est tronqué, avec les angles saillants en forme de grosses dents. Les bords latéraux n’ont qu’une dent en avant des yeux. Ceux-ci occupent le 2° quart postérieur des côtés de la tête et n’interrompent que légèrement les crêtes antennaires. Tête et thorax fidés rugueux en long, avec des anastomoses irré- guliers sur le pronotum. Ridé cannelé en long sur le reste du thorax. Arqué avec la convexité en arrière sur les deux nœuds du pédicule. Thorax sans sutures, un peu plus étroit que la tête, pres- que le double plus long que large, peu convexe. Les bords dentés ne sont pas brusquement rétrécis au niveau du mésonotum. Les dents de lépinotum à peine aussi longues que le quart de l’inter- vaile de leur base. Premier nœud bien plus long que large, un peu rétréci dans le tiers postérieur. Le deuxième aussi large que le pré- cédent et aussi long que large, plus étroit en arrière, à côtés arrondis. Les deux nœuds portent une petite dent simple devant et en dessous. Gastre un peu plus large que la tête, un peu allongé, avec les côtés faiblement arqués. Ponctué-réticulé, avec’ des stries dans le tiers basal, atténuées en arrière. Pour le reste comme la ©. Madagascar (J. DE GAULLE), 1 ©. Cataulacus Weissi n. sp. — %ÿ. Long. 3.1 mill. — Noir. Scape, genoux, tibias et tarses testacés: Mandibules et funicule brunâtres. Un peu luisant. Tête lâchement ridée-réticulée, avec le fond distinctement ponctué (rides plus irrégulières et plus larges que chez C. Jeanneli SANTS.). Elles sont plus fortes, au contraire, sur le dos du thorax. À partir des deux tiers postérieurs du thorax les rides prennent une direction franchement longitudinals, il en est de même sur le 2° article du pédicule, tandis que sur le 1” elles deviennent concentriques en arrière. Gastre réticulé-ponctué comme du reste toute la sculpture fondamentale. Pilosité dressée assez longue, épaisse et tronquée, abondante partout, presque aussi longue et abondante que chez C. erinaceus STITZ, Mais un peu moins redressée. CET 11 Tête un sixième plus longue que large, très peu rétrécie en avant avec le bord postérieur droit et les angles peu arrondis et denticulés. Côtés de la tête légèrement convexes, denticulés en arrière des yeux et bidentés en avant. Veux aussi larges que l’espace qui les sépare de l’angle antérieur de la tête, le bord antérieur des yeux divisé par l’arête antennaire de facon que la portion externe regarde en dessous dans le scrobe. Arêtes antennaires non échan- crées, faiblement convexes, aussi longues que la largeur de l’épis- tome. Thorax un peu moins large que la tête, sans sutures, à bord denticulé, presque deux fois aussi long que large. Sur le profil il est convexe en avant ef légèrement concave en arrière. Le mésonotum se rétrécit assez fortement. Le pronotum légèrement plus étroit en avant qu'en arrière. Epines de l’épinotum horizontales, diver- gentes et longues comme les deux tiers de l’intervalle de leur extrémité. Premier nœud un peu plus long que large, plus large en avant, assez arrondi en arrière. Deuxième nœud disänectement plus large que le précédent mais un tiers plus court, bien plus large en avant qu'en arrière, avec les angles antérieurs bien marqués. Le dessous des deux nœuds pourvu d’un processus comprimé, assez long, bifide sous le premier article. Gastre assez allongé, bien plus large que le thorax, à côtés légèrement convexes, plus large- ment échancré en avant que la largeur du deuxième nœud. Diffère de pygmaeus ANDRÉ par sa tête plus longue etsa taille plus grande et de Jeanneli SANTSCHI par sa sculpture et sa pilosité. Congo français : Brazaville(A. Weis 1907). J’avais confondu cette forme avec la pygmaeus. Dicroapsis Emeryi For. — © Long. 5 mill. — Couleur et sculpture de l’©. Les poils en massue sont plus allongés sur le gastre et plus redressés sur le dos du thorax. Sous la tête se voient des poils ordinaires. Le scutellum, du double plus large que long, surplombe en arrière le devant de l’épinotum. La face basale est distinctement plus courte que la face déclive. Les nœuds plus larges que chez l’ouvrière, le 1% presque trois fois aussi iarge que long. Le gastre plus long que chez l’ouvrière. O9 Abyssinie : Harrar. Reçues de M. REICHENSPERGER. Myrmicaria eumenoides GERT. st congolensis For. v. Crucheti n. var. — Long. 5-5.5 mill. — Diffère de congolensis par ses épines non recourbées, en bas mais droites bien qu’aussi fines, et de consanguina SANTS. par la sculpture striée des côtés de Pépinotum et du métasternum (presque lisses chez consanguina). Benguela : Cucala (J. CRUCHET). LA 312 Technomyrmex moerens n.sp (Fig. 4.) — © Long. 2.49.5 . mill. — Noir brunâtre (parfois brun noirâtre). Mandibules, funicule et tarses plus ou moins jaunâtres ou jaune brunâtre, submats, fine- ment réticulés, plus lisses que chez albipes. Pubescence comme chez cetie espèce, mais les poils dressés sont beaucoup plus longs (2 à 3 fois) et plus dispersés. Tête plus longue que large, bien plus étroite en avant, à bord postérieur légèrement convexe (à peine concave au milieu) et à côtés un peu plus arqués. Les veux, pla- cés peu en avant du milieu, sont aussi grands que leur intervalle à la base des mandibules. Celles-ci sont lisses avec quelques points pilifères, armées d’une dizaine de dents ir- régulières dans la moitié externe du bord terminal et le reste du bord finement denticulé. Epistome non caréné, le tiers médian de son bord antérieur a une échancrure moitié moins profonde que large. Les arètes frontales ont une encoche Fig.4.-Technomyrmex moerens n. sp. au niveau du condyle du scape. Gésier. Celui-ci dépasse le bord occipital de près d’un quart de leur lon- gueur. Tous les articles du funicule plus larges quelongs, le deu- xième est le plus court, articles 3 à 7 environ deux fois plus longs que larges. Pronotum bien plus large que long, à côtés très convexes. Le profil du mésonotum un peu plus arrondi que chez Tech. albipes. La suture promésonotale faiblement imprimée. Le sillon mésonotal et épinotum comme chez albipes. Cinquième segment du gastre apparent de dessus, gésier aréolaire à sépales assez distincts. Ressemble à première vue à albipes var. brunea avec lequel il a été confondu. Bien distinct par l'échancrure de l’épistome, etc. Chez Andrei et camerunenis En. la taille est beaucoup plus grande et le thorax plus allongé. Congo français : M'Boumou (A. WEIss 1907). Acantholepis laevis n. sp. (Fig. 5.) — © Long. 1.7 mill. Noire, tiers basal des scapes et tarses jaune bruniaire clair, reste des antennes et des pattes brun. Très luisante, lisse, sauf quelques : fines réticulations sur les faces dorsales du mésonotum et épino- tam. Quelques soies courtes, épaisses, blanchâtres sur le gastre et autour de la bouche. Pubescence couchée très courte, fine et très clairsemée. Tête un peu plus longue que large, à côtés faiblement convexes, aussi large en avant qu’en arrière, à bord postérieur assez convexe. Les yeux occupent le tiers moyen des côtés. Epistome à ‘ cal tioe ls. débit Cu Le) ii déc, Se 913 forte carène arquée, cachant presque les mandibules qui sont lisses. Entre les arètes frontales mousses s’élend une assez forte impression longitudinale arrondie derrière. Le scape dépasse d’un tiers le bord occipital. Article 2 du funicule un peu plus long qu'épais, le suivant 1/4 plus long qu'épais, les deux ensemble aussi long que le premier. Pro- notum convexe, aussi large ( que long, suture proméso- notale distincte. Eminences - ee NS mésonotales cunéiformes, 4 > vues de profil le pan anté- \ rieur est plus long que le postérieur. Face basale de l’épinotum à peine concave transversalement, convexe d'avant en arrière, avec les protubérances un peu relevées et mousses. Face déclive très concave, la partie inférieure se pro- longe horizontalement. Ecaille amincie au bout, à peine échancrée et assez inclinée. Sénégal : Saint-Louis (CLAVEAU). D. — Acantholepis lævis n. sp. Camponotus (Myrmoturba) maculatus F48. st. melano- cnemis SANTs. v. Lohieri n.var. — $. — La tête est plus mate sur- tout vers les angles postérieurs, et le gastre à une tache jaune ocre arrondie sur le côté du 2° segment, et trois taches à la base du pre- mier, tandis qu’il est entièrement noir chez melanocnemis et n’a pas de tache à la base chez la v. Schereri For. Cote d'Ivoire : Jacqueville (R. P. J. H. LoHrER). Camponotus (Orthonotomyrmex) sericeus FA8. var. Sul- geri n. var. Plus petit que sericeus type. La pubescence, plus courte et plus espacée, ne forme pas pelisse. Tête un peu plus allongée. Le méso- notum plus convexe. L’épinotum, fortement bordé en carène en dessus comme chez sericeus, est plus prolongé en arrière avec une face déclive plus concave. Le nœud du pédicule, plus long que haut, ressemble à celui de Mayri Forez (plus haut que long chez sericeus) et est plus arrondi en avant. Congo français : Brazzaville (A. Werss). Camponotus (Orthonotomyrmex) Mayri For. st. sanki- sianus For. Congo français : Mandougi (A. WEtss). 314 Camponotus (Myrmotrema) Perrisii FoREL st. jucundus SANTS. Congo belge : Ubanghi; Banzyville (R. P. AUGUSTIN). Camponotus (Myrmotrema) Ilgii Forez. — 5. Long. 4.5 à 6 mill. — [Il existe probablement des exemplaires plus grands. Rouge assez luisant, gastre noir et très luisant. Sommet de la tête, dessus du mésonotum, tibias et tarses d’un rouge un peu brunâtre. À part cela, comme le type d’Abyssinie. Sénégal : Saint-Louis, sur des accacias (CLAVEAU). Camponotus (Myrmotrema) troglodites FOoREL var.abys- sinica n. var.—©.Long. 10.5 mill. — Entièrement jaune rougeûtre (chez le type l'extrémité du gastre est noire, il est entièrement noir chez la var. Rhodesiana For.). La pubescence est interrompue en une bande médiane sur le gastre (comme chez le type, awropubens, elc.). Bien plus robuste que Bottegoi Em. Abyssinie : Dire Doua (J. ROGER). M. FOoREL vient de décrire une variété rhodesiana, qu’il rattache à troglodites (dont le type est de Delagoa et non d’Abyssinie). D’après la description, cette variété voisine beaucoup le C. Zligù FOREL. Polyrhachys (Myrma) schistacea GErsr. st. atrociliata n. st. — Les soies noires sont encore plus denses bien qu’un peu plus fines et plus pointues que chez le iype des Monts Rouwenzori. Congo belge : Ubanghi, Banzyville (R. P. AUGUSTIN). Une variété du Benguela (CRUCHET) les a, au contraire, très clair- semées et plus courtes : c’est la var. benguelensis n. var. Une autre variété nouvelle, que je rattache à schistacea GERST., a le gastre assez luisant, bien moins toutefois que chez gagates SM.; je l’ai reçue du Congo français, c’est la variété gagatoïdes n. var. Seb ne, Lost on de hrs Si: 5 à NOTES SUR QUELQUES HYDROPHILIDES EXOTIQUES par 4. d’Orclymont Le genre PROSTHETOPS EF. H. \VAaTErRu. (Eccoptometopus PÉRING.) Ce genre fut créé en 1879 pour une seule espèce : P. capensis F. H. WaTERrH., du Cap, dont j'ai pu étudier un cotype prêté par M. le conservateur GAHAN. D'autre part, le genre Eccoptometopus, établi en 1892 pour trois espèces de la même région : sculpticollis, nitens et proximus PÉRING., est synonyme de Prosthetops. M. le directeur PÉRINGUEY a bien voulu me confier ces trois derniers coléoptères pour l'étude, et M. le conservateur SJôsrEDT, du Musée de Stockholm, m'a communiqué obligeamment un Ochthebius megacephalus BOHEM, que PÉRINGUEY croyait, avec raison, devoir être rangé dans le genre qu'il venait de créer. L’examen de ces différents matériaux me permet de présenter aujourd’hui la mono- graphie du genre Prosthetops. _CARACTÈRES DU GENRE Tête trapézoïidale, aussi large à la base que le côté antérieur du pronotum, pourvue en dessus d’une ponctuation fine, tronquée largement en avant. Sillon transversal antérieur un peu sinueux en arrière et peu imprirné ; l’espace situé entre les yeux est également sillonné de chaque côté. Deux ocelles de couleur plus claire, très visibles, ornent le postfront en arrière contre le sillon postfronto-vertical. Le dessous de la tête est pourvu d’une lame horizontale commençant à l'angle d’insertion des mâächoires, lon- geant les yeux et se perdant derrière eux, limitant un sillon irrégu- lier destiné à loger les antennes. Sutures gulaires contiguës. Labre supérieur extraordinairement développé, comme chez Hydraena, divisé en deux lobes arrondis par une profonde échan- crure au bord antérieur, ces lobes passablement relevés sur leur pourtour, ce qui les fait paraître excavés en dessus. Yeux gros et proéminents, fortement granulés, non divisés par un cauthus, séparés du prothorax par une étroite saillie latérale du vertex for- mant comme une orbite. Antennes grêles composées de 9 articles : scape un peu courbé, épaissi vers le sommet, 2° article pyriforme, 9° allongé, grêle, au moins aussi long que le scape, 4° à 5° très pelits, de même longueur environ, 6° un peu plus large, supportant 316 une massue compacte de 3 articles pubescents difficiles à dénom- brer. Mandibules non saillantes. Palpes maxillaires robustes, peu allongés, à 1° article très petit, 2° légèrement courbé, épaissi au sommet, 5° beaucoup plus court, obconique, 4 de la longueur du 2°, fusiforme, légèrement asymétrique, à courbe externe plus pro- noncée que l’interne. Labre inférieur : submentum gibbeux; menton grand, transversal, à bord antérieur tronqué, plan, large- ment débordé en avant et sur les côtés par le labre supérieur. Palpes labiaux petits ne dépassant pas ce dernier. Pronotum atteignant sa plus grande largeur un peu en avant du milieu, aussi large en cet endroit que la tête y compris les yeux, atténué légèrement vers l’avant, fortement et brusquement vers l'arrière au dernier tiers, à épipleures très développés. Ecusson petit, en triangle isocèle. Elytres 1 1/2 fois environ aussi longues que larges, plus larges à la base que le pronotum dans sa plus grande extension, pourvues d’un calus huméral assez prononcé, arrondies séparément au sommet et déhiscentes. Elles.-sont pour- vues de dix stries de points enfoncés dont cinq situées entre le calus huméral et la suture, les internes disposées plus ou moins obliquement contre la première suturale. Epipleures très déve- loppés s’atténuant insensiblement d’avant en arrière, prolongés presque jusqu'à l'extrémité. Prostitum assez long, très trans- versal, pourvu au milieu d’une légère carène se continuant jus- qu'entre les hanches antérieures qui sont presque contiguës. Cavités cotyloides antérieures formées en avant par le prostitum, sur les côtés par l’ensemble intimement soudé des épisterne et épimère prothoraciques, ouvertes en arrière (1). Mesosternellum petit, moins transversal, atténué en arrière jusqu’à la rencontre du prolongement antérieur du métasternum entre les hanches inter- médiaires. Il est muni au milieu de deux très petites carènes lisses divergentes. Métastitu m assez grand, avancé au milieu entre les hanches postérieures en arrière, pourvu au milieu d’un sillon ou d’un enfoncement longitudinal peu profond. Episternes métathora- ciqués allongés, parallèles. Epimères petits. Hanches antérieures coniques et saillantes, les postérieures transversales pas aussi réduites que celles des Æydraena, atteignant néanmoins à peine l’angle postéro-exlterne au métastitum. Pattes (1) La description de cette partie du corps que j'avais donnée de mémoire dans Entomol. Mitteil. Il, 1913, p. 105, n’est pas exacte et la figure 8 doit, maintenant que je suis à même de réexa- miner des représentants de Prosthetops, être modifiée comme ci-contre. Ce genre ne fait donc pas exception à la règle générale en ce qui concerne la conformation des épisternes et des épimères prothoraciques. ds. ul. re ses SLT allongées, les trochanters et la base des fémurs sans pubescence serrée comme chez Helophorus et Hydrochus. Les fémurs sont ren- flés en massue au sommet et rappellent les fémurs des Hydraena. Tibias un peu plus longs que les fémurs, pourvus de rangées longi- tudinales de petits poils raides et d’éperons terminaux très courts. Tarses beaucoup plus courts que les tibias, à articles 1 et 2 extré- mement petits très difficiles à voir, 3° un peu plus long que les précédents, 4° de la même longueur que le 5°, 5° aussi long que les précédents pris ensemble. Ongles des tarses simples. Abdomen débordant les élytres en arrière, comprenant six arceaux ventraux de longueur à peu près égale (1), la marge posté- rieure des arceaux 1 à 4 bordée d’une frange serrée de petits poils dorés; le 6° n’est pas membraneux. Les derniers arceaux dorsaux sont visibles en partie du dessus à cause de la déhiscence des élytres. Dessous à pubescence courte et serrée avec ou sans plaques lisses. Ce sont de petits insectes de 2 à 3 mill. de longueur, faciles à reconnaitre par leur faciès particulier, la présence d’ocelles sur le postfront, la conformation du pronotum, des élytres arrondies séparément au sommet, leurs antennes à 5° article très longs. Ils ont les cavités cotyloïdes antérieures ouvertes, la massue antennaire triarticulée et les palpes maxillaires contormés à peu près comme chez Helophorus, un faciès et un pronotum à sculpture faisant songer à ÆHydrochus, six arceaux ventraux chitineux et quelquefois un 7° rétractile, un labre supérieur, des yeux fortement granulé, des pattes allongées à fémurs en massue et à tarses comparables à ceux des Hydraena. Distribution géographique : Cap de Bonne Espérance, Cafrerie, Afrique méridionale. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Forme plus convexe, plus lisse. Tête non excavée de chaque côté munie en cet endroit d’une ligne obliquement imprimée prenant naissance contre l’ocelle et atteignant l'extrémité du sillon transversal antérieur de la côte. Pronotum sans carènes longitudinales médianes, parallèles. Elytres à peine visible- ment ensellées avant le milieu. Metasternum et 1% à 5° arceaux ventraux avec une plaque lisse à l'extrémité, le 6° arceau ven- tral sans pubescence. Coloration d’un noir profond. P. nitens PÉRING. (1) La formule ventrale paraît être : A HIER Ne VI VISVIIT/9210 122%37% 4-66 318 1. Forme plus ou moins aplatie. Tête profondément excavée de chaque côté entre les ocelles et les yeux. Pronotum avec deux carènes longitudinales et parallèles sur son disque. Elvtres fortement ensellées avant le milieu. Métasternum et abdomen entièrement pubescents. Coloration bronzée obscure. P. megacephalus Bone. PROSTHETOPS F. H. WATERH. c Journ. Linn. Soc Lond. XIV, 1879, 833. Syn.: Eccoptometopus PERING., T. S. Afric. Phil. Soc. VI (2), 1892, 104. 4. P. nitens PÉRING., 1. c., 105. — proximus PÉRING, 1. e., 106. Cette espèce est établie sur deux exemplaires fixés sur le même support appartenant au Musée du Cap et qui ont 2 mill. de longueur environ et un peu plus de 1 mill. de largeur. Elle est facile à recon- naître par sa taille plus petite, sa forme plus convexe, ses élytres moins élargies et le dessus très lisse. La coloration est d’un noir très profond. Tête non excavée de chaque côté contre les yeux, munie en cet endroit d’une ligne imprimée oblique prenant nais- sance contre l’ocelle et atteignant l’extrémité du sillon (suture) transversal antérieur de la tête. Le milieu de la tête est régulière- ment gibbeux et lisse. Pronotum avec un enfoncement longitudi- nal antérieur et deux autres obliques postérieurs à peine indi- qués, de chaque côté de la fossette médiane postérieure, sans carène aucune, avec une rangée transversale assez régulière et imprimée de quelques gros points enfoncés à la base et près du sominet, très finement, à peine distinctement crénelé sur les côtés. Elytres à stries très superficielles, les points assez espacés, très peu élargies sur les côtés; les épipleures s’ar- rêtent à l’angle externe des élytres. Ces dernières sont indistincte- ment ensellées avant le milieu. Extrémité du métastitum avec une plaque lisse triangulaire. Les 1% à 4 arceaux ventraux ont une tache glabre largement triangulaire, progressivement plus étroite du 1% au 4° arceau, de même que le 5° dont le bord postérieur est dépourvu de pubescence sur toute sa largeur. Le 6° arceau est complètement lisse. | P. proximus PÉRING., représenté par un seul exemplaire dans les collections du même musée, ne peut, il me semble, être séparé spé- cifiquement. La taille est sensiblement la même, la sculpture du dessus est seulement un peu moins accusée et les enfoncements du pronotum encore plus effacés. La teinte bleuâtre qui se remarque sur le dessus n’est pas normale. 2. P. megacephalus Bone. Ochthebius megacephalus Bougm. Ins. Caffrar. [, 1851, 587. Prosthetops capensis WATERH., Journ. Lin. Soc. London, XIV, 1879, 833. Eccoptometopus sculpticollis PÉRING., Trans. S. Afric. Soc. VI (2), 1892, 105. Espèce très distincte de la précédente par sa taille plus grande et sa sculpture du dessus qui est très spéciale. La forme est plus ou moins aplatie et la coloration bronzée obscure. Tête profondément excavée de chaque côté entre les ocelles et les yeux, gibbeuse au milieu. Pronotum finement crénelé sur les côtés, pourvu, sur son disque au milieu, de deux enfoncements longitudinaux reliés l’un à l’autre et limités sur les côtés par deux carènes longitudinales. Un autre enfoncement oblique se trouve de chaque côté de la fossette médiane postérieure. Elytres fortement ensellées avant le milieu, paraissant même ondulées, imperceptiblement crénelées le long du bord externe en avant. Ces stries sont assez irrégulières surtout en arrière, les internes disposées très obliquement contre la première suturale. Métastitum et abdomen entièrement pubescents. L’Ochthebius megacephalus de BOHEMAN (©) que j'ai pu examiner est de petite taille : il est de la Cafrerie (WAHLBERG). Par contre, l’exemplaire de Prosthelops capensis WATERH. (©) du Cap, de même que ceux d’Eccoplometopus sculpticollis PÉRING. (S9) com- muniqués sont de taille normale, 2.5 à 3 mill. Tous ces coléoptères appartiennent à une seule et même espèce à laquelle il convient de donner le nom de BOHEMAN qui a la priorité. Les sexes distingués, d’après l'autorité de M. PÉRINGUEY, se différencient comme suit : _ ©. Tête et pronotum finement chagrinés entre la ponetuation. Bord externe du pronotum et des élytres distinctement crénelé. Intervalles des séries de points des élytres plus convexes, à ponc- tuation et pubescence plus distinctes, côtés des élytres très élargis, épipleures bien développés jusqu'à l'extrémité des élytres. Eléva- tions du pronotum plus aiguës. . Tête et pronotum lisses entre la ponctuation. Bord externe du pronotum et surtout des élytres beaucoup moins distinctement crénelé. Intervalles des séries de points des élytres plus plans et plus lisses, côtés des élytres peu élargis, épipleures réduits avant l'extrémité des élytres. Carènes du pronotum plus arrondies. HYDROUS (s. str.) TEMNOPTEROIDES n. s. > Un individu de la collection de M. ANDREWES de Londres (n° 2118) est unique dans la série des Hydrous s str. Il a été capturé à Pusa-Behar (Indes), probablement à la lumière. Il présente la tron- 320 cature des élytres épineuse à l’intérieur et à l'extérieur rappelant la disposition existant dans le sous-genre Temnopterus d'Afrique et d'Arabie. Toutefois, par la carène prostitale, qui n’a pas d’apophyse aiguë corniforme recourbée, c’est bien un Hydrous s. str. Il se rap- proche de cashinirensis REDT. par l’absence | de pubescence plus longue au milieu des arceaux ventraux 2-4, la ponctuation dense et inégale des fémurs intermédiaires, le sillon non dilaté, assez large et assez profond de la carène sternale, prolongé jusqu'au niveau des hanches postérieures en forme de ligne Fig. 2) impressionnée et les 2 séries systématiques internes des élytres distinctement strii- formes. La carène métasternale atteint le sommet du 3° arceau ventral et les arceaux ventraux sont tachés de rouge sur les côtés. Pas de tache ferrugineuse à l’extrémité des élytres. Abdomen et tarses antérieurs — comme chez cashmirensis. Un second exemplaire © identique appartient à la collection du Musée de l’Instilut agricole de Pusa. Il provient de Chapra-Bengal (MACKENZIE). La carène métasternale n’atteint pas tout à fait le sommet du 3° arceau ventral. Taille : & 2.6 mill. 1.2 mill ; 9 2.9 mill. J' 1.8 mill. NAMOSTYGNUS PICTUM KiIrsCH. Le Cyclonotum pictum KIRSCH — Deutsch. ent. Zeitschr. XXI, 1877,159 — des iles Auckland appartient, d’après le type que j'ai vu, au genre Namostygnus BROUN — Subantarctic Islands of New Zealand I, 1909, 98. — Le N. rufipes BRouN — I. © , 99 — me parait synonyme de cette espèce, d’après les renseignements com- plémentaires qu’a bien voulu me donner M. le Major BRoUuN d’Auckland (Nouvelle Zélande). Elle varie beaucoup au point de vue. - de la coloration des élytres. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Rata Assemblée mensuelle du 8 novembre 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 octobre 1913 est approuvé. / — Le président rappelle que les présentations de candidatures au Conseil d'administration doivent se faire à la prochaine assemblée mensuelle. — . La Société vient de perdre l’un de ses membres honoraires, M. le Prof. O. M. REUTER, un naturaliste de tout premier ordre et dont les remarquables travaux, traitant principa- lement des Hémiptères, sont connus de tous. C’est lui notamment qui établit sur des bases solides la systématique des Mirides, dont la connaissance avant lui élait si rudimentaire. Atteint de cécité en ces dernières années, M. REUTER, doué d’une mémoire prodigieuse, n'en continua pas moins, avec l’aide d’amis dévoués, à publier des travaux de valeur considérable, notamment dans nos Annales et nos Méinoires. Sa mort constitue une perte profonde pour la science entomologique. Le secrétaire est chargé de présenter à la famille de notre regretté collègue les condoléances de la Société. Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. — M. DE CROMBRUGGHE fait part de la décou- verte d’une Coleophora nouvelle pour notre faune, GC. vacciniella H. Scx , découverte par lui dans la forêt de Soignes. — M. LAMEERE rappelle les beaux travaux de l’illustre naturaliste anglais WALLACE, dont le décès vient d’être annoncé. Il donne un apercu de ses nombreux voyages, de ses ouvrages sur la sélection naturelle (qu’il découvrit indépendamment de DARWIN), sur la vie insulaire et tropicale, sur la géographie zoologique. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 5-XII 1913. 31 322 — M. EVERTS nous a fait parvenir la note que l’on trouve insérée plus loin et dans laquelle il fait remarquer que, contrairement à une assertion de M. BoNproir, nulle règle de nomenclature n’inter- dit l'emploi du danois pour les descriptions systématiques. — M. BoNprotiT répond avoir basé celte opinion sur une décision prise jadis par un Congrès de naturalistes allemands dont faisait notamment partie le D' KRAATZ — M. LAMEERE confirme pleinement l’assertion de M. EVERTS, qu'aucune loi de nomenclature ne prescrit l’emploi, pour les descriptions, de certaines langues à l'exclusion de toutes autres. Et dans le cas spécial qui donne lieu à la protestation de M. EVERTS, il confirme qu’il est évident que le Bledius en question doit s’ap- peler BI. terebrans ScHiôpr.-et non BL. campi BONDR. — MM. KERREMANS et SCHOUTEDEN sont également de l'avis de MM. Events et LAMEERE. —— La séance est levée à 21 1/2 heures. TOR 323 BLEDIUS TEREBRANS SCHÔDTE (syn. camp1 BoNnR.) par Ed. Everts. Dans une € Note sur des Staphylinidæ paléarctiques » parue récemment dans les Annales de la Société Entomologique de Bel- gique (p. 297-500), M. Bonproir signale lidentité de son Bledius campi avec le Bledius terebrans de SCHIÔDTE, mais écrit « la Gescrip- tion de SGHIdDTE étant faite en danois, le nom de campr prévaut » ! J’avais moi-même constaté l'identité des Bledius en question, tant d’après la description excellente donnée par lillustre naturaliste danois que par l'examen de spécimens du BI. terebrans reçus du Musée de Copenhague, et j'avais fait parvenir ces spécimens et la traduc- tion de la description danoise à M BoNpbrorT qui confirma mon iden- tification. Qu'on juge de ma surprise en lisant la phrase que je cite textuellerment ci-dessus. Il y avait là une erreur manifeste, et je m'’empressai de la signaler à notre collègue. Or, loin de reconnaitre cette erreur, M. BONDROIT me répond, entre autres choses, ces phrases : QI y a frès longtemps qu'il à été convenu que dans cette matière, seules les langues mondiales (anglais, allemand, etc.), pou- vaient être employées »;... «€ Si cela ne vous plaît pas, cela n’est pas de ma faute, ce n’est pas moi qui ai créé les lois de la nomen- clature ». N’en déplaise à M. BONDROIT, j'ignorais absolument l’existence dans le Code de nomenclature arrêté par les Congrès Zoologiques internationaux, de semblable loi interdisant (et rétrospectivement, doit-on conclurede la façon d’écrire de notre collègue) l'emploi pour la description d'espèces nouvelles d’autres langues que les langues dites mondiales, donc le français, l’anglais, l’allemand, le latin (lita- lien et l’espagnol sont-ils, ou non, compris dans « etc. » de la carte que m'écrivit M. BoNDRoIT ?). Et cependant je viens encore de par- courir avec attention ces lois, ne comprenant pas comment sem- blable spécification eût pu échapper à un zoologiste qui, comme moi, suit depuis leur début les travaux des Congrès zoologiques. Nihil! Rien de ce genre n’est indiqué dans les « Règles interna- tionales »! Et j'en dois donc conclure que M. BoNprotr a bien à tort préféré conserver au Bledius en question le nom que lui-même lui avait donné, plutôt que de lui restituer celui que SCHIÔDTE, ce naturaliste admirable que tout entomologiste devrait admirer(même écrivant en danois !), lui avait bien longtemps auparavant imposé. Appliquant strictement les lois réelles de nomenclature nous devons donc dire, comme dès avril 1912 l’avait fait M. CAMERON (Ent. Monthl..Mag., 1919, p. 89): Bledius campi BoNDR. est syno- / 324 nyme de Bl. terebrans ScHidpTE et l’espèce doit dorénavant être connue sous son vrai nom : Bledius terebrans SCHIGDTE. Dans la carte qu'il m’écrivit, et dont je donne des extraits plus haut, M. BoxprorrT confond intentionnellement des langues telles que le suédois, le danoïs, le hollandais, ete., avec les patois fran- çais et allemands, € langue d’oc, picard, lorain, thiois, bas-alle- mand, etc. » Cela prouve simplement un chauvinisme extra-scien- tifique et quasi ridicule. Quels zoologisles songent, en effet, à contester aux écrivains scandinaves ou de langue € non mondiale » (je citerai par exemple ma langue maternelle, le hollandais) le droit d'écrire dans leur langue littéraire? Les beaux travaux de M. SARrs, de G. O. SARS, de SVEN LOVÉN, de SCHIÜDTE, de STAL, pour citer des auteurs scandinaves, de VAN DER WuULP, de LEEUWENHOEK, pour citer des auteurs hollandais, ne sont-ils pas hautement appré- ciés et cités à chaque instant dans les œuvres même les plus récentes. Les naturalistes sérieux de tous les pays civilisés savent, en effet, fort bien déchiffrer ces langues, voisines de celles que M. BonproiT semble connaître, et plus d’un déjà m'a dit préférer une bonne description suédoise, par exemple, à une description du même auteur écrite en une langue mondiale peut-êlre, mais dont cet auteur ne connaissait pas les nuances. Entre une bonne description en une langue non mondiale et une mauvaise description en une langue mondiale, faut-il hésiter? Les langues slaves et autres ont, d’ailleurs, quoi que s’imagine M. BonproiT, les mêmes prérogatives. Une description faite en russe est tout aussi valable qu’en français (que notre collègue par- coure les publications de la Société russe d’'Entomologie : il verra qu’il y est fait largement usage de ce droit !). Et si les naturalistes japonais désirent écrire en japonais, comme le font certains, c’est assurément leur droit aussi, et nulle Règle de nomenclalure ne le leur défend ! La Science appartient à {ous les peuples cèvilisés, dont les langues sont respectées par tous ceux qui ont des idées larges et qui ne se laissent pas aveugler par des antipathies mesquines ou un chauvinisme que la Science doit ignorer. En ces temps où les Règles de nomenclature se précisent encore, il m'a paru indispensable de relever l’assertion inexacte que renfermait la Note de M. BONDROIT, assertion qui, à ce que Je viens de voir, a aussi étonné mon éminent collègue, M. CHAMPION, qui dans l’Entom. Monthl. Mag., la reproduit en la faisant suivre d’un ! significatif. JARABIQUE NOUVEAU DE L’'INDO-CHINE par le Commandant Paul Hupuis HEXAGONIA FLEUTIAUXI n. sp. Je dédie à M. FLEUTIAUX, qui à bien voulu me communiquer des Carabiques de l’Indo-Chine, l'espèce nouvelle trouvée dans sa collection. L’exemplaire unique provient de Bao-Lac (Tonkin). Elle ne ressemble, par la couleur du dessus du corps, qu’à l’Hexa- gonia elongata Dupuis, de Formose, mais est beaucoup plus large et totalement différente par la forme et la sculpture. Couleurs. — Tête et prothorax, tant en dessus qu’en dessous, d’un rouge brunâtre assez clair; antennes de même couleur; yeux et bords des mandibules bruns; élytres brillantes, presque noires. Le reste du dessous du corps brun foncé, un peu plus clair et plus rougeàtre au milieu, sauf sur les derniers arceaux de l’abdo- men. Paltes foncées, sauf les trochanters et parfois la base des fémurs. Tarses un peu plus rougeûtres. Pubescence des pattes d’un jaune doré. æ Dimensions. — La longueur de l’insecte est de 9 millimètres. Les dimensions suivantes sont prises à la chambre claire et doivent être divisées par 50 pour donner les longueurs exactes en millimètres. Longueur de l’antenne : 85 (10 1/2, 6, 6, 8, 8, 8, 7 1/2, 7 1/2, 7 1/2, 1, 9) Epaisseur du 1° article : 4. Longueur de la tête (labre et col inclus) : 58. Longueur des mandibules : 28. Longueur du labre : 5 1/2; sa largeur : 17. Longueur de l’épistome : 8 1/2; sa largeur : 22 1/2. Largeur de la tête entre les antennes : 37. Largeur de la tête entre les yeux : 59; avec les veux : 55. Longueur du col : 8; sa largeur : 95. Palpes maxillaires : Longueur du dernier article : 8; du pénultième : 7 1/2; de l’anté- pénultième : 8 1/2. Plus grande épaisseur du dernier : 2. Palpes labiaux : Longueur du dernier article : 7; du pênultième : 8. Prothorax : Longueur : 47. Largeur en avant : 45. Plus grande largeur : 57 (un peu en arrière du 1/3 antérieur). Largeur à la base : 55. Scutellum : base : 7; hauteur : 7. 326 Elytres : Longueur suturale : 150. Largeur aux épaules : 45. Plus grande largeur : 93 (aux 2/3 de la longueur vers l’arrière). Membres antérieurs : Fémur : longueur : 32; épaisseur : 15. Tibias : longueur : 50; ensemble des articles des tarses : 27. Membres postérieurs : Fémurs : longueur : 45; épaisseur : 11. Trochianters : longueur : 20; épaisseur : 7. Tibias : longueur : 42. Tarses : longueur : 30. Forme. — Les antennes sont peu longues, assez épaisses, à peu près de même épaisseur partont à partir du 3° article. Le premier article est assez gros, subcylindrique; le 2° et ie 3° sont subco- niques ; les suivants subcylindriques, s’épaississant très peu vers l’extrémité; le dernier s’amincit un peu vers le bout, qui est arrondi. Les crêtes supra-antennaires sont moyennes, assezépaisses, obtuses. Les mandibules sont fortes, larges à la base, allongées, recour- bées à l’extrémité seulement; celle-ci aiguë. La mandibule droite a une petite dent au bord interne. Le labre est transversal. Ses angles antérieurs saillants et un peu aigus rendent son bord antérieur largement échancré. La suture antérieure de l’épistome est droite, la postérieure un peu cintrée vers l’arrière. De l’épistome au col, la tête sans les yeux a la forme d’un trapèze assez haut, dont on aurait largement arrondi les angles de base. Les yeux sont grands, insérés un peu obliquement, modérément saillants, à facettes petites. Les côtés postérieurs de la tête s’arron- dissent de l’œil au col. Celui-ci est très net, bien séparé de la tête par la convexité postérieure de celle-ci. Dessous, la tête est peu convexe, sauf latéralement et contre le col. | Les palpes maxillaires et labiaux sont assez épais, le dernier article un peu aminci, non pointu au bout. Le mentum est transversal, à échancrure nette, mais peu pro- . fonde, à dent médiane large et arrondie. La ligule s’élargit vers Pavant, qui est nettement échancré ; les paraglosses la dépassent en pointe par leur côté externe. Le crochet du lobe interne des mâchoirs est assez long, presque à angle droit avec le labre; les spinules du bord interne sont fortes, mais écartées. Le lobe externe dépasse l’interne et à articles longs mais pas grêles. 1e 9327 Dessus, le prothorax est cordiforme, peu convexe, coupé carré- ment contre le col. Les côtés descendent ensuite un peu oblique- ment, puis s’arrondissent largement, les angles antérieurs étant presque effacés et les angles latéraux nuls. À peu de distance de la base, les côtés deviennent presque parallèles. La base est un peu cintrée vers l’avant en son milieu; sur les côtés, elle rejoint en courbe oblique les bords latéraux, formant des angles basilaires très obtus et très peu saillants. Le rebord latéral commence près du col, s’élargit dans la partie arrondie, se rétrécit vers l’arrière. Il n’y à de rebord appréciable ni en avant, ni en arrière, sauf près des angles postérieurs. Le col mésothoracique:est visible du dessus. Le scutellum est triangulaire, à sommet aigu, et pénètre très peu entre les élytres. Celles ci ont la base fortement rebordée, s’avançant en angle obtus en dehors des côtés du col mésothoracique. Les épaules sont arrondies, puis les côtés deviennent droits et divergent légèrement vers l’arrière. À la partie postérieure, ils s’arrondissent vers la suture, avec une légère inflexion à hauteur des stries 5-6. Le rebord latéral élytral est étroit et bien marqué. Les épipleures sont fortes, non creusées en avant, coneaves et rétrécies graduellement vers l’arrière. Dessous, le prothorax est assez convexe. Le rebord latéral est bien marqué jusque près du col. Le prolongement prosternal est peu rétréci entre les hanches, qui sont globulaires. Il est en rectangle étroit à côtés un peu sinueux. Le mésothorax, déclive et peu convexe sur les côtés, forme col cylindrique en avant, le mésosternum se terminant en arrière par une languette presque semi-circulaire. Les hanches moyennes sont peu saillantes et séparées par la pointe métasternale. Le métasternum est transversal, peu Fate terminé en avant en pointe légèrement aiguë, en arrière par une pointe très aiguë qui laisse les hanches postérieures presque contiguës. Celles-ci sont assez planes en dessus, où elles ont la forme d’un croissant à extré- mité antérieure très aiguë, la postérieure arrondie. Les épisternes métasternaux, assez larges en avant, sont prolongés et étroits en arrière. La forme des membres se rapproche de celle de l’Hexagonia elongata Dupuis, mais les trochanters postérieurs sont allongés- pointus à l’extrémité. Sculpture et revêtement pileux. — En dehors des cils aux extrémités des articles, les antennes ne deviennent pubescentes qu’à partir de la 1/2 du 4° article. La pubescence est peu dense et formée de cils raides assez longs. 328 Le labre porte 6 pores sétigères, les cils extérieurs étant les plus longs. Il y à, en outre, 2 ou 5 cils courts aux angles arftérieurs. De chaque côté, l’épistome à un pore sétigère etune double dépression longitudinale n’atteignant pas la suture antérieure. Les sutures sont profondes. La suture postérieure forme sur le front, avec deux sillons passant à côté des yeux, une impression en fer à cheval, ouverte vers l’arrière et à fond bosselé. Les deux grands pores supraorbilaires se trouvent de chaque côté, le 1% au 1/4 antérieur, le 2° à la hauteur du bord postérieur de l’œil. Le dessus de la tête est lisse et luisant. Dessous, les mandibules sont un peu rugueuses transversalement le long du bord interne; elles portent quelques points irréguliers dans leur moitié externe antérieure. Je ne vois pas de traces de soies sur les palpes (échantillon unique). | La ligule porte deux longues soies à ses angles antérieurs. Le lobe interne des mâchoires est cilié tranversalement sous les crochets. Le mentum est lisse, un peu rugueux sur les lobes et présente, à mi-hauteur, sous la dent et de chaque côté de la base de celle ci, une grande fossette profonde et circulaire. La gorge est lisse, avec quelques impressions irrégulières le long du mentum et des traces d'impression le long des sutures gulaires: celles-ci assez fines, nettes, quasi parallèles. Le col est lisse. Dessus, le prothorax est lisse, luisant. [1 porte un profond canal longitudinal médian n'atteignant aucun des deux bords. Ce canal porte des impressions sur chaque bord. Une dépression assez large, à fond ponctué-rugueux se trouve de chaque côté de la base pro- thoracique. Quelques points isolés se montrent sur le disque au- dessus de ces impressions. Le bord latéral présente 2 pores à long cil, l’un au 1/3 antérieur, l’autre à l’angle postérieur. Dessous, le prothorax est couvert de gros points espacés, sauf sur la partie :aoyenne et la partie postérieure du milieu du prosternum sur lesquelles on voit de petites rides transversales. Le prolonge- ment intercoxal n’est pas excavé. Les sutures sont assez distinctes. Les élytres portent des stries assez étroites mais profondes, à ponctuation marquée, assez régulière, un peu espacée. Il y a une strie préscutellaire plus de deux fois aussi longue que l’écusson. La 1" strie se joint en avant à la 2, à angle aigu, dans une petite dépression contre la base ; la 3° atteint la base, les suivantes presque. L A Se 329 À la partie postérieure, la 1" strie se joint à la 2° en demi-cercle près de l’extrémité ; la 4 se joint en courbe à la 2°, laissant libre vers l’arrière l'extrémité de la 3°; les 5° et 6° se joignent plus haut à angle aigu; les 7° et 8° plus bas et la 9° rejoint la 8° un peu au- dessus du point de jonction des 7° et 8° stries. Les intervalles sont plans et très finement chagrinés. Le 5° porte 9 gros pores et le 5° un disposé comme dans l’Hexagonia elongata. La série des pores marginaux est très espacée dans le 1/5 postérieur surtout en avant. Le mésosternum présente quelques gros points sur les côtés du col. Le métathorax a son sillon longitudinal médian approfondi sur- tout vers l'arrière. Les côtés du métasternum et le haut des épi- sternes offrent de rares points isolés. L’abdomen est un peu ridé, surtout postérieurement ; chaque segment porte de chaque côté près du bord externe un pore sétigère ; le dernier en a quatre éga- lement distants les uns des autres (femeile). La vestiture des pattes est comme dans /7. elongata. 