SEC AAA SA y NX VKWTE AULA Ra er A i 4 $ 4 ï # & % au ALP TEE Li LEUR MEN 26e [l CAUSE pau He HE Ce de k, Pre nn qi ue “us jure se Ni pe RE Da ci HE ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ANNALES SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Nataora maxime miranda in minimis. 6e SÉRIE, - TOME CINQUIÈME AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Placide, 52 (faub. Saint-Germain). 1585 ARTICLE D2 DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. Les opinions émises dans les Annales sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société n'entend aucunement en assumer la responsabilité. Paris — Typographie ÉDOUARD DURÜUY ær Ce, rue Dussoubs, 22, (Ancienne maison FéLix MALTESTE et Ce.) ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE NOTES SUR quelques Lépidopitères nouveaux 3e ET DERNIÈRE PARTIE (1) Par M. A. CONSTANT. (Séance du 26 décembre 1883.) 25. OEcoPHoRA RAGONOTELLA Ct. (PL. fre, fic. 95.) Envergure : 11-13 mill. — Ailes supérieures à côte droite et à bord interne parallèle à la côte; fond noirâtre semé de quelques écailles blanches, avec trois larges bandes transversales, équidistantes, blanches, faiblement teintées de jaune clair : la première près de la base, figurant grossièrement un triangle à côtés convexes, dont la base repose sur le bord interne, tandis que le sommet n’atteint pas tout à fait la côte ; la deuxième, médiane, à peu près rectangulaire, traversant l’aile dans toute sa longueur ; la troisième enfin subterminale, de forme carrée, appuyée à la côte et s'étendant vers l’angle anal, sans y arriver tout à fait. Frange composée d’écailles blanches, grises et noires mélangées. Ailes inférieures d’un gris clair uni. Dessous des quatre ailes grisâtre, un peu luisant; bandes blanches des supérieures apparaissant par transparence. Corps noirâtre; antennes annelées de blanc et de noir et ciliées, mais dépourvues, à Particle basilaire, des poils qu’on observe chez les autres Œcophora. (1) Voir {r° et 2° parties, Annales 1884, pages 201 et 251, et planches 9 et 10. Ann. Soc. ent, Fr. — Juin 1885. 6 A. CONSTANT. Palpes très velus; deuxième article noir à la base, blanc au sommet; troisième noir en avant et blanc postérieurement. Les quatre premières pattes brunes, à articulations blanches, et les deux postérieures à fémurs noirs, à tibias blanchâtres et velus, et à tarses bruns articulés de blanc. Espèce très voisine des Œcoph. luctuosella et angustellu ; mais sa tête noire, ses bandes blanches plus larges et plus nettes, et surtout ses palpes hérissées de poils épais, la feront reconnaître facilement parmi les autres espèces du même genre. Corse, en juin. — 2 exemplaires. Observation. Les palpes de cette espèce, ainsi qu’on le voit par la figure qui accompagne la description, diffèrent notablement de ceux des autres Œcophora : si donc on avait sous les yeux un nombre d'exemplaires suffisant pour bien étudier sa nervulation, il y aurait peut-être lieu de créer pour cette espèce un nouveau genre. Cependant, on remarque dans d’autres genres, notamment parmi les Ærgatis, des différences non moins profondes d’une espèce à l'autre dans la configuration des palpes. (Note de M. Ragonot.) (1) 26. COLEOPHORA SQUAMELLA Ct. (PLU 26.) Envergure : 9-10 mill. — Ailes supérieures d’un jaune fauve, un peu plus foncées à l’extrémité, avec la côte blanche depuis la base jus- qu’à peu de distance de l’apex. Deux autres lignes blanchâtres, longitu- dinales, beaucoup moins apparentes que celle de la côte, l’une occupant le tiers médian de l’aile, à égale distance des bords antérieur et posté- rieur ; l’autre, partant de la base et se terminant, au-dessous de la pre- mière, à peu près au niveau du milieu de l'aile. Franges roussâtres vers l'angle apical, grises dans le reste de leur étendue. Ailes inférieures grises, avec les franges plus claires, sauf à Pextré- mité de l'aile, où leur teinte devient plus brune. Dessous des supérieures d’un gris jaunâtre avec la côte plus claire et l'extrémité roussâtre; franges comme en dessus. Inférieures d’un gris uni. Tête blanche, à vertex hérissé de poils roux. Palpes blanchâtres. (1) Je dédie à M. Ragonot la présente espèce, et je saisis cette occasion pour lui exprimer ma reconnaissance pour le concours obligeant qu'il m'a prêté dans l'étude de presque toutes les espèces qui sont contenues dans ces notices. Lépidopteres nouveaux. 7 Antennes brunes à la base, puis distinctement annelées de blanc et de noir. Corps brun. Fourreau long de 5 à 6 millimètres, comprimé sur les côtés, élargi d'avant en arrière, à dos arqué, formé de débris végétaux ou de fragments de feuilles sèches non minces, disposés assez régulièrement en écailles imbriquées, d’un brun clair à limbe blanchâtre. Vit en mai, puis en juillet, dans les sables des dunes du golie de Gascogne, sur un Lotus que je crois être le Lotus Allionii Desv.. On le trouve très aisément quand il est fixé, parce qu’il s'attache le plus souvent au som- met des feuilles ou des chaumes dressés des Graminées qu'il trouve à sa portée. J’ai obtenu les éclosions à la fin de juin et au commencement de juillet, et je ne supposais pas qu’on püt le voir à une autre époque; mais M. Lafaury a trouvé cette année (1883), dans le courant de juillet, des lourreaux très petits, dont il a élevé les chenilles, et qui lui ont donné l’insecte parfait en août ou septembre. Cette espèce offrirait donc Pexemple peu commun d’un Coleophora ayant deux générations par an. Il appartient au groupe du Col. serenella. Sa taille exiguë, la orme et la composition de son fourreau, exactement représenté par la figure qui accompagne cette description, le feront toujours reconnaître aisément parmi ses congénères. 27. COLEOPHORA MACROBIELLA Ct. (PL. dre, fig. 27.) Envereure : 15-16 mill. — Ailes supérieures d’un blanc grisâtre, semées d’écailles brunes et noires assez nombreuses, excepté à la côte, qui en est dépourvue. Une traînée longitudinale médiane, d’un brun clair, vaguement limitée et fondue sur ses bords, plus apparente sur la seconde moitié de l'aile que sur la première, et qui semble due à Paccu- mulation des écailles brunes. Au-dessous d’elle, une autre ligne plus étroite et plus vague encore, qui part également de la base, longe le bord postérieur et s'éteint vers le niveau du milieu de laile : cette dernière ligne perceptible seulement sur les individus les mieux dessinés. Frange d’un gris clair, plus pâle vers lapex. Ailes inférieures très aiguës, nerveuses, grises, avec la frange plus pâle au bord postérieur, plus foncée à la côte. Dessous des quatre ailes d’un gris jaunâtre ainsi que les franges : celles des supérieures un peu plus foncées à l'extrémité de Paile. Tête, thorax et pattes de la couleur des ailes supérieures, ainsi que 8 À. CONSTANT. la première moitié des antennes, dont l'extrémité est grise; abdomen et pattes blanchâtres. Cette espèce, assez faiblement caractérisée, appartient au groupe de l'otitæ; mais on la discernera aisément des espèces voisines par Pab- sence de tout dessin de nervures sur les ailes supérieures. Fourreau long de 45 à 16 millimètres, fusiforme, lisse, chartacé, à ouverture oblique et à pointe anale triquètre, gris foncé ou brun, strié de quelques lignes longitudinales plombées, distinctes surtout pendant la vie active de la chenille. Celle-ci, tout à fait vermiforme, vit en octobre et novembre sur le Camphorosma monspeliaca, dont elle mange de pré- férence les graines. Sa vie est de longue durée, et je ne connais aucune autre chenille de Coleophora dont la longévité puisse être comparée à la sienne. Une partie des fourreaux qu’on recueille à l’automme donnent l’insecte parfait en août de l’année suivante; le reste demeure fixé, sans que la chenille qu’ils renferment ait changé de forme, et le papillon n’en sort que l’année d’après ; j'ai même fréquemment ouvert des fourreaux dans lesquels, trente mois après l’époque de leur capture, je trouvais encore la chenille très vivante et nullement atrophiée, malgré cette longue abstinence. Les fourreaux de ces retardataires perdent leurs stries longitudinales, et prennent une teinte unie de brindille sèche. On peut les considérer comme une réserve établie par la nature pour la conservation de l’espèce dans les années qui seraient défavorables à sa reproduction; mais je dois dire que beaucoup de chenilles meurent pendant la durée de cette longue période léthargique, malgré la précaution de les tenir constam- ment à l'air libre. Littoral des Alpes-Maritimes. — 12 exemplaires, sur un nombre beau- coup plus grand de chenilles. 28. COLEOPHORA ALBICELLA Ct. (PL/A7 ir. 28.) Envergure : 9-10 mill. — Ailes supérieures très aiguës, blanchâtres, piquetées de nombreuses écailles foncées, oblongues, plus abondantes sur les nervures qu’elles dessinent en brun. Une ombre médiane longi- tudinale, plus ou moins large, formée par les mêmes écailles, parcourt VPaile dans toute son étendue. Côte blanchâtre, le plus souvent sans écailles noires. Ailes inférieures d’un gris foncé, avec une ligne oblique et pour ainsi Lépidoptères nouveaux. 9 dire diagonale, noirâtre, partant de la côte près de la base et aboutissant à l'extrémité du bord interne. Frange d’un gris clair. Dessous des quatre ailes d’un gris plus ou moins foncé, toujours plus clair aux inférieures, avec la côte et l’apex des supérieures un peu plus pâles. Frange comme en dessus. Tête, palpes et thorax d’un gris blanchâtre; antennes très nettement annelées de noir et de blanc. Abdomen gris, plus pâle en dessous. Pattes blanchâtres. Fourreau long de 6 à 7 millimètres, fusiforme, coriace, tomenteux, blanchâtre, avec quelques stries longitudinales grises peu distinctes. Extrémité anale sillonnée et terminée en pointe mousse; ouverture anté- rieure non pas oblique, mais tout à fait latérale, à section parallèle à l'axe du fourreau. On le trouve, vers la fin de l'hiver, sur lArtemisia gallica; l'insecte parfait éclot de la fin d'août au commencement d'octobre. L'espèce est très étroitement localisée, peu commune et d’une éducation difficile. Rochers maritimes du golfe Juan. — 6 exemplaires, sur un bien plus grand nombre de chenilles. 29. COLEOPHORA CAMPHOROSMELLA Ct. (PL fo.29;) Envergure : 10-11 mill. — Ailes supérieures d’un blanc crayeux, semées d’écailles noires réparties d’une manière à peu près uniforme sur toute leur surface jusqu’à la base de la frange. Nervures marquées en roux très pâle, plus visibles sur la moitié inférieure de Paile. Peu ou point d’écailles brunes sur la côte. Ailes inférieures d’un gris très clair. Franges des quatre ailes d’un blanc très légèrement teinté de jaunâtre. Dessous des quatre ailes, y compris les franges, d’un gris jaunâtre clair, un peu plus foncé aux supérieures, sur lesquelles on aperçoit ordinairement un petit nombre d’écailles noires groupées près de leur extrémité. Tête, thorax et palpes blanchâtres. Antennes blanches. Abdomen d’un gris jaunâtre en dessus, presque blanc en dessous, ainsi que les pattes. Fourreau long à peine de 6 millimètres, renflé, presque ovoïde, à dos arqué, d’un brun de bois très foncé, souvent parsemé de grains de terre ou de sable fin. Ouverture antérieure oblique, précédée d’un petit étran- 10 A. CONSTANT. glement en forme de goulot; pointe anale trièdre, à faces concaves et à arêtes arquées. La chenille vit, en octobre et au commencement de novembre, sur le Camphorosma monspeliaca, dont elle mange les semences jeunes, en compagnie du Col. macrobiella décrit plus haut : elle est beaucoup plus abondante que cette dernière et plus facile à élever. L’insecte parfait éclot de la fin de juillet au commencement de septembre. Il appartient, comme le précédent, au groupe des Col. granulatella et flavaginellu, près desquels tous deux trouveront leur place. Le Col. camphorosmella à bien quelque analogie avec le Col. albicella, mais on le reconnaîtra tou- jours à la forme de son fourreau plus renflé, à ouverture moins excen- trique, à ses écailles brunes moins abondantes, à ses nervures rousses, à ses ailes inférieures plus claires, enfin à ses antennes blanches et nulle- ment annelées de noir. Du reste, les deux espèces mont rien de commun pour les mœurs. Rochers maritimes aux environs du golie Juan, — Beaucoup d’exem- plaires. 30. STAGMATOPHORA DIVITELLA Cf. (PL. 17e, fig. 30.) Envergure : 41-12 mill. — Aïles supérieures d’un brun fauve doré, avec trois taches costales d’un blanc pur, irrégulières, à peu près équi- distantes entre elles : la plus grande, oblongue, située près de la base et se dirigeant obliquement vers le bord interne sans arriver jusqu’à lui ; la deuxième, ponctiforme, beaucoup plus petite que les deux autres; la troisième enfin, triangulaire ou quadrilatérale, oblique d'avant en arrière, dirigée en sens inverse de la première. Vers le milieu du bord interne, deux mamelons et quelquelois le rudiment d’un troisième, brillant d’un vif éclat doré, composés d’écailles convexes, étroitement imbriquées, formant une saillie sur le plan de Paile. Frange brune, marquée à sa base, au-dessous de Pangle apicale, d’un trait blanc parallèle au bord externe. Ailes inférieures d’un gris assez foncé, avec la frange un peu plus claire à sa base. Dessous des quatre ailes d’un gris-brun luisant; les supérieures plus foncées, portant une petite éclaircie costale jaunâtre non loin de Papex. Tête d’un blanc de neige; palpes de la même couleur, avec le dernier article varié de noir. Thorax blanc, à ptérygodes brunes à leur base, blanches à leur extrémité. Antennes très brunes, piquetées de quelques Lépidoptères nouveaux. s 11 écailles blanchâtres. Abdomen du mâle gris-brun, annelé de blanc; celui de la femelle jaunâtre, peu chargé d’écailles et presque transparent, sur- tout chez l’insecte vivant. Les deux sexes semblables pour le reste. Intermédiaire entre les Stagm. Dohrni et Nickerli : on la distinguera sans peine de la première à sa taille toujours plus petite; à sa couleur brune et non jaune; au nombre des mamelons dorés, qui, chez la Dohrnii, va quelquelois jusqu’à cinq, dont un toujours situé sur le milieu de la côte; à ses ailes inférieures plus foncées, et à ses antennes presque noires, etc. Enfin, elle diffère de la Stagm. Nickerlii par le fond de sa couleur moins brun, où les taches blanches occupent plus d’es- pace, et surtout par la couleur de la tête, blanche chez la divitella et noire chez l’autre espèce. Golfe Juan, fin d’août et septembre. — Beaucoup d'exemplaires. — C’est une des plus belles espèces de ce beau genre. Chenille un peu renflée au milieu du corps, d’un jaune de paiile, sans autre ligne que la vasculaire un peu plus foncée, et qui, même, est à peine visible sur bon nombre d'individus. Tête jaunâtre ou brun clair ; écusson très pâle, peu distinct du reste du corps et quelquefois marbré de roux à sa partie postérieure. On la trouve en juillet-août. Elle passe sa vie dans une sorte de coque globuleuse, épaisse, d'environ un centimètre de diamètre, figurant une sorte de renflement sur les tiges de PHelichrysum angustifolium, aux- quelles elle est fixée; la tige la traverse de part en part. Cette coque est feutrée avec le duvet de la plante, et la chenille la consolide encore en y faisant entrer les feuilles voisines, qui, sans doute, lui servent de nour- riture à l’intérieur, car je n’ai pu voir aucune ouverture par où la che- nille pût aller manger au dehors. Au sein de cette retraite, elle s’enferme encore dans un tube de soie assez solide : c’est apparemment un surcroît de précautions contre l’attaque des parasites, et l’on peut dire du moins que ce procédé lui réussit parfaitement, car, sur environ 120 sujets éle- vés, je n’ai pas constaté un seul cas de parasitisme. 31. BUTALIS SERELLA Ct. (PI. dre, fig. 31.) Envergure : 40-11 mill. — Ailes supérieures d’un brun bronzé, peu métallique, rendu plus clair par un grand nombre d’écailles jaunâtres, longues, comprimées, répandues sur toute l'aile, et principalement sur une ligne longitudinale médiane, où elles forment une sorte de bande confuse, plus ou moins apparente, jamais bien nette et toujours fondue 12 À. CONSTANT. sur ses bords dans la teinte du fond. Frange de la couleur de Paile, avec un peu moins d’écailles jaunes. Ailes inférieures d’un brun violacé foncé, moins luisantes que les supérieures. Frange brune. . Dessous des quatre ailes d’un gris brun. Extrémité des supérieures lavée de jaunâtre. Franges brunes. Tête et thorax de la couleur des ailes supérieures. Antennes noires. Abdomen de la couleur des inférieures; les pattes d’une teinte un peu plus claire. Espèce appartenant au groupe des Butalis denigratella H.-S., lami- nella H.-S., fuscocuprea Hw. Mais la teinte jaunâtre des ailes supé- rieures, qui lui est spéciale, la feront toujours reconnaître aisément parmi ses congénères. Golfe Juan, en août. — 15 exemplaires pris le soir, à la lumière, en 1882; je ne l'avais jamais trouvé auparavant, et ne lai pas revu depuis. 32. BUTALIS FOCELLA Ct. (PLU e0132%618210, 9) Envergure : 1% à 15 mill. — D’un aspect assez robuste; les quatre ailes à peu près égales entre elles en largeur. Ailes supérieures d’un brun violacé, à tons métalliques, semées d’écailles blanchâtres, nombreuses et serrées, visibles seulement sur insecte en bonne conservation, et donnant à l'aile, jusqu’à la frange inclusivement, une teinte grise bien prononcée. Ailes inférieures d’un gris brun, plus pâles que les supérieures, sur- tout vers la base. Frange d’un gris brun, à base jaunâtre. Dessous des supérieures à peu près de la même couleur que le dessus, mais d’un aspect luisant et sans écailles. Inférieures d’un gris clair qui, dans certains individus, va presque jusqu’au blanc; franges grises. Tout le corps et les pattes d’un brun pourpre en dessus, et parsemé des mêmes écailles grises qu’on voit aux ailes supérieures. Antennes _ brunes. En dessous, corps et pattes d’un gris très clair, presque blancs. Les deux sexes semblables, sauf que la @ a les ailes inférieures, en dessus, plus brunes dans leur deuxième moitié que celles du &. L'espèce dont celle-ci se rapproche le plus est la But. dorycniella Mill. ; mais, chez cette dernière, les écailles grises sont un peu plus foncées et Lépidopteres nouvetuxr. 13 plus uniformément réparties ; en outre, les ailes inférieures sont, dans les deux sexes, de la même couleur brune en dessus et en dessous. J'ai élevé cette espèce en petit nombre, en Corse, sur l’Anthyllis Her- manniæ; je regrette de n’avoir pas conservé la description de la che- nille. Tout ce que je puis en dire, c’est qu’elle est grise avec de nom- breuses stries plus claires, et qu’elle porte un mince collier d’un jaune orangé. Elle est très vive en ses mouvements. C’est au col de la Foce qu’elle m'a paru le plus abondante : d’où le nom que je lui ai donné. L’insecte parfait éclot en juin et juillet. 33. BUTALIS MEDIELLA Ct. (PET efie. 33.) Envergure : 10 mill. — Ailes supérieures d’un bronzé verdâtre foncé, avec une ligne médiane longitudinale d’un blanc terne, plus ou moins marquée selon les individus, se dirigeant de la base vers l’angle anal, près duquel elle se brise; puis, son extrémité se relève pour former près de l’apex une tache oblongue, à contours vagues et fondus, assez visiblement séparée de la première partie de la ligne. Frange brune. Ailes inférieures d’un gris très clair, à limbe sali de brun; franges d’un gris sombre, brunes à l’angle apical. Dessous des supérieures d’un gris brun luisant; inférieures d’un gris jaunâtre ; franges des quatre ailes brunes. Tout le corps d’un bronzé pourpre ou violacé. Un mince collier d’écailles plus claires et brillantes. Antennes et palpes d’un brun foncé. Pattes et dessous du corps d’un gris jaunâtre luisant. Femelle semblable au mâle, avec la ligne blanche des ailes supérieures un peu plus nette. Corse (Monte Rotondo), en juin. — à exemplaires. Cette petite espèce, qui appartient au groupe de la B. restigerella, est assez voisine de ma Rouæella. Elle s’en distingue cependant par sa taille toujours un peu moindre, par l'absence d’écailles blanches sur les ailes supérieures, par la fracture de la ligne blanche près de son extrémité, enfin, par la couleur de ses ailes inférieures qui sont beaucoup plus päles que celles de la Rouxella. 34. LITHOCOLLETIS CHRYSELLA Ct. (PI. 4re, fig. 34.) Envergure : 7-8 mill. — Très voisin du Lithoc. Frœlichiella, 1 en 1% A. CONSTANT. diffère par les caractères suivants : toujours plus petit, en moyenne, cle 2 millimètres; le fond de sa couleur est d’un fauve plus clair, non rem- bruni par des écailles foncées ; les bandes transversales sont plus droites, d’un blanc plus pur et plus nacré. La région apicale est moins chargée d’écailles noirâtres, ou, du moins celles-ci, quelquefois réduites à for- mer un simple point, avoisinent moins la frange, laissant bien distinct, sur le bord terminal, le fin liséré noir qui la précède. Les poils qui hérissent le vertex sont blanchâtres et non roux, et les antennes sont plus distinctement annelées de blanc et de brun. Alpes-Maritimes, en juin. — 15 exemplaires. Probablement deux générations, comme la plupart des autres Litho- colletis. La chenille mine, inférieurement, en mai, les feuilles des Alnus glutinosa et incana. Elle est presque diaphane, d’un vert blanchâtre tournant au jaune à mesure de sa croissance; tête et écusson brun ver- dâtre. Un pli transversal sur Chaque anneau. 35. ACIPTILIA PUNCTINERVIS Ct. PI: 4x, fig. 35.) Envergure : 16-19 mill. — Aïles supérieures à lobes très divergents à leur extrémité, d’un blanc plus ou moins teinté de jaune argileux, à écailles longues, piliformes, épaisses. Côte finement lisérée de brun antérieurement dans sa première moitié. Deux très petits traits noirs longitudinaux, placés sur une même ligne, au-dessous de la nervure du lobe inférieur, vers son milieu. Franges de la couleur de Paile, légèrement salies de brun à leur sommet, près de l’extrémité des lobes. Ailes inférieures grises, plus pâles à l’extrémité, avec les franges blanchâtres. Dessous des quatre ailes d’un gris brun dans la première moitié, d’un blanc jaunâtre dans la seconde. Franges comme en dessus. Tête d’un brun clair, à vertex plus foncé. Antennes insérées au milieu de quelques poils blancs, très finement serrulées, blanches en dessus et d’un gris brun en dessous. Thorax jaune de soufre à sa partie anté- rieure, le reste du corps et les deux premières paires de pattes de la même couleur que les ailes supérieures. Les deux pattes postérieures blanchâtres. Intermédiaire entre les Aciptilia icterodactyla et malacodactyla, cette espèce sera facile à séparer de la première par sa couleur moins soufrée et par la côte des ailes supérieures qui n’est pas brune jusqu’à son Lépidoptères nouveaux. D) extrémité ; de la seconde, par ses franges beaucoup moins brunes et par la couleur de la tête et des antennes; enfin, des deux à la fois, par la présence des deux petits traits noirs de l'aile supérieure, lesquels, à eux seuls, constituent en réalité le meilleur caractère de l'espèce. Collines de lEstérel, fin d’août et septembre. — 12 exemplaires. La chenille, remarquable par son aspect et par ses mœurs, mérite un historique détaillé. Elle est très déprimée, plane en dessous, à peine convexe en dessus, d’un vert très pâle, quelquefois presque bianche ; sur le dos, quelques traits longitudinaux, grisâtres, interrompus. Des poils blancs assez touffus, longs et soyeux, plantés sur des petits tuber- cules charnus, s’étalent horizontalement sur les flancs. Ceux de la région dorsale, beaucoup plus courts, sont disposés de deux manières. Les uns, insérés sur des mamelons sous-dorsaux, sont étalés en rosette appliquée, figurant assez bien, par leur disposition circulaire, les rayons extérieurs d’une fleur radiée; d’autres, portés sur deux lignes de très petits points verruqueux presque contigus à la vasculaire, sont hérissés, droits, rigides, et forment, pour ainsi dire, deux petites haies, entre lesquelles passe la vasculaire, d’une teinte plus pâle que la couleur générale. Tout le corps, vu à la loupe, est comme bosselé et chagriné. La tête est d’un jaune clair, avec deux très petits ocelles bruns. Cette curieuse chenille, avec sa forme aplatie, ses tubercules latéraux presque pédiformes, plantés de poils étalés, rappelle un peu, dans un autre ordre d'insectes, la structure, en raccourci, de certains Myria- podes; seulement, elle est loin d’avoir leur agilité, étant, au contraire, d’une extrème lenteur dans ses mouvements. Elle vit, depuis la fin de l'hiver jusqu’au commencement de mai, sur la Carlina corymbosa. Tmmobile à la surface supérieure de la feuille, soit sur le rachis, soit dans un sinus latéral, sa couleur s’harmonise avec celle de la plante au point de rendre la chenille presque invisible, quoi- que nullement cachée. Mais, comme elle ne mange que le parenchyme, et qu’elle refoule autour d'elle le duvet de la feuille pour mettre à nu la surface à mesure qu’elle en consomme le tissu, elle forme ainsi des taches verdâtres, entourées d’un cercle blanc, qui révèlent sa présence et la rendent plus facile à découvrir. Parmi les chenilles qui accomplissent leurs métamorphoses dans le courant de la même année, je n’en connais pas d’aussi difficile à élever ; c’est à peine si l’on obtient, en insectes parfaits, trois ou quatre pour cent du nombre des cheniiles, malgré toutes les précautions dont on peut les entourer. Vers le milieu de mai, elle cesse de manger, devient 16 A. CONSTANT. — Lépidoptères nouveaux. inerte et rigide, tout en restant, sur la feuille, à la même place qu’elle occupait pendant la période de sa croissance; sa couleur, de blanchâtre, passe au gris jaunâtre, et elle demeure en cet état pendant près de trois mois. C’est alors que les chenilles meurent en foule; et il est vraisem- blable que les choses se passent à peu près de la même manière à létat libre, car je n'ai jamais vu voler un seul insecte parfait dans les loca- lités où la chenille était abondante au printemps. Enfin, vers le commencement d’août, les survivantes se métamor- phosent. La chrysalide est d’un gris jaunâtre très pâle, avec une ligne dorsale géminée, brune, formée de deux petits traits sur chaque anneau, deux sous-dorsales composées de chevrons obliques, et des stigmatales très fines, qui n’existent même pas sur tous les sujets. Ces dessins, du reste, ont plus ou moins d’expression selon les individus ; quelques chrysalides sont de teinte à peu près unie, avec les lignes à peine indiquées. Les points dorsaux et latéraux portent des poils blancs, rudes, inégaux, divergents ou disposés en rosetie, mais moins nom- breux que ceux de la chenille. a ——— 2 CO ———— nt NOTES HYMÉNOPTÉROLOGIQUES Par M. le professeur C.-G. THOMSON, membre honoraire. (PREMIÈRE PARTIE : CRYPTIDÆ.) (Séance du 24 décembre 1884.) L’Ichneumonologia Europæa, cette œuvre monumentale du célèbre Gravenhorst, embrasse le vaste champ de tous les Ichneumons que l'auteur a distribués selon la conformation du pétiole de l’abdomen et de l’aréole des ailes. Wesmaël a, le premier, fixé l'attention sur l’impor- tance des caractères que fournissent le métathorax, les crochets des tarses, les mandibules et le clypéus. Malheureusement, cet hyménopté- rologue s’est presque exclusivement occupé des Ichneumons proprement dits, laissant de côté les Cryptides. Holmgren, qui a traité des autres familles, n’a pas décrit ces insectes, de sorte que les Cryptides sont restés au même point où Gravenhorst les avait laissés. C’est seulement à Taschenberg que nous devons quelques précieuses observations sur les types de Gravenhorst. Dans nos Annales, nous trouvons plusieurs espèces nouvelles décrites par Boyer de Fonscolombe; mais dans les collections il existe une multitude de nouvelles formes inédites. Grâce à l’obligeance de MM. Lethierry, D' Puton et Léon Fairmaire, qui ont bien voulu mettre à ma disposition leurs collections, je Suis heureux de pouvoir présenter à la Société les descriptions de plusieurs nouvelles espèces, dont la plupart appartiennent à la faune française. C’est une observation digne de remarque que les Phygadeuon sont plus uniformes dans toute leur conformation, tandis que les Hemiteles présentent de très grandes modifications, soit dans la coloration, soit dans la sculpture du métathorax ; on trouve aussi parmi ces derniers plusieurs espèces avec des ailes nulles ou avortées chez les femelles. Le genre Cryptus, tel que la conçu Gravenhorst, est peut-être encore Ann, Soc. ent, Fr. — Juin 1885, 4 (1885) 2 18 C.-G. THOMSON. plus riche en espèces que le genre Ichneumon, et les difficultés dans la délimitation des espèces sont plus grandes, parce que les deux sexes sont souvent dissemblables. Genus Nyxeophilus mihi. Caput cubicum, cum thorace et abdomine crebre concinne punctatum ; clypeo apice utrinque fovea transversa impressa, apice medio dente armato. Alæ areola lateribus convergentibus, nervo transverso ordinario ante furcam sito; inferiores nervo transverso ordinario pone furcam sito, verticali. Metathorax costis longitudinalibus nullis, transversis ante- riore arçuata, posteriore medio late interrupta. Abdomen ano haud albo- maculato, terebra valida, spiculis crassis rectis. Pedes sat validi, tibiis anticis feminæ inflatis, basi constrictis. Typus generis : Cryptus bimaculatus Gray. 4. N. NIGRICORNIS, nOV. sp. — Niger, orbita posteriore late, thorace supra, tibiis tarsisque cum petiolo rufis, alis fascia lata pone medium nigra, macula prope basin apiceque latius fuseis. $. — Long. 6 mill. Species N. apum Thoms. similis, sed minor, antennis annulo nullo albo, petiolo rufo pedumque colore mox distincta. Caput prothorace paullo angustius, pone oculos dilatatum, nigrum, orbita posteriore late rufescente; crebre concinne punctatum, clypeo apice summo et mandi- bulis medio piceorufis, his brevibus, validis, apice bidentatis, dente infero paullo longiore; fronte supra antennas scrobiculis fere nullis. Antennæ tenues, dimidio corpore parum longiores, infra medium orbitæ interioris insertæ; nigræ, apice rufescente; flagello basin versus lenis- sime attenuato, articulo 4° lineari, tenui, quam scapo saltim duplo lon- giore, hoc subgloboso, compresso, ad medium usque inciso. Thorax robustus, subglaber, sat nitidus, crebre et concinne punctatus, rufus, infra niger; pronoto epomiis Îere nullis; mesonoto sulcis dorsalibus brevibus obscletis; metathorace scrobe frenali externe haud exclusa, crebre et concinne punctato, semigloboso, spiraculis parvis subrotundis. Alæ hyalinæ, stigmate parvo angusto, radium Îere pone medium emit- tente, fascia lata transversa sub stigmate nigra, macula parva infra cubiti furcam et apice late fuscis. Abdomen sat crassum, crebre et sat fortiter concinne punctatum, nigrum, petiolo rufo, hoc spiraculis nonnihil pone medium sitis, postpetiolo subquadrato, postice paullo dilatato ; seg- Notes hymeénoptérologiques. — Cryptidæ. 49 mentis 2 transverso, 3-6 sensim brevioribus; terebra abdomine paullo breviore. Pedes haud graciles, nigri, tarsis tibiisque rufescentibus, his anticis fuscescentibus. Habitat in Gallia australi. (Collection Dr Puton.) 2. Cryprus CorÆBr Régimb. Os. Hæc species ad genus Macrocryptus pertinet et M. lancifero Grav. ita similis est ut vix nisi capite pone oculos fortius dilatato, inflato dis- tingui possit. Mas antennis nigris, articulis mediis linea elevata, ut im plurisque hujus familiæ, instructis, cæterum colore feminæ similis. Habitat in Gallia. (Coll. D' Puton.) 3. PHYGADEUON RIPICOLA, nOV. Sp.— Niger, abdominis medio late pedi- busque fulvis, coxis nigris, anterioribus apice rufis, metathoracis areola elongato-pentagona, stigmate sordide testaceo, clypeo apice mutico : femina oculis hirtis, terebra petiolo breviore., — Long. 4-5 mill. P. longigenæ Thoms. magnitudine et statura simillimus, sed tarsis posticis vix setulosis, Segmentis abdominis 2-5 feminæ vel 2-6 maris fulvis, coxis anterioribus apice rufis, ungue et unguiculis longioribus, clypeo apice plane mutico, antennis longioribus, areola metathoracis longa, costulam obliquam feminæ pone medium, maris in medio exci- piente facillime distinguendus. Caput fere cubicum, prothorace vix angustius, nigrum, nitidum, parcius punctatum, clypeo apice haud bidentato, vix transverso, genis longis et latis, mandibulis validis, piceis, oculis subovalibus, feminæ crebre breviter pubescentibus, maris glabris, epistomate subdistincto, costa genali parum inflexa. Antennæ crassæ, flagello feminæ filiformi, basin versus vix attenuato, piceo, postannello cylindrico, quam articulo sequente vix sed quam scapo sub- globoso duplo longiore ; maris fere corporis longitudine, nigræ, apicem versus paullo attenuatis, articulis 3-4 Supra medium linea elevata ins- tructis. Thorax oblongus, niger, nitidus, fere glaber, scutello depresso ; metathorace costis omnibus completis, area petiolari medium haud attin- gente, sublævi, area media sive areola costulam feminæ evidenter pone medium, maris fere in medio excipiente, latitudine sua longiore, elon- gato-pentagona, area basali lateribus fortiter convergentibus, dentipara postice obtuse dentata ; mesosterno lateribus sulco impresso fere integro, superne parce punctato, speculo in angulo supero postice instructo. Alæ 20 C.-G. THOMSON. subhyalinæ, stigmate sordide testaceo, radium pone medium emittente, hoc abscissa ultima quam prima longiore, recto, areola regulariter pen- tagona, cellula discoidali angulo infero acuto, fenestris distantibus. Alæ inferiores nervo transverso ordinario paullo pone furcam cubiti Sito, radii abscissa quam nervo recurrente paullo longiore. Abdomen capitis thoracisque longitudine, minus convexum, glabrum, nigrum, medio late fulvo, segmento 4° leniter curvato, dorso carinis distinctis, maris ad apicem productis, spiraculis sat longe pone medium sitis, postpetiolo latitudine sua longiore, feminæ postice dilatato, maris Îere parallelo ; 2 feminæ vix transverso, lævi, maris quadrato subtilissime alutaceo ; terebra tenui, recta, petiolo paullo breviore. Pedes graciles, fulvi, coxis nigris, anterioribus apice rufis, ungue fusco et unguiculis sat validis. Habitat in Suecia prope litora fluviorum. (Coll. C.-S. Thomson.) k. PHYGADEUON PARVICAUDA, nOV. Sp. — Niger, antennis articutis 2 primis pedibusque rufis, geniculis posticis nigris, abdomine rufo, petiolo rugoso et maculis posticis triangularibus segmentorum 3-6 sensim latio- ribus nigris, terebra fere occulta. $. — Long. 4-5 mill. P. anuro Thoms. simillimus, sed major, genubus posticis nigris, seg- mentis 2 subtilissime alutaceo, 3-6 maculis latis apicalibus distinctus. Caput subtriangulare, pone oculos glabros angustatum, vertice angusto et fronte lævibus, genis longis, clypeo elevato, mutico, mandibulis api- cem versus angustatis parvis, piceis. Antennæ thoracem superantes, haud validæ, sed flagello basin versus attenuato, articulo 1° lineari quam scapo fere triplo longiore, hoc et pedicello rufis. Thorax oblongus, niger, nitidus, subglaber; metathorace subopaco, omnium subtilissime subrugoso-punctato, area petiolari medium haud attingente, lateribus fere parallelis, basali sat magna, postice parum angustata, intermedia latitudine sua longiore, antice vix angustiore, Costulam ante medium excipiente, dentipara mutica. Alæ fere hyalinæ, basi flavæ, tegulis nigris; areola sat lata, regulariter pentagona, nervum in medio exci- piente ; stigmate triangulari, radium e triente posteriore emittente, fusco, basi albido; radii abscissa ultima recta quam prima triplo lon- giore; cellulis discoidali angulo infero parum acuto, fenestris confluen- tibus, medium haud superantibus, brachiali angulo infero fero recto, pervum parallelum e triente inferiore emittente. Alæ inferiores nervo transverso ordinario paullo pone furcam cubiti sito, longe infra medium fracto, radii abscissa quam nervo recurrente sesqui longiore. Abdomen oblongum, postice dilatatum, parum convexum, glabrum, nitidum ; Notes hyménoptérologiques. — Cryptidæ. 21 segmentis 1° brevi, lato, depresso, subopaco, rugoso, carinis fere inte- gris, postpetiolo sensim latiore, decurvo, spiraculis mox pone medium sitis, 2 subtransverso, subtilissime dense alutaceo-punctato, postice quam basi haud duplo latiore, rufo, 3-6 postice macula apicali transversa triangulari, marginem lateralem haud attingente, nigra ornatis, 7° fere toto nigro, terebræ apice vix conspicuo. Mesosternum lateribus lævibus, nitidis, sulco laterali obliquo impresso integro. Pedes haud graciles, longi, rufi, genubus posticis nigris, tarsis posticis tibia longioribus, ungue et unguiculis validis. Habitat in Gallia (Marchiennes). (Coll. D' Lethierry.) D. PHYGADEUON VARICORNIS, NOV. Sp. — Niger, nitidus, metathorace rugoso, areola longa, alis areola aperta, radio apice arcuato, abdominis medio pedibusque rufo-variegatis : femina oculis hirtis, antennis subannu- latis : mas flagello antennarum tenui longo, filiformi nigro. — Long. 3-4 mill. P. leucostigmo Grav. affinis, areola aperta mox distinctus, ab Hemite- libus antennis et pedibus validis, metathoracis et petioli sculptura disce- dens. Caput subovatum, oculis feminæ dense pubescentibus, subovatis, maris nudis, fere ovatis, vertice angusto et fronte nitidis, lævibus, genis longis, clypeo apice submutico. Antennæ infra medium faciei insertæ ; feminæ breviusculæ, sat crassæ, flagello basin versus angustato, arti- culis 4° apice parum exciso, 2° sat magno, 3° 4° sesqui longiore, quam scapo nonnihil longiore, 1-4 rufis, 5-6 fuscis, 7-8 pallidis, reliquis nigris : maris Corpore parum brevioribus, nigris, annello pallido, fla- gello tenuissimo, filiformi. Thorax oblongus niger, nitidus, mesonoto antice sulcis 2 brevibus sed profunde impressis; metathorace fortius rugoso, subopaco, area petiolari, parum discreta, medium haud attin- gente, areola media, longa, angusta, costulam ante medium excipiente. Alæ hyalinæ, tegulis nigris, radio brevi, fortius præsertim apice cur- vato, areola haud parva, extus plane aperta, cellula discoidali angulo infero apicali subacuto, fenestris confluentibus, cellella brachiali an- gulo infero fere recto, stigmate nigrofusco, basi albido, radium pone medium emittente. Alæ inferiores nervo transverso ordinario paullo pone furcam cubiti sito, radii abscissa quam nervo recurrente parum longiore. Abdomen feminæ fere oblongo-obovatum, convexum, subgla- brum, nitidum, nigrum, terebra apice vix conspicua, segmentis 1° haud longo, rimoso, carinis dorsalibus distinetis, spiraculis paullo pone me- dium sitis, postpetiolo haud transverso, subdeflexo, postice subdilato, LCR » ad. 22 C.-G. THOMSON. 2 rufo-castaneo, 34 basi piceo-rufa, reliquis nigris : maris elongatum, postpetiolo parallelo, spiraculis subprominulis, segmentis 2 interdum basi striolato, rufo vel piceo, 3° piceo vel nigro, reliquis nigris. Meso- sternum lateribus lævibus, sulco laterali obliquo integro. Pedes validi, feminæ ruf, femoribas et tibiis posticis fusco-maculatis : maris nigri, trochanteribus, femoribus apice, anterioribus latius, tibiis fere totis pal- lidis, tarsis fuscis, posticis nigris, ungue et unguiculis in utroque sexu parvis. Habitat in Gallia (le Crotoy). (Coll. Lethierry.) 6. PHYGADEUON HETEROGASTER, NOV. Sp. — Niger, nitidus, antennis subfiliformibus dimidio basali, pedibus gracilibus abdominisque medio læte flavis, hoc segmentis 3° Z longiore, terebra petiolo angusto vix lon- giore. . — Long. 4 mill. Species abdomine segmento 3° 2 longiore, colore antennarum et pedum ab omnibus mox discedens, statura fere P. nani Grav. Caput haud cubicum, pone oculos glabros subangustatum, vertice haud lato, lævi, clypeo apice haud bidentato. Antennæ sat crassæ, filiformes, fla- gello basin versus lenissime angustato; articulis 8 primis læte flavis, 3° quam 4° fere breviore quam scapo Îere longiore. Thorax oblongus niger, fere glaber; metathorace areolis completis, area petiolari medium paullo superante, areola intermedia subquadrata, costulam fere in medio excipiente, area dentipara haud spinosa sed postice calloso-elevata. Alæ hyalinæ, stigmate fusco-testaceo, radium mox pone medium emittente, hoc abscissa tertia quam basi triplo longiore; cellula discoidali angulo posteriore acuto, fenestris parvis distantibus ; areola parva, clausa, fere regulariter pentagona. Alæ inferiores nervo transverso ordinario mox pone furcam cubiti sito, abscissa radii quam nervo recurrente paullo longiore. Abdomen longum, terebra tenui petioli longitudine, hoc æqua- liter leniter arcuato, thoracis fere longitudine, haud crasso, spiraculis evidenter pone medium sitis, postpetiolo latitudine sua duplo longiore, postice parum dilatato, lateribus subtiliter striolatis; segmentis reliquis simul sumtis subovalibus, lævibus nitidis, 2° quam 3° evidenter bre- viore, subtransverso, basi quam apice multo angustiore, convexo testa- ceo, 3° testaceo, apice late nigro, ano pallido. Pedes graciles, longi, haud spinulosi, læte flavi, tibiis posticis summa basi et apice fuscis, tarsis posticis nigro-fuscis, ungue et unguiculis haud validis. Mesosternum parcius punctatum, superne fere læve, sulco laterali obliquo sat pro- fundo, integro. Habitat in Gallia (Fortif.). (Coll. Lethierry.) Notes hyménopterologiques. — Cryptidæ. 23 7. MICROCRYPTUS ORNATIC&PS, NOV. Sp.— Niger, subpubescens, antennis filiformibus, tricoloribus, orbitis flavis, scutello pedibus abdomineque sub- opaco rufis, hoc apice fusco, terebra petiolo longiore. $. — Long. 5 mill. A reliquis hujus generis speciebus orbitis flavis mox discedens. Caput pone oculos angustatum, vertice angusto declivi, fronte creberrime punctata, genis hbaud buccatis, clypeo apice rotundato, integro et ore flavis. Antennæ sat crassæ, filiformes, flagello basin versus subangus- tato; articulis 3° scapo saltem duplo longiore, 4° æquali, 1-7 rufis, 8-11 albidis, reliquis fusco-nigris, apice pallidioribus. Thorax niger, niti- dulus, mesonoto sulcis antice distinctis; metathorace subtiliter sub- rugoso-punctato, costis sat distinctis, sed area petiolari et costa laterali haud discretis, areola media oblonga, antice angustata, costulam ante medium excipiente, spiraculis parvis, rotundis, area postica fere me- dium attingente. Alæ hyalinæ, fascia sub stigmate obsolete fumata, hoc haud lato, radium e medio emittente, radii abscissa 3* quam basi pa- rum longiore, areola sat lata, regulariter pentagona; cellula discoidali angulo infero postico recto, fenestris confluentibus, magnis. Alæ infe- riores nervo transverso ordinario paullo pone furcam cubiti sito, abscissa radii quam nervo recurrente sesqui longiore. Abdomen elongatum, fusi- forme, punctis crebre impressis subopacum, tenuissime pubescens, tere- bra petiolo longiore, spiculis haud validis, apice longe acuminato; seg- mentis 4° leniter arcuato, haud lato, coxis posticis longiore, postice paullo dilatato, spiraculis sat longe pone medium sitis, fovea longitudi- nali oblonga inter carinulas dorsales minus elevatas instructo, post- petiolo latitudine sua longiore, cum 2° et 3° rufis, 5-7 nigro-fuscis sub- lævibus. Pedes sat validi, rufi, coxis posticis basi intus nigris, ungue et unguiculis parvis. Mesosternum nigrum, callo infra et ante alas rufes- centi, sat crebre punctatum, speculo nitido lævi in angusto supero pos- teriore, sulco laterali sat profundo, sed postice abrupto. Habitat in Gallia (Paris). (Coll. D Puton.) 8. MICROCRYPTUS NIGRITULUS, nOV. Sp. — Niger, nitidus subglaber, seg- mento 2 limbo apicali, genubus tibiisque pallidis, antennis feminæ annulo obsoleto, maris nigris. — Long. 4-5 mill. M. abdominatori proximus, ab omnibus abdomine fere nigro disce- dens. Caput fere cubicum, vertice lato foveis antennalibus sat latis, genis buccatis, haud brevibus, clypeo apice rotundato, mutico, oculis glabris oblongis. Antennæ crassæ, haud longæ, longe infra medium 2% C.-G. THoMsoN. faciei insertæ, flagello basin versus vix angustato, nigræ, articulis 3 me- diis pallidis, 3° scapo paullo breviore, hoc 4° æquali. Thorax niger, nitidus, subglaber, mesonoto sublævi, sulcis brevibus; metathorace sub- tilissime rugoso-punctato, Spiraculis parvis, rotundis, areolis sat discre- tis, media latitudine sua longiore, costulam ante medium excipiente. Alæ hyalinæ, stigmate fusco, angusto, radium e medio emittente, hoc abscissa 3° quam basi parum longiore, areola regulariter pentagona, clausa ; cellula discoidali angulo infero posteriore recto, fenestris magnis, confluentibus. Alæ inferiores nervo transverso ordinario longe ante furcam cubiti sito abscissula quam nervo recurrente Îere sesqui lon- giore. Abdomen oblongum, nigrum, nitidum, læve, terebra petiolo parum longiore, segmentis 2° apice castaneo vel rufescenti, 4° sub- areuato, haud lato, fovea et carinulis dorsalibus nullis, postpetiolo late- ribus immarginatis, subconvexo, 2-4 sensim brevioribus. Pedes sat longi et crassi, nigri, trochanteribus, genubus, anterioribus late tibiisque tes- taceis, his posticis apice late nigro-fuscis. Mesosternum sulco laterali fere integra, lateribus superne subtiliter et crebre, inferne fortius sub- rugoso-punctatum. Mas differt : ironte lineola orbitali brevi pallida, interdum nulla ornata; antennis thoracem superantibus, crassis, ni- gris, annello pallido, flagello apicem versus subangustato, articulis sat discretis, penultimis transversis ; petiolo abdominis postice puberulo, planiusculo, spiraculis subprominulis; radii apice paullo longiore; cel- lula discoidali angulo infero posteriore minus recto. Habitat in Gallia (Angre). (Coll. Lethierry.) 9. HEMITELES OBLIQUUS, nov. Sp. — Niger, nitidulus, fronte mesonoto- que dense subtilissime punctatis, subopacis, metathorace areolis completis, alis albido-hyalinis, terebra petiolo sat lato paullo breviore, pedibus et feminæ flagelli basi pallido-variegatis. — Long. 4 mill. H. cynipino Statura, magnitudine et spiraculis metathoracis costæ pleurali contiguis affinis, sed terebra paullo longiore et flagelli basi ru- fescenti discedens. Caput thoracis latidudine, fere cubicum, vertice sat lato, pone oculos haud angustatum, fronte dense et omnium subtilissime punctata, subopaca, genis subbuccatis, haud brevibus, clypeo apice mu- tico, mandibulis basi haud tuberculatis. Antennæ longæ, tenues, dimi- dio corpore longiores, nigræ, flagello ante apicem vix nisi lenissime dilatato, basin versus rufescenti, articulo primo lineari quam scapo compresso-globoso triplo longiore. Thorax minus longus, pronoto supra medio carina nulla; mesonoto sculptura frontis, sulcis tenuibus sed Notes hyménoptérologiques. — Cryptidæ. 29 medium attingentibus ; metathorace haud brevi, subtilissime vix rugoso- punctato, areolis completis, sed costa laterali minus elevata, spiraculis parvis rotundis, costæ pleurali contiguis, areola intermedia latitudine sua longiore, antrorsum angustata, costulam ante medium excipiente, area dentipara mutica, postica fere medium attingente. Alæ albido- hyalinæ, tegulis albis, stigmate nigro, haud lato, radium e medio emit- tente, hujus abscissa tertia recta, quam basi subarcuato duplo longiore; areola parva, subobliqua, nervo pellucido externe clausa ; cellula dis- coidali angulo infero posteriore valde acuto, fenestris punctiformibus, distantibus. Alæ inferiores nervo transverso ordinario longe ante furcam sito et infra medium fracto, radii abscissula quam nervo recurrente evi- denter breviore. Abdomen oblongum, obovatum, terebra tenui petiolo paullo breviore, hoc latitudine apicali nonnihil longiore, leniter arcuato, dense subtilissime punctato, carinis dorsalibus nullis, sed lateribus acute marginato, spiraculis paullo pone medium sitis; segmentis 2-6 sensim brevioribus, 7° paullo longiore, 2 crebre et subtiliter punctato, haud opaco, margine postico polito sed vix calloso, latitudine sua apicali evi- denter breviore, 3-6 sculptura ut in 2° sed sensim subtiliore. Pedes sat longi, minus graciles, nigri, femoribus tibiisque rufescentibus, illis anticis basi, posterioribus linea nigris. Mas differt antennis nigris, an- nello pallido, corpore parum brevioribus, extrorsum subattenuatis, arti- culis parum discretis, segmentis abdominis longioribus, pedibus nigris, trochanteribus apice et tibiis pallide testaceis, his posticis apice late nigro-fuscis. Habitat in Gallia boreali. (Coll. Lethierry.) 10. HEMITELES LIAMBUS, nOV. Sp. — Niger, fere æneo-micans, genubus tibiisque rufis, mesonoto subliliter subrugoso-punctato, alis fascia fusca sub stigmate, terebra petiolo latissimo striolato fere breviore. $. — Long. L mill. Species H, plumbeo Thoms. simillima, alis fascia fusco-fumata sub stigmate, segmentis abdominis apice latius callosis, politis distincta. Caput fere triangulare, pone oculos magnos angustatum, vertice declivi, angusto, Îronte subtiliter rugoso-punctata, haud carinata, genis haud buccatis, sat latis, clypeo apice mutico, rotundato. Antennæ tenues, fla- cello ante apicem vix nisi lenissime dilatato, articulo 4° lineari, scapo triplo longiore ; nigræ annello pallido. Thorax sat longus, parcius tenuissime griseo-pubescens, pronoto medio haud carinato; mesonoto fere ænescenti-nigro, nitidulo, crebre subrugoso-punctato, sulcis dorsa- 26 C.-G. THOMSON. libus distinctis, medium attingentibus, scutello lateribus ultra medium marginatis, disco obtuse carinate, parce punctato; metathorace haud brevi, costis distinctis sed laterali minus elevata, spiraculis parvis rotundis fere costæ pleurali contiguis, areola haud transversa, costulam ante medium excipiente, area postica subtiliter subrugoso-punctata, medium fere attingente. Alæ hyalinæ, tegulis nigris, stigmate haud lato, nigricante, radium e medio emittente, cellula discoidali angulo infero posteriore minus acuto. Alæ injeriores nervo transverso ordinario longe ante furcam sito. Abdomen nigrum, oblongum, convexum, terebra sat brevi; segmentis 4-5 margine postico sat lato, polito, calloso-subelevato; 2-5 creberrime subrugoso-punctatis, epipleuris inflexis, spiraculis à margine laterali sat longe remotis ; 2° subtransverso, 2-5 sensim brevio- ribus, reliquis subretractis; 1° curvato, dense subtilissime striolato, carinis dorsalibus nullis, latitudine apicali vix longiore, spiraculis sat longe pone medium sitis, postpetiolo transverso. Pedes sat graciles, nigris, femoribus anticis dimidio apicali, intermediis apice cum tibiis pallidis, his posticis apice vix fuscis. Habitat in Gallia (Avignon). (Coll. Lethierry.) 11. HEMITELES AUSTRALIS, nOV. sp. — Niger, nitidulus, alis fasciis dua- bus sat latis nigricantibus, stigmate dimidiato-albo, terebra petiolo lato fere breviore genubus tibisque pallidis. $. — Long. 6 mill. Præcedenti simillimus sed alis fasciis 2 latis, stigmate fere dimidio basali albo, mesonoto paullo fortius rugoso, petiolo subrugoso-striato, tibiis posticis fusco-testaceis, basi albida, antennis (apice mutilatis) fla- gelli basi rufescenti, corpore majore bene distinctus. Habitat in Gallia (Avignon). (Coll. Lethierry.) 12. HEMITELES TROCHANTERATUS, NOV. Sp. — Niger, trochanteribus tibiisque albo-stramineis, alis albo-hyalinis, metathorace costis 2 trans- versis, longitudinalibus nullis, terebra petiolo late fere breviore. &, $. — Long. 6 mill. Præcedentibus duabus speciebus abdominis thoracisque sculptura affi- nis, sed alis haud fasciatis, metathorace costis longitudinalibus nullis mox discedens. Caput thorace parum angustius, subtriangulare, pone oculos magnos fortiter angustatum, vertice angusto, minus late emargi- nato, fronte rugoso-punctata, haud carinata. Antennæ tenues, filiformes, thorace longiores, nigræ, postannello lineari quam scapo brevi triplo lon- Notes hyménoptérologiques. — Cryptidæ. 27 giore. Thorax sat longus, mesonoto minus nitido, creberrime subtilis- sime subrugoso-punctato, sulcis dorsalibus tenuibus, medium attingen- tibus ; metathorace sat longo, dense subtilissime punctato et pubescenti, haud rugoso, spiraculis parvis rotundis, costæ pleurali contiguis, costis . transversis 2? arcuatis, bene delineatis sed parum elevatis. Alæ albo- hyalinæ, tegulis albidis, stigmate minus lato, nigricante, basi albido, radium e medio emittente; areola parva, minus regulari, nervo tenui pellucido interdum nullo ocelusa; cellula discoidalis angulo infero acuto. Alæ inferiores nervo transverso ordinario longe ante furcam sito, abscis- sula nervo recurrente evidenter breviore. Abdomen oblongum, postice subdilatum, nigrum, dense subtilissime punctatum, segmentis margine apicali polito, subcalloso, terebra petiolo fere breviore, hoc brevi cur- vato, spiraculis fere in medio sitis. Pedes longi, graciles, nigri, femori- bus anterioribus dimidio apicali,' posticis apice fulvis vel flavis, tibiis albo-stramineis, trochanteribus concoloribus, tarsis pallidis. Mas differt abdomine longiore, lateribus fere parallelis, tibiis posticis apice late fuscis. Habitat in Gallia (Phalempin). (Coll. Lethierry.) 13. HEMITELES HIRTICEPS, n0V. Sp. — Niger, nitidulus, capite thorace- que nigro-pilosis, terebra abdominis longitudine, hoc medio pedibusque pro parte rufis. $. — Long. 5-6 mill. Statura omnino H. vicini Grav., terebra longa capite thoraceque supra pilis erectis nigris vestitis optime distinguendus. Caput triangulare, pone oculos sat prominulos evidenter angustatum, vertice angusto, fronte sub rugoso-punctata, clypeo mutico, mandibulis basi haud tuberculatis , genis longis haud buccatis. Antennæ tenues, nigræ, fere setaceæ, thora- cem superantes, flagelli articulo 4° lineari 2 æquali, quam scapo ovali compresso triplo longiore. Thorax haud longus; mesonoto subtiliter rugoso-punctato, sulcis brevibus, scutello convexo, basi lateribus margi- natis; metathorace sat brevi, subtiliter subrugoso, costis transversis elevatis, longitudinalibus vix discretis. Alæ leniter fumatæ, ramello dis- tincto, tegulis et stigmate nigris, hoc radium fere e medio emittente, areola aperta. Alæ inferiores nervo transverso ordinario longe ante fur- cam sito. Abdomen elongatum, apice subcompresso, terebra longa, tenui, subarcuata ; nigrum, segmentis 2-4 nigris, 1° subarcuato, lato, sed sat longo, postpetiolo transverso, dense subtilissime striolato, medio sub- lævi, 2° subtransverso, basin verso alutaceo-striolato, reliquis lævibus, 28 C.-G. THoMsoN. nitidis. Pedes haud graciles, nigri, femoribus anterioribus apice tibiis- que rufescentibus, his apicem versus nigris. Habitat in montibus Pyrenæis. (Coll. Lethierry). 14. HEMITELES BALTEATUS, nOV. Sp. — Niger, parum nilidus, antennis basi, pedibus abdominisque medio rufis, terebra petiolo subrugoso fere bre- viore, alis nubeculu ante areolum, maris hyalinis, hoc antennis coxisque nigris. — Long. 4 mill. Species statura et magnitudine A. fumipenni Thoms. aifinis, sed abdo- mine segmentis apice haud calloso-politis, mandibulis basi evidenter tuberculatis, colore pedum, petiolo rugos mox discedens. Caput thoracis latitudine, pone oculos vix angustatum, vertice sat lato, haud declivi, fronte planiuscula, æquali, dense subtilissime alutacea, parum nitida ; senis subbuccatis, haud longis, clypeo apice mutico, mandibulis basi tuberculato-elevatis. Antennæ dimidio corpore longiores, tenues, subfili- formes, nigræ, flagelli basin versus testaceo, articulo 1° lineari, quam scapo subgloboso triplo longiore, hoc et pedicello fusco testaceis. Thorax sat longus, mesonoti sculptura frontis, sulcis antico vix discretis, meta- thorace subrugoso-punctato, areolis completis, intermedia latitudine sua longiore, costulam ante medium excipiente. Alæ griseo-hyalinæ, nube- cula parva ante areolam; tegulis et stigmate nigris hoc basi pallido, haud lato, radium brevem arcuatum paullo pone medium emittente, areola haud magna, aperta, cellula discoidali angulo infero minus acuto. Alæ inferiores nervo transverso ordinario vix ante furcam sito. Abdomen oblongum, minus convexum, postice subdilatatum, segmentis 2-4 rufis, terebra petiolo fere breviore, hoc sat lato subcurvato, carinis dorsalibus nullis, sed toto subrugoso, spiraculis mox pone medium sitis, segmentis 2-L margine postico lævi sed haud calloso, 2° evidenter, 3° et 4° vix punctato-alutaceis. Pedes graciles, fulvi, ungue et unguiculis parvis. Mas differt antennis nigris, apice subattenuatis, articulis parum dis- cretis, alis nubecula nulla coxis nigris, abdomine magis elongato. Habitat in Gallia (Fortif). (Coll. Lethierry.) A5. HEMITELES DiSPAR, nov. sp. — Niger, abdominis medio pedibusque maxima parte rufis : femina aptera, flugello basin versus rufo, terebra petiolo alutaceo fere breviore. — Long. 4-5 mill. Præcedenti sculptura capitis et thoracis, magnitudine et colore affinis, sed differt femina capite thorace latiore, hoc scutello convexo discreto, Notes hyménoptérologiques. — Cryptidæ. 29 tegulis nigris, alis albis, punctiformibus, metathorace areolis parum indicatis, abdominis petiolo alutaceo, segmentis 2° subtilissime alutaceo et 3° rufis, hoc limbo posteriore nigro, pedibus posticis tarsis et apice tibiarum fuscis, femoribus omnibus supra fusco lineatis; mas petiolo subrugoso, carinis dorsalibus abbreviatis, antennis, Coxis, trochanteribus basi, femoribus anterioribus basi, posticis fere totis nigris. Habitat in Gallia (Libercourt). (Coll. Lethierry.) 16. HEMITELES HOMOCERUS, nov. Sp.— Niger, nitidus, abdominis medio, femoribus tibiisque fulvis, metathorace areolis completis, bispinoso, sulcis mesonoti medium superantibus, terebra petiolo longiore. — Long. 5 mill. H. biannulato Grav. simillimus, antennis et pedibus basi nigris dis- tinctus. Caput thoracis latitudine, pone oculos subangustatum, vertice haud lato, fronte nitida, lævi, clypeo apice rotundato, mutico, mandi- bulis validis, apicem versus parum angustatis. Antennæ nigræ, haud tenues, flagello basin versus subangustato, articulo 4° 2° parum, quam scapo triplo longiore. Thorax niger, mesonoto Iævi, sulcis dorsalibus medium evidenter superantibus, scutello convexo, fovea basali pro- funda; metathorace Îere lævi, utrinque spinula acuta armato, areolis omnibus completis et bene discretis. Alæ fere hyalinæ, stigmate nigri- cante, radium mox pone medium emittente, areola sat magna, plane aperta, cellula discoidali angulo infero subacuto. Alæ inferiores nervo transverso ordinario ante furcam sito. Abdomen fusiforme, postice com- pressum, nigrum, nitidum, subglabrum et lævæ; segmentis 2° et 3° ful- vis, 4° longo, parum arcuato, postice paullo dilatato, postpetiolo haud transverso fulvo, lateribus subtilissime striolatis, terebra petiolo non- nihil longiore. Pedes minus graciles, fulvi, tarsis obscuris, coxis et tro- chanteribus basi nigris. Mas differt antennis apicem versus subattenuatis, articulis parum discretis, corpore nonnihil brevioribus, abdomine angus- tiore, segmentis 2-4 fulvis, petiolo longiore, carinis dorsalibus magis distinctis. Habitat in Gallia (Libercourt). (Coll. Lethierry.) 47. HEMITELES FUSCICARPUS, nOV. Sp. — Niger, nitidus, subglaber, fere lævis, abdominis medio pedibusque fere totis fulvis, metathorace spinula armato, terebra petiolo fere breviore. ®. — Long. # mill. Præcedenti similis et affinis, sed minor, antennis flagello basin versus interdum pallido articulis minus elongatis, sulcis mesonoti minus elon- 30 C.-G. THOMSON. gatis, metathoracis spinula breviore sed acuta, area postica medium superante, abdomine minus elongato, terebra petiolo fere breviore, hoc lætius pallido, stigmate fusco-testaceo, coxis interdum macula fusca, plerumque uti trochanteribus fulvis discedens. Habitat in Gallia (Libercourt). (Coll. Lethierry.) 18. HEMITELES LIOSTYLUS, nOv. sp. — Niger, pedibus pallidis, posticis fusco-maculatis, thorace gibbo, metathorace truncato, areolato, terebra abdominis lævis dimidio fere breviore. — Long. 4-5 mill. H. æstivali Grav. statura, alis nervo basali fere verticali, calcaribus longis, capitis forma et petiolo haud rimoso affinis, sed abdomine cin- gulo nullo rufo alisque posterioribus nervo transverso longe ante furcam sito optime distinguendus. Caput breve, pone oculos fortiter angusta- tum, vertice angusto, fronte subrugoso-punctata, genis haud longis, clypeo parvo, vix discreto, apice rotundato, immarginato, mutico, man- dibulis parvis albidis. Antennæ crassiusculæ, dimidio corpore fere lon- giores, ante apicem lenissime dilatatæ, nigræ, basin versus subtus pallidæ. Thorax gibbus, mesonoto subopaco, crebre sat fortiter punctato, sulcis brevibus; metathorace brevissimo,‘fere verticali, areolis omnibus completis, petiolari trientem basalem attingente, areola intermedia trans- versa. Alæ subhyalinæ, stigmate sat lato, nigro-fusco, radium mox pone medium emittente. Alæ inferiores nervo transverso ordinario longe ante furcam sito. Abdomen nitidum, læve, nigrum, apice subcompresso, fusiforme; terebra petiolo paullo longiore, hoc parum arcuato, carinis dorsalibus nullis, postpetiolo subquadrato; segmentis 2° limbo apicali, 3-6 margino postico pallide testaceo. Pedes sat validi testacei, anteriores coxis et trochanteribus stramineis, postici coxis fusco-nigris, femoribus et tibiis apice cum tarsis nigro-fuscis. Mas differt antennis crassis, apice subattenuatis, articulis sat discretis, 3 primis subtus pallidis. Habitat in Gallia (Libercourt). (Coll. Lethierry). 19. HEMITELES LISSONOTOIDES, nOV. Sp. — Rufo-testaceus, capite, pro- noto, metathorace, costa tantum posteriore instructo, antice abdomineque ante apicem nigricantibus, antennis annulo albo. $. — Long. 4 mill. Species insignis, antennis annulo albo, metathoraceque tantum costa transversa arcuata ab omnibus mox discedens. Caput triangulare, tho- race paullo latius, triangulare, pone oculos magnos granulatos fortiter angustatum, vertice angusto, medio subemarginato et obsolete margi- Notes hyménoptérologiques. — Cryptidæ. 31 nato, fronte sublævi, clypeo apice mutico, fortius rotundato, subcom- presso apice cum mandibulis parvis pallide testaceo, palpis longis albidis. Antennæ dimidio corpore longiores, tenues, ante apicem lenissime dila- tatæ, nigræ, medio late albidæ, basin versus testaceæ, articulo 3° lineari quam scapo profunde exciso et compresso ovali saltim triplo longiore. Thorax longus, minus nitidus, obsolete punctatus, mesonoto sulcis dor- salibus longis ; scutello convexo, basi lateribus marginatis ; metathorace longo, scrobiculo frenali obsoleto, obsolete punctato, postice costa trans- versa arcuata instructo, supra Coxas utrinque spinula armato, ruio- testaceo, basi fusco. Alæ hyalinæ, tegulis albis, stigmate valde angusto, fusco, radium longe pone medium emittente, cellula discoidali angulo infero subacuto, fenestris confluentibus, brachiali nervum e medio emittente, angulo infero posteriore recto. Alæ inferiores nervo transverso ordinario paullo pone furcam sito, radii abscissula quam nervo recur- rente paullo breviore. Abdomen elongatum, apice subcompressum, tere- bra petiolo pauilo longiore, hoc longo, leniter æqualiter arcuato, dense subtiliter striato, postice subdilatato, spiraculis mox pone medium sitis, postpetiolo latitudine sua longiore; segmentis 2° testaceo, subquadrato, fere lævi, 3-5 nigro-fuscis, 6-7 pallidis. Pedes graciles, testacei, calca- ribus, ungue et unguiculis parvis, coxis et trochanteribus stramineis. Mesosternum lateribus subopacis. Habitat in umbrosis locis Sueciæ. (Coll. G. Thomson.) 20. HEMITELES RUBROTINCTUS, nOV. sp. — Niger, fere glaber, facie et thorace rubro maculatis, alis hyalinis, fasciis duabus latis nigris, abdo- mine segmentis 3 primis dense striolatis. $. — Long. 8 mill. H. maculipenni Grav. similis et affinis, sed major, capitis et thoracis subglabri colore mox discedens. Caput triangulare, pone oculos magnos angustato, vertice declivi angusto, fronte subexcavata, clypeo apice me- dio producto; nigrum facie medio rubro-sanguinea. Antennæ tenues, longæ, fere setaceæ, flagelli articulo primo lineari, quam scapo com- presso, fortiter exciso saltim triplo longiore. Thorax rubro-sanguineus, pectore medio et metathorace subtus nigro, hoc haud brevi, costis dis- tinctis, area postica medium haud attingente, petiolari haud discreta, areola costam ante medium excipiente; mesonoto antice transversim, postice oblique striolato, sulcis medium superantibus, scutello fere ad apicem lateribus marginatis. Alæ hyalinæ, tegulis nigris, fasciis duabus latis nigro-fumatis ornatæ, stigmate nigricante, radium pone medium emittente, areola externe aperta, interne nervo nullo, cellula discoïdali 32 C.-G. THomson. — Notes hyménoptérologiques. — Cryptidæ. fere recta, fenestris parvis, distantibus, punctiformibus. Alæ inferiores nervo transverso ordinario longe ante furcam sito. Abdomen elongato- fusiforme, apice compressum, nigrum, segmentis 3 primis dense et subtiliter striolatis, reliquis Iævibus, terebra petiolo parum longiore, hoc longa et sat lato, leniter arcuato, spiraculis paullo pone medium sitis. Pedes graciles, longi, nigri, genubus et tibiis anticis castaneis, calcaribus haud longis, ungue et unguiculis parvis. Habitat in Gallia australi (Avignon). (Coll. D' Puton.) 94. HEMITELES GLYPTONOTUS, NOV. Sp.— Niger, antennis medio tibiisque anterioribus pallidis, thorace rubro-tincto, alis fasciis 2 nigris, segmentis 2 primis tenuiter striolatis. $. — Long. 5 mil. Præcedenti simillimus, sed duplo minor, antennis medio rufescen- tibus, capite nigro, clypeo apice medio haud producto, sculptura abdo- minis et thoracis subtiliore, hoc postice et pleuris superne sanguineis, segmento 3° abdominis haud striolato, genubus anterioribus, tibiis pos- ticis basi summa, anterioribus fere totis pallidis distinctus. Habitat in Gallia. (Coll. D' Puton.) 29. PEZOMACHUS NUMIDICUS, NOV. Sp. — Niger, minus, nitidus, pube fusco-grisea vestitus, metathorace postice impresso nitido et spinula obtusa utrinque armato, abdomine dense confertim punctato, terebra petiolo bre- viore. $. — Long. 5 mill. P. vulpino Grav. magnitudine, statura, antennis articulo 3° 4° bre- viore, postpetiolo fortius punctato, pedibus crassis, spiraculis segmenti secundi a margine remotis affinis, sed corpore nigro, antennis pedibus- que obscure castaneis, abdomine dense concinne punctato, metathorace impressione postica nitida, utrinque spinula obtusa sed distincta disce- dens. Habitat in Africa boreali (Alger). (Coll. Léon Fairmaire.) nel, SD LISTE DES COLÉOPTÈRES RECUEILLIS À LA TERRE DE FEU PAR LA MISSIONDE LA ROMANCHE ET DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES Par M. Léon FAIRMAIRE, Membre honoraire. Séance du 25 février 1885. Malgré sa pauvreté au point de vue entomologique, la Terre de Feu possède un certain nombre de types dont quelques-uns seulement lui sont propres et dont les autres lui sont communs avec la côte voisine de Patagonie. C’est ainsi qu’on retrouve des deux côtés du détroit de Magellan le Carabus suturalis qui ne s'éloigne guère de la mer et avait été décrit par Fabricius dès la fin du siècle dernier avec quelques Mélo- lontides. Il en est de même pour quelques Cascelius, Antarctia, Abropus carnifex, Merizodus, Necrodes biguttulus, Morychastes australis, Sclero- gnathus femoralis, Pyractomena bioculata, Microplophorus magellanicus, Callisphyris semicaligatus. Mais on y rencontre quelques genres spéciaux qui semblent caractériser une région aujourd’hui disparue et paraissant comprendre, outre les îles Malouines (Falkland), la Géorgie du Sud placée bien plus à l’est. C’est d’abord le genre Lissopterus, découvert primitivement aux îles Malouines, et dont une seconde espèce a été trou- vée à la Terre de Feu ; le Migadops virescens, de la Terre de Feu, retrouvé aux Malouines ainsi que le genre Merizodus. Ce sont surtout quelques Hétéromères, du groupe des Hélopiens, dont les premiers ont été rap- portés par Darwin, qui semblent caractériser spécialement ces terres antarctiques ; une seule de leurs espèces a été signalée sur la côte ouest Ann. Soc. ent. Pr. — Juin 1885. (1883) 3 34 L. FAIRMAIRE. de Patagonie; ce sont eux qu'on retrouve un peu modifiés dans la Géorgie du Sud, île assez éloignée des Malouines et du cap Horn, cou- verte en grande partie de glaciers, et sur laquelle, après dix mois de recherches en 1882-1883, la mission allemande n’a pu récolter que trois espèces de Coléoptères. Il est intéressant de voir cette faune de la Terre de Feu se prolonger à une grande distance à l’est, tandis que le détroit de Magellan, d’une largeur si médiocre, semble la limiter et la séparer de la faune patagonienne. C’est ainsi qu’elle ne nous présente ni Praocis, ni Pseudomeloe, ni une seule des Nyctelia si variées et si communes sur la côte est de la Patagonie; car on ne peut supposer que des insectes aussi gros aient pu échapper aux recherches de naturalistes explorant cette région pendant plusieurs mois. Le travail qui suit donne la liste des Coléoptères récoltés par MM. les D'S Hyades et Hahn, attachés à l'expédition de la Romanche au cap Horn; il comprend en outre la description des espèces nouvelles, et pré- sente l’état actuel de nos connaissances en ce qui concerne les insectes de cet ordre dans les diverses régions énoncés ci-dessus. Genre LISSOPTERUS Waterh., Ann. of Nat. Hist., XI, 281. . Ce genre peu connu a été créé par M. Waterhouse pour un insecte inté- ressant découvert par Darwin aux îles Falkland ou Malouines. Sa place n’est pas bien précisée, mais je ne suivrai pas l'opinion de Lacordaire qui en fait un groupe de transition entre les Harpaliens et les Féroniens, et je crois qu’il se rapproche des Nébriens. Comme le pensait cet illustre entomologiste, la vestiture des tarses antérieurs des mâles consiste en squamules, mais avec une bordure de soies. La forme des tibias anté- rieurs dans le même sexe est très remarquable; ils s’épaississent et s’élargissent assez fortement presque dès la base, leur surface est con- vexe en dessus, tout à fait creuse en dessous, avec la tranche interne faiblement sinuée, puis brièvement échancrée avant l’extrémité. Les L premiers articles des tarses antérieurs sont fortement dilatés, courts et larges, le 4° un peu plus étroit que le précédent, entier. Voici la description de l’insecte des îles Malouines : LISSOPTERUS QUADRIMACULATUS Waterh., loc. cit. — Long. 16 à 18 mill. — Niger, subnitidus; antennis pedibusque piceis vel rufo-piceis ; tho- race Supra paulo convexo, subquadrato postice angustiore, lateribus indistincte rotundatis, foveis duabus oblongis impresso, medio canalicu- lato; elytris elongato-ovatis, lateribus subparallelis postice rotundatis, Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 35 supra subdepressis, lævibus, indistinctissime striatis, notis quatuor rufis ornatis. Quelques individus trouvés en mars, sous un oiseau mort au bord de la mer. Je donne maintenant la description d’un insecte unique recueilli à la baie Orange par M. le D' Hyades, et que je rapporte au même genre : Lissoprerus HyApesu * (4).— Long. 11 mill. —Oblongus, parum con- vexus, piceo-fuscus, nitidus, elytris vix nitidulis, subopacis, utrinque macula oblonga parva ferruginea post medium prope marginem signatis, subtus cum pedibus piceus; capite sat magno, convexiusculo, utrinque antice leviter impresso, pilis longis parce hirto, epistomate labroque late sinuatis, palpis antennisque rufopiceis, his sat gracilibus, basin protho- racis superantibus, articulo 2° tertio sensim, sed quarto vix breviore ; prothorace transverso, capite latiore, elytris parum angustiore, postice paulo angustato, lateribus antice leviter arcuatis, margine postico medio late sinuato, angulis obtusis, dorso medio sat fortiter sulcato, basi utrin- que sat profunde late impresso; scutello brevi, obtusissimo; elytris oblongo-ovatis, postice paulo ampliatis, lateribus basi sat fortiter reflexo- marginatis, apice separatim obtusis, dorso obsolete striatulis, stria mar- ginali punctis 4 vel 5 signata ; subtus lævis, mento profunde foveato, prosterno obsolete longitudinaliter impresso. Baie Orange. Cette espèce diffère de la précédente par la taille notablement plus petite, les élytres moins parallèles et les angles postérieurs du corselet très obtus. Son faciès est celui d’une large Nebria castanea, avec le cor- selet plus ample, moins rétréci en arrière et à angles postérieurs non saillants. ANTARCTONOMUS PERONI Chaud., Bull. Mosc., 1861, IT, 219. — Long. 9 mill. — Oblongus, fusco-niger, nitidus, palpis, coxis, tibiis tarsisque rufo-piceis, antennis dilutioribus ; capite sat lato, utrinque sat profunde el sat late impresso, puncto poneoculari unico; prothorace lato, trans- versim subquadrato, lateribus arcuatis, angulis posticis acute rectis, dorso medio sulcato, basi utrinque late impresso, impressione intus pro- fundiore, lævi; elytris sat latis, ad humeros rotundatis, apice haud sinuatis, tenuiter striatis, striis haud punciatis, apice extremo sulcatis, (1) Les diagnoses des genres et espèces marquées d'un astérisque ont été publiées dans le Naturaliste, numéro du 15 janvier 1865, p. {1 et 12. 36 L. FAIRMAIRE. intervallis planis, haud punctatis, stria marginali punetis minutis valde distantibus signata; prosterno medio striatulo, apice planato et foveolato. Baie Orange. Cet insecte ressemble plus à un Harpalus qu'à un Antarctia, il n’a qu’un point ponéoculaire, le menton offre une large dent triangulaire, les côtés du corselet sont assez épaissement rebordés, les angles posté- rieurs sont très pointus, les intervalles des stries n’ont pas de points dorsaux ; la pointe sternale est nettement rebordée entre les hanches, mais non à l'extrémité. L’Antarctia laticollis Putz., qui présente aussi une large dent au mi- lieu du menton, et n’a pas de points dorsaux ni anus échancré chez le 4, pourrait bien faire partie du même genre. Le Metius harpaloides Curtis a été trouvé au port S.-Elena et non aux îles Falkland. Genre MIGADOPS Waterh. Ce genre renferme un petit nombre d’espèces qui sont spéciales à la Terre de Feu et aux îles Malouines. A. Les quatre tarses antérieurs notablement dilatés chez les 4. Micapops VIRESCENS Wat., loc. cit., 136, pl. mr, fig. 2. — Long. 10 mill. — Niger, supra virescens; antennis pedibusque rufo-piceis ; capite lato subdepresso; thorace transverso, subquadrato, ad latera in medio dilatato, postice foveis 2 magnis impresso; elytris ovatis, postice obtusis, leviter striatis, striis internis subpunctatis. Terre de Feu. Darwin l’a trouvé en abondance sous les pierres dans la forêt de lile Navarin, puis, au mois de décembre, au sommet du Hunter’s Peak, cône abrupte de 1,700 pieds anglais, dans l’île Hermite; on l’a aussi trouvé au port Famine, sur la rive septentrionale du détroit de Ma- gellan. Commun au cap Horn ; baie Orange; sommet du Choungougou ; île Hosie, baie des Indiens (D'° Hyades et Hahn). Se retrouve aux Malouines (Lebrun). Cette espèce s’éloigne des autres par la forme de son prosternum pro- longé en arrière et creusé au milieu, et par quelques autres caractères peu importants ; C’est le type du genre Brachycælus Chaudoir, qui a redécrit cet insecte sous le nom de B. Duponti. Coleoptères recueillis à la Terre de Feu. Br Mrcapops FALKLANDICUS Wat., loc. cit., 437. — Long. 9 4/2 mill. — Nigro-viridis; Corpore subtus piceo, antennis ad basin femoribusque piceo-rubris ; thorace transverso, lateribus paulo dilatatis, postice trans- versim impresso atque punctulato; elytris latis, ovatis, subdepressis, postice obtusis, punctato-striatis, interstitiis paulo convexis. Est des îles Malouines (Falkland). Cette espèce se rapproche de lovalis, mais est plus déprimée, et l’ex- trémité des élytres est obtusément arrondie. Micapops DARwWINI Wat., loc. cit., 138. — Long. 8 mill. — Ater, antenms ad basin pedibusque piceo-rubris, corpore subtus piceo; tho- race postice punctulato, transversim impresso et foveis duabus magnis notato ; elytris punctato-striatis. Terre de Feu. Trouvé par Darwin à l’île Navarin, près de la presqu’ile Hardy ; diffère peu du M. ovalis, mais pourtant le corps est plus large, le cor- selet plus largement marginé, et les bords latéraux sont plus arqués près des angles postérieurs. MIGADOPS NIGROCOERULEUS Wat., loc. cit., 138. — Long. 7 4/5 mill. — Nigro-cœæruleus ; corpore subtus, antennis pedibusque piceo-nigris ; tho- race postice transversim impresso, punctis minutissimis adspersis foveis- que duabus. Elytris ovatis, punctato-striatis, interstitiis paulo convexis. Terre de Feu. Ressemble beaucoup à l’ovalis, mais les antennes sont plus longues et noires à la base ; le corselet est plus dilaté en avant, et les élytres sont plus distinctement sculptés ; enfin la plus grande différence consiste A dans la dilatation des tarses intermédiaires &. B. Tarses intermédiaires très indistinctement dilatés chez les &. Micanors ovaLIS Wat., loc. cit., 139, pl. nt, fig. 3.— Long. 7 mill. — Nigro-viridis, corpore subtus piceo; antennis ad basin femoribusque piceo-rubris ; tibiis tarsisque nigris; capite lato, subdepresso, inter ocu- los foveis duabus impresso ; thorace transverso, disco convexo, lateribus in medium dilatatis, postice foveis duabus atque punctis minutis im- presso; elvtris breviter ovatis, convexis, punctato-striatis. Terre de Feu, baie Orange (D' Hyades). Trouvé en abondance par Darwin au Kater’s Peak, île Hermite, près du cap Horn. 38 L. FAIRMAIRE. Cet insecte est facile à distinguer des autres quand on examine les 4 dont les tarses intermédiaires présentent les deux premiers articles seuls un peu dilatés, beaucoup moins que chez les autres; les palpes sont aussi plus courts. CARABUS SUTURALIS Fab. — Répandu des deux côtés du détroit de Magellan; paraît commun à la Terre de Feu et au cap Horn. CasceLziUS NiTIDUS Waterh. — Creobius Troberti Sol. — Long. 10 à 49 mill. — Viridis, nitore splendide æneo vel cupreo; corpore subtus femoribusque piceis ; antennis, palpis, tibiis tarsisque piceo rubris; tho- race longiore plus quam lato, subcylindrico, antice latiore, postice angustato, sulco dorsali mediocriter distincto, nec non, et ante et post foveam transversa notato ; elytris elongato-ovatis, postice latioribus, ad apicem rotundatis, mediocriter convexis, substriatis, striis impunctatis. (Waterhouse.) Baie Orange, assez commun; détroit de Magellan. CASCELLIUS ÆNEO-NIGER Waterh. — C. niger Blanch., Voyage au pôle Sud, 19, pl. 1, fig. 43. — Long. 11 mill.— Niger, supra indistincte æneo splendens ; thorace perlongo (elytrorum dimidiam longitudinem æquante), supra paululum convexo, antice latiore, postice angustato ; sulco dor- sali mediocriter impresso ; elytris elongato-ovatis, distincte striatis ; tibiis femoribusque piceo-nigris ; tarsis palpisque piceo-rubris ; antennis arti- culo basali piceo-rubro, articulis 2 vel 3 proximis piceo lavatis, reliquis fusco-testaceis. (Waterhouse.) Baie Orange, très rare. D’après M. Waterhouse, cette espèce a été trouvée au cap de Tres Montes et jusqu'à Valdivia; il dit que 2 individus provenant de la presqu'île Hardy, à la Terre de Feu, ont les antennes, les palpes et les tarses plus foncés. CasceLLIUS HyADESN *. — Long. 9 mill. — Oblongo-elongatus, valde convexus, nitidus, fusco-ænescens aut vage violascens, pedibus piceis, tibiis apice tarsisque plus minusve piceo-rufis, antennis palpisque tes- taceo-rufescentibus, illis medio paulo obscuratis ; capite basi transversim impresso, medio foveolato, ad oculos ere recte plicato; prothorace lati- tudine haud longiore, postice angustato, lateribus antice leviter arcuatis, basi haud sinuatis, dorso medio transversim subtiliter strigosulo et sulco longitudinali sat fortiter signato; elytris oblongo-ovatis, sat profunde Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 39 siriatis, striis haud punctatis, extus et apice paulo obsolescentibus, inter- vallis vix convexiusculis, margine externo puneto humerali et post medium punctis £ grossis signato, apicali parum distinguendo; subtus piceus aut fusco-piceus. Baie Orange, pas rare. Ressemble beaucoup au C. æneo-niger, mais bien plus petit, avec la tête moins fortement impressionnée en travers à la base, les plis juxta- oculaires plus droits, les impressions indistinctes, le corselet plus court, à côtés plus arqués en avant, à angles antérieurs plus effacés, les élytres un peu plus courts, avec le point apical de la ligne marginale à peine distinct; le mésosternum est un peu moins large et moins échancré en carré. ABROPUS CARNIFEX Fabr. — Metius splendidus Guér. — Baie Orange ; se retrouve dans le sud du Chili et sur le détroit de Magellan. ANTARCTIA RLANDA Dej. — A. quadricollis Sol. — Iles Malouines et Chili. ANTARCTIA MALACHITICA Dej. — Iles Malouines. ANTARCTIA COERULEA Sol. — Canal du Beagle. ANTARCTIA ANODON Fairm.— Trouvée, comme la bradytoides, d’abord à Punta-Arena et ensuite à la baie Orange. ANTARCTIA BRADYTOIDES Fairm. — Cette espèce, découverte à Punta- Arena par l’expédition du Volage, a été retrouvée par M. le D' Hyades dans le canal du Beagle à la Terre de Feu. Cette Antarctia est remarquable par ses stries ponctuées effacées en arrière et sur les côtés, et par la pointe sternale formant presque un tubercule. HOMALODERA DORSIGERA *., — Long. 6 mill, — Ovata, antice attenuata, planiuscula, fusca, nitida, vage æneo-micans, elytris margine externo suturaque anguste fulvis, macula magna dorsali communi fulvo-testacea, antice posticeque dentata ornatis, capite antice picescente, palpis, anten- nis prothoracisque lateribus anguste fulvis, subtus, cum pedibus piceolo- testacea, elytrorum margine reflexo paulo dilutiore; capite utrinque late sulcato, sulcis antice puncto impressis, supra antennarum basi tenuiter sulcatulo; antennis corporis medium attingentibus, articulo 2° primo breviore; prothorace parvo, transversim quadrato, elytrorum L0 L. FAIRMAIRE. medio dimidio angustiore, lateribus fere parallelis, antice tantum ar- cuatis, sat late reflexis, angulis anticis rotundatis, posticis rectis, stria dorsali media sat profunda, impressionibus antica et postica transversis evidentibus, dorso postice transversim subtiliter strigosulo et utrinque leviter impresso; scutello minuto, rufescente ; elytris sat late ovatis, basi truncatis, post medium ampliatis, apice abrupte rotundatis, et ante api- cem absolete sinuatis, lateribus anguste marginatis, hoc margine ante apicem desinente, dorso obsoletissime siriatulis, stria suturali profunda et integra, intervallo suturali apice terminali, arcuato et intus breviter arcuato, spatio apicali impressiusculo; subtus lævis, segmentis abdomi- nalibus apice punctis minutis setigeris parce obsitis. Baie Orange. HOMALODERA SUTURATA *, — Long. 6 mill. — Præcedenti simillima, sed colore minus infuscato, magis æneo-metallica, macula suturali elon- gata, haud transversa, haud limitata, diffusa, elytris paulo longioribus striis (suturali excepta) nullis, angulo suturali recto, sat distincta. Baie Orange. Les insectes de ce genre sont fort variables de coloration; mais ici, outre cette différence facilement appréciable, les élytres sont un peu plus longs, sans vestiges de siries, sauî la suturale qui est complète, et l'angle sutural est bien marqué, au lieu d’être obtus comme chez l’es- pèce précédente. Ces deux Homalodera se rapprochent du limbata Sol., du Chili; mais ce dernier, outre la différence de coloration, a les élytres bien plus amples et plus nettement striées. Merwopus MacLevi Bates, Ent. Month. Mag., VIIT, 43 (Oopterus). — Long. 6 mill. — Oblongo-ovatus, antice attenuatus, parum convexus, fusco-ænescens, nitidus, elytris interdum angustissime rufo-piceo mar- ginatis, antennis fuscis, articulis 2 primis et 3° basi rufo-testaceis, capite subtus anoque piceo-rufis, pedibus rufo-testaceis ; capite inter oculos fortiter oblonge biimpresso, juxta oculos biplicato; antennis crassius- culis, basin prothoracis haud superantibus, apicem versus haud atte- nuatis ; prothorace capite latiore sed elytris valde angustiore, transverso, basi et antice fere æqualiter angustato, lateribus antice arcuatis, basi breviter rectis, angulis posticis acute rectis, anticis valde obtusis, dorso medio subtiliter striato, basi medio leviter, utrinque valde impresso, his impressionibus punctulatis et bifoveolatis ; scutello triangulari, Iævi; elytris breviter obovatis latis, basi truncatis, post medium leviter am- Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. AA pliatis, lateribus leviter marginatis, ad humeros paulo angulatis, apice obtusis, dorso subtilissime striatulis, striis subtilissime punctulatis, externis obsoletis, intervallo tertio tripunctato, stria marginali apice sul- ciformi, apice ipso plica tenui intus impressiusculo. Canal du Beagle; île Picton. C2t insecte ressemble un peu à un gros Trechus, mais la dent du menton est bifide, à branches très peu divergentes. Les individus pro- venant de la Terre de Feu ne diffèrent pas de lespèce trouvée originai- rement aux iles Malouines. Trecaus HoRNENSIS. — Long. 5 mill. — Oblongo-ovatus, dorso pla- niusculus, piceo-brunneus, nitidus, pedibus piceo-rufis, genubus obscu- ris, antennis brunneis, basi rufo-piceis; capite sulcis 2 latis profundis parallelis signato, utrinque ad oculos stria brevi postice puncto limitata ; prothorace transversim cordato, capite cum oculis vix sensim latiore, postice angustato, lateribus antice sat rotundatis, basi sinuatis, angulis posticis acute rectis, dorso medio valde sulcato et obsolete transversim striatulo, lateribus marginato, basi utrinque modice impresso ; scutello triangulari acuto; elytris ovatis, medio regulariter paulo ampliatis, ad humeros rotundatis, lateribus anguste marginatis, suturam versus obso- lete striatulis, interstitio 3° bipunctato, apice arcuatim plicatis et intus inæqualibus, et separatim rotundatis ; subtus lævis, abdominis sezmento ultimo apice breviter obsolete strigosulo et utrinque puncto setigero signato. Baie Orange. Ressemble beaucoup au T. nitidus du Chili, mais plus petit, bien moins convexe, avec le corselet plus rétréci à la base, le sillon médian plus profond, les impressions de la base simples, sans fossettes, les élytres un peu moins larges, bien moins marginés et à pli terminal arqué moins Saillant. Dans le Voyage de la Favorite sont décrites deux espèces de Trechus trouvées aux îles Malouines, baie de la Soledad : TRECHUS SOLEDADINUS Guér., loc. cit., 60, pl. 1, fig. 415. — Long. ÿ mill. — Alatus, ovalis, gibbosus, brunneo-piceus, lævis ; thorace sub- cordato, utrinque foveolato, foveolis granulatis ; elytris obsoletissime striatis, rotundatis, marginatis ; femoribus antennisque basi ferrugineis. Cet insecte paraît bien appartenir au genre Trechus et être voisin de l’Hornensis; mais la seconde espèce est probablement un Merizodus, au moins d’après la figure : 42 L. FAIRMAIRE. Trecaus AupouIN Guér., loc. cit., 60, pl. 1, fig. 16. — Long. 5 mill. — Apterus, elongatus, depressus, rufo-piceus, capite magno, thorace cordato, elytris oblongis, subparallelis, lævigatis, obsoletissime sulcatis, antennis basi pedibusque testaceis. — An M. Macleyi ? RHANTUS PRÆMORSUS Er. — R. reticulatus Sol. — Répandu depuis le Chili jusqu’au détroit de Magellan et sur la Terre de Feu, baie Orange. NECRODES BIGUTTULUS Fairm. — Cette espèce chilienne se retrouve au détroit de Magellan et a été prise par M. le D' Hyades sur les bords du canal du Beagle. Genre ANISOMERA Br. Ce genre, créé pour un insecte du Chili, n’a pas été retrouvé à la Terre de Feu; mais il est curieux de le voir exister à la Géorgie du Sud, où une espèce a été recueillie, par la mission allemande, dans les flaques d’eau des glaciers. AnIsoMERA CLAUSSI Müll., Deut. entom. Zeit., 1884, 417. — Long. 19 mill. — Elongata, supra flavicans, subtus nigra ; thorace brevi, pos- tice parum angustato, nigro-maculato; elytris thorace latioribus, postice angustatis, apice oblique truncatis, lineolatim nigro irroratis ; pedibus flavis. Payrosus Darwin Waterh., Linn. Soc. Lond., XIV, 531, I. — Ma- louines. OrHIUS ANTARCTICUS. — Long. 4 1/2 mill. — Elongatus, convexius- culus, abdomine leviter ampliato, brunneo-piceus nitidus, antennis, pal- pis pedibusque testaceo-rufis, interdum prothorace et capitis basi rufes- centibus ; capite prothorace haud angustiore et haud breviore, fere quadrato, angulis rotundatis, antice Îere truncato, parum dense punc- tato, longe hirto; antennis crassiusculis sat brevibus, medium protho- racis haud attingentibus, apicem versus vix sensim crassiusculis, arti- culo 4° crassiore, 2° 3° que æqualibus et sequentibus paulo longioribus, &-10 æqualibus, sed paulatim transversis ; palpis maxillaribus articulo ultimo oblongo-ovato ; prothorace elytris haud angustiore, ovato, postice vix attenuato, antice cum angulis rotundato, angulis posticis magis ob- tuse rotundatis, dorso seriebus 2 multipunctatis, lateribus inordinate et inæqualiter punctatis ; scutello vix distinguerdo: elytris prothorace sen- sim brevioribus, postice paulo latioribus, apice truncatis, alutaceis et Coleoptères recueillis à la Terre de Feu. L3 sat fortior punctatis ; abdomine a basi postice leviter ampliato, subtiliter sat dense punctato, apice rufescente, supra parce, subtus densius vil- 1050. Baie Orange. Cet insecte se rapproche de l'O. melanocephalus, mais il en est bien distinct par ses élytres courts qui semblent soudés et ne pas recouvrir d'ailes, et par son corselet fortement arrondi en avant avec les angles antérieurs. Genre MORYCHASTES, nov. gen. L'insecte qui sert de type à ce nouveau genre du groupe des Bvr- rhiens présente de la ressemblance avec les Pedilophorus, mais il en diffère essentiellement par les pattes non comprimées, les tibias des trois paires allongés, plus étroits, sans sillon pour recevoir les tarses et les antennes non terminées en massue. Ces dernières ne sont pas tout à fait filiformes et grossissent peu à peu jusqu’à l'extrémité, les 1% et 3° ar- ticles sont les plus longs, subégaux ; le 2° un peu plus court, les avant- derniers articles sont un peu transversaux ; le dernier article des palpes maxillaires est ovoïde, un peu obtusément tronqué, celui des labiaux est plus oblong tronqué ; les yeux touchent le bord du corselet, mais ne sont pas recouverts ; le corselet est presque trapézoïdal, mais fortement rétréci en avant, le bord postérieur est assez fortement bisinué et em- brasse la base des élytres ; l’écusson est triangulaire, un peu oblong, les élytres sont ovales, tronqués à la base, le rebord épipleural est court, oblique, mais assez large ; le prosternum est plan, assez large, obtusé- ment arrondi à l'extrémité qui touche presque le lobe obusément ar- rondi du métasternum, le mésosternum étant réduit à une lame mince, un peu arquée, peu distincte, le métasternum est court ; les pattes sont médiocrement longues, grêles, non comprimées, ni angulées, le 5° arti- cle le plus long, le 4°7 à peine plus court, les 2° et 3° assez courts, le 4° très petit, les tibias antérieurs présentent en dehors à extrémité un sillon peu marqué, assez court, ne pouvant recevoir le tarse; aux tarses antérieurs les trois premiers articles sont subégaux, le 3° muni d’une lamelle étroite, le 4° très petit, le 5° assez long ; les postérieurs sont aussi longs presque que le tibia, le 1% article est allongé, les 2° et 3° plus courts, le 4° très petit, le 5° aussi long que les trois précédents réunis, le 3° muni d’une petite lamelle grêle. MorycHAsTES AusTrALIS Blanch., Voy. Pôle Sud, 52, pl. 1v, fig. 7 Byrrhus). — Long. 5 à 6 mill. — Ovatus valde convexus, æneo-viridis &h L. FAIRMAIRE. aut ænescens, metallicus, nitidus, breviter fulvo-villosus, subtus fuscus, parum nitidus, abdomine interdum picescente, pedibus piceis, antennis paulo dilutioribus ; Capite dense punctulato, inter oculos puneto ma- jore impresso; prothorace ad latera valde declivi, his fere rectis, antice convergentibus, sat acute anguste marginatis, dorso subtiliter sat dense punctulato, angulis posticis, subacutis, Supra impressis scutello subti- lissime punctulato ; elytris medio ampliatis, apice separatim obtusis, dorso punctulatis et utrinque vage longitudinaliter impressis, ante api- cem sat fortiter transversim impressis ; pectore lateribus abdomineque sat dense punctulatis. Baie Orange : Anse Saint-Martin ; sommet du Choungougon, trouvé primitivement à Port-Famine par l’expédition au Pôle Sud. Ressemble beaucoup au Pedilophorus modestus pour la forme et la co- loration ; mais il en diffère, outre les caractères génériques, par les im- pressions longitudinales des élytres qui forment de larges sillons vague- ment indiqués et qui donnent à la villosité une apparence de bandes plus ou moins régulières et larges. Genre BRACHYMYS *, nov. gen. Corpus breviter ovatum, valde convexum. Caput verticale. Oculi convexi, breviter ovati, haud occulti. Antennæ sat elongatæ, basin pro- thoracis attingentes, apicem versus paulo crassiores, articulo 4° sat crasso, 2° 3° que subæqualibus, sequentibus brevioribus, penultimis subquadratis, ultimo oblongo-ovato, duobus præcedentibus conjunetis æquali. Labrum sat angustum, emarginatum. Palpi maxillares, articulo ultimo brevi crasso, truncato, labiales minore, truncato. Prothorax valde convexus, elytris angustior. Elytra brevissime ovata, haud striata. Prosternum modice latum, mesosternum latum, antice arcuatim exca- vatum, metasternum breve, processus intercoxalis sat angustus. Pedes mediocres, haud compressi, tibiis haud sulcatis, tarsis tibiis haud bre- vioribus, subtus dense villosis, anterioribus articulis 4 primis brevibus, 5° elongato, 4° simplici, posterioribus articulo 1° elongato, duobus se- quentibus conjurctis æquali, 3° apice subtus longe penicillato, 4° bre- vissimo, 5° primi jere ne unguibus simplicibus, basi obtuse an- gulatis. La place de ce nouveau genre est à côté des Amphicyrta ; mais la tête paraît peu rétractile, le chaperon est moins court, le labre bien moins grand, bien plus court, placé sur un plan inférieur, les palpes maxil- Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. LS laires sont plus courts, le dernier article plus gros, plus court, tronqué, non surmonté d’un petit article supplémentaire ; le 2° article des an- tennes est presque aussi long que le 3°; le corselet est très convexe dans le sens de la longueur aussi bien que en largeur, et il est rétréci à la base ; les élytres sont rétrécis à la base, plus convexes en largeur, les pattes sont presque cylindriques, les tibias nullement sillonnés en dehors et le 3° article des tarses postérieurs présente une sorte de la- melle étroite qui ressemble plutôt à un faisceau de poils ; les élytres embrassent l'abdomen et n’ont d’épipleures qu’à la base. Comme chez les Amphicyrta, les pattes postérieurs sont assez rapprochées, tandis que les intermédiaires sont très écartées à la base. BRACHYMYS PUBERULUS *. — Long. 4 3/4 mill. — Breviter ovatus, fus- cus, nitidus, submetallescens, pilis rufis sat dense vestitus; capite dense punctato, summo medio ingresso, antennis pedibusque picescenti-rufis, illis pubescentibus ; prothorace transverso, antice sat fortiter, basi bre- viter angustato, lateribus rotundatis, anguste marginatis, angulis anti- cis valde reflexis, posticis obtusis, minus reflexis dorso subtiliter dense punctato ; scuiello minuto, ovato, elytris brevibus postice valde declivi- bus, apice obtuse simul rotundatis, sat fortiter sat dense punctatis, in- tervallis alutaceis ; prosterno medio punctato, inter coxas utrinque siriato, apice obtuso, antice dilatata et truncato, pectore abdomineque punctatis, hoc pilosulo, lateribus paulo impresso. New-Year-sound, Terre de Feu. SCLEROGNATHUS FEMORALIS Guér. — Répandu dans la partie méridio- nale du Chili jusqu’au détroit de Magellan ; commun aux environs de la colonie chilienne, à Punta-Arena et Port-Moutt ; retrouvée par M. le docteur Hyades, à la baie Orange. MACROSOMA GLACIALE Fab. — Baie Orange. LISTRONYX TESTACEUS Fab. — Baie Orange. DEROMECUS CANALICULATUS *. — Long. 43 mill. — Elongatus, antice posticeque leviter attenuatus, niger, nitidus, subtilissime pubescens ; capite fortiter punctato, summo medio impresso, supra antennarum basin utrinque oblique leviter elevato ; antennis parum gracilibus, basin prothoracis superantibus, parum dentatis, articulo 2 tertio evidenter breviore ; prothorace angusto, latitudine baseos haud breviore, antice leviier attenuato, basi dilatato, angulis posticis elongatis, apice com- L6 L. FAIRMAIRE. pressis truncatis, subtus leviter sinuatis, supra carniatis, dorso dense punctato, medio late fortiter sulcato ; scutello ovato subquadrato, dense subtiliter punctato ; elytris elongatis, striato-punctatis, striis parum im- pressis, intervallis planiusculis, subtilissime dense punctulatis ; subtus nitidior, pectore dense sai fortiter punctato, adomine subtilissime punc- tulato, apice evidentius et nigro-piloso, lateribus impressis. Baie Orange. Remarquable par son corselet étroit, fortement canaliculé, à angles postérieurs comprimés, tronqués, un peu sinués en dessous ce qui rend la troncature fortement angulée, et surtout par la proportion du 2 ar- ticle des antennes qui est évidemment plus court que le 3. CorvmBires FueGensis *, — Long. 10 mill. — Elongatus, modice con- vexus, dorso planiusculus, niger, nitidus, obsoletissime metallescens, subtiliter griseo-pubescens, pedibus piceo-fuscis, tarsis trochanteribus- que piceis; capite parum dense punctato, Summo puncto impresso, antice obsolete biimpresso, antice obtusissimo, leviter marginato; antennis sat gracilibus, basin prothoracis fere attingentibus, articulo 4° crassiore, cæteris subæqualibus, 2 vix breviore, prothorace latitudine media haud longiore, antice basique fere æqualiter angustato, lateribus arcuatis, postice sat fortiter sinuatis, margine postico medio emargiuato, utrinque impresso, angulis posticis valde elongatis, carinatis, intus leviter arcua- tis, apice truncatis, dorso modice convexo, sat dense subtiliter punc- tato, medio sulcato ; scutello fere orbiculari, medio carinulato; elytris oblongis, medio vix ampliatis, apice conjunetim obtusis, punctato stria- tis, intervallis planiusculis, subtiliter dense punctulato-rugosulis ; sub- tus sat dense punctatus, mento ruio-piceo. Baie Orange. Ressemble assez au C. affinis d'Europe, mais plus court avec le cor- selet plus arrondi sur les côtés en avant, bien moins marginé sur les côtés avec les angles postérieurs moins droits et moins aigus, et le disque plus sillonné, les élytres sont plus courts, la tête n’est pas con- vexe, et la teinte est un peu plus noirûtre. CYPHON PALLIGOLOR. — Long. 3 mill. — Ovoideus, postice leviter atte- nuatus, convexus, fulvus, modice nitidus fulvo-pubescens, sutura an- gustissime infuscata, prothorace basi utrinque vage infuscato, subtus cum pedibus paulo rufescens, antennis brunneis, articulo 4° rulo; capite parum convexo, indistincte punctulato ; antennis articulo 1° Cras- siuseulo, 2 parvo, tertio paulo breviore, his 2 conjunctis quarto æquali- Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 47 bus; prothorace brevissimo, longitudine triplo latiore, elytris valde angustiore, margine postico late arcuato, dorso subtiliter punctato ; sCu- tello triangulari, sat acute, punctulato ; elytris basi utrinque rotundatis post medium angustatis, parum subtiliter dense punctatis ; subtus sub- tilissime punctulatus. Baie Orange. Par sa forme ovalaire atténuée en arrière, cet insecte rappelle un peu les Olibrus. PYRACGTOMENA BIOCULATA Blanch. Voy. Pôle sud, IV, 70 pl., fig. 7 (Chauliognathus). — Découvert orignairement au Port-Famine et retrouvé à la baie Orange. Les deux individus recueillis par M. le D' Hyades sont d’une coloration plus foncée que celle indiquée par la description et la figure. Je crois qu'il faut rapporter cette espèce au Lampyris obscura Fab. Syst. ent. 200 — Ent. Syst. I, 2, 4 — OI. ent. Il, 28, 18, pl. 2, fig. 43. — Nigra, clypeo utrinque macula rufa. Clypeus integer, niger lateribus depressis macula magna rufa. Elytra fusca, immaculata. Abdomen et pedes nigra. Tierra del Fuego. Genre HAPLOUS *, nov. gen. Ce nouveau genre, voisin des Telephorus, en diffère par le pénultième article des tarses entiers non bilobé et les crochets petits, simples; le dernier article des palpes est plus ovalaire, obtus. Chez l'espèce type les élytres sont, en outre, beaucoup plus courts que l’abdomen dont les 3 derniers segments restent à découvert; mais ce caractère ne semble pas avoir l’importance que Lacordaire y a attachée, car une deuxième espèce du détroit de Magellan ne peut en être séparée génériquement par la seule différence de longueur des élytres. La tête est conformée comme celle des Telephorus, un peu plus courte en avant, les antennes sont insérées de la même manière, et leur 2 article est très petit. Le pénultième article des tarses est assez largement et fortement sil- lonné en dessus, de sorte qu’en le regardant dans le sens de la longueur il peut paraître un peu échancré, mais il n’est nullement bilobé ; le der- nier article est inséré à la base du 4e. HAPLOUS SEGMENTARIUS *. — Long. 7 à 11 mill. — Atrosubcyaneus, nitidus, elytris fere opacis, prothoracis vitta basali angusta, utrinque ad 48 L. FAIRMAIRE. latera paulo dilatato-producta rubra, segmentis abdominibus apice an- gustissime rubro marginatis ; capite fere lævi, obsolete impressiusculo, ante antennas utrinque foveato, mandibulis piceis ; antennis dimidium corporis attingentibus, validiusculis, articulo 2° brevi, cæteris subæqua- libus ; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice paulo an- gustato, lateribus leviter arcuatis, postice late, antice anguste marginato- reflexis, margine postico sat crasse marginato, medio late sinuato, dorso lævi, antice plus minusve transversim impresso, postice obsolete im- presso et medio breviter suleatulo, angulis anticis valde, postice fere obtuse rotundatis ; scutello basi transverso, apice constricto, fere lævi, nitido; elytris abdomine brevioribus, postice vix attenuatis sed leviter dehiscentibus, apice obtuse rotundatis, punctulato-coriaceis, sutura et utrinque lineis duabus obsolete elevatis ; pedibus mediocribus, tibiis anticis basi leviter arcuatis, tarsis articulo 4° longiore, 4° integro, ungui- culis parvis, integris. — g' minor, elytris paulo angustioribus, abdo- mine magis attenualto, segmento ventrali penultimo profundissime emarginato ; ? major, abdomine paulo ampliato, segmento ventrali pe- nultimo medio elevato et sulcato. Baie Orange. Je crois qu’il faut classer dans le même genre le Telephorus magella- nicus Leguillon, Revue Zoolog. 1844, 293, qui ressemble beaucoup à l’insecte précédent, mais s’en distingue facilement par les élytres recou- vrant complètement l’abdomen ; la coloration est aussi moins noire, plus bleuâtre, moins mate sur les élyires qui sont peut-être un peu moins rugueux, et les segments abdominaux ne sont pas marginés de rouge. Ce dernier insecte est, du reste, le même qui a été trouvé par le capitaine King à Port-Famine et décrit par Curtis sous le nom de Telephorus ru- bromarginatus (Trans. Linn. Soc. Lond. 1839, 201). Genre CHITONISCUS Waterh. Trans. entom. Soc. Lond. 14875, 331. Menton très petit. Languette tronquée en avant avec les angles arron- dis. Dernier article des palpes labiaux subcylindrique, petit presque aussi long que les deux précédents réunis. Pénultième article des palpes maxillaires pas plus long que large, le dernier deux fois aussi long que le 2°, plus large à l'extrémité mais non sécuriforme. Mandibules bifides à l’extrémité. Labre transversal, non échancré. Tête pas très rétrécie derrière les yeux ; chaperon séparé de la partie antérieure par une ligne profondément marquée; à peine une saillie sur la base des an- tennes. Yeux pas très saillants. Antennes modérément longues, 2 arti- Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 49 cle cylindrique, un peu plus long que le 4 et plus grêle, les 3°, 5e et 7° articles presque égaux, un peu plus courts que le %, les 4°, Ge et 8° un peu plus courts que les 3°, 5° et 7°, les 9, 40° et 11° devenant gra- duellement un peu plus forts. Thorax déprimé avec tous les angles ar- rondis et la base sinuée. Écusson transversal, tronqué à l'extrémité. Élytres couvrant incomplètement l'abdomen, ‘divergents à l’extrémité, pattes longues, tarses antérieurs ayant les 4 premiers articles subégaux, décroissant insensiblement ; 1% article des postérieurs aussi long que les deux suivants réunis. Hanches antérieures saillantes, prosternum en- foncé entre elles et canaliculé ; les intermédiaires un peu séparées ; mésosternum tronqué en avant, excavé transversalement entre les hanches ; métasternum très court avec une profonde impression centrale; hanches postérieurs largement séparées. Téguments généralement mous. Pas d’ailes. CHITONISCUS BREVIPENNIS Wat., loc. cit., 332. — Long. 9 mill. — Piceus, depressus ; corpore subtus femoribusque piceo-testaceis. Capite sat lato, nitido, irregulariter haud crebre punctulato, clypeo piceo-testaceis. An- tennis piceis, articulo 4° et 9, 10° et 11° piceo testaceis, his pubescen- tibus. Thorace dorsim depressiusculo, nitido, sat crebre subtiliter punc- taio, longitudine vix latiori, lateribus rotundatis. Scutello piceo testaceo, subtiliter punctulato. Elytris basi thorace paulo latioribus postice amplia- ts, Striatis ; singulo elvtro margine interno arcuato. Abdomine supra ni- tido, impunctato, subtus subtiliter aciculato-punctato, punctis setiferis. Pectore nitido, impunctato. Tierra del Fuego. La surface des élytres est faiblement ridée, et les stries (pas profondé- ment enfoncées) sont par paire et non ponctuées. Ce très curieux insecte (dont les antennes à articles peu serrés rap- pellent celles des Blattes) a été trouvé en nombre par Darwin, sous les pierres au bord de la mer (Waterhouse). L'expédition française n’a pas rencontré cet insecte remarquable dont les élytres déhiscentes sont anormales dans le groupe de Hélopides ; il paraît que les pierres qui lui servent d’abri sont recouvertes à chaque marée. Le genre suivant, découvert récemment à la Géorgie du Sud, semble former la transition entre les Chitoniscus et les Hydromedion, se rappro- chant des premiers par les élytres plus courts que l'abdomen, mais al- longés, non déhiscents. (1885) LE 50 L. FAIRMAIRE. Genre PERIMYLOPS Müll. Deut. entom. Zeit. 1884, 419. Caput triangulare, pone oculos constrictum. Palpi maxillares articulo ultimo ovato, truncato. Labrum transversim, apice leviter marginatum mentum parum, oblongum. Oculi parvi, transversi, integri, vix promi- nuli. Antennæ ante oculos insertæ, graciles, articulo 2° elongato. Scu- tellum magnum, trapezoidale. Pedes graciles, coxæ anticæ subglobosæ, prosterno anguste separato. Corpus apterum. PErIMYLOPS ANTARCTICUS Müller, loc. cit. — Long. 6 1/2 à 8 mill. — Elongatus, opacus, niger vel nigro-fuscus, parcius pilosellus ; prothorace subquadrato, apice angustato, sparsius punctato ; elytris angulosis. Noir ou d’un brun noir, allongé, à pubescence courte et rare; tête et corselet à ponctuation fine, pas très serrée. Corselet à peine plus large que long, fortement rétréci en avant, arrondi sur les côtés, tronqué à la base avec les angles obtus, carène latérale très faible, à peine distincte. Surface très faiblement convexe. Élytres un peu plus larges que le cor- selet, ne couvrant pas tout à fait l'abdomen, fortement ridés avec quel- ques lignes longitudinales indistinctement élevées. Chaque élytre est arrondi à l’extrémité. Sous les pierres et aux racines des plantes. Genre HYDROMEDION Waterh. Trans. ent. Soc. Lond. 1875, 333. Ce genre, créé par M. Waterhouse pour deux insectes rapportés par Darwin de la Terre de Feu et du détroit de Magellan, a été caractérisé par lui de la manière suivante : Antennes longues et grêles, les articles, 3 à 10, se raccourcissant graduellement, le 10° à peine d’un tiers plus long que large. Elytres couvrant l'abdomen, non divergents à l'extrémité, les bords internes se touchant presque jusqu’à extrémité. Prosternum enfoncé entre les hanches, caréné. Mésosternum tout à fait déclive en avant, comprimé entre les hanches qui ne sont pas très séparées. Métasternum court, sillonné postérieurement ; hanches postérieures pas très séparées. Le reste comme dans le genre Chitoniscus. Le genre ÆHydromedion est identique avec le genre Mylops Fairm. Ann. ent. Fr. 1883, 499, mais l’espèce sur laquelle est fondé ce dernier genre ne parait pas être la même que le H. elongatum. Les exemplaires assez nombreux rapportés du cap Horn par MM. les docteurs Hyades et Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 51 Hahn sont bien les mêmes que le Mylops magellanicus Fairm. Cet insecte diffère de l’H. elongatum par la taille sensiblement plus petite, les an- tennes, moins longues, assez robustes, avant leurs trois premiers arti- cles égaux, les articles 4-8 égaux en longueur, les 9° et 40° un peu plus larges et très peu plus longs, le 41° ovalaire, acuminé ; extrémité de chaque article est brune ; la tête est ponctuée assez fortement et un peu inégalement avec deux impressions assez mal marquées ; les angles pos- térieurs du corselet sont très obtus et non presque droits, sa largeur est notablement supérieure à la longueur, sa surface est assez inégale, pré- sentant deux impressions qui ne paraissent pas exister chez l’elongatum et sa ponctuation est un peu inégale ; l’écusson est très densément ponc- tué à la base ; les stries des élytres sont fortement ponctuées, mais elles ne sont un peu profondes que vers la suture, et elles sont effacées à l'extrémité et sur les côtés, leurs intervalles ne sont pas convexes et sont très finement ponctués. Les individus trouvés à la baie Orange, dans le canal du Beagle, sont plus grands que ceux du détroit de Magellan, 9 mill. au lieu de 8. La place de ce genre, des précédents et des suivants paraît bien être à la suite des Hélopides, comme l’ont proposé MM. Waterhouse et Mül- ler. Ne connaissant d’abord que le genre Hydromedion (Mylops Fairm.) j'avais donné trop d'importance à la saillie et à la connexité des hanches antérieures et suivi trop à la lettre l’opinion de Lacordaire disant, en parlant des cavités cotyloïdes antérieures fermées et des hanches anté- rieures saillantes : tout Hétéromère qui réunit les deux caractères qui viennent d’être signalés, doit, à mon avis, être placé dans leurs rangs (Lagriides). Mais ce caractère des hanches, bien marqué chez les Hy- dromedion, et les Chætoniscus, disparait chez les Parahelops et les Bra- chyhelops qu’on ne peut pourtant en éloigner. C’est après les Nephodes qu'il me paraît convenable de classer tous ces genres qui sont remar- quables par la mollesse de leurs téguments et l’absence d'ailes. HYDROMEDION ELONGATUM Waterh., loc. cit. — Elongatum, piceo-testa- ceum, sat nitidum. Capite sat magno, sat crebre subtiliter ponctulato, Thorace capite paulo latiori, longitudine vix latiori, sat crebre fortius punctato, leviter convexo, antice omnino rotundato, postice paulo an- gustato, angulis posticis (plerumque) fere rectis, obtusiusculis. Scutello iransverso, basi parce punctulato. Elytris basi thorace paulo latioribus, et 2 3/4 longioribus, postice ampliatis, sat convexis, fortiter punctatc- Striatis, interstitiis sat angustatis, leviter convexis, nitidis ; singulo ely- tro ad apicem rotundato. Abdomine subtus parce subtilissime punctu- lato. — Long. 5 lin. (10 mill. 4/2). 52 TA L. FAIRMAIRE. Var. — Tête plus distinctement ponctuée. Thorax avec les côtes plus arrondies, et les angles postérieurs plus obtus. Mésosternum seulement faiblement caréné entre les hanches ; stries des élytres moins densément ponctuées. Terre de Feu. HYDROMEDION MAGELLANICUM Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. 1883, p. 500 (Mylops). — Long. 7 à 10 mill. — Oblongo-elongatum, piceolo-testa- ceum, nitidum, glabrum, aut prothorace capitisque disco infuscatis, aut piceo-brunneus, fulvo vage maculosus, pedibus fulvo-piceis, brun- neo tinctis, antennarum articulis brunneo breviter terminatis ; capite mediocri, sat dense punctato, interoculos sat late impresso et interdum ad oculos impressiusculo ; antennis mediocriter gracilibus, articulo 2° tertio vix longiore, articulis 4-8 æqualibus, penultimis paulo crassiori- bus et paulo longioribus, ultimo longiore, acuminato ; prothorace trans- verso, elytris angustiore, lateribus cum angulis anticis rotundato, antice parum arcuato, basi leviter late sinuato, angulis obtusis, subrotundatis, dorso inæquali sat dense punctato, utrinque leviter biimpresso ; scutello lato, obtuso, dense sat subtiliter punctato, apice lævi; elytris oblongis, medio leviter ampliatis, apice separatim obtuse rotundatis, punctato- substriatis, punctis extus et apice obliteratis, intervallis planiusculis, alutaceis, vix perspicue rarius punctulatis ; pectore vix parce punctu- lato, abdomine apicem versus punctato-asperulo et fulvo setosulo, late- ribus impresso. Baie Orange, Punta-Arena, détroit de Magellan. Paraît différer de l’Æ. elongatum Waterh. par la tête de grosseur mé- diocre, impressionnée au milieu, les antennes peu grêles, à articles 4-8 égaux, le corselet à peine arrondi au bord antérieur avec les angles postérieurs plus arrondis, l’écusson très ponctué à la base, les élytres à lignes de points ne formant que de faibles stries avec les intervalles plans indistinctement ponctués. La coloration de cette espèce est extrê- mement variable, ainsi que la forme du corselet et même des an- tennes. Un individu de grande taille, d’un roussâtre assez brillant, à la tête sans impression médiane distincte, avec une ponctuation plus fine, plus rare, les antennes à 3° article aussi long que le 2, le corselet à côtes parallèles avec les angles postérieurs plus arrondis, les antérieurs très £& 1 Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. D3 arrondis et avec une ponctuation moins grosse, moins inégale (var. : distinguendum). Baie range. L’Helops oblongiusculus Blanch., Voy. Pôle Sud, 171, pl. n, fig. 3, pourrait bien appartenir à ce genre. HYDROMEDION DISTINGUENDUM Fairm. — Long. 10 mill. — Je crois de- voir séparer sous ce nom un individu plus grand, remarquable par son corselet rétréci seulement en avant avec les angles antérieurs et le bord très arrondis et les côtés presque parallèles dans leur moitié postérieure; Pécusson est aussi moins transversal, assez fortement sinué de chaque côté, très densément ponctué avec l'extrémité lisse et une fine carène longitudinale ; en outre, la tête ne présente pas les deux impressions entre les yeux et dans sa partie antérieure, au-dessus de l'impression arquée de l’épistome, elle a un court sillon longitudinal au lieu d’une faible impression transversale. Serait-ce une variété de l’elongatum ? Baie Orange, un seul individu. HYDROMEDION VARIEGATUM Waterh. loc. cit. 336. — Long. 9 mill. — Præcedentibus valde affine ; piceum, mitidum, fulvo guttulatum, an- tennarum articulis basi fulvis, pedibus fulvis, piceo maculosis, episto- mate antice fulvo ; capite punctato, inter oculos rugosulo, antice obtuse triangulariter impresso, antennis medium corporis fere attingentibus, articulis elongatis, 2° 3°que æqualibus, ultimis 3° paulo crassioribus ; prothorace valde transverso, lateribus cum angulis rotundato, dorso in- æquali, sat fortiter inæqualiter punctato, ad angulos posticos sat fortiter impresso ; scutello dense punctato, apice sub lævis elviris medio paulo ampliatis, sat late marginatis, fortiter lineato-punctatis, vix striatulis, la- teribus et apice irregulariter punciatis, striatum intervallis lævibus et alternatim parum regulariter paulo elevatis ; abdomine subtiliter punc- tulato-asperulo. Anse Saini-Martin. Bien distinct des précédents par son corselet transversal à bords laté- raux tranchants, ses élyires assez largement marginés, et sa coloration brune maculée de fauve. Je crois qu’il faut rapprocher de cette espèce l’insecte dont la descrip- tion suit et qui a été trouvé par la mission allemande à la Géorgie du Sud. HYDROMEDION SPARSUTUM Müll. Deut., ent. Zeit. 1884, 418 (Mylops). — Long. 8 à 11 mill. — Oblongus, modice convexus, minus nitidus, subti- d4 L. FAIRMAIRE. lissime pubescens, fuscus, maculis sparse conspersus ; subtus, pedibus antennisque dilutioribus ; capite prothoraceque fortiter minus dense punctatis; scutello punctato; elytris subcoriaceis subtilius parce punc- tatis. Oblong-elliptique, convexe, d’un brun de poix, parsemé de taches jaunes très éparses, notamment sur les élytres, peu brillant, à pubescence très fine. Bouche, palpes, antennes, dessous du corps et pattes d’un brun clair ou jaunâtre. Yeux petits, peu convexes, non saillants. Corse- let un peu plus large que long, à angles arrondis, les antérieurs plus que les postérieurs. Ecusson assez fortement ponctué. Elytres finement coriacés, à ponctuation éparse, peu profonde, formant parfois de faibles lignes sur le milieu. Sous les pierres et à la racine des gazons. HYDROMEDION ANOMOCERUM. — Long. 9 mill. — Un individu qui res- semble beaucoup à l’'H. variegatum en diffère par une coloration plus claire parsemée de taches moins nombreuses et moins distinctes et sur- tout par les antennes ayant les trois premiers articles subégaux (le 2° à peine plus long que le 3°), les 4° et 6° plus courts que le 5°, le 40° un peu plus court que le 9°, le 41° pas plus long que le 9° ; en outre le corse- let est moins large, plus également ponctué, ne présentant pas de petits espaces lisses, les angles postérieurs sont bien moins arrondis, les ély- tres sont assez marginés latéralement en arrière, mais à peine vers la base, ils sont un peu moins fortement ponctués ; l’écusson est conformé de la même manière. Sommet du Choungougon. Les espèces de ce genre sont fort difficiles à caractériser ; les formes sont variables et d’une manière insensible et inégale, car parfois les deux côtés du corps ne se ressemblent pas complètement ; leurs téguments sont assez mous et paraissent se déformer facilement, notamment les élytres. Genre PARAHELOPS Waterh. Trans. ent. Soc. Lond. 1875, 333. Ce genre ressemble extrêmement au précédent pour le faciès, mais il en diffère notablement par les yeux saillants, la tête rétrécie à la base, les antennes à 34 article ordinairement plus long que le 2°, et surtout par les hanches antérieures et intermédiaires écartées, beaucoup moins sail- lantes, les pro- et mésosternum plus ou moins larges. Les deux espèces de la Terre de Feu décrites par M. Waterhouse, ont Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 55 été retrouvées par l’expédition française ; comme elles sont peu con- nues, je crois utile d’en redonner les descriptions en les complétant par les deux espèces de Parahelops découvertes aux îles Malouines et dont une a été rapportée par le Volage. ParAHELOPS DarwiImn Waterh. loc. cit. 334. — Long. 7 à 9 mill, — Oblongus, modice convexus, fusco-piceus, nitidus, lateribus sæpe dila- tioribus, antennis palpis pedibusque rufo-piceis ; capite dense punctato, antice arcuatim leviter impresso, inter oculos obsolete sat late biim- presso, spatio intermedio anguste lævigato ; antennis prothoracis basin attingentibus, crassiusculis, apice paulo crassioribus ; prothorace trans- verso, elytris parum angustiore, lateribus medio fere angulatim arcua- tis, angulis anticis fere rotundatis, posticis obtusis, dorso dense punc- tato, utrinque antice et medio impressiusculo ; scutello subtiliter punc- tato ; elytris ovato-oblongis, apice separatim obtuso-rotundatis, sat grosse punctato-striatis, striis punctisque apice et extus obsolescentibus, inter- vallis planiusculis, subtiliter punctatis ; pectore grosse laxe punctato, abdomine fere lævi, segmentis basi subtiliter punctaiis. Baie Orange ; New-Yearsound ; sommet du Choungougon ; île Hoste ; baie des Indiens. Ressemble un peu à l’Æydromedion elongatum, mais plus court, à cor- selet plus large et plus ponctué et bien distinct d’ailleurs par les carac- tères génériques. La description de M. Waterhouse convient bien aux insectes rappor- tés par M. le D' Hyades ; mais le 3 article des antennes est seulement un peu plus long que le 2, et non pas égal aux deux premiers réu- nis. Cette espèce diffère du P. pubescens par une iorme plus élargie, moins convexe, le corselet moins transversal, à angles postérieurs obtus et l’absence de pubescence. PARAHELOPS PUBESCENS Waterh. loc. cit. 334. — Long. 7 mill. — Præcedenti affinis, sed minor, paulo angustior et præsertim magis Con- vexus; fuscus, nitidus, subtiliter rubiginoso-pubescens, subtus cum pedibus, palpis antennisque piceo-rufescens, his articulo 4° dilutiore ; ca- pite dense punctato, supra antennas utrinque transversim impresso, his apice paulo crassioribus ; prothorace minus transverso, subquadrato, lateribus leviter arcuatis, margine postico fere recto, angulis acute rectis angulis anticis rotundatis, dorso dense punctato, utrinque transversim leviter biimpresso ; scutello depresso, punctato ; elvtris post medium PAIN PUR EE L 1 56 L. FAIRMAIRE. leviter ampliatis, punctato-substriatis, striis primis profundioribus, in- tervallis planis, subtilissime vix perspicue punctulatis ; pectore abdo- mineque dense sat fortiter punctatis. Canal du Beagle, baie du Naturaliste, cap Horn, sommet du Choun- gougon. Bien distinct du précédent par sa forme plus convexe, les angles pos- térieurs du corselet presque aigus et la ponctuation égale et assez forte du dessous du corps. Il est, en outre, remarquable par la fine pubescense rousse-qui recouvre le corps en dessus et en dessous, et par ses an- tennes dont le 3° article est presque deux fois aussi long que le 2°, tan- dis qu'il est presque égal chez les deux autres espèces. PARAHELOPS QUADRICOLLIS Waterh. loc. cit. 335. — Oblongus, piceo- niger, sat Convexus, nitidus, breviter griseo-pubescens. Capite creber- rime distincte punctato ; oculis prominulis. Thorace parum convexo, creberrime distincte punctato,capite 4/3 latiori, longitudine 4/5 latiori, margine antico medio parum producto, angulis anticis rotundatis, late- ribus fere parallelis, ante angulos posticos subito parum obliquis, angu- lis posticis obtusiusculis scutello parvo triangulari. Elytris thorace paulo latioribus et 2 1/5 longioribus, sat convexis, postice paululo ampliatis, sat fortiter punctato-striatis, interstitiis convexiusculis, subseriatim subtilisssime punctulatis. Abdomine crebre distincte punctato. — Long. 3 1/5 lin (6 1/2 mill.). Cette espèce se rapproche beaucoup du P. pubescens et offre la même structure générale, mais elle est relativement plus large. Elle se distin- gue par la ponctuation plus serrée de la tête et du thorax et par la lar- geur de ce dernier. Les élytres sont proportionnellement moins allon- gés, les épaules sont marquées. L’abdomen est moins fortement et moins densément ponctué que chez le pubescens, et la pubescence est plus fine. L’extrémité des antennes et les tarses sont d’un brun de poix. Varie pour le corselet, dont les côtés sont légèrement arrondis. — Wa- terhouse. Iles Malouines. PARAHELOPS ANGULICOLLIS *. — Long. 7 mill. — Præcedenti similli- mus, sed paulo brevior, haud pubescens, antennis brevioribus, apice crassioribus, articulo 3° secundo parum longiore, ultimo brevi apice obtuse truncato, prothorace lateribus magis acute marginatis, ante me- dium leviter angulato rotundatis, basi obliquatis, margine postico ante angulos leviter sinuato, his sat acutis, supra depressis, dorso tennius Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. D7 punctato, ad angulos anticos impresso; scutello punctato, apice medio lævi; elytris similiter striatis, sed striis fortius punctatis, et punctis apice vix obsolescentibus, intervallis haud distincte punctulatis minus planatis, 3° paulo latiore. j Canal du Beagle, baie du Naturaliste, île Hoste, cap Horn. ParAHELOoPs Haversu Waterh., loc. cit., 336. — Long. 6 1/2 mill. — Ovalis, piceo-fuscus, nitidus, subtus cum pedibus dilutior; Capite pro- thoraceque subtiliter dense punciatis; antennis gracilibus, basin protho- racis vix attingentibus, articulo 3° secundo jere duplo longiore, protho- race valde transverso, medio elytris parum angustiore, lateribus cum angulis anticis rotundatis, explanato-reflexis, margine postico late si- nuato, angulis posticis obtuse rotundatis, supra impressis, scutello fere truncato, punctulato ; elytris ovatis, basi truncatis, lateribus explanaio- reflexis, fortiter punctato-striatis, intervallis convexiusculis lævibus ; subtus dense punctatus. Iles Malouines. Comme le dit M. Waterhouse cet insecte rappelle le Necrophilus sub- teraneus par sa forme générale et le rebord du corselet ainsi que celui des élytres ; chez ces derniers il est très large à la base et s’efface vers l'extrémité. Genre BRACHYHELOPS *, nov. gen. Ce nouveau genre est très voisin des Parahelops, mais il en diffère par le corps court et large, le labre échancré, la tête plus large, les an- tennes plus grèles, ne grossissant qu’insensiblement vers Pextrémité, dépassant notablement la base du corselet, ayant les articles 2-4 sub- égaux, le 2 à peine distinctement plus court que le suivant, le dernier, presque deux fois aussi long que le pénultième, le dernier article des palpes maxillaires oblong, conique, assez pointu, des palpes labiaux plus grêle et tronqué; les tarses sont plus larges avec le 4° article bi- lobé ; le prosternum et le mésosternum sont larges enire les hanches qui sont à peine globuleuses, nullement saillantes ; le rebord épipleurali est bien plus large; les élytres ne sont pas soudés et ne recouvrent pas d’ailes. BracayHeLops Hauxn *, — Long. 6 mill. — Ovatus, vix oblongius- culus, convexus, rufulo-piceus, nitidus, subtus cum antennis, palpis, pedibus et elytrorum margine reflexo dilutior ; capite lato, sat dense punctato, antice fere truncato et impressione Îere obsoleta, utrinque Îo- 58 L. FAIRMAIRE. veolata, arcuatim signato ; prothorace transverso, elytris parum angus- tiore, longitudine plus duplo latiore, lateribus leviter arcuatis, antice vix angustiore, angulis anticis rotundatim obtusis, posticis acute rectis, margine postico utrinque leviter late sinuato, dorso mediocriter sat dense punctato, medio utrinque puncto grosso signato ; scutello trian- gulari, vix punctato ; elytris ad humeros obtusis, postice a medio an- gustatis, apice obtusis, dorso sat fortiter substriato-punctatis, punctis postice minoribus, striis 3 marginalibus integris, profundaribus et for- tius punctatis, intervallis planiusculis, haud punctatis, prosterno inter coxas utrinque striato, pectore laxe punctato, abdomine subtiliter parce punctulato, segmento 4° basi tenuiter rugosulo. Baie Orange ; sommet des Sentry-Boxes (600 mètres d'altitude). : Genre ANTARCTOBIUS *, nov. gen. Ce genre est voisin des Barynotus, mais il en diffère par le 4° article du funicule qui est plus long que le 2, le scape atteignant ou dépassant un peu le bord postérieur des yeux et assez brusquement renflé à l’ex- trémité. Il se rapproche davantage du genre Catoptes, de la Nouvelle- Zélande, dont il se distingue par les yeux transversaux, brièvement ova- laires, le scape assez brusquement renflé à l'extrémité, le 2° article du funicule plus court que le 1° mais plus long que le suivant, les articles 3-6 ovalaires parfois très courts, le 7° un peu plus gros, parfois trans- versal ; la massue est oblongue, ovale, acuminée, articulée. Les hanches antérieures sont contiguës, assez saillantes, les intermédiaires sont peu distantes, les postérieures beaucoup plus ; l’écusson est petit, triangu- laire ou tronqué. Le corps est oblong, un peu comprimé latéralement, les élytres sont un peu carénés en dehors, à stries faibles, mais parfois for- tement ponctuées ; les pattes sont assez courtes et médiocrement fortes, les fémurs en massue, les tibias antérieurs droits, assez fortement mu- cronés à l'extrémité interne, denticulés en dedans; les tarses sont ciliés, le 3 article assez large, bilobé, les crochets sont libres. Le faciès de ces insectes rappelle assez bien celui des Barynotus squa- mosus et viridanus ; ils sont recouverts d’une pubescence extrêmement fine. ANTarcTogius Hvapesn *. — Long. 11 mill. — Elongatus, antice posticeque fere æqualiter attenuatus, convexus, elytris compressis, rufes- cente-brunneus, fusco vage plagiatus, capite infuscato, sat nitidus pube tenui grisea parum dense vestitus ; capite sat dense punctulato, rostro Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 29 paulo fortius punctato, carina media apice dilatata signato ; antennis pi- ceo-rufescentibus, sat gracilibus, funiculi articulo ultimo transverso, clava ovata; prothorace elytris angustiore, longitudine paulo latiore, basi et antice fere æqualiter angustato, lateribus medio fere parallelis, dorso subtiliter dense punctulato, linea media longitudinali parum im- pressa ; scutello ovato, apice obtuso ; elytris elongatis, postice magis compressis, apice fere oblique truncatis et ante apicem utrinque tuber- culo obtuse conico signatis, dorso tenuiter punctato-substriatis, punetis basin versus paulo majoribus, intervallis planis, alutaceis, alternatim vix convexiusculis, externo fere carinato, stria marginali profunda et fortiter punctata ; subtus brunneus, nitidior, abdomine basi impresso, pedibus rufo-piceis, tarsis anticis 4 articulo 3° bilobo, tarsis posteriori- bus îere integro. Canal du Beagle. ANTARCTOBIUS LACUNOSUS *. — Long. 9 mill. — Oblongus, minus compressus, brunneo-piceus, sat nitidus, costulis, antennis pedibusque rufo-piceis, supra pube tenuissima grisea parum dense vestitus ; capite infuscato, cum rostro sat tenuiter punctato, illo haud carinato, inter ocu- los minute foveato ; prothorace elytris angustiore, lateribus rotundato, antice vix sensim angustiore, dorso sat subtiliter dense punctato, antice impressione transversa, medio interdum profundiore signato, basi utrin- que transversim leviter impresso, scutello angusto, fere triangulari, obtuso; elytris substriato-punctatis, punctis plus minusve grossis, su- tura elevata, intervallis, interdum alternatim elevatis, sæpe interruptis et postice transversim connexis, ante apicem utrinque Callo obtuso pa- rum valido instructis; subtus brunneus, nitidior, metasterno et abdomine basi valde impressis. Baie Orange. Dans cette espèce, les tibias antérieurs sont très faiblement spinuleux en dedans et le 3° article de tous les tarses est fortement bilobé. Elle est plus petite et plus courte que la précédente et la sculpture des élytres est variable, les stries plus ou moins marquées, les intervalles plus ou moins convexes et interrompus, formant des aréoles irrégulières, la côte externe toujours plus marquée et d’une teinte un peu plus claire ainsi que les parties un peu saillantes. Cette espèce est très distincte de la précédente par sa taille plus faible, sa forme plus courte, le corselet plus arrondi sur les côtés, plus impressionné en avant, les élytres plus courts, plus fortement striés, ponctués avec les intervalles plus convexes, interrompus, les tubercules antéapicaux plus gros, etc. + L 60 L. FAIRMAIRE. ANTARCTOBIUS DISSIMILIS. — Long. 6 1/2 à 7 mill. — Præcedenti affinis sed angustior, minor; brunneus, nitidus, prothoracis basi et margine antico, elytrorum sutura et margine externo, corpore subtus, antennis pedibusque rufo-piceis ; capite dense punctato, inter oculos foveato et ante transversim impresso, rostro fere aciculato-punctato, an- tice oblonge impresso ; funiculi articulo 2° primo parum breviore, sequentibus brevibus, clava ovato-acuminata ; prothorace subquadrato, lateribus rotundato, basi sat fortiter marginato, dorso sat fortiter dense punctato, medio postice oblonge impresso, antice linea elevata polita, postice dilatata ; scutello vix distincto ; elvtris ovato-oblongis, ad hume- ros valde rotundatis apice conjunctim rotundatis, fortiter striato-puncta- tis, intervallis alternatim paulo convexioribus, externo magis COnvexo, parte laterali profunde punctato-striata, stria marginali oblonge fortiter impressa ; subtus brunneus, nitidior, mesosterno et abdominis basi for- titer late impressis ; ® paulo major, prathorace magis convexo, Ÿiita media longitudinali polita basi punctata, antice breviter bisulcata, elvtris fortius striato-punctatis, intervallo externo magis costulato, elyirorum apice in Caudam truncatam, ad suturam concavam breviter producto, parte laterali grosse seriatim punctata, linea marginali sulcata, apice profundiore, linea antemarginali apice sulcata ; subtus rufo-picea, nitida, abdomine convexo, segmentis 2 et 3 utrinque valde impressis, ultimo depresso. Baie Orange, sommet du Choungougon. La différence entre les deux sexes rend cette espèce très remarquable; elle se distingue facilement de la précédente par sa taille beaucoup plus petite, sa forme plus étroite, les élytres plus atténués en arrière, à épaules bien effacées et à stries régulières, le corselet est plus fortement ponctué, fortement rebordé à la base. ADIORISTUS SULCATUS. — Long. 47 mill. — Oblongus antice attenua- tus, postice valde convexus, niger, sat nitidus, pedibus obscure rufis, genubus, tibiarum apice tarsisque nigricantibus ; capite convexiusculo, subtilissime punctulato, inter oculos puncto impresso, rostro vix distinc- tius punctuluto, apice dilatato, rugosulo et impressione arcuata, medio subinterrupta signato ; antennis fuscis, cinereo-pubescentibus ; protho- race sat parvo, transverso, antice parum angustiore, lateribus sat rotun- datis, angulis posticis obtusis sed evidentibus, anticis valde decumben- tibus, dorso subtilissime sat dense punctulato ; scutello sat minuto, oblongo, truncato ; elytris amplis, medio prothorace duplo latioribus, basi truncaüs, medio regulariter ampliatis, apice separatim obtuse angu- Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. 61 latis, dorso late ad profunde sulcatis, sulcis crenatis, intervallis convexis, subtiliter punctulatis, 3° paulo magis convexe, apice paulo prominulo, 5° 7°que paulo convexioribus, apice conjunctis et paulo prominulis, spatio suturali elevato, post medium paulo incrassato et convexiore, sutura ipsa depressa; pectore parum fortiter punctato, abdomine subtiliter punctulato, basi impressiusculo, processu abdominali obtusissimo, tibiis omnibus intus breviter setosulis. Canal du Beagle. Ressemble un peu à A. crassirostris Fairm., du Chili, mais bien plus grand, à corselet à peine distinctement ponctué, à élytres plus amples, fortement sillonnées avec les intervalles relevés en côtes et l'extrémité ondulée ; se rapproche encore plus de l’A. angulatus Guér., mais le corselet est légèrement arrondi et non presque anguleux sur les côtés, et les élytres, bien plus fortement sillonnés, ne sont pas ridés en travers et n’ont pas les épaules aussi anguleuses. LOPHOTUS viTULUS Fab. — Espèce chilienne qu’on retrouve au détroit de Magellan et qui a été recueillie à la baie Orange. MICROPLOPHORUS MAGELLANICUS Blanch. — Ne paraît pas frare au cap Horn ; est du reste commune à Punta-Arena et aux environs de Puerto- Mouti. CALLISPHYRIS SEMICALIGATUS Fairm. Ann. Soc. ent. de Fr. 1859, 496. — €. Schythei Phil. Anal. Univ., Chili 1878, 38. — Ce bel insecte, découvert par M. Germain dans les forêts subandines de Chillan, où il vit sur le Fagus Dombeyi, a été retrouvé dans la baie d'Orange. Il existe aussi dans le détroit de Magellan. L’insecte décrit par M. Philippi est à peine une variété de cette espèce. Genre HORNIUS *, nov. gen. Ce nouveau genre de Cérambycide se rapproche des Dorcasomides par ses cavités cotyloides intermédiaires ouvertes en dehors, ses hanches antérieures saillantes, coniques, un peu angulées en dehors, dépassant le niveau de la saillie prosternale qu est très mince et presque nulle entire les hanches, et par ses hanches postérieures contiguës. En outre, la tête est dégagée du corselet, courte, transversale, avec les yeux sail- lants, réniformes, mais à peine échancrés, les antennes insérées en avant et à une certaine distance des yeux, à premier article gros, le deuxième court, les suivants subégaux, le dernier ne dépassant pas le milieu du corps ; l’épistome est sinué, le labre un peu moins et très court ; le der- 62 L. FAIRMAIRE. — Coléoptères recueillis à la Terre de Feu. nier article des palpes maxillaires est oblong-ovoïde, obtusément acu- miné; le corselet, très court, est un peu plus large que la tête, mais bien plus étroit que les élytres; ceux-ci sont assez courts, angulés aux épaules, arrondis conjointement à l'extrémité; le mésosternum est irès étroit, la saillie intercoxale triangulaire, peu aiguë; les tibias sont légèrement, mais longuement sillonnés, inermes à l'extrémité; les fémurs sont faiblement claviformes, les trois premiers articles des tarses sont subégaux, le premier un peu plus long aux tarses postérieurs, le qua- trième grêle et allongé; les crochets sont simples. Le faciès de cet insecte rappelle celui des Tetraopes et surtout des Astathes ; mais la conformation des yeux, des pattes et du prosternum le rapproche des Lepturides et des Dorcasomides auxquels il ne res- semble guère. HoRNIUS SULCIFRONS *, — Long. 8 mill. — Alatus, breviter oblongus, subparallelus, convexus, nitidus, fulvus, elytris pallidioribus sed fulvo- obscuro vage marmoratis, subtiliter pubescens, subtus cum pedibus paulo rufescens, genubus obscurioribus; capite sat subtiliter punctato, lateribus fortius, medio sat profunde sulcato, inter antennas sulco brevi, utrinque foveolato transversim impresso; antennis parce villosulis ; pro- thorace longitudine plus duplo latiore, lateribus valde rotundato-angu- latis, angulis posticis paulo obtusis, dorso sat fortiter dense punctato, antice posticeque transversim obsolete impresso; scutello triangulari- ovato, paulo concavo, fere lævi; elytris basi et ad humeros pallidioribus punctis obscuris irregulariter impressis, punctis basi densioribus, apice rarioribus et subtilioribus, intervallis paulo inæqualibus, stria suturali parum profunda, margine reflexo angustissimo ; subtus minus nitidus, metapleuris subtiliter coriaceis. Baie Orange. Il est à remarquer que la coloration de cet insecte est analogue à celle des Hydromedion et des Parahelops, bien qu'il soit ailé et que ses mœurs doivent être différentes. Eriopis CONNExXA Germ., var. magellanica Phil., Stett. Ent. Zeit., 1864, 402. Dans cette variété, qui diffère à peine du type, les taches sont d’une couleur plus pâle, d’une dimension un peu plus faible. Répandu dans tout le Chili, la Patagonie et la Terre de Feu. En ——— ) LISTE DES HEMIPTÈRES RECUEILLIS A LA TERRE DE FEU PAR LA MISSION DE LA ROMANCHE ET DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES Par M. V. SIGNORET, membre honoraire. Séance du 25 février 1885. Genre DITOMOTARSUS Spinola, Faun. Chil., Gay, Hist. de Chile, Zool., vol. VII, 127, 1. — Ruschovu Stal, Vet. Akad., Forh., 1858, XV, 436. — Signoret, Ann. Soc. ent. Fr., 1863, 548. Corps ovale, déprimé, aplati en dessus. Tête triangulaire, arrondie en avant; lobe médian égalant les latéraux ou à peine plus long. Antennes de cinq articles, le premier ne dépassant pas la tête, le troisième le plus court, à peine aussi long que la moitié du deuxième, celui-ci avec le qua- trième et le cinquième les plus longs et presque égaux, le deuxième le plus long et le plus grêle. Rostre atteignant les pattes intermédiaires ; premier, deuxième et troisième articles les plus longs et égaux, le qua- trième le plus petit. Yeux globuleux, arrondis. Thorax aplati, un peu incliné en avant; angles huméraux arrondis. Écusson iriangulaire ; extrémité acuminée; un peu plus long que large à la base. Élytres aussi larges que l’abdomen, la membrane dépassant généralement ce dernier. Ventre inerme, mutique, les quatrième, cinquième et sixième segments plus ou moins fortement échancrés. Tibias cylindriques ; tarses de deux articles. Ano. Soc. ent. Fr. — Juin 1885. (11 V. SIGNORET. DiToMoTARSUS HYADESI, nov. sp. — Canal du Beagle. Long. 8 à 9 mill.; larg. 4 mill. — Brun ponctué de noir, la ponctua- tion plus ou moins confluente, la pointe de l’écusson et quelquefois les deux angles basilaires jaunes, les antennes, le rostre et les pattes brunes, le premier article des antennes quelquefois jaune avec le sommet brun, le deuxième article dans quelques-uns plus clair, mais les troisième, qua- trième et cinquième sont presque noirs, surtout dans les individus plus clairs ; les élytres, plus ou moins bruns, sont plus foncés vers le som- met de la corie à l'angle interne; les pattes, d’un brun de poix plus ou moins foncé, présentent les tibias plus clairs. Tête presque équilatérale, le lobe médian un peu plus large à l'extrémité et arrondi, à peine plus long que les latéraux, ceux-ci un peu sinueux sur les côtés, au-dessus des yeux. Vertex finement strié transversalement; sommet ponctué. Yeux globuleux. Ocelles peu visibles, insérés plus près des yeux que de la ligne médiane. Rostre atteignant les jambes intermédiaires, le deuxième article plus long que le premier et le plus long, le troisième le plus court. Antennes avec le troisième article le plus court, les deuxième, quatrième et cinquième les plus longs et presque égaux, le deuxième deux fois et demie aussi long que le troisième. Prothorax deux fois plus large que long, les angles huméraux arrondis, les bords latéraux convexes, le disque fortement impressionné transversalement en avant, très convexe en arrière, la ponctuation près du bord antérieur plus fine et plus nombreuse que sur le disque. Écusson acuminé à l'extrémité, ponctué, excepté sur le sommet qui présente une légère carène se perdant vers le tiers du disque. Élytres très ponctués, les bords latéraux très convexes, l’espace marginal très large, la membrane longue, hyaline, avec une bande légèrement enfumée et offrant sept nervures longitudinales. Ventre finement ponctué, avec des siries trans- versales fines ; milieu très convexe, l'extrémité échancrée pour le mâle et arrondie pour la femelle, les quatrième et cinquième segments irès échancrés; le sixième segment du mâle, fortement échancré, présente au milieu un lobule, et, de chaque côté, aux angles, un faisceau de poils rugueux représentant un lobule et qui dépend de lorgane sexuel mâle, lequel est entièrement caché par le sixième segment ventral. Cette espèce est assez variable comme couleur. Les individus les plus foncés sont d’un brun noirâtre assez uniforme, avec l'extrémité de lécus- son et les deux angles basilaires d’un brun plus clair jaunâtre, la région odorifique, la base de la tête en dessous, les tibias d’un jaune brun plus clair dans les exemplaires plus pâles. y 4 Hemiptères recueillis à la Terre de Feu. 65 Ce Ditomotarsus se rapproche beaucoup du D. Gayi Spinola et surtout du D. punctiventris, que nous considérons comme une variété plus fon- cée du Gayi; mais il en diffère par la tête moins large en avant, par les ocelles presque invisibles insérés plus près des yeux que de la ligne médiane, tandis que dans le D. Gayi ils sont aussi éloignés des yeux que de la ligne médiane; par la ponctuation du bord antérieur du pro- thorax plus fine et plus dense; la coloration, en outre, est plus foncée. Genre ISODERMUS Erich., Arch., 8, 1, 284 (1842). — Anchomichon Spin., Faun. Chil. (1852), 216, pl. 1, fig. 14. Les espèces qui font partie de ce groupe sont des plus anormales parmi les Hétéroptères, et l’on ne sait au juste à quelle tribu les rap- porter. Par le faciès, l’insecte ressemble à un Aradite et à un Aneurus, mais l'absence d’un canal rostral et, par conséquent, le rostre libre ne permet pas de le classer parmi eux, et il nous devient difficile de le placer dans les familles connues, surtout par la brièveté du rostre, la forme des antennes, et encore plus par Paplatissement du corps. Nous nous voyons donc obligé de laisser un doute dans la classification de ces singuliers insectes, pour lesquels le professeur Stal (Énumération , | 3° vol., 1873, 147) a créé la sous-famiile des Isodermiens et qu’il place dans les Aradites. IsonerMus Gayi Spinola.— Anchomichon Gayi Spinola, Faun. Chil. (1852). — Gay, Hist. Chil., Zool., 7, 216, pl. 1, fig. 14.— Mezira ? patago- nica Stal, Frag. Eug. Resa. Im., 260, 111 (1859). — Isodermus patagonicus Stal, Enumer. Hemipt., Kongl., Vet Acad. Handl. (1873), 147, 2. — Cap Horn, baie Orange. d'et@.— Long. 6 mill.; larg. 4 3/4 mill. au prothorax, 2 1/4 mill. au milieu de l’abdomen ©, 2 mill. &.— Corps très déprimé, brun poix, bril- lant, les bords latéraux de l’abdomen, le milieu du dos, le dessous du corps, les antennes, les élytres et les pattes un peu plus clairs. Tête fine- ment rugueuse, triangulaire en avant, le lobe médian beaucoup plus long que les latéraux ; rétrécie en forme de col en arrière. Tubercule antenni- fère un peu saillant. Yeux globuleux, saillants, aussi éloignés du sommet de la tête que de la base. Ocelles manquent. Rostre très court, libre dans toute son étendue, le premier article court, le deuxième plus long, plus gros et épaissi, le troisième à peine plus long, moins épais, fusiforme, les filets rostraux débordant le rostre. Antennes aussi longues que la tête, le prothorax et l’écusson réunis, le premier article très court, ne dépas- (1885) 3 66 V. SIGNORET. sant pas le sommet du lobe médian de la tête, chacun des autres articles le double plus long et égaux entre eux. Prothorax plus de deux fois plus large que long, le bord antérieur finement marginé, faiblement échancré et un tiers moins large que le bord postérieur, celui-ci presque droit, les bords latéraux sinueux, faiblement échancré vers le bord antérieur; au niveau de l'impression transverse, sur la ligne médiane, un sillon linéaire longitudinal ne dépassant pas l'impression transverse. Écusson triangulaire, acuminé, plus long que large à la base, le disque très fine- ment rugueux. Élytres courts (1), ne dépassant pas l’extrémité de l’écusson et ne consistant qu’en une écaille presque quadrangulaire, tronqués à l'extrémité, ponctués le long de la suture cubitale et le long du bord externe. Un rudiment de membrane remplace l'aile. Pattes très finement pubescentes, avec l'insertion très éloignée, et d'autant plus que l’on s'éloigne des antérieures; les cuisses plus ou moins spineuses en dessous ; les fémurs antérieurs présentent au sommet une épine plus forte en forme de dent. Tibias cylindriques, épaissis an sommet, mais sans que nous ayons pu y voir de fossette spongieuse, et, à la place, nous voyons, à l’extrémité, une rangée de très petites épines en forme de peigne, ce qui permet, vu l’absence de fossetites spougieuses, de laisser ce genre dans les Aradites dont il a tout à fait le faciès, et dont il ferait partie s’il avait un sillon rostral. Tarses de deux articles, le premier très court, le second très long, trois à quatre fois plus long que le premier; griffes assez fortes, accompagnées de ganglions allongés (Spinola dit : trois articles). Poitrine finement striée transversalement entre les pattes antérieures, lisse en arrière. Abdomen très brillant, pré- sentant sur le dos un sillon médian et de chaque côté, sur chaque seg- ment, quatre plaques cicatricielles, dont deux médianes supérieures ovales près de la base et deux latérales arrondies, plus petites, à langle latéral supérieur; en outre, sur chaque segment du connexivum, un stigmate allongé. Sur le ventre on voit également des plaques, mais au nombre de six par segment, deux de chaque côté du bord latéral près du connexivum et une de chaque côté de la ligne médiane, celle-ci largement déprimée ; le dernier segment est large et arrondi chez le mâle ; la femelle, acuminée, a le cinquième segment fendu jusqu’au sommet du quatrième. Nous ne doutons pas que l’espèce du cap Horn soit la même que celle (1) Dans l’espèce de Van Diemen, Erichson figure des élytres complets qui couvrent le dos de l’abdomen, mais en laissant découverts tous les bords laté- raux ou connexivums et l'extrémité de l'abdomen (Erichson, Faune de Van Diemen (1842), 282, sp. 270, pl. V, fig. 9). Hémiptères recueillis à la Terre de Feu. 67 du Chili décrite par Spinola, et celle surtout de Patagonie, dont la des- cription de Stal lui convient parfaitement. Genre KLEYDOCERUS Westw. (1841). — Lyctus Flor. (1860). — Ischnorhynchus Fieb. (1861). KLEYDOCERUS PÆCILUS Spinola. — Pachymerus pæcilus Spinola, Gay, Hist. de Chile (1852), 149, 5, pl. 4, fig. 15. — P. hyalinatus Spin. id., 448, pl. 1, fig. 16. — P. hyalinatus Signoret, Rev. Hém. Chil., Ann. Soc. ent. Fr. (1863), 563, 61, et P. pæcilus id., n° 62. — Baie Orange, cap Horn ; Chili (Spinola). — Collection du Muséum et collection Signoret. Long. 5 1/2 mill.; larg. 2 mill. — Jaune blanchâtre, ponctué de noi- râtre et maculé de brun au milieu et au sommet de la corie des élytres. Antennes et pattes jaunes. Tête acuminée en avant, le lobe médian blanc antérieurement, ce blanc ressortant d'autant plus que les lobes latéraux sont d’un brun très foncé de chaque côté. Vertex brun, avec une bande médiane jaune qui, quelquefois rejoignant deux traits transverses de chaque côté, forme une espèce d’Y. Yeux grands, longitudinaux, débor- dant à peine de chaque côté les angles antérieurs du prothorax. Ocelles insérés sur la ligne basilaire des veux et à peine plus rapprochés de ceux-ci que de la ligne médiane. Rostre atteignant le milieu de l’inser- tion des pattes intermédiaires, brun jaunâtre, plus foncé sur les troisième et quatrième articles, le canal rostral très petit, recouvrant à peine les côtés basilaires du premier article qui atteint le bord antérieur du pro- sternum, le deuxième article de même longueur, le troisième un peu plus petit, le quatrième le moins long. Antennes brunâtres, le premier article plus obscur et le plus petit, le deuxième le double plus grand et plus pâle, les troisième et quatrième un tiers moins longs que le deuxième et égaux. Prothorax deux fois plus large à la base qu'au sommet, le bord antérieur et les côtés blanchâtres, le disque antérieur plus foncé que le postérieur ; la ligne médiane blanchâtre du vertex se continue sur le disque antérieur du prothorax jusqu’à l’impression transverse; bords latéraux obliques, légèrement sinueux. Écusson un peu plus long que large à la base, jaune ponctué de brun foncé, surtout au milieu et à la base, où les points sont plus ou moins confluents. Élytres plus larges que l’abdomen, jaunes, ponctués, jnuancés de plus pâle, le clavus et les cellules radiales présentant des séries de points plus forts et offrant deux fascies ou macules brunes, obliques, l’une transverse au milieu et Pautre au bord apical de la corie; quelquelois ces bandes ne forment que des macules ou taches séparées. Membrane jaune hyalin; le milieu pré- 68 V. SIGNORET. sente une bande longitudinale enfumée. Abdomen brun, recouvert d’une pubescence grisâtre plus ou moins jaune au milieu. Poitrine avec l’in- sertion des pattes d’un jaune pâle, ainsi que le bord antérieur du pro- sternum. Pattes jaunes avec le sommet des fémurs brun ainsi que la base des tibias. NagBis FAMINEI Stal, Freg. Eug. (1859), 260, 112. — Patagonie. M. fuminervi proxima, brevior, posterius latior, capite minus pro- ducto. Dilute fusco testacea hemylytris pedibusque fusco punctatis, illis abdomine nonnibil breviore, nervo uno longitudini apicem versus ma- culis duabus parvis, fuscis ; membrana parva, longitudinaliter nervosa ; _Capite thoracisque vitta antica fuscis, hoc pone medium subconstricto ; scutello nigro-fusco, macula utrinque laterali flava. &, $.