330 NOTE SUR UN LÉPIDOPTÈRE NOUVEAU POUR LA FAUNE BELGE par le Baron de €rombrugghe de Ficquendaele Coleophora vacciniella HERRICH-SCHAFFER. Correspondenz- blatt für Sammler von Insekten. Regensburg, 1861, p. 135. J’ai capturé deux fourreaux de cette GColeophora sur des myrtilles de la forêt de Soignes, Fun le 11 et le second le 20 octobre écoulé. Les deux chenilles ont cessé de se nourrir à la fin d'octobre, après des jeûnes intermittents. D’après SNELLEN (De Vlinders van Nederland If, 2, p. 307) la chenille ne se nourrit plus après l’hiber- nation. SORHAGEN (Die Klein Schmetterlinge der Mark Branden- burg, pp. 247-248) affirme le contraire. La chenille de cette espèce se nourrit tout autrement que ses con- génères. Comme les auteurs le font remarquer, elle se tient sur la surface supérieure de la feuille, dont elle ronge le cuticule et le parenchyme, au lieu de miner le dessous. J’ai remarqué, qu’en captivité et placée dans une boîte en fer blanc, elle attaque de préférence le verso de la feuille, mais toujours en rongeant et sans miner. TN 331 BEITRAG ZUR KENNTNIS DER MELOLONTHIDEN von J. Moser IT Neoserica setiventris n.sp. — . — N. lucifugæ Brsk. similis. Opaca, supra nigro-fusca, sublus rufo-brunnea. Capite laxe punctalo, sparsim setoso, clypeo nilido, medio bulboso, margine antico: reflexo, vix ,sinuato; antennis fulvis 10-articulatis, clava maris 4-flabellala; prothorace transverso, antice paulo attenuato, angulis anticis porrectis, -mediocriter dense punclalo, punclis minutissime setosis ; scutello parce punctato; elytris strialis, inter- stitiis parum convexis, irregulariter punctatis, puncetis setas brevis- simas ferentibus; pygidio sparsim umbilicato-punctato. Sublus pectoris medio abdomineque setosis; femoribus posticis latis, juxta margines setosis. — Long. 8 mill. Hab. : Philippinen (Los Banos). J. BAKER leg. Die Art, von der zwei männliche Exemplare vorliegen, ist der N. lucifuga Brsk. ähnlich, aber etwas kleiner und durch die Bebor- stung des Abdomens leicht zu unterscheiden. Die Oberseite ist schwarzbraun, matt, die Flügeldecken sind etwas dunkler. Der Kopf ist zerstreut punktiert und mit einzelnen abstehenden Borsten besetzt. Der Clypeus ist glänzend, in der Mitte gehôckert, sein Vor- derrand ist etwas aufgebogen, kaum merklich ausgeschweift. Das Halsschild ist doppelt so breit wie lang, seine Vorderecken sind spitz vorgezogen, seine Hinterecken ein wenig stumpfwinklig und kurz abgerundet. Die Oberfläche ist mässig dicht punktiert und tragen die Punkte ebenso wie diejenigen des Schildchens und der Flügeldecken winzige Bôürstechen. Am Vorderrande stehen verein- zelte lange Borsten. Das Schildchen ist weitläufig punktiert. Die Flägeldecken sind gestreifl, die Zwischenräume sind schwach gewôlbt. Die Punkte auf den KFlügeldecken stehen unregelmässig, auf den Rippen sehr weñiläutig, zwischen den Rippen etwas dichter. Das Pygidium ist weitläufig punktiert, die Punkte tragen gleich- falls kaum sichtbare Bôrstchen, nur vor dem Hinterranae befinden sich einzelne läingere Borsten. Die Unterseite ist mit Ausnahme der Schienen und Tarsen matt, die Brust ist in der Mitte beider- seits der vertieften Längslinie abstehend beborstet und tragen die Abdominalsegmente auf der ganzen Fläche solche Borsten und nicht nur eine Querreihe wie bei lucifuga. Die Hinterschenkel sind etwas verbreitert und neben dem Vorderrande und dem Hinter- rande mit einer Borstenreihe versehen. 332 Euphoresia jokoensis n. sp. — ÆE. semnioni BRrsk. similis. Fusca, opaca, albido-squamosa. Capite, clypeo nitido, rude punc- tato, apice reflexo, parum sinuato, fronte opaca, medio sparsim, juxta oculos dense flavido-squamosa; prothorace remote, latera versus densius Squamoso, squamis parvis ovalibus, vitta mediana etutrinque vitta indistincta glabris ; scutello, medio glabro excepto, squamulato; elytris costatis, interslitiis irregulariter squamosis, squamis parvis, raris majoribus intermixtis, costis parce squamula- tis; pygidio sparsim squamoso, macula media glabra obscura squamis cincta. Sublus lateribus sat dense squamosis, squamis ovatis, abdominis medio parcius squamulato,* squamis ovalibus; pedibus nitidis, iridescentibus. — Long. 10 mill. Hab. : Kamerun (Joko). Die Artist der E. semnionis BRrsk. sehr ähnlich. Bei letzteren sind jedoch die Rippen der Flügeldecken ein wenig gewôlbter und unbeschuppt, hôchstens dass eine der grüsseren Schuppen auf einer Rippe steht. Der Clypeus ist grob punktiert, sein schwach aufseebogener Vorderrand ist flach ausgebuchtet. Das Halsschild trägt kleine, Finglich ovale Schüppchen, die in der Mitte zerstreut, an der Seiten ein wenig enger stehen. Eine mittlere Längsbinde und jederseits daneben eine etwas undeutliche Binde sind unbe- schuppt.: Das Schildchen trägt mit Ausnahme der Mitte Schuppen und stehen dieselben im hinteren Teile enger. Die Flügeldecken sind gerippt, die breiten Furchen zwischen den Rippen sind unre- gelmässig mit kleinen Schuppen bedeckt und stehen ebensolche, wenn auch nur sehr weitläufig auf den Rippen. Vereinzelte grôssere eiformige Schuppen stehen teils in den FKurchen teils auf den Rippen. Auf dem Pygidium sind die Schuppen weitläufig gestellt, nur der sammetartige dunkle Fleck wird von enger stehenden Schuppen umsäumt. Auf der Unterseite sind die Seiten von Brust: und Abdomen, sowie die Hinterhüften ziemlieh dicht mit grüsseren efôrmigen Schuppen bedeckt. Auf der Mitte des Abdomens stehen die Schuppen weitliufiger und sind mehr länglich oval. Die Beine sind gläinzend und irisieren etwas. Euphoresia seriatipennis n. sp. — Æ. semnioni BRsk. affinis. Olivacea, opaca, prothorace capiteque fuscis. Capite, fronte medio sparsim, juxta oculos dense flavido-squamosa, clvpeo in anteriore parte nitido, rugoso-punetato, margine antico reflexo, sinuato; prothorace mediocriter dense squamis parvis flavidis, majoribus intermixtis ornato, vitta media longitudinali et utrinque vitta obliqua olivaceis, glabris ; scutello vittis duabus flavido-squa- mosis, postice conjuclis; elytris seriatim albo-squamosis, squamis minutis, interstitiis convexis et lateraliter squamis majoribus _ 333 dispersis ornatis ; pygidio flavidio-squamoso, macula magna nigra, impunctata; pectoris lateribus coxisque posticis sat crebre squamis ovalibus obtectis, abdomine medio sparsim, lateribus parum den- sius puuctato, punetorum squamis ellipticis. — Long. 11 mill. Hab. : Uganda, Congo français (Fort Sibut). Die Art gehôrt in die Verwandtschaft der Æ. semnionis Brsk. Die Oberseite ist olivenfarben, malt, Kopf und Halsschild sind mehr bräunlich. Der Clypeus ist im hinteren Teile matt, 1m vorderen olänzend und runzelig punktiert, der elwas aufgebogene Vorderand ist ausgebuchtet. Die Stirn trägt zerstreute kleine Schuppen, neben den Augen befindet sich ein dichter Kranz grôsserer gelber Schup- pen. Auf dem Halsschild befinden sich drei dunklere Längsbinden, nämlich eine Mittelbinde und jederseits derselben eine schräg noch innen gerichtete Binde. Diese Binden sind in der Mitte durch eine etwas undeutliche Querbinde mit einander verbunden. Das Hals- schild ist mässig dicht mit sehr kleinen Schuppen bedeckt, die Binden sind nicht beschuppt, tragen aber an 1hren Rändern ein- zelne grôssere elliptische Schuppen. Das Schildchen zeigt zwei, sich hinten im spitzen Winkel vereinigende Binden aus gelben Schuppen. Die Flügeldecken sind längsgefurcht und befindet sich in den Läüngsfurchen abweichend von sermnionis nur je eine Reïihe sehr Kkleiner weisser Schuppen. Die Zwischenräume zwischen den Furchen sind gewôlbt und werden die Rippen, eine um die andere, von sehr breit unterbrochenen Reihen grüsserer weisser Schuppen eingefasst. Das Pygidium trägt kleine gelbliche Schuppen und in der Mitte einen grossen schwarzen herzfürmigen Fleck. Die Seiten der Brust und die Hinterhüften sind mit grossen, länglich erformi- gen Schuppen bedeckt, während die Mitte der Brust nur verein- zelle schmale Schüppchen zeist. Die Mitte des Abdomens ist sebr weitläufig, die Seiten sowie das ganze vorletzte Bauchsegment sind dichter punktiert und sind die Punkte mit länglichen Schuppen besetzt. Der Brustfortsatz überragt die Mittelhüften ähnlich wie bei metasternalis BRSK. À Bei einem der vorliegenden Exemplare sind die Flügeldecken hel braun gefärbt und zeigen sich in den Furchen der Flügeldecken deutliche dunkle Flecke, welche bei den Exemplaren mit oliven- grünen Flügeldecken nur undeutlich bemerkbar sind. Euphoresia variegata n. sp. — Æ. versicolori BRrsk. affinis. Olivaceo-fusca, opaca, griseo-squamosa. Capite, clypeo nitido rude punctato, punctis squamosis an selosis, apice subsinuato, fronte medio sparsim, juxta oculos dense squamosa ; prothorace squamis angustis irregulariter vestito, vitta media longitudinali glabra ; scutello juxta latera dense squamoso; elytris irregulariter squamo- 334 sis, costis alternis obscurioribus, maculis glabris squamisque raris majoribus ornatis ; pygidio sat sparsim squamulato, ante apicem remote setoso ; pectoris lateribus, coxis posticis abdomineque me- diocriter crebe squamosis. — Long. 18 mill. Hab. : Congo belge (Kassaiï). Die Art steht der E. versicolor BRsk. nahe, unterscheïdet sich aber sofort durch die vereinzelten grüsseren Schuppen auf den Flügeldecken. Die Oberseite ist olivenbraun, malt, mitt dunkleren Flecken. Der Clypeus is glänzend, grob punktiert, die Punkte tragen teils Schuppen, teils abstehende Borsten. Die Stirn ist in der Mitte weitläufig, neben den Augen dicht mit Schuppen besetzt. Das Halsschild ist von ähnlicher Geslalt wie bei versicolor. Die Schuppen auf demselben sind kleiner wie bei letzterer Art, auch eltwas weitlänfiger gestellt.'° Die M fürmige Zeichnung auf dem Diseus, welche bei versicolor sehr deutlich ist, ist hier nur schwach angedeutet. Neben den Seilenrändern befinden sich einzelne kräf- tige Borsten. Das Schildchen ist an den Seilen dich beschuppt und auch an der Basis befinden sich einige Schuppen, so dass nur ein kleiner FKleck in der Mitte unbeschuppt bleibt. Auf den Flügel- decken stehen die Schuppen sehr unregelmässig und bilden un- deutliche helle Klecke. Die flachen Rippen sind abwechselnd breiter, dunkler gefärbt und teilweise unbeschuppt, so dass dunkle Lingsmakel entstehen. Vereinzelte längliche Schuppen sind bedeu- tend grüsser und stehen zum Teil borstenartig ab. Am Seiten- rande befindet sich eine Reihe langer Borsten. Das Pygidium ist ziemlich weitläufig beschuppt und namentlich vor dem Hinter- rande mit einzelnen Borsten besetzt. Die Seiten der Brust, die Hinterhüften und das Abdomen sind mässig dicht beschuppt, die Hinterhüften tragen an den Seiten einzelne kräftige braune Borsten. Die Mittelbrust ist ähnlich gebildet wie bei versicolor Euphoresia sulcipennis n. sp. — Fusca, supra opaca, capite, clypeo excepto, prothoraceque viridibus, flavido-squamosa. Clypeo cupreo, rugoso-punctato, punctis squamosis,apicem versus setosis, margine antico sinuato ; fronte medio remote, juxta oculos dense squamosa; prothorace disco sparsim, juxta latera densius squamu- lato, squamis sat magnis, ellipticis ; scutello, vitta media excepta, squamoso ; elytris sulcatis, interstitiis convexis glabris, sulcis biseriatim-squamosis, squamis majoribus raris adspersis; pygidio haud dense squamulalo et sparsim setoso. Subtus pectoris lateribus, coxis posticis abdomineque mediocriter crebre squamosis, pectoris medio squamis raris et utrinque una serie selarum obtecto. — Long. 9 mill. Hab. ; Congo belge (Kondué). « . x 339 Die Art hat grosse Ahnlichkeit mit Æ. semnionis BRsK., gehôürt aber nicht in dieselbe Gruppe, da dem Pygidium der sammetartige Fleck fehlt Die Färbung ist braun, Stürn und Halsschild sind grün, die Schuppen sind weisslichgelb. Der Clypeus ist kupferig, run- zelig punktiert, hinten beschuppt, vorn abstehend beborstet, sein Vorderrand ist schwach ausgebuchtet. Die Stirn trägt in der Mitte einzelne Schuppen, neben den Augen einen dichten Schuppenkranz. Auf dem Halsschild sind die Schuppen in der Mitte weitläufig, neben den Seitenrändern enger gestellt. Das Schildchen ist mit Ausnahme einer mittleren Läingsbinde beschuppt. Die Flügeldecken zeigen ähnlich wie bei semnionis breite Lingsfurchen, in denen je zwei Reihen kleiner Schuppen stehen. Grôssere Schuppen finden sich ganz vereinzelt, die gewülbten ZwWischenräume zwischen den Furchen sind unbeschuppt. Das Pygidium ist Wwenig dicht mit schmalen Schuppen besetzt und trägt einzelne abstehende Borsten. Die Seiten der Brust, die Hinterhüflen und das Abdomen sind mässig dicht beschuppt, auf der Milte der Brust befinden sich zerstreute Schuppen und jederséits der Mitte eine Längsreihe grober gelblicher Borsten. Die Mittelbrust überragt nur wenig die Mittel- hüften und ist vorn breit abgerundet. Euphoresia bisignata n.sp. — Ex affinitate Æ. puncti THoms. Olivacea, supra opaca, flavido-squamosa. Capite, clypeo nitido rugoso-punctato, punctis breviter setosis, margine antico sinuato, fronte sparsim, jJuxla oculos densius squamosa; prothorace parce squamulato, squamis parvis, majoribus raris intermixtis, vitta media longitudinali glabra; scutello, macula media glabra excepta, _dense squamoso ; elytris irregulariter mediocriter dense squamu- latis, squamis parvis valde angustis, majoribus raris ellipticis adspersis, utrinque macula anteapicali glabra; pygidio sat remote squamulato; pectoris lateribus, coxis posticis abdomineque medio- criter crebre squamosis. — Long. 10 mill. Hab. : Sesse [nseln. Die Art gehôürt in die Gruppe derjenigen, bei denen die Flügel- decken am Endbuckel einen runden, isoliert stehenden unbeschupp- ten Makel haben. Sie unterscheidet sich von den bisher bekannten Arten durch die sehr feinen Schuppen der Oberseite. Während bei E. punctum THoms. die Kkleinen Schuppen auf Halsschild und Flügeldecken elliptisch sind, sind sie bei bisignata lanzettfürmig, fast borstenartig. Die Schuppen auf dem Schildchen sind ungefähr von derselben Grôsse wie die vereinzelten grôsseren auf dem Halsschild. Die Flügeldecken sind gestreift, die Zwischenräume nur sehr schwach gewülbt. Die feinen Schuppen stehen überall mässig dicht, aber nicht gleichmässig, indem die flachen Rippen einzelne 336 unbeschuppte Stellen erkennen fassen. Vereinzelt finden sich grôs- sere elliptische Schuppen. Das Pygidium ist weitläufig mit feinen Schüppchen bedeckt. Auf der Unterseite sind die Seiten der Brust, die Hinterhüften und das Abdomen nur mässig dicht beschuppt. Euphoresia heteropyga n. sp. — Æ. bisquamulatae Brsk. similis, sed minor. Fusca, albido-squamosa, supra opaca, fronte, prothoracis disco elytrorumque maculis olivaceis. Capite, elvpeo cupreo nilido, rugoso-punctato, postice parce squamoso, antice sparsim seloso, margine anlico reflexo, parum sinuato, fronte sat fortiter punctata, punctis squamosis; prothorace haud crebre, juxta latera parum densius squamulato, vittis tribus glabris; scutello toto squamulato; elytris mediocriter dense squamosis, striatis, inter- stitiis subconvexis, allernis olivaceo-maculatis, maculis glabris, squamis majoribus raris conspersis ; pygidio haud crebre squamis ellipticis obtecto, sparsim setoso, macula media basali glabra. Subtus pectoris lateribus, coxis posticis abdomineque mediocriter crebre squamulatis. — Long. 6 mill. Hab. : Congo français (Fort Champel). Die Artist der E. bisquarnulata BRrsk. sehr ähnlich, etwas kleiner und schmäler. Sie unterscheidet sich von dieser Art durch das Fehlen der beiden weissen Schuppenflecke an der Basis des Pygi- diums. Diese fehlen auch der gleichfalls ähnlichen, mir unbekann- ten aschantica Brsk. Bei dieser soll aber das Pygidium fein haarig, kaum schuppenartig bekleidet sein, während bei hetero- pyga das Pygidium deutliche elliptische Schuppen träügt und ausser- dem noch lang abstehend beborstet ist. Der CGlypens ist glänzend, orob runzelig punktiert in der Mitte ein wenig gehôckert, der auf- sgebogene Vorderrand ist schwach ausgebuchtet. Die Stirn ist ziem- lich kräftig panktiert und tragen die Punkte kleine Schüppchen, die nach dem Scheitel zu borstenartig werden. Neben den Augen befindet sich ein deutlicher Schuppenkranz. Das Halsschiid ist von ähnlicher Gestalt wie bei bisquamulata und auch ähnlich sezeichnet. Das Schildchen ist fast ganz beschuppt. Die Flügel- decken sind mässig dicht mit feinen Schüppchen bedeckt, die schwachen Rippen tragen, eine um die andere, lange dunkle Flecke, welche unbeschuppt sind. Vereinzelte grôssere Schuppen stehen hauptsächlich an den Enden der unbeschuppten Flecke. Die Unterseite ist heller braun, an den Seiten und auf dem Abdo- men nicht dicht mit feinen Schuppen bedeckt. Die Hinterhüften tragen neben dem Seitenrande eine Borstenreihe. \ Aphenoserica insularis n.sp. — Ferruginea, opaca. Clypeo in anteriore parte nitido et subrugoso-punctato, fronte sparsim 337 selosa ; prothorace medio plus minusve olivaceo, mediocriter dense punctato, punétis setosis, setis brevibus raris majoribus intermixtis; scutello, vitta media glabra excepla, remote squamoso-setoso; elytris striatis, interstitiis parum convexis, irregulariter punctatis, punctis brevissime setosis, squamis raris lanceolatis adspersis, basi : juxta sceutellum squamoso-setoso, vitta brevi longitudinali basali nigra; pygidio parce seloso ; coxis posticis mediocriter dense umbi- licato-punctatis, punetis breviter setosis, juxta margines laterales setas validas ferentibus; abdomine sparsim punctulato, segmentis singulis una serie transversa setosa obtectis; femoribus tibiisque posticis dilatatis. — Long. 10 mill. Hab. : Fernando Poo. L. ConRADT lég. VII. 1900. Die Art ist etwas grüsser als À. fallax Brsk. Die Oberseite ist rostbraun, matt, das Halsschild in der Mitte mehr oder weniger olivengrün. Der Clypeus ist im vorderen Teile glänzend und etwas runzelig puncktiert, die Stirn trüägt vereinzelte Borsten. Die Punk- tierung des Halsschildes ist mässig dicht, eine schmale mittlere Längsbinde ist glatt. Die meisten Punkte. tragen sehr kleine Bôrstchen, nur einzelne sind mit etwas grôüsseren Borsten besetzt. Das Schildchen ist an den Seiten fein borstenartig beschuppt und auch die Basis der Klügeldecken trägt namentlich neben dem Schildchen feine schmale Borstenschuppen. Die Zwischenräume zwischen den Sireifen der Flügeldecken sind nur sehr schwach gewôlbt, auf der zweiten Rippe befindet sich an der Basis eine kurze schwarze Längsbinde. Sonst sind dunkle Flecke kaum ange- deutet, doch ist es môglich, dass die Zeichnung ebenso wie bei fallax variiert. Die Flügeldecken sind unregelmässig fein punck- tiert und die Punkte mit sehr kleinen Bürstchen besetzt. Vereinzelte schmale Schuppen stehen in Reihen. Das Pygidium ist weitläufig mit Nabelpunkten bedeckt, die mit winzigen Bürstchen versehen sind. Ausserdem trigt des Pygidium vereinzelte lingere abstehende Borsten. Die Seiten der Brust sind weitläufig punktiert, die Punkte. fein beborstet. Auf den Hinterhüften stehen die Punkte ein wenig enger und lassen winzige Bôrstchen erkennen. Neben den Seiten- rändern befinden sich grôbere, mit kräftigen Borsten besetzte Punkte. Jedes Bauchseoment zeigt eine Querreihe abstehender Borsten. Die Hinterschenkel sind breiter als bei fallaæ. Eulepida Kolbeiïi n. sp. — E. sansibaricae KLe. similis et affinis. Fusca, griseo-flavido-squamosa. ‘Capite rude punctato, punctis flavido-setosis, clypei margine antico sat profunde sinuato; protho- race dense punctato, punetorum squamis ovalibus, apice acutis; elytris crebe aciculato-punctatis, squamis acuminatis, squamis raris majoribus, praecipue in posteriore parte intermixtis ; pygidio dense ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIE, 5-XII 19138. 22 0 D e) punctato et flavido setoso: pectore, medio excepto, cinereo-piloso et albo-squamulato, abdomine dense albo-squamoso, squamis lanceolatis. — Long. 28 mill. Hab. : Deutsch Ost Afrika. Die Artist der E. sunsibarica KLB. sehr ähnlich. Die Schuppen auf Halsschild und Flügeldecken sind namentlich auf ersterem bedeutend breiter als bei letzterer Art, aber am Ende auch stark zugespitzt. Das Halsschild ist nach vorn weniger verjüngt, die Vorderecken sind kaum merklich vorgezogen. Die grôsseren weissen Schuppen auf den Flügeldecken sind etwas schmäler als bei sansibarica. Hinter dem Endbuckel-befindet sich gleichfalls ein Fleck aus groôsseren weissen Schuppen, doch fehlt dieser Fleck zuweilen. Das Pygitium ist ein wenig schmäler als bei sansibarica. Die Brust zeigt bei letzlerer Art neben der abstehenden grauen Behaarung hellere anliegende Borsten, die bei Kolbei viel mehr schuppenartig sind, namentlich beim ©, wo die Brust deutliche lanzettfôrmige Schuppen trägt. Die Schuppen auf dem Abdomen und den lieinen sind weniger zugespitzt als bei sansibarica, die Hinterschenkel sind nicht so breit. Ich widme diese Art Herrn Professor H. KoLBE, dem Begründer der Gattung Eulepida. Eulepida minor p.sp. — (4. — E. sansiburicae K1B. affinis, sed minor. Fusca an rulo-fusca, cinereo-squamulata. Capite crebre punctato, punctis favido-squamoso-setosis, clypeo profunde emar- ginalo; prothorate elvtrisque dense squamulatis, squamis vali- dioribus ut in sansibarica, elyiris etiam squamis majoribus raris albis ornatis; pectore cinereo-piloso et squamoso-setoso, abdomine crebre squamulato, squamis lanceolatis. — Long. 21-22 mill. Hab. : Deutsch Ost Afrika (Lindi). Der Æ. sansibarica KLB. gleichfalls sehr ähnlich, aber bedeutend kleiner. Die Schuppen der Oberseile sind kräftiger, ungefähr ebenso gestaltet wie bei Kolbei. Die Flügeldecken tragen gleichfalls einige grüssere weisse Schuppen und einen dichtbeschuppten Fleek binter den Endbuckeln. Das Pygidium ist von derselben Gestalt wie bei sansibarica, breiter wie bei Kolbei. Die Bekleidung der Brust ist wie bei ersterer Art, indem sie abstehende Haare und anliegende schuppenartige Borsten trägt. Die weisslichen Schuppen des Ab- domens sind lanzettfürmig, nicht so stark zugespitzt wie bei sansti- barica. Eulepida flavovestita %. sp. — 4. — KE. Reichei THoms. affinis. Supra fusca, subtus nigra, flavo-squamosa. Capite rude punclato, punctis fulvo-squamoso-setosis, clvypeo medio emargi- 999 nato ; prothorace transverso, antice et postice attenuato, angulis anticis et posticis obtusis, 1llis vix porrectis, dorso dense punetato et squamoso-seloso; elytris crebre aciculato-punctatis, punctorum squamis angustis, acuminalis, raris squamis albis majoribus inter- mixtis; pygidio fulvo-setoso. Subtus pectoris lateribus flavido- pilosis, abdomine dense punetato, puncetis flavo-setosis. — Long. 930 mill. | Hab:: Liberia. Die Art ist mit Æ. Reichei THoMs. verwandt, aber von dieser Art leicht durch die eingesprenglen grosseren weissen Schuppen auf den Klügeldecken zu unterscheiden. Der Kopf ist grob punktiert und abstehend gelb beborstet, der Clypeus ist ebenso wie bei Reichei nach vorn verjüngt, sein Vorderrand ist ausgebuchtet. Das Halssehild ist dicht punktiert, die Schuppen sind gelb, borsten- fôrmig. Auf den eng und nadelrissig punktierten Flügeldecken sind die gelben Schuppen der Pankte noch etwas schmäler wie bei Reicher und hinten gleichfalls stark zugespitzt. Die zerstreuten weissen Schuppen sind breit lanzettférmig. Hinter dem Endbuckel befindet sich ein Fleck aus hellen Schuppen. Das Pygidium ist ein wenig breiter wie lang und gelb beborstet. Die Brust ist gelblichgrau be- haart, das Abdomen ist dicht, in der Mitte ein wenig weitläufiger nadelrissig und gelb beborstet. Auch die Schenkel und Schienen tragen gelbe Borsten. Die Art ist auch mit Æ. Oberthiri BRSK. verwandt. Abgeschen von den viel helleren Schuppen dieser Art, sind die Schuppen auch, namentlich auf der Mitte des Halsschildes, anders gestaltet. Bei {lavovestita sind sie borstenformig, von der Basis an allmäblich verschmälert, bei Oberthitri sind sie ziemlich breit und plôtzhch in eine scharfe Spitze ausgezogen. Eulepida sororia n.sp. — çj. — E. mashonæ ARROW similis et affinis. Nigro-füsca, flavido-squamosa, elytris castaneis. Capite dense, clypeo ragoso-punctato, punctis flavido-squamosis, clypei apice emarginato; prothorace crebre et subtiliter punctalo, squamis lanceolalis ; elytris dense subtiliter et sparsim fortius punctatis, squamis acuminatis, ante apicem dense positis; pygidio crebre umbilicato-punctato et flavo-setoso; pectoris lateribus cinereo- _ pilosis, episternis albo-pilosis et albo-squamoso setosis ; abdomine dense aciculato-punclato, albo-squamoso, squamis medii ovalibus, latera versus lanceolatis; pedibus fuscis. — Long. 28 mill. Hub: : Deutsch Ost-Afrika (Upangwa). Die Artist der Æ. mashona Arrow sehr ähnlich. Da mir nur der d vorlieet, so kann ich nur die beider Arten vergleichen. Die 340 Skulptur der Oberseite ist schwicher als bei mashona. Die Schup- pen sind von ähnlicher Gestalt, auf den Flügeldecken ein wenig kürzer, vor dem Hinterrande sind sie gleichfalls dicht gestellt. Die Bebaarung der Brust ist nicht gelblich, sondern grau, auf den Episternen weiss. Letztere tragen ausser den Haaren noch weisse, lang zugespitzte Schuppen während diese Schuppen bei mashona weniger zugespitzt sind. Auch die Schuppen auf den Seiten des Abdomen sind spitzer wie bei mashona ©. Die Hinterschenkel sind etwas breiter. Der Forceps von mashona ist von PÉRINGUEY Trans. S. Afr. Phil. Soc. XIII, 1904, t. 45, f. 31 abgebildet. Der Forceps von sororia ist dadurch unterschieden, dass die Enden der Forceps- parameren viel stirker umgebogen sind, so dass sie fast in den Zwischenraum zwischen den oberen Teilen der Parameren hinein- treten: Eulepida manowensis n. sp. — ÿ. — Æ. mashonæ ARROW similis. Nigro-fusca, etytris castaneis, flavido squamosa. Capite dense et fortiter punctato, squamoso-setoso, clypeo antice emar- ginato; prothorace crebre punctato, squamis lanceolatis; elytris dense sat subtiliter et parcius fortiter punctalis, punctorum squa- mis angustis, acuminatis; pygidio crebre flavido-seloso. Subtus pectoris lateribus episternisque flavido-pilosis, abdomine lateraliter creberrime, medio minus dense aciculato-punetato, punclis flavido- setosis. — Long. 27 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Manow). Die Artist gleichfalls mit £. mashona ARROW verwandt, steht aber in der Forcepsbildung der sororia näher. Ein Vergleich des 4 von manowensis mit dem von ashona ergiebt folgende Unterschiede : Die Skulptur der Oberseite ist ähnlich, die Schuppen sind aber überall schwächer. Am Hinterrande der Klügeldecken stehen die Schuppen nicht enger wie auf dem Discus. Auch die Borsten auf dem Pygidium sind schmäler. Die Brust ist gleichfalls gelblieh bebaart und finden sich auf den Episternen neben den Haaren auch Borsten, welche jedoch viel weniger schuppenartig sind wie bei mashona. Das Abdomen trägt beim ç letzterer Art auf den Seiten schmale weisse Schuppen, bei manowensis graue Borsten, welche kaum noch etwas schuppenartig sind. Spaniolepis kameruna n. sp. — ©.S. excavatae KLB. similis et affinis. Nigra, elvtris nigro-fuscis, supra subnitida. Capite fortiter hand dense punctato, clypei margine antico medio breviter emar- ginato; antennis fuscis, 10-articulatis; prothorace transverso, medio rotundato-ampliato, antice et postice attenuato, lateribus subcrenu- latis, angulis anticis et posticis obtusis, breviter rotundatis, supra étés Lt A à à à 341 sat sparsim punctato, punctis breviter setosis; elvtris mediocriter _crebre punetatis, punctis squamas parvas flavas ferentibus, squamis magnis ellipticis intermixtis; pygidio parum rugoso, laxe punctato, punctis setosis an squamulatis. Subtus, pectore flavo-piloso, abdo- mine sparsim punctato, punctorum squamis albis; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente obtuso armatis; unguiculis medio dentatis. — Long. 30 mill. Hab. : Kamerun (Bakossi Berge). Die Art ist in Färbung und Gestalt der S. excavata KLB. von Angola sehr ähnlich. Sie ist schwarz, die Flügeldecken sind schwarzbraun, die Oberseite schimmert seidenartig. Der Kopf ist kräftig aber nicht dicht punktiert, der Vorderrand des Clypeus :1st in der Mitte kurz ausgerandet. Das Halsschild ist in der Mitte seit- lich bogenformig erweitert, nach vorn und hinten verjüngt. Die Seitenräinder sind schwach krenuliert, Vorder- und Hinterecken sind stumpfwinklig, erstere sehr kurz, letztere etwas breiter abgerundet. Der Hinterrand ist nach dem Schildchen zu flach bogenformig vorgezogen. Die Oberfliche ist ziemlich weitläufig punktiert, die Punkte tragen winzige Bôrstchen. Das Schildchen zeigt in der vorderen Häifte vereinzelte beborstete Punkte. Auf den Flügeldecken sind Rippen nur sehr schwach zu erkennen. Sie sind mässig dicht punktiert und tragen die Punkte winzige Bôrstchen, kleiner wie bei excavata. Vereinzelte grôssere gelbe Schuppen, die namentlich an den Stellen der Rippen stehen, sind elliptisch, bei excavata schmal und lanzettfürmig. Das Pygidium ist ganz schwach längsgerunzelt und weitlänfig punktiert. Die Punkte sind mit kleinen Schuppen, teilweise auch mit gelbbraunen Borsten besetzt. Die Rrust und die Episternen sind goldgelb behaart, letztere zeigen auch einzelne weisse elliptische Schuppen. Auf dem Abdomen ist die Punktierung sehr weitläufig, die Schuppen der Punkte sind weiss und von verschiedener Gestalt. Die Hinterschienen tragen am Innenrande eine Reihe weitläufig gestellter sehr langer brauner Borsten. Asthenopholis ugandensis n. sp. — Speciei Brachylepis elephas GERST. similis, sed multo minor. Supra nigra, subtus fusca, nitida, albido-squamosa. Capite rugoso-punctato, punctis setosis, clypeo lato, margine antico paulo reflexo et sinuato ; antennis brun- neis, flabello dilutiore, in utroque sexu sat parvo; prothorace longi- tudine plus duplo latiore, medio rotundato-ampliato, antice et pos- tice attenuato, angulis anticis et posticis obtusis, dorso dense et fortiter punctato, punctis squamosis, squamis ellipticis an ovalibus; scutello impunctato; elytris obsolete costatis, sat remote punctatis, punctis squamosis; propygidio pygidioque crebre punctatis, punctis # 342 setas ferentibus, propygidio medio longitudinaliter canaliculato. Subtus pectore dense et longe flavido-villoso, abdomine aciculato- punclato et albido-setoso; pedibus albido-pilosis, tibiis anticis tridentatis. — Long. 20-22 mill. ‘ Hab. : Uganda (Entebbe). Die Art zeigt eine grosse Ahnlichkeit mit Brachylepis elephas GERST., ist aber bedentend kleiner. Sie scheint der mir unbekann- ten À. crassa ARROW sehr nahe zu stehen, welche aber auch sehr viel grôsser ist. Die Oberseite ist schwarz, glnzend. die Schuppen sind gelblichweiss. Der Kopfist runzelig punktiert, die Punkte sind kräftig beborstet, der Vorderrand des Clypeus ist aufgebogen und schwach ausgebuchtet. Die Fühler sind braun, der hellere Fächer ist in beiden Geschlechtern nur klein. Das Halsschild ist in der Mitte bogenfôrmig erweitert, Vorder- und Hinterecken sind stumpf, erstere sind nur sehr wenig vorgezogen. Die Punktierung des Halsschildes ist grob und dicht, die Schuppen der Punkte sind länglich eiformig oder elliptisch. Das Schidchen ist glatt. Die Flügeldecken zeigen nur sehr undeutliche Rippen. Sie sind schwach gerunzelt und wenig dicht punktiert, die Punkte tragen längliche, am Ende etwas zugespitzte Schuppen. Bei crassa soll sich von der Schulter bis zur Mitte der Klügeldecken ein anpunktierter und unbeschuppter Streifen ziehen. Auch hier-ist diese Stelle unbe- schuppt, zeigt aber;eine feine Punktierung. Propygidium und Pygi- dium sind ziemlich dicht mit grossen Nabelpunkten bedeckt, welche Borsten tragen. Auf dem Propygidium befindet sich die der Gattung Asthenopholis eigentümliche Längsfurche. Die Unterseite ist braun, die Brust ist dicht zottig gelblich behaart, das Abdomen ist mit Nadelrissen bedeckt, die feine anliegende weissliche Borsten tragen. Die Beine sind gelblichweiss behaart, die Vorderschienen sind dreizahnig, die Tarsen sind rotbraun, die Krallen tragen einen rechtwinklig stehenden Mittelzahn. Oligolepis congoensis n. sp. — ©. — Nigro-fusca, nitida, flavido-squamosa, elytris fulvis. Capite, vitta media frontali glabra excepta, squamoso, squamis validis, ovalibus, clypeo sat magno, maroine antico parum reflexo, vix sinuato, angulis anticis rotun- datis; prothorace longitudine latiore, medio rotundato-ampliato, lateribus ante et post medium sinuatis, angulis anticis et posticis fere rectis, margine postico scutellum versus rotundato-porrecto, dorso parce squamis circularibus obtecto, duabus vitlis longitudi- nalibus maculisque duabus oblongis internis, e squamis ovatis composilis, ornato; scutello medio squamas raras ferente; elytris obsolete costatis, basi parum densius squamoso excepio, mediocriter crebe, sat regulariter punctatis, punctorum squamis parvis ovaltis; pygidio haud dense squamis ovalis obtecto, apice rotundato. Subtus pectore coxisque posticis flavido-pilosis, abdomine medio sparsim, latera versus densius punctato, punetis squamas ovales ferentibus ; processu mesosternali parvo, glabro, apice rotundato; femoribus posticis squamis lanceolatis mediocriter dense vestilis, ante mar- ginem posticum setosis ; tibiis anticis fortiter bidentatis. — Long. 20 mil]. [ab. : Congo belge (Stanleyfalls). Die Art, von der nur ein © vorlieot, unterscheidet sich von den beiden bisher bekannten Arten der Gattung durch. die glinzende Oberseite, Sie ist schwarzbraun, auf dem Discus des Halsschildes schwarz, die Flügeldecken sind gelbbraun, die Schuppen sind hellgelb. Der Kopf ist, mit Aus nahme einer schinalen Längsbinde auf der Stirn, mit grossen eiformigen Schuppen bedeckt. Der Clypeus ist gross, hat parallele Seiten, abgerundete Vorderecken und einen etwas aufsgebogenen, kaum sichthar ausgebuchteten Vor- derrand. Die zehngliedrigen Fühler sind braun, der Fächer ist beim © so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusam- men. Das Halsschild ist in der Mitte stark bogenfürmig erweitert, die Seitenränder sind vor und hinter der Mitte elwas ausgeschweïft, Vorder- und Hinterecken sind fast rechtwinklig. Der Hinterrand ist in der Mitte nach dem Schildchen zu bogenfôormig vorgezogen. Die Oberfläche ist weitläufig mit runden Schuppen bekleidet. Zwischen Mitte und Seitenrand läuft jederseits eine aus grossen, dicht gestellten, eif‘rmigen Schuppen gebildete Längsbinde, die im vorderen Teile aussen von einer weniger dicht beschuppten Binde begleitet wird. Innerhalb dieser L'ingsbinden befindet sich jeder- seits der Mitte ein Längsfleck, gleichfalls aus dicht gestellten eiformigen Schuppen zusammengesetzt. Das Schildchen trägt einige Schuppen in der Mitte. Die Flügeldecken zeigen nur schwache Andeutungen von Rippen. Sie sind mässig dicht punktiert, nur . unmittelbar an der Basis stehen die Punkte enger. Die Punkte tragen kleine Schüppchen von breit eifrmiger Gestalt.' Auf dem seidenartig schimmernden Pygidium stehen die beschuppten Punkte ein wenig enger wie auf den Flügeldecken, die Spitze des Pygidiums ist abgerundet. Die Brust ist gelblich behaart, in der Mitte sparsam, an den Seiten ebenso wie die Hinterhüften dichter. Auf dem Abdomen stehen die ovalen Schuppen in der Mitte ziemlich weitläufig, an den Seite enger. Die Hinterschenkel sind gleichfalls beschuppt und vor dem Hinterrande beborstet. Die Vorderschienen sind zweizähing, die Krallen tragen einen kräftigen Zahn in der Mitte. 344 Holotrichia ciliatipennis n. sp. — Ex affinitate 1. sinensis Hopg. Castanea, nitida, capite prothoraceque obscurioribus. Capite fortiter et crebre punctato, vertice carinato, elypeo late emarginato, angulis anticis rotundatis; antennis brunneis 9-articulatis ; protho- race densissime punctato, post medium rotundato-ampliato, angulis posticis rotundatis, lateribus haud crenulatis, antice parum expla- natis, margine antico juxta angulos anticos breviter sinuato; scutello, margine excepto, creberrime punctato; elvtris dense umbilicato-punctatis, ecostatis, margine laterali apiceque sat longe flavo-ciliatis; pygidio sat crebre fortiter punctato, punctis flavo- setosis. Subtus pectore dense flavo-piloso, abdomine medio spar- sim, lateraliter parum densius aciculato-punctato, punctis setosis ; articulo primo tarsorum posticorum secundo longitudine æquali, unguibus dente medio valido armatis. — Long. 23-25 mill. Hab. : Annam, Laos. Die Artist die grôsste der bisher bekannten Arten der sinensis- Gruppe. Sie ist daran leicht erkenntlich, dass die gelben Wimper- haare am Rande der Flügeldecken bei ihr dichter stehen und linger und kräftiger sind als bei allen übrigen Arten dieser Gruppe. Der Kopf ist kräftig und dicht punktiert, der Scheitel gekielt. Der Clypeus ist nach vorn verjüngt, sein Vorderrand ist breit ausge- buchtet, die Vorderecken sind abgerundet. Die Fühler sind neun- gliedrig, der Fühlerfächer ist beim so lang wie die vier vorher- gehenden Glieder des Stieles zusammen, beim 9 ein wenig kürzer. Das Hallschild ist sehr dicht punktiert, zuweilen mit kurzer glatter. Mittellinie. Es ist hinter der Mitte bogenformig erweitert, die Hin- terecken sind abgerundet, die Seitenränder sind nicht krenuliert und in der vorderen Hälfte schwach lappenformig aufgebogen. Der Vorderrand ist neben den Vorderecken kurz bogenformig ausge- schnitten. Das Schildchen ist mit Ausnahme des Randes dicht punktiert. Die Flügeldecken sind dicht mit nabelartigen Punkten besetzt, welche auf der Nahtrippe etwas weitläufiger stehen. Wei- tere Rippen sind nicht erkennbar. Die Punktierung auf dem Pygi- dium ist grob und ziemlich eng, die Punkte sind gelb beborstet. Die Brust trägt eine dichte gelbe Behaarung. Auf dem Abdomen stéhen die Punkte in der Mitte weitläufig, an den Seiten ein wenig enger und tragen gelbliche Borsten. Die beiden ersten Glieder der Hintertarsen sind von gleicher Länge, die Krallen tragen in der Mitte einen kräftigen, rechtwinklig stehenden Zahn. Brahmina sulcifrons n. sp. — çf. — B. carnufronti Mos. affinis. Oblonga, fusca, nitida, flavido-setosa. Capite, fronte grosse punctata, punctis longe setosis, transversim carinata, post carinam transversim sulcata, vertice punctato, haud setoso, clypeo medio 345 lævi, lateraliter fortiter punctato, margine antico reflexo, sinuato ; antennis fuscis 10-articulatis; prothorace medio rotundato-am- pliato, angulis posticis rotundatis, anticis rectangulis, dense punc- tato, punctis selosis, lateribus margineque antico longe flavo- ciatis; scutello elytrisque dense punctalis, punctis flavido-setosis, elvtris ecostatis; pygidio crebre punctato, punctis setas ferentibus. Pectore flavo-piloso, abdomine maris medio fere lævi et longitu- dinaliter sulcato, lateribus sat dense punctalis et flavido-selosis ; articulo primo tarsorum poslicorum secundo breviore. — Long. AL mill. Hab.: Sikkim. Die Art ist an der Kopfbildung leicht erkenntlich. Die Stirn ist orob puuktiert und abstehend gelb beborstet. Sie trigt einen Quer- kiel und dahinter eine Querfurche. Der Scheitel ist gleichfalls Ziemlich kräfüg punktert, doch sind die Punkte nicht mit Borsten besetzl. Der Clypeus ist in der Mitte glatt, an den Seiten grob punk- tiert. Sein Vorderrand iststark aufgebogen, in der Mitte etwas aus- gebuchtet. Die braunen Fühler sind zehngliedrig,der Fühlerficher ist beim çj so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles Zusammen. Das Halsschild rst breiter Wie lang, etwas hinter der Mitte bogenformig erweitert, die Finterecken sind abgerundet, die Vorderecken rechtwinklig. Die Oberfläche ist dicht punktiert und gelblich beborstet, die Seitenränder und der Vorderrand sind lang gelb bewimpert. Das Schildchen, die ungerippten Flügeldecken und das Pygidium sind gleichfalls dicht punktiert und die Punkt- mit gelben lersten versehen. Die Brust is gelb behaart, das Abdo- men beim in der Mitte läingsgefurcht und nur mit vereinzelten Punkten beselzt, an den Seiten ziemlich dicht punktiert und gelh- lich beborstet. Auch die Punkte der Beine tragen gelbe Borsten, das erste Glied der fiintertarsen ist kürzer als das zweite. Die Krallen sind am Ende gespalten und ist der Endzahn linger und schmaler. 346 k DESCRIPTION D'UNE ABERRATION NOUVELLE DE L'AYDROPORUS PICTUS" FABR: par Eêene Wan Hborsselaer Hydroporus pictus F48. ab. c.: sexmaculatus n. aberr. DIAGNOSE : Elytres noires; une tache brunâtre transversale, peu distincte à la base de chacune d’elles; la première moitié du bord externe rembrunie; une tache allongée, presque imperceptible aux deux tiers environ de la longueur des élytres. L'Hydrop. pictus présente souvent des modifications dans le dessin caractéristique de l’élytre. Dans l’aberration seximnaculatus ce dessin a presque entièrement disparu, il n’en subsiste que les deux taches extrêmes, à peine indiquées, et la bordure latérale. Deux exemplaires capturés aux environs de Thielen (Belgique), dans la petite Cale, en août 1915. rt PET A 347 * QUELQUES FOURMIS DU MUSÉE DU CONGO BELGE (1) par Aug. Forel Paltothyreus tarsatus K. — 9, 4, ?. — Kasaïi, Kondué (LuüJA) ; Mayumbé, Kiniati, Eala (R. MAYNÉ); Mayumbé (DELEVAL); Brazza- ville, village Denge, Niagara (HUTTEREAU); Congo belge (DE BRIEY). Glyphopone, Bequaerti For. — ©. — Kasongo (Pons). — Espèce et genre découverts tout récemment par M: le D° BEQUAERT à Kibombo. Platythyrea lamellosa RoG. r. longinoda For. v. Rhodesiana For. — 9: — Kasongo (PONS). ï © (non encore décrile) — L. 14 mill. — Presque identique à l’ouvrière. Thorax presque aussi large que la tête. Mésonotum et scutellum courts. Les dents de l’épinotum plus larges et plus appa- rentes que chez l’ouvrière ; tout le reste identique, mais les antennes, les pattes et les mandibules sont nettement rougeûtres. Les ailes manquent: Megaloponera foetens F. — %, . — Kindu (L. BURGEON) ; Camp de Lukula (D' DANIEL). Euponera {/Brachyponera) sennaarensis MAYR.—9©.— Léopoldville (D'J. MAES). Pachycondyla [/Bothroponera) crassa EM. — $. — Mayumbé (bE BRIEY). Odontomachus haematodes L. — 6, ©. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ) ; Mayumbé (DE BRIEY). Anochetus pellucidus Eu. v. Maynéi n: v. — ©. — L. 7 mill. — Plus petit que le Traegaordhi et l'africanus. La tête est fortement rétrécie derrière, où elle n’a pas beaucoup plus de la moitié de sa largeur au niveau des yeux, médiocrement échancrée à son bord postérieur. Mandibules à bord interne sans dents, avec un angle dentiforme avant les dents terminales, lisses, longues comme les 2/3 de la tête. Le scape dépasse la tête d’un sixième de sa longueur. Fossettes antennaires larges, mais peu profondes. Mésonotum petit, en bosse. Epinotum formant un tubercule obtus entre ses 2 faces. Écaille échancrée au milieu de son bord supérieur, qui est obtus, vue de profil en cône élevé et court, en plan vertical derrière, inclinée et un peu concave devant. Front strié en long avec une (1) Sauf indication contraire, toutes ces Fourmis proviennent du Congo belge. 348 portion à peu près lisse derrière, devant le vertex ; ses stries divergent en arrière autour des fossettes antennaires qui sont lisses. Vertex en partie ponctué ; le reste de la tête lisse. Pronotum et épinotum grossièrement réticulés avec direction plus ou moins transversale, surtout sur l’épinotum. Mésonotum, scutellum, méso- pleure, écaille et abdomen lisses, ainsi que les membres ; mais ces derniers plus fortement et assez finement ponctués. Pilosité dressée assez abondante, fine et assez longue sur le corps, plus courte, mais encore plus abondante sur les membres, où elle est légèrement oblique. Thorax d’un rouge roussàtre, abdomen et écaille d’un jaune brunâtre. Antennes et la tête derrière, ainsi que les tarses, d’un jaune roussätre. Mandibules, joues et le reste des pattes jaunes. Congo da Lemba (R. MAYNÉ); une seule ©. Je crois devoir rap- porter cette forme au pellucidus EM. (que je ne possède pas), comme variété. D Dorylus [Anomma] Wilhwerthi Em. — ©. — Ganda Sundi (R. MAYxNÉ), Kwesi à Kilo (D' BAYER). 2 Dorylus [Anomma) Emeryi MAYR. r. opaca For. — ©, major et minor. — Mayumbé (A. DE BBIEY). L’ouvrière maxima, qui n’était pas encore connue, a 12 mill. de long. La tête a 4 mill. de lozg et 5.4 mill. de large ; elle est aussi grande, mais un peu plus étroite et bien plus profondément échan- crée derrière que chez la forme typique, de plus entièrement mate et fortement réticulée-ponctuée, avec des points épars, plus large devant que derrière; à part cela la tête est encore un peu plus plate que chez le tvpe de l’espèce et l’insecte entier distinctement plus svelte (moins robuste); du reste semblable. Dorylus [Anomina) nigricans ILLIG — 9. — Congo da Lomba (R. MAYNÉ); Kitobola (ROVERE) ; Mayumbé (DE BRIEY). Dorylus /Anomma) nigricans TLLIG. v. rubella SAV. — 5. — Mayumbé (DE BRIEY). Dorylus {Anomma) nigricauns 1LLIG. v. funerea Em. — 4. — Camp de Lukula (D' DANIEL). Dorylus politus EM. — $. — Mayumbé (DE BRIEY). Dorylus depilis Em. — 4. — Kabambaré (FLAMAND); Kapiri (Miss. LEPLAE); Camp de Lukula (D' DANIEL); Api (LAPLUME) ; Sankisia ; Dima (A. KOLLER). Dorylus moestus EM. — «7. — Camp de Lukula (D' DANIEL). Dorylus {Rhogmus] Savagei EM. — 4 — Mayumbé (DELEVAL) ; Camp de Lukula (D' DANIEL). 349 Dorylus /Rhogmus) fuscipennis EM. — % non encore décrite, — 9:84 :6:9mill. Mandibuies coudées vers la base, puis assez fortement courbées et armées de 5 dents assez distantes, dont l’api- cale pointue, longue et courbée et les deux autres larges et triangu- laires. Elles sont fortement et ‘bondamment ponctuées, lisses entre-deux. Tète rectangulaire, un peu plus longue que large (à peine d’un cinquième), avec le côté droit et le bord postérieur pro- fondément échancré en are; les angles postérieurs sont assez aigus, brusquement et faiblement arrondis, en même temps que l’occiput est dinstinctement déprimé. Un sillon occipital, assez profond, se continue faiblement au milieu, dans le sillon frontal. Arètes fron- tales assez courtes et distinctement séparées l’une de l’autre. Bord antérieur de l’épistome très faiblement avancé au milieu; il est à peine rejoint par les arêtes frontales. Antennes de 10 articles chezla grande %, ainsi que chez la plus petite que je possède. Le scape n’atteint pas le milieu de la longueur de la tête. Pas d’yeux. Thorax plus étroit que la tête, avec une seule suture très distincte et assez profonde, située un peu en arrière du milieu ; son profil dorsal est presque plat; la face basale de l’épinotum est presque aussi large que longue (un peu moins cependant), presque subbordée et presque 3 fois plus longue que la déclive. Nœud 1 1/4 fois plus large que long, un peu plus étroit devant que derrière. Postpétiole plus large que long, pas excessivement plus large que le pétiole. L'’abdomen est un peu échancré derrière le postpétiole. Tête abondamment, grossièrement et profondément ponctuée ; la ponctuation est un peu plus faible sur le thorax. Sur le pédicule et l’abdomen elle est bien plus fine et plus espacée. En outre, le tiers antérieur de la têté est assez mat, très finement et densément réliculé, en partie strié en long Le thorax et le pédicule sont subo- paques, avec la même scultpture, mais plutôt réticulée; l’abdomen aussi, quoique luisant, est faiblement réticulé, tandis que les 2/3 postérieurs de la tête sont lisses entre Les points. Pilosité dressée presque nulle. Pubescence soulevée, courte, jaunàtre et fort distincte sur les membres ; très diluée sur le corps. Tête et mandi- bules d'un roux un peu brunâtre, thorax roussàtre, nœud, abdomen et membres d’un jaune un peu roussàtre. La petite © a la tête faiblement échancrée et un peu plus étroite derrière, avec les côtés un peu convexes et pas de dépressions aux angles occipitaux. Elle est presque entièrement d’un jaune roussâtre (avec les mandibules brunes), presque entièrement luisante et seu- lement un peu réticulée sur le thorax et le devant de la tèle ; mais la grosse ponctuation est aussi forte que chez la grande ÿ. Aburi, Côte d’or Anglaise, récolté par M. Fiscu avec les -$ mar- chant dans la même colonne. Je possédais cette © depuis longtemps dans ma collection, mais j'avais négligé jusqu'ici de la décrire. 390 Dorylus /Typhlopone] fulvus WEsrW. r. badius GERST. — @. — Camp de Lukula (D' DANIEL) ; Kabambaré (FLAMAND). Aenictus fuscovarius SM. — . — Mufungwa Sampwé (D' BE- quAERT). Variété plus petite et un peu plus foncée. La tête et le thorax sont presque noirs. Sima {Pachystna) aethiops SM — ©. — Kibombo (D' BEQUAERT). Sima [Pachysima) latifrons Eu — ®.— Kasaï, Kondué (Luz). — Cette © avait été déterminée par moi-mème erronément dans mon travail sur les fourmis de M. BequaArrT (Revue Z0ol. Africaine 1915, page 315), comme Sima acthiops. Maintenant, que je puis la com- parer avec la véritable © de l’aethiops, il n’y a pas de doute possible : elle correspond exactement à la description de la latifrons Em. Sima anthracina SANTSCHI. — Ÿ. — Kisantu. Sima Oberbecki For. — $. —- KElisabethville (Miss. agric. LEPLAE). — Il faut ajouter à la description de cette espèce, que l’épistome est sublobé et subcrénelé au milieu. Tetramorium (Xiphomyrmex) angulinode SANTSCHI. — $. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Une seule 5. Tetramorium aculeatum MAyR. — ©, 9. — Kasaï, Kondué (LUJA) ; Camp de Lukula (D' DANIEL) ; Mayumbé (be BRIEY). Tetrainorium aculeatum MAYRr.r. andricum Em. — ©. — Kisantu (D' BEQUAERT). Cataulacus erinaceus SrTirz. — © (non encore décrite). — L. 9 mill. — Pronotum un peu plus étroit que la large tète et pourvu devant seulement de 2 dents triangulaires assez obtuses. Mésono- tum fortement et grossièrement ridé en long, mat, presque dépourvu des soies épaisses et obtuses qu’on voit sur tout le reste du corps. Les ailes manquent. Du reste identique à l’ouvrière. Kasaï, Kondué (LusA). | | Cataulacus pygmaeus ANDRÉ v. bakusuensis n. v. — ©. — L. 4.6 mill. — (orrespond irès bien à la description d'ANDRE à l'exception du fait que l'abdomen est pourvu de rides longitudi- nales assez fines, mais très distinctes et régulières. L’abdomen est presque 2 fois plus long que large avec les côtés parallèles au milieu. Le thorax est un peu plus étroit que Ja têle avec le méso- notum et le scutellum ridés en long et mats. Tout le reste répond à la description de l’ouvrière d’'ANDRÉ. Les métatarses sont bru- nâtres, tandis que le reste des tarses, les tibias et les genoux sont rougeûtres. cd. — L. 3.6 mill. — Tête plus large derrière que devant, avec les côtés convexes et des angles antérieurs fort aigus, constitués \ AT IPES 391 par les arêtes frontales. Les angles postérieurs sont terminés en dents triangulaires et le bord postérieur est légèrement concave, Thorax un peu plus étroit que la tête, surtout au pronotum, qui a 2 petites dents devant. Sillons convergents de MAyRr très marqués et prolongés derrière le mésonotum par un sillon médian. Deux épines horizontales, pointues et presque 2 fois plus longues que larges à l’épinotum. Abdomen ovale, plus long que large. Tout le corps mat ou à peu près, assez densément et fortement réli- culé-ponctué ou réticulé. Quelques rides réliculaires, grossières et obliques, mais très lâches sur la tête et quelques rides longitudi- nales sur les nœuds et sur les côtés du thorax. Pilosité dressée jau- uâtre, obtuse et épaisse, plutôt éparse, un peu plus longue que chez la ©, tant sur le corps que sur les membres. Couleur comme chez la © et l’ouvrière, mais les métatarses sont jaunâtres. Ailes subhya- lines avec les nervures pâles. Bakusu, dans un rameau d’Hevea (un et une ©). Monomorium Pharaonis L. — &. — Boma (L! STYCZINSKT). Monomorium (Martia) exiguum For. — 9. — Léopoldville (D' MAES). Une seule ©. Cardiocondyla Emeryi For. — ÿ. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Le cosmopolitisme de cette espèce se démontre tous les jours davantage; on la rencontre dans tous ies pays tropicaux. Il est curieux de constater que ce fait coïncide avec l’autre fait, que c’est la seule espèce de Cardiocondyla aujourd’hui connue, qui possède un (j ailé; chez toutes les autres les ' sont aptères et ergatomor- phes: On serait presque tenté d'attribuer le cosmopolitisme de la C. Emeryi à son ( ailé. En effet, les Cardiocondyla habitent le plus souvent le sable au bord de la mer ou des fleuves, ce qui facilite leur transport par les vaisseaux, mais ce transport paraît plus facile chez une © fécondée lors d’un vol nuptial que là où la fécondation a lieu dans le nid. Cremastoqaster gabonensis Em. v. fuscitatis n. v. — %. — L. 3.9 à 5.5 mill. — Identique au type d'EMERY sauf pour la cou- leur, qui est d’un brun plutôt foncé avec l’abdomen d’un brun noirâtre. Kasai, Kondué (LuyA); Congo da Lemba (R. MAyNÉ). Cremastogaster Buchneri For. r. alligatrix For. — Ÿ. — Kasaï, Kondué (LusA); Congo belge (be BRIEY) ; Mayumbé (DE BRIEY). - Cremastogaster Buchneri For. r. clariventris MAYR. — %. — Kasaï, Kondué (LuJA). Cremastogaster Buchneri For. r. Wüinkleri For. v. Fickendeyi For. — $. — Kasaï, Kondué (Luya). 392 Cremastogaster Buchneri For. r. Winkleri For. v. Brieyi n. v. — 5. — L. 33 à 5.4 mill — Diffère du type de la race par son mésonotum dépourvu de carène médiane sur ses 2/3 postérieurs, et ayant à la place, de chaque côté, sur le bord latéral, un bourrelet proéminent de côté. Les épines sont assez longues, comme les 2/5 de leur intervalle. Le 1° nœud est arrondi de chaque côté, à peine plus large devant que derrière.’ Du reste, comme le type du Winklere. Mayumbé (Comte DE BRIEY). Cremastogaster Buchneri For. r. africana MAYR. — Ÿ. — Kasai, Kondué (LusA); Mayumbé (bE BRIEY). Crernastogaster Buchneri For. r. Laurenti For. v. theta For. — Ÿ. — Kasaï, Kondué (LUJA). Cremastogaster tricolor GERST. r. rufonigra EM. — 9. — Elisabeth- ville (Miss. agr. LEPLAE). Cremastogaster Santschii For. — 9. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ\. 4 Cremastogaster impressa Em. r. Maynéi n. st. — ©. —17. 29 mill. — Bien plus petite que le type de l’ëmpressa et fort distincte de la v. Brazzae SANTSGHI par sa têté opaque, densément réticulée- ponctuée. La.tête est légèrement plus large que longue, légèrement : plus large derrière que devant, avec les côtés convexes, le bord. postérieur à peine concave, les yeux à peine en avant du liers antérieur et les scapes alleignant presque le bord postérieur. Les articles 2 à 6 du funicule sont un peu plus épais que longs. Suture promésonotale à peine marquée. Une éminence médiane très effa- cée au milieu du mésonotuim, devant. Pronotum large et un peu épaulé vers le milieu, très faiblement convexe.et subbordé. Mésono- tum assez plat, subbordé, formant derrière, sur son quart postérieur, un escalier marqué, un peu oblique. Ses côtés sont parallèles et bien plus étroits que le mésonotum; son bord postérieur est droit. Face basale de l’épinotam au moins 2 fois plus large que longue. Epines presque aussi longues que la face basale. Premier nœud large et arqué devant; second nœud avec un sillon médian tout du long. , Tête et thorax complètement mats et densément réticulés-ponc-. tués ; sur le devant de la tête les réticulations prennent la forme de rides longitudinales serrées. Nœuds et abdomen luisants, finement mais distinctement réticulés La pilosité dressée est presque nulle sur le corps et nulle sur les tibias et les scapes qui n’ont qu’une pubescence un peu soulevée. D'un brun un peu roussätrê, avec l'abdomen brun, les antennes, les tarses et les mandibules roussâtres. Ac E.. ee 853 Congo da Lemba (R. MAyNé). Cette forme est fort embarrassante, Elle a la sculpture du Sjôstedti MAYR, mais plutôt la forme de limpressa. | _ Cremastogaster impressa Em. (sens. strict). — %, — Congo da Lemba (MayNÉé). Une ©. Cremastogaster Meneliki For. r. occidentalis MAYR. v. atriga- Stern. v. — $. — L. 3.7 mill: — Diffère du type de l’espèce par sa couleur nettement rouge avec l’abdomen et le 1* nœud d’un noir foncé. Tout l’iisecte est en outre un peu plus étroit, les épines d’une idée plus courtes ; les pattes sont brunâtres. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Une seule &. Cremastogaster ferruginea For. v. yambatensis n. v. — ©. — L. 5.7 mill — Tout semblable à la v. ulugurensis FOR., mais le corps et les membres sont entièrement noirs avec l'abdomen jaune. Le thorax est aussi plus finement quoique très densément sculpté. Yambala (R. MAYNÉ). Une seule ©. Cremastogaster opaciceps MAYR. v. clepens n. v. — ?. — [. 2.8 mill. — Plus petit que le type de l’espèce dont il se distingue en outre par son abdomen lisse. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Une seule SG. Cremastogaster Sewellii Kor. r. Aeis n. st. — 9. —[. 8.4 mill.— Ditfère du type de l’espèce par sa couleur beaucoup plus foncée, d'un brun presque noir sur la tête et le thorax et d’un brun un peu plus clair sur tout le reste. Le 1% nœud est plus arrondi de côté, moins trapéziforme. La tête est beaucoup plus large, surtout der- rière, plus carrée, avec les côtés moins convexes, un peu plus large que longue. Le mésonotum a 2 carènes latérales très mar- quées. Les dents de l’épinotum sont moins obtuses, nettement tri- angulaires. Les scapes ont des poils obliques presque dressés. Du reste, la sculpture et la pilosité sont identiques à celles du type de l'espèce. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Une seule ©. Cremastogaster [Atopogyne)] depressa LTR. v. fuscipennis Em. — Q. — Mayumbé (DELEVAL). Une ©. Cremastogaster [Atopogyne) Luciae For. — ©. — Kwesi à Kilo (D' BAYER). Une 9. Pheidole punctulata MAYR. — 9, %.— Mayumbé, Kiniati, Congo da Lemba (R. MAYNÉ); Kasaï, Kondué (LuyA); Bukama, Léopold- ville (D' BEQUAERT); Elisabeth ville (Miss. agr.); Tua (D' J. MAES); Mayumbé (DE BRIEY). ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 5-XII 1913. 23 304 Pheidole sculpturata MAYRr. v. Welgelegenensis For. — 9. — Nieuwdorp (Miss. agr. LEPLAE). Myrmicaria eumenoides GERST. — 9, 9. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). La même faisant passage à la variété suivante (même localité). Myrmicaria eumenoides GERST. v. congulensis FOR. — 9, +. — Kisantu (D° BeQuAERT); Camp de Lukula (D' DANIEL); Mufungu, Congo da Lemba, Kiniati, Benza Masola (R. MAYNÉ); Mayumbé (DE BRiey); Chacansengula Kasengui (D° BAYER). «{ (non encore décrit). — L. 13 à 14.4 mill. — D'un noir un peu plus foncé que chez le Lype de l’espèce, avec les ailes d’un brun noi- râtre un peu plus foncé aussi; du reste, impossible à distinguer de l’eumenoides Lypique, avec la même sculpture. Myrmicaria eumenoides GERST. r. opaciventris EM. — ©. — Route Duugu à Niangara, Village Denge (C* HUTEREAU). Une 9. Acantholepis curta EM. — Ÿÿ. — Yambata (R. MAYNÉ). Une ÿ. Plagiolepis carinata Em. — ©. — Mayumbé (DELEVAL). Prenolepis longicornis LATR. — %, ®. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ); Boma (SryeziNsKki); Léopoldville (D' J. MAES); Kwamouth (D J. MAES). Oecophylla smaragdina F. r. longinoda LATR. — ?, 4. — Kasaï Kondué (Lusa); Mondombe (R. MAYNÉ); Mayumbé (DE BRIEY). Oecophylla smaragdina K. r. fusca ERN. v. rubriceps n. v. — 9, — L. 7.8 à 8 mill. — Plus petite que le type de la race et d’une autre couleur, en partie contraire, la tête étant rouge, le thorax d’un noir brunâtre, le nœud, l’abdomen et les paltes d’un bruu foncé, presque noir. Les scapes sont bruns, les funicules, les articu- lations et les tarses sont jaunâtres. La tête est moins large que chez le type de la race. Cette forme fait un peu passage entre la r. fusca et la r. longinoda. M. EmERY ayant écrit lui-même dans ses fourmis d'Afrique, 1899, page 496, qu'il considérait la fusca comme espèce distincte tant qu'il n’y aurait pas de formes intermédiaires connues, je crois que la v. rubriceps m’autorise maintenant à la considérer comme race de la smaragdina. Camponotus {Myrmoturba] maculatus F. v. cluisoides n. v. — ÿ. — L. 11.5 à 15.5 mill. — Tête de l’ouvrière maxima, sans les mandibules, longue de 4.4 mill. et large de 4 3 mill. Tête, mandi- bules, scapes, dos du thorax et abdomen, sauf les taches, noirs. Tibias et métatarses d’un brun foncé; funicules et tarses d’un brun rougeätre ; hanches, cuisses, anneaux fémoraux, dessous et côtés du thorax, écaille et les taches latérales de l’abdomen, qui sont étroites l Lada fon sielbet ut ner Mi goilae dites he MT 399 et allongées, ainsi que le dessous de l’abdomen, jaunes. Chez l’ou- vrière minor, le dos du thorax et le devant de la tête sont d’un brun un peu roussâtre, ainsi que l’abdomen, où les parties jaunes sont | plus étendues. Du reste, identique au type de l'espèce, d'apparence semblable à la v. cluis For. de la r. atramentarius FOR., mais un peu plus grande encore et plus robuste, pourvue de petils piquants sous les tibias. Cette variété diffère de la r. melanocnemis SANTSCHr par sa grande taille et ses taches latérales qui sont longues, comme chez le type de l’espèce. La sculpture est aussi comme chez le type de l’espèce. La tête de l’ouvrière maxima est fort élargie et échan- crée derrière, plus que chez la v. chus; celle de l’ouvrière minor a un bord postérieur assez droit, aussi large que le bord antérieur. CampoTembo, Tsavo, dans l’Afrique orientale anglaise (D'BAYERY. Une variété analogue du lac Léopold IT fait passage de cette variété à l’espèce typique. CGamponotus {/Myrmoturba] maculatus F. r. melanocnenis SANTS- cui. — ©. — Route Dungu à Niangara, Village Denge (C' HUTEREAU). Chez ces individus les taches latérales de l'abdomen sont entière- ment obsolètes. Camponotus /Myrmoturba] maculatus F. r. Weissi SANTSCHI. — à minor. — Boma (L'STYczYNski). se . Cainponotus /Myrmoturba) maculatus K. r. Solon For. — ÿ. — Boma (L'STYCGZYNSKI). Camponotus /Myrmoturba) maculatus F. r. Brutus For. — Ÿ, 9, Œ. — Dungu, Mayumbé (DELEVAL) ; Mayumbé, Kiniati, Congo da Lemba (R. MAYNÉ); Mayumbé (DE BRiEY). Camponotus /Myrmoturba) akiwapimensis MAYR. — ©, 9.— Benza Masola, Ganda Jundi, Mondombé, Congo da Lemba ‘e MAYNÉ) ; Chacansengula os (D' BAYER). Camponotus (Myrmoturba] akivapimensis MAYR. v. Poulloni For. — Ÿ. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). J’ai reçu celte même variété . dans le temps (? major et minor) de Sierra Leone de M. ANDRÉ. De même que la pilosité, la pubescence est aussi plus abondante, surtout sur l'abdomen, chez cette variété que chez l'espèce typique. Camponotus /Myrmosericus]) Eugeniae For. r. amplior FOR. — 9. — Vieux Kassongo (D' BEQUAERT). CGamponotus /Myrmosericus)] rufoglaucus JERD. r. cinctellus GERST. v. vestitus SM. — Ÿ. — KElisabethville (Miss. agric.); Karemi (D' _ Bayer); Katanga, vallée de la Lumbumbashi (BUTTGENBACH). 396 Camponotus /Myrmosericus) rufoglaucus JERD. r. cinctellus GERST. — 9. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ); Léopoldville (D' J. MAESs) ; Mondombé, Mandunea, Eala (R. MAYNÉ). Camponotus /Myrmosericus) rufoglaucus JErD. r. cinctellus GERST. v. ustithorax FOR. — 9. — Yambala, Mandunga, Mondumbé (R. MAYNÉ); Karemi, Chacansengula-Kasengui (D° BAYER). Camponotus (Myrmotrema) Bayeri n. sp. — 9. — L. 66 mill. — © major. — Ressemble assez à la r. puberulus EMERY, du GC. Carbo Em., mais s’en distingue fondamentalement par l’absence totale de fossettes sur la tête. En outre, l’épistome } n’est nullement rétréci devant, mais au contraire trapéziforme, large devant et rétréci derrière, ses portions latérales atteignant l’angle antérieur de la tête. Il est, en outre, fort distinctement sub- caréné, mais à peine sublobé devant. Les mandibules sont chagri- nées avec de forts points épars. La tête est au moins aussi large que longue avec un bord postérieur droit et même un peu convexe au milieu, bien plus large derrière que devant. Les arêtes frontales divergent fortement derrière. Les scapes sont fortement aplalis et assez élargis sur leur moitié postérieure, comme chez le puberulus, et dépassent le bord postérieur des 2/5 de leur longueur. Le prono- tum est franchement subbordé devant et large. Le profil du thorax est assez convexe. L’épinotum est fortement comprimé derrière, où sa face basale se réduit en arrière presque à une arête tectiforme; elle passe en courbe à la face déclive qui est plus haute qu’elle. Ecaille épaisse en bas, vue de côté un peu conique, mais encore assez épaisse et arrondie au sommet. Les tibias sont comprimés, un peu prismatiques, cannelés et garnis sur toute leur face intérne de forts piquants brunâtres, de même que l’extrémité des cuisses. Tout le corps absolument mat, densément et pas très finement réticulé-ponctué. Les membres plus faiblement et plus finement réticulés. Pilosité dressée raide, brillante, d’un jaune blanchâtre, éparse, mais très distincte, nulle sur les membres. Pubescence espacée, brillante aussi, d’un blanc un peu jaunâtre, également répandue sur tout le corps et sur les membres; pas de ligne mé- diane longitudinale exempte de pubescence sur l’ablomen. Noir; extrémité des tarses et des mandibules d’un roux brunâtre. Karemi, Congo belge (D' BAYER) Une seule ©. Cette forme est. extrêmement embarrassante. Je ne puis l'identifier à aucune des espèces connues. La forme de l’épistome et l'absence de fossettes, l’éloignent des Myrmotremaauxquelles je la rattache néanmoins pro- visoirement à cause des grandes analogies qu’elle présente d’autre part avec ce sous-genre, surtout avec le C. carbo r. puberulus. Camponotus (Myrmotrema) foraminosus For. r. Olivieri. — 9. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Le D ati dan din pa à à EUR UT RE ns NE DE PE 397 Camponotus /Myrmotrema) foraminosus For. r.lemma For. — 5. — Camp de Lukula (D DantEL), Bensa Mazola, Mondambé, Ganda Jundi, Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Camponolus /Myrmosaga] Schoutedeni FOR. — 5. — Benza Ma- sola, Jandumba, Ganda Jundi, Mondungu, Congo da Lemba, Yam- bata et Kiniali (R. MAYNÉ). Camponotus /Myrmorhachis] polyrhachioides Eu. — 5%. — Ma- yumbé : Kiniati (R. MAYNÉ). Une 5. Camponotus [Orthonotomyrmex] chrysurus GERST. —9,9.— Elisa- bethville (Miss. agric.), Congo da Lemba, Mondambe (RILLOQUÉ) ; Tsavo (D' BAYER) ; Mayumbé (DE BRIEY). Camponotus (Orthonotomyrmex) chrysurus GERST. r. acutisqua- mis MAYR. — ©. — Mayumbé (DE BRIEY). Carmponotus [Orthonotomyrimex] Braunsi MAYR. — ?. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Une ©. Camponotus /Orthonotomyrmex) Meinerti For. — ©. — Kasai Kon- dué (LuyA); Eala (R. MAYNÉ); Mayumbé (DE BRIEY). Polyrhachis schistaceu GERST. r. rugulosa MAYR. — $. — Vieux Kassongo (D' BEQuAERT) ; Congo da Lemba (BR. MAYNÉ); Boma (STYCZINSKI). Plus je reçois de Polyrhachis africaines du groupe schistucea et gagates, plus je trouve de formes intermédiaires. On trouve des formes de la gagates qui ont l’abdomen luisant, mais plus ou moins réticulé et devenant plus ou moins subopaques, pas- sant ainsi à la schistacea rugulosa, surtout par l'intermédiaire des formes qui ont les yeux plus ou moins convexes (congolensis SANTS- ci et indefinita For.). Je crois donc devoir réunir la gagates comme race à la schistacea — ou vice-versa — car les deux espéces sont de 1858. Polyrhachis schistacea GERST. r. congolensis SANTSCHI. — Ÿ. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Polyrhachis schistacea GERST. r. nigriseta SANTSCHI v. clariseta SANTSCHI — 9, — Congo da Lemba (R. MAYNÉ). La nigriseta appar- tient aussi au même groupe. Elle a les yeux entièrement convexes de la schistacea et l'abdomen lisse de la gagates. Polyrhachis militaris F. — 5. — Congo da Lemba (R. MAYNÉ); Mayumbé (DE BRIEY). Polyrhachis militaris F. r. cupreopubescens For. v. epinotalis n. V. — ©. — L.9 à 10.5 mill. — Cette variété se distingue par les longues épines de son épinotum qui remplacent les dents ordinaires de la malitaris et de la cupreopubescens. Elles sont longues comme 308 les 2/5 de la face basale et comme plus de la moitié de leur inter- valle, ou encore, si l’on veut, comme 2 1/2 fois l’épaisseur de leur base, du resle dirigées en haut et un peu courbées en avant comme chez ie type. Elisabethville (Miss. agric. LEPLAE). Polyrhachis rufipalpis SANTSCHI r. mayumbensis n. st. — ©. — EL. 45 mill. — Mandibules luisantes, faiblement réticulées, avec des points épars, armées de 5 dents. Epistome assez convexe, sans carêne distincte Aire frontale transversale, semi-lunaire. Arêtes frontales assez longues, peu distantes et faïblement divergentes. Tête plus longue que large, à bord ‘postérieur convexe et à côtés assez droits des yeux aux angles antérieurs Les yeux sont au tiers postérieur et médiocrement convexes, moins que chez la cubaensis MayYr. v. Gersteckeri For.; la tête est aussi plus longue et plus étroite; scapes identiques, dépassant le bord postérieur des 2/5 de leur longueur. Le thorax à un profil moins convexe, surtout au pronotum, que chez la cubaensis v. Gersteckeri; il est surtout moins convexe, subdéprimé transversalement et beaucoup plus fortement bordé, avec un bord aigu même un peu surplombant. Les sutures sont beaucoup plus profondes. La suture mésoépinotale forme même une incision transversale, étroite el assez profonde du profil du thorax. Epines du pronotum légèrement plus courtes que chez la cubaensis v. Gersteckeri, mais un peu plus longues que la largeur de leur base. Face basale de l’épinotum en rectangle transversal, distinctement plus large que longue et aussi large derrière que devant, terminée par 2 très petites dents triangulaires bien plus petites que chez cubaensis v Gersteckeri. Face déclive aussi longue que la face basale et passant à elle par une courbe. Ecaille assez épaisse biconvexe (plus convexe devant) avec 4 épines pointues légèrement courbées en arrière, les latérales 2 fois, les supérieures au moins 3 fois (presque 3 1/2 fois) plus longues que la largeur de leur base. Le bord supérieur de l’écaille est légèrement convexe et les épines supérieures un peu plus éloignées l’une de l’autre que des latérales. Abdomen vertical devant, à bord supérieur assez franc. Assez luisante et beaucoup plus faiblement sculptée que la cubaensis v. Gersteckeri de réticulations assez égales sur tout le corps et pas très fines. Les membres ont la même sculpture que le corps. Pilosité dressée nulle, sauf sous le corps. Pubescence très adjacente et fort diluée, un peu plus forte sur les membres et sur les côtés du thorax. Noire. Pattes, antennes et mandibules brunes. Tibias, palpes et dents des mandibules rougeàtres. Les côtés de la tête sont légèrement comprimés. Mayumbé, Kiniati (R. MAYNÉ). Une seule $. Je ne connais pas le type de la rufipalpis. L de dd uprt dde dr shui 399 Polyrhachis lauta SANTScHI v. localis n. v. — ©. — [,. 5.7 mill. — Plus petite que le type. Les dents de l’épinotum sont plus petites aussi, fort obtuses. l a fissure méso-épinotale est bien moins pro- . fonde. Du reste toute semblable au type de l’espèce. Les ailes manquent. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). Une seule ©. Polyrhachis concava ANDRÉ. — ?. — Mondombe (R. MAYNÉ). Une 5. Appendice : Leptothorax niger For, — %.®.— Barcelone (D' Oscar VoGr). © (non encore décrite). L. 3.9 à 4 mill. — (Comme l’ouvrière; corps entièrement noir; abdomen, scutellum, côtés du thorax et son milieu devant lisses. Le reste mat. Tête et mésonolum forle- ment ridés en long. Tète un peu plus étroite que le thorax. Les ailes manquent. Chez l’ouvrière les tibias sont un peu plus jaunâtres que chez le type. Du reste identique. La forme du premier nœud dis- tingue spécifiquement cette forme du fuberum F. 360 NOTES SUR QUELQUES FORMICA par À KForel. ë Formica cinerea MAYyr v. subrufoides n. v. — ©. — ],.44à 4.5 mill. — Ressemble au premier abord énormément à la Æ. sub- rufa RoG., dont elle a presque exactement la couleur, la pilosité et la forme de l’écaille. Le corps est couvert de petits poils raides et courts, aussi le dessous de la tête, tandis que les tibias n’ont de poils dressés qu’en dessous, comme chez la subrufa, et que les scapes n’en ont pas. Tout au plus le devant de la tête est-il de couleur un peu moins claire. Par contre, le profil du thorax a la même forme que chez la cinerea. La sculpture est aussi plutôt comme chez la cinerea, moins mate et moins serrée que chez la subrufa. La pubescence est - bien plus faible que chez la cinerea, mais plus forte que chez la sub- rufa. Les yeux sont comme chez la civerea typique (ils sont un peu plus petits chez la subrufa). Bozen (Tyrol), récoltée par moi-même le 20 juillet, il y a plusieurs années. Je fus frappé tout de suite par l’aberrance de cette forme. La subrufa n’a été trouvée jusqu'ici qu’en Espagne et dans les Pyrénées. : Nouveaux sous-genres de FORMICA Tout dernièrement, M. le prof. WHEELER a fait une importante révision du genre Formica L. Il y a institué un nouveau sous-genre {Neoformica] pour les F. pallidefulva Lrr. et Moki Wu., dont les stipes sont plus longs et la forme plus grêle. En outre, il a cru pou: voir réunir comme espèce spéciale la F#. neogagates Em., avec la F. lasioides EM. comme race, au sous-genre Proformica RUsSzkY. En effet, les valvules génitales du ressemblent à celles du dit sous- genre. [Il a, par contre, laissé la F. subpolita MAYR, dont le «' res- semble à celui des autres espèces, dans le genre Formica. Pour différencier les © des Proformica ainsi définies du genre For- mica, M. WHEELER indique une petite différence dans la longueur des premiers articles du funicule qui, à mon avis du moins, est trop . minime pour permettre une différenciation claire, surtout si on réunit dans un même sous-genre des formes aussi disparates que les Proformica neogagates à un bout de la série et Emimae à l’autre. En outre, M. WHEELER distingue avec raison dans le genre Formica des groupes différents : rufa, microgyna, exsecta, fusca el sanguine. À mon avis, ces 2 derniers groupes, une fois les Neoformica sépa- RÉ Er 9 a ed di LA dr A: ee 361 rées du groupe fusca, méritent au moins aussi bien d’être séparés, de leur côté, des groupes rufa microgyna-exsecta que les autres sous-genres comme les définit WHEELER. Le groupe sanguinea est nettement défini par l’échancrure de l’épistome et par ses mœurs esclavagistes {du moins là où les mœurs sont connues). Le groupe fusca, de son côté, est nettement distinct des groupes rufa, exsecta et microgyna par ses ©, qui font elles-mêmes leurs fourmilières, ainsi que par les différences générales de forme, de taille et de poly- morphisme, déjà indiquées par MAYe. En conséquence, je propose pour le groupe sanguinea le nom de Raptiformica n.subg., avec la }°. sanguinea L'rr. comme type. Pour le groupe fusca, je propose le nom de Serviformica n. subg., avec la F. fusca L. comme type. Par contre, les groupes exsecta NYL. et microgyna WH. ne me paraissent pas suffisamment distincts pour être séparés du groupe rufa L. La F. exsectoides For fait plus ou moins passage direct au groupe rufa, et la taille de la © varie beaucoup dans les groupes rufa et nicrogyn«a. Je ne puis pas non plus admettre la séparation spécifique des Æ, rufa et truncicola avec les races qu'y rattache WHEELER. À mon avis, il v a trop de passages pour trancher la limite. L'integra que Wn£ELER rattaché à truncicola est aussi nue que la fruncicola typique est poilue. La forme des nids de la pra- tensis diffère autant de celle de la rufa que de celle de la truncicola. La tendance à former de grandes colonies varie aussi énormément suivant les races. Je préfère donc maintenir la truncicola comme l’une des races de la rufa, et cela d'autant plus qu’en Europe, les formes intermédiaires (ou hybrides) truncicolo-pratensis For. ne sont pas fort rares. 362 MAILÉRIAUX POUR SERVIR À L'ETUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE L'INDO-CHINE CECLNDE LINE par BWalther Horn (Berlin Dahlem). M. VITALIS DE SALVAZA m'a envoyé ses chasses en Cicindelides de Cambodja et Tonkin. Je profite de cette occasion pour donner une liste aussi complète que possible des Cicindélides connues jusqu'ici de toute la région de l’Indo-Chine comprenant le Cambodge, la Cochinchine, l’'Annam, le Laos français et le Tonkin. Et J'adresse mes vifs remerciments à M: ViraLis pour la générosité avec laquelle il a bien voulu me confier ce matériel ! TRICONDYLA LaATe. 1. pulchripes WHITE. Cambodge, Cochinchine au Ton- kin (Mt. Mauson, Lao-Kay). 2. macrodera CHAUD. Tonkin (Mt. Mauson). 3. macrodera subsp. distincta Indochina. FLEUT. ; 4. Gestroi FLEUT. Cochinchina, Cambodge (Pnom- Penh —: Vrranis, = Mai-1913), Tonkin (Lao-Kay : Mai 1913). 5. Mellyi CHAUD. Tonkin (Mt. Mauson). 6. cyanea Des. subsp. æmnuli- Cambodge. cornis SCHM. G. 7. cyanea Des. subsp. protimæ Cambodge (Pnom-Penh : Vira- FLEUT. LIS, Mai 1915); Tonkin (Lao- Kay : ViraLis, Mai 1915). COLLYRIS F4ABer. (NEOCOLLYRIS W. Horn) 8. vartitarsisCHAUD.(=Schmidt- Tonkin (Lao-Kay, Tuyen- s. Goebeli W. HORN). 9. linearis ScHM. G. et variétés mb uen Per. Mai 1915, Lao-Kay : ViTALIS, Mars à Mai 1913), Cochin- chine (Saïgon). Tonkin. 10. auripennis W. HORN. Tonkin (Mt. Mauson). 11, resplendens W. HORN. Tonkin (Mt. Mauson). cale a nl nd gift gt Eaib ae ee ji dut oh ro mien Et dé fé PT EUR Lt vas sat ET f £ S 12. Bonelli Guér. et aberrations. 13. fasciata CHAUD. 44. signata W. HORN. 45. pseudosignata \WN. HoRN. 16 mæœsta SCHM. G. 17. impressifrons CHAUD. 18. Fruhstorferi W. HorN. 303 Toute la région (aussi récoltée par M. VITALIS). Cambodge (? Tonkin). Tonkin (Mt. Mauson). Tonkin (Mt. Mauson). Cambodge (Kompong-Toul : Vi- TALIS : 8, VI. 1915), ? Tonkin. Cochinchine. Tonkin (Mt. Mauson). A9. rufipalpis CHAuUp. Tonkin (Than-Moi). 20. fuscitarsis SCHM. G. Cochinchine au Tonkin. 21. crassicornis DETr. Toute la région. 22. bicolor W. Horn (— tonki- Tonkin (Mt. Mauson, Tuyen- > = nensis FLEUT.). Quan). 23. foveifrons W. HORN. Tonkin (Mt. Mauson). 24, apicalis CHAUD. Tonkin (Lao-Kay : ViraALiISs, Mai +915). L’exemplaire unique (©) a la partie latérale du métasternum nue, la partie grossièrement rugueuse au milieu des élytres et les gros points enfoncés en avant de ces plis un peu plus étendus, les gros points enfoncés en-arrière de ces plis beaucoup plus étendus et tout le reste apical des élytres un peu moins finement ponctué. (La par- tie postérieure des élytres est d'un vif rougeàtre comme souvent pour celle espèce.) PROTHYMA Hope 95. exornata SCHM,. G. 26. heteromalla MAC LEAY. 27. triumphalis W. HORN. Annam, Cambodge. Du Tonkin à la Cochinchine. Tonkin (ME. Mauson). THERATES LATR. 28. Fruhstorferi W. Horn. 29. Fruhstorferi subsp. nova Vitalisi W. Horn. Differt a forma prioritatis et a subsp. Sauter labro antico medio minus late flavescente; palpo femoribusque # primis totis nigri- cantibus; mandibulis eodem colore macula perparva centro-basali flavescente excepta; femoribus posticis nigricantibus extrema basi flavescente excepta ; elvtrorum sculptura in parte dimidia antica minus grossa, pone medium subliliore, apice extremo magis oblique (minus recte) truncato, angulo apicali-laterali magis obso- leto. Differt a forma prioritatis præterea elytrorum sculptura ante medium densiore ; antennis, tibiis, tarsis tolis nigricantibus, signa- Tonkin (Mt. Mauson). - tura flavescente elytrorum reducta (solummodo macula parva obli- 364 qua discoidali exstante). Differt a subsp. Sauteri quoque punctis elytrorum pone medium subtilioribus. Long. 11 3/4 mill. (sine labro). 19; Lao Kay (Tonkin : a Domino Virarns IT- V 1915 capta). Bleuûtre métallique: abdomen, antennes, palpes et pattes noi- ràtres (excepté la base de l’abdomen qui est un peu bleuätre et la base des femora postérieurs qui est Jaunàâlre). La ponctuation der- rière la tache centrale des élytres est plus fine que pour la plupart des exemplaires de la forme typique et de la race Sautero. 30. angustatus W. HORN. Tonkin (Mt. Mauson). 31. lonkinensis W. HORN. _ Tonkin (Mt. Mauson). 32. rugifer W.-HoRN. Tonkin (Mt. Mauson). En décrivant la première fois cette espèce, J'ai pris la sculpture rugueuse de la surface de la tête et du pronolum pour un caractère fort remarquable. Après, j'ai reçu de la même chasse (FRUHSTORFER) un deuxième exemplaire de la même localité qui a le pronotum et le frontglabres (comme pour toutes les autres espèces du genre, seu- lement les parties orbitales sont légèrement ridées d’une manière longitudinale). Le front porte au milieu, entre les Yeux, une impres- sion transversale bien développée. Donc. l’espèce est valable, quoique la sculpture citée de l’exemplaire typique soit sans doute anormale | 33. clavicornis W. HORN. Tonkin (Mt. Mauson). ODONTOCHILA CAsT. (Subgenus HEPTODONTA HopE) 94. pulchella HOPE. Tonkin (Mt. Mauson). aber. Ferrarii GEST. Tonkin (Mt. Mauson). 39. Eugenia CHAUD. Cochinchine. CICINDELA L. 936. funebris Scam. G. subsp. De- Tonkin (Lao-Kav, Vrraris, Mars lavayi FLEUT. à Mai 1913). Les exemplaires ont les élytres courtes et dilatées largement en arrière comme chez celte race, mais la coloration et la grandeur comme chez la Cicindela funebris typique. 971. triguttata H. Toute la région. 38. viridilabris CHAUD. subsp. Tonkin. Severini W. HORN. 99. Spinolai GESTRO. Cochinchine. 40. Spinolai var. Demangei Tonkin (Lao-Kay). FLEUT. . decempunclata Der. minuta OLIV. vrnosa KOLI. mutlala FLEUT. sinica FLEUT. 46. speculifera CHEVR. foveolata SCHAUM. . sumatrensis H. angulata FABR. angulata subsp. plumigera W. HoRN. . funerea MAC LEAY. . discrela SCHAUM. kaleea BAT. . Duponti DE. aurulenta FABR. aberr. COTON ROTRO!T D Uk À D — aurulenta Balesi FLEUT. aurulenta subspec. FLEUT. virgqula . seæpunctata FABR. Mouhoti CHAUD. Mouhoti subsp. nova 365 Tonkin, Cambodge. Toute la région (aussi récoltée par M. ViraLIS). Cambodge. Tonkin. Cochinchine (Saïgon) au Tonkin (Chiem-Hoa). Cambodge au Tonkin. Cochinchine au Tonkin (Chiem- Hoa, Yen-Bay). Toute la région (aussi récoltée par M. Viraus). Annam. Cambodge. Annam, Cochinchine. Cambodge. Tonkin (Chiem-Hoa). Annam (Huë), Cochinchine. Cambodge au Tonkin (Lao-Kay). Tonkin. Tonkin (Lao-Kay, ViraLIsS juillet 1913), Cambodge (Pnom-Penb, ViTaLIS, Mai 1915). Cambodge au Tonkin (Chiem-Hoa, Hanoi). Cambodge, Haut-Tonkin. pseudosiamensis \V. HoRN. ? Differt a forma prioritatis © magnitudine majore, corpore supra nigricante (subtus fere nigricante hinc inde viridi- cyauescenter induto); labro paullo longiore toto nigricante (disco centrali parvo interdum flavescente excepto); prothoracis parte intermedia latius (præsertim postice) rotundata, macula elytrorum humerali laliore et breviore, lateraliter marginem omnino attin- gente, medialiter antice scutellum attingente, macula magna media magis transversa (macula ante-apicali fere eadem). Long.17-21 mill. (sine labro). 209,2 4; cum indicatione « Tonkin-Laos » mihi ex collectione V. PLASON data. Au premier coup d’œil, la forme nouvelle rappelle Cic. siamensis FLEUT. par la grandeur, la coloration de tout le corps supérieur et inférieur et la tache humérale des élytres. Ma femelle typique de 366 l'espèce de FLEUTIAUX diffère des 2 09 de la race nouvelle par la lèvre ornée de chaque côté par une petite tache jaunâtre vers la base latérale, la partie intermédiaire du pronotum en avant et en arrière un peu plus large, mais au milieu un peu moins large (plus paral- lèle, pas largement arrondie). Mon male typique de l’espèce de FLeurTrAUx a la lèvre plus largement jaunâtre au disque que les 2 j'le la race nouvelle et la partie intermédiaire du pronotum au milieu plus étroite et plus parallèle (moins largement arrondie). La tache médiane des élytres est chez l’espèce-de FLEUTIAUX © encore plus large et plus transversale que pour ma race nouvelle, mais la tache ante-apicale, au contraire, beaucoup plus minime (presque manquante). 