— Long. 1/2- 5 1/2 mill.; lat. 2-2 1/3 mill. Nous indiquons cette espèce, car, vu la proximité de la localité, nous pensons qu'elle doit aussi se trouver au cap Horn, de même qu’elle se rencontre au Chili. CORIXA QUADRATA, nov. Sp. — Baie Orange, cap Horn. Long. 4 6 mill.; larg. à la base de la tête 2 mill., au prothorax 1 2/3 mill. — Dessus brun rayé de jaune flave, dessous jaune, base de Pabdo- men noire. Tête grosse, jaune brun, plus large que le prothorax, le front aplati, pubescent, finement ponctué près des yeux; chaperon brun, noirâtre, pubescent, finement linéolé iransversalement de jaune, caréné sur le milieu, cette carène peu visible et se continuant sur le front, mais seulement au sommet. Vertex très large, formant un qua- drilatère arrondi en avant, le bord postérieur droit, un peu anguleux au milieu, le disque convexe, presque caréné à la base et présentant de chaque côté de la ligne médiane et le long du bord oculaire une ligne de points enfoncés, les deux séries se réunissant un peu avant le bord pos- térieur, le vertex égalant environ la largeur des yeux réunis. Prothorax deux fois et demie plus large que long, droit antérieurement, postérieu- rement arrondi, les angles huméraux angulairement arrondis; disque offrant huit ou neuf lignes plus ou moins confluentes, et faiblement caréné au sommet. Écusson noir, mais invisible dans l’état naturel. Élytres bruns, finement linéolés de jaune ; espace marginal blanc, jau- nâtre jusque passé le milieu de la corie; la même teinte s'étend aussi à la naissance de la suture cubitale ; les linéoles jaunes, très étroites, sont très distinctes à la base du clavus, puis le deviennent beaucoup moins sur le disque et remontent le long de la côte externe sur l’espace mar- Hémiptères recueillis à la Terre de Feu. 69 ginal; partie membraneuse indistincte et confondue avec la corie, excepté un peu vers langle du clavus. — Ce caractère distingue cette espèce de toutes les autres Corira exotiques ou européennes. — Ailes manquent. Pattes d’un brun jaunâtre, les antérieures courtes; cuisses épaisses, aussi longues que le tarse et le tibia réunis; tibias très courts, à peine la moitié de la longueur du tarse ou palette; celui-ci formant un croissant avec des cils très longs au bord externe supérieur, au nombre de seize ou dix-sept, et d’autres beaucoup plus petits au bord inférieur, puis, au sommet, deux où trois cils presque aussi longs que les internes supérieurs. Pattes intermédiaires très grêles et longues, les postérieures avec les tarses et tibias plus foncés, la euisse plus forte et à peu près d’égale longueur avec le tibia, le tarse très aplati, en forme de rame, cilié sur les bords et plus fortement au bord interne; ongle ou griffe large, aplati, plus brun que le reste et du tiers aussi long que le tarse. Abdomen noir en dessus sur le dos, noir en dessous à la base et flave au bord et au sommet. Comme espèce, nous trouvons deux caractères surtout qui la dis- tinguent de toutes les espèces connues, d’abord la largeur du vertex et ensuite la membrane confondue avec la corie ; comme grandeur, elle se rapproche du C. Fabricii, mais s’en éloigne par les caractères énoncés ci-dessus et par le dessin dont les lignes jaunes transverses sont plus étroites et moins distinctes sur le prothorax et les élytres. Ce sont les seuls Hémiptères-Hétéroptères que nous ayons à signaler; parmi les Hémiptères-Homopières, il n’y a qu’un débris que nous attri- buons à un Cixiide; mais labsence de la tête et du prothorax nous empêchant de désigner à quel genre ce débris peut appartenir, nous nous abstenons de le décrire, bien que le nombre d'Hémipières soit très restreint et que nous ayons cependant le désir, en faisant cette faunule, d'augmenter le nombre des espèces; aussi nous pardonnera-t-on de joindre ici une espèce provenant du Chili et qui peut un jour ou lPautre se trouver au Cap Horn. Genre IPSNOLA, nov. gen. (groupe des Achilides Stàl). Les caractères les plus importants de ce genre résident dans la nerva- tion des élytres : nous nous appesantissons surtout sur eux. La nervure interne du clavus atteint presque le sommet de celui-ci, qui finit par un angle très obtus; les nervures basilaires dépassent sans bifurcation le milieu de lélytre au niveau à peu près du sommet du clavus, et pré- sentent diverses bifurcations formant cinq cellules discoïdales (2, 2, 1); des diverses cellules partent d’autres nervures se rendant à la circonfé- rence et formant neui cellules apicales, y comprise celle du stigmate peu 70 V. SIGNORET. — Hémaptères recueillis à la Terre de Feu. visible dans ce genre; les nervures basilaires comprenant les diverses radiales sont droites, tandis que les autres sont plus ou moins sinueuses ou courbes. Dans l’espace marginal, nous observons trois nervures transverses, et dans le clavus, à cheval sur la nervure clavienne externe (axillaire Spangberg), cinq ou six transverses formant un angle sur la nervure même et obliquant à droite et à gauche sur la seconde nervure clavienne ou sur la commissure; les cellules basilaires et celle qui longe le clavus sur celui-ci même offrent un certain nombre de points tuber- culeux blanchâtres ; dans les trois derrières cellules apicales, celles de la commissure, On remarque un point central tuberculeux, arrondi et noir. Ailes se rapprochant beaucoup de celles des Cixiides, avec deux ner- vures bifurquées et deux nervures rayonnantes. Tête tricarénée, avec le vertex légèrement anguleux en avant, un peu plus long que large et trois carènes correspondant à celle du pro- thorax et de l’écusson; face privée d’ocelle, avec le front un peu plus long que le clypeus et caréné; rostre atteignant l’espace intermédiaire métasternal, le troisième article le plus petit. Prothorax à peine plus long que la tête ; écusson trois fois et demie plus long. Tibias plus longs que les fémurs, les postérieurs unispineux Ce genre se rapproche beaucoup des Cixius comme faciès, mais s’en distingue facilement par les caractères énoncés ci-dessus, et qui peuvent se résumer par l'absence d’ocelle frontal, par Pabsence de tubercules pileux sur les nervures et la présence de points tuberculeux dans certaines cellules. IPSNOLA SEXTUBERCULATA, NOV. Sp. — Chili. Long. , ®, 5 1/2 mil.; larg. 1 3/4 mill.; envergure 13 mill. — Brun, plus ou moins nuancé, linéolé de jaune clair, les nervures apicales demi- jaunes ou noires ; sur le clavus, des linéoles jaunes à cheval sur la ner- vure externe; dans les cellules, surtout les radiales internes et médianes et le sommet de la cellule clavienne, des points tuberculeux blancs ; dans les trois dernières cellules apicales, un tubercule noir médian arrondi ; la portion interne en dehors de ces macules est jaune clair, et l’externe est lavé de brun. Aïles brunes, avec les nervures noirâtres. Tête jaune, les carènes nuancées de brun noir de chaque côté, ce qui les fait ressortir en plus clair; on pourrait dire : les carènes noires avec ligne médiane jaune. On peut en dire autant des carènes thoraciques et scutellaires. Les carènes frontales ne sont noires que jusqu’à la suture du clypéus, tout en se continuant jusqu’au rosire. Joues noirâtres ; milieu du corps brunâtre ; abdomen brunâtre, avec le sommet des seg- ments plus clair; organes sexuels jaune brun; spinules des sommets des tibias et des articles des tarses noires. —— {ff <— DIAGNOSES DE LYCIDES nouveaux ou peu connus 5e PARTIE (1). Par M. J. BOURGEOIS. Séance du 11 février 1885. 1. MACROLYCUS FLABELLATUS Mots., Schrenk’s Reis., 1860, p4t£) plt7, Ge. 29. M. Gorham (Trans. ent. Soc. of London, 1883, p. 397) identifie le Cerceros pectinicornis Kr. avec le Celetes pectinifer Kiesw., mais il met en doute la réunion de ces deux espèces au Lygistopterus flabellatus Mots., sans motiver, il est vrai, son opinion. Je crois cependant avoir suffisamment indiqué la raison de cette synonymie (Ann. Soc. ent. Fr., 1881, Bull., p. xzvi), que M. Kraatz lui-même n’a pas hésité à recon- naître. La ®, qui m'était restée inconnue, a été décrite et figurée par M. Gorham (loc. cit., et pl. xvu, fig. 2); elle diffère du & par les an- tennes serriformes au lieu d’être flabellées et par le nombre des segments abdominaux (7 au lieu de 8), dont le dernier est triangulaire et incisé au sommet. Mongolie, Amour, Japon. 2. LiPERNES PERSPECTUS Ch. O. Waterh., Illustr. of typ. Spec. of Coleopt., [, 1879, p. 9, pl. 11, fig 41. La description de cette intéressante espèce, pour laquelle M. Ch. O. Waterhouse a créé un genre nouveau, voisin des Lycostomus, a été faite uniquement sur des ©. J’en possède un & qui faisait partie de la collection Mniszech et provient également de Shanghai. Les antennes (1) Voir 1r° partie, Annales 1877, p. 363; 2° partie, Annales 1878, p. 165 ; 3° partie, Annales 1882, p. 141; 4° partie, Annales 1884, p. 63 et pl. 4, fig. 1-5. Ann. Soc. ent. Fr. — Juin 1885. 72 J. BOURGEOIS. paraissent sensiblement plus longues que dans exemplaire figuré par M. Waterhouse et atteignent environ la moitié du corps ; leurs articles» à partir du 4° jusqu’au 10° inclusivement, sont fortement sinués à leur bord interne et sensiblement prolongés à leur angle apical ; le dernier, près de deux fois aussi long que le précédent, est atiénué vers lextré- mité et comme appendiculé. Les segments abdominaux ont leurs angles postérieurs plus aigus que dans la majeure partie des Lycostomus, el l’avant-dernier est prolongé en arrière en deux lobes triangulaires aussi longs que lui ; le dernier segment (ou 8°) est très allongé et atténué vers l'extrémité. Le pronotum est noir luisant, avec l’extrème bord latéral d’un roux pâle ; outre le sillon longitudinal, il présente un sillon trans- versal, beaucoup plus court, qui coupe le premier à angle droit, vers la moitié de sa longueur. Long. 43 mill. ; lat, 5 1/2 mill. Chine : Shanghaï. 3. Lycus (LYCOSTOMUS) FERRUGINEUS Fab. Ent. syst., Suppl., p. 125, vAR. Il existe, dans les collections, deux espèces très voisines auxquelles s'applique indifféremment la description sommaire donnée par Fabri- cius pour son L. ferrugineus (Ent. syst., Suppl., p. 125). L’une est d'un rouge sanguin en dessus, ses élytres sont graduellement et assez forte- ment dilatés de la base vers l'extrémité, son pronotum est très trans- verse, fortement arqué sur les côtés, en ogive surbaissée ; c’est le L. simi- lis Hope. L'autre espèce, que je considère, avec M. Waterhouse, comme étant le vrai ferrugineus, est d’un jaune ocracé, à les élytres plus parallèles, à peine sensiblement élargis vers l'extrémité et le pronotum moins transversal, avec les bords latéraux moins fortement arqués. La patrie de ces deux espèces est, en outre, bien différente. Le L. similis, qui a un habitat plus occidental, n’a été cité jusqu’à présent que du nord de l'Hindoustan (Himalaya, Népaul, Boutan, Allahabad, Silhet), de Ceylan, des îles Andaman et de Siam ; tandis que le ferrugineus, espèce plus orientale, ne paraît se rencontrer que dans l'archipel Malais (Sumatra, Bornéo, Java). il existe, en outre, aux Célèbes et aux Moluques, une forme voisine, mais un peu différente, que j'avais d’abord été tenté de décrire comme espèce nouvelle, mais que je préfère actuellement ne considérer que comme une variété géographique du ferrugineus typi- que. Elle est d’une taille généralement plus grande (Long. 19 à 24 mill.), ses élytres sont plus plans et s’élargissent brusquement vers le 1/5 Lycides nouveaux où peu connus. 73 postérieur, de manière à présenter une forme légèrement spatulée. Jen ai vu jusqu'à présent à exemplaires, qui tous présentent cet élargisse- ment postérieur des élytres, quoique à un degré un peu variable sui- vant les individus. &. Lycus (Lycosromus) suTuRALIS Redtenbacher, Hügel’s Kaschmir, IV, 1848, p. 508, pl. xxm, fig. 7. — Lycostomus patruelis Bourg., An. Mus. Civ. Genov., XVII, 1882, p. 625. L'espèce que j'ai décrite sous le nom de L. patruelis n’est qu’une va- _riété de coloration du L. suturalis Redtenb., comme j'ai pu m’en assurer ‘depuis que je possède un individu authentique de ce dernier. Dans la var. patruelis, la coloration noire des élytres est limitée au pourtour de: l’écusson et à la moitié antérieure du seul rebord sutural, tandis que dans lPespèce typique, cetie coloration s’étend de chaque côté de la su- ture jusqu’à la première côte et même au-delà, de manière à former une tache suturale commune prolongée jusque vers le milieu. Kaschmir ; Himalaya : Darjeeling. 5. Lycus (LYCOSTOMUS) HONESTUS Bourg. — Lycostomus modestus Ch. O. Waterh., Ilustr. of typ. Spec. of Coleopt., I, 14879, p. A1, pl. n, fig. 10. Le nom spécifique de modestus ayant été appliqué antérieurement par von Kiesenwetter à un Lycostomus du Japon (Berl. ent. Zeits., 1874, p. 250), je propose pour l’espèce de M. Waterhouse le nom d’honestus. Boutan, Inde, Chamba. 6. Lycus (LYCOSTOMUS) ELONGATULUS Bourg. Elongatus, fere parallelus, subplanatus, opacus, fusco-niger, thorace elytrisque rufo-ochraceis, illo disco, his apice nigris ; fronte profunde impressa; rostro latitudine basali fere duplo longiore, apicem versus vix angustato, subcylindrito, sæpius rufescente; antennis vix serratis, arti- culis 2-3 interdum pallescentibus ; prothorace elongato-trapeziformi vel ogivali, basi longitudine æquali, lateribus sat late reflexo-marginatis, disco subnitido, angulis posticis haud productis, retusis; elytris basi thoracis latitudine, subparallelis, apicem versus vix dilatatis, apice ro- tundatis, obsolete 4-costatis, intervallis rugosis ; corpore subtus nitidius- culo, trochanteribus, femorum basi abdomineque interdum plus minusve rufescentibus. d. Antennis dimidium corporis attingentibus, abdominis segmento 7° 74 J. BOURGEOIS. (penultimo) utrinque fortiter arcuato et postice rotundatim emarginato, ultimo triangulariter elongato, bivalvato. ®. Antennis dimidium corporis haud attingentibus, abdominis segmen- to 7° (ultimo) subtriangulari, lateraliter arcuato. Long. 9-12 mill. ; lat. 3-4 1/2 mill. Variat : 1° prothorace modo vix infuscato, modo fere omnino nigro ; 2° elytris omnino rufo-ochraceis. Birmanie. — Coll. Dohrn, la mienne. Voisin des L. honestus Bourg. et singularis Waterh., mais facile à distinguer de ces deux espèces par la taille moindre, la forme plus pa- rallèle, le prothorax plus long, la coloration, etc. 7. Lycus (Lycosromus) AmBIGuUS Ch. O0. Waterh., Illustr. of typ. Spec. of Coleopt., I, 1879, p. 44, pl. ni, fig. 3. M. Waterhouse, se basant surtout sur la similitude du facies et de la coloration, a réuni, sous ce même nom spécifique, deux formes très différentes. L’une, qu’il considère comme le &, a le rostre de longueur médiocre, obconique, d’un quart environ plus long que large à la base, le prothorax moins transverse, trapéziforme, avec les bords latéraux moins largement foliacés et moins relevés, l’abdomen noir, bordé de roux ferrugineux, etc. L'autre, qui serait la Q, diffère par le rostre bien plus long, grêle, subeylindrique, le prothorax beaucoup plus transverse, avec les bords latéraux plus largement foliacés et plus relevés, Pabdomen d’un roux ferrugineux, plus ou moins rembruni dans le milieu de sa partie basilaire, etc. Or il existe des individus get $ se rapportant par- faitement à chacune de ces deux descriptions, et je suis d’avis que le savant auteur anglais a réuni à tort deux espèces différentes. Je réser- verai à la première, C'est-à-dire à celle que M. Waterhouse considère comme le &, le nom d’ambiquus et je décrirai ensuite la seconde sous le nom de restitutus. L. (Lycosromus) AMBIGUUS Ch. O. Waterh., loc. cit. (3 nec ®). Elongatus, subpianatus, opacus, fusco-niger, dense ferrugineo-pubes- cens, thoracis marginibus elytrisque ferrugineo-rufis; rostro latitudine basali quadrante fere longiore, subconico ; antennis subserratis ; protho- race vix transverso, trapeziformi, apicem versus paulum angustato, late- ribus foliaceis, sat reflexis, angulis posticis subacutis ; elytris basi pro- thorace paullo latioribus, pone humeros paulum arcuato-dilatatis, apice Lycides nouveaux ow peu connus. 75 rotundatis, obsolete 4-costatis, intervallis grosse rugoso-punctatis, costu- larum vestigis hinc inde apparentibus. d. Abdomine sæpius nigro-piceo cum lateribus rufo-ferrugineis, seg- mento 7° (penultimo) arcuatim emarginato, ultimo semper obscuro, trian- gulariter elongato, bivalvato. ©. Abdomine sæpius omnino nigro, segmento 7° (ultimo) ogivali, apice inciso. Long. 14-16 mill. ; lat. 6-7 mill. Variat, in utroque sexu, abdomine omnino rufo vel nigro. Cachar, Neelgheris. — Coll. du Musée royal de Belgique, la mienne. 8. Lycus (Lycosromus) rEsTITUTUS Bourg. — Lycostomus ambiquus Ch. O. Waterh. 9. A præcedente præcipue differt rostro longiori, tenui, cylindrico, pro- thorace magis transverso cum lateribus latius foliaceis. Elongatus, sub- planatus, nitidiusculus, fusco-niger, minus dense ferrugineo-pubescens, thorace elytrisque ferrugineo-rufs, illo disco plus minusve nigrescente ; rostro tenui, cylindrico, latitudine basali fere triplo longiore ; antennis vixæ serratis ; prothorace transverso, trapeziformi, apicem versus haud vel vix angustato, lateribus late foliaceis, reflexis, angulis posticis haud productis, subrectis; elytris basi latitudine prothoracis, pone humeros parum arcuato-dilatatis, apice rotundatis, obsolete 4- costatis, inter- vallis a costula longitudinali rugisque transversis dislinctius quam in præcedente reticulatis ; abdomine ferrugineo-rufo. &. Abdominis segmento 7° (penullimo) arcuatim emarginato, ultimo triangulariter elongato, bivalvato. Q. Abdomine basi plus minusve fuscescente, segmento 7° (ultimo) trian- gulari, apice inciso. Long. 42 1/2-17 mill. ; lat. 5-8 mill. Inde boréale. — Ma collection. 9. Lycus (LycosroMus) NIGRIPES Fabr., Mant. ins., I, p. 163.—Oliv., Ent., n° 29, p. 41, pl. 1, fig. 12. — Ch. O. Waterh., Illustr. of typ. Spec. of Coleopt., I, 4879, p. 43, pl. mn, fig. 6. M. Waterhouse a redécrit cette espèce d’après l’exemplaire typique de Fabricius, conservé dans la collection Banks, actuellement au British Museum. Elle varie beaucoup sous le rapport de la forme du pronotum, suivant que les bords latéraux foliacés de celui-ci sont plus 76 J. BOURGEO!S. ou moins relevés. Quand ces bords sont peu obliques par rapport à la surface du disque, le pronotum présente à peu près la forme d’un triangle équilatéral, comme le montrent les figures données par Olivier et par M. Waterhouse. Mais il peut arriver aussi que ces bords se re- dressent au point de devenir perpendiculaires au disque ; alors la forme du pronotum, vu d'en haut, change complètement et devient trapézoïi- dale, comme dans un individu de ma collection, provenant de la Cochinchine française, dont je suis redevable à M. Gounelle. Un autre exemplaire, de la même localité, fait le passage entre les deux formes. Cette espèce a un habitat étendu ; elle se trouve en Cochinchine, à Siam, en Birmanie et dans l'Himalaya ; j’en possède un exemplaire pro- venant de Darjeeling. 10. Lycus (Lycosromus) DaAvinis Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1878, p. 118 (sub Porrostoma). — Lycostomus debilis Ch. 0. Waterh. Illustr. of typ. Spec. of Coleopt., E, 1879, p. 15, pl. un, fig. 8. Ces deux espèces sont identiques, comme j'ai pu m'en assurer en comparant le type du L. Davidis, que je possède, avec des individus au- thentiques du debilis. La couleur des bords de Pabdomen varie du roux ferrugineux ou brun noirâtre. Chine septentrionale et centrale (Bowring, l'abbé David). A1. Lyous (Lycosromus) raoracicus Ch. O. Waterh., Illustr. of typ. Spec. of Coleopt., I, 1879, p. 16, pl. mx, fig. 4. Cette curieuse espèce paraît varier un peu sous le rapport de la gran- deur des bords foliacés du prothorax et de la dilatation des élytres. Ma collection renferme un exemplaire & qui se rapporte entièrement à la description et à la figure données par M. Waterhouse; les bords laté- raux du prothorax, à peine relevés, sont énormes et beaucoup plus larges que les élyires à la base; ceux-ci se dilatent fortement, à partir des épaules jusque vers le milieu. Dans deux autres individus, «' et @, le prothorax offre des bords joliacés un peu moins dilatés, et surtout beaucoup plus relevés que dans Pexemplaire cité précédemment; il en résulte que, vu d’en haut, il paraît sensiblement moins large, ses expan- sions latérales ne se présentant, pour ainsi dire, qu’en raccourci; les élytres sont également un peu moins élargis vers le milieu. Himalaya : Sikkim, Darjeeling, Boutan. Lycides nouveaux où peu connus. 77 12. Lycus (THORACOGALON) UMBRATICEPS Bourg. d. Oblongus, glaber, vix nilidus, niger, thorace elytrisque flavo-ochra- ceis, illo disco, his macula elongata prope scutellum utrinque trienteque posteriori nigris, nigredine apicali basin versus angulatim ascendente ; prothorace basi longitudine paullo latiore, lateribus late foliaceis, re- flexis, arcuatis, sat parce ruguloso-punctatis, angulis posticis subacutis, dorso profunde sulcato ; elytris elongatis, ad marginem vix amplialis, fortiter rugoso-punctatis, 4-costlatis, tertia costa utrinque abbreviata, quarta ad humerum calloso-incrassata; abdominis segmentis 8 conspicuis, ultimo triangulariter elongato, tibiis subarcuatis. ®. À mare difiert prothorace lateraliter viæ arcuato, fere trapeziformi, elytris ad marginem haud ampliatis, abdomine segmentis 7 conspicuis, ultimo ogivali, ante apicem utrinque sinuato. Long. 16-17 mill. ; lat. max. 5-6 mill. Nouvelle-Grenade. — Coll. du Musée royal de Belgique (4), la mienne (©). Très voisin de mon L. adumbratus, il en diffère par la forme plus allongée, le pronotum beaucoup moins transversal, moins fortement arqué latéralement, avec les bords plus relevés et non explanés chez le &, par la coloration du dessous du corps et des pattes toujours entiè- rement noire, par les tibias à peine arqués dans les deux sexes, etc. Les élytres, au lieu d’être d’un testacé flave luisant avec le 4/4 posté- rieur noir, comme chez l’adumbratus, Sont ici d’un jaune ocracé pres- que mat sur un peu plus de leur moitié antérieure et noirs sur le reste; la coloration noire a, en outre, une tendance à remonter de chaque côté, pour rejoindre la tache juxtascutellaire. Il est probable qu’il existe des variétés où cette jonction s’est opérée entièrement et qui, dès lors, doivent présenter des élytres en majeure partie noirs. 13. CALOPTERON OPULENTUM Bourg. Oblongo-ovatum, antice altenuatum, Ssubplanatum, brevissime pu- bescens, subnitidum, nigrum, elytris nigro-cyaneis, sutura, margine et costis postice flavo-aurantiacis ; prothorace subtrapeziformi, longitudine basi fere æquali, antice rotundato, lateraliter refleæo-marginato, sinuato, angulis anticis rotundatis, posticis longe oblique-productis, acutis ; elytris a basi usque ad medium subarcuatim dilatatis, dein apicem versus simi- liter attenuatis, subpellucidis, 4-costalis, tertia costa postice abbreviata, quarta ad humerum calloso-incrassata, intervallis costarum clathris transversis in areolus divisis, his subconcavalis. 78 J. BourGEoïs. d&. Abdominis segmentis 8 conspicuis, penultimo postice arcuatim emur- ginato. ©. Hucusque invisa. Long. 15 mill. ; lat. hum. 3 mill. ; lat. max. 8 mill. Equateur (de Ville). — Coll. du Musée royal de Belgique, un seul exemplaire d. Cette espèce est voisine du C. flavicauda Kirsch ; elle en diffère par sa forme plus allongée, ses élytres plus plans, moins brillants, moins dilatés, avec les aréoles moins grandes et moins excavées. En outre, la coloration jaune de l’extrémité, au lieu d’être limitée à une tache apicale, remonte plus ou moins le long de la suture, du bord marginal et des côtes, surtout de la 4°. A cet égard, le €. opulentum se rapproche de mon €. Poweri (Ann. Soc. ent. Fr., 1878, p. 168, et 1879, p. 13, pl.1, fig. 9), avec lequel, toutefois, sa forme générale ne permet pas de le confondre. 14. CALOPTERON PRETIOSUM Bourg. Oblongo-ovatum, antice attenuatum, parum convexum, brevissime pu- bescens, subnilidum, nigro-piceum, thorace lateraliter flavo-marginato, elytris fusco-violaceis, triente apicali pallide flavis ; prothorace subqua- drato, antice rotundato, pone medium utrinque sat fortiter coarctato, basi leviter bisinuato, angulis anticis rotundatis, posticis divaricatis, products, subacutis ; elytris a basi usque ad medium arcuatim dilatatis, dein rotundatim attenuatis, subpellucidis, 4-costatis, costis omnibus in- tegris, secunda et quarta magis elevatis, hac ad humerum calloso-incras- sata, intervallis costarum clathris transversis sat dense uniseriatim areo- latis, areolis subconcavatis, transversis. d. Hucusque invisus. ©. Abdominis segments 7 conspicuis, ullimo triangulari, apice rotun- dato. Long. 15 mill. ; lat. hum. 3 1/2 mill. ; lat. max. 9 mill. Nouvelle-Grenade. — Ma collection, un seul exemplaire 9. Cette espèce, qui appartient, comme la précédente, au groupe du C. flavicauda, rappelle un peu, par la coloration, le €. speciosum Guér.- Mén. (Voy. d’Osculati in Verh. zoolog. bot. Ges. Wien, V, 4855, p. 581), de l’Amazone, mais elle en est bien distincte par ses élytres for- tement dilatés vers le milieu, plus brillants, translucides, d’un violet brunêtre métallique, avec le 1/3 postérieur d’un flave pâle sans tache Lycides nouveaux où peu connus. 79 apicale, tandis que dans le speciosum ils sont noirs, opaques, médio- crement dilatés vers l'extrémité, d’un jaune orangé à partir du milieu, et montrent une petite tache noire à l’extrémité postérieure. En outre, dans mon espèce, la partie flave des élytres est séparée de la partie mé- tallique par une ligne courbe, arquée en avant, et non par une ligne droite transverse. 15. LYPONIA HIMALEJICA Bourg. Elongata, fere parallela, depressa, Subopaca, pubescens, nigra vel piceo- nigra, thoracis limbo elytrisque pallide roseo-testaceis ; mandibulis rufis ; fronte inter oculos transversim profunde impressa; prothorace quadrato, Subtransverso, antice posticeque fere recte truncato, lateraliter subar- cuato, disco nitidiusculo, a quadrante anteriori inde canalicutato, mar- gène antico et laterali parum reflexis, grosse rugoso-punctatis, angulis anticis Subrotundatis, posticis rectis ; scutello elongato-quadrato, apice arcuatim emarginato ; elytris 9-costalis, costis subæqualibus, intervallis sat regulariter quadrato-areolatis ; corpore subtus nitidiusculo, glabro. d. Antennis ultra medium corporis prolongatis, a quinto articulo inde longe flabellatis ; abdominis segmento penultimo postice profunde ar- cualim exciso. Q. Hucusque invisa. Long. 43 mill. ; lat. 4 mill. Himalaya : Darjeeling. — Ma collection. Cette espèce, la plus grande de celles décrites jusqu’à présent, est voisine du L. quadricollis Kiesw. (£ militans. Kiesw.), du Japon. Elle s’en distingue surtout par son pronotum en rectangle presque parfait, nullement rétréci en avant, avec les bords antérieur et postérieur cou- pés presque droit et les latéraux légèrement et régulièrement arqués en dehors, par la coloration du dessus du corps, d’un testacé à peine rou- geûtre avec le disque du pronotum d’un brun noirâtre, etc. Elle s'éloigne encore davantage des L. debilis Ch. O0. Waterh. et delicatulus Kiesw.., par les côtes élytrales subégales entre elles. 46. Drrongces soBrNUS Ch. O. Waterh., Ilustr. of typ. Spec. of Coleopt., I, 1879, p. 32, pl. var, fig. 2. Citée seulement de Birmanie, cette espèce se trouve aussi au Tonkin. J'en possède un individu @, récolté par M. Martin, lieutenant d’infante- rie au Corps expéditionnaire. 80 J. BOURGEOIS. 17. XyLoBANUS FAsTIDIOSUS Ch. O0. Waterh., Ilustr. of typ. Spec. of Coleopt., I, 1879, p. 39, pl. X, fig. 3. Malgré la différence de patrie, je crois devoir rapporter à cette espèce un individu $ de l'Himalaya concordant parfaitement avec la descrip- tion, sauf que le prothorax, au lieu d’être d’un jaune plus pâle que les élytres, est plutôt un peu plus orangé que ces derniers. Ce ne peut être, toutefois, le X. rigidus Ch. O. Waterh., car les carénules transver- sales des élytres sont sensiblement plus serrées dans lintersirie externe et vers l'extrémité que sur le reste de la surface, caractère assigné par M. Waterhouse à son fustidiosus. Mon exemplaire est aussi un peu plus grand. Long. 13 1/2 mill. ; lat. À mill. Java, Himalaya. 18. XYLOBANUS ALVEOLUS Bourg. Elongatus, parallelus, depressus, opacus, tenuissime sericeo-pubescens, fusco-niger, thorace elytrisque flavo-aurantiacis ; mandibulis rufis, labro flavescente ; prothorace trapeziformi, latitudine basali paullo breviore, apicem versus valde angustato, medio constricto, antice subrotundato, busi obsolete bisinuato, lateribus valde reflexis, angulis posticis productis, acu- tis, disco 5-areolato, areolis in imo infuscatis ; scutello elongato-quadrato, medio infuscato, apice semicirculariter exciso; elytris thorace paullo latioribus, parallelis, apice conjunctim rotundatis, 4-costatis, intervallis clathris tenuioribus confertim uniseriultim areolatis, areolis transverso- quadratis, in imo nigrescentibus ; corpore subtus nitidiusculo, coxis tro- chanteribusque flavescentibus. d'. Hucusque invisus. Q. Abdominis segmento ultimo (7°) quadrato, apice rotundato. Long. 8 1/2 mill. ; lat. 2 1/3 mill. Himalaya : Darjeeling. — Ma collection (un seul exemplaire). Voisin du X. humerifer Ch. O. Waterh. par la forme du prothorax, il s’en distingue par la taille plus grande, la coloration différente, etc. 19. XYLOBANUS APPROXIMANS Boure. Elongatus, subparallelus, depressus, opacus, subglaber, fusco-niger, tho- race elytrisque aurantiacis ; mandibulis rufis ; prothorace subtriangulari, basi longitudine paullo laliore, antice rotundato, medio haud constricto, basi leviter bisinuato, lateribus parum reflexis, angulis posticis oblique sat longe productis, acutis, disco 5-areolato ; scutello elongato-quadrato, Lycides nouveaux ou peu connus. 81 basi attenuato et infuscato, apice profunde arcuatim eæciso ; elytris basi thoracis latitudine, apicem versus paululum dilatatis, apice conjunctim rotundatis, 4-costatis, intervallis clathris transversis uniseriatim qua- drato-ureolatis, clathris costis haud tenuioribus ; corpore subtus niti- diusculo. d. Antennis acute serratis ; abdominis segmento penultimo (7°) postice triangulariter exciso, ultimo elongato-triangulari. P. Hucusque invisa. Long. 9 1/2 mill. ; lat. 2 4/2 mill. Himalaya. — Un seul exemplaire (ma collection). Voisin du X. costifer Ch. O. Waterh. (Illustr. of typ. Spec. of Coleopt., p. 38, fig. 11) (1), mais distinct par la taille plus grande, le prothorax plus triangulaire, plus atténué en avant, avec les angles postérieurs plus saillants, etc. Il diffère du précédent par le prothorax non étranglé dans son milieu, les intervalles élytraux divisés en aréoles subcarrées et non rectangulaires, les côtes longitudinales plus fines, pas plus épaisses que les réticulations transversales, les élytres moins parallèles, un peu élar- gis postérieurement, la couleur plus orangée, etc. 20. Conperis VELUTINUS Ch. O. Waterh., Trans. ent. Soc.. 1878, p. 110. Je posséde 4 exemplaires 4 de cette jolie espèce, provenant de Dar- jeeling (Himalaya). Ils présentent tous les quatre une coloration identique et se rapportent en tous points à la description donnée par M. Wa- terhouse, mais ils varient un peu sous le rapport des antennes qui sont tantôt plus larges et plus profondément serriformes, tantôt plus étroites et moins fortement dentées, suivant les individus. M. Waterhouse a identifié depuis cette espèce avec le €. signicollis Kirsch (C. festious Ch. O. Waterh.), de Malacca et de Sumatra ; mais les individus que j'ai vus de cette dernière provenance m'ont paru assez différents pour être maintenus à l’état d’espèce distincte. 21. Conneris WATERHOUSEI Bourg. Elongatus, subparallelus, opacus, supra densissime velutino-pubescens, niger, prothorace, scutello elytrisque obscure ferrugineo-rufis ; labro et (1) La comparaison du texte avec la planche me fait supposer que les figures 10 et 11 ont dù être interverties dans l'ouvrage de M. Waterhouse, la figure 10 se rapportant plus exactement au gratiosus, la figure 11 au costifer. (4885) 6 82 J. BOURGEOIS. mandibulis rufescentibus; prothorace basi longitudine paullo latiore, api- cem versus angustato, antice rotundato, lateraliter pone medium pau- Lum constricto, angulis posticis subproductis, retusis, disco 5-areato, area dorsali profunda, rhomboïdali, magna, à quadrante anteriori inde usque ad basin prolongata, in imo nitidiuscula, nigrescente ; scutello nitidius- culo, quadrato, apice haud emarginato ; elytris 4-costatis, costis æquali- bus, intervallis obsolete biseriatim punctato-areolatis ; corpore sublus ni- lidiusculo, coxis trochanteribusque rufescentibus. d'. Hucusque invisus. ®. Antennis profunde serratis, abdominis segmento ultimo ogivali. Long. 13-16 mill. ; lat. 4-5 mill. Himalaya : Darjeeling. — Ma collection. Voisin du C. major Ch. 0. Waterh., mais bien distinct par le prothorax presque aussi long que large, fortement atténué en avant, avec la fos- selte médiane grande, très profonde, s'étendant depuis le 1/4 antérieur jusqu’au rebord basilaire, l'aspect plus velouté, etc. COLOBEROS, nov. gen. (xokofos, mutilé; Eros) A genere Pyropterus Muls., cui facie valde affinis, antennis tantum 10-articulatis, in mare longe hirsuto-pilosis, præcipue discedit. Ce genre, que je propose d'établir pour une petite espèce de l’Hima- laya qui rappelle, par son facies général, notre Pyropterus nigroruber d'Europe, est surtout remarquable par le nombre des articles anten- paires, qui est de 10, au lieu de 41, chiffre normal dans tous les autres genres connus de la famille. La tête, à peine recouverte par le pronotum en dessus, est marquée, en arrière du front, d’une impression transver- sale assez profonde et s’avance un peu entre les yeux en une gibbosité au sommet de laquelle sont creusés les torulus. Les antennes soni fili- formes, assez épaisses, hérissés, chez le 4, de longs poils très fins, un peu Îrisés ; leur 1° article est épaissi vers l'extrémité, subpyrilorme, tronqué au bout; le 2° transversal, excessivement court et presque en entier enfoui dans le 1°; le 3, qui est le plus long de tous, atteint près de 3 lois la longueur du 1°; les suivants, un peu plus courts, sont sub- égaux en longueur, mais diminuent graduellement d'épaisseur vers extrémité ; ils sont obconiques chez le & et subcylindriques chez la ©; le dernier est allongé, un peu plus long que le précédent, atténué au bout. Les palpes maxillaires ont leur dernier article acuminé vers l’ex- Lycides nouveaux ou peu connus. 83 trémité. Le prothorax est petit, très transverse et présente, sur son disque, une grande aréole losangiforme occupant toute sa longueur ; les élytres offrent 4 côtes longitudinales, dont les intervalles sont divisés par des carénules transversales en une série unique d’aréoles sub- carrées. Le genre Coloberos vient se placer naturellemententreles genres Tuphes Ch. O. Waterh. et Pyropterus Muls. Il a de commun avec le premier la forme du prothorax et la villosité des antennes chez les &. 22. COLOBEROS TENELLUS Bourg. Elongatus, nigro-piceus, elytris læte rufis, opacis, brevissime subvelu- tinis ; prothorace brevi, transverso, nitidiusculo, areola dorsali bene dis- tincta, magna, rhomboïduli, marginem anticum et basalem attingente, instructo; scutello quadrato, postice recte truncato; elytris 4-costatis, intervallis clathris transversis sat irregulariter uniseriatim quadrato- areolatis ; corpore subtus nitidiore. d. Antennis longioribus, longe ultra medium prolongatis, ariiculis a 3° inde obconicis, hirsulo-pilosis ; abdominis segmento penultimo pro- funde triangulariter exciso, ultimo elongato-triangulari, bivalvato. ®. Antennis paullo brevioribus, articulis a 3° inde subcylindricis, pu- bescentibus ; abdominis segmento ultimo subsemilunato. Long. 5 mill. ; lat. vix 2 mill. Himalaya : Darjeeling. — Ma collection. 23. TRICHALUS OLIVIERI Bourg. Elongatus, parallelus, depressus, opacus, supra aurantiacus, capite, ore, antennis corporeque subtus piceo-nigris, elytrorum basi pronotoque dense hirsuto-villosis ; rostro brevi, transverso, antice arcuatim emargi- nato ; mandibulis apice rufis ; prothorace parvo, sublriangulari, latitu- dine basali paullo longiore, antice et lateraliter nigro-limbato, subar- cuato, marginibus incrassatis, haud foliaceis, parum reflexis, basi leviter bisinuato, angulis posticis haud productis, relusis, disco medio foveola profunda, nitidiuscula, in imo nigra nigroque limbata, marginem anti- cum haud attingente, instructo; scutello quadrato apice nigro, villoso ; elytris basi thorace latioribus multoque longioribus, parallelis, 7-costatis, costis allernis elevatioribus, juxtasuturali basi trifida, intervallis rugis transversis quudrato areolatis; corpore subtus nitidiusculo, mesosterno rufescente. d. Antennis longe flabellatis, articulis a 3° inde ramulum compressum, pubescentem, articuli longitudinem mulio superantem emittentibus, ultimo 84 J. BourGEoIs. — Lycides nouveaux ou peu connus. elongato-lamelliformi; abdominis segmento penultimo (7°) postice medio arcuatim eæciso, ultimo triangulari, bivalvato. Q. Antennis acute serratis ; abdominis segmento ultimo (7°) triangu- lari, subtus triangulariter impresso. Long. 14-15 mill. ; lat. 4 mil. Moluques : Gilolo (Halmahera). — Coll. E. Olivier. Cette remarquable espèce, que l’on distinguera facilement de toutes celles connues jusqu’à présent à la villosité du prothorax et de la base des élytres, semble faire le passage des Cladophorus aux Trichalus. Elle rappelle les premiers par les antennes du g' longuement flabellées, tan- dis que ses autres caractères la rattachent incontestablement aux se- conds. Elle m'a été communiquée par M. E. Olivier, de Moulins, à qui je me fais un plaisir de la dédier. 24. TRICHALUS PYGOXANTHUS Bourg. Elongatus, parallelus, subdepressus, opacus, subtilissime sericeo-pubes- cens, ater, thorace, scutello elytrisque flavo-ochraceis, his quadrante pos- teriori nigris ; rostro brevi, transverso, nitidiusculo, antice arcuatim subemarginato ; mandibulis rufis, palpis basi lestaceis ; prothorace trape- Ziformi, longitudine basi fere æquali, antice subrecto, postice trisinuato, lateraliter angulatim arcuato, ante basin constricto, marginibus parum elevatis, angulis anticis bene distinctis, subdentatis, posticis sat productis, acutis, disco medio foveola sat profunda marginem anticum haud attin- gente instructo, utrinque transversim plicato, punctis grossis, rugosis ad imarginem anticum et lateralem ; scutello quadrato, apice arcuatim emarginato ; elytris ad humeros thorace paullo latioribus, parallelis, 2-costahis, costis alternis multo elevatioribus, juxta-suturali basi trifida, éntervallis clathris transversis quadrato-areolatis ; corpore subtus niti- diusculo, pectore, coxis, trochanteribus abdominisque segmentis 3 ultimis flavo-ochraceis. d. Antennis longe ultra medium corporis prolongatis, articulis a 3° inde elongatis, compressis, subserratis ; abdominis segmento penultimo (7°) postice medio triangulariter exciso, ultimo elongato-triangulari, bi- valvato. ©. Hucusque invisa. Long. 11-12 mill. ; lat. 3 mill. Moluques. — Ma collection. Espèce remarquable par la couleur testacée de l’extrémité de l'abdomen. "ESS ——— RECHERCHES SUR LES Coléoptères du nord de l’Aîfrique Par M. Louis BEDEL, Séance du 25 février 1885. Recherches synonymiques (1). Harïpalus (Pangus) tingitunus * Fairm., 1876, Petites Nouv. Ent., IF, p. 37 = Harp. oblitus Dej. (patruelis Dej. — M. Fairmaire à bien voulu me communiquer ses types; ils appartiennent à la variété noire et sans reflets métalliques. Cymindis Chaudoiri * Fairm. — Carabique nouveau pour la faune africaine et dont j'ai pris un exemplaire, le 17 avril 1881, à Teniet-el- Had, dans une clairière de la forêt des Cèdres, devant la maison fores- tière. Grâce à MM. Fairmaire et Grenier, j'ai pu comparer mon échantillon algérien aux types des €. Chaudoiri Fairm. et canigouensis Fairm.; les différences entre ces trois insectes sont insignifiantes, à côté des varia- tions qu’on observe chez d’autres espèces du même genre, et je les considère ici comme de simples modifications individuelles. Je ne pense pas que le €. Baudueri Perris diffère davantage du C. ea- nigouensis. Perris a bien essayé de justifier sa publication en opposant les termes des deux diagnoses; mais, s’il avait examiné le type du cani- gouensis, il aurait pu voir que ses scrupules n'étaient pas suffisamment fondés. Je propose, par conséquent, d'adopter la synonymie suivante : 2 Cymindis canigouensis * Fairm., 1854...... Pyrénées-Orientales. Var. Baudueri Perris, 1869.......... . Lot-et-Garonne. Var. Chaudoiri * Fairm., 1869........ Sicile; Algérie (2). (1) Cf. Ann. Soc. ent Fr. 1884, p. 222 + (2) Malgré l'étendue de son aire géographique, cet insecte est toujours d'une extrème rareté; c’est à peine si l’on en cite cinq ou six exemplaires {collections Fairmaire, Grenier, Bedel; École d'agriculture de Montpellier : Musée de Berlin). Il vient d’être repris en Algérie, à l'Edough, près Bône, par M. Grilat (mai 1885). Ann. Soc. ent. Fr. 1885. — Juin 1885. 86 L. BEDEL. Les élytres de cette espèce ont un léger reflet chatoyant, presque irisé, dont les auteurs ne font aucune mention. Methles punctipennis Sharp, 1882, Dyt., p. 874, pl. xmm, fig. 165 — M. cribratellus * Fairm. (sub Hydroporus), 1880, Ann. Fr., 1880, p. 248. Scydmaenus ditomus Reitt., 1880 — S. angustatus * Lucas. — La figure que Ch. Coquerel a donnée de langustatus (Ann. Fr. 1860, pl. 6, fig. 8) est très inexacte ; les particularités que M. Reitter y relève (Bestimm. Tabellen, V, p. 571) n'existent pas dans la réalité. Rhizotrogqus inundationis * Raffray, 1871, Petites Nouv. Ent., I, p. 460. — C’est la femelle du R. amphytus Buquet; le type que j'ai vu appartient à M. René Oberthür qui l’a reçu de M. Raffray. Phyllopertha algirica Reiche, 1864, — P. lineata Fabr., 1798 (1). Phyllopertha Oberthüri * Fairm., 1871, Ann. Fr. 1870, p. 379.— Autre synonyme du P. lineatu Fabr. Je dois à M. René Oberthür la commu- nication du type; c’est un exemplaire de la variété à élytres fauves. Pentodon pygidialis Kraatz, 1882, Deutsche ent. Zeit., XX VI, p. 61 — P. variolo-punctatus Fairm., 1879, Ann. Fr. 1879, p. 172. Buprestis nigrita Fabr., Suppl. Ent. Syst., p. 133. — La description de Fabricius, que les auteurs semblent avoir perdue de vue, désigne certainement un des Melanophila du groupe d’acuminata Degeer; le type provenait de Tanger. Attalus ulicis Er., 1840, = A. limbatus Fabr. (sub Malachius), 1798, Suppl. Ent. Syst., p. 71. Comme tous les exemplaires de Tanger, le type de Fabricius avait le prothorax entièrement rouge. Erichson a décrit son wlicis sur un insecte de Portugal, taché de noir sur le prothorax. Attalus ecaudatus * Peyron (sub Axinotarsus), 1877 = À. maculicollis * Lucas. M. Peyron (L’Abeille, XV, p. 92) a considéré l’Aftalus maculicollis Lucas comme le mâle du Malachius marginicollis Lucas; cette synony- mie est d'autant plus étonnante qu’il suffit de jeter un coup d’œil sur les planches de l’Exploration de l'Algérie pour s'assurer que ces deux insectes appartiennent à des genres différents. (1) C'est le Melolontha lineata Fabr., Suppl. Ent. Syst., p. 133; il est décrit du nord de l'Afrique et n’a rien de commun avec l’Anisoplia hesperica Er., insecte espagnol que divers catalogues y rattachent encore. Coleoptères du nord de l'Afrique. 87 La figure de l’Attalus maculicollis (pl. 49, fig. 2) est bien reconnaissable et correspond absolument au type conservé dans la collection Lucas, au Muséum de Paris; la descripiion est moins exacte ; elle mentionne, au sommet des élytres, une impression dont je n’ai pu retrouver la trace sur le type de l’auteur. Blaps pubescens * Allard, 1881 — B. propheta * Reiche, 1861 (1). — Jai vu les types du pubescens dans la collecuon Fairmaire et ceux du propheta dans la collection Reiche, actuellement entre les mains du D" Sénac; les uns et les autres proviennent de Bou-Saada. Quant au Blaps femelle en qui M. Ernest Allard a cru reconnaitre le B. propheta (cf. Ann. Fr. 1881, p. 165), c’est évidemment quelque exem- plaire égaré d’une des espèces qu’il énumère ailleurs. Melambius aspero-costatus * Fairm., juin 1871, Ann. Fr., 1870, p. 391, — M. Teinturieri * Muls. et God., Ann. Soc. Linn. Lyon, 1865, p. 454, — Les types proviennent de MM. Hénon et Teinturier, qui tous deux les ont rapportés de Batna. Mylabris Baulnyi * Mars., 1870, L’Abeille, VIE, p. 49 = M. tenebrosa Cast. (variété à élytres fascinées). — J'ai constaté existence de tous les passages, par développement des taches ou réduction des fascies, sur de grandes séries d'exemplaires rapportées de Biskra par le D' Ch. Martin. Cantharis sanguiniceps * Fairm., Bull. Soc. ent. Fr., 1885. — Appar- tient au genre Epicauta Redt. Rhinognathus globulatus Fairm., Rev. de Zool., 1873, p. 344 — Lep- tolepyrus meridionalis * Duval (sub Cneorhinus). M. Desbrochers des Loges m'avait indiqué cette synonymie comme probable, et j’espérais voir le type chez M. Gandolphe; mais notre col- lègue ayant remanié toute sa collection sans conserver aux insectes leurs anciennes étiquettes, je mai plus trouvé chez lui qu'une rangée de L. meridionalis : l’un des exemplaires, encore pourvu de fausses mandi- bules « longues, aiguës, en forme de pinces », répond absolument à la description du Rhinognathus globulatus. (t) Cette espèce se distirgue entre toutes par la pubescence roussâtre qui garnit le dessous du corps; cette pubescence peut facilement passer inaperçue et M. Reiche ne l’a pas mentionnée dans sa description (Ann. Soc. ent. Fr., 1861 p. 89), mais je me suis assuré de son existence sur les types. 83 L. BEDEL. Sitona Blanchardi * Allard, 1865 = S. fallax * Rosenh., 1856 (1). — Jai vu les types des deux espèces; celui du S. fallax m'a été communi- niqué par M. R. Oberthür; c’est un exemplaire provenant d’Algesiras et tout à fait pareil aux exemplaires du Blanchardi qu’on reçoit de Tanger. Rhytirhinus gentilis Fairm., 1881, Rev. de Zool., 1879 (sep., p. 37). — La description s'applique de tous points au R. Saint-Pierrei * Allard. Le R. Saint-Pierrei se trouve dans la partie montagneuse des pro- vinces d'Oran (Daya !) et d'Alger (Teniet-el-Had !); le type du R. gen- tilis venait de la province de Constantine (Menah). Cleonus sycophanta Fairm., 1881, Rev. de Zool., 1879 (sep., p. 35) = Liœus soricinus Mars. (sub Bothynoderes), 1868, L’Abeille, V, p. 200. Lixus dubitabilis Fairm., 1875, Ann. Mus. civ. Gen., VIE, p. 534. — L'auteur compare son type au L. Ascanii L., mais les seules différences qu'il relève entre eux sont précisément celles qui distinguent la var. Wagneri Luc. des Ascanii septentrionaux. Larinus interruptus Desbr., 1884, Bull. Acad. d’Hippone, n° 16, p. 158 = L. Chevrolali * Bohem., 1843. Pachytychius leucoloma Jekel. — L'auteur décrit cet insecte comme propre au Sénégal (cf. Journ. of Ent., I, p. 271). Dans le Catalogue de Münich (p. 2515) on lit « Algeria » au lieu de « Sénégal »; cette fausse indication est déjà reproduite en différents ouvrages, et je crois utile de signaler le fait (2). Cionus phyllireae * Chevr. = Stereonychus fraxini Deg., var. — Plu- sieurs auteurs considèrent le phyllireue comme synonyme du S. gibbi- frons Kiesw. Je puis affirmer qu’ils se trompent. Sibynes cretososparsus Fairm., Ann. Fr., 1880, p. 24 = S. cupulifer * Ch. Bris. (Sub Ceuthorhynchus), 1869, L’Abeille, V, p. 443. Ce Curculionide de Biskra est bien remarquable par la structure des (1) Le S. fallax + Allard (Ann. Soc. ent. Fr., 1864, p. 357) n’a rien de com- mun avec l'espèce de Rosenhauer; c'est simplement un exemplaire du S. crini- tus Herbst. (2) La disposition défectueuse du texte (Journ. of Ent., I, p. 272) explique l'origine de cette erreur; le mot « Algeria » suit de fout près la diagnose du P. leucoloma et semble s'y rattacher, tandis qu’il s'applique au P. Lucasi, décrit quelques lignes plus bas. Coléoptères du nord de l'Afrique. 89 squamules qui le couvrent, la simplicité des ongles, etc.; mais ce qui le distingue avant tout, C’est l’écartement des hanches antérieures, Carac- ère nouveau dans la tribu des Sibiniini, où je propose de le ranger, sous le nom de Dichotychius. Sibinia planiuscula Desbr. (sub Sibynes), 1873, Ann. Soc. ent. Belg., XVI, p. 12% (sep., p. 26). — L'auteur n’avait pas indiqué la patrie de cette espèce; d’après les renseignements qu’il a bien voulu me donner, elle provient d'Algérie. Apeltarius multilineatus Desbr., 1. c., p. 126 (sep., p. 30). — Me parait synonyme du Tychius amplicollis Aubé, pour lequel Tournier a pré- cisément créé le sous-genre Ectatotychius (Ann. Soc. ent. Fr., 1873, p. 461). Clytra opaca Rosenh., 1856 — C. (Otiocephala) quadrinotata Fabr. (sub Cryptocephalus), 1787, Mant., I, p. 79. — Cette espèce est assez répandue dans les parties rocheuses des provinces d'Oran et d'Alger; le type de Fabricius provenait des récoltes de Martin Vahl sur la côte de Barbarie. La description du C. quadrinotata, après avoir été traduite, sans mo- dification, par Olivier (Encycl. méth., VI, p. 33), est devenue l’objet de confusions multiples. Les auteurs ont voulu reconnaître en elle divers Labidostomis de Syrie (hebraea Lac.), d'Espagne (bigemina Suffr. — quadrimaculatu Motsch.) ou d'Italie (centromaculuta Gene), mais nul d’entre eux n’a songé seulement aux Clytrides algériens. Les trois Ofiocephalu connus (quadrinotata F., forcipifera Lac. et Warioni Lei.) ne paraissert différer entre eux que par l’extension, d’ail- leurs variable, des taches élytrales ; la couleur foncière des élytres est d’un beau rouge chez tous les exemplaires vivants des trois formes. Cryptocephalus acupictus Mars., 1874, L’Abeille, XILE, p. 172, =C. acu- punctatus * Fairm., Rev. de Zool., 1873, p. 354. Cryptocephalus fulguritus * Mars., 1874, I. c., p. 49 = C. fulqurans * Fairm., lc, p.999. Chrysomela semiopaca * Fairm., 1873, 1. c., p. 357 = C. confossa * Fairm., 1865, var. — Cette espèce est un exemple remarquable de dichroïsme : les élytres sont orangés avec une bande suturale d’un noir bleuâtre chez confossa, complètement noirs ou bleuâtres chez semiopaca. Les deux types se trouvent ensemble sans transitions; ils vivent sur les pentes arides, aux dépens d’une Centaurée à petites fieurs roses. 90 L. BepeL. — Coléoptères du nord de l'Afrique. Lithonoma cyanea Tourn., 1875, Petites Nouv. Ent., Il, p. 475 — L. Favieri Fairm., 1875, même vol., p. 388. Brumus Olcesei Crotch, 1874, Rev. of Coccin., p. 195 — Micraspis tetradyma * Fairm., Ann. Fr., 1867, p. 416. Chilocorus nigropictus * Fairm. (picturatus * Faïrm.), 1876, Petites Nouv. Ent., I, p. 9% — Exochomus quadripustulatus L., var. ancho- rifer * Allard, 4870, Descr. de quelques Col. nouv. Crotch mentionne cette même race algérienne sous le nom d’ericae (Rev. of Coccin., p. 193). Hyperaspis Camillae * Allard, 1870, Description de quelques Coléo- ptères nouveaux = H. Marmottani * Fairm. (sub Coccinellu), 1868, Ann. Fr., 1868, p. 501. Près de l’Hyperaspis Marmottani devra se ranger l’H. guttulata * Fairm. (1871), qui ne s’en disiingue guère que par la grande extension de la couleur noire aux dépens des parties jaunes. Reste à savoir si ce ne seraient pas les deux sexes d’une même espèce. Novius algiricus Crotch, 1874, Rev. of Coccin., p. 282 = NN. algiricus * Allard, 1870, Descr. de quelques Col. nouv. CALANDRIDES Nouveaux genres et nouvelles espèces, observations, synonymies, doubles emplois de noms de genres et d'espèces, etc., 2° PARTIE (1) Ouvrage posthume d’AucustTe CHEVROLAT, membre honoraire (Séance du 27 juin 1883.) CALANDRIDES, Trisu 78. Lacordaire, Genera, 1866. OBSERVATIONS GÉNÉRALES. La Société entomologique de France, dans sa séance du 24 décembre 188% (Bulletin, page cv), après avoir entendu lecture du discours prononcé par son Président, M. Ed. Lefèvre, sur la tombe de Chevrolat, a renvoyé à l'examen d’une commission composée de MM. Jekel et Sallé plusieurs mémoires sur les Calandrides que notre regretté membre honoraire nous avait présentés afin que ces mémoires pussent être pu- bliés ultérieurement. (1) Voir la 1° partie, Annales 1882, pages 555 à 582 (4° trimestre 1882, paru le 30 mai 1883). A cette {re partie, on devra, d'après les notes laissées par Chevrolat : 1° Joindre aux 21 espèces indiquées pour le genre Cercidocerus (loc. cit., p. 572) l'espèce suivante : CERCIDOCERUS TRICHOPYGUS *, nOV. Sp. — Long. (rostr. exclus.) 15 mill., rostri 5 mill.; lat. 4 1/4 mill. — Alatus, angustus, elongatus, niger opacus, rostro recto, compresso, subcylindrico, apice lateribus, angulato, basi crasso, supra sulcato ; inter antennas subelevato; scapo oculos attingente, clavato et arti= culis funiculi rufis, 1 art. crasso longiori, clava apice truncata, cinerea ; capite cylindrico, sericeo-ferrugineo; prothorace longiori latitudine, antice in collum attenuato, in medio late emarginato, postico supra scutellum sub- Ann, Soc. ent. Fr. — Juillet 1885. 92 A. CHEVROLAT. Après une étude approfondie faite par la commission, d’après les types de l’auteur, l’un de ses membres, M. H. Jekel, en demandant l’impres- sion dans les Annales des travaux posthumes de Chevrolat, croit devoir présenter à ses collègues les remarques suivantes : « On reconnaîtra facilement, par l’ensemble des 2, 3° et 4° mémoires de Chevrolat sur les Calandrides qu’il nous reste à publier, que son travail n’était pas terminé, puisqu'on n’a pas trouvé trace de listes ou descriptions des genres qui, dans la méthode de Lacordaire, suivie par lui, et dans l’énumération conforme de Gemminger et de Harold, font suite au groupe des Sphenophorus de Schônherr.— Evidemment l’auteur avait l'intention de compléter son travail par un 5° mémoire. « Je me propose, si la santé et les loisirs me le permettent, de publier d’abord mes travaux en souffrance et de reprendre cette nombreuse tribu en sous-æuvre, Car : € 4° L'auteur n’a pas cru devoir profiter d’un travail que je lui avais communiqué sur les Cyrtotrachelus, basé sur un plus grand nombre d'espèces et d'individus que ceux qu’il avait à sa disposition. Sa collec- tion, généralement peu fournie en exemplaires de chaque espèce, le conduisait souvent à établir des espèces sur des wnicas aberrants ; néan- angulose prolenso, fusco sericeo ; scutello longe conico, plano; elytris pro- thorace duplo longis, apice in margine rotundatis, in sutura obliquis, albo- limbatis, singulatim 5 striis sulcatis; pygidio longo, conico, emarginato, piloso, albo-punctato; corpore sat nitido, lœvi; abdomine lateribus foveato; femoribus 4 anticis clavatis, posticis, longis, rectis ; tibiis posticis intus fulvo hirsulis. &. Sylhet. Typus auctoris. 20 Former avec les 4 espèces désignées sous le nom générique de Spheno- phorus (G. 38°, p. 578) un groupe nouveau, celui des Phyllerythrurus (gro, j'aime ; e0v850s, le rouge), et y placer comme 5° espèce le S. auro/asciatus de Brême, Ann. Soc. ent. Fr., 1844, pl 1x, fig. 7, p. 308, de Colombie. 3° Ajouter à la synonymie de l'Omotemnus serrirostris (loc. cit., p. 559) : Boh. in Sch , VILLE, 2, p. 207. d et Q. 4° Placer des * (c’est-à-dire l'indication des espèces appartenant à la collection Chevrolat) après les noms des : Omotemnus miniaticrinitus (p. 560), Hetero- toœus miniacerus (p. 568), Eugithopus vittatus (p. 577), et à toutes les espèces du G. Scyphophorus (p. 577), à l'exception du robustior; et, au contraire, supprimer les * des : Rhynchophorus introduceus et lobatus (p. 561), et Iete- rotoxæus gratus (p. 568). Calandrides. 93 moins les coupes qu’il a établies classent bien les espèces, et pour les Sphenophorus de Schônherr, surtout, genre nombreux et polymorphe, déjà subdivisé par Leconte et Horn pour les espèces de l'Amérique du Nord, un remaniement complet était désirable. « 2° Un certain nombre d'espèces qu’il n’a pas marquées (*), comme ne les possédant pas, me sont connues : quelques-unes devront être dépla- cées. « 3° Il est difficile de comprendre l’idée qu’il s’est faite de son genre 38° (Sphenophorus limite, Ann. 1882, p. 578), car il n’en donne pas la liste, et se contente de signaler quatre espèces à bande rougeätre à la base des élytres (auxquelles il faut joindre : aurofasciata de Brême, Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 308, pl. IX, fig. 7, de Colombie) espèces dont le 5° article des tarses est large et spongieux en dessous (Stirps I, Sch.) comme dans les Cactophagus, Metamasius et Rhodobænus des auteurs américains, tandis que dans les Sphenophorus pr. d., tels qu'ils sont li- mités — et avec raison — par ces savants, le 3° article en question est simple, étroit, plus ou moins cilié, et non spongieux en dessous (Stirps 2, Sch.) et ne contiennent que nos espèces d'Europe et une partie des es- pèces de l'Amérique du Nord, etc. (Voir la note de Chevrolat, n° 2.) « Je terminerai en faisant observer que, lors du collationnement des 2° et 3° mémoires, nous avons constaté, M. Sallé et moi, toutes les peines que notre dévoué secrétaire, M. Desmarest, s'était données pour en coor- donner et classer les éléments, de telle sorte que la tâche nous en a été relativement facile, car les nombreuses bandelettes alternativement ad- jointes, ou distraites des manuscrits primitifs, souvent en doubles et triples, selon que l’auteur avait voulu modifier ou perfectionner son œuvre étaient parfois inextricables. Le 4° mémoire était dans le plus grand désarroi : on sentait que ce cher disparu n'avait pu compléter son œuvre ! J'espère, néanmoins, en avoir tiré le meilleur parti pos- sible. « Puissent nos efforts avoir rendu quelques services à la science, en faisant connaître aux entomologistes les derniers travaux de ce regretté pionnier, dont le zèle infatigable a doté l’entomologie, pendant plus d’un demi-siècle, d’un si grand nombre de découvertes et de travaux ! D’au- tres voix plus autorisées diront les nombreux services qu’il a rendus (3 7e A. CHEVROLAT. aux entomologistes : quant à moi, je garderai le plus profond souvenir de son urbanité, de son aménité et de sa bienveillance envers moi, pen- dant les quarante années qu'ont duré nos rapports, je n’oublierai jamais les délicieuses heures que nous avons passées ensemble dans nos études réciproques sur les Curculionides, et à celles employées à consulter les nombreux et précieux types de sa magnifique collection ! » Nous ajouterons encore que, pour faciliter l'impression des derniers mémoires de Chevrolat, M. l'abbé Ludovic Julien Laferrière, son neveu, chanoine, à la Rochelle, a bien voulu recopier le manuscrit entier, et que ce difficile travail a été collationné avec autant de soin que pos- sible par MM. Sallé et Desmarest. Enfin nous dirons que la Commission de publication et la Société (séance du 27 mai 1885) ont décidé l’impres- sion des trois mémoires de Chevrolat dans les Annales de l’année 1885. 41° Genre Phrynoïdes, nov. gen. (opwoudes, qui ressemble à un Crapaud.) Corps ailé, court, large; trompe droite, élargie à la base, sillonnée entre les yeux; antennes insérées sur le côté à la base du rostre ; scrobe per- pendiculaire, court, dirigé en avant; scape droit, limité à l’œil ; funicule de 6 articles, 4% court, 2, le plus long, conique ; massue cylindrique- ovoide, derniers articles brièvement aplatis ; yeux latéraux, oblongs, noirs ; tête transverse ; prothoraæ Carré, plan, rétréci et incliné sur le devant, fortement étranglé sur le côté, bisinueux à la base et subite- ment anguleux sur l’écusson, rugueux et fortement ponctué en dessus ; écusson presque rond; élytres larges, plans, bisinueux, anguleux, offrant une pointe avancée au-dessous du prothorax et l’enclavant au- dessus de l’épaule, faiblement atténués vers le sommet, à stries légères, ayant un pli transverse avant le sommet; pygidium large, conique; abdomen de six segments ; pattes antérieures rapprochées ; cuisses courtes, en massüe, échancrées en dessous vers le sommet et garnies de poils ; jambes arquées, comprimées à la base ; 3° article des tarses dilaté et arrondi sur le côté, spongieux en dessous; deux courts onglets les terminant. Ce genre doit être placé avant celui des Crepidotus (Ann. 1882, p. 70); il ne comprend qu’une seule espèce. Calandrides. 95 PHRYNOIDES LUTEUS *. — Long. (rostr. excel.) 9 mill.; rostri 4 mill.; lat. 5 mill. — Alatus, brevis, latus, supra planus, luteus ; rostro recto, basi crasso, inter oculos scisso, apice nigro ; scapo brevi, recto ; articulis funiculi fuscis, submoniformibus, elongatis; clava oblongo-ovata; capite transverso, luteo, oculis oblongis, nigris, supra-angulatis ; prothorace pos- tice quadrato, antice declivi, attenuato, transversim constricto, supra pluno, luteo, rugoso-punctato, postice supra scutellum angulato; scutello plano, rotundato ; elytris basi sinuosis extus humerum unguiculo produc- to, externumangulum posticum prothoracis includente, striis tenuibus, interstitiis æqualiter nodulosis, brunneis basi et apice albidis ; pygidio conico, brunneo; corpore pedibusque luteis vage et paululum punctatis ; femoribus crassis, versus apicem subemarginatis; tibiis inæqualiter sub cylindricis, unguiculis 2 parvis, brevibus. Para. Typus auctoris. 42° Genre Polyaulax, nov. gén. (roAds, plusieurs ; ævlaë, sillon). Corps cylindrique, ailé ; trompe arquée, sillonnée sur chaque côté longitudinalement en dessus à la base ; scape mince, dépassant à peine la strangulation du prothorax ; funicule de 6 articles, 1% noduleux, transversal, 2 sub conique, les suivants moniliformes, égaux ; massue arrondie, assez petite; ééte modérément convexe ; yeux arrondis, laté- raux, réunis en dessous ; prothoraæ en carré long, convexe, fortement et lächement ponctué ; eécusson triangulaire ; élytres cylindriques, à peine plus larges que le prothorax, arrondis chacune à l'extrémité, ponctués, striés, interstices plans, pointillés ; pygidium vertical, ar- rondi par le bas; abdomen de 5 segments, 3 et 4 plus étroits, les autres grands ; pattes assez fortes, inermes ; cuisses en massue ; jambes fine- ment sillonnées, postérieures échancrées au sommet et garnies d’un duvet ocracé ; 4° article des tarses postérieurs large, 3° arrondi, bilobé. Le type de ce genre qui doit être placé à la suite des Liocalandra, est le Sphenophorus castaneipennis * Bohem. Sch. Gen. Cur. 8, p. 249, Natal. 43° Genre Meraphus nov. gen. Corps ailé, allongé, déprimé en dessus ; trompe arquée, épaissie à la base, amincie au sommet; scrobe horizontal, situé sur le côté à la base; scape épais, droit, de la longueur du funicule; ce dernier de six articles moniliformes, les 2 premiers un peu plus forts ; massue de trois articles, globuleuse, les deux derniers cendrés ; yeux grands réu- 96 A. CHEVROLAT. nis en dessus ; tête petite; prothorax allongé, rétréci en avant, com- primé sur les côtés et légèrement convexe, parallèle, arrondi en arrière ; écusson arrondi, plat; élytres un peu plus larges que le prothorax, avancés en pointe en avant de l'épaule, ponctués-striés, coupés obliquement sur la suture; pygidium conique; abdomen de cinq seg- ments, le deuxième et surtout le dernier grands; cuisses épaisses au sommet, fortement dentées ; hanches arquées, terminées par un onglet corné aigu ; tarses à 3° article triangulaire, bilobé : deux crochets égaux les terminent. Genre voisin de celui des Sphenophorus, et dont le type est le serri- rostris. 17M: SERBIROSTRIS (NOV. SD.) RIRES see na Celehes 2: NL DENTICULATUS (NON. SD.) ne.c cheb nes ec AINDONNE DM. AUTERNANS " (NOV: SD.) 2e e De moe ete eue 3 SU AUNDONNAS ROM PCINEREIVENTRIS U(NOVLSD:). 060 LEUR PORT SD Molucæ DM NIGROGINCTUS, (NOV. SD) AR Use ete Je tr PMilippine 6. M. GENICULATUS * (nov. Sp.).....:.. Re NE CR MAeNNUElebeS 2 MSDINEANIGRA"" (NOV: SD:). THAT ES MRNRMrNE AS Ins. Java ouest. D EMEA TICUS (RON: SDS): ei che cata ele eat (de ... Ceylan. 9. M. SUBSCUTELLATUS (NOV. Sp.) ......... -Sarotaeuces 0 COCHINCDINA: AO MMFLANOLINEATUS: * {NnOV-HSpD:) eee RME. Philippinæ. MERAPHUS SERRIROSTRIS (n0v. Sp.). — Long. (rostr. excl.) 45 mill.; lat. & 1/2 mill. — Elongatus, niger, rostro arcuato, basi crasso, cylindrico, apice tenui, supra bisinuatim dentato ; oculis antennisque nigris ; clava globosa, apice semi cinerea ; prothorace elongato, longitudine paululum convexo, antice attenuato, lateribus constricto parallelo, regulariter punctato, postice semirotundato et sulcato ; scutello rotundato, rubro, plano ; elytris rubris, punctato-strialis, in sutura oblique truncatis, interstitiis 3 et 5 elevatis; pygidio brunneo, conico, punctalo, apice trun- cato ; femoribus clavatis, fortiter dentatis; corpore nigro; abdomine densius punctato.?. Célèbes. Typus auctoris. MERAPHUS DENTICULATUS (n0V. sp.). — Long. (rostr. excl.) 43 mill.; lat. 3 1/2 mill. — Elongatus, rubro tomentosus ; rostro arcuato, basi crasso, scisso apice tenui, supra plano, in dimidio antico biserie dentato, bicari- nato ; antennis nigris, elava globosa, apice cinerea ; capile convexo, qla- Calandrides. 97 bro; prothorace pluno, elongato, apice attenuuto, constricto, postice semirotundato, tenue sulcato ; scutello triangulari, plano ; elytris vix prothorace latioribus, infra humerum spinobasis, obsolete sulcatis, inter- stitiis 3 el à elevatis, apice oblique in sutura truncatis ; pygidio, crasso, conico, paululum emarginato punctato, selulis albis ; femoribus dentatis ; tibiis, apice nigro, uncinatis ; 3° articulo tarsorum triangulari, bilobo, infra spongioso $. Amboyna. Typus auctoris a D. Riehl datus. MERoOPLUS (1) ALTERNANS (nov. sp.). — Long. 14 mill.; lat. 6 mill. — Alatus, elongatus, ellipticus, obscure ferrugineus ; rostro arcuato, glabro, basi crasso, profunde scisso; oculis antennisque nigris ; clava Semi grisea, globosa; capite transverso; prothorace antice cylindrico, truncato et constricto, attenuato, postice subrotundato, supra plano, ruge punctato, linea longitudinali et laterali nigra, postice depresso, lateribus anticis rotundato; sceutello cordiformi, nitido ; elytris, quam prothoracem pau- lulum latioribus, antice prominulis, in humero elevatis et extus oblique rotundatis, in sutura oblique emarginatis, sat fortiter punctato-striatis, interstits sex alternis elevalis ; pygidio conico, punctato ; corpore pedi- busque rubris; femoribus infra calcaratis, posticis, apice compressis, nigris ; tibiis apice adunco cinereo-nigro, acuto terminatis. Amboyna. Typus auctoris. MEROPLUS CINEREIVENTRIS (nOV. Sp.). — Long. (rostr. excl.) 13 mill.; lat. à mill. — Elongatus, ruber, rostro arcuato, supra basi valde crasso, scisso supra dorso, granuloso, punctulato, apice tenu; oculis magnis, glabris, antennisque nigris; clava globosa, apice alba ; capite transverso ; prothorace elongato, antice attenuato, subconstricto, plano, bicostato, linea longitudinali nigra, punctato ; postice semi-rotundato ; scutello rotundato, plano, nitido ; elytris striato-punctatis, apice in sutura obli- que truncatis, interstitiis quindecim elevato; pygidio conico, punctato, longitudine carinato; propygidio conico, albo, postice rufo-fasciato ; femoribus acute dentatis; tibiis brevibus, sulcatis, adunco nigro curvo terminalis ; corpore cinereo-rufescente punctato. Moluccæ. Typus auctoris a D. Lethierry datus. (it) Cest par erreur qu'il a été imprimé, pages 95 et 96, Meraphus, c'est Meroplus (unoos, cuisse, zhoy, arme) qu'on devra lire, comme M. Aug. Sallé s’en est assuré dans la collection de l’auteur. (1885) 7 98 A. CHEVROLAT. MEROPLUS NIGROCINCTUS (nov. Sp.).— Long. 9 mill.; lat. 5 mill. — Alatus ellipticus, flavo-rubidus ; rostro arcuato, attenuato, rude punctato, nigro, basi crasso, flavo, scisso; antennis oculisque nigris.; clava apice cinerea, globosa ; capite transverso, crasso, lævi; prothorace elongato, antice atte- nuato, recte cylindrico, infra oculos lobato, postice semi-circulari, plano, tomentoso, lineis tribus nigris, lateralibus basi latis, triangularibus ; scu- tello, parvo, nigro; elytris flavis, planis, striato-punctatis, nigro-lim- batis, interstilio centrali elevato, in sutura oblique emarginato ; pygidio conico, nigro, nitido, punctato, truncato; pedibus nigris, cinereo-punc- tatis ; femoribus calcaratis ; tibiis apice adunco corneo acuto terminatis ; trochanteribus quatuor anticis rubris ; pectore et abdomine nigris ; pro- thorace infra rubro. Ius. Philipp. Typus auctoris. MEROPLUS GENICULATUS (nov. sp.). — Long. (rostr. excl.) 14 mill.; lat. 5 1/4 mill. — Elongatus, fluvo-ruber ; rostro acuto, basi crasso, scisso, rubro, nitido; oculis antennisque nigris; clava globosa, apice alba; capite transverso, punctato ; prothorace elongato, antice attenuato, cylindrice marginato, postice sub rotundato, lineis tribus et maculis quatuor nigris, albo-punctulato; scutello oblongo, nitido ; elytris basi prothoracis vix latio- ribus, in humero elevatis, oblique dilatatis et oblique in sutura truncatis, punctulato-striatis, ante medium nigro-quadrimaculatis ; pygidio conico, pallide rubro, albo punctulato ; propygidio albescente transverso, apice nigro limbato ; corpore dense cinereo, vitta media nigra ; pedibus puni- ceis ; genubus nigris, nitidis et posticis cinereis. $. Célèbes. Typus auctoris. MEROPLUS LINEANIGRA (nov. sp.). — Long. 9 mill.; lat. 4 mill. — Alatus, elongatus, antice posticeque attenuatus, ruber, linea longitudinale in prothorace et in elytris maculis quatuor nigris ; rostro arcuato, nitido, punctato, basi crasso, scisso ; oculis brunneis ; scapo prothoracem attin- gente ; clava globosa, apice cinerea ; capite convexo ; prothorace conico, antice cylindrice truncato, tenue constricto, postice semicircuiter rotun- dato, sesque longiori latitudine ; albo punctato, linea dorsali nigra; scu- tello plano, postice rotundato ; elytris prothorace latioribus, antice angu- lato prominulis, postice rotundato, in sutura oblique truncatis, punctato- striatis, maculis 4 nigris humerale et in margine postica ; pygidio conico, punctato, lateribus reflexo ; corpore infra pedibusque, rubris ; pectore punctato, macula laterale in abdomine nigra; femoribus subden- tatis ; tibiis distortis, acute unguiculatis. ; Ins. Java. Typus auctoris a D. Dr Plason datus. Calandrides. 99 MEROPLUS HÆMATICUS (nov. Sp.).— Long. 9 mill., lat. 3 mill. — Alatus, elongato-ellipticus, ruber, M. lineanigræ similis, sed tomentosus; pro- thorace lineis tribus; scutello et elytrorum maculis 4 nigris ; rostro arcuato, basi crasso, scisso, supra longitudine denticulato ; oculis nigris ; capite transverso, læve ; prothorace elongato, sesque longiori latitudine, antice subcylindrice truncato, postice semicireulari rotundato, lateribus posticis et supra submarginato transversim sulcato, supra læve impunc- tato, tomentoso, infra remote punctato ; scutello concavo ; elytris protho- race latioribus, in humero obliquis, sat grosse punctatis, striatis; maculis quatuor lateralibus nigris, duabus anticis transversalibus, duabus posticis quadratis ; pygidio conico, crasso, punctato; corpore pedibusque rubris ; pectore et abdomine fortiter punctatis; femoribus calcaratis ; tibüs cur- vatis, corneo acuto tomentosis ; 3° articulo tarsorum rotundato, infra spongioso. Ceylan. Typus ex museo Jekel, descriptus. Cette espèce ressemble tellement au M. lineanigra qu’elle n’en diffère que par le tomenteux du dessus du prothorax et la forte ponctuation du dessous. MEROPLUS SUBSCUTELLARIS (nov. sp.). — Long. 10 mill., lat. 4 mill. — M. lineanigræ affinis; alatus, rubidus, elongato ellipticus, planus ; ros- tro arcuatlo, basi crasso, rubro, nitido, lateribus plano ; scapo recto, clavato, secundo articulo funiculi longiori; clava globosa, acuta, fusca ; oculis magnis, nigris ; prothorace elongato, rubido, antice attenuato et cylindrice recto, in collo constricto, postice semi rotundato, linea longi- tudinale nigra depressa; infra crebre punctato; scutello elevato, trigono ; elytris paululum prothorace latioribus, rubris, striato-punctatis, limbo apicali angulose emarginato et macula elongata infra scutellum nigris ; pygidio conico, crasso, albo-punctato ; pedibus rubris, nitidis, femoribus calcaratis ; tibiis corneo acuto et setula terminatis ; corpore rubido. Cochinchina. Typus ex mus. Jeckel descriptus. MEROPLUS FLAVOLINEATUS (n0V. Sp.). — Long. 11 mill., lat. 5 mill. — Alatus elongato-ellipticus ; rostro arcuato, nigro ferrugineo, rude punc- tato, basi crasso, flavescente, scisso; antennis oculisque nigris; prothorace subconico, elongato, supra plano, rubro, antice attenuato, cylindrice truncato, infra oculos lobato, postice semi-rotundato, lineis tribus nigris ; scutello elongato, nigro ; elytris sub-apice, in humero oblique dilatatis, el in apice suturæ oblique emarginutis, rubidis, lineis quatuor flavis, duabus mediis ante apicem limitatis; pygidio conico, emarginato, rubido, 100 A. CHEVROLAT. punctato; corpore pedibusque rubidis ; femoribus calcaratis ; tibiis cur- vis adunco corneo acuto terminatis ; tarsis nigris. ns. Philipp. (Manilla). Typus auctoris. 44° Genre APLOTES, nov. gen. (axhotns, simplicité). Groupe générique, voisin de celui des Meroplus, n’en différant que par l’absence d’une dent aux cuisses et composé d’espèces des Indes Orientales. AMACERLIENUS |? (NOV. SD:)S 242. DURE NE AE IS, Java: 2. A. CRUCIGER * Mots. Etud. es tom. VIL, p. 69, 1858... Birma. 3. A. RogLorsi * Chv., Ann. Soc. ent. Fr., Bull. 1882, p. cuix (sub Sphenophorus)..... AN .. Japon. carinicollis (Sphenophorus) Roel., Ann. Soc. ent. Belg., 1874 (Java). &. À. CARINICOLLIS * Gylh., in Schon. 4, 2, p. 882 (Spheno- DADRUS) RE ee RARE ER DCS ARS PAR ANN Java. SAADIVERSILINEIS (NOV-SD) Le Meme EU RL LCA Moluccæ. APLOTES ALIENUS (nov. Sp.). — Long. 40 mill., lat. 4 4/2 mill. — Alatus, elongato-ellipticus, ruber, punctulatus; rostro arcuato in apice; anten- nis oculisque nigris; in prothorace lineis quinque lateralibus et basalibus, antice abbreviatis et in elytris sex maculis, humerale media rotundata, laterale in fasciam posticam jnncta, nigris; corpore el pedibus rubris, macula elongata ante trochanteribus antiquo; in pectore linea laterale, macula basale, infra pedibus medüis ; in abdomine macula basale in primo segmento et fasciis duabus in secundo et tertio; geniculis posticis et omni- bus trochanteribus nigris ; pygidio albo, tricarinato. Ins. Java. Typus auctoris. Cet insecte a quelque ressemblance avec certaines espèces de Calan- drides de l’Amérique méridionale. APLOTES DIVERSILINEIS (n0V. Sp.). — Long. (rostr. excl.) 8 mill.; lat. 2 mill. — Alatus linearis, parvus, ruber; rostro arcuato, cylindrico, inter antennas paululum crasso, rubido, nitido, basi scisso ; oculis antennisque nigris ; clava cupiliforma, apice truncata, alba ; capite trans- verso ; prothorace elongato, Subconico, rubro, granulato, profunde cana- liculato, lineis duabus lateralibus albis, linea laterale nigra ad mar- ginalem adnexa; sculello punctiforme, nigro; elytris antice recte trun- catis; viæ prothorace latioribus, albolimbatis, rubris, anguste sulcatis, in Calandrides. 104 sutura oblique truncatis, maculis sex migris : quatuor ante et duabus ultra medium, lateribus pedibus elongatis corporeque, rubris; tibiis bre- vibus, curvatis, apice adunco corneo, acuto terminatis; pygidio subconico, pallide rubro, truncato. Moluccæ. Typus auctoris. Cette espèce est très voisine de la carinicollis Gyllenhall; mais elle s’en distingue de suite par les lignes blanches et noires du prothorax. 45° Genre Frachorhopalon Kirsch in Meyer, Dresden, p. 56, 1879. Genre établi sur le Sphenophorus strangulatus, type de ma collection qui y avait été classé sous le nom de Glyptocnemis. 17e DIVISION. Scapus marginem anteriorem prothoracis attingente; clava antennale cupilifera, tertio articulo, in apice, acuta, alba; pygidium conicum. 1. T. STRANGULATUS * Gyll. in Sch., Genera, 4, 2, 963. Java, Malaccæ. 2ANTD-UCANAEIPES Gil. In SCh:, 410, 42,997 00 India or. SMMREEPENTS NE (DOVE Sp) RSR NN IIS Re Ceram. RÉÉTNCETCOGRANMUSLE (NOV SN) RENE UNE .. Ceylan. 2e DrvisIoN. Scapus ad strangulum prothoracis ductum; elava cupulifera, tertio arti- culo, apice obtuse acuminata, alba; pygidium conicum, tri- carinatum. DD AUMER AEIS SN (TO VA SDS) 2 SE ie Masse le China. discicollis ? Walker, Mag. Nat. Hist., série mr, t. IV, |A Ke Aie lee 15 0 ISO ANS UE en RAR . Ceylan. GPU MACUPATUS AGIR SCh SAN 2 NOEL ELA Id. FAUDAeNErCAUDA (NOV. ISD.) are RP En Malaccæ. 3° DIvISION. Scapus rectus trochanteribus anterioribus attingente ; clava cupuliforme, tertio articulo apice obtuse acuta ; pygidium breve subconicum acutum. De NLINEOL ABUS, FU(HO VS IS DAME Ne USER) GUERRE Java. 102 A. CHEVROLAT. &e DIvISION. \ Scapus ante trochkanteribus anticis limitatus ; clava globosa, tertio articulo apice obtuse producta, alba; pygidium conicum tricarinatum ; corpus angustum, cinereum. 9. T. HORSFIELDI * (NOV. Sp.).. 5° DIvisIoN. Scapus vix strangulum prothoracis superans, secundo articulo funiculi longiori, turbinato ; clava cupuliforme, truncata ; rostrum arcua- tum, infra ante antennas nodulo conico signatum ; pygidium conicum, angulose emarginatum, barbatum tricarinatum. AD TE RS SIAUDA EE RON AS DE) 2 ne an ee Cambodgia. 4 A1. T. INVERSICORNIS * (NOV. Sp. MARS AR India or.? TRACHORHOPALON STRANGULATUS Gil. in SCh., 4, 2, p. 963 (93°), type ex mus. D. Chevrolat descriptus. — Long. (rostr. excl.) 7 mill.; lat. 9 4/2 mill. — Elongatus, angustus, sat depressus, niger, opacus ; rostro arcuato, nigro, basi crasso, transversim scisso, longitudine sulcato ; tho- race antico, profunde constricto, supra disparo, sat profunde punctato; area dorsali laevi; elytris subremote punctato-striatis, interstitiès altermis elevatibus; pygidio conico, cinereo, tuberculis 2 albis. Ins. Java. Var. 8. — Long. 7 mill.; lat. 3 4/4 mill. — Indumento griseo luteo vestitus ; rostro arcuato, basi crasso, ante oculos scisso, longitudine tri- sulcato; apice antennisque nigris; clava cupuliforme, apice alba; protho- race longitudine sulcato, plano, sat profunde punctato; elytris sulcatis, interstitis seriatim clavatis ; pygidio conico, crasso, griseo, binodoso. Ins. Java. Var. y. ALBO-LINEOLATUS. — Elytris cum üinterstitiis hinc inde albo- lineolatis; pygidio conico, albo, tuberculis quinque elevatis. Malacca. TRACHORHOPALON REFLEXUS (nov. sp.). — Long. (rostr. excl.) 7 mill.; lai. 4 mill. — T. strangulato vicinus, indumento griseo tectus; rostro arcuato, basi scisso, crasso, griseo, antice cylindrico, attenuato, nigro, punctalo ; antennis oculis capiteque nigris; prothorace subparallelo, antice attenuato, albo, marginato, fusco, sericeo, setuloso, angulose constricto et punctis impressis, punclio majore antico, sulco longitudinali tenue, postice Calandrides. 103 sulcato, reflexo; scutello rotundato, lateribus reflexis; elytris griseis, pla- nis, tenue sulcatis, in humero rotunde amplialis, interstitiis quatuor ele- vatioribus ; pygidio subconico, triangulose quadricostato ; femoribus pla- niusculis; tibiis sulcatis corporeque griseis. Ceram. Typus auctoris. TRACHORHOPALON LEUCOGRAMMUS (nov. Sp.). — Long. 10 mill.; lat. & mill. — Elongatus, ellipticus; rostro arcuato, ferrugineo, nitido, basi crasso, scisso, inter antennas suleato; antennis nigris; scapo prothora- cem attingente; primo articulo funiculi elongato; clava globosa, apice albida ; oculis nigris ; capile ferrugineo, convexo ; prothorace sesqui lon- giort latitudine, plano, antice cylindrice attenuato, recto constricto, pos- tice paululum rotundato; lateribus cinereo; dorso late alabro, ferrugineo, crebre punctato; scutello angusto, longo, albido; elytris basi rotundatis, singulatim in sutura rotundatis, macula utrinque media fusca, inter- stitiis albo elevatis; pygidio acuto, conico, punctato, carinato, lateribus refleæo, griseo; corpore pedibusque griseis albicantibus, medio nigro. Ceylan. Typus auctoris. TRACHORHOPALON HUMERALIS (NOV. Sp.). —Long. (rostr. excl.) 10 mill.; lat. 4 mill. — Alatus, elongatus ; antennis, oculis et capite nigris, rostro arcuato, cylindrico, punctato; prothorace oblongo, plano antice attenuato, transversim constricto, disco nigro, medio depresso, crebre punctato, punctis centralibus albis, lateralibus basique griseis ; postice supra scu- tellum subanguloso; scutello elongato, plano; elytris in humero obliquis, parallelis, in sutura singulatim rotundatis, callo humerali plano lævi, planis interstitis elongato nodulosis, nigris; pygidio conico, griseo, tri- carinato; corpore pedibusque griseis ; femoribus crassis, tibiis longitudine sulcatis; tertio articulo tarsorum trigono, subtus spongieso; unguiculis æqualibus. China, Cambodgia. Ex mus. auctoris. 2 D TRACHORHOPALON CINCTICAUDA (nov. Sp.). —Long. (rostr. excl.) 44 mill.; lat. à 4/2 mill. — Alatus, elongatus, planus, niger, punctatus; rostro arcuato, basi crasso, ante oculos scisso, et inter illos foveato, capiteque nigris ; prothorace oblongo, planiusculo, nigro, crebre punctato, antice in collum attenuato, in disco postice vix depresso, longitudine tenue glabro, postice subrotundato ; scutello angusto, elongato, sulcato; elytris in humero obliquis, planiusculis, parvis, intus punctato-striatis, interstitiis elevatis, lateralibus albo-lineolatisé pygidio conico, nigro, punctato, bicarinato, fascia nigra, signato ; pedibus et corpore nigris, albo punctatis ; femoribus 10% A. CHENROLAT. apice infra subemarginatis; tibiis longitudine sulcatis, unguiculo acuto, corneo et setis duobus terminatis, tertio articulo tarsorum triangulari, subtus spongioso, unguiculis duobus æqualibus. Malacca. Typus auctoris. TRACHORHOPALON LINEOLATUS (nov. Sp.).—Long. (rostr. excl.) 8 mill.; lat. 4 mill.— Alatus, angustus, elongatus, depressus, niger, lineolis punc- tisque albis supra et infra in elytris serie dispositis; rostro arcuato, rufo, apice nigro, basi crasso, supra plano, albo; antennis nigris, scapo longo, crasso, ante pedes anteriores limitato, clava ovata semi alba ; oculis oblongis, nigris; capite convexo, rufo; prothorace elongato, antice paululum attenuato, postice rotundato, reflexo; scutello lineari; elytris prothorace vix latioribus, basi in scutello obliquis, in humero rotundatis, apice in sutura singulatim rotundatis, anguste sulcatis, fascia ultra medium nigra; pygidio conico, nodoso, lateribus reflexo ; femoribus slavatis ; tibiis curvatis, adunco corneo aciculato nigro et Spinula termi- matis; duobus unguiculis æqualibus. Ins. Java. A D. Dr Plason missus. TRACHORHOPALON HORSFIELDI (nov. sp.). — Long. (Rostr. excl.) 10 mill.; lat. 4 mill. — Alatus, linearis, niger, opacus ; rostro arcuato, nigro, basi crasso, ante oculos scisso; antennis nigris; scapo recto ad sulcum anticum ducto, articulis funiculi nodosis, secundo paululum longiori; clava ovata, nigra, oculis et capile convexo, nigerrimis; prothorace angusto, sesqui longiori latitudine, nigro, opaco, minuto, sat dense punctato, linea longi- tudinali postica, nigerrima subunciforme, postice recte truncato, lateribus suleato et infra semi arcuato ; scutello plano, conico ; elytris prothorace viæ latioribus, griseis, in humero rotundatis, punctato-sulcatis, apice truncatis ; pygidio conico, punctato, tricarinato; corpore nigro, punctato; pedibus cinereis; tibiis sulcatis, tarsis nigris; unguiculis duobus æqua- libus. Ins. Java. A D. Horsfield datus. TRACHORHOPALON FISSICAUDA (nov. sp.). — Long. (rostr. excl.) 15 mill.; lat. 5 mill. — Alatus, elongatus, oblongus, subdepressus ; rostro arcuato, apice tenui, nigro, basi crasso, infra antennas Spina conica impresso, supra oculos scisso, bisulcato, punctato, supra albo, antennis albis, scapo marginem anteriorem prothoracis superante; rostro crasso, articulis funi- culi moniliformibus, secundo longiore; clava globosa, nigra, apice trun- cata, alba; oculis oblongis, nigris ; capile G@nvexo nigro; prothorace elongato, oblongo, antice attenuato, lateribus constricto, plano, nigro, Calandrides. 105 albo punctato, longitudine costato, postice rotundato ; scutello lineari r'ujv; elytris prothorace latioribus, rufis, in humero rotundatis, apice in sutura oblique truncatis, striatis, interstitiis planis, serie albo maculatis, singulo nigro trimaculatis ; pygidio nigro, punctato, angulose scisso; corpore pedibusque nigris, illis confuse albo punctatis ; femoribus clavatis ; tibiis curvatis, sulcatis, adunco corneo nigro et spinula terminatis ; unguiculis duobus æqualibus. Cambodgia. TRACHORHOPALON INVERSICORNIS (nov. Sp.) — Long. (rostr. excl.) 11 mill.; rostri 4 3/4 mill.; lat. 4-4 4/2 mill. — Alatus, elongatus, ferru- gineus ; rostro, antennis, capite et oculis nigris; rostro arcuato, cylin- drico, crebre sat fortiter punctato, basi crasso, infra longitudine edentato, ante oculos scisso, infra inter antennas cornu conico signato ; capite con- vezo, nudo; scapo clavato, ante trochanteros anteriores protenso, secundo articulo funiculi longiori; clava cupuliforme, apice acuta alba ; protho- race oblongo, ferrugineo, antice attenuato, fortiter transversim constricto, postice rotundato, crebre punctato, linea longitudinali glabra, nigra, ultra medium attenuata, in disco plano:; scutello angusto nigro; elytris ferrugineo-rubris, prothorace sesquilongioribus, in humero oblique rotun- datis, singulatim nono strüs punctatis; sutura elevata, nigra, longitu- dine striolata et supra serie punctata; corpore pedibusque nigris, fortiter punctatis ; femoribus clavatis, infra in apice emarginatis ; tibüs longitu- dine sulcatis ; pygidio crasso, conico, obscuro. India or.? 46° Genre Axinophorus Sch., Genera., Curcul., 4, 2, p. 818. À. GAGES * Fab., Ent. Sys., 1, 2, p. 416....... Dee 0h . Guinea. 47° Genre Sphenophorus Sch. Ce genre, tel que l'indique Schoenherr dans sa Synonymia Insecto- rum, Genera et Species Curculionidum, était une sorte de capharnaüm comprenant un grand nombre d’espèces, dont les unes, très disparates des autres, ayant pour caractères : un funicule antennaire composé de six articles et une massue souvent globuleuse, cupuliforme, terminée par plu- sieurs articles tomenteux, blancs ou cendres. Le nombre des espèces anciennement connues ou nouvelles est de 124. Le Catalogue général des Coléoptères de MM. Gemminger et de Harold, tome VIII, pages 2646 à 2652, signale 156 espèces de ce genre, mais la 106 A. CHEVROLAT. même espèce est indiquée quelquefois sous différents noms ou placée dans un autre genre, tandis que d’autres sont réunies comme syno- nymes et appartiennent cependant à des espèces distinctes. Pour le même genre, les deux ouvrages suivants : The Rhyncophora of America North of Mexico, Proceedings of the American Philosophical Society, vol. XV, 1876, n° 96, par le Dr John Leconte et le D' George H. Horn, et Contributions to the knowledge of the Curculionidæ of the Uniled States, des mêmes auteurs, énumèrent trente espèces avec de nombreuses synonymies que ces entomologistes seuls pouvaient établir d’après les types de Say et autres naturalistes américains. Pour les espèces de Sphenophorus propres à l’Europe, deux entomo- logistes, l’un français, M. Ernest Allard, et l’autre suisse, M. le docteur Sierlin, ont publié : le premier, à Dresde, un travail où sont décrites les sept espèces suivantes : 4° S. piceus Lin. et var. nitens, du midi de la France; 2° S. abbreviatus Fabr., var. paludicola Waltl, Espagne ; 30 S. inæqualis, regardé comme une variété du S. opacus, mais que récemment M. Stierlin considère comme une espèce valabie (1); 4° $. opa- cus SChr.; 5° S. parumpunctatus GyIl.; 6° S. mutilatus Laich., syn. ardesius O[L.; 7° S. meridionalis (Dej.) Gyll., de Sardaigne; et l’autre auteur, M. Stierlin, vient de décrire deux espèces dans la Revue d’'En- tomologie, 1883, p. 60 : inæqualis et pumilus Allard. Schoenherr fait du S. Scotinus, Gen. Sp., p. 90, une variété de l’abbre- viatus; mais elle est plus petite, plus droite, et le prothorax est forte- ment et plus densément ponctué. $ LL Sphenophorus d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 4. S. PICEUS * Pallas, It., I, 1776, p. 464... Europa, Algeria, Siberia. miens, iNar. B./Allard, REY., p.207... 0e . Gallia merid. 2. S. ABBREVIATUS * Fab., Sys. EL., 10, p. 436, Mani. I, DH0 OlNVE Panzer ENORME CDR Europa. US: SCOTINUS GerTM:, SN, D. 208, CHENT MAP ENTRE Europa. C. abbreviatus Gem. et Har., Catal., t. VIA, p. 262%, var. RES DENOMINA RTS CROVT. en6 «2000 0E do aide Gallia. inæqualis E. AIl., var. — Stieri., esp. distincte. 5. S. PARUMPUNCTATUS Gyll. in Schr., 4, 2, p. 931....... Italia. (1) Ce nom de S. inæqualis a été employé dans ce même genre par Say et adopté par le D° Horn; par ce motif, je le chauge en celui de S. denominatus. Calandrides. 107 GMSPOPACUS M CUIR NIOE SCIE ARE IEEE NE Italia. 7.8: MumiLATUS * Laich., Verz Tyrol. Ins., 1, p. 346; GyilAoccit"p.0099.1 220 AAA TES QE Europa. 8. S. MERIDIONALIS * (Dej.) GyIl., loc. cit., p. 934. Sardinia, Gall. mer. OS SANGUINIPENNIS * (SDANOV.)e ee dure ao : 7 Gall. mer. SPHENOPHORUS SANGUINIPENNIS. — Long. (rostr. exel.) 10 mill.; rostri & mill.; lat. 3 4/2 mill. — Nigerrimus, crebre punctatus ; rostro arcuato, tenuis crebre punctato, basi crasso, ante oculos scisso: scapo clavato, extra strangulum anteriorem prothoracis ducto; clava cupiformis, nitida, apice alba; capite convexo, nitido, punctato ; prothorace sesqui longiori latitudine antice attenuato, cylindrice recto, breviter et transversim con- stricto, postice paululum arcuato et transversim tenue sulcato, longitudine late depresso in medio, linea supra elevata costato, supra erebre punctato ; scutello angusto, obtuse nigro ; elytris sanguineis, singulatim rotundatis, anguste punctato striatis, interstitis planis, æqualibus, confuse punctu- latis, in apice nigricantibus, margine apicale albo velutina: pygidio conico, propygidio longitudine sulcato, nigris ; corpore et pedibus nigerri- mis, nilidis, crebre et minute punctatis. $. Gallia meridionalis (Marseille). A D. Solier datus. $ IL Sphenophorus d'Amérique. Espèces énumérées par M. George H. Horn (Contributions to a Know- ledge on the Curculionidae of the United-States. Septembre 1873) : a. Espèces des États-Unis d'Amérique. RSS SIMPLRXOE LOCONIE.. AU Te PRET een . . California. AS NOMERNUS UC. 0 APR AE CORTE ST RE Colorado. var. baridioides Horn, loc. cit., p. 413........... Arizona. 39: UERSIAHOEN 100 Cit., DA ERA TM ..:. Amer. Sept. RS IPINAOUALIS Me 0 AV Ur IEEE APE ARE RTE in Gulf-Stat. contractus GyIl. in Schr. MOCHRAÆUS NEC ER AA ETES nan en mate .. Canada, Arizona. DISCOLOR * Mannh., Bull. Mosc., Bohm. in Schr, NORD AGE ER Eee En nr AAA TT ee California. TA S SPICTUSL IE CRU ET UMR ERE AA nee DT TE Id. et Vallecito. 8. S. PERTINAX * Ol., interstilialis, truncatus Say, cana- liculatus Bohm. in Sch…. a g um un Ne NME IE Ne TARUE. DANONE Canada. 108 A. CHEVROLAT. JÉSNIROBUSTUS à HO, 100 CL D ALLO ER REENANU OUeS California. 10. S. cosriPennis Horn, loc. cit., p. 420. Illinois, Visconsin, Nevada. 11. S. caRIOSUS OI., larvalis Gêm., cicatricosus Say, flexuo- RUES NI Er LE AE Late Middle-States, Gulf-States. HO SEA UNASES HOEN, 100: Cit, De ADEME REUT ERTOLX Georgia. 43. S. scoparIus Horn, loc. cit., p. 424, ® ....... HA RATISAS: PS CA TEOSUS OL, GYIin SChrE M eMAS eee MAmMEr/DOr: A5. S. scuzpriuis Uhler, Proceed. Ac., 1855, p. 416... Middle-West. zea Walsh., Pratical Entom., I, p. 117; Riley, Tird: Ann /REDOrE D: 09, 1121022, UTC RME South-Stat. 46. S. MELANOCEPHALUS * F., nubilus Gyll. in Schr. Georgia, Kansas. 17. S. Saxt * Gyl. in Schr., subcarinatus Mannh.. Pensylv., Orégon, Georgia. 18.15. PLAGIDUS Say, venatus; reclus, immunis Say, con- fusus, apicalis, var. Schr., Gyll. in Schr., p. 938, fallut; rehculaticols Bohm ee eee ee Amer. sept. 19, S. cenTiuis Lec., Pacif. R. R., 1857, p. 58....... . California. PONSSPARFULUS GYM SCT TES CERN EUt Pensylv., Georg. 21. S. (PUMILUS Gyll. in Schr., retusus Gyil. in Schr...... Kansas. AIS M ARIZONENSIS : HOPN : JI0G: CIS ANSE rte Arizona. 93. S. GAGATINUS, V, 63, p. 94, pl. 28, fig. 420, Gyll. in Sch.; necydaloides Fab., Sys. ElL., 2, 435; Oliv., Pnt SV 188 pe Jen UT ur SU NET RUE Georgia. 94. S. CULTELLATUS Horn, loc. cit., p. 429......,... Kansas, Texas. 95. S. COMPRESSIROSTRIS Say, S. cultirostris Gyll. in Schr. Ibid. 96. S. German * Horn compressirostris Germ., Ia. Spec. nov., 300, 1824; Bohm. in Schr., VII, 2, | DAS OS RAR MAN EAN CL SE a Ibid. Species invisæ auctoris. 97. S. ÆQUALIS Say, Gyll. in SChr. -.......,.......... Missouri. 98. S..ANGEPS Gyll. in SChr..-:.:...........:.... .. Colombia. TOME CIC A TRICOSDS OAV 2e LADA AUENSS ESGt Ie MT ARS California. un un 2 UN 2 Un A WA un Un A mn un UM A Calandrides. 109 b. Espèces du Bresil. eTRERICUS ML SCA Sn AU TE RTE Brasilia. . PUNCTATO-STRIATUS * GYII. in SChr .............. Id. c. Espèces de Montevideo et de Buenos-Ayres. MenerconHs®) GyliliiniSChr IN: 1495200 Montevideo. var. rubrotessellatus Blanch., Voyage d’Orbigny, LE EN DM LI HN PRIE EE RNRQ AR SET A RU Bolivia. . BRUNNIPENNIS Germ., Sp. Ins....... . RUE Brasilia merid. TES signaticoltis GyIl. in Schr............ ... Buenos-Ayres. * DEPIGEUS Boñsun SChr. VIT 220100 ET Montevideo. d. Espèces de Bolivie, de Patagonie, du Chili et du Pérou. . CRASSUS * Blanch., Gay, Hist. nat. Chili. ......... Bolivia. var. rufus in prothorace lineis tribus et scutello TUNES SANT NE ALIAS AL ES tn PA E E Lo Patagonia. SIGHILENSIS, Dianieh un) GAY. Re ne) ANS Chili. LAGEMEN AUS IMONNSD A SP LES, An ue Chili, Perou. . ADUNGUS Erich., Wiegman Archiv., I, 137........ Perou. NBRUTUS) CGNILMNSCRES PAS AO TR ENIUR CS ARS Id. . CRUDUS Erich., Wieg. Arch., p. 137........ RAS Id. ADAEUS) ETICNe, OC CHE CU ns ea Id. 2) SERIEPUNCTATUS | GVIl in SChr EE Ar SRE Perou, Calao. e. Espèces du Mexique. A . + MEMNONIUS * B6h. INSCRIRE Ne Mexico. nie Cyan Nu UN Id. à HogpErar * Bhn. in Schr., VII, 2, p. 254......... Vera-Cruz. MONS A Gy Ii an) SCT A) enm ren, SEL Mexico. REMICUPATUS Ban in SCT. AE RRNT Rens ne Id. PAOUESIFRONS NOV IL INSERT Ne Reese Id. SINCURRENS GyIl in SChT te SR ee Id. \QUADRIVILTATUS * GYI: In) SChT:. ue QE Id. (1) Les espèces portant les n° 46 à 52 ont toutes les élytres ponctuées-striées. 110 3. te CHEVROLAT. D. S. CICATRIPENNIS * G#. in Schr. — S. angustusi GyIl. NES CDI ES A RENE te One ee RSR ts Fe . Mexico. AND GDABRIPES ATOS DUAL Lac NE CO AR Id. DD LSLASUECIFRONSA NY (DONS) eee ee mens se Id. SPHENOPHORUS GEMINATUS (n0V. Sp.). — Long. (rostr. excl.) 4 mill.; rostri 2 mill.; lat. 2 mill. — Alatus, elongatus, oblongus, ferrugineus ; rostro arcuuto, punctulato, basi scisso, brunneo; antennis ferrugineis ; capite convexo, punctulato, inter oculos tenue foveato ; prothorace vix lon- giore latitudine plano, brunneo, lateribus rotundato, antice attenuato, in singulo angulo anteriori depresso, confertim punctato, supra scutellum rotundato, costa longitudinale postice attenuata nitida; scutello parvo; elytris planis, prothorace latioribus, in humero extus antice angulatis, singulatim sex stris geminatis, ferrugineis, interstitiis confertissime punc- tatis, in callo depressis ; pygidio albo, verticalis ; corpore crebre punctato, pedibus ferrugineis, punctulutis. Chili, Peru. Typus auctoris. SPHENOPHORUS GLABRIPES (n0v. Sp.) — Long. (rost. excel.) 9 mill.; rostri 3 mill.; lat. 3 1/2 mill. — Elytris grosse-punctato-striatis; rostro cylindrico, arcuato, punctulato, nigro nitido, basi crasso, inter oculos foveato et usque antennas sulcato; prothorace elongato, oblongo, opaco, minute punctato, antice paululum attenuato, cylindrice truncato et trans- verse constricto, postice subrotundato, in areo depresso et breviter ac tenue costato ; scutello declivi, nitido, trianguloso; elytris opacis, prothorace vix latioribus, in humero fortiter foveato-striatis, in fundo nitidis atque obsulcatis, singulatim in sutura rotundatis; pygidio conico, crasso, acuto; corpore sat crebre punctato; pedibus minute punctatis, nigris, nitidis. G\, $. Mexico (août), Terre froide. D. Sallé et Cristotori. SPHENOPHORUS SULCIFRONS (DOV. Sp.). — Long. (rostr. excel.) 7 mill.; rostri 21/2 mill.; lat. 2 1/2 mill. — Præcedenti similis, alatus, elongatus, niger, opacus, sed fronte nec foveato et prothorace fortius punctato, in longitudine media costato; rostro arcuato, nigro, cylindrico, longitudine lateribus compresso, basi crasso, Supra ultra antennas profunde sulcuto, antennis oculisque nigerrimis ; scapo solium prothoracis superante; capite subconvezxo ; prothorace elongato, antice paululum attenuato, subeylindrice truncato et tenue albo-murginato, elongato, lateribus longitudine et pos- tice subrotundato in disco medio costato ; scutello triangulari plano; ely- Calandrides. : alt tris, prothorace flatioribus, sesqui longioribus, opacis, albo-punctato- striatis, singulatim rotundatis, et albo-limbatis ; pygidio conico, crasso, coriaceo, obliquo, infra rotundato. Mexico. A D. Ecoffet missus. $ IT. Espèces que je n'ai pas vues el que je n’ai pu rapporter aux genres nouvellement établis. SPHENOPHORUS ADUNCUS Er............. RNA PA LU AU AE — ANCEPS OV ESA de MS di CE ... Amer. bor. — ASPERIPENNISIS ee a à RMS PRO! Peru: — CICATRIPENNIS SENS SNA PR ERA RTS Mexico. — CINCTICOLLIS GYIl........ ON eee ee ON EMIUeUS — CINERASCENS Mots LE RER Bite — CIRCENSCRIPTUS GEMM. .............. ns. Woodlark. — CRIBRICOLLIS Walk.:..:...0. PR PR Ceylan. — CRUGIGER MOiSCh 2 S.Ae PL Birma. — CRUDUS ETICRS ee eee AN TA = DEVICTUS BONE MES Re MOT ET dent — DEL#MBATUS. . . .. TS De ee DE CRE RUE .... Benguela. — EXQUISITUS Walk...... ET RE ee .. Ceylan. — GENTMLISNLEC, 2 MP en D'OR CE California. — GLABRIDISCUS Walk. ..+,....... sise de M ONIONs — HÉBRLSTUS Year LEE se 80 » 1 D GOIOMPIRS — IMMONIS ASE Ver nee ae eee nn .. Amer. bor. — LÉTUSV EICHER AMC Ce Een? 2.2 BCEUS — L'ARVALIS AGE 52" Ds ne Ve TN RS ATEN Louisiana. — CA DERLEUS | GyL, CeeN RnS e SEA ETS Sierra-Leona. — ÉEPROSUS PL ee AR É HÉALIE Java. — MACULIFER NS Re A LE ARE rss .. Mexico. — NEGYDALOÏIDES Fa. re GATONNA — NIGER RIMUS GEL SU Li RAR ANT ES Amer. mer. — OBLIQUEVITTATUS TaSChenb "0.000 Loja. — DANOPON NV AE te Era CA EN E IE Ceylan. — LE) (OA DIS DE COENSAE CP Oo Er ES EE California. — PRAÆPOTENS SAV RE GR PER at x Arkansas. — RIMORATES GYIL: 1)... 2... NOR 3 MAC IOIAMEA -— RUBROSCUTELLATUS Blanch................ Bolivia. — SCHOENHERRI Gy [lee NERO LE Nov.-Holl. — SENEGALENSIS GyIl............ RE An Senegalia. 112 A. CHEVROLAT. — Calandrides. SPHENOPHORUS SIMILLIMUS Kolbe, p. 35............,..... Afr. occid. — SOURMOSNS DIRE AU PME eau Guinea. — STRIGOSUS M PPFICD: 2: ee MN Te MPeRE — SUMATRENSIS CREVER NN + - SUMATA. — ENT UUUEUS BANANE NS. CNE. ie Id. — TESTARDISMOntroUzIer. 2e RAM. . Nov.-Cal. — TÉRRICUS AVE AE RER EE ne Brasilia. $ IV. Remarques sur diverses espèces appartenant à des genres différents de celui des Sphenophorus. ORTHOSINUS SCULPTICOLLIS Motsch. — (Xerodermus Lac.) PORCELDUS MAC ee LAN AR er nt QUES Ceylan. OXYRRHYNCHUS. Aux à espèces indiquées au Catalogue Gemminger et Harold, ajouter : ET SUTURABIS ROBIOIS QULLE AURONT EU AE Sumatra. — CoNvExXUS Ritz., Musée de Leyde, vol. V-XXI, | LU Ko + ARE Reste REP SR 1 Sumatra. = PBREVIPENNIS RIZ:, 100: It, D A8. MMA ER Bornéo. NT REGULUS RIZ; 100. CI, (D.1892%: 20e un ASE Sumatra. = HNICONL ABRIS EILZ., 100: 'Cit. DLMA89 22) PO een: Java. = FABRICHIRITZ, 10C:.CIt:; D 180.7 Ne ES Sumatra. — Hyproricus Chevr., Ann. Soc. ent. Fr., 1880. Ins. Andaman. SIPALUS. Aux 8 espèces du Catalogue cité plus haut, ajouter : < — SQUALIDUS Kobbe, Berl. Zeschr. Ent., vol. XX VII, ASt/CAhICR,, D 9) 1060) e UNE Aîrica occid. RHINA AFFABER Farh., Get £ — EBRIOSA............ Nr AMexICO: Ce n’est qu’une variété de taille plus petite que le type spécifique. ACIDALIE NOUVELLE LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX ET CHENILLES INÉDITES POUR LA FAUNE FRANÇAISE Par M. Prerre MILLIÈRE. (Séance du 1% janvier 1885.) ACIDALIA ÎTALICATA Mill. (sp. nov.). — PI. 2, fig. 4. Cette nouvelle Acidalie appartient au groupe des A. Séraminata Tr., Subsericeata Hw. et Strigilaria Hb., classées d’après la Monographie des Phalénites de l’auteur du Species général. Les caractères distinctifs de l’Italicata sont tels qu’on la reconnaît tout de suite comme espèce dis- tincte de toute autre. Elle a été obtenue ex larva; voici sa description : Envergure : 19 mill.—. Les quatre ailes sont sensiblement arrondies, ce qui donne à l’insecte un facies particulier ; leur couleur est l’argileux légèrement enfumé à la côte. Sur le fond des quatre ailes il n’existe que deux lignes transverses très légèrement enfumées, courbes, géminées, iremblées, suivant dans leur courbure le mouvement extérieur des ailes. Cependant, ce qui caractérise davantage peut-être cette intéressante Acidalie, est l'absence absolue de toute tache discoïdale et de tous points placés avant la frange ou sur celle-ci. Cette absence de points en dessus et en dessous des quatre ailes peut paraître d'autant plus surprenant que c’est, je le crois du moins, la seule des nombreuses Acidalies euro- péennes connues qui soit dans ce cas. La tête, le thorax et l'abdomen participent de la couleur argileuse des ailes. Les yeux sont noirs; les antennes, filiformes, sont uniformément concolores. Les ailes, en dessous, sont un peu plus claires qu’en dessus, et les lignes transversales géminées sont plutôt soupconnées qu’appa- rentes. Les pattes, également argileuses, sont munies de deux paires d’éperons très rapprochées l’une de l’autre. — Le & n’est pas connu. La chenille de l’Acidalia Italicata, trouvée en septembre 1883 aux thermes d’Acqui (Italie), dans un petit bois voisin de l’établissement des bains, a été élevée avec des chenilles de lAcidalia Degeneraria, parmi lesquelles je n’ai pu la distinguer; en sorte qu’elle n’a pas été décrite, Ann. Soc, ent. Fr. — Septembre 1885. (1885) 8 411% P. MILLIÈRE. ce qui est regrettable assurément. Tout ce que je peux dire de cette chenille est qu’elle m’a semblé polyphage, qu’elle a passé l’hiver et qu’elle s’est transformée le 4% avril 1884. L’insecte parfait s’est montré le 27 mai suivant. L’Acid. Italicata devra trouver place immédiatement après la Sérig. ilaria et porter le n° 2202 bis dans le grand catalogue allemand. ACGIDALIA LUTEOLARIA Constant. — PI. 2, fig. 6 et 7. En décrivant, le 14 novembre 1862, l’insecte parfait de cette petite Phalène, M. Constant nous a dit qu’elle a été prise par lui dans les envi- rons de Mont-Louis (Pyrénées-Orientales), et qu’à la même époque M. Staudinger la prenait aussi à San-Ildefonso, en Espagne. Mes collègues n’avaient encore rien appris des premiers états de cette Acidalie. C’est seulement cette année qu’il m'est possible de faire con- naître la chenille de PAcid. Luteolaria. Le 15 mai dernier (1884), il m'était adressé de San-Ildefonso, de la part du D’ Staudinger, une ponte de cette Luteoluria qu'il venait de capturer. « Cette jolie espèce, n'écrivait-il, vole à une hauteur de 2,000 mètres au moins, sur une prairie où il n’y a presque que des Graminées. » Les œufs sont éclos à Cannes le 2% mai, et les chenilles, restées fort petites pendant tout l’été, ont seulement grossi à la fin de Pautomne; mais elles passeront l'hiver et ne se transformeront en chry- salide qu’en mars. L’insecte parfait, devant éclore un mois ou cinq semaines après, n’a, cela paraît probable, qu’une seule génération. La chenille de luteolaria, lors de ses diverses mues, change assez peu de couleur. Devenue adulte, elle rappelle les petites chenilles d’Acidalia Obsoletaria, Polituria, Moniliata ({conogr., IL, pl. 76), dont elle partage les mœurs, mais elle ressemble surtout à la chenille de la Flaveolaria Hb. (Ic., IL, p. 485, pl. 100, fig. 6 et 7). Elle est donc assez courte, atténuée antérieurement, avec une tête petite, brune et recouverte de poils raides très courts. Sa couleur est ocreuse, et les incisions sont indiquées en brun; celles du milieu, vues de dos, sont marquées d’un X noir irès apparent. Le ligne stigmatale placée sur la carène est fine, interrompue, blanchâtre. Le ventre ne laisse pas voir de ligne, mais deux petits traits diagonaux, bruns sur chaque segment du milieu. Les stigmates, invisibles sans loupe, sont blancs et cerclés d’un bourrelet fauve. Les pattes écailleuses sont brunes ; les quatre pattes anales sont concolores. Cette chenille est polyphage, mais elle semble préférer les pétales de Geranium à d’autres fleurs. Elle a cependant rongé les feuilles de Rumex, Leontodon et autres plantes herbacées. Chenilles et Lépidoptères nouveaux. A15 AciIpALIA ROBIGINATA Stgr. — PI. 2, fig. 2 et 3. Le 1% novembre 1864, j'ai dit, en annonçant la découverte de cette espèce, qu'on ne savait rien de la chenille. Depuis cette époque, qui remonte à vingt ans, les premiers états de cette Phalénite rapportée de San-Ildefonso (Espagne) par le D' Staudinger, ont pu enfin être étudiés. L’insecte parfait de la Robiginata, obtenu ab 0vo, n’a, selon toute appa- rence, qu’une génération, puisque sa chenille ne se transforme en chry- salide qu’au mois d'avril de l’année suivante. L’Acidalia Robiginata par- tagerait ainsi les habitudes d’un groupe de petites Géomètres que j'ai élevées et qui n’ont elles-mêmes qu’une seule éclosion. La chenille de cette Robiginata est, par sa forme, une des plus singu- lières qui se puissent voir : elle est médiocrement allongée, de couleur brun foncé, et présente une carène latérale très saillante, ondulée et comme festonnée. Elle est rugueuse ainsi que certaines chenilles congé- uères. La ligne vasculaire est plus claire que le fond, fine et continue ; il n'existe pas de sous-dorsale, et la stigmatale reposerait sur la curieuse carène latérale que j'ai indiquée. Une large bande claire parcourt en dessous les anneaux du milieu. Les dix pattes sont de la couleur de la chenille. La tête est grosse, cordiforme, rugueuse et d’un brun presque noir. Des poils rudes, courts et bruns existent sur les premiers et der- niers segments. Cette petite larve mange peu en hiver, demeure volontiers plusieurs semaines privée de nourriture sans paraître souffrir de ce jeûne forcé. L'état léthargique est court; après avoir formé une coque légère et à claire-voie, la chenille de Robiginata se transforme, et l’insecte parfait se montre vingt-cinq jours après environ. ACIDALIA ASELLARIA H. S. (Aberr. Ruminata Mill.).— PI, 2, fig. 4 et 5. Cette variété est tellement constante certaines années, elle est si abon- dante à son habitat, assez restreint il est vrai, qu’on peut se demander si elle ne devrait pas être considérée plutôt comme type de l'espèce que comme simple variété. La chenille n'avait point encore été observée; je viens de l’élever et de la suivre dans toutes les phases de sa vie. C’est encore une de ces chenilles courtes, atténuées aux deux extré- mités, à l'aspect rugueux et comme chagriné. Les lignes ordinaires sont imparfaitement indiquées, et la couleur générale est d’un argileux obscur. La ligne vasculaire est de couleur ocreuse, très fine, interrom- pue, mais reliée sur les anneaux du centre par des taches cordiformes. Sur les premiers et les derniers segments, cette ligne est à peine visible. Pas de sous-dorsale. La ligne stigmatale est indiquée par de gros points 416 P. MILLIÈRE. noirs placés sur la carène. Je n’ai pu distinguer les stigmates. Le ventre est très obscur et n’a pas de ligne. Sur le premier anneau, de couleur testacée, on distingue à peine trois petits traits bruns parallèles. La tête est petite, entièrement noire et garnie de poils très courts. Les pattes écailleuses sont noires ; les membraneuses sont concolores. La chenille d’Asellaria varie fréquemment : le quart environ des sujets que j'ai élevés, après leur avoir fait passer l'hiver, sont de couleur sombre. Ces individus obscurs représenteraient-ils l’aberr. Ruminata, relativement obscure elle-même ? Le fait, bien que non prouvé, ne serait pas impossible. Cette chenille, lente dans ses mouvements, est essen- tiellement omniphage, passe l’hiver, perdue dans la mousse, touche à peine, pendant la nuit, aux plantes herbacées qui lui sont fournies. Elle n’acquiert toute sa grosseur qu’en avril, réunit quelques brindilles végé- tales au centre desquelles aura bientôt lieu la transformation en chry- salide. L’insecte parfait se montre cinq ou six semaines après. Voici en quoi la var. Ruminata diffère comme insecte parfait du type de l’Asellaria : le fond des quatre ailes est d’un argileux moins pâle, plus Chaud que chez cette dernière. Les lignes transversales sont sensible- ment plus larges et plus obscures. Les taches cellulaires sont, de leur côté, plus grandes en dessus et en dessous que chez Asellaria. Type et variété de cette Phalène, qui n’a qu’une génération, ne sont pas rares dans le voisinage de mon habitation à Cannes, voire même dans mon jardin, où, pendant le jour, on la remarque à deux époques de l’année, juin et août, fixée aux murs, aux rochers, aux troncs d'arbres. Je n’ai pas retrouvé ailleurs que dans la vallée du Cannet, l’Acid. Asellaria et sa variété constante. THAMNONOMA AcqQuiARIA G' Mill. — PI. 2, fig. 8. Jai récemment dit, après avoir décrit et publié cette Thamnonoma d’après une femelle unique, dans 1! Naturalista Siciliano, TE, n° 2, qu'il m'était arrivé huit ans après, c’est-à-dire en août 1883, de retrouver les deux sexes de cette intéressante espèce italienne, au même lieu et presque à la même place que la première fois. Le G' de cette Th. Acquiaria n'ayant pas encore été représenté, je crois devoir le faire connaître par une bonne figure exécutée par notre très habile collègue M. G.-A. Poujade. Tham. Acquiaria ' ressemble exactement à la $ par l’envergure, la coupe d'ailes, la couleur générale et la disposition des lignes transverses d’un roux vif; mais l’abdomen est plus mince, et les antennes sont pec- Chenillles et Lépidoptères nouveaux. 117 tinées ou mieux fortement ciliées jusqu'aux trois quarts de leur lon- gueur. Les pattes inférieures sont munies de deux paires d’éperons. Les deux sexes de cette rare Phalène se tiennent pendant le jour sur la lisière des bois taillis, non loin de l’établissement des Thermes, posés à terre et se laissant facilement approcher par le chasseur. Une femelle d’Acquiaria, Capturée en même temps que le mâle, a pondu à la fin d'août 52 œufs fécondés; ceux-ci sont éclos le 4er sep- tembre suivant. Jai dû, cinq ou six jours après, abandonner l’espoir d'élever les jeunes chenilles, qui ont refusé de toucher aux nombreuses plantes qui leur ont été présentées. Cependant j'ai pu, au moyen d’une iorte loupe, reconnaître que la petite larve, éclose d’un œuf oblong, d’un vert pâle, est assez allongée, cylindrique, d’un gris blanc teinté de bleuâtre, avec une grosse tête et dix pattes bien formées. J'ai acquis la certitude que lespèce a deux générations, la première apparition du Lépidoptère ayant lieu en juin et la seconde en septembre. Collection Staudinger. Mon cabinet. Liopes TiprARIA Rb, — PI. 2, fig. 19 et 18. Si l’insecte parfait a été trouvé dans la Charente et dans l’Indre-et- Loire, cela a dû être accidentellement, car la Tibiaria est un Lépidoptère essentiellement méridional. Je laisse avec intention cette Phalénite parmi les Liodes de Guenée, plutôt que de la comprendre parmi les Gnophos, ainsi que l’a fait le D: Staudinger dans son Catalogue des Lépidoptères européens (48714, p. 168). Je base mon opinion sur la forme de la chenille, restée inconnue jusqu'a ce jour, laquelle s'éloigne de toutes les larves de Gnophos. Je viens compléter l'histoire de cette Liodes par la description et la figure de sa chenille. Peu de larves varient autant que celle de la Tibiaria, mais, par oppo- sition, peu de Phalènes aberrent moins que ce Lépidoptère. Cette espèce, qui n’a qu'une génération, se montre abondamment sur le littoral méditerranéen, aux environs de Cannes notamment, en sep- tembre et octobre, dans les lieux frais, au milieu des hautes bruyères abritées par les pins. Ce sont les Erica scoparia et arborea fleuris en hiver qui nourrissent les chenilles de Tibiaria, lesquelles rongent seule- ment les fleurs. Les œufs de cette Liodes, pondus à la fin de septembre, éclosent vingt ou vingt-cinq jours après. La chenille vit sans cesse à découvert, fixée aux rameaux de la plante qui la nourrit; elle ne mange que la nuit. Aucune chenille de ce genre n’était encore connue; celle dont il est 118 P. MILLIÈRE. question grossit lentement et n'arrive à son entier développement qu’à la fin de février. J'ai dit que la chenille de Tibiaria varie beaucoup. Dès ses premières mues, elle passe du gris argileux au jaunâtre ocreux, ou, du roux au brun par des nuances intermédiaires. Il est encore certains sujets qui sont presque blancs. Cependant les individus les plus nom- breux sont d’un argileux chaud. Cette Tibiaria, parvenue à toute sa grosseur, est assez courte, Cylin- drique, sans nulle carène latérale, avec une tête grosse, carrée, et aussi haute que le premier anneau. Le corps est marqué de lignes longitudi- nales le plus souvent vives et tranchées qui sont : la vasculaire, repré- sentée par une série de taches cordiformes, ocreuses; la ligne sous- dorsale, indiquée par deux lisérés fins, géminés, se détachant sur un fond clair. Une large ligne blanchâtre, continue, doit représenter la stigmatale; d’autres fois celle-ci est très brune, presque noire. Certaines de ces chenilles sont marquées, sur le 1° et le 8° segment, d’une grosse tache brune. Les dix pattes de cette espèce si variable participent de sa couleur générale. La transformation a lieu au pied des bruyères, au centre d’une coque papyracée où elle demeurera tout l'été. La Tibiaria réussit difficilement en captivité; pour l’amener à bien, il convient de conserver les chrysalides dans une chambre située au nord. Ogs. Il me semble certain que la Liodes Fuscaria Hh., rapportée comme variété de Tibiaria, est une espèce bien distincte. La découverte des premiers états de Fuscaria viendra bientôt, espé- rons-le, nous prouver qu'il existe bien là deux espèces séparées. Norris LIMBIPUNCTELLA ? Stgr. — PI, 2, fig. 9. Le genre Nothris n’est composé que d’une dizaine d’espèces euro- péennes, et presque toutes sont étrangères à la France. Je viens de retrouver, sur les hauteurs de nos Alpes-Maritimes, en septembre dernier, ainsi que sur une montagne escarpée de la Ligurie, la N. Limbipunctella, qui est à peine connue. Envergure : 16 mill. — Les ailes sont étroites, aiguës à l’apex; les supérieures sont d’un gris ardoisé, éclairées de blanchâtre aux deux premiers tiers de la côte, et lavées de roussâtre à l’apex. Elles sont marquées de quatre petits traits noirs dans le sens des nervures, dont deux à la base superposés, et deux vers le centre de laile ; ces derniers se suivent de très près et semblent, par leur rapprochement, ne former qu'un seul trait. La frange est précédée de neuf ou dix points noirs. Les ailes inférieures sont d’un gris cendré, largement éclairées sur le bord interne. La frange est large et lavée de roussâtre dans sa première Chenilles et Lepidoptères nouveaux. 119 moitié. La tête est blanche, ainsi que les palpes; ceux-ci possèdent le caractère essentiel du genre : ils sont très longs, projetés horizontale- ment, avec les deux premiers articles garnis de poils épais, et le dernier article grêle, délié presque à l’égal des antennes. Celles-ci sont assez longues et brunes. Le thorax et l’abdomen sont de la couleur des ailes supérieures. Cette petite espèce vole à 1,200 mètres environ sur des pentes escar- pées, parmi d’abondantes touffes d'Euphorbia spinosa. — Le docteur Staudinger, ayant vu un exemplaire en bon état de la Limbipunctella de notre département, m'a répondu : « Peut-être species nova. » CucuLiA CINERACEA Fr. — PI. 2, fig. 414. Guenée, d’après je ne sais quel renseignement, nous a dit, en parlant de cette superbe Noctuide, que la chenille doit vivre sur des Armoises. Cette supposition du savant naturaliste m’a paru justifiée, car c’est tou- jours dans le voisinage de l’Artemisia absinthium L. que j'ai capturé cette espèce butinant à l'entrée de la nuit, aux environs de Saint-Martin- Lantosque (Alpes-Maritimes) et, dans des conditions identiques, au-delà de Fenestra (Italie). L’espèce ne doit pas être rare à la hauteur de 1,000 à 4,200 mètres dans les lieux précités, car lAbsinthe y croît spontané- ment et en grande abondance. — Ce fait de retrouver dans les Alpes- Maritimes un Lépidoptère des montagnes (les monts Ourals) qui sé- parent l’Asie de la Russie, me semble bien intéressant au point de vue de la géographie entomologique. Os. J'ai retrouvé dans les mêmes lieux, et à la même époque de l'année, la superbe Cucullia Santonici Hb., espèce des bords du Wolga et de l’Oural. Cette Santonici se montre à Saint-Martin-Lantosque plus abondamment que la Cineracea. L’Iconographe Frevyer a figuré la chenille de la Santonici sur une Anthemis ; mais je ne crois pas que ce soit sa véritable nourriture qui doit être plus vraisemblablement lArtemisia absinthium. Ixo STATICES L. (var. CRASSICORNIS Stgr.). — PI. 9, fig. 10. Cette variété, la Crassicornis, et une seconde aberration de l’Ino Sta- tices, l'Heydenreichii Ld., se montrent ensemble sur la route d'Italie en quittant Saint-Martin-Lantosque (Alpes-Maritimes), en deçà et au-delà de la frontière, à une hauteur d’environ 1,209 mètres. — Ces deux variétés constantes ne sont pas moins dignes d'intérêt, au point de vue de la géographie entomologique, que ne le sont les deux Cucullia Cineracea et Santonici Hb., précédemment citées. L’Ino var. Crassicornis Sigr. n’était point encore figuré. 120 P. Mizuière. — Chenilles et Lépidoptères nouveaux. GELECHIA RUMICIVORELLA Mill. — PI. 2, fig. 44 et 15. Au mois d'avril 1881, en figurant l’insecte parfait de cette remar- quable Tinéide, je laissais espérer de faire connaître par la gravure et une description détaillée, sa chenille qui vit aux environs de Saint- Martin-Lantosque , pendant la première quinzaine de juillet, sur le Rumezx seutosa L. Voici la description de cette chenille. Elle est fusiforme, avec 16 pattes normales ; la tête est lenticulaire, le premier anneau est corné. Géné- ralement d’un gris cendré, cette Gelechie se montre quelquefois d’une teinte argileuse. Elle est marquée de lignes longitudinales à peine plus accusées que le fond. Les points verruqueux très petits donnent nais- sance à des poils noirs relativement longs. La tête est d’un jaunâtre argileux, avec les côtés maculés de noir. Les pattes ventrales sont con- colores, les écailleuses sont noires, mais le dernier article est testacé. La Rumicivorella ronge, préférablement aux fleurs, les feuilles hastées du Rumex scutosa. La transformation en chrysalide a lieu du 20 au 30 juillet, et le petit Lépidoptère éclôt quinze ou dix-huit jours après. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 2. Fig. 4. Acidalia Italicata Mill. 2. Chenille de l’Acidalia Robiginata Stgr. 3. Insecte parfait. L. Chenille de lAcidalia Asellaria H. S. (var. Ruminata Mill.). à. Insecte parfait. 6. Chenille de l’Acidalia Luteolaria Const. 7. Insecte parfait. 8. Thamnonoma Acquiaria & Mill. 9. Nothris Limbipunctella ? Sigr. 10. Ino Statices L. (var. Crassicornis $ Stgr.). A1. Cucullia Cineracea Frey. 42. Chenille de la Liodes Tibiaria Rh. A5 Id: id. id. 4%. Chenille de la Gelechia Rumicivorella Mill. ANRT id. id., tombée accidentellement. Rameau d’Erica arborea L. Tige de Rumex scutosa L. RÉ DIPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS 26° PARTIE (1). Par M. J.-M.-F. BIGOT. (Séance du 12 septembre 1883.) (2) XXXIV Genre GLOSSINA. (Wiedem., Auss. Europ. Zweiïfl. Ins., t. I, 1830. Macq., Dipt., Suites à Buff., et Dipt. Exot. Westwood, Proceed. Linn. Soc. London, 1850. Schiner, Novarra Reise — NemorxiNA Rob.-Desv., Myodaires, 1830 — Zimb ou Tsé-tsé des voyageurs.) (Les Myodaires de Rob.-Desv. ayant été publiées en 1830, et, le tome IT des Diptères Exotiques de Wiedmann, durant le cours de la même année, on ne saurait dire auquel, de auteur français, ou de l’au- teur allemand, doit appartenir la priorité ?.) Dans un lot de Diptères, provenant de l'Australie et acquis par moi il y à quelques années, j'ai trouvé deux exemplaires d’une Muscide (très probablement deux © ?), appartenant sans nul doute au G. Glossina (Wiedem.). Leur provenance, en supposant, chose improbable, qu'il y ait eu quelque confusion, est certainement un fait très intéressant, car, aucun représentant du Genre dont il s’agit n’a été rencontré ailleurs qu’en Aîrique. Pour mon compte, je n’ai jamais oui dire que les trou- peaux d'Australie aient eu à souffrir des piqûres meurtrières attribuées, avec plus ou moins de certitude, aux Glossines africaines. La coloration générale de mes spécimens a beaucoup d’analogie avec celle de la Glossina longipalpis (Wiedem.), mais ils diffèrent notablement de cette dernière par la conformation de leur abdomen. Voici une liste synoptique des six Espèces de Glossines actuellement connues qui permettra de les distinguer plus clairement les unes des (1) Voir 1° à 25° parties, n°5 I à XXXIII, Annales 1874 à 1884. (2) Ce mémoire a été revu par l’auteur en juin 1885. Ann, Soc. ent. Fr. — Septembre 1588. 129 J.-M.-F. Bicor. autres. Malgré ce qu’en à dit Macquart dans ses Diptères Exotiques, les deux sexes ne sont pas encore assez connus pour qu’on puisse les recon- naître nettement. Elles appartiennent au groupe des Stomoæydæ (Rondani, Prodromus). — Ventre de forme normale. Le dessus de l'abdomen, tantôt roussâtre et, seule, l’extrémité brunâtre, tantôt avec deux demi-bandes brunes sises à la base des segments, tantôt enfin, brun avec l'extrême bord postérieur des segments et une bande médiane, longitudinale, étroite, d’un gris jaunâtre ; thorax, ordinairement avec des bandes ou de larges macules irrégulières plus ou moins distinctes, de couleur brune; pieds plus ou moins jaunâtres, cuisses DATIOIS OLISALTES SE ME EEE MUNRE SAN EH Ne SANTA — Id. fortement et anormalement renfié ou distendu en des- sous, le dessus avec les côtés et les bords des segments finement lisérés d’un gris jaunâtre, une courte bande étroite, longitudinale, roussâtre, sur le milieu du pre- mier segment; thorax d’un brun foncé avec des bandes grisâtres très peu disunctes; pieds roussâtres, cuisses entièrement brunes; antennes brunâtres..... G. Ventricosa. Australie ? (Mihi. Voir ci-après la description détaillée.) 1. Abdomen avec une bande médiane plus ou moins distincte, bords postérieurs des segments d’un gris jaunâtre ; tho- rax brun avec des bandes moins foncées assez peu dis- tinctes; pieds d’un jaune grisâtre, cuisses grises; an- ÉENUCSHDEUNOS EEE OA IAERC EE RER G. Longipalpis. Afrique centrale. (Wiedem., Auss. Zweiil. Ins., 1830 !, et, auctor.) — Nemorhina palpalis (Rob.-Desv., Myod., 1830 !). — Jd, tantôt avec deux demi-bandes ou macules brunes, sises à la base des segments, tantôt jaunâtre avec l'extrémité brune ; thorax d’un gris roussâtre avec des bandes ou macules irrégulières, brunes, bien distinctes ; pieds d’un jaune roussâtre, tarses plus ou moins brunâtres; an- iénnes brunes eee ee SN AUS DM RARES le fic e 2e 2. Abdomen jaunâtre avec l'extrémité brunâtre; antennes par- fois JAHMATES 2e SA PR MERE MT — Id. d’un gris plus ou moius Jaunäire avec deux demi-bandes Genre Glossina. 193 ou macules brunes, sises à la base des segments ; pieds plus ou moins jaunâtres ; antennes jaunâtres.......... Lu. 3. Thorax brun, sans bandes ni macules distinctes; antennes TAUNATES A NAN IS UEUNE AE PNA GMEUSCUSN(S10): Patrie ?. (Walker, List. Dipt. me Brit. Museum, 1849, p. 682.) - Id. brunâtre, avec des bandes et des macules distinctes, noi- râtres ; antennes brunes, chète fauve; pieds jaunâtres, tibias et tarses légèrement marqués de lignes bru- HALDES AS ÉCRAN EE NRA G. Tabaniformis. Afrique centrale. (Wesiwood., Proceed. Zool. Soc. London, décembre 1850, p. 268.) L. Abdomen, 1° segment d’un roux jaunâtre pâle avec deux macules assez petites, brunes ; thorax avec de larges bandes brunes distinctes, interrompues à la suture; pieds jaunâtres, cuisses légèrement teintées de brunâtre extérieurement, derniers segments des tarses bruns... A AS Pa NS EE AAA non M RO ERA A M G. Morsitans. Afrique 1d. (Westw., loc. cit., p. 264.) — Id., fous les segments avec deux demi-bandes basilaires, brunes ; thorax largement et assez irrégulièrement ma- culé de brun ; picds d’un jaunâtre obscur, tarses noi- râires; antennes brunes... ...... ..... G. Tachinoïdes. Afrique occidentale. (Westw., loc. cit., p. 267.) GLOSSINA VENTRICOSA Q ? (nov. sp.). Long. 40 mill. — Antennis fulvis, chæto testaceo, setis fuscanis mu- nito; haustello testaceo; palpis fuscis ; facie fusca, utrinque fulva; fronte testacea, vitta lata castanea, superne bifida; thorace fusco, obscure cine- rascente vittato; scutello testaceo, basi maculis binis, trigonis, fuscis ; calyptris et halteribus sordide albidis ; abdomine fusco, incisuris, anguste, testaceo obscuro tinctis, lateribus parum cinereis, segmento 1° vitla me- diana fulva notato, ventre sordide cinereo, pedibus fuscis, tibiis, femoribus, in medio, basi tarsorum anticorum intermediorumque, late, tibüs posti- cis, intus, fusco tinclis; alis pallide infuscatis; ventre, inferne, maxime inflato. Australie ?. : Deux exemplaires, — Ma collection. i 12% JI.-M.-F. Bicor. — Genre Glossina. Antennes brunes avec les articulations testacées ; chète testacé avec les soies brunes ; trompe testacée, palpes bruns, jaunâtres à la base; face brune au milieu, d’un fauve pâle sur les côtés; front testacé avec une large bande brune, bifide, en dessus une petite macule ocellifère, noï- râtre ; thorax brun, épaules et flancs d’un jaunâtre obscur, quatre bandes longitudinales grisâtres peu distinctes, en dessus ; écusson d’un jaunâtre obscur avec deux macules basilaires trigonales, brunes ; cuillerons et balanciers d’un blanc sale; abdomen brun, segments finement bordés d’un jaunâtre obscur sur les côtés, ainsi qu'aux bords postérieurs des segments, une bande médiane, étroite, roussâtre, sur le 1 segment, anus et ventre d’un roussâtre obscur; pieds d’un testacé fauve, cuisses largement teintées de brun au milieu, tibias postérieurs intérieurement, tarses postérieurs et derniers segments des antérieurs, ainsi que des intermédiaires, bruns; ailes brunâtres. Ventre singulièrement renflé en dessous et d'aspect vésiculeux. Nora. Jusqu'à ce jour, il faut dire que la plupart des faits rapportés concernant les Glossines semblent empreints de quelque exagération ou s'appuyer sur des observations incomplètes ; du moins règne-t-il encore une obscurité grande au sein de leur histoire. Aussi, ne saurait-on engager trop vivement les naturalistes qui parcourent les contrées plus ou moins connues qu’elles habitent à poursuivre sur cette intéressante question des investigations, des expériences consciencieuses, tant au point de vue médical ou physiologique qu'à celui de la composition intime du venin? du virus ? injecté par la trompe pungeante de ces Muscides redoutées. Toutefois, l’homme paraît jouir à cet égard d’une fort heureuse immu- nité, ce qui montre la dissemblance du virus en question avec celui du charbon. Mais les observateurs, indigènes ou voyageurs, sont loin de s’accorder à l'égard des espèces animales qui resteraient indemmes, à côté d’autres qui succomberaient plus ou moins rapidement?. En somme, je le répète, nous ne savons toujours que fort peu des choses concernant ces Zimbs ou Tse-Tses, terreur des zones tropicales africaines (4). (1) On consultera avec fruit l'intéressante et savante notice, en langne hollan- daise, de M. F. M. Van der Wulp., dans la XXVIL: livraison du Tijdschr. voor Entomologie, p. 143. ÉTUDES SUR LES PCNTEVRTDES Par M. Erxesr OLIVIER. I. (Séance du 25 février 1885.) Le premier mémoire qui suit est le commencement d’une série de semblables travaux, dans lesquels, autant que le permet l’état actuel de nos connaissances, je ferai la revision du groupe des Lampyrides, un des plus intéressants de l’ordre des Coléoptères et un de ceux, peut-être, dont l'étude a été jusqu'ici la plus négligée. Une véritable monographie serait actuellement une œuvre prématurée et même impossible. Les pre- miers états de ces insectes et un grand nombre de femelles sont inconnus, et de nombreuses espèces inédites me parviennent encore journellement. Aussi, pour mener à bien cette œuvre que j'ai entreprise, il faut encore plusieurs années de travail continu et persévérant. Mais comme j'ai déjà réuni des matériaux nombreux et importants, j'ai cru devoir les com- muniquer à mes collègues, leur faire connaître les espèces nouvelles que j'ai établies et les modifications qu’il convient d’apporter à la clas- sification générique de Lacordaire et du Catalogue de MM. Gemminger et de Harold. C’est là simplement le but de ces études qui sont comme le prodrome de la future monographie des Lampyrides. LES GENRES A ANTENNES FLABELLÉES. (A'e PARTIE.) Genre Lamprocera Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 199. — Lacord., Gen. des Coléopt., IV, 311, pro parte. Comme je rétablis aux dépens des Lamprocera, tels que les compre- nait Lacordaire, le genre Lucio de Castelnau, il convient d'ajouter les caractères suivants à ceux qu'en donne l’auteur du Genera : Élytres Ann. Soc. ent. Fr. — Septembre 1885. 126 E. OLivier. (2) oblongo-ovales ou ovalaires allongées ; articles 3-10 des antennes émet- tant chacun deux rameaux d’égale longueur, très longs chez le 4, beau- coup plus courts chez la © ; dernier segment ventral largement échancré chez le &\, triangulaire, incisé au sommet chez la 9. L'appareil lumineux semble être de peu d'intensité; il consiste généralement chez le 4° en un point d’un blanc jaunâtre placé sur le milieu du cinquième et parfois aussi du sixième segment ventral, et chez la © en une tache flave à cha- cun des côtés de la base du segment anal. Le L. diluta paraît, par exception, posséder sur ses irois derniers segments la faculté phospho- rescente. Les insectes qui composent ce genre habitent l’intérieur des forêts humides de l'Amérique du Sud; leurs premiers états sont inconnus. — Type : Lamprocera Latreillei Kirb. 4. LAMPROCERA LATREILLEI Kirb., Lin. Soc. Lond., XII, 1818, 387, pl. 21, fig. 4. Cette espèce, qui existe dans la plupart des collections, habite le Brésil où elle paraît répandue communément. Elle est assez variable sous le rapport de la coloration des élytres. A l’état normal, une grande tache noire en couvre le tiers apical et se prolonge le long du bord externe, qui reste flave, en une large bande descendant jusqu’au-dessus de angle huméral, tandis que, sur le disque, elle émet trois courtes lignes termi- nées en pointe aiguë ; une autre tache noire, oblongue, s'étend à la base entre l’écusson qu’elle ne touche pas et le calus huméral qu’elle recouvre complètement. Mais parfois la tache juxtascutellaire vient se joindre à l’apicale, et la couleur noire envahit alors la plus grande étendue de l'élytre. Cependant, même chez les individus les plus obscurs, on observe toujours une partie humérale flave, et la suture reste constam- ment flave jusqu’auprès de lPextrémité. Kirby et Motschulsky décrivent l'abdomen comme ne présentant pas d'indices d’un appareil lumineux. Un point d’un jaune brillant est cependant bien visible sur le milieu du cinquième segment du mâle; mais, quant à la femelle, les taches flaves de la base du segment anal sont souvent indistinctes. 2. LAMPROCERA FLAVO-FASCIATA Blanch., Voy. d’Orb., Ent., 123, Dr ne AO Chiquitos, ? (Mus. de Paris, type); Brésil : Saint-Paul, 4; Montevideo, £ (ma collection). M. Blanchard n’a connu que la femelle. Il décrit les antennes comme unidentées ; mais l’examen du type montre bien chacun des articles (3) Lampyrides. — Genre Lamprocera. 127 émettant distinctement deux denis d’égale longueur, comme l'indique, du reste, avec exactitude, le dessin joint à son travail. Le mâle a le corps en ovale allongé; la bande fauve, ondulée, du milieu des élytres se joint, en descendant le long de la suture, à une tache triangulaire qui entoure l’écusson, et elle se prolonge en une ligne très étroite jusque sur le calus huméral; à la base de l’écusson,.de chaque côté, se trouve une petite tache nébuleuse. Les rameaux des articles des antennes sont aussi longs que ceux du L. Latreillei, quoique le prothorax soit plus étroit et plus anguleux en devant. Le point lumineux du cinquième segment ventral est également bien distinct. Chez un exemplaire £ de ma collection, la fascie transversale flave des élyires est interrompue dans le milieu de chacune par une bande noire longitudinale. 3. LAMPROCERA TRISTIOR Gorh., Ent. Soc. London, 1880, L. Brésil, & (Mus. de Bruxelles, type); &, $ (Mus. de Paris; ma collect.). Le mâle est plus étroit et proportionnellement plus allongé que la femelle. Les cinquième et sixième segments du ventre du mâle sont ornés d’un point flave, ovalaire, de peu d’étendue, et, dans le milieu basilaire du segment anal de la femelle, on observe une tache triangu- laire, très étroite, d’un testacé blanchâtre. Un individu mâle du Musée de Bruxelles, cité par M. Gorham (loc. cit.), a le prothorax entièrement bordé, sauf à sa base, d’un mince liséré flave. Var. Prothoracis margine et dimidia parte antica flavis. Brésil, 4, © (Mus. de Paris); © (ma collect.). La moitié antérieure du prothorax et le bord marginal dans toute son étendue sont d’un jaune testacé. k. LAMPROCERA DILUTA, NOV. SP. Cayenne, 4 (ma collect., type). Long. 21 mill.; lat. hum. 10 4/2 mill. — Brunnea, prothorace antice testaceo el anguloso, marginato, tenuiter carinato, discoidali parte basali nigro; elytris valde ampliatis, humeris rotundatis, margine extlerno sinualo, brunneis, in medio macula quadrata communi dilutiore; pygidio recte truncalo, quinto et sexlo ventris segmentis puncto flavo ornatis, ullimo emarginato, utrinque ad basim flavo-maculato ; antennis brun- neis, prothorace tantulum longioribus, articulo primo subtus testaceo, ramulis gracilibus. 125 E. OLIVIER. (4) L'appareil lumineux est ici plus complet que chez les espèces précé- dentes; car, outre une tache flave sur les cinquième et sixième seg- ments, l’anal offre à sa base deux larges plaques d’un jaune brillant. Le L. dilutu se distingue encore par sa couleur, le bord marginal des élytres sinué, les rameaux antennaires plus courts, plus étroits, et les antennes elles-mêmes beaucoup moins longues, dépassant peu le prothorax. C'est évidemment par inadvertance que, dans leur Catalogue, MM. Gemminger et de Harold ont inscrit dans le genre Lamprocera le Lampyris lucida de Linné et d'Olivier. Cet insecte appartient aux Photinus. La phrase du Systema naturæ qui le compare au Lampyris noctiluca (noctilucæ similis) et le dessin d'Olivier indiquent, du reste, suflisamment qu'il ne doit pas faire partie du pré- sent genre. Je ne connais pas en nature le Lampyris icterica Gyll.; mais, outre sa pro- venance indienne, les caractères qu'en donne Gyllenhall l’écartent aussi des Lamprocera. Genre Lucio Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 135. — Lamprocera, pro parte, Lacord., Gen. des Coleopt., IV, 341. Aux caractères donnés par Lacordaire, il faut ajouter les suivants qui différencient les Lucio des Lamprocera : Élytres oblongo-ovales, très amples ; &, articles 3-10 des antennes émettant chacun deux rameaux de longueur inégale, l’externe beaucoup plus long et plus large que lin- terne (pl. 3, fig. À b); pygidium tronqué ou faiblement échancré; bord postérieur du dernier segment ventral sinué, trilobé, le lobe médian triangulaire aigu, généralement plus court et beaucoup moins large que les latéraux ; ©, antennes pectinées au côté externe et seulement den- tées plus ou moins fortement à l’interne; dernier segment ventral trian- gulaire, incisé au sommet. L'appareil lumineux est dans ce genre beaucoup plus développé que dans celui qui précède. En effet, chez plusieurs espèces l’abdomen tout entier paraît posséder la faculté phosphorescente, et celles qui sont les moins bien douées sous ce rapport offrent encore des plaques brillantes plus ou moins étendues sur les trois derniers segments du ventre. Les insectes qui composent ce genre vivent dans l’Amérique du Sud; une espèce se rencontre jusqu’au Nicaragua. Leurs premiers états sont inconnus. Type : Lucio abdominalis Cast. Abdomen entièrement rouge ou testace. 1. Lucio ABDOMINALIS Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 136, ©. Brésil, £ (ma collect., type). Je n'ai vu que lindividu , ayant appartenu à M. Chevrolat, qui a (5) Lampyrides. — Genre Lucio. 129 servi de type à la description de Castelnau et fait actuellement partie de ma Collection. L’abdomen est couvert d’une pubescence d’un fauve doré, et le dernier segment ventral est sinué latéralement près du sommet qui est étroitement bordé de brun noirûtre. 2. LUGIO RUFIVENTRIS, NOV. Sp. Patrie ?, & (Mus. de Bruxelles, type). Long. 22 mill.; lat. hum. 14 mill. — Nigro-fusca, prothorace antice testaceo, bas bisinualo; elytris ampliatis, apicem versus regulariter atte- nualis, fuscis, duabus maculis basalibus, una humerali, altera juxta sutu- rali, fasciaque media lata, undulata, marginem non attingente, flavis ; pectore pedibusque nigris : abdomine rufo pube nigro vestito, ultimo ven- trali segmento apice infuscato. Outre le dessin tout autre des élytres, cette espèce se distingue de la précédente par la couleur noire de la pubescence de Pabdomen. Chacun des segments est bordé postérieurement de cils dorés, assez épais, mais très courts. M. Gorham, qui a vu cet insecte au Musée de Bruxelles, Pa pris pour l’abdominalis Cast.; c’est de ce nom qu'il l’a étiqueté, et il lui compare son L. picta (Ent. Soc. Lond., 1880, 5). Les élytres de ces espèces, L. rufiventris et L. picta, ont, en effet, une coloration à peu près analogue, et C’est précisément un des caractères les éloignant toutes les deux du véritable abdominalis Cast. 3. LUCIO SPLENDENS, n0V. sp. — PI. 3, fig. 4. Paraguay ; Brésil : las Minas, £ (ma collect., type). Long. 48-20 mill.; lat. hum. 9-11 mill. — Ochracea; vertice, pectore, tarsis, punctoque marginali in utroque elytro, nigris ; scutello basi nigres- cente; antennarum ultimo articulo, tibiis et femoribus nigro variegatis ; ultimo ventrali segmento in medio postico breviter mucronato. Chez cette espèce remarquable, Pabdomen tout entier paraît être phos- phorescent; cependant les cinquième et sixième segments sont plus lisses et plus brillants sur toute leur surface et paraissent être le foyer principal de lappareil lumineux. Les rameaux antennaires externes sont larges, épais, régulièrement convexes en dessus, en ligne droite en dessous. Je n’en connais pas la femelle. 4. Lucio BRUNNEA Ern. Oliv., Lamprocera brunnea Ern. Oliv., Rev. d’Ent., 1883, 326, &. Colombie ; région des Amazones, &, & (ma collect., types). C'est la plus petite espèce du genre. La femelle ressemble au mâle et (1885) 9 130 E. OLIVIER. (6) n’en diffère que par les caractères sexuels ordinaires. L’abdomen, tout entier, doit être lumineux chez les deux sexes; cependant les trois der- niers segments paraissent posséder une phosphorescence plus intense. D. LUCIO MELANURA, nOV. Sp. Région de l’Amazone, G' (ma collect., type). Long. 16 mill.; lat. hum. 9 mill. — Rufo-lestacea, vertice, antenna- rumque ramulis nigris; prothorace marginato, dense punctato, carinato, disco impresso, fascia nigra juæta-basali, ornato; scutello triangulari, nigro, apice valde punctato; elytris prothorace latioribus, ampliatis, tune ad apicem attenuatis, rufo-testaceis, macula marginali quadrata et apicali nigris; tibiis infuscatis, tarsis nigris ; pygidio nigro ; ultimo ven- trali segmento breviter mucronato. Ovale oblong, d’un roux testacé; six ou sept premiers articles des antennes roux, avec les rameaux internes correspondant de cette même couleur, les suivants, ainsi que tous les rameaux externes, noirs ; palpes robustes, le dernier article grand, taché de noir extérieurement ; pro- thorax roux, orné d’une bande noire sur sa moitié basilaire: cette bande recouvre les marges latérales, mais laisse tout le long de la base un mince liséré testacé. Écusson noir, en triangle allongé, fortement ponctué au sommet. Élytres plus larges que le prothorax , s’élargissant encore après les épaules, puis rapidement atténuées jusqu’au sommet, ponctuées rugueuses, garnies d’une courte pubescence noire, d’un roux testacé avec chacune deux taches noires, lune marginale située au tiers environ de la longueur de l’élytre et couvrant à peu près la moitié de sa largeur, l’autre apicale se joignant à la première le long de la marge latérale. La tranche supérieure des fémurs et les tibias sont rembrunis, les tarses sont noirs. L’abdomen, sur ses deux faces, est entièrement roux à l’ex- ception du pygidium qui est noir; le dernier segment ventral est trilobé, le lobe médian pas plus long que les latéraux. Cette espèce se distingue aisément de toutes les autres par la couleur d’an roux testacé de la poitrine et de l’abdomen, le pygidium seulement étant noir. Abdomen noir. 6. Lucio picrA Gorh., Lamprocera picta Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 5; Biol. cent. Americ., Malacod., 30, pl. 3, fig. 1, d'; var. id., 249, pl ba Chiriqui, &, ® (ma collect.). M. Gorham compare cette espèce à notre rufiventris qu’il avait pris (7) Lampyrides. — Genres Lucio. 131 pour l’abdominalis Cast. Nous avons déjà vu que ces derniers n’ont entre eux aucun autre rapport que celui d’avoir tous les deux l’abdo- men entièrement rouge. Quant au picta, il ne ressemble au rufiventris que par le dessin des élytres à peu près analogue chez certains exem- plaires. Le lobe médian du dernier segment ventral du mâle est presque aussi long que les latéraux; le sixième segment (4) et le septième, de chaque côté de la base (4, $), sont ornés d’un point lumineux. Je possède une femelle dont la coloration est identique à celle du mâle figuré par M. Gorham (loc. cit., pl. 44, fig. 17). 7. LUCIO DIMIDIATA, nov. Sp. | Région de l’Amazone : Tonantins ; Pérou : Cavallo-Cocho, & (collect. Oberthür, type). Long. 15-17 mill.; lat. hum. 8-9 1/2 mill. — Nigra; capite, antenna- rum duobus primis articulis, prothorace, scutello, elytrorum basi, pec- tore, femoribus et ultimo ventrali segmento, testaceis. Var. fasciolata, Pérou : Cavallo-Cocho, & (collect. Oberthür). Ovalaire, oblong, noir, garni en dessus d’une courte pubescence noire ; prothorax testacé, densément ponctué, rebordé, à bord antérieur bisinué, chargé sur son milieu longitudinal d’une fine carène et orné sur la moitié postérieure de son disque d’une plaque plus finement ponctuée d’un jaunâtre rosé. La tache apicale des élytres est variable et occupe parfois plus des deux tiers de la surface. La poitrine et les cuisses sont d’un roux testacé, l’abdomen d’un noir luisant; le dernier segment ven- tral, à lobe médian court, triangulaire, est testacé en entier; lavant- dernier est orné dans son milieu d’une tache ovalaire testacée. Dans la variété que j'appelle fasciolata et qui sera peut-être érigée en espèce à la suite de l'étude d’un plus grand nombre de types, la tache noire des élytres est parsemée dans son milieu de plusieurs ma- cules:testacées qui constituent une bande transversale interrompue ; la poitrine est brune. 8. Lucio BLATTINA Perty, Homalsus blattinus Perty, Del. An. Art., 26, plit6; fig: 1019: L Guyane, Amazone inférieure, Brésil, &, $ (ma collect.); $ Mus. de Paris). L’unique mâle que je possède est beaucoup plus petit que les femelles. Les parties de la bouche et le premier article des antennes sont testa- 132 E. OLIVIER. (8) cés ; les rameaux antennaires externes sont larges, lancéolés, obtus ; le dernier segment ventral est muni, à chacun des côtés de la base, d’une plaque ovoïde d’un jaune brillant ; le lobe médian de son bord postérieur est aussi long, mais beaucoup plus étroit que les latéraux ; le pénultième segment est testacé dans la majeure partie de sa surface. Le segment anal de la femelle est plus largement échancré au sommet que chez les autres espèces et est muni comme celui du mâle de deux taches flaves. 9. LuCIO OBSCURA, nov. sp. Nouvelle-Grenade, & (ma collect., fype). Long. 22 1/2 mill.; lat. hum. 41 mill. — Nigra, trochanteribus, femo- rum extremo apice, elytris punctis quinque, duobus basalibus, tribus me- diis, rufis ; segmento anali ad basim utrinque rufo-maculato. Noir, trochanters, une étroite bordure au sommet des cuisses, deux points à la base du segment anal et cinq taches sur chacune des élytres d’un roux testacé. Ces taches sont ainsi disposées : deux basilaires oblongues, l’une juxta-scutellaire, la seconde au-dessous du calus dans la dépression humérale; les trois autres punctiformes en ligne transver- sale au milieu de lélytre, la plus externe, la plus petite. Bien différente de l’abdominalis par son abdomen noir et son prothorax sans tache flave, à marges plus larges et non redressées, cette espèce se rapproche de blattina dont on le reconnaît à son prothorax concolore et aux macu- latures des élytres. Genre Hyas Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 134. — Lacord., IV, Gen. des Coleopt., 343. Ce genre, voisin des précédents, en diffère par les caractères suivants : d, articles 3-10 des antennes n’émettant chacun qu’un seul rameau assez long et large; pygidium tronqué carrément, bord postérieur du dernier segment ventral légèrement échancré ; appareil lumineux indistinct où constitué parfois par un point flave sur le milieu des segments du ventre. — ®, antennes simplement dentées ou pectinées, pygidium ar- rondi ou tronqué, segment anal court, triangulaire, incisé au sommet, portant à sa base de chaque côté une petite plaque testacée ovalaire et parfois une seule au milieu. — Le dernier article des tarses postérieurs est, en outre, dans les deux sexes, moins robuste et moins complète- ment engagé entre les lobes du pénultième. Ces insectes se rencontrent dans l'Amérique centrale et méridionale. L’Hyas rhomboidea du Nicaragua, décrit et figuré par M. Gorham (Biol. centr. Amer., Malacod., pl. 3, fig. 2), est très remarquable par ses (9) Lampyrides. — Genre Hyas. 133 élytres parallèles, s’arrondissant seulement à la base et à l'extrémité, et par son prothorax à côtés latéraux droits, rétrécis subitement près du sommet. , La femelle décrite par M. Blanchard sous le nom de Lamprocera flavo- quadrata, et dont le type existe au Muséum de Paris, est un Hyas. en ai vu un second exemplaire, également femelle, dans les collections du Musée de Bruxelles. J’en fais connaître cinq espèces nouvelles, 1. HYAS QUADRIMACULATA, nov. Sp. Brésil : Sainte-Catherine, g' (ma collect., type). Long. 18 mill.; lat. hum. 9 mill. — Nigra; prothorace subtrianguluri, flavo, vitta media et angulis posticis nigris ; scutello nigro; elytris oblon- gis, humeris et apice simul rotundatis, margine laterali sinuato, flavis, maculis duabus lateralibus apiceque late nigris. La coloration de cette espèce est identique à celle de l’Hyas rhom- boidea Gorh., mais la forme du prothorax et celle des élytres sont bien différentes. Le pygidium et le dernier segment ventral sont très con- vexes et forment une ouverture circulaire comme celle que l’on observe chez les H. denticornis Germ. et bipunctata Gorh. 2. HyYAS LUCTUOSA, nov. sp. — PI. 3, fig. 2. Équateur, ® (ma collect., type). Long. 13-14 mill.; lat. hum. 6-7 mill. — Oblongo-ovalis, atra, nitida, rugose punctata; prothorace antice obtuse anguloso, duabus plagis trans- lucidis minutis ; elytris fascia testacea, angusta, sinuata ; segmento anali utrinque flavo-maculato. Les taches translucides du prothorax sont petites, peu distinctes, et même chez un exemplaire font complètement défaut. * 3. HYAS AFFLICTA, nOV. Sp. Équateur, $ (ma collect., éype). Long. 43 mill.; lat. hum. 6 mill. — Oblongo-ovalis ; aterrima, pro- thoracis margine antico subtus et ultimo ventrali segmento flavo bimacu- latis. Ressemble à l'espèce précédente, mais plus étroite et complètement noire en dessus; le bord marginal du prothorax est marqué en dessous de chaque côté, près du sommet, d’une étroite tache linéaire d’un jaune testacé, invisible si l’on regarde l’insecte en dessus. 134 E. OLIVIER. (10) k, HYAS FALLAX, nOV Sp. Colombie, © (Mus. de Bruxelles, type). Long, 1% 1/2 mill.; lat. hum. 8 mill. — Brunneo-testacea ; prothorace densissime punctato, carinato, antice rotundato, vix sinuato, disco lævi, punctis duobus flavidis; elytris prothorace latioribus, ampliatis, margine laterali in medio valde sinuato, apice simul rotundatis, rugosulis, brun- neis, margine basali, puncto humerali, suturaque flavescentibus; coæxis et femorum apice testaceis. Cette espèce, comme taille et coloration, rappelle notre Lucio brunnea. On l’en distingue aisément, en outre des différences génériques, à sa forme plus scutiforme, moins convexe, à son prothorax sans impression transversale, à ses élytres dont le bord marginal est fortement sinué au milieu et l’extrémité plus largement obiuse. Un individu © de la collection Oberthür, provenant de Teffé (Ama- zones), est dans toutes ses parties d’une coloration plus claire qui rend indistinctes les taches du prothorax et du sommet de l’épaule; la suture est de la même teinte que les élytres. D. HYAS FASCIATA, nOV. Sp. Région de l’Amazone : Tonantins, $ (Gollect. Oberthür, éype). Long. 45 mill.; lat. hum. 8 mill. — Oblonga, nigra; ore piceo; pro- thoracis margine et macula antica, elytrorum fascia interrupta, coxisque anticis, testaceis. Oblong, noir; parties de la bouche d’un brun de poix; prothorax en forme de croissant, assez fortement sinué près du sommet qui est obtu- sément saillant, noir, orné en devant d’une tache testacée et finement bordé latéralement de cette même couleur, caréné, grossièrement ponc- tué, sauf sur la partie postérieure du disque, qui est brillant et où la ponctuation est plus fine; marge basilaire noire et presque en ligne droite. Écusson noir. Élytres plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules, oblongues, noires, avec une bande testacée, ondulée, inter- rompue dans son milieu par une légère ligne noire; chargées chacune de deux côtes saillantes, naissant de chaque côté du calus huméral, lin- terne disparaissant en arrivant à l’angle apical, externe se joignant à la suture près de ce même angle, Dessous du corps d’un noir brillant, à l'exception des hanches antérieures testacées; dernier segment ventral profondément incisé. (11) Lampyrides. — Genres Hyas et Tenaspis. 135 6. HyAS DENTICORNIS Germ., Ins., sp. nov., 67. Brésil, 4 (Mus. de Bruxelles; ma collect.). L’Homalisus scissiventris de Perty doit, à mon avis, être réuni à cette espèce. Je ne vois, en effet, entre les deux aucune différence, si ce m’est que la fascie noire des élytres qui est entière chez le denticornis est plus ou moins largement interrompue dans son milieu chez le scissiventris, caractère de peu d'importance et sur lequel on ne peut baser une dis- tinction spécifique. 7. HYAS FLABELLATA Fabr., Syst. El., IT, 106. Brésil : Para, & (coll. Oberthür); $, Cayenne (ma collect.). Le prothorax est flave avec une tache d’un brun luisant sur le disque et deux autres latérales noires ; chez une femelle de ma collection, ces trois taches sont contiguës et forment une ligne basilaire interrompue. Les élytres sont noires, ayant chacune une tache juxta-scutellaire et une étroite bande transversale ondulée d’un jaunâtre pâle; le dessous du corps est d’un testacé brunâtre; pygidium tronqué, légèrement sinué &', arrondi $; dernier segment ventral, convexe, tronqué d, incisé au sommet $. Genre ‘F'enaspis Leconte, Trans. Amer. Ent. Soc., 1881, 33. Forme peu convexe, ovalaire, élargie; antennes non flabellées, mais très comprimées et fortement dentées, presque également dans les deux sexes ; abdomen fortement lobé, à angles largement saillants en arrière; appareil lumineux peu développé; &\, pygidium circulairement échancré avec les angles postérieurs arrondis, mais assez saillants ; dernier seg- ment ventral largement échancré, à angles très aigus; $, antennes moins longues, à dentelures un peu moins aiguës ; dernier segment ventral subitement atténué au tiers de sa longueur en un lobe obconique incisé au sommet. Ce genre a été créé par Leconte pour l’Hyas angularis de M. Gorham et l’H. semifuseca du même auteur doit également en faire partie. Ses an- tennes comprimées et seulement dentées le rapprocheraient des Lucidota ; mais la forme générale, celle des derniers segments de labdomen et le peu d'intensité de l’appareil lumineux ne permettent pas de l’éloigner beaucoup des Hyas. 4. TENASPIS ANGULARIS Chevr. in litt.; Hyas angularis Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 7, pl. x, fig. 49. Mexique, &, $ (ma collect., type). 136 E. OLIVIER. (42) L’abdomen est ordinairement noir chez les mâles, sans aucune trace de taches phosphorescentes ; cependant chez quelques individus l’extré- mité est plus claire. Chez la femelle, le dernier segment ventral est d’un testacé pâle. 2. TENASPIS SEMIFUSCA Gorh., Hyas semifusca Gorh., Biol. centr. Americ., Malacod., 31. Guatemala, 4 (ma collect.). Le prothorax, chargé d’une carène bien saillante, est d’un jaune fauve ainsi que le tiers basilaire des élytres ; l'abdomen est rembruni ; le der- nier segment ventral et le pygidium sont flaves. M. Gorham mentionne une variété de Panama qui a les élytres entière- ment d’un jaune d’ocre. Genre Cladodes Solier in Gay, Hist. Chil., Zool., IV, 444. — Lacord., Gen. des Coléopt., IV, 313. Les Cladodes sont de beaux insectes propres à l'Amérique du Sud ; une seule espèce, décrite par M. Gorham, habite le Nicaragua. Leurs antennes sont longues et très fortement flabellées, sauf deux exceptions (Demoulini, stellata), chez lesquelles les rameaux sont de longueur mé- diocre. Les élytres sont variables, et j'ai été amené à ne faire qu’une sous-division du genre Dryptelytra, dans lequel elles sont subulées et déhiscentes à leur côté interne. Jai, en effet, observé des passages inter- médiaires entre cette forme extrême et celle ovalaire élargie du lamelli- cornis. Quoique j'en aie examiné un grand nombre d'individus, je mai jamais rencontré que des mâles, et il est probable que les femelles ont des mœurs particulières et un genre de vie différent qui expliqueraient leur rareté. Le pygidium est bilobé; le dernier segment ventral est muni dans son milieu d’une étroite pointe triangulaire ; Pappareil Iumi- neux consiste en deux petites taches situées sur le dernier segment; l'avant-dernier et le pygidium en sont, parfois, également munis. Le tableau suivant facilitera la détermination des espèces connues jusqu’à ce jour : Élytres oblongo-ovales ou elliptiques, ayant leur plus grande largeur au milieu ou au-delà du milieu de leur lon- CA DTELER DSC ERREUR ER PERTE S.-G. CLADODES. Élytres allongées, étroites, parallèles. .............. S.-G. LEDOCAS. Élytres régulièrement acuminées, ayant aux épaules leur plus grande largeur ee AO APR CPE ESP S.-G. DOoDACLES. (13) Lampyrides. — Genre Cladodes. 