61. Mouhoti subsp. Pramani DAKAT. (— interruptofa- sciata FLEUT.). 62. Mouhoti subsp. elegantula DokxrT.(—tritomaFLEUT.). 63. Harmandi FLEUT. 64. interruplofasciata Sum. G. 65. striolata ILL, 66. — subsp. fenuiscripta FLEUT. 67. — subsp. lineifrons CHAUD. (= interrupta FLEUT.) 68. fuliginosa DE. 69. fenuipes DE. 70. — var. araneipes SCHAUM. Cochinchine(Tayninsh), Tonkin. Cochinchine. Cochinchine, Cambodge (Chau- doc). : Cambodge, Tonkin (Than Moi). Tonkin (Mt. Mauson, Than-Moi, Chiem-Hoa, Indochine). Tonkin. Cambodge, Cochinchine, Tonkin (Mt. Mauson, Lao-Kay). Cambodge, Cochinchine, Tonkin (Chiem-Hoa). Cochinchine, Annam (Tourane, Qui-Nhon). Cochinchine. Il y a encore trois autres Cicindélides qui ont été citées de l’Indo- Chine, mais je me méfie de leur délermination : Des. (? Annam), Cie. cognata Wpm. (? Cambodia) et Collyris emar- : _ginata Des. (? Tonkin). Cic. didyma La sr (nds. gr. diet ii rbinelhle à ds di a à géné à .é ont. 2 a snnltlt 367 NOTE SUR L'ORIGINE DU LABRE DES INSECTES par B&-K. Hervoets La question de l’origine du labre des Insectes est encore très controversée, malgré les belles recherches que les entomologistes y ont consacrées. En effet, si nous parcourons les lravaux des principaux auteurs, qui ont écrit à ce sujet, nous y trouvons émises les opinions les plus contradictoires. B. GRASSI, qui a minutieusement éludié l’ontogénie de l’Abeille, _ déclare avoir trouvé dans l'embryon une ébauche impaire, origine du labre de l’imago. N. CHocLopkowekY et H. VIALLANES, qui ont également étudié ce sujet, l’un chez la Blaîte et l’autre chez la Mante, défendent l’opinion de GRAsst et déclarent avoir pu recon- naître une ébauche impaire. D'autre part, A. KOWALEVSKY, V. GRABER, K. HEIDER, qui ont étudié l’embryologie de l’'Hydrophile, soutiennent que le chaperon apparaît sous forme d’une double ébauche et que, par conséquent, le labre des imagos résulte de la soudure de deux éléments. Cette opinion est également celle de W. PATTEN et de J. CARRIÈRE qui le considèrent comme étant le résultat de la fusion de la première paire d'antennes des Crustacés, de E. KORSCHELT et K. HEIDER qui en font le labre des Crustacés. L’entomologiste américain, W. M. WHEELER, qui a étudié l’'embryo- logie de la Blatte germanique, est également partisan de l’origine .impaire du labre ; son opinion est donc totalement opposée à celle de VIiALLANES et à celle de CARRIÈRE, qui ont étudié l’ontogénèse de la même espèce d’orthoptères. Enfin, pour M. CH. JANET, cet organe résulte certainement de la réunion de deux parties paires, ayant chacune son nerf propre. J'ai touché cette question dans un travail sur le système trachéen des larves d'Odonates (1). En étudiant par transparence, sur de jeunes larves fraichement muées d’Agrion pulchellum VAN DER LiIND et d’Erythromma najas HAS, le réseau des fines ramifications des pièces buccales, j'ai pu observer la disposition suivante : La tête de la larve recoit deux paires de troncs trachéens éma- nant de la paire de gros troncs latéraux; ces derniers sont facile- ment visibles à l'œil nu, lorsque l’on examine une larve fraichement muée. (1) Annales de Biologie lacustre (Tome VI, 1913). 368 La paire inférieure se distribue aux pièces buccales; les appen- dices buccaux pairs (mandibules, mâchoires) reçoivent respective- ment un rameau trachéen; le masque, qui n’est autre que la lèvre inférieure et qui résulte cerlainement de la soudure de deux appendices (1) recoit deux rameaux trachéens, un de droite, un de gauche. La paire de trachées supérieures, de plus fort calibre que linfé- rieure, se distribue aux yeux après un brusque coude; elle donne également naissance à des rameaux allant au cerveau. Quant au labre ou chaperon, cupuliforme, il montre une dispo- sition bilobée; cette pièce buccale innervée par le tritocérébron recoit deux rameaux trachéens émanant de la paire de troncs supé- rieurs, l’un du droit, l’autre du gauche; ces rameaux se soudent bout à bout, de sorte que le labre est parcouru par une trachée en arc de cercle, sur laquelle viennent se greffer de nombreuses trachéoles difficilement visibles. Ceci constitue, me semble-til, un argument pour appuyer la thèse qui soutient que le labre des Insectes résulte de la soudure de deux appendices (2). (}) Miss H. Burcer le démontre dans son travail : The labium of the Odonata, publié dans Trans. Am. Ent. Soc. XXX, 1904. (2) M. le D° M. GOETGHEBUER, dans une étude récente des Chironomides de Belgique, arrive à la même conclusion. 3 F2 ne 4 MES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XII Assemblée mensuelle du 6 décembre 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 20 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 8 novembre 1913 est approuvé. — Le président communique à l’assemblée les noms des candi- dats présentés par le Conseil pour l'élection d’un membre honoraire en remplacement du Prof. O. M. REUTER. \ Correspondance. — M. P. SCHERDLIX s’est fait inscrire en qualité de membre à vie de notre Société. — La Bühmische Gesellschaft der Wissenschaften nous fait part du décès de son membre le plus ancien, le Prof. A. FRic. (Condo- léances.) Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. — M. LAMEERE donne lecture du travail de MM. BEQUAERT et GOETGHEBUER inséré plus loin, et ajoute divers détails sur la faune marine du port de Zeebrugge, faune très inté- ressante. —— La séance est ievée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 2-1 1914. 24 370 DEUX CHIRONOMIDES MARINS CAPTURÉS SUR LE LITTORAL BELGE (Clunio marinus HALIDAY et Camptocladius thalassophilus nov. spec.) par Michel Bequaert et M. Goetghebuer. Lors de nombreuses visites que nous fimes cette année à la plage entre Heyst et Blankenberghe, dans le but de rechercher les Diptères du littoral, nous pûmes observer et recueillir deux espèces appar- tenant à la famille des Chironomidae qui présentent des mœurs marines et qui sont nouvelles pour la faune belge : Clunio marinus HALID. et Camptocladius thalassophilus n. sp. Voici. une courte description de l’endroit de capture.des deux Diptères. Sur l’estran entre Heyst et Blankenberghe s’avance en mer le vaste môle en arc de cercle, construit 1l Y a une dizaine d’années pour l’avant-port de Zeebrugge. En visitant à marée basse le pied du tronçon de la jetée rattaché directement à la terre ferme etse dressant comme un véritable rocher au-dessus de la plage sablonneuse, on y constate l’existence d’une faune et d’une flore marines très variées; on les trouve surtout bien développées sur la face convexe du mur, où existe une particularité de construction qui n’est pas sans importance pour le sujet qui nous occupe. En effet, le pied du môle est protégé de ce côté, contre les affouille- ments, par une sorte de radier en moellons, formant au devant du mur un dallage grossier dépassant légèrement le niveau de la plage et large de plusieurs mètres. A cet endroit, à marée descendante, viennent émerger de nom- breuses colonies de moules et des paquets d'algues, tandis que de-ci de-là stagnent de petites flaques d’eau de mer. Ce fut dans cette aire restreinte, dans la partie inférieure de la zone des marées, que nous observâämes pendant les mois de sep- tembre et d’octobre de nombreux petits essaims d’un minuscule Chironormide noir que nous reconnûmes depuis pour les 4j d’une espèce de Camptocladius nouvelle, qui se trouve décrite plus loin sous le nom de C. thalassophilus. _ Nous les avions pris d’abord pour une espèce banale provenant sans doute de la campagne voisine, quand, quelques jours après, des observations inattendues modifièrent cette manière de voir. Dans l'après-midi du 15 septembre, nous vimes à cet endroit un grand nombre de petits moustiques jaunâtres que nous n’avions- 371 pas vus les jours précédents et qui voletaient rapidement et fiévreu- sement, avec un va-et-vient incessant, sur les moellons, les algues et moules ruisselant d'humidité et à la surface des flaques d’eau. En les capturant nous reconnûmes aussitôt, à l’énorme appareil génital, les + de Clunio, qu'un examen ultérieur permit de rap- porter, sans aucun doute, à l'espèce Clunio marinus décrite par HaLiIDAY (1). Ce Diptère essentiellement marin est commun sur les côtes méridionales d'Irlande et d'Angleterre et sur les côtes septentrionales de France, depuis le Boulonnais jusqu’en Bretagne; il n’a jamais été signalé sur les côtes de Belgique, ni sur celles des Pays-Bas. Nous recueillimes bon nombre d’exemplaires et, à la suite de recherches attentives, nous réussimes à capturer 3 99 aptères, longues de 1 millimètre, ayant l'abdomen ratatiné et marchant avec peine sur les paquets d'algues vertes. Nous trouvâämes également une © non fécondée, plus vermiforme, d’un jaune clair tacheté de noir, rampant sur des Fucus; lorsque tout à coup survint un (j qui se précipita sur elle, et nous pûmes observer ainsi l’accouplement. Nous n’eûmes pas la chance de trouver des larves ou des nymphes. Une description détaillée des deux sexes, des métamorphoses et des mœurs de cet étrange diptère a fait le sujet d’une étude fort intéres- sante de R. CHEVREL (2). Ajoutons que nous revimes les 4 en nombre le 15 septembre, mais qu'ils avaient disparu entièrement le 26 du même mois. , La découverte de Clunio nous poussa à observer de plus près l’autre Chironomide, qui voltigeait toujours en grand nombre en compagnie des Clumio. Cette fois-ci, nous vimes que, près des endroits où dansaient les essaims des 4(Ÿ, se promenaient, sur le sol humide et à la surface des flaques d’eau, tantôt tenant les ailes rabat- tues sur l’abdomen, tantôt volant sur une courte distance, de-petits diptères jaunâätres qu’on eût pu confondre au premier abord avec des jf de Clunio. Toutefois ces allures lentes, différant totalement de la vivacité de ces derniers, ainsi que le voisinage des essaims, nous firent soupçonner que nous avions affaire aux 99 de Campto- cladius; en effet, plus d’une fois, nous vimes des 4j quitter les essaims, se mettre à vagabonder sur les objets émergés et les flaques d’eau; et il nous est arrivé souvent de les voir s'emparer de ces 90 jaunâtres posées tranquillement à la surface des petites (1) Cf. M. Bezzr, Clunio adriaticus ScuiN. var. Balearicus nov. Arch. de Zool. expérim. et génér. T. 51, fase. 4, Paris, 1913, p. 501-519, vide p. 513. (2) Cf. R. CHEvVREL, Sur un diptère marin du genre Clumo. Haripay. Arch. Zool. expér. et génér., vol. XX VIII, 1894, p. 583-593. 912 mares, puis, les tenant solidement fixées dans leurs pinces, les pro- mener à leur suite sur l’eau. Nous avons observé cette espèce du début de septembre jusqu’au 10 octobre, date à laquelle cessèrent nos observations, et, pendant toute cette période, nous avons. constaté la présence de nombreux essaims de jf ainsi que de femelles, beaucoup moins nombreuses. Bien que nous n’ayons vu ni la ponte ni les larves de ce Campto- cladius, il nous parait fort probable que cette espèce constitue une véritable forme marine ; en faveur de cette manière de voir plaident non seulement l'habitat des adultes et leurs allures, semblables à celles d’autres espèces marines de cette famille décrites des côtes rocheuses, de même que la compagnie des Clunio, espèce essentiel- lement marine; mais encore quelques caractères morphologiques propres à cette espèce : ainsi l'existence d’un repli chitineux en forme d’épine, à la face interne de chaque segment basal de la pince du +, servant sans doute à maintenir plus fermement la ©; en second lieu, l’allongement manifeste de l’empodium favorise peut- être la marche sur les surfaces mouillées et sur les flaques d’eau; - enfin, on pourrait considérer la réduction de la faculté du vol chez la ®, qui trouve sur place des iieux favorables pour la ponte, comme une adaptation à la vie marine. Toutefois, il faudra rechercher cette espèce dans les eaux sau- mâtres, avant de pouvoir établir définitivement son caractère stric- tement marin. Notre Camptocladius se place, au point de vue éthologique, à côté de plusieurs Chironomides marins qui, sans présenter des phé- nomènes d'adaptation et de régression aussi prononcés qu’en montre le groupe du Clumio, possèdent néanmoins des mœurs marines analogues. Signalons ici : Orthocladius Kerviller KIEFFER trouvé par M. GADEAU DE KERVILLE dans un parc à huîtres, en Nor- mandie; Trichocladius marinus ALVERDES des côtes de Norvège; Thalassomyia Frauenfeldi ScxiN. de la Méditerranée; et Thalasso- myia(Scopelodromus]isemerina CHEVREL des côtes de Normandie (1). Pour expliquer la présence de Chironomides marins — qui (1) Cfr. ALVERDES, FR. Trichocladius marinus n.sp.,eine neue murine Chironomide aus dem norwegischen Skürgaard. Zeïitschr. f. wiss. Insektenbiol., vel. VII, 1911, p. 58-63. CHEVREL, R. Scopelodromus isemerinus, genve nouveau et espèce nouvelle de Diptères marins. Arch. de Zool. expér., 4° série, vol. I, 1903, p. 1-29. GADEAU DE KERVILLE, H., Recherches sur les Faunes marine et maritime de la Normandie, 2e voyage, Insectes (Bull. de la Soc. des Amis des Sciences nat. de Rouen, vol. 1897, p. 359-371), et, Se voyage, Insectes (loc. cit., vol. 1900, p. 194-206). pe, ” 373 jusqu'ici n’avaient été signalées que des côtes rocheuses — sur une plage sablonnense où normalement ne se présentent pas les condi- tions nécessaires au développement de ces diptères, — colonies d'algues et d’autres organismes émergés, flaques d’eau abandonnées à marée basse, — il faut tenir compte des nombreux ouvrages d’art construits sur notre littoral (brise-lames, estacades, jetées), qui ont réalisé en quelque sorte, en miniature, des stations analogues aux côtes rocheuses. Il est d’ailleurs fort probable que Clunio marinus s’est établi chez nous, à la faveur de ces constructions, par immigration d'individus venus de la côte française. Il faudra examiner à ce point de vue les nombreux brise-lames ainsi que les parcs à huîtres de notre littoral. Camptocladius thalassophilus nov. sp. — et ©. Le genre Camptocladius, créé par VAN DER WuLP aux dépens du genre Chironomus MEIGEN, ne diffère du genre Dactylocladius établi par J. KIEFFER que par le rameau postérieur de la nervure posticale de l’aile qui est coudé vers le milieu de sa longueur. Les yeux sont nus; les palpes composés de quatre articles ; les tibias antérieurs sont plus longs que les métatarses, l’'empodium est filiforme et cilié en dessous ; les pulvilles manquent. Les ailes sont nues et ne présentent que la nervure transversale antérieure. L'espèce nouvelle offre les caractères suivants : d : Tête noire. Palpes d’un jaune verdâtre ; le premier article est plus court que la moitié du suivant, les 2e et 3° articles sont presque d’égale longueur, le 4 est au moins une demi-fois plus long que le précédent. Antennes composées de 14 articles, d’un jaune Re les poils du plumet noirâtres. Le troisième article est plus large que long; le quatrième presque aussi long que large; à partir du cin- quième tous les articles sont plus longs que larges. Les articles 9-13 sont deux fois aussi longs que larges ; le quatorzième article est plus court que les articles 2-13 réunis ; l’ensemble de ceux-ci atteignant une fois et demie la longueur de l’article terminal. Les troisième et quatrième articles portent des appendices sensoriels hyalins en forme de soies épaisses : ceux du troisième sont plus longs que la longueur de l’article; ceux du haies mesurent la longueur du cinquième article. Thorax : mésonotum, métanotum, scutellum, métasternum et côtés du thorax noirs. Balanciers j jaune verdâtre. Abdomen entièrement d’un noir verdâtre, légèrement plus clair sur le ventre. 374 Pince génitale de forme caractéristique (fig. 1). Article basi- laire présentant du côté interne une saillie en forme de dent (fig.1,,) Hip nl: placée ventralement ; un autre appendice (fig. 1), situé dorsa- lement et un peu dis- talement par rapport à l’autre, constitué par un fort crochet poin- tant en arrière et en dedans. Article termi- nal long, dilaté près, de la base et s’amin- cissant vers l’extrémi- té, fortement pubes- cent et terminé par une dent obtuse et creuse. Pattes d’un jaune verdâtre clair; ge- noux, extrémité des tibias et des articles des tarses très étroitement noirs. Fémur antérieur plus court que le tibia, celui-ci long que le tarse, atteignant près de deux fois et demie la longueur du métatarse; les deux derniers articles du tarse presque de même longueur, le troisième articleunedemi-fois plus long que le quatrième ; éperon du tibia antérieur très court. Poils du tibia intermédiaire une fois et demie à deux fois l’épais- seur de celui-ci, ceux du tibia postérieur mesu- rant deux fois à deux fois et demie son épaisseur ; l’éperon de chacune des deux paires de tibias épais, court et lisse de- puis la base. Peigne du EX / PRÈS | Fig. 2. tibia postérieur jaune. L’empodium de tous les tarses est plus long que les crochets (fig. 2). Ceux-ci sont un peu coudés à leur extrémité. Ailes blanchâtres, paraissant nues à un grossissement de X 90 379 diamètres, très finement ponctuées à un fort grossissement (fig. 3.) Nervure auxiliaire (a) dépassant un peu la transversale. Sous-costale (b) offrant deux ou trois soies à la base. Radiale (r) très faible; cubitale (cb) presque droite, longuement dépassée par la costale ; FE Fig. 3. discoïdale (d) aboutissant presque à la pointe de l’aile ; rameau posté- rieur de la posticale (p°) pliée vers la moitié de sa longueur. Taille : 2,25 millimètres. © : Face, antennes et palpes en entier jaunâtres; arrière de la, tête d’un brun foncé. Palpes offrant la même conformation que chez le mâle. Antennes de six articles (fig. 4); deuxième article un peu moins long que le double du troisième, offrant un étranglement au niveau de l’union du premier et du deuxième tiers, portant deux verticilles de longues soies. Les articles trois. à cinq à peu près de même longueur, une fois et demie aussi longs que gros, un peu amincis aux deux extrémités. Les soies se trouvent insérées vers le milieu de chaque article. Les arti- cles deux à cinq portent chacun des ap- pendices hyalins sensoriels en forme de soies épaisses. Le sixième article est un peu moins long que les trois précédents réunis, terminé en pointe à l’extrémité et muni de plusieurs appendices hyalins. Mésonotum jaunätre, présentant quatre bandes d’un brun noirâtre, les médianes raccourcies en arrière, les latérales abrégées en avant. Mésosternum, métanotum et deux taches sur les côtés du thorax brun foncé. Scutellum d’un vert jaunâtre. Balanciers jaunâtres. Abdomen d’un jaune verdâätre sale. Les lamelles génitales sont Fig. 4. 376 jaunes (fig. 5); vues de profil, elles sont un peu anguleuses en arrière, prolongées en pointe en avant, couvertes d’une pubescence fine et garnies de quelques soies. Pattes jaunâtres; fémur antérieur un peu plus court que le tibia, lequel mesure un peu moins du double du métatarse. Tibias inter- médiaires et postérieurs à poils courts. Pour le reste comme chez le mâle. Ailes nues, sans ponctuation distincte à un grossissement de 90 diamètres, à ponc- tuation extrêmement fine et serrée à un fort grossissement. Nervure sous-costale garnie d’une rangée de petites soies sur toute sa longueur. Cubitus longuement dépassé par la costale, couvert d’une rangée de soies dans sa moitié terminale. Les autres détails comme chez le mâle. “ Fig. 5. Taille : 2 millimètres. Nombreux exemplaires 4 et ® recueillis à Zeebrugge (Flandre Occidentale). Un couple a été capturé «in copula ». x # * Cette espèce est nettement distincte des autres espèces décrites, par les caractères suivants : ailes nues, cubitus droit, longuement dépassé par la costale, empodiums plus longs que les crochets; pince génitale mâle caractéristique. Le tableau dichotomique suivant permet de distinguer d’un coup d'œil les exemplaires mâles des Camnptocladius à ailes nues. 1. Panache des antennes blanc; appendices hyalins des antennes larges eLiCOurEs (1 ei ENS RC byss nus SCHRANRS Panache des antennes noir; appendices hyalins en forme de SOJeS ÉDAISSES HAUTS 2 . . . . . . . . . si. 2. Balanciers brun foncé ou noirs; 14° article des antennes au moins aussi long que les articles 2-13 réunis . . . . 5. Balanciers blanc jaunâtre ou verdâtre ; 14° article des antennes notablement plus court que les articles 2-13 réunis . . . %4. 3. Fponin aussi long que les crochets; cubitus presque droit C. en GOETGHEBUER. Empodium égalant la moitié des crochets; cubitus arqué C. aquaticus KTEFFER. 4. Cubitus non dépassé par la costale ; dernier article des antennes atteignant à peine la longueur des articles 10-13 réunis C. gracilis GOETGHEBUER. Cubitus longuement dépassé ; dernier article des antennes attei- gnant au moins la longueur des articles 8-13 réunis C. thalassophilus nov. sp. mr” ; 377 Les espèces dont les femelles sont jaunes ou jaunâtres avec le mésonotum orné de bandes noires se différencient d’après le tableau suivant : 1. Deuxième article des antennes portant un verticille de poils de même que le dernier ; ailes ponctuées C. exiquus GOETGHEBUER. — Deuxième article des antennes portant deux verticilles, le dernier SANSONPUESISOLE ST) AU MES SON NEA AU LEA ne nr PARENT 2. Ailes ponctuées, empodium atteignant la moitié des crochets; dernier article des antennes d’un tiers plus long que le cin- quième article; taille de 3,5 mill. C. vitellinus KIEFFER. Ailes nues; empodium plus long que les crochets; dernier article des antennes plus de deux fois aussi long que le cinquième article ; taille de 2 mill. . . . . CC. thalassophilus nov. sp. Travail fait au laboratoire de Zoologie de l'Université de Gand. Res 378 NOTES SYNONYMIQUES SUR LES STENUS ET DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE RUSSIE par JS. Bondroit. Stenus Bourtzefi n. sp. — D'un noir légèrement vernissé, orné d’une pilosité d’un gris doré, courte et assez éparse. appen- dices brun rouge, hormis les palpes testacés, le scape des antennes et les hanches noirs, le second article des antennes, les trochan- ters et les genoux rembrunis. Abdomen rebordé, une carène à la base des quatre premiers tergites découverts, le quatrième article des tarses simple. Long. 4.3 mill. Tête légèrement déprimée, ornée de deux sillons parallèles, assez profonds, leur intervalle convexe, ponctuation forte, pas très dense. Prothorax sensiblement plus étroit que la tête et les yeux, environ d’un cinquième plus long que large, côtés légèrement arrondis vers l’avant, rétrécis vers la base, la plus grande largeur un peu en avant du milieu. Pronotum orné d’un sillon assez large s'étendant de près de la base jusque vers le milieu, ponctuation forte et dense, l'intervalle de deux points valant en moyenne le tiers du diamètre d’un point. Elytres de la largeur de la tête, à peine rétrécies vers les épaules, pas plus longues que larges, très légèrement inégales, à ponctua- tion forte, dense, assez rugueuse, les points un peu confluents longitudinalement. Abdomen assez luisant, large, à peine atténué, à ponctuation peu forte, assez éparse, surtout au milieu des tergites. Ce Stenus dont je ne possède qu'une © provient de la vallée du Mesen (Russie). Il est voisin du clavicornis SGoP., mais très distinct par la massue des antennes rousse, l’aspect plus luisant, la ponc- tuation moins serrée, surtout à l’abdomen, et plus rugueuse aux élytres. Stenus foveiventris Faïrm., Kn. Fr., 1856, p. 578. — sub- depressus REY, Ann. Soc. Linn. on 1861, p. 149. _— (OS Fauv., Bull. ue inn. Norm., 2° série, 6, p. 96. Je crois pouvoir garantir Loti synonymie, car la description de FAIRMAIRE s’adapte assez bien au Sfenus subdepressus et, de plus, tout comme le Stenus explorator FAUV., le Stenus foveiventris est cité de Biscarosse. | | | 1 | 879 Stenus morio GR. var. aequalis REY, Ann. Soc. Linn. Lyon, 1861, p. 158. — neglectus GERH., Deutsch. Ent. Zeitschr., 1899, p. 220 (forte). | D’après une note de M. L. BENicK (Entom. Mitt:, 1915, p. 44) le St. neglectus GERx. doit être considéré comme une forme aptère du St. morio; or, REY, après la description du Sf. acequalis, ajoute : « je ne la donne que sous réserve, car elle pourrait bien n'être qu'une variété brachÿptère du morio. » (Ann. Soc. Linn. Lyon, 1883, p. 282.) Stenus trivialis KR., Ins. Deutsch., 760, p. 25. — {ransfuga Rey., Ann. Soc. Linn. Lyon, 1883, p. 282. La description du St. transfuga s'adapte bien au Sf. frivialis KR., espèce vulgaire en Italie. REY a placé, avec doute, le S€ trivialis comme synonyme du St. gracilentus FAIRM:, le Sf. frivialis est beaucoup plus épais que ce dernier (melanarius STEPH.). 380 HÉTÉROCÈÉRES NOUVEAUX png L'AMÉRIQUE DU SUD par Paul Dognin GEOMETRIDÆ ? Scotura semisocia sp. nov. — 2 mill. — Espèce loute voisine de ? Scotura /Polypoetes] Jipiro Dax. dont elle ne diffère guère que par le blanc plus restreint des ailes inférieures. Antennes à faisceaux pédicillés, courts, plutôt épais et garnis de cils fins. Dessus des quatre ailes noir pâle fuligineux. Supérieures avec les nervures presqu’entièrement jaune clair et les taches blanches suivantes : une cellulaire peu après le départ de la cellule, immédiatement suivie entre la médiane et la 1 d’une tache interne: une postdiscale, assez ovale, assise sur la discocellulaire. L’aile est, en outre, traversée par une ligne subterminale blanche che- vronnée, le chevron entre 2 et 5 plus gros. Inférieures avec toute la cellule d’un blanc semihyalin, cette teinte débordant des 5, 4 tigés à la 8. Franges couleur du fond. Dessous du même noir pâle; les supérieures avec les nervures concolores, sans ligne subtermi- nale, la tache postdiscale bien marquée, les autres diffuses; les inférieures et franges comme en dessus. Palpes noirs, la base en dessous jaune clair ; front avec des poils jaune clair, le vertex noir. Pacho, Colombie (2,200 mètres): un j pris par Fassr. Lissochlora vermiculata sp. nov. — 21 et 22 mill — Dessus des quatre ailes d’un vert d'herbe clair, coupé de nom- breuses stries irrégulières blanches. Supérieures avec la côte large- ment rosée, un point discal noir et deux lignes droites blanches : une antémédiane également écartée de la base à la côte et au bord interne et une postmédiane sensiblement parallèle au bord. Le bord terminal finement rose; la frange soufrée, coupée de touffes nervu- rales roses. Inférieures traversées immédiatement après le milieu par une ligne blanche parallèle au bord terminal qui est rose avec la frange comme aux supérieures. Dessous pareil mais blanchissant, les lignes moins distinctes et les bordures atténuées. Pacho, Colombie (2,200 mètres) ; deux 4j (FASSL). Racheospila dispilata sp. nov. — 26 mill. — Les quatre ailes vert tendre avec une série commune postmédiane de petits points nervuraux blancs précédés dans les mieux marqués d’une petite accumulation d’atomes, les lignes incurvées sur 2 puis paral- 381 lèles aux bords; chaque aile marquée d’un petit point discal noir; les supérieures avec la côte finement blanche et quelques points nervuraux marquant l’antémédiane. Dessous blanchissant, un peu moins dans la région costale des premières ailes, sans lignes ni points. Franges blanches. Palpes blancs; vertex entre les antennes blanc liséré de rose en dessus; gaines des antennes blanches; collier et thorax verts; dessus de l’abdomen vert pâle au départ puis blanchissant avec trois points dorsaux blancs lisérés de rose sur les 2, 4 et cinquième anneaux, le troisième tout petit; touffe anale blanche. Medina, Est de la Colombie (500 mètres); un « (FassL). Nediffère de Racheospila liriata Dan. (Ann. Soc. ent. Belg., vol. 49, p. 215, 1898) que par l’absence du liséré terminal rouge des ailes et ses palpes blancs. Blechroma pulverata sp. nov. — 33 mill. — Les quatre ailes vert d'herbe pâle, les dessins d’un lilacé délavé très pâle bordés d’ocre brunäâtre clair avec la base (plus largement aux supé- rieures) et le dessus du premier anneau noirs. Dessus des premières ailes avec une ligne antémédiane plus écartée au bord interne qu’à la côte, rattachée dans la cellule à la partie basilaire noire; un lavis lilacé partant de la cellule peu avant le trait discal noir, s'étendant entre la 4 et la sous-costale jusque peu après le départ de 8 et, entre 6 et 4, jusqu'à la ligne subterminale, la côte brunissant au- dessus du lavis; une ligne subterminale, suffusée au sommet jusqu’à l’apex, réduit à ses bords irréguliers de 7 à 4, parallèle au bord terminal de 4 à 2, rentrant de 2 au bord interne, deux petits traits postmédians reliant son angle intérieur de 2 à 4. Inférieures avec une série médiane de taches brisées, la tache postdiscale plus en dehors et une très large bande subterminale arrondie à bord extérieur irrégulier et bord intérieur coupé en escalier, parallèle au bord terminal. Franges lilacées. Dessous des quatre ailes et franges blanchissant, sans dessins mais avec les traits discaux noirs visibles aux supérieures. Vertex brunâtre lilacé ; sommet de la tête et collier vert pâle; ptérygodes à devant vert, le reste brunätre lilacé. Medina, Est de la Colombie (500 mètres) ; un (FASsL). À placer tout auprès de Blechroma conflua WAKRREN. Hydata exsignata sp. nov. — 25 mill. — Bord terminal des supérieures légèrement renflé sur 5, des inférieures acuminé sur 6. Dessus des supérieures avec la première moitié interne et les deux premiers tiers supérieurs semitransparents verdâtres ; La base large- % 382 ment opaque et roussâtre; une lache discale n’atteignant pas la 4, opaque et verdâtre; une très large bordure terminale occupant le dernier tiers, opaque, d’un gris olivâtre coupé de roussâtre le long 3 des 1 et 2, plus légèrement des 3, 4 et 5; cette bordure est coupée intérieurement par un sinus rentrant entre 5 et 6 et n’atteint pas le bord terminal de 4 à l’apex ni sur là côte, le fond reparaissant sur ces bords, plus profondément entre 7 et 8; l’extrême bord verdissant. Dessus des inférieures opaque, d’un gris olivâtre lavé de roussâtre notamment à la base, l’extrême bord verdissant, avec | un vague rappel des dessins du dessous. Franges blanches avec | quelques poils verdissants. Dessous des supérieures comme le dessus, les teintes moins accentuées; des inférieures blanchissant | avec l'indication, sous un cerlain angle, du point discal et d’une ligne postmédiane arrondie. De à Pacho, Golombie (2,200 mètres); une © (KASSL). | Espèce à placer auprès d’Hydata latifasciata \W ARREN. | Anisodes nivestrota sp. nov. — 33 mill. — Front blanchis- sant; départ des antennes blanc, sommet de la tête et dessus du thorax brun rougeûtre semé de poils blancs. Dessus des quatre ‘ailes brun rougeûtre irrégulièrement semé de taches irrégulières blanches qui s'accumulent sur la côte et à l’apex des supérieures, dans la moitié basilaire et costale des inférieures. Premières ailes avec un trait discal, deux lignes (antémédiane et postmédiane) fes- tonnées, noirâtres, à peine plus teintées que le fond, la postmé- diane parallèle au bord mais rentrant sur la 2 et trois gros points subterminaux blancs, entre 3 et 4, 6 et 8. Inférieures avec une tache discale blanche bordée par un trait intérieur noirâtre et une ligne postmédiane arrondie, festonnée, également noirâtre. Fran- ges brun rougeûtre coupé de blanc. Dessous d’un blanc ochracé, légérement testacé aux premières ailes, avec une vague indication de deux fines lignes testacées communes (postmédiane et subter- minale) et les franges concolores. Lino, Panama (800 mètres); une © (ra) : Heterephyra ephippiata sp. nov. — «j 27, & 28 mill. — Tête, dessus du corps et des ailes jaune orangé, les lignes noi- râtres. Supérieures avec un lavis rougeâtre sous-médian de la pre- mière ligne au bord terminal; un second lavis de la discocellulaire au bord entre 4 et 6; un trait discal noirâtre accompagné d’une tache rougeâtre et trois lignes : une antémédiane largement fes- tonnée; la postmédiane et la subterminale arrondies, parallèles, en chevrons réguliers, épaissis sur les nervures et les bords. Frange \ 389 concolore, pointée de noiràälre aux nervures. Inférieures avec la moitié apicale de l’aîle lavée de rougeûtre; une lache discale rou- seâtre coupée par un trait noirâtre et les deux lignes extérieures (postmédiane et subterminale) ainsi que la frange comme aux pre- mières ailes. Dessous des quatre ailes jaune orangé sablé de rou- geàtre plus particulièrement aux supérieures, la subterminale reparaissant en ponctuations nervurales pâles, les franges comme en dessus. Lino, Panama (800 mètres); une paire (FASsL). Berambe substriata sp. nov. — 14 mill. — Dessus du corps, des quatre ailes et des franges noir, ces dernières avec quelques poils blancs sous l’apex des premières ailes. Supérieures avec la côte coupée par les traits ocre suivants: quatre basilaires réguliè- rement espacés: un antémédian; quatre immédiatement après le milieu qui se touchent et un postmédian qui se dédouble en des- sous. Dessous des quatre ailes brun vineux sablé d’écailles gris lilacé quidominent dans toute la seconde moitié des secondes ailes et sur une partie des supérieures; ces dernières ailes traversées par des séries entrecoupées de stries blanches faisant suite aux cou- pures costales qui reparaissent en dessous, avec la région apicale s’éclairant de ferrugineux dès la ligne subterminale et jusqu’à la 6. Dessous des inférieures avec des stries entrecoupées basilaires et sur le bord abdominal, la série subanale éclairée de ferrugineux; franges gris noirâtre, blanchissant vers l’apex des premières ailes. Antennes noires, la gaine ponctuée de blanc. Muzo, Colombie (400 à 800 mètres); un (FASsSr). Voisin de (Cleta) faragita ScHAUS. G. Hirthestes gen. nov. — Palpes droits dépassant un peu la tête; antennes subserrate, garnies de cils fins. Aïles allongées, les inférieures ovales, avec les deux angles arrondis. Dessous des infé- rieures avec la côte garnie de longs poils et, au milieu de la région costale, une sorte de tache d’androconia dont les poils jaunes cou- chés semblent plutôt épais et durs; nervures poilues en partie. Première paire de pattes avec une paire d’épercns; seconde paire avec les tibias garnis de très longs poils; pattes de derrière cachées dans de longs poils dont une touffe sort à la base des inférieures. Supérieures avec 3 d'avant l’angle; 4 de l’angle; 6 de l’angle supé- rieur; 10 d’avant 8.9 tigés sur 7; 11 de l’areolet; 12 libre. [nfé- rieures avec 2.3 tigés et 4 de l’angle. Type : Hirthestes-laniala sp. nov. Acidalia sericea KFELDER; Ptychopodas percrinita \WARR. (Nov. Zool. IV, p. 444) et subvestita Wanrr. (loc. cit., p. 445), appar- tiennent également à ce genre. 384 Hirthestes laniata sp. nov. — 19 mill. — Dessus des quatre ailes olivâtre pâle semé d’écailles luisantes surtout aux inférieures, les supérieures avec un point discal noir et une ligne postmédiane plus sombre, tremblée, un peu plus écartée sur la côte; les franges concolores. Dessous semblable. Front et sommet de la tête brun olivâtre; vertex et gaines des antennes blanc crémeux. Medina, Est de la Colombie (500 mètres); un ($ (FASSL). Hyriogona flavicosta sp. nov. — 18 mill. — Supérieures citron pâle avec la première moitié interne lilacée, cette teinte atteignant à peine la médiane et s’arrêtant peu après la naissance de 2 pour de là aller droit à l’angle interne, brunissant sur son bord extérieur; quelques écailles vineuses sur la 2, entre 3 et 4 et cel- lulaires; un assez gros point discal noir; la ligne antémédiane marquée par quelques atomes costaux ; la ligne postmédiane formée de quelques atomes qui se suivent, arrondis, de la côte à la 5, fai- sant un angle aigu sur 4, puis se fondant dans l’irroration entre 3 et 4; quelques atomes subterminaux entre 3 et 4. Inférieures lilacées avec un petit trait discal plus sombre; une teinte postmé- diane ocre entre 3 et 6 lisérée de citron et marquant, sans doute, la ligne suivie d’une éclaircie postmédiane citron entre 2 et 5; le bord citron sur l’apex et jusqu'à la 4 Franges citron pâle. Dessous pareils, mais les teintes effacées. Tête lilacée; collier citron pâle; ptérygodes citron pâle, la pointe lilacée ; corps lilacé. Medina, Est de la Colombie (500 mètres); un 4 (FAssL). Port d’Hyriogona capitata WARREN dontil se distingue par sa côte citron, n’a pas la frange de poils le long de la cellule et sur la o comme Hyriogona fimbriata \NARREN. Anticlea mixticolor DoGniN. — Dans les mémoires de la Société entomologique de Belgique, tome 22, p. 24, j'ai décrit Perizoma mixticolor sur trois Ç® du Monte Tolima; Je reçois main- - tenant deux ‘44 de Yuntas près Cali et cette espèce sera mieux placée dans le genre Anticlea. 29 et 30 mill. — Le premier «, presque typique, est pourtant déjà plus coloré que les 99 avec l’antémédiane et la postmédiane contrastées et une tache terminale noire assise sur 5 qui ressort plus vivement que dans le type. Le second que je propose de séparer sous le nom d’ab. rufis- trota se colore encore davantage. La large bande médiane, gris lilacé dans le type, devient rose sauf les coupures costales noires. La région terminale devient également rose, traversée par quelques taches postmédianes et terminales et la ligne subterminale irrégu- lière jaune verdâtre, la région apicale jusque vers 4 restant noire 389 avec l’irroration bleuätre lilacée typique. L’antémédiane noire qui limite intérieurement la bande médiane est coupée droite à son bord extérieur et non suffusée comme dans le type. Les inférieures sont d’un blanc jaunâtre, moins grisant que dans le type. En des- sous l’espace postdiscal clair ne s’arrête pas à la 4, mais continue jusqu’au bord interne en contournant sous la 4 l’angle de la bande médiane du dessus, le bord terminal s’éclaire de l’angle à la 4; les inférieures indiquant assez clairement une triple ligne postmé- diane coudée au centre. Yuntas près Cali, Colombie ; deux 4 (FASSL). Anticlea flexuosa sp. nov. — + 26, © 28 mill. — Dessus des supérieures lavé de vert tendre et de rose pâle, traversé par des séries de fines lignes noires, formant bandes, comme suit : trois basilaires dentées, légèrement arrondies; trois extrabasilaires semblables; trois antémédianes coudées sur la médiane, puis obliques et droites jusqu’au bord interne, précédant immédiate- ment le point discal noir assez gros; quatre postmédianes par groupes de deux, le groupe intérieur joignant le groupe des anté- médianes sur la nervure médiane, le groupe extérieur noircissant et fortement lunulé entre 4 et 6, suivi en partie d’un liséré blanc; une irroration rosée de 4 à 6 se dirigeant sous l’apex et coupant en deux la bande subterminale formée, de la côte à la 7, par deux fines lignes et, de la 6 au bord interne, par une ombre noire bien dentée et lisérée de blanc en dehors; un liséré terminal noir festonné lançant des grosses touffes noires dans la frange blanche. Dans le spécimen le plus coloré, les irrorations rosées lavent les régions sous-costales, médianes et, pour partie, internes; mais dans l’un des spécimens le rose disparaît et quelques parties blanchissent. Dessus des inférieures blanc gris luisant, laissant deviner une ligne terminale parallèle au bord, quatre fines lignes parallèles, droites, dont la plus intérieure passe sur le point discal; frange grisâtre avec de fines touffes nervurales noircissant. Dessous des inférieures comme le dessus, mais sablé d’atomes noirâtres, les dessins mieux marqués. Dessous des supérieures noirâtre avec le point et un vague rappel des deux dernières lignes du dessus. Bogota (2,800 à 3,200 mètres); Pacho (2,200 mètres); Ober Rio Negro (800 mètres); Colombie; plusieurs 44}, une © (FASSL). Anapalta terminisecta sp. nov. — 27 à 30 mill. — Dessus des supérieures avec la base et une très large bande médiane occupant plus de la moitié de l’aile olive sombre, traversé par des lignes noires plus ou moins fondues dans le fond, soit : deux basi- laires, deux antémédianes avant le point et trois postmédianes, ces ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVIII, 2-1 1914. 25 386 dernières plus dentées, les premières tremblées ; un point discal noir ; entre la base verte et la bande un espace verdâtre ochracé dont le bord extérieur se coude dans la cellule; bord extérieur de la bande médiane droit de la côte à la 7, puis en dehors et arrondi pour rentrer parallèle au bord terminal, marqué sur chaque ner- vure par un point blanc. Suivant ce bord : entre la côte et la 7 une éclaircie blanche suivie par une irroration brune sous-costale s’ar- rêtant à la ligne subterminale ; entre 5 et 3 une éclaircie ochracée atteignant le bord et couvrant la frange entre 4 et 3; une irroration brune à l’angle interne; une ligne subterminale interrompue de chevrons bruns; l’extrémité des nervures frangé de brun avec un trait noir de chaque côté; la frange olive coupée de clair. Infé- rieures blanc ochracé luisant avec le rappel de la ligne du dessous et un liséré terminal noir entrecoupé; le dessous sablé d’atomes noirâtres avec le point et une ligne subterminale arrondie; la frange concolore. Dessous des premières ailes noircissant avec une coupure costale ochracée postmédiane suivie de traits nervuraux marquant la ligne et un rappel ochracé de l’irroration terminale entre 3 et 5. Cette 1rroration qui ressort bien en dessus, donne un cachet spécial à l’espèce. Monte Socorro (3,400 à 3,800 mètres); Yuntas près Cali; Colom- bie, plusieurs 4 (FAsSL). Anapalta terminisecta fulvicincta subsp. nov. — 29 et 31 mill. — Diffère du type par sa tonalité non plus olive sombre, mais brun rougeûtre ; l’espace extrabasilaire brun marron, bordé de chaque côté par une fine ligne blanche; la bande médiane égale- ment bordée en dehors par une ligne blanche continue, droite de la côte à la 7 puis bien dentée; la région terminale marron, brunissant sur 9, 6 et à la côte; la ligne subterminale marron en partie fondue dans le fond; la frange brune coupée de marron. Inférieures et dessous comme dans le type. Monte Socorro et Yuntas, près Cali, Colombie; deux 4j (FASSL). Anäâpalta orthoprorata sp. nov. — 30 à 32 mill. — Espèce bien voisine d’Anapalta /Cidaria) zara Taierry Mic (Le Natura- liste, 1° juillet 1895); elle est plus grande, les ailes plus larges, bien arrondies et je la crois distincte. Supérieures avec le fond vert et mousse, les lignes noires; base mousse traversée par trois lignes tremblées ; un espace extrabasilaire plus clair sans lignes distinctes ; le point discal précédé et suivi par trois fines lignes plus ou moins complètes sur un fond mousse s’assombrissant à la côte, la ligne extérieure sortant en dehors sur 6, puis arrondie, bien dentée, semant un gros point blanc sur chaque nervure et suivie 387 par deux lignes exactement parallèles, brunes de 5 à l’angle ; l’espace terminal brunissant avec une irroration noire de 5 à l’apex; quelques taches terminales noires entre les nervures ; une fine ligne terminale blanche tremblée de la côte, cessant sur la tache entre 5 et 6; un liséré terminal noir coupé par les nervures; la frange brun et clair. Dessus des inférieures gris, la frange à reflet ochracé. Dessous des quatre ailes gris brun avec les points discaux, trois coupures costales ochracées au dernier quart des supérieures, les inférieures avec une ligne postmédiane et une subterminale distinctes dans deux cotypes. Yuntas près Cali; Monte Socorro (3,500 mètres); Colombie ; quatre «4 (FASSL). Hammaptera irrelata sp. nov. — 35 mill. — Ressemble à Hammaptera (Cidaria) Kirschi MAASSEN (Stübel’s Reise, pl. IX, fig. 10, p. 167) mais d’un brun plus soutenu; la ligne postmédiane bordant extérieurement la bande médiane moins anguleuse, suivie non de blanc, mais de vert pâle et de rosé puis d’une ligne géminée noire bien festonnée (que remplace une ombre dans Kèrschi). Des- sus des inférieures blanc laiteux, l’apex immaculé, un tout petit point discal se voyant seul par transparence. Dessous des supé- rieures avec la bande postmédiane claire moins interrompue par le nuage noir entre 2 et 4. Dessous des inférieures blanc laiteux, l’apex concolore, avec le point, quelques vagues traces de plusieurs lignes parallèles et une légère ombre subterminale interrompue. Pacho, Colombie (2,200 mètres); un «4 (FAssL). Rhopalista probataria viridans subsp. nov. — 40 mill. — Diffère de Rhopalista (Hammaptera) probataria H. Scx. fig. 404 405 en ce que le dessus des supérieures verdit entièrement, les lignes seules d’un vert olive sombre noircissant à peine par places; en ce que le dessus des inférieures tourne au noir pâle irroré de rou- getre dans la seconde moitié. En dessous les dessins se dévelop- pent; supérieures avec la côte sablée de gris fauve, une éclaircie postdiscale pâle entre 4 et 6, une éclaircie terminale entre 3 et 4, l’éclaircie apicale et une série subterminale de points intranervu- raux clairs; inférieures gris fauve avec le point discal, quatre lignes dentées parallèles arrondies et une ombre noïirätre terminale coupée par quelques points terminaux pâles. Environs de Loja, Equateur; deux 44. Orthoprora plumbeipennis sp. nov. — 35 mill. — Espèce toute voisine d’Orthoprora rojiza DGN. décrite de l’Equateur mais que j'ai également recue de Colombie. Dessus des supérieures 388 avec la base brune, traversée, dans l’exemplaire le mieux marqué, par trois lignes noires parallèles légèrement arrondies, la troi- sième lisérée de fauve (rojiza a la même disposition mais les lignes sont plus droites et tremblées); une antémédiane lançant deux angles aigus dans la cellule et la sous-médiane, noire, lisérée intérieurement de gris, précédée d’un fond brun coupé par trois traits costaux noirs (cette ligne est totalement différente dans rojiza dont l’antémédiane est à peine ondulée et parallèle aux lignes environnantes); la ligne antémédiane suivie par un fond brun traversé par deux lignes noires parallèles, ondulées; un espace médian gris olivätre contenant le point discal noir lequel ne touche aucune des deux lignes (dans rojiza ce point est placé ‘tout contre la ligne intérieure), l’espace médian bordé de chaque côté par une ligne dont l’extérieure à peine plus ondulée que l’in- térieure (dans rojiza elle est fortement flexueuse) est suivie par un espace postmédian brun qui contient deux lignes suffusées noires, incomplètes qui lui sont parallèles; l’espace postmédian limité par une ligne subterminale arrondie en dehors sous la côte et surtout entre 3 et 4, noire et bien dentée, se termine aminci sur le bord interne; la ligne subterminale lisérée de gris en dehors; bord terminal avec une éclaircie brun fauve à l’apex et une série d’ombres intranervurales noires coupées d’un chevron blanc, les deux ombres entre » et 7 formant tache; un liséré terminal noir coupé aux nervures; la frange coupée de brun et de noir. Dessus des inférieures et franges gris ochracé luisant. Dessous des quatre ailes noirâtre avec les points discaux noirs et la vague indication d’une postmédiane (rojiza a le dessous plus clair, la postmédiane fortement marquée comme les points et même une ligne sub- terminale). Monte Socorro (5,400 à 3,800 mètres); Paramo del Quindin (3,800 mètres); Colombie; trois (ÿ (FASSL). Orthoprora plumbeipennis ab. tenuistrigata ab. nov. — 3» mill. — Diffère du type en ce que l’espace médian, aminci, de largeur sensiblement égale et à peine flexueux, devient ocre cou- pant ainsi l’aile en deux, les teintes grises et blanches de l’aile tournant à l’ochracé. Monte Socorro (3,400 à 3,800 mètres); Colombie; deux jf (FASSL). Orthoprora plumbeïpennis ab. curviviata ab. nov. — 35 mill. © 44 mill. — Diffère de l’aberration précédente en ce que l’espace médian ocre est plus large, renflée notamment sous la côte et 3.4; la ligne antémédiane s’irrore entièrement de gris et 989 l’irroration se continue jusqu’à la base par la sous-costale, la mé- diane et la 1 ; la teinte du dessous prend un reflet cuivreux. Monte Socorro; Tochesito, Quindin (5,000 mètres) ; Colombie ; une paire (FASSL). Orthoprora plumbeipennis ab. cervinipennis ab. nov. — 36 mill. — Cette variété semble à première vue une espèce toute différente, mais elle pourrait bien n'être qu’une variation extrême de plumbeipennis. Dessus des supérieures entièrement fauve brun coupé par une ligne basilaire brun noir géminée, plus droite que dans le type; un point discal noir relié à la côte par une double ligne formant comme un V aplati, reserré sur la sous-costale et accompagné de chaque côté par deux fines lignes parallèles dont la première se ferme sous le point et, avec la seconde, continue jus- qu’au bord interne en une ombre légère ; des traits nervuraux brun noir coupés de clair marquant les dents de la ligne subterminale, suivis de l’angle à la 7 par des taches intranervurales ochracées coupées de deux traits vert olive, les deux taches entre 5 et 7 presqu'entièrement vert olive; la frange concolore. Dessus des inférieures et dessous des quatre ailes comme dans le type. Monte Socorro (3,400 à 3,800 mètres); Colombie ; un d (FASssL). Orthoprora anticleata Sp. nov. — 32 mill. — Dessus des supérieures avec le premier tiers basilaire et une large tache sur le dernier tiers costal gris lilacé, le reste de l'aile gris ochracé, tra- versé par trois lignes géminées à bords brun noir et centre ferru- gineux ; une basilaire incomplète; une antémédiane un peu flexueuse bordant l’espace gris lilacé ; une postmédiane oblique limitant la tache costale de la côte à la 6, cessant à la 6, mais conti- nuée par une série de points nervuraux bruns pour finir de la 4 au bord interne sur un trait juxtaposé à l’antémédiane ; une irroration noire de 6 à l’apex limitant la tache en dessous; frange gris ochracé. Dessus des inférieures et frange ochracé blanchâtre. Dessous des quatre ailes et franges grisâtres ; les supérieures avec un point discal et une ombre noirâtre sur la côte avant l’apex ; les inférieures avec le point discal et une série postmédiane arrondie de points nervuraux noirs. Yuntas près Cali, Colombie; une © (FAssL). Orthoprora seminigrata sp. nov. — 32 et 36 mill. — Dessus des supérieures avec le premier tiers basilaire ocre terreux, le reste de l’aile brun noir à reflet lilacé. Premier tiers traversé par une extrabasilaire géminée brune bien dentée, suivie par trois lignes parallèles à départ costal brun puis terreuses et fondues dans le 390 x fond; l’espace brun: noir limité intérieurement par une ligne noire suivie d’une seconde ligne parallèle, avec le point discal terreux, une double ligne postmédiane noire bien dentée, la seconde bordant une large tache costale terreuse n’atteignant pas l’apex et descen- dant sous la 7; une série de taches subterminales terreuses che- vronnées intranervurales de 6 au bord interne avant l’angle, la pointe intérieure des chevrons marquée d’un trait nervural gris blanc; toutes ces taches terreuses traversées par une ligne dentée brune ; frange brun noir coupée d’une touffe terreuse à l’extrémité des nervures. Dessus et dessous des inférieures d’un noirâtre ochracé avez le point et une postmédiane arrondie qui se distin- guent avec peine, une légère ombre terminale et la frange plus claire. Dessous des supérieures noirâtre avec le point et la côte marquée subapicalement par une série de traits ochracés, continués par quelques points nervuraux subterminaux; frange comme en dessus. Yuntas près Cali; Monte Socorro (3,400 à 3,800 mètres), Colombie; deux (ÿ (FASSL). Isodiscodes albicurvata sp. nov.— + 28 à 50 © 32 mill.— Dessus des supérieures varié de blanc et de brun marron; la base _marbrée de ces deux teintes, les marbrures blanches dominant antémédianement et comme coudées, ou plus en dehors, dans la cellule; une bande postmédiane brun marron, plus large au départ de la côte, passant sur la discocellulaire puis recourbé en dehors et se prolongeant entre 2 et 3 jusqu'au bord terminal, la partie inté- rieure rentrant en dedans sur le bord interne; cette bande est suivie par une large éclaircie blanche formant également demi-lune de la côte au bord terminal entre 3 et 4 et reparaissant postmédia- nement entre 1 et 2, cette éclaircie blanche est coupée et bordée par trois fines lignes brun marron, parallèles et dentées; région terminale brun marron marbrée d’irrorations subterminales chevronnées blanches surmontant des irrorations terminales en forme de cônes ; un liséré terminal brun émettant de fortes touffes nervurales brunes dans la frange ochracée. Dessus des inférieures ochracé gris luisant avec le point et trois lignes (postmédiane, subterminale et terminale) plus sombres, la frange ochracée coupée de touffes brunes;le dessous sablé d’atomes ocre notamment sur les nervures avec de fines stries brun noirâtre, le point et les lignes bien marqués. Dessous des supérieures noircissant et en même temps s’éclairant assez vivement d’ocre sur la côte et l’emplace- ment de l’éclaircie blanche du dessus. Yuntas près Cali; Monte Socorro (3,400 à 3,800 mètres); Colombie; plusieurs y, une © (FASSL). NE 300 391 Isodiscodes. nitidata sp. nov. — + 27 © 98 mill. — Dessus, des supérieures brun noirâtre et blanchâtre; la première moitié comme marbrée de blanchâtre et laissant deviner les lignes brunes suivantes, d’ailleurs partiellement fondues et mal délimitées : une basilaire ; une extrabasilaire; le point discal bien marqué entre l’antémédiane et la médiane; une postmédiane dentée suivie en dehors par une irroration blanchâtre dentée; la région terminale, apicale surtout, brune coupée par une fine ligne terminale blanche suffusée sur le bord sauf à l’apex et sur 5. Frange blanche et brune avec un peu d’ochracé dans la moitié inférieure. Dessus des infé- rieures gris luisant, la frange s’ochraçant. Dessous des quatre ailes gris noirâtre; les inférieures avec une série terminale de points nervuraux blancs ; les supérieures avec quelques coupures ochra- cées costales et un vague rappel partiel de la ligne terminale du dessus. Cette description est faite sur la © plus fraiche. Yuntas près Cali, une paire; Monte Socorro (3,400 à 3,800 mètres), un (j, Colombie (FASsL.). Cette espèce rappelle Psammoclysta [Cidaria] cinercolimitata THiERRY MIEG. Psaliodes torsilinea sp. nov. — 17 mill. — Ressemble à Psaliodes dislocata \WARREN, mais de taille presque moitié moindre. Dessus des supérieures brun avec la côte coupée d’atomes jaunâtres, la base marbrée de blanc et les lignes blanches suivantes : une antémédiane géminée, épaisse, deux fois coudée; une postmédiane géminée, amorcée du bord interne à la 2 puis de la côte à la 6, se continuant de 6 sous la 4 par deux traits tremblés beaucoup plus rapprochés du bord terminal; un troisième trait tremblé, parallèle, de la 6 à la 3, représente la ligne subterminale qui reparait vers la côte ainsi qu’au bord interne; quelques traits terminaux blancs, irréguliers, entre 6 et 3; la frange brune coupée intranervurale- ment de jaunâtre. Dessus des inférieures brunâtre avec le point cellulaire noirâtre, une ligne postmédiane blanche arrondie, faiblement marquée et la frange jaunâtre. Dessous des supérieures brunâtre, lavé de jaunâtre sous la côte et sur les extrémités nervu- rales des 8 à 4, avec le rappel des deux dernières lignes blanches coupées comme en dessus, mais la subterminale continue de 5 à 8 et la postmédiane coupée par une ligne noire parallèle au bord, allant de la côte à la 3. Dessous des inférieures avec de nombreuses stries blanches; un assez gros point discal noir et une postmédiane noire, arrondie. Franges comme en dessus. Antennes noires fine- ment coupées de jaunâtre. Lino, Panama (800 mètres); une © (FAssL). 392 Psaliodes cupreipennis sp. nov. — 16 et 17 mill. — Les quatre ailes brun rouge cuivreux. Dessus des supérieures avec la côte coupée par quelques atomes jaunes; quatre lignes transver- sales plus rougeâtres que le fond, sablées d’atomes jaunes (extraba- silaire et antémédiane ondulées, postmédiane interrompue entre 3 et 6, terminale indiquée à l’apex, entre 6 et 4 et vers l’angle): diverses taches irrégulières blanches accompagnant les lignes, savoir : trois taches (sous médiane, cellulaire et costale) immédiate- ment en dehors de la seconde ligne; cinq taches lunulées précé- dant immédiatement la postmédiane, savoir : deux internes du bord à la 2, la troisième entre 4 et6, beaucoup plus rapprochée du bord terminal, la quatrième entre 6 et 8 plus intérieure que la cin- quième, costale; quelques petites taches terminales entre 4 et 8. Extrémités des nervures et liséré terminal noirâtres. Dessus des inférieures avec l’indication d’un point discal noir. Dessous des premières ailes grisant dans la moitié interne avec le rappel d’une partie des dessins. Dessous des inférieures avec le point discal noir bien marqué. Franges jaunâtres coupées de grosses touffes nervu- rales noires. Santo Domingo, Carabaya, Pérou; Castro, Parana; plusieurs ©9. Diffère de Psaliodes picta WARREN (Nov. Zool., XI 1904, p. 68) par ses inférieures concolores et la tache costale postmédiane blanche des supérieures, coupée en deux traits dans cupreipenms, triangulaire dans picta. Cœnocalpe favillacea sp. nov. — 24 et 26 mill. — Dessus des quatre ailes gris à tendance rosée, les dessins noirs. Supé- rieures traversées par une fine basilaire arrondie; une double extrabasilaire dont la seconde se diffuse intérieurement; une double - antémédiane coudée sous la côte dont la première se diffuse exté- rieurement et la seconde est immédiatement suivie du point discal; quatre fines postmédianes parallèles, dentées, dont la dernière semi-lunulée de 4 à 6 se diffuse intérieurement de la côte à la 4, la diffusion recouvrant les deux lignes précédentes; une fine subter- minale dentée, parallèle, semant des petits points noirs sur les ner- vures; une légère ombre terminale de 4 à 5; un liséré terminal noir festonné; frange concolore, à première moitié plus épaisse. Dessus des inférieures avec une fine antémédiane précédant le point discal et suivie par deux fines lignes parallèles ; la postmédiane un, peu plus épaisse, dentée, Suivie par la subterminale parallèle et ponc- tuant les nervures; encore deux fines lignes indistinctes, parallèles; le liséré et la frange comme aux premières ailes. Toutes ces lignes se laissant bien deviner mais en partie fondues dans le fond et peu distinctes. Dessous des quatre ailes gris sablé de fins atomes noi- 393 râtres avec les points discaux et quelques légers rappels partiels de lignes, la frange concolore. Bogota (2,800 à 5,200 mètres), Colombie; deux (ÿ (FASSL). Espèce rappelant et voisine de Goenocalpe apicata (GUÉNÉE). Cœnocalpe bistrigata sp. nov. — 24 à 25 mill. — Supé- rieures allongées, l’apex un peu acuminé, avec la côte grise cou- pée par de nombreux départs de lignes noires qui cessent sur la sous-costale et une série de lignes obliques allant du bord interne à la sous-costale : une basilaire et une double extrabasilaire noire sur fond gris rosé, les deux extrabasilaires suffusées ensemble; trois lignes blanches à peine séparées par quelques écailles noires, très légèrement incurvées; trois lignes noires suffusées ensemble, la seconde passant sur le point discal suivies à une petite distance par trois autres lignes noires dont la dernière, comme les deux lignes blanches suivantes, se coude assez fortement en dehors entre 2 et 3, 3 et 4; ces trois lignes remontent obliquement vers l’apex, se coudent sur la sous-costale et rentrent sur la côte, elles se diffusent entre elles et avec les lignes précédentes, forment ainsi une large bande médiane noire; cette bande est suivie par deux lignes blan- ches qui se coudent entre 2 et 3,5 et 4, puis se fondent pour finir, droites, sur l’apex même; elles sont suivies sur le fond terminal gris rosé par deux très fines lignes blanches du bord à la 5, puis d’une ombre noire jusqu’à l’apex; une ombre terminale noire tra- versée par une fine ligne blanche tremblée; un fin liséré terminal noir; la frange blanche coupée par deux lisérés noirs (central et final). Dessus des inférieures blanc avec le point discal et une suc- cession de lignes noirâtres parallèles, plus ou moins diffusées : une basilaire; le point précédé par une antémédiane et suivi par quatre lignes, la dernière plus largement diffusée; encore quatre lignes, la dernière diffusée, coupée par une fine ligne blanche: liséré et franges comme aux supérieures. Dessous de celles-ci noirâtre avec le rappel dans la seconde moitié costale de lignes dentées noires. Dessous des inférieures blanchissant, les lignes du dessus rappelées par des séries de lunules noires entrecoupées. Chaque aile avec le point. Bogota (2,800 à 3,200 mètres); Colombie; quatre 4% (FAssL). Cette espèce se distingue de Coenocalpe effluata SNELLEN el cincta SCHAUS par sa taille plus grande et ses lignes subterminales coudées entre 2 et 5. Cœnocalpe inflexa sp. nov. — 25 mill. — Dessus des supé- rieures gris traversé pas une série de lignes parallèles obliques; la base grise, traversée par trois lignes noires dont la dernière diffu- 394 sée, est suivie par trois lignes blanches puis deux noires dont la première diffusée; le point discal noir bien marqué; l’espace mé- dian gris suivi par quatre lignes noires dont les deux premières rentrent sur la côte comme toutes les lignes précédentes, ia der- nière, diffusée, est lisérée de blanc, sort en dehors par un coude de 2 à 3, encore plus accentué de 3 à 4, puis rentre sur 9 pour, de là, aller droit à la côte parallèlement au bord; le liséré blanc est suivi de deux autres lignes blanches parallèles; espace terminal gris, marqué de quatre taches subterminales noires de 5 à la côte et coupé par une ligne blanche festonnée. Dessus des inférieures blanc avec le point et une série de lignes parallèles noirâtres peu marquées, les terminales diffusées, Les quatre ailes avec un fin liséré et la frange noiratres, cette dernière mêlée de poils blancs. Dessous des quatre ailes gris avec les points discaux et le rappel d’une pañîtie des lignes. Bogota (2,800 à 3,200 mètres), Colombie; un « (FASSL). Cette espèce rappelle emanata DOGNIN par la disposition de ses lignes subterminales qui aboutissent à la côte, non à l’apex ; mais celles-ci sont coudées. Cœæœnocalpe crenatilinea sp. nov. — (4j 22, 99 24 et 28 mill. — Dessus des supérieures gris avec le tiers basilaire suffusé de blanc et traversé par une série de fines lignes grises parallèles à peine arrondies; le tiers médian avec le point discal noir précédé d’un groupe de deux lignes et suivi d’un groupe de trois lignes, suffusé de blanc sur la côte et sur son centre entre les deux groupes de lignes, les dernières lignes un peu plus obliques, la toute der- nière, dentée entre les nervures, rentrant légèrement sur 2, un peu plus rapprochée de l’angle au bord interne que de l’apex sur la côte; le tiers terminal suffusé de blanc et traversé par trois lignes grises parallèles qui n’atteignent pas la côte mais, vers la 6, se réunissent en une ombre grise qui forme un trait droit sur l’apex; frange blanche tachetée de gris. Dessus des inférieures blanchâtre semé de quelques atomes gris, la frange comme aux supérieures. Dessous blanchâtre saupoudré d’atomes gris, les supérieures avec le point et le rappel partiel des lignes du tiers terminal; les infé- rieures avec le point et une postmédiane arrondie suivie de plu- sieurs lignes indistinctes. Franges comme en dessus. Angasmarca, Pérou; un (j et deux 99. La description est faite sur les © un peu mieux marquées. Pourra se placer auprès de Coenocalpe densilineata WARREN. Coenocalpe dentilinea sp. nov. — 21 et 22 mill. — Dessus des supérieurs gris rosé, la côte coupée par le départ de nom- breuses lignes grises qui se coudent sous elle et traversent l’aile, 395 \ parallèles entre elles ainsi qu’au bord terminal; plusieurs de ces lignes sont finement lisérées de blanc notamment la ligne précé- dant le point discal puis la quatrième le suivant, ces deux lignes suffusées et marquant l’espace médian; cette quatrième ligne dentée entre chaque nervure ainsi que les précédentes d’ailleurs, se coude en dehors entre 2 et 5, elle aboutit au bord interne et à la côte sensiblement à égale distance de l’angle et de l’apex; elle est suivie par une fine ligne blanche parallèle marquée de points ner- vuraux noirs sur chacun de ses deux côtés; bord terminal coupé par une vague ligne blanche et avec une ombre indistincte de 6 à Papex; la frange concolore Dessus des inférieures et frange blan- châtre rosé avec quelques départs indistincts de lignes sur le bord abdominal. Dessous gris rosé sablé d’atomes avec les points, les inférieures avec l'indication de plusieurs lignes mal définies ; les franges concolores. Bogota (2,800 à 3,200 mètres), Colombie; quatre 4(Y (Fassr.). Cambogia mediogrisea sp. nov. — 18 mill. — Les quatre ailes avec le bord terminal arrondi, d’un marron dilué par places d’ochracé, la côte des premières ailes et les bords terminaux assom- bris, les dessins bruns. Supérieures avec une double antémédiane ; le point discal noir; une double postmédiane, les deux lignes écar- tées l’une de l’autre, la première arrondie, la seconde légèrement coudée entre 3 et 4, 6 et 7, l’espace entre les lignes avec quelques suffusions brunes sur le fond concolore. Inférieures avec le point discal noir immédiatement suivi de la postmédiane double faisant suite et semblable à celle des supérieures. Extrémités des nervures brunissant; franges concolores. Dessous d’un marron plus égal et soutenu avec le vague rappel en sombre des points et de la post- médiane, les franges concolores. Tête, corps et pattes couleur du fond. Lino, Panama (800 mètres); deux 4j" (FAssL). Pourra se placer auprès de Cambogia ferruginata WARREN. Camhogia Warreni sp. nov. — 19 mill. — Fond des quatre ailes jaune citron en dessus, blanchissant en dessous, couvert de nombreuses lignes et taches d’un brun violacé, pâlissant en dessous. Supérieures avec la base striée de lignes épaisses, presque confluentes, jusqu’au point discal qui est net et suivi d’un peu de fond ; toute la seconde moitié de l'aile couverte par une grosse tache formée de lignes confluentes laissant un peu de fond libre postmédianement entre 4 et 6, terminalement entre 7 et 4,5 et l’angle, le long du bord interne et sur quelques taches costales. Inférieures avec une ligne basilaire, le point discal, une postmé- 396 diane géminée suivie d’une ligne incomplète, d’une épaisse subter- minale dentée et d’une fine terminale dentée; toutes ces lignes coagulées sur 5 et 4 formant ainsi une sorte de trait longitudinal. Franges citron coupées de brun violacé notamment sur 3 et 4. Dessous pareil, plus pâle et les lignes moins-marquées. Pacho, Colombie (2,200 mètres); une © (FASSL). Amaurinia furvibasis sp. nov. — 20 mill. — Supérieures à bord terminal bien coudé sur 3, 4; inférieures allongées, obtuses, à bord presque droit de l’apex à la 4 et de la 3 à l’angle. Premières ailes lilacé pâle avec une bordure terminale citron rentrant inté- rieurement en demi-cercle de l’apex à la 4 et de la 5 à l’angle, le violacé du fond plus teinté le long de la bordure. Inférieures avec la première moitié lilacé pâle, la seconde lilacé foncé (les deux teintes séparées comme par une ligne droite) et une bordure termi- nale citron, à bord intérieur festonné, légèrement plus étroite à l’apex et à l’angle. L’unique exemplaire que je possède, assez défraichi, n’a plus de frange mais celle-ci semble citron. Dessous pareil, les teintes affaiblies. Muzo, Colombie (400 à 800 mètres); un 4 (FAssL). Callipia parrhasiata intermedia subsp. nov. — 53 à 57 mill. — Cette race semble faire le passage entre Callipra parrha- siata GN. et Callipia rosetta TH. M. — languescens WARREN. D’un rose tenant le milieu entre celui des deux espèces précitées, elle diffère de parrhasiata par son rose moins vif, en ce que le rose du fond sépare plus ou moins complètement de la bande terminale aux supérieures la tache discale d’ailleurs plus ou moins réduite et en ce que cette même bande terminale commence plus ou moins à être coupée d’ochracé sur son bord terminal, les inférieures gardant leur bande terminale intacte comme dans parrhasiata. De rosetta elle diffère par son rose plus vif, en ce que la bande terminale noire des supérieures reste plus large et plus complète et surtout en ce qu'aux inférieures cette bande reste complète alors que dans rosetta le noir est coupé par une bordure terminale ochracée plus ou moins épaisse. En dessous les trois formes se rapprochent sensiblement. Loja, Equateur; Limbari (type) et Agualani, Carabaya, Pérou Sud-Est; plusieurs jf. Heterusia coerulescens sp. nov. — 24 mill. — Dessus des quatre ailes noir ; supérieures avec la base et la première moitié de la région interne sablées d’atomes gris verdâtre; trois lignes de la même teinte : une extrabasilaire de la côte à la médiane puis qui se 397 fond dans la tache interne ; une antémédiane tremblée qui traverse la dernière partie de la cellule et cesse à la nervure médiane; une postmédiane de la côte à la 7, puis de la 2 au bord interne (toutes ces lignes marquant la côte d’un trait blanc); deux coupures blanches costales avant l’apex. Inférieures saupoudrées de gris verdâtre sur la première moitié avec un point discal noir et une ligne subterminale marquée seulement au départ du bord abdo- minal. Franges noires coupées de blanc entre les nervures. Dessous des premières ailes avec la première moitié blanche striée de noir; la région centrale de la discocellulaire incluse à la moitié de 6 puis de là à l’angle et au bord terminal sur 3, noire; la région apicale jusqu’à la 3 et la seconde moitié costale brun ferrugineux en partie saupoudrées d’ocre et de blanc; la côte avec les coupures blanches du dessus, la coupure postmédiane blanche descendant Jusque vers la 6. Dessous des inférieures blanc avec des stries brun ferrugineux, plus nombreuses sur l’apex et le bord terminal jusqu’à la 3. Franges comme en dessus, les coupures blanches plus fortes. Medina, Est de la Colombie (500 mètres); un « (FASSL). Heterusia proanodes sp. nov. — 24 mill. — Les quatre ailes noires. Dessus des supérieures avec la moitié inférieure cellulaire d’un blanc faiblement teinté par quelques écailles noires, la région au-dessus du pli noircissant; une tache blanche faisant suite entre les naissances de 2 et 3; une ligne postmédiane arrondie, blanche, recouverte d’écailles noires et accompagnée de jaune, n’atteignant pas la côte, renflée de 5 à 7, finissant de 3 à l’angle en fine ligne jaune qui coupe la 1 jaune sur toute sa longueur ; quelques atomes jaunes sur 2 jusqu’à la ligne et sur la première moitié de la sous- costale Dessus des inférieures avec une éclaircie longitudinale blanche cellulaire, subcellulaire et se prolongeant entre 4 et 6, les régions cellulaire et subcellulaire se couvrant d’écailles noires clairsemées. Dessous pareils, mais les dessins blancs plus contras- tés ; supérieures avec la bande postmédiane blanche, nelte, sans écailles ni jaune, les nervures sans jaune; inférieures avec Île blanc envahissant ies deux premiers tiers de l’aile, ne laissant qu’une large bande terminale noire qui n’atteint pas l’angle anal, deux taches noires, l’une sous-costale à la naissance des 7 et8, la seconde subanale entre 1 et 3 et un semis d’écailles noires basi- laires sauf sur la moitié inférieure cellulaire. Franges noires. Pacho, Colombie (2,200 mètres) ; un çÿ (Fassi). À placer auprès d'Heterusia proana DRUCE. Heterusia conon DRuGE ab. disjecta ab. nov. — 25 mill, — Diffère du type (Proc. of the Zool. Soc. of London 1895, p. 307, pl. XXI, fig 4) en ce que la tache allongée blanche des supérieures 398 entre 2 el 3 se recouvre de noir dans sa moitié inférieure interne, le départ de la côte s’amincit et noircit. Vallée de la Zamora près Loja, Equateur; un . Tephroclystia stigmatophora sp. nov. — 51 mill. — Dessus des supérieures à fond mousse entouré ou suffusé de noir et coupé par des lignes blanches irrégulières; tiers basilaire avec quatre lignes suffusées noires coupées par deux lignes blanches: région médiane bordée par une antémédiane et une postmédiane blanches, entrecoupées, mais bien marquées sur les nervures, la seconde assez fortement coudée en dehors de 35 à 7, avec un triangle discocellulaire blanc surmonté de deux points blancs, le tout entouré d’un cercle blanc formé en dedans par l’antémédiane et, en dehors, par une ligne supplémentaire, la région médiane contenant encore divers points nervuraux blancs; liers terminal traversé par une ligne blanche, plus écartée sur la côte et suivie d’irrorations blanches; la frange blanche coupée de brun mousse aux nervures. Dessus des supérieures blanc semé d’atomes bruns vers le bord, avec un liséré terminal noirâtre et la frange blanche coupée de touffes nervurales noirâtres. Dessous des supérieures noiràtre entrecoupé de clair avec une série terminale de taches intranervurales blanches. Dessous des inférieures blanc sablé d’atomes bruns avec le point et cinq lignes transversales parallèles formées de traits chevronnés, la dernière ligne plus suivie. Liséré et franges comme en dessus. Paramo del Quindin (3,800 mètres), Colombie; une © (FAssL). Ratiaria griseolimitata Sp. nov. — (Ÿ 37 © 40 mill. — Les quatre ailes blanches, les lignes gris brunâtre pâle. Supérieures traversées par trois lignes : antémédiane et médiane droites, parallèles; postmédiane également écartée sur la côte de la médiane, mais plus rapprochée de celle-ci au bord interne qu’elle atteint juste avant l’angle; côte finement et bord terminal plus largement lisérés de gris soutenu; la frange grise. Inférieures avec une ligne postmédiane suivie d’une large tache apicale- jaune, lisérée sur son bord intérieur par une ligne toute voisine de la première qui contourne la tache jusque vers la 5 d’où elle con- tinue, faiblement indiquée, jusqu'au bord abdominal; dans la tache jaune même se trouve une ligne argentée arrondie et plus intérieu- rement encore, entre 6 et 7, un œil noir à centre métallique irisé; entre 7 et l’apex la tache est bordée par un assez large trait lunulé noir. Un liséré terminal gris, pareil à celui des supérieures, court de l’angle anal à la 4 et de là remonte à la tache jaune vers l’œil ; frange grise de l’angle à la 4 et de 7 à l’apex, blanche comme le 999 bord entre 4 et 7. Dessous blancs: côte des supérieures, bords terminaux et franges comme en dessus. Lino, Panama (800 mètres); une paire (FASSL). Cette espèce est toute voisine de liatiaria saturmiaria HERR. SCH., dont les supérieures ont quatre lignes et les inférieures une tache jaune sensiblement différente. Argyrotome subinquinata sp. nov. — 44 23 el 25 © 25 mill., — Dessus des quaire ailes gris rosé. Supérieures semées d’écailles métalliques argentées dans la moitié interne, avec un œil Jaune cuir pupillé de noir et d’un gros point métallique à iris brun marron sablé sur les côtés intérieur et inférieur d’écailles métal- liques ; une bande subterminale brun marron, diffuse intérieure- ment, lisérée extérieurement par une ligne métallique argentée, arrondie de l’angle interne à la 5, arrondie et rentrant de 5 à la sous-costale. Inférieures semées d’écailles métalliques argentées qui s’accumulent sur une vague tache discale diffuse et plus teintée, avec deux lignes (postmédiane et subterminale) également diffuses et peu distinctes du fond, la subterminale accompagnée d’écailles métalliques ; le bord terminal avec deux petits yeux métalliques et noirs entre 2 et 4. Franges concolores. Dessous jaunissant, sans dessins autres que par transparence. Lino, Panama (800 mètres); deux 7, une 9 (FAssL). Par la ligne subterminale irrégulière de ses premières ailes, cette espèce se rapproche d’Argyrotome prospectata SNELLEN, mais l'œil des supérieures rappelle celui d’Argyrotome melae DRUCE et ce même œil la différencie d’Argyrotome mexicaria SCHAUS. Lomographa parallela sp nov. — 27 mill. — Les quatre ailes blanches, les lignes marquées en brunâtre très pâle. Supé- rieures traversées par trois lignes : une antémédiane peu distincte, à peine incurvée vers la côte; une postmédiane coupant la 5 un peu au delà du milieu, très légèrement infléchie et une sublermi- nale parallèle, un peu plus rapprochée de l’angle que de l’apex. Inférieures avec les deux dernières lignes semblables. Bords termi- naux très finement lisérés de brunâtre très pâle. Dessous blancs _ sans dessins. Franges blanches. Front et tête très légèrement soufrés ; antennes brunissant; collier, ptérygodes, corps et pattes blancs. San Antonio, Cali, Colombie; un pris par FassL en mars 1909. À placer auprès de Lomographa venata WARREN dont les ner- vures sont marquées en sombre. 400 Carpella sublineata DoGniN subsp. pura subsp. nov. — 9» mill. — Diffère du tvpe (Annales de la Soc. ent. de Belgique, tome XLVII, 1905, p. 277) décrit de Bolivie, par l’absence complète de la ligne subterminale du dessous des inférieures dont la 8 reste blanche. Un ç d’Oxapampa (2,000 mètres), Pérou Nord; une © de Santa Fé de Bogota, Colombie. Bombycodes 1ino sp. nov. — 40 mill. — Diffère de Bombyco des orates DRUCE par la bande terminale gris noirâtre des quatre ailes deux fois plus large, son front brun, le sommet de la tête et le devant du thorax ocre brunissant. Côte des supérieures et franges gris noirâtre. Dans sa description DRuCE indique un lisèré terminal blanc aux quatre ailes d’orates, mais je possède deux 99 de cette espèce provenant également de Lino (FASSL) qui semblent absolu- ment typiques et n’ont pas ce liséré; ne serait-ce pas une question de reflet dans le type figuré ? Lino, Panama (800 mètres); une © (KFASSL). Leucula distans sp. nov. — 45 mill. — Les quatre ailes d’un blanc soyeux, semihyalines, les nervures concolores, avec un très fin liséré terminal et les lignes d’un roussâtre très päle. Supérieu- res traversées par deux lignes : une antémédiane légèrement flexueuse, quittant le bord interne peu avant le milieu, coupant la 2 à sa naissance, le pli cellulaire à son extrémité puis rentrant sur la côte; une subterminale presque droite et moins arrondie que le bord terminal allant du bord interne peu avant l’angle à la côte. Inférieures avec une ligne subterminale arrondie,. mais un peu moins que le bord, deux fois plus écartée de l’apex sur la côte qu’elle ne l’est de l’angle anal sur le bord abdominal. Tête et corps blancs. Chiriqui (STAUDINGER); une ©. Leucula planivena sp. nov.— 40 mill.— Les quatre ailes d’un blanc soveux, semi-hyalin, les nervures concolores,avec un très fin liséré terminal et les lignes d’un roussâtre très päle. Supérieures avec le bord costal finement noir en avant dans la première moitié, traversées par deux lignes à peu près parallèles entre elles ainsi qu’au bord : une médiane coupant la 2 peu après sa naissance, le pli cellulaire contre la discocellulaire et s’arrêtant à la sous-costale: une subterminale coupant la 5 dans son milieu, parallèle au bord terminal. Inférieures avec une subterminale coupant la 4 dans son milieu, légèrement plus rapprochée de l’angle anal sur le bord 401 abdominal que de l’apex sur la côte. Tête jaunâtre avec quelques poils bruns en avant du front et entre les antennes. Chiriqui (STAUDINGER); Juan Vinas, Costa-Rica (SCHAUS); deux ei. Cette espèce se distingue de Leucula tiresiaria GN. par ses deux lignes para!lèles aux premières ailes et la subterminale des infé- rieures moitié plus rapprochée de l’angle anal. Dans distans DGN. les deux lignes sont beaucoup plus écartées l’une de l’autre. Je la crois différente de Leucula /Metrocampa) lucidaria WALKER. Leucula plenivena Dan. var. admota var. nov. — 58 mill. — Diffère du type par le rapprochement des deux lignes aux supé- rieures, la médiane passant sur la naissance des 3 et 4 puis contournant la discocellulaire en dehors, la subterminale coupant la 3 aux premiers deux cinquièmes. Tête blanche et citron pâle avec les deux côtés du front bruns. Coatepec, Mexico ; un (+. Hyalopola fumibasis sp. nov. — 43 mill. — Ailes blanches à dessins noirs. Supérieures avec la côte largement noire ; une suffu- sion noire couvrant la première partie de la cellule et descendant en dessous ; une bordure terminale très large à l’apex et s’amincis- sant sur l’angle interne; une large bande postmédiane droite, recourbé après la 2 sur l’angle, couvrant dans son milieu la disco- cellulaire ; les nervures en partie noires et le bord interne frangé de noir. Inférieures avec la région costale noire jusqu’à la souscostale et la 7; une bordure terminale très large à l’apex, s’amincissant jusqu'à l’angle; une bande postmédiane droite couvrant la disco- cellulaire; la région interne noircissant jusqu’à la médiane; les nervures noires. Franges noires. Tête, thorax et dessus du corps noirs avec un point médian blanc sur le sommet de la tête, le milieu du mésothorax blanc et le métathorax frangé de blanc; pattes noires; coxae et bases des cuisses blancs; ventre rayé de blanc et centralement de noir. Pérou; un . À placer auprès d’Hyalopola dissimulans PRoUT. Scoriopsis perfumata sp. nov. — 350 mill. — Cette espèce pourrait n'être qu’une race de Scoriopsis infumata WARREN (Nov. Zool. VIII, p. 481). Supérieures avec 10 du sommet de l’aréole, dans infumata 10 se tige sur 8, 9. Les ailes semitransparentes, uniformé- ment roussâtres ainsi que les nervures, brunissant à la base, les franges concolores. Tête, antennes et thorax noirs avec un point ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 2-1 1914. 26 \ 402 central ocre sur le sommet de la tête; ptérygodes brunes pointées d’ocre en avant; abdomen noir avec trois séries (dorsale et sous- dorsales) de traits ocre; pattes brunes garnies de poils noirs à la base. Paramo Pérou una: Neotherina inconspicua sp. nov. — 32 mill. — Les quatre ailes à bord terminal légèrement coudé sur 4, d’un brun roussâtre clair à franges concolores, les lignes à peine plus teintées lisérées d’un peu d’ocre à leur départ des bords interne et abdominal. Supérieures avec une toultfe d poils ocre au départ de la côte et deux lignes : une antémédiane légèrement coudée sur la 2 qu’elle coupe à sa naissance et une postmédiane légèrement coudée sur 6, de là droite au bord interne parallèlement au bord terminal; un petit point discal qu’il faut deviner. Inférieures avec une postmé- diane presque droite passant Juste au-dessus de la naissance de 4. Dessous des ailes et des franges de même teinte que le dessus, sans dessins. Tête, départ des antennes, collier, abdomen et dessous du corps ocre; palpes, antennes, ptérygodes et thorax teinte des ailes. Lino, Panama (800 mètres); une © (FAssL). Ressemble à Neotherina axion DRUCE, mais les lignes différentes. Heteroleuca obsceurata sp. nov. 40 mill. — Dessus des quatre ailes d’un gris brunâtre uni avec le rappel en transparence des dessins du dessous. Dessous marbré de stries noirâtres, plus fines dans la région apicale des supérieures, plus épaisses dans la première moitié des inférieures, traversé par une bande commune noirâtre, épaisse et-arrondie, à peine distincte aux premières ailes, les inférieures marquées d’un gros point discal noirâtre. Franges couleur du fond des ailes. Lino, Panama (800 mètres); un «j (FASSL). Heteroleuca fiavifrons sp. nov. — 4 21, 99 24 et 27 mill. — Les quatre ailes d’un blanc grisant, de tonalité un peu roussâtre chez le (ÿ, les nervures et dessins gris, la côte et le bord terminal des supérieures plus teintés. Premières ailes avec la discocellulaire lunulée et une ligne subterminale suffusée,. parallèle au bord terminal et tenant le milieu entre celui-ci et la discocellulaire. Même disposition aux inférieures, mais la ligne à peine visible et plus rapprochée de la discocellulaire. Franges blanches coupées par la couleur du fond aux extrémités nervurales. Dessous légère- ment plus teinté avec les mêmes dessins. Front et vertex (entre les antennes) jaunes; sommet de la tête, collier et ptérygodes gris, les e 403 ptérygodes pointées de jaune en avant; thorax, corps et pattes gris, le ventre blanchissant. Lino, Panama (800 mètres); un «, deux 90 (Fassr.). Ressemble superficiellement de près à Nipteria perpusilla WARREN. Nephodia discoloraria H. ScH. var. nigrà var. nov. — Taille ordinaire de Nephodia discoloraria H. Scx., dont cette variété est la forme mélanisante. Les ailes sont entièrement envahies de noir brun, les franges comprises, les dessins ressortant en plus noir, la ligne en pâle. De diverses”’localités, je possédais déjà des spécimens très colorés de discoloraria, mais les franges restaient toujours claires, coupées de brun. Pacho, Colombie (2,200 mètres); plusieurs 4(Y, une © (F4Assr). ? Nephodia similis sp. nov. -— 52 à 34 mill. — Espèce toute voisine de Nephodia [Nipteria] impunctata Tu. MirG (Le Natu- raliste, 15 septembre 1899) et perilla DRruGE (Proc. of the Zool. Soc. of London, 28 mars 1893), avec les mêmes dessins, mais moins nets, peu distincts sur le dessous des inférieures et insensibles dans le dessous des premières ailes. Se distingue des deux espèces ci-dessus par sa plus petite taille, la tonalité brun noir des supérieures, moins rougeâtre que dans perilla et beaucoup plus foncée que dans impunc- tata, et ses inférieures à dessus blanc grisätre fonçant aux bords et dessous brun noirâtre strié de clair. Franges brun noirûtre. San Antonio, Cali, Colombie ; trois ÿ (FASSL). C’est par analogie que je place cette espèce dans le genre Nephodia, n’en connaissant pas la ©. Nipteria filiforma sp. nov. — © 36 mill. — Espèce à antennes filiformes presque identique à Nephodia impunctata TH. M1EG, dont la © a les antennes pectinées. Supérieures gris brunâtre à tonalité mordorée avec les deux lignes comme dans #mpunctata, mais le petit point discal mieux indiqué; le dessous des quatre ailes de même teinte sans dessins apparents. Dessus des inférieures de tona- lité analogue, mais plus claire et plus pâle, moins blanche toutefois que dans mpunctata, également sans dessins. Environs de Loja, Equateur ; une ©. J’accouple à cette © un de Loja de même taille (37 mill.), à infé- rieures grisant, mais dessins mieux marqués, surtout en dessous ; je dois ajouter toutefois que j'ai, de la même localité, plusieurs autres j qui semblent identiques de tous points au type péruvien de THierey Miec. Les deux 99 d’impunctata que je possède pro- viennent de Santo Domingo, Pérou. 