137 Élytres subulées, subitement déhiscentes à leur côté interne à peu de distance de la base, laissant entre elles les ailes AMTÉCOMERTA EN UN Re Le AE LE TA S.-G. DRYPTELYTRA. Sous-Genre Cladodes. 1" Preniers/sSeoments AU VENTE NOITS- 4. 00 -ee ele APN — Premiers segments du ventre rouges ou d’un testacé bru- TO PÉTER EU DR NOR DER MAC SR een tte ae AO 2. Élytres entièrement noires... RAR AMOR D PRE Pa ater Sol. — Élytres n'étant pas entièrement noires. ................ SEE 3. Élytres noires avec une bande antéro-marginale peu éten- due HAVE OUNTOUSSE AMENER EEN ORNE DRE 0e Le. — Élytres testacées plus ou moins tachées de noir........... D. L. Pygidium entièrement noir ; bordure marginale flave prolon- gée jusqu’au milieu, au moins, de lélytre. lamellicornis Motsch. — Pygidium testacé, au moins latéralement; bordure margi- nale réduite à une courte ligne rousse subhumérale..…. NE EAN ee CR LEA Nes ... humeralis, nov. sp. 5. Élytres testacées avec une large tache apicale et une autre EX TAESCULC AIT MOTOS: 2002 ELU eee me LÉO — Élytres testacées avec une large tache apicale noire, mais pas de juxta-scutellaire............. RTS SOUS 7e 6. Prothorax testacé avec une tache médiane noire. Demoulini Motsch. — Prothorax noir avec deux bandes flaves longitudinales... DE PS TU Me de Va da et AN ob ... Delalandei, nov. sp. 7. Plus grand; marge jaune du prothorax irès finement ponc- tuée, une carène sur la tache discoïdale noire........ LH ee PER ne sels os ebouaite cs UELICONNMASEMOESCNE — Plus petit et proportionnellement plus élargi; marge jaune du prothorax profondément et grossièrement ponctuée, pas de carène sur la tache discoïdale noire; une très petite tache obscure de chaque côté à la base de l’écus- SON SR NME Re Ana ee RTE TARA ES ... stellatus Gorh. 8. Ventre en entier d’un testacé brunâtre. ...... Bourgeoisi, nov. sp. — Les trois ou quatre premiers segments, seulement, plus ou moins tachés de roux orangé, les autres noirs......... 9. 138 E. OLivier. (14) 9. Prothorax roux marginé de noir............. .... flabellatus Sol. — Prothorax roux, avec ou sans tache discoïdale noire, mais non marginé de noir. ;.:...4.02. SEULE NI EUME + 19: 10. 10. Prothorax roux, faiblement taché de noir sur son milieu ; élytres d’un roux flave avec une large bande transver- Sale NOIFO OT SINUEUSO LA ne A EMI E . ventralis Gorh. — Prothorax avec une large tache discoïdale noire; élytres noires à extrémité d’un roux flave............ Solieri Kirsch. Sous-Genre Ledocas. Lies GOSSES PENSE ER ES Er A ARE RSS parallelus, nov. Sp. Sous-Genre Dodacles. 1. Prothorax entièrement noir.............., ..... nigricollis Gorh. — Prothorax roux avec une large tache discoïdale noire... LR ANR EE .… attenualus, nov. Sp. — Prothorax entièrement roux, sans tache noire........... AE …e 2. Antennes d’un rouge d’ocre, à extrémité des lamelles noire ; trois premiers segments du ventre roux ; angles posté- rieurs du prothorax très aigus et très saillants en CLR TE RO ENTER MS ANT PTUR- LEE elegans, nov. sp. — Antennes et abdomen noirs en entier ; angles postérieurs du DFOUIO TAXE AT TONTIS, MIRE A ERA plumosus Gorh. Sous-Genre Dryptelytra. Antennes fauves à extrémité des lamelles noire; élytres d’un noir brunâtre plus ou moins étroitement marginées de ROUTE ST NRA AN ARE RENE PA MAT cayennensis Cast. Antennes entièrement noires ; élytres flaves avec une tache api- Cale MORE A MT TEAM MS RD NI A ER LP caloceras Kirsch. A. CLADODES ATER Sol., Gay, Hist. Chil., 4, 443, tab. 11, fig. À a-e. Montevideo, & (Mus. de Paris); Chili, $ (ma collect.). Le dernier segment ventral et le pygidium sont ornés de chaque côté de leur base d’une tache translucide jaune qui se correspond sur chacun de ces organes; corps en entier d’un noir opaque, à l'exception de ces taches et de deux autres oblongues d’un orangé rouge sur le disque du prothorax. (15) Lampyrides. — Genre Cladodes. 139 2. CLADODES LAMELLICORNIS Motsch., Et. ent., 1853, 10 (Nyctocrepis). Brésil, & (Mus. de Paris ; ma collect.). Le prothorax est noir avec deux taches semi-lunaires d’un testacé blanchâtre ; mais, chez quelques exemplaires, ces taches prennent une grande extension et se rejoignent en avant, de sorte qu'il ne reste plus de la couleur noire que la partie discale postérieure, les angles basilaires et une fine bordure marginale. 3. CLADODES HUMERALIS, NOV. Sp. — PI. 3, fig. 3. Brésil, g' (ma collect., type). Long. 18 mill.; lat. hum. 6 mill. — Ellipticus, elongatus, ater ; pro- thoracis margine flavo; elytris ad humeros breviter flavo marginatis. Prothorax à bord basilaire sinué et rebordé, à angles aigus et très saillants ; élytres en ellipse allongée, un peu plus larges à la base que le prothorax, noires, ornées d’une fine bordure marginale flave qui part de l'épaule et ne se prolonge pas au-delà du tiers de leur longueur ; repli, en entier, de cette même couleur; pygidium marqué de taches translucides. &. CLADODES DEmouLiNt Deyr. in litt.; Motsch., Et. ent., 1853, 10. Brésil : Sainte-Catherine, & (ma collect.; type Deyrolle). Les lamelles des articles des antennes sont, chez cette espèce, moins longues et surtout beaucoup moins larges que chez les précédentes. 5. CLADODES DELALANDEI, NOV. Sp. Brésil, & (Mus. de Paris, type). Long. 9 1/2 mill.; lat. hum. 7 mill. — Ellipticus, elongatus, niger; prothorace duabus lineis longitudinalibus et elytris fascia basali, flavis. Oblong, elliptique, ayant sa plus grande largeur au-delà du milieu des élytres; prothorax noir orné de chaque côté, entre le disque et le bord marginal, d’une étroite ligne longitudinale flave, bord basilaire sinué, à angles saillants en arrière; élytres noires avec une large bande basilaire testacée qui laisse autour de l’écusson une tache noire; deux points blanchâtres sur le dernier segment ventral. Cette espèce, rapportée du Brésil par Delalande, est bien différente du Demoulini, près duquel elle se place, par sa taille plus avantageuse, les lamelles des antennes beaucoup plus longues et plus larges, la colora- tion du prothorax, dont les angles basilaires sont plus fortement prolon- 140 E. OLIVIER. (16) gés en arrière, la tache noire juxta-scutellaire moins étendue, n’atteignfnt pas le calus huméral, etc. 6. CLADODES FLABELLICORNIS Motsch., Et. ent., 1853, 10. Brésil, g' (ma collect.). Le prothorax est ordinairement d’un jaune testacé avec une large tache discoïdale noire; cependant j'en possède un exemplaire chez lequel la couleur noire a pris une grande extension et envahi presque toute la surface du prothorax, en ne laissant qu’une étroite bande marginale jaune. 7. CLADODES BOURGEOISI, nov. sp. — PI. 3, fig. 4. Brésil, g' (ma collect., type). Long. 16 4/2 mill.; lat. hum. 6 mill. — Ellipticus, elongatus, croceus ; capite, palpis, antennis, elytrorum dimidio apicali, tibiis, tarsisque nigris ; abdonine subtus testaceo, Supra in medio nigro. Cette espèce a la forme en ovale très allongé du C. flabellicornis; on la distingue aisément à la couleur tesiacée du dessous du corps, à son prothorax sans tache noire, à son écusson flave, à la tache apicale des élytres moins étendue. Je suis heureux de la dédier à mon collègue et ami M. Bourgeois, dont les travaux consciencieux sur les Malacodermes sont bien connus de tous les entomologistes. 8. CLADODES STELLATUS Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 8. Brésil, g (Mus. de Bruxelles, type; ma collect.). Ressemble au C. Demoulini ; en diffère par les caractères de la ponc- tuation mentionnés dans le tableau dichotomique, par l'absence de tache juxta-scutellaire et par la dimension moindre de la tache apicale. 9. CLADODES VENTRALIS Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 8. Colombie; Nouvelle-Grenade, & (ma collect.). Le dernier segment ventral est, comme chez les espèces à abdomen noir, orné de chaque côté de sa base d’un point blanchâtre translucide. Le prothorax d’un des exemplaires de ma collection est marqué sur son disque d’une tache brune. 10. LEDOCAS PARALLELUS, nOV. Sp. — PI. 3, fig. à. Brésil, 4 (ma collect., type). Long. 4% mill.; lat. hum. 4 mill. — Elongatus, angustus, parallelus, (47) Lampyrides. — Genre Cladodes. 141 niger ; prothorace rufo; abdominis 5-6 segmentis supra albo-marginatis ; duobus ventralibus et pygidio albidis; coxis et tibiis anticis infra, tes- taceis. Cette espèce a un faciès particulier dû à sa forme étroite et parallèle et à la couleur d’un blanc transparent du pygidium et des derniers seg- ments de l’abdomen ; elle fait le passage entre les Cladodes proprement dits à élytres élargies, ovalaires, et les Dodacles, dont les élytres sont acuminées, régulièrement atténuées. 11. DopACLES NiGriCOLLIS Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 8.— PI. 3, fig. 6. Équateur, & (Mus. de Bruxelles, type); Pérou : Chanchamayo (collect. Oberthür). Les élytres sont moins allongées et moins fortement acuminées que chez les espèces suivantes et recouvrent entièrement l'abdomen. 12. DODACLES ATTENUATUS, NOV. Sp. Montevideo, Rio-de-Janeiro, & (Mus. de Gênes; ma collect., ypes). Long. 18-22 mill.; lat. hum. 6-7 mill. — Ater, prothoracis margine elytrorumque dimidia parte basali croceis; abdomine elytris longiore et latiore, apicem versus ampliato. Voisin du D. plumosus Gorh., dont il diffère par le prothorax taché de noir, à angles postérieurs aigus et saillants, l’écusson et les fémurs noirs, le pygidium marqué de deux points translucides. L’abdomen est plus long et plus large que les élytres et est fortement dilaté au sommet, caractère qui se retrouve, du reste, chez les autres Dodacles, mais avec une intensité moindre. 13. DODACLES ELEGANS, n0V. Sp. — PL. 3, fig. 7. Brésil, & (ma collect., type). Long. 17 1/2 mill.; lat. hum. 6 mill. — Ochraceus ; capite, antennarum ramulorum dimidio apicali, elytrorum apice, abdominis quatuor ultimis segmentis, tarsisque nigris; pectore nigro maculato. Cette belle espèce s'éloigne de toutes les autres par les rameaux de ses antennes bicolores et par son prothorax presque en forme de crois- sant, arrondi latéralement et à peine anguleux en avant, à côté basi- laire droit, à angles postérieurs très aigus et très saillants. La poitrine est marquée de cinq taches noires presque confluentes qui constituent une ligne sinueuse transverse; l’abdomen est moins élargi au sommet que dans l’espèce précédente; la tache apicale noire des élytres n’arrive pas jusqu’à la moitié de leur longueur. 142 E. Ozrvier. (18) Genre Phænolis Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 10. Articles 3-10 des antennes biflabellés, à rameaux grêles d’égale lon- gueur ; prothorax arrondi en avant, très convexe sur son disque ; abdo- men fortement lobé latéralement ; pygidium sinué, offrant dans le mi- lieu de son bord postérieur un lobe court, très peu saillant, large, arrondi; dernier segment ventral échancré au sommet, présentant deux lobes redressés, recourbés en forme de spatule. L'appareil lumineux consiste en des taches peu étendues, de couleur claire, situées à la base de ce segment, qui, chez le P. Gorhami, est testacé en entier. Aucune femelle n’est encore connue. M. Gorham a décrit quatre espèces de l’Amérique centrale, toutes représentées par des individus mâles. J’en fais connaître deux autres de l’Amérique du Sud. 1. PHÆNOLIS GORHAMI, nOV. Sp. Région de l’Amazone : Jurimaguas, d' (ma collect., type). Long. 12 1/2 mill.: lat. hum. 5 mill. — Oblongo-elongatus, rufus ; ca- pile, antennis, abdomine, elytrorumque dimidio apicali nigris ; protho- race perbrevi, transverso, rotundato, antice leviter anguloso, carinato, disco miniato, valde convexo, basi bisinuato, angulis rotundatis ; elytris prothorace latioribus, rugosulis, costulatis, rufis, macula nigra profunde emarginata dimidiam partem apicalem operiente; pectore pedibusque rufis ; tarsis infuscatis, seygmento anali testaceo. Cette espèce diffère de l’ochraceus par la tache noire des élytres ; de l'ustulatus par la couleur d’un roux jaune de sa poitrine et de ses jambes ; du nigricollis par son prothorax roux, et enfin du laciniatus par ses tibias roux, le segment anal testacé en entier, l’échancrure de la tache noire des élytres, l'étendue plus considérable de cette tache qui dépasse la moitié de ta longueur des élyires. 2. PHÆNOLIS STERNALIS, NOV. SP. Région de l’Amazone, & (collect. Oberthür, éype). Long. 9 4/2 mill.; lat. hum. 3 1/2 mill. — Oblongo-elongatus, ater ; ore et antennarum articulo primo piceis ; prothorace flavido, antice an- guloso, disco roseo ; scutello, pectore, femorum basi, genubus, ultimoque ventrali segmento, albido-flavis. Le prothorax est d’un blanc jaunâtre, avec une tache rosée sur la partie postérieure du disque ; il est arrondi latéralement, puis sinueu- sement tronqué en avant avec une pointe triangulaire dans le milieu (19) Lampyrides. — Genres Phænolis et Calyptocephalus. 143 du bord antérieur, bisinué à la base, avec les angles légèrement sail- lants. L’écusson est allongé, subparallèle, à sommet arrondi. Les élytres, d’un noir opaque, sont pubescentes, rugueusement ponctuées, pas plus larges à la base que le prothorax, mais s’élargissant un peu après les épaules ; on y distingue des vestiges de trois côtes. La poitrine est d’un jaune blanchâtre ainsi que les genoux et la majeure partie des fémurs ; l'abdomen est noir en dessus, d’un brun de poix en dessous avec le dernier segment ventral blanchâtre. Genre €alyptocephalus Gray in Griffith’s Anim. Kingd. Ins., I, 370. Les insectes qui composent ce genre diffèrent des précédents par leur forme étroite, allongée, leurs antennes biflabellées, à rameaux très longs, grèles et contournés sur eux-mêmes, leur prothorax plus long que large, fortement rétréci et acuminé en avant avec les angles basilaires arrondis ou très obtus ; l'abdomen est fortement lobé ; l'appareil lumi- neux est très peu développé; il occupe les côtés du segment anal, mais est le plus souvent nul et indistinct. Lacordaire s’est certainement trompé dans l'indication qu’il donne des caractères sexuels. Les individus que j'ai vus sont tous du même sexe, que je crois être le mâle : le dernier segment ventral est subitement atténué en un lobe très allongé, sub- cylindrique, échancré au sommet, lequel est appliqué et non redressé comme chez les Phænolis. Le bord postérieur du pygidium bisinué, échancré au milieu, présente presque la figure d’une accolade. Les Calyptocephalus sont tous originaires de l'Amérique du Sud, sauf le bifurius qui habite les États-Unis du Nord et pour lequel Newman a créé le genre Pollaclasis. Jen décris deux espèces, dont une, à élytres déhiscentes, extrêmement remarquable, qui est, par rapport aux Calyp- tocephalus déjà connus, ce que les Dryptelytra sont aux Cladodes. 1. CALYPTOCEPHALUS GRATIOSUS, NOV. Sp. — PI. 3, fig. 8. Région de l’Amazone, G' (ma collect., type). Long. 410 mill.; lat. hum. 4 4/2 mill. — Elongatus, parallelus, flaves- cens ; antennis biflabellatis, supra nigris, ramulis quoque dimidio apicali nigrescentibus, prothorace dense profundeque punctato, carinato, disco lævi, valde convexo, in medio basali anguloso; scutello apice truncato ; elytris dehiscentibus, costulatis, pubescentibus, nigris, basi, margine hu- merali tenuiter et sutura latius, flavescentibus ; abdominis tribus ultimis segmentis supra nigris ; quinto et sexto ventralibus utrinque nigro macu- 14% E. OLIVIER. (20) latis, ultimo nigro, in mucrone subeylindrico, apice inciso, prolongato ; tarsis nigris. 2. CALYPTOCEPHALUS MIMICUS, NOV. Sp. Région de l’Amazone, 4 (ma collect., fype). Long. 8 mill.; lat. hum. 4 mill. — Rufescens ; antennis (articulo primo eæcepto), tarsis, abdomine supra et elytris macula apicali triangulari nigris; abdomine subtus flavescente, quarto, quinto et sexto segmentis obscurioribus, Septimo flavo, apice nigro. Le prothorax, pubescent et caréné, est atténué en une pointe obtuse, la marge, plane à la base, est redressé antérieurement à partir de la moitié de sa longueur, le côté de la base est presque droit, très légère- ment sinué de chaque côté pour former les angles qui sont arrondis. Les élytres sont pubescentes, rugueusement ponctuées, d’un roux flave, avec une tache noire apicale qui se prolonge sur le milieu de chacune en une longue pointe triangulaire. L’abdomen est noir en dessus, flave en dessous, avec les segments 4° à 6° obscurs ; le dernier est flave, légèrement incisé et taché de noir au sommet; les tarses, à l'exception des ongles, sont noirs. Cette espèce se rapproche du Phænolis Gorhami ; elle s’en distingue par la forme du prothorax et de la tache noire des élytres, la couleur de la tête, de l'abdomen, du dernier segment ventral, etc. Genre Megalophthalmus Gray in Griffith’s Anim. Kingd., Ins., I, 371. Les antennes, courtes, sont composées de onze articles : le premuer grand et très gros, s’épaississant au sommet, le deuxième à peine dis- tinct, les neuf autres très courts et très serrés, émettant chacun un rameau beaucoup plus long que lantenne entière, comprimé et s’élar- gissant de la base au sommet; ces rameaux sont d’égale longueur, sauf le premier qui est ordinairement le plus court, et c’est un caractère spé- cial à ce genre, que le onzième article, grêle et filiforme chez les autres espèces à antennes pectinées, émet ici un rameau ou lamelle analogue à ceux des articles précédents. Le prothorax, fortement transversal, est arrondi en avant ou un peu anguleux dans le milieu de son bord anté- rieur; son disque est chargé de reliefs lisses et le côté de la base est fortement sinué entre l’écusson et les angles ; la tête est moins profon- dément enfoncée sous le prothorax que chez les genres précédents et se trouve parfois entièrement à découvert. L’abdomen est lobé latéralement, et l'appareil Jumineux occupe les deux ou trois derniers segments infé- (24) Lampyrides. — Genre Megalophthalmus. 145 rieurs ; le pygidium, quelquefois trilobé, est le plus souvent simple- ment bisinué ; le segment anal, très court, se prolonge postérieurement en une courte pointe triangulaire, échancré au sommet chez le collaris ; ce segment est ordinairement presque en entier recouvert par le pénul- tième et est alors à peine distinct, d'autant plus que l’appendice qui le termine s'applique exactement sur l’appareil génital et se confond avec lui. Lacordaire ne l’a pas vu et a décrit le dernier segment comme tronqué. Je ne connais que des mâles. 1. MEGALOPHTHALMUS COLLARIS Guér., Rev. zool., 1843, 17. Colombie, & (Mus. de Bruxelles, type; ma collect.). C'est la plus grande espèce du genre (10-13 mill.). L’exemplaire du Musée de Bruxelles est seulement légèrement rembruni à la partie anté- rieure du prothorax ; chez un de ceux qui figurent dans ma collection, le prothorax, d’un flave rosé, est orné antérieurement, conformément à la description de Guérin, d’une tache noire transversale jointe à une autre longitudinale qui se prolonge entre les deux reliefs du disque, sans tou- tefois atteindre le bord basilaire. La poitrine, noire au milieu, est latéra- lement d’un roux flave, ainsi que les hanches ; les trois derniers seg- ments du dessous de l'abdomen sont entièrement d’un flave brillant, le dernier se prolonge en une courte pointe obconique échancrée au som- met; le pygidium est brièvement trilobé, à lobes larges, arrondis, le médian un peu plus saillant que les latéraux. M. Gorham a figuré (Biol. Centr. Amer., Malacod., pl. 11, fig. 24), sous le nom de M. collaris, un insecte de petite taille (6 mill.) à élytres brunes, marginées de testacé, à prothorax noir en majeure partie, qui ne semble pas devoir appartenir à cette espèce. 2. MEGALOPHTHALMUS COSTATUS Cast., Soc. ent. Fr., 1833, 131. — M. obsoletus Blanch., Voy. d’Orb., 123, t. 7, fig. 7. Colombie, 4 (Mus. de Paris, type Blanchard; Mus. de Bruxelles ; ma collect.). La comparaison des descriptions des deux auteurs ne peut laisser aucun doute sur l'exactitude de cette synonymie. Les deux pénultièmes segmenis sont ornés d’une plaque d’un jaune flave luisant qui en occupe presque toute la surface ; le dernier est d’un brun testacé, brusquement atiénué en une courte pointe triangulaire. 3. MEGALOPHTHALMUS MARGINATUS Guér., Verh. zool. bot. Ver. Wien, V, 579. Colombie, & (Mus. de Bruxelles, éype). (4885) 10 146 E. OLIVIER. (22) Taille et coloration du précédent ; mais les élytres sont sans côtes saillantes ou n’en offrent que des vestiges, et le prothorax, au lieu de s’arrondir en avant dès la base, est en carré transversal, légèrement anguleux dans le milieu de son bord antérieur ; la tête est presque en- tièrement découverte ; le dernier segment ventral est terminé par un lobe arrondi. k. MEGALOPHTHALMUS OBSCURUS, nOV. SP. Brésil, 4 (collect. Oberthür, la mienne, fypes). Long. 5—6 1/2 mill.; lat. hum. 4 1/2—2 mill. — Griseus, oblongus, pilosus ; prothorace brevi, punctato, carinato, griseo-testaceo, disco in- fuscato, basi bisinuato, angulis posticis parum retro productis, antice rotundato, margine erecto ; elytris rugose punctatis, tricostatis ; abdomine nigro, duobus penultimis segmentis cereis, ultimo brunneo dente triangu- lari munito, genitali conico, incrassato ; pygidio sinuato. D'un gris brunâtre, un peu plus clair sur la poitrine et les côtés du prothorax, ce dernier finement caréné longitudinalement, arrondi en avant, avec la marge redressée ; côté de la base bisinué, à angles posté- rieurs saillants ; tubercules du disque peu prononcés. Élytres d’un gris uniforme, ponctuées, rugueuses, pubescentes, chargées chacune de trois côtes bien saillantes, prolongées presque jusqu’à l’angle apical. Abdomen noir, avec les cinquième et sixième segments du ventre d’un blanc de cire brillant, le septième brun, muni dans son milieu postérieur d’une pointe triangulaire cour‘e et assez large, le génital conique, très gros. Cette espèce vient se placer près du costatus Cast., dont on la distingue aisément à ses élytres entièrement grises, sans bordure testacée. D. MEGALOPHTHALMUS DECORUS, NOV. Sp. Région de l’Amazone, G' (ma collect., type); Cavallo-Cocho (collect. Oberthür). Long. 7 mill.; lat. hum. 2 mill. — Flavescens, angustus, parallelus, pube aurea vestitus ; antennarum articulo primo incrassato, incurvato, lamellis æqualibus, 3-8 in medio nigro maculatis; prothorace rotundato, antice angustato, subogivali, lateribus marginatis et fortiter erectis, punc- tato, carinato, utrinque in medio luterali profunde foveolato et in disco bituberculato, basi supra scutellum prominula, angulis acutis; scutello profunde punctato ; elytris flavis, dimidio apicali nigris, rugose punc- tatis, costatis ; sublus omnino flavescens, pygidio trisinuato, ultimo ven- trali segmento breviter aculeato. Tout couvert d’une assez longue pubescence dorée et entièrement d’un { À (23) Lampyrides. — Genres Megalophthalmus et Psilocladus. 147 jaune flavescent, à l'exception de la moitié apicale des élytres, qui est noire, et d’une tache également noire sur le milieu de chacune des lamelles émises par les articles 3 à 8 des antennes. Ces lamelles, toutes à peu près d’égale dimension, sont linéaires et moins élargies que chez les espèces précédentes ; le premier article est long, trapu, épaissi au sommet, fortement arqué en dehors. Les élytres sont chargées, outre la suture et la marge externe, de trois côtes très saillantes, la juxta-sutu- rale disparaissant à la hauteur où commence la tache noire, les deux autres prolongées jusqu’à l’angle apical et se joignant en y arrivant. Le pygidium est sinué et offre la forme d’une accolade ; le dernier segment ventral est très brièvement aiguillonné. 6. MEGALOPHTHALMUS SPILOCERAS, NOV. Sp. Région de l’Amazone : Massanarv, 4 (collect. Oberthür, éype). Long. 6 mill.; lat. hum. 2 mill. — Oblongus, pubescens, fulous ; capite, antennarum ramulis dimidio apicali, elytrisque nigris, his sutura tenuiter el margine externo latius, fulvo limbatis ; abdomine nigro, ultimo ven- trali segmento, analique piceis. Le prothorax est arrondi et fortement rebordé, ponctué et pubescent, sauf sur les reliefs du disque qui sont lisses : on distingue entre ces derniers des vestiges d’une carène longitudinale ; le côté de la base est légèrement sinué et les angles aigus. Les élytres, à peine plus larges que le prothorax, sont grossièrement ponctuées et chargées, outre la suture et la marge externe, de trois côtes bien saillantes, la plus interne étant la plus courte. Les tarses et le sommet des tibias sont tant soit peu obscurs ; l’abdomen est noir, à l’exception du dernier segment ventral et de l’anal qui sont testacés ; la pointe terminale du dernier est courte et triangulaire. Le Megalophthalmus melanurus de Castelnau, dont le type provenant de la collection Chevrolat, est actuellement en ma possession, est un Æthra qui doit être placé près du cincticollis Blanch. Genre Psiloeladus Blanch., Voy. d’Orb., Ent., 122. — Drilolampadius Gorh., Biol. Centr. Amer., Malacod., 33. Tête presque entièrement recouverte par le prothorax. Palpes assez robustes, à dernier article ovoide, épais. Antennes de onze articles cou- verts de poils serrés : 1, gros, arqué et épaissi au sommet; 2, très petit; 3-10, subégaux, émettant à leur base deux rameaux de même grandeur, allongés, linéaires, hérissés de cils encore plus longs et plus épais ; 11, filiforme, ordinairement blanc. Prothorax semi-circulaire, 148 E. OLIVIER. (24) parfois un peu anguleux dans son milieu antérieur (inauditus), rarement atténué à partir de la base (stolatus), canaliculé et chargé sur son disque de reliefs saillants, bisinué à la base, avec ses angles postérieurs le plus souvent très aigus et très fortement prolongés en arrière. Élytres oblon- gues ou allongées, subparallèles. Pattes grêles ; dernier article des tarses à peu près complètement dégagé des lobes du pénultième. Abdomen non lobé latéralement. Appareil phosphorescent peu développé. d. Yeux médiocrement gros; pygidium arrondi; dernier segment ventral échancré ; l’anal assez long et large; des points lumineux sur les quatrième, cinquième ou sixième segments du ventre. $. Yeux plus petits ; rameaux des antennes beaucoup plus courts, pas plus longs que les articles correspondants; dernier segment ventral triangulaire, incisé au sommet; appareil lumineux occupant, chez la seule femelle que je connaisse, le segment anal en entier et une partie des deux pénultièmes. Type : Psilocladus miltoderus Blanch. Ce genre a été été établi par M. Blanchard (loc. cit.) pour un insecte découvert par A. d’Orbigny dans la province de Chiquitos. La forme des antennes, à elle seule, suîtit pour justifier sa création et le faire dis- tinguer, à première vue, de tous les autres genres de Lampyrides. Les espèces qui le composent sont de petite taille et habitent l'Amérique centrale et méridionale. M. Gorham, auquel la description de M. Blan- chard a échappé, a laissé le P. miltoderus parmi les Calyptocephalus, où l'avaient classé MM. Gemminger et de Harold, et a établi un nouveau genre, Drilolampadius pour deux insectes de Panama qui ne diffèrent pas génériquement des Psilocladus. J'ai donc dû mettre en synonymie cette dénomination récente imposée par l’auteur anglais. Le tableau sui- vant fait ressortir les caractères spécifiques les plus essentiels. 41. Élytres en entier d’un noir brillan‘........... .. Mmelas, nov. sp. — Élytres non entièrement d’un noir brillant... .... TN AR 2. Elytres d’un roux flave, avec une bande transversale et une larfsettaché'apicale noires ER UN formosus, nov. Sp. — Élytres plus ou moins variées de flave et de noir, mais ces couleurs n'étant pas distribuées comme ci-dessus...... 3. 3. Prothorax fortement atténué en avant, obtriangulaire stolatus Gorh. — Prothorax semi-circulaire ou à peine anguleux antérieure- Æ (25) Lampyrides. — Genre Psilocladus. 119 &. Élytres obscures, ayant seulement une petite tache flave sur JO ICA STEMRE TA DAN EET RANAETINTRe ea Re ea — Elyires entièrement ferrugineuses ou ferrugineuses avec une petite tache subscutellaire noire......... scutellaris Gorh. — Élytres en entier d’un testacé flave, à l'exception de la côte suturale, qui est noire sur la moitié environ de sa lon- Sue AA DaTurie l'ÉCUSSONM EE LEUR, suluralis, nov. sp. — Élytres autrement variées de noir et de testacé SR oc 6. >. Plus petit, plus étroit; prothorax brun, marginé de flave. . LE REA LR EE EN EUR RE inauditus, nov. sp. — Croate gros, trapu ; prothorax rouge, parfois avec une petite tache noire sur son disque...... miltoderus Blanch. 6. Prothorax orné dans son milieu d’une bande noire longitu- ina PA an, CAE AE PR ANR ER à 7. — Prothorax portant sur son disque une tache noire ovalaire ou quadrangulaire qui ne se prolonge pas jusqu’au bord ATLÉTIEUL NS AR en est na) Lt Rate BNP ES 8. 7. Élytres brunes, avec une bande juxta-marginale d’un tes- tacé blanchâtre ; angles postérieurs du prothorax presque droits, à peine saillants en arrière........... pulcher, nov. sp. — Élytres d’un roux flave, à intervalles des côtes obscurs sur une partie seulement de leur longueur; angles posté- rieurs du prothorax très aigus et longuement prolongés CRÉAITIDEE a ete none ereue Roue ee ANR AS So nebulosus, nov. Sp. 8. Élytres brunes, finement bordées de flave ; dernier article dESANENTESNOIT NAME PE ROME ARR . lineolatus, nov. sp. — Elytres noires, avec une large bande antéro-marginale flave; dernier article des antennes blanc. ....... .. Guerini, nov. sp. 1. PSILOCLADUS MELAS, n0V. Sp. Région de l’Amazone : Fonteboa, 4 (ma collect., fype). Long. à mill.; lat. hum. 2 1/2 mill. — Oblongus, ater, nitidus, pubes- cens ; antennarum articulis secundo et ultimo albidis ; prothorace rotun- dato, marginato, biluberculato, basi bisinuato, anqulis productis, nigro, lateribus albido ; elytris rugosis, vix costulatis ; pedibus nigris, genubus albo-testaceis. Les rameaux filamentaires des antennes sont, chez cette petite espèce, plus de quatre fois plus longs que l’article qui les a émis. Les élytres, très rugueuses, n’offrent que des vestiges de côtes. 150 E. OLIVIER. (26) 2. PSILOCLADUS FORMOSUS, nov. Sp. Région de Amazone : Teffé, 4 (collect. Oberthür, type). Long. 8 4/2 mill.; lat. hum, 3 mill. — Fulvus; antennis nigris, ul- timo articulo excepto; prothorace fulvo, striga longitudinali nigra, marginalo, grosse punctato, in medio canaliculato, angulis posticis valde retro productis ; scutello triangulari, nigro ; elytris pubescentibus, fulvis, costulatis, macula juxta-scutellari, altera apicali fasciaque transversa nigris, ornatis; pectore fulvo, abdomine nigro, striga mediana rufa ; femoribus, tarsisque posticis et omnibus tibiis, nigris. D'un jaune fauve ; antennes grossièrement ponctuées, à longs cils fins et nombreux, noires, sauf le dernier article, allongé, obconique, qui est fauve ; prothorax orné sur son milieu d’une large bande noire longitudinale ; élytres à côtes peu saillantes, fauves, avec une tache juxta-scutellaire, une autre apicale et une bande transversale ondulée ne recouvrant pas la marge externe, noires ; poitrine fauve, noirâtre latéralement ; abdomen noir, avec une bande longitudinale fauve ; milieu des fémurs postérieurs, tibias et tarses de cette même paire de pattes, noirs ; dans les autres paires, tibias et tarses obscurs, cuisses et genoux testacés. 3. PSILOCLADUS SUTURALIS, nOV. Sp. — PI. 3, fig. 9. Colombie, & (Mus. de Bruxelles, type). Long. 7 4/2 mill.; lat. hum. 2 1/2 mill. — Elongatus, subparallelus, niger ; ultimo antennarum articulo albido; prothorace aurantiaco, vitta mediana nigra, tuberculis duobus minutis, lateribus planis antice vix erectis, basi bisinuato, angulis posticis acutissimis et valde retro produc- tis ; scutello nigro; elytris flavo-aurantiacis, pubescentibus, tricostulatis, sutura a seutello ad dimidium circiter nigricante ; coæxis piceis; quinto ventrali segmento in medio puncto albido notato, septimo emarginato. Le prothorax, à bords latéraux plans, est à peine rebordé en avant et fortement bisinué à sa base, qui présente une sorte de lobe saillant au- dessus de l’écusson ; les angles, très aigus, sont longuement prolongés en arrière; le disque n’est pas sillonné et est chargé au milieu de deux petits tubercules coniques. La côte suturale des élytres est noire sur les deux sixièmes de sa longueur, à partir de l’écusson. Le cinquième seg- ment ventral est orné dans son milieu d’une petite tache d’un blanc jaunâtre ; le septième est largement échancré. 1 (27) Lampyrides. — Genre Psilocladus. LA 4, PSILOCLADUS INAUDITUS, NOV. Sp. Cayenne, & (ma collect., éype). Long. 6 mill.; lat. hum. 2 mill. — Angustus, elongatus, subparallelus, piceus; prothorace flavo, Sparsim profunde punctato, marginato, antice parum anguloso, disco nigro, foveolato, densissime et tenue punctato, basi sinuato, angulis acutis, productis ; scutello nigro, fossulato, lævi; elytris nigris, rugosis, tricostulatis, punclo humerali flavo ; pedibus abdo- mineque piceis ; quinto ventrali segmento macula flava ornato, ultimo emarginato. Le prothorax, légèrement anguleux antérieurement, est bordé, tout le long de son bord marginal, d’une strie de gros points contigus, épars sur le reste de sa surface, sauf sur le disque, qui est creusé d’une fossette longitudinale et couvert d’une ponctuation très fine et très serrée. Les élytres, très rugueuses et chargées de trois côtes bien marquées, sont noires avec une tache flave sur le calus huméral. 5. PSILOCLADUS MILTODERUS Blanch., Voy. d’Orb., Ent., 122. Brésil : Chiquitos, & (Mus, de Paris, type). Var. Prothorace nigro maculato. Amazone, ® (ma collect.). Les élytres sont noires, avec une tache rouge sur le calus huméral. Chez le mâle, les cinquième et sixième segments du ventre sont ornés, dans leur milieu, de deux points flaves, et le reste de l’abdomen est entièrement noir. La femelle de ma collection, que je rapporte au mâle décrit par M. Blanchard, a le corps plus trapu, les stries des élytres plus saillantes, le prothorax taché de noir longitudinalement, à bord basilaire moins sinué, les rameaux des antennes pas plus longs que Particle cor- respondant, les hanches testacées ainsi que les fémurs antérieurs et la tranche interne des tibias antérieurs; le dernier segment ventral est triangulaire, incisé au sommet et testacé en entier, les deux précédents l’étant seulement sur leur partie médiane. 6. PSILOCLADUS PULCHER, NOV. Sp. Brésil, g (ma collect., type). Long. 40 mill.; lat. hum. 4 mill. — Gblongus, ater ; ore piceo ; protho- thorace rotundato, testaceo, in medio nigro viltato, disco aurantiaco, bituberculato, basi leviter sinuato, angulis rectis vix productis ; scutello nigro ; elytris nigris, villa juxta-marginali, apicem nec basin attingente, 152 E. OLIVIER. (28) testacea ; coxis et femoribus anticis testaceis ; quinto et sexto ventris seg- mentis plaga cerea ornatis, seplimo emarginato. Cette jolie espèce, qui est, avec le miltoderus, la plus grande du genre, se reconnaît aisément à sa coloration. Le prothorax est arrondi, ponctué, d’un testacé flave, chargé, sur son disque, de deux reliefs lisses d’un jaune orangé, entre lesquels passe une bande noire, longitudinale ; le bord basilaire est sinué et se dirige de chaque côté obliquement en arrière pour former les angles qui sont à peu près droits et légèrement saillants. Les élytres n’ont que des côtes très peu saillantes ; une bande d’un blanc jaunâtre prend naissance au-dessous de l’épaule, suit, sans la recouvrir, la côte marginale, qui reste noire et s'arrête aux trois quarts environ de la longueur de l’élytre. L'appareil lumineux est ici plus développé que chez les autres espèce; les cinquième et sixième segments du ventre sont ornés chacun d’une plaque d’un blanc de cire qui occupe la plus grande partie de leur surface. 7. PSILOCLADUS NEBULOSUS, nOV. Sp. — PI. 3, fig. 10. Colombie, & (Mus. de Bruxelles, fype). Long. 8 mill.; lat. hum. 2 3/4 mill. — Oblongo-elongatus, niger ; an- tennarum articulis duobus ultimis albidis ; ore, coxis et femoribus piceis ; prothorace aurantiaco, subogivali, villa mediana nigra, disco fossulato et tuberculato, basi fortiter bisinuato, angulis posticis acutissimis et valde retro productis ; scutello punctato, brunneo, apice flavo ; elytris flavis, nigro variegatis, pubescentibus, tricostatis ; quarto et quinto ventris seg- mentis in medio lucidis, septimo emarginato. Les deux derniers articles des antennes sont blanchâtres, mais les rameaux filiformes émis par le dixième sont noirs comme les précé- dents. La tache ou bande noire du prothorax m’atteint ni le bord basi- laire ni la marge antérieure, qui restent flaves. Les élytres, outre les côtes suturale et marginale, sont chargées chacune de trois autres côtes bien saillantes ; elles sont d’un flave orangé, maculées de bandes noires mal limitées, qui ne semblent pas devoir occuper la même étendue chez tous les individus. Dans l’unique exemplaire que j'ai sous les yeux, les deux premiers intervalles sont noirs, du côté de la suture, sur les deux tiers de leur longueur, et une autre tache noire, étroite, allongée, s’étend ie long du bord externe, à peu près au milieu. Ces taches disparaissent en se fondant insensiblement, ce qui donne à l’ensemble des élytres une coloration nébuleuse. (29) Lampyrides. — Genre Psilocladus. 153 8. PSILOCLADUS LINEOLATUS, nOV. Sp. Brésil ?, g (ma collect. type). Long. 7 mill.; lat. hum. 2 1/2 mill. — Oblongus, piceus ; antennis ni- gris ; prothorace rotundato, marginato, antice erecto, flavo, disco nigro, fossulato, tuberculato, basi bisinuato, angulis acutis, productis ; scutello brunneo ; elytris rugosis, tricostatis, nigris, puncto humerali, sutura margineque (apice excepto), et lineola mediana perbrevi flavis ; quinto ventris segmento macula lucida ornato. Les antennes sont entièrement noires ; le prothorax, rebordé en avant, est sinué à son bord basilaire et presque échancré au-dessus de lPécus- son ; les élytres, chargées de trois côtes bien saillantes, sont noires avec les parties suivantes flaves : un point sur le calus huméral, la suture et la marge externe, sauf autour de l’angle apical, et deux courtes lignes longitudinales, l’une sur le milieu de la seconde strie, et l’autre, entre la troisième et le bord marginal, pouvant être prise pour une extension de la coloration de ce dernier. La tache lumineuse du cinquième seg- ment est très peu développée. 9. PsILOCLADUS GUERINI, nov. sp. — PI. 3, fig. 14. Colombie, 4 (Mus. de Bruxelles, type). Long. 6 1/2 mill.; lat. hum. 2 1/2 mill. — Oblongus, niger, ultimo antennarum articulo albido ; prothorace rotundato, flavo, macula postica nigra, profunde punctato, canaliculato, basi bisinuuto, angulis acutissi- mis et retro productis ; scutello nigro ; elytris nigris, rugosis, tricostu- latis, margine exlerno antice late flavo; quarto ventrali segmento macula lucida minutlissima, septimo emarginato. Les élytres sont noires, avec une tache marginale flave qui s’étend de leur base aux deux tiers environ de leur longueur en s’élargissant dans son milieu. L’exemplaire que j'ai figuré appartient au Musée de Bruxelles et provient de la collection Guérin-Méneville, auquel je dédie cette inté- ressante espèce. Je ne connais pas en nature les Psilocladus stolatus et scutellaris Gorh. (Drilolampadius). Ils ont été décrits et figurés dans Biologia Centrali-Ameri- can«. 154 Fig. 1. E. OLivier. — Lampyrides. (30) EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 3°. Lucio splendens Ern. Oliv. 1 b. Extrémité de l’antenne grossie. 2. 3. . Cladodes Bourgeoisi Ern. Oliv. . Ledocas parallelus Ern. Oliv. . Dodacles nigricollis Gorh. © OO "I Oo CE Hyas luctuosa Ern. Oliv. Cladodes humeralis Ern. Oliv. . Dodacles elegans Ern. Oliv. . Calyptocephalus gratiosus Ern. Oliv. . Psilocladus suturalis Ern. Oliv. 10. 11 Psilocladus nebulosus Ern. Oliv. Psilocladus Guerini Ern. Oliv. Les trois Psilocladus ont été dessinés par M. Poujade, notre peintre d’ento- mologie bien connu ; les autres dessins sont dus àmon ami et collègue M. H. du Buysson, qui a bien voulu m'apporter gracieusement le concours de son talent, et a contribué ainsi puissamment et de la façon la plus efficace à l'intelligence de mes descriptions. Je le prie de vouloir bien recevoir ici l'expression de ma reconnaissance. GS D CLASSIFICATION DES ADESMIDES et des MÉGAGÉNIDES (Lacord.) Par M. ERNEstT ALLARD. (Séance du 11 mars 1885.) Il est assez malaisé aujourd’hui de reconnaître les espèces de ces deux iribus, parce que leurs descriptions sont éparses dans de nombreux ouvrages qu'il est difficile de se procurer. J’ai réuni Ces descriptions, je les ai comparées à un grand nombre d’insectes appartenant aux musées de Belgique et de Gênes, aux collections de mes amis Fairmaire et le comte de Bonvouloir, ou provenant de la collection Javet et de celle de M. Dohrn, de Stettin. J'ai également étudié les types de Solier qui se trouvent dans notre Muséum de Paris, ainsi que ceux des voyages de M. le marquis Doria, de Gênes, décrits par M. Baudi de Selve, et, après un travail long et consciencieux, j'ai dressé les tableaux synoptiques qui suivent, avec l'espoir qu’ils faciliteront la détermination et le classement des espèces de ce groupe intéressant d'Hétéromères. I. ADESMIDES. D’après Lacordaire, la tribu des Adesmides se divise en trois genres, comme suit : Épistome rétréci antérieurement en trapèze et à côtés dans le prolongement du bord latéral et antérieur de la tête. Yeux étroits, irrégu- Hérémentiovaless trans ere ee Genre Adesmia. Épistome brusquement rétréci antérieurement en saillie rectangulaire. Yeux larges, régulière- ment ovales et pas sensiblement échancrés antérieurement. Jambes intermédiaires très longues........... Genre Stenocara. Jambes intermédiaires courtes, ainsi que les antérieures; les cuisses postérieures moins longues que l'abdomen. ............. ... Genre Metriopus. Ann. Soc. ent. Fr. — Octobre 1885. 156 ERNEST ALLARD. Genre Adesmia. Solier n’a connu que 22 espèces d’Adesmia et 3 espèces de Macro- poda. Ces deux genres, que Lacordaire a réunis en un seul, contiennent aujourd’hui, à ma connaissance, 76 espèces, dont voici un tableau synop- tique. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. %re Division. Mandibules sans sillon en dessus. Menton anguleux sur les côtés et à échancrure profonde. Labre non recourbé à son extrémité, tronqué ou échancré. 1 Subdivision. Premier article des tarses postérieurs non comprimé; tibias antérieurs pas sensiblement comprimés et jamais tranchants au côté extérieur ; les quatre postérieurs peu ou point comprimés. 17 GROUPE. Corps entier suborbiculaire. Sous-genre : Physosterna Dei. Élytres ayant une apparence hémisphérique, cou- vertes de forts tubercules placés en séries... 1. globosa Haag. Élytres convexes, couvertes de gros tubercules serrés, sans trace de côtes. Les intervalles des tubercules sont lisses... oO Goryi Sol. Les intervalles des tubercules sont granulés. 3. fuberculipennisH. Élytres convexes, couvertes de gros tubercules entièrement oblitérés dans un espace triangu- laire assez grand au milieu de la base. Les tubercules sont éloignés les uns des autres, excepté près de la côte marginale où ils sont plus petits et plus rapprochés....,... %. ovata Oliv. Les tubercules sont aussi éloignés près de la côte marginale que sur les autres parties de l'élytre; de plus, ils se terminent par une pointe ÉpIneuSe eee PE SN atelere ea 0 >. cribripes Haag. Élytres convexes, paraissant lisses, mais ayant quelques granulations très petites, coniques, Adesmides en général. 157 irès éparses, grossissant et rapprochées sur ARCTES TAF DINAlE ME RAA Une MON 2 Ste Per 6. lævis Allard. Élytres convexes, couvertes de gros points ou fos- settes irrégulières disposées en séries près de ROSE ER EE D es dure De mb MURS 7. foveipennis Haag. Élytres convexes, avec des vestiges de côtes vi- sibles latéralement et en arrière, et surmontés de granulations; le fond des élytres est forte- ment ponctué de points irréguliers. .......... 8. puncliger Allard. 2e (GROUPE. Corps soit allongé et subcylindrique dans les mâles, soit ovale dans les femelles, n'ayant aucune dépression dorsale des élytres qui sont fort convexes. Les ongles qui sont à l’extrémité des tibias sont très longs et roux. Sous-genre : Gnymacris Allard. Élytres sans carène marginale. Elles sont entièrement blanches, unies...... 9. candidipennis B. Elles sont d’un blanc jaunâtre avec les bords latéraux et la suture plus clairs, des nervures longitudinales et des points................. 10. marginipennis B. Elles sont d’un blanc jaunâtre, couvertes de gros tubercules disposés en série. ........... 11. bicolor Haag. Elles sont à fond blanc, le disque orné de lignes longitudinales d’un beau rouge qui se TÉHIMISSERT POS ÉTIeNTEMENL EN CRUE 12. Langii Guer. Elles sont noires, lisses et unies, sauf à leur extrémité postérieure où apparaissent les ves- tres dé rrois CORSA ELA EPA A NONNN NN 13. unguicularis H. Élytres avec une carène marginale placée au-des- sous de la section horizontale médiane de l’in- secte. Entre la carène marginale et la suture, il y a deux côtes dont les intervalles sont densément ponctués et portent des rides transversales... 1%. rugatipennis H. Entre la carène marginale et la suture, il v a 158 ERNEST ALLARD. trois côtes qui se réunissent avant l'extrémité de: l'élytre... ss REA ee PR Re 15. paiva Haag. Entre la carène marginale et la suture, il y a huit côtes alternativement plus élevées... ..... 16. multistriata H. 3° GROUPE. Corps entier ovale ou oblong-ovale, ayant une dépression manifeste sur le dos des élytres dont le disque est limité par une carène marginale tantôt simple, tantôt double et d'ordinaire placée au-dessus de la section horizontale médiane de linsecte. Sous-genre : Adesmia. I. Carène limitant le disque des élytres formée d’une double ou triple rangée de tubercules. A2. Base du prothorax fortement sinuée et prolongée en arrière, dans son milieu, en un lobe large et arrondi. Saillie prosternale pro- longée horizontalement au-delà des hanches. Dos des élytres couvert d’assez gros tuber- cules, plus ou moins obsolètes près de la suture, et ayant des points enfoncés dans les intervalles qui les séparent. ......... ... 17. montana Klug. Dos des élytres couvert, excepté à l’extré- mité, de gros tubercules obconiques, confus, atteignant la base et la suture, et entre les- quels il n’y a pas de points enfoncés....... 18. acervata Klug. At, Base du prothorax presque droite, avec ses angles posterieurs arrondis. Saillie proster- nale recourbée en dessous. Les tubercules des élytres sont placés non en ligne longitudinale, mais confusément. Corselet une fois et demie environ aussi large que long, à ponctuation fine et éparse. Dos des élytres et parties embrassantes cou- verts de très gros tubercules irréguliers, non en pointe, qui se continuent jusqu’à l’extré- rie denélVire 262 SR Lt os ... 49. Dejeanii Gebl. Corselet une fois et demie environ aussi large que long, à ponctuation fine et éparse. Adesmides. — Genre Adesmia. CPS MONA Li) Dos des élytres couvert de tubercules poin- tus de moyenne grosseur, assez serrés en arrière et près de la côte marginale, avec un espace triangulaire lisse sur la suture à la base. Partie embrassante inégale, comme on- (11 (ESRI PET PAR SACS M TRS AA SEE SOUS 20. tenebrosa Sol. Corselet une fois et demie aussi large que long, ponctué. Dos des élytres couvert de tubercules pointus de moyenne grosseur, assez serrés et parfois confluents, s'étendant plus près de la suture que dans la éenebrosa, et se continuant jusqu’à l’extrémité de l’ély- tre. Partie embrassante couverte de gros tu- hercules écrasés MALUS Rene 21. Karelini Fisch. Corselet une fois et demie plus large que long, pointillé, à côtés moins arrondis que dans les précédentes. Dos des élytres couvert de tubercules coniques, assez gros, inégaux, confus et confluents vers la base, s’écartant les uns des autres graduellement en allant vers l’extrémité où ils disparaissent avant de l’atteindre. Dans leurs intervalles, il y a de fines granulations éparses. Partie embras- SOTE MOPAIE CREER Lee EUR nee .. 22. Ehrenbergi F. Les tubercules des élytres sont placés en lignes longitudinales au nombre de deux à cinq. Corselet deux fois aussi large que long, lisse. Dos des élyires avec cinq rangées de iubercules arrondis de moyenne grosseur qui se continuent jusqu’à l'extrémité, et entre lesquels il y a des points épars ; un espace lisse triangulaire au-dessous de l’écusson... 23. lævicollis Kr. Corselet une fois et demie aussi large que long, à ponctuation fine et écartée, Dos des élytres avec trois. rangées, souvent doubles, de tubercules coniques qui cessent avant extrémité de l’élytre. Les intervalles sont lisses avec des points épars. Partie embras- sante inévale'ebponctuée Leman Jul 24. Panderi Fisch. 160 ERNEST ALLARD. Corselet court, environ deux fois aussi large que long, à côtés très arrondis, ponctué sur les côtés seulement. Dos des élytres ayant un large espace triangulaire lisse à la base et deux rangées d’assez forts tubercules co- niques, espacés. Fond de l’élytre fortement rugueusement: ponctué. ....4:..- esse . 25. Lehmanni M. Corselet une fois et demie aussi large que long, à côtés moins arrondis, assez pointillé. Dos des élytres avec deux rangées de gros tubercules obtus, dans les intervalles desquels on distingue des points et un sablé de tuber- cules très petits. Parties embrassantes avec quelques tubercules déprimés assez gros et des points’enfoncés, ÉPaArs: ... 4.12 2. Lan, 26. Maillei Sol. Corselet une fois et demie aussi large que long, pointillé. Dos des élytres couvert de gros points enfoncés, assez denses, irrégu- liers surtout vers les côtés, avec les inter- Valle TUBES NE. CRAN RENE RTE 27. punctipennisH. I. Carène limitant le disque des élytrés simple. Il y a presque toujours entre elle et le bord marginal une côte plus ou moins entière. B+ Disque des élytres sans côtes, couvert de tubercules assez gros, pla- cés sans ordre, ne formant pas de rangées longitudinales. Le prothorax est médiocrement transversal et assez long ; la carène limitant le disque des élytres se continue jusqu’à leur base. Elle est crénelée, et les tubercules des élytres sont écariés, inégaux et surmontés d’une petite pointe triangulaire. ...... ..... 28. longipes KI. Elle n’est pas crénelée, presque entière, et les tubercules des élytres sont serrés, confus, Confiients FATrONIS-- REP RL ACL 29. Fagergreenii B. Le prothorax a les côtés presque parallèles et la base fortement bisinuée. Les élyires, allongées et aplaties sur le dos, n’ont au- cune trace de carène marginale.......... 30. austera Baudi. Le prothorax est transversal et très court; la carène limitant le disque des élytres de- Adesmides. — Genre Adesmia. 161 vient indistincte en approchant de leur base. Elle est très saillante, légèrement crénelée. 31, nodulosa Fald. Elle est formée par une rangée de tuber- cules et peu saillante. Les tubercules du dos des élytres sont gros, ronds, serrés et distincts les uns des autres. 32. miliaris R. Les tubercules du dos des élytres moins gros, pas régulièrement ronds, fréquemment CORDES EE RS AE Re TE 33. Duponchelii Sol. B3 Disque des élytres sans côtes, mais avec deux rangées de gros tu- bercules qui les représentent. Prothorax à ponctuation très grosse et rugueuse. Les tubercules des deux rangées des élytres sont très gros, coniques, arrondis au sommet. 34. monilis KI. Les tubercules des deux rangées des élytres sont plus petits, oblongs et doubles........ 3. abyssinica R. B?. Disque des élytres réticulé, c’est-à-dire couvert de trois ou quatre côtes noduleuses, réunies transversalement par des plis ou des tubercules. c?, Prothorax ayant le fond lisse et brillant avec des points très écartés, au moins sur le milieu de son disque. d?. Lobe postérieur et intermédiaire du prosternum faisant une saillie en arrière à peu près horizontale et s'appuyant sur un renflement notable du mésosternum.— Angles huméraux des élytres notable- ment saillants sur le prothorax. Élytres planes, étroites à la base, élargies jusqu’au-delà du milieu, ayant chacune entre la carène marginale et la suture deux côtes noueuses. Les intervalles avec une rangée de tuber- cules moyens et des lignes élevées transverses quilesTréunmiIssent aux COtES NET ANNE 36. clathrata Sol. Les intervalles sont remplis par des lignes élevées, transverses, aussi hautes que les côtes, en.forme de treillis........... 1-37: cancellataKI: di, Lobe postérieur et intermédiaire du prosternum recourbé en dessous après les hanches. — Angles huméraux des élytres non saillants sur le prothorax; élytres ovales, assez conveæes. (1885) 1] 162 ERNEST ALLARD. Élytres rétieuléessee ue LAEAr 38. reticutata K1. Élytres ayant chacune, entre la carène mar- ginale et la suture, trois côtes très marquées, lisses, à peine crénelées, dont les intervalles ont une seule rangée de tubercules......... 39. antiqua KI. Élytres ayant entre la carène marginale et la suture trois côtes; les deux premières sont noueuses et la troisième crénelée; intervalles à tubercules irréguliers. ........ te AE ce 40. æthiopia AI. Élytres ayant chacune trois côtes, peu dis- tüinctes, formées de tubercules oblongs en SÉTIO re SR AUS AM Res RAIN EN MR RA2e LA. Coucyi Luc. et. Prothorax couvert de gros points enfoncés, serrés, entremêlés par- fois de rugosités. — Lobe postérieur et intermédiaire du proster- num toujours recourbé en dessous après les hanches. e, Élytres convexes; elles ont quatre côtes longitudinales, et si l'on regarde l’insecte du dessus, on aperçoit la quatrième côte sur la déclivité latérale. Les côtes sont noueuses et peu élevées, et leurs intervalles sont remplis par des tubercules plus ou moins réunis en forme de rides élevées. Tête densément ponctuée; corselet une fois et demie aussi large que long. Insecte oblong. 42. procera Mill. Tête finement et vaguement ponctué ; Cor- selet court, deux fois plus large que long. mSsecte brièvement ovale." rene . 43, anthracinaKI. Les côtes sont presque droites, éranchantes, et les intervalles remplis par des cloisons transversales en forme de treillis. ......... 44. interrupta KI. el. Élytres déprimées, planes en dessus ; leur disque aplati et limité par la troisième côte; la quatrième ne S’aperçoit pas, si l’on regarde l’insecte du dessus. Les trois côtes visibles sont noueuses, peu marquées, et les intervalles sont remplis par des tubercules ou des rides subtransversales. Intervalles des côtes remplis par des tuber- cules à peu près égaux, réunis par des plis. 45. wlcerosa KI. Intervalles remplis par des rides subtrans- Adesmides. — Genre Adesmiu. 163 versales qui donnent à l’élytre une appa- rence grillagée....... CR AA .......... A6. abbreviata KI. B'. Disque des élytres convexe, ayant plusieurs côtes étroites, tran- chantes, habituellement crénelées. Ces côtes sont au nombre de quatre, mais la plus voisine de la suture est courte, se réunit à la suture un peu au-delà du milieu et est le plus souvent obli- térée. Les intervalles sont remplis par des tubercules variant de grosseur, de nombre et de forme. Lobe postérieur et intermédiaire du pro- sternum faisant une saillie horizontale en ar- COLOR PR REUAREE (RL Nc CA y. ANS 47. dilatata KI. Le même lobe recourbé fortement en des- sous après les hanches. re côte aussi élevée et tranchante que les trois autres. Prothorax presque lisse. Intervalles des côtes avec des tubercules dont une rangée de DIUSICTOSIQuerles autres PRE RUE 48. porcata Fab. Prothorax densément et rugueusement ponctué de gros points confluents. ......... 49. orientulis H. 1e côte oblitérée et souvent peu distincte. Les trois autres tranchantes. Abdomen finement et densément granulé sans rides longitudinales sur les trois pre- MMÉLSISCPMENISRE tee nee MR lee 50. maroccana H. Abdomen lisse avec les trois premiers seg- ments ridés longitudinalement. Prothorax à ponctuation assez forte, très serrée sur les côtés. Tubercules des élytres moyens, obconiques, nombreux, réunis trans- versalement. Insecte brièvement ovale, pres- ŒUÉRAETORPRMRE LORS UNE MERE CR LR 51. microcephalus. Prothorax à ponctuation fine et écartée, corps ovale-oblong; tubercules des élytres beaucoup moins denses. Intervalles des côtes distinctement plissés 154 ERNEST ALLARD. en travers, avec quelques tubercules qui dis- paraissent dans le dernier quart de l’élytre.. 52. Douei Luc. Intervalles des côtes non plissés en travers, avec des tubercules plus forts, beaucoup plus nombreux et continus jusqu’à l'extrémité de LCR EE EE A I PE EE . 3. Solieri Luc. Intervalles des côtes non plissés en travers, avec des tubercules petits, isolés et oblitérés près de la suture, dans un espace triangu- laire, entremêlés de petits points enfoncés.. 54. affinis Sol. 2° Subdivision. Premier article des quatre tarses postérieurs fortement comprimé : tous les tibias sont également comprimés et tranchants au côté externe, surtout les quatre postérieurs qui le sont très fortement et très minces ; ils sont garnis de petits piquants écartés et logés dans une espèce de crénelure. Sous-cenre : @terescelis Sol. I. Corps ovale, ayant les côtés des élytres arqués ou arrondis à partir de la base. A3. Dos des élytres, entre la carène marginale et la suture, divisé en deux parties presque égales par la deuxième côte qui est élevée, tranchante et parallèle à la suture ; la première côte est oblitérée et presque indistincte. Insecte oblong, ayant entre la suture et la côte du milieu deux rangées de gros points séparés par des élévations rarement tuber- culeuses, et entre la côte du milieu et la ca- rène marginale une rangée de tubercules assez DÉS AE CRE AR SA SP. Do. carinata Sol. Insecte formant un ovale très large, ayant entre la côte médiane et la suture, et entre la carène marginale et la côte médiane, des tu- bercules assez gros, nombreux, réunis trans- versalement et entremêlés de petites granulo- sités fines et serrées. . . ....... SÉE ET AN 56. elevata Soi. Insecte très court, presque arrondi, ayant Adesmides. — Genre Adesmia. 155 entre la suture et la côte médiane et entre celle-ci et la carène marginale, des tuber- cules assez gros, coniques et ne se réunis- SAT DAS RE an ce Lie tait Lien date . D7. de Vecchi Osc. A?. Dos des élytres entre la carène marginale et la suture, ayant la pre- mière côte un peu plus marquée. La deuxième côte, qui est tou- jours forte, est bien sensiblement rapprochée de la carène margi- nale dont elle a la forme cintrée, en sorte que cette surface est divisée en trois parties presque égales. Côte voisine de la suture très oblitérée, 2° côte dentelée ou crénelée. Intervalles intercostaux remplis de tuber- cules inégaux, irréguliers. 2° côte s’approchant beaucoup de la base. 58. bicarinata Sol. 2 côte oblitérée avant la base. Corps plus CP AQUE ER EE A LR SR EN URSS 59. Audouini Sol. Intervalles intercostaux remplis par une seule rangée de tubercules transversaux dont les lacunes ressemblent à des fossettes gar- nies au fond de tubercules très fins en forme dOSADIOrB eee EE En e LATE .. 60. lacunosa KI. Côte voisine de la suture tuberculeuse, 2 côte très mince, très saillante. Corps noir. Dans les intervalles des côtes, des tubercules nombreux, inégaux, réunis fréquemment... PNA ETES 61. Furemonti L, Corps d’un cuivré obscur. Dans les inter- valles des côtes, une seule rangée de gros HDCrCUIES RE eee SN an AL tenter à . 62. metallica KI. At, Dos des élytres, entre la carène et la suture, ayant deux côtes très élevées, tranchantes, entières, réunies transversalement en forme detrétculatontcarree EPP RE 63. fossulata AI. IH. Corps oblong, ayant les élytres comprimées vers la base, subparal- lèles ou élargies à la partie postérieure. Surface de l’élytre, entre la carène marginale et la suture, divisée en trois parties presque 166 ERNEST ALLARD. égales par deux côtes dont la plus rapprochée de la suture est sou- vent obsolète. : Carène marginale crénelée ; les deux côtes intérieures plus ou moins oblitérées ; inter- valles avec des tubercules très écrasés..... 64. cothurnataKI. Carène marginale faiblement crénelée ; côte plus rapprochée de la suture oblitérée vers la base; 2° côte tranchante et entière. Inter- valles avec une rangée de gros tubercules SCA Sn sel ESS RE ee . 65. indica All. Carène marginale dentée d’une façon très aiguë ; la 4'e côte oblitérée, la 2° tranchante et entière. Dans chaque intervalle, une rangée de grandes fossettes....... DRE NS RQ . 66. Gebleri Ménét. 2e Hivision. Mandibules ayant en dessus un sillon profond et triangulaire. Menton pas sensiblement anguleux sur les côtés et à échancrure peu pro- fonde. Labre anguleux antérieurement, avec la pointe recourbée vers le bas. — Sol. Sous-genre : Macropoda Sol. Élytres couvertes de très petits tubercules écartés, avec d’autres plus gros, souvent oblongs antérieurement et coniques à la partie posté- rieure, disposés plus ou moins en rangées longitudinales. Saillie postérieure notablement prolongée et s'appuyant contre le mésosternum fôrte- LE A RS LEA PES RON done Le 67. rivularis Sol. Saillie postérieure du prosternum pas sen- siblement prolongée en arrière; mésoster- num peu renflé antérieurement. ..... ...... 068. vuriolaris OI. Elytres réticulées dans la première moitié du dos par des lignes élevées et lisses renfermant des fossettes irrégulières ; les réticulations cessent en arrière où l’on voit de gros tubercules coniques. Saillie proster- nale fortement prolongée en arrière des hanches. Fossettes formées par des réticulations garnies de petits tubercules très écartés. Adesmides. — Genre Adesmiu (sous-genre Physosterna). 167 Dos des élytres convexe. Saillie proster- pale triangulaire en arrière des hanches. ... 69. Boyeri Sol. Dos des élytres sensiblement déprimé. Saillie prosternale arrondie au bout, non SONORE RNA CN RAR RTE 220 70. inæqualis F. Fossettes formées par des réticulations sans tubercules, lisses au fond. Saillie prosiernale arrondie au bout, creusée au milieu d’un fort SION ON CENTAINE IR ARENA EEE 71. reticularis G. Élytres couvertes de réticulations depuis la base jusqu’à l’extrémité, sans tubercules gros ou petits. Corps oblong ou ovale. Prothorax rebordé latéralement seulement en avant, également arrondi. Antennes ro- bustesse ments TE M EN ES DCE OT 72. scrobipennis H. Prothorax non rebordé latéralement, plus rétréci en avant qu’en arrière. Antennes DrÉIES ere. ane CEA .......... 13. lurida Haag. Corps presque orbiculaire. Prothorax non rebordé latéralement, plus rétréci en avant qu’en arrière. Antennes RTE RSR ARS EE ARLES See APT ER US 74. Moufleti Haag. Prothorax rebordé antérieurement sur les cotés. Antennes robustes. .......:......... 75. Fetlingi Haag. Corps en ovale court. Prothorax non rebordé latéralement, plus rétréci en avant qu’en ar- rière. Antennes robustes.................. 76. nassata Erich. Diagnoses des espèces d’Adesmia faisant l'objet du tableau synoptique qui précède. (Ces diagnoses sont, pour la plupart, celles données par les auteurs qui ont créé chaque espèce.) A. PHYSOSTERNA GLoBosA Haag-Rutenberg, Deut. Entom. Zeit., H7,1875/p 41 Patrie : Dama, Rald. Long. 44—95 mill.; larg. 10—146 mill. — Nigra, rotundata, parum 198 ERNEST ALLARD. nitida ; capite thoraceque vix punctatis ; elytris globosis, seriatim tuber- culatis. d. Minor, elytris minus convexis, tuberculis majoribus. ©. Major, elytris rotundatis, globosis, tuberculis minoribus. Cette espèce ne peut être confondue avec aucune autre, à cause de la rotondité de ses élytres. Je lai vue dans la collection de M. de Marseul. 9, PHYsosTERNA Gonryi Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 54%. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 45 1/2 mill.; larg. 10 mill. — Nigra, breviter ovalis suborbicu- laris. Capite prothoraceque sublævigatis, vix laxe punctulatis. Elytris tuberculis acutis retrorsum resupinatis, lateribus tuberculis parvis, raris, inferne obliteratis. Antennis rufo-obscuris. — Solier. Dans cette espèce, les tubercules sont beaucoup plus serrés que dans les autres Physosterna, et ils sont aussi saillants et aussi nombreux près de la suture que sur le reste des élytres. Leurs intervalles sont lisses. Elle est moins commune que l’ovata. Collections du Muséum de Paris, du Musée belge, la mienne. 3. PHYSOSTERNA TUBERCULIPENNIS Haag-Rut. Deut. Entom. Zeit., 1875, H. 7, page 12. Patrie : Dama, Rald, Angola. Long. 17—19 mill.; larg. 12—1% mill. — Ovalis, nigra, subnitida ; capite thoraceque vix punctatis; elytris ovalibus, tuberculis magnis obco- nicis seriatim obsitis; interstitiès minutissime granulatis; pedibus elon- gatis, cribratis. Var. Pedibus obscure brunneis. — Haag. Cette espèce est plus grosse que la précédente; les tubercules des élytres sont gros et forment des rangées peu régulières; mais ce qui caractérise l’espèce, c’est que leurs intervalles sont remplis de très fines oranulations. Collection du Musée belge, la mienne. L. PHYSOSTERNA OVATA Oliv., Entom., t. HI, 59, p. 48, pl. m, fig. 30.— Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 545. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 12 1/2 mill.; larg. 10 mill. — Nigra, suborbicularis. Capite laxe punctulato. Prothorace dorso sublævigato, lateribus punctulato. Elytris Adesnides. — Genre Adesmix (sous-genre Physosterna). 169 rotundatis tuberculis obtusis, remotis, prope basin medio obliteratis. Tibiüs anticis brevissimis. — Solier. Espèce remarquable par sa taille plus petite que celle des autres Phy- sosterna et par l’espace triangulaire lisse, sans tubercules, qui existe au milieu de la base. Commune. D. PHYSOSTERNA CRIBRIPES Haag-Rutenb., Deut. Entom. Zeit., 1875, H. 7, page 12. Adesmia tuberculata Bohem. in litt. Patrie : Sud de l'Afrique. Long. 20—22 mill.; larg. 14—16 mill. — Ovalis, nigra, nilida ; capite thoraceque sublævibus ; elytris ovalibus, rotundatis, subseriatim tubercu- latis, tuberculis versus suturam evanescentibus ; pedibus elongatis, rude cribratis. — Haag. Cette espèce est plus grosse et plus convexe que la fuberculipennis ; les tubercules des élytres sont beaucoup plus écartés et s’oblitèrent près de la suture. Musée belge, ma collection. 6. PHYSOSTERNA LÆVvIS All. Physost. nodulosa Boh. in litt. Patrie : N’.-Gami. Long. 19 mill.; larg. 43 1/2 mill. — Nigra, parum nitida, breviter ovalis, Suborbicularis. Capite prothoraceque lævigatis; elytris suborbicu- laribus, lævigatis, granulis minimis aliquot sparsis, margine laterali fortiter crenato; pedibus elongatis, nitidis, lævigatis, remote punctatis. A première vue, cette espèce paraît lisse. On distingue, à la loupe, sur les élytres des granulations fort petites, très écartées, surtout près de la carène marginale qui est fortement crénelée. Collection Fairmaire, la mienne. 7. PHYSOSTERNA FOVEIPENNIS Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, page 13. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 143—17 mill.; larg. 10—12 mill. — Rotundata, nigra, nilida ; capite thoraceque disperse punctatis; elytris ovalis, convexis, punctis magnis iregularibus, versus marginem in seriebus dispositis, dense ob- sitis; interstiliis lævibus; pedibus vix elongatis, opacis, fere lævibus. 170 ERNEST ALLARD. Cette espèce a la taille de l’ovata et aussi sa forme; mais les tuber- cules sont remplacés sur les élytres par de gros trous, profonds. Les pattes sont plus courtes que dans les autres Physosterna. Je dois cette espèce à la générosité de M. Dobrn, de Stettin, qui l'avait reçue du pays des Hottentots. Je l’ai vue aussi dans la collection du Musée belge. 8. PHYSOSTERNA PUNCTIGER Allard. Patrie : Angola. Long. 20 mill.; larg. 44 mill. — Ovalis, nigra, nitida; capite anterius fortiter punctato, fronte lævigato ; prothorace versus latera punctato ; elytris ovalibus, rotundatis, sat dense punctatis, punctorum interstitiis implanis ; quatuor costæ longitudinales, remote et minute tuberculatæ, vestigia præbent. Pedibus elongatis, laxe fortiter punctatis. Cette espèce n’a pas de gros tubercules sur les élytres dont le fond est fort inégal; outre qu’elles sont criblées de points assez fins, elles ont cinq ou six côtes légères qui apparaissent surtout dans le dernier tiers des élytres et qui sont surmontées de petites granulations arrondies et écartées. Ma collection. 9. ONYMACRIS CANDIDIPENNIS Brême, Rev. Zool., 1840, p. 4112; Mag. Zool., 1841, p. 1, tab. 60. Patrie : Cap Negro, côte de Guinée. Long. 25 mill.; larg. 42 4/2 mill.— Oblongo-ovalis, ad partem posticam dilatata, capite et thorace nigris, valde irreqularibus punctis notatis ; elytris albidissimis, ad latera dilatatis et retro acutis; partibus inferio- ribus et pedibus prorsus nigris et lucentibus ; tibiis anticis brevissimis. Collections du Musée belge, de Paris, Fairmaire, Dohrn, la mienne. 10. ONYMACRIS MARGINIPENNIS Brême, Rev. Zool., 1840, p. 143; Mag. Zool., 4841, p. 1, tab. 61. Patrie : Cap Negro, côte de Guinée. Long. 46 mill.; lat. 8 4/2 mill. — Oblongo-ovalis, quasi parallela ; ca- pile et thorace nigris et punclatis ; elytris flavo-fuscis, ad basin dilutio- ribus; sutura alba; super singulis elytris binis costis marginalibus albis, ad extremitatem posteriorem confusis, externa longiori; partibus inferio- ribus et pedibus nigris. — Brème. Collections du Musée belge, de Paris, Fairmaire, Dohrn, la mienne. Adesmides. — Genre Adesmia (Sous-genre Onymacris). 171 41. ONYMACRIS BICOLOR Haag-Rutenberg, Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, page 7. Patrie : Congo. Long. 16—18 mill.; larg. 7—9 mill. — Elongata, nitida ; elytris flavis vel flavo-albidis ; capite thoraceque nitidis, impunctatis; elytris elongatis, supra depressis, seriatim tuberculatis ; pedibus elongatis, spinis unguicu- lisque perlongis, nigro-brunneis. Cette espèce a la même forme et la même taille que l’'On. margini- pennis Br. Elle s’en distingue aisément par les gros tubercules en séries longitudinales régulières qui couvrent ses élytres. Ma collection. 12. Onymacris LANG Guér.-Méneville, Rev. Zool., 1843, p. 261 ; Mag. Zool., 1844, p. 3, tab. 139. Patrie : Congo. Long. & 16 mill.; lat. 8 1/2 mill. — Long. 20 mill.; lat. 44 mill. — Nigra, subnitida, ovato-oblonga, capite cælato; thorace sublævigato, dis- perse punctato, antice albido ciliato; elytris albidis, sutura, carina late- rali vittisque duabus in singulo luteis nigro aut fusco-marginatis. Élytres blanches, rayées de jaune et de brun noirâtre. Collections Dohrn, Fairmaire, la mienne. 43. ONYMACRIS UNGUICULARIS Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, page 7. Patrie : Sud de l’Afrique. Long. 17—20 mill.; larg. 8—10 mill. — Elongata, nigra, nitida; cly- peo ruguloso, fronte lævi, impresso, inter oculos carinata ; thorace minus transverso, antice late profunde emarginato, flavo-ciliato, lævi; elytris oblongis, antice lævibus, postice sutura quartisque costis obtuse elevatis, interstiliis laxe punctatis; pedibus elongatis, spinis unquiculisque per- magnis, obscure brunneis. Même forme et même taille que l’On. marginipennis, mais les élytres sont noires comme le reste du Corps. Collection du Musée belge, la mienne. 1%. ONYMACRIS RUGATIPENNIS Haag.-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 10. — Ad. rectipennis Boh. in litt. Patrie : N’Gami. Long. 48—22 mill.; larg. 12—14 mill. — Ovalis, nigra, opaca; capite laxe punctato, inter oculos carinato; thorace antice valde exciso, sat dense 172 ERNEST ALLakb. fortiter punctato; elytris ovalibus, convexis , obtuse bicarinatis, margi- natis ; tolis dense punctatis et granulatis rugulisque numerosis transversis obsitis; pedibus ut in Païva. Cette espèce est remarquable par sa forte convexité. Ses côtes, non rectilignes, sont moins des côtes que des nervures longitudinales très saillantes dont les intervalles sont remplis de points creux, de fines gra- nulations, et ont même, par ci par là, des rides transversales. Collections du Musée belge, Dohrn, Fairmaire, la mienne. 15. OnymAcCRIS PAÏvA Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 8. Patrie : sud de l’Afrique. Long. 16—18 mill.; larg. 8—9 mill. — Elongata, nigra, parum ni- tida; capite magno, inter oculos carinato, impresso, sublævi ; thorace apice valde exciso, nitido, dorso fere lævi, lateribus punctatis ; elytris oblongis, margine tribusque carinis inter se conjunctis, elevatis, laxe cre- nulatis; pedibus longissimis, nigris, Spinis unquiculisque per magnis, nigro-brunneis. Var. 1. Elytris minus elongatis, carinis ut in Païva, apice rugulis transversis plurimis irregularibus elevatis, crenulatis ; interstiliis magis rugulosis et tuberculatis. — Adesmia confluens Dej., Cat., IE, p. 109. Var. 2. Thorace minus transverso, prima tertiaque costis solum inter se conjunctis, secundam includentibus ; interstitiès minus rugulosis. — Ad. conjuncla Haag. Cette espèce est plus étroite que la précédente. Les intervalles des côtes ne sont pas ponctuées, mais simplement finement rugueux. Collection du Musée belge, la mienne. 16. ONYMACRIS MULTISTIATA Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., H. 7, p. 40. Patrie : Dama Rald. Long. 17 mill.; larg. 41 mill. — Ovalis, nigra, nitida; capite thora- ceque Sublævibus, elytris ovatis, convexis, 8-costatis, costis alternis dis- tinctioribus ; interstitiis rugulosis, subseriatim granulatis ; pedibus elon- gatis, tibiis compressis. Je n’ai pas vu cette espèce. 47. ADESMIA MONTANA Klug, Symb. Phys., II, m. 25, tab. 12, fig. 12. Patrie : Arabie, mont Sinaï. Long. 44—15 mill.; larg. 7—7 1/2 mill. — Nigra, oblonga, ante an- gustata, postice parum dilatata, dorso planata. Capite prothoraceque Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmiu. 173 laxe punctulatis. Elytris laxe punctatis, dorso postice in marginibus tu- berculis magnis, sparsis acutisque, ad suturam obsoletis. Epipleuræ alu- laceæ, obsolete tuberculatæ. Processu prosternali elongato. Var. Ad. Servillei Solier. Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 538. — Late- ribus tuberculis conicis superne satis approæimatis et subseriebus dispo- sitis, inferne obliteratis. Patrie : Perse, Amadan. Var. Ad. parallela Mill, Wien. Ent. Mon., 1861, p. 171. — Elytris dorso depressis, irregulariter obsoleteque punctatis, margine tuberculuto- costato. Patrie : Le Caire. Je ne crois pas pouvoir séparer les Ad. montana K1., Servillei Sol. et parallela Mill. Il n’y a, entre elles trois, de différence que dans la den- sité des tubercules. Dans la Servillei, ils sont plus nombreux ; dans la montana, ils disparaissent près de la suture, et dans la parallela, on n’en voit plus guère que près de la côte marginale. Collections des Musées belge et de Paris, de M. Leprieur, de M. Fair- maire, la mienne. 18. ADesMIA ACERVATA Klug, Symb. Phys., II, m. 26, tab. 12, fig. 13. — Ad. Klugü Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 539. — Ad. bis- krensis Lucas, Expl. Alg., p. 305, tab. 27, fig. 4. — Rev. z0ol., 1844, p. 264. Patrie : Égypte, Biskra. Long. 15—17 mill.; larg. 6 4/2—7 mill. — Nigra, oblonga, ante an- gustata, postice parum dilatata, dorso planata. Capite prothoraceque leviter punctulatis. Elytris supra confertim tuberculis magnis, obconicis, apice obliteratis, ab basim tectis. Epipleuræ tuberculatæ. Cette espèce se distingue de la précédente en ce que, entre les tuber- cules, il n’y a pas de points enfoncés comme dans celle-ci. En outre, les tubercules sont plus gros, plus denses et ne s’oblitèrent pas près de la suture. Je ne vois pas de différence spécifique entre l’acervata et la biskren- sis. Peut-être cette dernière a-t-elle le dos des élytres légèrement plus , convexe. La Klugii, dont le type de Solier est au Muséuin de Paris, ne diffère pas des acervata Klug, d'Égypte. Collections du Muséum de Paris, Fairmaire, la mienne. 174 ERNEST ALLARD. 49. ADESsMIA DEJEANI Mén. — Ad. Dejeuni Gebl., Bull. Mosc., 1841, IV, p. 589 ; 1859, II, p. 474. Patrie : Songarie. Long. 12—14 mill.; larg. 6—8 mill. — Valde affinis Karelini ef amœna Kar.; at differt ab illa elytris densius et fortius (etiam ad apicem et infra) tuberculatis ; ab hac statura et thorace minoribus, elytris infra impressis, lateribus evidentius emarginatis. Tota subnitida glabra. Thorax brevis, transversus, lateribus parum dilatatus, postice late rotundatus, vage punctulatus, foveola media im- pressa. Elytra basi latitudine thoracis, angustata, lateribus rotundata, ultra medium sensim dilatata, apice subacuminata ; supra fornicata, disco parum convexo, undique tubereulis rotundis, subconfluentibus, ad la- tera densioribus et acutioribus, marginem obtuse serratum formantibus, subseriatim dispositis tecta ; infra longitudinaliter impressa, æque tuber- culata. Collections du Muséum de Paris, Fairmaire, la mienne. 20. ADESMIA TENEBROSA Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 536. Patrie : Perse, Amadan. Long. 15 1/2 mill.; larg. 7 mill. — Nigra, angustato-ovalis. Capite prothoraceque punctulatis. Elytris dorso planatis, postice et prope cos- tam marginalem tuberculatis, medio prope basin lævigatis ; lateribus læviter inæqualibus, punctis tuberculisque minoribus triangularibus. Cette espèce diffère des précédentes par la base de son prothorax presque droite, par ses élytres non échancrées, par la saillie prosternale recourbée en dessous et non horizontale comme chez ces espèces. II y a, sur les élytres, de gros tubercules assez serrés, confus et entremêlés de fines granulations. Les gros tubercules se continuent jusqu’à l'extrémité de l’élytre. Collections des Musées belge et de Paris, la mienne. 21. ADesMIA KARELINI Fischer, Bull. de Moscou, 1835, p. 312, tab. 8, fig. 4 et 2. Patrie : Turcomanie. Long. 44 mill.; larg. 8 mill. — Nigra, angustato-ovalis. Capile protho- raceque punctulatis. Elytra dorso planata, tota tuberculata, tuberculis depressis, confertim confusis, ex parte confluentibus. Je lai reçue de M. Dohrn, de Stettin. Adesmides. — Genre-et sous-genre Adesmia. 175 22. ADESMIA EHRENBERGI Falderm., Faun. Transc., Il, 2 24, tab. 2, fig. ue Patrie : Kutdcha, Turkestan. Long. 45 mill.; larg. 7 mill. — Subglobosa, atra, subnitida ; thorax brevis, transversus, basi obtuse rotundatus, apice late et profunde emar- ginatus, angulis valde productis, obtuse acuminatis, disco lævigatus, ni- tidus, vage et obsolete, sed latera versus crebre et fortiter punctatus. Elytra subglobosa, lateribus pone medium dilatata, ampliato-rotundata, apice subsinuatim acuminata, supra æqualiter modice conveæa, nitidis, dense subseriatim collocatis, interstitiis et postice tuberculis minoribus numerosis dense obtecta, et ad latera rude variolosa. Ma collection. 23. ADESMIA LÆVICOLLIS Kratz, Deut. Entom. Zeit., 1882, p. 107. Patrie : Turkestan. Long. 44—17 mill.; larg. 6—9 mill, — Nigra, oblonga, anterius paulo magis angustala, dorso vix punctata, capite prothoraceque lævibus, ely- tris quinque-seriatim tuberculatis, tuberculis haud acutis, Suturam versus magis deplanatis, costa humerali distincta, undulata haud serrata ; re- gione circum scutellari semper, suturali plerumque sublævi. Ma collection. 24. ADesMIA PANDERI Fischer, Bull. Mosc., 1835, p. 313, tab. 8, fig. 3. Patrie : Turcomanie. Long. 14 mill.; larg. 6 1/2—8 mill. — Nigra, angustato-ovalis. Capite prothoraceque punctulatis. Elytris dorso planatis, tuberculis in tribus seriebus dispositis, obsitis, versus apicem evanescentibus ; interstitis ru- gosis. Cette espèce m’a été envoyée par M. Dohrn, de Stettin. 25. ADESMIA LEHMANNI Ménétr., Mem. Ac. Petr., 6, 1849, p. 224, tab. 3, fig. 10. Patrie : Turcomanie. Long. 44 mill.; larg. 7 4/2 mill. — Oblonga, nigra; thorace trans- verso, longitudine plus quam duplo latiore, lateribus valde rotundato, subtiliter disperse punctato ; elytris angustato- oblongis, profunde rugoso- punctatis, tuberculis magnis subrotundatis duplici serie, costa laterali duplicata, intricato-asperatu. Elle ressemble un peu à la pulcherrima Fald. (Maillei Sol.), et, ainsi 176 ERNEST ALLARD, que celle-ci, on la rencontre quelquefois recouverte d’une substance blan- châtre. Le corselet est beaucoup plus large, plus arrondi sur les côtés, et les points qui le recouvrent sont à peine visibles ; les élytres sont moins déprimées sur le dos, et leurs tubercules plus petits et plus régu- lièrement placés. Ma collection. 26. AnesmiA Maiccer Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 530. — Ad. pulcherrima Fisch., Bull. Mosc., VIII, 1835, p. 315, tab. 8, fig. 5. — Falderm., Fn. transc., IE, p. 27. — Ad. strophium Fisch., Rev. zool., 1838, p. 316. Patrie : Perse, Russie mérid. Long. 10—1%4 mill.; larg. 6—7 mill. — Nigra, ante valde angustata, postice dilatata. Capite prothoraceque laxe punclulatis. Elytris tuberculis seriebus tribus dispositis, marginali triplici, suturali unica intermediaque retrorsum subduplici. Cette espèce a les élytres très étroites à leur base et notablement élar- gies à leur partie postérieure, déprimées en dessus, légèrement bril- lantes près de la suture et sur les tubercules, opaques et pulvérulentes dans le reste. La carène marginale est composée de trois rangées de petits tubercules ; entre elle et la suture on voit deux rangées de gros tubercules espacés ; il y en a six ou sept dans la plus voisine de la suture et neuf ou dix dans la seconde. J'en possède plusieurs exemplaires de Turcomanie, Syr-Darja et Transcaucasie. 27. ADESMIA PUNCTIPENNIS Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, HP NDe Le; Patrie : Senaar. Long. 15—18 mill.; larg. 7—7 1/2 mill. — Oblonga, nigra, nitida ; capite thoraceque parum punctatis ; elytris elongatis, subdepressis, mar- ginatis, dorso irregulariter sat dense punctis magnis impressis obsitis, præsertim versus latera, interstiliis partim rugulosis, lævibus. Je n’ai pas vu cette espèce. 28. ADESMIA LONGIPES Klug, Symb. Phys., Il, m. 2%, tab. 12, fig. 41. — Ad. concisa Walker. Patrie : Égypte, Alexandrie. Long. 18—19 mill.; larg. 9—12 mill. — Caput obsolete punctatum, postice rugosum, labro vix emarginato, antennis thorace vix duplo lon- Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmia. 177 gioribus, apice latioribus, compressis. Thorax antice posticeque bisinua- tus, marginatus, obsolete vage punctatus, lateribus subrugosus, medio longitudinaliter impressus. Pectus abdomenque obsolete punctata, sub- rugosa. Elytra basi angustiora, dorso plana, obsolete tuberculata, lateri- bus carinata, carina duplici, crenatu. Pedes subscabri, posteriores valde elongati. — KI. Cette espèce est facile à reconnaître à ses longues pattes et à une im- pression large et assez profonde située au milieu de la base de son cor- selet. En outre, si on la regarde en se plaçant perpendiculairement au- dessus, la vue n’est pas limitée par la carène marginale, mais on aperçoit une seconde côte ou carène située au-desssous. Collections des Musées belge et de Paris, Leprieur, Fairmaire, la mienne. 29. ADEsMIA FAGERGREENI Baudi de Selve, Deut. Ent. Zeit. 1875, p. 27. Patrie : Perse. Long. 18 mill.; larg. 9 1/2. — Nigra, nitida, oblongo-ovata; caput plus minusve subtiliter, antice crebre, postice sparsim punctatum, tri- impressum, labro crebre punctato, in femina latius, anguslius in mare apice exciso, epistomate parum in eu, sat in hoc emarginalo ; thorax transversus, longitudine sesqui fere latior, utrinque valde declivis, pone medium oblique et ad angulos anticos impressus, dorso etiam inæqualis, obsolete longitudinaliter tricanaliculatus, parce inæqualiter sat fortiter punctatus, angulis anticis sat prominulis, basi subtruncatus, ibi latior, lateribus incomplete marginatus ; elytra basi conjunctim emarginata, humeris super thoracem porrectis, dorso parum conveæa, lateribus a basi medium usque fere rectis, dein apicem versus attenuata, ulrinque in mare leviter, in femina paulo magis rotundata, subæqualiter tuberculoso- corrugata, punctis parcis intermixtis, costis nullis dorso conspicuis, tu- berculis apicem prope sensim distinctioribus et parcioribus ; costa margi- nali in utroque sexzu angulosa, simplici, obsolete crenulata, margine infleæo in mare verticali, in femina conveæiusculo, sublilius quam dor- sum rugato, distinctius punctato, tuberculorum serie costæ marginali parallela dimidio postico ornato ; prosterni processus parum postice pro- ductus, retrorsum dentiformis. Collections du Musée de Genève, de M. Baudi de Selve. 30. ADESMIA AUSTERA ® Baudi, Deut. Ent. Zeit., 1881, p. 275. Patrie : Yémen, Arabieheureuse. (1885) = ho 178 ERNEST ALLARD. Long. 48 mill.; larg. 9 mill. — Habitu A. biskrensis affinis, at major, staturæ ratione haud latior, crassior ; nigerrima, valde nitida. Caput ut in illa extructum, lineolis clypei utrinque obliquis magis impressis, subti- liler, sparsim æqualiterque punctulatum. Thoraæ superne inspectus late- ribus usque prope apicem Subrectis, fere parallelis, apicem prope leniter rotundatis, angulis anticis modice porrectis, basi utrinque magis sed late bisinuatus, lobo medio lato, magis rotundato ; dorso æqualis, subtiliter uti caput punctatus, punctis dorso medio parcioribus, utrinque sparsis. Elytra oblonga; ab humeris thoracis basin viæ excedentibus medium usque sensim ampliata, regulariter apicem versus attenuata, dorso pla- niuscula, apice fortiter declivia, utrinque cum parte inflexa rotundata, carinæ marginalis rudimento nullo, crebre tuberculatu, tuberculis eleva- tulis, distinctis lucidis, undique, etiam suturam secus, æqualibus. Corpus infra mediocriter nitidum, impunctatum, prosterni processu inter coxas parallelo, valido, crasso, apice rotundato, mesosterno arcte applicato. — Baudi. M. Baudi a décrit une femelle chez laquelle il n’y a pas la moindre trace de côte sur les élytres, ni marginale, ni autre. L’élytre est confu- sément et très densément couverte de gros tubercules, ronds, brillants, très serrés de la base à l’extrémité et de la suture au rebord latéral, abdominal. Cet insecte ressemble, en plus grand, à la femelle de PA. montana K1., ou plutôt de la nodulosa Fald. Collection du Musée de Gênes. 31. ADESMIA NODULOSA Falderm., Faun. Transc., IT, 26, 303. Patrie : Amasie. Long. 43 mill.; larg. 8 mill. — Globosa, nigra. Thorax supra læviga- tus, latera versus punctis minultissimis vix visibiliter vage dispersis. Elytra in medio valde dilatata, æqualiter ampliato-rotundata, dorso de- planata, confertissime variolosa, vel tuberculis obsoletis inequaliter con- fluentibus crebre instructa, in utroque carina sat elevata in medio disci longitudinaliter et altera juxia marginem lateralem crenulata. Ma collection. 32. ADESMIA MILIARIS Reiche, Thoms. Mus. scient., I, 1860, p. 25. Patrie : Soudan. Long. 19—20 mill.; larg. 10—12 mill. — Nigra, subnitida, ovalis con- vexa. Caput depressum, sat remote punctatum, inter antennas foveolis duabus, alteraque frontali impressum. Thorax capite vix duplo latior, latitudine dimidio brevior, antice quadratim emarginatus : angulis acu- Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmiu. 179 tiusculis prominulis ; lateribus vix rotundatis, postice utrinque paulo sinuatus ; disco remote punctato, medio obsolete canaliculato, a latere valde transversim rugato. Elytra basi thoracis latitudine, paulo infra dilatata, pone medium valde inflata, præsertim in $, confertim tubercu- lata ; costa laterali crenulata, altera sublaterali purum perpicua; lateri- bus depresso tuberculatis ; tibiis cylindricis. Cette espèce est fort convexe, plus même que les femelles d’acervata Klug. La carène marginale, en approchant de la base des élytres, n’est plus qu’une ligne de tubercules. Les tubercules, qui sont assez gros, forment deux autres lignes longitudinales très raccourcies sur le disque des élytres ; les intervalles sont remplis de tubercules aussi gros, confus, serrés, dont quelques-uns se réunissent vers la base de l’élytre seu- lement. Collections du Musée belge, Fairmaire, la mienne. 33. ADESMIA DUuPONCHELH Solier, inéd. Patrie : Algérie. Long. 19 mill.; larg. 12 mill. — Nigra, subnitida, ovalis, convexa. Caput depressum, sat dense punctatum, inter antennas foveolis duabus, alteraque, frontali impressum. Thorax latitudine dimidio brevior, antice emarginatus, lateribus rotundatis, postice retrorsum rotundatus ; disco sat dense punctato. Elytra basi thoracis latitudine, dein inflata, confer- tim tuberculata, tuberculis inæqualibus, transversim confluentibus ; costa marginali crenulata, et altera dorsali abbreviata ; epipleuris tuberculatis. Cette espèce est convexe, mais pas tout à fait autant que la précé- dente. Son corselet est plus ponctué. Elle à la même disposition de côtes, seulement, au lieu d’être tuberculées, comme dans la miliaris, la latérale et la marginale sont crénélées, ce qui les rend plus distinctes. Les tubercules sont très irréguliers, assez coniques ; vers la base de lélytre, ils se réunissent et forment des rugosités transversales et ne sont séparés que dans la seconde moitié des élytres ; il y aussi à la base de Pélyire, au milieu, sur la suture, un espace triangulaire où les tu- bercules s’effacent et sont remplacés par de gros points. Les épipleures ont des tubercules plus petits que le dos, entremêlés de points. Ma collection. 34. ADESMIA MONILIS Klug, Symb. Phys., IT, m. 38, tab. 13, fig. 12. — Ad. dubia Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 527. — Ad. per- lata Sturm, Cat., 1826, p. 124. — Ad. convergens Walker. Patrie : Égypte, cap de Bonne-Espérance, Syrie. 180 ERNEST ALLARD. Long. 46—18 mill., larg. 8—41 mill. — Nigra, ovalis. Capite punc- tato. Prothorace dorso multicavo. Elytris sutura elevata tuberculisque minutissimis tectlis; singulo lateribus costis duabus denticulatis, medio tuberculis majoribus, in seriebus duabus dispositis, interdumque longi- trorsum prope basin conjunctis. — Solier. Var. rugosa Fab.? — Elytris tuberculis interstitiorum majoribus. Le prothorax est couvert en dessus de très gros points assez serrés, dont quelques-uns sont souvent réunis. Élytres avec une côte marginale en forme de carène et une plus courte, n’atteignant pas la base, au- dessous de la première; l’une et l’autre légèrement crénelées ; suture élevée d’une manière assez notable : entre elle et la carène marginale, on voit deux rangées de très gros tubercules coniques et plusieurs très petits, épars et sans ordre. Collections des Musées belge et de Paris, Fairmaire, la mienne. 35. ADESMIA ABYSSINICA Reiche, Galin., Voy. Abyss., 1850, p. 363, tab. 22, fig. 5, G. Patrie : Abyssinie. Long. 14—16 mill.; larg. 6—8 1/4 mill. — Afra, opaca; caput antice crebre punctatum, trimpressum, vertice cicatricoso ; epistomo subqua- drato. Thorax subnitidus, capite dimidio latior, latitudine brevior, sub- quadratus, antice posticeque subrecte truncatus; angulis anticis paulo prominulis ; disco punctis magnis distantibus cribrato. Elytra basi tho- racis latitudine, infra medium dilatata, tuberculis nitidis seriebus quinque ornalis ; epipleuris punctatis. Subtus prosterno postice inermi. Cette espèce a été rapportée d’Abvyssinie par M. Raffray. Collection Fairmaire, la mienne. 36. ADESMIA CLATHRATA Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 541. Patrie : Perse, Amadan. Long. 16 1/2—19 mill.; larg. 9—12 mill. — Nigra, ante angustata, postice dilatata, dorso planata. Capite laxe punctulato. Prothorace carina laterali postice obliterata, basi trilobato, lobo intermedio truncato. Elytro singulo costis tuberculorumque seriebus tribus alternatis, aliquando con- fusis aut transversim junctis : lateribus costa crenulata plus minusve abbreviata basin non attingente. — Solier. Prothorax subrectangulaire, à angles antérieurs très saillants; son dos avec quelques points enfoncés très écartés, plus rapprochés latérale- ment, et une impression dans le milieu près de la base. Élytres à angles Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmia. 181 huméraux fortement saillants vers le prothorax et à base un peu échan- crée, ayant, entre la carène latérale et la suture, deux côtes plus ou moins saillantes, cependant jamais très marquées, et une rangée de tu- bercules moyens et plus ou moins distincts sur chaque intervalle, avec des lignes élevées, transverses, réunissant les tubercules aux côtes. J'ai vu plusieurs types de cette espèce, rapportés d’Amadan par Oli- vier, dans les collections du Muséum de Paris et Chevrolat. 37. ADESMIA CANCELLATA Klug, Symb. Phys., IL, m. 37, tab. 13, fig. 41. — Ad. Latreillei Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 540. Patrie : Arabie déserte. Long. 18—19 mill.; larg. 8 1/2 mill. — Ælongata, subcompressa, ater- rèma. Caput medio lateribusque foveolatum, ubique punctatum, punctis magnis impressis. Antennæ vix thorace longiores, apice dilatatæ, com- pressæ. Thorax marginatus, dorso planus, punctis excavatis magnis, sæpius confluentibus, inæqualis, lateribus deflexis, glabris, infra scabris, margine antico bisinuato, ciliato, angulis valde productis. Sternum ru- gosum. Segmenta ventralia priora basi longitudinaliter ciliata. Elytra obscura, dorso plana, lineis tribus longitudinalibus subinterruptis lineo- lisque plurimis transversalibus subfleæuosis elevatis, lævibus, reticuluta, sesqui carinata. Epipleuræ rugoso-reticulatæ. Pedes vix elongati. — Klug. Cette espèce est plus étroite et plus parallèle que la clathrata. Le pro- thorax est fait de même; mais, sur les élytres, les lignes élevées, trans- verses dans les intervalles, sont plus régulières, en sorte que les élytres paraissent avoir comme trois rangées de très gros points enfoncés. Le type de la Latreillei Sol., qui se trouve au Muséum de Paris, est identique à Ad. cancellata KI. Le Musée belge possède plusieurs exem- plaires de cette dernière. 38. ADESMIA RETICULATA Klug, Symb. Physic., Il, n° 39, tab. 43, fig. 13. Patrie : Abyssinie et Arabie heureuse. Long. 15 mill.; larg. 8 mill. — Siatura fere præcedentis (monilis). Caput sparsim punctatum. Antennis thorace longioribus, apice dilatatis, compressis. Thorax sparsim punctatus, dorso utrinque impressus, mar- gine antico late emarginato, ciliato, angulis parum productis, lateribus subrotundatis. Pectus abdomenque subrugosa. Elytra convexæiuscula, medio latiora, dorso reticulata, linea utrinque longitudinali elevata. Epipleuræ obsolete rugosæ. Pedes granulati, postici parum elongatr. 182 ERNEST ALLARD. Cette espèce a la couleur, la convexité, la taille, la forme générale de VAd. monilis KI1., seulement les élytres ne sont pas couvertes de gros tubercules, mais très régulièrement réticulées. Elle a été rapportée d’Abyssinie par M. Raffray. Collections Fairmaire, la mienne. 39. ADESMIA ANTIQUA Klug, Symb. Phys., IT, n° 35, tab. 13, fig. 9. — Solier, Ann. Soc. ent. Fr. 1835, p. 531. — Ad. carinata Sturm, Cat., 1826, p. 183. Patrie : Égypte, Nubie, Ambukhol Dongolæ. Long. 48 1/2 mill.; larg. 40 4/2 mill. — Nigra, ovalis-oblonga, supra convexa. Capite laxe punctato. Prothorace dorso laxe punctato, lateribus rugato. Elytro singulo costis quatuor; marginali crenulata, lateribus subintegris; interstitis tuberculis parum prominulis serie unica dispo- sitis. — Solier. Élytres convexes avec quatre côtes sur chacune d’elles ; la marginale légèrement crénelée, celle près de la suture un peu en zigzag, obli- térée près de la base et se réunissant, aux deux tiers de la longueur, sur la suture ; les deux intermédiaires très marquées, lisses ou à peine crénelées. Chaque intervalle a une rangée de tubercules un peu oblongs, peu saillants et séparés par des fossettes peu enfoncées. Collections du Muséum belge, Fairmaire, la mienne. 40. ADESMIA ÆTHIOPIA Allard. Patrie : Abyssinie. Long. 17 mill.; larg. 9 4/2 mill, — Nigra, oblonga-ovata, supra con- vexa. Capite sat dense punctato. Prothorace dorso laxe punctato, lateribus punctis majoribus. Elytro sinqulo costis quatuor ; duobus inferioribus nodulosis, tertia marginalique crenulatis; interstitiis tuberculis serie unica dispositis, sed frequenter costas conjungentibus. Forme ovale-oblongue et convexe de l’antiqua, mais s’en distinguant aisément par la conformation des côtes des élytres : les deux plus rap- prochées de la suture sont très noueuses, très interrompues, et la troi- sième très crénelée. Les tubercules des intervalles sont plus petits que dans l’antiqua et se rattachent fréquemment, en travers, aux côtes. J'ai trouvé cette espèce dans les insectes rapportés d’Abyssinie par M. Rafiray. MA. ApesmiA Coucy1 Lucas. — Ad. Buqueti Baudi de Selve, Deut. Ent. Zeit., 1875, p. 28. Long. 17 mill.; larg. 8 1/2 mill. — Nigra, oblongo-ovata, convexa ; Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmi«. 183 capile subtiliter sparsim punctato; thorace subquadrato, lateribus com- presso, angulis anticis valde productis, laxe punctato, punctis minimis, remotis in disco, versus latera majoribus; elytris oblongo-ovatis, basi thoracis latitudine, costis tribus dorsalibus parum indicatis, tubereulis oblongis seriatis formatis; costa marginali magis elevata ; dorso tuber- culis validis, approæimatis uniformiter fere obtectis, inter costas hinc et illinc junctis ; margine inflexo rugoso-tuberculato. Prosterni processu recurvalo. Voici encore une espèce aussi convexe que la monilis ou la reticulata Klug. Entre la carène marginale des élytres, qui est très peu crénelée, et la suture, elle a trois côtes très peu distinctes, formées de tubercules assez gros, oblongs, qui se confondent aisément avec les tubercules des intervalles et parfois sont confluents avec eux; ces trois côtes n’attei- gnent ni la base ni l'extrémité. J'ai vu, dans les collections du Musée belge et Fairmaire, des Ad. Buqueti, d'Égypte, qui sont absolument semblables à l’Ad. Coucyi que je possède d'Algérie. 42. ADESMIA PROCERA Miller, Wien. Ent. Monat., 1861, p. 170, tab. 5, fig. 10 G, 11 ©. Patrie : Syrie. Long. 20 mill.; larg. 10 4/2 mill. — Nigra, subovalis, processu pros- ternali fere nullo, capite distanter punctato, absque sulco longitudinal ; thorace dense rugoso punctato, medio longitudinaliter subsulcato ; elytris subconvexis, costis dorsalibus parum elevatis, lineiformibus, laterali et marginali acutis, interstitiis dorsalibus transversim rugosis, subreticu- latis, laterali irregulariter tuberculato-rugoso, marginali tuberculato, lateribus inflexis nitidioribus, obsoletissime tuberculatis ; tarsorum pos- ticorum articulo primo non compresso, tibiis fere cylindricis. — Miller. Cette espèce se reconnaît à sa grande taille, à sa forme allongée, à son pronotum criblé de gros points serrés, enfoncés, à ses élytres voüûtées, dont les deux côtes rapprochées de la suture sont fortement noueuses, avec les intervalles remplis de tubercules plus ou moins réunis en forme de rides élevées. Ma collection. 43. ADESMIA ANTHRACINA Klug, Symb. Phys., II, n° 28, tab. 43, fig. 2. Ad. Olivieri Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 224. Patrie : Syrie. Long. 47 mill.; larg. 40 mill. — Afra, breviter ovalis, subrotundata. 18% ERNEST ALLARD. Caput vage punctatum, obsolete bièmpressum. Thorax capite duplo latior, latitudine plus dimidio brevior, punctato-rugosus, subcanaliculatus ; an- gulis anticis subacutis, vix prominulis. Elytra basi thoracis latitudine, rotundatim maxime dilatata, in femina presertim suborbicularis, a latere carinata ; disco deplanato, tuberculis parvis in rugis coeuntibus clathrato ; lateribus perpendicularibus, rugosis. Pedes mediocres, in mare crassiores. Cette espèce est remarquable par sa forme courte, large, presque arrondie. Le pronotum est densément ponctué, et le dos des élytres est un peu convexe comme dans la procera. Comme dans cette espèce, les côtes médianes sont noueuses, écourtées, peu distinctes, et leurs inter- valles, remplis de tubercules irréguliers, se réunissent en forme de rides transversales. Espèce commune. kh, ADESMIA INTERRUPTA Klug, Symb., IL, n° 36, tab. 13, fig. 40, — Ad. sulcata Klug ir litt. Patrie : Arabie heureuse. Long. 17 mill.; larg. 9 1/2 mill. — Caput punctis magnis impressis confluentibus scabrum. Thorax fere quadratus, punctis magnis impressis foveolisque confluentibus scaber, margine antico late emarginato. Pectus abdomenque vix medio rugosa. Elytrorum costis tribus internis suturæ fere parallelis, carinæformibus quartaque, seu marginuli medio diver- gente, subintegris nitidisque; in interstitiis transversim lineatis, lineolis partim confluentibus, versus suturam rarioribus. Epipleuræ transversim TuUgOSE. Espèce oblongue et fort convexe sur les élytres, dont les trois côtes médianes sont très saillantes, en forme de carène, lisses, avec des inter- valles dans lesquels il y a de nombreuses lignes élevées, transverses. La diagnose ci-dessus, de Klug, s'applique surtout à la femelle, qui est très élargie postérieurement. Collection Fairmaire. 45. ADESMIA ULCEROSA Klug, Symb. Physic., I, n° 3%, tab. 13, fig. 8. — Var. Ad. reticulata Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 528. — Ad. perplexa Cat. Gemm. et Har. Patrie : Syrie. Long. 44—16 mill.; larg. 7 1/2 mill. — Nigra, ovalis. Capite punc- tato. Prothorace dorso valde punctato. Elytris supra planatis, tubercu- Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmix. 185 latis, subreticulatisque ; lateribus costis duabus crenulatis, una marginali alteraque inferiori. — Solier. Cette espèce est remarquable par la dépression du dos des élytres qui est presque plan. Son prothorax est densément ponctué. Les deux côtes médianes, très noueuses, sont peu distinctes, et les tubercules plus ou moins transversaux des intervalles donnent une apparence réticulée aux élytres. Je crois qu’il n’y a qu’une différence de taille entre l’Ad. ulcerosa KI. et la reticulata Sol.; la première est plus petite que la seconde. Espèce commune. 46. ADESMIA ABBREVIATA Klug, Symb. Physic., IL, n° 27. — Var. Ad. arca Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 222. Patrie : Syrie, Nazareth. Long. 14—18 mill.; larg. 7 4/2 mill. — Atra, haud nitida, oblonga. Caput vage ac minute punctatum, obsolete biimpressum. Thorax latitu- dine dimidio brevior, punctato-cicatricosus ; angulis anticis obtuse rotun- datis. Elytra basi thorace paulo angustiora, pone medium latiora, in mare Subparallela, in femina dilatata ; disco deplanato, a latere carinato, tuberculis cœuntibus Subtransversim rugatlo, granis minutis adsperso ; lateribus Subperpendicularibus, subrugosis, granulatis. Cette espèce est très plate en dessus, comme la précédente, mais les côtes des élytres sont plus élevées, moins noueuses, plus distinctes, les intervalles ont des tubercules transversaux plus régulièrement espacés, ce qui donne à l’élytre une apparence grillagée. L’Ad. arca Reiche n’est qu’une Ad. abbreviatu KI. de grande taille. Cette espèce est commune ; on la rencontre dans beaucoup de collections sous le nom de clathrata Sol. K7. ADESMIA DILATATA Klug, Symb. Phys., Il, n° 32, tab. 13, fig. 6. — Ad. macropus Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 542. — Ad. insignis Mill., Wien. Ent. Mon., 1861, p. 172, tab. 5, fig. 14. Patrie : Égypte. Long. 17—20 mill.; larg. 9 4/2—12 1/2 mill, — Nigra, ovalis. Capite vix punctato. Prothorace dorso laxe punctulato, lateribus transversim rugato. Elytris medio vix depressis ; singulo costis quatuor acutis leviter crenulalis ; prima abbreviata et aliquando obliterata : interstitiis, tuber- culis in serie subdispositis. — Solier. Chaque élytre à quatre côtes assez aiguës et crénelées ; la plus voisine 186 ERNEST ALLARD. de la suture, courte, se réunissant à la suture ün peu au-delà du milieu de la longueur, le plus souvent oblitérée et jamais aussi saillante que les autres. Intervalles avec des tubercules écartés, variables dans leur grosseur et dans leur nombre, plus ou moins aigus, et formant une rangée plus ou moins régulière. Espèce commune. LS. ADESMIA PORCATA Fabric., Spec. Ins., I, p. 317. — Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 534, pl. 15, fig. 7. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 10—1% 1/2 mill.; larg. 6—8 1/2 mill. — Nigra, subdepressa, breviter ovalis. Capite lævigato ; epistomo angulatim emarginato. Protho- race dorso subdepresso, medio lævigato, lateribus punctulato. Elytro sin- qulo costis quatuor acutis integrisque; interstitiis tuberculis acutis pros- tratis, sæpe majoribus in serie dispositis. Courte, ovale et légèrement déprimée. Prothorax presque lisse. Chaque élytre a quatre côtes étroites et tranchantes ; la plus voisine de la suture, oblitérée près de la base, et la quatrième ou la marginale, denticulée postérieurement. Intervalles avec des tubercules aigus et couchés en arrière, dont une rangée de plus gros que les autres et paraissant quel- quefois isolée à la vue simple, les autres étant très petits. Tous ces tu- bercules sont oblitérés près de la base dans le milieu. Espèce très commune. 49. ADESMIA ORIENTALIS Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 18. Patrie : Indes orientales. Long. 1% mill.; larg. 5 1/2 mill. — Elongata, nigra, opaca; capite punctato; thorace dense ruguloso punctato; elytris elongato-ovalibus. parum convexis, sutura, margine tribusque costis plus minusve abbre- viatis, postice tuberculatis, elevatis ; interstitiis opacis, disperse crenulatis, interdum serie tuberculorum majorum ; pedibus gracilibus, non elongatis, tarsis robustis. Cette espèce ressemble un peu à lAd. porcata. Elle est plus petite, plus étroite, mais s’en distingue surtout par son corselet très densément granulé. Collection du Musée belge. 50. ADESMIA MAROCANA Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 4877, H. 9, p. 283. — Ad. Reitteri AIl., olim. Patrie : Maroc. Adesmides. — Genre et sous-genre Adesmiu. 187 Long. 12 mill.; larg. 6 4/2 mill. — EÆlongato-ovalis, nigra, opaca ; ca- pite impunctato, clypeo antice recto; thorace valde transverso, longitudine plus duplo latiore, antice leviter biemarginato, anqulis distinctis, postice subrecto ; versus basin magis contracto, supra vix punctato ; elytris elon- gato-ovalibus, lateribus æqualiter rotundatis, postice declivibus, apice subproductis, dorso viæ convexis, sutura leviter, margine tota duabusque costis postice abbreviatis acute elevatis, subdentatis, interstitiis ad basin corrugoso-rugulosis, versus apicem fere regqulariter unituberculatis ; epi- pleuris serie indistincta tuberculorum minorum. Abdomine granulato. Cette espèce a, en petit, la forme de PAd. microcephala ; mais elle s’en distingue tout de suite par son abdomen qui est finement et densément granulé, tandis que celui de la microcephala est lisse avec de fortes rides longitudinales sur les trois premiers segments. Collection Reitter, la mienne. O1. ADESMIA MICROCEPHALA Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 933. — Luc., Explor. Algér., p. 303, pl. 27, fig. 2. — Ad. rotundipennis Dej., Cat., 3° éd., p. 199. Patrie : Algérie. Long. 43 1/2—15 mill.; larg. 9—10 mill. — Nigra, breviter ovalis, dorso subdepressa. Capite punctulato. Prothorace dorso, lateribus dense, medio laxe punctato. Elytro singulo costis tribus, marginali lata tuber- culis triangularibus tecta, alteribus vix crenulatis : interstitiis tuberculis obconicis, numerosis, transversim conjunctis. Dos du prothorax à ponctuation assez forte, écartée dans le milieu et très serrée sur les côtés. Élytres planes sur le dos, entre les deux pre- mières côtes, chaque élytre offrant trois côtes ; les deux premières assez tranchantes, à peine crénelées et oblitérées avant la base, surtout la pre- mière; la troisième ou marginale plus large et couverte de tuberecules triangulaires couchés en arrière. Intervalles entre ces côtes couverts de tubercules moyens, obconiques, assez nombreux, plus ou moins réunis transversalement et moins marqués dans le milieu près de la base. Espèce très commune. 52. ApesmiA DouEr Luc., Rev. zool., 1844, p. 265; Expl. Alg., p. 303, pl. 27, fig. 3. Patrie : Algérie. Long. 43 1/2 mill.; larg. 7 1/2 mill. — Nigra, oblongo-ovalis. Capite punclulato, clypeo emarginato. Prothorace laxe punctulato, a latere rugis transversis. Elytris dorso planatis, ovatis : sinqulo costis tribus acutis, 188 ERNEST ALLARD. crenulatisque, primaria abbreviata ; interstitiis transversim plicatis, tu- berculorum una serie parvorum, versus apicem lævigatam deficiente. Plus petite et plus oblongue que la microcephala, avec le corselet moins ponctué, et les intervalles des côtes remplis de plis transversaux élevés. Ma collection. 53. ApesMIA Soient Luc., Rev. zool., 1844, p. 266 ; Explor. Alg., p. 304. Patrie : Algérie. Long. 18—19 mill.; larg. 8—9 1/2 mill. — Nigra, oblongo-ovalis. Ca- pile punctulato, clypeo subtruncato. Prothorace laxe punctato, lateribus transversim rugato. Elytris dorso planatis, singulo costis tribus acutis et crenulatis ; primaria abbreviata ; interstitiis, tuberculis numerosis antice transversim conjunctis, postlice remotis el obconicis, usque ad apicem obsitis. Très commune à Biskra. 94. ADESMIA AFFINIS Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 4835, p. 535. Patrie : Barbarie, Tunis. Long. 19 mill., larg. 11 mill. — Nigra, oblongo-ovalis. Capite punctu- lato. Prothorace dorso punctato, lateribus transversim rugato. Elytris granulatis dorsoque planatis : singulo costis tribus acutis crenulatisque ; primaria abbreviata. Tibiis quatuor posticis leviter compressis. Taille et forme de la Solieri, mais tout autrement sculptée. Élytres couvertes de petits tubercules triangulaires, peu rapprochés et oblitérés sur la suture dans un espace triangulaire dont le sommet est à la partie postérieure ; ces tubercules entremêlés de petits points enfoncés, plus sensibles au milieu et sur la partie embrassante. On voit, en outre, sur chacune d’elles, trois côtes tranchantes et légèrement crénelées, dont la première, plus courte, s’oblitère avant la base. J’ai reçu cette espèce de feu Pirazzoli. 59. OÜTEROSCELIS CARINATA Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 547. Patrie : Perse. Long. 4% mill.; larg. 7 1/2 mill. — Nigra, oblongo-ovalis, subdepressa. Capite prothoraceque punctulatis. Elytra singulo costis duabus ; margi- nali duplici, denticulata; dorsali abbreviata carinataque : interstitiis fossulatis, plicatis, tuberculisque acutis, parvis el sparsis. Corps ovale-oblong ; prothorax presque lisse dans son milieu, avec un Adesmides. — Genre Adesinia (sous-genre Oteroscelis). 189 petit sillon longitudinal peu marqué. Chaque élytre a dans son milieu une côte élevée et tranchante, oblitérée postérieurement aux deux tiers de la longueur. La carène marginale est double et denticulée. Intervalle, entre la suture et la côte du milieu, avec deux rangées de petites fos- settes séparées par de petites élévations ; intervalle, entre la côte du milieu et la carène marginale, avec des petites fossettes plus indistinctes et une rangée de petits tubercules dans son milieu. Collection du Muséum de Paris, la mienne. 56. OTEROSCELIS ELEVATA Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 549. Patrie : Égypte et Alep. Long. 16—17 mill.; larg. 40—41 mill. — Nigra, lato-ovalis, parum depressa. Capite prothoraceque leviter punctulatis. Elytra singulo costis duabus denticulatis : prima medio, secunda duplici marginali; interstitiis fossulis, granulis, tuberculisque transversim conjunctis. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la précédente, mais elle est beaucoup plus large ; la côte du milieu de chaque élytre s’approche plus de l'extrémité ; dans les intervalles, il y a des tubercules assez gros, assez nombreux, réunis transversalement et entremêlés de petites gra- nulosités fines et serrées. Collections du Muséum, la mienne. 57. OrEroSCELIS DE VECccHi Osculati. Patrie : Perse, Syrie. Long. 42 mill.; larg. 8 mill. — Nigra, breviter-ovalis, fere rotundata, supra depressa. Capite prothoraceque leviter punctulatis. Elytro singulo costis duabus crenulatis ; prima medio, secunda duplici marginali ; inter- stitiis tuberculis magnis sparsisque conjunctis obsitis. Insecte très court, presque arrondi. La côte médiane est oblitérée dans le premier tiers de lélytre ; les tubercules des intervalles des ély- tres sont plus nets, plus ronds et se confondent moins que dans l’ele- valu. Ma collection. 98. OÜTEROSCELIS BICARINATA Klug, Symb. Phys., I, n° 34, tab. 13, fig. 5. Patrie : Égypte, Alexandrie. Var. Ad. Villæ Oscul. — Perse. Long. 13—17 mill.; larg. 6—9 1/2 mill. — Caput el thorax vage punctata. Thorax antice late emarginatus, ciliatus, lateribus densius 190 ERNEST ALLARD. punctatus. Pectus abdomenque punctata, subrugosa. Elytra transversim obsolete rugosa, sparsim tuberculata, tuberculis lævibus, dorso lineata, linea elevata crenata, lateribus carinata, carina crenata, scabra. Epi- pleuræ transversim subrugosæ, ad carinam subscabræ. Pedes scabri. — Klug. Cette espèce se distingue des trois précédentes en ce que la côte mé- diane ne la divise plus exactement en deux, mais est bien sensiblement rapprochée de la carène marginale, dont elle a la forme cintrée. Cette côte médiane, très tranchante, monte jusqu’à la base de l’élytre. L'espace compris entre les deux côtes médianes est fort aplati. Les bicarinata d'Égypte sont assez grandes, mais j'en ai vu de petits exemplaires de Perse, sous le nom de Villæ Oscul., qui ne me paraissent différer du type dega bicarinata que par leur petite taille. Musées de Paris, de Belgique, collections Fairmaire, la mienne. 59. OTEroscELIS AupouInNt Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 230. Patrie : Syrie, Perse. Long. 15 mill.; larg. 8 mill. — Nigra, ovalis-oblonga, convexiuscula. Capite prothoraceque vix punctulatis. Elytris tuberculatis granulatisque : singulo costis duabus crenulatis, mediana obliterata marginalisque tri- plici. Cette espèce est plus convexe que la précédente entre les deux côtes médianes des élytres. De plus, ces côtes s’oblitèrent dans le premier tiers de l’élytre. C'est cette espèce que M. Baudi a appelée ægrota Dej. et pulcherrima Solier dans le Deut. Ent. Zeit., 1875, p. 2%, et que M. le marquis Doria a rapportée de Perse (Ispahan). Je puis en parler assurément, puisque j’ai pu comparer de visu le type de l’Audouini de Solier qui est au Muséum de Paris et les nombreux exemplaires du Musée de Gênes étiquetés par M. Baudi. Collections du Muséum de Paris, du Musée belge, du Musée de Gênes, la mienne. 60. OTEROSCELIS LACUNOSA Klug, Symb. Physic., Il, n° 33, tab. 13, fig. 7.—Ad. pulcherrima Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 546. — Ad. ægrota Falderm. — Ad. gratiosa Brême. Patrie : Arabie déserte, Perse. Long. 44 1/2 mill.; larg. 8 mill. — Subgibbosa, subcompressa. Caput antice confertim, postice vage punctatum. Thorax subcompressus, sub- quadratus, obsolete punctatus, margine antico bisinuato, ciliato. Pectus Adesmides. — Genre Adesmia (sous-genre Oteroscelis). 191 abdomenque alutacea. Elytra basi vix, medio parum thorace latiora, plana, trilineata, tuberculata, lineis dorsalibus duabus obsolete crenatis, laterali sive carina confertim et acute crenata, tuberculis foveolisque al- lernis inter lineas elevatas in serie dispositis. Epipleuræ transversim rugosæ, sparsim acute tuberculatæ. Collections du Muséum de Paris, du Musée belge, Fairmaire, la mienne. 61. OrerosceLis FAREMONTI Luc., Rev. Rev. z0ol., 1844, p. 264 ; Expl. Alg., p.305, pl. 27, fig. 5. Patrie : Algérie. Long. 41 mill.; larg. 6 mill. — Oter. metallicæ KI. affinis et eadem statura, sed nigra, et sæpe albo pruinosa. Ovalis supra depressa. Capite prothoraceque punctulatis. Elytro singulo costis tribus ; prima suboblite- rata, secunda valde elevata et crenulata, tertia marginali duplici, crenu- lata : interstitiis tuberculis irregularibus, transversis, in serie unica dispositis. Cette petite espèce ne paraît pas rare à Biskra. 62. OTEROSCELIS METALLICA Klug, Symb. Physic, I, n° 23, tab. 12, fig. 10. — Solier, Ann. Soc. ent Fr., 1835, p. 591. Patrie : Égypte, Perse, Long. 41 mill.; larg. 6 mill. — Obscuro-ænea, ovalis, supra depressa. Capite prothoraceque punctulatis. Elytro singulo costis tribus ; prima subobliterata tuberculataque, secunda valde elevata, tenui et integra ; tertia marginali, duplici crenulata : interstitiis tuberculis rotundatis, magnis, in serie unica dispositis granulisque minutissimis inter tuberculos dense aggregatis : lateribus inferne granulis minutissimis dense tectis. Espèce commune en Égypte et en Perse. 63. OTEROSCELIS FOSSULATA Allard. Patrie : Arabie. Long. 43 1/2 mill.; larg. 7 2/3 mill. — Nigra, parum nitida, oblongo- ovata, postice parum dilatata, dorso planata. Capite antice punctato. Prothorace basi truncato, conico, lateribus viæ rotundatis, lævigato. Ely- tro singulo costis tribus : marginali duplici crenulata, dorsalibus duabus elevatis, integris, acutis ; his tribus costis tuberculorum totidem seriebus transversim punclis. Cette espèce ressemble un peu à lAd. abbreviata Klug; elle a sa cou- 192 . ERNEST ALLARD. leur terreuse, sa taille, le dos des élytres aplati et réticulé; mais elle s’en distingue aisément par ses tibias comprimés et tranchants au côté externe, par les côtes et tubercules transversaux de leurs intervalles aussi saillants que dans la cancellatu. La tête n’est ponctuée que sur l’épistome, le reste est lisse ainsi que le prothorax. Ce dernier est un peu plus large que long, presque conique, avec les côtés à peine arqués, le sommet bisinué et la base tronquée. Dans le seul exemplaire que j'ai sous les yeux, il y a deux impressions profondes placées en travers du milieu ; peut-être ne sont-elles qu’accidentelles ? Les élytres paraissent très régulièrement et fortement réticulées dans leurs deux premiers tiers; dans le troisième, c’est-à-dire dans leur partie déclive, les cloi- sons transversales se réduisent à des tubercules disposés en série. Le dessous du corps est terne, et l'abdomen paraît lisse. Le prosternum se recourbe en dessous entre les hanches antérieures. 64. OTEROSCELIS COTHURNATA Klug, Symb. Phys., IE, n° 30. — Ad. Pa- riseli Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 52. — Ad. alternans Dei. — Var. Ad. extensa Klug, Symb. Phys., H. n° 29. — Var. Ad. Lefevbrei Fisch. Patrie : Égypte. Long. 14—18 mill.; larg. 7—8 4/2 mill. — Nigra, oblonga, subparal- lela, postice parum dilatata. Capite prothorace punctulatis. Elytro singulo costis tribus; dorsalibus duabus plus minusve obliteratis, marginali duplici denticulata : interstitiis inæqualibus fossulatisque ; pedibus pos- ticis longissimis. J'ai vu cette espèce dans un grand nombre de collections, ce qui m’a permis de constater qu’elle était très variable par l’oblitération plus ou moins grande de ses côtes et de ses tubercules. L’extensa Klug ne me paraît être qu’une variété à côtes et à tubercules très effacés. 65. OTEROSCELIS INDICA Allard. Patrie : Inde boréale. Long. 16 mill.; larg. 8 4/2 mill. — Nigra, oblonga, subparallela, pos- tice parum dilatata. Capite prothoraceque punctulatis. Elytro singulo costis tribus; dorsalibus duabus abbreviatis, basin non attingentibus, prima sæpe interrupta, secunda integra acutaque, tertia marginali du- plici crenulata ; interstitiis serie unica magnorum tuberculorum obsitis. A première vue, on prendrait cette espèce pour une cothurnata Klug fraîche, à tubercules non émoussés; mais, en l’examinant, on reconnaît Adesmides. — Genre Adesmia (s.-g. Oteroscelis et Macropoda). 193 non seulement que ses côtes et tubercules sont plus saillants, mais encore qu’ils sont autrement conformés. En effet, la première côte ne commence qu’au tiers de l’élytre, la deuxième un peu plus haut, et elle est tran- chante, entière et non crénelée comme dans la cothurnata; enfin, dans les trois intervalles, il y a une seule rangée formée de 7 à 8 gros tuber- cules espacés. Collection Fairmaire. 66. OTrErosceLIS GEBLERL Gebler, Bull. Ac. Petr., IT, 1845, p. 401 ; Bull. Mosc., 1860, III, p. 15. — Ad. Dejeani Kar. in litt. — Ad. foveola Ménét., Mem. Ac. Petr., VI, 1849, tab. 3, fig. 9. — Gebler, olim. Patrie : Sibérie, Turcomanie. Long. 12 mill.; larg. 7 mill. — Nigra, nitida, oblongo-ovata, subpa- rallela, postice parum dilatata. Capite prothoraceque punctulatis. Elytro singulo costis tribus : prima omnino obliterata, secunda acute elevata, integra, tertia marginali maxime et acute dentala; interstitis intra su- turam et secundam costam foveatis, foveis magnis in serie dispositis ; interstitio juxta carinam marginalem tnberculato. Cette espèce se reconnaît tout de suite à sa deuxième côte tranchante et entière et à la marginale dentée de petites dents très aiguës comme celle d’une scie. Elle m’a été donnée par M. Dolrrn. 67. MAcropoDA varIOLARIS Oliv., Ent., t. IE, 59, p. 9. — Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 517. Patrie : Sénégal. Long. 15—18 mill.; larg. 8—10 mill. — Nigra, ovalis vel oblongo- ovalis. Capite ante punctato postice valde inæquali, longitrorsum trisul- cato. Prothorace dorso valde inæquali, fossulato reticulatoque. Elytris tuberculatis ; tuberculis plurimis majoribus seriatim dispositis. Espèce irès commune. 68. MACROPODA RIVULARIS Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 520. — Ad. baccata Gerst. Patrie : Sénégal. Long. 14 mill.; larg. 8 mill. — Nigra, irregulariter ovalis. Capite leviter rugoso, dense punctis magnis mediocriter profundis foveolisque (1885) 15 194% ERNEST ALLARD. tribus, impresso. Prothoraceé dorso, punctis magnis parum profundis, dense tecto. Elytris granulis parvis sparsis, tuberculisque ante oblongis, postice obconicis, majoribus. Élytres couvertes de très petits tubercules écartés, avec d’autres plus gros, oblongs antérieurement et dans le milieu, coniques à la partie pos- térieure ; quelques-uns réunis transversalement près de la base. Ma collection. 69. MacroropA Boyer Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 4835, p. 519. Patrie : Sénégal. Long. 143—14 mill.; larg. 6 1/2—7 mill. — Nigra, oblonga. Capite, punctis maximis sparsis tribusque foveolis, impresso. Prothorace dorso, foveolis raris, irregularibus punctisque magnis, impresso, discis lævissi- mis ; elytris dorso lævissime granulatis, lineis elevatis, reticulatis. Cette espèce est bien plus petite et bien plus étroite que la précédente. Élytres réticulées sur le dos, dans presque toute la longueur, par des lignes élevées et lisses renfermant des fossettes dont le fond est d’une couleur mate, avec de petits tubercules très écartés, un peu plus appa- rents à la partie postérieure. Collection Fairmaire. 70. MacropopA INÆQUALIS Fahr., Col. Caffr., 1870, p. 247. Patrie : Caîrerie, Afrique australe. Long. 12 1/2—15 mill.; larg. 7—9 mill. — Subovata, atra, opaca, glabra, Supra rude scrobiculato-rugosa; capite subtrapeziformi, intra oculos utrinque, carina longitudinali elevata, thorace rotundato-am- pliato, pone oculos lobato; elytris insigniter ampliatis, postice irregula- riler tuberculatis. Thorax basi longitudine vix latior apiceque vix angustior, medio æqualiter rotundato-ampliatus, postice subtruncatus, supra parum con- vexus, rude scrobiculato-rugosus. Elytra basi latitudine thoracis baseos, lateribus regulariter rotundato-ampliatis, medio thoracis dimidio 4, vel duplo &, latiora ; supra subdepressa, scrobiculato rugosa, postice tuber- ulis subconicis obsita, rugis tuberculisque disci costas duas irregulares plus minusve distinctas formantibus. Ma collection. Adesmides. — Genre Adesmia (sous-genre Macropoda). 195 71. MACRoPODA RETICULARIS Gemm. et Har. — M. reticulata Gerst., Monat. Berl. Ac., 1854, p. 530 ; Peters. Reis., 1862, p. 273. Patrie : Mozambique. Long. 143—14 mill.; larg. 9—9 1/2 mill. — Oblongo-ovata, nigra opaca, capite thoraceque rude punctatis, hoc supra bifoveoluto medioque obsolete suleato ; elytris longitudinaliter bicostatis, interstitiis transverse rugosis. Cette espèce se distingue aisément de la précédente par son corselet plus transversal et beaucoup plus arrondi latéralement et ayant deux grosses fossettes en travers de son disque. Les deux côtes dorsales des élytres, quoique très noueuses, sont bien plus apparentes. Collections du Musée belge, Fairmaire, la mienne. 72. MACRoPODA SCROBIPENNIS Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, É7: D: 18 Patrie : Damara, N’Gami. Long. 13—14 mill.; larg. 8 1/2—9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, opaca, capile inter oculos biimpresso, punctis magnis partim longitudi- naliter confluentibus obsito; thorace minus transverso, ad latera antice solummodo marginato, æqualiter rotundato, dense scrobiculato-punctato, plagisque in dorso nonnullis lævibus ; elytris breviter ovalibus, fere im- marginahs, dense scrobiculato-foveolatis ; pedibus parum elongatis. — Haag-Rut. C’est Boheman qui a le premier donné le nom de scrobipennis à cette espèce. J’en possède un exemplaire provenant de lui-même. 73. MACROPODA LURIDA Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit, 1875, H. 7, p. 14. Patrie : Sud de l’Afrique. Long. 14 mill.; larg. 8 1/2 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, nitida; ca- pile thoraceque rude scrobiculato-punctatis et foveolatis; elytris irrequ- lariter reticulatis. 74. MacropopA MourLerit Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, HS DA LE Patrie : Benguela. Long. 12 mill.; larg. 9 mill. — Breviter ovalis, nigra, parum nitida ; capite thoraceque rude punctatis, elytris reticulatis. Collections du Musée belge, la mienne. 196 ERNEST ALLARD. 75. MAcroPODA FETTINGI Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875. H.7; p; 45! Patrie : Damaraland, Neubarmen. Long. 16 mill.; larg. 11 mill. — Ovata, nigra, nitida ; capite thora- ceque rude scrobiculatis ; elytris dense reticulatis ; thorace lateraliter distincte marginato. Je ne connais pas cette espèce. 76. MacroponA NAssATA Erichs., Wiegm. Arch., 1843, I, p. 240. — Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 16. Patrie : Angola, Benguela. Long. 411—14 mill.; larg. 7—9 mill. — Breviter ovalis, nigra, opaca ; capite thoraceque rude scrobiculato-rugosis ; elytris breviter ovalibus, subdepressis ; irregulariter reticulatis. Collections du Musée belge, Fairmaire, Dohrn, la mienne. Genre Stenocara. Haag-Rutenberg a fait, en 1875, dans le Deutsche Entomologische Zeitschrift, une étude très complète de ce genre. Le tableau synoptique qui suit est une imitation et souvent une traduction du sien. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. [. Élytres blanches, ou jaunâtres. ........... 1. eburnea Pasc. II. Élytres de couleur foncée. A?. Prothorax couvert de fortes rugosités très denses. b?, Côtes des élytres dentées en scie. Bord antérieur du pronotum s’avançant en bourrelet vers la tête. ........... 19. gibbipennis Dei. Bord antérieur du pronotum faiblement SAINS AE Ce A de REA LC AE .. À8. serrata Fab. bi. Côtes des élytres dentées en scie. Corselet couvert de tubercules entremèé- lés d’élévations allongées........... 16. arachnoides Gerst. Corselet simplement tuberculeux. A. e2, az. dt. f°. F3. el, ge: Adesmides. — Genre Stenocaru. Élytres avec des rides transversales dans les intervalles des côtes. ..... Élytres avec de gros tubercules dans LES IÉRVANES A SR re Prothorax lisse ou ponctué. Ponctuation du prothorax presque nulle ou irès fine. Côtes des élytres remplacées par des séries de gros tubercules. Intervalles des côtes remplis de tuber- CuleS tres Dés A ER CS Intervalles des eôtes remplis de gros ÉUDETEULES ir er LU eee Côtes des élytres entières, bien marquées, crénelées ou dentées. Premier segment de l’abdomen tuberculeux. Des tubercules petits et rares dans les in- LÉVAIES TE SESITIES RER NR NN ERRe Des tubercules très fins et très serrés dans les intervalles. Les deux côtes dorsales se réunissent apres leomilieu. 245" een Les deux côtes dorsales ne se réu- nissent pas après le milieu. ....... Premier segment de labdomen plissé en long et non tuberculeux. Intervalles des côtes très finement gra INIUÉS SORTE D 0 cer Ale Intervalles des côtes avec de forts tu- DEC ESE AREQNU INTENSE . Ponctuation du prothorax soit grossière, soit formés d’assez forts points épars. Côtes des élytres remplacées par des séries de tubercules ?, Tubercules des élytres gros, écartés... ... 15. 47: 197 Batesi Haag. globulum Haag. 2, rotundata Sol. 3. 8. 11. 10. Te 9. 6. longipes Fab. sex-lineata Sol. Winthemi Sol. cursor Herbst. morbillosa Fab. dentaa Fab. cursori& Boh. 198 ERNEST ALLARD. h'. Tubercules des élytres petits, rapprochés. Une large bande pulvérulente, blanchà- tre, finement granulée de chaque côté dusmhemducorselets. 00e D. vittata Haag. Cette bande n'existe pas... ...... 207. L. gracilipes Sol. g'. Côtes des élytres entières, plus ou moins crénelées. Intervalles des côtes avec des séries dB CTOS MUDOTCULES PRE PARRE PAR 13. depressa Haag. Intervalles sans séries de gros tuber- cules. Insecte long, étroit, bronzé... . 414, ænescens Haag. Insecte court, arrondi, à cuisses ÉSRÉDAISSES ERA RE ARE ARC 12. ruficornis Sol. 1. STENOCARA EBURNEA Pascoe, Journ. of Ent., II, 1866, p. 449. — Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 23. Patrie : N'Gami, Congo. Long. 10—11 mill.; larg. 5—6 mill. — Breviter ovata, nilida, nigra, elytris flavido-albidis, opacis ; capite laxe punctato ; thorace minus trans- verso, nitido, lateribus vix punctatis ; elytris breviter ovatis, thorace la- tioribus, convexis, margine laterali duplici, costisque duubus in dorso pone medium abbreviatis, leviter serratis ; pedibus elongatis, femoribus vix incrassatis. Ma collection. 2, STENOCARA ROTUNDATA Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 558. — Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 24. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 14—15 mill.; larg. 9—9 1/2 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, ni- tida ; antennis tibiisque obscure brunneis ; capite disperse punctato ; tho- race parum transverso, punclis sparsis impresso; elytris ovalibus, parum convexis, Sinqulo tuberculis conicis magnis seriebus tribus dispo- sitis, marginali duplici, interstiliis tuberculorum minorum serie unica tuberculisque minutis sparsis ; pedibus elongatis, femoribus vix incras- sais. Collections Dohrn, la mienne. Adesmides. — Genre Stenocara. 199 3. STENOCARA LONGIPES $ Olivier, Ent., IL, 59, pl. 4, fig. 3. — Haag, loc. cit., p. 25. — Pimel. spinifera Perch., Guér. et Perch., Ins., 1835, IL, n. 6, 10. — St. longipes Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 557. — St. Herbsti Gemm., Col., Heït. VI, 1870. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 41—14 mill.; larg. 6 1/2—9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, nitida; capite laxe punctato, inter oculos impresso ; thorace nitido sub- lævigalo ; elytris oblongo-ovalibus, tuberculis magnis in seriebus dispo- sitis ; pedibus nigris, elongatis, femoribus parum incrassatis. Var. a. &. Antennis pedibusque rufo-piceis, margine elytrorum du- plici. St. Fabricii Sol., loc. cit., p. 560. Var. b. (4). Capite medio magis punctato, margine elytrorum du- plici, tuberculis elytrorum alternatim majoribus minoribusque, tibiis rufo-obscuris. St. lævicollis Sol., loc. cit., p. 561. Var. ©. ®. Margine elytrorum duplici, seriebus tuberculorum alterna- lim majoribus minoribusque, tibiis tarsisque rufescentibus. St. conifera Sol., loc. cit., p. 559. ? Pimelia aranipes Oliv., Ins., HE, n° 59, pl. 4, fig. 6. L, STENOCARA GRACILIPES Sol., loc. cit., p. 562. — Sf. miliuris Er., Wieg. Arch., 1843, I, p. 239. Patrie : Angola. Long. 11—15 mill.; larg. 6—9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, parum nitida ; capite punctato, medio leviter impresso ; thorace antice trilobato, puntato, disco læviore; elytris marginatis, unicarinatis, plus minusve irregulariter tuberculatis'; pedibus elongatis, vix incrassatis, obscure nigro-brunneis. C’est espèce la plus commune. 5. STENOCARA VITTATA Haag-Rut., Deut. Ent. Zeit., 1875, H. 7, p. 27. Patrie : N’Gami. Long. 12—1% mill.; larg. 6 1/2—8 1/2 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, parum nilida, parce pubescens ; capile punctato, inter oculos impresso, 200 ERNEST ALLARD. flavescente-piloso ; thorace parum transverso, antice trilobato, punctato, quadri-impresso, impressionibus dense subtiliter rugulosis pulvere albido- flavescenti adspersis ; elytris elongatis, margine duabusque carinis e tu- berculis plus minusve magnis compositis instructis, interstitiis disperse tuberculatis, partim pulvereis; epipleuris parce tuberculatis ; pedibus elongatis, nigro-brunneis. Collection du Musée belge, la mienne. 6. STENOCARA CURSORIA Boh. — Haag-Rut., loc. cit., p. 28. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. Long. 43 mill.; larg. 9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, parum nitida, antennis dilute, tibiis obscure brunneis ; capite punctato, antice impresso, piloso ; thorace transverso inæquali, punctato, impressionibus rugulosis ; elytris ovatis, globosis, seriebu# septem e tuberculis magnis obconicis com- positis instructis ; interstitis minutissime granulatis ; parapleuris opacis, viæ punctatis, epipleuris minutissime granulatis, tuberculis majoribus parcis ; pedibus elongatis. Ma collection. 7. STENOCARA MORBILLOSA Fab., Syst. EL, t. I, p. 130. — Solier, loc. cit., p. 26%. — Haag-Rut., loc. cit., p. 29. — Pim.-variolosa Fab., Ent. Syst., app., p. 438. — Var. Sf. Bonelli Sol., loc. cit., p. 569. — Var. St. dubia Haag-Rui. Patrie : Cap. Long. 13—15 mill.; larg. 8—9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, opaca ; “apite punctalo, thorace parum transverso, sublævigato; elytris parum convexis, margine duplici, versus apicem divergente, duabusque costis, prima breviore, obsolete dentatis ; interstitiis minutissime granulatis ; pedibus elongatis, nigris. Var. Bonelli 4. Carinis marginalibus magis approximatis, granulis interstitiorum minoribus. Var. dubia Q. Carinis marginalibus valde distantibus, apice parum divergentibus. Collections du Musée belge, Fairmaire, la mienne. 8. STENOCARA SEXLINEATA Solier, loc. cit., p. 560. — Haag-Rut., loc. cit., p. 30. Patrie : Cap. Long. 12—13 mill.; larg. 6 1/2—8 1/2 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, Adesmides. — Genre Stenocara. 201 sublævigata ; capite laxe punctato ; thorace parum transverso, vix punc- tato; elytris oblongo-ovalibus, parum convexis, margine duplici, apice divergente, duabusque carinis, prima postice abbreviata, plerumque ad basin deleta, dentatis; interstitiis sparsim minutissime granulutis, pe- dibus obscure brunneis, elongatis, in mare nonnullum incrassatis. Ma collection. 9. STENOCARA DENTATA Fabr., Ent. Syst., I, L., p. 102, n° 16. —Herbst, Kaf., 1799, p. 112, tab. 124, fig. 10. — Pèm. sexlineata Herbst (Q), loc. cit., tab. 124, fig. 4. Patrie : Cap. Long. 11—13 mill.; larg. 6—9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, parum nitida ; capite punclato ; thorace opaco, Sigtiliter punctuto; elytris oblon- gis, granulatis, parce transverse rugosis, margine duplici, apice non divergente, duabusque costis, secunda longiore et altiore, acute crenatis ; pedibus elongatis, femoribus incrassatis, obscure brunneis. Ma collection. 10. STENOCARA CuRSOR Herbst, Kaf., 1799, p. 113, tab. 124, fig. 10. — Haag-Rut., loc. cit., p. 32. — Ad. vicina Dej., Cat., IT, p. 199. Patrie : Cap. Long, 12—1% mill.; larg. 6 4/2—9 mill. — Oblongo-ovalis, nigra, tho- race nitido ; capite À ro bintrs thorace par uin transverso, vix punctato ; elytris granulationibus minutissimis opacis, margine duplici, apice non divergente, duabusque costis obtuse dentatis, nitidis, obsitis ; pedibus elon- gatis, obscure brunneis. Collections du Musée belge, la mienne. A1. STENOCARA WiNrHEMI Sol. loc. cit., p. 567. — St. acutata Fab.? Patrie : Cap. Long. 12 mill.; larg. 6 mill. — Nigra, oblongo-ovata. Capite dense punc- tato medioque impresso. Prothorace dorso laxe punctulato. Elytris dense et subtiliter granulatis ; singulo costis tribus valde prominentibus, ante crenalis, postice multi denticulatis ; marginali appropinquato-duplici a basi multi denticulata, apice divergenti. Antennis nigris. GIUE rufo- obseuris. — Solier. Élytres couvertes de granulosités très fines, assez serrées, et ayant 202 ERNEST ALLARD. chacune trois Côtes minces et très saillantes ; les deux premières se réu- nissent avant l’extrémité. Les trois premiers segments de l’abdomen plissés en long et granuleux ; les deux derniers finement ponctués. Collections du Musée belge, Fairmaire, la mienne. 12. STENOCARA RUFICORNIS Solier, loc. cit., p. 569. — Haag-Rut., loc. cit., p. 32. Patrie : Cap. Long. 8—12 mill.: larg. 4 1/2—7 1/2 mill. — Breviter ovata, nigra, parum nitida; capite punctato; thorace transverso, lateraliter indis- tincie marginato, punctis magnis, sparsis impresso; elytris ovalibus, parum convexis, Sutura, margine, tribusque costis, apice conjunctis, obtuse crenatis, elevatis; interstitis granulatis rugatisque ; pedibus elongatis, femoribus valde incrssatis ; tibiis obscure brunneis. Collection du Musée belge. 13. STENOCARA DEPRESSA Haag-Rut., loc. cit., p. 34. Patrie : Dama Rald. Long. 41 mill.; larg. 6 mill. — Breviter ovata, nigra, nitida; capite punctis longiusculis, partim confluentibus, sat dense obsito ; thorace levi- ter transverso, disco laxe, lateribus magis punctato; elytris breviter ovalibus, depressis, carina laterali tuberculata, dorso bicarinatis, inter- stitiis tuberculis majoribus parum numerosis in serie disposilis, obsitis ; pedibus elongatis, femoribus vix incrassatis. Ma collection. 14. STENOCARA ÆNESCENS Haag-Rut., loc. cit., p. 34. Patrie : Dama Rald, Damara. Long. 12—13 mill.; larg. 5—6 mill. — Oblongo-ovata, opaca, nigra ; parce pilosa, obscure ænescens; thorace parum transverso, sat dense punctato; elytris oblongis, parum convexis; margine triplici, sutura duabusque costis tertiaque abbreviata versus apicem elevatis, interstitiis diffuse transversim rugulosis granulatisque; parapleuris viæ, epipleuris dense punctatis et unicarinalis. 15. STENOCARA BATESI Haag-Rut., loc. cit., p. 35. Patrie : Angola, Benguela. Long. 10—11 mill.; larg. 6—7 mill. — Oblongu, nigra, opaca, terru- Adesmides. — Genre Stenocara. 203 lenta ; capite rugoso, carinato ; thorace transverso, scrobiculato-rugoso ; elytris oblongo-ovalibus, convexis, postice productis, margine duplci, carina in dorso divisa, plagas nonnullas includente, interstitiis lineis multis elevatis transversis instructis, plagas irregulares formantibus ; epipleuris structura elytrorum ; antennis pedibusque gracilibus. Collection du Musée belge. 16. STENOCARA ARACHNOIDES Gerst., Monatsb. Berl. Ac., 1854, p. 531. — Perters. Reis., 1862, p.275, tab. 16, fig. 3. — Haag-Rut., OC CIE D: 27. Patrie : Mozambique. Long. 9 mill.; larg. 6 mill. — Ovalis, nigra, opaca, terrulenta ; capite rugoso-punctato, antice impresso ; thorace transverso, inæquali, tuber- culato ; elytris globosis, postice productis, marginatis, unicarinatis, ca- rina flezuosa, interstiliès rugulis numerosis granulatis transversis ele- vatis inæquatibus ; pedibus gracilibus, femoribus non incrassatis. 17. STENOCARA GLOBULUM Haag-Rut., loc. cit., p. 38. Patrie : Dama Rald. Long. 8 mill.; larg. 6 mill. — Globosa, nigra, opaca, parce pilosa ; capite rude punctato; thorace transverso, antice angustato, confertim serobiculato ; elytris brevibus, globosis, postice productis, indistincte bimarginatis, bicostatis, interstitiis tuberculis nonnullis magnis, fere in serie dispositis, obsitis ; pedibus elongatis, non incrassatis. Collection Fairmaire. 18. STENOCARA SERRATA Fabr., Syst. El., I, p. 1432. — Haag-Rut., loc. cit., p. 39. — ,Sf. cavifrons Sol., loc. cit., p. 568. Patrie : Cap. Long. 6—10 mill.; larg. 3 1/2—6 mill. — Breviter ovata, nigra, opaca ; capite antice plus minusve impresso, punctato ; thorace apice levi- ter producto ; postice impresso, rude punctato ; elytris globosis, singulo costis quatuor, prima et secunda connexis, serratis ; interstitiis granulis sparsis transversimque valde rugosis ; pedibus longissimis, atris, tibiis dilutioribus. Var. a. d. Costa prima et secunda magis elevatis, prius connexis. Var, b. Pedibus omnibus obscure brunneis. Collections du Musée belge, Fairmaire, la mienne. 204 ERNEST ALLARD. 19. STENOCARA GIBBIPENNIS. — Adesm. gibbipennis Dej., Cat., IT éd., p. 199. — Haag-Rut., loc. cit., p. 39. Patrie : Cap. Long. 7—9 mill.; larg. 4—5 1/2 mill. — Globosa, opaca, atra ; capite binoduloso, rude punctato; thorace antice producto, alte elevato, scrobi- culato ; elytris globosis; margine duabusque carinis alle elevatis, post medium connexis, irreguluriter obtuse granulatis et dentatis ; interstitiis transverse rugulosis ; pedibus gracilibus, longissimas. Collection du Musée belge. Genre Metriopus Solier. 1. Merriopus HoFFMANSEGGn Solier, loc. cit., p. 571. Patrie : Cap. Long. 40 4/2 mill.; larg. 6 1/2 mill. — Nigra, breviter ovalis ; supra depressa, subtus valde punctata. Capite valde punctato, longitrorsumque rugato. Prothorace dorso multicavo. Elytris suborbiculatis, valde reticu- latis. Antennis pedibusque rufo-obscuris. Collection du Musée belge. 2. METRIOPUS PLATYNOTUS Gerstak. Patrie : Lac Nyassa. Long. 12 mill.; larg. 6 4/2 mill. — Oblongo-ovatus, niger, opacus; thorace lateribus rotundato, supra rude punctato ; elytris dorso depla- natis, forliter transverse rugosis, costa longitudinali arcuata suturaque elevatis, sublævibus. Collections Fairmaire, la mienne. I. MÉGAGENIDES. Lorsque Solier, en 1835, s’est occupé des Adesmides, il en avait bien séparé les Megagenius, qui ont le labre petit et caché sous l’épistome, tandis qu’il est toujours saillant dans les Adesmides, et qui, de plus, ont, en dessous de la tête, un sillon transverse et profond n’existant pas dans les Adesmides. Lacordaire a créé plus tard la tribu des Mégagénides, dans laquelle il n’a compris qu'un genre, le genre Megagenius. En 1875, Haag-Rutenberg a observé que certains insectes avaient les caractères propres des Mégagénides cités plus haut, et, de plus, s’en Mégagenides. — Genres Megagenius et Pedionomus. 205 distinguaient par une rainure longitudinale destinée à contenir les an- tennes existant dans les parapleures. Il s’est appuyé sur ce caractère pour fonder un second genre qu’il a nommé Pedionomus. Par suite, nous avons le genre Megagenius, composé d’une seule espèce, le Megagenius Frioli Sol., et le genre Pedionomus, dans lequel Haag a compris trois espèces. 1° Genre Megagenius. MEGAGENIUS FRiozr Solier, Ann. Soc. ent. Fr., 1835, p. 514. Patrie : Algérie. Long. 19 mill.; larg. 8 mill. — Niger-obscurus, laxe vixæ punctulatus. Capitis margine antica mandibulisque punctatis. Prothorace dorso lon- gitrorsum medio leviter sulcato. Pedibus punctatis spinulosisque. Ma collection. 2 Genre Pedionomus Haag-Rut. 4. PepioNomus FAvosus Erich., Wieom. Arch., 1843, I, p. 239. — Haag-Rut., loc. cit., p. 43. Patrie : Angola. Long. 22 mill.; larg. 12 1/2 mill. — Oblongo-ovalis, niger, opacus ; clypeo incrassato, foveolis pluribus rugulisque transversis inæquali; tho- race scrobiculato, elytris dense reticulatis, versus apicem distinte granu- latis ; femoribus elytrorum apicem attingentibus. 2. PEDIONOMUS CAVIFRONS Haag-Rut., loc. cit., p. 43. Patrie : Angola. Long. 17—18 mill.; larg. 11 mill. — Præcedenti simillimus, sed differt statura minore, thorace minus transverso, elytris magis ovalibus, foveolis elyérorum majoribus, usque ad apicem perspicuis, epipleuris non granu- latis, femoribus intus pilosis. Ma collection. 3. PRDIONOMUS BREVIPES Haag-Rut., loc. cit., p. 4%. Patrie : N'Gami. Long. 23 mill.; larg. 10 mill. — Oblongo-ovalis, niger, opacus , capite ut in præcedentibus ; thorace minus transverso, lateribas subrotundatis, dorso rude scrobiculato; elytris dense foveolatis et granulatis ; pedibus brevibus, femoribus apicem elytrorum non D ITEUTRNEE quarts ultimis dense une en ie 206 ERNEST ALLLARD. TABLEAU MÉTHODIQUE pes ADESMIDES er es MÉGAGÉNIDES. Genre Adesmia Fisch. S.-Gen. Physosterna Dei. QD I OO © € © NO 10. 11. 12. 13. 1%. 15. 16. 17: 18. 19: 20. 21. . globosa Haag. — Dama, Rald. . Goryi Sol. — Cap de B.-Esp. . tuberculipennis H. — Angola. . ovata Oliv. — Cap de B.-Esp. . cribripes Haag. — Sud Aîr. . lævis Allard. — Sud Aîr. . foveipennis Haag. — Cap. . punctiger Haag. — Angola. S.-Gen. Onymacris All. candidipennis Brêm.— Congo. marginipennis Brèm.—Congo. bicolor Haag. — Congo. Langii Guér. — Congo. unguieularis Haag.— Sud Afr. rugatipennis Haag. — N’Gami. Païva Haag, — Sud Aîr. multistriata Haag. — Sud Aîr. S.-Gen. Adesmia Fisch. montana Klug. — Arabie. var. Servillei Sol. — Perse. v. parallela Mill. — Égypte. acervata Klug. — Égypte. Klugii Sol. v.biskrensis Luc.— Algérie. Dejeani Ménét. — Songarie. tenebrosa Sol. — Perse. Karelini Fisch. — Turcomanie. . Ehrenberoi Fald.—Turkestan. . lævicollis Kr. — Turkestan. . Panderi Fisch. — Turcomanie. ). Lehmanni Ménétr. — Turcom. . Maillei Sol. — Perse. pulcherrima Fisch.— Russie mérid. strophium Ménét. . punctipennis Haag.— Sennaar. . longipes Klug. — Égypte. concisa Walk. . Fagergreenii Baudi. — Perse. . austera Baudi. — Yémen, . nodulosa Fald. — Russie mér, . miliaris Reiche. — Soudan. . Duponchelii Sol., inéd. — Alg. . monilis Klug. — Syrie. dubia Sol. — Égypte. convergens Walk.—Égypte. . abyssinica Reiche.— Abyssinie. . clathrata Sol. — Perse. mesopotamica Chevr. . Cancellata KI. — Arabie. Latreillei Sol. — Égypte. . reticulata Klug. — Arabie. 39. antiqua Klug. — Égypte. . æthiopia AI. — Abyssinie. . Coucyi Lucas. — Alger. Buqueti Baudi. — Égypte. 2. procera Mill. — Syrie. . anthracina KI. — Syrie. Olivieri Reiche. — Syrie. Tableau méthodique des Adesmides et Mégagénides. 207 44, interrupta Klug. — Arabie. ægrota Fald. 45. ulcerosa Klug. — Syrie. gratiosa Brême. var. perpleæa Harold. semiglabra Chevr. — Syrie. reticulata Sol. subserrata Chevr.— Égypte. 46. abbreviata Klug. — Syrie. 61. Farémonti Luc. — Algérie. var. area Reiche.— Syrie. | 62. metallica Klug. — Égypte. 47. dilatata KI. — Égypte. ænea Redt. — Perse. macropus Sol. 63. fossulata AIl, — Arabie. insignis Mill. 64. cothurnata Klug. — Égypte. 48. porcata Fab. — Cap de B.-Esp. Pariseti Sol. 49, orientalis Haag. — Indes orient. var. extensa KI. d0. maroccana Haag. — Maroc. Lefebvrei Fisch. 51. microcephala Sol. — Algérie. cursor Chevr. 52. Douei Luc. — Algérie. 65. indica Allard. — Indes orient. 53. Solieri Luc. — Algérie. 66. Gebleri Ménétr. — Sibérie. 54. affinis Sol. —- Algérie. Dejeani Ker. — Kar. S.-Gen. Oteroscelis Sol. foveola Gebl. : À S.-Gen. Macropoda Sol. 55. carinata Sol. — Egypte. 56. elevata Sol. — Égypte. 67. variolaris Oliv. — Sénégal. 57. de Vecchi Oscul. — Perse. 68. rivularis Sol. — Sénégal (1). 58. bicarinata Klug. — Égypte. 68 bis, baccata Gerst. — Zanzibar. var. Villæ Oscul. — Perse. | 69. Boyeri Sol. — Sénégal. 59. Audouini Sol. — Syrie. 70. inæqualis Fabr.— Aîfric. Sud. 60. lacunosa Klug. — Arabie. | 71. reticularis Gemm. — Mozamb. pulcherrima Sol. — Perse. | reticulata Gerst. (1) Post-scriPTuM. — J'ai assimilé à tort, page 193, la Macropoda baccata Gerstak. à la Macropoda rivularis Sol. — Pendant l'impression de ce mémoire, je viens d’avoir la bonne fortune de me procurer les deux insectes ainsi dé- nommés, et j'ai reconnu qu'ils appartenaient à deux espèces distinctes. La baccata Gerst. a, à peu près, la mème taille que la rivularis, mais elle est déprimée sur le dos des élytres, tandis que l’autre est convexe; les tubercules des élytres sont beaucoup plus gros et plus nombreux dans la baccata, et les épipleures sont remplies de grosses fossettes profondes qui n'existent pas dans la rivularis. Enfin les pattes sont sensiblement plus longues. La baccata vient de Zanzibar, tandis que la rivularis n'a encore été signalée que du Sénégal. 208 ERNEST ALLARD. — Tab. méthodique des Adesmides et Mégagenides. 72. scrobipennsi Haag. — Damara. | 8. sexlineata Sol. — Cap. 73. lurida Haag. — Sud Aîric. 9. dentata Fabr. — Cap. 74. Moufleti Haag. — Benguela. 10. cursor Herb. — Cap. 75. Feltingi Haag. — Damara. 11. Winthemi Sol. — Cap. 76. nassata Erich. — Angola. 12. ruficornis Sol. — Cap. 13. depressa Haag. — Dama, Rald. Genre Stenocara. 1%. ænescens Haag. — Damara. 15. Batesi Haag. — Angola, Beng. 16. arachnoides Gerst. — Mozamb. 17. globulum Haag. — Dama, Rald. 18. serrata Fab. — Cap. cavifrons Sol. 19. gibbipennis Dej. — Cap. A. eburnea Pasc. — N’'Gami. 2. rotundata Sol. — Cap. 3. longipes Oliv. — Cap. spinifera Perch. Herbsti Gemm. var. Fabricii Sol. var. lævicollis Sol., . Genre Metriopus Sol. var. conifera Sol., $. aranipes Olv. L. gracilipes Sol. — Angola. miliaris Er. | Genre Megogenius. 5. vittata Haag. — N'Gami. 6. cursoria Boh. — Cap. 1. Hoffmansegoi Sol. — Sud Afr. 2. platynotus Gerst. — Sud Aîfr. 1. Frioli Sol. — Alger. 7. morbillosa Fab. — Cap. | Genre Pedionomus Haas. variolosa Fab. 1. favosus Er. — Angola. var. Bonelli Sol. 2. cavifrons Haag. — Angola. var. dubia Haag. 3. brevipes Haag. — N’Gami. ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES 17e Mémoire (1) Par M. EucÈène SIMON. (Séance du 24 juin 1885.) XXIV ARACEHNIDES RECUEILLIES dans la vallée de Tempé et sur le mont Ossa (Thessalie) par M. le D’ J. Srussxer (de Laibach). L’intéressante région explorée par M. le D' J. Stussiner en juin et juillet 1884 fait aujourd’hui partie du territoire de la Grèce, le présent travail peut donc être considéré comme un supplément à celui que nous avons publié l’année dernière dans les Annales (1884, p. 305) sur la faune des Arachnides de cette contrée. Les recherches du D" J. Stussiner nous ont procuré 14 espèces nou- velles ou non encore signalées, ce qui porte à 235 le nombre total des Arachnides actuellement connus de Grèce. Les espèces qui figurent dans notre premier travail porteront les mêmes numéros, les autres porteront des numéros bis, ter, etc., per- mettant de les y intercaler. 2. MENEMERUS SEMILIMBATUS Hahn. — Vallée de Tempé (Stuss.). 16. Paizæus HæÆMoRRHOICUS C. Koch. — Vallée de Tempé (Stuss.). 62. LycosA PRÆGRANDIS C. Koch. — Vallée de Tempé (Stuss.). Une femelle adulte. — Les yeux antérieurs sont presque égaux, presque équidistants et en ligne fortement courbée. Le tibia et la patella de la 4° paire sont plus courts que le céphalothorax de la moitié de la (£) Voir, pour les 16 premiers mémoires, Nos I à XXIII, Annales 1873 à 1884. Ann. Soc. ent. Fr. — Décembre 1885. (1885) 14 210 E. SIMON. distance des yeux postérieurs au bord frontal. La plaque de l’épigyne est un peu plus longue que large, tronquée presque droit en avant, marquée de chaque côté d’une forte dépression ou canal oblique conver- geant en avant sans atteindre tout à fait le bord antérieur ; ces dépres- sions limitent une grande pièce médiane plus longue que large, légère- ment élargie et ovale en arrière, néanmoins brusquement rétrécie près de l'extrémité et terminée par une petite dilatation transverse. Comme nous l’avons déjà indiqué, L. prægrandis se rapproche beau- coup de L. Piochurdi E. Sim. et encore plus de L. Cambridgei E. Sim., de Syrie ; comme chez celui-ci, les bandes du céphalothorax sont larges, très nettes et d’un blanc pur. Mais, chez L. Cambridgei, les yeux mé- dians antérieurs sont un peu plus séparés que les latéraux, le tibia et la patella de la 4° paire sont presque aussi longs que le céphalothorax ; l’épigyne paraît aussi offrir quelques différences. 63. LycosA RADIATA Latr. — Vallée de Tempé (Stuss.). Varieté. Cephalothoracis vitta media antice leviter dilatata ovata et lineas fuscas duas paululum arcuatas includens. Pedes, præsertim antici in , longius pilosi. Cette variété rappelle, au moins par le faciès, L. feroæ Luc. 65. Lycosa rusciPes C. Koch. — Vallée de Tempé (Stuss.). 65 1. LYCOSA THESSALA, Sp. nov. — ®. Long. 14,5 mill. — Cephalo- thorax nigricans parce, versus marginem sensim densius, obscure fulvo- pubescens, vitta longitudinali latissima cinereo-albido fulvove dense pilosa antice partem cephalicam fere omnino obtinente sed postice an- gustiore et attenuata, supra notatus. Facies fulvo-pilosa. Oculi antici in linea modice procurva fere æque distantes, spatiis dimidio diametro oeuli paulo angustioribus disjuneti, medii lateralibus majores. Spatium inter oculos laterales ser. primæ et oculos ser. secundæ diametro oculi antici haud latius. Intervallum oculorum seriei secundæ diametro oculi plus 1/3 angustius. Chelæ nigræ, in parte basilari fulvo-pilosæ in parte apicali nigro-setulosæ, margine sulci inferiore valde bidentato. Sternum nigrum nitidum brevissime et perparce cinereo-pilosum. Abdomen late ovatum antice albido præterea obscure cinereo dense et breviter pubes- cens, antice vitta lanceolata cinerea tenuiter fusco-marginata, dein serie ex angulis seu arcubus tenuibus fuscis transversis et utrinque serie punctorum majorum alborum supra ornatum, infra omnino cinereo- pubescens. Pedes mediocres fusco-rufescentes supra fulvo breviter pu- bescentes, infra coxis et femoribus parce albido-pilosis, patellis tibiis- Faune des Arachnides de Grèce (Supplément). 