404 Nipteria subnigrata sp. nov. -— 57 mill. — Dessus des quatre ailes gris brunâtre clair. Supérieures avec la côte striée de blanc et coupée par deux taches noirâtres, antémédiane et postmédiane;. il semble, sous un certain angle, que, de cette seconde tache, part une fine ligne brunâtre, coudée sur 9 puis droite, si insensible qu'il faut absolument la deviner; cette seconde tache est suivie par une cou- pure costale blanche rappelant la ligne du dessous; un petit point discal noirâtre. Dessous avec les régions costale et apicale des pre- mières ailes et l’ensemble des secondes brunissant avec quelques stries claires; chaque aile avec un point discal, plus gros aux infé- rieures; la côte des supérieures avec une coupure postmédiane blanche donnant naissance à une ligne blanche arrondie, extérieure à la ligne postmédiane brunâtre du dessus et qui d’ailleurs, elle- même, est à peine marquée, sauf vers la côte. Côte des inférieures coupée par un petit point postmédian blanc, mais sans qu’une ligne se distingue sur ces ailes. Franges couleur du fond coupées de blanc entre les nervures. Pacho, Colombie (2,200 mètres); un (FAssL). Du groupe de Nipteria fumosata WARREN, subdolens DGnN. Cette espèce rappelle en dessus Nipteria funeralis WARREN. Nipteria musarana diluta subsp. nov. — 4j 53 et 34, © 30 mill. — Diffère du type de Loja (Aunales de la Soc. ent. de Belgique, tome 40, III, 1896) en ce que les ailes grisent et les lignes se diluent ou même s’atrophient, la subterminale notamment aux quatre ailes. Dessous grisant presque sans dessins. Pacho, Colombie (2,200 mètres); deux j(ÿ, une © (FASsL). FassL m'a envoyé, de diverses autres localités de Colombie, plu- sieurs mâles et femelles formant le passage entre le type de Loja à dessins nets et la forine ci-dessus; mais aucun n’est exact au type. Nipteria punctidisca sp. nov. — © 29 mill. — Depuis ma description d’Heteroleuca rubescens (Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, LIT, 1911, OBERTHUR), j'ai reçu de FAssL plu- sieurs 99 qui certainement appartiennent à cette espèce; dans l’une d'elles se développe, sur le dessous des inférieures, une ligne post- médiane coudée assez vivement sur 5, 6 et plus rapprochée du point discal que du bord. Nipteria punctidisca, d’aspect presque identique à rubescens, a cette même ligne plus arrondie et plus éloignée du point, très sensiblement au milieu entre celui-ci et le bord. De teinte peut-être un peu moins rousse que rubescens, punctidisca a le point discal noir fortement marqué à chaque aile et, en dessous, les inférieures ainsi que la côte et la région apicale des supérieures se 405 fonçant et sablés d’atomes noirs, non de fines stries comme dans rubescens. Pacho, Colombie (2,200 mètres); une © (FAssL). Nipteria fumivena sp. nov. — 24, © 28 mill. — Les quatre ailes d’un blanc semi-hyalin, à reflets opalins sous un certain angle avec la discocellulaire, les nervures et la côte des supérieures nua- gées de gris noir, ce gris noir se diluant de chaque côté des ner- vures, couvrant la région costale, une grande partie de la région terminale et formant de grosses taches discales; franges gris noir. Dessous pareils, la teinte gris noir comme saupoudrée. Tête et corps gris noir avec quelques poils blancs. Lino, Panama (800 mètres); une paire (FASSL). Nipteria xanthosoma sp. nov. — 27 mill. — Les quatre ailes jaune paille päle semées de points et de taches noir pâle. Aux supé- rieures, ces taches peuvent se décomposer en une agglomération basilaire sur la côte et subbasilaire sous la médiane, suivie de près par une sorte de ligne antémédiane épaisse, irrégulière; une tache discale assise sur une grosse tache longitudinale couvrant la pre- mière moitié des 5 et 4 ainsi que l’espace qui les sépare ; une grosse tache postmédiane costale, une série de points plus ou moins coagulés terminant une sorte de ligne postmédiane; la côte et le bord terminal semés irrégulièrement de points; quelques points accompagnant les lignes. Inférieures avec les points et taches beau- coup plus clairsemés et irréguliers, tout aü plus peut-on remarquer comme une série subterminale partielle de points coagulés. Franges couleur du fond irrégulièrement coupées de noir pâle. Palpes noirs, la pointe et la base jaunissant ; antennes noires à départ jaune; tête, collier et thorax jaunes; abdomen jaune irrégulièrement pointé de noir; pattes jaunes à dessus noircissant. Lino, Panama (800 mètres); une © (FAssL). À placer auprès de Nipteria /Therina) atomaria ScHs. à thorax et abdomen gris. Nipteria /Abraxas)estriada DGN. fait également partie du même groupe. Nipteria inversa sp. nov. — 39 et 41 mill. — Dessus des quatre ailes d’une teinte os pâle grisant, les dessins brun noirâtre pâle. Supérieures avec la côte brunissant coupée par la teinte claire du fond centralement, après la ligne postmédiane et à l’apex; un trait discal immédiatement suivi par une tache costale que limite la postmédiane arrondie de la côte à la 2, puis droite; une seconde tache subapicale costale encore plus large et subcarrée, descendant 406 jusqu'à la 4, continuée de 3 au bord interne par une ombre sub- terminale; une tache terminale de 4 à 6; un liséré terminal se diffu- sant aux nervures qui émettent des touffes noirâtres dans la frange concolore. Inférieures brunissant sur: presque toute sa surface, la _ teinte claire du fond marquant la base cellulaire, un peu l’extrémité de la cellule et traçant deux lignes claires : une postmédiane deux fois arrondie (sur 6 et 5, 4) et une terminale dentée intérieurement entre 3 et 4; frange couleur du fond coupée de touffes nervurales noirâtres comme aux supérieures. Dessous exactement pareil au dessus, mais les teintes plus contrastées, le fond blanchissant et les dessins noircissant. Medina, Est de la Colombie (500 mètres); trois ?Q (FAssL.). L'aspect des ailes supérieures de cette espèce rappelle la Nephodia organa DRUCE. Astyochia cincta sp. nov. — 27 à 29 mill. — Espèce très voisine mais bien distincte d’Astyochia /Nephodia) cloelia DRucE (Proc. of the Zool. Soc. of London 1893, p. 304). Ailes hyalines lai- teuses, les lignes brunâtre pâle. Supérieures avec la région costale d’un fauve très pâle, l’extrême bord grisant; une antémédiane encore plus zigzaguée que dans cloelia ; une ligne encerclant la ‘ discocellulaire qui reste couleur du fond alors que dans cloelia la discocellulaire seule brunit, sans lignes environnantes; une ligne subterminale festonnée moitié plus rapprochée du bord que dans cloelia, le bord terminal d’un fauve très pâle faisant bordure. Infé- rieures avec la discocellulaire auréolée d’une ligne arrondie, dans cloelia, c’est encore elle qui est assombrie sans lignes autour; aucune ligne postmédiane, cloelia en à une bien marquée suivant immédiatement la tache discale ; la ligne subterminale et le bord comme aux premières ailes. Franges fauve très pâle. Front et antennes brunissant ; sommet de la tête et thorax blancs, teintés de fauve très pâle. Pacho, Colombie (2,200 mètres); trois jf (FASSL). Astyochia marginea major subsp. nov — 31 mill — Dif- fère du type décrit de Bolivie et du Pérou (Annales de la Soc. Ent. de Belgique, tome LI 1907) par sa taille plus grande, sa teinte plus blanche, les lignes épaissies, la discocellulaire des supérieures plus chargée d’atomes, un assez gros point discal bien net aux infé- rieures ; celles-ci possédant une ligne terminale bien visible. Pacho, Colombie (2,200 mètres); trois J(ÿ (FASSL). Parallage diaphanata inconcinna subsp. nov. — 28 à 33 mill.— Diffère du type par la suppression complète de la seconde ligne postmédiane aux quatre ailes, les supérieures en conservant 407 deux et les inférieures une. MAASSEN a décrit et figuré un exem- plaire dont il ne donne pas le sexe mais que je crois être une 9, il mesure 59 millimères; mais je possède toute une série d’exem- plaires des deux sexes bien conformes et qui mesurent de 32 à 42 millimètres. Lino, Panama (800 mètres) ; las Mercedès ; Colombie ; plusieurs paires (FASSL). Hymenomima tharpoides sp. nov. — 50 à 33 mill. — Des- sus des quatre ailes blanc semé d’atomes bruns clairsemés. Supé- rieures avec une ligne extrabasilaire noire plus éloignée sur la côte qu’au bord interne ; un petit point discal noir suivi d’une ligne médiane arrondie à peine marquéé et rejoignant la postmédiane sur la 2; une postmédiane noire plus rapprochée de l’apex que de l’angle interne, légèrement dentée aux nervures, très peu arrondie en dehors de la côte à la 2 et avec un léger coude intérieur de 2 à 1 suivie d’une ombre rousse parallèle ; une ombre subterminale noi- râtre accentuée entre 4, 6 et coupée par une ligne dentée blanche parallèle au bord; extrême bord avec un très fin liséré festonné à pointes intranervurales ; la frange blanche. [Inférieures avec une ligne basilaire ; une ligne antémédiane légèrement infléchie précé- dant le point discal noir; une postmédiane faisant suite et pareille à celle des supérieures, un peu plus dentée et arrondie postdiscale- ment, également suivie de l’ombre rousse ; l’ombre subterminale moins fournie; le liséré et la frange comme aux premières ailes. Dessous des supérieures noircissant avec le point et une large ombre terminale plus teintée. Dessous des inférieures blanc avec le point et une ombre terminale de l’apex à la 4. Les quatre ailes marquées d’une tache terminale noirâtre entre chaque nervure. Environs de Loja, Equateur ; Pozugo, Est du Pérou ; une série de Se Cette espèce est connue dans beaucoup de collections sous le nom de tharpoides TH. M. mais n’a jamais été décrite et M. THrerrY MIE me mande qu’il n’a plus l'intention de la décrire. Ischnopteris bisecta sp. nov. — 40 mill. — Supérieures avec la première moitié noire striée de vert mousse et lisérée de blanc en dehors; ce liséré forme une ligne convexe, les deux pointes en dehors à peu près à égale distance de la base, le milieu légèrement coudé sur la médiaxe ; il est suivi d’un espace blanc verdâtre strié de noir qui se fonce progressivement et s’élargit surtout sous la côte; le quart terminal ombré de noir strié de mousse est traversé par une ligne subterminale fortement dentée 408 mais mal dessinée; un assez gros point discal noir; frange noirâtre. Dessus des inférieures noir, le tiers apical jaune comme dans Ischnopteris chryses DRUCE. Dessous des supérieures noirâtre lavé de verdâtre sur la côte et la région apicale, coupé par une large bande médiane jaune partant de la cellule dont elle occupe le der- nier quart et descendant obliquement au bord interne juste avant l’angle. Dessous des inférieures verdâtre strié de noir, le point discal noir immédiatement suivi d’une ligne postmédiane noire arrondie qui se diffuse sur 3, 4 et revient en une seconde ligne parallèle terminale sur l’angle ; la région apicale jaune avec quel- ques stries et des lunules terminales noires ; l'extrémité costale avant l’apex finement noire et de même en dessus ; frange jaune de l’apex à la 3 puis noire. Medina, Est de la Colombie (500 mètres); un 4 (FassL). Cette espèce rappelle en bien des points l’Ischnopteris chryses DRUCE, mais quelque variable que puisse être chryses, il ne me semble pas que bisecta puisse n’en être qu’une variété. Tæniogramma costimacula sp. nov. — 21 mill. — Les quatre ailes de teinte ochracée pâle couleur os, traversées par trois lignes diffuses, à peine distinctes et formées par un semis d’écailles brunes; ces trois lignes (une médiane passant sur les discocellu- laires et deux postmédianes) parallèles entre elles, sont légèrement arrondies aux inférieures, la première coudée aux supérieures. Un léger semis d'écailles brunes sur les bords terminaux et sur la base des premières ailes ; célles-ci ont, en outre, là côte striée de brun et coupée par quatre taches brunes : une antémédiane et une sub- terminale plus petites, une médiane et une postmédiane plus grosses. Ces taches marquent évidemment le départ des lignes et celles-ci sont indiquées sur les nervures par quelques points aux quatre ailes. Bords terminaux avec un fin liséré partiel d’atames bruns. Dessous d’un ochracé plus vif avec quelques stries brunes clairsemées, plus nombreuses vers la base des premières ailes et s’accumulant sur les lignes qui sont plus fines qu’en dessus mais partiellement bien dessinées. Quelques stries sur la côte des supé- rieures qui n’est coupée que d’une petite tache postmédiane. Bords terminaux chevronnés d’atomes bruns entre les nervures. Franges concolores. Lino, Panama (800 mètres); un « (FASSL). Spododes subalbata sp. nov. — 30 et 51 mill. — Dessus des quatre ailes teinte paille semé d’atomes et de fines stries grisâtres, ces dernières accumulées au bord terminal. Supérieures avec l’an- témédiane à peine indiquée au départ du bord interne; un point 409 discal; une ligne postmédiane grisâtre lilacé, assez épaisse, partant du milieu du bord interne et traversant l’aile obliquement un peu en escalier pour atteindre la côte au troisième quart; cette ligne est suivie à une petite distance mais sans se toucher, par une seconde ligne couleur du fond, semant des points nervuraux noirs sur son passage, parallèle à la postmédiane au départ du bord puis s’écar- tant à partir de la 3 jusqu'à la côte qu’elle atteint près de l’apex. Inférieures avec le point; la postmédiane grisâtre lilacé et dentée, l’une de ses dents touchant le point et une ligne subterminale cou- leur du fond, arrondie et parallèle au bord terminal semant des points nervuraux noirs. Franges concolores. Dessous blanc semé d’atomes bruns peu nombreux, chaque aile avec le point et une série subterminale de points nervuraux noirs ; les franges blanches à pointes ochracées. Lino, Panama (800 mètres); une paire (KASSL). Diffère d'Arenularia SNELLEN (argyra DRUCE), par les deux lignes du dessus des supérieures écartées au départ et ne se con- fondant pas, la postmédiane des inférieures dentée et non droite, l'absence d’irrorations brunes accompagnant la série de points au départ de la côte en dessous. Diffère d’arses DRUGE par les deux lignes des secondes ailes qui restent séparées et ne se rejoignent pas au bord abdominal et par la série subterminale du dessous en points bien séparés, non reliés en ligne. Spododes latidens sp. nov. — 20 mill. — Supérieures faible- ment, inférieures fortement dentées sur #4, le bord terminal droit de 4 à l’angle. Dessus des quatre ailes de teinte bois à reflet rosé, assez régulièrement sablé d’atomes noirs. Supérieures avec une antémédiane indistincte, oblique, du bord à la nervure médiane; le point discal noir et une ligne postmédiane oblique partant du bord interne vers le second tiers pour atteindre la côte peu avant l’apex après deux légères inflexions intérieures; cette ligne est brune, lisérée de blanc en dehors et dépose sur quelques nervures des points noirs et blancs; deux points nervuraux noirs subterminaux sur 3 et 5. Inférieures avec le point discal noir immédiatement suivi de la postmédiane rigide, brune, sablée de blanc en dehors, près d’une fois pius écartée de l’angle au bord abdominal que de l’apex sur la côte. Franges concolores à tonalité ochracée, coupée de petites touffes nervurales noires. Dessous à tonalité ochracée, sablé d’atomes noirs, les lignes rappelées en noirâtre diffusé. Supé- rieures avec le point, les deux lignes et une tache subterminale noiràtre diffusée sur 3; inférieures avec le point et la postmédiane. Franges comme en dessus. Lino, Panama (800 mètres); une © (FASSL). 410 Semiothisa aspila sp. nov. — 24 mill. — Supérieures légère- ment échancrées sous l’apex; inférieures coudées sur 4. Dessus des ailes d’un ochracé roux, tournant au brun lilacé sur le tiers termi- nal et la côte des supérieures dont l’extrême bord reste ochracé, traversé par trois fines lignes brunes dont le départ s’indique par une tache brune sur la côte des premières ailes : une antémédiane tremblée; une postmédiane peu distincte, en partie géminée, mar- quant les supérieures de deux points sur la 4, d’un point sur la 7 et les inférieures de deux points sur la 4 et d’un point sur toutes les autres nervures; franges brunissantes. Dessous jaune ocre strié de brun avec une ligne subterminale brune deux fois ondulée, bien nette, plus écartée à l’apex, finissant peu avant l’angle aux supé- rieures, sur l’angle même aux inférieures: l’espace terminal bru- nissant presqu'entièrement aux premières, de 6 à l’apex aux secondes ailes; l’apex marqué d'irrorations blanches en dessus et en dessous de 7 aux supérieures, entre 6 et 7 aux inférieures. Pre- mières ailes avec une médiane dédoublée sur la discocellulaire et deux départs de lignes (antémédiane et postmédiaue) dans la région interne. Inférieures avec une antémédiane tremblée et une postmé- diane plus fine, presque complète. Lino, Panama (800 mètres); un « (FASSL). A placer tout auprès de Semiothisa discata SCHAUS. Cimicodes albicosta sp. nov. — 40 mill. — Dessus des quatre ailes brun foncé strié de noir et irroré partiellement de ferrugi- neux sombre. Supérieures avec la côte lavée jusqu’à l’apex d’ochracé pâle sablé d’atomes noirs; un point discal noir et deux lignes transversales pâles, lisérées de ferrugineux, l’antémédiane droite, la postmédiane s’arrondissant légèrement vers la côte. Infé- rieures avec le point discal noir immédiatement suivi par une ligne semblable et faisant suite à l’antémédiane des supérieures qui s’ar- rondit légèrement sur le bord abdominal. Les principales irrora- tions précédant l’antémédiane et suivant la postmédiane aux premières ailes, suivant la ligne aux inférieures. Franges brunes. Dessous des quatre ailes d’un brun plus clair à tonalité ochracée, semé d’atomes noirs avec une Série terminale de points nervuraux noirs piqués de clair et reliés entre eux par une ligne de dents irrorées pales; les franges concolores. Lino, Panama (800 mètres); un (FASSL). Rhomboptila cæsia sp. nov. — 36 mill — Ailes à bord ter- minal festonné, plus pariiculièrement aux inférieures, le coude sur 4 accentué. Dessus gris cendré luisant avec quelques atomes noirs clairsemés. Supérieures avec la côte finement ochracée coupée de A1 gris noirâtre; une antémédiane en roux diffusé se coudant sous la côte puis droite; un point discal noir immédiatement suivi par une ligne ou plutôt une ombre médiane rousse diffusée, dentée sur la 5 et le pli sous-médian; une subterminale brune, anguleuse sur 8, puis de nouveau sur 7 d’où elle rentre droite sur le bord interne, un peu plus écartée de l’angle inierne que de l’apex; cette ligne est lisérée en dehors de blanc et suivie d’irrorations rousses diffusées qui se prolongent en pointes et atteignent l’apex et l’angie. Infé- rieures avec le point discal et une postmédiane droite, plus rap- prochée de l’angle anal que de l’apex, brune, finement lisérée de blanc et suivie comme la subterminale des premières ailes d’irro- rations rousses mais plus pâles et diffusées, la dernière atteignant l’angle anal.Franges rousses. Dessous gris roussâtre luisant, cha- que aile avec le point discal suivi comme en dessus par la ligne mais celle-ci formée par une série de points nervuraux noirs. Franges rousses. Lino, Panama (800 mètres); un «j (FASSL). Anisoperas excurvata sp. nov. — 30 et 52 mill. — Dessus des ailes brun. Supérieures avec une antémédiane noire arrondie sous la côte; le point discal noir, suivi par une irroration linéaire médiane assombrie; une ligne postmédiane noire faisant un angle aigu en dehors sour la 7, légèrement arrondie sur 4 puis sortant en dehors sous la 2 jusqu’au bord interne où elle est plus rapprochée de l’angle qu’elle ne l’est de l’apex sur la côte; une ombre linéaire suterminale assombrie et dentée. Inférieures avec le point discal immédiatement suivi de l’ombre linéaire médiane ; la ligne postmé- diane noire légèrement coudée en dehors sur 4 puis vers l’angle atteignant le bord abdominal moitié plus rapprochée de l'angle qu’elle ne l’est de l’apex sur la côte; l'ombre subterminale comme aux supérieures (toutes ces lignes et ombres accompagnées d’écailles blanches). Franges concolores. Dessous plus clair, bru- nâtre; chaque aile avec le point; une postmédiane noire commune à peine flexueuse aux premières et arrondie aux secondes ailes et le rappel de l'ombre subterminale du dessus. Aroa, Venezuela; Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; deux 90. | Anisoperas pulverea sp. nov. — 98 et 32 mill. — Dessus des quatre ailes brun noir granulé de blane, les lignes noires irrorées d’atomes blancs peu distincts. Supérieures avec une antémédiane paraissant coudée sous la côte; sans point discal visible; la post- médiane anguleuse sous 7 puis deux fois arrondie et rentrant sur le bord interne (et non pas sortant comme dans l’espèce précédente), . \ A2 la ligne à peu près à égale distance de l’angle et de l’apex. Infé- rieures avec le point à peine marqué et la postmédiane tremblée, à peine flexueuse. Dessous brun gris, le point à peine visible aux secondes ailes, avec la postmédiane commune, indistincte, presque droite aux premières, arrondie aux secondes ailes et la vague indi- cation d’une terminale commune dentée. Frange couleur du fond. Merida, Venezuela, une ©; Medina, Est de la Colombie (500 mètres); une © type (FASSL). Mimosema fulvida sp. nov. — 27 mill. — Dessus des quatre ailes d’un ocre brun cuivreux luisant avec une ligne commune noire lisérée de blanchâtre en dehors, droite et parallèle au bord, à peu près également écartée de l’angle et de l’apex chez les supé- rieures, quittant la côte au troisième quart et droite jusqu’à l’angle anal aux inférieures. Premières ailes ayant, en outre, une ligne antémédiane rigide, oblique du premier quart costal au bord interne peu avant le milieu et un trait discal à peine indiqué. Dessous de la même tonalité que le dessus mais blanchissant avec la seule ligne commune qui est moins rigide, légèrement arrondie, se dirigeant aux secondes ailes sur le bord abdominal avant l’angle. Les franges couleur du fond. Pacho, Colombie (2,200 mètres); une © (FassL). Pourra se placer auprès de Mèmosema rufa WARREN. Cartellodes vulpina sp. nov. — 26 mill. — Supérieures à apex aigu chez le 4, légèrement falqué dans la © qui a le bord terminal plus bombé sur 3, 4. Inférieures à bord terminal renflé sur #. Dessus des quatre ailes ocre brune, les lignes ferrugineuses lisérées de blanc, l'antémédiane en dedans, la postmédiane en dehors. Supérieures avec l’antémédiane oblique, allant d’un peu après le premier tiers interne à la sous-costale, sensiblement à égale distance de la base à ses deux extrémités; un point discal noir ; une postmédiane oblique, légèrement convexe, allant du second tiers interne sur l’apex mais cessant à la 7. Inférieures avec la postmé- diane très légèrement arrondie, parallèle au bord terminal. Franges concolores, la pointe blanche. Dessous de même tonalité mais blanchissant, sans dessins ; les franges comme'en dessus. Pacho, Colombie (2,200 mètres); une paire (FASSL). Metanema flavida sp. nov. — 34 mill. — Supérieures à apex acuminé, le bord terminal des quatre ailes coudé sur 4. Tête, corps, pattes et les quatre ailes chrome citron, ces dernières semées de fins atomes olive. Chaque aile avec le point diseal en olive diffusé et une 415 ligne postmédiane commune d’un orangé pâle dilué, droite aux supérieures où elle part du troisième quart interne pour aboutir à la côte moitié plus rapprochée de l’apex qu’elle ne l’est de l’angle interne à son départ, arrondie et parallèle au bord aux inférieures. Dessous semblable, les points discaux mieux marqués. Franges couleur du fond. Pacho, Colombie (2,200 mètres) ; une © (FAssL.). Pyrinia brunneoliva sp. nov. — 21 mill. — Dessus des ailes ocre teinté de marron par places et glacé de lilacé sur les tiers basi- laire et terminal des supérieures et la seconde moitié desinférieures, les lignes brun rouge. Supérieures avec l’apex aigu et le bord ter- minal bombé sur 3, 4; le point discal à peine indiqué et deux lignes parallèles analogues aux lignes de Pyrinia ianaria OBrH. (fascicule VI pl. CXLV fig: 1558) mais plus rapprochées entre elles, l’anté- médiane flexueuse diffusée en dehors, la postmédiane coudée sous la 7 puis rentrant intérieurement, diffusée en dedans; l’extrémité cellulaire ocre clair; deux points nervuraux noirs sur 2 et 5: quel- ques atomes noirs terminaux notamment à l’apex. Inférieures avec le bord terminal faiblement denté sur 3, 4 et une ligne médiane légèrement coudée dans la cellule, diffusée en dedans. Dessous des quatre ailes ocre vif, semé d’atomes brun rouge accumulés au bord terminal des supérieures avec les lignes comme en dessus mais épaisses, brun rouge, glacées en partie de lilacé Franges brun rouge en dessus, brunissant en dessous, à pointes claires. Pacho, Colombie (2,200 mètres); une © (FAssSL). Cette espèce ressemble de près à Pyrinia aroaria ScHS. qui a les deux lignes des supérieures plus écartées, la postmédiane plus anguleuse avec l’angle sur 7 et la ligne des inférieures faisant suite à la postmédiane des premières ailes alors que cette même ligne, dans brunneoliva, est placée peu après l’antémédiane dessupérieures. Cyclomia subnotata sp. nov. — 12 et 15 mill. — Dessus des ailes brun noir avec le rappel en brun rouge des taches du dessous; la côte des supérieures avec de fines stries citron plus nombreuses dans la seconde moitié; les franges noires. Dessous pourpre vineux mêlé de -noir. Supérieures avec la côte noire striée de citron comme en dessus, mais les stries plus agglomérées donnant, sur un peu plus du dernier quart costal, naissance à une très large tache jaune ocre striée dont quelques-unes des stries descendent jusqu’à la 6 et même au-dessous ; une large tache discale jaune ocre, lisérée de noir en avant et en dehors ; quelques stries ocre postmédianes. Inférieures avec une tache discale jaune ocre moitié moins grosse que celle des supérieures. Franges noires. Lino, Panama (800 mètres); deux 99 (FASSL). 414 Pero curvifera sp. nov. 50 mill. — Dessus des supérieures comme dans Pero labithaMAASSEN (A.Stübel Reise in Sud-America, pl. VIII fig. 8), mais le bord extérieur de la bande médiane rigide- ment droit et non coudé du bord interne à la 2; le dernier quart costal noircissant, paraissant faire corps avec le sommet de la bande médiane ; la tache discale réduite à un demi-cercle blanc, les pointes dirigées intérieurement; le bord terminal à festons aplatis. Dessus des inférieures comme dans tabitha, mais la ligne non dentée sur ». Dessous des supérieures entièrement brun noir avec un trait discal noir liséré de blanc en dehors et suivi d’une irroration postmédiane rousse, les nervures en partie rousses et une très légère éclaireie terminale blanche entre 3 et 2, 2 et le pli. Dessous des inférieures brun noir, les veines rousses, l’espace posmédian entre 6, 7 irroré de roux; la tache discale blanche semi-lunulée de noir, le point terminal blanc entre 6 et 7 et la ligne comme dans tabitha; mais cette dernière marquée de blanc seulement au départ du bord abdominal puis, ainsi qu'aux supérieures, finement noire. Huallaga, Pérou; un . EPIPLEMINÆ Cœlura purpurea sp. nov. — 30 mill. — Supérieures à apex très acuminé, le dessus brun lilacé, les lignes et une partie des nervures brun noir, traversées par deux fines lignes (antémédiane et postmédiane) bien marquées, obliques, anguleuses et rentrant sur la côte, à peu près parallèles entre elles et au bord terminal; avec un double liséré terminal blanc lilacé immédiatement précédé par une ombre linéaire noire. Inférieures avec une forte échan- crure anale, à dessus brun lilacé, mais pâlissant dans toute la région costale, avec deux lignes brun noir (médiane et postmédiane) droites, rapprochées et parallèles, cessant dans la région costale; le double liséré blanc précédé de l’ombre linéaire comme aux supé- rieures; l'angle anal semé de stries blanc lilacé. Franges noires. Dessous des supérieures gris noirâtre avec la côte finement ocre et toute la région costale postmédiane, après. la discocellulaire et jusqu’à la 2, lavée d’ocre, l’extrême bord terminal et la pointe apicale restant toutefois noirätres. Dessous des inférieures noirâtre, la première moitié blanchissant. Franges concolores. Pacho, Colombie (2,200 mètres); un 4 (FAssL). Cœlura strigitermen sp. nov. — 20 mill. — Supérieures avec la côte bombée, l’apex légèrement falqué; inférieures à bord terminal rond, l’angle anal échancré. Dessus des quatre ailes gris roussâtre pâle. Supérieures avec une ligne postmédiane rousse, quittant le bord interne au troisième quart, oblique sur la pointe A5 apicale, mais s’arrétant vers la 5 et de là continuée par une ombre et les stries, reparaissant de la 6 à la côte en une ligne droite, obli- que et rentrante, atteignant la côte vers le troisième cinquième; entre la ligne et le bord terminal tout l’espace se couvre de stries brunes qui noircissent sur l’apex et entre celui-ci el la ligne. Infé- rieures avec une succession de stries brunes, régulières, parallèles au bord, peu marquées vers la base puis qui s’accentuent et, dans .le quart terminal, deviennent noires accompagnées de blanc. Franges rousses. Dessous gris blanchätre, les régions costale el apicale aux supérieures, terminale aux quatre ailes, s’ochraçant légèrement avec quelques stries intranervurales grises et noires. Franges grises coupées de noirâtre. ‘ Lino, Panama (800 mètres); un (FassL). Cœæœlurotricha imitans sp. nov. — 28 à 30 mill. — Rappelle en dessus Cœlura transversata WARREN. Dessus des quatre ailes gris ochracé, avec la région terminale plus teintée, semée d’écailles lilacées. Supérieures avec deux lignes brunes, lisérées extérieure- ment d’ochracé : une extrabasilaire légèrement arrondie ; une postmédiane arrondie en dedans du bord à la 5, anguleuse sur 5 puis légèrement arrondie en dehors el atteignant la côte au second tiers ; une ombre noirâtre diffusée sur la discocellulaire ; un point subterminal triangulaire noir entre 6 et 7. Inférieures avec deux lignes également noires et ochracées : une antémédiane réduite à deux points (abdominal et sous-médian)et une postmédiane, à peine infléchie en dedans du bord à la 5 puis anguleuse et cessant à la 6. Franges brunes à seconde moitié pâle. Dessous ochracé, les dessins noirs. Supérieures avec quelques stries noires dans les régions costale, apicale et terminale, une très large ombre discale et une large bande subterminale cessant avant la côte et sous la 2, angu- leuse entre 5 et 6 ; l’extrème bord terminal noircissant. Inférieures avec un minuscule point discal, une bande subterminale moins large qu'aux premières ailes, arrondie et n’atteignant pas le bord abdominal, quelques stries terminales et le bord noir. Frangés ochracées avec l’apex des supérieures noir. Pacho, Colombie (2,200 mètres); rio Toche, Quinain (2,400 mètres), Colombie; trois ÿ (FASSL). PYRALIDÆ Stenia prophæalis sp. nov. — 18 mill. — Palpes bruns, Île départ en dessous blanc, tête brunâtre; corps, pattes et les quatre ailes en dessous blanc luisant. Supérieures avec les régions costale et apicale jusqu’à la 3 d’un brunâtre tirant sur le blond et les lignes blondes suivantes : l’extrabasilaire marquée par deux points (sous- 316 costal et interne); un commencement d'orbiculaire ; une discale encerclant la discocellulaire ; une postmédiane droite du troisième quart costal au pli entre 5 et6 puis en dehors et arrondie de 5 à 2, rentrant et terminée du pli sous-médian au bord par un fragment presque médian; frange blonde à l’apex, blanche à l’angle interne. Inférieures avec une ombre discale et une ligne postmédiane très tourmentée, quittant le bord discal au troisième quart, flexueuse intérieurement sur » puis extérieurement sur 2 où elle atteint presque le bord, rentrant et repartant de peu après la naissance de 2 oblique sur le bord abdominal. Frange blanche. Dessous pareil, l’orbiculaire plus complète. Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est ; trois ?9. Se placera auprès de Stenia veslalialis SNELLEN. Pococera pallidifusa sp. nov. — 25 mill. — Dessus des supérieures gris brun faiblement teinté d’ochracé sur les deux premiers cinquièmes, notamment dans la cellule et jusqu’à la dis- cocellulaire, la moitié de l’aile qui suit restant grise, délimitée en dehors par une subterminale diffuse teintée d’ochracé, oblique en dehors àâu départ de la côte puis rentrant sur le bord interne ; un liséré terminal noir entrecoupé; la frange pâle coupée de gris. Inférieures semi-hyalines blanches à reflets rosés avec les bords orisant, plus largement sur la côte et à l’apex, le dessous pareil ; les franges comme aux premières ailes. Dessous des supérieures gris noirâtre à reflets rosés. Environs de Loja, Equateur; un . TINEINA Dasycera erythropennis sp. nov. — 20 mill. — Palpes noirs ; tête et collier à reflets vert métallique; thorax, dessus de l’abdomen et pattes noirs. Supérieures et franges brun noir. Infé- rieures allongées à extrémité se terminant en pointe d’un beau rouge rosé vif avec une bordure costale, apicale et terminale, remontant jusqu’à la base noire, la frange noire. Dessous pareil. Un « pris par Fassz le 6 juillet 1908 à la villa Elvira (1,800 mètres), rio Agnatal près San Antonio, Colombie. Stenomä xanthosoma sp. nov. — 27 mill. — Palpes, antennes, tête, thorax, dessous du corps et pattes blancs: coxae et devant du front jaunissant un peu; dessus de l’abdomen avec les deux premiers anneaux blancs, le reste, ainsi que la touffe anale en dessus, d’un beau jaune ocre vif. Les quatre ailes et leurs franges blanc pur. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un «. A7 Stenoma lunimaculata sp. nov. — 31 mill. — Front blanc liséré de gris par côtés; antennes grisant; vertex, sommet de la tête, collier, ptérygodes et prothorax gris; métathorax blanc. Pre- mières ailes avec la moitié supérieure (jusqu’à la cellule et la 4) blanche, un petit trait postdiscal brun entre 7 et 8 et des points terminaux bruns entre les nervures; la moitié inférieure lavée de brunâtre avec deux taches internes noires : un large demi crois- sant coupé par le bord interne, la pointe rentrant sous la médiane, d’un noir franc et une tache subtérminale oblique de la 4 au bord interne d’un noir plus pâle, se diffusant vers le bord terminal ; deux petites taches sur le sommet discal; les points lerminaux conti- nuant dans la partie branâtre ; frange blanche de l’apex à la 4, brunissant à l’angle. Dessus des inférieures, dessous des quatre ailes et franges grisant. San Antonio, Colombie (2,000 mètres) ; une © prise par FAssL le 9 septembre 1908. Se placera auprès de Steñnoma nubilata ZELLER. Stenoma fragmentella sp. nov. — 18 mill. — Palpes, tête et thorax blancs. Dessus des supérieures blanc avec les lignes noires suivantes : une antémédiane quittant la côte au second tiers, deux fois anguleuse en dehors sous la sous-costale et la médiane, puis en demi-cercle sur le bord interne, suivi par une ligne centrale contournant la cellule et la discocellulaire surmontée de traits irréguliers qui la relient sur la côte au départ de l’antémédiane ; une série de traits intranervuraux postmédians entre les nervures 8 et 11, le dernier surmonté d’une tache costale ; une tache costale subapicale et une tache interne juste avant l’angle reliées par une fine ligne parallèle au bord terminal; quelques petites taches terminales entre les nervures ; frange blanche avec quelques poils noirs. Dessus des inférieures et dessous des quatre ailes noirâtre pâle, les franges concolores. Guyane anglaise; un «. Hilarographa fassliana sp. nov. — 19 mill. — Bord supé- rieur du collier ochracé; corps noir. Les quatre ailes et leurs franges noires. Supérieures avec une large tache postdiscale blanche adossée à la discocellulaire, remontant jusque sous la 10 et a descendant à la 3. Dessous des inférieures avec un léger nuage postdiscal blanc. San Antonio, Colombie; un «j (FASSL). Cette espèce mimique absolument Polypoetes fuluipalpis DGN. de la même loealité. ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 2-1 1914. 27 AS H. SAUTER’S FORMOSA AUSBEUTE CARABIDÆ par le Commandant Paul Hupuis Genre EUSTRA, Sca.-G. Ce genre, décrit par SCHMIDT-GÔBEL pour un insecte de Birmanie, retrouvé au Japon, se compose actuellement de deux espèces : E. plagiata ScH.-G. de Birmanie, E. japonica BATES du Japon. BATES avait confondu au début l’espèce japonaise avec celle de Birmanie. Dans la suite il en fait une variété japonica. LEWIS reconnait la valeur spécifique de l’insecte japonais, mais a tort de lui imposer un nom nouveau, Eustra batesi, complètement inutile puisque celui de japonica, antérieur, s’appliquait au même insecte. Si mes souvenirs sont exacts, dans le même article des Ann. mag. Nat. Hist. 1896, Lewis défigure le nom de plagiata ScH.-G. en biplagiata. J’ai eu le plaisir de retrouver dans les récoltes de SAUTER à For- mose, non seulement le genre Æustra, mais les deux espèces réu- nies. Le Musée entomologique de Berlin m'envoie, en effet, deux Eustra japonica BATES, de Kosempo et de Taihorin. L’un des spéci- mens a les taches élytrales presque noires; sur le second, elles sont à peine visibles. Le dernier article des antennes est plus court que dans E. plagiata (égal aux 2 précédents au 4 lieu des 3 précédents). Du même Musée, deux E.plagiata de Kosempo, m’expédie une petite série d'Eustra plagiata de Hoozan, Takao, Gyam- ma. PHEROPSOPH. FUSCICOLLIS Des. var. FORMOSANUS Dupuis. Une nombreuse série de ces in- sectes que me communique le Musée Zoologique de Berlin, me A ANNE ANA RS qu'il s’agit d’une race bien nette, tous les exemplaires ayant tout le 7 pourtour externe des élytres sauf la base jaune, mais de fixer cer- taines variations de cette race. Les figures 1, 2, 3 donnent les NS CAO KE N Le Musée Zoologique de Berlin ; 4 = 1 £ s : 4 permet non seulement de constater Le A9 variations extrêmes de la tache foncée de la tête. Les figures 4, 5 celles des taches claires du pronotum; 6 et 7 celles des taches discales claires des élytres. (Les taches humérales varient peu.) On trouve toutes les variétés intermédiaires. Les taches des genoux varient d'intensité, mais ne disparaissent complètement sur aucun exemplaire. Les spécimens proviennent de Kosempo et Taihanroku. PHEROPSOPHUS AGNATUS, Cu. Dans la même collection se trouve une autre espèce déjà signalée à Formose par BATES (Ann. Mus. Civ. Genov. 1899, p. 392), le Pheropsophus agnatus CH., race occidentale, je pense, du Ph. java- nus DEJEAN. Elle est très variable. La tache du vertex diffère quant à sa grandeur et sa forme en arrière; en avant, elle est toujours nettement et fortement échancrée dans tous les échantillons. Mais, tandis que les Ph. agnatus de l'Indo-Chine évoluent vers des formes où le jaune prédomine de plus en plus sur le noir, ceux de Formose sont invariablement mélaniens. > Les captures sont de Taianroku et de Kagi. CATASCOPUS SAUTERI, sp. n. SAUTER à trouvé à Formose plusieurs espèces de Catascopus, entre autres le curieux C. mirabilis BATES, déjà connu de Birmanie et de l’Assam, et retrouvé à Hoosan et Kosempo (Coll. du Mus. Zool. de Berlin). Les Musées zoologique et entomologique de Berlin me communiquent tous deux une remarquable espèce nouvelle que je me fais un plaisir de dédier à M. SAUTER. Le GC. Sauteri se reconnaît immédiatement à la partie basilaire des élytres relevée en bosse sur les intervalles 1-4, où, si l’on pré- fère, à la profonde et large dépression transversale qui suit cette partie, et que sépare en deux le premier intervalle un peu plus élevé, de chaque côté de la suture. Couleurs. — Tout le dessus est d’un vert doré ou bronzé très _ brillant, métallique, à reflets cuivreux chatoyants, plus clair sur la tête, le pronotum, la dépression élvtrale, une grande partie (cen- _trale) du 4° intervalle, et le 3° quart du 6° en partant de la base. Le premier intervalle est d’un rouge brun foncé dans sa première moitié, sa couleur se fondant graduellement avec celle de la partie postérieure du disque élytral vers l’arrière. Le labre, les mandibules, les antennes, les parties buccales en dessous, les trochanters, les tibias et les tarses sont d’un brun foncé variant du noirâtre au rougeâtre, la pubescence des antennes et des pattes est jaune doré; le dessous du corps et les fémurs sont d’un vert noirâtre brillant. 420 Dimensions. — La taille varie de 12 à 15 millimètres. Les dimensions suivantes sont prises à la chambre claire sur un : exemplaire de 12 mill. et doivent être divisées par 30 pour donner les longueurs exactes en millimètres. Antennes : longueur 150 1/2 (17; 5; 15 1/2; 13 1/2; 15; 15 1/2: ABEAS A9 AS T0) Labre : hauteur 17; largeur en arrière 28; en avant 11; échan- crure antérieure médiane, largeur 4; hauteur 2. * Epistome : hauteur 15: largeur en avant 18; en arrière 35. Mandibules : longueur de la base à la pointe 41. Longueur de la tête, de l’épistome (exclus) au col : 54. Largeur entre les antennes : 56. Largeur entre les yeux : 43. Largeur avec les yeux : 80. Largeur du col : 50. Palpes maxillaires. Longueur du dernier article 12 1/2; pénul- tième 9; antépénultième 10. is labiaux : dernier article 15; pénultième 18. Pronotum : longueur 58. Largeur aux angles antérieurs : 61 1/2. Largeur aux angles postérieurs : 55. Plus grande largeur (au 1/6 de la longueur) : 70. Plus petite largeur (aux 5/6 de la longueur) : 51 1/2. Ecusson : base 6; hauteur 9. Elytres : longueur suturale 210. largeur aux épaules 114. plus grande largeur (aux 2/3 de la longueur) 117. longueur de la troncature 44. Membres antérieurs : Fémur, longueur 75, épaisseur 17. Tibias, longueur 65. Tarses, longueur 53 (17; 10; 8; 5; 13). Membres moyens : Fémur, longueur 76; épaisseur 18. Tibias, longueur 80. Tarses, longueur 60 (21 1/2; 12 1,2; 8 1,2; 6 1/2; 17). Membres postérieurs : Fémurs, longueur 100; épaisseur 19. Trochanters, longueur 35; épaisseur 11. Tibias, longueur 90. Tarses, longueur 77 (29, 12, 10, 8, 18). Forme. — Les antennes ont le premier article subcylindrique un peu courhbé, le 2° assez épais, court, un peu conique, les 3° et 491 4 coniques allongés, les suivants subcylindriques, le dernier arrondi et à peine aminci à l'extrémité. L’antenne en outre, à partir du 3° article, est plus ou moins aplatie. Les mandibules sont assez fortes, longues, courbées à l’extrémité seulement, leur pointe mousse. Elles sont convexes au-dessus, un peu creusées sur leur côté externe dans la 1" moitié, le bord externe formant carène aplatie et prononcée. Dessous elles sont courbées, non creusées. La base du labre est bisinuée, le centre cintré vers l’arrière, les parties latérales, vers l’avant. Les côtés du labre sont presque droits et convergent vers l’avant. L’échancrure médiane du bord antérieur est nette et arrondie, les lobes latéraux arrondis également. Le labre parait un peu plus long et plus échancré chez le & que chez la ©. Sa surface est un peu convexe, ses côtés étant plus bas que le centre. Il est finement rebordé. L’épistome est un peu concave transversalement. Son bord anté- rieur suit les contours postérieurs du labre, ses côtés sont légère- ment échancrés vers l’intérieur, sa base droite au centre, ses extré- mités obliquant vers l’avant. Le front présente des dépressions irrégulières, dont une trans- versale vers son milieu. Le vertex est convexe. Les yeux sont gros, saillants, hémisphériques. Derrière eux les côtés de la tête convergent vers le col qui est court, épais et cylin- drique. Le pronotum est peu mais régulièrement échancré en avant jusqu'aux angles antérieurs. Ceux-ci sont peu saillants, presque droits. Du sommet de ces angles les côtés s’arrondissent en courbe peu forte mais régulière, convergeant jusqu’à la partie la plus étroite du pronotum, puis divergent légèrement en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs. Ceux-ei sont droits, à sommet légè- rement arrondi. La base du pronotum est légèrement arrondie vers l'arrière sur la plus grande partie de sa longueur, puis se creuse près des angles pour redevenir un peu convexe contre ceux-ci. Le rebord latéral est étroit et régulier depuis l’angle antérieur. Il s’élargit fortement sur l’angle postérieur où il se creuse en large gouttière, relevant complètement le sommet de l’angle. Le pronotum est nettement rebordé en avant et en arrière. Le pédoncule mésothoracique est bien. visible du dessus, et élargi vers les élytres. Le scutellum occupe la hauteur du pédoncule en forme de rectangle,plan, et, plié par la bosse élytrale antérieure, s'élève et se prolonge en petit triangle entre les élytres. 429 Les élytres ont la base coupée carrément, finement rebordée, convexe avec une légère dépression avant les épaules. Les épaules sont saillantes, arrondies, les côtés de l’élytre sont ensuite légèrement arrondis, puis rentrants en face de la large dépression transversale qui suit la convexité de la base, et s’arron- dissent ensuite de nouveau jusqu’à la troncature. - Celle-ci est très oblique vers l’arrière, échancrée, l’angle sutural échancré de même et tronqué, sa partie externe en angle très obtus, l’interne en épine aiguë et courte. Le rebord latéral est étroit et régulier, et va jusqu’à l'angle externe de la troncature suturale. Il forme, à l’angle externe de la troncature élytraie, une épine longue, aiguë, parallèle à l’axe du corps. Derrière la dépression transversale, les élytres sont convexes,; la partie au-dessus de la troncature, au-dessus et en dessous de l’angle externe, un peu déprimée. Le dernier anneau abdominal, vu du dessus, a les côtés échan- crés et divergents et 5 lobes vers l’arrière, les deux externes plus arrondis et plus saillants. Le mentum a les lobes larges, très arrondis extérieurement, cou- pés perpendiculairement à la base vers l’intérieur, l’angle du sommet étant droit. L’échancrure est profonde, la dent médiane , large, arrondie, atteignant plus du 1/3 de la hauteur des lobes. Tous les palpes, y compris le lobe externe des mâchoires, sont assez allongés et assez épais, les derniers articles peu amineis, subtronqués à l’extrémité. La ligule est un peu allongée, un peu dilatée et arrondie à l'extrémité. Les paraglosses, membraneux, grands, larges, arrondis en avant, la dépassent longuement. Le lobe interne des mâchoires présente à son bord interne quel- ques spinules longues et assez écartées. Il se termine par un cro- chet peu courbé, assez long, peu aigu à l’extrémité. Le dessous de la tête est assez convexe, un peu déprimé transver- salement des deux côtés en avant du col. É Le prothorax est convexe, les sutures assez enfoncées. Le pro- sternum, assez large entre les hanches, et rebordé, s’amincit derrière celles-ci pour s’élargir de nouveau en marteau contre le pédoncule du mésothorax. Le mésosternum est profondément creusé conlre le pédoncule. Il se recourbe ensuite entre les hanches en languette échancrée à son extrémité pour recevoir la pointe métasternale. Le métasternum est assez convexe. Il se termine en avanten angle un peu aigu, en arrière en angle obtus. : 1 3 2 è : É 495 Les épipleures, assez larges dans leur partie antérieure, se rétré- cissent ensuite fortement. _ Les épisternes métathoraciques, assez larges et triangulaires en avant, se continuent longuement très amincis vers l'arrière. _ Les fémurs sont assez régulièrement fusiformes. -Les tibias antérieurs s’épaississent régulièrement vers l’extré- mité, et présentent à leur 1/3 antérieur une échancrure arrondie peu profonde. Les autres tibias s’épaississent peu vers l’extrémité. Les tarses antérieurs & ont les articles d’autant plus coniques qu’ils sont plus courts. Les deux premiers articles sont un peu moins coniques chez la ©. Les autres tarses ont les deux premiers articles presque cylindri- ques, très peu élargis à l'extrémité, les autres subconiques. Le 5° article est long, peu élargi au bout. Les ongles sont forts, courbés, simples, et forment une demi-circonférence. Ils présen- tent un petit renflement à la base. Sculpture et revètement pileux. — Les antennes ont un cil très long à l'extrémité du premier article, un cil plus court sur le second; les autres ont la couronue de cils habituelle. La pubescence ne com- - mence qu’au sommet du 4° article. Les antennes, sur le milieu de leurs deux faces aplaties, sont presque glabres, la pubescence couvrant surtout les côtés arrondis. Les mandibules sont lisses. Le labre est très finement chagriné. Il présente sur ses lobe arrondis antérieurs, 6 gros pores à ciis longs, les 2 extérieurs étant les plus écartés. Les palpes présentent de petits cils microscopiques épars. Le pénultième des palpes labiaux a près de son extrémité, un long poil dressé. À La ligule a 4 longs cils à son sommet, les externes un peu plus longs. Le mentum a un pore sétigère à long cil de chaque côté près de ta base de la dent. Les lobes sont finement chagrinés et un peu rugueux. Sur le cardo des maxilles, 2 longs cils; 1 sur le stipes. Au-dessus, l’épistome est finement chagriné au centre et en avant, et porte des points très fins sur les côtés. Un pore à long cil de chaque côté, près de ses angles antérieurs. Le devant du front est irrégulièrement plissé-rugueux, le sommet plus lisse. Un sillon irrégulier longitudinal et des traces de plis ou des plis dans le même sens contre l’œil. Le vertex est grossement ponctué sur les côtés, le col est lisse. 424 La carène supra-oculaire est plus ou moins prononcée suivant les individus. Le premier pore sétigère supra-oculaire est contre le bord interne de cette carène, à hauteur du 1/3 antérieur d'e l'œil, Le second, un peu plus écarté, à hauteur du bord postérieur de l'œil. Les facettes oculaires sont petites et nombreuses. Le pronotum a le sillon longitudinal médian très profond, sur- tout au milieu, le sillon transversal antérieur très prononcé, angu- leux vers l'arrière. Le dessus du pronotum est convexe, sa base déprimée transversalement et un peu relevée vers l’arrière, le dessus des angles postérieurs creusé. Toute la surface est fortement ridée transversalement. Juste au sommet de l’angle postérieur se trouve un gros pore séti- gère à longue soie dressée. Les élytres ont la base très convexe et portant de chaque côté de. l’écusson, près de la 1" strie, un gros pore séligère. La strie préscutellaire est longue, parallèle à la suture, puis à l’écusson, assez fortement et irrégulièrement ponctuée. La 1"*° strie prend naissance avec la seconde près du gros pore basilaire. Ecartée de la suture, elle s’en rapproche en entrant dans la dépression et va jusque près de l’extrémité, où elle se joint à la 2. Elle porte des points gros et épars dans la partie convexe, plus petits sur la dépression, puis s’évanouissant. Même chose pour la 2° strie. La 3° et la 4°, séparées, prennent naissance à une certaine dis- tance du rebord élytral, elles divergent très fortement sur la dépres- sion, pour se rejoindre ensuite en courbe vers l’extrémité. Elles sont, surtout la 4, plus fortement ponctuées, la ponctuation s’éten- dant jusqu'aux 2/3 de l’élvtre. La 5° et la 6° touchent au cod élytral; un peu courbes, pro- fondes et fortement ponctuées sur la bosse, elles s’écartent un peu pour se rejoindre comme les précédentes. La 7° est sur le flanc de l’élytre, profonde et ponctuée presque jusqu’au bout. É La 8°, commençant par de gros pores irréguliers, devient ensuite presque superficielle, mais est indiquée par ure ligne de points bien marqués s’avançant assez loin, irrégulièrement, pour réappa- raitre sous la carène du 7° intervalle sous forme de points atteignant presque l’angle sutural. La 9° est représentée par une ligne de points d’abord gros, tout contre le rebord, s’affaiblissant de plus en plus, puis s’effaçant. Le premier intervalle, sans être caréné, est plus élevé que le sui- . vant depuis le commencement de la dépression jusqu’à l'extrémité. Le 5°, étroit, est caréné, sauf à ses deux extrémités. me < 425 Le 7°, très étroit, est caréné sur toute sa longueur. Sa carène se prolonge parallèlement à la troncature et passe sous l’extrémité des autres stries jusque sous la 1%. Les extrémités des intervalles 3 et 4 sont elles-mêmes un peu carénées. Le 3° intervalle présente 3 pores sétigères : le 1% sur la bosse, le 2° derrière la dépression, le 3° assez loin de l’extrémité. Les bords latéraux ont des pores à très longs cils, quelques-uns assez rapprochés sous l'épaule, 3 espacés avant la troncature, 1 contre la troncature sous le 3° intervalle. Les épipleures, lisses en avant, sont très finement chagrinés .en arrière. Sous la tête, la gorge est lisse. Elle présente deux gros pores à long cil, près du menton, sous les côtés de l’échancrure, et, plus en arrière, un cil à hauteur des côtés du mentum. Les sutures gulaires, distinctes en arrière, s’effacent en avant. Le prosternum est très finement ponctué, surtout au centre, et les points portent des cils plus ou moins longs. De même pour le mésosternum entre les hanches et le métasternum au centre et en arrière. Les pièces latérales du méso- et du métathorax sont très finement chagrinées. Le reste paraît lisse. L'abdomen est très finement chagriné, surtout sur les côtés. On y remarque, surtout sur le dernier segment, une ponctuation éparse minuscule. . Chaque segment abdominal porte à son 1/3 postérieur 2 longues soies écartées. Le dernier en porte 2, très écartées chez le , 4 chez la ©. Les hanches portent quelques cils, les trochanters un générale- ment. Les fémurs ont quelques cils clairsemés. Tibias antérieurs à spinules éparses, sauf le long de l’échancrure et de là à l’extrémité, où il y a une rangée de cils courts et où les spinules devienneut plus denses, et à la face inférieure. Les éperons sont courts et peu épais. Les autres tibias ont des rangées de spi- nules, des traces de sillons (2), la pubescence plus dense à l’extré- mité Les tarses ont à la face supérieure quelques cils épars ; de même dessous; sur les côtés, la pubescence est plus dense et plus forte. Caractères sexuels. — Outre les caractères du dernier segment abdo- minal signalés plus haut, les mâles présentent sur chacun des 3 premiers articles des tarses antérieurs deux brosses de poils squa- muleux blanchätres, détachées sur une partie de leur longueur. Tous les exemplaires sont de Hoozan. 496 NOTE CONCERNANT LE TACHYS(BARYTACHYS) EMARGINA TUS NIETNER par le Commandant Paul Dupuis. Le docteur HORN a retrouvé en quantité ce petit insecte à Ceylan. Tous les spécimens sont conformes à la description de NIETNER, et en contradiction avec celle de Purzeys. Au fond, elles sont toutes deux exactes : la collection de PuTzEYs, que j'ai sous les yeux, me permet d'expliquer le désaccord entre les deux auteurs. Voyons la première description, celle de NïETNER (An. M. N. H. 1858, p. 425) : « Ovatum, convexum, piceum, capite dilutiore, elytris ante. apicem maculis duabus rufo-flavis, subtus brunnes ; pedibus, antennarum basi palpisque testaceis. Lg. 1 line. Ceylan; variat colore dilutiore. » Alors que Purzeys écrit (Ann. Mus. Civ. Genov. 1875, p. 739) : « Brunneus, maculis quatuor rubris ; labro profunde emar- ginato, striis dorsalibus et profundis. Sulcis frontalibus oculorum basim æquantibus. 1 1/4 mill. Ceylan. » BATES remarque (An. M. Mat. H. 1886, p. 155) : € PurTzEys’ description does not agree with NIETNER’S nor with the numerous specimens taken by Lewis as he gives the size 4 1/4 mill. and states that the elytra have 4 red spots. The size is 2 mill. or a little longer, and the elytra have only 2 subapical spots. Colour varies from pale testaceous, though castaneous to bright pitchy black with an æneous tinge. Colombo (Ceylan). » Occurs in China as a pale variety exactly similar to the pale ceylanese form, except that the lighter subapical spots are not quite as well defined. » BATES a encore signalé cet insecte de Birmanie, du Japon. J’ai mesuré les spécimens de la collections PuTzEYs : ils mesurent 2.3 mill.; il y a donc erreur au sujet de la taille dans la diagnose de cet auteur [ou : erreur d'impression pour 2 1/4 ?| Quant à la question des taches élytrales, elle provient du fait sui- vant : PUTZEYS avait des insectes de deux provenances, Ceylan (à deux taches élytrales) et Célèbes (à 4 taches). Il a décrit l’espèce d’après un exemplaire de Célèbes, et a indiqué comme origine Ceylan. Le professeur NETOLISKY me communique, dans une petite série de Tachys, sous le numéro 5, un exemplaire étiqueté « Célèbes — Makassar — I. 74 — O. Beccart » en tout semblable à celui à 4 taches de PUTZEYS. | 3 1 4 3 427 On peut donc classer les variétès de la façon suivante : À. Elytres n’ayant chacun qu’une tache claire subapicale : a) Dessus presque noir, à léger reflet métallique : emar- ginatus s.Ss. a/ Dessus variant du brun au testacé clair : var. pallida m. B. Elytres ayant une tache subapicale et une humérale : var. Putzeysi m. Cette dernière n'étant connue jusqu’à présent que des Iles Célèbes. 428 ÉTUDE DES CARABIQUES RÉCOLTÉS À CEYLAN PAR LE D' Horn par le Commandant Paul Hupuis. CATASCOPUS SCHAUMI SauNpb. race GRANDIS, nov. Parmi les intéressantes découvertes faites à Ceylan par le doc- teur HorRN, se trouve un superbe Catascopus, de très grande taille (18-20 mill.), si voisin du C. Schaumi SAUND. que je le considère à proprement parler plutôt comme une race de celui-ci que comme une espèce nouvelle. Il se distingue immédiatement du C. cingalensis BAT., son congénère des mêmes localités, par sa taille beaucoup plus grande . et l’absence complète de sillon transversal sur la tête derrière les yeux. Ses affinités avec Le C. Schauni SAUND. sont si grandes que je me bornerai à indiquer les différences entre ces deux insectes. Je signalerai d’abord que le C. Schaumi trouvé à Sarawack, existe dans le Laos, d’où j'en possède 3 exemplaires. Les impressions du devant de la tête, entre les yeux, signalées par SAUNDERS, sont variables, allant depuis la fossette étroite et profonde à bords nette- ment creusés, à la simple dépression large et superficielle. Le C. grandis diffère du CG. Schaumi : 1° Par la couleur, du dessus du corps, entièrement d’un violet foncé métallique (sauf les parties buccales) avec, par place, des reflets bleus ; 2° Par l’angle externe de la troncature des élytres, qui a son extrémité mousse et arrondie, même un peu épaissie, alors qu’elle est aiguë et tranchante dans le ©. Schaumi ; -3° Par l’angle sutural interne qui est arrondi également au lieu d'offrir une petite dent saillante ; l’externe est largement arrondi (l'extrémité suturale de l’élytre présente une petite troncature, donc 2 angles). Dans le Schaumi l'angle sutural interne consiste en une petite saillie dentiforme ; 4 Enfin, et surtout, par la sculpture beaucoup plus rude des élytres, les carènes des 5° et 7° intervalles beaucoup plus pronon- cées, les points beaucoup plus gros, véritables fossettes sur la plus grande partie des stries externes, et toutes les stries, même les internes, étant complètement ponctuées, bien que finement pour ces dernières. == Dessous comme dans le C. Schaumi, les parties pro-, méso-, métasternales centrales portant de longs poils roussâtres assez clairsemés. : PS 19 © MÉLANGES MYRMECOLOGIQUES par le D°K. Santsechi Platythyrea Viehmeyeri n. sp. — ©. — Long. 13 mill. — Noire. Mandibules, antennes, tibias et tarses rouge sombre. Pubes- cence pruineuse moins abondante que chez lamellosa et cribrino- dis. Pas de pilosité dressée Très densement et très finement ponc- tuée, le gastre plutôt finement réticulé-ponctué. Des points fos- settes assez nombreux sur la tête, mais bien moins abondants et plus petits que chez cribrinodis, manquent presque sur le dos du thorax et de l’abdomen. Tête rectangulaire à côtés convexes et bords postérieurs droits, plus étroite que lamellosa v. Rhodesiana For. Les yeux sont placés un peu en avant du milieu des côtés. Les arêtes frontales sont confluentes et presque contiguës en arrière. Epistome assez distinctement limité en arrière avec une impression transversale le long de son bord antérieur. Mandibules luisantes, finement striolées et espacément ponctuées, inermes. Le scape dépasse le bord postérieur de la tête d’une fois et demie son épais- seur. 3° article du funicule aussi long que le premier. Thorax aussi large en avant que la tête, à face dorsale déprimée, faiblement convexe d’un côté à l’autre, subbordée à profil horizontal et sub- rectiligne comme chez cribrinodis GERT. Pronotum plus long que large, distinctement suturé derrière. Mésonotum non enfoncé fai- blement suturé derrière, en ovale transversal. 1/5 plus large que long. Face basale de l’épinotum 1/4 plus longue que large, échan- crée derrière, subdentée. Face déclive, concave en haut, verticale, distinctement bordée latéralement. Pédicule subcylindrique, plus de deux fois plus long que large, plus haut que large, la face supé- rieure s’arrondit en avant avec la face antérieure. Face postérieure concave de haut en bas avec le bord supérieur transversal. Post- pétiole un peu plus long que large, très atténué en avant, encore moins étranglé en arrière que chez conradti Em. Article 3 de l’ab- domen 1/5 plus long que large. Afrique orientale allemande : Khutu Steppe (K. SCHWARTZE, 1912), 1 5, communiquée par M. VIEHMEYER. Stigmatomma pallidipes Roc. var. Wheeleri n. v. — ÿ. — Long. 4.5 mill. (5.5 chez le type). — Tête plus allongée, à côtés moins convexes. 2° article du funicule un peu plus court qu'épais (ptus long chez pallidipes i. sp.). L’épistome est moins régulière- ment arrondi, plutôt sublobé au milieu. Pronotum, sans le cou, plus long qne large (à peine plus long chez le type). Pédicule 430 plus allongé et moins convexe latéralement. Gastre un peu moins étranglé. Sculpture de la tête un peu plus mate, du reste sem- blable. ©. Long. 4.7 mill. (6.4 mill. chez le type). — Pattes plus rectan- gulaires et plus allongées que chez pallidipes. Yeux plus petits, pédicule plus allongé, du reste mêmes caractères différentiels que la ©. . Long. 4.6 mill. (5.5 mill. chez le type). — La tête est un peu moins régulièrement arrondie en arrière, légèrement conique. Antennes un peu plus minces. Thorax plus svelte. Pédicule plus long, pour le reste semblable. Etats-Unis, Connecticut : Colebrook (M. M. WueELEr). Reçue du D' BEQUAERT. Bien distinct dans tous les sexes de $S. pallidipes reçus directe- ment de M. WHEELER et provenant du Massachusetts. Stigmatomma Emeryi SAUNDR. Tunisie : Le Kef., 2 $5 (D' NoRMAND). Dorylus (Anomma) Gerstæckeri Eu. st. quadratus n. st. — %. Long. 10 mill. (sans les mandibules qui sont longues de 1.7 mill.). — Rouge sombre. Tête, dessus du thorax et gastre noirs à peine brunâtres. Antennes, pattes, hanches et bord postérieur des segments du gastre brun rougeâtre. Tête, sauf le devant, et gastre lisses, très luisants, avec une ponctuation fine très espacée en arrière, plus dense et submat en avant. Thorax submat, pédicule mat, densément et plus fortement ponctué que chez gerstaeckeri. Pilosité comme chez cette dernière espèce. Tête presque carrée, à peine plus longue que large devant, un peu rétrécie vers les angles postérieurs qui sont un peu rentrants; le bord occipital concave (chez gerstaeckeri la tête est un peu plus longue). Sillon frontal bien marqué, atteignant presque le tiers antérieur. Mandibules un peu plus larges et moins arquées que chez gerstaeckeri, sans dents apicales. Devant du pronotum un peu épaulé. Face déclive plutôt un peu concave (un peu convexe chez le type). Face supérieure du pédicule presque carrée, aussi iongue que large, un peu rétrécie devant. Dessous du nœud armé d’une forte dent coudée en arrière. Postpétiole distinctement plus large que long. Du reste comme gerstaeckert. Afrique orientale allemande : Manou, 1 Z. Reçu de M. ViEx- MEYER. 45 Ocymyrmex hirsutus For. var. flaviventris n. var. — 5. — Long. 7 mill. — Roux testacé, gastre jaune ambré. Cuisses et hanches brunes. Pilosité comme chez le type. Tête plus large que longue (plus longue chez le type), presque aussi large que chez laticeps For. Epistome en grande partie lisse (strié chez le type). Postpétiole plus court et gastre un peu plus large que le type, du reste semblable. Afrique orientale allemande : 1 ©, reçue de M. VIEHMEYER. O. hirsutus me paraît devoir constituer une espèce distincte de O. Wertzekeri Em. En revanche O. arnoldi For. n’est qu’une variété ou une sous-espèce de Weitzekeri. Crematogaster tricolor GERrsrT. st. rufimembrum n. st. — 5. — Long. 3.7-4 mill. — Rouge cir, gastre noir, antennes et pattes jaune roussâtre, submat. Front, pattes et gastre lui- sants. Densément et finement ponctué-réticulé. Sculpture en partie effacée sur le front, l’épistome, la face déclive de l’épino- tum et le pédicule avec quelques stries sur les côtes de l’épistome et des joues et quelques rides anastomosées sur le pronotum. Mandibules striées, gastre finement réticulé. Deux ou trois poils dressés sur la tête et le thorax, un peu moins rares, sur le gastre, pubescence blanche passablement longue et assez espacée sur la tête, le gastre et les membres, rare sur le thorax. Tête carrée, aussi longue que large, à côtés convexes et à bord postérieur droit. Plus svelte que la st. rufoniger Em. Tout le corps plus étroit surtout lépinotum, le 1° nœud et le gastre. Le mésonotum est assez peu bordé latéralement et sa carène distincte. Du reste comme rufoniger dont elle est facile à distinguer par ses membres roussâtres. Afrique orientale allemande : Khutu Steppe (K. ScHWARZE, 1912), 2 55, communiquées par M. VIEHMEYER. Crematogaster Chiarinii Em. st. sellula n. st. -— ©. — Long. 4-4.5 mill. — Thorax, pédicule, joues, épistome et massue des antennes d’un roux clair. Le gastre brun noir avec la base (bien moins claire que chez la var. cincta Em.) d’un brun rougeâtre plus ou moins foncé comme le reste de la tête et les appendices. La tête des grands individus est plus luisante que celle des petits, le mésonotum luisant, vu de profil il est légèrement concave d'avant en arrière, convexe d’un côté à l’autre et sa portion postérieure descend par une pente arrondie et assez abrupte dans le sillon mé- tanotal. Epines épinotales beaucoup plus courtes que chez le type. Face basale de l’épinotum courte et très convexe en avant, premier nœud étroit comme chez chiarinii, le deuxième faiblement sillonné 439 au milieu devant. Au premier aspect elle rappelle la variété cèncta Em. par sa couleur, mais bien distincte de toutes les races de chia- rinii par sa concavité mésonotale. Afrique orientale allemande : Khutu Steppe (K.ScHWARZE, 1912), 3 9, reçues de M. VIEHMEYER. Crematogaster Chiarinii Eu. st. subsulcata n. sp. — ©. — Long. 45 mill. — Brun rougeâtre foncé, devant de la tête plus clair. Gastre brun noirâtre avec la base à peine moins sombre. Pattes brun jaunâtre, antennes plus rougeâtres. Submat avec un éclat soyeux sur la tête. Moitié postérieure du gastre plus luisante. La tête est finement et densément striée en long, dessus et sur les côtés, transversalement vers l’occiput. Le front plus ou moins lisse. Le thorax pareillement strié sur les côtés et plutôt finement réti- . culé-rugueux dessus. L’abdomen lisse avec une réticulation micro- scopique. Partout une ponctuation pilifère assez dispersée, plus abondante sur la tête (chez chiarinit i. sp. la sculpture de la tête est plus grossière). Quelques poils sur le pronotum et le devant de la tête. Pubescence comme chez chiarinii. Tête un peu plus longue que large (plus large que longue chez chiarini), à côtes convexes et bord postérieur concave. Yeux au milieu des côtés. Le scape n’atteint pas tout à fait le bord postérieur (le dépasse notablement. chez chiarinti). Articles 2-3 du funicule un peu plus larges que longs. Mandibules striées à bord. terminal droit, de 4 dents mousses. Partie déclive du mésonotum plus verticale que chez chiarinü, les épines plus courtes, un peu plus divergentes. Le premier article du pédicule trapézoïdal, plus court que chez le type de l’espèce. Le 2° nœud a son sillon médian presque eftacé, ou très superficiel, le bord postérieur légèrement échancré, du reste comme chiarini. Haute-Egypte : Khartoum (KARAWAIEW). 2 9%. Crematogaster egyptiaca Mayr., st. pharaonis n. st. — 9. — Long. 4.5 mill. — Noire, thorax noir brunâtre chez les grands individus. Pattes et massue des antennes brunâtres, reste des antennes roussâtre ou brun roussâtre. Pubescence de la tête et du thorax plus rare que chez le type. Tête relativement plus petite et plus rétrécie devant, le scape dépasse moins l’occiput. Côtés du pronotum plus arrondis, la saillie latérale à peine indiquée. Face basale bien plus large que longue, plus courte que chez aegyptiaca. Les épines sont beaucoup plus courtes, à peine plus longues qu'épaisses ; pour le reste, sculpture, etc., comme chez aegyptiaca MAYR. Egypte : Bir Hooker (J. DEw1z), 2 9ÿ. LÉ es 5 EE Lire D dit bte 2 FN ET PETER ES PEER PT PEN TT " l SA 3 A 4 1 453 Crematogaster Gutenbergi n.sp. — 5.— Long.3.8-4.5 mill. — Devant de la tête, massue des antennes, thorax et pédicule d’un roux brunâtre, reste de la tête brun noirâtre, pattes brun clair. Gastre noir à segments étroitement bordés de jaune. Luisante, lisse avec une fine ponctuation très espacée. Mandibules, épistome et joues striés. Devant du pronotum el face basale de l’épinotum ridée en travers, le premier plus superficiellement. Mésonotum, moins la carène, passablement strié, ridé en long. Pilosité dressée rare, pubescence blanche assez longue, abondante et espacée. Tête rectangulaire, 1/6 plus longue que large, à côtés convexes et bord postérieur droits, aussi large en avant qu’en arrière Les yeux, assez orands, sont placés au milieu des côtés ou légèrement en arrière. Aire frontale distincte. Epistome à bord antérieur transversal, arrondi et lisse entre des arêtes frontales qui sont passablement développées. Mandibules de 5 dents. Le scape atteint le 6° posté- rieur de la tête. Tous les articles du funicule distinctement plus longs que larges, sauf le 3° à peine plus long qu'’épais. Pronotum sphérique, aussi long que large.Mésonotum convexe, assez longue- ment caréné, avancé en triangle dans le pronotum dont il est séparé par une suture distincte. Sur le profil, la partie postérieure s’'abaisse en pente douce et arrondie dans un sillon métanotal assez profond. Face basale de l’épinotum très convexe, presque 1/2 fois plus large que long, plus étroite en avant, échancrée derrière. Les dents sont robustes, coniques, aussi larges à la base que longues, pas plus longues que le diamètre du stigmate qui se trouve au- dessous et un peu en dehors. Face déclive très oblique, à peine concave en, haut plus convexe de droite à gauche dans le bas. Pre- mier article du pédicule trapézoïdal, un peu plus long que large en avant, le bord antérieur transversal, avec ses angles saillants en dehors mais mousses, les côtes rectilignes en arrière des angles, Deuxième nœud fortement sillonné au milieu, à bord postérieur transversal. Gastre plus large que la tête. Sud-Ouest africain allemand : 2 59, reçues de M. VIEHMEYER. Pheidole rotundata For. st. costauriensis n. si — 2%. — Long. 5.3 mill. — Brun rougeâtre, thorax d’un rouge plus clair avec les angles du pronotum et les épines brun foncé. Pattes jaune brunître. Mate, dessus de la tête et gastre submat. Entièrement et assez finement réticulée ponctuée. Le devant de la tête lâchement ridé en long comme chez le type. Entre ces rides, ainsi que sur le front, la réticulation est plus fine, plus irrégulière et en partie presque effacée. Devant du pronotum transversalement ridé. Abdomen (pédicule el gastre) parsemé de points pilifères soulevés. Quelques gros points enfoncés sur le derrière de la têle, mais 434 moins nets que chez le type. Pilosité jaunâtre assez rare sur le corps, abondante sur l’abdomen et les pattes. Pubescence rare. Tête ovale, très convexe d'avant en arrière et de côté (comme chez Ilj FoR.), un peu plus longue que large au tiers postérieur, avec un sillon médian complet. Yeux en avant du tiers antérieur. Epis- tome faiblement caréné avec une petite échancrure au milieu de son bord antérieur. Aire frontale imprimée. Mandibules avec de gros points allongés se transformant en stries sur le côté externe, armées de deux dents mousses en avant et d’un denticule en arrière. Le scape atteint presque le milieu de la tête. Article 5 du funicule aussi épais que long, les autres de plus en plus longs. Pronotum fortement conique latéralement comme chez lg. Suture promésonotale en partie effacée. La partie antérieure du mésonotum moins convexe et plus distinctement séparée de la face déclive que chez rotundata. Cette partie déclive est étroitement bordée. Les épines de l’épinotum sont un peu plus divergentes et plus courtes que chez /lgü. Deuxième article du pédicule un peu plus long que haut. Pour le reste, comme chez rofundata FOR. Diffère de rotundata et de sa race Ilgii For. par sa sculpture plus forte, mais se rapprochant plutôt de Zlgi par sa taille et sa forme. Côte d’or, Winnebah, 1 Z. Communiquée par M. VIEHMEYER. Tetramorium humile n. sp. — %. — Long. 2.83 mill. — Jaune roussâtre, antennes, pattes et gastre un peu plus clair. Luisant. Tête lisse avec quelques courtes rides longitudinales sur le front et plus fortement ridée-réticulée en avant des yeux et dessous Pronotum presque lisse avec quelques légères rides irrégulières plus grossières et plutôt réticulées sur le mésonotum et les deux nœuds du pédicule, très fortes et transversales sur la face basale de l’épinotum, longitudinales sur les côtes du thorax. Face déclive et gastre lisses. Une pilosité jaune, longue, entremêlée de poils plus courts, abonde partout, mais seulement courte sur les membres et les antennes. Pubescence adjacente nulle. Tête en carré arrondi aux angles, presque aussi large que longue, à peine rétrécie en avant. Les côtés parallèles en avant des yeux, s’arron- dissent en arrière de ceux-ci pour se continuer avec un bord postérieur faiblement convexe.’Les yeux sont placés au milieu des côtés et sont assez grands (10 facettes dans le diamètre). Epistome fortement caréné, convexe en arrière, à bord antérieur faiblement arqué. Les crêtes frontales, espacées et divergentes, atteignent presque le milieu de la tête sans former de scrobe. Mandibules striées, de 5 dents, dont les deux premières plus grandes. Le scape dépasse l’occiput d'environ un quart de sa longueur. Tous Qe les articles du funicule plus longs qu’épais, mais le 3° est seule- 435 ment légèrement plus long. Thorax étroit à sutures obsolètes. Pronoturn subbordé devant, épaulé, avec des côtés à peine con- vexes se continuant directement avec ceux du mésonotum jusqu'à l’'échancrure mésoépinotale qui est peu profonde. Face basale de l’épinotum une fois et demie plus longue que large, bordée de côtes et derrière entre les épines. Face déelive moitié plus courte que la basale, très concave et très fortement bordée d’une crête reliant les 4 épines entre elles. Les supérieures sont aussi longues que la moitié de leur intervalle, aiguës, peu divergentes et à peine relevées. Les épines inférieures, presque aussi longues que les précédentes, sont plus relevées, Premier nœud aussi haut et-un peu plus étroit que long. La face supérieure convexe est plus large et arrondie en arrière. La face postérieure verticale, l’antérieure oblique- en avant se continue avec un pétiole aussi long que le nœud et faiblement denté en avant et dessous Deuxième article du pédicule cupuliforme, bordé latéralement, bien plus large que le précédent. Gastre plus petit que la tête. ®. — Long. 3.5 mill. — Plus fortement sculptée que l'&. Les stries du front atteignent ici le bord postérieur de la tête. Le pronotum et l’épinotum sont ridés en travers. Le reste du thorax et le pédicule ridés-striés en long. Gastre très finement strié el mat. Le scape ne dépasse le bord postérieur de la tête que d’une fois el demie son épaisseur. La face basale, assez convexe, est aussi longue que la déclive, formant ensemble un angle de 125°. Les épines sont fortes et les nœuds du pédicule un peu plus grands que chez l’ou- vrière. Pour le reste semblable. Afrique orientale allemande, Morogoro, 1 9, 1 © reçues de M. VIEHMEYER. Tetramorium capensis MAyr.(— Tetramorium Braunsi FOR.). — D’après la comparaison de co-types reçus de M. ARNOLD et des co-types ou types reçus autrefois de MAYR. Formica cinerea MAyr v. canadensis n. var.— à. — Long. 4.5-6 mill. — Noire. Devant de la tête, antennes moins les derniers articles du funicule, pattes moins les hanches et souvent le milieu des cuisses, base de l’écaille rouge brunâtre. Pubescence un peu moins forte que chez le type. Ptlosité dressée moins abondante partout, mais présente sous la tête. Epinotum un peu plus angu- leux. Ecaille comme chez la var. neocinerea WHEELER, dont elle diffère,- ainsi que de la var. altipetens WHEËLER, par la couleur - entièrement noire du thorax qui la fait ressembler à la Æ. fusca L. v. subænescens EM. 436 ?. Long. 9-9,5 mill. —- Le devant de la tête est presque noir ; tout le reste du corps noir, antennes et pattes comme chez l'5. Canada : Saskatschewan (FREY, 1909), 5 $9, 6 C0. Camponotus (Myrmotrix) immigrans n. sp.— ÿ major ° — Long. 4% mill. — Mandibules, épistome, antennes, pronotum el côtés du thorax brun rougeûtre. Tête, dessus du mésonotum et de l’épinotum d’un brun rouge sombre. Pattes et gastre jaune rous- sàtre, passant au brun terne dans la moitié postérieure de ce der- nier. Une longue pilosité dressée, blanc grisätre, est partout répandue y compris les scapes et les tibias comme chez abdominalis, mais plus fine Pubescence longue espacée assez abondante surtout sur le gastre. Mate. Mandibules, côtés de la tête et pattes assez luisants. Tête et côtés du thorax densément et finement réticulés- ponctués en dé à coudre. Plus fine dans l’espace frontal, cette sculpture devient plus lâche et plus superficielle sur les côtés de la tête, l’occiput et le devant de l’épistome. Le dessus du thorax et le gastre finement réliculés en travers. Tête presque un tiers plus longue que large derrière, peu rétrécie en avant, à côtés faiblement convexes et bords postérieurs concaves avec les angles arrondis. Les veux assez grands sont au tiers postérieur. Les arêtes frontales sinueuses ne sont pas beaucoup plus écartées en arrière qu'en avant. Epistome caréné, avancé dans le tiers médian en lobe rectangulaire avec les côtés obliquement échancrés. Aire frontale plus large que longue, faiblement limitée en arrière. Mandibules lisses avec quel- ques points épars et six dents. Scape cylindrique dépassant le bord postérieur de près d’un tiers de leur longueur. Le dos forme au profil une courbe régulière jusqu’à l’angle épinotal. Pronotum aussi lony que large sans rélrécissement accentué entre le mésono- tum. Celui-ci moins large que chez abdominalis. Les deux faces de l’épinotum subégales (la basale légèrement plus longue), rectilignes et formant ensemble un angle. nel, mousse au sommet, de 130°. Ecaille tranchante plane derrière, face antérieure très oblique dans les deux tiers supérieurs, perpendiculaire dans le tiers restant. Longueur du scape 5.2 mill , de la tête 5.4 mill. (sans les mandi- bules), largeur 2.6 mill. © minor. — Long. 8.5-9 mill. — Brun rouge sombre, le pronotum à peine plus clair, la moitié postérieure de la tête plus foncée. Pattes d’un roux plus brunâtre que chez l’ÿ major. Tête presque le double plus longue que large, rétrécie en arrière des yeux avec un bord occipital étroit assez convexe en dessous. Les veux assez grands sont en avant du tiers postérieur. Le scape long de 3 milli- mètres dépasse le bord occipital d’un peu moins de la moitié de sa di ce # #3 ; ", 4 4 437 longueur. Profil du thorax convexe comme chez l’$ major, mais l’angle épinotal plus arrondi et les deux faces moins nettement délimitées. Pour le reste comme l’5 major. ®.— Long.l4 mill.