211 que præsertim posticis pilis albidis inordinate variatis. Patella cum tibia 1v cephalothorace paulo brevior. Metatarsus 1v patella cum tibia vix brevior. Tibiæ metatarsique 1 et 11 infra aculeis parum robustis 3-3 ar- mati. Metatarsi tarsique 1 et 1 dense scopulati. Tarsi rx et 1V setulosi. Vulvæ fovea oblonga fusca paulo longior quam latior antice paululum attenuata et rotundata, Carina nigra humili antice angusta postice sen- sim dilatata et subtriquetra longitudinaliter secta. Sommet du mont Ossa ; au-dessus de la région boisée, sous les pierres (Stuss.). - Cette espèce est du groupe des L. fabrilis CI. et inquilina CI.; elle s’en distingue facilement par la face ventrale entièrement revêtue de pubes- cence grise. Elle se rapproche beaucoup des L. alpicola E. Sim. et laciniosa E. Sim., mais la structure de l’épigyne est toute différente. 85. SYNÆMA PLORATOR Cambr. — Mont Ossa : aux environs du village Spilia (Stuss.). 86. THomisus ALBUS Gmel. — Mont Ossa : aux environs du village Spilia (Stuss.). 105. EpgiRA DALMATICA Dolesch. — Vallée de Tempé (Stuss.). 106. EpgiraA Cince Aud. in Sav. — Couvent de Hagios Demetrios, sur le versant est du mont Ossa (Stuss.). 41934. Mera Menarni Latr. — Commun dans toutes les grottes, par- ticulièrement dans celles du Kokkino-Vracho (Stuss.). 141 1. EURYOPIS SEXALBOMACULATA Luc., Expl. Alg., Ar., p. 265, pl. xvu, fig. 8 (Theridion). — Theridion lætum Westr., Ar. Suec., 1861, p. 190. — Theridion argentatum Keyserl., Verh. z. b. Ges. Wien, XII, 1863, p. 8, pl. x, fig. 12-17. — Vallée de Tempé (Stuss.). 11 ?. Nesricus EREMITA E. Sim., Bull. Soc. zool. Fr., 1879, p. 258, — et Ar. Fr., V, p. 48. — Grotte dans le Kokkino-Vracho, sur le mont Ossa (Stuss.). Cette espèce n’était connue jusqu'ici que d’une grotte du midi de la France, près d’Hyères. 155. TEGENARIA PARIETINA Fourc.—Hagios Demetrios, sous les écorces et dans le creux des arbres (Stuss.). 160. AGELENA LABYRINTHICA Cl., variété orientalis GC. Koch. — Vallée de Tempé (Stuss.). No) 212 E. SIMON. x 1601. HADITES Myops, sp. nov. — 9. Long. 8,5 mill. — Cephalotho- rax testaceo-rufescens, lævis, albo-cinereo longe et parce pubescens, parte thoracica utrinque rotundato-arcuata postice obtuse truncata. stria media angusta et profunda et striis radiantibus munita, parte cephalica angustiore ere parallela antice convexa. Oculi octo minutissimi, antici lineam vix recurvam formantes inter se parum sejuncti, medii laterali- bus minores nigri. Oculi postici æqui, in lineam evidenter recurvam linea antica multo latiorem dispositi, fere æquedistantes. Area mediorum haud longior quam latior et antice quam postice multo angustior. Clypeus area oculorum mediorum haud angustior, verticalis planus. Chelæ fulvo- rufescentes, læves, parce et tenuiter setosæ, prope basin convexæ, mar- gine sulci inferiore dentibus nigris æquis et æquedistantibus instructo. Sternum testaceum, partes oris infuscatæ. Abdomen ovatum, convexum, cinereo-testaceum, parce albido-pilosum. Mamillæ albo-testaceæ, supe- riores longæ et graciles articulo secundo primo haud breviore longe acu- minato, inferiores et mediæ fere longitudine æquæ, mediæ paulo graci- liores, inferiores ad basin anguste disjunctæ. Pedes-maxillares fulvi, longi, longe nigro aculeati, patella minuta, tibia patella plus duplo longiore, tarso paulo longiore quam patella et tibia simul sumptis. Pedes sat longi, fulvo-rufescentes, aculeis nigris longis et numerosis instructi. Area vulvæ fere semicircularis, antice paulum triangulariter depressa, postice utrinque late fulva et convexa, in medio fusca. Grotte du Kokkino-Vracho, sur le mont Ossa. Trouvé par M. Stussiner le 4 juillet 1884. Nora. Malgré l'existence des yeux, nous plaçons cette espèce dans le genre Hadites Keyserl. (1), dont le type, A. tegenarioides Keyserl., des caves de Lesina (Dalmatie), est complètement aveugle. L'absence des yeux chez les espèces cavernicoles a rarement l’impor- tance d’un caractère générique dans la classe des Arachnides ; les genres Stalita Schiôdte, Phalangodes Tellk. (Scotolemon Lucas), etc., ont des représentants aveugles et d’autres chez lesquels les yeux sont plus ou moins rudimentaires. Le genre Hadites est très voisin du genre Tegenaria ; il en diffère par les filières supérieures beaucoup plus grêles, plus longues, avec les deux articles presque égaux, et par la position des yeux, quand ils existent. Ces yeux sont très petits, les postérieurs, largement séparés, sont en ligne assez fortement courbée en avant, les latéraux des deux lignes sont largement séparés, le bandeau est relativement haut. — Par (1) Verh, z. b. Ges. Wien, XII, 1862, p. 541 Faune des Arachnides de Grèce (Supplément). 213 ses yeux, le genre Hadites ressemble beaucoup au genre Cybaeodes E. Sim., mais par le nombre de ses griffes tarsales et la structure de ses filières, ce dernier appartient à la famille des Drassidæ (1). 180 !. GNAPHOSA STUSSINERI, Sp. n0V. — 9. Long. 15 mil. — Gna- phosæ lucifugæ valde affinis, differt oculis anticis in linea recta inter se multo magis appropinquatis spatio inter medios diametrum oculi vix æquante inter medios et laterales ere nullo, mediis lateralibus saltem 1/3 minoribus, lateralibus oblongis et obliquis, oculis mediis posticis majoribus quam lateralibus et fere contiguis, clypeo angustiore oculis lateralibus anticis haud duplo latiore (in G. lucifuga saliem quadruplo latiore), tibiis 1v aculeo dorsali prope basin carentibus, tarsis ur et 1v seto- sis haud scopulatis (in 6. lucifuga tarso m utrinque subtiliter scopulato), vulva antice processu magno latissime ovato rufulo concentrice striato postice plagula media angusta paululum lanceolata haud impressa et utrinque lobo fulvo fere semucirculari notata. Cætera sicut apud G. lucifugam. — Cephalothorax niger breviter fulvo-pubescens. Abdo- men nigricans dense obscure fulvo-sericeo pubescens. Pedes obscure fusci fere nigri femoribus basin versus paulo dilutioribus et rufescente tinctis. d. Long. 11,5 mill. —A G. lucifuga differt situ oculorum (ut in femina) apophysa tibiali pedum-maxillarium brevi magis uncata et divaricata, lobo interiore bulbi intus margine tenuiter dentato (dentibus minutissi- mis à vel 6, sed in lucifuga prope medium dentibus binis paulo majoribus et acutis instructo). Sommet du mont Ossa ; au-dessus de la région boisée, sous les pierres (Stuss.). 209 1, OBisium PRÆCIPUUM E. Sim., Ar. Fr., VIE, p. 59. — Grotte dans le Kokkino-Vracho, mont Ossa (Stuss.). Nous avons découvert cette espèce dans le département des Basses- Alpes ; nous l’avons reçue depuis du Tyrol et de Dalmatie. — C’est probablement O. blothroides de Tomosvary (Mag. Fauna Alskorp., p. 238)- 2092. CHTHONIUS TETRACHELATUS Preysl. — E. Sim., Ar. Fr., VIE, p. 70.—C. trombidioides auct. — Mont Ossa; dans les mousses (Stuss.). (1) Sur le genre Cybaeodes (cf. E. Sim., Ar. Fr., IV, p. 205). Nous avons découvert C. teslaceus en Corse ; nous l’avons retrouvé depuis à Menton (Alpes- Maritimes). 24% E. SIMON. 2093. CHTHoNIUS cÆCUS, sp. nov. — Long. 2,5 mill. — Pallide fulvo- testaceus nitidus. Cephalothorax anophthalmus, paulo longior quam latior, postice parum attenuatus, setis parum longis parcissime munitus. Epistoma quasi nullum. Chelæ cephalothorace fere longitudine æquæ, uitidæ, rufescentes, digito mobili supra mutico haud tuberculato. Pedes- maxillares graciles, femore recto in parte apicali levissime et sensim incrassato, intus setis gracillimis longis extus setis brevioribus parce munito, manu tibia saltem 1/3 longiore vix latiore fere paralella haud supra impressa nec ad basin convexa, digitis gracilibus longis æquis. — Grotte dans le Kokkino-Vracho, mont Ossa (Stuss.). Très voisin de C. cephalotes E. Sim., des grottes du midi de la France, s’en distingue par la taille plus petite, le céphalothorax plus parallèle, moins atténué en arrière, le doigt mobile des chélicères dépourvu de tubercule en dessus. Nora. Aux caractères du C. cephalotes E. Sim., il faut ajouter que le doigt mobile des chélicères offre en dessus, près de l'extrémité, un petit tubercule obtus ; un tubercule semblable existe chez les autres espèces du genre Chthonius, à l'exception des C. Rayi L. K. et C. cæcus E. Sim. 210. BuTHUS PELOPONNENSIS C. Koch. — Vallée de Tempé.—M. Stus- siner nous écrit, à propos de cette espèce : « Aux environs de Baba, petit village à l’entrée ouest de la vallée de Tempé, ce Scorpion est très commun sous les pierres ; on le trouve isolément ou par paire, toujours tapis dans une cavité ou fossette peu profonde. » 212. Euscorpius CARPATHICUS L. — Variété tergestinus C. Koch. — Hagios Demetrios et au sommet de l’Ossa. Très commun sous les écorces (Stuss.). 214. EGænus crisrA Brullé. — Vallée de Tempé (Stuss.). 2141. EGÆNUS DIADEMA, Sp. nov. — ©. Long. 7—9 mill. — Corpus late ovatum cCrassum supra nigrum antice et latera versus dilutius et paulum rufescens, linea media integra alba a tubere oculorum ad api- cem ducta et postice utrinque vitta abbreviata antice divaricata et eva- nescente ornatum, muticum, subtiliter coriaceum, cephalothorace in parte anteoculari setis minutissimis et inordinatis parce munito. Tuber oculorum a margine antico longe remotum, paulo longius quam latius supra obscure fulvum utrinque nigrum, levissime canaliculatum utrin- que tuberculis minutis et obtusis quinque instructum. Chelæ mediocres uitidæ, articulo 1° supra parum convexo mutico fulvo et nigro-macu- Faune des Arachnides de Grece (sSupplement). 215 lato, articulo 2° longe ovato, fusco nitido antice parum distincte testaceo vittato. Pedes-maxillares breves, mutici, obscure fulvi, femore patella tibiaque late fusco-variatis, tarso apicem versus sensim infuscato, pa- tella et tibia fere longitudine æquis, intus vix distincte densius pilosis. Pedes mediocres robusti nigricantes, femoribus præsertim posticis ad basin metatarsisque cunctis fulvis, patellis tibiisque obscure fulvo-linea- tis, muticis et brevissime pilosis, femoribus patellisque dentibus apica- libus ordinariis minutissimis fere obsoletis, femoribus saltem posticis et tibiis cunctis subangulosis. Mont Ossa (Stuss.). Cette espèce existe aussi à Constantinople, d’où nous l'avons reçue en même temps que les E. sinister et Clairi. Elle se distingue de E. crista par le céphalothorax mutique en avant du mamelon, les fémurs posté- rieurs non denticulés en dessous. — Elle diffère de E. sinister par le mamelon oculaire denticulé, les fémurs et les tibias anguleux, les denti- cules articulaires des patellas et tibias postérieurs beaucoup plus faibles. 2142. DASYLOBUS EGÆNOIDES, Sp. n0V. — $. Long. 10 mill. — Corpus crassissimum et Convexum, cinereum antice cervino-tinctum, cephalo- thorace utrinque fusco-variegato et antice tenuiter fusco-lineato, abdo- mine vita nigricante latissima apicem haud attingente late bidilatata et utrinque acute biangulosa vittam cineream longitudinalem integram includente supra notato. Cephalothorax ad marginem lateralem parce et minute dentatus, antice inter marginem anticum et tuber oculorum bre- viter densissime et imordinate dentatus. Abdomen tuberculis minutissi- mis et inordinatis parcissime munitum. Tuber oculorum a margine antico longe remotum, obscure fulvum, longius quam latius, obtuse canalicu- latum, utrinque dentibus 7-8 obtusis minutis et mæqualibus munitum. Area membranacea antica minute bidentata. Chelæ mediocres fulvæ nigri- cante-maculatæ, articulo 4° supra tuberculis minutis et inordinatis mu- nito, articulo 2° ovato lævi. Pedes-maxillares obscure fulvi femore patella tibiaque late fusco-maculatis ; femore supra infra et extus minute et fere inordinate tuberculato intus ad apicem paulum convexo et piloso ; pa- tella supra, præsertim ad marginem exteriorem, setis minutis paululum elevatis munita, ad marginem interiorem paululum convexa, ad angu- lum haud producta; tibia patella haud longiore, basin versus vix atte- nuata ; patella tibiaque intus densius pilosis. Pedes parum longi obscure fulvi, femoribus patellis tibiisque late fusco-variatis et sublineatis, fe- moribus et patellis x et ir vix distincte angulosis breviter et parum regu- lariter dentatis, femoribus patellisque nr et 1v angulatis sat valde et 216 E. SIMox. regulariter serratis, tibiis cunctis muticis compressis et valde angulosis. Sommet du mont Ossa (Stuss.). Cette espèce a beaucoup d’analogie avec la précédente; elle appartient cependant au genre Dasylobus par la proportion de ses pattes, celles de la seconde paire étant plus longues que celles de la quatrième. — Elle est remarquable par léloignement du mamelon oculaire et du bord frontal, caractère rappelant le genre Egænus. 218 1. ACANTHOLOPHUS ANNULIPES L. Koch, Verh. z. b. Ges. Wien, 1867, p. 885. — Espèce voisine de A. hispidus Herbst, dont elle diffère par les trois épines frontales placées sur une seule ligne transverse, les carènes du mamelon formées chacune de 3 ou 4 tubercules courts et plus obtus, les séries des fémurs et des patellas formées de tubercules moins réguliers, plus inégaux et espacés, celles des tibias formées, au contraire, de tubercules très serrés et très brièvement sétigères, par les métatarses, au moins ceux des paires 1, 11 et 1v, pourvus de séries denti- culées plus faibles que celles des fémurs, enfin par les pattes moins inégales, celles de la seconde paire étant relativement beaucoup moins longues. A. annulipes se rapproche beaucoup de A. lemniscatus E. Sim. (1), principalement par l’armature et la proportion des pattes; mais il s’en distingue facilement par les trois épines frontales égales et sur un seul rang, les tubercules du mamelon et ceux de l’abdomen beaucoup plus courts et surtout plus obtus, ceux des fémurs moins réguliers et moins nombreux. A. annulipes a été découvert au Monténégro ; il a été retrouvé dans la vallée de Tempé par le Dr Stussiner. 290 !. NEMASTOMA THESSALUM, Sp. nOV. — Q. Long. 4—6 mill. — Corpus crassissimum et convexum postice paululum dilatatum et obtuse truncatum, tenuiter et dense rugosum, tuberculis sex (3-3) minutissimis et fere rotundatis, anticis duobus inter se appropinquatis cæteris trans- versim longe remotis Supra notatum, nigerrimum, parte thoracica ma- cula magna flavo-aurea antice versus marginem anticum anguste pro- ducta et flexuosa postice profunde biemarginata in medio punctum ni- grum minutum includente utrinque marginata, parte abdominali prope angulum posticum macula minuta elongata et obliqua et in segmentis liberis punctis minutis quatuor vel sex biseriatim dispositis ornata. Corpus infra nigrum tenuiter rugosum. Tuber oculorum humile transversum. (1) Boll. Soc. Ent. Ital., XIV, 1882, p. 9. Faune des Arachnides de Grèce (supplément). 217 in medio paulum depressum minutissime et parce rugosum. Chelæ in ® nigræ nitidæ articulo primo convexo mutico. Pedes-maxillares fusco- rufescentes trochantere et femore in parte basilari dilutioribus et fulvo- testaceis, femore infra patella infra et intus tibia tarsoque totis setis clavatis, femore patellaque supra setis simplicibus vestitis. Pedes nigri versus extremitates paululum olivaceo-tineti, coxis, præsertim anticis grosse granulosis, articulis reliquis subtiliter coriaceis, femoribus tenuiter subannulato rugosis. Sommet du mont Ossa (Stuss.). Voisin de N. awrosum L. Koch (cf. E. Sim., loc. cit., p. 353); en diffère principalement par les tubercules abdominaux plus petits et arrondis, ceux de la première paire rapprochés, ceux des deux suivantes largement séparés, tandis que chez N. aurosum, les tubercules sont subaigus et disposés en deux lignes presque parallèles. 220 ?. NEMASTOMA STUSSINERI, Sp. nov. — &. Long. 4,4 mill. — Corpus supra omnino nigrum fere parallelum postice truncatum, uni- formiter dense et sat valde rugosum, supra tuberculis 10 fere æquis sat brevibus et cuneatis (ad basin angustis ad apicem dilatatis subglohosis et rugosis) biseriatim (5-5) dispositis, et tuberculis binis multo mino- ribus et simplicibus ad marginem posticum seuti sitis supra instructum. Segmenta libera postica parce rugosa, primum in medio minutissime bituberculatum. Corpus infra fuscum tenuiter rugosum. Tuber oculorum magnum paulo latius quam longius leviter canaliculatum utrinque valde et inordinate granulosum. Chelæ fusco-rufescentes nitidæ, articulo 4° in d supra COnvexo prope apicem apophysa crassa paulum compressa et pilosa apicem versus valde dilatata et obtuse truncata insigne armato, articulo 2° ovato ad basin paulum acuminato. Pedes-maxillares obscure fusco-rufescentes, patella intus prope apicem dente minuto conico et recto diametro articuli breviore perpendiculariter armata, femore et pa- tella infra tibia tarsoque omnino setis clavatis, femore patellaque supra setis simplicibus et brevibus vestitis. Pedes nigri versus extremitates paulo dilutiores et olivacei, coxis præsertim anticis valde rugosis, femo- ribus subannulato rugosis, articulis reliquis cunctis subtiliter coriaceis. Grotte dans le Kokkino-Vracho,‘sur le mont Ossa (Stussiner, Z juillet 1884). Espèce très remarquable par les tubercules cunéiformes de l’abdomen. a D NO ———— 218 E. SIMON. — Espèce nouvelle du genre Trogulus. XXV Description d'une espèce nouvelle du genre TROGULUS TROGULUS TOROSUS, Sp. nov. — Long. 22 mill.; lat. 9 mill. — Niger opacus sat dense et uniformiter granulatus, antice attenuatus, crasse et obsolete marginatus. Pars abdominalis stria transversa subrecta antice discreta, costa media validissima marginem posticum segmenti penul- timi attingente et costis transversis minoribus tribus paululum sinuosis et fere æque distantibus supra notata. Segmentum ultimum planum postice paulum attenuatum et obtuse emarginatum. Tuber oculorum valde convexum latius quam longius utrinque rotundatum in medio depressum dense granulatum. Clypeus fere æque longus ac latus antice sensim et sat valde attenuatus atque ad apicem emarginatus, supra utrinque convexus et dense granulatus in medio depressus et granulis majoribus paucis inordinatis et transversis munitus. Corpus infra sat dense et uniformiter granulatum. Pedes-maxillares obscure fulvo-olivacei versus extremitatem sensim infuscati, tibia tereti plus quintuplo lon- giore quam latiore, tarso tibia multo breviore ad basin paulo angus- tiore, patella tibia tarsoque supra setis obtusis paululum lanceolatis infra setis acutis et simplicibus vestitis. Pedes nigricantes, metatarsis (præsertim n) paulo dilutioribus et olivaceis, dense et regulariter granu- lati, femoribus patellis tibiisque cunctis fere cylindratis haud cristatis, setis clavatis minutissimis parcissime munitis, metatarsis tuberculis seti- feris parvis et subæquis sat dense vestitis, metatarsis 1 et 1 ad apicem oblique sectis haud prominulis, metatarsis H1 et IV ad apicem supra bre- viter et obtusissime conicis, tarso 11 metatarso multo breviore articulis 2 et 3° longitudine fere æquis, articulo 3° apicem versus vix incrassato, ungue longo gracili et curvato instructo. Dalmatie méridionale : Spica-Sutomore, sur la Versuta, frontière du Monténégro (Stussiner, juin 1885). Espèce remarquable par sa taille au moins double de celle des plus grandes espèces connues du genre Trogulus. Elle offre le caractère unique d’avoir tous les fémurs cylindriques et sans crêtes d’épines en dessus, même à la première paire. APPENDICE AU MÉMOIRE SUR LES Guêpes solitaires de l'archipel Austro-Malais (') SUR LA Vie évolutive de l'Eumenes petiolatus var. Fabr., ESPÈCE HABITANT LES INDES ORIENTALES (Annales 1885, pl. 4°) Par M, Maurice MAINDRON. (Séance du 8 février 1882.) (2) Un heureux hasard me mit à même, il y a déjà quelques années, lors de mon arrivée à Pondichéry, d'étudier la nidification et la vie évolutive d’un Eumenes (E. petiolatus Fab.). Les quelques observations nouvelles que j'ai pu faire serviront bien de complément au travail dans lequel j'ai développé l'histoire des Guêpes solitaires de l'archipel Austro- Malais. C'est au mois de décembre 1880 que je rencontrai un nid d’Eumenes parfaitement clos, adossé au chambranle d’une fenêtre de la maison que j'habitais. Ce nid, de forme allongée, était largement bombé et construit avec de la terre gâchée d’une teinte grisâtre uniforme, et ne différait en rien des autres constructions qu'élèvent les diverses Guêpes de ce groupe. Mais ce qui frappa mon attention, ce furent les allées et venues d’un Eumenes voltigeant sans cesse autour du nid et cherchant à m’en éloigner par des manifestations hostiles. Je capturai l’insecte, que je reconnus être une femelle, et je détachai avec soin la petite construc- tion. Dans son intérieur étaient ménagées sept loges ovalaires, réparties de haut en bas suivant le sens de leur petit axe. Cinq de ces cellules con- tenaient des larves à tous les âges : la première alvéole était habitée par une larve ayant déjà filé sa coque, et le dernier compartiment, par- faitement clos, était vide. (1) Voir Annales 1882, p. 69, 169 et 267; pl. 3, 4 et 5. (2) Ce mémoire a été revu par l’auteur en octobre 1885. Ann. Soc. ent. Fr. — Décembre 1885. 220 MAURICE MaAINDRON. Il est généralement admis que les femelles des insectes ne survivent que peu à la ponte, et que, semblables aux vestales, elles ne peuvent perdre leur virginité sans être condamnées à périr. Cependant, des exceptions relevées de jour en jour ont fait, par leur fréquence, revenir sur ces aphorismes faits de toutes pièces, que les naturalistes, mauvais observateurs et plus aptes à compter les stries d’une élytre qu’à se rendre compte des lois physiques présidant à l’évolution des êtres, pro- diguent sans cesse, espérant fermer les yeux du public sur des faits dont ils n’avaient ni l’idée ni la patience de se rendre compte. Les mœurs des Forficules sont depuis trop longtemps connues pour qu’il soit nécessaire de rappeler la sollicitude de la mère, attentive à rassembler autour d'elle sa petite couvée, l’emmenant pâturer aux champs, tout comme un petit troupeau. Nous avons encore cette Arai- gnée, si connue de tous les entomologistes, dont l'abdomen blanc laiteux contraste si étrangement avec le céphalothorax rouge vif, qui, d’après les observations patientes de M. H. Lucas (1), exerce les mêmes soins vis-à-vis de sa progéniture. Citons encore les Hyménoptères, Diplo- ptères et Apiaires, Hétérogynes sociaux, dont les femelles élèvent d’abord, au jour le jour, une couvée de gouvernantes, vierges stériles, destinées à élever la petite république « s’augmentant suivant une proportion « géométrique dont la raison est fort élevée et dont le nombre des « termes (ou des pontes) peut, dans les années et les climats chauds, « atteindre un chiffre extraordinaire » (2). à Mais en somme, avec les connaissances actuelles dont nous disposons, nous devons reconnaître que la grande majorité des insectes femelles meurent sans avoir vu se développer les petits dont elles ont souvent pris soin d’assurer la subsistance. L’Eumenes que nous avons observée, non contente d’avoir pourvu largement à la nourriture de ses larves, qui étaient entourées d’un assez grand nombre de chenilles, veillait encore autour du nid, comme pour en éloigner les ennemis. Il ne faut donc pas taxer trop vite d'erreur Palissot de Beauvois (3), qui, dans son histoire des Pelopæus, assure que la femelle revient visiter son nid quelque temps après la ponte. Cet auteur allait plus loin, car il pensait que linsecte venait approvisionner de nouveau les cellules (1) Lucas, Annales de la Société entomologique de France, séance du 13 octobre 1875 (Nidification de la Dysdera erythrina). (2) De Saussure, Monographie des Guêpes sociales, tome IT, partie générale, page xv. (3) Palissot de Beauvois, Ins. Afr. et Amér ; Paris, 1805. Vie évolutive de l'Eumenes petiolatus. 221 lorsque les larves avaient épuisé une première provision. Cette dernière opinion est plus que probablement erronée, mais la première observa- tion doit être juste, et le vieil entomologiste a dû conclure un peu par analogie pour n’arriver qu’à une hypothèse. Peut-être avait-il été trompé en observant un insecte de la même espèce qui, à court de matériaux, cherchait dans l’intérieur d’un nid abandonné des parcelles de terre et de gravier pour élever une nouvelle construction, comme nous l'avons observé aux Moluques pour le Pelopæus lætus (4). Il y aurait ici matière à de longues réflexions sur l'apparition succes- sive, dans ces diverses classes d'Hyménoptères, et au développement des caractères tendant à leur assurer un avantage dans la lutte qu’ils ont sans cesse à soutenir contre les organismes qui leur disputent place au banquet de la vie. Comme dans les sociétés humaines, où il est re- connu que, dans un intérêt commun, l’individualisme doit disparaître devant le principe social, nous voyons cetle loi suivre son évolution chez les Vespides. Les Hyménoptères organisés en républiques présentent une plus grande perfection d'organes, un système nerveux plus complet, une intelligence plus étendue et plus pratique que les Euméniens. Ceux-ci se contentent de vivre isolément au jour le jour et de demander aux ressources plus ou moins hasardeuses de la maraude et de la chasse les moyens de soutenir leur existence vagabonde. Lorsque ces bohèmes veulent plus tard songer à installer le berceau de leur progéniture, que de soins et de travaux pour élever une habitation dans laquelle linapti- tude de l'architecte à un pareil travail est évidente et frappe l'œil à chaque partie de l’œuvre. Trop grande quantité de matériaux, d’où dé- perdition de temps et de force; là où une petite république eût installé le berceau d’une nombreuse progéniture, la Guêpe solitaire logera à peine six nourrissons. Et la lutte contre les envahisseurs, les parasites, qui, cachant, tantôt sous l’humble manteau du mendiant, tantôt sous la cuirasse d’or du soldat ou le costume brillant du courtisan, leur avidité et leurs mauvaises passions, font sans cesse le siège de cette demeure. La maison n’est même pas gardée pendant que la mère est aux champs, occupée à recueillir les chenilles nécessaires à l’alimentation de ses larves. Chez les Hyménoptères sociaux, au contraire, des sentinelles vigilantes veillent sans cesse auprès des portes, éloignant les intrus, les étrangers, à plus forte raison les ennemis, et si cette garde vigilante se laisse parfois tromper, ce n’est que par ces parasites qui, empruntant (1) Maurice Maindron, Notes hyménopt. Arch. Malais (Annales Soc. entom. de France, 1878, 1e partie, 385). 292 MAURICE MAINDRON. habilement une robe et une forme voisine de celles de leurs victimes, S’introduisent dans la place pour y porter les ravages et la mort. Les parasites des Hyménoptères solitaires ne se donnent pas la peine de dissimuler sous la livrée des dupés leurs mauvais instincts et leurs sinistres projets. Étalant en toute liberté des armures resplendissantes, où la turquoise, l’émeraude et le rubis s’enchâssent dans les métaux les plus précieux, ils portent fièrement leurs armes empoisonnées, prêts à s’en servir Contre quiconque voudrait les arrêter. Il semblerait qu'un remords subit les fasse fuir, seulement par moments, devant le proprié- taire du logis où ils ont été surpris. Mais la vengeance de ce dernier n’est jamais bien grave, et ne serait l’exemple du malheureux Hedy- chrum, que Lepeletier de Saint-Fargeau nous montre les ailes coupées par une Abeille maçonne, nous avons lieu de croire qu’en général le propriétaire du nid se contente de châsser le maraudeur. Souvent même un Diptère Tachinaire vient déposer rapidement un œuî sur la proie que l’'Hyménoptère apporte entre ses pattes, et s'envole rapidement avant que la Guêpe ait pu s’apercevoir de l'acte audacieux du parasite. Que si nous considérons l'architecture et le développement des Eumé- niens, qui, comme les Eumenes, les Zethus et les Synagris, élèvent de toutes pièces, avec des matériaux péniblement élaborés, le berceau de leur progéniture, nous jugeons qu'il y a un commencement d'évolution qui semble rallier ces Guêpes solitaires aux Guêpes sociales. Cette cellule vide, que nous trouvons dans presque tous les nids, en est un premier indice; c’est un tâtonnement, un acheminement de l'instinct vers les assises d’une république plus durable; on dirait que la mère réserve une cellule pour la descendance des nouveaux éclos. Tant que cette mère a vie, elle ne quitte pas les environs de son nid, et si elle ne nourrit pas ses larves au jour le jour, c’est qu’elle ne pourrait seule suffire à ce soin : aussi leur a-t-elle laissé les provisions nécessaires. Il n’y a pas d’ail- leurs que les Hyménoptères sociaux pour nourrir ainsi au jour le jour un couvain affamé, certains Sphégiens donnent au jour le jour la becquée à un nourrisson tapi au fond d’un terrier ouvert (1). Au moins, l’'Eumenes ne remplit pas une tâche inutile, et si sa postérité est loin d'aller selon une progression arithmétique, comme celle des Vespides sociales, du moins n’a-t-elle pas besoin d’élever des essaims entiers de mâles, qui périront misérablement, pour la plupart, sans avoir rempli le but auquel ils étaient destinés. Mais, comme nous l’avons déjà remarqué, contrai- rement à ce qui se passe dans les républiques des Guëêpes, chez les Eu- (1) Fabre, Annales sciences nat., Série 4, 1559, tome VI, p. 180. Vie evoeutive de l’'Eumenes petiolatus. 223 méniens, ce sont les mâles qui éclosent les premiers. Mesure inutile, préjudiciable même au développement de lespèce, car ces individus, ainsi lancés dans la vie quelque temps avant leur accouplement, ont bien des chances de tomber sous les coups de leurs ennemis avant d’avoir pu remplir leurs fonctions. Les mâles, dans les deux cas, sont donc, par le fait, destinés à disparaître en grand nombre avant de pou- voir coopérer à la reproduction de lespèce, Ce mode de recrutement présente aussi ses avantages : ce seront évidemment les plus aptes au combat de la vie, et par suite les mieux organisés, qui assureront la reproduction et donneront ainsi des produits meilleurs. Là où les faibles et les inaptes disparaîtront, les forts survivront et feront souche. L'architecture des Euméniens suit aussi son évolution : les petites cellules, isolées les unes des autres, quoique réunies en une seule masse, que construisent les Zethus ou l'Eumenes dorycus, sont bien supérieures aux massives constructions des Synagris, dont j'ai esquissé lhistoire, en 1879, dans le Journal du Sénégal, ou des grandes espèces d’Eumenes. De ces cellules aux utricules des Bourdons ou des Mélipones, aux cel- lules grossières des Trigona, il y à un acheminement progressif vers les merveilleux gâteaux des Apis ou des Chatergus. Mais souvent ne voyons- nous pas dans les alvéoles des Guêpes comme un arrêt, une hésitation du principe d'évolution et un fait de réversion ? Cette forme cylindrique ou irrégulière des cellules (1) n'est-elle pas un souvenir d’une architec- ture moins parfaite des premiers ancêtres ! Les larves que j'ai recueillies dans le nid de l'Euwmenes de Pondichéry étaient toutes, comme je l'ai dit, plus ou moins avancées en maturation, et j'ai remarqué que si les jeunes larves sont, au sortir de l’œuf, abso- lument transparentes, elles ne tardent pas à prendre d’abord une teinte jaune citron, puis une coloration verte, qui passe ensuite au ton rosé que gardent les nymphes dans leurs premiers temps. Il faudrait sans doute chercher la cause de cette coloration dans la façon dont s’alimentent ces larves. En effet, dès le début, elles se contentent d’attaquer le tissu graisseux de la chenille, puis, plus tard, elles commencent à ronger le tube digestif rempli de sucs verts, et enfin, lorsqu'elles sont plus fortes et capables de tâtonner entre leurs victimes, nous les voyons s'attacher de préférence aux masses musculaires. Notre opinion est basée sur l'examen des chenilles contenues dans les différentes cellules que nous avons examinées. Dans les alvéoles qui contenaient de jeunes larves, les chenilles étaient à peine attaquées, (1) Waterhouse, Trans. entom. Soc. Lond., série 2, 1559, tome Lil, p. 4. 224 Maurice MaAINDRON. — Vie évolutive de l'Eumenes petiolatus. tandis que celles qui avaient été vidées par les larves vertes avaient le tube digestif à peu près dévoré ; et, dans les cellules contenant des larves arrivées à maturation, il ne restait plus que la peau des chenilles éventrées. Mais la particularité la plus intéressante que m’ait fournie l’examen de ce nid est la présence d’une chrysalide parfaitement vivante, gisant au milieu des chenilles plus ou moins attaquées que contenait la troi- sième cellule. Cette chrysalide n’avait pu évidemment être introduite dans le nid par la Guêpe ; c'était donc une des chenilles qui, ayant sans doute échappé à la piqûre de l’Eumenes ou n'ayant été qu’insuifisam- ment curarisée, avait pu accomplir sa métamorphose. Cette chrysalide donna naissance à un papillon dont je ne pus malheureusement pas connaître l’espèce. Obligé de partir brusquement en voyage dans le Deckan, je l’avais placée trop précipitamment dans une boîte mal close, et, à mon retour, je ne trouvais plus qu’une dépouille sèche et des traces de méconium indiquant clairement l’éclosion et la fuite du Lépidoptère, qui était évi- demment une Phalène du genre des Géomètres. Je crois que ce fait mérite quelque attention, car il serait bien possible que l’Eumenes, dont je viens de dépeindre les mœurs, se fût contentée, à l'instar de certains Sphégiens, comme les Palarus (1), de mutiler les chenilles qui lui servaient de victimes, sans les percer de son aiguillon. Peut-être, servi par le hasard, pourrai-je reprendre ces expériences ? Je me borne, actuellement, à signaler ce fait aux rares observateurs qu’intéressent encore les phénomèmes biologiques d’un ordre d'insectes trop négligé. (1) Fabre, loc. cit., et Léon Dufour, Sur le Cerceris bupresticida, Annales sciences nat, série 2, 1841, tome XV, p. 353-370, fig. —— DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS 27° PanTiE (1). Par M. J.-M.-F. BIGOT. XXXV Famille des ANOMALOCERATI ({mihi) avouahoy—xepac. (CorrACÆ, PupipARA, NYCTERIBIDÆ. Auctor.) (Séance du 13 février 1884.) (2) Les Insectes nouveaux que je décris plus loin appartiennent au groupe des Coriacæ (Latr., 1802), Pupipara (Nitzsch, 1818), Hippoboscidæ (Leach, 1817, Schiner, Rondani), Nycteribidæ (Leach, 1817, Schin., Ron- dani); groupe dont je change les appellations diverses, assez mal choi- sies, en leur appliquant un néologisme (Anomalocerati), qui rappelle les transformations, les atrophies, subies chez eux par un organe de la plus haute importance, les antennes. Acceptée ou non, cette innovation présenterait, je crois, l’avantage d'introduire quelque homogénéité dans la nomenclature, et de n'être pas tirée, comme les autres, soit d’un mode spécial de parturition, soit d’un genre de vie parasitaire, soit enfin d’une plus ou moins grande ténacité des téguments. Or c’est ici le cas d'ouvrir une parenthèse : j'avais autrefois (Ann. Soc. ent. Fr.), commencé la publication d’un travail intitulé : Essai d'une classification générale et synoptique de l’ordre des Insectes Dipteres, classification fondée exclusivement sur la nature des organes extérieure- ment visibles, tels qu'ils se montrent chez l’Insecte parfait. Cette œuvre fut alors sévèrement et doctoralement critiquée dans les Bericht de Gerstaecker (Berlin), par l’habile diptériste H. Loew. Je dois confesser que la plupart des objections m'ont paru tellement fondées que, recon- naissant la médiocre valeur de mes Essais, je me suis résigné à les abandonner à mi-chemin. (1) Voir 1re à 26° parties, n°5 I à XXXIV, Annales 1874 à 1885. (2) Manuscrit revu par l’auteur en octobre 1885. Ann. Soc. ent. Fr. — Décembre 1885. (1885) 15 - 226 J.-M.-F. Bicor. Depuis lors, la science diptérologique a fait, on le sait, de grands progrès (à l’étranger, s'entend), principalement en Italie, grâce aux travaux considérables du savant C. Rondani; en Prusse, en Autriche, dus aux œuvres excellentes de Loew et de Schiner. J'ai tiré profit de ces lumières à l’aide desquelles j'ai tracé un plan nouveau, encore inédit, mais dont je puis indiquer dès à présent les linéaments pro- visoires. Je partage actuellement l’ordre des Diptères en deuæ Tribus : Omalocerati (omxkoy—xepas) et Anomalocerati (avommæloy—xepxc). La première, se divisant en Macroceratæ et Brachyceratæ, répondant aux Nemocera et Brachocera (Macq., et, auct.). Je subdivise ensuite mes Brachyceratæ en, Empodiata, c’est-à-dire, montrant, aux tarses, trois ou quatre pelotes normales (Pulvilli), et, Anempodiata, c’est-à-dire, ayant, au plus, deux pelotes normales et non atrophiées. Je scinde mes Anomalocerati en Zoobiæ (Genres Hyppobosca, Ornitho- myia, Strebla, Lipoptena, etc.), Melitobiæ (G. Braula et Nycteribiæ). (Les premières comprennent un petit nombre de Familles dont on verra ci- après le Tableau synoptique.) Ici je ferme la parenthèse, car ce que je viens de dire suffit pour me faire comprendre. Mais je ne me suis pas contenté de changer les dénominations, j'ai voulu modifier, ou, pour mieux dire, rectifier et compléter les Diagnoses de ces deux Tribus primordiales, afin de rendré aussi clairement qu’il était en moi leurs différences séparatives. Voici les formules auxquelles je me suis arrêté : Omalocerati. — Antennes normales, formées d’au moins érois seg- ments distincts, outre le chète, quand il existe; palpes normaux, formés presque toujours d'au moins deux segments distincts : sinon, soit la tête bien dégagée du thorax et dirigée en avant dans le repos ; soit l’abdo- men peu ou point extensible (@) et distinctement segmenté; soit les yeux composés distincts, soit enfin les pieds insérés en dessous du thorax ; presque toujours des balanciers, des cuillerons, plus ou moins visibles ; ovipares ou larvipares. Anomalocerati. — Antennes de forme plus ou moins anormale, ou bien, atrophiées, presque toujours formées de deux segments distincts, au plus, palpes anormaux, où bien atrophiés, le plus habituellement formés d'un seul segment plus ou moins distinct : sinon, soit la tête plus ou moins profondément engagée dans le bord thoracique antérieur ; soit l'abdomen notablement extensible ($) et parfois sais segmentations Famille des Anomualocerati. 297 visibles; soit les. yeux et les ocelles atrophiés ; ou bien la tête redressée, renversée en arrière durant le repos, avec les pieds insérés sur ou même en dessus des bords du thorax. Pas de balanciers (sauf peut-être chez les Nycteribiæ, d’après le D' Gerstaecker); pas de cuillerons. Pupi- pares. Cette Famille comprend les anciens : Pediculi, pt (Linné); Coriaceæ (Latr., Hist. nat. des Ins., 1802); Phihiridium, pt (Hermann, Mem. apterol., 180%), Phihyromyiæ (Latr., Gener. Crustac. et Insect., 1809); Nycteribidæ (Leach, Sam. Comp., 1819); Cryptoceres (J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., 1852, etc.), Hippoboscidæ (Schiner, Faun. Austr. Diptera, 1864); Hippoboscita (Rondani, Bull. dell. Soc. ent. Ital., 1879); Polycte- nidæ (Watherhouse); et Ornithomytes ? (Blanchard). Elle semble former la transition entre les Diptères et les anciens Apitères, à cause de la dégénérescence ou de l’atrophie de plusieurs organes très importants : Antennes, Palpes, Ailes, Yeux, Balanciers, Cuil- lerons ? Selon moi, et nonobstant la concentration remarquable des gan- glions nerveux thoraciques, ces dégénérescences la relèguent aux der- niers échelons de l’ordre des Diptères, auxquels d’ailleurs certaines formes paraissent étrangères (Nycteribiæ, Melitobiæ). Peut-être, quelque jour, formera-t-on pour eux un Groupe de transition particulier ? Les dénominations que je propose ici pour mes nouvelles subdivisions ne rappellent pas toutes correctement, à dire vrai, le genre de vie des Insectes qu’elles embrassent. Ainsi, les Hippobosques ne vivent certaine- ment pas toutes sur le Cheval, et, peut-être, parmi mes WMelitobiæ, s’en rencontrera-t-il quelqu’une qui ne soit pas exclusivement parasite des Abeilles ? mais il semble facile de remédier à ces imperfections, en chan- geant, par exemple, l’ancien nom du G. Hippobosca, pour lui donner celui de G. Zoomyia, celui du G. Braula en G. Melitomyia, etc.?. Ainsi qu'il advient presque toujours aux limites extrêmes d’une for- mation typique, on aperçoit ici nombre de déviations, d'anomalies, qui semblent prédire un effacement, une disparition imminents. Chez ces Insectes, fort peu séduisants, peu recherchés, encore très imparfaitement connus, le nombre des Espèces décrites n’est pas considé- rable, mais il s’accroîtra probablement d’autant plus que des entomolo- gistes sérieux s’adonneront à leur intéressante étude. Suivant l'exemple donné par divers auteurs, entre autres par Macquart, Schiner, Rondani, et, comme on le remarquera dans la partie synony- mique de mes Tableaux, j'ai négligé l'inscription d’un certain nombre de coupes Génériques. En agissant ainsi, j’ai été déterminé surtout par 228 J.-M.-F. Bicor. deux raisons : la première, résultant de ce que le petit nombre des Espèces actuellement connues ne rendait pas utile le fractionnement des groupes anciens ; la seconde, de ce que les caractères choisis par ceux qui instituèrent ces subdivisions sont, ou fort difficiles à apprécier, ou ne révèlent pas des modifications profondes; je citerai, par exemple, la villosité plus ou moins dense des antennes ou de l’écusson, la situation respective de quelques nervures alaires, les dimensions, toutes relatives, du thorax, la fissiparité plus ow moins grande des ongles. Peut-être pour- rait-on prendre en plus sérieuse considération la présence ou l'absence des ocelles ? Mais, pour agir sûrement en pareil cas, il faudrait la vue des Types. On en pourrait dire autant de la conformation des antennes, s’il était toujours possible de la constater et de la formuler clairement ? ANNOTATIONS. — La place du singulier G. Carnus (Nitzsch), en admet- tant qu’elle soit judicieusement choisie chez les Pupipares (voir ce qu’en a dit le D' Egger, Verhandl. k. k. 3. b. Gesellsch. Wien, 1858), reste en somme fort difficile à discerner; par conséquent, celle que je lui assigne parmi mes Zoobidi ne doit être considérée que comme une localisation provisoire. Schiner le range dans la subdivision des Borborinæ, ce que je ne crois pas rationnel; il modifie, sans motif, le nom du genre (Cen- chridobia) et de l'espèce unique (C. Eggeri—Carnus hemapterus Nitzsch, 1818), ce dernier auteur ayant, ce me semble, la priorité (voir Schiner, Faun. Austr. die Fliegen, 1. I, p. 335, 1864). Celles que je donne aux genres Polyctenes (Giglioli, Journ. microscop. Soc. W., p. 25, 1864) et Euclenodes (Waterhouse) ne sont peut-être pas très correctes. Il faudrait, pour plus de certitude, avoir les Types sous les yeux. Quoi qu’il en soit, je ne pense pas qu'il y ait lieu de créer, pour l’un non plus que pour l’autre, une division séparée, comme le suppose Waterhouse (ses Polyctenidæ). Le genre Euctenodes paraît avoir certaines analogies avec le genre Carnus ?. Je ne connais pas assez le genre Trichobia (Gervais) pour l’inscrire dans mes listes synoptiques. Les genres Stylidia et Listropodia (Westwood, Kolenati), Acrocholidia (Kolenati, Wien, Ent. Monatschr., I, p. 62, 1857), ne m'ont pas semblé établis sur des caractères assez importants ou assez nettement for- mulés. Je n’admets pas le genre Ornithophila (Rondani, Bull. dell. Soc. ent. lial., ann. XI, p. 3-28, Firenze, 1879), dont la diagnose, trop vague- Famille des Anomalocerati. 229 ment rédigée, ne suffit pas, à mes yeux, pour le distinguer de l’ancien genre Olfersia. Le genre Hæœmobora (Curtis) ne présente pas des caractères assez tranchés, ni assez importants pour le séparer du genre Ornithomyia. Say a décrit une Ornithomyia confluens (citée ultérieurement par Wiedemann sous le même nom) qui pourrait servir à constituer un genre nouveau à cause de la disposition des nervures alaires, fait d’ail- leurs judicieusement signalé par M. le baron Osten-Sacken dans les notes de la 2 édition de son excellent Catalogue des Diptères Nord-ameé- ricains; mais, pour ce faire, il faudrait étudier le Type même. L'Olfersia Courtilieri (L. Fairmaire) ne diffère pas de la Feronia (OI- fersia) spinifera (Leach, 1810). L’exacte détermination des espèces, entre autres chez mes Zoobidi (genres Hippobosca, Ornithomyia, eic.), toujours ardue, est encore ren- aue plus difficile à cause de lincorrection, de l’insuffisance des descrip- tions, et parce que ces Insectes varient beaucoup dans leur coloration, que modifient d’ailleurs les effets de la dessiccation, ou la nuance des substances ingérées généralement perçue au travers des téguments. Pour atteindre plus de correction, il faudrait toujours les décrire d’après le vif. Il résulte de tout cela que je n’ose pas accorder une confiance absolue à mes propres descriptions. Souvent, en effet, j'aurai pu consi- dérer comme des nouveautés ce que d’autres ont tenté de faire con- naître avant moi. Rondani (Bull. dell. Soc. ent. Ital., t. XI, p. 13, 1879), dans une brève note synonymique, cherche à justifier le nom qu'il substitue à celui du genre Stenopteryx; dans la page suivante, il paraît vouloir confondre avec celui-ci le genre Oxypterum, qui, tout au contraire, me semble digne d’être maintenu. Sur le premier point, il a probablement raison, puisque le nom Stenopteras (Col. Illiger) date de 180%, tandis que Stenopteryæ (Leach) est de 1817, conséquemment, on peut substituer à ce dernier le nom de Chelidomyia; mais, on ne saurait en dire au- tant du genre Oxypterum (Leach, 1815), dénomination antérieure à celle d’Oxypteris (Col. Kirby, 1837). (J’ignore la date d’un genre Oxypterus Mamm. Rafinesque-que ne donne pas le Nomenclator d’Agussis.) On a constaté, paraît-il, chez la femelle de la Lipoptena Cervi, que les ailes étaient caduques comme il advient à quelques Hyménoptères. En supposant, chose d’ailleurs assez probable, que le fait ne soit pas rare dans cette famille, la classification actuelle pourrait s’en ressentir gran- dement. 230 J .-M.-F. Bicor. Wiedemann (Zweifl. Ins., vol. Il, 1830, p. 608) donne une diagnose tout à fait incomplète d’une Ornihomyia, appartenant au Musée de Ber- lin, à laquelle il assigne le nom spécifique de Plicata; la vénation ou les plis convergents qu’il signale sur ’'abdomen me font l'effet d’une parti- cularité tout accidentelle ? En tout cas, ma collection contient érois spéci- mens d’une Ornithomyia (sans désignation de provenance), étiquetés Plicata de la main de Macquart et n’offrant pas les plis en question; j'ajoute que, très probablement, ils appartiennent à l’O. nigricans (Espèce Indienne, Leach et Wiedemann), inparfaitement décrite par ces deux auteurs. Les dénominations nouvelles, que je propose d’appliquer aux érois Groupes que je forme au sein de mes Anomalocerati, s'expliquent sans difficulté. Le premier (mes Zoobiæ) appartient, assez visiblement à l’ordre des Diptères, nonobstant certaines déviations, certaines atrophies. La place du dernier (mes Nycteribiæ), dont le facies rappelle celui des Arachnides, peut soulever quelques objections. Pour mon compte (malgre l'existence problématique des balanciers), j'hésiterai toujours à l’y collo- quer. Quant à mes Melitobiæ (Braulidæ auctor.), j'avoue que je ne puis y reconnaître des Diptères ?. Si je les laisse figurer dans mes Listes synoptiques, C’est uniquement afin de me conformer, comme je dois le faire, à l'opinion de quelques illustres entomologistes. ANOMALOCERATE (mihi) (1) TABLEAU SYNOPTIQUE DES TRIBUS. — Antennes parfois grêles ou allongées, et, dans ce cas, les yeux atrophiés, ou, l'abdomen sans segmentations dis- tinctes ; ailes plus ou moins développées, parfois ca- duques ? parfois atrophiées ; tête, non redressée ni ren- versée durant le repos et de dimensions relatives nor- males; pieds médiocrement allongés, insérés en dessous du thorax; des ongles aux tarses............... Æoobiæ. I. — Antennes fort courtes, tantôt peu distinctes, tantôt atro- phiées ; pas d'ailes; souvent la tête fort petite et redres- sée ou recourbée en arrière durant le repos; les pieds allongés, grêles, insérés sur ou même au-dessus des bords thoraciques ; tarses parfois dépourvus d’ongles AaPParenis eee Rae ME OR Me PC a io IL. (1) Tribu, Curie, vocables employés ici à titre provisoire, Famille des Anomalocerati. 231 IT. Tête relativement grande, ni redressée, ni renversée en arrière; yeux atrophiés; pieds, ni grêles, ni relative- ment fort allongés, insérés sous le thorax; ongles des tarses atrophiés. . ......,,.,..,............ Melitobiæ. I. (Mihi = Braulidæ, Rondani = G. Entomibia Ch. Costa.) — Tête relativement fort petite, redressée ou renversée en ar- rière durant le repos ; pieds fort allongés, grêles, insérés sur, ou même au-dessus des bords thoraciques ; ongles des tarses robustes et bien développés......... Nycteribiæ. IV. (= Nycteribidæ Leach, Mem. Wern. Soc., 1817.) I ZOOBIÆ. TABLEAU SYNOPTIQUE DES CURIES. — Antennes peu distinctes ou atrophiées; tête dégagée du bord thoracique antérieur; ailes persistantes ? obtuses, relativement grandes, nervures longitudinales ordinaire- ment parallèles entre elles; tarses relativement courts, élargis (parfois seulement teframères), ongles courts, simples; le corps ni élargi, ni déprimé, l'abdomen visi- blement segmenté........ SRE ERS ere csese COEPOPDIIQR (Rondani, Ann. dell. Mus. civ. d. Stor. nat. d. Genova, 1878.) ordinairement distinctes et segmentées; tête engagée dans une échancrure du bord thoracique antérieur ; sinon, tantôt l’abdomen pourvu d’une segmentation dis- tincte, tantôt le corps non déprimé, ni élargi. Les tarses sont presque toujours pentamères ; les ongles sont grands, bifides ou trifides en dessous; les ailes, souvent fort courtes, ou bien atrophiées, parfois caduques ? les ner- vures longitudinales non parallèles entre elles...... Zoobidi. (Leach, Mem. Wern. Soc., 1817.) — Id STREBLIDI. — Ailes, six nervures longitudinales, sensiblement parallèles, et trois transversales ; antennes parfois cachées, ou atro- phiées; les yeux parfois petits et situées en arrière; tarses quelquefois féframères.........,,.,.... SRE 4. 232 J.-M.-F. Bicort. — Id., au plus, cinq nervures longitudinales, non parallèles, et trois transversales; antennes bien visibles; les yeux re- lativement grands et normalement situés; tarses tou- OUPS HER IAIMENES RES ee Lee de dedans 2. 1. Antennes visibles; les yeux relativement grands et nor- malement situés; tarses paraisssant £étramères ; ailes ciliées extérieurement. ..........e.sessoesese G. KOLENATIA. (Rond., Ann. dell. Mus. civ. d. Stor. nat. d. Genova, vol. XII, 1878.) — Id., cachées, ou atrophiées; les yeux petits et situés en arrière de la tête; ailes non ciliées extérieurement ; tarses pentamères...... RNA Re dos ie Us OTRERBLRS (Wiedem., Analecta Entom., 182%.) 2. Ailes non ciliées extérieurement, trois cellules postérieures ; LAPRES ASE ZICOUTIS Se mena eeesecccsses- CUT AT MONDU (Frauenfeld, Wien Acad. Sitz. B., XVI, p. 320, 1825.) — Id., ciliées extérieurement, deux cellules postérieures ; tarses fort raccourcis. Lafrase de secect 0, DRACHYTARSINA (Macquart, Dit. vi 1850, üe Supplém.) ZOOBIDI. — Antennes plus ou moins distinctes, tantôt, allongées et rela- tivement grêles, tantôt, presque conoïdales, ou, lamelli- formes et longuement ciligères; ailes parfois atrophiées pu'caduques (PP) en steiecneE tee + ee te 1. — Id., cachées ou rudimentaires, non ciligères ; ailes toujours Arophiées, sautcaduques (get? 1) EE CRC ee 11: 4. Antennes, quand elles existent, normalement conformées, avec au moins quatre segments plus ou moins distincts ; les yeux parfois atrophiés ; abdomen pariois dépourvu de segmentations distinctes ; ailes parfois rudimentaires. 2. — Id. paraissant formées de deux segments plus ou moins distincts ; des yeux normaux ; ailes souvent de gran- deur normale et non caduques (g'et )............. L. 2. Des yeux distincts; ailes rudimentaires; abdomen sans segmentations visibles; ongles simples; antennes fort Famille des Anomalocerati. 233 courtes, formées de érois segments, outre le chète. G. CARNUS. (Nitzsch, Germ., Magas., NI. 1818 : voir Egger, 1858. — Cenchridobia? Schiner, Wien Ent. Monastischr., 1869.) — Id., atrophiés; des ailes, ou, pas d’ailes, et parfois l’abdo- men sans segmentations visibles ; les antennes, quand elles existent, formées d’au moins quatre segments; ONIESEDIIIeS RS ER R ee AR AC PE Etat 3. 3. Ailes de forme et grandeur normales; antennes indis- tinctes ?; abdomen sans segmentations visibles. G. EUCTENODES. (Waterhouse, Trans. Ent. Soc. London, 1879, p. 309, etc.) — Id. nulles ou atrophiées ; antennes anormalement allon- gées et plus ou moins grêles, formées d’au moins quatre segments ; abdomen visiblement segmenté... G. POLYCTENES. (Giglioli et Westw., Quarterl. Journ. of microscop. science, Vol. IV, 1864, p. 23.) L. Ailes au moins aussi longues que l’abdomen et notable- ment élargies ; antennes de formes variées........... à. — Id. beaucoup plus courtes que l’abdomen, étroites ; an- tennes lamelliformes et villeuses.....,...,. G. MYoPHTHRIA. (Rond., Ann. del Mus. civ. d. Stor. nat. d. Genova, vol. VIL 1875, p. 464.) d. Ailes élargies, fort obtuses ou arrondies à l'extrémité. ... 6PArlesMunercelluleranale ee Are AN EE TN 6 — Id., étroites, plus ou moins acuminées, souvent courtes... 9. 7 —. Id.; pas de’cellule”anale distincte ne Ennee 8 7. Antennes presque conoidales, terminées par un long pin- ceau de soies rigides; ailes, 3° nervure longitudinale (Rondani) soudée avec la costale fort loin de l'extrémité de cette dernière; cellules basilaires très inégales. . PE oO 0 De done ON dédie DOC 00 CE .... G. ORNITHOICA. (Rond., Ann. del Mus. civ. d. Stor. nat. d. Genova, vol. XII, 1878, p. 159.) — Id., lamelliformes, 3° segment largement et densément cilié ; ailes, 3° nervure longitudinale (Rond.) soudée avec la costale non loin de son extrémité, cellules basi- 234 J.-M.-F Brcor. laires à peu près égales entre elles......... G. ORNITHOMYIA. (Latr., Hist. nat. des Crust. et des Ins., t. III, 1802— Hippobosca pt Fabr., Hæmobora Curtis.) 8. Antennes plus ou moins fuberculiformes, médiocrement et brièvement villeuses; tête dégagée du bord thora- GRO EE nine te caca dent G. HIPPOBOSCA. (Linn., Hist. nat., 1848 = Nirmomyia p*t. Nitzsch. — G. Zoomyia ? mihi). — Id., souvent non tuberculiformes, mais, longuement et densément villeuses ; tête engagée dans une profonde échancrure du bord thoracique antérieur. ..... G. OLFERSIA. (Leach, Edim. Encycl., XI, 1819 — Feronia p' Leach, 1817 = Ornithophila Rond., 1879.) 9. Aïles fort acuminées, dépasssant notablement l’abdomen, 3° et 4° longitudinales unies par une courte transver- SE ICT ANARAE DRE RS ARE ER AR rte 10. — Id., médiocrement acuminées et dépassant très peu lab- JOMONA TRES nt ete Ptit + G. OCYPTERUM. (Leach, Eprobos. Ins., 1815 — Hippobosca Panz. = Anapera Meig., 1830 — Chelidomyia pt Rondani.) 10. Antennes relativement allongées, 3° segment élargi et très Milleux-Apas d'ochlles PERTE SL Rene: G. LyNcHA. (Weyenberg, Cordoba, 1881, p. 3, Dos nuev. espec. del Grupo d. l. Dipt. Puparos.) — Id., 3° segment assez étroit; des ocelles....... G. CHELIDOMYIA. (Rondani, Bull. dell. Soc. ent. Ital., t. XI (à part, p. 8), 1879 — Séenopteryæ Leach, Eprobasc. Ins., 1815 — Hippobosca p° Linn. = Ornithomyza pt Latr. — Crate- rina Curtis, 1816.) 11. Des ailes rudimentaires (Z), caduques (9); yeux relative- MONPTANUS, OVAÏAITS 2.20 re et le elle ce cle G. LIPOPTENA. (Nitzsch, Germ. und. Zinken. Monogr. f. Ent., 3, p. 310, 1818 — Pediculus pt Linné.) — Pas d’ailes (G' et $); yeux petits, linéaires... .... G. MELOPHAGUS. (Latr., Hist. nat. des Crust. et des Ins., vol. III, 1802 — Hippobosca p‘ Linné.) Famile des Anomalocerati. — Genre Hippobosca 239 III. MELITOBIÆ. Genre BrAULA.— (Nitsch, Germ. und Zinkens Magaz., LI, p. 315, 1818 — Entomybia Costa — G. Melitomya ? mihi.) IV. NYCTERIBIÆ. — Les pieds sensiblement égaux entre eux................. 1. — Les postérieurs beaucoup plus longs que les autres. G. MEGISTOPODA. (Macquart, Ann. Soc. ent. Fr., 2° sér., t. X, p. 353, 1852.) A. Tibias notablement sillonnés transversalement.... G. CYCLOPODIA. (Kolenati, Horæ Soc. ent. Rossiæ, IL, p. 82, 1862 — Eucampsipoda Kolenati, Wien Ent. Monatschr., I, p. 62, 1857.) — Id., dénués de sillons transversaux distincts. ..... G. NYCTERIBIA. (Latr., Hist. nat. des Crust. et des Ins., vol. IX, 1802 — Acarus pt Linné. — Hippobosca Voigt. = Phihiridium Hermann, Celeripes Montag., Stylidia Westw., Listro- podia Kolenat. et Rond.) ESPÈCES NOUVELLES. (Toutes les espèces décrites ici font partie de mes collections. 3.8.) Genre HEippobosca. 4. H. sivæ. — Long. 6 mill. Nigro fulvoque picta. Antennis fulvis ; fronte fuloa, vitta frontali fusca ; thorace fulvo marmorato; scutello maculis tribus fulvis notuto; pectore et abdomine castaneis ; pedibus rufis; alis pallidissime fulvis, venis, cos- tali et quinque longitudinalibus basi obscure fuscis, transversa secunda partim albida. Antennes fauves avec quelques soies blanchâtres; front fauve avec une large bande brune; trompe noire, saillie supero médiane du protho- rax fauve, le reste du thorax noir, épaules rougeâtres avec deux demi- bandes fauves, deux demi-bandes latérales avant la suture, élargies à leurs extrémités, la suture avec une courte demi-bande médiane, trans- versale, trifide antérieurement; bord postérieur avec quatre macules 239 J.-M.-F. Brcot. obliques, le tout d’un jaune fauve ; flancs bruns avec une large macule d’un jaune pâle; écusson noir avec trois bandes d’un jaune fauve, poi- trine brunâtre ainsi que l’abdomen; pieds d’un noirâtre pâle avec quelques poils blanchâtres, dernier segment des tarses interméniaires et postérieurs châtain ; ailes d’un jaunâtre très pâle, nervures, costale, lon- gitudinales 1-4 entièrement, 6° jusqu’à la transversale, 1° transversale, la partie interne de la ®, noirâtres, le reste de cette dernière blanc, de longitudinale roussâtre jusqu’à la 1"° transversale, le reste des ner- vures très pâle. Indes orientales. — 1 spécim. 2. H. caLopsis. — Long. 6 mill. Nigra, nitida. Haustello nigro; antennis fulois; hypostamate nitido, flavo late notato ; capite fulvo nitido, vitta frontis nigra; oculis fulois, nigro uni-viltatis ; thorace nitido, nigro, flavido [ulvo picto; scutello nigro, macula punctisque duo minutis fulvis; abdomine fusco, nitido, cinereo villoso , basi obscure livido ; pedibus rufis, femoribus anticis superne nigro notatis, intermediis, intus et apice lute, posticis, dimido parte api- cali, nigris, tibiis intermediis intus, posticis, præter genicula, tarsis apice, præter anticos, nigris; alis pallide fuscanis, venis, costali, longi- tudinalibus 1-35 omnino, 4 et 5* parum, ultra transversas, 6* late basi, transversis tandem, plus minus, nigro fusco pictis. Antennes rougeâtres, avec quelques soies jaunâtres; trompe noire ; tête d’un fauve luisant ; sur l’épistome, une large macule presque cordi- forme d’un jaune luisant ; front avec une large bande noire bifide anté- rieurement, callosité ocellifère de couleur châtain en avant et fauve en arrière ; yeux fauves avec une macule médiane ovalaire, allongée, noire; la saillie du prothorax noire avec une macule médiane d’un jaune fauve; les épaules, deux demi-bandes latérales arquées en avant de la suture, et, sur la suture même, une petite bande transversale légèrement tri- dentée antérieurement, cinq macules obliques, allongées, sur le méta- thorax, le tout d’un jaune fauve; flancs noirs à duvet gris, deux points accolés jaunes sous l'insertion des ailes ; écusson d’un noir luisant avec une bande médiane et deux points latéraux d’un jaune fauve; poitrine brune ; abdomen noirâtre, luisant, obscurément roussâtre en dessous, clairsemé de duvet gris, base teintée d’un jaunâtre livide ; pieds rou- geâtres avec un fin duvet clairsemé blanchâtre, tarses, sauf les anté- rieurs et ongles, noirs, cuisses antérieures avec, en dessus, une large ma- cule noire, les intermédiaires et les tibias intermédiaires, intérieurement, Anomalocerati. — Genres Hippobosca et Olfersia 237 largement teints de noir vers leur extrémité, les cuisses et les tibias pos- térieurs largement teintés de même couleur à l'extrémité; ailes d’un roussâtre pâle, nervures, costale et longitudinales 1-3, entièrement, 4° et >, jusqu’un peu au-delà des transversales, base de la 6°, la re trans- versale, la moitié interne de la 2°, de couleur noirûâtre; le reste des ner- vures extrêmement pâle. Ile de Ceylan. — 4 spécim. Genre @lfersia. 4. O. maURA. — Long. 5 1/2 mill. Antennis castaneis, flavido setosis ; epistomate et vertice testaceis, fronte fusca, utrinque nitidu ; thorace fusco nigro, vix nitente, humeris scutello- que sordide fulvis ; abdomine obscure infuscato, segmento 2 apice fulvo marginato ; pedibus testaceis, femoribus superne parum infuscatis, nigro parce setosis, posticis, externe, linea tenui, fuscana, notatis ; alis fere hya- linis, venis, costali, longitudinalibus 1-4, omnino, 5?, usque ad trans- versam 1%® nigram, nigro tinctis. Antennes brunes à soies jaunâtres ; épistome, vertex largement, d’un jaunâtre luisant, front d’un brun mat à côtés luisants; thorax d’un brun assez luisant, épaules jaunâtres, côtés ainsi que l’écusson d’un roux pâle, ce dernier muni de deux soies latérales; poitrine roussâtre ; abdomen brun, 2° segment avec un fin liséré jaune; pieds testacés, quelques soies noires sur les cuisses, celles-ci légèrement brunâtres en dessus, les pos- térieures avec, extérieurement, une ligne brune très fine, le dessous des tarses postérieurs brunâtre ; ailes d’un jaunâtre très pâle, nervures, costales, 1, 2, 3 et 4° longitudinales, entièrement, 5°, jusqu’à la 4'° trans- versale, l’externe, la 6° à sa base, noirâtres, la 1"° nervure transversale de même couleur, la 2 très pâle, les deux cellules basilaires fort inégales, la 2° nervure longitudinale soudée à la costale assez loin de la première, c’est-à-dire au niveau de la transversale externe. Algérie. — 2 spécim. 2. O. rmpressA. — Long. 7 mill. Antennis pallide fulvis, nigro villosis; haustello superne ejusdem colo- ris; fronte castanea ; epistomate, lateribus et macula trigona verticis nilidis; oculis rufis ; thorace nitido, fuseo nigro, linea mediana, sutura profunde impressa, scapulisque fluvidis, utrinque puncto prope radicem alarum flavido; scutello, apice, dense nigro villoso ; abdomine nigro, nigro villosulo; pedibus sordide testaceis, femoribus, superne, tibiis, intus 238 J.-M.-F. Bicor. et exlerne sed anguste, fuscis ; alis fere hyalinis, venis, costali, lonyitudi- nalibus 1-45, omnino, 5?, parum ultra transversam 1% nigram, nigro pictis, transversa 2? pallidissima. D'un noir brunâtre. Antennes, dessus de la trompe, jaune fauve; des soies longues et noires aux antennes; front brun, triangle du vertex, bord interne des orbites, épistome, luisants ; yeux rougeâtres ; thorax d’un brun noir, luisant, avec un sillon médian ainsi que la suture pro- fondément marqués, l’écusson avec un sillon longitudinal très marqué, saillie des épaules jaunâtres avec une macule noirâtre à la base, un point jaunâtre près de la base des ailes; écusson longuement frangé de soies rigides, noires ; abdomen d’un noir mat à petits poils noirs ; pieds d’un fauve pâle, quelques soies noires sur les cuisses, en dessus, les bords internes et externes des tibias, brunâtres, tarses postérieurs noirs; ailes presque hyalines, nervures, costale et longitudinales de 1 à 4, en- tièrement, 5, jusqu’un peu au-delà de la 1"° transversale, 6°, jusqu’à la % transversale (l’interne), et 1'° transversale (l’externe), noires, 2° trans- versale et le reste des nervures pâles. Les deux cellules basilaires fort inégales, 2° nervure longitudinale soudée à la 4", et, toutes les deux, avec la costale, au niveau de la 4"° transversale. Californie. — 1 spécim. 3. O. LIVIDICOLOR. — Long. 5 mill. Antennis fuscis; fronte fuscana; oculis custaneis; epistomate sordide flavido ; thorace piceo, parum nitente, humeris et scutello obscure fulvis ; abdomine, sordide, fulvo opaco; pedibus pallide fulvidis; alis parum in- fuscatis, venis, costali, longitudinalibus 1-4, omnino, à*, usque ad trans- versam 1% fuscam, infuscatis, transversa 2 pallidissima. Antennes brunâtres, à poils bruns; yeux châtains ; épistome d’un jau- nâtre obscur assez luisant, ainsi que le vertex et le bord interne des orbites; thorax couleur de poix, peu luisant; côtés, écusson, obscuré- ment roussâtres, ce dernier muni de deux macrochètes latéraux noirs ; abdomen d’un fauve brunâtre obscur; pieds d’un jaunâtre sale avec quelques soies brunes ; ailes d’un jaunâtre très pâle, nervures, costale, longitudinales 4-4, entièrement, 5°, jusqu’à la 1"° transversale, 6°, à sa base, 1'° transversale (externe), brunes, 2° transversale (interne) fort pâle. Première nervure longitudinale (Rondani) soudée à la costale loin de la %, celle-ci s’arrêtant un peu avant d'atteindre le niveau de la 1"° trans- versale ; les deux cellules basilaires extrêmement inégales. Brésil. — À spécim. Anomalocerati. — Genre Olfersia. 239 k. O. sorpInA. — Long. 5 mill. Antennis fuscanis, flavo pallido villosis ; toto corpore nigro fusco, tho- race nilido; femoribus basi lividis ; alis fuscanis, venis, costali, longilu- dinalibus 1-45, omnino, à? et 6*, usque ad venas transversas nigras, nigro tinctis. Entièrement d’un brun noirâtre, thorax luisant, excepté; antennes brunes à poils jaunâtres, un disque arrondi, luisant, sis au-dessus de l’épistome et portant au centre une profonde fossette, le haut du front, le vertex, entièrement, recouverts par une large plaque trapézoïdale éga- lement luisante; yeux noirâtres. Écusson dépourvu de soies. Pieds noi- râtres, cuisses d’un jaune livide à la base avec quelques courtes soies roussâtres ; ailes enfumées, nervures, costale, longitudinales 1, 2, 3 et Le (Rondani), ainsi que les deux transversales, entièrement noires, à° et 6° de cette nuance, mais seulement jusqu'aux transversales. Première nervure longitudinale soudée à la costale au niveau de la 1'° transver- sale, 2° longitudinale soudée à ladite costale loin de la 4"° longitudinale, les deux cellules basilaires fort inégales. Guatemala. — 1 spécim. 5. O. EryTuropsis. — Long. 6 mill. Antennis fuscis, fusco villosis. Fusco nigro, thorace nitido ; oculis rufis ; humeris flavis; thorace et scutello, utrinque, castaneo obscuro limbatis ; tibiis sordide rufis, femoribus, superne, tibiis, intus et externe, tarsis, om- nino, obscure fuscis ; alis infumatis, venis, costali, longitudinalibus 1-4 omnino, 5? el 6*, usque ad transversas nigras, nigris. Antennes brunes à villosité brunâtre; thorax d’un noir brunâtre très luisant; yeux rouges; front avec deux sillons transversaux, une fossette arrondie sise au-dessus de l’épistome ; épaules jaunâtres ; côtés du tho- rax et de l’écusson bordés d’un châtain foncé; écusson paraissant glabre; abdomen d’un brun noirâtre peu luisant; pieds d’un rougeâtre obscur, cuisses en dessus, bords internes et externes des tibias et des tarses, noi- râtres, quelques soies brunes clairsemées sur les cuisses; ailes enfu- mées, nervures, Costale, longitudinales 1-4, entièrement, 5° et 6°, jus- qu'aux transversales, noirâtres, 1"° transversale pâle, 2 longitudinale soudée à la costale à peu près au niveau de cette dernière et loin de la &, les deux cellules basilaires fort inégales. Nouv.-Calédonie. — 1 spécim. 220 J.-F.-M. Braor. 6. O. NoOUMEANA. — Long. 3 1/2 mill. Antennis rufis, nigro longe villosis; fronte nigro fusco, lateribus, occi- pile et epistomate, nitidis, castaneis ; thorace obscure cærulescente, niido, humeris rufis; scutello fere nudo ; pedibus sordide rufis, femoribus longe sed parce nigro setosis, superne obscure fuscis; tibiis, intus et externe, tarsis, intermedüis et posticis, ejusdem coloris; alis pallide infuscatis, venis, cos- tali, longitudinalibus 1-45, omnino, à* el 6*, usque ad transversas, trans- versa 12, nigris, 2*, pallida. Antennes rougeâtres à longues soies noires; front noirâtre; côtés, épistome marqué d’une grande fossette, vertex, d’un châtain foncé lui- sant; yeux noirâtres ; thorax, écusson, d’un noir un peu verdâtre, lui- sants, épaules d’un châtain foncé ; écusson presque glabre ; abdomen d’un brun noirâtre mat; pieds d’un roussâtre obscur, cuisses avec quelques soies noires, le dessus, les bords antérieurs et postérieurs des tibias, l'extrémité des tarses, les tarses postérieurs entièrement, noirâtres ; ailes d’un jaunâtre pâle, nervures, costale de 1 à 4, entièrement, 5° et 6° lon- gitudinales, jusqu'aux transversales, enfin, 1" transversale, noirâtres, 2% transversale pâle du côté extérieur, 1"° longitudinale soudée à la cos- tale au niveau de la 2 transversale, 2 et 3° soudées simultanément de la même manière, mais au-delà du niveau de la 1"° transversale, les deux cellules basilaires fort inégales. Trouvée sur un Alcedo. Nouv.-Calédonie. — 1 spécim. 7. O. cAPENSIS, d'. — Long. à mill. &. Cinereo livido obscuro ; labro testaceo ; palpis pallide fuscis; fronte lata, quadrata, obscure cireneu; alis pallide cinereis, venis externis parum infuscatis, transversali fusca, ad apicem primæ longitudinalis haud extra nec infra locata; oculis nigris. d. D'une nuance grisâtre obscurément livide; front carré, d’un gris foncé, sans lignes ni sillons ; labre testacé ; palpes longs, brunâtres ; abdo- men légèrement nuancé de brun; ailes, fort allongées, d’un gris pâle, nervures externes brunes, la transversale plus foncée, située exactement au niveau de l’extrémité de la longitudinale; yeux noirâtres. Antennes fort petites, brunâtres. Cap de Bonne-Espérance. — 1 spécim. Anomulocerali. — Genre Ornithomyix. 2141 Genre Grnithomyia. 1. O. Hova. — Long. 10 mill. Castanea, nitida. Antennis fulois, nigro longe villosis ; oculis castaneis ; fronte, utrinque, obscuriore ; humeris lateribusque thoracis obscure fulvis, spinis humeralibus flavidis, basi puncto impresso ovali, pallido, notatis; scutello medio parce nigro setoso ; abdomine cinerascente flavido, minutis- sime fusco punctulato et parce nigro setoso; pedibus lividis, femoribus superne, tibiis, ante et retro, tarsis, omnino, nigris; alis fuscanis, venis, costali, longitudinalibus 1-45, omnino, 5° et 6*, parum ultra transversas, castaneis, transversali 1* ejusdem coloris, 2? albida. Brune, luisante. Antennes rougeätres à soies noires; yeux bruns; côtés du front bruns, luisants, le milieu mat; côtés du thorax et base de l’écusson roussâtres, saillies humérales jaunâtres avec, latéralement à la base, une impression stigmatiforme pâle, ovalaire ; écusson avec quelques soies noires vers l’extrémité; abdomen opaque, d’un gris jaunâtre, très finement ponctué de brun et clairsemé de longues soies noires ; pieds bruns avec quelques soies noires, base et dessous des cuisses, milieu des tibias, teintés longitudinalement d’un jaune livide ; ailes brunâtres, ner- vures, costale, longitudinales 1-4, entièrement, 5° et 6°, jusque un peu au-delà des nervures transversales, 1° transversale (l’externe), bru- nâtres, 2 transversale blanche, la 1° nervure longitudinale soudée avec la costale à peu près au niveau de la 1° transversale, la 2° au niveau de la seconde transversale, la 3° fort au-delà et à peu près à égale distance entre la 2° et la 4° longitudinale ; les deux cellules basilaires fort inégales. Madagascar. — 2 spécin. 2. O. NITENS. — Long. 9 mill. Nitidu. Antennis nigris nigroque villosis ; palpis flavidis ; fronte testa- cea ; oculis nigris ; thorace nigro, linea media angusta, fulvida, humeris late, scutello, testuceis ; abdomine nigro fusco, breviter et parce piloso ; pedibus flavide lividis, geniculis, linea tibiarum laterali angusta, tarsis, omnino, fuscis ; alis pallide fuscanis, venis, costali, longitudinalibus 1-4 omnino, nigris, 5* el 6, parum ultra transversas, ejusdem coloris, istis in medio pallidis. Très luisante. Antennes testacées, à poils noirs ; palpes jaunâtres ; yeux noirs ; front jaunâtre, macule ocellifère noire; thorax jaunâtre, ferqum largement noir avec une ligne médiane, fort étroite, rougeâtre, épaules largement, écusson, testacés, ce dernier avec quelques soies noirâtres en son milieu; poitrine testacée avec deux grandes macules latérales (1885) 16 242 J.-M.-F. Bicor. noirâtres ; abdomen d’un brun pâle ou jaunâtre, à poils noirs clairsemés ; pieds d’un jaunâtre clair avec les genoux, les tarses et une marge étroite à la face externe des tibias postérieurs, noirâtres ; ailes rous- sâtres, nervures brunâtres, costale, longitudinales 1-4, entièrement, 5° et 6°, jusque un peu au-delà de la 1" transversale noire, le tout de cou- leur également noire, la 2° transversale brune; 1" longitudinale soudée à la costale à peu près au niveau de la 1" transversale (lexterne), 2° au niveau de la seconde transversale, 3° assez près de l'extrémité de la le longitudinale; les deux cellules basilaires assez inégales. Panama. — à spécim. 3. O. FUSCIPENNIS. — Long. à 4/2 mill. Haustello, palpis antennisque nigro villosis, nigris, epistomate prasino- tincto ; fronte fulva: thorace scutelloque testaceo obscuro, superne fus- cano, linea media, exili, rufa ; abdomine flavido pruinoso ; pedibus pallide fulvis, parce et longe nigro setosis, tarsis fuscis, femoribus superne el inferne viridi tinctis; alis pallide flavescentibus, venis, costali fulva, lon- gitudinalibus 1-45, omnino, 5 et 62, parum ultra 1° transversam fus- cam, obscure fuscanis, transversa 2*, media albida. Trompe et palpes noirs, antennes de même couleur à poils noirs; épistome luisant, jaunâtre, avec une petite fossette ronde; front fauve, vertex et côtés luisants, macule ocellifère noire ; thorax, écusson, luisants, d’un jaune roussâtre, fergum largement brunâtre avec une étroite ligne médiane rougeâtre; écusson clairsemé de longues soies noires ; abdomen d’un pruineux jaunâtre sur fond brun, quelques soies noires ; pieds jau- nâtres, extrémité des tarses brune, cuisses bordées de vert pâle en des- sus et en dessous; ailes d’un jaunâtre fort pâle, nervures, costale rous- sâtre, longitudinales 1-4, entièrement, 5° et 6°, jusque un peu au-delà des transversales, 1"° transversale, noirâtres, ® transversale blanche en son milieu ; 1" et 2° longitudinales soudées à la costale avant les transver- sales et très loin de la %; les deux cellules basilaires médiocrement inégales. Colombie. — 4 spécim. LB. O. HAÏTIENSIS. — Lone. 7 mill. Antennis et capite fulvis, nilidis, nigro setosis. Thorace nitido, flavido- fulvo, macula fusca transversa, lata, subcordiformi, notato; scutello ni- tido, fusco, utrinque, basi, pallide fulvo ; abdomine castaneo, opaco, basi obscure fulvido; pedibus fulvis, tursis apice, posticis, omnino, fuscis, femoribus posticis et intermediis linea exili laterali, tibiis, superneet in- ferne, angustissime, fuscis ; alis pallide flavidis, venis, costali, longitudi- arc Anomaloceruti. — Genre Ornithomyiu. 249 nülibus 1-4%, omnino, 5% el 6%, usque ad venas transversas, nigris, trans- versali 1* nigra, 2? pallida. Tête et antennes fauves à soies noires ; épistome marqué d’une fossette arrondie ; vertex, côtés du front, luisants, macule ocellifère noirâtre ; thorax, écusson, luisants, le premier d’un fauve pâle avec une grande macule dorsale presque cordiforme, brune, le second brun avec deux macules basilaires latérales, jaunâtres, et muni d’assez nombreuses soies noires et rigides près du bord postérieur ; abdomen mat, brunâtre avec la base un peu jaunâtre; pieds d’un jaune fauve avec d’assez longs ma- crochètes noirs, extrémité des tarses (les postérieurs entièrement), noi- râtres, une ligne ténue, longitudinale, brune, sise au côté externe des cuisses médianes et postérieures, tous les tibias bordés de brun en dessus et en dessous; ailes d’un jaunâtre pâle; nervures, costale, 1-4 longitu- dinales, entièrement, 5° et 6°, jusqu'aux transversales, noirâtres, 1'° trans- verssale (lexterne) noire, 2 blanche ; 4°° et 2° nervures longitudinales (Rondani) soudées toutes les deux avec la costale, non loin l’une de l’autre, un peu au-delà de la nervure transversale interne, 3° soudée avec ladite costale près de la 4°, les deux cellules basilaires assez iné- gales. Haïti. — 1 spécim. D. Ô. RUFIVENTRIS. — Long. 7 mill. Nigro nitido. Haustello rufo, palpis obscure castaneis ; fronte media, spatio quadralo magno, opaco, vertice parum cordiformi, marginibus internis oculorum el epistomale, nitidis; oculis pallide rufis; tergo tho- racis el scutello, linea longitudinali media profunde notatis; abdomine, rufo pruinoso, macula basali parva, et, apicem versus, maculis duo rotundatis, nigris nilidis, picto; pedibus omnino nigris, nitidis; alis infuscatis ; vena transversa 2, vix perspicua, a 1? longe locata. Trompe roussâtre ; palpes d’un brun foncé; les yeux d’un rougeâtre pâle ; front, en son milieu, avec un grand espace mat, quadrangulaire, déprimé sis, entre les saillies étroites et luisantes du bord interne des orbites, celles du vertex échancré en avant, et, de l’épistome; un sillon longitudinal tracé sur le milieu du tergum et se continuant sur l’écus- son ; abdomen d’un roux pruineux, avec une petite macule saillante près de la base et deux autres plus grandes, arrondies, sises près de son extré- mité, noires et luisantes ; pieds entièrement d’un noir luisant ; ailes noi- râtres, les deux cellules basilaires extrêmement inégales, la 2 nervure wansversale (l’interne) peu distincte et sise tout près de la base dé l'aile; la 17 nervure longitudinale (Rondani) soudée à la costale avant la 244 J.-M.-F. Bicor. {1e transversale (lexterne), les 2 et 3° tout auprès l’une de l’autre, mais très loin de la 1"° longitudidale. Je dois ces insectes à la générosité de mon ami L. Fairmaire. Brésil (Port Alègre). — 4 spécim. 6. O. KANAKORUM. — Long. 10 mill. Fronte, oculis et antennis sordide fulvis, nigro setosis; verticis lateri- busque castaneis, nitidis ; thorace nitido, obscure fulvo ; scutello superne nigro setoso; abdomine fusco, nigro piloso; pedibus pallide fulvis, femo- r'ibus parce nigro setosis, externe, apice, tibüis, intus et extra, tarsis om- hino, nigro fusco tinctis ; alis flavescentibus, venis fulvis, costali, longi- tudinalibus 1-45, omnino, à* et 6%, parum ultra transversam primam nigram, nigro pictis, transversa secunda albidu. Épistome jaunâtre, luisant, échancré en avant; antennes d’un fauve pâle à villosité noire; les yeux d’un fauve rougeûtre ; front d’un châtain clair, vertex et côtés luisants, un peu plus foncés; thorax luisant, d’un châtain clair, écusson brunâtre avec de longs macrochètes rigides en son milieu ; abdomen mat, brun, à poils noirs; pieds d’un fauve jaunûtre, cuisses munies en dessus de quelques longs macrochètes noirs et teintées en dehors, vers l’extrémité, d’une couleur noirâtre, tarses entièrement, tibias, extérieurement et intérieurement, noirâtres ; ai:2s d’un roussâtre pâle, nervures, costale, longitudinales 1-4, entièrement, 5° et 6°, jusque uif peu au-delà de la 1" transversale (lexterne) noirâtres, cette dernière de même nuance, ? transversale (linterne) presque entièrement blanche ; longitudinales 1 et 2 soudées à la costale au niveau des 1'° et 2° trans- versales, 3 longitudinale aboutissant tout auprès de la 4° longitudinale, les deux cellules basilaires assez inégales. Nouv.-Calédonie. — 1 spécim. 7. OÔ. ÆNBSCENS. — Long. 3 1/2 mill. Antennis rufis, apice nigris eb nigro selosis; oculis rufis ; fronte fusca, vertice, lateribus, et, epistomate nitidis, ejusdem coloris ; thorace scutello- que nigro æneo, humeris apice flavidis ; abdomine fusco opaco; pedibus fuscis, femoribus et tibiis mediis, ante et postice, rufo vittatis ; alis fere hyalinis, venis, costali, longitudinalibus 1-4, omnino, 52 et 6%, usque ad transversas nigras, nigro piclis. Antennes rougeâtres, extrémité et poils noirs ; les yeux d’un rougeâtre pâle; front d’un brun mat, côtés, vertex, épistome, d’un châtain luisant ; thorax, écusson, d’un bronzé obscur et luisant; pointes des saillies hu- mérales jaunâtres ; abdomen d’un brun mat avec de courtes soies noires ; pieds d’un châtain foncé, milieu des cuisses et des tibias avec, en avant Anomatocerati. — Genres Ornithomyia et Nycteribix. MD et en arrière, vers leur milieu, une large bande longitudinale rougeûtre ; ailes presque hyalines, nervures, costale, longitudinales 1 à 4, entière- ment, 5° et 6°, jusqu'aux transversales, noires, ainsi que ces dernières ; Are longitudinale (Rondani) soudée à la costale un peu au-delà de la 2 transversale (l’interne), 2 au niveau de la 1" (lexterne), 3° tout auprès de la 4° longitudinale, les cellules basilaires fort inégales. Nouv.-Calédonie. — 3 spécim. 8. O. VARIEGATA. — Long. 4 mill. Antennis fulvis, nigro setosis ; oculis fuscis ; capite fulvo ; thorace f[usco opaco, lateribus, humeris, pectore et basi scutelli, obscure rufis: abdo- mine parum rufo tincto, parce nigro setoso ; pedibus viridi-flavido tinctis, tarsis apice castaneis ; alis cinereis, venis fuscis, externis nigris, trans- versa secunda media albida. Antennes fauves, brunâtres à leur extrémité, soies noires ; les yeux noirâtres ; tête fauve et de nuance moins claire au milieu du front, vertex, côtés, poitrine, base de l’écusson, teintés de rougeûtre ; abdomen rous- sâtre, mat, avec de très courtes soies noires; pieds d’un vert jaunâtre pâle, extrémités des tarses châtain; ailes d’un cendré pâle, nervures brunes, les externes noirâtres ainsi que les transversales, 2 transversale (l’interne) blanchâtre au milieu, les longitudinales 4 et 2 (Rondani) sou- dées à la costale un peu avant la 2° transversale, et la 3° assez loin de la 4° longitudinale, les cellules basilaires presque d’égale longueur. Nouv.-Zélande. — 1 spécim. Genre Nyeteribia. 1. N. MEXICANA. — Long, 2 mill. Fulvo pallido, unguibus nigris; corpore undique sparso setis parvis, nigris ; abdomine ad apicem selis duo elongatis, ejusdem coloris, munito ; femoribus anticis superne nudis, intermediis breviter villosis, et, apicem versus, Superne, seta unica longa armatis, posticis Similiter setosis, tibiis omnibus superne breviter setosis et macrochetis quatuor instructis, deni- que inferne, ad apicem, setis paucis longis. Entièrement d’un fauve clair, sauf les ongles qui sont noirs ainsi que toutes les soies et tous les macrochètes ; les soies du corps sont courtes, clairsemées ; deux longs macrochètes existent vers l’extrémité abdomi- nale ; les cuisses antérieures sont nues, les intermédiaires, en dessus, brièvement villosules, avec un long macrochète subapical, les posté- rieures nues et munies d’un semblable appendice: tous les tibias son 246 J.-M.-F, Bicor. — Anomatocerati. — Genre Nyteribia. clairsemés en dessus de petites soies et munies de quatre longs macro- chètes ; en dessous, quelques soies allongées, vers l'extrémité. Mexique. — 4 spécim. 2. N. ocEANICA. — Long. 2 mill. Pallide fuloa, unguibus, setis et macrochetis nigris; femoribus anticis superne nudis, inferne inæqualiter villsosis, coxis satis longe setosis, intermediis parce tomentosis, apicem versus, superne et inferne, satis longe selosis, posticis superne nudis, inferne, ad apicem, parce setosis, tibiis om- nibus, superne, inæqualiter et parce setosis, subtus, ad apicem, satis longe villosis. D'un fauve pâle, ongles, soies et macrochètes noirs ; les cuisses anté- rieures, nues en dessus, très irrégulièrement villeuses en dessous, les hanches munies de longues soies; les cuisses intermédiaires, clair- semées de poils courts, sont munies en dessous et latéralement, vers leur extrémité, d'assez longs macrochètes inégaux ; les postérieures, nues, sont pourvues en dessous, vers leur extrémité, de quelques macrochètes ; tous les tibias sont semés en dessus de quelques soies fort inégales, et, en dessous, vers leur extrémité, de quelques macrochètes assez allongés. Nouv.-Calédonie. — 2 spécim. 3. N. FULVIDA. — Long. 5 mill. G'?. Rufa. Abdomine castaneo tincto et longe fusco piloso ; tibiis, tarsis leniter incurvatis, testaceis : capite fusco piloso; femoribus sat latis, haud sulciolatis, versus apicem, superne, longe fuseo villosis, tibiis cylindricis, selis plurimis, inæqualibus, externe instructis; unguibus nigris. d'?. Rougeâtre ; tête plus foncée et garnie de nombreuses soies noi- râtres ; abdomen brunâtre, assez densément garni de longs poils noi- râtres; cuisses légèrement élargies, sans impressions transversales ; tibias un peu courbés, tarses d’un testacé pâle, ongles noirs. Les cuisses munies en dessus, vers leur extrémité, de longues soies brunes ; tibias clairsemés, en dessus et sur toute leur étendue, de longues soies brunes à peu près égales entre elles ; les cuisses antérieures munies en dessus et sur les côtés de quelques soies de même nuance; les cuisses com- primées, élargies, les tibias presque cylindriques. Cap de Bonne-Espérance. — 1 spécim. Je possède deux spécimens d’une Nycleribia ? de petite taille, d’un fauve luisant, présentant des formes assez notablement épaisses et rac- courcies, longues, au plus d’un millimètre : leur mauvais état de conser- vation ne permet pas de les déterminer convenablement, — Nouvelle- Calédonie. — 2 D —————— DIPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS 28° PARTIE Par M. J.-F.-M. BIGOT. XXXVI SYRPHIDI Addenda au mémoire publié dans les Annales de la Société entomologique de France (ANNÉES 1883-1884.) Séance du 27 mai 1885 (1). NOUVELLES ESPÈCES. (Toutes les espèces ici décrites font partie de mes collections.) XYLOTA CUPRINA, d'. — Long. 11 mill. Antennis nigris; facie nigra, utrinque albido pruinosa, fronte ejus- dem coloris, vertice obcure ænescente; thorace scutelloque nigro violaceo, parum nitentis, pleuris cinereo villosis; abdomine cupreo-aurato, basi obscuriore, apicem versus parce aureo tomentoso ; calyptris obscure ful- vis, halieribus rufis; pedibus obscure fuscis, geniculis late, tibis apice, anguste, tarsis basi, late fulvis; alis fuscis, basi el intus late cinereo pal- lido tinctis. Antennes noirâtres ; face et front noirs à duvet blanc sur les côtés, vertex obscurément bronzé; thorax, écusson, noirâtres, peu luisants, à reflets violacés, flancs à duvet grisâtre, épais, cuillerons d’un fauve ob- scur, balanciers fauves; abdomen d’un cuivreux doré,- plus obscur et plus foncé à la base, un peu de duvet.court clairsemé et doré, vers son extrémité; pieds noirâtres, genoux, extrémité des tibias et base des tarses, largement fauves; ailes brunes, la base et le bord interne d’un gris assez Clair. Indes. — à spécim. (1) Manuscrit revu par l’auteur en octobre 1885. Ann. Soc, ent. Fr. — Décembre 1885. 248 J.-M.-F. Brcor. BRACHYOPA RUBRIVENTRIS, ©. — Long. 8 mill. Antennis castaneis ; palpis et haustello nigris ; facie et fronte nigro ni- tido ; thorace scutelloque nigris, obscure œnescentibus ; calyptris et halte- ribus rufis; abdomine rufo nitido; pedibus rufis, coxis, femoribus, tibiis tarsisque, apice, nigris, femoribus pedum posticorum nigris, basi late ru- fis ; alis pallidissime flavidis, apice parum infumatis. Antennes brunes; palpes et trompe noirs ; face et front d’un noir lui- sant avec un peu de duvet gris clairsemé sur les côtés ; thorax d’un noir à reflets bronzé obscur et duvet gris; cuillerons et balanciers rou- geâtres; abdomen entièrement d’un rouge orangé luisant; hanches noires, pieds d’un rouge orangé, sauf l'extrémité des cuisses, des tibias et les trois derniers segments des tarses qui sont noirs, pieds postérieurs entièrement noirs, sauf la base des cuisses largement teintée de rou- geâtre; ailes un peu roussâtres, légèrement enfumées vers l’extrémité, le stigmate d’un roussâtre plus foncé. Les yeux sont très clairsemés d’un fin duvet à peine distinet; le chète est nu; la 5° nervure longitudinale de l'aile (Rondani) est très brièvement appendiculé après le coude; la face est un peu concave et sans callosité; les cuisses postérieures, peu renflées, sont villeuses en dessous avec quelques soies épineuses vers leur extrémité. Australie. — À spécim. SYRITTA VITRIPENNIS, &. — Long. 7 1/2 mill. Antennis fuscis; facie albida, fronte verticeque nigris, nilidis; tho- race scutelloque nigris, parum nitidis ; humeris puncto albido notatis, pleu- ris albido pruinosis ; calyptris albidis, halteribus pallide testaceis ; abdo- mine nigro opaco, segmentis 2° et 3°, utrinque, macula elongata testaceo pallido tincta; femoribus posticis crassis, subtus pluridentatis, nigro nitido pictis, tibiis id. castaneis, fulvo late bis annulatis, tarsis id. fuscis, pedi- bus anticis et intermediis fulvis, femoribus id. basi nigris; alis omnino vitreis. Antennes brunes; face blanche; front et vertex d’un noir luisant ; thorax, écusson, d’un noir un peu luisant, flancs d’un blanc pruineux, une macule arrondie aux épaules et une bande étroite latérale, réunis- sant cette macule à la suture, d’un blanc jaunâtre ; abdomen d’un noir opaque, une touffe de poils blancs de chaque côté de sa base, 2° et 3° seg- ments avec, de chaque côté, une bande jaunâtre pâle, terminées avant le bord postérieur des dits segments et légèrement convexes intérieurement ; cuisses postérieures épaisses, denticulées en dessous, d’un noir luisant, Syrphipi. — Genres Eristalomyia, Orthonecra, Ischyrosyrphus. 249 tibias éd. bruns, avec les genoux et un large anneau, fauves, tarses &d. bruns ; les pieds antérieurs et intermédiaires fauves, base des cuisses id. largement teintée de brun ; ailes entièrement hyalines. Cap de Bonne-Espérace. — 1 spécimen. ERISTALOMYIA NOTATA, ®. — Long. 12 mill. ?. Antennis nigris, chæto et vertice castaneis ; facie flavido cinereo to- mentosa, vilta, Superne abbreviata, nigro nitido ; oculis valde approxi- matis ; thorace nigro, dense fulvo vestito, scutello nigro, apice fulvo obs- curo; abdomine nigro nitido, vittis transversis quatuor fulvis ; calyptris et halteribus testaceis ; pedibus nigris, tibiis basi, late, metatarsis, obscure fulvis; alis hyalinis, vitta transversali irrequlariter sinuosa, intus eva- nescente, fusco nigro. Antennes noires, chète et vertex brunâtres ; face d’un blanc jaunâtre, couverte d’un duvet de même nuance; une large bande médiane, d’un noir luisant; thorax noir, couvert d’un épais duvet roussâtre ; écusson rougeâtre à base noire; cuillerons et balanciers testacés ; abdomen d’un noir assez luisant avec quatre bandes transversales, fauves, sises à la base des 2%, 3°, 4° et 5° segments, les deux premières soudées l’une avec l’autre de chaque côté; pieds noirs, base des tibias fauves, méta- tarses d’un brunâtre pâle ; ailes hyalines avec une demi-bande trans- versale, externe, irrégulière, d’un brun noirâtre foncé, s’atténuant et se terminant au milieu du disque. Cap de Bonne-Espérance. — 1 spécimen. Peut-être l’autre sexe d’une espèce déjà décrite ? ORTHONEVRA VARIPES, ®. — Long, 5 mill. Nigra nitida; antennis nigris ; facie albida, fronte, vitta media faciei nigris, nitidis ; calyptris et halteribus fulvis; pedibus fulvis, femoribus basi nigris, geniculis, late flavo albido ; alis hyalinis Entièrement d’un noir très luisant, excepté : antennes noirâtres, face luisante, teinte latéralement d’un blanc jaunâtre ; cuillerons et balanciers fauves ; pieds d’un fauve rougeâtre, base des cuisses noire, leur extré- mité et la base des tibias d’un blanc jaunâtre; ailes hyalines, stigmate d’un jaune pâle. Mont Caucase. — 1 spécimen. ISCHYROSYRPHUS TIGERINUS, d'. — Long. 15 mill. Antennis fulvis, superne et apice late fuscis ; facie flavida, parce cinereo 250 J.-M.-F. BiGor. villosula, callositate fulva, setis nigris parce, utrinque, ad basim anten- narum locatis ; thorace obscure œnescente, utrinque late fulvo, lineis dor- salibus tribus fuscis et flavo villoso ; scutello fulvido, apice parum nigro piloso; abdomine fulvido, incisuris anguste rufis, villis angustis trans- versis, basi apiceque segmentorum, fuscis ; pedibus, fulvis, femoribus posti- cis, apice, late rufis, tibiis apice parum infuscatis; alis pallide flavis, costa fulvo pallido tincta. Antennes fauves, l'extrémité et le dessus du % segment bruns ; front et face jaunâtres, le premier à poils noirs, une petite macule noirâtre, en forme de croissant, située immédiatement au-dessus de la base des antennes, callosités et bords de l’ouverture buccale fauves et luisants, bords postérieurs des orbites à duvet jaune ; thorax d’un bronzé obscur avec duvet jaunâtre, trois lignes brunes dorsales, flancs et bords laté- raux largement fauves ; écusson fauve, bordé de quelques poils noirs ; abdomen d’un fauve pâle et mat, les incisions luisantes, rougeûtres, chaque segment avec deux bandes noires, étroites, transversales, un peu élargies au milieu et atteignant les bords, sises, l’une vers la base, l’autre vers l'extrémité des segments; cuillerons et balanciers fauves ; hanches noirâtres, pieds fauves, extrémité des tarses brunâtre, tibias postérieurs largement et légèrement teints de brunâtre vers l'extrémité, cuisses postérieures avec une teinte roussâtre en dessous, vers l’extré- mité ; ailes d’un jaunâtre clair, l’espace compris entre les deux nervures costale 1e et 2 longitudinales (Rondani) fauve. Indes, — À spécim. LASIOPHTHICUS ANNAMITES, d'. — Long. 4% mill. Antennis basi fuscis; facie pallide flava, callositate nigra, nigro pilo- sula, fronte tumida, superne rufa et nigro dense villosa ; barba cinerea ; thorace nigro cærulescente, utrinque cinereo villoso ; scutello flavido, nigro setoso; calyptris albis, halterum clava fulva; abdomine nigro opaco, apice nitente, lunulis sex, ante concavis, e lateribus distantibus, flavis, segmentis 4 et >° fulvo anguste limbatis; pedibus fulvis, femoribus an- ticorum et posticorum, basi late, tibiis mediis, tarsis denique totis, obscure fuscis (pedibus intermedüis ?); alis vitreis, stigmate fulvo, elon- gato. a Les antennes manquent, sauf les deux premiers segments qui sont noi- râtres ; face et base du front jaunâires, callosité noirâtre à poils noirs, ver- tex roussâtre, couvert de longs poils noirs et denses, joues brunes, barbe blanchâtre ; thorax d’un bleu noirâtre métallique, duvet gris, flancs à Sirphidi. — Genres Lasiophticus, Melanostoma, Ocyptamus. 951 duvet gris, épais; écusson d’un fauve pâle, bordé de poils jaunâtres et pourvu de quelques soies noires en dessus ; cuillerons blancs, bordés de poils jaunâtres, balanciers fauves ; abdomen d’un noir opaque, derniers segments un peu luisants, finement bordés de rougeûtre, trois paires de lunules jaunes, concaves en avant, m’atieignant pas les côtés; pieds fauves, base des cuisses largement, milieu des tibias, tarses entièrement, noirâtres (les intermédiaires manquent); ailes hyalines, l’espace stigma- tique, entre les nervures longitudinales 4 et 2 (Rondani), de couleur fauve. Cochinchine. — 4 spécim. MELANOSTOMA CYANEOCINCTA, &, — Long. 8 mill. Antennis palpisque castaneis; facie utrinque albido pruinosa, fronte nigro villosa, nigro cærulescente nitido tincla; thorace nigro, parum nitente, cinereo villosulo, pleuris partim argenteo tomentosis ; calyptris albis, halteribus rufis; abdomine nigro opaco, utrinque albido villoso, villis tribus transversis cærulescentibus, nilidis ; pedibus obscure fuscis, geniculis, tarsis in medio, fulois ; alis hyalinis, basi el externe anguste pallide castaneis. Antennes et palpes noirâtres ; face et front d’un noir bleuâtre luisant, la première avec, latéralement, une pruinosité argentée, le second, à poils noirs ; thorax, écusson, d’un noir peu luisant à duvet grisâtre, flancs largement maculés d’une pruinosité argentée; cuillerons blancs, balan- ciers fauves ; abdomen d’un noir opaque avec un peu de duvet blan- châtre latéralement, et trois bandes transversales étroites mais élargies sur les côtés, d’un bleu métallique; pieds noirâtres, genoux et milieu des tarses largement fauves ; ailes presque hyalines, base et bord externe étroitement teintés de brunâtre. Mexique. — 1 spécim. OCGYPTAMUS FENESTRATUS, &. — Long. 40 mill. Antennis nigris; fronte nigro nitido, facie flavida, callositate rufa ; thorace scutelloque nigris, viæ nitidis; culyptris albis, clava halterum fusca ; abdomine nigro opaco, apice parum nitente, basi, utrinque, albido villoso, vittis tribus angustis cinereis nitidis, parum distinctis, ad api- cem segmentorum locutis ; alis fuscis, margine interna, apice, cellulis in medio, late cinereis; pedibus testaceis, femoribus, tibiis, tarsis interme- diorum et posticorum, apice, parum infuscalis. Antennes noires ; front d’un noir luisant, face jaunâtre avec la callosité 292 J-M.-F, Bicor. — Syrphidi. — Genre Ocyptnus. rougeûtre ; thorax, écusson, d’un noir luisant ; cuillerons blancs, balan- ciers fauves ; abdomen d’un noir opaque, un peu luisant à son extrémité et pourvu de duvet blanchâtre de chaque côté de la base ; trois bandes transversales, étroites et peu distinctes, d’un gris métallique, sises vers l'extrémité des segments basilaires ; pieds d’un fauve pâle avec un peu de brunâtre à l'extrémité des cuisses, des tibias, et, des tarses postérieurs ; ailes noirâtres, le milieu des cellules, le bord interne et l'extrémité d’un cris Clair. Mexique. — 3 spécim. OCYPTAMUS FUSCICOLOR, d'. — Long, 12 mull. Antennis nigris; fronte et facie nigro nitido tinctis, utrinque albido pruinosis, thorace, nitente, castaneo nigro; pleuris late bis albido vittatis ; calyptris albis, halteribus fuscis; abdomine castaneo nigro, vix nitente ; pedibus castaneis, tibiis anticis et intermedüs, basi, late rufis ; alis fusca- nis, externe obscurioribus. Antennes noires; front et face d’un noir luisant, face bordée d’une pruinosité blanchâtre ; thorax d’un noir brunâtre peu luisant; écusson semblable, mais un peu plus pâle, flancs avec deux larges bandes trans- versales blanchâtres ; abdomen d’un brun foncé peu luisant, une forte touffe de duvet blanc sise de chaque côté de sa base; cuillerons blancs, balanciers à massue brune; pieds bruns, tibias antérieurs et intermé- diaires largement roussâtre à la base; ailes brunâtres, notablement plus foncées extérieurement. Nouvelle-Calédonie. — 1 spécimen. —— a ——————— REMARQUES SUR LE Genre DASYTISCUS ue ESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES QU IMPARFAITEMENT CONNUES Par M. J. BOURGEOIS. (Séance du 10 juin 1885.) Le genre Dasytiseus à été caractérisé comme suit par H. von Kiesen- wetter (Berl. ent. Zeits., 1859, p. 179, pl. 1, fig. 7, 15, 16, 19 et 20) : Antennae moniliatae vel subserratue. Labrum transversum. Palpi maæillares filiformes, articulo ultimo elongato, apice subacumi- nato. Tarsi breviusculi, articulis secundo et tlertio dilatatis, quarto minuto, ultimo praecedentibus tribus simul sumptis aequali. Unguiculi simplices, curvati. Comme on le voit, il se distingue principalement des autres genres de la tribu des Dasytini par la structure de ses tarses, dont les articles 2-3 sont dilatés, obtriangulaires, un peu échancrés en ligne courbe à l’extré- mité, le 4° court, inséré au fond de léchancrure du précédent, quelque- fois peu distinct, le dernier obconique-allongé, égalant en longueur les 3 précédents réunis; les crochets sont simples, légèrement recourbés (PL. 5, fig. 1 b). A côté de ce caractère essentiel, les Dasytiscus présentent dans la forme de leurs antennes, dans la conformation de leur pronotum, dans la nature et la disposition de leur vestiture, une série de particularités moins importantes, il est vrai, mais dont la réunion constitue un facies qui permet presque toujours de les reconnaître à première vue. ANTENNES. — Ce n’est que rarement (vestitus) qu’elles sont subserri- formes, c’est-à-dire que chacun de leurs articles, à partir du 4° jus- qu’au 40° inclusivement, se dilate anguleusement à son bord interne, de Ann. Soc. ent, Fr. — Décembre 1885. 25/4 J. BourGEois. manière à paraître transversalement triangulaire. Le plus souvent, les ar- ticles 4-10 sont seulement un peu dilatés-arrondis intérieurement (PI. 5, fig. 4 c), quelquefois même les &, 9 et 10° deviennent entièrement globu- leux. Les antennes paraissent ainsi plutôt moniliformes que serriformes. Le 1er article est assez épaissi vers l’extrémité, les 2 et 3° générale- ment plus grêles et obconiques, le dernier toujours en toupie renversée. Chez quelques espèces (rufilarsis, affinis, praecox, etc.), les 6° et & ar- ticles sont sensiblement plus courts et plus étroits que ceux qui les pré- cèdent et les suivent immédiatement (Berl. ent. Zeits., 1859, pl. nr, fig. 16). ProNoTuM. — Il est toujours plus ou moins arrondi sur les côtés, avec le bord antérieur presque droit et le bord postérieur arqué en ar- rière et subsinué de chaque côté du milieu (PI. 5, fig. 1 a, 2, 3, 4). Vu d’en haut, il peut paraître transversal et atténué de la base vers l’extré- mité (PL. 5, fig. 4 «, 3), subcarré et alors aussi large à son bord anté- rieur qu'à la base (PI. 5, fig. 2, 4), quelqueïois même plus long que large (melitensis). Ses bords latéraux sont toujours visiblement crénelés. Tantôt ces crénelures sont obtuses et serrées (PI. 5, fig. 4 a, 3), tantôt elles affectent plutôt la forme de petites dents, assez distantes les unes des autres (PI. 5, fig. 2). Chacune d’elles donne naissance, à son sommet, à une soie généralement dirigée en arrière. Dans un seul groupe d’es- pèces (cyanellus, transcaspicus), le pronotum présente, de chaque côté, une strie sulciforme peu profonde, prolongée jusqu’à la base (PL. 5, fig. 1a). VESTITURE. — Elle se présente sous deux formes : A. — À l’état de pubescence, c’est-à-dire de poils fins, couchés et tou- iours, sauf une seule exception connue jusqu’à présent (cyanellus), d’un gris jaunâtre soyeux. Celle de la tête affecte deux dispositions diffé- rentes ; elle est longitudinale sur le vertex et divisée, sur le front, en deux bandeaux divergents vers les côtés. La pubescence du pronotum mérite d’être étudiée avec soin, car son mode d’arrangement peut fournir de bons caractères pour la distinction des espèces. Dans certains cas (indutus, vestilus, etc.), l’on remarque, sur la partie médiane du disque, une bande plus ou moins large de poils longitudinaux, dirigés d'avant en arrière, dont la direction contraste avec celle de k pubescence laté- rale, toujours plus ou moins transversale (PI. 5, fig. 2, 3). D’autres fois, les poils du pronotum se dirigent tous, sans exception, des bords laté- raux vers la ligne médiane, où ils viennent se heurter les uns contre les autres, suivant une sorte de crète longitudinale, souvent très mar- Genre Dasytiscus. 299 quée (medius, Sedilloti, etc., PI. 5, fig. 4), analogue à celle que lon observe, mais dans le sens transversal, chez certaines espèces de Da- nacea (tomentosu, etc.). Sur les élytres, la pubescence est toujours longi- tudinale et dirigée d’avant en arrière. B. — A l’état de sotes raides, dressées, de couleur noire, mêlées à la pubescence. Ces soies manquent dans une grande partie des espèces; quelquefois elles se montrent seulement sur la tête et le pronotum (rufi- tarsis, impressicollis, affinis, PI. 5, fig. 2); ailleurs, elles affectent tout le dessus du corps (cyanellus, transcaspicus, PI. 5, fig. 4). Je signalerai, enfin, pour terminer ce qui a trait à la vestiture, une autre sorte de soies plus courtes, mi-couchées, douées d’un éclat micacé, qu’on aperçoit sur les élytres de certaines espèces jindutus, vestitus, etc.), où elles sont longitudinalement et sérialement disposées. D’après ces différents caractères, les Dasytiscus me paraissent pouvoir être divisés comme suit : A. Pubescence entremêlée de soies noires, dressées, sur tout le dessus du corps ; pronotum sillonné latérale- EN Me et Ar SUR te .... A% GROUPE. 1. cyanellus Kiesw. — 2. éranscaspicus, nov. Sp. A’. Pubescence entremêlée de soies noires, dressées, sur la tête et le pronotum seulement....,.,... s 2 ele 2: 0 20e GROUPE B. Pronotum sillonné latéralement. 3. impressicollis Reitt. B”", Pronotum non sillonné latéralement. L. rufitarsis Luc. — 5. affinis Moraw. A'". Pubescence non entremêlée de soies noires, dres- CLOS 7 a REPARER eut intense DACRTITIPEES B. 6° et &° articles des antennes plus grèles et plus courts que ceux qui les précèdent et les suivent immé- diatement. 6. praecoæ Kiesw. — 7. Abeillei, nov. sp. — 8. puberulus, nov. Sp. B'. 6° et & articles des antennes ne se différenciant pas, par leur petite taille, de ceux qui les précèdent et les suivent immédiatement. C. La pubescence du pronotum est transversale sur 250 J. BOURGEOIS. les côtés et longitudinale sur le milieu, où elle forme une bande plus ou moins large de poils couchés, dirigés d'avant en arrière (PI. 5, fig. 3). 9, indutus Kiesw. — 10. syriacus Reitt. — 11. vestitus Kiesw. — 12. Beckeri Kiesw. — 13. syrticus, nov.sp.—1%. laticollis, nov. sp. C'. La pubescence du pronotum est tout entière di- rigée des bords latéraux vers le milieu; les poils, en venant se heurter sur la ligne mé- diane, y forment, le plus souvent, une crête longitudinale bien marquée (PL. 5, fig. 4). 15. medius Rottb. — 16. Sedilloti, nov. sp. — 17. rufimanus, nov. Sp. — 18. obesus Kiesw.—19. squamatus Kiesw.— 20. me- litensis, nov. sp. Groupe 1. Pubescence entremêlée de soies noires, dressées, sur tout le dessus du corps; pronotum sillonné latéralement. Je n’en connais, jusqu’à présent, que deux espèces : 4. Dasytiscus cyanellus Kiesw............... Syrie 2. — (TANSCASPICUS, NOV ISD = --.ce Turkestan. 1. DASYTISCUS CYANELLUS Kiesw., Naturg. Ins. Deuis., IV, p. 625, note 2. Cyaneus, nigro-pubescens, longius pilosus, antennis capite prothora- ceque longioribus, gracilioribus, apicem versus incrassatis, prothorace linea laterali impresso, sublilius parcius punctato, coleopteris dense punc- tatis angustiore, transverso, lateribus rotundatis crenulatis. — Long. LL 4/2 mill. Syrie. Ex Kiesenwetter. 2. DASYTISCUS TRANSCASPICUS, Sp. nOV. (PL. 5, fig. 4.) Oblongus, convexus, viridi-cyaneus, dense cinereo-pubescens, longe migro-hirsutus, pube supra punctis denudatis subseriatim interrupta ; ore antennisque piceo-nigris; prothorace subtransverso, utrinque linea Genre Dasyliscus. 297 laterali impresso, luieribus arcuatis, dense crenulutis; pedibus piceis, femoribus viridi-aenescentibus. Oblong, convexe, subcylindrique, d’un bleu verdâtre peu brillant ; pubescence d’un cendré flave, fine, couchée, assez longue et serrée, celle du pronotum convergente des côtés vers la ligne médiane, mais sans y former de crête longitudinale de poils relevés, interrompue par des points dénudés subsérialement disposés, donnant naissance, chacun, à une longue soie noire dressée. Tête inclinée; bouche et antennes d’un noir de poix, celles-ci sensiblement moins longues que la tête et le pronotum réunis, un peu et graduellement épaissies de la base vers l’extrémité, recouvertes d’une pubescence soyeuse, grisâtre, visible surtout sur les articles terminaux et entremèlée de poils raides, épars; articles 5-7 lé- serement dilatés-arrondis intérieurement, 8-10 submoniliformes. Prono- tum légèrement transverse, assez fortement arqué et densément crénelé sur les côtés, finement et assez éparsement ponctué sur le disque, plus fortement et plus densément sur les bords, marqué de deux stries laté- rales sulciformes, peu profondes, subrectilignes ; angles postérieurs lar- sement arrondis, les antérieurs un peu moins. Élytres plus larges que le pronotum, subparallèles, conjointement arrondies à l'extrémité, den- sément et rugueusement ponctuées. Dessous du corps et cuisses d’un bleu verdâtre, à pubescence moins dense et grisâtre, finement et rugueu- sement ponctué sur la poitrine, moins distinctement sur l'abdomen ; tibias et tarses d’un noir à reflet métallique. — Long. 4-5 mill. Turkestan : Tachkend, bords de la rivière Salar, avril-mai (Balassoglo). Cette belle espèce, la plus grande du genre jusqu’à présent, est voi- sine du D. cyanellus Kiesw. Elle s’en distingue surtout par la taille et la couleur de la pubescence, qui est d’un cendré flave, au lieu d’être noire. Groupe Il. Pubescence entremèlée de soies noires, dressées, sur ,a tête et Le pronotum seulement. 3. Dasytiscus impressicollis Reitt..,......, Grèce. graminicola Kiesw. (partim). L. — RULHALSIS TU CAN Crea reces graminicola Kiesw. (partim). D. — aftinis Moraw....... Co IRUSSIeEMETt (1885, 17 258 J. BOURGEO!S. 3. DASYTISCUS IMPRESSICOLLIS Reitter, Karsch’s Entom. Nachr., XI, 1885, p. 245. — graminicola Kiesw., Berl. ent. Zeits,, 1859, p. 180, pl. 1, fig. 42 (partim). Elongatus, convexiusculus, viridi-aeneus, parcius subtiliusque cinereo- pubescens, capite et pronoto nigro-hirsutis; antennis piceo-nigris, arti- culis 2-3 saepius obscure rufescentibus, 6 et 8 gracilioribus ; prothorace vix transverso, Subquadrato, utrinque linea laterali impresso, dense sub- liliter puuctulato, lateribus parum arcuatis, remote denticulatis ; corpore sublus nigro-aeneo, pedibus nigris vel nigro-piceis, coxis, genubus, libiis tarsisque rufis. B. — Pallidior, elytris brunneo-aenescentibus, prosterno pedibusque rufis, femoribus plus minusve aeneo-infuscatis. y. — Omnino testaceus, oculis nigris. Allongé, assez convexe, subcylindrique, d’un verdâtre bronzé peu brillant, quelquelois un peu brunâtre sur les élytres ; pubescence peu serrée, fine, assez courte, mi-couchée, celle du pronotum convergente vers le milieu, où elle forme une bande longitudinale étroite, peu dis- tincte, celle des élytres entremêlée de petites soies brillantes, sérialement disposées ; tête et pronotum hérissés, en outre, de longues soies noires, dressées, éparses sur le disque, plus nombreuses sur les bords. Tête inclinée ; bouche et antennes d’un brun de poix, articles 2-3 souvent d’un roussâtre obscur, les 6° et 8° plus grêles et plus courts que ceux qui les précèdent et les suivent immédiatement. Pronotum à peine transverse, subcarré, aussi large à son bord antérieur qu’à la base, avec les côtés régulièrement arrondis et garnis de 6 à 7 petites dents espacées, saillantes, nettement détachées, sétigères, marqué de deux stries laté- rales sulciformes, assez profondes, subarquées en dehors; disque peu profondément, mais assez densément ponctué ; angles antérieurs et pos- térieurs régulièrement arrondis. Élytres aussi larges aux épaules que le pronotum dans son milieu, subparallèles, conjointement arrondies à l'extrémité, rugueusement ponctuées. Dessous du corps d’un bronzé noirâtre, à pubescence clairsemée, à ponctuation écartée; pattes noires ou d’un noir de poix, genoux, tibias et tarses d’un roux ferrugineux, ceux-ci assez longs. — Long. 2-2 1/4 mill. 6. — Coloration générale plus pâle, élytres d’un brun plus ou moins clair à reflet bronzé, leur bord réfléchi d’un roux pâle; prosternum roux ainsi que les pattes ; cuisses souvent un peu rembrunies. y. — Entièrement d’un testacé-roussâtre, à exception des yeux. Iles Ioniennes : Corfou, Céphalonie ; Grèce : Athènes (Letourneux). Genre Dasytiscus. 299 L. DASYTISCUS RUFITARSIS Luc., Rev. Mag. Zool., 1853, p. 571. — gra- minicola Kiesw., Berl. ent. Zeits., 1859, p. 180, pl. , fig. 12 (partim). (Pb; 192,2) A praecedente pronoto fortius, licet minus dense, punctulato, pube crassiore, sulco laterali haud velivix conspicuo, antennis basi manifestius rufis vix discedit. Ne diffère du précédent que par le pronotum un peu plus brillant, moins densément et un peu plus fortement ponctué, à pubescence un peu plus grosse, sans sillon latéral ou n’en offrant qu’un vestige posté- rieur ; les articles basilaires des antennes, à partir du 2°, sont aussi d’un roussâtre clair plus vif. — Long. 4 1/3-2 mill. Crète : environs de Candie et plaine de Messara, sur des Ombellifères (Lucas) ; Grèce : Athènes (Letourneux). Le D. graminicola Kiesw. est un mélange des D, impressicollis et rufi- larsis. D. DASYTISCUS AFFINIS Moraw., Bull. Soc, Nat. Mosc., 1861, IT, p. 348. Espèce très voisine de la précédente, mais bien distincte cependant par sa taille plas grande, sa couleur d’un bronzé verdâtre plus obscur, son pronotum plus convexe transversalement, beaucoup plus fortement arrondi sur les côtés avec les denticules moins saillants et plus rappro- chés ; les pattes sont entièrement testacées, avec les cuisses plus ou moins rembrunies. — Long. 2 1/4 mill. Russie méridionale : Sarepta, commun, Groupe III. Pubescence non entremêlée de soies noires, dressées. 6. Dasytiscus praecox Kiesw....... Asie Mineure, Syrie, Chypre. 8. hebraicus Bourg, hybridus Reiti. FLE — Abeillei, sp. nov..... Syrie. 8. — puberulus, sp. nov... Liban. + 9. — indutus Kiesw....... Grèce, Chypre. 10. — Syriacus Reitt. 7.20 Syrie. LL. — vestitus Kiesw....... Algérie. 12. == Beckeri Kiesw....... Russie mérid. 20) J. BOURGEOIS. 13. — SYTUCUS NSD: NOV. .220 2 N 8.2) VOUNISIE: 1%. — laticollis\ sp: noy....-:2..: .. Mésopotamie. 15. — HDeIUS ROLE. AAOANES Sicile, Tunisie. pexus Kiesw. 16. —— Sedilloti, [Sp. nov........... Tunisie. 472 — TUHMANUS, Sp NOV... Turkestan. 18. — DbESUSRISWN: 0-6 COR Russie mérid. 19. — squamatus Kiesw. .......... Tunisie, Chypre. 20. — melitensis, sp. nov.......... Malte. 6. Dasyriscus PRAECOX Kiesw., Naturg. Ins. Deuts., IV, [e] p. 625, note 2. Elongutus, ferrugineus, labro, antennis apice palpisque fuseus ; pube parum densalu, cinereo-flavescente, in elytris sat longa, crassiore, hispi- dula; prothorace vix transverso, lateribus paulum arcuultis, remote den- biculutis ; tursis Summo apice infuscatis. 8. — Vertice nigro-infuscalo, elytris singulatim postice fusco-plagiu- lis; abdomine nigro, basi saepius rufescente. — D. hebraicus Bourg... Aup. Soc. ent. Fr., 1883, Bull., p. Lu. — hybridus Reitt., Karsch’s Entom. Nach., XI, 1885, p. 244. Allongé, parallèle, cylindrique, entièrement d’un roussâtre clair, à l'exception de l'extrémité des antennes, du labre et des palpes, qui sont plus ou moins rembrunis; yeux noirs; pubescence peu serrée, d’un cendré flave, formée, surtout sur les élytres, de poils à reflets soyeux, assez épais et subhérissés, celle du pronotum un peu plus fine et plus couchée, convergente vers le milieu, où elle disparait souvent entière- ment. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis, avec les articles 6 et 8 un peu plus grêles que ceux qui les précèdent et les suivent immédiatement. Pronotum à peine transverse, aussi large à son bord antérieur qu’à la base, avec les côtés sensiblement arqués et garnis de 8 à 10 petites denis espacées, saillantes, nettement détachées, sétigères ; disque assez convexe, luisant, finement et peu densément pointillé. Élytres pas plus larges que le pronotum, parallèles, conjointe- ment arrondies à l’extrémité, subrugueusement ponctuées. Dessous du corps roux, ainsi que les pattes ; extrémité du dernier article et crochets des quatre tarses postérieurs noirs. — Long. 2-2 3/4 mill. 6. — Partie postérieure de la tête jusque vers le milieu des yeux, an- tennes (à l'exception des 4 premiers articles), le plus souvent une tache sur le milieu du bord antérieur du pronotum, une autre sur la moitié postérieure de chaque élvtre, d’un noir bruuêtre plus ou moins bronzé ; dessous du corps roux, abdomen d’un noir brunâtre, avec la base des L premiers segments plus ou moins teintée de ferrugineux. (D. hebraicus Bourg., 1. ©. — hybridus Reiïit., 1. €.) Asie Mineure (v. Kiesenwetier); Chypre (Truqui); Syrie : Beyrouth (Peyron); Palestine : Tibériade (Abeille de Perrin), Jérusalem (Letour- neux). Quand j'ai décrit mon D. hebruicus, je ne connaissais le D. praecox que par la diagnose sommaire donnée par Kiesenwetter. En le compa- rant depuis à des individus authentiques de ce dernier, je me suis convaincu qu'il n'en était qu'une variété de coloration. Je rapporte à cette même variété l'espèce que M. Reitter a décrite récemment sous le nom d’hybridus. 7. DASYTISCUS ABEILLEI, Sp. nov. — Ÿ hebraicus Reitter, Karsch’s Entom. Nachr., XI, 1885, p. 244. A praecedente statura paullo minore, alia pictura, pube dimidio bre- viore, subtiliore, prostatu, pronoto magis quadrato bene distinctus. Allongé, parallèle, subcylindrique, d’un roussâtre clair, avec la moitié postérieure de la tête et les élytres d’un brunâtre à reflets bronzés ; bouche et antennes à partir du 7° article d’un noir de poix; yeux noirs ; pubescence médiocrement serrée, fine, à reflets soyeux, très courte et presque couchée sur les élvtres, celle du pronotum à peine distincte. Antennes égalant en longueur la:tête et le prothorax réunis, avec les articles 6 et 8 un peu plus grêles que ceux qui les précèdent et les suivent immédiatement. Pronotum aussi long que large, avec les côtés légèrement arqués et garnis de 8 à 10 petites dents espacées, saillantes, nettement détachées, sétigères ; disque assez convexe, luisant, éparse- ment pointillé. Élytres à peine plus larges que le pronotum, parallèles, conjointement arrondies à l’extrémité, paraissant un peu plus claires à la base et dans la moitié postérieure de leur contour. — Long. 4 3/4 mill. Palestine : Tibériade (Abeille de Perrin). Un seul exemplaire. Facile à distinguer des variétés les plus foncées du praecoæ par la pubescence des élvtres plus fine, beaucoup plus courte, nullement héris- sée, presque entièrement couchée, et par le pronotum au moins aussi long que large. M. Reitter l’a rapporté, par erreur, à mon D. hebraicus. Je me fais un plaisir de dédier cette jolie petite espèce à mon collègue 262 J. BOURGEONS. et ami M. Abeille de Perrin, en souvenir de l’obligeance qu'il a mise à me communiquer le produit de ses chasses en Palestine. 8. DASYTISCUS PUBERULUS, Sp. nOV. Elongatus, nigro-aeneus, elytris testaceis ; pube subtili, parum densata, prostata; antennis ferrugineis, apice infuscatis, articulis 6 et 8 gracilio- ribus; prothorace subtransverso, antice haud angustato, lateribus vix arcuatis, subtiliter denticulatis, anqulis anticis bene distinctis, subrectis ; corpore subtus fusco-piceo, prosterno abdomineque medio rufescentibus ; pedibus ferrugineis, femoribus medio tarsisque apice infuscatis. Assez allongé, subparallèle, peu convexe, d’un noir brunâtre à reflet bronzé, élytres testacées ; pubescence fine, cendrée, assez courte, presque couchée, médiocrement serrée; celle du pronotum un peu plus longue, un peu plus forte, convergente vers le milieu. Épistome, mandibules et palpes d’un testacé-roussâtre, ceux-ci rembrunis à l'extrémité; labre rembruni ; yeux noirs ; antennes d’un testacé-roussâtre avec les derniers articles rembrunis, moins longues que la tête et le prothorax pris en- semble, submoniliformes, articles à peine dilatés-arrondis au côté in- terne, les 6° et surtout &° plus grêles que ceux qui les précèdent et les suivent immédiatement. Pronotum un peu transverse, avec les côtés subrectilignes en devant, arqués postérieurement, peu visiblement den- ticulés, angles antérieurs bien marqués, les postérieurs arrondis ; disque peu convexe, assez luisant, très finement et peu densément pointillé. Écusson brun, subcarré. Élytres à peine plus larges que le pronotum, subparallèles, conjointement arrondies à l’extrémité, assez finement et peu densément ponctuées. Dessous du corps d’un brun de poix, proster- num et partie médiane des segments abdominaux roussâtres ; pattes d’un roux-testacé, milieu des cuisses et extrémité des tibias rembrunis, — Long. 2 3/4 mill. Voisin du praecox, mais distinct par la taille un peu plus grande, le système de coloration, le pronotum un peu transverse, avec les côtés subrectilignes antérieurement et moins distinctement crénelés, la forme un peu ‘moins allongée, moins parallèle, la pubescence des élytres plus fine, plus courte, presque couchée, etc. Liban (Abeille de Perrin). Un seul exemplaire. 9. Dasyriscus NDpuTus Kiesw., Berl. ent. Zeits., 1859, p. 179; Jacq. Duv., Gen. Col., IT, pl. 46, fig. 230. (PL. 5, fig. 3.) Oblongus, converus, viridi-aeneus, pube densa sericeo-flavescens, in Genre Dasytiscus. 263 elytris setis micantibus, seriatim disposilis intermixla; antennis piceo- migris, articulis 2° et 3° ferrugineis; prothorace subtransverso, antice angustato, lateribus arcuatis, crenulatis, pube in disco longitudinaliter disposita; pedibus nigris, genubus, tibiis tarsisque rufo-piceis. Oblong, convexe, subcylindrique, d’un bronzé verdâtre clair assez brillant; pubescence serrée, mi-couchée', assez longue, d’un flave soyeux, celle du pronotum sinueusement convergente des côtés vers le milieu, où elle forme une bande longitudinale large et bien distincte, celle des élytres entremêlée de petites soies brillantes, mi° Des sommes encaissées pour la vente de numéros FF I NES ASE SE ne 759 » 6° Des sommes encaissées pour la vente du 1% vo- lume de la Faune Bedel.......... Ch ARTE 65 » ALFeENOTIUT SE Ati: 9,483 fr. 50 c. VI Bulletin entomologique. PDO. etre einen ee 7° Des sommes encaissées pour la vente des Nou- velles Tables (1861 à 1880).......... see & Des arrérages de la rente nominative 3 0/0 (legs Thibesard)....... Ste See gafeiee HA HO RRE 9° Des arrérages de la rente nominative et au por- teur 4 4/2 0/0 (don J. Dollfus)........ He 10° Des arrérages d'obligations nominatives et au porteur, des chemins de fer de POuesti(1)... 41° De la subvention du département de Pagricul- ture. st ee L 0... e. 12° De la subvention du département de l’instruc- CU EVE 165 doi (3 LE RAA EQMEU ARE EN ON SRE QUES : 13° De la subvention de M. Victor Signoret........ An Du versement complémentaire effectué par M. Ernest André, lauréat du prix J. Dollius (gravure de la médaille en or)......,....., 15° Du produit de la vente, autorisée, de trois obli- gations de chemin de fer de lOuest, en vue de subvenir à la dépense occasionnée par l'impression des nouvelles Tables (1864 à ABBONNOIUSIVEMENT) 22 UE Le con oo se eo 16° Enfin, du solde en caisse de l'exercice 1883... Total des recettes 9,483 fr. 50 c 1,480 » 300 ) 300 ) 1,667 39 600 ) 500 » 300 » 9 Un) 1,140 40 127 07 CR ne me 15,907 ir. 81 c. Les DÉPENSES (état ci-annexé n° 2) ont eu pour objet : 4° L’impression et la couverture de quatre tri- mestres d’Annales (4° trimestre 1883, 4er, 2e et 3° trimestres 1884), des Tables générales 1861 A 4880 ete SAMU, Sea URL 2% La gravure, le tirage et le coloriage des planches qui accompagnent les quatre trimestres men- LIDANES CITE SSSR SAONE DUREE 3° Les frais relatifs au loyer, aux contributions et et à l’assurance concernant le service de la BIO ÈQUE La sas don NS ATOUT Le nie Ne 7,997 Îr. 40 €. 3,164 90 664 80 ER —————— — 11,387 Îr. 40 c. (1) Cette somme comprend le produit de la vente de la Collection de Lépi- doptères de feu Alexandre Pierret, donnée par son père à la Société. D Séance du 14 janvier 1885. REPORE TR SE &° Les reliures et frais se rattachant au même ser- 9° L’affranchissement, pour la France et l'étranger, @es Annales, de la Faune Bedel et des nou- velles Tables . 6° L’affranchissement du Bulletin bimensuel et frais occasionnés par son envoi... .... 7° L’affranchissement de lettres et de circulaires... 8° L'achat de 3 obligations des chemins de fer de 1510 0 ET PNEMENNETE 9° Les dépenses occasionnées par l'achat de timbres mobiles pour reçus et recouvrements de coti- sations, étrennes , etC...... AE LEUR 5 10° Les allocations attribuées, à titre d’indemnité, au Secrétaire et au Trésorier, ainsi que les ap- pointements du gardien de la salle des séances. 11° Enfin, le prix J. Dollfus, pour 1883, décerné à M. Ernest André pour son Species sur les Formicides d'Europe, etc. (4)... CCC sos. C4L8C VOL PK à este se Total des dépenses....,.,,...... RÉSUMÉ : LHC UN NRAREROUE ARE AA NES NA RS MALTA AA MPÉPEN SR A MER ete ne Vorel echec PI ele a els ciel ete ts Solde en Caisse ne Nes Il reste à recouvrer : 1° Sur les cotisations antérieures à 1884.....,...., DS UCI TE MASSE NEA ANS AE HEAR …_....... VIr 14,387 fr. 40 c. 247 20 293 41 255 20 132 15 4,100 88 142 50 1,862 40 309 45 15,729 ir, 96 c. 15,907 fr, 81 c. 15,729 96 477 Îr, 85 c. 300 Îr, »c. 785 » 1,145 fr. €. Inutile d’ajouter que, comme les précédentes années, je m’ai rien négligé en vue d'obtenir des résultats plus satisfaisants, sans toutelois m’écarter des plus rigoureuses convenances. (1) Voir l’article 14 des Recettes. VII Bulletin entomologique. La Société, aux termes des Statuts (Règlement, art. 95 et 28), renvoie l’examen des comptes du Trésorier à son Conseil, qui lui présentera un rapport dans sa prochaine séance. Lecture. M. P. Millière adresse un mémoire qu’il intitule : Acidalie nou- velle; Chenilles inédites et Lépidoptères nouveaux pour la faune française. Travail accompagné d’une planche coloriée. Notre collègue prie la Société de vouloir bien accepter une somme de 60 francs comme légère indemnité pour la publication de ce mémoire. — Des remerciements seront adressés à M. P. Millière. Communications. M. le Président annonce que M. H. Milne Edwards, lun de nos membres fondateurs et honoraires, vient d’être nommé grand officier de la Légion d'honneur. — M. L. Fairmaire présente les notes suivantes : 4° J'ai recu de notre collègue M. Alléon un individu de la Cicindela trisignata, trouvé par lui aux environs de Kustendijé, et qui constitue une variété très curieuse : la lunule humérale est très peu arquée en dedans, la bande marginale ne l’atteint pas, la lunule médiane est étroite, arquée vers la suture, mais n’a pas le crochet postérieur, la bordure marginale est très étroite ainsi que les deux lunules postérieures. Cette variété pourrait être baptisée du nom d’incompleta ; elle se rencontre avec l'individu typique. 2 Notre collègue M. Dollé, de Laon, m’a communiqué un Coléoptère intéressant provenant d’Ouargla; c’est le Vertumnus cuniculus Burm., insecte du Sénégal, qu'il est curieux de retrouver en Algérie, et que je présente à la Société. — M. Ern. Olivier adresse, par l’entremise de M. L. Buquet, la note qui suit : Quand j'ai décrit, dans mon Essai monographique sur les Lampyrides, la femelle du Lampyris attenuata Fairm., je n'avais eu sous les yeux qu’un unique exemplaire obligeamment mis à ma disposition par mon collègue et ami M. Bourgeois. Cette femelle avait été piquée, était des- séchée et ratatinée, et la plupart de ses organes, étant déformés, ne pouvaient fournir que des caractères défectueux. M. V. Mayet ayant bien voulu me communiquer deux sujets provenant de Tunisie, con- servés dans de l’alcool et en parfait état de conservation, je peux en faire maintenant une description plus rigoureusement exacte qui devra remplacer celle donnée précédemment. L « Séance du 14 janvier 1}: 0 NA IX LAMPYRIS ATTENUATA Fairm., ?.— Long. 40-21 mill. — Entièrement d’un blanc jaunâtre, sauf la tête et la base du premier article des antennes qui sont noires; couvert sur toutes ses parties d’une courte pubescence flave; prothorax ogival comme celui du mâle, convexe et lisse sur son disque, à bords latéraux redressés et formant une gout- tière à fond grossièrement ponctué rugueux, Chargé sur toute sa lon- gueur d’une fine côte très légèrement saillante; côté de la base droit, légèrement incisé au-dessus de l’écusson; moignons des élytres très courts, séparés, divariqués, régulièrement acuminés au côté externe, brusquement rétrécis au côté interne dès le milieu de leur longueur, à extrémité aiguë; écusson large, trapézoïdal, à angles du sommet arrondis; troisième segment thoracique sillonné longitudinalement dans son milieu; segments supérieurs de l'abdomen à bord externe presque droit, à angles arrondis, bord postérieur en ligne droite; pygidium allongé, obconique; segments du ventre en ligne droite postérieure- ment, à angles arrondis, les deux avant-derniers légèrement incisés dans le milieu de leur bord postérieur, le dernier échancré au sommet un peu plus faiblement que chez le mâle; pattes courtes et robustes, à tibias fortement arqués en dedans. Ile de Djerba (Tunisie) : deux individus accouplés sur un tronc caver- neux d’olivier (V. Mayet). M. V. Mayet m'a également communiqué un exemplaire mâle de cette espèce qu'il a capturé dans le Djebel Beurda : il diffère légère- ment des individus typiques par sa taille un peu plus grande et son prothorax moins anguleux et presque arrondi en devant. — M. J. Fallou donne les diagnoses de plusieurs variétés de Lépi- doptères qu'il décrit d’après des dessins exécutés sur nature par notre collègue M. Hans Sulger, de Bâle. Ce sont : ARGYNNIS PALES Fabr. — Variété se distinguant des sujets ordinaires par une teinte noirâtre qui atteint la majeure partie des grandes taches noires du dessus des quatre ailes à l’exception des points noirs de Panté-marginale ainsi que ceux qui tiennent à la frange. Ces derniers points sont beaucoup plus grands et de forme plus allongée que dans le type de lespèce. — Valais, 1877. VaxessA AnriopA Lin. — Aberration se faisant remarquer par l’ab- sence des deux taches jaunes de la côte, et par la série des taches bleues des ailes supérieures ; les ailes inférieures n’en présentent que x Bulletin entomologique. quatre très petites au lieu de cinq ou six. — Du Simplon. Collection du Musée de Bâle. Cette variété ne diffère de celle publiée par M. P. Millière (Iconogra- phie, tome If, page 420, pl. 9%, fig. 8) qu’en ce que, chez cette dernière, les ailes inférieures ne varient pas. Je possède dans ma collection un exemplaire de la même espèce qui m'a été offert par notre ancien collègue M. Guillemot, de Thiers. Cette aberration, qui est de petite taille, offre des caractères tout différents des deux précédentes : C’est aux ailes inférieures que manque la série des taches bleues et il n’y en a que trois très peu étendues au sommet de l’anté-terminale. L Cette aberration se rapporte aussi, sauf deux taches bleues aux ailes inférieures, à celle figurée par Engramelle (pl. zv, Suppl. EH, 5, page 13, 7). ARGE GALATHEA Lin., God. — Aberration différant du type par la disparition des yeux de la bande anté-marginale du dessous des ailes inférieures, et se rapportant à la variété Galene Och. — Capturée le 28 juillet 1884, à Berisal (Simplon). M. Fallou ajoute, en terminant sa communication, que, comme le lui fait savoir M. Hans Sulger, la Deilephila neri a fait en 1884 son appa- rition à Bâle, et que M. Armand Gerber, notre ancien collègue, est par- venu à en élever une vingtaine d'individus. — M. G.-A. Poujade donne la description d’un Satyride nouveau du Thibet oriental : DepBis OCELLATA Pouj. — Envergure : de 54 à 60 mil. — Dessus brun clair légèrement olivâtre, laissant voir, par transparence, une partie des lignes et taches du dessous. Ailes supérieures à bord externe un peu sinué, ayant une tache en- fumée, plus ou moins vague, sur la base des deuxième et troisième branches de la nervure médiane. Inférieures coupées presque carré- ment, légèrement dentées, la dent médiane plus accusée, bordées de brun foncé partagé par un liséré fauve clair. Cinq taches du même brun, rondes, inégales, correspondant aux ocelles du dessous, précè- dent la bordure. Dessous du même ton que celui du dessus, mais beaucoup plus clair; ailes supérieures partagées par une ligne sinueuse plus foncée, fondue intérieurement, partant de la côte un peu après la cellule et se diri- geant vers l’angle interne. Deux lignes du même ton occupent latéra- Séance du 14 janvier 1885. XI lement la cellule. Une tache lilas est située à la côte près de Pangle apical. Ailes inférieures partagées par deux lignes courbes très sinueuses, plus foncées que le fond, bordées intérieurement par un filet pâle et occupant latéralement un peu moins du tiers médian, Deux lignes semblables, mais moins accentuées, se trouvent à la base de l'aile. Le bord externe est orné de six yeux noirs pupillés de blane à iris jaune et cerclés de lilas, celui situé à l'angle interne est double, Bordure des quatre ailes fauve, précédée dun liséré lilas parallèle aux sinuosités de l'aile, Trois 4 de Mou-Pin rapportés par M. l'abbé A, David. Collection du Muséum. — M. J.-M.-F. Bigot adresse les diagnoses de trois genres nouveaux de Diptères du groupe des Dexiaires : RHAMPHININA. — ©. Gen. Zeliæ (Rob. Desv.). male designati, proxi- mum esse videtur ?. Gen. Rhamphiuæ (Rondani ef Macquart) satis vici- num ; differt : cubito venæ quintæ longitudinalis alarum appendice destituto; haustellum rigidum, satis exsertum; palpis longis, tenuibus ; segmentum tertium antennarum usque tantum ad medium faciei ductum. Differt generis mei novi Homodexiæ longitudine haustelli palporumque brevilate ; antennæ Supra medium oculorum silæ; oculi nudi. R. puplA, © (nov. sp.).— Long. 9 vel 12 mill. — Vita frontal, facie media, ore, plus minus rufo tinctis ; palpis rufis, haustello nigro; anten- narum segmento tertio, aliquoties, apice fuseano; facie et fronte, utrinque, cinereo flavido pallido tinctis ; thorace fusco, cinereo pruinoso, lineis tribus nigris ornato, scutello, apice, plus minus rufo picto; calyptris albis, hal- teribus obscure rufis ; abdomine rufo, superne nigro late vittato, utrinque cinereo tessellato; pedibus nigris, tibiis, in medio, obscure rufis; alis pal- lide cinereis. — Mexique. — 2 specim. (ex mus. nostro). RHYNCHIODEXIA (pvyxov — dekia). — Pars generi veteris Dexiæ ; differt : haustello exserto, lenui, rigido; G. Prosenæ vicinuwm, differt : haustelli longitudine multo minore. R. TENUIPES ($, nov. Sp.). — Long, 12 mill. — Antennis rufis, seg- mento tertio fuscano, basi rufo; facie pallide testacea ; palpis ?; haustello castaneo; carina faciali fuloa, in medio longitudinaliter sulciolata; vitta frontali castanea ; thorace, cinerascente flavido, vittis quinque nigris, angustis, interruplis, notalo; scutello cinereo flavido; calyptris et halte- ribus albidis; abdomine flavido cinereo, obscure fusco tessellato, incisuris nigris ; pedibus nigris, elongatis ; alis pallidissime cinereis, basi, extrin- XI Bulletin entomologique. secus venis pallide fulvis. — Nouvelle Calédonie. — 4 spec. (ex mus. nostro). SIPHONIOMYIA (stuwvtov — poux), — ©. Antennæ, supra medium ocu- lorum silæ, segmento 3°, 2 duplo longiore, lato, oblongo apice truncato, cheto leviter villosulo; haustello rigido, porrecto, eæserto, capite æqui- longo, (palpis ?); facie concava, nuda, genis angustis, utrinque macro- cheto unico, longo, prope ad orbila munitis, epistomate prominulo, parce sed longe macrochetis instructo ; fronte lata, seriebus quatuor macroche- tarum, viz usque ad radicem antennarum ductis, munito ; oculis nudis ; abdomine anguste ovato, macrochetis, discoïdalibus et marginalibus, pedi- bus, inequalibus et numerosis, armatis ; onychiis et pulvillis valde elon- gatis; alis abdomine longioribus, costa venisque glabris, venis quartis et quintis longitudinalibus ante apicem satis late disjunctis, quinta acute cubitata, deinde concava, cubito haud appendiculato, vena transversa secunda, prope cubitum inserta, obliqua, sinuosa. S. MELAS, ®. — Long. 8 mill. — Tota nigra, satis nitida; fronte ni- tida facie undique barbaque albidis ; thorace paulo, ante, abdomine, apice, albido pruinosis; calyptris niveis, halteribus obscuris; pulvillis testaceis; alis obscure fuscis. — Mexique. — 1 spec. (ex mus. nostro). — Le même membre communique également la note qui suit : M. le baron V. von Rôder (Wiener Entom. Zeitung, 1884, p. 291), identifie l'espèce que j'ai décrite (Ann. Soc. ent. Fr., Bullet. bimens., n° 47, 188%, p. 164) sous le nom de Cyrtopogon oculiferum, avec le Cyr- topogon Meyerduri (3. Mik) = ? €. quadrizonatus (Loew). Malgré la grande ressemblance et la communauté d'habitat de ces deux insectes (Simplon), je ne crois pas à leur identité; faute de pouvoir comparer les types, l'étude attentive de leurs diagnoses respectives révèle certaines différences, qui, de mon spécimen, font tout au moins une variété. Dans une note, en réponse, adressée à M. V. von Rôüder, je lui détaillais mes raisons; il n’en a pas tenu compte dans sa critique. — M. Charles Brongniart fait la communication suivante : Les insectes, à l’état parfait, respirent à l’aide d’un appareil trachéen qui communique au dehors par des stigmates. A l’état larvaire, au con- traire, beaucoup d’entre eux ont une vie aquatique et respirent l'air tenu en dissolution dans l’eau à l’aide de branchies qui sont en houppes ou en lames. En 1848, G. Newport fit connaître un Névroptère de la famille des Perlides, le Pteronarcys regalis Newm., qui présente à l’état parfait, sur Séance du 14 janvier 1555. XII la face inférieure du thorax et des deux premiers anneaux de l’abdo- men, des houppes de branchies, et qui, en outre, est pourvu de stig- mates. Parmi les insectes fossiles trouvés dans les schistes carbonifères de Commentry, il en est qui présentent une particularité semblable. Ce sont des Névroptères. On distingue nettement, surtout sur deux des échantillons, le thorax et l'abdomen, et l’on remarque que chacun des anneaux de celui-ci porte latéralement une lame assez large, terminée par une pointe, et l’on aperçoit dans les lames des sortes de filaments ramifiés, qui, selon moi, représentent les trachées. On voit aussi des stigmates disposés par paire sur la face ventrale des anneaux abdominaux, et deux filaments annelés placés sur lextré- mité du dernier anneau. Cet insecte était probablement amphibie comme le Pteronarcys rega- lis. Sa nervation diffère tout à fait de celle de cet insecte, et comme elle se rapproche beaucoup de celle des Corydulis et des Chauliodes, je pro- poserai de le désigner sous le nom de Corydaloides Scudderi, le dédiant à M. Samuel Hubbard Scudder, le savant auteur de nombreux travaux sur les insectes fossiles. Membre reçu. M. Auguste Lameere, Secrétaire de la Société entomo- logique de Belgique, chaussée de Charleroi, 121, à Saint-Gilles, près Bruxelles, qui s'occupe d’Entomologie en général, présenté au nom de M. Preudhomme de Borre. — Commissaires-rapporteurs : MM. Bour- geois et Fairmaire. Démissions pour 1885. MM. Coret, à Puteaux (Seine), reçu en 1866 ; Gallé, à Creil (Oise), reçu en 1875: l'abbé Gatry, aux Bouillons (Orne), reçu en 1882; Guilbert, à Rouen (Seine-Inférieure), reçu en 1876; et Maurice, au château d’Attiche (Nord), reçu en 1881. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdom. des séances de l'), 188%, n° 23 ©). — n°24. A. Dozzrus, Communication relative au Phyl- loxera. — H. BEAUREGARD, Structure de l'appareil digestif des In- sectes de la tribu des Vésicants. — N° 25. L. TROUËSSART, Sur les Acariens qui vivent dans le tuyau des plumes des Oiseaux. — N° 26. E. SocxHLer, Note relative à un procédé pour combattre le Phyl- XIV Bulletin entomologique. lotera. — TicHTENSTENN, Évolution biologique des Aphidiens du genre Aphis et des genres voisins, — CH. BroNGNIART, Sur la dé- couverte d’une empreinte d’insecte dans les grès siluriens de Jur- ques (Calvados). — Tables du 1° semestre 1884. Academy of natural Sciences of Philadelphia (Proceed. of the), 188%, part IL. — H. C. Mac Cook, How the Lycosa fabricates her Round Cocoon. — [p., Note on the Amphibious Habit of Lycosa. — J. Leiny, Pentastomum proboscideum. — H. C. Mac Cook, A Spider that makes a Spherical Mud-daub Cocoon. Annali del Museo civico di Storia naturale di Genova, vol. XX, 1884, — Pavesr, Spedizione Italiana nell’Africa equatoriale. Aracnidi del re- gno de Scioa, — A. pe BorMans, Le crociere dell’yacht « Corsaro » del cap. armatore Enrico d’Albertis. VI. Ortotteri. — KE. SIMON, Description d’un genre nouveau d’Arachnides et remarques sur la famille des Archæidæ. — M. Jacogx, Descriptions of new Genera and Species of Phytophagous Coleoptera from the Indo-Malayan and Austro-Malayan subregions, contained in the Genoa civic Mu- seum. 1" p. — R. Gesrro, Appunti sinonimici. — E. Simon, Arach- nides recueillis en Birmanie par M. le chevalier J. B. Comotto et appartenant au Musée civique d'histoire naturelle de Gênes. — Ip., Note complémentaire sur la famille des Archæidæ. — G. GRiB0Do, Viaggio ad Assab nel Mar Rosso, dei signori G. Doria et O. Beccari con il R. avviso « Exploratore » dal 46 novembre 1879 al 26 feb- braio 4880. — P, PaAvesr, Materiali per lo studio della Fauna Tuni- sina raccolti da G. et L. Doria. I. Aracnidi. Serie 2, vol. I (XXI), 1884 — G. GriBobo, Spedizione Italiana nelP Africa equatoriale. Risultati zoologici. Imenotteri. Memoria se- conda. — P, WysTmAN, Catalogue systématique des Passalides, — G. GriBopo, Sopra alcuni Imenotteri raccolti à Minhla nel regno di Birmania dal cap. G. B. Comotto. — E. Rerrrer, Sechs neue Coleo- pteren aus Italien, gesammelt von Herrn Agostino Dodero. — €. Emery, Materiali per lo studio della Fauna Tunisina raccolti da G. et L. Doria. IE. Rassegna delle Formiche della Tunisia. — L. W. ScHAU- Fuss, Die Scydmaeniden Nord-Ost-Africa’s, der Sunda Inseln und Neu-Guinea’s im Museo civico di Storia naturale zu Genua, — C. ParonaA, Materiali per lo studio della Fauna Tunisina raccolti da G. et L. Doria. IV. Sopra alcune Collembola e Thysanura di Tunisi (Tav. I). — P. M. Ferrart, Materiali per lo studio della Fauna Tu- nisina raccolti da G. et L. Doria. V. Rincoti. — P. MaGreTri, Risul= Séance du 14 janvier 1885. XV tati di raccolte imenotterologiche nell’Africa orientale (Tav. 1). — A. Léveizé, Description d’une nouvelle espèce de Trogositides. Berliner Entomologische Zeitschrift, 1884, % Heft. — H. baron de Boca, Schutzfarben unserer einheimischen Lepidopteren, ihrer Eier, Raupen und Puppen. — E. BerGrot, Bemerkungen zur dritten Auflage des Catalogus Coleopterorum Europ& auctoribus L. V. Hey- den, E. Reitter et J. Weise. — D" L. KarreuLes, Neue Milben (fig.). — D' A. GRZEGORZEK, Beitrag zur Dipteren-Fauna Galiziens (Kais. Oesterr.). — G: QuenenreLpr, Verzeichniss der von Herrn Major A. D. von Mechow in Angola und am Quango-Strom 1878-1881 gesam- melten Pectinicornen und Lamellicornen, — D' F. KarscH, Die Katipo-Spinne « Laua-laua ». — H, J. Kozse, Beitrag zur Biologie der Aphididen. — D' F. Karscon, Phoneyusa, eine neue Vogelspin- nengattung aus Central Africa. — M. QuenexreLpr, Beitrage zur Kenntniss der Staphylinen-Fauna von Süd-Spanien, Portugal und Marocco. — H. J. Kozse, Ueber die von Herrn Ludy in Ober-Bayern, Karnthen und im Littoraie gesammelten Psociden. — 1p., Ueber Go- liathus albosignatus Boh., Kirkianus Gray und Russus n. sp. (fig.). — 1n., Entomologie. Ein Blick vor und ruckwärts. — Ip., Entomo- logisch-Kosmologische Betrachtungen. — 1p., Ludwig Ganglbauer’s Classification der Cerambyciden. — Ep. G. HoxraTH, Beitrage zur Kenntniss der Rhopalocera, — H. J, Kozge, Zur Frage über die systematische Stellung von Hypocephalus Desm.— G. QUEDENFELDF, Berichtigung zur Gattung Phalangosoma. — D' G. KrAATz, Ueber einige neue Goliathiden aus Central Africa. — H. J. KoLBE, Bemer- kungen zu den neuen Goliathiden aus Central Africa.—D" G. KRAATz, Ueber die Behaarungsvarietaten der Melolontha vulgaris Fab. — H. J. Kozge, Liste jüngst verstorbener Entomologen. Bulletin d'insectologie agricole, 4884, n° 12. — E, Meurer, Sur des Mi- crolépidoptères nuisibles aux poiriers. — M. Cornu, Note sur une Teigne mineuse vivant aux dépens de la feuille du poirier, — E. SAvARD, Le Jasius de l’arbousier, — BALBIANI, Destruction de l'œuf d'hiver du Phylloxera. Entomologists Monthly Magazine (The), n° 248, janvier 1885. — LorD WALSINGHAM, Characters of two new Genera of Pterophoridæ from specimens in the British Museum (fig.). — E. Saunbers, Revision of the British species of Sphecodes Latr. (including nine additional). — H. T. Sramnron, On the authorship of the Letter-press in vol. F, VI and VII of the Entomology in « Jardine’s Naturalists Library ». XVI Bulletin entomologique. — H. W. MARSDEN, On the probable extinction of Lycaena Arion in England. — Notes diverses. Feuille des Jeunes Naturalistes, n° A74. — L. FaucoNNer, Tableau syn- optique des Criocérides de France. —E. AnDRé, Le monde des Four- mis (suite). Naturalista Siciliano (1), ann. IV, n° 4. — E. RaGusA, Catalogo ragio- nato dei Coleotteri di Sicilia (suite). Naturaliste (Le), 6° ann., n° 42. Table des matières du 2 vol. — 7° ann. n° 1. — P. Grouzr, Les parasites extérieurs de l’homme. Revue des Travaux scientifiques, 1. IV, n°% 9, 10. — Compte rendu de divers travaux entomologiques. Rovartani Lapok, 1884, n° 10, 11 et 12. — Supplément contenant un résumé succinct, en français, des travaux entomologiques contenus dans le corps du Journal, édité en langue hongroise. Royal Society of new South Wales (Journal and Proceedings of the), 1883. ©) Société entomologique de Belgique. —Compies rendus des séances, série IN, n° 52. — L. FAIRMAIRE, Diagnoses de Coléoptères de l'Afrique orien- tale. Société d’études scientifiques d'Angers, 1882-1883 (Bulletin de la). — P. Noez, G. Virer, Vie et mœurs des Lépidoptères du genre Vanessa observés dans la Seine-Inférieure.—J, GALLois, Matériaux pour une faune entomologique de Maine-et-Loire (suite). — P. MÉGNIN et L. Trouëssarr, Note sur la Morphologie et sur la Classification des Sarcoptides plumicoles. Zoological Society of London (Proc. of the Scient. Meetings of the), 1884, part. IL. — F. D. GopmAx et O. SaLvix, A list of the Rhopalocera collected by M. G. F. 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Jules Bourgeois, vice-président, donne lecture du rapport suivant, au nom du Conseil : Messieurs, Conformément aux termes de l’article 25 des Statuts, votre Conseil s’est réuni le 21 janvier pour examiner les états des Recettes et Dépenses présentés par M. le Trésorier à la dernière séance. Grâce à l’ordre et à la régularité apportés comme toujours à nos finances par notre honorable Trésorier, il a été facile à votre Conseil de vérifier les comptes ; ils ont été reconnus parfaitement exacts ; les dé- penses sont souvent appuyées de pièces de caisse contrôlées par MM. les Secrétaire ou Archivistes. (1835) BuLz. 11, XVHI ; Bulletin entomologique. D’après les relevés qui ont été soumis au Conseil, le total des recettes S'ÉVERAL A NR Cie LE AE EURE ns D AB 007 SL E. et celui des dépenses à,,.........., OL user VER, 7an Jo laissant un solde disponible de...... AROPER E ni 477 Îr. 85 c. De plus, il resterait à recouvrer sur les cotisations de 4884 et sur celles Artiérisrines A 188. he cisent te AE SG ae 4,145 fr. »c. Il ressortirait de ces chiffres que le budget de la Société se trouverait en équilibre, et nous pourrions en déduire, comme d'habitude, que nos finances sont en bonne voie; mais un examen attentif des comptes, com parés à ceux des années précédentes, a révélé à votre Conseil que cette prospérité, actuellement, était plus apparente que réelle. En effet, pour qu’une Société puisse être dans une situation financière satisfaisante, il faut que, si ses ressources ne s’augmentent point, qu’au moins elles ne diminuent pas, et surtout que la Société ne dépense pas plus que ses revenus ne le lui permettent ; c’est pourtant ce qu’elle fait depuis deux ans, et cela tient à ce qu’on a cherché à équilibrer le bud- get sans trop se rendre compte des éléments qui le composaient. Les ressources de la Société ont diminué : ainsi, en 1879, notre capi- tal, en valeurs mobilières, se composait d’un titre de 300 fr. de rentes 3 0/0, legs de M. Thibesard; d’un titre de 300 fr. de rentes 5 0/0, don de M. Dollfus (1), et de 88 obligations du chemin de fer de POuest, dont 77 nominatives. Depuis cette époque, 4i membres se sont libérés en versant à la caisse de la Société une somme totale de....,..... 192,300 Îr. »c. laquelle somme, représentant un capital dont la Société n’a droit qu'à l’usufruit, eût dû être employée entièrement en achat de titres. Or, depuis 1879, il n’a été acheté que 29 obligations du chemin de fer del'Ouest ayant coûté. .............0., ae note ae TU IS ODETITE ECS C’est donc la valeur de L libérations qui a passé, pendant ces dernières années, dans les dépenses courantes. En outre, en 1884, en prévision des dépenses d'impression qu’orca- sionnerait la publication des Tables, sur ces 29 obligations, M. le Tré- sorier a été autorisé à en vendre 3, dont le produit est venu également se fondre dans les dépenses de l’année. Il y a eu certainement un sur- croît de débours causé par l'impression des Tables, mais il a été com- pensé en grande partie par les souscriptions payées en 1883 et 1884 ; de façon que les frais de publication se trouvent couverts, à 300 fr. près. (1) M. Dollfus, lors de la conversion en 4 1/2 0/0, a bien voulu rembourser à M. le Trésorier la somme de 741 fr. 45 c. exigée par l'État comme soulte. DER È 4 ER CP A tn 2 Le CN SALE nn NS ; net A: We j) À re Seunce du 28 janvier 1855. XIX Le revenu normal de notre Société ne dépasse actuellement guère 12,200 fr. et peut se décomposer approximativement comme suit : Cotisations de 288 membres payant 24 fr.............. 6,819 fr. Sommes payées pour affranchissement des Annales et du RD D TR Ne I OPA LE RIAD RES SET 400 Sommes payées pour tirages à part................... 150 Ventes d’Annales et autres publications. ............. 4,200 SUDVENTIONS. AIVETSES 2e MS À CRUE EN i" | Arrérages de rentes et d'obligations, représentant en par- tie les exonérations capitalisées de 59 membres à vie...... 2,267 ROM OS 12,229 fr. Nos dépenses, par contre, se sont maintenues à peu près dans ces limites, soit 42,562 fr. 48 c. en 1880, 13,057 fr. 42 €. en 1881, 12,873 Îr. L0 c. en 4882, laissant chaque année un excédent de recettes ; mais, en 1883, une augmentation sensible dans les dépenses s’est produite, car celles-ci se sont élevées à 44,480 fr. 56 c., pendant que les recettes correspondantes n'étaient que de 12,084 fr. 08 c., le budget étant équi- libré par Pexcédent des recettes des années précédentes (formé en partie par les exonérations) et par 4,237 fr. 35 c. pris également sur le compte de libérations. En 1884, les recettes se sont élevées à 13,730 fr. 89 c. et les dépenses à 44,629 fr. 41 c.; ce sont les trois libérations de l’année qui ont mis le budget en équilibre. Votre Conseil croit devoir, Messieurs, vous signaler le péril qu’il y a pour l'avenir de notre Société de dépenser annuellement plus que ses revenüs; mais, en vous faisant connaître la vérité sur la situation, il doit ajouter que cette situation n’a rien d’alarmant, et qu'avec un peu d'attention et de fermeté pour écarter les sujets d'augmentation de dépenses sans profit réel pour la Société, il est parfaitement possible de continuer nos publications sans leur faire subir une diminution appré- ciable. Ce qui a grossi nos dépenses, en 488%, ce sont les planches coloriées qui ornent nos Annales et l'impression des Tables. Pourtant nous ne devons pas regretter la dépense pour les planches, car elles ajoutent certainement à la valeur de nos publications et doivent amener de nou- velles adhésions à notre Société. Quant aux Tables, leur utilité ne peut être contestée, et il est probable que leur vente, cette année, viendra combler le déficit qu’elles ont occasionné en 1884. Le grand nombre d’exonérations qui se sont produites depuis 4880 a considérablement diminué les ressources annuelles de notre Société, car 4. Bulleiin entomoloyique. la somme versée, au taux actuel de capitalisation, est loin d’équivaloir à la cotisation annuelle payée par la majorité des membres de notre So- ciété: mais si, aujourd’hui, la libération des membres est une cause de gêne, il est certain que notre Société en récoltera les avantages plus tard, puisque sa durée est indéfinie. Enfin, d’après les nouveaux arrangements pris avec la maison Duruy. nous pouvons espérer réaliser une économie sensible sur nos dépenses d'impression des Annales et du Bulletin. En conséquence, Messieurs, le Conseil vous propose : 1° D’approuver les comptes de M. le Trésorier pour l’année 1884 et lui en donner décharge ; 2 De décider qu’à l’avenir les versements qui seront faits à titre de libération par les membres soient portés à un compte spécial dont le produit devra être employé exclusivement à l’achat de rentes ou d’obli- gations pour accroître la fortune mobilière sociale, et, par suite, ses ressources, au lieu d’être confondus dans le budget ordinaire ; 3° De décider que, si, comme on peut lespérer, l'exercice de 1885 laisse un excédent de recettes, cet excédent soit consacré à lPachat de valeurs, pour reconstituer au moins celles qui ont dû être aliénées en 1884 ; 4° D’autoriser la conversion en obligations nominatives des obligations au porteur qui se trouveraient aux mains de M. le Trésorier et dont le nombre dépasserait celui qu’il est indispensable de conserver en prévi- sion de dépenses extraordinaires; ÿ° Enfin de voter de vifs remerciements à M. Lucien Buquet pour le zèle et le dévouement qu’il ne cesse de déployer dans l'intérêt de #a So- ciété, laquelle lui doit en grande partie la prospérité dont elle a joui de- puis que les fonctions de Trésorier ont été confiées à notre collègue. Les conclusions de ce rapport sont adoptées à l’unanimité des voix par la Société. Des remerciements sont votés au Trésorier, et il lui est donné décharge des comptes de 1884, La Société décide, en outre, que sur les sept obligations au porteur restant aux mains du Trésorier, trois devront être converties en obliga- tions nominatives. — M. L. Bedel, l’un des rapporteurs du Conseil, lit le rapport qui suit : Messieurs, En quelques années la Société entomologique a perdu successivement Seance du 28 janvier 1885. XXI Darwin, Schiôdte, J, Le Conte et Chevrolat; ils laissent vacants, aujour- d’hui, quatre titres de membres honoraires. Préoccupés de cette situation, M. E. Lefèvre et plusieurs de nos éol- lègues ont pensé que le moment était venu de procéder à l’élection de membres honoraires nouveaux, et en ont fait la demande à la séance du 4% janvier 14885. Le Conseil a examiné cette proposition. Il en a reconnu l’opportunité et vous invite à vous associer au vœu de nos collègues. Après avoir entendu lecture de ce rapport, la Société décide qu'il y a opportunité à élire de nouveaux membres honoraires, et, aux termes de l'article 43 de son Règlement, décide qu’il sera immédiatement procédé à la nomination d’une Commission de cinq membres chargée de pré- senter une liste de candidats, à la prochaine séance. Cette liste sera pu- bliée dans le prochain numéro du Bulletin. Le vote, auquel tous les Membres français ont droit de prendre part, est renvoyé à la seconde séance qui suivra le dépôt du rapport (11 mars 1885). Sont nommés membres de cette Commission : MM. Bedel, Bourgeois, Ragonot, Sallé et Simon. — M. J. Bourgeois, rapporteur du prix Dollfus pour 1884, donne lec- ture du rapport suivant : Messieurs, La Commission du prix Dollfus s’est réunie le 26 de ce mois, sous la présidence de M. Ragonot; 7 de ses membres étaient présents. Deux ouvrages avaient été adressés par leurs auteurs pour le con- COUTS : 4° Par M. L. Fairmaire : Histoire naturelle de la France, 11° partie, Hémiptères, vol. in-12, 206 pages, 10 planches noires ; Paris, E. Deyrolle. — Prix : 3 francs. 2° Par M. le D' E.-L. Trouëssart : Les Sarcoptides plumicoles ow Anal- gésines, 1° partie : Ptéroliches (en collaboration avec M. J.-P. Mégnin), vol. gr. in-8°, 82 pages, 17 figures et 2 planches noires; Paris, O. Doin. A côté d'ouvrages remarquables, mais d’un ordre plus élevé, que nous possédons, en France, sur les Hémiptères, il manquait jusqu’à présent un livre spécialement écrit pour les commençants, qui fût à la fois élémentaire et scientifique et, par son prix modique, à la portée de chacun : le volume présenté par M. Léon Fairmaire répond très heureusement à ce desideratum. Le plan de l'ouvrage est le même que XXI Bulletin entomologique. celui déjà suivi par l’auteur dans sa Faune élémentuire des Goléoptères de France. De bons tableaux dichotomiques, établis d’après des çarac- ières précis, conduisent aux familles d’abord, puis aux tribus et enfin aux différents genres, dont 180 environ sont passés en revue. Les espèces sont brièvement, mais suffisamment caractérisées; quelques détails sur les mœurs, l'habitat, le degré de rareté, viennent complé- ter l’histoire succincte de chacune d'elles ; enfin d'excellentes planches, parfaitement gravées, représentent un type au moins des principaux genres et devront faciliter, dans une large mesure, le travail de déter- mination. Cet ouvrage nous à semblé ainsi répondre entièrement aux intentions du fondateur du Prix. M. le Dr Trouëssart se présente avec la 4" partie d’un Mémoire sur les Sarcoptides plumicoles, Acariens vivant dans le plumage des oiseaux. Ce travail a été publié, en 188%, dans le Journal de Micrographie, avec une part de collaboration revenant à noire collègue M. J.-P. Mégnin, mais sur laquelle nous n'avons pu être fixés exactement. La Commis- sion à été unanime à reconnaître le mérite de cette monographie, consa- crée à l'étude détaillée, consciencieusement faite et appuyée de figures, d’un groupe d’Articulés restés si longtemps dans loubli; mais il faut bien avouer qu’un travail aussi spécial ne peut s'adresser qu’à un très petit nombre d’entomologistes. D’un autre côté, nous devons faire remarquer que le mémoire de M. Trouëssart ne comprend qu’une seule division de la famille des Sarcoptides plumicoles, celle des Ptérolichés ; qu’il va paraître très prochainement, il est vrai, mais que, jusqu’à pré- sent, il n’a pas encore été publié en dehors du Recueil précédemment cité; qu’enfin, l’un des genres dont il traite n’y figure qu'à l’état de catalogue, sa Monographie complète ayant été donnée ailleurs. A ces différents points de vue, il nous a semblé que l’ouvrage présenté par M. Trouëssart sortait un peu des conditions de la fondation, En conséquence, Messieurs, la Commission a l'honneur de proposer à vos suffrages comme candidat #nique au prix Dollfus pour l’année 1884, M. Léon Fairmaire, pour son volume intitulé : Histoire naturelle de la France, 11° partie, Hémiptères. La Société, après avoir entendu lecture de ce rapport, aux termes des articles 59 et 43 de son Règlement, décide que la nomination du lauréat du prix Dollfus aura lieu dans la séance du 95 février 1885. Tous les Membres français ont droit de prendre part au vote, qui aura lieu au scrutin secret et à la majorité absolue des suffrages, soit directement, soit par correspondance. Seance du 28 janvier 1885. d xx Décision. La Société décide que le Banquet annuel destiné à fêter la date de sa fondation aura lieu le samedi 28 février. — MM, Bourgeois et Sédillot sont chargés de l’organisation de ce Banquet. Communications. M. Éd. Lefèvre fait passer sous les yeux de la Société deux exemplaires &' et $ de l’Acilius Duvergeri Gob., qu’il a pris, au mois d'août 1884, au Môle, petite localité marécageuse située au nord et sur le bord même du Bassin d'Arcachon, à environ deux kilomètres d’Andernos, sur le côté droit de la route qui conduit à Arès (Gironde). Notre collègue rappelle à ce sujet que l'A. Duvergeri, découvert en 1874 par M. Duverger aux environs de Dax, a été rencontré en 4879 par M. Guède auprès de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne (région des grandes Landes) et, ultérieurement, dans le Lac Marescot (Basses-Pyrénées) par M. Eug. Simon. La localité nouvelle d’Andernos offre donc d'autant plus d'intérêt qu’elle est intermédiaire entre les deux localités de Bordeaux et de Dax. — M. H, Lucas communique la note suivante : Rien n’a encore été publié jusqu'à présent sur la vie évolutive de ces grands Coprophages avec lesquels Hope, in the Coléopt., Man., I, p: 23 (1837), a établi son genre Heliocopris, dont les espèces sont répandues en Afrique, en Asie et jusque dans l’extrème Orient. Le Muséum de Paris ayant reçu dernièrement un certain nombre de Coléoptères recueillis au Laos par le D’ Néïs, j'ai trouvé parmi eux un individu à l’état de nymphe de lHeliocopris bucephalus Fabricius,. et je crois devoir donner la description de cette nymphe dont on ne connaît pas encore la larve. Nymphe : d'un jaune plus où moins teinté de ferrugineux. La tête, arrondie, à bords épais, déprimée sur les parties latérales, présente dans son milieu une saillie transversale surmontée de deux tubercules épi- neux d'un brun ferrugineux. Les palpes maxillaires et labiaux sont jaunes ainsi que la lèvre inférieure ; Ces organes sont bien développés, surtout les palpes labiaux dont les derniers articles sont d’un brun fer- rugineux à leur extrémité. Les antennes, repliées sous les expansions latérales du thorax qui les protègent, sont d’un jaune clair, avec leur article terminal placé sur la partie antérieure des tibias des pattes de la première paire; celles-ci, d’un jaune testacé, sont repliées et protégées par les expansions du thorax sous lesquelles elles sont placées ; les pattes de la deuxième paire sont jaunes, très larges, comprimées, surtout les fémurs ; elles sont placées de chaque côté de la région sternale avec les XXIV Bulletin entomologique. tibias et les tarses reposant sur les élytres qu’ils ne dépassent pas; celles de la troisième paire, très larges et comprimées, occupent les parties latérales de l'abdomen et sont protégées en partie par les élytres et les ailes, à l'exception cependant des tarses qui trouvent un point d'appui sur le dernier segment abdominal. Le thorax est jaune, à bords épais et arrondis; il est déprimé de chaque côté et présente en dessus deux saillies transversales, larges et entièrement lisses. Les élytres sont grandes, plissées, sillonnées longitudinalement et en recouvrement sur la région sternale et sur les parties latérales de labdomen ; à leur partie antérieure, en dessus, elles présentent de chaque côté un tubercule spi- niforme fortement prononcé. Les ailes, moins grandes et plus étroites que les élytres, sont en partie cachées par ces derniers organes; elles ne sont pas plissées et leur extrémité, qui est arrondie, vient se placer sur les fémurs des pattes de la troisième paire qu’elles cachent, ainsi que les premiers articles des tarses. Le mésothorax et le métathorax sont jaunes, et entre ces deux pièces on aperçoit un fort tubercule spiniforme; la région sternale est lisse et de couleur jaune. L’abdomen, plus large que long, très grand, volumineux, est d’un jaune plus ou moins ferrugi- neux ; en dessus et en dessous il est lisse, à lexception des derniers segments qui sont étroits et carénés ; il est dentelé sur les parties laté- rales, et c’est dans l'intervalle de ces dentelures que sont placés les stigmates, qui sont petits, arrondis et à périthrème d’un brun ferrugi- neux ; quand on observe ces dentelures, qui sont très saillantes, trian- guliformes, on remarque que les 4, 5, 6 et 7 présentent une très petite épine acérée et de couleur ferrugineuse. — Long. 48 à 50 mill.; lat. 30 à 32 mill., 9. — Du Laos (Indo-Chine). M. le D' Néïs. — M. G.-A. Poujade décrit un Satyride de la province de Mou-Pin (Thibet oriental) capturé par M. l’abbé David : MYCALESIS OCULATISSIMA Pouj. — Envergure : 55 mil. — Dessus brun clair où transparaissent légèrement les ocelles et les lignes du des- sous. Ailes supérieures ayant deux taches noires, rondes, près du bord externe : l’une vers l’angle apical, autre, plus grande et pupillée de blanc, entre les deux dernières branches de la nervure médiane. Ailes inférieures légèrement dentées, bordées d’un double liséré brunâtre et ornées de deux taches placées comme celles des ailes supérieures. La iache de l'angle interne est assez largement pupillée de blanc et cerclée de fauve. Dessous roussâtre, finement sablé de jaunâtre, principalement aux ailes inférieures. Ailes supérieures partagées par une teinte rousse fon- Séance du 28 janvier 1885. XXV due intérieurement, partant de la côte, à peu près au tiers extérieur et se dirigeant près de l'angle interne. Cette teinte est suivie à la côte par une tache triangulaire jaune d’ocre clair. Une ligne rousse occupe trans- versalement le tiers extérieur de la cellule. Près du bord externe, envi- ron à la sixième partie de Paile, il y a une rangée de cinq yeux pu- pillés de blanc, à iris jaunâtre, cerclés de brun et à auréole jaunâtre. Le premier est brun et le plus petit, le deuxième est noir, à peu près égal aux deux suivanis, qui sont bruns, et le cinquième, noir, est le plus grand. Aïles inférieures partagées à peu près au milieu par deux lignes rousses, courbes et sinueuses, partant de la côte et aboutissant au bord interne. Bord externe orné d’une rangée de six yeux semblables à ceux de l’aile supérieure, mais de dimensions différentes : le premier est le plus large, noir et détaché des autres, les deux suivants sont assez petits et le quatrième du double plus grand, le cinquième est noir et du double du précédent, le dernier, également noir, est petit et sou- vent double. Les quatre ailes sont bordées d’un double liséré brun à intervalles jaunâtres ; franges d’un brun clair. Corps de la couleur des ailes. Antennes brunes, annelées de blanc, à massue en partie fauve. Décrit sur six mâles appartenant à la Collection du Muséum. — M. Bernardo Zapater, d’Albarracin, province de Terruel (Espagne), adresse les observations suivantes : 1° A la fin de 1884, comme au commencement de cette année, par un froid de 19 degrés centigrades, il a pris une quarantaine d'individus du Triphosa sabaudiata, appliqués aux murs à l’intérieur de son habitation. Cette espèce, commune en été, continue à voler jusqu'aux premiers froids, et se réfugie, en hiver, dans les maisons ou dans l’intérieur des srottes, comme cela a été souvent remarqué. 2 Pendant l’été dernier, surtout au mois d'août, les chenilles de la Pieris Daplidice se trouvaient en très grand nombre aux environs d’Al- barracin ; elles y ont dévoré la plupart des feuilles de la vigne. Notre collègue à pu en recueillir et brûler plus de 30,000. — M.1J.-M.-F. Bigot adresse les diagnoses de deux genres nouveaux de Diptères du groupe des Déxiaires : ANASTELLORHINA (avastelw — puy). — ©, Antennis contra lineam mediam oculorum insertis, segmento tertio secundo quinquies longiore, angusto, oblongo, fere usque ad oris aperturam ducto; cheto omnino xxVI Bulletin entomologique. longe villoso; oculis nudis; fronte lata, satis prominente; facie valde concava, haud carinata ; macrochetis frontis, ultra radicem antennarum haud productis, faciei paucis, brevibus, a medio genarum distantibus ; genis latis sub oculis; haustello apice vix ante exserto; palpis longis, leniter clavatis; segmentis duobus tantum apicalibus abdominis macrochetis longis marginalibus munitis; alarum venis 4 et 5 longitudinalibus (Rondani) apice disjunetis, 5* satis acute cubitata, deinde concava, cubito appendice destituto, vena transversali 2 parum obliqua, leniter sinuosa ; pedibus, longitudine mediocris, fere nudis ; abdomine conico, satis angus- tato. — Præter macrocheta longa plurima abdominis apicalia, generis Rhynchomyiæ (Rob. Desv.) e Muscidis, satis vicinum. A. BICOLOR, ® (nov. sp.). — Long. 8 mill. — Anfennis fuscis, basi fulvis, cheto fuscano; palpis fulois, haustello fusco; capite et facie testu- ceis; macrochetis nigris omnino ; vitta frontali pallide fulva; thorace fusco-nigro opaco, retrorsum, utrinque, fulvo tincto, scutello fulvo, basi fusco: utrinque macrochetis longis instructis ; calyptris et halteribus pal- lide fulois; abdomine fulvo, incisuris nigro anguste marginatis, latius in medio; pedibus fulois, tarsis fuscis ; alis fere hyalinis, basi parum fluvido linctis. — Australie. — 4 specim. (ex mus. nostro). HOMODEXIA (ouos — dekux). — &. G. Dexiosomæ (Rondani, Pro- drom.) sünillimum; difiert : cubito venæ quintæ longitudinalis alarum nullo modo appendiculato. 41. H. RurINA, G' (nov. sp.). — Long. 44 mill. — Antennis pallide ful- vis, apice parum infuscatis ; palpis fulvis ; facie pallide cinereo flavido ; vitta frontali fusca; thorace cinereo, obscure nigro, quadrilineato, scu- tello sordide fulvo cinereo pruinoso; calyptris albis, halleribus fulois ; abdomine fulvo, segmentis basi, late cinereo limbatis, limbis in medio angustatis, eastaneo obscure tinclis et, utrinque, fulvo notatis ; pedibus nigris, tibüis obscure fulvis; alis pallide cinereis.— Californie.—1 specim. (ex mus. nosiro). 2, H. OBSCURIPENNIS, (nov. sp.).—Long, 43 mill.— Antennis fulvis, superne parum castaneo tinctis; capile, haustello palpisque fulvis; vitta frontali lata, castanea; oculis nudis ; thorace castaneo fulvo, opaco, pleuris fulvis, scutello obscure fulvo; calyptris et halteribus sordide fulvis ; abdo- mine fulvo rufo, incisuris nigris; pedibus fulvis, coxis, tarsis, apice parum infuscatis; alis infumatis. — Ceylan. — 1 specim. (ex mus. nostro). Membres reçus. 4° M. Paul Audollent, élève de l’École des hautes à ocre K@ RE j ANT PTE AS TT ANNE D: PS ER Séance du 28 janvier 1885. . XXVII études, rue de Mornay, 5 (Entomologie générale, surtout Lépidoptères), présenté par M. Maurice Girard, — Commissaires-rapporteurs : MM. Lu- cas et Poujade ; 2 Le Révérend W. G. Holland, à Pittsburg (Pensylvanie), v° Avenue (Coléoptères et Lépidoptères), présenté comme mémbre à vie par M. Aug. Sallé, au nom du D' Geo.-H. Horn. — Commissaires-rapporteurs : MM. H. Lucas et Poujade ; 3° M. G. Ollivry, à la Chapelle-sur-Erdre (Loire-Inféricure) (Lépido- ptères de France), présenté par M. Ch. Brongniart. — Commissaires- rapporteurs : MM. Guillot et Poujade. Démission pour 1885. M. Anatole Boieldieu, à Paris, admis en 1851. E. D. Bulletin bibliographique. Academia nacional de ciencias en Cordoba (Boletin de la), t. VI, Ent 4, 1884. ©) Académie des Sciences (Comptes rendus hebdom. des séances), t. C., 1885, N° 4 ©). — N° 2, J. Douzer, Note relative à un nouvel appareil de distribution des insecticides pour la destruction du Phylloæera. — À. BarrnéLemY, Études sur la tête et la bouche des larves d’Insectes. — R. Koënzer, Sur un Hémiptère marin, l’Aepophilus Bonnairei, Sign. — N° 3. BALPrANI, Sur l'utilité de la destruction de l'œuf d’hi- ver du Phyllorera. — FAuprw, Note sur l'emploi des badigeonnages au sulfate de fer, pour détruire l’œuf d'hiver du Phylloxera. Échange (L), 4885, 47° année, n° 4, numéro spécimen. Messager agricole (le), 25° année, 10 juillet 1884. — Notes sur la viticul- ture et la sériciculture. Naturaliste (le), 4885, 7° année, n° 2. — L. FAIRMAIRE, Diagnoses de Coléoptères nouveaux de la Terre de Feu, — P. Grouzr, Les para- sites extérieurs de l’homme (fin). — Nécrologie, CHEVROLAT, Mors. Reports of Observations and Experiments in the practical Work of the Divi- sion (U. $S. Dep. Agric.), Bulletin n° 4, Washington, 1884. — J. B. 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Br. in-8, 2 p., fig. (Extr. Wiener entom. Zeit., IT, 1884, Heft 7.) * 6° Species Capsidarum quas legit expeditio danica Galateæ. Br. in-8°, 6 p. (Extr. Entomologisk Tidskriit, V, 188%, Haît 4.) * 7° Finlands och den Skandinaviska Halfôns Hemiptera-Heteroptera, I. Br. in-8°, 106 p., tabl. synopt. (Extr. Entom. Tidskrilt, 1880-82.) * 8° Entomologiska Exkursioner under januari 4882 i Sôdra Finland. — Nagra ord om de europeiska arterna af Slägtet Anthocoris Fall., Fieb. — Br. in-8° 6-4 p. (Extr. Medell. af Societas pro Fauna et Flora fennica, IX, 1882.) * 9° Om Kopulationen hos en del Collembola. — Om ventratubens funk- tioner hos Collembola. — Br. in-8°, 3-2 p. (Extr. Skandinaviska Naturforskaremütets Fôrhandlingar, Stockholm, 1880. * 10° Sibiriska Hemiptera. Br. in-8°, 14 p. (Extr. Finska Vet.-Soc. Für- handl., vol. XXVI, 1884.) * 41° Monomorium Pharaonis en ny fiende till var husro. Br. in-8°, 21 p. (Ext. Finska Vet.-Soc. Fôrhandl., vol. XXVI, Helsinglors, 1884.) * 12 Tetrodontophora n. g. (Subf. Lipurinae Tullb.), 4 p. (Extr. Sitzb. K. Akad. Wien., vol. LXXXVI, partie I, juillet 1882.) * Ruzey (C. V.). 4° Insects in Relation to Agriculture. Nombr. fig., 10 p. XXX Bulletin entomologique. — 2° Jumping Seeds and Galls (fig.). (Proc. of U. S. Nat. Mus., vol. V) 2 p. * — 3° Recent advances in economic entomology. (Phil. Soc, of Wash.) 1884, 2 p. * — 4° A new insect injurious to Wheat. (Bull. Brook. Ent. Soc.) 1884, 4 p. *— 5° The Psyllidæ of the United States. À p. — Some recent discoveries in reference to Phylloxera. À p. — Improved Method of spraying Trees for protection against Insecis. 1 p. (Proc. Am. Ass. Adv. Sc.) 1883. * — 6° Orthoptera {nombr. fig.) (Standard Nat. History, Vol. 2). 39 p. * SAUSSURE (H. DE). Prodromus OEdipodiorum insectorum ex ordine Orthopterorum (Mém. Soc. Phys. Hist, nat. Genève, t. XX VIE). 4 pl. 1884. 254 p, * TRouËssART (D' L.) ei P. Méanix. Les Sarcoptides plumicoles ou anal- gésinés, 47° partie, Piérolichés. 17 fig., 2 pl. Table manuscrite. 1885. 82 p. — 2 exempl. * ZAPATER (BERN.) et Max. Korg. Catalogo de los Lepidopteros de la pro- vincia de Teruel y especialmente de Albarracin y su sierra. (An. Soc. Esp. Hist. nat.). 1883. 46 p. * de Séance du #44 février 4885. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. MM. Audollent, nouvellement admis, Brabant (Ed.), d'Escoudœuvre, Lamey (Ad.), de Gray, Oberihür (René), de Rennes, membres de la Société, et Deschanges, assistent à la séance. Rapport. M. E. Simon lit le rapport suivant : La Société s'étant prononcée dans la séance précédente sur loppor- tunité de procéder à l'élection de membres honoraires en remplacement de Chevrolat, Darwin, Le Conte et Schiôdte, décédés, la Commission de cinq membres, nommée conformément au Règlement pour exami- ner les titres des candidats, s’est réunie le 4 février pour remplir son mandat. Bien que la Société n’ait à pourvoir qu’à quatre vacances, la Commis- sion a pensé qu’elle devait, comme cela à eu lieu précédemment, vous présenter un plus grand nombre de noms, tous dignes, à des titres divers, de fixer votre choix. Après en avoir mürement délibéré, elle ? 2x$e à + %) es vr Séance du 11 février 1885. EXT s’est arrêtée à la liste suivante, que nous vous présentons par ordre alphabétique : Pour les membres français : MM. le professeur Émize BLANCHARD (Anatomie); le professeur À. LABOULBÈNE (Biologie); S.-A. DE MARsEuL (Coléoptères); M.-P. Mizuère (Lépidoptères): le D' Auc. Puron (Hémiptères). Pour les membres étrangers : MM. le D' G. Honx, de Philadelphie (Coléoptères); A.-S, PacxarD jr., de Providence, États-Unis (Entomologie générale); Ep. pe Sezys LoncHAmwps, de Liège (Névroptères, Orthoptères); STAINTON, de Londres (Lépidoptères). Après avoir entendu cette lecture, la Société, conformément à l'article 13 de son Règlement, décide que Pélection de quatre membres hono- raires aura lieu dans la séance du 11 mars 1885. Tous les membres français ont droit de prendre part à ce vote, qui aura lieu au scrutin secret et à la majorité absolue, soit directement, soit par correspondance. Lectures. M. L. Reiche adresse une notice nécrologique sur Auguste Chevrolat, membre honoraire. — M. J. Bourgeois dépose sur le Bureau un mémoire intitulé : Lycides nouveaux où peu connus (>° partie). Communications. M. A. Grouvelle donne les diagnoses de trois espèces nouvelles de Cucuijides : À. PAssANDRA DEYROLLEI. — Élongatla, nitida, tota nigra; prothorace valde transverso; utrinque sulco singulo intus prope marginem anticum curoato et medio evanescente; sulco brevi longitudinali medioque antice notato; elytro singulo quinque-sulcato, sulais 1-2, 3-4 approximatis — Long. 22 mill. Voisine de la P. marginata À. Grouv., mais nettement distincte par le nombre des stries des élytres. Australie (collection A. Grouvelle). 2. PassanDRA WATERHOUSEL — Elongata, nilida, tota nigra; antennis subelongatis; prothorace quadrato, utrinque unistriato; elytro singulo trisulcato, sulco humerali fere integro. — Long. 20 mill. XXXII Bulletin entomologique. Voisine de la P. marginata A. Grouv.; se distingue nettement par les stries dorsales du prothorax qui s’arrêtent à la marge antérieure, par l'absence de sillon longitudinal sur la partie antérieure du prothorax et par la forme différente du relief de la tête. Abyssinie (collections R. Oberthür et A. Grouvelle). 3. HECTARTRUM APICALE. — Elongatum, nitidum, valde cylindricum, nigrum; antennis, pedibus et elytris ad apicem rufo-sanquineis; elytro singulo quadrisulcato, sulcis 1-2 approtimatis ; sulco humerali fere inte- gro. — Long. 25 mill. Sénégal (collection A. Grouvelle). — M. L. Fairmaire communique la note synonymique qui suit : Dans le travail que j'ai publié sur les Coléoptères de l'archipel de la Nouvelle-Bretagne (Ann. Soc. ent. Belg., 1883, 40), j'ai décrit, sous le nom d’Ectatorhinus Godeffroyi, un magnifique Curculionide remar- quable par sa taille et sa coloration qui lui donnent le faciès d’un Epeira diadema. Or, en parcourant dans la Stett. Ent. Zeitung, 1860, un mé- moire de M. Gerstäcker sur divers Curculionides, je trouve, à la page 389, un lthyporus magicus remarquable par le dessin du corps qui rap- pelle involontairement l’Epeira diadema. Ce détail m'a fait reconnaître mon insecte, qui devra prendre le nom d’Ectatorhinus magicus Gerst. (Lthyporus). | Les amateurs de mimique nous expliqueront pourquoi un Coléoptère de la Nouvelle-Guinée a revêtu la coloration et le dessin d’une Araignée de nos pays. — M. Ad. Lamey fait passer sous les yeux de la Société un grand nombre de Coléoptères, recueillis à Sambor (Cambodge), par son neveu, M. Lamey, lieutenant d'infanterie de marine. — M. J.-M.-F. Bigot adresse les diagnoses de deux genres nouveaux de Diptères du groupe des Déxiaires : ATRACTODEXIA (arpartos—Gctra). — Generis Doleschallæ (Walker) satis vicinum ; differt : abdomine cylindrico nec longissimo; haustello palpisque brevissimis; cheto antennarum breviter villoso; alarum vena quinta, recte cubitata, et cubito satis acuminato, deinde leniter con- cava; abdominis segmentis macrochetis dorsalibus et marginalibus ins- tructis. À. ARGENTIFERA, d' (nov. Sp.). — Long. 7 mill. — Antennis, palpis, haustello, vitta frontali, nigris; facie, frontis lateribus argenteis ; thorace Séance du 11 février 1885. XXXHII nigro, undique albido pruinoso, scutello nigro; calyptris albis, halteribus pallide testaceis ; abdomine nigro opaco vittis tribus latis, transversis, argenteis ; pedibus omnino nigris; alis pallide cinereis, externe obscurio- ribus et basi, anguste, flavido tinctis. — Nouvelle-Calédonie. — 4 spec. (ex mus. nostro). OXYDEXIA (oËvs — deËtx). — d. Antennis contra medium oculorum insertis, Segmento 3°, angusto, oblongo, apice parum obtuso et 2 multo longiore, cheto breviter villoso, apice satis late nudo; oculis parce pilosis ; palpis cylindricis; fronte macrochetis longis, usque ad radicem antenna- rum dense munita; facie nuda, sub-recta, ore haud prominulo, macro- chetis duo elongatis subtus aliquibus parvis munita ; oculis fere contiquis ; labris haustelli latis; abdomine angusto, conico, acuminato, alis parum longiore, macrochetis longis marginalibus, discoidalibus munito, dense apice setoso vel penicillato ; venis alarum longitudinalibus 4 et 5 (Ron- dani) apice disjunctis, 5* recte cubitata, deinde concava, cubito breviter appendiculato, vena transversali 2% obliqua et sinuosa, prope cubitum locata ; femoribus tibiisque macrochetis plurimis elongatis armatis; abdo- minis segmento 5° sublus, apice, parum dilatato ; unguibus elongatis. O. ACUMINATA, d' (nov. sp.). — Long. 45 mill, — Antennis castaneis ; palpis fulois; facie et fronte pallide cinerascentibus, vitta frontali angusta, fusca; thorace cinereo flavido, vittis quatuor obscure fuscanis, scutello cinereo flavido; calyptris albis, halteribus pallide testaceis ; abdomine, parum nitente, nigro, cinereo pruinoso, tessellis medianis quatuor orbi- culatis albido cinereis ; pedibus fusco nigro, tibiis, apice, late rufo obscuro tinctis; alis cinerascentibus, basi venisque nubeculosis. — Brésil. — 1 specim. (ex mus. nostro). Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus des séances de l'), 1° semestre, 1885, n° 4 — V. LEMOINE, Sur le développement des œufs du Phyl- loxera. — N° 5, P. pe LarITTE, Sur les élevages des œuis du Phylloxera en tubes. Akademija Uniejetnosc w Krakowie (Sprawozdanie Komisyi Fizyjogra- ficzné)), 1884. — ApAMA ULANOWSKIEGO, Z fauny Koleopterologiczné] Inflant polskich. — Lomxicxt, Dodatek do wykazu pluskw roznoskr- zydlych (Hemiptera heteroptera) galicyjkich. — DzæpzELEwicz, Sie- (1889) Buzz, Hi XXXIV | Bulletin entomologique. ciowki (Neuroptera) i Prasiatnice (Pseudoneuroptera) zebrane na Po- kuciu w ciagu lata 1883. — Lomnicxr, Pluskwy rownoskrzydle (He- miptera homoptera) znane dotychezas z Galicyi. Atti della Reale Accademia dei Lincei, 1884, Rendiconti, 1% ei 21 dé- cembre. — 1885, 4 janvier. © Boletin de la Academia nacional de Ciencias en Cordoba (Republica Ar- gentina), t. VIF, Entreg. 1, 1884, Buenos-Aires. — F£Lix LYNCH AR- RIBALZAGA, Estafilinos de Buenos-Aires. Entomologists Monthly Magazine (The), n° 249, février 1885. — H. T, STAINTON, Pancalia Leuwenhoekella and Latreillella ; are they the sexes of one species ?, — A, G. BUTLER, Description of a new spe- cies of Fodinoidea (a genus of moths) from the Betsiles Country, Madagascar ; — description of a new Butterfly from Madagascar ; — description of a new species of the Geometrid genus Ophthalmophora. — H, Goss, On the recent discovery of the wings of a cockroach in rocks belonging to the Silurian period, — Reurer, Oligobiella, nov. gen, Capsidarum. — E. MeyricK, On the synonymy of some Pyrali- dina.— Dupzey Wesrrorp, Reported occurrence of Danais archippus at ventnor. — A. BALDING, Description of the larva of Argyresthia Gædartella, with notes on the larva of À. Brockeella, and another catkin feeder. — Geo. ErisHA, Coleophora vibicigerella. — W. FE. H. BLANDroRD, Additions, etc., to the Lepidoptera of Pembrokeshire. — G. T. Porrir, Further notes on British Pterophoridæ. — RicHArD SOUTH, Insect migration, — R. MAG LACHLAN, note on oviposition in Agrion. — Tagopore Woop, Additional notes on Coleoptera in 1884, — Note on Barypeithes brunnipes. — ArrreD BeAumonT, Coleoptera in mid-winter. — Rev. W. W. Fowzer, The Nitidulidæ of Great Britain (continued). Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 172, — Ern. Anpr£, Le monde des Fourmis (suite). — Communications. Naturalista Siciliano (D, ann. IV, n°5. © Naturaliste le), 7° année, n° 3. — H. BEAUREGARD, La première larve de lEpicauta verticalis : — LicHTENSTEIN, Sur un nouvel Insecte du genre Phylloxera (Phylloxera salicis Licht.).—BALBrANI, Sur les effets des badigeonnages goudronneux sur les vignes phylloxérées, —Rom- MIER, Sur l'emploi de la solution aqueuse de sullure de carbone pour faire périr le Phylloxera. — Chronique et nouvelles. Société entomologique de Belgique (Comptes rendus), séance du 46 dé- cembre 1884. — Bibliographie. — Liste des membres. — Séance du Seance du 11 fevrier 1885. XXXV 3 janvier 1885. — FarrmaARE, Diagnoses de Coléoptères de l'Afrique orientale. — A, LAMEERE, Note sur quelques Prionidæ. Société Linnéenne du nord de la France (Bulletin mensuel), n° 434. — E. SeaRLe, Contributions à la Faune locale (Lépidoptères). —L. Car- PENTIER, Le Cladius pectinicornis. Zoologischer Jahresbericht für 1883, Il abtheil. Arthropoda. 1884, Leipzig. Beer. Zusätze und Berichtigungen zum « Catalogus Colopterorum Eu- ropæ et Caucasi, ed. EH» (Extr. Wiener Entomologischen Zeitung, 1885, Heft 2), 2 p. * LAMEERE (AuGusTe). Addenda et corrigenda à la liste des Cérambycides décrits postérieurement au Catalogue de Munich (Extr. Comptes rendus Soc. entom. Belg., séance du 2 juin 1883), 2 p. * Ip. Contributions à l’histoire des métamorphoses des Longicornes de la famille des Prionidæ (Extr. Mémoires Soc. royale des Sc. de Liège, 2° série, t. XI), Bruxelles, 1884, 1 pl., 13 p. * I. Liste des Cérambycides décrits postérieurement au Catalogue de Munich (Extr. Ann. Soc. entom. Belg., t. XXVI), Bruxelles, 1883, 82 p. * In. Longicornes des voyages du D' E. Fromont au Brésil et à la Plata (Extr. Ann. Soc. entom. Belg., t. XXVIIL), 4 p. * In. Longicornes recueillis par feu Camille Van Volxem au Brésil et à la Plata (Extr. Ann. Soc. entom. Belg., t. XXVIIT), Bruxelles, 1884, 195p. 2 In. Matériaux pour la Faune des Petites-Antilles. — Longicornes re- cueillis par M. Purves à Antigoa (Extr. Ann. Soc. entom. Belg., t. XX VII), 2 p. * In. Matériaux pour servir à la Faune de la République de Venezuela.— Longicornes nouveaux ou peu connus (Extr. Ann. Soc. entom. Belg., eOMA VIN) D. Ib. Note sur l’Hypocephalus armatus (Ext. Comptes rendus Soc. entom. Belg., séance du 6 septembre 1884), 8 p. * Ib. Sur lidentité de l’Erionispa Badeni Chap. et du Pytheus pulcher- rünus Pasc. (Extr. Comptes rendus Soc. entom. Belg., séance du 1 décembre 1883), 2 p. * Ib. Nouvelle note sur l'identité du Pytheus pulcherrinrus Pase. et de XXXVI Bulletin entomologique. l’'Erionispa Badeni Chap. (Extr. Comptes rendus Soc. entom. Belg., séance du 2 février 1884), 5 p. * SELWYN (ALFRED R. C.) and DAwsoN (Gx0. M.). Descriptive sketch of the physical geography and geology of the Dominion of Canada. Mont- réal, 1884. 2 cartes, 55 p. © * SHARP (D.). Notice sur l’Hypocephalus armatus (Extr. Comptes rendus Soc. entom. Belg., séance du 2 août 1884), traduit et offert par M. LAMEERE, 6 p. * Tozmis (W. FRASES) and Dawson (GEo. M.), Comparative vocabularies of the Indian tribes of British Columbia, 4 carte, 434 p. © * AB: Séance du 25 février 1885, Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique informe la Société que le Congrès des Sociétés savantes se tiendra à la Sorbonne du mardi 7 avril prochain au samedi 41, jour qui sera consacré à la séance générale. MM. les membres qui désireraient soit traiter l’une des questions indi- quées au programme publié par le Ministère le 24 août 1884 (Bulletin 1884, n° 17, p. 161), soit présenter des communications écrites ou verbales, sont priés d’en prévenir la Société avant le 41 mars, afin que des cartes d'admission nominatives leur soient adressées. Lectures. M. L. Bedel remet la suite de ses Recherches sur les Coléoptères du nord de l'Afrique, contenant surtout des recherches synonymiques. — M. Ern. Olivier adresse un travail ayant pour titre : Études sur les Lampyrides, 1" partie. — M. L. Fairmaire dépose sur le bureau un mémoire intitulé : Liste des Coléoptères recueillis à la Terre de feu par là mission de là Ro- manche, et description des espèces nouvelles. — M. V. Signoret envoie un mémoire ayant pour titre : Liste des Hémiptères recueillis à la Terre de feu par la wuission de la Romanche, et description des espèces nouvelles. — M. L, Fairmaire lit une notice nécrologique sur L. Mors, Séance du 25 février 1885. XXXVII — M. A. Léveillé dépose sur le bureau une notice nécrologique sur H. Lartigue. Communications. MM. Ch. et R. Oberthür font savoir que le célèbre chasseur anglais M. Buckley, à qui l'Entomologie doit de magnifiques découvertes, notamment celles de la plupart des Oxygonia, est mort récemment à Yurimaguas (Pérou). M. Buckley a succombé aux. suites d’une gastralgie. Il avait exploré jadis, avec un grand succès, une partie des républiques de l’Équateur et de la Bolivie, récoltant égale- ment les Lépidoptères et les Coléoptères. Feu Hewitson avait publié, dans ses {lustrations of eæotic Butterflies les figures des plus belles espèces de Lépidoptères découvertes par son compatriote. M. Brown s’est chargé de recueillir les notes et bagages de M. Buckley. Un autre voyageur, M. Garlepp, était à Yurimaguas, il y a trois mois, après avoir visité Para, Tonantins, Fonte-Boa et l'Ucayali, en récoltant des objets d'histoire naturelle. Notre collègue M. de Mathan poursuit tou- jours son exploration des Amazones. M. P. Germain, après avoir chassé aux environs de Rio de Janeiro et de Nova-Friburgo, est depuis plu- sieurs mois à Caraça, où M. Gounelie est lui-même arrivé le 4° janvier de la présente année. — M. J. Bourgeois donne la description d’un genre nouveau et d’une espèce nouvelle de Malacodermes de Syrie : CYDISTUS, nov. gen. Malacodermatorum. — &. Palpi maæillares lon- giludine caput æquantes, compressi, 4-articulati, articulo 1° brevissimo, 2 et 3° obtriangulariter elongatis, hoc illo triente breviore, ultimo marimo, elongato-securiformi, apice obtuse truncato. Mandibulæ simpli- ces, dix curvaiæ, acutissimæ. Antennæ 12-articulatæ, hirsuto-pilosæ, articulo 1° crasso, Subpyriformi, apice oblique truncato, 2 et 3° brevissi- mis, transversis, 4-11 obconicis, biflabellatis, ultimo compresso, securi- formi. Oculi prominentes, globosi, sat magni. Elytra abbreviata, apicem versus singulatim attenuata. Alæ integræ, usque ad apicem corporis pro- longat:æ. Pedes elongati, compressi, tarsis 5-articulatis, articulis 3 primis subæqualibus, 4 præcedenti dimidio breviore, ultimo elongato, 2 præce- dentibus Simul sumptis æquali; unguiculis simplicibus. Abdomen seg- mentis 8. Ce genre est établi sur un insecte excessivement curieux, prove- nant de Syrie, dont je dois la communication à l’obligeance de notre collègue M. Reitter. Par ses palpes maxillaires très longs, ses antennes biflabellées et hérissées, ses élytres abrégées, il représente, dans la faune méditerranéenne, les Phengodes américains et devra être XXXVIHE Bulletin entomologique. placé en tête de la tribu des Cantharini, immédiatement après les Drilini, avec lequels il offre aussi de nombreux points de contact. Je réserve pour nos Annales une étude plus détaillée, accompagnée de figures, de ses caractères et de ses affinités et me contenterai dè donner ici la diagnose de l’unique espèce dont il se compose jusqu’à présent. C. ReiTTERt, sp. nov. — d'. Elongatus, flavus, sat nitidus, capite nigro, parcius cinereo-pubescente, labro palpisque flavis, mandibulis rufis; antennis fuscis, articulis 2-3 flavescentibus ; pronoto latitudine fere duplo longiore, subplanato, vix punctato, antice transversim sat profunde impresso; scutello lævi, apice recte truncato; elytris abdominis segmentum tertium viæ ultra prolongatis, ad apicem singulatim attenuatis, basi tes- taceis, a dimidio inde fuscis apiceque flavo-guttatis, rugulosis; corpore subtus nitidiusculo, pubescente, pectore (prosterno flavo excepto) abdomi- nisque segmentis 4 ullimis piceis, his flavo-limbatis, uitimo omnino piceo. — $. Hucusque invisa. — Long. 7 1/2 mill. Syrie : Caïffa (Reitter). Les élytres abrégées, ornées chacune d’une goutte orangée à l’extré- mité, donnent à cette espèce l'aspect d’un grand Malthodes, dont les antennes seraient biflabellées. — M. L. Fairmaire présente les descriptions suivantes de deux Coléo- pières algériens : 1° DIAPHOROCERA OBSCURITARSIS. — Long. 9 à 12 mill, — Late viridi- metallica aut cyanea, pedibus rujis, tarsis fuscis ; &, antennis flavis, arti- culo 1° infuscato, 2 minuto, 3-10 brevibus transversis intus longe ac graciliter productis, 5° 6° que exceptis, intus fere truncatis, articulo ultimo magno, quadrato, capite inæqualiter punctato, antice fere lævi, labro pal- pisque flavis, prothorace antice angustato, lateribus medio obtuse angu- lato, fortiter punctato, antice profunde bifoveato, elytris dense punctato- rugulosis, apice extremo lævioribus; subtus albido-pubescens ; &, major, . antennis fuseis, clavatis, opacis, basi eæcepta, palpis labroque infuscatis, macula frontali minuta rufa. — Biskra. Cette belle espèce est bien distincte par sa taille et sa coloration. 2° CANTHARIS SANGUINICEPS. — Long. 12 à 13 mill. — Convexa, fere parallela, nigra, pubescens, modice nitida, elytris vix nitidulis, sutura et lateribus angustissime albido-marginatis, capite rubro, macula frontali nigra, subtus cum pedibus dense albido-pubescens; capite transversim quadrato, prothorace paulo latiore, basi sat fortiter punctato, epistomate labroque fuscis, antennis lestaceis apice obscuris, medium corporis haud allingentibus, fere cylindricis ; prothorace antice angustato dense punctato, ir, | | Séance dn 25 février 1885. XXXIX medio canaliculato et leviter albido-vittato; elytris subtiliter dense rugu- losis, apice separatim rotundatis. — Biskra. Très voisine de C. verticalis, mais en diffère par la tête fortement et moins densément ponctuée à la base, presque lisse en avant, la tache noire transversale et non longitudinale, les antennes plus cylindriques, le corselet plus rétréci en avant et les éperons des tibias postérieurs inégaux, plus petits, un d’eux plus court, élargi, obtus. Je dois la communication de ces deux insectes intéressants à l’obli- seance de M. R. Oberthür. — Le R. P. Belon adresse la communication suivante : Mon cousin M. Ach. Raffray, consul honoraire de France à Aden, a découvert aux environs de sa résidence et vient de m'envoyer deux espèces appartenant à la famille des Lathridiidæ. Je les crois nouvelles, et je me fais un devoir de les Signaler brièvement, en attendant que je puisse publier leur description détaillée. La première, représentée malheureusement par un seul échantillon, se rattache au genre Metophthalmus. Par sa taille (à peine 1 millim.) et par le bord antérieur de la tête, presque droit, elle fait partie du groupe indiqué par M. Edm. Reitter (Deutsche ent. Zeitschr., XXVIIT, 1884, p. 65) et comprenant les M. syriacus, obesus et Ragusæ; mais elle s’en distingue, ainsi que de toutes ses congénères d'Europe, par la présence de siæ séries seulement de points sur les élytres. — II est juste de la dédier au zélé chasseur qui la découverte, et je me propose de l'appeler Metophthalmus Raffrayi. La seconde espèce a été capturée, au nombre de 6 exemplaires, sous une poutre enfoncée dans le sol humide. Elle appartient au genre Holo- paramecus. La structure des antennes, l’absence de strie suturale sur les élytres, etc., démontrent qu’elle fait partie du sous-genre Tomyrium et qu’elle se rapproche extraordinairement du Bertouti. Néanmoins sa taille notablement moindre (à peine 1 millim.), sa coloration beaucoup plus pâle, ses veux encore moins développés, l’absence de strie trans- verse à la base des élytres vers l’écusson, et le dessin prothoracique légèrement différent, m’engagent à la séparer spécifiquement sous le nom de Holaparamecus similis. — M. E. Abeille de Perrin signale la synonymie suivante : Le Mylabris diffinis Ab., espèce d'Algérie, décrite en 1880 dans le Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, est identique au M. gilvipes Chevr. XL Bulletin entomologique. — M. Ed. Lefèvre fait à la Société la communication suivante : D’après les exemplaires types qui m'ont été communiqués par le Musée dé Bruxelles, le Nodostoma vulgaris, décrit en 1879 par Chapuis (Ann. Mus. civ. de Gênes, t. XV, p. 9), et provenant d’Abyssinie, est le même què l’insecte pour lequel j'ai créé le genre Phascus (in Ann. Soc. ent. Fr., 1884, Bull., p. Lxvi). Il en résulte que le Phascus maculatus Ed. Lef. devra désormais figurer dans les Catalogues sous la dénomina- tion de Phascus vulgaris Chap. (sub Nodostoma). — M. H. du Buysson adresse les notes suivantes par l'entremise de M. Sédillot : 1° Un exemplaire vivant du Brachyomus 4-nodosus Bhm. a été pris par mon frère sur une vigne en espalier le long d’un mur, au mois de juin 1883, dans le parc du château du Vernet (Allier). Je suppose que ce Curculionide, propre à la Colombie et au Brésil, est sorti de la serre où il a été apporté d'Amérique avec des plants d’Orchidées. Je me suis demandé s’il ne serait pas un nouvel ennemi de nos cultures, faisant invasion en France. Jai beaucoup regretté de l'avoir mis précipitam- ment au flacon sans avoir pris le soin de chercher ce dont il faisait sa nourriture. Je n’ai rencontré que cet unique exemplaire, et cest à M. Desbrochers des Loges que je dois la connaissance de son nom. 2 J'ai capturé, dans les premiers jours de juin 188%, un exemplaire 4 du Phytonomus Kunzei Ahr. (nec GyIl). à Jenzat (Allier), près de la fon- taine minérale de Vauvernier, sur les bords de la Sioule. II m’a semblé vivre sur Helosciadium nodiflorum, car c’est en pêchant des Hydroporus que je l’ai trouvé dans mon filet, mais il aurait pu venir s’abattre en cet endroit en volant. Cet insecte, que j’ai communiqué également à M. Des- brochers des Loges, appartient, d’après ce savant entomologiste, à la variété à intervalles alternes tous squameux de blanc et constitue une espèce nouvelle pour notre faune française. M. Desbrochers la possède déjà du nord de l'Allemagne et d'Espagne : ce qui prouve que son aire de dispersion doit être considérable, mais elle n’en reste pas moins fort rare. — M. G. Tappes adresse les observations suivantes : 1° Dans le 3° trimestre 1884 de nos Annales, p. 224, M. L. Bedel écrit que, suivant l’observation de M. Sédillot, le Cryptocephalus décrit sous le nom de molossus par M. Fairmaire est le Cr. elatus de Fabricius. Suffrian (Linn. Ent., X, 252, I) avait dit, dans une note, après avoir cité en entier la description de Fabricius : « Je ne trouve cette espèce Séance du 25 février 1885. XLI chez aucun autre auteur. Elle manque dans la collection de Fabricius comme toutes les autres espèces africaines qu’il a publiées. La descrip- tion 68 s'adapte parfaitement à une grande $ du C. bimaculatus F., quand on ne veut pas prendre à la lettre les expressions de gigas — cinereo villosum, Sinon, en y ajoutant les elytra subpunctata, on peut aussi l'appliquer à un Clytra ». J'avais reçu d'Algérie de grandes $ qui ne différaient des bimaculatus de France que par leur taille un peu plus forte, leur corselet un peu plus foncé et les taches des élvtres plus larges; j'avais cru alors pouvoir me rallier à la première supposition de Suffrian et faire de ces ® la var. elatus. Mais, l'examen des spécimens que M. Fairmaire m'a confiés est venu confirmer le dire de M. Sédillot, et je me range tout à fait à la synonymie de M. Bedel. L’insecte vu par Fabricius était du Maroc comme ceux de M. Fairmaire. Maintenant, il ressemble tellement à notre bimaculatus, qu’on pourrait se demander si ce ne serait pas une forme de ce dernier grossie et un peu changée par le climat, surtout si l’on considère l'augmentation de taille déjà remarquée dans les individus algériens qui seraient alors un passage. Il faudrait savoir aussi si la forme ordinaire ne se trouve pas au Maroc en même temps que la forme géante. Reste alors à régler le sort du Cryptocephalus décrit sous le nom d’elatus par Suffrian (Wiegm., Archiv., 1866, I, p. 298), de Cuba, trouvé une seule fois par M. Poey. On ne peut l’appeler Poeyi parce que ce nom est porté par un autre. Je propose donc d’en faire le Cr. sub- elatus. 2° Dans le Bulletin de la séance du 12 novembre dernier (p. exxvu), M. Ed. Lefèvre a fait passer sous les yeux de la Société des Caryoborus provenant des fruits d’un palmier nain. Je rappellerai à ce sujet que, lorsque j'étais aux Entrepôts, j'ai trouvé, en sciant des Cocos provenant de l'Amérique méridionale, des larves et des individus entièrement for- més du Caryoborus curvipes Latr. J'en ai fait part à M. L. Fairmaire. 3° Pendant mon dernier séjour en Bretagne, à Perros-Guirrec (Côtes- du-Nord), j'ai récolté, en même temps que l’Ofiorhynchus fuscipes, déjà pris l’année précédente à Saint-Quay, un certain nombre d’Oreina luc- tuosa et le rare Styphlus penicillus GyII. — M. G.-A. Poujade donne la description d’un Satyride du Thibet oriental capturé par l'abbé A. David : YPTHIMA ALBESCENS Pouj. — Envergure : 44 millim. — Dessus d’un brun terreux; ailes supérieures ayant une grosse tache à peu près ronde, XL Bulletin entomologique. d’un noir bleuâtre, finement cerclés de jaune clair et traversée par deux poinis gris perle brillants; elle est située vers .l’apex à partir du der- nier tiers de l'aile. Inférieures avec un ou deux gros yeux noir bleuâtre, pupillés de gris perle, et cerclés de jaune clair, suivis d’un autre sem- blable, mais très petit, situés vers l’angle interne. Le bord interne avoisi- nant cet angle est blanchâtre, finement marbré de brun. Dessôus des quatre ailes traversé en largeur par de fines marbrures brunes ; le fond des ailes supérieures est d’un blanc jaunâtre, l'œil de l’apex est pareil à celui du dessus, mais plus largement cerclé de jaune. Ailes inférieures à fond blanc, traversées en largeur, à peu près au milieu, par une large bande anguleuse jaune olivâtre, et ornées de cinq yeux noirs, pupillés de gris perle brillant, à iris jaune cerclé d’une ombre brune : deux sont situés vers l’angle externe, plus en arrière que les trois autres de l'angle interne correspondant à ceux du dessus, le dernier est souvent double. Cinq & de Mou-Pin; coll. du Muséum. — M. Ém.-L. Ragonot donne lecture de la note suivante : M. Fromholz, de Berlin, a publié dans le « Berliner entomologische Zeitschrift » de 1883, pages 9 à 14, des détails très intéressants sur une nouvelle espèce de Phycite d'Afrique, constituant un genre spécial, et il l’a appelée Zophodiopsis hyaenella. M. le D' Sorhagen, de Hambourg, ayant eu l’obligeance de me com- muniquer un extrait de cette publication en même temps qu’un type du papillon, j'ai reconnu en celui-ci une espèce déjà décrite par M. Ma- bille dans les Annales de notre Société en 1879 (page 340) sous le nom de Metoecis lepidocerella, le nom spécifique faisant allusion à des écailles grossières, très caduques, qui recouvrent irrégulièrement les antennes. La M. lepidocerella est éclose au Muséum au mois d’août des nids des Bombyx Radama et Diego provenant de Madagascar, et M. Mabille a supposé que la chenille de la nouvelle espèce se nourrissait « des poils des chenilles, surtout de leurs excréments, peut-être aussi des cadavres de celles qui périssent et des chrysalides qui se dessèchent ». Il ajoutait « qu’il est impossible d’admettre que la chenille attaque des êtres vivants et se nourrisse de proie ». Notre collègue n’a pu décrire la chenille ni indiquer l’époque où elle se trouve. Le Musée de Berlin ayant recu du D’ Fischer des nids d’un autre Bombyx, l’Anaphe Panda Bdv., de l'intérieur de l'Afrique, du côté de Zanzibar, M. Fromholz a eu occasion d'étudier plus à fond l'insecte en question. Les nids de lAnaphe Panda sont bien moins volumineux que L Seance du 25 février 1885. xLm ceux des Bombyxæ Radama et Diego, n'ayant que la grosseur du poing. Ils ont la forme d’une noix et la toile de soie qui les recouvre ressemble à du cuir. Chaque nid contient environ 50 à 100 cocons placés côte à côte et réunis par de la soie. Le Dr Fischer supposait que ces nids avaient cinq mois d'existence lorsqu'ils ont été recueillis par lui le 20 novembre 1880, et les indi- gènes lui assuraient que le papillon n’éclosait qu’au bout de deux ans, pourtant des éclosions eurent lieu avant et après l’arrivée des nids à Berlin. M. Fromholz dit que les chenilles étaient toutes bien vivantes à leur arrivée ; elles faisaient un singulier bruissement, qu’on pouvait perce- voir en approchant l'oreille du nid, mais au mois d’août 1881, époque à laquelle il examina le nid, la plupart des chenilles avaient péri et seule- ment un petit nombre restaient en chrysalides. Il remarqua qu’un grand nombre de chenilles mortes avaient été dé- vorées en partie dans leurs cocons, ainsi que plusieurs chrysalides, et il découvrit enfin une chenille blanchâtre à tête brunâtre qui était la cause évidente de ces dégâts et que, plus tard, il reconnut être celle d’une Phycite. Plusieurs de ces dernières chenilles avaient formé leurs cocons de soie blanche et mince dans ceux de l’A, Panda ; mais d’autres conti- nuèrent à manger. Au mois de décembre suivant la plupart des chenilles de la Phycite se transformèrent en chrysalides et le premier papillon parut le 44 jan- vier 4882. Jusqu'au 14 février il y eut de nouvelles éclosions, la dernière eut lieu le 23 septembre suivant. Les autres chenilles restèrent dans leurs cocons et ce n’est qu’au mois d'octobre qu’elles se transformèrent ; le papillon est éclos sans doute à la fin de l’année 1882, de façon qu'il est avéré que certaines chenilles ont dû vivre au moins deux ans avant de devenir papillons. M. Fromholz figure le nid, la chenille, la chrysalide et le papillon, ainsi que la nervulation de celui-ci, mais cette nervulation est mal des- sinée, Car aux ailes supérieures deux nervures costales n’ont pas été portées non plus que la nervure transversale, pendant qu’un pli dans la cellule a été pris pour une nervure; en outre, la nervure transversale est mal indiquée aux ailes inférieures. | — M. H. Lucas communique la note suivante relative à des Diptères du genre Psychoda : Pendant les journées des 20, 21 et 22 janvier 1885, le water-closet de appartement que j'occupe au Jardin des plantes a été envahi par un XLIV Bulletin entomologique. très grand nombre de Diptères appartenant au genre Psychoda ; le siège, le récipient, les murailles, etc., en ont été couverts. On sait que les larves de ces Microdiptères, placées dans la tribu des Tipulaires Gallicoles, vivent sur les immondices de toute nature et qu’elles y pullulent en immense quantité. Éd. Perris a fait connaître la vie évolutive d’une espèce très abon- damment répandue et désignée par les auteurs sous le nom de Psychoda nervosa. La larve de ce Psychode a été trouvée en très grande quantité aux environs de Mont-de-Marsan, dans des fragments de Boletus pine- torum en décomposition mêlés à de la bouse de vache; la larve et la nymphe ont été décrites et figurées dans les Ann. des Sc. nat., 3° série, t. XIII, p. 346 à 348, pl. 6, B, fig. 4 à 5 (1840). D’après les conditions dans lesquelles j'ai rencontré ce Psychoda, qui est le phalenoïides, on peut supposer que la larve se tient et naît dans le conduit de ce water-closet. Ce qui me fait supposer qu'il doit en être ainsi, C’est que, sur les parois du récipient, j'ai rencontré une certaine quantité de nymphes appartenant très probablement à cette Tipulaire. S'il en est ainsi, on peut dire que lorsque ces larves sentent l’approche de la métamorphose, elles remontent ce conduit et se placent à l'entrée de la soupape en nombre considérable. Comme ce conduit est imparfai- tement obturé, des larves franchissent le passage et c’est ce qui explique la présence des dépouilles nombreuses que j'ai signalées, Il ne m'a pas été possible de donner suite à cette observation, l’insecte ayant presque tout à coup disparu après avoir été très abondamment répandu pendant plusieurs jours. Cependant ces remarques, quoique très incomplètes, n’ayant pas encore été signalées, j'ai pensé qu’elles pourraient mettre les diptérophiles sur la voie des mœurs encore peu connues du Psychoda phalenoïdes, dont la larve et la nymphe ont été décrites et figurées par Bouché in Naturg. der Ins., p. 28, pl. 2, fig. 20 à 22 (1834). — M. J.-M.-F. Bigot adresse les diagnoses de deux genres nouveaux de Diptères du groupe des Tachinides : BOLBOCHETA (6oX6ws — yarrn). — ®. Anteñnarum cheto nudo, perspicue bis segmentalo, segmento pre-upicali minimo, apicali longo, seliformi, nudo, basi parum bulboso; facie haud carinata; fronte lata, parum prominula; genis angustis; oculis nudis; alarum venis 4 et 5% longitudinalibus apice sejunctis, transversa 2 (Rondani) véx obliqua et vit sinuosa, magis vicina cubili quam primæ; palpis vix clavatis, vil- losulis, haustello tenui, rigido, basi unicubitato, longitudine dimidia Seance du 25 fevrier 1855. XLV corporis; antennarum segmento 2 hirtulo, 3° oblongo, angusto, apice obtuso et 2% bilongiore ; antennis supra medium oculorum insertis ; cubito venæ quintæ longitudidalis alarum haud appendiculato, vena haud incurvata, obliqua; puloillis et ungulis longissimis ; frontis ma- crochetis vix ad apicem segmenti À sistentibus, oralibus ultra medium faciei haud ascendentibus ; abdomine conico, macrochetis paucis longis, marginalibus tantum instructis; tibiis, parce et longe, macrochetis ar- mais; vena alarum 2* costalem atlingente satis ultra transversam antleriorem. B. HAUSTELLATA, ® (nov. sp.). — Long. 8 mill, — Antennis fuscis, segmento 2 fulvo, chelo castaneo, apice late albido ; fronte viltaque fron- tali nigris; facie sordide albida; palpis et haustello fuscis, basi fulois ; thorace cinereo, lateribus vittisque quatuor nigris ornato, scutello nigro ; halteribus fulvis, calyptris albis, anquste flavo limbatis ; abdomine nigro, utrinque et apice late fulvo, incisuris nigris, maculis lateralibus tessel- latis albescentibus ; pedibus nigris, coæis tibiisque fulvis, macrochetis undique nigris, longis ; alis pallide cinereis. —Buenos-Ayres.—1 specim. (ex mus. nostro). TRICHODISCHIA (rewons—15y10v). — d', $. Generis Chetyliæ (Ron- dani) satis vicinum. Fronte parum prominula; antennis supra medium oculorum insertlis, segmento 3° usque ad orem ducto, 2, Superne setoso, haud duplo longiore, cheto nudo, basi incrassato, obscure segmen- tato; oeulis inferne parce vellosulis; palpis elongatis, viæ clavatis ; haustello tenui, exserto, rigido; capite longiore et basi cubitato; fronte, d', ©, lata, macrochetis tantum usque ad radicem antennarum instructa ; facie recta, leniter concava, nuda, macrochetis oralibus numerosis; venis alarum 4% et 5* longitudinalibus (Rondani) apice sejunctis, quinta obtuse cubitata, deinde obliqua nec Sinuosa, cubito haud appendiculato, vena transversali 2° magis proxima cubili quam primæ, vix obliqua et sinuosa, Spinula costali brevissima; tarsis haud dilatatis, ungulis et pulvillis parvis; abdomine depresso, macrochetis paucis discoidalibus et marginalibus munito; coxis inferne dense et longe setosis, femoribus undique, Subtus, tibiis externe, longe spinosis ; tergo et scutello macrochetis longis et numerosis munitis. — d\, femoribus posticis, sublus, ad apicem, leniter inflatis et setis penicillatis armatis. 1. T. CÆRULEA, Ç ? (nov. sp.). — Long. 8 mill. — Nigro caerules- cente parum nitido; macrochetis undique nigris ; fronte utrinque albida, vitta lata obscure castanea; facie nigra, maculis utrinque latis albidis ; antennis pedibusque nigris, palpis el haustello castanceis; antennis pedi- XLVI Bulletin entomologique. busque nigris; calyptris albidis, halteribus fuscanis; alis fere hyalinis, basi cinerascentibus. — Buenos-Ayres.— 3 specim. (ex mus..nostro). 2. T. soRoR, d' (nov. sp.).— Long. 8 mill.— Priori simillima, difjert : colore obscuriore viæ nitente; facie omnino nigra; palpis rufs, apice migris; abdomine, utrinque, obscure cinereo notato; alis basi et externe parum flavido tinctis. — Buenos-Ayres. — 1 specim. (ex mus. nostro). Priæ Dollfus. Conformément à l'article 59 de son Règlement, la Société procède à l’élection du lauréat du prix Dollfus pour 1884. Cinquante-huit membres français prennent part au vote, soit directe- ment soit par correspondance. Ce sont : MM. Allard (Ern.). — André (Edmond), de Beaune. — André (Er- nest), de Gray. — Audollent. — Baer. — Bedel. — Belon, de Lyon. — Binot, de Cannes.— Bonhoure. — Bonnaire (le baron), de Fontainebleau. — Bourgeois. — Bouzereau-Malifert, de Meursault. — Brisout de Bar- neville (Charles), de Saint-Germain en Laye. — Brisout de Barneville (Henri), de Saint-Germain en Laye. — Brongniart. — Buquet. — Cayol. — Desbordes. — Desmarest. — Ébrard, d’Unieux. — Fallou (J.). — Fauconnet, d’Autun. — Gadeau de Kerville, de Rouen. — Géhin, de Remiremont. — Girard. — Goossens. — Grouvelle (5). — Grouvelle (Ph.). — Guillot. — Künckel d’'Herculais. — Laboulbène (D'). — Lam- bin. — Lefèvre. — Lemoro. — Leprevost. — Leprieur. — Léveillé. — Lucante, de Courrensan. — Lucas. — Manuel de Locatel (le comte), d’Albertville, — Marmottan (D). — Marseul (de). — Masson (Ed.), du Meux. — Mauppin. — Michard, de Puteaux. — Millot (Ch.), de Nancy. — Mocquerys, d'Évreux. — Monnot, de Coutances. — Orbigny (H. d’). — Perraudière (de la), d’Issoudun. — Poujade. — Puton (D'), de Remi- remont. — Rabaud, de Montauban. — Ragonot. — Sédilloi. — Sénac (Dr). — Signoret. — Simon. Les suffrages se sont ainsi répartis : M. Fairmaire, 57 voix; — M. le Dr Trouëssart, À voix. En conséquence, M. Léon Fairmaire, ayant réuni la majorité absolue des suffrages, est proclamé lauréat du prix Dolllus de 1884 pour son ouvrage intitulé : Histoire naturelle de la France, 11° partie, Hémiptères. Membres reçus. 4° M. Baret (Louis), place Delorme, 2, à Nantes (Loire- Inférieure) (Entomologie générale, surtout Hémiptères-Hétéroptères), pré- senté par M. L. Buquet. — Commissaires-rapporteurs : MM. Fairmaire et Bourgeois ; Seance du 25 fevrier 1885. XLVI 2° M. Bonanna (Simon), piazza Bologni, 23, à Palerme (Sicile) (Coléo- plères, Lépidoptères, Diptères), présenté par M. E. Desmarest, — Com- missaires-rapporteurs : MM. Poujade et Lucas ; 3° M. Krauss (D' Hermann), Hafengasse, 3, à Tübingen (Württemberg) (Entomologie générale, surtout Orthoptères), présenté par M. Ragonot, au nom de M. le capitaine Finot. — Commissaires-rapporteurs : MM. Lucas ei Poujade ; &° M. Oberrieth (Maurice), négociant, rue Caumartin, 24, à Paris (Co- léoptères de France), présenté par M. Ph. Grouvelle, — Commissaires- rapporteurs : MM. Cayol et Léveillé, E. D. Bulletin bibliographique. Atti della Reale Accademia dei Lincei, 282 année (1884-1885), série quarta, Rendiconti, vol. I, fasc. 4, © Bijdragen tot de Dierkunde uitgegeven door Het Genootschap Natura artis magistra, 11° Aflevering. () Boletin de la Academia nacional de Ciencias en Côrdoba (Republica Ar- gentina), tomo VIF, entegra 2. — Félix LYNCH ARRIBALZAGA, Estafili- nos de Buenos-Aires (suite). Comptes rendus de l’Académie des Sciences, tome C, n° 6 e17 (9,46 février 1855). ©O Cosmos, 34° année, Nouvelle série n° 2 et 3 (9 et 16 février 4885). © Naturaliste (le), 7° année, n° 4 (15 février 1885). — H, DE SAUSSURE, Diagnose d’un Orthoptère nouveau. — PAUL DeLofme, Le Palaeo- phoneus nuncius et la théorie de l’évolution, — Cu. Haurx, Coléo- ptères nouveaux. Societé Linnéenne du nord de la France, Bulletin mensuel, 1% année; t. VI, n° 455 (1% septembre 1883). © BepeL (L.). I. Relevé d'observations éthologiques faites sur les Miarus et les Mecinus ou Gymnetron. — II. Recherches sur les Coléoptères XLVUHL Bulletin entomologique. du nord de l’Afrique (Recherches synonymiques), (Ann. Soc. ent. Fr., 1884), 8 p. * BELON (R. P. Fr.-Marie-Josepx). Description d’un Coléoptère nouveau du Chili (Comptes rendus Soc. ent. Belg., 3 mai 1883), 3 p. * In. Énumération des Lathridiidæ du Japon (Ann. Soc. ent. Belg., tome XXIX), 8 p. * I. Famille des Lathridiens — 2 partie — (Histoire naturelle des Co- léoptères de France par E. Mulsant), 452 p. * In. Note sur quelques espèces du genre Cartodere Thoms. (Comptes rendus Soc. entom. Belg., 7 juin 1884), 3 p. * Ib. Revision des Lathridiidæ de Nouvelle-Zélande (Rev. d’Entom.), 29 D: In. Sur la place systématique du genre Langelandia Aubé, et note synonymique (Soc. Linn. Lyon, 44 août 1882), 6 p. * I. Sur un petit groupe de Corticaria propres à la Nouvelle-Zélande (Comptes rendus Soc. ent. Belg., 5 juillet 4884), 42 p. * SIMON (E.). Arachnides nouveaux d'Algérie (Bullet. Soc. zool. Fr., 1884, F1 Pal Ib. Description d’une nouvelle famille de l’ordre des Araneæ (Bradys- tichidæ), suivie de la description d’une Cryptothele nouvelle et d’une note synonymique (Comptes rendus Soc. ent. Belg., 4 octobre 1884), 7 p. * Ib. Note sur le groupe des Diolenii (famille des Attidæ) et descriptions d'espèces nouvelles, suivie d’une note sur les Arachnides recueillis par M. Weyers, à Aguilas, province de Murcie (Comptes rendus Soc. ent. Belg., 5 juillet 1884), 8 p. * Ib. Note sur le groupe des Mecicobothria (Bullet. Soc. zool. Fr., 4884), UD: Ib. Note sur les Amaurobius de l'Amérique du Nord (Bullet. Soc. zool. Fr., 1884), 3 p. * AB. Séance du 11 mars 1885. NT Séance du 11 mars 18SS5. Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. M. le Secrétaire annonce que le Banquet commémoratif de la fondation de la Société a eu lieu au restaurant Bonvalet, boulevard du Temple, le samedi 28 février 1885, sous la présidence de M. Ragonot. Vingt-trois membres y avaient souscrit : MM. Allard ; — Baer ; — Bedel; — Bonhoure; — Bourgeois ; — Brisout de Barneville (Charles), de Saint-Germain en Laye; — Cayol; — Des- marest; — Fairmaire; — Gadeau de Kerville, de Rouen; — Goossens; — Grouvelle (Jules); — Grouvelle (Philippe); —Lefèvre ; —Leprevost ; — Léveillé; — Oberrieth; — Orbigny (Henri d’); — Poujade; — Ragonot; — Sédillot; — Simon; — Waga. Tous ont assisté au Banquet, saui M. Waga, qui s’est fait excuser, n'ayant pu s’y rendre à son grand regret. Au dessert, le Président, M. Ragonot, prononce l’allocution qui suit : Messieurs et chers Collègues, Nous nous sommes réunis aujourd'hui pour fêter le 53° anniversaire de la fondation de la Société entomologique de France. L'avantage de ces banquets, c’est que, affranchis du formalisme des séances officielles, ils nous procurent l’occasion de causer de nos études favorites, non avec des profanes, mais avec des personnes qui com- prennent nos goûts et les partagent. Le temps, en s’écoulant, apporte des modifications importantes à nos habitudes, et, tout en approuvant ces banquets annuels destinés à res- serrer les liens qui existent entre nous, je ne puis m'empêcher de regretter ces réunions champêtres, autrelois très suivies, lesquelles combinaient le repas fraternel avec la journée de chasse qui pouvait être si bien employée. Les jeunes entomologistes pouvaient là faire con- naissance avec des maîtres dans chaque branche de la science; ils pouvaient, aidés de conseils qui ne leur étaient assurément pas mar- chandés par leurs conirères plus expérimentés, acquérir des notions utiles sur les plantes usuelles et sur les manières de recueillir les différentes sortes d'insectes. — Ces excursions bien entendues et bien conduites devraient attirer mieux encore que notre réunion annuelle les entomologistes de province désireux de connaître ceux de la mé- tropole. On dira peut-être qu’il est difficile de chasser tous ensemble, puisqu'une localité qui convient aux uns peut ne pas convenir à (1885) BULL. IV. L Bulletin entomologique. d’autres, chacun de nous ayant sa spécialité; cette objection est vraie, mais rien n'empêche les excursionnistes de se grouper suivant le genre de chasse qu’ils veulent suivre, à la condition que tous puissent revenir, la journée finie, au lieu du rendez-vous où un bon et simple repas permet de se restaurer et de se reposer des fatigues de la jour- née, tout en échangeant ses observations sur les découvertes intéres- santes qui ont été faites par chacun. — Il devra seulement être convenu que le but de l’excursion est de faire des chasses, des observations en commun, et que le diner ne sera qu’un moyen de réunir tout le monde; ce serait donc aux chasseurs que devrait incomber le soin de l’organisa- tion de la promenade. J'espère, Messieurs et chers Collègues, que vous serez de mon avis, et que, pendant la belle saison qui va venir, nous pourrons organiser une ou plusieurs excursions aussi nombreuses que possible. Cela dit, je vous prie de vous associer à moi pour porter un toast à la prospérité de la Société entomologique de France; puisse-t-elle toujours se maintenir à la haute position qu’elle occupe dans le monde scienti- fique et voir augmenter ses publications qui sont une mine immense de renseignements les plus précieux. Je porte aussi un toast à mon prédécesseur, à M. Édouard Lefèvre. Des applaudissements unanimes accueillent les paroles de M. le Pré- sident, ainsi que les ioasts qu'il vient de proposer. Divers autres toasts Sont portés : Par M. Lefèvre, au Président, à M. Em.-L, Ragonot ; Par M. Poujade, au lauréat du prix Dollfus de 1884, à M. Fairmaire ; Par M. Fairmaire, au doyen d'âge de la Société, à M. Waga; Par M. Bourgeois, à M. Gadeau de Kerville, présent au Banquet, et à tous les membres de la province ; Par M. Gadeau de Kerville, aux membres parisiens; Par M. Desmarest, au Trésorier, à M. L. Buquet, qu’une indisposition a seule empêché d’être des nôtres ; Par M. Léveillé, à M. le D' Sénac, qui n’a pu également se joindre à nous ; Par M. Poujade, au Secrétaire, à M. Desmarest; Par M. Ragonot, aux membres honoraires présents et absents ; Par M. Cayol, aux nouveaux membres de la Société, à M. Oberrieth qui est parmi nous; Par M. Léveillé, aux organisateurs du Banquet, à MM. Bourgeois et Sédillot. Seance du 11 mars 1885. LI Correspondance. X est donné lecture de la lettre suivante de M. Léon Fairmaire : Monsieur le Président, Je vous prie de vouloir bien être mon interprète auprès de la Société pour lui faire agréer mes remerciements du prix Dollfus qu’elle n’a décerné dans sa dernière séance. Qu'il me soit permis de voir dans cette marque d'estime de la part de mes collègues la nouvelle preuve d’une sympathie qui me touche pro- fondément. Recevez, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments affec: tueux. Paris, le 8 mars 1885. L. FAIRMAIRE. Décision. Conformément à la circulaire de M. le Ministre de l’instruc- tion publique, indiquée au précédent Bulletin (p. xxxvi), relativement au Congrès des Sociétés savantes qui se tiendra à la Sorbonne du 7 au Al avril prochain, la Société charge MM. J. Bourgeois, J. Fallou et H. Gadeau de Kerville, de Rouen, auxquels se joindra son Président, M. Ém.-L. Ragonot, de vouloir bien la représenter à ce Congrès et de lui rendre compte des travaux entomologiques qui y seront étudiés. Élections de membres honoraires. Conformément aux décisions prises dans les séances des 14 et 28 janvier et 11 février 1885, déclarant qu'il y à lieu d’élire quatre membres honoraires, et aux termes de l’article 43 du Règlement portant que tous les membres français pourront voter, la Société procède à ces élections. Quatre-vingts membres prennent part au vote, qui a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue, soit directement, soit par correspon- dance. Ce sont : MM. Amblard, d'Agen; — André (Edm.), de Beaune); —André [Ern.), de Gray ; — Audollent; — Baer ; — Bedel ; — Bellier de la Chavignerie, d’Évreux ; — Belon, de Lyon; — Blanc, de Cercy-la-Tour; — Bonnaire (le baron), de Fontainebleau ; — Bourgeois ; — Brisout de Barneville (Ch.), de Saint-Germain en Laye; — Brisout de Barneville (H.), de Saint- Germain en Laye; — Brongniart; — Buquet; — Cayol; — Chrétien, de Boulogne (Seine); — Constant, du Golfe Juan ; —Depuiset ; —Desbordes ; — Desmarest; — Deyrolle (Em.); — Deyrolle (H.); — Du Buysson, de Brout-Vernet; — Ebrard, d’Unieux ; — Fairmaire; — Fallou; — Fau- connet, d’Autun; — Fauvel, de Caen; — Finot, de Fontainebleau ; — LII Bulletin entomologique. Gadeau de Kerville, de Rouen; —Gandolphe ; —Géhin, de Remiremont ; — Girard; — Goossens ; — Grouvelle (Ant.), de Nice; — Grouvelle (Jules); — Grouvelle (Ph.); — Guède; — Guillot; — Hénon ; —Jekel ; — Joyeux, de Melun; — Kunckel d’Herculais; — Laboulbène; — Lamey, de Gray ; — Lefèvre ; —Lemoro ; —Leprevost; — Leprieur ; —Lethierry, de Lille; — Léveillé; — Lucante, de Courrensan; — Lucas; — Macé, de Vendôme ; —Marmottan ; —Marseul (de); — Martin (Ch.); —Mauppin. — Millière, de Cannes; — Millot (Ch.), de Nancy; — Mocquerys, d'Évreux ; — Nanteuil; — Oberrieth; — Orbigny (d’); — Osmont, de Caen; — Pandellé, de Tarbes; — Perraudière (de la), d’Issoudun ; — Pierson ; — Poujade ; — Puton, de Remiremont; — Rabaud, de Montau- ban; — Ragonot; — Régimbart, d'Évreux; — Reiche; — Sallé; — Sédillot; — Sénac; — Simon; — Tappes. La majorité absolue des 80 bulletins de vote est de A1. Les suffrages se sont ainsi répartis : MM. de Sélys Longchamps . . . . . 57 voix. deMarseul ar A ERIR ANEMAR D1 — LE Lo A MR EE An PARTS ATEN CE EA — PULOMEAATER CR OA REA RON 32 — a DOUIDETEMQULI AE MAR PUR une 31 — Blanchard: sers Ut 30 — SÉATEION A RENE APN MERE 2% — MANDETES LA TA PREUNNNNn Ter 21 — PACA TOR ee NAN MENT 10° — RENE ee fit re Ne ie M lalMie LE Ms 6 — ec. En conséquence, sont prociamés Membres honoraires, comme ayan réuni la majorité absolue des voix : MM. le D' G.-H. Horn, de Philadelphie (Pensylvanie, Etats-Un d'Amérique); S.-A. de Marseul, de Paris; Ed. de Sélys-Longchamps, de Liège (Belgique). Un deuxième tour de scrution, pour lélection d’un quatrième membre honoraire, est renvoyé, aux termes du Règlement, à la séance du 8 avril 1885. Lecture. M. Ern. Allard adresse un mémoire intitulé : Classification des Adesmides et des Megagenides. Communications. M. J. Fallou dit qu'il a remis au Ministère de l'instruction publique pour le Congrès de 1885 des Sociétés savantes Séance du 11 mars 1885. LIN des mémoires sur deux des questions entomologiques qui doivent y être traitées : 4° sur lPacclimatation en France du Ver à soie de l’Ailante (Attacus Cynthia vera Guérin-Méneville) et des autres espèces de Lépi- doptères séricigènes exotiques ; 2° sur l’examen de l'influence qu’exer- cent sur la conservation des Insectes et des Végétaux les températures hibernales et leur durée plus ou moins longue. Notre collègue remet sur le bureau une note contenant l'indication des travaux qu'il a publiés sur ces deux sujets, dont quelques-uns lui ont valu des médailles des Sociétés d’Acclimatation et d’Insectologie. — M. L. Fairmaire communique la note suivante, relative à la syno- nymie de plusieurs Coléoptères algériens : M. Desbrochers à publié dans les Mémoires de l’Académie d'Hippône, 1884, les descriptions de quelques Curculionides décrits par moi anté- rieurement dans les Comptes rendus de la Société entomologique de Belgique. Ainsi, le Scythropus longus Desbr. = S. oxycedri Fairm.; S. socius Desbr. — S. pineli Fairm.; Polydrosus Oberthüri Desbr. — S. phœnicius Fairm., qui doit rentrer parmi les Polydrosus; le S. Wa- rioni Mars., cité par M. Desbrochers, est le callizonatus Fairm. Notre collègue a créé en outre un genre Oxylepus pour une espèce de Casside (0. capucinus) qui se trouve non seulement dans le nord de l'Afrique, mais en Sicile. Cet insecte est identique à la Cassida invo- luta Fairm., pour laquelle j'ai proposé le nom générique de Chelysida en décrivant une autre espèce analogue dans le premier Voyage de M. Révoil chez les Comalis (1882, 104). Je dois ajouter que, depuis lors, j'ai vu la première de ces Cassides avec le nom de Cassida Suedæ Halid., mais je ne crois pas qu'elle ait été décrite. Il paraît, du reste, qu’elle est identique avec la €. defleæicollis Boh., qui sé trouve dans le midi de la France, et qui serait extrêmement variable, car la description de Bohemann ne concorde guère avec l’insecte que j'ai fait connaître. Quant à la Cassida biskrensis Desbr., elle est identique à la Cassida Kæchlini Mars. — M. le baron Bonnaire adresse une note sur divers Coléoptères : Parmi plusieurs Psélaphiens dont je dois la détermination à l’obli- geance de M. Reitter, bien connu du monde entomologique pour sa compétence en cette famille, je crois devoir signaler les trois espèces suivantes, prises par moi à l’île de Ré : Machærites glabratus Rye, Tychus corsicus Reïtter, et Tychus monilicornis Reitter. De plus, notre collègue, considérant comme nouvelle lespèce ci-après LIV , Bulletin entomologique. que je lui avais soumise, et, sur l'indication qu’il a bien voulu me don- ner de plusieurs de ses caractères distinctifs, je me détermine à en pré- senter la description : SCYDMÆNUS OVALIPENNIS. — Long. 3/4 mill.—$. exili afjinis. Brunneo- rufescens, pedibus ultimisque antennarum articulis testaceis, griseo-pubes- cens; prothorace postice angustato, lateribus rotundatis, postice canalicu- latis ; elytris amplioribus, ovatis, vix punctatis, basi biimpressis, utrinque plicatis. — Fontainebleau. Taille et forme de l’exilis Erichson. En diffère par son corselet à côtés sillonnés à partir de la base, et par les fossettes du pli transversal plus apparentes. Les élytres sont plus élargies, ovalaires, biimpres- sionnée seulement à la base avec un pli partant de chaque épaule et se prolongeant jusqu’au quart de leur longueur. La ponctuation est moins visible, et la pubescence, plus longue, paraît soyeuse. Se rapprocherait également du strictus Fairmaire, mais, à part d’autres différences de détail, le corselet est assez court et non pas oblong et presque cordiforme ; de plus, le sillon longitudinal sur chaque côté part de la base même et n’est pas la continuation du pli transversal situé à quelque distance de la base. — M. H. Lucas communique la note qui suit : Les Myraptera scutellaris White, Hyménoptères sociaux que je fais passer sous les yeux de mes collègues, proviennent d’un nid rencontré suspendu à un arbre dans une forêt peu fréquentée. Cette nidification, qui mesure en hauteur 75 centimètres et en largeur 45 à 50 centimètres, remarquable par les nombreuses apophyses épineuses dont elle est cou- verte, montre que les constructeurs l’ont établie sur une forte branche en y comprenant les rameaux, afin de la consolider. C’est dans le dépar- tement de Facuarembo, appartenant à la République Orientale de l’'Uruguay, que cette nidification a été découverte. D’après les habitants de cette localité, ce nid, qui appartient à la division des Phragmocyttares parfaits de M. de Saussure, serait le travail de 25 à 30 ans environ. Il fait partie des collections entomologiques du Musée de Paris, auxquelles il a été donné par M. F. Castellanos. — M. J.-M.-F. Bigot adresse les diagnoses génériques de deux genres nouveaux de Diptères du groupe des Tachinides : DASYUROMYIA (ôasus—ovpa—uurx). — 4, Q?. Oculis nudis; antennis contra medium insertis, segmento 3° ultra medium faciei haud elongato, 20, superne dense et breviter setoso, vix longiore, oblongo, apice rotun- Séance du 11 mars 1885. LV dato, cheto nudo, usque ad medium incrassato; palpis clavatis, haus- tello brevi; fronte parum prominula; facie leniter concava, genis latis et villosis ; oculis superne fere contiquis, d'; fronte usque ad radicem antennarum, facie usque ad medium, macrochetis instructis, abdomine villoso, macrochetis discoïdalibus et marginalibus munito, apice, subtus, parum incurvato, et, ante apicem spina unica et mucrono robusto, co- nico, armato, Segmento ullimo apice penicillato et setis incurvatis dense munito ; venis alarum 4 et 5% longitudinalibus (Rondani) apice disjunctis, quinta recte cubitata, deinde concava, secunda transversali obliqua, sinuosa, Cubilo quintæ vicina, longitudinalibus basi haud spinosulis ; femoribus et tibiis macrochetis longis inequalibus armatis, ungulis et pulvillis longis. — $ ? simillima ; fronte lala, abdomine forma ordinaria, apice haud penicillato, sed pluri setoso. D. PENICILLATA, d\, $ ? (nov. sp.).—Long. 11 mill.— Fronte antennis- que nigris, prima utrinque albescente; facie mediana fulva, utrinque nigra, obscure albido notata; palpis castaneïs ; corpore toto parce et breviter piloso, parum nitente, thorace et scutello nigris, abdomine ejusdem coloris, vittis thoracis tribus obscure cinereis ; calyptris pallide flavis, halteribus fulvis; abdomine, lunulis utrinque tribus obscure cinereis, tessellato ; pedibus mi- gris, tibiis fulvis ; alis hyalinis, basi parum infuscatis Ssicut ac limbo angusto venæ secundæ transversalis. — $ ?, simillima; aliquoties multo minor; vitta frontali castanea. — Chili. — 2 &, 5 9? (ex mus. nostro). Specimen $ unicum, minimum, (nec non species nova ?); differt : vitta frontali femoribusque infra, apice, rufis. GLOSSIDIONOPHORA (ykwsstètoy—vcpw). — Generis Ocypteræ simi- lis, differt : haustello tenui, exserto, rigido, basi cubitato, capite æqui- longo; antennarum segmento 3° ovali, parum secundo longiore, et, apice parum externe acuminato, cheto omnino nudo. 4. G. xiGRA. d'(nov. sp.). — Long. 7 mill. — Antennis, haustello, vitta frontali lutu, vertice, nigris ; facie et fronte albidis ; corpore nigro nitente, eæceptis, scapulis el segmentis duobus abdominis intermediis anguste cinereo albido tinctis; calyptris albis, halteribus fuscis; genitalibus apice rufis; alis pallidissime cinereis. — Buenos-Aires. — 1 specim. (ex mus. nostro). 2. G. BICOLOR, $ (nov. sp.). — Long. 6 mill. — Antennis, haustello, vitta frontali et facie nigris, facie et fronte utrinque cinereis ; thorace nigro opaco, obcure cinereo vittato ; scutello nigro ; calyptris albis ; (halte- ribus ?) ; abdomine r'ufo, Subtus, apice, longe recurvo, basi, apice late ma- LVI Bulletin entomologique. culisque tribus dorsalibus, oblongis, nigris ; pedibus nigris; alis palli- dissime cinereis, basi parum testaceo tinctis. — Australie. — 1 specim. (ex mus. nostro). — M. Ragonot montre à la Société et donne les descriptions abrégées de deux nouvelles espèces de Tinéites, découvertes par M. Giacinto Gianelli, de Turin, dans les environs de cette ville : ° GLYPHYPTERYX ARGYROGUTTELLA. — Envergure : 18 mill. — Ailes supérieures allongées, droites sur la côte, obliques sur le bord interne, aiguës au sommet. Elles sont de couleur olivâtre bronzé pâle et traver- sées par de nombreuses stries et taches argentées, se distinguant peu du fond et disposées à peu près comme dans la Bergstraesserella F., sa plus proche voisine. — Elle se distingue de celle-ci par sa taille bien plus grande, par la forme de ses ailes, par la couleur du fond, par ses taches à contours indistincts, non lisérées de noir ni recouvertes en partie d’écailles métalliques et violettes, par l’absence de la première paire de stries dorsales et costales, et enfin ses ailes inférieures sont grises et non brunes comme dans Bergstraesserellu. Un second exemplaire est lavé de brunâtre vers la base, et les taches argentées sont oblitérées, sauf vers le bord externe, où on les aperçoit très indistinctement. Pour distinguer cette aberration, je lui donne le nom de paurographella. Elle ressemble beaucoup à la fuscoviridella Hw. A placer après Bergstraesserella F. 2° GLYPHYPTERYX GIANELLIELLA. — Envergure : 14 mill — Res- semble beaucoup à lequitella Sc. comme forme, couleur des ailes supé- rieures et dessins; mais elle s’en distingue facilement par sa grande taille, par la présence de trois stries blanches avant Papex au lieu de deux, par la première strie costale bien plus courte, par la deuxième strie dorsale qui est convexe du côté de la base au lieu de l’être vers le bord externe, enfin la tache ronde argentée inférieure, près de la seconde strie dorsale, est placée dans la Gianelliella au-dessous de l’autre tache et est prolongée en une strie le long du bord externe. Elle devra être placée entre Haworthana Stph. et equitella Sc. — M. Ch. Oberthür adresse la note suivante : Jai déjà plusieurs fois appelé Pattention des entomologistes sur le danger que les descriptions sans figures font courir à la nomenclature, en créant les noms d’une foule d’espèces qui, n'étant pas figurées, mais simplement décrites, deviennent absolument impossibles à reconnaître exactement. Métant livré dans ces derniers temps au classement de Seance du 11 mars 1885. LVII ma collection de Deltoides et Pyralides, et ayant pris pour base de ce classement la collection de feu Guenée et le 8° volume du Species général (Suites à Buffon), j'ai constaté que plusieurs espèces décrites et figurées par Bremer dans l’ouvrage Lepidopteren Ost-Sibiriens (St-Pétersbourg, 1864) faisaient double emploi avec celles que Guenée a décrites, mais non figurées, dans le Species général (Paris, Roret, 1854). Comme les lépidoptéristes contemporains s'occupent surtout de la faune d'Europe et du nord de l’Asie, telle que la limite le Catalogue de MM. Staudinger et Wocke, je crois utile de faire connaître que : 1° Le Botys zealis Guenée (Species général, p. 332), indiqué comme du Silhet, est exactement la même espèce que le Botys varialis Bremer (Lepid. Ost-Sibiriens, pl. vi, fig. 9). J'ai sous les yeux le spécimen typique de zealis et de nombreux varialis que M. Jankowski m'a en- voyés de Sidemi et de l’île Askold. 2° De même Hyalitis luctuosalis Guenée (Species général, p. 290), indiqué avec doute comme des Indes-Orientales, est la même espèce que Ebulea Zelleri Bremer (Lepid. Ost-Sibiriens, pl. vi, fig. 12). 3° Botys multilinealis Guenée (Species général, p. 337 et 338), décrit sur quatre exemplaires venant des Indes-Orientales, est encore iden- tique à Botys basipunctalis Bremer (Lepid. Ost-Sibiriens, pl. vi, fig. 8). Le Botys multilinealis est répandu en Mantschourie, au Japon, à Java et même à l’île Bourbon. Bremer est bien excusable de ne pas avoir reconnu dans l’ouvrage de Guenée les espèces qu'il a plus tard publiées comme nouvelles, car les descriptions de l’auteur du Species général sont tellement vagues qu'il est impossible parfois de savoir à quoi elles s'appliquent, si lon n’a pas le spécimen typique sous les yeux. D'ailleurs, Guenée lui-même ne pouvait pas toujours déterminer sûrement d’après ses propres descriptions ; et, dans sa collection de Noctuélites, qui était encadrée dans de petites boîtes vitrées, au dos desquelles il avait collé une notice souvent très longue, on peut fréquemment lire des renseigne- ments Comme Ceux que je transcris textuellement : « Perigea circuita ? Gn., Sp. 363, Brésil; reçue depuis mon Species. Ma description lui con- vient, mais je ne lai pas comparée avec l'individu du Muséum. » — « Cel. Arna ? Gn., Sp. 351, Amér. bor. Je lai reçue depuis mon Species et ne lai pas comparée avec l'individu de la coll. Doubleday, sur lequel j'ai fait ma description; elle me paraît différer à quelques égards du croquis que j'ai gardé. Je la trouve bien voisine de Chalcedonia Hbn., LVIIT Bulletin entomologique. R0%. » — « Agrotis gypaetina ? Guenée; Montevideo; de la coll. Feistha- mel. Je ne suis pas sûr que ce soit bien elle », etc. Dans ces conditions, si le créateur d’une espèce hésite lorsqu'il n’a pas le spécimen typique sous les yeux, comment peuvent arriver à une détermination précise les nombreux entomologistes qui, ayant l'illusion de considérer des descriptions sans figures comme sérieuses, perdent leur temps à lire et relire des textes trop obscurs. Beaucoup se décou- ragent et abandonnent l'étude d’une science ingrate. En résumé, la description seule d’un insecte ne peut presque jamais permettre d'obtenir la sûreté de détermination, et, à moins d’une bonne figure, toute détermination exacte est impossible. Les descriptions sans figures engendrent le chaos et sont un mal pernicieux. A mon avis, la maxime qui devrait prévaloir dans l'intérêt de la science est : Pas de bonne figure à l'appui d’une description, pas de nom valable ! Tôt ou tard, la force des choses amènera à adopter cette règle qui sera la loi finale de la nomenclature entomologique. — M. H. Lucas communique la note suivante : Le Crustacé que je fais passer sous les yeux de la Société appartient à l’ordre des Isopodes, à la famille des Cymothoadiens et à la tribu des Cymothoadiens parasites ; il a été décrit par M. H. Milne-Edwards dans son Hist. Nat. des Crust., t. IE, p. 276, sous le nom d’Ourozeuktes Oweni et figuré dans l’atlas du même ouvrage, pl. 33, fig. 8 (1840). Cet Isopode a beaucoup d’affinité avec les Cymothoés, mais il en diffère, ainsi que tous les autres Isopodes de la même famille, par un caractère bien distinct et qui réside dans la conformation de l'abdomen ; en effet, chez cet organe, tous les segments qui le composent sont soudés de manière à ne former qu’une seule pièce et ne se distinguent entre eux que par de légers sillons transversaux. La tête est très petite, presque globuleuse et profondément enchâssée entre les deux prolongements du premier anneau thoracique; enfin, les pattes de la dernière paire sont conformées comme chez les Cymothoa, mais cachées sous la lame termi- nale de l’abdomen. Ces Crustacés, dont on ne connaît encore que les femelles à l’état adulte, subissent des modifications considérables par les progrès de l’âge; quand ils viennent de naître et encore enfermés dans la poche ovifère de leur mère, ils ressemblent beaucoup à de jeunes Anilocra; leur tête est grosse, le thorax ne porte que six paires de pattes; l’abdo- men est divisé en six anneaux mobiles; les fausses pattes des cinq premières paires sont semblables entre elles et garnies de deux lames Seance du 11 mars 1885. LIX ovalaires à bords ciliés; enfin, les dernières fausses pattes sont grandes et forment, avec le dernier article de l'abdomen, une large nageoire à cinq lames ciliées. Quand M. Milne-Edwards a décrit ce singulier Crustacé, la patrie et les conditions dans lesquelles il vit lui étaient inconnues, mais l’indi- vidu que je communique a été trouvé dans la poche branchiale d’un Monacanthus melanurus Rich., poisson de la famille des Plectognathes, qui a été rencontré dans les mers australes (Port-Jackson) par M. Lix. Depuis le travail de M. H. Milne-Edwards, d’autres espèces ont été décrites ; elles proviennent aussi d'Australie et sont désignées sous les noms d’0. monocanthi Schiodte et Meinert, Symb. ad Monogr. Cymoth., p. 407, pl. 18, fig. 8, 9 (Sidney); caudatus Schiôdte et Meinert, loc. cit., p. #11, pl. 18, fig. 11, 12 (Adelaide), 1884. E. D, Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdom. des séances de l), 1885, ns 8et 9.) Académie imperiale des Sciences de Saint-Pétersbourg, 1884. — Bulletin, t. XXIX, n° 3. ©) — Mémoires, t. 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LXI plus touché que je n’y comptais guère, et que les suffrages ont été nom- breux et spontanés. Je suis fier et reconnaissant de cette preuve de sympathique estime de mes confrères. C’est pour moi le couronnement d’une longue carrière consacrée à l’entomologie et de mon fidèle dévoue- ment à notre honorable Société. Les termes flatteurs de votre lettre qui m’annonce ma nomination officielle rehaussent le prix de cet honneur envié, et je vous en remer- cie. Mais vous avez soin de me rappeler en même temps que mes devoirs envers la Société ne font que commencer, et je ne perdrai pas de vue ce juste avertissement. Je vais tout de suite mettre la main à l’œuvre pendant que l’âge me laisse encore l'usage de mes facultés et de bons yeux. L’Abeille, en attirant des jeunes gens, en leur inspirant le goût de l’entomologie et le fortifiant en eux, prépare depuis longtemps à la Société des adhérents pleins de zèle et d’ardeur. Mais je veux rédiger un mémoire sur un groupe inexploré et intéressant, qui terminera la chaîne dont la Monographie des Histérides fut le premier anneau. Agréez, je vous prie, Monsieur le Président et cher Confrère, l’assu- rance de mes sentiments de haute estime et de cordial dévouement. DE MARSEUL. A M. le Président de la Société entomologique de France. Liège, 20 mars 1885. Monsieur le Président et très honoré Conirère, J'ai parfaitement reçu la lettre, en date du 16 de ce mois, par laquelle vous m’annoncez que la Société entomologique de France m'a fait l’hon- neur de m’élire membre honoraire. Je suis également en possession du diplôme qui m'a été adressé par les soins de notre vénéré confrère M. Buquet. J’attache le plus grand prix à cette distinction insigne, dont je ne m'attendais pas à me voir l’objet. Je suis, il est vrai, membre de notre Société bien aimée depuis cin- quante et un ans, ayant été admis en 1834, et je me trouve, hélas ! l’un des six membres les plus anciens, tant de maîtres et de confrères nous ayant été successivement enlevés pendant ce demi-siècle; mais, d’un autre côté, j'ai à me reprocher de ne vous avoir fourni que de courtes notices, et cela à d’assez longs intervalles, m’étant engagé (sans parler de mes études sur les Vertébrés) dans un Synopsis general des Odonates, LXII Bulletin entomologique. non encore terminé, que publie l’Académie des Sciences de Belgique, travail souvent interrompu par la nécessité de rédiger des faunes locales et des notices spéciales sur le même groupe, à la suite de lexamen de matériaux qui m'étaient soumis par des musées étrangers ou par des voyageurs. Toutefois, Monsieur le Président, je puis dire d’une manière géné- rale, que j'ai fait de l’entomologie française, en ce sens que mes travaux ont toujours été écrits et publiés en français, même dans les recueils en langues étrangères, où leur place se trouvait marquée par des motifs spéciaux, et où l’on a bien voulu les admettre. Je saisis la circonstance présente pour exprimer ma gratitude envers nos confrères anglais, hollandais, allemands, italiens et espagnols, qui m'ont accordé cette faveur d’une façon toute spontanée (1). En louant cette hospitalité large et vraiment scientifique, je n’entends pas dire que les œuvres entomologiques pourraient, sans de graves inconvénients, devenir une marqueterie polyglotte, qui ne serait à la portée que des linguistes de profession. Je pense qu’il y a lieu de se limiter aux langues d’origine latine et anglo-saxonne. A cet égard, nous ne pouvons voir sans inquiétude l'innovation récente, pratiquée d’ailleurs par des entomologistes de mérite, qui pu- blient dans les langues slaves, magyare, etc. Initier leurs compatriotes aux connaissances zoologiques, dans leur langue, est sans doute fort louable ; mais lorsqu'ils tiennent à ce que leurs travaux et leurs décou- vertes soient connus et cités dans le monde savant des autres pays, il me semble indispensable que la langue employée soit d’un usage gé- néral dans les sciences et susceptible de rencontrer partout des tra- ducteurs. Veuillez, Monsieur le Président, exprimer à mes honorables confrères (1) Je citerai comme exemples la publication de quelques-uns de mes mé- moires : — Aperçu statistique sur les Névroptères Odonates (Transactions of the Lon- don Entomological Society), 1571. — Odonates de la région de la Nouvelle-Guinée (Mittheilungen des Kgl. Zoo- logischer Museuin zu Dresden), 1878. — Nouvelles observations sur les Odonates de la Nouvelle-Guinée (Annali del Museo civico di Storia naturale di Genova), 1879. — Odonates des Philippines (Añales de la Societa Española d'Historia na- turale), 1882. — Odonates de Madagascar, des iles Mascareignes et Comores (dans les Re- cherches sur la Faune de Madagascar, par Herm. Schlegel et F. Pollen). Séance du 25 mars 1885. LXII ma profonde reconnaissance, et agréer l’assurance de ma haute consi- dération et de mon entier dévouement. EpM. DE SÉLYS-LONGCHAMPS. A M. Pagonot, président de la Société entomologique de France. — Il est également donné lecture d’une lettre adressée à M. le Prési- dent par M. le D' Al. Laboulbène. Notre confrère écrit qu’il décline toute candidature à l’honorariat en présence de M. Émile Blanchard, dont les travaux si importants lui feraient un devoir de s’effacer devant lui, si ses sentiments d’attachement pour sa personne ne lv portaient pas. En conséquence, M. Laboulbène prie ses collègues, s'ils avaient pensé à lui, de vouloir bien reporter leurs votes, à la séance du 8 avril, sur M. le professeur Blanchard. Communications. M. J. Bourgeois fait connaître la note suivante : La © du Lampyris depressiuscula, trop sommairement caractérisée par Motschulsky, étant restée inconnue à M. Ernest Olivier, je crois devoir en donner la description détaillée, d’après un exemplaire du Musée royal de Bruxelles, actuellement entre mes mains : L. DEPRESsIUSCULA Mots., Étud. entom., I, 1854, p. 49. — E. Oliv., Essai d’une Rév. des Lampyr., PAbeille, 1884, p. 20 (4). Q. Allongée, subparallèle, brune en dessus, couverte d’une pubescence d’un flave-cendré, excessivement fine et à peine perceptible. Tête noi- râtre; bouche et palpes d’un testacé obscur; antennes brunes, notable- ment amincies vers lextrémité. Pronotum à peu près aussi long dans son milieu qu’il est large à la base, régulièrement arrondi en demi-cerele dans sa moitié antérieure, puis légèrement rétréci, de manière à présen- ter sa plus grande largeur vers les deux tiers postérieurs environ, for- tement et assez densément ponctué, d’un flave-testacé pâle avec une erande tache discale d’un noir-brunâtre assez luisant; bord basilaire droit dans sa partie médiane, obliquement prolongé de chaque côté en arrière pour former les angles postérieurs qui sont saillants, presque droits et légèrement émoussés ; disque marqué d’une impression longi- tudinale large, mais peu profonde; bord antérieur sans taches trans- lucides, finement caréné le long de la ligne médiane, cette carène se transformant plus loin en une strie étroite, visible dans le fond de l’im- pression discale. Écusson en triangle transversal, fortement rétréci de la base vers le sommet où il est obtusément arrondi, assez luisant, gros- sièrement ponctué, avec les côtés finement lisérés de testacé pâle. Moi- gnons élytraux libres, courts, à peine prolongés au-delà du bord posté- LXIV Bulletin entomologique. L rieur du métanotum, d’un brun clair, rugueux, subovalaires, sinués à leur bord interne. Arceaux du dos de l'abdomen finement rebordés de testacé en arrière et sur les côtés; pygidium d’un brun plus clair que les arceaux précédents, cordiforme, assez fortement sinué de chaque côté du sommet. Dessous du corps d’un brun-rougeâtre lie de vin, plus clair et légèrement varié de rose sur la poitrine, plus foncé sur l’abdo- men; trois derniers arceaux ventraux d’un jaune pâle, le dernier pré- sentant à peu près la même forme que le pygidium, légèrement entaillé en triangle à son extrémité. Hanches et pattes d’un flave-testacé pâle, milieu des cuisses et des tibias ainsi que la presque totalité des tarses rembrunis. — Long. 41 mill. Iméritie : Koutaïs (Van Volxem). — Coll. du Musée de Bruxelles. Cette $ ressemble un peu à celles des L. lusitanica et molesta, mais elle s’en distingue facilement par le pronotum exactement conformé comme chez le &, c’est-à-dire avec le bord basilaire obliquement pro- longé de chaque côté pour former des angles postérieurs saillants et dirigés en arrière. — M. L. Fairmaire fait les communications suivantes au sujet de deux Coléoptères : 4° Je dois à l’obligeance de M. l'abbé David la connaissance d’une Donacia découverte aux environs de Péking par M. Pabbé Provost, missionnaire lazariste. J’emploie le mot découverte parce que jusqu’à pré- sent, du moins à ma connaissance, aucune espèce de ce genre, bien représenté en Sibérie, n’a été signalée en Chine, où abondent les cours d’eau, ruisseaux, étangs, dans lesquels pullulent les plantes aquatiques. Ces insectes doivent donc être rares, car il n’a été trouvé qu’un seul individu de cette nouvelle Donacin. D. Provosri. — Long. 7 mill. — Parum convexa, prothorace viridi- æneo, elytris obscure fulvis dorso late violaceo-micantibus, sutura anguste et lateribus æneo-irridibus, subtus brunnea, sericans, segmento abdomi- nali 1° apice et segmentis fulvo-testaceis, capite æneo, basi et antice fulvescente, antennis gracilibus, fulvo-testaceis, articulo 1° supra-æneo, celeris apice infuscatis, 2° tertio dimidio breviore; prothorace transver- sim quadrato, antice haud angustiore, lateribus fere rectis, angulis anticis rectis, posticis extus productis, dorso alutaceo, basi subtiliter rugosulo, stria media sat impressa ; elytris amplis, apice recte truncatis, fortiter substriato-punctatis, intervallis vix convexiusculis, subtiliter coriaceis, stria suturali sat profunda; pedibus fulvo-testaceis, femoribus 4 anticis sat clavatis, supra æneo viltalis. Séance du 25 mars 1885. LXV Les palies postérieures manquent, de sorte qu'il est difficile de tixer la véritable place de cette espèce; elle se rapproche, pour la sculpture des élytres, de la bidens OI., mais le corselet est uni, presque lisse, plus carré, avec les angles antérieurs moins saillants; les antennes sont plus grèles, le 3 article est plus long, et les élytres sont plus finement ponc- tuées, avec le calus huméral lisse. 2% Le Bruchus (Caryoborus) pallidus OI., indiqué comme habitant le Sénégal, ne figure pas sur les catalogues des Coléoptères européens. Depuis longtemps, j’en possède deux individus provenant de Lisbonne, où, à la rigueur, ils auraient pu être apportés d'Afrique. Mais je viens d’en recevoir plusieurs individus trouvés à Kustendjé par notre collègue M. Alléon, et je crois qu’on peut maintenant l’inserire parmi les Bruchus d'Europe. — M. Éd. Lefèvre communique à la Société les descriptions suivantes de trois espèces nouvelles de Coléoptères de la famille des Eumolpides, qui ont été capturées au Tonkin par M. le lieutenant Martin, et qui lui ont été communiquées par M. l'abbé Umhang : 4. NonosToMA MARTIN. — Ovatum, convexum, nitide ulvum, labro palpis, antennis omnino, pedibus sicut et tarsis multo dilutioribus, femo- ribus apice magis minusve piceo-nigris; capile inter oculos punctis non- nullis sparsim instructo, vertice lævi, epistomate arcuatim emarginato, mandibulis nigris; prothorace transverso, lateribus utrinque versus basin obtuse angulato, lævissimo, juxta marginem anticum profunde transver- sim sulcato; elytris thorace paulo latioribus, lævibus, infra basin trans- versim eæcavatis ibique punctis nonnullis grosse instructis, intra callum humeralem punctato-striatis, juxta suturam linea punctorum longitudi- naliter parce notatis, callo humerali ipso tumido, lævi; femoribus anticis incrassatis, subtus medio dente subacuto armatis. — Long. 4 mill.; lat. 2 1/2 mill. Tonkin (2 exemplaires). Cette espèce est voisine du Nodostoma lævicollis, de Sumatra, décrit par M. Jacoby (in Ann. Mus. civ. d. Genova, 1884, p. 213). Elle en diffère surtout par la couleur entièrement fauve clair des antennes et des pattes et par les cuisses antérieures dentées en dessous. 2. STETHOTES TIBIALIS. — Ovala, convexiuscula, nigra, nitida, vix perspicuè æneo-micans, antennis piceis, articulis quatuor basalibus rufis ; capte reticulato, epistomate profunde arcuatim emarginato, labro rufo- testaceo; prothoruce in medio disci rude subconfluenter, lateribus utrinque (1885) Buzz. v. LXVI Bulletin ‘entomologique. multo minus et sparsim, punctato; elytris regulariter sat profunde linea- tim striato punctatis, punctis versus apicem fere evanescentibus ; femori- bus totis incrassatis, in medio subtus dente minuto armalis,"tibiis rufis vel rufo-brunneis, tarsis rufo-piceis. — Long. 2 1/2-2 3/4 mill.; lat. 1 5/4 mill. Tonkin (5 exemplaires). 3. Cozaspornes MarTiNI. — Oblongo-subelongata, convexiuscula, cor- pore subtus cum labro, antennis pedibusque omnino fulvis, supra viridi- metallica vel cupreo-ænea, nitidu, thorace elytrisque interdum cyaneo anguste marginatis, illo transverso, convexo, in medio disci sparsim, ad latera crebrius, punctato, interspatiis oculo armato leviter alutaceis ; ely- tris fortiter et crebre subseriatim punctatis, versus apicem elevato-sub- striatis, callo humerali tumido, lævi, femoribus anticis sicut et posticis _subtus dente valido armatis.— Long. 3 4/2-4 1/2 mill.; lat. 2-2 3/4 mill. Tonkin (6 exemplaires). — M. G.-A. Poujade donne des détails relatifs à l’éclosion de l’'Endro- mis versicolor. On sait que beaucoup de chrysalides, au moment de l’éclosion du papillon, se rapprochent de la surface de la terre, des arbres, etc., dans lesquels elles sont renfermées, et même sortent presque complètement de leur retraite, ainsi que le font les Sesia et les Cossus. C’est à laide des mouvements des arceaux de l’abdomen, garnis de pointes dirigées en arrière, qu’elles opèrent cette ascension. Celle de PEndromis versi- color a la partie supérieure des arceaux abdominaux munie de deux rangées de pointes légèrement courbes, entre lesquelles il y en à d’autres éparses; elle sort de son cocon, non seulement à moitié, mais souvent complètement et vient se coucher sur le sol, et cela jusqu’à quatorze jours avant l’éclosion du papillon. Des cocons revêtus de parcelles de terre furent cachés sous une couche assez épaisse de cette matière, et les chrysalides, après être sorties des cocons, traversèrent cetie couche et vinrent se mettre à nu sur la surface. M. J. Fallou, à la suite de cette communication, dit qu'il a plu- sieurs fois été à même de confirmer les observations qui viennent d’être présentées, surtout sur diverses espèces de Sphingides dont les chrysa- lides tendent à se rapprocher de l'extérieur, presque toujours verticale- ment, avant le moment de l’éclosion. — M. H. Lucas communique les notes suivantes : 1° En faisant passer sous les yeux de ses collègues des fourreaux Seance du 25 mars 1885. LXVII de Psyche quadrangularis Christ, il dit que les chenilles constructeurs de ces habitations quadrangulaires se nourrissent, non seulement de l’'Artemisia herba-alba ou el chiah des Arabes, mais qu’elles affectionnent aussi les feuilles du Caroæylon articulatum Moquin. Ces arbustes forment des buissons, couvrant des espaces considérables dans le sud de la province d'Oran, particulièrement aux environs du Ksar d’Asla, d’Aïn Sefra à Tiout, et C’est sur ces deux espèces d’arbrisseaux que des fourreaux en assez grande quantité ont été rencontrés par M. le capi- taine Hoblingre. En effet, ces habitations à quatre pans ont pour maté- riaux de leur confection les unes lArtemisia herba alba, les autres le Carozylon articulatum; il y en a aussi qui sont confectionnées avec des bûüchettes appartenant à ces mêmes végétaux. D’après M. Hoblingre, les Arabes ont une très grande appréhension de ces fourreaux, qu'ils désignent sous le nom de Denia, et comme ils sont nuisibles aux ani- maux, particulièrement aux chevaux et aux chameaux, ils sont re- cherchés par les habitants des Ksour et devenus l’objet d’un échenillage annuel. 2 L’Hoplocampa ferruginea de Fabricius ou brunnea de Klug, Hymé- noptère porte-scie de la famille des Tenthrédines, cause de très grands dégâts aux pruniers de Villeneuve-sur-Lot, d’après le comice agri- cole de cette localité. J'espère avoir prochainement des détails plus cir- constanciés par M. Balbiani, auquel ces Hyménoptères ont été envoyés. — M. J.-M.-F, Bigot adresse la note suivante : Macquart (Suites à Buffon, Diptères, t. Il, p. 660, 1835) a primitive- ment classé son curieux genre Lampromyia (L. pallida, Afrique septentr.) avec les Bombyliers, ne lui reconnaissant que deux pelotes tarsiennes, (pulvilliy, fort petites; ultérieurement (Dipt. Exot., t. Il, part. I, p. 28, 1840), et malgré labsence d’un empodium (pelote médiane) distinct, il a cru pouvoir le rapporter au groupe des Leptides. Schiner (Fauna Austriaca, Diptera, 47° part., Vienne, 1862, p. 170) est de ce dernier avis ; mais je doute qu'il ait eu sous les yeux linsecte, encore extrême- ment rare dans les collections. Possédant un échantillon unique de celui-ci, et n’ayant pu, même avec le secours d’une très forte loupe, distinguer encore ici plus de deux pelotes, j'avais proposé (Ann. Soc. ent. Fr., Bull. bimens., n° 16, année 1879, p. 165) de le classer chez les Empides. Or je viens de recevoir du cap de Bonne-Espérance deux spécimens mâles d’une espèce nou- velle appartenant évidemment, et sans le plus léger doute, au genre pré- cité, spécimens chez lesquels j'ai distinctement aperçu, à l’aide d’un LX VII Bulletin entomologique. grossissement ordinaire, érois pelotes normales et égales entre elles à tous les tarses. Ce fait, assez important aux yeux d’un diptériste, vient corroborer la très judicieuse intuition de notre savant Macquart, car la présence de l’empodium est un des caractères primordiaux du groupe des Leptides. S'il devenait donc un jour possible d'étudier au microscope, après les avoir dûment ramollis, les tarses de l’espèce typique de Macquart, ce que je me suis gardé de faire de crainte de sacrifier mon unique exemplaire, son opinion prévaudrait, au cas où l’on apercevrait les rudiments d'une pelote médiane, et il deviendrait possible de caser enfin à sa vraie place ce genre énigmatique. Voici la diagnose de l’espèce nouvelle que je viens de signaler : LAMPROMYIA ARGENTATA, d (mihi). — Long. 42 mill. — Antennis fulois, apice parum infuscatis ; facie et fronte testaceis, albido pruinosis ; haustello fusco, basi fuloido; thorace fulvo, vitta lata, mediana, castanea et lineis duo albicantibus marginata ornato, pleuris cinereo pruinosis, scutello fulvido, basi fusco notato; halteribus fulois, clava fusca; abdo- mine pallide testaceo, argenteo pruinoso; genitalibus fulvis; pedibus pal- lide fulvis, tarsis apice infuscatis; alis pallide cinereis, basi, anguste, externe, fulvo tinctis, venis fusco limbatis ; tarsorum pulvillis tribus, æquilongis, parvis, sed manifestis. Aîrica australis. — 1 specim. (ex museo nostro). Membres reçus. 4° M. Giacinto Gianelli, 21, place Victor Emmanuel, à Turin (Lépidoptères d'Europe), présenté par M, Ém.-L. Ragonot. — Commissaires-rapporteurs : MM. Poujade et Goossens ; 2 M. le D' Jacquet, 3, Cours Lafayette, à Lyon (Rhône) (ÆEntomo- logie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. le D" AI. Laboulbène. — Commissaires-rapporteurs : MM. Desmarest et Lucas; 3° M. Émile Pissot, notaire honoraire, à Doulevant-le-Château (Haute- Marne) (Entomologie générale, surtout Microlépidoptères), présenté par M. Maurice Girard. — Commissaires rapporteurs : MM. Lucas et Poujade. Démission pour 1886. M. Maurice Noualhier, de la Borie, près Limoges (Haute-Vienne), qui avait été reçu membre en 1882. E. D. Bulletin bibliographique. Boletin de la Academia nacional de Ciencias en Cordoba (Republica argen- tina), tom. VIL entreg. 3. — FeLix LyNCH ARRIBALZAGA, Estafilinos de Buenos-Ayres (fin). Séance du 25 mars 1885. LXIX Bulletin of the Museum of Comparative Zoology at Harvard College, in Cambridge, vol. VII, Geological series I-IX. © Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, tome C, n° 40 (9 mars 1885). ©). — N° 11 (16 mars 1885), P. ne Larrrre, Les badigeonnages et les charrues sulfureuses. Entomologis®s Monthly Magazine (the), n° 250 (mars 1885), Rev. W. N. FowLer, Nitidulidæ of Great Brit. (suite). — C. G. HALL, On three very rare sp. Of British Coleopt. — MarrTiN Jacogy, Descript of a n. gen. and some n. Sp. of Phytophagous Coleopt.—E. SauNDERS, Little know British aculeate Hymenopt. — JAMES Epwarps, On British Typhlocybidae, with diagn. of two n. sp. — F. Exocx, Occurrence of Andrena nigroaenoa and Nomada alternata in december. — A. H. SWINTON, Spanish insects and stridulating species. — H. E. Norris, Insect migration. —T. D. A. CocKerELLz, Insect migration. —H. Goss, Further evidence of the existence of insects in the Silurian Period. — Eps, Destruction of Fish by larvae of Libellulidae. —R. Mac LACHLAN, On the subaquatic habits of Stenopsyche, a genus of Trichoptera. — A. CoxsTANT, On Goniodoma Millierellu. — YX. B. HoGpkinsox, Habits of Ephippiphora tetragonana. — G. T. PorriTT, Correction concer- ning Scoparia crataegalis.— Proceedings of the entomological Society of London. —NÉéCROLOGIE : Edwards Caldwell Rye; Major F. J. Sidney Parrvy. Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 173 (1°* mars 1885). — E. ANDRé, le Monde des Fourmis (fin). — CommunicaTIonNs : Diagnoses d’esp. nouv. de Col. — Tératologie entomologique. Journal of the New-York microscopical Society, vol. I, n° 2 (février 1885). — J. D. HyarT, Compound eyes and multiple images. Naturaliste (le), T° année, n° 6. — Haury, Coléoptères et leurs variétés (Carabus caelatus, dalmatinus, catenatus). Revue des Travaux scientifiques, t. IV, n° 11. — E. O., p. 729 et suiv. et p. 763 et suiv., Analyses de diverses publications entomologiques parues en 1883. Societé Linnéenne du nord de la France. —Baulletins mensuels n°% 136 © et 437 : CARPENTIER, Contributions à la faune locale. Casey (THos. L.), Contributions to the descriptive and systematic Co- leopterology of N. America, part. LE, 198 p., 2 exemyl.* Howanp (L. O.), Descriptions of N. American Chalcididae, with Biological notes, Washington, 1885, 47 p. * LXX Bulletin entomologique. LICHTENSTEIN, MOoiTEssiER et JAUMES, Un nouveau cas d’application de l’entomologie à la médecine légale, Montpellier, 4885, 7 p. * Taomas (D' Fr. A. W.), Beitrag zur Kenntniss Alpiner Phytoptocecidien, Gotha, 1885, 18 p. * AB Séance du $ avril 1885. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. MM. Fauvel (de Caen), Gadeau de Kerville (de Rouen), Le Roi (de Lille), et Olivier (des Ramillons, près Moulins), assistent à la séance. Nécrologie. M. le Président annonce la mort : 1° Du doyen des entomologistes de la Suisse, M. Meyer Dür, de Zurich, dont les travaux sur les Névroptères et les Hémiptères sont bien connus ; | 2 De M. Alfred Foucart, de Douai, jeune entomologiste plein de zèle, qui s’occupait de l’ordre des Lépidoptères, avait recueilli des espèces rares en chassant la nuit au réflecteur dans les marais aux environs de la ville qu'il habitait, et avait formé ainsi une riche collection, qui à été achetée par notre collègue M. E. Brabant. De plus, il avait fait don au Musée de Douai d’une série complète de toutes les espèces trouvées dans les environs de sa ville natale. — M. Foucart a publié un cata- logue des Lépidoptères des environs de Douai qui contient d’utiles ren- seignements (1). Élection d'un membre honoraire. Conformément aux décisions prises antérieurement, la Société procède à un second tour de scrutin pour la nomination d’un membre honoraire. Cent quarante-sept membres prennent part au vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont MM. : Abeille de Perrin, d'Hyères. — Alexandre. — Allard (Ernest). — Amblard, d'Agen. — Ancey, de Marseille. — André (Edmond), de Beaune. — André (Ernest), de Gray. — Antessanty (l'abbé d’), de Troyes. — Argod, de Crest. — Audollent. Baer. — Balbiani. — Barbat, de Châlons-sur-Marne. — Bedel. — Bellevoye, de Metz (Lorraine). — Bellier de la Chavignerie, d'Évreux. — (1) Catalogue méthodique et raisonné des Lépidoptères des environs de Douai, extrait des Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts de Douai et centrale da département du Nord, t. XII, 2° série, 1876. Séance du 8 avril 1885. LXXI Belon (le Révérend père), de Lyon. — Bérard, de la Garde près Montlieu. — Bigot. — Blanc, de Cercy-la-Tour. — Bonhoure. — Bonvouloir (le comte H. de), de Bagnères-de-Bigorre. — Boullet, de Corbie. — Bourgeois. — Bouzereau-Malifert, de Meursault. — Boyenval, de Ton- neins. — Brisout de Barneville (Charles), de Saint-Germain en Laye. — Brisout de Barneville (Henri), de Saint-Germain en Lave. — Brongniart. — Buquet. Cambournac, de Narbonne. — Cheux, d'Angers. — Chrétien, de Bou- logne (Seine). — Clément.— Constant, du Golfe-Juan. — Coulon (le D), de Monaco. — Courage (l’abbé). Delahy, d'Amiens. — Delahaye. — Delamain, de Jarnac. — Delugin, de Blois. — Depuiset. — Desbordes. — Desbrochers des Loges, d’Ar- dentes près Châteauroux. — Designolle. — Desmarest. — Des Gozis, de Montluçon. — Deyrolle (Henri). — Dollé, de Laon. — Du Buisson, de Brout-Vernet. — Duparc. — Dutreux, de la Celle-Saint-Cloud. Ébrard, d'Unieux. Fairmaire. — Fallou. — Fauconnet, d’Autun. — Fauvel, de Caen. — Felissis-Rollin. — Finot (le capitaine), de Fontainebleau. — Fleutiaux. Gabillot, de Lyon. — Gadeau de Kerville, de Rouen. — Gandolphe, de Levallois-Perret (Seine). — Géhin, de Remiremont. — Girard. — Gobert (le D'), de Mont-de-Marsan. — Goossens. — Grenier (le Dr). — Grouvelle (Antoine), de Nice. — Grouvelle (Jules). — Grouvelle (Phi- lippe). — Guède. — Guillot. Hénon. — Hervé, de Morlaix. — Heulz. Jourdheuille, de Troyes. — Joyeux, de Melun. Koziorowicz, d'Annecy. Laboulbène (le Dr). — Lafaury, de Saugnac près Dax. — Lajoye, de Reims. — Lambin. — Lamey, de Gray. — Laplanche (de), du château de Laplanche, près Luzy. — Lefèvre. — Lelong (labbé), de Reims. — Leloup. — Lemoro. — Le Pileur (le Dr). — Leprevost. — Leprieur. — Le Roi, de Lille. — Lethierry, de Lille. — Léveillé. — Lichteinstein, de Montpellier. — Lizambart (l'abbé). — Lucante, de Courrensan. — Lucas. Madon, de Toulon. — Marmottan (le D'). — Marseul (Fabbé de). — Martin (le D'Ch.). — Masson, de Meux, près Compiègne. — Mauppin. — Mégnin, de Vincennes (Seine). — Millot (Charles), de Nancy. — Milne- Edwards (Alphonse). — Milne-Edwards (Henri). — Miot, de Beaune. — Monnier, de Chalon-sur-Saône. — Monnot, de Coutances. — Montagné. — Montillot, de Saumur. Nanteuil. — Nicolas (André), d’Oloron-Sainte-Marie. Oberrith. — Olivier (des Ramillons, près Moulins). — Ollivry, de LXXII Bulletin entomologique. la Chapelle-sur-Erdre. — Orbigny (H. d’). — Osmont, de Caen. — Oustalet. Pelletier, de Madon près Blois. — Poirier (le D'), d’Avize. — Pougnet, de Landroff (Lorraine). — Poujade. — Pyot, de Gien. Rabaud, de Montauban. — Ragonot. — Régimbart (le D’), d'Évreux. — Reiche. — Revelière (Jules), d'Angers. — Rouast, de Lyon. — Rouget, de Dijon. — Royer, de Langres. Sallé.— Sand (baron Dudevani), de Nohant, près la Châtre. — Sédillot. — $Sénac (le D'). — Senneville (de). — Simon. Tappes. — Tardieu, de Limoges. — Teinturier (le D'), du Mans. Vachal. — Verriet-Litardière (le D'), de Mazière en Gatine. — Villard, de Lyon. La majorité absolue des 147 bulletins de vote est de 74. Les suffrages se sont ainsi réparlis : MM let D -Puton AE Nes 85 Voix. le professeur Blanchard . 48 — Pierre Millière . . . . . . 8 — etc. M. le D' Auguste Puton, de Remiremont (Vosges), ayant réuni la majorité absolue des voix, est proclamé membre honoraire de la So- ciété entomologique de France. Communications. M. Gadeau de Kerville dit, au nom de M. Clément, que notre collègue M. Maurice Maindron, atteint par le choléra presque au début de exploration entomologique qu’il se proposait de faire aux îles Seychelles, est actuellement rétabli et vient de s’embarquer à Saïgon pour revenir en France. — M. H. Lucas communique une note sur la larve et la nymphe du Passalus transversus Dalman, in Schônh., Syn. Ins. I, 3, Append., p. 443, n° 197 : Larve. Corps peu courbé, cylindrique, d’un blanc brillant légèrement teinté de ferrugineux. Tête plus large que longue, d’un ferrugineux foncé, présentant une ponctuation fine, peu serrée, et des poils courts, ferrugineux, placés çà et là3 il n’y a pas d’yeux ni de granulations ou saillies pouvant faire supposer lexisitence de ces organes. Antennes courtes, d’un brun ferrugineux, composées de deux articles, dont le premier très court, le second plus allongé, fusiforme. Chaperon grand, transversal, de même couleur que la tête; labre, plus petit que le chape- ron, d’un brun lerrugineux, arrondi sur les côtés où l’on aperçoit des Seunce du 8 avril 1885. LXXIII poils courts, peu serrés, ferrugineux. Mandibules robustes, noires, bidentées; mâchoires fortes, armées à leur côté interne de deux dents acérées, dont la première est la plus grande; palpes maxillaires com- posés de trois articles, courts, dont le second et le terminal sont d’un brun foncé; lèvre inférieure plus large que longue, portant un menton court, couvert de poils ferrugineux; palpes labiaux courts, d’un brun ferrugineux foncé, de deux articles d’égale longueur, avec le premier épais. Segments thoraciques semblables aux segments abdominaux, fine- ment ponctués et striés, avec le prothorax plus grand et présentant de chaque côté une plaque subcornée, ovalaire, déprimée. Pattes prothora- ciques et mésothoraciques grandes, grèêles, d’un blanc teinté de ferrugi- neux, avec les tibias d’un brun ferrugineux et les ongles légèrement courbés, acérés, d’un brun foncé; pattes métathoraciques très courtes, iout à fait rudimentaires. Segments abdominaux au nombre de neui, non sillonnés transversalement, finement ponctués, couverts de poils très courts, peu serrés, d’un ferrugineux clair; sac divisé vers le milieu de sa longueur par une ligne circulaire; partie anale transversale; stig- mates réniformes, au nombre de neuf de chaque côté, très petits, avec leur péritrème écailleux, d’un roux foncé. — Long. 45 à 50 mill.; larg. 10 à 12 mill. Nymphe. D'un blanc légèrement jaunâtre, comprimée, aplatie et rap- pelant tout à fait l’insecte parfait. Mandibules teintées de ferrugineux à leur extrémité; mâchoires et lèvre inférieure d’un blanc testacé; an- tennes placées sur les parties latérales du prothorax; pattes de la pre- mière paire comprimées, recourbées, l'extrémité des fémurs et des tibias s'appuyant sur la lèvre inférieure; élytres à côtes saillantes, striées, cachant les ailes en partie et dépassant le troisième segment abdominal; ailes transparentes, dépassant le quatrième segment de l'abdomen ; pattes de la deuxième paire trouvant un point d'appui sur les côtés du ster- num et sur les ailes; pattes de la troisième paire normalement dévelop- pées malgré l’atrophie ou l'arrêt de développement de ces organes chez la larve, placées sur l'abdomen dont elles dépassent le sixième segment; abdomen comprimé, aplati, fortement et profondément sillonné transver- salement, les trois derniers segments plissés et ridés en dessus ; stig- mates ovalaires, plus grands que ceux de la larve, à péritrème d’un brun ferrugineux foncé. — Long. 45 mill.; larg. 45 mill. Vallée du Naricual (Venezuela), dans des troncs d’arbres en décompo- sitiod, sous les écorces. — M. Chaper. LXXIV Bulletin entomologique. — M. ]J. Fallou indique plusieurs des observations faites par lui chaque année depuis 1878, relativement à l’acclimatation en France du Ver à soie de l’ailante (Attacus Cynthia vera) et de plusieurs autres espèces de Bombycites séricigènes exotiques (Attacus Pernyi, Cecropia, Yama- Mai, Polyphemus, Mylitha, Antheræa Frithi, etc). En montrant à la Société ces divers Lépidoptères à l’état de chenilles e4 à celui d’insecte parfait, ainsi que des modifications de formes produites chez le papillon par des causes accidentelles, il fait remarquer que ses diverses études à ce sujet ont été publiées dans les Bulletins de la Société nationale d’ac- climatation, et qu’il en a présenté le matin même un résumé au Congrès des Sociétés savantes réuni à la Sorbonne. Notre collègue ajoute qu'il a également rappelé à ce Congrès les remarques faites par lui à Champrosay (Seine-et-Oise) au sujet de l’in- fluence de la température hibernale sur les plantes et les insectes (Soc. nat. d'acclim., Bull., 1880), et qu'il semble résulter de ses études que les hivers rigoureux sont moins nuisibles aux insectes qu’à certains végé- taux. Il cite des faits intéressants signalés dans ce travail : 4° par un froid de 20°, des plantes placées dans une chambre non chauffée ont été complètement gelées, et des chenilles d’Hesperia, de Chelonia, de Bomby- cites, de Noctuélites, etc., déposées en terre avec les végétaux ont résisté et ont pu ensuite se métamorphoser; il y a même plus, car des chenilles d’un Lépidoptère méridional, la Chelonia fasciata, qui provenaient de Cannes, ont également résisté à cette basse température; 2 un pêcher et un prunier, tués par un froid de 26°, portaient : le premier des anneaux agglutinés formés d’un grand nombre d'œufs du Bombyx neustria qui ont donné plus tard des chenilles, et le second des nids qui contenaient des chenilles encore vivantes du Liparis chrysorrhæa ; 3° des chenilles d’une Pyralite, lEuzophera artemisiella, vivant dans les racines de l’armoise commune, ont cependant vécu, tandis que la plante n’a pas résisté à un froid de 45 à 20°; 4° des larves du Molytes coronatus, qui se trouvaient dans les loges pratiquées dans le canal médullaire de grosses racines de la carotte, se sont parfaitement déve- loppées, malgré le grand froid de l'hiver 1879-1880 (Ann. Soc. ent. Fr., Bull., 1882, p. 84; 188%, p. 218; et Rhynchophora, 1884, p. 97). Membre reçu. M. le D' L. Bergroth, à Helsingfors (Finlande), L. Ro- berstsgatan, 11, qui s'occupe d’entomologie d’une manière générale, et surtout des Insectes Hémiptères, présenté par M. Bedel. — Commissaires- rapporteurs : MM. de Marseul et Bourgeois. E. D. Séance du 8 avril 1885. LXXV Bulletin bibliographique. Atti dellu Reale Academia dei Lincei, 282 année (1884-1885), serie quarta, vol. I, fase. 7 et 8. © Bulletin des bibliothèques scientifiques, rédigé par Ed. André, publication mensuelle (15 février 1885). Bulletin d'Insectologie agricole, 10° année. N° 2 (février 1885). E. LAUGIER, Observations sur le Dacus oleae et ses parasites. —Le Bembex à bec, la Mélanthie ondée.— A. H. HAMET, Rôle important des Insectes dans la fécondation des plantes. — H. Humgerr, Le groseillier et ses ennemis (suite et fin). — BALBIANI, L’œuf d'hiver du Phylloxéra (suite). N° 3 (mars 1885). E. LauGIER, Observations sur le Dacus oleae et ses parasites (fin). — E. SAvarp, La Notonecque glauque. — Société centrale d’apiculture et d’insectologie, séance du 24 janvier 1885. — A. Humsert, Les Lézards. — Les plantes repiquées et les insectes nuisibles. —BALBrANI, La destruction de l'œuf d'hiver du Phylloxéra. — Epeire diadème. Bulletin of the Brooklyn Entomological Society, voL.I (1878-1879).— Dury, Occurrence of Omophron robustum, Dacne Ulkei and Coptodera aerata near Cincinnati. — Fuscus, Record of aboudance of Cucujus cluvipes and Lebia grandis. — GissLer, Coleopterous larvae of Tenebrionidae (4 pl.).— GRAEr, Arctia fiqurata; Gortyna nebris, var. nitela; some sp. of Noctuidae common to Europe and N. A.; Syneda, Leucanitis and Bolnia; acquisition of rare Lepidoptera ; some sp. of Thecla; pupae of Platisamia Glover; minor notes; Acronycta Walkeri. — GROTE, Descript. of Catocala sinuosa. — Ho, Synopt. tables of Elaphrini, Loricera, Trachypachys, Nomaretus, Cychrus. — Hoyt, New collec- ting net. — HuLsr, On Smerinthus geminatus; Deiopeia bella; Samia cinthia.—KoBELE, Occurrence of some Catocala and Cicindela in Fla. —LEconTE, Trap for small Silphidae, etc.; collecting at Capron Spring W. Va; description of Calosoma simpleæ; synopt. table of Calosoma. — ScHAUPP, Raising beetles in captivity. Descript. of the larvae of Dicoelus dilatatus, Staphylinus maculosus, Dicoelus elongatus, Dicoelus politus. On collecting Silphidae, Coprophagous insects, Cychrus on sandy banks, in winter. On the Cicindelidae of U. S. (Amblychila, Omus and Tetracha. Cicindelidae of the neighborhood of N.-Y. Arctia virgo; On distinguishing some of our common Cicindelidae ; on syno- nymical and varietal names.—SALTZWEDEL, Apparatus for preparing larvae, — SCHMELTER, Practical hints on Collecting. Chrysomelidae of LXX VI Bulletin entomologique. the neighborhood of N.-Y. — STreckER, Larva of Platysamia Glo- vert. — Terper, Capture of Oncocnemis Chaudleri, variety of Hype- rarchia Io. On the nomenclature of a few of our Bombycids. — WiLson, Larva of Cucujus clavipes. Vol. IT (1879-1880). —BLAxcHARD, Occurrence of Afemeles cavus.— Enwanps, Descript. of some new Catocula. — Fucus, Nyctobutes pensylvanica and N. barbata. — Gisser, Biological notes on some Tenebrionidae. — GRAEF, Datana floridana, n. Sp. — Huzsr, The uses of Cocoons ; abnormal larvae. Macroglossa Thysbe. Hints of the Rearing of Lepidoptera. Foodplants of Darapsa Chaerilus and Eacles imperialis. On Nemoria Chloroleucaria. Captures of rare butterflies. Descript. of new Catocala. — Leconte, Synopsis of the N. A. sp. of Platynus. N. sp. of Platynus. Synopt. tables of Panagaeus, Micrirys, Morio, Helluomorpha, Galerita, Zuphium, Diaphorus, Casnonia, Lep- totrachelus, Ega, Lachnophorus, Anchonoderus, Anchus, Plochionus. — Zuphium longicolle n. sp.— Meyer, The Butterflies and the Hum- mingbird. Descript. of Catocala gisela, n. Sp. — NosrrAnD, On Su- mia cynthia. — ScuAupr, List of the described Coleopt. larvae of U.S. Occurrence of Dorcus and of larvae of Orthosoma. Larvae of Cicindelae. Inhabitants of a beech-tree. Flight of Lepidoptera in Mid-Ocean. Insect life on Coney Island. Captures of Bellaneira scalaris. Abun- dance of Coleopt. on the blossoms of Chestnut tree. Coleopt. larvae.— STRECKER, À new Catocala. — TEpper, On Notodonta tremula, dic- taeoides and rimosa; on Lycaena violacea. — WeBsTER, Entomological notes. Vol. IT (1880-1881). — BarLey, N. sp. of Pleusioneura. — EpwaRDs, Notes upon Catocala, with descript. of a new var. and sp. Descript. of some new forms of Aegeridae, — FRENCH, Spilosoma textor. — Fucas, Infested twigs. — GRAEF, Spilosoma cunea. Descript. of new Aplodes. N. sp. of Notodonta. Descript. of a new Geometer from Col. — GroTE, New Noctuidae. N. sp. of Moths. A new Deltoid. N. sp. of N. A. Aegeriadae. — Horx, Synopt. tables of Dicoelus, Diplochila. — Huzsr, Remarks upon Catocala, with a catalogue of sp. Some n. sp. of Geometridae. Some n. sp. of N. A. Lepidopt. Remarks on Smerin- thus myops. — Jurica, Insects from infested trees. On collecting Elmidae. — PiLATE, Interesting captures. — ScxaurP, What we need. Biological notes on the larva of Chlaenius leucoscelis. Descript. of larvae of Chlaenius leucoscelis, Pterostichus lucublandus and mutus (4 pl.), Platynus extensicollis, Staphylinus vulpinus. À hint for collecting. — STRECKER, Some n. sp. and. var. Of N. A. Lepidopt. On Aegiala von- D. Seéunce du S avril 1885. LXXVII fagui.— Teprer, Capture of Terias nicippe on L. J. — WegsTeR, List of Chrysomelidae observed on Salix discolor. Vol. IV (1881-1882). —GRAEr, A. var. of Arctia virgo. — HAROLD, Reprint of descript. of n. sp. — Horn, Synopt. tables of Chlaenini, Tetragonoderus, Dromius, Axinopalpus, Apenes, Pinacodera, Cymin- dis, Apristus, Blechrus, Tecnophilus, Philophuga, Callida. — Hvrsr, À good way to get rare Lepidoptera. Descript. of some n. sp. Geo- metridae. Rearing of a Hybrid Moth. — Jewirr, On Hemaris margi- nalis. — KOEBELE, Descript. and notes upon various larvae. — LE- CONTE, À n. sp. OÙ Aphodius. — Scnavurr, Descript. of the larvae of Leistotrophus cingulatus, Necrophorus tomentosus, Patrobus longi- cornis. Where to find larvae and pupae. On collecting grounds. Bio- logical notes on some Coleopt. Pupa of Dorcus parailelus. On larva and pupa of Cryptorhynchus parochus. Naming varieties at wholesale. SMITH, Habits of the larva of Rhodophora Florida. Descript. of Nyc- terophaeta, n. gen. Synopsis of N. A. Genera of the Noctuidae. — Tepper, Descript. of new Lepidopt. (4 pl.).—ULxe, Descript. of n. sp. (Reprint.). — Check-List of the Macro-Lepidoptera of N. A. Vol. V (1882-1883).— BLANCHARD, Habits of Amphicoma vulpina. — CRAMER, À new collecting-sround. — Fucxs, Synopsis of the Lu- canidae of U. S. — Horx, Synopt. table of Olisthopus. Harpalus cali- ginosus (woodcut with details). — HuLzsr, Sesia syringae (A pl.). — LECONTE, Synopt. table of Myas. — RicksECKER, Occurrence of Am- phicoma ursina. — RiLeY, On an Illustrated Essay of the Noctuidae of N. A.— ScHaupP, Larva of SUpha americana. On the species of Pte- rostichus. Remarks on some Coleopt. pupae (1 pl.). Biological notes on and descript. of the larva of Calosoma calidum Record of the Co- leopterology of U. S. for 1882. Fertile eggs from a dead Arctia virgo. Occurrence of Amphicoma Lupina. — Smirx, Synopsis of the Noc- tuidae. Coleopterological notes. New Noctuids and notes. New Mordel- lidae and notes. Collecting Nociuidae in day lime. Synopsis of Butter- flies. — Tepper, New Moths (1 pl.). Habitat of Welitaea colon and Perdiceas — Explanation of Terms used in Entomology. Vol. VI (1883-1884). — CraMer, Ova, of Amphidasis cognatoria. — HozLanD, Olla podrida. — Horn, Synopt. table of Pseudomorpha. Synopsis Of Tachycellus (with a n. sp.), and Discoderus (with a n. Sp.). — HuLsr, On some Sesiidae. Arctia naïs and var. Commu- nication in relerence to Arctia nas. — Riley, On à gall-making genus Of Apionidae. Podapion genicola n. sp. — ScxavwrpP, Hints for raising Coleopt. larvae (Cicindelidae, Carabidae, Necrophorus and Sil- LXXVII Bulletin entomologique. pha, wood-boring larvae, Dungbeetles). List of Carabidae in the neighborhood of N. Y. Larva of Galerucella sagittariae. Synopt. table of Cicindelidae (5 pl.). Remarks and descript of n. sp.—Obituary : J. Le- conte (4 pl.). — Scawarz, Carabidae confined to single plants. — Surrx, Mordellidae, notes and descript. Anatomy of the N. A. Noc- tuidae. Synopsis of the genera of N. A. Rhopalocera. Obituary note on D’ Bailey. Synopsis of the N. A. species of Satyrus, etc. — Ei- roRs DEPARTMENT, Preservating duplicates. Book notice (on Grote’s Moths of New Mex.) Alypia 8-maculata, Chek list, Mounting micro- scopic beetles. To keep out Dermestes. To wash old dirty specimens. Longevity of beetles. Man eating Lucilia. Seashore collecting. Trap for Heterocera. Fruit Insects (notice of Saunder”’s). Beetle trap.— Synopr. TABLES OF COLEOPTERA : Cicindelidae, Stenolophus, Acupalpus, Pseu- domorpha, Calathus, Bradycellus, Tachycellus, Discoderus, Agono- derus. — SYNOPT. TABLES OF LEPIDOPTERA : Limenitis, Tresia, Syn- chloe, Cystineura, Anartia, Eurema, Ageronia, Tunica, Calicore, Timetes, Victornia, Heterochroa, Aganisthos, Vanessa, Grapta, Apa- tura, Paphia, Neonympha, Satyrodes, Satyrus. Comité des travaux historiques et scientifiques, au Ministère de l’instruc- tion publique. Liste des membres du Comité, des correspondants du Ministère de l'instruction publique, des Sociétés savantes de Paris et des départements. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, tome C, n% 42 et 13 (13 et 30 mars 1885). (©) Feuille des Jeunes Naturalisies, 15° année, n° 174 (1° avril 1885). — Cn. et Fr. BArBier, Faune entomologique de Béziers et de ses environs. — Communicarions : Conservation des insectes; habitat de deux Curcu- lionides (Cleonus albidus et Baridius morio); Apatura iris var. rose ; nécrologie (M. Mëyer-Dür). Naturaliste (le), T° année, n° 7 (4% avril 4885). — L. BLeuse, Note sur une variété nouvelle du Carabus catenulatus. Revue d'Entomologie, publiée par la Société française d’Entomologie, tome IL (1884). N° 44. — Xamgeu, Nécrologie : Jean-Hubert Chabrier, — PuTon, Hémiptères nouveaux. — Note sur l’Aepophilus. — Simonor-RévoL, Hibernation des Coléoptères. — A. FAUvVEL, Sur l'identité des genres Hypothenemus, Stephanoderes et Homoeocryphalus. —Les Longicornes gallo-rhénans : catalogue. Séance du 8 avril 1885. LXXIX N° 42. — A. Fauver, Les Longicornes gallo-rhénans : catalogue (suite et fin). — Nouvelle note sur l'Hypothenemus eruditus W. Tome IV (1885), n° 4. — R. Mac-LacuLAN, Notes additionnelles sur les Névroptères des Vosges. —E. ABEILLE DE PERRIN, Nouveaux documents pour servir à lhistoire des Malachides. — J. BOURGEOIS, Faune gallo-rhénane, Malacodermes (suite). N° 2. — E. ABEILLE DE PERRIN, Nouveaux documents pour servir à l’histoire des Malachides (suite et fin). — A. FauveL, Aveugle ou non ? Réponse à M. de Sauley au sujet des Glyptomerus et descrip- tion d’une espèce nouvelle. — A. RouLLer, Les Longicornes sont-ils susceptibles d’hibernation ? — C.-E. Leprigur, Faunule aquatique d’Arromanches (Calvados). — Fr.-X. FreBer, Description des Cica- dines d'Europe des genres Cicadula et Thamnotettiæ (traduit par F. Reiber, avec des additions par L. Lethierry). — J. BourG£ots, Faune gallo-rhénane, Malacodermes (suite). N° 3. — Fr.-X. FIeBER, Description des Cicadines d'Europe des genres Cicadula et Thamnotettix (traduit par F. Rieber, avec des additions par L. Lethierry) (suite). — J. BourGgois, Faune gallo- rhénane, Malacodermes (suite). FraAncHeT. Observations sur le Bruchus (Caryoborus) nucleorum et son développement, 4 p., 4 pl. col. (Extr. Bull. Soc. philomathique de Paris, 8 novembre 1884.) * LICHTENSTEIN. Communication sur l’histoire du Phylloxéra et de ses con- génères, faite à la séance publique de la Société d'étude des sciences naturelles de Nîmes, du 20 décembre 1884, 7 p. * PREUDHOMME DE BorRe. De la validité spécifique des Gyrinus colymbus Er., distinctus Aubé, caspius Ménétr., libanus Aubé, et Suffriani Scriba, 4 p. (Comptes rendus Soc. entom. Belg., 3 mai 1884.) * Ip. Les Méloïides de l’Europe centrale d’après Redtenbacher et Gut- fleisch, 14 p. (Bullet. Soc. royale linnéenne Belg.) * Ib. Note sur les Julides de la Belgique, suivie de la description d’une espèce nouvelle par M. le D' R. Latzel, de Vienne, 8 p. (Comptes rendus Soc. entom. Belg., 2 août 1884.) * In. Tentamen catalogi Lysiopetalidarum, Julidarum, Archiulidarum, Polizonidarum atque Siphonophoridarum hucusque descriptarum, &A p. (Ann. Soc. entom. Belg., t. XXVIIL.) * À. B. LXXX Bulletin entomologique. Séance du 22 avril 1885. Présidence de M. Év.-L. RAGONOT. Correspondance. 1] est donné lecture de lettres adressées par deux des membres honoraires qui viennent d’être récemment élus : Philadelphie, le 28 mars 1885. Monsieur le Secrétaire, ; C’est avec un vif plaisir que j'ai reçu votre lettre (16 mars) m’annon- çant que la Société entomologique de France a daigné !me nommer membre honoraire. Veuillez présenter à mes Confrères l’expression de ma sincère recon- naissance pour la haute distinction qu’elle m’a accordée et qui est d'autant plus flatteuse pour moi que cette élection a eu lieu en rempla- cement de mon illustre maître et cher ami Leconte. Assurez la Société que je ferai tous mes efforts pour justifier la haute distinction dont elle vient de m’honorer. Veuillez agréer l’assurance de mes sentiments les plus dévoués. GEORGE H. HoRN. A M. E. Desmarest, secrétaire de la Société entomologique de France. Remiremont, 12 avril 4885. Monsieur le Président, La Société entomologique de France, en me mettant au nombre de ses membres honoraires, vient de me décerner un honneur auquel j'étais loin de m’attendre et qui m’a surpris au plus haut degré, puisque d’autres en étaient beaucoup plus dignes que moi. Je vous prie d’être près de mes Confrères l’interprète de ma profonde cratitude. Cet honneur, qui ne m’aveugle pas sur mes mérites et est dû plutôt à mon grand amour de notre science et de ses adeptes qu'à d'importants travaux, sera pour moi un encouragement à persévérer dans l’étude de l’entomologie et ne fera que fortifier, s’il est possible, mes sentiments d'estime et de cordialité pour mes Collègues. Recevez, Monsieur le Président et honoré Collègue, avec mes remer- ciements tout particuliers pour votre excellente lettre, l'expression de mes sentiments les plus distingués et les plus dévoués. D' AuG. PurTon. À M. Ém.-L. Ragonot, président de la Société entomologique de France. Décision. La Société, sur la proposition de son Président, décide qu’elle fera une excursion entomologique, le dimanche 17 mai, à Bouray-Lardy. EP Seance du 22 avril 1885. LXXXI Communications. M. Al. Peragallo, de Nice, adresse, par lentremise du Secrétaire, la seconde partie de ses Études sur les Insectes utiles et nuisibles à l'agriculture. Après avoir passé en revue dans une première partie de son ouvrage les Insectes propres à l’Olivier, il s'occupe spécia- lement, dans ce nouveau mémoire, de ceux du Chêne (Chène-liège, Yeuse, Kermes), de la Vigne, de l’Oranger et du Citronnier, du Carou- bier, du Cerisier, du Figuier, du Châtaignier, du Pommier et du Poirier. Une planche coloriée représente les principaux Insectes qui ont été indiqués dans ce travail d’entomologie appliquée. — M. le D' Sénac fait connaître la synonymie suivante : Le Gedeon Borrei Haag (Mittheil. der Münch. Ent. Ver., p. 91, 1878), de Mésopotamie, n’est autre que la Pimelia parallela Sol., Ann. Soc. ent. Fr., 1836, p. 125. Nous connaissons trois exemplaires de cette espèce : l’un fait partie de l’ancienne collection d'Olivier, sous le nom inédit d'Olivieri. U pro- vient d'Alep (coll. Ern. Olivier). Les deux autres sont au Muséum na- tional ; ils proviennent de Mésopotamie. Bien que nous n’ayons pas vu l’insecte décrit par Haag et qui est au British Museum (ex-coll. Bates), la description ne saurait laisser aucun doute sur la réunion que nous indiquons. — Le même membre dépose les diagnoses de deux espèces nouvelles appartenant au genre Pimelia : 1° P. oBLONGA, nov. sp. — Long. 25 mill.; lat. 13-13 1/2 mill. — Oblongo-ovata, subnitida. Caput punctatum, retrorsum tenuissime. An- lennæ crassæ, prothoracem paulo, postice, superantes. Pronotum latum lateribus valde rotundatis, basin versus angustatum, supra medio lævi- gatum, minutissime punctulatum, « latere granulatum. Elytra ovata, dorso leviter depressa, subopaca, granulis triangularibus parvisque, an- trorsum obliteratis, parce tectu. Costa marginalis minutis disjunctisque granulis retro validioribus formata; lateralis dorsalesque costæ e tuber- culis postice prominentioribus constitutæ. Prima dorsalis ante fere deficit. Pedes granulati. Tibiæ anticæ dente externo brevi extus armatæ. Tibiæ quutuor posteriores supra valde granulatæ, subcanaliculatæ. Tarsorum articuli triangulares. Maroc : Mogador. Cette espèce est voisine, mais bien distincte de 1a P. echidna Fairm. — Deux exemplaires dans la collection de M. Fairmaire qui nous en a généreusement abandonné un. (4885) BULL. vi. LXXXII Bulletin entomologique. 2% P,. BRrisoUTt, nov. sp. — Long. 14-15 mill.; lat. 9-14 mill. — Nigra nitida vel subnitida, oblongo rotundata, valde convexæa. Caput parcis- sime, ante grossius punctatum. Antennæ prothoracis basin valde supe- rantes, robustæ, nigro-nitidæ, articulis quarto, quinto sextoque longe seriatim ciliatis. Prothorax brevis, lateribus rotundatis, postice latior, medio dorso lævi, latera versus parce granulatus. Elytra antrorsum bi- sinuata, humeris leviter productis, ubique tuberculis prominentibus, dis- junctis aut transverse commissis, lecta. Costæ dorsales tuberculatæ vel longe crenatæ, elevatæ, nonnunquam antrorsum evanescentes, et solum- modo postice perspicuæ; lateralis costa prominentior, crenata, retrorsum subdentata, semper evidentior ; marginalis costa prominens, subdenticu- lata. Tibiæ anteriores paulum dilatatæ, dente externo parvo, extus termi- natæ ; intermediæ posterioresque supra angustæ, defossæ. Tarsorum arti- culi triangulares angusti. Algérie : Le Kreïider, Géryville, Bou-Saada. Cette espèce portait, dans la collection Reiche, le nom de nitida (inédit). Elle a été rapportée par M. Ch. Brisout de Barneville et par M. Bedel, en 1884. Elle est voisine de la P. Buqueti Luc., dont elle nous semble toutefois très distincte. — M. L. Fairmaire adresse, par l'intermédiaire de M. Lefèvre, les descriptions de deux Corynodes trouvés dans la partie occidentale du pays des Niams-Niams : 1° CORYNODES CRIBRATELLUS, Sp. n0v.—Long. 40 à 14 mill. — Oblon- qus, convexus, æneus, modice nitidus, undique dense fortiter punctatus, punctis breviter piligeris; capite densius punctato, plagulis politis plus minusve sparsuto, medio plus minusve striato, aut linea subpolita signato; antennis basi æneis, articulis 5 ultimis latis, cyaneis, punc- latis, subopacis ; prothorace truncuto-conico, lateribus fere rectis, angulis posticis acutis, dorso fortiler punctato, basi marginato; scutello oblusis- sime ogivali, parce punctato ; elytris fortius punctatis, transversim leviter rugosulis, intervallis subliliter rarius punctulatis; sublus griseo-pubes- cens, sat Subtiliter punctatus, femoribus valde punctatis. Ressemble beaucoup aux variétés bronzées du C. senegalensis, mais bien distinct par la tête et le corselet très ponctués, à points sétigères, les élytres un peu plus fortement ponctuées, ridulées transversalement, et les fémurs plus ponctués. 20 (. CÆRULESCENS, n0V. Sp. — Long. 10 à 4% mill.— Oblongus, con- veus, totus cæruleus, modice nilidus; capite convexo, parce punctato, antice medio sulcato, ad oculos utrinque arcuatim profundius foveato ; Séance du 22 avril 1885. LXXXIII antennis basi nitidulis, articulis 5 ultimis valde dilatatis; prothorace truncato-conico, lateribus fere rectis, dorso laxe modice punctato, inter- vallis subtilissime punctulatis; scutello lævi; elytris sat fortiter sat dense punctatis, punctis subliliter setigeris, intervallis subtilissime alutaceis ; subtus vix sensim punclulatus, subtililer pubescens, femoribus sat tenuiter punctatis, punctis piligeris. Très voisin du pusio, en diffère, outre la coloration, par la tête plus convexe, moins ponctuée, le corselet plus étroit, à ponctuation un peu plus fine avec les intervalles plus lisses, et les élytres moins rugueuse- ment ponctuées. — M. H. Lucas communique la note suivante : Je fais passer sous les yeux de la Société une nidification soyeuse, en forme de bourse, due à des chenilles du genre des Bombyæ; ces che- nilles, qui ont été décrites et figurées par M. Sallé, Ann. Soc. ent. Fr., 1857, p. 16, pl. 1, fig. c, commencent à former cette nidification dès leur sortie de l’œuf et vivent en société jusqu’à leur transformation en chrysalide ; elles se nourrissent de feuilles de Gouyavier (Psidium pyri- ferum L.) et d’une espèce de chêne. Le papillon, également décrit et figuré par M. Sallé, porte le nom de Bombyx psidii, Ann. Soc. ent. Fr., id., p. 16, pl. 4, fig. a d\, b ®, et rappelle, par son port et sa taille, notre B. rubi d'Europe, avec lequel il a une certaine analogie, mais dont les chenilles vivent solitaires. Ces nidifications atteignent parfois des dimensions considérables, car, d’après M. Sallé, loc. cit., p. 47, il y en à qui acquièrent un développement égalant 80 centimètres. La soie qui forme ces bourses est abondante, douce au toucher, d’une blan- cheur éclatante et susceptible d’être tissée ; mais, d’après Nieto, ento- mologiste mexicain, que nous avons perdu récemment, la chenille de cette espèce est très difficile à domestiquer. Le nid que j'ai étudié mesure en longueur 40 centimètres et en lar- geur 1% centimètres; j'ai trouvé dans son intérieur un assez grand nombre de dépouilles de chenilles appartenant à des âges différents, ainsi que des chrysalides vides. Ces chenilles ne construisent pas de cocons ; leurs dépouilles sont garnies de poils longs et touffus, qui, comme l’a déjà remarqué M. Sallé, se détachent facilement du corps et occasionnent, lorsqu'on les touche, des démangeaisons assez vives, en ce qu'ils s’implantent dans les pores de la peau. Après la fécondation, je crois que les œufs sont pondus sur la nidifi- cation, et Ce qui m’autorise à émettre cette opinion, c’est que j’en ai ren- contré un assez grand nombre déposés sur l’enveloppe extérieure for- LXXXIV Bulletin entomologique. mant des plaques plus ou moins grandes, et d’autres, au contraire, placés çà et là. Ces œufs sont petits : ils égalent en longueur 2 milli- mètres et en largeur 4 millimètre 4/4; ils sont lisses, de forme ovalaire et arrondis à chaque extrémité; ils sont durs au toucher, brillants et d’un jaune légèrement teinté de roussâtre; au pôle où est situé le mi- cropvle, ils sont un peu plus larges ; quand au micropyle, il est arrondi et très constatable par sa couleur qui est d’un roux teinté de brun. En examinant l’intérieur de celte nidification, j'ai rencontré un cocon avec la dépouille de la chenille placée à son extrémité, et, en ouvrant ce cocon qui rappelle en petit celui du Bombyx quereus, j'ai trouvé une larve apode, longue de 22 millimètres sur 8 millimètres de largeur; elle est molle, d’un jaune clair, avec la tête, le prothorax, le mésothorax et le métathorax d’un jaune plus foncé; en dessus, on aperçoit une ligne longitudinale brune que l’on reconnait à ses mouvements de systole et de diastole pour être le vaisseau dorsal, et qui est mamelonnée sur les côtés, fortement plissée transversalement en dessus et en dessous ; enfin, la tête présente, mais d’une manière vague, la position des yeux et celle des organes buccaux. Par sa tête non recourbée sur la région sternale, il est à supposer que cette larve parasite de la chenille du Bombyx psidii doit appartenir à un Hyménoptère de la tribu des Ich- neumonides. Cette nidification provient de San-Salvador (Amérique Centrale), où elle a été rencontrée par M. Pector, qui en a fait don au Muséum. — M. Sylvain Ébrard, d’Unieux, adresse la note suivante : M. le D' Valentin a dit (le Naturaliste, 1880, n° 30) que la Rhodocera Cleopatra, qui habite normalement les environs de Bordeaux, se ren- conirait également auprès d'Angoulême, où elle était très localisée, et que cette dernière station semblait être le point le plus septentrional où elle se trouvait, tandis que dans le centre de la France elle ne remontait pas autant vers le Nord, ne dépassant pas les pentes méridionales des montagnes du Cantal. Les recherches récentes de M. Favarcq, entomologiste de Saint- Étienne, montrent qu'il faut étendre plus au nord l'habitat de ce Lépi- doptère. En effet, il l’a trouvé au mois de juillet au versant est du mont Pilat, ainsi que dans le bois de la République, et il semble même certain que ce Rhodocera aurait été pris au Bois noir, tout près de Saint- Etienne. — M. Paul Audollent communique une note sur un micro-organisme trouvé dans le sang du Dytiscus marginalis : Seance du 22 avril 1885. LXXXV On sait que le sang des Insectes contient des éléments cellulaires incolores ressemblant, à certains égards, aux globules blancs des Verté- brés. En général, ils varient beaucoup de formes et de dimensions et possèdent, au moins chez l’Insecte adulte, un noyau bien distinct plongé dans des granulations protoplasmiques. Chez le Dytiscus marginalis, ils ne sont pas très nombreux, nagent épars au milieu du plasma avec une forme plus ou moins ovalaire, mais très irrégulière et comparable à celle de certains Protozoaires Amœæbiens. C’est en examinant ces globules chez un Dyitisque mâle, au moment où le sang sortait de la blessure faite à l’Insecte par une épingle, que j'aperçus, à un grossissement assez considérable, de petits organismes bien différents des éléments précédents. Leurs dimensions suffisent, du reste, à les en distinguer, car les plus gros d’entre eux étaient au moins 35 ou 40 fois plus petits que les globules sanguins de moyenne taille. Au grossissement de 780 diamètres, ils avaient de 4 à 2 milli- mètres de largeur, suivant les individus, ce qui donne une grosseur réelle de 45 à 30 dix-millièmes de millimètre. Ces Micro-organismes, dont la forme est nettement globuleuse, sont doués du mouvement brownien, c’est-à-dire d’une rotation continuelle sur leur axe sans déplacement notable; c’est surtout en voyant des individus accolés au nombre de deux ou trois que je pus constater ce fait avec évidence. Ces caractères me font croire que les êtres en question sont des Microbes, ou, pour parler plus scientifiquement, des Schizomyzètes du genre Micro- coceus. Je ne sais si ces petits organismes ont déjà été signalés comme parasites des Insectes. Les individus réunis présentaient sans doute diverses phases de la reproduction par scissiparité. Tantôt c'en étaient deux ou trois de gros- seur égale, tantôt un gros et un petit ou bien un gros et deux petits ; je ne crois pas avoir observé un petit uni à deux gros. Il est même pro- bable que j'ai assisté à la subdivision d’un de ces derniers, qui, m’ayant d’abord semblé unique et allongé en forme de poire, me parut ensuite composé de deux individus de dimensions différentes. Mais un objectif assez puissant me manquait pour acquérir une plus ample certitude sur ces faits, et, d’ailleurs, le temps me faisait défaut pour poursuivre cette étude comme je l'aurais désiré. Je vis en outre un corps d'apparence discoïdale, aplatie, environ 20 à 25 fois plus gros que les êtres précédents. Mais je pense que C'était un élément sanguin d’une forme particulière, et non pas un organisme étranger. E. D. LXXXVI Bulletin entomologique. Bulletin bibliographique. Anales de la Sociedad Española de historia natural, tomo XIV, cua- derno 4.—Cuni y MaRToRELL, Excursion entomologica à varias loca- lidades de la provincia de Gerona (Cataluña). Boletin de la Academia nacional de Ciencias en Cordoba (Republica Ar- gentina), tome VII, entegra 4. © Comptes rendus hebdomaduires des séances de l’Académie des sciences, tome C, n° 44 (6 avril 1885) et 15 (43 avril). © Entomologis®s Monthly Magazine (The), n° 251 (avril 1885). — Gxo T. Baker, Descript. of some n. sp. of Lepidopt. from Algeria. — A. G. Burcer, On the distinctnes of Awlocera Seylla from A. brah- ininus. — H. Grose Smirx, Descript. of two n. sp. of Butterflies. — Rev. J. Hezuns, The Life-history of Asopia (Pyralis) farinulis. — R. Mc LaAcHLAN, À new Dragon-fly of the genus Anaæx from Mada- gascar. — E. Meyrick, On the generic name Barsine — NELSON M. RicHARDsON, Habits and descript. of the larva of Tortricodes hye- mana. — Joux H.°Woop, The larva of Phloeodes tetraquetrana. — Geo. EcisHA, Coleophora potentillae, Bogd, in litt. — A. BALniNG, Larva in Nut Catkins, etc. — H. T. STAINTON, Chauliodes insecurellus and C. pontificellus. — Eps, Humble beetles successfully introduced into New-Zealand. — Ta. Woop, Anommatus 12-striatus Maull., and Adelops Wollastoni Jans. — J. W. DoucrAs, Note on Rhzotroqus ochraceus Knoch. — Rev. W. W. FowLer, On Hypothenemus eru- ditus Westw. — JAMES J. Kinc, Boreus hyemalis L. near Killin. — In., Occurrence of Hydroptila longispina Me. Lach., in Scotland. — J. E. FLercuer, Neuroptera-Planipennia in Worcestershire. — Pro- ceedings of the Entomological Society of London. — NecroLoGIe : L. Rudolf Méyer-Dür. — Rev. W. W. Fowzer, The Nitidulidae of Great-Britain (suite). Naturalista Siciliano AU, ann. IV, n° 7. — E. RaGusA, Catalogo ragio- nato dei Coleotteri di Sicilia (suite). —B. GRrasst, Intorno ad un nuovo Aracnide artrogastro (Koenenia mirabilis) (suite et fin). —P. MiLLIÈRE, Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (suite). Naturaliste (Le), 7° année, n° 8. () Proceedings of the Academy of natural sciences of Philadelfia, 188, 3e partie (novembre-décembre). — Srrecker, Descript. of n. sp. of N. A. Heterocera. — Mc. Coock, Note on the intelligence of a Cricket parasitised by à Gordius.— À new parasitic insect upon spider eggs. Seance du 22 avril 1885. LXXX VII Sitzungsberichte der Kaïserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien (Mathematisch-Naturwissenschaftliche Classe), vol. LXXX VIT, Heîtf, II-V ©). — Heft Il, BRAUER, Zwei parasiten des Rhizotrogus solsti- tialis aus der Ordnung der Dipteren, 2 pl. Vol. LXXXIX, Heft. III, IV-V. © Société d'histoire naturelle de Toulouse, 48° année, 1884, ®% fascic. © Société entomologique de Belgique, compte rendu (séance du 7 mars 1885). — E. SIMON, Arachnides recueillis par M. Weyers à Sumatra (1° en- voi). Transactions of the Entomological Society of London (The), 1884.—H. J. ELWES, Additional notes on the genus Colias. — Enw. B. Poucron, Notes upon, or suggested by, the colours, markings, and protective attitudes of certain Lepidopterous larvae and pupae, and of a Phyto- phagous Hymenopterous larva (4 pl. col.). — E. Mevrick, On the classification of Australian Pyralidina.—J. W. DouGLas, on a n. sp. of the genus Orthesia (4 pl.). — LioxeLz DE Nicévizze, Note on the Papilio polydectu of Cramer (4 pl. col.). — W. H. Misxx, Note on Tachyris melania of Fabricius. — Descript. of new Australian Rho- palocera. — Sipney S. SAUNDERS, Further notes on the caprification of domestic figs, with reference to D' Paul Mayer’s notes thereon. — On the « Pediculus melittue » of Kirby and its affinities, with refe- rence to the larvae of Meloë. — Lorp WALsiNGHAM, North American Tortricidae (4 pl. col.). — HARroLD J. Hocxixs, Notes on two Austra- lian sp. of Trigona. — EpWARD SAUNDERS, Synopsis of the British Hymenoptera Aculeata; part. IE, Apidae (8 pl.). — Further notes on the terminal segments of Aculeate Hymenoptera (4 pl). — W. F. Kirgy, Notes on the Diptera of New-Zealand, supplementary to Pro- fessor Hutton’s last of Catalogue of 4881.— E. Meyricx, On the clas- sification of Australian Pyralidina. — ARTHUR G. BuTLer, The Lepi- dopterous genus Cocytia. — F. Moore, Descript of n. sp. of Indian Lepidoptera-Heterocera. — R. W. ForsaAyeTH, Life-history of sixty species of Lepidoptera observed in Mhow, central India (4 pl. col., À pl. n.). — Joux B. 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Séance du 4% mai 1885. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. Nécrologie. M. Frédéric Stein, professeur à l’Université de Prague, auteur de l’ouvrage. intitulé : Physiologie des Insectes, est décédé le 9 janvier 1885, à l’âge de soixante-six ans. Rapport. M. JS. Fallou adresse la notice suivante : Messieurs, Lorsque vous m'avez fait l'honneur de me désigner comnmie l’un de vos délégués au Congrès des Sociétés savantes qui s’est réuni dernière- ment à la Sorbonne, je ne pensais pas que je serais également chargé de vous rendre compte des communications entomologiques qui y ont été présentées. Il eût été préférable que ce rapport fût rédigé par l’un de nos présidents ; cependant, cédant aux instances de notre vice-président, je vais vous indiquer sommairement les sujets traités par divers natura- listes. Le Congrès a été tenu du 7 au 11 avril ; les séances ont eu lieu chaque jour de 4 à 4 heures sous la présidence de MM. de Quatrefages et Alphonse Milne-Edwards. Plusieurs de nos membres : MM. Bourgeois, Brongniart, Fallou, Gadeau de Kerville, Maurice Girard, Leprieur, Mégnin, Olivier, y ont assisté. 1° M. Charles Brongniart a fait une importante communication sur les Insectes fossiles des terrains houillers, particulièrement sur ceux de Commentry (Allier). Seance du 13 mai 1885. LXXXIX 2 M. H. Gadeau de Kerville, délégué de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, et, en même temps, l’un des nôtres, a répondu à la première question du programme relative à l’étude dé- taillée de la France fluviale, dans un travail ayant pour titre : Aperçu de la faune de la Seine et de son embouchure, depuis Rouen jusqu'au Havre, travail qui n’est que le résumé d’un mémoire qui sera publié à la fin du deuxième volume de louvrage de M. Lennier sur lEstuaire de la Seine, dont la publication aura lieu très prochainement. Notre collègue a indi- qué les principaux traits de la faune macro- et microscopique de la Seine, et a signalé les espèces particulièrement intéressantes d’Insectes, de Crustacés et de Pycnogonides qu'il a recueillies jusqu’à présent. 3° M. le D' Lemoine, de Reims, est entré dans d’intéressants détails sur les ennemis naturels du Phylloxère et des Coccides; en faisant re- marquer les importants résultats que lon pourrait obienir de ces auxi- liaires, il a fait passer sous les yeux de lassemblée de nombreuses figures qui les représentent très grossis. &° Le même savant a fait une communication relative au développe- ment et à l’organisation de l’Aspidiotus du Laurier rose. 5° M. le D' Trouëssart, délégué de la Société d’études scientifiques d'Angers, s’est occupé de la distribution géographique des Sarcoptides épizoïques ; il en a indiqué un grand nombre qui vivent sur divers Ver- tébrés, et a présenté quelques applications relativement au transfor- misme. 6° M. Ramé, délégué de la Société d’apiculture et d’insectologie, en répondant à la neuvième question du programme concernant l’Attacus Cynthia, a cherché à démontrer, par des chiffres nombreux, la grande importance que le produit de la soie de ce Bombycite pourrait donner si l’on parvenait à exploiter en grand. La réalisation de ce vœu, qui a été bien des fois formulé, serait des plus utiles à l’industrie, et l’on aurait été heureux que l’auteur eût donné des observations nouvelles sur cet Attacus dont l'introduction en Europe est tentée depuis une trentaine d'années. Enfin, j'ai présenté, d’après mes études de plusieurs années, comme je l’ai exposé devant notre Société (Bull., p. LxxIv), des remarques : 7° Au sujet de la neuvième question du programme, sur mes édu- cations de divers Bombycites séricigènes, et spécialement sur celles de l’'Aftacus Pernyt; XC Bulletin entomologique. Et &, relativement à la treizième question, sur mes travaux relatifs à l'influence de la température hibernale sur les Plantes et les Insectes. Communications. M. le Dr Al. Laboulbène offre à la Société : 4° L'article PARASITES qu'il vient de publier dans le Dictionnaire ency- clopédique des sciences médicales, et où il fait connaître la plupart des idées de notre regretté collègue C. Davaine à ce sujet; — 2° un mémoire avec planche sur le Sphærogyna ventricosa Newport (en commun avec M. P. Mégnin). Il s’agit dans ce travail d’un Acarien très remarquable, dont la femelle, au moment de la ponte, acquiert un tel développement abdominal qu’elle prend la forme sphérique. —M. Péragallo ayant envoyé des nymphes de Coræbus fasciatus recouvertes de corps ovilormes, M. Laboulbène avait constaté et communiqué à l’Institut que ces œufs prétendus étaient des Acariens. Le présent travail offre la description et les figures de cette espèce dans ses divers états. — M. Maurice Girard communique les observations d’entomologie appliquée qui suivent : Dans la dernière semaine d'avril 4885, dans le parc de l’École d’agri- culture de Grignon (Seine-et-Oise), des quantités innombrables d’Of0- rhynchus ligustici Linn. ont envahi un champ de vesces d’étendue consi- dérable. Ces Charançons avaient été observés les années précédentes sur des luzernes, mais en bien moins grande abondance. Les nouveaux semis de vesces allaient disparaître entièrement rongés. Un remède a été trouvé dans l'observation même des mœurs de ces Charançons nocturnes, qui se gîtent en terre pendant le jour. On a labouré, puis hersé sur tout le pourtour du champ une large bordure de plusieurs mètres, qui à été ainsi convertie en gros grumeaux de terre. Les Ofiorhynchus S'y sont réfugiés; puis on les a écrasés sous l’action d’un fort rouleau compres- seur. On a répété à plusieurs reprises le hersage, ainsi que le passage du rouleau, et les déprédations du Charançon sont devenues peu impor- tantes. — M. Ant. Grouvelle adresse des synonymies relatives à des Cucujides du genre Airaphilus Redt. : 1° Après examen des types, et d'accord avec M. le D' Kraatz, les A. tulpa Kr. et fibulatus Kr. doivent être définitivement réunis à VA. na- sutus Chevr.; 2° [’A. ruthenus Solsky n’est qu'une variété insignifiante de l'A. ge- minus KT. Séance du 13 mai 1885. XCI — M.1J.-M.-F. Bigot communique une rectification relative au Bulletin de la séance du 41 février 1885, page XXxur : J'ai donné la diagnose d’un nouveau genre de Diptères (Oxydeæia), fondé sur un individu unique (une 9); depuis lors j'ai acquis deux & se rapportant avec certitude au même groupe, et j'ai pu reconnaître que mon nouveau genre n’était qu'un synonyme du G. Uromyia Rob.-Desv., Myod., page 215. Par conséquent, la dénomination générique que j'ai donnée doit disparaître de la nomenclature ; mais l'espèce (acuminata) doit être conservée. — M. H. Lucas communique la note suivante : En étudiant des Orthoptères provenant de l’Afrique orientale, adressés dernièrement au Muséum, j'ai trouvé un Eugaster rappelant un peu par sa forme une espèce que j'ai décrite et figurée sous le nom de Durandi, Ann. Soc. ent. Fr., 1884, p. 164, pl. 7, fig. 8 à 15, mais qui en diffère cependant par des caractères bien tranchés : EucasrerR BLoyeTi Luc. — 4, D'un brun ferrugineux plus ou moins foncé. La tête, plus large que longue, est couverte d’une ponctuation assez forte et serrée. Les organes buccaux sont d’un ferrugineux clair, avec les palpes labiaux et maxillaires grêles et allongés. Les antennes sont ferrugineuses ; l’épine interantennaire, de même couleur que les an- tennes, est grêle, allongée, sans dépasser cependant le troisième article de ces organes. Le thorax, fortement tronqué à sa partie antérieure, est robuste, allongé, avec son disque couvert d’une ponctuation forte, peu serrée et confluente ; le prothorax, étroit, excavé, rétréci, est armé de chaque côté de ses bords latéroantérieurs, qui sont prolongés et élargis, de deux fortes épines dont l’antérieure est la plus petite; le mésothorax, rétréci, est uniépineux de chaque côté; le métathorax, prolongé en ar- rière, assez convexe, recouvre les élytres; il présente de chaque côté quatre épines très fortes, presque d’égale longueur, très acérées et d’un brun foncé à leur extrémité; il est tronqué postérieurement, non relevé et armé de trois épines dont la médiane est la plus petite. Les pattes, courtes, grêles, sont d’un brun ferrugineux clair, avec les fémurs teintés de brun foncé à leur partie antérieure. L’abdomen, assez grand, lisse, est d’un brun ferrugineux, avec le bord postérieur des segments finement marginé de brun sur les côtés et ceux-ci marqués dans leur milieu d’une tache petite, arrondie, de cette couleur; il est d’un ferrugineux clair en dessous, avec la plaque sous-anale plus large que longue et présentant, dans le milieu de son bord postérieur, une échancrure très petite; les cercis, courts, XCII Bulletin entomologique. arrondis à leur extrémité, sont d’un ferrugineux clair. — Long. 38 mill.; larg. 26 mill. ©. Diffère du mâle par sa taille sensiblement plus grande, son pro- thorax plus étroit, son métathorax non convexe, relevé postérieurement, et son abdomen beaucoup plus développé. La plaque sous-anale, plus large que longue, est échancrée sur les bords latéraux, et l’excavation que présente le milieu de son bord postérieur est plus grande que celle du mâle; l’oviscapte est robuste, d’un brun ferrugineux, avec les di- verses pièces qui le composent styliformes, peu recourbées, surtout les inférieures. — Long. 42 mill.; larg. 16 mill. Cette espèce ne pourra être-confondue avec l'E. Durandi, à côté duquel elle vient se placer, par son thorax plus grand, plus développé, par sa ponctuation plus forte, plus serrée, confluente, et par les épines dont sont armés le prothorax, le mésothorax et le métathorax beaucoup plus fortes ; en outre, l’oviscapte est aussi plus développé que chez l'E. Du- randi, avec les diverses pièces qui le composent moins recourbées. M. Bloyet a pris à Kondoa (Afrique orientale) un mâle et deux femelles de cet Orthoptère. — M. P. Millière, de Cannes, adresse, par l'entremise de M. Ragonot, la note qui suit, relative à la Zygaena Wagneri Mill. (sp. nov.) : Si les chenilles de Zygènes ne doivent, par leur présence, aider dans ses études leniomologiste qui les observe, celui-ci reste bien souvent indécis dans la détermination des espèces. Il ne doit pas en être ainsi à l'égard d’une Zygaena nouvelle que je viens de reconnaître dans ses mœurs et sous ses diverses formes. La chenille de la Zygaena Wagneri éclôt dès le premier printemps sur les hauteurs des environs de Nice et de Monaco, notamment les contre- forts du mont Chauve et de la Turbie, à une altitude d’environ 806 mètres, sur des terrains rocheux, à base calcaire et recouverts d’une maigre végétation herbacée. L’insecte parfait de la Z. Wagneri se rap- proche quelque peu des Z. Lavandulue, Trifoli et Stoechadis, mais la chenille de cette nouvelle espèce, sa nourriture, son habitat, et surtout la forme de son cocon séparent assurément la Z. Wagneri de toutes ses congénères. Cette chenille est assez courte, épaisse, semi-globuleuse, pubescente, à segments très distincts, lente dans sa marche et se laissant tomber au moindre contact de la plante qui la nourrit. Sa couleur est caractéris- tique : elle est généralement d’un vert olive foncé, mat, couleur qui, à Séance du 13 mai 1885. XCIHI la région dorsale, se montre encore plus obscure. Sur ce fond olive, les taches se présentent ainsi : chaque anneau, à la hauteur de la ligne sous- dorsale, est porteur, à partir du 2° segment, de deux points d’un noir profond séparés par lPincision, et, au-dessous du premier de ces deux points, on remarque un troisième point qui touche lé premier et qui est d’un jaune de Naples vif. Le premier segment n’est marqué que d’un seul point noir. Le collier est blanc, la tête est petite et noire. Les pattes, écailleuses, sont noires et surmontées d'un très petit point également noir. Les pattes membraneuses sont blanchâtres et largement cerclées de noir. Les poils sont rares, fins et très blancs. A la place des lignes vas- culaire et stigmatale, on ne voit qu’une ombre obscure et continue. Cette Zygène se nourrit exclusivement sur l'Hippocrepis comosa L., et a été découverte par M. E. Wagner, lépidoptériste distingué de Nice. L’insecte parfait a une envergure de 28 à 30 millim. Aïles grandes et bien formées ; les supérieures, arrondies à lapex, sont d’un noir fuligi- neux, semi-diaphane, ornées de 5 taches d’un rouge vermillon pâle, nul- lement cerclées de noir, mais certaines fois marquées de blanc sur les bords. Les ailes inférieures sont du même rouge pâle que les taches précitées; elles sont très largement bordées de noir fuligineux semi- diaphane qui se fond insensiblement sur rouge. Les antennes sont grandes, épaisses et noires. Le collier est étroit et blanchâtre. Les ptéry- godes sont noirs avec les poils du sommet blanchâtres. Le thorax et l'abdomen sont d’un noir bleuâtre prononcé. En dessous, les 4 ailes sont d’un noir fuligineux, mais plus pâle qu’en dessus, et le rouge a päli. Les pattes sont noires, et blanchâtres en dessous. — La © res- semble au . Je fais ma description d’après un bon nombre de sujets obtenus tous ex larva. L’espèce varie : du noir fuligineux, qui est la couleur du type, elle passe insensiblement au noir bleuâtre prononcé. Elle se distingue des espèces congénères auxquelles je Pai comparée, par un faciès qui lui est propre. Le type paraît, et cela dès l’instant de son éclosion, comme terni et sali accidentellement. La coque, souvent fixée à la tige de la plante qui nourrit la chenille, est ovoide, d’un blanc nacré pur, et rappelle les coques des Zygaena Fausta, Juncea, Occitanica et Ononidis; nouvelle cause d’éloignement de la Z. Wagneri, des Z. Lavandulae, Stoechadis, Hippocrepidis, Trifoli et Angelicae, desquelles lPinsecte parfait de ma Zyguena nouvelle se rap- proche, ainsi que je lai dit. Le Lépidoptère éclôt trois semaines après la transformation de la chenille. XCIV Bulletin entomologique. — M. G.-A. Poujade donne la description de nouvelles espèces de Lépidoptères : ARASCHNIA Davinis Pouj. — Envergure”: 46 mill. — Ailes coupées comme chez Prorsa, sauf les supérieures dont la convexité du bord externe est située plus au milieu. Dessus des quatre ailes brun foncé, les supérieures ornées de bandes irrégulières d’un fauve rougeûtre : une commençant un peu au-dessous de l’angle apical et parallèle à la sinuosité du bord externe; contre cette bande, il y a deux points d’un jaune pâle surmontés d’une tache de même couleur qui touche la côte ; une bande oblique d’un jaune pâle, se fondant en fauve, part de la côte environ au tiers externe et va rejoindre à peu près le milieu de la pre- mière bande; une troisième, sinueuse, touche l'extrémité de la cellule et se dirige vers le tiers externe du bord interne; la cellule est tra- versée par une bande assez large suivie de trois lignes fines jaunes, dont deux sont presque parallèles à la bande, et la troisième forme avec la précédente un angle aigu dont le sommet est en haut ; la bande de la cellule se continue par une brisure à la base du troisième rameau de la nervure médiane et va rejoindre le milieu du bord interne. Ailes inférieures ayant, à partir du dernier tiers, une large bande fauve rou- geâtre irrégulière, maculée de taches noires dont la médiane est ronde; la base de l’aile est traversée par quatre lignes jaunes dont les deux médianes forment un angle aigu. Dessous : fond des ailes ocre rouge foncé varié de noirâtre, sur lequel les nervures se détachent en jaune clair, surtout aux inférieures; les bandes du dessus se montrent plus accentuées en jaune pâle; les points jaunes du dessus reparaissent en blanc au milieu de taches vio- lettes ; la partie correspondante à la bande du dessus des inférieures est ornée de quatre points blancs dont le médian est largement entouré de violet; une série de lunules irrégulières violettes, bordées de noir, pré- cède la bordure des ailes inférieures; cette bordure est, ainsi qu'aux ailes supérieures, jaune clair finement lisérée de noir. Franges du même jaune, entrecoupées de brun aux nervures en dessus et en dessous. Un seul mâle, de Mou-Pin (Thibet oriental), capturé par M. l’abbé À. David. — Coll. du Muséum. SATYRUS (PARARGE) DAVIDIANUS Pouj. — Envergure : 77 mill. — Forme du Lasiommata Maackii Bremer. Dessus brun clair un peu dia- phane, laissant voir en partie les lignes du dessous. Ailes inférieures dentées, ornées d’une rangée anté-marginale de cinq taches rondes d’un brun foncé, faiblement pupillées de blanc, dont la plus large est cerclée Seance du 13 mai 1885. XCV d’ocre jaune et située vers l'angle interne; ce dernier est occupé par une très petite tache pyriforme. Bordure jaune d’ocre terne lisérée de brun, à peine indiquée aux ailes supérieures. Dessous roux pâle : ailes supérieures traversées par une bande blan- châtre fondue extérieurement, partant au-delà du milieu de la côte, se coudant au premier rameau de la nervure médiane, puis se dirigeant vers les quatre cinquièmes du bord interne; cette bande est nettement limitée intérieurement par une teinte d’un roux plus foncé fondue insensiblement vers la base; la cellule est traversée aux deux tiers par une ligne courbe légèrement sinueuse. Une rangée de cinq yeux noirs pupillés de blanc, à iris jaune clair et cerclés de blanchâtre, longe le bord externe. Aïles inférieures ornées de six yeux semblables à ceux des premières ailes : celui de l’angle supérieur et l’avant-dernier sont du double des autres, le dernier est formé de deux yeux réunis. Milieu des ailes traversé par deux lignes rousses : l’une, à peu près droite, part de la côte, touche la base des rameaux des nervures sous-costale et mé- diane et se dirige en s’atténuant vers le bord abdominal ; l’autre, sinueuse, contourne intérieurement l’œil de l’angle supérieur, puis, se courbant en sens inverse, vient aboutir un peu au-dessus de l'angle interne. L’exitrémité de la cellule est marquée d’une ligne rousse. Les quatre ailes sont bordées d’un double liséré roussâtre se détachant sur un fond pâle. Une femelle, de Mou-Pin (Thibet oriental), prise par M. labbé A. David. — Coll. du Muséum. Membre reçu. M. R. Galichon, boulevard Haussmann, 169 (Entomo- logie générale, particulièrement Lépidopteres), présenté par M. J. Fallou. — Commissaires-rapporteurs : MM. Poujade et Lucas. E. D. Bulletin bibliographique. Annules de la Société entomologique de Belgique, tome XX VII, Bruxelles, 1884. — D' E,. 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PezzeLN, Ueber eine Spechtschmiede. — Ip., Vorlaufige Mittheilungen über die Alstammung des Haushundes. — H. ReInxHarD, Zwei seltene Gi- rauds’sche Hymenopterengattungen. — E. ReITTER, Bestimmungs- Tabellen der europäischen Coleopteren, X (Nachtrag zu dem V. Theile).— A. RocenHorer, Die erste Standen einiger Lepidopteren. If. — In., Ueber Chimaera (Atychia) radiata. Verhandlungen des Vereins für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg, vol. V, Hamburg, 1883. — CARL ZIMMERMANN, Die Varia- bilitat der Schmetterlinge in ihren verschiedenen Entwickelungssta- dien und der biologische Werth von Form, Farbe und Zeichnung. — G. GERCKE, Ueber die Metamorphose einiger Dipteren (2 pl.). — D'C. CRUGER, Exotische Lepidopteren. — A. Sauser, Nachtrag zur Lepi- dopterenfauna der Nieder-Elbe. — D' Prerrer, Ueber Araeosternus Wieneckii De Man. — A. SAUBER, Auschluss an dem in Juni und Juli veroffentlichten Nachtrag zur Lepidopteren-Fauna der Nieder-Elbe. Costa (AcuiLLe). 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STRETCH (RICHARD H.). Illustrations of the Zygaenidae and Bombycidae of N. A., vol. I, part. 1-9, San Francisco, juillet 4872-décembre 1873. 1 vol. rel., 242 p., 40 pl. n. * Wimmer (AuGusr). Personen-Ort und Sach-Register der dritten Zehn- jäbrigen Reihe (1871-1880) der Sitzungsberichte und Abhandlungen der Kaiserl.-Künigl. zoologisch-botanischen Gesellschaît in Wien. Wien, 1884, 123 p. AD: Séance du 273 mai 18S5. Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. M. le vicomte de Bony, de Bujaleuf (Haute-Vienne), assiste à la séance. Lectures. M. Achille Raffray adresse, par lintermédiaire de M. Léon Fairmaire, un mémoire intitulé : Note sur la dispersion géographique des Coléoptères en Abyssinie et descriptions d’espèces nouvelles. — Ce premier travail, qui est accompagné d’une planche coloriée, est exclusi- vement consacré aux espèces de la famille des Carabiques. — M. L. Fairmaire dépose sur le bureau la deuxième partie de ses notes sur les Coléoptères de Madagascar recueillis par M. Raffray, et descriptions des espèces nouvelles. — M.J.-M-F. Bigot transmet, par l'entremise du Secrétaire, une nou- velle suite à ses mémoires sur les Diptères nouveaux ou peu connus. — Dans ce travail, l’auteur donne les descriptions de nouvelles espèces de Syrphidi se rapportant aux genres Xylota, Brachyopa, Syritta, Erista- lomyia, Orthonevra, Ischyrosyrphus, Lasiophthicus, Melanostoma et Ocy- lamus. Communications. M. Ragonot annonce avec un vif regret la grave maladie d’un de nos membres fondateurs et membres honoraires, M. le professeur Henri Milne-Edwards. Séance du 27 ma 1885. CI — M.L. Fairmaire dit que notre collègue M. Ach. Raffray vient d’être nommé consul de France à Zanzibar. — M. le Président fait savoir que l’excursion entomologique de la Société à Lardy et Bouray a eu lieu le dimanche 17 mai. Malgré un temps des plus défavorables, cinq membres, MM. Bourgeois, de Bony, Cayol, Poujade et Ragonot, y ont pris part. — M. Ragonot y a découvert deux chenilles non encore connues, très probablement celles de l’Acro- basis Fallouella Rag. sur le chêne, et de la Butalis Scopolella Hb. sur lErodium cicutarium, dont il entretiendra de nouveau la Société, si, comme il espère, il obtient l’éclosion des papillons. Quelques Coléo- ptères, rares pour la Faune parisienne, quoique y ayant déjà été signa- lés, ont été trouvés par MM. Bourgeois et Poujade. A la suite de cette communication, sur la demande de MM. Lefèvre et Ragonot, la Société décide qu’une deuxième excursion aura lieu à lIsle- Adam le dimanche 14 juin. — M. le Ministre de l'instruction publique appelle lattention de la Société sur l'utilité qu'il y aurait à préparer dès à présent le programme du Congrès des Sociétés savantes en 1886, afin que le texte en soit dressé par le Comité des travaux scientifiques d’ici à la fin du mois prochain. — En conséquence, M. le Président prie ses collègues d’en- voyer immédiatement l'indication des questions qui sembleraient le plus utile de traiter, de manière à ce que la Société puisse établir un pro- gramme entomologique à sa séance du 10 juin. — M. Charles Brongniart fait la communication suivante : Claus range les Thysanoures parmi les Orthoptères ; ils sont considé- rés généralement comme étant le type primordial des insectes. Aucun auteur n’en n’a signalé dans les terrains palæozoïques. Cependant ils existaient dès la période houillère, car on en a trouvé 45 échantillons dans les schistes de Commentry. Il est difficile de voir le nombre des articles des pattes, des palpes et des antennes, mais on dis- tingue ces organes sur plusieurs échantillons. Le corps est cylindrique, effilé à la partie postérieure et terminé par un filament multiarticulé aussi long que le corps. Les antennes et les pattes sont trapues. La tête paraît assez large. Le prothorax est très court et le mésothorax ainsi que le métathorax sont égaux entre eux et beaucoup plus longs que le pro- thorax. Les segments de l’abdomen sont au nombre de dix, égaux entre eux ; le dernier qui porte un filament multiarticulé est un peu plus long. Il m'a semblé voir sur l’un des échantillons des lames abdominales (on Bulletin entomologique. comme on en remarque chez les Machilis. Tout le corps (antennes, pat- tes, thorax, abdomen) est recouvert de poils très nombreux et très courts. Le corps, y compris le filament abdominal, varie entre 15 mill. et 22 mill. de longueur. Cet insecte ressemble morphologiquement aux Lepisma et aux Machi- lis ; il en diffère par plusieurs caractères, mais le principal consiste en la présence d’un seul filament abdominal chez le fossile. Je désignerai cet ancêtre des Thysanoures actuels sous le nom de Dasy- leptus (daoôs, Aextds) Lucasi, le dédiant à M. Hippolyte Lucas, du Muséum d'histoire naturelle de Paris. — M. L. Bedel adresse la diagnose d’un Curculionide nouveau d’Al- gérie : MaAGpaLiIS GRILATI, D. Sp. — Oblonga, atra, antennis tarsisque piceo- brunneis, supra opaca, rugulosa, pube lutea variegata vel irrorata; pro- thorace inermi ; elytris macula scutellari aureo-lutea ornatis ; striis tenui- bus ; pleuris luteo-pubescentibus ; femoribus omnibus spina acuta armatis ; tarsorum unguiculis simplicibus. — Long. 3-6 mill. Algérie : Bugeaud, près Bone !, dans les vergers, sur les cerisiers dé- fleuris, au mois de mai. Distinct de tous les Magdalis méditerranéens par sa pubescence jaune, disposée en mouchetures sur la région dorsale, et formant une tache scutellaire très nette, système de coloration qui rappelle un peu celui de quelques Larinus. Je suis heureux de dédier cette remarquable espèce à M. R. Grilat, en souvenir de nos dernières chasses dans le massif de PEdough. — M. Ch. Brisout de Barneville transmet les diagnoses de nouvelles espèces de Coléoptères : 1° BLecarus syrIAGUS Ch. Bris. — Long. 3 mill. — Niger, nitidus, fere lævigatus, antennis pedibusque nigricantibus, tarsis ferrugineis; capite subovato, oculis sat prominulis ; prothorace leviter transverso, postice angustato, angulis posticis fere rectis, leviter prominulis, medio canalicu- lato; elytris fere lævigatis vel substriatis. — Mas. Femoribus crassis, tibiis posticis bisinuatis, apice acute prolongatis; abdominis ultimo segmento apice emarginato, plaga lala granulata, antice arcuatim elevata. Les pattes sont noires avec les tarses, les hanches et les trochanters testacés ; quelquefois les tibias sont ferrugineux. Les tibias postérieurs du mâle sont presque échancrés en dedans, avant leur extrémité, et prolongés en pointe aiguë en forme d’éperon; le dernier segment abdo- Séance du 27 mai 1885. CIIL minal porte une large plaque fortement granuleuse, arquée et élevée en avant, déprimée au milieu. Très distinct par ses caractères g', Trois mâles de Syrie (Abeille de Perrin). 2° BLecHRuS ABEILLEI Ch. Bris. — Long. 2 1/2-3 mill. — Nigro sub- æneus, fere lævigatus, elytris sæpe brunneis; capile subovato, oculis me- diocriter prominulis, antennis nigricantibus, basi sæpe testaceis; protho- race transverso, postice angustato, medio canaliculato, angulis posticis leviter prominulis; elytris fere lævigatis vel obsolete striatis, pedibus ni- gricantibus, tibiis et tarsis testaceis. — Mas. Abdominis ultimo segmento plaga subtiliter granulata, subtriangulari. Se distingue du glabratus par sa tête moins large, ses yeux moins saillants, son prothorax plus étroit, à angles postérieurs moins saillants, et par la plaque abdominale du &. Hyères, Marseille, Collioures, Andalousie, Portugal. Le B. lævipennis Lucas est extrêmement semblable; il s’en éloigne par ses antennes plus obscures à leur base et par la forme de la plaque abdominale qui est arrondie au lieu d’être triangulaire. Il se trouve à Bone, au Kreeder, abondant à Teniet-el-Had, Constantine. 3° BLECHRUS ESCORIALENSIS Ch. Bris. —Long. 2 mill. — Niger, nitidus, elytris nigro-brunneis ; capite lato, distincte reticulato, oculis modice pro- minulis, palpis brunneis, antennis nigricantibus, basi testaceis; protho- race, fortiter angustato, angulis posticis rectis, sat prominulis, subtiliter reticulato, medio canaliculato; elytris sat brevibus, obscure striatis, fere Lævigatis, pedibus brunneis. — Mas. Abdominis ultimo segmento, medio, plaga depressa, subtiliter granulata et griseo-villosa. Le dernier segment abdominal du mâle présente une assez large dépression, finement granuleuse, et revêtue d’une villosité grise ; cette granulation remonte un peu sur le milieu du segment précédent. Cette espèce est voisine du maurus; elle en est bien distincte par sa coloration plus claire, ses élytres un peu plus courtes et les caractères du mâle. Un couple de l’Escorial. 4° BLECHRUS CONFUSUS Ch. Bris. — Long. 3 mill. — Nigro subæneus, fere lævigatus; capite subovato, oculis mediocriter prominulis, antennis tenuibus palpisque nigricantibus, his apice testaceis; prothorace leviter transverso, postice angustato, sat longo, angulis posticis obtusis vix pro- minulis, medio canaliculato ; elytris sat longis, fere lævigatis vel sub- CIV Bulletin entomologique. striatis, basi fere integriter marginutis. — Mas. Abdominis ullimo seg- mento lævigato. | S’éloigne du glabratus par sa tête et son prothorax plus allongés, ses veux moins saillants, ses antennes plus grêles, et de tous par le rebord basilaire de ses élytres, qui s’avance au moins à la hauteur du point scutellaire, tandis que chez les autres espèces il est raccourci. — Les B. glabratus et maurus ont aussi le dernier segment abdominal lisse chez les deux sexes. Algérie (Djebel-Mahadid, Constantine); Sicile, Andalousie. — M. Ch. Berg envoie de Buenos-Aires des notes sur divers Coléo- ptères des familles des Buprestides et des Cérambycides : 4° Psiloptera impressa Burm. (non Har.), Stett. Ent. Zeit., XXXIIE, p. 370, 5 (1872) — Psiloptera ornata Gory (1840). L'espèce est très variable par sa coloration, et elle ne se trouve pas dans l'Amérique septentrionale, mais à Mendoza, dans la république Argentine, comme la déjà fait remarquer Steinheil (Atti della Soc. Ital. di Sc. Nat., XV, p. 563, 1873). — Elle manque dans l’Énumération des Buprestides de M. Charles Kerremans. 20 Anthaxia orientalis Burm., loc. cit., p. 373, 9, appartient au genre Melunophila Eschsch. et se rapproche beaucoup de la M. chrysoloma Mannerh., dont elle se distingue par la ponctuation en général, l’impres- sion latérale du pronotum moins marquée, et par l'absence de la colo- ration rouge de la marge externe des élytres; elle est aussi plus petite. 30 Dactylozodes (Stigmodera) cribricollis Fairm. et Germ. (4858) — Dactylozodes jucundissima Gory (1840). Jai examiné des exemplaires provenant de Montevideo et du Chili. Le bord du pronotum est habituellement d’un jaune plus ou moins vif; l'espèce varie par la coloration et par les lignes jaunes des élytres. Lo Agrilus frigidus Gory (1841) = Agr. insanus Gory (1841). Ces deux Agrilus ne forment sûrement qu’une même espèce d’après les exemplaires que j'ai examinés et qui proviennent de Montevideo. Il y a des $ de l’Agr. insanus qui correspondent tout à fait à celles de lAgr. frigidus. 5° Clytus exsanguis Chevr. (1862) — Clyt. acutus Germ. (1821). Ce Cérambycide est assez Commun dans la république Argentine, et j'ai eu l’occasion d'observer qu'il est très variable par la grandeur, la coloration et par ses lignes ou dessins jaunes, nets ou grossiers ; d’après cela, il ne faut pas admettre l'espèce de Chevrolat. Séance du 27 mai 1885. CV 6° Clytus famelicus Burm., Stett. Ent. Zeit., XX VI, p. 176, 69 (1885). C’est une bonne espèce qui n’a rien de commun avec le Clyt. elongatus Chevr., quoiqu'elle figure comme synonyme dans le Catalogue de Mu- nich; mais le Clyt. elongatus est sans doute le même que le Clyt. proxi- mus Gory, car il varie beaucoup. 7° Clytus elongatus Chevr. (48614) = Clyt. multiquttatus Burm. (1865) = Clyt. proximus Gory (1835). Voilà la synonymie de ce Cérambhycide. M. Burmeister a déjà indiqué son espèce comme identique au le Clyt. proximus, dans le Stett. Ent. Zeit., XL, p. 200, 3 (1879). — M. H. Lucas communique la note suivante relative à un Coléoptère Lamellicorne de la tribu des Dynastides : Pendant son séjour à Siam comme consul, de Castelnau prit un soir au vol, aux environs de Bangkok, un Lamellicorne appartenant à la sous- tribu des Dynastides vrais, Après l'avoir comparé aux genres Chalcosoma et Megalosoma, il en a fait une coupe générique qu’il a décrite et figurée sous le nom d’Alcidosoma siamensis. Revue et Magasin de Zoologie, p. 413, pl. 14, fig. 1, 2 (1867). Je ne sais si depuis la publication de ce travail et la figure au trait qui l'accompagne, ce genre a été de nouveau rencontré, mais jusqu’à présent il n’était pas représenté dans les collec- tions entomologiques du Musée de Paris. Parmi des insectes de tous les ordres recueillis dans le royaume de Siam et au Cambodje par M. A. Pavie et envoyés dernièrement au Muséum, j'ai trouvé deux individus de cette remarquable espèce, dont le mäle seul est connu, et chez lequel le système de coloration est celui des Magalosoma. Ce Lamellicorne, d’après de Castelnau, volerait à la manière du Chalcosoma Atlas. Au sujet de établissement de cette coupe générique, de Castelnau fait encore observer qu’en créant ce nouveau genre, qui à beaucoup d’analogie avec ceux de Chalcosoma et de Megalo- soma, il n’a fait que suivre la coutume moderne, car cet auteur ne con- sidère les caractères qui différencient la plupart des genres compris dans ce groupe renfermant les géants des Coléoptères que comme purement spécifiques. Les deux individus que je fais passer sous les yeux de la Société, et qui appartiennent également au sexe mâle, sont moins développés que celui rencontré par de Castelnau, car le plus grand ne mesure en lon- gueur que 62 mill. et en largeur 32 mill. Ces individus, examinés à la loupe, ont la tête et le thorax ainsi que l’armature présentée par ces di- CVI Bulletin entomologique. vers organes d’un noir brillant, La corne dont la tête est armée égale en longueur 38 mill. ; elle se dirige d’abord en avant, puis se recourbe et s’élève d’une manière perpendiculaire pour s’arquer ensuite vers son extrémité; mais cet organe, dont l’usage est encore inconnu, ne présente pas toujours cette conformation ; en effet, chez le second individu qui est plus petit, car il ne mesure que 50 mill., cette corne est presque droite et très peu arquée à son extrémité. Le thorax est sensiblement déprimé entre les deux cornes, comprimées et élargies, qui partent du disque et de plus on aperçoit une ponctuation fine, très peu serrée et arrondie. L’écusson en triangle arrondi, d’un noir brillant, présente sur les côtés une ponctuation plus forte et plus serrée que celle du thorax. Les élytres d’un brun marron plus ou moins foncé sont très finement chagrinées et parcourues de chaque côté par deux sillons longitudinaux faiblement accusés ; les points présentés par ces organes fortement plis- sés sur la suture, sont peu apparents et plus serrés que ceux du tho- rax. Tout le corps en dessous est d’un noir brillant et fortement ponctué. Le pygidium, de même couleur que les élytres, présente une ponctua- tion forte, serrée et presque confluente. L’abdomen est d’un noir brillant, et l’on aperçoit une rangée de points arrondis occupant le bord postérieur de chaque segment. Cette espèce a été rencontrée, au nombre de deux individus, de Chan- taboun à Battabang (royaume de Siam) par M. A. Pavie, qui en a fait don aux collections entomologiques du Musée de Paris. E. D. Bulletin bibliographique. Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Metz, 16° cahier (2 série).— A. BeLLevoye, Notes sur le Gibbium scotias et nouvelles observations sur les Anthrenus. — BARBICHE, Faune synoptique des Odonates de la Lorraine. — Kierrer, Contributions à la Faune et à la Flore de Bitche (Annelés). — A. BEëLLEVOYE, Observations sur le Chalicodoma muraria, le Megachilus centuncularis et lOsmia bicornis aux environs de Metz (1 fig. et 2 photogr.). Comptes rendus hebdomadaires de l’Académie des sciences, n°5 19 et 20 (44 et 18 mai 1885). ©) Memoirs of the Boston Society of natural history, vol. IT, n° 41. — S.H. SCUDDER, Palaeodictyoptera, or the affinities and classification of Paleozoic Hexapoda (4 pl.). — In., Winged insects from a paleonto- logical point of view. Séance du 27 mai 1885. ‘ CVII Naturaliste (le), 7° année, n° 10. — PaAuL DELORME, Des variations dans l’époque d’apparition des Lépidoptères. Proceedings of the Academy of natural sciences of Philadelphia, 1885. — S. H. Scupper, New genera et species of fossil cockroaches, from the older American rocks. Rovartani Lapok, 2 année, n°° 1-4 (janvier-avril 1885).— AL. MocsaRy, Description du nid de l’Agenia punctum Vanderl. (4 fig.). — 0. M. ReuTeR, les plus récentes découvertes sur l’histoire du développe- ment des Insectes. — Biro, Excursion sur le Pop-[vän. — KuTury, VANGEL, HorvaTH, KELECSÉNYI, etc., Notes diverses. Scientific proceedings of the Royal Dublin Society (the), vol. IV, part. 5 et 6 (juillet 1884 et janvier 4885). © Scientific transactions of the Royal Dublin Society (the), série IE, vol. IH, n° Let Q©), n° 6, Rev. T. BLACKBURN and D' SHarp, Memoirs on the Coleoptera of the Hawaïian islands (2 pl.). Societe entomologique de Belgique, Compte rendu de la séance du 2 mai 1885. — HeyLAERTS, Psychide nouvelle de l'ile de Java. — A. DE Bormaxs, Rectification à la liste des Orthopitères récoltés dans l’Afrique australe par M. de Sélys-Fanson. — A. LAMEERE, Note sur quelques Longicornes du Paraguay. BELLEVOYE (A.). Observations sur la Chalicodoma muraria, le Megachi- lus centuncularis et l'Osmia bicornis dans les environs de Metz (1 fig. et 2 photograph.) (XVI® Bulletin de la Soc. d’hist. nat. de Metz), 19 p. * Brcor (J.-M.-F.). Diagnoses de nouveaux genres de Diptères du groupe des Dexiaires (Bullet. des séances Soc. ent. Fr., janvier, février et mars 1885, 7 p., 2 exempl.) * GoBLer (RENÉ). Discours prononcé par M. René Goblet, ministre de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes, le 41 avril 4885, à la séance de clôture du Congrès des sociétés savantes à la Sor- bonne. Paris, 1885, 11 p. * RicHARp (J.). Un mot sur la phosphorescence des Myriapodes (Ann. Soc. entom. Belg., tome XXIX), 7 p. * SCUDDER (S. H.). The earliest winged insects of America. Cambridge, 1885, 8 p., 1 pl. * ‘ A. B. CVI Bulletin entomologique. Séance du 10 juin 1885. Présidence de M. Eu.-L. RAGONOT. Lecture. M. J. Bourgeois dépose sur le bureau un mémoire accom- pagné d’une planche; ce travail a pour titre : Remarques sur le genre Dasytiscus et descriptions d'espèces nouvelles. Communications. M. le professeur C.-G. Thomson, de Lund, commu- nique une nouvelle suite à ses Notices entomologiques, contenant quel- ques observations sur un genre de Coléoptères, celui des Rhizophagus. Les espèces de ce genre ne sont pas nombreuses; Gyllenhal a bien décrit la plupart d’entre elles ; Erichson y a ajouté quelques espèces, parmi lesquelles on trouve le Rhizophagus perforatus. Cet auteur m'avait vu qu’une seule femelle; le mâle qu’il décrit doit probablement se rap- procher du R. parallelocollis Er. Si cette supposition est juste, cette espèce doit prendre un nouveau nom, et je propose celui de R. Erich- sonûü. Une autre nouvelle espèce, confondue par Erichson avec son R. parallelocollis, a été nommée par moi R. Gyllenhali. Les diagnoses sont les suivantes : 1° RHIZOPHAGUS ERICHSONI. — Depressus, ferrugineus, thoracis elytro- rumque disco infuscato, vertice pone oculos parvos longo, haud angustato, impressione transversa nulla. 2° RHIZOPHAGUS PARALLELOCOLLIS Er. ex parte. — Species ab affinibus antennis articulo 3° 2 saltim duplo longiore, corpore supra depresso; vertice longo, lateribus parallelis, impressione postica transversa nulla; gula scrobiculato-punctata; thorace parcius sat fortiter punctato, angulis anticis leniter prominulis ; elytris sat fortiter striatis, striis minus crebre punctatis optime distinguenda. 3° RHIZOPHAGUS GYLLENHALI. — Depressus, ferrugineus, thoracis ely- trorumque disco infuscatis, vertice pone oculos subangustato, impressione transversa sat distinctu; thorace parcius sat fortiter punctato. Praecedenti statura, colore, elvtrorum thoracisque sculptura similli- mus, sed antennis articulo 3° 2° vix sesqui longiore; vertice pone oculos breviore et subangustato, postice transversim subimpresso; gula con- cinne punctata, thorace angulis anticis subobtusis bene distinctus; a R. bipustulato thorace fortius punctato, lateribus haud angustatis, mar- Séance du 10 juin 1885. CIX cine inflexo antice haud punctato, elytris striis profundioribus, sed minus evidenter punctatis, interstitiis nitidis latis optime distinguendus. OBsEeRvATIO 1. — R. CÆRULEUS colore elytrorum Cyaneo, thoracis mar- gine laterali obsolete crenulato præcipueque episternis metathoracis latis, pube griseo-alba tomentosa densa à reliquis speciebus ita differt ut sub- genus proprium formare debeat. OBsERvATIO IL. —R. NITIDULUS interdum totus pallido-testaceus variat, sed tibiis anticis apice extremo spinoso-productis segmentoque ultimo ventrali late impresso mox distinctus. — M. Ernest Olivier envoie les remarques suivantes : Dans son mémoire sur les Coléoptères de Madagascar, paru dans le Le numéro Ge nos Annales de 1884, M. L. Fairmaire décrit cinq espèces nouvelles du genre Luciola. Malheureusement, notre savant collègue semble n'avoir pas eu connaissance des travaux sur les Malacodermes de Kiesenwetter et du Rév. Gorham, car il s’est servi, pour désigner deux de ses espèces, des dénominations vélicollis et costipennis, déjà employées par ces auteurs. Kiesenwetter, en effet, a décrit un Luciola vitticollis en 1874 (Berl. Ent. Zeit., 187%, p. 261) et M. Gorham un Lu- ciola costipennis en 1880 (Ent. Soc. Lond., 1880, p. 104). Les noms imposés par M. L. Fairmaire font donc double emploi et doivent être changés. — M. G.-A. Poujade lit une note sur la vie et les habitudes des Ateuchus : Au mois de mai 1884, j’étudiai, à Palavas (Hérault), les mœurs de l’'Ateuchus semipunctatus, en me rappelant les intéressantes observations que M. Fabre fit sur l’A. sacer (Souvenirs entomologiques, 1879). Je constatai, Comme ce savant observateur, que les amas de matière sterco- raire détachés de la masse à l’aide des pattes antérieures et ramenés entre les quatre jambes postérieures (qui, par leur courbure, les con- vertissent grossièrement en pilules), sont de simples provisions que ces insectes roulent à reculons et vont ensuite enfouir dans le sable, pro- bablement pour les soustraire à lPaction desséchante du soleil et s’en nourrir tranquillement. Ces boules varient de la grosseur d’une petite noisette à celle d’une grosse noix. Je me suis amusé, comme M. Fabre, à ficher en terre, à l’aide d’un bout de bois, la pilule pendant que l’in- secte la roulait : après avoir vainement poussé cette pilule qui, au lieu de rouler, pivotait sur son axe, l’animal monta dessus, regardant par ci par là avec inquiétude, puis se mit dessous, la soulevant avec le chape- @e Bulletin entomologique. ron, le dos, les pattes postérieures, jusqu’à ce qu’il Peût détachée du pieu, ensuite il la voitura de nouveau, après avoir réparé grossièrement le dommage avec ses pattes antérieures. Il est curieux de voir l’animal, quand il a trouvé un endroit propice à l’enfouissement de sa boule, fouiller d’abord le sol avec les râteaux de ses pattes antérieures, puis, chargeant son chaperon qui fait l'office de pelle, se retourner pour jeter les déblais en arrière, absolument comme un terrassier. C’est de grand matin, jusque vers trois heures de l’après-midi, que j'ai vu ces Ateuchus faire leurs évolutions ; après ce temps, ils sont à peu près tous enterrés. Je n’ai pas vu chez l’A. semipunctatus deux individus à la fois après la même boule comme chez le sacer ; mais fréquemment, pendant qu’un individu cheminait en poussant en arrière sa pilule, arrivait un autre qui se postait devant lui presque nez à nez et le suivait; alors de vigou- reux Coups de chaperon envoyaient promener l’intrus, qui ripostait en jouant des bras ; la lutte dégénérait ensuite en véritable pugilat : provo- qué et provoquant roulaient sur le sable, s’étreignant poitrine contre poitrine et faisant grincer leurs articulations jusqu’à ce que le plus heu- reux reprit la pilule, si toutefois entre temps elle n'avait pas été enlevée par un troisième. Désirant les étudier, j'en rapportai à Paris une douzaine d'individus que j'installai en plein air dans un vaste pot à fleurs rempli de terre légère et couvert d’un grillage métallique. Je leur fournis les matières nutritives, et ils en firent des pilules tout aussi bien qu’en liberté. Le 3 juillet, je constatai un accouplement qui dura environ une demi-heure; je mis le couple à part dans un autre pot, espérant avoir une ponte ; mais, pas plus heureux que M. Fabre, je ne vis la fameuse pilule à œufs; ils périrent au bout d’un mois et demi environ après s'être unis encore une fois le 5 juillet et sans me livrer leur secret. Les autres indi- vidus vécurent les uns jusqu’à la fin de l'hiver, et les cinq derniers sont morts tous à la fois le Z juin de cette année, et seraient probablement encore en vie s’ils n'avaient pas été tués, comme je le suppose, par le soleil trop ardent auquel ils ont été exposés; ils ne trouvèrent assuré- ment pas l’abri et la fraîcheur nécessaires dans l’étroit espace où ils étaient enfermés. En effet, le matin même ils volaient, cherchaient à s’accoupler, roulaient leurs pilules, se battaient même avec autant d’ar- deur qu’'autrefois. Ils sortirent de terre tous les jours de beau temps jusqu’à l’hiver, pendant lequel ils s’engourdirent ; quelques individus cependant se Séance du 10 juin 1885. CXI montraient, en se trainant péniblement, dès que la température s'élevait à 12 degrés centigrades. — M. P. Millière transmet la description d’un Lépidoptère nouveau : TINEA TURATIELLA, Sp. n0V. — Je ne puis rapporter cette espèce à aucune Tinea connue. Elle rappelle assez pour la coupe d’ailes les Tinea corticella Curt. et parasitella Hb. Voici sa description, en attendant que je la fasse figurer : Envergure : 146 à 17 millim. — Les ailes supérieures sont élancées, aiguës à l’apex, d’un gris clair lavé de roussâtre, maculées de points noirs petits et de quelques autres relativement gros ; ceux-ci se re- marquent à la côte, au bord externe et au centre de l’aile; ces derniers points assez rapprochés du bord interne où on les voit au nombre de trois principaux. Les ailes inférieures, avec de longues franges conco- lores, sont luisantes et unies, c’est-à-dire sans dessins, sans lignes. En dessous, les quatre ailes sont également unies et luisantes; cependant les gros points noirs des ailes supérieures sont ici très imparfaitement indiqués ; ces points ont même disparu chez quelques exemplaires. La tête est velue et grise; les palpes, médiocrement longs, sont également velus et gris ; les antennes sont assez courtes, moniliformes, blanchâtres et teintées de brun à la base. Le thorax et l’abdomen sont grêles et con- colores. Les pattes, avec deux paires d’éperons aux inférieures, sont d’un gris foncé et annelées de blanchâtre sur les deux derniers articles. — La $ est semblable au &. Je fais ma description d’après quatre exemplaires. La Tinea Turatiella appartient à l'Italie. Voici ce que me mande, à son égard, M. le comte Gianfranco Turati, de Milan, à qui je la dédie : « La Tinea nov. Sp. a été capturée par moi-même à la fin de juillet 1883, dans le jardin de la villa Doria, à Pégli, près de Gênes. » On ne sait encore rien des premiers états de cette jolie Tinéide qui est des plus tranchées. Elle devra prendre place dans les collections après la parasitella et porter, dans le Catalogue allemand, le n° 1377 bis. — M. Ém.-L. Ragonot fait part à la Société d’une lettre qu’il vient de recevoir de M. Al. Olivier, de Bône, qui s'occupe spécialement des insectes nuisibles à la culture du tabac : Dans cette lettre, M. Olivier dit qu’il a retrouvé à Mondovi, le 4 mai dernier, des chenilles de la Lila tabacella Rag., minant les feuilles du tabac. Les chenilles étaient aux trois quarts de leur taille, et, vers le 45 mai, elles se sont transformées, le papillon paraissant à la fin du CxII Bulletin entomologique. mème mois; pourtant M. Olivier ne pense pas qu’à cette époque l’éclo- sion en plein air fût terminée. Comme il est d'avis que la Lita tabacella Rag. et la Lita solanella Bdv. ne forment qu'une seule et même espèce, il a essayé de nourrir deux chenilles de la éabacella avec de la pomme de terre. Une des chenilles a refusé cet aliment ; l’autre, au contraire, plus jeune, a bientôt commencé une galerie ; le 12 mai, elle avait perforé la tranche de pomme de terre et s'était chrysalidée à l'extérieur dans une toile très légère; l’éclosion du papillon eut lieu le 25 mai. M. Olivier considère cette expérience comme concluante, et l’examen comparatif des papillons obtenus de la pomme de terre et des feuilles de tabac semblerait lui donner raison, car les insectes paraissent iden- tiques. Il est indispensable néanmoins d'étudier plus à fond la question, car il paraîtrait que les générations se succèdent pendant toute l’année, les chenilles se trouvant à tailles diverses dans les mêmes tubercules en végétation, l’insecte se multipliant ensuite dans les pommes de terre arrachées pour être conservées en cellier d’une année à l’autre, soit pour la consommation, soit (et c’est là le péril) pour la reproduction. Il serait possible que les chenilles des générations d’été se nourrissent, à l’état libre, du parenchyme des feuilles du tabac et peut-être dans les feuilles ou racines d’autres Solanées (pourtant, jusqu’à présent, aucune chenille mineuse n’a été signalée sur les feuilles de la pomme de terre); toutefois, il paraît avéré qu'au mois de mai, en Algérie, on trouve à la fois la chenille de la Lita solanella dans la pomme de terre et celle de la Lita tabacella dans les feuilles du tabac, ce qui semblerait indiquer deux espèces distinctes. La L. solanella est malheureusement déjà trop répandue, se trouvant en Algérie, où elle a été observée près d'Alger, à Mondovi et à Jem- mapes. Elle a été trouvée également en Espagne, près de Barcelone, et M. E. Meyrick la signale de différentes localités en Australie. Ce fléau aura sans doute été introduit dans ces pays par l'importation de pommes de terre de conserve. Il serait à désirer que M. Olivier continuât ses utiles recherches, afin de faire Connaître exactement les mœurs des insectes en question. — M. A. Rivière a indiqué sur quels points les observations doivent porter dans le Journal de la Société centrale d’'hor- ticulture, année 1876, pages 473 à 484. E. D. Séance du 10 juin 1885. EXNI Bulletin bibliographique. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome C, n°5 21 et 22 (25 mai et 2 juin 1885). ©) Naturalista Siciliano (IL), ann. IV, n° 9 (4% juin 1885). — E. RaGusa, Catalogo ragionato dei Coleotteri di Sicilia (suite). — P. Mizière, Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (suite). Naturaliste (Le), 7° année, n° 11 (4° juin 1885). © Proceedings of the natural history Society of Glasgow, vol. V, part. I (1882-1883). — PETER CAMERON, Notes on a new process of preser- ving larvæ and pupæ. Proceedings and Transactions of the natural history Society of Glasgow, vol. I (new series), part. I (1883-1884). — PgTer CAMERON, On the origin of the forms of galls. On the habits of Euura (olim Crypto- campus). On the occurrence of Microdon mutabilis in the West of Scotland. — PROCEEDINGS. Revue des travaux scientifiques, t. IV, n° 12. — E. O., p. 895 et suiv., Analyse de diverses publications entomologiques parues en 1883. Tome V, n° 1.— E. O., p. 17 et suiv., Analyse de diverses publi- cations entomologiques parues en 1884. GIRARD (Maurice). Nouvelles notices entomologiques (quatrième série), 67 p. (Ann. Soc. entom. France, 1877-1884). * À. B. Séance du 21 juin 1885. Présidence de M. Éx.-L. RAGONOT. M. A.-L. Clément, secrétaire adjoint, en l’absence du secrétaire, M. E. Desmarest, donne lecture du procès-verbal de la précédente séance. Lecture. M. E. Simon dépose sur le bureau une nouvelle suite à ses Études arachnologiques, comprenant un mémoire sur les Arachnides recueillis dans la vallée de Tempe et sur le mont Ossa (Thessalie) par M. le D'J. Stussiner, de Laibach. Communications. M. le Président annonce que M. le ministre de l’ins- truction publique met à la disposition de la Société une somme de 900 francs comme encouragement à ses travaux pour l’année 1885. (1885) BULL. vin. CXIV Bulletin entomologique. — M. Ragonot donne quelques détails sur lexcursion entomologique faite par la Société, le 4% juin, dans les environs de lIsle-Adam. Sept de nos collègues, MM. de Bony, Bourgeois, Lefèvre, Leprieur, Lethierry (de Lille), Poujade et Ragonot, et trois naturalistes qui ne font pas partie de la Société, MM. Jobin, employé à la Bibliothèque du Muséum, le D: Hahn, bibliothécaire en chef de l’École de médecine, et Légis, pro- fesseur-agrégé au Lycée Louis-le-Grand, y ont pris part. L’excursion a été favorisée par un très beau temps; mais, malheureusement, la plupart des entomologistes n'étant arrivés que tardivement aux coteaux de Champagne, localité principalement choisie, on n’a pu consacrer tout le temps qui aurait été nécessaire aux recherches scientifiques. Toutefois, un certain nombre d’Insectes intéressants pour la Faune parisienne ont été recueillis par divers de nos collègues, ainsi que l’on peut le constater en prenant Connaissance des notes qui suivent : 1° M. Lethierry adresse, pour les Hémiptères, une liste de 22 espèces : Coptosoma globus Fabr. * (1). — Très abondant sur les coteaux de Champagne. Odontotarsus grammicus Linné *. — Pris par M. Poujade. Graphosoma lineatum Linné *. — Pris par M. Lefèvre, sur la route de l'Isle-Adam à Champagne. Eurycera clavicornis Linné *. — Coteaux de Champagne. Monanthia flavipes Horvath *. — Coteaux de Champagne.— Espèce rare : je n’en avais qu’un exemplaire de Hongrie; elle est signalée de France dans le Catalogue Puton; de l’Yonne et du Bugey dans le Synopsis du même auteur. Acetropis carinata H. Schæffer *. — Coteaux de Champagne ; une seule ©. Homodemus marginellus Fabr. — Coteaux de Champagne. Heterocordylus unicolor Hahn. — Coteaux de Champagne ; commun sur Genista tinctoria. Stiphrosoma leucocephalum Linné. — Coteaux de Champagne. Amblytylus affinis Fieber. — Sur la route de l’Isle-Adam à Champagne. Asiraca clavicornis Fabr. — Coteaux de Champagne. Eurysa lineata Perris. — Id. Philænus minor Kirschbaum. — Id. Macropsis microcephala H. Schæffer *. — Id. Eupeliæ cuspidata Fabr. — Id. (1) Les espèces marquées d’un astérisque (*) n’ont pas encore été rencontrées, à ma connaissance, dans le département du Nord où je chasse depuis de nom- breuses années. Séance du 24 juin 1885. EX V Eupelix producta Germar. — Coteaux de Champagne. Graphocrærus ventralis Fallen. — Id. Tamnotettis vitripennis Flor *. — Id. Athysanus brevipennis Kirschbaum. — Id. Deltocephalns punctum Flor. — Id. Deltocephalus Mayri Fieber. — Id. Deltocephalus distingquendus Flor. — Id. 2° M. Poujade indique spécialement les Hyménoptères, ainsi qu’une espèce de Diptère : En traversant, dit-il, le village de Champagne (Seine-et-Oise), nous rencontrâmes une coupe de terrain perforée de trous de différentes grosseurs, autour desquels bourdonnaient plusieurs espèces d’'Hymé- noptères. L’Anthophora parietina Fabr. était surtout abondante; la plu- part des femelles de cette espèce sont habillées de velours noir, avec l’ex- trémité de l’abdomen plus ou moins fauve, tandis que d’autres sont entièrement fauves comme les mâles. Cétait merveilleux de voir la quan- tité de ses nids pourvus à l’entrée d’une sorte de fortification avancée : cylindre recourbé de la grosseur du doigt, délicatement construit en argile ouvragé à jour (Cartereau, Ann. Soc. ent. Fr., 1872). Ces tubes rappelaient ceux des Odynerus, et précisément $se trouvaient aussi quelques nids ainsi prolongés de l'O. spinipes Lin. Avec ces insectes volaient l’Anthophora pilipes Fab., l’Anthophora personata Illig., plus grosse que la parietina, à toison grisâtre et ayant des zones blanches à l'abdomen, l’Halictus minutus Kirby, le Sphecodes Geoffrellus Kirby, un Sphégide, le Trypoæylon figulus Lin.; puis venaient les parasites : Cœlioxys rufescens Lep., très abondant, de même que la Chrysis ignita Lin., avec laquelle se montrait en petit nombre la Chrysis cyanea Lin.; un Chalcidide vert bronzé, à longue tarière et à ailes supérieures tachées à la côte, le Monodontomerus obscurus Westw., parcourait rapidement les parois du talus; puis, le grêle Fœnus affec- tator F. se faisait remarquer par son abdomen très relevé et ses pattes allongées en arrière pendant le vol, rappelant celui des Ammophiles. Enfin, un Diptère noir piqueté d'argent, à ailes presque entièrement en- fumées, venait silencieusement prendre part aux ébats de la colonie pour s’introduire dans quelques nids; c'était PAnthrax sinuata Fall. 3° M. Ragonot dit que, parmi les Lépidoptères, il a trouvé les Butalis siccella et laminella, espèces nouvelles pour la faune parisienne et peut- être même pour la faune française. Il a pris également la Butalis scopo- lella, et il en a obtenu des œuis. CXVI Bulletin entomologique. 4° Enfin, M. Bourgeois, n’ayant pu encore préparer les Coléoptères qu’il a recueillis, se propose d'indiquer plus tard les espèces les plus intéres- santes prises par lui et ses collègues. — La Société, après avoir entendu ces communications, décide qu’une nouvelle excursion aura lieu, le dimanche 12 juillet, à Bouray-Lardy et que tous les entomologistes sont engagés à y prendre part. — M. Abeille de Perrin envoie, par l’entremise de M. Bourgeois, la description d’une nouvelle espèce de Coléoptères : CoLLops ABRINOÏDES Ab. — Long. 3 mill. — Forma et color fere An- tholini (Abrini) analis. Niger, ore, antennarum tribus primis articulis, thorace, elytrorum margine externo et postico pedibusque, cruribus su- perne exceptis, flavo-rufs; elytris cærulescentibus; thorace antice nigro maculato. d. Tête plane, noire, avec la bouche rousse ; palpes roux, à dernier article plus foncé. Antennes dépassant la moitié du corps, noires, avec les trois premiers articles roux : premier un peu renflé, triangulaire, arqué; deuxième énorme, de forme irrégulière, creusé par-dessus, anguleux en dedans, fortement dilaté et anguleusement arrondi en dehors; troisième à cinquième petits, triangulaires, les suivants sub- cylindriques, épais, le dernier allongé. Corselet subcordiforme, mat, imponctué, avec tous les angles arrondis, très convexes, présentant deux petites bossettes peu saillantes, écartées, avant la base; roux, orné d’une grande tache noire subtriangulaire, partant du sommet du corse- let dont elle couvre les deux tiers de la largeur et s’avançant en pointe jusqu’au-delà du milieu. Élytres granuleuses, à ponctuation pres- que invisible dans le haut, nulle dans le bas, couvertes d’une pubes- cence rousse, aussi larges à leur base que le corselet dans sa plus grande largeur, subparallèles dans leur premier tiers, élargies-arrondies de là au sommet; d’un bleu violacé presque mat, bordées étroitement de jaune tout le long du bord latéral et apical, cette bordure plus large au sommet. Pieds roux, sauf une teinte noirâtre sur les cuisses intermé- diaires et une couleur franchement noire qui couvre toutes les cuisses postérieures, leurs genoux exceptés. Dessous du corps noir ; bord pos- iérieur des segments ventraux jaune. Dernier segment armé de deux longues lanières jaunâtres, recourbées au sommet et enclosant le pénis. Kaldjo. — 4 4, communiqué par M. Doktouroff. — M. H. Lucas communique les notes suivantes : 4° On sait que deux mémoires relatifs aux métamorphoses d’une espèce Seance du 24 juin 1885. CX VII de la famille des Bruchides (Bruchus ou Caryoborus nucleorum Fabr.) ont récemment paru : l’un dû à M. J. Franchet, a été inséré dans le Bulletin de la Société Philomathique de Paris, 8 novembre 1884, 7e série, tome IX, p. 4, pl. 1, fig. À à 8; l’autre, fait en commun par MM. Lefèvre et Pou- jade, a été publié dans les Annales de la Société entomologique de France 1884, 12 novembre, p. 244, pl. n, fig. 4 à 9. Dans un travail paru au siècle dernier dans les Mémoires de l’Acadé- mie des sciences, travail qui n’est cité par aucun auteur et que je fais passer sous les yeux de mes collègues, on voit qu’en 1771 il avait déjà été question des métamorphoses des Bruchus ou Caryoborus. En effet, en étudiant cette note, ainsi que les figures au trait qui l’accompagnent, on peut s’assurer que Fougeroux de Bondaroy avait déjà donné les transfor- mations d’une espèce appartenant sans aucun doute à cette coupe géné- rique et que la larve comme celle du Caryoborus nucleorum subit des métamorphoses dans les fruits ou cocos d’un Palmier qui se trouve au Brésil et à Saint-Domingue. À l’époque où Fougeroux de Bondaroy a publié cette note (Mém. de Acad. roy. des sc., p. 48, pl. 1, 1771); Académ. des sc., in-12, p. 340, pl. 1 (1771), les insectes, particulièrement les Coléoptères, étaient géné- ralement désignés sous le nom de Scarabées, et il serait intéressant, en prenant connaissance du texte et en étudiant la planche qui représente ce Bruchide sous ses trois états, de voir s’il ne serait pas possible de rap- porter l’insecte parfait à une espèce déjà anciennement décrite. Ce Bruchide," sous la forme de larve, se tient enfermé dans le fruit du Palmier et se nourrit de l’amande du coco. Comme ce fruit est ordinai- rement divisé en trois loges, Fougeroux de Bondaroy a observé que lon trouve aussi quelquefois un, deux ou trois individus qui le rongent ou qui y sont sous différents états. 2° En attendant que je fasse connaître la vie évolutive du Chalcosoma Atlas, je montre la larve et la nymphe de ce grand Dynastide. Elle est moins courbée que celle des Oryctes et le sac sous lequel est placée l’ou- verture anale est plus allongé. Elle est longue de 14 centimètres et me- sure en largeur 17 millimètres ; la nymphe égale en longueur 68 milli- mètres et mesure en largeur 30 millimètres. D’après M. Maindron, auquel on doit la connaissance des premiers états de ce Dynastide, la larve et la nymphe de ce Lamellicorne se plaisent dans les troncs ou souches d'arbres en décomposition et réduits à l’état de terreau. Ile de Bengkalis, côte ouest de Sumatra. CXVII Bulletin entomologique. — M. Beauregard communique le résultat de ses recherches sur le mode de développement naturel de la Cantharide. Il fait passer sous les yeux de ses collègues les dessins des divers états d'évolution de l’insecte, ainsi que les pseudochrysalides qu’il a trouvées près d'Avignon et dont il a obtenu l’éclosion. Déjà, en octobre 1883, M. Beauregard avait trouvé les pseudo-chrysa- lides de la Cantharide, mais elles n'avaient pu suivre leurs transforma- tions ultimes et il avait été impossible de s’assurer de leur nature réelle. Au mois de décembre 1884, dans une nouvelle excursion aux collines de sable qui avoisinent Aramon, petit village du Gard, notre collègue trouva de nouveau dans les galeries de divers Colletes parmi lesquels il a pu déterminer le Colletes signata Kirby un certain nombre de ces pseudo- chrysalides, longues de 45 à 18 mill. environ. L'une d'elles, le 12 mai 1885, se fendit sur le dos, et il en sortit une grosse larve d’un blanc un peu jaunâtre, qui, après quelques jours d’ac- tivité, tomba dans un état d’inaction complète. Le 26 mai, cette larve (3° larve des Vésicants) se transforma en nymphe. Bientôt (34 mai) la coloration des yeux commença à se montrer et s’étendit aux mandibules, au labre et aux ongles. En fin de compte, le 7 juin la transformation en insecte parfait était complète. L’insecte est de taille assez movenne. Il ne mesure pas plus de 15 mill. M. Beauregard estime qu’il n’y a pas lieu de s’en étonner, en considérant le volume relativement peu considérable de la pâtée de miel d’un Colletes signata. Il pense que cet Hyménoptère n’est pas le seul hôte de la jeune Cantharide, et que celle-ci est susceptible de se développer chez d’autres espèces du moment où elles lui offrent un miel suffisamment solide (car la 2° larve n’est pas susceptible de flotter sur le miel comme celle du Sitaris) et du moment où les parois de leur cellule ne sont pas trop résistantes. Ce n’est pas, en effet, dans l’intérieur de la cellule que se passent les dernières transformations de l’insecte. Les pseudo-chrysalides ont tou- jours été trouvées dans le sable même, au milieu des cellules de Colletes, mais non dans ces cellules. Les éducations artificielles faites tant par M. Lichtenstein que par M. Beauregard expliquent ce fait. Ils ont toujours vu la 2 larve, après avoir épuisé la provision de miel, s’enfouir dans le sol pour s’y transformer en pseudo-chrysalide. I faut donc pour cela que la paroi de la cellule de P'Hyménoptère ne soit pas trop résistante et celle des Colletes répond à merveille à ce besoin. En résumé : 1° Les jeunes Cantharides vivent du miel de certains Hy- ménoptères (Colletes signata entre autres); 2° les pseudo-chrysalides se ; Séance du 24 juin 1885. CXIX développent en dehors des cellules de l’'Hyménoptère et non à l’intérieur de ces cellules. Elles diffèrent en cela des pseudo-chrysalides des Meloe, Sitaris et Zonitis, pour se rapprocher de celle des Cerocoma, dont elles ont d’ailleurs la forme générale. — M. le D' Puton adresse la description d’une espèce nouvelle d'Hé- miptère-Hétéroptère : HOLOPTILUS ORANIENSIS Put. — Ovalaire, hérissée surtout en avant et sur les pattes et antennes de longs poils flavescents, quelques-uns plus foncés sur le devant du pronotum, ceux de l’écusson et de la base des cories blanchâtres ; ces poils sont raides, forts, dressés, à peu près de la longueur de la tête. Tête, pronotum, écusson, pattes et antennes d’un testacé grisâtre. Deuxième article des antennes arqué, très long, attei- onant l’angle apical externe de la corie. Celle-ci d’un flave blanchâtre, transparente entre les côtes qui sont fortes et roussâtres. Membrane ex- trêmement longue, dépassant l'abdomen de plus de la moitié de sa longueur, d’un beau blanc brillant avec des taches d’un noir de velours, VPune très grande, transversale un peu après la base et atteignant les bords externe et interne, une autre subapicale, moins grande, et enfin, le long du bord externe, une ligne longitudinale de quatre petites taches transverses, également espacées, dont les deux premières sont libres et les deux postérieures sont réunies à la tache subapicale. Ventre noir- brillant, connexivum et segment génital roussâtres. Base des cuisses légè- rement rembrunie &. — Long. 6 1/2 mill., avec la membrane, Oran (collect. Puton). Cette espèce, très intéressante pour la faune paléarctique, puisqu'elle appartient à un genre de l’Afrique méridionale, diffère de l’H. wrsus Lep. et S. par ses soies d’une couleur plus pâle, son abdomen noir et surtout par le dessin beaucoup plus net et plus remarquable de sa membrane. — M. Maurice Girard, fait déposer sur le bureau la note suivante : Jai l'honneur de présenter à la Société un nid commençant de la Guêpe silvestre ou des arbustes, attaché à un rameau de poirier qui en traverse la partie supérieure. Ce nid, en carton mince, est l’œuvre de la mère fondatrice seule. Sa forme est celle d’une poire allongée, le col en bas servant de goulot d'entrée. On peut voir à l’intérieur une seconde enveloppe, peut-être une troisième. Îl a été trouvé dans un jardin à Lagny-le-Sec, près Dammartin. En outre, je remets à la Société un important mémoire de M. Balbiani OXX Bulletin entomologique. sur les Phylloxéras du chêne et de la vigne, principalement consacré à l'étude des sexués, avec les grandes analogies et certaines différences entre les deux espèces. — M. Ragonot dit que M. AI. Olivier, de Bône, lui avait envoyé au mois de décembre dernier des portions de tiges de Tamarix parmi lesquelles se trouvaient les habitations de chenilles vivant en petits groupes. Ces habitations sont formées de galeries tubulaires en soie recouvertes d’une épaisse couche des déjections des chenilles, et sont agglomérées ensem- ble, formant une masse assez volumineuse à laisselle des tiges. Au commencement de juin, M. Olivier lui a adressé un papillon fraîchement éclos dans lequel il a reconnu l’Hypotia tamaricalis, décrite par M. Mann en 1873, dans les « Verhandlungen des z00l.-bot. Vereins » de Vienne, p. 424. M. Mann avait trouvé la chenille à Livourne vers le milieu de juin, et les papillons sont éclos au commencement et milieu de juillet. — Notre collègue ajoute que la chenille qu’il avait trouvée à Bouray en mai sur l’Erodium cicutarium et qu'il avait nourrie sur le Geranium molle, est bien celle de la Butalis scopolella ; l'insecte parfait, une g, est éclos le 23 juin. La chenille est inédite et il en donnera ultérieurement la description. Quant à la chenille du chêne, trouvée également à Bouray, il en a obtenu une belle série du papillon qui est l’Acrobasis sodalella Z., espèce très voisine de consociella Hb. Quelques entomologistes, même Zeller, ont mis en doute la validité de la sodalella comme espèce distincte de la consociella; mais on ne saurait confondre les chenilles, et les papillons se distinguent facilement avec un peu d'attention. Membre recu. M. J. Croissandeau, membre de la Société française d'Entomologie (Coléoptères d'Europe), 15, rue du Bourdon blanc, à Orléans (Loiret), présenté par M. Antoine Grouvelle. — Commissaires- rapporteurs : MM. Jules Grouvelle et E. Desmarest. E. D. Bulletin bibliographique. . Alt della Reale Accademia dei Lincei, 282° année (1884-85), serie quarta, Rendiconti, vol. I, fasc. 12. (©) Entomologisk Tidskrift (publié par la Société entomologique de Stock- holm), 5° année (1884). Fac. 3. — NécroLoGies : Jorgen Christian Schiôdte, par H. J. Hansen; Olof-Immanuel Fàähraeus, par O0. Th. Seance du 24 juin 1885. CXXI Sandahl (avec portrait). — H. D. J. WALLENGREN, Liste des Limno- philides, des Apataniides et des Séricostomatides trouvées jusqu'ici dans la péninsule Scandinave. — G. SAnDBERG, Continuation des observations sur les métamorphoses des Lépidoptères arctiques. — SvEN Lampa, Notes sur des Lépidoptères suédois d’une certaine rareté. — HOLMGREN, la Charée du gramen. Quelques mots par rapport à l'apparition de cet insecte nuisible en Norrland dans l’année 1883. — O. TH. SANDAHL, Zeuzera pyrina L. (Zeuzera Aesculi L,). Fasc. 4. O. M. ReuTer, Hémiptères Hétéroptères de la Finlande et de la Scandinavie. — C. G. ANDERSON, Observations sur la vie de quelques insectes. — NÉCROLOGIE : Anders Fredrik Regnell, par O. Th. Sandahl. — H. vox Posr, Contributions à la biologie de la Tête de Mort (Acherontia Atropos). — O. M. ReuTeRr, Species Capsi- darum quas legit expeditio danica Galateae (gen. nov., sp. nov.). — SPANGBERG, Orchestes populi L. à Gefle. — Résumés en français des fasc. 3 et L (le texte original est en suédois). Naturaliste (Le), 7° année, n° 12 (15 juin 1885). — CHRONIQUES ET Nou- VELLES. Revue des travaux scientifiques publiée par le Ministère de l'instruction publique, tome V, n° 2 (Analyse des travaux publiés en 1884). — E. O., Analyse de plusieurs mémoires entomologiques. BALBIANI (G.). Le Phylloxéra du chêne et le Phylloxéra de la vigne, études d’entomologie agricole. Br. in-4°, 45 p., 41 pl. n. Paris, 1884. * SIMON (E.). Arachnides recueillis par M. Weyers à Sumatra (1° envoi). Br. in-8°, 11 p. (Extr. Comptes rendus Soc. ent. Belg., séance du 7 mars 1885). * In. Matériaux pour servir à la Faune arachnologique de l'Asie méri- dionale. — I. Arachnides recueillis à Wagra-Karoor, près Gundacul, district de Bellary, par M. Chaper. — II. Arachnides recueillis à Ramnad, district de Madura, par l'abbé Fabre. Br. gr. in-8, 39 p. (Extr. Bull. Soc. zool. de France, X, 1885). * J. B. CXXINI Bulletin entomologique. Séance du 8 juillet 1883. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. Nécrologie. M. J. Bourgeois a le regret d'annoncer à la Société la mort de M. Charles Martin, lieutenant d'infanterie au corps expéditionnaire du Tonkin. M. Martin ne faisait pas partie de la Société, mais il s’occu- pait activement de la récolte des insectes, et le soin qu’il mettait à leur recherche dénotait des dispositions particulières qui auraient certai- nement fait de lui un véritable entomologiste. Tout récemment encore, notre collègue M. Lefèvre lui dédiait deux Eumolpides tonkinois : Nodo- stoma Martini et Colaspoides Martini (CE. Bull. Soc. ent. Fr., 1885, p. LxV et LXVI). Communications. M. Éd. Lefèvre, à l’occasion du procès-verbal de la dernière séance, dit que le Coptosoma globus Fabr., signalé par M. Le- thierry comme abondant à l’Isle-Adam, était très commun, le 28 juin dernier, au bois de Chataugay, près Malesherbes, sur l’Astragalus glycy- phyllos L., plante de la famille des Légumineuses-Papilionacées. — M. Maurice Girard fait hommage à la Société entomologique de France du 2° fascicule du 3° volume de son Traité élémentaire d’'Ento- mologie, qui termine l’ouvrage. Dans ce fascicule, après les Microlépi- doptères, l’auteur a étudié les Hémiptères, les Diptères et les ordres satellites. Les notions sur les Aphidiens, les Phylloxériens et les Coc- ciens présentent le résumé des travaux les plus récents; dans les Diptères se trouve traitée la question des Diptères qui attaquent directe- ment l’homme, soit dans ses organes internes, soit comme parasites cuticoles. — M. Charles Oberthür adresse la note suivante : Tous les Lépidoptéristes connaissent l’Ornithoptera Tithonus &' par la figure qui en a été publiée dans le Bijdragen tot de Kennis der Papilio- nidea par M. W. de Haan. Ce bel Ornithoptera est remarquable par la forme elliptique et allongée de ses ailes inférieures. Le G\, d’un noir de velours sur lequel ressortent les taches vert et or, est très différent de la © qui n’a pas encore été décrite. Ma collection contenant un exemplaire très frais de lOrnithoptera Ti- thonus $, je puis combler la lacune qui existait à propos de cette es- pèce. Séance du 8 juillet 1885. CXXIII Le fond des quatre ailes de la @, en dessus est d’un noir de velours profond. Les ailes supérieures, plus pâles vers l'extrémité qu’à la base, sont ornées de taches blanchâtres saupoudrées d’atomes noirs. Dans l’in- térieur de la cellule, on voit une de ces taches blanchâtres, assez large, et au-delà de la cellule, une série de ces mêmes taches intranervurales, dont les cinq premières allongées décrivent comme un arc de cercle, tandis que les cinq postérieures, petites et cunéiformes, suivent le bord extérieur tout à fait parallèlement. En outre des taches précitées, on en remarque trois autres, deux grosses et une petite, dans les espaces ner- vuraux entre la tache cellulaire et la rangée droite des cinq taches paral- lèles au bord extérieur. Les ailes inférieures ont la forme d’une ellipse allongée, cependant sensiblement moins courbe et plus droite le long du bord anal que le long du bord extérieur. Une large tache blanchâtre, saupoudrée vers le bord externe d’un épais semis d’atomes bruns et jaunes, et séparée du bord externe qu’elle suit à peu près parallèlement par une bande noire de la couleur de la base, contient six gros points noirs intranervuraux, disposés comme ceux qui dans le G' paraissent devoir être ordinairement plus petits et moins accentués. Le premier et le dernier de ces points noirs sont situés à la hauteur de l'extrémité de la cellule discoïdale, et ils pénètrent dans la grande tache blanchâtre qui occupe du reste l’extrémité de la cellule, de façon à creuser cette tache et à en interrompre le développement par deux sinuosités assez pro- fondes. Il est à croire que ces points varient de grosseur suivant les individus et que, dans certains exemplaires où les points en question sont peu développés, la partie supérieure de la grande tache blanchâtre est limitée par une ligne presque droite ct non entamée par lesdits points. De même, dans la variété inverse, les points doivent se fusion- ner en une sorte de bande qui divise la tache blanchâtre en deux par- ties. Le dessous ne diffère guère du dessus que par le beau lavis jaune d’or qui remplace le semis épais d’atomes bruns et jaunes le long du bord extérieur de la grande tache blanchâtre de l’aile inférieure. Le thorax est noir en dessus et couvert de poils carminés en dessous. Les pattes sont longues et noires. L’abdomen est jaune d’or en dessous avec l’arête dorsale grise et le premier anneau noirâtre. La frange est courte, noire, coupée de quelques éclaircies blanches. L’unique exemplaire $ que je possède a.été pris à l'ile de Waigiou par des chasseurs malais. — M. Ragonot dit que, pendant le court séjour qu’il a fait au com- mencement du mois à Villers-sur-mer (Calvados), il a trouvé sur le CXXIV Bulletin entomologique. Melilotus officinalis un certain nombre de la jolie Coleophora melilotella Scott, l'espèce la plus grande parmi celles à ailes métalliques. La C. me- lilotella, considérée jusqu'ici comme une espèce rare, doit être assez répandue, car elle se rencontre en Angleterre, à Francfort, et sa chenille a été observée par Perris sur le Melilotus macrorhiza dans les Landes. Notre collègue a aussi récolté des chenilles de la Laverna phragmitella Stainton, vivant dans les épis femelles du Typha latifolia de l'année précédente ; la plupart des chenilles étaient déjà transformées, et le papil- lon éciosait. Les épis attaqués par la chenille sont facile à reconnaître, la massette, étant fortement déchirée, laissant sortir les poils ou duvet, donnant ainsi à la plante un aspect très déguenillé. — L’insecte est peu connu en France, pourtant il est certain qu’il existe partout où croissent les Typha latifolia et angustifolia, et M. Ragonot a récolté des chenilles sur cette dernière plante à Frontignan (Hérault). — M. Paul Audollent fait remarquer qu’il a eu occasion de constater ces jours derniers la puissance de vitalité des larves de la Calliphora vomitoria. Plusieurs de ces larves, qu’il avait données en nourriture à des Tritons, sont restées deux jours vivantes au fond de l’eau et même s’y sont transformées en pupes. Il a recueilli ces pupes afin de voir si elles parviendont à l’état partait. — M. G.-A. Poujade communique la note suivante : La larve de Caryoborus nucleorum Fabr., qui n’a servi, dit-il, en octobre dernier, pour faire la figure du mémoire que j'ai publié avec M. Lefèvre (Ann. Soc. ent. Fr., 188%, pl. 114, fig. 1), s’est métamorphosée en nymphe ces jours derniers. Quelques jours avant, je vis cette larve se raccourcir considérablement, l'abdomen surtout devint plus fluet, tandis que la poitrine parut fortement mamelonnée; la tête se dégagea du prothorax, ce qui la fit paraître plus forte. Enfin la nymphe se mon- tra avec une dimension d’un bon tiers plus petite que la larve. Les yeux très rapprochés de cette nymphe m'indiquent un mâle. Cette larve n’a pas varié de grosseur pendant les huit mois que je l'ai observée jusqu’à l'approche de la nymphose. — M. Ed. Lefèvre communique la note suivante, relative à un Coléoptère de la famille des Eumolpides : Dans les Petites Nouvelles entomologiques de 4876, p. 98, M. Fair- maire a décrit, sous le nom de Pseudocolaspis Oberthüri, un Eumolpide Séance du 8 juillet 1885. CXXV du Nord de l’Afrique, qui me paraît devoir rentrer dans le genre Calliope, établi par M. Weise (Naturg. der Ins. Deutschl., VI, 1882, p. 279, not. 2) pour un insecte du Caucase (Schah-Dagh) qu’il a nommé C. Fausti. Mais le mot Calliope étant employé déjà depuis longtemps en Zoologie, notamment pour un genre de Lépidoptères, un genre de Diptères et un genre de Crustacés-Décapodes, je propose de le remplacer par celui de Callipta. C’est donc sous la dénomination de Callipta Oberthüri Fairm. que je ferai figurer l’espèce dans le Catalogue raisonné des Eumolpides que je publie en ce moment. Ce Phytophage, très remarquable d’ail- leurs, n’a encore été trouvé, à ma connaissance, qu’en Algérie (Menah [Oberthür], Nifenser [Ch. Martin]) et en Tunisie au Dijebel Rerda et au Djebel Attig, près Gafsa, où M. Valéry Mayet en a capturé un certain nombre d'exemplaires. Les individus provenant de ces deux dernières localités ont les pattes d’un brun rougeâtre avec le milieu des cuisses d’un bronzé verdâtre, tandis que ceux de Menah et du Nifenser les ont entièrement noires ou d’un noir de poix. De plus, les mâles (du moins les individus que je considère comme tels) sont du double plus petits que les femelles. — Le même membre communique les descriptions suivantes de deux genres nouveaux de la famille des Eumolpides : PHÆDROIDES. — Corpus subrotundato-ovatum, convexum. Caput parvum, profunde thorace immersum, oculis magnis, oblongis, valde prominentibus, intus leviter sinuatis, epistomate fronte continuato, antice arcuatim emarginalo. Antennæ fiiformes, dimidio corpore longiores, arti- culis quatuor primis gracilibus, fere inter se æquilongis, cæteris crassio- ribus. Prothorax fortiter transversus, lateribus rotundatus ibique late reflexo marginatus. Scutellum subquadratum, apice late rotundatum. Elytra dorso convexa, ad latera utrinque subito deflexa ibique ampliata, limbo inflexo ipso lato, concavo. Prosternum latius quam longius, planum, inter coæœas leviter contractum, postice dilatatum, basi recte truncatum. Prothoracis episternum margine antico concavo. Pedes sat robusti, breves, femoribus medio incrassatis, inermibus, tibiis rectis, quatuor posticis extus ante apicem emarginatis, unguiculis appendiculatis. Ce genre appartient au groupe des Nodostomites, dans lequel il est facilement reconnaissable par la forme du prothorax et la structure des lobes épipleuraux des élytres. P. PHILIPPINENSIS. — Subrotundato-ovata, subtus cum pedibus nigro- picea, supra viridi-metallica, aut ænea, interdum cuprea vel cyanea, nilida, labro fulvo vel piceo, antennis (basi excepta fulva) nigris, capite EXXVI Bulletin entomologique. prothoraceque dense fortiter punctatis, scutello lævissimo, elytris sub- striato-punctatis, callo kumerali ipso tumido, lævi. — Long. 3 3/4-4 mill.; lat. 2 3/4-3 mill. &. Elytris ad latera utrinque valde ampliatis, limbo laterali fere lævi, plerumque cupreo-aureo-micante, callo humerali modice elevato. $. Elytris ad altera utrinque minus ampliatis, magis fortiter sub- striato-punctatis, infra callum humeralem obsolete transversim impressis, callo humerali ipso magis elevato. Variat pedibus omnino fulvis. Iles Philippines (Luzon, Bohol, Oost Mindanao). CLYPEOLARIA. — Corpus suboblongo-ovatum, glabrum, parum con- vezum. Caput exsertum, oculis globosis, integris, fronte juxta oculum utrinque sulco brevi obliquo instructa, epistomate fronte continuato, an- lice (præsertim apud mares) recte truncato ibique dente valido utrinque instructo. Antennæ subfiliformes, dimidio corpore breviores, articulo 1° tu- mido, 2, 3° sicut et 4 inter se æquilongis. Prothoraæ transversus, parum convexus, lateribus rotundatus, margine antico recto, angulis anticis obtusis. Prosternum latum, fere planum, basi recte truncatum. Protho- racis episternum margine antico concavo. Pedes sat validi, femoribus in medio incrassatis, duobus posticis subtus dente minimo armatis, tibiis rectis, qualuor posticis extus ante apicem emarginatis, unguiculis bifidis. Du groupe des Métachromites. Voisin des Rhyparida, dont il diffère surtout par la structure de l’épistome et la forme du prothorax. C. THORACGICA. — Suboblongo-ovata, subtus cum pedibus, antennis ely- trisque sordide flava, capite prothoraceque fulvo-brunneis, magis minusve æneo-reflexo-micantibus, crebre sat fortiter punctatis, elytris regulariter punctato-suleatis, interstitiis ad latera fere costæformibus. —Long. 3-3 1/3 mill.; lat. À 1/2-1 3/4 mill. Variat omnino fulvo-brunneu. Iles Philippines (Bohol). — M. J. Bourgeois communique la description d’une espèce nouvelle de Malthinus, appartenant à la faune méditerranéenne : MALTHINUS DROMIOIDES, Sp. nOV. — À M. fasciato, cui valde affinis; capite omnino nigro, prothorace magis transverso cum angulis posterio- ribus acutis, divaricatis, elytrorum pictura punctisque minus profundis, postice obsoletis, bene distinctus. Seance du 8 juillet 1885. CXXVII Voisin du A1. fasciatus Oliv., mais bien distinct par la tête entièrement noire, le prothorax plus transverse avec les angles postérieurs saillants et pointus, les élytres présentant, vers le tiers antérieur, une bande transversale jaune pâle bien nettement limitée, leurs lignes de points moins fortement marquées et disparaissant presque complètement vers l'extrémité. Tête grande, fortement rétrécie derrière les yeux et formant un col distinct, densément et fortement ponctuée-ridée, marquée sur le milieu du vertex d’une impression longitudinale, entièrement d’un noir presque mat; mandibules d’un roussâtre clair ; palpes rembrunis ; yeux noirs, très saillants. Antennes n’atteignant pas l’extrémité des élytres, grêles, atténuées vers le bout, noires, avec le 4° article en entier et les deux tiers basilaires des deux suivants, testacés, 2° article à peine un peu plus long que le 3°. Pronotum sensiblement plus large que long, offrant sa plus grande largeur vers le milieu, fortement rétréci en avant en ligne à peu près droite, beaucoup moins sensiblement et en ligne courbe en arrière, distinctement sinué avant les angles postérieurs qui sont saillants latéralement et pointus, visiblement rebordé à la base, d’un noir à peine luisant, avec les côtés largement marginés de roux testacé, la coloration noire s'étendant en avant sur toute la largeur ; disque assez fortement et rugueusement ponctué dans sa moitié antérieure, moins distinctement en arrière où il est un peu luisant, sillonné longitudinale- ment, marqué d’une dépression transversale vers le tiers antérieur. Écusson en ogive renversée, noir. Élytres plus larges que le prothorax, presque trois lois aussi longues que larges à la base, d’un noir un peu brunâtre, avec une bande transversale commune, d’un testacé pâle, située vers le tiers antérieur et une goutte d’un jaune soufré à l’extré- mité; garnies d’une pubescence d’un gris-jaune et marquées de lignes de points moins profonds et moins serrés que dans le fasciatus et dispa- raissant presque complètement vers l'extrémité; épaules plus claires. Poitrine et abdomen d’un brun noirâtre, ce dernier passant au brun rou- geûtre sur les anneaux basilaires ; pattes d’un testacé roussâtre, cuisses postérieures légèrement rembrunies. — Long. 5 mill.; larg. 4 1/3 mill. Grèce. — Communiqué par M. Reitter. — M. L. Fairmaire adresse la note qui suit : Genre SEMMIONA. — Ce nouveau genre d’Eumolpides appartient au groupe des Scélodontites, et se distingue des Scelodonta et Syricta par le sillon juxta-oculaire transversal peu profond. Le corps est très court, CXXVIII Bulletin entomologique. très convexe, la tête médiocre, dégagée du corselet; les antennes sont assez minces à la base, mais les cinq derniers articles sont plus épais, de longueur égale, le dernier acuminé, le premier est gros, le deuxième à peine plus gros et pas plus long que le troisième. Les yeux sont assez gros, Saillants, presque hémisphériques ; lépistome est échancré, le labre tronqué presque droit, le dernier article des palpes maxillaires aigu. Le corselet, plus étroit que les élytres, est rebordé à la base et très finement marginé sur les côtés; l’écusson est transversal, presque qua- drangulaire, avec le bord postérieur obtusément angulé. Les élytres sont courtes, très convexes, tronquées à la base. Les pattes sont robustes, les fémurs épais, les antérieurs surtout et armés en dessous d’une épine assez forte, qui devient peu distincte aux autres fémurs ; les tibias pos- térieurs sont échancrés, cannelés, les crochets des tarses sont bifides, peu divergents. Les pro- et mésosternums sont larges, les hanches pos- térieures très écartées. S. SQUAMEO-GUTTATA. — Long. 7 1/2 mill. — Brevissime ovata, metal- lico-cuprea, capite prothoraceque pilis squamosis dense variegatis ; elytris maculis minulis numerosis squamosis ornalis, pilis el squamis griseo- albidis, subtus dense albido-pilosa, femoribus cupreis, albido-pilosis, tibiis larsisque brunneo-submetallicis; antennis palpisque fuscis; capite punc- lato, summo medio puncto-impresso ; prothorace fere trapeziformi, antice angustato sat dense punctato, angulis posticis obtusis; elytris sat dense sat fortiter punctatis. Semmio, dans la région des Niams-Niams occidentaux. Je dois la communication de ce bel insecte à l’obligeance de M. René Oberthür. Membre reçu. M. A. Sidney OIliff, Entomological Curator, Australian Museum, à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud) (Entomologie générale), pré- senté par MM. Charles et René Oberthür. — Commissaires-rapporteurs : MM. G.-A. Poujade et A. Sallé. Démission pour 1886. M. J.-P. Mégnin, à Vincennes, admis membre en 1875. E. D. Séance du 8 juillet 1885. CXXIX Bulletin bibliographique. Atti della Reale Accademia dei Lincei, 282° année (1884-85), serie quarta. Rendiconti, vol. I, fasc. 13. — Osservazioni meteorologiche fatte al R. Osservatorio del Campidoglio del luglio al dicembre 1884 (Estratto dagli Atti). © Boletin de la Academia nacional de Ciencias en Côrdoba (Repuüblica Ar- gentina). Tome VII, entraga 4, Buenos-Aires, 1885, ©) Bulletin d'insectologie agricole, journal mensuel de la Société centrale d’Apiculture et d’Insectologie, 10° année, n° 4-5 (avril-mai 1885). N° 4.—E. SaAvaRD, Hippobosque du cheval (Hippobosca equina L.). — E. Lesueur, le Lézard ocellé (Lacerta ocellata Daudin). — Procès- verbaux des séances du 18 février et 48 mars 1885. — H. HAMET, le Sphinx Atropos, ou papillon tête de mort (fig.). — E. BONCENNE, PAnthonome des feuilles du pommier. — Les Attaciens séricigènes de Madagascar. — E. SAvARD, la Mouche domestique. N° 5. — E. SavarD, la Bruche de la vesce (Bruchus nubilus L.), fig. — H. Hamer, Rapport sur les produits apicoles au concours général dernier du palais de l’Industrie.— Procès-verbal de la séance du 15 avril A885.— A. RaumÉ, Élevage des Vers à soie dans l'Italie. — E. SaAvarD, Lasiocampe du pin. — Bombyx disparate. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, Aer semestre 1885, tome C. N° 23. (8 juin 1885). — E. BLancHARD, De la dissémination des espèces végétales et animales. — H. BEAUREGARD, Sur le mode de dé- veloppement naturel de la Cantharide. — N° 24 (15 juin 1885). — E. BLANCHARD, la Connaissance des flores et des faunes dans ses applications à la géographie et à l’histoire du globe. — N° 25 (22 juin 1885). ©). — N° 26 (29 juin 1885). © Deutsche entomologische Zeitschrift, 4885, Heît [. — D' KrAaATz, Nécrolo- gie : Adolph Keïferstein, Auguste Chevrolat, Louis Mors, Caldwell Rye, C. Th. Ernst von Siebold, Fr. John Sidney Parry, R. Meyer-Dür, Strübing, C. Cornelius, Herrmann Kühl. — LE MÈME, Neuere Litte- ratur : Horn, Reitter, Casey. — J. Waise, Kurze Bemerkungen zu Herrn Quedenieldts Note zu seinem Aufsatze : Wie lebt Gnorimus va- riabilis ? — L. voN HEYDEN, Die Trudy der Societas entomologica rossica (Compte rendu analytique). — D’ ErpezsaemM, Eine neue Oxy- telinen-Gattung der Mediterran-Fauna (Oncophorus Pirazzolii). — (1885) BULL. 1x. CXXX Bulletin entomologique. D: KraaTz, Ueber die Artrechte der europaischen und die Varietäten der deutschen Maikälfer (Melolontha F.), 2° mémoire. — LE MÊME, Ueber die Gattung Clithria Burm., pl. n. — LE MÈMmE, Ueber einige neue Glycyphana-Arten. — Le MÈME, Die Cetoniden der Aru-Inseln, nach dem von Herrn C. Ribbe 1884 gesammelten Materiale, pl. n.— Le MÈME, Ueber Varietäten von Séernoplus Schaumii White (Ceto- niden-Gattung von Celebes). — D' ÉPPELSHEIM, Beitrag zur Staphyli- nenfauna West-Aïrikas. — D' KrAATz, Bibliographie : Horn, Casey, Felix Lynch Arribalzaga. —E. RerTTER, Bemerkungen zu der Arbeit : « Die Scydmaeniden Nordost-Afrika’s, der Sunda-Inseln und Neu- Guinea’s im Museo civico di Storia Naturale zu Genova », von D° L. W. Schaufuss. —J. Fausr, Neue asiatische Rüsselkafer (aus Turkes- tan), IE. — D° L. vox Heypew, Notizen zum Genus Oréhomus Chaud. — D' Kraarz, Bemerkungen über Orthomus Chaud. — E. REITTER, Coleopterologische Ergebnisse einer Excursion nach Bosnien im Mai 188% (gen. nov., Sp. nov.) — A. v. KrAATz-KoscHLAU, Erganzende Bemerkungen über Procerus-Arten. — LE MÈME, Ueber die speci- fische Umgrenzung der Procerus-Arten. — D' Kraaïz, Ueber die specifische Scheidung der Procerus-Arten. — G. ALBERS, Ueber Gna- phaloryxæ aper Gestro und curtus Kirsch. — J. Scampr, Zwei neue europaische Histeriden und Bemerkungen zur Synonymie dieser Fa- milie (sp. nov.). — D' KrAATz, Ueber Carabus glabratus var. pnnc- tatocostatus Haury und eine neue Varietat (extensus) dieser Art. — Le MÈME, Ueber einige Cicindela. — Le MÈME, Eine neue Cetonide Sumatra, pl. n.—Le MÈME, Pachnoda Nachtigali nov. sp. von Congo, pl. n. — G. ALBers, Zu Berichtigung. — A. v. KRAATz-KOSCHLAU, Einschaltung. Echange (l), journal mensuel paraissant tous les 15 du mois, organe des naturalistes de la région lyonnaise, 1"° année, n° 4 (15 avril 1885). — CL. Rev, Énumération des Coléoptères qu’on peut rencontrer dans un clos de 5 hectares (suite) : Cicindélètes, Carabiques. —D' L. BLANC, Note sur le rôle physiologique des tubes de Malpighi chez les Insectes. —Dr JAcquer, Note synonymique sur le Bruchus oxytropis Gebler. — N° 6 (15 juin 1885). — CL. Rey, Énumération des Coléoptères qu’on peut rencontrer dans un clos de 5 hectares (suite) : Brévipennes. — F. GuiLLeBeAU, Descriptions de quelques nouvelles espèces de Co- léoptères. — D' JAcquer, Note sur la découverte d’un Agabus nou- veau pour la faune française. Feuille des Jeunes Naturulistes, 15° année, n° 177 (1° juillet 1885). — Cu. et Fr. BARBIER, Faune entomologique de Béziers et de ses envi- Séance du 8 juillet 1885. CXXXI rons, fin (8& tribu : Bembidii). — Commuxicarions : Collections de Lépidoptères. — Ateuchus laticollis. — Question. Mittheilungen des Naturwissenschaftlichen Vereines für Steiermark, année 1884, Graz 1885. — Pror. AusserER, Ueber das massenhaïîte Aftreten einer Poduride in Aussee Anfangs Màarz 1884. Naturaliste (le), 7° année, n° 43 (1°* juillet 1885). — AusrauT, Descrip- tion de la chenille du Satyrus sylvicolu. JB: Séance du 22 juillet 1885. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. Communications. M. Ch. Brongniart écrit au Président que notre collèeue M. Léon Fairmaire vient d’être nommé officier d’Académie. — M. Ém.-L. Ragonot lit la note suivante, relative à la troisième excursion entomologique qui a eu lieu le 12 juillet 1885 à Bouray- Lardy : Quatre membres de la Société ont pris part à cette excursion : MM. Au- dollent, Bonhoure, Heulz et Ragonot, auxquels sont venus se joindre MM. A. Agnus, de Paris, René Langlassé, de Puteaux, et Albert Dubois, de Versailles, tous Coléoptéristes. La journée débuta par un fort orage, mais fut très belle et chaude; chacun put rapporter des insectes intéressants. M. Ragonot trouva une chenille de la Notodonta tritophus sur le chêne, et il prit beaucoup de Butalis senescens Sit. et quelques Butalis binotiferella Ragonot sur le serpolet, des Butalis dissimilella H.-$S. et Brephia compositella sur l’'Helianthemum vulgare, Gelechia nigra Hw. sur les troncs des peupliers blancs, des Calantica albella Z. en battant des chênes, des Ceratophora lutatella H.-S., Rhinosia sordidella Hb. et autres espèces offrant de l'intérêt pour lui. MM. Audollent et Heulz prirent des Zygaena fuusta L. et peucedani Esp., ainsi que des Emydia striata L., variété à ailes inférieures noires. — M. L. Bedel donne la description d’un Cérambycide nouveau, de la côte orientale de l’Algérie : PSEUDOMYRMECION, nov. gen. — Insectum alatum, elongatum, gracile, parce pubescens, pilis erectis tenuissimis hirtum. Antennis fili- formibus, totam corporis longitudinem fere adaequantibus, articulis sub- cylindricis, inferioribus Subtus plus minusve pilosis; art. 1° validiore, CXXXII Bulletin entomologique. 2 dimidio sequentis breviore, art. 3-11 (et in primis 3-7) praelongis. Oculis lateralibus, ovatis, subintegris. Prothorace inermi, oblongo, pulvi- nato, collo basali marginato. Scutello rotundato. Elytris abdomine (praesertim in femina) paululum brevioribus, apice singulatim rotun- datis. Coxis anticis globosis ; acetabulis anticis postice angustissime aper- tis, extus occlusis. Femoribus valde clavatis ; tibüs haud hirtis. Ce petit genre devra se ranger dans le groupe des Gracilia Serv.; son système de coloration rappelle un peu celui des Clytus ruficornis, massi- liensis, etc. P. RAMALIUM, nOv. Sp. — Nitidulum, nigrum vel nigro-piceum (capite thoraceque in femina rufo-ferrugineis), antennis pedibusque rufis, femo- rum clava nigricante. Prothorace (in mare oblongiore) subasperato- punctulato. Elytris ante medium dorso subdepressis, pube albida trans- versim subtrifasciatis, fasciis duabus anterioribus approæimatis, prima fere punctiformi (saepissime detrita), secunda magis delineata, gracili, tertia diffusa, obsolescente. Pectoris lateribus albo-pubescentibus. — Long. 3- 5 1/2 mill. Algérie : forêt de l'Edough !, sur les petites branches mortes du Quer- cus Mirbecki D. R., du 15 mai aux premiers jours de juillet. Nous avons, M. Grilat et moi, recueilli ce petit Longicorne en battant les chênes isolés ou poussant en bordure; je lai obtenu directement de rameaux morts, pris sur l'arbre. Il est diurne, court rapidement le long du bois et ne paraît pas se servir de ses ailes, cependant bien dévelop- pées. Sa forme, sa coloration et ses allures lui donnent, quand il est vivant, une singulière ressemblance avec les Fourmis du genre Crema- togaster, et comme on le trouve ordinairement au milieu d'elles, on les confondrait facilement. — M. H. Lucas communique la note suivante : Un certain nombre d’Hypocephalus armatus m’ayant été communiqués par M. l'abbé David, je crois devoir montrer à mes collègnes ces insectes qui varient beaucoup pour la taille. Cette coupe générique est due à A.-G. Desmarest qui la décrite et figurée dans le Magasin de Zoologie, classe IX, pl. 24 (1832) sous le nom d’Hypocephalus armatus. MM. Westwood et Curtis ont aussi repré- senté ce remarquable Coléoptère, le premier dans les Arcana Entom., t. I, p. 35, pl. 10, fig. 1, 2, 3 (1841), le second dans les Trans. Linn. Soc., t. XXI, p. 227, pl. 25, fig. 1 à 13 (1854). De son côté, Gistl, ne con- naissant pas le travail du professeur A.-G. Desmarest, l’a décrit in Fau- nus, neue Folg., 1, p. 4 (1836), sous le nom de Mesoclassus paradoæus. Séance du 22 juillet 1885. CXXXIN Ce genre a longtemps divisé les entomologistes sur la question de savoir quelle place il doit occuper dans la classification; actuellement, la plupart des auteurs sont d'accord pour reconnaître les analogies qui le rattachent aux Longicornes, opinion à laquelle s’est rallié l’auteur du Genera des Coléoptères, et dont M. Thomson à parfaitement résumé les motifs en disant que l’aspect extraordinaire de cet insecte provient, non de l’assemblage hétérogène de caractères, mais d’une monstrueuse exa- gération ou hypertrophie de caractères qui se retrouvent parmi les Lon- gicornes aberrants. L’unique espèce qui jusqu’à présent représente ce genre est restée pendant très longtemps extrêmement rare dans les collections. En 1840, le premier individu qui vint à Paris fut payé par le Muséum, aux en- chères publiques, la somme de 305 fr. Maintenant, le mâle est devenu moins rare; quant à la femelle, elle est toujours rarissime. En effet, depuis un demi-siècle que l’on connaît ce Longicorne aberrant qui a servi à établir une tribu sous le nom d’Hypocephalidæ, ce n’est que tout dernièrement que la femelle a été décrite et figurée. C’est à M. L. Fair- maire que l’on doit la connaissance de ce sexe qui a été représenté dans le Naturaliste, p. 397 (1884). Si le mâle rappelle un Gryllotalpa vulgaris, à cause de son prothorax ovalaire et de ses élytres fortement rétrécies en arrière, on peut dire que ce faciès est profondément modifié chez la femelle. À ce sujet, je renvoie aux descriptions et figures des deux sexes de cette espèce qui ont été données par M. L. Fairmaire (loco citato, p. 378). Voici les longueurs et largeurs des individus qui ont été mis à ma dis- position : longit. 53, 48, 45, 38 millim.; lat. 49, 17, 15, 14 millim. Malgré ces différences assez sensibles dans la taille, la ponctuation de la tête et du prothorax ne s’est pas modifiée, à l’exception cependant des six points présentés par ce dernier organe, dont quatre disposés en arc de cercle en avant de la base et deux à quelque distance des angles anté- rieurs plus grands et plus profondément enfoncés. Les antennes, les palpes maxillaires et labiaux sont ferrugineux ; les élytres sont plus fortement acuminées, les côtes plus saillantes, avec les intervalles beau- coup plus fortement grenus ou chagrinés. Tout le corps en dessous et les pattes sont d’un noir brillant, avec les tarses ferrugineux. Ces insectes ont été rencontrés dans l’intérieur de la province de Bahia (Brésil), parmi des souches d'arbres plus ou moins en décomposi- tion, ou courant sur une route voisine d’un bois, à la suite d’un orage et après une pluie abondante. CXXXIV Bulletin entomologique. — M. Maurice Girard présente à la Société une coquille, usée et dé- fraîchie par la pluie, de l’Helix pomatia, contenant un nid d’'Hyménoptère mellifique, bouchée par un tampon de mousse et de terre. Ce nid, trouvé à Joigny (Yonne), est dû probablement à une Osmia, peut-être à un Anthidium. La question sera décidée lors de l’éclosion au printemps pro- chain. — M. Pierre Chrétien, de Boulogne-sur-Seine, adresse la note qui suit sur les premiers états du Satyrus Arethusa : Depuis que j'ai trouvé le moyen d'obtenir en nombre les œuis de papillons diurnes, je me suis particulièrement appliqué à l'éducation des chenilles qui se rencontrent rarement dans la nature, spécialement celles des genres Lycæna, Satyrus et Syrictus. Parmi les chenilles du genre Satyrus, il en est une dont les auteurs n’ont rien dit et dont on ne possède pas la figure. C’est celle du Satyrus Arethusa. J'ai élevé cette espèce ab 0vo, et je l’ai suivie attentivement dans toutes les phases de son évolution : j'aurais donc bien volontiers apporté ici une description comparative de cette chenille et des autres Satyres que j'ai élevés également ab 0vo, mais je me bornerai à quelques détails essentiels, pour ne pas dépasser les limites d’une simple note. Œuf. — La plupart des femelles de Satyrides pondent leurs œufs en les fixant aux brins d'herbe ; cependant quelques-unes ne se donnent point cette peine, elles se contentent de les perdre pour ainsi dire en les semant au hasard. Arethusa © procède ainsi. L’œuf est de forme co- nique, son sommet arrondi ne présente pas ces dépressions polygonales ordinaires que l’on remarque sur les œuis de Phædra, d'Hermione, de Semele et surtout de Briseis ; on y voit seulement la trace à peine per- ceptible du commencement de quelques côtes, et, tandis que Briseis compte 16 côtes, Séatilinus 20, Hermione 24h, Semele 26 à 28, l'œuf d’Arethusa en est dépourvu, ainsi que celui de Phædra, qui cependant en porte la trace, non au sommet, mais à la base. La surface de l’œuf d’Arethusa est presque lisse et brillante. La couleur est jaunâtre et de- vient un peu roussâtre. Il éclôt au bout de trente à trente-cinq jours, c’est-à-dire dans la seconde quinzaine de septembre. Chenille. — Au sortir de l’œuf, la petite chenille a la tête rousse, por- tant au sommet quelques points noirâtres ; le corps est gris, plus foncé à l'extrémité anale ; les lignes dorsale et latérales sont d’un brun roux, les dernières plus épaisses et plus brunes; la région stigmatale est blan- châtre. Pattes écailleuses et membraneuses de la couleur du fond. Sa première mue a lieu en octobre. Elle passe l’hiver en se tenant à la base Seance du 22 juillet 1885. CXXXV des tiges de Graminées, la tête toujours en bas; cependant elle n’est pas dans un complet état d’engourdissement. Dans la mauvaise saison, même en janvier, si la température est relativement douce pendant deux ou trois jours (9 ou 10° environ), on voit cette chenille aller et venir, monter sur les brins d'herbe desséchés. Ce n’est guère qu’en mars qu’elle recommence sa vie régulière. Elle subit ses mues à trente ou quarante jours d'intervalle à partir d'avril, et c’est seulement en juillet qu’elle atteint toute sa taille. Elle est généralement d’un ocracé légère- ment lavé de verdâtre, surtout en dessous. La tête est un peu plus fon- cée, granuleuse et marquée de quatre traits noirs, les ocelles noirs et saillants. L’attention est surtout attirée par trois bandes continues et atténuées aux extrémités : la dorsale de couleur sépia, les latérales plus larges, plus pâles au milieu. Entre les bandes latérales et la dorsale se trouve une autre bande d’un ocracé plus foncé que la teinte générale ; ces bandes sont en outre bordées de lignes carminées. La région stigma- tale formant bourrelet est plus claire et soulignée de carminé. Les stig- mates sont noirs; le premier, le deuxième et le dernier plus gros que les autres. Paites écailleuses et membraneuses concolores. Enfin tout le corps est couvert d’une villosité très fine et très courte. Chrysalide. — Pour se chrysalider, la chenille d’Arethusa descend le plus qu’elle peut à la base des Graminées, et, si la terre est détrempée par la pluie, elle y pénètre, peu profondément il est vrai, mais suffisam- ment pour s’enfermer dans une véritable coque ; si la terre est sèche et trop dure, cette chenille se couche simplement au premier endroit venu parmi les débris de Graminées et se transforme au bout de quelques jours d’attente. Cette chrysalide, courte, ramassée, est d’un brun can- nelle, plus clair à la partie antérieure ; l’abdomen est conique, son extrémité, bifide et recourbée, est d’un noir brillant. Sa surface est fine- ment chagrinée ou ridée. Les stigmates, bruns, sont entourés d’un cercle lisse un peu en dépression. Un amas de granulations fines se trouve de chaque côté, au-dessus du stigmate, sur le deuxième segment abdominal. Le côté externe de l'enveloppe des ailes est liséré de noir. Enfin, les épaulettes, en croissant, sont d’un brun roux velouté, et plus saillantes que chez les autres espèces. La chenille d’Arethusa est de toutes les autres Satyrides celle qui vit le plus longtemps, puisqu'elle ne se chrysalide que dans la dernière quinzaine de juillet. Le moment le plus favorable pour trouver cette che- nille est par conséquent du 15 juin au 15 juillet. Quand, le mois der- nier, mon excellent maître et ami M. Delorme, de Versailles, au prix de CXXXVI Bulletin entomologique. longues et patientes recherches, a rapporté de Lardy quelques chenilles presque adultes de ce Satyre, il a confirmé ainsi l'éducation privée que j'en avais faite à Boulogne l'an passé. — M. Alfred Guillot présente une variété intéressante de Limenitis Sybilla aber. nigra ?, capturée dans le bois de Boulogne par M. Paul Grouli : Cet individu offre un cas très curieux de mélanisme : le dessus des quatre ailes est entièrement noir ardoisé, bien moins velouté que chez le type et non saupoudré de brun; le blanc a complètement dis- paru ; on n’aperçoit plus que six points grisâtres, diffus, qui semblent être la transparence des seules parties du dessous restées blanches. Le dessous est encore plus extraordiraire : la bande médiane blanche des quatre ailes a été complètement absorbée par le rouge-rouille qui en couvre la totalité ; les points noirs se sont étendus et forment des lignes rayonnant dans le sens des nervures. Les seules parties restées blanches sont les taches marginales qui sont plus grandes que dans le type et semblent percer sur le dessus comme je l’ai indiqué plus haut. La frange est blanche comme chez les exemplaires normaux. Cette rare aberration fait partie de l’intéressante collection de M. le D' Monod, à Paris. — M. Ch. Oberthür adresse la note suivante : L’Apatura Iris est répandue dans une grande partie de l’Europe et de l'Asie, depuis l'Espagne (La Granja) jusqu'aux bords de la mer du Japon (île Askold). Le type de cette belle espèce ne paraît guère varier dans des pays aussi divers. L’aberration Beroe et une autre aberration qui existait dans la collection Pierret, et où les taches blanches du dessus des ailes étaient roses, sont des accidents généralement très rares et ne sont pas des variétés locales remplaçant le type. Mais au Thibet, à Tà-tsien-lou, PApatura Iris semble être toujours la variété analogue à la variété Clytie d’Iliu. Parmi les nombreuses espèces de Lépidoptères que M£ Biet m'a envoyées du Thibet, se trouvent quatre paires de cette variété locale d’Iris que je désigne sous le nom de Bieti et qui se distingue de l’Iris des autres pays, parce que dans le mäle les taches blanches sont remplacées par des taches d’un orangé vif, et que, de plus, ces taches orangées sont beaucoup plus dilatées que les taches blanches du type. Dans la femelle, les taches sont d’un jaune nankin en dessus comme en dessous. E. D. Séance du 22 juillet 1885. CXXXVII Bulletin bibliographique. Atti della Reale Accademia dei Lincei (1884-1885), serie quarta, vol. E, fase. 14. © Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome CI, n° 4 (6 juillet 1885). — G. CARLET, Sur la structure et le mouvement des stylets dans“’aiguillon de lAbeïlle. —N° 2 (43 juillet 1885). © Entomologists Monthly Magazine (the), n° 253 (juin 1885). — C. G. BARRETT, On the value of the costal fold in the classification of Tor- trices. — D' E. BerGroTH, Description of two new genera of Ara- didae. — H. T. Sramron, Description of Coleophora paludicola n. sp. — H. J. ELWES, On the genus Aulocera, Butler. —R. Mac LACHLAN, A swarm Of Deiopeia pulchella in the Atlantic ocean. — W. H. B. FLETCHER, Chauliodus insecurellus bred from Thesium humifusum from the Isle of Wight. — C. Doxovax, Dytiscus marginalis found in salt water. — Rev. H. S. GorHAM, Cassida chloris Suffrian. — E. L. RacoxorT, Revision of the British species of Phycitidae and Galleridae. — The Sale of the late Major Parry’s collection and library. — Pro- ceedings of the Entomological Society of London. Feuille des Jeunes Naturalistes, 1% juin 1885.— Cn. et F. BARBIER, Faune entomologique de Béziers et de ses environs (suite). Naturalista Siciliano (I), anno IV, n° 10.— P. MizièrE, Catalogue rai- sonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (suite). — F. Mixa PALUMBO, Acarofauna Sicula. Revue des travaux scientifiques, publiée par le ministère de l’instruction publique, t. V, n°3. © Rovartani Lapock, 2 année, n°% 5 et 6 (mai et juin 1885). — Résumé en langue française des travaux parus dans les n° X et 5. Société Linnéenne du nord de la France. — Bulletin mensuel 12° année, n° 138 (1 décembre 1883). Fransactions of the Linnean Society of London, 2 série, vol. IT, part. 3. — Rev. À. E. EaTox, A revisional monograph of recent Ephemeri- dae or Mayflies. — Part. 111, 48 pl. GIRARD (MAURICE). Traité élémentaire d’entomologie, tome IT, 2 et der- nier fascicule (Lépidoptères (fin), Hémiptères, Diptères et ordres CXXX VII Bulletin entomologique. satellites). À vol. texte gr. in-8° (p. 641-1110) et un Atlas de planches noires (pl. 98 à 117). Paris, J.-B. Baillière et fils. * HAGEN (D'H. A.). Die devonischen Insecten, 5 p. (Zoologischen Anzeiger, n° 195, 1885). * PLATEAU (F.). Expériences sur le rôle des palpes chez les Arthropodes maxillés. — Première partie : Palpes des Insectes broyeurs, 26 p. (Bullet. Soc. zool. de France, t. X, 1885). * Ricey (D' CHaRLes). The Periodical Cicada, an account of Cicada septem decim and its tredecim race, with a chronology of all Broods known (Publication U. S. Department of Agriculture, division of Entomo- logy, Bulletin n° 8). Br. in-8°, 46 p., fig. n., Washington, 1885. * SEOANE (Victor Lopez). Identidad de Lacerta Schreiberi (Bedriaga) y Lacerta viridis, var. Gadovii (Boulenger) é investigaciones herpeto- logicas de Galicia. La Coruña, 1884, 19 p. * © Simon (E.). Étude sur les Arachnides recueillis en Tunisie en 4883 et 1884 par MM. A. Letourneux, M. Sédillot et Valéry Mayet, membres de la mission de l'exploration scientifique de la Tunisie. Paris, 1885, 99 p. * A. B. Seance du A2 aoùt 1885. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. M. le Président, avant la lecture du procès-verbal de la précédente séance, fait la communication suivante : Depuis notre dernière réunion, la Société entomologique de France a fait une très grande perte en la personne de Henri Milne-Edwards, l’un de ses fondateurs, devenu l’un de ses membres honoraires en 1866. Notre regretté collègue s’est éteint à un âge très avancé, laissant un nom qui restera inscrit en lettres d’or dans les annales de la science française. Travailleur consciencieux et infatigable, sa vie tout entière a été consacrée à enrichir la science d'ouvrages nombreux et de la plus haute valeur ; ses publications seront toujours un guide indispensable pour des études véritablement sérieuses. Henri Milne-Edwards a eu la satisfaction de voir son œuvre continuée par un fils qui suit avec honneur la voie si glorieusement ouverte par son père. Votre président a eu le vif regret de ne pouvoir assister aux funé- railles de notre illustre et vénéré membre honoraire; mais, en présence Seance du 12 août 1885. CXXXIX d’un grand nombre de nos collègues, notre Société y a été dignement représentée par l’un de ses membres, M. le professeur Émile Blanchard, successeur éminent de Henri Milne-Edwards dans la chaire d’Entomo- logie au Muséum. M. Blanchard a prononcé des paroles de regrets et d'adieu qui étaient l’expression des sentiments unanimes de notre Com- pagnie. M. le D' Laboulbène a bien voulu se charger d’une notice pour les Annales sur la vie et les travaux de Henri Milne-Edwards. Lecture. M. le D' AI. Laboulbène adresse à la Société, par l'entremise de M. Eugène Desmarest, la description et les dessins d'œufs remar- quables, probablement d’un insecte Diptère, trouvés avec des fragments de chair de veau. Ces œufs blanchâtres, allongés, de forme ellipsoide, ont une partie déhiscente et longitudinale qui, étant soulevée, offre l'aspect d’une lame de couteau sortie de son manche. Communications. M. L. Bedel présente quelques observations relatives aux Curculionides du genre Amaurorrhinus Fairm. (Mesoxenus Woll.) : Les auteurs qui se sont occupés de ces insectes ont admis à peu près autant d'espèces qu'ils ont eu sous les yeux d’exemplaires de prove- nances différentes. C’est ainsi qu'ils ont décrit successivement : 1860. Monizianus Wollaston............. .. Canaries, Madère. — Bewickianus Wallaston....... ...,... Madère. —. Donnairen Fairmaire. -:.....:... .. Corse: 1863.. narbonensis * Ch. Brisout (1).......... Narbonne. 1869. crassiusculus Fairmaire....,.......... Italie. 1883. genuensis * Fairmaire............. se HUGÈRES M iLOSlite AR AEMAITOMNE ERA tee ae Cagliari. — Coquereli Fairmaire............. 1e MOrAN Comme M. Desbrochers des Loges l’a déjà fait observer, lorsqu'il a proposé de réunir A. narbonensis à Bonnairei (Mittheil. Schweiz. Ges., IT, p. 374), tous les caractères dont on se sert pour distinguer ces Amau- rorrhinus Sont absolument illusoires : les uns, comme la taille, la cou- leur, la sculpture ou les dimensions du prothorax et des élytres, va- rient individuellement ; les autres paraissent sexuels ou matériellement inexacts. Il faudrait donc trouver autre chose pour établir la valeur des espèces décrites. Mais il est probable, et tout ce que j'ai vu jusqu'ici semble confirmer cette opinion, qu’il n'existe, au moins dans la région (1) Les espèces marquées d’un astérisque sont celles dont j'ai vu les types. CXL Bulletin entomologique. méditerranéenne, qu’une seule espèce d’'Amaurorrhinus, sujette à de grandes variations individuelles. Cette espèce, qui doit garder le nom de Bonnairei Fairm., jusqu’à examen des types de Wallaston, se trouve également à Carthagène (Ehlers, coll. Ch. Martin !), à Malte (cf. Desbrochers, loc. cit., p. 374), à Corfou (cf. Wollaston, Trans. Ent. Soc., 1873, p. 524, note) et à Jéru- salem (Delarouzée, coll. Ch. Brisout !). — M. E. Abeille de Perrin transmet, par l'entremise de M. J. Bour- geois, la description d’une nouvelle espèce de Coléoptères : MALLOSIA IMPERATRIX Ab. — &. Long. 32 mill. — Robusta, longis- sime in capile et thorace fulvo hirta; elytris seriatim minus longe hirtis. Nigra, antennis validis 2/3 corporis æqualibus; capite et thorace punctis profundis cribratis, antennis nigris similiter punctatis ; seutello flava pube tecto. Elytris profunde cribratis, punctis seriatim, basi excepta, dis- positis, tribus costis et sutura ipsa elevatis et carinatis, apice singulatim rotundatis, interstriis deplanatis, minus crebre, sed semper profunde punctatis et dense villosis. Corpore subtus fulvo villoso, pilis longioribus in pro-, meso- et metasternis, ventre apice angulato, emarginato, ultimo segmento longitudinaliter impresso, a basi usque ad apicem impressione paulo latiore. Pedibus robustis, flavo villosis, pilis subtus longioribus. Bloudan (Antiliban) circa nivales plagas, in mensis maii ultimis die- bus, à me raro capta. Cette splendide espèce est de beaucoup la géante des Phytæciaires du bassin de la Méditerranée. C’est elle que M. Ganglbauer à cru devoir rapporter à la Scovitzi. Mais, cette dernière, que j'ai reçue de M. Reitter comme provenant de Transcaucasie, est moitié plus petite (18 mill.), les séries pubescentes de ses élytres, au lieu d’être régulières, sont fré- quemment interrompues, non séparées par les côtes carénées ; enfin le dernier segment abdominal est plus largement impressionné et sinueux au sommet. Quant à la Mallosia mirabilis, son corselet non tomenteux l’éloigne de ces deux espèces. Jai vu chez M. Peyron un débris de femelle de la AZ. imperatriæ, pris par lui sous la neige et présentant avec l’autre sexe les mêmes diffé- rences que chez les autres Mallosia. — M. G.-A. Poujade dit que le Caryoborus nucleorum, dont la larve lui a servi pour faire la figure du mémoire publié l'année dernière, est éclos le 28 juillet dernier, après être resté en nymphe pendant vingt- quatre jours. Sa couleur générale, au sortir de l'enveloppe, était d’un Seunce du 12 août 1885. CXLI blanc de chair, avec le disque du prothorax marron; le lendemain, il se colora en roux qui devint olivâtre peu de jours après. Celui qui habitait le fruit à trois loges, figuré dans le même travail, est arrivé à l’état parfait également à la même époque, et tous deux vivent encore aujourd'hui. — M. J. Lichtenstein, dans une lettre adressée à M. H. Lucas, donne les notes suivantes : 1° Je vous envoie un morceau de cire due à un Homoptère du groupe des Coccidiens et du genre des Ceroplastes Gray, et que je vous prie de montrer à la Société. L’espèce est un insecte de 35 millimètres de lon- sueur avec sa couche cireuse; elle est mexicaine et provient de M. Dugès, de Guanajuato. Dans les onze espèces de ce genre que cite M. V. Signoret, je n’en vois point d'aussi grande et je n’en vois point non plus du même pays; je la nomme Dugesii dans ma collection, jusqu’au moment où la connaissance des mâles, tous encore inconnus, et l'étude des mœurs de ces Homoptères permettont à un monographe de procéder à une revision du genre. En attendant, je puis dire seulement que cet insecte vit sur les Hy- biscus, sur le Ficus sphærocarpa, Sur le Laurier rose, etc., et qu’il est exploité industriellement en fournissant, par la fusion à un feu lent, de la cire qui brûle comme celle des Abeilles, en rendant une odeur balsa- mique. 2 Je termine le 4° volume de mon Genera des Aphidiens, et j'ai à noter sur l’Absinthe (Artemisia absinthum) un Puceron qui vit d’une manière différente de celle des espèces que je connais, en ce sens qu’il pique la feuille sur la tranche, au lieu de se mettre le long des nervures ou sur les feuilles et les tiges. Il appartient au genre Rhopalosiphum ; il est tout vert, avec les yeux rouges, la queue verte et conique, n’a que 0,0% millim., les nectaires 0,19 millim. et l’insecte entier 1 millim.; lan- tenne à 0,74 millim. Ne voyant cet insecte décrit nulle part, je le nomme Rhop. absinthii. 1 formera, avec les Siphonophora absinthii (grise et noire) et Siph. artemisiæ (verte, à nectaires noirs), le troisième Aphidien vivant à Montpellier sur l’Absinthe. Je serai reconnaissant à ceux de mes collègues qui ont de l’Absinthe dans leurs jardins de me dire s'ils ont observé cet insecte, dont je mai pas vu d’individu ailé et qui se tient à présent (fin juillet) sur les feuilles basses. Les deux autres espèces habitent dans les capitules des fleurs. Les auteurs donnent aux Siphonophora des mâles ailés. Or le mâle CXLII Bulletin entomologique. du Siphon. absinthii, que je trouve s’accouplant avec ardeur fin octobre, est aptère comme la femelle. Celle-ci pond en novembre, et l'œuf éclôt en janvier. — M. P. Chrétien communique une note sur l’Eupithecia Nepetata : L'année dernière, au mois d’août, peut-être le même jour où M. P. Mabille trouvait dans les environs de Senlis plusieurs chenilles d’Eupithecia sur la Calamintha Nepeta, je capturais, dans mon petit jardin à Boulogne, une Eupithécie femelle voletant autour d’un pied de Nepeta Cattaria, venu là je ne sais trop comment et que je conservais à cause du rare développement que cette plante avait acquis : elle mesu- rait, en effet, près de deux mètres de hauteur, et sa tige, largement ramifiée, portait de nombreuses fleurs, dont l'odeur, chaque soir, attirait en foule les papillons nocturnes. Cette Eupithecia se trouvait être une Nepetata, ainsi que M. P. Mabille, à qui elle fut soumise, eut l’obligeance de me l’assurer. Elle me pondit quelques œufs. Examiné au microscope, l’œuf me pa- rut être un ellipsoïde un peu allongé, assez régulier, mais très com- primé, d’une façon uniforme cependant, c’est-à-dire autant à une extré- mité qu’à l’autre. Surface brillante, couverte d’un réseau irrégulier formant une saillie extrêmement petite. Couleur brun jaunâtre. J'élevai les petites chenilles avec la Nepeta Cattaria, dont je leur servis un fragment portant des fleurs et des graines. Elles m'ont paru avoir des mœurs assez singulières. Je ne voyais ni feuilles ni fleurs entamées, et cependant mes chenilles grossissaient. Je les observai plus attenti- vement. Elles se tenaient immobiles, la bouche fixée sur un des labres de la corolle qui, dans les Labiées, recouvrent la fleur avant son déve- loppement et en font une sorte de bouton; mais elles ne l’entamaient pas, elles s’alimentaient simplement par succion. Quelque étrange qu'il paraisse, ce fait n’est cependant pas unique, et déjà M. Millière l’a signalé pour lEucrostis indigenata, dans un numéro du Naturalista Siciliano, si mon souvenir est exact. C’est durant son jeune âge que l’'Eup. Nepetata se nourrit ainsi de la fleur. Plus tard, elle s'attaque à la graine, mais d’une façon analogue. En effet, elle plonge la partie antérieure de son corps dans le calice, et, dans cette posture, sans faire aucun mouvement, elle demeure des journées entières, se nourrissant du fruit. Cependant, j'en ai vu se tenant raides et serrant contre leur bouche, avec leurs pattes écail- leuses, un akène qu’elles avaient retiré du fond du calice et dont elles semblaient non pas dévorer, mais absorber lentement la substance. Séance du 12 août 1885. CXLIII Mon éducation a parfaitement réussi. Ayant bien pris note des âges de l’'Eup. Nepetata, j'ai constaté qu’elle n’avait subi que trois mues. Voilà donc une Eupithécie nouvelle pour les environs immédiats de Paris; elle est on ne peut plus parisienne puisqu'elle se trouve à deux kilomètres à peine des fortifications, à Boulogne, où je viens d’en prendre un nouveau sujet tout récemment. Il serait désirable que l’on eût de la chenille de la Nepetata une figure suffisamment exacte. — M. G.-A. Poujade dépose sur le bureau la description d’une nou- velle espèce de Lépidoptères : LYGÆNA oPALINA Pouj, — Mâle : envergure 25 mill. — Dessus lilas clair, soyeux, blanchissant sur les bords ; les quatre ailes bordées d’une double ligne grise, dont l'intervalle est marqué de petites taches de même couleur à lextrémité des nervures ; franges d’un blanc sale. Des- sous d’un gris brun clair, avec une double série de taches plus ou moins triangulaires ou chevronées bordant les ailes. Une tache discoï- dale en forme de chevron bordé de blanchâtre limite les cellules. Entre ces taches et les bordures, plus près de ces dernières, existe une série de taches ocellées à peu près parallèle aux bords externes ; aux ailes supérieures, ces taches sont au nombre de six, noires, assez grosses el inégales ; aux inférieures, elles sont régulièrement petites, au nombre de six ou huit, et aussi pâles que le fond ; de plus, trois taches pareilles, disposées en ligne droite, sont situées à leur base. Femelle : envergure 27 mill. — Dessus bleu cendré, avec la côte et l’apex des quatre ailes d’un brun grisâtre se fondant avec le fond ; bor- dures des ailes comme celles du mâle et précédées, aux inférieures, par une série de six taches obscures et vaguement triangulaires. Des- sous semblable à celui du mâle, mais plus foncé et plus accentué, sur- tout aux ailes inférieures, dont les taches ocellées sont noirâtres. Décrit sur trois d' et une $ de la province thibétaine de Mou-Pin, rapportés par M. l’abbé A. David. — Collect. du Muséum. — Le même membre présente la rectification suivante : Le Debis albolineata, de Mou-Pin, que j'ai décrit : Ann. Soc. ent. France, 1884, Bullet. p. cLv, a été primitivement décrit et figuré de la région occidentale du Yunan par Atkinson, sous le nom de Zophæssa Andersoni, dans les Proceedings of the Zoological Society of London, 4874, p. 215, pl. xn, fig. 3. Membre reçu. M. René Grilat, membre de la Société Linnéenne de CXLIV Bulletin entomologique. Lyon, rue Rivet, 19, à Lyon (Rhône) (Coléoptères et Hémiptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée), présenté par M. L. Bedel. — Commis- saires-rapporteurs : MM. G.-A. Poujade et A. Bonhoure. E. D. Bulletin bibliographique. Atti della R. Accademia dei Lincei, L° série, vol. I, fase. 15-17. © Berliner entomologische Zeitschrift, 1885, n° 41. — 7 pl. n. et col. G. QuenenreLpr, Verzeichniss der von H. von Mechow in Angola und am Quango Strom ges. Tenebrioniden und Cisteliden (pl. 11).— ReuTer, Synonym. Bemerk. über Hemipteren. — Kozge, Die Larve einer Manticora.— GrzeGorzek, Beitrag zur Dipteren-Fauna Galiziens (suite). — Korg, Das Rostrum in der Ordnung Coleoptera. — SorHA- GEN, Aus meinem entom. Tagebuche (Lepidoptera), avec fig. (suite). Lôw, 2 n. Cecidomyia-Arten. — KozBe, Zu Phrynocolus Lac. (Co- leoptera).— Kirscn, 3 n. Cyphogastra-Arten.— Fausr, Ueber Buba- locephalus, Macrotarsus und Verwandte. — In., Ueber die Stellung der G. Metacinops und Auchmeresthes Kr.— SrxkA, Neue südamerik. Danaidae und Heliconiidae (pl. 1). — Vox Rüner, Ueber die system. Stellung der Dipteren-Gattung Tetanura Fall. — In., Ueber die Dip- teren-Gattung Ceratitis. — Ip., Bemerk. über 2 Dipteren. — In., die Dipteren-Gattung Agapophytus Guér. und Phycus Walk. — HA- BELMANN, Argutor strenuus Panz. und A. diligens St. — DEwWITz, Precis Amestris Dr. in verschiedenen Varietäten (pl. 11). — HABEL- MANN, Generis Pterostichi subgenus Crisimus. — KoL8e, Zur Natur- geschichte der Termiten Japans (pl. vi). — In., Beitrag zur Kennt- niss der Pseudoneuroptera Algeriens und der Ostpyrenäen (pl. v). — ReutTer, Ueber einige russische Hemipteren. — Tetexs, Ueber ein neue Cucullia-Raupe an Typha latifolia und über das Vorkommen einer Microlep.-raupe in einem Erdpilz. — In., Ueber das Vorkommen microscopischer Formenunterschiede der Flügelschuppen in Correla- tion mit Farbendifferenzen bei dichromen Lepidopterenarten (pl. vi). —M. Quepenr£LpT, Chevrolatia Bonnairei (pl. v).—KoL8Ee, Zum An- denken an W. Keïerstein. — M. Quepenrezpr, Kleine coleopt. Mit- theilungen. — Koss, Latzel’s « Myriopoden der ôsterr.-ungar. Mo- narchie ». Bihang till Kongl. Svenska Vet.-Akad. Handlingar, tomes VI-VIIL. Tome VI. — BovaLLivs, lanthe, a new genus of Isopoda (3 pl.). Séance du 12 août 1885. CXLV Tome VII. — Hinpz, On Annelid remains from the silurian strata of isle of Gotland (3 pl.). Tome VII. — AurivizLius, Eine Anguillulide aus der Schneefauna Spitzbergens (1 pl.). Bulletin de la Societe d'étude des sciences naturelles de Nimes, 13° année (1885), n°5 1-3. CLÉMENT, Cat. des Coléoptères du département du Gard. Bulletin de la Société Linnéenne du nord de lu France. Tome VII, n° 139. ©) Bulletino della Società entomologica italiana, 17° année, 4° et 2 trim. (1882). — 1 pl. n. BARGAGLI, Rassegna biologica di Rincofori europei (suite). — Mac- cHiATI, Flora degli Afidi dei dintorni di Cuneo (avec descr. d’esp. nouv.). — LucrAN, Sulla vita latente degli ovuli del baco da seta. — CAMERANO, Osservazioni intorno alla Neotenia negli Insetti. — Ip., Di una apparizione della Vanessa cardui nel 1883. — BozLes Lee, Nota intorno alla Sstruttura intima dei balancieri dei Ditteri. — TARGIONI Tozzerri, Note sopra alcune Cocciniglie (Coccidei). — BERLESE, Aca- rosum systematis specimen. — Ip., Di alcuni Acari del Museo di Firenze (1 pl. et descr. de 3 esp. nouv.). — Ip., Sopra alcuni Acari. — OSTEN-SACKEN, Elenco delle pubblicazione entomologiche di C. Rondani., — TarGiont Tozzetni, Aggiunte alla nota sui Coccidi. Comptes rendus des séances de l’Académie des sciences, tome CI, n°° 3-5. J. CHATIN, Morphologie analytique et comparée de la mâchoire chez les Hyménoptères. Feuille des Jeunes Naturalistes, 15° année, n° 178. F. SpeaATH, Une promenade entomologique à Salamine. Insekten-Bôrse, n° 15. * Kongl. Svenska Vet.-Akad. Handlingar, vol. 18 (1880) et 19 (1881). Vol. 18. — N° 4, MaAKkLiIN, Coleoptera insamlade under den Nor- denskioldska expeditionen 1875. Vol. 19. — N° 5, Aurivizzius, Recensio critica Lepidopterorum Musei Ludovicae Ulricae, quae descripsit Carolus a Linné (4 pl. col.). Lefnadsteckningar üfver K. Svenska Vet.-Akad, vol. 2, n° 2. © Memoires sur les Lépidoptères, rédigés par N. M. Romanoff, tome IT (1885), 16 pl. col. * Romanorr, Les Lépidoptères de la Transcaucasie (2° partie). — (1885) BULL. x CXLVI Bulletin entomologique. Carisropx, Lepidoptera aus dem Achal-Tekke-Gebiete (2° partie). — HeyLAErTs, Descr. d’un genre nouveau et d’une espèce nouvelle appartenant aux Cossina, — Ip., Psychides nouvelles ou moins con- nues de l’empire russe. — SNELLEN, Descr. d’un nouveau genre de Pyralides.— Carisropx, Schmetterlinge aus Nord-Persien.— ERSCHOFF, Verzeichniss von Schmetterlingen aus Central-Sibirien. — GRUMM- GrsHIMAÏLA, Bericht über meine Reise in das Alai-Gebiet. Naturalista Siciliano (I), 4° année, n° 11. — 1 pl. col. RaGusA, Cat: ragionato dei Coleotteri di Sicilia (suite). — In., Ble- chrus confusus Ch. Bris. — I[n., Note lepidotterologiche (4 pl.). — Mizuière, Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (suite). Naturaliste (Le), 7° année, n° 44 et 15. * J. Bozivar, Diagnoses d’Orthoptères nouveaux. Nouvelles : Variété rare de Limenilis Sybilla. — Vitalité des larves de Calliphora. — Callipta Oberthüri Fairm., Eumolpide de Barbarie. — Harpalus foveicollis Delherm et Lema nigra Delherm, décrits du midi de la France. Ofversigt af K. Vet.-Akad. Fürhandlingar, années 1881-83. ©) Proceedings of the Zoological Society of London 1884 (part. IV) et 1885 (part. I). 1884. — A. BuTzer, On a collection of Lepidoptera made at or near Aden (pl. 46). — C. SwiNnoE, On Lepidoptera collected at Kur- rachee (pl. 47 et 48). 1885. — P. PELSENEER, On the coxal Glands of Mygale (pl. 2). — B. Frncx, Julodis Ffinchi Waterh. (fig. 1, p. 63). — A. THOMSON, Silk-producing Bombyces. — C. SwiNxor, On the Rhopalocera of Bombay and the Deccan (pl. 9). — M. JAcogy, Descr. of the Phyto- phagous Coleoptera of Japan, obtained by Mr. Lewis (pl. 41). BERG (C.), Quindecim Coleoptera nova Faunae Reipublicae Argentinae (Hydrophilidae — Malacodermata). — Broch. in-8° (extr. An. Soc. cient. Argent., tome XIX). * SeupDER (S.). Nomenclator zoologicus (Supplemental List.— Universal In- dex).— Un vol. in-8°, Washington, 1882-84 (Bull. of the U. S. National Museum, n° 19). * Ib. Notes on Mesozoic Cockroaches. — Broch. in-8° (extr. Proceed. of Acad, of nat. sc. of Philadelphia, 1885). * L. BEDEL. Séance du 26 août 1885. CXLVII Séance du 26 août 1SS53. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. Lecture. M. J. Bourgeois dépose sur le bureau un mémoire intitulé : O Lycides nouveaux ou peu connus (6° partie). Communications. M. Éd. Lefèvre donne la description suivante d’un nouveau genre de la famille des Eumolpides : TRICLIONA.— Corpus breviter oblongo-ovatum. Caput insertum, oculis magnis, parum converis, approæimalis, intus emarginatis ; epistomate fronte continuato. Antennæ graciles, dimidio corpore breviores, articulo 3° secundo fere duplo longiore, articulis 7 ultimis crassioribus. Prothorax transversus, modice convexus, lateribus utrinque subrotundatus, angulis anticis sicut et posticis extrorsum subacute productis. Prosternum sub- quadratum, fere planum, basi recte truncatum. Prothoracis episternum margine antico valde convexo. Pedes modice robusti, femoribus anticis medio incrassatis ibique subtus Spina valida armatis, quatuor posticis subtus minus fortiter dentatis, tibiis quatuor posticis extus ante apicem emarginatis, unguiculis bifidis. Ce nouveau genre appartient au groupe des Typophorites. Il vient se placer près du genre Thyrasia établi par M. Jacoby (Ann. Mus. civ. di Genova, XX, 188%, p. 228) pour un insecte de la Nouvelle-Guinée, mais les crochets des tarses sont bifides et non appendiculés. Je n’en connais que deux espèces qui ont été capturées par M. Deby, à Sumatra. 1. T. FASCIATA. — Breviter oblongo-ovalis, fulva, nitidu, mandibulis antennisque apice nigris; capite lævi; prothorace sat dense punctulato ; elytris longitudinaliter substriato-punctatis (punctis ad latera majoribus, versus apicem autem mullo minoribus, fere evanescentibus) singulo limbo laterali lato, fasciisque duabus latissimis (altera basali, altera pone me- dium) nigris. — Long. 4 mill.; lat. 2 mill. 2. T. NIGRO-MACULATA. — Breviler oblongo-ovalis, Sublus nigro-picea, supra cum pedibus fulva, mandibulis antennisque nigris ; capite lævi ; prothorace crebre punctato, lateribus utrinque nigro-limbato maculisque duabus magnis nigris notato; elytris regulariter substriato-punctatis, infra humeros evidenter transversim impressis, sutura, margine laterali utrinque anguste nigro-limbatis et in singulo vitta longitudinali media, a basi usque pone medium extensa, callum humeralem ipsum amplectente, nigra. — Long. 4 mill.; lat. 2 mill. CXLVII Bulletin entomologique. — M. J. Bourgeois communique la note suivante : Les auteurs du Catalogue de Münich (tome VI, p. 1630-1632) indiquent, comme ayant été décrites par Chevrolat dans les Annales de la Société entomologique de France pour 1869, plusieurs espèces de Calopteron de Cuba et de Saint-Domingue, dont il n’est fait aucune mention dans le volume cité. Justement intrigué de ce fait, M. le D' Dohrn (Stett. ent. Zeit., 1884, p. 404) demande si quelque entomologiste ne serait pas à même de l’éclairer sur ce point. Je me fais un plaisir de satisfaire à son désir. Le mémoire de Chevrolat où figurent les descriptions en question a été, il est vrai, remis à la Société entomologique en 1869 (séance du 25 août), mais sa publication n’a eu lieu que dans le 1°" trimestre des Annales de 1870 (p. 67-78). C’est sans doute d’après une communication anticipée de l’auteur, qui espérait peut-être voir passer son travail en 1869, que MM. Gemminger et de Harold ont inscrit ces espèces dans leur Catalogue; et, en effet, ils n’indiquent de pagination pour aucune. Voici quelques notes synonymiques sur chacune d’elles, suivant l’ordre où elles sont citées dans le Catalogue allemand. On verra qu’à l’excep- tion d’une seule (C. pectinicorne), elles sont toutes aujourd’hui étrangères au genre Calopteron. 1. Calopteron denominatum Chevrol., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 74=— militaris Dalm., in Schônh., Syn. Ins., Append., p. 30 (sub Ly- cus). — Appartient au genre Thonalmus Bourg. (Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 377). 2, C. dominicatum (Cat. Mün., VI, p. 1631) = dominicense Chevrol., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 73.— Appartient au genre Thonalmus (Bourg., loc. cit., p. 377). 3. C. nigritarse Chevrol., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 77.— Appartient au genre Thonalmus (Bourg., loc. cit., p. 379). L, C. pectinicorne Chevrol., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 74 (pecticornis par erreur). 5. C. semiflavum Chevrol., Ann. Soc. ent. Fr., 1870, p. 78. — M'’est in- connu, mais ne fait Certainement pas partie du genre Calopteron. Enfin, dans le même travail, Chevrolat décrit encore, sous le nom de C. albicolle, une espèce étrangère aux Lycides et qui paraît devoir être rapportée à la tribu des Lampyrides. — M. Ém.-L. Ragonot, en remettant à la Société le tirage à part d’un mémoire intitulé : Revision of the British species of Phycitidae and Gal- Séance du 26 août 1885. CXLIX leridae, qu’il a publié dans l'Entomologists Monthly Magazine de Londres, explique que dans cette revision des cinquante et une espèces qui se trouvent en Angleterre, il a fait des rectifications synonymiques qui intéressent tous ceux qui collectionnent les Phycitidae et Galleridue. Ainsi, le nom de Phycis, donné par Fabricius et qui a servi jusqu’à présent à désigner la famille (les Phycidae), devra être abandonné, parce qu'il avait déjà été employé antérieurement dans la classification des Poissons; il accepte en remplacement celui de Phycitu, proposé par Curtis, et l’applique spécialement comme nom de genre à la spissicella Fabr., comprise à tort jusqu'ici dans le genre Nephopteryæ Hb. La famille en général devra désormais être désignée sous le nom de Phycitidae Pag. Après avoir examiné l’un après l’autre les genres créés par Hübner, et qui constituent la base de la classification de Zeller, M. Ragonot res- titue à la Dioryctria abietella S. V. son nom plus exact de decurtella Hb. — L’Epischnia Farrella Curt. (Lafauryella Const.) devra porter le nom plus ancien de Boisduvaliella Guenée. — L’Acrobasis tumidella Zk., pouvant créer de la confusion comme nom avec la éumidana S. N. (rubrotibiella F.-R., Z., etc.) du même genre, devra dorénavant être désigné sous le nom de Zelleri Rag. — Le nom de Myelois cribrum S. V. devra être remplacé par celui de cribrella Hb. — Trachonitis Pryerella Vaugh. et Myelois Zellerella Sorhagen. tombent en synonymes de la Myelois ceratoniae Z.— L’Homoeosoma senecionis Vaugh. n’est autre chose que l’Homoesoma cretacella Roessler.— La Myelois (ou plutôt Rhodophaea) epelydella Z. devra porter le nom de marmorea Hw. — L’Ephestia pas- sulella Barrett est indiquée comme synonyme de la Eph. cahiritella Z. — Le nom plus ancien de Eph. calidella Guenée remplace ceux de ficella Del. et æanthotricha Stgr. La confusion qui existait dans les espèces Nephopteryæ hostilis et Neph. rhenella Zk. et Pempelia adelphella F. R. est débrouillée. En outre, trois genres nouveaux sont créés : Hornigia, pour l'espèce connue sous le nom de Melissoblaptes anel- lus S. V.; Corcyra, pour la Melissoblaptes cephalonica Stt.; Heterographis, pour l'Euzophera oblitella Z., à laquelle sont rapportées en synonymie les Nephopteryx undulatella Clems. et Nephopteryæ pro- priellu Walker, du nord de l'Amérique. Enfin, notre collègue partage les Phycites en deux sous-familles : dans la première, les Phycitinae, il classe toutes les espèces à trompe bien CL Bulletin entomologique. développée, et dans la seconde, les Anerastinae, il met toutes les espèces dont la trompe est nulle ou très peu développée. M. Ragonot ajoute que ce travail est un prodrome de sa Monographie en français des Phycilidae et Galleridae, dont quinze planches coloriées sont achevées ; le graveur s'occupe des trois dernières planches, conte- nant les détails anatomiques. f — Le même membre entretient la Société de la découverte qu'il a faite, au commencement du mois d'août, de la chenille et du cocon de la Bucculatrix maritima Stt. sur les bords de la Dive, à Cabourg. En cet endroit, l’Aster tripolium croît en grande abondance, et c’est sur cette plante que vit la Bucculatrix marilima, espèce de Tinéite qui n’avait pas encore été signalée en France. La chenille vit d’une façon particulière sur les feuilles grasses de la plante, et ses ravages sont très apparents; elle creuse d’abord des galeries assez courtes dans la feuille, puis, lorsqu'elle devient presque adulte, elle vit à découvert sous les feuilles, rongeant des trous ronds dans la feuille charnue, sans la traverser, laissant la partie postérieure de son corps à l’extérieur ; elle change facilement de place et de feuille. Elle forme son cocon fusilorme, côtelé, de soie blanche, de préférence à l'extrémité des feuilles de Carexæ ou de Graminées. Sur environ 450 cocons récoltés en peu de temps, tellement ils étaient abondants, trois papillons seulement sont éclos, les autres cocons ne ren- fermant que des nymphes d’'Ichneumons, dont une espèce aptère, d’un aspect formiciforme, était surtout commune. Notre collègue a récolté quelques chenilles et a chtenu plusieurs éclo- sions à la fin d’août; la génération d'avril doit être plus féconde en insectes parfaits. — M. Constant lui écrit qu’il a trouvé la Bucculatrix maritima à Cannes très communément, et son expérience, quant à l’édu- cation de cette espèce, est semblable à la sienne. — M. Ém.-L. Ragonot remet également sur le bureau la description d’une nouvelle espèce de Phycite, de Ceylan : SALEBRIA MINUTELLA Rag. — Envergure : 15 millim. — Ailes supé- rieures étroites, un peu dilatées au sommet, d’un gris ocracé marbré de noirâtre, surtout dans l’espace médian. Lignes transversales de la couleur du fond, indistinctes, bordées de noirâtre dans l’espace médian ; la première, placée avant le milieu de laile, est presque droite et forme un angle assez prononcé sur la nervure médiane ; la deuxième ligne, plus oblique, est profondément échancrée sur les deux plis et arrondie au milieu. Une tache noire sur le bord interne précède la première ligne. Seance du 26 août 1885. CLI — Points discoïdaux noirâtres, distincts. Points marginaux gros, noirs. — Ailes supérieures gris brunâtre avec une faible teinte pourpre, les nervures plus foncées. — Palpes labiaux ascendants, recourbés, renfer- mant les palpes maxillaires en forme d’aigrette jaunâtre. — Antennes épaisses, aplaties, sinueuses vers la base, la touffe ordinaire d’écailles remplacée par des dents cornées et noires dans le sinus. Cette petite espèce obscure ressemble beaucoup à la mundalis Walker, de Java, mais la structure des antennes l’en distingue de suite et né- cessitera probablement la création d’un genre spécial. — M. G.-A. Poujade fait connaître les descriptions de deux Lycénides nouvelles de la province de Mou-Pin (Thibet), découverts par M. l'abbé A. David, et faisant partie des collections du Muséum. 1° LYCÆNA MARGINATA Pouj. — Envergure : de 21 à 23 millim. — Mâle : dessus lilas foncé; ailes supérieures ayant au bord externe une bordure brune, large de 2 millim. à l’apex et allant en diminuant vers l'angle interne; ailes inférieures à bord costal largement ombré de brun ; franges brunes, blanchissant à extrémité. Dessous brun clair ; les quatre ailes ayant la tache discoïdale ordinaire et bordées d’une double série de taches en chevron peu indiquées; les supérieures ont, un peu au-delà des deux tiers, une série de cinq ou six points ocellés d’un brun pâle parallèle au bord externe ; les inférieures possèdent également une série de sept ou huit points ocellés limitant parallèlement au bord externe les deux tiers de Paile, sauf les deux premiers points qui sont reculés jus- qu'au milieu du bord costal ; deux ou trois taches pareilles occupent la base de laile qui est sablée d’argent verdâtre. Femelle : dessus brun avec la base des quatre ailes saupoudrée de bleu d’outremer, dessous plus accentué que celui du mâle. Cette espèce appartient au même groupe que L. Lysimon Hubner. Décrite sur six mâles et une femelle. 2° LYCÆNA THIBETENSIS Pouj. — Envergure : 29 millim. — Mâle : dessus brun avec la base des ailes sablée de bleu d’outremer brillant jusqu’au-delà des deux tiers aux supérieures, et sur la presque totalité des inférieures. Femelle : semblable, sauf la base des ailes qui est à peine saupoudrée de bleu. Dessous brun clair marqué comme chez L. marginata ; les taches dis- coïdales et les points sont noirs et à peine ocellés ; ces derniers son plus gros chez la femelle. Un mâle et une femelle. CLII Bulletin entomologique. — Le même membre signale la capture de la Sesia bembeciformis Hubn. faite dans une oseraie, en juillet dernier, à Tigery, près Corbeil (Seine- et-Oise), par l’instituteur de la localité, M. Gallais. Cette espèce, très rare pour la France, a déjà été prise par M. Poujade dans la forêt d’Ar- mainvillers, en juillet 1873. Membre reçu. M. Emile Renaut, place de la Préfecture, à Chaumont (Haute-Marne) (Lépidoptères d'Europe), présenté par M. P. Chrétien. — Commissaires-rapporteurs : MM. G.-A. Poujade et J. Fallou. E. D. Bulletin bibliographique. Atti della reale Accademia dei Lincei, 282% année, 1881-85. — Rendi- conti, vol. I, fasc. 48, Rome, 1885. ©) Bijdragen tot de Dierkunde uitgegeven door het Genootschap Natura Artis Magistra te Amsterdam, 12° Aflevering. — Onderzoekingsten van de Willem Barents. 3° Gedeelte. Amsterdam, 1885, pl. n. © Bulletin of the Museum of Comparative Zoology at Harvard College, vol. XIE, n° 4. Cambridge, Mass, 1885, pl. © Canadian Entomologist (The), vol. XVII, n° 5, Lond., Ontar., mai 1885. — Dr H. A. HAGEN, Further Material concerning the Hessian FIy. — R. GroTe, New List of the North American Dagger Moths (commen- cement). Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, tome CI, 2 semestre 1885.— N° 6 (10 août 1885). P. HALLEZz, Orien- tation de l'embryon et formation du cocon chez la Periplaneta orien- talis. — N° 7 (17 août 1885). © Entomologische Zeitung herausgegeben von der entomologischen Vereine zu Stettin, 45° année, 1884. 1 vol. in-8°, 492 p., 2 pl. n.—N° 1-3 (janvier-mars). G. WevmEr, Exotische Lepidopteren, Il (Sp. nov., pl. ret nr). — G. A. Doux, Literatur : Verzeichniss der im Gebiete des Aller-Vereins zwischen Helmstedt und Magdeburg aufgefundenen Käler, von M. Wahnschaffe; Classification of the Coleoptera of North- America by J. L. Leconte and G. H. Horn. — C. A. Donrx, Exotisches (sp. nov.).—Le MÈME, Ein Brief Humboldts mit Vor- und Nachwort. — C. Prôrz, Die Hesperiinen-Gattung Ismene Sw. und ihre Arten (tabl, analyt.). — GUMPPENBERG, Auf dem Wendelstein, ein entomo- lochischer Ausflug. — Le MÈME, Epistola de Concilio Friburgensi. — Seance du 26 août 1885. CLIII H. T. SramnTon, Nécrologie : Ph. Chr. Zeller. — C. A. Donrn, Be- richtigung. — A. SPEYER, Zur Naturgeschichte der Cidaria frustata Tr. — C. A. Donrn, Rosenberg 3. — LE MÈME, Maikäfer-Pech. — Le MÊME, Rede zur Feier des Stiftungsfestes am 4 November 1883. — Rôüsscer, Die Behandlung der für Sammlungen bestimmten Smet- terlinge und ihre Erhaltung.—C. A. Donrx, Besprechung; Aufruf. N°5 4-6 (avril-juin). C. A. Donr\, Literatur : Classification of the Coleoptera of Norih-America by J. L. Leconte and H. Horn (suite et fin). — M. JAcoy, Beschreibung neuer Phytophagen (sp. nov.). — L. FarmMaIRE, Coléoptères de Madagascar recueillis par Hildebrandt (sp. nov.) — LE MÊME, Supplément aux Coléoptères de Tripoli (année 1883, p. 459). — RôssLer, Das Weibchen von Papilio Zal- mois Hew.— PLôrz, Die Hesperiinen-Gattung Piastingia Butl. und ihre Arten (tabl. analyt.). — Le mème, Die Hesperiinen-Gattung Apaustus Hüb. und. ihre Arten (tabl. analyt.). — H. A. HAGEN, Ueber Termitenschaden. —G. ALBErs, Ueber den Figulus anthracinus Klug und seine afrikanischen Verwandten.—C. A. DonrN, Auctions-Notiz. — Le MÊME, Exotisches (sp. nov.). — M. JacoBy, Priostomus, nov. gen. (Halticinae). — C. A. DonrN, Unst, ein lepidopterischer Lücken- büsser.—J. Faust, Rhynchites Alliariae Payk. und ein neuer Rhyn- chites vom Amur. — Le MÈèME, Ueber Polydrosus coruscus Germ. und ligurinus GYIL, Sch. — Sraxprruss, Lepidopterologisches (sp. nov.). — LE MÈME, Thesen.—Tricu, Lepidopterologische Notizen aus Livland.— J. Fausr, Uebersicht der kaukasischen Meleus-Arten (sp. nov.). —ScHAuPP, Leconte’s Necrolog (traduit de l’anglais par Krieger). —J. SCHiLDE, Entomologische Erinnerungen gegen die Entwicklungs- hypothese der Darwinianer. N° 7-9 (juillet-septembre). A. Fucns, Macrolepidopteren des unte- ren Rheingaues und der angrenzenden Gebirgslandschaît. — PaBsr, Entwicklungsgeschichte der Lasiocampa Lunigera und var. Lobulina Esp. — Hanpruss, Leucanitis Beckeri, nov. sp. — L. FAIRMAMRE, Quelques Coléoptères madécasses (sp. nov.). — C. A. Don, Exo- tisches (sp. nov.).—PLôTz, Die Hesperiinen-Gattung Thymelicus Hüb. und ihre Arten (tabl. analyt.).— Le MÊME, Die Hesperiinen-Gattung Butleria Kirby und ihre Arten. — A. SrxkA, Exotische Notizen. — O. STAUDINGER, Anatomische Bedenken gegen die Weiblichkeit von Papilio Zalmoæis Hew. — Le MÈME, Plusia Beckeri Sigr. var. italica Ster., Calberlae Standi. — C. A. Donrx, Vier Briefe Pirazzol”s. — Le MÈME, Eine Lesefrucht. — A. HoFFMANN, Gnophos Sordaria var. CLIV Bulletin entomologique. mendicaria H. S. — C. A. Dow, Erlebnisse eines todten Neusee- landers.— J. ScxiLpg, Entomologische Erinnerungen gegen die Ent- wicklungshvpothese der Darwinianer (suite). —C. A. Donrx, Relicta Zelleriana (notes posthumes de Zeller).— Le MÊME, Eine Lesefrucht. N° 10-12 (octobre-décembre). HorrMANN, Lepidopteren von den Shetland-Inseln mit Notizen über das Vorkommen der Arten in an- deren nordischen Ländern, auf nord- und mitteldeutschen Gebirgen und in den Schweizer Alpen. — PLôrTz, Die Hesperiinen-Gattung Telesto Bsd. und ïihre Arten (tabl. analyt.). — Le mMÈME, Die Hespe- rinen-Gattung Jsoteinon Feld. und ihre Arten (tabl. analyt.). — Le MÊME, Die Hesperiinen-Gattung Carterocephalus Led. und ihre Arten. — LE MÈME, Die Gattung Abantis Hopf. — Le MÈME, Die Gattung Cyclopides Hüb. und ïihre Arten (tabl. analyt.). — J. ScxiLpe, Biblio- graphie : Die Rhopalocera der Insel Nias, Beitrag zur Kenntnis des indo-malayischen Archipels von Nap. M. Khell. — C. A. Don, Bibliographie : Revision der amerikanischen Cucujidae nôrdlich von Mexico, von Th. L. Casey. — LE MÈME, Exotisches (sp. nov.). — LE MÊME, Ein englisches Scharmützel über Namenbildung mit Nach- wWort. — LE MÈME, Relicta Zelleriana (notes posthumes de Zeller; suite). — À. von Homeyer, Vorkommen und Verbreitung einiger Macro-Lepidopteren in Vorpommern und Rügen. — C. A. DoHR\, Bibliographie : Neuere Publicationen über nordamerikanische Kafer von D' Horn. — J. Fausr, Russiche Rüsselkäfer (nov. sp.). — C. A. Donrx, Curiosum n° Il. — Le MÈME, Ein Aufruf. — $S. ALPHERAKY, Berichtigung zu meinem Artikel über Colias in Jahrg. 1883, p. 488. — D' A. Sreyer, Bibliographie : Mémoires sur les Lépidoptères, ré- digés par N. M. Romanoff, tome I. BourGEgois (J.). Diagnoses de Lycides nouveaux ou peu connus, 5° partie. Broch. in-8°, 14 p. (Extr. Ann. Soc. ent. Fr., 1885, 1° trimestre). * RaGoxor (E. L.). Revision of the British Species of Phycitidae and Gal- leridae. Br. in-8°, 23 p. (Extr. The entomol. Monthly Mag., vol. XXII, 1885). * JB: Séance du 9 septembre 1885. CLV Séance du 9 septembre 18$S5. Présidence de M. Épouarn LEFÈVRE, président de 1884. Correspondance. M. Ém.-L. Ragonot écrit qu’étant indisposé il ne peut, à son grand regret, assister à la séance, et il annonce : 1° Qu'il vient de recevoir une lettre de M. le Ministre de lagriculture, en date du 4° septembre, l’informant qu’une somme de 600 francs est mise à la disposition de la Société entomologique de France, comme encouragement à ses travaux d’entomologie appliquée pour l’année 1885 ; 2° Que la Société entomologique de Londres vient d'obtenir de la reine une chartre royale d’incorporation , analogue à la reconnaissance d'utilité publique française : cette chartre confère à la Société anglaise le droit d'acquérir, de recevoir des dons et des legs, de poursuivre ses débi- teurs, etc., et, en outre, donne aux membres de l’Association le privi- lège de s'appeler confrères et de faire suivre leurs noms des initiales F. E. S., comme il est d’usage en Angleterre. — M. E. Renaut, de Chaumont (Haute-Marne), en remerciant la Société de ce qu’elle l’a admis au nombre de ses membres, envoie sa photogra- phie pour l’un de nos albums. Lecture. M. Pierre Millière adresse, par l’entremise de M. Ragonot, une notice sur des chenilles et des Lépidoptères nouveaux pour la Faune française (Zygaena Wagneri, Acidalia Eugeniata, Tinea Turatiella, etc.), travail accompagné d’une planche coloriée. Communications. M. L. Fairmaire donne les descriptions de deux nouvelles espèces de Coléoptères : 1° CEBRIORHIPIS PICEIVENTRIS. — Long. 18 mill. — Oblongus, sat con- vexus, fuscus, sat nitidus, Subtiliter brunneo-pubescens , sed longius brunneo-ciliatus, subtus cum pedibus piceo-rufescens, pectore pubescente, abdomine glabro, segmento 1° diluto, lævi, cæteris asperulis ; capite fere rugose punctato, antice brunneo-villoso, late impresso, summo linea tenui- ter elevata et late arcuata limitato, haud foveato, mandibulis palpisque piceis; antennis fuscis, flabellatis, flabellis testaceis, articulis longioribus ; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, lateribus ante medium antice convergentibus, basi obsolete sinuatis, margine postico utrinque valde sinualo, angulis posticis acutis, retroversis, margine antico ar- cuato, angulis obtusissimis, dorso densissime tenuiter granulato, basi medio elevato et utrinque breviter oblique impresso ; scutello triangulari, acuto, coriaceo ; elytris apice tantum angustatis et utrinque fere truncato- CLVI Bulletin entomologique. rotundatis, dense punctatis, apicem versus vage striolatis, sutura et mar- gine externo anguste elevatis ; pectore femoribusque subtiliter asperulis, femoribus crassis, tibiis anterioribus sat brevibus, apice extus valde et arcuatim angulato-dentatis, apice calcaribus 3 paulo inæqualibus, leviter arcuatis validis armatis. Cochinchine. Se rapproche beaucoup du C. coronatus Chevr., provenant du même pays; mais ce dernier paraît d’une coloration moins foncée et moins uni- forme, l’abdomen et les fémurs sont d’un jaune de poix, les segments ayant une étroite bordure apicale jaune; les antennes sont rousses ; les angles antérieurs du corselet sont rectangulaires et non obtusément arrondis, et les postérieurs sont accompagnés d’une impression latérale oblongue qui n’existe pas ici; enfin l’abdomen et les pattes sont d’un roux jaune, sauî les tarses noirâtres. 2° CALLYNTRA PAULSENI. — Long. 10 à 14 mill. — Oblonga, fusca, subopaca, costis et plicis nitidis, prothorace brevi, lateribus extus valde angulatis et postice valde sinuatis, unde fere hamato-angulatis, dorso medio fortiter biplicato, spatio medio plicatulo, lateribus transversim plicatulis ; elytris oblongo-ovatis, medio leviter ampliatis, postice obtuse acuminatis, sutura et utrinque costa, ante apicem abbreviata, elevatis, costa externa intus undulata, spatiis subtiliter transversim plicatulis ad costam externam evidentius, parte epipleurali valde nitida; subtus valde nitida, pectore rugose punctato, prosterno apice planato, rotundato, abdo- mine basi plicato, femoribus subtus dense pallido-fulvescente sericeo-pilosis, antennis albido-sericeis. Ce bel Hétéromère, trouvé aux environs de Quillota (Chili) par M. Paulsen, se rapproche beaucoup de la C. carbonaria Phil., mais sa forme est plus oblongue, plus atténuée en arrière, les angles latéraux du corselet sont plus saillants à cause de la sinuosité plus profonde des côtés en arrière, ce qui donne aux angles presque la forme d’un cro- chet, les élytres sont bien moins rugueuses, non ponctuées, la suture est saillante, et la partie épipleurale est lisse, très brillante ; en outre, les fémurs sont garnis en dessous de poils soyeux serrés. — M. J. Lichtenstein adresse la note suivante : Quelques propriétaires de Montpellier ont vu tout d’un coup, après les labours de juillet, leurs souches de vignes envahies par des chenilles de Noctuelles, vertes, avec trois bandes longitudinales brunes, qui ont dévoré toutes les feuilles des pampres sur d’assez grandes étendues Séance du 9 septembre 1885. CLVII (2 à 3,000 souches). Ayant reçu plusieurs de ces chenilles vivantes, je les ai vues bientôt se métamorphoser sous terre avec une étonnante rapidité (en huit ou dix jours), en petites chrysalides brunes qui m'ont donné, après autres huit ou dix jours, la petite Apamide : Laphygma exiqua Hb. (Dup., VI, 75; Gn., I, 158; Berce, III, 73). Je dois cette détermination à M. P. Chrétien. Cette espèce polyphage a dû passer sur la vigne parce que la culture la privait de sa nourriture habituelle, qui paraîtrait être ici les Amaranthus albus et retrofleæus, plantes très com- munes dans nos vignobles. — M. P. Chrétien, après la lecture de la note de M. J. Lichtenstein, ajoute ce qui suit : La chenille de la Laphygma exigqua a été décrite et figurée par M. P. Millière (/conogr., H, p. 222 et pl. 75), qui lui tronva certains rapports de forme et de couleur avec quelques Orthosides. Moi-même, de prime abord, j'ai pris les chenilles que M. J. Lichtenstein avait eu l’obligeance de m'adresser pour de jeunes Hadena, et certes, il m’eût été impossible, je le reconnais, de voir en elles des Caradrina, genre dans lequel le Catalogue allemand a rangé l’exigua. En réalité, c’est, d’après Guenée, une Apamide. Les chenilles qui m’étaient soumises n'étaient point toutes de la même grosseur ; il y en avait de quatre tailles différentes, qui, selon toute probabilité, représentaient respectivement les 3°, 4°, 5° et 6° âges de l’état larvaire. Chenille du 3° âge, entièrement rase, d’un vert jaunâtre, région dor- sale paraissant plus foncée, à cause des mouchetures ou traits festonnés, d’un vert sombre, dont elle est couverte, surtout dans l’espace compris entre la sous-dorsale et la stigmatale ; les lignes dorsale et sous-dorsales fines, de la couleur du fond et lisérées de vert sombre, stigmatale large et jaunâtre ; le 2° segment porte de chaque côté, au-dessus de la stigma- tale, une tache irrégulière noire : cette tache est caractéristique ; trapé- zoïdaux indistincts; stigmates jaune pâle, cerclés de noir, tête et pattes écailleuses de la couleur du fond; pattes membraneuses complètes et égales. Cette chenille se retient à un fil en tombant. Le âge. — Même aspect que précédemment, à part la tête, qui est noire, brillante, avec quelques mouchetures claires, et l’espace compris entre la sous-dorsale et la stigmatale, qui est beaucoup plus foncé, à cause des traits festonnés d’un vert sombre plus épais; la tache noire du 2 seg- ment bien prononcée; on voit, en outre, après chaque stigmate, une petite tache blanche de forme arrondie. La chenille aime à se cacher sous les feuilles placées sur la terre ; elle ne cherche pas à monter. CLVIN Bulletin entomologique. Pour les autres âges, les 5° et 6°, je renvoie au travail parfait de M. Millière cité plus haut. Des plantes basses de genres fort différents (Oseille, Laiteron, Liseron, Mercuriale, etc.) ont été servies à ces chenilles : elles s’en sont très bien accommodées, elles les préféraient même à la Vigne. Je dois ajouter qu’elles ne consomment pas beaucoup. J'ai vu déjà bien des espèces de chenilles, puisque ma collection de chenilles soufflées, commencée depuis si peu d’années, compte près de 1,100 espèces; mais je n’en connais point qui croissent avec autant de rapidité. L'état préparatoire à la mue dure à peine un jour, et, l’âge entier, pas même trois jours : de sorte que, quinze ou seize jours après sa sortie de l’œuf, la chenille est à sa taille et prête à se chrysalider. M. J. Lichtenstein a noté, comme on l’a vu plus haut, la durée de l’état de chrysalide : huit à dix jours; à Boulogne, elle a été de onze jours pleins. Si les autres états, celui d’insecte parfait et celui d'œuf, étaient en rapport avec les précédents, toutes les six semaines cette La- phygma devrait avoir une génération nouvelle; mais il n’en est rien, car ces deux derniers états paraissent les plus longs en durée. L'année dernière, au mois de mai, je reçus de M. Millière une ponte de Laphygma exigua, que, malheureusement, je n’eus pas l’occasion de voir éclore. Ce ne fut pas sans surprise que j’examinai ces œufs si petits dont le diamètre atteint à peine 1/3 de millimètre. Ils sont sphériques, légèrement aplatis au sommet et à la base, comme une sphère tournante l’est aux deux pôles (la forme qui a été donnée à l'œuf d’erigua, Ann. Soc. ent. Fr., 1884, pl. à, fig. 25, ne me paraît pas bien exacte); leur surface présente de toutes petites dépressions disposées en lignes longi- tudinales et formant des côtes nombreuses, 40 environ ; enfin, ces œuis sont pondus en petits amas recouverts d’une bourre soyeuse analogue à celle qui entoure les pontes de plusieurs espèces de Liparis et de Bombyx. De là me vint le désir de voir une exigua ® vivante afin de lexaminer de près. Le hasard m'a bien servi : des chenilles de M. J. Lichtenstein, que j'avais laissées se chrysalider, il m'est éclos une femelle. Jallais la sacrifier pour la ponte, lorsque je m’aperçus que son abdomen était à peine plus gros que celui du mâle. Me souvenant alors d’avoir constaté déjà chez plusieurs femelles de Noctuelles que leur abdomen ne conte- nait aucun œuf formé à leur éclosion, je pensai que l’exigua pouvait être dans ce cas. Effectivement. J’observai, en outre, que l'extrémité de l'abdomen était garnie de nombreux poils soyeux gris et brunâtres, très fins, très serrés et se détachant très facilement. Tout s’expliquait. Il résulte donc de ce qui vient d’être dit : 4° que la chenille de l’exi- Séance du 9 septembre 1885. CLIX gua, au moins durant ses premiers âges, doit probablement vivre en petite société; 2° qu’elle est essentiellement polyphage et que, de plus, elle peut vivre dans son jeune âge sur les arbres et les arbustes : elle est organisée pour cela; 3° que lexigua-imago n’éclôt pas insecte parfait dans le sens complet du mot : comme Rhod. Rhammni, certaines Lycé- nides, quelques Nymphalides et plusieurs Noctuélides, qui naissent ainsi, elle doit vivre en se nourrissant du suc des fleurs ou même de la rosée (pascunt et rore cicadæ), pendant un temps suffisant pour devenir apte aux fonctions de reproduction (j'estime ce temps à 20 jours envi- ron); 4° que cette ponte recouverte de bourre, pour être protégée contre les destructeurs sans doute, doit avoir une durée d’incubation à peu près égale (ce temps doit être moins long pendant l'été); 5° que la durée de ses états d’insecte parfait et d'œuf s'oppose à la trop grande multipli- cation de cette espèce et par suite aux dommages qu’elle pourrait peut- être occasionner à l’agriculture. D’après les renseignements fournis sur cette chenille, il faudrait lui assigner trois générations par an : une de printemps, une d’été et une d'automne. M. J. Lichtenstein a mis sous cloche de verre plusieurs sujets & et g de l’exigua pour voir ce qu’il en adviendrait : les papillons sont tous morts au bout de 10 jours sans s’accoupler ni pondre. Le résultat de cette expérience, quoique négatif, corrobore cependant dans une certaine mesure l’opinion que j’émets sur l’exigua-imago et sa ponte. Il est inutile, après ces considérations, de faire remarquer que le rôle de la bourre soyeuse qui recouvre les œufs d’exigua n’est assurément pas de les préserver du froid et de humidité, comme on se plaît tant à le dire et à le répéter pour des espèces trop superficiellement observées. Cette opinion, selon moi, n’est guère soutenable : j'en ai fourni les preuves, comme on peut le voir encore dans deux notes parues dans le Naturaliste des 1% et 15 septembre courant. Selon Guenée, l’exigua ne devrait pas être la seule espèce à représen- ter en France le genre Laphygma, il faudrait y joindre la Caradrina cubicularis. I ÿ a cependant entre elles deux des différences bien essen- tielles. On peut s’en rendre compte en comparant les pontes, les che- nilles et Pabdomen de la femelle de ces deux espèces. Enfin, la présence de l’exigua en si grande quantité aux environs de Montpellier doit être rangée parmi ces apparitions plus ou moins pério- diques d’espèces qui se montrent subitement en grand nombre, puis deviennent très rares ou disparaissent même ; phénomène dont les causes ne sont pas bien connues. L’exigua, d’ailleurs, n’en est pas à son coup CLX Bulletin entomologique. d'essai, car, en 1879, selon M. le D" Lafaury, elle fut si commune dans les Landes qu’elle ravagea tous les maïs de la contrée ; mais, denuis, elle n’a plus été revue. — M. Henri Gadeau de Kerville adresse la note suivante : La science possède de nombreuses observations relatives à la présence de Gordius et de Mermis dans la cavité viscérale de différents Arthro- podes. Mais, en général, les noms spécifiques de ces Nématodes ne sont indiqués que d’une manière incertaine. Je ne crois donc pas inutile de faire connaître trois nouveaux exemples de ce parasitisme, d'autant plus que les hôtes ont été rigoureusement déterminés, et les parasites soi- gneusement étudiés par un spécialiste, M. A. Villot, de Grenoble. 4° J'ai reçu du Plantier (Charente) un Lithobius forficatus L., &, qui présente un Gordius presque entièrement sorti de son corps, mais dont l'extrémité caudale est encore engagée dans le tube digestif. M. Villot considère ce Nématode comme étant le Gordius emarginatus NVillot, sans toutefois se prononcer d’une manière aflirmative, car il n’a pas voulu extraire complètement ce Gordius pour examiner son extrémité caudale, où se trouvent les caractères distinctifs. — La présence d’un Gordius dans le corps d’un Myriopode est, je crois, un fait entièrement nou- veau. 20 Mon excellent collègue de Rouen, M. H. Lhotte, m'a donné deux Mermis qu'il avait trouvés, au mois de juin 1885, dans le tube digestif de deux chenilles adultes de Géomètres, capturées dans la Seine-Infé- rieure. L'un est le Mermis acuminata Siebold, provenant d’une chenille d’Ypsipetes sordidata Fab.; et l’autre le Mermis nigrescens Dujardin (jeune individu), rencontré dans une chenille d’Hybernia defoliaria L. — M. Lhotte m'a dit que c'était la première fois qu’il observait des Mermis chez des chenilles, dont il a préparé des quantités considérables. E. D. Bulletin bibliographique. Atti della reale Accademia dei Lincei, 282° année, 1884-85. — Rendiconti, vol. I, fase. 19. — Roma, 1885. © Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. Tome XXIX, 1884. Feuilles 31 1/2-38. Tome XXX. Feuilles 1-1/2 10. — Saint-Pétersbourg, 1885. © Bulletin de la Société impériale des Naturalistes de Moscou. Année 1884, n° 2.°() Séance du 9 septembre 1885. CLXI N°3. — Vox D' B. DyBowsxi. Neue Beiträge zur Kenntniss der Crustaceen-Fauna des Baikal-Sees.— Vox ALEx. BECKER. Reise nach Chans Kkaja Stafka und zum grossen Bogdoberg; Beschreibung der Mylabris melanura-Larve; Verhinderung der Wasserchen darch Cetonia aurata ; das Vorkommen verschiedener Insecten und Schmet- terlings varietäten. — Moscou, 1885. Bulletin d’Insectologie agricole, journal mensuel de la Societé centrale d'Apiculture et d’Insectologie, 10° année, 1885. — N° 6 (jum), PAUL GirAuD. Les Pucerons des pêchers. — Séance du 20 mai. — E. Sa- VARD. L’Aglia tau, du hêtre. — Maurice GrrARD. La Trichie française et la Cicindèle champêtre (5 bois). —E. Savarp. Le Puceron du blé. — N° 7 (juillet). — E. Savarp. Le Prurigo du Rouget. — MAURICE Girarp. La Tordeuse verte. — J, KünckezL D’'HEerCULAIS. Abeilles solitaires et Mégachile du Rosier (10 bois). — Sériciculture en 1885 ; renseignements et mercuriales. — Séance du 17 juin. — BALBrANI. La Destruction de l’œuf d'hiver du Phylloxera. — MAURICE GIRARD. 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Revue des travaux scientifiques, publiée par le Ministre de l'instruction publique, tome V, n° 4, 1885.—E. O. Analyse des travaux entomo- logiques. Societé entomologique de Belgique. Comptes rendus des séances, série IT, n° 59-60. (Assemblées générale et mensuelle du 5 juin 1885.) — MarrHews. Deux Orthoperus nouveaux. — HEYLAERTS (F.-J.-M.). Psychide nouvelle du genre Kophene. — Communications diverses. N° 61. (Assemblée mensuelle du X juillet 1885.) — Sxarp (D.). Note on the genus Plagythmisus Motsch. — Ducs (D' ALrrep). Note sur les changements de noms en histoire naturelle. — PREUDHOMME DE BoRRE. Remarques au sujet d’un travail de M. Scudder, intitulé : Winged Insects from a paleontological point of view, et observations Séances des 9 et 23 septembre 1885. CLXII sur les changements apportés par les entomologistes américains dans la classification générale des Insectes. — Communications diverses. BrAUER (D' Friepricu). 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Nécrologie. M. L. Buquet annonce que M. Jean Wankowicz, qui ap- partenait à la Société depuis 1865, est décédé à Minsk (Pologne), le 8 août dernier, dans sa 50° année. Lecture, M. Henri Gadeau de Kerville adresse, par l’entremise du Secrétaire, un mémoire ayant pour titre : Evolution et Biologie des Bagous binodulus Herbst et Galerucella nymphaeae Linné. Communications. M. Argod, de Crest (Drôme), transmet une note contenant la description d’une nouvelle espèce aveugle de Coléoptères de la division des Silphales : TrocHARANIS (Reitter) XAMBEur Argod. — Corps allongé, ovalaire, convexe, brun jaunâtre, couvert d’une pubescence soyeuse, jaune doré. Antennes grossissant légèrement vers l’extrémité, un peu moins longues CLXIV Bulletin entomologique. que le corps chez la ®, le dépassant insensiblement chez le &'; 1°* article plus court que les autres, renflé vers l'extrémité. Dernier article des palpes maxillaires pubescent et se terminant en massue. Tête beaucoup moins longue que le prothorax ; ce dernier est plus long que large chez le &, il l’est un peu moins chez la @. Côtés antérieurs du prothorax arrondis et rétrécis en dedans à la base qui est légèrement acuminée. La 2 moitié postérieure du prothorax offre sur les côtés une fossette allongée bien marquée. Angles antérieurs légèrement arrondis. Élytres oblongues-ovales atténuées vers lextrémité et dépassant souvent de beaucoup l'abdomen, principalement chez les femelles. Strie suturale assez profonde, n’allant pas au-delà des trois quarts de la longueur des élytres, les suivantes très peu marquées, nulles sur les côtés externes. Pattes pubescentes, longues et grèles, à l’exception des tarses antérieurs du g' qui sont très dilatés ; 1 article trapézoïdal allongé, 2° presque carré, 3° arrondi en forme de disque, plus petit que le 2°, lequel est plus étroit que le 4°; 4° triangulaire, beaucoup moins large que les précédents. Le 5°, grêle et très allongé, se termine par un crochet bifide. Les quatre premiers articles sont échancrés à la base. — Long. 4,5 à L,7 millim. Cette espèce, voisine du Trocharanis Mestrei Abeille, fait partie d’un nouveau genre créé par M. Reitter dans Bestimmungs Tabellen der eu- ropäischen Coleopteren, XIE (1885), Necrophaga. J'en ai capturé une dizaine d'exemplaires dans la grotte de Saint- Même (Isère). — Je dédie cette espèce à mon collègue et ami M. le capi- taine Xambeu. — M. G.-A. Poujade mentionne les faits suivants : 4° L’Attacus Cynthia Drury devient de plus en pius polyphage, à tel point qu'après avoir été considéré comme insecte utile, il menace de devenir un fléau pour les jardins. Ces jours derniers, M. Verlot, cheÎ de l’École de botanique du Muséum, me fit voir des plantes de familles différentes sur lesquelles ont été trouvées un certain nombre de chenilles de ce Lépidoptère qui, en dépit des facultés qu’on leur a prêtées de discerner les affinités botaniques, s’en nourrissaient parfaitement. Ces plantes étaient : Laurus camphora, Elæodendron orientale et deux ou trois espèces de Rhus, du Cap. Enfin, M. Verlot a vu, dans un autre jardin, l’Acer pseudoplatanus dévoré également par cet insecte. 20 J'ai parlé dernièrement des chrysalides d'Endromis versicolor, Sesia, Cossus, etc., qui, au moyen des mouvements des arceaux abdo- minaux, montent à la surface des matières où elles sont renfermées Séance du 23 septembre 1885. CLXV pour faciliter l’éclosion du papillon ; chez d’autres, au contraire, c’est le papillon lui-même qui, pour sortir, se fraye un passage au milieu de la terre. C’est ce que j'ai constaté pour les Sphinx convolouli, ligustri et Acherontia Atropos. Les chenilles de ces Lépidoptères s’enfoncent assez profondément en terre et s’y construisent une loge plus longue que ne sera la chrysalide ; les parois de cette cavité ne sont pas garnies de soie, mais seulement comprimées et peut-être consolidées à l’aide d’un fluide visqueux. Le papillon sort de là sans entraîner sa chrysalide et chemine jusqu’au dehors, probablement par le même endroit où la chenille est entrée. Il est curieux de voir sortir de terre le Sphinx convolouli avec sa longue trompe qu'il tient étendue de toute sa longueur jusqu’à ce qu’il ait trouvé un endroit pour grimper et faciliter l'accroissement de ses ailes. 3° Jusqu'à présent, les époques de la journée pendant lesquelles éclosent les Lépidoptères ont été peu mentionnées, et beaucoup éclosent à toutes les heures du jour, étant probablement assujettis à la tempéra- ture. J'ai constaté pour une soixantaine d'individus que la Catocala fraxini éclôt, du moins en captivité, entre neuf et onze heures du soir, à fort peu d’exceptions près, et, en tous cas, la nuit. — M. J.-M.-F. Bigot présente les diagnoses de deux genres nouveaux de Diptères appartenant à la famille des Ortalidæ : Genre TERETRURA (repetpov—ovpa) (nov. mihi). — &. Angusta, glabra. Fronte lala et conice prominula, «d apicem antennas gerente, facie valde obliqua, plana; antennis modice elongatis, segmento 3° fere orbiculato et 2 subæquali, chæto nudo; haustello brevi, palpis paulu- lum dilatatis; oculis rotundatis facie et fronte nudis, vertice macro- chætis aliquibus utrinque gerente; genis sublus angustatis, retrorsum paullo dilatatis ; scutello macrochætis sex instructo ; calyptris oblite- ratis, halteribus longis; abdomine depresso, satis angustato, oviducto, abdomine bis longiore, lato, apice truncato, et superne longitudinaliter profunde canaliculato; pedibus longis, gracilibus, nudis, coxis anticis elongatis ; alis longis, costa haud spinosula, vena longitudinali 2? brevis- sime spinosula, cellula anali inferne parum acuminata; clypeo thoracico macrochætis paucis utrinque munilo. T. FLAVEOLA Œ (nov. mihi). — Long. (præter oviductum) 8 mill.; oviduct. 6 mill. — Pallide fuloa, oculis et haustello nigris, palpis pallide flavis, ab alis, utrinque, linea fusca usque ad scapula ducta; abdomine fuscano; alis pallide flavis. Chili. — 4 specim., ex mus. nostro. CLXVI Bulletin entomologique. Genre STICTOMYIA (otuxtos—uuia) (nov. mihi). — &, @. Generis Platystomæ (Auctor.) vicinum. Capite paullo disciformi, fronte lata, parum superne concava; genis inferne valde dilatatis ; facie recta, bi-callosa, buccula parva; palpis latis, labris parum dilatatis ; vertice macrochaætis sparsis utrinque vix usque ad medium frontis instructo; pedibus nudis, incrassatis, seta tibiali præapicali parva; calyptris minutis ; antennis fere sub ocularibus, capite multum longioribus, segmentis duobus primis minimis, 3° elongato, angusto, epistomate superante, chæto basali longo et basi brevissime tomentoso, oviducto paullo elongato, depresso, basi dila- lato, apice angusto; alis vena prima longitudinali (Rondani) sursum incurva, secunda brevi et pariter forte incurvata, cum prima, vena parva, interposita et obliqua, juncta, haud perspicue Spinulosis, 3%, cum 2, vena quadam parva obliqua, similiter juncta, ante apicem alæ terminata, transversali externa versus medium cellulæ discoidalis posita, transver- sali interna leniter sinuosa, haud obliqua, et, apice quintæ transversa- que externa, fere æquidistante, cellula anûli basi dilatata et convexa, postea concava, apice valde acuminata, vena anali usque ad marginem alæ ducta, costa paullo spinosula. S. LONGICORNIS &, $ (nov. mihi). — Long. à mil. — Nigro opaco; facie flavo obscuro pruinosa, maculis rotundatis, nigris, nitidis, sub- radicem antennarum locatis ; fronte nigra, similiter tincta, nigro punc- tulata, præterea punctis seæ nigris notata, genis cinereis, punctulatis ; thorace sordide cinerascente, vittis duo obsoletis obscurioribus, et, omnino fusco punctulato, pleuris similiter pictis; halteribus testaceis, calyptris fuscanis; abdomine nigro, obscure granato ; ®, oviducto nigro; pedibus nigris, femoribus cinereo pruinosis, nigro punctulatis ; tibiis intermediis el posticis flavo pallido bis annulatis, tarsis nigris, metatarsis elongatis, pallide testaceis et albido pruinosis ; alis obscure cinereis, nigro-fusco, externe, satis late limbatis, et, undique, albido punctulalis. Mexique. — 8 specim., ex mus. nostro. — M. Henri Gadeau de Kerville adresse la lettre suivante : Ayant assisté au dernier Congrès de lAssociation française pour l'Avancement des sciences, tenu à Grenoble du 12 au 20 août 188, j'ai pensé qu’il serait peut-être utile d'indiquer aux membres de notre Société les travaux relatifs à l’Entomologie, que l’on a communiqués à la Section de Zoologie, dont j'étais le secrétaire. Voici les analyses, aussi brèves que possible, de ces différents travaux : 1° M. Félix Plateau, professeur à l’Université de Gand (Belgique), à Séance du 23 septembre 1885. CLXVI fait connaître les très intéressants résultats de ses expériences sur le rôle des palpes chez les Myriopodes et les Arachnides, expériences d’où il conclut, comme il Pavait déjà fait dans un mémoire sur le rôle des palpes des Insectes broyeurs, publié dans le Bulletin de la Société zoo- logique de France (ann. 1885, p. 67) : que les palpes des Articulés maxillés restent inactifs pendant la manducation, que leur suppression n'empêche pas ces animaux de trouver leur nourriture et de manger d’une façon normale, et qu’ils doivent être rangés dans la catégorie des organes conservés par atavisme, mais devenus inutiles. Le même naturaliste a parlé des recherches expérimentales qu’il a entreprises sur la vision des Insectes, afin de savoir si ces animaux dis- tinguent la forme des objets. Des expériences multiples et ingénieuses, faites sur un grand nombre d’Insectes de différents ordres, l’ont amené à conclure que les Insectes munis d’yeux composés ne distinguent pas ou distinguent très mal la forme des objets, résultat qui s'accorde bien avec les recherches théoriques de Sigm. Exner, publiées en 1855. 2° M. A. Sabatier, professeur à la Faculté des sciences de Montpellier, a exposé les résultats de ses savantes recherches sur la spermatogenèse chez les Crustacés Décapodes, et sur les cellules nutritives de l'ovaire des Insectes. Puis, à propos d’une communication de M. Émile Yung sur la cause de la sexualité chez les larves de Grenouilles, il a fait savoir qu'il avait entrepris, relativement au même sujet, une série d’ex- périences sur les Vers à soie, expériences qu'il se propose de continuer, et dont il publiera les résultats ultérieurement. 3° M. V. Lemoine, professeur à l’École de médecine de Reims, a donné de nombreux et intéressants détails sur l’Aspidiote du Laurier- rose (Aspidiotus nerii Bouché) et sur le Phylloxéra du Chêne à fleurs sessiles (Phylloxera punctata Licht.), qu’il a complètement étudiés au triple point de vue anatomique, physiologique et biologique. En outre, M. Lemoine a fait passer sous les yeux des membres de la Section une importante série de dessins, représentant les diverses formes de ces deux Hémiptères, à tous les états de leur développement. 4° M. G. Carlet, professeur de Zoologie à la Faculté des sciences de Grenoble, a indiqué, dans une intéressante communication, les résultats de ses recherches expérimentales sur le venin des Hyménoptères, sur ses organes sécréteurs, et sur le mécanisme de son expulsion. d° M. H. Beauregard, aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle de Paris, a fait connaître quelques particularités du développement de la Cantharide officinale, dont il a pu suivre lévolution dans ses trois CLX VII Bulletin entomologique. phases bien distinctes, désignées par lui sous les noms de phases estivale, hibernale et printanière. 6° M. H. Nicolas, d'Avignon, a cité plusieurs faits relatifs à l'arrêt complet de développement de la larve, à linstinct, et au parasitisme, chez les Hyménoptères. 7° Enfin, j’ai moi-même indiqué, dans une communication sur la Faune générale de la Seine et de son embouchure, les Arthropodes les plus intéressants que j'ai recueillis jusqu'alors dans ce fleuve, entre Rouen et le Havre. E. D. Bulletin bibliographique. Comptes rendus hebdomaduires des séances de l’Académie des sciences, 2e semestre 1885, tome CI, n° 40 (7 septembre). — C. ViGuIER. Sur les Annélides pélasgiques de la baie d'Alger. — N° 11 (14 sep- tembre. ©) Entomologis®s Monthly Magazine (The), vol. XX XIE, n° 254 (juillet 1885). — E.-L. RAcoxoT. Revision of the British species of Phycitidae and Galleridae (suite). — Rew. W. W. FowLer. The Nifidulidae of Great Britain (suite). — O0. M. Reurer. The European species of the Cli- nocoris Hahn, Stal (avec bois). — W. H. B. FLercer. Description of new species of Lithocolletis bred from birch. — A male Locust devoured by à female. — W. L. Disraxr. Note on the Lepidopterous genus Doleschallia. — Note on à strange food of the larva of Ephestia elutella. — Nariety of Melanippe fluctuata. — Eudorea angustea locally double broodel. — Glycipterix oculatella bred. — The Entomology of Turkistan. — Berœa pullata and Crunæcia irrorata bred. — Tachys parvulus Dej. a species now to Britain.—Note on Synchila juglandis and $S. mediolanensis ; Hydradophaga in salt water. — Coleoptera found in salt water. — Coleoptera on Snowdon. — P. CAMERON. A sy- nopsis of the British species of Cimbicidina, Hylotomina, Lophyrina, and Lydina (commencement). N° 255 (août 1885). — P. CAMERON. A synopsis of the British spe- cies of Cimbicidina, Hylotomina, Lophyrina and Lydina (suite). — E. L. Ragoxor. Revision of the British species of Phycitidae and Galleridae, and synonymic list of the British species of Phycitidae ant Galleridae. — ArrTHUR-G. BurLer. On the true type of the Ly- caenid genus Pentila.— W.-L. Disranr. Description of a new species Séance du 23 septembre 1885. CLXIX of Cicadidae from Buenos-Ayres (Proarna capistrata). — Coleoptera in the Isle of Wight. — Agapanthia lineaticollis Don. near Lincoln. —_ Acidota cruentata Mann at Chiswick. — Ægialia rufa Fab. — Note on Scolytus pruni Ratz. and some attendants. — Description of the larva of Hadena satura. — What is the true Chrysophanus Hip- pothae of Linnæus ?. — On the occurrence in Britain of Ornix fagi- vora and Nepticula Nylandriella, two species probably new to our Fauna.— On the occurrence of Trifurcula pallidella near St. Albans, Herts. — On the larvæ of Coceyx tædana and Euchromia flammeana and arbutana. — Note on a new food plant of Coleophora lineolea. — Coleophora vibicigerella bred. — Lepidostoma hirtum bred. — Note on the genus Achorotile Fieb. — Plusia chrysitis with supposed fun- soid growths on the head. — Rev. W.-W. FowLer. The Nifidulidue of Great Britain (suite). N° 256 (septembre 1885). — Rev. W. W. Fowzer. The Nitidulidae of Great Britain (suite). —E. Meyricx. An Ascent of Mount Kosciusko. — P. CAMERON. À synopsis of the British species of Cimbicidina, Hy- lotomina, Lophyrina and Lydina (suite). — J. J. Wazxer. Notes on Coleoptera at Brandon, Suffolk. — Abdera quadrifasciata, and other Coleoptera in Kent. — Coleoptera at Tonbridge. — Coleoptera on Snowdon. — Coleoptera in Thanet. — Sfenolophus Skrimshiranus at Lewisham. — Chœrocampa ner at Hartlepool. — Tinea picarella bred.— Prolongation of Life in the Puppa of Lycæna iolas. — What is the true Chrysophanus Hippothoë of Linnæus ?.— The home of Ci- daria reticulata. — Ochsenheimeria vacculella. — Assembling of Bu- talis senescens. — Cordulia arctica Zett. in the Schwarzwald (Baden). — A great swarm of Hydropsyche instabilis Curt. in Inverneshire. — Dead Humble-bees under Lime trees. — J. 0. Wesrwoop. Obi- tuary : Henry Milne-Edwards. Naturaliste (Le), 7° année, n° 18 (15 septembre 1855). — P. CHRÉTIEN. Note sur les œuis hivernants des Lépidoptères.— L. AusraurT. Lépi- doptères nouveaux d'Algérie (Lycæna Theophrastes, Satyrus Fidia var. albonervosa, Vanessa polychloros var. erythromelas). — Cu. Royer. Variétés chez les Lépidoptères. — ÉTIENNE RABAUD. Accou- plement des Vanesses d'espèces différentes et du résultat de cet accouplement.— A. DE BormANs. Matériaux sur la Faune de Tunisie. Orthoptères. Nouvelles Archives du Muséum d'histoire naturelle, 2° série. Tome VI, CLXX Bulletin entomologique. 4er et 2 fascicules, 21 planches, 1883-1884. Tome VII, 1° et 2 fas- cicules, 21 planches, 1884-1885. 4 vol. gr. in-8, offerts par le Minis- ière de linstruction publique. © Tijdschrift voor Entomologie uitgegeben voor de Nederlandsche Entomolo- gische Vereeniging onder redactie Van Hasselt, Wulp et Everts. — Jaargang, 1884-1885. Eerst et twede Alfevering. 4° Verslag. Di- verses remarques entomologiques. 2° Mémoires. P.-C.-T. SNELLEN et D' van LEEUWEN JR. Beschrijving van vier nieuwe soorten (Teino- pyga hamaeta, Potamophora Schlegelli, P. Hagenii, Pinacia pupilla- lis) (A pl. col.). —P.-C.-T. SNELLEN. Lagoptera bivirgala. —Lx MÈME. Lepidoptera van Celebes verzameld door Piepers (Tineina), nov. gen. et sp. (3 pl. col.). — A.-J.-F. Foxker. Catalogus der in Nederland voorkomeade Hemiptera eerste gedelte Hemiptera Heteroptera (suite), Capsidae et Anthocoridue. — VAN per Wuzr. Exotische Diptera Eenige uitlandsche Nemocera (nov. sp.) (pl. col.). — A.-W.-M. VAN HassezT. Pelecodon of Calommata (Arachnides) (4 pl. col.). Transactions of the American Entomological Society, and Proceedings of the Entomological section of the Academy of Natural Sciences. Phila- delphie. Vol. XI, 1884, n° I, — Wicristox (D' S.-W.). On the North Ame- can Asilidae (Dasypogoninae, Laphrinae), with a new genus of Syr- phinae (2 pl.). — EnLers (W.). Descriptions of new blind Bembidii (Petrocharis, nov. gen.). — AaRoN (S. FRANKk). 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On Séance du 23 septembre 1885. CLXXI the North American Asilidae.— SmirH (Jonx-B.). Notes on the syste- matic position of some North American Lepidoptera (4 pl.). — Horn (Georces-H.). A study of the species of Cryptobium of North Ame- rica (2 pl.). — Le MÊME. Studies among the Meloidae (commence- ment). Verhandlungen der Kaiserlich-Küniglichen Zoologisch-Botanichen Gesells- chaft in Wien. Herausgegeben von der Gesellschaft. Jahrgang 1883, XXXIIT Band. (21 pl.). Wien, März 1884. 1° Sit- zungberichte. — KmrAUSS (D' H.). Troglophilus cavicola. — BRAüER (D' F.). Hirmoneura obseura. — LE MÈME. Colias maroccana (Lép., nov. sp.) et Doratopteryx (Libell., nov. gen.) afra (2 bois). — 2° 4Ab- handlungen. — Nôrner (D' C.). Beitrag zur Kenntniss der Milbenfa- milie der Dermaleichiden (sp. nov. gen. Dimorphus, Crameria et Pterocolus) (2 pl.). — DrAsCHE (D' RicHARD v.). Revision der in der Nematoden-Sammlung des k. k. zoologischen Hofcabinetes befind- lichen Original-Exemplare Diesing’s und Molin’s (7 pl.) — Mix (Joser). Dipterologische Bemerkungen. — KRraAuss (D' HERMANN). Neuer Beitrag zur Orthopteren-Fauna Tirols mit Beschreibung zweier neuer Pezotettix-Arten (3 bois). — HANDLIRSCH (Apam). Beiträge zur Biologie der Dipteren (4 bois). —BRuNNER v. WATTENWYL (C.). Ueber hypertelische Nachahmungen bei den Orihopteren (4 pl). — Mix (Joser|). Füni neue ôsterreichiche Dipteren (4 bois). — Miccer (LupwiG). Neue Coleopteren aus Griechenland. — Môscxer (H.-B.). Beiträge zur Schmetterlings-Fauna des Kaffernlandes (nov. gen. et sp.) (4 pl.). — DRASCHE-WARTINBERG (FREIHERR D' RicHARb). Nema- toden aus Testudo graeca (1 pl.).— Ko (FrANz FriepricH). Neue Hy- menopteren in den Sammlüungen des k. k, zoolog. Cabinetes zu Wien (2 pl.). — ReiTrTER (Epmon»). Beitrage zur Pselaphiden und Scyd- maeniden-Fauna von Java und Borneo (1 pl.). — GANGLBAUER (LUp- wic). Bestimmungs Tabellen der europaischen Coleopteren, VII, Cerambycidae. — Nôrxer (D° C.). Einiges über Cheletiden (2 bois).— KEYSERLING (GRAF EUGEN). Neue Spinnen aus Amerika, V, 4 (1 pl.). Jahrgang 1884, XXXIV Band. — Voir page xcvin. Jahrgang 1885, XXXV, Band. I, Halbjahr (45 pl.).—Abhandlungen. Mix (Joser). Cecidomyia Beckiana, nov. sp. auf Inula Conyza D. C. (1 pl. et 4 bois) — Mayr (D' Gusrav). Feigeninsecten (3 pl.). — SCHLERTTERER (AUGUST). Die Hymenopteren-Gattung Gasterruption Latr. (Foenus Aut.) (1 pl.). — Mix (Joser). Einige dipterologische CLXXII Bulletin entomologique. Bemerkungen.—Lôüw (PAUL). Beïträge zur Kenntniss der Cicadinen. — BERG (C.). Ueber die Lepidopteren-Gattung Laora Walk. Curo (ANTONIO). Saggio di un Catalogo dei Lepidotteri d'Italia. Parte prima. Rhopalocera et Heterocera (Sphinges et Bombyces). —Firenze, 1885. * Hervé. Catalogue des Coléoptères du Finistère. Série I (Carabiques et Hydrocanthares). — Morlaix, 1885. * PREUDHOMME DE BORRE (ALFRED). — Matériaux pour la Faune du Hainaut. 2 et 3° Centuries (Carabiques et Hydrocanthares). — Bruxelles, 1885. * E. D. Séance du 14 octobre 18892. Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. Son Altesse impériale le grand-duc Nicolas Michailovitch, de Russie, M. Edouard Brabant, d'Escaudœuvre (Nord), membres de la Société, et M. le D' Gustave Sievers, de Saint-Pétersbourg, assistent à la séance. Nécrologie. M. le Président fait part de la mort de M. Robin en ces termes : J'ai le vif regret d'annoncer à la Société le décès de notre éminent collègue M. le D' Charles Robin, sénateur, membre de l’Institut, de l'Académie de médecine, etc. M. Robin a succombé à une attaque d’apoplexie foudroyante, à Jasseron, département de l’Aïn, où ont eu lieu ses obsèques. Notre collègue, reçu membre en 1849, était très attaché à notre Société, quoiqu'il n'ait publié qu'un petit nombre de mémoires dans nos Annales. En Entomologie, il s’occupait principalement des Acariens et Parasites de l’homme et des animaux. — Je crois être l’in- terprète de la Société en adressant à la famille et aux amis de M. Robin Pexpression de nos regrets les plus sympathiques. Après avoir entendu cette communication, la Société, à l'unanimité des voix, prie M. le D' Al. Laboulbène de nous donner pour les Annales une notice sur notre savant collègue. (er Séance du 14 octobre 1885. LXX II  — M. le Secrétaire fait également connaître la mort de quatre autres de nos collègues : 1° M. Ducoudré, inspecteur d’Académie, membre de la Société depuis 1864, décédé à Angers (Maine-et-Loire), le 26 avril dernier ; 2° M. Charles Lambin, officier d'instruction publique, admis au nombre de nos membres en 1870, décédé à Paris, le 8 octobre, à l’âge de 63 ans; 3° M. Antonio de Lacerda, de Bahia (Brésil), reçu en 1857, décédé, à l’âge de 51 ans, au commencement du mois d’août; 4° M. Gabriel Tappes, qui appartenait à la Société depuis 1856, décédé le 27 septembre dernier, à Batignolles-Paris, dans sa soixante-dixième année. Lecture. M. C.-G. Thomson, de Lund (Suède), l’un de nos membres honoraires, adresse un mémoire intitulé : Notes hyménoptérologiques, 2° partie (genre Mesochorus). Communications. M. René Goblet, Ministre de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes, envoie le programme du Congrès des Sociétés savantes qui se tiendra à la Sorbonne en 1886.— Dans la section des sciences naturelles et des sciences géographiques, les questions à traiter, relativement à lEntomologie, sont les suivantes : 4° Étude du mode de distribution topographique des espèces qui habitent notre lit- toral ; 2 Étude détaillée de la Faune fluviale en France; indiquer les espèces sédentaires ou voyageuses, etc.; 3° Examiner et discuter l’in- fluence qu’exercent sur les Insectes les températures hibernales et leur durée plus ou moins longue ; 4° Étude des Insectes producteurs du miel et de la cire. — M. le Secrétaire annonce que le 2 trimestre de nos Annales pour 1885 est, dès aujourd’hui 14 octobre, mis à la disposition des membres. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la description d’un nouveau genre de Diptères : DIMORPHOMYIA (è0p905—utx), nov. gen. (mihi) Dipterorum, vald. anbiquum; caput Syrphidorum alasque certe Muscidorum exhibens: ad Phasianidos famen mihi pertinere videtur. — ©. Capite thorace parum latiore, compresso; fronte latu, oculos latitudine exæquante, superne plana, subtus valde conica et prominula; facie obliqua, forte carinata, subtus antennas valde concava, deinde prominula et uni callosa ; dense et brevissime, præter carinam facialem, villosis ; antennis abbreviatis, segmentis duo basalibus minimis, tertio orbiculari, chæto dorsal, CLXXIV Bulletin entomologique. nudo ; haustello rigido, epistomum superante, labris obliteratis, palpis ? (invisis). Calyptris sat latis, squamma infera supera multum latiore. Alarum cellula basali interna minima, vena longitudinali quinta (Ron- dani) recte cubitata, deinde concava, postea leniter sursum incurvata, a quarta apice sejuncta, vena seæta usque ad marginem ducta, trans- versa externa obliqua, valde bis sinuosa et prope cubitum quinquæ inserta, cellula anali obtusa, minima. Abdomine brevi, lato,.substricto, breviter et parce villosulo, macrochætis ad apicem tantum, sat nume- rosis, munito. Pedibus gracilibus, femoribus, subtus, tibiis, externe, parce sed omnino, macrochætis longis armatis. S. CALLIPHORIDES, & (nov. sp. mihi). —Long. 7 mill.— Antennis fulvis, segmento tertio nigro, chæto fulvido ; occipite nigro fusco opaco, sat dense nigro villoso, facie flavido-pallido dense tomentosa, carina nigra, nitida, genis nigris, nudis; haustello nigro; thorace scutelloque nigro, chaly- bescente, pleuris ejusdem coloris, parum ante cinereo pruinosis, cica- trice subhumerali fuloida ; abdomine superne chalybeo hyacintino nitido, utrinque parum albido pruinoso, basi, subtus obscure fulvido; pedibus nigris ; macrochætis omnibus undique nigris; alis fere hyalinis, basi angustissime pallide cinereis. Mexique. — 1 specim. (ex mus. nostro). — M. L. Bedel donne la liste de quarante Coléoptères recueillis par lui en Algérie et qui ne paraissent pas signalés jusqu'ici comme trouvés sur le continent africain : Necrophorus interruptus Steph. (fossor Er.).— Forêt de l’'Edough, près Bône. — Les exemplaires algériens sont identiques à ceux de l’Europe tempérée. Dasycerus sulcatus Brongn. — Forêt de l’Edough, très rare. Teredus cylindricus OI. (nitidus F.). — Forêt de l’'Edough. Kisanthobia Ariasi Robert. — Forêt de Teniet-el-Had (province d’AI- ger), un exemplaire fortement mutilé (par un oiseau ?), mais encore vivant. Anthaxia confusa Lap. — Teniet-el-Had, probablement sur des J'uni- perus. Agrilus hyperici Creutz. — Edough, clairières près de Bugeaud, sur les Hypericum, en juin. Dromacolus barnabita Villa. — Forêt de l’'Edough, un exemplaire en battant une branche de Quercus Mirbecki; mai. Dirrhagus pygmaeus F.— Forêt de l'Edough, un exemplaire, en juin. Séance du 14 octobre 1885. CLXXV Dryophilus densipilis Abeille. — Coteaux autour d'Alger, en battant les buissons (lentisques, etc.); février, mars. Hedobia angustata Ch. Bris. — Ravin de Misserghin (près Oran); nous l'avons, M. Ch. Brisout de Barneville et moi, constamment trouvé en battant les rameaux morts du caroubier (Ceratonia siliqua L.), dans les premiers jours de mai. Ptilinus costatus Gyll. — Forêt de l’'Edough, un mâle, en battant une grosse branche de châtaignier. Ochina hederae Müll. — Edough. — Nous l'avons, M. Grilat et moi, pris en grand nombre sur les vieux lierres. Aspidophorus orbiculatus GyIl. — Forêt de l’Edough, un exemplaire. Tetratoma Baudueri Perris. — Daya, sur un tronc de chêne. —M. Ch. Brisout de Barneville l’a pris dans la forêt de Teniet-el-Had, sur le chêne également. Abdera griseoguttata Fairm. — Forêt de l’Edough, très commun, avec VA. quadrifasciata Curt., sur les branches mortes du Quercus Mirbecki. Ischnomera (Asclera) æanthoderes Muls. — Forêt de Teniet-el-Had ; assez commun au printemps. Se tient souvent sur de grandes Ombelli- fères à fleurs jaunes, mais doit se développer dans le Cedrus atlantica. Sitona regensteinensis Herbst. — Edough, sur les genêts, un exem- plaire. Hypera Vuillefroyana Cap.— Lac de Misserghin, en nombre, au collet des Suaeda; avril, mai. Rhynchaenus (Orchestes) quercus L. — Forêt de Teniet-el-Had, sur les feuilles de Quercus Mirbecki. - R. irroratus Kiesw. — Forêts du Tell (de Tlemcen à Bône), sur les chênes. Rhamphus pulicurius Merbst (flavicornis Clairv.). — Misserghin ; Teniet-el-Had ; sur les feuilles des saules ; Edough, sur les feuilles des cerisiers. Ceuthorrhynchus (Allodactylus) exiquus O1. — Edough ; commun. C. (Coeliastes) lamii F. — Teniet-el-Had; Edough ; au bord des ruis- Seaux. C. (Phrydiuchus) topiarius Germ.— Tlemcen, Magenta, Daya (province d'Oran), au collet d’un Salviu à feuilles cotonneuses ; en hiver. C. aeneicollis Germ. — Teniet-el-Had. C. Grenieri H. Bris. — Environs d'Alger et Teniet-el-Had, sur des Crucifères. Rhinoncus pericarpius L. — Edough, au bord d’un ruisseau. CLXX VI Bulletin entomologique. Coryssomerus capucinus Beck. — Tlemcen ; Teniet-el-Had ; au collet des Anthemis. Balaninus pellitus Bohem. — Forêt de l’Edough, sur le chêne. Mesites cunipes Bohem. — Tlemcen, au bord d’un ruisseau, dans du bois de saule ou de peuplier. Rhyncolus reflexus Bohem. — Forêt de l’'Edough; dans laubier ver- moulu d’un vieux chêne. Platypus cylindrus F. — Forêt de l’Edough, au vol, autour des tas de bois. Choragus Grenieri Ch. Bris. — Edough, en battant des piquets de chêne ; en mai. C. piceus Schaum. — Avec le précédent. Prionus coriarius L. — Forêt de l’Edough, en juillet. Leptidea brevipennis Muls. — Forêt de l’Edough ; éclos d’un rameau mort de Quercus Mirbecki, en même temps que le Pseudomyrmecion ramalium Bed. Gracilia minuta F. — Ravin de Misserghin, en grand nombre sur les rameaux morts des caroubiers ; Edough, sur le saule. Clytus antilope Zett. — Forêt de l’'Edough, courant sur les tas de bois renfermant des morceaux de cerisier (M. Grilat et moi); mai, juin. Anaglyptus gibbosus F. — Edough, dans un verger, un seul exem- plaire. Monoleptu erythrocephala O1. — Tlemcen, au bord des ruisseaux. — Le même membre fait passer sous les yeux de la Société divers Coléoptères rares de Barbarie : Calosoma inquisitor L., variété de très orande taille, entièrement d’un beau vert en dessus, comme la var. véri- dula Kr., et trouvée, avec le type habituel, à Teniet-el-Had ; Cymindis canigoensis Fairm.-Lab, et Trachys reflexa Gené, tous deux des mon- tagnes de Teniet-el-Had et de lEdough ; Melyrosoma Blackmorei Wall. {type unique), trouvé à Mogador par T. Blackmore ; Pimelia malleata Woll. (type), espèce très remarquable, du même groupe que P. tubercu- lifera Luc. (dayensis Muls.) et découverte par le D' Hooker dans l’Atlas marocain (1); Chrysomela edoughensis Fairm., de Bugeaud; etc. — M. J. Bourgeois fait la communication suivante : Le petit Malacoderme que je fais passer sous les yeux de la Société est certainement un des Coléoptères les plus curieux et les moins (1) Ces deux types de Wollaston m'ont été généreusement offerts par M. Geo, Lewis, de Wimbledon. — L. B. Séance du 14 octobre 1885. CLXX VII répandus de la faune asiatique. Découvert à Colombo (île de Ceylan) par Nietner, il a été décrit pour la première fois par Motschulsky (Études entomol., VII, 1858, p. 65, ©, et p. 122, fig. 17, d‘); cet auteur en fit le type d’un genre nouveau sous le nom de Myrmecospectra, que MM. Gem- minger et de Harold modifièrent en celui de Myrmecodes. Mais ce der- nier nom ne peut lui-même être maintenu, car il a été employé anté- rieurement par Latreille pour un genre d’Hyménoptères (1809). Je pro- poserai donc celui de Myrmecophasma, forme grammaticale du nom primitivement imposé. Le M. Nietneri a été placé par Motschulsky parmi les Ptinides, mais ici le coup d’œil entomologique, d'ordinaire si sûr, du célèbre auteur russe, me paraît s'être trouvé en défaut. La vraie place de cet insecte est, à mon avis, parmi les Malachides, à côté des Psiloderes, eux-mêmes irès voisins des Troglops. Je me propose de revenir, dans un travail plus étendu, sur les raisons qui militent en faveur de cette opinion, et me contenterai de mentionner provisoirement, outre une frappante ana- logie de faciès entre le M. Nieineri et les Psiloderes, le mode d’insertion des antennes, dont les torulus sont situés de chaque côté de la tête, en avant des yeux, caractère qui éloigne cet insecte de tous les Ptinides et lui est commun avec les Malachides. Quant à penser à le rapprocher des Anthicides, tels que les Formico- mus, qu'il rappelle également par sa forme générale, il n’y faut pas son- er, car il présente des tarses pentamères, la tête ne s’amincit pas posté- rieurement sous forme de col, le pronotum la recouvre légèrement en dessus, etc. — M. Aug. Sallé, à la suite de cette communication, fait remarquer que M. le D' Horn (Trans. Amer. Ent. Soc., t. X, p. 124, pl. vi, fig. 18 et 19, août 1882), ayant pu étudier un exemplaire du Myrmecospectra Mietneri, qui lui avait été communiqué par M. le D' Hagen, pense que ce curieux insecte doit être placé près des Collops. — M. H. Lucas communique la note suivante : Les Prionocalus cacicus White, que je fais passer sous les yeux de mes collègues, proviennent des environs de Loja (Ecuador), où cette espèce a été rencontrée en assez grand nombre par notre collègue M. l'abbé Gaujon. Ce Psalidognathide, encore très peu répandu dans les collections, varie beaucoup pour la taille, et ses caractères spécifiques ne sont pas sensi- blement modifiés malgré les différences très grandes de ses dimensions. (1885) BuLE XI: CLXX VII Bulletin entomologique. En effet, il y a des individus qui atteignent en longueur 60 millimètres et d’autres qui mesurent à peine 30 millimètres; quant à la largeur, certains ont 30 millimètres et d’autres dépassent à peine 41 millimètres ; voici les tailles intermédiaires en longueur et en largeur des individus que j'ai examinés : longit. 53, 45, 38; latit. 17, 15, 13, d’. Je ne sache pas que cette observation ait été jusqu’à présent signalée par les auteurs, car White, auquel on doit l'établissement de cette coupe générique, Ann. a Mag. of nat. Hist., 1. XV, p. 109 (4845), ne mentionne pas ces diffé- rences dans l’exposé des caractères spécifiques des espèces comprises dans ce genre. J’ajouterai que les fémurs des pattes de la troisième paire dépassent les élytres et Pabdomen chez les individus de diverses tailles que j'ai observés, et que les fémurs des autres paires de pattes sont plus ou moins renflés. Quant à la femelle, dont je n’ai observé qu’un seul individu, elle égale en longueur 50 millimètres et en largeur 21 millimètres ; les élyires, dans ce sexe, sont de la longueur de celles du mâle, mais plus larges ; l'abdomen dépasse beaucoup les élytres, et les deux derniers segments sont étroits, tronqués, surtout le terminal; les fémurs des pattes de la troisième paire sont plus courts que ceux du mâle et ne dépassent pas les élytres. Ce genre, dont la validité a été contestée par notre honorable collègue M. Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., p. 263 (14850), a été adopté par les au- teurs, parmi lesquels je citerai Lacordaire, dans le tome & de son Genera des Coléoptères, p. kA (1859), et MM. Gemminger et de Harold, dans leur Catalogus syn. et system., p. 2754 (1872). Lacordaire fait remar- quer que cette coupe générique est intermédiaire entre les Psalidogna- thus et les Micropsalis. Cet insecte a été donné aux collections entomologiques du Muséum par M. l'abbé David, au nombre de sept individus, dont six mâles et une femelle. — M. Éd. Lefèvre fait passer sous les yeux de la Société une boîte renfermant un certain nombre de Coléoptères provenant de Tunisie et qu’il a reçus de M. Adolphe Schaedelin, capitaine d’infanterie, aujour- d’hui en retraite. Ils ont été récoltés exclusivement soit à Tabarka, soit aux environs d'Aïn-Draham, dans un rayon de 40 kilomètres environ. Ces insectes offrent un certain intérêt en ce qu’ils donneront une idée exacte de la faune coléoptérologique de ce petit coin de la Kroumirie. Dès qu’il aura terminé de préparer et de nommer ces Coléoptères, Séance du 14 octobre 1885. CLXXIX notre collègue en fera l’objet d’un travail qu’il offrira à la Société pour ses Annales. M. Leïèvre ajoute que M. Schaedelin a recueilli également un grand nombre de Myriopodes, que M. Gadeau de Kerville a bien voulu se charger de faire déterminer par M. le professeur Robert Latzel, le savant spécialiste autrichien. — Le même membre montre plusieurs coques renfermant des nymphes d’Ateuchus sacer L., malheureusement desséchées. Ces coques, en gé- néral de forme ovoide et d’une dureté assez grande, ont été trouvées par M. A. Schaedelin sur les bords de la mer à Tabarka (Tunisie). Elles sont faites de sable, d'argile noire et de détritus végétaux agglutinés. Quelques-unes atteignent presque la grosseur d’un œuf de poule. — M. Émile Gounelle, récemment arrivé de son voyage scientifique au Brésil, fait passer sous les yeux de la Société un grand nombre de boîtes contenant les nombreux insectes, principalement les Coléoptères, qu'il a été à même de recueillir. — M. Leprieur fait la communication suivante : J'ai l'honneur de faire passer sous les yeux de la Société des Cetonia squalida, Amphicoma bombylius et des Julodis, provenant de la Krou- mirie, qui m'ont été confiés par M. Lefèvre, dans le but d’essayer, sur ces insectes velus et défraîchis, l’action du procédé de M. Reitter, dont j'ai donné connaissance dans le courant de l’année dernière. Le résultat, comme on peut s’en assurer, ne laisse, absolument rien à désirer, et les Julodis surtout, sauf la poussière qui a disparu, sont d’une remarquable fraicheur. Je crois devoir rappeler que, en dernière analyse, le procédé consiste à laisser les insectes dans l’alooo! jusqu’à ce que le liquide ne se colore plus et à les placer, en sortant du flacon, au milieu d’une masse de sciure de bois où ils restent vingt-quatre heures. — M. J. Lichtenstein communique la note suivante : Dans le groupe des Aphidiens, on n’a guère qu'à se baisser pour irouver du nouveau, et j'ai bien une vingtaine d'espèces, que je crois nouvelles, à décrire quand j'en aurai le loisir ; mais je voudrais immé- diatement en faire ressortir quelques-unes que soit leur forme, soit leur habitat rendent particulièrement remarquables. — Tel est le cas du Puceron du Tamarix, Aphis tamaricis Licht., dont j'ai trouvé une colonie composée de pseudogynes ou fausses femelles agames, paraissant CLXXX Bulletin entomologique. en septembre et pondant des jeunes qui, en partie, prennent des ailes ou restent aptères, comme leurs parents. Ce Puceron se distingue de tous ses congénères en ce que la partie terminale effilée du sixième article des antennes (que l’on est convenu d'appeler le septième article des antennes) est plus courte que sa base, c’est-à-dire que le sixième; caractère commun aux aptères et aux ailés, et qui suifit pour différencier l’Aphis tamaricis de tous les autres Aphis que je connais. — L’apière est vert cendré velouté, avec nectaires et queue blancs. L’ailé à le thorax noir, l'abdomen vert, nectaires blancs, queue brune. Les nectaires ont 10 centièmes de millimètre et la queue 6. Le Tamarix ne figurait pas encore parmi les végétaux attaqués par les Pucerons, et l’Aphis tamaricis, qui s'applique contre les branches, joue, à s’y méprendre, par sa couleur verte, le rôle des petites feuilles imbriquées de cet arbuste. Sans les Fourmis (Lasius), je ne l'aurais jamais trouvé. Il est remarquable de voir combien tous les insectes du Tamarix, de- puis l’élégant Charançon (Coniatus) jusqu'au charmant Lépidoptère à chenille verte et blanche (Macaria aestimaria) imitent les couleurs du joli feuillage sur lequel ils vivent. Il y a aussi deux Homoptères, une Cicadelle et un Capside, qui circulent dans le feuillage léger et se con- fondent avec lui par leur forme ailongée et leur couleur verte : c’est la mimicry des Anglais, généralisée et étendue à tous les habitants du même végétal. — M. H. Lucas adresse la note qui suit : En explorant, en août 1885, les environs de la Trinité (Orne), entre Irai et Beaulieu, j'ai rencontré, suspendue à une muraille, une chrysalide de Papilio Machaon; j'espérais obtenir linsecte parfait que j'avais déjà vu voler aux environs de Beaulieu et de Saint-Maurice, mais j'ai été trompé dans mon attente ; en effet, au lieu d’avoir l’éclosion de cette belle espèce, je n’ai eu que des Hyménoptères parasites, appartenant au genre Pteromalus, que j'ai rapportés au P. eminens de Fôrster, de la col- lection de notre regretté collègue Giraud; j’en ai obtenu un assez grand nombre d'individus des deux sexes, et je ne sache pas que cette espèce, extrêmement agile, ait été, jusqu’à présent, signalée par les auteurs comme déposant ses œufs dans le corps de la chenille de cet Achali- noptère. Il ne m’a pas été possible, pendant mon séjour dans l’Orne, de faire beaucoup d'observations, la sécheresse cette année ayant été excessive ; Seance du 14 octobre 1885. CLXXXI cependant, je ferai remarquer qu’en parcourant la forêt du Perche pour me rendre au monastère de la Trappe, j'ai vu voler en assez grand nombre, sur les bords des fossés et dans les clairières de cette vaste forêt, les Limenitis Sybilla et Camilla de Fabricius ; j'ai remarqué que ces Nymphalides affectionnent particulièrement les parties sombres de ces grands bois et qu’elles aiment à se reposer sur la terre humide et dans le voisinage des ruisselets. — M. Émile-L. Ragonot fait connaître une nouvelle espèce française de Microlépidoptère : COLEOPHORA AMETHYSTINELLA Rag. — Enverg. 14 mill. — et $. — Ailes supérieures étroites, un peu falquées sur le bord externe sous Papex ; de couleur bronze cuivré, fortement teintées, surtout vers l’apex, de violet foncé. Deuxième article des palpes un peu squammeux par devant, les écailles dépassant légèrement la base du troisième article, qui est long, mince et aigu. Antennes du & avec l’article basilaire élargi par des écailles violettes qui forment en dessous une touffe hérissée ; deuxième article un peu épaissi par des écailles violettes, mais lisses ; au delà, lantenne est formée d’articles lisses, bruns jusqu’au milieu, puis, jusqu’à l’apex, les articles sont élargis, serratiformes, gris, faible- ment annelés de noir. — La © ressemble au &, mais elle est davantage teintée de violet et ses antennes sont épaissement garnies jusqu’au mi- lieu d’écailles hérissées, qui sont de couleur vert bronzé très brillant à l'extrême base de l’antenne, violettes au milieu et d’un bleu noir au- dessus ; au delà, les articles de lantenne sont serratiformes, bruns jus- qu’au dernier cinquième de la longueur, ensuite blancs, faiblement annelés de noir en dessous. L’amethystinella se distingue facilement des autres espèces du groupe à ailes métalliques par sa couleur violacée, la structure et la couleur des antennes. Elle devra être placée entre melilotella Scott et deauratella Z. Le d a été pris à Cannes par lord Walsingham, qui me l’a obligeam- ment donné; la $ a éié capturée par M. Millière, qui a bien voulu me permettre de la décrire. — M. Th. Goossens donne lecture d’une note sur les premiers états des Lépidopières : L'œuf du Papilio Machaon offre un précieux avantage pour lobserva- tion : près d’éclore, il devient transparent. J'ai profité de ce qui nous CLXXXII Bulletin entomologique. est offert pour essayer d’être indiscret; ce que j'ai pu surprendre, sans être bien important, me paraît devoir être indiqué. Cet œuf, relativement gros, est lisse, et sa coquille est mince; sept jours après la ponte, voyant les œufs perdre leur opacité, je présumai qu'ils allaient éclore. Placé sous le microscope, je vis, grâce à la demi-transparence, que la chenille était formée, qu’elle était contournée sur la paroi; elle me parut immobile ; le dos et les flancs étaient chargés de monticules trans- parents, coniformes, surmontés chacun d’un pédoncule renflé en massue à son extrémité, ce pédoncule ayant à peu près la forme d’une baguette de tambour ; mais, si la chenille semblait immobile, il n’en était pas de même de ces organes adhérents, ceux-ci étaient en mouvements conti- nuels. Changeant l’œuf de position, je vis qu’il était plein d’un liquide incolore, et ne tardais pas à remarquer que le liquide diminuait; deux heures plus tard, il avait disparu ; à ce moment, l’animal semblait placé en un globe de cristal. Mais les organes qui m’avaient occupé ne bougeaient plus; je crus que la bête, ne pouvant supporter les examens, avait succombé : il n’en était rien. Une heure plus tard, un trou par éclat se déclara sur le flanc de l'œuf, le morceau du chorion était projeté à un centimètre environ ; alors la chenille est sortie, puis, après un repos, elle est revenue vers la coque vide, elle en a mangé une partie, comme font les chenilles lentes des Rhopalocères, enfin elle s’est dirigée vers les feuilles. La chenille du Machaon, que notre mémoire nous rappelle, épaisse, glabre, lisse, verte, était alors bien différente : c'était une chenille à fond noir, avec les mamelons tuberculeux brun clair, transparents, le pédon- cule également transparent ; la bête, ayant six organes semblables à chaque segment, paraissait sensiblement velue. Le premier zoonite diffère des autres, il supporte un amas de bour- souflures qui l’envahissent, excepté pourtant au milieu, où l’on peut voir une petite glande brun clair, bifide, embryon de ce tentacule carac- téristique des chenilles de Papilionidæ. Peu après, le pédoncule terminé en bouton parut s’atrophier ; il prit la forme d’un poil raide et pointu, devint plus opaque, ensuite d’autres poils apparurent sur le mamelon, et la chenille, qui avait conservé une forme presque égale, encore peu renflée antérieurement, rappelait les chenilles des Thais à tubercules velus. Il n’est pas nouveau de dire que les chenilles de Papilio ont des poils dans le jeune âge; nous avons remarqué que la très grande majorité des chenilles éclosent également avec des poils; il est des espèces qui Séance du 14 octobre 1885. CLXXXII les perdent bientôt, mais beaucoup les conservent; chez les unes, ces poils s’épaississent et deviennent des épines, d’autres deviennent ve- lues, etc. Mais, puisque ces appendices, terminés d’abord en boutons, ont changé de forme, il est permis de croire que leur premier rôle est ter- miné. Ne semble-t-il pas que leur mission était d’absorber le liquide de l'œuf, en faisant office de siphon? Ce liquide, qui, peut-être, peut se comparer à l’amnios, doit servir à la chenille pour opérer son premier développement ; rien d’extraordinaire à ce qu’elle l’emmagasine, et alors les points trapézoïdaux verruqueux, plus ou moins tuberculeux, sur lesquels s’implantent les poils, ces points, dis-je, dont nous ne nous expliquons pas encore la présence, ont pu avoir leur utilité dans le jeune âge. On cite souvent la chenille de l’Aglaia tau comme exemple, en Europe, d’une larve épineuse pendant les premiers âges ; le fait, certes, impose l'intérêt ; il semble juste de dire que les chenilles de Papilio offrent un intérêt égal : si les épines sont moins longues, elles sont de beaucoup plus nombreuses. Après chaque mue, cette chenille se retourne lentement et se met en devoir de manger sa dépouille devenue inutile. C’est vraiment sur- prenant de voir sa précipitation : elle attaque d’abord la tête, qui bientôt a disparu, puis, par sa bouche, lâche une goutte de salive, et entame les segments ; elle a parfois un arrêt quand se présente une épine, arrêt de peu de durée : tout disparaît en dix ou quinze minutes ; et si l’on in- quiète cette chenille, avant ou après l'opération, l’appendice sort aussi grand ; il est donc peu probable qu’il ait fourni la salive. Il est à remar- quer qu'après ce copieux repas, la chenille ne laisse pas tomber d’excré- ments, ce qu’elle eût fait avec un équivalent de feuilles. N'est-ce à la cause de l'intestin vide ? A la dernière mue, les poils disparaissent complètement, et les ma- melons coniques ne sont plus visibles que sous lapparence de taches orangées, telles que nous les connaissons. A l’intérieur de la chenille, à la base de ces mêmes taches, on peut voir encore, incomplètement atrophiées, des glandes qui ont dû être plus volumineuses aux premiers âges de la chenille. En suivant le développement de l’œuf de ce Papilio, mon désir était de surprendre lutilité de cette corne tentaculaire ; j’espérais lui trouver une fonction dans le jeune âge de la chenille : je n’y ai pas réussi, mais j'ai pu faire une remarque que je n'avais pas faite encore. Si l’on examine l’évolution complète des Papilionidæ, dont les che- CLXXXIV Bulletin entomologique. nilles possèdent cet appendice, on ne trouve rien qui ne se présente chez les autres Rhopalocères ; mais, si l’on compare les chenilles de Pa- pilio, Thais, Parnassiens, avec celles des autres groupes, il est facile de constater et de faire vérifier une différence importante. Les chenilles à appendice placé sur le premier segment n’ont pas la vésicule rétractile que nous savons placée entre la bouche et la première paire de pattes écailleuses (Th. Goossens, Ann. Soc. ent. Fr., 1869). Cette vésicule me semble toujours être une glande salivaire dont la bête se sert pour humecter la feuille tenue entre ses pattes. Pourquoi les che- uilles à tentacules n’ont-elles pas cet organe ? Si, ayant vidé complètement la chenille, on la retourne comme un gant, il est alors presque facile de constater la glande buccale et ses canaux ; mais, Chez cette espèce, rien n'indique une expansion à l’exté- rieur; tandis que, des ganglions cérébroïdes, placés sur l’œsophage, il semble qu’une expansion produit Pappendice bifide. En résumé, les chenilles de Rhopalocères possèdent : ou le tentacule bifide ou la vésicule découverte par Bonnet. Ensuite, le plus grand nombre des chenilles ont des poils dans le jeune âge; ces poils, nous venons de le voir d’après l’étude de cette espèce, ont servi à absorber le liquide qui était dans l’œuf au moment de l’éclo- sion ; alors on peut soupçonner le rôle des points cornés qui protége- raient d’abord les réservoirs, changeant de mission pour certaines espèces et devenant, quant à présent, sans utilité pour d’autres. — M. Maurice Girard présente les 8° et 9° séries de ses bons points instructifs d’entomologie, avec la collaboration de M. A. Clément pour les figures en lithochromie (Hachette et Ci° éditeurs). Il regarde comme devant intéresser particulièrement les habitants des campagnes, l’histoire détaillée, en quatre sujets, des mœurs des Fourmis, et celle si utile des métamorphoses du papillon et des destructions de nos vignobles par la Pyrale de la vigne, OŒEnophthira Pilleriana Duponchel. Membres reçus. M. Bertrand, de Consenvoye (Meuse), qui s'occupe d’Entomologie en général, présenté par M. Édouard Lefèvre. — Com- missaires-rapporteurs : MM. Bourgeois et Poujade. (Reçu pour 1886.) — M. l'abbé Gaujon, lazariste, professeur au séminaire de Loja (Équa- teur), qui s'occupe d'Entomologie en général et principalement des In- sectes de l’ordre des Coléoptères, présenté par M. L. Buquet, au nom de MM. Ch. et René Oberthür. — Commissaires-rapporteurs : MM. Fair- maire et Leprieur. (Reçu pour 1885.) E. D. Séance du 14 octobre 1885. CLXXXV Bulletin bibliographique. Atti della Reale Accademia dei Lincei, 282° année, 1884-1885. — Rendi- conti, vol. E, fascic. 20 et 21. © Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome CI. — N° 12 (21 septembre 1885). ©) — N° 13 (28 septembre 1885). JoANNÈS CHATIN. Sur la mandibule des Hyménoptères. — N° 14 (5 octobre 1885). © Entomologist®s Monthly Magazine (The), n° 257 (octobre 1885). — H. T. STAINTON. The Metallic green species of the genus Coleophora. — Descript. of a new Gelechia from our salt marshes : G. tetragonella. — W. Buoxzey. Choerocampa celerio in Staffordshire. — C. G. Bar- RETT. On the Hyponomeuta of the apple. —L. pe Nicévize. Reply to Mr. Butler’s paper « On the distinctness of Auwlocera Scylla from A. brahminus ».— G.T.PorritTr. Descript. of the larva of Pteropho- rus Bertrami. — KE, MeyricKk. On Lepidoptera from Saint-Vincent. — W. EaGLe CLARKE. Heliothis peltigera in Yorkshire. — Rev. A. MarT- THEWS. On the british species of Orthoperus.— A. G. BurLer. What is the true Chrysophanus Hippothoë of Linneus ?— FRrANK E. BEDDARD. Sphinx convolouli in Regent’s Park.—R, C. R. Jorpan. Sphinx con- volvuli in South Devon.—J. J. Wazker. Colias Edusa, eic., at Port- land. — C. G. BarretT. Lepidoptera on stone walls and rocks. — Curious performance of a Noctua.—Food of Peronea caledoniana.— H. T. SramnTon. On the clothing of the pupae in the genus Hypono- meuta.—Æ.PaRrrirr. Note on pulsation in the larvae of Acronycta psi. — W. H. B. FLercHer. Nepticula assimilella, Zell., a species new to Britain. — W. F. Jonxsox. Strange locality for Carabus monilis. — THeonore Woop. Experiments with Bruchus-infested beans. — Fur- ther note on Adelops Wollastoni and Anonvmatus 12-striatus. — Note on Batophila aerata Marsh. —G. À. Lewcock. Coleoptera at Rainham, Surbiton, etc., in 1884-1885. — I. T. Sims. Reduvius personatus at Lincoln. — J. W. Douczas. Hemiptera at Lewisham.— E. SAUNDERS. Hymenoptera at Chobham in August.— P. CAMERON. A synopsis of the British species of Cimbicidina, Hylotomina, Lophyrina and Lydina (continued.). Feuille des Jeunes Naturalistes, 15° année, n° 180 (1° octobre 1885). — COMMUNICATIONS : Habitat des Cloportides. — Orgya antiqua. — Cal- licnemis Latreillei. — Podabrus lateralis. Naturaliste (Le), 7° année, n° 49. ©) CLXXXVI Bulletin entomologique. Nova Acta Academiae Caesareae Leopoldino-Carolinae germanicae naturae curiosorum. — Tome 44. D' O. TAscHeNBERG. Die Mallophagen mit besonderer Berücksichtigung der von D' Meyer gesammelten Arten systematisch bearbeitet (7 pl.). — D' H. Dewrrz. Beschreibung von Jugendstadien exotischer Lepidopteren (2 pl.). — Tome 45. ©) — Tome 46. Dr E. Anozpx, Zur Morphologie der Hymenopterenflügel ; Zugleich ein Beitrag zu den Fragen der DD und des Ata- vismus (6 pl.). Proceedings of the Royal Society, vol. XXX VIII, n° 238. ©) Revue des travaux scientifiques, publiée par le ministère de linstruction publique. — Tome V, n° 5. E. O. Analyse de divers travaux ento- mologiques parus en 1882-83-84. — N° 6. E. O. Analyse de divers travaux entomologiques parus en 188%. Société des amis des sciences naturelles de Rouen.—Compte rendu annuel par H. Gadeau de Kerville, 1884. Société entomologique de Belgique. — Compte rendu des séances. Séance du 5 septembre 1885. — E. Simon. Matériaux pour servir à une faune arachnologique de la Nouvelle-Calédonie (2° mémoire). — Léon Bec- KER. Catalogue des Arachnides de Belgique, revision des espèces belges de la famille des Theridionidae. — BerGé. Note sur la colora- tion des téguments chez les insectes et spécialement chez les Co- léoptères. GADEAU DE KERVILLE (HENRI). Aperçu de la faune actuelle de la Seine et de son embouchure (depuis Rouen jusqu’au Havre). — Le Havre, 1885. (Extr. du 2 vol. de L’Estuaire de la Seine, par G. Lennier.) * — Compte rendu de la 23° réunion des délégués des Sociétés savantes à la Sorbonne, 1885 (Sciences naturelles). Rouen, 1885. (Extr. du Bullet. de la Soc. des amis des sciences nat. de Rouen, 1°" semestre 1884.) 80 p., 3 pl. n., 1 pl. col. * — Mélanges entomologiques, 3° mémoire (1° et 2° semestres 1884). Rouen, 1885. (Extr. du Bullet. de la Soc. des amis des sciences nat. de Rouen, 2 semestre 1884.) 76 p. * — Note sur les Crustacés Schizopodes de l’Estuaire de la Seine, suivie de la description d’une espèce nouvelle de Mysis, par M. G. O. Sars. Rouen, 1885. (Extr. du Bullet. de la Soc. des amis des sciences nat. de Rouen, 1° semestre 1885.) 1 pl. n. * GinarD (MAURICE). Bons points instructifs (Insectes), 8° et 9° séries. * A. B. ————_— Seance du 28 octobre 1885. CLXXX VII Séance du 2$S octobre 1885. Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. Lecture. M. L. Fairmaire dépose sur le bureau un mémoire ayant pour titre : Note sur les Coléoptères recueillis par M. Laligant à Obock, et qui lui ont été communiqués par notre collègue M. Dollé. Communications. M. J. Lichtenstein offre, par l’entremise du Secré- taire, la 1° partie de l’ouvrage sur les Pucerons qu’il vient de publier à Montpellier. Dans ce travail, l’auteur donne le Genera des Aphidiens, réservant pour une seconde partie la description des espèces. Ce volume comprend huit chapitres : 4° Bibliographie générale ; 2° Liste des espèces décrites, disposées alphabétiquement et au nombre de 718 ; 3° Classification, prin- cipalement d’après Passerini, comprenant 58 genres, placés dans 7 tribus et comprenant les noms de toutes les espèces déjà connues ou encore inédites ; 4° Flore, ou liste des végétaux avec les noms des espèces de Pucerons qui les attaquent; 5° Généralités indiquant les caractères ser- vant à la classification ; 6° Biologie, surtout développement et mœurs; 7° Classification naturelle renfermant des considérations générales : a. sur les familles à vie souterraine et à forme ailée inconnue (Genres : Trama, Parocletus, Forda, Rhizobius et Tychea); b. sur les familles à vie aérienne, au moins en partie, et à formes ailées connues (Tribus : Phylloxériens, Chermesiens, Pemphigiens, Schizoneuriens, Lachniens et Aphidiens); 8 Chasse et collection. — Quatre planches en chromolitho- graphie, relatives à diverses espèces de Pucerons du peuplier, accom- pagnent cet ouvrage, que l’auteur présente pour le prix Dollfus. — M. V. Signoret communique la note suivante : Nous présentons à la Société, de la part de M. Ratte, une note publiée dans les Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, 1885, sur les larves et l'habitation de quelques Aphrophorides australiens, et il nous semble intéressant d’en donner une courte analyse. Tout le monde connaît en Europe les espèces de crachats qu'on re- marque sur les branches de divers saules ou autres plantes, et dans lesquels on trouve des larves de nos différents Aphrophora. Quelques espèces exotiques en présentent une grande quantité, d’un liquide clair : ainsi, PA. Goudoti, de Madagascar, émet en une demi-heure, pour une soixantaine d'individus, l'équivalent d’une bouteille d’eau. Mais, en Aus- tralie, certaines larves construisent des espèces de cornets ou de coquilles plus ou moins solides et ressemblant à des tubes de Serpules. On les CLXXX VII Bulletin entomologique. trouve en assez grand nombre dans les environs de Sydney, sur divers Eucalyptus ; enfin, récemment, sur des branches de Gommiers, à Hunter River, on a découvert des tubes affectant la forme hélicoïde. Dans ces derniers, les larves sont placées horizontalement, mais, dans les tubes droits, en forme de cornets, elles se tiennent la tête en bas, et, par con- séquent, éloignées de l'ouverture, afin de sucer la sève de la plante. Ces détails, peu connus, pourront avoir quelques titres à être publiés dans notre Bulletin, d'autant plus que nous possédons depuis une dizaine d’années un exemplaire des types représentés dans la planche 69, figures L et 5, du travail de l’auteur cité plus haut, et que nous devons à l’obli- geance de M. Mac Lachlan, qui les avait reçus de M. le D' Bancrofît, de Brisbane (Queensland), et récoltés sur des Eucalyptus. Dans le même ordre d’idées, nous faisons passer sous les yeux de nos collègues une autre espèce d’Hémiptères dont nous avons parlé en 4879, Bulletin, page Lxxxv, que nous avons appelée Spondyliaspis, et qui repré- sente une coquille sous laquelle vit une larve dont nous ne connaissons pas l’insecte parfait. Ce genre, représenté par plusieurs espèces, vit sur l’'Eucalyptus. La larve présente des antennes de huit ou neuf articles et quatre moignons d’élytres, et, par cela même, s'éloigne des Coccides, auxquels nous avions tout d’abord pensé. Malgré notre première note, nous n'avons pas entendu parler de ce genre qui nous paraît remar- quable et assez commun, puisque sur un seul fragment de feuille nous comptons une quarantaine d'exemplaires du Spondyliaspis Bancrofti, dont nous avons déjà donné la diagnose, loc. cit., page Lxxxvr : Lon- gueur de la coquille 2 4/2 mill., largeur 2 mill.; longueur de l’insecte vivant dessous À 1/2 mill. — Eucalyptus, Dawson River, Brisbane. — L'aspect de ces coquilles est d’un corné rugueux, d’un jaune varié de brun, et elles présentent dans les plus grands exemplaires neuf côtes et trois ou quatre dans les plus petits ; celles-ci ne se prolongeant pas au- delà de la circonférence qui n'offre que des angles à l'extrémité des côtes, qui sont mutiques et rugueuses. — Les insectes sont de deux états : les uns présentent huit articles courts aux antennes, les autres neuf articles plus longs, et tous offrant, même les plus petits, des moignons d’élytres et d'ailes. Ils sont d’un jaune brun, avec les antennes, les pattes, le rostre, deux plaques de filières ventrale et dorsale, et l'extrémité de l'abdomen, noirs. — Le même membre signale une grave erreur typographique, qu'il ne peut s'expliquer et qui s’est glissée dans son mémoire sur les Gydnides : À la page 33 des Annales de 1881, au commencement du tableau des Séance du 28 octobre 1885. CLXXXIX genres, On lui fait dire : 4—58, Pas de points piligères sur la tête et Le prothoraz…. CYDNIDES, au lieu de : Des points piligères sur la tête et le prothorax... CYDNIDES; Caractères qui doivent être opposés à ceux des SÉHIRIDES (loc. cit., p. 36) : 58—1. Pas de points piligères. — M. L. Fairmaire donne la description de trois nouvelles espèces de Coléoptères : 1° PHYLLOGNATHUS ? PAULSENI.— Long. 12 à 43 mill. — Ovatus, valde conveæus, rufo-castaneus, Subtus longe rufo-villosus, capite parvo, inæ- quali, antice paulo reflexo, prothorace transverso, elytris parum angus- tiore, lateribus rotundato, sat grosse punctato, elytris parum profunde punctato-striatis, intervallis fere lævibus, 2° basi latiore, 6° latiore, me- dio seriatim multipunctato; & clypeo dente crasso valde obtuso armato, prothorace medio valde excavato, lateribus excavationis conico-elevatis, pedibus valde crassis ; ? capite medio vix elevato, prothorace antice leviter impresso, pedibus minus validis. Cet insecte remarquable a été trouvé près de Concepcion par M. Paul- sen, auquel l’entomologie doit des découvertes intéressantes. Une espèce voisine se retrouve au Pérou : 2° PHYLLOGNATHUS SIMPLICIFRONS. — Long. 40 mill. — Diffère du pré- cédent par la taille bien plus faible, la forme plus allongée, la tête sans corne, n'ayant qu’un faible relief en angle obtus, le corselet notablement plus petit, moins arrondis sur les côtés, sans impression ni excavation médiane et les élytres à stries plus profondes, plus ponctuées, avec les intervalles égaux, sauf le 2° qui est plus large dans toute sa longueur. 3° CEROSTERNA OBLITA.— Long. 17 mill.— C. impressicolli valde afji- nis, similiter colorata et pubescens sed minor, villosa, lateribus longe ciliata, capite antice magis angustato, prothorace minus rugoso, fere similiter utrinque impresso, sed impressionibus minus antice intus ar- cuatis, elytris paulo brevioribus, densius ac fortius punctatis, subrugo- sulis, extus magis declivibus, dorso utrinque bicostatis, costis modice elevatis, basi et apice obliteratis, interna «a sutura magis distante, et externa fere marginali magis arcuatis, subtus minus punctata, processu intercoæali fere polito, & segmentis 2 S°que medio plagula lævi parum elevata signatis. Trouvé à Concepcion, près Valparaiso, par M. Paulsen. — M. Éd. Lefèvre donne la description de quatre nouvelles espèces d’Eumolpides : 1° METAXYONYCHA SIGNATA. — Breviter oblonga, modice convexa, sub- CXC Bulletin entomologique. tus nigro-picea, supra rufo-fulva, nilidula, labro palpisque dilutioribus, antennarum articulis quatuor basalibus rufo-fulois, reliquis nigris ; capite punctulato, in media fronte late sat profunde impresso; prothorace trans- verso, remote punctulato, lateribus utrinque vage impresso, margine late- rali ipso subarcuato, marginato, medio bisinuato; elytris infra humeros obsolete transversim impressis, irregqulariter Subgeminatim punctulatis, versus apicem (præsertim juxta suturam) punctato-sulcatis, singulo ma- culis magnis duabus subquadratis (altera basali, altera pone medium nec suturam, nec latera attingentibus) subcyaneo-nigris, interdum viola- ceo-micantibus ; pedibus rufo-fulvis, tibiis intermediis extus ante apicem evidenter sed obsolete emarginatis, tursis nigris. — Long. 5 1/2-5 3/4 mill.; lat. 2 3/4-3 mill. Brésil (ma collection). — Mus. Jacoby. Variat maculis elytrorum inter se omnino conjunctis. 2° METAXYONYCHA VALIDICORNIS. — dd. Breviter oblonga, rufo-fulva, nitida, labro palpisque fulvis, antennis validissimis, articulis quatuor basalibus rufo-fulvis, reliquis nigris; capite in media fronte impresso, sat dense punctato, epistomate lævissimo ; prothorace convexo, punctis hic illic aggregatis remote instructo, lateribus utrinque rotundato ibique medio acute bidentato ; elytris metallico-viridibus, sutura, margine late- rali utrinque sicut et apicali rufo-fulvis, infra humeros vage transversim impressis, fortiter punctatis, disco exteriori strigato-rugosis, versus api- cem (præsertim juxta suturam) elevato-striatis ; pedibus rufo-fulois, tibiis quatuor anticis sensim ad apicem subdilatatis, intermediis extus obsolete emarginalis, tarsis piceo-nigris. — Long. 4 3/4-5 mill.; lat. 2-2 1/4 mill. Brésil (ma collection). 3° CoLaspis JACOBYI. — Oblongo-elongata, parallela, modice convexa, fulva, labro, palpis, tibiis apice tarsisque piceis, antennis nigris ; articulis tribus basalibus fulvis; capite prothoraceque lævibus, punctis nonnullis hic illic tantum disperse instructis, hoc transverso, convexo, basi margi- nato ibique linea punciorum regulariter impresso, lateribus utrinque arcuatis, medio sat fortiter, sed obtuse, tridentatis ; scutello semicirculari, Lævissimo; elytris viridi-cyaneis, violaceo-micantibus, juxta suturam sub- tiliter et fere lineatim, disco exteriori autem grosse inordinatim et con- fluenter, punctatis, interstitiis transversim elevato-strigatis, versus apicem fortiter striato-impressis. — Long. 8 mill.; lat. 3 4/3 mill. Cette jolie espèce a été capturée par M. Champion à Bugala, dans le Guatemala. Elle m'a été communiquée par M. Jacoby, à qui je me fais un plaisir de la dédier.. Seance du 28 octobre 1885. CXCI 4° COLASPIS FASTIDIOSA. — Oblongo-ovata, convexa, brunneo-ænea, magis minusve viridi-metallico-tincta, nitidula, abdomine pube brevi albida obsolete obtecto, labro, palpis, antennis pedibusque pallide fulvis ; prothorace maxime convexo, dense undique aciculatim punctato, ad latera utrinque vage Substrigato, margine laterali ipso arcuato, concinne mar- ginato et viridi-metallico, medio bidenticulato; elytris infra humeros vage transversim impressis, subgeminatim punctatis, interstiliis hic illic mo- dice elevatis, versus apicem autem fortiter striato-impressis. — Long. 4 1/2- 5 mill.; lat. 2-2 1/2 mill. ©. Elytris infra humeros confluenter et strigatim punctatis, costula satis elevata (a callo humerali usque fere ad apicem extensa) instructis. Colombie, Venezuela (Valencia). — Ma collection. — M. Desbordes signale un cas de tératologie assez intéressant qu’il a relevé sur un Lucanus cervus d, provenant du Poitou.— Cet insecte, qui est de taille moyenne, a le fémur de la patte antérieure droite atrophié et réduit à une longueur d'environ 3 millimètres, alors que la longueur du fémur de la patte correspondante est normale (environ 10 millim.). En outre, le tibia de la patte atrophiée est d’une taille (8 millim.) un peu inférieure à celle (44 millim.) de la patte correspondante. Les tarses sont semblables dans les deux pattes. — M. H. Lucas adresse la note suivante : M. Terquem, bien connu des Zoologistes par ses travaux sur les Foraminifères, se trouvant à Dunkerque au mois de septembre, voulut se procurer des Ostracodes ; muni d’une traîne, il fit une excursion en mer par un temps assez calme, à deux lieues environ de la côte. En exa- minant ce que sa traîne avait recueilli, il fut très surpris de rencontrer des Coléoptères vivants, au lieu de Crustacés qu'il espérait prendre. Ces insectes m'ont été communiqués; ce sont les Phytonomus punctatus Fabr.; Sitones lineatus Linné, sulcifrons Thunb., hispidulus Fabr.; Cas- sida oblonga Iliger. Comment expliquer la rencontre de ces insectes sur la mer et à une si grande distance du rivage ? Il est permis de supposer qu'ils y ont été transportés par le veni et par les courants. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la note suivante : Le Profr J. Wesiwood (V. Trans. ent. Soc. London, 1876, p. 517, etc.) a fondé un genre Leptynoma, très proche voisin du curieux genre Lam- promyia (Macquart, Suites à Buffon, Dipières, 1. I, Supplément, 1835, p. 660), et dont le type est une espèce alors nouvelle, provenant de CXCII Bulletin entomologique. l'Afrique australe, qu’il décrit (loc. cit.) sous l’appellation de Leptynoma sericea. Les caractères différentiels de ce genre seraient, suivant la diagnose et la figure : 4° une nervure transversale surnuméraire dans la cellule mar- ginale de l’aile; 2° l’existence aux tarses d’un véritable empodium (organe supposé manquant chez le Lampromyia pallida, Macquart, loc. cit.). Dans une savante notice due au baron Osten-Sacken (V. Berlin. Entom. Zeitschr., Bd. XXNII, 1883, p. 295, etc.), ce dernier nous dit : qu'ayant pu étudier le éype même du G. Leptynoma (Westw.), il considérait celui-ci comme identique à l’ancien G. Lampromyia (Macq.), par les deux raisons suivantes : 4° qu’il avait constaté l’existence d’un empo- dium rudimentaire (selon moi, l’auteur a probablement été trompé par l'état de détérioration, de racornissement de cet organe, produit par la dessiccation ? et je crois très fermement, qu'à l’aide du ramollissement, on aurait pu constater le développement normal dudit empodium, égal aux deux autres pelotes latérales); 2° que la nervure transverse, surnu- méraire, de l'aile, n’était qu’une simple apparence, due à une illusion d'optique. De mon côté, j'ai récemment fait insérer (Ann. Soc. ent. Fr., Bulletin, séance du 25 mars 1885, p. Lxvu), une note relative à la localisation méthodique du G. Lampromyia dans la série diptérologique (groupe des Leptidi), accompagnée de la description d’une nouvelle espèce ? provenant du Cap de Bonne-Espérance et appartenant sans le moindre doute à ce dernier genre, sous la dénomination de Lamp. argentaia, fortement ressemblante, sinon tout à fait identique à la Leptyn. sericea (Westw.), autant du moins que j'en puis juger par la diagnose du savant professeur. Il résulte aujourd'hui, pour moi, des observations judicieuses du baron Osten-Sacken, que cette espèce, ou ces deux espèces appar- tiennent réellement au seul et même genre Lampromyia de Macquart, chez lequel, je le répète, une étude plus minutieuse, secondée par un ramollissement approprié, fera très probablement apercevoir aussi l’em- podium, normal, plus ou moins développé. Pour essayer toutefois d’éclaircir ce point douteux, j'ai fait subir l'opération à l’un de mes deux spécimens (Lampr. argentata, mihi =? Leptyn. sericea Westw.), échantillon chez lequel, contrairement à ce que je voyais sur l’autre, il ne m'était pas possible de discerner lempodium. Or, le ramollissement opéré, j'ai parfaitement constaté, chez le premier spécimen, la présence de l'organe, tout aussi bien développé et tout aussi long que les deux autres pelotes (pulvilli) qui laccompagnaient. Seunce du 28 octobre 1885. CXCIII Membres reçus. 1° M. Théodore Séebold, C. %X, ingénieur civil, etc., Apartado, 5, à Bilbao (Espagne) (Lepidoptères et surtout Microlépidoptères), présenté par M. Ragonot. — Commissaires-rapporteurs : MM. Desmarest et Poujade; 2° M. le D' Gustave Sievers, secrétaire particulier de son Altesse le grand-duc Nicolas Mikaïlovitch ; au palais grand-ducal à Saint- Pétersbourg (Entomologie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. Ragonot. — Commissaires rapporteurs : MM. Lefèvre et Sallé ; 3° M. Adollo Targioni-Tozzetti, professeur de zoologie et d'anatomie comparée (animaux invertébrés) à l’Institut de Florence, etc., 9, via Romana (Entomologie générale, surtout Hémiptères), présenté par M. L. Buquet, au nom de M. Piccioli. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Fairmaire et V. Signoret. (Reçu pour 1886.) Membre démissionnaire pour 1886. M. le professeur Ferdinand Piccioli, à Florence, qui avait été reçu membre en 1857. E. D. Bulletin bibliographique. Bibliothèque entomologique sous la direction de Ep. ANDRÉ. — Catalogue n° 8. Bulletin de la Societé d'étude des sciences naturelles de Nimes, 13° année, n° 4 à 6 (avril à juin 1885). —S. CLÉMENT. Catalogue des Coléoptères du département du Gard. Bulletin de la Societé d'etudes scientifiques d'Angers, 14° année (1884). — TrouEssaRT. Description d’un nouveau genre et d’une nouvelle espèce de la sous-famille des Cheylétiens. — Note sur la classification des Analgésiens et diagnoses d'espèces et de genres nouveaux.— TROoUESs- sART et MéGnix. Monographie du genre Freyana (Haller), et descrip- tion des espèces nouvelles du Musée. — A. MoXTANDON. Souvenirs de Moldavie : le domaine royal de Brosteni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome CI, n° 15 (12 octobre 1885). ©) — N° 16 (19 octobre 1885). — H. BEAUREGARD. Sur le mode de développement de l’Epicauta verti- calis. Mittheilungen der Schweizerischen entomologischen Gesellschaft, vol. VI, Heft 4 (août 1885). — Bericht über die 27. Sitzung der Scaweizeris- (1885) BULL. xHX, CXCIV Bulletin entomologique. chen entomologischen Gesellschaft von 14 september 1884 in Stansstad. — Necrol. : Rupozpx Meyer-Dür.— D' G. HALLER. Ueber die pelagisch lebende Gattung Halobates. — N. v. Rôper. Ueber Dasypogon japoni- cum Bigot und Laphria rufa n. Sp. aus Japan. — D' G. HaLLer. En- tomologische Notizen. Naturaliste (le), 7° année, n° 20 {15 octobre 1885). — E. Lecrèvre. Note sur une variété de Vanesse. — Nécrologie : CHARLES ROBIN. Rovartani Lapok, 2% année, n°° 7, 8, 9 (juillet, août, septembre 1885).— L. Bmo. Chrysomélides nuisibles aux saules. — D" C. Cayzer. Notes additionnelles à la Faune des Coléoptères du département de Zemplen. —D' G. Horvarx. L’entomologie à l'Exposition de Budapest. — Euc. VANGEL. Biographie de FR. METELKA. — L. Birô. La Calandre du blé. — D: G. HorvarTa. Une nouvelle classification des Insectes. — La biologie d’un Puceron gallicole. — Eu. VAxGEeL. Contributions à la faune des Lépidoptères du département d’Arva.— L. Biro. Les Myr- méléonides de la Hongrie. Societé Linnéenne du nord de la France, Bulletin mensuel, 14° année, n°s 140-143 (février-mai 4885). —E. DeLagy. Contributions à la faune locale. — LIiCHTENSTEIN (JULES). — Les Pucerons, monographie des Aphidiens. re partie : Genera. Montpellier, 1885, 188 p., 4 pl. en chromolitho- graphie. s PAscoE (Francis P.). List of the Curculionidae of the Malay Archipelago collected by D' Odoardo Beccari, L. M. d’Albertis and others. Gênes, 1885, 136 p., 3 pl. * RATTE (F.). On Tribrachyocrinus corrugatus sp. n. from the carbonife- rous sand-stone of New South Wales. Ip. On the larvae and larvae-cases of some Australian Aphrophoridae. A1 p., 3 pl. (Extr. Proceed. of Linn. Soc. of New South Wales.) A. B. Séance du #Ë4 novembre 48$S5. Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. M. Binot, de Cannes, membre de la Société ; et M. le professeur Victor Lemoine, de Reims, assistent à la séance. Seance du 11 novembre 1885. CXCV Correspondance. M. Peragallo, de Nice, écrit au Président en le priant de vouloir bien le faire inscrire au nombre des candidats au Prix Dollfus, pour son deuxième volume relatif aux Insectes utiles et nuisibles à PAgriculture. (Voir Bulletin, p. LxxxI.) Lectures. M. C. Lafaury adresse, par l'intermédiaire du Président, un mémoire ayant pour titre : Descriptions de chenilles de Microlepidoptères inédites où peu connues. — M. E. Simon dépose sur le bureau une nouvelle suite à ses Études arachnologiques (48° mémoire), contenant le N° XX VI : Matériaux pour servir à la Faune des Arachnides du Senegal. Communications. M. Charles Brongniart offre à la Société un travail publié par la Société des Amis des sciences naturelles de Rouen, ayant pour titre : Les Insectes fossiles des terrains primaires. L'auteur montre qu’il a été à même de donner une vue d'ensemble de la faune entomologique des temps primaires, grâce aux découvertes faites à Commentry (Allier) depuis 4878. Le nombre des échantillons trouvés dans cette localité s'élève à plus de treize cents, tandis qu’en Europe et en Amérique cent vingt échantillons seulement ont été signalés. Comme Packard et Scudder, M. Brongniart divise les insectes en deux groupes : les Hetabola et les Heterometabola, partant de ce prin- cipe que plus un Arthropode a les trois régions du corps (tête, thorax, abdomen) nettement distinctes, plus il est élevé en organisation. Les Heteromelabola (qui ont les métamorphoses le plus généralement incom- plètes) sont les Hémiptères, les Névroptères et les Orthoptères ; ils sont inférieurs aux Metabola, dont les métamorphoses sont complètes (les Lépidoptères, les Diptères, les Hyménoptères); ceux-ci étant les plus récents. Les Coléoptères sont intermédiaires entre ces deux groupes. Les Heterometabola seuls ont été trouvés dans les terrains palaeozoïques. L'auteur passe en revue ensuite les insectes trouvés dans les diffé- rentes formations primaires. Il signale, dans les terrains siluriens, une sorte d’Orthoptère, le Palueoblattina Douvillei. M. Scudder a décrit six Névroptères ou Orthoptères Pseudo-Névroptères dans les terrains dévo- niens. Enfin il donne une sorte de prodrome d’une faune des Hexapodes oar- bonifères : 1° Orthoptères. Pour la première fois, l’auteur signale la présence des Thysanoures. I rappelle le nombre considérable de Pulaeoblattariae dé- couverts dans les deux mondes, et passe en revue un certain nombre de Palaeacridiodea rappelant les Orthoptères sauteurs actuels. CXCOVI .. Bulletin entomologique. 20 M. Brongniart crée l’ordre des Neurorthoptera, composé de deux sous-ordres et renfermant des types disparus ayant des caractères com- muns aux Orthoptères et aux Névroptères. Quelques-uns sont de grande taille, et l'aile de l’un d'eux (Meganeura Monyi) mesure 33 centimètres de iong. 3° Les Pseudo-Neuroptera sont représentés par six familles remar- quables. L’un d’eux, à l’état adulte, le Corydaloides Scudderi, présente, outre ses stigmates, des lames branchiales abdominales, ce qui, actuelle- ment, ne se remarque que chez certaines larves (sauf chez les Ptero- narcys adultes). k° Les Hemiptera-Homoptera sont représentés par plusieurs genres des groupes des Cicadaires et des Fulgorides. — Le même membre présente également, de la part de notre collègue M. Herbert Goss, un travail intitulé : On some recently discovered In- secta from Carboniferous Silurian Rocks. Ce travail résume létat des connaissances sur les insectes fossiles avant le dernier mémoire de M. Brongniart, qui modifie considérablement les vues que l’on pouvait avoir sur les Hexapodes primaires. — M. L. Fairmaire lit une note sur la faune de la Grande-Comore : Dans la séance du 20 juillet dernier, à l’Académie des sciences, MM. Alphonse Milne-Edwards et Oustalet ont présenté quelques consi- dérations sur la faune de la Grande-Comore d’après les collections rap- portées par M. Humblot. S'appuyant sur les différences que présentent plusieurs oiseaux avec les espèces similaires malgaches et sur l'absence des Makis, ces deux naturalistes pensent que cette ile n’est pas une dépendance de Madagascar, ne lui à jamais été rattachée et qu’elle s’est peuplée aux dépens de la faune des régions voisines. M'occupant d’un travail sur les Coléoptères de Mayotte et de la Grande-Comore, dont j'ai pu étudier un certain nombre, j'arrive à une conclusion bien différente. En effet, à Mayotte, plus rapprochée de la grande île malgache, on retrouve des espèces identiques et de grande taille, comme : Dorcus serricornis, Hoplideres spinipennis, Oryctes Ra- duma, puis d’autres plus petites : Apoderus humeralis, Figulus anthra- einus, Rhyzodes cancellatus, Cassida decolorata, Bradymerus aspericollis, et d’autres espèces nouvelles appartenant à des genres de Madagascar : Rechodes, Cratopus, Nycteropus, Eugnoristus, Cautires, etc. A la Grande- Comore, située plus à l’ouest, les espèces identiques diminuent : Figu- lus anthracinus, Oryctes Simiar, Rhina nigra, Lacon irroratus, Centro- phorus brevicornis, Dorcus serricornis (petit développement), Cassida Séance du 11 novembre 1855. CXCVII decolorata ; puis des espèces probablement nouvelles des genres Cratopus, Rhytiphlœus, Nycteropus, etc. Mais rien ne vient rappeler les types de la côte de Mozambique ou de Zanzibar, et toutes les espèces ont un aspect madécasse. Je crois qu’il en est de même pour un certain nombre de Mollusques marins et de Lépidoptères. Je donnerai plus de détails lorsque je publierai les Coléoptères des deux îles en question. — M. H. Du Buysson envoie une note sur deux espèces d’Élatérides : 1° Corymbites Putonis Desbr. = C. (Liotrichus) angustulus Kiesw. — Cette espèce, que j'ai récoltée cette année au Mont-Dore sur plusieurs points différents, et que j'ai comparée au type de M. Desbrochers des Loges dans la collection de M. le D° Sénac, est évidemment conforme à l'espèce décrite antérieurement par de Kiesenwetter sous le nom de L. angustulus (Naturg. d. Ins. Deutschl., IV, p. 294, 13, 1858) et ensuite par Candèze dans sa Monographie des Élatérides (t. IV, p. 174, 103). Cette espèce n'avait été prise jusqu’à ce jour qu’une seule fois en France, au Lioran, près de la station du chemin €e fer, en battant les sapins, par MM. le D' Puton et Lethierry, et c’est sur ces exemplaires & que M. Desbrochers a basé sa description du C. Putonis (voy. Bull. Soc. ent. Fr., p. cxvin, 4873). — Les cinq exemplaires que j’ai récoltés cette année sont tous des mâles. Tout dernièrement, j'ai rencontré un exemplaire (4) de cet Insecte dans les cartons de M. le D' Sénac, renfermant le produit des chasses qu'il avait faites il y a quelques années au Mont-Dore. 2 Elater rubidus Cand. (Mon. des Élut., t. I, p. 447, 7). — Parmi quelques Élatérides reçus en communication de M. Vaulogé, j'ai vu un Elater $ capturé cette année-ci à la Bourboule, station thermale bien connue et voisine de celle du Mont-Dore. Cet Elater ressemble beaucoup au sanguineus comme forme, mais il a les élytres de couleur rouge fer- rugineux, un peu comme le pomorum, avec la suture rembrunie, les stries profondes quoique un peu moins fortement creusées que chez le sanguineus, et les intervalles, au contraire, marqués de points plus gros. La pubescence roussâtre du prothorax vient encore s’ajouter pour lui donner un aspect différent de celui qu’offrent les autres espèces que je connaissais. Pour moi, cet insecte se rapporte à l’Elater rubidus Cand., espèce fort rare, dont l’auteur n’avait vu qu’un seul exemplaire lorsqu'il l’a décrite. Cette espèce serait nouvelle pour la France. M'étant joint à M. Fauvel pour ce qui regarde la partie des Élatérides de CXCVIU Bulletin entomologique. sa Faune gallo-rhénane, je travaille assidûment à cet ouvrage, qui sera pour moi la base d’une monographie plus étendue, comprenant les espèces d'Europe et pays voisins. — Je prie instamment les personnes qui posséderaient quelques Élatérides intéressants de vouloir bien m’ap- porter leur concours par la communication de ces insectes. — M. René Oberthür adresse la note suivante : Parmi des Coléoptères envoyés dernièrement de Loja (Équateur) par M. l’abbé Gaujon, se trouvent deux espèces de Lucanides appartenant au genre Chiasognathus Stephens, et dont l’une constitue une nouveauté fort intéressante que je suis heureux de faire connaître, en lui donnant le nom de notre nouveau collègue. C’est le : C. GAuJoni, dont je possède des exemplaires mâles seulement, et qui a été rencontré en même temps que le C. peruvianus Wat.; il est très voisin de cette espèce, et c’est à elle qu’il doit être comparé pour le faire facilement connaître. Le C. peruvianus C. O. Waterhouse (Tr. Ent. Soc., 1869, p. 48, pl. 11, fig. 2, 3) — Sphenognathus Wallisii Taschenberg (Zeitsch. f. d. gesamm- ten Wiss., 1870, p. 178) est une espèce bien caractérisée par ses élytres presque lisses, par la pilosité gris clair qui couvre le thorax et le des- sous du corps, et par tous ses tibias ferrugineux. J'ai vu cette espèce dans quelques collections sous le nom de Higginsi Parry; mais le C. Higginsi, dont je possède les types, est bien distinct et très facile à reconnaître par ses mandibules longues et droites, par la pilosité courte d’un gris légèrement argenté qui recouvre tout le corps, y compris les élytres, et par la couleur entièrement métallique des pattes. Le C. Gaujoni a la même forme que le C. peruvianus et à peu près la même taille, mais il est généralement un peu plus large et plus robuste; les élytres, profondément chagrinées dans le sens horizontal, sont d’un cuivreux verdâtre, les mandibules sont proportionnellement plus lon- gues ; le thorax, d’un bleu d’acier légèrement violet, est recouvert comme tout le dessous du corps de poils roux et non grisâtres comme dans peruvianus, dont les élytres sont presque glabres et marron; cette pilosité rousse est plus longue et plus serrée; les pattes sont un peu plus longues, les antérieures entièrement de la couleur des élytres, mais avec un reflet métallique plus brillant; les deux autres paires de pattes seules ont les tibias ferrugineux. Les caractères distinctifs que je viens de signaler entre ces trois espèces s'appliquent seulement aux mâles; dans ce groupe les femelles Séance du 11 novembre 1885. CXCIX sont absolument différentes des mâles, et je ne possède que celle du C. Higginsi. Il y a tout lieu d'espérer que M. l'abbé Gaujon pourra bientôt nous faire connaître lui-même les femelles de ces deux espèces, en même temps qu’il nous donnera des renseignements précis sur l’ha- bitat et les mœurs de ces Lucanides. Je suis redevable de ces deux Chiasognathus à la générosité de M. l’abbé Armand David, qui a déjà enrichi ma collection de tant d’es- pèces remarquables. — M. H. Lucas communique la note suivante : Ayant étudié vivant, pendant une dizaine de jours, un Trachyderes rufipes mâle, Fabr., j'ai remarqué que, dans les allées et venues de ce Longicorne de l'Amérique méridionale, les organes mis le plus souvent en mouvement sont les antennes. En effet, en observant ces organes, j'ai vu que l’insecte les dirige sans cesse dans tous les sens, et ce mouve- ment, on peut dire continuel, a son explication, car on sait que les an- iennes semblent cumuler trois fonctions : celle du toucher, celle de l'olfaction et peut-être celle de l'audition. Ce n’est pas seulement sur ce Coléoptère que j'ai observé ce mouve- ment continuel, car il existe aussi et d’une manière sensible, quoique plus lente, chez un Orthoptère Locustide, l’Ephippigera vitium de Ser- ville, que j'ai rencontrée en très grand nombre et à différents âges sur les vignes à Arcachon et à Chambourcy pendant les mois d’août, de sep- tembre et d'octobre 1884 et 1885. — M. J. Fallou lit la note suivante : Dans la séance de la Société du 22 juillet 4885, M. Alfred Guillot a présenté une intéressante variété d’un Lépidoptère, le Limenitis Sybillu, et le journal de Naturaliste (4° août 1885, n° 15, p. 118), a reproduit la note du Bulletin consacrée à cette variété. A la séance du 14 octobre dernier, M. H. Lucas à adressé à la Société des remarques sur les Limenitis Sybilla et Camilla. Notre collègue a vu voler ces deux espèces en assez grand nombre dans la forêt du Perche (Orne) et a pu constater que ces Nymphalides affectionnaient les parties sombres de ces grands bois et qu’elles se reposaient sur la terre humide dans le voisinage des ruisselets. Ces notes m'ont vivement intéressé et rappelé d'anciennes captures faites dans une localité qui doit avoir de l’analogie avec celles de la forêt du Perche. Je soumets à la Société deux exemplaires de L. Sybilla g'se Yappor- cc Bulletin entomologique. tant à peu près à la variété décrite par M. A. Guillot. La capture de ces deux sujets remonte à un assez grand nombre d’années, car j'ai pris la variété e. f. Engramelle, en juin 1829, au bois de Meudon, dans le che- min qui conduit de la fontaine Sainte-Marie à la plaine de Clamart, près de la petite source des Lins. A cette époque, cette route était bordée et ombragée par de hauts châtaigniers, des chênes et des bouleaux, dont les pieds étaient garnis d’élégantes touffes de chèvrefeuille qui nourris- saient la chenille de cette espèce, et les papillons y volaient en grand nombre. Cette variété, que j'ai désignée sous le nom e. f., se rapporte, tant en dessus qu’en dessous, à la figure 13 d'Engramelle, représentée à la planche x1 du Supplément (1). La seconde variété, que je présente sous le nom de nigra, a les taches blanches du dessus des secondes ailes un peu visibles ; les dessins du dessous des quatre ailes semblent faire le passage du type de l’espèce à la variété e. f. J'ai capturé celle-ci dans le même endroit, à Meudon, le 1% juin 1867. Ces deux variétés font partie de ma collection. — M. G.-A. Poujade lit la description d’un Lépidoptère du Thibet : LIMENITIS MIMICA Pouj. — Envergure : 64 mill. — Dessus : Disque des quatre ailes d’un blanc sale ombré de grisâtre, surtout aux supé- rieures ; nervures, triangle à l'extrémité de la cellule des ailes supé- rieures, bords costaux, internes et externes, largement teintés de noir de suie. La bordure externe de l’aile supérieure en occupe à peu près la sixième partie et s’élargit à l’apex de la longueur du tiers costal ; elle est garnie d’une série de petites lunules blanchâtres internervurales, pré- cédées, à l’apex, de trois taches blanches à peu près triangulaires. La bordure de l’aile inférieure s'étend un peu au-delà du dernier tiers, elle est ornée d’une double rangée de points internervuraux blanchâtres. Dessous semblable au dessus, mais plus pâle ; une rangée de taches à peu près quadrangulaires précède les franges en plus des taches inter- nervurales du dessus. Franges blanches entrecoupées de noir aux ner- vures, plus accentuées en dessous qu’en dessus. Corps noir en dessus, blanchâtre entrecoupé de noir en dessous. Cette espèce appartient au groupe de Limenitis Disippus God., de l'Amérique septentrionale. Un G' de Mou-Pin, rapporté par M. l'abbé A. David. Collection du Muséum. (1) D'après cet auteur, l'original de cette variété aurait été pris en Angleterre et faisait partie de la collection de Mme Matigny. Séance du 11 novembre 1885. CCI — M. Ém.-L. Ragonot communique la description d’une nouvelle espèce de Microlépidoptère : CLEDEOBIA OCULATALIS Rag. — Envergure du d': 32 mill. — Ailes supérieures brun noirâtre ; une large bande au-dessous de la côte s’éten- dant jusqu’à la deuxième ligne, l’espace terminal, et une bande horizon- tale, arrondie, sur le pli dorsal et s'étendant de la base à l'angle anal, ocracé. Première ligne invisible. Deuxième ligne placée très près du bord externe et presque parallèle, fine, blanche, assez profondément dentelée, interrompue au pli dorsal et continuée le long du bord supé- rieur de la bande ocracée du pli dorsal en une fine ligne jusqu’à la base. Une autre ligne blanche s’étend sur le bord inférieur de la même bande depuis l’angle anal jusqu’à la base encadrant un espace de la couleur du fond en forme d’un ovale allongé. Dans la cellule, il y a une grande tache blanche renfermant un gros point brun noirâtre et ressemblant tout à fait à un œil. Ailes inférieures gris brunâtre, uni, avec une fine ligne médiane blanche, un peu smueuse et dentelée. Un exemplaire très frais provenant de Grenade (Espagne), dans ma collection; d’autres, également de l’Andalousie, dans la collection de M. P. Mabille, qui a bien voulu me donner une © qu'il rapporte à cette espèce ; mais cette femelle ne ressemble en aucune façon au g'; elle est plus petite (25 mill.), d’un ocracé roussâtre, et elle a beaucoup de rap- ports avec l’angustalis S. V.— M. Fallou en a aussi reçu un exemplaire d'Algérie. L’oculatalis devra être placée après la morbidalis Gn., mais elle est absolument unique comme dessins parmi les Cledeobia. — M. J.-M.-F. Bigot communique la description d’un nouveau genre de Diptères, et la Société en autorise l’impression dans le présent Bulletin : Genre CROSSOTOCNEMA ({x9056w7n—zvrun) (nov. gen. Tachinidarum mihi). — @. Anfennis supra medium oculorum insertis, usque ad episto- num productis, segmentis duobus basalibus minutis, tertio, fere septies secundo longiore, angusto, oblongo, apice obtuso, chælo basilari, nudo, haud incrassalo nec segmentato ; facie plana, nuda, epistomo, haud pro- minulo, macrochætis tantum duobus armato; fronte sat lata, macrochætis vix usque ad apicem segmenti primi antennarum productis ; oculis dense villosis ; haustello brevi; clypeo scutelloque mucrochætis longis sat dense munitis ; abdomine depresso, brevissime piloso, macrochætis tantum duo- bus vel quatuor, marginalibus, ad apicem segmentorum 2: et 5, armato, apice longe setoso; vena alarum quinta recte cubitata, haud appendicu- CCI Bulletin entomologique. lata, deinde leviter concava, apice e quarta sejuncta, vena transversali secunda (externu) obliqua, bisinuosa, propius cubiti quintæ quam venæ 1% transversæ locuta ; tibiis posticis parum dilatatis, crebre, sat longe, retro ciliatis. C. JAVANA © (nov. sp. mihi). — Long. 8 millim. — Antennis, rufo obscure tinctis; palpis nigris, apice fulvis; fronte et facie albidis, vitta frontali lata, nigra; thorace, cinereo obscuro, lineis quatuor nigris, an- gustis, interruptis, notato; scutello, ejusdem coloris, apice parum rufo picto; calyptris latis, albidis, halteribus fuscis ; abdomine nigro, segmen- tis secundo et tertio, utrinque, macula quadam latissima, quadrata, ad margines posticas haud contiqua, fulvido cinereoque tincta, pictis, seg- mento ultimo apice rufo tincio; pedibus omnino nigris ; alis fere hyalinis, bpsi parum cinereis. Java. — 1 specim., ex mus. nostro. — M. le professeur V. Lemoine, en offrant à la Société deux mémoires imprimés, dont les titres sont indiqués au Bulletin bibliographique, fait connaître les faits nouveaux qui y sont relatés. — Le même naturaliste fait passer sous les yeux de la Société de nombreux dessins relatifs à l'anatomie et plus particulièrement au sys- tème nerveux d’une espèce de Phylloxera, le P. punctata, qui vit sur le chêne à fleurs sessiles ; il donne également d'importants détails sur l'anatomie et la biologie de l’Aspidiotus nerü. Membre reçu. La Société admet au nombre de ses membres M. Charles Alluaud, rue Maïly, 6 (Coléoptères européens et exotiques), présenté par M. Lucas. — Commissaires-rapporteurs : MM. Bourgeois et Fairmaire. E: D. Bulletin bibliographique. Atti della Reale Accademia dei Lincei, 282° année, 1884-1885. — Rendi- conti, vol. I, fasc. 23. ©. Bulletin d’Insectologie agricole, 10° année, n°% 8 et 9 (août-septembre 1885). — Utilité des Insectes. — La vérité sur les rouleurs de boules. — BazBranI. Destruction de l’œui d'hiver du Phylloxera (fin). — Le grand Paon de nuit. — La Chrysorrhée. — Mécxax. Note sur un Aca- rien utile. — MoLeyre. Les Pentatomes. — LEsne. Les Vrillettes. — Ramé. Élevage des Vers à soie en divers pays. — Vers à soie de l’ailante. — La Puce de l’homme. — La Teigne du lilas. Séance du 11 novembre 1885. CCI Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, tome CI. — N° 17 (26 octobre 1885) ©).— N° 148 (2 novembre 1885). A. Mixe-Epwanps. L'histoire naturelle de l’île Campbell et de la Nouvelle-Zélande. — DuroxcxeL. Le sulfure de charrée et son emploi contre les maladies parasitaires animales et végétales. Feuille des Jeunes Naturalistes, 16° année, n° 481 {4° novembre 1885).— BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. Note sur la Cicindela germanica.—E£.Le- LIÈèvRE. Réponse à M. E. Rambaud. Naturalista Siciliano (il), 5° année, n° 4 (4°r octobre 1885). —E. RAGusA. Catalogo ragionato dei Coleotteri di Sicilia (suite). — P. MiLLIÈRE. Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes (suite). Naturaliste (le), 7° année, n° 21 (1° novembre 1885). — CH. ROYER. Aberrations chez les Vanesses. — Arcon. Trocharanis Xambeui, sp. nOV. — RAGONOT. Coleophora amethystinella, Sp. nov. BeneL (Louis). Recherches sur les Coléoptères du nord de l’Afrique. (Extr. Ann. Soc. ent. Fr., 1885.) 6 p. * BEerGroTH (D' E.). Descriptions of two new species of Aradidae. (Extr. Entom. Monthl. Magaz., vol. XXII.) * BronGxraRT (CHARLES). Les Insectes fossiles des terrains primaires. (Extr. Bullet. de la Soc. des Amis des sc. nat. de Rouen, 1885.) 5 pl. * Goss (HerBERT). On some recently discovered insecta from carbonife- rous and silurian rocks. (Extr. Proceedings of the Geolog. Associa- tion, vol. IX, n° 3.) 21 p. * LeMmoixe (Vicror). La Vigne en Champagne pendant les temps géolo- giques. — Châlons-sur-Marne, 4884. 42 p., 1 pl. * Ip. Recherches sur le développement des Podurelles. — Paris, 1883, 40 p., 3 pl. * LÉvEILLÉ (ALBERT). 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Academ. of Sc., vol. IL.) 6 p., 3 fig. * SIGNORET (Victor). Revision du groupe des Cydnides de la famille des Pentatomides. (Extr. Ann. Soc. ent. Fr., 1881, 82, 83, 84.) 280 p., 26 pl. 4 vol. relié. * THomsoN (C. G.). Skandinaviens insecter, en handbok i entomologi, till allmänna läroverkens tjenst. Fürsta häftet : Coleoptera. 487 p., pl. * AB: Séance du 25 novembre 1$S5. Présidence de M. Ém.-L. RAGONOT. Rapport. M. E. Desmarest, au nom du Conseil qui s’est réuni le 18 no- vembre courant sous la présidence de M. Émile-L. Ragonot (présents : MM. Bedel, Desmarest, Fairmaire, Lefèvre, Léveillé, Ragonot; — absents : MM. Buquet, de Marseul, Mauppin, Signoret), donne lecture du rapport suivant : Le but de la réunion du Conseil était l’étude d’une demande de M. J. Bourgeois et de quatorze de nos collègues, présentée dans la séance de la Société du 41 novembre, prise en considération, et qui, aux termes de l’article 34 du Règlement, avait été renvoyée à son examen. Cette proposition tendait à l’abrogation du 2° paragraphe de l’article 42 du Règlement, qui est ainsi conçu : Les descriptions isolées n'y étant admises qu'à titre exceptionnel et seulement lorsqu'un intérêt d'actualité s’y rattache, chaque Membre ne pourra faire imprimer au Bulletin plus de douze descriptions par an. Après avoir entendu M. J. Bourgeois développer sa proposition, M. le Président du Conseil a lu des lettres de MM. L. Buquet et de Marseul Seance du 25 novembre 1885. cCv qui y sont relatives. A la suite de cette lecture, et après discussion approfondie, le Conseil à passé au vote. Celui-ci n’a donné aucun résultat, deux membres s'étant abstenus et les quatre autres voix s'étant partagées pour et contre la proposition. La Société, conformément à l’article 34 de son Règlement, renvoie à la séance du 13 janvier 1886 (la séance du 23 décembre 1885 devant être consacrée au renouvellement annuel du Bureau, du Conseil, et des Commissions spéciales) la discussion et la décision qu’elle doit prendre au sujet de la proposition de M. J. Bourgeois. Communications. M. Éd. Lefèvre fait à la Société la communication suivante : C’est à tort que j’ai considéré, comme habitées par des nymphes de PA teuchus sacer L., les coques en terre mêlée de sable et de détritus végétaux, que j'ai fait passer sous les yeux de la Société dans sa séance du 1% octobre dernier (p. cLxxix). Car M. J. Bourgeois, à qui j'en avais donné un échantillon, vient de m’informer que la nymphe contenue dans cette coque était dans un état de conservation tel qu’il a pu recon- naître sûrement la nymphe du Copris hispanus L., déjà figurée par M. le professeur Blanchard à la planche 7, fig. 44, de son Histoire natu- relle des Insectes. — M. L. Fairmaire lit la note qui suit sur divers Ténébrionides : 4° Dans les Petites Nouvelles de 1877, page 1143, notre regretté collègue Chevrolat a décrit deux espèces du genre Amnodeis qu’il considérait, mais bien à tort, comme nouvelles. La première, A. Wagneri, indiquée comme trouvée à Mostaganem, localité tout à fait improbable, est iden- tique à VA. asiaticus Mill., d’Amasia ; il est probable que la paillette portant les noms de Mostaganem et de Wagner est tombée de l’épingle d’un Erodius et a été placée à un Amnodeis voisin. C’est l’histoire de plusieurs types. La seconde, A. nitidus, d'Égypte, est identique à VA. confluens, de Mésopotamie. 2° Dans les Mémoires de l’Académie de Lyon (1860, p. 49), MM. Mulsant et Rey ont créé un genre Clitobius pour un insecte qu’ils nomment C. sabulicola et auquel ils assignent pour patrie le Bengale au lieu de Benguela, nom que lPétiquette porte cependant assez clairement. Or ce genre, que personne ne connaît et qu’on chercherait sans doute vaine- ment dans l’Inde, n’est autre que le genre Halonomus créé en 1861 par Wollaston pour l’Opatrum ovatum Er., insecte auquel il contestait le CCVI Bulletin entomologique. droit d'exister à Angola et qui se retrouve le long de la côte occidentale et septentrionale d'Afrique jusqu’en Tunisie (Pirazzoli) et même en Sicile. Le genre est actuellement composé des espèces suivantes : Genre Czirogius Muls. (Halonomus Woll.). À. ovatus Er. (sabulicola Muls. — subplumbeus Fairm.). 2. Grayi Woll. — Saint-Vincent. 3. salinicola Woll. — Lanzarote, Mogador. L. oblongiusculus Fairm., Pet. Nouv., 1875, 495. — Biskra. >. cribricollis AI, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. 1882, 86. — Abyssinie. 6. lineicollis Fairm., Naturaliste, 1879, 4 (Schneideri All, loc cit.) Hedjaz; le Caire. variolatus AIll., Wien. Ent. Zeit., 1884, 248. — Syrie. 7 — M. Henri Gadeau de Kerville parle de l’albinisme imparfait chez les Lépidoptières et cite plusieurs exemples dans lesquels cet albinisme ne s’est manifesté que sur les ailes du même côté. Il propose, pour dési- gner ce fait peu connu jusqu'alors, le nom d’albinisme imparfait unila- téral, qui peut, en outre, être total ou partiel, dextre ou senestre, anté- rieur ou postérieur. Les exemples d’albinisme imparfait unilatéral, étudiés par lui, appartiennent aux genres Polyommatus, Argynnis, Me- litæa, Erebia, Satyrus, Zygæna, Triphæna, Hyria, Venilia et Fidonia. Presque tous font partie de la riche collection de M. J. Fallou ; un se trouve dans celle de M. Th. Goossens et un autre dans celle de M. H. Lhoite, de Rouen. Notre collègue remet, au sujet de cette communication, une note dé- taillée destinée aux Annales. — M. H. Lucas communique la note suivante : La larve du Lophyrus pini Linné à l’état jeune et lorsqu'elle est longue de 12 millimètres environ, est entièrement verte, à l'exception des yeux qui sont d’un brun plus ou moins foncé; à l’âge adulte, elle est d’un jaune verdâtre et marquée de chaque côté de deux rangées de taches noires et dont celles situées au-dessus de la base des pattes sont formées de points virguliformes; enfin, lorsqu'elle est sur le point de filer son cocon, ces taches disparaissent ou sont peu apparentes, et alors elle est d’un jaune sale. Ayant élevé un très grand nombre de ces larves, véritable fléau de nos forêts de Conifères, j'ai remarqué que les fèces rhomboïdales collées en- semble de cette fausse chenille sont vertes et semblables, par conséquent, Séance du 25 novembre 1885. CCVII comme couleur aux feuilles aciculaires du Pinus sylvestris dont ces larves se nourrissent. Cette observation, faite sur un très grand nombre d'individus, semble démontrer que le suc gastrique chez ces Hyménoptères à l’état de larve est sans action sur la couleur de ces substances végétales ingérées et ayant subi une digestion complète. Ce fait vient confirmer les remarques que j'ai déjà signalées à la Société sur des Blaps mortisaga, Bull. 1868, p. xxvi, et sur des Orthoptères à l’état de larve, de nymphe et d’insecte parfait, Periplaneta (Blatia) americana, loc. cit., p. xxvI. Je dois la communication de ces larves du Lophyrus pini à M. Duver- gier de Hauranne, dont les pineraies dans le département du Cher ont eu beaucoup à souffrir de la présence de cet Hyménoptère porte-scie à l’état de larve et d’insecte parfait, — M. G.-A. Poujade donne les descriptions de deux Lépidoptères de la famille des Nymphalides appartenant au Muséum : LIMENITIS CIOCOLATINA Pouj. — Envergure : 68 mill, — Forme du L. populi Lin., sauî les ailes supérieures qui sont un peu plus dentées et plus arrondies à l’apex. Dessus d’un brun chocolat, montrant, par transparence, les taches et bandes du dessous ; ailes supérieures ayant à la côte trois taches blanches placées comme chez L. populi et deux fines bordures d’un blanc violacé : l’une contre la frange et l’autre qui en est éloignée de 4 millimètres. Aïles inférieures bordées de lunules noirâtres entourées de bandes d’un blanc violacé, disposées comme chez L. po- puli. Dessous : base des ailes couleur de terre de Sienne brûlée, et occupée par des lignes noires irrégulières, disposées comme chez L. populi ; reste des ailes d’un brun clair, sur lequel se détachent les taches et bordures du dessus. Les ailes inférieures sont partagées par un bande diagonale plus pâle, circonscrite entre deux lignes brunes, partant d’une tache blanche située sur le milieu de la côte et se dirigeant un peu au-dessus de l'angle anal; entre cette diagonale et les bordures, il y a une teinte d’un brun rouge velouté. Un individu, qui paraît être un &\, rapporté de Mou-Pin (Thibet orien- tal), par M. abbé A. David. APATURA SUBALBA Pouj.— Envergure : 65 mill. — Dessus d’un brun clair. Ailes supérieures en triangle rectangle allongé, à peine dentées, ayant quatre taches blanches arrondies : l’une aux deux tiers du bord costal, suivie d’une autre se dirigeant obliquement vers le bord externe, les autres parallèles aux deux premières et situées presque au milieu CCVUI Bulletin entomologique. : de l'aile; une cinquième, à peine marquée, est placée sur la nervure sous-médiane, immédiatement au-dessous de la tache centrale. Aïles inférieures à bord externe presque droit, assez fortement denté, bordé d’un liséré brun foncé nuageux, parallèle aux denticulations ; bord costal orné, au dernier tiers, de deux taches blanches superposées. Dessous d’un blanc soyeux, à reflets irisés ; une tache brune, à peu près de la forme du chiffre 2, surmontée d’un point de même couleur, est située presque à l’angle interne de l’aile supérieure; les taches blanches du dessus apparaissent en blanc mat. Un individu ©, de Mou-Pin, capturé par M. l’abbé A. David. — M. Émile-L. Ragonot présente une note snr une nouvelle espèce de Tinéite gallicole : Au commencement de cette année, M. A. Olivier, de Bône (Algérie), m’adressa quelques portions de tiges de Tamarix qui étaient boursou- flées ou renflées au milieu, un peu de la façon dont le sont les tiges de saule attaquées par les larves de la Saperda populnea L. Il m’envoya en même temps plusieurs papillons éclos au mois de novembre de ces espèces de galles. En examinant ces insectes, que je rapportai provisoi- rement au genre OEcocecis de Guenée, je fus frappé du fait que ni les uns ni les autres ne possédaient des palpes, et je conclus que les papil- lons, en sortant de l’ouverture ménagée dans Î2s galles, avaient dû les perdre par le frottement. Désespérant d'obtenir des éclosions, j'ouvris toutes les galles, et je trouvai, à l’intérieur, soit des chrysalides desséchées, soit des chrysa- lides vides avec des papillons avortés et desséchés ; malgré un examen minutieux, je ne pus encore découvrir aucune trace de palpes. Au mois d'octobre, M. A. Olivier m’envoya des galles fraiches, et j'ai pu enfin obtenir des éclosions, ce qui m’a permis de mieux étudier l’in- secte. J'ai pu ainsi constater que les palpes labiaux existent, mais ils sont d’une taille remarquablement petite, en forme d’une minuscule touffe triangulaire à peine visible à la loupe, étendus en avant, mais dé- passant à peine le front, qui est complètement découvert; la trompe est invisible. Cet insecte, par sa manière de vivre et comme apparence, ressemble à l’'OŒcocecis Guyonella Gn., mais la chenille de celle-ci vit sur le Limo- nianum Guyonianum, dans une grosse galle, en forme d’une noix de muscade, dont les parois sont très minces. Son cocon de soie blanche, léger, d’un blanc pur, enveloppé d’une légère bourre de soie, la remplit exactement; ce cocon a la forme d’une poire, son extrémité se Continue Seance du 25 novembre 1885. CCIX jusque dans la galerie par où le papillon, en éclosant, passera pour sortir ; mais rien, au dehors, ne trahit l'ouverture. En effet, la chenille a soin de ronger seulement la substance de son habitation, laissant comme opercule, à lextrémité de sa galerie, lépiderme de la galle, assez fin pour n'offrir aucune résistance au papillon nouvellement éclos, Les galles du Tamarix, au contraire, sont ligneuses, leurs parois sont épaisses, ne laissant que juste la place pour la chenille; la chrysalide elle-même occupe exactement la cavité, de façon que le cocon se trouve réduit à une petite toile au-dessus de la chrysalide, vers le galerie de sortie ; celle-ci est fermée intérieurement par un opercule de soie, exté- rieurement par un bouchon rugueux, formé des déjections de la che- nille, et très visible du dehors. Contrairement à l'O. Guyonelta, l'Olivierella a des palpes, comme je l'ai dit, presque imperceptibles, des ailes étroites, à bords subparal- lèles, les ailes inférieures fortement échancrées sous l’apex, lequel est très prolongé; Particle basilaire des antennes est gros, dilaté latérale- ment, et n’a pas de poils en dessous comme la Guyonella; enfin la ner- vulation est bien différente : Olivierella n'a que onze nervures, toutes séparées, aux ailes supérieures, la cellule est fermée perpendiculaire- ment. Aux ailes inférieures, les nervures sont toutes indépendantes ; 6 et 7 naissent séparément de la nervure transversale. La nervulation de la Guyonella est très inexactement représentée par Guenée. L'Olivierella a les ailes d’un ocracé brunâtre, saupoudrées d’écailles noires, lesquelles s’amassent par endroits, formant trois bandes trans- versales, irrégulières, à contours indistincts. Les ailes inférieures sont d’un gris clair luisant, un peu brunâtre ; les longues franges sont bru- nâtres et soyeuses, Le nouveau genre que je crée, et que je nomme Amblypalpis, devra être placé, malgré la forme insolite des palpes, dans la famille des Gele- chidae, à côté de l'ŒÆcocecis Guyonella. Je dédie cette intéressante espèce à l’inventeur. J'ai pu étudier l'ŒÆcocecis grace à l’obligeance de M. le capitaine Dattin, de Gabès (Tunisie), qui m’a envoyé des galles habitées. Membre reçu. M. le D' Victor Lemoine, professeur à la Faculté de médecine de Reims (Marne), qui s’occupe spécialement de lanatomie et de lembryogénie des animaux articulés, présenté par M. E. Desmarest. — Commissaires-rapporteurs : MM. Maurice Girard et Ch. Brongniart. E. D. (1885) BuLL, XIV. COX Bulletin entomologique. Bulletin bibliographique. Académie des sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seunces), 1885, 2° semestre. — N° 19. V. LEMOINE. Sur le système nerveux du Phylloxera. — N° 20. ©) Naturalista Siciliano (il), anno V, n° 2. — G. Riacio. Materiali per una fauna entomologica dellisola d’'Ustica. — T. pe STerANI. Raccolte imenotterologiche sui monti di Renda e loro adiacenze. —P. MiLLiÈRE. Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes. Naturaliste (le), 7° année, n° 22. — Borivar (J.). Observations sur le Gryllodes litioreus, sp. nov. — D' Paux. Note sur léclosion de la Calamia lutosa et de son habitat dans le département du Nord. Società entomologica italiana (Bulletino della), 1885, trim. ET et IV. — LucranI. Ancora sulla ibernazione degli ovuli del Baco da Seta. — ANGELO DE CARLINI. Artropodi dell’isola di S. Pietro. — P. PAvESsr. Aracnidi raccolti dal Conte Bouturlin ad Assab e Massua.— Ip. Con- trosservazioni ad un opuscolo recente di Aracnologia. —P. MAGRETTI. Di una galla di Cinipide trovata sulle radici della vite (Vitis vénifera). — FEerRuGCIO MErcANTI. Sullo Sviluppo postembrionale della Tel- phusa fluviatilis Lat. (4 pl. n.). — N. PAssERINI. Sulla morte degli insetti per inanizione. — QuasarT. Sugli incrociamenti fra le razze bianche del Baco da Seta. — A. Cosra. Diagnosi di nuovi Artropodi della Sardegna.— RosTer DANTE ALLESSANDRO. Contributo all’anato- mia ed alla biologia degli Odonati (pl. metiv), — P: M. Ferrartr. Rincoti motteri raccolti nel Italia centrale et meridionale dal prof. G. Cavanna. — Piero BArGAGLI. Rassegna biologiea di Rincofori eu- ropei. — C. Emery. La luce della Luciola italica osservata col. mi- croscopio (pl. v). — Letteratura entomologica italiana. — Ip. Rassegna e bibliografia entomologica. — Note e notizie varie. Atti della Società entomologica italiana anno 188%, Indice alfabetico delle materie contenute nel sedicesimo volume del Bulletino della Società entomologica italiana. — Statuto 4885. J. BeLon. Matériaux pour servir à l’étude des Lathridiens (Rev. d'Enton., 1885). 16 p. * TARGIONI-TozzeTTi (Ab.). Armature genitali maschili degli Oriotteri Sal- tatori. (Bull. Soc. ent. it., 1882.) 4 p. * In. Myxolecanium kibarae Beccari, nota, À pl. (Buil. ent., 1877.) 4 p. Seance du 25 novembre 1885. CCXI TARGIONI-Tozzetri. Riassunto ed emendamento dei prospeiti dei generi e delle specie degli Crtotteri secondo la fauna italiana 4878. 8 p. * In. Di una specie nuova in un nuovo genere di Cirripedi lepadidei ospi- tante sulle penne abdominali del Priofinus cinereus dell Atlantico australe e dell’ Oceano indiano. (Bull. entom.). 16 p., 4 pl. * I. Sommario di nuove osservazioni sulla Filossera del Leccio e della Querce (Phylloxera florentina, P. Signoreti Targ.). (Bull. entom. 1877.) A * ? P. Ip. Note anatomiche intorno agli insetti. (Bull. entom., an. IV.) 46 p., LL In. Gli uecelli, gli insetti parasiti e le trattative per gli accordi interna- zionali intorno alle leggi di caccia. (Bull. entom., an, VE.) 5 p. * In. Sulla Helicopsyche agglutinans (Tass.), fig. (Rev. Soc. ent. ital., 1878.) 2 p. * Ib, Delle Forfecchie, Piattole, Grillotalpe, Grilli, Locuste e Cavalette nella economia domestica € nella pratica agraria, fig. (Min. ent. Ann. Agric., 4878.) 37 p. * Ib. La Fillossera e le malattie delle vitti in Italia dal 1879 al 1883. 2 pl. Florence, Rome, 1883. 88 p. * Ip. Sulla Stazione di Entomologia agraria fondata in Firenze dal r. Mi- nistero di agricoltura, industria e commercio. (Bull. ent. 4875.) 16 p.* In. La Filossera a Valmadrera. (Bull. Soc. ent. ital., 1879.) 5 p. * Ib. Estratto di un Catalogo sistematico e critico dei Moiluschi Cefalopodi del Mediterraneo, posseduti dal r. Museo di Firenze, con aleune specie nuove. (Att. Soc. ital. sc. nat., 4869.) 14 p. * Ip. Orthopterorum italiæ species novæ in collectione R. Musei Floren- tini digestæ. (Bull. Soc. ent. Ital., 1881.) 7 p. * Ip. Discorso inaugurale letio nella prima Adunanza pubblica della Società entomologica Italiana. (Bull. Soc. ent. Ital.) 8 p. * In. Catologo di Crostacei podottalmi, brachiuri et anomouri raccolti reel viaggio di circumnavigazione della fregata italiana Magenta. (Bull. ent: IN4) 14p; In. Sopra alcuni Lepidotteri parassiti dell’ uva, del grano turco, etc., e sulla Helicopsyche ottenuta allo stato d’immagine. (Att. Soc. Ital. sc, uat., 1879.) 7 p. * I. Sugli effetti naturali della Caccia e sulle ragioni € la opportunità degli ordini per regolarne l'esercizio. (Atti Georgof, 1874.) 40 p. * CCXI Bulletin entomologique. TarGioni-Tozzrrri. La bocca e i piedi dei Tetranychus, À pl. n. (Bull. entom., 1877. 8 p. * Ip. Osservazioni di entomologia agraria. (Buil. ent. Soc. Iial., 1881.) 4 (Pl Ip. Nota supra alcuni parasiti del Gelso e dell Olivo. (Ati Georgol, 1863.) à p. * In. Questione sulla esistenza dell’ uovo di inverno della Filossera della vite, nuovamente proposta nell” Adunanza della Società. (Bull. Soc. ent. Ital., 1883.) 18 p. * In. Note anatomiche intorno agli insetti. (Bull. entom., 4872.) 1 pl. n. 24 p. * Ip. Relazione intorno ai lavori della R. Stazione di entomologica agra- ria di Firenze per gli ann. 4877, 78, 79, 80, 81, 82 (fig. dans le texte). (Annali di Agricoltura, 1881 et 1884.) 2 vol., l’un de 194 p. et 3 pl.n.. l’autre de 645 p. * In. Notizie e indicazioni sulla malattia del Pidocchio della vite o della Filossera (Phylloxera vastatrix) da servire ad uso degli agricoitori. (Annali di Agricoltura, 1879.) 4 pl. col. 39 p. * In. Ortotteri agrari, cioë dei diversi insetti dell” Ordine degli Ortotteri nocivi o vantaggiosi all agricoltura o all” economia domestica e prin- cipalmente delle cavallette. (Annali di Agricoltura, 4882.) Fig: dans le texte. 258 p. * À. L. Seance du 9 décembre ES8$3. Présidence de M. Év.-L. RAGONOT. Lectures. M. le D' Alex. Laboulbène donne lecture d’une Notice sur Henri Milne-Edwards, membre honoraire. — M.J. Bourgeois lit une Notice sur la vie et les travaux de Jorgen- Christian Schiodte, membre honoraire. Communications. M. Ch. Berg, de Buenos-Aires, adresse la commu- nication suivante, relative à une nouvelle espèce de Bombycide : PALUSTRA URUGUAYENSIS Berg, nov. sp. — @. Saturate isabellina, fere unicolor, sine lineis el maculis ; capite thoraceque valde pilosis ; antennis minule serratis; alis anticis sul dense squamosis, angustis, apice obluso, Séance du 9 decembre 188$. CCXIT rotundato, timbo admoduin rotundato, sine anqulo inferiore determinato ; alis posticis nonnihil pallidioribus, minus squamosis, limbo regulariter rotundato ; abdomine laete isabellino, apice pallide fasciculato; pectore, ventre pedibusque obscure isabellinis, horum tibiis tarsisque ex parte fus- cescentibus. — Expans. alar. ant. 44 mill. Patria : Respublica uruguayensis. (A Dom. J. Arechavaleta prope Montevideo lecta.) Entre les' cinq espèces du genre ‘Palustra Bar, jusqu’à présent con- nues, cette nouvelle espèce se rapproche plus de la P. Laboulbeni Bar, dont elle a la stature et la couleur, mais elle se distingue parfaitement par les ailes antérieures plus étroites, saus angle en pointe, par le bord antérieur très arrondi, sans angle inférieur marqué, par l'absence com- plète des lignes et taches, et par les ailes postérieures aussi plus étroites et son bord régulièrement arrondi. — M. Charles Oberthür adresse la note suivante : Dans une excursion que mon frère fit au Vernet (Pyrénées-Orientales) pendant le mois de juillet de la présente année, il rencontra sous une pierre une chenille couverte de poils courts, roux mordoré, qui s’enve- loppa aussitôt dans une coque légère, composée de débris de feuilles. Le papillon est éclos à Rennes le 5 novembre, et j'ai reconnu le Dasy- campa Staudingeri de Graslin, Noctuelle encore très rare et connue seu- lement par un petit nombre d'individus capturés au Vernet et à Grenade en Andalousie. Le Dasycampa Staudingeri, récemment obtenu, est une variété dont les ailes supérieures, rousses et à dessins nettement écrits, forment le passage entre le type figuré par de Graslin dans les Annales de la Société entomologique de France (1863, pl. 8, fig. 5) et une variété que cet auteur décrit dans le même travail sur les Lépidoptères des Pyrénées- Orientales (p.318), mais ne se rapportant qu'avec doute au D. Staudingeri. Maintenant le doute est levé et l’on a la preuve que le D. Staudingeri est une espèce très distincte, variable, comme, du reste, un nombre consi- dérable de Noctuelles, par la coloration de ses ailes supérieures, mais toujours reconnaissable aux dessins dont le fond paraît assez fixe. Je possède, dans la collection de Graslin, les trois exemplaires que cet entomologiste a obtenus du D. Staudingeri, c’est-à-dire deux avec les ailes supérieures noirâtres, comme la figure publiée dans les Annales et un autre, avec les ailes rousses; j'ai trouvé en outre dans la même collection une chenille desséchée de D. Staudingeri qui se rapporte exactement à la dépouille que notre chenille a laissée dans la coque qui CCXIV Bulletin entomologique. enveloppait sa chrysalide. Cette ressemblance parfaite des chenilles trou- vées par M. de Graslin, il y a déjà plus de vingt-cinq ans, et de celle retrouvée cette année même, achève de donner une certitude complète à mon identification. Il ne paraîtra peut-être pas sans intérêt de faire connaître à cette occa- sion qu’une espèce très voisine de D. Staudingeri, et citée par de Graslin dans ses Observations sur les Lépidoptères des Pyrénées-Orientales, comme Cerastis silene ? (page 346), n’est autre chose que le Cerastis gallica Lederer. Herrich-Schaeffer a figuré sous le nom de silene, variete, dans son Iconographie {n° 574), ce Cerastis qui paraît être une espèce bien distincte. Parmi les autres captures dignes d’être signalées et provenant de lexcursion de 4885 dans les environs du Vernet, je citerai une très belle aberration à faches jaunes de la Zygaena sarpedon. L’exemplaire rapporté par mon frère est très frais et conforme à la figure que M. Millière donne de la même variété de sarpedon, dans sa superbe Iconographie (vol. I, pl. x, fig. 3). Cette même Z. sarpedon a fourni en outre plusieurs individus à ailes inférieures bleu ardoisé, semblables à la variété figurée par de Graslin, dans les Annales (1863, pl, 8, fig. 4), et que j'ai désignée sous le nom de vernetensis (Études d’Entomologie, Lépid. des Pyrénées, 8° livraison, page 28). Une autre Zygaena, l'Ephialtes, a fourni une curieuse aberration dans laquelle les taches blanches des ailes supérieures sont fortement pupillées de carmin et sont ainsi devenues rouges. Les ailes inférieures sont cependant restées noires, de sorte que ce parait être une Peucedani à ailes inférieures noires. La Peucedani et l'Ephialtes que nous avons prises ensemble au Pont-du-Gard ne semblent toutefois pas habiter toutes deux au Vernet. Jusqu'à présent, nous n’y avons trouvé que l’Ephialtes, qui n’est pas rare dans les environs de Saint-Martin du Canigou. Les Melitaea ont offert aussi quelques aberrations très remarquables, notamment l’Afhalia, dont le type, du reste, est assez particulier au Vernet et d’un aspect différent de celui des autres parties de la France. L'Emydia Rippertii, véritable protée, dont pas un exemplaire n’est y P ; Ï pareil à l’autre, m'a fourni 2 &, dont l’un, d’un gris jaunâtre, contraste avec l’autre, d’un brun foncé. Il m'a semblé d’ailleurs que certaines années, et 1885 paraît être du nombre, sont fertiles en aberrations. A Paris, on a capturé, l’été dernier, la variété mélanienne de Limenitis Sybilla, aberration très rare, mais Seance du 9 décembre 1885. CCXV qui se reproduit toujours semblable ; c’est ainsi que M. Bleuse l’a égale- ment prise dans la forêt de Rennes, deux fois successives. En mai de la présente année, nous avons remarqué, dans la même forêt de Rennes, plusieurs aberrations mélaniennes de Melitaea Artemis, dont deux très caractérisées, et, en juin, dans une localité sèche et chaude, au fond d’une carrière abandonnée de pierres schisteuses, tout près de Rennes, nous avons, en moins de. deux heures, capturé 6 aberrations remarquables mélaniennes ou albinisantes, comme Pyronia, de la Meli- taea Parthenie. Une dernière observation, c’est l’abondance extraordinaire, à la fin de l'été 1885, des Deilephila celerio, Sphinx convolouli et Acherontia Atropos en Bretagne. Ces Sphingides, qui viennent vraisemblablment du Sud, ont été également observés en Angleterre, où ils ne paraissent pour la plupart qu’à de rares intervalles. — M. G.-A. Poujade donne deux descriptions de nouvelles espèces de Lépidoptères du Thibet : ADOLIAS THIBETANA Pouj, — Envergure du mâle : 72 mill,; de Ja femelle : 75 mill, — Voisin de l'A. Franciæ Gray. Mâle : Dessus vert olive légèrement bronzé, se fondant en brun noi- râtre aux bords externes et contre la bande médiane. Cette dernière est, aux ailes supérieures, formée de larges taches jaune d’ocre internervu- rales, irrégulières, et commence un peu au-delà du milieu de la côte, oblique vers le bord externe, puis rentre vers la base de l’aile pour se contourner encore un peu avant d'atteindre le bord interne. Ces taches se continuent aux ailes inférieures en une bande presque droite, dentelée et coupée par les nervures, allant en pointe un peu au-dessus de l’angle anal. Entre ces bandes et les bords externes, une bande nuageuse noi- râtre traverse les quatre ailes; aux supérieures, elle commence aux deux taches obliques situées aux trois quarts de la côte, puis contourne la bande jaune ; aux ailes inférieures, elle est parallèle au bord externe. Cellule des ailes supérieures occupée par quatre lignes noires formant deux taches à peu près réniformes. Franges blanches entrecoupées de noir aux nervures. Dessous vert olive pâle, avec la répétitions des taches et bandes du dessus. Femelle : Semblable, sauf le ton général qui est moins chaud et les bandes qui sont d’un jaune blanchâtre. Trois individus, un &' et deux &, du Thibet oriental (province de Mou- Pin), capturés par M. Pabhé A. David. CCXVI Bultetin entomologique. ADOLIAS ARMANDIANA Pouj. — Envergure : 92 mill. — Ailes supé- rieures en triangle rectangle, dont le bord externe est égal au bord in- terne; ailes inférieures coupées carrément, avec de faibles dentelures arrondies. Dessus vert olivâtre, avec la base des quatre ailes d’une teinte plus foncée, qui se fond en brunâtre jusqu’au milieu ainsi qu'aux bords externes ; les ailes sont partagées par une série de taches internervurales blanches irrégulières et entourées de noir : les unes arrondies, les autres oblongues ou cordiformes ; aux ailes supérieures, elles sont au nombre de huit, et la série commence au milieu du bord costal, se contourne extérieurement aux deux tiers de laile pour finir un peu au-delà du milieu du bord interne; aux ailes inférieures, la série se compose de six taches allant en diminuant de grandeur, et forme un quart de cercle partant du dernier tiers costal. Après ces séries, la couleur olivâtre est très pâle et bleuâtre jusqu'aux trois quarts des ailes; cette teinte est limitée par une série de taches internervurales noires, surmontées, vers l'angle apical des supérieures, de deux taches blanches parallèles à la série médiane. Cellule des ailes supérieures occupée par des lignes noires formant deux taches plus ou moins réniformes : l’une au milieu, sous laquelle est un petit cercle noir, l’autre entourant la nervule disco- cellulaire ; cellule des inférieures limitée par une petite tache semblable. Franges blanches entrecoupées de brun aux nervures. Dessous vert olivâtre très pâle, montrant les taches du dessus, la plu- part peu accentuées. Un spécimen, qui paraît être une $, rapportée de Mou-Pin (Thibet oriental) par M. l'abbé Armand David. Coll. du Muséum. — M. L. Fairmaire fait remarquer, au sujet de la note présentée par lui à la dernière séance sur les genres Clitobius et Halonomus, que la rectification était déjà faite dans le Catalogus Coleopterorum Europæ de 1883; mais, comme il n’a pas été donné de détails à l'appui de ce chan- gement, la note en question comblera cette lacune. — M. H. du Buysson communique à la Société la description suivante d’une nouvelle espèce d’Elatérides : ELATER KARPATHICUS, NOV. Sp.— Aer, subparallelus, depressus, fusco- pilosus. Elytris luteo-ferrugineis, sinqulo apice nigra exiguaque plaga ornato, lævius punctato-striatis, interstitiis planis : prothorace latitudine haud longiori, lateribus a basi tertiam usque ad partem fere parallelis, inde gradatim angustatis, omnino criberrime punctato, parum nitido, postice canaliculato ; antennis pedibusque nigro-piceis, antennarum arti- Seance du 9 décembre 1885. CCXVIT eulis 2 et 3 omnino. «lis Lvviler ad basün rufescentibus simul ac tarsis. — Long. 8,5—10,5 mill.; lat. 3—3,75 mül., vel 4 mill. La variété à élytres concolores m'est inconnue, mais il peut se faire qu'on la rencontre un jour. Par sa forme parallèle et déprimée ainsi que par les intervalles plans des stries de ses élytres, il se rapprocherait de l'E. coccinatus Rye (The Ent. month. Mag., p. 249, 4867) et de l'E. aurilegulus Schaui. (Rev. Mag. Zool., p. 120, 1863); mais il offre des élytres d’une coloration bien diffé- rente (intermédiaire entre celle du crocatus et du pomorum) et parée à leur extrémité d’une étroite tache noire s'étendant le long du bord ex- terne et occupant une longueur d’un tiers moindre du côté de la suture. Il s'éloigne encore de ces deux espèces par sa pubescence brune légère- ment roussâtre et surtout par son prothorax présentant une ponctuation moins profonde et moins grosse qui lui donne un aspect moins terne ; ses élytres sont aussi bien moins fortement ponctuées et striées. La forme de la tache apicale des élytres, ainsi que les autres caractères ci-dessus énoncés, serviront à le différencier de l'E, præustus. En admettant que l’on trouve des exemplaires dépourvus de taches, on les distinguera facilement des Æ. crocatus, pomorum et elongatulus var. par leur forme déprimée, subparallèle, les intervalles plans des stries des élytres et les stries elles-mêmes peu profondes et plus légèrement ponctuées, ensuite par l'aspect peu luisant de son prothorax beaucoup plus densément ponctué. Abstraction faite de la tache apicale des élytres, cette espèce se rap- procherait davantage de l'E. balteatus, par les intervalles plans des stries de ses élytres, mais sa forme plus parallèle, notablement déprimée, sa ponctuation prothoracique bien plus serrée et la couleur de la pubes- cence principalement sur les élytres, ne permettent pas de les confondre. Je dois cette nouvelle espèce à M. Arnold Montandon, qui l’a récoltée dans les Karpathes, lorsqu'il habitait Cruce (Moldavie). M. Bellier de la Chavignerie m’en a communiqué un exemplaire de même provenance et absolument identique aux spécimens de ma collection. — M. le D' Al. Laboulbène fait part à la Société d’observations phy- siologiques faites pendant les mois de septembre et d'octobre derniers, en Anjou, sur le développement alaire ultime chez les nymphes de l'Orchestes populi F. (Rhynchoenus populi F., Bedel, Rhynchophora. p. 126). Notre collègue, ayant trouvé en grand nombre les larves mineuses et CCX VII Bulletin entomologique. les nymphes de ce Curculionide dans les feuilles du saule, a mis en observation plusieurs nymphes pour savoir comment se développaient les élytres et les ailes. [Il a vu que lPinsecte parfait sortant de la nymphe est d’un blanc jaunâtre, a les élytres rapidement venues à leur état défi- nitif; ces élytres sont légèrement soulevées et les ailes étalées, droites, étendues, dépassent les élvtres, comme lorsque l’insecte les étend pour le vol. Notre collègue a plusieurs fois (huit au moins) constaté ce dévelop- pement alaire. Dix minutes ou un quart d'heure après l’extension des ailes, celles-ci se replient, les élytres s’abaissent, et l’insecte présente, à la couleur près, Paspect définitif. En effet, la teinte blanchâtre s’assombrit successivement. Les yeux, d’abord noirs, ainsi que les parties thoraciques, sont bientôt suivis par la teinte du thorax, et de la partie antérieure des élytres. Ces dernières se colorent en entier ; les pattes deviennent rougeâires. Je ne crois pas, dit en terminant M. Laboulbène, qu’on ait signalé cette remarquable extension des ailes au moment de leur développement ultime. Cette extension est probablement la règle et est facile à com- prendre quand la nymphe n’est pas dans une coque étroite, moulée sur le corps. Les observations ultérieures montreront si elle est générale parmi les Coléoptères. — M. G.-A. Poujade, à la suite de cette communication, dit : J'ai remarqué lallongement des ailes chez plusieurs Coléoptères sor- tant de la dépouille de nymphe, notamment chez le Callidium sangui- neum Lin. et l’'Hesperophanes pallidus OI. Pour ce dernier, j'ai dans mes notes une observation faite sur une nymphe trouvée à Fontainebleau, dans l'écorce d’un chêne, le 6 août 1883 ; le 24 de ce même mois, vers cinq heures et demie du soir, je vis Pinsecte, mou et blanchâtre, à moitié dégagé de sa dépouille nympbhale; ses élytres étaient déjà réunies sur son dos à la base, ieurs extrémités, encore divergentes et emmaillotées dans leurs étuis, se dégagèrent peu à peu à l’aide de légers mouvements de l'animal, puis s’allongèrent complètement dans leur position nor- male. Lorsque la dépouille de la nymphe fut entièrement refoulée en arrière, je vis les ailes, d’abord pliées ou plutôt chiffonnées et dépassant un peu les élytres, s’allonger de toute leur longueur dans le sens de ces dernières. Ces opérations durèrent une demi-heure ; je n’ai pas constaté le temps qui s’est écoulé avant que les ailes se plient sous les élytres; mais, dès le lendemain, l’insecte était dans son état normal, avec les couleurs propres à son espèce, quoique non raffermi, Seance du 9 décembre 1885. COXIX — M. H. Lucas communique la note suivante relative à un nouveau genre de Crustacés : M. C. Sarato a inséré, dans le Moniteur des étrangers de Nice, n° 222, 49 avril 1885, une note qui a pour titre : Études sur les Crustacés de Nice. Comme ce journal est peu connu des zoologistes, j'ai pensé, pour faciliter les recherches, devoir en donner un court extrait. Dans ce travail, M. GC. Sarato fait connaître une coupe générique nou- velle de Crustacés sous le nom de Ligus et qui ne comprend qu’une seule espèce, le L. Edwardsü. Ge Crustacé Macroure appartient à la famille des Salicoques et vient se ranger, par la forme et la disposition des pattes de la seconde paire, dont le carpe est multiarticulé, à côté des Nika et des Lysmata, de la tribu des Alphéens et des Palémoniens. C’est dans le mois de juin, au milieu d’autres Crustacés provenant des mers de Saint-Jean et d’Eza, sur les côtes de la Ligurie, d’après l’auteur ita- lien, que ce genre a été rencontré; il est remarquable par la longueur excessive de ses antennes médianes et rappelle un peu aussi celui des Pandalus. Les collections carcinologiques du Musée de Paris possèdent une dou- zaine d'individus des deux sexes de ce Crustacé, qui a été communiqué à M. A. Milne-Edwards, qui le considère comme nouveau pour la science. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des sciences (Comptes rendus hebdomaduires des séances de l), 1885, 2 semestre, n° 21 et 22, ©) Entomologist®s monthly Magazine (the), n° 259. — V. R. Perkins. Notes on the aculeate Hymenoptera of Gloucestershire. — G. T. Pornirr. Description of the larva of Plerophorus cosmadoctylus H. S.= Puncti- dactylus Steph. — J. Woo». The larva of Pædiseu oppressana and its habits. — H. Meape. Description of a new maritime fly belonging to the family Scatomyzides, Fallen. — HamiLroN H. Druce. Descrip- tions of three new species of Lycænidæ. — A. G. BUTLER. A word respecting Callerebia hydrida. — J. W. Douczas. Note on some bri- tish Coccidæ. — Rev. À. MATrHEwWS. On à new Genus allied to Cory- lophus. — Notes diverses. Feuille des jeunes Naturalistes, n° 182. — Note sur une espèce nouvelle de Stenolophus. — BourGeoïs (J.). Réponse à M. Bellier de la Chavi- gnerie, à propos du Podabrus alpinus var. lateralis Er. (Mocquerysi Reiche). CEXX Bulletin entomologique. Naturaliste (le), 7° année, n° 23. — P. CHRÉTIEN. Une chasse aux che- nilles dans l'Aveyron. Remarques sur l’Acherontia Atropos.— Compte rendu du travail de M. F. 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Three new species of the Brenthid genus Diurus Pascoe. (Loc. cit., vol. IV, note xxvI.) 8 p. In. Remarks about certain species of the Anthribid Genus Xylinades Latr. (loc. cit., vol. V, note 1v.) 2 p. In. On a new species of the Coleopterous Genus Zchéhyurus Westw: (Loc. cit., vol. V, note Xxv1.) 2 p: Seunce du 9 decembre 1885. CEXXIL RirsemA (C.). Four new species Malayan Cetonidae. (Loc. cit, vol. VE note I.) 8 p. RogLors (W.). Description of a new Genus and Species ol Ecelonerides (family Anthribidæ) from Sumatra. — Description of a new Suma- tran species of the Genus Myllocerus. (Loc. cit., vol. IF, notes xxIx et xxx.) 8 D. Ib. Description of two new species of the Rhynchophorous Genus 4p0- derus, — On a new species of the Genus Ectatorhinus Hasselti. — Description of a new species of the Rhynchophorous Genus Oxyrhyn- chus. — Description of a new species of the family Anthribidæ. (Loc. cit., vol. IL, notes xXxXvV, XXXVI, XXXVI et XXXVIIL.) 46 D. RoSexHAUER (U. G.). Die Lauf-und Schwimmkaefer Erlangens mit besonderer Berücksichtigung ihres Vorkommens und ïhres Verhal- inisses zu denen einiger anderer Staaten Europa’s. Erlangen, 1842, 38 P. SAY (Tu.) Description of new Species of Curculionites of North America With observations on some of the species already known. New Har- mony, 1831. 30 p. Ib. Descriptions of new American Species of the Genera Buprestis, Trachys and Elater, 1824. 20 p. Ib. Descriptions of North American Insects and observations on some of the species already described; New Harmony, 1829-1833. 65 p. (Exemplaire interfolié avec traduction manuscrite en regard.) Ib. Journal de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie. Diffé- rents mémoires de Say traduits par Gory. 240 p., À pl. n. ScHAUM (D'). Verzeichniss der Lamellicornia melitophila. Stettin 1848. 94 p. SCHNEIDER (D' J. H.). Der Kartoffel-Blatisauger Psylla solani tuberosi Schneider (Cycada [Typhlocyba] solani tuberosi Kollar) ein die Kar- toffelfaule erzeugendes Insect (Sitz. Ak. Wiss. Wien.), 1852. 4. pl. col. 23 p. ScriBA. Journal für die Liebhaber der Entomologie, Francfort, 4790. 296 p. SEOANE (V. L.). Notas para la fauna Gallega. Ferrol, 1879. 16 p. SipNex PARRY (F. S.). Catalogus Coleopterorum Lucanoidum, 3° éd., 1875. 29 p. SPiNoLA (M.). Inseciorum Liguriæ species novæ aut rariores quas in agro ligustico nuper detexit, descripsit et iconibus illustravit.—92 vol, Gênes, 4806-1808. 6 pl. 160 p., 262 p. CEXXIV Bulleiin entomologiyue. STEINHEIL (Ed.). Die columbischen Chrysomelinen der Coleopteren — Sammlung von St. 4 pl. col. (Mitth. Münch. Ent.), 1877. 18 p. STEPHENS (J. F.). À description of Chiasognathus Grantii, an insect for- ming the type of an undescribed Genus, with some brief remarks upon its structure and affinities. 2 pl. n. (Trans. Cambr. Phil. Soc.), 1831. 8 p. VAN DER LiNDEN (P. L.). 4° Observations sur les Hyménopières d'Eu- rope de la famille des Fouisseurs. 420 p. — 2° Essai sur les Insectes de java et des îles voisines (Cicindélites). 28 p. (Mém. Ac. Bruxelles), 1829. Wesrwoop (J. O.). 4° Insectorum novorum Centuria. 4 pl. n. (Ann. Mag. Nat. Hist.), 1841. 2 p. — 2° On the habits of the species of the Co- leopterous Genus Megacephalu inhabiting the Amazonian Region of South America by H. W. Bates esq., with à Synopsis of the Species. 4 pl. (Trans. Ent. Soc., 1852.) 10 p. — 3° On the Genus Cerapterus of Swederus. 6 p. — 4° Descriptions of seventeen new species of the Colcopterous family Paussidæ (Linn. Soc.), 1849. 6 p. A ce recueil est joint : Hope. Buprestidae novæ Hollandiæ. 43 p. Zurrerstenr (W.). Fauna insectorum Lapponica, pars L Hamim, 1828. D03 p. Ib. Orthoptera Sueciæ disposita et descripta. Lund, 1821. 432 p. AVE Séance du 23 décembre 188. Présidence de M. Éu.-L. RAGONOT. Lectures. M. le D' Alex. Laboulbène communique une notice nécrolo- ique sur le D' Ch. Robin, membre honoraire. — M. C. G. Thomson, de Lund, membre honoraire, adresse la troi- sième partie de ses Notes hyménoptérologiques, comprenant des observa- ions et des descriptions de nouvelles espèces du genre Ichneumon. — M. Maurice Maindron montre une planche coloriée comprenant les figures de chenilles nouvelles découvertes aux environs de Pondichéry, nsi que celles de Lépidoptères ; planche devant accompagner un mé moire qu'il prépare pour les Annales. Séance du 23 décembre 1885. CEXXV Communications. M. Ch. Millot signale, sous toutes réserves, le fait suivant, publié par un journal de Nancy : M. Tisserant, vétérinaire, avait à examiner un cheval atteint d’exco- riation à la langue, avec gonflement de la face, et mis dans l’impossibilité de manger. Il a remarqué, dans la mangeoire de l’animal, la présence d’une certaine quantité de Blaps, et attribue les accidents aux effets veési- cants des substances âcres que sécrètent ces insectes. — M. P. Mabille annonce à la Société qu’il s'occupe depuis longtemps des Névroptères qui se rencontrent en France et surtout aux environs de Paris. Il en a déjà formé un catalogue assez complet dont il compte bientôt entretenir la Société. A propos des dernières espèces trouvées, et communiquées à M. Mac- Lachlan, notre collègue de Londres a rédigé la note suivante sur une espèce importante, en demandant qu’elle soit communiquée à notre Société. « Quand je m’occupais des petites Phryganes du genre Cyrnus, pour ma Revision, je donnai le nom de C. insolutus à un insecte que je ne connaissais que par le type $ de Rambur, Philopotamus urbanus, des environs de Paris, et qui existe dans la collection de mon ami le baron de Sélys-Longchamps. Rambur appliquait le nom d’urbanus avec doute ; en effet, l'espèce de Pictet est tout autre chose. « L’insecte de Rambur appartenait bien au genre Cyrnus, mais ne se rapportait à aucune des espèces qui m'élaient connues, et je n’accordais pas grande valeur aux mots : Aîles inférieures sans taches bien visibles, mais paraissant avoir de petits nuages plus püles vers l'extrémité. € Il y a deux ans, notre collègue M. P. Mabille me communiqua un Cyrnus $ un peu plus grand que le type et portant de petites marques claires dans la substance même de laile. Je ne pus encore être sûr de l'identité de l’espèce ; mais M. Mabille vient de m'envoyer un Cyrnus &, et j'ai pu reconnaître l’autre sexe de mon Cyrnus, L’insolatus est bien l’'urbanus de Rambur. « Il est de la taille du érimaculatus; ses ailes antérieures offrent de petites taches dorées, de forme carrée et produites par la pubescence. En outre, les appendices sexuels du mâle sont très caractérisés et rap- pellent ceux du flavidus. J'ai donc pu avoir une description détaillée et un dessin très exact. « Le Cyrnus insolatus à été pris à Meudon le 22 juin. « Les environs de Paris renferment plusieurs espèces de Phryganides très intéressantes, et quelques-unes d’entre elles sont encore imparfaite- ment connues. » (1885) BULL. xv. CCXXVI Bulletin entomologique. — M. J. Fallou, à propos d’une notice de M. Ch. Oberthür, insérée dans le Bulletin de la séance de la Société du 9 décembre 1885 (p. cexv), relativement à l'abondance des Sphinx qui a eu lieu à la fin de l’année 1885, présente les remarques suivantes : Je crois devoir faire remarquer que la grande quantité de Sphinx signalés cet automne a été le sujet de plusieurs observations publiées dans le journal le Naturaliste (1885, n°° 21, 93 et 24), avec l’indication des localités où ces divers Lépidoptères ont été surtout rencontrés : par MM. David, auprès de Nantes; Cnockaer, à le Pau (près du Mans); H. Giraudeau, à Lignières (Charente); Bleuse et Xavier Raspail, à Gou- vieux (Oise); Marc, dans le canton de Genève ; Fallou, à Champrosay (Seine-et-Oise); Tarbé, dans plusieurs localités différentes. Depuis la publication de ces notes, j'ai appris que notre collègue M. Galichon avait capturé dans une seule soirée plus de quarante Sphinx Atropos dans le département de Saône-et-Loire, près Mâcon; et enfin qu’un jeune entomologiste, M. Houdion, avait pris, à la fin de l'été, la Deilephila Neri, au Raincy (près Paris). — M. Charles Oberthür adresse la note suivante (1) : Nous venons de recevoir, de ME7 Félix Biet, vicaire apostolique du Thibet, un envoi fort intéressant et qui a subi, pour nous parvenir, bien des vicissitudes. Aux dernières nouvelles, ME Biet avait quitté Tà-tsien- loû, à cause de la persécution exercée contre les catholiques et les Fran- çais, et l’un de ses dignes collaborateurs, qui avait eu l’obligeance, en des temps moins troublés, de former pour nous des collections entomo- logiques, était obligé de se dérober par la fuite aux recherches dirigées contre lui. Parmi les espèces nouvelles de Lépidoptères contenues dans lenvoi de ME Félix Biet, je citerai plusieurs Satyrides, groupe des Rhopalo- cères représenté en Chine par un grand nombre d’espèces ; des Lycé- nides, dont quelques-uns forment un genre nouveau près des Polyom- matus, remarquable par les charmants dessins dont sont ornées les ailes inférieures en dessous; un Sphingide voisin de Nerü; plusieurs Géo- mètres, Noctuelles, Bombycides ; une série d’espèces du genre Steropes (Hespérides), et des Piérides, parmi lesquelles la Pieris acræa Ch. Oberthür (sp. nov.), dont voici la description : Preris ACRÆA Ch. Oberthür. — Rappelle beaucoup, par la taille et la (1) Malgré l'étendue de cette note, la Société en décide exceptionnellement l'impression complète dans ce Bulletin. Seance du 23 décembre 1885. CCEXX VII forme allongée de ses ailes, lAcræa Terpsichora Linné, et se place, à cause de la disposition des dessins et des taches dont elle est ornée, dans le groupe de Soracta, Agathon, Larraldei, etc., mais ne peut être confondue avec aucune autre Pieris, tant ses ailes longues et étroites lui impriment un caractère particulier. En dessus, le fond des ailes est jaunâtre clair. Aux ailes supérieures, les dessins brun-noir sont, comme disposition, presque les mêmes que dans Larraldei $; mais le contour intérieur en est beaucoup moins arrondi et plus aigu. Aux ailes inférieures, la bordure brun-noir n’est pas traversée au milieu par un rang de taches intra-nervurales, comme dans Larraldei. Cette bordure, chez le Pieris Acræa, n’est éclaircie de blanchâire qu’au contact du bord extérieur. Le dessous diffère du dessus parce que toutes les parties brun-noir sont atténuées et lavées de jaune, surtout au bord des supérieures et des inférieures, qui sont elles-mêmes plus lavées de jaunâtre que les supérieures et ornées d’une macule orangée située dans l’espace ner- vural basilaire. Les nervures, en dessous. sont finement écrites en noir. Les antennes, le corps et les pattes sont noirâtres. Le corps est recou- vert d’une pilosité et d’un semis d’atomes jaunâtres. Parmi les Satyrides, nous décrivons une des plus jolies espèces appar- tenant au genre Pararge : PARARGE EPISCOPALIS Ch. Oberthür. — Se place tout près de Masoni Elwes, dont elle diffère, au premier aspect, par la teinte rouge brique des ailes supérieures en dessous, le rétrécissement et la forme arquée de la bande transversale des supérieures et la dentelure plus accentuée des ailes. Dessus brun noir, glacé, brillant avec un reflet doré, très soyeux, surtout sur le disque des ailes ; les supérieures traversées par une bande maculaire extra-cellulaire étroite, décrivant un arc depuis la côte jusqu’à l'angle interne, jaunâtre dans le 4, blanchâtre et plus dilatée dans la 9. Celle-ci offre, en outre du &\, une tache rougeâtre infra-cellulaire, presque au milieu des supérieures. La frange est jaunâtre, entrecoupée de noi- râtre au point de contact des nervures. Ses ailes supérieures, en dessous, présentent la même bande macu- laire qu’en dessus, mais plus blanche. Le fond de ces ailes est rouge brique vif. Il y a une tache ocellée, noire, pupillée de blanc, subapicale, comme dans Mæra, mais plus petite, plus rapprochée de l’apex et sur- montée de 2 ou 3 points blancs intra-nervuraux. L’apex est gris d’ar- CCXX VII Bulletin entomologique. gent, ainsi qu’un double liséré, fin, parallèle au bord extérieur. Ce double liséré se poursuit le long du bord. Les ailes inférieures sont brunes, mais couvertes d’un semis épais d’atomes argentés, parcourues par des lignes sinueuses rouge brique, comme dans Nashreddin, mais plus anguleuses. De plus, un rang d’ocelles noirs, largement cerclés de brun, pupillés de blanc, intra-nervuraux, décrit une courbe parallèle au bord externe des ailes, et ce rang d’ocelles ressort sur un fond argenté plus clair que le fond même des ailes. Les antennes, la tête, le corps, les pattes, sont à peu près comme dans Ægeria. Nous avons remarqué aussi une jolie Agaristide, que nous décrivons sous le nom de Bieti, en l'honneur de l’évêque de Diana qui l’a décou- verte : AGARISTA BIeTi Ch. Oberthür. — A peu près de la taille d'Ephyra Boisduval, mais ayant le corps plus robuste et rappelant, pour ce carac- tère, les espèces américaines octomacula, dipsaci, Sacramenti, Lor- quini, etc. Ailes supérieures, en dessus, noires, saupoudrées d’atomes gris jau- nâtre, avec des taches jaune de chrome clair, disposées comme suit : une grosse tache basilaire extérieurement coupée droit et obliquement, divisée par les nervures et n’atteignant pas le bord inférieur; deux autres assez grosses, l’une intra-cellulaire, presque carrée, l’autre infra- cellulaire, en forme de trapèze ; une grosse, longue, subcostale et extra- cellulaire; enfin, une dernière formant comme une série marginale tout le long du bord extérieur, en sept ou huit taches contiguës, rem- plissant chacune l’espace intra-nervural et divisées par un petit trait noir. Le sommet de la frange est indiqué en blanc. Ailes inférieures, en dessus, noires avec trois taches blanches, dont une subbasilaire, intra-nervurale, petite, précédant une autre grosse, divisée en deux parties par le trait noir fin de la nervure inférieure de la cellule; enfin, la troisième tache blanche formant comme le sommet d’un triangle par rapport aux deux supérieures, située au-dessus de l'angle anal. En dessous, les ailes inférieures diffèrent beaucoup des supérieures. Elles sont noires, ornées de dessins blancs et jaunes; mais surtout re- marquables par un gros trait orange, partant de la base et longeant le bord antérieur de l'aile inférieure jusqu’à la rencontre d’une grosse tache marginale jaune, plus large au contact du bord antérieur et se terminant à l’angle anal, de façon à former une sorte de triangle, seule- Séance du 23 decembre 1885. CEXXIX ment divisé par les traits noirs nervuraux. Le reste des ailes inférieures, c’est-à-dire l’espace cellulaire, basilaire et anal, est blanc avec des taches basilaires, allongées, noires, un trait noir, parallèle au bord anal et allant joindre une grosse tache noire qui remonte au milieu de l’espace blanc, au travers de la cellule, jusqu’au contact de l’espace orange. Les ailes supérieures reproduisent les taches du dessus, qui sont seu- lement plus dilatées. La bordure des quatre ailes, en dessous, est noire et la frange des inférieures est blanche. Le thorax et l'abdomen sont noirs en dessus; le collier et les épau- lettes sont jaunes ; en dessous, l'abdomen est orangé. Les pattes sont annelées de noir, de jaunâtre et saupoudrées à certaines places d’un peu d’orangé. Je crois que l’éminent explorateur de la Chine, M. l'abbé Armand David, a rencontré cette même espèce à Mou-Pin, et j'ai vu dans les cartons du Muséum national un Agarista rapporté par le savant laza- riste et qui, d’après mes souvenirs, ressemble beaucoup à lAgarista Bieti. D'ailleurs, il y a une certaine connexité entre la faune des Lépido- ptères de Mou-Pin et celle de Tä-tsien-loû. Plusieurs espèces sont les mêmes. D’autres cependant n’ont encore été trouvées que dans une seule des deux localités. Parmi les Phalénites notamment, M. Armand David a découvert une superbe Abraæas, que nul autre chasseur n’a capturée. Je ne puis résis- ter au plaisir de la décrire ici, en la dédiant au voyageur intrépide qui, le premier, a soulevé le voile si longtemps étendu sur la faune du Thibet et de la Chine occidentale. ABraxaAS Davinr Ch. Oberthür. — Grande espèce, à ailes entières, un peu arrondies, blanches, avec la côte jaune d’or pointillé de noir, lapex et le bord extérieur des supérieures comme des inférieures d’un noir sur lequel ressort une bande marginale jaune d’or, festonnée et précédée vers l’apex d’une bande de même couleur, mais courte et semblant en- cadrer, avec la bande marginale commune, une série moniliforme et intra-cellulaire de taches rondes noires, qui ne tardent pas à se confondre avec la bande noire, laquelle, éclairée de jaune, part de la base des supé- rieures, en longeant tout le contour extérieur des ailes, pour aboutir à angle anal des inférieures. Les nervures ressortent en noir et en relief sur le fond blanc, soyeux et délicat des quatre ailes. Aux ailes supérieures, la cellule semble fer- mée par un gros trait noir droit. CCXXX Bulletin entomologique. Le dessous reproduit le dessus, avec cette différence que le jaune est plus dilaté sur le noir qu'aux supérieures. Il résulte de ce rétrécisse- ment du noir par l’envahissement du jaune que les supérieures pré- sentent, dans la bande jaune marginale, une série bien accentuée de taches noires, rondes, et que les inférieures présentent une série de points nervuraux, noirs, bien détachés et contigus à la frange, qui est d’un blanc soyeux, tandis qu’elle est noire aux supérieures. Les antennes sont courtes, fines et noires. L’abdomen est grêle; les pattes sont longues ; les épaulettes sont très développées, noires, lisérées de jaune. Membres reçus. M. Alfred Blavy, avoué à la Cour, rue Nationale, 21, à Montpellier (Hérault) (Entomologie generale, Mœurs et Métamorphoses des Insectes, Études microscopiques des larves, surtout aquatiques), pré- senté par M. L. Bedel, au nom de M. Valery Mayet. — Commissaires- rapporteurs : MM. Maurice Sédillot et E. Simon. (Reçu pour 1885.) — M. le D' Joannès Chatin, maître de conférences à la Faculté des sciences, agrégé de l’École de pharmacie, boulevard Saint-Germain, 128 (Entomologie générale, principalement Anatomie des Insectes), présenté par M. le D' Alex. Laboulbène. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Fairmaire et E. Desmarest. (Reçu pour 1886.) — M. François, instituteur, membre de la Société botanique de France, à Porcheux, par Auneuil (Oise) (Entomologie generale, principalement Mœurs des Insectes), présenté par M. E. Desmarest. — Commissaires- rapporteurs : MM. L. Bedel et J. Grouvelle. (Reçu pour 4886.) — M. Noualhier (Maurice), à Puymaud, près Nieul (Haute-Vienne) — (Entomologie genérale), reçu membre en 1882, a été, par suite d’une regrettable erreur typographique (Bulletin, page Lxvvm), indiqué à tort comme démissionnaire. Membre démissionnaire pour 1885. M. Auguste Alexandre, à Paris, qui avait été reçu en 1869. Assistant demissionaire. M. Juste Bignault, à Paris, qui avait été reçu en 1881. Candidat presente. M. Riondé, employé de commerce, rue d’Enghien, A6 (Entomologie génerale), présenté par M. E. Desmarest. — Commis- saires-rapporteurs : MM. J. Bourgeois et H. Lucas. Nominations annuelles. La Société, aux termes de divers articles de ses Statuts et de son Règlement, et pour la cinquante-cinquième fois Seance du 23 décembre 1885. CCXXXI depuis sa fondation, procède au renouvellement de son Bureau, de son Conseil et de ses Commissions spéciales. Ont été nommés pour 1886. MEMBRES DU BUREAU. PTESTORE ER CORNE RE RE PONENE MM. J. BourGeo!s. Vace-Presilenti Ain ru E. Srmox. SCT CULITE PENROTS ETN EM NT. E. DESMAREST. 4er Secretaire adjoint . . . . . . H. Lucas. 2eSecretaire ajoint M ANA TN G.-A. BAER. HHESON EN LS CAEN ete L. Buquer. Archiviste-bibliothécaire . . . . . A. LÉVEILLÉ. Archiviste-bibliothécaire adjoint . . CH. LEPREVOST. CONSEIL. MM. L. BEDEL, — L. FAIRMAIRE, — Ép. LEFÈvRE (membres restants), — CH. BRONGNIART, — J. GROUVELLE, — Ém.-L. RAGONOT (membres nouveaux) — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION. MM. G.-A BAER, — L. BEDEL, — J. FALLOU, — J. GROUVELLE, — G.-A. PouJADE — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE. MM. S.-A. DE MARSEUL, — A. SALLÉ, — MAURICE SÉDILLOT, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU PRIX DOLLEFUS pour 1885. MM. E. DESMAREST, — L. FAIRMAIRE, — TH. GOOSSENS, — A. MAUPPIN, — G.-A. POUJADE, —Ém.-L. RAGONOT, — MAURICE SÉDILLOT, —H. SÉNAC, — E. SImox. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'), 1885, 2° semestre, n° 23 et 24, (©) Accademia dei Lincei (Ati della Reale), sér. IV, vol. 4°, fasc. 26°. © Boston Society of natural history : cexxx Bulletin entomologique. — Séances du 23 décembre 1885. 1° Mémoirs, vol. LI, n° XI, 1885. — S. H. Scunner. Palæodic- tyoptera : or the Affinities and Classification of Paleozoic Hexapoda. & pl. n. — In. Winged Insects from a Paleontological Point of View, or the Geological History of Insects 2 Proceedings, vol. XXII, part. IV, 1885. ©) — Vol. XXII, part. L © Bulletin d’insectologie agricole, 1885, n° 10-11. — A. WaAILLy. Éduca- tions d’Attaciens sericigènes faites à Norbiton-Surrey (Angleterre) en 1844. — E. SAvarp. La Punaise des lits (fig.). — In. Le Pentatome des framboises. — M. GirARp. Les Fourmis (fig.). —E. Savar». Note sur l'Anobium paniceum L. Museum of comparative zoology ad Harvard College (Bulletin of the), 1885, vol. XII, n° 2. ©) Naturaliste (le), A885, 7° année, n° 24. Nederlandsche entomologische Vereeniging (Verslag van de veertigste zomer- vergadering), 1885. Negyedik évfolyam, 1881. Évkünyv, etc., 1880. — D' BrancsiK KAROLY. Zur Hemipterenfauna des Trencsiner Comitates, 1882. — In. Zoolog.- botanische Wanderungen, 1885. — Ip. Nachtrag zur Aufzählung der Coleoptrcen des Trencsiner Komitates, 1884. — VANGEL (JENO). Ada- tok Kocsocz és kornyékének lepke-faunajahoz, 1885 (suite d’un tra- vail précédent. — Demande d'échange de publications. Psyche, vol. IV, n° 132-134. À. K. Dimmocx. The Insects of Betula in North America. — Observations on Decapitated Silkworm Moths. Royal Society (Proceedings of the), vol. XXXIX, n° 239. © Sociedad española de historia natural (Anales de la), t. XIV, acad. 2. ©) Societas pro Fauna el Flora Fennica (Meddelanden af), 1885. ©) AGassiz (A.). Twenty annual report of the Curator of the Museum of. Comparative Zoology of Harvard College. Cambridge, 1885. 35 p. * GADEAU DE KERVILLE (HENRI). Causerie sur le transformisme.—T. Exposé de la doctrine transformiste. Elbeuf, 1885. 44 p. * LABOULBÈNE (ALEX.). Cours d'histoire de la Faculté de médecine de Paris : Paracelse et Van Helmont (Revue scientifique), 1885, n° 21 et 22. * Lerèvre (Éb.). Eumolpidarum hucusque cognitarum Catalogus (Mém. Soc. Sc. Liége), 1885. 172 p. * A. L. 3 DE—< — LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. ANNÉE 14885. — Cinquante-quatrième de sa fondation, —— CODE — + Nota. L'astérisque (*) désigne les Membres fondateurs; les deux astérisques :**) s'appliquent aux Membres libérés ou à vie. Membres honoraires. MM. 1859-1882. 1856-1882. 1842-1882, 1880-1885. 1835-1885. 1856-1885. * 1874. 1834-1885. 1843-1882. ** BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles), rue de Pontoise, 15, à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. CANDÈZE (le D' E.), %, à Glain-lès-Liège (Belgique). — Entomologie générale, Larves des Coléoptères. FAIRMAIRE (Léon), £ÿ A., ancien directeur de l'hôpital Saint- Louis, rue du Bac, 94. — Coléoptères, Hyménoptères et Hémiptères. ** HOBN (le D’ George-Henry), North-Fourth street, 874, à Philadelphie (Pensylvanie, États-Unis d'Amérique). — Coléo- ptères, principalement ceux de l'Amérique du Nord. MARSEUL (l’abbé S.-A. pe), boulevard Pereire (sud), 271, aux Ternes-Paris. — Coléoptères d'Europe et des pays circon- voisins, Hétéromères et Histérides exotiques. ** PUTON {le D' Auguste), à Remiremont (Vosges). — Co- léoptères, Hyménoptères et surtout Hémiptères de France. REICHE (Louis), ancien négociant, rue la Sourdière, 32. — Coléopteres. SÉLYS-LONGCHAMPS (Edm. pe), X, sénateur, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, boulevard de Sauvenière, 34, à Liège (Belgique). — Névroptères, princi- palement Odonates ; Lépidoptères d'Europe. ** SIGNORET (Victor), l'hiver : rue de Rennes, 46 (place Saint-Germain-des-Prés), et l'été : avenue de Chevreuse, 5, Clamart (Seine). — Hémiptères. COXXX IV : Liste des Membres. 1882. THOMSON (Charles-Gustave), X, professeur de zoologie à l'Université royale de Lund (Suède). — Entomologie géné- rale, surtout Coléoptères et Hyménoptères. 1833-1860. WESTWOOD (J.-0.), professeur à l’Université, Taylorien 1864. 1875. 1853. 1863. 1881. 1885. 1855. 1861. 1857. 1876. 1876. 1869. 1380, Institute, à Oxford (Angleterre). — Entomologie générale. er Tolettie lie le Us. Let folkaiWettiell eine ete eptie Toile Ze freres re Membres à vie et Membres ordinaires. MM. **# ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), place des Palmiers, 41, à Hyères (Var). — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. ALAIN (L.), rue de Châteaudun, 23, à Paris. — Lépidoptères euro- péens, principalement Diurnes. ALLARD (Ernest), chef du bureau des ingénieurs au chemin de fer d'Orléans, rue Paradis-Poissonnière, 2. — Coléoptères d'Europe. ALLARD (Gaston), route des Ponts-de-Cé, à la Maulevrie, près An- gers (Maine-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. ALLÉON (le comte Amédée), à Makrikeni, près Constantinople. — Entomologie générale, surtout Coléoptères. ALLUAUD (Charles), rue de Mailly, 6. — Coléoptères d'Europe et d'Afrique. AMBLARD (Louis), docteur en médecine, rue Paulin, 14 bis, à Agen (Lot-et-Garonne). — Hyménoptères. ANCGEY (Félix), fabricant de produits chimiques, rue Marengo, 56, à Marseille (Bouches-du-Rhône). — Coléoptères en général, Hymé- noptères européens. ** ANDRÉ (Ernest), notaire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute-Saône). — Hémiptères et Formicides, Mœurs des Insectes. ANDRE (Edmond), négociant, boulevard Bretonnière, 21, à Beaune (Côte-d'Or). — Entomologie générale, surtout Hyménoptères. ANIBARO RIVES (Jose-Martinez), Lain Calvo, 20, à Burgos, province de Logrono (Espagne). —Entomologie générale. ANTESSANTY (l'abbé Gabriel np’), aumônier du Lycée, à Troyes (Aube). — Coléoptères de France. ARGOD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléopteres européens et exotiques. 1885. 1868. 1869. 1882. 1865. 1860. 1873. 1874. 1866. 1885. 1877. 1868. 1859. 1846. 1884. 1866. 1857. 1845. Année 1885. CCXXXV AUDOLLENT (Paul), élève de l’École des hautes études, rue Mor- nay, 5. — Entomologie générale, Anatomie et Physiologie. Auzoux (le D' Hector), à Saint-Aubin-d’Écrosville, par le Neubourg (Eure). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. ** BaEr (Gustave-Adolphe), cité Bergère, 1 bis. — Insectes des îles Philippines, surtout Goléoptères. BAIRSTOW (Samuel-Denton), F, L. S. Box 204 (Post office), à Port- Élizabeth (Afrique du Sud). — Entomologie générale, surtout Hyménoptères. BALBIANI, professeur d’embryogénie au Collège de France, rue Soufflot, 18. — Entomologie générale et appliquée. BALY (Joseph-S.), docteur en médecine, The Butts, à Warwick (Angleterre). — Coléoptères, principalement Chrysomélines. Banpt (Luigi-Verdiani), via Ricasoli, 52, à Siena, par Rocca d’Orcia (Italie). — Coléoptères d'Europe. BarBAT (Pierre-Michel), imprimeur-éditeur, à Châlons-sur-Marne (Marne). — Coléoptères d'Europe. BARBIER (Ch.), rue de la Goutte-d’Or, 61, à Montmartre-Paris. — Coléoptères d'Europe. BARET (Louis), place Delorme, 2, à Nantes (Loire-Inférieure). — Entomologie générale, surtout Hémiptères. ** BARGAGLI (Pierre), via de Bardi, Palazzo Tempi, à Florence (Italie). — Goléoptères en général : plus particuliérement Curcu- lionides, Anthribides et Xylophages ; Entomologie agricole. BARON (G.), avocat, rue de Rennes, 142. — Coléoptères d'Europe. BATES (H.-W.), Savile row, 1, Burlington gardens, à Londres, S. W. (Angleterre). — Coléoptères et Lépidoptères. BauDi DE SELVE (le chevalier Flaminius), via Baretti, 18, à Turin. — Coléoptères. BEAUREGARD (le D° Henri), professeur agrégé à l’École supérieure de pharmacie, aide-naturaliste d’anatomie comparée au Muséum d'histoire naturelle, rue Gay-Lussac, 56. — Mœurs, Anatomie et Métamorphoses des Cantharidiens. ** BEDEL (Louis), rue de l’Odéon, 20. — Coléoptères. BELLEVOYE, graveur, rue du Four-du-Cloître, 5, à Metz (Lorraine). — Coléoptères d'Europe et d’ Algérie. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE (E.), rue Saint-Louis, 35, à Évreux (Eure). — Lépidopteres et Coléoptèeres d'Europe. CCXXXVI Liste des Membres. 1873. 1869. 1877. 1885. 1882. 1844. 1885. 1877. 18537. 1876. 1885. 1881. 1872. 1885. ** BELON (Paul-Marie-Joseph), professeur, place Saint-Michel, 4, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. BÉRARD (Charles), capitaine en retraite, percepteur des contribu- tions, à Montlieu (Charente-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. BERG (Charles), professeur de zoologie à l’Université de Buenos- Ayres, Casilla, 169 (République Argentine). — Entomologie générale, principalement Lépidoptères. BERGROTH (le D' E.), Robertsgatan, 41, à Helsingfors (Finlande). — Entomologie générale, surtout Hémiptères. BERNARD (François), ingénieur des ponts et chaussées, à Carpen- tras (Vaucluse). — Entomologie générale, surtout Goléoptères et Lépidopteres. BiGor (J.-M.-K.), £ÿ L P., membre honoraire de la Société centrale d’horticulture de France, l'hiver : rue Cambon, 27, et l’été : à Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise). — Diptères. ** BINOT (Jean), l’été : boulevard Saint-Germain, 155, et l'hiver : villa Bonnet, route d’Antibes, à Cannes (Alpes-Maritimes). — Coléoptères. BLanc (Édouard), inspecteur adjoint des forêts, en mission en Tunisie, avenue Duquesne, 45, à Paris. — Entomologie générale, principalement Coléoptères. BLANCHARD (Émile), O. %, membre de l’Institut, professeur d’en- tomologie au Muséum, rue de l’Université, 34. — Entomologie générale, Anatomie. BLANKENHORN (Adolphe), docteur en médecine, président de la Société de viticulture, Bahnhofstrasse, 8, à Carlsruhe (grand- duché de Bade). — Insectes nuisibles. ** BLavy (Alfred), £ÿ A., avoué à la Cour, rue Nationale, 21, à Montpellier (Hérault). — Mæurs et Métamorphoses des Insectes ; Étude microscopique des Larves, surtout aquatiques. BLONAY (Roger DE), rue de La Rochefoucauld, 23. — Entomologie générale, surtout Coléoptères. BoLIvVAR (Ignacio), professeur d’Entomologie à l’Université, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, 2°, à Madrid (Espagne). — Coléoptères et Orthoptères d'Europe. BonHouRE (Alphonse), avocat, boulevard Haussmann, 82. — Coléo- ptères d'Europe. 1860. 1885. 1859. 1879. 1857 1878. 1872. 1877. 1884. 1874. 1884. 1883. 1862. 1876. 1871. 1832. 1838. Année 1885. CCXXXVII BONNAIRE (le baron Achille), rue Saint-Merry, 414, à Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. BONANNO (Simon), piazza di Bologni, 23, à Palerme (Sicile). — En- tomologie générale. ** BonvouLorr (le comte Henry DE), à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), et à Paris, boulevard Saint-Germain, 215. — Coléoptères. Bowyx (le vicomte Gaston-Joseph-Louis DE), au château de Bujaleut (Haute-Vienne). — Coléoptères d'Europe. Boupier (Émile), ancien pharmacien, à Montmorency (Seine-et- Oise). — Coléoptères d'Europe. BouLLET (Eugène), banquier, à Gorbie (Somme). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. ** BourG£oIs (Jules), rue de l’Échiquier, 38. — Coléoptères d’Eu- rope, Malacodermes exotiques. BOouTHERY (Charles-Auguste), docteur en médecine, — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoptères. BOUZEREAU-MALIFERT, à Meursault (Côte-d'Or). — Lépidoptères d'Europe, surtout Microlépidoptères. BoyEenvaL, directeur de la manufacture des tabacs, à Tonneins (Lot- et-Garonne). — Coléoptères d'Europe. BRABANT (Édouard), au château de l’Alouette, à Escaudæuvres, près Cambrai (Nord). — Lépidoptères, surtout Microlépidoptères. BrAmMsON (K.-L.), professeur au gymnase d’Éxaterinoslaw (Russie). — Coléoptères et Lépidoptères russes et exotiques. BRISOUT DE BARNEVILLE (Henri), rue de Pontoise, 45, à Saint- Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe. BRONGNIART (Charles), £ÿ A., %X, préparateur d’entomologie au Müséum d'histoire naturelle, etc., rue Guy-de-Labrosse, 8. — Entomolugie générale, Articulés fossiles. BucHANaN Wuite (le D' F.), président de la Société des sciences naturelles, à Perth (Écosse). — Entomologie générale. BuGNION (Charles-Juste-Jean-Marie), à Lausanne (Suisse). — Coléo- ptères et Lépidoptères. Buquer (Lucien), %, ancien fonctionnaire de la marine, rue Saint-Placide, 52 (faub. S'-Germain). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. CCXXXVIII Liste des Membres. 1867. 1883. 1880. 1871. 1883. 1879. 1877. 1869. 1883. 1883. 1872. 1881. 1856. 1854. 1841. 1881. 1881. 41871. BURMEISTER (Hermann), directeur du Musée d’histoire naturelle, à Buenos-Ayres (République Argentine). — Entomologie générale. CAMBOURNAC (Simon), boulevard de la Gare, 14, à Narbonne (Aude). — Coléoptères de France. CAMERON (Peters), 10, Woodbine S'-Green heys, à Manchester (An- gleterre). — Hyménoptères, principalement ceux d'Écosse. CAPRONNIER (J.-B.), O. %X de l’ordre de Léopold de Belgique, peintre-verrier, rue Rogier, 254, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères de Belgique et exotiques. Casey (T.-L.), lieutenant of Encers, presidio of San Francisco (Californie). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. CayoL (Marius), rédacteur au ministère de l’agriculture, rue des Moines, 50, à Batignolles-Paris. — Coléoptères d'Europe. CHaAmPENoIs (Amédée), inspecteur des forêts, à Autun (Saône-et- Loire). — Entomologie générale et appliquée. CHARDON (Gabriel), employé au bureau télégraphique central, à Constantine (Algérie). — Coléoptères de France. ** CHEux (Albert), naturaliste, rue Delaage 47, à Angers (Maine- et-Loire). — Lépidoptères en général. CHRÉTIEN (Pierre), à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). — Lépi- doptères d'Europe, surtout étude des Chenilles et des OEufs. *# CLEMENT (A.-L.), £> A., dessinateur, rue Lacépède, 34. — Ento- mologie générale. CoLvÉE (D.-Pablo), professeur, calle de Luis Vives, 2, 3°, à Valence (Espagne). — Entomologie générale, principalement Cochenilles. ComENDADOR (Antonio-Sanchez), professeur à l’Université, à Barce- lone (Espagne). — Entomologie générale. CONSTANT (A.), naturaliste, villa Niobé, golfe Juan (Alpes-Mari- times). — Lépidoptères d'Europe. CosrA (Achille), directeur du Musée zoologique, via Santa Antonia alla Vicaria, 5, à Naples (Italie). — Entomologie générale. COSTA DE BFAUREGARD (le comte Paul), place de l’Hôtel-de-ville, à Chambéry (Savoie). — Coléoptères d'Europe. CouLon, docteur en médecine, à Monaco (Principauté). — Lépido- ptères d'Europe ; Education des Chenilles. CourAGE (Émile), vicaire à Sainte-Clotilde, rue Casimir-Périer, 45. — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1880. 1882. 1879. 1883. 1872. 1855. 188/. 1874. 1880. 1856. 1882. 1859. 1875. 1882. Année 1885. CCXXXIX . COUTURES (Georges), négociant, rue Palais-de-l'Ombrière, 18, à Bordeaux (Gironde). — Coléoptères d'Europe; Apiculture. CROISSANDEAU (J.), rue du Bourdon-Blanc, 15, à Orléans (Loiret). — Coléoptères d'Europe. . CUISINE (Henry DE LA), rue d’Assas, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléo- ptères (Garabus), et Lépidoptères (Morpho et Urania). Gun Y MARTORELL (Miguel), membre de l’Académie royale des Sciences, calle de Codols, 18, 3°, à Barcelone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Coléoptères d'Europe. DAFFRY DE LA MONNOYE (Adalbert), rue de la Barouillère, 9. -— Coléoptères de France. DATTIN (E.), capitaine du génie, à Gabès (Tunisie). — Lépido- ptères d'Europe. DECOENE-RACOUCHOT (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe; Insectes utiles et nuisibles à l’agri- culture. DeLABy (Edmond), rue de l’Amiral-Courbet, 10, à Amiens (Somme). — Coléoptères du département de la Somme. DELAHAYE (Jules), chef de bureau à la Caisse des dépôts et consi- gnations, rue Brézin, 15, à Montrouge-Paris. — Entomologie générale, principalement Lépidoptères. DELAMAIN (Henri), à Jarnac (Charente). — Lépidoptères. ** DELUGIN (A.), pharmacien de 1° classe, rue Denis-Papin, 33, à Blois (Loir-et-Cher). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. DEMAISON (Louis), licencié en droit, rue Cérès, 21, à Reims (Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. DEMBOwSKI (Louis DE), par Nowo-Minsk, à Sienniça, gouvernement de Varsovie (Pologne). — Entomologie générale. DEPUISET (A.), naturaliste, rue des Saints-Pères, 17. — Entomo- logie générale, principalement Lépidoptères et Coléoptères. DESBORDES (Henri), rue de Rennes, 121. — Coléopteres de France. DESBROCHERS DES LOGESs (Jules), percepteur des contributions, à Ardentes, près Châteauroux (Indre). — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes, Élatérides et Curculionides du Globe. Des Gozis (Maurice), avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères de France. DESIGNOLLE (Paul), instituteur, rue du Bac, 40. — Coléoptères et Lépidopières d'Europe. CCXL 1838. 1856. 1866. 1869. 1881. 1851. 1880. 1361. 1873. 1859. 1882. 1863. 1850. 1858. 1867. 1870. 4867. Liste des Membres. DESMAREST (Eugène), £ÿ I. P., garde des galeries d’anatomie comparée au Muséum d'histoire naturelle, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. DEYROLLE (Henri), naturaliste, place Denfert-Rochereau, 20. — Coléoptères et Lépidoptères exotiques. DEYROLLE (Émile), naturaliste, rue de la Monnaie, 23. — Entomo- logie générale. Dreck (le D° G.), à Zoschen, près Mersebourg (Prusse). — Coléo- ptères d’Europe. ** DOoGNiN (Paul), négociant, rue de la Réunion, 16, à Auteuil- Paris. — Lépidoptères d'Europe. Doxrx (C.-A.), président de la Société entomologique, à Stettin (Prusse). — Coléoptères. DokxTourorr (Wladimir), officier d'artillerie de la garde impé- riale, rue Petite-Moskowskaja, 5, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Coléoptères européens et exotiques, principalement Cicindélides. ** DoLLé (Maurice), ancien officier, photographe, rue Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères. Dozcrus (Jean), fondateur du Prix Dollfus, rue Pierre-Charron, 55. Doria (le marquis Giacomo), via Peschiera, 18, à Gênes (Italie). — Coléoptères. Du Buysson (Henri), au château du Vernet, par Brout-Vernet (Allier). — Coléoptères d'Europe. Duparc (Georges), rue de Maubeuge, 63. — Coléoptères. DuTreux (Aug.), £ÿ I. P., X, ancien receveur général, au château de la Celle-Saint-Cloud, par Bougival (Seine-et-Oise). — Lépido- ptères d'Europe, Diurnes exotiques. DuvERGER (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes). — Lamellicornes, Longicornes, Libellulides, Orthoptères, Hémiptères et Lépidoptères d'Europe. ÉBRARD (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). — Lépi- doptères d'Europe. EHLers (ON Guillermo), Muralla del Mar, 37, à Carthagène (Es- pagne). — Coléoptères. Emicx (Gustave D’), *X, écuyer de S. M. l’empereur d’Autriche, Sebastien place, 1V, à Buda-Pesth (Hongrie). — Coléoptères d'Europe ; Insectes nuisibles à l'Agriculture. 1866. 1858. 1879. 1861. 1868. 1876. 1880. 18382. 1875. 1867. 1866. 1880. 1867. 1885. 1869, 1857. Année 1885. CCXLI #* ERSCHOFF (Nicolas), Wassili Ostrow, n° 15, 12° ligne, à Saint- Pétersbourg (Russie). — Lépidoptères. FALLOU (Jules), £ÿ A., rue des Poitevins, 10, et à Champrosay, commune de Draveil (Seine-et-Oise). — Lépidoptères d'Europe, Étude de leurs mœurs ; Chenilles préparées. FAUCONNET (Mary-Louis), membre du Conseil d'hygiène, à la Frette, près Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. FAUVEL (C.-A.), £ÿ A., %, avocat, rue d’Auge, 16, à Caen (Calva- dos). — Entomologie générale de la basse Normandie, Coléo- ptères et Lépidoptères de France, Staphylinides exotiques. FéLissis-ROLLIN (Jules), %, chef d’escadron d'artillerie, en retraite, rue de Rennes, 106 bis. — Coléoptères de France. Finor (Pierre-Adrien-Prosper), #£, capitaine d'état-major, enretraite, rue Saint-Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), — Entomologie générale, plus spécialement Orthoptères. FiTcx (E.-A.), Brick house, à Maldon, Essex (Angleterre). — Ento- mologie générale. ** FLEUTIAUX (Edmond), rue Malus, 4 (ancienne place Monge). — Coléoptères d'Europe. Friprici (Edmond), conservateur du Musée d'histoire naturelle, rue Haute-Pierre, 8-10, à Metz (Lorraine). — Entomologie géné- rale et appliquée. Fumouzz, docteur en médecine, rue du Faubourg-Saint-Denis, 78. — Entomologie appliquée à la médecine et à la pharmacie. GABILLOT (Joseph), quai des Célestins, 5, à Lyon (Rhône). — Co- léoptères d'Europe. ** GADEAU DE KERVILLE (Henri), rue Dupont, 7, à Rouen (Seine- Inférieure). — Entomologie générale, surtout Myriopodes. #* GAGz (le D' Léon), rue de Grenelle, 9. — Entomologie générale et appliquée à la médecine et à la pharmacie. GALICHON (R.), boulevard Haussmann, 169. — Entomologie géné- rale, surtout Lépidoptères. GaLLois (Joseph), inspecteur du service des Enfants assistés, rue du Bellay, 52, à Angers (Maine-et-Loire). — Coléoptères d’Eu- rope et des pays circummédilerranéens. GANDOLPHE (Paul), rue Vallier, 49, à Levallois-Perret (Seine). — Coléoptères. (1885) BULL. XVI CCXLII 1867. 1885. 1870. 1842. 1880. 1885. 1857. 1868. 1880. 1873. 1859. 1881. 1879. 1878. 1864. 1835. Liste des Membres. GARBIGLIETTI (le D' Antoine), agrégé de la Faculté royale de mé- decine, rue de l’Académie-Albertine, 5, à Turin (Italie). — Coléoptères, Hyménopteres et Hémiptères. GauJon (l'abbé), lazariste, professeur au séminaire de Loja (Équa- teur). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. GAULLE (Jules DE), rue Notre-Dame-des-Champs, 36. — Coléoptères d'Europe. GÉHIN (J.-B.), château du Point-du-Jour, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères Carabiques de la tribu des Carabides, européens et exotiques. GENNADIUS (P.), inspecteur de l’agriculture, à Athènes (Grèce). — Entomologie générale, principalement Cochenilles. GIANELLI (Giacinto), place Victor-Emmanuel, 21, à Turin (Piémont). — Lépidoptères. GIRARD (Maurice), €ÿ I. P., professeur d’entomologie à l’École d'agriculture de Grignon, elc., rue Gay-Lussac, 28, — Entomo- logie générale et appliquée, Physiologie. Gogerr (le D' Émile), £ÿ A., C. X de l’ordre d’Isabelle-la-Catho- lique, rue de la Préfecture, 51, à Mont-de-Marsan (Landes). — Entomologie générale. Gopma (le D'E. pu CANE), Chandos street, 40, Cavendish square, à Londres, W. (Angleterre). — Entomologie générale, princi- palement Lépidoptères américains. GonZALO y Goya (Angel), catedratico de historia naturale de Ins- tituto, plaza de la Verdura, 70, pràt Salamanca (Espagne). — Entomologie générale. #** Goossens (Th.), boulevard Richard-Lenoir, 411. — Lépidoptères . et Chenilles du Globe. R Gorpon (le D' Antonio-Maria DE), professeur de physiologie, à l'Université de la Havane (Cuba). — Entomologie générale. Goss (Herbert), esq., F. G. S., Almoro Berrylands Surbiton hill, Kingston, Surrey (Angleterre). — Insectes fossiles. GounELLE (Émile), à Pierrefitte, commune de Saint-Laurent, par Sully-sur-Loire (Loiret). — Entomologie générale, Goléoptères, GOURÉ DE VILLEMONTÉE (Gustave), professeur de chimie à l’École normale de Cluny (Saône-et-Loire). — Coléoptères de France. GRAELLS (Mariano DE LA PAZ), »k, sénateur, professeur d'anatomie comparée et de zoonomie au Musée d'histoire naturelle, calle de la Bola, 4, 1°", à Madrid. —ÆEntomologie générale ; Mæœurs des Insectes. 1897. 1855. 1866. 1869. 1870. 1873. 1873. 188/. 1882. 1872. 1858. 1858. 1878. 1884. 1885. 1866. 1874. Année 1885. CCXLII *#* GRENIER (le D' A.), 4x, rue de Vaugirard, 55, et à Bagneres- de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Goléoptères d'Europe. GRILAT (René), rue Rivet, 19, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d’Eu- rope el du bassin de la Méditerranée. GRONIER, rue Sainte-Catherine, 47, à Saint-Quentin (Aisne). — Lépidoptères d'Europe ; Ghenilles préparées. ** GROUVELLE (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, 26. — Coléo- ptères d'Europe. **# GROUVELLE (Antoine), #, directeur de la manufacture des ta- bacs, à Ghâteauroux (Indre). —Coléoptères d'Europe, Clavicornes et Cucujides exotiques. GROUVELLE (Philippe), rue des Écoles, 26. — Coléoptères de France. ** GUËDE (J.-P.), O. 3%, ingénieur des constructions navales, en retraile, rue Sainte-Beuve, 7. — Coléoptères de France. GUÉPRATTE (Lucien), négociant, avenue Herbillon, 68, à Saint- Mandé (Seine). — Lépidoplères d'Europe. GuiLLOT (Alfred), naturaliste, avenue d'Orléans, 31, à Paris-Mont- rouge. — Entomologie générale. HALLOY (Léon D’), rue des Portes-Blanches, 23, à Amiens (Somme). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. HAROLD (le baron Edgar DE), X, major en retraite, Barerstrasse, 44, à Munich (Bavière). — Coléopteres, surtout Lamellicornes. HÉNON, %, professeur de langue arabe, en retraite, quai d'Auteuil, 132. — Coléoptères et Lépidoptères. Hervé (Ernest), notaire, rampe Saint-Melaine, à Morlaix (Finis- tère), — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Herscxo (Alfred), professeur, à Bielitz (Silésie autrichienne). — Entomologie générale. HEuzz, négociant, place de la Bastille, 6. — Entomologie générale, surtout Lépidoptères d'Europe. Hexpen (Lucas von), X, docteur en philosophie, major en dispo- nibilité, Schloss-strasse, 54, à Bockenheim, près Francfort-sur- le-Mein (Allemagne). — Insectes de tous les ordres, surtout Co- léoptères. HoprFGARTEN (le baron Max vow), à Mülverstedt, près Langensalza eu Thuringe (Prusse). — Coléoptères d'Europe. CCXLIV Liste des Membres. 1885. 1880. 1870. 1885. 1854. 1843. 1873. 1858. 1879. 1882. 1874. 1869. 1866. 1875. 1857. 1874. 1868. ** HOLLAND (le Reverend W.-J.), 5th Avenue, à Pittsburg (Pensyl- vanie, États-Unis d'Amérique). — Entomologie générale, surtout "Coléoptères. HorvATx (le D° GÉZA DE), membre de l’Académie des sciences de Hongrie, etc., Délibab-utza, 15, à Buda-Pesth (Hongrie). — Hémiptères. HuBERSON (G.), s.-chef à la préfecture de la Seine, rue Saint- Jacques, 328. — Entomologie générale, Anatomie, Micrographie. ** JACQUET, docteur en médecine, cours Lafayette, 3, à Lyon (Rhône). — Entomologie générale. JANSON (Edward), Little Russell street, 35, à Londres, W. G (An- gleterre). — Entomologie générale. JEKEL (Henri), cabinet et librairie entomologiques et d'histoire naturelle, rue de Dunkerque, 62. Mardi, jeudi et samedi. — Coléoptères européens et exotiques, surtout Gurculionides. Jouy (le D' Émile), £ÿ A., médecin-chef: de l'hôpital militaire, à Milianah (Algérie). — Orthoptères et Éphémériens d'Europe. JOURDHEUILLE (Camille), juge au tribunal de 1'° instance, à Troyes (Aube). — Lépidoptères d'Europe. JouRNÉ (Camille), négociant, mail des Tauxelles, 5, à Troyes (Aube). — Colévptères de France. Joyeux (Charles), O. #, ingénieur des constructions navales, en retraite, rue de l'Est, 13, à Melun (Seine-et-Marne). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères d'Europe. KiLLiAs (Édouard), docteur en médecine, à Coire (Suisse). — Ento- mologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. Kirey (W.-F.), Burlington gardens, 2, Chiswick, à Londres, W. (Angleterre), — Lépidoptères. KirsCH (Th.), pharmacien, au Musée zoologique, à Dresde (Saxe). — Coléopteres. Kocu (le D' Ludwig), Planeusschegasse, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KoECHLIN (Oscar), à Dornach (Alsace). — Coléoptères. KoEcHLin (Edmond), avenue du Commerce, 7, à Mulhouse (Alsace). — Coléoptères d'Europe. Koziorowicz (Édouard-Ladislas), #, £ÿ A., ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Annecy (Haute-Savoie). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1855. 1874. 1885. 1865. 18/6. 1858. 1873. 1864. 1885. 1876. 1861. 1874. 1855. 1872. 1869. Année 1885. CCXLV KRAATZ (Gustave), docteur en philosophie, président de la Société entomologique allemande, Linkstrasse, 28, à Berlin (Prusse). — Coléoptères. Kkrauss (le D' F. DE), Archivstrasse, 4, à Stuttgard (Wurtemberg). — Entomologie générale. Krauss (D° Hermann), Hafengape, 3, à Tubingen (Wurtemberg), — Entomologie générale, surtout Orthoptères. KüNCKEL D'HERCULAIS (Jules), {ÿ A., aide-naturaliste d’entomologie au Muséum d'histoire naturelle, Villa Saïd, 20 (avenue du Bois- de-Boulogne). — Entomologie générale, Anatomie. ** LABOULBÈNE (le D" Alexandre), O. 3, £ÿT. P., membre de l’Aca- démie de médecine, professeur à la Faculté de médecine, etc, boulevard Saint-Germain, 181. — Entomologie francaise, Ana- tomie, Mœurs des Insectes. LAFAURY (le D'Clémenl), à Saugnac-et-Cambran, près Dax (Landes). — Lépidoptères d'Europe. LAJOYE (Lambert-Abel), rue Ruinart-de-Brimont, 9, à Reims (Marne). — Goléoptères d'Europe. LALLEMANT (Charles), pharmacien, à l’Arba, près Alger (Algérie). — Coléoplères d'Europe el du nord de l'Afrique. LAMEERE (Auguste), secrétaire de la Société entomologique belge, chaussée de Charleroi, 121, à Saint-Gilles, près Bruxelles. — Entomologie générale. Lamey (Adolphe), conservateur des forêts, en retraite, avenue de Saint-Cloud, 89, à Versailles (Seine-et-Oise). — Coléoptères du bassin de la Méditerranée. #* LANSBERGE (J.-G. VAN), ancien gouverneur général des Indes néerlandaises, à Brummen, province de Gueldre (Pays-Bas). — Coléoptères. LAPLANCHE (Maurice DE), au château de Laplanche, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe, Anatomie. LARRALDE D'ARENCETTE (Martin), percepteur des contributions directes, à Puymirol (Lot-et-Garonne). — Lépidoptères. LE BRUN (Marcel), rue Saint-Loup, 9, à Troyes (Aube). — Coléo- ptères de France. #* LEFÈvRE (Édouard), £ÿ A., rédacteur au Ministère des Travaux publics, rue du Bac, 112. — Coléoptères d'Europe, Clytrides et Eumolpides exotiques. CCXLVI Liste des Membres. 1877. LELONG (l’abhé Arthur), aumônier militaire (6° corps), rue David, A4, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. 1874. LEeLOuP (Charles), avenue des Gobelins, 25. — Entomologie géné- rale, principalement Lépidoptères d'Europe. 1863. LEMORrO (Eugène), rue Guichard, 2, à Passy-Paris. — Coléoptères de France. 1875. LE PILEUR (Louis), docteur en médecine, rue de l’Arcade, 15. — Entomologie générale. 1884. LEPREVOST (Charles), peintre-verrier, rue des Fourneaux, 32. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. 1837. LEPRIEUR (C.-E.), O. %, pharmacien principal de 4° classe de l’armée, en retraite, rue des Écoles, 38. — Coléoptères d'Europe, d'Algérie et d'Égypte. 1874. LE Ror (Gustave), rue de Tournay, 47, à Lille (Nord). — Lépido- ptères d'Europe. 1857. LETHIERRY (Lucien), rue Blanche, 46, à Lille (Nord). — Coléo- ptères et Hémiptères. 1869. LeTzNer (K.), Rector, président de la Société de Silésie, Vorweck- strasse, 5, à Breslau (Prusse). — Entomologie générale. 1861. ** LÉVEILLÉ (Albert), rue Saint-Placide, 42. — Coléoptères d’Eu- rope, d'Algérie et de Tunisie, Trogositides exotiques ; Hémiptères. 1845. LEVOITURIER (J.-A.), à Orival-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. 1868. LicaTENSTEIN (Jules), C. X d’Isabelle-la-Catholique, membre de l’Académie des sciences de Madrid, boulevard du Jeu-de-Paume, 43, à Montpellier (Hérault). — Hyménoptères d'Europe, Mœurs des Insectes. 1882. LucanTE (Angel), naturaliste, à Courrensan, par Gondrin (Gers). — Entomologie générale, surtout Insectes cavernicoles. 1832. Lucas (Hippolyte), #%, aide-naturaliste d’entomologie au Muséum, rue Monsieur-le-Prince, 40, et au Muséum d'histoire naturelle, rue Cuvier, 57. — Entomologie générale. 1861. MABILLE (Paul), agrégé de l’Université, rue du Cardinal-Lemoine, 75. — Lépidopteres d'Europe et d'Afrique, Hespérides exotiques ; Coléoptères et Névroptères du Globe. 1884. ** MAGÉ (Émile), rue du Puits, 4, à Vendôme (Loir-et-Cher). — Coléoptères et Orthoptères de France. 186/. 1864. 1881. 1878. 18/6. 1853. 1879. 1858. 1855. 1861. 1860. 1879. 188/. 1870. 1873. 1875. Année 1885. CGXLVII MAG LAGHLAN (Robert), Westview, Glarendon road, Lewisham, à Londres, $. E. (Angleterre). — Névroptères. MADON (E.), %, ancien président de chambre, boulevard de Stras- bourg, 70, à Toulon (Var). — Goléoptères d'Europe. MAGRETTI (le D' Paul), Canonica d’Adda (Bergamasco, Italie), — Hyménoptères. MAINDRON (Maurice), rue Censier, 16 Zer. — Entomologie générale, principalement Hyménoptères. MANDERSTJERNA (Alexandre pE), X, lieutenant-général, Wejska, 4, à Varsovie (Pologne). — Coléoptères. MANUEL DE LOCATEL (le comte Alfred), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. MARCOTTE (Félix), conservateur du Musée et bibliothécaire de la ville, rue Ledieu, 31, à Abbeville (Somme). — Entomologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. MARMOTTAN (le D' Henri), ancien député, maire du 16° arrondis- sement, rue Desbordes-Valmore, 31, à Passy-Paris, — Coléoptères d'Europe. MARTIN (Emmanuel), propriétaire, à Creil (Oise). — Lépidoptères. MARTIN (Henri-Charles), 3%, docteur en médecine, rue Sainte- Claire, 4, à Passy-Paris. — Coléoptères. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire naturelle, plaza de los Ministerios, 5, 3°, izq®, à Madrid (Espagne). — Coléoptères. MARTORELL Y PEA (Manuel), rambla Sanla-Monica, 33, 1°, à Bar- celone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Coléoptères. #** MAson (Philip Brookes), membre de la Société Linnéenne de Londres, etc., à Burton-on-Trent (Angleterre). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. Masson (Edmond), percepteur des contributions, au Meux (Oise). — Coléoptères de France. MATHAN (Marc DE), naturaliste-voyageur dans l'Amérique du Sud, chez MM. Oberthür, faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Entomologie générale, principalement Goléoptères. ** Mauppin (Paul-Alfred), boulevard Saint-Germain, 155. — Coléo- ptèeres d'Europe. CCXLVIIL Liste des Membres. 1361. 1881. 1875. 1882. 1877. 1874. 1851. 1881. 1883. 1862. 1861. 1873. 1841. 1880. 18385. Mayer (Valéry), professeur d’entomologie à l'École d'agriculture, rue Urbain V, 8, à Montpellier (Hérault).— Coléoptères d'Europe, Mœurs des Insectes. ** MAZARREDO (Carlos DE), ingénieur forestier, pasco de Atocha, bajo 9, à Madrid (Espagne). — Entomologie générale, principa- lement Arachnites et Myriopodes. MÉGNIN (J.-P.), #, &ÿ I. P., vétérinaire en premier au 12° régiment d'artillerie, rue de l'Hôtel-de-ville, 40, à Vincennes (Seine). — Parasites épizoïiques, principalement Acariens ; Helminthologie. MEYER-Darcis (Georges), à Wohlen, canton d’Argovie (Suisse). — Coléoptères en général, surtout genres Garabus et Julodis. MicxaRp (Claude-Adrien), pharmacien de 4"° classe, rue Godefroy, 88, à Puleaux (Seine). — Entomologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. MiepEL (Pierre-Théodore-Joseph), rue des Prébendiers, 6, à Liège (Belgique). — Goléoptères d'Europe. MizLière (Pierre), £ÿ A., villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Mari- times). — Lépidoptères d'Europe, Mœurs des Chenilles. MizLoT (Adolphe), dessinateur, rue Claude-Bernard, 23. — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. ** MILLOT (Charles), £ÿ A., ancien officier de marine, rue des Quatre-Églises, 28, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères et Lépidoptires. ** MILNE-EDWARDS (Alphonse), O. %, membre de l’Institut, pro- fesseur au Muséum d'histoire naturelle, elc., rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, Crustacés. MIMONT (DE), au château de la Houssaye, par Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, Coléoptères. ** Mior (Henri), &ÿ I. P., juge au tribunal civil, à Beaune (Côte- d'Or). — Entomologie appliquée, Insectes auxiliaires, utiles et nuisibles du monde entier. Mocquerys (Émile), rue de la Préfecture, 28, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe, Hyménoptères de France. MOERENHOUT (Victor), naturaliste, à Comblain-au-Pont, province de Liège (Belgique). — Entomologie générale. MôLLER (le D' G.-F.), à Trellebourg (Suède). — Coléoptères, Hy- ménoptlères, surlout Ichneumonides. 1866. 1880. 1854. 1878. 1870. 1858. 1853. 1859. 1877. 1852. 1871. 1875. 1876. 1881. 1860. 1882. Année 1885. CCXLIX ** MonNIer (Frédéric), notaire, rue des Cornillons, 11, à Chälon- sur-Saône (Saône-et-Loire). — Lépidoptères d'Europe. Monxnor (Eugène), commis d’économat au Lycée, à Troyes (Aube). — Coléoptères d'Europe. ** MONTAGNE (J.-B.), rue de Sambre-et-Meuse, 56, à Paris, et avenue de Paris, 94, à Rueil (Seine-et-Oise). — Coléoptères. MowrTEIRoO (Anlonio-Augusto-Carvalho DE), rua do Alecrim Largo de Baraô de Quinteria, 72, à Lisbonne (Portugal). — Entomologie générale, principalement Lépidopteres. MonrTiILLOT (Louis), #%, professeur de télégraphie à l’École de cava- leric, à Saumur (Maine-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. MONTROUZIER (le Révérend Père), missionnaire apostolique, à Lyon (Rhône). — Entomologie générale. *# MOorITZ, naturaliste, rue de l’Arbre-Sec, 46. — Entomologie générale. MÔLLER (T.-A.-Clemens), fabricant de machines à coudre, Holtzhof- gasse, 16, à Dresde-Neustadt (Saxe). — GColéoptères. NANTEUIL (Roger DE), avenue de Villars, 10. — Entomologie géné- rale, principalement Lépidoptères d'Europe. NARCILLAC (le comte DE), %, boulevard des Italiens, 6, et à la Germanie-de-Gambais, par Houdan (Seine-et-Oise). — Entomo- logie générale, Anatomie. NEVINSON (Georges-Basil), Tite street, Chelsea, 6, à Londres, S. W. (Angleterre). — Coléoptères. NickerL (Ottokar), docteur en médecine, Wenzselsplatz, 16, à Prague (Bohême). — Entomologie générale, spécialement Coléo- ptères et Lépidoptères. NicoLas (André), ancien magistrat, rue Jean-Reveil, 36, à Pau (Basses-Pyrénées). — Carabiques et Cérambycides d'Europe et pays limitrophes, Carabus et Dorcadions du Globe. Nopier (Charles), médecin de la marine, rue Saint-Uhel (Keren- trec’h), à Lorient (Morbihan). — Coléoptères en général. NoRGUET (Anatole DE MADRE DE), rue de Jemmapes, 64, à Lille (Nord). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. NOUALHIER (Maurice), à Puymaud, près Nieul (Haute-Vienne). — Entomologie générale. CCL 1885. 1861. 1871. 1859. 1880. 1869. 1873. 1835. 1885. 1873. 1871. 1881. 1871. 1850. 1862. 1876. Liste des Membres. OBERRIETH (Maurice), négociant, rue Caumertin, 24. — Coléoptères d'Europe. ** OBERTHÜR (Charles), faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidoptères. ** OBERTHÜR (René), faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Goléopteres. Op1Er (James), banquier, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Coléo- ptères d'Europe. Op1Er (Georges), avenue du Coq, 3 (rue Saint-Lazare). — Coléo- ptères d'Europe. OLIVEIRA (Manoel Paulino p’), professeur à la Faculté de philoso- phie, à Coïmbre (Portugal). — Entomologie générale, Coléoptères. ** OLIVIER (Ernest), les Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléo- ptères d'Europe et confins ; Hémiptères et Hyménoptères européens. OzL1FF (A. Sidney), Entomological Curator Australian Museum, à Sidney (Nouvelle-Galles-du-Sud), ou chez MM. Oberthür, fau- bourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Entomologie générale. OLLIVRY (G.), à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-[nférieure). — Lépi- doptères. OrBIGNY (Henri p'}, architecte, rue des Beaux-Arts, 12. — Coléo- ptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. OsmonT, contrôleur des douanes, rue de l’Oratoire, 26, à Caen (Calvados). — Lépidoptères d'Europe. ** OsTEN-SACKEN (le baron Charles-Robert D’), hans mai Wrede- platz, à Heidelberg (grand-duché de Bade). — Diptères, surtout ceux de l'Amérique du Nord; Tipulaires en général. OusTALET (Émile), £ÿ A., aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, rue Monsieur-le-Prince, 20. — Entomologie générale. PANDELLÉ (Louis), rue Pradeau, 1, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). — Goléoptères. Pascoz (Frans-P.), Burlington road Wésthourne park, 1, à Lon- dres, W. (Angleterre). — Goléoptères, surtout Longicornes. PELLETIER (H.), avocat, président du Comice agricole de l’arron- dissement, à Madon, par Blois (Loir-et-Cher). — ÆEntomologie appliquée. 1862. 1850. 1862. 1883. 1875. 1857. 1883. 1885. 13881. 1883. 1873. 1865. 1881. 1869. 1872, Annéc 1885. CCLI PERAGALLO (Al.), #, €ÿ A., directeur des contributions indirectes, rue Partorelli, 18, à Nice (Alpes-Maritimes). — Coléoptères d'Europe; Entomologie appliquée. PEREZ ARCAS (DON Laureano), professeur de zoologie à la Faculté des sciences, calle de la Huertas, 14, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. PÉREZ (J.), professeur à la Faculté des sciences, rue de Lamanau, 6, à Bordeaux (Gironde). — Entomologie générale, Anatomie. **# PÉRINGUEY (Louis), professeur au Muséum d'histoire naturelle de Cape-Town (Cap de Bonne-Espérance). — Entomologie géné- rale, surtout Coléoptères. #*% PERRAUDIÈRE (René DE LA), capitaine au 68° régiment de ligne, rue des Fossés, à Laval (Mayenne).—Coléoptères de l’ancien monde. Prccroui (Ferdinand), agrégé pour l’entomologie à l’Institut d’études supérieures, via Romana, 19, à Florence (Italie). — Coléoptères et Hyménoptères. ‘ PrersoN (Henri), rue de la Poterie, 6. — Orthoptères et Névroptères. Pissor (Émile), notaire honoraire, à Doulevant-le-Château (Haute- Marne). — Entomologie générale, surtout Microlépidoptères. PLUSTCHEVSKY (Erschoff), conservateur des collections de la Société entomologique de Russie, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Ento- mologie générale. Poey, professeur de zoologie et d'anatomie à l’Université, calle San- Nicolai, 96, à la Havane (Cuba). — Lépidopteres et Coléoptères. Porrier, docteur en médecine, rue Gambetta, 16, à Reims (Marne). — Entomologie générale, surtout Coléoptères d'Europe. POLLE DE VIERMES, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 157. — Coléo- pteres d'Europe. POnson (A.) fils, quai de la Guillotière, 15, à Lyon (Rhône). — Cotéoptères d'Europe. ** PouGner (Eugène), à Landroff (Lorraine). — Entomologie géné- rale, surtout Hyménoptères ; Insectes de l’ambre. ** PouJADE (Gustave-Arthur), £ÿ A., préparateur d’entomologie au Muséum d'histoire naturelle, rue des Écoles, 45. — Coléo- ptères et Lépidoptères, Iconographie entomologique. POWER (Guslave), ingénieur civil, à Saint-Ouen-de-Thouberville, par la Bouille (Seine-Inférieure), et à Rouen, place Bouvreuil, 2. — Coléoptères de France, Brenthides. CCLII 1867. 1867. 1865. 1872. 1872. 1884. 1862. 1867. 1869. 1872. 1875. 1876. 1835. 1874. 1860. 1865. 1876. Liste des Membres. PREUDHOMME DE BORRE (Alfred), conservateur-secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle, place du Musée, à Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale, principalement Hétéromères. Puzs (J.-C.), pharmacien, place de la Calandre, 4, à Gand (Bel- gique). — Hyménoptères et Diptères. Pyor (Victor), ex-controleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. QuINQUARLET-DEBOUY (Félix), à Carnac (Morbihan). — Hémiptères de France. Quinquaup, docteur en médecine, rue de l’Odéon, 5. — Entomo- logie générale, Mæurs des Insectes. RABAUD (Étienne), grande-rue du Moustier, 60, à Montauban (Tarn-et-Garonne). — Entomologie générale, Apiculture. RAposzkowsk1 (Oclaye), général d'artillerie de la garde impériale, rue Leszno, 15, à Varsovie (Pologne). — Hyménoptères. RAFrFRAY (Achille), £ÿ L P., consul de France, à Zanzibar. — Coléo- ptères d'Afrique ; Psélaphiens et Scydméniens du Globe. #* RAGONOT (Émile-L.), banquier, quai de la Rapée, 42. — Lépido- ptères d'Europe, spécialement Microlépidoptères. ** RAaGusA (Enrico), hôtel des Palmes, à Palerme (Sicile). — Coléo- ptères d'Europe. RÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue de la Pelite-Gité, 19, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe (Dytiscides, Gyrinides et Hydrophilides européens et exotiques). REITTER (Ed.), professeur d'histoire naturelle, Ungargasse, 12, à Müdling, par Vienne (Autriche). — Entomologie générale, prin- cipalement Coléoptères européens et exotiques. RENAuUT (Émile), place de la Préfecture, à Chaumont (Haute- Marne). — Lépidoptères d'Europe. REUTER (0.-M.), professeur à l’Université, Mariegatan, 9, à Hel- singfors (Finlande), et, pendant les vacances, à Abo (Finlande). — Entomologie générale, principalement Hémiptères. REVELIÈRE (Jules), receveur de l’enregistrement, rue Volney, 45, à Angers (Maine-et-Loire). — Goléoptères. REVELIÈRE (Eugène), à Porto-Vecchio (Corse). — Goléoptères. REYNAUD (Lucien), rue de Vendôme, 235, à Lyon (Rhône). — Lépi- doptères d'Europe. 1870. 1877. 1876. 18/1. 1875. 1880. 1852. 1855. 1851. 1869. 1851. 1882. 1861. 1869. 1869. 1858. 1869. Année 1885. CCLITI RiLey (le prof. C.-V.), entomologiste consultant, Department of the Agriculture, 1700, 13 Th. street Norlwest, à Washington, D. C. (Étals-Unis). — Entomologie générale et appliquée. ** RoMANorF (Son Altesse Impéria!e le grand-duc Nicolas MiKxaï- LOVITCH), à Sainl-Pétersbourg (Russie). — Lépidoptères. ** Rouasr (Georges), rue du Plat, 32, à Lyon (Rhône). — Lépi- doptères d'Europe, principalement Psychides. ROUGET (Auguste), rue de la Préfecture, 28, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléoptères, surtout ceux d'Europe; Mæœurs des Insectes. Royer (Charles), rue des Encommencés, à Langres (Haute-Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. k SAHLBERG (le D' John), professeur à l’Université, Brunnsparken, 18, à Helsingfors (Finlande). — Coléoptères et Hémiptères. ** SALLÉ (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13.— Ento- mologie générale, Coléoptères d'Amérique. ** Sanp (Maurice, baron DupevanrT), %, au château de Nohant, près la Châtre (Indre). — Entomologie générale, Lépidoptères. SAULCY (Félicièen-Henry CAIGNART DE), rue Châtillon, 3, à Metz (Lorraine). — Goléoptères d'Europe. SAUNDERS (Edward), S'-Anns, Masons Hill Bromley Kent, à Londres (Angleterre). — Entomologie générale, principalement Hémi- ptères et Hyménoptères d'Europe. SAUSSURE (Henri DE), 4€, licencié ès sciences, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Entomologie générale, Hyménoptères. ** SAXE-COBOURG ET GOTHA (Son Altesse royale le prince Ferdinand, duc DE), à Vienne (Autriche). — Lépidoptères d'Europe. ScHaAuruss (L.-W.), docteur en philosophie, Ober Blasewitz, Museum Ludwig Salvator, Schaufuss-Strasse, 41, à Dresde (Saxe). — En- tomologie générale. SCHEIDEL (S.-A.), Gartnercoerg, 60, à Francfort-sur-le-Mein (Alle- magne). — Coléoptères. SCHLUMBERGER-DOLLFUS (Jean), à Guebviller (Alsace). — Cotéo- ptères et Lépidoptères. SCHUSTER (Maurice), Hickory street, 1803, à Saint-Louis (Missouri, États-Unis). — Coléoptères. #* SÉDILLOT (Maurice), avocat, rue de l’Odéon, 20, — Coléoptères d'Europe, d'Algérie et de Tunisie; Érotylides, Glérides et Hété- romères exoliques. CCLIV 1885. 186/. 1860. 1860. 1855. 1865. 1885. 1865. 1879. 1850. 1858. 1868. 1881. 1862. 1885. 1879. 1868. Liste des Membres. SEEBOLD (Theodore), C. *X, ingénieur civil, Apartado, 5, à Bilbao (Espagne). — Lépidoptères. SEIDLITZ (le D' Georges von), Rathshof, par Künigsberg (Prusse). — Coléoptères. ** SÉNAC (Hippolyte), docteur en médecine, l'hiver : rue de Ver- neuil, 44, et l'été : à Vichy (Allier). — Coléoptères. ** SENNEVILLE (Gaston DE), conseiller référendaire à la Cour des comptes, rue de Grenelle, 52. — Coléoptères de France. SEOANE (le D' Victor-Lopez), avocat, à la Coruña (Espagne). — En- tomologie générale, Orthoptères. SHARP (le D' David), Bleckley, Shirley Warren, à Southaomptn (An- gleterre). — Coléoptères. SIEVERS (le D° Gustave) secrétaire particulier de S. A. I. Romanoff, grand-duc Nicolas Mikhaïlovitch, au palais ducal, à St-Péters- bourg. — Entomologie générale, surtout Coléoptères. SIMON (Eugène), £ÿ A., Villa Saïd, 146 (avenue du Bois-de-Bou- logne). — Arachnides. SPANGBERG (Jacob), professeur agrégé à l’Université, à Gefle, près Stockholm (Suède). — Entomologie générale, surtout Hémiptères. STAINTON (H. F.), Mountsfield, Lewisham, near London, S. E. (An- gleterre). — Lépidoptères, spécialement Tinéites. STAUDINGER (Otto), docteur en philosophie, Blasewitz (3, villa Diana), à Dresde (Saxe). — Lépidoptères du globe. STEFANELLI (Pietro), professeur au lycée royal Dante, via Pinti, 57, à Florence (Italie). — Lépidoptères d'Europe. STEFANI PEREZ (Teodosio DE), via Alloro, 49, à Palerme (Sicile). — Coléoptères de Sicile ; Hyménoptères d'Europe. STIERLIN (G.), docteur en médecine, à Schaffhausen (Suisse). — Coléoptères. ** SULGER (Hans), conservateur du Musée de l’Institut, à Bâle (Suisse). — Entomologie générale. TARDIEU (Jules), cours Bugeaud, 17, à Limoges (Haute-Vienne). — Coléoptères. TEINTURIER (Victor-Maurice), #, médecin principal à l’hôpital mixte, rue Gambetta, 67, au Mans (Sarthe). — Coléoptères d'Eu- rope et d'Algérie. 1854. Année 1585. CCLY THOMSON (James), l’hiver : rue de Presbourg, 8 (place de l’Étoile), et l'été : villa Elderslie, rue Quinault, 3, à Saint-Germain-en- Laye (Seine-et-Oise). — GColéoptères. 1858. ** ToURNIER (Henri), villa Tournier, à Peney, près Genève (Suisse). 1867. 1882 188/. 1874. 1874. 1856. 1882. 1881. 1870. 1883. 1869. 1851. 1866. 1879. — Coléoptères d'Europe. UHAGON (Serafin DE), Piamonte, 2, triplicado, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes. VACHAL (Joseph), ancien député, etc., à Argentat (Corrèze). — Entomologie générale, surtout Goléoptères. VERRIET-LITARDIÈRE (le D" Charles), à Mazières-en-Gatine (Deux- Sèvres). — Coléoptères de France. ViLLARD (Louis), rue Royale, 33, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. ViRET (Georges), rue du Port-Communeau, 21, à Nantes (Loire- Inférieure). — Lépidoptères d'Europe. WaGaA, ancien professeur d'histoire naturelle à Varsovie, à Paris, rue de Penthièvre, 22. — Entomologie générale et appliquée. ** WWALSINGHAM (Lord Thomas), Eaton House, Eaton square, à Londres (Angleterre). — Entomologie générale, surtout Micro- lépidoptères, ** WarNIEr (Adolphe), rue de Cernay, 3, à Reims (Marne). — Coléoptères de France. ZAPpATER (Bernardo), à Albarracin, province de Terruel (Espagne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. (364) Assistant. M. ANCELET (Gabriel), rue Vitruve, 64. — Entomologie générale. Membres démissionnaires en 1885. MM. ALEXANDRE (Auguste), à Montrouge-Paris. BoreLpieu (Anatole), à Paris CoRET (Paul), à Puteaux (Seine). GALLE (Ernest), à Creil (Oise), CCLVI Liste des Membres. — Année 1885. 1882. GATRY (l'abbé Octave), à Bouillons, près Sées (Orne). 1876. GuiLBERT (Robert), à Rouen (Seine-Inférieure). 4881. MAURICE (Jules), au château d’Altiches (Nord). Assistant démissionnaire. M. 1881. BIGNAULT (Juste), à Paris. Membres rayés en 1885. (Décision du 9 septembre.) MM. 1884. BLÉE (Édouard), à Paris. 1875. MONCHICOURT (Félix), à Paris. Membres décédés en 1885. MM. * 4866. MILNE-EDWARDS (Henri), à Paris. 1864. DucOuDRÉ, à Angers (Maine-et-Loire). 1857. LACERDA (Antonio DE), à Bahia (Brésil). 1870. LAMBIN (Charles), à Paris. 1874. LizAMBARD (l'abbé Charles), à Blois (Loir-et-Cher). 1862. Pissor (Augusie), à Boulogne (Seine). 1849. ** RoBin (Charles), à Paris. 1856. Tappres (Gabriel), à Batignolles-Paris. 1865. WaANKOVIEZ (Jean), à Minsk (Pologne). Bet ED L. TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME Abdera griseoguttatus (hab.), Cor, Bedel. . . . . . . . . . CLxxv Abraxas Davidi (Sp. n.), LéP., Ch. Oberthür . . . . . M OCCXATE Acanthogenius fenestratus (sp. n.)., COL., Raffray. . . . . . . 306 Acantholophus annulipes, ARACH., Simon . . . . . . . . . . 216 Acherontia atropos (hab.), Fallou cexxvr; — id. Ch. Oberthür, CCxV; — 2d. tb. (mœurs), LÉéP., Poujade. . . . . . CLXIV Acidalia asellaria (var. n.), ruminata, pl. 2, fig. 4, 5, 115, ita- licata (sp. n.), pl. 2, fig. 1, 113, lufeolaria (chen.), pl. 2, fig. 6,7, 114, rubiginata, pl 2, fig. 2, 3, Lér., Millière. 15 Acilius Duvergeri (hab.), Coc., Lefèvre. . . . . 3 XXIII Aciptilia punctinervis, pl. 4, fig. 3 (Sp. n.), ie 5 CAE 14 Acrobasis Fallouella (chen.), Lafaury, 400; — id. Sodulella (chen.), LÉP., Ragonot . . . . CXX Adesmia (s.-g. Adesmia) 158, 172, 206, pe nr 185. he nica, 180, acervata 175, æthiopica 182, affinis 188, an- thracina 185, antiqua 182, austera 177, cancellata A81, cla- thrata 180, Coucyi 182, Dejeani 174, dilatata 185, Douet 187, Duponchelii 179, Ehrenbergi 175, Fayergreenii 177, interrupta 184, Karelini 174, lævicollis 175, Lehmanni, 175, longipes 176, Mallei 176, maroccana 186, microcephala 186, miliaris 178, monilis 179, montana 172, nodulosa 178, orientalis 186, Panderi 175, porcata 186, procera 183, punc- lipennis 176, reticulata 181, Solieri 188, tenebrosa 174, AICEROSA AGO ANATAE NEA ARE UE Net NULS 184 Adesmides et Mégagénides (monographie), Cor., Allard. . . . 155-208 Adolias Armandiana GCxv1, thibetana (Sp. n.), LÉP., Poujade. . GCXV Adoristus sulcatus (Sp. n.), COL, Fairmaire. . . . . . . . . 60 Adropusicarnifez, COL AFaÏTmaiTe 0. PL OP 39 Ælurillus catus, Maindroni (Sp. n.), ARACH., Simon , . . . . 350 Agarrstar Bretis LEP, Ch ODerthuTe 0.) ONU (1885) BULL. XVII. CCLVIII Table des matières. Agelena labyrinthica, ARACH., 5imon. . . . . . . . . . . 211 Agrilus frigidus — insanus, Berg. GIv. — mi hyperici De ) GonvBedel. + "RUE HU Lis ta + MIGLXXEN Atraphilus ruthenus — geminus, Talpa el fibulatus — nasutus, CoL.; A: Grouvellemnt in RE XC Alcidosoma siamensis (descer., des Co ; De te rate Cv Amara abyssinica 317, Fairmairei (sp. n.), CoL., Raffray . . . 316 Amauronia contracta (sp. n.), COL.. Fairmaire. . . . . : L46 Amaurorrhinus Fairm. vi a Woll.). Espèces du G., Cor. à BRUNE MEN EU SRE RCE TRE Amblypalpis olivierella Fe ct Sp. LEA EE. A DoNoE MG CNTRE Amnedeis nitidus — confluens, Wagneri = asiaticus, COL., Fair- TG dE SL Ee AU OR SR OUT SR PAM SAT te CCv Anaglyptus gibbosus (hab: )A COL. Bedélre er er PE RS ET CE ANTT Ananca spurcaticollis (sp. n.), Coz., Fairmaire. . . . . . . . 452 Anastellorhina bicolor (g. Sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . . XXV Anisomera Claussi, COL., Fairmaire. . . . . DORA RP LOL ut» 2 Anobium? alternatum (sp. n.), GOL., airmaire ACER : 48 Anomalocerati (Goriacæ, Pupipara, Nycteridæ). De Du maire de l’ordre des DIPTÈRES, Bigot. . . . . . . . . . 225-916 Antarctia anodon, blanda, a cœrulea, malachitica, Co., Fairmaire. . . . 39 Antarctobius (G.) 58, dissimilis 60, Hide 58, Paso 59. sulcæeus (ei Spn) COr. Fair maire: NUE eme 60 Antarctonotus Peroni, COL., Fairmaire . . . . . re sb e NT NE 35 Anthaxia confusa (hab.), Bedel, CLxxIV, — id. orientalis appar- tenta Melanophaila COL. BEL PNEU CORAN CIV Anthia ferox, Coz., Fairmaire. . . . . A NT ON LE EL: L41 Apate (Xylopertha forficata), COL., Fairmaire . . . . . . . . L48 Apatura Iris (var. n.), Bieti, Ch. Oberthür, cxxxvi,— id. subalba (Sp: 0) (LEP. POujade NC LUE CEA TES é CCVII Apellarius multilineatus — Tychius stone (Eséatotgchius), Cor; Bedel, 72 1M Se 2 MAN A ET ANR 89 Aphis tamaricis (sp. n.), Hym., Be UMR ARE PR MDIGLRXEX Aphodius pallescens, 445, bol (sp. n.), COL., Fairmaire . L42 Aphrophora Goudoti (mœurs), HÉM., Signoret. . . . . . . . CLXXXVII Aplota Fes (chen.), LEP., RUE AR M NE CT LA 119 Aplotes (g. n.), alienus (sp. n.), carinicollis, cruciger Fe lineis (sp: n:)Rüelofst, COL. ChEVIOIAE MEN 100 Année 1885. CCLIX Arachnides de la vallée de Tempé et du Mont-Ossa (Thessalie), 209-224. — Id. du Sénégal, Simon. . . . . . . . , . . 845-386 Araschnia Davidis (sp. n.), Lép., Poujade. . . . . . . . . . XCIV Arge Galatea. (var.), LÉP., HAL AU HANEE SAME TETE x Argiope Clarki, Lordi,*lrifaciata, ARACH., Sinon MINT ASE 367 AraynnisiPules (var n});\LÉP! Fallout 12 OMC ME IX Arthropodes de la Seine, RER AS ANE ENNEMI EN CENT Aspidiotus nerii (mœurs), ANAT. te tuoimes NET RP GTR Aspidophorus orbiculatus (hab.), Cor., Bedel . . . . . . . . CLXXV Astaborus (G.) 320, Antinorii 320, armatus 320, deplanatus (sp. n.), 322, 'rudis (sp. n.) 322, Thomsoni (sp. n.) 320, tridens (Sps 5); COS MRaffraye Ne tante der TRE 321 Ateuchus semipunctatus (mœurs), COL., Pom ER OR SC AMIEECXT Athüreus flavohirtus, GOL.,, Fairmaire LUE ANNEE L43 Atractodexia argentifera (g. sp. n.), DIPT., Bigot. ÆNEMEN TS XXXII Attacus Cynthia vera (mœurs), Fallou, Lxxiv — 1d., ib., LÉp., PUUAUE NSP" 0, ; AE : CLXIV Attalus ecaudatus diffère 4e mar giniolis ulicise — oies Cor Bedel An Enr LIGA Pt EME EPA 80 Axinophorus gages, COL., CHeroil SM) UE UE ATEN PAT EE 105 Bagous binodulus (métam.), Cou., Kerville . . . . . . . . . 425-426 Balaninus pellitus (hab.), CoL., Bedel. DEN FACEEXUI Bembidium (Notaphus) ælhiopicum}, id. (Pesohus) Entité (SD ne) ACOL.S RAÏITAY-6. a Ne MONET MANS DR PENTS ; 319 Blaps (action soi-disant malfaisante), Ch. Millot, cexxv ; éd. Date Censi— propheta, COLS, Bedel ue En NEMt RAIN EE a A 87 Blechrus Abeillei, confusus, escorialensis CII, syriacus (Sp. n.), CORACNR ABrISOUL ENNEMI te MU TN À CII Bolbocheta haustellata (g. sp. n.), DIPT., Pise: SO LMP EARSRTS XLIV Bombycides exotiques (acclim.), LÉP., Fallou. . . . . . . . LXXIV Bombyzx psidii (nid), LÉP., Lucas . . , . . . . . . . . . . LXXXIN Botys variabilis — zealis, basipunctalis — multilineatis, LÉP., CRAODerNUR Ses ci EPA: dy al LVII Brachyhelops Hahnii (g. Sp. n.), COL., Fairmaire. . . . . . . 57 Brachymys puberulus (g. sp. n.), COL., Fairmaire . . . . . . A3 Brachyomus quadrinodosus (hab.), CoL., Du Buysson. . . . . XL Brachyopa rubriventris (sp. n.), DIpr., Bigol. . . . . . . . 218 Brachytarsènn(G) DIPT- BIS Ole NC po US ME Are 232 CCLX Table des matières. Braula (G)SNDIPE, Bison ie TA: ST SENS de 235 Brophia compositella (hab.), LÉP., Ragonot . . . . . . SUR E ICEX NT Brumus Olcesi — Micraspis tetradyma, Co1., Bedel . . . . . 90 Bucculatrix maritima (chen. cocon), Ragonot cz; id. myricæ (Chen) DEP S Lafautyies LONVR LE TEE CO NRA 421 Buprestis nigrita appartient au G. Mélanophilus, CoL., Bedel. 86 Butalis binotiferella, dissimitella cxx11, laminella CxV, scopo- tella GXV, CXX, senescens cxx11, siccella (hab.), Ragonot cxv; id. cistorum 9, siccella (chen.) Lafaury 420 = focellu, pl. 1, fig. 32, 19, mediella, pl. 1, fig. 33, 13, serella, pl.1, fie S1E(Sp- 0) MDEP SCGOnStant EU, EME IEEE 11 Buthus australis, nigrocarinatus 386, peloponnensis, SCORPIONES, SIMON ts rentes NOUS SLA ENS EN PE ANR R AET LLEO 214 Calandrides (sp. n., etc.), Coz., Ghevrolat. . . . .. . . . . . 91-142 Calantica albella (hab.), LéP., Ragonot. . . . . . . . . . . CXXII Calleida distinguenda (Sp. n.), GOL., Fairmaire. . . . . . . . 138 Calliphora vomitoria (larve, vitalité), Drpr., Audollent . . . . cxxIv Callisphyris somicaligatus, CoL., Fairmaire. . . . . . .: . . 61 Callyntra Paulsenit (Sp. n.), COL., Fairmaire., . . . . ; CLVI Calopteron opulentum, 77, pretiosum (sp. n.), 78, ct de diverses espèces de ce genre, CoL., Bourgeois. . . . . GXLVIN Galosoma inguistior, Nar., CoL:, Bedel. 0420 ke em RTE CLXXVI Calyptocephalus (G.), 143, gratiosus, 1 3, fig. 8 Gp. n.), 443, À mimicus) spin) COL: Olivier ARLES AE 144 Campsocephalus Horsfeldianus et var., Co1., Raffray.. . . . . 323-395 Camptorhinus nigronotatus (sp. n.), COL., Fairmaire.. . . . . A55 Cantharis angusticollis, nigronotata, picitarsis (Sp. n.) 451, san- guiniceps (Sp. n.), XXXVIH, Fairmaire, éd. sanguiniceps appartient au G. Epicauta, 87, Bedel, id. vesicatoria (déve- loppement);,-COL., Beauregard. CU CXVIL, CLXVII Carabus Raffrayi (caraboides), pl. 6, fig. 3 (sp. n.), joe OU, 20e suturahs, COL Fairmaire:t-0-/7. 0e 0-0 : 38 CORNE) DITS BIOLSC one 0e D 233 Caryoborus (Bruchus), curvipes (métam.), Tappes, xLI, id. nu- cleorum (métam.), Poujade, cxx1V, cxL: éd. sp. ? (mœurs), Lucas, cxvI ; éd. pallidus (hab.), Cor., Fairmaire. . . . . XLV Cascellius æneoniger, Hyadesii (sp. n.), COL., Fairmaire. . . . 88 Casnonia æthiopica (sp. n.), COL., Raffray. . . .. . . . . . . 305 Cassida biskrensis — Kæchlini, Con, Fairmaire . . . . . . . LIII Année 1885. CCLXI Cataphronetis angustula (sp. n.), Coz., Fairmaire. , . . . . . L49 Catocala fraxini (mœurs), LÉP., Poujade . . . , . , . REC CLXV Cebriorhipis piceiventris (sp. n.), Cou., Fairmaire. . . . . . . CLY Cerastis Silene ? — gallica, LéP., Ch. Oberthür.. . . . . . . cexiv Cercidocerus trichopygus (Sp. n.), Cou, Ghevrolat. . . . . . 91 Ceroplastes Dugesit (sp. n.), (mœurs), Hym., Lichtenstein. . . CXLI Cerosterna oblita (sp. n.), Coz., Fairmaire. . . . . . . . . ICTXXEIX Ceutorhynchus æneicollis (Allodactylus), exiguus (Cæliatus), famii, Grenieri (Phrydinchus), tlopiarius (hab.), cLxxv, Bedel; id. perelegans (sp. n.), COL., Fairmaire. . . . . , 455 Chalcosoma Atlas (nymphe), Goz., Lucas... . . . . . . .. : CXVII Chamaærhipis Laligantit (Sp. n.), Cou., Fairmaire . . . . . . 445 Chauliodus insecurellus (chen.), LÉP., Lafaury. . . . . . . . L18 Chelidomurai(e.) Dir" Bisot a MELON. 21e RUE 234 Chiasognathus Gaujont (Sp. n.), Goz., R. Oberthür. . . . . . CXCVIII Chilocorus nigropictus — Exochomus quadripunctatus, CoL., Bedel RE EE RE SREDE END Re 90 Chiracanthium lee en ne) MARACH-, SIMON UE EE 380 Chitoniscus brevipennis, COL., Fairmaire. . . . . . . . . . . 48 Chlænius deserticola, 315, instabilis (sp. n.), 315, pulchellus Wartn) Cor. RATAY 4 MARRAINE CLEA Se La 316 Choragus Grenieri, piceus (hab.), Cou., Bedel. . . . . . LUI GLXEVE Chrysomela edoughensis (hab.), CLXXVI, semiopaca — ee COPA BeRel .,4. OeAMEUr AE EN M ERA RICE 89 Chthonius cæcus, 214, tetrachelutus, CH Simon: . re htus 243 Cicindela Dumoulini, 303, gigantea (sp. n.), pl. 6, fig. 4, 301, regalis, 303, viridis (sp. n.), pl. 6, fig. 2, Raffray, 302; id. érestgnata (var: n.), COR: MRAÉTAYA NN CNRC NON 1e VIII Cillobelus (g. n.), ciliatus, 390, lucipeta, 391, nigrocyaneus Gba) SE NRACES SIMON MERS. IE ARMES 390 Cimbus phasianellus, limbatus (Sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . 53 Cionus phyllireæ — Stereonychus fraxini, CoL., Bedel.. . . . 88 Cixide (sp. n.), HEM., Signoret. 1" . . . . 69 Cladodes, 136, (s. g. CA 137), ater, 198, Porn (sp. n.), pl 3, fig. 4, 440, Delalandei (sp. n.), 139, Dumou- lini, 139, flabellicornis, 140, humeralis (sp. n.), pl 8, fig. 5, 139, lamellicornis, 139, stellatus, 140, ventralis, COL MONNIER A SN TE ARTE en LS RME 140 Cleodeobia oculatalis (sp. n.), LéP., Ragonot. . . . . ES EUNE GCI CGLXII Table des maticres. Cleonus (Liocleonus), Virgo, Fairmaire, 454; id. sycophanta — Livus saricinus (sub. Bothynoderes), Co1., Bedel. . . . . 88 Clitobius (g.), sabulicola — vatum (Opatrum), GoL., Faïrmaire. CCV Giibionn Tayu ARACH--/SUNOD: 0. 10 AMEN En NPA 379 Clypeolaria thoracica (g. sp. n.), Cor, Lefèvre. . . . . . . . GXXVI Clytra opaca = quadrinotata (Otiocephalu), Gou., Bedel . . . 89 Clytus Antilopa (hab.), Bedel, cLxxvI, td. elongatus — multi- guttatus et proximus CV, exsanguis — acutus CIV, famelici distinct d’elongatus, Co1., Berg . . . . HE e CV Colaspis fastidiosa, GXCI, Jacobyi (Sp. n.), Go, Letre ROSE CxG Colaspoides Martini (sp. n.), Cou., Lefèvre. . . . . LXVI Coleophora albicella, pl. 4, fig. 28, 8, DE A SL fig, 29, 9, macrobiella, pl. 1, fig. 27, 7, squamella pl. 1 fig. 6 (sp. n.), Constant, 6; id. albicostella (chen.), WA, niveicostella (chen.), 413, ononitella (chen.), 416, squa- mella (chen.), Statturi (chen.), 417, Lafaury ; ie nella (Sp. n.), cLxxx1, melilotella, LEP., Ragonot. . . . CXXHII Goléoptères d’Abyssinie, Raffray, 293-326 ; id. d’Obok, 435- 169 : Id. de la Grande-Comore, cxcvi; Id. de la Terre-de-Feu, Fairmaire, 33-62, 11; Id. de Tunisie, CoL., Lefèvre . . . . GLXXVIH Gotlops abrinoides (sp.n:), Cor, ‘Abeille. "4 MINE EM CXVI Coloberos tenellus (g. Sp. n.), Cor., Bourgeois . . . . : 82 Colobostomus (g. n.), 452, griseovestitus (Sp. n,), Con. Pare maire. ae AU RUE 153 Conderis velutinus, gi, atrhnne Ep n. 40 Fo Rnenisl 81 Copa (g. n.), 395, flavoplumosa (sp. n.), ARACH., Simon. . . . 396 Copris hispanus (non Afeuchus sacer), (coque), Coz., Lefèvre. CLXIX, GCv Coptosoma globus (mœurs), HEm., Lefèvre. . . . . . . . . . CXXII Corraguadrate (spin) HEM., SishOretU NN SENS 86 Corydaloides Scudderi (sp. n.), NÉvroP. ross., Brongniart. . . XIIL Corymbites fuegensis (sp. n.), Fairmaire, 46; Id. Putonis — angustulus (Liotrichus), COL., Du Buysson.. . . . . . . GXCGVII Corynodes cærulescens, cribratellus:(sp. n.), Cou., Fairmaire, . LxxxII Coryssomerus capucinus (hab.), Cou., Bedel. . . . . . . . . CLXxvI Coscinra funerula (sp./n°),UCOL:, Fairmaire LEUR ET 40 Cosmopolites (g. n.), sordida, CoL., Ghevrolat . . . . . . .. 289 Crambus inquinatellus (chen.), LEP., Lafaury. . . . . . . . . 397 Craspedophorus pustulosus (Sp. n.), COL., Raffray. . . . . . ., 91/4 Creugas cribratus (sp. n.), 395, senegalensis (sp. n.), Dre : SIMON ES bee La TA Mae ei not DS Me I TE IEC 976 Année 18385. CCLXIII Crossotocnema javana (g. Sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . . CCI Gryptide" Heu GG Thomson SEL ENS, LT INA NE 17-32 Cryptocephalus acupictus — acupunctatus, fulguritus = fulqu- rans, Bedel, 89; id. bimaculatus, elatus — Poeyi, molossus, COR READDeS TES APE NIP EMA ÉTÉ RAR ELON TS XL Cryptus oral Hym., C.-G. Thomson. BAD ete CIRE NSANN UN 19 Crustacés décapodes (spermatogènes), Sabatier. . . . . . . GLXVI Cucullia cineracea, pl. 2, fig. 11, LéP., Millière., . . . . . . 119 Guetonouia (es) NDiPT: Bigot NAN US 235 Gydistus. Reitteri | (sp. nm.) (pl 5, fig. 5, Chan Eos COS Mes ul 2 NA AE IE OO PA TE Cydnides (Errata), HEM., et CE NOR LR EN DE LS SUN GEXARVITE Cylindroides (g. n.), 455, Hd a n.), COL., Fair- Maire. A RE CE SE RSS PER ANA RASE LU 456 Cymindis Haduers, canigouensis, GLXXVI, Chaudoiri (hab.), COR ABOU HAE MANN CAE ARRET LORS UE SRE EE 85 Cyrba bimaculata (sp. n.), ARACH., Simon. . . . . . . . . . 392 Cyphon pallicolor (Sp. n.), Coz., Fairmaire. . . . . Ale 6 Cyrnus insolutus — urbanus (Philopotamus), Ra Mac RCA IAE RER nd A dd la A PAL CNT AR PCCAN ANUS Lt St MEGXEN: Cyrtopogon oculiferum (sp. dist.), DIPT., Bigot. . . . . . . . XII Dactylozodes cribricollis (Stigmodera) — jucundissima, CoL., DETÉRNNRESe TI GR SUISSE PATES LES LR ME PATIEANT CIV Damon medius, PÉDIPALPES, Son SET ERA TS à 380 Daradius (g.) 361, scrupeus (sp. n.) 363), yolophus, te : ELEC 1 NERO PRO RAI NCAA AT NN A 962 Dasycampa Staudingeri ex ). Len. GhOberthür 10 Me CE Dasycenusisulcatus (hab) CO Bee A EC Ne Enr CLXXIV Dasylopeus Lucast (sp. n.), THys. Foss., Brongniart. . . . . . CI Dasylobus egænoides (Sp. n.), ARACH., Simon . . . . 215 Duasytiscus (8.) 253, 274, Abeillei (sp. n.) 261, affinis 959, Beckeri 265, cyanellus 256, impressicollis 258, indulus, pl. 5, fig. 3, 262, laticollis (sp. n.), 267, medius 267, me- litensis 270, obesus 269, puberulus (sp. n.) 262, præcox 260, rufimanus (sp. n.) 269, rufitarsis, pl. 5, fig. 1, 256, Sedilloti (sp. n.) 268, squammatus 269, syriacus 263, syr- ticus 264, transcarpicus (sp. n.), pl. 5, fig. 4, 256, vestilus, Cor D'BOUTÉCD)S ASE se 1 ONE LRU IE SALSA 26/4 Dasyuromyia penicillala (g. sp. n.), Dipr., Bigot . . . . . . LIX CCLXIV Table des matieres. Debis albolineata=— Andersoni ne CxLIII, ocellata (sp. n.), Lér., Poujade. . . . . 0 x Deilephila celerio (hab.). Ch. Oberthür Hr, nerii ji (hab. ), Fe Fallout: RURAUX AIGCIANT Depressaria badiella fa , éns He) NS SA AMOR 411 Deromecus canaliculatus (sp. n.), COL., Fairmaire . . . . . . L5 Diaphorocera obscuritarsis (sp. n.), COL, Fairmaire. . . . . XXXvIl de strigifrons 457, subocellatus 458, variepictus (Sp. n.), 1FAiTMAIre LU Met MEET 456 ps ue calliphorides a n. "1 Diert., Bigot. :°.':1. ÆLxxiIl Dirrhagus pygmæus (hab.), Cor., Bedel . . : . . . . . . . CLXXIV Discolops strigicollis (g. Sp. n.), Co., Fairmaire. . . . . . . 1159 Ditomotarsus (g.) 63, Hyadesi (sp. n.), Cor., Fairmaire. . . . 64 Ditoneces sobrinus, GOL., Bourgeois . , . . 79 Dodacles (s.-g. de Cladodes) 1h41, attenuatus ee ns it, Fr gans (sp. n.), pl. 3, fig. 7, 141, nigricollis, pl. 3, fig. 6, COL OILMIET Se re CORNE EAU Me LUE ASE MESSE AA Donacia Provostii (sp. n.). Cou. Fairmaire. . . . . . . .. LXIV Dbrceus Jastuosus ARACE SS1MON: LA. NL UE 20. MH 366 Drassus semitectus (Sp, n.), ARACH., Simon. , . . RAGE 381 Dromaæolus barnabita (hab.), Con, Bedel. . . . . . ; GLXXIN Dryptelytra (s.-5. de Cladodes) 138, calocerus 138, cayennensis, Co oi UN He LS NAS CU 138 Dryophilus densipilis (hab. , mr Re DRE 0e 2 vs MIGLXXY Dytiscus marginalis (micro-organisme), COL., A iEntE POTERIE 6.6.6 Ebulea Zelleri — luctuosalis (Hyalitis), LÉr., Ch. Oberthür. . LVII Eccopsis latifasciana (chen.), LéP., Lafaury. . . . . . . . . 106 Ectatorhinus Godefroy —= ac (Ithyporus). Cor., Fair- ENT S DRE à AU DS AE SPP E XXXII Egænus crista, re ip D. ). HU sinon CRETE 21% Elater karpathicus (sp. n.) Gexvi, rubidus (hab.), COL, ‘pu BUYSSON PE RTE RO ACSE VAT Emydia striata var. (Lab, ja a Ada . ne VA LAN NICE Endromis versicolor (mœurs), Lép. POUjAdEe à ee ; LXVI Epeira Blondeli (sp. n.) 369, cereola (Sp. n.) 368, Girce, RE tica 211, Merchi 370, strupifera (Sp. n.), ARACH., Simon. 968 Epischnia Boisduvartella (chen.), LÉP., Lafaury . . . . . . . 398 Eriopis connexa Var. magcllanica, COL., Fairmaire. . . . . . 62 - Année 1885. CCLXV Eristalomyia notata (Sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . ne 29 Euctenodes (g.), Dipr., Bigot . . . . 233 Eudema Chaudoiri 812, cordicolle, Li 6, 5e 8, 313, Gatlu pan) (COL MRatrAve TAPER A AA ENTRE 312 Eudemis helichrysana (chen.), Lép. Hatr CS RE h05 Eudicella Ghloe (sp. n.), CoL., Rome DEA VAR RER EEE EEE en 325 Eugaster Bloyeti (sp. n.), ORTH., Lucas . . L'NAR TES XCI Eumenes petiolatus var. (nid), pl. 4, Hym.,: Maindron. > 10457 2100240299) Eupithecia Nepetata (métam.), LÉéP., Chrétien . . . : . . . . CXLII Baruoda versicolors GO ARAÎTAYE M UENENL UE LT PE NRNEQUETANEN 304 Euryopis sexalbolineata, ARACH., SimOn. . . . . . . . . . . 241 Euscorpius carpathicus, ScoRP.. Simon . . . . . . . . . . . 21/4 Galerucella nymphææ (métam.), Coc., Kerville. . . . . . . . 427-130 Gedeon Borrei — parallela (Pimelia), Cor., Sénac. . . . . . LXXXI Gelechia nigra (hab.), Ragonot, cxxx1; Id, rumicivorella (chen.), DST Che UE AS (LEP )Millére er Caen En 120 Glossidionophora bicolor, nigra (g. sp. n.), DIPT., Bigot. . . . LV Glossina (g.) 121, fusca 123, longipalpis 122, morsitans 193, labaniformis 125, tachinoides 195, ventricosa (Sp. n.), DIPT., Hipot etes HET LONDRES 122 Glycia obscuripennis, seminigra on n. , ou hobtne. Se 139 Glyphypteryx argyroguttella, Gianelliella bi n.), LEP., Rago- NOMME MANN: -- EE Mo USER LVI Gnaphosa Stussingeri (Sp. n.), Me Éons NEA MSONNE 213 Gobathus Pluton COL. JRafra yet AL eee REINE 323 Gracilia minuta (hab.) CoL., Pc se GLXXVI Graphipterus circumdatus, (Sp. n.), ne 6, Fes 6, 349, RER lneatusR COR RAÎTAY PAR MRC LI VI TE AE 911 Grapholitha littorana Ne 409, prunivorana (chen.), LEr., Lafaury. . . . MU EU ILE) MSP 407 Guêpe Slvetre (nid), Hs nt AU Les te VAN STAR CXIX Hadites myops (Sp. n.), ARACH., Simon. . . . . . . . . . . 249 Haplous segmentarius (g. Sp. n.), GoL., Fairmaire. . . . . . . 47 Harpalus (Pangus) tingitanus = oblitus (patruelis), Cor., Be- (ER D AE 5 ARE REA NX LL 85 Hasarius insignis En Fi nee Simon LI RENE RENE 392 Harmochirus luculentus, Pres Error ee PROPECIA 187 CCLXVI Table des matieres. Hectarthrum apicale (sp. n.), A. RE XXXI1; longicolle, (sp. n.), CoL., Fairmaire . . Hedobia angustata (hab.), CoL., Bed RUE: CERN A ES Heliocopris bucephalus onde COS IEUCASENEME MEME Heliophanus hamifer (sp. n.), fig., 388, orchetta (sp. n.), is. LA ARACH:, SIBON: NDS Xe he ne Helops oblongiusculus, Coz., en, 21 CANNES SR TR Hémiptères de la Terre-de-Feu (sp. n.), Signoret, 63-70 ; id. Me l’Isle-Adam, Lethierry . . . CAES FRE CP EU PA Hemiteles australis 26, balteatus 28, PA 98, PR 29; glyptonotus 32, hirticeps 27, homocerus 29, liambus 25, liotylus 30, lissonotoides 30, obliquus 24, rubrotinctus 81, trochanteratus (Sp. n.), Hym., C.-G. Thomson . . . . . . Hesperophanes pallidus (développement des ailes), CoL., Pou- DATE NE UE Mes NEUVE PARENTS PASS et Ne Heterographus Lafauryella (chen.), LÉP., Lafaury , . . Hippobosca (g.) 234, calopsis 236, sivæ (sp. n.), DIPT., Po Hispo (g.) 393, cingulata (sp. n.), ARACH., Simon . . . Holcolætis xerampolina (g. Sp. n.), ARACH., Simon. . Holoparamecus (s.-g. Tamirium) similis, COL., Belon. . . Holoptilus oraniensis (sp. n.), HEM., Puton. . . . . : Homalattus pustulatus, sulphureus (Sp. n.), ARACH., Sinon, Homalocerati (1). Division primaire de l’ordre de DIPTÈRES, BIRD Tree te Me ue be ne lie Me enr) Re Ve En Re Homalodera a 39, suturata (sp. n.), COL. Farmanel Homalostylus (g. n.) latiscapus, CoL., Ghevrolat. . . . . . . Homodexia rufina, obscuripennis (g. sp. n.), DIPT., Bigot. Homoropsis ustulata (sp. n.), Coz., Fairmaire. Hoplocampa ferruginea (mœurs), Hym., Lucas. . . . . . . Hornius (g.) 61, sulcifrons (sp. n.), Coz., Fairmaire. ; Hyas (g.) 132, afflicta (sp. n.) 133, denticornis 135, fallax (sp. n.) 134, fasciata (sp. n.) 134, flabellata 135, luctuosa (sp. n. .) pl. 3, fig. 2, 133, quadrimaculata (sp. n.), Cou, Oli- Hybernia defoliaria, LEP., chen. avec Mermis micrescens, Fe. KOrVIE AR Eee NN LU Li OR Rue Ru arte Hydromedion (g.) 50, anomacerum (Sp. n.) 54, tn und LU CLXXV XXIII 389 53 GXIV 26 CCXVIII 404 235 394 394 XXXIX CXIX 392 226 10 287 XXVI 450 LXVII 62 133 CLX (4) C’est par erreur qu’il a été imprimé deux fois (page 226) Omalocerati au lieu de Homalocerati. = Année 1885. CGXXVII (sp. n.) 53, elongatum 51, magellanicum 52, sparsutum 53, variegatum, COL., Fairmaire.. . . 23 Hydroporomorpha (g.) 307, monilis (sp. A EL 6, fé 1 308, Westwoodi, CoL., Raffray. . . . . RCE ANT 309 Hyllus coccineovittatus (Sp. n.), ARACH., Simon SARUESS 948 Hyménoptères de l’Isle-Adam, Poujade, exv; Id. (venin), Carlet, cLxVIL;, Ib. : Anthidium? Osmia? (nd), Girard. . . . . CXXXIV Hypera Vuillefroyanaï(hab.), Gou., Bedel. . . . . . . GLXXV Hyperaspis Camillæ — Marmottani, quttulata, Cor., B Bedel. è 90 Hypocephalus armatus (obs.), Cor., Lucas. . . . . : . . . . CxxXII Hypotia tamaricalis (chen.), LÉP., Ragonot. . . . . . . . . CXX Hystricopus elegans (Sp. n.), CoL., Raffray . . . . . 307 Ino statices, Var. n. crassicornis, pl. 2, fig. 10, LÉp., Millière, 449 Insectes fossiles des terrains primaires, Brongniart, GxCv ; In- sectes utiles et nuisibles, Peragallo. . . . 5. : , . : . LXXXI Ipsnola sextuberculata (g. Sp. n.), HÉM., Signoret. . . . . . 70 Ischnomera (Asclera) xanthoderes (hab.), Coz., Bedel. . . . . CLxxV Ischyrosyrphus tigerinus (Sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . . 219 ISodermus Gay NHEMANSIENOEEL NAN UN EME MARS 65 Isometrus maculatus, SGORPIONES, Simon . . . . . . . . . . 386 Jansenia angusticollis, GoL., Raffray . . RD INEn Me THAT 304 Kisanthobia Ariasi (hab.), Cor., Bedel . . : :. . :°, . : . L CLXXNN Kiléydocerus\pæcilus HEM-SSIenore tr 0. 2,0 RUE 67 Kolenatia:(e)l'Dirr. Bisok aa ARE IL EEE LR RS 232 Lamprocera (g.) 125, diluta (sp. n.) 127, flavo-fasciata 126, Latreilleit 196, tristis, COL Olivier AN RL APR 127 Lampromyia (g.) LXVIL, argentata (sp. n.), DIPT., Bigot. . . . LXVIN Laphygma exigua, Chrétien, cLvVII-CLx ; id. (métam., mœurs), LEP, Lichtenstein. -"#%0t 2e Cale eV AS NS CLVI Us (esp. nouv. ou peu connues qe partie, Co., Oli- AL MMMEIOA : . 125-154 Lampyris tas GiRiaa VIII; Hd. De cie 9 (desc), CoL., Bourgeois. . . . : se AA NAN LXIII Larinus interruptus — Chevrolati, Ge Paiciaire AFIN 83 Lasiophthicus annamites (sp. n.), Dipr., Bigot. . . . . . . . 250 Laverna phragmitella (mœurs), LÉP., Ragonot. . . . . . . . GXxIV Lebia æthiopica (sp. n.), CoL., Fairmaire . .. . . : . . . . L40 CCLXVIII T'able des matières. Ledochas (s.-g. de Cladodes), paralellus, pl. 3, fig. 5, Coz., Oli- À 115 HR RCA LE 140 Lepidoptères (albinisme cadet arte ROUES er 431-434 ; Id. de Chine et du Thibet, Ch. Oberthür, cexin, CGXXVI-COxxx ; Id. nouveaux ou inédits de la faune fran- çaise, pL 4, P. Milière. . : .,. PEN PRE À Le Leptides brevipennis (hab.), Cor., Bedel . AU EL Se PUS CO SCA RUE Leptinoma (g.) — M (g.), argentata — sericea, DIET. Bis ONE 00e SERA RON EME LEP PERE CXCI Liqur Edwardsii (g. Sp.), ie te NS ES AT SR CR GCXIX Limenitis ciocolatina CGVI1, mimica (sp. n.) Poujade cc, éd. Camilla et Sybilla (hab.) Lucas czxxxt, id. Sybilla (hab.) Ch. Oberthür cexiv, éd. var. Fallou, éd. tb. var. nigra? 1 DRE LI Ce ROME ENE ce Ace ee AN Et RP CRE UT Linus africanus (sp. n.), For ns LUE RARE 993 Liodes tibiaria, pl. 2, fig. 12, 13 (chen.), Lép., Millière. RUES 117 Lrpernes perspectus, GOL, BOUrTPCOIS (2, CU VENU, 71 Lipoptena (g.), DIPT., Bigot, . . . . . 234 Lissopterus Hyadesii (sp. n.), 35, Re té de me maire NN ST RP LS PRE ET A A 3! Listronyx testaceus, ia He. PAS SRE RÉ IE 45 Lita tabacella — ? solanella (mœurs, oi LEp., Al. Olivier CL RASONOI EN EE : CXI Lithobius forficatus (Myr1O».) on un onde emar gina- tus, ENT., Kerville. . . . . 3 CLX Lithocollelis chrysella, pl. 4, fig. 34 F ni Le Con ; 13 Bihonomacyaneni—=\Favtiert, COL. Bedel! Wen NE 90 Lixus dubitalis, Cor. Bedel . . .:. . . M ste de Late 83 Pphyrus pinc(meurs) COL LUCAS CN NME OPEN AREA CCI Péphotus vitulus, GOL:MFairmaire MEMICT AMENER MEN 61 Lucanus cervus (Tératologie), Cor., Desbordes. . . . . CXCI Lucio (g.) 128, abdominalis 198, blattina 131, brunnea 1 499, dimidiata (sp. n.) 131, melanura (Sp. n.) 130, obscura (sp. n.) 132, picta 130, rufiventris (sp. n.) 129, splendens Gone) pli. he AGO 0ILvier Herr RENNES 199 Luciola costipennis et vitticollis Fairmaire (noms à Men COPA ODNIENE SLR A ER ENUR E RPSE RA CIX Lycæna marginata CL, opalina GxLIII, thibelensis (Sp. n.). LÉP., Pet PAS PORN ONE UP RER CLI Année 1885. CCLXIX Lycides nouveaux ou peu connus, Cor., Bourgeois. . . 71 84 Lycosa fuscipes 210, lacustris 257, Linderi 157, migdibybs (Sp. n..), 355, oryæ (Sp. n.) 356, pilipes 357, prægrandis (sp. n.) 209, radiala 210, thessala, ARAGH., Simon. 210 Lycus (Lycostomus) ambiguus 74, Davidis — debilis 76, Fi gatulus (Sp. n.) 73, ferrugineus 72, honestus — modestus 73, nigripes 75, restitutus (sp. n.) 75, suturalis 73, thora- cicus 76, umbraticeps (Thorococalon) (sp. n.), COL., Bour- geois. k MAL tee 77 Lynchia (g.), DIPT., Bigot ROULE VE RTS 234 Lyponia himalejica n.), COL., Bourgeois. . 79 Machærites glabratus (hab.), Cor., Bonnaire. LIII Macrolycus flabellatus, Cou., Bourgeois. . . . . . . . . 71 Macropoda (s.-g. d’Adesmia), 166, 193, 207, Boyert, 194 baccata, 193, 207, Feltingi, 196, inæqualis, 194, lurida, 475, Moufleti, 195, nassata, 196, reticularis, 195, rivu- laris 193, 207, scrobipennis 195, variolaris, GOL., Allard . 193 Macrosoma glaciale, Cou., Fairmaire. L5 Maævia comosissima 387, vibrabunda (Sp. n.), DES “nn 388 Magdalis Grilati (sp. n.), Gor., Bedel. . CII Mallosia imperatrix (Sp. n.), Cor., Abeille. . CXL Malthinus dromioides (g. sp. n.), Cor., Bourgeois. î CXXVI Megadops Darwinii 37, Falklandicus 37, nigrocæruleus 37, ovalistotsrvirescens, COL EF dIFMaIre.s 5 1 NU ANT RNA 96 Megagenius (g.), 203, 204, 208, Frioli, Co., Allard. 205 Megalonychus hirtus (sp. n.), Cor, Raffray . 317 Megalophthalmus (g.), 144, decorus (sp. n.), 146, es 145, costatus 145, marginatus 145, obscurus (Sp. n.), 146, spi- loeerus (Sp: n°), COL OVIET REPOND ; 147 Melambicus aspero-costatus — Teinturieri, Cor., Bedel . 87 Melanostoma cyaneo-cinctum (sp. n.), DIPT., Bigo . . 251 Melitæa Athalia (var n.), LéP., Ch. Oberthür. CCxV Melitobiæ (généralités), Dipr., Bigot . . 234-9235 Melophagus (g.), DIpT., Bigot. . LEA 23/4 Melyrosoma Blackmorei (hab.), CoL., Bedel. . CLXXVI Menemerus semi-limbatus, ARACH., Simon. 209 Merizodus Macleayi, CoL., Fairmaire. . . . . . . , . h0 Meroplus (non Meraphus) (g. 0.), 95, alternans 97, cinereiven- tris 97, denticulatus 96, flavilineatus 99, geniculatus 98, CCLXX Table des matières. hæmaticus 99, lineanigra 98, nigrocinctus 98, serri- rostris 96, subscutellatus (sp. n.), CoL., Ghevrolat. . Merotricus (g. n.), 290, campestris (sp. n.), 291, rusticus 290, nigroscutellatus (sp. n.), Coz., Ghevrolat . . . . . . . . Mesites cunipes (hab.), CoL., Bedel. : MATE Mesochorus (g.), 326, 344. — (S.-g. opte) 3%, 392, analis 331, baccatus (sp. n.), 329, dorsalis 328, graniger (sp. n.), 328, humulus (sp. n,), 350, incidens (sp. n.), 381, leucogrammus 331, mandibularis (sp. n.), 330, marginel- lus 329, plagiatus (sp. n.), 332, scutellatus 330, simplex (sp. n.), 332, strenuus 329, tenuicornis (sp. n.), 332, varipes 329. — (S.-g. Mesochorus), 332, 844, acuminatus (sp. n.), 343, albipes (sp. n.), 341, angustatus (sp. n.), 343, anomalus 342, brevicollis (sp. n.), 335, brevigena (sp. n.), 338, crassicrus (sp. n.), 339, crassimanus 340, curvicauda (sp. n.), 335, curvulus (sp. n.), 343, dimidiatus 340, fascialis 343, formosus 343, fulgurans 336, fulvus (Sp. n.), 336, gemellus 340, Laponicus (sp. n.), 336, lon- gicauda (Sp. n.), 338, macrurus (sp. n.), 342, marginatus (Sp. n.), 339, nigiceps (sp. n.), 334, nigripes 333, orbi- talis 335, pectinipes (Sp. n.), 336, pectoralis, 341, picti- crus (Sp. n.), 340, pictilis 342, politus 333, punctifleuris (sp. n.), 334, salicis (sp. n.), 338, semirufus 337, stigma- ticus (Sp. n.), 344, sylvarum 339, tachypus 342, tempo- ralis (sp. n.), 336, tennicapsus (sp. n.), 341, thoracicus 339, testaceus 337, tetricus 33h, tuberculiger 333, velox 848, vittator 340, vitticollis 337. — (S.-g. Stictopistus), 3Uh, aciculatus 34h, bilineatus (sp. n.), 3h, convexicollis (sp. n.), 344, laticeps, Hxm., C.-G. Thomson. . . Méta Menardti, ArAGH:-Simon. 2 ‘LE UN CENTER CAPE Metaxyonycha signata CLXXXIX, DAbaicor nis (sp. n.), COL., Le- ÉNTOP AU NRA PL ; Metaxzys biguttatus, Cor, Raffray . SOU Methles punctipennis = cribratellus, CoL., Bedel. Metophthalmus-Raffrayi (sp. n.), Goz., Belon.. . . . . . . . Metriopus 155, 204, 208, Hoffmanseggi 204, platynotus, COL., ATANA MEN ENT Le AUDE RE PE Microcryptus nigritulus, ornaticeps (sp. n.), Hym., C.-G. Lo Microptophorus magellanicus, COL., Fairmaire . . . 99 291 CLXXVI 84h DU cxc 316 86 XXXIX Année 1885, CCLXXI Miturgini (s.#am.), G. Miturga, Prochoba, Syrisca, ARACH., SIMON MES SAUT tue EE 4 0 DRNUANS 76-870 Monolepta oil (hab. ï va | Bedel. ai A NE GLXONNT Morychastes australis (g. sp. n.), CoL., tre D RASE LES 43 Mycalesis oculatissima (sp. n.), LÉP., Poujade, , . . . . . . XXIV Mylabris (Geroctes) aurantiaca (sp. n.), Fairmaire, 450 ; Id. Baulnyi — tenebrosa Bedel 87; Id. diffinis — soie CorsAbelessss test" tr ne OR DA MER RME à 2.0 4 De Mylops A done Fe Co BAITMAIT CNE ASE 50-52 Myonhtkoma(e) DIPT., Pico ES RER Ce Re 233 Mynapienasscutellaris:(0id), HYm., Lucas... LCL U LIV Myrmecospectra (g.) — Myrmecodes (g) = Myrmecophasma (g.), Nietneri, COL., Bourgeois. . . . . ONE RCE XVI Myriopodes et Arachnides (rôle des palpes), Pan SM CV Nabis faminei, HÉM., Signoret. . . . . . 68 Nécrologie. Buckley xxxvrr. — Ducoudré CLXxHI. de LXX. — Keferstein 1.—Lacerda (de) cLxx1I1. — Lambin GLXxIH. — Lizambard (l'abbé) cezvr. — Martin (Ch.) cxxr1. —Meyer- Dür Lxx. —Milne-Edwards (H.) cxxxvur, 463-466. — Pissot xviI. —Robin cLxxt1, 467-472. —Schiôdle 473-480. —Stein DXXXVII MT ADDES USINE LE NE TEA A GITE X ROUTE Neætha catula (Sp. n.), ARACH., un lt Ge DR En L 391 Necrodes reticulatus — biguttulus, Coz., Bedel . . . . . . . h2 Necrophorus interruptus (hab.), Coz., Bedel. . . . . . . . . CLXXIV Necticus eremita, ARACGH., SIMON, . . . . NS DU UE 211 Nemastoma Stussineri (Sp. n.) 217, aline Les Gino : 216 Nephila senegalensis, ARACH., Simon. . . . . - . . . . . . 971 Nodostoma Martini (sp. n.), CoL., Lefèvre. . . . . . . . . . LXV Notodonta tritophus, LÉP., de Rate de leihe ss des GENE Nothris lumbipunctella, pl. 2, fig. 9, LÉP., Millière, ARR AESN E 118 Novius algiricus Crotch = Id. ib. Allard, Coz., Bedel . . . . 90 Nycteribia (g.) 235, fulvida 246, mexicana 245, oceanica (Sp. n.) DPI Os 7 2 RSR M LA ES 216 Nycteribiæ (BénGralites), nn Hisot. AD Vel ere .'. 931-935 Nyxeophilus nigricornis (g. sp. n.), Hym., G.-G. Thomson . . 18 Obisium præcipuum, ARACH., SIMON. . . . . . . . . . . . 243 Ochina hederae (hab:).:Cozs Bedel #4): ui Re NeRer PNICEREV Orhodaus rujus, COL, Fair maire EEE... AN ROUE 2 43 CCLXXII Table des matières. Ocyale (g.) 357, Atalanta, ARACH., Simon. . . . . . . Ocypierum (Se) MNDIPE.SNBISOL 7 NE En Ocytamus fenestratus 251, fuscicolor (sp. n.), DIPT., iso. Odacantha interrupta (sp. n.), Cor., Fairmaire . . . . . . Odoiporus (g. n.) longicollis, Cor, Chevrolat . . . . . . . Ecophora Ragonotella, pl. 1, fig. 25 (sp. n.), Lér., Constant. Olfersia (g.) 234, ærythropsis 239, capensis 240, impressa 237, lividicolor 288, maura 237, noumeana 240, sordida (sp. n.), DIR NBID DES" ME este aie ME DU Men ten A ee Omotemnus miniaticrinitis, Goz., Chevrolat. . . . . , . .. Onymacris (s.-8. d’'Adesmia) 157, 170, 206, bécolor 171, candi- dipennis 170, Langii 171, marginipennis 170, multistriata 172, Païva 172, rugatipennis 171, unguicularis, Cor., ATEN EN CNET Orchestes populi (développement de es. Da no Ornithomytia (g.) 233, ænescens 24h, fuscipennis 242, haitensis 242, Hova 241, kanakorum 244, nitens 241, rufiventris 243, variegata (Sp. n.), DIPT., Bigot. Ornithoptera Tithonus ®, LÉéP., Oberthür. RES Orthonevra varipes (sp. n.), D BISOE AE URI IRGE Orthosinus sculpticollis — res ee COL. , Che- MEDIA ve QU PORN RS i R OI RNCEAE NS NS Oteroscelis (s.-g. d'Adeemin) 164, 188, 207, Audouini 190, bicarinata 189, carinata 188, cothurnata 192, De Vecchit 189, elevata 189, Faremonti 191, fossulata (sp. n.) 494, indica (Sp. n.) 192, Gobleri 193, lacunosa 190, metallica, CORSANAES A0 VERRE ENT ER PRE Ofhius‘antarticus (sp: n:),'CoL:, Fairmaire MDN Otiorhynchus fuscipes (hab.), ES XLI; ligustici (mœurs), COR; GTA NN ENEN RREUSTE Ourozeuktes Owenti (hab.), CRUST. ne D CRE LEE NRC 6 Oxydexia (gs. ae ER nu (g.) XCI, acuminata (sp. n. . 1 D} 24 HAN ES TT) PAPAS TELE AE PR Oxylepus capucinus — Cassida (Chelysida) involuta =? suedæ et deflexicollis, Cor, Fairmaire . La A AE ME Oxyopes bufovittatus 354, squamosus (Sp. n.), ARACH., Srbn Oxyptila parvimana (Sp. n.), ARACH., Simon . MR Oxyrhynchus brevipennis, collaris, convexus, Fabricii, pa 0- picus, regulus, suturalis (sp. n.), CoL., Chevrolat. 358 234 959 138 288 239 92 171 COXVII 245 CXXII 219 112 490 2 XC LVIII XXXIII LIII 309 36/ 112 Année 4885. CCEXXIII Pachyonyx Lalignantii (sp. n.), Co. ÉFairmaire, . , . . . . h5h Pachytychius leucoloma (hab.), Cor., Bedel. . . . . , . . . 88 Palustra uruguayensis (Sp. n.), LÉP:. Berg... host! CCXII Papilio Machaon (développement de l'œuf), LÉP., Goos- COTES s (ati otte) ACLXXXIECLXXXIV Paradiaphorus e nt: ce en. AN ae CT nette 287 Pardosa præpes (Sp. n.), ARACH., Simon. . . . . 359 Parahelops (g.) angulicollis (Sp. n.), 56, Darwinit 55, Hana 57, pubescens 55, quadricollis, Coz., Kairmaire. . . . . . 56 Pararge episcopalis (sp. n.), LéP., Ch. Oberthür. . . . . . . ccxxvir Parasites, Laboulbène. . . . . . NOTE cx Passalus transversus (Larve et Ne er fr NEA e LXXII Passandra Deyrollei, Waterhousei (sp. n.), Gor., A. Grouvelle. XXXI Pedionomus (g.), 205, 208, brevipes, cavifrons, favosus, Cor., Alarme A ne 205 Penthina achatana, énpte ren a nn pire 404 Pentodon pygidialis = variolo-punctatus, Eos au RON 86 Perimylops antarcticus, CoL., Fairmaire. 1.1. = + 5: 0 : 0 50 Pezomachus numidicus (sp. n.), Hym., C.-G. Thomson. . . . 32 Phædroides philippinensis (g. sp. n.), Gol., Lefèvre. . . . . . CXXV Phænalis (g.), 142, Gerhami (sp. n.), 142, stsrnalis (Sp. n.), Cor Olivier EN" Se 142 Phascus Vo NES = lis nn Mme) Abu Dee XIE Phileusthæemorhocus MARACHAISIMONRÉ EURE IENNEN 209 Phlegra Baëirtowi (sp. ie 389, suaverulens (Sp. n.), ARACH., Simon on: RAM NAN TRE PEAR A 349 Phrynoides (g. n.), où, Hu ma Lx Col., Chevrolat.. . . . 95 Phycilidæ et Galleridæ (analyse d’un jo LÉP., Ra- SONDE, Ne NA MEME NAN ses ne) PIC EVITÈCE Phygadeum heterogaster 22, Ma En 20, ripicola 19, vari- COrnisi (Sp: n.), HYM:, Ci-GTNOMSON,. RS En 21 Phyllorythrurus (g. n.) (sub Sphenophorus) (g.), Cor., Che- AE US ONSTPETENTE NPA SU | P VETEEt ene UEER 92 Phyllognathus ? Paulseni, simplicifrons (Sp. n.), Coc., Fair- 1 EU PANIERS PT TRE er ER EE 6 0 0.01 Phyllopertha algirica — lineala, Oberthuri — lineata, Cox, BRGCIR RS SE A NRer PR LT A) SAN 86 Phylloxera punctata (anat. phys., mœurs), Hym., Lemoine, . . CLXVII (1885) BULL. XVII. CCLXXIV Table des matières. Physosterna (s. 8. d’Adesmia), 155, 167, 206, cribripes 169, foveipennis 169, globosa 167, Goryi 168, lævis (sp. n.), 169, ovata 168, ia 170, tuberculipennis, Cor., AAA EN RER CAN ARIT ASE PES RATS AN ARE BU Phytonissa lynx (sp. n.), mr En CRUE SE 37 à Phytonomus Kunzei (hab., mœurs), CoL., du Buysson. . . . Phytosus Darwinii, Coz., Fairmaire . . . . . . . . Pieris acræa (sp. n.), Ch. Oberthür, coxxvi ; Daplidice Re Dép.» Zapater LUEUR au PSN RES EU Pimelia Brisouti LXXXxI1, oblonga (sp. n.), Snae. LXXXI; mal- éeata( hab) Cor) Bedel 2 ET TE nn NN TER Le Pisaura valida (sp. n.), ARAGH., Simon. Ag Platypus cylindrus (hab.), Cor., Bedel . . . . . . RECHUE Platytarus simpleæ (sp. n:), Coz.,\Raffray. 404 ADM Plectroscelis pallidipes (sp. n.), Cor., Fairmaire. . . . . Pogonocherus cristulatus (Sp. n.), Co., Fairmaire. . . ue Polyaulax (g. n.), castaneipennis (Sphenophorus), Cor., Che- 1 LE LE ÉPONPAPNERRRTER RE TEE EPS QA LU QUES SELS RUES LOG LUE Polyctenes\(e:) ADIPT:,"BisOt SNMP AIRE Polydrosus Oberthuri = Scythrops phænicius, CoL., Bedel. ù Polyhirma alternata 309, anchora, pl. 6, fig. 5 (sp. n.), Cor., LUE TER AUS EAN AA ER PneR LE US SEE LS UGS PS Praonetha laterifusca (sp. n. ch Cor., Fairmaire. Prionocalus cacicus, Col. Tucas.: : 0 De Prionusicorartusi(hab:) "COL Bee LA OMR ENIENRENS Prosthesima comparilis (Sp. n.), 383, impexa (sp. n.), 383, subænen (SD. 0) ARCS) SIMON MEN EEE MNENE RE Pseudocolaspis Lefevrei (sp. n.), Fairmaire, 460; Oberthuri — Calhopa, kid —=\Callipta;NGOL Lefèvre RON EN Pseudomyrmecion ramalium (8. sp. n.), Coz., Bedel.. . . . . Psilocladus (g.), 147, 149, formosus (sp. n.), 150, Guerini (sp. n.), pl. 3, fig. 11, 153, énauditus (sp. n.), 151, lineolatus (Sp. n.), 143, melas (Sp. n.), 149, miltoderus, 151, nebulosus (sp. n.), pl. 3, fig. 10, 152, pulcher (sp. n.), 451, scutellatus 149, stellatus 148, suturalis (Sp. n.), pl. 3, Ho MOMCOR IONMIETRAEMANL) (NES MEN ANNEE ACATE Psiloptera impressa —= ornata, GoL., Berg. . . . . . . . . . Psyche quadrangularis (mœurs), Lép., Lucas . . . . . . . . 168 38/ XL 12 XXV CLXXVI 354 CLXXVI 306 162 158 95 233 LII 910 AGO CLXXXVII CLXXVI 982 CXXIV CXXXI 150 CIV LXVI Année 1885. CCLXXV Psychoda phalenoides (mœurs), Dipr., Bigot. . . . . . . . . XLIII Pteromalus eminens (parasite d’un ne de Papilio Ma- chaon), Hyxm., Lucas . . . . UN TT OMC AIO EXEX Ptilinus costatus (hab.), CoL., Bedel . L'AECT O EAEAATILCE à. 9.4 Pucerons (Aphidiens) (ouvrage sur les), Hym., ne. . GLXXXVII Pyractomena bioculata, Cou., Fairmaire. . . . . . . . . FASE 17 Raymondia (2), Dipr., Bigot. . . . . RMS et TMS ENE LEE 232 Rhadocera Cleopatra Un, ), LÉP., En Li Qt es EE AAC EV Rhamphinina dubia (g. sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . . . XL Rhamphus pulicarius — flavicornis (hab.), Gor., Bedel. . . . GLxxv Rhantus premorsus, CO, Fairmaires. 2110 MEET UENne 42 Rhembastus melanostictus (Sp. n.), COL., El AA er 61 Rhina affaber — obriosa, Gou., Chevrolat. . . . . . . . 29 149 Rhinognathus globulatus — Leptolepyrus meridionalis, CoL., Dee etre de Me RBNlELe PER ER ES TES L 87 Rhinoncus pericarpius (hab.), COL., Bedel. as Che NIGER Rhinosia sordidella (hab.), LÉP., Ragonot . . . . . . .. . . CXXXI Rhinyptia Dollei (sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . . . . 3 ll Rhizophagus cæruleus @ix, EÉrichsonii, Gyllenhali cvu, nd lus x, parallelocollis (sp. n.), CoL., C.-G. Thomson. . . CVIIT Rhodobænus (g.) 275, alboscutellatus 284, Androma 279, auctus 278, bicinctus 282, bipunctatus 282, centromaculatus 280, cinctus (var.) 286-287, confusus 285, corniculatus 280, cru- cicollis 281, deltoides 279, elegans 278, hæmaticus 278, humeralis 277, implicatus 279, Lebasi 284, lineiger 282, mi- nialus 281, nigrilineata 285, pinguis 283, quinquemaculatus 284, quinquepunctatus (var.) 278, suturellus 285, tredecim- punctatus (var.) 276, variegatus 284, ypsilon (sp. n.), Cor. , Ghevrolat. ... ... . AS delire Motte 280 Rhopalosiphum absinthii in mi on X: ist CXLI Rhynchænus irroratus —quercus (Orchestes) (hab.), Coz., Bedel. GLxxv Rhynchiodexia tenuipes (g. Sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . XI Ryncolus reflexæus (hab.), Coc., Bedel. . . .. . NET RC ERUE Rhytirhinus gentilis — Saint-Pierrei, GOL., Bedel. RMRRD TR Te 88 Rhyzotrogus inundationis — angustatus ®, CoL., Bedel . . . . 86 Salebria minutella (Sp. n.), LÉP., Ragonot . . . . . . . . . CL Salticus ichneumon (Sp. n.), ARAGH., Simon. . . . . NE 987 CGLXXVI Table des matières. Satyrus Arethusa (métam.), Chrétien, cxxxIV-CxxxVI ; Davidia- nus (Parge) {sp:èn.) LEP, MPOUjaUe 16 MANU ANNEE XCIV Schizonycha biangulata (sp. n.), CoL., Fairmaire . . . . . . Ln5 Sclerognathus femoralis, Cor, Fairmaire . . . . . . . - . . h45 Scorpio imperator, SGORPIONES, Simon. . . . 386 Scydmaænus ditomus—angustatus, Bedel, 86 ; nn n. nn Cor:,/Bonnaire = #1. 1". RP ES A QE dE OU LIV Scytodes major, ARACH., SimOn. . . + . . . PRES 289 Scythropus longus = oxicedri, socius = pineti, War iont = PAe lizonatus, CoL., Fairmaire. . . . . RAR LI PERN EL LUS LII Sommiona squameo-guttata (g. Sp. n.), Con, Eainnoites DE PHARE Sesia bembeciformis (hab.), LEP., Poujade. . . . . « . . . . CLII Sibinia planiscula (sub Sibynes) (hab.), Co., Bedel . . . . . 89 Sibynes cretososparsus — cupulifer, Goz., Bedel. . . . . . . 88 Senzius squultaus; JO0L., ChevrTOlAt MUR EEE EE 0, RON TER 112 Siphoniomyia melas (g. sp. n.) DIPT., Bigot. . . . . . . . . XII Sitona Blanchardi — fallax 88, regensteinensis (hab.), GoL., 170 TO PSPARORES RENE PEN LCR UNS ARR PE SPORE à SELLE BL LARG ES D GT Sphenophorus (g.) 105-112. Espèces américaines d’après Horn, 107- 110, geminatus, glabripes,*sulcifrons (Sp. n.) 140. Espèces européennes, albreviatus106,/denominatus = inæqualis 106, meridionalis 107, mutilatus 107, opacus 107, parumpunc- talus 106, piceus 106, sanguinipensis (sp. n.) 107, scotinus 106. Espèces inconnues à l’auteur (indication), Cor., Che- VÉOLSSRCRERIUURS DR are re PAR LE ER Sphingides (hab.), LEP., Fallou TER nas UN ENGCXAVE Sphinx Atropos (hab.), Fallou cexxvi, con nS Tue ab, \ Ober- thür, cexv, convolvuli, ligustri (hab.), LéP., Poujade . . CLXIV Spondyliaspsis Bancrofti, HÉM., Signoret. . . . PP OL XRX VERT Stagmatophora devitella, pl. 1, fig. 30 (chen.), el Constant. 10 Stenælurillus nigricauda, nigritarsis, triguttatus (g. sp. n.), ARAGEHSS SHNON. VERT. VE EAN CRE RER ESS 991 Stenocara 196, 208, ænescens 909. ar Dh des 903, Batesi 202, cursor, 201, cursoria 200, dentata 201, depressa 202, ebur- nea 198, gibbipennis 204, globulum: 205, gracilipes 199, longipes 199, morbillosa 200, rotundata 198, ruficornis 202, serrata 203, sexlineata 200, vittata 199, Wiathemi, COL,, ATARI EE SA AU FE SE LL A 201 Stethodes tibialis (Sp. n.), CoL., one à NS ON AIRES LXV Année 1885. Strebla (g.), DIPT., Bigot . : Stictomyiu longicornis (g. Sp. n.), D Bigot : Storena senegalensis (Sp. n.), ARACH., Simon. . Synæma plorator, ARACH., Simon . NRA AIR A Syrisca 374, 576, pictilis 375, russula 375, vittata (Sp. n.), ARACH SIMON 20e" Syrilta vitripennis (Sp. n.), Die Pgo! Syrphidi (Sp. n.), DIPr., Bigot.. Tarne dives (g. Sp. n.), ARACH., Simon. Tegenaria parietina, ARACH., Simon. : Telephorus —? Haplous magellanicus, Cor., ane : Temnochoita quadrimaculatus (g. Sp. n.), Cor., Chevrolat. Tenaspis angularis, semifusca, GO1., Olivier, . . . Teredus cylindricus = nitidus (hab.), CoL., Bedel. Teretrura flaveola (g. Sp. n.), Dipr., Bigot. . . T'etratoma Baudueri (hab.), CoL., Bedel. . . . Rue Thamnonoma acquiaria, pl. 2, fig. 8, LÉP., Millière . Theca breviuscula (sp. n.), CoL., Fairmaire. . Theridion illecebrosus (sp. n.), ARACH., Simon. . Thomisops (g.) 363, pupa, ARACH., Simon. k Thomisus albus 211, spiniferus (var. nov.), ARACH., Eos Thyene squamulata (Sp. n.), ARACH., Simon. . . Tibellus robustus (Sp.n.), ARACH., Simon . Tinea flavescentella MO, fuliginosella (chen.), bn 109 : Turatiella (sp. n.), LEP., Millière. . . Tortrix Dumetana (chen.), LÉP., Lafaury. Trachelas punctatus (Sp. n.), ARAGH., Simon. à Trachoropalon (g.) 101, canalipes 101, cincticauda (Sp. n. 1) 103, fissicauda (sp. n.) 104, Horsfieldi (sp. n.) 104, humeralis (sp. n.) —? dissimilis 103, inversicollis (Sp. n.) 105, leuco- grammus (Sp. n.) 105, léneolatus (Sp. n.) 104, maculatus 10%, refleæus (sp. n.) 102, strangulatus (var.), CoL., Chevrolat. Trachyderes rufipes (mœurs), CoL., Lucas . . Trachys reflexa (hab.), Co., Bedel. Trachyscelis tenuistriatus (Sp. n.), Co Rae Trechus Audouini 42, Hornensis (Sp. n.) 4, soledadinus, ne maire, 41; bépartitus, sublævis (sp. n.), CoL., Raffray. Trichalus Olivieri 83, pygoxanthus (Sp. n.), COL., Bourgeois. . A7, 252 CCLXXVII 232 CLXVI 973 211 976 248 156 CLXXIV CLXV CLXXV 116 L47 972 36/4 360 947 966 CxI 403 376 102 CXCGIX CLXXVI A9 918 &! CCLXXVIII Table des matières. — Année 1885. Tricliona fasciata, nigro-maculata (g. Sp. n.), Cor, Lefèvre. Trichodes lepidus, CoL., Fairmaire. . . . . Trichodischia cærulea, soror (g. sp. n.), Don | Bigot. Triphosa subaudiata (mœurs), LEP., Zapater. . . . . . Trichostola magnicollis (Sp. n.), CoL., Fairmaire., . . . . Trocharanis Xambeui (sp. n.), COL., Argod. Trogulus torosus (Sp. n.), ARACH., Simon. Tychus corsicus, monilicornis (hab.), CoL., Dane ! Tylophora (g.) 377, loricifera 379, micaria (Sp. n.), ARACH., Simon . . Vanessa Antiopa (var.), LÉP., Fallou. Vertumnus cuniculus, COL., Fairmaire . Xylobanus alveolus (Sp. n.), approximans (Sp. n.), fastidiosus, Coz., Bourgeois. UE Xylota cuprina (sp. n.), Dipr., Bigot. Xysticus egenus (Sp. n.), ARACH., Simon . Fpsipetes sordidata, LÉP., chenille contenant le Mermis acumi- nata, ENT., Kerville. 2 Fpthima albescens (Sp. nov.), LÉp., PE Zoobiæ (Streblidi, Zoobidi) (généralités), Dipr., Bigot. . . . Zophodiopsis hyænella — Metoecis lepidocerella (métam.), Lép., Ragonot . . . ; Zophosis acuticosta (Sp. nov. ET Fc Res - Zygæna Ephialtes (Var.) GGxIV, Dre (var. ver OISE Ch. Oberthür cexiv; Fausta, Peucedani (hab.), Audollent et Heulz, cxxx1; Wagneri (sp. n.), LÉP., Millière. . . . CXLVII 446 XLV XXV 461 GLXIII 218 LIII 378 IX VIII 80 217 369 CLX XLI . 230-234 XLII L48 XCII IL TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME ABEILLE DE PERRIN (Elzéar). Collops abrinoïdes (Sp. n.) cxvr. — Mallosia imperator (Sp. n.) GXL. — Mylabris diffinis = gilvipes XxIx. ALLARD (Ernest). Adesmides et Megagénides (classification) 155 à 208. ARGOD (André-Albert). Trocharanis Xambeui (Sp. n.) CLxIII. AUDOLLENT (Paul). Calliphora vomitoria (vitalité des larves) cxx1v. — Dytiscus marginalis (micro-organisme) LxxxIv. BEAUREGARD (Henri). Cantharide officinale (développements) cxvirr. BEDEL (Louis). Amaurorrhinus (espèces du g.) cxxxIx. — Goléoptères d'Algérie non encore signalés, et espèces rares de Barbarie GLxxIv. — Coléoptères du nord de l’Afrique, 85. — Magdalis Grilati (Sp. n.) ex. — Pseudomyrmedion ramalium (g. Sp. n.) GXxxI. BELON (Paul-Marie-Joseph). Holoparamecus (Tamyrium) similis (Sp. n.) XXXIX. — Metophthalmus Raffrayi (Sp. n.) XxXxIx. BERG (Charles). Agrilus frigidus == insanus Giv. — Anthaxia orientalis (genre Melanophila) cv. — Clytus (esp. du g.) cv. — Dactylozodes (Stigmodera) cribricollis = jucundissima CiV. — Palustra uruguayen- sis (Sp. n.) GCXIL. — Psiloptera impressa — ornata CIv. Bicor (Jacques-Marie-Frangile). Anastellorhina bicolor (g. et sp. n.) xxv. — Anomalocerati (Coriacæ, Nycteridæ, Pupipara) (Tableau des g. et sp. n.) 225-246. — Atractodexia argentifera (g. et Sp. n.) XXxIL — Bolbocheta haustellata (g. et Sp. n.) XLIV. — Crossotecnema javana (g. et sp. n.) cci. — Cyrtopogon oculiferum (Sp. dist.) xirL — Dasyu- romyia penicillata (g. etSp. n.) LIV. — Dimorphomyia calliphorides (g. et sp. n.) CLxxIHI. — Glossidionophora bicolor, nigra (g. et sp. n.) LV, — Glossina (g.) ventricosa (Sp. n.) 121. — Homodexia obscuri- pennis, rufina (g.et Sp. n.) xxVI.—Lampromyia (g.) argentata (Sp. n.) LXVII. — Leptynoma (g.) = Lampromyia (g.) argentata —sericea CXCY. — Oxydexia (g. n.) xxxIH = Uromyia (g.) xGI, acuminata (Sp. n.) xxx. — Rhamphinina dubia (g. et sp. n.) x. — Rhynchyodexia melas (g. et Sp. n.) xI.—Strictomyia longicornis (g. et Sp. n.) GLxvI. — Syphoniomyia melas (g. et Sp. n.) x11. —Syrphidi (sp. n.) 247. — Teratrura flaveola (g. et sp. n.) GLxV.— Trichodischia cœrulea, soror (g. et Sp. n.) xLv. CCLXXX Table des Auteurs. BonnaïRE (baron Achille) Machaærites glabratus (hab.) LI. — Scyd- mænus ovalipennis (Sp. n.) LIV. — Tychus corsicus, monilicornis (hab.) zur. BourGEo1s (Jules). Calopteron (esp. rapportées au g.) GXLVIIT. — Cydistus Reitteri (g. et sp. n.), pl 5, fig. 5, xxxVIL, 273. — Dasytiscus (g.), pl. 5, fig. 4 à 4, 253 (sp. n.). — Lampyris depressiuscula ® (descr.) Lx. — Lycides (5° partie) (sp. n., etc.) 82. — Malthinus dro- mioides (Sp. n.) GXXVI. — Myrmecospectra (g.) = Myrmecodes (g.) = Myrmecophasma Nietneri GLXXVI. Nécrologie : Charles Martin exxxIL — Jürgen-Christian Schiôdte h73-480. — Rapport sur le Prix Dollfus 1884, xxr. BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles). Blechrus Abeillei, confusus, escora- liensis GITI; syriacus (Sp. n.) cir. BRONGNIART (Charles). Corydaloides Scudderi (sp. n. foss.) xI1. — Dasy- leptus Lucasi (Sp. n. foss.) cr. — Insectes fossiles des terrains pri- maires CXCV. Buquer (Lucien). Comptes des Recettes et Dépenses de 1884, v. — Liste des Membres (avec la collaboration de M. E. Desmarest), GCXxXXI1I-CCLVI. CHEVROLAT (feu Auguste). Galandrides (g. et sp. n., syn., etc.), 2° partie 91-112; 3° partie 275-292. CHRÉTIEN (Pierre). Eupithecia nepetana (métam.) CxLH. — Laphygma exæiqua (chen. et métam.) CLVIL. —Satyrus Arethusa (métam.) cxxxIv. ConsTANT (A.). Lépidoptères nouv. ou peu connus, pl 1'°, 3° partie, 5-46. DESBORDES (Henri). Lucanus cervus (cas pathologique) cxcr. DESMAREST (Eugène). Rédaction du Bulletin des séances de 1885, r-cexxx11. — Tables des matières CCLVII-CCLXX VII ; des auteurs CCLXXIX-CCLXXXIV. Du Buysson (Henri). Brachyomus quadrinodosus (hab.) xL. — Corymbites Putonis — GC. (Liotrichus) angustulus CxGVII. — Elater karpathicus (sp. n.) cexvi, rubidus (0obs.) GxCvII. — Phytonomus Kunzei (hab., mœurs) XL. ÉBrARD (Sylvain). Rhadocera Cleopatra (hab.) Lxxx1v. FAIRMAIRE (Léon). Amnedois nitidus — confluens, Wagneri = asiaticu- cev. — Bruchus (Caryborus) pallitus (hab.) xzv. — Callyntra Paul- senit (Sp. nov.) CLVI. — Cantharis sanguiniceps (Sp. n.) XXXVHI. — Cassida biskrensis — Kæchelini, C. (Oxylepus) capucinus = CG. (Ghe- lysida) involuta = suedæ et deflexicollis LUI. — Cebriorhipis picei- ventris (Sp. n.) GLV.— Cerosterna oblita (Sp, n.) GLxxxIx. — Cicindela trisignata (var. n.) Virr, —Clétobius (g.) sabulicola—Opatrum ovatum cev. — Coléoptères de la grande Gomore (obs. géogr.) cxGviI. — Co- léoptères de la Terre-de-Feu recueillis par la Mission de la Romanche Année 1885. CCLXXXI (liste et g. et sp. n.) 35-62. — Coléoptères d’Obock, recueillis par M. Laligant (g. et sp. n.) 435-462. — Corynodes cærulescens, cribra- lellus (Sp. n.) LxxXII. — Diaphorocera obscuritarsis (Sp. n.) xxxvIxr. — Donacia Provostii (sp. n.) LxIV. — Ectatorhinus Godeffroyi — E. (sub Ithyporus) magicus Xxx11.— Phyllognathus ? Paulsenii= sim- plicifrons (Sp. n.) CLxxxIXx. — Semmiona squameoguttata (g. et sp. n.) CxXVIL. — Scythropus longus = oxycedri, Oberthüri (Polydrosus) = phænicus, socius = pineti, Waroni — collizonatus LIT. — Vertumnus cuniculus (Sp. n.) VIII. Remerciements pour le Prix Dollfus 1884, LI. FALLOU (Jules). Arge Galathæa (var n.) x. — Argynnis Pales (var. n.) 1x. — Attacus Cynthia vera et Bombycides exotiques (éducations) LxxIv. — Deilephila nerii (apparitions) x, cexxvr. — Limenitis sybilla (mœurs) CxCIX. — Sphinx Atropos el Sphingides (apparilions) GGxxvI. — Va- nessa Antiopa (var. n.) 1x. Rapport sur les travaux entomologiques du Congrès de la Sorbonne en 1885, LXXXVIII. GADEAU DE KERVILLE (Henri). Albinisme imparfait unilatéral chez les Lé- pidoptères, cevi, 431-434. — Bagous binodulus et Galerucella nymphæa (métam.) 423-430.— Nématodes trouvés dans des Hybernia defoliatia, Lithobius for ficata et Ypsipetes sordidala CLx. Congrès de lAssociation française pour l’avancement des sciences, à Grenoble, en 1885 (travaux entomologiques) CLXVI-GLXVIIT. GIRARD (Maurice). Bons points instructifs (Fourmis, Phylloxera) CLxxxIv. — Guêpe sylvestre (nid) ex1x.— Hyménoptères : Anthidium ? Osmia ? (nid) cxxx1V. — Otiorhynchus ligustici (mœurs) xc. -— Traité élémen- taire d’Entomologie, CxxII. Goossens (Théodore). Développement de l’œuf du Papilio Machaon CLXXXI-CLXXXIV, GROUVELLE (Antoine). Atraphilus ruthenus = geminus, talpa et fibulatus — nasutus XG. — Hectarthrum apicale (Sp. n.) xxx11. — Passandra Deyrollei, Waterhousei (Sp. n.) xxxI. GuiLLor (Alfred). Limenitis sybilla, Var. nigra ? cxxxvI. HEULZ et AUDOLLENT (Paul). Emydia striata (vVar.), Zygæna Fausta et peucedanti (hab.) cxxr. Horn (George-H.). Lettre de remerciements comme membre honoraire, EXXX LABOULBÈNE (D' Alexandre). Orchestes populi (développement des ailes) CGxvII. — Parasites (sur les) xc. Notice nécrologique sur Henri Milne-Edwards, 463-466. -— Notice nécrologique sur Charles Robin, 467-472. CCLXXXII T'able des Auteurs. LarAurY (Clément). Chenilles de Lépidoptères inédites ou peu connues, 397-122. LEFÈvVRE (Édouard). Acilius Duvergeri (hab.)xx111. —Clypeolaria thoracica (g. Sp. n.) CxxvI. — Colaspis fastidiosa CXCI, Jacobyi (Sp. n.) exc. — Colaspoides Martini (sp. n.) Lxvr. — Coléoptères de Tunisie, GLXXVIII. — Copris hispanus, et non Afeuchus sacer (coques) CLXXIX, GCv. — Coptosoma globus (mœurs) cxx11. — Metaxyonycha signata CLXXXIX, validicornis (Sp. n.) exc. — Nodostoma Martini (Sp. n.) Lxv. — Phæ- droides philippinensis (g. Sp. n.) cxxv. — Phascus maculatus = P. vulgaris (sub Nodostoma) XL. — Pseudocolaspis Oberthuri, appar- tient au genre Callipta CxxIV. — Stethotes tibialis (Sp. n.) LxV. — Trichiona fasciata, nigromaculata (g. Sp. n.) cXLvIT. Discours en quittant la Présidence de 1884, 1. LEPRIEUR (C.-E.). Procédé de Reitter pour rétablir la fraîcheur des Coléo- plères, CLXXIX. LETHIERRY (Lucien). Hémiptères recueillis à l’Isle-Adam, cxrv. LÉVEILLÉ (Albert). Bulletin bibliographique de 1885 (avec le concours de MM. Bedel, Bourgeois, Bonhoure et Desmarest) XIII, XXVII, XXXINI, XLVII, LIX, LXVIII, LXXV, LXXXVI, XCV, CVI, CXIII, CXX, CXXIX, CXXXVII, GXLIN, -CLII, CLX,, CLXVIII, CLXXXV, CXCGIII, CCII, CCIX, CCIX, COXXXI, CCLXXXIV-CCLXXX VIII LICHTENSTEIN (Jules). Aphis tamaricis (Sp. n.) CLxxIx. — Ceroplastes Dugesii (sp. n.) cxLI. — Laphygma exigua (chen., mœurs) cLvr. — Pucerons (Aphidiens) GLxxxVII. —Rhopalosiphum absinthit (sp. n.) ex. Lucas (Hippolyte). Alcidosoma siamensis (deser., mœurs) cv. — Bombyx psidii (nid) LxxxIHI. — Bruchus (Garyoborus) sp. ignota (mœurs) cxvr. — Chalcosoma Atlas (nymphe) cxvu. — Coléoptères vivants trouvés en pleine mer GxGI. — Eugaster Bloyeti (sp. n.) xcr. — Helioco- pris bucephalus (nymphe) xx111. — Hoplocampa ferruginea (mœurs) LXVIIL. — Hypocephalus armatus (mœurs) cxxx11. — Ligur Ediwardsii (g. sp. n.) coxIx. — Limenilis camilla et sybilla (mœurs) cLxxxr — Lophyrus pini (mœurs) cevi. — Myraptera scutellaris (nid) Liv. — Ourozeuktes Oweni (hab.) LVL — Passalus transversus (larve et nymphe) LxxI1. — Psyche quadrangularis (mœurs) LXVI. — Prionocalus cacicus CLXXVII. — Psychoda phalenoides (mœurs) xLHI. — Pteromalus eminens, parasite d’une chrysalide de Papilio Machaon CLXXX. — Trachyderes rufipes (mœurs) cxcix. MABILLE (Paul). Névroptères français, CCxxv. MAG LACHLAN (Robert). Cyrnus insolatus —(Philopotanus) urbanus GCxxv. MAINDRON (Maurice). Vie évolutive de l’Eumenes petiolatus, var., pl. 4, 219-22/4. Année 1885. CCLXXXIII MARSEUL (DE). Remerciements comme membre honoraire, Lx. MILLIiÈRE (Pierre). Lepidoptères nouveaux ou peu connus, chenilles, etc., pl. 2, 113-120. — Tinea Turatiella (Sp. n.) cx1. — Zygæna Wag- ner (Sp. n.) XCIL. MizLor (Charles). Action soi-disant malfaisante des Blaps, cexxv. OBERTHÜR (Charles). Abraxas Davidi (Sp. n.) CcxxIx. — Agarista Bieti (Sp. n.) cexxvIIT. — Apatura Iris, Var. Bieti (var. n.) GXXXVI. — Botys (Syn.) LVI-LVin. — Cerastis Silene ? — gallica GGXIV-CExV. — Dasy- campa Staudingeri (chen.) coxit. — Hyalitis (Syn.) LVI-LvIIr. — Limenitis sybilla (hab.) coxiv-cexv. — Melitæa Athalia (hab.) cexrv- coxv. — Ornithoptera Titanus $ (descr.) cxxIL. — Pararge episco- palis (Sp. n.) CCxxvIL. — Pieris acræa (Sp. n.) GCxxvI. — Sphingides : Acherontia Atropos, Deilephila celerio, Sphinx convolvuli (apparitions) GOxXIV. — Zygæna Ephialtes, Sarpedon, Var. GGXIII-CCxIv. OBERTHÜR (René). Chiasognathus Gaujonti (Sp. n.) cxexvur. Note nécrologique sur Buckley, xxxvir. OL1VIER, d'Oran (Alexandre) et RAGONOT (Émile-Louis). Lita tabacella = ? solanella (mœurs) cx1. OL1viER (Ernest). Lampyris attenuata Vi. — Lampyrides nouveaux ou peu connus (sp. n.), pl. 8, 125-154. — Luciola costipennis, vitticollis (noms à changer) ax. PERAGALLO (Alexandre). Insectes utiles et nuisibles, LxxxI. PouyADE (Gustave-Arthur). Adolias Armandiana GcxV1, thibetanus (sp. n.) CCXL. — Apatura subalba (Sp. n.) covir. — Araschnia Davidis (Sp. n.) XCIV. — Ateuchus semipunctatus (mœurs) cIx-CxI. — Attacus Cynthia (mœurs) CLXIV-GLxV. — Caryoborus nucleorum (métam. GXXIV, GXL. — Catocala fraxini (apparitions) GLXIV-CLXV. — Debis albo-lineata — Zophæssa Anderson GxLIt, ocellata (sp. n.) x. — En- dromis versicolor (mœurs) LXVI. — Hesperophanes pallidus (dévelop- pement des ailes) cexvir. — Hyménoptères recueillis à l’Isle-Adam CxV. — Limenitis ciocolatina GGVIT, mimica (Sp. n.) CG. — Lycæna marginata GLI, opalina CXLINI, thibetensis (sp. n.) GLI — Mycalesis oculatissima (Sp. n.) xxIV. — Satyrus (Pararge) Davidianus XCIV. — Sesia bombyciformis (hab.) cz. — Sphingides : Acherontia Atropos, Sphinx convolvoli, ligustri (apparitions) GLxXIV. — Yptima albescens (Sp. n.) xLI. PurTon (D' Auguste). Holostilus oraniensis (Sp. n.) cxix. Remerciements comme membre honoraire, LXxx. RArFrAY (Achille). Dispersion géographique des Coléoptères en Abyssinie et descriptions des espèces nouvelles, pl. 6, 293-326. CCLXXXIV Table des Auteurs. — Année 1885. RAGoNoOT (Émile-Louis). Acrobasis sadulella (chen.) xx. — Amblypalpis Olivierella (g. Sp. n.) cevirr. — Bucculatrix maritima (chen., cocon) cL. — Butalis scopalella (chen.) cxx. — Cleodeobia aculatalis (sp. n.) cc. — Coleophora amethystinella (Sp. n.) cLxxx1, melilotella (mœurs) exxu. — Glyphypteryx argyrogutella, Gianeliella (sp. n.) LV. — Hypotia tamaricalis (chen.) cxx. — Laverna phragmitella (mœurs) cxxIV, — Lépidoptères de Lardy cxxx1, de l’Isle-Adam cxv. — Phy- citidæ el Galleridæ (analyse d’un mémoire) CxVIH, CL. — Salebria minutella (Sp. n,) cz. — Zophodiopsis hyænella — Metæcis lepido- cerella (métam.) xLII. Discours au Banquet de 1885, xLix. — Discours en prenant la Pré- sidence de 1885, 11. — Nécrologie d'Alfred Foucart, Lxx, — d'Henri Milne-Edwards, cxxxvinr, — de Charles Robin, cLxx11. — Rapport sur les comptes du Trésorier pour 1884, XVII. SALLÉ (Auguste). Myrmecospectra Nietneri (obs.) GLXXVIT. SELYS-LONGCHAMPS (Ed. DE). Remerciements comme membre honoraire, LXI-LXIIT. SENAC (D° Hippolyte). Gedeon Borrei — Pimelia parallela LXXXI. — Pi- melia Brisouti LXXXII, oblonga (Sp. n.) LxxxI. SIGNORET (Victor). Aphrophora Goudoti (mœurs) cLxxxvII. — Cydnides (errata) CLXXXVIII. — Hémiptères de la Terre de Feu recueillis par la mission de {a Romanche (liste et descr. d’esp. nouv.) 63-70. — Spon- dyliaspis Bancrofti (mœurs, hab.) GLxxxvuL. SIMON (Eugène). Arachnides de la vallée de Tempé et du mont Ossa (Thessalie) (catalogue g. sp. n.) 209-224. — Arachnides du Sénégal (catalogue sp. n.) 354-386. — Attidæ et Drassidæ (g. sp. n.) d’Afrique 387-396. Tappes (feu Gabriel). Garyoborus curvipes (mœurs, métam.) xLr. — Cryp- tocephalus molossus, elatus — Poyci, bimaculatus xL-XLI. THOmsON (C.-G.). Notes hyménoptérologiques (g. sp. n.) : Gryptidæ 17- 32, genre Mesochorus 326-344. — Genre Rhizophagus (sp. n.) cvrr-cix. ZAPATER (Bernardo). Pieris Daplidice (mœurs) xxv. — Triphosa sub- audiata (mœurs) Xxv. ED: LABS FR C D LA TT. TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Nora. Il n’y a pas de travaux entomologiques dans les pages placées entre parenthèses. Academia nacional de Giencias en Cordoba (Boletin de la), xXVIT, XXXIv, XLVII, LVIII, (LXXXVI, CXXIX). Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’), XIII, XXVIT, XXXIIT, (XLVII, LIX), LXIX, (LXVIII, LXXXVI, XGVII, CVI, CXIII), CXXIX, CXXXVII, CXLV, CLII, (CLXI), CLXVIII, CLXXXV, CXCIII, CCIII, CCX, (ccxIx), CCXXxI. Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. — Bulletin, (uix, CLX). — Mémoires, (LIX, CLII). Academy of Natural Sciences of Philadelphia (Proc. of the), XIV, LXXxvI. — Mémoires, GVIr. Akademie der Wissenschaften in Wien (Sitzungsb. der K.), LXXXvIr. Akademija Uniejelnosci w Krakowie (Spraw. kom. fiz), xx. American Association for the advancement of Science (Proc. of the), (L1x). American entomological Society (Trans. of the), cLxx. Annali del Museo civico di Storia naturale di Genova, x1v. Annual Report of the Board of Trustees of the Public Museum of the city of Milwaukie, Lix. Annual Reports of the Trustees of the Peabody Academy of Sciences, xcvi. Berliner entomologische Zeitschrift, XV, CXLIV. Bijdragen tot de Dierkunde uitgegeven door Het Genootschap Natura Arlis Magistra, XLVII, CLII. Boston Society of Natural Hislory, LIX, GVI, CCXXXI. Brooklin entomological Society (Bull. of the), Lxxv, XcvI. Bulletin des Bibliothèques scientifiques, Lxxv. Bulletin d’Insectologie agricole, XV, LXXV, CXXIX, CLXI, CCII, CCXXXII. Bulletin of the Museum of Comparative Zoology at Harvard College, (LxIx, CLII), CLXI. California Academy of Sciences (Bull. of the), xcvr. Canadian entomologist, CLII Comité des Travaux historiques et scientifiques, LXXvIIT. Correspondenzblatt des entomologischen Vereins « Isis» zu Dresden, xCvir. CCLXXXVI Table du Bulletin bibliographique. Cosmos, (XLVII). Deutsche entomologische Zeitschrift, cxxix. Échange (L’), XXVII, CXXX. Entomological Society of London. — Transactions, LXXXVII. Entomologische Zeitung, Lit. Entomologisk Tidskrift, cxx. Entomologists Monthly Magazine (The), XV, XXXIV, LXIX, LXXXVI, CXVII, CXXXVII, CLXVIII, CLXXXV, CCXIX. Feuille des Jeunes Naturalistes, XXVI, XXXIV, LXIX, LXXVIIT, XCVII, CXXX, CXXXVII, CXLV, CLXI, CLXXXV, CCIII, CCXIX. Horæ Societatis entomologicæ Rossicæ, CLxI. Kong]. Svenska Vet. Akad. Handlingar, GL1v, CXLv. K. K. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien (Verh. der), GLxxI. Linnean Society of London (Trans. of the), cxxxvit. Linnean Society of N. S. Wales (Proc. of the), cexx. Mémoires sur les Lépidoptères, cxzx. Messager agricole (Le), xxXvIr. Museum of comparative Zoology at Harvard College (Bull. of the), cexxxir. Naturalista Siciliano (Il), XVI, XXXIV, LIX, LXXXVI, XCVII, CXIII, CXXXVII, CXLVT; CLXIT, CCIIT, COX. Naturaliste (Le), XVI, XXVII, XXXIV, XLVII, LX, LXIX, LXXVIIT, LXXXVI, XCVII, CVII, (CXIII), CXXI, CXXXI, CXLVI, CLXIL, CLXIX, 'CXCIV, GOIII, CCX; CCXX, CEXXYIT- Natural History Society of Glasgow (Proc. of the), cxrr1. Naturwissenschaftlichen Vereines für Steiermark (Milth. des), cxxxI. Nederlandsche Entomologische Vereeniging (Versi. v. de veert. Zomer.), ECXXXII. Negyedik éviolyam, cexxx11. New-York microscopical Society (Journal of the), LxIx. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, cLx1x. Nova Acta Acad. Cesar. Leop. — Carol. Germanicæ naturæ curiosorum, CLXXXVI. Psyche, CLXII, CGXXXII. Reale Accademia dei Lincei (Atti della), (xxXx1V, XLVII, LIX, LXXV. XCVI, CXX, CXXIX, CXXXVII, CXLIV, CLII, CLX, CLXXXV, CCII, CCXX, CCXXXI). Reports of Observ. and Experim. in the pratical Work of the Division, xxvir. Revue d’Entomologie, XXVIIT, LXXVIII. Revue des Travaux scientifiques, XVI, LXIX, CXIII, CXXI, CXXXVII, CLXII, CLXXXVI, CCXX. Rovartani Lapok, XVI, GVII, GXXXVII, CXCIV. # Année 1885. CCLXXXVII Royal Dublin Society. — Proc., cvir. — Trans., CVII. Royal Society (Proc. of the), (GLxXxXVI, GGxxx11). Royal Society of Canada (Proc. and Trans. of the), cexx. Royal Society of N. S. Wales (Journ. and Proc. of the), (xvi). Schweizerischen entomologischen Gesellschaft (Mitth. der), cxcur. Sociedad española de Historia natural (Anales de la), XXVIII, LXXXVI, (coxxxI1). Società entomologica italiana (Bull. de la), xxvIIr, CXLV, ex. Societas pro Fauna et Flora Fennica (Medd. af), xcvir, (ccxx11). Société académique franco-hispano-portugaise de Toulouse, (xcvr). Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, CLxxxvI. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Mémoires de Ja), CCXX. Société d’études scientifiques d'Angers (Bulletin de la), xvr, cxcr11. Société d’étude des Sciences naturelles de Nîmes, (XXVIII), GXLV, CXCIII. Société d'Histoire naturelle de Metz (Bull, de la), cv. Société d'Histoire naturelle de Toulouse, (LXXXVII), XCVIIL. Sociéte entomologique de Belgique. — Annales, XCV. — C. rendus, XVI, XXXIV, LXXXVII, XCVI, XCVIII, CVII, CLXII, CLXXXVI, CCXX. Société impériale des Naluralistes de Moscou (Bull, de la), zx. Société linnéenne du nord de la France, xxxv, (XLVII), LXIX, CXXXVII, (CXLV), CXCIV, COXX. Tijdschrift voor Entomologie, XGVIIT, CLXx. Unterhaltung zu Hamburg, xcix. Verhandlungen des Vereins für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg, xCIx. Zoological Society of London (Proc. of the Scienttfic Meetings), xVI, CXLVI. Zoologischer Jahresbericht für 1884, xxxv. Agassiz, GexxxI1. — André, cCxx. — Balbiani, cxx1. —Bedel, xXXV, XLVIL, cour. — Bellevoye, cvir. — Belon, XLVIIT, CCX. — Berg, CXLVI, COXX. — Bergroth, cour. — Bigot, Gvir. — Boheman, ccxx1. — Bonhoure, XVII. — Bonsdorf, cexxI1. — Boucard, cGxxr. — Brongniart, CII. — Burmeister, cCxxII. — Casey, LxIX, — Castello de Paiva, cexxr. — Comité des Travaux hist. et scient., xxvVIII. — Costa, xGIx. — Cuni y Martorell, LxxxvIIT. — Curd, CLXxII. — Dahlbom, cexx1. — Dalman, cexxr. — Dolfuss, xvi. — Donckier de Donceel, cLx111. — Erichson, cexxI. — Fallou, Lx, —Franchet, Lxx1x., — Fries, cexx1.— Gadeau de * CCEXXXVIIL Table du Bulletin bibliographique. — Année 1885. Kerville, LX, CLXXXVII, COXXXII. — Gené, GCxXI. — Gerstäcker, cexxr. — Girard, CXIII, CXXXVII, CLXXXVI. — Gistl, CCxxI. —Goblet, cvrr. — Goss, cart. — Hagen, cxxxvur. — Hagenbach, cexx1. — Hall, cLxrtr. — Hansen, Lx. — Hervé, CLXXII. — Horvath, XVII. — Howard, LxIx. — Jaume, Lxx. — Klug, cexx11. — Kollar, cexxr1. — Laboulbène, LX, XCIX, CCXXXII. — Lameere, xxxvV. — Lefèvre, czxr11. — Lemoine, corrr. — Leprieur, xvi1. — Léveillé, xvir, Gor1T. — Lewis, CCXXII. — Lichtenstein, LXX, LXXIX, GXCIV. — Lucas, Lx. — Magretti, XXVIIL — Marseul, xx1x. — Mégnin, xc1x. — Moitessier, Lxx. — Mulsant, GGxxII. — Munck af Rosenschôld, ccxxi1. — Murray, cexxir. — Olivier, XCIX. — Pascoe, cxGIv. — Pellizari, caxxzL — Peragallo, LxxxXvIIt. — Perty, coxx11. — Plateau, cxxxvIII. — Powell, cexxr. — Preu- dhomme de Borre, LXxIX, CLXxIIL — Ratte, cxcIv. — Redtenbacher, cexx11. —Reuter, xx1x. — Richard, GvII. — Riley, xxIX, Lx, CXXXVINI, cortr, — Ritsema, cexx11. — Roœlofs, cexxirr. — Rosenhauer, ccxxuI. — Rovighi, coxxr. — Sahlberg, c. — Santini, cxx1. — Saussure, xxx. — Say, CCXXIIL. — Schaum, coxxrI. — Schneider, cexxIIr. — Scopoli, €. — Scudder, xVII, CVII, CXLVI, CLXIII, CCIV. — SCriba, COXXIE. — SelwWyn, xxxVI. — Sénac, XVII. — Se0ane, CXXXVIII, COXXIIL. — Seriziat, LXXXVIIL. — Sharp, xxxvI. — Sidney Parry, GGxxII1. — Signoret, XVII, CCIV. — SimON, XLVIII, CXXI, CXXXVIIL. — Spinola, coxx111. — Steinbeil, cexx1v. — Siephens, cexx1v. — Stretch, c. — Targioni-Tozzelti, cox. — Thomas, Lxx.— Thomson, carv. — Tolmie, xxx VI. — Trouessart, xxx. — Van der Linden, cexxiv. — Wesiwood, CCxxIV. — Wimmer, c. — Zapater, xxx. — Zetterstedt, Gaxxrv. A. L. cn Pouride pire 25 Œcophora lagonotellu . 20 Coteophora Jyuamnetlla. 27 e MWacrobiellx. 28 ; AMébicella. ä Ds dela Soeièté entomologiquede France. APALMUNE Mecrolepulopteres. 29 Cokophora Crmphorosmelle. Jo Slagmatophora Dioitellu. 31 Bautales Serellu. GeSérie, TomeV. H885) PL 1. Picart we: J2 Putalis Focella. d el o. Dh ; Mediella. 34 Lithocollts Chrysella . 39 Aciptilia lunclinervss. D NA PT" FALL DL: À LT LENTLSS LE D eat ss nat er où de la Societe entomologique de France. 6° Jerte, Tome V. (1885) PL 2. Poujade et P. Millière pinz . PL. R.de Nanteuil pt Picart se 1. Acidalia Ttalica , Mill. 9. Nothris Limbipunetella ? Sir. 2-3. id. Robiginata, Stgr. 10. no J'tatices, I. ( Var. Crassicornes p. Stgr) 4-5. 14. Asellaria , HS. /[Var. Ruminata Will.) 11. Cucullia Cineracea., Frey. 6-7. id. Luteolaria. Const. 12-13. Liodes Tibiaria. A6. 8 Thamnonoma Acquiaria 6, Mill. 14-18. Gelechia Rumicivorella, Mi. Imp.ÆR.Taneur Paris ; eds ‘ : Ne Ve OT LE Annales de la Jocéete entomologique £lrance , O Jerce. Tome V\1885) 2 louade pinx Picart., se Z du L. LYSSON, PERT z Lucio splerndens » ZLedocas parallelis 8 Calyplocephalus grakosus 2 Lyas Lciuos a 5 6 Dodazcles 7LELGT TÉ OULES . qg Prélocladus suluiralis 3 Cadodes humerals. D ’ elyans, ZO , REOULOSUS, c Z ” Pourgeotst 22 Crer Ze cc, Tome V. (1885) PL.4. Manrice Maindron del * Delahaye Th /.Nrd de’ l'Erzmer1 cs pelcolalrs, uu par SA [Ale CXlEr teur e et. Insecte parfait . ©. 2 .ZLe mème nid., vu parsa face tnéérreure Le" te Ft gran “ X nl = l'a EL | 0 re Annales de la Societe entomologique de France. IFL7 71 o ne Pouade et Bourgeois de. Poujade pirr, 1 Dasyhiscus ans caspieus. Bourg. 3 Dasyliscus TUJTOATSTS, Luc / Z 2 Cydistus Roittert, Bourg. Zmp À Teneur l'aris FAA) HA } 6° Jerte. Tome l7[1885, PL 5. TEL à LEE NU _ s À N | Preart se zrndutus, ÂtTeSsR. Sedillot, Bourg ; À 2s oc. » @ ue de Pr >» à ve + mm - Fe Annales de la Societe entomologique de France 6 Jerte Tome V. (1885, PI, 6 f N / \ \ JO En < “CRE À, Raffray del Picart se Coleoptéres Douve AUX d'Abvssinie , Znp, À Thneur L'aris ANNALES DE LA | SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE | | DE FRANCE | FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Natura maxime miranda in minimis. 6e SÉRIE. — TOME CINQUIEMX 1885. — PREMIER TRIMESÈRE | 415 (Il paraît quatre cahiers par an.) PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Plaçcide, 52 (faub. Saint-Germain). 15 JUILLET 1885. ANNONCES D'OUVRAGES ENTOMOLOGIQUES. M. le Trésorier informe ses collègues qu'il peut disposer encore de quelques exemplaires des ouvrages ci-après : 1° Annales de la Société entomologique de France, 2, 3° et %° séries, années 1843 à 1870 incluse (1849, 1850, 1851, 1852, 1853, 1854, 1855, 1856 et 1857 exceptées), au prix réduit de 24 à 12 fr.; la 5° série, années 1871 et suivantes, au prix de 24 fr. 2° Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires, 1e volume (Carnivora-Palpicornia), par M. L. Bener. Prix : 5 francs. 3° Tables générales alphabétiques et analytiques des Annales de la Société entomologique de France (4832-1860), par M. Auc.-Sim. PARIS, au prix réduit de 24 à 12 fr. 4° Tables générales des Annales de 4ASG14 à 4889 inclusivement, rédigées par M. Énouarn Lerèvre. Prix, franco : 24 fr. 5° Monographie de la famille des Eucnémides (Supplément aux Annales de 1870), par M. Hexry DE BonvouroiR. 1 fort volume 1-40 avec 42 planches, au prix réduit de 24 à 12 fr. 6° Essai monographique sur les Cisides européens et circaméditerrancens, par M. EzziaR ABEILLE DE PERRIN; broch. in-80. Prix : 5 fr. ° Revision der Europäischen Meligethes-Arten, von Epmuno Reitrer, Oeko- . nomie-Bamte in Paskau, Prix : 7 fr. 50. 8° Entomologische Reise nach dem süblichen spanien, der sierra Guadar- rama und sierra Morena, Portugal und den Cantabrischen Gebirgen, beschrieben von Lucas von HeyoEn. Prix : 8 fr. 75. 9° Coleopterologische Hefte, nouvelle revue entomologique publiée par M. ne Harozp. Ouvrage in 8° paraissant par cahiers du prix de 8 fr., 7 fr. 50 et 12 fr. 50, pris à Paris. (Les seize premiers cahiers et un Index sont en vente.) 10° Essai monographique sur le genre Pimelia Fabricius, par M. le Dr HiPpOLYTE SÉac, 1'° partie. Brochure in-8°. Prix net : 4 fr.; par la poste, 4 fr. 20. 11° Opuscules entomologiques (Coleoptères), par M. J. DesBrocErs DES Loces. 1er cahier, 1874-1875. Prix : 2 fr. 120 Faune gallo-rhénane, par M. ArBent FauveL.— Les 1r°, 2°, 8°. 4°, 5°, Ge et 7° livraisons sont en vente, pour les souscripteurs, au prix de 3 fr. 75 la livraison. 13° Catalogue des Coléoptères de France et de la Faune gallo-rhénane, par M. Maurice Des Gozis, Broch. in-12. Prix : 1 fr. 25; par la poste : 1 fr. 40. 14° Catalogue des Coléoptères de France et Matériaux pour servir à la faune de France, par le Dr A. GRENIER, 1er cahier, prix : 5 fr.; 2° cahier, prix : 2 fr.; les deux cahiers franco, prix : 7 fr. 50. nu 15° Catalog der Coleopteren von Sibirien, etc., par Lucas von HEyDEN. Broch. in-8°. Berlin 1880-1881. Prix : 7 fr. 50. 16° Catalogus Coleopterorum Europae et Caucasi, auctoribus D: L. v. HEYDEN, E. Rerrrer et J. Weise, editio tertia. Prix : 7 fr. 50; par la poste, 7 fr. 80. 17° Monographie des Otiorhynchus, par M. STierLin. Prix : 6 fr. 50. “1 (Suite des annonces à la 3e page de la couverture.) ANNALES DE LA ÉSOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE : DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 A re © Natura maxime mirands.-in-minimis. FN \BRARY ee 1885. — DEUXIÈME TRIMESTRE (Il paraît quatre cahiers par an.) PARIS ‘AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET { rue Saint-Placide, 52 (faub. Saint-Germain). 14 OCTOBRE 1885. ANNONCES D'OUVRAGES ENTOMOLOGIQUES. 0900 — M. le Trésorier informe ses collègues qu’il peut disposer encore de quelques exemplaires des ouvrages ci-après : 1° Annales de la Société entomologique de France, 2%, 3° et 4 séries, années 1843 à 1870 incluse (1849. 1850, 1851, 1852, 1853, 1854, 1855, 1856 et 1857 exceptées), au prix réduit de 24 à 12 fr.; la 5° série, années 1871 et suivantes, au prix de 24 fr. 2° Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et deses bassins secondaires, 1 volume (Carnivora-Palpicornia), par M. L. Bepez. Prix : 5 francs. 3° Tables générales alphabetiques et analytiques des Annales de la Socëté entomologique de France (4832-1860), par M. Auc.-Sim. PARIS, au prix réduit de 24 à 12 fr. 4° Tables générales des Annales de 8SGA à ASS9 inclusivement, rédigées par M. Épouarp LerÈvre. Prix, franco : 24 fr. 5° Monographie de la famille des Eucnémides (Supplément aux Annales de 1870), par M. Henry DE Bonvourom. 1 fort volume 1-40 avec 42 planches, au prix reduit de 24 à 12 fr. 6° Essai monographique sur les Cisides européens et circaméditerranéens, par M. Ezziar ABEILLE DE PERRIN; broch. in-80. Prix : 5 fr. 7° Revision der Europäischen Meligethes-Arten, von Evomuno Reirrer, Oeko- nomie-Bamte in Paskau. Prix : 7 fr. 50. 8° Entomologische Reise nach dem süblichen spanien, der sierra Guadar- rama und sierra Morena, Portugal und den Cantabrischen Gebirgen, beschrieben von Lucas von HEYDEN. Prix : 8 fr. 75. 9° Coleopterologische Hefte, nouvelle revue entomologique publiée par M. DE Harozn, Ouvrage in-8° paraissant par cahiers du prix de 3 fr., 7 fr. 50 et 12 fr. 50, pris à Paris. (Les seize premiers cahiers et un /ndex sont en vente.) | e 10° Essai monographique sur le genre Pimelia Fabricius, par M: le Dr HiePoLYTE Sénac, 1" partie. Brochure in-8°. Prix net : 4fr.; par la poste, 4 fr. 20. 11° Opuscules entomologiques (Coleopteres), par M. J. DesBrocers Des Loces. er cahier, 1874-1875. Prix : 2 fr. 120 Faune gallo-rhénane, par M. ALBERT Fauver.— Les 1r°, 2, 5°. 4°, 5°, Geet 7e livraisons sont en vente, pour les souscripteurs, au prix de 3 fr. 75 la livraison. 13° Catalogue des Coléoptères de France et de la Faune gallo-rhènane. par M. Maurice Des Gozis. Broch. in-12. Prix : 1 fr. 25; par la poste : 1 fr. 40. 14° Catalogue des Coléoptères de France et Matériaux pour servir à la faune de France, par le Dr À. GRENIER, 1er cahier, prix : 5 fr.; 2° cahier, prix : 2 fr.; les deux cahiers franco, prix : 7 fr. 50. 15° Catalog der Coleopteren von Sibirien, etc., par Lucas VON HEYDEN. Broch. in-8°. Berlin 1880-1881. Prix : 7 fr. 50. 16° Catalogus Coleopterorum Europae et Caucasi, auctoribus D: L. v. HEYDEN, E. Rerrrer et J. Weise, editio tertia. Prix : 7 fr. 50; par la poste, 7 fr. 80. 17° Monographie des Otiorhynchus, par M. STiERLIN. Prix : 6 fr. 50. (Suite des annonces à la 3e page de la couverture.) LES PENSN RE 29 160 2 ENT ge 92 ) ÿ| j = | 2 C7 / # ANNALES DE LA | SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Natura maxime miranda in minimis. PT PR 6 SÉRIE. — TOME noue, 4 # Q Ü ÉPps; 1885. — TROISIÈME TRIMEST (Il paraît quatre cahiers par an.) PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Placide, 52 (faub. Saint-Germain). 28 DÉCEMBRE 1885. ANNONCES D'OUVRAGES ENTOMOLOGIQUES. ——— 0-0 QE 00—— M. le Trésorier informe ses collègues qu’il peut disposer encore de. quelques exemplaires des ouvrages ci-après : 1° Annales de la Société entomologique de France, 2, 3° et 4° séries, années 1843 à 1870 incluse (1849, 1850, 1851, 1852, 1853, 1854, 1855, 1856 et 1857 exceptées), au prix réduit de 24 à 12 fr.; la 5° série, années 1871 et suivantes, au prix de 24 fr. 2° Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires, 1 volume (Carnivora-Palpicornia), par M. L. BEDEL. Prix : 5 francs. 3° Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires, volume VI, 1° fascicule : Rhynchophora (commencement), par M. L. BEneL. Prix : 3 fr. *40 Tables générales alphabétiques et analytiques des Annales de la Société enlomologique de France (4832-1860), par M. Auc.-Sim. Paris, au prix réduit de 24 à 12 fr. 5° Tables générales des Annales de 4864 à 4880 inclusivement, rédigées par M. Évouarp LerÈvre. Prix, franco : 24 fr. 6° Monographie de la famille des Eucnémides (Supplément aux Annales de 1870), par M. Henry DE BonvouLoir. 1 fort volume 1-40 avec 42 planches, au prix réduit de 24 à 12 fr. 7° Essai monographique sur les Cisides européens et circaméditerranéens, par M. ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN; broch. in-80. Prix : 5 fr. 8° Revision der Europäischen Meligethes-Arten, von Evmuno ReiTter, Oeko- nomie-Bamte in Paskau. Prix : 7 fr. 50. 9° Entomologische Reise nach dem süblichen spanien, der sierra Guadar- rama und sierra Morena, Portugal und den Cantabrischen Gebirgen, beschrieben von Lucas von HEYDEN. Prix : 8 fr. 75. 10° Coleopterologische Hefte, nouvelle revue entomologique publiée par M. pe Harocp. Ouvrage in-8° paraissant par cahiers du prix de 3 fr., 7 tr. 50 et 12 fr. 50, pris à Paris. (En vente, les seise premiers cahiers et un /ndeæ.) 11° Essai monographique sur le genre Pimelia Fabricius, par M. le Dr HiePOLYTE Sénac, 1e partie. Brochure in-8°. Prix net : 4 fr.; par la poste, 4 fr. 20. 12° Opuscules entomologiques (Coleopteres), par M. J. DesBRocERS Des LoGçEs. M 1er cahier, 1874-1875. Prix : 2 fr. 130 Faune gallo-rhénane, par M. ALBERT FauveL.— Les 1r°, 2°, 5°. 4°, 5°, 6° et 7° livraisons sont en vente, pour les souscripteurs, au prix de 3 fr. 75 la livraison. 14° Catalogue des Coléoptères de France et de la Faune gallo-rhénane. par M. Maurice Des Gozis. Broch, in-12. Prix : 1 fr. 25; par la poste : 1 fr. 40. 15° Catalogue des Coléoptères de France et Matériaux pour servir à la faune de France, par le Dr À. GRENIER, 1° Cahier, prix : 5 fr.; 2° cahier, prix: 2 fr.; les deux cahiers franco, prix : 7 fr: 50. 16° Catalog der Coleopteren von Sibirien, etc., par Lucas von HEYDEN. Broch. in-8°. Berlin 1880-1851. Piix : 7 fr. 50. 17° Cataloyus Coleopterorum Europae et Caucasi, auctoribus D: L. v. HEYDEN, E. Rerrier et J. Weiss, editio tertia. Prix : 7 fr. 50; par la-poste, 7 fr. 80. 18° Monographie des Otiorhynchus, par M. SrrenuN. Prix : 6 fr. 50. (Suite des annonces à la 3e page de la couverture.) ANNALES DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 | RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Natura marine CLS in minimis. : de Ge SÉRIE. — TOME emo NV: | é) NC Se 1 1885. — QUATRIÈME TRIMESTRE (Il parait quatre cahiers par an.) Le 4% trimestre des Annales de 1886 devant paraître prochainement, M.le Trésorier prie instamment ceux de ses collègues, ex retard, de lui faire parvenir, aussitôt que possible, et sans frais, le montant de leur cotisation (vingt-six francs, affranchissement des Annales compris) pour là susdite année. NOR Se RG 0e VA SE CG © ù v ETS PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Placide, 52 (faub. Saint-Germain). 28 AVRIL 1886. ANNONCES D'OUVRAGES ENTOMOLOGIQUES. —— 20 5 0-0— M. le Trésorier informe ses collègues qu'il peut disposer encore de quelques exemplaires des ouvrages ci-après : 1o Annales de la Société entomologique de France, 2e, 3e et 4° séries, années 1843 à 1870 incluse (1849. 1850, 1851, 1852, 1853, 1854, 1855, 1856 et 1857 exceptées), au prix réduit de 24 à 12 fr.; la 5° série, années 1871 et suivantes, au prix de 24 fr. 2 Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires, 1 volume (Carnivora-Palpicornia), par M. L. Bepez. Prix : 5 francs. 30 Faune des Coléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secondaires, volume VI, 1° fascicule : Rhynchophora (commencement), par M. L. BEDEL. Prix : 3 fr. 4 Tables générales alphabétiques et analytiques des Annales de la Société entomologique de France (1832-1860), par M. Auc.-Sim. PARIS, au prix réduit de 24 à 12 îr. 5 Tables générales des Annales de 4861 à ASS0 inclusivement, rédigées par M. ÉDouARD Lerèvre. Prix, franco : 24 fr. 6 Monographie de la famille des Eucnémides (Supplément aux Annales de 1870), par M. HENRY DE BonvouLom. 1 fort volume 1-40 avec 42 planches, au prix reduit de 24 à 12 trs go Essai monographique sur les Cisides européens el circaméditerranéens, par M. ErzéaR ABEILLE DE Perrin; broch. in-8e. Prix : 5 fr. 8 Revision der Europäischen Meligethes-Arten, Non EbMUND ReiTrer, Oeko- nomie-Bamte in Paskau. Prix : 7 fr. 50. go Entomologische Reise nach dem süblichen spanien, der sierra Guadar- rama und sierra Morena, Portugal und den Cantabrischen Gebirgen, beschrieben von Lucas von HEYDEN-. Prix : 8 fr. 75. 10° Coleopterologische Hefle, nouvelle revue entomoloaique publiée par M. DE Harozp. Ouvrage in-8° paraissant paï cahiers du prix de 3 fr., 7 fr. 50 et 12 fr. 50, pris à Paris. (En vente, les seize premiers cahiers et un Index.) 11° Essai monographique sur le genre Pimelia Fabricius, par M. le D' HiIPPOEYTE SÉNac, tre partie. Brochure in-80. Prix net : 4 {r.; par la poste, 4 fr. 20. 12° Opuscules entomologiques (Coleoptéres), par M. J. DESBROCERS DES Loces. jer cahier, 1874-1875. Prix : 2 {r. 130 Faune gallo-rhenane, par M. ALSERT FauveL.— Les 1°, 2, 3°, 4°, 5°, 6° èt 7° livraisons sont en vente, pour les souscripteurs, au prix de 3 fr. 75 la livraison. 14 Catalogue des Coléoptères de France el de la Faune gallo-rkénane, par M. Maurice Des Gozis. Broch. in-12. Prix : 1 fr. 25; par la poste : 1 fr. 40 15° Catalogue des Coléoptères de France et Matériaux pour servir à la faune de France, par le Dr A. GRENIER, Aïe cahier, prix : 5 fr.; 2° cahier, Prix : 9 fr.; les deux cahiers franco, Prix : 7 fr. 50. 16° Catalog der Coleopteren von Sibirien, elc.,; par Lucas von HEeypEeN. Broch. in-8v. Berlin 1880-1881. Prix : 7 Îr. 50. 17° Catalogus Coleopterorum Europae et Caucasi, auctoribus D: L. v. HEYDEN, E. Rerrre et J. Weise, editio tertia. Prix : 7 fr. 50; par la poste, 7. ir. 80. 18° Monographie des Otiorhynchus, par M. STIERLIN. Prix : 6 fr. 50. (Suite des annonces à la 3 page de la couverture.) CARE 0 : LL _ l # Ci : _. : : . ONU t% AE TKman End Le rcteute ; me : de JUL 1961 Îl 088 00834 85