— Noir brunâtre, côtés du thorax, mandibules etfunicule brun rougeâtre, hanches, pattes et une tache à la base du gastre roussâtres, tarses rouges. Mandibules et aire frontale lui- santes. Devant du mésonotum et scutellum assez luisants. Tête rectangulaire, plus longue que large (3.5 mill. X 2.7), un peu plus étroite en avant. Les bords latéraux el postérieurs droits formant un angle droit un peu arrondi au sommet. Yeux assez convexes, allongés, grands comme le quart des côtés, placés au tiers posté- rieur..Le scape dépasse d’un tiers le bord postérieur. L’épistome n’est caréné que dans sa moitié postérieure. La moitié postérieure du mésonotum est plane, plus basse que la partie antérieure et le scutellam qui sont convexes. L'épinotum dessine à l’union de ses deux faces une convexité de même forme que celle du scutellum, le reste de la face déclive est longue et verticale. Ecaille ovale, tranchante, gastre déprimé. Ailes un peu jaunâtres à nervures rous- sätres, longues de 14 mill. Pour le reste comme chez l’5 major. œ. — Long. 8 mill. — Aile antérieure 9 mill. Pronotum d’un roux foncé, le reste brun noirätre. Tarses roussâtres, armure géni- tale jaune. Mat, gastre assez luisant. Dos du thorax plan (sans la concavité de la ©). Le pédicule a la face supérieure concave, ses faces antérieures et postérieures convexes. Cameroun : Molundu. (D. A. REICHENSPERGER), 4 89, 1 ©, 1 «. Cette curieuse espèce, fort voisine du C. abdominalis F. me paraît être une importation d'Amérique. " 4e EAU = SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XL FI Assemblée générale du 26 décembre 1913 Présidence de M. CH. KERREMANS, président. La séance est ouverte à 15 heures. Présents : MM. BALL, BERVOETS, CLAVAREAU, DE CROMBRUGGHE, DE HENNIN, DESNEUX, DUFRANE, FOLOGNE, KERREMAXNS, LAMEERE, SCHOUTEDEN et SIBILLE. Exeusés : MM. Bivorr, D'ORCHYMONT, GILLET, GOETGHEBUER, Housraux, KOLLER, LAMBILLION, LEDROU, PUTZEYS, ROUSSEAU. — Le procès-verbal de l’assemblée générale du 26 décembre 1912 est approuvé. Discours du Président. — M. KERREMANS, président, prononce le discours suivant : MESSIEURS, La Belgique compte actuellement sept millions et demi d’habi- tants, ce qui revient à dire que sa populalion a presque doublé depuis la fondation de notre société. Vous vous demanderez sans doute quel est le rapport existant entre l’entomologie et le nombre des habitants de notre pays ? À première vue, il paraît ne pas ÿ en avoir, mais si nous COmMpa- rons l'accroissement de la population avec celui des membres de la Société Entomologique, nous constaterons que ce dernier nous donne des résultats peu brillants. Pour arriver à suivre la progression constante de l’augmentation de la population, notre société devrait compter aujourd'hui plus de trois cents membres. Ù Nous en possédons à peine 120 et parmi ceux-ci 72 Belges. Sur sept millions et demi de personnes, il y en a donc, dans notre pays, soixante-douze qui s'intéressent à notre science. Malgré tout l'attrait que présente son étude, malgré les questions multiples relatives à la biologie, à.l’embryogénie, à la zoogéogra- phie et même à l’économie politique, puisque l’agriculture s’y rattache, nous ne trouvons à réunir que peu d’adeptes. À peine arrivons-nous à combler les vides causés par les démissions ou par la mort, sans progresser d'aucune façon. Tous les jours, nous entendons le concert de louanges que s'adressent les Belges avec un naïf orgueil. ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LVII, 3-II 1914. 28 440 Des statistiques établissent que proportionnellement à son terri- toire, la Belgique est la région la plus peuplée du Globe. Elles nous apprennent aussi que dans les domaines les plus divers, spirituels ou matériels, industrie, commerce, finance, arts, lettres, sciences, nous arrivons à obtenir un classement très hono- rable parmi les plus grandes nations. Tous, nous avons entendu de nombreux discours officiels qui nous ont appris que la culture des arts, des letires et des sciences atteint chez nous des sommets vertigineux et, les yeux levés au ciel, la main posée sur le cœur, les orateurs affirment, du fond de leur âme, leur insondable amour pour la science, cette science qui .. celte science que... cette science dont... Et cependant, bien peu d'heures sont consacrées dans nos écoles à l’étude des sciences naturelles, considérées comme une branche d'enseignement tout à fait secondaire. Reléguées, à l'arrière-plan de l’instruction moyenne, elles offrent cependant une incontestable utilité au sujetde laquelle nous n’avons pas à nous étendre ici, dans un auditoire convaincu. Nous tous, tant que nous sommes, nous avons été abasourdis, stupéfés, ahuris d'entendre les questions que nous posaient des personnes réputées très intelligentes et très instruites. L'une d'elles m'a affirmé très sérieusement un jour que les Anisoplies sont les Jeunes des Hannetons. Mais c’est surtout lorsqu'on parcourt les nombreuses relations de voyage des explorateurs, que l’on constate combien la plupart d’entre eux sont ignorants des choses de la nature. ” Admirons, à Juste titre, leur remarquable endurance, leur inlas- sable énergie ; émerveillons-nous des résullats qu’ils ont obtenus, mais restons surpris lorsqu'ils nous racontent que, dans ce mer- veilleux Congo, on rencontre «toutes les espèces de singes, depuis l’orang-outang jusque l’ouistili ». STANLEY lui-même, décrivant la grande forêt qu'il àvait décou- verte et traversée en dirigeant l’expédition envoyée au secours d'EmIN PACHA, nous en fait un admirable tableau. Il nous la décrit en poète, mais surtout en journaliste et nous présente des sites grandioses, des aperçus pittoresques, tellement pittoresques qu’il nous dit avoir vu des singes se balançant «suspendus par la queue » et sautant de branche en branche. | D’après STANLEY, il y aurait donc des singes à queue prenante en Afrique. Peu naturaliste par tempérament, le plus remarquable des explo- rateurs de l’Afrique tenait en médiocre estime EMIN PACHA, et lui reprochait amèrement de trop s'occuper de ses plantes, de ses : -1 441 coquilles et de ses insectes, au détriment du gouvernement de sa province. Nous ne nous étonnerons donc pas trop si plus tard nous enten- dons un autre explorateur, arrêté au Musée devant la vitrine où trône l’ocapi, répondre à un de nos collègues : « Cela, une espèce nouvelle ? J’en ai mangé pendant dix ans ! » L'absence de préparation scientifique a été longtemps chez nous une cause d’infériorité qui n’existe pas chez la plupart de nos voisins, chez lesquels, quoi qu’on en dise, nous avons encore beaucoup à apprendre. Si j'insiste sur ce point, Messieurs, c’est que nous avons à nous convaincre de la nécessité de rechercher des adeptes, de travailler à une propagande de nature à augmenter le nombre de nos membres. Comment arriver à faire comprendre à ceux que nous désirons atteindre que l'attrait de l’'Entomologie est aussi sporlif que scien- tilique; comment leur suggérer qu'une collection d'insectes est aussi altirante et moins coûteuse qu’une collection de timbres- poste; comment leur expliquer que les courses par monts et par vaux, oCCasionnées par les chasses entomologiques, constituent un sport aussi hygiénique et aussi passionnant que les luttes sauvages du football ? Par des conférences. Non pas de ces conférences scientifiques auxquelles ils ne comprendraient pas grand'chose et dont l’aridité les rebuterait bien vite, mais par des causeries accompagnées d’exhibitions de quelques beaux insectes dont on leur raconterait l’histoire, les mœurs, l’origine, dans un langage simple, exempt de tous termes techniques. Il existe aussi une catégorie d'amateurs qui craignent d’être trop peu savants pour oser faire partie d’une société scientitique. Beau- coup même nous ignorent. Nous ferions chose utile en nous faisant connaitre et en essayant d'attirer à nous ces amateurs inconnus. Il est à peine croyable qu’au XX° siècle il y ait encore des gens suppôsés éclairés qui ignorent même le nom de notre science. Ayant rencontré un jour, au cours d’un trajet en tramway, une des plus hantes personnalités politiques de notre pays, je fus stu- péfié de l’eutendre me demander ce que c'était que l’etymologie. D'autre part, nos publications s'adressent trop exclusivement aux initiés de notre science. Elles sont, pour la plupart, des œuvres de spécialistes et l’étranger entre pour une très large part dans la _ publication de ces travaux. La faune belge est trop négligée. Non pas que les éléments d’étude fassent défaut, non pas que les bonnes volontés nous man- 142 quent : nous: avons parmi nous un groupe trop peu nombreux, mais plein de zèle et de perspicacité, explorant tantôt l’une, tantôt l’autre de nos régions avec toute la minutie désirable; mais je voudrais voir s'étendre ce groupe, essayer de lui adjoindre ces entomologistes anonymes dont Je parlais tout à l'heure Et lorsque je constate que la faune belge est trop négligée, ce n’est certes pas un reproche adressé à nos rares et excellents chas- seurs, c’est plulôt un regret de voir nos Annales et nos Mémoires renfermer une si maigre documentation pour l’étude faunique de notre pays. Et maintenant, que faire pour remédier à ces lacunes ? Certes, au point de vue matériel comme au point de vue moral, nous n'avons pas à nous plaindre de la situation de notre société. Financièrement, nous arrivons à boucler notre budget, tout en publiant avec promptitude et largesse tout ce que l’on nous envoie. Moralement, nous avons la preuve de la haute estime en laquelle nous tiennent les sommités entomologiques de tous les pays, qui sont heureuses de nous envoyer leurs plus remarquables travaux. Mais j'estime que nous devons chercher le remède propre à acti- ver le recrutemeut de nos membres. La chose n’est guère facile. Nous pourrions, comme je l’ai dit tantôt, donner quelques confé- rences publiques, au cours desquelles seraient exhibés quelques cadres contenant de beaux insectes, que nous puiserions dans nos collections ou que le Musée d'Histoire Naturelle ne se refuserait pas à nous confier. Mais notre local exigu ne se prêterait guère à ce genre de propa- gande et présente par lui-même une première difficulté à cette proposition. | Cette difficulté vaincue, il faudrait, comme je l’ai déjà dit — et j'insiste sur ce point — que le conférencier ne s’ingénie pas à faire de la science. Il faut qu'il se mette au niveau d’un public non initié; qu'il cherche à l’amuser plutôt qu’à l’instruire, car chaque insecte possède une histoire à côté de la science pure, et à laquelle il est possible de mêler des anecdotes attirant l’attention par l'im- prévu de la documentation. Peut-être m choses t-on que le public bruxellois est saturé de conférences, qu’en créer de nouvelles, c’est diminuer les chances de recruter des auditeurs. Mais il ne s’agit pas tant, en l'occurrence, de multiplier les auditions, que de les annoncer par la voie de la presse, qui ne se refuse jamais à encourager les efforts. L'annonce: d’une conférence est déjà précieuse à acquérir; elle attire l’atten- tion sur le nom de la société, sur son but, sur son activité. die à: uit » à ait 4 4 A, : dat dl dhiless dé nt eut ui) bis 443 . C’est déjà un grand point que de ne pas rester inconnu. Nous pourrions aussi organiser des excursions publiques, et, d'ici, je vous vois tous sourire. Nous avons dû supprimer dans nos annales l’annonce de nos excursions, auxquelles personne ne se rendait. Mais il s'agirait de tout autre chose. J'entends parler d’une excursion à laquelle serait invité le public, par la voie de la presse, avec itinéraire indiqué, que l’un de nous sengagerait à guider et an cours de laquelle les excursionnistes seraient initiés aux méthodes de chasse et renseignés sur les insectes recueillis en cours de route. Ces excursions devraient surtout être remises en cas de mauvais temps, afin d'éviter le découragement et la dépression morale occasionnés par la pluie et qui rejaillissent, par ricochet, sur la cause de l’excursion. Je ne me dissimule pas les difficultés que présentent ces propo- sitions. Tous, nous sommes plus ou moins à la tâche et la lutte pour l’existence ne nous laisse que peu de loisirs. Ces loisirs, nous les consacrons à notre chère science, à ce coin de prédilection dont nous n’aimons pas à sortir. Tout le premier, je m'excuse de rester trop indiflérent à tout ce qui n’est pas un Bupreste, et je ne vois pas le moyen de consacrer mes courtes heures de loisir à autre chose. Mais il importe avant tout que le nombre de nos membres ne reste pas stationnaire, et nous devons avoir à cœur de l’augmenter dans la mesure de nos moyens. Je passe à l'examen de notre année sociale qui vient de s’écouler. La mort nous a enlevé un membre honoraire, M. O M. REUTER, d'Helsingfort et deux membres effectifs, MM. P. CAMERON et G. MEYER PACcINI. Nous avons reçu les démissions de quatre autres membres, MM. DESGUIN, FRIEDBERG, SILVESTRI et WEISE; soit une perte de 6 membres effectifs contre 4 admissions de membres nouveaux. | La société est actuellement composée de 153 membres, dont 12 honoraires, 18 à vie et 123 effectifs. Notre activité scientifique, loin de ralentir, ne fait que s’accroitre de nombreux travaux dont vous avez pris connaissance par les numéros des Annales et le volume de Mémoires que vousavez tous reçus. Notre situation financière, dont notre dévoué trésorier, M. Fo- LOGNE, Va vous donner un exposé avec la conscience, je dirai même la minutie dont il a le secret, est tout à fait rassurante, et la mani- festation de sympathie et de reconnaissance que nous avons eu 444 l’occasion d'offrir à notre trésorier lorsque nous avons fêté son cinquantenaire n’était qu’un faible tribut de notre sincère et profonde estime pour sa personne el pour les services qu'il nous rend depuis cinquante ans passés. Notre bibliothèque s'accroît normalement par échange et par dons, et menace de submerger notre local exigu, et nous avons à remercier notre bibliothécaire, M. DESNEUX, pour le soin qu'il apporte à la conservation et à la surveillance de nos livres. Nous avons à remercier aussi notre actif et dévoué secrétaire, M. SCHOUTEDEN, qui remplit sa lourde tache avec une conscience remarquable, et je termine en m'’excusant d’avoir été, peut-être, trop morose au début de mon exposé. N'y voyez que le désir de voir grandir et prospérer notre Société. [Applaudissements./ Rapport de la Commission de vérification des comptes. — M. BALL. donne lecture du rapport de la Commission. Les comptes ont été trouvés en ordre parfait, et M. BALL propose de réitérer à notre dévoué trésorier, M. FOLOGNE, nos vifs remerciements pour le dévouement si grand qu il consacre à sa lâche ardue. [Applaudissements./ Rapport du Trésorier. — M. FOLOGNE fait l’exposé de la situation financière de la Société, qui continue à être des plus satisfaisante. Les comptes sont approuvés, de même que le projet du budget pour 1914. Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs. Le prix du tome LVII des Annales est fixé à 18 francs, avec la réduction habituelle pour les libraires. Rapport de la Commission de surveillance des collections. —. M. SCHOUTEDEN donne lecture du rapport de la Commission, rédigé par M. LEDROU, qui a procédé à l’examen de nos collections dépo- sées au Musée d'Histoire naturelle. Ces LOSCHONS ont élé trouvées en parfait état de conservation. Copie de ce rapport sera adressée à M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle. Elections : M. Comsrocx est élu membre honoraire en remplace- ment de M. O.-M. REUTER, décédé. — MM. PurTzEys, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN sont réélus membres du Conseil d'administration. — MM. BALL, GUILLIAUME et ROELOFS sont réélus membres de la Commission de vérification des comptes. — MM. DUFRANE et LEDROU sont élus membres de la Commission de surveillance des collections. Localité à explorer en 1914. — L'assemblée décide d'explorer spé- cialement, en 1914, le bois de Hal. — La séance est levée à 17 heures. | 4 a 4 54 4 c PM 445 LISTE DES AGCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHEQUE du 26 décembre 1912 au 26 décembre 1913 SERVANI D’ACCUSÉ DE RÉCEPTION. I. — Publications périodiques. (L'astérisque devant le titre d’une institution indique qu'aucune de ses publications n'a été reçue en 1913.) tt LI ot 1 ALLEMAGNE. . Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1913, 1-5. . Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, LVIL, 1-4. . Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, LXXIV, 1. . Entomologischer Verein «1ris » zu Dresden. Deutsche Entomologische Zeitschrift «Iris », XXVIT, 1-2. . * Münchener Koleopterologische Zeitschrift. . Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin. Sitzungsberichte, 1912, 10 ; 1915, 1-4. Archiv für Biontologie, II, 2. . Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Jahresheft, VI. . Zeitschrift für Wissenschaftliche Insektenbiologie, IX, 1-9. . Entomologische Rundschau, XXIX, 1-24; XXX, 1-19. 446 10. Entomologische Blätter, IX, 1-10. 11. Deutsche Entomologisches Museum. Entomologische Mitteilungen, II, 1-10. Supplementa Entomologica, I, 2. 12. Entomologische Zeitschrift, XX VI, 59-45, 47-52; XX VII, 4, 7-29. 13. * Naturhistorisches Museum in Hamburg. Mitteilungen. 14. Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur- forscher. Nova acta, XC-XCV. Leopoldina, 45-48. 15. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 19192, III ; 1913, I-IL. L na cn dt as al = dt de 4 da 2 natal lé: aida +) éNalidé à dE te. à RS) ÈS Sd 16. Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe 1912, 5-7 ; 1913, 1-22. 17. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Sitzungsberichte, 1913, 23-40. 18. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. Verhandlungen, (2) XII, 2. 19. * Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. Bericht,. santatulés pole ds pe FU 20. * Nassauischer Verein für Naturkunde. Jahrbücher. 21. * Société d'Histoire naturelle de Metz. = délai À pts nu 22. * Naturhistorische Gesellschaft in Colmar. : Mitteilungen. dl LA SL: TT CE Per VOA OR 23. Verein für Naturkunde zu Cassel. Abhandlungen und Bericht, LIL. Zi! ac 24. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in Greifswald. Mitteilungen, X LIT. 25. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha- lens. Verhandlungen, LXIX, 1. Sitzungsberichte, 1912, 1. 4 4 À 3 4 - 50 26. 2 1 447 Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle. Zeitschrift für Naturwissenschaften, LXXXIV, 5-5. . Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Abhandlungen, XX, 1. 38. Naturwissenschaftiicher Verein in Karlsruhe. 29. Verhandlungen, XX V. Westfälicher Provincia! Verein für Wissenschaft und Kunst. Jahresbericht, XL. . * Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld. . Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsherg. Schriften, LIT. . * Gesellschaft für Natur- und Heilkunde in Dresden. . * Verein für Naturkunde zu Zwickau. . Naturwissenschaftliche Gesellschaft « Isis » zu Dresden. Sitzungsberichte, 1919, 2; 1915, 1. . Naturwissenschaîtlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel. Schriften, XV, 2. . Physikalisch-Medicinische Societät zu Erlangen. Sitzungsberichte, 44. . Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Giessen. Bericht : a/ Naturwissenschaftliche Abteilung, V: b/ Medi- zinische Abteilung, VII. . Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. Berichte, XX, 1. . * Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg. . Naturwissenschaftlicher Verein zu un Abhandlungen, XXI, 2; XXII, . * Naturhistoricher Verein in Augsburg. . * Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode. . * Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. * Offenbacher Verein für Naturkunde. . Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. Jahreshefte, EXIX. 448 * Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. Verhandlungen, (3) XIX. . * Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz. . * Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn. 50. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. 2 . 9: . The Zoologist, 195, 195-202. Jahresbericht, XVII. Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart, LXXXEIV, 2. . “ Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg. . Naturforschende Gesellschaft in Danzig. Schriflen, (2) XIIE, 2. . Wetspreussischer Botanisch-Zoologischer Verein. Bericht, 54 5. “Museum für Natur- und Heimatkunde und Naturwissenschaftlicher Verein in Magdeburg. ANGLETERRE ET COLONIES. . Entomological Society of London. Transactions, 1912, 1-5; 1913, 1-2. . The Entomologist's Monthly Magazine, 584-593. 3. The Entomologist, 597-605. . The Entomologist’'s Record and Journal of Variation. LXVSPISTE . Zoological Society of London. Proceedings, 1913, I-TTT. Transactions, XX, 3-4. . Linnean Society of New South Wales Proceedings, XXX VI, 3-4; XXX VII, 1. 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Fossil Coleoptera from the Wilson Ranch near Florissant, — Jowa, 1913. 165 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le baron Mircuer.-Epmonp de SELYS-LONGCHAMEPS premier président, membre fondateur de la Societe. EGIDE FOLOSGIN EÆ, MEMBRE FONDATEUR, TRÉSORIER D'HONNEUR. LISTE DES MEMBRES au 26 décembre 1912 Membres honoraires, . MM. AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, Hipodromo, Madrid. COMSTOCK (G.-H.), Professor of Entomology, Cornell University, 43, East Avenue, Ithaca, New-York (Etats-Unis d'Amérique). EMERY (Ch.), professeur de zoologie. à l’Université de Bologne (Italie). EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., Emmastraat, 28, ’s Gravenhage (La Haye). FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l’Université de Zurich, à Yvorne (Suisse). HANDLIRSCH (A.), Kustos am K.K, Naturhistorischen Hofmuseum, Wien (Autriche). POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer- sity (Angleterre), ne SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris. STANDEFUSS (M.), D' Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de Zurich, Klosbachstrasse, 46 Zurich-Hottingen (Suisse). WASMANN (E.), Rév. P., Ignatiuskolleg, à Valkenburg, Limbourg (Hollande). 466 < Niembres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie. MM. Actanp (Julien), 42, boulevard de Vanves, Châtillon (Seine). — Chryso- mélides. ANDREWES ([I.-E.), 8, North Grove, Highgate N., à Londres. — Coléoptères, ARG9D-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes. BAGNALL (R. 5.), « Oldstead », Park Town, Oxford, Angleterre. — Thysanoptères. BaLzLz (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. — Lépidoptères paléarctiques. BEQUAERT (Jos.), docteur en sciences naturelles, Karel de Stoutelaan, 22, à Bruges, — Hyménoptères, BENDERITIER (E.), rue Saint-Jacques, 11, Le Mans (France). BERGE (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères (Scara- béides et Cétonides). BERGROTH (D' Ewald), docteur en médecine, à Turitola (Finlande). — Entomologie générale, Coléoptères. Bervoers (Raymond-Emile), docteur ès-sciences, membre de la Société Entomologique de France, rue van Maerlant, 5?, Anvers. — Euto- mologie générale, physiologie, Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo- ptères de Belyique. BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly- tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. BLANcuARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. — Lépidoptères. Boiceau (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes (Seine). — Lucanides. Bonoroir (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles, — Staphylinides. Boxer (Alex.), boulevard Bineau, 54, Neuilly s/Seine (Seine). BourGoin (M.), rue St-Jean de Beauvais, à Paris. — Coléop'ères. Braeu (René), rue du Monastère, 28, à Bruxelles.«— Cétonides, Buoy (0.), libraire, Carlstrasse, 11, à Berlin N. W. 6. — Bibliographie. Burr (Malcolm), Castle Hill, Dover, Angleterre, — Orthoptères. CaMEeroN (Peter), New Mills, by Stockport, Angleterre. — Hymé- noptères. - Canpëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. CHAMPION (G.-C), membre de la Société entomologique de Londres, 45, Pont Street, Cadogan Square, London S, W (Angleterre). =—- Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténéhbrionides, Ouh ti dt A2 467 CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chrysomé- lides. CoLMaxT (F.), commandant, rue de Brabant, 198, à Bruxelles, — Iusectes du Congo. CROMBRUGGHE DE PIGQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères. DE HenniN DE Boussu- WALcourT (Emmanuel), avocat, 39, rue de l’Acti- vité, Bruxelles. — Lépidoptères. DE HenniN (Dom Guy), professeur à l'abbaye de Maredsous, par Mare- dret (Namur), — Lépidoptères. DERENNE (Fritz), rue Pépin, 46, à Namur. — Lépidoptères du pays. DE R'EMARcKER (Jean), pharmacien, chez Me Crols, Gasthuisstraat, 52, Turnhout. — Insectes du pays. DesGuiIN (E.), docteur en médecine, rue du Midi, 141, à Bruxelles. — Entomologie générale. . DESNEUX (Jules), docteur en médecine, rue du Midi, 19, à Bruxelles. — Termitides et Paussides. DE WIsPELAERE (M.), rue Saint-Jean-Népomucène, 36, Bruxelles. — Coléoptères. DisTANT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood (Angleterre). — Hémiptères. DogeLeer (F. de), château de Frasnes-lez-Gosselies, — Chrysomélides, DocniN (Paul), au château de la Beuvrière, par le Lion-d'Angers (Maine-et-Loire), — Lépidoptères. - Dorpu (D" F.), rue du Trône, 20, à Bruxelles. — Biologie. Dugois (Ed.), rue du Tabellion, 60, à Ixelles lez-Bruxelles, — Insectes du pays. ee Dugois (E.), directeur de l’école moyenne, à Menin. — Lépidoptères du globe. Du CANE GopMan (F.), membre de la Société entomologique de Londres, 45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépido- ptères. DurFRANE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido- ptères. Dupuis (P.), commandant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides d'Afrique. ErcuezBaAu (F.), Dr, Spaldingstrasse 181, Hamburg. — Staphylinides, EnceLs (Ch.), directeur des contributions directes, place St-Martin, 6, à Bruges. — Coléoptères, FALx, libraire, rue des Paroissiens, 14, à Bruxelles, — Bibliographie. Fecscue (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. — Entomologie générale. FLEUTIAUX (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et _ française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne. — Coléoptères, Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo- gische Vereeniging, à Zierikzee (Hollande), — Hémiptères. 168 *FoLocwe (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo- gique de Belgique, rue de Hongrie, 66, à Saint-Gilles (Bruxelles). — Lépidoptères d'Europe. FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading GUVRITTÉS — Coléoptères (Languriides). FroMonT (D' Edmond), docteur en médecine, rue Grande, à Protonde- ville. — Coléoptères, mœurs et métamorphoses. GADEAU pe KERVILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento- mologie générale. GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes- seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GepoeLsr (L), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 15, rue Meyerbeer, à Uccle-Bruxelles. — Parasitologie. GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides). GizzeTr (Joseph-J.-E.), docteur en sciences, professeur à l’Athénée royal de Bruxelles, 5, chaussée de Hal, à Nivelles. — Coprides et Dynastides. - GizsoN (Gustave), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale, Crustacés. ; GoETGHEBUER (D' M.), rue de la Tour Rouge, 7, à Gand. — Diptères, spécialement les Culicides et les Chironomides. GorHaAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia- lement Coccinellides. GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique de France, 126, rue de La Boétie, à Paris. — Clavicornes. GUILLEAUME (F.), rue des Eburons, 52, Bruxelles. — Coléoptères de Belgique. GUILLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, avenue de l’Hippo- drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères. HAvenITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode lez-Bru- xelles. — Entomologie générale. HeLzer (Prof. D'. K.), Kustos am Zoolog. Museum, Dresden. — Curcu- lionides. Hæeypex (Lucas von), major en disponibilité, D: Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les ordres, surtout les Coléoptères. HeyLaErTs (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder- landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda (Brabant néerlandais), — Lépidoptères (spécialement Psychides). APBUTE CUT NAME 1e \ Let Liu JA uS \ : ei ETS l À APE ON RE A ET TT NET VAN AT TR ON 1 Ÿ { Un RENE MEN 469 Hippert (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. Horn (W.), docteur en médecine, à Berlin-Dahlem (Gross-Lichterteide), Grosslerstrasse, 3. — Cicindélides. Housraux (A.), rue Van der Stichelen, 107, à Molenbeek-Bruxelles. — Hyménoptères. JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador Uteza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie appliquée. JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido- ptères. KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides. ee (J.-C.), Port of Spain, Trinidad (West-Indies). — Hémi- ptères: Kwocxe (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques. KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. KozBe (Hermann), Professor, Kustos am K. Zoolog. Museum, Berlin N. 4, Invalidenstrasse, 43. — Entomologie générale. KoLLer (A.), 19, avenue Michel-Ange, à Bruxelles. — Entomologie générale. LALLEMAND (V.), docteur en médecine, rue du Pacifique, 8, à Uccle. — Hémiptères. LAMARCHE-MINETTE (Richard), quai de Fragnée (Liége). — Papilionides. LAMBERTIE (M.), Cours du Chapeau rouge, 4?, à Bordeaux (France). — . Hémiptères de France. LAMBILLION (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento- mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi- doptères d'Europe. LaAMEErEe (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie royale de Belgique, 74, rue Defacqz, à Bruxelles. — Entomologie générale, Cérambycides. Lannoy (F. DE), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides. Lea (Arthur M.), Entomologist, Museum, Adelaide (S. Australie). — Coléoptères. Leprou (Emile), rue St-Michel, 38, à Woluwe-St-Pierre (près Bruxelles). — Lépidoptères. LEesne (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie générale, Bostrychides. MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue de la Gaïeté, 17, au Perreux (Seine). — Lépidoptères. MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. MorrarTs (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine (province de Luxembourg). — Lépidoptères. MonTaNDoN (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères. 470 É Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W. — Cétonides. NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amsterdam. — Coléoptères du globe. OgerTuur (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-- Vilaine). — Lépidoptères. OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- et-Vilaine). — Coléoptères. OBST (D° P.), Winterteldtstrasse, 3, à Berlin W. 57 (Allemagne). —Coléo- ptères. Onaus(F.), D', Holsteinische Strasse, 59, Berlin-Steglitz (Allemagne). — Rutélides. Orivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères. ORcuYMeNT (À. D’), rue de la Station, 58, à Menin. — KEntomologie générale, Hydrophilides. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères. PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique du Sud). — Coléoptères. Parappsox (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi,32a, à Bruxelles. — Entomologie générale. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides. PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur Loire (Loiret, France). — Coléoptères. Poppius (B}), Conservateur du Musée Zoologique de l'Université, Helsingfors, Finlande (Russie). — Coléoptères, Hémiptères. Posxix (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. PRELL (H.), Zoologische Institut, Tübingen (Allemagne). — Dynastides. Purzeys (Jules), 6, rue Victor Lefèvre, à Schaerbeek. — Larves de Coléoptères, RaGusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, ete., Hôtel Excelsior, à Palerme. — Coléoptères. ReiTTer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., à Paskau (Moravie). — Coléoptères. Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse, — Odonates. RoëgLors (P.J.), rue du Palais, 16, à Anvers, — Staphylinides. ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre), — Coleoptères et Lépidoptères, Rousseau (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de Biologie lacustre, 79, rue de Theux. Ixelles-lez-Bruxelles, — Insectes aquatiques, Royer (1)° M.), 8, rue Montrichard, Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne). — Hémiptères. SANTsCHI (Dr. F.), à Kairouan (Tunisie). — Formicides. 474. “SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur et de l'Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els. (Alle- magne). — Coléoptères d'Alsace. ScHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, conservateur au Musée du Congo, membre de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., rue des Francs, 11, à Etterbeek lez-Bruxelles. -— Faune d'Afrique, spécialement les Hémiptères. SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, ar — Coléoptères (Rhynchophores). SCRIBE(G.), Coupure, 40, à Gand,— Lépidoptères et Coléoptères du globe. SEELDRAYERS (E.), artiste peintre, 85, rue Van Aa, à [Ixelles-Bruxelles. — Entomologie générale. SELYS-LONGcHAMPs (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.— Lépidoptères, SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento- mologie générale, SHARP (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, Lawnside, Brockenhurst (Angleterre). — Coléoptères, SIBILLE (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique. SIMsox (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines, — Crustacés. : STRAND (Embr.), Assistant au K, Zoologisches Museum, [nvalidenstrasse 43, Berlin, N. 4. — Lépidoptères, Arachnides. SWALE (D' Harold), Lovely-Mine-Buluwayo (Rhodésie). SWIERSTRA, Pretoria Museum, Pretoria (Transvaal), — Entomologie générale. THérY (André), viticulteur, à Rabat (Maroc). — Coléoptères d'Europe, Buprestides. TaierrY-M'EG (P ), 35, boulevard de Versailles, à Saint-Cloud (Seine). — Lépidoptères. ‘EHIRoT (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu- nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 305, à Boitsfort, près Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères. Tuarox (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles, — Lépidoptères. TRAPPENIERS (M,), 24, rue de Ribeaucourt, à Molenbeek lez-Bruxelles. — Biologie. TROTTER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie. D'Upeke D'Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand. — Entomologie générale. Uzer (Georg), Baumkamp, 30, Hamburg 20. — Trichoptères, VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou- ronne, Ixelles lez-Bruxelles, — Entomologie générale. #72 van DER Noot (Abbé V.), directeur de l’Institut Saint-Norbert, rempart Saint-Georges, à Anvers. — Coléoptères et Lépidoptères de Bel- gique. ViTALIS DE SALVARZA (P.), Villa Belle-Vue, à Sully-sur-Loire (Loiret, France). — Faune de l’Indo-Chine. Wacner (Hans), Berlin (Dahlem), Gosslerstrasse, 20 (Allemagne). — Apionides du globe. WELLMANN (D' F. Creighton), U..S. National Museum, Divison of Entomology, Washington D. C. (Etats-Unis). — Meloïdes du globe. WickHAM (H.-F.), State University lowa, à Iowa City (Etats-Unis). — Entomologie générale. WiLem (Victor), Professeur de zoologie à l'Université de Gand, mem- bre de l’Académie royale de Belgique, rue Willems, 8, à Gand. — Entomologie générale, Collemboles. TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour l’année 1913 Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 4 janvier 1913 . » » » du 1°" février 1913. » » » du 1° mars 1913 » » » du 5 avril 1913 . » » » au'3/mal 191340 En » » » du 7 juin 1913 » » » du 5 juillet 1913 » » » du 2 août 1913 . ; » » » du 6 septembre 1913 . » » » du 4 octobre 1913 . . » » » du 8 novembre 1913 . , TER » du 6 décembre 1913 Assemblée générale du 26 décembre 1913 . Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre 1912 au 26 décembre 1913. Liste des membres de la Société au 26 décembre 1913. Table des matières . ACHARD (JULIEN). — Descriptions de quatre espèces nouvelles du genre Exema Lac. L BALL (FRANGI<-J \, — Notes sur les DE douienes de Belsique Il BEQUAERT (MicueL) et GOoETGuEeBuER (M.). — Deux Chironomides marins capturés sur le littoral belge BERGROTH (E ). — On some Heteroptera from the Philippine Islands — de on the Genus Bathycælia Am. S. — On some Reduviidæ of the subfamily Saicinæ 6 — On a small collection of Hémiptera from north eastern French Congo . — A new neotropical genus if HEduyde) BERVOETS (R.-E ). — Notes sur la circulation du sang dans Les en des [asectes . — Note sur l’origine au LEE des Insee ; Bonprotr (J.). — Description de Staphylinides nouveaux . — Note sur des Staphylinidæ paléarctiques . — Notes synonymiques sur les S/enus et D cupo d' une nouvelle espèce de Russie. Buanion (E.). — Termitoxenia, étude Le histologique . 478 PAGES 9 45 71 149 183 229 249 281 301 321 369 439 445 465 473 2370. 150 230 233 237 240 184 367 90 297 474. DE CROMBRUGGHE DE PICOUENDAELE (G.). — Note sur Depressaria pulcherrimella STT., Pen essaria applana F. et nd cili-lla STT. — Note sur quelques Mere don eres de la Eure DElPe non mentionnés dans le Catalogue raisonné DE CROMBRUGGHE — Note sur un Lépidoptère nouveau pour la faune belge - DocniN (PAUL). — Notes et synonymies relatives à quelques Hété- rucères sud-américains . — Héiérocères nouveaux de |’ on du Sud. D'ORCHYMONT (A.). — Un nouvel Hydrophilide de la faune antare- tique néozélandaise , — Notes sur quelques En ones ones Dupuis (PAUL). — Etude des pe récoltés à Ceylan St le Dr Horx . — H, Sauter’s Done neue — bide — H. Sauter’s Formosa-Ausbeute. — Carabidæ. ; — Etude des Carabiques récoltés à Ceylan par le Dr Ho : — H. Sauter’s Formosa-Ausbeute. — Carabidæ. — Notes sur les Carabiques des îles Mar — Carabique nouveau de l’Indo-Chine . — H. Sauter’s Formosa-Ausbeute. — Ces ù — Note concernant les Tuchys (Barylachys) RER NiETNER è — Etude des Caunes Un à Ceylan Te le D Horn : EmErY (C.). — Etudes sur les Myræicinæ . 5 Everrs (Ep ). — Bledius terebrans SCHÔDTE (syn. D En 1 FoREL (AUG.). — Fourmis de Rhodésie, etc., récoltées par MM. G. Arno», le D' H. Brauxs etK,. FiKENDEY ë — Notes sur ma collection de Fourmis. — Quelques Fourmis du Musée du du. De — Notes sur quelques Formica é Horn (WaL1HER). — Matériaux pour servir à nie de Ia ete entomologique de l’Indo-Chine. — Cicindelinæ KERsHAW (J.-G.-C.). — Anatomical notes on a Membracid ; Moser (J.). — Neue Lepidiota-Arten von din Neu-Guinea und den benachbarten [nseln. 1 — Beitrag zur Kenntnis der CHEN — Neue afrikanische Schizonychinen . — Beitrag zur Kenntnis der Melolonthiden. ire Onaus (F.). — Beiträge zur Kenutnis der Ruteliden. XI . Poppius (B }. — Beitiäge zur Anthocoriden-Fauna von Central-und Nord-Amerika . REUTER (O.-M.). — Éenuneen zu 0: Ain « «Kate Le paiä:rktischen Hemipteren ». — Uebar S'xeonotus luteiceps REUT. ni Pecchtoibune einer neuen Bryocorine (Hem. Het ) SANTSCH! (F.). — Glanures de Fourmis africaines — Mélanges myrmécologiques 72 101 330 63 3t0. 94 315 81 170 175 263 46 155 283 331 205 11 2:18 302 429 Van DorsseLAER (RENE). — Description d’une aberration nouvelle de l’'Æydroporus pictus FABR. WasmaNn (E). — Revision der der) von Oshindien und Ceylan . WEIsE (J.). — Bemertni zur eine de es Denver Gruppe der Hispiden 475 346 Tome XVI. — Die sudafrikanischen A pioniden des British Museuin, vorzugsiweise von Herrn G. À. K. Marshall in Mashonalande und in Natal gesammelt, par HANS WAGNER. — Coprides d'Afrique (descrip- tions d'espèces nouvelles et remarques sur quelques espèces connues), par Josepx J.-E. GiLLET. — Acridiens d'Afrique du Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique, par IGN. Bozivar. — Notes on Australian Curculionidcæ in the Belgian Museum with descriptions of new species, par ARTHUR M. LEA. — Prix : fr. 7.50. Tome X VII. — frevision des Prionides, 13° mémoire : Dérancistrines, par AUG. LA\MEERE. — Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst Angabe ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver- breitung und ihrer bekannten Larvenzustände von D' med. F. EIGHEL- BAUM in Hamburg. — Prix : 40 francs. Tome XVIII — Buprestides nouveaux (Deuxième partie), par A. Taéry.— Notes on Australian Gurculionidcæ in the Belgian Museum with descriptions of new species (Part Il), par ARTHUR LEA. — Be- - schreibungen von am Zuckerrohr Formosas schädlichen oder nuütz- lichen Insecten, par S. MATSUMURA. — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, par PAUL DOGNIN. — Prix : 10 francs. Tome XIX. — Beitrag zur Kenntnis der Apion-Fauna Central- und Süd-Amerikas (I. Teil), par HANS WAGNER. — Neue Apioniden aus dem Aethiopischen Faunengebiete, par HANS WAGNER. — Contribu- tion à l'étude des genres Sternolophus Sorer, Hydrophilus LEACH, Hydrous LeAcH. /Fam. Hydrophilidæ], par A. D'ORCHYMONT. — Orthoptères nouveaux recueillis par le D' SHEFFIELD NEAVE dans le Katanga, par IGN. BOLIVAR. — Ueber einige Gomphinen von Süudbra- silien und Argentina, par le D' K. Ris. — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, par PAUL DoGNIN. — Formicides néotropiques, 32% sous-famille : Myrmicinæ LEP. (Il), par A. FOoREL. — Formi- cides néotropiques, 3% sous-famille : Myrmicinæ /suite) (LT), par À. FOREL. — Prix : 10 francs. Tome XX. — Formicides néotropiques, 3% sous-famille : Myrmi- cinæ Lee (suite) (Part IV) par A. FoREr. — Formicides néotro- piques, 4% sous-famille : Dolichoderinæ Forez (Part V) par A. FOREL. —Formicides néotropiques, 5"®sous-famille: Camponotinæ ForEL (Part VI) par A. FOREL. — Revision des Dynustinen-Genus Heterogomphus Burs. (Col } par HeiNRricH PRELL.— Prix : fr. 12 50. Tome XXI. — Revision des Prionides, 21° mémoire : Anacolines, par AUG. LAMEERE. — Prix : fr. 12.50 Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. La SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Elle publie ; | 1° Les ANNALES (mensuellement); 2% Les MÉMOIRES (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commen- cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. E, Fologne, rue de Hongrie, 66, à Bruxelles. La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89) le samedi de 4 à 5 heures. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue de Namur, 89, Bruxelles. Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doît être adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden, 11, rue des Francs, à Bruxelles. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cinq francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes X V à XX à quinze franes, celri des tomes XXI à LIT à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à {rois francs. Le prix de la CoLLECTrION des tomes [ à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les 50 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. Bruxelles. — [mvrimerie économique A. BREUER@NNAUSSÉE d'Ixelles 313 1 4, 1 1" y à ES NL” 18 036 À avr” | # Vi DONC L Der / CIN) SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES