ANNALES DE LA 7 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FT à à HA AUE LA … L Rte ON APCE ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Natura maxime miranda in minimis. € GENSÉRIE, TOME enr PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. le D' A. FuMouzeE rue du Faubourg-Saint-Denis, 78 1888 ARTICLE 52 DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. Les opinions émises dax 4 les Annales sont entièrement propres à leurs auleurs; la Société a n'entend aucunement en assumer la responsabilité. K ‘ EP : Ÿ “ Paris — Typographie ÉDOUARD DURUY, rue Dussoubs, 22. (Ancienne maison FéLix MALTESTE et Ce.) RÉ ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE SYNOPSIS du genre HENICOPUS Steph. Par M. J. BOURGEOIS. PLANCHE 2. Ce PAT RE Séance du 9 mars 1887. Depuis la Monographie publiée en 1860 par Jacquelin Duval (Glan. entom., IE, p. 61-96), le nombre des espèces du genre Henicopus s’est sensiblement accru et la répartition géographique de celles déjà connues a été plus exactement délimitée. A cet égard, les deux voyages en Espagne, entrepris, en 1865 et en 1868, par plusieurs membres de la Société entomologique de France, ont fourni d’intéressantes et utiles observations (1). (1) Les résultats scientifiques de ces deux voyages sont consignés dans les travaux suivants, publiés en France et en Allemagne : Rapport sur l’excursion faite en Espagne par la Société entomologique de France pendant les mois d'avril, mai et juin 1865, par Ch. Piochard de la Brü- lerie (Annales de la Société entomologique de France, 1866, p. 501). — Eine entomologische Excursion nach Spanien im Sommer 1865, beschrieben von H. v. Kiesenwetter (Berliner entomologische Zeitschrift, 1865, p. 359). — Bei- träge zur Käferfauna Spaniens (Malacodermata, Melyridae, Ptinidae) von H. v. Kiesenwetter, loc. cit., part. I, 1866, p. 241; part. II, 1867, p. 109, pl. n. — Einige entomologische Excursionen in den Castilischen Gebirgen im Sommer 1865 von G. Seidlitz, loc. cit., 1867, p. 167. — Entomologische Reise nach dem süd- lichen Spanien, der Sierra Guadarrama und Sierra Morena, Portugal und den Cantabrischen Gebirgen, beschrieben von L. von Heyden, Berlin, 1870 (heraus- segeben von dem entomologischen Verein in Berlin). Ann, Soc. ent. Fr. — Juin 1888. ‘à FTARNRE + " ; * ] 6 J. BOURGEOIS. Le Synopsis que je publie aujourd’hui à pour but de réunir, sous une forme concise, toutes ces données éparses dans différents recueils. Sa partie principale est un double tableau dichotomique destiné à faciliter la détermination, au moins en ce qui concerne les mâles. Grâce à l’amabilité de mes collègues, j'ai eu entre les mains des maté- riaux précieux. Mon ami M. Maurice Sedillot a mis à ma disposition ses nombreuses séries, parmi lesquelles figurent les espèces rapportées d’Espagne par Ch. de la Brülerie; M. L. von Heyden a bien voulu me confier sa riche collection, revue par Kiesenwetter ; je dois aussi de vifs remerciements à MM. Baudi de Selve, Bedel, Ch. Brisout de Barneville, Fairmaire, le D° Gobert, de Marseul, CI. Müller, Paulino d’Oliveira, Leprieur, Ragusa, Reitter, dont les communications m’ont été très utiles. Henicopus Steph. (1830). Il. of Brit. Entom., IL, p. 318. Synon. : Cantharis Scop. (1763). — Dermestes Linn. (1767). — Hispa Fabr. (4775, 1781). — Lagria Fabr. (1792). — Dasytes Fabr. (1804). — Enodius ? Graëlls (1858). — Allotarsus Graëlls (1858). Le genre Henicopus, indiqué seulement par Stephens, a été plus exactement caractérisé comme suit par Jacq. Duval (Glan. entom., IE, 1860, p. 62) : Labre en carré plus ou moins transverse. Mandibules bidentées. Palpes maxillaires filiformes, à dernier article oblong, tronqué au sommet. An- tennes plus ou moins dentées intérieurement, surtout chez les mäles. Jambes antérieures terminées au sommet par un crochet corné interne, recourbe, bien marqué (PI. 2, fig. 9, m), accompagné en dedans d’une épine ou crochet plus petit. Tarses assez robustes, à premier article visiblement plus court que le dernier, sauf parfois aux postérieurs (1); ongles de chaque tarse Ggaux, munis intérieurement d’un lobe mem- braneux étroit, soudé, libre tout à fait au sommet seulement, où il est arrondi, un peu plus court qu'eux (PI. 2, fig. 9, o, et Berl. ent. Zeits., 1859, pl. n, fig. 23). J'ajouterai à ces caractères, communs aux deux sexes, les suivants, : qui serviront à reconnaître à première vue les mâles des femelles : (1) Ce caractère n'est pas général. Genre Henicopus. 7 G. Dernier arceau ventral de l’abdomen transversalement tronqué postérieurement, toujours plus ou moins infléchi en dessous. ©. Dernier arceau ventral de l'abdomen entier, ogival ou subarrondi postérieurement, dirigé dans le prolongement des précédents. L'existence, dans les deux sexes, d’un double mucro à l'extrémité des tibias antérieurs (qu’il faut se garder de confondre avec le crochet re- courbé qui termine le premier article des tarses antérieurs chez les mâles de plusieurs espèces) suffit pour caractériser les Henicopus et les séparer de tous les autres genres de la tribu des Dasytides. Afin de faciliter l'emploi du tableau qui va suivre, je crois nécessaire de passer d’abord brièvement en revue les principales particularités ca- ractéristiques du genre, d'examiner les modifications qu’elles subissent dans les différentes espèces, ainsi que leur degré de variabilité, et de préciser la signification de certains termes dont il sera fait un usage fréquent. A. VESTITURE. — Elle est de deux sortes : a. La villosité, c’est-à-dire ces longs poils dressés, plus ou moins serrés, abondants surtout sur les côtés de la tête et le pourtour du pronotum, auxquels les Henicopus doivent l'aspect particuliè- rement velu qui les distingue des autres Dasytides. b. La pubescence, c’est-à-dire les poils couchés, toujours serrés, géné- ralement d’un blanc grisâtre, que l’on observe plus spécialement sur les élytres et l'abdomen des femelles. Chez les mâles, la vestiture est simple et ne consiste généra- lement que dans la villosité. À létat normal, sauf une seule exception (scutellaris), cette villosité est toujours en totalité ou en majeure partie noire; mais dans beaucoup d'espèces, qui nor- malement sont hérissées de poils noirs, on rencontre des variétés albines dont la villosité, entremêlée de poils gris sur la tête, le pronotum et le dessous du corps, devient blanche le long de la suture et des bords latéraux des élytres et même quelquefois (rugosicollis, pilosus, praticola var. brachialis) sur toute la surface. Chez les femelles, la vestiture est généralement double, c’est-à- dire que lon y trouve à la fois une villosité et une pubescence. Ce n’est que rarement que la première se montre entièrement 8 J. BOURGEOIS. noire en dessus; le plus souvent elle est en majeure partie ou même complètement blanche et toujours accompagnée alors d’une pubescence sous-jacente de même couleur. De même que chez les mâles, on rencontre chez les femelles des variétés albines. Le dessous du corps, dans ce sexe, est toujours revêtu de blanc, ainsi que la majeure partie des pattes. B. Parres. — C’est dans ces appendices que se sont pour ainsi dire localisés les caractères spécifiques des Henicopus: les autres parties du corps ne présentent, en effet, que très peu de diffé- rences d’une espèce à l’autre. a. Pattes antérieures. — Chez les mâles de plusieurs espèces, les cuisses antérieures sont épaissies (melaleucotrichos, physome- rus, etc.); celles du tibiellus, notamment, sont renflées à un degré extraordinaire et munies, en outre, d’une grosse dent au sommet, en même temps que les trochanters se prolongent inté- rieurement en une forte saillie (fig. 10, €, d, tr); cette dent sub- apicale s'observe encore, quoique à un moindre degré, chez la femelle, mais les trochanters sont simples. Habituellement étroits et plus ou moins cylindriques (fig. 9, b), les tibias (3) se dilatent parfois, soit dans leur moitié apicale seulement (Baudii), soit dans toute leur longueur fmelaleucotri- chos, Seneæ, senescens, dentipes, physomerus), et présentent alors à leur bord interne un lobe dentiforme (fig. 14, {, et Rev. Magas. Zool., 1873, pl. 16, fig. 3) ou une épine aiguë. J'ai déjà dit que le double mucro qui les termine (fig. 9, m) ne manque jamais, ni dans les mâles, ni dans les femelles, et est caractéristique du genre. Chez les mâles de plusieurs espèces, le premier article des tarses S’élargit considérablement et se prolonge extérieure- ment en un fort crochet recourbé (fig. 9, c) ou en une dent géné- ralement droite, pointue, quelquefois assez longue, d’autres fois obsolète et qui peut même devenir nulle [Conf. Perez Arcas, Espec. nuev. é critic. Fauna Esp. in Anal. Soc. Esp. Hist. Nat. HU (separ., p. 7%, pl. 1v, fig. 6, b-e)]. b. Pattes intermédiaires. — Dans quelques espèces, le 4 article des tarses (4), devenu très court, émet de son sommet deux épines divergentes, grêles, déliées et généralement fort longues (PI. 2. lig. 3, et Rev. et Mag. Zool., 1873, pl. 16, fig. 3, a-c); souven, alors le 2° et quelquelois les 3° et 4° articles se prolongent chacun en dessous en une épine unique, droite, de longueur variable. Genre Henicopus. 9 ce. Pattes postérieures. — Chez les mâles, les trochanters sont ou mu- tiques ou armés d’une dent (CF. Muls. et Rey, Floric., pl 1, fig. 8 et 9). Les tibias sont tantôt fortement recourbés (fig. 6, ?), tantôt plus ou moins arqués (fig. 4, 2, 3, 4, 8, 12, f), tantôt presque droits (fig. à, {). Les tarses offrent, dans ce même sexe, des modifications notables. Dans un groupe d’espèces, leur {7 article est excessivement court et se prolonge intérieurement en un grand appendice comprimé, de forme variable suivant les les espèces, mais constante pour chacune (PI. 2, fig. 6). En même temps, le 2° article est toujours très long, tantôt contourné en forme de longue $S (fig. 6, 2), tantôt plus ou moins arqué. Une seule espèce (Paulinoi) fait exception : avec un 4° article très court et un Z très long, elle n'offre pas d’appendice comprimé, mais seulement une saillie dentiforme obtuse (fig. 4). Dans un autre groupe, c’est le 4° article qui est le plus long ; il se termine alors soit par un fort crochet (fig. 1), soit par une épine plus ou moins longue (fig. 2, 8, 12). Enfin, dans un troisième groupe, les tarses postérieurs sont simples, avec le 4° article ou plus court (fig. 5) ou un peu plus long (fig. 7) que le 2. Dans l’appendice tarsal postérieur qui caractérise les mâles du premier groupe, il y a lieu de distinguer (fig. 6) : 4° un angle dorsal (4); 2° un angle apical (b); 3° un angle externe fe); 4° un bord interne {4 a b); 5° un bord externe (b e d). Chez les femelles, à part les exceptions qui viennent d’être notées, les pattes sont toujours simples. L'Espagne et le Portugal sont les patries de prédilection des Henico- pus (4). En eflet, sur les vingt-neuf espèces dont se compose actuelle- ment le genre, vingt se rencontrent exclusivement soit dans l’un ou l’autre de ces deux pays, soit plus souvent dans les deux à la fois, une (villatus) est commune à la Catalogne et au versant français des Pyrénées orientales, une autre (fibiellus) à l'Andalousie, aux îles Baléares et au Maroc, ce qui porte à vingt-deux le chiffre des espèces qui habitent la Péninsule ibérique. Le reste se répartit comme suit : trois espèces en (1) Le Catalogue de Münich (V, p. 1704) comprend dans ce genre un certain nombre d'espèces exotiques (Ceylan, Chili, Perse) qui sont de vrais Dasytes. Il en est de mème du Dasytes [{libialis Muls. et Revel., qui y figure également à tort parmi les Henicopus. 10 J. BOURGEOIS. Algérie (dentipes, physomerus, Kiesenwetteri), une propre à la région gallo-pyrénéenne (pyrenueus), une répandue depuis la France centrale jusqu’en Sicile, à travers les Alpes et Pltalie (falculifer), une autre en Grèce, Turquie et Asie Mineure (Parnassi) et enfin une dernière (pilosus) à habitat très étendu, qu’on trouve dans toute l'Europe moyenne, le Caucase, le Turkestan et jusqu’en Sibérie. TABLEAU POUR LA DÉTERMINATION DES MALES. 1. Premier article des tarses postérieurs très court, le plus souvent prolongé intérieurement en un grand appendice comprimé, de forme variable, plus ou moins dilaté; le deuxième article des mêmes tarses toujours très long RUBANS NÉRRER ROULE UIN RAS RO RENE 2. — Premier article des tarses postérieurs de dimension notable, armé à son extrémité d’un fort crochet aigu ou d’une épine droite (fig. 4, 2, 8; 12)...:.:. FO HÈER (LÉ yés Fee 19. — Premicr article des tarses postérieurs court, simple et mu- DONS MP) ee st ronoiers ler losen AAIVEEUS NI EST 24. 19 Premier article des tarses antérieurs dilaté et prolongé extérieurement en un fort crochet recourbé en dedans (fig. 9); tibias postérieurs fortement recourbés (fig. 6).. se — Premier article des tarses antérieurs le plus souvent simple et mutique, prolongé quelquefois extérieurement en une dent droite et pointue, très rarement recourbée en dedans; forme toujours étroite et allongée ; tibias postérieurs plus où moins arqués.............. D Te 17. 3. Deuxième article des tarses postérieurs distinctement bi- sinueux, Contourné en forme de longue S (fig. 6)..... h. — Deuxième article des tarses postérieurs plus ou moins ar- qué, quelquelois presque droit, mais jamais distincte- tement bisinueux......... tai ra ASE PAIE TIRE 6. 4. Appendice tarsal postérieur obliquement tronqué à son ex- trémité, avec lPangle dorsal bien marqué et formant le plus souvent une petite dent; l'angle externe médiocre- ment pointu (fig. 6, 44)............ RE ere D. — Appendice tarsal postérieur moins obliquement tronqué à son extrémité, avec l’angle dorsal tout à fait arrondi, de Cr 10. Genre Henicopus. telle manière que le bord interne de cet appendice forme une courbe régulière; l'angle externe très pointu (fig. 13); A1 villosité du corps entièrement noire.........., 2. confusus. Villosité du dessus du corps d’un blanc grisâtre. 1. scutellaris. Villosité du dessus du corps entièrementnoire. 3. distinguendus. Premier article des tarses intermédiaires non prolongé en dessous en deux épines divergentes..,..,........, 4 Premier article des tarses intermédiaires prolongé en des- sous en deux épines aiguës et divergentes ; trochanters postéeurs MmutiqUueEs. 2 tt DEPART Appendice tarsal postérieur coudé ou courbé, sans épine redressée; trochanters postérieurs prolongés en une saillie dentiforme plus ou moins marquée, mais toujours bien distincte (Muls. et Rey, Floric., pl. 1, fig. 8 et 9).. Appendice tarsal postérieur droit, armé, vers le sommet, d’une forte épine aiguë, redressée (fig. 26); trochanters 1 DOstérieurs MUTIQUES 06 21e 2 ne el» site .. 15. calcaratus. Appendice tarsal postérieur obliquement ou curvilinéaire- ment tronqué à l'extrémité et présentant toujours un angle externe plus ou moins marqué (fig. 15, 16, 17, 18,49 20) MT TS EL ET Ne IC Appendice tarsal postérieur arrondi ou aigu à l’extrémité, mais jamais tronqué et ne présentant pas, par consé- quent, d'angle externe bien marqué (fig. 21, 22)....... Angle dorsal de l’appendice tarsal bien marqué, nullement arrondi (fig. 15, 46)..... CRAN Ne AF SNS PA ELU AE Qu EEE EN NS L Angle dorsal de lappendice tarsal arrondi (fig. 47, 18, 49, Cuisses postérieures fortement épaissies, régulièrement et brièvement fusiformes ; tibias postérieurs présentant au côté interne un petit épaississement avant leur courbure ; angle externe de l’appendice tarsal pointu, relevé en Je AE AOL TT ANUNRE EU UN SNA tu. Cuisses postérieures médiocrement épaissies, plus allon- wées, moins régulièrement fusiformes ; tibias postérieurs sans épaississement sensible avant leur courbure ; angle 12 J. BourGgois. externe de l'appendice tarsal arrondi ou émoussé, nulle- ment relevé en dessus (fig. 15)............ 4. rugosicollis. 14. Ponctuation des élytres fine et serrée............. 6. ibericus. — Ponctuation des élytres assez grosse, peu serrée et con- Huente, 0... PARA PR Le ne re ane RUES 124 42. Tibias postérieurs plus fortement courbés ; angle externe 15 16. de l’appendice tarsal non ou à peine relevé en pointe alnuei(fg. 48, 40). Ré SP ECTS STD ER: 4 è Tibias postérieurs moins fortement courbés ; appendice -tarsal concave vers l'extrémité, présentant un angle externe relevé en une pointe très aiguë, saillante, nota- blement redressée (fig. 20).......... se necte ICO ALES Appendice tarsal postérieur terminé à l'extrémité en pointe très aiguë et relevé en dessus (fig. 21)........ 9. falculifer. Appendice tarsal postérieur arrondi à l'extrémité. ....... 14. . Forme moins étroite et moins allongée; appendice tarsal postérieur sensiblement atténué vers lextrémité, où il est notablement moins large qu’au point où s'opère le coudei(fig.:92). uns etre de MOMPYTOMAeNS. Forme plus étroite et plus allongée ; appendice tarsal pos- térieur non atténué vers l’extrémité, où il est au moins aussi large qu’au point où s'opère le coude (fig. 23).... ETAT RARE HE li cie enter D 'AIQREER ARE Articles 2 à % des tarses intermédiaires prolongés chacun en dessous en une épine droite, diminuant graduelle- ment de longueur du 2 au 4® article. .... Le axe COTE 16. Deuxième article des tarses intermédiaires prolongé en dessous en une longue épine droite, généralement tron- quée au bout; les 3° et 4° articles mutiques.... 18. Heydeni. Villosité du dessus du corps entièrement noire ; appendice tarsal postérieur large, avec l'angle dorsal pointu, l'angle externe généralement peu marqué et très ouvert (fig. 27); forme moins allongée ; antennes moins profondément SOLIDES Mau. aus e sauts LCR ss. : 10. SPINIFET: Villosité du dessus du corps blanchâtre en entier sur l’écusson, la suture et le long des bords latéraux des Genre Henicopus. élytres, noire sur le reste; appendice tarsal postérieur moins large, avec l'angle dorsal plus arrondi, langle externe généralement mieux marqué (fig. 29); forme plus allongée ; antennes plus profondément serri- — formes... : UT PR Br era 47 ROoplotarsuse 17. Premier article des tarses postérieurs dilaté intérieure- ment en un appendice comprimé (fig. 2%, 25)......... — Premier article des tarses postérieurs non dilaté intérieu- rement en un appendice comprimé, prolongé seulement 18. en une saillie dentilorme (fig. 4)............. 14. Paulinoi. 18. Pronotum sensiblement plus large que long; ponctuation des élytres un peu moins fine, moins dense et plus con- fluente; yeux moins saillants; appendice tarsal posté- rieur coudé presque à angle droit dans son milieu (61 SE SORA RER ARS SIL 12. Perezi. — Pronotum à peine un peu plus large ou pas plus large que long; ponciuation des élyires plus fine, plus dense et moins confluente; yeux très saillants ; appendice des iarses postérieurs faiblement condé après son milieu (CEE) PE RERE PS Ps Se ls ne ST SE 15. vittatus. 19. Premier article des iarses postérieurs plus long ou au moins aussi long que tous les suivants réunis, terminé à son extrémité par un très fort crochet à pointe aiguë etPrECouTOGe (0e A), 55 het ee nr ae ol TE EP — Premier article des tarses postérieurs plus court que les suivants réunis, terminé par une épine droite ou à peine Courbée au sommet (fig.2, 8, A2}: is noue 20. Villosité du dessus du corps entièrement noire; celle du dessous mêlée de poils gris sur les pattes; ponctuation des élytres assez forte, serrée et un peu confluente... RE UE NEO REA ER te sde cut melaleucotrichos: — Villosité du dessus du corps d’un blanc grisâtre sur la tête, le pronotum, le long de la suture et des bords la- téraux des élytres, noire sur le reste; celle du dessous du corps en entier d’un blanc grisâtre; ponctuation des élytres encore plus forte et plus confluente. ...... 20. 21. Tibias antérieurs fortement dilatés, comme explanés, of- frant à leur bord interne une épine aiguë ou un lobe 20. 2L. senex. L L 24. 19 | J. BourGrots. dentiforme ; épine terminale du premier article des tarses postérieurs assez courte (fig. 8, 12)......,..,......,,, 22. Tibias antérieurs médiocrement dilatés et seulement dans leur moitié apicale, mutiques sur leurs bords; épine terminale du premier article des tarses postérieurs très longue: (fige 2). seu Pgo s dE 0 0 SE BR BAT) Tibias antérieurs teintés de ferrugineux dans leur milieu, armés à leur bord interne d’une épine aiguë.. 21. senescens. Tibias antérieurs concolores, dilatés à leur bord interne en un tarve’lobe dentiforme,: , 242 RER RT INT 23. 3. Villosité entièrement noire...........,,..,...,. 22. dentipes. Villosité d’un blanc grisätre sur la tête, les côtés du pro- notum, le long de la suture et des bords latéraux des élytres, ainsi que sur le dessous du corps. 23. physomerus. Cuisses antérieures fortement renflées et munies d’une grosse dent au sommet; trochanters antéricurs prolongés intérieurement en une très forte saillie dentiforme, com- primée latéralement et tronquée au bout (fig. 10). 25. tibiellus. Cuisses antérieures mutiques, ainsi que les trochanters..… 29. Premier article des tarses intermédiaires prolongé en des- dessous en deux longues épines divergentes (fig. 3).... 26. Premier article des tarses intermédiaires simple et mu- DORA eco da ue Se eus An 5 MoN spa uses 27: Tibias antérieurs larges, dilatés intérieurement vers le milieu en un grand lobe triangulaire (fig. 11); cuisses antérieures assez fortement épaissies. .. 27. Kiesenwetteri. Tibias antérieurs simples; cuisses antérieures médiocre- mont ÉPAISSIES . à eve. Lente spas cher sos VD RTAECOlIA. Taille moyenne (7 1/2—8 1/2 mill.); forme très allongée ; deuxième article des tarses postérieurs deux fois aussi long que le premier..........,.,..:...+ 28. simplicipes. Taille très petite (3—%4 mill.); faciès des Dasytes : deuxième article des tarses postérieurs un peu plus court que le DTOMHE TES sonde ste CL PAR UC ... 29. privignus. Genre Henicopus. 15 La déterminaton des femelles, prises isolément, offre toujours de grandes difficultés, sauf pour quelques espèces nettement caractérisées. Le tableau suivant en permettra le groupement. TABLÉAU POUR LE GROUPEMENT DES FEMELLES. 1. Antennes entièrement noires, n’offrant jamais quelques-uns de leurs articles intermédiaires plus ou moins teintés de TLC A nd AU EE AE A Et FAR EL 2e — Antennes offrant toujours quelques-uns de leurs articles in- termédiaires plus où moins teintés de ferrugineux....., 6. 2. Cuisses antérieures assez fortement renflées, munies près du sommet d’une petite dent interne, aiguë......... 25. tibiellus. — Guisses antérieures non renflées, mutiques à leur sommet... 3. 3. Élytres soit entièrement recouvertes d’une double vestiture (villosité dressée et pubescence sous-jacente) d’un blanc orisâtre ou jaunâtre, soit présentant chacune sur leur mi- lieu une bande longitudinale plus ou moins large dé- pourvue de pubescence et dont la villosité est devenue Li art LEP SNERE RÉRIE S US GAL AE R RS AE AN ONE TEE FU L. — Élytres à villosité entièrement noire, entremêlée seulement de quelques poils grisâtres le long de la suture et des bords latéraux. ........ SA eg nr ee Ste de rs SNA >. L. Taille grande (10—12 mill.)..........,.........,. 1. Scutellaris. taille moyenne (6m. see eue een ions a k. rugosicollis ; 5. armatus; 6. ibericus; 7. pilosus; 8. Par- nassi; 9. fulculifer ; A0. pyrenaeus; 12. Perezi; 13. vittatus ; 4%. Paulinoi; A5. calcaratus; A6. Spiniger ; A7. hoplotarsus ; 18. Heydent 1yp.; 28. simplicipes. JAPON puibescent debian... se. ie ses entiale à . 2. confusus. — Écusson concolore...,...... SR ONE 1 sd att,85e 3. distinquendus ; A1. 6 ne WA Hans à var. latior. 6. Villosité du dessus du corps en majeure partie noire, rare- ment entremêlée de quelques poils grisâtres sur le pro- notum, le long de la suture et des bords latéraux des élytres.,..,...........,. 19, melaleucotrichos; 22. dentipes. 16 J. BOURGEOIS. — Villosité du dessus du corps entièrement d’un blanc grisätre, accompagnée toujours d’une pubescence sous-jacente cou- ché ou Subhérissee, AN AC ENS e LR ; à 7. Pubescence sous-jacente subhérissée. .......... me : 8. — Pubescence sous-jacente couchée... ......... SAR 9. 8. Premicr article des tarses postérieurs ne dépassant qu’à peine la longueur du deuxième; tibias antérieurs teintés de ferrugineux sur le milieu de leur face interne... 21. senescens. — Premier article des tarses postérieurs presque aussi long que les trois suivants réunis ; tibias antérieurs concolores. 20. sener. JtTaillesmoyenne (5--8null:).:.5. RSR CCS Senccocnssss... 23. physomerus; 2k. Baudü; 26. pralicolu. — Taille petite (3—%4 mill.); faciès des Dasytes....... 29. privignus. 1. H. scutellaris Fabr., 1792, Ent. syst, 1, 2, p. 80, © (Lagria); 1801, Syst. Eleut., IE, p. 72, $ (Dasytes). — Illig., 1804, Mag... UX, p. 170, & (Dasytes). — Kiesw., 1859, Berl. ent. Zeits., Il, p. 167, &, $. — Jacq. Duv., 1860, Glan., IE, p. 6%, &, 9; Gen. Col., I, pl. 44, fig. 219, . — amphicoma Graëlls, 1858, Mem. Map. geol. Espan., p. 9, pl. 1, fig, 8, d', £ (Enodius) (1). Pl2, he. Get 9,1 Espagne : parüiculièrement répandu dans les provinces méridionales ; remonte cependant jusqu'aux environs de Madrid. Nouvelle-Castille : Madrid (Mieg!); Aranjuez (ma collect.); Anda- lousie : Cordoue (Ghiliani, Roelofs, Amor!, Graëlls!), Huelva (Gets- chman !). La collection de Marseul renierme un exemplaire remarquable par sa petite taille et étiqueté, de la main de von Kiesenwetter : « scutellaris, var. 1NiNOT ». (1) Cette figure est mauvaise et ne donne qu'une idée très imparfaite de la forme de l’appendice et du deuxième article des tarses postérieurs chez le mâle. cuirs Genre Henicopus. 17 2. H, confusus Jacq. Duv., 1860, Glan., I, p. 66, d', $. — amphi- coma (partim) Graëlls, 1858, Mem. Map. geol. Espan., p. 50 (Enodius). AT USE NT Espagne méridionale : Sierra Morena (v. Heyden!); Sierra de Car- denas (v. Heyden!, La Brüler.!); Sierra de Cordoba (Amor !); Séville (coll. de Marseul); Sierra Nevâäda (v. Heyden !). La femelle est facile à distinguer de toutes celles du genre par sa grande taille, sa longue villosité noire et son écusson pubescent de blanc. On rencontre assez souvent des individus immatures plus où moins teintés de rougeâtre sur les élytres et la majeure partie des pattes. 3. H. distinguendus Jacq. Duv., 1860, Glan., 11, p. 66, &, $. PI1:2, fig. 414, G. Espagne méridionale : Sierra Nevada (v. Heyden !). J'en ai vu un exemplaire mâle étiqueté de la main de Jacquelin Duval, mais sans indication de patrie, dans la collection Sedillot. La femelle diffère de celle du confusus par sa taille moindre et son écusson à pubescence concolore (ma colleet.). k. H. rugosicollis Jacq. Duv., 1860, Glan., I, p. 74, &, 9. — Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., XI, p. 110, &. PI. 9, fig. 45, di Régions centrale et surtout occidentale de la Péninsule ibérique. — Espagne : Galice (ma collect.); Salamanque (La Brüler.!); Badajoz (Perez Arcas, Uhagon); Sierra de Guadarrama (vom Brück); Sierra de Gredoz (Seidlitz). — Portugal : Chaves, Val Azares, Coïmbre (Paulino d’Oliveira!); Sierra d’Estrella (v. Heyden!, La Brüler.!); Sierra de Ge- rez, Mangualde, Guarda, Sabogueiro, Cêa (La Brüler.!). La vestiture varie beaucoup chez les mâles : a. — Villosité entièrement noire, entremêlée seulement sur le dessous du corps et les pattes de quelques poils grisâtres. b (état normal). — Villosité noire en dessus, entremélée de poils gri- sâtres sur la tête et le pronotum, celle des élytres passant au blanc, sur (1888) 2 Le brie 18 J. BOURGEONS. une largeur variable, le long de la suture et des bords latéraux; entiè- rement d’un gris jaunâtre en dessous. c (variéte albine). — Villosité entièrement blanche en dessus et en dessous, entremêlée parfois sur la tête et le pronotum de quelques rares poils noirs. Il existe, d’ailleurs, de nombreux passages entre ces diverses variétés ; je citerai notamment un individu provenant de Guarda, intermédiaire entre les variétés b et e, dont les élytres, à villosité presque entière- ment blanche, montrent encore une bande très étroite de poils noirs sur leur partie médiane. Normalement, la double vestiture des femelles (villosité et pubes- cence) est blanche en dessus, avec une bande longitudinale de poils noirs sur le milieu de chaque élytre; mais on rencontre très souvent des femelles à vestiture entièrement blanche. 5. H. armatus Luc., 1849, Expl. Algér., Ins., p. 198, pl. 49, fig. 9, a-d, &. — Rosenh., 1856, Thier. Andal., p. 165, &, ©. — armipes Jacq. Duv., 1860, Glan., LH, p. 74, d\, 9. PI. 9, fig. 16, &. Espagne méridionale : Sierra Nevada, sur les Graminées du genre Aira, en juillet (Rosenhauer). M. Lucas a décrit cette espèce sur un individu donné au Muséum par Louzeau et portant la mention : « environs d'Oran ». Mais il est plus que probable que cette indication de patrie est erronée et que l’insecte qui a servi à la description provenait d'Espagne (4). Malgré l’opinion de Jacq. Duval (loc. cit., p. 70), il me semble impos- sible d'admettre que c’est à cette espèce que doive être rapporté le falculifer. Jacq. Duval dit bien avoir eu entre les mains l’exem- plaire typique du Muséum de Paris et s'être convaincu qu’il ne différait (1) Je ferai observer, à ce sujet, qu'il convient de n'accepter qu'avec une grande réserve la plupart des indications de patrie qui figurent sous la mention « Louzeau », dans l'« Histoire naturelle des Animaux articulés de l'Algérie ». En voici deux exemples, pris au hasard, qui m'ont été signalés par M. Bedel : l'Onthophagus analis Luc. (— sellatus Klug) et l'O. lucidus Illig., portant l'in- dication : « rencontré dans les environs d'Oran par M. Louzeau », ont pour patrie, le premier, l'Égypte ; le second, la Crimée et le Caucase, ef sont certaine- ment tous deux étrangers à l'Algérie. Genre Henicopus. 19 en rien du falculifer. Mais la vue d’un type plus ou moins authentique ne peut prévaloir, à mon avis, Contre une description et une figure bien faites. Or, il ressort de cette dernière que ce n’est pas le fulculifer qui est identique avec l’armatus, mais bien l’armipes. 6. H. ibericus Jacq. Duv., 1860, Glan., I, p. 75, d', 9. — Perez Arcas, 187%, Esp. nuev. 6 critic. Faun. Esp., in Anal. Soc. Esp. Hist. Nat., HI (sep., p. 76, pl. 1v, fig. 7, «, b). — © scutellaris Küst., 1849, Käf. Europ., XIX, 14. PI. 2, fig. 47, & Espagne septentrionale et centrale, surtout dans les régions élevées : Alsasoa (Crotch); Reinosa (La Brüler.!); Madrid (coilect. v. Heyden); Escorial (Seidlitz); vallée d'El Paular, dans la Sierra de Guadarrama (Kiesenwetter) ; Aranjuez (Ch. Brisout !). Kiesenwetier a pris cette espèce volant par essaims, en plein midi, au- iour des chiaumes de Graminées. Le reflet bleuâtre des élytres est plus accentué chez l’ibericus ‘que chez la plupart des autres espèces du même groupe. Les femelles pré- sentent une variété albine dans laquelle la villosité du dessus du corps est tout entière d’un blanc grisâtre, ainsi que la pubescence sous-jacente. 7. H. pilosus Scop., 1763, Ent. Carn., p. #1 (Cantharis). — jacq. Duv., 1860, Glan., I, p.77, &, $. — Kiesw., 1863, Naturg., IV, p. 628 ; 1867, Berl. ent. Zeits., XE, p. 111. — Muls. et Rey, 1868, Floric., p. 43 (d\, ), pl. 1, fig. 10, 44, 19, 43, 18 (G). — hirtus L., 1767, Syst. Nat., 12° 6d., I, 2, p. 563 (Dermestes). — Fabr., 1775, Syst. Ent., p. 70 ; 1781, Sp. Ins., p. 81 (Hispa). — Kiesw., 1859, Berl., ent. Zeits., III, p. 167, &, ©. — ater Fabr., 1787, Mant., p. 94; 1792, Ent. syst., I, 2, p. 80, &, 9 (Lagria); 1804, Syst. Eleuth., I, p. 71 (Dasytes). — Oliv., 4790, Ent., I, 21, p.9, pl. 2, fig. 8, a-e, &, $ (Melyris). — var. éruncatus Fairm., 4859, Ann. Soc. ent. Fr., p. 51, &\, ©. — Jacq. Duv., loc. cit., p. 79. — Muls. et Rey, loc. cit., p. 49, pl. 1, fig. 14, &. — Siteveni Mots., 4849, Bull., Soc. Nat. Mosc., HE, p. 82. P1.'2, fig. 148 et 19. La vestiture varie notablement dans les deux sexes. 20 J. BOURGEOIS. Chez les mäles, elle est d'habitude entièrement noire; mais on ren- contre parfois des individus dont la villosité passe au blanc grisâtre le long de la suture et du bord marginal, quelquefois même sur tout le dessus du corps. Chez les femelles, dont le dessous du corps et les paties sont toujours hérissés de blanc, les élytres présentent normalement, le long de la suture et du bord marginal, une bande plus ou moins étendue où la villosité et la pubescence sous-jacente sont d’un blanc grisâtre; mais quelquefois la pubescence devient entièrement blanche et alors la villo- sité est elle-même blanchâtre, soit en entier, soit avec mélange de poils noirs, surtout sur le pronotum. Europe centrale et méridionale; Caucase; Turkestan; Sibérie; sur les tiges de Graminées. France : Allier, Montluçon (Bes Gozis), Jenzat (Du Buysson), Moulins (E. Olivier) ; Lyon (Mulsant) ; Drôme, Nyons (ma collect.), Valence (Cayol !); Mt-Dore (Berce); Lozère (Desbrochers); Ardèche, Vallon (Se- dillot!)}; Nimes (Javet!); Rodez; Avignon (Fabre); Carcassonne (Gavoy!), Quillan (Grandin); Var, la Seyne (Cayol!), montagnes de l’Esterelle (Delarouzée), St-Raphaël, Alibert (Javet!); S'e-Baume, Hyères, Marseille (collect. de Marseul); Briançon (Fairmaire!); Nice (Tappes, Javet!). — Piémont : Imola (Fuchs), Gênes, Bocadasse (Dodero!), Aoste (Venetz). — Toscane (Fairmaire!); Lombardie (Villa); Hongrie, lac de Neusiedel (javet!); Autriche (Redtenbacher); Dalmatie (collect. v. Heyden) ; Tyrol (Gredler). — Suisse : Schaffouse, val Pellina (Stierlin). — Russie méri- dionale : Sarepta (collect. Fairmaire). — Caucase : Tiflis, Borshom (Schneider), Katharinenfeld (Leder); Arménie, lac de Van (Th. Dey- rolle!). — Turkestan : Alghet, Akstafa (Balassoglo !). — Sibérie : Barnaul, Loktewskische, Kolyvan ; Kirghis, Ajagus (v. Heyden). Se prendrait aussi, d’après von Kiesenwetter, dans les Pyrénées et en Galice et, d’après M. Lucas, dans les environs de Bougie (Algérie), mais ces indications de patrie auraient besoin d’être confirmées. — Il en est de mème, à plus forte raison, de celle donnée par Stephens, qui signale l'espèce du Devonshire (Angleterre). Les exemplaires du Turkestan, récoltés par le capitaine Balassoglo, et dont je dois la communication à M. Abeille de Perrin, se rapportent à la var. truncatus, qui me paraît correspondre elle-même au Séeveni Mots. L’appendice tarsal postérieur () est presque aussi large à la base qu'au sommet, arqué et non anguleusemeni recourbé dans son milieu, Genre Henicopus. 21 curvilinéairement tronqué à son extrémité ; son angle externe forme une petite dent très peu saillante et à peine relevée en dessus (fig. 49). 8. H. Parnassi Kiesw., 1859, Berl. ent. Zeits., IT, p. 166, g' (atticus in Cat. Schaum). — Jacq. Duv., 1860, Glan., Il, p. 81, &, 9. — orientalis Fairm., 1859, Ann. Soc. ent. Fr., p. dl, &, $. PI. 2, fig. 20, g (appendice gauche, vu en dessous). Grèce, Parnasse (Heldreich); Constantinople (Pellet, Alléon! abbé Clair !); Salonique (Champion) ; Kustendjé (Sénac !); Kalchi, dans la mer de Marmara (Vesco !}; Asie Mineure (ma collect.). Espèce bien voisine de la précédente et sur la validité de laquelle il existe encore quelques doutes. 9. H. falculifer Fairm., 4859, Ann. Soc. ent. Fr., p. 53, d. — armu- tus Ÿ Jacq. Duv., 1860, Glan., I, p. 68, d', $. — Muls. et Rey, 1868, Floric., p. 33 (&, ©), pl. 1, fig. 4, 6, 8, 17 (SZ). — acu- tatus Boield., 1859, Ann. Soc. ent. Fr., p. 469, pl. 8, fig. », — var. gd suboittatus Fairm., loc. cit., p. 3. — Jacq. Duv., loc. cit., p. 59. Pl. 2; fig. 24, 4. Commence à se montrer dans la France centrale (Auvergne) ; de là, son aire de distribution s'étend, à travers les Alpes, sur toute l'Italie et se prolonge jusqu’en Sicile. Auvergne, environs de Riom (E. Olivier); Grande-Chartreuse (Mul- sant); Lozère (ma collect.); Basses-Alpes (Puton); Hautes-Alpes, Em- brun, Briançon (Thibésart!); Lombardie (Leprieur !) ; Alpes-Maritimes, vallée du Pesio!; commune dans toute l’Italie et en Sardaigne (Baudi) ; Apennins de Pisioie (Strasser !); Rome (collect. Jacq. Duval); Sicile, monts Madonia (Ragusa !) ; Messine (ma collect.). Les mâles présentent une variété albine (suboittatus Fairm.) dans laquelle la villosité des élytres devient blanche le long des bords laté- raux et plus ou moins aussi le long de la suture; celle du dessous du corps et des pattes est entremêlée de nombreux poils blanchâtres. Chez les femelles, la villosité blanche et la pubescence sous-jacente qui l'accompagne s'étendent plus ou moins sur les élytres ; dans quelques individus, ces dernières présentent une vestiture entièrement blanche. L’angle sutural, dans ce même sexe, est susceptible de se prolonger en forme de bec. 22 J, BOURGEOKS. 10. H. pyrenaeus Fairm., 1859, Ann. Soc. ent. Fr., p. 50, &, ?. — Jacq. Duv., 1860, Glan., IE, p. 72, d, $. — Muls. et Rey, 1868, Floric., p. 40 (4, 9), pl. 1, fig. 5, 7, 9, 47 (G). PI. 2, fig. 29, d. Région gallo-pyrénéenne occidentale et centrale ; remonte vers l’ouest jusqu’à Arcachon. — Sur les Graminées. Hautes-Pyrénées, Luchon (Lajoie !), Aragnouet, jusqu’à la région sub- alpine (Pandellé), Cauterets (Delarouzée), S'-Sauveur (Power!), Ga- varnie (Bonvouloir), Bagnères-de-Bigorre (Bonvouloir, Ch. Brisout!) ; Arcachon (colleci. Sedillot). De même que dans l’espèce précédente, les mâles présentent des va- riétés albines plus ou moins accentuées, par suite du mélange, dans la villosité, de poils d’un blanc grisâtre, condensés spécialement le long de la suture et des bords latéraux des élytres. 11. H. longimanus Kiesw., 1859, Berl. ent. Zeits., IE, p. 168, &, ©. — Jacq. Duv., 1860, Glan., IT, p. 73. &, ©. PI. 2, fig. 93, d. Catalogne : Puycerda, dans les prés (Kiesenwetter) ; Bussaco (collect. v. Heyden). 12. H. Perezi Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., XI, p. 111, &, £. — Perez Arcas, 1874, Espec. nuev. 6 critic. Faun. Esp. x Anal. Soc. Esp. Hist. Nat., I (sep., p. 74, pl. 1v, fig. 6, d). PI. 9, fig. %, de. La femelle ayant été à peine indiquée par Kiesenweiter, je crois utile d’en donner une description plus complète. ©. Plus courte, plus large et plus convexe que le mâle, entière- ment recouverte en dessus d’une villosité d’un jaune d’ocre ou d’un blane grisâtre, inclinée en avant sur la tête, dressée sur le prothorax et les élytres, accompagnée sur ces dernières d’une pubescence sous- jacente de même couleur formant cinq bandes longitudinales séparées les unes des autres par des intervalles très étroits, dénudés; écusson densément pubescent; ponctuation du pronotum éparse et irrégulière, celle des élytres très dense, assez grosse, mais non eonfluente; élytres Genre Henicopus. 23 avec quelques vestiges de côtes longitudinales, assez marquées dans la région suturale; dessous du corps garni d’une pubescence jaunâtre ou blanchâtre, entremêlée de quelques poils dressés de même couleur; yeux assez saillants ; pattes simples, recouvertes d’une villosité jaunâtre ou blanchâtre. — Long. 8 mill.; larg. 3 mill. Très difficile à séparer des variétés albines de libericus &, elle s’en distingue cependant (du moins dans les trois exemplaires que j'ai sous les yeux) par la tête et le prothorax plus abondamment garnis de poils, ces derniers formant, par leur rencontre sur le milieu du pronotum, une sorte de crête longitudinale bien marquée; par la ponctuation des élytres qui, bien que très dense, est formée de points plus nettement séparés, non ou à peine confluents ; par les yeux un peu plus saillants ; par les articles des antennes un peu plus allongés, moins brièvement triangulaires, etc. Espagne : environs de Madrid (Perez Arcas !); aussi en Portugal (Pau- lino d’Oliveira !). Kiesenwetter a caractérisé cette espèce par l'absence complète d’épine au premier article des tarses antérieurs chez les mâles; mais, comme l’a fait remarquer M. Perez Arcas (loc. supr. cit.) et comme je l'ai cons- taté moi-même sur une nombreuse série d'exemplaires provenant des environs de Madrid, on rencontre, à côté d'individus chez lesquels cette épine est nulle ou obsolète, d’autres où elle est parfaitement distincte et atteint même quelquefois les dimensions de celle des exemplaires nor- maux du longimanus. 13. H. vittatus Kiesw., 1859, Berl. ent. Zeits., IT, p. 165, &’, $. — Jacq. Duv., 1860, Glan., Il, p. 85, d', ©. — Muls. et Rey, 1868, Floric., p. 49 (&, ©), pl. 1, fig. 45, 49 (&). PI. 2, fig. 25, à. Catalogne : Montserrat (v. Kiesenwetter), Calella (Martorell y Peña) ; Barcelone (v. Kiesenwetter); Pyrénées-Orientales, Arles-sur-Tech, sur les herbes (Bonvouloir, Grenier, Ch. Brisout !). Les yeux du mâle sont notablement plus saillants que dans les autres espèces. 14. H. Paulinoi Bourg., 1884, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., p. zxiv. PI. 2, fig. 4, &. d. Elongatus, parallelus, niger vel fusco-niger, capite et thoracis late- , * = *- 1 fi \ 24 J. BOURGEONS. 21 ribus longe, elytris parcius breviusque nigro hirsulo-pilosis, pilis ad suturam et ad latera elytrorum villam griseum plus minusve obsoletam constituentibus ; tarsorum posticorum articulo primo in mucronem obtu- sum producto. ©. Brevior, latior, convexior, undique pilis flavo-cinereis hirsuta. elytris praeterea pube concolore, adpressa dense vestitis ; pedibus simpli- cibus. d. Allongé, parallèle, très peu convexe, d’un noir assez brillant, pas- sant souvent au brunâtre à l'extrémité des élytres, sur une partie des tibias et sur les tarses; villosité très longue sur la tête et le pourtour du pronotum, un peu plus courte mais plus dressée sur les élytres, d’un noir plus ou moins brunâtre, saui sur l’écusson, le long de la suture et des bords latéraux des élytres et sur les tibias, où elle est d’un flave cendré. Tête fortement et rugueusement ponetuée en arrière et sur les côtés; front biimpressionné; yeux peu saillants; antennes légèrement dentées en scie, articles 3-10 notablement plus longs que larges antérieu- rement, le dernier allongé, subfusiforme. Pronotum sensiblement trans- verse, fortement arrondi sur les côtés, marqué en avant d’un sillon longitudinal obsolète, fortement, éparsement et irrégulièrement ponctué, Élytres à ponctuation forte, serrée, présentant sur le dos quelques côtes obsolètes. Jambes postérieures assez fortement coudées ét un peu épaissies vers l'extrémité. Premier article des tarses antérieurs le plus souvent mutique, prolongé quelquefois extérieurement en une petite dent droite et pointue, mais jamais en un grand crochet recourbé ; premier article des tarses intermédiaires simple ; celui des tarses posté- rieurs très court, prolongé intérieurement en une forte dent presque droite, émoussée à son extrémité, quelquefois obsolète ; deuxième article des mêmes tarses plus long que les trois suivants réunis. Hanches pos- térieures mutiques. ?. Moins allongée, proportionnellement plus large, plus convexe; villosité entièrement d’un flave cendré; élytres assez densément recou- vertes, sous la villosité, d’une pubescence couchée de même couleur ; tarses simples ; dernier segment ventral longitudinalement impressionné dans son milieu. — Long. 8—9 mill.; larg. 3—3 1/2 mill. Portugal : Coïmbre (Paulino d'Oliveira !). Voisin des H. Perezi et vittatus, dont il diffère surtout par la forme du premier article des tarses postérieurs du mâle, qui se prolonge en une dent rectiligne plus ou moins développée et non en un grand Genre Henicopus. 29 appendice aplati et dilaté. Il se distingue aussi facilement du simplicipes, auquel on pourrait être tenté de l’assimiler, par sa forme moins étroite, le 4° article des tarses postérieurs plus court et dilaté intérieurement, le 2° plus long, les tibias postérieurs courbés, etc. La femelle rappelle beaucoup celle du rugosicollis, mais a le pronotum moins densément ponctué, 15. H. calcaratus Kiesw., 14859, Berl. ent. Zeits., Il, p. 165, d. — Jacq. Duv., 1860, Glan., IL, p. 82, d. — Bonvouloiri Boield., 1859, Ann. Soc. ent. Fr., p. 468, pl. 8, fig. 4, d'. pPl2; üp26; 0" ®. Ressemble beaucoup, si j'en juge par deux exemplaires de la col- lection von Heyden, aux femelles typiques du rugosicollis, mais sa forme est plus courte, plus large, surtout postérieurement ; la ponctua- tion des élytres est un peu moins grosse, moins profonde, plus espacée, et les antennes sont plus profondément serriformes, avec leurs articles sensiblement plus courts. — Long. 7 mill,; larg. 3 mill. Espagne septentrionale et orientale : Barcelone, San-Andrès, Sans, Tarrasa, Montserrat, Pineda, en juin (v. Kiesenwetter, Martorell y Peña). Commun dans les champs de blé, sur les mélilots et autres plantes basses, surtout le matin après le lever du soleil et par les jours cou- verts; aussi, au soleil, volant autour des épis. La mention de la capture de cette espèce aux environs de Rome (Jacq. Duval) doit être considérée comme erronée (Cf. Kiesw., Berl. ent. Leits., 1867, p. 111). 16. H. spiniger Jacq. Duv., 1860, Glan., I, p. 83, &, 9. — Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., XI, p. 1114, &. PL.«2, g27: d: Portugal : Sierra d’Estrella, Guarda, Cêa, Sabogueiro, Sierra de Gerez (La Brüler.!). 17. H. hoplotarsus Jacq. Duv., 1860, Glan., IL, p. 84, &. — Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., XI, p. 111, d. PI. 2, fig. 29, &. Portugal : Sierra de Gerez (La Brüler.!) ; Portella (P. d’Oliveira !). à / “14 2, +." À 26 J. BOURGEOIS. Espèce à peine distincte de la précédente, dont elle pourrait bien n'être qu’une variété albine. La femelle ne diffère pas de celle du spi- niger. 18. H. Heydeni Kiesw., 1870, v. Heyden’s Ent. Reis. nach südl. Span., p. 126, d', ©. P]. 2, fig. 28, d. Espagne occidentale : montagnes des Asturies, Santas-Albas, entre Léon et Oviédo, en juillet (v. Heyden!); Reynosa (Lethierry !); Pajarès (Ch. Brisout!, La Brüler.!). Var. latior. — Jai vu, dans la collection von Heyden, plusieurs indi- vidus ' et $ provenant des Asturies (Getschmann, 1879) qui parai- traient, au premier abord, devoir constituer une espèce distincte, mais que je préfère, après mür examen, ne pas séparer de l’A. Heydeni. La seule différence qui soit à noter chez les mâles est une forme plus large et un faciès plus robuste; quant aux femelles, elles présentent, outre cette même particularité, un pronotum plus densément ponctué, à côtés moins arrondis et une villosité entièrement noire en dessus, sauf chez deux individus, où les poils passent au cendré jaunâtre le long de la syture et des bords latéraux des élytres. 19. H. melaleucotrichos Graëlls, 1858, Mem. Map. geol. Espan., p. 55, pl. vu, fig. 4, a-j, d, $ (Allotarsus). — Jacq. Duv., 1860, Glan., II, 1860, p. 89, &, 9. — Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., 1867, XI, p. 112. 19 Re (o1=) Andalousie : environs de Cordoue et de Grenade (Amor, Graëlls, Perez Arcas !); Sierra Morena (La Brûler.!); Menjibar (von Heyden !, La Brüler.!); Murcie (v. Kiesenwetter); Malaga (coll. Sedillot). 20. H. senex Rosenh., 1856, Thier. Andal., p. 167, &, $. — Jacq. Duv., 1860, Glan., IT, p. 88, d', $. — Kiesw., Berl. ent. Zeits., 1867, p. 112. PI. 2; fig. 4, G. Le mâle présente une variété albine chez laquelle la villosité est de- venue entièrement d’un cendré jaunâtre. Li] Genre Henicopus. 7 Andalousie : environs de Grenade, côteaux arides (v. Kiesenwetter) ; Sierra Nevada, à environ 2,000 mètres d'altitude, en juillet, sur les Aira (Rosenhauer); Ronda (von Heyden !, La Brüler.!); Cordoue (v. Kie- senwetter). 21. H. senescens Jacq. Duv., 1860, Glan., II, p. 87, @. — Kicsw., 1870, v. Heyden’s Ent. Reis. nach südl. Span.. p. 126, &. PI. 9, fig. 49, &. Var. d. Tibias intermédiaires et postérieurs souvent marqués de roux ferrugineux près de l’extrémité. Andalousie : Sierra de la Nieve, près Ronda, en mai (von Heyden!, La Brüler.!). 22. H. dentipes Raffr., 1873, Rev. et Mag. Zool., p. 375 (d, ©), pi. 16, fig. 3 (d). PI. 2, fig. 8, 4. Algérie : Boghari, sur des Graminées (Raffray); Nifenser (D' Mar- tin !). Var. ©. Raffr., loc. cit., p. 376. La pubescence juxtasuturale forme, sur chaque élytre, deux bandes blanches nettement limitées. — Bou- Saada (Ch. Leprieur !). 23. H. physomerus Fairm., 1883, Comptes rendus Soc. ent. Belg., P. ExH (separ., p. 6), d. PL. 9, fig. 8, d. 4. C’est par erreur que M. Fairmaire dit que les pattes postérieures sont simples : « pedibus posticis simplicibus ». Dans un exemplaire typique que je dois à la générosité de mon collègue et ami, le premier article des tarses se prolonge en une épine aussi prononcée que chez le den- tipes (fig. 8). ?. Plus Harge et sensiblement plus convexe que le mâle; villosité presque entièrement d’un flave cendré, celle du pronotum condensée principalement le long de la ligne médiane et des bords latéraux, où elle est entremêlée de quelques poils noirs, celle des élytres sérialement disposée, accompagnée d’une pubescence sous-jacente plus courte, cou- chée, formant des bandes longitudinales plus ou moins distinctement 28 J. BourGEoïs. délimitées ; articles 4 à 6 des antennes ferrugineux à la base, les 4° ei 5° non dilatés, à peine plus larges que les suivants ; pattes simples, premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que les deux suivants réunis. — Long. 7 1/2 mill.; larg. 3 mill. Algérie : Géryville (D° H. Munier!); Lalla-Maghnia (Lemoine !) ; Djebel-Aurès (R. Oberthür!, coll. v. Heyden). 24. H. Baudii sp. nov. RL OR 0e g. Sat elongatus, parallelus, plumbeo-niger, capitis et thoracis late- ribus longe, elytris parcius breviusque nigro-hirsuto-pilosis, pilis ad thoracis elytrorumque latera pube breviore, flavido-cinerea, subadpressa intermixtis ; antennis fortiler serratis, articulis intermediis ferrugineo- tinctis, 4 et 5° valde dilatatis, reliquis multo majoribus ; femoribus an- licis leviter incrassatis, tibiis hujusdem paris in dimidio apicali com- presso-dilatatis, margine multicis; tarsis intermediis articulo primo spinis duabus longis divergentibus armato, secundo unispinosulo ; tarsis posticis articulo primo sequentibus tribus simul sumptis aequali, in spi- nam longam, gracilem, leviter curvatam apice prolongato. Q. Latior, conveæior, undique pilis flavo-cinereis hirsuta, elylris prae- terea pube concolore, adpressa dense vestitis ; antennis subserratis, arti- culis intermediis parcius ferrugineo-tinctis, 4° et 5° haud dilatatis ; pedibus simplicibus, tarsis posticis arliculo primo sequentibus duobus simul sumptis tantum aequali. d. Assez allongé, parallèle, très peu convexe, d’un noir brillant à reflet légèrement plombé; côtés de la tête, pourtour du pronotum et élytres garnis d’une villosité longue, dressée, dun noir plus ou moins brunâtre, entremêlée de poils plus courts, mi-couchés, enchevètrés, d’un cendré jaunâtre, particulièrement condensés le long des bords latéraux du pronotum et des élytres, où ils forment une bordure longi- tudinale plus ou moins visible. Front marqué de deux impressions laté- rales larges et peu profondes, rugueusement et irrégulièrement ponctué dans ces impressions, lisse et luisant dans sa partie médiane; vertex marqué de gros points épars et irréguliers; yeux peu saillants; an- tennes fortement serriformes, 1% article allongé, rugueux, 2 court, 3 deux fois aussi long que le 2, très aminci à la base, augmentant graduellement de largeur jusqu’au milieu, puis se rétrécissant un peu vers l'extrémité, 4° et 5° très larges, arrondis au bord interne, les sui- Genre Henicopus. 29 vants plus étroits, 7-10 triangulaires, avec l’angle apical très aigu, le dernier subovalaire ; tous ces articles d’un noir luisant, à l'exception du sommet du 3°, du 4° en totalité et d’une portion basilaire plus ou moins étendue des 5° à & qui sont d’un roux ferrugineux. Pronotum presque aussi long que large, peu arrondi sur les côtés, marqué d’un sillon lon- gitudinal plus où moins obsolète, assez fortement et irrégulièrement ponctué, surtout le long de la ligne médiane, rugueux sur les côtés. Élytres à ponctuation grosse, irrégulière, peu serrée, confluente. Cuisses antérieures peu épaissies. Tibias antérieurs un peu dilatés dans leur moitié apicale, mutiques sur leurs bords ; les postérieurs presque droits. Premier article des tarses antérieurs allongé, épaissi vers l'extrémité, un peu courbé, mutique; 1° article des tarses intermédiaires émettant en dessous deux longues épines aiguës et divergentes, atteignant le sommet du 2 article, celui-ci à peine moins long que les trois suivants réunis, prolongé lui-même à son extrémité en une petite pointe mousse; farses postérieurs à premier article aussi longs que les trois suivants réunis, prolongé intérieurement en une longue épine grêle, aiguë, un peu recourbée à la pointe et aussi longue que lui; les suivants d’un rougeâtre sombre. Hanches postérieures mutiques. Villo- sité du dessous du corps et des pattes entièrement d’un cendré flave, à l'exception du faisceau de poils terminal de l'abdomen qui est noir. ©. Moins allongée, proportonnellement plus large, plus convexe; villosité entièrement d’un flave cendré, celle du pronotum principale- ment condensée le long des bords latéraux et de la ligne médiane, celle des élytres aussi longue, accompagnée d’une pubescence sous-jacente de même couleur, formée de poils plus courts, presque couchés et dis- posés en bandes longitudinales séparées par des intervalles dénudés ; dernier segment abdominal frangé de poils noirs ; antennes à peine ser- riformes, à articles 4 et 5 non dilatés, à peine plus larges que les suivants, sommet du 4° et base des 5° à 8° teintés de ferrugineux ; pattes simples ; 4er article des tarses postérieurs pas plus long que les deux suivants réunis. — Long. 7—8 mill.; larg. 2 1/2—3 mill. Espagne méridionale : versant sud de la Sierra Nevada, côté de Hue- jar, en juillet (Baudi !, R. Oberthür !, L. Bleuze !). Cette espèce est voisine du physomerus, mais s’en distingue facile- ment () par les article 4 et 5 des antennes plus larges et arrondis à leur bord interne, par les tibias antérieurs mutiques sur leurs bords et dilatés seulement dans leur moitié apicale, par l’épine terminale du premier article des tarses postérieurs beaucoup plus longue, etc. 30 J. BOURGEOIS. Elle m'a été gracieusement offerte par M. Baudi de Selve, qui l’a dé- couverte dans la Sierra Nevada en 14879. Je me fais un plaisir de la lui dédier, en souvenir de nos agréables excursions dans les Alpes piémon- taises. 25. H. tibiellus Rosenh., 1856, Thier. Andal., p. 165, &, 9. — Kiesw., 1859, Berl. ent. Zeits., IT, p. 164, 3. — Jacq. Duv., 1860, :Glan.. EL D: 0154076: PI. 2, fig. 10, d. Andalousie : Algéciras, pas rare sur les Aira, en juin (Rosenhauer); Chiclana (Korb !) ; Baléares, Arta (Schaufuss); Maroc, Tanger (Gougelet, ma Collect.). 26. , praticola Waltl, 1835, Reis. nach südl. Span, p. 61, 9 (Da- sytes) ; [Réimpr. : Revue Silberm., IV, 1836, p. 150 ; L’Abeille, VI, p.11]. — Kiesw., 1859, Berl. ent. Zeits., p. 164, &, ©. — Jacq. Duv., 1860, Glan., IE, p. 94, &, $. — var. brachialis Jacq. Duv., loc. cit., p. 95, d, $. — Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., XI, p. 413 (1). PI. 2, fig. 3, d. Espagne méridionale : toute l’Andalousie (Waltl); Cordoue (Amor); Grenade (ma collect.); Huelva (Getschman !); Sierra Morena; Almura- diel (v. Heyden!); Badajoz (Uhagon); Menjibar (La Brûler.!).— Portugal : Guarda (La Brüûler.!). La vestiture des mâles présente les variétés suivantes : a (état normal). — Villosité du dessus du corps en grande partie noire, blanche seulement sur lécusson, les côtés du pronotum et le bord latéral des élytres. b (variété intermédiaire). — Comme ci-dessus, mais les élytres pré- sentent en outre une bande longitudinale de poils blancs de chaque côté de la suture à partir du milieu. c (var. brachialis). — Villosité du dessus du corps entièrement d’un blanc cendré. (1) Le D. hirsutulus Falderm., de Perse, que la plupart des Catalogues rap- portent à cette espèce, est un vrai Dasvtes. Genre Hanicopus. 31 27. H. Kiesenwetteri Reitt., 1872, Berl. ent. Zeits., XVI, p. 181, à. PI ar MAC La femelle est encore inconnue. Algérie : Frendah, province d’Oran (Leder !). 28. H. simplicipes Jacq. Duv., 1860, Glan., IE, p. 99, à, $. Pir2 ie Dee Espagne : Escorial (Seidlitz, Crotch, Perez Arcas); Asturies (Ch. Bri- sout!); Barcelone (Martorell y Peña). se prend ordinairement sur le Plantago psidium. 29. H. privignus Kiesw., 1867, Berl. ent. Zeits., XI, p. 445, pl. 1, fig. 4, d. — Uhagon, 1876, Colcopieros de Badajoz in Anal. Soc. Esp. Hist. Nat. (separ., p. 62), ©. PI. 2, fig. 7, &. Espagne méridionale : Sierra de Jaën (Müller); Sierra de Ronda (La Brûüler.!) ; Badajoz (Uhagon). Catalogue des espèces du genre Rienicopus. À. SCUTELLARIS Fabr. (fig. 6 et 9)..... Espagne mérid. amphicoma Graëlls. 2, CONFUSUS Jacq. Duv. (fig. 413). amphicoma Graëlls (part.)....... Esp. mérid. 3. DISTINGUENDUS Jacq. Duv. (fig. 14). Esp. mérid. L. RuGosICOLLIS Jacq. Duv. (fig. 15)... Esp. centr. et occid.; Portug. D ARMATDSUCS (9,40)... 0... Esp. mérid. armipes Jacq. Duv. 6. mBERICUS Jacq. Duv. (fig. 17)....... Esp. sept. © seutellaris Küst. 32 “I 10. 44. 12. 15. 1% 15. 29. . PARNAssT Kiesenw. (fig. 20)..... . FALCULIFER Fairm. (fig. 21). J. BOURGEOIS. : PILOSUS SCOp.. (69. 18)x, 242. ,.6.7 hirtus Lin ater Fabr. v. truncatus Fairm. (fig. 49). Steveni Mots. orientalis Fairm. dis lclesle acutatus Boield. armatus Ÿ Jacq. Duv. v. & suboiltatus Fairm. PYRENAEUS Fairm. (fig. 22)........ LONGIMANUS Kiesenw. (fig. 23)..... Prrezi Kiesenw. (fig. 24)........ : VITTATUS Kiesenw. (fig. 25)........ Pauzinor Bourg. (fig. 4)........... CALCARATUS Kiesenw. (fig. 27)..... Bonvouloiri Boield. . SPINIGER Jacq. Duv. (fig. 27)... . HOPLOTARSUS Jacq. Duv. (fig. 29)... HeypeN! Kiesenw. (fig. 28)........ . MELALEUCOTRICHOS Graëlls (lig. 4).. PO SENEX Rosenh, (bo. AS re... SENESCENS Jacq. Duv. (fig. 12)..... SODENTIPES Rail. (IS) NES eue . PHYSOMERUS Fairm. (fig. 8)......., BAUDIT BOULE. (He) Er ee ). TIBIELLUS Rosenh. (fig. 10)........ MPRATICOLAS Waltl (fig.:3).s..n0e v. brachialis Jacq. Du. . KIESENWETTERI Reitt. (fig. 11)..... SIMPLICIPES Jacq. Duv. (fig. d)..... PRIVIGNUS Kiesenw. (fig. 7)...... # Eur. centr. et mérid.; Cau- [case ; Turkestan ; Sibérie. Grèce ; Turquie ; Asie Min. Fr. centr. mont.; Alpes franc.; [Italie; Sicile. Pyr. occid. et centr. Catalogne. Esp. centr. Pyr. orient.; Esp. sept. or. Portugal. Esp. sept. orient. Portugal. Portugal. Esp. sept. occid. Andalousie. Andalousie. Andalousie. Algérie. Algérie. Andalousie. Andalousie ; Baléares ; Maroc. Andalousie ; Portugal. Algérie. Espagne sept. et centr. Andalousie. Genre Henicopus. 33 Explication des figures de la planche ?. Fig. 1. Henicopus melaleucotrichos Graëlls et seneæ Rosenh. 4. — Tibia et tarse postérieurs du côté droit : e, cuisse ; £, tibia ; 1-5, ar- ticles du tarse ; «, crochet du premier article. H. Baudii Bourg. &. — Tibia et tarse postérieurs du côté droit : e, cuisse; f, tibia; 1-5, articles du tarse; a, épine du premier article. 3. H. praticola Walil &. — Tarse intermédiaire du côté droit : t, tibia; 1-5, articles du tarse ; a, épines terminales du pre- mier article. 4. M. Paulinoi Bourg. &. — Tibia et tarse postérieurs du côté droit : e, cuisse; €, tibia; 1-5, articles du tarse; a, prolon- gement du premier article. 1 5. H. simplicipes J. Duv. &. — Tarse postérieur du côté droit : l, tibia; 1-5, articles du tarse. 6. JT. scutellaris Fabr. 4. — Tibia et tarse postérieurs du côté droit : €, cuisse; , tibia; 1-5, articles du tarse; dabe, ap- pendice du premier article; a, son angle dorsal; b, son angle apical; e, son angle externe; dab, bord interne; bed, bord externe. 7. H. privignus Kiesw. &. — Tarse postérieur du côté droit : t, tibia; 1-5, articles du tarse. 8. H. dentipes Raffr. et physomerus Fairm. &. — Tibia et tarse postérieurs du côté droit : ce, cuisse; £, tibia ; 4-5, articles du tarse ; &, épine du premier article. 9. H. scutellaris Fabr. &. — Tibia et tarse antérieurs du côté droit (vus en dessous) : £, tibia; m”, l’un des mucros termi- naux du tibia, caractéristiques du genre Henicopus (lautre est caché par le fascicule de poils, f); 1-5, articles du tarse, le premier avec son grand crochet recourbé, c; 0, ongles munis de leur membrane. 10. AT. tibiellus Rosenh. &. — Cuisse antérieure du côté droit : h, hanche ; {r, trochanter avec sa saillie dentitorme ; €, cuisse avec sa dent apicale, d; ti, tibia. A1. H. Kiesemwetteri Reitt. . — Tibia antérieur du côté droit : e, cuisse; {, tibia dilaté intérieurement en un lobe triangu- laire Z; m, l’un des mucros (l'autre est caché par le pre- mier article du tarse, 1). (1888) 3 J. BourGgois. — Genre Henicopus ig. 19. H. senescens J. Duv. &. — Tibia et tarse postérieurs du côté droit : €, cuisse; 4, tibia ; 1-5, articles du tarse ; a, épine du premier article. 43. H. confusus 3. Duv. &. — Appendice tarsal postérieur du côté droit : a, angle dorsal ; b, angle apical ; e, angle externe. 14. H. distinguendus 3. Duv. 4. — Idem. 15. H. rugosicollis J. Duv. &. — Idem. 16. H. armatus Luc. &. — Idem. 417. H. ibericus J. Duv. &. — Idem. 18. H. pilosus Scop. g. — Idem. 19 29. H. Parnassi Kiesw. &. — Appendice tarsal postérieur du côté gauche (vu en dessous) : 4, angle dorsal; b, angle apical ; e, angle externe relevé en pointe très aigué. 21. H. falculifer Fairm. d. — Appendice tarsal postérieur du côté droit : &, angle dorsal. H. pilosus var. truncatus Fairm. & — Idem. RO xO . H. pyrenaeus Fairm. 4, — Idem. ho Co . H. longimanus Kiesw. G. — Idem. 24. H. Perezi Kiesw. &. — Idem. 25. H. vittatus Kiesw. &. — Idem. e 26. H. calcaratus Kiesw. d. — Appendice tarsal postérieur du côté droit : ep, épine redressée. 27. H. spiniger 3. Duv. 4. — Appendice tarsal postérieur du côté droit : 4, angle dorsal; e, angle externe. 28. H. Heydeni Kiesw. &'. — Idem. 29. H. hoplotarsus J. Duv. 4. — idem. N. B. Toutes les figures sont représentées vues d’en haut, à l’excep- tion des figures 9 et 20 qui ont été dessinées vues en dessous, c’est-à- dire en supposant l’insecte retourné sur le dos. ÉTUDES SUR LES LÉSMEVRIDES Par M. Ernest OLIVIER. (Séance du 13 ‘avril 1887.) 1j) Les genres à antennes flabellées 2e partie (2) Genre Æthra Cast, Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 133. — Lacord., Gen des Coléopt., IV, 316, pro parte. Cladophorus Gray, Griff. An. Kingd. Ins., I, 266, 1832 (3), nec Guér. Les antennes, allongées, minces, filiformes, ont les articles 3-10 munis à leur côté interne d’un long rameau grêle et contourné sur lui-même, ayant son point d'insertion tantôt à la base, tantôt au sommet, ou au milieu de Particle; le prothorax est atténué en avant, parfois acuminé, avec les angles basilaires ordinairement droits, rarement prolongés en arrière ; l'abdomen est généralement peu lobé latéralement et l’apparei lumineux très peu développé. Les mâles seuls sont connus. Dans ce sexe, le bord postérieur du dernier segment ventral est tronqué carrément ou légèrement anguleux dans son milieu; le pygidium est simplement sinué ou trilobé, à lobe médian plus large, mais pas plus long que les latéraux. (1) Voir: I, 1885, p. 125-154 (1-30) pl. 3°; II. 1886, p. 201-246 (31-76) pl. 3, (2) Voir : 1re partie, 1885, p. 125 (1). (3) Le nom de Cladophorus a la priorité sur celui d'Æthra, mais doit être mis en synonymie, ayant déjà été employé par Guérin, en 1831, pour désigner un genre de Lycides. Ano, Soc. ent. Fr. — Juin 1888. Nr _ l f » A k, ,° Pont Fa x: Praz AT NS « SRE POURIL 36 _E. OLIviEr. (78) Les insectes qui composent ce genre ont la forme générale des Calyp- tocephalus, mais ils s’en distinguent bien par leurs antennes unifla- bellées; leur prothorax est, en outre, moins rétréci en avant et leur dernier segment ventral est tout différemment conformé. Ils se rap- prochent beaucoup plus des Vesta, et il est même assez difficile de tracer une démarcation rigoureuse entre ces deux genres, qui devraient peut- être se réunir, d'autant plus que certaines espèces, entre autres celles du Nicaragua décrites par M. Gorham, semblent préparer une transi- tion par leurs rameaux antennaires ‘courts et leur dernier segment ventral légèrement anguleux dans le milieu de son bord postérieur. Les Æthra habitent l'Amérique méridionale, sauf les trois espèces publiées par M. Gorham : concolor, despecta et brunnipennis. Il en existe un grand nombre d’inédits. J’en décris ici quelques-uns faisant partie de ma collection. 1. ZÆÆTHRA MARGINATA Gray, Cladophorus marginatus Gray, Griff. An. Kingd. Ins., I, 266, pl. 39, fig. 4, 1832. — Lucidota limbata Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 137. Colombie (Mus. de Bruxelles); Brésil (coll. Oberthür) ; Petropolis (ma collect., type Castelnau). D'un brun noirâtre; bords du prothorax et des élytres, sommet de l’écusson, pattes (sauf l'extrémité des tibias et le dernier article des tarses, obscurs), ventre et pygidium d’un testacé blanchâtre; chacun des segments supérieurs de l'abdomen, qui est à peine lobé latéralement, est en outre bordé de cette même couleur ; le dernier segment ventral est tronqué carrément, l’anal est obconique. Les rameaux antennaires prennent naissance aux deux tiers environ de la longueur des articles à partir de la base. Je possède le type du Lucidota limbata de Castelnau. Il est identique à l’exemplaire du Musée de Bruxelles que M. Gorham rapporte au Cla- dophorus marginatus Gray. Chez un individu de la collection Oberthür, les segments inférieurs de l'abdomen sont, comme les supérieurs, bruns et bordés de blan- châtre ; les deux derniers seulement sont entièrement de couleur claire, et. le pygidium porte à sa base une tache quadrangulaire obscure. 2. ÆTHRA MODESTA Cast, Lucidota modesta Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 138. Brésil (ma collect., type). 4 1 (79) Lampyrides. — Genre Æthra. 37 Diffère de l’espèce précédente par son prothorax obscur, bordé latéra- lement de fauve (le bord marginal restant étroitement brun), la bordure des élytres interrompue autour de l’angle apical, les tibias, les tarses et le sommet des fémurs obscurs. Le dernier segment ventral est égale- ment tronqué carrément ou très légèrement anguleux dans son milieu, et les lobes latéraux des segments supérieurs de l’abdomen sont aussi très peu saillants. Les rameaux antennaires ont leur point d’insertion à peu près au milieu des articles. 3. ÆÆTHRA LATERALIS Guérin, Cladophorus lateralis Guér., Mag. de Zool., 1831, nec Cast. Brésil (Mus. de Paris, éype). Tête petite, noire, mandibules rouges ; rameaux antennaires très longs, les supérieurs naissant au sommet des articles; prothorax jaune pâle, à disque rougeûtre; élytres brunes, à marge externe d’un jaune pâle; pattes brunes. k, ÆTHRA MALEDICTA Ern. Olivier. — Ethra lateralis Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, nec Guér. Brésil : Salobro, Petropolis (ma collect.). Abdomen d’un brun noir luisant, à l'exception du pygidium, du der- nier segment ventral et de l’anal, qui sont plus ou moins entièrement blanchâtres ; dernier segment ventral légèrement anguleux dans le milieu de son bord postérieur ; bordure blanche des élytres prolongée jusqu'aux deux tiers ou aux trois quarts de leur longueur totale ; rameaux anten- naires très longs et linéaires, ayant leur point d'insertion au sommet de chacun des articles. Jai dû changer le nom de Castelnau comme faisant double emploi avec celui imposé antérieurement par Guérin à l'espèce précédente. 5. ÆTHRA AXxILLARIS Motsch., Æthra axillaris Motsch., Ét. ent., 1853, 8. Brésil : Rio-Janeiro, Petropolis (ma collect.). Coloration semblable à celle de lespèce précédente, mais de moindre dimension dans toutes ses parties. Prothorax plus transversal, arrondi et nullement atténué en avant. Hanches et base des fémurs blanchâtres. Mandibules et crochets des tarses roux. 38 E. OLIVIER. (80) 6. ÆTHRA LIMBIPENNIS, NOV. Sp. Brésil : Caraca (coll. Oberthür, la mienne). Long. 42 miil.; lat. hum. 4 mill. — Angusta, parallela, nigra, nilida ; prothorace elytrisque tenuiter flavo limbatis, ultimo ventrali segmento in medio postico mucronato, utrinque macula lucida ornato. Rameaux antennaires médiocrement allongés, ceux des articles 3 et X prenant naissance au milieu des articles, les suivants à l'extrémité. Pro- thorax lisse sur son disque, grossièrement ponctué sur le reste de sa surface, chargé longitudinalement dans son milieu d’une fine côte légè- rement saillante, fortement atténué dans sa moitié antérieure et arrondi au sommet, étroitement bordé de blanc, cette bordure limitée en dedans par une strie de gros points contigus, côté de la base presque droit, à angles aigus, mais non prolongés en arrière. Écusson noir, triangulaire, grossièrement ponctué. Élytres à peine plus larges que le prothorax, allongées, parallèles, pubescentes, rugueuses, noires, entièrement bordées de blanc. Appareil lumineux réduit à deux taches claires situées latéralement à la base du dernier segment ventral. Bien différente des espèces voisines par la couleur entièrement noire de son corps et par la bordure ininterrompue des élytres et du protho- rax; cependant, chez les exemplaires de la collection Oberthür, cette dernière est peu visible sur le bord basilaire du prothorax. 7. ÆTHRA LATREILLEI, NOV. Sp. Brésil (ma collect.). Long. 411—1% mill.; lat. hum. 3—% mill. — Fusca; prothorace flavo ; elytris flavo limbatis, linea elevata munitis ; abdomine pedibusque piceis ; ullimo ventrali segmento testaceo. Var. Prothorace plaga discoidali fusca ornato. Étroit, allongé, parallèle. Antennes noires, à rameaux linéaires, très longs, s’insérant à l’extrémité des articles. Prothorax flave, rétréci en avant dans sa moitié antérieure, arrondi au sommet, fortement ponctué antérieurement et latéralement, presque lisse, canaliculé et pubescent sur son disque; angles basilaires aigus. Écusson brun, quadrangulaire, grossièrement ponctué. EÉlytres allongées, pubescentes, rugueuses, brunes, bordées sur tout leur pourtour de testacé flave, cette bordure un peu dilatée au milieu de la marge externe, chargées d’une côte mé- diane bien saillante, naissant près de l'épaule et prolongée jusqu’à l'angle apical, et, de chaque côté, d’une autre le plus souvent à peine marquée. | (81) Lampyrides. — Genre Æthra. 39 Abdomen brun en dessus, d’un brun de poix en dessous ainsi que les pattes et la poitrine; dernier segment ventral testacé, muni, dans le milieu de son bord postérieur, d’une dent très courte. Dans la variété, la tache brune du prothorax ne laisse à la base qu’un étroit liséré flave. 8. ÆÆTHRA FESTIVA, NOV. Sp. Brésil : Petropolis (coll. Oberthür, la mienne). Long. 9—12 mill.; lat. hum. 3—4 1/2 mill. — Fusca; prothorace fluvo, tenuissime nigro marginato, disco aurantiaco, angulis posticis acutis ; seutello nigro, subquadrato; elytris fuscis, usque ad trientem apicalem externe flavo limbatis ; peclore piceo, abdomine nigro, ultimo ventrali segmento flavido, in medio postico breviter aculeato ; pedibus testaceis. Étroit, allongé, parallèle. Rameaux antennaires très longs, naissant au sommet des articles. Prothorax fortement rétréci en avant dans sa moitié antérieure, arrondi au sommet, flave, orné sur son disque d’une large tache quadrangulaire d’un rose carminé, très étroitement bordé de noir dans tout son pourtour, cette bordure parfois presque effacée antérieure- ment, mais toujours bien visible le long du côté de la base, qui est échancré dans son milieu au-dessus de l’écusson; ce dernier est ponc- tué, rugueux, quadrangulaire. Élytres brunes, ornées à leur marge externe d’une bordure flave qui part de l'épaule et se prolonge jusqu'aux deux tiers de leur longueur. Poitrine d’un brun de poix; abdomen noir, assez fortement lobé supérieurement; dernier segment ventral testacé et muni, dans le milieu de son bord postérieur, d’une pointe très légèrement saillante. Pattes testacées. 9. ÆTHRA JUCUNDA, NOV. Sp. Brésil : Petropolis, Boa-Sorta (ma collect.). Long. 11 1/2 mill.; lat. hum. 4 mill. — Oblonga, fusca; prothorace aurantiaco, nigro circumcincto; elytris fuscis usque ad trientem apica- lem externe flavo marginatis, sulura lenuissime sordide flava; subtus nigra, coxis, femorum basi et ullimo segmento flavidis. Oblong, allongé, brun. Rameaux antennaires longs, linéaires, naissant au sommet de chaque article. Prothorax à côtés arrondis, à peine atténué antérieurement, bord basilaire légèrement sinué au-dessus de Pécusson, angles postérieurs aigus et saillants en arrière, d’un beau rose orangé, marginé de noir sur tout son pourtour. Écusson noir, triangulaire. Élytres à peine plus larges que le prothorax, pubescentes, rugueuse- / 40 E. OLIVIER. (82) ment ponctuées, chargées chacune de deux côtes finement saillantes, noires, avec le bord externe assez largement marginé de flave blan- châtre dans ses deux tiers basilaires et la suture très finement bordée de cette même couleur sur une longueur variable à partir de l’écusson. Repli.prothoracique rose ; hanches, base des cuisses et dernier segment ventral d’un jaune blanchâtre; celui-ci très légèrement mucroné posté- rieurement dans son milieu. La bordure noire du prothorax est variable. Chez un des exemplaires que j'ai sous les yeux, elle est réduite à un très mince liséré interrompu au sommet et le long de la base. Je possède, provenant également de Boa-Sorta, un individu femelle de coloration absolument identique à l'Æ. jucunda. I n’en diffère, outre les caractères sexuels ordinaires (largeur de l'abdomen, forme du der- nier segment ventral), que par les antennes qui sont fortement compri- mées-et seulement pourvues à leur côté interne d’une large dent trian- gulaire. Cette femelle doit-elle être rapportée à l’espèce que je décris? J'ai tout lieu de le croire, mais je ne puis me prononcer avec une certi- tude absolue tant que je n'aurai pas vu un plus grand nombre d’exem- plaires de ce sexe appartenant au genre Æthra. 10. ÆTHRA DECORATA, NOV. Sp. Brésil : Petropolis (coll. Oberthür, la mienne). Long. 40 mill.; lat. hum. 3 4/2 mill. — Oblongo-ovata, nigra ; pro- thorace flavo, punctato, marginato, disco miniato, basi tenuiter nigro marginato; scutello triangulari; elytris pubescentibus, nigris, striga albida juxta-marginali ornatis ; quinto et sexto ventris segmentis puncto testaceo notatis, ultimo in medio postico leviter anguloso. Var. Coxis et pedibus albidis, tarsis infuscatis. — Petropolis (ma collect.). Noir, ovalaire oblong ; rameaux des antennes de longueur médiocre, naissant à la base des articles. Prothorax flave, arrondi en avant, mar- giné, ponctué, à disque lisse rouge, côté de la base finement bordé de noir, angles postérieurs droits, non saillants. Écusson noir, triangulaire, ponctué. Elytres oblongues, plus larges à leur base que le prothorax, s’élargissant encore légèrement, pubescentes, ponctuées, noires, ornées, le long de leur bord marginal, qui reste noir, d’une bande d’un blanc jaunâtre partant de l’épaule et disparaissant avant d'atteindre l'angle apical. Dessous du corps obscur, à lexception d’un point blanc sur le milieu du cinquième et parfois aussi du sixième segment du ventre, x “ (83) Lampyrides. — Genre Æthra. IA le dernier offrant postérieurement dans son milieu une très courte pointe. L’Æthra decorata, outre sa forme élargie, est remarquable par la dis- position de l'appareil lumineux, qui n’a plus son siège, comme chez les espèces voisines, dans le dernier segment ventral. 11, ÆTHRA GRATIOSA Blanch., Vesta gratiosa Blanch., Voy. d’Orb., Ent., 122. pl. 7, fig. 5. Chiquitos (d’Orbigny) ; Cavallo-Cocho (coll. Oberthür). La légère échancrure antérieure du prothorax dont parie M. Blanchard dans sa description et qui est figurée sur le dessin est évidemment une anomalie. Var. Elytris nigris, margine laterali et suturali in dimidia parte basali rufu. Fonteboa (ma collect.). Chez le type, la moitié environ des élytres, à partir de la base, est d’un jaune fauve; mais dans la variété que je mentionne, la couleur noire a pris un grand développement et se prolonge dans le milieu de chacune d'elles jusqu’à la base, ne laissant de couleur rousse qu’une étroite bordure suturale et marginale. 12. ÆTHRA INEXSPECTATA Ern. Oliv., Rev. d’Ent., 1886. [23 CS ON Fe Je donne ici le dessin de cette jolie espèce, capturée au Brésil, à Caraca, par M. Gounelle. Ce dernier m’ayant cédé la série entière des Lampyrides qu’il a rap- portés de son voyage, elle fait maintenant partie de ma collection, ainsi que les autres espèces que j'ai décrites en même temps qu’elle dans la Revue d'Entomologie (loc. cit.). 13. ÆTHRA ELEGANTULA, NOV. Sp. Brésil méridional (ma collect.). Long. 41. mill.; lat. hum. 4 mill. — Oblonga, nigra, pubescens ; cupite, ore el duobus primis antennarum articulis piceis; antennarum ramulis gracilibus, longissimis ; prothorace antice attenuato, basi recte truncato, angulis poslicis acutis et extus leviler productis, fusco, maculis duobus teslaceis notato ; elytris nigris, margine externo latius et sutura tenuiter 12 E. OLIVIER. (84) flavo limbatis ; pedibus et ultimo ventrali segmento piceis; hoc recte lruncato. Oblong, allongé, noir; tête, parties de la bouche, deux premiers articles des antennes, hanches, jambes et dernier segment ventral d’un brun de poix. Rameaux des antennes naissant du sommet de chaque article, linéaires, très longs, chacun égalant au moins la moitié de la longueur totale de l’antenne. Prothorax convexe, atténué en avant et sinué de chaque côté près du sommet; bord basilaire tronqué carré- ment; angles postérieurs aigus et légèrement saillants en dehors ; brun, orné sur son disque de deux taches testacées ovalaires. Élytres un peu plus larges que le prothorax, très légèrement rugueuses et pubescentes, noires ; suture avec un fin liséré flave ; marge externe largement bordée de cette même couleur dans ses deux tiers basilaires, le tiers apical restant noir. Pygidium légèrement testacé latéralement ; dernier segment ventral échancré en demi-cercle postérieurement. Cette espèce est facilement reconnaissable à son prothorax noir orné de deux taches jaunes et à la forme du dernier segment ventral. 1%. ÆrHrA cncricoLuis Blanch., Vesta cincticollis Blanch., Voy. d’Orb., Ent., 122, pl. 7, fig. 4. Chili : Valparaiso (Mus. de Paris, ma collect.). Le dernier segment ventral est muni dans son milieu d’un lobe linéaire plus accentué que chez les autres espèces du genre. On n’y voit aucune trace d’un appareil lumineux. 15. ÆTHRA MELANURA Cast., Megalophthalmus melanurus Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 131. Pérou (ma collect., type). Comme chez l'espèce précédente, le dernier segment ventral est pourvu d’un lobe filiforme plus allongé que chez ses congénères. L’abdomen est fortement lacinié supérieurement; il est en entier d’un jaune testacé, à l'exception du pygidium, du sommet des angles latéraux des cinquième et sixième segments, du lobe filiforme du dernier et de lanal qui sont noirs. Il n’y a pas non plus d'appareil lumineux, à moins que l’abdomen tout entier ne soit phosphorescent pendant la vie de l’insecte. Je possède l'individu de la collection Chevrolat, type de la description de Castelnau. Son prothorax acuminé, sans tubercules sur le disque, et la forme de ses antennes l’éloignent du genre Megalophthalmus. is (85) Lampyrides. — Genres Æthra et Vesta. 13 16. ÆrTarA INTERRUPTA Cast., Ethra interrupta Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 134. Brésil (Castelnau). Noir. Prothorax bordé de testacé. Élytres d’un jaune fauve, avec la suture obscure à la base et une bande noire juxta-marginale interrompue dans son milieu. Genre Westa Cast., Ann. Soc. ent Fr., 1833, 133. — Lacord., Gen. des Coléopt., IV.— Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 13. — Ern. Oliv., Ann. Mus. civ. Gen., 1885, 33/4. Les Vesta sont d’une forme plus élargie que les Æthra; les articles des antennes sont plus robustes et émettent des rameaux beaucoup plus courts et plus larges, naissant toujours de l'extrémité de Particle; les angles postérieurs du prothorax sont généralement saillants en arrière ; l’abdomen est fortement lobé latéralement. 4. Dernier segment ventral prolongé postérieurement en un long lobe linéaire; pygidium quadrangulaire, à bord postérieur trilobé ou trisinué. ©. Dernier segment ventral en forme de triangle tronqué et incisé au sommet; pygidium triangulaire, sinué de chaque côté près du sommet. Ce genre fait le trait d’union entre les Æthra et les Lucidota, et cer- jains de ces derniers n’en diffèrent guère que par les articles des an- tennes encore plus élargis, plus anguleux et plus fortement comprimés. Les espèces connues proviennent toutes de l'Asie orientale. Le tableau suivant facilitera leur détermination. LÆlyires entièrement noires... 2." :2.2./% 1, 0,10 Ta 2 = — Élytres variées de noir et de testacé............ .......... Re — Élytres entièrement d’un roux testacé............ +. SATURNALIS Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 13 ; — Midd. Sum. Coleopt., 67. — Ern. Oliv., Notes Ley. Mus., 1886, 191. — Inde (Mus. de Belgique, 3%, $, type; Mus. de Leyde, ©, type; ma collect., &). ATAMe CEando 17-21 ML. 16.448 aan Eh Ge 3. — Taille beaucoup moins grande, 11—14% mill........ RON L. 3. Poitrine et abdomen (sauf le dernier segment) obscurs. CHevroLaTI Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1833, 133. — Java (Mus. de Bruxelles, € ; ma collect., &, type). A E. OLIVIER. À (86) — Corps d’ün jaune roussâtre. .. 4,444: .emteesees soute s MDAVIDIS Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1878, 114. — Chine centr. &. Abdomen noir, avec le dernier segment seulement flave. MENETRIESI Motsch., Ét. ent., 1853, 43. — Sumatrensis Gorh., Notes Leyd. Mus., 1882, 102. — Sumatra (Mus. de Leyde, &, type); Java (Mus. de Gênes, & ; ma collect., &). — Corps entièrement rouge ou flave en dessous..........,.... D. 5. Prothorax fortement sinué près du sommet, sans sillon sur SOAUISQUE 2 ÉCHSSOMOIT dE -NeNee roi e rite URENS Gorh., Notes Leyd. Mus., 1883, 3. — Ern. Oliv., Notes Leyd. Mus., 1886, 192. — Bornéo (Mus. de Leyde, &, type). — Prothorax arrondi en avant ou très légèrement sinué, à disque creusé d’un profond sillon, surtout dans sa moitié posté- rieure ; écusson flave ou orangé............... RIPENTÈUAE 6. 6. Fémurs et pattes entièrement noirs........... A AURANTIACA Ern. Oliv., Notes Leyd. Mus., 1886, 192; — wrens Ern. Oliv. (nec Gorh.), Ann. Mus. civ. Gen., 1885, 336. — Sumatra (Mus. de Leyde, &'; de Gênes, &; ma collect., d, ?; types). — Fémurs et pattes n'étant pas entièrement noirs......,...... 7. 7. Fémurs rouges, tibias noirs. HN SM Sr SERGE RSS + PROXIMA Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, Le — Ern. Oliv. , Ann. Mus. civ. Gen., 1885, 335. — Manille (Mus. de Gênes, 4); Min- doro (ma collect., &). Tibias d’un rouge brun; plus court et moins large........... var. minor Ern. Oliv., Ann. Soc. ent. Fr., 1886, 182. — Iles Philippines (coll. Oberthür). — Fémurs noirs, rouges seulement dans leur moitié basilaire ; DAS MOIS NS REA RTE LE Pate Eten See ROTUNDATA Ern. Oliv., Ann. Mus. civ. Gen., 1885, 33. — Sumatra (Mus. deg Gênes, ma collect., d, $, types). 8. Dessous du corps rouge ou testacé........... PSP CRIE BASALIS Gorh., Ent. Soc. Lond., 1880, 14. — Manille (ma collec- tion, d). — Poitrine rouge; abdomen noir, avec le dernier segment seu- lement d’un testacé flave...... ONCE: ERP EE TRES LA à XANTHURA Ern. Oliv., Ann. Soc. ent. Fr., 1886, 182. — Iles Philip- pines (coll. Oberthür, la mienne, &, $, types). (87) Lampyrides. — Genre Psilocladus. 45 Genre Psilocladus Blanch., Voy. d’Orb., Ent., 122. — Ern. Oliv., Ann. Soc. ent. Fr., 1885, 147. Cladoceras Kirsch, Berl. ent. Zeits., 1865, 68. . Drilolampadius Gorh., Biol. Centr. Amer., Malacod., 33. J'ai nu examiner, dans la collection de Lampyrides du Musée de Dresde qui m’a été obligeamment communiquée, les types des Clado- ceras décrits par mon savant collègue le D’ Kirsch, et j'ai reconnu aisément qu'ils ne pouvaient pas être séparés des Psilocladus. Je donne ici les dessins de deux d’entre eux, faits sur les individus typiques (PI. 4", fig. 10, Ps. calous; fig. 11, P. apicalis), et leur com- paraison avec les figures déjà publiées (Gorh., loc. cit., pl. 3, fig. 20, pl. 11, fig. 20; Ern. Oliv., loc. cit., pl. 3, fig. 9, 40 et 11) confirmera la validité de la synonymie que j’établis. Le genre Psilocladus comprendra donc, en plus des espèces men- tionnées dans une étude précédente (1), les Cladoceras apicalis (Berl. ent. Zeits., 4865, 69), calvus (loc. cit., 1870, 381) et peruvianus (loc. cit., 1873, 387). J’en fais connaître, en outre, trois nouvelles provenant du Brésil, ce qui porte à dix-sept le nombre des espèces composant actuellement ce genre. 1. PSILOCLADUS GRANDIS, nov. Sp. Brésil : Minas-Geraez, Caraça (ma collect., ex Gounelle). Long. 10 mill.; lat. hum. 4 1/2 mill. — Oblongo-ovatus, niger ; pro- thorace punctato brevi, semi-lunari, apicem versus utrinque sinuato, basi bisinuato, angulis rotundatis, haud productis, disco nigro, margi- nibus piceis ; scutello nigro, conico, grosse punctato; elytris prothorace latioribus, ampliatis, apicem versus altenuatis, rugosis, costulatis, nigris, vitta juæta-marginali obscure flavida ornatis ; pedibus nigris. Ovalaire, oblong, noir, finement pubescent. Rameaux des antennes deux fois aussi longs que Particle correspondant. Prothorax grossière- ment ponctué, Court, semi-lunaire, légèrement sinué de chaque côté près du sommet; côté de la base bisinué, à angles arrondis et nullement saillants ; d’un brun de poix à disque brillant, noir, chargé de deux tubercules peu saillants. Écusson noir, conique, grossièrement ponctué. Élytres plus larges que le prothorax, s’élargissant encore, atténuées rapidement près du sommet, noires, rugueuses, chargées chacune de (4) Études sur les Lampyrides, [, 1885, 147 (23). 16 E. OLrvier. (88) deux ou trois côtes légèrement saillantes et ornées d’une hande juxta- marginale d’un jaune brunâtre ; cette bande prend naissance à la hauteur de l'épaule en dehors et s'arrête avant d’atteindre l’angle apical, en laissant voir le rebord marginal dans toute sa longueur. Pattes et des- sous du Corps noirs. 2. PSILOCLADUS MARGINELLUS, NOV. Sp. Brésil : Petropolis (ma collect., ©). Long. 9 mill.; lat. hum. 4 mill. — Oblongus, fusco-piceus ; prothorace sulcatulo, aurantiaco, antice macula nigra et in medio basi lineola nigra ornato, angulis posticis obtusis sed retro productis ; scutello triangulari, nigro ; elytris oblongis, tricostatis, rugosulis, fuscis, margine testaceo abbreviato ; pedibus piceis ; quinto ventrali segmento maculis duobus parvis lucidis ornato, ultimo conico apice truncato. Oblong, d’un brun de poix brillant. Articles des antennes fortement ponctués, velus, à lamelles courtes. Prothorax en demi-cercle, légère- ment sinué près du sommet, grossièrement ponctué, légèrement sillonné dans son milieu, à tubercules du disque peu saillants, côté de la base presque droit, sinué pour former les angles postérieurs, qui sont obtus, mais assez fortement saillants, d’un jaune orangé avec deux petites taches noires, l’une ovalaire attenant au sommet, l’autre linéaire au milieu de la base au-dessus de l’écusson. Écusson noir, ponctué, trian- gulaire, arrondi au sommet. Élytres à peine plus larges que le protho- rax, oblongues, rugueuses, chargées chacune dans leur milieu de trois côtes saillantes, brunes, avec une bordure marginale testacée, s'étendant de l'épaule aux deux tiers de leur longueur et couvrant tout l’espace entre la marge et la premlère côte externe. Cinquième segment du ventre orné de chaque côté d’une tache ponctiforme d’un jaune brillant, le dernier obconique, à sommet tronqué. Jambes d’un brun de poix. Cette espèce se place près du pulcher Ern. Oliv., dont elle diffère par la forme et la couleur du prothorax et la bordure externe qui recouvre complètement la côte marginale. 3. PSILOCLADUS GAPILLATUS, NOV. Sp. Brésil : Santa-Rita (ma collect., x). Long. 7 mill.; lat. hum. 3 mill. — Oblongus, fuscus; ore palpisque piceis; ultimo antennarum articulo flavo ; prothorace semi-lunari, basi bisinuato, angulis posticis valde retro productis, punctato, sulcato, tes- taceo, macula discoidali nigra ; scutello nigro, brevi, conico, crebre punc- (89) Lampyrides. — Genres Psilocladus et Lamprocera. 47 tato; elytris oblongis, rugosulis, costulatis, testaceis, apice late nigris et macula lineari nigra juxta-sulurali, paulo post scutellum, ornatis ; pec- tore femoribusque basi piceis; ultimo ventrali segmento emarginalo, in medio brevissime mucronato. Oblong, d’un noir brunâtre ; bouche et palpes d’un brun de poix. An- tennes noires, à premier article gros, épaissi au sommet, deuxième transversal, très petit, 3-10 à peu près d’égale longueur, chargés chacun de deux rameaux grêles, ciliés, deux fois plus longs que Particle, pre- nant naissance à sa base; onzième simple, filiforme, d’un jaune flave. Prothorax semi-lunaire, grossièrement ponctué, à angles postérieurs longuement saillants en arrière, d’un flave testacé, avec une large tache médiane noire attenant à la base, mais ne touchant pas tout à fait le sommet; reliefs peu saillants, sillon longitudinal peu profond. Écusson noir, subtriangulaire, très ponctué. Élytres à peine plus larges que le prothorax, subparallèles, légèrement rugueuses, chargées de trois côtes obsolètes, d’un testacé flave, avec une large tache apicale noire couvrant presque la moitié de leur longueur, et, en outre, ayant chacune, près de la suture, au sommet de l’écusson, une courte tache linéaire bru- nâtre. Poitrine et base des fémurs d’un brun de poix. Un petit point plus clair sur le milieu du quatrième segment ventral, le dernier échan- cré, très légèrement mucroné au fond de cette échancrure. IV Descriptions d'espèces nouvelles LAMPROCERA THORACICA. Rio-janeiro (coll. Oberthür, 9). Long. 25 mill.; lat, hum. 6 mill. — Oblongo-ovalis, fusca; ore, anten- narum duobus primis articulis infra, prothorace, coxis anticis et femo- ribus intus, testaceis ; prothoracis disco postice utrinque nebuloso ; elytris punciatissimis, obsolete costulatis, humeris tenuiter testaceo marginatis. Un peu moins long et moins élargi que le L. Latreillei. D'un brun noiratre, à exception des parties suivantes, qui sont testacées : la moitié inférieure des deux premiers articles des antennes, la bouche, les deux premiers articles des palpes, le prothorax, la marge circa-humérale des élytres, les hanches antérieures, les trochanters et la tranche interne 18 E. OLIVIER. (90) des fémurs. Antennes courtes, ne dépassant guère la longueur du pro- thorax, à articles 3-10 bidentés, les dents d’égale longueur, naissant au sommet des articles, onzième simple, plus long que les deux précédents réunis. Prothorax à marge redressée antérieurement et sinuée de chaque côté près du sommet, qui est arrondi, finement et densément ponctué, avec le disque lisse, marqué de chaque côté près de la base d’une tache brune mal définie, chargé d’une carène, saillante surtout en avant dans la partie ponctuée; côté de la base légèrement sinué, à angles forte- ment arrondis. Ecusson en triangle obtus. Élytres brunes, finement marginées de flave autour de langle huméral, densément ponctuées, portant des traces obsolètes de deux côtes saillantes. Abdomen brun, sans aucun indice d'appareil lumineux, bord postérieur des trois premiers segments très brièvement testacé dans son milieu. MEGALOPHTHALMUS CONFUSUS. Région de l’Amazone : Faro (coll. Staudinger, la mienne, &). Long. 4—%4 1/2 mill.; lat. hum. 4 1/2 mill. — Oblongus, piceus, pubes- cens ; palpis, antennarum duabus primis articulis, prothoracis dimidio basali, scutello, pectoreque flavis ; prothorace subquadrato, antice angu- loso, punctutissimo, duabus tuberculis costiformis sat elevatis munito et utrinque foveolato, basi in medio anguloso, angulis posticis rectis ; ely- tris oblongis, rugosulis, tricostulatis, nigris; ventri piceo, penullimo segimento cereo. Oblong, d’un brun de poix, tout couvert d’une pubescence assez dense. Deux premiers articles des antennes simples, flaves, les autres émettant chacun un rameau allongé, comprimé, les cinquième à sep- tième les plus longs de tous. Prothorax noirâtre, flave dans sa moitié postérieure et finement bordé antérieurement de cette même couleur, à côtés latéraux droits, anguleux dans son milieu antérieur et un peu moins fortement dans le milieu de sa base; angles postérieurs droits, chargé de deux reliefs costiformes assez longuement saillants et creusé latéralement d’une fossette longitudinale. Écusson triangulaire, flave. Élytres noires, à peine plus larges que le prothorax, ponctuées, rugu- leuses, chargées, outre la suture, de trois côtes bien saillantes, prolongées jusqu’au sommet, sauf la juxta-suturale qui disparaît au delà des deux tiers de leur longueur. Poitrine flave ; abdomen d’un brun de poix ; avant- dernier segment du ventre d’un blanchâtre brillant. Bien distinct de toutes les autres espèces connues par la forme et la coloration de son prothorax. (91) Lampyrides. — Genres Lucidota et Aspidosoma. 49 4. LUCIDOTA PARVICOLLIS Ern. Oliv., Soc. ent. Belg., 1885, 23. PL 1 fe 3. Cette espèce se rapproche de quelques-unes de celles décrites par Solier sous le nom de Pyractonema, et il sera, je crois, avantageux de conserver ce genre tel qu’il l’a caractérisé. 9, LucipoTA SEXGUTTATA Ern. Oliv., Rev. d’Ent., 1886, 4. BI A 00e 2: Cette espèce fait partie d’un groupe assez nombreux, à faciès très homogène, qui devra être séparé des Lucidota à élytres allongées et subparallèles et constituera une nouvelle coupe générique que je me réserve d'établir dans une étude subséquente. L’exemplaire sur lequel j'ai fait ma description a été capturé à Bahia par M. Gounelle et figure actuellement dans ma collection. 3. LuciporA PERPUSILLA Ern. Oliv., Soc. ent. Belg., 1885, 23. Pl'4r, fs. Cette espèce rentre dans le groupe dont font partie, avec la précé- dente, les L. inaperta Ern. Oliv., oblongo-notata Ern. Oliv., quadri- quitata Gorh., latiuscula Motsch., etc., présentant des élytres ovalaires et un prothorax relativement étroit, et pour lesquels il est nécessaire, comme je l’ai déjà dit, d'établir une coupe générique nouvelle. 1. ASPIDOSOMA MACULATUM De Geer, Ins., IV, 1774, 50, pl. 17, fig. 4. PR ASSET. Brésil : Para (ma collect.). Long. 13 mill.; lat. hum. 6 mill. — Convexum, oblongum, postice valde attenuatum, luridum, pubescens ; palpis, antennis (duobus primis articulis eæceptis), tarsis et tibiarum apice nigris; prothorace semi-lunuri, convexo, tenuiter punctato, angulis posticis obtusis, fere rectis, flavido, duabus vittis longitudinalibus et quatuor maculis basalibus nigris, plagis rubidis separatis, ornato ; scutello triangulari, fusco ; elytris prothorace vix latioribus, paululum ampliatis, apicem versus valde attenuatis, apice obluso, brunneis, sutura tenuiter margine laterali latissime flavis, hoc maculam subhumeralem nigram includente; abdomine flavo, duobus pe- nullimis ventris segmentis lucidis. Assez fortement convexe, oblong, très atténué en arrière, pubescent, d’un jaunâtre pâle. Palpes et antennes noirs, à l’exception des deux (1888) 1 50 E. OLivier. (92) premiers articles des dernières qui sont flaves. Prothorax semi-lunaire ou obtriangulaire, très finement ponctué, jaunâtre, orné de deux bandes longitudinales médianes, noires, presque confluentes, séparées par un étroit espace rosé et se fondant insensiblement dans la couleur jaune avant d'atteindre le sommet, et, en outre, de quatre taches basilaires noires, une à chacun des angles postérieurs, qui sont obtus ou presque droits, et les deux autres de chaque côté, à égale distance des angles et des bandes médianes ; ces taches sont séparées les unes des autres par des espaces d’un rosé plus ou moins accentué ; côté de la base recourbé en arc dirigé en arrière, avec une légère échancrure au-dessus de l’écusson, qui est brun ou triangulaire. Élytres à peine plus larges que le prothorax, un peu élargies au delà des épaules, puis fortement atténuées jusqu’à l'angle apical, qui est obtus, brièvement pubes- centes et légèrement ponctuées, brunes, avec la marge latérale large- ment flave et enclosant une tache noire, ronde, subhumérale. La couleur flave est séparée de la partie brune par une bande noire non prolongée jusqu’au sommet. La côte suturale est aussi très étroitement flave. L’ab- domen est jaunâtre, avec les deux avant-derniers segments plus bril- lants. Les tarses et le sommet des tibias sont obscurs. Cette espèce ayant été très sommairement décrite et mal figurée par De Geer, j'ai cru utile d’en donner une description plus complète et un dessin plus exact. 2. ASPIDOSOMA ROSEIVENTER. Région de l’Amazone : Faro (coll. Staudinger, ®, la mienne, Long. 8 4/2 mill.; lat. hum. 4 1/2 mill. — Pallide flavum, oblongo- ovatum, pubescens ; antennis apice piceis, vertice roseo ; prothorace semi- lunari, margine antico diaphano et erecto, basi leviter bisinuato, angulis posticis oblusis, tenuiter punctato, pallide flavo, disco lineola mediana flava, signo lobato nigro et duabus maculis roseis ornato; scutello obco- nico ; elytris prothorace latioribus, ellipticis, convexis, tenuiter rugosulis, flavescentibus, margine externo pallidiore, utrinque vittis tribus longitu- dinalibus et punctis duobus quadratis submarginalibus brunneis ornatis ; pectore, pedibus et tribus primis ventris segmentis pallide flavis, tarsis infuscatis. d. Quatuor ullimis ventris segmentis roseis, quinto et sexto plaga cerea biimpresionata fere opertis, ullimo parvo valde emarginato, anali brunneo. ®. Quatuor ultimis ventris segmentis roseis, quinto in medio plaga quadrata cerea ornato, ultimo triangulari, apice inciso. (93) Lampyrides. — Genre Aspidosoma. o1 Petit, ovalaire, oblong, d’un jaunâtre pâle, couvert d’une courte pu- bescence appliquée. Antennes de la longueur du prothorax, grêles, à derniers articles d’un brun de poix. Tête jaunâtre, avec une tache rose sur le vertex. Prothorax en demi-cerele, un peu elliptique, finement ponctué, marge antérieure un peu redressée et presque diaphane, la basilaire légèrement sinuée, à angles très obtus, d’un jaune pâle, avec la partie postérieure du disque rouge; cette tache rouge est traversée longitudinalement par une fine ligne jaune, de chaque côté de laquelle se trouve une bande noire recourbée vers la base; repli prothoracique rose. Écusson conique, pâle. Élytres un peu plus larges que le protho- rax, assez fortement convexes, elliptiques, ponctuées, rugueuses, d’un jaunâtre très pâle, s’affaiblissant encore le long de la marge externe ; ornées chacune de trois bandes brunes longitudinales et de deux taches quadrangulaires de même couleur. Ces taches joignent la côte marginale à la bande brune la plus externe et sont situées : la première et la plus grande au tiers basilaire de l’élytre et la seconde au tiers api-. cal. Le dessous du corps est flave, sauf les quatre derniers segments du ventre, qui sont d’un beau rose chez les deux sexes; les cinquième et sixième recouverts, chez le mâle, d’une large plaque d’un blanc de cire, tandis que, chez la femelle, l'organe lumineux paraît constitué seule- ment par une plaque quadrangulaire qui n’occupe que le milieu du cin- quième segment ventral. La coloration du ventre est ici bien caractéristique ei rend facile à reconnaître cette jolie petite espèce. 3. ASPIDOSOMA PERPLEXUM. Région de l’Amazone : Faro (coll. Staudinger, ®, la mienne, 4, ®). Long. 8 mill.; lat. hum. 4 mill. — Ovatum, flavescens ; antennis bre- vioribus, ciliatis, apice nigricantibus ; prothorace convexo, brevi, obtrian- gulari, apice rotundato, angulis posticis obtusis, punctato, flavo, macula mediana fusca ; scutello læviusculo, triangulari, flavido ; elytris protho- race mullo latioribus et adhuc ampliatis, scutiformis, parum convexis, marginatis, satis nigris sparsim opertis, fuscis, utrinque villa juxtu- suturali dilutiore et tribus maculis marginalibus albidis ornatis, prima humerali subquadrata, secunda mediana majore, tertia minore subapi- cali; pectore tarsisque nigricantibus, ventri piceo. 4. Tribus ultimis ventris segmentis flavis, ullimo parvo subquadrato. @. Quinto ventrali segmento flavo, ultimo triangulari, nigro, apice tenuiler inciso. »2 E. Ozivier. (94) Ovalaire, oblong, jaunâtre, couvert sur le prothorax et les élytres de cils noirs épars. Tête, bouche et premiers articles des antennes flaves, les derniers rembrunis. Prothorax étroit, court, obconique ou obtrian- gulaire, à sommet arrondi, à angles basilaires obtus, flave, orné dans son milieu d’une large tache triangulaire brune ; côté de la base tronqué carrément; bord marginal fortement ponctué. Écusson triangulaire, jaunâtre. Élytres beaucoup plus larges que le prothorax, s’élargissant encore, puis atténuées en forme de bouclier, légèrement ponctuées ; marge externe fortement redressée ; brunes, ornées chacune d’une large bande juxta-suturale plus claire ou d’un brun jaunâtre et de trois taches marginales d’un blanc jaunâtre : la première, humérale, n’atteignant pas la marge externe, qui reste étroitement noire, et se prolongeant angulai- rement au côté interne de son sommet; la deuxième, rectangulaire, au milieu de l’élytre, recouvrant la marge, de même que la troisième, trian- gulaire, se prolongeant jusqu’à l’angle apical. Poitrine et tarses rem- brunis ; ventre d’un brun de poix. Le sixième segment du ventre semble, chez quelques femelles, avoir été aussi lumineux que le cinquième. Les soies qui recouvrent les élytres sont parfois jaunâtres au lieu d’être noires, surtout le long de la marge externe. La disposition des couleurs et des taches sur les élytres est analogue à celle de brevicollis Kixsch. Mais notre espèce se distingue bien de cette dernière, outre sa taille infiniment plus petite, par la forme du protho- rax, la tache humérale laissant noir le bord marginal de l’élytre, la couleur claire de la tête, des pattes et du dessous du corps. L&. ASPIDOSOMA PALLENS. Paraguay (coll. Berg, la mienne, &). Long. 42 mill.; lat. hum. 5 mill. — Elliptico-elongatum, pallide fla- vescens ; prothorace triangulari, lateribus tantummodo incurvatis, an- qulis obtusis, flavidum, macula quadrata fusca ; scutello triangulari, brunneo, apice dilutiore ; elytris pallidis, pubescentibus, prothorace latioribus, dein ampliatis, tunc ad apicem valde attenuatis ; pectore tar- sisque infuscatis ; abdomine flavo, duobus penullimis ventris segmentis lucidis, ultimo brevi, recte truncato. En ellipse allongée, d’un flave pâle un peu brunâtre. Prothorax pu- bescent, triangulaire, à côtés légèrement courbes, à sommet arrondi, à angles postérieurs obtus, assez fortement ponctué, surtout vers les angles basilaires, marge un peu redressée antérieurement ; d’un flave CET GRAS (95) Lampyrides. — Genre Aspidosomu. D3 pâle, avec une tache quadrangulaire brune et imponctuée dans sa moitié postérieure, une courte côte finement saillante dans le milieu de la moitié antérieure. Écusson triangulaire, brun, moins obscur au sommet. Élytres pubescentes, plus larges aux épaules que le prothorax, s’élar- gissant encore jusqu'au milieu de leur longueur, puis rapidement atté- nuées jusqu’à l’angle apical, qui est obtusément arrondi ; très finement ponctuées, d’un flave pâle un peu brunâtre. Poitrine et tarses d’un brun jaunâtre. Abdomen flave, les deux avant-derniers segments du ventre brillants, le septième très court, en forme de trapèze. d. ASPIDOsoMA Buyssonr. — PI. 4°, fig. 6. République Argentine : Corraliton, près Mendoza (Mus. de Bruxelles, ma collect.). Long. 43—14% mill.; lat. hum. 5 4/2—6 1/2 mill. — Ovatum, fuscum, pube grisea brevi vestila; ore testaceo, labro fusco, capite aurantiaco, vertice nigro ; prothorace subogivali, basi sinuato, angulis rotundatis, tenuiler flavo limbato, duabus maculis anticis et duabus subbasalibus testaceis, lineisque tribus discoidalibus minialtis ; scutello fusco, triangu- lari, apice rotundato ; elytris prothorace latioribus, dein ampliatis, apice oblusis, fuscis, margine, sutura, tribus maculis submarginalibus (prima humerali, altera ante medium majore, quadrata, tertia post medium lineari) lineisque quatuor longitudinalibus (secunda et tertia ad apicem litura transversa conjunctis) flavidis ; pectore nigro, coæis et femorum basi testaceis. d. Ventre piceo, quinto et seæto segmentis flavis, lucidis, septimo in medio infuscato, subquadrato, anali nigro. ®. Ventre piceo, limbo inferiore segmentorum dilutiore, quarto cum macula cerea in medio, ultimo triangulari, apice inciso. Étroit, en ovale allongé, assez fortement convexe, couvert d’une pu- bescence grise courte et appliquée. Antennes un peu plus longues que le prothorax, noires, à premier article testacé inférieurement. Tête d’un roux orangé, vertex, labre et palpes noirs, parties de la bouche d’un jaune de poix. Prothorax obtriangulaire, largement arrondi au sommet, à angles basilaires obtus, finement bordé de flave dans tout son pour- tour, brun, avec deux taches antérieures rectangulaires flaves, jointes chacune à une plus petite de même couleur située dans Pangle basilaire, orné, en outre, sur son disque, de trois lignes longitudinales d’un roux orangé, la médiane la plus longue, les latérales s’arrêtant en arrivant à ÿ4 E. Ouivier. (96) la tache flave, bord basilaire légèrement sinué. Écusson brun, en triangle à sommet arrondi. Élytres plus larges à leur base que le prothorax, s’élargissant encore, puis atténuées jusqu'à l’extrémité qui est obtuse, brunes, finement bordées de flave, ornées en outre de trois taches sub- marginales et de quatre lignes longitudinales de cette même couleur : la première tache, petite, à l'angle huméral ; la seconde, la plus grande des trois, quadrangulaire, située un peu avant le milieu, et la troisième, linéaire, allongée, un peu après le milieu. Ces taches ne sont pas immé- diatement attenantes à la marge externe et laissent entre elles et la bordure flave de cette dernière un étroit espace brun; les deux lignes longitudinales internes sont plus longues que les externes et sont réunies par un trait transversal en arrivant à l’angle apical; la marginale est courte, parfois obsolète. Hanches, base et extrême sommet des fémurs testacés ; poitrine noire. Je dois la connaissance de cette intéressante espèce à mon collègue et ami M. H. Du Buysson, qui a bien voulu enrichir ma collection des exemplaires mâles et femelles capturés aux environs de Mendoza par le D' Ventura Gallegos, duquel il les tenait. Je suis heureux de pouvoir la lui dédier en témoignage de ma reconnaissance pour la précieuse collaboration qu’il m’apporte par ses dessins si artistement et si fidèle- ment exécutés. Un individu de même provenance existe au Musée de Bruxelles. 1. PHOTINUS FRIGIDUS. Terre-Neuve : cap Breton (ma collect., &, ®). Long. 7—11 mill. — Oblongo-elongatus, fuscus, pubescens ; ore et an- ennarum duobus primis articulis piceis ; capite plano, tenuiter punctato ; prothorace brevi, convexo, semi-circulari, nigro, disco lævi, obsolete ca- naliculato, margine pallide flavo et profunde punctato, basi media leviter emarginato, angulis fere rectis, haud prominulis ; scutello, nigro, punc- lato, obconico ; elytris prothorace vix latioribus, pubescentibus, fusco- alutaceis, tenuissime granulatis, margine suturaque pallidis el punctis profundis notatis ; femoribus piceis. &. Duobus penullimis ventris segmentis cereis in medio postico incisis el utrinque impressionatis ; ullimo transverso, perbrevi, piceo. ®. Brevior, quinto ventrali segmento cereo, ultimo trianqulari, apice inciso. Je dois à l’obligeance de M. Künckel d’Herculais la connaissance de cette espèce, remarquable par son habitat septentrional. C’est, en effet, avec (97) Lampyrides. — Genre Photinus. D le Lampyris noctiluca, celle du groupe des Lampyrides qui remonte le plus haut vers le nord. Elle vient se placer près du consanguineus Lec., dont elle est bien différente par sa forme générale plus allongée, son prothorax plus court, arrondi en avant dès la base, à angles moins saillants, à ponctuation marginale beaucoup plus forte, à coloration tout autre, ses élytres un peu moins granuleuses, son corps noir, etc. 2, PHOTINUS BERGI. Uruguay : Maldonado (coll. C. Berg, d, la mienne, &, $). Long, 41 mill.; lat. hum. 3 mill. — Brunneo-flavescens, oblongo elon- gatus, pubescens ; capile, antennis, pectore, prothoracis disco brunneis ; prothorace convexo, antice leviter attenuato, marginibus crebre punc- tatis, disco læviusculo, angulis posticis fere rectis, basi medio leviter emarginato ; scutello obconico punctato, flavido, basi piceo ; elytris sub- parallelis, tenue punctatis, brunneo-flavescentibus, angustissime testaceo marginatis. d. Abdomine piceo, 4-6 ventris segmentis in medio postico tenuiter emarginatis ; quinto et sexto albido-flavis, lucidis ; septimo brevissimo ; anali angusto apice brunneo. @. Latior ; prothorace rotundato, antice minus attenuato ; subtus nigra ; quarlo el quinto ventris segmentis flavidis ; ultimo triangulari, apice inciso. Oblong, allongé, d’un jaunâtre rembruni tout couvert d’une légère pubescence grise. Prothorax convexe, legèrement atténué en avant chez le mâle, arrondi en demi-cercle chez la femelle, à marges grossièrement et densément ponctuées, disque presque lisse, rembruni, le reste de la surface jaunâtre ; côté de la base très légèrement incisé au milieu, angles postérieurs presque droits. Écusson obconique, à sommet tronqué, ponctué rugueux, jaunâtre, d’un brun de poix à la base. Élytres sub- parallèles, finement ponctuées, à peine plus larges que le prothorax, d’un jaunâtre brun, marginées dans tout leur pourtour d’une fine bor- dure flave. Chez le mâle, le ventre est d’un brun de poix, tandis que, de même que la poitrine, il est noir chez la femelle, à l’exception, bien entendu, des segments lumineux, qui sont les cinquième et sixième chez le mâle, les quatrième et cinquième chez la femelle. Je suis heureux de dédier ce Photinus à M. le professeur C. Berg, de Buenos-Ayres, qui veut bien me communiquer ses captures et a déjà enrichi ma collection de plusieurs espèces intéressantes. 56 E. OLivier. (98) 3. PHOTINUS ATOMARIUS. Collection Oberthür, sans indication de patrie. Long. 3 1/2—% mill.; lat hum. 4 1/2 mill. — Oblongus, brunneo-testu- ceus ; capite nigro, punctato; prothorace antice rotundato, marginibus planis, sulcatulo, punctato, sordide albido, macula discoidali fusca ; scu- tello triangulari, punctato; elytris prothorace vix latioribus, oblongis, apice rotundatis, pubescentibus, obsolete costulatis ; pectore pedibusque piceis ; pygidio triangulari, ventri infuscato, quarto segmento nigro, quinto et sexto flavidis, nilidissimis, septimo nigro, parvo, profunde emarginatlo, anali cylindrico, crasso, piceo. Oblong, d’un testacé brunâtre. Tête noire, densément ponctuée et profondément excavée entre les yeux. Antennes grêles, filiformes, cou- vertes de longs cils jaunâtres ; deux premiers articles de couleur plus claire que les suivants; premier cylindrique, allongé, deuxième court, transversal, moins long que le troisième, qui est plus grêle ainsi que les suivants, quatrième à sixième subégaux, septième à dixième raccourcis, onzième obconique. Prothorax semi-lunaire, court, laissant voir la partie antérieure des yeux quand on regarde l’insecte en dessus, densément ponctué, sillonné longitudinalement, à marges planes, brun, bordé de testacé blanchâtre ; côté de la base tronqué carrément, à angles saillants en arrière, quoique obtus. Écusson triangulaire, brun, fortement ponc- tué. Élytres un peu plus larges que le prothorax, oblongues, subparal- lèles, arrondies au sommet, brunâtres, finement rugueuses, portant des traces plus ou moins obsolètes de trois lignes saillantes. Abdomen noir en dessus, à angles des segments arrondis et nullement saillants; pygi- dium en triangle arrondi au sommet; poitrine et pattes d’un testacé brunâtre; ventre rembruni, quatrième segment d’un noir intense, cin- quième et sixième d’un blanc jaunâtre très brillant, septième très court, largement échancré pour laisser passer le segment anal, qui est cylin- drique et assez épais, d’un brun de poix. 4. PHOTINUS MELANODACTYLUS. Jamaique (Mus. de Bruxelles. ®, ma collect., 4). Long. 15 1/2—17 1/2 mill.; lat. hum. 5 1/2—6 mill. — Oblongo-elon- gatus, pallidus ; antennis, mandibulis palpisque infuscatis ; quarto tar- sorum articulo nigro; prothorace elytrorum latitudine, subrotundato, marginalo, disco flavescente, angulis posticis sat valde retro productis ; elytris subparallelis, villosulis, tenuiter punctulatis. (99) Lampyrides. — Genres Photinus et Diaphanes. d7 d. Pygidio elongato, rotundato ; quinto et sexto ventris segmentis fla- vis, ultimo brevi, profunde emarginato ; elytris haud costatis, @. Pygidio conico; quinto et sexto ventris segmentis flavis, ullimo triangulari, apice truncato, ad basim utrinque plaga flava ornato ; elytris bicostulatis. Cette remarquable espèce est bien reconnaissable à sa couleur en entier d’un blanc légèrement jaunâtre, sauf les segments lumineux qui sont plus jaunes, les yeux et le quatrième article des tarses qui sont noirs; ce quatrième article est profondément divisé en deux lobes lancéolés. Le prothorax est convexe, semi-lunaire, légèrement silionné dans son milieu, à marges planes, à côté de la base sinué et à angles postérieurs assez longuement prolongés en arrière quoique formant un angle peu aigu, à disque presque lisse, plus flave. Les élytres, pas plus larges que le prothorax, allongées, subparallèles, sont très légèrement pointillées et couvertes d’une pubescence blanchâtre, courte, mais assez épaisse ; sans reliefs chez le mâle, elles sont chargées chacune, chez la femelle, de deux côtes longitudinales faiblement saillantes. DIAPHANES NOTATICOLLIS. — pl. 1", fig. 7. Gabon (coll. Bourgeois, &). Long. 9 mill.; lat. hum. 3 mill. — Testaceus ; antennis ciliatis, cras- sis, brevioribus, piceis ; capite nigro; prothorace flavo, elongalo, antice rotundato et erecto maculisque duabus vitreis ornato, basi semi-lunari, angulis obtusis, profunde crebreque punctato, postice nigro maculato et carina flava munito ; scutello fulvo, punclato, triangulari, apice trun- cato; elytris ellipticis, basi prothorace haud latioribus, dein ampliatis, tune ad apicem attenuatis, pubescentibus, rugosulis, fuscis, lestaceo te- nuiter limbatis ; abdomine supra valde lobato, pygidio trisinuato, ultimo ventrali seygmento emarginato, pectore pedibusque infuscatis. D'un testacé fauve. Yeux arrondis, très saillants ; tête noire ; antennes d’un brun de poix, près de moitié plus courtes que le prothorax, cou- vertes de longs cils grisâtres, premier article le plus long de tous, s’épaississant au sommet, deuxième plus court que le troisième, celui-ci obconique, les suivants courts, transverses, serrés, le dernier un peu plus allongé que le précédent, à extrémité obtuse. Prothorax testacé, allongé, à bords latéraux parallèles, arrondi en avant, côté de la base arqué en devant, angles basilaires obtus; marge antérieure redressée ; grossièrement et densément ponctué, testacé, orné antérieurement de deux taches oblongues translucides, et, dans la partie postérieure de D8 E. OLIvIER. (100) son disque, d’une autre, noire, quadrangulaire, traversé longitudina- lement dans son milieu par une étroite côte flave, saillante; cette tache noire n’est pas attenante au bord basilaire et laisse entre elle et ce der- nier un espace testacé. Écusson fauve, ponctué, étroit, triangulaire, à sommet tronqué. Élytres elliptiques, à peine plus Jarges à la base que le prothorax, légèrement rugueuses, pubescentes, brunes, entièrement entourées d’une étroite bordure testacée. Abdomen assez fortement lobé latéralement en dessus; pygidium trisinué, offrant un lobe médian plus large et un peu plus long que les latéraux ; segments inférieurs à angles obtus, le dernier fortement incisé dans le milieu de son bord postérieur; poitrine et pattes, sauf les genoux, rembrunies. Cette espèce vient se placer près du D. leucopyga Ern. Oliv., dont elle est bien différente par la coloration tout autre. 1. LucIoLA @iGas. — PI. 1", fig. 8. Inde : Calcutta (coll. Bourgeois, «), Silhette (ma collect., 9). Long. 16—20 mill.; lat. hum. 5 1/2—7 1/2 mill. — Oblonga, convexa, nigro picea, pubescens; prothorace rufo, maculis duabus discoidalibus nigris, convezo, antice valde angustato, in medio longitudinaliter sulcato, basi media quoque transversim sulcata, angulis posticis rotundatis et retro productis ; scutello rufo, triangulari, apice truncato; elytris pro- thorace latioribus, subparallelis, rugosis, nigris, sutura et margine externo conjunctim lineisque quatuor elevatis rufis ; pectore piceo in medio infuscato, abdomine nigro. d. Minor, angustior, pygidii apice et duobus ultimis ventris segmentis cereis, ultimo in medio laterali Sinuato, apice ipso rotundato producto. ©. Major, latior, quinto et sexæto ventris segmentis cereis, hoc postice nigro tenuiter limbato, ullimo, parvo, nigro, inciso. Allongé, oblong, très convexe, d’un brun de poix obscur, pubescent. Tête noire. Prothorax court, transversal, fortement atténué en avant, finement ponctué, creusé d’un large sillon longitudinal et d’un autre plus étroit le long de la base entre les angles postérieurs, qui sont obtus quoique assez saillants ; roux, orné de petites taches noires sur le milieu de son disque, plus rapprochées du bord antérieur que de la base. Écusson roux, triangulaire, à sommet tronqué. Élytres plus larges que le prothorax, subparallèles, rugueuses, noires, avec la suture, la marge externe et quatre côtes saillantes sur chacune d’un roux fauve. La troi- sième côte, à partir de la suture, est obsolète dans ses quarts basilaire et apical. Abdomen d’un brun de poix, plus rembruni au milieu; pattes obscures. La femelle est plus grande et plus élargie que le mâle. rs (101) Lampyrides. — Genres Luciolr. 59 Ce magnifique insecte est la plus grande espèce du genre Luciola connue jusqu’à ce jour. 2. LUCIOLA COARCTICOLLIS. — PI, 4", fig. 9. Australie : Victoria (ma collect.). Long. 5 mill.; lat. hum. 2 mill. — Oblonga; capite nigro, punctatis- simo, oculis nigris retrorsum emarginatis; prothorace rufo, quadrato, crebre punctato, in medio longitudinaliter sulcatulo, marginato, medio antico prominulo, lateribus valde coarctatis, angulis anticis oblusis, pos- tieis acutis, basi recte truncato ; scutello rufo, triangulari apice rotun- dato; elytris prothorace latioribus, subparallelis, nitidis, rugosulis, pu- bescentibus, fuscis ; Sutura margineque externo fulvo limbuatis, apice autem immarginalo, pedibus antennisque piceis. Oblong, étroit. Tête noire, très ponctuée; yeux saillants, arrondis, présentant en arrière une échancrure triangulaire qui pénètre jusqu’au quart de leur diamètre environ. Prothorax d’un rouge roux, densément ponctué, marginé, sillonné longitudinalement; côté basilaire droit, les latéraux fortement arqués en dedans, l’antérieur triangulaire obtus ; angles basilaires aigus, les antérieurs obtus. Écusson roux, en triangle tronqué au sommet. Élytres plus larges que le prothorax, subparallèles, brillantes, pubescentes, finement rugueuses, brunes, avec la suture et la marge externe d’un roux fauve; cette bordure s’arrêtant auprès de l'angle apical, qui est entièrement noir; pattes et antennes d’un brun de poix. Je ne possède de cette remarquable espèce qu’un seul exemplaire, qui est collé, et dont je n’ai pu examiner les parties inférieures etm’assurer de son sexe, craignant de l’endommager. Elle se place près du L. Gestroi Ern. Oliv., qui est aussi d'Australie et d’une coloration semblable, mais dont on le distingue aisément au premier coup d'œil par la ponctuation plus profonde et plus dense de son prothorax, ses angles basilaires aigus et surtout sa forme étranglée, qui est des plus caractéristiques. 3. LUCIOLA SEPTEMMACULATA. Sénégal (coll. Bourgeois, la mienne, &. Long. 44 mill.; lat. hum. 4 mill. — Elongata, flavo-aurantiaca, palpis antennisque piceis ; capite plano, macula verticali nigra ; prothorace con- vexo, lransverso, brevi, antice attenuato, dense punctato, sulcato, in medio punctis duobus nigris fere confluentibus ornato, lateribus arcuatis el marginatis, basi valde bisinuato, angulis produclis ; scutello triangu- 60 _ E. Ourvier. (102) lari, punctato, apice acuto ; elytris prothorace haud latioribus, pubescen- tibus, rugosis et profunde punctatis, tenuiter costulatis, maculis duabus nigris, una juxta-scutelluri, altera apicali, utrinque ornatis ; abdomine aurantiaco, quarto segmento nigro, quinto cereo, sexto valde emarginato, sinuato, ultimo brevi postice rotundato ; pedibus flavis, tarsis nigris. Oblong, allongé, en entier d’un jaune orangé, saui les antennes et les palpes d’un brun de poix, le cinquième segment du ventre d’un blanc de cire, le quatrième et les tarses noirs, ainsi que sept taches ainsi dis- posées : une occupant tout le sommet du vertex; deux, ovalaires, symétriques et peu écartées, sur le milieu du disque du prothorax, et quatre sur les élytres, dont, sur chacune, une basilaire juxta-scutellaire et une apicale. Les élytres sont couvertes de gros points profonds et serrés, presque disposés en stries longitudinales ; elles portent quelques traces obsolètes de côtes légèrement saillantes. Cette espèce se place dans le voisinage de la puncticollis Cast. 4. LUCIOLA HYPOCRITA. Iles Fidji (ma collect., &). Long. 7 1/2 mill.; lat. hum. 4 mill. — Oblonga, pubescens supra ni- gra, subtus rufo-aurantiaca ; ultimo ventrali segmento, tarsis libisque nigris, femoribus apice infuscalis. Dessus du corps d’un noir opaque, profond, un peu brillant sur les élytres. Antennes courtes, grêles. Tête et prothorax granuleusement ponctués ; celui-ci convexe, transversal, sillonné, légèrement sinué dans le milieu de ses bords latéraux, plus fortement à sa base, anguleusement avancé dans le milieu de son bord antérieur; angles basilaires obtus, presque droits. Écusson obconique ou triangulaire, à sommet arrondi, fortement ponctué. Élytres oblongues, un peu plus larges que le protho- rax, ponctuées, légèrement rugueuses, chargées, outre la suture et la marge externe, de quatre côtes faiblement saillantes. Dessous du corps d’un roux orangé, à l'exception du dernier segment ventral, des tibias et des tarses qui sont noirs et des fémurs rembrunis au sommet. Dernier segment ventral arrondi. Cette Luciole est remarquable par sa coloration, qui ne permet pas de la confondre avec aucune autre. L’abdomen tout entier doit être lumi- neux durant sa vie. 1. AMYDETES LUCIOLOIDES. Brésil : Rio-Grande (ma collect.). Long. 4% mill.; lat. hum. 4 1/2 mill. — Oblongo-elongata, nigra ; capite (103) Lampyrides. — Genre Amydetes 61 punctato, inter oculos profunde fossulato, mandibulis palpisque piceis ; antennis dimidio corpore longioribus, 37 articulatis, longe flabellatis, articulis uno, secundo et ultimo simplicibus, sordide flavis, apice brun- nescentibus ; prothorace brevi, flavo, convexo, antice subrotundato, apicem versus ulrinque leviter sinuato, basi bisinuato, angulis posticis oblusis, fere rectis, disco profunde sulcato ; scutello obconico, obtuso ; elytris pro- thorace vix latioribus, elongatis, subparallelis, fuscis, tenuiter flavo marginatis, pubescentibus, rugosulis, obsolele tricostulatis ; pectore pedi- busque piceis, abdomine nigro, nitido, integerrimo. Oblong, allongé, noir. Tête profondément excavée entre les yeux, à ponctuation fine et serrée ; dernier article des palpes, ovalaire ; mandi- bules très arquées, longues et grêles. Antennes d’un jaune brunâtre, plus longues que la moitié du corps, de 37 articles : premier gros, s’épaississant au sommet; deuxième petit, transversal ; 3-34 munis chacun à leur sommet et du côté interne d’une longue lanière velue, s’allongeant graduellement jusqu’au 8° article et diminuant à partir du 29°, de façon à ce que l’antenne constitue dans son ensemble une sorte d’éventail ; dernier article simple, plus court que la lanière du 36°. Prothorax pubescent, en demi-cercle, avec une légère sinuosité de chaque côté près du sommet, flave, convexe, profondément et densé- ment ponctué le long de ses bords, éparsement sur son disque, creusé longitudinalement dans son milieu d’un large et profond sillon, et de chaque côté, près du bord, en avant de la sinuosité, d’une profonde impression circulaire ; côté de la. base rebordé et bisinué, à angles pos- térieurs obtus, presque droits. Écusson flave, obconique, légèrement ponctué. Élytres plus larges que le prothorax, convexes, allongées, sub- parallèles, brunes, entourées d’une étroite bordure flave, pubescentes, rugueuses, chargées de trois côtes obsolètes. Poitrine et jambes d’un brun de poix ; abdomen noir brillant, nullement lobé. Cette espèce est un exemple remarquable de la mimique si fréquente dans les Lampyrides chez des espèces de genres très différents. Abstrac- tion faite de la forme et du nombre d’articles de ses antennes, elle res- semble absolument à la Luciola insignis Ern. Oliv. Je n’en ai vu qu’un seul individu que je crois être mâle. Il m’a été communiqué par M. le D' Pipitz, de Gratz, qui, avec une extrême amabilité, a bien voulu en enrichir ma collection, Cet Amydetes diffère des autres espèces du même genre par son corps et ses élytres beaucoup plus convexes. Ces dernières sont, en outre, de consistance plus solide et recouvrent entiè- rement l'abdomen. 62 E. OLivier. — Lampyrides. (10%) 2, AMYDETES FLAVICOLLIS. Uruguay, Banda oriental (ma collect., &). Long. 41 mill.; lat. hum. 3 mill. — Elongatus, angustus, capile, an- tennis, prothorace, scutello, pectore pedibusque flavescentibus ; prothorace brevi, semi-lunari, basi bisinuato angulis posticis rectis, haud promi- nulis, disco sulcatulo et leviter punctato, margine autem crebre et pro- funde; scutello obconico, carinato, apice emarginato, punctis profundis notato ; elytris pubescentibus, brunneis, piceo tenuiter limbatis, tricostu- latis, vix dehiscentibus; abdomine supra nigro, subtus piceo, tribus seg- mentis ullimis cereis. Cette espèce, voisine de l’apicalis Germ., s'en distingue aisément par la couleur de la tête, des antennes et des élytres, et surtout par les angles postérieurs du prothorax, qui sont droits ou même obtusément arrondis et nullement saillants, tandis que, chez l’apicalis, ils sont très aigus et longuement prolongés en arrière. Les côtes des élytres, chez notre espèce, sont, en outre, presque obsolètes. Pai reçu cet Amydetes de M. le professeur C. Berg. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE À". Fig. 1. Æthra inexpectata Ern. Olivier (page 41). 2. Lucidota sexguttata Ern. Oliv. (page 49). d. — parvicollis Ern. Oliv. (page 49). le. — perpusilla Ern. Oliv. (page 49). 5. Aspidosoma maculata De Geer (page 49). 0. — Buyssoni (Sp. n.) Ern. Oliv. (page 55). 7. Diaphanes notaticollis (sp. n.) Ern. Oliv. (page 57). 8. Luciola gigas (Sp. n.) Ern. Oliv. (p. 58). 9. — coarcticollis (sp. n.) Ern. Oliv. (p. 59). 10. Psilocladus calvus Kirsch (page 45). 11. — apicalis Kirsch (page 45). (Dessins de MM. Du Buysson et Clément, gravure de M. Toulet.) LG NP SL NOTES LÉPIDOPTÉROLOGIQUES {re PARTIE. Par M. Camizze JOURDHEUILLE. Séance du 11 janvier 1888. Il me semble utile, pour arriver à dresser l'inventaire exact des Lépi- doptères français, de centraliser autant que possible les renseignements recueillis par chaque naturaliste et de ne pas se contenter d'insérer ces documents, d’un intérêt général, dans les mémoires de sociétés locales, où ils se trouvent pour ainsi dire noyés, échappant à l’étude du lépido- ptériste, qui ne peut se procurer ces innombrables collections. Pour prêcher d'exemple, j'adresse à la Société des renseignements sur quelques espèces de Lépidoptères nouveaux, je crois, pour la faune française. 4° CocHyLis ÆNEANA Hubner Cette charmante Cochylis, une des plus jolies du genre, a été trouvée en Alsace par feu de Peyerhimoff, et dans le département de l'Aube, près de Bar-sur-Seine, par M. Ray et moi. J'en ai pris un nouvel exem- plaire le Z juin 4887 ; mais l'espèce est toujours fort rare, et je ne crois pas qu’elle ait été rencontrée dans d’autres localités en France. Il est probable cependant qu’elle est plus commune qu’elle ne le paraît, et qu’on la rencontrerait dans beaucoup d’autres localités en la cherchant aux époques et aux heures où elle vole. C’est toujours sur les lisières des bois que nous l'avons prise, entre neuf heures et onze heures du matin. Son vol est un peu oscillant comme celui des Ochsenheimerix. D'ailleurs, sa belle couleur orange frappe l’œil immédiatement. Son éclosion a lieu entre le 40 mai et le 5 juin, dates extrêmes des époques où nous avons pris le petit nombre d'exemplaires que nous possédons. Suivant MM. Doubleday et Speyer, la chenille vivrait dans les racines de Senecio Jacobeæ. Cette plante est commune dans les localités où nous avons trouvé l’insecte parfait ; mais nous n’avons pu encore nous assurer Ann. Soc. ent. Fr, — Juin 1888. 64 C. JOURDHEUILLE. de l’exactitude du renseignement donné par les auteurs anglais et alle- mands avec une certaine réserve. Cette Cochylis n’a jamais été figurée dans un ouvrage français. La figure d'Hubner, assez médiocre et représentant un individu mâle, est la seule que nous Cconnaissions. 20 PENTHINA PYROLANA Wocke. J'ai recueilli pour la première fois en 1887 la chenille de cette jolie espèce, regardée jusqu'ici comme appartenant aux contrées septen- trionale de l’Europe. Cette chenille, connue en Allemagne, mais non décrite, le sera par notre zélé collègue M. P. Chrétien, auquel je Pai adressée. Elle vit sur la Pyrola rotundifolia, sous le bord replié d’une feuille dont elle ronge le parenchyme intérieur. A la fin d'avril, la jeune larve a déjà atteint une certaine grosseur. Elle arrive à sa taille au com- mencement de juin et sans quitter la feuille qu’elle a habitée tout l'hiver. Elle se transforme dans sa demeure même. Le papillon éclôt fin juin ou dans les premiers jours de juillet. Je n’ai jamais vu voler le papillon. La chenille ne paraît pas rare dans une localité du département de l'Aube où abonde la jolie plante qui la nourrit. On la trouvera aussi certainement dans les localités des envi- rons de Paris où croît la Pyrole. La feuille décolorée dans laquelle elle habite attire l’attention. Il est facile, en la récoltant avec sa racine dans le courant de mai, de conserver la plante suffisamment fraîche jusqu’à l’éclosion du papillon. Il suffit, pour obtenir ce résultat, de la mettre dans l’eau ou dans une terre toujours humectée. Le chasseur devra s'attendre à quelques déceptions : à la place de pyrolana, il verra sou- vent éclore quelques vulgaires P. urticana et de nombreux Ichneu- mons. L'insecte parfait n’a jamais été figuré. Il fait partie d’un petit groupe du genre Penthina, composé de trois espèces : roseomaculana H. S., lediana L. et pyrolana Wocke, toutes trois caractérisées par des ailes d’un noir intense, ornées d’une tache costale rose, rappelant, en minia- ture, le dessin d’Ædia funesta. Dans les trois espèces, les ailes infé- rieures sont noires, sans aucun dessin, avec des franges blanches dans roseomaculana et lediana, tandis qu’elles sont absolument noires chez pyrolana. Ce caractère suffit pour distinguer celle-ci, au premier coup d'œil, de ses congénères. P. pyrolana diffère, en outre, de roseomaculana : 1° par la presence sur les ailes supérieures de plusieurs lignes transverses d’un violet Notes lépidoptérologiques. 69 métallique, qui font défaut chez la dernière; 2° par labsence d’une petite tache rosée, qui, chez roseomaculana, occupe langle anal en se prolongeant sur la frange. Enfin, dans pyrolana, la tache costale rose est presque triangulaire et descend à peine au tiers de la largeur de l'aile. Dans les deux autres, cette tache est à peu près rhomboïdäle et descend plus bas. P. roseomaculana est la seule espèce qui ait étéffigurée jusqu'ici. H. Schäffer l’a représentée sous la figure 163. P, lediana a été décrite par Guenée dans nos Annales, 1845, p. 160, sous le nom de Selenodes Dalecarliana. Aucune des espèces de ce groupe mavait été prise en France. Il est possible que l’on découvre lediuna dans les marais du nord de la France où croit, si je ne me trompe, le Ledum palustre. P. roseomaculana est indiquée par les auteurs allemands comme vivant sur Pyrola minor, se- cunda ei rotundifolia. I n’est donc pas impossible de la rencontrer chez nous, et nous engageons les lépidoptéristes à observer avec soin les Pyrola qui peuvent exister dans leurs environs. 9° PSECADIA CHRYSOPYGA Z. Dès 1865, dans les Mémoires du Congrès scientifique de France, nous avions signalé, notre regretté collègue Ray et moi, la présence, dans le midi du département de l'Aube, d’une charmante Tinéite, Psecadia py- rausta Pallas. C'est une erreur que je viens rectifier ici, après l’avoir reproduite dans mon Catalogue des Lépidoptères de l'Aube, publié en 1883. Cette erreur a été causée par la détermination erronée faite en Allemagne par un de nos grands lépidoptéristes, trompé sans doute par un exemplaire défec- tueux. J'ai eu le tort de ne pas vérifier alors cette détermination; mais, depuis, j'ai pu m'assurer que la prétendue Psecadia pyrausta n'était autre que Psecadia chrysopyga Zeller, flavianella Fr. Elle vole vers la fin de mai, en plein jour, sur les coteaux de la forêt de Clairvaux. Elle se pose de temps en temps à l'extrémité des Gra- minées qui tapissent les clairières et les allées herbues. Mes recherches pour trouver sa chenille ont été vaines jusqu’à présent. On suppose que, comme ses congénères, elle vit sur une espèce de Thalictrum ; mais ces plantes sont fort rares dans la localité où vole Le papillon. Peut-être vit- elle sur lAncolie, qui y est fort abondante. (1888) Gi) 66 C. JOURDHEUILLE. Le groupe auquel appartient cette jolie espèce est caractérisé par la couleur d’un beau jaune de lextrémité abdominale, contrastant avec la teinte noire un peu transparente des ailes. Les supérieures sont, en outre, ornées de points veloutés d’un noir intense, dont le nombre et la disposition varient avec les espèces. Dans chrysopyga, ces points sont au nombre de trois : deux points rapprochés verticaux, le troisième horizontal, ainsi *. *. Chez pyrausta Pallas et flavilibiella H.S., les points, également au nombre de trois, sont disposés en ligne presque horizontale et à égale distance les uns des autres °°°. Dans les autres espèces, les points sont au nombre de quatre. Faisons observer que notre espèce a été figurée par Fischer de Rôs- lerstamm, sous le nom de flavianella, Table 30, fig. 3. Une seule espèce du groupe a été représentée par Duponchel, sous le nom de Chalybe py- raustella, ©. 40, pl. 286. Sa figure est mauvaise et doit s'appliquer, non à la pyrausta de Pallas, mais à aurifluella d'Hübner. Jusqu'ici, la chrysopyga était regardée comme appartenant à l'Europe orientale et méridionale : Hongrie, Dalmatie, Italie. 4° CLADODES GERRONELLA Z. Cette espèce a déjà été signalée en France par M. Maurice Sand et par de Peyerhimoff et Millière. Nous l'avons obtenue nous-même dans l'Aube. L’aire de son habitat est donc ainsi fort étendu, et cependant ses premiers étais ne sont pas CONNUS. M. Stainton croit que la chenille vit sur l’Uleæ. Tout doute à cet égard doit disparaître par suite de l'observation que j'ai pu faire pendant l'été de 1887. Au printemps de cette année-là, dans l’espoir de trouver des four- reaux de Coleophora albicosia après hivernage, j'ai recuilli en certaine quantité des graines d’Uleæ europæus et des extrémités desséchées de cette plante. Grand à été mon étonnement en voyant éclore le 5 juillet 1885 quatre exemplaires de €. gerronella Z. Malheureusement, je n'ai pu observer la chenille, qui, sans doute, était déjà chrysalidée au mo- inent où jai récolté la plante; mais les entomologistes sauront mainte= nant, d’une manière précise, où les recherches doivent être dirigées. D° COLEOPHORA INULÆ Wocke, J'ai trouvé pour la première fois, dans lété 1887, cetie espèce, dont la nt na Notes lépidoptérologiques. 67 découverte en Allemagne est relativement récente et qui est nouvelle, je crois, pour la faune française. Elle doit exister dans beaucoup de loca- lités, où elle aura été confondue avec troglodytella Duponchel. C’est en chassant cette dernière espèce, abondante sur Eupatorium cannabinum, que j'apereus, sous les feuilles d’nula dysenterica, un fourreau de forme absolument semblable à celui de éroglodytella, mais sensiblement plus long. Je recueillis séparément les deux espèces le 16 juin, et vers le 40 juillet apparurent quelques troglodytella. Vers le 46 de ce dernier mois, je vis éclore une Coleophora dans le bocal où J'avais placé les tiges d’Inula. À ses antennes d’un blanc uniforme, non annelées de blanc ei de noir comme celles de sa congénère, caractère spécifique déjà signalé par Duponchel, je reconnus la €. inulæ Wocke. Ce caractère, rapproché de la longueur du fourreau, ne pouvait laisser de douie. Malheureusement je n’obtins pas de nouvelles éclosions. Les deux espèces avant été élevées dans les mêmes conditions, les chenilles d’inulæ étant même plus avancées, puisque plusieurs étaient déjà fixées aux tiges, j'en dois conclure que cette dernière espèce est infiniment plus délicate. Une vingtaine de fourreaux de troglodytella m'ont donné douze papillons. Le même nombre de fourreaux d’inulæ ne m'en a donné qu'un seul. Tous les fourreaux recueillis sur Eupatorium avaient au plus 40 mill.; tous ceux recueillis sur Znula ont près de 45 mill. J'ajoute que la présence de l’insecte est facile à reconnaitre aux taches blanchâtres de la feuille. Ces deux insectes si voisins présentent un exemple bien frappant de limmutabilité des espèces, au moins dans les conditions biologiques actuelles. Voici deux espèces presque identiques, séparées seulement, au moins en apparence, par un caractère bien faible mais Constant, vivant sur des plantes de même famille, dans les mêmes localités, à la même époque, se mêlant sans se confondre ! 6° LEIOPTILUS PECTODATYLUS Stgr. A la fin de l'automne 1886, je recueillis en nombre, dans les environs de Troyes, une chenille de Leioptilus vivant dans les fleurs de la Verge d’or. Le 8 septembre 1887 seulement, j'obtins l’éclosion de deux petits Piérophores, que je crus d’abord être osteodactylus Zeller, répandu par- tout; mais, en comparant mes deux individus avec les osteodactylus et 68 C. JOURDHEUILLE. — Notes lépidopterologiques. les pectodactylus de ma collection, j’acquis la conviction que j'avais sous les veux cette dernière espèce, prise d’abord en Espagne par M. Stau- dinger et retrouvée sur les bords du Rhin. Elle ne diffère, du reste, d’osteodactylus que par sa taille plus petite, la couleur plus foncée de ses ailes supérieures et la place un peu diffé- rente du point noir, qui, chez cette dernière, borde la commissure de la fente, tandis qu'il est un peu au-dessus dans pectodactylus. Est-il bien certain que les deux Leioptilus qui nous occupent soient spécifiquement distincts? C’est une question que léducation des che- nilles pourra seule décider. Je n’ai aperçu aucune différence dans celles que j'ai recueillies en 1886. L'année dernière (1887), elles ont fait presque complètement défaut. Depuis la lecture du travail qui précède, faite dans la séance du 1{ janvier dernier, notre collégue M. Ragonot m'écrit qu'il a pris deux fois la Psecadia chrysopyga à Paris même, au Jardin des Plantes. Cette communication prouve une fois de plus combien il serait à désirer, dans l'intérêt général, que les entomologistes, et surtout les maitres de la science, veuillent bien ne pas conserver pour eux les observations intéressantes qu’ils sont à même de faire et consentent’à les publier. M. Ragonot ajoute que la Selenodes Dalecarliana Guenée serait la Pyrolana de Wocke, ainsi que le prouve l'exemplaire même de la collection Guenée Dans la description que ce dernier a faite de la S. Dalecarliana (Annales de la Société entomologique de France, 1845, p. 160) se trouve la phrase caracté- ristique suivante : « Posticæ ex Loto nigr® FIMBRIA ALBIDA, apice infuscata. » — Sa frange des ailes inférieures est blanche, donc ce n’est pas la Pyrolana que Guenée a voulu décrire, et si un exemplaire de celte espèce porte dans sa collection le nom de Dalecarliana, il faut supposer que le type qui lui a servi à décrire l'espèce a disparu et a été remplacé postérieurement. NOUVELLES OBSERVATIONS SUR LES Mœurs de l’Argyronète Argyronela aquatieca CLERCK, Aranea aquatiea Lin. Par M. G.-A. POUJADE. Séance du 23 novembre 1887. Une merveille à peu près unique (1) jusqu’à présent dans le monde des Araignées est certainement lArgyronète aquatique, qui, depuis que l'abbé de Lignac en a fait connaître les mœurs, excite l'admiration des véritables amateurs de la nature. En effet, quoi de plus curieux que cet animal, conformé, comme tous les autres Arachnides, pour vivre dans l'air et qui, à la faveur de son vêtement de velours brun, peut retenir cet élément qu'il transporte au sein des eaux! Ne croirait-on pas, en le voyant plonger et nager avec prestesse, généralement sur le dos, à une bulle de vif-argent qui aurait été animée par une puissance supé- rieure ? Ce west pas le seul spectacle intéressant qu'offre aux regards des curieux de la nature cette industrieuse Araignée. Elle n’est pas continuel- lement en mouvement; elle ne l’est guère que lorsqu'elle est dérangée ou en quête d’une proie. La couche d’air qui enveloppe son abdomen et sa poitrine serait promptement altérée, ce qui lobligerait à remonter fréquemment à la surface du liquide pour la renouveler, si elle m'avait pas la faculté de se coustruire, dans l’eau même, une retraite largement aérée, soit pour se reposer, soit pour y dévorer sa proie. C’est dans ce but qu’elle établit ces fameuses cloches que l’on a com- parées avec assez de raison aux cloches à plongeurs. Rien n’est plus récréatif que de suivre, comme nous l'avons fait plu- sieurs fois, les manœuvres d’une Argyronète, lorsque, captive dans un (1) Le genre Desis Walck., très voisin du genre Argyroneta, propre à la Nouvelle-Hollande et îles voisines, vivrait dans l'eau de la mer, sur les atols, d’après les observations de Martens (in L. Koch, Arach. Austr., 1872, p. 845) et de Hector (in Cambridge, Proceed. Zool. Soc. London, 1879, p. 685). — Le genre Cambridgea L. Koch, de la Nouvelle-Zélande, est tellement voisin du genre Argyronela que sa manière de vivre doit ètre semblable. Ann. Soc. ent. Fr. — Juin 1888. 70 G.-A. POUJADE. vase de verre plein d’eau et garni de quelques plantes aquatiques, elle s'empare d’une proie, une mouche, par exemple, qu’on lui aurait jetée Dès que l’Araignée aperçoit l’insecte S’agiter à la surface de l’eau, elle fond dessus, le saisit avec ses pattes et ses chélicères, puis le maintient ainsi pendant quelquefois cinq ou six minutes. Si Pon examine ses filières, ce qui est facile, puisque à ce moment elle flotte généralement à Ia surface le ventre en l'air, on voit les quatre mamelons externes s’agiter continuellement, s’écartant et se rapprochant alternativement dans le sens diagonal. L’Araignée se prépare ainsi à filer. La ténuité des fils soyeux et leur transparence empêchent qu’on les apercoive, même à la loupe; mais si l'animal reste un certain temps sans les employer, une petite masse blanchâtre bien visible se forme entre ses filières; nul doute que ce sont les fils qui se pelotonnent, et, en effet, on n’a, pour s’en convaincre, qu’à sortir l’Argyronète et à la déposer sur le sol; alors, à l’aide d’une loupe, on voit, sous un certain jour, la brillante trainée de fil qu’elle y a fixé et qu'elle étire en se sauvant. La victime, prise au hasard par n'importe quelle partie du corps, n’est généralement pas tuée. L’Araignée la retourne, et, lui enfonçant ses chélicères dans la tête, lui donne ainsi la mort; puis la dépose, assuré- ment retenue par des fils soyeux, dans un coin, sous une tige ou sous une feuille, quelquefois à l'endroit même où elle doit construire. Le fait de l’Argyronète tuant ainsi sa proie, ce que deux fois nous avons bien constaté, rappelle celui observé par H. Fabre (4) sur la Ta- rentule, piquant de ses chélicères empoisonnés les ganglions cérébraux de ses captures (2). Notre Argyronète va ensuite prendre une bonne pr@vision d'air, en remontant jusqu’à la surface de l’eau, où elle se place la tête en bas dans une position plus ou moins oblique, en s'appuyant souvent contre quelque plante; dans cette position, elle émerge un peu son abdomen ou simplement ses filières, qu’elle tient écartées; en même temps elle porte rapidement ses deux dernières paires de pattes sur la face dorsale de l'abdomen, les postérieures repliées (3) et croisées d’un côté ou de (1) Nouveaux Souvenirs entomologiques, 1882, p. 198. (2) D’après M. E. Simon, la piqüre de l’Argyronète est la plus douloureuse de celle de nos Araignées indigènes, après, cependant, celle du Chiracanthiwm punctoriuwm Villers (Clubiona natrixz Walck.). (3) De Lignac, Mémoire pour servir à commencer l'histoire des Araignées aqua- tiques, 1749, p. 33. E. Blanchard, Les Araignées (Bull. hebdom. de l'Association scientifique de France, sept. 1886, p. 371). Mœurs de l’Argyronela aquaticu. 71 l’autre de ses filières. Instantanément il se produit le phénomène sui- vant : la portion abdominale qu’entourent les dernières pattes, c’est-à- dire le ventre et la partie supérieure plus où moins émergeante comprise dans l’angle formé par leur croisement, se montre à nu et à sec, jusqu’à ce que, soudainement, l'animal ramène vers sa partie anale ses derniers membres, comme s’il pressait ses filières; puis, écartant ceux-là en plongeant, entraîne ainsi une nouvelle provision d'air qui arrive à ses quatre ouveriures respiratoires (1), en même temps qu’elle enveloppe de nouveau tout l’abdomen, le plastron thoracique et la base des pattes. Après avoir exécuté cette manœuvre, si longue à bien décrire et si vite accomplie, l'animal, nageant sur le dos ou plongeant en tournoyant, va, vient et fixe des fils soyeux extrêmement ténus et presque invisibles entre les interstices des plantes et même sur les parois du vase pendant quelquefois un quart d'heure. Lorsque les fils tendus en différents sens finissent par former quelques entrecroisements très irréguliers, l’Argy- ronète va chercher une nouvelle provision d'air, toujours de la même facon, puis se place sous ses fils le ventre tourné vers le ciel, et rapide- ment, à l’aide de ses pattes postérieures, pousse une partie de Pair qui l’environne laquelle s'attache en globule au réseau. Avant de le quitter complètement, l’Araignée, ayant encore l’exirémiié anale engagée, en profite pendant quelques secondes pour garnir Pintériqur de cette ébauche de cloche avec quelques fils entrecroisés, toujours irréguliers ; enfin elle laisse ainsi attachée sa bulle d'air et part de nouveau en chercher une autre qu’elle apporte de la même manière et qui vient natu- rellement se fusionner avec la première, ou qu’elle détache en se frottant avec ses pattes postérieures dans le sens de ses filières. Dix fois au moins l’Argvronète fait ainsi le trajet de la surface de l’eau à sa cloche, presque chaque fois la consolidant intérieurement de quelques fils et ne mettant guère que quinze secondes à chaque voyage. Quelquefois elle s'arrête au milieu de l’eau pour se nettoyer vivement avec toutes ses pattes. Enfin, lorsqu'elle a établi une cloche ayant huit ou dix fois son propre volume, et ordinairement de forme ellipsoïde avec la partie supérieure plus ou moins en dôme, elle va enlever sa proie d’où elle l’a déposée pour l’apporter dans sa retraite transparente, à seule fin de la dévorer tout à son aise, ce qui dure quelquefois très longtemps. (1) Rappelons, à ce propos, que l'Argyronète possède deux paires de stigmates ventraux : la première communiquant avec les sacs puimonaires et la seconde avec les trachées. Cette disposition a été découverte par Menge. 72 G.-A. POUJADE. Le repas terminé, on voit les débris qui viennent flotter à la surface de l’eau. Quand l’Argyronète entre dans sa cloche, elle est immédiatement dé- pouillée de sa brillante couche d'air et apparaît au travers avec ses cou- leurs brunes et mates. Elle y repose presque toujours le ventre tourné vers le ciel, et c’est ordinairement dans cetk&@ position qu’elle dévore sa capture, Quelquefois l’Argyronète se contente, pour sucer sa proie, d'installer une simple bulle d'air dans laquelle est seulement engagé le céphalo- thorax, et l’on voit seulement hors de la cloche les dernières pattes et l'abdomen, qui paraît comme enveloppé de vil-argent. La nourriture habituelle des Argyronètes doit se composer de tout ce qui vit dans les eaux et qui est proportionné à leur taille. En captivité, on les nourrit très bien avec des Mouches qu’on leur jette après leur avoir coupé les ailes. Nous en avons vu tenant une petite Hydrocorise ; une autre fois ce fut une petite Hydrachne, saisie par un jeune mâle et qu'il rejeta aussitôt; ce qu’il fit aussi, du reste, avec une Mouche (Tei- chomyza fusca); puis de petits Mollusques (jeune Planorbe et jeune Limnée) furent pincés et relächés par l’Argyronète, qui, probablement, ne put entamer leur coquille. En un mot, ces Arachnides paraissent se jeter indifféremment sur tout ce qui vit, sans même épargner les indi- vidus de leur espèce. Il résulte de ses observations qu’il est peu probable que l’Argyronète prenne ses repas ailleurs que dans sa demeure ; elle saisit seulement sa proie quelquefois hors de l’eau, suivant Geoffroy (1), et la tue avant d’y entrer. Il est aisé de s’imaginer qu'un animal introduit vivant dans la cloche en compromettrait la construction par ses mouvements convulsiis. Une fois, nous vimes une Argyronète, ayant construit sa cloche, y apporter une Mouche préalablement laissée dans un coin ; mais, jugeant probablement sa retraite trop étroite, elle déposa verticalement sa victime sous la cloche sans lentrer dedans, puis tendit de nouveaux fils dans les environs, alla rechercher de Pair, l’apporta à sa cloche et fila encore intérieurement. Enfin elle tira verticalement en dedans avec assez de peine sa Mouche en la prenant par la tête, puis l’introduisit sous la voûte et ly déposa horizontalement comme elles le font d'habitude. Lorsqu'elle commença à s’en nourrir, elle tourna tout autour de l’inté- rieur de sa cloche en agitant ses filières, apparemment pour la conso- lider. (1) Histoire abrégée des Insectes, t. IT, p. 646. Moœurs de l'Argyroneta aquuticu. 13 Un autre individu, ayant établi sa demeure sous des végétaux fot- tants, laquelle se trouvait néanmoins amarrée aux parois du bocal à l’aide des fils soyeux préparés d'avance, fut, un matin, chassé de sa loge au moyen d’une petite pince courbe que nous introduisimes des- sous avec précaution afin de ne pas la faire éclater, ce qui serait infailli- blement arrivé si la cloche avait été touchée au sommet; les fils qui la retenaient furent ensuite détruits intentionnellement. Le soir, nous retrouvâmes l’Araignée blottie dans la même cloche, qu’elle avait eu soin de rattacher contre le verre comme précédemment. Ce fait semble indiquer que, dans la nature, ces curieuses habitations sont toujours établies sous des plantes fixes et non sous des corps flottants. Ces cloches ainsi faconnées ne sont que des bases de constructions, faites à la hâte pour les besoins du moment. Si on laisse lArachnide tran- quille, on la voit très souvent compléter sa demeure en la garnissant de temps en temps avec des fils entrecroisés irrégulièrement en tous sens, de manière à la rendre presque opaque. Lorsqu'on donne à ces captives une certaine quantité de plantes aquatiques, les cloches sont presque toujours entièrement cachées sous les végétaux, et Fon peut apercevoir dans la masse de ces derniers une ouverture plus ou moins arrondie ménagée par l’Araignée et communiquant avec la partie inférieure de la loge (4). Il est difficile, à cause de la ténuité des fils, de constater la fente infé- rieure dont parle de Lignac et qui sert d'entrée aux demeures entière- ment finies. Nous avons transporté très facilement une de ces cloches d’un bocal à l’autre avec la masse de végétaux qui lui servait d’assise ; on pouvait l’agiter plusieurs fois de tous côtés sans que le globule inté- rieur s’échappât, preuve évidente que louverture était très étroite, tout en ayant une certaine élasticité qui permettait à l’Araignée d’en sortir et d'y rentrer sans causer de déchirements. Mais, en retournant et mainte- nant l'ouverture complètement en sens inverse, nous vimes la bulle d'air, par sa force ascensionnelle, finir par écarter la fente et venir crever à la surface de l’eau, laissant le réseau flasque comme un ballon dé- gonflé. L'animal abandonne quelquefois sa cloche pour en construire une autre souvent à côté. Nous eûmes sous les yeux une Argyronète qui en fit trois successives, quoique les premières parussent bien conditionnées. IL est à supposer que l'air contenu dans la cloche, se trouvant vicié par (1) F. Plateau, Observations sur l'Argyronète aquatique (Ann. Se. nat. 5e sérle). 74 G.-A. POUJADE. le long séjour de l'animal, fait éprouver à celui-ci le besoin de changer de domicile. Nous avons obtenu trois nids ou cloches ovigères, mais sans pouvoir saisir le moment de leur construction. Il est probable que l’Argvyronète s'y prend comme pour sa demeure ordinaire. Du reste, ces nids nous ont paru construits exactement comme les demeures complètement finies, seulement ils paraissaient plus opaques, à cause du cocon intérieur qui contient les œufs. Ce dernier est blanc, arrondi, lenticulaire supérieure- ment et aplati inférieurement, d'apparence plus fine et plus serré que le tissu de la cloche sous la voûte de laquelle il est placé. Il ressemble beaucoup, comme forme, à celui des Gnaphosa (PI. 3, fig. 44). Quoique F. Plateau (1) affirme que le nid émerge toujours à la surface de Peau, nous en avons cependant observé un qui était dans le fond, fixé contre les parois du vase qui le contenait; ce qui n’a pas empêché les jeunes d’éclore parfaitement. Nous croyons, avec M. E. Simon, que, dans la nature, les cloches ovifères et autres se trouvent toujours à une certaine distance de Ja surface des eaux. C’est vers le 4% juin que nous vimes deux de nos captives ayant construit leur nid, l’une au fond du bocal, comme il est dit plus hant, et l’autre faisant saillie au-dessus de la masse des végétaux qui l’entou- rait (PI. 3, fig 10). Ces femelles sont restées sans sortir de leur nid tant que les jeunes Araignées ne se sont pas dispersées, ce qui eut lieu en- viron un mois après. Ces dernières étaient enveloppées d’une bulle d’air comme les adulies. Félix Plateaux a suivi très heureusement les phases du développe- ment des œufs et des jeunes avant leur sortie du nid; mais, comme nous, n’a pas eu la chance de les élever. Les mues ont lieu tantôt dans les cloches, tantôt hors de l’eau, l’ani- mal grimpant sur la surface des plantes aquatiques, de manière à être complètement à sec. Le 1° juin, nous surprimes un petit mâle monté sur une feuille; le lendemain, il revint à l’eau, laissant sa dépouille à l'endroit où il s'était fixé. Les Argyronètes que l’on tient en captivité sortent donc assez fré- quemment de l’eau, ce qu’elles doivent faire aussi dans la nature. Nous avons constaté que des individus enfermés dans des boîtes, où ils n'avaient d'humidité que par les plantes aquatiques que l’on mettait avec, filaient quelquefois dans les angles de leur prison une retraite à sec, formée d’un tissu assez serré pour les cacher. (1) Opuseule cité: Mœurs de l'Argyroneta aquutica. 75 On n’ignore plus que c’est seulement à la faveur des poils fins et serrés qui recouvrent son abdomen, etc., que l’Argyronète peut retenir l'air, et les expériences de M. F. Plateau sont des plus concluantes à cet égard. Il n’est personne qui n'ait observé que tout corps garni de poils veloutés paraît, dès qu’il est plongé dans l’eau, couvert d’un enduit argenté. Une Mouche, par exemple, qui n’est pourtant pas très velue, paraît dans cet état quand on l’immerge; le dessous du thorax de l'Hy- drophile en est encore un bel exemple. Lorsque l’Argvronète, après avoir plongé verticalement ou oblique- ment, se remet à nager sur le dos, il semblerait que la couche brillante qui garnit la face ventrale augmente tout à coup considérablement de volume. Celà est dû tout simplement, comme le fait remarquer M. F. Plateau, à la tendance ascensionnelle de Pair. Il ne reste plus qu’à étudier la manière dont nage cette intéressante Araignée, en attendant l’occasion de vérifier les observations de l’abhé de Lignac sur l’accouplement. Les mouvements natatoires sont serablables à ceux de la marche, à celà près qu’ils s’exécutent en sens inverse. Examinons d’abord comment notre Argyronète, ainsi que les autres Araignées que nous avons étudiées, s’y prend pour exécuter cette dernière fonction : toutes les pattes agissent alternativement, c’est-à-dire que si, par exemple, la patte droite de Ia première paire s’allonge et sé lève, la gauche correspondante fléchit et appuie sur le sol; au même instant, la patte gauche de la seconde paire s’allonge et se lève, tandis que la droite correspondante est plus repliée et appuie ; le même mouvement inverse se produit pour la troisième paire; enfin les deux dernières pattes agissent en sens inverse de celles de la troisième paire. Le corps est assez élevé, et les pattes ne posent que sur les griffes, excepté les deux dernières paires, dont le tarse fléchit un peu. Du reste, la même marche existe chez les insectes, sauf que généralement tous les tarses appuient dans presque toute leur longueur. Les Crabes, malgré leur marche de côté, nous montrent les mêmes mouvements alternatifs des pattes que les Aranéides et les Scorpions. La nage de lArgyronète présente, avons-nous dit, les mêmes mouve- ments, mais plus prompts : pendant que la patte gauche, par exemple, bat l'eau, la droite correspondante se relève; la patte suivante agit en sens inverse, etc. À propos de la nage de l’Argyronète, nous ferons remarquer que les insectes aquatiques ont deux facons d'accomplir cet acte : les uns (Hy- 76 G.-A. Pourane. — Mœurs de l'Argyroneta aquaticu. drophiliens) nagent comme ils marchent, mais d’une manière plus accentuée; les autres (Nepa, Naucoris, Ranatra, Notonecta, Dytiscus) font mouvoir alternativement plus ou moins leurs pattes antérieures, pendant que les intermédiaires battent simultanément le liquide et que les postérieures se portent ensemble en avant et vice versa. De Lignac paraît être le seul auteur qui dise avoir rencontré l’Argyronète dans les eaux courantes. Depuis, on l’a trouvée dans les eaux claires et à peu près tranquilles, assez profondes et bien garnies de plantes aquatiques, presque toujours dans les terrains tourbeux. En France, elle habite les environs de Paris : Gentilly et Versailles; Laon ; Le Mans; Nantes; Metz; Angers; Troves : marais de Villechétif;, Seine-Infé- rieure : fossés des marais d’Heurteauville (M. H. Gadeau de Kerville). M. E. Simon l’a découverte à Mennecy et au Bourg-d’Ault (Somme); cette dernière localité a fourni les individus qui ont servi à faire ce travail. Cette espèce se trouve aussi en Belgique, en Angleterre, en Suède, en Allemagne, en Bohème et en Piémont. Selon Cambridge, on la trouve dans le Yarkand (Asie centrale). EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE D Fig. 1. Argyronela aquaticu, &, dans attitude de la marche, fortement STOSSIe. 9. Id. id., $, en dessous, à l’état de repos, lorsqu'elle est dans l’eau. On voit les six filières écartées. 3. Id. id., $, grandeur naturelle, en train de nager. On voit la couche d'air enveloppant l'abdomen et la poitrine. k et 5. Id. id., @, allant prendre de l’air à la surface de Peau. 6. Les huit yeux de la Q@ jeune. 7. Extrémité du tarse de la patte ambulatoire gauche de la troisième paire ; jeune 9. 8. Patte-mâchoire du &; tarse et bulbe génital. 9, © au repos, dans sa bulle d’air attachée aux plantes aquatiques et contre le verre à l’aide de fils soyeux. 10, La cloche contenant le cocon à œufs, telle qu’elle a été construite en captivité dans une touffe de plantes aquatiques. On voit l'entrée du nid pratiquée inférieurement par lAraignée. 41. Le cocon à œuis. AR DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS 33° PARTIE (1) Par M. J.-M.-F. BIGOT. (Séance du 2% octobre 1883 (2) XLI T'ACHENHED/Æ Tous les Insectes ci-dessous décrits font partie de mes collections. Genre BBejeania (Robineau-Desvoidy). D. cRoCEA, d', 9 ?. — Long. 12-14 mill. Omnino rufu. Antennis apice, haustello, vilta frontali, fusco linctis ; calyptris sordide rufis, macrochetis nigris ; alis fuscanis, basi, externe, fulois. Parmi les spécimens que je possède, je n’ai pu découvrir exactement les sexes auxquels ils appartenaient. Entièrement rougeätre, sauf les macrochètes uniformément noirs; face d’un fauve clair; un peu de brun sur les 2° et 3° segments des an- tennes ; pipette et bande frontale brunâtres; ailes brunes, fauves à la base, extérieurement ; cuillerons d’un gris roussâtre. Cap de Bonne-Espérance, 4 spécimens. Genre Jurinia (Rob.-Desv.). Le genre Jurinia, fondé par Robineau-Desvoidy (Myod., 1830), fut, depuis, adopté par Macquart et quelques autres diptéristes ; mais, comme il ne me semble différer du genre Echinomyia que par la convexite, plus (1) Voir 1° à 32° parties, n°’ [ à XL, Annales 1874 à 1887. (2) Manuscrit revu par l'auteur en mai 1888. Ann. Soc. ent. Fr. — Juin 1888. 78 J.-M.-F. Braor. ou moins visible, du 3° segment antennal au bord supérieur, caractère éminemment variable et très peu appréciable, je ne l'adopterai qu’à titre provisoire. 1. J.? BARBATA, $. — Long. 42 mill. Nigra. Thorace cinereo pruinoso viltato; antennis el haustello obscure fuscis ; palpis lestaceis ; capite flavo-albido ; macrochetis undique nigris ; facie genisque albido flavo villosis ; fronte nigra, utrinque, fusco tincla ; calyptris fuscis ; alis fuscanis; puloillis, ungulis, basi, fulois. Je rapporte cette espèce, avec quelques doutes, au genre Jurinia. D'un noir un peu luisant, macrochètes noirs. Thorax opaque, avec cinq larges bandes d'un gris pruineux; antennes et pipette noirâtres, le 2° segment du chèle au moins double du 1*; face d’un jaune blan- châtre, avec, sur les côtés et sur les joues, des poils blancs jaunâtres assez denses ; front gris jaunâtre, avec une bande médiane brune et les côtés brunâtres ; cuillerons bruns ; pulvilles et base des ongles fauves ; ailes noirâtres, plus foncées à la base. Sauf la couleur des «iles, elle ressemble beaucoup à lAHystricia ambi- gua (Macq., Dipt. exoi.). Mexique, À spécimen. 2. J. GONOIDES. — Long. 9 mill. Antennis pallide fulvis, segmento 3°, superne, cheto, apice, palpis, pallide fuscis ; facie et fronte pallide flavidis, vitta frontal castanea ; genis flavo-pallido villosis. Corpore nigro nitido, abdominis lateribus obscure rufis; calyptris fere albis; alis fuscanis, basi, late et sordide r'ufis. À pari la forme de la tête et des antennes, ceite espèce semble appar- tenir au genre Gonna ? Antennes avec le 3° segment assez élargi, à peine aussi long que le >, chète très médiocrement coudé, le 2 article à peine double du 1°”; front et face nullement renflés, celle-ci concave; palpes larges, allon- gés. Corps d’un noir brunâtre luisant; antennes et palpes fauves, dessus et extrémité du 3° segment, ainsi que la pipette, bruns ; tête d’un blanc jaunâtre, derrière des orbites, côtés de la face, joues, couverts de poils jaunâtres pâles ; bande frontale roussätre ; tous les macrochètes noirs ; cuillerons blanchâtres ; côtés de l'abdomen d’un rougeâtre obscur ; ailes brunâtres, largement roussâtres à la base, extérieurement. Mexique, À Spécimen. 1 Là Diptères nouveaux où peu connus. 79 Nora. Un spécimen mâle de PEchinomyia fuliginipennis (Macq., Dipt. exot.), provenant de Montevideo, ‘et qui fait partie de ma collection, pré- sente tous les caractères des Jurinies (Robineau-Desvoidy). En consé- quence, je le classe parmi ces dernières. Genre Blystrieia (Macquart). 4. H. FuLvIDA, d. — Long. 41 mill. Capile flavo pallido, vitta frontis castanea; antennis, palpis et haus- tello, pallide rufis ; barba sordide albida ; thorace cinereo flavido, prui- noso, utrinque, retrorsum, et, scutello, rufis, vültis quatuor angustis, obscuris; macrochetis undique nigris; calyptris el halleribus pallide testaceis ; abdomine rufo, superne maculis duabus mediis, nigris ; pedibus testaceis, femoribus pallide villosis, tibiis posticis, superne, fuscis; alis cinereis, basi et extrinsecus testaceo tinctis. Tête d’un blanc jaunâtre ; bande frontale brunâtre ; antennes et pipette fauves ; palpes d’un jaunâtre pâle, munis de petits poils noirs, (chète ? manque); barbe courte, blanchâtre ; thorax d’un gris jaunâtre pruineux, avec quatre bandes étroites noirâtres, épaules, côtés, bord postérieur, écusson, fauves ; cuillerons d’un blanc jaunâtre, balanciers d’un jaunâtre pâle ; abdomen rougeâtre, deux macules médianes noires, en forme de demi-bandes, sur les 2° et 3° segments ; pieds d’un fauve päle, fémurs et tibias postérieurs un peu brunâtres, extérieurement, les premiers munis en dessous de poils jaunâtres; ailes grises, base et nervures externes d’un jaunâtre pâle ; tous les macrochètes sont noirs. Amérique septentrionale, À spécimen. 2. H. ETYTHRINA, 9. — Long. 43 mill. Capile pallide flavido, vitta frontis castenea ; palpis fulvis, parum di- latatis : haustello fusco; antennis fulvis, segmento 3° superne, late, che- loque nigris; thorace scutelloque omnino flavo pallido pruinoso, vittis quatuor angustis, interruplis, nigris; calyptris el halteribus pallide fulvis; abdomine undique rubro, nitido; pedibus nigris; macrochetis nigris ; alis obscure cinereis. Tête d’un blanc jaunâtre, bande frontale brunâtre ; palpes allongés et dilatés, fauves, avec des poils noirs; pipette noirâtre ; antennes fauves, le dessus du 3° segment et le chète, noirs ; barbe courte, blanchâtre ; tous les macrochètes noirs ; thorax, écusson, entièrement couverts d’une pruinosité jaune pâle, avec quatre bandes étroites, interrompues, noires ; 80 J.-M.-F. BiGor. cuillerons et balanciers d’un fauve très pâle; abdomen luisant, d’un rouge foncé; pieds noirs, articulations des genoux jaunâtres, pulvilles de même nuance; ailes d’un gris obscur, un peu teintées de jaunâtre à la base. Cette espèce, saul la forme du 3° segment antennal, ressemble à lEchinomyia immaculata (Macq., Dipt. exot.); mais le segment dont il s’agit est oblong, étroit en dessus, et, pour le moins, un tiers plus long que le 2°, celui-ci est muni en dessus d'assez longues soies noires, rigides ; les palpes sont allongés, comprimés, notablement élargis à l'extrémité. Bahia, 1 spécimen. Genre Eehinomyia (Duméril). 4. E. FLAVOrILOSA, &. — Long. 12 mill. Antennis et haustello nigris ; palpis fulvis: capite flavido villoso, vitta frontali fuseu, macrochetis nigris; lhorace fluvido, fulvo dense piloso, macrochetis nigris; scutello fulvo; abdomine dense flavo-aureo piloso, macrochelis nigris, segmentis 1° et 2, apice ventreque nigro villosis ; calyptris cinereis ; pedibus fulvis, flavido villosis, femoribus nigris, ma- crochetis nigris ; alis obscure cinereis, basi pallide fulvis. Antennes et pipette noires; palpes fauves ; front et face d’un jaunâtre pâle, couverts de poils de la même nuance; bande frontale d’un châtain foncé ; thorax entièrement couvert de duvet jaune foncé ; écusson fauve ; abdomen couvert d’un épais duvet jaune doré foncé; tous les macro- chètes noirs ; les deux premiers segments bordés de poils noirs, ventre couvert de poils de la même couleur; cuillerons gris, bordés de fauve ; pieds fauves, cuisses noires, à poils d’un jaune doré; ailes grises, base et nervures fauves. Deux longs macrochètes situés sur les joues auprès des veux. Java, 1 spécimen. 9, E. RUBRIFRONS, 9. — Long. 44 mill. Antennis fuluis, segmento 3° chetoque nigris ; palpis flavidis, haustello nigro; fronte rubra, villa castanea, macula quadam trigona, super antennas locala el facie, auratis; macrochetis undique nigris ; thorace nigro, angulis posticis scutelloque rufis; calyptris flavis; hatteribus ful- vis, clava fusca; abdomine pedibusque nigris ; alis cinereis, basi et externe fulois. Diplères nouveaux où peu connus. sl Antennes fauves, 3° segment, chète et pipette noirs; palpes jaunes ; front rougeûtre, bande médiane brune, une macule trigonale sise au- dessus de la base des antennes et face d’un jaune doré; tous les macro- chètes noirs ; derrière des orbites à poils fauves ; thorax noir, les angles postérieurs et l’écusson raugeâtres ; cuillerons jaunes, balanciers fauves, à massue brune; abdomen entièrement d’un noir peu luisant; pieds noirs, pulvilles fauves; ailes d’un grisâtre pâle, base et nervures exté- rieures fauves. Deux macrochètes, placés auprès des yeux, sur les joues, de chaque côté. Mexique, 1 spécimen. 9. E. coRA, d. — Long. 10 mill. Villa frontis, palpis, antennis, preætler segmentum tertium et chetum nigra, fulris ; capile testaceo pallido ; barba albida ; thorace nigro, cinereo pruinoso, angulis posticis scutelloque rufis ; macrochetis undique nigris ; calyptris albis, halleribus fuscis ; abdomine nigro, utrinque late rufo, parce cinereo lessellalo ; pedibus nigris, tibiis obscure castaneis ; alis fere hyalinis. Bande frontale, palpes, antennes, sauf le troisième segment et le chète qui sont noirs, fauves; tout le reste de la tête d’un blanc à reflets jau- nâtres pâles ; barbe courte, blanchâtre ; pipette noire ; tous les macro- chètes noirs ; thorax noir, Couvert dun très fin duvet grisâtre, les angles postérieurs et l’écusson rougeûtres ; cuillerons blancs, balanciers bruns ; abdomen d’un noir luisant, côtés largement fauves avec quelques reflets blancs ; pieds noirs, tibias d’un brun foncé ; ailes d’un gris très pale, avec la base jaunâtre pâle. Deux macrochètes situés sur les joues, de chaque côté, près des yeux. Mexique, 1 spécimen. k. KE. MACROCERA, ®. — Long. 10 mill. Villa frontis rufo-obscuro picla; palpis, antennis, prætler segmentum tertium, et, chetum, nigra, fulvis ; thorace cinereo pruinoso, vittis qua- tuor obsolelis, nigris, angulis posticis e& scutello, rufis ; calyptris pallide lestaceis, halteribus fuscis ; abdomine nigro; pedibus nigris, femoribus cinereo pruinosis ; alis cinerascentibus. Bande frontale d’un roux obscur; palpes, antennes, sauf le troisième segment et le chète qui sont noirs, fauves ; tête entièrement d’un blanc un peu jaunâtre ; trompe noire ; barbe courte, blanchâtre ; tous les ma- (1883) 6 52 3.-M.-F. Bicor. crochètes noirs; thorax noir, couvert d’une pruinosité grise, quatre bandes longitudinales noirâtres, les angles postérieures et l’écusson rou- geûtres ; cuillerons blancs, balanciers bruns ; abdomen d’un noir un peu luisant, dernier segment avec quelques légers reflets grisätres sur les côtés ; pieds noirs, cuisses à reflets pruineux, gris, tibias bruns; ailes d’un gris très pâle. Deux macrochètes sur les joues, auprès des yeux. Mexique, 2 spécimens. D. E. NOTATA, d. — Long. 8 mill. Antennis fulvis, apice late nigris; palpis fulvis; capite flavo; vitta frontali rufa ; barba pallide flavida ; thoruce dense flavido pruinoso, lineis quatuor angustis, nigris, ornalo; sculello el calyptris fulois ; (halteri- bus ?); abdomine fulvo, haud nitente, maculis mediis, fere hemisphericis, nigris ; pedibus fulvis, tarsis late fuscis ; alis basi fuscanis. Antennes et palpes fauves, les premières noirâtres en dessus et à lex- trémité; tête jaune, bande frontale rougeâtre; barbe d’un jaune pâle ; thorax noir, mais entièrement couvert d’une épaisse pruinosité jau- nâtre, quatre lignes noires, étroites ; écusson et cuillerons fauves ; abdo- men d’un fauve rougeätre, non luisant, avec trois macules médianes, presque hémisphériques, noires ; la plupart des macrochètes insérés sur un point noir ; balanciers ? ; hanches noires, pieds fauves, tarses presque entièrement bruns ; ailes brunâtres, surtout vers la base, laquelle, en outre, est un peu teintée de fauve; tous les macrochètes noirs. Le troi- sième segment antennal, un peu plus long que le deuxième, est arrondi à son extrémité; les joues sont dépourvues de macrochètes auprès des orbites. Mexique, 1 spécimen. Genre F'richophora (Macquart). T.2 ALBOCALYPTRATA, @. — Long. 10 mill. Antennarum Ssegmento 3° 2 trilongiore, lato, superne recto, apice truncato, segmento 1° cheti minulo ; abdormine nullo modo incurvalo (genilalibus invisis); palpis nullis; haustello gracile, longo, parum in- curvoalo ; segmentis abdominis, Superne, macrochetis instructis ; calyptris latis, venæ quintæ longitudinis alurum cubito haud appendiculato. Capite fluvido pallido ; fronte utrinque fusca, vitta castaneo-rufo ; antennis et haustello nigris; corpore nigro; calyptris albis, halteribus fuscanis sed male determinatis ; abdominis segmento quurto, basi, cinereo albido lim- Diptères nouveaux où peu connus. 59 buto, limbo, in medio retrorsum, vulde dilutato; macrochelis undique nigris ; alis obscure fuscis, segmento ultimo tarsorum fulvo. Je rapporte, avec quelques doutes, cet insecte au genre Trichophora (Macq., Dipt. exot.) mal défini. Le troisième segment antennal, environ triple du deuxième, est droit en dessus, il s’élargit insensiblement de sa base au sommet, lequel est brusquement tronqué; le premier segment du chète, nu et nullement coudé, est de si petites dimensions qu’on l’entrevoit avec peine; le sui- vant est médiocrement allongé ; les veux sont nus, les palpes invisibles ; la pipette est grêle, assez allongée, légèrement courbée en dessous ; les cuillerons sont grands, la cinquième nervure longitudinale de Paile (Rondani) est dépourvue d’appendice au coude ; l'abdomen, de dimen- sions normales, n’est point recourbé en dessous; il porte des macrochètes sur les segments, ainsi qu'à leurs bords postérieurs. Du reste, cette espèce présente tous les autres caractères génériques indiqués par Mac- quart. Entièrement noir, ainsi que les macrochètes, excepté : la tête d’un blanc jaunâtre, le front brun, latéralement bordé de roussâtre ; an- tennes et trompe noires ; Cuillerons blancs; quatrième segment de l’ab- domen à base grise, cette nuance plus large au milieu ; ailes noiratres ; dernier article des tarses fauve. Quito, 1 spécimen. Genre @ermaria (Robineau-Desvoidy). Je possède six individus, provenant des montagnes Rocheuses (Amé- rique septentrionale), qui ont les plus grands rapports avec la Goniu chilonis (Walker, List, elc.), à dire vrai, très incomplètement décrite. Mes exemplaires, qui appartiennent incontestablement au genre Ger- maria, ont la tête d’un blanc jaunâtre pale, le front très légèrement teinté de brun sur les côtés, la bande frontale jaune, les cuillerons blan- châtres ; la base des segments abdominaux porte une large bande blan- châtre, souvent un peu interrompue en son milieu. Genre Frontina (Meig., Macq., Rond.). 1. K. RUFOSTYLATA, d. — Long. 10 mill. Antennis fulnis, segmento 3° fusco, cheto, vitta frontis, rufis; facie pallide aurata; palpis fulois; haustello fusco ; thorace nigro nitido, villis quatuor pleurisque cinereo micantibus ; scutello obscure rufo ; abdo- mine nigro, albido late tessellato, lateribus obscure rufo tinclis, segmento 84 J.-M.-F. Bicor. quinto, omnino, pallide anralo ; calyptris albis, halleribus sordide testu- ceis ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis, basi parum infuscalis. Antonnes fauves, troisième segment noirâtre, chète et bande frontale roussÂtres ; palpes fauves; pipette noire; côtés du front un peu gri- sètres, le reste de la tête d’un jaune doré pâle; barbe blanchâtre ; thorax d’un noir luisant, avec quatre larges bandes et les flancs couverts de reflets blanchâtres ; écusson d’un rougeätre obscur; cuillerons blancs, balanciers d’un jaunâtre obscur ; abdomen d’un noir luisant, avec de larges reflets blanchätres, et, les côtés, obscurément teintés de roussâtre, dernier segment dun jaune doré très pâle; pieds noirs; ailes presque hyalines, avec un peu de brun pâle à la base, Le long des nervures. Mexique, 4 spécimen. 2. K. cHRysopyGATA, $. — Long. 10 mill. Antennis fuseis, basi rufis ; palpis fulvis ; haustello fusco ; facie albida ; fronte utrinque fusca, vitta rufa; thorace nigro, vittis quinque diffusis, cinerascentibus pruinosis, angulis, rmargine postica, scutello toto, rufis ; abdomine fusco, utrinque rufo picto, su;°rne, late flavo aureo tessellato, segmento upicali aurato; calyptris albis, halteribus fuseis; macrochetis nigris ; pedibus atris ; alis pallide fuscanis. Antennes brunes, les deux premiers segments d’un fauve orangé ; bande frontale de cette même nuance; palpes fauves; pipette brune; côtés du front brunâtres ; le reste de la tête blanchâtre ; barbe blanche ; tous les macrochètes noirs; thorax noir, avec cinq larges bandes de reflets gris ; flancs à reflets grisätres, angles, bord postérieur, écusson, rougeätres ; cuillerons blancs, balanciers bruns ; abdomen noirâtre, côtés obscurément teintés de rougeñtre, tous les segments avec des reflets pruineux d’un jaune doré, les derniers entièrement d’un jaune doré ; pieds noirs ; ailes d’un gris pâle, un peu plus foncé extérieurement, à la base. Mexique, 1 spécimen. 3. F. AURULENTA, $. — Long. 42 mill. Antennis fuscis, basi rufis ; fronte, utrinque, pallide fusca, villa fulva ; lacie albida; palpis fulvis; haustello fusco; thorace nigro, vix nitido, ante cinereo pruinoso, relrorsum anquste fulvo; scutello abscure fulvo ; calyptris albis, testaceo marginatis, halleribus testuceis, clava fusca ; abdomine testaceo rufo, flavido aureo pruiuoso, segmento apicali pallide auralo, marginibus segmentorum, anguste, vitlu media diffusa, fuscis ; Diptères nouveaux ou peu connus. 55 pedibus nigris ; alis, pallidissime cinerascentibus, basi paru fulro tinclis. Antennes brunes, les deux premiers segments rougeûtres, à poils noirs; palpes fauves; trompe brune; face blanchâtre; front brunâtre latéralement, bande rousse; barbe blanchâtre; tous les macrochètes noirs; thorax noirâtre, avec quelques reflets gris en avant, ainsi que sur les flancs, bord postérieur teint de rougeûtre, plus largement aux angles et au milieu; écusson rougeâtre ; cuillerons blancs, bordés de jaunâtre pâle, balanciers testacés, à massue brune ; abdomen rougeâtre, couvert de larges reflets pruineux d’un jaune un peu doré, derniers segments d'un jaune doré pâle, tous les autres, avec le bord postérieur et une bande médiane assez diffuse, brunâtres ; pieds noirs ; ailes d’un gris très pâle, teintées de fauve à la base ainsi que sur les nervures. Brésil. 1 spécimen. Ces trois dernières espèces se rapportent exactement au genre Frontina, tel que l’a formulé Rondani (Prodrom., vol. IV, p. 35, 1861). Toutefois, chez elles, le dernier segment abdominal ne présente de vrais macrochètes qu'à son extrémite. Genre Fabrieïa (Robineau-Desvoidy). 4. F. INFUMATA, $. — Long. 14 mill. Antennis obscure rufis, segmento 3° chetoque, fuscis; palpis fulois ; haustello fusco, apice rufo ; capite pallide flavido ; fronte utrinque obs- cura, villa rufo castaneo ; macrochetis nigris ; thorace scutelloque nigris, cinereo pruinosis, pleuris cinereis ; calyptris sordide cinereis, halteribus pallide flavidis, clava fuscu ; abdomine obscure rufo, fusco irregulariter el dilute fusco tincto; pedibus nigris, pulvillis testaceis ; alis cineras- centibus extrinsecus fusco tinctis, venis fulvis. Antennes rougeûtres, deuxième segment brunâtre en son milieu, troi- sième et chète d’un brun foncé; palpes fauves; pipette noirâtre, avec l'extrémité rougeätre; tête dun blanc jaunâtre pâle, front légèrement rembruni sur les côtés, bande roussâtre; tous les macrochètes noirs ; thorax et écusson noirs, couverts de reflets d’un gris pruineux, flancs gris, les angles postérieurs un peu rougeâtres; cuillerons d’un gris foncé, balanciers d’un jaunâtre pâle, à massue brune ; abdomen d’un rougeätre foncé, teinté de brunâtre en son milieu, quelques reflets gri- stres à l’extrémité ; pieds noirs, pulvilles d’un jaunâtre pâle ; ailes d’un oris pâle, notablement plus foncé extérieurement, nervures fauves. Mexique, 2 spécimens. 86 J.-M.-F. Brcor. 2. F. ANDICOLA, ©. — Long. 42 mill. Antennis pallide croceis, segmento 3° et cheto, nigris ; palpis flavidis ; haustello fusco; facie sordide albida ; fronte obscure rufa, albido tincta, vilta rufa, superne fuseau; macrochetis nigris; thorace nigro, parum ni- tido, viltis obsoletis cinereo pruinosis ; scutello fulvo ; calyptris albis, (halteribus ?), abdomine rufo nitido, utrinque flavo pallido, vita media, el, segmento ultimo, nigris; pedibus nigris, tibiis, basi, late, obscure rufis, pulvillis parum infuscatis ; alis fere hyalinis. Antennes de couleur orangée, troisième segment et chète noirs ; palpes d’un jaunâtre fort pâle; pipeite noire; face blanchâtre ; front rougeûtre, à reflets blanchâtres, bande rougeûtre, teintée de brun en dessus; tous les macrochètes noirs; thorax d’un noir assez luisant, avec plusieurs bandes, vaguement indiquées, à reflets gris ; écusson rougeûtre ; cuille- rons blancs, (balanciers ?); abdomen luisant, rougeâtre, avec une large bande dorsale prolongée sous le ventre, derniers segments, noirs ; pieds noirs, tibias largement rougeûtres à la base, pulvilles grisâtres ; ailes presque hyalines. Chili, À spécimen. Genre @&æenia (Meigen, Schiner, Rondani). G. ERYTHROCERA, $. — Long. 10 mill. Antennis, palpis, villa frontis, genis, epistomate, croceis ; fronte rufa, facie testacea, albido pruinosis ; barba cinerea ; haustello fusco ; thorace nigro, cinereo pruinoso, villis quatuor nigris; sculello rufo; abdomine nigro nilido, segmentis tertiis el quartis, basi, albo limbatis; calyptris albis, halteribus fuscis; pedibus nigris, pulvillis fuscanis ; alis pallide cinereis, basi parum flavidis ; macrochetis undique nigris. Antennes, palpes, bande frontale, joues, bords de lépistome, d’un fauve orangé; front rougeâtre, face d’un jaunâtre pâle, tous les deux couverts d’une pruinosité blanche; thorax noirâtre, avec des reflets pruineux grisâtres, et, en arrière, quatre bandes noires, peu distinctes; écusson rougetre ; cuillerons blancs, balanciers bruns; abdomen d’un noir luisant, une bande transversale blanche à la base des troisième et quatrième segments ; pieds noirs, pulvilles d’un brunâtre pâle; ailes presque hyalines, légèrement teintées de jaunâtre à la base; tous les macrochètes noirs. Chili, 4 spécimen. Je crois devoir rappeler que, chez un très grand nombre des Diplères A Diptères nouvetux où peu connus. 57 chiliens, la nuance orangce apparaît nettement sur divers points du corps, où elle occupe des suifaces plus où moins étendues. La Gonia ci-dessus décrite fournit un nouvel exemple de cette particularité. Genre Blepharipeza (Macq., Dipt exot. = Blepharipa Rond., Prodr. — Blepharopeza Loew et auctor. = Masicera Pt, Schiner, etc.). Il existe, chez le Tachinidæ, un groupe, actuellement assez nombreux, de genres et d'espèces présentant une particularité organique intéres- sante et pouvant servir à les distinguer aisément; elle consiste dans l’atrophie plus ou moins complète des pulpes. Ce groupe comprend divers {ypes dont Ies caractères ont motivé léta- blissement de plusieurs subdivisions dont je donne plus loin un {ableau synoptique, copié en grande partie sur celui de Rondani (Voir Osservass. sopr. aliquant. Spec. d. Esapod. Ditteri : Annali de nuov. Aunal. dell. Scienze nai. d. Bologna, 1850, tirage à part, p. 6, elc.). Je n’ai pu découvrir les caractères qui différencient le genre Crypto- palpus (Rond, loc. cit.) du genre Saundersiu (Schiner, Novarra Reise, 1868, p. 333); ce dernier auteur ne semble pas avoir connu le genre de Rondani ? Je ne mentionnerai donc le genre Saundersia que comme un synonyme. Jen agis de même à l'égard du genre Epalpus (Rondani, loc. cit.) = Palpibraca (Bond., 1845, p. 63, Ann. d. Naturalist. aspir. d. Napoli), qui ne me paraît pas différer du genre Cuphocera (Macquart, 1845), auquel je couserve cette dénomination. Le genre Schineria (Rond., Prodr., 4857, p. 45) ne peut figurer ici à cause du développement normal des palpes (Voir la diagnose de Pau- teur). M. van der Wulp a fondé un genre Schineria, dont la dénomination lut employée antérieurement par divers auteurs, et, notamment, par Rondani et Schiner. Les genres, plus ou moins similaires, de Robineau-Desvoidy (Mvyo- daires, 1830), ne sont pas sulfisamment caractérisés pour qu’on puisse les reconnaitre nettement; en conséquence, je n'ai pas cru devoir en tenir compte. NN CU NI MERR E e Panne eg CLR Or RAR NSRUE A. A AE à LÉ PR A Tel Ke HENRI RON ne CR LE ETS SPAS Ur 3. 1. Ailes, coude de la 5° nervure longitudinale (Rondani) appen- FL! ONE ENT A detre € see tout et 40 MICROPARRUS: 88 J.-M.-F. Bicor. Macq., Suites à Buff., Diptères, 1835, t. I, p. 80. Linne- myia, Bonnellia, Bonetiu, Marshamyia. Robin.-Desvoidy, Myod., 1830. — Id., id. dénué d’appendice.. .... RASE RD a rl OT à AE 2. 2. Antennes, 3 segment, au plus, à peine triple du ; pipette assez épaisse et ne dépassant pas notablement l’épistome. . SAC RS UNE NE NE M rc A RTE .... CRYPTOPALPUS. Rondani, Osserv. sopr. aliquant. Spec. d’Esopodi Dit- teri, 1850, Annali nuov. delle Scienze natur. d. Bologna, — Saundersia Schiner, Novarra Reise, 1868, p. 333. — Id., id. au moins quadruple du 2°; pipette assez grèle, rigide et dépassant l’épistome.............. ss + set ii9 4 APROTHEUAS Macq., Dipt. exot., 4° supplément, 1850, p. 175. 3. Ailes, coude de la 5° nervure longitudinale appendiculé ; pi- pette assez grêle, rigide, dépassant notablement lépis- LOMME EE Neil M et EL MT NE ET RONA GEIEAEENE Rondani, loc. cit. — Id., id. dénué dappendice; pipette ne dépassant pas toujours MÉDISIMMORE RS 2e MU da DDte du larme ele ee a ie SET DORE L. L. Pipette dépassant notablement toujours l’épistome, assez grêle, rigide ; abdomen, parfois, avec des macrochètes discoïi- daux et marginaux aux segments intermédiaires........ D: — Id. au plus, dépassant à peine l’épistome ; abdomen dépourvu de macrochètes discoïidaux aux segments intermédiaires. . RE UE ne EL I EI U eee su aldiate 00e e cie Si .... CUPHOCERA. Macq., Ann. Soc. ent. de France, 1845, p. 267 (nec Cy- phocera Rond.), = Epalpus Rondani, loc. cit, 5. Abdomen avec des macrochètes discoïdaux aux segments in- er MÉMIAITES: Dale best photon cs LE de IN IGHRPATIRNS Macq., Dipt. exot., 2° supplément, 1847, p. 62. — Id, dénué de macrochètes discoïdaux aux segments intermé- diaires; 5° nervure longitudinale (Rondani) longuement ÉDIREUSE A SAN DASE 20 ere ne se ét OS OBINERIRS Van der Wulp, Tijdschr. voor Entom., 1867, D. 2, 3, aflever., p. 146. Wiedeman (Aussereurop. Zweiflüg. Insekt., 1 1, 1830) à décrit un Diptères nouveaux où peu connus. 89 orand nombre de WMuscides Entomobies, qu'il rapporte à Pancien genre Tachina, sans jamais tenir compte de la villosité externe des tibias posté- rieurs (caractère distinctif du genre Blepharipeza Macq., Dipt. exot.), d’où résulte l'impossibilité d'affirmer que, parmi ses Tachinæ, plusieurs Blepharipezæ (sensu stricto) ne se trouvent pas confondues, d'autant plus que Schiner (Novarra Reise, p. 336) nous dit qu'après avoir comparé, à Vienne, les types de la B. leucophrys (Wiedem., loc. cit.) avec un spé- cimen que j'eus autrefois le plaisir de lui offrir (spécimen étiqueté B. rufipalpis, Dipt. exot., de la main de Macquart), il avait pu recon- naître leur identité. Walker (List Dipt. Insects, British Museum) a pareillement, et très probablement, confondu beaucoup de Blepharipezæ sous la rubrique de Tachina, genre dont il décrit, assez imparfaitement, une multitude d’es- pèces exotiques, mais encore sans mentionner la villosité tibiale. Tou- tefois, dans ses Diptera Saundersiana, il a signalé exceptionnellement, c’est-à-dire trois ou quatre fois, cette particularité. Il résuite de ce cas spécial, que, pour les Blepharipezæ, l'identification spécifique rigoureuse est fort laborieuse, on même fréquemment im- possible. Les insectes décrits plus loin, et que je rapporte audit genre Blepha- ripeza, lui appartiennent sans aucun doute, et non pas au genre Cero- masia (Rondani, Prodr.). Or, malgré lPincorrection étymologique de la dénomination Macquartienne, je préfère la maintenir, afin de réduire, autant que possible, encombrement des synonymies. Ma collection renferme deux spécimens de ce genre, provenant du Mexique; à l’un d'eux Se rapporte bien la description, toute insuffisante qu’elle soit, que Macquart a donnée de son B. rufipalpis (Dipt. exot., t. I, 3° partie, p. 59), si ce n’est pourtant, que ia bande frontale est plutôt de couleur brunätre que totalement noire; ce même exemplaire, dont le sexe ne m'est pas connu, n'a pas les #ibias postérieurs franges, tandis que le second, absolument semblable à tous autres égards, possède lu large frange caractéristique ; du reste, chez lun comme chez l’autre, La largeur du front est la même. Serait-ce donc le mâle de l'espèce? J'en doute fort, d'autant plus que Macquart (loc. cil., Suppl., 1846, p. 158) écrit qu'une femelle?, provenant de la Guyane, a les tibias postérieurs munis de franges, comme le müle. Mais quel müle? Il ne l'a décrit nulle part ! A mon avis, il existe ici une confusion entre plusieurs espèces diffé- rentes. Celles chez lesquelles Ta frange n'existe pas doivent appartenir 90 J.-M.-F. Brcor. au genre Ceromasia (Rondani) ? Pour résoudre la question, il serait né- cessaire d'étudier une série nombreuse d'individus des deux prove- nances ci-dessus indiquées. Je possède encore deux spécimens de la B, bicolor (Oaxaca), dont Macquart a décrit la femelle ; l’un de ces spé- cimens est certainement ww» mle, à cause de l’etroitesse relative du front, et lous les deux présentent les franges des tibias postérieurs bien développées, muis non les macrochètes dorseaux des segments de l'abdo- men. Celui des deux que je considère comme un mâle ne diffère de l’autre que par la coloration notablement plus obscure de la face et du front. L'absence totale de macrochètes, sur la partie dorsale des segments abdominaux, me donne à penser que, peut-être, il y aurait lieu d'opérer ici une coupe générique nouvelle pour ces derniers insectes. 4. B. AUROCAUDATA, d. — Long. 10 mill. Antennis nigro-fusco ; palpis j'ulvis; facie el fronte, utrinque, pallide auratis, vitta frontali nigra; thorace cinereo obscuro, migro late quadri- viltuto ; scutello cinereo, basi fusco, fulvo marginato ; abdomine, breviter villosulo, nigro opaco, segmentis 1-3 maculis quatuor pallide cinereis, oblongis, ornalis, 4 aurato, apice fulvo; macrochetis undique nigris ; calyptris albis, halteribus fulvis ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. Antennes m'atteignant pas lépistome, troisième segment au moins quadruple du deuxième, d’un brun foncé; face d’un noir grisâtre au milieu, ainsi que la bande frontale, côtés du front, de la face et joues, d’un jaune doré pâle; palpes fauves ; thorax et flancs gris, avec quatre larges bandes noires, longitudinales ; écusson gris, bordé de fauve, noi- râtre à la base; cuillerons blancs, balanciers d’un fauve pâle ; abdomen brièvement villeux de noir et d’un noir opaque, chacun des trois pre- miers segments avec quatre grandes macules oblongues, allongées, d’un oris pâle, le quatrième segment d’un jaune doré, avec l’extrémité fauve, ventre gris ; tous les macrochètes noirs ; pieds noirs ; ailes presque hya- lines, cinquième nervure longitudinale (Rondani) coudée suivant un angle droit légèrement obtus au sommet, ensuite, très légèrement con- cave, deuxième transversale peu oblique et légèrement bisinueuse. Montevideo, 4 spécimen. 9, B. ANDINA, d'?. — Long. 9 mill. Antennis nigris; palpis fulvis: fronte utrinque cinerascente, villa nigro-cinereo; facie cinerea pallide flavida ; thorace cinereo-fusco, viltis Diplères nouveaux où per connus. M quatuor nigris, male determinatis ; scutello obscure r'ufo ; «bdomine, bre- viler et parce nigro villosulo, obscure cinereo tessellato, utrinque, basi, parum castaneo ; calyptris sordide albidis, halteribus obseuris ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. Antennes noires, troisième segment au moins quatre fois aussi long que le deuxième et n'atteignant pas l’épistome ; palpes fauves ; face en- tièrement d'un gris un peu jaunâtre, front gris, bande frontale noirâtre ; thorax d’un gris brunâtre, avec quatre bandes noirâtres, peu nettement tracées ; écusson d’un rougeàtre obscur ; cuillerons d’un blanc sale, ba- lanciers obscurs ; abdomen, brièvement villeux de noir, d’un noir un peu luisant, obscurément et irrégulièrement marqueté de grisâtre, de chaque côté de la base on distingue une nuance rougeàtre obscure ; tous les macrochètes noirs; pieds noirs; ailes presque hyalines, Cinquième nervure longitudinale (Rondani) coudée suivant un angle droit un peu obtus au sommet, ensuite assez concave, deuxième transversale à peine oblique et non sinueuse. Chili, 4 spécimen. 3. B. MoNTICOLA, $. — Long. 44 mill. Antennis fulvis, segmento 3° nigro ; palpis fulvis ; capile nigro, albido parce pruinoso, villa frontali nigra; thorace nigro, nilidulo, cinereo pruinoso et nigro quadri-lineato ; scutello ejusdem coloris, apice late rufo ; abdomine nigro, cinereo tessellato, segmento ullimo rufo ; calyptris albis, (halteribus ?); pedibus nigris ; alis fere hyulinis. Anteunes fauves, troisième segment noir, assez étroit, un peu plus long que le deuxième, obtus à son extrémité ; chète noir, son article ba- silaire est distinct, mais fort court; palpes élargis, fauves ; face et front noirs, avec quelques reflets blanchâtres, bande frontale noire, quelques petits macrochètes disséminés sur les joues ; barbe peu distincte, blan- châtre ; thorax d’un noir assez luisant, avec quatre lignes, et quelques reflets gris résultant d’une fine pruinosité; écusson rougeâtre, à base brune ; abdomen noir, avec de larges reflets pruineux blanchâtres, der- niers segments fauves ; cuillerons blanchâtres, balanciers ? ; pieds entiè- rements noirs; ailes d’un gris très pâle, bordées de très courtes soies noires au bord extérieur, quelques courtes épines à la base de la qua- trième nervure longitudinale (Rondani). Amérique septentrionale : montagnes Rocheuses, 4 spécimen. &. B. iNERMIS, 9 ?. — Long. 44 mill. Antennis fulvis, segmento 3° migro: palpis testaceis ; haustello nigro : 92 J.-M.-F. Bicor. fronte cinerascente, villa pallide fusca; facie sordide albidu; thorace cinereo, lineis angustis obsolelis, interruptis, nigris, angulis posticis scu- telloque obscure rufis; calyptris «bis, (halteribus ?); abdomine nigro, cinereo pruinoso, incisuris et linea media, fuscis; pedibus nigris; alis fere hyalinis, basi pallide lestaceis. Abdomine, superne, macrochetis des- litulo. Antennes fauves, troisième segment et chète noirs ; palpes d’un jaune fauve; pipette noire; front d’un gris obscur, à bande brunâtre; face d’un gris blanchâtre ; thorax gris, avec plusieurs lignes étroites, inter- rompues à la suture, noires, bord postérieur et écusson rougeñtres ; cuillerons blancs, balanciers ?; abdomen noirâtre, couvert d’une prui- nosité grise, bords postérieurs des segments finement lisérés de bru- nâtre, une bande médiane, longitudinale, peu distincte, de cette même nuance ; pieds noirs; ailes presque hyalines, base légèrement teintée de jaunâtre. Point de macrochètes sur le dos des segments abdominaux. Amérique septentrionale, À spécimen. D. B. FULVIPES, &. — Long. 10 mill. Antennis fuscis, basi et pulpis, fulvis ; haustello nigro; facie albida ; fronte cinerascente, vitta castanea ; thorace nigro, cinereo pruinoso, late- ribus, et, retrorsum anguste, scutello, rufo tinctis; calyptris albis, hal- teribus pallide flavido fulvo ; abdomine rufo, nigro villoso, vitta media, relro dilatata, nigra; macrochetis dorsalibus lpaucis, brevibus, nigris ; pedibus fulvis, nigro villosis, tarsis fuscis; alis hyalinis, basi, anquste rufo tinclis. Antennes brunes, les deux premiers segments et les palpes fauves ; front grisàtre, à bande brune; face blanche; pipette noire ; thorax noi- râtre, couvert d’une pruinosité cendrée, les bords postérieurs et laté- raux, ainsi que l’écusson, rougeâtres ; cuillerons blancs, balanciers d’un jaunâtre pâle ; abdomen d’un rouge fauve, semé de courtes soies noires, une bande dorsale noire, un peu élargie sur les premiers et les derniers segments, quelques macrochètes noirs, clairsemés, sur le dos des seg- ments, plus denses sur les derniers; pieds fauves, tarses bruns ; toutes leurs soies et macrochètes noirs; ailes hyalines, un peu roussâtres à la base. Amérique septentrionale : Washington territory, 4 spécimen. 6. B. ALBIFACIES, &. — Long. 10 mill. Antennis fuscis, segmento secundo elongato, fulvo ; palpis fulois ; haus- Diplores nouveaux où peu connus. 93 tello nigro ; fronte cinerascente, villa obscure rufa; facie albida; thorace nigro, parum cærulescente, cinereo pruinoso, obscure nigro tenuiter lineato; scutello castaneo ; calyptris et halteribus fuscanis ; abdomine nigro, obscure cærulescente, macrochetis dorsalibus destituto ; pedibus fulvis, femoribus superne infuscatis ; alis fere hyalinis, basi anguste fuscis. Antennes brunes, les deux premiers segments fauves, deuxième à peu près egal au troisième; palpes fauves; pipette noire; front gris, bande d’un brun rougeûtre ; face blanche ; thorax noir, avec quelques reflets bleuàtres, couvert d’une pruinosité grise, marqué de quelques lignes étroites et noires, peu distinctes, angles postérieurs, écusson, d'un chà- tain rougeâtre ; cuillerons et balanciers brunâtres; abdomen (dépourvu de macrochètes dorsaux) noir, avec quelques reflets bleuâtres ; macro- chètes noirs ; ailes presque hyalines, étroitement teintées de brun noi- ratre à la base. Brésil, À spécimen. Genre Cryptopalpus (Rondani). 1. C. FLAVICEPS, d'. — Long. 40 mill. Antlennis nigris, segmentis 1° et 2 fulvis : facie, genis et fronte, pallide flavis; palpis?; vitta frontali obscure fusca; thorace cinereo, villis quatuor latis, nigris, ornato; scutello nigro, apice rufo; calyptris albis, Chalteribus ?); abdomine nigro, breviter et parce setosulo, segmentis secun- dis et tertiis tessellis quatuor, elongatis, cinereis, 4° maculis trigonis duabus, pallide flavis, ornatis ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. Les yeux médiocrement villeux ; palpes paraissant nuls; ailes, cin- quième nervure longitudinale (Rondani) coudée à angle droit, ensuite à peine concave, très oblique, le coude muni dun long appendice, deuxième nervure transversale (lexterne) oblique et bisinueuse. An- tennes noires, avec les deux premiers segments d’un fauve pâle ; côtés du front, face et joues, d’un blanc jaunâtre; bande frontale noirâtre ; thorax gris, avec quatre bandes longitudinales d’un noir luisant ; écusson noirâtre, avec l’extrémité largement rougeâtre ; cuillerons blancs, balanciers ? ; abdomen noirâtre, semé de nombreuses et très courtes soies noires, outre les macrochètes ordinaires, deuxième et troisième segments, chacun avec quatre longues et larges macules d’un gris jaunâtre, le troisième segment avec deux grandes macules trigonales, allongées, jaunätres ; tous les macrochètes noirs ; pieds noirs ; ailes presque hyalines. Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, £ spécimen. 94 J.-M.-F, Bicot. 2. C. PALLICErS, d. — Long. 15 mill. Micropalpi rufiventris (Macq.) vicinus. Antennis fuscis ; haustello fusco, apice rufo; vita frontali fusca; capite pallide flavo ; fronte, utrinque, pallide infuscata; macrochelis nigris; thorace et scutello flavido-fusco tomentosis ; calyptris cinereis, halteribus fuscis ; abdomine rufo pruinoso, villa media fusca; pedibus nigris, pulvillis pallide fulvis; alis obscure cinereis, venis fuscis; oculis nudis ; antennis segmento 2 cheli brevis- süno; segmentis abdominis secundis, quartis et quintis, dorso et margine dense Spinosis. Ressemble au Micropalpus rufiventris (Macq., Dipt. exot.), du Mexique. Antennes noirâtres ; pipette de même couleur, avec lextrémité rou- geûtre ; tête entièrement d’un jaunâtre pâle; bande frontale brune, côtés teintés de brunâtre ; tous les macrochètes noirs ; thorax, écusson, entiè- rement couverts d’un fin duvet jaunâtre foncé; cuillerons gris, balan- ciers bruns ; abdomen large, peu bombé, rougcâtre, avec une bande médiane brune; pieds noirs, pulvilles d’un fauve pâle; ailes d’un gris foncé, avec les nervures fauves. Deuxième segment du chète antennal fort court; deuxième, quatrième ei cinquième segments abdominaux munis de nombreuses et fortes épines. Colombie, 4 spécimen. Genre Æpalpus (Rondani, Annuar, d. St nat., Modena). À. E. LINEOLATUS, d'. — Long. 41 mill. Antenns fulois, segmento 3° chetoque nigris; haustello nigro, apice r'ufo ; capite cinereo pallido ; fronte, utrinque, pallide fusca, vitta obscure cinerascente ; macrochelis nigris ; thorace obscure cinereo pruinoso: scu- tello fulvo ; calyptris sordide albidis, halteribus fuscanis ; abdomine nigro nitido, utrinque, late, obscure rufo, linea longitudinali media cinerea ; pedibus nigris, pulvillis pallide fulvis; alis pallidissime cinereis. Seg- mento 2° cheli antennarum brevissimo; oculis nudis; abdominis seg- mento 2, apice tantuin, 4 el à°, dorso el apice, parce Spinosis. Antennes fauves à la base, troisième segment et chète noirs; trompe noire, avec lextrémité rougeâtre; face d’un gris jaunâtre pâle; côtés du front brunâtre, bande d’un gris obscur ; tous les macrochètes noirs ; thorax noirâtre, entièrement couvert d’une pruinosité grisâtre ; écusson fauve ; cuillerons d’un blanc sale, balanciers brunâtres ; abdomen bombé, mais de médiocre largeur, noir luisant, largement teinté de rougeûtre pa Diptlores nouveaux où peu connus. 95 obscur latéralement, une ligne médiane grise, legèrement fauve à son extrémité postérieure; pieds d’un noir grisätre; ailes d’un grisätre pale. Deuxième segment du chète antennal fort petit; adomen, bord postérieur du deuxième segment, bords et dessus des quatrième et cin- quième, munis de rares macrochètes. Chili, 1 spécimen, 2. KE. ERYTHROSTOMA, ©. — Long. 10 mill. D Antennis rufis, segmento 3° cheloque nigris; haustello castuneo, apice r'ufo ; facie nudu ; epistomute genisque pallide croceis, lateribus et fronte, sordide albidis, fronte ipsa fusco tincta, et, rufo obscuro late vittata ; macrochelis nigris; thorace nigro nitido, ante cinereo obscure vitlaio ; seutello rufo ; calyptris cinereis, halteribus fuscis ; abdomine nigro nitido, utrinque, anguste, rufo obscuro; pedibus nigris, tibiis basi, puloillis, castaneis ; alis pallide cinereis. Segmento 2 cheti antennarum brevissimo ; oculis nudis ; abdominis, segmento 2, apice tantum, 4° et 5°, apice et su- perne, parce Spinosis. Antennes rougeätres, troisième segment et chète noirs ; pipette brune. rougeñtre à l'extrémité ; le milieu de la face, les joues, les bords de lépistome, d’un orangé rougeâtre à reflets blanchâtres, le haut de la face et le front d’un blanc grisâtre, ce dernier brun latéralement, avec la bande d’un rougeûtre obscur ; thorax noir luisant, avec, en avant, des bandes peu distinctes de reflets gris ; écusson rougeâtre ; cuillerons gris, balanciers bruns ; abdomen luisant, noir, un peu de rougeûtre sur les côtés; pieds noirs, tibias et pulvilles rougeâtres ; ailes dun gris très pâle. Deuxième segment du chète antennal fort court; abdomen de dimensions ordinaires, médiocrement garni d’épines au bord du deuxième seginent, ainsi qu'aux bords et sur le dos des quatrième et cinquième. Chili, 4 spécimen. 3. E. OCHRICORNIS, @. — Long. 44 mill. E. pruinosi (Rondani) vicinus. Segmento ® cheli antennarum primo circiler trilongiore; abdominis, segmento 2, apice, 4° et 5°, dorso et apice, parce Spinosis. Antennis fulois ; vitta frontali rufa, superne fusco tincta ; haustello nigro ; facie pallide testacea; fronte utrinque nigra, cinerco pruinosa ; thorace nigro nilido, villis quinque latis, cinereo atbido prui- nosis; sculello obscure rufo; calyptris albis, (halteribus ?); abdomine nigro nilido, parum cærulescente, et, albido tesselluto, segmento ultimo, 96 J.-M.-F. bicor. upice, lale fulro ; macrochetis nigris; pedibus nigris, tibiis posticis, intus, obscure rufis, pulvillis sordide testaceis ; alis pallidissime cinereis. Ressemble à l'E. pruinosus, Chili (Rondani). Le deuxième segment du chète antennal au moins triple du premier ; abdomen de forme ordinaire, des épines en petit nombre, seulement au bord postérieur du deuxième segment, et aux bords, ainsi qu'à la face dorsale des quatrième et cinquième. Antennes entièrement d’un fauve orangé ; bande frontale rougeâtre, brune au vertex; trompe noi- ratre; face d’un testacé pâle; front largement noirâtre de chaque côté, avec des reflets blanchâtres ; thorax d’un noir luisant, cinq bandes lon- vitudinales de reflets blancs, flancs noirs, avec des reflets semblables ; écusson d’un rougeâtre obscur ; cuillerons blancs, balanciers ? ; abdo- men d’un noir luisant un peu bleuâtre, avec des reflets blancs, dernier segment largement teinté de fauve à son extrémité; tous les macro- chètes noirs ; pieds noirs, tibias postérieurs un peu roussatres intérieu- rement, pulvilles d’un fauve obscur ; ailes presque hyalines. Chili, 4 spécimen. DENEADÆE. Parmi les Deiures exotiques, on remarque certains éypes, Caracté- risés par la gracilité de leurs formes, par l'allongement des pieds et le rétrécissement de l’abdomen à sa base. Ces insectes appartiennent certainement au groupe des Dexiaires, du moins tel qu'il à été délimité et défini par divers auteurs, depuis Wiedemann, et Macquart, jusqu’à Rondani, lesquels, sans tenir grand compte de Pabsence de Ia carène faciale, mais attachant plus d’impor- tance à la villosité du chèle antennal, ordinairement étendue jusqu'à l'extrémité de cet organe. lei, le troisième segment des antennes est relativement fort étroit, fort allongé; les palpes sont saillants, plus ou moins claviformes ; la pipette est médiocrement longue, assez grêle, rétractile, pourvue de lèvres, en général, notablement développées ; les cuillerons sont grands, la valve inférieure dépassant la supérieure ; la cinquième nervure lon- gitudinale de l'aile (Rondani), coudée suivant un angle aigu, devient concave au delà, et ne s’unit pas à la quatrième avant d'atteindre le bord du disque, au sommet du coude existe un appendice parfois peu distinct; la deuxième nervure transversale (Rondani) est smueuse, assez oblique, et plus rapprochée du coude de Ja cinquième longitudinale que Diptères nouveaux où peu connus. 97 de la première transversale ; la face, dénuée de carène, est plus ou moins saillante, plus ou moins oblique et nue; le front est muni de longs macrochètes jusqu’au niveau de la base des antennes ; les bords de Pou- verture buccale portent seulement quelques poils courts et clairsemés ; les segments abdominaux n’ont de macrochètes qu'aux bords posté- rieurs ; les pieds sont grêles, les fémurs sont armés de macrochètes assez courts, plus ou moins nombreux. Ces intéressants Diptères, encore peu répandus dans les collections, semblent moins rares qu'ailleurs aux îles de locéan Indien. On les reconnaît si aisément que rien ne semblait nécessiter leur groupement en trois genres mal définis, ce qu'ont fait Macquart et Walker. Les diagnoses publiées par ces deux auteurs sont incomplètes et ne signalent, à mon avis, que des modifications trop légères du fype. Ma collection renferme plusieurs spécimens de {rois espèces précé- demment décrites, et quelques autres, que je crois nouvelles, dont on trouvera plus loin les diagnoses. Les premières, c’est-à-dire Deæia (= genre Cordyligaster Macquart) petiolata (Wicdem.), Megistogaster analis (Macq.) et Doleschalla cylin- drica (Walker) n’offrent rien, à mes yeux, qui vienne contredire ce que j'avance ; tout au plus, le genre Cordyligaster montre-t-il quelques par- ticularités organiques résumées dans la brièveté relative du troisième segment antennal, la moindre saillie de la face en son milieu, et la pre- sence de macrochètes assez nombreux à la face inférieure externe des cuisses antérieures et postérieures ; quant à la villosité chétale, je n’ai pas aperçu les différences qui ont déterminé Macquart à nommer cet organe, tantôt plumeux, tantôt tomenteux (voy. Dipt. exot.). Relativement au senre Doleschalla (Walker), je n’entrevois rien qui puisse servir à le séparer nettement du genre Megistogaster (Macq.). Quoi qu'il en soit, uniquement par déférence pour mes précurseurs, je propose les diagnoses synoptiques provisoires de ces trois genres, ou pseudo-genres, comme on le verra ci-après. Mais je noterai préalablement que l’Urodexia penicillum (Osten-Sacken), de lParchipel Malais, espèce présentant une grande analogie d’aspect avec celles dont je m'occupe présentement, ne semble pas appartenir au groupe des Deriadæ, car la carène faciale n'existe pas, ou bien, chez elle, est rudimentuire, en outre, et surtout, le chète n’est pas visiblement pileur, deux caractères assignés par les auteurs les plus autorisés au groupe si voisin des Tachinwdie. (1888) 7 98 J.-M.-F. BiGor. — Face très médiocrement saillante au milieu ; antennes, 3° seg- ment ne dépassant pas toujours une longueur triple du % ; fémurs antérieurs et postérieurs munis, en dessous, de quelques macrochées clairsemés......,..,.... RUE 4: — Id. notablement saillante au milieu ; antennes, 3° segment au moins quadruple du 2; fémurs antérieurs et postérieurs glabres, ou bien munis de macrochètes fort courts et clair- semés...... LARERO PE PARTS Le RUE M DOTÆECHARDAS Type D. cylindrica (Walker, Journ. Linn. Soc. London, 1861). À. Antennes, 3° segment au moins quadruple du 2°.. MEGISTOGASTER. Type M. analis (Macq., Dipt. exot., 1850, p. 212). did environ iriple due27..... 2.000... .. CORDYLIGASTER. Type Dexia petiolata (Wiedem., voy. Macq., Dip. exot., 1843, p. 90). Genre Boleschalla (Walker). 4. D. xiGRA, $. — Long. 18 mill. Antennis pallide fulvis, segmento 3°, superne, cheto, apice, nigris ; fucie et fronte fulvo pallido ; vertice, vitta frontali genisque, nigris ; pal- pis fulvis; thorace nigro, vix nilente, humeris, lateribus, vitta media, cinereo pruinosis ; scutello nigro, nilido, cinereo pruinoso ; calyptris albis (halteribus ?); abdomine nigro, nitente, basi seymentorum cinerea ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis, costa, venis longitudinalibus externis, infuscalis. Antennes fauves, partie dorsale du troisième segment, extrémité du chète, noirs; palpes fauves; vertex noirâtre; face et front d’un blanc un peu rougeâtre, bande frontale noire, joues brunes ; thorax d’un noir luisant, une bande médiane, épaules et bords latéraux, d’un gris prui- neux ; écusson d’un noir luisant, couvert d’une pruinosité grise ; cuille- rons blancs, lisérés de testacé, balanciers ? ; abdomen noir luisant, avec un peu de gris à la base des segments; pieds noirs ; ailes presque hya- lines, bord externe d’un brun clair, nervures costales et longitudinales externes bordées de brun. Iles Moluques, 1 spécimen. 2. D. coNsoBRINA, &. — Long. 19 mill. Antennis fuluis, incisuris et chelo, apice, parum infuscatis; palpis rs ET w a KW Re * of i « V ÿ res ; ) ( ss Diptères nouveaux ou peu connus. 99 fulvis; fronte, utrinque, et facie, sordide albidis, lateribus foveæ media, vertice, vitta frontali genisque, nigris ; thorace cinereo pruinoso, nigro “pluri-vittato, vittis latis, male determinatis ; scutello nigro nitido ; calyp- tris fere albis, (halteribus ?); abdomine nigro, seymentis secundo, tertio et quarto, utrinque, fulvo maculubis, 5°, basi, cinerascente, apice angus- tissime fulvo tincto; pedibus nigris; alis pallidissime cinerascentibus, costa venisque externis, fusco limbatis. Antennes fauves, extrémité des segments, comme aussi celle du chète, teintées de brunâtre; palpes fauves; côtés du front et face blanchâtres, vertex, bande frontale, joues et bords de la fossette médiane, noirs; thorax d’un gris pruineux un peu noirâtre avec plusieurs larges bandes mal déterminées, également noirâtres ; écusson d’un noir luisant; cuil- lerons blancs, bordés de fauve pâle; balanciers ? ; abdomen noir, 2%, 3° et Le segments, avec, de chaque côté, une large macule fauve, 5° un peu grisâtre à la base, très légèrement teinté de fauve au bord postérieur ; pieds noirs; ailes d’un gris très pâle, nervure costale et longitudinales externes largement bordées de brun. Iles Moluques, 1 spécimen. 3. D.? picrA, d'. — Long. 8 mill. Antennis fulvis, segmento 3° superne fuscano ; palpis fulvis ; haustello nigro; facie et fronte albidis, vitta frontali nigra; thorace nigro opaco, vittis tribus ante suturam, latis, duubus lateralibus retrorsum, notato, pleuris cinereo albido pruinosis; scutello nigro ; calyptris et halteribus albidis ; abdomine, nigro opaco, vittis tribus transversis, latis, nitidis, plumbeis, et, utrinque, obscure fulvidis, ornato; pedibus obscure casta- neis ; alis pallide fulvis, cubito venæ quintæ longitudinalis obtuso, parum rotundato; palpis longis, haustello tenui, rigido, satis longe exserto; abdomine parum elongato ; cheto breviter villoso. Antennes fauves, troisième segment teinté de brunâtre en dessus ; palpes fauves ; trompe noire; face et côtés du front blancs, bande fron- tale noire ; thorax d’un noir opaque ; en avant de la suture, sur les côtés, une large bande médiane, puis au delà de la suture, sur les bords latéraux, largement, et sur les flancs, existe une pruinosité blanchâtre ; écusson noir ; balanciers d’un blanc jaunâtre, cuillerons blancs; abdo- men d’un noir opaque, avec trois larges bandes transversales luisantes, sises à la base des seyments, d’un gris bleuâtre avec reflets latéraux d’un fauve obscur ; pieds d’un brun foncé ; ailes un peu jaunâtre; pipette grèle, rigide, dépassant l’épistome; palpes allongés, grêles; l’abdomen médiocrement allongé ; le chète antennal est assez brièvement villeux. 190 J.-M.-F. Bicor. Le coude de lu cinquième nervure longitudinale de l'uile (Rondani) étant lort obtus et légèrement arrondi, ceci ne concorde pas exactement avec la diagnose du genre Doleschalla (Walker), mais fous les autres caruc- tères coincidunt parfaitement, il ne m'a pas semblé opportun de fonder un genre nouveau Sur cette unique particularité. Nouvelle-Guinée : Batchian, 2 spécimens. k, D. VENOSA, $. — Long. 17 mill. Antennis, palpis et vertice nigris, genis fuscis ; fascie, fronte, utrinque, argenteis, villa frontuli nigru, lineu obscure rufa, bipurtitu ; thorace nigro opaco, humeris, maculis ad suluram, utrinque, margine postica, sordide albidis ; scutello nigro, apice, parum albido-cinereo picto ; pleuris nigris, viltis duabus latis, transversis, albidis; calyptris et halleribus albido-flavido ; abdomine nigro opaco, segmentis secundo et tertio, busi, castaneo-fulvo nitido limbatis, villa basuli transversa, angusta, albido pruinosa, 4 obscure rufo, nitido, partim fusco tinclo, 5° fulvo nilido, rufo anguste marginato ; pedibus nigris; alis obscure cinereis, costa ve- risque longiludinalibus, lute fusco limbutis. Antennes, palpes et vertex noirs; face, côtés du iront, d’un blanc argenté, bords de la fossette médiane et joues, bruns, bande frontale noire, divisée par une macule allongée, rougeâtre ; thorax, écusson, d’un noir opaque, épaules, une tache, de chaque côté, à extrémité de la suture, bord postérieur, deux larges bandes transversales sur les flancs, extrémité de l’écusson, blanchâtres; cuillerons et balanciers d’un jau- uâtre pâle ; abdomen d’un noir intense, 2 et 3° segments d’un rougeâtre luisant à la base, avec une zone de blanc pruineux, & d’un châtain luisant, teinté de brunâtre en son milieu, à brun luisant, obscurément bordé de roussâtre; pieds noirs; ailes grises, bord externe et toutes les nervures largement marginés de brun. Nouvelle-Guinée, 1 spécimen. D. D. MACULIFERA, $. — Long. 15 mill. (Detrila.) Antennis fuscis, parum, basi, fulvo linclis; palpis fulvis ; facie prominente, lateribus frontis albidis, verlice nigro, vilta frontali nigra, utrinque fulva; foveu fasciali fusco marginata, genis fuscis ; tho- race fusco nigro, huineris, margine anticu, rufis, cinereo pruinosis, late- ribus, margine postica, ulbo cinereo pics, pleuris, viltis duubus diffusis, transversis, cineruscente albido ; sculello castaneo ; calyptris albis, (halle- ribus ?); abdomine nigro, segmentorum basi, late, albido pruinoso, seg- Diptères nouveaux où peu connus. 1ui mento 5° fere toto fulvo, punctis nigris octo notalo; pedibus nigris, femoribus posticis, basi, parum rufo tinctis; alis pallide cinereis, venis longitudinalibus externis fusco pallido limbutis. (Deétériore.) Antennes brunes, rougeätres à la base; palpes fauves ; vertex noirâtre, bande frontale noire, bordée de rougeâtre, côtés du front et face blancs, bords de la fossette médiane et joues brunâtres ; thorax noirâtre, bord antérieur rougeûtre, épaules de la même nuance à reflets blancs, bords latéraux et postérieurs d’un blanc grisâtre prui- ueux, deux bandes transversales diffuses, de même couleur, sur les flancs ; cuillerons blancs, balanciers ? ; écusson châtain ; abdomen noir, base des segments à reflets blanchâtres, cinquième presque entièrement fauve, marqué de huit points noirs disposés sur deux rangs (deux en dessus, six en dessous), derniers segments noirs; pieds noirs, base des cuisses postérieures un peu roussâtre ; ailes d’un gris pâle, plus foncées extérieurement, nervures longitudinales externes bordées de brunâtre. La face est presque conoïdale. Nouvelle-Guinée, 1 spécimen. Genre Cordyligaster (Macquart). C. FUSGIFACIES, ?. — Long. 143 mill. Antennis, palpis et capile, nigris, fronte nilida; labris haustelli, inferne, rufis. Orbilis, retro, flavido villosis. Totus niger, nilidus et nigro villosus, pleuris, villa transversa longa, cinerea, ornatis; eulyptris et halleribus fulois ; segmentis abdominis, 3° fulvo, # argenteo, basi, utrinque notulis ; pedibus nigris ; alis cinereis, basi, et, eælerne, fere usque ad upicem ven longitudinalis lertiæ, infuscatis. Antennes, palpes, entièrement noirs; pipette noire, avec les lèvres fauves en dessous ; derrière des orbites avec des poils d’un blanc jau- nâtre ; front luisant ; tout le corps d’un noir luisant, clairsemé de courtes soies et de longs macrochètes noirs ; abdomen, troisième segment avec, de chaque côte de sa base, une grande macule fauve, quatrième avec deux macules argentées pareillement situées; cuillerons et balanciers fauves ; pieds noirs ; ailes grisätres, brunes à la base et le long du bord externe, jusqu’à l'extrémité de la troisième nervure longitudinale. Patrie incertaine, Java ?, À spécimen. TRE À anscngesrit————— _ NOTE SUR LE Parasitisme du MYOBIA PUMILA DIPTÈRE DE LA TRIBU DES TACHINAIRE Par M. H. LUCAS. Séance du 23 avril 1888. J'ai déjà attiré l'attention de la Société (Bulletin, p. cxLix, 1886) sur la larve du Crioceris asparagi ; étant retourné à Huppain en juillet 4887, je me mis de nouveau à observer cette larve, qui a été très abondante et par conséquent très nuisible dans cette localité; j’en ai fait une étude nouvelle qui m’a permis de constater un fait extrêmement Curieux et qui avait échappé à mes premières recherches. Très souvent je voyais voltiger autour des plans d’asperges un Diptère appartenant à la tribu des Tachinaires et au genre Myobia; mais étant loin de soupçonner que cet insecte extrêmement commun fut le parasite de la larve du Crioceris asparagi, je n’y avais porté aucune attention. Désirant me procurer la nymphe de ce Phytophage, j'explorai la terre nourrissant ces jeunes plans d’asperges, et, après l’avoir tamisée, je ne rencontrai que des dépouilles bien conservées de larves chez lesquelles la tête et les organes de la locomotion étaient intacts. En soumettant à la loupe ces dépouilles, je remarquai à la partie antérieure, près de la tête, quelquefois aussi postérieurement, des ouvertures très larges, grandes, profondes, qui avaient dû livrer passage à des corps étrangers ayant un certain volume et à l’entrée desquelles on voyait encore distinctement des débris de pupe. Ne m’expliquant pas la présence de ces ouvertures à bords plus ou moins déchirés, je pris une douzaine de ces larves ayant acquis presque tout leur développement et les plaçai dans une boîte ne contenant pas de terre. Après les avoir nourries pendant une semaine environ, à mon retour à Paris, vers le milieu d’août, je trouvai dans cette boîte très hermétiquement fermée plusieurs Diptères. Je les communi- quai à notre obligeant collègue M. Bigot et appris de ce maître en diptérologie que cette Tachinaire appartenait au genre Myobia et à Ann. Soc. ent. Fr. — Juin 1888. H. Lucas. — Parasitisme du Myobia pumila. 103 l'espèce désignée sous le nom de pumila par Macquart in Ann. Soc. ent. Fr., p. 287, pl. 13, fig. 11 (1854). Je fais passer sous les yeux de la Société ces Diptères et des larves desséchées de Crioceris asparagi dans le corps desquelles on remarquera des pupes de ce Diptère à moitié sorties du corps de ces larves, et d’autres, au contraire, où l’on aperçoit seulement la tête et le thorax de l'insecte parfait, les autres organes, c’est-à-dire les pattes, les ailes et l'abdomen, étant encore engagés dans l’enveloppe de la pupe. D’après ces dernières remarques et les conditions dans lesquelles j'ai observé ces Diptères, qui appartiennent à la même espèce que ceux rencontrés voltigeant autour des plans d’asperges et s’y reposant, je suis autorisé à dire que cette espèce est bien parasite de cette larve. Lorsque la larve du Crioceris asparagi, dans laquelle vit et se méta- morphose celle du Myobia pumila, a atteint sa grosseur voulue, elle abandonne les feuilles de cette plante potagère, se laisse choir et s’enterre à une très petite profondeur ; elle reste dans ces conditions sept à huit jours, et c’est dans la terre que la larve de cette Tachinaire, que je ne connais pas, subit très probablement sa transformation en insecte parfait. Lorsqu'elle veut se mettre en communication avec le monde extérieur, afin de remplir les fonctions auxquelles la nature l’a destinée, elle sort de terre et ne doit pas éprouver de bien grandes difficultés, le terrain contenant ces jeunes plans d’asperges sur lequel j'ai fait ces quelques observations étant extrêmement meuble. A ce sujet, je ferai remarquer que cette larve ne s’enterre pas toujours pour subir ses diverses métamorphoses, car j'ai quelquefois rencontré sur les feuilles aciculées de l’asperge des dépouilles de larves dessé- chées ayant conservé la forme et la position qu’elles avaient pen- dant leur vie. Ayant soumis à la loupe ces dépouilles, je remarquai sur les côtés, dans le voisinage de la région cèphalique, des ouvertures très grandes, plus ou moins arrondies, constatant l’éclosion de ce Diptère parasite et la présence, mais à l’état de débris seulement, de la nymphe ou pupe encore engagée dans la peau de la larve du Crioceris aspa- ragi. Du reste, ce n’est pas la première fois que je fais cette remarque ; j'avais déjà signalé cette observation au sujet de la larve du Crioceris merdigera, Ann. Soc. ent. Fr., Bulletin, p. xcvur (1884). La pupe est longue de 4 millimètres et égale en largeur 3/4 de milli- mètre environ; elle est lisse, d’un brun roux plus ou moins foncé et 10% H. Lucas. — Parasilisme du Myobia pumila. présente à sa partie antérieure deux prolongements ou tubereules hérissés de petites épines. D'après ce que je viens d’exposer, on peut dire que la larve de cette Tachinaire vit aux dépens de celle du Crioceris asparagi, en ayant soin toutefois de ne pas attaquer les organes essentiels à la vie; lorsqu'elle est arrivée à sa grosseur voulue, elle se métamorphose dans le corps de cette larve, et lorsque l’insecte parfait veut sortir des langes qui le rete- naient prisonnier, par des mouvements brusques qu'il imprime à tout son corps, il détache, sous forme de rondelle, la partie antérieure de la pupe ; celle-ci est ordinairement à moitié sortie du corps de la larve du Crioceris asparagi afin de rendre très probablement plus facile la sortie de l’insecte parfait, et c’est ce qui explique ces ouvertures si grandes et qui sont à bords plus ou moins échancrés. En faisant ces recherches, je dirai que j'ai quelquefois rencontré un Hémiptère-Hétéroptère (Calocoris chenopodii Fall.) ayant son suçoir pro- fondément enfoncé dans l'abdomen gorgé de nourriture et très renflé de ces larves. J'ai étudié aussi les fèces de la larve du Crioceris asparagi ; elles n’ont pas été modifiés par la digestion, car leur couleur rappelle tout à fait celle des feuilles de l’Asparagus officinalis ; on peut donc dire ainsi que le suc gastrique est sans influence sur la couleur de ces déjections. Enfin Macquart, en décrivant cette espèce, ne dit rien au sujet des conditions dans lesquelles cette Tachinaire a été rencontrée; il est pro- bable que ce diptériste les ignorait. Comme localité, cet auteur indique les environs de Mons. Par la rencontre qui a été faite de ce Dipière aux environs d'Huppain (Calvados) et des conditions toutes particulières où il a été observé, on peut dire que cette espèce peut être considérée actuellement comme fai- sant partie de la Faune française. ES — NOTES HYMÉNOPTÉROLOGIQUES Par M. le prof. C.-G. THOMSON, membre honoraire. CINQUIÈME PARTIE (1). Observations sur le genre ICHNEUMON ET DESCRIPTIONS DE NOUVELLES ESPÈCES. INCUTRE: (Séance du 13 juillet 1887.) Subgenus Ichneumon Lin., Wesm. (suite.) SECTIO 10.— Caput lunula vel puncto verticino pallido vel albido sæpe ornatum ; orbila posteriore & haud raro albo lineata. Thorax areola plerumque basin versus angustata, costula etium $ sæpissime valida, interdum pone medium excepta, petiolari semper discreta. Alæe stigmate sæpe nigro vel fusco, nervulo interdum incidente. Abdomen dorso ple- rumque fortiler transversim convexo et spiraculis segmentoruuw 2 et 35 a margine laterali longe remotis ; 2° apice medio sæpius punctato vel lævi; 2 thiyridiis plerumque parvis sed profundis, subtriangularibus et quam intervallo brevioribus, hoc rarissime striolato, ano haud raro, etiam maris albo notato. Ogs. I. dissimilis, etsi puncto magno verticino, prope 1. énfidum locum aptiorem habere mihi videtur. Drvisio L. — Abdomen nigrum, ano sallim $ albo notalo, segmento 2 thyridiis haud transversim linearibus, quam intervallo brevioribus. Caput haud triangulare. PHALANX 1. — Abdomen ano in utroque sexu albido. Caput mandi- bulis sat validis. Antennæ © filiformes. Scutellum sæpius albidum. Tars (1) Voir Ann. Soc. ent. Fr., 1885, p. 17 et 327; 1886, p. 11, et 1887, p. 4, Ann. Soc. ent. Fr, — Septembre 1858. (1888) 8 106 C.-G. THOMSON. antici maris articulo 1° apice intus haud uncinalo. Costulu validu. Tibiæ vix Spinulosæ. f). Caput in utroque sexu nigrum. Stigma nigrum. Nervulus fere incidens. Antennæ & annulo albo ornatæ. Scutellum albidum. 80. [. BIMAGULATORIUS (Panz.). Ogs. Petiolus abdominis longus, angustus, lateribus haud transversim costulatis, postpetiolo haud lato, medio, lævi, thyridiis segmenti 21 par- vis, punctiformibus, a basi longe remotis, gastrocælis tantum sulco indicatis ; epienemiis ad callum infra alas haud continuatis ; femina sco- pula nulla, mas ano albo-bimaculato distincu. 81. [. SATURATORIUS (Linné). Ogs. Mesonoto opaco ; epicnemiis fere usque ad callum infra alas con- tinuatis ; petiolo postice inter Carinas distinctas striolato; thyridiis et gastrocælis profundis ; segmento ultimo solo maris albido species dis- tincta. Îi). Alarum stigma pallidum. Orbita frontalis pallidu. 82. I. FauNus (Grav.). Ogs. Species abdominis segmento 2° plica laterali ante spiracula, in- térvallo inter thyridia rimoso; scutello ? castaneo, G' albo-bilineato ; epicnemiis integris ; pronoto haud striolato ; nervulo postfurcali ab affi- uibus optime distinguenda. PHALANX 2. — Caput costa genalh infleæa, orbila frontali, sultim postice pallida. Scutellum totum vel apice albidum, Costula valida. Stigma haud pallidum. Pedes validi, tibiis spinosis, femoribus posticis fortiter punclatis. Epicnemia callum infra alas haud attingentia. Femina scopulu nulla, antennis apice atlenuatæ, haud validæ. Mas ano nigro, tursis anticis articulo 1° intus apice evidenter uncinato. Gastrocæli sat magni et profundi. 83. 1. specTABILtS (Holmg.). Os. Alæ fumatæ. Abdomen post petiolo haud carinato, area media punctata. Pronotum striolatum. Thyridia vage impressa. Mas antennis anaulo et orbita posteriore albidis. 84. Ï. LEUCOMELAS (Grav.). Ogs. Thyridia evidenter impressa. Pronotum inferne rugoso-puncta- tum. Macula frontalis pallida, $ latior. mn ris Notes hymenoptérologiques. — Ichneumon. 107 85. I. MonosrAGox (Grav.). Os. Ake parum fumatæ. Postpetiolus inter carinas dorsales distinictas striolatus. Pronotum inferne striolatum. Orbita frontalis in utroque sexu tenuiter pallida. Pectioris latera ? sculptura profunda subrugosa, & ni- tida, parcius punctata. PHALANX 3. — Caputl costa genali parum infleæa, orbita frontali haud vel tenuissime pallida. Abdomen confertim punctatum, postpetioli area media inter carinas distinclas punctata vel sublævi, quam area laterali parum angustiore, ano S' haud albo. Pedes tibiis fere muticis. Gastrocæli et thyridia parva, sed profunda, triangulariu, quam intervallo haud strigoso multo breviora. Femina antennis subfiliformibus, tenuibus, apice parum allenuatis. Mas metatarso antico haud'uncinato. Epicnemia inter- r'upta. 2). Stigma et pedes maæima parie nigra. 86. [. DUMETICOLA (Grav.). Ogs. Femina scopula nulla, mas tibiis posticis interdum basi albis. go). Stigma pallidum vel sordide fusco-testaceum. Femora et libiæ in utroque sexu rufa, his posticis apice el tarsis nigris. 87. |. ALBOSIGNATUS (Grav.). Ogs. Species capite pone oculos vix angustato, segmentis 2° et 3° ab- dominis crebre punctatis, scutello albido, femina scopula distincta. 88. [. MESOSTILPNUS, mihi. OBs. Præcedenti scopula feminæ distincta similis, sed capite pone oculos angustato præcipueque abdomine nitido, segmentis 2° et 3° minus crebre sed distincte punctatis discedens. Patria : Germania. 89. [. NupiCOXA mihi (— ALBOSIGNATUS Holmg.). Ogs. Species statura et magnitudine præcedentibus Simillima, capite pone oculos angustato I. mesostilpno alfinis, sed femina scopula nulla, segmentis 2° et 3° dorsalibus ut in albosignato crebre et fortiter punc- tatis distincta. Patria : Suecia. 90. LE ALBINUS (Grav.). Ogs. A præcedentibus corpore paullo majore, postpetiolo medio Iævi 108 C.-G. THoMSOx. vel parce punctato, femina scutello nigro segmento etiam 6° macula magna alba ornato discedens. Patria : Suecia, Germania, Gallia. PHaLaxx 4. — Caput mandibulis validis, genis brevibus, epistomate discreto. Antennæ breves, longe inferne insertæ, postannello $ scapo bre- viore. Thoraæ spiraculis haud linearibus ; notaulis sat longis ; epicnemiis haud interruptis, sed usque ad callum infra alas album continuatis. Alæ nervello fere verticali. Abdomen postpetiolo area media punctata quam laterali duplo latiore, gastrocælis et thyridiis parvis, sed profundis trian- gularibus ; ano supra in utroque sexu albo. Pedes validi, tibiis anterio- ribus ® fortius spinosis. 94. I. ANATOR (Fab.). Ogs. Species abdomine nitido, fere semicylindrico ; antennis brevibus ; scutello & apice fascia, utrinque producta albida; metapleuris parce et subtiliter punctatis distincta. Divisio IL. — Abdomen sallim medio rufum, rarissime nigrum, sed tune scutello ad medium sultim marginato et gastrocælis magnis. PHaLANx 9. — Gastrocæli et thyridiu magna, profunda, quam inter- vallo haud angustiora, hoc præsertim maris rugoso-striato. Scutellum lateribus $ ad medium, &' fere ad apicem marginatum. Epicnemia haud ad callum infra alas producta. Tibiæ parum spinulosæ. Abdomen nigrum, feminæ ano albo-binotato et interdum medio castaneum. Mas femoribus intermediis subtus apice emarginatis, tarsis anticis articulo 1° subtus apice uncinatis. Femina scopula distincta. 92. I. GEMELLUS (Grav.). Os. Wesmael quidem dicit suum Z. gemellum eandem speciem esse ac L. albosignatus (Grav.); sed vix jure. Nam numquam accurrit mas I. albosignati scutelli apice punctis 2 minutissimis albis. Constat speci- mina sic dicta typica magis ad confusionem speciei quam ad elucidatio- nem sæpe conferre. PHaLAxx 6. — Pronotum medio superne tuberculo instructum. Anus in utroque seæu albo-bimaculatus. Genæ haud buccatæ. Mandibulæ debiles. Antennæ tenues, Ssubfiliformes. Abdomen medio late rufum, petiolo sub- depresso, postice medio sublævi, thyridis transversis, quam intervallo longioribus. ; Notes hyménoptérologiques. — Ichneumon, 109 93. L. RIDIBUNDUS (Grav.). Ors. Pronotum inferne striolatum. Epicnemia interrupta. Sternauli indicati. Abdomen haud fortiter punctatum. PHALANx 7. — Abdomen medio rufum vel castuneum, ano saltim $ albo-binotato, thyridiis rarissime transversis, plerumque parvis et sub- triangularibus. Epicnemia superne interrupta. Sternauli sæpe indicati. h). Thyridia haud transversa, i). Abdomen apice in utroque sexu albidum. 9%. L. TERGENUS (Grav.). Ogs. Caput subtriangulare, costa genali inflexa, mandibulis haud vali- dis. Antennis tenuibus, subfiliformibus. Thorax sternaulis nullis, pro- noto haud striolato. Abdomen ovato-acuminatum, segmento 3° impres- sione basali profunda, 2° thyridiis haud minimis, gastrocælis e costulis pluribus formatis, 4° area media inter carinas postpetioli distinctas quam laterali vix latiore. Pedes tibiis omnibus © evidenter spinulosis. 95. I. vesricaror (Wesm.). Os. Caput subtriangulare, puncto parvo verticino pallido, fronte haud convexa, subrugoso-punctata, antennis $ ante apicem dilatatis. Thorax scutello toto albido, sternaulis indicatis, mesonoto crebre sub- rugoso-punctato, fere opaco. Abdomen segmentis 2° et 3° crebre sub- rugoso-punctatis, fere opacis. Pedes sat graciles, tibiis submuticis. 96. I. LEPIDUS (Grav.). Ogs. Præcedenti similis et affinis, sed femina capitis punctura præ- sertim frontis convexioris subtiliore et minus crebra, antennis flagello tricolore, articulo 4° quam scapo breviore ; spiraculis adhuc minoribus ; alis radii apice brevi recto; abdomine segmentis 2 et 3° magis nitidis et minus crebre punctatis, thyridiis minoribus, in mare et basi longe remotis, hoc capite nigro, rarissime puncto minutissimo albo verticino ornato, ungue et unguiculis validis discedens. 97. I. CALLICERUS (Grav.). Os. Præcedentibus colore scutelli et ani similis, sed abdomine latiore, punctura subtiliore, gastrocælis et thyridiis majoribus ; thorace costula $ nulla vel obsoleta et capite pube brevi densa sericea griseo-alba vestitis, dense et subtilissime punctatis ; sternaulis nullis ; pedibus validis, tibiis omnibus spinulosis distinctus. 4110 C.-G, THoMsox. hh). Abdomen ano & nigro. Antennæ © validæ, longe inferne insertæ, postannello scapo subeylindrico parum exciso breviori, maris dimidio corpore haud longiores. Caput costa genali vix vel parum inflexa, genis brevibus. Scutellum plerumque $ nigrum. d'apice albo. 98. T. DEROGATOR (Wesm,). Ons. Species capite costa genali fere continua, antice subdentato- prominula, genis basi mandibularum brevioribus, his validis, antrorsum parum angustatis, clypeo subdiscreto, thoracis areola latitudine sua lon- giore, spiraculis linearibus, ungue et unguiculis minus validis, abdomine subey.indrico medio castaneo ; mas coxis anterioribus ef facie albidis ab affinibus optime distinguenda, 99. I. BILUNULATUS (Grav.). OBs. Wesmael hanc speciem cum I. seæalbato esse conjungendam existimat, Holmgren eam ut varietatem J. derivatoris consideravit, Sed verus {. bilunulatus adhue, quantum scio, in Suecia non est inventus et me judice species est distincta. Corpus majus — « long. 4-5 lin, » — et pube capitis thoracisque parciore sed magis rudi, fulvo-grisea ; frontis puncetis majoribus et minoribus commixtis, subrugosim confluentibus ; alis stigmate nigro; pedibus maxima parte nigris, tibiis anterioribus fortiter et crebre, posticis parcius sed evidenter spinosis, coxis poste- rioribus subtus puncetis paucis magnis impressis, femoribus posticis su- perne magis convexis ; costa genali obtuse, sed haud dentato-elevata ; scutelli apice feminæ late albo. 100. I. perivATOR (Wesm.). Os. Præcedenti statura et epicnemiis medio pone coxas anticas for- tius elevato et medio incisis similis et affinis, sed minor, capitis pune- tura frontali magis concinna et pectoris lateribus pube brevi, densiore alhida vestitis; pedibus minus validis, sed unguiculis evidenter longio- ribus, scutello $ plerumque nigro præcipueque costa orali dentalo- elevata discedens. ii). Thyridia transversa, quam intlervallo mulla longiora. 104. I. INCUBITOR (Grav. = SIMILATORIUS Wesm.). Ops. Hæc species, etiam in Suecia inventa, capitis vertice fere angu- latim emarginato, costa orali subdentato-elevata ; spiraculis parvis ; pedi- bus haud validis, ungue et unguiculis parvis ; seutello $ nigro, d apice Notes hymeénoptérologiques. — Ichneumon, Limerodes. a albo, hoc ano nigro; antennis gracilibus præcipueque thyridiis trans- versis optime distinguenda. PHALANx 8. — Abdomen ® ano haud albo, thyridiis parvis, haud profundis. Caput costa genali continua. Thorax pronoto striolato, ster- naulis profundis, dimidiatis, spiraculis parvis. Alæ nervello verticali. Epienemia haud interrupto, sed ad callum infra alas usque continuatæ. Antennnæ $ postannello quam seaxpo breviore. - 102. I. vAGILLATORIUS (Grav.). O8s. Species abdomine rufo, basi apiceque nigro, capite puncto ver- ticino nullo, femoribus posticis sat validis, tibiis fere muticis, sculptura metathoracis rugosa, notaulis brevibus sed profundis, transitum ad fchneumones pneusticos parans. PHALANX 9. — Caput punclo verticino majusculo albido. Antennæ © crassæ, filiformes, versus apicem haud, basin tenuiter attenuatæ, longe infra medium orbitæ interioris insertæ, postannello quam scapo haut longiore. Thorax notaulis sat longis, sternaulis fere dimidiatis sed vage impressis; costulu et area petiolari discretis, spiraculis minimis. Abdo- men terebra sat longa, segmentis dorsalibus haud fortiter punctatis, postpetiolo haud bicarinato, punctulato, thyridiis transversis quam inter- vallo longioribus. 103. IL. ALBIGINCTUS (Grav.). Ors. Species a plerisque affinibus tibiis posticis nigris, annulo basali albo ornatis facillime distinguenda. 104. TL. vIRGINALIS (Wesm.). Ogs. Hæc species, etiam in Sueciæ Gotlandia inventa, præcedenti sta- lura similis et affinis, sed metathorace costis tenuioribus, area angulari haud discreta, spiraculis vix observandis, subrotundis ; pedibus rufis, coxis nigra macula basali albida ; oculorum orbita interiore et linea ante alas albicantibus bene distincta. Hujus maris forsitan Z. comis (Wesm.). Genus ELimerodes (Wesm.). Os. Genus prope Chasmodem propter clypei, thoracis et antennarum structuram forsitan melius sit collocandum. Mas præter petioli latera lsyia, nitida etiam segmentis dorsalibus elongatis, 4° latitudine sua lon- giore ventralibus 2-4 plica instructis insignis. 412 C.-G. THOMSON. Genus Amblyteles (Wesm.). Genus artificiale et species minus congruentes amplectens, cujus fe- minæ commode quidem abdominis terebra anum obtusum haud supe- rante, segmento 6° ventrali quam 5° longiore, coxis posticis scopula nulla, sed mares ægre distinguuntur. Horum enim nonnulli abdominis segmentis ventralibus 2-4 plica seu carina media, ut in Jchneumonis ge- nere, præditæ sunt indeque facile cum JZ. luctatorii maribus et affinibus confundi possunt. Ii tamen capite pone oculos minus angustato, vertice parum emarginato, genis minus brevibus cum temporibus magis hir- sutis structuraque valvulæ ventralis optime distinguuutur. SecrTio 4. — Abdomen segmentis ventralibus 2-4 saltim marium plica elevata instructis ; gastrocæli et thyridia parva vel mediocria. Divisio 1. — Abdomen segmento ultimo dorsali apice saltim fulvo vel castaneo, nunquam albo. Femora postica nigra. 1. cULPATORIUS (Lin. — LiriGtosus Wesm.; g — GRADARIUS Holmg.). Oes. Femina capite brevi, genis buccatis ; antennis flagelli articulo 1° quam 2 sesqui longiore, hoc crassitie sua parum longiore ; metathorace mutico : mas ab L. luctatorio capite pone oculos minus angustato, tem- poribus hirtis, facie et clypeo apice late rotundato fere totis pallidis, antennis flagello nigro, articulis primis crassitie sua longioribus ; abdo- mine segmentis dorsalibus 3* impressioue basali obsoleta, thyridiis obli- quis quam gastrocælis externe brevioribus, his sæpe cum intervallo lato nigricantibus, margine postico et antico 3° haud raro concoloribus præ- cipueque ultimo ventrali sive valvula ante apicem subtruncatum depresso et polito optime distinguendi. 9, A. PALLIATORIUS (Grav. = SPOLIATOR Wesm.). Ogs. Species colore scutelli, abdominis pedumque in utroque sexu valde varians ; femina capite subtriangulari, antennis gracilibus, flagelli articulo 2 crassitie sua saltim longiore, metathorace in utroque sexu spina brevi armato, area coxali bene discreta : mas valvulis dorsalibus pallidis facillime distinguendi. 3. A. LONGIGENA Mihi. Os. Præcedenti statura, magnitudine, colore et antennarum structura simillimus, sed metathorace spina nulla, area coxali haud vel vix dis- Notes hyménopteérologiques. — Amblyteles. 115 creta mox distinctus ; ab A. litigioso femina flagello tenuiore, mas val- vulis dorsalibus pallidis facillime distinguendi. Patria : Suecia australis. L. A. INTERRUPTUS (Holmg.). Ogs. 1. Capitis, antennarum, metathoracis structura A. culpatorio similis et affinis, abdominis colore arcolaque metathoracis longiore dis- tinctus ; mas adhuc ignotus sed A. culpatorii mari sine dubio sat similis. Ogs. 2. Nomen minus aptum, cum jam Gravenhorst Ichneumonem interruptum descripserit. D. A. RUBRIVENTRIS (Wesm.). Ogs. Metathorace spinula brevi armato, capite vertice lato sed declivi et postice fere truncato, thyridiis parvis ab A. mesocastaneo max üis- cedens. Divisio I. — Postpetiolus flavus vel croceus, lateribus saltim maris rotundato-dilatatus. Orbila saltim interior pallida. Antennæ femin« crassæ, apice attenuatæ, spiraliter contortæ, articulo 1° quam 2 parum longiore, quam sua crassitie vix longiore; maris flagelli articulis 2-22 lineis elevatis instructis, 2 diametro suo vix longiore. Mandibulæ feminæ validæ, apice haud attenuato, dente Supero lato, subtruncato. Valoulu ventralis & longa, ante apicem utrinque sinuata. 6. A. CRISPATORIUS (Lin.). Ogs. Femora postica nigra, apice pallida, feminæ extus parce punce- tata, hac costula nulla vel valida. 7. À. EQUITATORIUS (Fab.). Ogs. Femora rufa, extus confertim punctata. Divisio HE, — Caput genis haud buccatis, sat longis, antennis qraci- libus setaceis, mandibulis debilibus, apice attenuatis, dente supero acuto, orbita frontali $ pallida. Thorax notaulis brevibus sed distinctis, costula valida areola subquadrata. Abdomen petiolo nigrum, segmentis 2 et 3° haud totis fluvis. Pedes graciles, tibiis fortius spinulosis et femoribus [ere totis fulvis. 8. A. XANTHOZOSMUS (Grav. — NATATORIUS EX parte auctorum). Os. Species capite antrorsum viso subtriangulari, genis longis, ver- ENT C.-G. THoMmsox. tice Jato sed lateribus oblique angustato, antennis flagelli annulo subtus niero fusco, orbita substramineo-testacea ; petiolo postice area media quam laterali latiore; femoribus posticis macula vel apice lato maris nieris, hoc flagelli articulis 8-16 linea elevata instructis, segmentisque 20 et 3° flavis, fascia postica nigra distincta. 9. A. MEDIATORIUS (Panz. — NATATORIUS EX parte). Præcedenti simillimus, sed clypeo apice truncato, capite minus triangulari, lateribus postice subrotundato-angustatis ; fronte supra scrobes antennales transversim subrugosa, orbilis angustius rufescen- tibus, tibiis minus fortiter spinulosis ; postpetioli area media quam late- rali vix latiore ; femoribus posticis apice haud nigris, anterioribus punceto stramineo, maris subtus linea nigra notatis ; abdomine nigro, segmento solo 3° puncto vel gutta basali prope angulum ornatis; annulo flagelli feminæ ex articulis pluribus totis flavo-albidis_ formato distinctus mihi videtur. Divisio IV. — Caput genis buccatis, orbitis haud pallidis, mandibulis ® dente supero lalo apice truncato. Antennæ breves, ® spirales, & breves nigræe. Abdomen segmentis 2 et 3° totis pallidis, segmento ultimo ven- trali haud terebram oblegente, sed ac anum oblusum haud superante. Pedes crassi, femoribus posticis extus confertim punctatis, tibiis anterio- ribus fortiter, posticis parcius spinulosis. Abdomen feminæ apice albo- bimaculato, maris nigro. 40, A. ANURUS mihi. — Niger, segmentis 2 el 3° cum genubus anterio- ribus, tibiis tarsisque pallidis, scutello albido, antennis $ tricoloribus. — Long. 42-44 mill. Statura, magnitudine et colore J. suspicioso simillimus, sed terebra breviore, femina abdomine segmentis 6° et 7° macula albida ornatis, areola metathoracis subquadrata, genis fortius buccatis, tibiis posticis totis flavis, coxis posticis subtus nitidulis, parCius punctatis ; mas capite nigro, genis et temporibus hirtis, antennis brevioribus vertice parum angustato mox discedens. Caput crassum, mandibulis validis, piceo- rufis; antennis flagelli articulo 4° scapo breviore, quam 2° fere trans- verso vix longiore, 1-6 rufis, rarius nigro-fuscis, 7-11, 12 albidis, apice attenuatis, spiraliter contortes ; costa genali inflexa, sed orali haud ele- vata. Thorax area petiolari haud discreta, costula nulla, spinula nulla. Alæ flavescento-hyalinæ, stigmate et nervis pallidis. Abdomen sat cras- sum, petiolo postico inter carinas minus distinctas dense striolato ; seg- KE, Le! Notes hyménoptérologiques. — Amblyteles. 11 mentis 2 thyridiis et gastrocælis sat magnis, cum 4° flavis vel rufes- centibus, 6° et 7° macula magna albida notatis. Pedes nigri, anteriores genubus late, tarsis tibiisque omnibus flavis. Mas differt : antennis arti- culis flagelli 4° crassitie sua parum longiore, 5-21 linea elevala instwuc- tis, tibiis posticis apice haud late nigricantibus, clypeo apice rotundato, costula interdum discreta. Patria : Suecia, præsertim borealis. Drvisio V. — Abdomen medio castaneum, apice in utroque seæu «lbo- notato, thyridiis haud magnis sat profundis. Caput subtriangulare, mandibulis debilibus, orbita frontali pallida. Pedes haud validi, tibiis submuticis. Corpus parvum. 41. A. TRUNCIGOLA mihi, — Niger, pedibus anticis vix pallidioribus, alis stigmate fusco, antennis $ flagello supra medio binotalo, scutello maris albo. — Long, 8-10 mill. Statura, magnitudo et color omnino ut in I. Derogatore, sed areola thoracis quadrata terebraque anum haud superante hujus generis. Caput thorace haud latius, breviter triangulare, genis haud buccatis, costa genali sat inflexa, orali haud elevata, clypeo apice btruncato, subtilius punctato, orbita frontali tenuissime albida. Antennæ graciles, haud spi- rales, nigræ, flagello medio supra albo-binotato, nonnihil infra medium orbitæ interioris insertæ. Thorax parce et tenuiter pubescens, mesonoto nitido, notaulis nullis, parce et subtiliter punctato, costula nulla sed area petiolari discreta, areola quadrata, area coxali obsoleta, maris nulla. Alæ subhyalinæ, nervis et stigmate obscuris. Abdomen elongatum, niti- dum, segmentis dorsalibus 4° pospetioli area media inter carinas dorsales sat elevatas evidenter striolata, quam area laterali haud latiore, nigro, 2-4 castaneis, 2° gastrocælis haud magnis sed fortiter impressis, minus crebre sed sat fortiter, 3-4 sensim subtilius punctatis, 5° postice cum 6° et 7° nigris, 7° macula magna dorsali albida, 6° ® etiam margine postico sat late albido. Pedes nigri, antici genubus, tibiis antice sordide albidis. Mas differt : antennis sat crassis nigris, scapo subtus macula sordide albida, orbita evidentius, faciali late albida, interdum puneto laterali clypei et macula mandibulari concoloribus ; scutello albo, basi nigra, lineola ante tegulas, punceto radicis et interdum infra tegulas sor- dide albidis, pedibus anterioribus genubus, tibiis antice et interdum tarsis sordide albidis. Patria : Suecia. In trunco, ubi Osmiæ et Callidia habitabant, sat fre- quenter inventus. 416 C.-G. THomsox. Ogs. I. melanocerus (Wesm.), cui species descripta simillima, non idem est ac 7. melanocerus (Ratz.), jam 1852 descriptus. Drvisio VI. — Abdomen nigrum, ano concolore, thyridiis vage impres- sis, quam gastrocælis minoribus et a basi longe remotis. Metathorax areis obsoletis, coæali plane nulla. 12. A. PSEUDONYMUS (Wesm.). Ogs. 1. Species in hoc genere aliena, cum reliquis nullum affinitatem præbet. | Ogs. 2. Amblyteles incorruptus (Holmg.) eadem species est ac Hepio- pelmus leucostigmus. Divisio VIE. — Abdomen apicem versus $ cyanescenti-nigrum, seg- mento ultimo dorsali macula alba vel flavida in utroque sexu ornato. Thoraæ mesonoto dense et confertissime punctato, subopaco ; metathorace spina parva armato, areola haud transversa. Frons orbita late pallida. Antennæ el pedes graciles. Tibiæ medio annulo lato albo vel flavido. Caput subtriangulare, mandibulis debilibus. 13. A. ORATORIUS (Grav.). Os. Femina abdomine apicem versus subtilissime sericeo-alutaceum, area Coxali obsoleta, maris fere nulla, 14. A. MARGINEGUTTATUS (Grav.). Ogs. Abdominis sculptura evidentiore, colore pallido magis in flavum vergente, area coxali bene discreta. Divisio VIII. — Abdomen segmentis ultimis flavo-marginatis, 1° ven- trali @ plica nulla. Metathoraz spina valida acuta armatus. 15. A. FASCIATORIUS (Fab.). Ogs. Metathoracis area coxali plane nulla. SeCTIO 2. — Abdomen segmento ventrali 4 in utroque seæu plica nulla media instructo ; thyridiis et gastrocælis interdum magnis et profundis. Thorax spina null. Divisio IX. — Abdomen thyridiis et gastrocælis parvis vel medio- cribus. a). Abdomen ano haud albo notatum. Orbita frontalis pallida. Areola Notes hymenoptlerologiques. — Amblyteles. 117 melathoracis haud longa. Antennæ graciles, femoribus tibiisque fere Lotis fulvis. 16. A. SUBSERICANS (Grav.). Ogs. A. mediatorio colore affinis, femina abdomine apice angustato, mas valvulis dorsalibus maximis mox discedens. aa). Abdomen saltim feminæ segmento ultimo dorsali macula dorsali vel fascia apicali albida ornato. b). Metathoracis areola haud longa. 47. A. AMATORIUS (Müll.). O8s. Mas interdum variat segmentis 4-7 totis nigris, sed ab I. lucta- torii affinibus antennarum articulo 4° crassitie sua vix longiore, tempo- ribus hirtis, genis paullo longioribus, tibiis posticis apice haud late nigris præcipueque segmento 4° ventrali fere toto nigro, plica nulla mox discedens. 18. A. VADATORIUS (Illig.). Oss. Femora postica basi late rufa; ocelli solito majores ; mandi- bulæ @ validæ, dente apicali lato, apice haud acuto ; mas abdomine ovato-acuminato. 19. A. NEGATORIUS (Fab.). O8s. Femina mandibulis minus validis, sat dente apicali obtuso epi- stomate convexo ; mas valvulis dorsalibus plerumque macula livida signatis. 20. A. GLAUCATORIUS (Fab.). Ogs. Metathoracis spiracula late hiantia, subovalia. 21. A. INDocILIS (Wesm.). Ogs. Femina segmento 7° macula magna dorsali albida, areola meta- thoracis latitudine sua haud longiore, segmento 6° ventrali ante apicem glabrum pallidum dense et longe pilosum ab affinibus mox discedens ; mas ab Holmgrenio descriptus ad A. palliatorium pertinere mihi vide- tur, sed mares, quos Wesmael descripsit, Z. luctatori affinibus sat similes, sed antennis flagelli articulo 2° brevi, caris posticis nitidulis ; parcius punctatis, femoribus posticis validis, thyridiis haud obliquis præcipueque segmento ventrali 4° fere toto nigro, plica nulla 8°que utrinque fortius sinuato optime distinguuntur. 118 C.-G. THousox. bb). Metathoracis areola sallim feminzx latitudine sua longior. Feminu segmentis saltim 2 ullimis albo-maculatis. Pedes plerumque validi, el tibiis fortius spinulosis. Mundibulæ feminæ plerumque validæ et dorso ante apicem convexæ læves et glabræ. Femora postica nigra. Mas abdo- men luleribus fere parallelis, segmento 8° sive valvula ventrali sæpius longa et acuminatu, Semper lateribus ulrinque evidenter sinuata. Species pleræque in locis humidis habilantes. c). Anus eliam & albo-notatus. 22. A. rAPTORIUS (Linné, Syst. Nat, Ed. X, p. 561, 6, = GRAYEN- HORSTII Wesm.). Ogs. Antennæ et pedes sat graciles, mandibulkæ haud validæ, übiæ minus evidenter spinulosæ. Costa oralis haud elevata. Mas segmentis à-7 vel 4-7 macula alba notatis, variat interdum segmento 2 utrinque striga laterali fusca, 3° postice macula F-nigrum referente signatis, ultimo ventrali semper brevi, sed utrinque sat profunde sinuato. cc). Abdomen & segmentis 4-7 dorsalibus totis nigris vel fascia albida ornatis. Femina femora anteriora nigra, apice rufa. Thoraæ costa lute- rali parum distincta. Anltennæ el pedes sat validi, tibiis fortius spinu- losis. d). Femina segmentis dorsalibus sallim 4° fascia apicali 7° macula dorsali albida notatis, 4-7 obsolete sed dense punctatis, subalutaceis, pa- rum nilidis. 23. A. OCCISORIUS (Grav.). Ogs. Species in utroque sexu costa orali fortius elevaia, costa genali fortiter inflexa; femina mandibulis maximis margine infero sinuato, dente apicali quam infero breviore; mas segmentis 4-6 fascia apicali flavescenti, valvula ventrali longe spinoso-producta, antennis arti- culis 4-22 linea elevata instructis, 4° crassitie sua haud longiore ab oinnibus mox discedeus. 24. A, NonacriÆ (Holme.). Ogs. A præcedente præter abdominis colorem, antennis minus crassis, mandibulis parum validis, dente infero quam supero minore, costa genali parum inflexa, orali haud elevata mox discedens. 25. A. JoHANsonI (Holmg.). Ogs. Capite in utroque sexu pone oculos baud rotundato sed oblique Notes hyménoplérologiques. — Amblyteles. 119 atigustato, femoribus validioribus ; femina abdominis colore, orbita fron- tali angustius rufescenti, flagelli articulis basalibus brevioribus, callo infra alas nigro ; mas abdomine segmentis 2° et 3° rufis vel croceo-flavis, callo infra alas nigro vel puncto-flavido, tibiis posticis apice sat late nigro, tarsis posticis articulis apice sensim latius nigro-fuscis optime distinguendi. dd). Abdomen © nitidum, segmentis 2 el 3° parcius punctutis, 4-7 fere lævibus et apice macula albida ornatis, vel 6° el 7° puncto magno albido notatis ; maris segmentis 2 et 3° rufis vel croceis, ultimo ventrali sat longe Subspinoso-producto. 26. À. LIMNOPHILUS iMihi. — Niger, abdominis medio pedibusque pro parte rufis, antennis annulo, scutello maculisque 4 abdominis albis, capile pone oculos dilatato. — Long. 4% mill. Caput magnum, pone oculos rotundatum, genis valde buccatis, costa genali fortiter inflexa, sed orali vix elevata, mandibulis validis, sed dente infero paullo minore, basi quam genis latioribus ; facie promi- nula et clypeo fortius punctatis, epistomate subdiscreto, tuberculo medio infra antennas prominente. Antennæ flagelli articulis 4° 2° fere sesqui longiore, hoc haud transverso, 1-8 sensim magis rufescentibus, 9-12 albis subtus nigris. Thorax elongatus, subcylindricus, notaulis brevibus sed distinctis; mesosterni lateribus haud rugoso-punctatis ; metatho- racis Costa laterali obsoleta, areola oblongo-quadrata, sed postice vix clausa area petiolari discreta ; callo antice, tegulis, radice et macula ante alas rufescentibus, callo infra alas et scutello albis, hoc planiusculo, latitudine sua fere longiore. Alæ flavescenti-hyalinæ, stigimate et nervis pallidis. Abdomen elongatum, semi-cylindricum ; segmentis dorsalibus 2° et 3° rufis, colore flavo immixto haud transversis, 4° et 5° puneto, 6° et 7° macula media apicali alba notatis. Pedes pro portione minus validi, tibiis anterioribus minus fortiter, posticis vix spinulosis, femo- ribus nigris, posticis extus haud crebre punctatis, anterioribus apice cum tarsis et tibiis rufescentibus, his posticis medio stramineis, apice sat late nigro, tarsis posterioribus ungue nigro. Mas differt : mandibulis baud validis, capite pone oculos subrotundato, facie et clypeo apice rotundato maxima parte flavis; femoribus anterioribus antice, tarsis tibiisque fere stramineis, his posticis triente apicali nigro. Patria : Suecia. C7 27. À, STAGNICOLA Iihi. — Niger, pedibus pro parte abdominisque 120 C.-G. THOMSON. segmentis 2° et 3° rufis, 6° et 7° macula dorsali cum scutello albidis, an- tennis tricoloribus. A. Johansonio sinilis et affinis, sed minor, capite pone oculos magis subrotundato, mandibulis multo validioribus, costa genali fortius in- flexa, orali subelevata, abdominis segmentis tantum 6° et 7° macula dorsali alba notatis; mas femoribus posticis minus validis, elypeo sub- discreto, segmentis 4-7 dorsalibus magis nitidis, minus crebre punctatis distincti. Patria : Suecia australis. 28. A. SIMPLICIDENS Mihi. — Niger, segmentis 2° et 3° cum pedibus eæ parte rufis, 6° et 7° macula dorsali cum scutello et annulo antennali albis Q. Priori abdominis sculptura et ani colore simillimus, sed mandibulis haud validis nigris, Costa orali haud elevata, abdominis segmentis 2° rufo, litura laterali et margine apicali nigris, 3° nigro angulo basali laterali rufescenti, antennis flagelli articulis longioribus, 1° 2° sesqui- longiore, hoc haud transverso, 1-4 nigris, 5-41 totis pallidis, tibiis inter- mediis apice, posticis nigris, his medio rufescentibus, tarsis posticis nigro fuscis discedens. Patria : Suecia australis. Divisio X. — Abdomen grastrocælis et thyridiis magmnis et profundis. Alæ stigmate sæpe fusco vel nigro. 29. A. FOSSORIUS (Lin.). Oes. Cum hac specie forsitan sint conjungendi À. divisorius et A. mes- sorius. 30. A. FUSCIPENNIS ( Wesm.). Hæc species ut etiam A. gigantorins (Holmg.) simul cum À. lamina- torio (Fab.) propter mesosterni strucluram, areolas metathoracis, colore frontis et verticis melius prope Z. fusorium (Lin.) collocanda. 31. A. STIGATORIUS (Fab.). Os. Metathorax area coxali plane nulla. Antennæ fronti alte in- sertæ. Notes hyménopt. — Probolus, Trogus, Automatus, Anisobas. 121 Subgenus Probolus {Wesm.). O8s. Structura totius Corporis cum antennis pedibusque proxime ad Amblytelem accedere videtur, a quo Probolus præter postpetiolum medio basi gibbosum alarum fenestris confluentibus mox distinguitur. 1. P. concrnnus (Wesm.). Ogs. Hæc species, etiam in Suecia inventa, a P. alticola corpore paullo majore, capitis verlice latiore pone oculos haud angustato, pedibus et antennis crassioribus, his flagelli articulo 2 crassitie sua haud sesqui longiore, aunulo albo e pluribus articulis formato, abdominis postpetiolo latiore et intervallo inter thyridia haud rugoso discedens. Subgenus Trogus (Fab.). 1. T. EXALTATORIUS (Panz.). Oes. Mesosternum lateribus infra speculum arcuatim strigosis.! Subgenus Automatus (Wesm.). 1. A. ALBOGUTTATUS (Grav.). Ogs. Antennæ fronti alte insertæ. Metathorax area coxali nulla, pe- tiolari lateribus parallelis, Abdomen petiolo lateribus lævibus, segmento ultimo dorsali @ carinato. Subgenus Anisobas (\Wesm.). Ors. Caput costa genali continua, clypeo haud discreto, epistomate tuberculo interantennali nullo; antennis haud spiralibus, fronte alte insertis ; oculis subovatis, orbita interiore parallela. Thorax area coxali distincta, epicnemiis medio sat elevatis, superne callum haud attin- gentibus. Pedes tibiis fere muticis. Abdomen apice albo fasciatum, gas- trocælis et thyridiis profundis. 1. A. HoSTILIS (Grav. — REBELLIS Wesm.). Ogs. Species a sequentibus corpore majore, capitis et thoracis lateri- bus pube griseo-albida densius vestitis, vertice haud angustato, genis confertim punctatis ; abdomine late ovato, segmentis 4-7 Jacteo-fasciatis, (1883) 9 1 ro 9 C.-G. THOMSON. petiolo basi nigro, postpetiolo medio inter carinas dorsales fovea im- presso, postice subrugoso, lateribus evidenter punctatis, 2° et 3° rufis fortius et crebre punctatis, thyridiis majoribus, intervallo saltim maris rugos0 ; scutello elevato, lateribus ad medium ®, maris etiam declivitate marginato, haud toto albo, postseutello opaco-substrigoso optime distin- guenda. 2. A. PLATYSTYLUS Mihi. Ogs. Præcedenti statura et magnitudine simillimus, sed femina capite pone oculos fere rofundato-dilatato, genis obsolete punctatis; scutello nigro; segmentis 2 et 3° pro parte nigris, 4° haud fasciato; genis bre- vioribus subbuccatis ; abdomine adhuc latiore, tarsis et tibiis posticis maris obscure rufis, hujus orbita faciali late albida, annulo nullo anten- nali præcipueque pronoti tuberculo medio in utroque sexu longo lineari certe distinctus. ; 3. À. PARVICEPS mihi. Os. A. hostili colore et punctura abdominis simillimus, sed hoc an- gustiore, postpetiolo minus distincte punctato, thyridiis minoribus ; capite antrorsum viso triangulari, pone oculos angustato; scutello haud elevato, basi tantum marginato, postscutello medio lævi nitido ; pedibus minus validis ; spiraculis minoribus discedens. &. A. CINGULATORIUS (Grav.). Os. A præcedentibus abdomine angustiore, segmentis 41° apice haud punctato, 2° et 3° vage haud profunde punctatis, 4° Q fascia nulla, scu- tello fere toto albido, basi tantum marginato optime distinguendus. Species omnes in Suecia inventæ, Subgenus Neotypus (Fürster). Os. Caput costa genali continua, antennæ curvatæ fronti alte in- sertæ, inter se latius quam ab oculis distantes; his orbita interiore divergente. Metathorax area coxali nulla, costa pleurali fortius subangu- latim flexuosa. Alæ nervulo interstitiali vel antefurcali, nervello fere verticali. Abdomen apice conicum. Pedes sat validi, tibiis fere mu- ticis. 4. N. MELANOCEPHALUS (Gmelin = LAPIDATOR Grav.). Ogs. Metathoracis areola transversa, costa laterali fortius flexuosa. Notes hyménoptérologiques.— Neotypus, Listrodomus, Platylabus. 123 2. N. NOBILITATOR (Grav.). Ors. Metathoracis areola quadrata, area petiolari angusta parallela, facies longa. Subsenus Listrodomus (Wesm.). Ogs. Neotypo simillimus, sed metathoracis spiraculis rotundis, area coxali bene discreta, clypeo apice acuminato, scutello fortiter convexo mox distinctus. 1. L. NYCTEMERUS (Grav.). Ogs. Species, etiam in Suecia inventa, signaturis flavis, abdomine latiore, apice haud conico insignis. Subgenus Platylabus (Wesm.). Ogs. Caput plerumque subtriangulare et pone oculos angustatum, costa genali inflexa; mandibulis semper debilibus, apicem versus an- gustatis, clypei fovea sat profunda. Antennæ longæ tenues, apice atte- nuatæ, flagello 8 medio, maris rarius annulo albo; fronti mediæ sat alte insertæ. Metathorax area petiolari discreta, superne dilatata, spira- culis ovalibus vel rotundis. Abdomen segmentis ultimis dorsalibus retractis, thyridiis sæpe latis. Alæ areola plerumque lateribus valde convergentibus. Pedes tibiis fere muticis. SECTIO 4. — Spiracula metathoracis haud rotunda. Notauli nulli vel obsoleli. Divisio [. — Abdomen medio haud rufum. a). Abdomen nigrum, segmentis 2 el 3° margine postico rufo vel cas- laneo. 4. P. TENUICORNIS (Grav.). Os. Pedes maxima parte nigri. Metathorax area coxali nulla. 2. P. PEDATORIUS (Grav.). Ogs. Metathorax area coxali sat distincta. Thyridia magna. Antennæ tenues. Femora postica rufa. Alas facie haud tota pallida. Scutellum lateribus marginatis, apice solo albido, vel totum nigrum. 12% C.-G. THOMSON. 3. P. IRIDIPENNIS (Grav.). Os. Præcedenti simillimus, sed multo minor, scutello fere toto pal- lido, lateribus vix ad medium marginatis, fronte ante ocellos magis, convexa, oculis majoribus, linea albida semper ante alas, spiraculis minoribus, terebra longiore; mas facie tota cum coxis anterioribus totis albidis, femoribus posticis apice in utroque sexu fascia vel macula nigra signatis distinctus. | k. P, pumizio (Holmg.). OBs. Præcedenti magnitudine et structura similis et affinis, sed femina antennis apicem versus crassioribus, scutelli lateribus margi- natis apice solo albido, costa genali antrorsum subsinuata, orali vix elevata, linea nulla albida ante tegulas ; mas coxis anticis subtus basi albidis optime distinguendus. 5. P. OPACULUS mihi. Ogs. P. pedatorio similis, sed paullo major, fronte ante ocellos haud lævi, mesonoto subopaco, dense punctatissimo et pubescenti, spiraculis metathoracis paullo longioribus, pedibus validioribus, posticorum femo- ribus apice et tibiis basi sat late nigris, costa orali vix elevata, intervallo inter thyridia paullo latiore distinctus. Patria : Suecia. 6. P. PUNCTIFRONS mihi. Ogs, P. pedatorio statura, magnitudine et colore iterum similis et affinis, sed capitis fronte ante ocellos dense punctulata, costa genali vix inflexa, orali parum elevata, abdominis post petiolo latiore, medio alu- taceo-subopaco, intervallo quam thyridiis vix angustiore discedens. Patria : Suecia. aa). Abdomen segmentis margine apicali glauco vel testaceo. 7. P. CoTHURNATUS (Wesm.). Ogs. Species a reliquis non solum petioli forma, sed etiam mandi- bulis validioribus apicem versus parum angustatis, clypeo holosericeo- opaco, ahdominis terebra solito longiore, segmentis ultimis dorsalibus apice longe griseo-pilosis, thyridiis haud obliquis, a basi longe remotis recedens. Notes hymenopterologiques. — Platylabus. 195 8. P. boLorosus (Grav.). Os. Meiathorax area coxali disereta, costula distincta ; abdominis segmento ventrali 4° plica nulla, ultimo terchram fere occultante. 9. P. LEUCOGRAMMUS (Grav.). O8s. Metathorax ut in præcedente ; segmento 4° ventrali plica elevata ; tarsi maris subtus subspinosuli, hujus flagello medio lineis 5-6 ele- vatis. Drvisio IE. — Abdomen totum vel pro parte rufum aut castaneum. 10. P. RurIVENTRIS (Wesm.). OBs. Hæc species, etiam in Suecia australi inventa, capite pone oculos haud angustato, costa ordi fure laminato-elevata, metathorace area coxali sed costula nulla, seutello cum lineis et punctis capitis thora- cisque albidis, abdomine toto confertim punctato, flagelli 4 lineis 4-5 obsolete elevatis ab affinibus optime distinguenda. 11. P. rRuruSs (Wesm.). Os. Abdomen, basi excepta, @ læve, maris minus evidenter puncta- tum; area coxali nulla; mas valde rarus. Varietatem feminæ antennis totis nigris e Lapponia vidi. 12. P. ERRABUNDUS (Grav.). Os. Species abdominis petiolo haud depresso, thyridiis parvis, fronte punctulata, area metathoracis haud transversa, notaulis nullis, post- scutello rufo ab affinibus mox discedens. 43. P. TRICINGULATUS (Grav.). Os. Hæec species, forsitan P. pallidentis mas, etiam in Suecia inventa, metathoracis spiraculis ovali-rotundis, area coxali discreta, costa genali parum elevata coloreque mox distincta. SEcTiO 2. — Metathorax spiraculis parvis, rotundis, costula distincta. Frons coriaceo-opaca. Verteæ brevis, pone oculos fortiler angustatus. Notauli breves, sed distincti. Abdomen totuin vel basin versus rufum, terebra exserta tenui, valoula ventrali retracta. Alæ areola à-gona, ner- vello verticali. Tarsi tenues, subtus etiam feminæ subspinulosi. 1%. P. xicricouuis (Wesm.). Ops. Marem in Suecia australi et in eodem loco, quo femina cap- 126 C.-G. Taomsox. — Notes hyménoptérologiques. — Apœleticus. tum, a descriptione Wesmaeli puncto nullo orbitali albo abhorrentem inveni. 15. P. Pacror (Wesm.). Os. Abdomen apice $ dense et longe ciliatum. 16. P. DIMIDIATUS. Ogs. Tarsi feminæ subtus evidenter spinulosis. Subsgenus Apœæleticus (Wesm.). Os. Genus capite breviter triangulari, os versus fortius angustato, costa genali antrorsum sinuato-continua, epistomate convexo, subdis- creto, vertice brevi, pone oculos prominulos fortiter angustato; thorace fortiter punctato, notaulis brevibus sed distinctis, sternaulis fere dimi- diatis, metathorace spinula brevi, costula et areis omnibus completis ; alis nervello verticali, stigmate radium pone medium emittente; abdo- mine petiolo lateribus fere lævibus, carinis dorsalibus nullis, seg- mentis 2° thyridiis profundis sat magnis, ultimis dorsalibus brevissimis subretractis ; pedibus sat validis, tarsis tenuibus bene distinctum. 1. A. BELLICOSUS (Wesm.). O8s. Color facie et signaturis capitis thoracisque in mare haud flavus sed potius albidus vel lacteus. 2, A. MELOSTICTUS (Grav. — LONGICORNIS Holmg.). Species clvpeo apice medio denticulo armata. 3. À. FLAMMEOLUS ( Wesm.). OBs. Mas (= inclytus Wesm.) abdomine rulo, colore capitis, thoracis et pedum ut in A. bellicoso, sed cellula radiali breviore, corpore fere duplo minori, flagelli articulis brevioribus bene distinctus. « dËl I SYNOPSIS DE LA PRIEUrDESTSAGIENS ORTHOPTÈRES DE LA FAMILLE DES LOCUSTIDES (1) (Planche 5) par M. Henri DE SAUSSURE, Séance du 28 mars 1888. M. Ch. Brunner de Wattenwyl a divisé la Famille des Locustides en 43 tribus naturelles dont il a donné des diagnoses précises (2). IL établit comme suit les caractères spéciaux de la tribu des Sagiens : Tarses déprimés ; leurs deux premiers articles portant un sillon latéral et ayant leurs bords aplatis. — Tibias antérieurs offrant deux ouver- tures en forme de fentes, arrondis en dessus, parcourus par deux sillons latéraux, dépourvus d’épines apicales en dessus. — Tibias postérieurs armés à leur extrémité de deux éperons seulement ; en dessus, dépour- vus d’épines apicales. — Le verteæ distinct de la face, ne tombant pas en avant. Les bourrelets des fossettes antennaires peu élevés, laissant l'extrémité du vertex libre. — Tibias intermédiaires inermes en dessus (sauf exception). A ces caractères distincts des autres tribus, on peut ajouter les carac- ières descriptifs suivants : Corps grêle et allongé, souvent très grêle. —Antennes très fortes à la base, et rapprochées dans leurs insertions, en général pas plus longues que le corps. — Vertex terminé par une petite pointe qui s’avance entre les antennes et qui forme en dessous, entre les bourrelets des fossettes an- tennaires, une lame comprimée. La face très inclinée. Yeux en général (1) Toutes les mesures de longueur sont prises sans compter l'oviscapte. (2) Voyez sa Monographie der Phaneropteriden, Vienne, 1878. Ann. Soc. ent. Fr, — Septembre 1888. 128 I, DE SAUSSURE. grands. — Pronotum voûté, en forme de demi-cylindre; son bord pos- térieur souvent redressé, laissant le mésonotum à nu. — Élytres et ailes très variables ; les mâles toujours munis d’élytres, et ces organes por- tant toujours un tambour, lors même qu'ils sont rudimentaires. — Méso- et métasternum armés de deux épines; proternum rarement inerme. — Pattes des deux premières paires fortes ; leurs femurs aussi oros que les fémurs postérieurs ; les fémurs et tibias armés en dessous de deux rangées de fortes épines. — Pattes postérieures très longues, crèles, trop faibles et trop disproportionnées pour être aptes au saut; armées de petites épines. Fémurs armés en dessous de deux rangées d’épines, en nombre variable, souvent atrophiées en partie. Tibias plats en dessus, à arêtes vives, portant rangées d’épines ; les deux rangées supérieures occupant toute la longueur des arêtes et très nombreuses ; les inférieures plus espacées, ne s'étendant pas jusqu’à la base. — Ab- domen allongé. Oviscapte long, grêle et peu arqué, rugueux et crénelé à son extrémité. Cerci des mâles grands, arqués ou crochus à leur extrémité, terminés par un onglet. Plaque sous-génitale des mâles bica- rénée et terminée par deux épines. Les Sagiens ont une tendance marquée a avoir le corps parcouru par des bandes blanches longitudinales ; sur les flancs, ils portent le plus souvent deux bandes obliques de cette couleur, et labdomen offre sou- vent aussi des lignes obliques ou transversales blanches et noires. Ces insectes, remarquables par leurs formes crèles et allongées, sont, suivant Brunner de Wattenwyl, des carnassiers, qui se meuvent lente- ment dans les buissons et dont les individus se rencontrent isolément. Is sont répandus dans les régions chaudes et tempérées de l'hémisphère oriental. Tableau synoptique des Genres. 1. Graciles. Caput breve, rotundatum, ovatum, vertice haud longe producto. Pro-, meso- et metasternum valde bispi- nosa. Pedes antici, saltem femora crassa, vel sat valida. 2. Pronoti sulcus typicus valde impressus, saltem distinetissi- mus. Tibiæ intermediæ supra inermes. 3. Femora 1, 2 subtus utrinque 9-10 spinosa; tibiæ 10-spi- nosæ,. 4. Feminæ apteræ. Mares elytris rudimentariis instruncti ; his dorsalibus, typano præditis, campo discoïdali compresso-, vel lamellari-erecto.........,..... SAGA Ch. Tribu des Sagiens. 129 4,4. Uterque sexus alatus, elytris alisque longioribus...., M eu Delera ete cru de due M EIMPMENA), HSE 3,3. Femora 1, 2 subtus utrinque spinis 7; tibiis utrinque 6. — Uterque sexus alatus. Elytra marium campo dis- CHTAMIDIANO M OR AL CREER RER MEICTONTATS EE 2,2. Pronoti sulcus typicus obliteratus. Tibiæ intermediæ su- perne spinulis nonnulis armatæ. — Meso- et metasterni spinæ invicem remotæ, in longitudinem compressæ, ETECLE CRI CM OR RE STEMISAG AS NO 1,1. Gracillimæ, bacillares. Caput apice longe anguste produc- tum. Prosternum muticum. Meso- et metasternum spinu- lis 2 armata. Pedes gracillimi. — Femora 4, 2 subtus spinis utrinque 9, tibiæ 8 : 7......,.,., PERINGUEYELLA, D. ©. Genre Saga Charp. (1). Saga Charp., Hor. Ent., 95; — Burm., Handb., Il, 711; — Servil., Orth., 538 ; — Brullé, Hist. des Ins., IX, 158 ; — L. H. Fisch., Orih. Eur., 241; — Brunner de Wattenw., Prodrom. d. Eur. Orth., 407. — Tettigopsis Fisch. de Waldh., Orth. Ross., 46. Téte convexe en dessus; lextrémité du vertex prolongé en une petite pointe, comprimée en dessous, qui pénètre entre les lames des fossettes antennaires, et partagée par un sillon. Bourrelets marginaux des fossettes antennaires, en dessous, aplatis. La dent frontale courte s’avançant peu loin entre ces bourrelets. L’ocelle très petit. Pronotum offrant des sillons distincts; le sillon postérieur (typique) souvent très enfoncé. Les bords latéraux bordés ; le bord postérieur souvent relevé en forme de lame, au moins chez les mâles. Sternum fortement épineux. Le présternum armé de deux longues épines grêles et rapprochées ; le mésosternum, de deux longues épines un peu plus écartées; le métasternum, de deux épines distantes l’une de l’autre. Méso- et métasternum partagés par un sillon et fendus en arrière ; le premier bicaréné au milieu en arrière des épines. Pattes fortes, armées de fortes épines. — Hanches antérieures armées de 1, les suivantes de 2 dents. — Fémurs antérieurs et intermédiaires (1) J'ignore si ce nom est emprunté au mot latin Saga : magicienne, sor- cière, où si Charpentier, comparant les bandes blanches longitudinales et trans- versales, dont le corps de ces insectes est le plus souvent ornê, à un harnais de cheval, a dérivé le nom du genre par lui décrit du mot grec 54yn, harnais, 130 H. DE SAUSSURE. armés en dessous de 9-12 et leurs tibias de 10-12 épines sur chacun de leurs bords. Abdomen grèle et allongé. Plaque suranale triangulaire ou arrondie. 99. Aptères; les organes du vol remplacés par de petits replis dorsaux, en carènes longitudinales. Oviscapte long, grêle, assez robuste, peu arqué ; son extrémité granulée et crénelée. Cerci styliformes-lan- céolés, à pointe aiguë légèrement courbée, Plaque sous-génitale en triangle allongé et étroit, avec sa pointe tronquée ou échancrée en V. dé. Possédant des élytres rudimentaires, dorsaux et munis d’un tambour, à champ discoïdal redressé en lame ; à champ marginal sou- vent étalé. Cerci dilatés, terminés en crochet aigu. Plaque sous-génitale bicarénée et terminée par deux épines. Genre répandu dans l’Europe méridionale, en Espagne, dans la presqu'île des Balkans et en Orient, renfermant de nombreuses espèces qui sont loin d’être toutes connues, l'Orient ne pouvant manquer d’en fournir encore un contingent de quelque importance. Tableau synoptique des Espèces. 1. Femora anteriora et intermedia normale spinis utrinque 10 (10-12); tibiæ anteriores et intermediæ normale utrinque spinis 11-12 (10-13). (Mesosterni spinæ basi invicem re- mot.) 2, Pronoti margo posterior & haud, 4 distincte laminato-erec- tus. Femora subtus haud maculata. 3. Pronoti margines laterales ac posterior, pleuræ et abdo- men albo-vittata. Ovipositor pronoto triplo longior. Elytra & brevissima, metanotum medium vix attin- gentia, limbo elevato tympanum cingente nullo. Species SraCHMAN LE EME ReU EE URLS TRES ATEN 3,3. Pronoti et abdominis latera haud albo-vittata, 4. Ovipositor arcuatus, pronoto plus quam 2 1/2 longior. Elytra & apicem primi abdominis segmenti attingen- tia; limbo erecto lamellari majusculo; apice ultra tympanum in lobum membranaceum perpendicula- rem producta ; margine laterali haud expanso, conco- ATP RL Se der au moe due ue MI IT RTE 4,4. Ovipositor rectus, abdominis longitudine. 4.7... Er a LUS US QE RE et MO MoN IKTr Tribu des Sugiens. 131 2,2. Pronoti margo posterior 4 $ distincte reflexus. Femora subtus apice macula semi-lunari nigra. Abdomen con- color, prasinum. 3. Pronoti margo post. modice reflexus, concolor. Ovipositor pronoto triplo longior. Mares ignoti. Species gracil- MATE ETAPE RENE RS ends ent IBTUNNETE, 1 SD: 3,3. Pronoti margo post., g $ vaide laminato-reflexus, atro- limbatus. Ovipositor pronoto triplo vel fere triplo longior. Elytra 4 apicem metanoti attingentia, parte erecto-laminata membranacea, rugolosa, basi macula anali nigra; Campo marginali late expanso, albido, apice lobum late rotundatum subdepressum efficiens. Species validior ac crassior............. 4. Natoliæ Serv. 1,1. Femora anteriora et intermedia normale spinis utrinque 9 {per varietatem 10). (Mesosterni spinæ frequentius trans- verse compressæ, basi contiguæ.) 2. Tibiæ anteriores et intermediæ normale spinis utrin- que 11-12. 3. Prasina; pleuris maculis albis fusco-marginatis ornatis. Pronoti margo posterior © haud reflexus, & reflexus. Ovipositor subrectus, abdominis longitudine. Lamina infra-genitalis triangulariter incisa. Elytra 4 metano- tum medium superantia, limbo membranaceo latius- COPA neveu macte MO NON KE: 3,3. Pronoti margo posterior d $ laminato-reflexus. Lamina infra-genitalis $ triangulariter bidentata. k. Pronoti margo posterior © brevissime, 4 breviter re- flexus, concolor vel lutescens. Femora subtus haud nigro-maculata. Pronoti margines laterales albo- vittati. Ovipositor subrectus, pronoto 2 1/2 longior. Elytra & metanotum medium paulum superantia, limbo erecto lamellari, modice elevato, membrana- ce0, punctato, rugoso. Species gracillima. 5. Ledereri, n. sp. 4,4. Pronoti margo posterior 4 © distincte laminato-re- flexus, albo-limbatus, Femora subtus apice nonnun- quam macula transversa nigra. Pronoti margines laterales haud vel anguste albo-limbati. Ovipositor subrectus, pronoto plusquam duplo longior. Ely- 132 H. DE SAUSSURE, tra d' metanotum medium vix attingentia, limbo creclo Corneo, Crasso, nitido, lenticulari; campo marginali lateraliter expanso, albido ; tympano tan- tum areola apicali membranacea.. 6. ephippigera F. W. 2,2. Tibiæ anteriores et intermediæ normale spinis utrinque 40 (per varietatem 11). 3. Margo posterior pronoti © haud, &' parum reflexus. Cor- pus utrinque vitta longitudinali alba. 4. Minor, gracillima. Femora subtus apice immaculata. Elytra metauotum medium haud attingentia, limbo erecto membranaceo, ruguloso, tympano magna parte IHEMDPANACOO! & seen emecsemes seen DT UNE NIUE 4,4. Grandis, gracilis, albo-ornata. Femora...? Mares IEDONS RENE eee et 2 RCE LES 8. Savignyi, n. Sp. 3,3. Margo posterior pronoti elevato-refiexus, nigro-limba- tus. Femora subtus apice macula arcuata nigra. Ovi- positor pronoto duplo longior. Elytra 4 metanotum medium haud attingentia, limho erecto corneo, crasso, polito, lenticulari ; tympano tantum area apicali mem- branacea. Species maxima ac pervalida... 9. Syriaca Luc. 4. S. SERRATA Fabr. — Brullé, Hist. des Ins., IX, p. 159. — Brunner de Wattenwyl, Prodrom. d. Eur. Orth., 408, 1. Épines du prosternum très grêles, presque filiformes. Épines du mé- sosternum écartées à leur base. Espèce aux formes très sveltes, répandue dans toute l’Europe méri- dionale, depuis l'Espagne jusqu’à lOural. 2. S. vITTATA Fisch. de W. — Brunn. de W., loc. cit., 409, 2. Espèce de formes un peu moins sveltes, se rencontrant dans le sud de l'Italie, aux îles loniennes, dans la presqu’ile des Balkans, le sud de la Russie. On la reconnait très facilement à la grandeur des élytres du mâle et à leur structure : Le champ marginal est très étroit, de la couleur de l’'élytre, et n’est pas étalé à plat, mais placé dans le plan vertical du champ discoïdal ; la veine discoïdale est saillante ; le sillon du disque (veine médiane) s’écarte d’abord faiblement de la veine discoïdale, puis Tribu des Sagiens. 133 devient arqué et atteint le bord sutural; l'aire placée entre le sillon et la veine discoïdale forme une étroite bande membraneuse arquée, qui s'élargit en arrière et se termine par un grand lobe membraneux placé de champ. Au repos, les lobes apicaux des deux organes s'appliquent et forment ensemble une lame terminale perpendiculaire. La crête membra- neuse placée entre le sillon et le bord libre (veine anale) est rugueuse et chiffonnée. Le tambour est plus grand que dans aucune autre espèce. — Les épines du prosternum et du mésosternum sont très grèles; ces dernières sont écartées l’une de Pautre. 3. S. BRUNNERI, N. SP. De Ja taille de la $, vittata K., de forme grêle, entièrement verte, avec des bandes blanches sur les flancs. Tête, en devant, ponctuée-rugulée. — Pronotum rugulé au milieu ; son bord postérieur © brièvement retroussé. — Épines du prosternum grêles, divergentes; celles du mésosternum écartées dès leur base. — Fémurs tous granulés; ceux des deux premières paires offrant, en dessous à l’extrémité, une tache semi-lunaire noire. — Abdomen vert, sans bandes blanches. ®. Oviscapte ayant trois fois la longueur du pronotum. Plaque sur- anale courte, terminée à angle droit ou obtus ; son angle émoussé. Plaque sous-génitale faiblement tronquée, subéchancrée à l'extrémité. Mâles inconnus. Q. Longueur 73; pronot. 43; fém. post. 42 ; oviscapte 39 mill. Habite : L’Asie Mineure; Ephèse. — Se rencontre aussi dans les Bal- kans. Je dois la connaissance de cette espèce à M. Brunner de Wattenwyl. k. S. NaroL1Æ Serv. — Brun. de W., loc. cit., 407, 3. Espèce robuste, habitant la presqu’ile des Balkans et l'Asie Mineure. Les élytres des mâles ressemblent à ceux de la $. viftata, mais le champ marginal est large, blanc, à bord arqué, et le lobe apical est large- ment arrondi, plus court, non relevé de champ. Le sillon discoïdal longe la veine discoidale; le champ relevé en lame est membraneux et chif- fonné ; le tambour est grand. — L'espèce se reconnaît aussi à la hauteur de la lame relevée du bord postérieur du pronotum, laquelle est en tout ou en partie noire. — Les épines du prosternum et du mésosternum sont dilatées à leur base et en contact l'une avec l’autre à leur base. 134 H. DE SAUSSURE. D. S. LEDERERI, nn. Sp. Espèce de formes très grêles et très voisine de la S. serrata; verte, avec une bande postoculaire, les bords latéraux du pronotum et trois taches ou bandes sur les flancs, blancs. — Tête très finement rugulée en devant. — Pronotum finement rugulé au milieu ; ses bords latéraux peu ou pas réfléchis ; en tous cas, moins que chez la S. serrala et moins droits que chez cette espèce, un peu plus arqués et plus obliques dans leur partie postérieure. Le bord postérieur brièvement relevé, très briè- vement chez les femelles, formant une courbe parabolique, subéchan- crée au milieu. — Épines du mésosternum divergentes, en contact à leur base. — Fémurs, tous très finement granulés (et, chez les individus desséchés, jaunâtres, densément ponctués de petites taches brunes); n’offrant pas de taches noires, en dessous, à leur extrémité. Abdomen vert (chez les individus desséchés, souvent marqueté de taches brunes ; le bord des segments avec des taches et un fin liséré, blancs). Q. Oviscapte ayant 2 3/5 fois la longueur du pronotum, presque droit. Plaque suranale en petit triangle, à extrémité arrondie. Cerci terminés en pointe fine et aiguë. Plaque sous-génitale échancrée, bi- dentée. d. Élytres n’atteignant pas l'extrémité du métanotum. Leur champ marginal membraneux, étroit et blanc; le champ discoïdal relevé en lame, assez épais, fortement ponctué, partagé en deux parties égales par le sillon discoïdal; le champ intermédiaire n'ayant de membraneux que son bord apical arrondi, qui se continue avec le bord membraneux latéral en entourant l'extrémité de l'organe. — Plaque suranale en triangle lancéolé. — Cerci atténués à l’extrémité d’une manière lancéolée, se terminant en pointe à la base du crochet apical. Loug. 77 ; pronot. ® 13, & 15; fém. ant. $ 21, S 26 ; fém. post. & 46, d 54; ovisc. 34 mill. Habite : La Syrie. Récoltée par feu Lederer. Par son facies, cette espèce rappelle absolument le S. Brunneri; tou- tefois l’oviscapte est moins long et le bord postérieur du pronotum est moins relevé. 6. S. ePHiPriGERA Fisch. de Waldh., Orth. Rossica, p. 485, pl. 30, & 9. — Krauss, Othopter.-Faun. Istriens, p. 60 (4). Connue du Caucase, des steppes de la mer Caspienne et de Syrie, (1) Sitzungsber. der K. Akad, de Wissensch., T, Abth. 1878, octobre. Tribu des Sagiens. 135 Espèce robuste, à tête rugulée en devant. De couleur grise, avec deux bandes blanches sur les flancs. Le pronotum ayant tous ses bords ornés d’un fin liséré blane, avec ses angles antérieurs de cette couleur ; le dos bosselé, ponctué ; le sillon typique profond ; le bord postérieur fortement relevé chez le mâle, en lame perpendiculaire, moins fortement chez la femelle, en lame oblique. — Épines du prosternum longues et grêles ; celles du mésonotum comprimées transversalement, en forme de triangle étroit, et en contact à leur base. — Abdomen ayant ses segments bordés d’un liséré blanc fondu avec des taches blanches, entre lesquelles sont des taches brunes. $. Plaque suranale triangulaire, presque à angle aigu; oviscapte presque droit, ayant 2 1/4—9 1/3 fois la longueur du pronotum. Plaque sous-génitale échancrée en arc. 4. Élyires ayant leur champ marginal étalé, large, blanc, entourant l'extrémité de l'organe; la partie redressée formant un bourrelet lenti- culaire épais, lisse, à arête supérieure mousse ; le sillon discoïdal lon- geant la veine discoïdale jusqu’au bout. — Plaque suranale en triangle assez large, arrondie à son extrémité. Cerci non atténués, sauf à l’ex- trémité avant l'onglet. Long. © 74, S 74; pron. @ 15, & 16; fém. © 43, S'4h; ovisc. £ 35; élytr. & 6, 7 mill. Obs. Les individus desséchés ont souvent la tête noire en devant; tous les fémurs noirs à leur extrémité et à leur base en dessus, et les deux paires antérieures noires en dessous dans leur première moitié. Ceite livrée constitue peut-être une variété, — (Elisabethopol,) Var. de Syrie. — a. Corps plus grêle, entièrement vert, avec un liséré blanc de chaque côté de l’abdomen. Les bords du pronotum plus ou moins bordés d’un liséré blanc; son bord postérieur moins fortement relevé, ne l’étant que brièvement et faiblement chez la femelle, ne l’étant qu’obliquement chez le mâle et formant une lame moins haute que chez le type de l’espèce (à peu près comme chez la femelle du type). — b. De couleur fauve; flancs presque sans marques blanches; abdomen mar- queté de brun. — Long. £ 76, 4 71; pron. © 15, G 16; fém. © 50,5, & 50,5; ovisc, & 35; élytr. & 6, 8 mill. — (Syrie septentrionale.) 7. S. LUCASI, n. Sp. De formes très grèles et presque identiques à celles de la S, serrata. Verte, avec une bande blanche postoculaire, se continuant sur le bord 136 I. DE SAUSSURE. latéral du pronotum, sur les flancs et sur l'abdomen. — Tête très fine- ment rugulée en devant. — Pronotum rugulé au milieu ; son bord pos- iérieur très brièvement relevé, formant une courbe parabolique subaiguë ; ses bords latéraux peu ou pas réfléchis, plus arqués en arrière que chez l'espèce citée. — Épines du prosternum très grêles; celles du méso- sternum comprimées transversalement, en forme de couteaux triangu- laires et en contact à leur base. — Fémurs très finement granulés. Femelle inconnue. d. Élytres très courts, n’atteignant pas le milieu de l'abdomen ; leur lame relevée assez membraneuse, le sillon discoïdal longeant la veine discoïdale; le champ marginal étalé, blanc, très étroit, surtout à son extrémité, où il entoure l'extrémité de l’organe. — Plaque suranale lancéolée. — Cerci presque également larges jusqu’au bout, puis arron- dis au bord interne avant le crochet. d. Long. env. 65 ; pronot. 12; fém. 48 ; élytr. 5 mill. Habite : La Syrie. (Muséum de Paris.) Se distingue de la S. serrata par ses élytres à lame relevée distincte et à bord blanc étalé, et par la forme des épines du mésosternum. 8. S. SYRIACA Lucas. Saga syriaca Lucas !, Bull. de la Soc. ent. Fr., 1864, p. v. S. monstrosa Krauss, Orthopt. Istriens, 1878, p. 59, 4. Très grande espèce, aux formes robustes. Verte; une bande postocu- laire, bords latéraux du pronotum et bandes obliques sur les flancs, blancs. — La face antérieure de la tête ponctuée et finement rugulée. — Le pronotum bosselé, rugulé; ses bords latéraux et angles antérieurs l’étant très finement, ou plutôt striolés. Le sillon typique profond ; le bord postérieur fortement retroussé, arqué en demi-cercle. Les angles latéro-postérieurs formant une dent sensible, ou seulement un petit tubereule, surmontés d’une échancrure prononcée. — Épines du méso- sternum comprimées transversalement, en triangle étroit, en contact à leur base. — Fémurs offrant en dessous à l’extrémité un arc noir; ceux des deux premières paires finement ponctués ; ceux de la 2° paire fine- ment granuleux-écailleux dans leur première moitié en dessus, finement ponectués dans leur seconde moitié. Lobes géniculaires armés d’une petite pointe noire. ®, Les caroncules du mésonotum, qui représentent les élytres, arquées, Tribu des Sagiens. 137 formées d’une carinule médiane portant un lobe arrondi externe (champ marginal) et un lobe triangulaire apical interne. Celles du métanotum ne formant que deux très petites carènes courtes et fines. Méso- et méta- notum bosselés ; leurs sillons obliques profonds. Oviscapte ayant le double de la longueur du pronotum. Plaque suranale en triangle subaigu. Plaque sous-génitalo échancrée en triangle aigu, bidentée; ses dents for- mant deux triangles aigus. d. Élytres très courts, n’atteignant pas le milieu du métanotum; leurs lames relevées non membraneuses, mais cornées, épaisses, lenti- culaires, arrondies en-arrière, lisses et luisantes, à bord supérieur ar- rondi ; le bord marginal membraneux, blanc, assez large, se rétrécissant, entourant l'extrémité. — Plaque suranale en triangle régulier. Cerci comprimés, larges jusqu’au bout, arrondis à l’angle apical interne, ter- minés en crochet à l’angle apical externe. Long. 80-90 ; pronot. & 20, & 22; fém. post. & 52, 354; ovisc. & 89; élytr. g 8 mill. Habite : La Syrie, Beyrouth, Alep, la Palestine. Espèces à moi inconnues. 9. S. oRNATA Burm., Handb., II, 717. — * Savigny, Descr, de l'Égyp., Orth., pl. 1v, fig. 414, ®. — ?Krauss, Orth.-Fauna Istriens, p. 8 et 60. Cette espèce ne nous est connue que par la figure, très remarquable il est vrai, qu’en a donnée Savigny dans les planches de « l'Égypte », où malheureusement la femelle se trouve seule représentée. D'après cetre figure, les formes sont sveltes et le pronotum (?) n’a pas son bord postérieur relevé. La tête porte en dessus 5 bandes blanches, dont la médiane aussi bien que les deux latérales se continuent sur toute la longueur du corps. Les segments de l'abdomen sont, en outre, ornés de lignes obliques blanches bordées de noir. L’oviscapte, suivant la figure, serait assez court, n'ayant que le double de la longueur du pronotum. Dimensions d’après la figure, sans doute un peu grossie : long. 85 ; pronot. 18; ovisc. 35 mill. Burmeister ne donne à l’insecte que 2 1/2 p. de longueur, mesure prise probablement sur un mâle. (1888) 10 138 H. DE SAUSSURE. Cette espèce est propre à l'Égypte. Krauss la cite comme habitant la Syrie (Beyruth). Sa description toutefois ne répond pas à la livrée si bien indiquée sur la figure citée. Voici la diagnose qu’en donne l’auteur : « Ochracea, fusco-maculata, abdomen supra maculis rubro-fuscis longitudinalibus quadrifasciatum. Facies punctata. Elytra limbo mem- branaceo angusto instructa. Ovipositor abdomine brevior. » 10. S. LoNGicaupATA Krauss, Orth.-Fauna Istriens, p. 8 et 60. Viridis, meso- et metanotum lateraliter maculis albis fusco-marginatis signata. Facies læviuscula. — @. Ovipositor abdominis longitudine, rectus, sub finem leviter sursum vergens. Lamina infra-genitalis trian- gulariter excisa. Habite : Le Taurus de Cilicie. Genre €Clonia Stl. Clonia Stal, Recensio Orthopter., IL. Formes et caractères des Saga, mais avec les différences suivantes : La pointe frontale un peu plus prolongée entre les bourrelets des fos- settes antennaires. Pronotum ayant toujours son bord postérieur réfléchi en haut. Épines du prosternum plus courtes, écartées lune de l’autre. Organes du vol toujours plus ou moins développés, tantôt courts, tantôt très longs, presque également développés dans les deux sexes. Ailes colorées, souvent plus longues que les élytres. Femurs des deux premières paires armés sur chacun de leurs bords inférieurs de 7, leurs tibias de 6 épines seulement. @°. Oviscapte moins granulé à son extrémité. g. Élytres n'ayant pas le champ discoïdal relevé en forme de lame. Genre paraissant être propre à l'Afrique méridionale et tropicale, et représentant la forme sud-africaine des Saga. Chez ces insectes, les élytres, lorsqu'ils sont développés d’une ma- nière complète, sont toujours très étroits. Dans tous les cas, la veine médiane (branche de la veine discoïdale) s’écarte vite de la veine dis- coïdale et se brise à angle obtus pour devenir longitudinale; la veine ulnaire, de son côté, se bifurque de façon que sa branche extérieure va s’anastomoser sur l’angle de la veine médiane. Lorsque les élytres sont Tribu des Sagiens. 139 courts, cette branche ne reparaît pas au delà de son anastomose. Lorsque les élytres sont longuement developpés, la branche antérieure de la veine ulnaire, après s'être fondue avec la veine médiane, s’en sépare de nou- veau et forme un secteur discoïdal. (On dirait que la veine et la branche antérieure de la veine ulnaire se sont entre-croisées, car la veine médiane continue jusqu’au bout de l’aile la direction de la veine ulnaire.) Chez les mâles, le tambour est nettement développé. Il est limité en avant par la veine anale, qui est faible, et au delà par la base de la veine ulnaire et sa branche postérieure qui forment un bourrelet arqué et saillant. Le tambour est coriacé à sa base ; au delà de l’archet transversal, il offre trois aréoles successives : la première transversale, élargie en arrière; la seconde grande, en carré arrondi, toujours membraneuse ; la troisième plus petite, souvent indistincte et réticuleuse. En outre, il existe une quatrième cellule étroite et allongée qui borde les trois autres en avant, et qui se trouve intercalée entre ces cellules et la petite veine anale. Cette aréole (antérieure) est toujours membraneuse. Le petit espace étroit qui la borde en avant, et qui est compris entre la veine anale et le bourrelet formé par la veine ulnaire, est en général corné; chez cer- taines espèces toutefois, il devient membraneux, se fond avec laréole allongée en une seule cellule, laquelle se trouve alors partagée dans sa longueur par une fine nervure qui n’est autre qu'un reste de la veine anale atrophiée. (C. tessellata.) Tableau synoptique des Espèces. a, Elytra et alæ in utroque sexu abdomine valde breviora. Elytra irregulariter reticulata, $ prasina. Alæ coloratæ. Vertex anterius inter antennas in dentem minutum sulcatum ex- currens. Pronoti margo posterior utrinque sinu humerali nullo. Tibiæ posticæ quam femora et coxæ computata bre- viores. Spinæ femorum anticorum breves. Dentes coxarum anticarum minuti vel partim obliterati........... RP UNEC TIQUE b. Species mihi cognitæ. e. Crassiusculæ. Femora antica pronoto et capite simul sum- piis sensim æquilouga, crassiuscula. Dentes coxarum intermediarum breviores. — «. Elytrorum area ulnaro- analis Opaca. d, Pronoti anguli postici rectanguli ; margines laterales re- flexi, haud bicarinati. Elytra basi lata, apice valde 140 H. DE SAUSSURE. attenuata, Campo marginali latiore, & dilatato. Alæ quam elytra sublongiores campo anteriore toto pra- sino. Coxarum auticarum dens basalis distincta, ex- terna marginis antici longior, infera obsoleta. Spinæ coxarum intermediarum breves. Femorum anterio- rum spinæ obliquæ (1). — 4. Elytrorum vena ulna- ris Crassa, Compressa, valde prominula. 4. melanoptera L. d,d. Pronoti anguli postici acuti, dentiformes; margines laterales bicarinati albo-lineati. Elytra angustiora, apice minus attenuata, Campo marginali angusto. Alæ quam elytra breviores, campo anteriore dimi- diato, anterius prasino, posterius nigro. Coxarum anticarum dentes minuti, dente basali frequenter obliterata ; illæ coxarum intermediarum longiores. Femorum anteriorum spinæ extus perpendiculares. Femora post. haud granulata.......... 2. Lalandæi BI. e,c. Gracillima. Femora antica pronoto et capite simul sumptis longiora, graciliora. Dentes coxarum intermediarum longiores, acutæ. — Corpus albo-vittatum. Alæ fulvo- flavescentes, maculis nigris tessellatæ. — 4. Elytro- rum arca ulnaro-analis membranacea cum tympano CORSA EE soma emma ne iesine eee ee OO MESSE EE b;b. Species mihi incognita.… ............ 00.0. onu DH a,a. Elytra et alæ complete explicata, elongata. Elytra angustis- sima, quam alæ breviora, parte anteriore prasina, area dis- coidali remote transverse venulosa, albo-maculata ; parte ulnari et anali dense irregulariter reticulata, grisea. Alæ fusco-tessellatæ, ad basin nigræ, margine antico virescente, basi margine interno et postico anguste decoloribus. Ver- tex anterius in dentem minutam trigonalem, carinato-mar- ginatam excurrens. Pronoti margo posterior utrinque sinu humerali perspicuo. Spinæ femorum anticorum va- riabiles. Dentes 3 coxarum anticarum longiusculæ ; illæ coxarum intermediarum longæ. — &. Elytrorum area ulnaro-analis subopaca, vena ulnari crassa, rotundata. SEcTIo 28, (1) C'est évidemment par suite de quelque transposition d'écritures que Stäl donne de longues épines aux hanches antérieures des espèces de ce groupe et des épines oblitérées à celle des espèces de notre 2° section, car c’est précisé- ment le contraire qui s’observe. Tribu des Sagiens. au b. Tibiæ posticæ femoribus coxisque simul sumptis æquilongæ, Spinæ femorum anticorum breviusculæ., Alæ fuscæ, ma- culis quadratis decoloribus fasciatæ...... 6. maculosa Walk. b,b. Tibiæ posticæ femoribus coxisque longiores spinæ femo- rum anticorum longiusculæ. Alæ pallidiores, fusco- tessellatæ. c. Alæ albidæ, venis transversis fuscis et anguste fusco- marginatæ. Elytra apicem femorum haud attingen- HAS REA REC NE at eine à . 7. vituta Thunpb. c,c. Alæ griseæ, fusco-fasciculatæ, margine costali vires- cente. Elytra & femora postica superantia. 8. Wahlbergi St. SECTION 1". Dans ce groupe, les élytres sont petits, verts, subopaques, presque partout irrégulièrement réticulés, surtout chez les femelles. La branche antérieure de la veine ulnaire va, après le milieu, se confondre avec la branche de la veine discoïdale (veine médiane). 4. CL. MELANOPTERA Lin. Gr. (Tettigonia) melanopterus Lin., S. N., éd. X, 1, 430, 34. — Mus. L. U., 134, 25. Conocephalus spinigerus Thunb., Mém. Acad. Pétersb., V, 1815, 277. Gr. (Locusta) azurea Stoll, Sauter., pl. 13, fig. 53, 9. Saga azurea Serv., Orth., 540, $. — Burm., Handb., If, 717, 3, $. — Charp., Germ., Zeitschr., IT, 319.— De Haan, Verhandi. Naturw. Geschs. Neederl. Overz. Bezitt., Orth., 209, 2, Saga elegans Blanch.!, Hist. des Ins., IF, 1840, 29, 4, ©. Clonia melanoptera Stal, Recens. Orth., IT, 120, 5, &. Assez trapue. Verte, avec une bande postoculaire blanche et deux bandes de cette couleur sur les flancs. — Le crâne convexe. — Le pronotum ayant ses bords latéraux légèrement réfléchis, et paraissant subsinués en avant des hanches lorsqu'on les regarde en dessus; ses angles posté- rieurs droits ou émoussés, non aigus. — Élytres couvrant les 3 premiers segments de l’abdomen, dilatés à leur base, atténués au bout, verts, tachetés de noir dans les cellules; le champ marginal dilaté vers la base, surtout chez les mâles. — Ailes un peu plus longues que les 142 H. DE SAUSSURE. élytres, couvrant les 4 premiers segments de l'abdomen; le champ anté- rieur vert; le champ postérieur noir, à reflets violacés-métalliques ; au contact des deux champs, quelques gros points pâles demi-transparents. — Pattes fortes; leurs épines fortes, les 3 dents des hanches antérieures aiguës, Pexterne du bord assez grande, l'interne petite. Fémurs posté- rieurs rugueusement granulés. — Abdomen orné latéralement d’une double série de taches blanches ; les segments portant en outre, en des- sus, une ligne oblique blanche bordée de noir. Plaque suranale en triangle à pointe arrondie. ®. Oviscapte très long, égalant 3 1/2 fois la longueur du pronotum, fort peu arqué. Plaque sous-génitale échancrée et bidentée. d. Le tambour des élvtres enfumé, bordé en avant d’une forte côte comprimée (formée par la veine ulnaire); la nervure marginale du bord interne épaisse; la cellule antérieure (externe au repos) très grande, partagée à sa base par un pli; la veine anale qui la borde, épaisse et blanche; l'aire ulnaire-anale (qui s'étend entre cette nervure et la côte saillante) verte et opaque. Le bord postérieur du tambour formant à sa base un lobe prononcé. Cerci dilatés, bordés, s’atténuant jusqu’à l’ex- trémité, terminés par un onglet aigu courbé à angle droit, Plaque sous- génitale assez longuement bi-épineuse. 8 d. Long. 5%; pronot. 11,5; élytr. 17; fém. post. 28; ovisc. 42 mill. & a. Long. 54; pronot. 12; élytr. 18 ; ovise. 41 mill. © b. Long. 59; pronot. 43; fém. post. 37 ; ovisc. 43 mill. Habite : T’Afrique méridionale, la Cafrerie. Obs. Stoll, contrairement à son habitude, a représenté cet insecte fortement grossi (@), et de plus avec un oviscapte beaucoup trop arqué. 2. CL. LALANDÆI Blanch. ? Saga azurea Walk., Cat. Br. Mus., Derm. Salt., IE, & 9. Verte; de formes un peu plus grêles que la Cl. melanoptera. La tête moins large que chez cette espèce ; la face moins aplatie, lisse, très fine- ment ponctuée ou rugulée; le vertex moins incliné en avant; derrière chaque œil, souvent une bande blanche. Pronotum avant son bord antérieur peu arqué; le bord postérieur entièrement transversal, seulement légèrement sinué de chaque côté au- dessus de angle latéral. Lobes latéraux ayant l’angle antérieur presque Tribu des Sagiens. 143 droit, le postérieur aigu; leurs bords latéraux presque droits, peu ré- fléchis, longés en dessus par une petite carène longitudinale, blanche ainsi que le bord externe. Le disque avec deux lignes blanches rappro- chées sur le sillon intermédiaire et bordées de noir en dehors; les côtés souvent avec une tache brune en avant et en arrière. — Les flancs, en dessus des hanches, ornées de deux bandes blanches. Élytres verts, ayant le champ marginal très peu dilaté vers sa base. Ailes moins longues que les élytres, noires, à reflets d’acier, avec le champ antérieur vert dans sa moitié marginale seulement. Pattes : les trois dents de la face inférieure des hanches antérieures très petites ; la dent de la base souvent atrophiée. Fémurs des deux premières paires densément granulés ; leurs tibias finement ponctués. Fémurs postérieurs érès finement ponctués-granulés. Tibias postérieurs £ un peu moins longs que les fémurs et les hanches pris ensemble. Abdomen vert. ©. Plaque suranale triangnlaire. Cerci styliformes-lancéolés, à pointe très aiguë ; un peu renflés en bourrelet au bord externe, lamellaires au bord interne. Oviscapte ayant trois fois la longueur du pronotum, moins long que chez la C. melanoptera. Fémurs antérieurs robustes, un peu moins longs que la tête et le pronotum pris ensemble. 9. Long. 54; pronot. 10, larg. 5,3; élytr. 20-21; ailes 15-16; fém. antér. 15, postér. 36,5; tibias postér. 38,5 ; ovisc. 31 mill. Habite : L'Afrique méridionale ; Terre des Betchuanas ; Cafrerie. 3. CL. TESSELATA, N. SP. De formes très grèles ; verte. — Tête peu convexe; le rostre du ver- tex horizontal. Une ligne blanche sous les yeux et une autre en arrière de ces organes. Pronotum ayant son bord postérieur relevé perpendiculairement ; ses bords latéraux blancs et longés par une petite carène blanche. Le disque avec deux lignes blanches bordées de brun en dehors, divergentes en arrière (souvent nulles). Les angles postérieurs prolongés en petit triangle aigu. Élytres et ailes (#) couvrant les 4 premiers segments de l'abdomen ; les ailes ne dépassant pas les élytres au repos. — Élytres étroits, atté- nués à l’extrémité en pointe arrondie ; le champ marginal très étroit. — Ailes d’un jaune d’ocre orangé pâle, tesselées, sauf à la base et dans le lu H. DE SAUSSURE. champ antérieur, de petites bandes, ou plutôt de taches ovales, noires. Pattes longues. Fémurs antérieurs égalant en longueur la tête, le pro- notum et le mésonotum pris ensemble. — Var. Souvent l’une des épines des hanches antérieures oblitérée. d. Le tambour et le bord postérieur des élytres enfumés, subhyalins. Le tambour ne formant qu’une dilatation médiocre à son bord postérieur. La nervure ulnaire qui le borde saillante; les cellules membraneuses, sauf la première, laquelle est réticuleuse et élargie en arrière; Paire ulnaire-anale membraneuse, fondue avec la cellule antérieure et par- tagée par une fine nervure longitudinale arquée (1). — Ailes ayant le champ antérieur très étroit, réticuleux à sa base; la veine ulnaire forte et bifurquée; sa fourche divisée en cellules carrées par des veinules distantes. — Dernier segment de l'abdomen échancré à angle obtus. Plaque suranale en triangle aigu. Cerci très grands, dilatés, non ré- trécis mais arrondis à l’extrémité (presque en ovale allongé); échancrés d’un sinus à l'extrémité du bord interne et terminés par un petit onglet dirigé en dedans. d. Long. 38; pronot. 6,7; élytr. 15; fém. ant. 43; fém. post. 32; tibias post. 33 mill. Habite : L'Afrique méridionale. L. CL. MINUTA de Haan. Saga minuta de Haan, Verh. nat. Gesch. der Neederl. Overs. Bezitt., Orth., p. 209, &, 9. Parva. Caput infra antennas linea media fusca, pone antennas linea media impressa, in pronoto producta; lineisque 2 albis pone oculos. Pronotum utrinque linea alba lateral. — Elytra dimidium abdomen tegentia, viridia, angusta, apice acuta, dimidio suturali fusco. Alæ ely- tris tertia parte breviores, obscure-fuscæ, margine et maculis tessellatis pellucidis, venis in margine pellucido nigris ; Campo anteriore fulvo. — Abdominis segmenta superne utrinque linea obliqua sigmoidea. — Ovi- positor abdominis longitudine. @. Long. 1 p.; élytr. 4 lin. ; al. 3 lin.; ovisc. 8 lin. Habite : Le cap de Bonne-Espérance. (1) Cette tine nervure n'est autre qu'un reste de la veine anale qui d'habitude limite le tambour, mais ici le tambour la franchit et s'étend jusqu'à la veine ulnaire, englobant la petite aire ulnairo-anale. (Ep. p. i59., Tribu des Sagiens. 145 5. CLONIA ? DENTICULATA White. Saga denticulata White, ap. Grey, Journ. of two Exped. in N.-W. and W. Austr., Il, 4841, p. 469. — Walk., Cat. Brit. Mus. Derm.; Saltat., IT, 292, 13, d. Gracilis, linearis, prasina, luteo-varia. Vertex in spinulam obtusam excurrens. Pronotum læviusculum (lateribus et margine postico leviter retro productis?). Femora anteriora et intermedia 6-8 spinosa, tibiis utrinque 6-spinosis. Abdomen maculis piceis, vittam efficientibus, no- tatum. Q. Aptera ; ovipositore subtus integro. d. Elytra dimidio abdomine breviora, prasina brunneo-reticulata mar- gine suturali rosescente, tympano instructa; abdominis segmentum ultimum excisum. Cerci & cultriformes, basi dente lato instructi. Habite : L'Australie nord-est. Cette espèce ne rentre probablement pas dans le genre Saga. SECTION 2°. Les espèces qui forment cette division possèdent des organes du vol longs, complètement développés. Les élyires sont moins longs que les ailes. La veine ulnaire, forte et arquée à sa base, se bifurque à peu de distance de sa base et sa branche antérieure envoie une anastomose à la branche postérieure de la veine médiane (branche de la veine discoïdale), laquelle émet elle-même trois rameaux. La veine ulnaire, en se conti- nuant ainsi avec la veine médiane, partage l’élytre dans le sens de sa longueur en deux parties inégales. La partie postérieure, plus large, est densément réticulée, passe au gris rougeñire, mais dès avant le milieu elle devient subhyaline en avant, le bord postérieur restant teinté. La partie antérieure, plus étroite, est verte; elle est réticulée par vei- nules transverses et se divise en deux bandes, l’une formée par le champ marginal l’autre par l'aire discoïdale, qui va se rétrécissant vers l'extrémité. Dans cette dernière bande, les veinules forment de petits groupes, par 2, 3, 4, rapprochées les unes des autres, et entre ces groupes sont des cellules allongées, opaques, plus ou moins réticulées et occupées par une série de taches blanches. Aux ailes, la veine humé- rale et la veine discoidale sont fortes et courbées près de leur base; la veine discoidale est birameuse, et ses deux branches se rejoignent vers le milieu du trajet de la seconde. 146 H, DE SAUSSURE. 5. CL. MAcuLOSA Walk. Saga maculosa Walk., Cat. Brit. Mus. Derm., Saltat., IE, 294, 16, 9. Verte. Tôte lisse. Le vertex se terminant entre les antennes par un petit rostre incliné, non partagé par un sillon, mais finement bordé et offrant une impression angulaire. Une bande postoculaire et une bande sous-oculaire, blanches. Pronotum légèrement selliforme. Lobes latéraux parcourus par un sillon longitudinal arqué; les bords inférieurs n'étant pas droits, mais un peu brisés obliquement ; à angles très obtus à leurs deux extrémités, ce qui rend l'angle antérieur obtus, quoique muni d’une très petite dent, mais l'angle postérieur néanmoins aigu. Le disque avec deux bandes blanches bordées de brun et ses bords latéraux couverts par une bande blanche. Méso- et métapleures ornés chacun d’une bande blanche oblique. Élytres très étroits, atteignant au bout des fémurs postérieurs, à peine atténués à leur extrémité, verts, avec leur partie ulnaire et anale bru- nâtre-pourprée ou lie de vin; la bande placée entre la veine discoïdale et la veine ulnaire marquetée de taches blanches allongées. — Ailes plus longues que les élytres; leur bande marginale verdie; le reste brun, marqueté de petites bandes d’un brun foncé, transversales, placées sur les veinules, et aussi de taches blanchâtres (subhyalines) carrées ou trans- versales ; le champ intermédiaire (aire axillaire) et la moitié interne du disque marquetée de bandes alternativement blanchätres et brunes ; l'aire ulnaire avec de petites bandes plus pâles, nombreuses et étroites ; le champ postérieur devenant tout à fait noir vers sa base, mais la base même incolore, à nervures verdâtres; le bord interne et postérieur de l'organe incolore. Pattes grêles; les trois dents des hanches antérieures aiguës ; épines des hanches intermédiaires longues et obtuses ou subitement apointies ; celles des hanches postérieures aiguës. Fémurs offrant tous, avant leur extrémité en dessous, une tache transversale noire. Tibias postérieurs de la longueur des fémurs et des hanches pris ensemble. Abdomen parcouru par une bande blanche latérale et offrant en dessus deux séries de taches blanches obliques, bordées de noir. ®. Oviscapte médiocre, arqué, ayant 3 1/2 fois la longueur du prono- tum. Plaque suranale en petit triangle régulier, à pointe aiguë. Cerci avant la pointe légèrement arquée. Tribu des Sagiens. 17 ®. Long. 50 ; pronot. 7,5; élytr. 46 ; aile 49 ; larg. 243 fém. ant. 15; fém. post. 38 ; ovisc. 26 mill. Habite : L'Afrique méridionale, cap de Bonne-Espérance. 6. CL. WAHLBERGI Stäl. CL. Wahlbergi Stal, Recens. Orthopt., I, p. 118, 1, d. Grande, entièrement verte, avec une ligne pâle derrière chaque œil. L'extrémité du vertex peu inclinée, son rostre bordé de forts bourre- lets renflés. Le pronotum un peu arqué en forme de selle, légèrement élargi en arrière ; le bord postérieur fortement relevé en lame ; les bords latéraux presque droits, mais un peu arqués en arrière; l'angle postérieur pro- longé, aigu. Le disque de la métazone offrant en dessus deux petites bandes noires. — Flancs ornés de deux bandes blanches peu obliques. Élytres très longs, dépassant notablement les fémurs postérieurs, atténués à l’extrémité; verts dans leur petite moitié marginale, gris pourpré dans leur grande moitié suturale. La bande discoïdale mar- quetée de taches blanches en carrés longs. — Ailes plus longues que les élytres, subhyalines, mais tout marquetées de bandes brunes transver- sales, très espacés dans la moitié antérieure de l’organe, plus petites et plus serrées dans leur partie postérieure et apicale, avec une tache noire vers la base. La base, le bord interne et postérieur décolorés ; le bord marginal verdâtre ; l'extrémité entre les deux branches de la veine dis- coïdale avec une légère bande longitudinale rosée. La veine discoïdale fortement flexueuse vers la base. Pattes grêles. Épines des hanches toutes aiguës, Fémurs antérieurs subdéprimés; leurs épines fortes et très divergentes (en sorte qu’en regardant le fémur en dessus, on aperçoit les d'ux rangées). Fémurs postérieurs très grêles ; tibias plus longs que le fémur et les hanches pris ensemble. Abdomen parcouru en dessous par deux bandes blanches latérales. d. Le tambour de lélytre réticuleux, n’offrant de vitreux que la cel- lule médiane, laquelle est en carré arrondi, et la cellule antérieure; celle-ci très étroite. La petite aire ulnairo-anale opaque ; la veine ulnaire qui la borde grosse, saillante et arrondie. — Plaque suranale triangu- laire. Cerci fortement dilatés en lobe arrondi à leur base au bord interne, puis fortement échancrés en C, terminés en crochet gros et mousse armé d’un petit onglet, 118 H. DE SAUSSURE. &. Long. 54; pronot. 8; élytr. 64; ailes 67 ; targ. 29; fém. ant. 22; fém. post. 49 mill. Habite : L'Afrique méridionale, Port-Natal. Genre Emptera (1), nov. gen. Formes des Saga. Le pronotum un peu en forme de selle. Organes du vol grands, assez larges. Fémurs et tibias antérieurs armés de 9-10 épines à chacun de leurs bords. Ce genre représente la forme indienne des Saga. Il se distingue des Saga par ses organes du vol développés, et semble s'éloigner des Clonia par le nombre des épines dont les pattes anté- rieures sont munies et qui paraissent être le même que celui qui carac- térise les Saga. Les élytres sont plus larges que chez les Clonia et n'offrent pas les mêmes caractères. Je ne connais ce genre que par la figure de l'espèce qui suit, et ne puis la caractériser plus complètement. 4. E. Innica Herbst, op. Fuessly, Archiv, p. 174, 52, pl. 53, fig. 2, ©. Prasina ; elytris prasinis, femora postica longe superantibus ; alis quam elvtra vix brevioribus, totis rufo-fuscis ; abdominis segmentis superne utrinque linea obliqua nigra; ovipositore elongato, parum incurvo (quam pronotum triplo longiore). ©. Long. 52; elytr. 60 ; ovipos. 36 mill. (secundum figuran). India orientalis. Genre Hlemisaga, nov. gen. Antennes brièvement fortes, ensuite fines. Tête grosse, de forme ovoide; le vertex formant entre les antennes un petit rostre étroit, comprimé, arrondi en dos d’âne en dessus, sub- lamellaire et partagé en dessous par un sillon, intercalé entre le som- met des bourrelets marginaux des fossettes antennaires. L’écusson frontal prolongé supérieurement en forme de dent entre ces bourrelets, au moins jusqu’à la base des antennes, séparée du rostre et du vertex ; l’ocelle placé à la base de cette dent distinct. — Yeux saillants. Palpes Jongs et grêles. (1) De 2uzz:p0:, ailé. u Tribu des Sagiens. 149 Pronotum uni, voûté transversalement ; le sillon typique aul; le sillon antérieur seul distinct en dessus. Lobes latéraux subarrondis, à bord plat, subdévié. Mesosternum bicaréné; ses épines longitudinalement comprimées, écartées l’une de l’autre et placées à la base des carènes ; sa partie anté- rieure entre les carènes en triangle plat; sa partie postérieure en arrière des épines, excavée et percée de 3 trous distincts. — Mesosternum ayant sa partie médiane transversale et presque plate, coupée en avant à pan perpendiculaire et à arête vive; ses épines écartées l’une de Pautre, occupant les côtés du replat, assez petites, non comprimées, conico-Spi- niformes ; la partie postérieure arrondie, presque bilobée, échancrée au milieu du bord postérieur par la perforation. Élytres rudimentaires. Pattes moins fortes que dans les genres précédents. Hanches anté- rieures inermes, n'offrant à leur bord antérieur que deux angles au lieu de dents. Hanches des deux autres paires portent deux dents obtuses, très courtes. — Fémurs antérieurs et intermédiaires armés en dessous de deux rangées d’épines courtes, au nombre de 7 de chaque côté (ce nombre variant toutefois par atrophie ou par multiplication de 5 à 9). Tibias des mêmes paires armés en dessus de 6 : 6 épines. — Pattes pos- térieures armées comme chez les Saga. Oviscapte long et grêle; son extrémité peu aiguë, peu granulée. Cercis $ non lancéolés, mais en forme de stylets droits. 1. HU HASTATA, N.Sp. Prasina vel ochracea ; pronoti margine laterali viltisque 2 pleurarum, albis, pronoto superne linea nigra; alis ovatis, in dorso haud continuis, © abdominis primum segmentum medium attingentibus ; tibiis intermediis superne 3 : 2 spinosis ; ovipositore longissimo, femori postico plusquam sesquilongiore. D'un jaune ferrugineux (verte?). — Tête très finement ponctuée en devant, convexe et veloutée en dessus et parcourue par à lignes rousses ; le rostre du vertex dentiforme, arrondi en dessus, atteignant ou dépas- sant le milieu du premier article des antennes, paraissant arrondi vu de profil. Pronotum un peu rétréci en arrière, faiblement granulé, létant très distinctement en avant et sur les côtés; ses arêtes latérales indiquées d’une manière obsoiète; le sillon antérieur, seul distinct, arqué, mais effacé sur les côtés. Le bord antérieur arqué, non bordé; le bord posté- rieur transversal en dessus ou insensiblement angulaire. Lobes latéraux 150 H. DE SAUSSURE. abattus presque perpendiculairement, à bord inférieur arqué; leur marge assez large, lisse, blanche, limitée par un sillon et obliquement réfléchie ; l’angle antérieur largement arrondi; le bord inférieur droit, très finement crénelé, devenant oblique et entier en arrière; l’angle postérieur très obtus, arrondi; le bord postérieur faiblement sinué. La ligne dorsale occupée par une ligne noire qui n’atteint pas le bord pos- térieur. — Méso- et métapleures avec une ligne blanche. Élytres dépassant un peu le milieu du premier segment abdominal, ovoides, réticuleux, à nervures saillantes, n'étant pas en contact sur le dos. Pattes médiocrement fortes. Fémurs, tous finement granulés. Fémurs antérieurs égaux en longueur au pronotum et à la moitié de la tête; les intermédiaires comprimés. Tibias intermédiaires armés en dessus de 8 épines au bord interne et de 2 à l’externe. Fémurs postérieurs armés en dessous de 9 : 40 ou 10 : 41 épines noires, et, en outre, vers la base, d'environ 9 : 7 denticules à pointe noire. Tibias postérieurs égaux en longueur aux fémurs et aux hanches pris ensemble. Griffes des tarses à pointe noire; celles des tarses intermédiaires peu arquées, épaissies en dessous, formant une dent obtuse. Oviscapte très long, égalant à fois la longueur du pronotum, très grêle et faiblement arqué, à extrémité non crénelée, peu aiguë. Plaque suranale en ogive. Plaque sous-génitale triangulaire, entière, à bords sinués, en dessous, avec deux gouttières dilatées vers la base. ®. Long. 46; pronot. 12; élytr. 7,5; fém. ant. 14; fém. post. 32,5; ovipos. 49 mill. Habite : L'Afrique (méridionale ?). Genre Peringueyella, nov. gen. Corps très grêle, bacillaire. Antennes très fortes, longues, insérées tout à l'extrémité de la tête; leurs deux premiers articles gros ; le premier article portant à son extré- mité une petite dent; le troisième moins gros, mais le plus long de tous ; les suivants plus courts. Tête cylindro-conique, très étroite, très fortement prolongée à la ma- nière des Tryæales, plus longue que le pronotum. Le processus vertical un peu déprimé, limité de chaque côté par un sillon qui part des yeux (1). Le vertex prolongé entre les antennes en un rostre spini- forme, partagé par un sillon et bordé par des bourrelets. Yeux très éloi- gnés du pronotum, ovalaires, peu saillants. La face parcourue par un (1) Caractère singulier qui rappelle la structure de la tête des Pyrgomor- phiens. Tribu des Sagiens. 151 fin sillon, double vers le bas. Bourrelets marginaux des fossettes anten- naires (plaques sous-antennaires) aplatis, très grands, presque aussi longs que larges, formant partie intégrante de la face, séparés par un long sillon. La dent frontale très courte, triangulaire, pénétrant à peine entre les plaques sous-antennaires. Palpes peu allongés, peu grêles. Pronotum parallèle, voûté transversalement, en carré long, à bords latéraux droits, lamellaires, un peu relevés horizontalement, longés par un sillon; angles latéraux antérieurs et postérieurs droits; les sillons dorsaux très faibles ou presque nuls. Métanotum caréné, échancré angu- lairement. Sternum étroit. — Prosternum mutique. — Mésosternum avec deux très petites épines, parfois obsolètes, placées à côté et presque en avant des hanches, et partagées par un sillon. — Métasternum subconvexe, partagé par un sillon, fendu en arrière, armé avant son extrémité de deux petites épines écartées. Élytres, dans les deux sexes, rudimentaires, squamiformes. Pattes très longues et filiformes ; les fémurs postérieurs point renflés. — Hanches portant en dessous sur leur bord deux petites épines et à leur base une petite dent; ces épines petites ou atrophiées aux hanches postérieures. — Fémurs des deux premières paires armés en dessous, sur chacun de leurs bords, normalement de 9 épines (mais leur nombre très variable par suite de l’atrophie des premières ou des dernières). Tibias antérieurs armés de 7 : 7, tibias intermédiaires de 8 : 7 épines (sauf exception), pas beaucoup plus longues que celles des fémurs. Tarses grêles à proportion des fémurs. Abdomen légèrement fusiforme; le segment médiaire très petit, en forme d’écaille arrondie sortant de l’échancrure du métanotum. ?9. Oviscapte grêle, aigu, granulé et fortement denticulé à son extré- mité. Plaque suranale lancéolée ; cerci styliformes. dé. Élytres munis d’un tambour; celui-ci bordé d’une forte nervure (veine ulnaire postérieure). Gerci dilatés à la base, très arqués à l’extré- mité, Ce genre appartient au sud de l'Afrique. Ses formes exagérées jusqu’à l'extravagance donnent lPexemple d’une modification bien singulière du type des Saga, type dont tous les caractères se trouvent conservés {à part l’atrophie des épines du présternum), tout en donnant à ces insectes un facies si diflérent, qu’à première vue, et ne fut-ce leurs longues an- tennes, on les rapprocherait volontiers des Tryæales. Je dédie ce genre à M. Péringuey, qui l’a découvert dans l'Afrique méridionale et auquel j’en dois la connaissance, 152 H. DE SAUSSURE. Tableau synoptique des Espèces. a. Gracillima, capite longissimo ; pedibus filiformibus ; oviposi- tore pronoto plus quam triplo longiore.......... j0C0$a, n. Sp. a,a. Minus gracilis ; capite minus elongato ; pedibus crassioribus ; ovipositore breviore.................... macrocephala Sch. 1. P. JocosA, n. sp. — PI. 5, fig. 1, 2. Gracillima, læviuscula, prasina ; capite longissime producto, vertice in dentem spiniformem eæcurrente ; pronoto paralello, antice et postice trun- cato, utrinque albido-limbato ; elytris metanotum & superantibus, ® bre- vioribus, fere fusiformiter arcuatis. D'un testacé ferrugineux (peut-être verte pendant la vie). Antennes fortes ; le 4° article plus long que large, offrant en dessus, à son bord apical, une très petite dent; le 2 article à peu près de même longueur, se rétrécissant souvent un peu vers l'extrémité; les suivants un peu déprimés ; le 3° le plus long, les 4° et à° carrés, le 6° plus long que large. Tête grêle et lisse ; sa partie supérieure aussi longue que le pronotum et la moitié du mésonotum ; en dessus, se rétrécissant légèrement jusqu’à l'extrémité ; de profil, à chanfrein presque droit. Le vertex se terminant par un bec lancéolé aigu. Yeux ovales-orbiculaires, fort peu saillants, noirs, insérés au delà du milieu des bords, soit aux 2/3 de la longueur de la face. Fronotum du double plus long que large, subdéprimé, partagé par un très fin sillon longitudinal qui n’atteint pas ses deux bords; offrant par places quelques très faibles rugosités ; ses sillons transversaux très fins, dessinant en arrière du milieu une sorte d’écusson héraldique biangu-- leux de chaque côté; le sillon typique tormant en arrière 3 angles, pa- rallèle en avant de ces angles, puis arqué pour descendre sur les côtés. Le bord antérieur transversal, subsinué en dessus; le bord postérieur subarqué, précédé d’un très faible sillon et légèrement réfléchi chez le mâle. Bords latéraux faiblement réfléchis et occupés par une ligne blanche. Angles latéraux droits; les postérieurs vifs, surmontés d’un faible sinus. Élytres rudimentaires, se recouvrant en partie; leurs nervures sail- lantes. Fémurs postérieurs linéaires, comme ceux des autres pattes, attei- gnant, dépassant l'extrémité de l'abdomen, armés en dessous d’épines courtes, inermes dans leur dernier tiers. Segments de l’abdomen plus longs que larges. Tribu des Sagiens. 153 ®. Élytres en forme de raquette arquée, se recouvrant par leur bord interne depuis le milieu ; leur partie anale dépourvue de nervures éle- vées, plate, densément réticulée, ponctuée. Le dernier segment forte - ment sinué en dessus ; le segment anal partagé par un profond sillon et échancré en triangle; fa plaque suranale étroite et aiguë, en forme de languette lancéolée. Cerci aigus, dépassant la plaque suranale. Ovi- scapte grêle, ayant plus du triple de la longueur du pronotum; son extrémité armée sur ses deux bords de denticules presque perpendicu- laires et un peu espacés, à pointes peu aiguës. Plaque sous-génitale ayant sa pointe profondément échancrée à angle très aigu, et formant deux dents spiniformes assez longues. d. Élytres plus larges, se recouvrant par leur champ typanal. La veine ulnaire postérieure saillante et arquée, puis devenant fine et droite dans le quart apical de l’organe qui dépasse le tambour. Le segment anal (fig. 2) très grand, aussi large que le segment qui précède, enve- loppant les cerci par ses côtés; échancré au milieu, formant en dessus des cerci deux lobes arrondis ou subangulaires qui encadrent la plaque suranale ; celle-ci petite, arrondie ou en forme de carré placé en losange, Cerci fortement dépassants, larges et déprimés à leur base, s’atténuant graduellement jusqu’au bout, très arqués, et armés d’un onglet crochu. Plaque sous-génitale se terminant par deux épines arquées à pointe noire. Long. ® 68, g 59; pronot. © 9, 4 8,2; larg. 9 4, d 3,8; élytr. 9 6, d'6,9; fém. ant. © & 15,5; fém. post. © 40, 39; tibia post. $ 43, d 42,5 ; ovisc. 30 mill. Habite : L'Afrique méridionale. 2, P. MACROCEPHALA Schaum. Saga macrocephala Schaum, ap. Peters. Reise n. Mossamb., Ins., p.128, tab. vir, fig. 13, S. ®. Verte ou jaunâtre. La face partagée par un profond sillon. Pronotum de la longueur de la tête; le bord postérieur précédé d’un profond sillon, et les bords latéraux avec un sillon. Le sillon typique en forme de V arrondi. Élytres moins longs que le pronotum, très pointus à l'extrémité, fine- ment réticulés, verts, avec la partie suturale brunâtre. Ailes très petites, noires, au moins en partie. (Pattes comme chez la Saga serrata, mais les épines des 4 tibias antérieurs moins fortes et plus espacées.) (1888) 11 15% H. DE SAUSSURE. Q. Oviscapte finement denticulé à son extrémité. Plaque suranale ayant sa partie basilaire échancrée en triangle et sa partie apicale en triangle étroit. Cerci aplatis ou aigus. Plaque sous-génitale sillonnée, un peu échancrée au bout. Long. 3 pouces ; ovisc. 9 lignes ; tête 6 lignes. Habite : La côte de Mozambique. Espèce moins grêle que la P. jocosa, à tête et à oviscapte moins longs et à pattes plus fortes. | Appendice. Fr. Walker a décrit comme appartenant encore à ce groupe deux petites espèces australiennes qui forment évidemment deux genres dis- tincts : Genus Xiphosaga, nov. gen. Corpus ® apterum ? gracile. — Vertex apice in spinulam brevem ob- tusam excurrens.— Facies valde reclinata.— Pronotum transverse sulca- tum ; sulco typico angulato. — Pedes longi ; femora antica et intermedia extus 8-spinosa, intus spinis minus numerosis armata; tibiæ utrinque 6-spinosæ. — Ovipositor longissimus. X. LUTEA Walk. Q. Gracilis, lutea. Caput subtilissime punctatum. Antennæ corpore paulo longiores. Pronoti sulcus transversus anterior arcuatus ; margo posticus haud reflexus. Pedum spinæ nigræ vel apice nigro. Femora postica utrinque 14-spinosa, spinis a basi ad apicem majoribus. Abdomen fusiforme. Ovipositor corporis tongitudine, parum arcuatus. — Long. 48 lin. (41 mill.). — Nova-Hollandia ; Swan River. Genus Microsaga, nov. gen. Antennæ corpore fere duplo longiores. — Vertex anterius in Cornu breve, late-lineare apice rotundatum, primum articulum antennarum leviter superantem, productus. Facies valde reclinata. Oculi prominuli. — Pronotum superne planulum, retro-dilatatum ; marginibus lateralibus subarcuatis ; margine postico utrinque leviter sinuato. — Tibiæ anticæ subtus utrinque spinis minoribus à. — Elytra explicata. — Cerci 4 re- curvi, apice bidentati. Tribu des Sagiens. — Pamphagiens : genre Xiphocera. 155 M. PARVULA Walk. Saga parvula Walk., Cat. Brit. Mus. Derm., Salt., Il, 293, 45, &. Prasina, capite et pronoto dense punctatis. Occiput pone oculos utrin- que maculis 2 (vel vitta?) nigris. Frons valde reclinata, elongata, nigra. Mandibulæ nigræ. — Pronotum superne vittis 2 nigris arcuatis valde interruptis. Sternum nigrum, prasino-marginatum. — Elytra abdomen haud superantia, late fusco-bifasciata, fascia basali interrupta, nec non fascia subapicali, fuscis. Femora iniermedia et postica fusco-conspersa. Fem. intermedia subtus 3-spinosa. — '. Long. 9 4/2 lin. — Insulæ Sandwich. RÉ ——— IT De quelques Orthoptères PAMPHAGIENS du genre XIPHOCERA En 1887, j'ai publié un travail spécial sur les Pamphagiens sudafri- cains (4). Depuis lors, j'ai eu connaissance de quelques individus que j'ai regretté de n’avoir pu utiliser dans la rédaction de mon mémoire, et comme les dessins afférents à ces insectes peuvent trouver place sur notre planche, je me décide a en donner ici les descriptions. Dans le genre Xiphocera, les mâles possèdent, comme on sait, un tambour, qui est probablement mis en mouvement par les fémurs pos- térieurs ; aussi ces insectes comptent-ils parmi les insectes musicaux. Suivant les observations de M. Péringuey, les Xiphocera ont des habi- tudes crépusculaires. Les mâles aiment à voleter le soir et pénètrent souvent dans les maisons, attirés qu'ils sont par la lumière. Après la tombée de la nuit, ils font entendre leur chant, qui consiste en une stri- dulation peu forte, mais prolongée. Une observation curieuse faite par M. Péringuey sur les insectes du même genre mérite une mention spéciale. Ce naturaliste a observé, en (1) Spicilegia entomologica Genavensis, 11. Genève, 1587, in-4°. 156 H. DE SAUSSURE. captivité il est vrai, une Xiphocera (Porthetis) carinata L. mâle accou- plée avec une X. canescens femelle ! Ce fait, certainement très surprenant, de l’accouplement d’une espèce à antennes filiformes avec l’espèce qui, de toutes, possède les antennes le plus fortement dilatées, donne à réfléchir quant à la solidité des espèces qu'on croit pouvoir établir d’après des individus isolés ; car si les Xipho- cera S’accouplent sans répugnance entre espèces différentes, il ne peut manquer d’en résulter des hybrides revêtant l'apparence d'espèces spé- ciales. Ces observations méritent d’être poursuivies, et ne pourront manquer de révéler des faits inattendus. 1. XIPHOCERA BRADYANA Sauss. — PI. 5, fig. 3. H. de Saussure, Spicilegia entomologica Genav., IE, 55, 17, ©. La femelle seule de cette espèce était connue. d. Long. 56; pronot. 26; latit. 47,5 ; élytr. 41 ; fém. 24 mill. d. Fuscus, nigro-punctulatus. — Antennæ 18-articulatæ. — Scutel- lum verticis quam latum longius, tenuiter sulcatum, vel carinulato- sulcatum. Ocelli majusculi. Pronotum sabulosum, sparse verruculosum, verrueulis haud acutis. Crista sat alta, integra, modice arcuata ; ejus pars metazonalis quam pars prozonalis valde brevior ; ejus impressiones laterales parum pro- fundæ, lacunis nullis. Processus posterior acutangulus apice bidentatus ; ejus margines subrecti, subarcuati. Dorsum utrinque vitta lata aibida, leviter arcuala, in marginibus processuus evanescentibus. — Prosterni tumor late sulcata, utrinque 3-dentata, apiceque longius divergente- bidentata. Elytra (fig. 3 c) lata, apice valde attenuaia, adhuc tamen oblique ro- tundato-truncata. Alæ totæ fuscæ vel nigrescentes. — De reliquo & feminæ similis. Pedes nigro-punctulati. Femora postica (fig. 3 b) compresso-planula, ante apicem quam in $ magis angustata, condylo nigrescente; ante con- dylum fascia transversa lutea, margine superiore 10-12-serrato. Tibiæ posticæ intus, etsi in spinis, nigræ vel violascentes, basi condylo luteo ; spinis intus 7-8, extus 8-9, — Lamina supra-analis acuta. Cette espèce a été capturée dans la terre des Betchuana et non dans le Transvaal, Comme nous l’avons indiqué par erreur. . Pamphagiens : genre Xiphoceru. 157 Le thorax du mâle ressemble beaucoup à celui de la femelle, contrai- rement à ce qui s’observe chez la plupart des espèces. Les élytres rap- pellent par leur forme celle de la X. (Porthetis) carinata L.; ils sont aussi fortement dilatés que chez cette espèce, avec le bord antérieur aussi fortement arqué, mais l'extrémité de lorgane est un peu moins atténué. 2. XIPHOCERA PERINGUEYI, n. Sp. — PI. 5, fig. 4. Cette espèce viendrait s’intercaler comme suit dans le tableau de la page 31 de mon travail ci-dessus cité : g. Antennæ angustæ, quam oculi minus latæ. h. Antennæ distincte ensiformes, articulis apicalibus 6 sub- moniliformibus. <' Crista alta, in metazona undulata. . LAURE ES PL EUENE RER GA LICE .. Peringueyi, n. sp., d. h,h. Antennæ valde angustatæ, articulis apicalibus 7 monili- formibus. <' Crista modice alta, in metazona denticu- EVA RC NT A AO ... apicalis W., &. XIPHOCERA PERINGUEYI. d. Long. 60; pronot. 23; élytr. 68; latit. 21; fém. 20,5; anten. 19-20 mill. Espèce très voisine pour les formes de la X. cristata Sauss. (loc. cit., p. 44, 5). d. Validus, griseo-rufescens, nigro-maculosus. Antennæ (fig. 4 a) graciles, anguste ensiformes, illis X, cénerascentis similes vel paulo latiores; articuli ultimi 6 minuti, submoniliformes ; partis intermediæ articulus ultimus quadratus, primus transversus ; en- siculus 6-articulatus, articulo ultimo quadrato 1° et 2 obsolete sepa- r'atis. Caput et pronotum sabulosa, hoc in crista utrinque tuberculis minutis rotundatis conspersum, his in metazona, sicut in specie laudata, haud acutis. Frontis processus brevissimus, à latere trigonalis, vix ullus. Costa fascialis ad ocellum sinuata. Scutellum verticis haud vel vix de- clive, ovato-acutangulum, planulum, sabulosum, subcarinatum. Pronotum elongatum, elevato-cristatum; crista ad sulcum typicum sub- angulata, parte prozonali arcuata, integra ; parte metazonali quam pars prozonalis paulo longiore, fere recta, tenuiter undulata ante apicem oblique truncata, apicem haud attingente, Cristæ sulci modice profundi, 158 H. DE SAUSSURE. postieus in crista obliquus, lacunam punctiformem translucidam obfer- rens ; antici 2 absque lacunis. Processus elongatus, valde acutangulus, apice incisus, trigonali-obtuse-bidentatus ; margine ad apicem plano, apex breviter carinatus. Pronotum nigro-lineatum. Caput et prozona utrinque fascia latissima pallida. Prosternum late sulcatum, utrinque crenatum, apice obtuse bispino- sum utin X. Bradyana d'. Elytra (fig. 4 c) latissima, tertia parte apicali angustiore adhuc lata, apice oblique truncata ; margine costali valde arcuato, ultra tympanum costalem sinuato, dehinc subrecto. Tæniæ inter sectores discoidales con- fertim reticulosæ, multiseriatæ. — Alæ infuscatæ apice fusco-macu- losæ. Pedes nigro-punctulati. Antici vix, postici sparse granulati. Femora postica (fig. 4 b) illis X. cinerascentis sat similia, parum lata, margine supero cristato; crista spinis serratiformtbus circiter 4% instructa, ante apicem latior, margine subsinuato, apice arcuato, subinermi ; margine infero undulato apice remote dentato. Tibiæ posticæ compressæ, intus- curvatæ, condylo ac latere externo granulato ; latere interno ac supero vinaceo, violaceo ; latere supero angusto, margine externo valde cari- nato, Spinis 9 compressis, luteis, apice nigro, margine interno rotun- dato, spinis 8-9 intus luteis, apice nigro. Africa meridionalis ; pagus Namaquensis. Éspèce voisine de la X. cristata et de même taille; lui ressemblant par la sculpture, la forme de la tête, la hauteur de la crête prothora- cique et la largeur des organes du vol. Elle s’en distingue par ses an- tennes plus étroites, son pronotum plus allongé, à crête moins haute, moins arquée, à métazone plus longue, à sillon typique oblique. Les fémurs postérieurs ont leur crête supérieure peu sinuée, et leur aire supéro-externe s’élargit par en bas avant le condyle (4). Il est probable que chez la femelle les fémurs appartiennent au 2° type (2). Ce bel insecte a été pris dans le pays des Namaquois par M. Périn- guey, auquel nous en devons la connaissance. 3. XIPHOCERA BOLIVARIANA Sauss. — PI. 5, fig. 5. H. de Saussure, Spicilegia entomologica Genav., IF, 57, 19, &. L'individu que nous avons sous les yeux offre des caractères un peu (1) Coupe H. de Saussure, Spicilegia, IT, fig. 4 b. (2) Ibid., page 29, fig. 12. Pamphagiens : genre Xiphocera. 199 différents de celui qui nous avait servi de type pour la description, et nous croyons devoir en donner une diagnose nouvelle : d. Long. 39; pronot. 7; élvtr. 35; fém. 16 ; anten. 8,5 mill. d. Rufescens, fusco-punctatus et sirigatus. Antennæ (fig. 5 4) quam pronotum paulo longiores ; flagellum 5-arti- culatum, articulo ultimo apice nigro; primis 2 subquadratis, secundo apice extus angulato; pars intermedia lata, articulis extus valde dis- cretis, apice angulatis, basi rotundatis ; ensiculus extus subserratus, ex articulis 6-7 transversis compositus, latere interno sulcato. Pronoti crista arcuata, ad sulcum typicum incisa, pone illum crenata ; utrinque subacute tuberculata. Costæ inter sulcos fere nullæ, minime tuberculatæ. Margines posteriores pronoti vix sinuati. Elytra (fig. à c) apice valde attenuata. Femora postica (fig. 5 b) ad itypum primum pertinentia, Carina supera parum dilatata; area supero-externa propter hoc ubique æque lata, ante condylum haud vel vix latiora, margine supero dentato, ante apicem sinuato, carinulæ supero-externæ parallelo. Cette variété diffère du type surtout par la crête du pronotum, qui est échancrée par le sillon typique. Les antennes sont brunes, avec les 4 premiers articles du flagellum pâles (accidentel ?). La tête offre une bande pâle transversale. Individu récolté dans le pays des Namaquois. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE D. Fig. 4. Peringueyella jocosa Sss., ®, grossie. 2. Id. Extrémité de l'abdomen du mâle. — «. Segment anal. — c. Cerci. — p. Plaque suranale. — s. Épines de la plaque sous-génitale. 3. Xiphocera Bradyana Sss., d, grossie. — 3 b. Fémur postérieur. — 3c. Élytre d. L. Xiphocera Peringueyi Sss., &, grossie. — 4 a. Antenne grossie. ñ — Lb. Fémur postérieur. — Le. EÉlytre d. 5. Xiphocera Bolivariana Sss., &, grossie. — 5 4. Antenne grossie. — 9 b. Fémur postérieur. — 5c. Elytre &. — f. Tambour de l’élytre. 160 H. DE SAUSSURE. — Jndex des Sagiens et Pamphagiens Index des Genres et des Espèces. HeUTÉUe cree Pages 141, 142 Bolivariana ....,... Roc TE BTAUNARA EEE EN Dieee vi 0120 Brunneri ..... ee Rene Die 511 CTONA ESS sonaee IL AO denticulata;.....7...: 0 145 DT DER PAT MR 11 ÉMPTERA ere. Le), dAO ÉDMIDDIBERA entree 134 hasta. 2 Se eee mice .. 149 ÉEMISA GA CL ce... 129, 148 ARNO mec NAS TO 118 JUBOSA nee as rie cie lee eee 152 RARES SP es e à date 112 MÉUÉOTIS EE à ere ie ste oies 13% longicaudata ..... DEL 138 MAICASUS PSN PAU 135 LUE SACS PSE APARSE SAONE 154 MACTOCPDhalA 0... 153 IMACUIDSA NM ee vue sh 146 melanoptera...... .... Pages 141 MICHOSACA 0. OP ee CRE DADNAEE LE à ee Re …. 414% MONSITOSA-. ........ E . 136 NADIA uen craie a LEE OIDALA Sr ee cc ce Ce ee 137 DATA UE ER CR EURE 159 PERINGUEYELLA........ 129, 150 PErINOUENL.-. 2 --0e 157 SAGA SENTE ef PEN ENES 128, 129 SOTTATR à ner NE 132 SDITUDETUS Eee CR EE Au SUTIACA SE Se ee ee 136 TOSSCIAA ee MEET eee 143 TELLODSS EC ee AM 5) vittata.. ... SARA PAIN 132 Wahlberpisr te ca SOC HMEA XIPHOCERA 152, RIDER 156 XIPHOSAGA SAP ee ARE NIERE DESCRIPTIONS DE Lépidoptères nouveaux ou peu connus Par M. A. CONSTANT. Séance du 28 mars 1887. 1. OCNOGYNA CORSICA, Var. ALBIFASCIA Cst. — PI. 4, fig. 4. Envergure 22-23 mill. — Cette remarquable variété est caractérisée : 1° par la coloration des quaire ailes, où le blanc remplace tout ce qui, dans le type, est jaunâtre ou ferrugineux ; en outre, aux ailes supé- rieures, le noir du fond s'étend quelquefois au point d’absorber une ou plusieurs des bandes claires, et de réduire celles qui restent à Pétat de simples taches ; 2° par la teinte des ailes inférieures, où la couleur noire, au lieu de former une bande maculaire voisine de la frange, s'étend en traînées diluées dans le sens des nervures, tantôt absorbant à peu près toute l'aile, tantôt laissant au milieu un espace longitudinal blanchätre, vague, irrégulier, plus ou moins étendu. Le sujet figuré représente ap- proximativement la moyenne de la distribution des couleurs sur la sur- face des ailes. Le dessous ne diffère du type que par la couleur d’un blanc sale, fortement ombré de noir, surtout près du bord externe, sur les quatre ailes. Les poils du thorax, de la tête et des palpes, sont d’un gris sombre, jamais mélangé de jaunûtre. Corse, en juin et juillet : 15 exemplaires pris à 1,800 mètres d'altitude, Son vol rapide et tournoyant, joint à sa couleur brune, lui donne lPappa- rence d’une grosse mouche. La femelle n’est inconnue. ei « 2. CHESIAS LINOGRISEARIA Cst, — PI. 4, fig. 2 Envergure 27 null, — Ailes supérieures à fond d’un gris cendré clair, Ann. Soc. ent. Fr, — Septembre 1888. 152 A. CONSTANT. semé d’écailles plus foncées, avec les lignes et dessins noirs, très brisés et très anguleux. Une extra-basilaire formant un angle extérieur aigu ; espace médian irrégulier, un peu plus clair que le fond de l'aile, plus large à la côte qu’au bord interne, limité par deux lignes très brisées et très ondulées : la première fine, géminée, jetant une dent sur chaque nervure; la seconde plus épaisse, presque à l’état de bande, noirâtre, plus foncée à sa partie supérieure, et longée extérieurement par une fine ligne noire qui lui est parallèle dans tous ses contours, puis par une série de points noirs placés un sur chaque nervure. Sur la côte, entre cette ligne et l’angle externe, quelques traits noirs, plus ou moins vagues ; un trait apical noirâtre, quelquefois prolongé par une ombre jaunâtre qui va se perdre aux confins de lPespace médian, Une ombre subterminale grise, divisée dans sa longueur par une ligne blanche, den- ticulée, parallèle au bord externe. Frange grise, plus foncée à la base, et bordée intérieurement par une ligne de traits noirs. Ailes inférieures grises, un peu plus claires à la base ; franges grises, à extrémité blanchâtre. Dessous des quatre ailes d’un gris soyeux, plus pâle dans la moitié extérieure ; une ligne médiane transversale vague, irrégulière, dentelée, qui, aux supérieures, part d’un trait noir placé sur la côte, au milieu d’une tache blanchâtre. Franges comme en dessus, précédées d’un fin liséré de points noirs. Tête, thorax et pattes de la couleur des ailes supérieures. Abdomen d’un gris jaunâtre. Palpes gris en dessus, bruns en dessous. Antennes grises, lisses, à articles indistincts. Les deux sexes semblables. Corse : 3 exemplaires. Je lai obtenue d’éclosion, en avril, parmi un certain nombre d’'Eubolia assimilaria, avec lesquelles je l'avais trouvée et élevée sans la remar- quer. Elle a été nourrie, comme les autres, avec le Genista corsica, en mai et juin. 3. CONSTANTIA Rag. — HypoTiA Z. PECTINALIS H.-S, — PI. 4, fig. 3, 34. Dans son Catalogue de 1871, M. Wocke classe cette espèce parmi les Hypotia; mais M. Ragonot, après examen des caractères sur des indi- vidus fraîchement éclos que je lui ai fournis, a reconnu qu’elle présen- tait des différences organiques assez importantes pour justifier son abla- Lépidoptères nouveaux où peu connus. 165 tion du genre Hypotia et l'établissement d’un nouveau genre, qu'il m'a fait l'honneur de me dédier, et dont il a exposé les caractères (Bulletin entomologique, 3° trimestre 1887, page CXXX VII). La Constantia pectinalis est connue depuis un certain temps; elle a été figurée par Herrich-Schäffer Comme originaire de Sicile, et insérée dans son genre Pyralis, qui contient les Cledeobia, les Hypotia et une Stemmatophora. Mais elle est toujours restée peu connue et très rare dans les collections. Guenée, qui l’inscrit pour mémoire dans son Species, n'avait pu se la procurer en nature pour la décrire, et, sur la foi d'Her- rich-Schäffer, la place dans ses Cledeobia, mais avec un point de doute. Je pense donc que la figure, la description et l'historique de cette jolie espèce ne sont pas sans intéret, d'autant mieux qu'elle est nouvelle pour la faune française. Envergure 24-27 mill. — Ailes supérieures variées de gris, de roux et de blanc, avec prédominance de la première couleur sur les deux autres. Espace basilaire marqué vers son milieu d’une tache noirâtre, assez vague, quelquelois à peine distincte, et limité par une ligne trans- versale blanche, anguleuse, bordée elle-même par un fin liséré noir. Espace médian un peu plus gris que le fond, occupant, à la côte, au moins les trois quarts de la longueur de l'aile, très rétréci au bord in- terne et limité en dehors par une ligne blanche, serrulée, très irrégu- lière, marquant chaque nervure par une dent. Vers le milieu de l'aile, enfermées dans l’espace médian, trois taches arrondies, blanchâtres, un peu nébuleuses, bordées intérieurement de brun, et disposées en triangle dont un des côtés serait parallèle à la côte. Espace subterminal rous- sâtre, ombré extérieurement de gris et limité par une fine ligne noire, festonnée ou lunulée, qui précède immédiatement la frange. Celle-ci réunissant assez exactement les trois couleurs du fond de Paile, et un peu plus claire à son extrémité qu’à sa base. Tous ces dessins ne sont pas toujours parfaitement nets : chez certains individus, même en très bon état, ils sont plus ou moins dilués, ce qui les rend assez difficiles à retrouver intégralement. Celui qui persiste le mieux, c’est la ligne dentée qui limite extérieurement l’espace médian. Ailes inférieures luisantes, d’un blanc un peu sali, avec quelques atomes gris à la région apicale et sur la frange. Une ligne grise, paral- lèle au bord externe, dentée à sa partie supérieure, et s’éteignant avant d'arriver à l’angle anal. 16% A. CONSTANT. Dessous des ailes supérieures d’un gris brun, avec le bord interne d’un blanc jaunâtre; un trait virgulé, de cette dernière couleur, placé sur la côte près de l’apex. Frange d’un jaune clair, divisée dans toute son étendue par une ligne festonnée grise. Dessous des inférieures semblable au dessus, avec la teinte grise plus intense et plus étendue, envahissant la côte presque jusqu’à la base de l'aile. Tête et thorax de la même couleur que les ailes supérieures. Palpes et pattes gris, mélangés de quelques poils bruns. Abdomen d’un blanc sale en dessus, gris en dessous; chez la femelle, les derniers segments sont lavés de roux. Antennes brunes, simples chez la femelle, bipecti- nées chez le mâle, comme on peut le voir par le dessin amplifié. Elles sont implantées au milieu d’une touffe de poils gris, dirigés en avant. Au repos, le mâle les roule en spirale, les cils en dedans, et les renverse en arrière, où elles reposent appliquées sur chaque côté du thorax. Littoral du midi de la Corse, en juillet. Chenille courte, presque ovoïde lorsqu'elle se contracte, très molle, s’'écrasant sous une faible pression, semi-transparente, d’un gris jau- nâtre terreux, avec des vestiges de lignes longitudinales, souvent à peine distinctes sur beaucoup d'individus. Trapézoïdaux bien marqués, fins, noirs, très écartés transversalement, à disposition parfaitement quadran- gulaire. Tête et écusson d’un brun roux, celui-ci un peu plus pâle, semés tous deux de quelques macules noirâtres. Clapet anal portant deux petites plaques écailleuses brunes. Ventre un peu plus clair que le dessus, avec toutes les pattes de même couleur que lui. Elle vit sur la Salicornia fruticosa, se tient tout le jour cachée à la base de la plante, sous les débris végétaux qu’elle couvre en tous sens de fils de soie, et grimpe la nuit sur les tiges pour prendre sa nourri- ture. Quand elle est nombreuse, elle étend sur tous les rameaux un vaste réseau aranéeux, ce qui rend sa présence facile à reconnaitre. On la trouve au printemps jusqu'aux premiers jours de juin. L. COCHYLIS CLAVANA Cst. — PI. 4, fig. 4, La. Envergure 16-17 mill. — Ailes supérieures d'un blanc jaunâtre, lavées de roux dans leur première moitié et de gris dans la seconde. Un trait épais, d’un brun ferrugineux, part du milieu du bord interne, se courbe et s’infléchit dans la direction du sommet de l'aile, et se termine Lepidoptères nouveaux où peu connus. 169 en pointe obtuse avant d'arriver à la côte. Celle-ci marquée de 3-4 ma- cules grises, alternant avec des traits blanchâtres, les unes et les autres vagues et indécises. Une ombre subterminale jaunâtre, suivie d’un fin liséré de la même couleur que le trait dorsal, et qui précède immédia- tement la frange, laquelle est d’un gris jaunâtre à la base et gris plombé à son extrémité. Ailes inférieures gris clair, ombrées de brun dans leur moitié exté- rieure; frange blanchâtre, parcourue dans toute son étendue par une ligne brune très déliée, plus rapprochée de la base que du sommet. Dessous des premières ailes d’un gris brun, plus pâle au bord interne ; un liséré jaune clair précédant la frange, et deux traits costaux, de la même couleur, près de l’angle apical. Frange grise, plus foncée à son extrémité. Dessous des inférieures d’un gris clair, lavé de brun, surtout dans la région externe, avec les nervures brunes, bien visibles. Frange comme en dessus. Tête et thorax blanchâtres, semés de quelques poils roux. Palpes épais, très velus, décombants quelquelois jusqu’à la ligne verticale, d’un blanc jaunâtre en dessus, roux en dessous. Antennes grises en dessus, brunes en dessous, avec les huit premiers articles légèrement renflés chez le mâle. Pattes et abdomen gris. Les deux sexes semblables, avec cette seule différence que la couleur du dessous des ailes est ordinairement plus claire chez la femelle que chez le mâle. Alpes maritimes, en août : 5 exemplaires (1). Chenille courte, fusiforme, d’un jaune de paille, presque transpa- rente ; tube digestif noirâtre. Incisions des anneaux assez profondes ; un sillon transversal sur chacun d’eux. Pas de points distincts. Tête et (1) Depuis que ces lignes sont écriles, je me suis trouvé un jour (24 août 1888, à cinq heures du soir) dans la localité très circonserite habitée par cette espèce, et j'ai eu la satisfaction d’en prendre, en ure heure, et dans un espace de quelques mètres carrés, plus de 30 individus, au repos sur le sommet des tiges d'Artemisia, et tous en si parfait état de conservation, qu’il était évident qu'ils n'avaient pas encore fait usage de leurs ailes. Surpris de ce nombre insolite d’une espèce dont je n'avais encore trouvé que 5 exemplaires en trois ans, je serais teuté d'attribuer l’abondance de cette éclosion à la disposition orageuse de l'atmosphère, tout en me félicitant de m'être trouvé si juste à point pour en profiter. Quelques jours plus tard, j'ai visité de nouveau Ja localité ; mais la Cochylis était absente. 166 A. CONSTANT. écusson d’un jaune testacé très pâle. Ventre et pattes de même couleur que le dessus, Elle vit, en été, dans le canal médullaire des tiges de l’Artemisia gallica. A Ja place habitée par la chenille, on remarque une sorte de renflement ou de tumeur ovoïide, assez régulière, de 12 à 43 millimètres de longueur et de 7 à 8 d'épaisseur ; elle occupe tantôt le sommet, tantôt le milieu de la tige, dont le développement est complètement arrêté. Cette tumeur paraît hermétiquement close pendant tout le temps que l’insecte y séjourne, et cependant on n’y trouve jamais d’excréments. Il est vrai qu’on ne trouve également autour d'elle, dans cette demeure si exiguë d’où la chenille ne sort jamais, aucune érosion qui témoigne de l’absorption d’un aliment solide : deux faits connexes qui permettent de présumer qu’elle se nourrit uniquement des émanations ou des suin- temenis de la sève, dont le courant doit être assez abondant au sein de cette retraite humide et close. Du reste, cette chenille n’est pas la seule qui puisse fournir l’objet d’une semblable observation. Suffisamment protégée par l'écorce de la plante, elle ne se construit pas de coque pour sa métamorphose; elle se borne, lorsque le moment est arrivé, à préparer, à la partie supérieure de la tumeur, un trou operculé destiné à la sortie du papillon. La Cochylis clavana, qui n’est pas commune, trouvera sa place à côté de la Coch. hilarana, dont on la distinguera toujours facilement par sa couleur grise et non pas jaune ou rousse, par ses dessins plus nombreux et plus variés, par la tache dorsale plus étroite, plus nette, plus oblique et plus aiguë à son sommet, etc. 5. COCHYLIS LEUCANTHANA Cst. — PI. 4, fig. 5. Envergure 10-11 mill. — Ailes supérieures d’un gris jaunâtre, sémées d’écailles blanches éparses, à éclat métallique, avec une bande d’un brun rougeâtre, très nette, oblique, parallèle au bord externe, partant du mi- lieu de la côte, pour aboutir au bord intérieur, en se rapprochant de la base. Une autre bande subterminale de la même couleur, mais plus vague, plus fondue, et s'étendant sur un espace d’un jaune un peu plus foncé que le reste de l'aile. Côte d’un brun pourpre depuis la base jusqu’à l'origine de la bande médiane. Frange d’un jaune d’ocre. Ailes inférieures d’un gris clair, avec la frange d’un jaune très pâle. Dessous des supérieures d’un brun jaunâtre, plus pâle au bord in- Lépidoptères nouveaux ou peu connus. 167 terne. Frange comme en dessus. Dessous des inférieures semblable au dessus. Thorax d’un jaune d'ocre; poils du vertex blancs au centre, jaunes sur les côtés. Antennes d’un brun clair. Abdomen et pattes gris. Les deux sexes semblables. Alpes maritimes, en août et septembre : 45 exemplaires. Cette Cochylis est voisine de la Coch. roseofasciana Mn.; mais le fond de ses ailes est plus foncé; ses dessins sont bruns et non roses, la bande subterminale est moins épaisse, et la côte est étroitement colorée jusqu’à la bande médiane, tandis que, dans la roseofasciana, la partie colorée est plus large à Ja base et moins allongée. Chenille molle, presque inerte, à pattes membraneuses rudimentaires ; d’un blanc sale lavé de roussâtre, surtout à la partie postérieure. Un sillon transversal sur chacun des segments. Trapézoïdaux et points pili- fères concolores et à peine distincts, même à la loupe. Tête brune, plus claire à sa partie antérieure ; écusson verdâtre, marqué postérieurement de deux petits croissants noirs. Ventre et pattes un peu plus pâles que le dos. . Elle vit, en juillet-août, dans les capitules floraux de la Cephalaria leucantha (Dipsacées). On la trouve aussi bien avant que pendant ou après l’anthèse ; elle se loge dans le réceptacle et mange indistinctement fieurs et graines vertes à leur point d'attache. Quoiqu’elle soit petite et bien cachée, on la trouve toutelois assez facilement, si l’on observe avec attention, sur la plante, les indices qui révèlent la présence de l’insecte. D'abord, les graines ou les fleurons dont elle a rongé la base restent stationnaires au milieu des autres qui se développent; ils prennent aussi une teinte plus brune que ceux qui les entourent; en outre, les capi- tules qui sont ou ont été habités par la chenille ont le pédicelle plus court que les autres, plus renflé au sommet, et presque toujours roulé en spirale sur lui-même au-dessous de la fleur. La croissance de la chenille est assez rapide : sa métamorphose s’opère, le plus souvent, in situ, et je crois que, de juillet en septembre, elle a deux ou trois générations successives. On trouve l’insecte parfait tout le temps de la vie de la chenille. 6. GRAPROLITHA INCINERANA Cst. — PI. 4, fig. G. Envergure 16 mill. — Espèce voisine de la Graph. incana, dont elle se distingue par les caractères suivants : 168 A, CONSTANT. 4° Les ailes supérieures sont plus larges et moins aiguës au sommet ; 2° la couleur des quatre ailes est d’un gris plus foncé, tant en dessus qu’en dessous; 3° les traits costaux sont plus épais, moins obliques, moins rectilignes, et entourent, près de l’angle apical, une petite tache grise, assez régulière, en forme de demi-circontérence, qui n'existe pas chez l’incana ; 4° l’écusson anal est plus grand, moins arrondi et très nettement échancré à son côté interne; 5° enfin les poils du thorax, du vertex et des palpes sont d’un gris décidé, tandis que ceux de l’incana sont blanchâtres. La Graph. incinerana est également voisine des Graph. Hornigiana et grammana ; mais, même à défaut d’autres différences, l’absence du pli costal à la base des ailes supérieures, chez le mâle, ne permet pas de la confondre avec ces deux dernières espèces. Alpes maritimes, en mai : un seul exemplaire &. Femelle inconnue. 7. GRAPHOLITHA FULVOSTRIGANA Cst. — PI. 4, fig. 7. Envergure 17-19 mill. — Ailes supérieures à fond blanchâtre, semé d’écailes grises qui forment, vers le milieu de laile, une ombre longitu- dinale plus ou moins apparente. Espace basilaire strié de hachures trans- versales nombreuses, fines et serrées, d’un roux mélangé de gris, enva- hissant à peu près le premier tiers de l’aile, et suivies d’une éclaircie assez large, de forme anguleuse, obscurément quadrangulaire, qui repose sur le bord interne. Espace médian traversé par une bande d’un brun rougeâtre, oblique, sinueuse et anguleuse, presque interrompue à son milieu, partant du centre de la côte et se dirigeant vers l’angle interne. Elle rencontre là l’écusson anal, dont elle suit les contours intérieurs, en y dessinant une forte échancrure. Écusson très irrégulier, vaguement trigone dans son ensemble, de la même couleur que le fond de Paile, et marqué, dans sa région externe, de deux faibles traits noirâtres, longi- tudinaux et très courts. Sur la moitié extérieure de la côte, une série de traits alternativement gris et roux (ceux-ci plus épais), obliques, tous dirigés vers l’écusson anal, et suivis d’une petite tache apicale rousse, ovale, bien distincte et éclairée de blanc de chaque côté. Frange rous- sâtre, plus claire à la base et précédée d’un liséré gris. Ailes inférieures d’un gris obscur; franges blanchâtres, ombrées de gris. Dessous des supérieures brun noirâtre, plus clair à la base et au bord Lépidoptères nouveaux ou peu connus. 169 interne; une série de traits costaux jaunâtres, courts, géminés, obliques en dehors et moins nets à la base de l’aile qu’à son extrémité. Frange grise, divisée dans sa longueur par une ligne plus foncée. Dessous des inférieures gris, ombré de brun vers la côte, avec deux traits apicaux noirâtres ; frange d’un gris clair. Thorax d’un roux pâle; poils de la tête plus clairs que ceux du tho- rax; palpes jaunâtres en dessus, d’un gris brun en dessous. Abdomen brun en dessus ; dessous et pattes d’un gris jaunâtre. Les deux sexes semblables. Corse méridionale, en mai et juin : 4 exemplaires, issus de chry- salides enfermées dans des coques de sable trouvées parmi les racines d’une /nula crithmoides. La chenille m’est inconnue. Cette espèce, qui trouvera sa place auprès de la Graph. cæcimaculana, se distinguera de cette dernière par ses dessins de couleur fauve, tou- jours plus nets sur un fond plus clair, quelle que soit l’intensité, un peu variable, de leur expression ; par son écusson anal mieux formé, moins arrondi, plus irrégulier, plus pâle et moins comblé de brun; par la nuance plus claire des poils du front et des palpes, etc. 8. PHTHOROBLASTIS PURPUREANA Cst. — PI. 4, fig. 8. Envergure 10-11 mill. — Ailes supérieures d’un brun velouté très sombre, obscurément lavé de violet à la base, et se fondant presque in- sensiblement avec une teinte plus claire, d’un brun rougeûtre, qui occupe à peu près le tiers extérieur de l'aile; au centre de la partie sombre, une bande transversale arquée avec concavité du côté de la base, plus large vers le bord interne, d’un verdâtre foncé, toujours appa- rente quoique fortement absorbée par la couleur obscure du fond. Aux confins des deux teintes, une autre bande parallèle à la première, plus étroite, de la même couleur, mais d’un ton plus clair et plus brillant, surtout dans sa partie inférieure qui aboutit à l’angle anal. Entre cette dernière bande et le sommet de l'aile, deux ou trois traits costaux jau- nâtres, très courts et à peines ébauchés, suivis de quelques écailles violettes. Frange d’un brun foncé, grise à sa base, et bordée intérieure- ment par un liséré noir très net. Ailes inférieures brunes, toujours un peu plus claires à la base, et (1888) 12 170 A. CONSTANT. quelquefois lavées d’une teinte fauve vers leur milieu. Franges jau- nâtres, nuancées de gris vers la région anale. Dessous des supérieures d’un brun noirâtre, avec une bande termi- nale fauve qui contourne même lextrémité de la côte. Traits costaux plus distincts qu’en dessus. Frange brune. - Ailes inférieures d’un gris brun, fortement lavées, dans leur milieu, de jaune fauve qui envahit quelquefois la plus grande partie de leur surface. Franges jaunes. Tête, thorax et abdomen noirs ; palpes et pattes d’un gris brun. _ Alpes maritimes, en mars-avril : plus de 20 exemplaires. Chenilles assez raccourcie, très molle, à peau luisante, d’un gris ter- reux ; points ordinaires assez gros, peu saillants, d’un gris plombé. Tête noire dans la jeunesse, d’un brun clair dans l’âge adulte, avec Fécusson un peu plus foncé. Plaque anale d’un brun noirâtre, précédée d’une petite bande transversale de la même couleur. Ventre un peu plus clair que le dos, avec toutes les pattes concolores. Elle vit, en mai et juin, dans les sommités herbacées des jeunes ra- meaux de l’Arbutus unedo, habitant lé canal médullaire, d’où elle sort quelquefois pour attaquer la surface inférieure des feuilles les plus voi- sines du sommet; elle les entoure de fils de soie et les attache à proxi- wité du trou par lequel elle sort et rentre. Elle change assez souvent de demeure, et s’introduit même dans les fruits verts. On peut, à la rigueur, lélever en captivité avec des feuilles ; mais alors on en perd beaucoup. Elle file une coque papyracée, ovoïde, assez solide, qu’elle fixe aux ra- meaux de larbre, et qu’elle sait parfaitement dissimuler. 9. DEPRESSARIA ASPERSELLA Cst. — PI, 4, fig. 9. Envergure 21-24 mill. — Ailes supérieures carrées à l’apex, arrondies à l'angle anal, d’un jaune argileux, parsemées de nombreuses écailles, tantôt brunes, tantôt noires, réparties également sur toute la surface de l'aile ; sans figurer aucun autre dessin qu’une petite tache médiane ar- rondie, noirâtre, qui n’est pas même bien distincte chez la plupart des individus. Un point discoïdal noir ou brun foncé, très peti, mais tou- jours net et bien visible, situé exactement à égale distance de la côte et du bord interne. Il est quelquefois accompagné d’un second point plus petit, plus pâle, placé un peu au-dessus de lui, mais obliquement, dans Lépidoptères nouveaux où peu connus. 171 la direction de la base. Frange de la même couleur que l'aile, parfois précédée d’une ligne marginale de points internervuraux bruns, peu apparents. Ailes inférieures d’un gris clair et soyeux, un peu plus pâles chez la femelle. Un fin liséré plus foncé précède la frange d’un blanc sali de gris. Dessous des supérieures d’un gris carné et irisé, à contours plus pâles, avec quelques points noirs épars le long de la côte. Dessous des inférieures dun gris jaunâtre clair, avec la côte et l’apex ponctués de noir. Thorax de la couleur des ailes supérieures. Abdomen et tout le dessous du corps d’un gris jaunâtre. Antennes brunes. Premier article des palpes hérissé en dessous de poils épais, jaunes, dont quelques-uns à extré- mité noire. Une tache noire à la base du dernier article, en dedans. Pattes jaunätres, ponctuées de noir; tibias et surtout tarses de la première paire couverts de poils roses sur leur face antérieure. Les deux sexes semblables. Alpes maritimes, de la fin de juin à la fin de juillet : 8 exem- plaires. Chenille très frétillante, allongée, un peu déprimée, d’un vert ga uni, en dessus et en dessous; vasculaire visible seulement par transpa- rence, à l’âge adulte. Trapézoïdaux très petits, noirs, finement cerclés de blanchâtre. Tête d’un brun marron; écusson ordinairement un peu plus foncé, à limbe antérieur blanchâtre, avec un trait longitudinal de même teinte. Elle vit, en mai et juin, sur le Cytisus triflorus, et quoiqu’elle puisse se nourrir des feuilles, elle s’installe volontiers entre deux ou trois siliques vertes qu’elle lie ensemble, et qui lui fournissent à la fois le vivre et le convert. Elle devra être classée près de l’assimilella, à laquelle elle ressemble un peu; mais elle est toujours plus grande; ses ailes sont plus larges, sa teinte plus grise et moins jaune. On n’y voit pas l’ombre médiane toujours plus ou moins apparente sur l’assimilella; le point discoïdal, chez cette dernière, est toujours plus rapproché de la côte que du bord interne, et ses ailes inférieures sont plus claires. Enfin l’assimilella n’a pas de poils roses aux pattes antérieures. Les chenilles, du reste, sont très différentes : celle de l’aspersella n’est jamais brune, et on la trouve 172 A. CONSTANT. — Lépidoptères nouveaux où peu connus. encore jeune en mai, précisément à l’époque où l’assimilella commence voler. Enfin, la chenille de cette dernière vit, non seulement sur le Cytisus, mais aussi sur plusieurs Genista et aussi, très fréquemment, sur le Calycotome spinosa; mais, jusqu'ici, je n’ai pas trouvé l’asper- sella sur une autre plante que le Cytisus triflorus. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 4°. Fig. 1. Ocnogyna corsica, var. albifascia Cst. 2. Chesias linogrisearia Cst. 3. Constantia Rag. — Hypotia Z. pectinalis H.-$. 3 a. Idem. Antenne très grossie. L. Cochylis clavana Cst. & a. Idem. (Tumeur sur Artemisia gallica.) D. Cochylis leucanthana Cst. 6. Grapholitha incinerana Cst. 7. Grapholitha fulvostrigana Cst. 8. Phthoroblastis purpureana Cst. 9. Depressaria aspersella Cst. ÉNUMÉRATION DES Coléoptères recueillis par M. le D' Hans Schinz dans le sud de l’Afrique Par M. LÉON FAIRMAIRE, Membre honoraire. (Séance du 9 mai 1888.) M. le D’ Schinz, de Zürich, a parcouru une partie de la région sud- ouest de l’Afrique, comprenant les pays d’Owambo, de Damara et de Namaqua, pour en étudier la flore et la faune. Il a bien voulu, à la re- commandation de M. le D' Stoll, me confier le soin de déterminer et de faire connaître les Coléoptères recueillis par lui, parmi lesquels se trouvent, non pas un grand nombre d’espèces, mais des types nouveaux assez curieux et motivant de nouvelles coupes génériques. Les résul- tats de ce voyage, opéré dans des conditions désavantageuses, donnent tout lieu d’espérer que les recherches du D° Schinz, dans son prochain voyage aux mêmes régions, enrichiront plus largement la faune entomo- logique de ces contrées; cette faune présente un caractère fort intéres- sant en reproduisant de nombreux types de la côte orientale et forme ainsi le passage des productions du Benguéla à celles de la Cafrerie, de Natal et de Mozambique. La liste qui suit énumère les Coléoptères recueillis par M. Schinz : Manticora Sichelii Th. — N. (1). — Trouvée primitivement à Mo- Trouvée aussi à Natal. zambique. Lipostratia cyaniventris, n. sp. | Graphiplerus postfasciatus, n. sp. — D. — N. Lasiocera tessellata KI. — O. — | Anthia cinctipennis Leq. — N. (1) Les lettres N. O. D. indiquent les pays des Namaqua, Owambo et Da- mara. Ann. Soc. ent. Fr. — Septembre 1888. 17% Anthia Burchelli Hope, var. An- dersoni Chaud. (1). — 0. Anthia cephalotes Guér. — N. Passalidius fortipes Boh. — O., D. Bradybænus pseudoscaluris Bert. (B. opulentus Boh.). — 0.— Se trouve en Caîrerie et à Mozam- bique. Cerapterus concolor W. — N, Melambia gigas F. — N. — Toute l'Afrique, sauf le nord. Pachylomera femorata Klug. — N. Scarabæus canaliculatus , n. sp. —N.. Gymnopleurus virens Er. — D., 0. Pachysoma Schinzii, n. sp. — N. Aphodius mæstus Fab. — O0. — Se trouve dans toute l’Afrique mé- ridionale et même à Madagascar. Aphodius dorsalis Boh. — 0. Troæ denticulatus O1. — N. Leontochæta alopex Fab. — N., D. Anomala russaliceps, n. Sp. — 0. Syrichthus verus Burm. — N., D. Oxythyrea amabilis Schaum. — N. — Décrite d’abord de Natal. Pachnoda chalcea Hb. — N., O. Pachnoda cincta De G. — D. Spilophorus plagosus Wesiw.— D. Sternocera luctifera KI. — 0. Julodis albomaculata Boh. — N. Julodis flavosignata Boh. — N. Julodis vittipennis Boh. — D. Julodis rufolimbata, n. sp. — D. Psiloptera sublævicollis Boh. — 0. Athaæia tenuicula Fahr. — F. Lycus trabeatus Guér. — 0. L. FAIRMAIRE. Lycus ampliatus Guér. — O. Luciola tetrasticta, n. sp. — 0. Hedybius collaris Thunb. — D., N. Hedybius coronatus, n. sp. — D., N. Melyris viridis Fab. — O. Melyris testaceipes, n. Sp. — O0. Opilus vagedorsatus, n. sp. — 0. Apate cornuta OI. — D. Sinoxæylon senegalense Karsch. — O. — Répandu, comme le pré- cédent, dans toute l’Afrique, sauî le nord. Sinoæylon rufobasale, n. sp. — N. Zophosis muricata Fab. — N. Zophosis Linnei Sol. — O. Adesmia tenuegranata, n. Sp. — O,°D; Adesmia lobicollis, n. sp. — N. Adesmia Fettingi Haag. — D. Stenocara vitlata Haag. — N. Metriopus Hoffmannseggi Sol. — ND: Rozonia strigicollis, n. g. et n. sp. — 0. Asphaltesthes impressipennis, n. sp. — 0. Himatismus mandibularis Er. — 0., N: Himatismus lineatopunctatus, n. sp. — N. Himatismus sphesiarioides, n. sp. — N. Derostrophus Schinzü, n. sp. — 0 D: Afrinus striolifrons, n. g. et n. sp. — N. — (1) L’A. Andersoni Chaud. est une variété de la Burchelli chez laquelle les bandes blanches latérales du corselet ont disparu. Coléoptères du sud de l'Afrique. Afrinus furcilabris, n. sp. — C. de B.-Esp. Nicandra costulipennis, n. g. et n. Sp. — N. Eurychora ciliata Fab. — O., N. Eurychora rotundipennis, n. sp. — 0. Geophanus plicicollis, n. sp. — 0. Psammodes raucus Haag. — N. Psammodes asperulipennis, n. sp. — N. Psammodes longipes Haag. — 0. Trachynotus rufozonatus, n. sp. — N. Oncotus planiusculus, n. sp. — N. Gonopus scabratus Sol. — N. Clitobius immarginatus, n.sp.—N. Nemanes expansicollis, n. g. et n. sp. — 0. Cylindrothorus spilosus Sol, — D. Mylabris oculatu O1. — D. Mylabris hæmacta, n. sp. — N. Coryna posthuma Mars. — 0. Coryna argentata OI, — 0. Microcerus subcaudatus Gerst. — D. — Décrit de Mozambique, Anosius angustulus, n. g. et n. sp. — 0. Brachycerus apterus Fab. — O, Cleonus albogilous Chev. — N. Cleonus mucidus Sch. — N. Alcides dentipes F. — 0. 175 Acanthophorus Hahni Dohrn.— 0. — Décrit de Natal, Macrotoma natalensis White. — O. Phyllocnema latipes De G. — N. Taurocerus Klugi Lac. — D,— Dé- crit de Natal. Gnatholæa picicornis, n. Sp. — 0. Ceroplesis ferrugator Fab. — N., 0. Hecyrida terrea Bert. — D. — Dé- crit de Natal et de Mozambique. Phoryctus mucoreus Gerst. —N'Ga- mi. — Décrit de Zanzibar. Sigrisma tuberifrons, n. g. et n. Sp. — 0. Camptolenes opacula, n. sp. — 0. Neognathus senegalensis Lac. — D. Pæcilomorpha afra. KI, — O0. — S’étend jusqu’en Abyssinie. Corynodes compressicornis Fab. — O. — Répandue dans toute l’A- frique, sauf le nord, Euryope minuta Jac. — N. Aulacophora sternalis, n. Sp. — 0, Monolepta tricolor, n. sp. — 0. Aspidomorpha cincta Fab. — Ré- pandue dans toute l’Afrique, sauf le nord. Cassida tigrina O1. — O0. — Ré- pandu sur la côte ouest depuis le Sénégal. Epilachna Dregei Muls. — N’Gami. LASIOCERA TESSELLATA Klug, Peter’s Reise, 1474, pl. 9, fig. 3. — Long. 6 4/2 mill. — Oblonga, fusco-ænea, sat nitida, elytris utrinque macu- lis 4 tessellatis, pallide flavidis signatis, antennis palpis pedibusque (femoribus exceptis) pallide flavidis; capite transverso, prothorace la- tiore, dense punctato, antennis pilosulis; prothorace ovato, lateribus antice rotundato, postice sinuato, lateribus çarinulato, dense punctato, 176 L. FAIRMAIRE. rugosulo ; elytris oblongo-subquadratis, apice truncatis , dorso punctato- striatis, punctis apice obsolescentibus, striis basi et suturam versus profundioribus, intervallis planiusculis, 3° tripunctato, stria 4* brevi, apice puucto separatim impressa ; femoribus anticis subtus flavidis. — Owambo. L’unique individu trouvé dans l’Owambo répond parfaitement à la description et au dessin de Klug pour l’insecte de Mozambique ; seule- ment cet auteur indique le corselet comme caréné aussi au milieu, et je ne trouve qu’une trace fort peu distincte de cette carène. LIPOSTRATIA CYANIVENTRIS. — Long. 10 mill. — Oblonga, rufo-tes- tacea, nitida, elytris viridi-cyanescentibus aut potius cyaneo micantibus, abdomine fusco-cyanescente ; antennis fuscis, articulis 3 primis rufo- testaceis, 3° apice infuscato, 4° basi rufescente, basin prothoracis haud superantibus, crassiusculis, setulosis ; capite antice utrinque subtiliter striolato ; prothorace brevi, subcordato, lateribus basi leviter sinuatis, margine postico ante angulos obliquato, his rectis, seta longa signatis ; elytris ad humeros rotundatis apice valde truncatis, dorso striatis, striis dorso parum dense punctato, lateribus transversim subtiliter striolato, medio valde sulcato ; basi profundioribus, intervallis planis, sat subtiliter parum dense punctatis; subtus lævis, metasterno lateribus vage punc- tato, genubus, tibiarum apice tarsisque, fuscis. — Damara. Diffère de L. cribripennis Chaud. par la tête d’un roux testacé, les antennes noirâtres, avec les 3 premiers articles roux et les tibias roux, sauf l'extrémité; de E. Mouffleti Chaud. par les angles postérieurs du corselet bien marqués, le dessus finement striolé en travers sur les côtés; la coloration des pattes, dont il n’est pas parlé, doit être aussi différente, celle des palpes paraît identique. GRAPHIPTERUS POSTFASCIATUS. — Long. 18 mill. — Breviter ovatus planiusculus, nigro-fuscus, nitidus, prothorace elytrisque pilis cinereo- fulvis adpressis dense vestitis, illi medio denudato, illis anguste pilis griseis marginatis, apice utrinque vitta valde obliqua denudata signatis ; capite summo subtiliter transversim dense striolato, ad oculos sirigo- sulo, clypeo punctato, epistomate labroque lævibus ; prothorace parvo, transversim subcordato, lateribus antice dilatato-angulatis, margine pos- tico late sinuato, angulis oblique truncatis, dorso medio convexo, dense sat subtiliter punctato, medio sulcato, antice paulo depresso, basi utrin- que impresso ; elytris magnis, subrotundatis, densissime subtiliter punc- Coléoptères du sud de l'Afrique. 177 tulatis, vage vix perspicue costulatis; subtus piceus valde nitidus, prosterno ante coxas subcarinato, segmentis ventralibus 2 primis medio transversim sulcato-crenulatis, apice longitudinaliter dense sulcatis ; pedibus gracilibus. — Namaqua. Ce Graphipterus est remarquable par l'ampleur des élytres, qui ne présentent qu’une bande noire, dénudée, oblique, située un peu avant le bord postérieur, par son corselet assez petit, ayant les côtés fortement angulés en avant, les angles postérieurs tronqués et la base assez forte- ment sinuée. BRADYBÆNUS PSEUDOSCALARIS Bertol. — Klug, Ins. Mossamb., pl. xn, fig. 2. — B. opulentus Boh., Ins. Caffr., I, 194. — Long. 10 mill. — Oblongus, testaceo-flavus, nitidus, capite maculis 2 postocularibus, pro- thorace vittis 2 disci cum vitta marginali antica et vitta basali conjunctis elytrisque plaga elongata dorsali (sutura anguste excepta), utrinque extus oblique emarginata, apicem haud attingente fusco-æneis; capite lato, lævi, inter antennas transversim striato et medio bifoveolato, has foveolas supra puncto sat magno parum profundo impresso, mandibulis apice nigris; prothorace elytris angustiore, longitudine duplo latiore, postice paulo angustato, lateribus antice leviter rotundatis, postice levi- ter sinuatis, angulis posticis fere rectis, dorso medio striato, antice transversim et basi utrinque impresso ; elytris ad humeros subtiliter an- gulatis, apice conjunetim rotundatis, sat fortiter striatis, striis lævibus externis subtilibus ; subtus lævis. — Owambo. Dans la figure du B. pseudoscalaris Bert. donnée par Klug dans les Insectes de Mozambique, on ne retrouve pas les 2 taches existant derrière les yeux, le corselet ne présente pas les 2 bandes longitudinales qui relient la bande antérieure à la basilaire; en outre, la coloration de mon exemplaire est jaunâtre, avec les bandes d’un brun bronzé et non d’un bronzé violacé, le corselet n’est nullement ponctué; le dessous du corps et les pattes sont de la même couleur que le dessus. Malgré ces différences, je crois bien que notre insecte est le même que celui de Mozambique qui se retrouve en Cafrerie. SCARABÆUS CANALICULATUS. — Long. 19 mill. — Breviter ovatus, pla- niusculus, fusco-ænescens, sat nitidus ; capite sat subtiliter granulato, antice strigosulo et acute sex dentato, inter oculos biimpresso, impres- sionibus valde rugosis, rufo pilosis, spatio intermedio paulo elevato, fere lævi antice transversim rufo piloso; antennis testaceis, basi obs- curis, clava diluta ; prothorace valde transverso, elytris latiore, lateribus 178 L. FAIRMAIRE. rotundato et serrulato, margine antico utrinque recto, angulis obtusius- culis, margine postico medio obtusissime angulato, supra crenulato, ad angulos rotundato, dorso punctis grossis dense cribrato, punctis extus minoribus et densioribus, medio vitta sat irregularis lævi, utrinque pla- gulis 2 lævioribus parum determinatis, punetis rufo-pilosis ; elytris late sulcatis, sulcis opacis lævibus, intervallis sat anguste costatis, costis et sutura nitidis, Costa 5® basi dilatata, 6* post basin interrupta ; pygidio fortiter laxe punctato; subtus asperulus, pectore pedibusque longe rufo- pilosis, abdomine fere lævi, segmentis lateribus basi sat dense asperatis, tibiis anterioribus longe et acute quadridentatis, intervallis crenatis. — Namaqua. Cet insecte est voisin des S. intricatus et morbillosus ; il est remar- quable par ses élytres à larges sillons séparés par des côtes étroites et lisses, son corselet percé de gros points assez serrés, avec les côtés dentés en scie; la tête présente entre les yeux 2 impressions rugueuses, à poils roux, séparées par une petite élévation oblongue, presque lisse. Les pattes sont garnies de poils d’un roux vif, assez longs et serrés. PAcHysomMA ScxiNzr. — Long. 29 mill. — Ovatus, convexus, niger, nitidus ; Capite transverso, laxe scabrato, medio lævi, utrinque dilatato et explanato, lateribus undulato et antice sat acute angulato, clypeo medio leviter rotundato, utrinque cornu protenso, apice bilobo armato ; prothorace transverso, lateribus paulo angulatim rotundato, marginibus crenatis, lateralibus longe brunneo-pilosis, margine postico late sinuato, utrinque cum angulis rotundato, dorso parce punctato basi et lateribus lævi, angulis anticis rotundatis ; elytris brevibus, longitudine latioribus, lateribus cum angulis valde rotundatis, striatis, intervallis planiusculis lævibus, postice leviter striolatis; pygidio convexo, lævi; tibiis anticis robustis, extus dentibus 4 validis, apice truncatis armatis, basi extus sat longe rufo-piceo-pilosis ; tibiis tarsisque posterioribus dense rufo-piceo- pilosis. — Namaqua-Land. Cette espèce remarquable est facile à distinguer à la forme de la tête, qui paraît largement échancrée en avant, ayant de chaque côté un pro- longement bilobé à l'extrémité; les côtés de la tête sont déprimés et dilatés, à peine sensiblement rétrécis en avant; les angles antérieurs du corselet sont arrondis comme chez le P. Æsculapius et les élytres sont lisses avec des stries simples, bien marquées ; les dents des tibias anté- rieurs ne sont pas triangulaires et sont nettement tronquées à l’extré- mité. Coléoptères du sud de l'Afrique. 179 ANOMALA pussaricers. — Long. 43 mil — Ovata, convexa, postice leviter ampliata, pallide fulva, niiida, capite tarsisque sat pallide casta- neis, tibiis anterioribus dentibus fuscis, elytrorum sutura et limbo externo, prothoracis margine postico ei scutelli margine angustissime casianeis. — Owambo. Cette Anomala ressemble extrêmement à l’A. pallida Fab.; mais elle est un peu plus petite, la tête est plus convexe, moins rugueuse, plus étroitement marginée au bord antérieur, le corselet est presque mat, les stries des élytres sont plus finement et plus densément ponctuées, gémi- nées, enfin les crochets des tarses antérieurs sont bien moins inégaux, et le plus grand est plus nettement fendu à l'extrémité. SINOXYLON RUFOBASALE. — Long. & 1/2 mill. — Oblongum, sat breve, cylindricum, nigro-fuscum, nitidum, elytris basi etobseurius apice rufis, prothorace medio vage rufescente, tarsis piceis, antennis pallide testa- ceis; prothorace subquadrato, antice rotundatim angustato, basi late sinuato, dorso dense transversim asperato, lateribus rugosius, antice et basi densius et minutius; antennis clava parum dense sat longe lamel- lata ; elytris brevibus, prothorace vix dimidio longioribus, apice sed non abrupte truncatis, fortiter sat dense et sat grosse irregulariter punc- tatis, parte retusa lateribus rotundata, minus fortiter punctata, apice fere lævi, sutura paulo elevata, læviore, in parte retusa magis elevata et utrinque dente horizontali armata, disco lineis 2 vix elevatis. — Na- maqua. Cette espèce ressemble au S. conigerum Gerst., de Mozambique; elle en diffère, outre la coloration des élytres, par le corselet ayant sur les côtés des tubercules pointus, mais non des dents redressées, par les dents de la partie rétuse des élytres moins coniques et par les pattes foncées comme le corps. Je possède un individu de cette espèce prove- nant du Soudan. JULODIS RUFOLIMBATA. — Long. 17 mill. — J. vittipennis Boh. simil- lima et similiter colorata, sed elytris basi et lateribus late testaceo- fulvis, vitta discoidali minus determinata, margine externo simplici, maculis pubescentibus destituto, basi haud impressa, capite magis stri- goso-punctato, antice tantum carinula viridi signato, prothorace regu- lariter a basi antice angustato, angulis anticis nullis, posterioribus acutis lateribus basi haud incurvis, subtus lateribus vix densius haud maculatim pubescentibus, pedibus magis rufescentibus distinguenda, — Damara. 180 L. FAIRMAIRE. Bien voisin du J. vittipennis, mais très distinct, outre la coloration des élytres et des pattes, par le corselet dont les côtés ne sont pas ren- trants aux angles postérieurs, et par les élytres plus allongées, plus atténuées en arrière, non impressionnées à la base, à bande discoïdale moins nette et à bord externe sans côte interne parallèle et sans taches pubescentes dans l'intervalle. PSILOPTERA SUBLÆVICOLLIS Boh., Ofvers. K. Vetensk. Akad. Stockh., 1860, 16. — Long. 19 à 32 mill. — Oblonga, supra modice convexa, nigra, parum nitida; capite rufescenti-squamoso, rugulis nigris, medio magis confluentibus notato ; prothorace ad medium oblique ampliato, dein subrecto, superne parcissime, interdum vix punctato, dorso tenuiter canaliculato, intra apicem utrinque canalicula ad medium laterum ar- cuatim ducta, pone angulos anticos latiore ibique fundo ferrugineo- pubescente ; elytris mediocriter punctato striatis, vitta intra marginali angusta, impressa cuprea ornatis, interstitiis Convexis, sat profunde, minus crebre vage punctatis; subtus ad latera ferrugineo-squamosa, abdomine medio utrinque linea impressa, fundo albido squamosa. — Owambo. ANTHAXIA TENUICULA Fahr., Vetensk. Akad. Fürhandl., 1860, n° 1, 18. — Long. 5 à 6 1/2 mill. — Elongata, subdepressa, cuprea, supra parum, subtus valde nitida, confertim, subtiliter punctulata; capite antice sub- plano, vertice excepto, viridi; prothorace pone apicem modice rotun- dato-ampliato, a medio basin versus sensim nonnihil angustato, basi truncato, angulis rectis, superne postice utrinque leviter impresso; ely- tris ante medium leviter sinuatis, apicem versus attenuatis. Var. B. Capite toto cupreo. Je rapporte à la variété de cette espèce un individu provenant du Da- mara, et dont la coloration est entièrement bronzée, plus brillante en dessous, avec la tête cuivreuse ; tout le corps est couvert d’une fine ponctuation serrée, réticulée, finement ruguleuse ; l’écusson est lisse, arrondi latéralement, presque tronqué; les élytres sont assez rapide- ment atténuées en arrière et très finement denticulées à l’extrémité. Le faciès de cet insecte est celui de l’A. inculta. LUCIOLA TETRASTICTA. — Long. 11 à 13 mill. — Oblongo-elongata, flavido-fulva, prothorace pallidiore, punctis 4 nigris signato, capite magis aurantiaco, elytris brunneo-fulvis, disco longitudinaliter, sutura et margine externo dilutioribus, subtus segmentis abdominalibus 2 ulti- Coléoptères du sud de l'Afrique. 181 mis cereis, 3° utrinque fusco maculato; tibiis apice, tarsis antennisque infuscatis ; capite punctulato, summo anguste transversim fusco; an- tennis gracilibus, basin prothoracis longe superantibus ; prothorace trans- verso, longitudine duplo latiore, lateribus antice valde rotundato, mar- gine postico medio fere recto, utrinque breviter sinuato, angulis posticis obtusis, dorso sat dense punctato, basi medio transversim sulcatulo, medio longitudinaliter striato ; scutello dense punctato, apice obtuse ro- tundato, basi transversim et angulatim sulcatulo ; elytris elongatis, apice obtusis, sutura et utrinque costulis 2 sat elevatis, extus lineolis 2 vage indicatis ; 4 abdomine segmento 4° vix late sinuato, 5° apice obtuse an- gulato et utrinque sinuato, basi extus utrinque arcuatim sulcato ; £ seg- mento 4° late fortiter sinuato, 5° sinuate, 6° parvo, fere truncato. — Owambo. Cette jolie Luciole est remarquable par la coloration de son corselet. HEDYBIUS CORONATUS. — Long. à 4/2 mill. — Virescenti-metallescens, nitidus, capite prothoraceque pilis fuscis sat longe hirsutis, elytris pilis brevioribus albido-sericeis, pilis fuscis intermixtis sat dense hirsutulis, prothorace antice anguste et basi latius flavo-marginato, antennis fuscis, basi flavis, segmentis abdominalibus flavo-marginatis ; prothorace trans- verso, elytris angustiore, basi et antice marginato, margine postico medio leviter sinuato, utrinque cum angulis late rotundato, dorso laxe punctato, punctis piligeris, basi transversim impresso ; scutello truncato, basi trans- versim sulcato; elytris apice conjunctim rotundatis, densissime rugosulo- punctatis, sutura elevata; & capite flavo, vertice concavo, utrinque supra oculos compresso-elevato et postice macula nigra signato, antice Con- vexo, inter oculos bidentato, antennis valde serratis, flavis, articulis 5 primis nigro-maculatis, ceteris gradatim magis nigratis, prothorace ma- gis metallico, pedibus flavis, tarsis fuscis, tibiis intermediis basi fuscis, posterioribus, leviter arcuatis, fuscis ; $ capite antice obtuse triangulari, flavo, maculis 2 magnis verticis viridi-æneis, antennis simplicibus, flavis, apice infuscatis, pedibus similibus, — Damara. Cette espèce se distingue facilement par larmature de la tête chez le mâle ; elle semble se rapprocher de l’A. cavifrons Boh., dont la tête, chez le mâle, est profondément creusée au milieu, ayant en avant 2 tubercules d’un brun noir en dessus. Dans notre espèce, la tête est creusée au sommet, forme de chaque côté une oreillette comprimée au-dessus de l'œil, pendant que le bord de limpression présente, entre les yeux, 182 L. FAIRMAIRE. 2 dents assez petites et triangulaires. La coloration est, du reste, très différente. MELYRIS TESTACEIPES. — Long. 7 mill. — Oblongo-elongata, antice attenuata, modice convexa, fusco-cærulea, modice nitida, fusco-villosa, antennis basi, pedibus abdomineque testaceo-rufis ; capite sat brevi, ru- gosulo-punctato, antice utrinque impresso, labro testaceo; prothorace parum transverso, elytris sensim angustiore, antice angustato, lateribus postice leviter arcuatis, margine antico reflexo, postico Îfere recto, an- gulis posticis fere rectis, dorso dense subtiliter punctato-rugoso, haud carinato, basi utrinque ante angulos sat obsolete foveolato ; scutello fere truncato, rugoso-punctato; elytris ovato-oblongis, sutura et utrinque costis 3 elevatis interstitiis triseriatim punctatis, intervallis longitudina- liter subelevatis. — Owambo. Bien distinct de ses congénères par sa coloration, sa forme plus allon- gée, moins convexe et son corselet sans carènes latérales. OPILUS VAGEDORSATUS. — Long. 17 mill. — Elongatus, subparallelus, dorso planiuseulus, brunneo-fuscus, nitidus, longe fulvo-hirtus, elytris medio macula communi subtriangulari rufescente, parum distincta, epistomate, labro, palpis, antennis tarsisque rufo-testaceis ; capite rugoso- punctato, clypeo late sinuato ; antennis sat gracilibus, basin prothoracis vix attingentibus, articulis 3 ultimis paulo latioribus et brevioribus, ul- timo oblique truncato; prothorace latitudine haud longiore, basi cons- tricio, antice vix attenuato, lateribus postice sat rotundato, dorso medio et lateribus rugose punctato, antice rufescente parce punctato, disco medio oblonge impresso et fundo carinulato, utrinque plaga paulo ele- vata, antice elevato et læviore, basi transversim depressa et sulcatula ; scutello obtuso, alutaceo ; elytris elongatis, apice conjunctim rotundatis, usque ad medium dense seriato-foveatis, seriebus extus paulo prolon- gatis, postice punctato-rugosulis, obsolete lineatis, macula dorsali paulo depressa; subtus rugosulus, abdomine piceo-rufescente, subtilius aspe- rulo, coxis rufo-piceis, pedibus rufo-villosis. — Owambo. Cet Opilus rappelle un peu les Natalis d'Australie par ses élytres assez planes et criblées de fossettes en séries ; il ressemble au dorsalis Luc., mais plus déprimé, plus rugueux, les élytres à séries de fossettes plus nettes et plus nettement arrêtées au milieu, sans bande transversale jaune et plus finement rugueuses à l'extrémité; le dernier article des antennes est aussi plus court et plus obliquement tronqué. Coléoptères du sud de l'Afrique. 183 1. ADESMIA TENUEGRANATA. — Long. 143 à 4% mill. — Brevis, elytris fere rotundatis, valde convexa, nigra, nitida; capite fere lævi, medio obsolete impresso, aniice punctulato ; antennis sat gracilibus, basin pro- thoracis paulo superantibus, articulis 2 penultimis paulo latioribus, ul- timo minore, conico, albido-sericeo ; prothorace brevi, trapeziformi, longitudine plus duplo latiore, elytrorum medio dimidio angustiore, antice angusiaio, lateribus fere rectis, angulis anticis obtuse productis, margine postico anie angulos levissime sinuato, dorso subtilissime laxe, ad laiera paulo evidentius punctato; elytris latis, lateribus valde rotun- datis apice obtusis, dorso valde convexis et postice fortiter declivibus, tuberculis retroversis parum elevatis sat dense asperatis, interdum pli- catulis, disco utrinque lineis 3 subcostatis magis regulariter tuberculatis, sed interdum sat obsoletis, costa externa magis acuta, haud tuberculata sed leviter crenatula, parte reflexa inæquali, plicatula ; prosterno inter coxas modice lato, sat planato, apice obtuse angulato, mesosterno lato, truncaio, basi tuberculato, metasterno plicato, segmentis 3 primis abdo- minalibus fortiter plicatis, pedibus gracilibus, asperatis. — Owambo, Namaqua. Par la forme arrondie et convexe des élyires, le menton échancré, le labre ronqué, cet insecte rentre dans le groupe des Physosterna; mais il en diffère par ses pattes grêles, se rapprochant ainsi des Séenocara, et la sculpture des élytres, formée de tubercules oblongs un peu pointus en arrière, dont les plus gros forment de chaque côté 3 côtes plus ou moins marquées, avec les intervalles un peu piissés, ayant de fines aspé- rités au milieu des tubercules, rappelle un peu celle de quelques Ades- mia d'Algérie et d'Orient. — Les côtes des élytres sont plus saillantes en arrière, presque effacées à la base et parfois à peine indiquées. 2. A. LOBICOLLIS. — Long. 19 mill. — Ovata, convexa, nigra, parum nitida ; capite parce punctato, supra oculos carinato, inter antennas transversim et utrinque profondius impresso, labro integro, medio con- vexo ; antennis parum gracilibus, articulis 2 ultimis dense albido-pubes- centibus, 10° transverso, ultimo breviter pyriformi, acuminato ; protho- race valde transverso, longitudine plus duplo latiore, margine antico medio rotundato, utrinque sinuato, angulis anticis latis, valde productis, margine postico fere recto, lateribus leviter rotundatis, dorso punctis sat grossis sat dense, lateribus densius impresso, utrinque plaga lævi; elytris breviter ovatis, postice valde declivibus, apice breviter productis, sutura et utrinque Costis 4 sat elevatis, intervallis et costis aspero-gra- natis et plicatulis, parte reflexa minus fortiter granata ; subtus fortiter 184 L. FAIRMAIRE. rugosa, abdomine basi rugoso, segmentis 2° et 3° striolatis, punctulatis, apice fere lævi; pedibus asperulis, sat elongatis, sat gracilibus, poste- rioribus valde elongatis. — Namaqua. Très voisin de rugatipennis, mais bien distinct par la sculpture des élytres formée de tubercules serrés, irréguliers, avec de petits sillons transversaux et présentant des côtes, non réticulées ; les côtés du cor- selet sont plus arrondis; le labre est plus convexe; le prosternum est semblable. ROZONIA, n. g. Genre voisin des Rhytinota, dont il ne diffère guère que par les yeux convexes, très saillants, obtusément coniques, avec le pli juxta-oculaire épais, le chaperon très obtus au milieu du bord antérieur qui ne forme pas une petite dent inclinée en dessous, et par le prosternum fortement arqué en arrière, avec une très courte pointe dans le bas. La tête pré- sente en dessous une large impression transversale; les antennes sont courtes et épaisses, atteignant à peine la base du corselet. Celui-ci est un peu transversal, subcordiforme, avec les angles postérieurs pointus, mais non prolongés en arrière sur les épaules, le bord postérieur est presque droit, finement marginé et faiblement sinué de chaque côté. La base des élytres est presque droite et le pli basilaire forme, aux épaules, une petite saillie à peine sensible. Les pattes sont plus courtes et plus robustes, les tarses plus courts, à articles serrés, le premier à peine plus long que le suivant. R. STRIGICOLLIS. — Long. 8 à 9 mill. — Sat elongata, sat convexa, piceo-nigra, nitida, antennis, palpis pedibusque piceis; capite sat dense sat fortiter acupunctato, antice tenuius, utrinque oblonge impresso, an- tennis articulo 1° crassiore, 2° 3°que æqualibus, ultimo præcedenti mi- nore, truncato; prothorace subtransverso, lateribus leviter rotundatis, postice leviter sinuatis, angulis anticis sat prominentibus posticis acutis, dorso sat fortiter dense acupunctatis, strigosulis ; elytris ovato-oblongis, apice obtusis, sat dense punctatis, sutura angustissime læviore, utrinque longitudinaliter impressa ; subtus sat dense punctata. — Owambo. ASPHALTESTHES IMPRESSIPENNIS. — Long. 8 mill. — Oblongo-elonga- tus, niger subopacus, antennis pedibusque rufo-piceis ; capite protho- race parum angustiore, dense strigosulo-punctato, margine clypei antico læviore, medio lobato, lobo apice truncato, et utrinque emarginato, ad oculos sat subtiliter plicato, antennis basin prothoracis vix attengenti- Coléoptères du sud de l'Afrique. 185 bus, apicem versus haud crassioribus, articulo 2 tertio paulo longiore, 3° quarto vix longiore, ultimo paulo oblique truncato ; prothorace parum transverso, convexo, postice angustiore, lateribus sat rotundatis, angulis anticis acute rectis, basi subtiliter marginata, angulis obtusis, dorso densissime acupunctato, fere strigosulo ; elytris oblongo-ovatis, basi fortiter plicatis, sat subtiliter dense asperulis, ad suturam paulo lævio- ribus, extus paulo magis rugosulis, dorso utrinque longitudinaliter intus depressis, unde sutura paulo elevata, depressionibus fundo obsolete subsulcatis, extus obsolete bicostatis, intervallo paulo depresso ; subtus dense punctatus, rugulosis. — Owambo. Cette espèce est très distincte de ses deux congénères par ses élytres sans côtes saillantes et marquées sur le disque d’une impression longitu- dinale qui rend la suture un peu élevée; le corselet est très étroitement marginé et le pli juxta-oculaire très court; le corselet est bien plus convexe et ses angles postérieurs ne sont nullement saillants. 1. HIMATISMUS LINEATOPUNCTATUS. — Long. 7 1/2 à 8 1/2 mill. — Oblongo-ellipticus, sat convexus, fusco-brunneus, sat nitidus, glaber, antennis pedibusque rufo-piceis ; capite dense sat subtiliter punctato, antice utrinque sat fortiter impresso, antennis apice paulo tenuioribus et paulo dilutioribus ; prothorace elytris angustiore, parum transverso, antice paulo magis quam basi angustiore, lateribus leviter rotundatis, postice obsoletis sinuatis, angulis posticis acutiusculis, dorso dense punctato, basi utrinque obsoletissime impressiusculo ; elytris ad humeros acutiusculis, medio leviter ampliatis, postice angustatis, parum obtuse acumiuatis, dorso lineato-punctatis, lineis subelevatis, lineis suturam versus fere obsoletis, intervallis subtiliter parce punctulatis; subtus punctatus, pectore lateribus rugoso. — Namaqua. S’éloigne notablement de ses congénères, outre sa petite taille, par les antennes atténuées vers l’extrémité, la tête plus petite, le corselet moins large, plus convexe, et les élytres à lignes ponctuées un peu saillantes, bien nettes, mais effacées vers la suture, plus marquées en dehors, avec les intervalles à ponctuation très fine et écartée; le corps est glabre. 2. H. SPHENARIOIDES. — Long. 12 mill. — Præcedenti affinis, similiter coloratus et glaber, sed multo major, elytris longioribus et amplis ; capite antice tenuius punctato, fere truncato, rufo-piceo, inter antennas haud impresso; his apicem versus dilutioribus, haud attenatis, articulis ulti- mis brevioribus et fere latioribus; prothorace angustiore, longitudine (1888) 1B] 186 L. FAIRMAIRE. haud latiore, lateribus vix arcuatis, margine postico medio obtusissime angulato, utrinque haud sinuato, angulis omnibus obtusiusculis, dorso similiter punctato ; elytris longioribus et magis amplis, apice paulo magis acuminatis, fere similiter punctato-lineatis, sed lineis minus æqualibus, suturam versus vix minus punctatis, extus paulo magis impressis, sed non subelevatis, intervallis magis Seriatim punctulatis ; subtus cum pe- dibus dense punctato-rugosus. — Namaqua. On pourrait, au premier abord, croire que cet insecte est la femelle du précédent ; mais la conformation des antennes et du corselet ne per- mettent pas cette supposition, sans parler de la différence très notable de la taille. Les antennes ne sont pas un peu atténuées vers l'extrémité, les derniers articles sont un peu plus courts et faiblement plus élargis ; le corselet est plus étroit, avec la base très obtuse au milieu et nulle- ment sinuée de chaque côté, les angles sont bien moins pointus; les élytres sont bien plus amples, plus longues, un peu plus acuminées. Le faciès est celui des Sphenariu. Genre DEROSPHÆRIUS (1) Wesiw. Ce genre à élé créé par M. Westwood dans une brochure peu répan- due (Voyage de F. Oates au Zambèze, 1881, Appendice IV, 362) et il est caractérisé ainsi qu’il suit : « Corpus oblongum, subcylindricum ; capite parvo, conico, ante ocu- los utrinque rotundato elevato, antennis longitudine dimidii corporis, articulis æqualibus, externis paullo brevioribus et non crassioribus ; mandibulis capitis longitudine æqualibus, curvatis, supra prope basin cornu erecto, apice inciso armatis; labro subrotundato, antice emargi- nato; palpis maxillaribus elongatis, articulo ultimo vix securiformi ; mentum transversum antice angustatum ; palpis labialibus parvis, sub- cylindricis; prothorax rotundatus, subglobosus; pedes satis graciles, tarsis heteromeris, simplicibus, unguibus simplicibus. » L’appendice cornu que M. Westwood signale à la base des mandi- bules caractérise les mâles ; il n'existe pas chez les femelles, et il ne se rencontre pas chez toutes les espèces. La place de ce genre parait, au premier abord, assez difficile à pré- (1) Je crois qu’il est utile de changer ce nom, trop facile à confondre avec le genre Derosphærus Thoms., près des Nyctobates, et je propose d'y substituer le nom de Derostrophus. Coléoptères du sud de l'Afrique. 187 ciser; en le rapprochant des Centronipus et des Stenochia, je ne crois pas que M. Westwood ait été dans le vrai. D’un autre côté, Haag a dé- crit, sous le nom d’Himatismus Kraatzi (Coleopt. Heît., 14874, 21), un insecte qui fait le passage entre les Himatismus et le genre qui nous occupe. Il est glabre, son corselet est arrondi et ses mandibules ferment hermétiquement la bouche avec lépistome et le menton. Les palpes maxillaires sont bien plus longs et plus grêles que chez les vrais Hima- tismus, les labiaux sont difficiles à voir; les yeux sont plus étroits et sont bordés d’un espèce d’orbite; les antennes sont bien plus grêles, mais à peine plus longues ; le corselet est très arrondi sur les côtés, plus convexe, l’écusson est plus ovalaire, les élytres sont finement rebordées à la base. Chez lespèce ci-après, les antennes sont bien plus grêles, plus longues, atteignant le milieu du corps, le 2 article est à peine plus court que le 3° et les derniers articles sont à peine plus courts que les autres. Les mâles sont remarquables par les cornes qui surmontent la base des mandibules et qui se croisent au sommet. Ce caractère, joint à la longueur des palpes et des antennes et à la forme du corselet, autorise la création de ce nouveau genre qui est bien placé à la suite des Himatismus, avec lesquels la transition est formée par lH. Kraatzi, qui doit rentrer dans le genre Derostrophus. D. cASTANEORUFUS. — Long. 11 à 12 mill. — Oblongus, convexius- culus, castaneo-rufus, nitidus, glaber, elytrorum: striis paulo obcurio- ribus ; capite sat dense punctaio, clypeo antice sat fortiter angulato, tu- berculis antennariis convexis, antennis elongatis, medium cCorporis paulo superantibus; prothorace elytris angustiore, subgloboso, angulis omnibus breviter acutiusculis, dorso convexo, subtiliter dense punc- tato, antice truncato, basi bisinuato et subtiliter marginato ; scutello mi- nuto, subrotundato ; elytris oblongis, ad humeros rotundatim angulatis, medio vix ampliatis, postice angustatis et conjunctis, apice obtusis, dorso punctato-lineatis, lineis suturam versus substriatis, intervallis planis, subtiliter laxe punctulatis, obsoletissime rugatulis; subtus subtiliter dense punctulatus, lateribus asperulis ; g mandibulis supra cornu obli- quo, apice cum altero cruciato, capite haud breviore armatis ; £ mandi- bulis cornu brevi, fere conico, capite multo breviore armatus. — Da- mara, Owambo. Je dois à notre collègue M. Péringuey la communication de plusieurs autres espèces du même genre : 1. D. xanrnopus. — Long. 9 à 10 mill. — Oblongus, convexus 158 L. FAIRMAIRE. fuscus, sat nitidus, pedibus antennisque rufo-castaneis, palpis dilutio- ribus, capite strigosulo, antice punctato, inter antennas biimpresso, an- tennis parum gracilibus, medium corporis vix attingentibus, articulo % tertio paulo breviore ; prothorace paulo transverso, lateribus sat for- titer rotundato, postice paulo angustiore, angulis anticis obtuse rotun- datis, posticis obtusis ; dorso dense punctato, basi sat late marginata; elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatis, medio ampliatis, substriato- punctatis, striis externis extus elevatis, intervallis planis, obsoletissime rugosulis; subtus magis Castaneus, dense punctulatus ; mandibulis & basi cornu obliquo castaneo armatis, $ brevibus, inermibus. — Ca- frerie. Cette espèce paraît voisine du D. anthracinus Westw. (loc. cit., pl. 6, fig. 3, et pl. , fig. 2) et dont voici la description : Niger, nitidus, capite inter antennas biimpresso, pronoto subtiliter punctatissimo ; elytris punctato-striatis. — Long. 6 lin. — Victoria-Falls. Mais ce dernier insecte est plus grand que le nôtre, et, d’après la figure, les élytres sont plus allongées, parallèles, avec des stries forte- ment ponctuées, tandis qu'ici elles sont à peine marquées et assez fine- ment ponctuées. 2, D. RuGIFRONS. — Long. 7 mill. — Oblongus, castaneo-testaceus, sat nitidus ; Capite sat parvo, rugoso-punctato, substrigoso, apice subti- lius punctato, mandibulis sat validis, inermibus, palpis apice pallidis; antennis parum gracilibus, medium corporis paulo superantibus, arti- culo 3° secundo vix sensim longiore; prothorace transverso, lateribus sat fortiter rotundato, angulis posticis acutiusculis, margine antico fere recto, angulis obtusis, dorso subtiliter dense punctato; elytris oblongis, sat subtiliter punctato-lineatis, interstitiis fere lævibus ; subtus cum pe- dibus dilutior, pectore sat subtiliter sat dense punctato, metasterno medio abdomineque lævioribus. — Cafrerie. Ressemble à un très petit castaneo-rufus, mais avec les mandibules simples, le corselet proportionnellement plus large, les élytres moins amples, non striées; fait le passage entre cette espèce et l’Himatismus Kraatzi; diffère de ce dernier, outre la taille bien plus faible, par la tête rugueuse, plus petite, les antennes plus longues, à 2° article plus court que le æ, et les élytres moins grandes. 3. D. srricricozuis. — Long. 7 mill. — Præcedenti valde affinis, sed latior ; elytris magis ovalibus, basi paulo angustatis, medio magis am- pliatis, brevioribus ad humeros rotundatis, dorso fortius et densius Coleoptères du sud de l'Afrique. 189 lineato-punctatis, capite dense punetato, haud strigosulo, antennarum articulo 2 tertio æquali aut vix sensim breviore, prothorace transverso, lateribus fortiter fere angulatim rotundato, basi constricto, angulis pos- ticis obtusis, dorso dense punctato, basi subtiliter marginato. — Ca- frerie. &. D. SERIEPUNCTATUS. — Long. 9 à 10 mill. — Oblongus, subelonga- tus, piceus aut piceo-brunneus, nitidus, capite prothoraceque minus nitidis, antennis, palpis pedibusque paulo dilutioribus; capite sat dense punctato, inter antennas utrinque obsolete impresso, mandibulis iner- mibus, antennis parum gracilibus, medium corporis haud attingentibus, articulo 2° tertio breviore, ultimis 3° paulo brevioribus; prothorace sat parvo, vix transverso, lateribus sat fortiter rotundatis, postice obsolete sinuatis angulis posticis parum obtusis, dorso dense subtiliter punctato, basi tenuiter marginata; elytris oblongo-elongatis, basi vix attenuatis, ad humeros rotundatius angulatis, dorso fortiter substriato-punctatis, intervallis convexiusculis, lævibus ; subtus sat fortiter dense punctatus, pro- et metapleuris fere lævibus, abdomine parce punctulato. — Ca- frerie. Cette espèce, dont les mandibules sont inermes dans les deux sexes, est remarquable par les rangées de gros points formant presque des stries sur les élytres, par le corselet plus étroit que chez les espèces pré- cédentes, à côtés très faiblement sinués en arrière, et, comme la tête, moins brillant que les élytres. AFRINUS, n. g. Corpus oblongum, nudum, apterum. Caput latum, clypeo medio lobato-truncato aut furcato, utrinque valde emarginato, labro brevi, leviter sinuato aut integro, mandibulis supra in emarginatione distinctis, basi crassis; mentum latum, os occultans; palpi maxillares articulo ultimo apice oblique truncato, labiales parvi articulo ultimo truncato. Oculi ovales. Antennæ validiusculæ, & elytrorum medium longe supe- rantes, $ breviores, articulo 2 tertio longiore aut æquali. Prothorax transversus, subtilissime marginatus. Elytra ovata, connata. Prosternum sat angustum, valde arcuatum; mesosternum sat angustum, obliquum. Processus intercoxalis sat parvus, triangularis. Pedes graciles, tibia sub- tiliter calcarata, tarsis graciles, anteriores articulo 4° segmenti longiore et paulo crassiore, posteriores articulo 1° duobus sequentibus conjunctis longiore. 190 L. FAIRMAIRE. Ce genre me semble très voisin du précédent et former aussi la tran- sition avec le groupe des Cryptochilides. Les Derostrophus présentent déjà une grande analogie, au moins apparente, avec le genre Calogna- thus par leurs mandibules surmontées d’une corne; ici, la forme plus ramassée et la tête large et striolée semblent indiquer un rapproche- ment avec les Horatoma. Mais les antennes ont 11 articles, le menton recouvre la cavité buccale et les mâchoires ne sont pas apparentes. Les mandibules sont très épaisses à la base et sont bien visibles en dessus dans les échancerures latérales du chaperon, leur extrémité est fine et finement bidentée. A. STRIOLIFRONS. — Long. 7 à 8 mill. — Oblongus, convexus, casta- neus-rufus, sat nitidus, glaber ; capite lato, sat planato, subtiliter dense striolato-punetato, clypeo fere lævi, utrinque profunde emarginato, medio lobato, fere lævi, apice truncato, labro brevi, mandibulis basi crassis et supra fere tuberculatis ; antennis paulo dilutioribus et graci- libus, articulo 2° tertio haud longiore; prothorace transverso, elytris parum angustiore, lateribus rotundato, antice et postice æqualiter angustato, angulis omnibus obtusis, dorso subtiliter densissime acupunc- tato ; scutello minuto, brevissimo ; elvtris ovatis, basi truncatis et subti- liter marginatis, ad humeros obtuse angulatis, dorso densissime subti- lissime et æqualiter coriacco-punctulatis, obsoletissime costulatis ; subtus subtiliter dense punctatus ; & minor, antennis longioribus, 3/4 corporis superantibus, articulo 10° præcedenti paulo breviore, intus sinuato, ultimo elongato, simplici; £ antennis brevioribus, articulis 2 ultimis simplicibus, paulo brevioribus, elytrorum costulis indistinctis. — Na- maqua. Ce genre renferme aussi deux espèces du Cap et de Cafrerie : À. A. GRANDICORNIS. — Long. 6 mill. — Præcedenti valde affinis, si- militer coloratus, sed paulo minor, antennis validis, corpore paulo lon- gioribus articulo 2° tertio longiore, articulis 3-7 apice paulo angulatis, ultimis elongatis ; capite similiter striolato, epistomate latiore, similiter producto et truncato ; prothorace latiore, postice angustiore, angulis an- ticis minus obsoletis, posticis obtusis sed evidentibus, basi subtiliter marginata. — Cafrerie (communiqué par M. Péringuey). 2. A. FURCILABRIS. — Long. 8 mill. — Præcedentibus affinis, paulo magis convexus, dilutior, clypeo breviore, furcato, unde labro longiore, lobis antennariis magis elevatis; antennis corpore fere longioribus, crassis, fere nodulosis, articulis 4-10 intus sat fortiter impressis, articulo Coleoptères du sud de l'Afrique. 191 2° tertio paulo longiore, articulis 2 ultimis brevioribus, gracilioribus, ultimo valte acuminato ; prothorace ad angulos posticos valde obliquato, his obtusis, elytris subtilius punctato, obsolete costulatis. — Cap de Bonne-Espérance. Cette espèce ressemble à la précédente par la grandeur et la forme des antennes, mais elle est plus grande, d’une couleur moins foncée, et les antennes sont un peu noires, longues, les articles sont plus noduleux, et l’épistome est bien différent. NICANDRA, n. g. Ce nouveau genre présente une grande ressemblance avec le genre Horatoma; la tête est seulement plus petite et le corselet plus étroit. Mais il en diffère essentiellement par les tibias qui sont dépourvus, à leur extrémité, de longues épines et ne présentent qu’un petit éperon assez grêle, par les tarses assez longuement ciliés en dessous et par les antennes plus grêles, ayant les deux derniers articles un peu plus courts et un peu plus étroits que les précédents. Le corps est plus trapu que chez les Horatoma et les élvtres portent de petites côtes assez serrées, alternativement plus relevées, mais un peu variables. N. COSTULIPENNIS. — Long. 5 mill. — Ovata, convexa, piceo-brunnea, subopaca, setulis brevissimis griseis vestita, sutura, antennis, palpis pedibusque rufo-piceis ; capite subtiliter dense acupunctato, fere strigo- sulo, clypeo arcuatim sinuato, picescente, labro rufo-testaceo ; protho- race elytris angustiore, longitudine fere duplo latiore, antice vix angus- tato, lateribus vix arcuatis, dorso dense punctato-strigoso, angulis anticis acutis, posticis obtusis; elytris brevibus convexis, lateribus sat rotun- datis, humeris rotundatis, dorso densissime subtiliter asperulo-rugo- sulis, dense striolatis, utrinque intervallis 3 paulo convexis, parte reflexa ad marginem striolata et rufo-picea ; subtus cum pedibus magis picea, asperata, medio rugosius. — Namaqua. EURYCHORA ROTUNDIPENNIS. — Long. 11 mill. — Breviter ovata, nigra, nitida, capite prothoracisque lateribus fere opacis, dorso rarius, lateribus densius longe fulvo-pilosis; capite subtiliter scabriusculo, antice late sinuato ; antennnis sat gracilibus, basin prothoracis superantibus, arti- culo 3° tribus sequentibus conjunctis fere æquali, 4° sequenti paulo longiore, 5-9 paulo brevioribus, 10° paulo latiore, apice truncato, trun- catura pallida; prothorace valde transverso, lateribus foliaceo, antice 192 L. FAIRMAIRE. angustato, margine laterali leviter undulato, vix arcuato, angulis posticis productis sed obtusis; dorso medio transversim profunde impresso, lateribus leviter reticulato-asperulo ; elytris subrotundatis, apice obtusis, dorso convexis, lateribus nullo modo marginatis, nec impressis, parum dense punctatis, seriatim pilosulis, serie externa arcuata et obsolete elevata, parte reflexa convexiuscula, laxe subtiliter punctata, margine externo integro; subtus cum pedibus fere opaca, his rufo-setulosis, abdomine nitidiore. — Owambo. Cette espèce paraît voisine de la fumidula, mais les élytres sont ob- tuses et non complètement arrondies à l’extrémité, leur bord externe est entier et leur surface est brillante, finement ponctuée. GEOPHANUS PLICICOLLIS. — Long. à mill. — Cette espèce est très voi- sine du G. confusus Fahr.; elle en diffère par la forme plus étroite, le corslet moins court, avec les côtés moins aplanis, moins arrondis, les angles antérieurs plus pointus, le disque ayant de chaque côté, outre les plis médians, un pli bien marqué, assez court, l’espace entre ce pli et le bord plus lisse, le bord postérieur est lobé au milieu; les élytres sont plus longues, les deux côtes latérales plus droites, l’interne aussi forte que l’autre; la suture est presque aussi saillante que ces côtes, les épaules sont obtusément angulées ; le corps est hérissé de longs poils fauves, peu serrés, plus nombreux sur les côtés des élytres.— Owambo. 1. PsAmMoDEs RAUCUS Haag. — Long. 27 à 29 mill. — Oblongo-ova- tus, subellipticus, valde convexus, piceo-fuscus, nitidus, antennis, ore pedibusque piceolo-rufis, his opacis ; capite sat subtiliter parce punc- tato, antice paulo magis, sutura clypeali acute arcuata, labro fere trun- cato ; antennis gracilibus, medium corporis fere attingentibus ; prothorace vix transverso, elytrorum medio dimidio angustiore, lateribus rotundato, angulis posticis rotundatis, anticis obtusatis, dorso sat subtiliter parum dense punctato, lateribus densius ; elytris ovatis, apice breviter productis et obtusatis, medio marginatis, dorso dense subregulariter granato- tuberculatis, tuberculis densis, retroversis, utrinque lineas 2 vel 3 vage efficientibus, humeros haud attingentibus, intervallis subtilius parce granulatis, parte circa-scutellari et suturali fere usque ad medium sub- lævigatis, subtiliter ac obsolete impressiusculis et granulatis, parte api- cali sublævi, margine extremo subcrenulato ; subtus subtilissime aspe- rulo-punctatus, pectore medio rugato; d' abdomine segmentis 3 primis medio dense ac late rufo-velutinis. — Namaqua. Coleoptères du sud de l'Afrique. 193 Ce Psammodes paraît bien être le P. raucus Haag, Colcopt. Heît., 1875, 72 ; mais la taille est plus forte, la granulation des élytres paraît moins régulière, presque nulle le long de la suture et vers l’écusson ; en outre, les fémurs des mâles n’atteignent pas l'extrémité des élytres et les 3 premiers segments ventraux & présentent une large fascie de pubescence veloutée rousse. Les pattes sont aussi rousses, les fémurs un peu rembrunis vers l'extrémité. 2. P. ASPERULIPENNIS. — Long. 29 mill. — Præcedenti forma affinis, sed elytris minus nitidis, apice late explanato-marginatis et sat acute emarginatis, dorso subtiliter sat dense asperulis, basi lævioribus, labro, antennis pedibusque dilutius rufo-testaceis, tarsorum articulo 1° quinto vix longiore ; subtus plicatus, mesosterno asperato, abdomine subtiliter plicatulo. — Namaqua. La forme de cet insecte ressemble à celle du précédent, mais les élytres sont un peu plus élargies au milieu, couvertes de fines aspérités assez serrées, effacées vers la base; leur extrémité est assez fortement déclive et s’élargit en un rebord déprimé assez large, assez fortement échancré à la suture; le bord réfléchi est un peu concave. Je n’ai vu qu’un seul individu 9, trouvé probablement mort, ce qui expliquerait la coloration d’un roux testacé assez clair des pattes et quelques taches d’un rougeâtre obscur sur le corselet. 3. P. LONGIPES Haag, Coleopt. Heît., 1871, VII, 108. — Long. 30 mill. — Oblongo-ovatus, parum nitidus, pilosus, niger, elytris obscure ænes- centibus, antennis pedibusque piceis; capite antice vix punctato ; tho- race transverso, lateribus fere æqualiter rotundatis, modice convexo, antice profunde emarginato, angulis longe productis, vix punctulato, lateribus leviter ruguiosis ; elytris breviter ovalibus, globosis, obscure ænescentibus, postice nonnullum dilatalis, leviter excisis, granulatis, pilisque longis flavo-ferrugineis dense obtectis; epipleuris lævibus, medio longitudinaliter impressis ; subtus fere lævis, segmentis basi stri- gilatis; antennæ longiores ; pedes longissimi, femoribus omnibus valde compressis, posterioribus elytrorum apicem longe superantibus, brun- neis, parce ferrugineo-pilosis ; segmentis abdominalibus 4 primis ma- gna macula fulvo-pilosa ornatis. L’unique individu trouvé dans l’Owambo se rapporte bien à cette description, mais C’est une femelle ; les élytres n’ont pas de reflets bron- zés et présentent chacune deux lignes faiblement élevées ; les poils qui les recouvrent ne sont pas longs et sont presque effacés vers la base ; 19% L. FAIRMAIRE. tous les fémurs sont comprimés, fortement rugueux, mais les posté- rieurs ne dépassent pas l’extrémité des élytres ; ils sont presque dégar- nis de poils, les antennes sont glabres. Mais il est probable que cet individu a été trouvé mort et que les poils étaient plus ou moins tombés. TRACHYNOTUS RUFOZONATUS. — Long. 24 mill. — Oblongus, sat con- vexus, Îuscus, opacus, prothorace piceo, elytris sutura, margine laterali late, costa discoidali et utrinque vitta sat angusta rubris ; capite sat sub- tiliter dense rugosulo, clypeo paulo læviore, cum labro rufo-picescente, sutura clypeali profunda ; antennis sat gracilibus, apice rufo-piceis, ar- ticulis 3 ultimis brevibus ; prothorace longitudine haud latiore, antice et postice æqualiter angustato, lateribus subangulatim rotundatis, dorso dense rugoso, basi obsolete transversim impresso ; elytris oblongo- ovatis, ante medium dilatatis, parum dense aspero-granulatis, ad mar- ginem paulo explanatis, disco carina media sat acuta, apice tantum obliterata, vittis rubris aprce (externa excepta) conjunetis, parte epi- pleurali valde concava, subtilissime asperula; subtus subliliter dense asperulus ; d' segmentis ventralibus 2 primis (3° obsoletius) medio rufo- pubescentibus. — Namaqua. Cette espèce doit se ranger près du T. vitiger Haag; mais elle en diffère notablement par son corselet transversal, ses élytres à bandes rouges, à fines aspérités peu serrées et sa suture déprimée, seulement un peu convexe en arrière. L’unique individu de cette espèce, en très mauvais état, a sans doute été trouvé mort; aussi je n’indique sa coloration que sous toute réserve, car probablement elle est un peu différente de l’état normal. ONCOTUS PLANIUSCULUS. — Long. 7 mill, — Ovatus, parum convexus, piceo-brunneus, nitidus, subtus cum pedibus, antennis oreque casta- neus; capite sat dense punctato, antice densius, clypeo late sinuato, sutura clypeali arcuata, impressa ; antennis prothoracis basin vix attin- gentibus, articulis 4 ultimis vix crassioribus; prothorace valde trans- verso, medio elytris haud angustiore, lateribus rotundato, angulis pos- ticis late rotundato, margine postico medio recto, undique tenuiter marginato, angulis anticis sat rotundatis, margine antico late sinuato, dorso subtiliter dense punctulato; elytris brevibus, ad humeros rotun- datim angulatis, sutura paulo rufo-picescente, dorso lineato-punctatis, fere substriatis, lineis apice et lateribus haud obsolescentibus ; tibiis an- ticis apice dilatatis, extus haud angulatis. — Namaqua. Coléoptères du sud de l'Afrique. 195 Cette espèce est remarquable par sa forme déprimée, qui la différencie notablement de ses congénères ; le corselet est aussi plus fortement arrondi aux angles postérieurs, tandis que le milieu du bord postérieur reste droit. CLITOBIUS IMMARGINATUS. — Long, 7 mill. — Espèce extrêmement voisine du GC. salinicola Woll., mais bien plus grande, plus convexe, bien plus fortement ponctuée et ayant les bords latéraux du corselet à peine marginés ; le disque présente, en outre, une ligne longitudinale lisse, paraissant faiblement relevée dans sa partie antérieure, la ponc- tuation est bien plus forte ; les stries des élytres sont plus profondes et moins fortement ponctuées, les intervalles sont bien plus fortement ponctués. — Namaqua (lac N’Gami.) NEMANES, n. g. Corpus breve, valde depressum. Caput sat breve, clypeus valde emar- ginatus, labrum fere integrum ; palpi maxillares articulo ultimo securi- formi ; oculi oblongi, modice convexi, antice paulo emarginati. Antennæ basin prothoracis fere attingenies, graciles, articulis 4 ultimis paulo latioribus et brevioribus, ultimo minore, articulo 3° elongato, 2° quarto æquali. Prothorax transversus, lateribus laminatus. Scutellum breve. Elytra lata. Prosternum inter coxas sat latum, apice sat acute angula- tum, mesosternum obliquum, subimpressum, processus inter coxalis productus, apice rotundatus. Epipleuræ latæ, integræ. Pedes sat graciles, tibiæ anteriores sat latæ, intus ciliatæ, extus subtiliter denticulatæ, medio dente magno armatæ, apice dilatatæ et obtuse dentatæ, tarsi graciles, sat elongati, subtus longe setosi, tibiæ £ postice extus asperatæ et ciliatæ, calcares sat graciles, parum elongati, ungues valde graciles. La place de ce genre est difficile à préciser : il me semble se rappro- cher des Cœdius ; mais l’armature des tibias antérieurs, la forme déprimée du corps, les côtés presque foliacés du corselet, les tarses grêles ainsi que les antennes Pen séparent fortement. Les yeux sont un peu échancrés par le canthus des joues. N. EXPANSICOLLIS. — Long. 7 à 8 mill. — Sat breviter ovatus, fere planatus, piceus, nitidus, antennis, tibiis, tarsis et prothoracis margine laterali magis piceo-rufis; capite sat subtiliter dense asperato, antice rufescente ; prothorace elytris haud angustiore, longitudine paulo plus duplo latiore, antice angustato, lateribus arcuatis, explanatis, postice latius, et a disco sulco arcuato separatis, margine postico medio obso- 196 L. FAIRMAIRE. lete, utrinque fortius sinuato, angulis posticis obtusis, dorso subtilissime vix distincte sat dense punctulato; scutello minuto, triangulari, valde obtuso, lævi; elytris brevibus, ad humeros angulatim rotundatus, a medio angustatis, apice obtusis, dorso sat subtiliter striato-punctatis, striis extus obsolescentibus, externa obliterata, margine externo post humerum circumducto ; subtus cum pedibus aspero-punctatus. — Da- mara. Le faciès de cet insecte est un peu celui d’un grand Sétophagus court, avec les côtés du corselet presque foliacés, tranchants. Le genre OTHELECTA a été créé par M. Pascoe (Journ. of Entom., IF, 488) pour un insecte curieux du cap de Bonne-Espérance, qui rentre dans la tribu des Cistélides à raison des crochets tarsiens pectinés. Solier avait déjà étudié un insecte analogue dont il avait fait le genre Cylin- drothorus, mais il en avait méconnu les affinités en voulant le classer dans les Blapsides, et n’avait pas vu que les crochets étaient pectinés. L'espèce de M. Pascoe est la suivante, dont je transeris la description ci-après : OTHELECTA TORRIDA. — Long. 16 à 17 mill. — Nigra, nitida; elytris castaneis, longe et disperse pilosis. — Black, shining ; head and protho- rax closely punctured, the punctures small, but deep and distinct, ha- ving at the bottom of each a whitish secretion ; elytra brownish chest- nut, oblong-oval, rather pointed behind and much broader in the female, finely but irregularly and rather remotely punctured, and having long, dispersed black erect hairs; body beneath and legs red- dish chest-nut, closely punctured, especially on the femora ; tarsi clothed with close-set black stiffish hairs. — N’Gami. Je possède un individu de ce genre, venant aussi du lac N’Gami, et qui s'accorde, sur certains points, avec la description précédente et la planche qui la complète. La forme, la taille, la scupture de la taille et du corselet sont les mêmes; mais la coloration est d’un brun noirâtre un peu bronzé, les élytres ont des stries ponctuées peu profondes, mais distinctes, les intervalles sont un peu ridés, rugueux surtout à la base, parsemés de petits tubercules peu saillants, hérissés de longs poils noirs, peu serrés, mélangés vers la base de soies squamiformes blanchâtres, couchées. Or, ni la description ni la figure n’indiquent cette sculpture pourtant assez remarquable; aussi je crois devoir distinguer l'espèce que j'ai reçu jadis du regretté Boheman en lui donnant le nom de ce savant entomologiste : Cylindrothorus Bohemanii. — Long. 16 1/2 mill. Coléoptères du sud de l'Afrique. 197 Le C. pilosus Sol. est beaucoup plus petit (11 mill.); voici sa des- cription : Fuscus, oblongo-ovalis, punctatus, pilis griseis retrorsum reflexis nu- merosis erectisque raris concoloribus tectus. Elytris tuberculis obtusis, depressis, seriatis. Brun, légèrement roussâtre et paraissant grisâtre par les poils dont il est couvert, le plus grand nombre redressés et couchés en arrière et quelques-uns seulement entièrement redressés. Ces derniers placés sur les élytres, sur des tubercules déprimés, orbiculaires et disposés en rangées, dont quatre sur chaque élytre, composées de tubercules plus nombreux, et les autres entre les espaces formés par ces premières, à tubercules très petits et très écartés. Corps entièrement couvert de points enfoncés, serrés, plus petits sur le dos et sur l’abdomen que sur la poitrine. Antennes et pattes à peu près de la couleur du corps, les premières plus rousses à la base des articles, et les dernières également plus rougeûtres à la base des cuisses et sur les tibias. — Cap de Bonne- Espérance. Si la figure était exacte, ce qui est peu probable, le corselet serait presque carré et les élytres seraient à peine rétrécies à la base et à l’ex- trémité. Il faut très probablement reconnaître cette espèce dans la sui- vante : OTHELECTA VESTITA F. Bates, Ann. Soc. ent. Lond,, 1868, 369. — Long. 41 mill. — Dark brown, shining; clothed with decumbent, cine- reous, spinose hairs (apparently somewhat abraded in the specimen before me). Head (save a line down the centre) and prothorax closely and evenly covered with small rounded impressions, having somewhat cellulose appearance ; the latter convex, subquadrate. Scutellum not convex, somewbhat pointed behind ; a few large shallow impressions in front. Elytra convex, regularly obovate, the surface finely asperous with minute obliquely hollowed tubercles, from which arise the spinose hairs with which the surface is more or less invested, and a few similar, but much larges, dispersed tubercles, from each of which starts a long, black, erect, sctose hair. Body beneath and legs dark brown, shining ; closely and coarsely punctured (save the abdomen, which is more finely and sparingly to) and clothed, like the upper surface, with long, de- cumbent, cinereous, spinose hairs, those on the legs being finer and pale griseous ; claws of the tarsi stoutly and bluntly denticulati, the denticu- lations five in number on each branch. — South Africa. 198 L. FAIRMAIRE. L’'individu décrit par M.F. Bates était probablement dans un assez mauvais état. Je dois à l’obligeance de notre collègue M. Péringuey la communication de deux individus très frais, ce qui me permet de com- pléter la description précédente. Le corps est couvert d’une pubescence couchée, formant des taches oblongues d’un cendré clair, alternées de parties plus sombres, avec des bandes très vagues et même des côtes très légères ; il y a, en outre, des points piligères très écartés, un peu granuleux, donnant naissance cha- cun à une soie noire dressée; enfin, la pubescence est mêlée, surtout latéralement, de soies pâles assez nombreuses, hérissées à la base, plus couchées vers l'extrémité. MyYLaABRIS HÆMACTA. — Long. 28 mill. — Nigra, nitida, nigro-pilosa, elytris vitta communi transversa paulo ante medium flava, parte fere dimidia posticali rubra, a vitta præcedenti vitta nigra sat anguste sepa- rata, vitta apicali nigra, intus sinuata, antennis flavis, articulis à primis nigris, ceteris paulo crassioribus, ultimo ovato-acuminato ; capite dense punetato, antice densius, inter oculos transversim impresso, vertice medio obsolete carinulato ; prothorace paulo transverso, antice sat abrupte angustato, dorso fortiter ac dense punctato, inæquali, antice utrinque profunde impresso, medio sat obsolete triimpresso, basi medio obsolete marginata ; scutello truncato dense nigro-piloso ; elytris amplis, apice paulo dehiscentibus et rotundatis, dense sat subtiliter rugulosis, punctatis, apice rugosulis, utrinque nervulis 3 vix elevatis; subtus dense nigro-pilosa, pedibus validis, nigro-pilosis, tibiis anticis intus breviter griseo-pilosis. — Namaqua. Paraît très voisin du M. myops, mais ce dernier est très allongé, le front est caréné en avant, ici C’est au sommet; le dernier article des palpes est sécuriforme, tronqué, ici oblong et tronqué ; les antennes sont grêles, ici épaisses ; le corselet a un tubercule lisse, relevé en T derrière le col, ici, au milieu de la base, une courte et fine carène et, en avant, une profonde impression de chaque côté du corselet, qui présente sur les côtés, en arrière, # ou à granulations ou petits tubercules lisses ; enfin, dans notre espèce, il n’y a pas de taches à la base des élytres, la grande tache postérieure est rougeâire, passant au jaune le long de la bande noire médiane, les nervures sont très peu saillantes, la médiane n’est nullement renflée à la base ei les épaules sont médiocrement relevées. C’est peut-être une variété du #y0ps, mais fort remarquable. Coléoptères du sud de ” frique. 199 MICROGERUS SUBCAUDATUS Gerst., Peter’s Reis., 308, pl. 18, fig. 9. — Long. 24 mill. — Niger, ndumento griseo dense vestitus, capite ros- troque canaliculatis, thorace inæqualiter rugoso, pone medium sub- ampliato, elytris punctato-striatis, crista obliqua posteriore trituberculata instructis, apice mucronatis. — Damara. La description de M. Gerstäcker convient assez bien à notre insecte ; mais il a sans doute décrit un mâle, qui est plus étroit que mon exem- plaire et bien plus petit (24 mill. sur la planche, 18 dans le texte). Le rostre est fortement échancré à l'extrémité et couvert d’un enduit qui recouvre tous les points ; la tête a 2 tubercules au-dessous de chaque œil; le corselet est fortement tuberculé, il a notamment une rangée de 6 tubercules en avant, il est un peu étranglé en avant et à la base et les côtés s’élargissent au milieu en un tubercule saillant, suivi en arrière d’un autre moins saillant; les élytres sont très tuberculées, avec des lignes de gros points peu enfoncés; au milieu, près de la suture, il y à 2 tubercules un peu plus gros, assez rapprochés, couverts d’un enduit velouté plus foncé; les côtés réfléchis sont couverts de gros points en- foncés formant des lignes régulières ; à l'extrémité se trouvent 2 petites dents assez courtes, le bord est légèrement sinué en dehors. ANOSIUS, n. £. Ce nouveau genre, voisin des {phisomus, en diffère par les antennes moins grêles, le funicule à articles plus courts, le 4° plus long que le 2, la massue plus ovalaire, moins acuminée, par le rostre moins fortement échancré à l'extrémité, avec les mandibules plus épaisses, non falciformes, et par le corselei non globuleux, coupé droit au bord postérieur, qui déborde un peu les élyires, avec les angles postérieurs assez pointus et saillants en arrière; l’écusson est triangulaire, aigu, les élytres sont allongées, à peine élargies au milieu. Le 1® article des iarses antérieurs est plus épais que le suivant, le 3° est fortement échan- cré en dessus, mais légèrement sinué en dessous. A. ANGUSTULUS. — Long. 6 mill. — Elongatus, subcylindricus, late- ribus paulo compressus, fuscus, squamulis cinereo-carneis dense ves- titus et squamulis Ssmaragdulis parce sparsutus, antennis rufis, clava obscure griseo-sericea, subtus cum pedibus squamulis carneo-aurosis variegatus, tarsis piceis ; capite rostroque medio sat subtiliter sulcatulis, hoc fere parallelo, planato, apice parum emarginato, mandibulis exsertis sed obtusis; oculis ovatis, Sat Convexis; antennis sCapo apicem versus 200 L. FAIRMAIRE. crassiore, medium oculorum attingente, funiculi articulo 4° sequente longiore; prothorace fere quadrato ; elytris paulo latiore, lateribus pa- rum rotundato, antice vix angustiore, basi marginato et utrinque levis- sime sinuato, angulis posticis acutis, retroversis, dorso medio sulcato ; scutello acute triangulari; elytris oblongis, medio vix ampliatis, basi transversim paulo plicato-elevatis et ad humeros extus angulatis, apice obtusis, dorso substriato-punctatis, striis suturam versus et apice pro- fundioribus, intervallis planis ; subtus cum pedibus squamulis auroso- carneis sparsutus, femoribus anticis sat inflatis, tibiis anticis apice piceis, intus denticulatis et spinis aliquot munitis. — Owambo. GNATHOLEA PICICORNIS. — Long. 47 mill. — Elongata, subparallela, brunnea, nitidula, maculis fulvo-villosis ornata et in prothorace sub- vittata ; capite sat dense villoso, inter antennas sulcato, antice plaga rufescente læviore, nitidiore, transversim impresso; antennis Corpore multo longioribus, piceolo-rufescentibus, subtus villosis, basi rugoso- punctatis, articulo 3° quarto paulo longiore, ceteris subæqualibus ; pro- thorace paulo transverso, medio elytris haud angustiore, antice et postice æqualiter angustato, lateribus leviter rotundatis, angulis anticis valde rotundatis, posticis obtuse rotundatis, dorso sat dense punctato, paulo rugosulo, medio linea longitudinali lævi, postice obliterata, latiore et medio obsolete sulcatula, disco antice utrinque tuberculo polito signato ; scutello semi-rotundo, dense villoso; elytris ad humeros sat angulatis, apice abrupte rotundatis, subtruncatis, angulo suturali inermi, sat for- titer et sat dense punctato-rugosis, disco medio utrinque bicostatis, costis medio breviter politis, pallide testaceis, lævibus, elytris basi callo simili sed paulo breviore ornatis; subtus magis castanescens, nitidior, minus dense villoso, pectore abdominisque basi rugose-punctatis abdo- mine minus fortiter punctato. — Owambo. Cet insecte ressemble au G. eburifera, du Cambodge; il en diffère par le corselet plus arrondi sur les côtés et aux angles antérieurs, les deux reliefs placés plus en avant, la villosité formant des bandes chez les individus frais, les élytres dépourvues de granulations lisses, ayant au milieu du disque deux côtes rapprochées, ornées au milieu d’un relief lisse, pâle, avec une autre côte à la base; l’angle sutural n’est pas épi- neux. SIGRISMA, n. g. Caput breve, inter oculos cristatum. Oculi acute emarginati. Antennæ crassiusculæ, basin prothoracis haud attingentes, articulis 6 ultimis Coléoptères du sud de l'Afrique. 201 crassioribus, 2 tertio vix distincte breviore. Prothorax basi constrictus, lateribus angulatus. Coxæ antice subconicæ, contiguæ, tarsorum ungues basi liberi. Ce genre présente la plus grande analogie avec les Crioceris; il en diffère par le corps plus étroit, plus parallèle, moins convexe, les yeux moins gros, bien plus écartés, les antennes plus courtes, n’atteignant pas la base du corselet, à 2° article moins court, le 1°" segment de lab- domen seulement un peu plus long que le 2°, les pattes plus courtes et le 3° article des tarses profondément échancré en dessus, à peine sinué en dessous. La sculpture de la tête est aussi très remarquable. S. TUBERIFRONS. — Long. 6 mill. — Oblonga, sat convexa, piceo- nigra, nitida, prothorace rufo, vitta media nigra, ad marginem anticum dilatata, elytris utrinque vitta discoidali flava, lata, basi angustata, pos- tice apicem haud attingente; capite brevi, grosse rugoso-punctato, utrinque oblique cristato, cristis antice fere coeuntibus, clypeo medio paulo compresso-elevato; antennis nigris, opacis, basi magis piceis ; prothorace transverso, medio elytris haud angustiore, lateribus sat for- titer obtuse angulato, postice constricto-sinuato, angulis posticis obtuse reclis, dorso medio grosse punctato, lateribus multo tenuius et paulc inæqualiter, margine antico Îere lævi, basi transversim leviter impresso et utrinque læviore ; scutello triangulari, apice obtuso ; elytris parallelis, ad humeros sat rotundatis, apice conjunctim rotundatis, dorso fortiter substriato-punctatis, intervallis vix convexiuseulis, fere lævibus ; pedi- bus brevibus, femoribus crassis, segmento ventrali 1° secundo tantum paulo longiore. — Owambo. CAMPTOLENES OPACULA. — Long. 7 mill. — Oblonga, convexa, postice haud attennuata, nigra, argenteo-sericans, prothorace elytrisque testaceo- rufis, illi subopaco, maculis à nigris (.*.+), 2 lateralibus posticis majo- ribus, elytris opacis, utrinque maculis à (1, 2, 2, superposés) nigris signatis; capite summo lævi, inter oculos parce subtiliter punctulato, clypeo sinuato et medio leviter impresso ; antennis nigris, griseo-pubes- centibus, articulis 3 primis obscure rufescentibus ; prothorace transverso, antice angustato, lateribus a basi arcuatis, angulis posticis obtuse rectis, dorso subtilissime, in maculis posterioribus evidentius punctato; scu- tello triangulari, indistincte punctulato ; elytris modice dense punctatis, sat subtiliter rugosulis, suturam versus substriatulis. ?. — Owambo. Ressemble au C. Raffrayi Lef., d’Abyssinie; mais ce dernier est plus (1888) 4% 202 L. FAIRMAIRE. — Coléoptères du sud de l'Afrique. fortement ponctué, présente, sur le corselet, trois taches noires, dont la médiane allongée, et, sur les élytres, deux taches à la base et une bande transversale au milieu. AULACOPHORA STERNALIS. — Long. 7 1/2 mill. — Ovata, convexa, ni- tida, flava, elytris fuscis, vitta lata ante medium transversa et utrinque ante apicem macula rotunda flavis, metasterno pedibusque brunneo- castaneis ; Capite inter oculos transversim sulcato, labro mandibulisque fuscis ; antennis gracilibus; prothorace fere lævi, transversim valde sulcato ; elytris post medium ampliatis et marginatis, subtilissime dense punctulatis ; subtus lævis. — Owambo. Ressemble beaucoup à PA. oculata Karsch ; mais cette dernière est un peu plus petite, notablement plus étroite, les élytres ne sont ni élargies ni marginées après le milieu, le corselet est plus étroit, non arrondi sur les côtés, avec un point noir dorsal; l’écusson est d’un brun foncé, le dessous est d’un jaune unicolore, l'abdomen est assez finement mais densément ponctué, la bande brune basilaire des élytres est coupée presque droit en arrière, tandis que la bande brune post médiane est fortement arrondie en avant. MONOLEPTA TRICOLOR. — Long. à mill. — Ovata, convexa, rubra, ely- tris utrinque plaga magna basali nigra, a margine externo anguste sepa- rata, maculam albidam subtransversam includente, et postice macula albida majore annulo nigro late circumdato signatis, ore pectoreque nigris, pedibus antennisque fuscis, griseo-pubescentibus, his basi lævi- gatis; Capite lævi, supra antennas transversim sulcato, antennis arti- culis 2 3°que subæqualibus, conjunctis quarto æqualibus ; prothorace valde transverso, elytris angustiore, antice valde angustato, lævi, subti- liter marginato; elytris ovatis, ad humeros sat rotundatis, apice sepa- ratim rotundatis, sed angulo suturali obtuso, dorso vix perspicue subtilissime punetulatis ; subtus lævis. — Owambo. Je n’ai vu qu’un seul individu de cette jolie espèce, qui semble très voisine de M. bioculata Fab. : Antennæ nigræ, basi ferrugineæ. Caput et thorax glabra, nitida, testacea immaculata. Elytra testacea, maculis duabus magnis albis, quarum anterior puncto antico nigro, posterior pone medium annulo nigro cincta. Tibiæ fuscæ. La coloration des antennes, de la poitrine et les taches antérieures des élytres sont assez différentes. ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES 21e Mémoire (1) Par M. Eucine SIMON. (Séance du 12 octobre 1887.) XXIX Descriptions d'espèces et de genres nouveaux de l'Amérique centrale et des Antilles FAM. Attidsæ. 4. HOMALATTUS PHOENICEUS, sp. nov., &. — Long. 7,5 mill. — Cepha- lothorax niger, valde coriaceus, supra læte rufo-coccinco dense pubes- cens, in lateribus et in declivitate posteriore parcius albido-pilosus. Pili oculorum cinerei pauci et longi. Abdomen læte rufo-coccineo pubes- cens, in parte basali vitta longitudinali, in parte altera lineis exillimis transversis 3 vel 4 albis flavisve decoratum. Venter sternumque nigra, parce albo-pilosa. Chelæ latissimæ, subquadratæ, fusco-rufescentes, an- tice ad basin vitta transversa albo-nivea ornatæ. Pedes antici fusci, me- tatarso tarsoque fulvis, femore supra albido-piloso, tibia inferne longe et crebre nigro-ciliata. Reliqui pedes obscure fulvo-ravidi, superne albido-pilosi et subannulati. Pedes-maxillares breves et debiles, fusci, nigro setosi, tibia patella breviore, extus apophysi apicali acutissima et valde curvata instructa, tarso angusto, bulbo simplici. ®. Long. à mill. — Cephalothorax, facies abdomenque pube fulvo- virescenti omnino obtecta. Abdomen lineis transversis exilibus albis ornatum. Chelæ in parte basali crassissime albo-pubescentes, in parte apicali subglabræ. Pedes-maxillares leviter depressi, obscure fulvi, crasse albo-pilosi. — Mexique. 2. HABROCESTUM LOCUPLES, Sp. n0V., ®. — Long. 6 mill. — Cepha- lothorax niger, parte cephalica in medio squamulis cinereo-æneis, utrinque et antice prope oculos squamulis majoribus lætissime purpureo- aureis vestita, parte thoracica squamulis aureis et præsertim viridi-mi- (1) Voir, pour les mémoires 1 à 20 (n°° 1 à XXVIII), Annales 1873 à 1887. Ann, Soc, ent. Fr. — Octobre 1888, 20% E. SIMON. cantibus crebre obtecta. Pili oculorum supra viridi-micantes, infra oculos fulvo-rufescentes, pauci et breves. Pili clypei parum densi, squa- miformes et albidi. Oculi antici inter se subcontigui. Clypeus oculis anticis latior. Abdomen (valde detritum) supra lætissime aureo-viridi et purpureo subtus albo-opaco crebre squamulatum. Sternum nigrum, parce albo-pilosum. Chelæ obscure fuscæ, prope basin squamulis viri- dibus paucis ornatæ. Pedes-maxillares fusci, femore dilutiore, patella supra dense viridi-squamata, reliquis articulis nigro-setosis. Pedes breves et robusti, obscure fulvo-rufescentes, albido-squamulati, femo- ribus ad apicem late infuscatis et subannulatis. — San-Domingo. À speciebus europæis præsertim differt tegumentis squamulis ves- titis. 3. MOGRUS CEPHALOTES, Sp. n0v., ® (pullus). — Long. 7 mill. — Cephalothorax niger, albo flavoque pubescens, latus brevissimus et altus, parte thoracica area oculorum vix longiore et postice fere abrupte declivi. Pili oculorum sordide albidi sed supra et infra oculos nivei. Pili clypei sordide albidi longissimi. Spatium inter oculos laterales et medios anticos diametro lateralium latius (fere ut in Euryatllo Th.). Ab- domen late ovatum, fusco-lividum, albo-pilosum (?), testaceo-variatum : antice maculis ovatis binis parallelis, in medio linea transversa valde arcuata, dein vitta longitudinali valde pennata, postice linea transversim arcuata. Pedes-maxillares fulvi, crasse albo-pilosi et ciliati, tarso inferne nigricanti-piloso. Pedes obscure fulvo-olivacei, fusco-variegati et sub- annulati, antici, tarsis exceptis, infuscati, cuncti validissime aculeati, tibiis anticis aculeo dorsali atque aculeis lateralibus biseriatis et intus et extus instructis. — Haïti. Sp. cephalothorace brevissimo et pedibus validissime aculeatis insi- gnis. Genus DYNAMIUS, nov. gen. Jotus Peckham, Proceed. Nat. Hist. Soc. Wisc., 1885, p. 71 (non L. Koch). Cephalothorax altissimus, subparallelus vel postice parum dilatatus, parte cephalica fere plana valde declivi, thoracica validissime declivi. Oculi antici subcontigui in linea sat recurva. Area oculorum postice quam antice paulo angustior et postice cephalothorace non multo an- gustior. Oculi ser. secundæ fere in medio, inter laterales anticos et pos- ticos, siti. Oculi ser. tertiæ lateralibus vix minores, convexi. Clypeus altus, saltem in mare, dimidio oculorum mediorum latior. Chelarum mar- gines mutici, unguis brevis ad basin valde incrassatus. Pars labialis Arachnides de l’Amerique centrale et des Antilles. 205 non multo longior quam latior, valde attenuata. Laminæ, saltem in mare, extus obtusissime angulatæ. Pedes 11, 1v, 1, 11, fere ut in Zenodoro, sed plerumque in et 1v longitudine parum inæquales. Gen. Zenodoro Peckham (— Ephippus Thorell ; Epicalus E. Sim.) affinis, præsertim differt chelarum marginibus omnino muticis (in Zeno- doro margine inferiore minutissime unidentato, superiore 2 vel 4-den- tato), parte cephalica plana et pedibus 3 paris non multo longioribus quam pedibus 4i paris. Type : D. opimus Peckham, loc. cit. (Jotus), du Guatemala. Appartiennent probablement à ce genre : Evophrys (Corythalia) la- tipes C. Koch (Ar., XII, p. 234, fig. 1269), du Brésil; Attus heliopha- noides Taczanowski (Hor. Soc. ent. Ross., 1872, p. 78), de la Guyane ; Ephippus americanus Keyserling (Verh. z. b. Ges. Wien, 1885, p. 506), de l’Utah, etc. — Genre très nombreux dans l'Amérique du Sud ; nous en possédons plus de quinze espèces du Brésil. k. DYNAMIUS ELEGANTISSIMUS, Sp. n0V., $. — Long. 6 mill. — Cepha- lothorax sat elongatus, fuscus, obscure fulvo-squamulatus, parte cepha- lica utrinque, prope oculos posticos, macula triangulari læte aureo- squamulata, parte thoracica vittis latis, postice convergentibus, antice micantibus, postice sensim albido-squamulatis, notatis. Pili oculorum et clypei pauci albidi. Abdomen oblongum, in parte prima latissime rufo in parte altera pallide roseo squamulatum, in parte apicali vittis duabus nigris longitudinalibus et parallelis extus emarginatis apice attenuatis aique acutis decoratum, subtus obscure testaceum, parce albido- squamulatum. Sternum fuscum, albido-pilosum. Chelæ nigræ, nitidæ, haud striatæ, parce albido-squamulatæ. Pedes obscure fulvo-rufes- centes, tarsis fulvis et albido-squamulatis, squamulis aureis paucis, præ- sertim in coxis et patellis, ornati. Pedes-maxillares fulvo-rufescentes, patella supra lætissime viridi-aureo-squamulata, articulis reliquis sim- pliciter pilosis. Area vulvæ mediocris, fere rotundata, antice impressa. — San-Domingo. Fan. Lycosidæ. SUBFAMILIA Dolomedinæ. Genus SOSIPPUS , nov. gen. Dolomedes C. Koch, Ar., XIII (ad part. oblongus). Cephalothorax sat longus, parte cephalica haud elevata, thoracica pos- 206 , SIMON. tice longe declivi, stria longa. Oculi antici sat magni subæqui, vel medii paulo minores, bene et fere æque disjuncti, in linea leviter procurva, Oculi postici maximi, in linea recurva (ut in Dolomede), medii latera- libus fere 4/3 majores. Oculi medii trapezium latius quam longius for- mantes, postici anticis plus triplo majores et spatium transversum linea oculorum quatuor anticorum parum brevius occupantes (ut in Lycosis, subgen. Trochosa). Clypeus paululum retro-obliquus, oculis anticis vix duplo latior. Chelæ robustæ, margine inferiore sulci dentibus quatuor contiguis (1 et 4 reliquis paulo minoribus) armato. Pars labialis evidenter longior quam latior, lævissime attenuata et truncata, dimidium lamina- rum paululum superans. Pedes longi, versus extremitates graciles ut in Anoteropi, tarsi metatarsique quatuor anteriores longe et parum dense scopulati. Mamillæ superiores inferioribus longiores, articulo ultimo conico. Type : S. oblongus CG. Koch (Dolomedes), de Montevideo. Ce genre a les plus grands rapports avec le genre Diapontia Keyser- ling, du groupe des Lycosinæ, et il est possible que plusieurs des espèces décrites par Keyserling lui appartiennent. Indépendamment du nombre des dents à la marge inférieure des chélicères (1), il en diffère encore par les yeux antérieurs plus espacés et en ligne plus courbée en arrière, avec les médians un peu plus petits que les latéraux. 5. SOSIPPUS MEXICANUS, $.— Long, 45,5 mill.—Cephalothorax fusco- olivaceus, pilis albidis longis, lineas radiantes parum regulares desi- gnantibus, vestitus, vitta marginali testacea albo-pilosa cinctus, regione oculari et facie parce aurantiaco-pilosis. Abdomen oblongum, postice acuminatum, fusco-olivaceum, pallide fulvo-nitido-pubescens, vitta latis- sima nigra obscure rufescenti-pilosa, lineis exilibus arcuatis flavis 4 vel à sæpe interruptis transversim secta, ornatum, subtus omnino fulvum et fulvo-nitido-pubescens. Sternum pallide fusco-olivaceum. Chelæ nigræ, nitidæ, parce nigro-setosæ. Pedes obscure fulvo-rufescentes, femoribus tibiisque olivaceo-variatis et subannulatis. Fovea vulvæ oblonga, longior quam latior, Carina rufula angusta sed postice triangu- lariter dilatata et utrinque lobo semi-circulari nigro limitata, longitudina- liter secta. — Mexique. (1) Pour nous, le principal caractère de la sous-famille des Dolomedineæ est d’avoir constamment 4 dents à la marge inférieure des chélicères ; chez les Lycosinæ, il y en a 2 ou 3; chez les Piszurinæ (comprenant les Podoph- thalma), il y en a toujours 3. Arachnides de l'Amérique centraie et des Antilles. 207 SUBFAMILIA Pisaurinæ. Genus SALTUINUS, nov. gen. Dolomedes C. Koch, Ar., XIV, 1848 (ad part. marginellus). Id. Keyserl., Spinn. Amer. Cit., 4880 (ad part.). Cephalothorax sat humilis, brevis et latus, utrinque ample rotundus, supra subplanus, sed ad marginem posticum abrupte declivis fere ut in Heteropoda. Oculi antici in linea leviter procurva, medii lateralibus majores. Oculi postici æqui, anticis majores, in linea recurva (multo minus quam in Pisaura). Area mediorum trapeziformis haud longior quam latior, medii postici anticis majores. Clypeus planus vel leviter depressus, paululum proclivis, longitudinem areæ oculorum mediorum saltem æquans. Pars labialis longior quam latior, paululum attenuata et obtuse truncata, dimidium laminarum circiter attingens. Chelæ in mare paululum compressæ et extus carinatæ, margine inferiore dentibus tribus inter se remotis, margine superiore dentibus tribus, primo mi- nore et a reliquis sat longe remoto, instructis. Pedes sat longi et robusti, sed metatarsis tarsisque gracilibus, 1v, 11, 1, m1. Metatarsus 1v tibia vix longior. Patellæ cunctæ aculeo apicali et sæpe aculeis lateralibus ar- matæ. Type : S. marginellus CG. Koch (Dolomedes), du Mexique et de la Guyane. Appartient probablement à ce genre : Dolomedes scapularis G. Koch, de Louisiane. — Nous en possédons une autre espèce de l’Orénoque : 6. SALTUINUS SCOPARIUS, Sp. nov., d. — Long. 41 mill. — Cephalo- thorax vix longior quam latior, utrinque ample rotundus, fulvus, pallide lurido pubescens, vitta marginali latissima et valde dentata paulo obscu- riore sed vix expressa notatus. Oculi antici parum separati, medii ma- jores et inter se remotiores. Clypeus area oculorum mediorum latior, planus, utrinque macula lata niveo-pilosa ornatus. Abdomen læte fulvo- cervino pubescens, vitta marginali punctata et punetis dorsalibus bis- eriatis argentco-pilosis ornatum. Venter omnino albo-pubescens. Chelæ fulvæ, læves, leviter depressæ et divaricatæ, extus crasse et longe albo- hirsutæ et prope apicem acute carinatæ, Sternum, partes oris pedesque omnino lurida. Pedes longissimi, versus extremitates gracillimi, coxis anticis ad apicem crasse et crebre cinereo-setosis, aculeis nigris sat robustis et longis, patellis cunctis aculeo apicali unico tantum ar- 208 E. SIMox. matis. Pedes-maxillares fulvi; femore valde aculeato ; patella parum longiore quam latiore, aculeo apicali setiformi longissimo munita ; tibia patella breviore, latiore quam longiore, valde aculeata, apophysibus exterioribus binis instructa : apophysi prima sat brevi perpendiculari et obtusa, apophysi altera longissima antice directa et arcuata, in parte basali validissime compressa et lamellosa, in parte apicali aciculata et nigra; tarso maximo, reliquis articulis cunctis haud breviore, lato et depresso sed longe attenuato et extus late canaliculato ; bulbo maximo, maxime complicato, lamina plana styloque liberis longis laxe muricatim intortis munito, — Mariquita (Orénoque). FAM. Sparassidsæ. SUBFAMILIA Hemiclæinæ. Genus LAURICIUS, nov. gen. Cephalothorax fere ut in Hemiclæa, sed paulo crassior, stria media thoracica profundissima et longa, radiantibus, præsertim cephalicis, bene expressis. Oculi postici in linea lata, evidenter recurva, medii lateralibus multo minores et a lateralibus quam inter se evidenter remo- tiores. Oculi antici in linea angustiore et subrecta (vix procurva), medii lateralibus majores et a lateralibus quam inter se remotiores. Area me- diorum trapeziformis, latior quam longior. Clypeus oculis anticis duplo angustior. Chelæ et pars labialis ut in Hemiclæu. Laminæ apice crassiores et minus divaricatæ. Sternum ut in Rebilo. Pedes fere ut in Hemiclæa (4, 1-2, 3 vel 4, 2, 1, 3), sed numerose aculeati, coxis minus longis, tarsis Cunctis et metatarsis anticis usque ad basin crebre scopulatis. Ungues tarsorum valde curvati et in parte basali ut in Hemiclæa Rogen- hoferi (4) dentati. Mamillæ inferiores transversim parum separatæ, ma- millæ superiores inferioribus paulo graciliores et paulo longiores. 7. LAURICIUS HEMICLÆINUS, Sp. uov., $. — Long. 18 mill. — Cepha- lothorax obscure fusco-rufescens, lævis, pilis longis simplicibu; pallide fulvis vestitus. Abdomen valde depressum, oblongum, antice obtuse truncatum, postice obtusum, fusco-testaceum, pilis flavis et setis nigris validis vestitum, supra vitta obscuriore parum expressa postice sensim ampliata et leviter flexuosa notatum. Chelæ nigræ, læves, valde nigro- (1) Chez H. plagusia et plusieurs autres espèces, les griffes tarsales sont entièrement mutiques. Arachnides de l'Amérique centrale et des Antilles. 209 hirsutæ. Sternum fulvo-rufescens nitidissimum. Partes oris obscure fuscæ. Pedes fulvo-rufescentes, antici, præsertim metatarsis et tarsis, valde infuscati, longe setosi et aculeati. Tibiæ anticæ inferne 3-3, meta- tarsi 2-2 longe aculeati et tibiæ aculeis interioribus tribus similibus ins- tructæ. Plaga vulvæ plana, nigra, subrotunda vel obtusissime quadrata, antice leviter emarginata, impressionibus binis latis parum profundis et postice plagula media rufula subtriquetra notata, — Mexique : Ciudad (Forrer). FAM. Hrassidse. SUBFAMILIA Corinnincæ. Genus XEROPIGO Cambr., Proceed. zool. Soc. Lond., 1882. Olios Cambr.., loc. cit., 1869 (ad part. 0. tridentiger). 8. XEROPIGO SCUTULATUS, Sp. n0V., d. — Long. 10,5 mill. — Cepha- lothorax obscure fuscus fere niger, subtilissime coriaceus, fulvo-pubes- cens. Oculi postici æqui, medii a lateribus evidenter latius quam inter se remoti, spatio diametro oculi haud duplo latiore sejuncti. Oculi an- tici parum disjuncti, in linea validissime procurva, medii lateralibus non multo majores. Clypeus oculis anticis haud latior. Abdomen oblon- gum, atro-testaceum, fulvo-cinereo pilosum, in parte prima scuto an- gusto rufulo et coriaceo obtectum, in parte altera maculis testaceis parvis biseriatis ornatum, subtus dilutius. Sternum fusco-rufescens nitidum. Chelæ robustæ, fere nigræ, versus apicem sensim dilutiores et rufescentes, nitidæ, transversim subtilissime et parce striolatæ. Pedes longi, versus extremitates graciles, pallide fusco-rufescentes, femoribus ad basin tarsisque dilutioribus. Tibia 1 inferne aculeis sat longis 4-4, tibia 11 3-3, metatarsi 1 et 1 2-2, armati, tibiæ mi etiv inferne 3-3 et utrinque 2 aculeatæ (tibia 1v interdum intus triaculeata), tibia 11 in parte apicali aculeo dorsali unico munita sed tibia 1v aculeo dorsali carens. Pedes-maxillares graciles fulvo-rufuli, tarso leviter infuscato ; femore leviter curvato, versus basin compresso, supra, in parte apicali, 1-2 acu- leato ; pc'ella longiore quam latiore, parallela, intus uniaculeata ; tibia patella longiore, ad basin paulo graciliore, versus apicem leviter incras- sata, extus ad apicem paululum depressa, marginata atque ad angulum inferiorem apophysi inæqualiter bifida armata : ramulo inferiore brevi obtusissimo et depresso, ramulo superiore multo longiore, gracillimo et sinuo0so ; tarso anguste et longe oblongo; bulbo longe ovato. ©. Mari fere similis. Pedes breviores. Abdomen haud scutatum, ma- 240 E. SIMON. cularum testacearum seriebus duabus ornatum. Vulvæ plaga magna, nigra, nitida, transversim semi-cireularis, antice foveis binis parvis et subgeminatis notata. — Guadeloupe. 9. CREUGAS GINNAMIUS, sp. nov., ©. — Long. 10,6 mill. — Cephalo- thorax crassus, convexus, niger, crebre et sat tenuiter coriaceo-rugosus, pilis flavidis plumosis et brevibus vestitus. Oculi postici in linea subrecta, mediocres, æqui, medii a lateralibus quam inter se remotiores sed spatio diametro oculi duplo latiore sejuncti. Oculi antici appropinquati, medii lateralibus saltem duplo majores et mediis posticis plus duplo majores. Clypeus oculis anticis duplo latior. Abdomen oblongum, supra fuscum dense et breviter fulvo-cervino pubescens, subtus paulo dilutius. Ster- num fusco-rufescens, crebre rugoso-reticulatum. Chelæ robustissimæ, nigræ, valde et dense rugosæ. Pedes fusco-rufescentes. Tibiæ anticæ aculeis sat brevibus 6-6, metatarsi aculeis 2-2 armati. Area vulvæ fovea profunda, paulo longior quam latior, antice leviter attenuata et obtusa, postice truncata et marginata, notata. — Mexique. SUBFAMILIA Gteninzæ. 10. LEPTOCTENUS BYRRHUS, Sp. n0V., ?. — Long. 11 mill — Cepha- lothorax fulvo-rufescens, parie cephalica utrinque leviter infuscata, parte thoracica vittis duabus latissimis dentatis et lineis radiantibus obscurioribus oblique sectis notata, pallide fulvo-pubescens, regione oculorum infuscata. Oculi medii antici posticis plus triplo minores, late- rales antici minutissimi ovato obliqui. Clypeus oculis anticis paulo angustior. Abdomen oblongum, fulvo-cinereum, supra paululum infus- catum flavido-pubescens. Sternum partes oris pedesque fulvo-rufes- centia. Pedes parum longi, parum dense scopulati. Chelæ pallide fusco- rufulæ, valde hirsutæ. Plaga vulvæ magna, convexa, fulva, versus marginem infuscata, latior quam longior, utrinque ample rotunda, antice breviter et anguste producta subappendiculata. — Mexique. SUBFAMILIA Clubioninæ. Genus STROTARCHUS, nov. gen. Cephalothorax breviter ovatus, sat Convexus, parum attenuatus, stria media thoracica profunda et sat longa impressus. Oculi postici in linea subrecta, medii a lateralibus quam inter se paulo remotiores. Oculi an- tici parum et æque distantes, in linea plane recta, medii lateralibus Arachnides de l’ Amerique centrale et des Antilles. 211 multo majores. Area mediorum subquadraia. Clypeus oculis mediis an- ticis haud angustior vel paulo latior. Partes oris ut in Clubiona. Chelæ margine inferiore dentibus binis inter se remotis armato. Pedes longi et sat graciles, parce aculeati, sed metatarsi cuncti aculeis plurimis mu- niti. Metatarsi haud scopulati, tarsi leviter scopulati apice crasse fasci- culati. Mamillæ superiores longe biarticulatæ, articulo basali cylindrato mamillis inferioribus longiore, articulo apicali basali multo longiore, gra- ciliore, attenuatissimo et longe ciliato ut in Hersilia. Clubionæ sat affinis sed armatura pedum et imprimis structura ma- millarum eximie differt. 11. STROTARCHUS NEBULOSUS, Sp. n0v., ®. — Long. 13 mill. —- Cepha- lothorax fusco-rufescens, postice sensim dilutior, lævis, nitidus, simpli- citer et parum dense fulvo-pubescens. Oculi postici parvi æqui, medii spatio diametro oculi plus duplo latiore sejuncti. Oculi antici æquidis- tantes, medii rotundati, laterales mediis saltem 1/3 minores, elongati et obliqui. Abdomen ovatum, fulvo-cinereum, parum dense fulvo-pubes- cens, mamillæ testaceæ. Chelæ robustæ et longæ, fere nigræ, fere læves, parce setosæ. Sternum fulvum. Parties oris fuscæ. Pedes longi, versus extremitates graciles, luridi, metatarsis tarsisque leviter infuscatis. Tibiæ et metatarsi antici aculeis inferioribus brevibus 3-3 et aculeis inte- rioribus minutissimis paucis armati. Patellæ cunctæ muticæ. Tibiæ me- tatarsique postici numerose aculeati, tibiæ in parte apicali aculeo dorsali unico munitæ. Area vulvæ magna, rufula, antice fovea testacea maxima transversim semi-Circulari, postice plaga subquadrata testacea tenuiter fusco-marginata, notata. — Mexique : Presidio. FAM. Æorepsidéæ. Genus ZOROCRATES, nov. gen. Cephalothorax sat convexus ut in Zoropsi. Oculi postici sat magni, æqui, in linea leviter procurva, medii a lateralibus quam inter se multo remotiores. Oculi antici in linea recta vel parum procurva, fere æquales, parum et fere æque distantes. Clypeus oculis anticis plus duplo latior. Chelarum margo inferior dentibus tribus æquis et subcontiguis armatus. Partes oris, sternum, pedesque ut in Zoropsi sed pars labialis paulo longior et tibiæ anticæ aculeis inferioribus 4-4 vel 5-5 tantum armatæ. A Zoropsi præsertim differt linea oculorum postica haud recurva sed procurva et oculis anticis subæqualibus. 212 E. SIMON. 12. ZOROCRATES FUSCA, Sp. nov., ®. — Long. 18 mill. — Cephalo- thorax fusco-rufescens, parte cephalica obscuriore fere nigra, parte tho- racica vittis radiantibus obscurioribus parum expressis notata, sat longe fulvo-pubescens. Oculi medii postici lateralibus paulo majores, spatio diametro oculi angustiore inter se sejuncti, sed a lateralibus spatio plus duplo latiore distantes. Oculi antici æqui, medii rotundi, laterales ovati. Area mediorum fere parallela, longior quam latior, spatium inter oculos laterales anticum et posticum diametro oculi paulo angustius. Abdomen late oblongum et convexum (valde detritum) fusco-testaceum, fulvo- pubescens (?). Chelæ nigræ, robustæ et convexæ, parce et valde hirsutæ, prope medium subtilissime transversim rugatæ. Pedes robusti, fusco- rufescentes, femoribus dilutioribus, fulvo-pilosi et hirsuti, tibiis anticis inferne aculeis longis 4-5, metatarsis aculeis 3-3 armatis, tibiis posticis aculeis dorsalibus binis (atque aculeis laterahibus et inferioribus) instruc- tis. Plaga vulvæ nigra, latior quam longior, antice posticeque truncata, impressionibus binis magnis, parum profundis, subquadratis et tenuiter marginatis, notata. — Mexique. FAm. Avicularidsæ., SECT. TRIONICHI. Genus FUFIUS, nov. gen. Cephalothorax longior quam latior, parte cephalica sat longa, lata et convexa, fovea remota profunda transversa, in medio leviter recurva. Oculi antici in linea plane recta, fere æquidistantes, medii majores. Medii postici anticis multo minores, elongati, a lateralibus posticis vix separati. Laterales postici anticis multo minores, et ab anticis angustis- sime sejuncti. Pars labialis saltem haud latior quam longior, apicem versus longe attenuata, prope apicem spiculis paucissimis munita, im- mobilis, depressione lata et parum profunda à sterno tantum discreta. Coxæ pedum-maxillarium ad basin parce spinulosæ. Pedes robusti et breves, IV, 1, 11, 1, aCuleati. Tarsi 1 et 1 et metatarsi, saltem ad apicem, et tarsi pedum-maxillarium (9) crebre scopulati, tarsi m1 et 1V setosi, cuncti mutici. Ungues superiores seriebus dentium duabus muniti. Chelæ apice rotundæ, rastello carentes. (Mamillæ in specimine unico valde detritæ.) Gen. Anamæ L. Koch affinis, differt imprimis fovea thoracica trans- Arachnides de l'Amérique centrale et des Antilles. 213 versa (in Anama valde procurva) et oculorum serie antica plane recta (in Anama procurva). 43. FUFIUS ATRAMENTARIUS, Sp. n0V., ®. — Cephaloth., long. 8 mill.; lat. 6,4 mill. Abd., long. 9 mill.; lat. 6 mill. Pedes, 4, 4, 2, 3. — Cepha- lothorax nigerrimus, opacus, fere glaber. Oculi antici fere æquidistantes, spatiis diametro mediorum plus duplo angustioribus sejuncti, medii majores rotundi, laterales longe ovati. Medii postici anticis plus qua- druplo minores elongati et recti. Laterales postici mediis majores sed lateralibus anticis saltem duplo minores. Abdomen oblongum, atrum, parum dense fulvo-setosum et pilosum. Mamillæ ferrugineæ. Sternum partes oris coxæque obscure fusco-rufescentia. Chelæ pedesque nigri sed patellis dilutioribus et rufescentibus, aculeis tibiarum longis et subseti- formibus, metatarsorum brevioribus et robustioribus. — Guatemala. Genus ENTYCHIDES, nov. gen. Gen. Cyrtauchenio affinis, differt cephalothorace paulo longiore et pubescenti, fovea breviore, oculis lateralibus anticis mediis duplo majo- ribus, lateralibus posticis anticis multo minoribus, spatio inter oculos laterales dimidio diametro posticorum angustiore, parte labiali paulo longiore quam latiore, prope apicem spiculis paucis armata, sterni impressionibus posticis longissimis antice convergentibus et appropin- quatis, tibiis metatarsisque anticis inferne ad apicem biaculeatis, tarsis posticis aculeatis, tarsis cunctis metatarsisque anticis usque ad basin crasse scopulatis, unguibus anticis serie unica obliqua et sinuosa den- tium numerosorum (10-12), unguibus posticis prope basin serie unica dentium parvorum (3-4) armatis. — «4. Tibia 1 crassa sed teres, extus ad apicem calcare unico obtusissimo sed aculeato armata, metatarsus 1 ad basin angustus et curvatus. Pars labialis (saltem in E. guadulupensis) mutica. — Rasteilum chelarum ut in Cyrtauchenio. 1%. ENTYCHIDES AURANTIACUS, Sp. nov., ®. — Cephaloth., long. 12,5 mill.; lat. 40 mill. Abd., long. 48,5 mill.; lat. 42 mill. Pedes : 1, 27 mill.; ü, 24,3 mill.; 111, 21,4 mill.; 1V, 30,6 mill. — Cephalothorax subniger, versus marginem paulo dilutior, suhtilissime coriaceus et opacus, sat longe fulvo-pilosus, parte cephalica linea media longissime crinita or- nata. Oculi antici subæquidistantes, spatiis diametro medii plus 1/3 la- tioribus sejuncti, laterales mediis duplo majores, late ovati et obliqui, spatium inter medios anticos et posticos diametro oculi haud angustius. Abdomen magnum, ovatum, fulvo-aurantiacum, parce fulvo nigroque 21% E. SIMON. setosum, mamillis fuscis. Sternum pedesque obscure fusca, sat longe sed tenuiter setosa, patellis tibiisque, præsertim posticis, vittis dorsa- libus glabris latis notatis, tibiis metatarsisque anticis inferne ad apicem biaculeatis, patella et tibia 31 paris fere muticis, metatarsis tarsisque 3! et i parium valde aculeatis, tarso pedum-maxillarium dense scopu- lato et in parte apicali aculeis paucis armato. — Mexique. 15. ENTYcHIDES DuGESr, sp. nov., ?. — Cephaloth., long. 10,9 mill.; lat. 8 mill. Abd., long. 16 mill.; lat. 9,5 mill. Pedes, 4, 4, 2, 3. — Ce- phalothorax fusco-ravidus longe pallide fulvo-pubescens, parte cephalica vitta media dilutiore et crasse setosa lata sed postice attenuata notata, parte thoracica ad marginem sensim dilutiore. Oculi antici fere æquidis- tantes, spatiis diametro medii paulo latioribus sejuncti, laterales mediis saltem duplo majores. Spatium inter medios anticos et posticos oculo paulo angustius. Abdomen magnum, ovatum, obscure fulvo-cervinum, fulvo-pubescens, supra vitta obscuriore parum expressa et postice dilatata notatum. Sternum pedesque pallide fusco-rufula, sat longe setosa, patellis tibiisque vittis dorsalibus glabris notatis, tibia antica inferne, ad margi- nem exteriorem, aculeis tribus armata, metatarso inferne aculeis 2-4 et aculeis apicalibus trinis transversim seriatis instructo. Pedes postici et pedes-maxillares ut in præcedenti. — Mexique (Muséum, envoyé par M. A. Dugès). 16. ENTYCHIDES GUADALUPENSIS, Sp. nov., d. — Cephaloth., long. 41 mill.; lat. 9,6 mill. Pedes : 1, 32,4 mill.; 11, 28 mill.; 1, 25 mill.; 1v, 34,6 mill. — Cephalothorax parum convexus, antice valde attenuatus, fovea sat parva sed profunda et sat procurva, niger, subtiliter coria- ceus, pilis fulvis longis et pronis dense vestitus. Oculi medii antici inter se paulo latius quam a lateralibus remoti, sed spatio diametro oculi non multo latiore sejuncti, laterales mediis fere duplo majores. Spatium inter medios anticos et posticos diametro oculi multo angustius. Abdomen atrum, longe fulvo rufescenti hirsutum. Chelæ nigræ, rastello valido mu- nitæ. Sternum pedesque atra, longe et dense hirsuta. Pedes robusti sat longi, tibia 1 crassa et cylindrata, extus ad apicem calcare brevi etobtuso sed aculeis robustis 7-8 contiguis valde pectinato, armata, aculeo apicali inferiore exCepto, præterea mutica, metatarso in parte basilari sat angusto curvato et setoso, in parte apicali paulo robustiore cylindrato et scopulato, inferne prope medium tuberculo obtusissimo munito, aculeis apicalibus binis tantum armato, metatarso 11 aculeis inférioribus 2-1 et apica- libus 4 armato. Pedes postici valde aculeati. Pedes-maxillares sat gra- ciles et longi, tibia patella saltem 1/3 longiore, versus apicem leviter Arachnides de l'Amérique centrale et des Antilles. 215 attenuata, inferne longe setosa, tarso parvo sed longiore quam latiore, apice obtuse truncato, bulbi Iobo parvo depresso-rotundato, spina lobo longiore gracillima et curvata. — Guadeloupe. - SECT. DIONICHI, Genus TRICHOPELMA, nov. gen. Gen. Leptopelmati valde affine, cephalothorace oculisque Îere similibus sed oculis anticis majoribus et inter se minus remotis, spatio inter ocu- los laterales anticos et posticos dimidio diametro oculi vix latiore, parte labiali multo latiore quam longiore mutica, coxis pedum-maxillarium spiculis paucissimis (3 vel 4) et uniseriatis prope basin munitis, pedibus sat brevibus, IV, 1, 11, 11, aculeatis, tarsis cunctis metatarsisque 1 et 11 sat dense scopulatis, scopulis tarsorum cunctorum haud sectis sed scopulis tarsorum 1v setis validis inordinatim intermixtis, mamillis superioribus robustis et brevibus, articulo 2° 4° breviore et angustiore, ultimo minu- tissimo hemisphærico. — &, Tibia 1 ad apicem calcaribus binis instructa, calcare inferiore altero longiore et intus inflexo. 17. TRICHOPELMA NITIDA, Sp. nOV., d. — Cephaloth., long. 6,8 mill.; lat. 5,3 mill. — Cephalothorax sat convexus, niger, pilis longis adpres- sis, in medio et ad marginem densioribus, fulvo-nitidis obtectus, fovea parva sed profunda. Tuber ocutorum parum convexum. Oculi antici æqui, fere æquidistantes, in linea valde procurva. Medii postici mi- nutissimi ovati a latcralibus haud separati. Laterales postici anticis fere duplo minores, elongati et obliqui. Abdomen breviter ovatum, fus- Cum, antice crebre postice parcius fulvo-nitido longe pilosum, maculis testaceis parum distinctis seriatim dispositis ornatum. Sternum partes oris pedesque fusca fulvo-pubescentia. Pedes sat robusti, sed versus exiremitates graciles, tibia 1 ad apicem leviter incrassata, calcare infe- riore sat longo intus oblique inflexo ad apicem minute bifido, calcare interiore multo minore conico et subacuto, metatarsi 1 et 11 graciles rare scopulati, aculeo subbasilari et aculeo apicali tantum armati, tibiæ acu- leis plurimis inferioribus et lateralibus munitæ, putella r aculeo interiore gracili et extus ad angulum inferiorem aculeo simili armata, patella n mutica, putellæ nr et 1v antice biaculeatæ, tibiæ metatarsique postici numerosissime aculeati. Pedes-maxillares tibia patella longiore ad basin haud angustiore versus apicem valde attenuata omnino mutica, tarso angusto apice acuminato supra paululum depresso et in parte apicali 246 E. SIMON. granulis inordinatis paucCis ornato, bulbi lobo depresso-piriformi, spina longissima setiformi et subrecta. — San-Domingo. Nous en possédons une seconde espèce du Brésil : TRICHOPELMA ILLETABILIS, Sp. nov. — Cephaloth., long. 9 mill.; lat. 6,9 mill. Abd., long. 41 mill.; lat. 6,5 mill. Pedes, 4, 4, 2, 3. — Cepha- lothorax obscure fuscus antice paulo dilutior, pilis sat longis pronis fulvo-cinereis dense vestitus, parte cephalica convexa, fovea sat parva profunda et recte transversa. Tuber oculorum modice convexum, plus 4/3 latius quam longius. Oculi antici anguste et fere æque distantes, medii lateralibus paulo majores. Medii postici minutissimi, elongati et subrecti, laterales postici anticis minores, longi. Abdomen atrum subtus dilutius, obscure fulvo-pubescens. Sternum partes oris pedesque fulvo-olivacea vel rufescentia, tibiis metatarsisque confuse obscure variatis. Tibiæ 1 et nr inferne 3-1 aculeatæ. Metatarsi 1 et 1 aculeis basilaribus binis et aculeo apicali minuto instructi. Tibiæ metatarsique postici numerose aculeati, patella nr antice biaculeata. — Amazone : Teffé. 48. CRYPSIDROMUS PENTALORIS, Sp. n0V., ?. — Cephaloth., long. 44,2 mill.; lat. 42,2 mill. Abd., long. 48 mill.; lat. 41,5 mill. Pedes : 1, 38 mill.; 11, 35,4 mill.; m1, 34,6 mill.; 1v, 44,5 mill. — Cephalothorax ni- ger, pilis longis pronis fulvo-rufescentibus dense vestitus. Tuber oculo- rum Convexum in medio longe crinitum. Oculi antici mediocres in linea Sat procurva, medii lateralibus paulo minores et inter se paulo remo- tiores, spatio diametro oculi vix angustiore sejuncti. Medii postici magni (anticis non multo minores) ovati et obliqui, a mediis anticis vix latius quam a lateralibus separati. Abdomen ovatum intense nigrum, longe fulvo-rufulo hirsutum, supra vittis transversis flavo-aurantiis quinque decoratum : vitta prima integra arcuata, reliquis obliquis et in medio late interruptis. Sternum coxæ et partes oris nigra. Pedes fusci, dense fulvo- pubescentes et hirsuti. Metatarsus 1 in parte basilari aculeo unico, meta- tarsus 11 aculeo simili, aculeis apicalibus binis atque aculeo interiore submedio, instructi. Tibiæ 1 et 11 inferne aculeo submedio et aculeis apicalibus armatæ. Tibiæ metatarsique postici valde aculeati. — Guate- mala : Verapaz. Arachnides du Chili, etc. 217 XXX Descriptions de quelques Arachnides du Chili et Remarques synonymiques sur quelques-unes des espèces décrites par Nicolet. Fam. ÆEpeiridæ. Genus DIPHYA Nic., in Gay, Hist. de Chile, etc., Zool., III, 1849. Azilia Keyserl., Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 269. Cephalothorax longior quam latior, parte cephalica sat longa, leviter attenuata et antice sensim acclivi, regione oculorum obliqua, elypeo verticali, regione thoracica sulcis divaricatis munita. Oculi postici parum disjuneti, maximi, æqui, prominuli et singulariter obtuse tuberculati, lineam recurvam formantes. Oculi antici subcontigui, in linea recta à linea postica late remota, valde inæquales, laterales maximi, medii mi- nutissimi punctiformes. Clypeus oculos laterales anticos circiter æquans. Sternum late cordiforme, planum, inter €oxas posticas breviter acumi natum. Chelæ robustæ, verticales, margine inferiore sulci dentibus quatuor, 1 et 2 reliquis majoribus, margine superiore dentibus tribus, medio paulo majore, instructis. Pars labialis multo latior quam longior, crassa, transversim marginata. Laminæ breves, latæ, subquadratæ et convexæ. Pedes parum longi, robusti, 1, 11, IV, 1, setis validis, præ- sertim in metatarsis anticis, regulariter seriatis, vestiti, pedes quatuor antici mutici, postici parce aculeati. 1. DiPHYA MACROPHTHALMA Nic., loc. cit, p. 406. — ®. Long. 4,5 mill, — Cephalothorax luridus, utrinque fusco-reticulatus et confuse maculatus. Oculi postici magni, æqui, leviter prominuli. Abdomen vix longius quam latius, valde convexum, antice ample rotundum, utrinque obtusissime angulosum, postice breviter attenuatum, declive et rotun- dum fere ut in Epeira triguttata, lurido-testaceum, supra creberrime albido-punctatum, ad apicem punetis fuscis, lineam transversam inter- ruptam formantibus, notatum, subtus obscure luridum, testaceo-puncta- Ann. Soc. ent. Fr, — Décembre 1888. :1888) TE 218 E. SIMON. tum. Sternum partes oris pedesque omnino obscure lurido-rufula. Pedes sat longe setulosi. Plaga vulvæ latior quam jongior, parte media obscure testacea parallela et transversim rugata, utrinque parte laterali fusca semi-Circulari et impressa, notata. — Valdivia. Nora. Les types des trois autres espèces décrites par Nicolet sont per- dus, et les descriptions sont insuffisantes pour s’en faire idée : D. crassi- pes, D. longipes, D. brevipes Nic., loc. cit., p. 406-407. — Azilia formosa Keyserling, du Pérou, fait probablement partie du genre Diphya. HN à aussi des représentants à Madagascar (D. pumila E. Sim.). FAM. Æodariidiæ, 2. STORENA LYCOSOIDES Nic., loc. cit., p. 453 (Drassus). — Oculi an- ici anguste et æque distantes, medii lateralibus minores, in linea sai procurva. Oculi postici in linea multo latiore subrecta, medii inter se appropinquati sed a lateralibus latissime distantes. Area mediorum multo longior quam latior, anguste parallela. Oculi laterales antici à posticis latissime distantes (ex typo). 3. STORENA ELEGANS Nic., loc. cit., p. 455, pl. 1v, fig. 3 (Drassus). — Drassus similis Nic., loc. cit., p. 436. — Cephalothorax valde convexus, castaneus, parte cephalica dilutiore. Abdomen ovatum, supra pallite viridi flavove opacum, vitta marginali postice ampliata el sinuosa, lineaque media leviter lanceolata nigris ornatum. Oculi antici subconti- gui, in linea valde procurva, medii lateralibus minores. Oculi postici magni, in linea valde procurva, medii a lateralibus quam inter se mullo remotiores. Area mediorum multo longior quam latior et antice angus- tior. Oculi laterales antici et postici subcontigui. — Valdivia, Chiloe (ex typo). Fam. Agelenidæ. Genus MYRO Cambr., Proceed. zool. Soc. Lond., 1876, p. 263. Ce genre, créé par le Rév. Cambridge pour une espèce de Pile de Kerguelen (H. kerguelenensis), est représenté au Chili par une espèce similaire : h. MYro CHILENSIS, Sp. nov., d. — Long. 6 mil. — Cephalothorax levis, fere glaber, fusco-rufescens, parte thoracica linea marginali et lineis radiantibus abbreviatis obscurioribus notata. Oculi postici suh- Arachnides du Chili, ele. 219 æquales, medii inter se quam a lateralibus paulo remotiores (spatio dia- metro oculi saltem 1/3 latiore sejuncti). Oculi antici appropinquati, medii lateralibus minores, laterales anguste elongati et paralleli. Clypeus oculos laterales anticos circiter æquans. Abdomen breviter ovatum, an- tice parce postice crebre fusco-reticulatum, in parte prima linea longitu- dinali, in parte altera maculis biseriatim ordinatis, parvis, obliquis, fulvis et parum expressis notatum. Sternum fuscum in medio dilutius, læve. Chelæ, partes-oris pedesque obscure fulvo-rufescentes vel olivacei, lemoribus inferne late fusco-triannulatis, aculeis sat numerosis. Pedes- maxillares olivacei, tibia infuscata; femore robusto subrecto ; patella haud longiore quam latiore ; tibia patella paulo longiore, extus apophysi maxima, articulo majore, valde et inæqualiter bifida armaia : ramulo su- periore depresso late ovato et leviter lanceolato, ramulo inferiore com- presso recte secto, ad basin constricto et securiformi: tarso bulboque sat longe ovatis. — Valdivia. Genus CYRIOCTEA, nov. gen. Drassus Nic.. in Gay, Hist. de Chile, etc. Zool., IT, 1849 (ad part. spinifer). Cephaloihorax convexus, parte cephalica longa, sat angusta et sub- parallela. Oculi antici in linea sat procurva, æque et anguste distantes, medii lateralibus minores. Oculi postici in linea multo latiore, remota, plane recta, medii paulo minores et a lateralibus quam inter se multo remotiores. Area oculorum mediorum plus duplo longior quam latior et subparallela. Spatium inter oculos laterales anticum et posticum dia- metro oculi latius. Frons, supra oculos anticos, prominens et aculeis vali- dissimis, transversim uniseriatis, antice porrectis, cristam vel rastellum lormantibus, insigniter ornata. Clypeus area oculorum non multo an- gustior, leviter retro obliquus, sub oculis aculeis (aculeis frontalibus ininoribus) inordinatis munitus. Chelæ robustæ, subparallelæ, margine inferiore sulci unidentato. Pars labialis paulo longior quam latior, apice leviter attenuata et rotunda, utrinque ad basin oblique impressa. Laminæ breves, leviter inclinatæ, attenuatæ et obtusæ. Pedes 4, 4, 2, 3, antici parce postici numerose aculeati. Ungues superiores longi, antici denti- bus tenuibus 7-8 ordinatis, versus basin sensim brevioribus, postici dentibus remotioribus 5-3 armati, unguis inferior muticus, in tarsis an- ticis parvus in posticis longior, Mamillæ ut in Cybæo. 220 E. SIMON. Genre très singulier, dont nous n'avons vu malheureusement qu’un débris, le type du Drassus spinifer Nicolet. Remarquable par son arma- ture frontale : au-dessus des yeux antérieurs, le front est légèrement saillant et armé de très fortes épines dirigées en avant et disposées en ligne transverse très régulière, rappelant, par leurs dispositions, le ra- teau des chélicères de certains Avicularidæ. Le céphalothorax, étroit et long, a de l’analogie avec celui des Textriæ; mais la disposition des filières est celle des Cybæus. Le genre Cyrioctea s'éloigne cependant de tous les Agelenidæ, indépendamment de l’armature frontale, par les chélicères qui n’offrent qu’une seule dent à la marge inférieure. FAM. Hrassidise. SUBFAMILIA Clubioninæ. Genus CLUILIUS. nov. gen. Clubiona Nic., in Gay, Hist, de Chile, etc., Zool., IE, 1849 (ad part.). Clubionæ aflinis, differt præsertim oculis posticis in linea evi- denter procurva, minutissimis, mediis inter se quam a lateralibus remotioribus, oculis mediis aream magnam trapeziformem vix latiorem quam longiorem occupantibus, elypeo oculis anticis latiore, parte labiali longiore, tertiam partem apicalem laminarum saltem attingente, valde attenuata, ad apicem obtuse secta, laminis ad apicem extus dilatatis et tuberculo (in $ humili, in & valido et conico) insigniter armatis, sterno latiore, pedibus 1v, 1, 11, ur, sCopulis metatarsorum rarissimis, basin arti- culorum haud attingentibus, metatarsis anticis, saltem in mare, aculeo- rum paribus duabus armatis. À gen. Philisca KE, Sim., præsertim differt, oculis mediis posticis inter se latius quam a lateralibus remotis, parte labiali dimidium lami- narum multo superante, laminis tuberculatis, et metatarsis anticis sco- pulis subüilioribus tantum ad apicem munitis. Les ivpes de ce genre sont les Clubiona elegans Nic. et C. chilen- sis Nic. Arachnides du Chili, etc. 23 FaAu. Avicularids. SECT. TRIONICHI. 9. BRACHYTHELE SUBCALPETANA Nic., in Gay, Hist. de Chile, etc., Zool., UE, p. 33% (Mygale). — $. Cephaloth., long. 414,4 mill.; lat. 8,7 mill. Abd., long. 43,5 mill.; lat. 7,8 mill. Pedes : 1, 30,6 mill.; 1, 29,6 mill.; tu, 28 mill.; 1v, 34,4 mill. — Cephalothorax ovatus, antice parum atte- nuatus, fronte lata, fovea brevi et lata, transversa levissime procurva. Tuber oculorum fere duplo latius quam longius. Oculi antici in linea subrecta, magni (medii vix minores) et fere equidistantes. Medii postici magni oblique ovati. Abdomen oblongum, fuscum, dense fulvo-nitido leviter aurantiaco pubescens. Sternum et partes oris obscure brunnea. Sternum longius quam latius. Pars labialis non multo latior quam lon- gior, leviter attenuata et truncata, spiculis parvis paucissimis (2-4) tan- tum armata. Pedes robusti sed versus extremitates sat graciles, tarsi cuncti et metatarsi 1 et 1 usque ad basin crebre scopulati. Scopulæ tarsi 1v linea setosa sectæ. Tibiæ cunctæ et præsertim metatarsi postici numerose aculeati. Ungues superiores cuncti seriebus duabus dentium numerosorum (-7 vel 8, interioribus exterioribus majoribus) instructi. Unguis inferior, in pedibus quaiuor anterioribus, obsoletissimus vel nullus (?). — Chili (ex typo). Nora. Les Mygale splendens et brunnea Nic., du Chili, dont il ne reste plus que des débris, paraissent également faire partie du genre Bra- chythele. 6. BRACHYTHELE Pissn, Sp. n0v., $. — Cephaloth., long. 12 mill.; lat. 9,3 mill. Abd., long. 16,5 mill.; lat. 11 mill. Pedes : 1, 29,2 mill.; 11, 27,7 mill.; 11, 27,5 mill.; 1v, 33,8 mill. — Cephalothorax ovatus, antice sat attenuatus, nigellus, fulvo-sericeo longe et dense pubescens, fovea brevi et lata, recte transversa. Tuber oculorum vix 1/3 latius quam longius. Oculi antici in linea evidenter procurva, medii lateralibus minores et inter se paulo remotiores. Medii postici elongati et obliqui. Abdomen magnum, late ovatum, nigro-nitidum, longe fulvo-hirsutum et zonis transversis tribus arcuatis testaceo-punctatis ornatum. Sternum et partes oris fusco-brunnea. Sternum angustum et longum. Pars labialis non multo latior quam longior, mutica. Pedes robusti, obscure fusci, fulvo- pubescentes. Tarsi cuneti et metatarsi 1 et n usque ad basin crebre sco- 222 E. SIMON. pulati. Scopulæ tarsorum posticorum omnino integræ. Tibiæ cunctæ et metatarsi postici numerose aculeati. Ungues superiores cuncti seriebus duabus dentium numerosorum (8-8 vel 10-10) instructi, unguis inferior, in pedibus quatuor anterioribus, obsoletissimus vel nullus (?}. — Chili (Muséum). 7. HEXATHELE CINEREO-PILOSA, Sp. n0V., 9. — Cephaloth., long. 3,4 mill.; lat, 2,9 mill. Abd., long. 5 mill.; lat. 3,4 mill. — Cephalothorax obscure fusco-rufescens, parte cephalica vitta media obscuriore postice attenuata notata, sublævis, fere glaber, fovea profunda recte transversa. Oculi antici in linea vix procurva, medii minores, rotundi, inter se spatio diametro oculi paulo latiore sejuncti sed a lateralibus vix separati, medii postici anticis haud vel vix minores late et obtuse triquetri, laterales ovati contigui, postici anticis minores et mediis posticis vix majores. Abdomen breviter ovatum, atro-testaceum, sat longe cinereo-pilosum. Mamillæ fulvo-testaceæ, superiores articulis 4 et 2 subæqualibus, ultimo paulo longiore et valde acuminato. Chelæ subnigræ, nitidæ, ad apicem setis rigidis et validis, rastellum fere formantibus, armatæ. Pedes obscure fulvo-rufescentes, aculeati ut in H. Hochstetteri. — Valdivia. Ce genre remarquable n'avait jusqu'ici qu'un seul représentant, propre à la Nouvelle-Zélande (H. Hochstetteri Ausserer). L'espèce du Chili en diffère par sa pièce labiale plus large que longue et densément spinu- leuse à l'extrémité. Ce caractère ne nous paraît pas avoir une impor- tance générique. Nora. Le genre Mygaloides Nicolet (loc. cit.) est à supprimer; il est basé sur de très jeunes Avicularides de plusieurs genres. Mygale rubiginosa Nicolet rentre dans le genre Orthotrichus Karseh, et l'O. vulpinus Karsch en est peut-être même synonyme. Le nom d’'Orthotrichus étant préoccupé, nous proposons de le rem- placer par celui de Phrivotrichus. Ce genre est extrèmement voisin du genre Homæomma Auss.; il s’en distingue cependant par son mamelon oculaire plus convexe, sa pièce labiale ne présentant que quelques spi- cules isolés, et ses tarses antérieurs plus longs que les postérieurs. Arachnides de Madagasear el de Mayotte. 223 XXXI Descriptions d'espèces et de genres nouveaux de Madagascar et de Mayotte. FaAM. ELyeosidæ, Genus TALLONIA, nov. gen. Pisauræ E. Sim. (Ocyale auct.) valde affinis, differt oculis anticis æquis vel mediis lateralibus paulo majoribus (in Pisaura minoribus), clypeo humili oculis anticis non multo latiore et parte labiali paulo lon- giore quam latiore (in Pisaura paulo latiore). 1. TALLONIA PicrA, Sp. nov., © (pullus). — Long. 20 mill. — Cepha- lothorax fulvo-olivaceus, linea marginali et striis cephalicis confuse infuscatis notatus, pilis plumosis albilo-cretaceis crebre vestitus. Abdo- men longe oblongum, postice sensim acuminatum, pallide-testaceum, superne parcissime fusco-punctatum, in lateribus, præsertim postice. late et confuse nigricanti-marginatum, pilis plumosis albis dense ves- titum. Chelæ, sternum pedesque obscure lurida, albido-pubescentia. — Nossi-Bé (Legras). FAM. Sparassidie. Secr. SPARIANTHINE (1). Genus STAIANUS, nov. gen. Sparianthi afinis. Cephalothorax fere similis. Oculi postici in linea recurva, subæquales, medii a lateralibus quam inter se vix remo- tiores. Oculi antici appropinquati, in linea plane recta, laterales mediis (1) Sur le groupe des Sparianthini cf. E. Simon, Bull. Soc. z0ol. Fr., 1887. — Ce groupe se compose des genres Sparianthis, Staianus, Stasina et Pseudo- sparianthis ; les deux genres Zora C. Koch et Ctenophthalmus E. Simon, dont a classification est toujours restée douteuse, pourraient lui appartenir. 22% E. SimMox. jere triplo majores, valde prominuli et supra late tuberculati. Area medio- rum paulo longior quam latior et antice quam postice paulo angustior. Clypeus angustissimus vix ullus. Chelæ sat robustæ, margine inferiore sulci bidentato. Partes oris pedesque fere ut in Sparianthi sed scopulis tarsorum distinctioribus, tibiis anticis aculeis longissimis pronis 3-3 tan- tum armatis. Abdomen ut in Sparianthi. 2. STAIANUS ACUMINATUS, Sp. noV., $ (pulla). — Long. 7 mill. — Ce- phalothorax obscure fulvus, longe et parce albido-pilosus, parte cepha- lHica linea media lineisque lateralibus exillimis fuscis notata, parte thoracica, prope marginem, leviter fusco-reticulata, tuberculis ocularibus nigro-nitidis. Abdomen oblongum, postice valde acuminatum, fusco- violaceum, in medio late dilutius et flavidum sed in parte basali linea media nigricanti lanceolata notatum, albido-pubescens. Sternum nigrum, nitidum, parce albido-pilosum. Chelæ et pedes-maxillares luridi. Pedes pallide fusco-rufescentes, femoribus posticis, patellis tarsisque cunctis dilutioribus et fulvis, tibiis anticis aculeis longissimis et pronis 3-3, metatarsis aculeis similibus utrinque 3, valde instructis. — Madagascar. FAM. BBradystichidæ, Genus GERÆSTA, nov. ven. Cephalothorax longior quam latior, parte thoracica utrinque ample rotunda, cephalica sat angusta et antice truncata. Oculi postici mediocres, æqui, Îere æquidistantes, in linea recurva. Oculi antici appropinquati, in linea leviter procurva, valde inæquales, laterales magni, medii mi- nutissimi. Area mediorum multo longior quam latior et antice quam postice plus duplo angustior. Clypeus area oculorum parum angustior, leviter obliquus, et sub oculis leviter depressus. Sternum haud vel vix longius quam latius, postice validissime attenuatum et inter coxas pos- ticas productum. Chelæ robustæ, margine mferiore sulci dentibus va- lidis 2-4 instructo, superiore ad angulum 2-3 dentato. Pars labialis plana, paulo longior quam latior, leviter attenuata apice recte secta. Laminæ parum longæ, rectæ, haud attenuatæ, extus ad apicem rotundæ, intus breviter et oblique sectæ. Pedes longi, 1-2, %, 3, valde inæquales {antici quatuor reliquis multo longiores), valde et numerose aculeati, metatarsis, saltem anticis, tibus brevioribus, tarsis metatarsis brevioribus setosis haud scopulatis sed fasciculis unguicularibus parvis munitis. Ungues tarsorum bini pectinatr. Arachnides de Madagascar et de Mayotte. 229 3. GERÆSTA HIRTA, Sp. n0vV., d(pullus). — Long. 5 mill. — Cephalo- thorax fusco-rufescens, linea albido-opaca cinctus, parte cephalica vittis divaricatis, thoracica vitta media dilutioribus et fulvis ornatis, parte cephalica et medio thoracica setis spiniformibus instructis. Abdomen elli- pticum, postice longius attenuatum, supra albido-testaceum, vitta media obscure fulva, lineis transversis arcuatis albidis secta, notatum, aculeis nigris gemitatis vel bifidis, transversim parum regulariter ordinatis, ins- tructum, subtus omnino testaceum. Sternum obscure fulvum. Partes oris chelæque fusco-castaneæ. Pedes, præsertim antici, longi, fulvo- luridi, confuse fusco-punctati, femoribus anticis intus, prope medium, minute bitubereulatis, tibiis aculeis inferioribus 5-5 et lateralibus nume- rosis,. metatarsis aculeis longioribus inferne 3-3 et utrinque laterali- bus 2-2 valde instructis, tibiis, inter paria aculeorum, levissime cons- trictis. — Madagascar. Fam. Epeiridé. 4. POLTYS VESICULARIS, Sp. n0V., $ (pullus). — Long. 2,5 mill. Abd., long. 3 mill.; alt. 5,6 mill. — Cephalothorax fulvo-olivaceus, versus marginem leviter infuscatus, parte cephalica convexa albido flavidoque longe setosa. Tuber oculorum altissimum et obliquum. Area oculorum mediorum paulo longior quan latior et antice quam postice paulo an- gustior, medii postici anticis minores, spatio diametro oculi saltem triplo latiore sejuncti. Oculi quatuor antici in linea recta, laterales minores et a mediis parum separati. Abdomen breve sed altissimum, verticaliter elevatum, utrinque tuberculis 4-5 notatum, superioribus maximis ad basin subquadratis ad apicem globosis et vesiculosis, reliquis tuberculis minoribus subæquis et obtusissimis, parte apicali abdominis sensim attenuata, inordinatim mucronata, culmine truncato et minute quadri- tuberculato, fusco-cinereum, postice leviter obscurius et maculis fuscis elongatis binis, maculas minores albidas includentibus, ornatum. Ster- num, chelæ, pedesque omnino lurido-olivacea. Tibjiæ et metatarsi antici subteretes sed valde curvati, intus aculeis longis curvatis numerosis inordinatim triseriatis et supra aculeis minoribus et uncatis unise- riatis (in Ubiis paucis in metatarsis numerosis) instrueti. — Mada- gascar. Pozrys Kocai Keyserl., Isis Dresd., 1863, p. 84, pl. m, tig. 1-5. — Décrit de Pile Maurice, nous le possédons de Madagascar, Notre exem- plaire ne diffère de celui figuré par Keyserling que par la taille beau- 226 E. SIMox. coup plus forte. Les patellas, tibias et métatarses antérieurs sont déprimés, arqués et presque semblables à ceux de P. ilepidus C. Koch. 5. DipnyA PUMILA, sp. nov., &. — Long. 4 mill. — Cephalothorax luridus, parte thoracica utrinque olivaceo-tincta, parte cephalica postice macula parva lanceolata albido-opaca notata. Oculi postici maximi, valde prominuli et singulariter elevati. Abdomen evidenter longius quam latius, breviter oblongum, convexum, supra albo-testaceum, linea media ramosa fulva et in parte secunda utrinque maculis fuscis binis notatum, subtus obscure testaceum. Sternum fusco-rufescens. Pars labialis infus- cata. Chelæ et partes oris pallide olivaceæ. Area vulvæ plagula media nigro-nitida et utrinque fovea parva semi-circulari notata, — Mada- LasCar. La présence du genre Diphya à Madagascar est des plus curieuses, car elle indique des relations fauniques entre PAmérique et lAfrique australes. La famille des Sicarides en fournit un autre exemple. Genus CLITÆTRA, nov. gen. Cephalothorax ovatus, modice convexus, fronte lata et obtusa. Oculi pos- tici inter se parum distantes, in linea validissime recurva, medii lateralibus minores. Oculi antici subæqui, in linea fere æqualiter recurva, appro- pinquati sed medii inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Area oculorum mediorum longior quam latior, laterales antici a posticis late distantes. Pars labialis non multo longior quam latior, leviter attenuata aique obtusa. Laminæ rectæe, extus rotundatæ. Pedes aculeis numerosis sat longis instructi. Abdomen longum, postice sensim incrassatum. Ce genre rentre dans le groupe des Nephilinæ : il se distingue facile- ment du genre Nephila par ses veux resserrés et disposés en deux lignes fortement courbées. L’unique espèce présente le faciès d’un Epi- sinus. 6. CLITÆTRA EPISINOIDES, sp. n0v., £. — Long. 7 mill. — Cephalo- thorax humilis, pallide luridus, parum dense et tenuiter pilosus. Abdo- men longius quam latius, antice obtusum et anguste emarginatum, postice sensim dilatatum obtusum et fere abrupte declive, fere ut in Episino, fulvum et crebre albido-punctatum, supra lineis transversis trinis fusco-rufescentibus valde sinuosis et curvatis ornatum, subtus, in parte secunda, valde infuscatum fere nigrum et prope mamillas maculis albi- Arachnides de Madagascar et de Mayotte. 227 dis binis parvis elongatis et obliquis notatum. Chelæ robustæ, fulvæ, nitidissimæ, margine inferiore sulci dentibus tribus æquis armato. Pedes longi, pallide luridi, femoribus et præsertim tibiis (nr exceptis) ad apicem fusco-annulatis, femoribus sat robustis, metatarsis tarsisque gracillimis, aculeis nigris sat longis et numerosis instructi. Rima epi- gasteris in medio processu simplici fulvo et semi-circulari munito., — Mayotte. Fam. Wheridionidæ. SUBFAMILIA Mimetinæ. Genus EXECHOCENTRUS, nov. gen. Cephalothorax non multo longior quam latior, postice latus et con- vexus, antice attenuatus et declivis, ad apicem aculeatus. Oculi medii parum inæquales, aream trapeziformem latiorem quam longiorem et antice quam postice latiorem occupantes. Oculi laterales inter se conti- sui, a mediis longe remoti, et ad angulos frontales siti. Clypeus valde obliquus, area oculorum mediorum paulo angustior. Sternum non multo longius quam latius, utrinque emarginatum, postice abrupte angustius et truncatum. Pedes longi 1, 11, IV, m1, valde inæquales, antici quatuor reliquis multo longiores et leviter laterales, femoribus anticis subtere- tibus leviter sinuosis, tibiis teretiusculis in parte basali curvatis, meta- tarsis gracilibus et arcuatis tibiis haud brevioribus, tibiis metatarsisque anticis intus serie regulari aculeorum minutissimorum numerosorum instructis, reliquis articulis cunctis muticis. Voisin du genre Gelanor Thorell (Gea C. Koch), il s’en distingue par le céphalothorax pourvu d’épines dorsales et prolongé en avant, au milieu du groupe oculaire, par une longue épine gladiforme, par le bandeau fortement incliné en arrière et à peine plus étroit que le groupe des veux médians. 7. EXECHOCENTRUS LANCEARIUS, Sp. no0v., $. — Cephaloth., long. 2 mill. -— Cephalothorax luridus, crasse albido-pilosus, parte cephalica in medio dilutiore, parte thoracica lineis radiantibus tenuiter fusco- punctatis notata, in medio aculeis longissimis gracillimis et erectis tribus albis apice nigris (1-2) insigniter armatus. Area oculorum mediorum prominens, in aculeum longissimum gracilem et acutissimum antice recte producta. Sternum nigrum, subtiliter coriaceum. Pedes longi, gra- 228 £. SIMON. ciles, pallide luridi, femoribus ad apicem late et oblique fusco-ruies- centi-maculatis, tibiis anguste et oblique nigricanti subannulatis. — Madagascar. SUBFAMILIA Erigoninæ. Genus THYREOBÆUS, nov. gen. Aræonco E. Simon affinis. Oculi postici parum et fere æque dis- lantes, in linea leviter procurva. Oculi antici in linea valde recurva, medii minores, a lateralibus quam inter se remotiores. Area mediorum trapeziformis, multo longior quam latior. Pedes sat longi, breviter pi- losi, aculeis tibiarum haud distinctis, metatarsis tarsisque gracilibus et longis, metalarsis tibiis haud brevioribus, tarsis metatarsis brevioribus, Abdomen valde scutatum. Sternum postice latissime truncatum et coxæ posticæ transversim late distantes. 8. THYREOBÆUS SCUTIGER, Sp. n0V., ®. — Long. 4,6 mill. — Cepha- lothorax ovatus, lævis, fulvo-aurantiacus, linea marginali et, in parte cephalica, linea longitudinali infuscatis notatus. Area oculorum nigra. Abdomen late ovatum, albo-testaceum, mamillis nigro-cinctis, scuto dorsali late ovato, tertiam partem posteriorem attingente, fulvo-aurantiaco valde et dense rugoso, subtus regione epigasteris et scuto parvo præ- mamillari rufulis et coriaceis. Sternum fulvo-aurantiacum valde coria- ceum. Pedes luridi, apice femorum, patellis tibiisque fusco-olivaceis. Area vulvæ nigra, utrinque fovea angusta et obliqua atque in medio plagula parva triquetra et fulva notata. — Madagascar. SUBFAMILIA Theridioninæ. 9. THERIDULA PERLATA, Sp. n0V., d. — Long. 2 mill. — Cephalo- thorax pallide luridus, parte thoracica linea marginali exillima et ma- cula media parva longitudinali nigricantibus notata. Oculi postici sub- æquales, in linea evidenter recurva et ere æquidistantes, spatiis diametro oculi circiter æquantibus sejuncti. Oculi antici in linea vix procurva, medii majores, inter se sat late remoti sed a lateralibus vix separati, area mediorum antice quam postice latior. Abdomen convexum, haud apgulosum, breviter ovatum, albo-niveum, in parte prima tuberculis minutissimis punctiformibus sex in series transversas duas ordinatis et utrinque macula nigra elongata, in parte postica maculis vel guttis Arachnides de Madagascar et de Mayotte. 229 rotundis nigerrimis quatuor, quadratum designantibus, ornalum. Venter pallide testaceus, postice minute fusco-unipunctatus, regione epigasteris infuscata et leviter coriacea. Sternum luridum, utrinque ad angulum anteriorem minute nigro-punctatum. Pedes sat robusti, luridi, femo- ribus in medio, tibiis ad apicem angustissime fusco-subannulatis. Pedes- maxillares brevi, luridi, tarso bulboque rufulis, femore brevi et gracili, patella paulo longiore quam latiore, tibia brevissima et obliqua, tarso ovato, bulbo simpliei. — Madagascar. Nora. Les deux espèces décrites par M. G. A. Butler, sous les noms de Chrysso niveopictus (nivipictus) et cordiformis (in Proceed. zool. Soc. Lond., 4882, p. 763, pl. Lvn, fig. 1-2), rentrent dans le genre Theridula ; la première paraît même très voisine de T. gonygaster E. Sim. si elle n'en est pas synonyme. — Nous avons indiqué T. gonygaster de la côte occidentale d'Afrique. 10. CRUSTULINA AMBIGUA, Sp. n0v., G. — Long. 2 imill. — Cephalo- thorax fusco-rufulus, versus marginem sensim dilutior sed anguste nigricanti-marginatus, nitidus, fere lævis, parte thoracica utrinque, prope marginem, granulis paucis, lineas radiantes abbreviatas forman- tibus, notata. Oculi postici in linea lata, leviter recurva, medii paulo Mmajores, obtusissime triquetri, inter se approximati sed a lateralibus late remoti. Oculi antici in linea evidenter procurva, late et fere æque dis- lantes, medii vix majores. Area mediorum multo latior antice quam postice. Clypeus area oculorum latior sed chelis multo angustior. Abdo- men maximum, subglobosum, sed antice obtusissime truncatum ei obtusissime emarginatum, supra duriusculum, nitidissimum, nigro-rufu- lum, utrinque macula maxima arcuata et reniformi fulvo-aurantiaca no- tatum, subtus fusco-testaceum. Sternum fusco-rufescens, subtiliter coriaceum, parce pilosum. Chelæ fusco-nigræ, sat validæ et longæ, coria- ceo-rugosæ. Pedes breves, sat robusti, obscure fulvo-rufescentes, femo- ribus ad basin patellisque dilutioribus, femoribus ad apicem fusco- annulatis. Vulva simplex, fovea parva, transversa, nigra, anguste coriaceo-marginata, impressa. — Madagascar. Espèce très ambiguë, dont les caractères sont intermédiaires à ceux des Dipæwna et des Crustulina. Elle diffère des Dipæna par ses yeux médians antérieurs à peine plus gros que les latéraux et par son ban- deau plus court que les chélicères. Elle s'éloigne des Crustulina typiques par ses veux médians postérieurs beaucoup plus resserrés que les 230 E. SIMON. latéraux et l'aire des médians beaucoup plus large en avant qu’en arrière. Genus MASTOSTIGMUS , nov. gen. Euryopi affinis, differt imprimis cephalothorace humiliore, sterno postice late rotundo et coxis posticis spatio articulo haud angustiore sejunctis. — Oculi pedesque ut in Euryopi. Abdomen postice breviter acuminatum, superne tuberculis margaritiformibus ornatum. 11. MASTOSTIGMUS DECEMPERLATUS, Sp. n0v., . — Long. 2,b mill. — Cephalothorax nigro-fuscus, subtilissime coriaceus, parcissime et longe selosus, antice in area oculorum mediorum et pone oculos posticos transversim levissime depressus. Oculi postici in linea subrecta vix recurva, sat magni, fere equidistantes, spatiis diametro oculi paulo latio- ribus sejuncti. Oculi antici in linea leviter procurva, medii maijores el inter se remotiores. Area mediorum circiter æque longa ac lata et antice quam postice latior. Abdomen convexum, breve et latum, antice rotun- duin, postice breviter et valde acuminatum, mamillis terminalibus. supra cinereum creberrime fusco-reticulatum, apice nigro, tuberculis margaritiformibus nigris decem, in lineas duas longitudinales ordinatis, anterioribus 8 utrinque geminatis, insigniter decoratum. Venter niger, regione epigasteris convexa. Sternum nigrum, nitidum. Pedes sat breves et robusti 4, 4, 2,3, fulvi nigricanti-annulati, sat longe setosi, femoribus sub{us sat valde granulosis. Pedes-maxillares breves et robusti, fusci, patella et basi tarsali dilutioribus, patella parva nodosa, tibia multo bre- vicre anguste transversa, tarso sat magno convexo et late ovato bulbum parum superante, bulbo magno ad basin valde convexo. — Madagascar. Genus TRIGONOBOTHRYS, nov. gen. Cephalothorax brevis, utrinque ample rotundus, parte cephalica bre- viter aitenuala et acuminala. Clypeus regione oculorum multo latior, veriicalis, sub oculis leviter depressus. Oculi postici magni, æqui, an- guste et fere æque separati, in linea valde recurva. Oculi antici in linea subrecta, medii paulo majores, inter se sat late distantes sed a latera- libus vix separali. Area mediorum circiter æ&que longa ac lata et antice quam postice paulo latior, postice, prope oculos medios, minute bituber- culata, utrinque oculi laterales contigui. Sternum longius quam latius, postice parum attenuatum et late rotundum, coxæ posticæ late distantes. Arachnides de Madagascar et de Mayotte. 231 Pars labialis plus duplo latior quam longior, recte transversa, dimidium laminarum haud attingens. Laminæ parum longæ, fere parallelæ, sen- sim inclinate. Chelæ parvæ, clypeo fere duplo breviores, ungue longo usque ad basin gracillimo et subrecto. Pedes sat longi et robusti. Euryopi sat affinis, imprimis differt sterno postice late rotundo ei coxis posticis late distantibus, coxis posticis reliquis multo longioribus atque abdomine duriusculo et antice profunde exciso. 12. TRIGONOBOTHRYS EXCISUS, Sp. n0V., ®. — Long. 2,6 mill. — Ce- phalothorax lævis, fulvo-rufescens, parce albido-setosus. Abdomen paulo longius quam latius, in medio latum et convexum, antice posticeque iere æqualiter attenuatum et declive, ad marginem anticum profundis- sime triangulariter excisum, supra fuscum, in medio vage dilutius, duriusculum, crebre et valde impresso-punetatum et parcissime fulvo- pilosum. Sternum læve pallide fulvum. Partes oris, chelæ, pedesque fulvi, femoribus cunctis ad apicem rufescenti-annulatis, patellis infus- catis, mMetatarsis tarsisque posticis ad apicem anguste fusco-annulatis. Vulva simplex coriacea. — Madagascar. FAM. ÆZodariidsæ. Genus STORENOMORPHA E. Sim., Ann. Mus. civ. Gen., XX, 1884. Nous avons d'abord pensé que ce genre singulier devait être classé dans le voisinage du genre ŒÆdignatha Th., qui, à cetie époque, ne nous était pas connu en nature; nous pensons aujourd'hui qu’il doit renirer dans la famille des Zodaridæ et y devenir le type d’une sous-famille, princi- palement caractérisée par l'existence de scopulas, caractère très excep- tionnel dans cette famille. La troisième griffe, qui nous avait échappé, est très petite et cachée par les scupulas. Le type du genre, $. Camottoi E. Sim., est propre à la Birmanie, une seconde espèce habite Madagascar : 13. STORENOMORPHA ANGUSTA, Sp. n0V., $ (pullus). — Long. 3,5 mili. — Cephalothcrax lævis, nitidus, glaber, Îulvo-rufescens, versus margi- nem et præsertim antice, in regione oculorum, sensim infuscatus. Abdo- inen angustum et longum, albido-testaceum, vitta media nebulosa julvo-olivacea, in parte apicali valde ampliata et maculam ovatam alba includente, supra notatum, subtus pallide fulvo-testaceum, postice leviter 232 E. SIMON. infuscatum. Sternum fulvo-rufescens versus marginem infuscatum. Partes oris, chelæ, pedes-maxillares pedesque fulvo-rufuli, tarsis leviter infuscatis, rare scopulatis, sed fasciculis unguicularibus angustis munitis. — Madagascar. FAM. Drassidræ. SUBFAMILIA Corinninæ. 1%. TRACHELAS MADAGASCARIENSIS, Sp. n0V., &. — Long. 8 mill. — Cephalothorax convexus, niger, valde sed parum dense reticulato-ru- gosus, antice, prope oculos, sensim lævior. Oculi postici in linea recta, medii a lateralibus paulo latius quam inter se remoti sed spatio diametro oculi latiore separati. Oculi antici in linea leviter procurva, æque et param disjunceti, medii lateralibus majores. Abdomen sat anguste oblon- gum, supra Îusco-lividum, subtus testaceum, breviter albo-pilosum, epigastere rufulo. Sternum fusco-rufescens, in medio læve, prope mar- ginem parce rugosum, Pedes robusti, luridi, antici robustiores et leviter infuscati; coxæ anticæ reliquis coxis multo longiores ; metatarsi antici inferne serie unica spiculorum nigrorum septem instructi ; reliqui arti- culi mutici breviter pilosi. Pedes-maxillares breves et robusti, luridi, versus extremilates leviter infuscati; femore brevi, compresso, valde curvalo ; patella vix longiore quam latiore ; tibia patella multo longiore, ad basin paulo graciliore sed versus apicem sensim incrassata, extus apophysi maxima cariniformi, apice late truncata, margine nigra, plicata supra in aculeum bifidum producta, valde armata ; tarso maximo longe attenuato ; bulbo simplici, disciformi, leviter reniformi. Chelæ nigræ, robustæ, ad basin convexæ, ad apicem leviter depressæ, in parte basi- lari fere l&ves, in parte apicali valde rugosæ. — Madagascar. SUBFAMILIA Cteninæ. Les deux genres suivants constituent, dans la sous-famille des Cte- ninæ, Un groupe spécial, qui se distingue principalement par la présence de deux dents à la marge inférieure des chélicères et par la première ligne des yeux moins courbée, de sorte que les latéraux se trouvent à égale distance des médians antérieurs et des postérieurs et non sur les côtés de ces derniers, comme chez les Cfenin:æ normaux. xs 4 . L èd sidlitd it À Arachnides de Madagascar et de Mayotte. 233 Genus VULSOR, nov. gen. Cephalothorax sat elongatus, crassus et altus sed supra fere planus, postice oblique declivis. Oculi medii magni, aream haud longiorem quam latiorem et antice quam postice latiorem occupantes, antici posticis ma- jores. Clypeus oculis anticis dimidio latior. Pedes robusti, parum longi, IV, 1, 1, 1. Tibiæ quatuor anieriores aculeis inferioribus longis 3-3 et utrinque aculeis brevioribus binis armatæ. 15. VULSOR BIDENS, Sp. no0v., £. — Long. 21 mill. — Cephalothorax fusco-ravidus, antice obscurior, vitta media sordide albido-pilosa, in parte cephalica lata subparallela et lineam mediam fulvo-pilosam in- cludente, in parte thoracica angustiore dentata et lineolas divaricatas emittente, vittaque marginali albido-pilosa valde sinuosa, ornatus. Cly- peus subniger, utrinque sub oculis vitta alba antice divaricata no- tatus. Abdomen longe oblongum, crebre cervino-pubescens, antice vittis duabus obliquis et convergentibus obscurioribus marginatum, in parte prima vitta longitudinali sat angusta, in parte altera arcubus transver- sis 5-6 (4° reliquis crassiore) fuscis et punctis pallidioribus biseriatim ordinatis (3-3) supra decoratum, subtus omnino fulvum. Sternum fusco- rufescens, cervino-pilosum. Chelæ robustissimæ, nigræ, nitidæ, haud rugatæ, fulvo hirsutæ. Pedes pallide fulvo-rufescentes, cervino-pubes- centes, femoribus supra maculis binis nigricantibus laciniosis, tibiis metatarsisque annulo medio et apicali albido-pilosis ornatis. Plaga vulvæ magna, nigra, paulo longior quam latior, versus medium leviter cons- tricta, in parte prima fovea magna transversim semi-cireulari longitu- dinaliter carinata, in parte secunda fovea ovata profundiore et antice aperta, valde impressa. — Mayotte. Genus VIRIDASIUS, nov. gen. Præcedenti affinis. Cephalothorax humilior et latior fere ut in Spa- rasso. Oculi medii magni æqui, aream subparallelam, vix longiorem quam latiorem, occupantes. Clypeus oculis anticis saltem duplo latior. Pedes sat robusti, longi, 1v, 1, nu, ui. Tibiæ quatuor anteriores aculeis inferioribus longis 4-4 et utrinque lateralibus binis munitæ. 16. VIRIDASIUS PULCHRIPES, Sp. n0V., d. — Long. 21 mill. — Cepha- lothorax fusco-ravidus, fulvo-cervino longe et dense pubescens, lineolis (1888) 16 234 E. SImMox. radiantibus numerosis, fusco-marginatis, pallidiore pilosis, ornatus. Cly- peus, sub oculis, lineis albis binis notatus. Abdomen breviter oblongum, postice leviter ampliatum, fulvo-cervino crebre pilosum, maculis nigri- cantibus quatuor in trapezium ordinatis leviter lunatis et antice albido- marginatis, et subtus lineis tenuibus fuscis trinis parum expressis, ornatum. Chelæ longæ, subnigræ, nitidæ, transversim subtilissime ru- galtæ, ad basin et extus crasse fulvo-hirsutæ. Pedes longi, fusco-rufes- centes, femoribus supra albido-pubescentibus et maculis intense nigris (basilari, submedia et subapicali latiore) ornatis, tibiis metatarsisque subnigris et annulis binis sat angustis (medio et apicali) niveo-pilosis eleganter sectis. Pedes-maxillares obscure fulvi, tibia tarsoque infus- catis; femore compresso, subrecto, supra ad apicem 1-4 aculeato ; patella sat minuta, parallela, non multo longiore quam latiore, aculeata ; tibia patella longiore et graciliore, supra ad basin longe aculeata, extus apophysibus duabus armata, apophysi prima subbasilari divaricata longa sat crassa sed ad apicem gracili acutissima et valde recurva, antice, prope medium, insisura et dente acuto munita, apophysi altera multo minore, simpliciter conica; tarso ovato, longe attenuato ; bulbo sat complicato, dimidium tarsi parum superante, ad basin rufulo et convexo, ad apicem depresso et laminis nigris obliquis munito. $. — Long. 25 mill. — Ut in mare. Plaga vulvæ (haud perfecte adulta) fulva, semi-circularis, sulcis duobus longitudinalibus impressa. — Nossi-Bé (Legras). Fam. Avicularidæ. SECT. TRIONICHI. Genus GENYSA, nov. gen. Arbanili L. Koch, valde affinis, sed area oculorum magis trans- versa, oculis anticis in linea minus procurva (margine antico mediorum paulo ante marginem posticum lateralium sito), mediis lateralibus evi- denter majoribus. — Ungues superiores tarsorum quatuor anticorum prope basin dentibus binis stricte geminatis longis et iniquis, ungues tarsorum posticorum prope basin dentibus binis longis et disjunctis, ins- tructi. Tarsi cuncti (saltem in mare) aculeati. d.— Tibia 1 versus apicem leviter incrassata et calcaribus binis apicalibus instructa. Metatarsi cuncti longi et graciles, antici leviter curvati. Arachnides de Madagascar et de Mayotte. 235 17. GENYSA BICALCARATA, Sp. nov., d.— Cephaloth., long. 11,6 mill.; lat. 8,9 mill. Pedes : 1, 36,8 mill.; 11, 32,2 mill.; 11, 30 mill.; 1v, 41,5 mill. — Cephalothorax fuscus, pilis longis pronis cinereo-fulvis dense vestitus, parte cephalica sat convexa, parte thoracica depressa, obtuse marginata sed in medio, pone foveam, prominula, fovea magna profun- dissima valde recurva. Oculi medii antici spatio diametro oculi paulo angustiore sejuncti, spatium inter medios et laterales diametrum oculi circiter æquans. Oculi laterales postici anticis multo minores. Abdomen fuscum, fulvo-cinereo dense et longe pubescens. Sternum fusco-rufes- cens, multo longius quam latius, antice valde attenuatum, prope medium impressionibus binis nitidis et obliquis ornatum. Pedes fusco-rufes- centes, dense fulvo-cinereo hirsuti, sat robusti, sed metatarsis tarsisque gracilibus et longis, valde aculeati, tarsi antici sat dense scopulati extus aculeis paucis armati, postici valde aculeati et in parte secunda leviter scopulati. Tibia 1 apicem versus leviter incrassata et calcaribus apica- libus duobus armata, calcare primo (inferiore) minuto, obtuso, apice minute bidentato, secundo longiore graciliore, oblique divaricato et longe setoso. Pedum-maxillarium tibia incrassata et longe ovata, extus prope apicem leviter emarginata et dense spinulosa, tarsus parvus, obtusus, bulbus mediocris, lobo depresso et rotundo, spina lobo saltem duplo longiore robusta, in parte apicali extus arcuata et leviter flexuosa. — Madagascar. Genus ENTOMOTHELE, nov. gen. Mygale Walck., 14837 (ad part. guyanensis). Cephalothorax brevis, latus et humilis, fovea profunda sat parva transversa vel sæpe paululum recurva, rarius leviter procurva, siriis radiantibus, præsertim cephalicis, profundis. Tuber oculorum plus duplo latius quam longius, in medio valde convexum. Oculi antici magni appropinquati, in linea leviter procurva, æqui, vel medii majores. Medii postici minutissimi, elongati, recti vel obliqui. Oculi laterales vix dis- juncti, subæqui, vel postici minores. Sternum haud vel parum longius quam latius. Pars labialis plus duplo latior quam longior, mutica. Coxæ pedum-maxillarium ad basin dense spinulosæ. Pedes, IV, 1, 1, 1H, Sat breves et robusti, sed versus extremitates graciles, tarsi Cuncti acu- leati, haud scopulati. Ungues superiores (præsertim postici) longi, serie dentium unica ex dentibus 5-7, versus basin sensim brevioribus, com- posita, instructi. Mamillæ superiores abdomine longiores, articulo 2° 1° 236 E. SIMON. longiore, articulo 3° reliquis simul sumptis multo longiore, longissime attenuato, flexuoso et subannulato. d.— Tibia 1 ad apicem calcare unico instructa, metatarso sæpe in- ferne bituberculato. Pedum-maxillarium tarsus longissimus, gracillimus et teres, ad basin, supra bulbum, leviter incrassatus, tibia sæpissime late ovata. Le type de ce genre est Mygule guyanensis Walck. Il a de nombreux représentants ne Amérique et quelques-uns en Afrique. — Il appartient au groupe des Macrothelinæ (comprenant les genres Evagrus Auss., Hexathele Auss., Macrothele Auss., Ischnothele Auss. et probablement Linothele et Thelecoris Karsch). Il se distingue du genre Evagrus par sa première ligne oculaire peu courbée en arrière et sa pièce labiale spinuleuse; du genre Hexathele par ses filières au nombre de quatre ; des autres genres par Particle terminal de ses filières supérieures beau- coup plus long que les autres réunis, flexueux et subannelé. 18. ENTOMOTHELE STRIATIPES, Sp. n0vV., ?.—Cephaloth., long. 6,5 mill.; lat. 6 mill. Abd., long. 10,5 mill.; lat. 7,5 mill. Pedes, 4, 4, 2, 3. — Ce- phalothorax fulvo-olivaceus vel rufescens, in medio et in parte cepha- lica sensim obscurior, longe albido-cinereo-pubescens, fovea prolunda paululum recurva. Oculi antici magni, parum et fere æque distantes, medii lateralibus paulo majores. Medii postici parvi, valde obliqui, late- rales postici anticis fere duplo minores. Abdomen magnum, convexum, obscure fulvo-cervinum, longe fulvo-pilosum et setosum, supra maculis parvis albo-pilosis quatuor notatum, inferne pallide testaceum. Mamillæ lulvæ, articulis 4 et 2 apice infuscatis. Sternum, partes oris pedesque obscure fulvo-olivacea, longe, inæqualiter sed parum dense hirsuta. Pedes nigricanti-lineati. d. — Cephaloth., long. 6,4 mill.; lat. 5,6 mill. — Cephalothorax in medio et antice latius infuscatus. Pedes longiores et graciliores, antici reliquis haud robustiores; tibia 1 teres, subtus ad apicem, calcare me- diocri acuto simplici et arcuato munita; metatarsus haud tuberculatus. Pedes-maxillares fulvi; femore parum robusto, compresso et recto; tibia patella non multo longiore, haud crassiore leviter attenuata ; tarso tibia haud breviore, gracillimo, tereti et aculeato; bulbi lobo parvo, piriformi, spina longissima setiformi. — Nossi-Bé (Legras). Arachnides de Nouvelle-Caledonie. 237 XXXIT Descriptions d'espèces et de genres nouveaux de Nouvelle-Calédonie (1). FAM. Attidse, 4. MÆVIA NEO-CALEDONICA, Sp. no0v., d. — Long. 6 mill. — Cephalo- thoracis pars cephalica nigra, pilis coccineis, pilis elongato-squamifor- mibus paucis niveis intermixtis, vestita, pars thoracica obscure fulvo- ravida, parce albo-pilosa. Pars thoracica brevis, haud dilatata. Pili oculorum coccinei. Pili clypei crassi, albido-flavescentes. Oculi antici subcontigui, in linea plane recta. Clypeus angustus. Abdomen angustum, nigricans, supra breviter rufulo-pubescens, in parte prima lineis binis longitudinalibus et punctis lateralibus, in parte altera lineis transversis flexuosis trinis niveis subsquamosis decoratum, subtus testaceum, nigricanti-bivittatum. Mamillæ fusco-testaceæ. Chelæ breves et latæ, haud carinatæ, nigræ, coriaceo-rugatæ. Sternum fulvum. Partes oris nigricantes. Pedes longi, luridi, femoribus subtus, præsertim anticis, tibiis metatarsisque anticis valde infuscatis, patella 1 inferne haud den- tata, tibiis quatuor anticis inferne 4-3 aculeatis sed aculeis lateralibus carentibus, Metatarsi postici tantum ad apicem aculeati. Pedes-maxillares sat longi et gracillimi, fusci, patella et præsertim tibia intus longe albo- ciliatis ; patella plus duplo longiore quam latiore ; tibia patella fere æqui- longa, paulo graciliore, tereti, extus apophysi apicali nigra, parva et uncata munita ; tarso brevi, ovato et attenuato tibia latiore ; bulbo ovato, simplici, intus ad apicem stylo brevi munito. — Noumea. 2. EvoPHRYS LONGIPALPIS, Sp. nOV., S. — Long. 4,6 mill. — Cepha- lothorax sat humilis et longus, in parte thoracica leviter ampliatus, niger, subtilissime coriaceus, pilis simplicibus et longis, in parte cepha- lica et præsertim in lateribus pilis rufis intermixtis, dense vestitus. Pili (1) Nous avons déjà publié sur les Arachnides de Nouvelle-Calédonie deux petits mémoires dans les Comptes rendus de la Société entomologique de Bel- gique : le premier, séance du 6 novembre 1880; le second, séance du 5 sep- tembre 1885. 238 E. SIMON. oculorum albidi. Pili elypei longi albidi. Oculi antici contigui, in linea subrecta. Clypeus oculis anticis saltem quadruplo angustior. Abdomen ovatum, acuminatum, fuscum, testaceo-marginatum, flavido rufuloque pubescens, subtus fulvo-cinereum. Mamillæ superiores fulvæ, inferiores infuscatæ. Sternum obscure fulvum, nitidum, parce pilosum. Chekæe latæ, leviter porrectæ, castaneæ, antice planæ, valde coriaceæ et parce albo-pilosæ. Pars labialis multo longior quam latior, apicem versus leviter attenuata et obtusa. Laminæ longæ et divaricatæ, extus ad apicem obtusæ. Pedes fusco-castanei, coxis, femoribus ad basin tarsisque dilu- tioribus et fulvo-olivaceis, aculeis ordinariis. Pedes-maxillares fusco- rufuli, albido-pilosi, graciles et longi; patella plus quadruplo longiore quam latiore, versus basin sensim attenuata; tibia patella plus duplo breviore, tereti et mutica ; tarso longo et angusto, tibia haud latiore, bul- bum multo superante ; bulbo parvo, obtuse triquetro, intus stylo libero marginato, — Noumea. 3. ERGANE DISPAR, Sp. nOV., &. — Long. 5,6 mill. — Cephalothorax modice altus, niger, pilis simplicibus obscure rufis flavidisque mixtis vestitus, pilis pallide flavidis, vittas duas postice ampliatas et parum distinctas designantibus, ornatus. Pili oculorum et clypei sordide albidi. Oculi antici anguste et æque distantes, in linea sat recurva. Oculi ser. secundæ paulo pone medium (inter laterales anticos et posticos) siti. Abdomen breviter ovatum, postice acuminatum, fuscum, pilis simpli- cibus longis flavidis dense vestitum, prope medium maculis binis obli- quis obscurioribus notatum. Venter testaceus. Chelæ latæ, antice leviter depressæ, valde coriaceæ, fusco-rufulæ, parce et longe albido-pilosæ. Sternum pedesque fulvo-rufula, patellis, tibiis metatarsisque anticis valde infuscatis, posticis vage annulatis. Pedes antici reliquis multo robustiores et longiores sed metatarsis tibiis multo brevioribus. Tibia 1 aculeis inferioribus 3-2 et aculeis interioribus 3 munitæ, sed aculeis lateralibus exterioribus carens. Patellæ posticæ aculeo interiore parvo tantum armatæ. Tibiæ posticæ aculeo dorsali carentes. Pedes-maxillares sat longi et graciles, fulvo-rufuli; patella plus triplo longiore quam latiore, leviter Curvata et versus basin longe attenuata; tibia patella plus duplo breviore, parallela et mutica; tarso tibia cum patella vix breviore, paulo angustiore, longe tereti; bulbo sat parvo, dimidium basilarem tarsi tantum occupante, ad basin truncato, ad apicem leviter alienuato et rotundo, stylo libero recto, usque ad apicem tarsum ducto, instructo. $. — Long. 6 mill. — Cephalothorax humilior, subplanus, pilis bre- Arachnides de Nouvelle-Caledonie. 239 vibus obscure rufulis et pallide flavidis parce et inordinate vestitus, pilis flavidis, supra oculos medios, maculam frontalem parvam formantibus. Pili oculorum coccinei. Pili clypei pauci et longi albidi. Pedes ut in mare sed antici multo breviores. Plaga vulvæ obscure fulva, nitida, plana, postice leviter emarginata, area media semi-circulari seu obtuse triquetra levissime depressa, utrinque carina parva obliqua et postice uncata limitata, notata. — Noumea. Species insignis, tibiis posticis aculeis dorsalibus carentibus eximie distincta. Genus STERGUSA, nov. gen. Cephalothorax longior quam latior, subparallelus, postice vix amplia- tus, sat altus. Oculi ser. tertiæ evidenter ante medium cephalothoracis siti. Oculi antici valde inæquales, contigui, in linea plane recta. Area oculorum non multo latior quam longior et subparallela, postice quam antice vix latior et postice cephalothorace haud vel vix angustior. Oculi ser. secundæ fere in medio, inter oculos laterales anticos et posticos, siti. Chelæ (<) sat longæ et parallelæ, extus in parte apicali leviter carinatæ, margine inferiore sulei dente inæqualiter bifido et remoto armato. Pedes 1, IV, I, Hi, antici (saltem in &) reliquis longiores et robustiores, femore late compresso. Metatarsus cum tarso 1v patella cum tibia vix brevior. Metatarsus 1v aculeo submedio atque aculeis apicalibus ordinariis arma- tus. Pubes simplex. A gen. Hasario, Cytæa, Ascyllo, Euryatto (generibus dente marginis inferioris bifido) differt pedibus multo minus aculeatis et pedibus paris 3i reliquis multo brevioribus, a gen. Simætha Th. (— Eulabes Keys.) differt imprimis cephalothorace subparallelo, oculis ser. secundæ fere in medio inter laterales anticos et posticos sitis et pube simplici. k. STERGUSA IMPROBULA, Sp. n0V., d. — Long. à mill. — Cephalo- thorax niger, nitidus, sublævis, subtilissime coriaceus, parce fulvo- rufulo-pubescens, linea alba exillima cinctus, parte cephalica utrinque inter oculos et parte thoracica in medio longe albo-pilosis. Pili oculorum fulvo-aurantii. Pili clypei in medio creberrimi, sordide albidi. Abdomen oblongum, depressiusculum, nigricans, parce albo-pubescens, vitta media lata fulva, in parte apicali regulariter et acute dentata, et lineam nodosam nigram abbreviatam includente, supra notatum. Venter niger, albo-testaceo-marginatus. Sternum nigro-nitidum. Chelæ sat longæ et subparallelæ, nigro-nitidæ, antice valde coriaceo-reticulatæ, extus, in 240 E, SIMON. parte apicali, minute carinatæ, ungue longo rufulo. Pedes antici omnino nigri, longi et robusti, femore late compresso, patella biaculeata, tibia aculeis inferioribus robustis 3-3 et aculeo interiore minore munita, meta- tarso tibia multo breviore, leviter depresso, inferne 2-2 aculeato. Reliqui pedes omnino luridi, patellis muticis. Pedes-maxillares luridi, femore ad basin sensim infuscato, tarso nigro ; femore sat longo et compresso inferne cCarinulato; patella paulo longiore quam latiore; tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi nigra parva gracili et uncata ins- tructa ; tarso bulboque anguste ovatis simplicibus et teretiusculis. — Noumea (Dupuis). Fam. Épeirid£æ. 5. DOLOPHONES TESTUDINEA L. Koch, Ar. Austr., 4871, p. 22 (Tholia). Décrit de Nouvelle-Hollande, nous lavons reçu de Bourail (Nouvelle- Calédonie). — Pour l'identité des genres Dolophones et Tholia, cf. Bull. 12 octobre 1887. Fam. Theridionid£æ. SUBFAMILIA Mimetinæ (1). 6. ARCYS PERLATUS, Sp. n0v., $ (pullus). — Long. 5 mill. — Cepha- lothorax fulvo-nitidus, oculis anguste nigro-cinctis. Pars cephalica late transversa, utrinque ad angulum posticum, tuberculo erecto sat longo gracili et subacuto, apice rufulo, insigniter armata. Oculi ut in À. lanceu- rio. Abdomen multo longius quan latius, antice late truncatum et obtu- sissime emarginatum, postice longe attenuatum, supra fere planum, in medio late olivaceum, ad marginem flavum, parte olivacea vitta fusca prope angulos anticos miniacea et seriem macularum nivearum leviter convexarum includente (ad marginem anticum circiter maculis 40, utrinque ad marginem lateralem 3), structe decoratum, subtus pallide testaceum. Sternum, partes oris, chelæ pedesque lurida. Pedes paris secundæ femore patella tibia metatarsoque apice fusco-annulatis. Tibiæ anticæ inferne aculeis divaricatis 4-5, medis longioribus, metatarsi aculeis similibus 4-3 atque aculeis intermediis minoribus, instructi, — Noumea. (1) Ce groupe devra être élevé au rang de famille, comprenant les genres Ero, Mimetus, Gelanor (— Eurymachus Keys.), Arcys, Gnolus et Oarces. — Le genre Augusta Cambr. nous paraît synonyme du genre Aranœæthra Butler, très voisin du genre /soxia (Epeiridæ). nr L- Arachnides de Nouvelle-Caledonie. 241 SUBFAMILIA Theridioninæ. 7. MONETA TRIQUETRA, Sp. n0V., @. - Long. 2,8 mill. — Cephalothorax subtiliter et dense coriaceus, fusco-olivaceus, antice dilutior et confuse testaceo-marmoratus. Abdomen saltem 1/3 longius quam latius, antice truncatum et in medio anguste excisum, dein subparallelum, postice truncatum et obtusissime trituberculatum, tuberculo medio reliquis majore, postice in declivitate valde acuminatum, supra fulvo-testaceum confuse fusco-reticulatum , ad marginem anticum atque ad declivitatem posteriorem nigricans, subtus fulvo-testaceum sed in medio longitudina- liter infuscatum. Sternum et pars labialis subnigra, opaca, parce albido- pilosa. Pedes r, et 1v luridi, femoribus patellis tibiisque utrinque nigro- lineatis, tibiis metatarsisque anticis ad apicem anguste infuscatis, Pedes ur reliquis robustiores et crassiores, nigricantes, coxa femoreque ad basin luridis. Plaga vulvæ humillima, postice tuberculo parvo rufulo transverso notata. — Noumea. Nora. Ce genre, créé par le Rév. 0. P. Cambridge, ne renfermait jusqu'ici qu’une seule espèce : M. spinigera Cambr., de Ceylan. L'auteur le compare aux Scytodes, avec lesquels il ne nous paraît avoir que de bien lointaines analogies. Il nous paraît, par contre, très voisin des Episinus. 8. PHYLARCHUS SPLENDIDUS, Sp. n0V., ®. — Long. 2,2 mill. — Cepha- lothorax pallide fusco-olivaceus, setis longis albidis conspersus, oculis anguste nigro-cinctis. Oculi postici mediocres, subæquales, seorsim leviter prominuli, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Area mediorum parallela, latior quam longior, in medio transversim sulcata. Abdomen magnum, antice ample rotundum, postice longe acuminatum, supra splendide argenteum, vitta media obscure fulva et fusco-marginata, antice evanescente, postice valde attenuata, utrinque regulariter lobata ornatum. Venter obscure testaceus, antice late argenteo-marginatus et postice, prope mamillas, vitta transversa abbreviata argentea notatus. Chelæ et sternum fusco-olivacea. Pedes breves, albo-testacei, subpellu- centes, coxis olivaceis, femoribus ad apicem, patellis totis, tibiis, meta- tarsisque ad basin atque ad apicem, anguste fusco-annulatis. Pedes- maxillares omnino testacei. Area vulvæ fovea magna sed parum profunda et rotunda impressa. — Noumea. Nora. Le nom de Phycus, employé par le Rév. O. P. Cambridge en 1870 (Proceed. zool. Soc. Lond., p. 742), ayant été employé antérieure- 242 E. SIMON. ment pour un genre d'Hémiptères (Hahn, 1831), nous proposons de le remplacer par celui de Phylarchus. L'auteur avait d’abord rapproché le genre Phycus de la famille des Thomisidæ ; il a ensuite montré ses intimes rapports avec le genre Euryopis Menge, dont il ne diffère abso- lument que par la première ligne des yeux légèrement courbée en avant. A l'espèce type, P. brevis Cambr., de Ceylan, le Rév. Cambridge a depuis ajouté le P. sagittatus, du Yarkand ; l'Euryopis æneocincta E. Sim. (Ann., 1877), des Philippines, fait également partie du genre Phylarchus. Fam. Dinopidæ. 9. AVELLA NEO-CALEDONICA, Sp. n0V., $ (pullus). — Long. 6,5 mill. — Cephalothorax luridus, versus marginem subtiliter fusco-reticulatus, postice vitta media fusca leviter ovata ornatus, oculis posticis singula- riter late nigro-cinctis. Oculi quatuor postici in linea valde recurva, æquidistantes, vel medii inter se paulo remotiores, et paulo majores. Abdomen angustum et longum, antice truncatum, in parte prima tere- tiusculum, in parte secunda sensim attenuatum, supra albido-testaceum et linea media fulva ramosa sectum, subtus vitta longitudinali nigra integra ornatum. Sternum antice posticeque fere æqualiter attenuatum, fulvum, anguste nigricanti-marginatum. Chelæ, partes oris, pedesque omnino pallide luridi. — Noumea (Dupuis). Fam. ÆZodariidæ. 10. STORENA RUGOSA, Sp. no0v., @. — Long. 6 mill. — Cephalothorax brevis et latus, validissime convexus, antice haud attenuatus, niger, vali- dissime et uniformiter coriaceo-reticulatus. Oculi antici minuti, æqui, parum disjuncti, medii subcontigui, intervallum lateralium diametro oculi parum latius. Oculi postici, saltem laterales, anticis paulo majores. Oculi medii antici cum lateralibus posticis lineam evidenter recurvam formantes. Abdomen breviter ovatum, supra nigrum, parce et tenuiter pilosum, albo-luteo maculatum : antice maculis binis magnis arcuatis, prope medium utrinque maculis binis elongatis et obliquis et postice macula transversa ovata. Venter fulvus, lineis nigris exilibus, in medio figuram elongato-trapeziformem, utrinque arcus duos, postice circulum minutum mamillas includentem designantibus, ornatus. Chelæ fere nigræ, antice valde coriaceæ. Sternum nigrum. Pedes parum longi obscure fusco-olivacei, coxis, trochanteribus, tibiisque ad apicem pallide Arachnides de Nouvelle-Caledonie. 243 flavis, femoribus 1 et 1 prope basin fulvo-subannulatis, metatarsis lar- sisque fulvo-rufescentibus, tibia 1 inferne mutica, tibia n inferne acu- leo unico gracili armata, metatarsis 1 et 11 parcissime aculeatis. Plaga vulvæ magna, rufula, longior quam latior, ovata, postice paululum dilatata, in medio depressa et Carina humili, antice bifida, prope medium coarctata, postice incrassata et paululum lanceolata, longitudinaliter secta. — Noumea (Savès). Cette espèce est voisine de $. spirafer L. K., dont le D'L. Koch ne décrit que le mâle; elle paraît cependant en différer par la seconde ligne des veux arquée en avant, le céphalothorax fortement rugueux et striolé, les tibias nettement annelés de jaune et de brun, etc. Fam. HBrassidæ. 11. CREUGAS CETRATUS, Sp. n0V., &.—Long. 7,2 mill.—Cephalothorax niger, brevis, convexus, tenuiter et dense rugosus. Oculi postici in linea plane recta, medii lateralibus vix minores et a lateralibus quam inter se non multo remotiores, sed spatio diametro oculi haud duplo latiore sejuncti. Oculi antici valde appropinquantes, medii lateralibus sal- tem 1/3 majores et plus duplo majores quam medii postiei. Clypeus oculis lateralibus anticis saltem duplo latior. Abdomen breviter ovatum, fusco-lividum flavescenti-pubescens, antice scuto rufulo, anguste lan- ceolato obtectum. Sternum fusco-rufescens, crebre punctato-reticulatum. Chelæ nigræ, robustissimæ, valde rugosæ. Pedes sat longi, pallide fusco- rufescentes, tibiæ anticæ inferne aculeis longis 6-6 (apicalibus reliquis minoribus), metatarsi aculeis 2-2 armati. Pedes-maxillares fusco-rufes- centes, tibia tarsoque fere nigris; femore leviter curvato, versus basin compresso ; patella paulo longiore quam latiore, parallela, intus uniacu- leata ; tibia patella longiore, extus apophysibus trinis valde complicatis insigniter armata : apophysi superiore nigra, crassa, magna et turbinata oblique divaricata, apophysi inferiore nigra, inæqualiter bifida, ramulo posteriore brevi obtuse conico, anteriore gracili recto et antice levissime crenulato, apophysi apicali rufula depressa, rotundata et leviter foveo- lata, ad basin tuberculo retro directo et inter apophyses superiorem et inferiorem ducto, munita ; tarso longe ovato, supra ad basin recte trun- cato et leviter carinato; bulbo oblongo, ad apicem inæqualiter emargi- halo. — Noumea, Koue. 244 E. SIMON. Genus MITURGINA, nov. gen. ? Zora L. Koch, Ar. Austr., 1873. Milurgæ affinis. Cephalothorax oblongus, supra fere planus, pos- tice fere abrupte declivis, stria media profunda et remota, radian- tibus nullis, fronte angusta. Oculi postici æqui, in linea validissime recurva (ut in Lycosa), medii a lateralibus quam inter se remotiores. Oculi antici posticis minores, in linea multo angustiore et vali- dissime recurva, laterales mediis paulo minores et inter medios an- ticos et posticos siti (fere ut in Cteno). Oculi medii aream paulo lon- giorem quam latiorem et antice quam postice paulo angustiorem occu- pantes, antici posticis paulo minores. Chelæ, partes oris, pedes et mamillæ ut in Miturga. La plupart des espèces décrites par L. Koch in Arachniden australiens (frenata, australiensis, ferruginea, tarentulina), sous le nom générique de Zora, nous paraissent appartenir à ce genre, bien que leur première ligne oculaire soit moins courbée que chez M. vittata. 12. MITURGINA VITTATA, Sp. nOvV., $ (pullus). — Long. 8 mill. — Ce- phalothorax obscure fulvo-ravidus, vitta media integra dilutiore, pilis albis flavisque paucis intermixtis vestita et vitta marginali lata fusca, intus subrecta sed extus lobata, notatus, regione oculorum breviter fulvo- pilosa, clypeo utrinque crasse albo in medio parce et breviter flavido- piloso. Abdomen ovatum, fulvo-testaceum, fulvo albidoque pubescens, in parte basali vitta longitudinali intense nigra, postice recte secta, ornatum. Chelæ ad basin fuscæ et crasse albo-pilosæ, ad apicem fulvæ et sub- glabræ. Pedes robusti, obscure fulvi, femoribus, saltem anticis, inferne late nigricanti-vittatis, tibiis inferne infuscatis et utrinque, prope basin, minute nigricanti-notatis, Scopulis densis, metatarsis aculeis basilaribus binis longis tantum armatis (vulva haud plane adulta). — Noumea. Fam. Bysderidéæ. Genus POLYASPIS, nov. gen. Gamasomorphæ affinis, differt cephalothorace breviore, parte cepha- lica postice acuminata, thoracica brevi et fere abrupte declivi, oculis confertis, mediis anticis reliquis paulo minoribus et cum lateralibus an- ticis lineam subrectam, leviter procurvam, formantibus, clypeo oculis Arachnides de Nouvelle-Caledonie. 245 multo latiore, abdominis seuto dorsali integro, scuto ventrali tripartito, plagula prima reliquis multo majore, lateribus plicatis et lineis durius- culis cinctis, pedibus brevibus omnino muticis. 13. POLYASPIS ACUMINATA, Sp. n0V., $. — Long. 41,6 mill. — Cephalotho- rax obscure fusco-rufescens nigro-marginatus, nitidus, versus marginem subtiliter coriaceus et parcissime albido-pilosus. Abdomen subglobosum obscure testaceum, scutis nitidis fusco-castaneis parce albido-pilosis, scuto dorsali integro ovato, scuto ventrali minute et parce punctato tripartito : plagula anteriore magna subquadrata dimidium ventris supe- rante, reliquis plagulis anguste transversis, partibus lateralibus mollibus, inter scuta dorsale et ventrale plicatis et lineis duriusculis inter- ruptis tribus regulariter cinctis. Sternum nigro-rufulum, leviter con- vexum, crebre et validissime rugoso-punctatum. Chelarum margo superior angulato-prominens et leviter bifidus. Pedes breves, obscure fulvo-rufescentes, patellis dilutioribus. — Noumea. Fam. Avicularidsæ. SECT. [. TRIONICHI. 4%. MACROTHELE SILVICOLA, Sp. nov., ®. — Cephaloth., long. 5,8 mill. Abd., long. 6,5 mill. — Cephalothorax obscure fusco-rufescens, longe fulvo-cinereo pubescens. Oculi antici in linea evidenter procurva, parum et fere æque distantes, medii lateralibus paulo minores. Medii postici anticis vix minores, plani, angulosi, a lateralibus posticis et mediis an- ticis vix separati. Abdomen breve, postice leviter incrassatum, testaceo- nigricans, longe et sat dense cinereo-pilosum. Mamillæ fuscæ, versus apicem leviter dilutiores. Sternum, partes oris, pedesque pallide fusco- olivacea vel rufescentia, coxis pedum-maxillarium intus convexis et late testaceo-marginatis. Pedes inæqualiter et longe setosi, numerose aculeati. Metatarsi antici inferne, prope basin, aculeis binis atque aculeis apicalibus trinis muniti, tarsi antici mutici, postici ad apicem, prope ungues, utrinque minute biaculeati. — Neo-Caledonia, in silvis. SECT. Il. DIONICHI. Genus BARYCHELUS, nov. gen. Cephalothorax crassus, antice posticeque fere æqualiter attenuatus, parte cephalica in femina convexa in mare humiliore, fovea transversa 216 E. SIMON. subrecta. Area oculorum paulo angustior antice quam postice sed parum longior quam latior. Oculi duo antici magni, ovati et obliqui juxta margi- nem anticum siti, Spatio diametro oculi, in femina latiore, in mare paulo angustiore, sejuncti. Oculi medii antici paulo majores, minus disjuncti. Oculi postici par vi, in linea transversa recta, utrinque subcontigui, interior exteriore minor. Chelæ ad apicem processu obtusissimo, minute et inor- dinate dentato, munitæ. Pars labialis paulo latior quam longior, truncata et mutica. Coxæ pedum-maxillarium prope basin spiculis paucis uni- seriatis munitæ. Sternum longius quam latius, planum. Pedes 1, 1, 11, I, valde aculeati, in femina robusti et breves, in mare longiores et graci- liores, tarsi cuncti et metatarsi 1 et 11 crasse scopulati. Scopulæ tarsi 1v linea setosa sectæ. d. — Tibia antica calcare apicali gracili et curvato armata. Voisin des genres Idiommata et Strophæus Auss.; s’en distingue par les chélicères pourvues d’un fort rateau. Diffère du genre Trittame L. Koch par les yeux antérieurs situés immédiatement sur le bord frontal; du genre Idioctis L. Koch par la pièce labiale plus large que longue; du genre Idiophthalma Cambr. par le rateau des chélicères porté par une forte avance obtuse et la fossette thoracique presque droite. 15. BARYCHELUS BADIUS, Sp. no0vV., ®. — Cephaloth., long. 143 mill.; lat. 41 mill. Abd., long. 16 mill.; lat. 12 mill. Pedes, 4, 1, 2, 3. — Ce- phalothorax fusco-rufescens, pilis longis pronis pallide fulvo-nitidis, sat dense vestitus, sed lineis glabris radiantibus ornatus. Area oculo- rum antice setis validissimis et inordinatis munita. Oculi antici magni, ovati, Spatio diametro oculi paulo latiore sejuncti. Oculi ser. secundæ anticis vix majores, inter se minus remoti, spatio dimidio diametro oculi vix latiore sejuncti. Abdomen magnum, ovatum, obscure fulvum, fulvo- nitido pubescens, supra dense subtus parcius fusco-punctatum et reticu- latum. Chelæ fere nigræ. Coxæ sternumque obscure fusca, hoc pilosum parce et obtusissime granosum. Pedes robusti et breves, fusco-rufes- centes, breviter fulvo-cinereo pubescentes, supra vittis glabris muniti, tibiæ 1 et 11 inferne aculeis setiformibus paucissimis, metatarsi r et 11 acu- leo unico basilari, instructi. Pedes postici, præsertim metatarsis, numerose aculeati. d. — Cephaloth., long. 9 mill.; lat. 7,5 mill. — Cephalothorax multo humilior, antice magis attenuatus. Area oculorum angustior. Oculi an- tici spatio diametro oculi angustiore sejunceti, oculi seriei secundæ evi- | Arachnides de Nouvelle-Calédonie. 247 denter majores, spatio dimidio diametro oculi multo angustiore sejuncti. Pedes longiores et, præsertim metatarsis et tarsis, multo graciliores, magis aculeati sed metatarsis anticis aculeo basilari unico tantum arma- tis. Tibia 1 teretiuscula, calcare apicali longo, in parte basilari sat crasso cylindrato et fulvo, in parte apicali nigro, curvato et gracili, metatarso recto, tereti, scopulis versus basin sensim evanescentibus. Pedum- maxillarium femur sat validum leviter compressum et curvatum, patella saltem triplo longior quam latior, tibia patella non multo longior, teres, inferne longissime pilosa, tarsus parvus et angustus, apice obtusus et sCo- pulatus, bulbus parvus, lobo ovato, spina lobo vix longiore leviter curvata simplici. — Neo-Caledonia : Koue (Bougier). Genus ENCYOCRYPTA, nov. gen. Barychelo valde affinis. Cephalothorax similis. Area oculorum con- vexior et brevior, vix longior quam postice latior. Oculi antici trans- versim latius remoti. Chelæ ad apicem haud productæ, dentibus longis et seriatis, rastellum formantibus, armatæ. Pars labialis multo latior quam longior, mutica. Coxæ pedum-maxillarium ad basin area spinulosa mu- nitæ. Sternum vix longius quam latius. Pedes breves et robusti, sco- pulis tarsi 1v linea setosa valida, tarsi mr linea setosa exili et parum expressa, sectis. Cætera ut in Barychelo. 16. ENCYOCRYPTA MELEAGRIS, Sp. n0V., ?. — Cephaloth., long. 7,2 mill.; lat. 6,4 mill. Abd., long. 10 mill.; lat. 8,5 mill. Pedes, 4, 1, 2, 3. — Cephalothorax subniger, parce et longe fulvo-pilosus, area oculorum antice parce et valde setosa. Oculi laterales antici late ovati et obliqui, spatio diametro oculi saltem dimidio latiore sejuncti. Oculi ser. secundæ anticis vix majores, spatio dimidio diametro oculi vix latiore sejuncti. Abdomen crassum et breve, antice leviter et obtusissime emarginatum, postice rotundum, supra nigro-violaceum, crebre et inordinate albido- guttulatum, subtus fuscum, plus minus fulvo-variatum. Chelæ fere nigræ, Sternum fusco-rufescens, lve, setosum. Pedes atro-olivacei, coxis patellis tarsisque leviter dilutioribus et rufescentibus. Tibiæ an- ticæ inferne aculeis setiformibus paucis munitæ, metatarsi mutici. Pedes postici, præsertim metatarsis, valde aculeati. — Canala (Bougier), Nou- mea (Dupuis). 248 E. SIMON. XXXIII Descriptions de quelques espèces recueillies au Japon par A. Mellotée. Fam. Attidæ. 4. MæviA MELLOTTEI, sp. nov., #. — Long. 5 mill. — Cephalotho- racis pars cephalica nigra, pars thoracica obscure fulvo-rufescens albido- squamulata ? Area oculorum angusta, postice cephalothorace multo angustior, pars thoracica postice sat valde dilatata. Pili oculorum albidi, pili elypei albo-argentei squamiformes. Clypeus dimidium oculorum mediorum saltem æquans. Abdomen angustum, fulvo-testaceum, crasse albido-squamulatum, vitta media fusca, in parte apicali late interrupta, ornatum, subtus nigricans, albo-argenteo squamulatum. Mamillæ nigri- cantes. Sternum fulvum albido-pilosum et squamulatum. Chelæ parum longæ, fuscæ, ad apicem dilutiores, coriaceæ. Pedes longi, antici obscure fusci subnigri, metatarso tarsoque pallide testaceis, metatarso annulo apicali nigro, reliqui pedes fulvi, femoribus patellis tibiisque latissime fusco-variatis et subvittatis, patella 1 inferne haud dentata, tibiis 1 et n inferne 2-2 longe aculeatis atque aculeis lateralibus et intus et extus munitis, metatarsis posticis ad basin, prope medium atque ad apicem aculeatis. Pedes-maxillares breves, pallide fulvi albo-pilosi, femore ad basin anguste infuscato; patella longiore quam latiore parallela; tibia vix breviore paulo angustiore, tereti, extus apophysi apicali minuta, eracili, simplici et acuta instructa; tarso longo et angusto subcylin- drato ; bulbo simplici. — Yokohama. Espèce certainement différente de Y. cylindrata Karsh. Genus LAUFEIA, nov. gen. Cephalothorax humilis, sat elongatus, subparallelus, supra fere planus. Oculi antici fere conferti, in linea recurva. Area oculorum postice quam Arachnides du Japon. 249 antice multo angustior et postice cephalothorace multo angustior. Oculi seriei secundæ fere in medio, inter oculos laterales auticos et posticos siti. Oculi seriei tertiæ lateralibus anticis paulo minores. Chelæ robustæ, parum longæ, margine inferiore dentibus binis fere æquis carina junctis armato. Sternum coxis latius, parallelum, antice haud vel vix atténua- tum. Pars labialis saltem æque longa ac lata. Pedes robusti et breves, 1, IV, I, Ii, antici reliquis crassiores. Tibiæ metatarsique antici inferne biseriatim aculeati, sed aculeis lateralibus carentes. Pedes postici, aculeis -lateralibus paucissimis tibiarum et aculeis apicalibus ordinariis metatar- sorum exceptis, mutici. Pubes simplex. A gen. Hasario (et vicinis) et Simætha præsertim differt area oculo- rum dorsalium postice quam antice multo angustiore. 2. LAUFEIA ÆNEA, Sp. nov., d. — Long. 3,8 mill. — Cephalothorax nigro-æneus, nitidus, subtiliter coriaceus, albido et flavo-æneo parce et longe pilosus. Pili oculorum et clypei longi, sordide albidi. Abdomen breviter ovatum, nigro-æneum, nitidum, subtilissime coriaceum, fere glabrum, antice linea angusta albo-pilosa cinctum. Sternum fusco-oliva- ceum, nitidum. Chelæ robustæ, nigro-æneæ, coriaceæ. Pedes robusti, parum longi, femoribus nigris postice ad basin fulvis, patellis tibiis me- tatarsisque anticis obscure fuscis, supra paulo dilutioribus, posticis fulvis ad apicem late fusco-annulatis, tarsis pallide flavis, anticis infus- catis. Pedes-maxillares breves et robusti, fusco-rufescentes ; femore crassissimo valde compresso inferne prope medium tumidulo; patella subquadrata ; tibia patella multo breviore, anguste transversa, extus apophysi validissima, infra arcuata, armata ; tarso sat late-ovato; bulbo ovato ad basin producto sed parum attenuato et obtuse truncato. — Yokohama. Genus SILER, nov. gen. Tritæ (4) affinis, sed differt cephalothorace altiore, clypeo latiore quam 1/3 oculorum mediorum, sterno ovato antice parum attenuato, pedibus posticis longioribus, metatarso cum tarso haud breviore quam (1) Le genre Trile E. Sim., Soc. ent. Belg., CG. R. sept. 1885, proposé pour deux espèces de la Nouvelle-Calédonie, est principalement caractérisé par une série de dents nombreuses à la marge inférieure des chélicères, caractère qui se retrouve chez les Cyrba, les Bavia, ete., qui, sous tous les autres rapports, diffèrent beaucoup des Trite et des Siler. (1888) 17 250 . E. Smon. patella cum tibia, tibiis metarsisque anticis minus robustis et aculeis debilioribus armatis. Cætera ut in frita. 3. SILER CUPREUS, Sp. n0v., $. — Long. 4 mill. — Cephalothorax niger, parte thoracica paulo dilutiore, parte cephalica fulvo thoracica sordide albido simpliciter pubescentibus, linea marginali exili viridi- metallica cinetus. Pili oculorum supra flavo-aurantii, infra oculos albidi, Clypeus fere glaber. Abdomen late ovatum, nigrum, flavo-micanti squa- mulatum, macula media magna nigro-ænea notatum ?, subtus squamulis læte purpureo-micantibus obtectum. Sternum fuscum, albido parce pilo- sum. Pedes obscure olivacei, femoribus supra tibiis metatarsisque utrinque nigro-lineatis, femoribus, præsertim anticis, Supra purpureo- squamulatis, tibiis metatarsisque lineis albo-pilosis ornatis, aculeis de- bilibus. Area vulvæ nigra, semi-circulari, Carina lala, antice valde attenuata, acuta et longe triquetra, longitudinaliter secta. — Yokohama. Fam. HLycosidæ. Genus TRICCA, nov. gen. Trochosa C. Koch, 1848 (ad partem intricata). Lycosa E. Sim., Ar. Fr., IL (ad partem lutetiana). Oculi antici æqui (lutetiuna) vel medii paulo majores (éntricata), ap- propinquati, in linea sat valde recurva, multo latiore quam linea secunda. Oculi ser. secundæ mediocres et parum disjuncti, spatio dimi- dio diametro oculi haud latiore vel angustiore sejuneti. Clypeus oculis anticis haud latior vel angustior. Chelarum margo inferior dentibus 3 (intricata) vel 4 (Luteliana, japonica) armatus. Pedes breves et robusti, tarsi metatarsique antici scopulis raris et longis muniti, larsi postici inferne setulosi. Patellæ quatuor anticæ muticæ, tibiæ quatuor anticæ muticæ vel fere muticæ. Metatarsi aculeis brevissimis et dentiiormibus paucis armati. Mamillæ brevissimæ, subæquales. À Lycosa differt imprimis linea oculorum anticorum recurva et pedi- bus anticis fere muticis, ab Ocyale Sav. (non auct.) differt clypeo angusto et pedibus multo minus aculeatis, &. TRICCA JAPONICA, Sp. nov. d (pullus). — Long. 6,8 mill. — Ce- phalothorax pallide fusco-rufescens, parte cephalica et thoracica antice Arachnides du Japon. 291 in medio parum dense et longe flavido-pilosis, parte thoracica utrinque glabra paulo obscuriore et lineis radiantibus fuscis vix expressis notata. Oculi antici æqui, parum sed evidenter disjuncti, in linea minus re- curva quam in Ÿ. luteliana. Clypeus oculos anticos circiter æquans. Pedes breves et robusti, obscure fulvo-olivacei, versus extremitates sen- sim infuscati. Tibiæ quatuor anticæ aculeo interiore minutissimo et setiformi tantum armatæ. Metatarsi aculeis brevissimis 2-2-1 subtus instructi. — Yokohama. FAm. 'Wheridionidæ, 5. ARIAMNES CYLINDROGASTBR, Sp. nOV., d. — Cephaloth., long. 2,3 mill. Ahd., long. 42,5 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceus, prope medium transversim valde impressus, pallide fusco-rufescens, antice et prope marginem sensim dilutior sed linea marginali exillima obscura cinctus. Area oculorum mediorum fere æque longa ac lata, antice quam postice paulo latior, oculi medii antici reliquis paulo majores. Abdomen longissimum, cylindratum, vermiforme et sinuosum, breviter et parce pilosum, obscure rufo-violaceum, subtus paulo dilutius et in parte prima late testaceo-marginatum. Sternum fulvo-rufescens, subtilissime cori:- ceum., Pedes longissimi, femoribus patellis tibiisque pallide rufo-viola- ceis, reliquis articulis luridis. Pedes-maxillares fulvi; femore sat longo paululum arcuato, versus apicem levissime incrassato; patella saltem duplo longiore quam latiore, teretiuscula ; tibia patella saltem 1/3 bre- viore paululum incrassata, ad apicem recte secta; tarso magno, longe Ovalo, apice truncato et emarginato cum angulo superiore paululum producto et obtusissimo ; bulbo sat complicato. ?. — Cephalothorax pallide luridus, subtilissime coriaceus, antice striis cephalicis obliquis abbreviatis et prope medium stria transversä procurva impressus. Abdomen late flavum, leviter micanti-tinctum. — Sternum pedesque omnino pallide lurida. — Yokohama. 6, EURYOPIS MUSTELINA, Sp. n0vV., 9. — Long. 2,5 mill. — Cephalo- thorax pallide luridus, parte cephalica leviter infuscata, oculis nigro- limbatis. Oculi postici magni, in linea vix recurva, medii late ovati, spatio diametro oculi paulo angustiore sejuncti, spatio inter medios et laterales paulo latiore. Oculi antici approximati, in linea procurva. Area mediorum haud longior quam latior et antice quam postice latior. Ciy- © E. SIMON. — Arachnides du Japon. Lo 25 peus leviter infuscatus, area oculorum latior, leviter depressus. Abdo- men oblongum, postice acuminatum, nigrum, parce et sat longe pilo- sum, Villa media albo-testacea, validissime crenulato-dentata, et in parte secunda vittis latis obliquis testaceis utrinque ornatum, sæpe vittis obscurioribus interdum haud conspicuis. Venter testaceus vel infus- catus. Sternum, partes oris, chelæ, pedes-maxillares pedesque omnino pallide flava, sat longe et tenuiter parce nigro-pilosa. Plaga vulvæ fusco-rufula, postice recte truncata et marginata, fovea media parva rotunda vel ovata impressa. — Yokohama. Nous ajoutons la description d’une espèce du même genre que nous avons reçue de Pondichéry : EURYOPIS NUBILA, Sp. nOV., $. — Long. 4,4 mill. — ÆE. acuminata valde affinis. Cephalothorax similis, fusco-nigricans. Oculi postici ma- jores, spattiis diametro oculi haud vel vix latioribus inter se sejuncti. Area oculorum mediorum multo latior quam longior et antice quam postice latior (in Æ. acuminata parallela). Abdomen magnum, valde con- vexum, antice rotundum, postice valde declive et acuminatum, nigro- nitidum, setis longis, validis, nigris flavisque conspersum. Chelæ, sternum, partes oris, pedesque nigricantia sat longe pilosa, patellis leviter dilutioribus et rufescenti-tinctis, trochanteribus posticis obscure testaceis. Vulvæ fovea parum profunda, subrotunda (in E. acuminata, obtuse triquetra), margine antico leviter elevato cincta. — Pondichéry {(Maindron). DIPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS 34° PARTIE ({) Par M. J.-M.-F. BIGOT. Séance du 27 juin 1888. XLII Diagnoses de nouvelles espèces Tous les Insectes ci-dessous décrits font partie de mes collections. Syrphidi. 1. Genus SPHOEROPHORIA (Saint-Fargeau, Serville). — S. Na- SUTA, d. — Long. 41 mill. — Antennis fulvis summo apice nigris ; facie et fronte flavis, vitta faciali fusca, macula cordala, super antennas locata, nigra, facie conica, valde prominula; thorace nigro nitido ; hu- meris late flavis; scutello flavo; halteribus fuscis; abdomine nigro, angusto, parum clavato, alis æquilongo, vitis tribus, valde arquatis, utrinque dilatatis, flavido pictis; coxis et pedibus pallide fulvis, femo- ribus posticis et tibiis, apicem versus, fusco annulatis, tarsis posticis nigris; alis pallidissime fuscanis, macula stigmatica obscuriore ; hypo- pygio haud penicillato. — Mexique, 1 specim. 2. — S. TRILIMBATA, d. — Long. 9 mill. — Antennis fulvidis, apice infuscatis ; facie, parum prominula, obscure fulvida, nigro nitido limbata; fronte nigro nitido; thorace nigro, parum nitente, utrinque late flavo limbato ; scutello flavido; halteribus fulvis ; abdomine nigro, (1) Voir 1'° à 33° parties, n°’ I à XLI, Annales 1874 à 1888. Ann. Soc, ent. Fr. — Décembre 1888. 254 J.-M.-F. Bicor. late flavido trilimbato ; coxis fusco-nigro pictis, pedibus flavidis, posticis, femoribus in medio, tibiis in medio et apice, tarsis, fusco-nigro tinctis ; alis, abdomine vix superantibus, fere hyalinis ; hypopygidio haud peni- cillato. — Mexique, { specim. 3. — 5. (MESOGRAPTA LOGW) QUINQUE-CINCTA, ®. — Long. 7 mill. — Antennis fulvis, apice infuscatis; facie, prominula, flavida, utrinque albido pruinosa, fronte nigra et ænescente ; thorace nigro opaco, dorso medio obsolete cinerascente, utrinque, late, flavido vittato; scutello flavido ; abdomine nigro, hasi, vittis quatuor latis, flavo tinctis, vitta postica anguste interrupta ; halteribus pallide flavidis ; coxis pedibusque flavis, femoribus tibiisque posticis nigro annulatis, tarsis nigris, alis fere hyalinis, parum abdomine longioribus., — Mexique, 4 specim. k. — S. (MESOGRAPTA Low) QUINQUE-MACULATA, d, $. — Long. 7 mill. — G. Antennis fulvo-flavido, sæpe apice infuscatis ; facie pro- minula, flava, utrinque albido pruinosa; fronte nigro nitente; thorace castaneo pruinoso, nigro trilineato, utrinque flavo late limbato; scutello fulvo, dorso castaneo ; halteribus fulvis ; abdomine fulvo-flavido, basi et apice nigro, nigro late trilimbato, punctis minutis nigris, fere trigonis, ad secundum et tertium segmenta, duobus, ad quartum, uno, locatis ; coxis pedibusque flavido fulvo, femoribus posticis tibiisque, versus apicem, sæpe, late, fusco-nigro tinctis, tarsis posticis nigris ; alis hyalinis, abdo- mine haud longioribus. — $. Simillima, fronte nigro metallescente late vittata, utrinque flavido limbata. — Mexique, specim. : 3 d, 4 ©. Oeypieridi. ÿ. Genus SCOPOLIA (Rob.-Desv. — ProricuærA Rondani). — $. Sa- TANICA, d. — Long. 45 mill. — Undique nigra, facie utrinque albida et villosa; corpore pedibusque breviter, nec dense, nigro villosis. — Mexique, 2 specim. 6. Genus STEVENIA (Rob.-Desv.). — S. PICTIPES, &. — Long. 6 mill. — Antennis nigris ; palpis flavidis, summo apice infuscatis ; facie albida, fronte lata, aurata, nigro late limbata ; thorace nigro nitente, humeris et sutura flavido pruinosis ; stutello nigro ; calyptris albis, halteribus cine- rascentibus ; abdomine nigro, basi obscuro, late, utrinque, fulvo, seg- mentis 3 et 4, utrinque, albido flavo notatis: pedibus nigris, femoribus cities ments dits. dé Dipieres nouveaux où peu connus, 255 basi fulvis ; alis pallide cinereis, externe, late, diffuse, nigro-fusco tinctis. — Amérique du Nord : Washington territory, À specim. 7. — S. PALLIDIVENTRIS, d. — Long. 6 14/2 mill. — Antennis ni- gris, palpis fulvis, summo apice fuscis ; facie et fronte albidis, vitta lata nigra, humeris, sutura, margine, lineis tribus retrorsum parvis, ante, pleurisque, albido cinereo pruinosis ; scutello nigro nitente; calyptris albis, halteribus pallide flavidis ; abdomine omnino flavido-fulvo ; pedi- bus nigris, femoribus intermediis et posticis, basi, anguste pallidissime fulvis ; alis fere hyalinis, externe, late, diffuse, fusco-nigro tinctis, — Mexique, 1 specim. 8. — S. FLAVO-CALYPTRATA, d. — Long. 7 mill — Antennis ni- gris; palpis fulvis, Summo apice nigris ; facie et fronte late flavis, vitta frontis lata, nigra ; thorace scutelloque nigris; calyptris pallide flavis, balteribus fulvis; abdomine fulvo, basi, apice, late, et, vitta dorsali in- terrupta, nigris, utrinque punctis duobus nigris ; pedibus nigris, femo- ribus intermediis et posticis late fulvis; alis cinerascentibus, externe, late, nigro diffuse tinctis. — Mexique, 2 specim. EPhasianidi. 9, Genus ALOPHORA (Rob.-Desv.). — A. FENESTRATA, d. — Long. 8 1/2 mill. — Antennis fulvidis, segmento 3° apice, chætoque, nigris ; palpis pallide fulvis; facie et fronte utrinque albidis, vitta lata, casta- nea; thorace nigro, fulvido-pruinoso quinque vittato; scutello nigro ; calvptris albis, halteribus pallide fulvis; abdomine nigro violaceo, flavido pallido pruinoso circumdato ; pedibus obscure fulvidis, femoribus, superne, tarsis omnibus, fusco-nigro tinciis ; alis obscure fuscis, limbis interne et apice albidis, vittis tribus latis, longitudinalibus, albido tinctis, cellula discoidali late albido notata. — Amérique du Nord : Ne- vada, À specim. 10. — A. LucruosA, d', @. — Long. 4 1/2 mill. — Undique nigro parum nitente; calyptris albido-flavido tinctis, halteribus fulvis; alis hyalinis, basi, anguste, pallido fulvo pictis. — %®. Simillima; fronte late fusco-nigro vittata. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, specim. : 3 4,1% 256 J.-M.-F. BiGor. 11. Genus EVIBRISSA (Rondani). — E. AMERICANA, 4. — Long. 7 mill. — Undique nigro nitido; facie, obscure, utrinque, cinereo prui- nosa ; palpis fulvis ; humeris, abdomine utrinque et angustissime, cine- reo pruinosis; calyptris albidis, halteribus fulvis; alis pallidissime fuscanis. — Amérique du Nord : Washington territory, À specim. Tachinidæ. 12. Genus ECHINOMYIA (Duméril). — E. CINERASCENS, d. — Long. 42 mill. — Antennis nigris, segmento 2°, tertio vix longiore, apice pa- rum fulvido, 3° lato, fere rotundato, chæto recto; palpis gracilibus, elongatis, flavidis ; facie albida, genis, utrinque, macrochætis duobns armatis ; fronte cinereo pallido, vitta diffusa fulva. Omnino nigro fusco, vix nitente, et, cinereo pruinosa; thorace obscure nigro vittlato; scu- tello castaneo; calyptris albis, halteribus fulvis; abdomine, utrinque, obscure castaneo ; alis pallidissime cinereis, basi, externe, parum flavido tinctis. — Mexique, 1 specim. 13. Genus EXORISTA (Meigen). — E. oRNATA, d. — Long. 13 mill. — Antennis nigris, basi palpisque rufis; facie albida, fronte pallide flavida, vitta nigra; thorace flavido pruinoso, nigro quadri-vittato ; scutello flavido-rufo pruinoso; calyptris et halteribus pallidissime ful- vis; abdomine crasso, rufo-flavido pruinoso, in medio et ad apicem segmentorum sat late fusco tincto; femoribus cinereo pruinosis, tibiis rufis, tarsis fuscis ; alis hyalinis, basi pallide fulvis. — Indes, 1 specim. 1%. — E. MELAS, ®. — Long. 12 mill. — Antennis fuscis, basi obscure rufis; palpis pallide rufis; facie sordide cinerascente, rufo utrinque carinata, fronte obscure fusca; thorace et abdomine nigro opaco; scutello nigro, apice rufo; calyptris rufo pallidissime tinetis, halteribus? (invisis); pedibus nigris; alis fere hyalinis. (Detrita.) — Australie : Van-Diemen, 1 specim. 15. — E. RurIPALPIS, . — Long. 7 mill. — Antennis fuscis, seg- mento 3°, basi, et, inferne, rufis; palpis latis, pallide aurantiacis ; facie et fronte flavido cinerascente tinctis, vitta frontali fusca, barba cinerea. Omnino nigra, vix nitens, sparse cinereo tessellata ; calyptris albis, halte- ribus castaneis ; pedibus nigris ; alis cinereis, externe obscurioribus. — Mexique, À specim. Dipleres nouveaux où peu connus. 297 16. — E. rurATA, d', Q. — Long. 11 mill. — Antennis fuscis, basi palpisque fulvis; oculis parce villosulis; facie et fronte flavidis ; vitta frontali nigra; barba minuta, albida ; disco thoracis rufo-castaneo. utrinque, late, flavo aureo limbato, clypeo nigro quadri-lineato; scu- tello castaneo rufo, basi parum flavido-aureo pruinoso; calyptris fuscis, halteribus pallide fulvis; abdomine cinereo livido, basi late, segmento- rum apice, nigro limbato; pedibus nigris; alis pallide cinerascentibus, basi et externe, dilute, pallide infuscatis. — Mexique et Brésil (Para). specim. : 6 4, 3 9. 17. Genus CHETOLYGA (Rondani). — C. ERYTHROPYGA, $. — Long. 9 mill. — Antennis nigris; palpis fulvis; barba cinerascente; facie et fronte sordide albidis, vitta frontali nigra ; thorace albido cinerascente, nigro quadrivittato ; scutello nigro; calyptris albis, halteribus fulvis ; abdomine nigro, basi segmentorum cinereo albido limbata, limbis utrin- que latioribus ; saummo apice rufo ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. — Mexique, specim. : 1 &, 3 Q. 18. — C. NiGRivENTRIS, d. — Long. 10 mill. — Antennis palpis- que nigris; facie, fronte et vitta, nigris, utrinque cinereis; barba fere albida ; thorace nigro parum nitente ; scutello castaneo rufo; calyptris fuscis, halteribus castaneis ; abdomine crasso, nigro, vix nitente; pedibus nigris ; alis palidissime cinereis. — Mexique, 2 specim. 19. — C. RUFONOTATA, d. — Long. 8 mill. — Antennis nigris; palpis castaneis; fronte cinereo-albido, vitta nigra; facie, utrinque, ejusdem coloris, in medio castanea ; barba cinerea ; thorace nigro-Cine- reo pruinoso, nigro quadrilineato ; scutello rufo; calyptris albis, halte- ribus obscure rufis; abdomine nigro, utrinque bis rufo late notato et parum albido pruinoso, segmento ultimo apice, late, rufo unimacu- lato ; pedibus nigris; alis hyaliniss — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, 2 specim. 20. — C. puBla, &. — Long. 10 mill. — Antennis palpisque ni- gris ; facie et fronte cinereis, vitta frontali nigra ; barba cinerea ; thorace cinereo pruinoso, nigro trivittato; scutello fusco, apice parum rufo tincto ; calyptris sordide albidis, halteribus fuscanis ; abdomine cinereo- obscuro pruinoso, linea dorsali incisurisque nigris ; pedibus nigris ; alis pallide cinereis. — Mexique, 1 specim. 258 J.-M.-F, Bicor. 21. — C. NIGRIPALPIS, S. — Long. 7 mill. — Antennis palpisque nigris ; fronte et facie flavo-albido tinctis, vitta frontali nigra ; barba fere alba ; thorace cinereo flavido, nigro quadrivittato ; scutello nigro, apice cinereo flavido ; calyptris albis, halteribus pallide fulvis ; abdomine nigro, segmentorum basi, late, sinuatim, albido flavido limbato, limbis, in medio, anguste interruptis ; pedibus nigris ; alis hyalinis. — Mexique, 1 specim. 22. — C. FLAVOLIMBATA, d. — Long. 10 mill. — Antennis nigris ; palpis Castaneis; facie et fronte pallide auratis, vitta frontali nigra; barba cinerascente-flavida ; thorace albido-flavo pruinoso, late, nigro trilimbato, et, lineis angustis, abbreviatis, intermixtis, nigris; scutello nigro, apice cinerascente; calyptris albido-flavo, halteribus fulvis ; ab- domine nigro, albido cinereo tessellato ; pedibus nigris; alis fere hyali- nis, basi, parum cinerascentibus. — Mexique, 4 specim. 23. — C. ALBOPICTA, 9. — Long. 8 mill. — Antennis nigris; palpis fulvis; facie cinereo-aibido pruinosa; fronte obscuriore, Castaneo vit- tata ; barba albida ; thorace nigro, cinereo-albido, nigro trilineaio; scutello similiter picto, pruinoso; calyptris albis, halteribus fulvis; abdomine nigro, segmentis, basi, late, sinuatim, albido-cinerascente pictis ; pedibus nigris ; alis hyalinis. — Mexique, 2 specim. 24. — C. NIGRIFACIES, $. — Long. 5 mil. — Antennis, palpis, facie et fronte nigris ; barba minuta, cinerea ; thorace nigro, vix nitente ; scutello fulvo, basi fusco; calyptris pallido fulvis, halteribus fuscanis ; abdomine nigro nitente, segmento 2, utrinque, rufo late maculato ; pe- dibus nisris; alis fere hyalinis. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, ? specim. 25. — C. occibENTALIS, d. — Long. 10 mill. — Antennis et palpis nigris; facie albido-flavido; fronte cinerea, vitta nigra; barba cine- rascente ; thorace cinereo pruinoso, nigro late trivittato, et lineis duabus intermixtis, angustis, retro abbreviatis, nigris; scutello nigro, apice rufo ; calyptris fere albis, halteribus fulvis clava fulva ; abdomine nigro, parum nitente, linea dorsali angusta, nigra, segmentis, basi, anguste albido-flavido pruinosis ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis, basi pallidis- sime fuscanis. — Mexique, À specim. 26. — GC. NITIDIVENTRIS, ©. — Long. G mill. — Antennis nigris; Diptères nouveaux où peu connus. 299 palpis fulvis ; facie albida ; fronte albido cinerascente, viita nigra ; tho- race nigro, parum cinereo pruinoso, et, obscure lineato; scutello casta- neo-rufo; calyptris albis, halteribus pallide fulvis; abdomine nigro nitido; pedibus nigris; alis fere hyalinis, basi pallide fusco tinctis. — Mexique, 4 specim. 27. — C. æNea, 9. — Long. à 4/2 mill. — Antennis nigris; palpis fuscis ; facie et fronte cinerascente flavido pictis, vitta frontali nigra ; barba cinereo obscuro; thorace et scutello nigro cinerascente ; calyptris et balteribus pallide fulvis; pedibus nigris; alis hyalinis. — Mexique, 1 specim. 28. — C. ruroricTA, d. — Long. 8 mill. — Antennis fuscis; palpis fuscis; facie albida; fronte cinerea, vitta nigra; barba pallide cine- rascente ; thorace cinereo obeuro pruinoso, et, quinque lineato ; scutello fulvo; calyptris albidis, halteribus fulvis; abdomine rufo, vitta dorsali lata, diffusa, nigra, ante apicem abbreviata ; pedibus nigris ; alis hyalinis. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, 2 specim. 29. Genus DEGEERIA (Meigen). — D. corA, 9. — Long. 6 mill. — Nigra, cinereo pruinosa; facie et fronte cinereo-albido, vitta frontali lata, nigra; palpis pallide fulvis ; thorace, lineis quatuor angustis, ni- gris, notato; calyptris albis, halteribus? (énvisis); abdomine, apice et uirinque, laie nigro tincto, linea dorsali angusta, nigra ; alis hyalinis. — Mexique, 4 specim. 30. — D. ANTHRAGINA, Q. — Long. 4 mill. — Omnino nigra ni- üda; calyptris albis, halteribus? (énvisis); alis hyalinis. — Mexique, 1 specim. 31. Genus CESTONIA (Rondani). — C. NIGRA, $. — Long. 5 mill. — Omnino nigro nitente; facie albida, pruinosa ; fronte cinerea, vitta ni- gra; Calyptris albis, halteribus? (énvisis); alis hyalinis. — Mexique, 1 specim. 32. Genus MACQUARTIA (Rob.-Desv., Schiner). — M. ATRIFRONS, 9. — Long. 7 mill. — Onmnino nigra, parum nitens; pleuris albido-cine- reo; segmentis abdominis, basi, cinerco-albido tessellatis ; calyptris albidis, halteribus ? (énvisis) ; alis hyalinis. — Mexique, 1 specim. 33. Genus BRACHICOMA (Rondani). — B. MAGROPoGON, Q. — Long. 260 J.-M.-F. Bicor. 8 mill. — Antennis nigris; palpis obcure rufis, apice infuscatis ; facie sordide albida, superne cinerea, vitta frontali nigra ; genis, inferne, setis numerosis longis, nigris, munitis; thorace nigro, obscure cinereo pruinoso vittato; scutello nigro; calyptris albis, halteribus? (énvisis) ; abdomine nigro, nitente, basi segmentorum, late albido pruinosa ; ma- crochetis longis numerosis, nigris, munito; pedibus nigris et nigro spinosis ; alis fere hyalinis. — Californie, 1 specim. 34. Genus PROSOPEA (Rondani). — P. AMERICANA, $. — Long. 8 mill. — Antennis nigris ; palpis fulvis ; facie et fronte sordide flavidis ; fronte utrinque et vitta, nigro-fusco tinctis; thorace nigro, cinereo- flavido pruinoso, obscure nigro quadrivittato ; scutello nigro-cineras- cente pruinoso; calyptris albidis, halteribus castaneis ; abdomine nigro nitido, basi segmentorum late cinereo albido pruinoso limbata; pedi- bus nigris ; alis fere hyalinis. — Mexique, 4 specim. 35. Genus TACHINA (Rondani, Meigen part.). — T. RUFOSTOMATA, d'. — Long. 7 mill. — Antennis nigris; palpis pallide flavis; facie sordide albida ; fronte nigra, nigro vittata, utrinque cinereo marginata ; thorace et scutello nigro nitido; calyptris albis, halteribus rufis, clava fusca ; abdomine nigro nitido; utrinque tessellis quadratis, latis, fere albis, notato ; pedibus nigris ; alis hyalinis. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, 1 specim. 36. Genus PHOROCERA (Rob.-Desv., Rondani). — P. BARBATA, $. — Long. 7 mill. — Antennis, facie et fronte nigris; palpis fuscis; thorace nigro, ante parum cinereo tomeutoso, nigro quadrilineato; scutello ni- gro ; calyptris albidis, halteribus pallide fulvis; abdomine nigro nitido, basi segmentorum anguste albido micante; pedibus nigris; alis hyali- nis ; genis, inferne, breviter nigro setosis. — Mexique, 1 specim. 37. — P. MeLANOCEPrS, ©. — Long. 7 1/2 mill. — Antennis, palpis et fronte, nigris; facie obscure cinerascente; thorace nigro parum ni- tente ; scutello nigro, apice castaneo; calyptris albis, halteribus fuscis ; abdomine rufo obscuro, cinereo flavido tessellato, incisuris, linea me- dia, angusta, nigris; pedibus nigris; alis fere hyalinis. — Mexique, 1 specim. 38. — P. pARVA, @. — Long. 6 mill. — Antennis, palpis et fronte nigris; facie nigra, utrinque obscure cinerascente; thorace nigro ni- Diptères nouveaux où peu connus. 261 tido; scutello rufo; calyptris albidis, halteribus castaneis ; abdomine nigro, nitente, basi segmentorum albido cinereo parum tessellata ; pedi- bus nigris; alis hyalinis. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, 1 specim. 39. Genus CEROMASIA (Rondani). — C. QUADRIVITTATA, $. — Long. A1 mill. — Antennis nigris ; palpis, haustello apice, fulvis ; facie albida ; fronte pallidissime flavida, utrinque nigro tincta, vitta nigra; thorace cinereo-flavido pruinoso, nigro quadri-lineato ; scutello flavido cinereo pruinoso ; calyptris albidis, halteribus pallide fulvis ; abdomine cinereo- flavido, pruinoso, vitta media, angusta, segmentibus apice, late (latius in medio), nigris; pedibus nigris, femoribus cinereo pruinosis; alis pallidissime cinerascentibus. — Mexique, À specim. 40. — C. ZONATA, 9. — Long. 6 mill. — Antennis nigris; palpis fulvis ; facie et fronte flavido-aurato ; barba albida ; vitla frontali nigra ; thorace et scutello nigris, parce flavido-aurato tomentosis ; calyptris fere albis, halteribus fulvis; abdomine nigro, cinereo-limbato; pedibus ni- gris ; alis fere hyalinis. — Mexique, 1 specim. ki. — C. PICTIGASTER, ®. — Long. 7 mill. — Antennis, elongatis, nigris; facie et fronte nigris, utrinque sordide albidis ; palpis et haus- tello fulvidis ; barba albida ; thorace et scutello nigro opaco ; calyptris et halteribus albidis ; abdomine nigro opaco, segmentis 1, 2 et 3, utrinque, rufis, et, 2, 3, 4, utrinque, albido micante late notatis ; pedibus nigris ; alis pallidissime cinerascentibus. — Mexique, 4 specim. 42. — C. CASTANIFRONS, %. —— Long. 7 mill. — Antennis nigris ; palpis pallidis; facie et barba albidis; fronte cinerascente, vitta rufo- castanea ; thorace scutelloque nigris, parum nitentibus; calyptris albis, halteribus castaneis; abdomine nigro, vix nitente, utrinque, parum cinereo tessellato ; pedibus nigris ; alis hyalinis. — Mexique, 4 specim. 43. — C. CRYSOCEPHALA , 9. — Long. 7 1/2 mill. — Antennis nigris ; palpis fulvis; fronte et facie flavo-aurato pictis, vitta frontali castaneo- obscuro ; barba fuscana; thorace nigro-0paco, cinereo-flavido parum pruinoso, nigro quadrilineato; scutello nigro, apice obscure rufo; caly- ptris albis, halteribus castaneis; abdomine fusco, subtus et utrinque cinereo-flavido pruinoso ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. — Mexique, À specim. 262 J.-M.-F. Bicor. 4h. — C. SPINIPES, ©. — Long. 7 mill. — Antennis palpisque nigris ; facie et fronte parum flavidis, vitta frontali castanea; barba albida ; thorace nigro cCinereo-flavido pruinoso, nigro quadrilineato ; scutello nigro cinerascente ; Calyptris albis, halteribus pallide fulvis ; abdomine cinerascente, basi, apice, limbis quoque duobus undulatis, nigris ; pedi- bus nigris ; alis fere hyalinis. — Mexique, 1 specim. 45. — C. ABBREVIATA, ®.— Long. 6 1/2 mill. — Antennis nigris ; palpis lulvis; facie et fronte cinereo-pallido tinctis, vitta frontali nigra ; barba albida ; genis nigro setulosis ; thorace scutelloque nigro opaco ; calvptris albis, clava halterum obscure fulva; abdomine nigro-opaco, utrinque cinereo-albido tessellato ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. — Mexique, 1 specim. 46. Genus VIVIANA (Rondani). — V.? RUFOPYGATA, @. — Long. 7 4/2 mill. — Antennis basi fulvis, segmento 3°, fere toto, nigro, chæto brevissime piloso, apice late nudo ; palpis fulvis; facie et fronte pallide flavidis, vilta frontali fusca ; ihorace nigro fusco, flavido parce pruinoso ; scutello ejusdem coloris, apice obscure fulvido ; calyptris sordide albis, halteribus fuscis ; abdomine nigro, parum cinereo pruinoso, segmento uliimo rufo ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. (Forte gen. nov. Dexida- rum ? Generis Athracomyiæ Rond. vicinum.) — Mexique, À specim. 47. — NV. CITRINA, $. — Long. 7 mill. — Antennis nigris; palpis fulvis ; facie sordide aibida ; fronte pallide flavida, migro vittata ; tho- race tenuiter nigro quadrilineato, scutello nigro, aureo pallide prui- nosis ; calyptris fere albis, halteribus pallide fulvis; abdomine nigro, uitente, basi segmentorum aureo-pallide pruinosa; pedibus nigris ; alis fere hyalinis, extrinsecus, basi, venisque, diffuse fusco tinctis. — Mexique, 1 specim. 48. Genus HETEROPTERINA (Macquart). — H. SPINOSULA, $. — Long. 8 mill, — Antennis fuscis, basi rufis ; palpis rufis; facie et fronte sordide albidis, vitta frontali obscure castanea ; thorace nigro, cinereo pruinoso, lineis quatuor angustis nigris, interruptis, notato; scutello nigro, cinereo pruinoso ; calyptris albis, halteribus pallide fulvis ; abdo- mine nigro, late cinereo tessellato, macrochætis longis munito, pedibus nigris, nigro valde spinosis ; alis fere hyalinis. — Amérique du Nord, 1 specim. Diptères nouveaux où peu connus. 263 49. Genus MICROPALPCUS (Macquart). — M. NiGRIFRONS, $. — Long. 9 mill. — Antennis pallide castaneis ; facie sordide albida, fronte late nigra, Castaneo vittata. Undique nigro, vix nitente ; thorace parum cine- reo-pruinoso ; calyptris sordide albidis, halteribus fuscis; ano fulvo; pedibus nigris, valde spinosis ; alis parum infuscatis ; abdomine incras- sato, ovali. — Mexique, 4 specim. 50. Genus MASICERA (Macquart). — M. FULVIPALPIS, 9. — Long. 9 mill. — Antennis nigris; palpis fulvis; facie sordide albida, ore pallide fulvido tincio; fronte cinerascente, obscure vitiata; thorace nigro parum nitente, Cinereo pruinoso, et obscure nigro lineato; scutello nigro, apice rufo obseuro ; calyptris albis, halteribus? (invisis); abdo- mine nigro, parum nitente, cinéreo pallido pruinoso tessellato ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, 1 specim. 51. — M. FLAVIFACIES, Q@. — Long. 7 mill. — Antennis nigris ; pal- pis fuscis; facie et fronte flavis, vitta frontali angusta, nigra; thorace et scutello nigris, pallide flavo pruinosis ; calyptris albis, halteribus ? (invisis); abdomine nigro, cinereo flavo pruinoso tessellato; pedibus nigris ; alis hyalinis. — Mexique, 4 specim. D2. — M. EUCERATA, ®. — Long. 8 milll — Antennis fulvidis, segmento 3° fusco; palpis pallide fulvis ; facie albida ; fronte cinerea, rufo viltata; thorace cinerco, scutello pallidissime fulvo, pruinosis; calyptris albis, halteribus pallide fulvis ; abdomine cinereo-fulvido pruinoso ; pedibus fulvis, tarsis fuscis ; alis hyalinis. — Californie, 1 specim. 53. Genus TRICOLIGA (Rondani). — T. CALOPTERA, $. — Long. 41 mill. — Antennis fuscis; palpis fulvis; facie et fronte albidis, vitta frontali nigra; thorace obscure nigro lineato; scutello nigro, cinereo pruinosis; Calvptris albis, halteribus fulvis ; abdomine elongato, conico, nigro, nitente, utrinque late albido tessellato; alis fuscanis, basi late fulvis. — Mexique, 4 specim. D. — T. FULVIDAPEX, d. — Long. 10 mill. — Antennis nigris ; palpis fuscanis ; facie albida ; fronte pailide flava, nigro vittata; thorace nigro, cinereo-flavido septem-vittato ; scutello obscure rufo; calyptris 264 J.-M.-F. Bicor. albis, halteribus pallide fulvis ; abdomine, lato, nigro, basi segmentorum limbo lato, sinuoso, albido-flavido, ornata, segmento ultimo basi nigro ; albido-flavido sex brevissime vittato, apice rufo tincto; pedibusque ni- gris ; alis hyalinis. — Mexique? nec-non, insula Celebes ?, À specim. Dexidsæ. do. Genus PROSENA (Saint-Fargeau, Serville). — P. MACULIFERA, $. — Long. 10 mill. — Antennis pallide fulvis, apice late castaneis ; palpis pallide flavidis; haustello nigro; facie albido flavo ; fronte flava, rufo vittata; thorace et scutello, dense flavido pruinosis; calyptris pallide flavis, halteribus ejusdem coloris, clava fuscana ; abdomine, fulvo-rufo, aureo-pruinoso tessellato, maculis dorsalibus duabus, trigonis, apice, puneto unico, nigris, picto; pedibus pallide fulvis, tarsis fuscis; alis pallide flavidis. — Mexique, 3 specim. 56. — P. oBscurA, d'. — Long. 10 mill, — Antennis (incomple- tis), basi fulvis; palpis fulvis; facie albida; fronte cinerea, nigro vit- tata; haustello nigro; thorace nigro, parum ante, cinereo pruinoso ; scutello nigro nitido; abdomine nigro vix nitente; calyptris castaneis, halteribus fulvis ; pedibus nigris ; alis pallidissime fuscanis. — Mexique, 1 specim. 57. — P. CURVIROSTRIS, d', $. — Long. 8 mill. — Antennis fulvis, superne parum infuscatis; palpis fulvis; haustello, valde elongato et sursum erecto; facie et fronte sordide albidis, vitta frontali lata, nigro-fusco, et, inferne, rufo obscuro tincta ; thorace nigro-fusco obscure quadri-vittato, cinereo flavido pruinoso ; scutello ejusdem coloris ; caly- ptris albis, halteribus pallide fulvis ; abdomine cinereo-flavido pruinoso, utrinque rufo tincto, vitta dorsali angusta, interrupta, nigra; setis ni- gris; pedibus nigris; alis hyalinis. — $?. Simillima, fronte vix latiore. — Mexique, specim. : 4 d, 3 9?. 58. Genus RHAMPHININA (J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., 1884). — R. FoRMIDABILIS, d. — Long. 48 mill. — Antennis obscure rufis, segmento 3° fusco-nigro; palpis flavidis; facie et fronte cinereis ; thorace obscure cinerascente, et obscure fusco vittato; scutello rufo obscuro ; calyptris cinereis, nigro marginatis, halteribus pallide fulvis ; abdomine nigro, hirtulo, apice dense, pallide fulvo, et parum infus- Diplères nouveaux où peu connus. 269 cato, vitta dorsali interrupta, nigra; pedibus fusco-nigro pictis, tibiis, apice, late, obscure rufo tinctis, macrochætis numerosis, nigris, arma- tis ; alis pallide fascanis. — Mexique, 3 specim. 39. — R. masor, &. — Long. 15 mill. — Antennis, obscure fuscis, basi castaneis; palpis fulvis, nigro pilosis; facie cinerascente flavida ; fronte nigra; abdomine nigro, utrinque et retrorsum cinereo pruinoso ; seutello obscure rufo, basi fuscano ; calyptris pallide fuscanis, halteribus fuscis ; abdomine fulvo rulo, vitta dorsali lata, nigra, utrinque albido- fiavo tessellato ; pedibus nigris ; alis pallidissime fuscanis. — Mexique et Washington territory, à specim. 60. — KR. picrA, d. — Long. 44 mill. — Antennis nigris ; palpis fuscis; facie et fronte cinerascentibus, vitta frontali nigra; thorace, albido-cinereo, vittis quatuor nigris ad suturam interruptis, picto ; scutello ejusdem coloris, basi nigra ; calyptris sordide albidis, halteribus fuscis ; abdomine cinerascente-flavido, maculis dorsalibus duabus, tri- gonis, et, incisuris, nigris, segmento ultimo obscure rulo vittato ; pedi- pus nigris ; alis pallide fuscanis. — Cuba, 1 specim. GA. — R. RUBRICAUDA, d. — Long. 12 mill. — Antennis rufis, segmento 3°, apice, late fusco; palpis pallide flavidis, summo apice infuscatis ; facie albida ; fronte cinerascente, vitta obscure castanea ; thorace cinereo-flavido pruinoso, nigro trivittato ; scutello nigro, pariter cinereo-flavido pruinoso, summo apice rufo; calyptris albis, halteribus rufis; abdomine nigro, late cinereo pallido tessellato, utrinque obscure rufo, segmento ultimo rufo ; pedibus rufis, tarsis fuscis ; alis pallidissime cinerascentibus. — Cuba, 2 specim. 62. — R. ANTHRACINA, d', $. — Long. 10 mill. — Antennis nigris, basi rufis ; palpis fulvis ; facie albida ; fronte cinerea, obscure castaneo- vittata ; thorace nigro parum nitente,. vittis, ante, quatuor, cinerascen- tibus ; scutello nigro nitente ; calyptris fuscanis, halteribus fuscis ; abdo- mine omnino nigro nitido; pedibus nigris, pulvillis albis; alis fere hyalinis, basi parum cinerascentibus. — 9. Simillima ; fronte vix latiore. — Mexique, specim. : 4 4, 3 9. 63. — R. ARGENTINA, d. — Long. 12 mill. — Antennis rufis, seg- mento 3°, apice, late fusco; palpis pallide fulvis ; facie cinereo-pallido, genis rulo obscure tinctis ; fronte pallide cinerea, obscure rufo vit- (1888) 18 266 J.-M.-F. Bicor. tata; thorace cinereo-pruinoso, nigro, irregulariter pluri-vittato; scu- tello, aliquoties, obscure, cinerascente-rufo tessellato; calvptris sordide albidis, balteribus rufis; abdomine cinerascente, utrinque late rufo tincto, et, late albido-cinereo micante tessellato, vitta media, interrupta, punctisque minutis, nigris; pedibus nigris; alis pallidissime fusco tinctis. — Buenos-Ayres, à specim. 64. Genus RHYCHIODEXIA (J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., Bull. 1884). — R. TINCTICORNIS, S. — Long. 10 mill. (vel minus). — Antennis palpisque fulvis ; facie et fronte cinereo pallido, vitta frontali rufa; tho- race nigro, cinereo pruinoso pluri-vittato ; scutello nigro, cinereo prui- n050 ; calyptris pallide flavidis, halteribus rufis ; abdomine rufo, utrinque, late, cinereo pallido tessellato, vitta dorsali lata, et, apice, nigris; pedi- bus nigris ; alis pallidissime flavidulis. — Mexique, 2 specim. 65. — R. spixosa, &. — Long. 12 mill. — Antennis (éncompletis), basi fulvis; palpis fulvis; facie albida, vitta frontali, genis, et ore, rufo tincis; thorace nigro, cinereo pallido pruinoso quadri-vittalo . scutello nigro, pariter cinereo pallido pruinoso ; calyptris albidis, halte- ribus? (invisis); abdomine rufo, late cinereo flavido tessellato; vitta dorsali lata, ante apicem evanescente, fusca; pedibus nigris, tibiis cas- taneis ; alis fere hyalinis. — Haïti, 1 specim. 66, Genus MICROPHTHALMA (Macquart). — M. CALOGASTER, &. — Long. 41 mill. — Antennis rufis, segmento 3° fusco ; palpis fulvis ; facie et fronte cinereis, vitta frontali obscure castanea ; thorace nigro, cinereo paliido pluri-vittato; scutello castaneo-nigro ; calyptris albis, halteribus apice castancis ; abdomine rufo, superne nigro late vittato, utrinque late albido-argenteo tessellato ; pedibus nigris, tibiis castaneis ; alis pallidis- sime flavido tinctis. — Mexique, 1 specim. 67. Genus MYOCERA (Rob.-Desv., Rondani). — M. RUFICORNIS, $. — Long. 14 mill. — Antennis palpisque fulvis ; facie et fronte albidis, vitta frontali lata, nigra; thorace et scutello castaneis, cinereo pruinosis ; calyptris albis, halteribus fulvis ; abdomine castaneo-ruio, basi segmen- torum cinereo-pallido late limbata, incisuris apice, late, vittaque dorsali, nigro-fusco tinctis ; pedibus nigris; alis fere hyalinis, extrinsecus, late et diffuse fusco tinctis. — Varietas ? (New-York). Vitta frontali castanea ; colore obscuriore. — Amérique du Nord : Baltimore, 4 specim. 68. — M. simPzex, ®. — Long. 10 mill. — Antennis nigris, basi Diptères nouveaux où peu connus. 267 rufis ; palpis fulvis ; facie sordide albida, genis obscure castaneis ; fronte pallide cinerascente, vitta obscure castanea; thorace omnino cinereo pruinoso, et, obsolete nigro lineato; calyptris albis, halteribus pallide fulvis; scutello obscure cinereo pruinoso ; abdomine cinereo pruinoso, nigro tessellato; pedibus rufis, femoribus, superne, late, et, tarsis, nigris ; alis sordide hyalinis. — Mexique, 1 specim. 69. Genus TROMODESIA (Rondani). — T. HOEMORRHOIDALIS. — Long. 8 mill. — Antennis fuscis, segmento 2°, apice, rufo; palpis pallide fulvis ; facie et fronte pallidissime flavidis, vitta frontali nigra. Omnino uigra et flavido pallido pruinosa ; calyptris albis, halteribus fulvis ; abdo- mine, apice, dilute rufo; pedibus nigris, cinereo-flavido pruinosis ; alis fere hyalinis. — Mexique, 1 specim. 70. Genus MYOSTOMA (Rob.-Desv., Rondani). — M. niGRicEPs, Q. — Long. 12 mill. — Antennis nigris; palpis rufis; facie et fronte ni- gris, genis Castaneis; thorace nigro, cinereo-pruinoso et nigro quadri- lineato; scutello ejusdem coloris; calvptris albis, halteribus fuscanis ; abdomine nigro-cinereo tessellato, incisuris, lineis dorsalibus duabus interruptis, punctis ad marginem posticam segmenti quarti locatis, nigris ; pedibus nigris ; alis fere hyaiinis. — Amérique du Nord : Was- hington territory, À specim. 71. Genus HOMODEXIA (J. Bigot, Ann. Soc. ent. Fr., Bull., 1885). — H. LONGICORNIS, &. — Long. à mill. — Antennis, usque ad orem ductis, palpis, haustello, pallide fulvo tinctis; facie albida; fronte nigra; thorace scutelloque nigris ; calvptris albis, halteribus fulvis; abdomine pallide fulvo, apice et vitta dorsali, nigris; pedibus pallide fulvis, fe- moribus, apice, tibiis tarsisque fuscis ; alis hyalinis. — Mexique, 1 specim. 72. — H. virriGerA, Q?. — Long. 9 mill. — Antennis palpisque nigris ; facie et fronte albido micante, vitta frontali nigra; thorace, cinereo albido pruinoso, lineis quatuor nigris picto, externis latioribus ; scutello cinereo pallido pruinoso, basi nigro; calyptris albis, halteribus pallide flavidis ; abdomine nigro nitido, segmentis 2° et 3°, utrinque late fulvis, nigro notatis, et, basi, albido-argenteo late limbatis; pedibus nigris ; alis fere hyalinis, externe pallide cinerascentibus. — Mexique, 1 specim. 268 J.-M.-F. Bicor. 73. — H. FLAVIPES, ®. — Long. 7 mill. — (Detrita). Antennis fus- cis, basi palpisque pallide fulvis, chæto brevissime villosulo; facie et fronte albidis, vitta frontali castaneo-fusco ; thorace nigro lineato, cine- reo-flavido pruinoso ; scutello et abdomine nigro opaco ; calyptris palli- dissime flavidis, halteribus fulvis; pedibus fulvis, tarsis nigris; alis fere hyalinis, vena 4+ longitudinali (Rondani) obtuse cubitata, deinde concava. — Mexique, 4 Specim. 74. — H. spixosa, d. — Long. à mill. — Antennis, palpis, facie et fronte nigris. Omnino nigro opaco; calyptris sordide albidis, halte- ribus fuscanis; alis, externe, pallide cinereis, vena 4* longitudinali (Rondani) obtuse cubitata. — Mexique, 1 specim. 75. — H. TRIANGULIFERA, d. — Long. 9 miil. — Antennis ? (de- sunt); palpis fulvis; facie albida; fronte pallide flavida, vitia nigra, barba, sat densa, albida; thorace nigro opaco, albido-flavido, late tri- vittato ; scutello nigro, apice albido-flavido; calyptris et halteribus fere albis; abdomine flavo-pallido, maculis tribus latis, trigonis, et, apice, nigro opaco pictis ; pedibus nigris ; alis pallide cinerascentibus, externe, late, diffuse, fusco tinctis. — Mexique, 1 specim. 76. Genus CPLISA (Rondani). — O. ALBIFACIES, @. — Long. 6 1/2 will. — Antennis nigris; palpis fulvis; facie et fronte pallide flavidis, vitta frontali fusca; thorace nigro, ante, cinereo pruinoso, et, obscure lineato; scutello nigro nitido; calyptris fere albis, halteribus fulvis; abdomine nigro nitido, segmentis basalibus cinereo-pallido pruinosis ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. — Mexique, À specim. 77. — O. NIGRIFACIES, d', $. — Long. 6 1/2 mill. — &. Antennis, palpis, fronte et facie nigris; genis parum cinereo pruinosis ; COr- pore omnino nigro, nitido; calyptris albidis, halteribus fulvis; basi segmentorum abdominis albido micante tessellaia ; pedibus nigris ; alis fere hyalinis. — $. Simillima; fronte lata. — Mexique, specim : 2 &, & ©. 78. Genus PYRROSIA (Rob.-Desv., Rondani). —P. oCHRACEA, &\, Q. — Long. 7 mill. — 4. Omnino pallide ochracea; macrochætis nigris; alis pallidissime flavidis. — 9. Simillima; fronte latiore. — Mexique, specim. : 2 &. 18. Diptères nouveaux ou peu connus. 269 79. Genus MEGERLEA (Rob.-Desv., Rondani). — M. RUFO-CAUDA- TATA, d. — Long. 5 1/2 mill. — Antennis fuscis, basi fulvis; palpis fulvis; facie et fronte cinereis, vitta frontali fuscana; corpore fusco- nigro, et, undique cinereo pruinoso ; Calvptris albis, halteribus fulvis 3 ano fulvo-rubido tincto ; pedibus fusco-nigro, femoribus, inferne, tibiis- que obscure fulvis, anterioribus nigris et cinereo pruinosis; alis hya- Hinis. — Amérique du Nord : montagnes Rocheuses, 1 specim. 80. Genus MORINIA (Rob.-Desv., Rondani). — M. WasiNGrTo- NIANA, d'. — Long. 10 mill. — Tota nigra, parum nitens ; facie et genis albido-argenteo ; palpis et antennis nigris, humeris et basi segmentorum abdominis, utrinque, late, albido-argenteo tessellatis; calyptris albis. flavido pallido limbatis, halteribus fulvis ; alis pallide cinerascentibus, basi et externe, late, diffuse, fusco-nigro tinctis. — Amérique du Nord : Washington territory, 1 specim. 81. Genus MORPHOMYIA (Rondani). — M. RUFONOTATA, d. — Long. 9 mill. — Antennis fuscis, basi castaneo-rufo; palpis nigris; facie nigra, genis et ore anguste rufo tinctis; corpore undique ni- gro, parum metallescente ; calyptris sordide albidis, halteribus pallide fulvis ; abdomine obscure, late, diffuse, cinereo tessellato; pedibus ni- gris; alis fere hyalinis, basi anguste, pallidissime, infuscatis, — Cali- fornie, À specim. 82. Genus PHOROSTOMA (Rob.-Desv., Rondani). — P. APPENDICU- LATA, @. — Long. 13 mill. — Antennis castaneis; palpis obscure rufis : facie et fronte cinereo-albido, vitta frontali lata, nigra ; thorace nigro, ante parum albido-cinereo pruinoso; scutello et ahdomine nigro opaco, abdomine incrassato, macrochætis longis, nigris, instructo; calyptris castaneis, halteribus obscure rufis; pedibus nigris ; alis rufo obscuro anctis, cubito venæ quartæ longitudinalis (Rondani) breviter appendi- culato. — Mexique, 1 specim. 83. — P. MELANOGASTER, ®. — Long. 4% mill. — Antennis pal- pisque rufis ; facie et fronte cinerco-albido, vitia frontali castanea ; tho- race nigro Opaco, cinereo pruinoso ; Calyptris pallide fuscis, halteribus castaneis ; abdomine incrassato, nigro-Castaneo, parum villoso, macro- chætis elongatis armato ; pedibus castaneis, coxis obscure rufis; alis pallide cinerascentibus, externe castaneo pallido tinctis. — New-York, 1 specim. 270 J.-M.-Bicor. — Diplères nouveaux ou peu connus. 84. Genus DEXIOSOMA (Rondani). — D. FOMIPENNIS, $. — Long. 11 mill. — Antennis castaneis, basi rufis; palpis rufis; facie et fronte pallide flavidis, vitta frontali nigra; thorace nigro, cinereo-flavido pruinoso, lineis septem nigris picto, intermediis latioribus ; scutello obscure rufo ; calyptris cinereo-fusco, halteribus fuscis ; abdomine nigro opaco, utrinque late cinereo-flavido tessellato ; pedibus nigris, tibiis castaneis ; alis pallide infumatis, vena 4* longitudinali (Rondani) post cubitum valde concava. — Mexique, 1 specim. 85. — D, PARTITA, 9. — Long. 9 mill. — Antennis palpisque obscure fuscis; facie et fronte pallide flavidis, vitta frontali obscure castanea ; thorace cinerascente, nigro trivittato, lineis duabus intermixtis, angus- tioribus ; calyptris sordide albidis, balteribus rufis ; scutello cineras- cente ; abdomine cinereo pruinoso, dorso, anguste, fusco uni-vittato ; pedibus nigris; alis fere hyalinis, vena 4* longitudinali (Rondani), post cubitum, valde concava. — Mexique, 1 specim. 86. Genus ANTHRACOMYIA (Rondani). — A, PALLEDICORNIS, d. — Long. 6 1/2 mill. — Anteunis flavido fulvo pallide tinctis, externe parum infuscatis; palpis et labris pallide flavidis; facie albida, fronte fusca ; thorace nigro cinereo, parum pruinoso; scutello nigro; calyptris albis, halteribus pallide fulvis; abdomine pallide fulvido, vitta dorsali inter- rupta, et, apice saummo nigro; pedibus pallide fulvis, femoribus, apicem versus, late fusco tinctis, tibiis intermediis et posticis, apice, tarsisque omnibus, obscure fuscis ; alis pallide flavidis. — Mexique, 2 specim. SR 2 > — DESCRIPTIONS DE Genres nouveaux et espèces nouvelles de Lépidoptères {re PARTIE. Par M. le professeur L. pe JOANNIS. 2° PARTIE. Par M. E.-j,. RAGONOT. Première partie, par L. DE JoANNIS. Séances des 24 novembre 1886, 22 juin 1887 et 25 juillet 1888. 1. BRYOPHILA MARGINELOTA, Sp. nov. (de Joannis, Soc. ent. Fr., 25 juillet 1888). — PI. 6, fig. 10. Enverg. 25 mill. — Ailes supérieures d’un gris foncé bleuâtre ou ver- dûtre, traversées dans leur largeur par plusieurs lignes sinueuses noires, et parsemées de quelques rares points ferrugineux irrégulièrement placés. On peut cependant, à la loupe, en compter 7 formant une ligne arquée vers l'extrémité de l'aile, à l'endroit où elle cesse d’être colorée pour devenir blanche. Le caractère le plus remarquable est que la colo- ration cesse avant une petite ligne qui sépare l'extrémité de l'aile de la frange elle-même ; en sorte qu'on pourrait croire que la couleur y a été effacée et que Paile a été frottée à son extrémité. — La frange est blan- châtre et semée à sa base de 7 ou 8 taches obscures formées par quelques faisceaux de plumes dont chacun porte à son extrémité un très petit point noir. Il existe une autre série de taches analogues, mais beaucoup Ann. Soc. ent. Fr, — Décembre 1888. 272 L. DE JOoANNIs. plus petites, sur le bord externe de la frange; ces dernières doivent évidemment disparaître aussitôt que linsecte perd de sa fraicheur. — Les ailes inférieures sont noirâtres, plus ou moins éclaircies à la base : il y a une notable variation de teinte dans les 7 individus que jai pu examiner. Leurs franges portent aussi des faisceaux obscurs, mais chaque plume entière est grise, au lieu d’avoir seulement son extrémité foncée. — Le corselet est de même couleur que les ailes. Le corps est d’un blanc grisâtre. Pris à Beyrouth (Syrie) par le Père Torrend, missionnaire. 2. BoTYs SEROTINALIS, Sp. nov. (de Joannis, Ann. Soc. ent. Fr., 25 juillet 4888). — PI. 6, fig. 2. Enverg. 23 mill. — Ailes supérieures d'un gris brunâtre assez uni- forme. Au premier quart, à partir du corps, une ligne sinueuse en forme d’'S; vers l'extrémité de la cellule, un point noir. Au troisième quart de l'aile, une autre bande sinueuse dentelée, portant d’abord 6 dents à partir du bord supérieur et en redescendant vers le bord in- terne ; après quoi cette ligne rentre brusquement vers le corps jusqu’au dessous du point noir isolé, et, de là, reprenant sa première direction, elle gagne le bord interne en présentant une dentelure à peine marquée. — Frange grise à peu près uniforme, présentant à sa base une ligne foncée, précédée d’une très petite ligne un peu plus claire sur laquelle sont échelonnées à l’intérieur 7 ou 8 petites taches noires. — Aïles infé- rieures à peine plus claires que les supérieures, mais un peu moins foncées à la base. Elles présentent une dent noire vers la base ; aux deux tiers environ se trouve une ligne sinueuse noire à dentelure très mar- quée, surtout vers le milieu, qui fait une saillie notable en se rappro- chant du bout de Paile. Cette ligne est suivie d’un espace éclairei sous forme de ligne étroite, après quoi laile reprend sa teinte. Cependant, immédiatement avant la frange, à l'angle supérieur, elle s’obscurcit de nouveau, et cette teinte plus sombre se prolonge en descendant le long de la frange et en se rétrécissant continuellement de manière à dispa- raître vers le milieu du bout de Paile. — La frange est comme celle des ailes supérieures ; elle porte, à l’intérieur, 6 points noirs. — Tête et cor- selet de même teinte que les ailes supérieures. Corps un peu plus clair. Pris à Bevrouth (Syrie) par le Père Torrend, missionnaire. Lépidopteres nouveaux. 273 3. Borys CINERACEALIS, sp. nov. (de Joannis, Ann. Soc. ent. Fr. 22 juin 1887). — PI. 6, fig. 3. Euverg. 16 mill. — Ailes supérieures d’un gris uniforme ; à la loupe, on voit que cette teinte est formée par une multitude de petits points gris qui sont extrêmement rapprochés et donnent à l’aile un aspect pul- vérulent. L’aile porte deux bandes arquées, festonnées, formées par une accumulation plus grande des petites taches grises donnant la teinte à l'aile. Ces lignes sont parfois peu distinctes; la plus rapprochée du corps forme un V très ouvert, tournant la concavité vers le corps; la seconde, presque parallèle au bord apical dans sa partie inférieure, se replie comme la première à sa partie supérieure. Entre ces deux bandes, dans le voisinage du bord externe, il y a un point grisâtre peu visible. — Les ailes inférieures ressemblent aux supérieures pour la teinte gé- nérale, quoiqu’elles soient un peu éclaircies vers leur base. Elles ne portent aucune ligne. — Tête et corps de même teinte à peu près que les ailes. Beyrouth (Syrie), pris par le Père Torrend. k. CRAMBUS DIVISELLUS, Sp. nov. (de Joannis, Ann. Soc. ent. Fr., 22 juin 1887). — PI. 6, fig. A. Enverg. 20 mill. — L’aile supérieure est divisée dans sa longueur en 2 parties assez distinctes. La partie voisine du bord interne est d’un gris jaune et sans dessins ; elle se rétrécit un peu vers le bout de laile. La ligne qui la sépare de la partie supérieure est un peu plus foncée que le reste et porte quelques renflements noirâtres inégalement répartis, formant presque une ligne au commencement, puis s'isolant et dispa- raissant vers le bout de Paile. La partie voisine du bord externe est blanchâtre, le bord externe lui-même étant teinté de blanchâtre ; la teinte blanche de cette partie n’est d’ailleurs pas unie : elle est parcourue, dans sa longueur, par quelques filets gris de même teinte que la partie infé- rieure; de plus, elle porte, vers son milieu et vers son extrémité, des points noirs formant, par leur ensemble, une sorte de V dont la con- cavité regarde le corps du papillon. — Avant la frange se trouvent six points noirs très visibles à la loupe, quelquefois un septième moins net. Enfin la frange est parcourue dans sa longueur par des lignes on- dulées grisâtres, la plus interne étant plus accentuée. — L’aile inférieure 274 L. DE JOANNIS. est d’un gris pâle soyeux, un peu éclairci à sa base. — La tête et le corps sont blancs. Beyrouth (Syrie), capturé par le Père Torrend. D. MICROPTERYX BERYTELLA, Sp. nov. (de Joannis, Bull. Soc. ent. Fr., 1886, p. cLxxxm). — PI. 6, fig. 5. Enverg. 7 mill. — L’aile supérieure est de forme ovale, pointue à son extrémité quand elle est dépourvue de ses franges, arrondie quand elle les possède encore. Le fond de l'aile est d’un or légèrement rougeâtre ; quatre bandes ou lignes perpendiculaires d’argent la traversent. La pre- mière bande, la plus rapprochée du corps, n'offre aucune interruption et est presque droite; dans quelques sujets elle présente une légère convexité vers la base. La deuxième bande est également non inter- rompue dans la plupart des sujets; cependant, sur douze individus exa- minés, deux présentent une petite interruption vers le milieu. Cette bande offre une courbure accentuée dont la concavité est tournée vers la base de l'aile. La troisième bande est interrompue dans tous les sujets étudiés, au-dessous du milieu, de telle sorte que la partie inférieure de cette bande semble réduite à un point d'argent. La quatrième bande, étant à l’extrémité de laile, est très courte et sans interruption. Ces quatre bandes sont à peu près équidistantes. De plus, sur cinq des sujets examinés, il existe un point d'argent sur le bord externe, entre la deuxième et la troisième bande ; les sept autres sujets en sont dépour- vus. — Les ailes inférieures sont aussi dorées, mais un peu plus foncées que les supérieures, et, comme d'ordinaire, sont dépourvues de dessins. — La tête est garnie de poils dorés assez clairs. Cette petite espèce, voisine de la M. Seppella Fabr. et d’aruncella Scop.. m’a été envoyée par le Père Torrend, jésuite-missionnaire à Beyrouth. D’après ses indications, elle est commune aux environs de cette ville et se prend, en battant les buissons, dès le premier printemps. Leépidoptères nouveaux. 275 Deuxième partie, par E.-L. RAGONOT. Séance du 25 juillet 1888. 6. CLEDEOBIA OCULATALIS (Ann. Soc. ent. Fr., 4885, Bull. p. cor). PIPOPne ide 8, Enverg., &, 32 mill.; $, 25 mill. — Ailes supérieures brun noirätre ; une large bande au-dessous de la côte, s'étendant jusqu’à la deuxième ligne ; l’espace terminal et une bande horizontale, arrondie, sur le pli dorsal et s'étendant de la base à l’angle anal, ocracés. Première ligne invisible. Deuxième ligne placée très près du bord externe et presque parallèle, fine, blanche, assez profondément dentelée, interrompue au pli dorsal et continuée le long du bord supérieur de la bande ocracée du pli dorsal en une fine ligne jusqu’à la base. Une autre ligne blanche s'étend sur le bord inférieur de la même bande depuis l’angle anal jus- qu’à la base, encadrant un espace de la couleur du fond en forme d’un ovale allongé. Dans la cellule, il y a une grande tache blanche d’un ovale allongé, bordée de noirâtre et marquée au milieu d’un gros point brun noirâtre ressemblant tout à fait à un œil. La côte est étroitement lisérée dé brun noirâtre et entrecoupée de fines stries blanches. — Frange brunâtre, l'extrémité et une ligne au milieu plus foncées ; elle est précédée d’une ligne noire légèrement interrompue. Ailes inférieures d’un brunâtre clair uni, avec une fine ligne médiane blanche, un peu sinueuse et dentelée. — La frange est brunâtre pâle à la base, blanchâtre dans sa moitié extérieure. — Dessous des ailes ocracé brunâtre uni; les ailes traversées par la deuxième ligne, qui est fine, jaunâtre, très den- telée, entière. Le même dessin se répète sur les ailes inférieures, mais la ligne pâle se fond dans la couleur pâle de laile au delà du milieu. — Thorax, tête et palpes ocracés ; ces derniers minces et courts, hérissés et plus pâles en dessous. Antennes grises, frangées de chaque côté de longs cils noirâtres, disposés deux par deux, chacun fortement cilié et dimi- nuant de longueur au sommet de l’antenne. Abdomen ocracé brunâtre, plus pâle à la base. Pattes d’un ocracé brunâtre mêlé de blanc. 276 E.-L. RaGoxor. Un exemplaire très frais provenant de Grenade (Espagne), dans ma collection ; d’autres, également de l’Andalousie, dans la collection de M. P. Mabille, qui a bien voulu me donner une femelle qu’il rapporte à cette espèce ; mais cette femelle ne ressemble en aucune façon au mâle : elle est plus petite, d’un ocracé roussâtre, plus foncé dans l’espace mé- dian, et ses dessins sont semblables à ceux de l’angustalis Schiff., mais ils sont plus effacés et la couleur est différente. M. Fallou à également recu un exemplaire 4 de cette espèce de feu M. Warion, pris le 45 avril à Oran. Cet individu est plus petit (28 mill.), plus pâle, les lignes blanches sont moins distinctes, la deuxième ligne se continue sur le pli discoïdal et se réunit à la liture cellulaire, qui est moins blanche que dans le type, et le point central est plus diffus. Les ailes inférieures sont d’un brun foncé y compris la frange ; le dessous est semblable. L'oculatalis devra être placée après la morbidalis Gn.; mais elle est absolument unique comme dessins parmi les Cledeobia. 7. CLEDEOBIA BERYTrALIS. — PI. 6, fig. 4, ©. Enverg., 4, 24 à 28 mill.; @®, 26 à 30 mill. — Aïles supérieures du mâle larges, légèrement sinueuses sur la côte ; le bord externe oblique, arrondi ; l’angle anal oblique. Ailes d’un gris ocracé brunâtre uni, et la frange teintée de rougeâtre sur le bord externe; lignes transversales à peine plus pâles que le fond : la première ligne, très indistincte, coudée au milieu, n’est visible que par sa bordure brunâtre ; la deuxième ligne est légèrement sinueuse, bombée au milieu postérieurement, lisérée el pointillée de brun rougeâtre intérieurement. La côte est finement lisérée de rouge foncé, entrecoupée de hachures blanches obliques. Une tache brunâtre, indistincte, sur le disque. — Aïles inférieures d’un gris bru- nâtre, entièrement teintées de rouge vineux pâle, y compris la frange ; la base plus pâle ; une bande médiane jaunâtre, bombée au milieu, om- brée de rougeûtre foncé intérieurement, forme la continuation de la deuxième ligne des ailes supérieures. — En dessous, les ailes sont jau- nâtres, presque entièrement teintées de roussâtre ; la côte de même cou- leur que le dessus des ailes. La deuxième ligne est jaunâtre, bien mar- quée, sinueuse, continuée sur les ailes inférieures par une bande médiane bombée au milieu. — Tète et thorax d’un gris ocracé brunâtre ainsi que les palpes, qui sont aussi longs que la tête et le thorax réunis, Lépidoptères nouveaux. 947 minces, squammeux. Antennes avec deux rangs de cils assez couris, placés deux par deux. Abdomen d’un ocracé brunâtre. La femelle ressemble au mâle, mais les ailes sont un peu plus allongées et les antennes sont fortement pubescentes. La Berytalis est très voisine d’interjunctalis Gn.; mais elle est plus petite, ses ailes sont plus courtes relativement, l’apex moins prolongé ; la deuxième ligne plus bombée au milieu, ne rentrant pas sur le pli dorsal, comme dans énterjunctalis et morbidalis, et assez distinctement lisérée postérieurement. La couleur est bien différente. Les ailes infé- rieures d'énterjunctalis Sont jaunâtres, légèrement teintées de roussâtre ; la bande médiane mal définie, oblique, à peine arrondie, alors que chez Berytalis elle est fortement bombée et bien visible. Enfin la femelle d’interjunctalis a les ailes très étroites, l’apex aigu, prolongé ; la deuxième ligne est très oblique; les ailes inférieures sont jaunâtres ; la bande médiane n’est visible que par une bande roussâtre qui la limite intérieurement. Plusieurs mâles et plusieurs femelles de Beyrouth (Syrie). 8. AGLOSSA BRABANTI Rag, — PI. 6, fig. 6. Enverg. 20 mill. — Ailes supérieures d’un blanc ocracé uni, avec une légère teinte rougeñtre, tachetées et striées de noir. Une tache ou bande noire, presque droite, arrondie sur la côte, limite l’espace basilaire de la côte au bord interne, à peu de distance de la base; une tache trian- gulaire au milieu de la côte et dont l’apex est dirigé vers l'angle anal ; une seconde tache semblable, au delà de l’apex, se dirige dans le sens contraire; ces deux taches sont marquées, sur la côte, de deux points clairs très distincts. Sur le bord interne se trouvent deux taches rondes peu distinctes, correspondant à celles de la côte, et le milieu de l'aile est strié de taches irrégulières ne formant aucun dessin. — La frange est d’un gris brun, précédée d’une assez large bande noirâtre qui est entre- coupée de couleur claire. — Aïles inférieures d’un gris brunâtre, plus foncées sur les bords, avec une ligne médiane pâle très distincte. — Frange blanchâtre, précédée d’une ligne foncée à la base et d’une ligne jaunâtre sur le bord de l'aile. — L'abdomen est d’un gris brunâtre; le bouquet anal est gris. — Dessous gris noirâtre; les ailes supérieures avec une tache claire au delà du milieu de la côte et une plus grande avant l’apex ; les ailes inférieures avec une ligne médiane blanche dis- 278 * E.-L. RAGONoT. tincte; le bord des ailes avec une ligne d’un jaune ocracé; les franges avec une ligne noire à la base. — Thorax ocracé, mêlé de noirâtre. Tête d’un ocracé jaunâtre. Palpes ocracés, lavés de brun ; le deuxième article porrigé, hérissé ; le troisième article relevé, mince, cylindrique, noir, avec l’apex ocracé. — Antennes d’un ocracé rougeûtre, fortement ciliées des deux côtés. — Pattes noirâtres, annelées d’ocracé; les pattes posté- rieures plus claires. Voisine de cuprealis ; s'en distingue facilement par sa couleur, l’absence de tache basilaire uniforme, la forme de la bande extra-basilaire, lab- sence de la première ligne pâle et anguleuse, si distincte chez la cuprea- lis, l'absence de la seconde ligne, Ja couleur foncée des ailes inférieures, les palpes plus hérissés, l’article terminal très mince, les antennes bien plus longuement ciliées. La nervulation est identique à celle de la cuprealis, sauf que la nervule 4 manque aux ailes inférieures, ce qui est anormal pour le genre Aglossa; mais il faut attendre la capture d’autres individus pour savoir si ce caractère est constant. Un exemplaire d' pris à Aubenas, près Reillanne (Basses-Alpes), par M. Lombard et communiqué par M. Ed. Brabant. EPICHILO, nov. gen. Antennes épaisses, aplaties; palpes porrigés, presque droits, assez longs, cylindriques, rapprochés à la base, le deuxième article aussi long que le premier, le troisième court. Palpes maxillaires triangulaires. Trompe invisible. Stemmates distinctes. Front lisse. Aïles courtes, assez larges, les supérieures convexes sur la côte, le bord externe légèrement oblique, l’apex assez aigu, l’angle anal arrondi. Douze nervures : 1 simple, 2 presque en face de 11, 4 et 5 tigées, 7 au-dessous de l’apex, 8 et 9 tigées sur 7, aboutissant au-dessus de l’apex, 10, de la cellule, A1 courte, aboutissant dans la costale. — Ailes inférieures non sinueuses sous l’apex. Huit nervures : cellule très longue, indistinctement fermée ; nervure 3 bien avant l’angle, 4 et à longuement tigées, 6 partant de l'angle, 7 et 8 tigées. Ce genre semble former un passage des Chilo aux Crambus. 9. EpPICHILO PARVELLUS Rag. Enverg. 10 à 43 mill. — Ailes supérieures d’un ocracé grisâtre pâle, saupoudrées légèrement de gris foncé ou de noirâtre, sans former de Lépidoptères nouveaux. 279 dessins distincts. La deuxième ligne est large quand elle est visible, de la couleur du fond et lisérée d’écailles noires formant une fine ligne oblique qui descend de lapex aux deux tiers du bord interne, limitant l’espace terminal, qui est gris. Frange blanchâtre ; l’extrémité et une ligne au milieu noirâtres. — Ailes inférieures blanches; la frange d’un blanc plus pur. — Tête, palpes et antennes d’un gris ocracé ; le thorax et l'abdomen ocracés. Plusieurs exemplaires, provenant de Tritchinapali (Indes orientales- méridionales), communiqués par M. de Joannis. 10. CRAMBUS ARGENTISTRIGELLUS Rag. — PI. 6, fig. 9, &. Enverg. 25 mill. — Ailes supérieures étroites, la côte et le bord in- terne presque parallèles, la côte un peu convexe, le bord externe un peu sineux sous l’apex, l'angle anal fortement arrondi ; d’un jaune pâle, tra- versées par deux lignes d’un jaune brunâtre, assez épaisses, bien visibles, pourtant faiblement indiquées, très rapprochées, obliques, pa- rallèles dans leur partie inférieure : la deuxième, coudée vers la côte sur le disque; la première interrompue par une large strie d’un blanc d'argent, à contours distincts, qui s'étend de la base presqu’à la deuxième ligne et est bordée en dessous, près de la base, d’une ligne d’écailles brunes ; sur le disque, on voit un petit point noirâtre à contours mal définis. Frange concolore, précédée d’une rangée de points internervu- raux noirs, très petits. — Ailes inférieures d’un blanc grisätre luisant uni; la frange blanche. — Dessous des ailes supérieures d’un ocracé grisâtre, lavé au milieu de noirâtre. Dessous des ailes inférieures d’un blanc grisâtre, la côte lavée de noirâtre. — Thorax d’un jaune foncé ; la tête et les palpes plus pâles. Abdomen d’un ocracé grisâtre. Cette nouvelle espèce ressemble à la tristellus comme forme et presque comme taille ; mais la largeur de la strie basilaire, les lignes transver- sales très rapprochées et la couleur des ailes inférieures permettent de la distinguer de toutes ses congénères. Sa place serait avant tristellus. Un mâle provenant d'Algérie. 11. ANCYLOLOMIA HIPPONELLA Rag. — PI. 6, fig. 411, g'; fig. 19, ©. Enverg., d, 32 mill.; ®, 38 mill. — Ailes supérieures du mâle plus étroites que chez tentaculella, d’un ocracé brunâtre, striées de lignes 28(} E.-L. RAGONor. plombées entre les nervures; celles-ci toutes marquées très distincte- ment et largement de blanc pur, ainsi que la tache cunéiforme allongée après la cellule. Les nervures sous-costale et médiane, ainsi que leurs rameaux, à leur naissance, sont saupoudrées d’écailles noires mêlées à des écailles ocracées. L'espace terminal est d’un blanc pur, intersecté par une fine ligne festonnée, grise, plombée. La frange est blanche à la base, l'extrémité est mordorée, elle est précédée d’une ligne irrégulière de points noirs. En dessous, l'aile est d’un brun pâle uni; l'extrémité de l’aile est comme en dessous, mais les dessins sont moins distincts et la frange n’est as métallique. — Ailes inférieures d’un blanc jaunâtre, lavées de brunâtre ; le bord de l'aile marqué d’une ligne foncée, fes- tonnée. Frange blanche. — Thorax blanc, avec une ligne centrale brune ; les ptérygodes brunes, bordées extérieurement de blanc. Palpes bruns, blancs en dessus. Antennes brunes, aplaties, crénelées, les créneaux qua- drangulaires. Abdomen gris ocracé. La femelle est plus grande, d’un brun grisülre uni, avec quelques rares écailles noires saupoudrées ici et là. La frange est comme chez le mâle. Les ailes inférieures sont d’un gris brunâtre uni; la frange est blanche. La tête, le thorax et les palpes sont d’un brun grisâtre pâle uni ; l'abdomen est gris brunâtre. Les antennes sont simples. Une seconde femelle, en mauvais état, est moins foncée, les nervures sont plus pâles et le bord de l'aile est orné comme chez le méle, mais bien moins distinctement. Cette nouvelle espèce, qui a été découverte à Bone (Algérie) par M. Olivier, se distingue de contritella Z. et de tentaculella Hb., chez le mâle, par ses nervures largement marquées en blanc pur sur un fond sombre, et par la couleur et absence de dessins chez la femelle. Il est possible qu’une Ancylolomia, prise par M. Staudinger en Anda- lousie, et que notre collègue distribue dans les collections sous le nom d’andalusiella, soit la même espèce ; mais je n’en possède qu’un mâle qui diffère d’hipponella par ses nervules costales bien plus fines, les nervules moins distinctement marquées de blane et le bord des ailes supérieures dépourvu de la ligne festonnée. L’A. contritellu Z., qui ressemble le plus à hipponella et à andalu- siella, a le fond de l’aile plus ocracé, les nervures bien moins blanches, l’espace terminal plus étroit, à peine blanc, le bord de Paile ocracé, mar- qué de points noirs très gros et distincts ; les ailes inférieures sont d'un Lepidoptères nouveaux. 281 brunâtre pâle uni. Enfin, la femelle a des dessins semblables à ceux du mâle. J'étais assez disposé à considérer l’hipponella comme étant la dispa- rella d'Hübner ; mais, chez le mâle de celle-ci, les ailes inférieures sont brunes comme dans contritella, l'espace terminal des ailes supérieures est réduit comme dans cette espèce, et la femelle est d’un gris brunâtre, fortement et également saupoudrée de noir, avec la tache cunéiforme bien marquée ; la frange des ailes inférieures est brunâtre. Le genre Ancylolomia est un genre particulier parmi les Crambidae, à cause de la disposition de la nervure 6 aux ailes inférieures, qui prend son origine du milieu de la nervure transversale, au lieu de naître de l’angle supérieur de la cellule, comme dans la plupart des Pyralites ; en outre, le frein, chez la femelle, est simple, alors que dans les autres familles, sauf chez les Phycites, le frein est double ou triple. Ces caractères sont si remarquables. que je n'hésite pas à fonder sur le genre Ancylolomia une nouvelle famille que je nomme les Ancylolo- midae. Cette nouvelle famille comprendra, entre autres genres : Ancylolomia Hb., Scenoploca Meyr., Hednota Meyr., Gadira NIK. {Cryptomima Meyr.), Surratha WIk., Prionopteryx Steph., le genre Talis, qui, depuis si longtemps, est balloté entre les Botidae Latr. et les Crambidue et qui y trouve enfin sa véritable place, et les genres nouveaux Arazates, Elethyia et Mesolia. Voici les diagnoses de ces trois nouveaux genres : 1. ARAXATES, nov. gen., près Talis Gn., type pulcherrimus Stgr. (Crambus). — Ailes supérieures lisses; nervures 8 et 9 tigées, naissant de la cellule, 6 et 7 libres, 41 libre, 4 et 5 tigées. Ailes inférieures avec huit nervures, 4 avant l’angle de la cellule, la transversale oblique, non brisée. Front avec une protubérance cornée. 2. ELETHYIA, nov. gen., entre Ancylolomia et Prionopteryx, type subscissa Chr. (Prionopteryx). — Ailes supérieures lisses, bord externe sinueux, arrondi, un écusson à l'angle anal; nervures 6, 7 et 8 libres, 9 manquant, 11 libre, 4 et 5 tigées. Aux ailes inférieures, huit ner- vures : 4 et 5 tigées, partant de l'angle de la cellule. (1888) 19 2H2 E.-L. RaGcoxor. 3. MESOLIA, nov. gen., près Prionopterya, iYpe pandavella Rag. — Ailes supérieures de la forme de celles des Prionopteryx, mais plus étroites ; la partie apicale, qui est prolongée, est obtuse et ne forme pas un crochet dans la frange. Ailes avec onze nervures : 3 manquant, & et à partant d’un point de l’angle de la cellule, 6 libre, 8 et 9 tigées, naissant de 7, 11 aboutissant dans la côte. Aux ailes inférieures, sept pervures : 4 manquant, 3 et 5 partant d'un point de l'angle de la cellule. Palpes labiaux courts, porrigés, le deuxième article renflé en dessus ; palpes maxillaires triangulaires, très longs. Antennes aplaties, pubescentes. 12. MESOLIA PANDAVELLA Rag. Enverg. 17 à 20 mill. — Ailes supérieures grises, lavées de brunûtre, surtout sur les bords, plus pâles sur le pli dorsal. Première ligne ombrée exiérieurement de noirâtre, oblique, projetant au milieu, postérieure- ment, deux grands angles; deuxième ligne blanche, très étroite, oblique de la côte à la nervure à, sous le rétrécissement de l'aile, puis projetant de nombreuses denticulations près du bord externe. Au delà, sur là côte, on voit une fine ligne blanche, oblique et anguleuse. Le bord de l'aile est séparé de la frange par une fine ligne noire. Frange blanche, lavée de noirâtre à l’extrémité, dans la partie supérieure. — Ailes infé- rieures blanchâtres, les nervures brunes. — Palpes labiaux d’un gris brunâtre ; palpes maxillaires également d’un gris brunâtre. Plusieurs mâles et plusieurs femelles provenant de Tritchinapali {Indes orientales), communiqués par M. de Joannis. 13. RHopoPHÆA HERINGn Rag. Enverg. 18 mill., 9. — Ailes supérieures grises, saupoudrées de brun noirâtre, plus pâles vers la côte. Ligne transversales obliques, sinueuses, blanchâtres, assez finement bordées de brun noirâtre. La première ligne est oblique de la côte au pli dorsal, formant ensuite un angle sur la nervure dorsale; elle est précédée d’une tache triangulaire d’un brun rougeûtre, bordée d’une rangée ou bourrelet vertical d’écailles d’un brun rougeûtre, en relief. La deuxième ligne est bombée et un peu dentelée au milieu. Points discoïdaux distincts, points marginaux peu visibles. Frange d’un gris brunâtre. — Ailes inférieures transparentes. d’un jaune brunâtre foncé, un peu irisées ; les nervures et un double lilet à la base de la frange bruns. Frange brunâtre, — Tête, collier et Lepidoplères nouveau. 283 antennes d'un brun rougeätre. Thorax gris noirätre. Palpes recourbés noirâtres, gris à la base. Abdomen d'un brun rougeâtre sale. Pattes blanchâtres, saupoudrées et lavées de brun noirâtre ; les tarses bruns. Ressemble plutôt à une Myelois furvidorsellu Rag. qu’à une Rho- dophæa. Une femelle provenant de Ceylan (Musée zoologique de l’Université, à Berlin). 14. HETEROGRAPHIS SINGHALELLA Rag. Enverg. 14 mill., ©. — Aïles supérieures très étroites, à bords presque parallèles, de couleur ocracée rougeâtre, saupoudrées de noi- râtre, plus rougeâtres dans l’espace basilaire. Lignes transversales écar= tées, d’un blanc jaunâtre, faiblement lisérées de noirâtre, légèrement obliques, formant une dent chacune sur la nervure dorsale, Une tache transversale, oblongue, pâle, sur le disque. — Aïles inférieures jau- nâtres, lavées de brunâtre, surtout vers le bord ; les nervures bru- nâtres. — Tête d’un ocracé rougeâtre. Abdomen ocracé. Palpes très minces, en faucille, acuminés, dépassant sensiblement le vertex, le troi- sième article presque aussi long que le deuxième. Très voisine de convexella Ld., mais plus petite, à ailes bien plus étroites, non élargies au sommet: les lignes transversales plus écartées, de forme différente. Un exemplaire $ provenant de Ceylan (coll. Musée zoologique de Berlin). 15. AmpHysA (TORTRIX) JOANNISIANA Rag. — PI. 6, fig. 13, d. Enverg. 16 mill. — Ailes supérieures d’un gris foncé; les nervules au sommet de l'aile, assez distinctement marquées de noirâtre. La bande médiane est très indistincte, d’un gris foncé, très oblique, droite sur son bord interne, irrégulière sur son bord externe, projetant une dent au milieu, Frange d’un gris pâle. — Ailes inférieures d’un gris blan- châtre, la frange plus pâle. — Dessous des quatre ailes d’un gris uni; les inférieures un peu plus pâles que les supérieures. — Tête et thorax d’un gris foncé. Antennes brunâtres, très longuement et fortement pec- tinées sur deux rangs. Palpes d’un gris noirâtre, gris par devant, courts, minces, à peine squammeux, très fortement géniculés ; l’extré- mité tout à fait défléchie. Abdomen d’un gris brunâtre. Pattes grises : les tarses d’un brunâtre clair. 284 E.-L. Racoxor. — Lepidoptères nouveaux. Cette remarquable espèce a été élevée, le 4 octobre 4887, par M. L. de Joannis, d’une chenille trouvée à Marseille sur le romarin en avril, et qui s’est chrysalidée dans quelques feuilles agglomérées. Je suis heureux de pouvoir dédier cette espèce intéressante à notre collègue M. L. de Joannis. EXPLICATION DES FIGURES DE LA PLANCHE 0°. Fig. 1. . Botys serotinalis de Joannis. © 11 12. 13. Cledeobia Berytalis, ?. Ragonot. — cineracealis de Joannis. . Crambus divisellus de Joannis. Micropteryz Berytella de Joannis. . Aglossa Brabantii Ragonot. 4 . Cledeobia oculatalis, , Ragonot. — oculatalis, $, Ragonot. . Crambus argentistrigellus, #. Ragonot. 10. Bryophila marginelota de Joannis. Ancylolomia hipponellu, 4, Ragonot. -- hipponella, &, Ragonot. Amphysa Joannisiana, 4, Ragonot. Dessins de M. G.-A. Poujade, gravure de feu M. Vélard.) RECHERCHES SUR LES Coléoptères du nord de l'Afrique (1) Par M. Louis BEDEL. Séance du 22 août 1588. I Recherches synonymiques (2). 1. Licinus brevicollis Dej., 1826, == L. punctatulus Fabr., 1792, Ent. Syst., I, 4, p. 152 (sub Carabus). — Les types de Dejean et de Fabricius provenaient de Barbarie, où ne se trouve d’ailleurs que cette seule espèce de Licinus (3). 2. Pedius ineptus Coq. (Pommereaui Perris). — Je suis persuadé que cette espèce se rapporte au P. siculus Levrat (1858), dont le R. P. Belon a si bien établi l'identité (Rev. d’Ent., VII, 1888, p. 71); mais, pour obtenir toute certitude à cet égard, la comparaison des types serait né- cessaire. Il est à noter que la description du P. éneptus (in Ann. Fr., 1858, p. 767) n’a paru qu’à la fin de mars 1859 et n’aurait pas l’antériorité. 3. Dromius fedjejensis * V. Mayet, 1887, Ann. Kr., 1887, p. LXXXIx. — Metabletus vittatus Mots., 1859. 4. Hydroporus dorso-plagiatus * Fairm., Ann. Fr., 1880, p. 247. — (1) Gfr. Ann. Soc. ent. Fr., 1884, p. 222; 1835, p. 85; 1887, p. 195. (2) Les espèces dont j'ai vu les types sont notées d’un astérisque (*). (3) 11 faut, bien entendu, maintenir en synonymie du L. punctatulus les variétés granulatus Dej. et siculus Dej., établies sur des formes d'origine européenne. Ann. Soc, ent. Fr, — Décembre (883. 286 L, BEDEL. Jai récemment encore examiné le type unique de cette espèce et je ne puis le séparer de l’Hydroporus bimaculatus Duf., 1851 (jucundus Perris, 1869) ; la tête seule présente une légère différence de teinte, mais il n’y a là sans doute qu’un caractère individuel (4). Quant au « dorso-plagiatus » de Seidlitz (Bestimm. Tab. Dytisc., p. 61. c’est une tout autre espèce (il suffit pour s’en convaincre de comparer les descriptions) et je la désignerai sous le nom de numidicus (2). . Ochthobius trisulcatus Rey, 1884, Rev. d'Ent., HE, p. 269, = 0, ve- lutinus * Fairm., 1883, C. R. Soc. ent. Belg. (mars 1883). 6. Tarphius lilliputanus * Luc. — Un nouvel examen des types n'a démontré que cette espèce, dont j'ai déjà parlé (3), était distincte du T. Fairmairei Mars. ï La synonymie des deux Zarphius algériens s'établit ainsi : 1. lilliputanus Lucas. 2. Fairmairei Mars. oblongulus Fairn. humerosus || Fairm. 7. Pleurophorus ovipennis * Desbr., 1884, Bull. Acad. d’Hippone. n° 19, p. 168, = Psammobius vulneralus Muls. 8. Clerus (Trichodes) ammios Fabr., 1787 (podagricus * Chevr., æ-lit- tera * Chevr., etc.). — Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que cette espèce, si répandue dans le nord de PAîfrique, n’a rien de commun avec le C. sipylus L. (atticus * Chevr.), qui se trouve en Attique. L’analogie des mots Afica et Africa, confondus par Fabricius, a donne naissance à la confusion des deux espèces. 9. Asida silphoides Linné, 1767, — A. maura Linné, 1758. — Le changement de nom, opéré par Linné en 1767, n’est nullement justifie. 10. Lagria brevipilis Desbr., 1881, Bull. Acad. d'Hippone, n° 46. p. 144, — L. rubida Graëlls, 1858. 11. Sitona hipponensis * Desbr., 188%, op. cit., n° 49, p. 72, = S, h- vidipes Fahrs., 1840. (1) Le type du dorso-plagiatus serait d’« Algérie », s’il faut en croire son étiquette dans la collection Fairmaire ; mais quelle garantie di cette vague et. unique indication ? (2) L'Hydroporus numidicus se trouve dans les ruisseaux des forêts elevées, aux environs de Bone ! et en Kroumirie. (3) Cfr. Ann. Fr. 1887. p, 199, no 32. Coleopteres du nord de l'Afrique. 287 12. Sitona urgentellus * Desbr., 188%, loc. cit., p, 75, = S. virgatus Fährs., 1840. 13. Leucomiqus albo-lessellatus * Fairm., 1868, Ann. Fr., 1868, p. 449, et L. Lucasi Chevr., 1873, Mém. sur les Cléonides, p. 53, — L. candidatus Pall. — Espèce extrêmement variable de forme, de taille et de coloration. 1%. Tychius discithorax * Desbr., 1873, Ann. Soc. ent. Belg., XVI, p. 119, et T. undulatus * Desbr., ibid. — Ces deux insectes appar- tiennent positivement au genre Pachytychius Jek. et ne me paraissent pas suffisamment distincts l’un de l’autre. Le type de l’undulatus provient de Kabylie : Tazmalt (Olivier-Dela- marche, collection Desbrochers des Loges !). 15. Tychius Raffrayi Tourn., 1874, Ann. Fr., 1873, p. 469, = T., lon- gitubus Desbr., 1873, Ann. Soc. ent. Belg., XVI, p. vi et 104. 16. Le nom d’Apeltarius Desbr. est antérieur à celui d’Ectatotychius Tournier ; le premier a été publié vers le mois d'octobre 1873, le second en avril 1874. 17. Orchestes biplagiatus * Desbr., 1884, Bull. Acad. d’Hippone, n° 19 sep., p. 92), = Rhynchaenus erythropus Germ., 1821. — Le type du biplagiatus, dont la patrie n’était pas indiquée, vient des environs de Bone (Olivier-Delamarche, collection Desbrochers des Loges !). 18. Orchestes flavipes * Desbr., 188%, loc. cit. (sep., p. 94). — Le type, que j'ai pu examiner grâce à l’obligeance de l’auteur, paraît un exem- plaire décoloré du Rhynchaenus erythropus, var. tricolor Kiesw. 19. Chrysomela edoughensis * Fairm., 1873, Rev. et Mag. Zool., 1873. p. 357, = C. serialipora Fairm., 1867, Ann. Fr., 1867, p. 415. 288 L. BEDEL. II Additions à la faune du nord de l’Afrique {1). Bembidion bipunctatum L. -- Montagnes de la province d'Oran : Daya ! ; cascades de Tlemcen !. B. hypocrita Dej. — Teniet-el-Had !, bords des chutes d’eau. Ophonus azureus F. — Province de Constantine : Djebel-Mahadid {(E. Simon !). Stenolophus (Acupalpus) piceus Rott. — Teniet-el-Had (Ch. Brisout !) : Bone (R. Grilat!) ; Biskra !. Amara eurynota Panz. (acuminata Payk.). — Teniet-el-Had !. Dromius meridionalis Dej. — Edough!, en battant les Chênes. D. bifasciatus Dej. — Edough !. Metabletus lateralis Mots. — Biskra (Ch. Rrisout, E. Simon !); Til- remt (D' Ch. Martin !). Coelambus musicus Klug. — Biskra (E. Simon !, décembre 1886 ; Laghouat {A. Letourneux, coll. Leprieur !). Pholidus insignis Rey. — Biskra (E. Simon !, hiver. Brachypterus (Brachyleptus) quadratus Sturm. — Temiet-el-Had !, commun dans les fleurs de Papaver Rhaeas ; Saïda !. Diplocoelus fagi Chevr. — Forêt de l’Edough !. Tritoma (Mycetophagus) quadriquttata Müll. — Forêt de l'Edough !. Trinodes hirtus F. — Forêt de l'Edough !. Orphilus niger Rossi (glabratus F.). — Cascades de Tlemcen !. (1) J'ai déjà publié (Ann. Fr., 1885, p. czxxiv) une liste de £0 Coléoptères nouveaux pour le nord de l'Afrique. Il faut en rayer l’Agrilus désigné sous le nom d’« hyperici, » et le Corysso- merus, Sous celui de « capucinus »; le premier est une espèce probablement nouvelle, et le second a été décrit depuis sous le nom de Coryssomerus scolopax Faust. Coleoptères du nord de l'Afrique. 289 Saprinus Pharao Mars. — Biskra!, cadavres de gazelles et débris d’abattoir, juin ; Ghardaia (Hénon !). Agrilus angustulus NI. — Forêt de l'Edough!, sur Quercus ilex. 4. hastulifer Ratz, — Forêt de Teniet-el-Had !, sur un Églantier fleuri. Aphanisticus pusillus OL. — Teniet-el-Had!; Daya!. Trachys triangularis Lac. — Tlemcen !; Daya!; Teniet-el-Had !. Cryptohypnus exilis Cand. — Bou-Saada (D' Ch. Martin !). Cleroides mutillarius Fabr. — Forêt de Teniet-el-Had !, sur ies souches de Cèdres (Cedrus atlantica). Enoplium serraticorne Fabr. — Philippeville!, fin juin. Bruchus (Plinus) Aubei Boield. — Forêt de l’'Edough !; forêt de Teniet- el-Had !, sur les Chênes. Anobium (?) alternatum Fairm. -— Biskra!, devant le jardin publie, le soir, au vol; juin. Xylopertha forficula Fairm. — Biskra !, comme le précédent (1). Palorus subdepressus Woll. — Je rapporte à cette espèce les exem- plaires trouvés à Biskra dans les débris d’abattoir. Lissodema quadripustulatum Marsh.— Forêt de l’'Edough !, commun, en battant les branches mortes des Chênes. L. lituratum Costa. — Avec le précédent, mais plus rare. Rhinosimus planirostris F. — Edough!. Caulostrophus subsulcatus Bohem. (Delarouzeei Fairm.). Forêt de l’Edough !, en battant les Chênes. Polydrosus æanthopus GyIL. — Tlemcen!, Mansourah!; Misserghin (Ch. Brisout !); en battant les haies vives. Hypera (Limobius) mixta Bohem. — ‘Tlemcen !, sous les Erodium. Acentrus histrio Bohem. — ‘:isserghin !. Eteophilus taeniatus F. (Dorytomus biluberculatus Zet.). — Maison- Carrée, près Alger (E. Simon !). Anthonomus spilotus Redt. — Tlemcen !, dans un verger. Acalles humerosus Fairm. — Forêt de l’Edough!, débris de bois mort, au pied des Chênes (Quercus Mirbecki), pas rare. (1) Je pense que ces deux espèces, décrites l’une et l'autre d'Obock. se sont acclimatées à Biskra depuis que des Acacia sont cultivés dans l’oasis. 290 L. BEDEL. — Coleopteres du nord de l'Afrique. Mecinus (Rhinusa) netus Germ. — Cascades de Tlemcen!, sur une Linaire à fleurs roses et à vrilles. Ceuthorrhynchus biscutellatus Chevr. — Teniet-el-Had !. C. micans Ch. Bris. — Teniet-el-Had ! ; Biskra !. Apion insolitum Desbr. — Teniet-el-Had!; Tlemcen!; vit sur une Centaurée à fleurs roses (?genre Microlonchus). A. seriato-selosulum Wencker. — Tlemcen !. A. distincticolle Desbr. — Forêt de Teniet-el-Had!, sur de grands Rumez. j Auletes politus Serv. — Edough!, sur Quercus ileæ, mai. Scolytus multistriatus Marsh. — Tlemcen', route de Négrier, sur lOrme. Hylosinus vestitus Muls. — Camp des Ghènes, près Teniet-el-Had !. Phloeophthorus rhododactylus Marsh. (spartii Nordl.). — Edough !: Nemours ! ; sur des Genêts. Thamnurqus delphinii Rosh. — Forèt de Teniet-el-Had !, Liopus femoratus Fairm. — Forêt de l'Edough !, en battant les branches de Quercus Mirbecki. Seymnus fulvicollis Muls. — Forêt de lEdough!; Tlemcen; en bat- tant les Chênes et les haies vives. S. binotatus Ch. Bris. — Province d'Oran : Nemours !, sur des Coni- fères (Thuya où Juniperus ?. ie - «tt Voyage M. Émile Gounelle au Brésil EUMOLPIDES Par M. Évouarn LEFÈVRE. Séance du 22 août 1888. Chrysodinites. SPINTHEROPHYTA LAMPROS. — Sublongo-ovulu, convexa, corpore subtus cum pedibus cærulea, viridi-reflexo-tincta, supra viridi-aurata, fulgida, elytris aurato-cupreis, antennis cyaneis, articulis > basalibus ferrugineïs, tarsis piceo-nigris. — Long. 3—3 1/4 mill.; lat. 4 4/24 3/4 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput subtiliter plicato-alutaceum, crebre punctulatum, vertice fo- veola parva instructo, labro piceo-nigro. Prothorax subremote aciculatim punctatus, interstitiis minutissime (oculo armato) punctulatis. Scutellum læve. Elytra sublineatim parum dense punctata, juxta suturam versus apicem punctato-striala. CHRYSODINA AURICHALCEA Gern., {ns. sp. nov, p. 74. Chr. fulqurans Harold, Col. Heft., XIE, 1874, p. 56. — Spintherophytu ignita Dej., Cat., éd. 3, p. 434. Caraça (Minas-Geraes). CHR. PURPUREA Harold, Col. Heft., XIL, 1874. p. 97. Caraça (Minas-Geraes). Car. epxtppiuM E. Lel., Ann. Soc. ent, Belg., 1884, C. rend., p. cxciv. Tijuca (Rio). LAMPROSPHÆRUS AMOENUS E, Lef,, Eumolp. Catalogqus, 1885, p. 9. Terra-Nova (Bahia). PHÆDRIAS OPACICOLLIS E. Lef., Rev. et Mag. de Zool.. 1875, p. 106 ‘sub Phædra). Salobro (prov. de Bahia). Ann. Soc, ent. Fr, — Décembre 1888. 292 E. LEFEVRE. Iphiméites, IPHIMEIS DIVES Germ., /ns. sp. nov., p. 565. Caraça (Minas-Geraes). I. FuLvipes Baly, Ent. monthl. Mag., 1, 1864, p. 134. Caraça (Minas-Geraes). NopONOTA ANGULICOLLIS E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1876, p. 253 (sub Noda). Caraça (Minas-Geraes). LEPRONOTA MORBILLOSA Chapuis, Gen. Col., X, p. 242, note 1. Caraça (Minas-Geraes). Variat pedibus rulo-brunneis, tarsis nigro-cyaneis. L. MarsHAcL1 Harold, Col. Heft.. XX, 4874, p. 63. Caraça (Minas-Geraes). L. SINGULARIS. — Oblongu, purallela, subcylindrica, nigro-subæneu vel æneo-virescens, antennis nigris, urliculis 4 basalibus rufescentibus. pedibus nigro-piceis, lursis obscure cyaneis. — Long. 5—5 1/2 mill.; lat. 2 1/2—3 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput crebre punctatum, inter oculos spatio Levi tumido utrinque instructum, labro brunneo. Prothorax transversim convexus, dense confluenter et strigosim punctatus, lateribus utrinque fere rectis, antice tantum incurvis. Elytra grosse punctata, areis elevatis, lævibus, rotun- dis vel oblongis, versus apicem prope suturam subseriatim digestis. L. TUBERCULATA E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 122. Caraça (Minas-Geraes) ; Tijuca (Rio). L. verRucosA. — Late ovala, valde convexa, saturate aut pallide fusca, magis minusve reflexo-ænea, parum nitidu, antennis ferrugineis. — Long. 5 1/2—6 mill.; lat. 2 3/4—3 mill. Caput punctatum, inter oculos foveolatum, labro sicut et palpis ferru- gineis. Prothorax dense strigosim punctatus. Elytra fortiter punctata, immixtis tuberculis rotundatis, magis minusve nigro-cyaneis, hic illic inordinatim digestis. Pedes robusti, femoribus subæneis, tibiis jarsisque fusco-brunneis. Eumolpides du Bresil. 293 3. Primo tarsorum anticorum articulo valde dilataio. Caraça, Matusinhos (Minas-Geraes). L. oBscurA Harold. Col. Heft., XII, p. 59. Tijuca (Rio); Terra- Nova (Bahia). L. CYANELLA. — Breviter ovata, valde convera, læte cyanea, subnitida, antennis nigris, articulis duobus primis ferrugineis. — Long. 4 1/3—5 mill.; lat 2 1/2—3 mill. Caput crebre sat fortiter punctatum, labro sicut et palpis nigro-piceis. Prothorax dense confluenter et strigosim punctatus. Elvtra dense undique subrugose punetata, tuberculo lævi apice Saummo tantum instructa. Pedes robusti, cyanei. Caraça (Minas-Geraes). L. PUBESCENS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr.. 1877, p. 192. Caraça (Minas-Geraes). TEASPES LUGUBRIS E. Lef.. Eumolpid. Catalogus, 1885. p. 20. Caraça (Minas-Geraes). AGBALUS LATERALIS E. Lef.. Ann. Soc. ent. Belg., 1878, C. rend., P. XLVII. Caraça (Minas-Geraes. a couleur de cette jolie espèce varie du vert métallique à reflets dorés ou cuivreux au bleu foncé, quelquefois presque violet. A. TARSALIS E. Lef., Æumolpid. Catalogus, 1885, p. 22. Matusinhos (Minas-Geraes). COYTIERA MARGINICOLLIS E. Lef.. Revo. et Mag. de Zool., 1875, ji. 147. Matusinhos (Minas-Geraes). Colaspites. METAXYONYCHA GRANULATA Germ.. Mag. ent., IV, 1821, p. 180. Tijuca (Rio). M. cosTATA E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr.. 1877, p. 125. Caraça (Minas-Geraes); Tijuca (Rio). 294 E. LEFÈVRE. M. TETRASTICTA Marsh.. Ann. nat. Hist., 1864, pi. 388. Caraça (Minas-Geraes). M. AURIPENNIS Germ., Ins. Sp. n0v.. p. 570. Tijuca (Rio); Terra-Nova (Bahia). Dans cette espèce, les mâles sont toujours moitié plus petits que les femelles. M. MiNaruM. — Breviter oblonga, parallela, modice convexa, testacea, nitida, oculis, antennis (basi eæcepta), tibiis apice tarsisque nigris, ely- tris plagis quatuor viridi-metallicis aut cyaneis. — Long. 5—6 mill.: lat. 2 3/4—3 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput inter oculos obsoiete impressum et remote punctatum, episto- mate lævi, palparum articulo ultimo piceo. Prothorax transversus, in medio disci remote et inæqualiter, ad latera utrinque crebrius, sat for- titer punctatus, lateribus marginatus ibique medio bidenticulatus. Elvira juxia suturam sublineatim punctata, versus apicem fortiter punctato- Striata, interstitiis elevatis, costæformibus, disco exteriori fortius sub- confluenter (d), rugose granulatim ($), punctata ; singulo plagis duabus magnis (altera basali, altera ultra medium, nec latera, nec suturam attingentibus) ornatis. PRIONODERA PUSILLA. — Suboblongo-ovata, parallelu, Superne modice convexa, corpore subtus cum capite, prothorace, scutello pedibusque læte fulvo-testaceis, elytris metallico-viridibus, antennis (basi eæcepta) nigris. — Long. 3—4 mill.; lat. 4 1/2—2 mill. Matusinhos (Minas-Geraes). Caput remote punctulatum, inter oculos transversim impressum et spatio lævi calloso utrinque instructum, epistomate lævi. Prothorax transversus, sat dense undique punctatus, lateribus medio fortiter an- gulatus. Elytra infra humeros transversim evidenter impressa, juxta suturam sublineatim, disco exteriori autem fortius et confluenter sub- rugose punctata, versus apicem punctato-striala, interstitiis elevatis. lævibus. CoLASPis FLAVIPES Oliv., Ent. VI, p. 881, tab. 1, fig. 6. Caraça (Minas-Geraes). C. ÆRUGINOSA Germ., 2n$s. sp. nov., p. 570. Caracça (Minas-Geraes : Fijuca Rio. es Evinolpides du Bresil. 295 C. VIRIDIPES E. Leî., Ann. Soc. ent. Fi, 1877. p. 440. Caraça nt on C. occpexraLtiS Linn., Syst. Nat., ed. X, 1758, p. 369. Caraça (Minas-Geraes). C. INTRICATA. — Breviter oblonga, subparallela, convexa, viridi- metallica aut viridi-cyanea, nitidula, labro, palpis, antennis pedibusque læte fulvis. — Long. 5 1/2—6 mill.; lat. 2 3/4—3 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput punctulatum, inter oculos obsolete foveolatum, epistomate punctis nonnullis hic illic instructo. Prothorax transversus, in medio disei subremote, ad latera utrinque crebrius et subconfluenter, punctatus, lateribus marginatus et medio fortiter angulatus. Elytra grosse undique confluenter punctata, interstitiis subelevatis rugas transversas forman- tibus, juxta suturam autem et versus apicem fortiter punctato-striata. C. ÆREA E. Leî., Ann. Soc. ent. Fr., 1884, Bull., p. cxx1. Matusinhos (Minas-Geraes. C. PRUINOSA E, Lef., Ann. Soc. ent. Belg., 1878, €, rend... p. XLVIr. Caraça (Minas-Geraes. G. 44-cosTaATA E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 144 Caraça (Minas-Geraes). C. rRiIvIALIS Bohem., Res. Eugen.. p. 169. Caraça (Minas-Geraes). C. INTERSTITIALIS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 141. Tijuca (Rio). C. NIGRIMANA E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877. p. 147 Caraça (Minas-Geraes) ; Tijuca (Rio. C. AUROPUNCTATA E. Lef., Ann. Sac. ent. Belg., 1884, C. rend.. D. CXCVI. Tijuca (Rio. C. vioLACEA E. Lel., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 142. Caraça (Minas-Geraes. C. CUPRIPENNIS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 143. Caraça {Minas-Geraes. 296 E. LEFÈVRE. C. axcers E. Lef., Ann. Soc. ent. Belg., 1878. C. rend.. p. xLIx. Tijuca (Rio). C. cosrTiPenNis E. Leï., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 142. Caraça (Minas-Geraes). C. inconsTans E. Lef., Mitth. Münch. Ent. Ver., 1878, p. 122. Caraça (Minas-Geraes). C. srriGosA E. Lef., Ann. Soc. ent. Belg., 1878, C. rend., p. XLIx. Tijuca (Rio). C. iNTERRUPTA Haroïid, Col. Heft., XI, p. 64. Tijuca (Rio); Terra-Nova (Bahia); Salobro (Bahia. C. CRIBELLATA. — Breviler ovata, nigro-picea. supra obscure ænea, parum nitida, hic illic viridi-aureo-micans, antennis (basi excepta) ni- gris, pedibus nigro-piceis. — Long. 3 3/4—4 mill.; lat. 2—2 1/3 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput grosse subconfluenter punctatum, labro sicut et palpis nigro- piceis. Prothorax paulo latior quam longior, grosse confluenter rugose punctatus, lateribus medio bidenticulatus. Elytra foveolatim coniluenter undique punctata, juxta suturam et versus apicem indistincte costulata, interstitiis disco exteriori elevatis, rugas transversas irregulares forman- tibus. C. BruNNIPES. — Breviler ovata, convera, corpore subtus cum pedibus magis minusve saturate brunneo, supra ænea, nitidula, labro antennisque fulvo-testaceis, harum articulis 5 ullimis interdum nigro-infuscatis. — Long. 3—3 1/2 mill.; lat. 2—2 1/2 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput remote punctulatum. Prothorax convexus, transversus, dense fortiter subrugose punctatus, lateribus medio bisinuatus. Elvtra grosse sed parum dense punctala, juxta suturam et versus apicem punctato- striata, punctis in impressionem basalem majoribus, interstitiis disco exteriori transversim subrugosis. HERMESIA PURPUREA E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, Bull., p.cLxxIx. Caraça (Minas-Geraes). H. 3ANTHINA E. Lef., Eumolp. Catalogus, 1885, p. 39. Caraça (Minas-Geraes). = Eumolpides du Bresil. 297 H. FULGIDICOLLIS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, Bull., p. cLxxIx. Caraça (Minas-Geraes). CAMPYLOCHIRA FULVIPES E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1876, p. 294. Tijuca (Rio). C. PECTORALIS E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1876, p. 294. Caraça (Minas-Geraes). C. GOUNELLEI. — Oblongo-elongata, modice convexæa, subtus magis minusve nigro-picea supra fulvo-testacea, nitidula, labro, palpis, an- tennis pedibusque concoloribus. — Long. 7-8 mill.; lat. 3 1/2—% mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput disperse punctulatum, inter oculos vage transversim impres- sum. Prothorax fere quadratus, in medio disei remote et tenuissime, ad latera utrinque crebrius et fortiter, punctatus. Scutellum læve. Elytra grosse nigro-punctata, versus apicem punctato-striata, interstitiis disco exteriori subelevatis, rugas irregulares formantibus. Popoxenus CHapuist E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877 p. 149. Caraça (Minas-Geraes). P,. RUFICOLLIS. — Oblongo-elongatus, subparallelus, parum convexus, corpore subtus cum capite, prothorace pedibusque rufo-brunneus, labro, palpis antennarumque articulis quinque basalibus fulvis, harum arti- culis sex ultimis nigris, elytris saturate cyaneo-violaceis, apice summo magis minusve rufo-brunneis, tarsis nigro-infuscatis. — Long. 7 1/2— 8 mill.; lat. 3 4/4—3 1/2 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput inter oculos obsolete depressum, sat fortiter undique puneta- tum, mandibulis oculisque nigris. Prothorax subquadratus, paulo latior quam longior, transversim convexus, in medio disci subremote, ad la- tera utrinque crebrius aciculatim subgrosse punctatus, interstitiis minu= tissime (oculo armato) punctulatis, lateraliter anguste marginatus et cyaneus, ibique medio fortiter angulatus. Scutellum læve. Elvtra elon- gata, prothorace basi latiora, infra basin utrinque subarcuatim evidenter impressa, humeris prominulis, lævibus ; superne modice convexa, disco exteriori crebre fortiter et inordinatim punctata, juxta suturam et versus apicem punctato-striata, interstitiis subelevatis, lævibus. Femora postica mutica. (1888) | 20 298 E. LEFÈVRE. P. CÆRULEATUS E. Lefl., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 150. Tijuca (Rio). Variat corpore cæruleo- vel æneo-viridi, vel Cyaneo-nigro, interdum saturate Cyaneo, pedibus rufo-brunneis. P. LiIMBATUS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 149. Terra-Nova (Bahia); Caraça (Minas-Geraes). Variat pedibus saturate rufo-brunneis aut piceis. P. cicarricosus E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 151. Caraça (Minas-Geraes). Variat corpore superne metallico-æneo, nitido. ENTOMOCHIRUS COSTULATUS. — d. Invisus. — Q. Ovatus, convexus, sublus nigro-piceus, pube albida obtectus, supra obscure viridi-æneus, nilidulus, antennis (basi excepta) nigris, pedibus omnino rufescentibus. = — Long. à mill.; lat. 2 4/2 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput sat dense punctatum, inter oculos impressum, labro palpisque fulvis, harum articulo ultimo nigro-infuscato. Prothorax transversim convexus, ad latera utrinque valde deflexus, crebre confluenter sub- rugose punctatus, lateribus ante medium fortiter unidentatus. Scutellum læve. Elytra crebre undique fortiter et confluenter punctata, interstitiis rugas transversas irregulares formantibus, costulis nonnullis longitudi- nalibus elevatis, præsertim versus apicem et ad latera, immixtis. €halcophanites. CHALCOPHANA VIRIDIPENNIS Germ., {ns. Sp. nov., p. à08. Caraça (Minas-Geraes). Cu. LIMBALIS Harold, Col. Heft., XII, 1874, p. 72. Tijuca (Rio). Cu. HiLARIS Germ., Ins. sp. n0v., p. 573. Salobro (prov. de Bahia). CORYSTHEA NIGRITARSIS, — Oblonga, modice convexa, fulvo-testacea, Eumolpides du Brésil. 299 nitidula, antennis (basi eæcepta) tarsisque nigris. — Long. 5 4/2—6 mill.; lat. 2 3/4—3 mill. Caraça (Minas-Geraes). Caput minutissime remote punctulatum, inter oculos obsolete impres- sum. Prothorax transversus, punctis nonnullis hic illic, præsertim ad latera, instructus, lateribus utrinque marginatus et rotundatus. Elytra sublineatim punctata, punctis disco interiori et versus apicem mino- ribus. STERNEURUS RUFIPES E, Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 124. Caraça (Minas-Geraes). ST. LATERALIS E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 192. Terra-Nova (Bahia). Leprotites, ss > ho © © TA & = BREVICOLASPIS VILLOSA J. Thoms., Arch. entom., I, 185 Embryon). Caraça (Minas-Geraes) ; Tijuca (Rio). Pseudocolaspites. SPHÆROPIS ÆRUGINOSA E. Lef., Rev. el Mag. de Zool., 1876, p. 303. Tijuca (Rio). Kumolpites. EUMoLPUS IGNITUS Fabr., Mant. Ins., 1, 1787, p. 68. Caraça (Minas-Geraes); Matusinhos (Minas-Geraes) ; Tijuca (Rio); Terra-Nova (Bahia). Kdusites. ARGOA CUPREATA. — Oblongo-ovata, convexa, sublus brunneo-testucea, æneo-refleæo-tincta et pube albida obtecla, supra metallico-ænea, nitida, interdum cyanea, violacea aut subcuprea, labro, palpis, antennis pedi- busque ferrugineis, his magis minusve æneo-reflexo-tinctis. — Long. 5— 5 4/2 mill.; lat. 2 3/4—3 mill. d. Tibiis duobus anticis apice abrupte ampliatis. Caraca (Minas-Geraes). Caput creberrime confluenter rugose punctatum, Prothorax valde 509 E. LEFÈVRE. Convexus, in medio disci subremote, ad latera utrinque crebrius et sub- strigatim, punctatus. Scutellum læve. Elytra fortiter punctata, versus apicem juxta suturam sat profunde punctato-striata, disco exteriori autem transversim subconfluenter strigata, interstitiis subelevatis, (oculo arinato) minutissime alutaceis. À. RUGULOSA. — Suboblongo-ovata, convexa, ænea, subtus pube albida sat dense obtecta, labro, palpis antennisque ferrugineis, pedibus obscure fusco-brunneis, æneo-refleæo-tinctis. — Long. 6 mill.; lat. 4 mill. Matusinhos (Minas-Geraes). Caput creberrime confluenter rugose punctatum, in media fronte lon- gitudinaliter parum profonde sulcatum. Prothorax creberrime substriga- tim rugoso-punctatus, in medio disci spatiis nonnullis subcallosis instructus. Elytra densissime undique fortiter granulata, interstitiis infra humeros subelevatis, strigas transversas irregulares formantibus. Kiyochroeites. CELLOMIUS (nov. gen.). — Corpus suboblongo-ovatum, modice con- veæum, pilis adpressis Squamiformibus obtectum. Caput thorace immer- sum, oOculis parvis, rotundatis, integris, epistomate antice subrecte truncato. Antennæ graciles, filiformes, paulo ultra prothoracis basin altingentes, articulis 5 ullimis leviler incrassatis. Prothoraæ conveæus, paulo longior quam latior, margine laterali utrinque omnino spoliatus ; ejusdem episternum margine antico valde convexo. Scutellum parvum, rotundatum. Prosternum breve, planum, latissimum, basi recte trunca- tum. Pedes sat validi, femoribus fusiformibus, subtus medio ampliatis ibique dente parvo armatis, tibiis Simplicibus, quatuor anticis evidenter curvalis, unguiculis appendiculatis. Genre remarquable en ce qu’il tient à la fois des Adoæites et des Myo- chroites. Mais l’ensemble de ses caractères le place dans les Hyochroîtes, dont il diffère essentiellement par le prothorax dépourvu de bords laté- raux. Les crochets des tarses appendiculés l’éloignent des A doxites. C. MYOCHROITES. — Suboblongo-ovatus, convexus, fusco-niger, pilis squamiformibus fulvo-albidis obtectus, labro, palpis, antennis, tibiis apice tarsisque ferrugineis ; prothorace creberrime confluenter punc- tato; elytris grosse punctatis, lineis elevatis nonnullis longitudinaliter instructis, pilis squamilormibus hic illic fasciatim digestis. — Long. 3 1/2—3 3/4 mill.; lat. 2—9 1/3 mill. Caracça (Minas-Geraes). Eumolpides du Bresil. 901 Fypophorites. TYPOPHORUS FASCIATUS Germ., /ns. sp. n0v., p. 563. Caraça (Minas-Geraes), avec toutes les variétés que j'ai signalées aès 1877 (Ann. Soc. ent. Fr., p. 316). T. KirByi Baly, Ann. nat. Hist., 1859, p. 128. Les nombreux exemplaires rapportés par M. Gounelle, et dont plu- sieurs étaient accouplés, m'ont permis de reconnaître que les T. Kirbyi Baly, T. basalis Baly, T. ruficollis Baly et T. sanguinicollis E. Lef., ne constituent qu’une seule et même espèce, à laquelle je crois devoir conserver le nom de ÆKirbyi, en lui assignant la diagnose suivante : Oblongus, niger, obscure cyaneo- vel æneo-reflexo-tinctus, nitidus, elytris singulo fuscia lala basali rufa instructis, pedibus cyaneo-nigris aut rufis. &. Primo tarsorum anticorum articulo dilatato; elytrorum punctis fere usque apicem extensis. Q. Primo tarsorum anticorum articulo triungulari ; elytrorum punctis versus apicem fere omnino deletis. (T. basalis Baly, Ann. nat. Hist., 1859, p. 128.) Var. 6. — Capite, thorace, scutello elytrorumque parte tertia antica r'ufis. (T. ruficollis Baly, Ann. nat. Hist., 1859, p. 128.) Var. y. — Capile thoraceque rufis, elylris nigris, pedibus concoloribus vel rufis. (T. sanguinicollis E. Lef., Rev. el Mag. de £ool., 1876, p. 306.) Var. à. — Ommano niger, pedibus concoloribus aut rufo-brunneis. Caraça (Minas-Geraes). T,. HuMERALIS Baly, Ann. nat. Hist., 1859, p. 198, Var. rufus Jacoby, Proc. z0ol. Soc., 1876, p. 815. Caraça (Minas-Geraes). T. versuTUS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 317. Tijuca (Rio); Terra-Nova (Bahia); Matusinhos (Minas-Geraes). T. macuLiPeNNiS E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1876, p. 307. Ferra-Nova (Bahia); Matusinhos (Minas-Geraes). 302 E. LEFÈVRE. T. GenicuLaTus E. Lef., Ann. Soc. ent. Belg., 1878, C. rend., p. L. Caraça (Minas-Geraes). T. UMBRATUS E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 318. Caraca (Minas-Geraëes). T. Jacopyi E. Lef., Ann. Soc. ent. Fr., 1884, Bull., p. LxxvI. Matusinhos (Minas-Geraes). T. simPcex E. Lef., Ann. Soc. ent. Belg., 1884, C. rend., p. cLvI. Caraça (Minas-Geraes). T. BIPLAGIATUS Bohem., Res. Eugen., p. 163. Tijuca (Rio). T. PyeMæus E. Lef., Ann. Soc. ent. Belg., 188%, C. r'end., p. corv. Caraça (Minas-Geraes). T. CENTROMACULATUS. — Late et breviter ovatus, converus, subtus cum capile, prothorace pedibusque fulvo-rufus, antennis (basi eæcepla) picers, elytris nigris, nitidis, macula communi media triangulari fulvo-rufa ornalis, femoribus muticis. — Long. 2—2 1/3 mill.; lat. 4 1/2 mill. Salobro (Bahia). Caput læve, inter oculos transversim fortiter sulcatum. Prothorax lævis, in medio disci punctis nonpullis hic illic vix visibiliter (oculo armato) instructus. Elytra lævia, infra humeros obsolete transversim impressa ibique lineatim sat fortiter, sed brevissime, punctata, juxta suturam versus apicem leviter unistriata. T. ERYTHROPUS. — Ovalus, conveæus, niger, nilidus, antennis flavis, articulis 5 ultimis nigro-infuscatis, pedibus rufo-fulvis, femoribus mu- licis. — Long. 4 3/4—2 mill.; lat. 1—41 1/3 mill. Var. 6. — Capite prothoraceque fulvo-rufis. Tijuca (Rio). Caput læve, inter oculos profunde sulcatum. Prothorax in medio disci punctis nonnullis disperse notatus. Elytra infra humeros obsolete trans- versim impressa, lineatim punctata, punctis intra impressionem basalem majoribus, versum apicem omnino deletis. F, TARSALIS. — Lale ovalus, convexus, niger, nilidus, antennis flavis, arbiculis 5 ullimis nigro-piceis, pedibus nigris, femoribus muticis, larsts fulvis. — Long. 3 1/2—4 mill.; lat. 4 3/4—2 mill. | : . 4 wir iuslit Eumolpides du Bresil. 303 Var. 5. — Capile prothoraceque rufo-brunneis. Tijuca (Rio). Caput læve, inter oculos sulco profundo instructum. Prothorax dis- perse punctatus. Elytra lævia, infra humeros transversim evidenter impressa ibique lineis punctorum brevibus instructa. PaRIA GOUNELLEI. — Suboblongo-ovatus, conveæus, rufo-fulvus, nidi- dus, elytris singulo vitta basali intra callum humeralem et scutellum longitudinali, cum alterna obliqua latiori ultra medium posita (margi- nem lateralem suturamque attingente) coeunte, nigris aut fuscis. — Long. 3 1/2—4 mill.; lat. 1 3/4—2 mill. Tijuca (Rio). Capat læve, inter oculos leviter sulcatum, antennis rufo-fulvis. Pro- thorax lævissimus. Elytra infra humeros sat fortiter transversim im- pressa, lineatim punetata (punctis intra impressionem basalem majori- bus, ultra medium autem evanescentibus). Pedes rufo-fulvi, femoribus subtus dente minuto armatis. P. STIGMULA. — Oblonga, conveæa, parallelu, rufo-fulra aut flava, nitidula, prothorace linea longitudinali media nigra notato, elytris sin- quio limbo suturali maculisque duabus minutis nigris aut fuscis (altera basali, inter callum humeralem et scutellum, allera ultra medium, extror- sum arcuata, sæpius bipartita) notatis. — Long. 3 1/2—% mill.; lat. 1 1/2—1 3/4 mill. Var. 6. — Thorace elytrisque immaculatis. Tijuca (Rio). Caput læve, antennis flavis. Prothorax lævissimus. Elytra infra hu- meros obsolete transversim impressa, lineatim punctulata, punctis intra impressionem basalem paulo majoribus, ultra medium autem omnino deletis. Pedes rufo-fulvi aut flavi, femoribus subtus dente minuto acuto armatis. P. MAGULIGERA. — Late el breviler ovata, convexa, subtus nigro-picea, supra cum anlennis pedibusque læte fulva, nitidula, prothorace elytrisque nigro-piceo variegatis. — Long. 2—2 1/2 mill.; lat. 4—14/3 mill. Var, 6. — Minor, prothorace nigro-piceo, vage æneo-reflexo-tincto. Var. y. — Piceo-niger, antennis flavis, apice nigricantibus, pedibus brunneo-leslaceis. Tijuca (Rio). Caput inter oculos profunde sulcatum, vertice fere Iævi, epistomate 30% E. LEFÈVRE. — Ewmolpides du Bresil. crebre fortiter punctato. Prothorax in medio disci remote, ad latera crebrius et fortius, punctatus, macula magna laterali nigro-picea, vage æneo-reflexo-tincla, utrinque notatus. Scutellum piceo-nigrum. Elytra infra humeros sat fortiter transversim impressa, grosse lineatim sub- striato-punctata (punctis intra impressionem basalem majoribus), limbo laterali utrinque, sutura et in singulo maculis tribus (una basali inter callum humeralem et scutellum, altera media suborbiculari, altera sub- apicali obliqua, præcedenti sæpius connexa) nigro-piceis, vage æneo- reflexo-tinctis. Endocéphalites. COLASPOIDES VULGATA E. Lef., Eumolp. Cataloqus, p. 460. Tijuca (Rio); Terra-Nova (Bahia). C. TiBlALIS E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 136. (Pleuraulaca blanda Dej., Cat., éd. 3, p. 433.) Matusinhos (Minas-Geraes). C. FULGIDA E,. Lef., Rev. el Mag. de Zool., 1875, p. 138. Caraça, Matusinhos (Minas-Geraes). C. ruriTaRsis E. Lef., Rev. et Mag. de Zool., 1875, p. 137. Caraça (Minas-Geraes). C. TRIGONOMERA. — Breviter ovata, valde convexa, subtus cum pedibus cyanea, Supra viridi-metallica, magis minusve aureo-cupreo-micans, nilidissima, antennis, tibiis apice tarsisque læte fulvis. — Long. 4 3/4— 6 mill.; lat. 2 3/4—3 3/4 mill. Caput remote minute punctulatum, in media fronte magis minusve profunde foveolatum, labro piceo, palpis fulvis. Prothorax transversus, levis, punctis nonnullis hic illic vix visibiliter (oculo armato) instruc- tus. Elytra minute disperse punctulata, juxta suturam versus apicem unistriata. Pedes robusti, breves, femoribus duobus anticis valde am- pliatis, compressis, subtus angulatis et medio dente valido armatis, tibiis apice ampliatis, duobus anticis apice abrupte curvatis. C. MERA Germ., Ins. sp. nov., p. 562. Caraça, Matusinhos (Minas-Geraes). £ tre © Gu—— a SYNOPSIS DES GALERUCINES à corselet sillonné transversalement {re PARTIE. Par M. ERxestr ALLARD. Séance du {3 juin 1888, Aulacophorites, Chapuis a fixé comme suit les caractères des Aulacophorites : « Corps oblong, allongé, souvent dilaté en arrière, glabre en dessus. « Élytres à épipleures très courtes, larges et non concaves à la base, « disparaissant avant d'atteindre le milieu de la longueur des élytres. « Prosternum à cavités cotyloïdes ouvertes. Tibias mucronés. Tarses à « crochets bifides. » Le même auteur a divisé ce groupe en cinq genres, qu'il distingue les uns des autres par les caractères suivants : A1. B1. B1. A?. C1. C2. Pronotum muni d’un sillon transversal. Silon onduleux, profond au milieu. Crochets des tarses bifides, tous les tibias mucronés... nn ie sl males end nie Tin ne aa ie RUE RAR HIDO D NE Crochets des tarses appendiculés, quatre tibias posté- rieurs seulement mucronés.....,..... 2. HYPERACANTHA. Sillon marqué, peu profond au milieu...... 3. AULACOPHORA. Pronotum dépourvu de sillon transversal. Antennes subfliformes., .......:....442..: %, DIACGANTHA. Antennes à premiers articles dilatés.,...,.,.,.,,.. 5, LÆTANA. Ano. Soc, ent. Fr, — Décembre 1888 306 E. ALLARD. TABLEAU SYNOPTIQUE DES Aulacophorites. Genre RHAPHIDOPALPA. Sillon transversal du pronotum onduleux et souvent creusé profondément au milieu. I. Élytres jaunes ou brunes. af. Poitrine, abdomen et pygidium entièrement noirs. bt, Antennes à l’extrémité et quatre pattes postérieures noires, les deux antérieures jaunes. Sillon transversal du pronotum en forme d’accolade...... RS 1. coffeæ. b?. Antennes et pattes d’un jaune testacé. Sillon transversal du pronotum formant une fossette profonde au milieu. Élytres d’un jaune ferrugineux, à ponctuation ru- gueuse et finement pubescentes dans leur première OL EEe 20 Cr ed eo en 0e RL 2. pubescens AI. a?. Poitrine et abdomen noirs, sauf l’anus qui est jaune ainsi que le pygidium. ct. Antennes testacées à la base, rembrunies ou noires à l'extrémité. di. Pattes antérieures jaunes, les quatre postérieures noi- râtres, avec la base des tibias jaune... 3. abdominalis Fab. d?. Pattes toutes jaunes. Corps plus étroit; dessus d’un JAUNE pales SR amer der SPC 4. flavescens Montrouz. c?, Antennes et pattes entièrement d’un jaune testacé. et, Labre ordinaire. f'. Sillon transversal du pronotum formant une profonde excavation au milieu. gt. Pattes et antennes jaunes. Élytres couvertes d’une fine pubescence plus distincte et hérissée vers leur base. SR RAR PR à: Lui pes Le .….... &. delata Erichs. g. Pattes antérieures jaunes, les quatre postérieures noires. Antennes noires, sauf la base. Élytres glabres..... mate des 0e AMIE RON SON street 16. 0Fabricii Baly. IL. IL. Synopsis de Galérucines. 307 f2. Sillon transversal du pronotum en forme d’accolade. ht. Ponctuation des élytres écartée et superficielle. 7. similis Oliv. h?. Ponctuation des élytres dense et profonde... 8. detrita (Fab.?). e?. Labre du mâle armé d’une protubérance assez longue. . LS D ee ne ne mime eee dneceUn, OU COIMIUI DA EAN 3, Poitrine et abdomen jaunes. [02 =. = 2 Bord postérieur du sillon transversal du corselet arqué et relevé en bourrelet. ..... esse... A0. plicaticollis) AI. Élytres d’un bleu foncé, extrémité des tibias et tarses bruns ; dessotis jaune. .......... ste fe AS ..... 11 ercavai Bal. Genre AULACOPHORA. 17 GROUPE. Élytres, corselet et tête d’un jaune unicolore, du jaune pâle au jaune brun ou rougeâtre. . Prononotum à bords latéraux arrondis, Insecte entier d’un jaune testacé............ 12. dilatutu Jocoby. Pronotum rétréci vers la base, légèrement sinueux ou an- guleux latéralement. at, Écusson du même jaune que les élytres. b1. Dessous du corps du même jaune que le dessus. et. Corps entier d’un jaune testacé. d'-"Pattes et-antennes jaunes... 1... 15. unicolor Jacoby. d?. Tibias et tarses noirs... ......, .…....... 14. wniformis Chap. e?, Corps entier d’un rouge ferrugineux, antennes plus pales. el. Pattes d’un jaune ferrugineux...,...,.... 15. rubicunda AI. e? Tibias-etitarses noirs.............4 +... 16. éibialis Chap. 8, Corps d’un jaune marron en dessus; le dessous, les pattes et les antennes d’un jaune pâle, .... 17, castanea AI. b3, Dessous du corps en partie noîr. f['. Poitrine noire, prosternum et abdomen jaunes. 308 E. ALLARD. g'. Corps en dessus d’un jaune testacé, ainsi que les pattes et les antennes ; ponctuation des élytres forte et dense. ere cel RCD ne es ce r ee va cer Or CIHOTONER CINE g?. Corps entier d’un jaune rouge; pattes noires; ponctua-: tion des élytres très légère. ........... 19. punctata Boisd. f?. Poitrine et abdomen noirs. gg'. Pattes jaunes avec l’extrémité des tibias et les tarses noirs. Élytres déprimées au-dessous de la base............ FRE Re DE D ete ds ee 00 AUS CEST DELA AIN gg?. Pattes antérieures jaunes, les quatre postérieures noires. Élytres non déprimées au-dessous de la base. h1. Labre et vertex noirs. ............. RATE 21. varians Chap. h?. Labre et vertex jaunes. it. Sillon transversal du corselet allant jusqu'aux bords la- ÉTAPE tee à ler etre lee Re ei MN ect ... 22. bicolor Fab. 3. Sillon transversal du corselet n’atteignant pas les bords RÉTAUEe 0 .... 23. relicta Boisd. (Duvivieri Baly). f5. Poitrine jaune; abdomen noir avec les bords jaunes. Front du mâle fortement excavé..... . 2h. cavifrons Thoms. a, Écusson noir. j'. Dessous ayant le prosternum d’un jaune ferrugineux ; la poitrine et l’abdomen noirs. Pattes et antennes noires. _ lc k?. Pronotum plus étroit, à côtés moins arqués, plus rétréci vers la base et ayant les angles antérieurs très proémi- nentss.s tite Reese etes ones RD ONUTGIEN SR PAIE . Pronotum avec les quatre angles obtus... 25. scutellata Boisd. ?, Dessous ayant le prosternum jaune, la poitrine et l’abdo- men noirs ; les pattes et les antennes sont jaunes... RTS SE TE UE EL © Doro 27. nigroscutata Baly. LT C as, Écusson couleur de poix, presque noir à la base. Poi- trine, abdomen et les six pattes, sauf le dessous des cuisses antérieures, noirs; tête et corselet maculés de 15 IL. Synopsis de Gulérucines. 309 noir de poix ; antennes jaunes, avec leur premier ar- ticle dilaté et anguleux. Deux fortes protubérances en forme de cornes sur l’épistome.......... 28. bicornuta All. 2e GROUPE. Élytres unicolores, vertes ou noires. Elles sont entièrement vertes ; la tête, le pronotum, le corps en dessous d’un roux ferrugineux. at, Antennes et pattes rousses....... 29. smaragdinipennis Duy. a?. Antennes noires, à base testacée ; extrémité des tibias et DSCSANDITSS à «20 nos sea en ace see) JUN DUVOUIATI DANS Elles sont entièrement noires. bt. Pronotum noir. Poitrine brun de poix ; abdomen et an- tennes d’un jaune pâle............... 91. flaviventris Baly. b?. Pronotum noir, sauf une bordure jaune étroite latérale- Hentai eee dance Jan MAT GiNiCO US AE b5, Pronotum jaune ou rougeûtre. cl, Écusson noir. Poitrine noire, abdomen roux, pattes noires, antennes testacées à la base, rembrunies à l’extrémité........ en min pe sea JO TOMONNIS MOSS c?, Écusson jaune ou rouge. di, Corps jaune en dessous. et. Tibias et tarses ferrugineux ; antennes testacées. f'. Antennes des mâles et des femelles semblables. ....... Re re ent ae ale ele ces RO ENT TENNIS LAN f?. Antennes du mâle avec les articles 3, 4 et 5 foriement AE AA ER AM NE Penn mA Sc. e?, Pattes noires, avec la base des cuisses et les genoux tes- tacés. Antennes brunes........... 306. melanoptera Thoms. e3, Pattes ferrugineuses, avec les tibias et les tarses noi- DATENT RNA VARO Ie SUR NIOTS optere !\NIednr. d, Corps plus ou moins noir en dessous. 310 E. ALLARD. gt. Abdomen et poitrine, tibias intermédiaires et pattes pos- tÉTICUTOSHOITS RENE, ...... 38. nigrivestis Boisd. g?. Abdomen noir ; poitrine jaune. Tibias et tarses noirs. . ENTRE 7 D date soso lee nent 00 MELON END g$. Abdomen rouge; poitrine et pattes d’un noir de poix. Antennes du mâle ayant le dernier article épaissi et obliquement échancré............... 40. cyanoptera Boisd. 3° GROUPE. Élytres de deux couleurs, ayant, soit la base, soit l'extrémité, noire ou brune, et la seconde partie jaune ou rougeâtre. I. La base des élytres est d’un brun rougeâtre et le reste d’un jaune pâle...... ORCRRRE LI RE .... 41. rubrocastanea All. IL. La base des élvtres est noire. Tête et corselet jaunes ou rouges. at. Le noir descend jusqu’à la moitié ou aux deux tiers de l’élytre. Le dessous du corps et les pattes sont MOHR OS TE denis en Unes seras eee oetel al OS RAD a?, Le noir forme une fascie à la base de lélytre. Corps rougeûtre ; poitrine et cuisses postérieures noires... ANNE 25 Man een cte vehscaves ses JC BOIS: as, Le noir s’étend sur presque toute lélytre, sauf l’extré- mité qui est rougeâtre ainsi que le dessous ; antennes, dhhSeltarses bruns Re certe 44. pulchella Balx. at. Le noir s'étend sur presque toute l’élytre, sauf l'extré- mité qui est jaunâtre; la poitrine et les pattes sont DOITES eee ses ce eo de ...... 45. flavicornis Chap. HI. La base des élytres est rouge et leur extrémité est noire. La tête, le corselet, le dessous du corps et les pattes sont noirs. Le dernier article des antennes du mâle est épaissi et obliquement échancré..... 46. luteicornis Fab. IV. La base des élytres est jaune ou rouge comme la tête et le corselet. Synopsis de Galérucines. 1 ht. Le noir occupe la moitié ou le tiers postérieur de l'élytre; la poitrine, l'abdomen et les quatre pattes postérieures sont nOÏrTS...-. see se .… 47. postica Chap. S b?. Le noir occupe presque toute l’élytre, sauf une étroite bordure jaune à la base. ................... 48. lata Baly. b5. Le noir forme une grande tache noire, occupant le tiers postérieur des élytres et ne touchant ni au bord ni à suture: 23.7 Ne olate aol ter este «sie alt UE, DOSACH HS GRR: b. Le noir occupe presque toute l’élytre, sauf une grande tache basale, commune, trigonale. Dessous noir. — Bone Gas mille. een .. 90. Downesi Baly. L® GROUPE. Élytres avec des bandes longitudinales. La tête et le corselet sont jaunes. I. Élytres d’un jaune pâle, avec une bande noire étroite le long de la suture et une autre en dedans du bord latéral. Corps en dessous, tête, corselet, pattes et antennes d’un: jaune pâle......-.. once OA. CiTOUMEAHT Blanche Il. Élytres bleues avec une bordure jaune..... 52. marginalis Chap. IT. Élytres d’un vert foncé. Une bande jaune du milieu de la base à l’angle sutural. Tibias et tarses noirâtres..... RE A ARR LE ALTER NE NT mimn Chap IV. Élytres noires à bandes longitudinales jaunes. at. Une bordure latérale jaune. Poitrine et pattes noires... RASE M ee eat aiie a eiue deu e ete de ON DAS TIR AATIE CAD a?, Une bordure latérale jaune de la base aux deux tiers. b1, Abdomen, au moins en partie, noir....... Do. melanura Oliv. bè, Abdomen jaune................ .. D0. flavomarginata Duv. a3, Une bordure latérale et la suture jaune ou rougeûtre. et, Poitrine et partie de l'abdomen noires. — Long. 10 mill. PRES PRE srdap ann snsn mecs le OS IA DUN PAIN LM mat as nrnvretietours ... 8. limbata Chap. 312 E. ALLARD. ai, Une ligne rougeûtre contournant l’élytre en formant une large tache au sommet. — Long. 8 mill............ PR RE AR PE NE TE es SOUS MODO UOTE CE AD EN aÿ, Une bande jaunâtre partant du milieu et s'étendant sur la marge latérale en s’élargissant jusqu’au sommet. —- Lonr6 427 millier ia ue eo" Riisemze Dix: a$. La marge latérale jaunâtre du milieu au sommet. Écus- son, poitrine et une partie de lPabdomen noirs. — Long amies era simat er OS Does mens Dur D° GROUPE. Élytres noires ou vertes, ayant au milieu une seule bande transversale testacée ou blanchâtre. La tête et le pronotum sont jaunes ou ferru- cineux. ai. La bande a la forme d’un losange blanchâtre au milieu desrélutreseinencunnt others Oran IE a?, La bande est à peu près parallèle. b!. Elle ne touche pas les bords latéraux et est interrompue à la suture. et. Pattes et antennes jaunes. Élytres d’un vert clair. ..... RE MEN ee OS SNS ...... 03. unifasciata Olv. «2, Pattes jaunes. Élytres d’un brun foncé. 64. rubrozonata Blanch. b?. Elle n’est pas interrompue à la suture, mais ne touche pas le bord latéral. di. Pygidium jaune. Élytres, pattes et antennes noires. — Long. 8 à 40 mill..... SAM RESTÉS PRES 65. bicincta Montr. d?. Pygidium noir. Pattes postérieures, quatre tarses anté- rieurs, extrémité des tibias intermédiaires et labre noirs. — Long. 6 à 7 mill ............ 66. pygidialis Baly. 3, Elle touche la suture et le bord latéral. Dessous jaune. Bande transversale jaune, plus large que la bande noire HASARE. TS 2 ARS se RP AR RAR .. 67. Cartereti Guér. Bande transversale jaune plus étroite que la bande noire HÉQN TONNERRE En EE RE PR CR 68. fraudulenta Jac. Synopsis de Galerucines. 315 6° GROUPE. Elytres noires, avec plusieurs taches ou bandes jaunes, ou jaunes, avec plusieurs taches ou bandes noires. A. Base des élytres noire. at, Une seconde bande noire transversale, arquée, au milieu de chaque élytre, qui est bordée étroitement aussi de noir. Poitrine, abdomen, sauf les bords latéraux et l'anus, extrémité des tibias et tarses noirs.. 69. wrcuatu AI. a?. Une seconde bande noire transversale aux deux tiers b1 b? . Base des élytres noire et une tache de même couleur, ar- el c? di d? des élytres. . Elle n’est pas interrompue à la suture. ..... 70. hilaris Boisd. . Elle est interrompue à la suture.,.... 71. nigrilarsis Karsch. rondie, dans le dernier tiers de chaque élytre. . La tache apicale est adhérente au bord latéral, mais n’at- teint ni l'angle apical, ni la suture. ..... 72. transversa AI. La tache apicale est éloignée du bord marginal et de la suture. . Extrémité apicale de lélytre noire....,,.... 73. analis Web. . Extrémité apicale jaune. el, Le noir basal des élytres descend jusqu’à leurs deux tiers et la tache postérieure est très petite...... 74. bigullata Al. e2, Le noir basal des élytres occupe à peine leur premier ft tiers et il est interrompu à la suture. . Il n’atteint pas le bord latéral, qui est jaune, et la tache noire postérieure, qui est ronde et assez grande, est plus écartée de la suture que du bord latéral. ....... pesss.ss.. 79. GUStro-culedonica Montr. c'oislelele se) etes sie te .… 2, Il atteint le bord latéral et couvre le calus huméral. . Poitrine et abdomen d’un noir de poix..... 76. afjinis Montr. . Poitrine et abdomen jaunes. ...... ses tue Jle QUAUTATI: OILV: C. Base des élytres noire, le milieu est jaune et l’extrémité est noire e4 enclôt une tache ronde jaune. (1883) 21 91% E. ALLARD. h1, Poitrine et pattes noires ; abdomen rouge... 78. granulata AI. h?. Poitrine, abdomen et pattes jaunes. ü, Pronotum marqué de deux taches noires subcarrées au- dessus du sillon transversal........... 79. oculata Karsch. &, Pronotum janne, avec un point noir très petit, situé près des bords latéraux......... ..... 80. fissicollis Thoms. 8. Pronotum jaune, sans taches. La tache jaune posté- rieure n’est pas fermée du côté de la suture... 81. aperta AI. D. Base des élytres jaune; elles ont des points ou des fascies noires. k1, Pronotum jaune, sans taches. 1, Deux taches noires oblongues à la base de l’élytre : lune humérale, lautre près de l’écusson, et une fascie transversale après le milieu.......... 82. sempuncltatu ON. E, Les taches noires sont pareillement disposées, mais petites:et rondes aus tent Dore ... 83. celebensis Jac. 15, Une tâche basale noire, ronde, près de l’écusson, et une fascie transversale après le milieu. mt. Poitrine et abdomen noirs. — Long. à mull.......... SEE M ES CR . 84. letraspilota Baly. m?, Poitrine et abdomen jaunes...........,. 89. bipunctala Oliv. A, Une grande tache noire humérale, une seconde après le milieu ; tibias et tarses noirs. — Long. 8 à 9 mill. ... Re eds de SR AE 86. quadrimaculata Chap. CE 5, Quatre taches noires, rondes : une basale, près de l’écus- son, une près de l'extrémité et deux placées en tra- vers au milieu de lélytre.......... 87. quadripunctata Al. — Cr , Quatre taches noires sur chaque élytre, placées par paire enAMTAVETS. 1,26 eue ER ee 88. octomuculala Baly. — 1, Quatre taches noires obliques sur les élytres : deux avant, deux après le milieu. Corps jaune; poitrine et taches noires sur les côtés des segments abdominaux. RER RE PE à Ah) mA ie An 89. perpleæa Balx. (8. Deux grandes taches noires placées longitudinalement sur les élytres et confluentes entre elles; poitrine et écusson noirs. ...,..: eeuureueres. 00, quadriplagiata Baly. Synopsis de Galerucines. 315 P, Une tache noire à l’épaule et, avant l'extrémité, trois ou quatre autres irrégulières. Métasternum et abdomen noirs, le premier segment et les bords latéraux des deuxième et troisième jaunes.....,,... 91. notulata Fairm. 2. Pronotum marqué de deux taches rondes, noires. Six points noirs sur chaque élytre...... .. 92. Dausseni Karsch. k5. Pronotum marqué de trois taches noires, rondes; une semblable sur le milieu du vertex. ot, Chaque élytre a quatre taches noires, rondes, placées par paire obliquement............. . 93. 11-punctatu Klug. 0°, Chaque élvtre a deux fascies transversales noires, irré- gulières : l’une au-dessus, lautre au-dessous du mi- lieu et ne touchant pas les bords. .,,...,, 9%, vinula Erichs. 1° GROUPE. Elytres ayant un pli longitudinal très distinct, raccourci à ses deux extrémités, au-dessous du calus huméral, et le plus souvent (d) deux fortes dents, très pointues, vers l'extrémité des élytres, près de la suture, Tête et corselet jaunes. 1. Élytres noires, avec une bande d’un testacé pâle, trans- versale au milieu, ne touchant ni les bords, ni la su- UT CPR RE RE EC UT .... 95. insignipennis Thoms. © , Élytres noires, avec l'extrémité rougeâtre et les tarses noirs. Chaque élytre du mâle à un petit tubercule dentiforme près de la suture, avant l'extrémité. ..... D RENE OR RE EE NE . 96. bidentuta Fab. 3, Élytres d’un vert clair, avec une bande d’un testacé pâle au milieu, comme dans la précédente, et une large tache arrondie, également d’un testacé pâle, à l’extré- DO UE R nf iuaiu le ati moisi d 97. quadrifasciata All. 4. Élytres jaunes, avec une bande noire irrégulière, presque contiguë à la base, et une seconde bande noire, deux fois plus large, ne touchant ni les bords latéraux, ni L'ENTRÉE de ne ste . 98. flavonigra Thoms, 5. Élytres d’un jaune testacé, ayant les deux tiers posté- rieurs noirs el quelquelois un espace arrondi sur la 316 E. ALLARD. suture, avant l'extrémité. Dessous d’un jaune testacé ainsi que les pattes, qui ont les tibias et les tarses MOIS ER Sara tte na nee ne esse ee O0 SEMATE AIL 6. Élytres ferrugineuses, avec la base d’un vert bleu... donnees een ere A00!viridipennis Boisd:, Nov--H0iE 7. Élytres et tout le corps d’un jaune pâle....... 101. serena Boh. 5° GROUPE. Élytres à côtes fortes, séparées par des sillons profonds. 1. Élytres d’un jaune ferrugineux dans leur première moi- tié et noires dans leur seconde ; tête, corselet et pattes antérieures jaunes; poitrine, abdomen et les pattes postérieures noirs... ssh eee see 102 Bafesi Jac, 2, Élytres d’un rouge ferrugineux, sauf leur dernier tiers qui est noir, ainsi qu'une bande étroite placée en tra- vers de la suture et surmontée d’une ligne noire per- pendiculaire qui remonte jusque sur le corselet. Poi- irine et abdomen noirs; pattes testacées.. 103. ancora Red. 3. Élytres noires ; tête, corselet et dessous du corps ferru- AUCH ECC RRE RNA UE AE ARE Es ... 10%. costatipennis Bal. Genre HYPERACANTHA. Pronotum marqué d’une tache noire au-dessus du sillon trans- versal. Élytres noires, ayant chacune deux grandes taches jaunes : l’une carrée, avant le milieu ; l’autre subapicale, trian- gulaire. Dessous du corps jaune......... 1. fenestrala Chap. Élytres d’un jaune ferrugineux, ayant chacune deux fascies noires : l’une basale, très large; l’autre, après le mi- lieu, plus étroite et recourbée à ses deux bouts. Poi- inc nome HO AMENER EUR EE 2. colorala Cha. Pronotum lisse, sans tache noire. Élytres jaunes, avec deux fascies noires : la basale plus large, celle après le milieu plus étroite... 3. inæqualis Chap. Synopsis de Galerucines. 317 Genre DIACANTHA Chevr. Ces insectes sont généralement plus épais, plus parallèles que les Au- lacophora, et le sillon transversal y est toujours interrompu, s’il n’est pas tout à fait nul. De plus, très souvent, les mâles ont, au milieu du bord postérieur du pronotum, un prolongement qui recouvre en partie lécusson, et, autour de ce dernier, une fossette limitée en dehors par une gibbosité ou petite dent. Il y a aussi, il est vrai, fréquemment deux dents sur les élytres des mâles d’Aulacophora ; mais ces dents ne sont pas placées à la base de ces organes, elles se trouvent de chaque côté de la suture, près de l’ex- trémité de l’élytre. TABLEAU SYNOPTIQUE DU GENRE Diacantha. At. Corselet jaune ou roux, sans taches noires. bi. Élytres noires, avec de grandes taches jaunes. Une tache couvrant l'épaule ; une deuxième au milieu, en carré transversal; une troisième après le milieu, ronde. Abdomen, poitrine et pattes noirs..,... 4. picea Fah. Une très petite tache jaune au milieu de la base de l'élytre et contre elle, et deux grandes taches arron- dies sur chaque élytre : l’une avant, l’autre après le milieu. Corps, en dessous, d’un jaune testacé; an- tennes et pattes noires, ..., dessus ..... 2. trifasciala All: Deux grandes taches jaunes, rondes, sur chaque élytre : l'une avant, l’autre après le milieu.,..., 3. Chevrolati Guér. b2. Élytres entièrement ou presque unicolores. Elles sont entièrement noires ainsi que les pattes; le dessous du corps est jaune de poix...... 4. scutellata Baly.. BIOS SON UNIES EL 2... me O0 00 CP AE Elles sont bleues, sauf une protubérance subcarrée, jaune, de chaque côté de l’écusson, chez le mâle... Russe He md One e sec uareten ec OPERA OT] b3, Élytres bleues, ayant dans le milieu une fascie transver- sale très large, d’un jaune testacé..,... 7. ephippiata Dalm. bi. Élytres jaunes, avec leur moitié ou leur tiers noir. 318 E. ALLARD, Elles sont jaunes à la base, avec le tiers postérieur noir. does ace dr Re ae ANSE Fe REC 8. divisa Gerst. Elles sont noires à la base, avec l'extrémité jaune... SAN are re tp 0 ensene tan USE I ID POLE Elles sont d’un roux ferrugineux dans le premier quart, et le reste est d’un jaune testacé ainsi que le corps en dessous et les pattes,..,......, NE GA icnnioe A0 ua AL b5. Élytres jaunes, avec des fascies ou taches noires. Tête jaune. La base de l’élytre est jaune; leur deuxième moitié est bordée de noir, enclosant une tache jaune d’un carré irrégulier. Abdomen jaune, poitrine noire. ......... SRE EC SN SAME 11. bispinosa Fab., Oliv. La base de l’éivtre a une tache noire humérale, s’arré- tant un peu avant la suture; il y a une autre tache noire transversale après le milieu...,,. A2. flavipes Karsch. La base de l’élytre est jaune ainsi que l'extrémité ; il y a sur elles une large bande noire transversale, ondu- lée vers la base, cintrée en dedans vers l'extrémité. Antennes, moins les deux premiers articles, pattes et dessous du corps, sauf le dernier segment abdominal EURE) ÉNOIS mes ecoute scoscu x AUS PGSSEIT AI Tête noire. La base et l’extrémité de lélytre noires; une fascie transverse noire après le milieu, ne touchant pas la suture, mais allant jusqu’au bord externe, où elle re- joint le noir de extrémité de l’élytre. Abdomen jaune, poitrine noire........ RO TRE ES STI AL SENS . 1%. fasciata AI. La base de Pélytre d’un vert foncé, le reste jaune, avec une bande transversale d’un vert foncé, étroite, n’at- teignant pas la suture, un peu après le milieu....., AAA DNS TR de 226 NES NN ADRIAN AÎL A2. Corselet ayant deux taches noires en travers. Élytres jaunes, ayant une tache arrondie après l'épaule, une autre discoïdale après le milieu et une bande marginale postérieure d’un vert métallique. Dessous DOI den aie e elite AE ….. 16, Lacordaire Chap. Synopsis de Galérucines. 319 Lisre DES Aulacophorites. Le Catalogue de MM. Gemminger et de Harold a réuni les deux genres Rhaphidopalpa et Aulacophora, qui ne paraissent différer que par la conformation du sillon du corselet. Mais pour faciliter le classement de ces insectes, je crois qu'on doit conserver leur division. Genre AULACOPHORA. 1° Sous-genre RHAPHIDOPALPA. D 2e 1. coffeæ Hornst.. DUNESCENSt AÏR eee 3. abdominalis Fab............. var. emcisa Baly...... L. flavescens Montrouz.......... >. delata Erichs..... foveicollis Kusi. GP FabrIC Bal. Lee : PSS ONE ER ee ne dar flavipes Jacoby. du detiEe Fab: (0). Re EL. DRCOBAMEN AVE ur enr 10plhicaticolis ART TS EL. 11 "exCcavati Baly....... COCO CO CCR PONS ho Japon. Annan. Nov.-Zél., Nov.-Caled. Célèbes. Ile des Pins. Dongola, Zanzibar, Alger, Syrie. Ile Tonga, Nov.-Caled. Chine, Anam. Amérique bor. Sumatra. Halmaheira. Inde. 2° Sous-genre AULACOPHARA. 22 ATAR RCON Eu een 43. unicolor Jacoby...... AUESCONS CRAD A EE re Chapuisi Duviv. 14, 16. 47. 18. 19, punctata Boisd.,,.,... UnHOrMEr Chap Pr. AU TORMCUNMEATES ST Aer, DAS RAD 0 a a, Catane AIR SAT AMEN chlorotca Over re es Bornéo. Ceylan. Philippines. Philippines. Inde. Philippines. Vieux-Calabar, Annam. Nov.-Holland, 320 E, ALLARD, 20. .testacea Fab., Baly........... Célèbes. A UVATIANS. GOANE EME PEER Manille, Bornéo. 2e DICOIOT RAD ER PEN ES Bornéo. var. seænotata Chap........ Philippines. 20e TONCELBOIS AR di Merde Malacca, Java. Duvivieri Baly. 2 ACANIITONS NOMS. Le Se Sénégal. AD tSCUte As BOISU EME Ne Mareton-Bay. palustris Perroud. Wallaci Baly. 20 Data lens AIS EN EE en Natal. 27. MigrosCUtata Baly...i..:M.02 Amboine. var. Mouhoti Baly.......... Malacca, Cochinchine. 25 /DICOTAUA NAIL ER EC Sumatra. 29. smaragdinipennis Duv........ Philippines. viridipennis Chap. 0 Duboulayi Bal... um Australie. SA anareimiColIS AIR. SCALE Singapour. J2 HAVIVENITISQBalY..31. 3... Malacca, Singapour. SH MICTINENDIS MOIS... ec Chine. atripennis Hope. SE AITIPONNIS FA: eo Célèbes. melanoptera Boisd. 39. palliata SChall....:...:...... Cambodge. nigripennis Chap. 36. melanoptera Thoms........... Vieux-Calabar. o1. 10piera Wide ur Le Bornéo. Boisduvali Baly. 29: DICTIVESIIS BOIS. 1 7 0 Nov.-Guin. &E Lewisii Baly. 39. melanopus Blanch............ Nov.-Guin. Montrouzieri Fairm. 40. cyanoptera Boisd..,.....,,... Nov.-Guin. antennala Baly......: ..... Java, Bornéo. lAPATHDrO ASE Alle 272720 Vieux-Calabar. RRPMOS CAR AD RNA ET der ee Java. dimidiata Guér. albicornis Chap............ Philippines. 43. vicina Boisd........,.,,...., Nov.-Guin. Lk."pulchella Baly.. ass. ire Assam. LD. 46. 47. 48. 1. D2. D3. D4. 6. D7. DS. )9. 60. 61. 62. 63. 6%. 65. 66. 67, 08, 69. Synopsis de Gulérucines. luteicornis Fab..,... var. simplicipennis Clark. AXE SET RES OR PRES PE AVAL DESQNSNJAC Se 'DOSUCANSMGUCLE ST Mt ee 2 Hownesr Balv:. 25. aise à creumdaia :BlAnCh. 4029 Sievenst Balv.s. 08 po aranaus. Chap... een. VA TEN BLUE) EP ASP ER marrinatde Chap. ......:1/0% MEUNIER DUR flavomarginata Duv.......... LOBHSRA DONS sir del. Jabata: Chap... seit circomcometai Duvi.. Ame: HSE DEN 220 AHUL. Doesonensis Duv............. var. semilimbata Balx..,... darsabs Boisd}...1...02 00 var. propinqua Baly. unifasciata Oliv...... ha MEE, : rubrozonata Blanch........,.. HemciarMontr:.2,...,:4... albofasciata Baly........... pygidalis BalV nano. Carterelh Guér::-..:....1:..., instabilis Baly. fraudulenta Jacoby....,,..... ATCUAICAÏE RER Re F0rn1lariS BOIS Tete nigrosignata Bal. ? var. insularis Jacohy.? ? pectoralis Jacoby........,.. 321 Malacca, Bornéo. Nov.-Guin. Philippines. Philippines. Célèbes. Elephanta. Nov.-Holland. Inde : Bombay. Sierra-Leone. Inde : Ceylan. Philippines. Philippines. Philippines. Bornéo. Sumatra, Bornéo. Nov.-Guin. Philippines. Célèbes. Java. Doesom. Nov.-Guin. Nov.-Guin. Vieux-Calabar. Nov.-Guin. Nov.-Guin. Nov.-Holland, Nov.-Guin. Nov.-Holland, Nov.-Guin. Natal. Australie. Australie (1). (1) Les descriptions données par M. Jacoby de ses Aulac. insularis et pecto- ralis, d'Australie, n’indiquent pas de différences bien marquées avec l’hilaris Boisd. Je suis porté à croire que ce ne sont que des variétés de cette espèce. ot =. Le CO RO RO « e D RSC OS ES OS | (=n Te 78. HU 80. 81. 82. 83. 85. 86. 87. 59. 90. 94. 92. 93. 9%. 95. 96. Te 98. 99 100. 101. 102. 103. 104. E. ALLARD. *nIgritarsis HATSCN ne. 0e, s ATANISVETSA AIT SERRE NAS Web: dé SDiputta fa AIS AC RMRNARE . austro-Ccaledonica Montr...... SAINTS MONIT, 218 2 RAR Deplanchei Perroud. aproæimata Balv. quadraria Oliv........ ML granulats. AIL A ORPPRPORSENE OCulAta KarSChe es ANNE Hissicallis Mhoms PAPER" ADÉRAAALLES 0276, PPS | sexpunCiata Olive ARR Celebensis Jacoby.......... . tetraspilota Baly.......... bipunctata Oliv......... quadrimaculata Chap... quadripunctata AIL.... . octomaculata Baly...... perplexa Baly......:... quadriplagiata Baly..... notulata Fair me 0R uns. Deusseni Karsch.......... ; undecimpunctata Klug....... vinula Erichs....... festiva Gerst. insignipennis Thoms...... bidentata Fab....... impressa Fab. quadrifasciata AÏl.......... flavonigra Thoms....... UE interrupta Karsch. SeMiMOTra MAIL. L..: 2600 viridipennis Boisd....,...... serena Bohem............., Batesi Jacoby..... ; pneora Redt..i0:#. 21.244487 costatipennis Balv, vote e Queue Vieux-Calabar. Benin. Adelaide. Ceylan. Ile des Pins. Nov.-Caled. Adélaïde. Caffraria. Caffraria. Gabon. Afrique tropic. Inde. Célèbes. Amboine. Java. Philippines. Ceylan. Inde. Assam. Japon. Vavao. Chinchoxo. Madagascar. Afrique tropic. Vieux-Calabar. Afrique tropic. Madagascar. Gabon. Zanguebar. Nov.-Holland. Inde orient, Java. Synopsis de Galérucines. 323 Genre HYPERACANTHA. 17 fenestrata Chaprewse tit au Abyssinie. 2e COLOPAUE CRAN: rm ee Abyssinie. + INequalis, CHAPELLE. Abyssinie. Genre DIACANTHA. 4. picea Fab., Oliv..........,.,. Sierra-Leone. Dregei Dej. AUS GATE eat Zanguebar. OO HONTO TE QUETS ee huit 45 > Abyssinie. LÉBETE TSI EN SPL OPSRRRENRENRPT IR Nyassa. 3 pa 0 6 G25 A 11 ONPRRRRRERERURR Sénégal. HADBterSL Bento): lue eut Port-Natal. 1 epHippiata Dali... Sierra-Leone. SA AMIVISAMROES EE... ... .... Mozambique. 9. duplieata -Gerst......… ,.- Zanzibar, 111 2e AU Fe 08: VI RSR RER SEE NES RES Fernando vas. 2 HiSpmosa Fab... .. Afrique tropic. fenestrala Karsch. 12. flavipes Karsch......... .... Chinchoxo. Le Passeit All... He - AÉrIQUEMNrOD. 14, fasciata All, ,.,..:..:.:.,....., Cambodge, PPAHOHCAVE AIT, 2 ds Les Abyssinie. 16, Lacordairei Chap... .......,.. Abyssinie. Genre LÆTANA. DiSiTin Bale on els: Port-Natal. Nora. Il convient de faire les reclifications suivantes dans le Cata- logue de MM. Gemminger et de Harold au sujet des espèces ci-après : Aulacophora Buqueti est un Pseudocophora. — cyanura Montr, est une Galerucellu. — cyanura Hope est la Phyllobrotica lunata Redt, — divisa Gerst. est une Diacaatha, 39/4. E. ALLARD. Aulacophora ficus Montr. est une Galerucella. — macropus Montr. est une Galerucellu. Diacantha bidentata Fab. est une Aulacophora. — bimaculata Bertol. est une Malarosoma. Il MM. de Harold et Jacoby ont créé deux genres nouveaux pour des insectes qui ressemblent beaucoup aux Awlacophorites et que l’on confond souvent avec elles : ce sont les genres Pseudocophora et Asbecesta. Genre PSEUDOCOPHORA Jacoby. Le genre Pseudocophora a la forme et presque la même structure que les Aulacophora. I n’en diffère qu’en ce que les épipleures des élytres se prolongent presque jusqu’à l'extrémité de l’élytre. Voici la diagnose des espèces que M. Jacoby a placées dans ce genre et de quatre autres que je propose d’y placer également : 4. PSEUDOCOPHORA BUQUETI Guér. — 4. Antennæ flavæ vel obscure fulvæ. Capnt et thorax fulvi, non punctati. Elytra punctato-striata, a basi ad medium nigra, dein flava, margine laterali usque ad apicem anguste nigra. Profunda fovea circà scutellum. — $. Elvytra simplex, densius punctata. — Long. 6 mill. Patrie : Sumatra. 2. PSEUDOCOPHORA UNIPLAGIATA Jac. — Oblongo-ovata; subtus nigra, supra pedibusque anticis fulvis ; thorax profunde transversim sulcatus ; elytra semi-punctato-striata cum suturalem rotundatam piceam macu- am infra basin. — 4. Elytra profunde excavata circà scutellum, — Long. 6 mill. Patrie : Sumatra. 3. PSEUDOCOPHORA NITENS All. — 4. Flavo-testacea, elytris solis ni- gris, nitidissimis. Antennæ et pedes flavi ; caput et thorax flavo-testacei, impunctati ; scutello flavo. Elytra anteriori dimidia parte punctato- Synopsis de Galerucines. 329 striata; profunda fovea infra scutellum. Pronoto transversim profunde sulcato. — Long. à mill. Patrie : Annam, Sumatra. L. PSEUDOCOPHORA FLAVA Al. — Omnino flavo-testacea ; antennis pe- dibusque concoloribus. Pronoto transversim profunde sulcato. Elvtris anterius lineatim punciatis. — G. Profonda fovea infra scutellum. — Long. à mill. Patrie : Annam. D. PSEUDOCOPHORA PLICATA AI. — Corpus subtus cum pedibus ni- erum. Capite pronotoque nigris ; elytris nigris apice testaceis ; antennis testaceis. Elytris infra callum humeralem longitudinaliter plicatis. — Long. 7 mill. Patrie : Malacca. 6. PSEUDOcOPHORA PRÆUSTA Chevr. — Corpus subtus cum pedibus flavum. Capite pronoto transversim sulcato, elytrisque flavo-ferrugi- neis ; apice elytrorum nigra. Antennis pallidis. — Long. 8 mill. Patrie : Java (coll. Donckier). Genre ASBECESTA de Harold (ancien genre OLicocerA Dej.). Ce genre comprend des insectes qui ressemblent aussi beaucoup aux Aulacophora, qui en ont la taille, les épipleures courtes et le sillon transversal du corselet ; mais leurs pattes ne sont pas mucronées et elles ont des antennes dont les articles sont beaucoup plus courts. J'en connais quatre espèces : 1. ASBECESTA CYANIPENNIS Har. (Awlacophora æneipennis Baly). — Élytres d’un vert bleuâtre brillant, densément et fortement ponctuées ; corps d’un roux ferrugineux, avec les pattes noires, sauf la première moitié des cuisses, qui est ferrugineuse ainsi que les antennes. — Long. 5 à 6 mill. Patrie : Nyassa, Zanzibar. 2. ASBECESTA SENEGALENSE Dej., Al. — Corps jaune en dessous et en dessus ainsi que les antennes et les pattes. Les élytres ont une ponc- tuation fine et écartée ; il y a sur chacune d’elles une tache noire, dis- 326 E. ALLARD. coïdale, ronde, près du milieu, et une autre, triangulaire, vers l’extré- mité, touchant le bord externe et non la suture. — Long. 6 mill. Patrie : Egypte, Sénégal. 3. ASBECESTA CAPENSE Al. — Corps entier d’un jaune testacé, sauf une tache noire, ronde, sur le milieu du pronotum, et une seconde sur le vertex. En outre, l’écusson est rembruni. Les antennes ont le pre- nier article testacé et les autres noirs. L’extrémité des tibias et les tarses sont noirs. Les élytres, d’un jaune testacé pâle, sont fortement et den- sément ponctuées comme dans la cyanipennis. — Long. 5 mill. Patrie : Cap de Bonne-Espérance. k. ASBECESTA PERPLEXA Dej., Al. — Corps oblong, parallèle, jaune en dessous, sauf l’abdomen, qui est noir ainsi que les tarses. Tête et corselet jaunes; celui-ci transversal, avec un fort sillon le traversant dans le milieu d’un côté à l’autre; il est très finement pointillé. Les élytres, allongées et parallèles, ont une ponctuation bien distincte, mais peu dense; elles sont jaunes, avec chacune une grande tache noire oblongue, qui commence au tiers et se continue jusqu’à l’extrémité, en laissant la suture entière et le bord externe, très étroitement, jaunes. — Long. 6 mill. Patrie : Sénégal. III Genre HAPLOSOMA Jacoby. Le genre Haplosoma a été établi par M. Jacoby aux dépens du genre Phillobrotica, dont il diffère en ce que les épipleures des élytres, quoique très étroites, sont néanmoins distinctes, et les ongles des tarses profon- dément bitides. M. Jäcoby ne place dans son nouveau genre qu'une seule espèce : l’Haplosoma apicalis Jac.; mais son observation s'applique à la plupart des autres Phyllobrotica de provenance indienne, Je suis donc d'avis de comprendre dans ce genre les espèces indiquées dans le tableau syno- ptique suivant : Synopsis de Galérucines. 327 I. Espèces ayant des taches noires où brunes sur les élytres. a. Élytres d’un jaune testacé, noires dans leur dernier LA LE SORA CE ee LE NES NS Po NELte 1. apicalis Jac. b. Élytres d’un jaune lestacé, avec l’écusson, une tache ronde discoïdale avant le milieu et une fascie trans- versale après le milieu, noirs............. 2. bifasciata Jac. e. Élytres d’un jaune testacé, avec une bande longitudinale brune au milieu de leur disque............. 3. javanu Jac. d. Élytres blanches, ayant vers leur extrémité deux taches noires, qui se recourbent vers la suture et s’y re- joignent de manière à former un demi-cercle noir... .….... Æ. lunata Reût. OO PE ST OM MONT Or 0 CN NO OO OT il. Espèces ayant les élytres unicolores d’un jaune testacé où d'un jaune ferrugineux comme la tête et le corselel. el, Élytres non plissées longitudinalement au-dessous du calus huméral. f*. Les antennes ne dépassent guère en longueur la moitié des élytres. g'. Pattes jaunes, sauf les cuisses postérieures brunes. Poi- trine jaune, abdomen noir. g°. Pattes jaunes, unicolores. Poitrine et abdomen noirs... D. picifemora AI ht. Abdomen sans tentacules au deuxième segment, ...... 6. unicolor Illig. k?, Abdomen du mäle avec deux tentacules allongés à la base du deuxième segment. il, Ponctuation des élytres très fine. Sillon transversal du _— corselet normal, ...., ET orne . 7. corniculala AI, 2. Ponctuation des élytres assez forte. Sillon du corselet terminé par des fossettes à ses extrémités. .... africana All. {°. Les antennes sont plus longues que le corps. Le dessous de l’insecte est entièrement jaune comme le dessus... PE RE RTS, LA 9. longicornis AIL. e?, Elvtres plissées longitudinalement au-dessous du calus huméral,. 328 E. ALLARD. j'. Angle apical des élytres terminé par une dent pointue. Poitrine et abdomen jaunes..........,. 10. rostripennis All. j?. Angle apical des élvtres non dentiforme. Poitrine et ab- AOMIEN MOTS. ne sai e es esse ee NAT AIT j°. Angle apical des élytres non dentiforme. Poitrine, abdo- men, pattes et antennes jaunes........ 12. ceylonensis Jac. 4. HAPLOSOMA CORNICULATA All. — Tête, corselet, élytres, proster- num, pattes et antennes d’un jaune testacé ferrugineux ; poitrine noire de poix, couverte d’une pubescence jaune, plus dense sur les côtés; abdomen noir de poix, moins densément pubescent; au milieu du deuxième et du troisième segment de Pabdomen se trouvent deux tu- bercules aussi gros et aussi longs que la moitié des tibias, qui sont couchés parallèlement sur les troisième et quatrième segments et sont jaunes. Le segment anal est comme tronqué obliquement et porte trois protubérances longitudinales. Antennes dépassant à peine la moitié de la longueur du corps, toutes jaunes. Front caréné entre les antennes ; les deux festons sont assez forts, assez saillants et triangulaires. Le vertex est lisse, les yeux noirs et très proéminents. Le corselet est d’un tiers plus large que long, rebordé sur les côtés et à la base, mais nulle- ment en avant; il est lisse et traversé dans son milieu par un large sillon creux ; ses côtés sont rétrécis à la base, élargis au sommet et les quatre angles sont carrés. Les élytres sont allongées, parallèles, dépri- mées en dedans du calus huméral et aussi un peu au-dessus de lPécus- son ; elles sont arrondies à l’angle apical et finement et assez densément ponctuées. — Long. 8 à 9 mill.; larg. 2 1/2 mill. Patrie : Inde orientale, Cochinchine. Cette espèce se distingue de lunicolor Ilig. par sa taille moindre, par sa forme plus étroite et par ses tentacules abdominaux. 2. HAPLOSOMA ROSTRIPENNIS AI — Tête, corselet, élytres et pattes d’un jaune testacé ferrugineux ; poitrine et abdomen d’un jaune livide. Les antennes sont un peu plus longues que la moitié du corps ; leurs deux derniers articles sont un peu rembrunis. Front caréné entre les antennes, avec deux festons triangulaires, très aplatis, et, au-dessus, une petite fossette longitudinale. Vertex et corselet imponctués ; ce der- nier d’un quart plus large que long, ayant la base et le sommet paral- lèles et les côtés très légèrement sinueux ; les côtés et la base seulement Synopsis de Galérucines. 329 sont marginés ; il esttraversé par un sillon profond, qui, de chaque côté, se creuse en fossette; les angles postérieurs sont droits, les anté- rieurs un peu obtus par suite d’un léger rétrécissement du corselet au sommet. Les élytres sont allongées et leur angle apical est proémi- nent et s’avance en dehors en forme de dent; elles ont au-dessous du calus huméral deux plis longitudinaux bien accusés, qui s’interrompent aux deux tiers; leur ponctuation es$ assez forte, mais peu dense. — Le mâle a, à la base du deuxième segment, deux tentacules comme dans la corniculata ; mais ils ne sont pas distants l'un de l’autre comme dans cetie espèce, sont un peu plus courts, plus larges à la base, un peu triangulaires et plus pointus à l'extrémité. — Long. 7 mill.; larg. 2 4/2 mill. Patrie : Célèbes. Cette espèce a de l’analogie avec l'Hapl. apicalis Jac., qui en diffère par sa taille plus grande, la couleur noire de la seconde moitié de ses élytres et enfin en ce que, en outre des deux appendices du deuxième arceau ventral du mâle, il y a deux autres tubercules sur le premier arceau ventral. 3. HAPLOSOMA PICIFEMORA AIl. — Un peu plus grand que Punicolor Ilig. Tête, corselet, élvtres et poitrine d’un jaune testacé ferrugineux ; abdomen d’un noir brillant; pattes d’un testacé ferrugineux, sauf les quisses postérieures qui sont d’un brun de poix. Les antennes sont tes- tacées et de la longueur de la moitié du corps. Le front est caréné entre les antennes. Le corselet est à peine plus large que long. Les élytres ont l’angle apical à angle droit; elles sont unies et ont une ponctuation plus forte et plus dense que l’unicolor. — Long. 10 mill.: larg. 3 1/2 mill. Patrie : Iles Philippines. Cette espèce diffère de l’unicolor par la coloration du dessous, par la ponctuation des élytres, leur couleur, qui est moins brillante, et la con- formation de leur angle apical. 5. HAPLOSOMA AFRICANA All. — Espèce très voisine de l’unicolor Ilig.. dont elle a la forme générale et la coloration du dessus et du dessous. Elle en differe par son corselet sensiblement plus étroit, presque carré ; par sa taille un peu plus petite et par la ponctuation des élytres, qui est plus forte et bien plus dense que dans l’unicolor. — Long. 8 mill.; larg. 3 4/4 mill. Patrie : Rivière de Commeroons (Afrique). (1888) nc © 330 E. ALLARD. Le mâle a deux tentacules abdominaux semblables à ceux de la cor- niculala Al. 5. HAPLOSOMA LONGICORNIS AIl. — Entièrement d’un jaune testace, sauf les antennes, dont les sept derniers articles sont d’un brun de poix. La carène frontale n’est pas tranchante entre les antennes comme dans les autres Haplosomu, mais très aplatie. Le sillon du corselet est large et pro- fond seulement de chaque côté, où il forme une large fossette, en sorte qu'il n’a pas la forme d’un sillon transversal. Les élytres, arrondies à leur extrémité apicale, sont densément ponctuées. Enfin, ce qui frappe surtout dans cette espèce, les antennes sont plus longues que Finsecte. — Long. 7 mill.; larg. 2 4/3 mil. Patrie : Inde orientale. 6. HAPLOSOMA ANNAMITA All. — D'un brun de poix brillant, avec la poitrine et le ventre très noirs. Cette espèce est assimilable au rostri- pennis mihi, à cause des plis longitudinaux de ses élytres au-dessous du calus huméral ; mais elle en diffère par sa taille plus petite, par sa cou- leur plus foncée en dessus et par sa poitrine et son abdomen noirs. En outre, l’angle apical des élvtres est droit, mais nullement proéminent, en forme de dent. — Long. 5 à 6 mill.; larg. 2 4/4 à 2 4/2 mill. Patrie : Song-Tay (Annam). LISTE DES Hapiosoma. 1 anioalis env true ee Célèbes. 2. bifasciata Jacoby..... SE ee Inde: 3.-javana Jacoby.......... .... Java, Aunam. BAUDAAN REUT. 02. 7 TINBet cyanura Hope (Aulacophora). 5. picifemora Al. .... Fesste © 4 EMINPPIines. 6. unicolor Illig........ .. .... Sumatra, Singapour, ile Bontang. HeCOrRICUHIAte Al: Rene Inde orient., Cochinchine. D iDiCana AULE . ( Ed Commeroons river. Le AOnPiCOTnIS AI... 0 Inde. 10. “rostripennis All,,,...4,-2..-.10 Célèbes. Asannamit AL RS 7e TASER Anna. 12. ceylonensis Jacoby........... Ceylan. Synopsis de Galerucines. 331 IV Genre MALAXIA Fairm. Depuis la publication du Genera des Coléoptères de MM. Lacordaire et Chapuis, leur groupe des Galérucides atysites s’est augmenté de deux nouveaux genres : Galerucella et Malaxia. Le genre Galerucellu est dû à Crotch, qui, dans Nat. Sc. of Philadel- phia, p. 55, s'exprime ainsi : « Galerucella, g. n., differt from Galeruca by the open coæal cavities. » Ce genre n’a jamais eté autrement caractérisé, et, en cherchant à le faire, je me suis aperçu que les caractères du genre Trirhabda Chap. lui étaient presque tous applicables. Au temps de Crotch, on n’appelait Trirhabda que des Galerucides ayant les élytres ornées de bandes longitudinales noires ou bleues. C’était d'accord avec l’étymologie de leur nom. Il a appelé Galerucella celles qui ne présentaient pas cette disposition; mais, à défaut de définition spé- ciale, je crois que le nom de Trirhabda doit seul être maintenu et que celui de Galerucellu ne peut être adopté que comme une subdivision du venre Trirhabda. Plus tard, en 1878, mon savant ami, M. Fairmaire, a créé (Ann. Soc. ent. Fr., 4878, p. 139) le genre Malaxia, qu’il place aussi à côté du genre Trirhabda et qu’il est malaisé d'en distinguer. En effet, d’après M. Fairmaire, les seules différences consistent : 4° dans le troisième article des antennes qui est égal au quatrième et aux suivants ; 2° et dans le premier article des tarses postérieurs qui est aussi long que les trois derniers réunis. Ces différences suffisent-elles pour former un genre distinct des Tri- rhabda, alors que tous les autres caractères de ces insectes se retrouvent dans les Malaxia ? J'en doute pour mon compte ; mais j'admets que les Malaxia pourraient aussi faire une seconde subdivision du genre Tri- rhabda. Il y a enfin un genre Glyptolus, qui a été créé par M. Jacoby (Mus. de Leyde, 1884) et dont la description concorde tout à fait avec celle du genre Malaria, sauf en un point : d’après M. Fairmaire, les Malaæia ont 332 E. ALLARD. — Synopsis de Galerucines. les ongles des pattes divariqués ; d’après M. Jacoby, les Glyptolus ont les mêmes ongles appendiculés. Je ne vois pas d’autre différence entre les deux descriptions. Or, les Malaxia ont les ongles des pattes postérieures très courts et l'angle interne encore plus court que l’externe : ce qui fait que, au pre- mier abord, on les croit appendiculés. M. Jacoby n'aurait-il pas commis une erreur en s’en tenant à cette première appréciation ? Dans ce cas, son genre Glyptolus devrait s’effacer devant le genre Malaxia, qui est plus ancien. Je connais quatre espèces de Malaæin à ajouter à l’espèce de Chine de M. Fairmaire, savoir : Corselet entièrement jaune, élytres vertes... ........... HEntoadnnt 1. flavovirens Fairm. — Long. 5 ill — Chine. Corselet jaune, avec une tache noirâtre dans son milieu et une autre pareille le long de chaque bord latéral. Élytres-d'un/-vertibrillanti444 2042000 DREAM Cr ORNE RUN ENR STE 2. Alluaudi AI. — Long. 6 4/2 mill. — Assinie. Élytres d’un vert un peu brillant, avec une étroite bordure dorée, brillante, le long du bord latéral............. PRE NEE NS 3. aurolimbata AN. — Long. 6 mill. — Natal. Corselet entièrement noir. Élytres vertes. ............... A .…. &. nigricollis AI. — Long. 5 mill. — Vieux-Calabar. Corselet d’un testacé ferrugineux, enfumé au DIEU Élytres QU VIOIBE DOUPDIP : : 2 raece nas Re CIEL PU te >. RDS AI. — Long. 4 472 mill. — Chine. RES DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES DE L’INDO-CHINE Par M. Léon FAIRMAIRE, Membre honoraire. Séance du 28 mars 1888. Diverses communications, faites d’abord par notre collègue M. Dollé, qui m'a envoyé les récoltes faites en Cochinchine par M. Laligant, puis d’autres de M. Maurice Aubert, de M. Fleutiaux, et surtout celles de notre coilègue M. de Beauchêne, qui a exploré avec succès le Tonkin, me donnent occasion de décrire un assez grand nombre de Coléoptères nouveaux ou intéressants. La faune coléoptérique de cette région n’a pas un caractère bien tran- ché; elle participe des faunes chinoise et malaisienne. En remontant vers les montagnes, on rencontre quelques types de lAssam et de l’Inde; mais, jusqu’à présent, les explorations dans les parties éloignées du littoral n’ont eu ‘ieu que d’une manière rapide et superficielle, généra- lement dans des rayons restreints et souvent en courant de sérieux dangers. OPHIONEA BEAUCHENU. — Long. 6 1/2 mill. — Elongata, convexa, nitidissima, atro-cærulea, Capitis prothoracisque collo, elytrorum tertia parte basali, mandibulis et antennarum articulis 3 primis (ceteris fuscis) rufis, palpis piceis, femorum basi pallida, elytris utrinque ante apicem macula minuta albida signatis ; capite polito, utrinque inter antennas sat fortiter impresso; antennis gracilibus medium corporis paulo supe- rantibus ; prothorace elongato, basi constricto, antice attenuato, ante apicem anguste cylindrico, basi transversim multistriato ; elytris medio leviter ampliatis, ante medium transversim impressis, apice paulo oblique truncatis et angustissime pallido marginatis, dorso lævigatis, pilis erectis laxe sparsutis, suturam versus leviter bistriatis; subtus fusco-cærulea, collo et metasterno exceptis, tibiis tarsisque pallide ful- Ann. Soc. ent. Fr. — Murs 1889, (1888) 23 334 L. FAIRMAIRE. vis, tibiarum et articulorum apicibus breviter fuscatis. — Tonkin (de Beauchêne). Cette charmante espèce se distingue facilement de ses congènères par la coloration des élytres qui sont d’un bleu foncé avec la base rou- geâtre et un point blanc sur chacune avant l’extrémité ; en outre, il n’y a de stries que vers la suture. 1. CASNONIA FUSCIPENNIS Chaud. — Long. 6 mill. — Sat elongata, sat convexa, fusCa, valde nitida, vage metallescens, elytris apice utrinque macula rufo-testacea aut fere integra, aut obsolete biloba, pedibus palpis rufo-testaceis, his apice infuscatis, genubus breviter obscurioribus, an- tennis fuscis, basi rufo-tesiacea ; capite ovato, inter oculos, sat fortiter puuctato, inter antennas fortiter bifoveato, clypeo utrinque angulato; prothorace oblongo-ovato, elytris angustiore, antice attenuato, postice leviter ampliato, parum dense punctato, lateribus fortius et rugose, fere plicatulo ; elytris parallelis, apice paulo oblique truncatis, sat fortiter punctato-striatis, striis post medium attenuatis, apice evanescentibus, intervallis brevibus, basi subconvexis, post scutellum transversim im- pressis, intervallo 3° medio et ante apicem puncte impresso; peciore punctato. — Tonkin (Dorr et de Beauchêne). = 2. C. merTaALLICA. — Long. 7 1/2 mill. — Præcedenti affinis sed paulo major, elytris longioribus ; fusco-ænea, valde nitida, elytris apice ex- tremo piceis, pedibus antennarumque basi rulo-testaceis, his fuscis, palpis rufo-testaceis, articulis 2 ultimis infuscatis; Capite ovato, lævi, prope oculos longitudinaliter impresso; prothorace oblongo, capite an- gustiore, medio ampliato, basi transversim impresso et punctato, sulco medio subtilissimo ; elytris minus parallelis, apice sinuato-truncatis, an- gulo externo evidentiore, dorso substriatopunctatis, punctis basi sat grossis, medio minoribus, ante apicem cum siriis obliteratis, intervallis planis, basi vix convexiusculis, post scuiellum transversim obsolete impressis, sutura basi paulo depressa, stria 2* post medium punctis majoribus aliquot impressa. — Tonkin (Laligant). La coloration est plus bronzée que chez lespèce précédente, la tête n’est pas ponctuée entre les yeux, le corselet est plus étroit, plus rétréci à la base, non ponctué sur le disque, les élytres sont plus longues et leur troncature est un peu sinuée en dehors, ce qui rend l’angle externe plus marqué. PELIOCYPAS UNIFORMIS. — £ong. 4 1/2 mill. — Oblongo-elongatus, A Coleoptères de l’'Indo-Chine. 399 paulo convexus, fulvo-testaceus, nitidus, elytrorum sutura et vitta sub- marginali vage obscurioribus, capite prothoraceque paulo magis rufes- centibus ; capite polito; prothorace latitudine haud latiore, basi elyiris duplo angustiore, postice angustato, lateribus ante basin leviter sinuatis, angulis posticis paulo elevatis, rectis extus paulo productis, apice puneto setigero signatis, basi utrinque ad angulos obliquata, dorso convexius- culo, subtilissime transversim strigosulo, medio sat profunde sulcato ; elvtris sat parallelis, sed postice paulo ampliatis, apice oblique truncatis, sat fortiter striatis, striis fere lævibus, intervallis fere planis, stria 34 ante medium et intervallo 3° ante apicem puncto sat grosso signatis. — Tonkin (de Beauchêne). Cette espèce se distingue de ses congénères par ses élytres presque unicolores, n'ayant que des traces peu distinctes d’une bande suturale etune bande submarginale plus foncées, parfois effacées. Les autres espèces ont la suture et une bande plus ou moins transversale d’un brun assez foncé ; leur taille est aussi plus faible. Ces insectes ressemblent beaucoup aux Demetrias ; ils en diffèrent par le dernier article des palpes labiaux tronqué et les paraglosses dépassant baaucoup la languette. APRISTUS ÆNEIPENNIS Schmitt, Gœb. Col. Birm., 37 (Lionychus). — Niger, supra æneus, sericeo-micans; thorace subcordato, transverso, basi truncato, angulis posticis rectis ; elvtris striatis, antennis pedibusque brunneis. — Tonkin (de Beauchêne). Cet insecte ressemble beaucoup à l’A. æreus Motsch., d'Algérie ; il en diffère par la teinte plus soyeuse, notamment sur la tête et le corselet. PSEUDOZÆNA SPISSICORNIS. — Long. 10 mill. — Sat elongata, subpa- rallela, fusca, nitida, subtus cum pedibus piceo-rufescens, genubus tarsisque obscurioribus ; capite prothorace valde angustiore, subtilissime punctulato, inter oculos sat fortiter biimpresso, tuberculo pone-oculari nullo ; antenunis brevibus, prothoracis basin haud attingentibus, crassis, apicem versus Crassioribus et compressis ; prothorace valde transverso, lateribus postice leviter sinuatis, margine postico recto, ante angulis paulo obliquato, his acutiusculis, dorso alutaceo, basi fortiter, antice minus transversim impresso; elytris Îfere parallelis, ad humeros sat acute angulatis, apice rotundatis, ante apicem sinuatis et plicatis, dorso striatis, intervallis convexiusculis 3° 5°que costulatis. — Laos (coll. du Muséum). Distinct de ses congénères par sa taille bien plus faible et surtout par 330 L. FAIRMAIRE. ses antennes Courtes et épaisses et sa tête bien plus étroite que le cor- selet, avec les saillies juxta-oculaires tout à fait nulles ; le pli marginal des élytres est aussi bien moins marqué. : CALLISTUS MODESTUS SChaum. — Long. 4 mill. — Opacus, capite cæ- ruleo nitido, ore antennarumque basi pallide fulvis, prothorace rufo, elytris flavo-rufis, utrinque macula magna triangulari, et apice macula magna Communi nigris, his maculis à vitta obliqua pallida separatis, margine externo anguste pallido, antice dilatato, striga humerali fusca, et puncto apicali pallido, antennis fuscis, articulis 2 primis exceptis, abdomine infuscatis, pedibus pallidis, femoribus rufescentibus, genubus breviter fuscis ; capite lateribus et summo fortiter punctato, disco polito, medio puncto signato ; prothorace breviter cordato, fere rugosulo, medio striato ; elytris fortiter punctato-striatis, intervallis convexis, pubescen- tibus. — Tonkin (de Beauchêne). Il m'a paru utile de refaire la description de cet insecte, car Schaum n’a dû avoir sous les yeux qu’un individu assez défloré; aussi il n’in- dique pas les grande taches noires des élytres comme séparées entre elles et du bord par une étroite bande pâle qui s’élargit en avant et est précédée d’un trait brun sur l'épaule; la tête est franchement bleue et les antennes n’ont que les deux premiers articles pâles. EPICOSMUS MANDARINUS Schaum. — Cet insecte, découvert primitive- ment à Hong-Kong, a été retrouvé au Tonkin par M. de Beauchèêne. ABACETUS ÆNIGMA Chaud. — Cet insecte de Hong-Kong se trouve aussi au Tonkin. BEROSUS ACUTISPINA. — Long. 4 à 5 mill. — Oblongus, valde con- vexus, sat pallide fulvus, nitidus, capite maculis 2 verticis et protho- racis disco plus minusve vage rufo-brunnescentibus, elytris striolis brevibus fuscis in striarum fundo sitis, ad humeros, extus versus me- dium et disco ante apicem; capite subtilissime dense punctulato; pro- thorace longitudine duplo latiore, lateribus sat rotundato, antice vix magis quam antice angustato, margine postico utrinque late leviter sinuato, angulis obtuse rotundatis, dorso subtiliter dense punctulato, angulis anticis rotundatis; scutello acuto, punctato, lateribus anguste lævibus ; elytris oblongis, medio vix ampliatis, post medium angustatis, apice oblique truncatis et extus spina acuta sat longa armatis, angulo suturali paulo acuto, dorso punctato-striatis, intervallis planis, subüiliter sat dense punctulatis. — Tonkin (de Beauchène ei Laligant). Coléoptères de l'Indo-Chine. 337 Cette espèce ressemble, pour la forme générale et la coloration, au B. sticticus Fairm., d'Australie; mais il est remarquable par lépine aiguë qui termine chaque élytre en dehors. HYDROCHUS LATITANS. — Long. 2 mill. — Oblongus, postice leviter ampliatus, obscure æneus, vix nitidulus, pedibus palpisque testaceis, his articulo ultimo apice infuscato, tarsorum articulo ultimo fusco; ca- pite dense punctato, inter oculos rugoso; prothorace elytris angustiore, subquadrato, antice dilatato, angulis anticis fere rectis, dorso fortiter punctato, paulo inæquali, postice leviter biimpresso, angulis posticis obtusis ; elytris ovato-oblongis, postice paulo ampliatis, apice fere trun- catis, dorso grosse subsiriato-punctatis, sutura sat fortiter et uirinque intervallo 5° leviter elevatis. — Tonkin (de Beauchêne). Ressemble à l’H. carinatus, mais plus petit, un peu plus métallique, le corselet est élargi en avant avec les angles antérieurs plus marqués, les élytres sont un peu plus tronquées à l'extrémité et les intervalles ne sont pas relevés, sauf le cinquième qui est à peine plus saillant que les autres. LIMNICHUS TONKINEUS. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ovatus convexus, niger, sat nitidus, vage ænescens, subtiliter rufulo-pubescens ; antennis fuscis, gracilibus, apicem versus haud crassioribus ; capite prothoraceque dense vix perspicue punctulatis, hoc lateribus fere rectis, margine pos- tico medio truncato et utrinque leviter sinuato; scutello triangulari, dense subtiliter punctulato ; elytris densissime punctulatis; pedibus fuscis. — Tonkin (Laligant et de Beauchône). Forme et taille du L. incanus, mais plus brillant, à pubescence uni- forme, moins grise, le bord postérieur du corselet plus largement tron- qué au milieu, l’écusson plus large, moins acuminé, les élytres plus finement ponctuées et les antennes nullement épaissies à l'extrémité. STENELMIS TRISULCATUS. — Long. 3 mill. — Oblongus, subparallelus, fuscus, pube cinerea subtili densissime vestitus, prothorace magis ni- gro-velutino, margine antico anguste rufescente, capite fusco, antennis piceo-rufis, subtus cum tarsis piceus, femoribus obscurioribus ; capite alutaceo ; prothorace elytris angustiore, latitudine paulo longiore, antice vix attenuato, dorso medio sat late canaliculato, utrinque postice sulco sinuato, medio extus ramoso, antice abbreviato impresso, angulis anticis productis, acutis, piceis, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, angulis fere rectis ; scutello obtuse ovato, planato; elytris sat 338 L. FAIRMAIRE. fortiter lineato-punctatis, punctis post 2/3 longitudinis obliteratis, lineis subtiliter punctulatis et evidentioribus, intervallis planis, 6° carinulato, carinula postice ad intervallum octavum obliquata, ante apicem oblite- rata, lineis 4? et 2, 3# et 42 basi conjunctis et puncto majore signatis. — Tonkin (de Beauchône). Ressemble beaucoup à notre S. consobrinus, mais plus grand et cou- vert d’un enduit pubescent très fin, très serré, qui lui donne un aspect velouté ; le corselet est plus élargi vers la base, moins arrondi sur les côtés, avec le sillon médian moins marqué, non élargi en avant; les points des élytres sont plus gros vers la base et plus fins vers l’extré- mité, et la fine carène du disque est plus distincte et plus arquée. Ce serait la première espèce du genre signalée dans lextrême Orient si M. von Schôünfeld ne venait de décrire (Entomolog. Nachr., 1888, 4193) le S. foveicollis, du Japon. — Long. 3 1/3 mill. — Elongatus, ni- ger, antennis basi, unguiculis rufis, prothorace ante medium foveolato utrinque obsolete impresso, elytris punctato-siriatis, interstitio 2°, 5° 7°que carinatis. Chez notre insecte, la taille est plus faible, le corselet est presque Cana- liculé au milieu, et les élytres n’ont que des lignes de points ne formant pas de stries, avec une seule carène sur Chacune. En outre, M. Reitter a décrit récemment deux Sfenelmis de Sumatra (Leyden Museum, 1888, 213). PACHYPARNUS, nov. gen. Ce nouveau genre est très voisin des Helichus ; il s’en distingue par le prosternum et le mésosternum un peu moins larges, l'oreillette du deuxième article des antennes, les autres articles minces, serrés, presque pectinés; le corselet n’a pas de stries latérales; le prosternum est presque caréné entre les hanches et son extrémité est très pointue; la saillie intercoxale n’est pas triangulaire ni large, mais assez étroite, avec l'extrémité obtuse ; enfin le labre n’est pas caché par lépistome et le dernier article des palpes maxillaires est allongé. P. ToxkINEUS. — Long. 7 mill. — Oblongus, convexus, fuseus, niti- dus, pube fulvescenti-cinerea tenui sat dense vestitus, supra subti- iissime dense punctulatus; oculis sat globosis, pubescentibus ; pro- thorace antice angustato, margine postico utrinque late sat fortiter sinuato, angulis posticis sat productis, anticis evidentibus ; scutello Coléoptères de l’Indo-Chine. 339 latiusculo, breviter pentagono ; elytris substriato-punctatis, striis sutu- ram versus evidentioribus. — Tonkin (de Beauchêne). La découverte de cet insecte est fort intéressante, car les espèces de cette famille sont presque inconnues dans l’extrême Orient. Le faciès de ce Parnide est celui d’un énorme Parnus auriculatus» avec la pubescence plus fine et simple et le corselet sans sillons laté- Taux. HETEROCERUS INFIMUS. — Long. 3 mill. — Oblongus, modice con- vexus, pallide fulvus, capite labraque fuscis, fronte pallidiore, protha- racis disco obscuriore, elytrorum disco ante et post medium vage obscu- ratis subtiliter dense fulvo-pubescens, lateribus ciliatis, capite subtilissime coriaceo; antennis brevibus, apice infuscatis ; prothorace valde trans- verso, antice angustato, angulis posticis valde obtusis, basi utrinque obliquata ; elytris oblongis, postice angustatis et apice conjunctim sat obtuse rotundatis, subtilissime dense coriaceis, basr prope humeros im- pressis; subtus cum pedibus paulo dilutior. — Tonkin (de Beau- chêne). Ressemble à un individu peu coloré de l'H. flavidus ; mais la taille est un peu plus forte, le corselet est plus largement obscurci sur tout le milieu et les angles postérieurs sont un peu moins marqués, les élytres paraissent un peu plus longues, leur sculpture plus fine et les taches nébuleuses encore moins distinctes. NiGiprus oxyorus. — Long. 143 mill. — Oblongus, sat convexus, ni- ger, nitidus; capite transverso, prothorace sensim angustiore, grosse sat dense punctato, summo dense ocellato-punctato et vitta clypeo lævi transversim signato, subarcuatim late impresso, utrinque transversim foveato, fovea fundo læviore nitidiore, lateribus ad oculos leviter sinua- tis et sub oculos sat acute triangularibus, mandibulis rugosulis, utrinque cornus intus arcuato armatis ; prothorace transverso, lateribus subparal- lelis, basi breviter angustato, angulis posticis obtuse rotundatis, anticis abrupte rotundatis, dorso inæquali, grosse punctato, medio multo tenuius et impressione oblonga, fortiter punctata signato, lateribus vage impressis, antice sat abrupte delivi, dense fortiter punctato et medio canaliculato, margine postico magis abrupte brevius declivi et dense punetato ; scutello oblongo, medio punctato ; elytris ad humeros dentatis et basi extus obsolete denticulatis. dorso valde costatis, interstitiis latis, punctlis grossis Îere transversis, parum transversis dense impressis ; subtus fortiter sat dense punctatus, metasterno medio et prosterno sub- 340 L. FAIRMAIRE. angulos anticos lævibus, hoc impresso; pedibus validis, tibiis anticis extus acute quinque dentatis. — Tonkin (de Beauchêne). Bien distinct par sa tête plus étroite, à oreillettes juxta-oculaires très courtes et pointues, avec les angles antérieurs échancrés ; le corselet est très ponctué, plus lisse au milieu, avec un sillon longitudinal ponctué et une impression très fortement ponctuée, au bord antérieur, presque partagée au milieu par une ligne élevée. La figure du N. distinctus Parry, du Cambodge, conviendrait bien à cet insecte, mais la description me paraît trop différer. Ainsi, chez ce dernier, la fossette allongée du prothorax est lisse au lieu d’être forte- ment ponctuée; la description ne parle pas des deux impressions dor- sales, elle indique les angles postérieurs comme sinués, tandis que les côtés sont simplement coupés obliquement avant les angles, qui sont presque arrondis ; les angles antérieurs de la tête sont fortement échan- crés, presque en angles droits, puis les côtés sont sinués près des yeux et fortement creusés, formant au-dessous une courte dent triangulaire ; les tibias antérieurs ont cinq dents bien marquées au lieu de cinq ou six petits tubercules. HoPLIA AUROTINCTA. — Long. 5 mill. — Ovata, modice convexa, fusca, parce fulvo-hirsutula, squamulis rotundis rufo-aurosis et pallide viridulo-auratis dense vestita, his in prothorace postice vittas breves 3 et in elytris maculas transversas per suturam coeuntes efficientibus ; capite antice fere truncato, nudo et leviter reflexo; prothorace trans- verso, antice sat fortiter angustato, lateribus ante medium sat fortiter rotundatis, margine postico utrinque levissime sinuato, angulis obtusis ; scutello triangulari ; elytris medio vix ampliatis, basi, lateribus et disco postice obsolete impressis ; pygidio scutiformi, fere plano; pedibus cas- taneis, parcius squamosis, tibiis anticis extus tridentatis, unguibus an- terioribus apice fiscis. — Tonkin (de Beauchêne). Ressemble un peu à l’H. elegantula, mais bien plus courte et couverte d’écailles d’un doré faiblement verdâtre, avec des taches peu arrêtées, formées d’écailles rousses ou brunâtres, parfois indistinctes. PHYTALUS? LATERICOSTATUS. — Long. 12 mill. — Ovato-oblongus, convexus, Castaneus, nitidulus, capite, prothorace et elytris ad humeros extus obscurioribus setulis pallide fulvidis sat dense vestitus; capite dense et rugose punctato, dense setuloso, margine antico vix perspicue sinuato; prothorace longitudine duplo latiore, basi elytrorum, basi haud angustiore, antice angustato, margine postico utrinque obsolete, sinuato, Coléoptères de l’Indo-Chine. 341 angulis fere rectis, dorso fortiter ac dense rugosulo-punctato ; scutello similiter punctalo, apice rotundato; elytris medio sat fortiter ampliatis, apice parum rotundatis, dense ac fortiter punctato-rugosis, ad latera costula basi et apice abbreviata signatis, callo humerali sat elevato, lævi, callo postico minus punctato ; pygidio scutiformi, ruguloso-punc- tato; subtus cum pedibus piceus, nitidior, fulvido-pallido pubescente, abdomine setosulo, ad latera densius et fere maculoso, pectore abdomi- neque lateribus densius, medio grossius et fere rugose punctatis; tibiis anticis fortiter bidentatis, unguibus basi denticulo minuto munitis, apice _fortiter arcuatis et bifidis, unguiculis acutis, supero paulo graciliore. — Tonkin (de Beauchène). Dans son Genera, IE, p. 291, Lacordaire dit, à propos du genre Brah- mina, qu'une des deux espèces comprises dans ce genre par M. Blan- chard, ayant le front sans carènes, pourrait être reportée parmi les Phytalus, qui seraient ainsi représentés au Bengale comme le sont les Ancylonycha. L’insecte décrit ci-dessus me paraît pouvoir rentrer, au moins provisoirement, dans le même genre; il en a le front caréné, les antennes de 40 articles et les crochets tarsiens fendus à l’extrémité ; mais ces derniers ont en outre une très petite dent à l'intérieur. Le faciès rappelle celui de quelques Empecta de Madagascar ; la sculpture et la vestiture sont celles de la plupart des Schizonycha. APROSTERNA PYGIDIALIS. — Long. 15 mill. — A. antiquæ aïffinis sed paulo angustior, magis æneo-virescens, Capite prothoraceque dense punctulatis, hoc angulis posterioribus magis acutis, lateribus fulvo mar- ginato ; scutello punctato, medio impresso ; elytris dense punctato-rugo- sulis et costulis magis elevatis; subtus fulva, levissime æneo-viridi micante, fulvo-villosa, pygidio fortius punctato, fulvo, viridi-æneo mi- cante et medio macula triangulari æneo-viridi, tibiis tarsisque æneis, femoribus fulvis, unguibus anterioribus sat gracilibus, externo haud dilatato, apice bifido. — Tonkin (de Beauchêne). Forme de l’A. antiqua, mais plus verdâtre, avec la tête et le corselet assez finement mais densément ponctués, ce dernier bordé latéralement de fauve, et les élytres finement et densément ruguleuses, ce qui les rend un peu moins brillantes, avec les côtes plus saillantes, le pygidium plus nettement et plus densément ponctué, une grande tache triangulaire, d’un vert bronzé, au milieu; les crochets des tarses antérieurs sont aussi très différents. ANOMALA BILUNATA. — Long. 10 mill. — Ovata, postice paulo am- 342 L. FAIRMAIRE, pliata, sat fortiter convexa, fulva, nitida, elytris brunneo-fuscis, paulo ante medium macula aurata luniformi, ad suturam paulo interrupta, et macula subapicali fulvis, plus minusve lunata, capite fusco, antice piceo anguste marginato, sutura clypeali interdum anguste picea, tibiis apice extremo tarsisque piceis ; Capite dense punetato, fere rugosulo, margine antico arcuato et paulo reflexo ; prothorace brevi, a basi antice arcuatim angustato, margine postico vix sensim bisinuato, angulis posticis sat acute rectis, dorso undique subtiliter marginato, sat dense punctulato, disco medio macula oblonga et lateribus utrinque maculis 2 obscuris, parum distinctis ; scutello obtuse ogivali, piceo, punctato ; elytris apice abrupte rotundatis, punctato-sulcatis, punctis sat grossis, densis, trans- versis, intervallis convexis, lævibus, apice extremo planiusculis ; subtus sat dense punctata, fere nuda, coxis 4 anticis contiguis, unguibus L primis minusculo externo apice breviter fisso. — Tonkin (de Beau- chêne). La tache postérieure est parfois plus développée et occupe l'extrémité de l’élytre, rejoignant la tache de l’autre côté. Cette Anomala se rapproche assez, pour la forme et la sculpture des élytres, de l'A. arcuata Gebl., mais le bord antérieur de la tête est plus arrondi, les stries des élytres sont plus fortement ponctuées, crénelées, les intervalles plus étroits, plus convexes; les hanches intermédiaires sont tout à fait contiguës. La coloration des élytres est en sens inverse : le croissant étant noir chez l’arcuata et fauve chez la lunata. PopiLIA DILUTIPENNIS. — Long. 6 mill. — Breviter ovata, capite, scu- tello prothoraceque viridi-metallicis, hoc lateribus dilute testaceo- fulvo, elytris dilute testaceo-fulvis, sutura anguste virescente, subtus cum pedibus viridi-metallica pectore dense albido-villoso, abdomine rufescente, basi præsertim viridi-micante, medio lævi, lateribus sat dense albido-villoso, pygidio rufulo, valde viridi-micante, maculis dua- bus albo-pubescentibus ornato; capite subtiliter densissime punctulato, antice paulo opaculo, margine antico rululo, leviter reflexo, ore anten- nisque rufulis; prothorace elytris paulo angustiore, parum transverse, antice rotundatim angustato, margine postico medio sinuato, utrinque obliquato, angulis posticis obtusis, dorso subtilissime sat dense punctu- lato; scutello sat lato, obtuse ogivali, basi punctulato; elvtris sat bre- vibus, sat fortiter punctato-striatis, intervallis convexiusculis, Iævibus callo humerali oblongo sat convexo ; pygidio subtiliter strigosulo-squa- moso ; pectore sat grosse punctato, pedibus anticis intus rufescentibus, tibiis valde bidentatis. — Tonkin. Coléoptères de l’Indo-Chine. 343 Ressemble à la P, quadriguttata Fab., de Chine, mais beaucoup plus petite, à stries plus régulières, plus profondes, à intervalles égaux; en outre, l’écusson est moins arrondi à l'extrémité, le corselet est bordé de fauve et le pygidium est bien plus finement sculpté. SINGHALA CALLOSA. — Long. 6 mill. — Ovata, antice attenuata, obs- cure ænea, nitida, elytris magis æneo-fuscis, utrinque macula ab humero suturam versus arcuata et fere medio macula transversa, interrupta rufis ; capite dense ruguloso-punctato, subopaco, antice fere truncato, antennis fuscis; prothorace parum transverso, elytris paulo angustiore, antice post medium angustato, basi subtiliter marginata, ad scutellum recta, utrinque leviter sinuata, angulis posticis obtuse rectis, dorso sat tenuiter sat dense punctato, medio longitudinaliter anguste impresso, utrinque foveolis 2 signato; scutello lato, dense punctato, apice obtuse rotundato ; elytris ante medium paulo ampliatis, apice separatim rotun- datis, subtiliter striatis, striis leviter punctatis, basi paulo profundiori- bus, interdum convexiusculis, basi late impressis, callo postico magno, Convexo ; pygidio convexo, dense punctato, pedibus validis, tibiis anticis bidentatis. — Tonkin. Var. B. — Elytris totis rufis. Var. C. — Elytris totis fuscis. Ressemble un peu à S. {enella, mais plus grand, à corselet moins court, avec les côtés presque parallèles, convergents seulement en avant, et la surface impressionnée; les élytres sont remarquables par le déve- loppement des callosités apicales et par les fortes impressions de la base, Leur coloration est extrêmement variable. VALGUS LALIGANTI. — Long. 6 mill, — Ovatus, valde crassus, supra planalus, castaneo-brunneus, aut fuscus, sat nitidus, squamis ferrugi- neis plagiatim vestitus, prothorace elytrisque basi utrinque densius squamosis, fere penicillatis, hoc medio quadripenicillato ; capite dense punctalo inter oculos grosse squamoso, medio longitudinaliter impresso, margine apicali medio sinuato, fere bilobo; prothorace elytris valde angustiore, longitudine paulo latiore, antice sat abrupte angustato, late- ribus antea fere angulatis et medio obsolete sinuatis, angulis posticis rotundatis, margine postico late rotundato, dorso reticulato-punctato et medio longitudinaliter impresso, utrinque arcuatim impresso; elytris brevibus, subquadratis, dorso depressis, striatulis, apice truncatis, sed 344 L. FAIRMAIRE. extus rotundatis, ad humeros paulo angulatis ; pygidio ferrugineo-squa- moso, medio penicillis 2 nigris signato ; subtus reticulato-punetatus , squamosus, tibiis anterioribus extus fortiter tridentatis, evidentibus 2 intermediis minoribus signatiss — Tonkin (Laligant et de Beau- chêne). Voisin du V. Vethi Rits.; mais ce dernier a le corselet moins angulé, plus atténué en avant et le pygidium couvert d’écailles rousses, n’ayant pas les deux touffes de squamules noires de notre espèce. CÆNOCHILUS BIFOVEOLATUS. — Long. 18 mill. — Oblongus, subparal- lelus, supra planatus et nigro-fuscus, nitidus, subtus cum pygidio femo- ribusque anticis rufo-piceis ; capite subquadrato, convexo, valde rugoso, inter oculos sat late biimpresso, margine antico late sinuato ; prothorace convexo, transversim fere rotundato, dense fortiter punctato, lateribus subtiliter strigosulo, basi utrinque fovea subtiliter striolata impresso, linea dorsali longitudinali lævi; scutello acutissimo sat dense punctato ; elytris subparallelis, ad humeros et apicem rotundatis, dense sat subti- liter coriaceo-strigosulis, intervallis punctatis, sutura elevata fere polita, angulo suturali sat acuto, utrinque costis 2 parum elevatis, parce punc- tatis, prima basi dilatata et deplanata, 2° antice breviore, humeris oblonge elevatis ; subtus cum pygidio piceo-castaneo, hoc convexo dense sat subtiliter coriaceo, rufo piloso; pectore coriaceo, dense rufo- villoso, abdomine parcius asperato-punctato et laxius villoso, utrinque stigmato postico obtuse conico; pedibus strigoso-punetatis, femoribus cum pectore dense rufo-villosis, tibiis anterioribus apice extus com- pressis et dentibus 2 latis armatis, prosterno antice dente longo verticali vix arcuato, dense rufo-villoso signato. — Tonkin (de Beauchêne). Ce Cænochilus est voisin des javanicus Westw., Mus. Oxon., 45, pl. xui, fig. 9 ; mais il est plus brillant, le corselet, au milieu, est aussi large que les élytres, les angles antérieurs sont moins arrondis, la ligne médiane est très lisse, légèrement enfoncée à la base, les élytres n’ont pas de stries, mais des côtes; enfin le prosternum est armé en dessous d’une longue dent droite et velue. POoLYCTESIS FOVEICOLLIS. — Long. 15 mill. — Elongata, apice attenuata, sat Crassa, sat Convexa, supra viridi-metallica, lateribus paulo aureo- micans, pube grisea subtili sat dense hirsutula, subtus cum pedibus cærulescens, prosterno medio magis Cyaneo ; Capite dense punctato, antice paulo aurato, medio obsoletissime carinato, antennis sat brevibus, Coleoptères de l’Indo-Chine. 345 articulis apicem versus, decrescentibus ; prothorace elytris haud angus- tiore, longitudine vix latiore, antice tantum angustato, lateribus postice parallelis, margine postico paulo incrassato, dorso fortiter dense punc- tato, postice sulco longitudinali medio abbreviato, sat profundo, basi foveato, basi utrinque fovea sat profunda impresso, his foveis tribus cyaneis ; scutello minuto, lævi; elytris post medium attenuatis et late- ribus subtiliter serrulatis, dorso apice fere truncatis, denticulatis, dorso punctulato- striatis, striis apice profundioribus, intervallis planiusculis, sat dense sat fortiter punctulis, paulo rugosulis, sutura paulo elevata, læviore et leviter cyanescente; subtus dense punctata, pectore fortius. — Cambodge (coll. du Muséum). Ressemble extrèmement au P. Rhoïs, d'Égypte et de Syrie ; en diffère par la taille notablement plus grande, le corps plus allongé, notamment les élytres, qui sont plus atténuées en arrière, avec l'extrémité coupée moins obliquement ; le corselet est rétréci plus en avant, il présente à la base trois fossettes bien plus marquées, et les intervalles des stries des élytres sont plus ponctués ; la coloration est un peu plus dorée en dessus et plus bleuâtre en dessous. POLYCESTA TONKINEA. — Long. 24 mill. — Oblonga, æneo-cuprea, sat nitida, maculis cærulescentibus sat irregulariter variegata, subtus cum pedibus cupreo-ænea, immaculata, griseo-pilosa, tarsis æneis; capite dense punctaio, inter oculos carioso, antice rugoso, fulvo-piloso, anten- nis æneis; prothorace transverso, longitudine paulo latiore, lateribus antice valde rotundato, angulis posticis acutis, exsertis, margine postico ante angulos late sinuato, dorso grosse punctato, lateribus carioso, disco plagulis irregularibus politus sparsuto, basi media læviore, sed subti- lissime dense asperule, opaco ; scutello cæruleo, basi angusto, apice truncato; elytris apice dentatis, dente primo paulo majore, dorso Cos- tatis, Costa 4* medio abbreviata, 2 3°que integris, ceteris postice tantum evidentioribus, intervallis profunde biseriatim foveolatis, inter vallis ele- vatis, punctatis, foveolis extus plus minusve confluentibus ; subtus den- sissime punctato-rugulosa, medio lævior, prosterno lateribus carioso, mediore læviore, apice obtuse rotundato, segmento ventrali primo medio planato, læviore, processu obtuso, fere truncato, segmento anali aspe- rato, segmentis 2 primis lateribus plaga polita signatis. — Tonkin. Cette espèce se distingue de la plupart de ses congénères par le cor- selet non angulé latéralement, seulement arrondi en avant, et sans im- pression longitudinale ; le faciès serait plutôt celui d’un Psiloptera. 340 L. FAIRMAIRE. PoEciLONOTA (LAMPRA) BEAUCHENI. — Long. 15 à 17 mill. — Oblonga, postice vix ampliata, viridi-metallica, nitida, interdum aurulento tincta, capite macula occipitali et prothorace maculis 3 aut 5 (media excepta) cæruleis nitidis, elytris macula subscutellari et utrinque maculis 7 atro- cyaneis, abdomine lateribus cyaneo maculato, pedibus cærulescentibus ; capite paulo inæquali, summo sulcatulo et densius punctulato, antice grossius et parcius punctato et obsolete impresso; antennis fuscis, basi metallicis, prothorace elytris paulo angustiore, transverso, antice leviter angustato, margine postico utrinque late fortiter sinuato, angulis pos- ticis sat acutis, dorso rugose punctato, paula inæquali, maculis lævibus ; scutello transverso, truncato, basi constricto, lævi; elytris postice late- ribus subtiliter serrulatis, dorso parum profunde siriatis, striis laxe punctatis, Suturam versus magis impressis, intervallis planis, transver- sim rugosis, punctatis, maculis opacis; subtus dense rugoso-punclata, maculis lævibus, prosterno iato, medio parcius punctato, inter Ccoxas utrinque striato, apice obiuso, abdominis segmento ultimo apice arcua- tim emarginato. — Lien-Son, province de Sontay (de Beauchêne). Cette belle espèce ressemble un peu au P. virgata Motsch.; mais elle est bien plus grande, plus brillante, la ponctuation est bien moins serrée et bien moins fine, les élytres ne sont pas marginées, le corselet est bien plus court, les intervalles des stries des élytres sont bien plus ru- gueux, l’écusson est lisse, brillant, vert ou doré, il n’y a pas de tache derrière l’écusson et l'abdomen a des taches bleues, sur les côtés. 4. CoræBus BEAUCHENI. — Long. 7 1/2 à 9 mill. — Oblongus, cæru- leus, aut cærulescenti-virens, nitidus, elytris vitta transversali fere me- diana fusca, opaca, parte postica brunneo-ænescenti, parum nitida, dense albido-setulosa, apice obscuriore; capite parce punctato, profunde fere triangulariter excavato, medio dense albido-pubescente, lateribus angu- latim productis; prothorace antice angustato, lateribus sat rotundatis, margine postico sat fortiter bisinuato, lobo medio parum producto, dorso antice valde convexo, postice transversim profunde impresso, impres- sione ad latera arcuatim prolongata, dense aspero-granulato; scutello majore, fere cordiformi ruguloso, depresso ; elytris post medium levis- sime ampliatis, apice fere recte truncatis et utrinque bispinosis, spina externa paulo majore, margine externo ante apicem breviter ac subtilis- sime denticulato, basi late impressis, disco ante medium impressione minuta rotundata albido-pubescente signato et suturam versus longitu- dinaliter impresso ; subtus cum pedibus fusco-ænescens, dense subtiliter rat rugosulus, dense albido-pubescens. — Tonkin (de Beauchône). Colcoptères de l'Indo-Chine. 347 Bien distinct par ses élytres à troncature presque droite et biépineuse, par sa tête profondément creusée en triangle, avec les côtés relevés et fortement saillants en avant, son corselet très fortement convexe et ses élytres à bande transversale presque noire, la partie postérieure cou- verte d’une pubescence grise serrée qui la fait paraître mate. Se rapproche, par la coloration des élyires, du C. denticollis Saund., mais ce dernier à les côtés du corselet denticulés et les élytres d’un vio- let foncé sans bande transversale noirâtre et dénudée. Assez voisin du €. Laportei Saund (spinosus Lap.-Gory); mais, chez ce dernier, la coloration est fort différente et la troncature des élytres est sinuée, avec les deux épines égales. 2. CORÆBUS INTRICATUS. — Long. 10 mill. — Oblongus, nigro-cyanes- cens, sai nitidus, pilis griseis fasciatim variegatus et setulis aureis fas- ciaius ; capite punctato, auro setosulo, valde cavato, utrinque ad oculos tuberculo nitidiore signato et supra antennarum basin transversim ele- vaio ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, a medio antice an- gustaio, margine postico utrinque valde sinuato, angulis obtusis, dorso parum punctato, medio elevato, postice transversim impresso, ad laiera arcuatim impresso et carinula sat brevi arcuata signato ; scutello lævi, triangulari, acuto ; elytris post medium levissime ampliatis, postice angulatis, apice rotunüaiis et subtilissime denticulatis, dorso dense sat subtiliter punctato-asperulis, ad suturam longitudinaliter impressis, basi usque ad medium plagulis fere lævibus et nitidioribus, intervallis albido- setosulis, prope suturam et ad latera aureo setosulis post medium vitia transversa valde dentata denudata fere iævi, nitidiore, postice et antice viltula albido-setosula anguste marginata, posiea plaga transversim nigra, sat dense aureo-setosula, apice nigro vittula albido-setosula angulatim sinuala transversim signato ; subtus rugosulo-punctatus, aureo-setosus. — Tonkin (de Beauchèêne). Ressemble beaucoup au C. undatus, mais plus petit, avec la tête for- tement excavée, bituberculée, le corselet moins angulé latéralement, fortement impressionné en travers à la base avec une petite carène laté- rale, et les élytres ayant de petits reliefs peu saillants, plus lisses, plus marqués, avec une large bande transversale, dénudée, après le milieu ; les dessins en zigzag ont beaucoup de genres mais la pubescence dorée est remarquable. 3. CORÆBUS SEMIPURPUREUS. — Long. 19 1/2 mill. — Oblongus, cæ- ruleus, nitidus, elytris plus minusve purpureo-violaceis, parte basali 348 L. FAIRMAIRE. minore cærulea, lateribus, ad medium prolongata, maculis anticis parum distinctis, postice vitta transversim arcuata et apice albo-setosulis ; capite fortiter punctato, medio cavato, ad oculos obtuse tuberculato ; prothorace transverso, antice fere a basi angustato, lateribus basi rotundatis, dorso dense aspero-granulato, basi transversim, ad latera late, medio levissime impresso, disco medio obsolete carinato; scutello æneo; elytris fere medio levissime ampliatis postice attenuatis, apice sinuato truncatis, truncatura utrinque subtiliter denticulata et denticulo medio paulo ma- jore, dorso rugosulo-punctato, punctis setigeris basi sat grossis, a medio postice gradatim obsolescentibus; subtus dense rugosulo-punctulatus, griseo-pubescens. — Tonkin (de Beauchêne). Ce joli insecte diffère du précédent par la coloration violette des élytres, cette couleur s’avançant, par la suture, jusqu’à l’écusson, et par l'absence d’une bande transversale sombre ; mais surtout par la tête qui n’est pas si profondément, ni triangulairement excavée, avec les tuber- cules peu saillants, par le corselet moins profondément impressionné à la base, à lobe médian moins saillant, et par les élytres terminées, non par deux petites épines simples, mais par de très petites denticulations dont la médiane est un peu plus saillante. AGRILUS SPLENDIDICOLLIS. — Long. 11 mill. — Elongatus, postice atte- nuatus, æneo-metallicus, nitidus, Capite prothoraceque cupreis ; capite antice late impresso, medio sulcatulo et inter oculos utrinque impres- siusculo, dense reticulato-rugosulo; antennis Îusco-æneis, articulis 3 primis oblongis, 2° 3°que subæqualibus, 4-10 acute serratis; protho- race transverso, antice haud sensim angustiore, lateribus arcuatis, basi brevissime rectis, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, angulis acutiusculis, dorso dense transversim rugosulo-strigoso, basi triim- presso, impressione media majore, et lateribus medio late sat fortiter impresso; scutello brevissime transverso, postice medio triangulariter producto; elytris elongatis, medio vix sensim ampliatis, postice atte- nuatis, apice separatim rotundatis et subtiliter serrulatis, dense subti- liter rugosulo-squamosulis, basi utrinque late impressis, sutura et utrinque lineola (medio abbreviata) leviter elevatis; subtus subtilissime pubescens, pectore rugosulo, prosterno fortiter transversim sulcato et margine antico late leviter sinuato ; abdomine subtiliter dense asperulo- punctato, basi et lateribus densius, segmento ultimo rarius et tenujus. — Tonkin. Cet Agrilus ressembie au sinuatus, mais avec une coloration bien Coleéoptères de l’'Indo-Chine. 349 plus brillante, cuivreuse sur le corselet, la tête bien plus fortement creusée et le corselet plus fortement striolé en travers. TRACHYS HYPOCRITA. — Long. 3 1/2 mill. — Ovata postice attenuata, convexa, fusco-ænescens, sat nitida, pube brevi sericeo-albida variegata, bac pube medio prothoracis lineam obtuse angulatam et in elytris me- dio et post medium vittulas valde angulatas transversim efficiente ; capite convexiusculo, dense punctato; prothorace transverso, longitu- dine duplo latiore, a basi antice arcuatim angustato, margine postico fere recto, angulis posticis fere rectis, anticis valde deflexis, dorso den- sissime æqualiter punctato ; scutello triangulari, cum margine elytrorum basali angusto polito ; elytris fere a basi postice attenuatis, ante apicem, arcuatim angustatis, apice separatim obtusis, dorso dense ruguloso- punctatis, punctis suturam versus, basi vage seriatis, margine externo bistriato, intervallo subcostato ; subtus cum pedibus magis fusca, nitida, punctaia. — Tonkin (de Beauchêne). Le faciès de ce Trachys est un peu celui de certains Attagenus; la forme est plus convexe, la ponctuation uniforme et les fascies sont très nébuleuses. ANTHRACALAUS, nov. gen. L’Alaus Westermanni Cand. forme, au milieu de ce genre, dont toutes les espèces sont revêtues d’une pubescence plus ou moins marbrée, une anomalie qui ne permettait pas de l’y laisser. Cette absence absolue de vestiture, le brillant des téguments qui sont lisses, valent bien quelques légères modifications de pièces sur lesquelles nous basons des caractères génériques. On peut ajouter que les angles du corselet ne sont pas caré- nés, que les élytres ne sont pas tronquées et que le prosternum n’est pas sillonné transversalement en avant. Une deuxième espèce de Cochin- chine présente le même caractère, et je lui donne le nom du regretté D' Morice, duquel je l'avais obtenue au retour de son premier voyage. A. Moricir. — Long. 33 mill. — Sat elongatus, sat convexus, postice leviter attenuatus, totus niger, valde nitidus, subtus magis nigro-piceus, segmentis ventralibus apice anguste piceo-rufescentibus ; Capite rugoso- punctato, brevi, antice declivi et obtuse carinato ; antennis compressis, basi prothoracis longe brevioribus, acute serratis, articulis 2 3°que minutis, 3° paulo longiore, ultimo appendiculato ; prothorace latitudine (1888) 24 30 L. FAIRMAIRE. longiore, lateribus antice rotundatoangustatis, margine postico ad scu- tellum emarginato, utrinque valde sinuato, angulis posticis oblique pro” longatis, acutis, haud carinatis, dorso subtiliter, antice et prope angulos anteriores fortiter dense punctato ; scutello convexo, quadrato, troncato elytris post tnedium attenuatis, apice obtuse acuminatis, sat subtiliter lineato-punctatis, lineis basi breviter striatis, intervallis subtilissime alutaceo-punctulatis ; subius dense punctaätus, pectore fortius, pros- terno antice haud transversim sulcato. — Cochinchine; à été retrouvé au Yunnan par M. Delavay. ALLOTRIUS SCULPTICOLLIS. — Long. 19 mill. — Oblongo-elongatus, modice convexus, brunneo-fuscus, nitidus, fulvo-villosulus ; capite brevi, rugoso-punctato, medio vage impresso ; antennis brevibus, picels ; prothorace subquadräto, lateribus ad angulos antice rotundato, ad an- gulos posticos paulo latiore, his parum oblique retroversis, sat acutis dorso fortiter dense punctato, antice utrinque sat profunde et sat late sulcato, ad marginem anticum transversim depresso, angulis posticis carina sat prolongata signatis ; scutello breviter ovato, apice rotundato, dense punctulato ; elytris ad humeros sat rotundatis, postice angustatis, apice obtusis, punctato-siriatis, siriis dorso parum impressis, basi el lateribus profundioribus, intervallis planiusculis, dense punctulatis ; subtus dense punctatus, prosterno fortius, apice prolongato et in fovea mesosterni recepto ; pedibus piceis. — Tonkin. Ceite espèce ne ressemblé guère au type du genre, qui est coloré de roux et de brun, aveë les angles antérieurs du corselet pointus. La scupture du corselet de notre espèce est assez remarquable. A. Turosous MEDIOCRIS. — Long. 2 mill. — Oblongus postice atte- nuatus, sat Convexus, piceus, nitidulus, pube grisea sat dense vestitus ; capite paulo rufescente dense subtiliter punctälo; prothorace trans- verso, antice angustato, lateribus antice arcuatis, dense subtilissime punctato, margine postico medio obtuse angulato, utrinque valde sinuato, angulis posticis acutis, retroversis ; scutello ogivali ; elytris a basi postice attenuatis, apice conjunctis obtusis, sat subtiliter Sstriatis, intervaliis planis, punctulatis, pilis longioribus seriatis ; subtus cum pedibus piceo- rufus, subtiliter dense griseo-sericans. — Tonkin (de Beauchène). Ressemble au T. proprius, de l'Inde boréale, mais un peu plus petit, avec le corselet non élargi en arrière, mais se rétrécissant de la base en Coleoptères de l’Indo-Chine. 391 avant, ayant le milieu du bord postérieur un peu plus saillant, et avec les élytres à stries lisses, les intervalles à pilosité disposée en séries. 2. Turosous iNFIMUS. — Long. 4 1/2 mill. — Præcedenti simillimus, sed minor et prothorace basi ad scutellum bifoveato, antice paulo magis angustato distinctus. — Tonkin (de Beauchêne). EUBRIANAX MACULICOLLIS. — Long. 21/2 mill. — Ovatus, modice convexus, brunneus, sat nitidus, prothorace (macula antica brunnea excepta) ano pedibusque testaceo-fulvis, tibiis anterioribus obscuris ; capite lato, oculis globosis, antennis fuliginosis, basi fulvescentibus, longe pectinatis, medium corporis fere attingentibus ; prothorace elytris haud angustiore, longitudine duplo latiore, antice angustato, margine antico rotundato, caput obtegente, utrinque leviter sinuato, lateribus cum angulis posterioribus rotundatis, margine postico utrinque sinuato, medio iruncato-lobato, dorso subtiliter dense punctato, lateribus margi- nato; scutello sat magno, obtuse triangulari, punctulato ; elytris punc- tato-subsiriatis, punctis sat grossis, intervallis rugulosis, alternatim subcostatis, apice læviore. — Cochinchine. Le genre Eubrianax a Gté créé, dans la famille des Dascillides, par Kiesenwetter pour un insecte du Japon. En voici les caractères (Berl. Ent. Zeit., 1874, 246) : Antennæ d pectinalæ, $ serratæ. Palpi maæillares graciliores, articulo ultimo apice truncalo, labiales articulo ultimo triangulari, apice latius truncato. Prothorax antice rotundato-productus, caput omnino obtegens. Tarsi simplices, unguiculis tobo membranaceo lineari usque ad basin libero auctis. Ce genre remarquable forme, dit Kiesenwetter, le passage entre les Dascillides et les Lampyrides ; il présente la conformation des segments ventraux qu’on remarque chez les Eubria, dont son faciès le rapproche assez bien. Notre espèce diffère du ramicornis KSW. par la taille bien plus faible, la coloration moins noire, le corselet d’un testacé fauve, avec une tache brune au bord antérieur, le bord postérieur tronqué vis-à-vis de l’écus- son, les élytres avec les intervalles alternativement un peu relevés, et les pattes entièrement d’un fauve testacé. SCIRTES COSTULIPENNIS. — Long. 5 1/2 mill. — Ovato-ellipticus, con- vexus, piceo-fuscus, nitidus, dense subtiliter griseo-pubescens ; capite 392 L. FAIRMAIRE. sat lato, dense subtiliter punctato, summo medio brevissime sulcatulo ; antennis fuscis, basi piceis, articulis 2° 3°que subæqualibus et ceteris brevioribus ; prothorace longitudine triplo latiore, antice valde angus- tato, margine postico late sat fortiter bisinuato, angulis posticis rectis, dorso densissime ruguloso-punctato; scutello similiter punctato, trian- gulari, convexiusculo ; elytris oblongis, lateribus fere rectis, apice con- junctim rotundatis, dense minus subtiliter punctato-rugulosis, utrinque quadricostulatis, costula externa obsoleta, ceteris basi et apice obliteratis, 1* postice breviore, sutura basi sat elevata, postice multo minus ; subtus rufo-picescens, femoribus posticis latissimis, compressis, tibiis unco elongato leviter arcuato, altero minutissimo armatis. — Tonkin. La forme de cet insecte est plus oblongue et moins ovalaire que celle des autres Scirtes, les fémurs postérieurs sont plus comprimés ; la sculpture des élytres, qui présentent chacune trois côtes bien nettes quoique médiocrement saillantes (la quatrième est à peu près effacée), le rendent facile à reconnaître. PLATEROS SYCOPHANTA. — Long. 6 4/4 mill. — Oblongus, postice vix sensim ampliatus, fuscus, parum nitidus, prothorace lateribus late fer- rugineo; capite verticali, inter oculos transversim sat late impresso ; antennis dimidium corporis fere attingentibus, latis, compressis, apice paulo angustioribus ; prothorace transverso, basi elytris haud angustiore, antice leviter attenuatis, lateribus post medium convergentibus, margine antico obtuse rotundato, medio incrassato, dorso utrinque late depresso, disco paulo convexo, subtiliter transversim striolato, medio sat late leviter transversim depresso, margine postico medio truncato, utrinque levissime sinuato, angulis posticis subacutis; scutello oblongo-ovato, apice obtuso, subüliter strigosulo; elytris elongatis, basi breviter atte- nuatis, apice fere obtusis tenuiter, costulatis alternatim paulo magis ele- vaiis, inter vallis dense creuato-punciatis. — Hanoï (Aubert). Cette espèce se rapproche beaucoup du P. lictor Newm., de lAmé- rique du Nord; elle en diffère par le corselet un peu moins court, ne se rétrécissant guère en avant qu'après la moitié, à angles postérieurs bien moins saillants, courts et à peine arqués en arrière, à bordure latérale plus large, interrompue en avant et à la base, à bord postérieur très faiblement sinué de chaque côté, et par les élytres plus arrondies à l'extrémité, avec les côtes un peu plus marquées. — Hanoï. RHAGOPHTHALMUS TONKINEUS. — Lông. 6 1/2 mill. — Oblongus, sat convexus, brunneo-piceus, nitidus, breviter sat dense fulvo-pilosus, Coleoptères de l'Indo-Chine. 393 subius cum pedibus fulvus; capite punctulato, medio paulo concavo, antennis fulvis, serratis, pilosis, articulo ultimo gracili acuto, articulis 2 primis fere æqualibus, crassis, 3° graciliore, sequenti vix longiore ; prothorace transverso, elytris vix angustiore, margine antico late ar- cuato, posteriore medio sat late sinuato et anguste marginato, ante an- culos utrinque similiter sinuato, his paulo obtuse productis, dorso punctulato, paulo inæquali basi utrinque impresso; scutello fulvido, apice truncato ; elvtris postice angustatis, apice separatim obtuse rotun- datis, utrinque tricostulatis, costula 1% cum 2? post medium coeunte, 22 longiore, magis elevata, 3° postice tantum distinguenda, lateribus fusco ciliatis. — Tonkin (de Beauchène). Diffère du seutellatus Motsch. par sa taille bien plus faible, sa colora- uon plus roussâtre, ses yeux plus largement séparés, le corselet un peu plus large, à angles postérieurs moins saillants, l’'écusson tronqué et les élytres plus arrondies à l'extrémité. Diffère également du swmatrensis E. OI. par sa taille bien plus faible, ce dernier a de 10 à 44 mill. de lon- sueur, l’incision des yeux elliptique, le corselet testacé, rembruni au milieu, avec une étroite bordure latérale noire, Pécusson triangulaire, l'abdomen rembruni à l’extrémité, et les antennes pectinée# avec le deuxième article court et le troisième grèle. CARPHURUS VARIIVENTRIS. — Long. 6 mill. — Elongatus, rufus, niti- dus, elytris fusco-cyanescentibus, fusco-pilosus, segmentis abdomina- libus medio fusco-maculatis, his maculis interdum obsoletis ; capite inter oculos profunde biimpresso ; antennis rufis, apice infuscatis, sat elongatis, modice serratis, articulo 1° duobus segmentibus conjunctis æquali, 2° tertio parum breviore; prothorace elytris parum angustiore, longitudine haud aut vix latiore, antice convexo et rotundato, lateribus iere rectis, angulis posticis rotundatis, dorso lævi, basi fortiter trans- verso et antice utrinque modice impresso ; elytris abdominis longitudini æqualibus, apicem versus paulo ampliatis, subtiliter densissime rugu- loso-punctatis; abdomine lævi, segmentis basi transversim depressis, margine apicali convexo, longius hirsutis ; pedibus obscure rufescen- tibus, anticis dilutioribus. — Tonkin. Ressemble beaucoup au C. telephoroides Fairm., de Gayndah, mais moins convexe, avec les antennes moins longues, moins robustes, et l’abdomen moins conique, moins acuminé, les côtés des segments étant légèrement arrondis. TILLICERA MULTIPARTITA. — Long. 5 à 6 mill. — Modice elongata, con- 34 L. FAIRMAIRE. vexa, nigro-fusca, nitida, fulvo-griseo-pilosa, elytris nigris, basi rufis, vitta media transversa et vitta ante apicali flavidis, villa nigra anteriore antice flavido marginata ; capite fere lævi; antennis articulis 6-10 serra- tis, basi et articulo ultimo flavidis, hoc majore ovato-subquadrato ; pro- thorace interdum rulo, macula antica fusca, basi sat abrupte constricto, subtiliter punectulato; elytris basi grosse seriato-punctatis, punctis ad vittam medianam inierruptis, postice subtilissime punctulatis ; subtus rufa, abdomine fusco, pedibus rufis, femoribus fuscis. — Tonkin (de Beauchêne). La coloration de cette espèce est un peu variable; le corselet est par- fois d’un brun noir, tantôt plus ou moins rougeâtre avec la partie anté- rieure d’un brun noir; les antennes sont parfois entièrement noires avec la base rousse; les fémurs sont parfois roux avec l'extrémité noire. Ressemble au T. javanica, mais un peu plus petit, avec le corselel non rétréci en avant et les élytres avec deux bandes transversales jaunes, dont une presque apicale, au lieu de deux taches sur le milieu du disque et d’une large bande après le milieu. ENOPLIUM BALTEATUM. — Long. 4 1/2 mill. — Elongatum, convexum, fuscum, sat nitidum, fulvo-hirtum, capite, prothorace femorumque basi rufis, elytris post medium vitta sat lata transversali fulva ; capite con- vexo, subtiliter sat dense punctulato, mandibulis apice nigris, palporum articulo ultimo subovato, oblique truncato, oculis valde convexis; an- tennis fuscis, basi rufis, clava magna opaca, funiculo octo-articulato ; prothorace elytris parum angustiore, subquadrato, latitudine vix lon- oiore, angulis posticis rotundatis, anticis valde obtusis, dorso dense punctato, basi et lateribus marginato; scutello rufo, truncato; elytris parallelis, ad humeros angulatim rotundatis, apice obtuse rotundatis, fortiter seriato-punetatis, post vittam transversalem irregulariter rugu- loso-punctatis ; subtus cum pedibus longe griseo pilosum. — Tonkin (de Beauchêne). Cet Enoplium ressemble assez à un Tarsostenus univitlatus, mais la coloration de la tête et du thorax, la imassue antennaire et la bordure du corselet sont fort différentes, Les antennes ont bien onze articles; le dernier article de tous les palpes est peu sécuriforme. OPETIOPALPUS AFFINIS. — Long. 2 mill. — Ovato-oblongus, convexus, Coléoptères de l’Indo-Chine. 309 capite, prothorace, scutello pedibusque rufis, capite obseuriore, parum nitidis, subopacis, pilosis, elytris fuscis, nitidulis, pilis fuscis et albidis birsutis, his ad latera et suturam densioribus et fere vittatim ‘dispositis, antennis rufis, clava fusca; capite, scutello prothoraceque sat subtiliter densissime punctatis; prothorace elvtris paulo angustiore, transverso, antice et postice fere æqualiter angustato; scutello fere rotundato; ely- tris ad humeros angulatis, apice conjunctim rotundatis, dorso sat grosse sat dense punctatis, punctis suturam versus paulo seriatis, intervallis fere rugulosis, alutaceis, sutura eleyata. — Tonkin (de Beauchône). Paraît voisin de l'O. obesus White, des Indes orientales (1) ; mais ce dernier serait plus grand, plus court et à pilosité noire. Dans notre espèce, la tête est plus foncée que le corselet, presque brune, la villosité brune est mélangée de poils blanchâtres, notamment sur les élytres, où ils forment une bande peu tranchée sur la suture et sur les côtés. HOPLOCEPHALA NIGROÆNEA Motsch, — Long. 4 mill, — Ovato-elliptica, fusco-virens, nitida, antennis pedibusque ferrugineis ; capite parvo, medio cayato et utrinque dente acute conico horizontali armato; an- tennis basin prothoracis attingentibus, parum latis, articulis paulo transversis, 2° 3°que basalibus sat angustis, 4-7 subangulatis ; protho- race transverso, basi elytris vix sensim angustiore, antice angustalo, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, medio fere lobato, angulis posticis rectis, dorso subtiliter dense punctulato, angulis anticis sat de- flexis, obtusis; scutello triangulari punctulato; elytris ovatis, striatis, striis leviter punctatis, intervallis planiusculis, subtilissime punctulatis. — Tonkin (Aubeït). Je ne puis séparer cet insecte de l'A. nigroænea du Japon; il ne me paraît en différer que par la forme un peu plus atténuée des élytres. HOPATRUM OCTOCOSTATUM. — Long. 6 mill. — Subovatum, convexum, nigrum, nitidum, indumento terreno vestitum, et ferrugineo-setulosum ; capite asperulo, summo medio sat fortiter convexo, antice leviter im- presso; antennis brevibus, medium prothoracis haud superantibus, arti- culis penultimis transversis; prothorace longitudine duplo latiore, medio elytris paulo latiore, basi abrupte angustato, lateribus rotundatis, basi sinualis, margine postico utrinque leviter sinuato, angulis fere (1) O. osesus White, Clerid., 63. — Long. 1 1/2 1. — Small, thick and con- vex, somewhat shining, punctured, with black bristles. Head and prothorax of a dull sanguineous. Elytra black without spots. Antennæ and legs of a reddish chestaut ; club of antennæ duil colour, 356 L. FAIRMAIRE. rectis, dorso asperato, opaco, medio convexo et longitudinaliter leviter impresso, postice utrinque oblonge impresso, lateribus sat late depresso ; scutello triangulari, nitido ; elytris punctato-substriatis, intervallis obso- lete plicatulis, utrinque costis 4 sat acutis, tenuibus, subtiliter crenulatis et setulosis, intervallis externis paulo asperatis, sutura paulo elevata. — Tonkin (de Beauchêne). Cette espèce est bien remarquable par son corselet dont les côtés sont dilatés et brusquement rétrécis à la base et dont les élvtres présentent chacune quatre côtes bien saillantes, ce qui rappelle un peu les Scleron. OPATRINUS ANNAMITA. — Long. 10 à 143 mill. — Oblongus, sat con- vexus, niger, subnitidus, capite prothoraceque densissime subtiliter punctatis, hoc antice arcuatim angustato, margine postico utrinque sal fortiter sinuato, angulis acutis ; elytris fortiter striatis, striis fundo sub- tiliter punctatis, intervallis convexiusculis, subtiliter dense punctulatis. — Cochinchine (Dorr). Cet Opatrinus ressemble beaucoup à l'O. semicribrosus de Guinée; il n’en diffère que par le corps un peu plus large, surtout le corselet, les intervalles des stries des élytres plus finement, à peine visiblement ponctués, la tête finement striolée en dessous et non ponctuée, et le mé- tasternum sillonné au milieu ; les derniers articles des antennes sont aussi plus larges, plus angulés en dedans et le dernier est bien plus tronqué. DEROSPHÆRUS SUBCOSTULATUS. — Long. 10 mill. — D. alutaceo Fairm. simillimus, niger, nitidus, sed prothorace transverso, breviore, lateri- bus magis rotundato, elytris brevioribus profundius striatis, striis cre- nulatis, intervallis sat fortiter convexis, fere lævibus, abdomine magis punctato et mesosterno medio magis sulcato distinguendus. — Cochin- chine (Dorr). Le D. gibbicollis Fleut., du même pays, est un peu plus grand, d’un noir mat, avec la tête finement chagrinée et le corselet fortement et den- sément ponctué, tandis que, chez le costulatus, la tête et le corselet sont assez finement quoique assez densément ponctués. Le D. simillimus Fairm., de Manille, qui lui ressemble également beaucoup, est sensible- ment plus grand, les élytres sont un peu plus amples, avec les inter- valles un peu moins convexes et bien plus densément ponctués ; la coloration est un peu moins brillante. Coléoptères de l'Indo-Chine. 397 CATAPIESTUS CRENULICOLLIS. — Long. 11 mill. — Oblongus, planatus, totus fuscus, nitidus ; capite dense punctato, post oculos sat acute angu- lato ; antennis articulis 5-10 transversis, serratis ; prothorace transversis elytris paulo angustiore, lateribus rotundatis, obtusissime denticulatis, angulis omnibus valde acutis, dorso medio fere lævi et longitudinaliter canaliculato, lateribus subtiliter punctato, obsolete longitudinaliter im- presso et bifoveolato scutello breviore, haud impresso ; elytris punctato- striatis, striis crenatis, punetis grossis, lateribus acute carinatis ; subtus nitidior, dense punctatus, prosterno lateribus ruguloso, medio antice fere lævi et postice late impresso, pedibus punctatis femoribus anticis subtus dente minuto sat acuto armatis. — Cambodge. Cette espèce se distingue facilement du C. piceus Perty, de Java, par son corselet dont la partie médiane est presque lisse, à peine ponctuée, avec un sillon étroit atteignant la base, au lieu d’une large impression oblongue, et dont les côtés offrent deux fosseties au lieu d’une impres- sion oblongue ; le milieu du bord antérieur est plus obtusément angulé, les bords latéraux sont moins denticulés ; la tête est ponctuée au lieu d’être rugueuse ; lécusson est un peu plus court; les antennes ont aussi les articles à à 10 moins saillants en dedans. La crénulation plus ou moins forte des côtés du corselet distingue facilement ces deux espèces du C. mediocris Guér., de Bornéo. — Long. 11 mill. — Allongé, aplati, d’un brun noirâtre. Tête et corselet ponctués. Corselet transversal, rétréci et sinueux en arrière, rebordé, sans créne- lures sur les bords. Élytres plus larges que le corselet, avec des stries fortement ponctuées et comme crénelées. Cuisses antérieures renflées, armées au milieu, du côté interne, d’une forte dent conique, et en offrant deux plus faibles vers l'extrémité. Abdomen finement ponctué et ridé. Pattes noires, à cuisses ponctuées. On peut ajouter que cet insecte est plus petit que le piceus, avec les impressions latérales du corselet beaucoup moins marquées et que les fémurs antérieurs sont plus épais, avec les tibias plus arqués. NYCTOBATES INÆQUALIS. — Long. 15 mill. — Oblongus, convexus, nigro-subcærulescens, valde nitidus; capite subtiliter sat dense punc- tato, Summo tenuius, inter oculos obsolete impressiusculo, sutura cly- peali sat fortiter impressa ; antennis basin prothoracis attingentibus, articulo 6-10 latioribus, triangularibus, opacis, dense punctatis, arti- culo 3° quarto paulo longiore ; prothorace elytris angustiore, transverso, lateribus et ad angulos anticos rotundatis, basi sat fortiter marginata, 3)8 L. FAIRMAIRE. utrinque vix sinuata, angulis posticis acute reclis, dorso paulo inæquali etsat inæqualiter punctato, medio longitudinaliter et antice utrinque leviter sulcatulo aut potius impressiusculo; scutello lateribus rugosulo ; elytris subparallelis, apice obtusis, basi ad humeros paulo obliquatis, dorso seriatim foveolatis, seriebus 3 primis tantum grosse punctatis, apice foveolatis, intervallis disco et postice transversim plicatulis sutu- ram versus fere lævibus; subtus alutaceus, abdomine alutaceo-punctu- lato, prosterno inter coxas sat lato, sat abrupte elevato, postea breviter bisulcato, apice fere truncato, mesosterno modice et arcuatim concavo, lateribus haud acute elevatis, femoribus sat clavatis, tibiis vix arcuatis, tarsis posterioribus articulo 4° ceteris conjunctis æquali. — Tonkin (de Beauchêne). Très voisin du N. Barberetii Fairm., de Tchousan, mais beaucoup plus petit, à tête ponctuée, à antennes m’ayant que les cinq derniers articles plus larges, la sculpture du corselet et celle des élytres sont presque identiques, mais les fossettes de ces dernières sont moins fortes. ENCYALESTHUS FOVEOSERIATUS. — Long. 15 mill. — Oblongus, con- vexus, æneus, nitidus; capite vix perspicue punctulato, inter oculos obsoletissime impresso; antennis brevibus, fusco-metallicis, articulis penultimis transversis ; prothorace elytris angustiore, transverso, antice et postice æqualiter angustato, lateribus leviter arcuatis, basi marginata, utrinque sinuata, angulis posticis paulo exsertis, dorso inæquali et inæ- qualiter punctato, antice utrinque impresso; scutello paulo concavo; elytris subparallelis, ad humeros obliquatis, postice et abrupte angus- tatis, apice obtusis, dorso punetis sat grossis seriatim impressis, serie suturali minus grosse punctata, substriata; subtus cyanescenti-fuscus, levis, abdomine subtilissime striolato, femoribus clavatis, — Cambodge (coll. du Muséum). Forme du brevicornis, mais plus robuste et bien distinct par les gros points qui forment des séries et non des stries sur les élytres. ETAZETA, nov. gen. Corpus oblongo-ovatum, postice paulo ampliatum ; caput breve, trun- catum, oculi reniformes, sat grosse granulati; mentum medio denti- forme, palpi maxillares articulo ultimo fere triangulari, truncato, man- dibulæ crassæ. Antennæ crassæ, breves, sub auriculis lateralibus insertæ, apicem versus leviter crassiores, dense punctatæ, articulo 3° sequentibus paulo longiore, ultimo præcedenti haud longiore, obtuso. Coléoptères de l’Indo-Chine. 359 Prothorace elytris fere dimidio angustior, lateribus et basi subtiliter marginatus. Elytra sat ampla, striolata, margine epipleurali basi lato, ante medium angustato. Prosternum apice sat acutum, mesosternum furcato-emarginatum, processus inter Coxalis sat rotundatis. Pedes me- diocres, tarsi subtus dense spongioso-tomentosi, articulo penultimo, lato, integro. Le faciès de cet insecte fait penser aux Lagria, avec lesquelles il n’a qu'une ressemblance apparente; sa place naturelle me paraît être près du genre Ædiatoriæ, de Java, dont il diffère par le corselet transversal, les antennes courtes et épaisses, les yeux plus gros et les élytres sans côtes saillantes. E. æxetcoLor. — Long. 11 à 42 mill. — Ovato-oblonga, postice paulo ampliato, sat convexa, nitida, fusco-metallica, elytris æneo-metallicis ; capite parum dense sat fortiter punctato, antice paulo incrassato et transversim leviter impresso ; prothorace capite paulo latiore, elytris jere dimidio angustiore, paulo transverso, lateribus, antice præsertim sat rotundato, angulis anticis rotundatis, margine postico recto, angulis obtuse rectis, dorso subtiliter laxe punctulato, basi anguste marginato ; scutello fere semirotundo, laxe subtiliter punetato; elytris ad humeros rotundatis, postice ampliatis, apice obtuse conjunctim rotundatis, pluri- costulatis, costulis suturam versus minus elevatis, intervallis sat subti- liter irregulariter punctulatis ; subtus lævis, meso- et metapleuris punctatis, abdomine lateribus obsolete punctulato. — Hué (Fleutiaux) : Tonkin (de Beauchêne). 1. EucyRTUS CORINTHIUS. — Long. 8 mill. — Ovato-oblongus, sat fortiter convexus, fusco-æneus, nitidus, elytris fusco-æneis, leviter vio- laceis, sutura paulo virescente, margine laterali anguste cærulescenti ; capite subtiliter dense punctato, sutura clypeali profunde, ad latera latius impresso ; antennis brevibus, basin prothoracis haud attingentibus. fuscis, articulis 7 ultimis latioribus, opacis, 6-10 transversis, clavam elongatam efficientibus ; prothorace elytris angustiore, valde transverso, lateribus antice cum angulis rotundatis, angulis posticis valde acutis, dorso subtiliter sat dense punctato, basi minus punetato et utrinque transversim leviter impresso; scutello triangulari, sat acuto, vix punc- tulato ; elvtris post medium leviter ampliatis, apice conjunetum obtusis, leviter punctato-striatis, striis apice suturam versus profundioribus et subinterruptis, intervallis planiusculis, subtilissime punetulatis ; subtus 300 L. FAIRMAIPE. cum pedibus fusco-cærulescens, nitidus, lævis, abdomine basi leviter punctulato. — Tonkin (de Beauchêne). Ressemble à l'E. punctato-lineatus Fairm., de Sumatra ; en diffère par la taille bien moindre, les antennes à longue massue, les angles anté- rieurs du corselet arrondis, les élytres à stries marquées, mais plus finement ponctuées ; la coloration est bien plus sombre. 2. EccyrTus iNrImMUS. — Long. 5 mill. — Oblongo-ovatus, convexus, postice vix sensim ampliatus, fusco-cærulescens, valde nitidus, elytris purpureis, ad suturam leviter ænescentibus, vitta discoidali oblonga cærulea; capite prothoraceque dense subtiliter punctulatis ; antennis basin prothoracis paulo superantibus, basi testaceo-piceis, articulis 6 ul- timis fuscis latioribus ; prothorace trapeziformi, basi elytris vix angus- tiore, longitudine duplo latiore, antice angustato lateribus ante angulos antice paulo rotundatis, basi ad scutellum recta, utrinque late sinuata, haud marginata, dorso subtiliter dense punctulato, ad scutellum obso- lete impresso ; scutello punctulato, sat acute ogivali; elytris punctulato- strialis, striis apice et extus obsolescentibus, intervallis planis, subüliter sat dense punctulatis ; subtus piceo-ænescens, coxis, femoribus, basi tarsisque piceo-rufescentibus. — Hué, communiqué par M. Fleutiaux. Cette espèce, la plus petite du genre, se distingue en outre par sa forme ovalaire, rappelant un peu celle de quelques Platydema. Elle diffère du corinthius, en outre de la taille bien plus faible, par le corps plus elliptique, le corselet trapézoïdal, rétréci en avant, élargi à la base, qui n’est pas plus étroite que celle des élytres. PSEUDEUMOLPUS Kraatz. M. Kraatz a créé sous ce nom (Deuts. Entom. Zeits., 1880, 114) un genre de Cnodalide qu’il caractérise ainsi qu'il suit : Antennæ apicem versus sensim dilatatæ, vix clavatæ mediam thoracis partem vix superantes. Palpi maxillares articulo ultimo securiformi, labiales ovato. Capitis structura fere eadem quæ in genere præcedenti (Pseudabax), clypeus magis productus quam in genere Eucyrto ; episto- mum vix emarginatum. Thorax coleopteris paulo angustior, lateribus leviter rotundatis, deflexiusculis, angulis anticis leviter productis, pos- ticis subrectis, retrorsum vix prominulis, supra leviter rotundatis, mar- ginibus lateralibus minus late reflexis, basali distincto. Elytra convexius- cula, pone medium leviter dilatata, subtus æqualiter punctato-striata, Coléoptères de l’Indo-Chine. 361 striis haud elevatis. Pedes mediocres, femoribus antice dilatatis, dente valido armatis, tibiis anticis leviter incurvatis, tarsis posticis arti- culo 4° secundo duplo fere longiore, tertio interdum dimidio interdum multo minore, minutissimo. Genus colore et habitu Eumolpinis sub- simile. Je rapporte à ce genre une espèce du Tonkin qui présente aussi une forte dent aiguë aux fémurs antérieurs, mais chez lequel les élytres présentent de gros points formant de faibles stries. Le faciès rappelle en effet assez bien celui des Eumolpides et la dent fémorale ajoute à cette ressemblance. P. sertATOPORUS. — Long. 7 1/2 mill. — Oblongo-ovatus, valde con- vexus, Cupreo-purpurascens, nitidus, capite summo et prothorace antice basique viridi vage tinctis, elytris sutura et lineis flexuosis viridibus ; capite sat dense, antice densius punetato, utrinque antice oblique im- presso, labro truncato, dense punclato ; antennis fuscis, nitidis, medium prothoracis vix attingentibus, articulis à ultimis gradatim latioribus, punctatis, 9° 10°que transversis, 11° longiore, apice rotundato ; protho- race transverso, lateribus fere rectis, antice rotundatis, basi obliquatis. angulis posticis obtusis, anticis rotundatis, dorso undique marginato, sat dense punctato, paulo inæquali; scutello minuto, triangulari, lævi; elytris ovatis, medio paulo ampliatis, postice valde declivibus, apice obtusis, dorso substriato-punctatis, punetis grossis, apicem versus haud obliteratis, intervallis convexiusculis, subtilissime punctatis, externis magis convexis; subtus cum pedibus fuscus, vage ænescens, nitidus, prosterno valde canaliculato, abdomine punctulato, lateribus subtiliter striolato, femoribus anticis subtus dente valdo acuto armatis, tibiis levi- ter curvatis. — Tonkin. La grosse ponctuation des élytres et la petite taille distinguent cette espèce de ses congénères. HETEROTARSUS PUSTULIFER. — Long. 10 mill. — Oblongus, modice convexus, niger, supra subopacus, subtus cum pedibus nitidus, elviris nitido-tuberosis ; capite dense punctato-ruguloso, inter oculos sat fortiter impresso; antennis gracilibus, fuscis, fuliginoso-pubescentibus, arti- culis 4 ultimis paulo latioribus, opacis, articulo 3° duobus sequentibus æquali; prothorace elytris angustiore, transverso, basi et antice æqua- liter angustato, lateribus medio obtusissime angulatis, angulis omnibus acutis, margine postico ante angulos sinuato, dorso sat subtiliter densis- 302 L. FAIRMAIRE. sine punctulato-rugosulo; scutello obtuso, dense punctulato, nitidulo ; elytris ovatulis, post medium leviter ampliatis, apice conjunctim obtuse rotundatis, striatis, striis subtilissime punctatis, postice haud obsoles- centibus, intervallis alutaceis, interrupto-costatis, aut tuberculis oblongis aut ovatis, nitidis, interdum sat elongatis obsitis, sutura et costula præ- scutellari nitidis ; prosterno rugoso, subopaco, metasterno medio subti- liter strigosulo, metapleuris et abdomine dense punctatis, pedibus punc- tatis. — Tonkin (de Beauchène). La sculpture des élytres est très remarquable et rappelle celle du Bo- litophagus interruptus ; pour le corselet, cet insecte se rapproche beau- coup de VA. carinula, de la Chine et du Japon, dont les élytres ont des côtes non interrompues. HeLops (LAMPEROS) ASPERIPENNIS. — Long. 41 mill. — Oblongus, sub- parallelus, modice convexus, æneus, nitidus, capite prothoraceque paulo minus nitidis; capite subtiliter densissime punctato, antice truncato el utrinque leviter impresso; antennis basin prothoracis paulo superan- tibus, ænescenti-piceis, articulo 3° modice elongato, duabus ultimis præ- cedentibus haud brevioribus ; prothorace transverso, elvtris angustiore, antice et postice æqualiter angustato, lateribus medio obtusissime angu- latis, angulis oinnibus fere similiter rectis, dorso dense punctato, fere strigosulo, pestice utrinque oblique impresso; scutello sat lato, apice obtuse angulato, subtilissime punctulato ; elytris oblongo-elongatis, fere parallelis, post medium vix sensim ampliatis, postea angustatis, apice obtusis, dorso striatis, striis lævibus, intervallis convexiusculis, sat sub- tiliter sat dense punctatis, laxe tuberculatis ; subtus infuscatus, sat sub- tiliter dense punctato -asperulus. — Tonkin (de Beauchêne). La sculpture des élytres rappelle celle de l’Helops congener et distingue cette espèce de l'H. brunneus Mars., du Japon. AMARYGMUS CUPREO-FOSSUS. — Long. 9 mill. — Ovatus, convexus, æneus, valde nitidus, capite prothoraceque paulo cærulescentibus, ely- tris punctis cupreis seriatis ; capite subtilissime dense punctulato, oculis approximatis, antennis gracilibus, fusco-piceis, basi cum palpis piceis, articulo 3° duobus segmentibus conjunctis fere æquali; prothorace transverso, elvtris angustiore, antice valde angustato, margine postico medio obtusissime lobato et utrinque leviter sinuato, dorso dense sat subtiliter punctato; elytris ovatis, medio convexis, punetis sat grossis cupreis seriatim impressis, intervallis sat subtiliter dense punctatis ; Coléoptères de l’'Indo-Chine. 363 subtus fuscus, nitidus, pectore subtiliter asperulo, abdomine sat dense sat subtiliter punctato-asperulo, coxis rulo-piceis, prosterno inter coxas utrinque elevato, metasterno rugosulo. — Tonkin (de Beauchène). Cette espèce est, je crois, la première du genre qui soit signalée dans lIndo-Chine ; elle se distingue par la sculpture des élytres qui offrent des séries de gros points enfoncés, cuivreux, ce qui la rapproche de l'A. Hasseltii Fairm., de Sumatra ; mais, chez ce dernier, les points des élytres sont moins gros et un peu violacés, tandis qu'ici ils sont gros, vio- lacés au fond, mais entourés d’un anneau Cuivreux, leurs intervalles sont assez densément ponctués et les externes ne sont pas relevés à l'extrémité ; les antennes sont plus grèles, insensiblement épaissies vers l'extrémité et le quatrième segment ventral n’est pas profondément sillonné en travers ; enfin le prosternum n’est nullement sillonné entre les hanches et les bords sont un peu relevés. PLESIOPHTHALMUS ARMICRUS. — Long. 16 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, æneo-metallicus, nitidus, antennis tarsisque æneo- fuscis ; capite dense punctato, antice fulvo-piloso, oculis approximatis, supra obtuse angulatis, labro fusco, piloso ; antennis gracilibus, medium corporis haud atiingentibus, articulis apicém versus paulo brevioribus, vix crassioribus ; prothorace elytris angustiore, transverso, antice an- gustato, antice et lateribus evidenter, basi obsolete marginato, dorso dense punctaio, basi medio obsolete impressiusculo ; scutello breviter ogivali, subtiliter punctato ; elytris oblongo-ovatis, apice obluse acumi- hatis, ad humeros rotundatis, medio elevatis, dorso fortiter striato- punctatis, punctis basi grossis, postice minoribus, intervallis paulo con- vexis, obsolete punctatis ; subtus æ&neo-subauraius, subtiliter punctatus, prosterno inter coxas sat angusto, arcuato, sulcato et infra sat acuto, mesosterno valde excavato, triangulariter exciso, processu intercoxali triangulari, parum acuto, pedibus punctatis, femoribus anticis subtus dilatatis et dente acuto armatis, tarsis subtus pilosis, — Tonkin (de Beauchêne). Diffère de ses congénères par sa forme plus courte, plus convexe, et surtout par ses fémurs antérieurs plus larges, armés d’une épine aiguë. C’est du P. sericeifrons que cette espèce se rapprocherait le plus. Elle est la première signalée en dehors de la Chine, du Japon et de la Corée. 1. STRONGYLIUM MOROSUM. — Long. 9 mill, — Elongatuim, subparalle- 364 L. FAIRMAIRE. lum, valde convexum, fuscum, parum nitidum, Capite prothoraceque mipus nitidis; capite dense punctato, oculis magnis, antice valde ap- proximatis, clypeo ante oculos profunde transversim sulcato; antennis fractis ; prothorace transverso, elytris angustiore, capite vix latiore, dense puuctato, lateribus rotundato, basi transversim breviter depresso; scutello ogivali, punctulato ; elytris ad humeros rotundatim angulatis, apice obtusis, dorso late sulcatis, sulcis fortiter crenatis, intervallis cari- natis, lævibus; subtus cærulescens, lateribus punctato; pedibus sat sracilibus, punctatis. — Cochinchine. 2, STRONGYLIUM SERRICORNE. — Long. 13 mill. — KElongatum, sub- parallelum, valde convexum, nigro-fuscum, nitidum, capite prothora- ceque subopacis; capite dense sat subtiliter punctato, inter oculos loveolato, his antice fere contiguis, clypeo ante oculos sat subtiliter transversim Carinulato ; antennis medium corporis paulo superantibus, fuscis opacis, articulis 3 primis gracilibus, nitidus, ceteris oblongo- triangularibus, apice intus angulatis, ultimo oblongo, precedenti paulo angustiore, 2 primis brevibus, 3° sequenti æquali; prothorace elytris valde angustiore, transversim subquadrato, lateribus vix arcuatis, ante angulos posticos vix sinuatis, his acutiusculis, dorso densissime punc- lato, fere ruguloso, linea longitudinali media vix distincta ; scutello wiangulari, vix distincte punctulaio; elvtris ad humeros sat angulatis, apice obtusis, dorso punctato-striatis, intervallis sat convexis, subtilis- sime vix perspicue punctulatis, suturam versus paulo latioribus ; subtus cum pedibus fere nitidius, pectore medio fere lævi, lateribus sat fortiter punctato, abdomine subtiliter punctulato, pedibus gracilibus punctatis. — Cochinchine. Ressemble assez au précédent; mais plus grand, avec les veux plus rapprochés en avant, presque contigus, et les élytres à stries plus étroites, avec les intervalles bien plus larges et bien moins convexes. MacrATRIA PALLIPES Motsch. — Long. 6 mill. — Elongata, subcylin- drica, fusco-brunnea, parum nitida, fulvo-pubescens, antennis, palpis pedibusque testaceo-fulvis, tibiis paulo obscurioribus; capite subro- tundo, fere lævi, saummo medio suleatulo ; antennis basin prothoracis vix attingeutibus, articulis 3 ultimis longioribus ; prothorace ovato, con- vexo, capite latiore, lateribus ante basin leviter sinuato, basi leviter marginata, angulis posticis obtusis, dorso sat subtiliter dense asperulo ; scutello minuto, apice obtuso; elytris prothoracis basi fere duplo latio- Coleoptères de l’'Indo-Chine. 369 ribus, elongatis, apice rotundatis, ad humeros sat rotundatis, dense sat subtiliter ruguloso-punctatis, obsolete elevato-lineatis, lineis apice obli- teratis ; pedibus sat validis. — Tonkin (de Beauchène). Sauf la taille, je ne puis trouver de différences entre les individus provenant du Tonkin et l'espèce de Ceylan décrite par Motschulsky. CASNONIDEA TERMINATA. — Long. 8 mill. — Oblonga, sat convexa, rufo-testacea, nitida, capite, elytrorum macula apicali pedibus æneo- uigris, femoribus (apice excepto) rufo-testaceis, antennis fuscis opacis ; capite inter oculos punctato, antice transversim impresso, cum oculis prothorace haud sensim latiore, basi valde constricto ; antennis sat vali- dis, medium corporis haud attingentibus, articulis intermediis subser- ratis, ultimis elongatis, ultimo longiore, præcedenti vix dimidio longiore ; prothorace elytris dimidio angustiore, latitudine haud latiore, angulis anticis valde rotundato, lateribus ante basin breviter sinuato, dorso for- titer parum dense puncCtato, basi fortiter marginato; scutello lævi, apice obtuso ; elytris oblongis, post medium leviter ampliatis, apice obtusis, ad humeros sat angulatis, dorso fortiter crenato-striatis, striis apice de- crescentibus, intervallis convexiusculis, basi magis elevatis, punctis distantibus impressis; pedibus sat gracilibus, fulvo-pilosis. — Tonkin (de Beauchêne). Ressemble assez à la C. nucea Fairm., de Sumatra, mais un peu plus grande, avec une tache apicale aux élytres, le dernier article des an- tennes beaucoup plus court, le corselet à ponctuation forte, peu serrée, mais répandue sur toute la surface. Ressemble surtout à l’atriceps Fairm.; mais plus grande, avec la tête glabre, la bouche noire, le dernier article des antennes bien plus court, les élytres sensiblement élargies après le milieu et les pattes presque entièrement brunes. C’est la première espèce de ce genre que l’on trouve sur le continent ; toutes les autres sont propres aux îles de la Sonde, à Sumatra notam- ment. On trouve à Célèbes l'espèce suivante : CASNONIDEA ATRICAPILLA. — Long. 9 mill. — Magis convexa, flavo- fulva, nitida, capite nigro, femoribus apice late fuscis, ahdomine apice fusco; capite vix punctato, antennis basi fulvis, apice infuscatis, graci- libus, articulo ultimo 4 præcedentibus conjunctis æquali ; prothorace ad (1888) 25 366 L. FAIRMAIR&. angulos anticos minus rotundato, dorso minus fortiter punctato ; elytris elongatis, subparallelis, crenato-striatis, striis apice lævibus, intervallis convexiusculis, lævibus; subtus lateribus punctata. — Kandavi (Bec- cari). Diffère de l’atriceps par les élytres unicolores, le corselet moins ar- rondi aux angles antérieurs, la tête glabre, les antennes fauves à la base et les pattes fauves, sauf l'extrémité des fémurs. Zonrris DozLei. — Long. 40 mill. — Oblonga, postice paulo ampliata, convexa, r'ufo-testacea, nitida, elytris antennisque (basi excepta) fuscis, tarsis apice paulo obscurioribus, prothorace medio paulo infuscato ; capite elongato, parce punctato, inter oculos paulo rugosulo, fronte foveola minuta signata, mandibulis apice fuscis; antennis validiusculis, elytrorum medium paulo superantibus, apicem versus paulo latioribus articulo 2° minuto, 3 Aoque æqualibus; prothorace oblongo, elytris di- midio angustiore, antice tantum et leviter attenuato, basi marginato, laxe sat tenuiter punctato, medio linea subimpressa signato et basi im- presso; scutelio dense punctato, paulo depressis, marginibus elevatis ; elytris postice ampliatis, apice rotundatis, dense basi fortiter, postice subtilius punctatis, sutura et utrinque lineolis 2 leviter elevatis; subtus densissime subtiliter punctato, abdominis segmentis 2, 3, 4 medio fovea sat profunda impressis. — Tonkin. Ce Zonitis est remarquable par ses élytres un peu élargies en arrière comme quelques espèces australiennes. RHINONGUS PYRRHOPUS Boh. — Long. 2 1/2 mill. —Breviter ovatus, valde convexus, Castaneus, prothorace capiteque plus minusve infuscatis, mo- dice nitidus, setulis squamosulis albidis parum dense birtulus, in capite densius, macula scutellari albida ovata, antennis pedibusque rufs aut rufo-castaneis et his basi dilutioribus, antennarum clava apice infuscata ; rostro Crasso, vix arcuato, basi leviter angustiore, capite punctato, an- tennis sat gracilibus, scapo oculos attingente, clava ovata; prothorace elytris angustiore, transverso, a basi antice angustato, margine postico medio obtusissime angulato, dorso grosse, dense ac prolunde punctato, intervallis angustis rugulosis, linea media obsolete impressa, dorso utrinque medio {viter angustato, lateribus paulo densius albido-pilosis ; elyitis brevibus, medio ampliatis, apice abrupte rotundatis, dorso for- titer punetato-striatis, intervallis convexiusculis, rugoso-punctatis, striis suturalibus ad scutellum convergentibus ; pygidio fusco, dense punc- D A de mé hd és mm en Coléoptères de l’'Indo-Chine. 307 tato ; subtus fuscus, albo-setosus, femoribus subclavatis, tarsorum arti- culo ultimo fusco. — Tonkin (de Beauchêne). La dispersion de cet insecte est fort curieuse : il se trouve en Cali- fornie, en Pensylvanie, dans lAmur, et le voici au Tonkin, ASTYCUS FLAVOVITTATUS Pasc., Cist. Entom., 1882, 188. — Long. 41 à 13 mill. — Oblongus, convexus, fuscus, squamulis læte viridibus, auri- chalceis mixtis vestitus, elytris vitta dorsali lata et vitta submarginali apice late confluentibus squamulis auro-viridibus aut aurosis vestitis ; capite rostroque dense punctulatis et medio fortiter sulcatis, antennis fuscis, clava oblongo-acuminata, pubescente, opaca ; prothorace longitu- dine parum latiore, lateribus sat fortiter rotundatis, antice angustiore, dorso sat dense granulato ; elytris ad humeros sat angulatim rotundatis, postice atienuatis, apice breviter productis, dorso fortiter crenato-stria- iis, sed striis in vittis aurosis minus distinctis et minus punctatis, inter- vallis 2 primis sat convexis; subtus paulo pallidior, granulis fuscis minutis sperontus, pedibus anticis paulo majoribus. — Tonkin (de Beau- chêne). Ce joli Curculionide est remarquable par sa coloration d’un vert gai, métallique, avec deux bandes d’un vert doré pâle sur chaque élytre ; ces bandes sont parfois d’un roux brillant. Il ressemble assez au lateralis, mais le corselet est bien plus fortement arrondi sur les côtés, les élytres ont les épaules plus marquées et leur extrémité forme une courte pointe comme chez les Chlorophanus. 1. CORIGETUS MANDARINUS. — Long, 5 à 6 mill. — Oblongus, con- vexus, squamulis minutis pallide viridibus aut fulvido-viridulis dense vestitus ; Capite rostroque parce punctatis, hoc medio et lateribus tenuiter carinulato, apice dilatato et late exciso, antennis parum gracilibus, pi- ceis, pallido setulosis, scapo levissime arcuato, prothoracis marginem paulo superante, funiculi articulis 2 primis elongatis, 2 longiore, clava sat acuminala ; prothorace trapeziformi, elytris paulo angustiore, basi profunde et late bisinuato, lobo intermedio triangulari, angulis posticis paulo obtusis, dorso utrinque levissime impresso, punctis denudatis sat dense sparsuto ; scutello minutissimo ; elytris ovatis, ad humeros obli- quatis, postice haud ampliatis, apice separatim obtuse angulatis, dorso setulis pallidis subtilibus, brevibus dense vestitis, sat subtiliter striato- punctatis, striis apice profundioribus, intervallis planis, punctis denu- datis minutis sparsutis ; subtus cum pedibus similiter vestitus, densius 308 L. FAIRMAIRE. punctatus, femoribus omnibus modice inflatis, ante apicem subtus emar- ginatis et denticulo brevi armatis. — Tonkin (Laligant). La coloration est variable : sur l’un des deux individus elle est d’un vert clair, sur l’autre d’un verdâtre un peu fauve, clair. Cette espèce ressemble au sellatocollis Faust, du Turkestan; mais le corselet est moins étroit, avec les côtés plus droits, le deuxième article du funicule est un peu, mais distinctement, plus long que le premier, le lobe médian du corselet est plus triangulaire, plus pointu, les angles postérieurs sont plus obtus, l’écusson est plus petit et tous les fémurs sont munis en dessous d’une très petite dent. 2. CORIGETUS LIMBALIS. — Long. 10 mill. — Oblongus, sat fortiter convexus, fuscus, squamulis minutis dense vestitus, fere opacus, squa- lide et fumato-virescens, sutura anguste et corporis lateribus dilute virescentibus ; capite rostroque strigosulis, hoc lato, capite haud angus- tiore, utrinque subtiliter costulato, apice profunde et acute exciso, antennis fuscis, pallido pilosis, clava acuminata, funiculi articulis 2 pri- mis subæqualibus, scapo leviter arcuato ; prothorace transverso, elytris sensim angustiore, antice angustato, lateribus fere rectis, margine pos- tico utrinque late leviter sinuato, medio rotundato, angulis posticis fere rectis, dorso sat fortiter sat dense punctato; scutello majore, truncato ; elytris ad humeros sat rotundatis, postice vix ampliatis, dorso substriato- punctatis, striis postice profundioribus, intervallis planis, dense punc- tato-asperulis, breviter dense fulvo-pubescentibus ; subtus griseo-vires- cens, sat dense asperulo-punctatus, setosulus, femoribus sat clavatis, subtus apice emarginatis et denticulo minutissimo munitis. — Tonkin. Ressemble un peu au C. turkestunicus Faust, de Fergana, mais plus erand, plus oblong, avec le rostre plus profondément échancré, les an- tennes plus grêles, le corselet moins rétréci en avant, encore plus fai- blement bisinué au bord postérieur, l’écusson plus tronqué et les élytres plus allongées, moins convexes, plus arrondies à l'extrémité ; la colora- tion est aussi différente. 3. CORIGETUS IGNARUS Faust. — Se retrouve aussi au Tonkin (Lali- gant). D EUGNATHUS ELEGANS. — Long. 6 à 8 mill. — Oblongus, valde con- vexus, brunneo-piceus, squamulis griseis aut fulvo-griseis sparsutus, capite medio densius, prothorace his squamulis densatis trivittato, ely- Coléoptères de l'Indo-Chine. 369 tris vitta obliqua, ab humero suturam versus leviter intus arcuata et vitta communi post medium transversa, ad marginem antice dilatata similiter densatis, sutura et vittulis posticalibus interdum pallido-squa- mosulis; capite punctato, rostro basi medio breviter sulcato, antennis gracilibus, clava fusiformi, elongata, funiculi articulo 4° apice crassiore ; prothorace elytris fere dimidio angustiore, longitudine vix latiore, medio rotundato-ampliato, basi et apice æqualiter constricto ; elytris sat brevi- bus, ad humeros angulatis, post medium vix &, sensim $ ampliatis, apice obtuse rotundatis et paulo marginatis, dorso grosse substriato- punctatis, striis postice profundis, intervallis planiuseulis ; subtus setulis fulvo-griseis crassiusculis dense vestitus, pedibus squamosulis, fulvo- griseo pilosis, pedibus anticis longioribus, femoribus valde clavatis. — Tonkin (de Beauchêne). ARHINES FRENATUS. — Long. 7 à 9 mill. — Oblongus, convexus, fusco- niger, squamulis pallide viridibus dense vestitus, punctis denudatis rarius sparsutus, prothorace vittis 2 latis denudatis signato, elytris pilis nigris longe ac dense hirtis ; capite rostroque parcius squamosis, strigo- sulis, hoc medio carinulato, illo summo punctulato et inter oculos foveo- lato, his prominulis; antennis gracilibus, piceis, pubescentibus, scapo gracili, apice paulo crassiore, funiculi articulis 2 primis elongatis, æqua- libus ; prothorace elytris valde angustiore, antice angustato, lateribus postice rotundatis, dorso grosse ac profonde parum dense punctato ; elvtris oblongis, ad humeros angulatis, post medium angustatis, apice breviter mucronatis, dorso sat subtiliter striato-punctatis, punctis pos- tice obsolescentibus, intervallis planis, punctis piligeris laxe seriatis ; subtus virescenti aut fulvescenti-pubescens, pedibus nitidis, pilosis, femoribus clavatis, anterioribus crassioribus et intus denticulo minuto armatis. — Tonkin (de Beauchène et Laligant). Distinct de ses congénères par sa coloration, sa villosité et ses fémurs antérieurs munis en dessous d'un petit denticule. CERESIUM LEUCOSTICTUM White, Catal. Long., I, 245, pl. vi, fig. 1. — Long. 10 4/2 mill. — Elongatum, convexum, fusco-piceum, modice ni- tidum, griseo-fulvo-pilosum, elvtris ad suturam anguste piceo-rufescen- tibus; scutello, maculis 2 post scutellum, utrinque medio maculis 3 triangulariter dispositis et ante apicem maculis 2 transversim conjunctis, prothorace utrinque punctis 3 (intermedio jere obsoleto) albido-pubes- centibus, antennis pedibusque testaceo-piceis ; capite brevi, rugosulo- punctato, inter antennas sulcatulo; antennis corpore paulo longioribus, 370 L. FAIRMAIRE. sat gracilibus, articulo 4° rugoso, 3° quarto longiore et 5° æquali, arti- culis 7, 8, 9 leviter sulcatulis; prothorace elytris angustiore, latitu- dine longiore, antice et basi fere æqualiter angustato, lateribus leviter arcuatis, basi et antice similiter constrictis, dorso fortiter et subtrans- versim rugoso, Costula media longitudinali lævi, antice præsertim et basi abbreviata punctis lateralibus albis impressis ; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, post medium attenuatis, apice truncatis, sed extus rotundatis, basi sat fortiter sat dense punctatis, disco ante medium im- pressiusculis, a medio postice subtilius punctato-asperulo ; pectore et abdominis lateribus albido-punetatis, metapleuris albidis, femoribus cla- vatis, genubus infuscatis. L’écusson est couvert d’une fine pubescence blanchâtre, et un peu derrière se trouvent deux points semblables à peine séparés par la su- ture. Sur le corselet, les deux points latéraux postérieurs sont parfois réunis et forment une courte ligne longitudinale, d’après la description de White. Cette espèce a été indiquée primitivement de l'Inde orientale; elle à été retrouvée au Tonkin par M. de Beauchône. OLENECAMPTUS COMPRESSIPES. — Long. 21 mill. — Elongatus, parum convexus, dilute piceo-rufescens, pube subtilissima grisescente vestitus, maculis et vittis ochraceo-flavis dense pubescentibus variegatus; capite antice laxe asperato et fulvido-pubescens, oculis intus ochraceo-flavo marginatis et postice maculis 2 ochraceo-flavis, summo alutaceo, medio tenuiter sulcatulo, basi utrinque macula minuta simili signato; mandi- dibulis apice fuscis, politis, basi macula simili signatis, labro rufescente ; antennis Corpore fere dimidio longioribus, piceo-rufescentibus, apice paulo obscurioribus, articulis 2 primis infuscatis, primis 4 asperatis, 3° valde elongato; prothorace elytris angustiore, latitudine plus dimidio longiore, subcylindrico, ante basin leviter ampliato, basi paulo cons- tricto, dorso transversim subtilissime dense plicatulo, medio linea lævi, postice impressa, antice lineolis 2 et inter eas macula obsoleta, basi ma- culis 2 minutis ochraceo-flavis ; scutello ochraceo-flavo; elytris paral- lelis, apice truncatulis, basi utrinque ad suturam vitta longitudinali ante medium attenuata, postice maculis minutis, ante apicem macula oblonga paulo majore indicata, disco medio vittula brevi, versus hume- rum punctis indicata, postice macula oblonga ochraceo-flavis, et ad marginem externum maculis minutis dense seriatis pallidius flavidis, dorso dense punctatis, punctis apice tantum minoribus ; subtus fuscus, similiter pubescens, pectoris et abdominis lateribus vitta sat lata fulvida Coléoptères de l'Indo-Chine. 57| ornatis, hac vitta in abdomine brunneo maculata; pedibus compressis femoribus laminatis, anterioribus basi abrupte angulatis, tibiis anterio- ribus intus subtiliter denticulatis, apice arcuatis, ceteris paulo longio- ribus, femoribus intermediis basi abrupte angustatis, posticis rectis. — Cambodge (coll. du Muséum). Semble voisin de lO. strigosus Pasc., d’Arou et d’Amboine, à raison du dessin des élytres; mais la conformation des pattes est très remar- quable, les taches de la tête et du corselet sont très différentes, ainsi que la coloration du dessous du corps. 4. HippopsiS TENUEVITTATA. — Long. 12 mill. — Elongata, postice magis attenuala, magis Convexa, fusca, parum nitida, capite postice prothoraceque pube subtili squalide grisea vestitis, hoc vittis 5 angustis dense squalido-griseis, elvtris fere denudatis, sutura cum scutello et utrinque vittis 3 dense squalido-griseo vittatis, vitta 1° angustissima ; capite medio striato, saummo lineolis 2 paulo elevatis vage signato, post oculos densius pubescente ; antennis gracilibus, corpore duplo longio- ribus, usque ad medium subtus longe sat dense ciliatis, articulo 4° crasso, leviter arcuato, basin prothoracis haud attingente, 3° leviter arcuato, 4° 5°que basi griseo-pubescentibus ; prothorace elytris angus- tiore, latitudine haud longiore, basi leviter constricto, lateribus paulo undulatis, basi obsolete transyersim sulcatulo, dorso parce punctato, pube transversim disposita ; scutello sat lato, fere truncato; elytris pos- tice angustatis, apice rotundato-truncatis, dorso fortiter sat dense punc- tatis, punctis postice obsolescentibus ; subtus subtiliter cinereo-pubes- cens, lateribus densissime pubescentibus et in abdomine intus vitta obscura nitidiore comitatis ; pedibus brevibus, femoribus sat valiäis. — Cochinchine (Morice). Cet insecte ressemble beaucoup à PH. quadricollis Fairm., de Mahé ; mais il est plus petit, les élytres sont plus courtes, avec l'extrémité fai- blement tronquée, non échancrée ; le corselet est un peu plus court, avec les côtés plus ondulés ; les 4°* et 3 articles des antennes sont légèrement arqués. Cette espèce diffère des vrais Hippopsis en ce que le lobe inférieur des yeux est plus grand et que le premier article des antennes n’atteint pas la base du corselet. Il en est de même pour la suivante ainsi que pour VI. quadricollis. 2. HippopsiS TONKINEA. — Long. 12 mill. — Elongata subparallela, postice tantum angustata, sat convexa, brunnea, parum nitida, pube 372 L. FAIRMAIRE. subtili ferruginea rarius obsita, prothorace vittis 5, elytris sutura el utrinque vittis 3 dense ferrugineo-pubescentibus, intervallo tertio medio lineola angusta ferruginea sat breviter signato; capite fortiter punctato, dense ferrugineo-pubescente, summo medio lineolis 2 brevibus, elevatis, nitidis fuscis signato, inter antennas striato ; his corpore fere duplo lon- gioribus, gracilibus, subtus usque ad medium sat longe parum dense ciliatis, articulo 4° elongato, sed basin prothoracis haud attingente, recto, dense punctulato; prothorace elytris angustiore, fere quadrato, latitu- dine paulo longiore, lateribus fere rectis, basi transversim fortiter sul- cato, dorso sat laxe punctato; scutello fere truncato, punctulo denudato signato ; elytris elongatis, post medium attenuatis, apice truncato-sinua- tis, sat fortiter sat dense punctatis; subtus dense subtiliter ferrugineo- pubescens, lateribus densius pubescentibus, pedibus brevibus, femoribus sat crassis. — Tonkin (de Beauchêne). Ressemble assez à la précédente espèce, mais plus étroite, avec les élytres plus longues, à bandes plus roussâtres, la bande externe recou- vrant tout le bord marginal, et l'extrémité est assez fortement échancrée ; les 4° et 3 articles des antennes ne sont pas arqués; le corselet est moins court, à côtés droits, parallèles. TETRAGLENES INSIGNIS Newm. et EUCOMATOCERA virrATA White. — Ces deux curieux Longicornes, qui se trouvent dans l’Assam et le Laos, ont été rapportés du Tonkin par M. de Beauchène. AORIA NIGRIPES Baly. — Long. 4 1/2 mill. — Breviter ovata, valde convexa, tota fusco-picea, dense cinereo-pubescens, parum nitida, an- tennis piceis, basi rufo-piceis; capite subtiliter punctulato, summo obsolete sulcatulo; prothorace elytris valde angustiore, valde convexo, antice angustato, margine postico medio paulo obtuse lobato, dorso dense punctato; scutello triangulari, acuto ; elytris ad humeros angulatis, apice rotundatis, dorso dense punctatis, obsolete lineatis; subtus alu- tacea, pedibus magis fuscis. — Tonkin (Laligant). Trouvé originaire- ment à Hongkong. CHRYSOMELA TONKINEA. — Long. 7 mill. — Ovata, modice convexa, viridi-ærea, metallica; capite plicatulo, vertice medio sulcato, sutura clypeali sat profunda ; prothorace brevi, elytris paulo angustiore, late- ribus antice rotundatis, angulis acutis, margine postico utrinque late sinuato, angulis rectis, dorso polito, punctis aliquot postice rarissimis, antice paulo densioribus, lateribus anguste et parum inerassato, intus Coléoptères de l’'Indo-Chine. 373 punctato-carioso, haud impresso; scutello ovato, basi truncato, levi; elytris ovatis, medio haud sensim ampliatis, apice modice declivibus et paulo obtuse rotundatis, dorso politis et punctis fere foveatis sat irregu- lariter geminatim seriatis ; subtus cum pedibus fusco-metallescens, me- tapleuris haud punctatis. — Hanoï (Aubert). Cette Chrysomèle ressemble à la C. foveo-punctata Fairm., du Yun- nam; mais elle est moins convexe, un peu moins courte, d’une colo- ration différente ; en outre, le vertex est sillonné au milieu, les côtés du corselet sont moins épaissis, plus étroits, non déprimés en dedans ; chez la foveo-punctata, cette dépression forme presque un sillon à la base; les élytres sont moins arrondies, les points des séries sont un peu plus plus petits et plus nombreux. Elle paraît voisine de la C. Grutii, de Rangoon; mais cette dernière est d’un cuivreux brillant, le disque du corselet est parsemé de gros points et les lignes de points sur les élytres sont confuses en avant. PAROPSIDES NIGRO-SPARSUS. — Long. 7 à 8 mill. — Breviter ovatus, valde convexus, castaneo-ruber, sat nitidus, prothoracis macula antero- media, postice obliterata, scutello elytris utrinque maculis sex nigris, 1* basali, 2° 3*que transversim ante medium, 4* ÿ*que ante apicem, interna communi, et 6* apicali communi; capite punctulato antice den- sius, sutura clypeali angulati; antennis prothoracis basin parum supe- rantibus, apice sat clavatis; prothorace valde transverso, longitudine fere triplo latiore, antice paulo angustato, dorso dense punctato, ad latera fortiter ac rugose ; scutello polito ; elytris sat brevibus, basi trun- catis, postice haud sensim ampliatis, apice late rotundatis, dense sat fortiter punctatis, callo humerali lævi; pectore paulo infuscato, lateribus jortiter punctato, abdomine lævi, nitidiore, lateribus fortiter punctato ; prosterno inter Coxas sat angusto, post Ccoxas dilatato, mesosterno inter coxas brevissimo et arcuatim emarginato; tibiis extus ante apicem sat acute angulatis, unguibus intus basi angulato-lobatis. — Tonkin (de Beauchêne). Cet insecte s'éloigne un peu de ses congénères par la conformation de la poitrine, le mésosternum étant échancré en arc au lieu d’être saillant, et les tibias étant armés, sur leur tranche interne et avant l’extrémité, d'une dent triangulaire assez aiguë. L’appendice des crochets est en forme de lobe angulé. La forme est bien celle du P. hieroglyphicus. Le genre Paropsides n’était encore connu que de la Daourie et des environs de Pékin; mais une autre espèce, du Kiukiang, a été récem- 374 L. FAIRMAIRE. ment décrite par M. Jacoby : P. nigro-fasciatus. La coloration est ana- logue à celle de notre espèce ; l’'appendice des crochets est très long, ADORIUM SUBHEMISPHÆRICUM Guér. — Cette grande espèce, d’un fauve jaunâtre uniforme, avec une tache noire de chaque côté du métaster- num et d’autres plus petites sur les côtés de labdomen, se trouve à Java. Un individu provenant du Tonkin m'a été donné par M. l'abbé Umhang. CNEORANE RUFO-CÆRULEA. — Long. 4 1/2 à 5 mill. — Ovata, postice leviter ampliata, convexa, nitida, capite prothoraceque rufis, elytris cærulescentibus, antennis fuscis, articulo 4° rufo, subtus rufo-castanea, abdomine pedibusque fuscatis, femoribus 4 anticis et posterioribus basi rufo-castaneis ; capite lævi, inter oculos transversim striato et plagulis 2 paulo transversis, leviter elevatis ; antennis gracilibus, medium corporis paulo superantibus, articulis 3-11 subæqualibus, ultimo acuminato ; pro- thorace longitudine duplo latiore, elytris paulo angustiore, antice fortiter angustato, lateribus paulo rotundatis, angulis anticis lobato-productis, lobe obtuso et puncto impresso, basi marginata et utrinque subtiliter ac breviter striolata, angulis posticis obtusis sed apice acutiusculis, dorso subtilissime punctulato ; scutello triangulari, apice obtuso, rufo, subti- lissime punetulato; elytris medio paulo ampliatis, dense sat subtiliter lineato-punctatis, humeris convexis, lævibus intus impressis; subtus fere lævis, abdomine dense punctulato. — Tonkin, Lien-Son (de Beau- chêne). Ressemble beaucoup à la variété bleue du C. elegans ; mais plus petit, avec le 3° article des antennes égal au 4°, le corselet légèrement arrondi sur les côtés et non presque angulé, et les élytres à lignes de points serrées et assez régulières, MENIPPUS CANELLINUS. — Long, 6 1/2 à 9 mill, — Ovatus, convexus, supra testaceo-fulvus, parum nitidus, pube sericea pallide fulva dense vestitus, subtus cum pedibus piceus, pubescens, femorum basi et coxis piceo-rufescentibus, antennis umbrino-fulvis, mandibulis apice nigris, nitidissimis; capite subtiliter densissime rugulosus punctato, medio sulcato, labro lato, nitidiore; antennis validiusculis, medium corporis attingentibus, articulo 2° breviore, 3° 4°que æqualibus ; prothorace brevi, longitudine triplo latiore, elytris paulo angustiore, antice angustato ; iateribus arcuatis, angulis anticis acutiusculis, margine postico ante angulos obliquato, his obtusis, dorso densissime subtiliter punetulato ; Coléoptères de l’'Indo-Chine. 379 punctis majoribus parum dense immixtis, ad Jatera densioribus, paulo rugosulis, medio oblonge et utrinque oblique leviter impresso; scutello subquadrato, truncato, subtilissime punctulato; elytris ad humeros sat rotundatis, medio vix ampliatis, apice conjunctim rotundatis, dorso den- sissime subtiliter punctulato, punctis majoribus sat dense immixüs ; subtus subtilissime alutaceus, longius pubescens. — Tonkin (de Beau- chêne). Cet insecte présente les caractères du genre Menippus : les cavités cotyloïdes antérieures fermées, les 3° et 4° articles des antennes égaux, les crochets des tarses bifides, un peu inégalement, le repli épipleural un peu concave, ne finissant que vers les trois quarts de la longueur des élytres. Seulement les bords latéraux du corselet ne sont pas ondu- lés ; le prosternum est extrêmement étroit et sépare à peine les hanches antérieures, le mésosternum est presque vertical, le métastérnum, très étroit, forme en avant une pointe un peu redressée et mousse ; la saillie intercoxale est assez étroite et assez aiguë. HANOIA, nov. gen. Ce nouveau genre est très voisin du genre Downesia; mais il en dif- fère par la conformation des antennes, qui, au lieu d’être courtes, formées d'articles joints hermétiquement, sont assez allongées et com- posées d'articles bien distincts, les six premiers à peu près d’égale lon- oueur, les cinq derniers un peu plus longs, le dernier encore plus long, un peu acuminé ; en outre, le 3° article des tarses est moins longuement bilobé, le 4°, plus gros et plus court, dépassant à peine les lobes du 3°, Du reste, le faciès est le même. H. AuBerTI. — Long. à 1/2 mill. — Elongata, subparallela, parum convexa, rufa, nitida, elytris, antennis tarsisque cærulescenti-nigris ; capite punctulato, oculis magnis, ovatis; antennis sat gracilibus, subcy- lindricis, apicem versus vix sensim crassioribus, basin prothoracis superantibus ; prothorace quadrato, elytris paulo angustiore, lateribus medio leviter obtuse sinuatis, marginatis, angulis anticis sat rectis, dorso subtiliter laxe punctato, ad latera medio impresso, margine pos- tico medio late rotundato-lobato et depresso, intus transversim sulca- tulo; scutello sat minuto ; elytris apice conjunctim rotundatis, dorso utrinque tricostatis, costis basi latioribus, 1* cum 2% coeunte, sutura paulo elevata, intervallis biseriatum fortiter punctatis ; subtus dense punctulata, pectore lateribus grosse punctato, pedibus brevibus tarsis latis. — Hanoï (Aubert). 376 L. FAIRMAIRE. HispA FEMORATA. — Long. à mill. — Oblonga, postice leviter am- pliata, cærulea, nitida, prothorace capiteque paulo ænescentibus, pedibus fuscis, femoribus testaceo-rufis, tarsis subtus albido-sericeis ; capite inter antennas rugosulo, subopaco, medio sulcatulo, basi transversim de- presso, nitido, subtilissime striolato; antennis fuscis, apice cinereo- pubescentibus, gracilibus, articulis 5 ultimis leviter crassioribus, articulo 4° crasso, apice brevissime spinosulo, 3° secundo longiore ; prothorace elytris valde angustiore, dorso fortiter punctato, haud spi- noso, medio plagula læviore signato, postice transversim impresso, lateribus utrinque antice spinis 3 elongatis acutissimis, basi conglome- ratis externa longiore, et ante basin spina gracili multo breviore armatis ; elytris fortiter lineato-punctatis, utrinque disco à-spinosis, spinis erectis, acutis, basi dilatatis, 4* basali, paulo minore, extus spinis 3 minoribus, lateribus utrinque spinis 8, alternatim longioribus, humeris trispinosis ; subtus nigra, subtiliter albido-sericans. — Tonkin (de Beauchêne). Paraît se rapprocher de l’H. cyanipennis Motsch., de Birma, mais cette dernière est un peu plus courte que l’H. atra, plus comprimée vers le milieu des élytres, luisante, noire, avec les élytres d’un bleu d’acier, ayant quatre épines sur leur milieu et les pattes d’un roux plus ou moins brunâtre. Ici, la taille est bien plus forte, le corselet et la tête sont d’un bleu très faiblement bronzé, les élytres sont d’un beau bleu, avec des épines plus nombreuses, et les pattes sont d’un brun foncé avec les fémurs d’un roux testacé. 4. LANGURIA ANALIS. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Rufo-testacea, ely- tris Cyaneis, nitida, abdomine apice infuscato, genubus infuscatis, tarsis paulo obscurioribus, antennis fuscis, articulis 5 primis rufo-testaceis ; capite subtiliter parum dense punctato, antennis ab articulo 7° gradatim latioribus, ultimo apice rotundato, compresso; prothorace longitudine vix latiore, antice paulo ampliato, lateribus postice levissime sinuatis, dorso sat convexo, parum dense punctato, basi transversim sat fortiter impresso ; scutello rufo, planato, impunctato ; elytris postice leviter atte- nuatis, apice truncatulis, dorso punctato-substriatis, striis apice extremo obliteratis, callo humerali sat convexo, intus sulcato, stria suturali pro- fundiore, intervallis lævibus; subtus punctata, abdomine apice fusco, femoribus plus minusve apice infuscatis, tibiis interdum fumatis. — Tonkin (de Beauchêne). Ressemble extrêmement à la E. pulona Har.; mais cette dernière est bien plus grande (7 4/2 mill.), les élytres sont violettes, les pattes sont d’un brun noirâtre, sauf la base ; la massue des antennes est presque Coléoptères de l’'Indo-Chine. 377 de cinq articles, la ponctuation de la tête et du corselet est très éparse, peu distincte, ce dernier ayant sa plus grade largeur au milieu. La L. ruficeps Crotch, du Japon et de la Chine, présente la même taille et la même coloration générale ; mais les élytres sont d’un bleu noir, les tarses sont enfumées et le dessous du corps est entièrement jaune. 2. LANGURIA ÆREIPENNIS. — Long. 7 mill. — Fusco-ænescens, nitida, capite prothoraceque rufis, antennis pedibusque fuscis ; capite subtiliter punctulato, anterius haud abrupte 4-clavatis, clavæ articulo 4° sequen- tibus minore, ultimo præcedenti paulo angustiore, obtuse ovato, com- presso ; prothorace paulo transverso, elytris angustiore, lateribus antice leviter arcuatis, postice leviter sinuatis, angulis posticis acutis, dorso sat convexo, lævi, basi sat fortiter transversim impresso et utrinque striola brevi signato ; scutello brevi, plano, lævi ; elytris a medio postice attenuatis, apice obtusis, dorso punctato-substriatis, intervallis subti- lissime vix perspicue punctulatis, stria suturali sulcata, humeris haud impressis ; abdomine subtiliter punctato, segmento ultimo fortius, lineis abdominalibus distinctis. — Tonkin (de Beauchène). D'après le tableau des Languria, cette espèce viendrait se placer entre les L. atrocyaneu et picea : la première noire, avec les élytres d’un bleu noir, des lignes abdominales courtes et les articles des antennes 1 à 7 courts ; la seconde, d'Australie, noire, avec la tête et le corselet d’un noir brunâtre, les lignes abdominales distinctes et les trois derniers articles des antennes élargis. 3. LANGURIA MICANTIPENNIS. — Long. 6 1/2 mill. — Sat elongata, postice attenuata, fulvo-testacea, valde nitida, elytris apice præsertim et lateribus leviter æneo-micantibus, antennis apice et genubus leviter fumatis ; capite subtiliter parum dense punctato ; antennis crassis, apice gradatim clavatis, clava 4-articulata, apice lata, articulo ultimo apice rotundato ; prothorace valde concava, lateribus leviter rotundatis, postice fere rectis, dorso subtilissime vix perspicue pnnetulato, basi marginato, transversim depresso et utrinque striola brevi signato; scutello plano, apice subtiliter acuto ; elytris a medio postice attenuatis, apice subtrun- cato-rotundatis, dorso sat subtiliter lineato-punctatis, linea suturali sul- cata, humeris intus haud impressis; tibiis anticis valde arcuatis. — Tonkin (de Beauchêne). D’après le tableau de Harold (Mittheil. Münch. Ent. Ver., 1879, 49), cette espèce viendrait se placer près de la L. Jansoni Har.; mais cette 378 L. FAIRMAIRE. — Coléoptères de l'Indo-Chine. dernière a la massue des antennes brusquement triarticulée, tandis que, ici, elle grossit peu à peu et est composée de quatre articles; la colora- tion de la L. Jansoni est d’un brun marron, avec les pattes d’un roux testacé, et la taille n’est que de 3 1/2 mill. D'ailleurs, chez notre espèce, les tibias antérieurs sont fortement arqués. SAULA FUSCICORNIS. — Long. 3 mill. — Testaceo-ferruginea, nitida, capite, prothorace antennisque fuscis, pedibus brunneis, femoribus basi et tibiis apice tarsisque testaceo-ferrugineis, sat longe fulvo-pubescens ; antennis totis fuscis, clava articulis 2 primis ovatis, ultimo compresso, apice obtuse truncato; prothorace valde transverso, lateribus sinuatis, antice tantum arcuatis, angulis anticis deflexis obtusis, posterioribus acutis, dorso lateribus et basi picescente, dense subtilissime punctulato ; scutello triangulari, punetato ; elytris valde convexis, ad humeros angu- latim rotundatis, medio ampliatis, apice conjunctim rotundatis, densis- sime subtiliter punctulatis, ad humeros sat fortiter impressis, unde callo humerali convexo. — Annam (de Beauchène). La coloration des antennes, qui sont entièrement d’un brun foncé, distingue cette espèce des S. nigripes et ferruginea, auxquelles elle ressemble beaucoup; en outre, elle est plus petite. Elle est aussi plus petite que la S. japonica, dont les pattes sont entièrement noires. LYCOPERDINA MANDARINEA Gerst. — Celte espèce est répandue depuis PAmur et le nord de la Chine jusqu'à Canton et au Tonkin, où elle a été trouvée par M. de Beauchèêne. Voyage de M, E. Simon au Venezuela (Décembre 1887 — Avril 1888) COLÉOPTÈRES Le mémoire de M. le D' Régimbart sur les Hydrocanthares du Vene- zuela est le premier d’une série de travaux analogues que de savants collaborateurs ont bien voulu entreprendre sur les résultats entomolo- giques de mon voyage. J'espère pouvoir donner ainsi une idée de ce qu'il est possible de recueillir en trois mois de chasses sous les tro- piques. Les Hydrocanthares, qui font l’objet de ce premier travail, sont cepen- dant en très petit nombre, ce qui tient à ce que je suis arrivé au Vene- zuela en pleine saison sèche, au moment où les mares provenant des pluies estivales avaient disparu, et à ce que j'ai limité mes explora- tions à la région boisée et montagneuse, où l’on ne rencontre que des torrents rapides ou des ruisseaux torrentueux peu propices aux insectes aquatiques. A Caracas, le seul endroit qui aurait pu convenir à cette chasse, la Laguna de Espino, sur la route de El Valle, ne n'a été indiquée que peu de jours avant mon départ, et, par suite du retrait des eaux, la lagune était bordée dun large cercle vaseux qui la rendait presque ina- bordable, A la colonie Tovar, je ai vu que les ruisseaux d’eau vive dont j'ai parlé. A Puerto-Cabello, au contraire, le jour de mon débarquement, j'ai rencontré (sur la route de El Palito, au delà du village nègre) un terrain marécageux, que de nombreuses mares saumâtres rendent très insa- lubre ; n'étant pas muni de mon filet ce jour-là, j'ai tiré d’une mare une Ann, Soc, ent, Fr. — Avril 1889. 380 Voyage au Venezuela. touffe d'herbe qui y était tombée accidentellement et j'ai pu constater que les Coléoptères aquatiques, Hydrocanthares et surtout Palpicornes, y étaient très nombreux. J'avais bien lintention de retourner dans cette localité, la seule de ce genre que j'aie vue; mais étant revenu assez indisposé de cette pre- mière Course, j'ai cru prudent de partir le lendemain matin pour San- Esteban. Dans la forêt de San-Esteban, j'ai retrouvé des eaux vives et cou- rantes, aussi pauvres que celles de la colonie Tovar, mais aussi de petits bassins d’eau très pure laissés dans des creux de rocher par des ruisseaux momentanément taris; j'y ai observé notamment les Cope- latus décrits ci-dessous. Une petite mare d’eau stagnante, près la maison d’A. Starke que j'habitais (la Clavelina) et servant au lavage du café, n’a donné quelques autres espèces, particulièrement des Rhantus. En résumé, mes chasses d'Hydrocanthares, contrariées par la saison et la nature des localités que j'ai le plus explorées, peuvent être regardées comme à peu près manquées. Il est cependant probable que cette famille est richement représentée dans la région littorale de l’ouest et dans celle des Ilanos que je n’ai pas abordée. E. SImMox. Dytiscidæ et Gyrinidæ Par M. le D' Maurice RÉGIMBART. Séance du 14 novembre 1888. Dytiscidæ 1. HazrLus oBconicus Régb., n. sp. — Long. 3 1/2—3 3/4 mill.; lat. 2 mill. — Breviter ovalis, ad humeros inflatus, postice altenuatus et bre- vissime acuminatus, parum convexus, ferrugineus, nitidus, in elytris obscure nigro variegatus. Capite et pronoto sat tenuiter punctutis, hoc ad basin fortius, et antice macula obscura ornato; elytrorum striis fortiter punctatis, punctis ad basin et extus majoribus, intervallis tenuiter uniseriatim punctulatis ; coxarum lamellis intus ad apicem rectangulari- bus, sat fortiter punctatis. Cet Haliplus présente assez exactement le faciès de notre A. rufi- collis Degeer, mais il est considérablement plus gros et plus renflé aux épaules. La couleur est uniformément ferrugineuse, avec un point obscur à l'avant du pronotum et cinq ou six taches obscures, très con- fuses, sur les élytres ; la ponctuation de la tête et du pronotum est peu serrée et médiocrement forte, les points sont plus imprimés le long de la base du pronotum. Les stries élytrales sont formées de points rappro- chés, fortement imprimés, plus gros à la base et sur les côtés ; de plus, les intervalles présentent une série simple de petits points espacés. Caracas, un seul exemplaire pris dans la Laguna de Espino. M. Gounelle à également rencontré cette espèce au Caraça, province de Minas-Geraes (Brésil). 2. LACCOPHILUS APICALIS Sharp. — Cette espèce, très voisine du L. fasciatus Aubé, s’en distingue par sa forme plus large en avant et sa taille plus grande; mais il serait bien difficile de la distinguer par la coloration, qui varie beaucoup chez les deux espèces. Chez le mâle, la plaque stridulatoire de la base des hanches posté- rieures est formée d’un grand nombre de stries très fines et très peu imprimées. Ann, Soc. ent. Fr. — Avril 1989, (1888) 26 382 MAURICE RÉGIMBART. San-Esteban, plusieurs exemplaires provenant d’une petite mare d’eau vaseuse près la Clavelina. Il se retrouve dans l'Amérique centrale et à Curaçao. 3. LACCOPHILUS SUCGINEUS Régb., n. sp. — Long. 4 4/5 mill. — Ova- lis, valde elongatus, postice leviter attenuatus, sat convexus, rufus, elytris obscurioribus, Supra persubtilissime reticulatus et vix visibiliter obsolete punctulatus. Pronoto antice et postice obscure et confuse bimacu- lato ; elytris obscure rufo-ferrugineis, sutura antice pallidiore, margine exlerno et quatuor maculis externis cum margine conjunctis flavis, cæte- rum aliquot maculis parvulis el confuse pullidioribus pone basin et pone medium ornatis. Cette délicate espèce est remarquablement allongée et d’un roux fauve uniforme devenant obscurément ferrugineux sur les élvtres; la réticu- lation, extrèémement subtile, qui se remarque sur tout le dessus du corps, est double; les lignes circonscrivant les grandes aréoles sont beaucoup mieux accusées, et, en outre, il existe une ponctuation très fine, très confuse et effacée. Le pronotum présente, sur ses bords anté- rieur et postérieur, deux macules obscures et juxtaposées. Les élvires ont le tiers antérieur de la suture d’un roussâtre plus pâle; le bord externe est étroitement jaune, et on remarque quatre petites taches laté- rales échelonnées de la base au sommet et réunies à cette bordure; en outre, il existe, en arrière de la base et près de la suture, une très petite tache confuse et trois ou quatre autres plus nettes situées transversale- ment en arrière du milieu, sur une région qui paraît un peu plus foncée. Caracas, un seul exemplaire de la Laguna de Espino. 4, LACCOPHILUS VENEZUELENSIS Régb., n. sp. — Long. 4 mill. — Ovalis, parum elongatus, postice acutus, sut convexus, subtilissime reti- culatus, fulvus, elytris obscurioribus, nebulosis, flavo variegatis. Pronoto immaculuto, antice parce punctulato, ad latera leviter coriaceo, in elytris parum produclo ; elytris fusco nebulosis, margine externo, fascia post- basali undulata et irregulari, macula externa ad medium, fascia trans- versa maculuri pone medium apiceque flavo-testaceis. Forme bien ovale, peu allongée, plus atténuée et aiguë en arrière. Sa coloration générale est le fauve clair; les élytres sont beaucoup plus foncées, nébuleuses et moirées, ornées d’une bordure et de dessins jaunes ainsi disposés : une bande posthbasale irrégulière, dentelée posté- rieurement, touchant la bordure, mais n’atteignant pas tout à fait la suture ; une seconde bande transversale postmédiane, ne touchant pas Dytiscidæ et Gyrinidæ du Venezuelu. 383 la suture, et formée de quatre ou cinq taches allongées plus ou moins disjointes, dont l’externe se fond avec la bordure; une tache latéraie plus ou moins carrée, située au milieu et touchant la bordure; une tache occupant le sommet tout entier, et enfin, très souvent, une tache très petite, longitudinale, située au milieu contre la suture; le pourtour de ces taches est fortement rembruni. San-Esteban. Cette espèce se trouve, en même temps que les Copelatus, dans les petits bassins d’eau limpide laissée par les ruisseaux dans les creux de rochers. 5. LaccoPHILUS AMOENUS Régb., n. sp. — Long. 3 1/2—5 3/4 mill. — Ovalis, haud elongatus nec attenuatus, modice convexus, subtilissime reticulatus, nitidissimus, pallide testaceus, elytris obscurius nebulosis, testaceo variegatis, pectore et abdomine fuscis. Pronoto antice transver- sim fusco notato; in elytris margine externo angusto, fascia latissima basali postice irregulari, maculis duabus ad latera, ad medium lineola juæta-suturali, post medium lineolis aliquot transversim dispositlis api- ceque testaceis. Cette jolie petite espèce, voisine de la précédente, s’en distingue par sa taille plus petite, sa forme plus large et nullement atténuée ni aiguë en arrière, ainsi que par sa coloration générale, qui est d’un fauve plus pâle ; les hanches postérieures et l'abdomen, moins sa base et ses côtés, sont d’un brun noirâtre ; le pronotum est marqué en avant d’une bande transversale d’un brun obscur. Les élytres sont fauves, lavées irrégu- lièrement de brun moiré assez foncé, se condensant autour des dessins, qui, en dehors de la bordure marginale et du sommet, sont ainsi dis- posés : une bande basale très large, ondulée postérieurement, touchant à la fois la bordure et la suture et souvent un peu rembrunie transver- salement; une tache latérale plus ou moins carrée au milieu et reliée à la bordure; une linéole juxta-suturale également au milieu ; une tache latérale variable en arrière du milieu, reliée à la bordure et formant, avec de petites linéoles déliées et plus ou moins séparées et disjointes, une bande transversale peu visible et très irrégulière; le fond est étroi- tement rembruni autour de ces dessins. San-Esteban. Se trouve en même temps que l'espèce précédente. 6. CanrTayprus SIMONI Régb., n. sp. — Long. 4 mill. — Ovalis, pos- lice altenuatus, convexus, lævis, nilidus, rufus. Capite et pronoto in medio vage adumbratis. Elytris nigris, villa marginali postice abbre- 384 MAURICE RÉGIMBART. viata, altera vitta Submarginali cum præcedente ad basin confluente et post humeros lineu obliqua conjuncta, duabusque aliis vittis submargi- nalem attingentibus ; punctis inter viltas valde irregulariter seriatis. Quoique assez voisine du C. grammicus Sharp, du Brésil, cette espèce s’en distingue absolument par sa taille plus grande, sa forme moins trapue, l'absence de ponctuation sur le pronotum et les élytres. La couleur générale est le roux assez foncé, avec le milieu de la tête et du pronotum largement et vaguement rembrunis ; les élytres sont d’un beau noir brillant et sensiblement amincies en arrière, où elles se ter- minent presque en pointe ; elles sont ornées de quatre bandes longitudi- nales d’un jaune brillant ainsi disposées : la première, marginale, n’at- teint pas le sommet; la seconde, submarginale et suivant la même direction, est confluente à la base avec la précédente, puis s’y rattache une seconde fois en arrière de l'épaule par un petit trait jaune, oblique en avant; la troisième et la quatrième, parallèles entre elles, se ter- minent en se joignant à la seconde par une petite dilatation, l’une aux deux tiers, l’autre au sommet de lélytre; cette dernière est un peu abrégée en avant; souvent il existe une petite interruption au point de jonction de ces deux lignes à la submarginale. On remarque, en outre, sur les deux intervalles médians de ces bandes, quelques points gros et obsolètes, très irrégulièrement disposés en séries longitudinales. Caracas, dans la Laguna de Espino, et Puerto-Cabello, dans des mares saumâtres au fond du golie. Cette espèce a été prise aussi au Brésil (Matto-Grosso) et au Paraguay par M. Germain, dans la République Argentine, à Resistencia, par M. Balzan ; mais les exemplaires de ces trois provenances sont un peu moins atténués en arrière, la tête et le pronotum sont entièrement d’un fauve rougeätire, sans le moindre obscurcissement, les bandes jaunes des élytres paraissent également plus larges, et il existe souvent, plus ou moins apparente, une très petite tache noire au sommet de la tête. El serait possible que cette variété, répandue dans le Sud, füt une espèce distincte, vu sa Constance. 7. CANTHYDRUS NIGRINUS Aubé. — Mèmes localités que le précédent, mais beaucoup plus commun, surtout dans la Laguna. 8. BIDESSUS ALTERNATUS Régb., n. sp. — Long. 1 7/8 mill. — Oblongo- ovalis, subparallelus, postice rotundatus, parum convexæus, nitidissimus. pallide rufus. Capile persublilissime, sed evidenter, reticulato ; parcissime punctulato, antlice utrinque foveolato, clypeo haud incrassato ; pronoto anguste ad basin nigro, antice el præcipue secundum basin fortiler punc- Dytiscidæ et Gyrinidæ du Venezuelu. 389 tato, in disco fere lævi, utrinque striga profunda in elytris breviler con- tinuata instructo; elytris flavis, fortiter sed haud crebre punctatis, fortiler unistriatis, et quatuor lineis nigris longitudinalibus ornaltis, prima et tertia antice valde, quarta postice abbreviatis, alteraque lineola externa obliqua et disjuncta. Forme assez allongée et presque parallèle, peu convexe, sensiblement arrondie en arrière. Couleur très brillante, d’un roux clair, avec l’abdo- men un peu rembruni. La tête seule présente une réticulation bien nette, mais d’une excessive finesse; la ponctuation consiste en petits points très espacés sur la tête et Le disque du pronotum; les points sont plus serrés à l'avant et surtout à l'arrière du pronotum, et, sur les élytres, ils sont très gros et régulièrement disposés, sans être très serrés. La strie du pronotum est profonde, assez large et continuée assez briève- ment sur les élytres, qui ont, en outre, une série très imprimée sur le disque; leur coloration est le jaune fauve, avec la suture et quatre lignes longitudinales noires qui n’atteignent pas le sommet : la première et la troisième sont abrégées au quart antérieur, et la quatrième un peu en arrière; il existe, en outre, en dehors, une ligne analogue oblique, séparée en deux traits, dont le postérieur rejoint en arcade la deuxième ligne discale. San-Esteban, un seul exemplaire. 9. COPELATUS ALTERNATUS Shp. — Colonie Tovar, dans les eaux très courantes, un seul exemplaire. — Cette espèce, très répandue au Brésil, est assez variable. 10. CopeLATUS SIMONI Régb., n. sp. — Long. 5—6 mill. — Regula- riler ovalis, postice leviter attenuatus, depressus, nitidulus, subtilissime reticulatus et obsolelte punctulatus. Infra nigro-piceus, prosterno rufes- cente, pedibus antennisque rufis ; capile rufo; pronoto obscure brunneo, ad latera late rufo-ferrugineo ; elytris nigris, vel unicoloribus, vel fascia fuloa sat lata ad basin et macula subapicali fulva ornatis, striis tredecim imparibus postice alternatis, quarum interna et externa plus minus abbre- viatis el obsoletis. — & Pronoto strigqulis brevibus haud densis, $ longio- ribus et densis, el cæterum ad elytrorum basin striqulis aliquot rarissimis. Cette jolie espèce est très régulièrement ovale et un peu atténuée en arrière, à peine convexe, avec le dessus du corps assez brillant, couvert d’une réticulation extrêmement fine et bien imprimée et d’une ponctua- tion fine et obsolète. La couleur, en dessous, est d’un brun noir, rous- sâtre sur le prosternum, roux clair sur les pattes et la tête, brun foncé obscur sur le pronotum, dont les côtés sont très largement roux ferru- 386 MAURICE RÉGIMBART. gineux ; les élytres sont tantôt entièrement noires, tantôt ornées d’une bande basale assez large, d’un beau jaune, ne touchant ni le bord ni la suture, et d’une tache subapicale de même couleur ; elles sont marquées de treize stries, dont les impaires sont plus ou moins abrégées en arrière, la première et la dernière, plus rudimentaires, font, chez un exemplaire, presque entièrement défaut. — Chez le mâle, le pronotum est marqué de strioles courtes et peu rapprochées; chez la femelle, elles sont très longues et très serrées, et, en outre, on remarque, dans le premier tiers des élytres, cinq ou six strioles très brèves et fort peu apparentes, disséminées très loin les unes des autres. Je n'ai sous les yeux que trois exemplaires, un mâle et une femelle noirs et une femelle à élytres colorées ; il.est bien certain qu'entre ces extrêmes se trouvent tous les passages. San-Esteban. A1. COPELATUS COELATIPENNIS Aubé., — San-Esteban, un exemplaire. 12. COPELATUS LURIDESCENS Régb., n. sp. — Long. 5 1/4—5 3/4 mill. — Regulariler ovalis, sat elongatus, depressus, persubtilissime reli- culatus et obsolete punclulatus, obscure piceus, pedibus el antennis rufis, proslerno, capile antice et pronoto ad lalera vage rufo-ferrugineis ; elytris obscure castaneo-luridis, ad suturam et latera paululum picescen- libus, ad basin anguste pallidioribus, striis decem valde profundis et alternatim postice abbreviatis, alteraque submarginali antice valde abbre- viata. — & Pronolo undique striqulis profundis modice densis, $ magis numerosis et elytris striolis tenuibus undique (præter ad apicem) irro- ralrs. Au premier abord, cette espèce parait tout à fait semblable au C. al- ternatus ; mais elle en diffère essentiellement par la présence d’une strie submarginale bien nette, occupant un peu plus du tiers moyen, et plus abrégée en avant qu’en arrière, par les stries plus profondes, dont les paires ou alternes sont plus prolongées en arrière, et par les nom- breuses strioles allongées et plus où moins anastomosées qui recouvrent toute la surface des élytres, moins la région apicale. Chez le €. alter- natus, les élytres sont absolument dépourvues de strioles, sauf parfois sur le dernier intervalle, où quelques exemplaires en présentent trois ou quatre; la couleur des élytres est aussi un peu plus foncée et en même temps plus grisatre. San-Esteban, un mâle et une femelle. 13. COPELATUS POSTICATUS Fabr. — Quelques exemplaires de San- Dytiscidæ et Gyrinidæ du Venezueln. 387 Esteban, à maculature des élytres peu ou point développée, ne présentent d’ailleurs aucun caractère digne d’être noté. 4%. RHANTUS caALiDUS Fabr, — San-Esteban. 15. RHaANTUS cALIDUS Fabr., var. Lepast (Dej.). — San-Esteban, Cara- cas. — Caractérisé par l’absence de la bande basale jaune et par un large espace scutellaire triangulaire et entièrement noir. 16. HyparTicus SUBFASCIATUS Cast. — San-Esteban, un seul exem- plaire. 17. THERMONECTES CIRCUMSCRIPTUS Latr. — San-Esteban. Gyrinidæ 1. GYRINUS GIBBUS Aubé, var. APICALIS Sharp. — Caracas, de la Laguna de Espino. 2. GYRETES SERICEUS Laboulb. — Caracas, dans le rio Catuche. Cette espèce vit par petites bandes de cinq à dix individus, rarement par couples, dans les bassins des torrents, principalement au-dessous des cascades. Un individu a été trouvé à la colonie Tovar dans les mêmes conditions. 3. GYRETES SALLEI Laboulb. — Caracas. De nombreux individus trouvés dans un petit ruisseau, affluent du rio Guare, dans la vallée d’Antimano ; ce ruisseau, qui sert de déversoir au trop-plein de la con- duite d’eau alimentant le bassin du Paseo, n’a d’eau que très accidentel- lement. C'est avec grand plaisir que j'ai vu une série de cette intéressante espèce, dont le type seul (une femelle) m'était connu. Le mâle diffère à peine de la femelle, au point de vue de la sculpture ; la bande tomenteuse des élytres est un peu moins large et sa saillie an- guleuse interne est moins accusée où même nulle chez certains exem- plaires. Le tibia antérieur est assez largement triangulaire, longitudina- lement déprimé en dedans, avec l'angle externe légèrement obtus et quelquefois un peu saillant; le tarse est ovalaire et médiocrement dilaté. ADDENDA DESCRIPTIONS DE Dytiscides nouveaux de l'Amérique du Sud Par M. le D: Maurice RÉGIMBART. Séance du 14 novembre 1888. Je crois intéressant de décrire ici plusieurs espèces brésiliennes très voisines de celles rapportées du Venezuela par M. E. Simon, et dont je dois la connaissance surtout à M. René Oberthür : 1. LACcopHiLus OBErTHüRt Régb.. n. sp. — Long. 3 1/3—3 1/2 mill. — Ovatus, latus, vix postice atlenuatus, parum converus, subtilissime reliculatus, nilidus, fulvo-testaceus, coxis posterioribus fuscis ; elytris fusco-nebulosis, testaceo-variegatis, fascia basali latissima et postice irre- gulari, macula laterali ad medium, fascia transversa irregulari post me- dium, et apice flavis. Forme large, à peine atténuée en arrière, peu convexe; réticulation très fine, mais bien imprimée, ce qui enlève un peu de brillant. Colo- ration d’un testacé fauve, plus foncée en dessous, avec les hanches pos- térieures d’un brun noirâtre ; élytres d’un brun assez foncé, nébuleuses, irrégulièrement rembrunies autour des dessins, qui sont ainsi disposés : une très large bande basilaire ondulée en arrière, étendue du bord externe à la suture, où elle est plus élargie; au milieu, une petite tache latérale ; en arrière du milieu, une bande transversale irrégulière, atté- nuée, abrégée et souvent disjointe en dedans, où elle n’atteint pas tout à fait la suture ; enfin une tache occupant le sommet ; la bordure jaune latérale est interrompue entre les deux bandes. Pris par M. de Mathan, à Tarapote (Amazones), en 1885. 2. LACCOPHILUS PLAGIATUS Régb., n. sp. — Long. 3 1/2—3 2/3 mill. — MAURICE RÉGIMBART. — Dytiscidæ de l'Amerique du Sud. 389 Præcedenti simillimus : major, multo latior, leviter convexior, postice magis attenuatus, obsoletissime et vix visibiliter reticulatus, nitidissimus ; elytris minus fuscis, signaturis paulo magis exlensis. Cette espèce se distingue du L. Oberthüri par sa taille plus forte, sa forme beaucoup plus large, plus atténuée en arrière et un peu plus convexe, par sa réticulation tellement obsolète qu'il faut une grande attention et un bon jour pour l’apercevoir, bien que les mailles ne soient pas moins larges; il en résulte que la surface est extrêmement brillante. Le fond de la couleur des élytres est beaucoup moins foncé, mais plus nettement rembruni autour des dessins, qui paraissent plus étendus, surtout la bande transversale post-médiane, qui est bien moins disjointe et plus nette sur les bords. Mêmes localité et date de capture. 3. LACCOPHILUS INTERMEDIUS Régb., n. sp. — Long. 3 4/5 mill — Præcedentibus quoque simillimus, paulo major et convexior, subtiliter, subobsolete, sed conspicue reticulatus, nitidissimus, rufescens, infra rufo- ferrugineus ; elytris fusco-nebulosis, fascia postbasali late et postice irre- qulari, macula laterali ad medium, fascia transversa irregulari post- medium, et apice flavis. Cette troisième espèce, à part sa taille un peu supérieure, est inter- médiaire aux deux autres, surtout par sa réticulation peu imprimée, mais bien apparente et également double ; mais elle se rapproche davan- tage de la première par son faciès général. Sa couleur est plus rousse en dessus et plus ferrugineuse en dessous ; mais ce qui la distingue prin- cipalement, c’est la bande antérieure des élytres, qui est nettement sé- parée de la base par un espace brun équivalent à la moitié de sa largeur. Avec les précédents. L. LACCOPHILUS BRASILIENSIS Régb., n. sp. — Long. 3 4/2—3 3/4 mill. — Ovalis, minus lalus, postice magis obtusus, sat convexus, subtiliter et fortiler reticulatus, areolis sat latis, nitidus rufo-ferrugineus. Pronoto antice et postice vage adumbrato ; elytris fusco nebulosis, vel fuscis, post basin lineolis sex longitudinalibus, plus minus abbreviatis et antice gemi- nalim confluentibus, et aliquot lineolis ad latera, medium et apicem inconstantibus ornalis. Espèce moins large, plus obtuse et moins atténuée en arrière, à réti- 390 MAURICE RÉGIMBART. lation bien imprimée et très nette, dont les mailles sont assez larges- Coloration générale d’un roux ferrugineux, plus ou moins foncé suivant les exemplaires, avec une petite bande obscure et vague à l'avant et à l'arrière du pronotum. Élytres tantôt d’un brun nébuleux, tantôt presque noires, à dessins jaunes très variables d’étendue d’un exemplaire à l’autre. Chez les exemplaires les plus marqués, ces dessins sont ainsi disposés : d’abord, en arrière de la base, six lignes longitudinales dé- passant souvent le milieu, souvent interrompues et réunies deux à deux en avant, les deux latérales généralement beaucoup plus courtes et plus confluentes ; puis, vers les bords, deux ou trois petites taches linéaires et une autre vers le sommet. Chez les exemplaires très foncés, il est im- possible de reconnaître les six lignes, qui n'existent qu’à l’état de petites taches basales bifides, tandis que les autres linéaments disparaissent plus ou moins complètement. Capturé par M. Germain, au Caraça (Brésil), en 1884. 5. CANTHYDRUS GRAMMOPTERUS Régb., n. sp. — Long. 3 1/3 mill. — Ovatis, parum elongatus, modice convexus, rufus, nilidissimus, obsole- tissime punctatus ; capite postice minule nigro-maculato, pronolo angus- tissime utrinque ad basin obscurato ; elytris basi angustissime, sutura late, aittis duabus latis in disco, alteraque submarginali interrupla nigris. Très distinct du C. grammicus Sharp par sa forme beaucoup plus allongée, nullement ventrue et beaucoup plus atténuée en arrière, par sa ponctuation tout à fait effacée, la petite tache noire de la tête et la couleur fauve beaucoup plus claire; celle-ci domine sur les élytres à cause du dévelopement des bandes, qui sont plus confluentes en dehors et plus largement réunies en arrière, tout en conservant la même dis- position ; les points sériaux des élytres sont seuls bien marqués. Brésil, province de Matto-Grosso. Capturé par M. Germain. 6. Binessus SURINAMENSIS Régb., n. sp. — Long. 2—2 1/5 mill. — Ovalis, sat elongatus, haud parallelus, postice minus rotundatus, nili- dissimus, pallide rufus. Capite haud visibiliter reticulalo ; pronoto utrinque striga profunda in elytris breviter continuata instructo; elytris minus profunde punctatis, unistriatis, fulois, regione scutelluri, Sutura, lineis quatuor postice confluentibus, puncto subhumerali alteroque post medium nigris ornalis. Dytiscidæ de l'Amérique du Sud. 391 Voisin de B. alternatus Régb. (p. 384); forme moins oblongue, plus régulièrement ovale, moins arrondie en arrière; taille plus grande. Couleur à peu près identique, mais plus fauve ; ponctuation sensible- ment moins profonde sur les élytres. Strie du pronotum également très profonde et brièvement continuée sur les élytres, dont la couleur est plus fauve ; leurs lignes noires sont à peu près semblables, mais plus élargies en arrière, où elles sont toutes réunies en une tache courte transversale, la deuxième est ordinairement prolongée jusqu'à la base, où elle s’élargit et se confond avec la coloration noirâtre de la région scutellaire; on remarque, en outre, une petite tache oblongue humérale, et, au delà du milieu, une autre linéole, souvent reliée à la quatrième bande en formant une tache située aux deux tiers. Guyane : Surinam. Je dois la connaissance de cette espèce à M. Ner- voort van de Poll, qui me l’a communiquée et m’en a donné des exem- plaires. Les Bidessus alternatus et surinamensis viennent se placer dans le voisinage du B. nitidus Bab., mais se distinguent tout de suite par les lignes noires des élytres très nettes, tandis que les autres n’ont que des linéaments noirâtres et confus. 7. COPELATUS AMAZONICUS Régb., n. sp. — Long. 5 3/4—6 mill. — Requlariter ovalis, parum elongatus, modice convexus, persubtilissime reliculatus et obsoletissime punctulatus ; infra nigro-piceus, pedibus an- tennisque r'ufis. Capite rufo ; pronoto fusco-brunneo, ad latera irrequla- riler et vage rufo-ferrugineo ; elytris castaneis, fascia transversa obscura et vaga post medium ornatis, stris decem bene impressis el alternatim abbreviatis instructis; stria submarginali nulla. — 4 Pronoto undique Striqulis fortibus et numerosis, $ magis numerosis et in elytris ad latera striolis longis et tenuibus. Espèce extrêmement voisine du C. alternatus, dont elle diffère par sa taille un peu plus grande, sa forme plus large, nullement atténuée aux deux bouts, sa convexité encore plus faible et la présence, chez la femelle, de strioles allongées et fines, occupant les trois ou quatre inter- stries externes, dans la partie moyenne de leur longueur ; la strie sub- marginale est remplacée par une forte série de points piligères; enfin les élytres sont ornées d’une bande obscure transversale assez large, mais très vague, située aux trois quarts de leur longueur. Capturé par M. de Mathan, à Tarapote (Amazones), à la fin de 1885. 302 Maurice RÉGimBarT. — Dytiscidæ de l'Amérique du Sud. 8. CoPeLATUS FORMOSUS Régb., n. sp. — Long. 6 3/4—7 mill. — Regulariter ovalis, parum elongatus, sat convexus, haud attenuatus, persubtilissime reticulatus et obsolete punctulatus, niger, pedibus anten- nisque rufo-ferrugineis. Capite rufo-ferrugineo, postice adumbrato ; pronoto anguste ad latera rufo ; elytris ad basin fascia transversa arcuata singulari et ad apicem plaga magna communti fulvo-lestaceis, ornalis, striis decem, quarum 1% et 2 brevissimis, 4*, 6%, 8* et 9* postice abbre- viatis, alteraque submarginali antice et postice valde abbreviata, instructis. — & Pronoto strigulis undique haud densis; © paulo magis numerosis, et in elytris striolis extus in medio longitudinis. Magnifique espèce venant se ranger à côté du C. posticatus Fab., mais d’une taille plus grande et d’une forme plus large et un peu plus con- vexe. Chez les exemplaires assez nombreux que j'ai vus, la coloration est bien constante et consiste en une bande basale jaune assez étroite, ne touchant ni la suture ni le bord externe, mais s’élargissant un peu en arrière à ses extrémités, ce qui lui donne une forme un peu arquée ; le sommet présente une large tache d’un jaune un peu plus pâle, remontant de chaque côté un peu plus haut que sur la suture ; les stries présentent cette particularité que les deux internes sont fort courtes et dépassent rarement le premier cinquième de l’élytre; les 4°, 6°, 8° et 9°, également abrégées, atteignent ordinairement les deux tiers, mais, chez deux ou trois exemplaires, ne dépassent pas le premier quart; la strie submarginale très marquée n’occupe guère que le tiers moyen. Enfin, chez la femelle, on remarque des strioles longitudinales qui occupent la moitié externe du tiers moyen, d'autant plus serrées qu’elles sont plus extérieures. Tarapote (Amazones), avec le précédent. Nouvelles espèces d’Helmides Par M. ANroiNE GROUVELLE. (Séance du 25 mai 1887.) Nous avons réuni, dans ce mémoire, les descriptions de vingt-deux espèces d’'Helmides provenant : une du Tonkin, une de la Colombie et vingt du Brésil. Vingt et une de ces espèces appartiennent donc à la faune de l’Amé- rique du Sud; elles présentent des analogies frappantes avec les Hel- mides de l'Amérique centrale décrits par M. le D' Sharp dans la Biologia Centrali Americuna ; mais, de l'avis de ce savant entomologiste, qui a bien voulu comparer la majeure partie de nos types aux siens, elles constituent presque toutes des espèces distinctes. Une seule espèce de PAmérique centrale, PHeterelmis obscura Sharp est, pour le moment, commune aux deux régions; une autre, l’Hete- relmis obesa Sharp, est très voisine de l’Heterelmis dubia Grouv., des environs de Rio-de-Janeiro; mais il existe pourtant, entre les deux formes, des différences de structure suffisantes pour justifier la création d'une espèce spéciale au Brésil. Pour faciliter aux entomologistes la comparaison de leurs Helmides de l'Amérique du Sud avec nos espèces, et surtout pour établir, entre ces dernières, un lien comparatif qui ne ressort pas toujours clairement des descriptions, nous avons groupé, dans un tableau, nos Helmides en leur joignant quelques espèces de Amérique centrale dont nous avions pu examiner des types. Nous compléterons ce tableau si de nouvelles espèces nous par- viennent, ét peut-être chercherons-nous alors à lui donner une forme réellement scientifique. Pour le moment, nous nous sommes borné à baser ses divisions principales sur des caractères faciles à voir, mais ne présentant aucune valeur générique. Ann. Soc. ent. Fr. — Avril 1889, 394 A. GROUVELLE. Tableau des Espèces. 4. Tibias antérieurs et intermédiaires avec une seule frange de poils dorés; Couches AS RS. CENSURE RER 2: — Tibias antérieurs et intermédiaires avec une double frange de’poilsudorés, Conthés 240220 SUR . Cyllæpus gigas, Sp. n. 2. Prothorax sans carènes ou sillons longitudinaux sur les côtes ousSurdle disques et cree A DARCOS Aus pe ; 3. — Prothorax avec des carènes ou des sillons longitudinaux sur LES COIES EE DRE ER CAR, LS boite OST Or >. D HINITeS SANS Carones Jalérales ee CR TEE k. — Chaque élytre avec une carène latérale... .. Helmis Emiliæ, Sp. n. :. Prothorax carré ; écusson plus long que large............ AREA Nr UE LE SELR ER IE LIRE Elsianus Coquereli, Sp. n. — Prothorax transversal; écusson suborbiculaire........... HS done nn re ne IR OA SHNMENS ONU S ANR ESCETES DIRE 5. Carènes ou sillons latéraux du prothorax entiers. ........ 6. — Carènes ou sillons latéraux du prothorax raccourcis en AOL PR ARE MAP ERRENRE MES MORE: 20. 6. Prothorax avec des carènes latérales bien accusées. ....... de — Prothorax avec des sillons latéraux ou des carènes latérales faibles ouincomplètess- eut serbe LEA TRS ER 44: 7. Écusson ovale............ LRSLeR HA EEE DUÉAMSENEE 8. USSR DANEUIAITEE es ee ve os ser ete Ca 10. 8. Couleur brune, variée de jaune ochracé.. Cyllæpus Reilteri, Sp. n. AIG UE DOILÉ Rene = eee Se ROUE 2 9. Sillon médian du prothorax bordé par des reliefs déprimés. DR ANR ER AR TR FRUITS . Cyllæpus Sharpi, Sp. n. — Sillon médian du prothorax bordé par des carènes bien IDarQUÉESS 2/72 a Le AE CAS Cyllæpus brasiliensis, Sp. n. 10. Sillon médian du prothorax bordé en avant par des ca- TOnS tea dés teur eee NOT IMIS PURE RE — Sillon médian du prothorax sans carènes. ffelmis lævigata, Sp. n. Nouvelles espèces d'Helmides. 395 11. Élytres déhiscentes au sommet; forme très allongée... Re eu He Se Dose vos HMS Gounellei, SD.-n. — Élytres non déhiscentes au sommet ; forme variable... 2 12. Chaque élytre avec une carène humérale en dedans de la CITE AT AlE, Dem uun ne QUE PR SRE LS 15. — Pas de carène humérale en dedans de la carène latérale. . DR MEN EE EAN ... Helmis gibbosa, Sp. n. 43. Corps entièrement mat, granuleux............ HOT ES 14. — Tête et prothorax granuleux ; élytres brillantes. ..,....., 16. RONDS ADI 28 de eue e Le au nee do et MODE E7e 1%. Intervalles des stries ponctués, plus larges que les points. 15. — Intervalles des stries ponctués, pas plus larges que les points; épaules d’un roux jaunâtre ; tibias clairs. ..... ee one mere de pen eee à .. Helmis subsulcata, Sp. n. 15. Stries ponctuées des élvtres très atténuées vers le sommet ; forme plus convexe; tibias noirs; intervalles des stries FHbIEMeEnT'CONVEXES 8 0. 00... Helmis concolor, Sp. n. — Stries ponctuées, faiblement atténuées vers le sommet; élytres déprimées sur le disque; tibias d’un roux clair ; intervalles des stries plans.......... . Helmis sulcata, Sp. n. 16. Prothorax rétréci à la base; pattes en partie rembrunies, de nil.4,.. ARMOR E ira .. Helmis granosa, Sp. n. — Prothorax à peine rétréci à la base; pattes rousses. — Se ii PARMI TE st sue sa or en IS TAINTES NET 17. Disque du prothorax avec un sillon transversal bien mar- (DCS EEE RARE PES ses... Heterelmis obscura Sharp: — Disque du prothorax sans sillon transversal bien marqué. 18. 15210008 D0P 2. AE Si co qionvum'h lu: de : 19: — Corps varié de roux ochracé..... Helmis rufo-marginata, Sp. n. 19. Tête rugueuse ; prothorax à ponctuation serrée; pattes - courtes ; intervalles des stries plans.... Heterelmis obesa Sharp. — Têteet prothorax à ponctuation écartée; pattes longues ; intervalles des stries convexes........ Helerelmis dubia, Sp. n. 20. Prothorax avec plusieurs grandes impressions profondes. 21. 396 A. GROUVELLE. — Prothorax sans impressions profondes. ..... AREAS UE à 22. 21. Prothorax transversal ; forme plus large. Helmis inæqualis Sharp. — Prothorax allongé; forme plus étroite.... Helmis longipes, sp. n. 22. Téguments garnis de longs poils épars ; carènes du protho- MARQIONIPS ES ra ee eee Helmis granata, Sp. n. — Téguments presque glabres ; carènes du prothorax faibles. NEA en à ssnbebe est es see see NACRE MULTOS SUITE Descriptions des Espèces. 1. ELSIANUS PUBESCENS, Sp. n. — PI. 7, fig. 4. Elongato-ovatus, conveæus, nigro-opacus, dense pubescens; antennis piceis ; prothorace transverso, haud canaliculato ; elytris punctato-striatis, ad apicem subtruncatis, lateribus haud carinatis. — Long. 5 mill. Allongé, ovale, convexe, d’un noir opaque, couvert d’une pubescence dense et couchée, formée de très petits poils flaves. Antennes couleur de poix. Tête, prothorax et élytres couverts de petites granulations mé- diocrement serrées sur le disque du prothorax. Prothorax transversal, un peu plus étroit au sommet qu’à la base, bords latéraux arqués, sinués en avant des angles postérieurs, qui sont saillants en arrière, aigus. Écusson presque circulaire. Élytres présentant leur plus grande largeur aux deux tiers postérieurs, subtronquées au sommet; épaules arrondies ; disque ponctué-strié; pas de Carène humérale. Pattes d’un noir de poix. Élytres, vues de profil, déprimées sur le disque ; dernier article des palpes maxillaires élargi et tronqué au sommet. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 2. ELSIANUS COQUERELI, Sp. n. — PI. 7, fig. 2. Elongatus, convexus, parallelus, niger, subnitidus ; antennis tarsisque rufis; prothorace quadrato, haud canaliculato ; elytris striato-punctutis, ad apicem subacuminatis, lateribus haud carinatis ; pedibus elongatissi- mis. — Long. 5 1/4 mill. Allongé, convexe, presque parallèle, noir peu brillant. Antennes rousses. Tête, prothorax et élytres légèrement chagrinés. Prothorax Nouvelles espèces d’Helmides. 397 presque aussi long que large, bords latéraux arqués, sinués en avant des angles postérieurs, qui sont aigus, saillants en arrière ; marge posté- rieure avec un petit tubercule devant le milieu. Écusson presque circu- laire, convexe. Élytres s’élargissant légèrement vers l'arrière, présentant leur plus grande largeur au dernier tiers, chacune d’elles obtusément acuminée au sommet ; épaules arrondies ; disque finement ponctué-strié. Pattes très allongées, noires ; tarses roux. Prothorax, vu de profil, pré- sentant une dépression brusque entre le tubercule saillant et la base des élytres. Colombie. Collection Grouvelle. 3. CYLLÆPUS GIGAS, Sp. n. — PI. 7, fig. 3. Elongatus, parallelus, niger, opacus ; antennis tarsisque rufis ; protho- race transverso quinque canaliculato; elytris tri-carinatis. — Long. > 1/2 mill. Corps allongé, noir, presque glabre. Tarses et antennes d’un roux fer- rugineux. Ponctuation de la tête confluente, râpeuse. Prothorax assez convexe, chargé de quatre reliefs longitudinaux rugueux et brillants, déterminant cinq sillons presque lisses. Reliefs latéraux interrompus dans leur milieu par un sillon un peu oblique. Écusson en ovale court, Élytres subparallèles jusqu'aux trois quarts postérieurs, acuminées au sommet, chargées chacune, sur le disque, de trois côtes longitudinales granuleuses, partant : la première, de la base et Ss’éteignant vers la déclivité postérieure de lélytre ; la deuxième, de l’épaule et s’étendant jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur ; enfin, la troisième, du dessous du calus huméral et se prolongeant un peu au delà de l’extrémité de la deuxième. La ponctuation des intervalles, grosse et confluente, présente l'aspect de grosses rugosités transversales ; elle s'éteint vers la naissance de la déclivité postérieure des élytres et fait place à quelques rudiments de stries. La suture est légèrement relevée, surtout vers l’écusson. Dessous à peine pubescent, sauf au sommet de labdomen et le long des hanches. Métasternum granuleux. Tibias antérieurs et intermé- diaires garnis de chaque côté, dans la moitié apicale, d’une pubescence dorée, épaisse et couchée; tibias postérieurs garnis de pubescence seulement au rebord interne. Élytres, vues de profil, très déprimées sur le disque. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. (1888) Le) 1 398 A. GROUVELLE, 4. CYLLÆPUS BRASILIENSIS, Sp. n. — PI. 7, fig. 4. Oblongus, niger, opacus ; antennis, genibus, tibiis ad apicem tarsisque rufis; prothorace transverso, quadri-carinato ; elytris ovatis, lateribus bi-carinatis. — Long. 5 mill. Corps allongé, d’un brun noir très foncé, presque glabre. Antennes, hanches, genoux, sommets des tilias et tarses roux. Front strigueux. Prothorax très convexe, rétréci en avant, présentant sur le disque quatre reliefs presque lisses; les deux latéraux caréniformes, faiblement inter- rompus dans leur milieu par une dépression un peu oblique. Écusson ovale. Élytres s’élargissant à partir de la base jusque vers les deux tiers de la longueur, ensuite très nettement acuminées au sommet. Disque de chaque élytre présentant trois reliefs longitudinaux, costiformes ; le premier dorsal atteignant le quart de la longueur de l’élytre, infléchi à sa base vers l’écusson; les deux autres latéraux, partant du calus huméral et s’éteignant vers la déclivité postérieure des élytres. Inter- valle entre la suture et le premier relief avec deux lignes de points bien marqués, s’atténuant vers le sommet, où ils disparaissent; intervalle entre le premier et le deuxième relief avec trois lignes de points déter- minant parfois un rudiment de côte supplémentaire; intervalle des deuxième et troisième reliefs à ponctuation grosse et confluente. Dessous à peine pubescent, comme le C. gigas. Métasternum granuleux. Tibias garnis vers le sommet, sur la face interne, d’une pubescence dorée, épaisse et couchée. Prothorax et élvtres, vus de profil, très convexes. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 5. CYLLÆpus SHARPI, Sp. n. — PI. 7, fig. 5. Præcedenti simillimus, sed prothoracis sculptura, differens ; prothorace sub disco, canaliculato ; utrinque costa elevata. — Long. 5 mill. Corps en ovale allongé, d’un brun noir, presque glabre. Antennes, sommet des tibias et tarses d’un roux ferrugineux. Tête strigueuse. Prothorax avec deux reliefs latéraux costiformes et un sillon médian longitudinal. Ecusson presque circulaire, concave. Elytres s’élargissant faiblement jusque vers le dernier tiers, puis se rétrécissant rapidement, acuminées au sommet. Sculpture comme chez le C. brasiliensis. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. Espèce voisine du C. brasiliensis Grouv., mais distincte par la forme des reliefs du prothorax. Nouvelles espèces d’'Helmides. 399 6. CyLLzæpus REITTERI, sp. n. — PI. 7, fig. 6. Elongatus, parallelus, subnitidus ; prothorace flavo-brunneo, antice et sub disco dilutiore ; utrinque in longitudine carinato ; sub disco longitu- dinaliter sulcato, sulco inter duas costas depressas reposito ; elytris paral- lelis, ad apicem acuminatis, flavo-brunneis ; basi, primo intervallo, cari- nisque lateralibus dilutioribus. — Long. 3 1/2 mill. Allongé, parallèle, un peu brillant, d’un brun jaunâtre. Pattes et antennes plus claires. Antennes atteignant presque la base des élytres. Prothorax un peu moins long que large, rétréci en avant et en arrière, présentant sa plus grande largeur vers le tiers en partant de la base; disque avec un sillon longitudinal médian, bordé par deux larges reliefs déprimés; de chaque côté du prothorax, un relief longitudinal costi- forme; marge antérieure et reliefs dorsaux d’une couleur jaune plus claire. Écusson triangulaire. Élytres parallèles, deux fois et demie plus longues que larges, un peu plus larges à la base que le prothorax, acuminées au sommet; sur chacune, deux reliefs huméraux costi- formes et cinq stries dorsales ponctuées, atténuées vers le sommet. Base des élytres, premier intervalle et reliefs huméraux jaunes. Tarses pos- térieurs allongés, presque aussi longs que les tibias. Brésil, Blumenau. Collection Grouvelle. 7. HETERELMIS DUBIA, Sp. n. — PI. 7, fig. 7. Oblongo-ovata, nigra, nitida; antennis, libiis tarsisque rufis; pro- thorace lateribus rotundatis, utrinque carinato, sub disco leviter im- presso, basin versus in medio profunde bipunctato; elytris convexis, ad apicem acuminatis ; lateribus bi-carinatis ; disco quadri-punctato-striato. — Long. 2 à 2 1/2 mill. Corps ovale, d’un noir brillant. Antennes, tibias et tarses d’un roux ferrugineux. Épistome légèrement sinué. Prothorax à ponctuation fine, assez écartée, presque aussi long que large, rétréci d’arrière en avant, ayant de chaque côté une carène longitudinale et deux impressions : la première oblique en dedans de la carène vers le tiers basilaire; la seconde vers l’angle postérieur. Marge basilaire avec deux impressions ponctiformes devant l’écusson. Écusson ovale. Élytres plus larges que le prothorax, profondément sinuées à la base en dedans des angles huméraux, qui sont arrondis; bords latéraux régulièrement arqués ; 100 A. GROUVELLE. sommet terminé en ogive; carènes humérales bien marquées, dispa- raissant vers la déclivité postérieure des élytres ; quatre stries ponctuées entre la suture et la première carène humérale, points profonds, stries plus enfoncées vers l’écusson. Élytres, vues de profil, à courbure régu- lière, ne se raccordant pas à celle du prothorax. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. L'H. dubia n’est peut-être qu’une variété de l’Heterelmis obesa Sharp (Biol. Centr. Amer., vol. I, part 2, p. 131). Il se sépare de cette espèce par la ponctuation de la tête et du prothorax, qui laisse le fond du tégument bien brillant, par les pattes beaucoup plus allongées et par les intervalles des stries convexes, surtout vers la suture. Chez l’'H. obesa, la tête est rugueuse ; les pattes sont relativement courtes et les intervalles des stries sont plans. 8. HETERELMIS OBSCURA Sharp. — PI. 7, fig. 8. H. obscurus Sharp, Biol. Centr. Amer., vol. I, part 2, p. 430. Les exemplaires de l'Amérique centrale sont un peu moins allongés que ceux du Brésil. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 9. HELMIS GOUNELLEI, Sp. n. — PI. 7, fig. 9. Elongata, parallela, nitida, vix pubescens, olivaceo-brunnea ; mar- gine antico prothoracis et intervallis elevatis elytrorum infuscato-ochra- ceis. Prothorace quinque sulcato ; elytris ad apicem separatim acumi- natis, intervallis 1, 3, 4, 6, 8 leviter elevatis. — Long. 3 mill. Allongé, parallèle, subconvexe, brillant, très faiblement pubescent, brun olivâtre, avec la marge antérieure du prothorax, la région de la base devant l’écusson et les intervalles élevés des élytres d’un jaune enfumé. Tête et prothorax granuleux. Prothorax avec cinq sillons longitudinaux, dont deux marginaux, deux latéraux irréguliers et un discoïdal plus enfoncé dans la moitié antérieure et devant la base; inter- valle entre le sillon discoïdal et les sillons latéraux déprimé vers la base, formant comme une grande impression. Prothorax aussi long que large, bords latéraux subanguleux vers le quart en partant de la base. Écusson plus long que large, acuminé au sommet. Élytres deux fois et demie plus longues que larges, acuminées séparément au sommet ; Nouvelles espèces d’He'mides. 401 stries ponctuées, visibles jusqu’au sommet : 4, 3 et 8 intervalles, en partant de la suture, légèrement saillants ; 4 et 6 intervalles saillants seulement vers la base ; bords latéraux fortement rebordés, surtout vers le sommet. Antennes et tarses d’un roux testacé, tibias antérieurs pubescents en dedans. Mentonnière du prosternum ne cachant pas complètement la tête au repos. Dessous réticulé, granuleux. Premier segment de l’abdomen non déprimé entre les hanches postérieures. Brésil, Mathusinos (Minas-Geraes). Collection Gounelle. 10. Hezmis Eire, Sp. n. — PI. 7, fig. 10. Corpus robustum, oblonqum, nigrum, nitidum ; antennis tarsisque rufis; prothorace haud canaliculato, basin versus in medio profunde bi-punctato ; elytris subdepressis ad apicem obtuse acuminatis, lateribus bi-carinatis, sub disco quadri-striatis. — Long. 3 1/2 mill. Corps allongé, presque parallèle, noir, très faiblement pubescent. An- tennes et tarses d’un roux ferrugineux. Tête strigueuse. Prothorax carré, à ponctuation profonde, écartée ; sans trace de relief sur le disque ; marges latérales relevées, concaves ; deux points enfoncés vers le milieu de la marge basilaire. Écusson ovale. Élytres presque parallèles, s’élargissant jusqu’au dernier tiers, ensuite nettement acumi- nées au sommet. Reliefs huméraux bien marqués, le premier se terminant à la déclivité postérieure des élvtres, le second s’avançant légèrement sur cette déclivité. Quaire lignes de points bien marqués entre la suture et le premier relief huméral; intervalles légèrement convexes. Métasternum finement granuleux. Pattes très longues ; tarses postérieurs aussi longs que les tibias. Marge interne des tibias garnie d’une frange de poils couchés vers le sommet. Prothorax, vu de profil, convexe ; élytres déprimées sur le disque. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. A1. HELMIS CONCOLOR, Sp. n. — PI. 7, fig. 41. Elongato-ovata, nigra ; prothorace granoso, opaco ; elytris subnilidis, leviter granosis ; antennis tarsisque fusco-rufis ; prothorace transverso, antice angustato, utrinque sulcato, lateribus rotundatis, disco in longi- tudine sulcato ; elytris basin versus prothorace latioribus, ad apicem acuminatis, lateribus leviter bicarinatis, disco quinque punctato-striato. — Long. 4 mill. 102 A. GROUVELLE. Ovale allongé, noir. Tarses et antennes roussâtres. Antennes rm’attei- gnant pas la base du prothorax. Prothorax finement granuleux, mat, transversal, plus étroit au sommet qu’à la base, présentant sa plus grande largeur vers le tiers, à partir de la base; une strie longi- tudinale de chaque côté et un sillon longitudinal sur le milieu du disque; une petite carène longitudinale au milieu de la marge basilaire, avec une impression brillante de chaque côté, continuée le long de la base par un espace lisse, étroit. Écusson ovalaire. Élytres très finement granuleuses, un peu brillantes, deux fois aussi longues que larges dans leur plus grande largeur, plus larges aux épaules que le prothorax, rétrécies à partir des deux tiers, acuminées au sommet; de chaque côté, deux faibles carènes humérales ; sur le disque, cinq stries ponctuées s’atténuant vers le sommet. Paites longues ; tarses moins longs que les tibias. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 12. HELMIS SULCATA, Sp. n. — PI. 7, fig. 12. Oblongau, nigra, opaca, granosa ; antennis, tibis tarsisque rufis ; prothorace subdepresso; utrinque carinato, in medio longitudinaliter canaliculato ; elytris elongatis ad apicem acuminatis, lateribus bi-cari- natis ; disco quadri-punctato-striato. — Long. 2 1/2 mill. Corps assez allongé, peu convexe, entièrement couvert de fines granulations. Antennes, tibias et tarses d’un roux ferrugineux. Protho- rax presque aussi long que large à la base; un peu rétréci en avant, avec un relief costiforme, longitudinal, de chaque côté, et un sillon longitudinal sur le milieu du disque; marge basilaire du prothorax rebordée par une partie étroite, lisse, traversée par deux petites carènes formées par le prolongement des côtés du sillon médian; une impres- sion ponctiforme profonde le long du bord externe de chacune de ces petites carènes. Écusson acuminé au sommet. Élytres plus larges à la base que le prothorax, présentant leur plus grande largeur vers le tiers postérieur, acuminées au sommet; angles huméraux arrondis; carènes humérales faibles ; quatre stries ponctuées, atténuées vers le sommet, entre la suture et la première carène; intervalles très larges, plans, sauf le quatrième, qui est un peu relevé à la base. Tarses presque aussi longs que les tibias. Prothorax et élytres, vus de profil, déprimés sur le disque. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. Nouvelles espèces d’Helmides. 403 13. HELMIS SUBSULCATA, sp. n. — PI. 8, fig. 1. Oblongo-elongata, nigra, opaca, granosa ; humeris, antennis, tibiis tarsisque rufis; prothorace subdepresso, utrinque carinato, medio longi- tudinaliter late canaliculato ; elytris Subdepressis, parallelis, ad apicem acuminatis, lateribus bi-carinatis ; disco quadri-punctato-striato ; inter- vallis striarum punctis angustioribus. — Long. 2 mill. Ovale allongé, noir; antennes, tibias, base des cuisses, marge anté- rieure du prothorax et angles huméraux des élytres roussâtres. Pro- thorax un peu plus long que large à la base, rétréci en avant, entière- ment couvert de petites granulations espacées sur un fond finement rugueux; disque avec une carène longitudinale atténuée en avant de chaque côté et un sillon longitudinal médian ; marge basilaire présentant devant l’écusson deux gros points donnant naissance à deux impres- sions transverses lisses. Écusson un peu plus long que large, ovale. Élytres plus larges à la base que le prothorax, presque parallèles jus- qu'aux trois quarts postérieurs, terminées ensuite en ogive; deux carènes humérales de chaque côté; quatre stries ponctuées entre la su- ture et la première carène; deux stries également ponctuées entre les carènes humérales ; strie suturale plus marquée au sommet. Intervalles des élytres finement rugueux. Pattes très allongées. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 14. HELMIS GRANOSA, sp. n. — PI. 8, fig. 2. Oblonga, nigra; untennis, libiis tarsisque rufo-testaceis ; prothorace Opaco, granoso, basin versus angustalo, utrinque carinalo, in medio lon- gitudinaliter canaliculato ; elytris nitidis, lateribus bicarinatis, ad api- cem obtuse ucuminutis ; disco quinque striato-punctuto. — Long. 3 mill. Oblong, noir. Antennes et tibias d’un roux testacé. Prothorax un peu moins long que large à la base, présentant sa plus grande largeur vers les deux cinquièmes à partir de sa base, couvert de fines granulations ; un sillon longitudinal médian sur le disque et une carène longitudinale de chaque côté; deux gros points enfoncés au milieu de la base du protho- rax. Écusson un peu plus long que large. Élytres à peine plus larges à la base que le prothorax, élargies jusque vers les deux tiers, terminées au sommet en ogive obtuse ; carènes humérales assez bien marquées; cinq stries ponctuées entre la suture et la première de ces carènes, la #04 A. GROUVELLE. cinquième placée contre la carène; bord externe de la troisième strie relevé légèrement à la base; deux lignes de points entre les carènes latérales; surface des élytres couverte de fines granulations écartées, plus serrées à la base, mais ne retirant pas aux élytres leur aspect lisse. Élytres, vues de profil, subdéprimées sur le disque. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. A5. HELMIS FLAVIPES, sp. n. — PI. 8, fig. 3. Oblonga, nigra; antennis pedibusque rufis ; prothorace opaco, gra- noso ; utrinque carinato, in medio longitudinaliter impresso et canalicu- lato ; elytris nitidis, lateribus bicarinatis, ad apicem acuminatis, disco quadri-striato-punctato. — Long. 2 mill. Corps oblong, noir, à peine pubescent; pattes et antennes d’un roux ferrugineux. Tête et prothorax finement granuleux, celui-ci moins long que large à la base, un peu rétréci en avant, avec un relief caréné de chaque côté du disque et un sillon longitudinal assez large sur le milieu ; la marge postérieure du prothorax présente un petit espace lisse très étroit. Éçusson plus long que large, obtusement acuminé au sommet. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, s’élargissant jus- qu'aux deux tiers de la longueur, terminées ensuite en ogive; reliefs huméraux bien marqués, atténués vers le sommet, granuleux ainsi que que les rebords latéraux ; quatre stries ponctuées entre la suture et le premier relief huméral; points des stries atténués vers le sommet; marges latérales et sommet de la suture étroitement roussâtres. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. Voisin de lH. granulosa Sharp, Biol. Centr. Amer., vol. I, part 2, p. 136. 16. HELMIS GIBBOSA, sp. n. — PI. 8, fig. 4. Oblongo-ovata, nigra, nitida ; antennis, tibiis basin versus, tarsisque rufis; prothorace dense punctato, utrinque carinato; elytris converis, ad apicem acuminaltis, lateribus carinatis; disco ser-punctato-striato : pedibus elongatissimis. — Long. 2 4/2 mill. Espèce voisine de l’H. dubia, mais distincte par sa forme plus trapue, ses pattes beaucoup plus longues, son prothorax plus allongé, à ponctuation plus serrée et plus profonde, et enfin par l'absence de Nouvelles espèces d'Helmides. 205 première carène humérale, ce qui porte à six le nombre des stries ponc- tuées du disque des élytres. Stries formées de gros points profonds, assez espacés ; intervalles plus étroits que les points. La base des élytres est moins fortement sinuée en avant des angles huméraux que chez l'H. dubia; enfin, les points de la base du prothorax sont moins mar- qués et presque perdus dans une impression transvervale. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 17. HELMIS RUFO-MARGINATA, Sp. n. — PI. 8, fig. 5. Oblongo-ovata, nigra, nitida; antennis, pedibus, margine antico pro- thoracis et duabus maculis rufis ; elytris convexis, ad apicem acuminatis ; lateribus bicarinatis ; disco quadri-punctato-Striato ; stria suturali ad apicem fortiter impressa. — Long. 2 1/2 mill. Oblong, noir; pattes, antennes, marge antérieure du prothorax, base des élytres et deux taches longitudinales au sommet roussâtres. Pro- thorax un peu plus court que large à la base, rétréci en avant, ponc- tuation médiocre, un peu écartée; une carène longitudinale de chaque côté; deux impressions ponctiformes au milieu de la base. Écusson en triangle curviligne. Élytres un peu plus larges que le prothorax, forte- ment sinuées de chaque côté de la base; angles huméraux arrondis ; marges latérales arquées déterminant la plus grande largeur de l’élytre vers les deux tiers de la longueur ; sommet terminé en ogive; carènes latérales enfermant à la base le calus huméral ; carène interne dans le prolongement de la carène prothoracique; disque des élytres avec quatre stries ponctuées allant jusqu’au sommet; deux stries entre les carènes ; strie suturale plus marquée au sommet; intervalles parsemés de points fins espacés. Prothorax et élytres, vus de profil, convexes. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 18. HELMIS GRANATA, Sp. n. — PI, 8, fig. 6. Oblonga, convexa, nigra, parce pubescens ; antennis pedibusque rufis ; prothorace anthice angustato, in longitudinem quadri-costato ; elytris ad apicem acuminalis ; lateribus bi-costatis ; disco quadri-punctato-striato : tertio intervallo basin versus elevato. — Long. 4 4/4 mill. Oblong, convexe, noir, garni d'une pubescence longue et espacée plus ou moins couchée. Antennes et pattes roussâtres, sauf le sommet des 4:06 A. GROUVELLE. cuisses. Prothorax aussi long que large à la base, très rétréci en avant, avec deux carènes longitudinales sur le disque et deux sur les côtés ; les premières prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur, les deux autres seulement jusqu’au milieu; bords latéraux du prothorax granu- leux ; base tri-sinuée, Écusson en triangle curviligne. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, courtes, oviformes, acuminées au sommet; angles huméraux bien marqués ; bords latéraux avec deux carènes humérales; quatre stries ponctuées entre la suture et la pre- mière carène ; le troisième intervalle relevé dans la moitié basilaire ; rebords latéraux granuleux. Pattes longues et robustes; tarses de la longeur des tibias. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 19. HELMIS Micros, Sp. n. — PI. 8, fig. 7. Ovata, convexa, glabra, nigra; antennis pedibusque rufo-piceis ; pro- thorace opaco, Semi-orbiculato, utrinque basin versus levissime carinato ; disco in longitudine leviter bicarinato; elytris basin versus prothorace amplioribus, lateribus bi-carinatis ; disco quadri-punctato-lineato. — Long. 4 1/4 mill. Ovale court, convexe, glabre, noir; pattes et antennes d’un roux de poix. Antennes filiformes, atteignant presque la base des élytres. Pro- thorax mat, presque demi-circulaire, présentant quatre très fines carènes longitudinales ; les deux premières latérales très atténuées en avant, les deux autres discoïdales complètes. Écusson triangulaire engagé dans une échancrure de la base du prothorax. Élytres plus larges à la base que le prothorax, acuminées au sommet, présentant leur plus grande largeur vers les deux tiers postérieurs ; angles huméraux obtus ; sur le côté extérieur de chaque élytre, deux carènes longitudinales : la pre- mière dans le prolongement de la carène latérale du prothorax, la seconde humérale ; sur le disque, entre la suture et la première carène, quatre lignes de points profonds, bien marqués jusqu’au sommet. Pattes assez longues, robustes. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 20. HELMIS PILULA, Sp. n. — PI. 8, fig. 8. Ovata, convexa, nigra, nilida, glabra; margine antico prothoracis, antennis, tibiis larsisque rufis; prothorace semi-orbiculato, utrinque ca- rinalo, in longitudine late sulcato, sulco ulrinque carinato ; elytris ovalis, Nouvelles espèces d’Helmides. 407 ad apicem oblique truncalis; lateribus bi-carinatis, disco quadri-punc- tato-striato. — Long. 1 3/4 mill. Ovale court, noir, brillant, glabre; marge antérieure du prothorax, antennes, tibias et tarses d’un roux ferrugineux. Antennes filiformes, atteignant la base des élytres. Prothorax presque demi-circulaire ; marge postérieure profondément échancrée devant l’écusson ; disque avec un large sillon longitudinal médian, bordé de chaque côté par une carène arrêtée avant la base; de chaque côté du prothorax, une carène longitudinale. Écusson plus long que large. Élytres ovalaires, présen- tant leur plus grande largeur un peu avant le milieu à partir de la base, un peu plus longues que larges; angles huméraux droits, non émoussés; sommet de chaque élytre obliquement tronqué, laissant à découvert le dernier segment de l'abdomen ; marge extérieure des élytres avec deux carènes : la première dans le prolongement de la carène laté- rale du pronotum, la deuxième humérale ; quatre stries ponctuées entre la suture et la première carène. Pattes assez robustes, tarses postérieurs moins longs que les tibias. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 21. HELMIS LÆVIGATA, sp. D. — PI. 8, fig. 9. Precedenti simillima, sed minor; sulco prothoracis utrinque haud ca- rinalo ; elytris prothorace latioribus, punctis magis tenuibus. — Long. 1 1/3 mill. Ovale, noir, brillant, glabre; tibias roux enfumés; antennes et tarses testacés. Antennes allongées, dépassant la base des élytres. Prothorax transversal, très rétréci en avant, présentant sa plus grande largeur à la base; chaque côté, avec une carène longitudinale; disque longitudi- nalement sillonné; marge postérieure échancrée à la jonction de ce sillon. Écusson triangulaire, plus long que large, logé dans l’échancrure de la base du pronotum. Élytres plus larges à la base que le prothorax, acuminées au sommet; épaules arrondies; chaque élytre avec deux carènes latérales : la première dans le prolongement de la carène laté- rale du prothorax, la deuxième humérale; quatre lignes de points médiocres s’atténuant vers le sommet entre la suture et la première carène. Pattes longues, assez robustes; marge antérieure des tibias pos- térieurs du mâle anguleuse et très finement dentée après le sommet de l’angle. 108 A. GROUVELLE. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. L'Helmis lævigata est voisine de PA. sulcicollis Sharp (Biol. Centr. Amer., vol. I, part 2, p. 139). 22. HELMIS LONGIPES, Sp. n. — PI. 8, fig. 40. Elongata, nitida, nigra; humeris, antennis pedibusque rufis ; protho- race elongato, utrinque coslato, undecim profunde impresso ; elytris elon- gato-ovatis, ad apicem acuminatis, tri-costatis, carina prope Suturam medium versus attenuata; intervallis carinarum punctato-lineatis. — Long. 1 1/2 mill. Allongé, noir, brillant; épaules et pattes roussâtres; genoux parfois rembrunis. Ponctuation de la tête éparse. Épistome sinué. Prothorax plus long que large, ayant une carène longitudinale de chaque côté et présentant sur sa surface onze impressions profondes, déterminant des reliefs plus ou moins accentués. L’impression médiane est placée un peu avant le milieu du prothorax; elle se continue en arrière par un relief caréniforme ; de chaque côté de cette impression et de sa carène, se trouvent trois impressions; enfin, de chaque côté, extérieurement aux carènes latérales, deux autres impressions déforment la marge latérale, qui se rétrécit en face de chacune d’elles. Écusson oblong. Élytres en ovale allongé, plus larges à la base que le prothorax, arrondies aux épaules, acuminées au sommet; chacune avec trois carènes : la pre- miére, dorsale, dans le prolongement de la carène latérale du prothorax, s'arrête vers le milieu; les deux autres, humérales, se continuent jusque sur la déclivité postérieure; deux lignes de points enfoncés, atténués vers le sommet, entre la suture et la carène dorsale; ponctua- tion entre les autres carènes assez confuse. Pattes allongées. Prothorax et élytres, vus de profil, déprimés sur le disque. Brésil, Theresopolis. Collection Grouvelle. 23. HELMIS INÆQUALIS Sharp. — PI. 8, fig. 41. E. inæqualis Sharp. Biol. Centr. Amer. Cette espèce a été figurée d’après un exemplaire type qui m'a ête envoyé par M. le Dr Sharp. Nouvelles espèces d’'Helmides. 109 24. MICRODES TONKINUS, Sp. n. — PI. 8, fig. 42. Oblongus, nitidus, æneus, parce pubescens ; antennis brevissimis, arti- culo secundo intus obtuse dilatato ; clava tri-articulata ; prothorace qua- drato, antice angustato, utrinque oblique impresso; elytris oblongis, ad apicem separatim acuminalis ; in lateribus uni-carinatis, sex-punctato- striatis ; pedibus elongatis, satis validis. — Long. 2 mill. Oblong, brillant, bronzé; pubescence un peu éparse. Antennes très courtes, premier article obconique, deuxième dilaté obtusément en dedans, troisième allongé, quatrième à huitième très courts, neuvième à onzième formant une massue un peu allongée. Prothorax très fine- ment et peu visiblement ponctué, rétréci de la base au sommet, aussi long que large à la base; chaque marge latérale avec une impression oblique partant du milieu et rejoignant l’angle antérieur, et une dépres- sion à l’angle postérieur. Écusson en triangle curviligne pas plus long que large. Élytres en ovale allongé, présentant leur plus grande largeur un peu avant les deux tiers postérieurs, acuminées séparément au sommet; épaules arrondies; marges latérales avec une seule carène partant de l’épaule ; entre cette carène et la suture, six stries ponctuées atténuées vers le sommet; intervalle entre la carène latérale et le rebord marginal d’un bronzé clair brillant, avec une ligne de points. Pattes allongées, assez robustes; tarses presque aussi longs que les tibias; dernier article armé, au côté interne, avant le sommet, d’une petite épine dirigée dans le sens du tarse. Tonkin, Lien-Son. Collection Grouvelle. Cette curieuse espèce a été recueillie par M. de Beauchêne. Je l'ai rap- portée au genre Microdes Mots. en raison de la forme toute particulière de ses antennes. Explication des figures. PLANCHE 7. Fig. 1. Elsianus pubescens À. Grouvelle. — Brésil (Theresopolis). 2. — Coquereli À. Grouv. — Colombie. 440 A. GROUVELLE. — Nouvelles espèces d’Helmides. Fig. 3. Cyllæpus gigas À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). 2 & © d. — æœ nu 9. Helmis 12. — Fig. 4. Helmis CEE L. LE 10. — L'EBNRES brasiliensis A. Grouv. — Brésil (Theresopolis). Sharpi À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). Reilteri A. Grouv. — Brésil (Blumenau). . Heterelmis dubia À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). obscura Sharp. — Amérique centrale, Brésil (The- resopolis). Gounellei À. Grouv. — Brésil (Mathusinos, prov. de Minas-Geraes). Emilixæ À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). concolor À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). sulcata À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). PLANCHE 8. subsulcata À. Grouvelle. — Brésil (Theresopolis). grañosa À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). flavipes À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). gibbosa À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). rufo-marginata A. Grouv. — Brésil (Theresopolis). granata À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). micros À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). pilula A. Grouv. — Brésil (Theresopolis). lævigala À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). longipes À. Grouv. — Brésil (Theresopolis). inæqualis Sharp. — Amérique centrale. 12. Microdes tonkinus À. Grouv. — Tonkin (Lien-Son). Dessins de M. Antoine Grouvelle ; gravure de M. Jules Migneaux. AE TS Descriptions de Temnochilides nouveaux Par M. Acëert LÉVEILLÉ. Séance du 25 juillet 1888. 1. Nemosoma punctatum. — Nigrum, nitidum, elytris, pectore, pedibus antennisque piceis. Capite alutaceo, antice fortiter punctato, punctis elongatis, fronte prothoraceque sparsim punctatis, hoc postice subangustato, basi lateribusque leviter marginatis, apice recto, angulis anticis nullis, posticis obtusis. Scutello transverso, subrectangulari. Elytris convexis, irregulariter seriato-punctatis (stria suturali distincta), haud maculatis, plus minusve infuscatis. — Long. 4,5 mill. Brésil : Theresopolis (coll. A. Grouvelle), un exemplaire. Cette espèce a le faciès des individus décolorés du N. elongatum L., mais elle est plus étroite, plus parallèle, et le prothorax est relativement plus long. Elle porte à la région scutellaire une tache triangulaire noi- râtre, due à la transparence de l’élytre qui permet de voir les détails de coloration du dessous. 2. Airora Grouvellei.— Nigra, nitida; fronte subplana, capite pro- thoraceque sat dense et fortiter punctatis, hoc quadrato; elytris ad basin fortius, ad apicem minus profunde punctato-striatis, stria laterali fortiter impressa, interstitiis subplanis, subtilissime biseriatim punctulatis, basi apiceque ferrugineis; antennis piceis, clava testacea; tibiis posticis subrectis. — Long. 8,5 mill.; lat. 2,5 mill. Diffère de tous les autres Airora par la base de ses élytres d’un beau rouge et par une tache ovale, commune, apicale, de même couleur. Colombie : Cauca, un exemplaire dans la collection de notre excellent collègue et ami A. Grouvelle, à qui je suis heureux de dédier cette espèce. 3. Alindria parallela. — Elongata, depressa, nigra, nitida. Capite prothoraceque fortiter punctatis, hoc subquadrato, postice leviter atte- nualo, supra depresso, irregulariter punctato, basi, lateribus apiceque (medio excepto) marginatis, angulis anticis vix productis, acutis, posticis rectis, subobtusis ; elytris parallelis, planatis, striato-punctatis, interstitiis Ann. Soc. ent. Fr. 1888. — Avril 1889, 412 A. LÉVEILLÉ. (2) dorso elevatis, ad latera obliteratis, biseriatim punctulatis. Corpore subtus, pedibus antennisque piceis. — Long. 17—20 mill.; lat. 4,5—5 mill. Iles Andaman; Laos, Inde (Muséum de Paris, coll. A. Grouvelle et coll. Sedillot). Espèce voisine de l’A. elongata Guérin, mais qui s’en distingue par son aspect moins brillant, son prothorax moins parallèle, moins convexe, plus irrégulièrement ponctué, par ses élytres plus déprimées, à stries moins marquées, surtout au sommet. Elle diffère de l’A. cribrosicollis Lév. par sa taille plus forte, sa forme moins cylindrique, plus dépri- mée, la ponctuation de la tête et du prothorax inégale, moins dense et moins profonde, et par la carène oculaire moins marquée. 4. Temnochila sulcisternum.— Nigra, subcyanea, nitida, con- vexa, parallela. Capite sparsim subtiliter punctato, sulco anteriore ad apicem producto; prothorace sat fortiter punctato, punctis ante scutellum majoribus et confertis; prothorace subquadrato, postice tantum attenuato, angulis anticis subacutis, vix productis, marginatis, posticis obtusis, basi lateribusque marginatis; elytris parallelis, basi subtilius, dorso fortiter, punctato-striatis, transversim subrugulosis, stria suturali valde impressa, interstitiis lateribusque seriatim punctulatis. Prosterno fortiter marginato, pone coxas deflexo, leviter et remote punctalo, inter Coxas valde sulcato, subcanaliculato ; metasterno lævi. Corpore subtus piceo- nigro subcyaneo, pedibus tarsis antennisque rufo-piceis.— Long. 411 mill.; lat. 3 mill. Jamaïque (coll. A. Sallé), un exemplaire. Voisin de T. tristis Muls. (cribricollis Reitt.), mais distinct par sa cou- leur d’un noir bleuâtre brillant, par sa forme étroite et parallèle, son prothorax moins élargi en avant, ses élytres relativement plus courtes, à strie suturale plus profondément marquée, et enfin par son proster- num presque lisse (ainsi que le métasternum), mais très nettement et vigoureusement marginé en avant et fortement canaliculé entre les hanches. 5. Temnochila Jansoni.— Oblongo-ovata, inæqualis, nitidissima, viridi- vel aureo-, vel cyaneo-metallica ; capite supra, dorso thoracis elytrorumque maxima parte purpureis vel cupreo ignitis; antennis tarsisque nigro-cyaneis. Capite sparsim sat fortiter punctato, utrinque impresso, sulco anteriore distincto, antice abbrevialo; prothorace sub- (3) Temnochilides nouveaux. 413 quadrato, undique marginato, margine anteriore medio interrupto, late- ribus utrinque fortiter foveolatis, extus sinuatis, angulis anticis sub- rectis, haud productis, posticis rectis; elytris oblongo-ovatis, lævissimis, indistincte subcarinulatis, ante medium transversim impresso-plicatis, humeris prominulis, margine basali oblique curvato, extus ab impres- sione humerali deleto. Prosterno conico, post coxas producto, vix punc- tulato. — Long. 42 mill.; lat, 3,8 mill. Minas-Geraes ? (coll. Léveillé), un exemplaire. Par son prosternum conique, cette espèce appartient au groupe des T. polita Chev., Jekeli Reitt. et Reilteri Kirsch; elle se sépare de ces trois espèces par sa brillante couleur d’un pourpre doré, par les taches vertes de ses élytres en forme de T renversé, par les fossettes de la tête et du prothorax, ainsi que par deux impressions des élytres analogues à celles du T. gloriosa Reïtt., mais plus accentuées. Je dois ce bel insecte à la générosité de M. E. Janson, de Londres, à qui je le dédie. 6. Temnochila olivicolor. — Subænea, olivicolor, sericeo-ni- tida, capite, prothorace elytrorumque basi alutaceis. Capite prothoraceque sat sparsim punctatis; fronte utrinque subloveolata, sulco epistomatis abbreviato ; prothorace subtransverso, ad apicem valde angustaio, late- ribus, basi angulisque anticis fortiter marginato, juxta marginem foveo_ lato, angulis anticis rotundatis, levissime productis, posticis obtuse subrectis; elytris basi vix marginatis, sat elongatis, convexis, apice rotundatis, vix seriato-punctulatis, transversim leviter et sparsim rugu- losis, humeris prominulis. Prosterno subconico, haud marginato, inter coxas foveolalo, plus minusve punetato; corpore subtus pedibusque viridi-cyanæis, antennis nigro-piceis, articulo primo æneo-micante. — Long. 15—23 mill.; lat. 5—7,5 mill. Équateur : Loja ; plusieurs exemplaires capturés par M. Michel Sipolis. Aussi dans les collections du Muséum de Paris et dans celle de M. A. Grouvelle, sans désignation de localité précise. Aspect des T, sculpturata Reitt. et insignis Reiit.; s’en distingue par le prosternum subconique, non marginé, le prothorax plus transverse, plus élargi en avant, à angles subarrondis, à marge plus marquée ; par ses élytres, dont le rebord basilaire est peu sensible, atteignant très rarement le calus huméral, qui est très relevé et précédé d’une im- pression profonde; enfin par sa taille relativement plus grande. 7. Temnochila variicolor. — Brevior, convexa, fere parallela, (1888) 28 ru A. LÉVEILLÉ. (4) viridi-cyanea vel cupreo-purpurea, nitidissima ; tarsis, palpis antennisque piceis, scapo alutaceo, viridi-metallico. Capite prothoraceque alutaceis, parce subtiliter punctatis, utrinque foveolatis, sulco frontali fere excur- rente, plus minusve interrupto; thorace subquadrato, postice angustato, lateribus fere rectis, versus basin distincte sinuato-reflexis, marginatis, angulis anticis reflexo-marginatis, productis, acutis, posticis rectis. Elytris convexis, postice rotundatis, basi elevato-marginatis, vix seriato-punctu- latis, interstitiis lævibus. Prosterno haud marginato, apice punctato, inter coxas fere sulcato, minus punctato. — Long. 44 mill.; lat. 4,2 mill. Colombie (coll. Léveillé); Bogota (coll. Sedillot); deux exemplaires. Faciès des individus courts de T. metallica Perch. (mexicana Reiïtt.), mais plus brillant, de couleur plus vive et variée, plus cylindrique, à prosternum moins plan, mais grossièrement ponctué au sommet et sub- canaliculé entre les hanches. 8. Temnochila Bedeli, — Elongata, convexa, nitidissima, aurec- vel viridi-metallica, capite et thorace supra elytrisque lateribus late purpureo-ignitis, mandibularum apice, antennis, scapo excepto, tarsisque nigro-piceis. Capite alutaceo, sparsim punctato, epistomate utrinque foveolato, sulco medio integro; prothorace alutaceo, sparsim subtiliter punctato, postice attenuato, utrinque plus minus unifoveolato, lateribus, basi angulisque anticis marginatis, angulis anticis subfoveolatis, sub- rectis, vix productis, posticis distinctis ; elytris elongatis, subparallelis, haud alutaceis, nilidissimis, vix perspicue seriatim punctulatis, basi elevato-marginatis, apice obtuse rotundatis, prosterno immarginato, pone coxas sai lato, fortiter punctato. — Long. 417 mill.; lat. 4,7 mill. Venezuela (coll. A. Grouvelle et coll. Sedillot), deux exemplaires. Dédié à mon ami L. Bedel, dont la science et la grande expérience m'ont été si utiles au cours de ce travail. Comme faciès, le T. Bedeli se rapproche des exemplaires à élytres longues de T. metallica Perch. (meæicana Reitt.); mais il en diffère par une plus grande convexité, par son prosternum plus carré et épais au sommet, à ponctuation grossière, par son prothorax plus court, plus élargi en avant, et surtout par ses magnifiques couleurs d’un pourpre doré, plus vives sur la tête et le disque du pronotum. 9. Temnochila brevior. — Cylindrica, convexa, viridi-aurata, ni- tidissima ; mandibulis, pectore ventreque piceo-subvirescentibus, palpis, tarsis antennisque piceis ; his elongatis, clava testacea, scapo alutaceo, {#1 (5) Temnochilides nouveaux. (2 B) viridi-nitido. Capite sparsim punctato, sulco frontali antice fere excur- rente, utrinque obsolete foveolato; mandibulis robustis ; prothorace sub- quadrato, utrinque biimpresso, postice distincte attenuato, sinuato-reflexo, dorso parce subtiliter punctato, punctis versus basin et latera nullis, basi, lateribus angulisque anticis distincte marginatis, his sinuato-pro- ductis, acutis, posticis subdivergentibus, reclis. Elytris brevibus, con- vexis, basi elevato-marginatis, humeris acute rectis, subtilissime seriato- punctulatis, interstitiis uniseriatim tenuissime punctulatis. Prosterno haud marginato, ad apicem sat remote et fortiter punctato; segmentis ventralibus punctulatis, margine apicali lævigatis. — Long. 10 mill.; lat. 3 mill. Colombie (coli. Léveillé), un exemplaire. 10. Temnochila nigritarsis. — Viridi-melallica, nitidissima, late- ribus capitis, disco thoracis elytrorumque regione basali plus minus rufo translucido tinetis, antennarum basi pedibusque testaceis, tarsis nigris. Capite, antice indistincte sulcato, thoraceque alutaceis, sparsim et irre- gulariter punctatis, hoc subquadrato, lateribus et basi arcuatis, subtilius marginatis, apice etiam arcuato, angulis anticis subrectis, marginatis, vix productis, posticis distinctis, obtusissimis; elytris basi subtilius elevato-marginatis, striato-punctatis, interstitiis uniseriatim punctulatis, transversim subrugulosis. Prosterno apice haud marginato, inter coxas planato, vix punctato. — Long. 4% mill. ; lat. 4,5 mill. Brésil (coll. Sedillot), un exemplaire. Espèce voisine des T. Aurora Reiit. et varians Rettt.; elle se distingue de la première par sa forme plus large, son corselet moins allongé, la moindre proportion de la teinte jaune des élytres, qui, chez notre espèce, n’est guère apparente que d'avant en arrière; de la deuxième par sa forme plus carrée, moins ovale, son prothorax de forme plus large, moins allongé, non sensiblement plus étroit que les élytres, et des deux par la couleur noire de ses tarses. 11. Temnochila Grouvellei.— Depressa, postice sensim attenuata, supra nitidissima. Capite sparsim ac fortiter punctato, vix alutaceo, aureo-ignito, disco Cyanco, sulco antico obsoleto; mandibulis antennis- que nigris, basi metallicis. Prothorace elytrisque nigro-cyaneis, aureo- vel ignito-fasciatis aut maculatis. Prothorace alutaceo, sparsim punctato, convexo, subquadrato-parallelo, ad angulos posticos obliquo, utrinque transversim lineato-impresso, angulis anticis rotundatis, haud productis, posticis subrectis, basi fortifer, lateribus leviter marginatis, his subden- 416 A. LÉVEILLÉ. (6) tatis. Elytris depressis, basi subtiliter elevato-marginatis, vix lineato- punctatis. Prosterno plano, immarginalo, sparsim punctato; corpore subtus pedibusque viridi-cupreis, femoribus anticis rufescentibus. — Long. 11,5 mill.; lat. 3 mill. Amérique centrale : Chiriqui (coll. A. Grouvelle), un exemplaire. Se distingue facilement par le dessin de ses élytres formé d’une ligne courbe d’un doré verdâtre, lisérée de pourpre, partant de la base, suivant la suture jusqu’à la moitié de la longueur de lélytre et remon- tant curvilinéairement en s’élargissant jusqu’au bord latéral, suivie d’une tache apicale de même couleur, en forme de V, dont la branche interne watieint pas la suture, qui est d’un bleu foncé sur la moitié posté- rieure. 19. Temnochila Sallei. — T. Grouvellei Lév. affinis sed longior, convexior et magis parallela, maculis vittisque minus distinctis, punctis capitis densioribus ac fortioribus. Corpore subius viridi, nitido, pe- dibus rufis, tarsis piceis, antennis nigro-piceis, clava abrupia, nigra. — Long. 8—12,5 mill. ; lat. 2,5—3,5 mill. Yucatan (coll. Sallé et coll. Léveillé), trois exemplaires. Cette espèce a le même système de coloration que 7. Grouvellei Lév., mais s’en distingue par les caractères suivants : elle est plus allongée, plus convexe et plus parallèle, son prothorax est moins transverse, sur- tout en avant, à peine rétréci postérieurement, sans trace de dentelure latérale et d'impression linéaire de chaque côté du disque; la marge latérale est à peine visible en dessus, au moins antérieurement; elle est sinueuse et confuse avant d'atteindre l’angle antérieur, qui est arrondi et marginé obliquement et profondément. La tête a une ponctuation plus forte, plus dense et plus régulière; le sillon antérieur est plus allongé. Les. couleurs sont moins nettes et moins tranchées. La tache discoïdale brillante du pronotum est allongée, au lieu d’être transverse et den- ielée antérieurement, le bord est cuivreux dans toute sa longueur. La ligne courbe des élytres descend plus bas avant de remonter à l’angle huméral qu’elle atteint toujours au lieu de s'arrêter sur le bord latéral. Dessous vert brillant ; pattes rousses, tarses d’un noir de poix ; antennes à premier article d’un vert métallique, art. 2-7 d’un brun assez brillant, massue brusque, noire. Je dédie cette espèce à M. A. Sallé, qui a bien voulu mettre à ma disposition sa collection de Temnocbhilides, si riche en espèces améri- caines, (7) Temnochilides nouveaux. 417 13. Temnochila parva. — Piceo-rufa, levissime subcyanescens, convexa. Sulco frontali vix perspicuo; capite prothoraceque alutaceis, sat dense, fortiter et subvarioloso-punctatis, hoc convexo, longiore quam latiore, ante medium subparallelo, antice leviter, postice sat fortiter angustato, lateribus, basi angulisque anticis subtiliter marginatis; elytris nitidis, basi subtiliter elevato-marginatis, irregulariter ac tenuiter seriato-punctatis, transversim rugulosis. Prosterno fortiter varioloso- punctato, pone coxas deflexo, margine apicali obsoleto; ventre, pedibus, palpis antennisque testaceis. — Long. 7,5 mill.; lat. 2 mill. Saint-Domingue (coll. A. Sallé), un exemplaire. Cette petite espèce a le faciès du Tenebroides sulcifrons J. Duv. 14. Temnochila Hubbardi.— Parva, elongata, subconvexa, parum nitida. Supra cyanea, corpore subtus, pedibus, mandibulis margini- busque epistomatis rufo-piceis; tarsis, palpis antennisque dilutioribus. Capite haud sulcato prothoraceque alutaceis, fortiter cribrato-punctatis ; hoc convexo, subquadrato, postice attenuato, basi lateribusque margi- natis, margine laterali subundulato, angulis anticis rectis, nec productis, nec marginatis, posticis distinctis, obtusis. Elytris convexis, subparal- lelis, apice rotundatis, transversim subrugulosis, basi subtiliter elevato- marginatis, sat fortiter striato-punctatis, punctis subelongalis, ad apicem evanescentibus. Prosterno sat grosse punctato, pone coxas deflexo, obsolete marginato. — Long. 6,5 mill. Floride : Biscayne (coll. A. Sallé). Dédié à M. Hubbard, des États-Unis, qui l’a capturé et en a enrichi la collection de notre confrère. Espèce intermédiaire entre les Temnochila et les Tenebroides. La marge latérale des élytres tend à se redresser et le sillon antérieur de la tête a disparu ; de plus, les yeux ont une granulation relativement plus forte que chez la plupart des Temnochila. Comme forme générale du corps, cette espèce se rapproche du T. barbata Lec., qui, lui-même, est légèrement aberrant, mais chez lequel le sillon antérieur existe, bien qu’affaibli. Genre Marnia Lév., Bull. Soc. ent. Fr., 1889, p. xxt. Yeux en forme d'amande, très légèrement échancrés en avant. An- tenne de onze articles, à massue unilatérale de trois articles. Front légèrement convexe, sans trace de sillon et régulièrement trisinué ou 418 A. LÉVEILLÉ. (8) quadridenté au bord antérieur; les quatre dents de l’épistome situées sur la même ligne (1). Thorax notablement plus long que large, cilié latéra- lement, frangé au bord antérieur, à rebord latéral sinueux, défléchi après le milieu, remontant et presque effacé à son extrémité. Écusson en triangle allongé à côtés arrondis. Prosternum non marginé sur les côtés, présentant une petite surface lisse à ses angles antéro-externes. Élytres très profondément crénelées-striées, à intervalles très étroits. Tibias inter- médiaires et postérieurs inermes, antérieurs munis de deux denticules sur leur bord externe. Corps filiforme. Genre intermédiaire entre les Temnochila et les Lipaspis ; différant du premier par la forme des yeux et de l’épistome, la tête sans sillon, l’écusson non transverse, les élytres profondément striées-crénelées et la forme linéaire, rappelant celle des Colydium ; du second, par l’écus- son très distinct et les yeux échancrés ; de tous deux par le prothorax cilié latéralement. 15. Marnia Sipolisi Lév., Bull. Soc. ent. Fr., 1889, p. xxI. — Al- longé, parallèle, brillant, d’un vert foncé; tête, antennes, segments ven- traux et sommet des élytres d’un roux de poix plus ou moins foncé ; deux grandes taches sur chaque élytre, l’une basilaire, Pautre médiane et atteignant la suture, et pattes testacées, genoux rembrunis. Tête à ponctuation oblongue assez dense, régulière et profonde, avec une tache subcordiforme d’un vert pâle sur le front; prothorax une fois et demie plus long que large, parallèle, très légèrement rétréci au sommet, un peu plus à la base, à angles antérieurs subarrondis, non saillants, à angles postérieurs marqués, mais obtus; marge latérale et basale peu apparente. Élytres très allongées, grossièrement et profondément cré- nelées-ponctuées ; stries renforcées vers le sommet, intersiries très étroits, les troisième, cinquième et huitième subcostiiormes en arrière. Brésil : Minas-Geraes. ette belle espèce a été trouvée par M. Michel Sipolis, à qui je suis heureux de la dédier. Il en existe un second exemplaire dans la collec- tion A. Sallé. 16. Tenebroides Fairmairei. — KHlongatus, convexus, parallelus, nitidus, nigro-piceus. Capite alutaceo, subobscuro, parce punctato, fronte foveolata, antice subcanaliculata, epistomate bidentato ; prothorace qua- draio, fere transverso, leviter punctato, lateribus rectis, basi angulisque (1) Chez les Temnochila, les deux dents latérales sont en retrait sur les deux intermédiaires. (9) Temnochilides nouveaux. 119 anticis leviter marginatis, his haud productis, subacutis, posticis rectis. Elytris sat elongatis, apice breviter rotundatis, basi subtiliter elevato- marginatis, sat fortiter punetato-striatis, interstitiis convexis, subtiliter biseriatim punctulatis, striis, lateribus apiceque deletis. Prosterno fere lævi, inter coxas subfoveolato. — Long. 6—9 mill. Tonga-Tabou (coll. Fairmaire, Léveillé, Muséum de Paris). Diffère de T. parallelus Fairm. par son aspect convexe, brillant, son prothorax plus parallèle et son prosternum presque lisse; de T. punc- tato-lineatus Fairm. par son prothorax non fortement rétréci en arrière, et de T. affinis White, par son épistome bidenté et par la ponctuation de la tête et du prothorax moins forte. Je dédie cette espèce à M. L. Fairmaire, qui a mis si gracieusement à ma disposition les types de sa belle collection. 17. Tenebroides fulvo-lineatus. — Oblongior, cylindricus, pa- rallelus, æneo-virens, corpore subtus piceo, pedibus, antennis, elytro- rum lateribus et vitta ab humero ad apicem ducta rufis, antennarum clava testacea. Capite prothoraceque crebre fortiter punctatis; hoc subquadrato, basin versus leviter angustato, basi lateribusque anguste marginatis, angulis anticis rotundatis, marginatis, vix productis, sub- rectis, margine basali integro; elytris parallelis, subconvexis, fortiter striato-punctatis. — Long. 4—6 mill.; lat. 4—1,5 mill. Brésil (coll. A. Grouvelle, Léveillé, Muséum de Paris). Appartient au groupe des Tenebroides cylindriques, à prothorax étroit et parallèle ; mais sa couleur verdâtre et la bande claire qui s'étend du calus huméral au sommet de chaque élvtre suffisent pour le distinguer. 18. Tenebroides brunneus.— Elongatus, subdepressus, nitidus, nigro-piceus, antennis, pedibus, ventre, parteque elytrorum ad latera dilutioribus; fronte plana, antice rufescenie, capite prothoraceque sparsim punctatis, hoc subtransverso, subcordato, linea basali ante scu- tellum interrupta. Elvtris brevibus, ante medium subampliatis, alutaceis, striato-punctatis, interstitis subtiliter biseriatim punctulatis. — Long. 5,9 mill.; lat. 2,5 mill. Cayenne (coll. Léveillé), un exemplaire. 19. Tenebroides circumcinctus. — Latus, depressus, rufus, nitidus; capite, disco prothoracis elytrorumque nigro-piceis. Fronte A20 A. LÉVEILLÉ. (40) subplana ; capite prothoraceque leviter et sparsim punctatis, hoc sub- transverso, lateribus æqualiter rotundatis, marginatis, diametro in medio maximo, linea basali ante scutellum interrupta, angulis anticis margi- natis, acutis, productis, posticis subrectis. Elytris ad humeros rectis, striato-punctatis, pone medium leviter subampliatis, basi levissime et irregulariter marginatis, interstitiis planis, biseriatim punctulatis. — Long. 9 mill.; lat. 3,5 mill. Yucatan (coll. Sallé). Palisot de Beauvois a publié, sous le nom de marginatus, une espèce dont la description peut s'appliquer indifféremment à tous les Tenebroides à côtés bordés de rougeâtre, mais la figure donnée par l’auteur permet de bien reconnaître l’insecte qn’il a décrit. Le T. circumecinctus est plus grand, plus large, plus déprimé, les côtés du prothorax sont plus arrondis, la marge rougeâtre des élytres est plus large. Il diffère aussi du T. Latreillei Lév. (marginatus || Latr.) par les côtés de son prothorax arrondis, au lieu d’être presque droits. Il se distingue enfin du T. Reütteri Lév. par sa taille plus grande, son prothorax moins transverse, à côtés moins arrondis et par ses élytres plus planes. 20. Tenebroides Reïtteri. — Ovatus, valde depressus, ferrugi- neus, nitidus, vertice, disco prothoracis elytrorumque piceis vel nigris. Capite opaco, plus minusve subtiliter punctato, fronte obsolete impressa ; prothorace valde transverso, subtiliter punciulato, lateribus fortiter rotundatis, antice minus, postice magis attenuatis, marginatis, linea basali interrupta, angulis anticis productis, acutis, posticis obtusis. Elytris latis, deplanatis, dorso seriato-punctatis, interstitiis fere convexis, subtilissime biseriatim punctulatis. Prosterno plano, impunctato. —: Long. 6,5—8,5 mill. ; lat. 2,8—3 mill. Brésil (Muséum de Paris et coll. A. Grouvelle), deux exemplaires. Cette espèce ressemble beaucoup au T. ruber Reitt.; mais, outre la couleur plus foncée de la zone médiane du corps en dessus, elle a la tête et le prothorax moins ponctués, celui-ci est plus transverse, à côtés plus fortement arrondis ; les élytres sont plus larges, moins aplaties, plus fortement striées-ponctuées et les intervalles sont plus convexes. 21. Tenebroides cordicollis. — Depressus, nitidior, piceus, pro- noto capite dilutiore, corpore subtus, palpis, antennis pedibusque ru- fescentibus aut ferrugineis. Fronte foveolata; capite sparsim fortiter (41) Temnochilides nouveaux. 121 punctato ; thorace transverso, cordato, sparsim et minus punctalo, late- ribus angulisque anticis marginatis, his subacutis, posticis obtusis, angulo ipso recto, linea basali ante scutellum interrupta. Scutello rotundato, lævi. Elytris pone medium sat fortiter ampliatis, basi leviter marginatis, fortiter striato-punctatis, interstitiis planis, distincte biseria- tim punctulatis. Prosterno sublævi ; ventre tenuissime crebre punctulato. — Long. 5,5 mill. Brésil (coll. Sedillot), un exemplaire. 22. Tenebroides yucatanicus. — Elongaius, angustatus, subcon- vexus, subparallus, nitidus, nigro-piceus, subæneus. Fronte plana; capite sat fortiter, ante oculos forlius, punctato; prothorace vix trans- verso, postice subangustato, utrinque fortiter, dorso minus, punctato, linea basali interrupta, lateribus marginatis, subrectis, angulis anticis productis, acutis, posticis rectis. Elytris convexis, elongatis, pone medium subampliatis, basi subtiliter et irregulariter elevato-marginatis, Striato-punctatis, interstitiis biseriatim punctulatis, striis ad apicem nullis. — Long. 5,5 mill. Yucatan (coll. Sallé et coll. Léveillé), deux exemplaires. 23. Tenebroides difficilis. — Elongatus, sat latus, subdepressus, nitidus, niger, antennis, palpis tarsisque piceis. Capite sat fortiter punc- taio, fronte antice obsolete subcanaliculata ; prothorace lato, subcordato, dorso plagis duabus disci subfoveolato-punctatis, lateribus in medio subrectis, postice abrupte sinuatis, fortiter reflexo-marginatis, linea basali vix interrupta, basi medio subemarginata, angulis anticis pro- ductis, subacutis, posticis subrectis. Elytris nitidis, sat convexis, sub- elongatis, basi ad humerum tantum marginata, ante medium subam- pliatis, striato-punctatis, præsertim ad humeros, striis ad latera nullis, interstitiis Convexis irregulariter biseriatim punctulatis. Prosterno spar- sim et leviter punctato; ventre fortiter punclato. — Long. 10 mill.; lat. 3,5 mill. Yucatan : Belize (coll. Léveillé), un exemplaire. Espèce intermédiaire entre les Tenebroides à marge basilaire du pro- thorax interrompue et ceux où elle est entière. 24. Tenebroides anceps. — Latus, depressus, niger, supra opacus, antennis, pedibus ventreque dilutioribus. Capite prothoraceque 122 À. LÉVEILLÉ. (12) crebre, fortiter et dense, hoc dorso minus, punctatis ; prothorace leviter transverso, elytris vix angustiore, lateribus in medio subrectis, irregu- laribus, pone medium obtuse angulatis, antice et postice angustatis, linea basali fere integra, angulis anticis fortiter productis, posticis sub- rectis. Elytris subparallelis, pone medium vix ampliatis, alutaceis, angus- tissime costulatis, costulis nitidulis, subcrenulatis, transversim fortiter rugatulis, interstitiis triseriatim punctulatis, margine suturali nitidulo, uniseriatim punctulato. Prosterno sat fortiter et dense punctato. — Long. 9 mill.; lat. 3 mill. Mexique (coll. Léveillé), un exemplaire. Voisin du T. sculpturatus Reitt., mais distinct par sa ponctuation plus serrée, par ses élytres à arêtes vives, plus ou moins crénelées, luisantes, tranchant sur le fond mat des intervalles, et par les trois lignes de points situés entre chaque arête. Diffère du lineolatus Reitt., de Colombie, par son aspect plus brillant, sa taille sensiblement plus petite et les trois lignes de points des interstries. 25. Tenebroides carbonarius (Buq., #n litt.). — Elongatus, sub- depressus, atro-piceus, supra opacus, subtus subnitidus, pedibus, palpis antennisque dilutioribus, clava testacea. Fronte subplana, foveola media minima; Capite sat dense et irregulariter punctato, vertice sublævi ; thorace subquadrato, postice minime angustato, crebre fortiter, ad latera creberrime punctato, lateribus subparallelis, rectis, postice vix sinuatis, augulis anticis productis, acutis, posticis rectis, linea basali vix inter- rupta. Elytris pone medium subampliatis, humeris antice dentato-pro- ductis, basi irregulariter elevato-marginatis, striato-punctatis , dorso juxta series angustissime costulato, costulis nitidis, vix crenulatis, insterstitiis planis, creberrime rugoso-punctatis, subvermiculatis. Pros- terno sat fortiter punctato, segmentis ventralibus grosse ac profunde punctatis, apice vel basi lævigatis. — Long. 9 mill.; lat. 3 mill. Cayenne (coll. Sedillot), un exemplaire. Diffère de T. lincolatus Reitt. par son prothorax non transverse, à côtés non crénelés, et par la ponctuation de ses intersiries ; de 7. Ritsemæ Lév. par son prothorax presque carré, à peine atiénué en arrière, par ses élytres régulières, à côtes moins apparentes, à peine crénelées, à interstries distinctement ponctués, et par ses épaules droites, saillantes, munies d’une dent aigué dirigée en avant. (43) Temnochilides nouveaux. 123 26. Tenebroides incertus. — Elongatus, subdepressus, niger, nitidus, pygidio apice pedibusque piceis, antennarum clava ferruginea. Capite subopaco, sat fortiter, prothorace minus, punclatis ; hoc subqua- drato, leviter cordato, postice leviter angustato, linea basali integra, lateribus subrotundatis, sat marginato-reflexis, angulis anticis parum productis, postice fere rectis. Elytris pone medium subampliatis, hu- meris acutis, striato-punctatis, interstitiis planis, biseriatim puncetulatis. — Long. 7 mill.; lat. 2,5 mill. Mexique (coll. Léveillé), deux exemplaires. Cet insecte ressemble au T. Chevrolati Reitt., mais il en est distinct par la ligne basale du prothorax non interrompue, par son prothorax moins transverse, plus convexe. Il se rapproche également du T. Mar- seuli Reitt., mais les élytres, plus planes et plus larges, sont relativement beaucoup plus courtes. 27. Tenebroides latus (Chevr. in litt.). — Klongatus, subparal- lelus, subconvexus, niger, ventre, tarsis antennisque piceis, clava tes- tacea. Fronte antice obsolete foveolata ; capite antice sat fortiter, postice leviter punctato ; prothorace transverso, postice angustato, lateribus rotundatis, fortiter reflexo-marginatis, sat dense, dorso minus, punc- tato, linea basali Raud interrupta, angulis anticis productis, posticis reflexis, acutis. Elytris alutaceis, opacis, levissime striato-punctatis, in- térstitiis vix perspicue seriato-punctulatis. — Long. 10 mill.; lat. 3,7 Mill. Mexique (Muséum de Paris et coll. de Senneville), deux exemplaires. Cette espèce a le faciès d’un Harpalus ; ses élytres mates et soyeuses suffisent à le distinguer des autres Tenebroides noirs, qui sont tous plus ou moins brillants. 28. Tenebroides harpaloides.— Elongatus, subconvexus, niger, nitidus, antennis, palpis pedibusque piceis, ventris segmentis duobus ultimis rufis. Capite sat fortiter punctato ; prothorace transverso, postice leviter attenuato, disco utrinque fortiter, medio lateribusque minus punciato, lateribus æqualiter rotundatis, postice leviter reflexis, subtiliter marginalis, linea basali integra, basi ante scutellum emarginata, angulis anticis subproductis, acutis, posticis obtusis. Scutello triangulari, Iævi. Elytris breviusculis, latis, ad humeros subtiliter marginatis, pone me- dium subampliatis, dorso striato-punctatis, ad humeros fortius, inter- L24 A. LÉVEILLÉ. (44) stitiis planis, subtilissime alutaceis, biseriatim punctulatis. Prosterno inter coxas subfoveolato ; ventre fortiter punctato. — Long. 9,5 mill.; lat. 3,5 mill. Mexique (coll. Léveillé), un exemplaire. Cet insecte a l’aspect d’un Harpalus, de même que le T. latus Lév., dont il se distingue par sa forme plus Courte, son prothorax moins transverse, moins rétréci en arrière et à base échancrée, par ses élytres moins alutacées, plus brillantes et par ses interstries visiblement ponc- tués. 29. Tenebroides rufo-limbatus (Reitter, in lift). — Elongatus, convexus, nitidus, nigro-piceus, corpore subtus, pedibus, antennis mar- gineque laterali elytrorum dilutioribus. Capite prothoraceque sat dense punctatis, hoc convexo, subcordato, lateribus sat fortiter marginatis, linea basali integra, angulis anticis productis, subacutis, posticis sub- rectis. Elytris elongatis, fortiter striato-punctatis, in medio latissimis, interstitiis biseriatim punctulatis. Prosterno sat fortiter et sparsim punc- tato; ventre dense punctato. — Long. 8 mill. Mexique. Cette espèce, assez répandue dans les collections, a le faciès des Te- nebroides de l'Amérique du Nord ; mais je n’ai pu l'identifier avec aucune d’elles. Je lui ai conservé le nom que M. Reitter lui avait donné dans la col- lection E. Deyrolle. 30. Tenebroides Bonvouloiri. — Elongatus, convexus, nitidus, niger, antennis, pedibus, maculis elongatis (una humerali, altera api- cali) margineque laterali elytrorum rufo-piceis. Fronte plana, antice ru- fescente ; capite sat dense, prothorace minus, punctatis ; hoc subquadrato, convexo, postice attenuato, lateribus in medio subrectis, antice rotun- datis, postice sinuatis, linea basali integra, angulis anticis leviter pro- ductis, marginatis, subacutis, posticis rectis. Elytris elongatis, pone medium subampliatis, alutaceis, punctalo-striatis, interstitiis subtiliter biseriatim punctulatis. — Long. 6 mill.; lat. 2,5 mill. Mexique (coll. Léveillé), un exemplaire. Se reconnaît aisément à ses élytres ornées de quatre taches claires déterminant une croix plus foncée sur le disque. (45) Temnochilides nouveaux. 425 Je dédie cette espèce à mon excellent ami H. de Bonvouloir, dont les beaux travaux sont si estimés et dont tous les entomologistes français déplorent la retraite et l'éloignement. 31. Tenebroides Gounellei. — Oblongus, convexus, supra æneo- viridis, nitidissimus, subtus piceus, pedibus, antennis, palpis, capite antice, margineque laterali prothoracis ferrugineis. Capite alutaceo, subopaco, sparsim punctato ; fronte foveolata; prothorace transverso, polito, sparsim punctato, utrinque foveolato, lateribus arcuatis, margi- natis, margine laterali serrulato, antice magis reflexo, angulis anticis marginatis, parum productis, posticis obtusis, linea basali iutegra, retro subangulata. Scutello lævi. Elvtris oblongo-ovatis, ad humeros rotun- datis, callo convexiore, leviter striato-punctatis, inter vallis planis, haud vel indistincte punctulatis, lateribus antice subcompressis, margine late- rali antice obliquato, intus late subimpresso. — Long. 6 mill.; lat. 2,5 mill. Province de Minas-Geraes : Caraça (coll. E. Gounelle), un exemplaire. Distinet de tous les autres Tenebroides métalliques par son prothorax à côtés bordés de jaune-roux et régulièrement crénelés. Dédié à M. Gounelle, qui l’a découvert dans son premier voyage au Brésil. 32. Tenebroides Sennevillei — Parvus, subdepressus, nitidus, nigro-æneus. Capite prothoraceque sat fortiter punctatis, hoc transverso, lateribus æqualiter rotundatis, angulis anticis acutis, productis, posticis fortiter reflexo-marginatis ; linea basali haud interrupta, basi ante scu- tellum obsolete foveolata, marginibus rufescentibus. Elvtris striato- punctatis, distinctius ad humeros, basi vix elevato-marginatis, interstitiis planis, biseriatim punctulatis, transversim subrugulosis, macula obliqua, humerum attingente, maculaque minore subapicali rufis. Corpore subtus pedibus antennisque rufo-testaceis. — Long. 4—5 mill. Mexique. Deux exemplaires dans la collection de M. de Senneville, à qui je suis heureux de dédier cette espèce. 33. Tenebroides fenestratus. — Parvus, oblongus, subdepres- sus, nitidus, æneus, Corpore subtus pedibusque piceis, antennarum clava palpisque testaceis. Capite prothoraceque dense punctatis, punctis subelongalis ; hoc transverso, antice angustato, postice minus attenuato, 126 A. LÉVEILLÉ. (46) diametro maximo medio, lateribus reflexo-marginatis, angulis anticis leviter marginatis, vix prominulis, posticis rectis; linea basali integra. Elytris pone medium leviter subampliatis, irregulariter punctato-striatis, interstitiis vix punctulatis, macula ante medium testacea vel rufa, transversa, subtriangulari, margine, lateribus, apiceque rufescente. — Long. 4,5 mill. Mexique (coll. Léveillé et Sedillot). Cette espèce est très voisine du T. bimaculatus Mels., mais s’en dis- tiingue par son aspect brillant, la ponctuation de sa tête et de son pro- thorax moins forte et moins dense, celui-ci est moins transverse, plus carré ; les élytres sont plus irrégulièrement et beaucoup moins profon- dément striées-ponctuées, leur tache est plus transverse et moins régu- lière. 34. Tenebroides humeralis. — Parvus, convexus, niger, aluta- ceus, subopacus, antennis, palpis tarsisque rufo-piceis. Fronte subplana ; capite prothoraceque sparsim et subtiliter punctatis, hoc vix transverso, antice et postice leviter attenuato, medio latiore, lateribus angulisque auticis tenuiter marginatis, his produciis, acutis, posticis subrectis, linea basali integra. Elvtris leviter inæqualibus, pone medium vix ampliatis, seriatim punetatis, punctis serierum oblongis, ad suturam et latera tenuioribus, interstitiis haud punctulatis, humeris rectis ; macula calli humeralis, altera minima in medio sexti intervalli apiceque extus ruben- tibus. Prosterno parce punctato. — Long. 5,5 mill. Colombie (coll. Sedillot), un exemplaire. 35. Tenebroides pumilus. — Parvus, convexus, niger, nitidus, antennis pedibusque vix dilutioribus. Fronte subconvexa ; capite fortius et crebrius punctato ; prothorace sparsim punctulato, subquadrato, pos- tice attenuato, lateribus angulisque anticis marginatis, his vix productis, subrectis, posticis subobtusis, linea basali integra. Elytris pone medium vix ampliatis, ad humeros haud dentatis, seriatim punciatis, punctis lateralibus fortius, distinctis, interstitiis subplanis vix perspicue punc- tulatis, stria suturali postice profundiore. Prosterno disperse punctato. — Long. 4 mill. Colombie (coll. Sedillot), un exemplaire. Voisin du T. kumeralis Lév.; mais moins convexe, plus brillant ei (47) Temnochilides nouveaux. 1h27 sans traces de taches sur les élytres; celles-ci sont plus régulièrement ponctuées, moins ridées extérieurement. 36. Tenebroides nigro-viridis (E. Dugès, ôn litt.). — Niger, sub- cyaneo-viridis, supra alutaceus, opacus, subtus nitidus. Fronte sub- plana ; capite prothoraceque fortiter punctatis ; prothorace subquadrato, disco irregulariter punctato, antice et postice angustato, diametro in medio maximo, linea basali integra, lateribus subangulatis, marginatis, margine subserrato; angulis anticis subrotundatis, fortiter productis, postice acute subobtusis. Scutello rotundato, alutaceo, haud punctato. Elytris basi elevato-marginatis, seriato-punctatis, transversim subrugu- losis, pone medium sat fortiter ampliatis, interstitiis planis, uniseriatim punctulatis. Prosterno inter coxas sparsim ac fortiler punctato. — Long. 9 mill.; lat. 3,5 mill. Mexique : Guanajuato (coll. Sallé). Par sa forme élargie en arrière, par son aspect très mat et sa couleur d’un vert sombre, cet insecte se distingue facilement de tous les autres Tene- broides. I n'a été communiqué par M. Sallé, qui l’a reçu du D’ E. Dugès, sous le nom que je lui ai conservé. 37. Leperina cincta. — Parva, breviter ovata, depressa, rufo- picea; supra squamulis minutis, adpressis, colore variegato, obtecta. Prothorace transverso, lateribus expansis, postice abrupte angustatis, angulis anticis porrectis, subacutis, posticis obtusis. Elytris angustissime crenato-striatis, intervallis planis, biseriatim squamulatis, dorso squa- mulis brunneis pallidisque tessellato, vitta laterali holosericea. Prosterno squamulato; ventre punctato, punctis piligeris. — Long. 3,5 mill. Soronia cincta (Fauvel, in litt.). Nouvelle-Calédonie (Deplanche, coll. Fauvel; coll, Sedillot), deux exemplaires. Cette petite espèce a quelques rapports avec L. opatroides Lév. comme disposition d’écailles et comme couleur, mais elle est déprimée et d’une taille bien inférieure. Les écailles sont petites, serrées, planes, régulière- ment imbriquées, formant des dessins assez confus sur le prothorax ; sur le disque, les élytres sont assez régulièrement marquetées de blan- châtre et de fauve clair sur chaque interstrie ; la partie déclive de l’élytre est plus foncée, sauf le bord latéral, alterné de blanc et de brun ; enfin, une tache d’un brun foncé, rectangulaire, s'étend plus ou moins 428 A. LÉVEILLÉ. — Temnochilides nouveaux. (18) sur le cinquième interstrie, se poursuit en arrière sur le quatrième et quelquefois sur le troisième et le deuxième. Il est probable que, sur les exemplaires foncés, ces taches s’allongent, se soudent et forment une ligne en zigzag partant de la base de l’élytre et atteignant le sommet en suivant le bord du disque, comme cela a lieu chez L. opatroides. Les squamules du prosternum sont moins serrées, à peine juxtaposées et d’un blanc uniforme. J'ai eu à ma disposition l’exemplaire de la collection Fauvel; mais j'ai dû me servir surtout, pour ma description, de celui de la collection Sedillot, beaucoup plus frais et d’une squamulation sans lacunes. 38. Leptonyxa Sedilloti. — Elongata, subdepressa, postice am- pliata, uitida ; capite, mandibulis articulisque 1-2 antennarum rufo-tes- taceis, 3-10 nigris; prothorace piceo, margine laterali testaceo; elytris cyaneo-micantibus, margine laterali fulvo-testaceo ; corpore subtus piceo, mento prosternoque parte basilari testaceis. Mandibulis leviter productis, alutaceis, varioloso-punctatis ; prothorace transverso, antice angustato, angulis anticis et posticis rotundatis, margine laterali sub- serrato, supra alutaceo, disco sublævi, utrinque fortissime varioloso- punctato ; elytrorum interstitiis 3°, 6° et 9° costulatis, punctis ad apicem confusis. — Long. 6 mill.; lat. 3 mill. Colombie (coll. Sedillot et coll. Léveillé), deux exemplaires. Cet insecte doit porter, quand ilest frais, quelques poils épars, courts, jaunâtres ; il en reste quelques vestiges sur la tête, les côtés au pro- thorax et des élyires. Sa couleur uniforme, sans trace de taches, suffit à le distinguer des deux espèces déjà connues (brevicollis Reitt. et costipennis Reit.). CATALOGUE DE LA. FAMILLE DES TEMNOCHILIDES Par M. Ausent LÉVEILLÉ. Séance du 25 juillet 1888. Le Catalogue suivant avait été dressé pour mon usage particulier et n’était pas destiné à l'impression. Sur linsistance de plusieurs de nos collègues, je me suis décidé à le publier, pensant éviter aux entomolo- gistes qui s’occupent des Temnochilides les pertes de temps que néces- sitent toujours les recherches entomologiques. Il a fallu naturellement revoir les insectes et vérifier toutes les des- criptions, ne voulant pas me contenter d’une simple liste bibliogra- phique. Les matériaux ne m'ont pas manqué. Bien des types m'ont été gra- cieusement communiqués par leurs possesseurs actuels ; j'ai pu cons- tater ainsi que nombre de formes étaient nouvelles ou n'avaient pas d'état civil, et j'ai dû décrire environ cinquante espèces. Ce nombre, quelque grand qu'il puisse paraître dans un groupe aussi restreint, prouve qu'il est encore peu connu, et je pense que, ce Catalogue aidant, il ne pourra que s’augmenter encore. Malgré tout le soin apporté à ce travail, on y trouvera peut-être des lacunes ou des erreurs ; mais, tel qu’il est, je pense qu'il pourra rem- placer complètement le Catalogue de Munich, publié il y a vingt ans et antérieur par conséquent aux travaux de M. E, Reitter. J'ai dû supprimer le nom de « Trogositides », généralement adopté jusqu'ici, et en choisir un autre, le genre Trogosita (1790) tombant en synonymie du genre Tenebroides, publié par Piller (1783) dans un ou- vrage fort rare, mais que j'ai eu la bonne fortune de pouvoir consulter à la Bibliothèque nationale. Anu, Soc. ent. Fr. 1838. — Mai 1889. (1888) 29 430 A. LÉVEILLÉ. — Catalogue des Temnochilides. (2) Cest à tort, et par suite d’une fausse interprétation des règles de la nomenclature, que M. E. Reitter, dans sa « Revision der Gattung Tro- gosita Oliv. », a conservé le nom d'Olivier en lappliquant aux Temno- chila. Quant au nom de Peltis, créé par Geoffroy et publié par 0. F. Mül- ler en 176%, il est synonyme de Silpha Linné et doit disparaître du catalogue. Je n’admets, comme Temnochilides, que les Clavicornes ayant cinq articles à tous les tarses, les hanches antérieures fortement transverses et les hanches postérieures contiguës, et j’élimine les genres suivants, assez aberrants du reste, et que l’on avait primitivement rangés dans les Trogositides : Helota Mac Leay, Holocephala Fairm. Syntelia Westwood, Paralindria S. Oliff. Je suis heureux de témoigner ma reconnaissance aux possesseurs des collections suivantes, qui m'ont été si obligeamment confiées : Collection Fairmaire, spécialement nombreuse en espèces africaines ; Collection Ant. Grouvelle, augmentée de la collection Jekel et conte- nant de nombreux types d’'E. Reitter ; Collection Sallé, très riche en Coléoptères américains ; Collection Sedillot, comprenant les collections Mniszech et J. Thomson ; Collection G. de Senneville, formée des collections Achille Devyrolle et Lacordaire. J'ajouterai que je possède la collection Émile Deyrolle, déterminée entièrement par M. E. Reitter. J'exprimerai aussi toute ma gratitude à MM. le professeur Émile Blan- chard, le D' R. Gestro et C. Ritsema, qui ont bien voulu mettre à ma disposition les Temnochilides des Musées de Paris, de Gênes et de Leyde. Enfin, je tiens à remercier tout particulièrement MM. Alluaud, Baer, Bedel, de Bonvouloir, Bourgeois, Armand David, Fauvel, A. Gam- bey, E. Gounelle, E. Simon, qui ont bien voulu me prêter leur bien- veillant concours. CATALOGUS TEMNOCHILIDUM (seu Trogositidum) inter annos 1758—1889 editorum. NEMOSOMATINI. EGOLIA. Ericasox, Wiegm. Arch. 4842. p. 150. = variegata Er. loc. cit. p. 151. t. 5. Î. 6. — Lac. Gen. CUP MR ANR Le TGS QU A TR Tasmania. ACALANTHIS. EricasoN, Germ. Zeits. 1844. p. 416. mirabilis Rerrr. Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 10. Chili. quadrisignata Er. loc. cit. p. 446. — Lac. Gen. Col. (UE SLA RE DE AR ONE quadrinotata BLANCH. Gay. Hisi. Chile. V. p. 436. PRDAHOS A TESD EE PSG) 22 su crore a lets Chili. CALANTHOSOMA. RerTrer, Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 10. flavo-maculatuem Reïirr. loc. cit. p. 11 . . . . . . Antillæ. NEMOSOMIA. Rerrrer, Verb. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 41. Simoni Lév. Bull. Soc. Fr. 1889. p. vi, . . . . . . Venezuela. Worag HER ION CIE né dns oi La. Colombia. NEMOSOMA. LATREILLE, Nouv. Dict. Hist. nat. ed, 1, XXIV. Tab. méth. p. 157 (1804). caucasieum MÉN. Cat. rais. p. 224 (1832). . . . .. Caucasus. fasciicolle Hamre, Wien. ent. Monat. VIII. 186%. p. 193. Kasan. cornutum STURM, Cat. Ins. p. 77. t, 4. f, 32 (1826). — Cf. HAMPE, loc. cit. p. 493, . . . . . . . Tauria, Caucasus. 432 A. LÉVEILLÉ. (4) cylindricum LEec. New Sp. Col. I. p. 65 (1863) . . . Amer. bor. elongatum LiNx. Fn. Suec. p. 141 (1761). — J. Duv. Gen. II. t. 42. f. 206. —-[Larva] Cf. Ruperrss. Biol. KA ET: DASUA8S0)0 er RESTE Europa. fasciatum PAxz. Fn. Germ. 31. 22 (1796). — Herpsr. Rat NE D AB MESA A0 AT OT) ER ARR Europa. var. corsicum ReiTr. Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. D. 419-—\Ct.LEv. Bull. Er: 4889. D. VNr 4220000 Corsica. nigripenne RErTT. loc. cit. p. 44 . . . . . . . .. Colombiu. parallelum Mecs. Proc. Ac. Phil. 1844, p. 108 . . . Amer. bor. punctatum LÉv. Ann. Fr. 1888. p. 411 (1889). . . . Brasilia. DUPONTIELLA. SPINOLA, Ess. Mon. Clér. II. p. 168 (1844). fasciatella Spin. loc. cit. p. 172. t. 8. f. 5. . . . . . Caracas. ichneumonoïdes Spix. loc. cit. p. 170. 1, 12. f. k. . Caracas. TEMNOCHILINI, AIRORA. RerrTer, Verh. naturf. Ver. Brünn. 1876. p. 18. Aira CHEVROLAT (in litt.). apicalis Re. loc. cit. p. 20 . . . . . . . . . . . Colombia. canescens REITT. loc. cit. p. 20 . . . . . . . . . . Amer. mer. cylindriea Serv. Enc. méth. X. p. 719 (4825). . . . Amer. bor. Grouvellei Lév. Ann. Fr. 1888. p. 411 (1889). . . . Colombia. Iongicollis Guér. Ic. Règn. anim. p. 200 (1846). — CEMLEVABUIL Fr ASS IDI RENNES Amer. mer. clivinoides RerTT. loc. cit. p. 19., . . . . . /eæico, Bogota. procera RerrT. loc. cit. p. 19. 1. 4. f. 10. . . Bolivia, Paraguay. striato-punetata Rerrr. loc. cit. p. 20. . . Antillæ, Minas-Geraes. teres MELs. Proc. Ac. Phil. 1846. p. 64 . . . . . . . Pennsylvania. æqualis Rerrr. Verh. z. b. Ver. Wien. 4877. p. 172. California. PARALLELODERA. FAIRMAIRE, Le Naturaliste. 1881. p. 340. luteicornis Fairm. Ann. Fr. 1881. p. 256. . . . . . Ins. Viti. quadraticollis Farm. Le Naturaliste. 1881. p.340. . Ins. Viti. Catalogue des Temnochilides. ALINDRIA. ERICHSON, Germ. Zeits. V. p. 451 (1844). Tr. 3 XIX::1867: aluiacea Murr. Ann. nat. Hist. se LP UT SMART MR RE E CN à LEE ASE à CR australis PÉRINGUEY, Trans. .Afr, Soc. 1885. p. 86 (16) . Cap. Bon.-Sp., €Chevrolati REITT. Ver h. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 22. cribrosicollis Lév. Ann. Mus. Gen. ser. 2. VI. p. 605 (1888) . ecyaneicornis FAIRM. Le Naturaliste. 1887. p. 86. fig, D. elongata Guér. Ic. Règn. anim. p. 200. oblonga Westrwoop (in lilt.). — sec. REITTER. grandis SERV. Enc. méth. X. p. 719 (1825). — Rerrr. IG. cit..p.22-4t. dl. fig. 11-13 . Senegal., major Guér. Ic. Règn. anim. p. 209. . orientalis Repr. Hügel. Reis. Kaschm. IV. 2. (1842) . te ; parallela LÉv. Ann. Fr. 1888. p. nr {) (1889) à p. 949 CAC PCT. © Sediiloti Lév. Bull. Fr. 1881. D 68 (LvI) . ENTE spectabilis KzuG, Abh. Ak. Wiss. Berl. 1832. p. 204 (p. 116). t. 5. fig. 1 (1833). MELAMPIA. ErICHSON, Germ. Zeits. V. p. 450 (1844). cordicollis Rerrr. Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 25. CSS 16. 4 Ins. Philipp, crenicollis GuÉr. IC. FUEL anim. p. 499. t. 41. f. 12. — Cf. Lév. Bull. Fr. 1889. p. Lx. . . . . the funebris PASCOE, Journ. of Ent. I. p. 320 (1862). . . Gautardi Tourx. Mitth. Schw. Ges. IL. p. 441 (1872). —"Rerrr loc. cit. t. LP1/15%: « gigas Fagr. Suppl. Ent. Syst. p. 51 (1798). — Lac. Gen. Col. t. 49. f. 4. — Rerrr. loc. cit. -t. 4. f. 16. maura PASCOE, Journ. of Ent. I. p. 319 (1862). . memnonia PASCOE, loc. cit. p. 320. . opaca REITT. loc. cit. p. 25 . pumila Lév. Ann. Mus. Gen. ser. 2. IL. pe 200. striata OL. Ent. II. 19. p. 7.t. 1. f. 4 (1790). Ins. Andaman, 433 Old Calabar. Transvaal. Senegal. Tenasserim. Madagascar. Guinea. Cap. Bon.-Sp. Senegal. Kaschmir. India. Madagascar. Madagascar. Birmania. Bengalia. Cambodia. Ægyptus sup. Guinea. Senegal. N'Gami. Ceylon. Cap. Bon.-Sp. Birmania. Senegal. 434 À. LÉVEILLÉ. (6) subeyanea GEersr. Wieom. Arch. 37. 1. p. 349 (1871). ——Decken’s/Reisé.: D'e07 48731 Qi En Zanzibar. cæruleata FaAïrM. Révoil. Fn. F1. Çomal. p. 41 (1882). Comalis. TEMNOCHILA. Wesrwoop, Zool. Journ. V. p. 231. tab. suppl. xLvir. f. 6 (1835). Trogosita OLIVIER (pars). — Synopsis : REITTER, Verh. naturf. Ver. Brünn. 1875. p. 1. acuta LEc. Proc. Ac. Phil. 1858. p.63. . . : . . : . Texas. ænea OL. Ent. IT. 19. p.7.t. 4. f. 3 (1790)... Brasilia, Porto-Rico. serendrGuioc. cit. p.069 NU. AL QUI AMEL S.-Francisco. aureola RErrr. 100. Ci: ip. 281.-0 cut MAMIOU Mexico. Aurora REITT.:100-6it. pa J02LE KA TA 2/4 LINRMRNE Brasilia. dives DuponT (in litt.). barbata Lec. New Sp. Col. I. p. 65 (1863)... . . . . Cap. S.-Lucas. Bedeli Lév. Ann. Fr. 1888. p. 414 (4)(1889). . . . . Venezuela. Borrei RerTT. loc. cit. p. 37. . . . . . . . Antillæ, Colombia. brevior LÉv. loc. cit. p. 414 (4) (1889) . . . . . . . Colombia. cærulea OL. Ent. Il. 19. p. 6. t. 4. f. 1 (1790). — [Métam.] Perris, Ann. Fr. 4853. p. 604. t. 18. f. 93- 100 ; 1862. p. 189. t. 5. f. 534. . . . . Eur. mer., Asia occid. virescens Rossi, Mant. I. p. à (1792). Barbaria. var. péni BRuLLÉ, Webb et Berth. Ins. Can. p. 70 (1838). — Cf. LÉv. Bull. Fr. 1877. p. CxI. . . . . Ins. Canar. chalcea Kirscx, Berl. ent. Zeits. 1873. p. 149 . . . . Peru. Chevrolati Rerrr. loc. cit. p. 12. . Mexico, Cayennæ, Brasilia. chrysosterna REITT. l0C. Cit. p.19. . . . . . . . . Cayennæ. colossus SErv. Enc. méth. X. p. 719 (1825). — BLANCH. Voy. d’Orb. Col. p. 205. t. 19. Î. 6. — Lac. Gen. Cols Ed. 4 ONUrAT OUT TUE . . Colombia, Cayennæ. corinmthia REïTDTT: 106 CID: cure ue HN Mexico. curta LÉv. Not. Leyd. Mus. XL p. 139 (1889) . . . . Cayennæ. Doumerei SErv. Enc. méth. X. p. 719 (1825). . . . Cayennæ. Dryadis-Rerrr.locycit. p. 28. 4) ed. nr Mexico. ebenina BLANCH. Voy. d’Orbigny. Col. p. 205. t. 19. PARENT A A Et . « . « « Bolivia, Uruguay. festiva SERV. Enc. méth. X. p. 719 (4825). . . . . . Brasilia. foveicollis RErTT. loc. cit. p. 26... . . . . Cayennæ, Para. fulgido-vittata BLaxca. loc. cit. p. 205. t. 49, £ 8. . Bolivia. (7) Cataloque des Temnochilides. \ gigantea Rerrr. loc. cit. p. 9 . gloriosa REITT. loc. cit. p. 34 . . . AU Le Grouvellei LÉv. Ann. Fr. 1888. p. AE (5) (1889) . Amer, centr., Hubbardi LÉv. loc. cit. p. 417 (7) (1889) . insignis REITT. loc. cit. p. 10. . . . . . . Colombia, Eris RerrTr. loc. cit. p. 42. , Jansoni LÉv. loc. cit. p. 412 (2) (1889). japoniea Rerrr. loc. cit. p. 20. HOMÉIRCEINT. INC. Ci. DNA) AU SVM FER US Re Sennevillei LÉév. Bull. Fr. 1878. p. 98 (LxxIx). — Cf. LÉv. op. cit. 1889. p. xxn1 . Hirsechi Rerrr. loc. cit. p. 24. . lævicollis Rerrr. loc. cit. p. 14 . laticollis Rerrr. loc. cit. p. 39. Lebasi Rerrr. loc. cit. p. 17. lucens Reirr. loc. cit. p. 15 . metallica PEercH. Gen. Ins. fasc. IV. Col. t. 1%. mericana Rerrr. loc. cit. p. 32. — Cf. Lév. Bull. Fr. 1889. p. XLIV . mirabilis Rerrr. loc. cit. D. ji RENE | EN Re nigritarsis LÉV. Ann. Fr. 1888. p. 415 (5) (1889) . obseura RErrr. loc. cit. p. 18. . obsoleta Rerrr. loc. cit. p. 28 obtusicollis Rerrr. loc. cit. p. 43. . olivacea Reirr. loc. cit. p. 26... . . . . . Colombia, olivicolor LÉv. loc. cit. p. 413 (3) (4889). . Ecuador, parva LÉv. loc. cit. p. 417 (7) (1889) . Patricioi KArsCH, Sitzb. Ges. Nat. Bérl: 1881. D. 56. planipennis LÉv. Bull. Fr. 1889. p. xzi1V metallica + Rerrr. loc. cit. p. 26. ENT polita Caevr. Col. Mex. centr. I. 66 (1833) . punetatissima Rerrr. loc. cit. p. 22. punieea REIrTT. loc. cit. p. 40. quadricollis Rerrr. loc. cit. pi 15. Heitteri Kirsca, Berl. ent. Zeit. 1885. p. 207. Rogenhoferi Rerrr. loc. cit. p. 19. rugulosa Kirscx, Berl. ent. Zeit. 1873. p. 149. Sallei Lév. Ann. Fr. 1888. p. 416 (6) (1889). . sculpturata RerTr. loc. cit. p. 40, . . . Colombia, 439 Brasilia. Colombia. Chiriqui. Florida. Bogota. Mexico. Minas-Geraes? Japonia. Colombia. Colombia. Bogota. Cayennæ ? Mexico. Colombia. Brasilia. Mexico. Mexico. Colombia. Brasilia. Amer bor. Mexico. Venezuela. Bogota. Loja. S.-Domingo. Ins.S. Thome. Mexico. Mexico. Mexico. Brasilia. Brasilia. Mexico. Colombia. India or. Peru. Yucatan. Bogota. 436 A. LEVEILLÉ. (8) splendida Gory, Mag. Zool. 1831. p. 38. t. 38. . . . Cayennæ. Steinhelll'Rerrr. loc. cit. p. 122..: 2005 L Colombia. suleisternum LÉv. loc. cit. p. 412 (2) (4889). . . . Jamaica. suturata RerrT. loc. cit. p. 39 . . . . . : , Mexico, Brasilia. tristis Muzs. REY. Ann. Soc. linn. Lyon. 1853. p. 8. — Opusc. IL. p. 10 (1853). — Cf. LEv. Bull. Fr. 1889. SR LIEN 2 2 Dinde den ie Ale ler ed aR 2 Te . Rep. Argent. ertonicolhS RErrT. loc:/cit. pAMGUL ENTER Colombia, Brasilia. varians GUER. Ic. Règn. anim. p.200. . . . Brasilia, Cayennz. variicolor LÉév. Ann. Fr. 1888. p. 413 (3) (1889). PCA EN oe OP RS VO ere RARE Colombia, Bogota. virescens Far. Syst. Ent. p. 817 (1775) (sub Luca- (EF e: ARENA NES LS Amer. bor., Cayennæx. chloroïida MAN. Bull. Mosc. 1843.11. p. 301. California, Mexico. CoanenR ET. OC: CIE D.128/:/;tr ATOME Amer. bor. viridi-cyanea MaxH. loc. cit. p. 302 . . . California, Mexico. yuceæ CRroTCH. Trans. Am. Soc. V. p. 75 (1874). . . California. MARNIA. LÉVEILLÉ, Bull. Soc. ent. Fr. 1889. p. xxI. SIpOLISI LE. 100: Cit. D. XXI. - 2 CUS UNE UER Minas-Geraes. LIP ASPIS. WoLLASTON, Trans. ent. Soc. Lond. ser. 3. I. 1862 p. 140. caulicola Wozr. loc. cit. p. 442. 1. 7. . . . . . . . Teneriffa. lauricola WozL. loc. cit. p. 142. note. . . . . . . . Teneriffa. pinicola Wozz. loc. cit. p. 143. note. . . . . . . . Teneriffa. ASANA. S. Ozuirr, Proc. Linn. Soc. N. S. W. 1885. p. 71. rhizophagoides WaLk. Ann. Nat. Hist. ser. 3. III. DIN AASOO) PAUL EPA NP APR … Ceylon. TENEBROIDES. PiLLER, It. Poseg. p. 87. t. 9. f. 9 (1783). — Synopsis : REITTER, Verh. nat. Ver. Brünn. 1875. p. 65. Trogosita OLIVIER, Ent. II. 19. p. à (1790). æneipennis REITT. loc. cit. p. 76 (12)... . . . . . . Brasilia. mnens RErrTloc.:cit. p. 77 (13) 2,46 2 00m .. Colombia. (9) affinis Wire, Voy. Ereb. Terr. Zool. Ins. p. 17 (1846). — Farm. Rev. Zool. 1848 p albo-maculatus Rerrr. loc. cit. p. 78 (14). albo-notatus Rerrr. loc. cit. p. 79 (45). americanus KirBy, Faun. (1837) . castaneus MeLs. Proc. Ac. Phil. 1844. p. 409. — Horx. Proc. Ac. Phil. 1862. p. 86 brevicollis Der. (Cat. éd. 3. p. 339). . cinnamomeus SAY (in litt.). var. nigritus HonN, loc. cit. p. 86 anceps LÉv. Ann. Fr. 1888. p. 421 (3) (1889). . antennalis RerrrT. loc. cit. p. 76 (12). . australis Borsp. Voy. Astrol. p. 463 (1835)... . . bimaculatus MELs. loc. cit. p. 110. — Horx, loc. cit. p. 87. fasciatus KNOCH (in litt. ). bipustulatus Fagr. Syst. EL. I. p. 152 (4801). . . . var. #mpressifrons Rerrr. loc. cit. p. 66 (2). — Cf. Lév. Bull. Fr. Bonvouloiri Liv. breviuseulus Rerrr. loc. cit. p. 72 (8). . . . brunneus LÉv. loc. cit. p. 419 (9) (1889) californieus Horn, Proc. Ac. Phil. 4862. p. 83 . carbonarius LÉV. loc. cit. p. 422 (12) (1889) . Chevrolati Rerrr. loc. cit. p. 72 (8) . . . cireumeinetus LÉV. conformis Der. (Cat. éd. crassicornis Horn, loc, cit. p. 83 . cueujiformis Horn, loc. cit. p. 86. cucujoides Rerrr. loc. cit. p. 68 (4) . plagiatus ReicHE (in lilt.). depressus GUÉR. IC. Règn. anim. p. 201. depressior PAL. BEAUv. Ins. Afr. et Amer. p. 126. t. 32, f. 7 (18141) (sp. dub.) , Catalogue des Temnochilides. DR ILE ONE C FACE RO TE RES loc. cit. p. 419 (9) (1839). . collaris SrurM, Ins. Deuts. IT. p. 246. t. 48. f. 0 0 . nigripennis Der. (Cat. éd. : cordicollis Lév. loc. cit. p. 420 (10) (1889) . . corticalis MELs. K37 Nov.-Zeland. Colombia. Cayennaæ. Amer. bor. Amer. bor. Amer. bor. Kansas. Mexico. Bogota. Van - Diemen. Pennsylvania. Cayennæ. AMmer. mer. Mexico. Brasilia. Cayenne. California. Cayenne. Mexico. Yucatan. Georgia Amer. Amer bor. Brasilia. Amer. bor. Amer. bor. California. Pennsylvania. Colombia. Brasilia. Amer. bor., 438 A. LÉVEILLÉ. difficilis LÉv. loc. cit. p. 424 (11) (1889). . dilatatus Er. Wiegm. Arch. I. p. 93 (1847). dubius Mecs. loc. cit. p. 410. — Horx. loc. cit. p. 85. elongatulus J. Duv. Hist. Cuba. p. 251 (1857). . explanatus Rerrr. loc. cit. p. 73 (9). . . Fairmairei LÉv. loc. cit. p. 418 (8) (1889). fenestratus Lév. loc. cit. p. 495 (15) (4889). . . . flavielavis Rerrr. loc. cit. p. 78 (14) . fulvo-lineatus LÉv. loc. cit. p. 419 (9) (4889). . Gounellei LÉv. loc. cit. p. 425 (15) (4889) . harpaloides Lév. loc. cit. p. 423 (13) (1889). . humeralis Lév. loc. p. 426 (46) (1889). incertus LÉv. loc. cit. p. 423 (13) (1889) . insinuans WALKkEr, Ann. nat. Hist. ser. 3. IT. p. 206 (1858) . ae intermedius HoRx, Proc. AG, Phil. 1862. D. Ve latens WoLL. Trans. ent. Soc. Lond. 1862. p. 143 . laticollis Horn, loc. cit. p. 86. LE Latreïllei LÉv. Bull. Fr. 1889. p. Lx . marginatus || Larr. Voy. Humb. Bonpl. Zool. I. . 19. t. 91. 17. (1833). latus LÉv. loc. cit. p. 423 (13) (1889). — (CHEVR. èn litt.). eue, Jimbalis MELs. loc. dit. p. 109. 2 Horn, oc. dit, P. ). 8 lineolatus Rerrr. Verh. z. b. Ges. Wien. 1877. p. 172. litigiosus Rerrr. Verh. nat. Ver. Brünn. 1875 p. 71 (7). marginatus PAL. Beauv. Ins. 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XIX. p. 337 MARS AT SUIS EN RNRILE Le 4 tan Old Calabar. crenata Mure. loc. cit. p. 336 (inc. sed.). . . . . . . Old Calabar. extensa RerTr. Verh. z. b. Ges. Wien. 1877. p. 173. . Bogota. Gestroïi RerTr. Ann. Mus. civ. Gen, XV. p.459 (1880). Somerset Yule. Haroldi Rerrr. Deutsch. ent. Zeit. 1877. p. 375. . . Japonia. lanuginosa Mors. Bull. Nat. Mosc. 1863. IT. p. 506. Ceylon. latebrosa S. OLLIFF, loc. cit. p. 712. . . . . . . . Queensland. laticeps S. Ozzirr, loc. cit. p. 710. . . . Queensland, N.S. Wales. Lewisi Rerrr. Verh. nat. Ver. Brünn. 4876. p. 52 . . Juponua. maculipennis Kr. Deutsch. ent. Zeit. 1878. p.239. . Africa austr. nigrita J. Taoms. Arch. ent. II. p. 45 (1858) (inc. sed.). Gabon. Pryeri S. OLzirr, Trans. ent. Soc. Lond. 1883. p. 173 et 186. — WarTerH. Aid to Ident. 1880-82. t. 134. DRE ON ANA AUS LE APP M ISOURR. APRES Borneo. Simoni Rerrr. Deutsch. ent. Zeit. 1880. p. 163. . . . Ashantee. subrotundata Mors. Bull. Nat. Mosc. 1863. 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IL. p. 508. . . Algiria. Yoani ALLIB. Rev. Zool. 1847. p. 12. — [Larva] Rey, Bull Er 18885pi; KE VEN. À /, UE OR OMR cosmopol. MICROPELTIS. REDTENBACHER, Reise Novara. II. 1867. p. 38. costulata Reïrr. Verh. nat. Ver. Brünn. 4876. p.60. Chili. flavo-limbata Rerrr. Mitth. Münch. ent. Ver. 1877. incostata Reirr. Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 59. Chi. inæqualis Rerrr. Verh. z. b. Ges. Wien. 1877. p. 175. Chi. serraticolis REDT. Reis. Nov. Il. 4867. p. 39. t. 2. RE, NRA che. ALT MMONRRRE Chili. PELTOSTOMA. ReiTter, Verh. z. b. Ges. Wien. 1877, p. 173. unguicularis REITT. loc. cit. p. 174. . . . . . .. Chil OSTOMODES. RerTTer, Verh. z. b. Ges. Wien. 1877. p. 474. Eronyxa ReITTER, Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 57. — Ci. LÉVRILLÉ, Bull. Fr. 1889. p. xLv. pallida Mors. Bull. Nat. Mosc. 1863. IL. p. 508. . . . California. pilosula Crorcn, Trans. Amer. ent. Soc. 1874. p. 77. Oregon. lagrioides Rerrr. Verh. nat. Ver. Brünn. 1876. p. 58. California. Dohrni Rerrr. Verh. z. b. Ges. 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Brünn. 1876. p. 61. Boleticola Axp. in Hope. Ent. Tasch. p. 166 (1797) (sine descr.). Peltis : KuceL. in Schneid. Mag. p. 908. Subg. Zimioma pes Gozis, Rech. esp. typ. p. 11. siganten Rr ch. nat. Ver. Brünn. 1882. p. 147 US ne deb ayeis din Sibiria, Amur, grossa Lin. Syst. Nat. ed. X. p. 361 (1758). — [Metam.] ASSMANN, Stett. ent. Zeit. 1852. t. ur. . . . , . . Europa. lunata FABr. Mant. I. p. 49 (1787). — Ouiv. Ent. IT, NL ue a (ep (eat. Europa. Subg. Gaurambe 5. str. ferruginea Lin. Syst. Nat. ed. X. p. 361 (1758). Europa, Sibiria. fraterna Raxp. Bost. Journ. nat, Hist. I. p. 17 . . . Amer. bor. rubicunda LaicH. Tyr. Ins. I. 1. p. 102 (1781). Germania. seplentrionalis RAnn.. loc. cit, p, 47.. , . . , . ., Amer. bor. 118 A. LÉVEILLÉ. — Catalogue des Temnochilides. (20) Pippingskældi Max. Bull. Nat. Mosc. 1852. II. D. 299 25 0700 MERE ARE ANNE eue eee Amer. bor. Reitteri S. OLzirr, Not. Leyd. Mus. VI. p. 77. . . . Ins. Aru. colobicoides FarrM. Ann. Fr. 1868. p. 777. — Op. cit. Le PA AT On EE DOC AU pu Le à Madagascar. Subg. Grynocharis THOMSON, Skand. Col. I. p. 71 (4859); — IV. p. 190 (1862). caucasiea Mors. Bull. Nat. Mosc. 1863. IT. p. 508. . . Caucasus. oblonga Lin. Syst. Nat. ed. X. p. 362 (1758). . . . . Europa. oregonensis CROTCH (ên litt.?). — Cf. Crorcx, Check ListColrAmersn 4741873) EUX 0e Che TER Amer. bor. pubesecens Er. Germ. Zeits. V. p. 457 (1844) . . . . Tauria. quadrilineata MELs. Proc. Ac. Phil. 1844. p. 104. . Amer. bor. marginata Mecs. loc. cit: p. 40%: 0. . 1.0 un Amer. bor. Species incertæ sedis. australis Bois. Voy. Astr. p. 145 (1835) . . . . . . Australia. pubescens Escx. Entom. p. 49 (4822). . . . . . . . Luzon. THYMALUS. LATREILLE, Hist. nat. Crust. Ins. III. p. 133 (1802). Peltis : PAYKULL. Aubei LÉv. Bull. Fr. 1877. p. 195 (cx1) . . . . . . . Batum. limbatus Fagr. Mant. Ins. L. p. 63 (1787) (sub Cassida). — [Larva] Caaruis, Mém. Liège. 1853. p. 417. t. 2. MO Teens DM Re Europa, Barbaria, Asia occid. brunneus Tauns. Ins. Suec. p. 104 (1794). . . . . . Suecia. rubiginosus GMEL. (1788). Linn. Syst. nat. ed. XIHT. 1 A 20 SENS CR € A LAS PT DNA Né A Europa. marginicollis CHevr. in Guér. Icon. Règn. anim. p. 62 (1842). t. 18. f. 2 (1834). — Cf. GuÉR. Icon. Rép anim. l: Avis (1842).: 1. ha UemenRecr Amer. bor. americanus STuRM (Cat. 1826. p. 202) . . . . . . . Amer. bor. fulgidus Er. Germ. Zeits. V. p. 458 (1844). . . . . Amer. bor. {Le total des espèces est de 335.) RE ——— NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR Eugène Bellier de la Chavignerie Par M. le D' Maurice RÉGIMBART. Séance du 27 février 1889. La Société m'a chargé de lui donner une notice nécrologique sur Eugène Bellier de la Chavignerie, et, bien que d’autres soient infini- ment plus compétents que moi, c’est avec plaisir que j'ai accepté de remplir cette tâche, car, depuis plus de: quinze ans, j'avais avec ce regretté collègue les relations les plus cordiales. Jean-Baptiste-Eugène Bellier de la Chavignerie est né à Chartres le 28 janvier 1819. C’est là qu’il commença ses études chez M. Rollin- Mallet, chef d'institution en cette ville; puis, de 1830 à 1839, il les ter- mina à Paris au collège Louis-le-Grand. Tout enfant, il aimait déjà passionnément l’histoire naturelle, et les insectes captivaient avant tout son attention. Au collège, il avait com- mencé une collection de Coléoptères, qu’il abandonna, dès sa sortie, pour se livrer exclusivement à la recherche des Lépidoptères et à l’édu- cation de leurs chenilles. En cela, il fut guidé par son grand-père, M. Marchand, lépidoptériste très zélé et bien connu à cette époque, et par son oncle, M. Armand Marchand, dont le nom est aussi très connu en Ornithologie. Entré au Ministère de la Justice vers 1844, en qualité d’attaché, il devint successivement expéditionnaire et rédacteur, et enfin il donna sa démission en 1859. C’est pendant cette période d’une quinzaine d’années qu’il s’occupa le plus activement des Lépidoptères. Tous les jours, à la sortie de son bureau, il allait, en compagnie de M" Bellier de la Chavignerie et de sa fille, au Bois de Boulogne, pour y chasser les papillons et les chenilles, et aussi pour rapporter sa charge de plantes et de branches d’arbre des- tinées à la nourriture des innombrables chenilles qu'il élevait chez lui Ann, Soc. ent, Fr, — Mai 1889, 450 MAURICE RÉGIMBART. et dont il a obtenu tant de spécimens remarquables, au point de vue de la variation et de l’aberration dans les couleurs et les formes. Non content d'étudier les Lépidoptères de la faune parisienne, qu'il connaissait presque tous et qu’il avait presque tous élevés et capturés lui-même, il se mit à étendre le champ de ses recherches, et c’est alors qu’il commença ses nombreux voyages, emportant avec lui un matériel considérable pour la préparation des papillons et pour l'éducation des chenilles qu’il rapportait chrysalidées et pour lesquelles il avait imaginé une série de boîtes en métal entrant les unes dans les autres, ce qui lui permettait de réduire beaucoup le volume de son matériel. C’est ainsi qu'il explora, en 4851, la Lozère; en 185%, l'Auvergne et particulière- ment Thiers, Clermont-Ferrand et les premières montagnes du Forez. En 1853, 1855 et, plus tard, en 1872 et années suivantes, il fit de nom- breux voyages dans les Basses-Alpes : à Digne, Larche, Barcelonnette, dans les montagnes de Lure, aux environs de Forcalquier, où il fit des récoltes considérables et des élevages de Papilio Alexanor et de Thaïs. En 1857, alors qu'il était Président de notre Société, il présida, à Montpellier, la première réunion que la Société eût tenue hors de Paris. En 1859, il explora la Sicile pendant plusieurs mois ; puis, en 1860, il commenca la série de cinq ou six voyages successifs en Corse, chaque été, d’où il rapporta tant d'espèces inconnues jusqu'alors. C’est vers cette époque que sa collection de Lépidopières acquit 50 apogée. C’est aussi à ce moment qu’il commença à se livrer de nouveau à l'étude des Coléoptères, ne trouvant plus dans es papillons de es. sources suffisantes pour son activité. En 1867, il Et un sejour di deux mois à Florence, et l’entomologie l’absorbait tellement que, maigre son amour pour le beau et pour les œuvres d’art, il prit à peine le temps de ! visiter les monuments et les musées célèbres de ceue vale. Enfin il fit encore bon nombre d’autres voyages, en Espagne, aux Pyrénées, dans les Alpes, sur le littoral de la Méditerranée, occupant tout son temps, un jour à chasser, le lendemain à préparer ses captures, ne reculant devant aucune fatigue et acceptant les installations les plus invraisemblables dans les villages des montagnes. Ses travaux entomologiques, qui consistent en observations et en des- criptions d'espèces ou variétés nouvelles, ont été publiés principale- ment dans nos Annales et se rapportent surtout aux Lépidoptères. Voici, du reste, la liste de ses principaux mémoires : Notice nécrologique sur E, Bellier de la Chavignerie. BA 1848. — Observations sur un mémoire de M. Paris intitulé : De plu- sieurs espèces de Lépidoptères devant être considérées comme variétés de région. 1819. — Note sur une anomalie sexuelle observée sur un Liparis dispar. 1850. — Observations sur des Lépidoptères d'Auvergne. 1851. Note sur une variété de Bombyx castrensis. Observations sur les Lépidoptères de la Lozère. 1852, — Observations sur une Anthocharis cardamines hermaphro- dite. 1853. — Note sur le Satyrus Lissa. 1854, 1856, 1857, 1858. — Quatre mémoires sur les Lépidoptères des Basses-Alpes. 1857. — Observations sur quelques Lépidoptères d'Islande. Description d’une nouvelle Noctuelle du genre Cleophana. 1858. Observations sur les Lépidoptères des Pyrénées-Orientales. Mémoire sur les variétés accidentelles chez les Lépidoptères. Note sur l’Erebia Alite. Description de la chenille du Sphinx Tithymali. Description de l’Agrotis occidentalis. Descriptions de variétés de Lépidoptères. 859. — Note sur l’Acidaliu pallidata. 1860. — Observations sur la faune entomologique de la Sicile. 4861. — Descriptions de trois Lépidoptères nouveaux de Pile de 2orse, 1862. — Descriptions de trois Lépidoptères nouveaux d’Espagne. Variétés nouvelles de Lépidoptères observés en Corse. Lépidoptères nouveaux et chenilles observés en Corse. 1863. — Descriptions de trois Lépidoptères européens nouveaux (1). (1) Consulter également : Hagen, Bibliotheca entomologica, p. 39-#1. Lefèvre, Table des Annales de la Soc. entom. de France (1861-1880), p. 219. L'Abeille, VII, Nouvelles (1870), p. 43, 47 et 67. Petites Nouvelles entomologiques, I-II, et Le Naturaliste de Deyrolle. L'Abeille, 1889. Les Entomologistes et leurs écrits, p. 239. 1352 Maurice RÉGIMBART. — Notice sur E. Bellier de la Chavignerie. Vers 1870, il vint se retirer à Évreux, dans une vaste et belle maison dont il fit installer plusieurs pièces tout spécialement pour conserver ses collections, et dont il fit un véritable musée d'histoire naturelle arrangé avec beaucoup de goût. C’est dans ce véritable sanctuaire qu'il passait la plus grande partie de ses journées. Dans les premiers temps de mon installation à Évreux, nous faisions, pendant la belle saison, une fois par semaine, une petite course dans nos environs, qui étaient encore assez riches en insectes ; mais, dans ces dernières années, les exigences croissantes de ma profession ne me laissant, à mon grand regret, presque aucune liberté, nos réunions et nos relations étaient devenues plus rares. Au mois de janvier 1888, il ressentit les premières atteintes d'un néoplasme abdominal qui, faisant de rapides progrès, nécessita, dans ces circonstances douloureuses, mes visites presque quotidiennes auprès de lui, et le força à garder définitivement le lit depuis le mois de mars jusqu’au 25 septembre, où il s’éteignit doucement. Pendant cette longue et cruelle maladie, où l'impossibilité de prendre de la nourriture le plongeait dans une extrème faiblesse, son visage s'illuminait et ses forces paraissaient revenir momentanément toutes les fois que nous parlions de nos chers insectes ou de ses magnifiques voyages. Il aimait beaucoup notre Société entomologique, et avait manifesté maintes et maintes fois le désir de lui laisser un souvenir. Vous savez que cette intention n’a pas été oubliée, et que Me Millettes, sa fille, a tenu à perpétuer généreusement au milieu de nous la mémoire de son père. Les importantes collections de Bellier de la Chavignerie en Lépido- ptères, Chenilles et Coléoptères ont été acquises par MM. Charles et René Oberthür, qui ont ainsi assuré leur conservation à la France, et ont attaché à chaque insecte une étiquette spéciale indiquant son origine parmi les innombrables exemplaires de leur musée. Je ne saurais terminer cette notice sans adresser mes bien sincères remerciements à M. Ph. Bellier de la Chavignerie, de Chartres, frère de notre collègue, qui, sur ma demande, s’est empressé de me communi- quer presque tous les renseignements et documents que j'ai pu repro- duire ici. BULLETIN DES SÉANCES ET BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE MEMBRES DU BUREAU POUR 1888 JETTA VEN SRI ERESSNNPERSRRREE MM. Juzes KüÜNCKEL D'HERCULAIS. Mice=-president: Si ue ne sucre Le D' ALEXANDRE LABOULBÈNE. SPOLÉUAIT Enr de does ef Le NE EUGÈNE DESMAREST. AS Secrétaire adjoint. 4.24%, JULES BOURGEOIS. De SECT ELITE MON E. + A 05 ee rate GUSTAVE-ADOLPHE BAER. Trésorier honoraire. x... LUCIEN BUQUET. LETINT 0 4 RME ROSE RER LE D' Fumouzt. Archiviste-Bibliothecaire. . . .. ALBERT LÉVEILLÉ. Archiviste-Bibliothécaire adjoint. CHARLES ALLUAUD. CONSEIL. MM. J. BourGeois. — L. FAIRMAIRE, — PAUL MABILLE. — MAURICE SEDILLOT, — LE D' SÉNAC, — E. SIMoN — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION. MM. A.-L. CLÉMENT, — J. FALLOU, — PH. GROUVELLE, — S.-A. DE MARSEUL, — G.-A. POUJADE — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE. MM. S.-A. DE MARsSEUL, — A. SALLÉ, — MAURICE SEDILLOT — et les membres titulaires du Bureau. (1888) BULL. 1, u Bulletin entomologique. Séance du F4 janvier 1885. Présidence de M. J. KÜNCKEL D'HERCULAIS. La séance se tient pour la première fois dans le nouveau local de la Société, à l'Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28. Après l’adoption du procès-verbal de la précédente séance, lu par M. E. Desmarest, secrétaire, M. J. Künckel d’'Herculais, président, prend la parole et prononce l’allocution suivante : Messieurs et chers Confrères, l’année qui commence ne ressemble à aucune de celles qui l’ont précédée : votre Président pour 1887 devrait être là pour prononcer le discours d’usage et m'inviter à occuper ce fauteuil ; mais, entraîné par l'attrait des voyages, par l'amour des sciences naturelles, M. Eugène Simon a voulu observer la nature sur la terre d'Amérique. Je serai certainement l'interprète de la Société tout entière en lui envoyant nos vœux les plus cordiaux pour le succès de son entreprise. Par ce temps d’hypnotisme et de suggestions, j'espère qu'il ressentira par delà les mers le courant de sympathie que nous manifes- tons en sa faveur; quant à moi, je puis vous dire ce qu’il me suggère : il pense à nous, croyez-le bien; il nous envoie à tous ses souvenirs et à la Société ses souhaits de prospérité. Messieurs et chers Confrères, l’année qui vient de s’écouler est une année qui laissera sa trace dans l’histoire de Ja Société. Les Annales soutiennent toujours leur vieux renom et sont à la tête des publications françaises relatives à lEntomologie. Les mémoires qu’elles renferment se font remarquer par la diversité des sujets qu’ils traitent : Coléoptères, Hyménoptères, Lépidoptères, Diptères, Arach- nides, ont trouvé des avocats pour plaider brillamment leur cause. Mais il est une chose qui me frappe entre toutes, c’est que nos voyageurs, qui se dévouent pour la science en recueillant en lointains pays des maté- riaux d'étude, peuvent éprouver quelque satisfaction en voyant leurs noms sur tant de pages de nos Annales. Saluons au passage les noms de MM. Chaper, Armand David, Delauney, Gounelle, A. Raffray, G. Révoil, qui nous ont fait connaître une foule de formes animales nouvelles, et disons-leur bien haut que nous ne leur ménagerons ni les conseils ni les encouragements. La Société ne sait-elle pas reconnaître et distinguer ceux qui ont rendu des services à la science ? Elle n’a qu’un prix à décerner, mais voyez avec quelle unanimité elle a proclamé les hauts mérites des Séance du 11 janvier 1888. il savants, tels que J.-H. Fabre et Claudius Rey; elle a donné la même récompense à l'observateur de génie, vivant au milieu de la nature animée, entouré des êtres dont il épie jour et nuit les faits et gestes, cherchant à découvrir le mobile auquel ils obéissent, et au zoographe patient, passant son existence au sein de la nature inanimée, environné de cadavres dont il note et discute les caractères, s’efforçant de saisir les particularités qui les rapprochent ou les éloignent. Hélas ! pourquoi faut-il, en feuilletant nos Annales, trouver tant de pages encadrées de noir ? Tristes elles sont, mais elles témoignent que la Société n'oublie pas ceux qui se sont consacrés à la science, et elles nous font revivre quelques instants avec ceux que nous avons Connus, estimés et aimés. Que d'heures agréables me rappelle le souvenir de cet excellent ami P. Millière : accueil aimable, hospitalité familiale, cause- ries intimes, je trouvai tout dans sa maison de Lyon. — Tous vous avez connu ce confrère modeste et discret qui suivait assidèment nos tra- vaux, assistait à nos réunions, ne se mêlant jamais aux discussions inévitables dans toute réunion d'hommes; ce n’était pas un des amis les moins dévoués de notre Société ; il a prouvé qu’il lui gardait une grande place dans son cœur en lui léguant sa collection de Coléoptères, œuvre de toute sa vie, ainsi qu’une petite somme destinée à la conserver et à l’accroître. Nous garderons pieusement la mémoire de H. Brisout de Barneville. — La Société a perdu aussi des amis de l’'Entomologie, le commandant d'artillerie Félissis-Rollin, le D° Garbiglietti, de Turin, le pharmacien Cl.-Ad. Michard; donnons-leur un souvenir, car ils ont aimé la science que nous aimons. L'année 1887 a été l’année des résolutions. La Société a voté à l’unani- mité la création d’un siège social; elle a décidé de tenir ses séances, d'installer sa Bibliothèque dans cet Hôtel des Sociétés savantes où nous siégeons pour la première fois. — C’est le moment, Messieurs, de vous rappeler que nous devons des remerciements à ceux de nos confrères qui ont mis tout en œuvre pour permettre à la Société entomologique de France de venir siéger au milieu des Sociétés savantes, ses sœurs, el d'occuper parmi elles le rang que son âge et les services qu'elle a rendus à la science lui méritaient. N'oublions pas que M. Gazagnaire a suivi l’évolution des esprits qui ont amené la création de l'Hôtel des Sociétés savantes; moublions pas que M. Jules Grouvelle s’est dévoué pour procurer à la Société un siège social digne d'elle en lui donnant à pleines mains les conseils expérimentés de l’ingénieur. C’est un grand honneur pour moi, Messieurs et chers Confrères, que de présider cette séance inaugurale qui doit marquer la voie nouvelle iv Bulletin entomologique. où la Société va entrer; jusqu'ici ses services étaient disséminés, ils vont être réunis; elle vivait modestement en tutelle, elle a conquis son indépendance ; elle n’a plus qu'à marcher résolument dans la voie du progrès. Permettez à votre nouveau président, qui est déjà parmi vous depuis un quart de siècle, de faire les vœux les plus sincères pour l'avenir de notre Société. Si je regarde autour de moi, il me semble que nous pouvons bien augurer de cet avenir; je n’aperçois plus, il est vrai, le vénérable doyen qui a su asseoir la fortune de la Société sur des bases inébran- lables, mais je vois M. le D' Fumouze, son successeur expérimenté, qui certainement aura la prudence de son prédécesseur, tout en nous aidant à réaliser les progrès que nous souhaitons. C’est une douce satisfaction pour moi d’avoir à mes côtés ce compagnon de mes plus jeunes années, cet aimable ami de près de quarante ans. Unis d’amitié et de science, Président et Trésorier travailleront ensemble pour le bien de la Société. — Mais, à ma gauche, j’aperçois la tradition aux cheveux blancs, chargée de rattacher le passé au présent et qui ne faillira jamais à sa tâche, en nous rappelant sans cesse ce que faisaient nos anciens dans l'intérêt de la Société; nous connaissons le dévouement de M. E. Desmarest, nous ne devons souhaiter qu’une chose, c’est qu’il soit toujours vaillant pour nous le continuer longtemps encore. — Mon cher Archiviste, je ne puis que vous remercier de vouloir bien assumer la lourde-tâche d'organiser la Bibliothèque de la Société dans son nouveau local ; mais nous savons que vous êtes de taille à triompher de toutes les difficultés et que vous ne ménagerez pas vos forces pour servir les intérêts scientifiques de vos confrères. Soyez sûr que nous vous réservons des couronnes civiques. Permettez-moi, Messieurs et chers Confrères, de ne pas donner à cette allocution une longueur inusitée et de vous faire immédiatement les honneurs de la nouvelle résidence de notre chère Société. — M. le Secrétaire dit qu'il a la satisfaction de faire savoir que plu- sieurs de nos confrères viennent d'obtenir des distinctions honorifiques : M. Quinquaud, professeur agrégé de la Faculté de médecine, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur ; M. le Dr AI. Laboulbène, membre de l’Académie de médecine, et M. le D’ Émile Gobert, de Mont-de-Marsan, ont obtenu les palmes d’offi- cier d’Instruction publique ; M. Paul Gage a reçu les palmes d’officier d’Académie ; Enfin, M. Maurice Sedillot a été nommé officier d’Académie, comme membre de la Mission scientifique en Tunisie. Séance du 11 janvier 1888. V — M. le Secrétaire annonce également que l'Académie des Sciences, dans sa séance publique annuelle du lundi 26 décembre 1887, a décerné le Grand Prix des Sciences physiques à M. Raphaël Dubois, professeur de Physiologie à la Faculté des Sciences de Lyon, pour son ouvrage sur les Élatérides lumineux, principalement sur le Cucuyo (1), et ses Notes relatives à la fonction photogène chez les Podures, chez les Myriopodes et plusieurs animaux marins. Deux de nos confrères ont obtenu également des récompenses acadé- miques : M. Balbiani (Prix Petit d'Ormoy, Sciences physiques), pour l’ensemble de ses travaux sur l’Embryogénie (Aranéides et Phalangides, développe- ment du Strongle géant, etc.); Et M. Quinquaud (Prix de lu fondation Monthyon), pour ses travaux de Physiologie expérimentale. Rapport. M. Lucien Buquet, trésorier, adresse le rapport suivant relatif à sa gestion financière pour l’année 1887, et il en est donné lecture par M. le Président : Messieurs, Conformément aux dispositions du décret du 23 août 1878, qui nous reconnait comme Jnstitution d'utilité publique, j'ai l'honneur de sou- mettre une dernière fois à votre approbation, dans la forme adoptée jusqu'ici, le compte général des Recettes et des Dépenses effectuées dans le courant de l'exercice 4887, qui vient d’expirer. Ce compte se résume comme suit : Les RECETTES (état n° 1 ci-annexé) se composent : 1° Du solde en caisse de l’exercice 1886, ci....... 978 fr. 68 2 Des cotisations antérieures à l’année 4887, ci... 918 ) 3° Des cotisations de l’année 1887, ci............ »,921 ) &° Des libérations réalisées dans le courant de ne CELA ES Re ha mad the us 1,800 » ARODOPET SAINS, LATIN 9,017 ir. 68 (1) Travail exécuté au Laboratoire d'Entomologie du Muséum, sous la direc- tion et avec la collaboration de M. Jules Künckel d'Herculais. (2) Les Membres libérés sont MM: Argod, Bonhoure, Cayol, Dormer, Laglaize et Nugue. vi Bulletin entomologique. Report... 9,017 fr. 68 5° Des sommes pereues, tant pour l’affranchissement des Annales que du Bulletin bimensuel, ci... :02 ) 6° Des sommes perçues pour tirages à part de mé- moires (texte et planches) et du Bulletin bi- MERSNELN Mie ee ee NS AR ANIME 153 » 7° Des sommes perçues pour la vente d’Annales, tant de l’année courante que des années anté- MUSIC S CRE Re ANR ee 1,107 y 8° Des sommes encaissées pour la vente du 4°" vo- lume de la Faune de M. Louis Bedel, ci..... 70 » yo Des sommes encaissées pour la vente du 4°” fas- cicule du VE volume du même ouvrage, ci.. 78 » 10° Des sommes encaissées pour la vente des nou- velles Tables, 1861-1889, ci............... 24 » A1° Des arrérages de la rente 3 0/0 (legs Thibesard), ci. 300 » 4% Des arrérages de la rente 4 1/2 0/0 (don Doll- NUS) MOD Re rca RTS Dan NN nee 300 » 13° Des arrérages d'obligations 3 0/0 des chemins fer de l'Ouest nominatives et au porteur (1), ci. 1,830 9% 1% De la subvention, à titre d'encouragement, du département de l’Agriculture, ci..........., 600 » 15° De la subvention, au même titre, du départe- ment de l’Instruction publique, €i.......... 900 » 16° Du remboursement, par M. Rey, lauréat du Prix Dollfus, du prix de la gravure de sa médaille OMC EEE Re PRE PART ee 17 25 17° Recu d'un'anonyme eee RALIeLE CRT 29 » Total des recettes ........... gr = 14,424 fr. 87 Les DÉPENSES (état n° 2 ci-annexé) ont eu pour objet : 4° L’impression, la couverture et le brochage de quatre trimestres d’Annales (4° trimestre 1886, Aer, 2 et 3° trimestres 1887) et autres, ci. D,320 fr. 40 ATEDOPLT essaie Les D,320 fr. 40 (1) Dans cette somme figurent les intérêts de celle produite par la vente de la Collection de Lépidoptères d'Alexandre Pierret, donnée par son père à la Société. Séance du 11 janvier 1888. s 112 10) LRO CE ° La gravure, le tirage, la lettre et le coloriage des planches qui accompagnent les quatre tri- MESTES précités CLR L"2e Eee CE 3° Le loyer, les contributions et l'assurance mobi- lière de. la Bibliothèque, ci... ........... + 4° La reliure d'ouvrages et frais divers, applicables au service ci-dessus, ci....-... MEN ASE a. »° L’affranchissement, pour la France et l'étranger, @es Annales et de la Faune de M. L. Bedel, ci. 6° L’affranchissement du Bulletin bimensuel, ci... 7° L’affranchissement de lettres, de circulaires et AC/UpIGENeES RTL RAR A Re AU ET - 8° L'achat de six obligations anciennes 3 0/0 de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, ci. 9° L'achat de timbres mobiles pour reçus, recou- vrements de cotisations, étrennes et menus PAS OICLS SNS setl LASER PATES RAM 10° Les eat ho à titre on à MM. les Secrétaire et Trésorier, ainsi que le traitement alloué au gardien de la salle des SÉARBE NE UGIO LIT Ses ae tue does Li 11° Enfin, les Prix décernés à MM. Fabre et Rey, unes du Pr Dolls eee me Total des dépenses............. RÉSUMÉ : SHC DATI TRE CARE LA ATP ER ESP ES ARE SRE RU SU DÉPENSES PP APRES Re nn en een AS RQ SUITE ER CAISSE le re ce Il reste à recouvrer : 1° Sur les cotisations antérieures à 1887........... AO SUTE CELLES AB MAO TEL ose rene ANA Ni ORAN MEUL SUN ANR 2 vil 5,320 fr. 40 1,954 10 947 10 176 60 276 33 17910085 182 64% 2,394 30 135 20 1,887 » 617 25 13,990 fr. 77 a 14,424 fr. 87 13,990 44 434 fr. 10 928 fr. 60 1,140 ) 2,068 fr. 60 Il résulte de l’exposé succinct qui précède que la situation financière VIII Bulletin entomologique. de notre Société s’est maintenue dans un état satisfaisant, mes efforts ayant constamment tendu à ce but, sans avoir toujours été couronnés d’un plein succès. Je termine en faisant des vœux bien sincères pour que mon honorable successeur obtienne désormais de meilleurs résultats. La Société, aux termes des articles 25 et 28 des Statuts et Règlement, renvoie l'examen des comptes du Trésorier à son Conseil, qui lui pré- sentera un rapport dans sa prochaine séance. Candidats présentés. 1° M. Bonnami, chemin des Gardes, à Bellevue (Seine-et-Oise) (Lépidoptères d'Europe), présenté par M. Chrétien. — Commissaires rapporteurs : MM. J. Fallou et Poujade ; 2% M. Guillebeau, au Plantay, par Marlieux (Aïn) (Coléoptères d’Eu- rope), présenté par M. Léon Fairmaire. — Commissaires rapporteurs : MM. L. Bedel et A. Léveillé ; 3° M. Hess (Wilhelm), professeur de Zoologie à l’Université technique (Entomologie générale et appliquée, surtout Coléoptères), à Hanovre (Allemagne), présenté par M. Jules Bourgeois. — Commissaires rappor- teurs : MM. Cayol et Desmarest ; 4° M. Leimbach (Anton-Ludwig Gotthelf), docteur en philosophie, professeur-directeur de l’École pratique, à Arnstadt (Allemagne) Coléo- ptères, principalement Cérambycides), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rapporteurs : MM. G.-A. Baer et E. Desmarest. Lectures. M. Jourdheuille adresse, par lentremise de M. J. Fallou, la première partie de Notes lépidoptérologiques qu’il se propose de pré- senter à la Société. — Dans ce travail, il décrit les chenilles inédites ou peu connues de quatre espèces de Microlépidoptères. — M. J. Künckel d'Herculais dépose sur le bureau un mémoire sur un nouveau genre et une nouvelle espèce de Thrips de la nouvelle Guinée. Travail accompagné d’une planche coloriée. Communications. M. Eugène Desmarest, en son nom personnel, pré- sente pour le concours Dollfus de 187 le volume des Crustacés de l'édition française de l’ouvrage de Brehm, publié et annoté par M. Jules Künckel d'Herculais. — Cet ouvrage, aujourd’hui complet pour Phis- toire des Animaux articulés, est orné de nombreux dessins et a été choisi par M. le Ministre de l’Instruction publique pour faire partie des bibliothèques populaires et scolaires. Séance du 11 janvier 1888. IX M. Künckel d'Herculais remercie M. E. Desmarest de sa bienveillante intention, mais il pense que sa qualité de président lui impose la neutra- lité la plus absolue. — M. Ernest Olivier fait savoir qu’il vient, avec plusieurs naturalistes, de fonder un journal sous le titre de : Revue scientifique du Bourbonnaïs. Ce recueil, dont le premier numéro paraîtra à la fin de janvier, sera à la fois un journal de vulgarisation et un organe de publicité, où tous les travailleurs pourront faire connaître les résultats de leurs études. — M. de Marseul ayant examiné les Histérides recueillis par M. Ch. Alluaud en Assinie (Afrique occidentale) pendant les mois d'août et de septembre 1886, y a reconnu deux espèces nouvelles du genre Macro- sternus dont voici la description : 4. MACROSTERNUS ALLUAUDI M. — Long. 3 mill.; larg. 2 mill. — As- sinie. — Ovale, déprimé, noir, luisant. Tête large, pointillée, entourée d’un petit rebord ; épistome déprimé. Prothorax transverse, ceint d’une strie marginale interrompue, marqué d’une ponctuation, forte latéra- ment; bord apical largement échancré, avec les angles abaissés, assez aigus. Élytres rétrécies et marquées de quelques points au bord apical, avec un angle sutural rentrant ; stries dorsales 1-3 entières, 4 et 5 faibles, atteignant à peine le milieu ; suturale courte, raccourcie au bord apical ; subhumérale externe remontant jusqu’au milieu ; épipleures bisillonnées. Propygidium bien ponctué, pygidium marqué seulement de quelques points à la base. Prosternum pointillé, large et bordé d’une strie de chaque côté, sinué à la base; mésosternum bisinué en avant, avec une forte strie marginale. Jambes antérieures munies de 3-4 spinules écartées, fossette tarsale sinuée et nette. Cette espèce possède la forte tête des Pachycrærus et la disposition. prosternale du genre Macrosternus ; la description que donne M. Lewis du Marseuli, espèce qui nous est restée inconnue, s'adapte bien à la nôtre. 2. MACROSTERNUS (?) AssiNIuS M. — Long. 3 mill.; larg. 2 mill. — Assinie. — Allongé, peu convexe, subparallèle, noir luisant. Tête pointillée, large, concave, avec les angles préoculaires élevés; front séparé de l’épistome par une forte strie transverse arquée. Prothorax transverse, échancré au bord apical, avec les angles peu saillants, ar- rondis ; deux stries, une marginale, continuée derrière la tête ; l’autre plus forte, interrompue aux angles et récurrente de chaque côté derrière les yeux ; l'intervalle qui sépare ces deux stries renflé et étroit, avec quelques points en dedans. Elytres à stries dorsales 1-3 entières, ainsi qu'une subhumérale interne, 4° raccourcie au milieu, 5° à peine mar- K Bulletin entomologique. quée, suturale réduite à un court appendice apical; bord postérieur ponctué ; épipleures bisillonnées. Propygidium ponctué, pygidium presque lisse. Prosternum peu élargi, bordé d’une strie entière, sub- tronqué à la base; mésosternum presque droit en avant, bordé d’une strie interrompue. Jambes antérieures 4-denticulées, à fossette tarsale sinuée, nette. Cet exemplaire unique présente tout d’abord la forme d’un Platy- soma et particulierement celle du caslaneum des mêmes contrées, mais son système strial des élytres se rapproche de celui des Macro- sternus, auxquels nous lassocions provisoirement, quoiqu'il ne pré- sente pas franchement l’agencement sternal de ce genre, — dont nous avons dû séparer les Apobletes, — savoir le prosternum large, tronqué, sinué à la base, et reçu dans le mésosternum, qui est, par contre, bisi- nué. Nous ferons également remarquer que les stries prosternales affectent la disposition de celles des Carcinops. — MM. Ch. et R. Oberthür adressent la note suivante : Le genre Papilio, un des plus beaux de tout l’ordre des Lépidoptères, offre une particularité des plus intéressantes : C’est la ressemblance extraordinaire de beaucoup d'espèces de ce genre avec celles apparte- nant à des genres différents. Les Papilio Idæoides, Laglauizei, Rex, Agestor, paradoxa, caunus, Eu- terpinus sont des exemples remarquables de ces faits de mimétisme. La plupart de ces Papilio mimiques sont extrêmement rares. C’est ainsi que l’on ne connaissait encore que le seul exemplaire du Papilio Euterpinus Godm. et Salv., figuré par feu Hewitson (Exot. Butterfl., IV ; Papilio, X, fig. 31) et appartenant à M. Godman. Nous venons de recevoir deux mâles de ce Papilio. Is se trouvaient dans une collection qui a été formée pour nous dans le Pérou septen- trional. Ainsi que son nom le rappelle, le Papilio Euterpinus est la copie de l’Euterpe Charops $ Bdy. Avec ce Papilio, se trouvaient les P. Zagræus, mimique lui-même des Lycoræa, Ctesias, Isidorus, Servillei; beaucoup d’espèces de Leptalis, Euterpe, Catagramma, ‘Erycinidæ, de grandes et magnifiques Hespe- ridæ ; de nombreux Hétérocères, parmi lesquels des Phalénites du genre Erateina, qui est lui-même mimique d'Érycinide caudés. >armi les Coléoptères de cette faune, les espèces les plus remarquables appartiennent aux genres Oxygonia, Agra, Cantharolethrus (Buckleyi), Chlamys et aux familles des Curculionidæ, Cerambycidæ, Lampyridæ et Lycidæ. Parmi ces derniers, se trouvent des espèces mimiques de la famille des Glaucopides. Séance du 11 janvier 1888. XI — Les mêmes membres annoncent qu'ils possèdent actuellement le Papilio Mangoura Hew., de Madagascar, dont il n'existe vraisemblable- ment encore que deux exemplaires dans les collections européennes : celui qu’ils ont reçu et le type figuré par Hewitson et appartenant à M. Henley Grose Smith. De Madagascar, ils ont reçu également une très belle femelle de l’Actias Cometes et un Charaxes, probablement inédit, voisin du Phraortes Dbd., et dont les ailes, en dessous, sont lamées de larges taches d’ar- gent. Ce Charazxes est peut-être l'espèce la plus richement décorée du genre. Il a été pris, avec l'A. Cometes, par M. T. Waters. E. DESMAREST. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comples rendus hebdomadaires des séances de P), 1887, 2° semestre. — N°S 24, 25 et 26. () Entomologist®s monthly Magazine (The), 1888, n° 284. — DoucLas. Note on some British Coccidæ (fig.). — K. F. Morrox. The larva and case Of Zthrytrichia lamellaris, Eaton, with references to other species of Hydroptilidæ (fig). — R. Mac-LacaLaAn. Neuronia clathrata, Kol., reported from the London District. — J. H. Keys. Æpophilus Bon- nairei Signoret., — J, WALKkERr. À year’s insect-hunting at Gibraltar. — Notes diverses : chasses, mœurs. Feuille des Jeunes Naturalistes, 1° janvier 1888. — Communications. K. K. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien (Verhandlungen der), 1887, 3° trim. — D' G. Mayr. Südamerikanische Formiciden. — D' F. Brauer. Ueber die Verwandlung der Meloiden. —H. A. HAGEN. Ueber Plethus cursitans (pl.). — In. Ucber Neurobasis und Vestalis. — Le trim. © Naturalista Siciliano (Il), 1888, an. VII, n° 4. — Mina PALUMBO et L. FAILLA TepaLpi. Materiali per la fauna lepidotterologica della Sicilia (suite). — T. DE STEFANI. Note sulle Crisidi di Sicilia (suite). — G. RiGGio. Appunti e note di Ortotterologia Siciliana. Sopra alcune specie critiche o nuove per la Sicilia (suite). Naturaliste (Le), 1°" janvier 1888. — P. CaréTEN. Essai de suggestion sur lOrgya antiqua. — 1. FainMaIRE. — Diagnoses de Coléoptères nouveaux de Madagascar (fig.). Nouvelles Archives du Museum d'Histoire naturelle, 1887, 2 sér., t. X, fasc. I. C) XII Bulletin entomologique. Royal Society (Proceedings of the), 1887, n° 260. (©) Societé d'Histoire naturelle de Toulouse. Procès-verbal du 23 novembre 1887. Société nationale d'acclimatation de France (Bulletin mensuel de la), 1887, n° supplém. — Offert par M. J. Fallou. Mac Coy (Frépéric.) Prodromus of the Zoology of Victoria : 14 décades, 1878-1887, formant le premier volume (nombr. pl. col.). Mel- bourne. * Purox. (A.) et LermierrYy (L.). Hémiptères nouveaux de l'Algérie (Rev. d'Entom.), 1887. 16 p. * Racoxor (E.-L.). Diagnoses d'espèces nouvelles de Phycitidae d'Europe et des pays limitrophes (Ann. Soc. ent. Fr.), 1887. 36 p. * In. Diagnoses of North American Phycitidæ and Galleriidæ. Paris, 1887. 20 D. * A. LÉVEILLÉ. Séance du 25 janvier 188$. Présidence de M. Jezes KUNCKEL D'HERCULAIS. Rapports. M. Maurice Sedillot, au nom du Conseil, donne lecture du rapport sur les comptes du Trésorier pour l’année 1887 : Messieurs, le Conseil s’est réuni le 12 janvier pour examiner le compte des recettes et dépenses de l’année 1887. Il a reconnu la parfaite régularité des pièces qui lui ont été soumises par le Trésorier. D’après le compte publié (voyez p. v), les recettes s'élèvent Ada DmMMe (erreur At Nine er .…. 1k,42hf.87 Mais il convient d’en défalquer : 4° Achat de deux obligations de l'Ouest (rem- ploi de deux obligations sorties en 1886). 777 0 20 Montant de six exonérations effectuées en ABB 7s EE ES LE ONU AIMENT, PAR AR 1,800 » 3° Prix Dollfus non décerné en 1886....... 300 » De sorte que le revenu de la Société n’a atteint réelle- mont que le chiffre de. Rene CREER 11,947 37 Séance du 25 janvier 1888. xt Sur cette somme, la Société a dépensé 7,274 fr. 50 pour 44 feuilles et demie d'impression et 7 planches (4 noires, 3 coloriées). L'année pré- cédente, les dépenses s’élevaient à 8,992 fr. 85. En examinant le compte des recettes, le Conseil a constaté avec regret qu'un trop grand nombre de nos collègues négligeaient de régler leurs cotisations en retard. — Au moment où les fonctions de Trésorier passent en de nouvelles mains, il est indispensable que cet arriéré soit liquidé à très bref délai. En résumé, le Conseil propose à la Société d'approuver les comptes de M. Lucien Buquet pour l'exercice 1887, de lui en donner décharge et de lui voter de nouveau ses meilleurs remerciements. Les conclusions de ce rapport sont adoptées à l’unanimité par la Société, qui en décide l'impression au Bulletin. — M. Ph. Grouvelle, au nom de la Commission du Prix Dollfus pour 1887, lit le rapport suivant : Messieurs, la Commission que vous avez chargée de classer les tra- vaux concourant au Prix Dollfus s’est réunie le mardi 17 janvier à la Bibliothèque. Etaient présents : MM. Alluaud, Cayol, Clément, Fairmaire, Ph. Grouvelle, Léveillé, Poujade et Ragonot. Votre Commission avait à examiner quatre ouvrages (par ordre alpha- bétique), savoir : 1° Acariens, Crustacés, Myriopodes, par M. Groult, présenté par M. E. Deyrolie; 2° Les Crustacés, par M. J. Künckel d'Herculais, présenté par M. Eug. Desmarest ; 3° La Chasse aux Coléoptères, par M. C.-E. Leprieur ; 4° Les Papillons, par M. Maurice Maindron. Ces deux derniers volumes présentés par leurs auteurs. 1° La préface du premier de ces ouvrages indique nettement le but que s’est proposé M. Groult : il a voulu condenser les matériaux épars dans diverses publications sur les Acariens, Crustacés, Cirrhipèdes et Myrio- podes, de manière à mettre à la portée des débutants ces animaux trop souvent négligés en raison des difficultés que présente leur étude. — Son travail comprend une partie spécialement consacrée à l'outillage, ainsi qu'une classification accompagnée de planches détaillées, et très suffisante pour arriver à la détermination des genres et espèces en ce qui concerne la Faune francaise. XIV Bulletin entomologique. 2° Le livre de M. Künckel d'Herculais fait suite à ceux qu'il a composés sur le plan du grand ouvrage de Brehm « les Merveilles de la Nature ». Il est surtout remarquable au point de vue de la biologie et de l’ana- tomie des Crustacés du monde entier. Les planches jointes au texte sont fort belles, et l’ensemble de l'ouvrage le met au niveau des meilleurs travaux que M. Künckel ait publiés jusqu'ici. 3° La Société connaît déjà, par des communications faites en séance, certaines parties de l’intéressant travail entrepris par M. Leprieur, et au perfectionnement duquel il apporte ses soins les plus consciencieux. Les entomologistes puiseront dans ses conseils, fruits d’une expérience de longue date, tous les renseignements nécessaires pour maintenir leurs collections en parfait état de conservation. 4° M. Maurice Maindron présente un volume sur les Lépidoptères de France, avec adjonction de quelques genres exotiques. On doit savoir gré à M. Mainüron d’avoir su rajeunir le sujet par une certaine allure d'originalité qui doit rendre son livre attrayant, même pour les per- sonnes qui ne s'occupent point d'histoire naturelle. — Les figures et les planches au cours de louvrage sont souvent bien observées ; enfin la classification sommaire qui termine le volume comprend les espèces les plus répandues en France, avec leurs mœurs et leurs habitats, et sulfira très bien aux commençants pour s’y reconnaître dans leurs premières récoltes. Après délibération et à la majorité des voix, la Commission a décidé de classer les travaux présentés dans l’ordre suivant : 1° Ex æquo : Les ouvrages de MM. GROULT et MAINDRON; 2° Celui de M. KüNCkEL D'HERCULAIS ; 3° Celui de M. LEPRIEUR. La Société, après avoir entendu lecture de ce rapport, décide, aux termes des articles 43 et 59 de son Règlement, que les conclusions en seront votées dans la séance du 22 février 1888. — Tous les Membres français ont droit de prendre part au vote, qui aura lieu au scrutin secret et à la majorité absolue des suffrages, soit directement, soit par correspondance. — M. J. Künckel d’'Herculais présente un rapport verbal des délibé- rations de la séance du Conseil du 12 janvier 1888 : 4° Après avoir examiné les propositions faites par les entrepreneurs pour l'installation du gaz dans les nouveaux locaux de la Société, le Seance du 25 janvier 1888. XV Conscil a chargé M. Jules Grouvelle de diriger cette installation et de faire exécuter le travail au mieux des intérêts de la Société. 2 Après avoir discuté les propositions de M. l’Archiviste relativement au déménagement de la Bibliothèque et à son nouvel arrangement, le Conseil y a donné sa pleine approbation; l’organisation sera très rapide et donnera prompte jouissance à tous nos confrères ayant nécessité de consulter des livres. 3° M. l’Archiviste ayant exposé qu’une occasion favorable se présentait pour acquérir les Annals and Magazins of Natural History (collection complète depuis l’origine, 1838, jusqu’en 1877) a pensé qu'il était utile de consacrer pendant trois ans le fonds Pierret, servant d'ordinaire à l'acquisition de livres, à l'achat de ce recueil. La Société adopte à l'unanimité les résolutions prises par le Conseil. Membres reçus. 4° M. Bonnami, chemin des Gardes, à Bellevue (Seine- et-Oise) (Lépidoptères d'Europe), présenté par P. Chrétien. — Commis- saires rapporteurs : MM. J. Fallou et Poujade. 2° M. Guillebeau (Francis), au Plantay, par Marlieux (Ain) (Coléoptères d'Europe), présenté par M. L. Fairmaire. — Commissaires rapporteurs : MM. Bedel et Léveillé. 9° M. Hess (D' Wilhelm), professeur de Zoologie à l’Université tech- nique, à Hanovre (Allemagne) (Entomologie générale et appliquée, sur- tout Coleoptères), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rap- porteurs : MM. Cayol et Desmarest. 4° M. Leimbach (Anton-Ludwig Gotthelf), docteur en philosophie, Realschul director, à Arnstadt (Allemagne) (Coléoptères, spécialement Cérambycides), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rappor- teurs : MM. Baer et Desmarest. Candidat présenté. M. François Grenier, céramiste, 64, boulevard Barbès (Lépidoptères), présenté par M. Charles Barbier-Dickens. — Commis- saires rapporteurs : MM. Desmarest et Poujade. Communications. Le Secrétaire rappelle que le banquet annuel com- mémoratif de la fondation de la Société aura lieu le samedi 3 mars, chez Bonvalet. — MM. Sedillot et Bourgeois sont désignés pour s'occuper de l’organisation et pour recevoir les souscriptions. XVI Bulletin entomologique. — M. J.-M.-F. Bigot adresse les notes justificatives suivantes : 4° M. le professeur J. Mik (Wiener ent. Zeit., 1887, p. 318) émet des doutes sur la correction de mon Tableau synoptique des espèces euro- péennes et exotiques, présentement attribuées au genre Loæocera Meigen (V. Ann. Soc. ent. Fr., 1887, p. 17), attendu que j'ai classé parmi celles à front jaunûtre, ou partiellement jaunûtre, la L. nigrifrons (Macquart, Dipt., Suites à Buffon, t. Il, p. 374), que j'ai peut-être eu tort d’assimiler à la L. dorsalis Loew ? Mais, si M. Mik relit avec soin la description de Macquart, il y verra que l’auteur rapporte au mâle de son espèce une femelle dont le front est partiellement coloré de fauve; or, dans le doute où me laissait une diagnose aussi ambiguë, je me suis provisoirement décidé à ranger l’insecte en question à la place qu'il occupe dans ma liste synoptique. 2° Dans une longue notice, publiée en hollandais (notice, que mon ignorance à peu près complète de cette langue m’empêche de com- prendre exactement), M. van der Wulp, de La Haye (Tijdschrift voor En- tomologie, 1886-87, p. 168, etc.), démontre compendieusement que mon ancien genre (supprimé) Oxydexæia (Bull. Soc. ent. Fr., 4885, p. XXxIH), n’est autre que le genre Uramyia (Rob.-Desvoidy) (Myod., 1830, p. 215). En fait, rien n’est plus exact ! et, par deux fois, je l’ai reconnu moi- même avant lui : premièrement, dans une note insérée au Wiener entom. Zeitung (Wien, 1885, p. 182) ; secondement, dans la Liste synoptique de mes Deæidæ et Sarcophagidæ (Revue d'Entomologie, 4885, Caen, p. 267- 268), dont j'ai eu l'honneur de lui soumettre et offrir un {rage à part, aussitôt après sa publication. — M. Charles Brongniart présente un nouveau modèle de boîtes à insectes construit, sur les indications de M. le professeur A. Milne- Edwards, par M. E. Sauvinet, préparateur au laboratoire d’Entomologie du Muséum. Elle diffère des boîtes ordinaires en ce que le fond et le couvercle sont vitrés. Les côtés sont liégés de façon à pouvoir fixer des supports métalliques liégés et nickelés, sur lesquels on peut piquer les insectes ; grâce à cette disposition, on voit la face ventrale des insectes sans les dépiquer, en retournant la boîte. — Les supports métalliques sont mo- biles ; on les dixe avec des camions, et leur nombre peut être augmenté ou diminué. Ce modèle a été fait pour les collections de l’École supérieure de pharmacie de Paris. Seunce du 25 junvier 15588. XVII — M. le D' Lemoine fait la communication suivante : Depuis longtemps déjà les naturalistes ont été frappés par la singulière propriété que présentent un certain nombre d’Hyménoptères de déposer leurs œufs dans l’intérieur du corps d’autres Insectes. Ces œufs, puisant dans le liquide nutritif de leur hôte les éléments de leur développement, augmentent successivement de volume, changent de forme et offrent dans leur mode d’évolution des particularités toute spéciales qui se poursuivent dans les différents états par lesquels passent la larve et la nymphe pour arriver à Pétat d’insecte parfait. Je me suis attaché à suivre d’une façon aussi complète que je l'ai pu l'évolution d’un de ces Hyménoptères qui dépose ses œufs dans le corps de l’Aspidiotus du Laurier-rose. I diffère notablement des types décrits par Ganin (Polygaster, Ophioneurus, Polynema) et se rapproche davan- tage du Teleas étudié par Howard Ayers. Rien n’est plus élégant que cet Hyménoptère, dont les ailes, à aspect irisé et garnies de longues franges soyeuses, sont sans cesse en mouve- ment. L’insecte s'arrête, s’'archoute, introduit un œuf, puis s’éloigne pour recommencer bientôt la mème manœuvre. Toujours il choisit un Aspi- diotus jeune, bien qu'ayant déjà subi sa première mue, de façon que l’œuf, sans épuiser immédiatement son hôte, ait devant lui la periode de temps nécessaire pour franchir ses diverses phases évolutives. Cet œuf, fort petit et de forme ovalaire, ne contient tout d’abord que deux petites masses nuclées, reliées sous forme de cordons à ses deux pôles. Ces deux masses se rejoignent et se disposent de façon à présenter un élément médian relié par un mince cordon à la fois à trois éléments en rapport avec le pôle supérieur et à trois éléments contigus au pôle inférieur. Ces éléments polaires paraissent par conséquent devoir jouer un rôle important au point de vue nutritif par rapport à l’élément mé- dian qui à lui seul va constituer l'embryon. A cet effet, il grossit, sæ remplit d’une masse granuleuse, véritable vitellus, donne naissance sur son pourtour à une couche blastodermique, puis se subdivise bientôt en deux parties appliquées lune sur Pautre et correspondant à la tête et au corps de l'embryon. Celui-ci, peu de temps avant la rupture des membranes de l’œuf, présente une forme allongée, renflée à son extré= : mité céphalique armée de deux fortes mandibules et s’effilant à son extrémité postérieure garnie d’éminences épineuses qui paraissent per- mettre à la larve, devenue libre, de prendre un point d'appui sur les viscères de lAspidiolus, pour progresser lentement. Tel est le premier état larvaire. (1888) BULL. 11. XVIII Bulletin entomologique. Le deuxième état ne présente plus ni mandibules ni épines. On peut alors étudier le système nerveux, formé d’une masse sus-æsophagienne bilobée et d’une chaîne sous-æsophagienne dont les ganglions sont presque contigus, le tube digestif encore clos à son extrémité posté- rieure, ses diverses glandes annexes, le rudiment des organes géni- taux. La larve, d’abord repliée, se redresse peu à peu, et on va pouvoir suivre toutes les modifications qui vont successivement l’amener à l’état de nymphe et d’insecte parfait. Ces modifications peuvent être étudiées sur la série des dessins que je mets sous vos yeux. Vous y verrez notamment le mode d'apparition et de constitution du système trachéen, la première apparition des membres, d’abord sous forme de simples mamelons qui vont s’allongeant et se compliquant de plus en plus; les modifications du système nerveux, du tube digestif, qui s’ouvre bientôt à son extrémité postérieure, des diverses glandes annexes et des organes génitaux. L’insecte, arrivé à son complet développement, s'échappe par une perforation qu'il pratique à la paroi du corps de l’Aspidiotus. Vous pouvez, de plus, suivre sur les planches nombreuses de Palbum que je montre à la Société l’étude anatomique de l’insecte à l’état adulte, étude faite par la double méthode des dissections et des coupes. — M. J. Fallou présente la communication qui suit : Dans la séance du 44 avril 1880, j'ai entretenu la Société de quelques remarques sur les dégâts causés par le Valgus hemipterus à certains bois ayant séjourné en terre. À celle époque, j'ai préconisé le goudron comme préservatif. Mais depuis que j'étudie cette espèce, j'ai pu constater que le goudron seul ne suffit pas pour préserver les bois contre les attaques de la tarière de ce Coléoptère. Deux ou trois ans suffisent pour altérer le goudron, et la femelle du Valgus, pénétrant en terre, sait choisir la place qui lui convient afin d’y déposer ses œufs. Pour remédier à ses ravages, je me sers maintenant d’un procédé nouveau et que je soumets à l’attention de la Société ; voici différents bois qui ont servi à mes essais. J’enduis toute la partie du bois qui doit être fichée en terre d’une épaisse couche de céruse délayée à l'huile, je saupoudre aussitôt cette partie de grès en poudre et je laisse les deux couches sécher complète- ment, — point bien essentiel à observer, — avant de placer les pieux ainsi disposés ; le bois devient alors inattaquable pour la tarière de l'insecte. Seance du 25 janvier 1885. . XIX Les bois se conservent bien mieux encore si l’on couvre le grès d’une couche de goudron. Ce dernier, appliqué seul, ainsi que je lai dit, n’em- pêche pas la femelle, au bout d’un certain temps, de déposer ses œufs. Après la ponte, les larves se développent rapidement en rongeant les pieux de bas en haut; en peu de temps il n’en reste plus que des ves- tiges. — M. G.-A. Poujade présente les descriptions de nouvelles espèces de Piéride et de Noctuélide : Pigris ERUTÆ Boisd. (inéd.) — Envergure du g': 55 à 62 mill.; de la © : 57 à 65 mill. — Aspect de notre P. napi L. et très voisine de la P. Melethe Ménétriés, dont elle n’est peut-être qu’une variété locale de taille plus grande. Müle. Dessus du même blanc verdâtre que la P. napi; comme chez cette dernière, l’apex des ailes supérieures est noir, peu ou point entre- coupé de blanc aux nervures; entre les deux premiers rameaux de la nervure médiane il y a également une tache formée d’atomes noirs plus ou moins accentuée et même manquant quelquefois. Aux quatre ailes, les nervures sont légèrement teintées de noir, surtout vers les bords externes, où elles sont renforcées de quelques atomes de même couleur. Dessous : ailes supérieures du même blanc que le dessus, avec l’apex d’un jaune de beurre; ailes inférieures de cette dernière teinte, ayant à la base une tache orangée. Les nervures sont, aux quatre ailes, plus ou moins fortement chargées d’atomes bruns. Femelle. Ailes plus arrondies que chez le mâle, les inférieures légère- ment dentées, à nervures généralement plus chargées d’atomes noirs ; apex plus largement noir et tache internervurale toujours bien marquée et touchant presque les deux premiers rameaux de la nervure médiane; une autre tache semblable, située vers le bord interne, lui fait suite comme chez les $ de P. napi et de Melethe. Sur le bord costal des ailes inférieures, il y à également, comme chez les espèces prises comme terme de comparaison, une tache noire, souvent assez large, située à l'extrémité du premier rameau de la nervure sous-costale. Dessous sem- blable à celui du mâle, avec les taches et nervures plus larges. Chez quelques femelles, les taches et les nervures sont tellement larges et chargées d’atomes noirs qu’elles donnent à ces insectes un aspect tout particulier. Plusieurs mâles et femelles de Mou-Pin (Thibet oriental) rapportés par M. l'abbé A. David, qui en a fait don au Muséum. Pieris ERUTÆ Boisd., var. extensa Pouj. — Envergure : &, 70 mill.; XX Bulletin entomologique. ®, 76 mill. — Cette variété ne diffère de lespèce précédente que par une taille plus grande et par les nervures à peine marquées de noir ou de brun, tant en dessus qu’en dessous, chez la femelle ; la tache noire de l’apex du dessus des ailes supérieures est aussi moins étendue. Le bord costal des ailes supérieures paraît plus arrondi chez la femelle. Décrit sur deux males et deux femelles. Elle provient de la même localité et a été capturée par le même mis- sionnaire. La connaissance de la chenille et des époques d’apparition seront les seules garanties de la validité de cette espèce, qui paraît varier comme notre P. napi. ACRONYCTA ASIATICA Pouj. — Envergure : 50 mill.— Très voisine de uotre Acronycta aceris L., dont elle ne diffère que par la coupe des ailes supérieures qui est un peu plus carrée et moins acuminée, et par la tache orbiculaire plus grande, presque carrée et tranchant sur le fond grisätre par sa teinte blanche. Les taches nébuleuses rousses situées sur la rénilorme et contre la ligne coudée sont aussi plus accentuées et d’un roux plus chaud. Enfin les ailes inférieures sont d’un roux clair, ainsi que le corps ; le bord externe de ces ailes est estompé de grisâtre, ainsi que la lunule cellulaire et une ligne médiane transverse. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc roussâtre avec une ombre médiane grise sur les supérieures ; on y voit les mêmes taches et lignes que présente le dessous de PA. aceris. Un ile de Mou-Pin (Thibet oriental), provenant des chasses de M. l'abbé A. David. — Collections du Muséum. E. D. Bulletin bibliographique. icudémie impériale des Sciences de Saint-Petersbourg (Mémoires de l), 1887, vol. XXXV, n° 3 à 7. C) Association française pour l'avancement des Sciences. — N° 50. Informa- tions et documents divers. @) Bulletin d'Insectologie agricole, 1887, n°° 9-10. — Monces. Les Fourmis. — À. HumBerr. Instinct raisonné des Insectes. — TALeg. Les larves qui dévorent les cadavres. Deutsche entomologische Zeitschrift, 1887, 2% Helt. — A. Kuwerr. Ue- bersicht der europäischen Ochthebius-Arten (4 pl.). — E. WaASMANN. Neue Brasilianische Staphyliniden bei Eciton hamatum gesammelt Séance du 25 janvier 1888. XXI von D W. Müller (1 pl.). — Errezsrem. Neue Staphylinen vom Amur (2° p.)—1p. Synonymische Bemerkungen über europäische Staphyli- nen. — L. von HeypeN. Bericht über die von den Herren Prof. Dr Freiherrn von Fritsch und Prof. D' Rein in Marokko und dem Atlas-Gebirge gesammelten Käfer. — FLamnio Baunr. Mylabridum seu Bruchidum (Lin., Schôn., AIL.) europeæ et finitimarum regionum faunæ recensitio (3° p.). — G. CZWALINA. Zwei neue Arten der Ga- tung Byrrhus L. — E. Reirrer. Neue Coleopteren aus Europa, den angrenzenden Ländern und Sibirien, mit Bemerkungen über bekannte Arten. — In. Zur Species Kenntniss der Maikäfer aus Europa und den angrenzenden Landern, — D' G. KrAaTz. Kurze Bemerkungen zu dem vorhergehenden Aufsatze. Inhalts-Verzeichniss der Deutschen Entomologischen Gesellschaft, 1881- 1886, par Fritz BLÜCHER, bibliothécaire. Naturaliste (Le), 15 janvier 1888. — L. FarrMAIRE. Diagnoses de Co- léoptères nouveaux de Madagascar (fig.). Nederlandsche entomologische Vereeniging (Verslag van de tiwee-en veer- tigste zomervergadering gehouden te Maastricht), op. 23, juli 1887. Revue des Travaux scientifiques, 1887, t. VIL n° 7 et 8. Royal asiatic Society of Great Britain and Ireland (The Journal of the), 1888, vol. XX, part I. © Société impériale des Naturalistes de Moscou (Bulletin de la), 1887, n° 3. — LiNDEMAN (R.). Die Hessenfliege (Cecidomyia destructor Say) in Russland. — E. BALLION. Ofiorhynchus turea Stev. Ein beschädiger des Weinstockes. BELON (R. P. M.-J.). Lathridiens nouveaux ou peu connus (Rev. d’ent.), 1887. 10 p. * HANSEN (H.-J.). Oversigt over et vestlige Gronlands Fauna af malako- strake Havkrebsdyr (Vid. Medd. fra den naturh. foren., Kjobh.). 1887 (pl). 226 p. * Knocx (A. W.). Beiträge zur Insektengeschichte (14 pl.), 1781-83. — Offert par M. Maurice Sedillot. Mac Coy (C. M. G.). Prodromus of the Zoology of Victoria or figures and descriptions of the living species of all classes of the victorian indigenous animals. Decade XV. () OSTEN-SACKEN (C. R.). Studies on Tipulidæ, part Il : Review of the published genera of the Tipulæ longipalpi (Berl. ent. Zeit., 1887, H. 11). 80 p. XXI Bulletin entomologique. ReBer (F.). L'histoire naturelle des eaux strasbourgeoises de Léonard Baldner, 1666, suivie de notes zoologiques diverses (Bull. Soc. hist. nat. Colm.), 1886-88, 32 p. * RaBauD (Et.). La Cigale. Quelques lignes de l’histoire des sciences (Natur.), 1887. 10 p. * Taomsox (CG. G.). Opuscula entomologica, fase. XI. 140 p. * A. L. Séance du $S février 188$, Présidence de M. Juces KÜNCKEL D'HERCULAIS. M. C. Jourdheuille, de Troyes, assiste à la séance. Nécrologie. 4° M. Louis-Charles-François Brisout de Barneville, membre honoraire de la Société d’horticulture de Saint-Germain, qui a appartenu à la Société entomologique de 1847 à 1863, et a publié dans nos Annales des travaux importants sur les Orthoptères, décédé à Saint-Germain-en- Laye (Seine-et-Oise), le 7 février 1888, dans sa 69€ année. 2° M. Pierre-Théodore-Joseph Miedel, membre de la Société depuis 1874, décédé récemment à Liège (Belgique). Membre reçu. M. François Grenier, céramiste, 61, boulevard Barbès (Lepidoptères d'Europe), présenté par M. Barbier-Dickens. — Commis- saires rapporteurs : MM. Desmarest et Poujade. Communications. M. le D' Fumouze remercie ses confrères de la confiance qu’ils ont bien voulu lui témoigner en le nommant Trésorier, et leur promet son concours le plus actif. Il prend ensuite la parole et fait la communication suivante : L'Huechys sanguinea, la Cicada sanguinolenta d'Olivier, est un insecte fort commun dans certaines provinces de la Chine, où on le récolte pour les besoins de la médecine. Au dire des auteurs qui ont étudié la matière médicale chinoise, cet insecte passerait en Chine pour jouir de propriétés curatives et serait surtout employé dans le traitement de la rage. Sa valeur en tant que médicament anti-rabique est bien dou- teuse; mais son action sur les organes génito-urinaires paraît être cer- taine, et C’est ce qui m'a engagé à rechercher si l’Huechys sanguinea ne renfermerait pas un principe actif particulier ou semblable à celui que contient la Cantharide. Ce que je peux dire dès à présent, c’est que, par les procédés employés pour extraire la cantharidine de la Cantharide, je n'ai obtenu aucun résultat ; peut-être serai-je plus heureux par la suite. Séance du 8 fevrier 1888. XXHI Mes premières recherches n’ont pas été cependant complètement infructueuses, Car je suis parvenu à extraire de l’'Huechys sanguinea la matière qui donne aux téguments abdominaux de cet insecte leur ma- gnifique couleur jaune orange. Cette matière, que j'appellerai le rouge d'Huechys, est d'une couleur exactement semblable à celle de l'abdomen de l’animal, comme vous pouvez le constater au moyen de l'échantillon que je fais passer sous vos yeux. L’Huechys sanguinea renferme aussi, mais en plus petite quantité, une autre matière colorante jaune très hy- grométrique. J'aurais voulu vous indiquer la méthode que j'emploie pour extraire ces substances, mais j'ai encore besoin de répéter mes expériences avant de faire connaître mes procédés d'extraction. Je les donnerai dans l'étude que je compte publier sur cet insecte. Enfin, je vous dirai en terminant que l’Huechys sanguinea produit de la cire et que toutes les Cigales doivent également en produire, car j'ai pu en obtenir une quantité très appréciable en traitant la Cigale plébéienne par l’alcool bouillant. Cette matière cireuse est probablement identique à celle qui est sécrétée par le Coccus pela. — M. J. Künckel d’'Herculais résume un travail qu’il prépare pour les Annales, et où il signale les dégâts causés aux Orchidées ornemen- tales du genre Catleya, cultivées dans les serres en Amérique, en Angle- terre, en Belgique et en France, par les larves d’un Hyménoptère de la famille des Eurytomides, voisine de celle des Chalcidides, lsosoma orchidearum Westwood. Ces larves détruisent les bourgeons floraux et attaquent également les tiges et les feuilles. Il s’est rendu, avec M. Gazagnaire, dans les serres de M. Edmond de Rothschild pour étudier les plantes attaquées et rechercher les moyens d’atténuer les ravages causés par les Zsosoma. — M. Gazagnaire décrit le procédé qu’il a imaginé pour atteindre les larves dans leur retraite à l’aide d’une aiguille à dissection triangulaire. Les plantes soumises à cette opération de chirurgie botanique sont actuel- lement en observation. M. Sallé rappelle à ce sujet que les cultivateurs mexicains emploient un procédé analogue pour se débarrasser de la larve (Saratan) du Baridius vestitus Schünh. (Mosquela), qui ronge le cœur des tiges de tabacs. Pour éviter la mort de la plante, ils font, au moyen d’une petite lame, une incision longitudinale à endroit où se trouve l'animal et pra- tiquent son extraction. M. Gazagnaire fait remarquer que par sa méthode on tue les larves XXIV Bulletin entomologique. sans qu'il soit nécessaires de pratiquer leur extraction; la lésion qu’il cause aux plantes est insignifiante. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la note suivante : Les études et les connaissances diptérologiques ayant fait des progrès très considérables, non pas en France, bien entendu, mais en Alle- magne, en Autriche, en Russie, en Italie, en Hollande, en Angleterre et en Amérique, depuis la publication, dans les Annales de la Société entomologique de France, de mon opuscule intitulé : Essai d’une classi- fication générale et synoptique de l'ordre des Insectes Diptères, RaApii et DozicHoponr, page 201, etc., 1859, ce travail n’est plus au niveau de la science; d’où résulte, suivant moi, l’opportunité de modifier certaines dénominations génériques et d’en proposer quelques autres (encore pré- sentement inédiles, mais devant figurer dans une œuvre de revision ultérieure). En attendant, voici d’abord les noms de enres que j’efface résolument de la nomenclature : Condylostylus, Megistotylus, ŒEdipsilopus, Mesoblepharius, Dasypsilopus, Eurostomerus, Oariostylus et Hemospathus : ensuite, les dénominations nouvelles des genres aujourd’hui proposés. Leurs diagnoses occuperaient ici une trop grande place, je tente consé- quemment d’y suppléer provisoirement par la mention des Types spéci- fiques d’après lesquels j’ai cru pouvoir les établir) : Spathiopsilopus (Psi- lopus globifer Wiedm.), Eudasypus (Psilopus senegalensis Macquart), Oariopherus (Psilopus tuberculicornis Macquart), Gymnoceromyiu (type encore inédit, Spec. Andicola mihi), Spathitarsus (Hypophyllus discipes Abrens), Spathichira (Dolichopus funditor Loew), Paragymnopternus genre Gymnopternus, part. où le chète n’est pas totalement glabre), Ca- lyxochætus (Sympicnus notatus Loew), Amblypsilopus (Psilopus psitaci- nus Fabr.), Tylochætus (Psilopus bituberculatus Macquart), Psilopodinus (Psilopus platypterus Fabr.). — M. C. Jourdheuille fait remarquer que, l'été dernier dernier, la Cochylis ambiquella a causé de grands dégâts dans les vignobles du dé- partement de l'Aube, et que la récolte a été réduite de plus d’un sixième par suite de l’abondance des chenilles. — Notre collègue dit également que la Plusia moneta, dont les che- nilles vivent sur l’Aconit napel, et qui selon le D' Boisduval est com- mune annuellement en Normandie, abonde également dans le départe- ment de l’Aube; elle a trouvé la plante qui la nourrit cultivée dans les jardins. La Polia canescens a été aussi très répandue auprès de Troyes jus- qu’en 1886, mais elle a presque entièrement disparu en 1887. Séance du 8 fevrier 1888. XXV — M. L. Fairmaire montre à la Société deux tiges de Gentiana lubeu provenant des environs de Bar-sur-Seine et dans lesquelles vivaient des larves d’Agapanthia angusticollis ; ces tiges lui avaient été données par M. Portier, jeune entomologiste plein de zèle, qui les avaient re- cueillies dans le bois de Notre-Dame, où la plante n’est pas très rare. La grande analogie de ces tiges fistuleuses avec celles des Carduacées, où vivent ordinairement les larves des Agapanthia, explique facilement cet habitat, qui semble n’avoir pas encore été signalé. — M. J. Bourgeois donne la description de deux nouvelles espèces de Lycides recueillies par le R. P. Fabre dans l’Indoustan et qui lui ont été communiquées par M. Gounelle : 1° DITONECES FABREI, Sp. nov. — A D. pubicorni Walk., cui furie valde affinis, statura paullo majore, prothorace nigro, elytris omnino sanquineo-rubris antennarumque apud feminam structura præcipue dis- cedit. Fere parallelus, subplanatus, ater, elytris rufis, densissime pubescen- tibus, pube sanquineo-rubra, Subsericea ; mandibulis rufis ; antennis (@) ultra medium paululum prolongatis, breviter pilosis, compressis, fortiter serratis, articulis oblique truncatis, ad angulum apicalem haud prolon- gatis ; thorace nitidiusculo, fere Semilunalo, basi longitudine paullo latiore, antice reguluriter rotundato, lateribus fere rectis, angulis anti- cis vix conspicuis, posticis subacutis, eætrorsum paululum productis, basi utrinque leviter Ssinuata, disco postice fossula brevi sat profonde eæa- rato, apice carinulato ; elytris 9-costatis, costis pube coopertis, inde fere inconspicuis, alternis in triente anteriore distinctioribus, intervallis dense reliculuto-punctatis. — &. Hucusque invisus. — $. Abdominis segmento ullimo semilunato. — Long. 10 mill.; lat. 3 4/2 mill. Hindoustan : Ramnad (P. Fabre), coll. Gounelle. De même forme, mais un peu plus grand que le D. pubicornis Walk.; en diffère principalement par le prothorax noir, les élytres entièrement d’un rouge sanguin et les articles des antennes ($) simplement en dent de scie, sans prolongement lamelliforme. On ne peut pas non plus le confondre avec le D. pubipennis C. Waterh., dont la taille est presque de moitié moindre et les élvtres d’un roux pâle, avec l'extrémité noire. 2° METRIORRHYNCHUS MINIATIPENNIS, SP. n0V.— M. rubicundi C. Waterh. vicinus ; differt attumen pronoto scutelloque nigris, illo latitudine basali haud longiore rugasque transversas obliteratas præbente, inde discus tan- tum 5-areolatus videtur. XXVI Bulletin entomologique. Elongatus, parallelus, planatus, ater, elytris rubris, brevissime sericeo- pubescentibus ; rostro nullo; mandibulis rufo-testaceis ; antennis (4) ultra medium paulum prolongatis, subflabellatis ; prothorace nitidiusculo, subtrapeziformi, latitudine basali paullo breviore, antice subrotundato, lateribus leviter sinuatis, angulis anticis retusis, posticis subacutis, basi utrinque sinuata, disco 7-areolato, areis lateralibus rugis obsoletis im- perfecte divisis; scutello subquadrato, concavato, apice emarginato ; elytris thorace haud latioribus, subopacis, 4-costatis, intervallis costarum biseriatim punctato-ureolatis. — g. Abdominis segmento ventrati penul- timo medio arcuatim emarginato, ultimo elongato-triangulari, bivalvato. — ©. Hucusque invisa. — Long. 8 1/2 mill.; lat. 2 4/4 mill. Hindoustan : Ramnad (P. Fabre), coll. Gounelle. J'avais d’abord rapporté cette espèce, à titre de variété, au M. rubi- cundus, mais la comparaison que j'en ai faite depuis avec l’exemplaire typique du British Museum, appuyée de lavis de M. C. Waterhouse, m'a convaincu de sa validité spécifique. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l), 1888, 1er sem., n° 1, 2 et 3. © Academy of Natural Sciences of Philapelphia (Proceedings of the), 4887, part I. — Anèce Ficpe. On an aquatic Larva and its case. Entomological Society of London : 4° Charter and Bye-Laws. — 2° List of Fellows. — Décembre 1887. Entomologists Monthly Magazine (The), 1888, n° 285. — W. Jonxsox. Coleoptera at Armagh, etc., in 4887. — James Epwarps. British He- miptera : additional species. — C. G. BARRETT. Acentropus niveus in Norfolk. — H. W. Barres. Tropical African Coleoptera; chiefly from the Zanzibar mainland. — Rev. Caxox FowLer. Migration of Insects. — Arr. Morcan. Aspidiotus zonatus Frauenfeld. — P. CAMERON. On some new or little known British parasitic Cynipidæ. — Notes diverses. Feuille des Jeunes Naturalistes, A888, n° 208. — A. Dorzrus. Les plages du Croisic (récoltes zoologiques). — CG. MarcHAL. Tableau synoptique (famille des Lyctides). — Communications. Séance du 8 février 1888. XXVII Linnean Society of New South Wales (Proceedings of the), 1887, part I. — G. Masters. Catalogue of the Described Coleoptera of Australia, part VIL — W. Maczeay. Miscellanea entomologica, n° HT : The Scaritidæ of New-Hollande. — A. Siney OLcirr. Contributions to- wards a Knowledge of the Coleoptera of Australia, n° IV : Description of a new Genus and Species of ŒEdemeridæ. — Part IL W. Mac- LEAY. On a new Hoplocephalus from the Gulf of Carpentaria. Naturaliste (Le), 1° février 1888. — L. FarmmaIRE. Diagnoses de Co- léoptères de Madagascar (fig.). — M. Saxp. Note sur le Sericaria Cecropia. Reale Accademia dei Lincei (Atti della), 1887, 2° semestre, fase. 6, 7, 8. © Royal Society of New South Wales (Journal of Proceedings for 1886. — 1887. © Società entomologica italiana (Bulletino della), 1887, trim. ET et IV. — P. Macrerri. Sugli Imenotteri della Lombardia, Mem. IT : Pompilidei. — ANGELO DE CARLINI. RincCoti del Sottoceneri. — G. Horvaru. Note emitterologiche. — Grov. Cuceart. Intorno alla struttura del cervello della Somomya erytrhocephala. —D'CASAGRANDE. Sulle trasformazioni che subisce il sistema digerente dei Lepidotteri, passando dallo stato larvale a quello d’insetto perfetto. — E. AzLLarDp e A. Donero. Due nuovi Coleotteri italiani raccolti in Sardegna da Umberto Lostia di S. Sofia. — Uuserro LosriA di S. Sofia. Dell ubicazione di alcune spe- cie di Coleotteri nel! isola di Sardegna. — C. Emery. Le tre forme sessuali del Dorylus helvolus L. et degli altri Dorilidi. — Ip. For- miche della provincia di Rio-Grande do Sûl nel Brasile, dal Dott. Her- mann von Ihering. LETOURNEUX (A.). Rapport sur une mission botanique exécutée en 1884 dans le nord, le sud et l’ouest de la Tunisie. (Explor. scient. Tun.). 1887. 93 p. ©) * SÉNAG (D' H.). Sous-genre Pachyscelodes (subdivision nouvelle du genre Pachyscelis Sol.) (Ann. Soc. ent. Fr.) 1887. 8 p. * Sir (J. B.). New Genera and Species of North-American Noctuidæ (Proc. U. S. Nat. Mus.). 1887. 32 p. * In. I. Notes on Diludia G. et R.— II. A. new Sphinx. 2 p. * In. A. New Genus and Species of Arctiidæ. 2 p. * A. L. XX VII Bulletin entomologique. Séance du 22 février 1888. Présidence de M. Juzes KUNCKEL D'HERCULAIS. M. le D' Régimbart, d'Évreux (Eure), membre de la Société, et M. le Dr Berger, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Gratz (Au- triche), assistent à la séance. Nécrologie. 4° M. Cambournac (Simon), qui avait été recu membre en 1883, décédé à Narbonne (Aude), à l’âge de trente-neuf ans. 2% M. Mandersjerna (Alexandre de), lieutenant général, membre de la Société depuis 4846, décédé à Saint-Pétersbourg le 13 février 1888. Candidats présentes. 4° M. Becker (Théodor), Stadtsbaurath, à Liegnitz, en Allemagne (Silésie) (Diptères), présenté par M. Sedillot. — Commis- saires rapporteurs : MM. Gazagnaire et Fairmaire. 2 M. Buckton (George Bowdler), membre de la Société royale de Londres, à Weycombe, Haslemere, Surrey, England (Aphidiens et Cicu- didées), présenté par M. A. Grouvelle. — Commissaires rapporteurs : MM. le D' Fumouze et Poujade. 3° M. Rôder (Victor von), à Hoym (duché d’Anhalt, Allemagne) (Diptères européens et exotiques), présenté par M. J. Bourgeois. — Com- missaires rapporteurs : MM. Lucas et Poujade. Communications. M. Berthelin, de Vezinnes (Yonne), adresse la note suivante : En septembre 1885, j'ai récolté à Joigny, tombé à terre sous des tilleuls, un Coléoptère que M. le D' Jacquet, de Lyon, auquel je l’ai sou- mis, a reconnu être le Criocephalus epibata Schiôdte (C. ferus Kraatz). Cette capture ne m’a tout d’abord aucunement surpris, car il m'était déjà arrivé de récolter ici des insectes appartenant à d’autres régions : Ateuchus laticollis L., Gynandromorphus etruscus, etc., et me paraissant amenés par les trains des chemins de fer ou les bateaux des canaux. En 1887, j'ai pris à nouveau à Brienon, c’est-à-dire près de Joigny, le C. epibata dans les mêmes conditions et à la même époque de l’année. Cette espèce méridionale serait-elle donc acclimatée dans notre région du Centre ? — M. J. Künckel fait passer sous les yeux de ses confrères une espèce de Cétonide provenant de San-Benito (côte occidentale d'Afrique), qui paraît être nouvelle. Seunce du 23 février 1888. XXIX — M. J.-M.-F. Bigot donne les diagnoses sommaires de quelques es- pèces nouvelles du groupe des Dolichopodi, provenant de l'Amérique du Nord, du Mexique, d'Haïti, et faisant actuellement partie de ses collec- tious : Genus PSILOPODIUS Rondani. — P. HrRTuLUS . — Long. 6 mill. — Antennis nigris, longe et dense nigro hirtis, chælo, præapicali, nigro, abbrevialo, segmento 3° minimo ; facie viridi; fronte violacea; thorace viridi, longe nigro-setoso; scutello obscure violaceo; halteribus obscure fulois ; abdomine viridi sat longe et dense fusco-setoso, superne cuprino. incisuris nigris; genitalix fere obsoleta, brevissime bis appendiculata ; pedibus obscure fulvis, femoribus, superne, cæruleo-violaceo late tinctis, breviter nigro hirlis; alis hyalinis. Haïti. — 1 spécimen. Genus PSILOPODINUS mihi.— P. PALLESCENS d. — Long. 6 4/2 mill. — Viridicolor, parce flavido pruinoso ; antennis, basi, pallide flavidis, segmento 3° rotundato; chæto basiluri, palpis, halteribus, pedibus om- nino, pallide flavidis ; genitalia, appendicibus duobus cylindricis, tomen- losis, el, Superne, appendice setiformi, longo, incurvo, satis instructis ; alis hyalinis. Caroline du Nord. — 4 spécimen. P. PAMPORGILUS Œ. — Long. 5 mill. — Anlennis cusluneis, seygmento 3° roltundalo, chæto longo, nudo; palpis pallide flavidis; facie et fronte vio- laceis, albido pruinosis ; thorace viridi, violaceo variegato, scutello vio- laceo; abdomine ænescente, segmentis, ante, cupreis, postice, violaceis ; genilalia obsoleta ; halleribus pedibusque pallide flavidis, femoribus anticis basi late nigris ; alis hyalinis, cubito venæ longitudinalis quartæ breviler appendiculato. Haïti. — 1 spécimen. P. CAROLINENSIS $. — Long. 4 1/2 mill. — Anéennis nigris, segmento 3° rotundato, chætlo, elongalo, basilari; facie et fronte albido pruino- sis; palpis fuscanis ; thorace sculelloque viridibus ; halteribus flavo- albido ; pedibus obscure fuscis; abdomine cupreo rubescente nitido ; alis hyalinis, apicem versus, exlerne, macula irregulari, lata, intus profunde bifida, obscure fusca ; cubito venæ longitudinalis quartæ breviter appen- diculato. Amérique du Nord, Caroline. — 1 spécimen. P. occibENTALIS d. — Long. # 1/2 mill. — Longe, undique, setis nigris instruclo; antennis fuscis, basi longe el dense nigro setosis, segmento XXX Bulletin entomologique. tertio brevi, fere rotundato, chæto longo, nudo, prope basim inserto ; fronte et facie saphirinis, ulrinque albido pruinosis; palpis fuscanis ; barba albida ; thorace viridi, retro scutello, incisuris abdominalibus vio- laceis; halteribus pallide fuscis ; pedibus obscure castaneis; alis hyalinis, venis transversis et longitudinalibus, apice, pallidissime cinerascentibus, cubilo quartæ longiludinalis; genitalia appendicibus binis, brevibus et tomentosis, munila. Californie. — 3 spécimens. P. ASTEQUINUS d. — Long. 6 mill. — Antennis fuscis, Lbasi nigro longe setosis, segmento 3° parvo, obluso, chæto elongato, præapicali; facie et fronte saphirinis, utrinque albido pruinosis; thorace viridi; halteribus pallide flavidis ; abdomine viridi, nigro setoso, incisuris nigris ; femoribus obscure ænescentibus ; tibiis fulois, larsis fuscanis ; alis hyalinis, apicem versus macula lata, obscure fusca, intus profunde bifida, ornatis. Mexique. — 2 spécimens. Genus SPATICHIRA mihi. —$S. PULCHRIMANA d'.— Long. 7 4/2 mill. — Antennis fulvis, segmento 1° superne tomentoso ; facie et fronte viri- dibus, parum flavido pruinosis ; thorace obscure viridi, cupreo-vittato ; halteribus pallide fulvis; abdomine ænescente; genitalia &, lamellis latis, albidis, fusco marginata, instructa ; pedibus pallide flavidis, tarsis apice fuscanis, anteriorum, segmento 4° albido, apice dilatato, longe et dense nigro-villoso, 5° latiore, albido, apice bifido, longe et densissime nigro-villoso, apice, anguste, albido limbato ; alis fere hyalinis. Amérique septentrionale, montagnes Rocheuses. — 10 spécimens. Genus POECILOBOTHRUS J. Mik.— P. Mexicanus d\. — Long. 5 1/2 mill. — Antennis nigris; facie albido pruinosa. Undique obscure ænes- cens ; pleuris cinereo pruinosis; halteribus pallide flavidis ; pedibus obs- cure fulvis, nigro spinosis, tibiis posticis tarsisque parum infuscatis ; alis pallide cinerascentibus ; genilalia fuscana. Mexique. — 1 spécimen. — Le même membre communique également lobservation qui suit : J'ai pu, tout récemment, observer plus nettement deux spécimens bien conservés du Diptère que j'ai décrit et figuré sous le nom d’Heme- rodromyia ochracea (Mission du cap Horn, div. 22, tirage à part, 1888). Il résulte de ce nouvel examen que cet insecte appartient évidemment au genre Hilara Meigen. Séance du 22 février 1858. XXXI Prix Dollfus. Conformément à l’article 59 du Règlement, la Société, après avoir entendu une nouvelle lecture du rapport de sa Commission spéciale relative au Prix Dollfus pour 1887 (Voir ce Bulletin, pages xr11 et xIv), vote sur les conclusions de ce rapport. Soixante-dix-neuf membres français prennent part au vote, soit di- rectement, soit par correspondance. Ce sont : MM. Ern. Allard, — Edm. André, — Ern. André, — Baer, — Bedel, — Belon, — Berthelin, — Bobœuf, — Bonhoure, — Boudier, — Boullet, — Bourgeois, — Bouzereau-Maliiert, — Buquet, — Cayol, — Cheux, — Chevalier, — Chrétien, — Clément, — Constant, — Croissandeau, — Demaison, — Desbordes, — Desmarest, — E. Devyrolle, — Dognin, — Duparc, — Ebrard, — Fairmaire, — Fallou, — Fauvel, — Finot, — Fleutiaux, — François, — D' Fumouze, — Gadeau de Kerville, — Gazagnaire, — Géhin, — Goossens, — Ant. Grouvelle, — J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — Guède, — Guillot, — Guilliou, — Hervé, — Heultz, — Jourdheuille, — Künckel d’'Herculais, — D: Laboulbène, — Larralde d’Arancette, — Lefèvre, — Lelong, — D" Lemoine, — Leprieur, —Lesne, — Léveillé, — Lucas, — Mabille, — Macé, — de Marseul, — Ch. Millot, — Mocquerys, — Oberrieth, — Osmont, — Perez, — Peragallo, — Pierson, — Poujade, — D' Puton, — Rabaud, — Ragonot, — D' Régimbart, — Reiche, — CI. Rey, — Sallé, — Sedillot, — D' Teinturier, — Wouilt. Les suffrages, sur 79 votants (majorité absolue 40), se sont ainsi répartis : MA GONE RE NT ONE OR VOTE M. J. Künckel d'Herculais. . . . . . 49 — ME YMAMaTONMAL ELU ONLINE MPRREDPIGUE Sete NN de. A MANS MM. Groult et Maindron (ex quo), prix partagé. L — MASIMON M IUM. 1 — Pas de prix. ; 2 -— BUMBLIIR DATE EE ee arte bre 1 — POtAL PREMIERE O0 RTOIXE Aucun des candidats n'ayant réuni la majorité absolue des suffrages, un nouveau tour de scrutin, également au scrutin secret et à la majorité absolue des voix, aura lieu, aux termes du Règlement, dans un mois (séance du 28 mars 1888). — Tous les membres français sont appelés à voter, soit directement, soit par correspondance. E. D. XXXII Bulletin entomologique. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'), 1888, 1° sem., n° 4. — Brsser. Nouvelles expériences relatives à la désinfection antiphylloxérique des plants de vigne. — N° 5. ©) — N° 6. Ricox. Note relative au Phylloxera. — N° 7. © Annals and Magazine of Natural History (The). De la fondation, 1838 à 1876. — 78 volumes reliés (acquis sur les fonds Pierret). Naturaliste (Le), A5 février 1888. — E.-L. Bouvier. Les Rorquals du Nord et leurs parasites. —P. DoGxi. Diagnoses de Lépidoptères nou- veaux de l’Equateur (fig.). Psyche, 1888, n° 141-142. — $. À. Forges. On the present state of our Knowledge concerning contagions insect Diseases. — C. W. Woop- worTH. Note on Pelecinus polycerator. — S. H. Scunper. Feeding habits of a Lycænid Caterpillar. — C. G. Soure. Egg-Laying of Liminilis disippus. — G. Dimmock. À Sphærularia-like Worm. Revue scientifique du Bourbonnais, 1888, n° 1. — E. Orivier. Faune de l'Allier : Coléoptères, n° 2. © Royal Society (Proc. of the), n° 261. — F. G. Hearucore. The Post em- bryonic Developinent of Julus terrestris, n° 262. ©) Sociedad espanolu de Historix Natural (Anales de lu), A887, 1. XVI, Cuad. 3°. — Unacox. Coieopteros de Badajoz. — Opon DE BUEX. Catalogo de Crustaceos espanoles. BARGAGLIE (P.). Insetti nocivi al vino in bottiglie (Riv. scient. ind.), 1888. * Bicor (J.-M.-F.). Diptères nouveaux ou peu connus (Soc. Zool. Fr.), 1887. 32 p. * In. Insectes Diptères (Miss. scient. Cap Horn). (4 pl. col.). 1888. 45 p. * FazLou (J.). Note sur l'hybridation chez les Lépidoptères (Soc. Acclim. & p. * GRAELLS (D' M. P.). Teorias, suposiciones, discordancias, misterios, comprobaciones e ignorancia sobre cuestiones biologico-entogenicas y fisiologicas de los Afidios (Ac. Sc. Mad.), 1887. (4 pl. col.). MA p. * LEMOINE (D° V.). Les êtres infiniment petits et infiniment anciens (Rev. scient.), 1888. 13 p. * MABiLLE (P.). Insectes : Lépidoptères (3 pl. col.)(Mission scient. Cap Horn). 35 p. * A1: D Séance du 14 mars 1888. XXXHI Séance du 14 mars 185$. Présidence de M. J. KÜNCKEL D'HERCULAIS. MM. Émile Pissot, de Doulevant-le-Château (Haute-Marne), et Joseph Vachal, d’Argentat (Corrèze), assistent à la séance. Nécrologie. M. le Secrétaire annonce la mort de M. Désiré-François Boulard, préparateur depuis près de cinquante ans au laboratoire d’En- tomologie du Muséum d'histoire naturelle, décédé à Paris, le 2 mars 1888, dans sa quatre-vingt-huitième année. — M. Boulard a appartenu à la Société de 4839 à 1851 ; il a donné plusieurs notes dans le Bulletin : 1839, page xxn, sur le Platycerus caraboides ; 1846, page xXLvur, sur un Melolontha vulgaris monstrueux ; 1854, sur un cas de longévité observée chez un Blaps obtusa, etc. Membres reçus. 4° M. Becker (Theodor), Stadtsbaurath, à Liegnitz, en Allemagne (Silésie) (Diptères), présenté par M. Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. Gazagnaire et Fairmaire ; 2 M. Buckton (George Bowdler), membre de la Société royale de Londres, à Wewcombe, Haslemere, Surrey (Angleterre) (Aphidiens et Cicadides), présenté par M. A. Grouvelle. — Commissaires rapporteurs : MM. le D' Fumouze et Poujade ; 3° M. Rôder (Victor von), à Hoym (duché d’Anhalt, Allemagne) (Diptères européens et exotiques), présenté par M. J. Bourgeois. — Com- missaires rapporteurs : MM. Lucas et Poujade. Candidats présentés. 1° M. Beauchêne (Ferdinand de), lieutenant au A15° régiment d'infanterie, rue Saint-Jean, 65, à Mamers (Sarthe) (Ento- mologie générale, surtout Coléoptères gallo-rheénans), présenté par M. J Bourgeois. — Commissaires rapporteurs : MM. Fairmaire et Lefèvre ; 2° M. le D' de Boissimon (Raoul), à Langeais (Indre-et-Loire) {Coleo- plères et Hémiptères de France), présenté par M. E. Desmarest. — Com- missaires rapporteurs : MM. H. Lucas et Fairmaire ; 3° M. Daguin (Paul), rue Littré, 10 (Entomologie générale, principa- lement Coléoptères), présenté par M. L. Buquet. — Commissaires rap- porteurs : MM. Bourgeois et Fairmaire ; 4° M. Durrant (John Hartley), secrétaire de lord Walsingham, Merton Hall, Thetford (Norfolk, Angleterre) (Microlépidoptères), présenté par M. E. Ragonot au nom de lord Walsingham. — Commissaires rappor- teurs : MM. P. Mabille et Poujade ; (1888) BULL. li. 4 ET Xe … XXXIV Bulletin entomologique. 5° M. Klincksieck (Paul), libraire, membre de plusieurs Saciétés sa- vantes, rue de Sèvres, 15 (Bibliographie scientifique), présenté par M. À. Léveillé. — Commissaires rapporteurs : MM. Alluaud et Ph. Grouvelle. Bunquet de 1888. M. le Secrétaire annonce que le Banquet annuel, destiné à fêter le cinquante-sixième anniversaire de la fondation de la Société, a eu lieu le samedi 3 mars dernier. Vingt-trois membres ont pris part à ce banquet : MM. Allard (Ernest), — Alluaud, — Baer, — Bedel, — Bourgeois. — Cayol, — Clément, — Croissandeau, — Desmaresi, —- Dollé, — Fairmaire, — Fauvel, — Gadeau de Kerville, — Klincksieck, — Künc- kel d'Herculais, — Lefèvre, — Léveillé, — Mabille, — le D' Martin, — Ragonot, — Sallé, — Sedillot, — de Wouilt. Au dessert, M. J. Künckel d’Herculais a prononcé les paroles sui- vantes : Messieurs, permettez-moi de jeter un regard en arrière et de rap- peler qu’à l’origine de la Société, l’'Entomologie française était au premier rang, Aujourd'hui, les savants étrangers ont constitué partout des So- ciétés analogues à la nôtre; la lutte règne partout, et, lorsque nous parcourons les bibliographies, nous pouvons juger le mouvement des esprits. C’est avec une satisfaction réelle que je vois combien nous nous effor- cons de soutenir notre vieille réputation, et combien la Société, par sa prospérité, prouve la vitalité de la science entomologique française. Toute la jeune génération est entraînée vers l'étude du monde marin ; des laboratoires se sont créés sur toutes les côtes et invitent au travail. On a quelque peu oublié le monde terrestre. C’est à nous de montrer qu'il renferme encore de magnifiques objets d'étude, et nous serons tout surpris de voir un jour l'engouement nous revenir. Il me semble entre- voir le réveil. Notre Société entre dans une voie nouvelle, et chacun viendra à elle pour y puiser les conseils que donne l'expérience et chercher des connaissances dans notre riche bibliothèque. L'esprit de concorde, d’aménité qui règne entre nous tous esi un puissant encouragement ; conservons-le comme une précieuse tradition. Permettez-moi, Messieurs, de boire au progrès et à la prospérité de la Société. N'oublions pas, dans notre toast, de rappeler le souvenir de nos confrères, qui, sur tous les points du globe, accroissent notre champ d'étude. Je bois à la santé de MM. Alluaud, Bedel, Gounelle, Laglaize, Léveillé, Raffray, Sallé, Sedillot, Simon. Séance du 14 murs 1888. XXXV L'assemblée accueille par des applaudissements l’allocution de son Président et se joint aux toasts qu’il vient de porter. D'autres toasts sont également proposés : Par M. Fauvel : Aux Membres de Paris. Par M. Fairmaire : Aux Membres de la province : à MM. Croissan- deau, Dollé, Fauvel, Gadeau de Kerville, présents au banquet. Par M. Mabille : A nos Membres honoraires, à M. L. Fairmaire, que nous possédons parmi nous. Par M. Bourgeois : A notre Président, à M. I. Künckel d'Herculais ; à notre Secrétaire, à M. E. Desmarest,. Par M. Lelèvre : À nos Archivistes-Bibliothécaires, à MM. Léveillé et Alluaud. Par M. E. Desmarest : Au Trésorier qui vient de nous quitter, à M. L. Buquet; à notre nouveau Trésorier, à M. le D' Fumouze. Par M. J, Künckel d'Herculais : A la mémoire d'Henri Brisout de Bar- neville, qui nous a légué sa belle collection de Colèoptères. Des pièces de vers sont ensuite dites par MM. Fairmaire et Fauvel, aux applaudissements de tous les convives. Communications. M. L. Fairmaire présente la diagnose d’une nouvelle espèce de Cétonide provenant du Yunnan : GLYCYPHANA LOUISÆ. — Long. 19 mill. — Ovato-quadrato, nigra, opaca, velutina, maculis minutis albido-fluvidis sparsuta, prothorace vittula media tenui basi dilatata, scutello lineola longitudinali et elytris utrinque post medium macula laterali sat magna ulbido-flavidis, protho- race margine laterali anguste rufo, epimeris rufis. Capite punctato, antice late Sinuato; prothorace basi trisinuato, punctis sat grossis parce im- presso; elytris ad suturæ apicem acute angulatis, dorso laxe punctato- lineatis, sutura elevata; pygidio 4-maculato ; sublus nitida, maculis lateralibus albidis. — Yunnan. Ce bel insecte, que je dédie à M1 Louise de Saint-Pastou, ressemble au G. luctifera, de Chine; mais ce dernier est plus petit, le chaperon est plus fortement échancré, le corselet n’est pas bordé de rouge sur les côtés et n’a pas une ligne médiane, non plus que l’écusson. Je dois la communication de cette espèce à M. l’abbé David, — M. J. Künckel d’'Herculais dit que la Cétonide de la côte occiden- tale d'Afrique (San-Benito), qu’il a montrée dans notre précédente séance, est réellement nouvelle. Elle appartient au genre Diplognatha, dont elle Lo dit À "© x n° RC A7? à b ar A [W XXXVI Bulletin entomologique. est la plus grande espèce; se rapproche de l’Herculeana Hope, mais en diffère en ce qu’elle est pourvue de fines stries sur les côtés du cor- selet et sur le bord des élvtres. Elle portera le nom spécifique de D. Gui- rali, en souvenir de feu Guiral, auquel on doit sa découverte. — Notre confrère en donnera la description dans le Bulletin. — M. J. Croissandeau écrit qu'il a capturé à Saint-Gervais-les-Bains, près Chambéry (Savoie), le Trogophlœus opacus Baudi, espèce nouvelle pour la faune française. — M. Chéron fait savoir que lété dernier il a pris dans la forêt de Fontainebleau trois exemplaires de la Chrysomela Banksi, qu'il pense m'avoir jamais été mentionnée comme propre à la faune parisienne. — M. L. Bedel donne la description d’un Curculionide nouveau d'Algérie : ACALLES HENONI, n. sp. — Ovalus, niger, squumulis pallidis et fuscis variegatus, thorace elytrisque aspere subfasciculatis, rostro piceo-rufes- cente, antennis tarsisque rufis. Caput squamulis pallidis coopertum, rostro nudo, nitidulo, crebre punctulato. Antennae tenues, funiculi articulis 1-2 elongatis, longitu- dine aequis, 3-7 obconicis. Prothorax antica parte valde angustatus, postica transversim ampliatus, basi truncatus, lateribus pallido-squa- mosis, dorso plagis latis fuscis, nigro-subfasciculatis ornato. Scutello nullo. Elytra ovata, superficie tota (margine laterali haud excepto) squa- mulis brevibus obtecta, lunula humerali pallida fasciaque albescente ante apicem transversim posita plerumque ornata, fasciculis parvis (basa- libus quatuor nigris, utrinque tessellatim dispositis) subasperata. Abdo- minis segmentum 4 magnum, segmenta 2-4 brevissima. Pedes squa- mosi, femoribus basi albo-maculatis, tibiis omnibus rectis, subsetosis. — Long. 2 1/2—4 mill. Forêt de l’'Edough, près Bône!; en battant les branches mortes du Quercus Mirbecki D. R., surtout de mai à juillet. Cet Acalles ressemble au pyrenaeus Bohem. et figure même sous ce nom dans la liste de Curculionides algériens publiée par P. Gandolphe (Bull. Acad, d’Hippone, 1878, n° 43, p. 96); mais il s’en distingue jaci- lement par ses élytres squamulées jusque sur leur bord externe et par son 2° segment ventral de moitié moins long que le 4°. Ce dernier caractère le range dans le groupe des Echinodera Wall. . EN 1 AT > ‘A4 Se 7 Séance du 14 mars 1888. XX VI — Le même membre ajoute les observations suivantes : M. Desbrochers des Loges m'a communiqué récemment l’Hypera d’Andalousie et de Portugal décrit par lui sous le nom d’arcuata (Opuse. ent., 1, 1875, p. 16). Cette espèce, qui ne figure pas au Catalogus Coleo- ptlerorum Europae, ed. IIT, est synonyme de l’Hypera gracilenta Capio- mont (Ann. Fr., 1868, p. 233), dont j'ai vu également les types. En Algérie, l'Hypera gracilenta n’était signalé que de Mostaganem. Je l'ai trouvé, deux années de suite et assez abondamment, à Teniet-el- Had et j'ai pu déterminer son genre de vie : l’insecte commence à pa- raître à la fin de juin et se tient dans les ombelles du Daucus crinitus Desf.; il m'a paru spécial à cette Ombellifère. — M. le D' A. Laboulbène attire l'attention de la Société sur un fail entomologique qu’il a trouvé consigné dans un recueil médical : « Le professeur Lassona a signalé l'invasion à Turin d’innomblables quantités d'Hydrophiles, qui, attirés par la lumière électrique, tournent autour des verres qui protègent les becs lumineux, se brisent contre eux et jonchent bientôt le sol. Il rappelle qu’un fait analogue s’est passé à Alexandrie, mais il se l'explique mieux dans cette ville entourée d’eaux stagnantes. A Turin, les lumières électriques du côté de la cité pauvre en eaux n’ont pas attiré les Coléoptères aquatiques, tandis que, dans la partie qui regarde Vanchiglia, les insectes ont pu venir en cohortes pressées. Il est curieux de constater que l’attraction de la lumière élec- trique s'exerce plus particulièrement sur les Hydrophiles et même sur des Coléoptères d’autres familles. » Je ne sais, dit M. Laboulbène, si des faits analogues ont été observés à Paris. Il m'a paru cependant voir que des insectes divers volaient le soir sur la place du Carrousel, en particulier autour des foyers électriques. M. Poujade, à l’occasion de là communication précédente, dit que la lumière électrique attire également les Lépidoptères, Névroptères, Di- ptères, etc., bien plus que toute autre lumière, à cause, sans nul doute, de son extrême vivacité. Ainsi, aux environs du bois de Boulogne, à Neuilly-sur-Seine, pendant la fête foraine qui a lieu à la fin de juin et au commencement de juillet, il a vu venir aux appareils électriques {système Jablochkoff) installés autour des manèges : Deilephila euphorbiæ, Sphinx ligqustri (après onze heures), Arctia menthastria, Lithosia ca- niola, Liparis salicis, chrysorrhæa (en abondance), V. nigrum, Lasio- campa quercifolia, populifolia, Attacus Cynthia, Harpya fagi, Pygæra bucephala, Cymalophora octogesimu, Agrotis eæclamationis (très commu A . FTIMPATT NF di nl en N 5 : PT D Fe ) L'T2 e VALEUR + ; FR no . PA + V Eu Vote ET A : s UN ‘ Dry LATE GE ANA KXXVIN Bulletin entomologique. nément), Mamestra persicariæ, Hadenn atriplicis, Le canin pullens, Cucullia umbrutica, Heliothis diopsacea, Urapteryx sambucuria (assez com- munément), Amphidusis betuluriu, Phorodesmu bajuluriu, Fidonia pi- miarèn, Mniophila corticaria, Acidalin aversata et sa variété lividuria, Tortrix viridanu, Yponomeula, auxquels venaient se mêler des Ephe- mera et des Chironomus, malgré la foule et le bruit assourdissant des parades. C’est seulement quand la lune était cachée que les insectes venaient en abondance; lorsque cet astre brillait de son plus vif éclat, on n’en voyait presque pas. Dans tous les cas, les lumières du gaz, qui sont nombreuses en cet endroit, r’attiraient à peu près rien. — M. Claudius Rey donne la description de la larve de l'Ostoma Yoani Allibert : Long. 3 mill. — Corps suballongé ou oblong, subatténué aux deux extrémités, subdéprimé ou peu convexe, obsolètement pilosellé sur les côtés; d’un bianc sale ei un peu brillant, avec la tête et le dernier seg- ment abdominal fauves ; celui-ci armé au sommet d’une dent médiane angulaire et de deux forts crochets à pointe recourhée en l’air et un peu en dedans. — Téle subarrondie, un peu moins large que le prothorax ; comme partagée par un canal médian en deux disques lisses et un peu convexes; déprimée, biimpressionnée et subruguleuse en avant; d’un fauve assez brillant; parée sur les côtés de quatre ou cinq longs cils pâles. Labre transverse, roussâtre. Handibules ierrugineuses, à pointe noire et bidentée. Palpes petits, testacés. Yeux peu distincts. Antennes peu saillantes, testacées, à articles graduellement plus étroits. — Pro- thorax en carré transverse, peu inégal, pâle, assez brillant. — Mésotho- raæ et métathoraz transverses, plus larges que le prothorax, à peine plus longs, pris ensemble, que celui-ci; pâles, plus ou moins inégaux, sub- arqués sur les côtés. — Abdomen plus ou moins élargi et subarrondi sur les côtés et atténué en arrière, de 9 segments. Les huit premiers d’un blanc sale assez brillant, courts, plus ou moins inégaux et plissés en travers; surmontés de quatre séries longitudinales de bourrelets ou cicatrices, les latérales plus effacées. Le 9° un peu plus étroit, paré sur le dos d’une grande plaque déprimée, reçue dans une large échancrure du 8° segment, fauve, sillonnée ou plissée en travers après son premier tiers et largement échancrée au sommet, avec le fond de l’échancrure armé d’une dent médiane angulaire ou conique et limitée par deux forts crochets plus obscurs, à pointe recourbée en Pair et un peu en dedans. — Dessous du corps pâle, subdéprimé, éparsement sétoscllé, plus ou moins inégal, avec le dessous de la tête et du dernier arceau ventral © Séance du 14 murs 1888. XXHIX fauve. Pieds courts, pâles, terminés ‘su un petit crochet ja presque droit, brunâtre. J'ai trouvé cette larve, en compagnie de nombreux insectes parfaits, dans un envoi de harico s (Soja hispidu Mœnck) en grande partie ré- duits en poudre et provenant de Saïgon, en Cochinchine. L’Osioma Yvani est, comme on le sait, un insecte cosmopolite. M. Valéry Mayet l’a recueilli à Marseille parmi les arachides, qui appar- tiennent également à la famille des Légumineuses. Il se prend quelque- fois au vol sur nos côtes maritimes, où il pourrait bien un jour se naturaliser. N'avant pas rencontré la larve dans les grains eux-mêmes, mais parmi la vermoulure qui en provenait, je n'ai pu, à mon grand regret, constater son régime et ses véritables habitudes. Toutelois, tout porte à croire qu’elle doit se nourrir de subtances animales ou animalisées, ainsi que les larves des autres Trogositides et des Rhizophagides, dont elle a un peu la structure; et, en attendant qu’un autre, plus heureux et plus habile, vienne nous fixer à cet égard, je me suis permis d’en donner la description ci-dessus. | — M. J.-M.-F. Bigot communique la note suivante sur un insecte Diptère parasite de la Sericaria mori : Le professeur C. Rondani, de Parme (Bullet. della Soc. entomol. italiana, 1. II, fase. 2, 1870), décrit la larve et la pupe d’un Diptère pa- rasite, au Japon, de la Sericaria mori, et causant dans ce pays de très considérables dégâts ; il lui donne la dénomination provisoire d’Ugimyia (nov. gen. ?) sericaria (nov. sp.). D'autre part, M. le professeur C. Sasaki (Jour. of the College of science, Imperial University, Japan, Tokio, 4886, t. E p. 1-16, in-4°) à publ un excellent mémoire, accompagné de bonnes figures comprenant celles de l’insecte parfait, 4 et &, coloriées et notablement grossies, Après un examen attentif des figures coloriées, j'ai pu très facile- ment reconnaître que le genre n’était point nouveau, et qu'il m'était autre que le genre Leskia (Rob.-Desvoidy, Myod., 1830, p. 100), genre adopté par Schiner (Fauna austriaca, die Fliegen, 4% Th., Wien, 1862, p. 13), mais, suivant lui, démembré des genres Tachina (Zetterst., Mcig.), Myobia (Meig., Macq.) et Pyrrosia (Rondani). Il offre effective- ment tous les caractères du genre Leskia, lequel, à ma connaissance, ne comprend encore que deux espèces européennes (L. aurea et L. bicolor = genre Fischeria Roh.-Desv., Myod.,), ce que démontrent clairement les figures de l'ouvrage japonais, Seulement Schiner, dans sa diagnose, XL Bulletin entomologique. avance, à tort, que la deuxième nervure transversale de l'aile (lexternes serait placée au milieu de la distance comprise entre la première trans- versale (l'interne) et le coude formé par la quatrième longitudinale (Rondani). Robineau-Desvoidy n’a pas parlé de cette nervure transversale, et j'ai vérifié sur les Leskia aurea (propr. dict.) de ma collection, de même que sur les figures coloriées de l’Ugimyia (melius Leskia) sericaria, que ladite nervure était bien visiblement située, et placée plus près du coude de la quatrième longitudinale que de la première transversale (interne). Quant à l'espèce, elle a des formes générales plus trapues que celles de la Leskia aurea, ses couleurs sont fort différentes et plus fon- cées ; toutes deux, au reste, sont parasites des Lépidoptères. Selon moi, les Leskia appartiennent à mon groupe des Dexidi (Dexiaires), en raison de la véllosité fort courte, mais très visible du chète antennal, et, finalement, le nouvean genre Ugimyia n’est pas suffisam- ment distinct du genre Leskia pour mériter d’être maintenu. — M. Poujade signale un Lépidoptère nouveau pour la faune algé- rienne : L’Heliothis nubigera Herr.-Sch. n'avait été mentionnée jusqu'à pré- sent que de la Russie méridionale (Sarepta), de lAndalousie méridio- nale et de la Syrie (Beyrouth); M. Bedel a capturé un individu de cette rare espèce, dans les premiers jours de mai, au Khreider (hauts plateaux de la province d'Oran). — M. Charles Oberthür adresse les descriptions de trois espèces nou- velles de Lépidoptères de la Grande-Comore : 4° Parizio Humgcori Ch. Oberthür. — Remplace à la Grande-Comore le Meriones de Madagascar. Les ailes en dessus sont de la même couleur jaune soufre que Meriones ; mais les supérieures et les inférieures sont entièrement bordées de noir, sauf le long du bord anal. Cette bordure noire part de la base des supérieures; elle suit d’abord régulièrement le bord costal, puis subit une dépression un peu avant d'atteindre lex- trémité de la cellule; de facon qu’envahissant, depuis la base, le côté supérieur de l’espace cellulaire, la bande noire marginale est ensuite rejetée vers le bord costal et limitée par la nervure costale jusqu’à ce que, un peu au delà de la cellule, se rencontre la large bordure noire marginale, commune. Cette bordure descend, en formant un feston intra- nervural, plus régulier dans le mâle que dans la femelle et dû à la pénétration du jaune en demi-cercles intra-nervuraux dans la bordure Seance du 14 mars 1888. XLI noire. La petite tache ronde, subapicale, jaune souîre, se retrouve comme dans Meriones. Les queues sont moins prolongées que dans Meriones, moins larges et entièrement noires. Le bord extérieur des ailes offre des sinus jaune soufre dans le mâle et ocracés dans la femelle, découpant un peu les ailes supérieures dans la femelle et inférieures dans les deux sexes, en saillies arrondies, noires, intra-nervurales. La femelle diflère du mâle, comme celle du Meriones et d’'Antinori, par un plus large trait noir costal, montant jusqu'aux deux tiers de l'espace cellulaire. Le mâle a le même trait, mais il ne s’élargit pas à son extrémité ; il est du reste moins envahissant sur l’espace cellulaire et toujours plus parallèle au bord costal. Le dessous est seulement plus foncé et plus obscur que celui du Tibullus Kirby (Brutus, du Zanguebar), auquel il ressemble sous cette face. Décrit sur cinq mâles et trois femelles pris par M. Humblot. 2 Preris NGaziyA Ch. Oberthür. — Voisine de Phileris, de Mada- gascar. Le mâle diffère en dessus de Phileris par la teinte un peu jau- nâtre qui couvre les quatre ailes en dessous, par la base des ailes et la bordure costale noirâtres, l’épaississement de la tache marginale apicale noire et le lavis de jaune légèrement orangé à sa partie infé- rieure, et qui est étendu le long du bord anal. Les ailes sont plus opaques que dans Phileris et, sous ce rapport, à peu près comme dans Agathina. En dessous, les ailes supérieures du mâle sont jaune canari, avec la base largement lavée d’orangé vif, le bord costal gris ot l’apex teinté d'orangé pâle. Les ailes inférieures sont entièrement orangées, avec les nervures plus pâles, le bord antérieur orangé vif comme la base des supérieures et au-dessous l’espace basilaire gris noirâtre. Les points noirs marginaux sont comme dans Phileris. La femelle est plus grande que le mâle; elle est, en dessus, jaune päle, un peu transparent aux ailes supérieures et lavé de rosé entre les nervures des inférieures. L'espace basilaire des quatre ailes est large- ment assombri d’atomes noirâtres ; les points noirs marginaux sont noyés dans une large bordure commune, continue, ondulée, noirâtre. Le dessous est blanchâtre ; les supérieures ont la côte noirâtre, une tache basilaire, orangée, assez largement étendue dans l’espace cellulaire et comme par transparence du dessus, un lavis rosé à la place de la bordure noirâtre et paraissant un peu satiné, Les inférieures sont entiè- XL Bulletin entomologique. rement de ce ton rosé satiné, avec la base largement saupoudrée de noirâtre, Les points noirs marginaux sont nets et comme dans Fhi- leris. Décrit sur cinq mâles et trois femelles recueillis par M. Humblot. 3° Preris HumsLcori Ch. Oberthür. — Taille de Phileris. Le mâle, seul sexe que je connaisse, est, en dessus et en dessous, entièrement d’un gris noirâtre, avec un semis d’atomes d’un blanc bleuâtre, principale- ment sur le disque des supérieures, et les nervures toutes dessinées en blanc. Le dessous diffère seulement du dessus par son ton un peu plus bru- nâire. Dédiée à M. Humblot, qui l’a découverte avec beaucoup d’autres espèces de Lépidoptères et de Coléoptères. — M. Paul Mabille donne la description de quelques Lépidoptères nouveaux de Tunisie et d'Algérie (4"° partie) : 1° BomByx DATINI, n. sp. — Alis quatuor uniconcoloribus, dilute mu- rinis ; costa anticarum et corpore subulbescentibus. Antennis rufis. &. D'un gris souris luisant; base des ailes et du corselet plus pâles, presque blanchâtres. Antennes à tige blanche, à lames rousses. Dessous plus pâle. Gabès, en octobre. 2° AGROTIS SABURA, n. Sp. — Suboicina Agr. arenosæ Rbr. ef Agr. Endogeæ Bdv. (arenicolæ Stgr.). Alis anticis cinereo-griseis, cum Linea nigra, dentata e costa ad marginem internum, maculam reniformem tangente; serieque antemarginali punctorum. Alæ posticæ & pure can- didæ, licio interruplo nigro ; fæminæ subumbratæ. Ailes supérieures grises, variées de blanc ; une ligne noire dentée part de la côte, contourne la tache réniforme, qui est cendrée. L’orbiculaire est ovale, Une rangée de poinis noirs sagittés, parfois interrompue et séparée de la frange par une bandelette brune. Ailes blanches chez le male, un peu enfumées chez la femelle. Dessous des quatre ailes blane avec un point discoïdal noir. Abdomen blanc. Antennes pectinées chez le mâle, finissant en pointe fine. Gabès, en octobre, 3° AGROTIS RUGIFRONS, D. Sp. — Alis anticis fusco rufis, costa macu- lisque reniformi et orbiculuri, nervoque submediano albidis; linea sub- terminali fusea. Alis posticis albis. 4. Séance du 14 murs 1888. RTE XL Voisine d’obesa. Ailes supérieures d’un brun de cuir; côte blanche jusqu'aux rameaux. Taches orbiculaire et réniforme blanches, la der- nière en croissant, Nervure sous-médiane fine, blanche, Une série anté- terminale de taches noires, nulle à l’apex. Ailes inférieures blanches avec un liséré roux pâle. Antennes pectinées, finissant en pointe. Abdo- men blanc. Collier à deux raies noires. Gabès, en octobre. &° FADENA INQUINATA, n. Sp. — Vicina H. sociabili, sed duplo major. Alis anticis griseis ; reniformi quadrata, cinerea, fusco cincta. Linea sublerminali gracili, albida, fracta. Alis posticis albis, postice infuscatis usque ad medium. ©, Ailes supérieures d’un gris foncé, sans dessins arrêtés, un peu variées de cendré. Taches ordinaires indistinctes, la réniforme exceptée, qui est carrée et grise. Une ligne subterminale blanchâtre, brisée. Frange large, grise, divisée par un liséré plus foncé. Aïles postérieures blanches, salies de noirâtre jusqu’au milieu. Dessous blanc, saupoudré de gris. Gabès, en octobre, E. D. Bulletin bibliographique. Academie des sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'}, 1888, 1° semestre, n° 8. ©) — N°9. ArNauD et CH. BRONGNIART. Sur une Cigale vésicante de la Chine et du Tonkin. — G. Sarnr- GERMAIN. Recherches sur le cerveau de l’Iule. — KE. CHEVREUX et J. DE GUERNE. Sur un Amphipode nouveau (Cyrtophium chelono- philum) commensal de Thalassochelis earelta L. — N° 10. V. LE- Moine. Sur le cerveau du Phylloxera. Bulletin d'Insectologie agricole, 1837, n°5 44 et 42. Comilé agricole et industriel de lu Cochinchine (Bulletin du), 1879. — Corroy. Rapport sur la chenille du riz (4 pl. n.}. — Ouvrage offert par M. Gounelle. Entomologisk Tidskrift, 1887, M. 1. — SvEN Lampa. Om fluglarvers forekomst i tarmkanalen hos menniskan. — E. HozuGrex. Lepido- pterologiska jakttagelser i Stockholms omgifningar. — J. MEves. Skogsinsekters härjiningar. — {n. For larv-uppfüdare. Om Norska Myriapoder. — G. AoLerz. Myrmecologiska Notizer. — H. 2-3. Cu. Aumivieuius, Ytterligare om Lycænidernas larver och Myrorna. — À, AmurtzsouL. Bidrag till Kännedom om Svenska fijärilars geo- °XLIV Bulletin entomologique. crafiska utbredning. — W. SûRENSEN. Sur Ja facuité des Condylo- podes de fermer et d'ouvrir spontanément leurs trachées. — 0. M. ReuTer. Ad cognitionem Heteropterum Madagascariensium. — W. M. ScHôyex. Analytisk oversigt over de Skandinaviske Slægter af Phytophage Hymenoptera (Résumés en langue francaise). — H. 4. CH. Aurivizzius. Entomologiska anteckningar fran norra roslagen. —— 0. T. Sanaa. Nagra ord om den Swartkantade ollonboren eller Kastanjebaggen (Melolontha hippocastani). — Cn. Aurivizrius. Nya Coleoptera Longicornia (fig.). — C. H. NEREN. Bidrag till Kännedo- men om ekorrespinnarens (Séawropus fagi L.) utvecklingshistoria (Résumés en langue française). ; Entomologists monthly Magazine (The), n° 286. —E. Caprox. Additions to the British Jchneumonidée. — C. G. Barrerr. Notes on British Tortrices. — E. A. ATmore. Contribution to the Life-History of Ne- phopteryæ abietella S. V. with a description of its Larva. — J. W. DoucLas. Larve of Lepidoptera feedind on Coccidie. — F. MERRIFIELD. Information wanted as to Selenia illunariu, etc. — Notes diverses. — H. W. BaTes. — Tropical african Coleoptera; chiefly from the Zanzibar mainland. Feuille des Jeunes naturalistes, n° 209. — R. MarriN. Tableaux synop- tiques (Faune de France). — A. Dozzrus. Les plages du Croisic (ré- coltes zoologiques). Geological Survey of the State of New York. Paleontology, 1885, vol. V, part I. — James HALL. Lamellibranchiata, IL. — 1887, vol. VE Ip. Corals and Bryozoa. Museum of Comparalive Zoology at Harvard College (Bull. of the), vol. XIIT, n° 6. — H. H. Parker. The eyes in Scorpions (pl.). Naturaliste (Le), 4° mars 1888. — P. CHRÉTIEN. Des lois sur lherma- phrodisme. Reale Academia dei Lincei (Atti della), 1887. Rendiconti, vol. IT, fase. 9, 10 et 11. ©) Revue d'Entomologie, 1887, t. VI. — Fr.-W. Koxow. Descriptions de quelques nouvelles espèces de Tenthrédines et tableau analytique du cenre Abia. — R. Du Buyssox. Chrysidides inédites. — E. REITrER. Tableau analytique du genre Orchesia (traduit par M. F. Reiber). — In. Tableau analytique du genre Dryops (Parnus). — A. FAUVEL. Essai sur l’entomologie de la haute Auvergne (Mont-Dore et Plomb du Cantal), suite et fin, — A, RArFRAY. Psélaphides nouveaux ou Seance du 14 mars 1888, XLV peu connus (3° mémoire), 2 pl. — R. Mac LacaLaAx. Notes addition- elles sur les Névroptères des Vosges. — A. RarrRAy. Additions et corrections aux Psélaphides nouveaux ou peu connus. — L. BLEUSE. Dytiscide nouveau pour la faune française. — A, Donero. Descrip- tion d’une espèce nouvelle de Cephennium. — A. MonTANDoN. Des- cription d'Hémiptères-Hétéroptères nouveaux et notes sur quelques Hémiptères recueillis par M. Bedel en Algérie (1886). — D' G. Hor- varH. Notes additionnelles sur les Hémiptères-Hétéroptères des en- virons de Gorice (Ilvrie), fig. — A. FauveL. Rectifications au Cata- logus Coleopterorum Europæ et Caucasi. — A. Puronx. Hémiptères nouveaux ou peu connus de la faune paléarctique. — B. JAKOWLEFF. Descriptions d’espèces nouvelles du genre Sphenoptera Sol. — J. CRoISSANDEAU. Description d’un Neuraphes nouveau de France. — Fr.-W. Koxow. Sur l'Abia candens Konow, &. — J. Fausr. Tableau synoptique des espèces européennes du genre Eteophilus Bed. Dory- tomus auct. (traduction de J. Reiber). — E. Bucniox. Recherches sur la ponte du Phlæosinus thuyæ, suivies de quelques observations sur la structure de lovaire (pl.). — A. MicHarr. Pœcilopeplus Tardifi n. sp. — H. Du Buyssox. Revision des Silesis du bassin de la Médi- terranée (fig.). — E. Bercrora. Remarques sur le nouveau Catalogue des Hémiptères de la faune paléarctique du D' Puton. — O0, M. Reurer. Reduviidae novae et minus cognitae descriptae. — R. Du Buyssox. Descriptions de Chrysidides nouvelles. — A. FauveL. Les Paussides, analyse du récent mémoire de M. A. Raffray. — A. Rar- rrAy. Note sur la préparation des petits insectes et leur étude au microscope. — R. P. Fr. M. J. BeLoN. Lathridiens nouveux ou peu connus. — À. FAUVEL. Los Estafilinos de Buenos-Ayres. Notes sur l'ouvrage de M. F. Lynch Arribalzaga. — In. Supplément aux Lon- gicornes gallo-rhénans. — E. Bercroru. Notes sur quelques Aradides nouveaux où peu connus. — M. Des Gozis. Notice sur Pierre Mil- lière. — D° G. Horvarx. Description de deux Hémipières nouveaux de France (fig.). — D' Gogerr. Réponse au professeur Mik. — Dr Fr. Low. Espèce nouvelle de Psyllide. — J., CROISSANDEAU. Hu- lyzia conglobata L.. var. nigra Croiss. — E. Axpré. Description de quelques Fourmis nouvelles où imparfaitement connues. — D' A. Pu- rox et L. LerHierRy. Hémiptères nouveaux de l’Algérie. — L. FAIR- MaIRE. Notes sur les Coléoptères des environs de Pékin.— A. FAUVEL. Captures récentes de lPÆpophilus. — D' E. Gogerr. Catalogue des Diptères de France. — J. BourGrots. Faune gallo-rhénane. Malaco- dermes, p. 433 à 156. XLVI Bulletin entomologique. Societé entomologique de Belgique. Compte rendu du 4 février 1888. — L. Fammaire. Trois Polyphylla de la Chine. — D" C. Bamwrs. Note sur la découverte à Lanklaer (Campine limbourgeoise) du Gampho- cleis glabra Herbst, Orthoptère nouveau pour la Belgique. Societe d'Histoire naturelle de Toulouse. Procès-verbaux des séances des 8 et 48 février. Société impériale des Anis des sciences naturelles, d'anthropologie et d’etl- nographie de l'Université de Moscou (Communications de la), 1885, t. XLV, part. 4, 2 fase. ©) — 1886, t. XLVI, part. 2. ©) — 1886, t. XLVIT, part. 2. ©O — T. XLVIL, part. 4. © — T. XLIX, part. 4, 2et3 ©) — T.L, part. 1. Scnmxewirseu. Sur le genre Astacus (fig.). — Wacxer. Notes arachnologiques (fig., notamment sur les organes génitaux d' des Araignées). — SCHIMKEWITSCH. Sarcopsyl- lidæ, — ScHavrorr. Liste des Papillons du gouvernement d’Orloff. — KOULAGINE. Ichneumons du gouvernement de Moscou. — 1887, t. L, part, 2. — T. LE, part. 4. © — T. LIL, part. 4. N. W. Nazo- Norr. Sur l’histoire du développement des Crustacés Balanus et Artemia. — In. Morphologie des genres Lepisma, Campodea et Po- dura (fig.). — T. LH, part. 2. Travail sur les Crustacés. — T. LI, part. 3. C) (Cette publication est entièrement rédigée en langue russe, et nous n'avons pu mentionner que les principaux mémoires.) Société impériale des Naturalistes de Moscou (Bulletin de la), 1887, n° . V. Wacxer. La régénération des organes perdus chez les Araignées. — E. BazzioN. Kurze Notizen über einige russische Blaps Arten. — A. Wazrer. Vorlaufige Diagnose und Beschreibung zweier neuer Branchiopoden aus Transkaspien. LABOULBÈNE (A.). Article Phylloæera (Dictionnaire des Sciences médi- cales), 1887, 4% p. * Perez (J.). Des effets du parasitisme des Siylops sur les Apiaires du genre Andrena, 2 pl. (Act. Soc, linn. Bordeaux), 1886, 40 p. * PREUDHOMME DE BoRRE (A.). Lettre aux membres de la Société entomolo- gique de Belgique par un de leurs vieux confrères. Bruxelles, 1888, 19: Ip. Matériaux pour la Faune entomologique de la province de Liège : Coléoptères, 4° centurie (Mém. Soc. Sc. Liège), 1887. 51 p. * Séance du 28 mars 1888. à XLVII Souper (S. H.). Note on the Group Enmæidi (Biol. Cent. Amer.), 1888, ne SÉLys-LoNGcHamPs (E. pe). Revision des Poissons d'eau douce de la faune belge (Acad. roy, Belgique), 1887, 80 p. ©) * A5) Dis Séance du 28 mars L1SSS. Présidence de M. Jures BOURGEOIS. Necrologie. M. L. Buquet annonce la mort de M. Gustave Le Roi, qui appartenait à la Société depuis 1874, décédé subitement à Lille (Nord), le 20 mars 1888, dans sa soixante-septième année. Membres reçus. 1° M. Beauchêne (Ferdinand de), lieutenant au 415° régiment d'infanterie, rue Saint-Jean, 65, à Mamers (Sarthe) (En- lomologie générale, principalement Coléoptères qallo-rhénans), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rapporteurs : MM. Fairmaire et Leièvre ; 2 M. le D' Boissimon (Raoul), à Langeais (Indre-et-Loire) (Coléo- ptères el Hémiptères de France), présenté par M. E. Desmarest. — Com- inissaires rapporteurs : MM. H. Lucas et Fairmaire ; 3° M. Daguin (Paul), rue Littré, 10 (Entomologie generale, principa- lement Coleéoplères), présenté par M. L. Buquet. — Commissaires rap- porteurs : MM. J. Bourgeois et Fairmaire ; 4° M. Durrant (John Hartley), secrétaire de lord Walsingham, Merton Hall, Thetford (Norfolk, Angleterre) (Microlépidoptères), présenté par M. E. Ragonot, au nom de lord Walsingham. — Commissaires rappor- teurs : MM. P. Mabille et Poujade ; »° M. Klincksieck (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociétés savantes, rue de Sèvres, 15 (Bibliographie scientifique), présenté par M. A. Léveillé, — Commissaires rapporteurs : MM. Alluaud et Ph. Grou- velle. Candidat presente. M. Edwards (Stanley), membre de la Société enlo- mologique de Londres, Hidbrooh Lodge, Blackheath, à Londres (Angle- terre) (Lepidoptères), présenté par M. R. Mac Lachlan. — Commissaires rapporteurs : MM. Ragonot et Poujade. Correspondance. H est donné lecture d’une lettre de M. Maurice Maindron, annonçant qu'il retire son livre « Les Papillons » du concours pour le Prix Doilius. : XLVIHI Bulletin entomologique. Prix Dollfus. Conformément au Règlement et à la décision du 22 fé- vrier dernier, la Société procède à un second tour de scrutin pour la nomination du lauréat de 1887. Cent deux membres français prennent part au vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : MM. Ern. Allard, — Alluaud, — Ern. André, — Baer, — Barbier- Dickens, — le D' Beauregard, — Bedel, — Belon, — Bigot, — Bobœuf, — le baron Bonnaire, — Bonnami, — Boudier, — Bouliet, — Bour- geois, — Bouzereau-Malifer, — Brabant, — Ch. Brisout de Barneville, — Brongniart, — Buquet, — Cayol, — Chardon, — Chéron, — Cheux, — Chevalier, — Chrétien, — Clément, — l'abbé Courage, — Croissandeau, — H. de la Cuisine, — Delaby, — Delahaye, — Delamain, — Deshordes, — Desmarest, —E. Deyrolle, — Dognin, — Dollé, — Dupare, — Dutreux. — Ébrard, — Fairmaire, — Fallou, — Fauconnet, — Fauvel, — Finot, — François, — Gadeau de Kerville, — Gallois, — Géhin, — Goossens, — Gounelle, — Ant. Grouvelle, — Jules Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — Guilliou, — Guillot, — Hénon, — Hervé, — le D' Jacquet, — le D' Laboulbène, — Laglaize, — Lamey, — Larralde d’Arencette, — Lefèvre, — l’abbé Lelong, — Lemoro, — Leprieur, — Lethierry, — Léveillé, — Levoiturier, — Lucas, — Maindron, — Marcotte, — le Dr Marmottan, — l'abbé de Marseul, — le D' Ch. Martin, — Ch. Millot, — Mocquerys, — Oberrieth, — Ch. Oberthür, —, René Oberthür, — Olivier, — Osmout, — Oustalet, — Peragallo, — Pérez, — Pierson, — Poujade, — le D' Puton, — Rabaud, — Ragonot, — le D' Régim- bart, — Reiche, — Revelière, — Claudius Rey, — Royer, — Sallé, — le D' Teinturier, — Turquin, — Vachal, — le D' Verriet-Litardière. Les suffrages, sur 402 votants (majorité absolue : 52 voix), se sont ainsi réparlis : MR PAC TOUL 2 SM AE COM PSNOIE M. J. Künckel d'Herculais...... RARE É 5e PATTES M. Leprieur........ Rates SIT Eee TES M. Maindron...... PR nnie ns AE UE Paside Prixer. LU 04 LEA EE RE UE Re Rise 292 — ROAD MEME ME nul hi pet Aer 102 voix. En conséquence, M. Paul Groult, en raison de son ouvrage intitulé : Les Acariens, Crustacés et Myriapodes, faisant partie de l'Histoire natu- relle de la France, est proclamé lauréat du Prix Dollfus pour 1887. gr as à. Séance du 28 mars 1888. XLIX Lectures. M. Léon Fairmaire dépose sur le bureau deux notices ayant pour titres : 1° Descriptions de quelques Coléoptères de Cochinchine et du Tonkin ; 2° Note supplémentaire sur les Coléoptères d’Obock. — M. H. de Saussure adresse, par l'intermédiaire de M. H. Lucas, un mémoire intitulé : Synopsis des Sagriens, Orthoptères de la famille des Locustides ; travail accompagné d’une planche noire. — M. A. Constant envoie, par l’entremise de M. Ragonot, des Des- criptions de Lépidoptlères nouveaux où peu connus, avec une planche coloriée. Communications. M. H. Lucas dit que, dans un Catalogue paru à la fin d'octobre 1887 et dû à MM. Barrois et Monier, professeurs à la Fa- culté de médecine de Lille, il a vu que le nord de la France nourrissait vingt-sept espèces d'Hydrachnides, réparties dans vingt et un genres. Des notes critiques et des descriptions d'espèces nouvelles, particulière- ment dans le genre Arrenurus, accompagnent ce Catalogue conscien- cieusement fait, qui donne un aperçu aussi complet que possible des Hydrachnides qui habitent cette partie de la France. — Le même membre lit la note suivante relative à un Coléoptère phosphorescent : Avant fait, vers le milieu d'août 1887, l’autopsie de plusieurs Bufo calamita, espèce assez commune dans les environs de Huppain (Calva- dos), j’'examinai l’estomac de ces Batraciens et trouvai que cet organe contenait un assez grand nombre d'insectes. Je remarquai que la plu- part appartenaient à l’ordre des Coléoptères; j'ai constaté aussi la pré- sence de quelques Hémiptères, Hyménoptères et Diptères, mais tellement modifiés par le suc gastrique qu'il m'a été impossible de les rapporter aux genres auxquels ils appartenaient. Je distinguai dans ce magma des élytres courtes, un peu atténuées, arrondies et déhiscentes à leur extrémité, ainsi qu’une portion de tête à laquelle restait encore une antenne, et, dans ces débris, j'ai reconnu le Phosphænus hemipterus de Geoffroy. Pensant rencontrer cet insecte dans la localité où j'avais trouvé le Bufo calamita, je lexplorai avec soin, et, avant le coucher du soleil, j'avais capturé quatre individus 4 de ce Malacoderme, que je pris errant sur une muraille. Je constatai que lon peut augmenter, en les excitant, leurs propriétés lumineuses, qui sont ordinairement très faibles, et que (1888) BULL. IV. L Bulletin entomologique. la lumière qu’ils émettent provient de deux points phosphorescents situés sur le pénultième segment abdominal. La femelle de ce Coléoptère, que je n’ai pas rencontrée malgré toutes les recherches que j'ai faites, a été décrite par Müller, 2» Illiger, Magaz., t. IV, p. 175, qui a publié sur ce sexe des observations intéressantes. Au sujet de ce Malacoderme, Lacordaire fait observer que, par suite de l'impossibilité où il est de voler, les habitudes du mâle ne sont pas les mêmes que celles des autres Lampyrides européens ; il se tient en repos la nuit et se met en quête de sa femelle pendant le jour. — M. H. Du Buysson communique la note suivante sur quelques Elatérides (1° partie) : 19 ATHOUS AUSTRIACUS Desbr. — ATH. ciRCUMsCRIPTUS Cand., VAR. — J'ai examiné dans la collection de M. le D' Sénac le type de l’Afh. aus- triacus, qui est un mâle. Celui-ci est de forme un peu moins allongée, avec le prothorax très légèrement plus convexe, et il doit, à mon avis, se rapporter au cércumscriptus Cand. comme variété. Par la même occasion, je signalerai dans cette collection un exem- plaire de l’Ath. circumscriptus Cand., de Ja Carniole, déterminé par von Kiensenwetter, offrant sur les bords latéraux du prothorax une marge ferrugineuse assez large et régulière dans son étendue. Je n'avais pas encore observé cette coloration. 2 ATH. OLBIENSIS Mul. et Guilb., var. — Cette espèce prend parfois, longitudinalement sur le milieu de chaque élytre, de l'épaule jusque vers le sommet (chez les sujets les plus colorés de cette façon), une coloration ferrugineuse qui rappelle celle de PAth. circumscriptus Cand. : coll. Sénac [olim Desbrochers] (Ath. nov. sp., sans localité). M. Azam, de Draguignan, a rencontré dans les montagnes du Var des spécimens dont la tache ferrugineuse n'apparaît qu’à l’épaule et vers le sommet de lélyire. 3° ATH. HÆMORRHOIDALIS Fabr., VAR. FÆCULENTUS. — j'ai été frappé plusieurs fois, à la capture de cet Élatéride, par l'aspect particulier de la pubescence qui le recouvre; elle a un reflet argenté analogue à celui de la fécule de pomme de terre humide, reflet bien différent de celui des spécimens à pubescence cendrée ou, à plus forte raison, roussâtre. Ses élytres sont d’un ferrugineux testacé, avec les bords extérieurs d’un brun foncé, excepté lépipleure, qui est d’un ferrugineux assez clair. — Le dessous du corps est d’un noir brun, avec les seg- ments abdominaux bordés, sur les côtés et en arrière, de ferrugineux ; PT CE Seunce du 28 mars 1888. LI cuisses d’un noir brun, tibias et tarses plus clairs. — Antennes à troi- sième article plus long que le deuxième. Prothorax plus rétréci en avant sur les côtés. Enfin je n’ai pu découvrir de caractères suffisants pour élever ces in- dividus au rang d’espèce. Ils sont propres aux régions élevées, telles que le mont Dore (roc de Cuzeau), Bagnères-de-Luchon (vallée du Lys, cascade d’Enfer). — M. Paul Mabille donne la description de quelques Lépidoptères nouveaux de Tunisie et d'Algérie (2° partie) : D° EPIMECIA QUADRIVIRGULA, N. Sp. — Alis anticis griseis, nigro sub- tiliter striatis, cum quatuor virgulis albis, linea nigra divisis ad angu- lum internum et virqulis duabus alteris ad apicem. Alis posticis albis. Antennis pectinatis. — An genus propr. Ailes supérieures grises, striées de noirâtre. Côte à quelques traits blancs; une série de quatre traits blancs, coupés par une ligne noire au-dessus de langle interne; deux autres traits blancs sous Papex. Ailes inférieures blanches chez le mâle. Antennes pectinées. Gabès, en février. 6° EPIMECIA SUBTILIS, N. Sp. — Alis griseis; anticarum nervi nigro et albido distincti; ante marginem dupleæ punciorum nigrorum, linea al- bida separatorum series. Alis posticis licio nigro ante fimbriam. $. Grise. Les nervures des ailes antérieures rayées de noir et coupées de blanc. Côte marquée de traits noirs séparés par du gris clair. Près du bord, deux lignes de points noirs; l’intérieure, irrégulière, à points géminés, suivie de blanc cendré ; l’extérieure, droite, précédée d’une ligne blanche. Ailes inférieures d’un gris uni. Dessous blanchâtre. An- tennes sétacées. Gabès, en février. Espèce ambiguë. Semble être une Phalénite. 7° CUGULLIA SYRTANA, n. Sp. — Alis superioribus cinereis, cum nervis nigro scriplis, el umbra nigra ex apice usque ad originem nervi 2. Alis posticis albidis ad marginem umbratis. Abdomine cano. Elle ressemble à santolinæ. Les nervures des ailes supérieures sont écrites en noir. La côte est marquée de cinq à six traits noirs se faisant suite. Une ombre noire part de l’apex, traverse les rameaux et s’étend vers la base jusqu’à la base du rameau 2, Au-dessous, deux traits noirs LII Bulletin entomologique. en virgule se suivent et forment une ligne blanche. Le corselet est gris. L’abdomen est blond. Gabès, en novembre. Bulletin bibliographique. 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Sur l’hibernation de deux espèces d'Odo- nates. Société d'histoire naturelle de Toulouse, Compte rendu du 22 février 1888. Societé de physique et d'histoire naturelle de Genève (Mémoires de la), t. XXIX, 2° partie, 1886-87. ©) LIV Bulletin entomologique. FarRMaAIRE (L.). Insectes. Coléoptères (Mission scientifique du cap Horn, 1882-1883), 2 pl. col., 1888, 63 p. * SiGnorer. Insectes. Hémiptères (loc. cit.), 1888, 7 p. * Ce dernier ouvrage sous la même couverture que le précédent. PLATEAU (FéÉuix). Expériences sur le rôle des palpes chez les Arthro- podes maxillés, 3° et dernière partie. — Organes palpiformes des Crustacés, fig. (Bull. Soc. zool. Fr.), 14887, 16 p. * In. Recherches expérimentales sur la vision chez les Arthropodes, 3 partie : a. Vision chez les chenilles ; b. Rôle des ocelles frontaux chez les insectes parfaits (Acad. roy. Belg.), 1888, 66 p. * PREUDHOMME DE Borre (A.). Matériaux pour la faune entomologique de la province de Brabant. Coléoptères, 4° centurie (Bull. Soc. roy. Linn. Brux.), 1887, 43 p. * ASIE Séance du EA avril 188$, Présidence de M. le Dr AL. LABOULBÈNE, vice-président. MM. H. Labat, de Talence-Bordeaux (Gironde), et Ernest Olivier, des Ramillons, près Moulins (Allier), assistent à la séance. Correspondance. M. Paul Groult, lauréat du Prix Dollfus pour 1887, adresse au Président la letire suivante : M. le Président, J'apprends que la Société entomologique de France vient de me dé- cerner le Prix Dollfus de 1887 pour mon ouvrage « Acariens, Crustaces, Myriapodes de France », présenté à ce concours par M. Émile Dey- rolle. Je vous prie d’être, auprès des membres de la Société, l’inter- prète de mes sentiments reconnaissants pour cette distinction dont ils ont bien voulu m’honorer. Je suis d'autant plus fier de cette faveur, que j'avais à lutter contre des concurrents, entomologistes distingués, qui occupent ou ont occupé une très haute situation à la Société entomolo- gique de France. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considéra- tion très distinguée. PAUL GROULT, Secrétaire de la rédaction du Naturuliste. Séance du 11 avril 1888. LV Membre recu. Edwards (Stanley), membre de la Société entomologique de Londres, Hidbrooch Lodge, Blackheath, à Londres (Lepidoptères), présenté par M. R. Mac Lachlan. — Commissaires rapporteurs : MM. Ra- gonot et Poujade. Lecture. M. J.-M.-Bigot envoie un mémoire ayant pour titre : Di- ptères nouveaux ou peu connus, 34° partie, n° XLIE : Emprni (Hybotidæ, Empidæ, Hemerodromidæ et Tachydromydeæ). Communications. M. le D' Sénac adresse la note suivante : M. Reitter, dans le 2 fascicule du Deutsche entomologische Zeitschrift de 1887 (p. 517 et suiv.), crée une coupe générique nouvelle dans la famille des Pimélites, le genre Uriela, pour linsecte décrit par M. Kraatz sous le nom de Podhomala Fausti. Cet insecte se distinguerait des véritables Podhomalu par ses pattes grêles, dont les cuisses surmontent le niveau de larrière-corps, par le prosternum muni d’un tubercule, et surtout par la saillie du rebord de lépistome visible entre le labre et le bord antérieur de la tête. Nous ne pouvons admettre cette manière de voir. Les pattes ne sont guère plus grêles et plus longues dans la Podh. Fausti que dans la Podh. bicarinata, et la saillie des cuisses au-dessus du niveau de l’ar- rière-corps se rencontre souvent dans cette dernière espèce et dépend de la position des pattes au moment de la mort. L'existence d’un tuber- cule prosternal n’est pas un fait exceptionnel dans le genre Pémelia, où on le rencontre chez un certain nombre d'espèces. Quant au rebord visible de l’épistome, on ne saurait y voir un Caractère générique distinctif. Sur un des deux exemplaires de la Podhomala bicarinata, faisant partie de ma collection, ce caractère est tout aussi appréciable que dans mes exemplaires de la Podh. Fausti. Il n’est pas rare de le rencontrer sur des individus appartenant à différentes espèces du genre Pimelia. M. Reitter pense également qu’on a eu tort de réunir le genre Pisterotarsa Motsch. (qu’il assimile au genre Sympiezocnemis Solsky) au genre Pimelia. Le genre Pisterotarsa se distinguerait, selon lui, par les tibias postérieurs fortement aplatis et comprimés latéralement, et par la forme des tibias antérieurs laminés à leur extrémité en dehors, tandis que, dans le genre Pimelia, le prolongement terminal externe est acuminé. Motschulsky a créé le genre Pisterotarsa pour trois espèces seulement. Il dit, textuellement, après avoir cité la Pist. gigantea : « Les autres « espèces du genre Pisterotarsa sont : Pist. oblongiuscula Mots., plus LVI Bulletin entomologique. « petite et plus allongée, provenant des déserts méridionaux des Kir- « ghiz, et Pist. angulata Fabr. » Il est évident que Motschulsky, en créant ce genre nouveau (qu'il ne décrit pas, à notre connaissance du moins), a eu surtout en vue la com- pression très forte des tarses, et non celle des tibias. Cette assertion est mise hors de doute par l’étymologie même du nom qu'il adopte, et de plus par le fait d'y avoir compris la Pimelia angulata Fabr., dont les tibias ne sont pas plus comprimés que dans les autres espèces du genre. La Pist. oblongiuscula nous est inconnue. D’après ce qu’en dit Pauteur, elle doit être très voisine de la gigantea, et présenterait dès lors la forme des tibias de cette dernière espèce. La compression notable des tibias postérieurs de la Pist. gigantea mo- tiverait peut-être la création d’un sous-genre nouveau, où elle serait comprise avec la Pisé. oblongiuscula. Quant à l'élargissement laminé des tibias antérieurs, il existe également, mais à un degré bien moindre, chez les Pimelia ruida et variolosa Sol., où l’apophyse terminal externe, souvent large et arrondie, constitue un passage aux tibias antérieurs laminés de la Pist. gigantea. L’insecte qui nous à été communiqué par M. Reitter, sous le nom de Sympiezocnemis Kessleri Solsky, diffère complètement du genre Pime- lia, si nos souvenirs sont fidèles, par la forme des quatre tibias posté- rieurs, dont la figure prismatique, avec aplatissementou cannelure de la face dorsale, constitue un des caractères fondamentaux du genre Pi- melia. — M. Ernest Olivier communique la description d’une nouvelle espèce de Vésicant : LYTTA THIBETANA. — Thibet : Atentse (ma coll., &, 9). — Long. 13-15 mill.; lat. hum. 4-5 mill. — Oblonga, convexa, nigro-cyanea ; capite et prothorace villosis et variolose punctatis ; fronte macula purva aurantiaca notato, vertice sulcato ; prothorace depresso, sulcatulo, utrin- que valde impresso, lateribus magna dente oblusu munitis, basi mar- ginato, recte truncato; scutello triangulari, apice rotundato; elytris prothorace latioribus, glabratis, oblongis, rugosis, nigro cyaneis, vitta longitudinali aurantiaca basin, sed non apicem, attingente, utrinque ornalis. D'un noir bleuâtre, à l'exception d’une petite tache sur le front et d’une large bande longitudinale sur chacune des élvtres, d’un roux orangé, Cette bande part à l'épaule du bord basilaire et arrive oblique- Séance du 11 avril 1888. LVI ment à l’angle apical, qu’elle n’atteint pas, le laissant marginé d’une étroite bordure d’un noir bleuâtre. Cette espèce ressemble à la L. luteo- vittata Kr., de Turkménie; mais, chez cette dernière, la bande orangée des élytres est plus étroite et se prolonge jusqu'à langle apical, qu’elle atteint, tandis qu’elle laisse noir le bord basilaire. En outre, chez L. thi- betana, la tête et le prothorax sont creusés de gros points varioliques, tandis qu'ils ne sont que très légèrement ponctués chez luteo-vittata ; le prothorax est beaucoup plus anguleux latéralement et concolore, au lieu d’être orné à chacun de ses côtés d’une tache orangée; enfin les élytres sont plus fortement rugueuses. Chez les deux espèces, le front est marqué transversalement de deux ou trois impressions, vagues chez le mâle, mieux accentuées chez la femelle. C’est à M. le D° Pipitz, de Gratz, que je dois la communication de cette intéressante espèce. — M. H. Du Buysson adresse une note sur quelques Élatérides (2° partie) : 4° ATHOUS SEMIRUFUS Desbr. — ATH. ALPINUS Redtb., vAR. — Variété à élytres, antennes, tous les bords du prothorax, crête frontale, sutures prothoraciques et saillie prosternale, testacés. D° ATH. OENEITHORAX Desbr. — ATH. ALPINUS Redth., VAR. — Variété à élytres testacées. C’est la pubescence qui donne à la coloration fon- cière du prothorax le léger aspect verdâtre dont parle l’auteur. Observation. — J'ai recu de M. Klager, de Berlin, un individu femelle à élytres testacées qui doit se rapporter à l’Ath. deflezus Thoms.; une autre femelle de Transylvanie, provenant du même naturaliste, se rap- porterait à l’Ath. porrectus Thoms., ainsi que deux autres femelles qui m'ont été envoyées par M. Montandon de Sinaïa (Valachie). Je n'ai jamais observé cette variation de couleur chez l'Ath. niger Redtb., ce qui me laisserait quelques doutes sur sa synonymie exacte avec l’Ath. hirtus Herbst : cet auteur ayant créé Ath. scrutator, que l'on porte peut-être à tort comme variété à élytres testacées de lAth. niger. 6° ATH. STRICTUS Reiche — ATH. SUBTRUNCATUS Muls. et Guilb. — A ces deux uoms on doit encore joindre Ath. Grandini Desbr., iden- tique en taille et en coloration au type de la collection Guillebeau. Cet Élatéride est très commun dans le Midi, à Toulouse, sur les bords LVIII Bulletin entomologique. de la Garonne. J'en ai pris un nombre bien suffisant pour étudier ses moindres variations de taille et de coloration. — La couleur de la sur- face prothoracique, principalement, varie beaucoup : les uns l'ont entiè- rement d’un brun foncé, les autres entièrement d’un testacé rougeûtre et un grand nombre prennent une coloration qui passe de l’un à l’autre de ces extrêmes. Les femelles ont généralement le prothorax d’un jaune testacé. L’Ath. virgatus Reiche reste une espèce distincte par la brièveté pro- portionnelle de ses élytres, etc. Je nai pas encore vu de femelle, mais le mâle se distingue du stric- tus S par son prothorax moins allongé et à angles postérieurs moins di- vergents, par ses deuxième et troisième articles des antennes très courts, égaux en longueur. Cette espèce semble varier de coloration comme celle dont je viens de parler, mais je n’en ai pu examiner qu’un petit nombre d'exemplaires. Elle paraît spéciale aux montagnes (Vosges, Alpes). — M. Paul Mabille communique la description de quelques Lépido- ptères nouveaux de Tunisie et d'Algérie (3° partie) : 8° LITHOSTEGE FISSURATA, n. Sp. — Alis albido plumbeis, litura api- cali nigra ante cellulam fleæa et inde in mediam procedenti. Quatuor alis licio nigro circumdatis. Fimbria alba. Elle est très voisine des autres espèces du genre, surtout de niveata. Une liture noire part de l’apex, se coude en angle obtus sur le pli cellu- laire, puis le suit jusqu'au milieu de la cellule. Un liséré noir précède la frange aux quatre ailes. Dessous presque blanc. Gabès, en mars. 9° CIDARIA ECTYPATA, n. Sp. — Alæ griseo-cinereæ; antice triplici tænia brunneo-nigra sectæ; una exili ad basim, altera strangulata in medio, latiori per medium limbum et tertia subterminali dentata. Alæ postice griseæ duubus lineis fuscis in medio approæimatis et subterminuli anticarum continu. Ailes supérieures d’un gris cendré, avec trois bandelettes d’un roux foncé : une étroite sur la base, une plus longue, étranglée au milieu, sur l’origine des rameaux et une subterminale commençant à la côte et touchant le bord à l'angle interne. Frange entrecoupée de noir et de blanc, précédée d’une double ligne noire, l’intérieure formée de points rapprochés. Ailes inférieures plus grises, avec deux lignes sur le milieu Séance du 11 avril 1888. | LIX très rapprochées, et la subterminale des supérieures dentée et éclairée de blanc extérieurement. Dessous d’un gris roussâtre, avec les mêmes lignes moins marquées et éclairées de blanc en dehors. Gabès, en mai. 10° ACIDALIA SPISSILIMBARIA, D. Sp. — Alæ albido-rufæ ; basis obscu- ratla ; linea medianu, et lutissima tænia terminali interius sinuata rufo- nigra. Sublus basis albida, et fascia terminalis lata subnigra. D'un blanc roussâtre ; la base un peu obscure. Une raie anguleuse sur le milieu du limbe et une large bande terminale d’un roux foncé et noirâtre, anguleuse des deux côtés. Franges rousses, précédées d’une ombre noirâtre. Dessous à moitié basilaire blanchâtre et la portion ter- minale noirâtre. Algérie. — M. J. Fallou donne lecture de la note suivante : Jai l’honneur de soumetire à la Société le résultat de deux éducations successives eæ copula de l'Angerona Dup. prunaria Lin. et de sa variété sordidata Rœs. corylaria Esp. Ces éducations ont été faites, à Balgrist, près Zurich (Suisse), par M. R. Zeller, lépidoptériste des plus habiles, qui a été souvent cité par notre regretté collègue P. Millière. M. Zeller, en n'offrant une partie des élèves aw’il a obtenus, a bien voulu me donner sur ces éducations des renseignements très circon- stanciés. J’en extrais les passages suivants : Ayant trouvé trois chenilles adultes au mois d'octobre 1885, elles lui ont donné deux mâles, prunaria, et une femelle, corylaria. Dans la soirée, il transporta cette femelle vierge, enfermée dans une cage, au milieu d’une clairière de la forêt voisine. Bientôt, un grand nombre de mâles vinrent voler autour de la cage. Il prit tous ces mâles au filet, les renferma dans des flacons, et, chez lui, il choisit le plus beau mâle de la variété corylaria pour l’unir à la femelle et donna la liberté aux autres. Le résultat de cet accouplement fut très remarquable par le nombre de grands individus, vivement colorés, des deux sexes, appartenant tant au type qu’à la variété. A la deuxième génération, il fit accoupler plusieurs paires du type et de la variété des individus élevés en captivité; les pontes furent nom- breuses, l’éclosion des œufs se fit bien; mais les jeunes chenilles, fort délicates, moururent par douzaines, surtout à leur deuxième mue, du- rant l'été et l’automne de 1886. Le peu de chenilles que M. Zeller a LX Bulletin entomologique. réussi à élever au printemps de 1887 étaient chétives, petites et de couleur pâle. Quelques accouplements ont eu lieu, mais les œufs n’ont point été fécondés. De plus, le moyen d’attirer des mâles avec une fe- melle vierge, sur la même place qu’en 1886, échoua complètement. Quoique le naturaliste suisse soit allé plusieurs soirées de suite à la clairière, il y vit bien passer impétueusement des mâles, mais aucun d’eux ne voulut s'arrêter à la cage. Je fais passer sous les veux de la Société 30 exemplaires provenant de ces éducations; on y remarque 16 individus de nuances très diffé- rentes et des deux sexes appartenant au type Angerona prunaria, puis une dizaine (4 et &) de la variété sordidata Fuessl. (corylaria Thnb., Esp.), variant beaucoup de tons et de dessins; enfin 4 autres sujets, non moins variés, formant le passage entre le type et la variété. En résumé, ces élevages donnèrent, d’une part, 84 individus du type prunaria (51 Set 339) et 68 (38 Jet 30 $) de la variété sordidata ; total : 452 papillons, éclos du 3 au 16 juin, issus d’un mâle type et d’une femelle variété; puis de lunion d’un mâle de la variété sordiduta avec une femelle type prunaria, il en est résulté 17 prunaria (6 g'et 411 Q) et 1% sordidata (5 Set 99); ensemble : 34 individus éclos du 25 mai au 18 juin. J'ajouterai aux remarques de M. Zeller que la non reproduction à la deuxième ou troisième génération des Lépidoptères élevés en captivité a été observée par plusieurs entomologistes. Moi-même, j'ai pu le cons- tater sur différentes espèces, telles que Nemeophila plantaginis, Chelonia villica, Arctia menthastri, A. mendica, A. sordida. Une seconde éduca- tion de Saturnia carpini n'a pas mieux réussi. Le contraire s’est pro- duit sur une espèce exotique que j'étudie depuis dix ans, lAntheræa Pernyi, élevée par sélection et en plein bois. Les sujets ont augmenté de vigueur et de grandeur, ainsi que leur cocons, qui sont beaucoup plus forts et plus soyeux. Il ne serait pas impossible qu’en opérant de la même manière pour nos espèces indigènes, on n'arrive au même résultat. — M. Th. Goossens communique une note sur le méconium des Papillons : Si l'éducation des chenilles offre des satisfactions par l’étude, en partie possible, de leurs mœurs, elle amène parfois aussi de cruelles décep- tions. Il arrive que toutes les chenilles, à peu près élevées, meurent tout d’un coup, sans trace de diarrhée ni de Cryptogames, c’est-à-dire par d’autres causes que la flâcherie ou la muscardine. Après avoir cherché Seance du 11 avril 1888. LXI vainement la raison du désastre, on l’oublie jusqu'à ce qu'il arrive un accident semblable. Or, le hasard vient de me faire connaître une des causes inconnues. Depuis plusieurs années, j’élève des chenilles diverses dans des boîtes colorées, dans le but de connaître les influences de la réfrangibilité sur les Lépidoptères. Le bleu étant, parmi les couleurs simples, celle qui favorise le mieux leur développement, j'ai mis dans une boîte bleue quelques chrysalides de Vanessa prorsa. Il se trouvait déjà dans cette boîte des chenilles à mi-taille de Fidonia atomaria, mais elles étaient dans un tube et le tube avait un bouchon de liège. Une V. prorsa est éclose, s’est développée, et, prête à prendre son vol, a rejeté le méco- nium amassé dans son état de nymphe. Cette matière est tombée sur le bouchon et aussitôt les vingt chenilles sont mortes. Il était difficile d’ad- mettre une telle puissance à ce méconium. Aussi une deuxième Vanessa offrant à nouveau ce liquide, j'en pris avec un pinceau et le plaçai dans une autre boîte où étaient des chenilles ne m'offrant pas d'intérêt. En peu de temps, elles périrent également; mais d’autres chenilles mises au contact du méconium sec ont vécu comme à l’ordinaire. Il semble donc que c’est l’évaporation de cette substance, composée en grande partie d'acide urique, qui a la propriété de tuer les chenilles, et quand nous élevons des chenilles dans un vase où des chrysalides, impossibles à confondre, sont déjà renfermées, nous pouvons certaine- ment éprouver le même accident sans en soupçonner la véritable raison. — M. H. Lucas lit la note suivante : Le nid de l’Argyope lobata Pallas, ou sericea des auteurs, a déjà été étudié ; mais la description qui en a été donnée rappelant peu la nidifi- cation que j'ai l'honneur de faire passer sous les yeux de la Société, je crois utile de la décrire de nouveau, cette construction ayant été faite par un individu tenu en captivité. M. Duveyrier ayant trouvé à Aïn-Beida, commune de Misserghin, dans la province d'Oran, une Argyope lobatu, la plaça dans une boîte, où cette Aranéide, éprouvant le besoin d'effectuer sa ponte, se mit à construire son cocon afin de placer à l'abri sa progéniture. Ce nid, qui a été établi au couvercle de la boîte où cette Aranéide était retenue pri- sonnière, montre combien ont été grands et la prévoyance de ceite espèce et le soin qu’elle apporte à l’établissement de sa construction. Ce nid rappelle, par sa forme, une cloche à plongeur renversée; il est haut de 16 millimètres et n’a pas moins de 20 millimètres dans sa LXII Bulletin entomologique. plus grande largeur. La soie employée pour cette nidification forme un tissu serré d’un blanc argent mat, ayant une très grande résistance ; elle est arrondie à sa partie inférieure, qui est en forme de dôme avec le côté qui regarde le couvercle tronqué et non adhérent; elle s’élargit ensuite graduellement et son pourtour présente cinq ou six échancrures dont une très grande et autant d’angles ou expansions ; Ces expansions anguliformes sont toutes fixées au couvercle et maintiennent cette nidi- fication ; enfin, pour solidifier cet édifice, l’Aranéide a encore eu le soin de tisser une grande toile formant tapis et sur laquelle la partie en forme de dôme trouve un point d'appui; ce réseau, très lâche, formé de fils soyeux, agglutinants, qui l'entoure de tous les côtés, est maintenu à la surface du couvercle par de fortes amarres. Cette nidification, tenue ainsi en suspension, est assez mobile pour livrer passage aux jeunes Aranéides à leur sortie de l’œuîf lorsqu'elles abandonnent leur cocon pour aller à la recherche de leur nourriture. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'), 2° semestre 1887. Tables. — 1% semestre 1888, n° 43 et 14. © Entomologist®s monthly Magazine (The), 1888, n° 287.— C. G. BARRETT. Tortrices in Norfolk in 1888, — E. R. Banxes. Descriptions of the larvæ of Butalis siccella and B. variella. — G. €. Porrirr. Descrip- tions of the larva of Leucania turceu. — G. H. Wood. Ephestia semi- rufa (Haw.?) Sin. — Ep. SAUNDERS. Notes on D' Hermann Müller’s « Fertilisation of flowers ». — G. T. Baker. Descriptions of some new species of Micro-Lepidoptera from Algeria. — T. A. CHAPMAN. The egg and young larva of Anthocharis cardamines. — H. H. Drucz. Description of a new genus and species of Lycenidæ. — H. T. SraIN- TON. Nepticula serella n. sp. — Notes diverses. Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 210. — A. Dorcrus. Les plages du Croisic (récoltes zoologiques), deuxième promenade. Museum of comparative Zoology, at Harvard College (Bulletin of the), vol. XIII, n° 7, 1888. C) Naturaliste (Le), 9° année, 2° série, 1% avril 1888. — P. MaBiLe. Diag- noses de Lépidoptères (Hespérides nouveaux, fig.). — D' TROUES- SART et G. NEUMANN. Le Pou de l’Otarie (Echinophthirius microchir, n. Sp., fig.). Séance du 25 avril 1888. LXI Reale Accademia dei Lincei (Atti della), 1887, 2° sem., fase. 42. ©) — Fasc. 43. B. Grassr. Re et reginé di sostituzione nel regno delle Termiti. Societé d'Histoire naturelle de Toulouse, 7 mars 1888. — L. RoULE. Essai d’une classification du règne animal basée sur les travaux les plus récents d'anatomie et de paléontologie. Ton David (P.). Preliminary Report (unofficial) on the Total Solar Eclipse of 1887 (Am. Ec. Exped. to Jap.), 1888, 16 p. © * À. L. Séance du 23 avril 188$. Présidence de M. le D: Arex. LABOULBÈNE, vice-président. Nécrologie. M. le Secrétaire annonce la mort de M.le D' Antonio- Sanchez Comendador y Panucci, reçu membre de la Société en 1856, décédé à Barcelone, le 27 mars dernier, dans sa soixante-quatrième année. Il dépose ensuite sur le bureau une notice nécrologique sur le savant naturaliste espagnol, publiée dans le Boletin farmaceutico (Bar- celona, abril 4888) et offerte par son auteur, M. Codina Länglin. Décision. Sur la demande de M. le Ministre de l'Agriculture, la So- ciété décide qu’elle déléguera, pour la représenter aux concours agri- coles régionaux qui seront tenus en 1888, plusieurs de ses membres : 4° au concours de Laon (du 49 au 27 mai), M. Maurice Dollé, de Laon ; 2° au concours de Châteauroux (du 26 mai au 3 juin), M. Antoine Grouvelle, directeur de la manufacture des tabacs de Châteauroux ; 3° au concours de Nimes (du 26 mai au 3 juin), M. Valéry Mayet, pro- fesseur à l’École d'agriculture de Montpellier; 4° au concours d’Autun (du 2 au 10 juin), M. Maurice de Laplanche, au château de Laplanche, par Luzy; 5° au concours d'Épinal (du 9 au 47 juin), M. le D' Puton, de Remiremont, et 6° au concours d’Alencon (du 46 au 2% juin), M. C.-A. Fauvel, de Caen. Candidats présentes. 1° M. Leech (John-Henry), 12, Princes street, Hannover square, à Londres (Lépidoptères), présenté par M. E.-L. Ra- gonot. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Mabille et G.-A. Pou- jade ; 2° M. Morgan (Albert-Charles-Frédéric), Villa nova de Gaya, à Oporta LXIV Bulletin entomologique. (Portugal) (Hémiptères-Homoptères, plus spécialement Coccides), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rapporteurs : MM. L. Fairmaire et A. Léveillé. Lecture. M. H. Lucas lit un travail ayant pour titre : Note sur le para- sitisme du Myobia pumila, Diptère de la tribu des Tachinaires. Communications. M. Ch. Oberthür adresse la note suivante : M. Eduard-G. Honrath a publié dans le Berliner entomologische Zeit- sehrift (vol. XXXI, 1887, cahier Il) une notice lépidoptérologique sur la Guyane française d’après les communications épistolaires d’un certain Leo Sahlke, décédé en 1886 et qui est l’objet d’un article nécrolo- gique. On lit dans cette notice de M. Honrath, aux pages 151 et 152, le pas- sage suivant dont nous donnons la traduction littérale, et, en note (1), le texte original. « Un Allemand, du nom de Baar, qui, avec ses deux frères, il y a trente ans, s'était établi dans Portal, grande île au milieu du cours supérieur du Maroni, et y collectionnait aussi les Papillons, y est mort, il y a trois ans. « Les trois frères Baar ont défriché cette île de telle sorte qu’elle forme aujourd'hui une plantation florissante, — soit dit en passant, — la seule qui soit actuellement encore en exploitation dans la Guyane française. » D'une part, M. Honrath, en affirmant que les frères Bar étaient Alle- mands et en germanisant leur nom, commet une erreur que nous avons le devoir de relever; d'autre part, en constatant que les Îrères Bar ont rendu fertile l'ile de Portal et que c’est aujourd’hui la seule exploitation agricole florissante de la Guyane française, M. Honrath rend à nos COM- patriotes un hommage, parfaitement mérité. Nous nous abstiendrons de tout autre commentaire, nous bornant à constater que, de l’autre côté du Rhin, on à une tendance vraiment exagérée à revendiquer pour l'Allemagne tout ce qui est bien quelque part et à refuser de rendre aux autres nations la juste louange à laquelle elles peuvent légitimement prétendre. (4) « Ein Deutscher Namens Baar, der mit seinen zwei Brüdern vor 30 Jahren « Portal, eine grosse Insel mitten im obern Maroni, bezogen hatte und dort auch Schmetterlinge sammelte, ist daselbst vor 3 Jahren gestorben. Die drei « Brüder Baar haben diese Insel urbar gemacht, so dass sie heute eine blü- « hende, nebenbei gesagt, die einzige Plantage, die in Franzüsich-Guyana heute « noch in Betrieb ist, bildet. » 2 ah. its 7 PRE Seaunce du 25 avril 1888. LXV — M. J. Bourgeois, comme complément à la communication de M. H. Lu- cas sur le Phosphaenus hemipterus (Séance du 28 mars dernier), montre à la Société le dessin fait au crayon par M. Poujade de la femelle de ce Lampyride, d’après l’exemplaire de la collection Fairmaire. Cette femelle offre avec celle du Lampyris Noctiluca une grande analogie de faciès; elle s’en distingue essentiellement par sa taille beaucoup plus petite, la forme de son prothorax qui ressemble à celui du mâle, ses antennes plus épaisses, etc. Comme cette dernière aussi, elle est larviforme, aplatie et ne montre en dessus ni écusson, ni le moindre vestige d’élytres. Il convient d'ajouter, toutefois, que l’absence de ces organes chez les femelles de ces deux espèces n’est qu'’apparente et n’est due qu’à leur soudure intime avec le mésonotum. Leur existence est d’ailleurs démontrée par la présence des épipleures que l’on aperçoit distinctement en regar- dant l’insecte de côté. — M. Bourgeois ajoute qu’il n’y a, jusqu’à présent, parmi les femelles de Malacodermes, que celles des Drilus, des Malgco- gaster et, comme vient de le montrer tout dernièrement M. E. Haase (Deuts. ent. Zeits., 1888, p. 145, pl. À et 2), des Phengodes, dont on puisse dire qu’elles sont entièrement dépourvues d’élvtres. — M. Ch. Alluaud annonce qu'il vient de recevoir des Coléoptères d’une région africaine encore inexplorée au point de vue entomologique : le royaume de Yoruba, situé au nord-est du Dahomey et au nord du royaume d’Abbeokuta. Il signale la similitude de faune de ces deux dernières régions avec la faune côtière; et, au contraire, la séparation absolue de la faune du Yoruba de celle de cette partie de la Guinée. Les insectes du Yoruba, comme genres et même comme espèces, sont intimement reliés à la faune sénégambienne, malgré l'énorme distance qui sépare ces deux régions. Notre confrère cite spécialement : Tetracha 4-Signata; Anthia Nim- rod, etc.; Macrochilus dispar; Gnathocera elata, Afzeli; Ceroplesis d-fasciata; Xystrocera nigrila, insectes bien connus de la faune séné- gambienne. Cette intéressante remarque permet, dans une certaine mesure, d’au- gurer de ce que l’on pourra obtenir un jour de cette immense boucle du Niger comprise entre le haut Sénégal et le Yoruba, et qui est encore inexplorée à tous les points de vue. — M. L. Demaison, de Reims, adresse la note suivante : Mon frère a recueilli, dans le cours d’une rapide excursion qu’il a (1888) BuLL. v. LXVI Bulletin entomologique. faite en Égypte et en Nubie, au mois de janvier 1884, un certain nombre de Lépidoptères, parmi lesquels se trouve une Lycæna qui n’a pas encore été décrite, à ma connaissance du moins. Elle n’est pas, d’ailleurs, absolument nouvelie; elle figure déjà dans la collection du Muséum et dans celle de M. Charles Oberthür sous le nom de Lycæna Eleusis qui qui lui a été donné par le D' Boisduval. Je crois utile d’en publier la description. LycæxA ELgusis. — Largeur : 48 à 20 mill. — Taille et port de la Lyc. Theophrastus. Male. Aïles d’un bleu violet assez clair, terminées par une étroite bordure noirâtre, avec les nervures de cette dernière couleur. Frange d’un gris blanc. Le dessin du dessous apparaît par transparence sur toute la surface des ailes. Les ailes supérieures offrent un petit point cellulaire noirâtre. Les inférieures sont munies d’une petite queue noire dont l'extrémité est blanche. La bordure de ces ailes est précédée d’une ligne terminale de points noirâtres, de plus en plus marqués en se rap- prochant de l'angle anal; ces points cernés, surtout vers le bord de l'aile, d’une nuance grisàtre plus ou moins tranchée, suivant les indi- vidus; le point qui précède la queue plus gros que les autres et d’un noir profond; à l'angle anal, points géminés d’un noir moins vif, mais toujours bien accentués. — Dessous des ailes gris cendré. Les supé- rieures offrent une petite tache cellulaire d’un gris plus foncé et bordée de blanc grisâtre; depuis cette tache jusqu'au bord terminal règnent cinq lignes ondulées formées d’une série de petites taches blanches. Ces lignes sont assez rapprochées les unes des autres, et les espaces compris entre elles présentent une nuance un peu plus obscure que le fond des ailes. Les ailes inférieures ont les mêmes stries blanches, disposées comme aux supérieures. Vers leur base, on voit trois ocelles noirs cernés de blanc, rangés suivant une ligne oblique aïflent du bord externe au bord abdominal, le dernier ocelle s'appuyant sur ce bord; à y a en outre, vers le milieu du bord externe, un autre ocelle noir un peu plus gros, tangent au bord de l'aile, et, à l’extrémité inférieure de Paile, cinq points noirs; le dernier, à l’angle anal, petit, parfois peu visible; les quatre autres ornés d’écailles d’un vert métallique; celui qui précède la queue est le plus gros de tous; il est surmonté d’une lunule d’un fauve clair. — Antennes noires, annelées de blanc; massue noire, bordée de fauve. Yeux bordés de blanc. Corps annelé de cette dernière couleur. Séance du 25 avril 1888. LXVIL £emelle. Ailes d’un brun terne, avec le disque lavé de bleu dans la plupart des exemplaires. Aux ailes inférieures, une ligne terminale de points cernés de gris, en général mieux accentués encore que chez le mâle. Le gros point noir précédant la queue est surmonté, comme en dessous, d’une lunule d’un fauve clair. Avant la ligne terminale règne une ligne de petites taches grisâtres. Le reste comme chez le mâle. Cette espèce vole en grand nombre autour des champs de Lupins; sa chenille vit probablement sur les Légumineuses. Mon frère a capturé la Lyc. Eleusis en beaucoup de localités de la Nubie, dans l’île de Philé, à Ibsamboul, Ouadi-Halfa, etc. M. Staudin- ger m'a écrit qu’il en possède des exemplaires trouvés en Égypte, auprès du Caire. Ceux du Muséum et de la collection de M. Charles Oberthür viennent d'Abyssinie. Il y a aussi, dans ces dernières collections, une Lycæna du Sénégal, que le D' Boisduval avait nommée Lyc. Amestris, et qui ne me parait présenter aucune différence appréciable avec la Lyc. Eleusis de la vallée du Nil. — M. P. Mabille donne la description d’un Lépidoptère nouveau de Madagascar : PsyCHE JoANNisi, n. sp. — Cette espèce m'a paru différer beaucoup des autres Psyche, surtout pour la nervulation. Elle a le port de certains Œceticus ; mais sa nervure costale étant simple, je la laisse provisoire- ment dans le genre Psyche. Plus tard, elle formera peut-être le type d’une coupe générique particulière, si je ne trouve pas parmi les nom- breux genres exotiques déjà indiqués quelque place à lui assigner. Les premières ailes offrent, outre la nervure costale, une sous-Ccos- tale émettant deux rameaux costaux qui rencontrent la côte avant l’apex ; puis elle touche l’apex en devenant trifide, c’est-à-dire que sa tige envoie un premier rameau un peu au-dessus de sa jonction avec la disco-cellulaire, puis un deuxième à son extrémité. La disco-cellulaire est sinuée, émet un rameau indépendant en son milieu; celui-ci se continue au delà à travers la cellule. La sous-médiane émet quatre ra- meaux : deux partant presque du même point à l’angle inférieur de la cellule, le supérieur se prolongeant dans la cellule à la rencontre du premier ; puis deux autres presque équidistants, très obliques. La cellule est fortement cordiforme. La quatrième nervure ou simple postérieure est profondément sinuée et va aboutir un peu avant Pangle interne ; elle émet un petit rameau rudimentaire vers son premier tiers et, à sa base, forme une boucle allongée. On compte ainsi treize nervures ou LXVIN Bulletin entomologique. rameaux à l’aile supérieure, en comprenant le petit rameau basilaire qui ne touche pas le bord. Aux ailes inférieures, la costale, assez éloignée de la côte, émet en son milieu un faible rameau sinueux touchant le bord ; elle est très rap- prochée de la sous-costale, qui s’en écarte ensuite au bout de la cellule et s’anastomose avec elle par un petit rameau transversal, Ce qui forme une aréole supra-cellulaire. La disco-cellulaire est sinuée, émet vers son milieu un rameau indépendant qui remonte à travers la cellule. La sous- médiane à quatre rameaux, dont les deux supérieurs, à l'angle inférieur de la cellule, sont très rapprochés, et le supérieur, remontant dans la cellule, va rejoindre le premier en formant un angle aigu. Il y a deux nervures internes séparées par un pli. On compte aussi dix rameaux ou nervures touchant le bord de l'aile. Le papillon est robuste ; il a 32 millim. d'envergure. En dessus, ses ailes sont d’un brun cendré soyeux, plus clair à la base et uniforme. Le bord antérieur des premières ailes est sinué un peu au- dessus de la base. En dessous, l’insecte est plus pâle, à poils écailleux, serrés, nombreux. Le corps est très épais et finit en pointe cylindrique allongée. L’abdomen dépasse beaucoup les ailes inférieures. Les an- tennes, d’un brun noirâtre, sont longuement pectinées ; leurs lames, un peu velues, se recourbent en dedans et décroissent jusqu’au sommet, où les dernières sont très courtes. Le corps est blond, à poils flexueux très épais. La cuisse postérieure est munie de poils laineux en dedans ; le tibia, cylindrique, me parait nu, avec un éperon terminal rudimen- taire ; le tarse, un peu plus court que le tibia, a un ongle crochu, double et fort. J'ai dédié cette espèce à M. L. de Joannis, qui l’a reçue de Madagascar et qui a bien voulu me la communiquer. Je n'ai qu'un renseignement vague sur le fourreau. Il aurait un déci- mètre de longueur. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'), 1838, 1°" semestre, n° 15 et 16. ©) Entomological Society of London (Transactions of the), 1887. — E. A. ORuEroD. Cecidomyia destructor Say, in Great Britain. — F. P. a: ni Seance du 25 avril 1888. LXIX Pascoe. Descriptions of some new species of Brachycerus. — FRAN- cis GALTON. Pedigree Moth-breeding, as à means of verifying certain important Constants in the General Theory of Heredity. — Fr. MEr- RIFIELD. Practical suggestions and enquinries as to the Method of breeding Selenia illustraria for the purpose of obtaining data for Mr. Galton. — Pn. CrowLex. Description of a new species of Syn- chloë from Kilimanjaro. — G. A. Marnew. Descriptions of new species of Rhopalocera from the Solomon Islands. — T, A. MARSHALL. Monograph of British Braconidæ. — G. T. Baker. Description of a new species of the Lepidopterous genus Carama together with a few notes on the Genus. — Lord WALSINGHAM. A revision of the genera Acrolophus Poey and Anaphora Clem. — G. T. Baker. Description of a new genus of Rhopalocera allied to Anteros Hew. — C. A. Wa- TERHOUSE. New genera and species of Buprestidæ. — Ep. Meyricx. On Pyralidina from Australia and the South Pacitic. — In. Descrip- tions of some exotic Micro-Lepidoptera. — E. B. Pourrox. Notes in 1886 upon Lepidopterous larvæ, etc. — F. P. PASCoE. On Byrsops and some allied genera. — W. L. Disranr. Contributions to a know- ledge of oriental Rhynchota, part 1, fam. Pentatomidæ. — J. R. BRip@MAN. Further additions to the Rev. T. A. Marshall’s Catalogue of British Zchneumonidæ. — T. L. Casey. On a new genus of South African Pseluphidéæ. — H.J. ELWwes. On the Butterflies of the French Pyrenees, — 12 planches. Insectologie agricole (Bulletin d’), février 1888. — I, H. Déprédations des Insectes nuisibles. — Nouvelle loi relative à la destruction des Insectes, des Cryptogames ou autres végétaux nuisibles. — A. W. Situation phylloxérique de lAlgérie. — H. H. Hannetonage. — A. RamMé. Une pluie de Fourmis. — CaizLas. Note sur l’établisse- ment d’un droit de douane à l’entrée en France des soies italiennes. — Moyen d’éloigner les Lombrics ou Vers de terre. — L'hydromel et les Abeilles. Museo civico di Storia naturale di Genova (Annali del), t. XXIV, 1887. — M. Jacogy. Descriptions of new Genera and Species of Phytopha- gous Coleoptera from the Indo-Malayan and Austro-Malayan sub- regions contained in the Genoa civic Museum, 3 partie. — Des- criptions of some undescribed Species of Phytophagous Coleoptera from Abyssinia contained in the Genoa civic Museum. — C. Emery. Catalogo delle Formiche esistenti nelle Collezioni del Museo civico di Genova, parte IT, Formiche della regione Indo-Malese e dell Aus- LXX Bulletin entomologique. tralia, I. Camponotidæ et Dolichoderidæ (Tav. ur, 1V). — G. PARONA. Note sulle Collembole e sui Tisanuri. — M. RécimBArT. Dytiscidæ et Gyrinidæ collectés dans le royaume de Scioa (Abyssinie) par M. le Dr Ragazzi en 1885. T. XXV, 1887-88. — C. Emery. Catalogo delle Formiche esistenti nelle Collezioni del Museo civico di Genova, parte IT, Formiche della regione Indo-Malese et dell Australia (suite et fin), Tav. 1, 1. — R. Gesrro. Res Ligusticæ, I. Gli Anophthalmus trovati flinora in Liguria. — C. Emery. Catalogo delle Formiche existenti nelle Colle- zioni del Museo civico di Genova, parte HT (Supplemento), Formiche raccolte dal Signor Elio Modigliani in Sumatra e nell’ isola Nias (Tav. 1x). — R. Gesrro. Descrizione di un nuovo genere di Lamelli- corni. Museum of Comparative Zoology at Harvard College (Bulletin of the), 1888, vol. XII, n° 8. C) Naturaliste (Le), 15 avril 1888. — P. Carériex. Chenilles d'Algérie. — P. Don. Rectification. — P. MABizce. Diagnoses de Papillons (Hes- pérides) nouveaux, fig. Revue scientifique du Bourbonnais, 1888, n° 4. — J. Ricarp. Clado- cères et Copépodes non marins. — E. Orivier. Faune de lAllier : Coléoptères. Societas entomologica (deux numéros spécimens), 2° année, 4887, n° 1. — L. GANGLBAUER. Bemerkungen zu einer Arbeit von August Mo- rawitz. — H. DE SAUSSURE. Sur quelques Hyménoptières de Mada- gascar, — J. B. Smiru. Note of genus Cressonia. — D' KARL JORDAN. Nachtrag zum Verzeichniss der Käfer Hildesheim’s. — D' A. Misc. Beitrag zur Ueberwinterung der Lepidoptera. 1888, n° 1. — J. B. Smirx. Note of Zygæna. — W. Caspanrr. I. Mittheilungen über Amphipyra cinnamomeu Goeze. — A. Orro. Al- penwanderungen von Insekten. — J. HABERFELNER. Entomologische Mittheilungen. — H. Ficxe. Lepidopterologische Notiz. — Fr. RüÜHL. Die Kennzeichen der Männlichen und Weiblichen Lepidopteren- Puppen. AxpRé (Ep.). Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, 4° avril 1888, 27°, 28° et 29° fascicules, 10 planches. * CopiNA LanGLix. Necrologia : D° D. Antonio-Sanchez Comendador (Bol. farmac). Barcelone, 1888. * Séance du 9 mai 1888. LXXI GASPERINI (Prof. Ric.). Notizie sulla Fauna imenotterologa Dalmata (Ann. Dalm.), 1887. 20 p. ALES Séance du ® mai 188$. Présidence de M. Léon FAIRMAIRE, ancien Président. M. Louis Péringuey, sous-directeur du Musée d'histoire naturelle de Cape-Town (cap de Bonne-Espérance), assiste à la séance. Membres reçus. 1° M. Leech (John-Henry), 12, Princes street, Hanover square, à Londres (Lépidoptères) ; 2° M. Morgan (Albert-Charles-Frederick), membre des Sociétés lin- néenne et entomologique de Londres, Villa nova de Gaya, à Oporto (Portugal) (Hémiptères-Homoptères, plus spécialement Coccides). Candidat presente. M. Matthews (Coryndon), Erme Wood Joybridge, à S. Devon (Angleterre) (Diptères), présenté par M. A. Léveillé. — Com- missaires rapporteurs : MM. Baer et Ragonot. Lecture. M. L. Fairmaire dépose sur le bureau un travail intitulé : Enumeration des Coléoptères recueillis par M. le D' Hans Schinz dans le sud de l'Afrique. Communications. M. P. Lesne envoie la note qui suit : Le Cymindis humeralis Fourcroy n'avait pas encore été signalé du département de la Seine. Le 16 avril 4887, en chassant aux environs de Nanterre, j'en trouvais deux individus ( ®) sous les pierres à demi enterrés dans la mousse, au bord d’une carrière. Le 25 mars dernier, j'ai retrouvé, identiquement au même endroit, un individu & de ce rare Carabide, — Nanterre est, jusqu’à présent, la localité de C. hume- ralis la plus rapprochée de Paris. J'ai pris également, en avril 4887, le Licinus cassideus Fabr., entre Nanterre et Puteaux, au bord des routes, sous des tas de grosses pierres. Les individus mesurent 44% à 16 mill., taille supérieure à celle (44 à 43 mill.) que donne M. L. Bedel (Fn. Col. bass. de la Seine, I, p. 59). — M. L. Fairmaire lit la note suivante : Le numéro du Naturaliste du 1° mai 1888 renferme un article fort intéressant pour l’Entomologie fossile, et je crois utile d'insérer à ce sujet quelques lignes dans notre Bulletin. I s’agit d’un Coléoptère dé- LXXII Bulletin entomologique. couvert à Prague dans un bloc de pierre meulière venant de Nogent-le- Rotrou et destiné à fabriquer une meule en Bohême. C’est un insecte ressemblant aux Anomala et auquel M. le prof. Fritsch a donné le nom d’Anomalites fugitivus. I est complètement transformé en silice. Le sa- vant paléontologiste a publié à ce sujet un mémoire dans les Siézungs- berichten der Künigl. Bühm. Gesellsch. des Wissenschaften, avec un dessin reproduit dans le Naturaliste, et il a eu la générosité d’envoyer le fossile au Muséum de Paris. L’insecte a été trouvé à peu près libre dans une cavité ovale qui semble bien représenter la loge où les nymphes de Scarabéides sont généralement renfermées avant l’éclosion. Je ne sais si des découvertes analogues ont été déjà faites dans des conditions sem- blables. — M. H. Lucas présente quelques remarques sur une espèce de Bu- prestides : Ayant pu étudier un certain nombre d'individus du Chrysochroa rugicollis Saund., Trans. of the Entom. Soc., p. 300, pl. 24, fig. 2 (1866), cet examen m'a conduit à reconnaître que la tache latéro-médiane bleue des élytres variait beaucoup comme développement et surtout comme forme. En effet, on rencontre des individus chez lesquels cette tache, ordinairement triangulaire, est grande et dépasse la côte longitudinale qui avoisine et longe la suture; d’autres, au contraire, chez lesquels cette même tache est petite, très rétrécie, non triangulaire, c’est-à-dire que le sommet de l’angle est tronqué; enfin, les collections entomolo- giques du Musée de Paris possèdent un individu mâle chez lequel cette tache est très petite, arrondie, et ne dépasse pas la troisième côte longi- tudinale. La couleur de cette même tache offre aussi des variations : il y en a où elle est noire et d’autres où elle est d’un bleu vio- lacé. Enfin cette espèce varie aussi pour la taille : des individus ont 50 mill. de longueur et d’autres ne dépassent pas 40 mill. Le mâle diffère de la femelle par son pénultième segment abdominal qui présente dans le milieu de son bord postérieur une échancrure triangulaire, large et profonde, tandis que chez la femelle ce mème seg- ment est à peine échancré. Cette belle et grande espèce est remarquable par sa tête et son thorax d’un rouge feu cuivreux métallique, avec les élytres testacées, ta- chées de bleu sur les côtés, de cette couleur postérieurement, ayant le dessous et les tibias bleus, la poitrine et les côtés du thorax d’un rouge cuivreux métallique. Elle provient du Laos, où elle a été rencon- trée par M. Pavie. Séance du 9 mai 1888. LXXIII — M. Paul Mabille communique une note sur les Orthoptères des en- virons de Senlis : Jai parcouru plusieurs années de suite, de 1884 à 1886, les trois forêts qui environnent Senlis ct j'ai dressé une liste de tous les Orthoptères que j'y ai rencontrés. Comme les localités citées pour beaucoup d’entre eux par les auteurs laissent à désirer, j'ai pensé qu'il y avait intérêt à faire connaître la distribution des espèces de cet ordre dans des parties de la faune parisienne que lon ne visite pas avec facilité. FORFICULAIRES. Forficularia auricularia Lin. — Très commun. Chelidura albipennis Meg. -— Commun dans la forêt de Halatte ; encore immature au 30 août. — acanthopygia Gen. — Forêts d'Ermenonville, Halatte et Chan- tilly. Commun, surtout sur les chênes. JLATTAIRES. Ectobia Lapponica Lin. — Assez commun. — ericeltorum Wesm. — Commun à Ermenonville, sur les fleurs de la Molin. cærulea — livida Fabr. — Commun. ACRIDIENS Mecostethus grossus L. — Rare. Marais de Neufmoulin. Chrysochraon dispar L. — Très commnn et très abondant partout. Stenobothrus lineatus L. — Assez commun. — stigmaticus Rbv. — Rare. Butte-aux-Gendarmes, près Chantilly. — rufipes Z. — Très commun. — vagans Fsch. — Rare. Mortefontaine, Chantilly. — bicolor Chp. — Très commun. — biguttatulus L. — Très commun. — parallelus Z. — Très commun, dans les prairies. — dorsatus Zeit. — Assez rare. Marais de Mortefontaine, bruyères des Laiches et Neufmoulin. — pulvinatus Fisch. — Pentes et clairières à Ermenonville et Halatte. — elegans ? — Trouvé une larve à Neufmoulin qui m'a paru se rapporter à cette espèce, que j'ai rencontrée en abon- dance cette année-ci à Meudon. LXXIV Bulletin entomologique. Gomphocerus rufus L. — Commun à Chantilly dans les clairières, plus rare ailleurs. — maculatus L. — Commun partout. Sphingonotus cærulans L.— Très abondant dans tout le désert de Sainte- Marguerite, à la Butte-aux-Gendarmes, etc. Quelques mâles passent à la forme de $S. cyanopterus Charp. Œdipoda cærulescens L. — Commun dans tous les chemins sablonneux des bois. Je n'ai pas vu la miniata Bol. Caloptenus ilalicus Lin. et la var. marginellus. — Désert de Sainte- Marguerite. Peu commun. Tetriæ subulata Y. — Peu commun. Marais autour de la ville. — bipunctata L. — Assez répandu. LOCUSTAIRES. Leptophyes punctatissima Bosc. — Çà et là sur les chênes, à Ermenon- ville. Phaneroptlera falcata Scop. — Assez commun à Fleurines, en Halatte, Ermenonville et Chantilly. Meconema varium Fab. — Commun sur les chênes. Xiphidium fuscum Fab. — Commun dans les lieux frais, herbus. Locusta viridissima Lin. — à et là, peu commun. Thamnotrizon cinereus Lin. — Commun dans les forêts de Halatte, Chantilly, Ermenonville, mais par places. Platycleis tessellata Charp. — Rare. Ermenonville. — grisea Lin. — Commun dans les lieux secs. — brachyptera Mag. — Neufmoulin, Charlepont, Mortefontaine. Assez abondant dans les endroits marécageux. Cette espèce, du Nord et de l'Est, n'avait pas encoré été signalée aux environs de Paris. — Rœselii Hag. — Mèmes lieux que la précédente et un peu plus répandue, en outre, à Hallatte et Mont-L'Évêque. Decticus verrucivorus Lin. — Lieux cultivés de la plaine de Senlis. Ephippiger vitium L. — Fleurines, Ermenonville, désert des Laiches. GRILLONIENS. Nemobius silvestris Fab. — Commun partout dans les bois. Gryllus campestris Lin. — Commun. — domesticus Lin. — Dans la ville. Gryllotalpa vulgaris Latr. — Cultures et jardins. Séance du 9 mai 1888. LXXV C’est un total de quarante espèces, dont plusieurs sont localisées et peu abondantes. La localité du S£. stigmaticus est jusqu’à présent la plus septentrionale, je crois, qui ait été signalée, — M. L. Péringuey communique des observations au sujet de Pinva- sion du Phylloxera dans les vignobles des environs de Cap-Towx. E. D. Bulletin bibliographique. Academia nacional de Ciencias en Cordoba (Bolelin de la), 1887, t. X, Ent. 42. — L. HozmBerG. Viaje à Misiones. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'), 1887, 2° sem., Tables. — 1888, 1°" sem., n°5 17 et 18. C) Deutsche entomologische Zeitschrift, 1888, Heîft. 1. — D' G. KRAATz. Jeber Carabus auratus var. Brullei Géhin. — G. BECKERS. Gnorimus variabilis var. Heydeni. — D' G. KraATz. Beiltrage zur Kenntniss der Pachyrrhynchus-Arten. — G. Serpurrz. Die padagogische und ethische Bedeutung der Entomologie. — DL. von HEYDEN. Ueber die von L. Conradt aus dem Alai-Gebirge mitgebrachten Coleopteren, B. XII. — Ip. et J. Fausr. Beiträge zur Kleinasiatischen Coleopteren-Fauna. — D' G. Kraaïz. Ueber Carabus breviusculus Kr. aus Ungarn. — D' E. ErpezsHeIM. Neue Staphylinen Central-Asiens. — Dr EL. von Hevpex. Käfer vom Cilicischen Taurus. — Ip., GANGLBAUER et D' G. Kraarz. Neue und interessante Coleopteren aus Malatia in Mesopo- tamien. — D' SmiErLIN. Ueber Otiorrhynchus bicostatus und gemel- latus. — 3, Waise. Ueber Coccinellen aus Afrika hauptsächlich von Herrn Major v. Mechow gesammelt. — E. REirrer. Einiges über den Werth mehrerer Coleopteren-Gattungen und über deren Priori- ts Berichtigung. — In. Ueber Hippuriphila simplicipes Kutsch. — In. Ueber die afrikanische Galeruciden Gattung Pachytoma Clark. — À. Kuwerr. Generalübersicht der Hydraenen der europäischen Fauna. — J. Weise. Timarcha strophium — J. Scnizsky. Beitrage zur Käferfauna Deutschlands, I. — A. Kuwerr. Uebersicht der Berosus-Arten Europas der Mittelmeer-Fauna un den angrenzenden Länder. — E. Haase. Zur Kenntniss von Phengodes. — D' G. Sen- LiTz. Zur Abwehr. — D' G. KRAATïTz, Ueber Apion dispar Germ., Hookeri Kirby und sorbi F. — D'E. EPppeLsHeIM. Ein neues deutsches Lathrobium. — D' G. KrAATz. Signoretia Kraatz statt Weshwoodia Sign., etc. — J, SoniLsky. Beitrag zur Kenntniss der deutschen Kä- LXXVI Bulletin entomologique. ferfauna. — D' G. KraaATz. Ist Rhizophagus parallelocollis wirklich ein Leichenfreund ? — In. Ueber Käfer und Schmetterlinge der Mos- sigkauer Haide. — In. Zwei neue Blaps von Alai (Turkestan). — In. Ueber Beiträge zur Käferfauna der Bucowina und Nordrumanien. — Ip. Beiträge zur Kenntniss der Coleopteren-Fauna Koreas von H. J. Kolbe und D* L. v. Heyden kurz besprochen. — Ip. Ueber die Gattung Cyphonotus Fisch. und einige ihr verwandie neue Russische Melolonthiden-Gencra. — Fr. W. Koxor. Die Blattwespengattung Allantus Jur. — D° E. BerGrorTH. Führaea nov. gen. Hydrophilida- rum. — Ip. Ueber Cychrus conveæus. — D' G. KrAATZ. Dictyoptera sanguinea L. vielumworben. — Ip. Catalog der Coleopteren von Japan. Mit Angabe der bezüglichen Beschreibungen und der sicher bekannten Fundorte. — E. Retrrer. Neue, von Herrn Lothar Het- schko und Blumenau im südlichen Brasilien gesammelte Psela- phiden. Entomologica americana, Vol. HE. — J. B. Smrra. Antennal structure of the genus Cressonia. — G. D. HuLsr. Catocala marmorata. — C. W. LEenc. Synopsis of Cerambycidæ (avec suite dans le cours du vo- lume). — G. D. Huzsr. Notes on some species of Geometridæ. — A. G. Weeks. Chionobas semidea Say. — E. A. Scawarz. À few Correc- tions to Henshaw’s Check List. — DaAvin Bruce. Ecpanthera reducta Grote. — J. B. Smira. Enerythra trimaculata new species. — Notes diverses. — G. D. Huzsr. Notes upon certain Pyralidæ. — J. Dozx. A Hint to Rearers of Lepidoptera. — J. B. Smrru. New species of Callimorpha. — G. D. Huzsr. Catocala badia G. et R. — M. L. Li- neLL. Note on Dyliscus. — $S. W. WiLuisrox. Catalogue of the des- cribed species of South American Syrphidæ. — P. R. Unzer. Obser- vations on some Capsidæ with descriptions of a few new species. — G. A. BurLzer. Notes on certain North-American species of the Group called by M. Guenée « Aeronycta ». — J. B. Surr. Notes on prece- ding Paper. — Prof. CG. R. FerNazp. North American Pyralidæ. — Notes diverses. —E. L. GrAzr. Some new Bombycidæ. — C. H. Bozz- MAN. — New Genus and Species of Polydesmidæ. — Davin BRUCE. Food Plants of Geometridæ with other Notes. — A. S. PACKARD. Notes on certain Psychidæ, With descriptions of two new Bomby- cidæ. — CG. H. T. Towxsenp. On the Life-History of Lygæus tureicus Fab. — J. B. Smiru. Notes on Apion, with Descriptions of a New Species. — L. M. Uxnerwoon. The Scolopendridæ of the United- States. — G. D. Huzsr. Larva of Sisyrosea inornata Grt, et Rob. — P. R. Uuzer. Observations on North American Capsidæ, With Des- TS OS PT Séance du 9 mai 1888. LXXVII criptions of New Species. — G. D. Huzsr. Larva of Aplodes rubro- linearia Payk. — W.H Asameap. Studies of North American Proc- totrupidæ, With Descriptions of New Species from Florida, Part I. — H. Urke. A new species of Amphotis (fig.). — H. T. Fernazo. Notes on Erebus odora Li. — J. B. SmirH. A New Genus and Species of Arctiidæ. — Cn. H. BozzMAN. New North American Myriapods. — O. LucGer. An entomological Curiosity. — Fr. BzaxcHARD. Notes on Coleoptera. — J. B. Surrx. Callimorpha. — H. Enwarps. Apparently New Species of Mexican Heterocera. — 0. Seirert. Paraorgyia pa- rallela Grote and its Variations. — J. B. Surrx. What makes a Species in the Genus Arctia. — G. D. Huzsr. Notes upon some of Mr. Walker's species of Geometridæ. —D. W. CoquiczerT. Synopsis of the North American Species of Lordotus. — À. G. Burzer. Notes ou American Lepidoptera. — A. S. PAckARD. — Myriopoda or My- riapoda. — W. Jugzicu. Cryplorynchus Lapathi L. —H. A. HAGEN. A. Living Jæodes said to have been four months in the ear of a man. — T. L. Casey. Notes on Sfenus and Barinus. — A. C. Weeks. Me- thod of Oviposition of Tachina. — Prof. C. R. FerNazr. North American Pyralidæ. — W. A. AsHMEAD. Description of a New Proc- totrupid. — G. D. Huzsr. New Species of Pyralidæ. — W. BEUTEN- MULLER. Descriptions of New Species of North American Tineidæ. — Davin Bruce. A remarkable Arctian and a history. — G. H. HoRx. Notes on Lachnosterna. — H. EpwaRps. Early Stages of Orgyia nova Fitch. — P. R. Unzer. Observations on Capsidæ with descriptions of New Species. — W. Wizzisrox. An interesting New Genus of South American Tachinidæ. — J. B. SmrrH. À new Sphinx. — Ip. Notes on Diludia G. et R. — W. H. Asnmean. Hemipterological Contribu- tions. — W. BeuTexmuLLer. Coleopterological Notes. — Ip. Food- Plants of Lepidoptera (avec suite dans le cours du volume). — L. O. Howarp. A Note on the European Parasites and Food-Plants of Cryptorynchus Lapathi. — H. Epwarps. Early Stages of some North-American Lepidoptera. — L. Lixezz. Notes on some Coleoptera. — G. D. Huzsr. A Bee new to Entomologist’s. — H. A. HAGEN. An unknown or forgotten illustration of North American Sphingidæ. — G. D. Huzsr. Larva of Acidalia insularia Guenée. — Mary E. Murt- FELDT. Traces of Maternal Affection in Eutilia sinuata Fab. — H. Epwarps. New Gencra and Species of North-American Moths. — W. H. Asameap. Descriptions of three new Eucharids from Florida, with a Generic Table of the Eucharinæ. — À, C. WEexs. Exomias pellucidus Boh. — G. D. Huzsr. À Summer Trip to Southern Cali- LXXVIIT Bulletin entomologique. fornia. — In. Larva of Hemileuca Nevadensis. — In. Larva of Clorosea bistriaria Pack. — A. C. Weeks. Capturing Carabus serratus. — Lord WALsiNGHAM. À Revision of the Genera Acrolophus Pocx and Anaphora. — MH. B. Môscuzer. On Bolina fascicularis (Hübn.) Guenée. — D' GERSTÆKER, On the Position of the Genus Pleocoma Lec. in the Lamellicorn System. — L. E. RickSECKER. Pleocoma fim- briata. -— ANNIE TRUMBALL SLOSsON. Southern Form of E. scribonia Stoll, — G. D. Huzsr. New Species of Geometridæ. — Ip. The Ame- rican Species of Callimorpha. — In. Deilephila lineata Fab. — Davin Bruce. Notes on the Larvæ of Arctia Brucei Henry Edwards. — H. Epwarns. Catalogue of Species of the Higher Families of the North American Heterocera, described since Grote’s « New Check List » (4872), with those omitted from that publication. — G. H. Horn. Pleocoma Lec., its systematie position and indication of new species. Entomologists monthly Magazine (The), 1888, n° 288. — J. W. DoucLas. Description of a new species of Aleurodes (fig.). — G.'T. BAKER. Notes on some Norwegian Crambi. — H.'T. SraINTON. On the Knot- horn Larva which infests the cones of Spruce fir. — T. D. A. Coc- KERELL. À new species of Crambus from Colorado. — Notes diverses. — Tables. Feuille des Jeunes Naturalistes, 1888, n° 211. — A. Dozzrus. Les plages du Croisie. — Decaux. Note sur l’Eulophus ramicornis L., parasite du Phytonomus rumicis L. — R. Marrix. Tableau synoptique des ZÆschnines. — Communications. Insectologie agricole (Bulletin d’), mars 1888. — A. WaLLès. Encore les Sauterelles et les Vers blancs. —- E. Savarp. La Casside de PArti- chaut (Cassida viridis). — TonenG-Ki-Toxc. Les Insectes utiles de la Chine. Museum of Comparalive Zoology at Harvard College (Bull. of the), mars 1888. (©) Naturalista Siciliano (1), 4° avril 4888. — Mina PALUMBO € L. FAILLA Tepazi. — Materiali per la Fauna lepidotterologica della Sicilia. — 4, ne Sreranr. Note sulle Crisididi di Sicilia. — A. PALUMBO. Alcune note biologiche sul! Eumenes pomiformis Fab. — F. Paso. Sul rin- venimento della Saga serrata Fab. in Sicilia. — F. MEUNIER. Tableau dichotomique des espèces, variétés belges, du genre Bombus Latreille. — Tableau dichotomique des espèces, variétés belges, du genre Psi- thyrus Lepeletier de Saint-Fargeau. Seance du 9 mai 1888. LXXIX Naturalista Siciliano (I). — Série de numéros manquant à la Biblio- thèque et qui complètent la publication jusqu’à ce jour. Naturaliste (Le), 4° mai 14888. — M. BouLe. Une curiosité paléontolo- gique (fig.). — P. MABILLE. Diagnoses de Lépidoptères (Hespérides) nou veaux. New York Academy of Sciences (Transactions of the), vol. VI. ©) Psyche, 1888, n° 144. — $. A. FoRBEs. A new parasite of the Hessian Fly. — J. G. Jack. Notes on Cræsus latitarsus Norton, and Descrip- tion of the Larva. — CaroNE G. SouLe. Sound sleep of Lycæna Americana. — C. W. WoopwortTH. Gonia senilis Williston. — Three rare entomological works. — CAROLINE G. Souze. Egg-laying of Li- menitis disippus. Royal Society (Proceedings of the), 1888, n° 264. ©) Sociedad cientifica « Antonio Alzate » (Memorias de lu), 1888, tome f, SM EN ©) Socielas entomologica, 45 mars 1888. — K, RüuL. Die Kennzeichen der maäannlichen und weiblichen Lepidopteren-Puppen. — K. JoRDAN. Nachtrag zum Käferzeichniss Hildesheims. — M. HüRLIMANN. Lepido- pterologische Ergebnisse in Andalusien. — X. HuBer. Dianthæcii albimacula. — R. GôLnr. Mittheilungen über die Käferfauna der Guyana Savanen. Société entomologique de Belgique, Compte rendu du 7 avril 1888. — E. BerGroTH. Diagnose d’une nouvelle espèce de Thysanoptères. — RogLors. Essai de Catalogue des Staphylinini (Fauvel) de la province d'Anvers. Sociéle linnéenne du nord de la France (Bulletin mensuel), 1888, n° 183. — E. Decagy. Les variations du Hanneton. Socielé des sciences physiques et naturelles de Toulouse (Bulletin). tome VIL. ©) Société d'Histoire naturelle de Toulouse, séance du 4 avril 1888. ©) Fumouze (D° A.). Sur l’Huechys sanguinea (Cicada sanguinolenta d'Oli- vier) (Acad. Sc., mars 1883), 2 p. * GADEAU DE KERvILLE (H.). Addenda à la Faune des Myriopodes de la Normandie (Bull. Soc. Am. Sc. Rouen), 1887, 2 p. * Ib. L’Aphelochirus æstivalis Fabr., Hémiptère-Hétéroptère (Le Natura- liste), 4887, 7 p. * LIAX Bulletin entomologique. GaDEAU DE KERVILLE. Faune de la Normandie : I. Mammifères (Bull. Soc. Am. Sc. Rouen), 1887, 130 p., 1 pl. © * In. Comité d’entomologie de la Société des Amis des Sciences natu- relles de Rouen (extr. proc.-verb.), 1883 à 1887. * In. Compte rendu annuel de la Société des Amis des Sciences natu- relles de Rouen en 1887, 13 p. * Le Mesce (G.). Mission géologique en avril, mai et juin 1887, Journal de voyage (Exploration scientifique de la Tunisie), 1888, 43 p. ©) * Rapaup (Ér.). Les Abeilles, quelques lignes de l’histoire des sciences (Boll. Nat. collett.), 1888. * RAGoxoT (E.-L.). Nouveaux genres et espèces de Phycitidæ et Galle- ridæ, avril 1888, 52 p. * A. L. Séance du 2% mai 2888. Présidence de M. Léon FAIRMAIRE, ancien Président. MM. Edmond André, de Beaune; L. Demaison, de Reims ; H. Gadeau de Kerville, de Rouen, et L. Péringuey, de Cape-Town, assistent à la séance. Nécrologie. M. Jules-René-Georges Duparc, ingénieur civil des mines, recu membre en 1863, décédé subitement le lundi 14 mai 1888, dans sa quarante-huitième année, au Raincy (Seine-et-Oise). Membre reçu. M. Matthews (Coryndon), Erme Wood Joybridge, à Devon, S. (Angleterre) (Diptères), présenté par M. Jules Grouvelle. — Commissaires rapporteurs : MM. Baer et Ragonot. Candidat présenté. M. Cepero (Adolfo-L.), membre de la Société espagnole d'histoire naturelle, etc., calle Orilla del Rio, 20, à Chiclana (Andalousie, Espagne) (Coléoptères el Orthoptères d'Europe), présenté par M. Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. Léveillé et Poujade. Communications. M. L. Fairmaire fait passer sous les yeux de ses confrères un ouvrage récent de M. Frédéric Philippi intitulé : Catalogue des Coléoptères du Chili, travail publié à Santiago en 1887. — M. J. Croissandeau, d'Orléans, informe ses confrères qu’il vient de se rendre acquéreur de la collection de Scydmaænidæ du globe appartenant à M. Reitter, de Müdling, collection qui contient tous les types de cet auteur. Séance du 23 mui 1888. LXXXI — M. Ed. Lefèvre communique les diagnoses de quatre nouvelles espèces d’Eumolpides qui lui ont été envoyées par notre collègue M. le D' Pipitz, de Graz (Styrie) : 1° AGRIANES SUBCOSTATUS. — &. Invisus. — 9. Suboblongus, modice convexrus, Sublus «neo-viridis, supra saturate fusco-subæneus, nitidus, labro sicut et palpis brunneo-picais, antennis cyaneo-nigris, articulis 2-4 brunneis ; capite prothoraceque punctulatis (punctis majoribus et mino- ribus intermirtis), hoc transverso, antice recte truncato, lateribus utrin- que Subrecto ibique late marginato; scutello lævi; elytris sat fortiter punctatis, punclis geminatim sat regulariter digestis, interstitiis lævibus, ad latera et versus apicem elevatis, fere costæformibus ; pedibus piceo- brunneis, femoribus medio magis minusve æneo-tinctis. — Long. 5—5 1/3 mill.; lat. 2—2 1/2 mill. Rio-Grande do Sul. Se rapproche de l’A. viridi-æneus Ed. Lef., dont il diffère par la ponc- tuation du prothorax et des élytres. 29 CORYNODES LÆVIUSCULUS. — Oblongo-elongatus, convexus, viridi- metullicus, magis minusve subauralo-micans, nitidissimus, labro, palpis mandibulisque nigris, antennis dimidium corpus attingentibus, articulis sex basalibus viridi-æneis, Singulo apice fulvo, quinque ultimis modice ampliatis, cyaneo-nigris ; capile inter oculos sulco profundo transversim impresso, epistomate crebre fortiter punctato, vertice tumido, leviter punctato, medio longitudinaliter late depresso; prothorace transverso, convexo, lævissimo, hic illic punctis minutis nonnullis tantum instructo ; elytris infra basin sat profunde transversim impressis, minutissime remote punctulutis, punctis indislincte subseriatim digestis, callo hume- rali ipso utrinque tumido, lævi ; pedibus sat validis, viridi-aurato- melullicis, femoribus crebre fortiter punctatis, tibiis longitudinaliter cana- liculatis, apice Summo extus dilatatis ibique pilis aureis instructis ; larsorum articulo ultimo elongato, cyaneo-tincto, unguiculis appendicu- latis. — Long. 11—12 mill.; lat. 5 4/2—6 mill. &. Primo larsorum anticorum articulo ampliato, Superne medio valde impresso. Indes orientales. Cette belle espèce est facile à reconnaître à sa grande taille et à la fine ponctuation du prothorax et des élytres. 3° CHRYSOCHUS GLOBICOLLIS. — Oblongo-elongatus, omnino cum labro, (1888) BULL. vi. LXXXI Bulletin entomologique. palpis, antennis, pedibusque niger ; capite sat dense punciulato, vertice longitudinaliter parum profunde sulcato; prothorace globoso, in medio disci sat dense, ad latera et versus basin valde remote, minute punctu- lato, angulis posticis rectis; scutello lævi; elytris infra basin late transversim impressis, jutta suturam stria impressa longitudinaliter ins- tructis, inordinaætim punctatis, punctis ad latera el versus apicem majo- ribus. — Long. 8 1/2—9 mill.; lat. 4 1/2—% 4/3 mill. Bords de PAmur. 4° COLASPOIDES PUSILLA. — Ovala, modice convexu, corpore subtus, capile prothoraceque fulvo-brunneis, his viridi-æneo magis minusve refleæo, linctis, sat dense et fortiter punctutis, labro, palpis, pedibus, an- lennisque flavis, his gracilibus, fere corporis longiludinem attingentibus ; elytris fulvis, linea suturali infuscalu instructis, forliter punctatis, punclis ad suturam et versus apicem paulo minoribus lineutimque digestis. — Long. 2 4/2—92 3/4 mill.; lat. 4 4/2 mill. Rio-Grande do Sul. — M. Henri Gadeau de Kerville fait la communication suivante : Mon obligeant collègue d’Évreux, M. Émile Mocquerys, a bien voulu, tout récemment, me confier l’étude de plusieurs Coléoptères anomaux et monstrueux. Voici la description des quatre exemplaires les plus intéressants ; j'y joins un cas particulier relatif à un Hémiptère anomal : A 4° Phyllopertha hoïrticolu L., 4. — Antenne gauche normale, de neuf articles. Antenne droite d’une longueur sensiblement égale à ceile de l’antenne gauche (le deuxième article de cette antenne monstrueuse est plus long et plus large que celui de Pautre antenne, mais les trois articles lamelliformes, composant la massue, sont, par contre, très légère- ment plus courts et à peine plus larges que les trois articles correspon- dants). Le deuxième article de Pantenne droite, plus long et plus large que normalement, porte, sur son côté latéro-interne, un article bifur- qué, présentant, au sommet de chacune des deux bifurcations, six ar- ticles, dont les trois antérieurs, lamelliformes, composent, par leur réunion, deux massues ovoides, distinctes, dont les extrémités sont divergentes. En résumé, le deuxième article de lantenne droite porte trois branches : l’une composée des sept articles complémentaires, dont les trois antérieurs forment une massue ovoïde; et les deux autres compo- VE Cu et D OO IN ET TU TE Séance du 23 mai 1888. à LXXXII sées chacune de sept articles, dont le basilaire est commun et bifurqué, et les trois antérieurs réunis en une massue ovoïde. Ces deux branches supplémentaires sont pour ainsi dire égales entre elles et de dimensions un peu inférieures à celles de la branche normale. Oise, juillet, capturé par M. Albert Mocquerys. 20 Cicindela sylvatica L., ®. — Antenne gauche normale, de onze articles. Antenne droite très légèrement plus courte que l’autre antenne, et dont le troisième article porte tout près de son extrémité, qui est bifurquée, un article supplémentaire, légèrement plus court que le qua- trième article, et formant avec lui un angle aigu. Oise, juillet, capturé par M. Albert Mocquerys. 3° Stenoplerus rufus L., ®. — Deux pattes postérieures de longueur normale. Hanches, trochanters et fémurs normaux. Tibias de longueur normale, possédant chacun, dans leur partie médiane, environ aux 6/10es de leur longueur à partir de Particulation fémoro-tibiale, une articulu- lion supplémentaire, qui, pendant la vie, fonctionnait comme une arti- culation normale. Chacune de ces deux articulations supplémentaires présente un étroit anneau noir incomplet, tranchant nettement sur la couleur rousse de la patte. Tarses, onychiums et ongles normaux. Les deux autres paires de pattes sont normales. Évreux, juillet, sur une fleur de Leucanthemum vulgare Lam., capturé par M. Émile Mocquerys. Un fait très digne de remarque, qui se produit le plus souvent dans les cas d'augmentation d'organes ou de parties d'organes, est la simili- tude de Panomalie chez les deux pattes postérieures correspondantes. Cette anomalie doit être des plus rares, car je n'ai trouvé aucun exemple similaire dans les travaux de tératologie entomologique que j'ai consultés. n° Cantharis (Telephorus) nigricans Müll., $. — Pronotum d’une taille inférieure au pronotum normal, de la couleur habituelle, et divisé en deux : la partie gauche subcirculaire, à bords presque complète- nent relevés, d’une longueur un peu inférieure à celle du pronotum normal, et dépassant un peu à droite la ligne médiane du corps; la partie droite environ deux fois plus petite que celle de gauche, présentant une crête dans sa région médiane, et à bords irrégulièrement arrondis, en partie relevés. Évreux, juin, capturé par M. Émile Mocquerys. LXXXIV Bulletin entomologique. Ce type est particulièrement intéressant en ce qu'il démontre que le pronotum doit être considéré comme le résultat de la fusion de deux inoiliés symétriques. 5° Ranatra linearis L., 4. — Hémélytres présentant deux gibbosités subellipsoïdales ayant les dimensions suivantes : gibbosité gauche : long. 4mm,9 ; larg. 4,8; haut. 1,6 ; — gibbosité droite : long. 7 ; larg. 2,4 ; haut. 2. La base de ces deux gibbosités contiguës se trouve à peu près au milieu des hémélytres. Mare dans la forêt du Rouvray, près de Rouen, 28 mars 1888, capturé par M. Paul Petibon, étudiant en pharmacie à Rouen. Des gibbosités élytrales ont déjà été signalées chez différents genres de Coléoptères, mais je ne connais pas d'indications relatives à des gibbo- sités hémélytrales chez des Hémiptères-Hétéroptères. — M. H. Lucas présente la note suivante relative à deux Abeilles anormales : Je montre deux Apis mellifica hermaphrodites qui proviennent des environs de Bordeaux, où elles ont été rencontrées par M. J. Pérez. En examinant ces Abeilles, qui ont été données aux collections entomolo- oiques du Musée de Paris et qui ont un certain développement (long. 42 mill., lat. 5 mill.), on remarque que, dans l’une, l'œil gauche est petit, tandis que l’œil droit est, au contraire, très développé et dépasse même la partie médiane du front; chez l’autre individu, c'est le con- traire qui a lieu, c’est-à-dire que l'œil gauche est plus développé que celui du côté droit, qui est sensiblement plus petit. A cause de cetie anomalie extrêmement remarquable, on peut dire que ces Abeilles, par le développement des organes de la vue, appartiennent d’un côté au sexe male et de l’autre au sexe neutre ou femelle à ovaires atrophiés. — M. P. Chrétien adresse la note qui suit : Jai cherché pendant longtemps, mais en vain, quelles pouvaient être et la forme et la situation des mines dans lesquelles étaient supposées vivre tout d’abord les chenilles de certaines Adela et de quelques Nemo- phora. Devant ces recherches infructueuses, je résolus de m'adresser aux bestioles elles-mêmes. En 1886, je capturai plusieurs femelles de la Nemophora Panzerelln. Je les placai sous une grande cloche de verre avec quelques tiges cou- pées de plantes basses, telles que Urtica dioica, Glechoma hæderaceu, Ajugu reptans, Sisymbrium alliaria, etc., prises dans l'endroit fréquente par la Panzerella. Séance du 23 mai 1888. LXXXV Je ne fus pas peu surpris de voir ces femelles s'approcher, non des feuilles, mais des tiges et des pétioles, et à l’aide d’un instrument parti- culier dont leur abdomen est armé, une sorte de tarière acérée et résis- tante, pratiquer un trou et y introduire un œuf. Trois à quatre semaines après, de ces œuis ainsi pondus naquirent les petites chenilles, qui sortirent également des tiges et commencèrent incontinent à se fabriquer un petit fourreau. Si le mode de ponte était ainsi connu par cette expérience, la question de savoir si ces chenilles étaient mineuses à lorigine était loin d’être résolue : on pouvait, en effet, attribuer la sortie des chenilles, immédia- tement après leur naissance, à l’état de dessiccation dans lequel se trou- vaient les tiges des plantes. En 1887, je recommençai lexpérience et fis pondre des femelles sur des plantes vivantes tenues en pots. Toutes les petites chenilles, dès leur naissance, quittèrent encore le végétal, sur les tiges duquel de petits trous restèrent béants. L’expérience était concluante. Une dernière objection pouvait encore se soulever. Ces bestioles agis- saient-elles de la même façon à l’état libre ? Pondaient-elles sur les tiges de plantes basses comme elles le faisaient en captivité? A cela je répon- drai que, le 4% mai dernier, j'ai pu surprendre une femelle d’Adela viridella voletant parmi les touffes d’orties, puis s’arrêtant tantôt sur une tige, tantôt sur une autre près du sommet; abaissant alors l’extré- mité de son abdomen, elle enfonçait sa tarière dans le végétal et y déposait son œuf exactement de la même manière que je l’avais vu faire chez moi. Je puis donc conclure, sans crainte d’être taxé d’erreur, que les che- nilles d’Adela viridella et de Nemophora Panzerella ne sont des mineuses à aucune époque de leur existence. Me réservant de donner de plus amples détails, en particulier sur la N. Panzerella et la-sorte de tarière dont j'ai parlé, je me bornerai à dire que j'ai constaté cette tarière si curieuse chez plusieurs espèces des genres Lampronia, Incurvaria, Nemophora, Adelu et Nemotois. La pré- sence de cet organe démontre leur étroite affinité. — M. L. Péringuey dit qu'ayant pu étudier un très grand nombre d'espèces du genre Brachycerus, espèces qu’il met sous les yeux de la Société, il n'y a trouvé réellement que sept formes véritablement dis- tinctes. — Il entre ensuite dans de savantes considérations sur ce que l’on appelle espèce et genre en zoologie. E. D. LXXXVI Bulletin entomologique. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomaduires des séances de l'y, 1888, 1er sem., n° 19. ©) — N°20. A. LaBouLBÈène. Note sur les dommages causés aux récoltes de maïs sur pied par la chenille du Botys nubilalis. — G. SAINT-GerMaIx. Recherches sur le cerveau des Phalangides. Academy of natural Sciences of Philadelphia (Proceedings of the), 1887, part IH, — Mac Cook. Engineering of Texas Cuitting Ants. — Ip. Noie on Cyrtophora bifurea and her cocons, a new Orb-weawing Spider. — Ip. Prolonged Life of Invertebrates : Notes on the age and habits of the American Tarentulu (fig.). Boston Society of Natural History (Memoirs of the), vol. IV, n° Ter IE © — NII. S. H. Souper. The Introduction and Spread of Pieris rapæ in North America, 1860-1885. — N° IV ©) Feuille des Jeunes Naturalistes, 1888. — Catalogue de la Bibliothèque, fasc. n° 3. Insectologie agricole (Bulletin), avril 4888. — J. FALLOU. Insectes nui- sibles aux produits séricicoles. — Nouvelle invasion de Sauterelles en Algérie. Naturalista Siciliano (1), 4° mai 1888. — T. pe Srerani. Note sulle Crisididi di Sicilia. — A. ParumBo. Alcune note biologiche sulP Eumenes pomiformis Fab. — K. MEUNIER. Prodrome pour servir à la monographie des espèces, variétés belges, du genre Bombus Latr. Naturaliste (Le), 45 mai 1888. — A. Moxs. Note sur une variété de Coc- cinella variabilis. — P. CurërieN. Autour d’un piquet. Pamietnik Alkademii umiejetnosci w Krakorwie, 1887. Reale Accademiu dei Lincei (Atti della), 1888, vol. IV, 1° sem., fase. 2. ©) Revue scientifique du Bourbonnais, 1888, n° 5. ©) Rozpawy à Sprawozdania z posiedzen wydzialu matemalyczno-przyred- niczego Akademii umiejelnosci, 1887. — T. XV. D° H. WIeLOWIESKI. O Budowie jajnika u owadow. — ©. XVI D' H. WIELOWIESKI. Studyja nad komorka zwierzeca. — D' A. Wierzesskr. O Krakowych skorupiakach z rodziny « Calanidæ » (pl). — WL. Kurczynskt. Przyczynek do tyrolskiej fauny pajeczakow, pl. (descript. d’Arach. nouv.). Séance du 13 juin 1888. LXXXVII Societe contre l'abus du Tabac (Journal de lu), mars 1887, janvier et avril 1888. (©) Société d'histoire naturelle de Metz (Bulletin de la), 1884, 16° cahier, 2e série. — A. Bezzevoye. Notes sur le Gibbium scotias. — Nouvelles observations sur les Anfhrenus. — Abbé BarBicne. Faune synop- tique des Odonates ou Libellules de la Lorraine (avec suite au volume suivant). — Abbé Kigrrer. Contributions à la faune et à la flore de Bitche (avec suite au volume suivant), — A, BELLEYOYE. Observa- tions sur le Chalicodoma muraria, le Megachile centunculuris et l'Os- mia bicornis aux environs de Metz (2 pl. phot.). 1887, 17° cahier, 2 série, — A. BELLEVOYE. Contributions à 1la tératologie entomologique (fig.). — K. pe SAULCY. Encore trois nou- veaux Orthoptères des Pyrénées. Societé d'histoire naturelle de Toulouse, séance du 18 avril 1888. BELLEVOYE (A.). Note rectificative aux « Obsérvalions sur le Chalico- doma muraria, etc. » (fig.), & p. * As Ti Séance du 13 juin 4888, Présidence de M. 3. KUNCKEL D'HERCULAIS. Membre reçu. M. Adolfo-L. Cepero, membre de la Société espagnole d'histoire naturelle, etc., calle Orilla del Rio, 20, à Chiclana (Andalousie, Espagne) (Coléoptères et Orthoptères d'Europe), présenté par M. Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. Léveillé et Poujade. Candidats présentés. 1° M. Alexandre Ninni, San-Lorenzo, 3399, à Venise (royaume d'Italie) (ÆEntomologie générale), présenté par M. Se- dillot, — Commissaires rapporteurs : MM. le D’ Laboulbène et Lucas; 2° M. Louis Trapet, pharmacien-major à l'hopital militaire de Tlemcen (province d'Oran, Algérie) (Entomologie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. L. Bedel. — Commissaires rapporteurs : MM. Bourgeois et J. Grouvelle Lecture. M. Ernest Allard adresse un mémoire ayant pour titré : Synopsis des Gulérucines à corselet sillonné transversalement : 4° Aula- cophorites ; 2° genre Pseudocophora, et 3° genre Haplosoma. LXXX VIII Bulletin entomologique. Communications. M. J. Künckel d'Herculais donne quelques détails sur le voyage entomologique qu’il vient de faire en Algérie ; il indique surtout les observations qu'il a recueillies relativement à la nouvelle in- vasion d’Acridiens qui ravage en ce moment les cultures de la province de Constantine, et promet une note à ce sujet. — M. le Dr Alex. Laboulbène montre la Mouche Tsé-Tsé de l'Afrique australe (Glossina morsitans); il donne des détails sur les mœurs de ce Diptère et émet l’opinion qu’elle n’est pas nocive par elle-même. Les ravages de la Tsé-Tsé ou des Glossines lui paraissant dus à une matière septicémique puisée par linsecte sur des animaux malades ou sur des cadavres et inoculée d’un animal à un autre. — MM. Charles et René Oberthür informent la Société qu'ils cons- tatent à Rennes, depuis une quinzaine de jours environ, la présence de Colius edusa, Vanessa cardui et Plusia gamma paraissant provenir d’une migration venant du Sud. Ces Papillons sont bien moins abondants qu’ils ne se sont montrés il y a quelques années; mais les Vanessa car- dui présentent tous les caractères de la forme, et de la coloration pâle un peu moins rosée, mais, au Contraire, plus jaunâtre de lAfrique et spécialement de lAbyssinie. Tous les exemplaires sont un peu usés par le vol, et leur brusque apparition dans cet état démontre qu'ils ne sont pas éclos dans le pays. — M. E.-L. Ragonot donne la description d’une nouvelle espèce de Microlépidoptère provenant de Gabès (Tunisie) : PHTHEOCHROA SYRTANA. — 14 à 16 mill. — Ailes supérieures d’un blanc pur à la base jusqu’à la bande médiane, laquelle est large, presque verticale, coudée près de la côte, où elle est plus étroite, d’un ocracé brunâtre et bordée à l’intérieur de boutons d’écaille en relief et luisants, suivis d’un espace blanc faiblement tacheté de gris ; le dernier quart de l’aile, sauf sur la côte, est occupé par une grande tache ocracé bru- nâtre; sur la côte, entre la bande et l’apex, on voit trois petites taches brunes qui se continuent en lignes épaisses, brunes, d’écailles en relief ; la côte, dans l’espace basilaire, est marquée de petits points noirs et, au milieu, d’une tache brune ; le bord interne est également marqué de points noirs ; frange ferrugineuse. Ailes inférieures blanches, réticulées de noirâtre; la frange blanche. Tête et palpes blancs. Thorax blanc, légèrement teinté d’ocracé. Voisine de singulana H.-S. Séance du 13 juin 1888, LXXXIX — M. H. Lucas communique les notes suivantes : 1° La chenille que je montre à la Société avait subi sa dernière mue lorsque je lai capturée, et les conditions dans lesquelles je l'ai ren- contrée sont assez curieuses. Me trouvant à l'ombre d’un Paulownia imperialis, dans une propriété située à Chambourey, je fus très surpris de voir tomber une chenille d’un beau vert avec une bande dorsale d’un brun rougeâtre et trois bandes latérales d’un jaune citron. Ne sachant pas à quelle espèce rapporter cette belle chenille ayant une corne finement tuberculée et courbée sur le onzième segment, je consultai l’Iconographie de Duponchel et reconnus cette espèce décrite dans le tome IT et figurée à la planche 2, fig. 4 à 6, sous le nom de Sphinx pinastri. Duponchel la signale comme vivant sur plusieurs espèces de Pinaster, et la chenille que j'ai capturée mangeait des feuilles de Paulownia imperialis qu’elle avait profondément échancrées et avec lesquelles je lai nourrie pendant un certain temps. Au sujet de cette nourriture, je croyais qu'aucune chenille n'avait encore été rencontrée sur le Paulownia imperialis, lors- qu’en consultant les Annales de la Soc. ent. de France, Bulletin, p. cLix (1859), je m’aperçus que notre ancien collègue Villeneuve avait nourri avec des feuilles de cet arbre plusieurs chenilles de Sphinx ligustri et qu’elles les mangeaient avec beaucoup d’appétit. Cette nouvelle obser- vation vient confirmer non seulement celle de Villeneuve, mais m’auto- rise à dire que les feuilles de Paulownia imperialis sont recherchées par d'autre chenilles, particulièrement par celle du Sphinx pinastri. 2° Je ne sais si le Megapenthes tibialis Lacordaire, Candèze, Monogr. des Élatérides vrais, t. II, p. 500 (1859), est une espèce qui se trouve communément aux environs de Paris, mais l’individu que je fais passer sous les yeux de mes collègues a été pris au vol, vers le milieu du mois de mai, dans le jardin d'expériences du Laboratoire d’Entomologie. Selon Lacordaire et Chevrolat, cette espèce, qui est extrêmement agile, se trouverait dans l’intérieur de vieux chènes, où elle subirait ses di- verses transformations. Cependant, d’après Perris (Larves des Coléopt., p. 161, fig. 189 à 200, 1878), la larve se rencontrerait, au contraire, dans les troncs de vieux châtaigniers, et, aux approches de la méta- morphose, elle se creuserait dans les couches ligneuses une cellule en ellipse déprimée, et c’est dans ces conditions que l’on trouve ordinaire- ment la nymphe. XC Bulletin entomologique. — M. J.-M.-F. Bigot adresse les corrections et reclifications sui- vantes : Mission du cap Horn, tirage à part, Diptères, 1888, div. 12, au lieu de : Boletina antartica, lisez : Glaphyroptera id. Loc. cil., div. 4%, au lieu de : Sciophila calopus, lisez : Tetra- oramma id. Loc. cit., div. 22, au lieu de : Heleodromyia ochracea, lisez : Hi- lara id. Loc. cit., div. 24, au lieu de : Helophilus Hahni, lisez : Dolichogyna fasciata Macq., Chili. Ann. Soc. ent. Fr., 1887, Bulletin bi-mensuel, page CxxxIX, au lieu de : Hystricia livida, lisez : Tachina abrupta Wiedem. = Hystricia tes- tacea Macq. Loc. cit., page cxL, au lieu de : Jurinia gonioides, lisez : Jurinia late- ralis Macq. Loc. cil., page eLr, au lieu de : Cryptopalpus melanopygatus, lisez : Saundersia bicolor Williston. EF D: Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdoinadaires des séances de l'), 1888, 4° sem., n° 24, 22 et 23. C.) American entomological Society (Transactions of the), 1888, vol. XV, n° 4. — G. H. Horx. Review of the species of Pleocomi, With a dis- cussion of its systematic position in the Scarabæidæ (2 pl). — In. Descriptions of the larvæ of Glyphus, Platypsylla and Polyphylla. — In. Miscellaneous Coleopterous Studies (4 pl.). Entomologists monthly Magazine (The), n° 289, vol, XXV. — E. R. Baxkes. Coleophora Frischella L. (= C. trifolii Curtis) versus C. me- lilotella Scott. — W, WaARREN, Concerning some of Haworth’s types of British Micro-Lepidoptera. — A. E. EAToN, A concise generical Sy- nopsis, with an annotated List of the species of British Ephemeridæ. — H. T. SraiNTox. Description of a new ANeplicula from Beech. — G. T. Porrirr. Description of the larva of Euclidia mi. — Notes di- verses, chasse, mœurs. —- G. H. VEerRALL. List of British Tipu- lidæ, etc. (« Daddy-longlegs ») with notes. Srance du 13 juin 1888. XCI Feuille des Jeunes naturalistes, n° 212, — Communications. — A. Dozr- Fus. Faune du lac de Gérardmer. — E. BruyanrT. Essaim flottant de Telramorium cœspitum. Insectologie agricole (Bulletin d’), mai 1888. — A. W. Deux Coléoptères accusés de pénétrer dans les ruches d’Abeilles pour y dévorer le miel. — Notes diverses. — LANCELEVÉE. Une Araignéé ennemie des Abeilles. Naturaliste (Le), 4° juin 14888. © Psyche, 4888, vol. V, n° 445. — C, Moores Weep. Biological notes on some North American Zchneumonidæ. — A. S. PackArDp. Identitica- tion of the Notodontian genus Schizura of Doubleday. — C. L. SOULE, Unusual Cococus of Limacodes scapha. — H. Hinkcey. Note on Me- litæa Phaeton. — 3. H. EmertoN. Habit of Vespa. — In. Habits of My- sale in Confinement. Reale Academia dei Lincei (Atti della), 1888, 4° sem., n°3 et 4 © Revue des travaux scientifiques, t. VIE, 1887, n° 9, 40 et 11. Royal Society (Proccedings of the), n°° 265 et 266. © Schweizerischen entomologischen Gesellschaft (Mitiheilungen der), 1888, vol. VII, H. n° 1. — Brauxs. Neue Ichneumoniden der Schweiz. — D' G. STIERLIN. Beschreibung einiger neuen europäischen Rüssel- käler, — À. Rærzer. Nachträge zur Fauna coleopt. Helvetiæ beson- ders aus dem Gebiete des Bernersee-Landes, des Jura und des Walli- seralpen. — Prof. D° G. HuaueniNx. Fauna insectorum Helvétiæ Dip:era. Sociedad cientificu « Antonio Alzate » (Memorias de lu), 1888, t. I, n° 10, © Sociedad espanola de Historia natural (Anules de la), t. XVII, cahier 4°. — M. CuNI Y MARTORELL. Insectos observados en los alrededores de Barcelona. Société académique franco-hispano-portugaise (Annuuire), 1887-1888. — (Bulletin de la), 1888, n° 4. (©) Société entomologique de Belgigge (Comptes rendus), séance du 5 mai 1885. — À. PREUDHOMME DE Borng. Liste des Passalides recueillis en 1872 par feu C. van Volxem pendant son voyage au Brésil. Séance du 2 juin 1888, — DE Bormans. Flacons de chasse au cya- nure de potassium. XCII Bulletin entomologique. Société d'histoire naturelle de Toulouse, séance du 2 mai 1888. © Societé linneenne du Nord de la France (Bulletin mensuel), 1887, n° 184. — L. CarpeNTIER. Contributions à la faune locale. — N° 185. © Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (Bulletin de la), 1887, XLI° vol. (©) Karsca (Dr F.). Zwei neue Myriopoden von Ecuador (Berl. ent. Zeit.), 1888, 3 p. * — Offert par M. Gadeau de Kerville. PES (ORLANDO). Escurzioni (Ann. Ist. Zool.), Sassari 1888, 4 p. * THomsoN (C. G.). Opuscula entomologica, fasc. 12, Lund, 1888. — XXXVI. Oefversigt af de i Sverige Funna arter af Ophion och Pa- niscus. — XX VIT. Bidrag till Sveriges Insectfauna. — XXX VIT. Fôr- sôk till gruppering af Slägtet Plectiscus (Grav.). * A°"L. Séance du 27 juin 188$. Présidence de M. J. KÜNCKEL D'HERCULAIS. M. le Dr George-Henry Horn, de Philadelphie, membre honoraire, assiste à la séance. Membres reçus. 1° M. Alexandre Ninni, docteur ès sciences, etc., San- Loranzo, 3392, à Venise (royaume d'Italie) (Entomologie générale), pré- senté par M. Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. le D' Laboul- bène et H. Lucas ; 20 M. Louis Trapet, pharmacien-major à lhôpital militaire de Tlem- cen (province d'Oran, Algérie) (Entomologie générale, surtout Coleopteres), présenté par M. Bedel. — Commissaires rapporteurs : MM. J. Bourgeois et J. Grouvelle. Candidat présenté. M. Georges Bergounioux, à Vallenay-Bigny (Cher) (Coléoptères, surtout Buprestides et Longicornes), présenté par M. G.-A. Poujade. — Commissaires rapporteurs : MM. E. Desmarest et Alfred Guillot. Seance du 27 juin 1588. XCIHI Lecture. M. J.-M.-F, Bigot adresse les diagnoses de quatre-vingt-cinq espèces exotiques nouvelles de Diptères se rapportant aux divisions des Syrphidi, Ocypteridi, Phasianidi. Tachinidæ et Dexidæ. Communications. M. J. Künckel d’Herculais offre à la Société le rap- port qu'il a adressé à M. le Gouverneur général de lAlgérie sur les Acridiens et leurs invasions en Algerie. Nous en reproduisons les conclusions pratiques. Elles résultent des études comparées de notre confrère sur les Acridiens migrateurs dans les différents pays : « 4° Nécessité d'organiser, à l’exemple des Américains et des Russes, un service scientifique permanent chargé d'étudier les Acridiens migra- teurs. — Étude des mœurs des différentes espèces. — Recherche des foyers de multiplication. — Tracé de cartes de prévision des invasions et de cartes de la marche des invasions. — Recherche des causes natu- relles de destruction. — Recherches de procédés pratiques de des- truction. « 2° Nécessité d'organiser un service exercé à la manœuvre des appareils et à l'emploi des procédés de destruction. « 3° Nécessité de constituer des ressources par létablissement d’une taxe spéciale, à exemple des Anglais à l’île de Chypre. » La section d’Agronomie de l'Association française pour l’avancement des sciences, à la suite d’une longue communication faite par M. J. Künc- kel d'Herculais le 30 mars 1888, a voté ces conclusions à l’unanimité et les a transformées en vœux. L'Association française pour l’avancement des sciences, réunie en assemblée générale à la suite du Congrès d'Oran, le 3 avril 1888, sanc- tionnant les propositions de sa section d’Agronomie, a émis le vœu qu'il fût créé en France un service scientifique pour étudier les moyens de combattre les invasions des Acridiens (vulgo Sautcrelles). Nous avons le plaisir d'annoncer que notre Président vient d’être chargé par M. le Ministre de l’Instruction publique, sur la demande du Gouverneur général de l'Algérie, de l’organisation du service d’études scientifiques des Acridiens qui ravagent notre colonie algérienne, et qu'il se rendra très prochainement de nouveau en Afrique. — M. J. Gazagnaire fait la communication suivante sur la phospho- rescence chez les Myriopodes : Dans mon récent voyage dans l'Ouest algérien, en vue de recueillir XCIV Bulletin entomologique. des matérraux entomologiques, j'ai eu l’occasion de faire quelques obser- valions intéressantes sur un Myriopode Chilopode de la famille des Geophilidæ : Orya barbarica Gerv. Chez les Myriopodes, [a famille des Geophilidæ est la seule qui comprend des espèces phosphorescentes, et encore la liste en est très courte. Cinq à six espèces seulement, ré- parties dans trois genres, jouissent de la propriété d'émettre de la phos- phorescence. Dans cette famille bien homogène, cette propriété doit être plus générale, j’en suis convaincu. Aujourd’hui, à sa liste des espèces phosphorescentes, je viens ajouter Orya barbarie Gerv., espèce connue depuis 4835 cependant, et assez commune en Algérie. A Nemours, nous l'avons trouvée abondante, avec mon ami Bcdel, pendant le mois d'avril. Mes amis J. Künckel d’'Herculais et R. Blanchard m'ont apporté d'El Kantara un individu mâle, capturé la nuit, dans le même mois; ils ont constaté qu’il émettait de la lumière sur toute la longueur du corps. Cette observation contrôle et confirme le fait nouveau que j'avance. Comment se produit la phosphorescence chez les Myriopodes? Il y a encore débat sur la question. Mon ami le professeur R. Dubois, dont les beaux travaux ont éclairci bien des points de la fonction photogénique, notamment pour ce qui # trait à nos Connaissances sur la constitution de la matière photogène, soutenu dans différents articles que, chez Scolioplanes crassipes Koch, cette matière était contenue dans les cellules épithéliales du tube diges- tif, que la fonte des cellules mettait en liberté les produits photogènes et que la phosphorescence, chez les Myriopodes, était donc « intime- ment liée à une mue du tube digestif. » Si le fait était démontré, nous nous trouverions en présence d'une originalité physiologique bien curieuse ! C’est, du reste, l'opinion que je formulai à mon ami quand il me consulta au Laboratoire d’Entomologie de la rue de Buffon, alors qu'il étudiait avec beaucoup de soin ce point important de ses travaux sur la phosphorescence. M. Macé, de Nancy, rejette l'opinion de M. R. Dubois. H dit que « la substance phosphorescente est en dépendance des téguments » et qu’elle. doit provenir d'amas glandulaires semblables à ceux observés par lui dans les deux segments postérieurs du corps des Geophilus longicornis et simplex Gerv. qu'il a pu étudier. Il donne à ces glandes le nom de glandes préanales. « Leur position au voisinage de lorifice anal peut facilement laisser croire que le mucus lumineux sort du tube intes- tinal. » M. Macé ne sait si ces glandes existent chez les mâles. — Oui. Elles sont connues ; elles ont mème été représentées chez certains Geophilideæ ; >= © Te Séance du 27 juin 1888. XCV plus encore, elles varient en nombre avec l’âge des individus, et leur rôle, fort probablement, est en rapport avec les fonctions génitales. Les observations faites sur Orya barbarica à Nemours pendant le mois d'avril, en présence de mon collègue Bedel, enlèvent toute incertitude sur la façon dont la phosphorescence se produit chez les Myriopodes. Jai eu en captivité de nombreux individus. Étaient-ce des jeunes ? Ils n’ont paru plus petits que ceux que j'avais observés dans les collec- tions du Muséum de Paris. Je pense répondre plus tard à cette question. Voici les faits observés : Tous les Orya barbarica Gerv. capturés par moi ont été lumineux sur toute la surface ventrale du corps, le premier et le dernier anneau compris. La luminosité était totale ou localisée à un ou plusieurs anneaux. Le contact, la pression la faisaient apparaître. Les deux sexes sont phosphorescents ; le D' R. Dubois l'avait déjà constaté pour Scolioplanes crassipes. La luminosité est localisée sur les lames sternales et sur les lames antérieures et postérieures des épisternums. Sur ces lames, avec une bonne loupe, on peut résoudre là présence de nombreux pores cutanés. Sur les lames sternales, les pores sont sroupés en ellipse, Les bords des lames étant presque tangents à l’ellipse. Sur le milieu de chaque lame épisternale, les pores limitent une petite zone arrondie. Ces pores étaient déjà connus, même représentés. A la pression, les pores sécrètent une substance jaunâtre visqueuse, d’une odeur sui gene- ris. Elle émet des vapeurs dont l’action est caustique sur les conjonctives. Comme couleur et consistance, je ne puis mieux la comparer qu’à de la giue. Elle se dessèche assez rapidement au contact de l'air ; elle est inso- luble dans Palcool. Cette substance, qu'il est facile de voir suinter par les pores, est très phosphorescente. Par sa viscosité, elle s'attache aux objets en contact avec elle et conserve quelque temps la propriété d'émettre de la lumière; elle se comporte, comme couleur et luminosité, de la même facon que le phosphore d’une allumette sur des doigts légèrement humides. La matière photogène, chez les Myriopodes, est donc sécrétée par des organes glandulaires répandus sur la face ventrale du corps. La répartition des pores glandulaires chez les espèces phosphores- ceutes de la famille des Geophilidæe peut varier, mais le phénomène reste toujours le même. Plus tard, je pourrai revenir sur ce sujet et donner de plus amples renseignements. XCVI Bulletin enlomologique. — M. le baron Bonnaire adresse une note sur des Coléoptères rares ou nouveau pour la faune du bassin de la Seine, recueillis par lui à Fontainebleau : Ophonus punctulatus, très abondant cette année dans le parc ; Bolito- chara eximia Eppelsheim, très belle et très grande espèce; Quedius brevicornis ; Scydmænus Godarti; Euthiconus conicicollis ; Anisotoma Caullei ; Throscus brevicollis, en nombre ; Hylecætus dermestoides ; Sca- phidema æneum; Mycelochares 4-maculata, en nombre; Conopalpus brevicollis ; Apion hydropicum et Lemoroi; Ceutorhynchus urticæ Bohe- man ; Diboliu Fôrsteri. Il faut également ajouter aux Rhynchophora du bassin de la Seine indiqués par M. Bedel le Tropideres dorsalis, dont il a été donné à M. Bonnaire de voir un exemplaire parfaitement bien caractérisé, pris en octobre dernier sur une aubépine aux environs du Calvaire. Il doit la détermination du Ceutorhynchus urticæ à MM. Grilat et le D' Jacquet. Ce dernier ne serait pas éloigné de croire que ce Ceutorhyn- chus, malgré ses dessins plus nettement accusés, ne puisse être réuni au pallidicornis H. Brisout. Mais cependant l'habitat est bien diffé- rent, Ce qui viendrait à l'appui de la présomption de la séparation des deux espèces. Tandis que le Ceut. pallidicornis se rencontre sur une Borraginée (Pulmonaria angustifolia), le Ceut. urticæ, ainsi que indique son nom, se trouverait sur l’ortic; du moins est-ce sur lUrtica dioica que M. Bonnaire a recueilli les exemplaires qu’il a trouvés. — M. H. Du Buysson envoie la note suivante : M. Fauvel vient de donner la description d’une nouvelle espèce de Tropiphorus de France. En examinant les individus de ma collection, j'ai reconnu sans peine le T. cucullatus Fauv., (Rev. d’Ent., 1888, p. 163). — Jura, Valais, Grande-Chartreuse, Hautes-Pyrénées, Hautes- Alpes, Drôme, etc. J'ai pris cette très rare espèce, en un exemplaire unique, au mont Dore, le 3 juillet 4885, à la base du pic du Capucin, sous les feuilles radicales d’un grand Cirsium (voir le Naturaliste, 1885, p. 220 : Tropi- phorus mercurialis, lege cucullatus Fauv.). A Brout-Vernet, j'ai rencontré parfois le T, mercurialis Fabr. (carinalus Müll.), dans les mêmes conditions, au pied de plantes du même genre ; je l'ai cherché en vain au pied et sur les plants de Mercurialis annua ou perennis, qui abondent lPune’et l’autre sur les bords de la Sioule ou dans les champs. Séance du 27 juin 1888. XCVIL — M. J. Croissandeau, d'Orléans, adresse la note suivante : En 1885, en tamisant des mousses à Saint-Martin-Lantosque (Alpes- Maritimes), je trouvai deux exemplaires mâles d’une Bryaæis qui me parut d'espèce nouvelle. Je les soumis à M. Reitter, qui nomma spé- cifiquement l'espèce Croissandeaui. L'année suivante, je me remis à tarniser avec persévérance, et ce ne fut qu'à l’automne que je pus cap- turer deux nouveaux exemplaires mâles ; mais la femelle restait introu- vable. En déterminant mes chasses, je découvris une petite Bryaæis qui me sembla la fossuluta, var. rufescens,. Je la soumis à M. Reitter, et il me la détermina Croissandeaui $ verisim.? Elle se trouvait mêlée à mes captures d'Orléans. L'année suivante, je trouvais aux gorges d’Omblèze (Drôme), dans un mince lit d'argile, entre deux roches très humides, une petite Bryaæis dont le faciès me frappa. M. Reitter la détermina encore Croissandeaui $ verisim.? Cet exemplaire se rapprochait beaucoup plus des types mâles que la précédente. Mes quatre exemplaires mâles avaient été pris à l’automne ; la femelle, au commencement de juin ; de plus, les deux localités où ont été trou- vées ces Bryaxis sont distantes d'au moins 250 kilomètres et à des alti- tudes très différentes. Était-il possible d'admettre une semblable coïnci- dence ? J'eus beau continuer mes tamisages de Saint-Miartin-Lantosque, je ne pus remettre la main sur un seul exemplaire de Bryaæis. Au mois d’août de l’année dernière, je m'installai à Saint-Gervais-les- Bains, sur le versant du Prarion. Fy tamisai beaucoup de mousses sans y rencontrer une seule Bryaæis; mais jy ai capturé un Ewpleclus inté- ressant et un Cephennium, que je crois être le rarissime pedemontanum. Je me fis expédier, fin mai dernier, six sacs de mousses prises aux endroits que j'indiquai. Je viens d'en terminer le tamisage. J'ai repris l’'Euplectus, mais pas le Cephennium. En revanche, je recueillis une Bryaæis Croissandeaui Z. Cette très rare espèce doit être répandue dans tout le massif des Alpes. Elle ressemble beaucoup à une fossulata, var. rufescens minor, mais le deuxième segment de l'abdomen, chez le mâle, est pourvu d’une fossette large et profonde. Sa place est auprès de la hæmatica. — M. le D' E. Jacquet, de Lyon, donne la description d'une nou- velle espèce française de Gymnetron : GYMNETRON SERIATUS, NOV, Sp. — Minutissimus, oblongus, convexus. (1888) BULL. vi XCVII Bullelin entomologique. niger, selis albidis, seriatis, postice hispidis longioribusque vestitus ; capile parvo, punctulato, parce pubescente ; rostro cylindrico, nigro, nilido, lævi, modice arcuato, haud attenuato; prothorace transversali, lateribus rotundato, antice evidenter, postice vix attenuato, elytrorum basi latitudine æquali, sparsim punctato, sparsis albisque pilis resperso ; elytris nigris, frequenter juxta-suturali ac intra-marginali rufis vittis ornatlis, rarius omnino rufis; interstitiis serie albo-setulosis ; pedibus rufis, femoribus tarsisque interdum infuscatis, femoribus omnibus mu- licis. — Long. 4 4/4 mill. d. Rostro crassiore et breviore. — @. Rostro filiformi, longiore, magis arcuuto. Jai récolté cette espèce minuscule à Vaugneray (Rhône) sur un petit plantain silicicole, Plantago carinata. Fai conservé à ce Gymnetron le nom inédit sous lequel M. CI. Rey l’avait déjà dans sa collection. M. Ch. Brisout, à qui j’ai soumis ce Curculionide, pense que ce n’est qu'une variété du pascuorum. Je ne partage pas l’opinion de notre savant collègue. La forme est toute différente et, de plus, les fémurs du G. seriatus sont mutiques chez les mâles; il ressemble davantage au G. hæmorrhoidalis que j'ai reçu d'Algérie. Le G. seriatus a la taille, la forme générale, le système de coloration et de vestiture des élytres qu’on remarque chez le G. kæmorrhoidalis ; mais il diffère de ce dernier par son prothorax plus transversal, moins arrondi et moins atténué en arrière, par son rostre plus long, plus cylin- drique, non pubescent en dessus, sauf tout à fait à la base, etc. — M. H. Lucas communique les notes suivantes : 4° Le Muséum ayant reçu dernièrement des Coléoptères provenant de l’extrème Orient, j'ai remarqué qu'ils étaient tous plus ou moins attaqués. Les dégâts étaient dus à la présence d’un Coléoptère de la tribu des Ténébrionides, le Tribolium ferrugineum, dont j'ai rencontré des larves, des nymphes et des insectes parfaits. J'ai fait connaître la vie évolutive de ce Tenébrionite (Ann. Soc. ent. Fr., p. 240, pl. 3, 1855). Les larves que j'ai prises à cette époque avaient attaqué des Lépido- ptères capturés à Kartoum, en Nubie, par M. Schimper. J'ai rencontré aussi cette même espèce sous ses trois états dans le corps d’un Mallodon biluberculatus et d'un Stenodontes exsertus, provenant tous deux de Saint-Domingue. Les insectes recueillis au Laos par M. Pavie et qui ont le plus souffert CRC EN Re Te Séance du 27 juin 1858. XCIX sont les Chrysochroa rugicollis, Demochroa gratiosa et un Curculionite extrêmement commun, le Sipalus granulatus. Jai observé aussi, parmi ces insectes, une poussière impalpable, et, en la soumettant au micro- scope, j'ai vu qu’elle provenait de déjections d’un Acarien dont je mai trouvé que des dépouilles en immense quantité et que je rapporte, mais avec doute cependant, au genre Tyroglyphus de Latreille. 2 Chez les Carabus auratus normaux, les côtes qui parcourent les élytres sont au nombre de trois de chaque côté ; elles sont longitudinales, obtuses, arrondies, saïitlantes et non interrompues. Dans une excursion aux environs de Choisy-le-Roi, vers la fin de mai, M. Sauvinet a pris une soixantaine de Carabus auratus des deux sexes; chez plusieurs de ces Carabes, les côtes des élytres étaient interrompues. On peut remar- quer que, chez les individus que je montre à la Société, la côte du côté gauche, celle qui avoisine le bord de lélytre, est fortement interrompue à sa partie postérieure, où elle forme une bifurcation bien accentuée ; cette interruption existe aussi du côté droit; mais c’est la seconde côte, c’est-à-dire la médiane, qui présente cette anomalie. — M. G.-A. Poujade écrit de Digne : J'ai eu la chance, le 40 juin dernier, de capturer dans les environs immédiats de Digne une femelle de la Clostera alpina Bellier (Ann. Soc. ent. Fr., 1880, p. 367, pl. 14, fig. 10). Cet insecte est, jusqu’à présent, resté une grande rareté entomologique, car je crois qu’il n’y a de connus que les exemplaires & et $ observés par M. Bellier de la Chavignerie (3 et 1 $). C’est également sur le tronc d’un peuplier (Populus nigra Lin.) que je l'ai trouvé, ayant la position ordinaire des Bombyciens, c’est-à-dire avec les ailes en toit et le prothorax formant une saillie en pointe assez prononcée. Le 16 au matin, on m'en apporta un Couple pris sur les mêmes peupliers dans l’acte de la copulation. Le soir, la femelle pondit plus de deux cent soixante œufs lisses, en forme de champignon peu élevé, d’un vert émeraude très joli; deux ou trois jours après, ils devinrent d’un blanc verdâtre, ceints de trois lignes noires, la ligne supérieure ne laissant qu’un point blanc au sommet de l'œuf, Enfin on me procura, le 48, un mäle pris sur d’autres peupliers qui se trouvent aux portes de la ville, près de la route qui mène aux Dourbes. Ces quatre exemplaires, qui n'étaient pas très frais, indiquent que C Bulletin entomologique. cest bien sur cet arbre que vit la chenille, et je compte la nourrir de son feuillage, puis en faire l’objet d’un travail pour nos Annales. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seunces de l’), 1888, 4° sem. — N° 2%. Pauz Hazzez. Sur la destruction de Sipha opaca. — N° 25. G. CarLer. Du venin des Hyménoptères à aiguillon lisse et de l’existence d’une chambre à venin chez les Mellifères. Annual report of the Trustees of the Cooper Union for the Advancement of Science and Art (The Twenty-ninth), May 1888. © Naturaliste (Le), 15 juin 1888. — A. Mamie. Description de Lépido- ptères (Hespérides) nouveaux (fig.). Reale Accademia dei Lincei (Atti della), 1888, 1° sem., fase. » et 6. © Societé d'histoire naturelle de Toulouse, séance du 26 mai 1888. (©) Société linnéenne du nord de lu France (Bulletin mensuel), n° 186. — Du Rosezze. Contributions à la faune locale, Bicor (J.-M.-F.). Note rectificative concernant quelques Diptères du cap Horn (Bull. Soc. Zool. Fr.), 1888, 1 p. — Deux exempl. * In. Notes diptérologiques (Bull. Soc. ent. Fr.), 1888, 5 p. — Deux exempl. * Künckez D'HercuLais (J.). Les Acridiens et leurs invasions en Algérie (l'Algérie agricole, 15 juin 1888), 9 p. * À; » Le Séance du 18 juillet 1888, Présidence de M. le D' ALex. LABOULBÈNE,, vice-président. Membre reçu. M. Georges Bergounioux, à Vallenay-Bigny (Cher) (Co- léoptères, surtout Buprestides et Longicornes), présenté par M. G.-A. Poujade. — Commissaires rapporteurs : MM. E. Desmarest et Alfred Guillot. | | | Seance du 11 juillet 1888. CI Communications. M. le D' Alex. Laboulbène signale à la Société d’in- téressantes tentatives faites pour détruire divers insectes nuisibles, au moyen de parasites végétaux insecticides : On sait que les éducations des Vers à soie dans les magnaneries sont parfois décimées et presque perdues par un champignon parasite, le Botrytis Bassiana, produisant la Muscardine. La chenille change de couleur, devient jaune rougeâtre ou brunâtre, avec des taches foncées ; si elle fait son cocon, elle y meurt, parfois transformée à l’état de chry- salide, mais toujours avec le corps durci et comme momifié. Puis, le champignon se répand au dehors, enveloppant tout l’insecte d’une moi- sissure blanche qui lui donne l'aspect d’une dragée, appelée Muscardin en Provence. Beaucoup de chenilles et mème beaucoup de larves d’autres ordres d’insectes prennent le Botrytis d’où résulte la Muscardine. Au- douin l’avait inoculé à des Vers sains; j'ai fait avec succès de nom- breuses expériences et reporté aux animaux sains le champignon des iusectes muscardinés. De même, jai réussi à communiquer à des Di- ptères à l’état de larve les Entomophthora de la Mouche domestique, et aussi à d’autres larves des Isaria devenant des Sphæria. L'idée qui vient naturellement à l'esprit de l’observateur en présence des ravages de beaucoup d’insectes est de les combattre au moyen de ces divers champignons parasites. Jen avais parlé autrefois à Perris, au sujet des chenilles processionnaires, dévastatrices du Pin maritime, et il avait adopté le principe, mais reculé devant la difficulté de lapplica- tion. Les résultats des admirables recherches de M. Pasteur sur la culture des micro-organismes n'ont bien souvent fait penser à la possi- bilité d'atteindre avec succès les insectes, fléaux de nos cultures et de nos récoltes. Le professeur Metschnikoff, d'Odessa, a voulu aussi cultiver les para- sites végétaux pour détruire les Articulés nuisibles, et M. Krassilstchik a mis en pratique divers procédés ingénieux. Une petite usine d’expéri- mentation a été construite à Imelia (district de Kieff) pour la production des champignons qui tuent des Cleonus occasionnant de grands dégâts dans les champs de betteraves, Cette usine a fonctionné pendant % mois d’été de l’année 1884, elle a produit 55 kilogrammes de spores absolu- ment pures du champignon {saria destructor Metschnikoff, qui attaque plusieurs espèces d’insectes et Spécialement qui tue le Cleonus puncti- ventris à l’état d'œuf, de larve, de nymphe et d’imago ou de perfectose. La quantité de spores nécessaire pour ensemencer un hectare de bette- raves attaquées par le Cleonus serait environ de 8 kilogrammes, reve- CII Bulletin enlomologique. nant à 10 francs. L'emploi actif de ces spores a lieu en les répandant dans les champs, soit mélangées à l’engrais, soit à du sable ; il est inutile de les enfouir en dehors des moments où lon va cultiver le champ. La quantité d'insectes morts est de 50 environ à 80 pour cent. Dans l’espace d’une ou deux années, les insectes seront décimés par les parasites ; j'ajoute que l’alternance des cultures au même endroit empêchera la reproduction des insectes nuisibles. Les maladies épidémiques par végétaux sévissent parfois avec inten- sité sur les insectes déprédateurs et nous montrent la marche à suivre. En Crimée, on a vu, il y a quinze ans, des Criquets (Calliplamus italicus) morts et accrochés au sommet des Graminées. Leur corps était recouvert d'Entomophthora grylli, cause de cette mortalité épidémique. N°y a-t-il pas là une indication précieuse pour cultiver ce parasite végétal et pour l’opposer aux innombrables Acridiens qui désolent en ce moment lAl- gérie ? Je ne doute pas que notre Président, actuellement en mission, ne tire parti des idées que j'émets et n’emploie des procédés scientifiques de destruction pour une calamité publique. Dans un travail ayant pour titre : De Insectorum morbis qui fungis parasitis efficiuntur (in Mémoires de la Société des Naturalistes de la Nouveile-Russie, Odessa, t. XI, fasc. 1, 1886), M. Krassilstchik cite des épidémies se déclarant d’une manière spontanée en plein air, soit dans les forêts, les vergers, les potagers, les prairies, et montre que leffet mortel pour les insectes a été fort énergique. Il faut en pareil cas imiter les forces naturelles et susciter parasites contre parasites. Les tentatives dont je viens de faire part à la Société peuvent être rapprochées de la destruction des lapins dévastateurs en Australie, par le microbe du choléra des poules. Jexpérimente en ce moment l’action des Tachinaires entomobies sur le Silpha opaca dévorant la betterave dans les départements du Nord. Qui sait encore si, un jour, les Diptères parasites et même les Hyménoptères Ichneumoniens, Ptéromaliens et autres, multipliés par nous, ne seront pas des auxiliaires précieux contre les destructeurs de nos moissons ainsi que de nos richesses forestières et agricoles ? — M. J. Gazagnaire présente les remarques qui suivent : Notre savant vice-président, M. le professeur Laboulbène, à raison d'attirer l’attention des entomologistes sur les intéressantes tentatives faites par MM. Metschnikoff et Krassilstchik dans le but de détruire, à ce for D AR tle, ” : Séance du 11 juillet 1888. CU l’aide des spores d’Isaria destructor Metsch., les Cleonus (Cl. puncti- ventris), Curculionides si nuisibles en Russie à la culture des betteraves. Sa communication est toute d'actualité. Dans le nord de la France, nos cultures de betteraves sont ravagées par la larve du Silpha opacu; en Algérie, alors que les moissons de belle venue promettaient aisance, richesse, le Séauronotus maroccanus, en quelques semaines, est venu apporter la misère, annoncer la ruine pour l’année prochaine. Dans Papplication de l’idée déjà ancienne d’opposer parasites contre parasites, que la science s’efforce de faire entrer dans le domaine pra- tique, y a-t-il pour lPAlgérie, à l'heure présente, un secours assuré, immédiat contre l’invasion prévue des Acridiens ravageurs? C’est sur ce premier point de la communication du D' Laboulbène que je tiens à insister. Je veux bien que le fait du Calliptamus italicus attaqué et détruit par l'Entomophthora grylli soit, comme le dit le D' Laboulbène, une pré- cieuse indication, dont notre président, M. J. Künckel d’Herculais, en mission actuellement en Algérie, pourrait tirer parti dans la défense prochaine contre le Séauronotus maroccanus. C’est une indication impor- tante, j'en conviens, en vue de lavenir peut-être, mais qui ne saurait être mise en pratique actuellement. À Oran, dans sa conférence à l’Associaiion pour l’avancement des sciences, notre président a énoncé très brièvement la méthode de culti- ver les spores de champignons pour la destruction des Acridiens, Au point de vue général, il l’a considérée comme une méthode d’avenir ; pour le mal présent, comme une méthode encore de laboratoire. Je suis convaincu qu’il est dans le vrai. L'année prochaine, en Algérie, la défense doit être rapide ; les moyens dont elle doit disposer sont pratiques, d’un résultat certain. Ils ont sauvé l’ile de Chypre, ils sauveront les départements contaminés, sur- tout s’il y a acquiescement complet au programme de défense müûre- ment étudié, clairement exposé par M. J. Künckel d'Herculais dans son rapport à M. le gouverneur d'Algérie. À ce sujet, j'insiste sur un point auquel jattache une grande impor- tance : c’est la nécessité impérieuse de tracer des cartes orographiques indiquant avec précision les foyers de ponte des Criquets envahisseurs, donnant des renseignements sur le relief, la nature du sol, sur la su- perlicie approximative des terrains contaminés, pour que lon puisse évaluer par un simple calcul, comme le dit fort bien notre président CIV Bulletin entomologique. dans son rapport, l'importance que pourront avoir les colonnes d’in- vasion. L’ennemi signalé, l'attaque est immédiate, la victoire presque assurée. Pour l’heure présente, contre les invasions prochaines des Criquets ravageurs, telle est l’opinion qui me paraît la plus rationnelle, la plus pratique. Que, plus tard, la science donne des usines à spores qui livrent à bon marché le champignon qui tue le Sfauronotus maroccanus et autres Acridiens ravageurs, je n’en serais nullement étonné. Les tentatives faites en Russie par Meischnikoff et Krassilstchik donnent confiance et espoir; mais, actuellement, en Algérie, aux invasions prochaines des Acridiens, à la destruction prévue, assurée, répondons par les anciens procédés de défense d’une application rapide, facile, et dont nous pré- voyons sûrement les heureux résultats. Je retiens un deuxième point dans la communication du D' Laboul- bèue. Notre vice-président appuie de son autorité une méthode de dé- fense sur la valeur de laquelle quelques observateurs élèvent aujourd’hui des doutes : je veux parler de lalternance des cultures comme moyen sûr de se débarrasser d'insectes très nuisibles. Dernièrement, M. le professeur R. Gérard, de Lyon, directeur du Jardin botanique du parc de la Tête-d’Or, n’envoya un lot de Chrysan- themum frutescens Lin. dont les feuilles étaient attaquées par des larves mineuses. M. Gérard nr'écrivait que toutes les cultures de Chrysanthe- mum frutescens du Jardin étaient ravagées par cet insecte. Il me demandait son nom et un moyen de mettre les plantes à labri de ses atteintes. L’insecte coupable était un Diptère de la famille des Muscidæ, du genre Trypeta : Trypelu Arlemisiæ Mo. = Quel insecticide conseiller contre des larves qui vivent dans le paren- chyme des feuilles ? Insecticide gazeux, liquide, solide? Je n’en connais point pouvant atteindre un criminel si bien protégé. Je conseillai à M. Gérard l'alternance de culture et lui proposai une autre espèce de Chrysanthemum provenant aussi des Canaries, le Chrysanthemum fœni- culaceum D. C. La culture de cette espèce a pris de extension depuis quelque temps; ses feuilles, profondément pennées, à segments très allongés et linéaires, n’ont pas encore été signalées comme atteintes par les Trypela. Les résultats seront-ils tels que je le désire? J'en ai la conviction. Dans la circonstance, je suis heureux de constater que la méthode de l'alternance se trouve défendue par notre savant vice-président. « DRE ET TU RP PTE ON 2e UNE Séance du 11 juillet 1888. CV — M. le D' Alex. Laboulbène montre aussi des Oliorhynchus ligustici qui lui ont été envoyés par M. Cailletet, de l’Institut. Ces insectes Coléo- ptères nuisaient, cette année, aux plants d’Asperges et ont causé de véritables dégâts. C’est la première fois, pense notre collègue, que ce Coléoptère, nuisible en particulier aux Pêchers, d’après Boisduval, est signalé comme dévastateur des Asperges cultivées. M. Leprieur ajoute que récemment le même Ofiorhynchus lui a été in- diqué comme ayant produit de grands dégâts dans les Vignes auprès de Bourgaltroff (Lorraine allemande). — M. le D'E. Jacquet, de Lyon, à propos d’une communication de M. le baron Bonnaire insérée dans le dernier Bulletin (page xcvr), adresse la note suivante : J'ai eu récemment l’occasion d'étudier quelques exemplaires du véri- table Ceutorhynchus urticæ Bohm. et j'ai pu constater que lopinion de M. Ch. Brisout était fondée. Les caractères signalés par notre collègue pour la séparation du véritable wrticæ et du pallidicornis peuvent se résumer dans le tableau suivant, dans lequel je tiens compte aussi de plusieurs variétés de ces deux espèces : A. Corps noir, dessins formes par les squamules, assez nels; cor- selet à bords latéraux un peu anguleux; interstries des élytres à peine plus larges que les stries, ces dernières pro- fondes ; dent des fémurs antérieurs faible. u. Squamules des interstries sérialement disposées, pattes DOITOSMAFSESMESTACÉS ANAL TIC ARRETE LUS URTICÆ Bohm. b. Squamules des interstries et des stries disposées sans ordre, pattes entièrement rougeûtres, taille plus forte... Are di ne nn et ue Dee ae Ven SIA T US QUE A°. Corps noir, dessins des élytres peu accusés; corselelt à bords latéraux arrondis ; interstries des élytres bien plus larges que les stries, ces dernières moins profondes; dent des fe- murs antérieurs saillante, forte el triangulaire. dMBTSeS eniIMES.. dde en at ARR E PALLIDICORNIS Bris. HaNtanses testacés... cs ap nds nt da is NAT tic BIS: Comme on le voit, l’ortie peut donner l’urticæ Boheman ou la var. urbicæ du pallidicornis. D'un autre côté, la var. stachydis se prend, d’après Baudi, sur le Sfachys germanicu. CvI Bullelin entomologique. — Le même membre soumet également à ses collègues quelques réflexions sur la corrélation qui existe assez souvent entre des modifi- ations de coloration, de pubescence et l'habitat des Curculionides : L’Apion urtlicarium, par exemple, se prend sur Urtica dioica et U. urens. Les exemplaires capturés sur cette dernière plante ont une coloration plus rougeâtre qui permet de reconnaître leur provenance. Les Ap. urli- carium de lÜrtica urens ont toujours le rostre rouge; dans le type, le rostre est noir et le dessin des élytres plus foncé. Autre exemple : Sous le nom d’Apion genistæ, on trouve dans les collections deux espèces affines ou variétés bien tranchées : 4° Le type de taille plus faible, à vestiture presque uniforme, comme chez Apion difficile, ou à bandes suturale et latérale peu marquées ; 2° Une autre espèce ou une variété du genislæ à taille un peu plus forte, à antennes testacées comme celles du genistæ, mais à bandes élytrales très nettes comme chez Apion funiculare. Serait-ce l’Apion bivittatum que les cata- logues mettent parfois en synonymie avec le funiculare ? Quoi qu’il en soit, le type du genistæ se prend sur le Genista pilosa, tandis que la variété dont je viens de parler se rencontre sur une autre espèce de genêt qui n’est ni le scoparia ni l'anglica. — M.J.-M.-F. Bigot adresse l’erratum suivant relatif à la 35° partie de ses Diptères nouveaux ou peu connus, publiés dans les Annales de la Société entomologique de France, 1888, pages 77 à AO1 : Page 78, lignes 20 à 38. Supprimez entièrement la diagnose et la des- cription de la Jurinia gonoides (Mexique) = J. lateralis (Mac- quart). — 79, lignes 5 à 19. Supprimez la diagnose et la description de l'Hystricia fuloidu &, —= H. testacea (Macquart), Amérique du Nord. — 79, ligne 25. Au lieu de : etythrina, lisez : erythrina. — 82, lignes 31 et 32. Au lieu de : incurvata, lisez : flexo. — 8%, ligne 27. Au lieu de : d’un jaune dore, lisez : du même = jaune. — 85, ligne 25. Au lieu de : fusco irrequlariter, lisez : irregulariter. — 87 et88. Transposez, immédiatement après la ligne 45 de la page 93, toute la partie comprise entre la ligne 5 inclusive- ment de la page 87 et lavant-dernière de la page 88. Séance du 11 juillet 1888. CVIL Page 96, ligne 18. Au lieu de : Dexiadæ, lisez : Dexidæ. — 96, ligne 25. Au lieu de : mais attachant, lisez : attachent. Décisions. La Société, après avoir entendu un rapport de son Conseil et en avoir délibéré, décide : I. Qu'elle porte : 4° de 12 à 45 francs le prix des Annales de 1843 à 4870 et le volume des Eucnémides restant encore en magasin; 2 de 2% à 30 francs chaque volume d’Annales de 1871 jusqu’à celui de l’année en cours de publication inclusivement ; 3° de 5 à 8 francs le Fr volume (Carnivora) de la Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, ainsi que de 8 à 10 francs le volume VI (Rhynchophora) (A°* fascicule : & francs; 2° fascicule : 6 francs) de la même Faune. — Les anciens prix resteront toutefois les mêmes qu'auparavant pour les Membres de la Société; mais chacun d'eux n’a droit qu’à un seul exemplaire. Le prix de port (sauf celui de la Faune, qui est gratuit) est à la charge de l'acheteur ; IT. Que le prix des volumes des Annales, dont nous ne possédons plus que de 4 à 10 exemplaires, est porté à 50 francs chaque, et que ces volumes ne feront plus partie de ceux destinés à l’exonération ; HI. Que le prix du volume des Tables générales de 14832 à 1870, pris au bureau du Trésorier, est réduit à 2 francs pour nos membres et à 3 francs pour les personnes qui n’appartiennent pas à la Société ; IV. Qu'elle autorise son Archiviste-Bibliothécaire à acquérir par voie d'échange, et jusqu’à concurrence d’une somme de 300 francs annuelle- ment, des ouvrages qui manquent à notre bibliothèque. — L’échange se fera au moyen des Annales dont les années comptent plus de 40 exem- plaires en magasin et des ouvrages qui sont inutiles à une bibliothèque entomologique. E. D. Bulletin bibliographique. Académie des sciences (Comptes rendus hebdomadaires des Séances de l'), 1888, 1° semestre, n° 26. €) — 2° semestre, n° 1. A. GrARp et J. Boxnier. Sur quelques espèces nouvelles de Céponiens. — J. DE GuerxE et J. Richarb. Sur la distribution géographique du genre Diapltomus. CVII Bulletin entomologique. Académie impériale des Sciences de Saint-Petersbourg : 1° Mémoires, 1887, t. XXXV, n°5 8, 9 et 10. ©) — 2° Bulletins, 1887, t. XXXII, FE BUTS) Association française pour l'avancement des sciences. — N° 52. Informa- tions et documents divers. (©) Bijdragen tot de taal-land en Volkenkunde van Nederlandsch-Indié, de la page 285 à la page 504, 1888. ©) Entomologis®s monthly Magazine (The), 1888, n° 290. — G. H. VER- RALL. List of British Tipulidæ, etc. (Daddy Long-legs), with notes. — R. H. Mean. On two additional British species of Sarcophagidæ or Flesh-Flies. — W. BARTLETT-CALVERT. À new species of Cyclo- pides from Chili. — E. SAuNDERS. Addition to the list of British Hemiptera. — A. C. F. MorGax. Observations on Coccidæ (n° 4), 4 pl. n. — Notes diverses, chasses, mœurs, etc. Feuille des Jeunes Naturalistes, 1888, n° 213. — J. Dominique. Quelques mots sur les Fulgorides de la Loire-fnférieure. — Fauconner et MarcHAL. Tableau synoptique (Faune de France) : Lamellicornes. — Communications. Insectologie agricole (Bulletin d’), 1888, 13° année, n° 6. — A. WALLES. Ravages causés dans les champs de betteraves du Nord et du Pas- de-Calais par la larve de la Silpha opaca L. — J.-B. Huix. Les Cri- quets en Algérie. — Les Vers blancs. — F. JoLaix. Le Cloporte. — Études sur les ravages de la Sipha opaca, par une commission de la Société des agriculteurs du Nord. — J. FaLLou. Les ballons d’Arai- snées. — Note sur l’hybridation chez les Lépidoptères. Naturalista siciliano (1), 4888, anno VII, n° 9. — Mina PALUMBO el L. Farzca-TepaLni. Materiali per la fauna lepidotterologica della Si- cilia. — FaizLA TEpaLni. Due parole in aggiunta alla lettera del dottor O. Struve. — A. PaLumBo. Alcune note biologiche sull Eu- menes pomiformis Fab. — T. pe Srerani. Note sulle Crisididi della Sicilia. Naturaliste (Le), 1° juillet 4888. — P. Docnix. Diagnose d’un Lépido- ptère nouveau de l’Équateur (fig.). — E. Rapau». Les animaux mi- grateurs; causes et genèses des migrations. — P. Carérrex. Note sur l’Acidalia dimidiata Hin. 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R. D. Oldham (Journ. asiat. Soc. Beng.), 1888, 6 p. * A. L. Séance du 25 juillet 188$. Présidence de M. le D: Arzx. LABOULBÈNE, vice-président. M. le Secrétaire annonce que deux de nos collègues viennent de rece- voir les palmes académiques : M. le D' Beauregard a été nommé officier d'instruction publique et M. Edouard Duruy, officier d'académie. Candidats présentés. 4° M. Cyprien Cosso, rue Ménerville, 6, à l’Agha (Alger) (Coléoptères de France et d'Algérie), présenté par M. R. Savin de Larclause. — Commissaires rapporteurs : MM. Brongniart et Des- marest ; 90 M. F. Gagnaire, professeur à l’École pratique d'agriculture de Rouïba (Algérie) (Coléoptères de France et d'Algérie), présenté par M. R. Savin de Larclause. — Commissaires rapporteurs : MM. Baer et Leprieur ; 3° M. A. Eland Shaw, S'-Mary’s Hopital, London, W, (Entomologie en général, principalement Orthoptères), présenté par M. Ragonot. — Commissaires rapporteurs : MM. Poujade et Mabille. Correspondance. M. Lucien Buquet, trésorier honoraire, écrit qu’il a recu une lettre de M. le Ministre de l’agriculture annonçant que ce dernier met à la disposition de la Société une somme de 600 francs à titre d'encouragement à ses travaux pour l’année 1888. Séance du 25 juillet 1885. EXI Lectures. M. A. Léveillé dépose sur le bureau un travail ayant pour titre : Catalogue des Coléoptères de la famille des Trogositides publiés jusqu'à ce jour. — M. E.-L. Ragonot présente un mémoire accompagné de dessins coloriés, intitulé : Descriptions de genres nouveaux et d'espèces nouvelles de Lépidoptères, formant le complément d’un travail de M. L. de Joannis précédemment remis à la Société. Dans cet opuscule, dit M. Ragonot, je prends date pour létablisse- ment d’une nouvelle famille de Pyralites que je nomme les Ancylolo- midæ. Cette famille à cela de remarquable que le frein, chez la femelle, est toujours simple comme dans les Phycites, contrairement aux autres Pyralites, et, en outre, la nervure 6, aux ailes inférieures, prend son origine du milieu de la nervure transversale, au lieu de naître de Pangle supérieur de la cellule comme dans toutes les autres familles parmi les Pyralites. Cette nouvelle famille comprendra les genres Ancylolomia Hb., Scenoploca Meyr., Hednota Meyr., Gadira WIk., Prionopteryæ Steph.; les genres Araæates Rag., dont le Crambus pulcherrimus Stgr. est le type et qui se distingue de Talis par ses ailes lisses, la nervure transversale aux ailes inférieures non brisée, 4 avant l’angle de la cellule ; Elethyia Rag., type subscissa Chr., genre remarquable par l'absence de la ner- vure 9 aux ailes supérieures; enfin la Talis (Prosmixtis Z.) quercella, genre qui à été tantôt mis parmi les Botydéæ et tantôt classé avec les Crambus ; ce genre trouve enfin sa place naturelle, qui lui appartenait dejà par ses ailes allongées et étroites et la villosité de la nervure médiane des ailes inférieures. Communications. M. Valéry Mayet, de Montpellier, adresse la note suivante : J'ai reçu il y a quelque temps, du département du Var, une série de Locustides, qui, cette année, s'étant multipliés d’une facon extraordi- naire, sont devenus un fléau pour les vignes. ’armi plusieurs espèces des genres Ephippiger et Barbitistes, il s’en trouve une, appartenant à ce dernier genre, qui se rencontre le plus abondamment dans l’envoi et qui certainement est nouvelle. Elle ne peut nullement être assimilée au Barbilistes Fischeri, espèce commune en Provence. Je l'ai, de plus, comparée à toutes les espèces décrites dans le grand ouvrage de Brünner et aucune d’entre elles ne s’en rap- proche. Je crois donc devoir donner la description de cet Orthoptère : 3ARBITISTES BERENGUIERI, Sp. NOV. — Afro-violaceus, vitlis pallidis ornatus, Caput in S parvum, in $ mediocre; occiput nigrum, villis 3 EXII Bulletin entomologique. sulphureis in dorsum continualis Signatum, vitta medit unguste-lineurs, viæ distincla; genæ cum fronte oreque vinoso-violaceæ ; fastigium verti- cis in & sulcatum, in $ sulco repleto, rugoso; antennæ basi violaceæ, dehinc sensim obscuriores, annulis albidis rarissimis ; oculi prominuli. Pronotum haud constrictum, in & quam in $ proportionate brevius, pos- tice dilatatum, supra sulphureo-triviütatum, vitta media angustissima, in & partim evanida, limbo circumcireu maculis sulphureis ornato, lobis defleæis plus minusve saturate violaceis. Elytra in & segmentum primum abdominis parum Ssuperantia, in $ medium hujus segmenti haud attin- genlia, colore viridi-flavescenti, macula radiali rufo-violacea, margine externo Sulphureo. Pedes violacei, partim nigrescentes; femora postira extus macula media obscura et fascia inferna sulphurea ornata. Abdomen supra nigrum, longitudinaliter, 3-vittatum, transverse, in margine pos- tico segmentorum, pallido-punctatum, villa media lineari, interruplu. lutescenti, vittis lateralibus latioribus, vix inlerruptis, albido-violaceis, nigro-punctatis. Abdomen lateribus violaceum, pallido adspersum, subtus pallidum, segmentis singulis macula media obscura signatis. Cerci S sinualo-curvati decussati, apice mucronuti, à basi ad medium violacei, subinde nigri, pilis erectis brevibus hirti. Lamina subgenitalis convexa, nitida, vix non lævi, breviter et sparsim hirsutula, colore pallido cum macula basali transversa, incurva, obscura ; eadem medio cristata, mar- gine postico truncato, medio fisso, loborum angulo interno rotundato, lateribus retroflexis; crista apice aliquantulum truncala, rugosa, mar- gine obscuro. Cerci $ elongato-subulati, apice extrorsum curvatuli, rubro- violacei. Oviposilor pronoto sesqui vix longior, colore violaceo ; inferiore toto violaceo, margine inferiore in 1/4 apicali serrato-dentato, disco basin versus lævi, circa apicem ruguloso cum Seria tuberculorum in costa suturali; valvulo superiore basi macula nigra, margine superiore a medio serrato-dentato, superficie a 1/3 basali distincte verruculosa. — Longit. corp. g 23,5, $ 27 à 28 mill., pronot. & 4, © 5,5 à 6,2 mill.; elytr. & 4, $ 2 mill.; abdomen & 15,5, $ 20 mill.; oviposit. $ 10,5 mill. Latit. capitis 3,8, ? 4,8 mill. É Habitat in sylvis etiam in vineis, circa Dracenum. — Mense junio. — Species pampinorum vastatrix. Ilam domino Berenguier qui invenit et misit, dedico. — M. le D' Alex. Laboulbène lit Pextrait suivant d’une lettre que lui a récemment adressée M. J. Bourgeois : « L’intéressante communication que vous nous avez faite à notre dernière séance m'a remis en mémoire une note que j'ai présentée à Ja Société (Bull. 1886, p. cLxxn), il v a près de deux ans, sur les ravages 4 Séance du 25 juillet 1885. CXIH du Cleonus belavorus dans les champs de betterave du domaine d’Orlo- wecz (gouvernement de Kiew) et les moyens employés pour les com- battre. Dans ce travail, il est fait mention de lapplication des cultures de Muscardine préparées par les procédés Pasteur. Je ne sais si de nou- veaux essais ont été faits depuis dans cette voie, et je vais me renseigner à ce sujet auprès d’un de mes amis, M. Schirmer, actuellement viticul- teur en Algérie et qui a été régisseur du domaine d’Orlowecz jusque dans ces derniers temps. On pourrait aussi s'adresser à M. Feltz, par l'intermédiaire de M. Puton, directeur de l’École forestière de Nancy. le frère de notre membre honoraire. » — M. E.-L. Ragonot dit que, pendant son récent séjour à Marseille, il a reçu communication des deux Microlépidoptères élevés, par M. le pro- fesseur Marion, des feuilles de platane et dont les chenilles causent. paraît-il, beaucoup de ravages sur cet arbre. Comme le pensait notre collègue, lorsque M. J. Künckel d'Herculais a indiqué, dans une précédente séance, les observations de M. Marion, c’est surtout la Lithocolletis platani Stgr. qui défigure et détruit les feuilles du platane, car les chenilles sont très nombreuses et on peut constater parfois jusqu'à quarante mines sous une seule feuille. Cette espèce, découverte par M. Staudinger, a été trouvée par lui abondam- ment près du lac de Côme, en Italie, et également en Grèce. L'année dernière, M. A. Constant l'avait prise sur les platanes des environs de Cannes, et il est possible qu’elle se rencontre plus au nord de la France. Cette jolie espèce parait surtout vers la fin d'août et au commencement de septembre; mais il est probable qu'il v a une première génération au printemps. L'autre espèce était une Tordeuse, la Tortrix rosana L., dont la che- nille est très polyphage, et il n’y a rien d'étonnant qu'on puisse Ja prendre sur le platane ; cependant, jusqu'ici, la Lithocolletis platani avait seule été signalée sur cet arbre. La chenille de la Lithocolletis Millierellu Stgr. vit sur le Celtis aus- tralis, de la même manière que celle de la L. platani sur le platane, chaque feuille attaquée portant un nombre considérable de mines. Cette espèce a été redécrite par M. Rondani sous le nom de celtidella (Bull. Soc. ital., 1876, p. 22, pl. 1, fig. 2). — M. le D' Alex. Laboulbène parle de la pupe d’une intéressante espèce de Muscide, le Sepedon sphegeus, qu'il tient de M. Leprieur ; il donnera à la Société un travail à ce sujet. — Les métamorphoses de cette espèce de Diptère paraissent ne pas avoir été signalées, ‘1888, BULL, VIII, CXIV Bulletin entomologique. — Piusieurs membres : MM. Gazagnaire, Laboulbène, Léveillé, etc, présentent des remarques sur les divers procédés employés pour tuer rapidement les insectes pendant les chasses entomologiques et indiquent ceux qui leur ont le mieux réussi. M. Leprieur dit qu’il a observé que l’iodoforme détruisait les insectes et croit qu'on pourrait s’en servir utilement dans les chasses. M. Ragonot pense, au contraire, qu'il ne serait pas possible d’employer l’iodoforme à cause de son odeur pénétrante et excessivement désa- gréable. Quant à lui, il préconiserait plutôt l'emploi du chloroforme pour tuer les insectes à la chasse, car ceux-ci sont asphyxiés aussitôt qu'ils sont plongés dans le flacon chloroformé ; ils n’ont pas le temps de se débattre, et, par suite, de se détériorer. En outre, le chloroforme a l'avantage d’être d’un maniement facile, sans danger, même pour les jeunes gens, alors que le cyanure de potassium, employé fréquemment, peut occasionner des accidents graves, et qu’il a, en outre, le défaut de se liquéfier trop facilement lorsque la température est élevée; dans ce cas, le flacon chargé de cyanure ne peut plus être employé sans dété- riorer les insectes. M. A. Constant, de Cannes, ajoute M. Ragonot, a adopté un système qui donne de très bons résultats. En dessous du bouchon du flacon, il pique un morceau de fil de fer qui enveloppe un petit tube contenant de l’amadou. Le fil de fer est coudé, ce qui permet un mouvement laté- ral au tube hors du bouchon, et on peut alors verser quelques gouttes de chloroforme sur l’amadou. Si, au lieu de tuer et piquer les papillons en chasse, on veut les rap- porter vivants dans des boîtes à pilules, on n’a qu’à pratiquer une petite incision avec un canif en dessous de chaque boîte. Puis, si on le désire, on réunit ces boîtes dans un bocal, où quelques gouttes de chloroforme sur de l’ouate sulfisent pour tuer de suite les insectes. E, D. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seances de l), 1888, 2 sem. — N°2. G. CarLET. Sur le mode de locomotion des chenilles. — N° 3. © Academy of Natural Sciences of Philapelphia (Proceedings of the), 1888, part L. — Rev. Mac Cook. Necessity for revising the Nomenclature of American Spiders, — 4. Lerny. Cirolana feasting on the Edible Crab. Séance du 25 juillet 1888. CXV American Association for the advancement of Science (Proceedings of the). Meeting of New York 1887. (©) American entomological Society (Transactions of the), 1887. — G. H. Horx. A monograph of the Aphodini inhabiting the United States. — Rev. W. J. Hozzanp. Notes upon a small collection of Rhopalocera made by Rev. B. C. Henry in the Island of Hainan, together with descriptions of some apparently new species (pl). — VW. 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Uebersicht der Psylliden von Oesterreich-Ungarn mit Einschluss von Bosnien und der Herzegovina, nebst Beschrei- bung neuer Arten (pl.). — Prof. D'R. LATZEL. — Die vom k. k. Oberartzte Herrn D' Justyn Karlinski im Jahre 1887 in Bosnien, der Herzegovina und in Novibazar gesammelten Myriopoden. — J. J. Kierrer. Ueber Gallmücken und Mückengallen. -— EF. Fr. Kouz. Neue Hymenopteren in den sammlung des Kk. k. naturhistorichen Hofmuseums. — R. M. Hezzer. Die Rostembryonalen Entwicklungs stände des Dermestes peruvianus Cast, pl. 1. — D' Fr. Low. Mitthei- lungen über neue und bekannte Cecydomyiden. — C. BRÜNNER von WaATTENWYL. Monographie der Stenopelmatiden und Gryllacriden (5 pl.). — Ar. Hanpcirscn. Die Bienengattung Nomioides Schenck (4 pl). — Dr Fr. Low. Norwegische Phytopho- und Entomoceci- dien. Naturaliste (Le), 15 juillet 1888. — P. MaBiLce. Diagnoses de papillons nouveaux (fig.). CXVI Bulletin entomologique. Reale Accademia dei Lincei (Atti della), 1888, 4° sem., fase, 10, C) Revue scientifique du Bourbonnais, 1888, n° 7. @) Societas entomologica Rossica (Horæ), 1887, t. XXI. — J. PORTCHINSKY. Diptera europæa et asiatica nova aut minus Cognita, pars V et VI. — L. GANGLBAUER. Neue Cerambyciden von Peking. — Ip. Ein neuer Liopus aus dem Kaukasus. — J. Fausr. Verzeichniss der von Herrn Herz in Peking, auf der Inseln Hainan und auf der Halbinsel Korea gesammelten Russelkäfer. — Insecta in itinere cl. N. Przewalskii in Asia centrali novissime lecta ; IL. — RaposzxowskI. Sphegidæ; IV. — À. JAkowWLEW. Tenthredinidæ ; V.— A. SÉMÉNOW. G. Carabus ; VI. — E. Reirrer. Clavicornia, Lamellicornia et Serricornia; VII — B. E. JAkowLerr. Coléoptères nouveaux ; VIE, — W. DoKkTouRorr. Cantharides nouveaux du Thibet; IX. — E. Rerrrer. Tenebrio- nidæ ; X. — W. Doxrourorr. Cicindelidæ; XI. — E. pe SéLys- LoxccHamPs. Neuroptera, I; XII — HR. Mac LacHLAx. Neuro- ptera, II. — B. JakowLerr. Descriptions d'espèces nouvelles ou peu connues du genre Sphenoptera Sol. des régions paléarctiques. — RADoszKowskI. Faune hyménoptérologique transcaspienne. — Dr L. W. ScHAUrFUss. Beitrag zur Fauna der Niederländschen Besitzungen auf den Sunda Inseln, IL — A. SéméNow. Description de deux espèces nouvelles du genre Carabus. — T. TsCHITCHÉRINE. Descrip- tion de deux nouvelles espèces du genre Pœcilus Bon. — L. von Hrypex. Verzeichniss der von Herrn Otto Herz auf der chinesischen Halbinsel Korea gesammelten Coleopteren. — O0. RADoSzKOWSkI. Sur quelques Osmia russes. — In. Revision des armures copulatrices de la famille des Epeolus. — B. JAKkowWLErr. Pentatomides nouveaux de la faune russe-asiatique. — L. J. vox Scnewirorr. Ueber die Meta- morphose von Oxythyrea sticticu. — B. E. Jakowzrr. Revision des espèces du genre Prionus de la faune de la Russie (pl. 1x). — W. Doxrourorr. Description de deux Coléoptères nouveaux de la faune aralo-caspienne. — D' F. Morawirz. Ueber transcaspische Chlorion-Arien. — E. KoniG. Neue Elateriden und Bemerkungen über bekannte Arten. — A. SÉMENOW. Insecta a cl. G. N. Potanin in China et in Mongolia novissime lecta. I. Tribus Carabidæ. — 0. Ra- DOSZKOWSKI. — Hyménopières de Corée. — J, ScHNABL. Aricia va- gans Fall. — Additions et corrections à l’opuscule de J. Schnabl : « Contributions à la faune diptérologique ». Société d'histoire naturelle de Toulouse, 20 juin 1888. — J. CHALANDE. Les Polyxenidæ, revision du genre Polyæenus. — Séance du 8 août 188$. CXVII Cotes (E. C.). A preliminary account of the wheat and rice weevil im India (Not. econ. Ent., 1), Calcutta, 1888, 28 p. * In. The experimental introduction of Insecticides into India with a short account of modern insecticides and methods of applying thom. (Not. econ. Ent., 2), Calcutta, 1888, 9 p. * GRANDIDIER. Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar. — 1° Lépidoptères, par P. MABilze, t. 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M. le Secrétaire annonce que, outre MM. le D' Beauregard et Duruy, indiqués à la dernière séance comme ayant obtenu les palmes acadé- miques, on doit ajouter que M. Maurice Maindron a également été nommé officier d'académie. Membres reçus. 4° M. Cyprien Cosso, rue Ménerville, 6, à l'Agha (Alger) (Coleoptères de France et d'Algérie), présenté par M. R. Savin de Lar- clause. — Commissaires rapporteurs : MM. Brongniart et Desmarest ; 2° M. F. Gagnaire, professeur à l’École pratique d'agriculture de CXVIII Bulletin entomologique. Rouïba (Algérie) (Coléoptères de France et d'Algérie), présenté par M. R. Savin de Larclause. — Commissaires rapporteurs : MM. Baer et Leprieur ; 3° M. A. Eland Shaw, S'-Mary’s Hopital, London, W. (Entomologie en général, principalement Orthoptères), présenté par M. Ragonot. — Com- missaires rapporteurs : MM. Poujade et Mabille. Communications. M. J. Gazagnaire communique à la Société les ré- sultats d’un travail qui doit paraître prochainement dans le Bulletin de la Société zoologique de France. Il s’est demandé si, avec les documents actuels relatifs aux Geophi- lidæ (Myriopodes, Chilopodes), il ne serait pas possible de répondre à quelques-unes des questions qui se rapportent à la propriété que quelques espèces possèdent d’émettre de la phosphorescence. Il pense qu’à l'heure présente les connaissances dont on dispose ne sauraient contredire les conclusions suivantes : 1° Chez les Geophilidæ phosphorescents, la propriété d'émettre de la luminosité n’est pas une propriété qui persiste leur vie durant; elle ne se manifeste qu’à une époque déterminée ; 2° Cette époque, pour nos espèces européennes, du moins en général, peut se limiter approximativement entre la fin de septembre et la pre- mière quinzaine de novembre ; 3° L'apparition de la phosphorescence est sous la dépendance d’une modification physiologique, puisque l’époque où elle se manifeste est celle-là même où les organes génitaux, chez les Geophilidæ, sont en acti- vité. En effet, si l’on s’en rapporte aux observations de Fabre, c’est l’époque de la ponte des spermatophores pour les mâles, fort probable- ment de la fécondation et de l'ovulation pour les femelles. M. J. Gazagnaire ajoute qu’en présence de ces conclusions, si l’on songe que la matière photogène est sécrétée par des glandes, comme l'ont démontré ses observations sur lOrya barbarica Gerv., il est néces- saire de se rendre compte de la façon dont se comportent ces glandes, surtout leur contenu, et pendant la période de repos et pendant la pé- riode d'activité. Dans l’étude de leurs transformations se trouve la notion exacte de la constitution histologique du protoplasma photogène, question qui n’est pas encore résolue, puisque M. le D' R. Dubois, malgré la compétence que lui assurent ses remarquables travaux sur la fonction photogénique, a commis la grande erreur de localiser, chez les Geophilidæ, la matière photogène dans les cellules épithéliales du tube digestif! Seance du 8 août 1888. CXIX — M. Claudius Rey, de Lyon, adresse la description suivante d’une espèce d'Homalien nouvelle ou peu connue : HYPpoPYCNA SUBRUGATA Rey. — Long. 2 mill. — Corps oblong, sub- atténué antérieurement, éparsement sétosellé, d’un noir de poix bril- lant, avec la bouche, les antennes, l’anus et les pieds testacés. — Tête inclinée, subtriangulaire, moins large que le prothorax, peu convexe, éparsement ponctuée, presque lisse sur le milieu du front, obtusément tronquée en avant, d’un brun de poix luisant. Parties de la bouche tes- tacées. Yeux saillants, semi-globuleux, obscurs. — Antennes atteignant la base du prothorax, éparsement pilosellées, testacées ; à 4° et 2 ar- tibles épaissis : le 1°" oblong, obconique ; le 2 subsphérique ou en ovale très court; les 3° à 6° petits, moniliformes, avec le 5° néanmoins un peu plus large que ceux entre lesquels il se trouve; les 7e à 14° formant ensemble une massue sensible et subgraduée; les 7° à 40° très courts ; le dernier plus long, subovalaire, — Prothorax transverse, évidemment moins large que les élyires, largement tronqué au sommet et à la base; sensiblement arqué sur les côtés, avec les angles antérieurs subarrondis et les postérieurs obtus ; subimpressionné au devant de ceux-ci, sub- convexe dans son disque ; éparsement sétosellé en avant et latéralement ; assez fortement et assez densément ponctué, avec un léger espace lisse sur son milieu ; d’un brun de poix brillant, à pourtour un peu plus pâle. — Écusson petit, subogival, presque lisse, brunâtre, — Élytres assez larges, en carré suboblong, subdéprimées, éparsement sétosellées et sub- rectilignes sur les côtés; un peu plus larges en arrière et largement tronquées au sommet, avec les angles postéro-externes arrondis; légè- rement sétosellées latéralement; assez fortement et assez densément ponctuées, mais à points confusément en série et même plus ou moins rugueux le long de la suture; d’un brun de poix brillant, avec les épaules un peu plus pâles. — Abdomen un peu moins large que les élytres, largement rebordé et à peine sétosellé sur les côtés, subconvexe sur son milieu, fortement rétréci en triangle en arrière; offrant 5 seg- ments découverts, dont le 4° seulement à moitié et le dernier petit, étroit, conique (4); presque lisse, d’un brun de poix brillant, avec le sommet largement testacé. — Dessous du corps d’un brun de poix bril- lant, avec le repli des élytres et le ventre plus pâles. — Pieds peu allon- gés, finement pubescents, testacés, à tarses plus clairs. Patrie : Hyères, février, parmi les détritus d’une tonnelle arrachée. O8s. Cette espèce ressemble à lHypopycna rufula Er. Elle est un peu moindre, d’une couleur bien plus obscure, plus fortement ponctuée, avec la ponctuation des élytres plus rugueuse et plus confusément en GXX Bulletin entomologique. série. Les antennes, un peu plus courtes, un peu moins robustes et un peu moins fortement pilosellées, ont leur massue plus brusque où moins sraduée, etc. — M. Onésime Berthelin, de Vezinnes (Yonne), présente les remarques qui suivent : A propos de la communication faite à la Société par notre savant vice-président dans la séance du 21 juillet 1888 sur lOfiorhynchus liqus- ici, un de nos collègues, M. Leprieur, à cru devoir ajouter que ce même insecte lui avait été indiqué comme ayant produit de grands dé- sâts dans la Lorraine allemande, Cette année, j'ai pu maintes fois le trouver au pied des ceps dans le vignoble du Tonnerrois et observer des traces évidentes de ses ravages sur les bourgeons et les jeunes pousses des vignes. Je dois ajouter aussi que jamais ce Charançon ne Wa paru aussi répandu dans notre région. En mai dernier, il était à peu près impossible de se promener le long des chemins et des routes sans en écraser des centaines. Je suppose que c’est par suite de cette abondance que Pinsecte s’est jeté sur les vignes, comme il s’est jeté également dans un champ de colza, où je l’ai rencontré en très grand nombre. — M. Pissot, de Doulevant, signale le Phyllobius betulæ Schônh. comme ayant été extrêmement nuisible cette année. C’est dans un vaste jardin, à Wassy, que cet insecte s’est multiplié de telle sorte que les feuilles des arbres ont presque entièrement disparu et que les fruits : poires, prunes, cerises, sont tombés par suite de la rupture du pédoncule attaqué par le Curculionite. — Le même membre présente les observations suivantes relatives au Crabro (Crossocerus) Wesmaeli NV. d. L. : Cet insecte établit son nid dans les trous abandonnés et anciennement percés par les Xylophages dans les vieux troncs d'arbres. C'est dans un saule pleureur mort et en partie pourri que j'ai eu l'occasion d’en observer plusieurs pendant le mois de juillet 4887. La femelle du Crossocerus, en explorant le tronc de l'arbre, pénètre dans plusieurs de ces trous jusqu’à ce qu’elle en ait trouvé un à sa convenance ; elle le nettoie et l’approprie en rejetant les débris au dehors. Puis elle se met en quête de proies destinées à la nourriture de ses larves. Les nids sont exclusivement approvisionnés soit de Typhlocyba rosæ, soit de Chi- ronomus verts à Yeux noirs, qui n'ont paru appartenir à une même espèce, sauf un individu qui était d’une taille supérieure. Il y avait en- viron de 45 à 20 victimes dans chaque nid. Seance du 8 août 1888, OXXI La larve, qui est extrêmement petite et ressemblant d’abord à une petite graine de ricin, s'attache à un Typhlocyba, puis, en grandissant, prend une forme assez mince en avant, épaissie en arrière, qui lui donne à peu près l'apparence d’une sangsue de couleur gris souris. Lorsqu’elle a fini sa provision, elle se file un cocon d’un gris blanchâtre, ovale, de 8 mill. de long sur environ 3 mill. de large. J'ai trouvé au même moment, dans le tronc de saule, des larves très jeunes, d’autres ayant acquis toute leur croissance, puis des cocons superposés et des trous approvisionnés dans lesquels je n’ai pu décou- vrir ni larves ni œufs. — M. Poujade fait les communications suivantes : 1° J'ignore si l'on a élevé d'œuf le Reduvius personatus, mais la vie de cet insecte doit être relativement longue à en juger par un sujet trouvé en août 1887 à l’état dit de nymphe, C'est-à-dire avec des moi- enons d'ailes, qui ne s’est métamorphosé en insecte parfait qu’en juin 1888. Je l'ai élevé, dans un bocal garni de terre, à l’aide de mouches que je lui donnai vivantes et qu'il suçait parfaitement, n’en laissant que le sque- lette tégumentaire. Cet insecte se recouvrait tellement bien de la matière terreuse, qu’il était presque impossible de le voir autrement que lorsqu'il se déplaçait. Il a vécu ainsi pendant une dizaine de mois, sans subir d'autre mue que la dernière, c’est-à-dire au moment où il acquit ses ailes et la couleur noire caractéristique de son espèce. Pendant l’hiver, il était à peu près engourdi et ne prenait par Conséquent aucune nour- riture. 2 On sait que plusieurs espèces de chenilles se dévorent entre elles : les Cosmia, par exemple. M. Denfert, lépidoptériste qui s'occupe avec succès de l'éducation de ces insectes, a vu des chenilles d’une Chélonide (Spilosoma Zatima Cram.), nourries abondamment de clématite, dévorer avidement, et chaque fois qu’elles en rencontraient, des chenilles d’une Phalénide (Phibalapteryx aquata Hübn.), qui se trouvaient avec elles sur la même plante. Les S. Zatima éprouvaient sans doute le besoin de changer de régime, car elles ne se faisaient mutuellement aucun mal. 3° Je signalerai aussi la capture intéressante des Lépidoptères suivants faites aux environs d’Essonnes et de Corbeil par M. Radot, lépidopté- riste, qui se livre également à l'élevage des chenilles d’une façon très heureuse : Phragmatæcin castanea Hübn. (Zeuzera arundinis Hübn.), citée des EXXII Bulletin entomologique. environs d'Amiens par Duponchel, de France méridionale et de Corse par Staudinger ; — Plusia modesta Hübn., trouvée dans la forêt de Rou- jot vers le milieu de juillet, déjà signalée des environs de Paris dans le Catalogue Staudinger ; — Phorodesma smaragdaria Fabr., signalée par Berce des Pyrénées-Orientales, de l’Indre, de l’Auvergne et de la Cha- rente. E. D. Bulletin bibliographique. Academie des sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'), tome CVII, 2° sem. 1888, n°° 4 et 5. — L. Perir. Effets de la lésion des ganglions sus-æsophagiens chez le Crabe (Carcinus Mæœnas). Bulletin d'Insectologie agricole, 13° année, n° 7. — Les Criquets dans le Var. — Le Syndicat du hannetonnage. — Ennemis du Ver à soie et moyens de les détruire. — Destruction de la larve du Sylphe de la betterave. — Situation séricicole. Correspondenz-Blatt der entomologischen Vereins « Iris » zu Dresden, I, n° 5, 3 pl. et titre. — H. CALBERLA. Die Macrolepidopterenfauna der romischen Campagna (suite) : Noctuiden. — E. Haase. Duftap- parate indo-australischer Schmetterlinge (supplément). — In. Tonäus- serung von Argiva. — C. Risse. Beitr. zur Kenntniss der Lepido- pteren-Fauna von Batjan. — J. RogBer. Ueber die Berechtigung eini- ger Glaucopis-Arten. — Ip. Eine neue Eulen-Forme aus Sachsen. — M. SranNpruss. Alte und neue Agrotiden der europ. Fauna. — O. SrAuniNGER. Lepidopteren von der Insel Palawan. — C. E. VENUS. Ueber Varietäten-Zucht. Entomologis®s monthly Magazine (The), vol. XXV, n° 291.— R. JorDAN. A week in Jersey (Lepid.). — J. Turr. Notes on the synonymy of certain British Leucaniidæ. — J. DouGLas. Notes on some British and exotic Coccidæ. — E. SAUNDERS. Anochetus Ghilianii Spin. ??. — Hergert Druce. Descr. of 3 n. sp. of Lepidoptera-Heterocera. — N. RicHARDsoN. Descr. of à n. sp. of Epischnia from Portland. — Notes et analyses diverses. Naturalista siciliano (1), vol. VIT, n°5 40-11. — MiNA-PALUMBO et FAILLA- Tepazni. Materiali per la fauna lepidotterologica della Sicilia, — À. KuwerrT. Coleotteri nuovi della Sicilia. — 0. M. Reurer. Descr. Sp. n. sicilianæ generis Plagiognathus. — DE STEFANI. Chrisididi Seance du 22 août 1888. CXXHI della Sicilia (Cat. synonym.). — F. Meunier. Prodrome pour servir à la monographie des espèces (variétés belges) du genre Bombus Latr. Naturaliste (Le), 2 série, n° 34. — P. MABILLE. Descr. de Lépidoptères (Hespérides) nouveaux (fig.). Psyche, vol. 5, n° 146. — H. Scupper. The Natural History of Anosia plexippus in New England. — C. W. WoopworrH. Synopsis of N. American Cicadidæ. — Notes diverses. Société entomologique de Belgique, Comptes rendus, 3° série, n° 404. — E. pE SELys-LoNGcHAMPs. Odonates recueillis aux îles Loo-Choo. — Nécrologie : Charles Donckier de Donceel. — Captures d’insectes belges. L. BEDEL. Séance du ?22 aoùt 1885. Présidence de M. S.-A. ne MARSEUL, ancien président. M. H. Gadeau de Kerville, de Rouen, assiste à la séance. Correspondance. M. le Ministre de l'instruction publique annonce qu'il met à la disposition de la Société une somme de 500 francs comme en- couragement à ses travaux pour l’année 1888. Candidats présentes. 1° M. Paul Boise, naturaliste, à Saulangy, près Noyers (Yonne) (Hymeénoptères et Insectes aptères), présenté par M. J. Bour- geois. — Commissaires rapporteurs : MM. E. Desmarest et G.-A. Pou- jade ; 2° M. Paul Portier, rue Saint-Benoît, 22, à Paris (Lépidoptères d'Eu- rope, principalement Microlépidoptères), présenté par M. E.-L. Ragonot. — Commissaires rapporteurs : MM. L. Fairmaire et G.-A. Poujade. Lectures. M. L. Bedel adresse une nouvelle suite à ses Recherches sur les Coleoptères du nord de l'Afrique, comprenant principalement des observations synonymiques. — M. Ed. Lefèvre dépose sur le bureau un mémoire ayant pour titre : Voyage de M. Gounelle au Bresil : Eumolpide. CXXIV Bulletin entomologique. Communications. M. Leprieur présente les notes suivantes : 1° Parmi de nombreux exemplaires d'Histérides récoltés au bord de la mer, sous des excréments humains, à Zuydcoote (à 12 kilomètres de Dunkerque), appartenant aux Saprinus rugifrons, metallicus, æneus et immundus, il s’en est trouvé un qu'après un examen superficiel j'avais regardé comme l’æneus; mais, quand j'ai voulu l’étudier de plus près, j'ai constaté des différences sensibles et j'ai dû, pour acquérir une certi- tude, me rerorter à la Monographie de M. de Marseul. Quel a été mon étonnement lorsque, après des recherches d’abord in- jructueuses, j'ai fini par reconnaître que l’insecte que j'avais sous les veux répondait de la manière la plus complète à la figure et à la des- cription du Saprinus aspernatus Mars. (Ann. Soc. ent. Fr., 1862, p. 465 et 166, pl. 16, fig. 25). Or, l’insecte décrit et figuré par notre savant col- lègue provenant de la Daourie, avait été communiqué par M. de Manner- heim à Aubé sous le nom inédit de Sedakovi, que M. de Marseul m'avait pu adopter, ce nom ayant déjà été donné à un Histéride. Il ne peut y avoir le moindre doute sur la provenance, l’entomolo- siste de Dunkerque qui l’a trouvé m’envoyant dans de la sciure le pro- duit integral de ses chasses, que je me charge de préparer et d'étudier, et que je lui retourne après détermination. Quoique tous les entomologistes sachent combien peut s'étendre l’aire d’habitat de certains insectes, je ne me charge pas d'expliquer comment le Saprinus aspernatus signalé de Daourie peut se rencontrer dans les dunes du nord de la France. Cependant, comme malgré le sa- vant travail de M. de Marseul, la famille des Histérides est généralement négligée ; comme l'apparence extérieure de la plus grande quantité des espèces offre une extrême analogie, il se pourrait que certaines d’entre elles, qu’on regarde comme spécialement propres à d’autres contrées que la France, se rencontrassent dans les limites de notre faune. Jusqu'ici exemplaire est unique, mais j'ai éveillé à son sujet l’atten- tion de mon correspondant, et je ne désespère pas d'en recevoir d’autres. Je me propose de soumettre à M. de Marseul cet insecte, qui, s’il west pas l’aspernatus, pourrait être une espèce nouvelle. Du reste, certaines espèces de ce genre sont relativement assez rares, et j'en trouve la preuve dans ce fait que, sur près d’un millier de Sa- prinus, de quatre ou cinq espèces, que j'ai reçu depuis quelques mois, je n'ai eu l’occasion de voir qu’un seul Saprinus 4-striatus. Séance du 22 août 1888. EXXV 2% Sur mes indications, mon correspondant de Dunkerque, qui est animé pour l’entomologie d’un zèle qu'aucune difficulté n'arrête, a réussi, en chassant à la lanterne, à prendre un nombre relativement assez grand d’Anthicus bimaculatus []., considérés généralement comme une véritable rareté, et qui, jusqu'ici, n'avaient jamais été en France l’objet d’une chasse régulière. Il a pu aussi se procurer, par le tamisage des balayures d’arachides, quelques Thorictodes Heydeni Reitt., pris déjà à Rouen par M. Mocque- rys; mais cette espèce est d’une recherche des plus ardues par sa petite taille, sa coloration presque semblable à celle des coques d’arachides, sa très faible proportion dans la masse des débris et plus encore par son extrême tendance à faire le mort. Ces mêmes débris contiennent en revanche, en énorme quantité, les Læmophlœus pusillus, Tribolium ferrugineum, Trogosita mauritanica, puis, en moindre proportion, Ceuthocerus ovalis Reitt. et Pseudochin« testacea Dufts. C’est une mine intéressante à exploiter. On a déjà signalé à Marseille un Saprinus arachidarum, qui se retrouvera sans doute aussi à Dun- kerque. — M. Ed. Lefèvre fait passer sous les yeux de la Société deux exem- plaires de l’Ascalaphus longicornis L., qu’il a capturés le 2 juillet dernier à Malesherbes dans les terrains calcaires qui entourent la Butte-de-la- Justice. Cette localité, bien connue des botanistes pour la quantité de plantes intéressantes qu’on peut y récolter, est intéressante en ce sens qu’elle est intermédiaire entre Lardy et Fontainebleau, où l'A. longicornis a été rencontré plusieurs fois déjà par MM. Clément et Poujade. — M. Henri Gadeau de Kerville communique les lignes suivantes : Je me permets d'appeler l'attention des entomologistes de France sur un groupe d’Arachuides, celui des Hydrachnides, dont l'étude métho- dique conduirait, j'en suis certain, à de fort intéressants résultats ; car notre pays, jusqu'alors très peu exploré à cet égard, doit posséder une faune hydrachnologique relativement très riche. Jen citerai un exemple à l'appui : Explorant, d’une façon assez sommaire, deux mares de peu d’éten- due, situées dans une lande près du village de La Haye-du-Theil Eure), vers la fin de juillet 4888, outre les espèces suivantes, les unes CXXVI Bulletin entomologique. communes, les autres assez rares : Atax vernalis O.-F. Müll., Nesaea luteola C.-L. Koch, N. variabilis C.-L. Koch, N. mirabilis Neuman ; Marica musculus O.-F. Müll., Arrenurus globator O.-F. Müll., A. Bru- zelii Kœnike, Limnesia histrionica Hermann, L. maculata O.-F. Müll., L. pardina Neuman, Diplodontus despiciens O.-F. Müll., j'ai recueilli PArrenurus Kjermanni Neuman, qui, à la connaissance de M. Théodore Barrois, n’a point encore été signalé ailleurs qu’en Suède, et un seul exemplaire d'un Arrenurus appartenant peut-être à une espèce nou- velle. Je dois ces déterminations à l’obligeance de M. le D: Théodore Barrois, professeur à la Faculté de médecine de Lille, qui s'occupe beaucoup, et avec une haute compétence, de ces Articulés. M. H. Gadeau de Kerville donne également des renseignements sur la récolte et la conservation des Hydrachnides, semblables à celles em- ployées pour les Cladocères et les Copépodes. — M. Poujade montre à ses collègues la chenille adulte de la Clostera alpina Bell., Notodontide de Digne qu’il a élevé avec des feuilles de peuplier (Populus nigra). Cette chenille est éclose le 30 juin de cette année; elle se dispose à filer actuellement, ce qui fait bientôt deux mois d’état larvaire. Elle n’a mangé absolument que la nuit depuis sa sortie de l’œuî jusqu’à l’époque de la transformation. Le jour, elle se cache dans toutes les fentes ou ré- duits sombres qu’elle peut trouver : sous les écorces, les mousses, les feuilles sèches, etc., de sorte que, dans la nature, elle doit être difficile à découvrir. Dès la tombée de la nuit, elle va, d’une façon assez agile, en quête de sa nourriture, tandis que, dans le jour, elle est très pares- seuse, et ne se déplace, quand elle a été dérangée, que juste ce qu’il faut pour regagner le plus proche coin obscur pour s’y blottir. — Le même membre signale l’Agrotis molothina Esp. = ericæ Boisd. prise aux environs d’'Essonnes (Seine-et-Oise) par M. Radot. Cette rare espèce n’a été capturée en France que dans peu de localités, notamment à Fontainebleau et à Lyon. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la note suivante : Les savantes critiques du professeur J. Mik, de Vienne, insérées dans les Wiener entom. Zeitung, 1888, p. 222, et relatives au Syrphus pyras- Seance du 22 août 1888. CXXVII tri (Linn.), me suggèrent, encore une fois, les considérations suivantes, que je n'hésite pas à émettre, au risque de me répéter. Premièrement : Je ne saurais admettre que la véllosité des yeux com- poses, alors qu’elle est manifeste au moins chez l’un des sexes, ne puisse être considérée comme un bon caractère générique, et, conséquemment, ne puisse servir, en aucun Cas, de crilerium, au même titre, sinon à un titre plus élevé, que, par exemple, les dimensions réciproques des facettes oculaires, l'ouverture où l'occlusion de quelques cellules postérieures où anale des ailes, la présence de la vena spuria, propre aux Syrphidi, l'atrophie ou la grandeur relative des pulvilles tarsiennes, etc., mise en œuvre, avec plus ou moins de raison, par la plupart des diptéristes. Secondement : Le genre Catabomba a été fondé (1877), sans aucun doute, sur les représentants américains du Syrphus pyrastri (Linn.), espèce presque cosmopolite, et dont je possède d’assez nombreux échan- tillons provenant de localités fort distantes, notamment de l'Amérique du Nord. Or, si l’on veut bien comparer soigneusement ces divers spécimens, on ne trouvera pas entre eux la plus petite différence. La Catabombua pyrastri (Osten-Sacken) n’est, en réalité, rien autre chose que le Syr- plus du même nom, publié jadis par Linné, conséquemment, que le Lasiophticus pyvastri de Rondani (1856), genre établi, à mon avis, d’après des considérations qui ne le cèdent en rien à celles suivant les- quelles le savant diptériste baron Osten-Sacken a fondé son genre sus- dénommé. Quant à mon genre Ichyrosyrphus (1883), je prétends que la compa- raison des éypes de ma collection n’aulorise en rien son identification avec le genre de Rondani (voir, à ce sujet, mon tableau synoptique, Aun. Soc. ent. Fr., 4883, p. 251), ce que, au reste, tout entomologiste compétent et de bonne foi m’accordera sans difficulté. E. D. Bulletin bibliographique. Academia nacional de ciencias en Cérdoba (Bolelin de lu), 1. X, n° 2, (1887). — E, L. HozmBerG. Viaje à Misiones (suite). Berliner entomologische Zeitschrift, XXXII (1887), n° 4. — Sammeln von Schmetterlingen in tropischen Landern (fig.). — L, ANDERLIND. GXX VIN Bulletin entomologique. Der Frass des Lebbachbockkäfers an den Lebbachbaumen in Egyp- ten. — Ta. BECKER. Hilara sartor, n. sp., und ihr Schleier (fig.). — H. Dewirz, Ueber die Larven der Donacien (fig.). — K. ECKSTEIN. Ein abnormer Procrustes coriaceus L. (fig.). — FiscHER. Gasterocercus Richteri, n. sp. — C. Fromnozz. Ueber Missbildungen bei Schmetter- lingen (1 pl.). —L. GRAgsEeR, Beitr. zur Kenntniss der Lepidopteren- Fauna des Amurlandes. — E. HonrAtTH. Constant Bar (nécrol.). — I. Neue Rhopalocera. — Ip. Wenig bekannte Tagfalter. — F. KarscH. 2 n. Myriopoden von Ecuador. — In. Verz. der von E. v. Oertzen in Griechenland und auf Kreta gesammelten Myriopoden. — A. Por- Prius. Ueber das Flügelgeader der finnischen Dendrometriden (1 pl.). — G. QuenenreLprT. Beitr. zur Kenntniss der Koleopteren-Fauna von Central-Afrika. — A. SrREcKFUSs. Eine für die deutsch-üsterr. Fauna neue Catocala. Feuille des Jeunes Naturalistes, 48° année (1888), n° 214. — FAUCONNET et MarcHAL. Genre Aphodius (Faune de France), tableau synoptique (fin). — Les Sauterelles dans le département du Var. Naturaliste (Le), 2 série, 1888, n° 35. ©) Revue scientifique du Bourbonnais, publiée par E. Olivier, tome |, 1888, n° 9. (-) Sociedad cientifica « Antonio Alzate » (Memorias de Wa), 1888, tome 1, n° 42. © Société entomologique de Belgique, Comptes rendus, série IE, n° 102. — Argynnis Cleodosa, Apatura Ilia et A. Clytia capturés en Belgique. — Liparis salicis attirés par la lumière électrique. Société linnéenne du nord de la France, Bulletins, tome IX (1888), n° 189- 190. — F. pu RoseLLE, Contributions à la faune locale (Arachnides). FALLOU (JuLEs). Souvenirs des bergeries de Sénart, note sur une édu- cation de Ver à soie du Mürier faite à Champrosay (Seine-et-Oise). (Extr. du Bull. de Ja Soc. d’acclimatation de France, 1888.) * 8: Seance du 12 septembre 1558. CXXIX Séance du 12 septembre 188$. Présidence de M. C.-E. LEPRIEUR, ancien Président. M. le D' E. Gobert, de Mont-de-Marsan (Landes), assiste à ia séance. Membres reçus. 1° M. Paul Boise, naturaliste, à Saulangy, près Noyers (Yonne) (Hyménoptères et Insectes aptères), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rapporteurs : MM. Poujade et Desmarest ; 20 M. Paul Portier, rue Saint-Benoît, 22, à Paris (Lepidoptères d'Eu- rope, principalement Microlépidoptères), présenté par M. E.-L. Ragonot. — Commissaires rapporteurs : MM. Fairmaire et Poujade. Communications. M. le D' Alex. Laboulbène écrit de Saint-Denis- d'Anjou (Mayenne) qu'il a reçu de M. le D' A. Puton des renseigne- ments nouveaux sur la destruction du Cleonus punctiventris par des champignons parasites (Voyez Bulletin, 1888, p. cr et suiv.). Ces rensei- snements proviennent de M. Feltz, qui cultive le domaine d’Orlovetz, près Kiew, et qui est le frère de M. Feltz, professeur à la Faculté de Nancy. M. Metschnikoff, professeur de biologie à l’Université d’Odessa, a cherché le moyen de provoquer artificiellement, parmi les insectes ra- vageant les plantations de betteraves et les champs de blé, les maladies causées par le développement de champignons microscopiques sur le corps de ces insectes. Des épidémies très meurtrières ont été observées, détruisant les insectes de diverses espèces sur des étendues de plusieurs centaines de kilomètres carrés. ’artant de ces faits, et s'inspirant des recherches si belles de M. Pas- teur, M. Kraseltschik s’est appliqué à cultiver les champignons micro- scopiques pour en obtenir des quantités assez considérables. Il a donné au produit le nom général de Muscardine, et il en distingue trois espèces : 4° la Muscardine blanche, qui est la véritable cause de la Mus- cardine des Vers à soie et qui détruit aussi un grand nombre de che- nilles et d'insectes, entre autres les Colcoptères du blé et de la bette- rave; 2° la Muscardine verte, qui est la plus active sur les Coléoptères du blé et de la betterave; 3° enfin M. Kraseltschik a observé une Mus- cardine rouge, qui m'agit que sur les larves du Cleonus punctiventris, mais alors avec une activité extraordinaire. (1888) BULL. IX. EXXX Bulletin entomologique. C’est la Muscardine verte que M. Kraseltschik a préparée en quantité assez grande à Sméla, localité voisine d’Orlovetz. Il sème des sporules de Muscardine à la surface d’un liquide nutritif formé principalement d’une infusion de malt d'orge. Le liquide est contenu dans des réser- voirs plats et couverts, de facon à éviter l’apparition d’autres ferments. Au bout de douze à quinze jours, il s’est produit une couche épaisse de Muscardine verte qu’on enlève et qu’on laisse sécher; dans cette opéra- tion, les sporules achèvent de se former. Une nouvelle récolte peut être faite quinze jours après, et ainsi de suite jusqu'à épuisement du liquide nutritif. D’après M. Kraseltschik, on peut récolter environ 200 grammes de Muscardine verte par mètre carré de surface en quinze jours. La Muscardine verte est très active; il suffit d’en semer sur la terre contenue dans une caisse d'essai pour s’en rendre compte. M. Kraselts- chik a transplanté de jeunes plants de betteraves dans des caisses rem- plies de terre, il a ensuite semé un peu de Muscardine sur cette terre, puis il y a mis des Cleonus, en ayant soin de couvrir la caisse pour empêcher les insectes de s'échapper. Au bout de dix jours, les Coléo- ptères étaient morts de la Muscardine dans la proportion de 50 à 65 pour 400; au bout d’encore six jours, une nouvelle proportion de 5 à 45 pour 180 avait succombé. De sorte qu’en dix-huit jours la destruc- tion avait atteint de 55 à 80 pour 100, selon la manière dont on avait répandu la Muscardine. M. Kraseltschik propose de lemployer mélangée avec du sable sec dans la proportion de 4 pour 100, c’est-à-dire au cen- tième du mélange total. Le Cleonus punctiventris est l’ennemi le plus redoutable. L’insecte sort de terre au printemps avant la levée des betteraves ; on le trouve enfoui en automne et en hiver ou dans les premiers jours du printemps quand on remue la terre du jardin. Au mois de mai, les Cleonus s’ac- couplent et déposent ensuite leurs œufs en terre. Au bout de quelque temps, les larves sont écloses, et, à la fin de l’été, elles se changent en nymphe; l'insecte parfait, transformé rapidement, passe l'hiver enterré. Il est certain que Cest toujours sur le champ qui a eu de la betterave l’année précédente qu’apparaissent en quantité les Cleonus punctiventris. Dès leur sortie du sol, ils se dirigent vers les points où lève la nouvelle betterave. Aussi on entoure les champs ensemencés de petits fossés à parois surbombées dans lesquels tombent les Cleonus qui arrivent des champs voisins. On les recueille assez facilement. Mais, outre ces enva- hisseurs, il en sort aussi de la terre même où l’on sème la betterave et provenant des années antérieures. De plus, par une journée calme. Seance du 12 septembre 1888. CXXXI avec un beau soleil, les Cleonus volent et s’abattent sur un champ de betteraves à peine levées ; alors les dégâts sont le plus considérables. D’après M. Kraselischik, la Muscardine ne peut être utile contre les xoléoptères qui attendent, pour ainsi dire, la levée de la betterave, puisque la Muscardine a besoin de dix à quinze jours pour agir; mais les œufs et les larves provenant des accouplements seraient détruits. Enfin, il faudrait poursuivre pendant plusieurs années la destruction des insectes nuisibles en leur opposant la Muscardine. M. Laboulbène fait remarquer l'importance de l’alternance des cul- tures ; le fossé entourant les nouvelles plantations doit être efficace, l’écrasement des insectes recueillis, leur rejet dans une fosse où l’on éteint de la chaux vive ou dans des foyers bien allumés, sont d’excel- lents auxiliaires ; il les a passés récemment en revue dans l’article Py- rale du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales. — M. C.-E. Leprieur lit la note suivante : En communiquant à la Société la découverte à Zuydcoote d’un Su- prinus auquel se rapportent exactement la description et la figure de l’aspernatus Mars., j'avais l'espoir de trouver dans la collection de notre savant collègue tous les éléments de comparaison indispensables pour lever mes doutes. Cet espoir a été déçu. Le type de l'espèce n’existe que dans la collec- tion Aubé, où je ne puis le consulter, et M. de Marseul ne possède, sous le nom d’aspernatus, qu'un fragment incomplet sur la comparaison duquel il n’est guère possible de rien affirmer relativement à l’exem- plaire que j'ai reçu. Aussi, en face de cette circonstance, mon avis, partagé d’ailleurs par M. de Marseul, est que, tout en conservant provisoirement le nom d’as- pernatus au Saprinus de Zuydcoote, il est prudent de réserver son opinion et d'attendre, avant de lui donner une forme définitive, que la découverte d’un certain nombre d'exemplaires identiques au premier permette de regarder comme absolument prouvée l’existence normale de cet insecte dans nos dunes du département du Nord. En effet, quoique l’entomologie ne soit pas rigoureusement une science de tradition, il est cependant de règle que les figures ou les descriptions ne sont pas toujours suffisantes pour reconnaitre un insecte, et que, seule, la comparaison avec le type peut donner une certitude absolue. — M. L. Fairmaire adresse une note relative à la synonymie de quelques Galérucides : CXXXII Bulletin entomoiogique. M. Jacoby a décrit, dans les Transactions de la Société entomologique de Londres, juin 1888, deux espèces de Cladocera qui paraissent avoir été publiées antérieurement. Ainsi le C. nigripennis Jac. se rap- porte au C. flaviceps AIL., Ann. Soc. ent. Fr., 1887, Bull., p. ce, et le C. zanzibarica Jac. est certainement le C. limbata AI. Il est probable que le C. nigrifrons AI. n’est qu'une variété et que toutes ces espèces n’en font qu’une seule, la coloration des pattes, de labdomen et de la tête étant fort variable. — Le même membre envoie la description d’un Coléoptère nouveau des Indes orientales : PseupozyProps BELONI. — Long. 3 à 4 mill. — Ovatus, converus, rufo-castaneus, nilidus, villosus, pedibus dilutioribus ; capite infuscato, grosse punctato, oculis & vix separatis, antennis crassiusculis, apicem versus vixæ distincte crassioribus, opacis, articulis basalibus nitidulis ; prothorace transverso, elytris multo angustiore, antice paulo dilatato, et utrinque leviter biangulato, anqulis anticis oblusis, posticis acute obtu- sis, dorso fortiter et sat dense punctato ; scutello sat breviter triangulari, lævi; elytris ovatis, a medio postice angustatis, apice obtusis, dorso grosse fortiler sat dense punctatis intervallis rugatulis, apice minus punclatis et lævioribus. Cette espèce, dont je dois la communication à lobligeance de notre collègue M. Belon, diffère du P. dilaticollis Fairm. par sa taille bien plus faible, son corselet plus étroit, plus rétréci en arrière, sans ligne médiane lisse au milieu; par ses élytres plus ovoïdes, à ponctuation relativement plus grosse, et par ses antennes un peu moins épaisses el plus longues. Le genre Pseudolyprops a été publié dans les Hétéromères de Sumatra (Notes du Musée de Leyde, 1882). — M. P. Lesne communique les remarques qui suivent : On a observé le Læmostenus terricola Herbst rongeant des poires et paraissant en faire sa nourriture (Voy. L. Bedel, Fn. Col. Bass. de la Seine, I, p. 351). A ce propos, il me paraît intéressant de noter une observation analogue ayant trait à des Carabides voisins, aux Cula- thus. Le 15 septembre 1886, à Bois-de-Colombes, vers cinq heures du soir, je vis, sur le bord d’une route, un Calathus fuscipes Gœæze arrêté, en compagnie de Fourmis, sur une tranche de melon fraîchement coupée, Séance du 12 septembre 1888. CXXXIII En approchant, je remarquai que le Calathus avait la tête à moitié en- foncée dans la pulpe et qu’il en buvait avidement le suc. Telle était sa préoccupation que je pus prendre à la main le morceau de melon sans lui voir donner le moindre signe de frayeur. Je vis aussi accourir trois autres fuscipes et un melanocephalus L. — Une demi-heure après, mes Calathus étaient encore au repas. — M. Cayol fait connaître que, dans la première quinzaine du mois de juin, il a pris à Poissy, au bord de la Seine, la Chrysomela margi- nata Linn., espèce qui n'avait pas encore été signalée des environs de Paris. Il a également capturé, dans la même localité et à la même époque, sur la tanaisie, un exemplaire de la Phytlæcia virgula Charp. et un assez grand nombre de Phytœcia nigricornis Fabr. Il a, en outre, trouvé à Chatou cette dernière espèce, qui paraît avoir un habi- tat assez étendu, puisque M. Künckel d’Herculais la rencontrée à Asnières : c’est la Julii de Mulsant. — M. le D' Alex. Laboulbène adresse les observations qui suivent : 1° Jai recueilli, à Saint-Denis-d’Anjou, des Lampyris noctiluca. Je me suis assuré une fois de plus que les œufs pondus par les femelles sont phosphorescents et brillent avec un éclat marqué dans lobs- curité. La phosphorescence a duré une semaine environ; les œufs, d’un blanc jaunâtre, se sont ridés, puis desséchés. Ils sont enduits d’une substance qui les fait adhérer fortement au flacon de verre où ils avaient été pondus. Cette matière est insoluble dans l’eau ou au moins presque insoluble. 2° Une Locustide de moyenne taille, femelle à tarière droite, avec les ailes rudimentaires, a vécu chez moi pendant quinze jours, refusant les feuilles de diverses plantes. À ce moment, j'ai renfermé avec elle, dans une grande boîte, des Diptères (Hæmatopota pluvialis). L’insecte Ortho- ptère est parvenu à les saisir et les a dévorés presque complètement, moins les ailes et les pattes, en commençant par la tête. Il ne s’agit point là de nourriture habituelle; mais j'ai constaté qu'à défaut de végétaux appropriés, cet Orthoptère s’est jeté sur une proie vivante. — Il y a bien longtemps que j'ai vu aussi des Elater manifester à l’occasion des goûts carnassiers. — M. H. Lucas donne lecture de deux notes : 4° Ayant pris, vers le milieu d’août, aux environs d’Huppain (Calva- CXXXIV Bulletin enlomologique. dos), un très grand nombre de larves de tailles diverses du Lampyris noctiluca, j'ai remarqué, comme l’a fait observer notre collègue M. le Dr Laboulbène, Ann. Soc. ent. Fr., 1882, p. 316, que ces larves carnas- sières sont lumineuses ; je dirai aussi que la lumière phosphorescente qu’elles émettent devient brillante surtout lorsque ces larves sont sur le point de se changer en nymphe. J'ai étudié aussi les œufs qui ont été pondus par des femelles tenues en captivité, et je les fait passer sous les yeux de la Société; ils sont de forme plus ou moins arrondie, lisses, d’un blanc testacé, mais ils de- viennent jaunes quelques jours après la ponte; ils sont d’une mollesse extrême, et leur adhérence aux corps sur lesquels ils sont déposés est due à leur enveloppe, qui est enduite à la sortie de l’oviducte d’un liquide agglutinant qui se sèche au contact de Pair: ils égalent en lon- gueur un millimètre environ. Fai observé, comme Mulsant, Coléopt. de France, Mollipennes, p. 78 (1862), ainsi que comme M. le D' Laboulbène, loc. cit., 1882, p. 316, et le nouveau dans cette séance même, l'ont fait remarquer, que ces œufs sont lumineux dans l’obscurité; mais la lumière est plus ou moins vive. au moins chez ceux qui ont été soumis à mes observations. Jespérais obtenir des éclosions et étudier la larve à la sortie de l'œuf: mais je n’ai pas été heureux dans mon éducation ; quelques jours après la ponte, les œufs se sont déformés, desséchés ensuite, et j'attribue cet accident aux mauvaises conditions dans lesquelles je les avais placés. Peut-être aussi m’étaient-ils pas fécondés ? Je fais encore remarquer que sur plus de soixante exemplaires que j'ai rencontrés, je n'ai pas trouve un seul mâle, malgré toutes les recherches que j'ai faites pour me pro- curer ce Sexe. 2 Désirant obtenir d’éclosion l'Euchelia Jacobeæ Linné, je plaçai dans une boîte deux chenilles de cette jolie Chélonide rencontrées dans les premiers jours d'août aux environs d'Huppain, et qui avaient atteint presque tout leur développement ; j’eus le soin de leur donner abon- damment des feuilles de Senecio Jacobeæ, qu’elles se mirent à manger avec avidité. Quelques jours après, une de ces chenilles se mit à filer, et, le lendemain, je constatai, dans une coque d’un tissu léger, très lâche et transparent, la présence d’une chrysalide de forme cylindrico-conique. Quant à la seconde chenille, elle ne se transforma pas, elle périt, mais, auparavant, elle avait mangé sa congénère à l’état de nymphe, en com- mençant par la région thoracique. On a déjà signalé des chenilles se dévorant entre elles, et. à ce sujet, Séance du 12 septembre 1888, CXXXV M. Poujade, Ann. Soc. ent. Fr., 1888, Bull., p. cxxr1, d’après M. Den- fert, cite les chenilles du Spilosoma Zalima Cramer mangeant avec avidité celles du Phibalopteryx aquata Hübner qui se trouvent avec elles sur la même plante; mais je ne sache pas qu’une chenille abondamment pourvue de nourriture ait été signalée jusqu’à présent par les lépido- ptéristes comme ayant dévoré la chrysalide ou nymphe de sa propre espèce. — M. F. de Saulcy adresse la notice suivante sur le genre Tetrix La- treille : En étudiant mes Tetrixæ, j’éprouvais un grand embarras pour recon- naître, d’après les descriptions existantes, les caractères spécifiques de la T. bipunctata Linné. En effet, cette espèce est représentée comme ayant des ailes aussi longues que le processus du pronotum chez le mâle, et des ailes rudimentaires chez la femelle. L'examen d'un certain nombre d'exemplaires des deux sexes, prove- nant de la Lorraine, des Vosges, de la Suisse, de l'Allemagne et de lAu- triche, m'a prouvé que l’on confondait deux espèces parfaitement distinctes, et notre savant collègue M. le D' Krauss, auquel j'ai fait part de cette découverte, l’a confirmée à ma grande joie. Je crois donc devoir donner ici une diagnose comparative des deux espèces, en attendant une description plus complète qui paraîtra vers la fin de l’année dans le Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Metz. 1° TETRIX BIPUNCTATA Linné. — Brevis, pronoti processus apicem lemorum posticorum non aut vix attingens, carina media elevata, sub aspectu laterali antice leviter arcuata, margine antico sub aspectu ver- licali transverso, haud anqulato, maculis lateralibus extus transversis, intus antrorsum curvatis; capitis verlex oculo fere bis latior, antice oculos Superans, medio angulatus ; antennæ graciles, longiusculæ, arti- culis mediis latitudine sua quater longioribus ; alæ in utroque sexu pro- cessus apicem fere attingentes ; metatarsus posticus pulvillis bene conspi- cuis ; valvulis inferioribus ovipositoris latioribus, infra sinuatis. Mas : Longitudo corporis 7—7,5 miil.; pronoti 6,5 mill, — Femina : Longitudo corporis 8,5—9 mill.; pronoti 8—8,5 mill. C’est l'espèce des deux la plus répandue; je l'ai eue cet été des envi- rons de Metz, et reçue des bois de Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) et de ceux de Wavrille, près Damvillers (Meuse). M. le Dr Krauss me dit qu'elle est assez répandue en Allemagne et en Autriche. 2° Terrix KRAUSSI Saulcv. — Slatura major, breviuscula , pronoti CXXXVI Bulletin entomologique. processus apicem femorum poslicorum uatlingens, carina media mugis elevata, sub aspectu laterali antice arcuata, compressa, margine antico sub aspectu verticali angulato, maculis lateralibus valde obliquis ; capitis verteæ oculo bis latior, antice oculos magis Superans, medio angulatus ; antennæ crassiusculæ, breviores, articulis mediis latitudine sua bis lon- gioribus; alæ in utroque seæu brevissimæ, abortivæ, elytra parum supe- rantes ; melatarsus posticus longior, pulvillis retusioribus, minus bene conspicuis ; valvulis inferioribus ovipositoris angustioribus, infra leviter sinuatis. Mas : Longitudo corporis 8,5 mill.; pronoti 8 mill. — Femina : Lon- gitudo corporis 40,5—11 mill.; pronoti 10 mill. Cette rare espèce, que je dédie au savant auteur de la Tetrix Türki, m'a été envoyée cet été, avec la précédente, des bois de Wawrille. J'en possède un individu venant de Bitche, un autre du Valais. M. le D' Krauss l’a prise en Allemagne et en Autriche, beaucoup plus rarement que la précédente. — M. le D' Gobert dit que ce n’est pas en Algérie seulement que les Acridiens ont été très abondants cette année; on en a constaté également une très grande quantité dans les landes françaises qui s'étendent de Bayonne à Bordeaux. — Notre collègue n’a pas pu malheureusement jusqu'ici déterminer l'espèce dévastatrice qu’il a observée. — M. G.-A. Poujade lit une note sur l’élevage d’une espèce de Lépi- doptère : L'éducation du Bombyx rubi est, comme on sait, fort difficile à faire, et cela tient assurément à ce qu’on ne lui donne pas les plantes qui lui conviennent, faute de les connaître. S'il est vrai que la chenille de cette espèce mange volontiers de la ronce vers le mois de septembre, elle n’en mange plus ensuite, ainsi que je l’ai observé sur des individus que j'ai essayé d'élever pendant l’hiver en leur fournissant continuellement de cette plante, et à laquelle ils ne touchaient pas plus qu'aux herbes et autres végétaux pris au hasard que je leur donnai. Aussi, vers la fin de février, les chenilles moururent. D'après la remarque que fit un jardinier à M. Denfert, cette espèce pré- fère le Polygonum aviculare L. (vulgairement : {raînasse, renouee, etc.) à tout autre végétal. Alors cet entomologiste, que j'ai déjà eu l’occasion de citer, se mit à faire des éducations avec cette plante, et il eut la satisfaction d’avoir un certain nombre de papillons bien développés. Séance du 12 septembre 1888. CXXX VII — M. Jules Delahaye, de Lardy (Seine-et-Oise), donne la description de la chenille non encore décrite en France d’une Phalénite du genre Coryeia Duponchel : Ce genre ne renferme que deux espèces : la Corycia temerata et la Corycia bimaculata = taminata. En août 1883, notre collègue M. Chrétien a décrit les mœurs et les premiers états de la Corycia temerata Hübn. En 1885, M. Chrétien trouvait, sur laubépine, une Arpenteuse qu’il rapporta, à cause de ces caractères génériques, à la bimaculata. Elle se mit en nymphe dans le commencement d'août, mais il ne put conserver la chrysalide. Le 10 juin dernier, je capturai une Corycia bimaculata Temelle, grâce à laquelle je puis donner la description de la chenille de cette charmante espèce. J'ai envoyé quelques œufs à M. Chrétien, qui a obtenu de jeunes che- nilles qu’il a élevées avec de l’aubépine. FPai obtenu le même résultat avec les feuilles du cerisier à fruits doux. Voici la description de la chenille de la Corycia bimaculata Fab. (tami- nata Hübn.) : Corps cylindrique, glabre, sans éminences, d’un aspect un peu ve- louté, région dorsale d’un beau vert, avec les incisions fines, nettes et d’un blanc jaunâtre; région ventrale d’un vert blanchâtre. — Tête d’un vert plus pâle, à sommet arrondi, et caractérisée par un pointillé assez dense, d’un brun ferrugineux, sur le pourtour de chaque calotte cépha- lique, laissant au milieu du sommet un espace imponctué, plus ou moins étendu et tenant la place des taches en forme de larmes bataviques qui caractérisent la chenille de la C. temerata Hübn. (1). — Ligne dorsale d’abord d’un vert obscur, peu marqué, surtout visible sur les derniers segments et se colorant, après la dernière mue, en carminé lavé de vineux, interrompue sur la partie antérieure de chaque segment, excepté sur les 2°, 3° et commencement du 4°, s’élargissant en taches plus ou moins étendues sur les derniers segments et surtout sur le 11°, Cette chenille offre un jolie variété sur laquelle chaque segment est orné d’une tache ; mais, le plus souvent, ces taches manquent sur les (1) Voir la description de la C. temerata par M. P. Chrétien, publiée dans le Naturaliste du 15 août 1883 (5e année, no 40). EXXXVHI Bulletin entomologique. segments médians. — Sous-dorsales blanches. — Sfigmatale fine, d’un blanc jaunâtre. — Stigmates petits et d’un brun ferrugineux. — Pattes très pâles. Nourriture : aubépine, cerisier. Durée de l’éducation : un mois environ. Les petites chenilles sont écloses le 22 juin, une dizaine de jours après la ponte ; elles se sont mises en terre pour se chrysalider du 22 au 25 juillet. Jai négligé d'observer l’œui. Je dois à M. Chrétien les renseignements complémentaires suivants sur la date des mues de la chenille : Are mue, du 27 au 29 juin. — 2%, du 1% au 4 juillet. — 3°, du 6 au 10 juillet. — 4°, du 14 au 16 juillet. — M. E.-L. Ragonot donne les diagnoses de cinq espèces nouvelles de Microlépidoptères de Porto-Rico : 1° TETRALOPHA SCABRIDELLA. — Enverg. : &, 20 mill.; @, 22 mill. — Ailes supérieures d’un gris brunâtre ; l’espace basilaire plus foncé, brun, mêlé d’écailles noires en relief, un bourrelet linéaire d’écailles noires placé obliquement entre la côte et la nervure dorsale. Lignes transver- sales pâles : la première bordée de noir des deux côtés, convexe exté- rieurement chez le mâle, droite chez la femelle ; la deuxième ligne forme un angle aigu sur la nervure 4 et un petit angle sur la nervure dor- sale ; elle est bordée intérieurement d’une ligne noire dentelée. Points marginaux distincts, ronds. La femelle a une large éclaircie blanchâtre, en forme de triangle, après la première ligne. Ailes inférieures d’un blanc jaunâtre, largement brunies sur les bords. 90 TETRALOPHA INSULARELLA. — Enverg. : ®, 24 mill. — Ailes supé- rieures remarquablement étroites à la base, la côte droite, Papex assez aigu. Ailes d’un gris ocracé rougeâtre, la moitié antérieure de l’espace médian d’un gris cendré, limité postérieurement par une rangée d’écailles noires en relief, presque parallèle à la deuxième ligne. Lignes transver- sales blanchâtres : la première verticale, limitant nettement l'espace basilaire et bordée extérieurement d’une rangée d’écailles noires peu distinctes; la deuxième sinueuse, anguleuse sur les nervures # et 1, bordée intérieurement d’une ligne dentelée noire. Points marginaux très Seance du 12 septembre 1888. CXXXIX distincts. Un paquet d’écailles noires en relief sous la nervure médiane. dans l’espace basilaire. Ailes inférieures transparentes, d’un blanc jaunâtre sale, rembrunies à l’angle apical. Voisine de la précédente. PHIDOTRICHA (gen. nov.).— Antennes du mâle revêtues en dessous de longs et fins cils couchés; Particle basilaire squammeux, mais sans touffe distincte par derrière. Palpes labiaux ascendants, très longs et minces, effilés au sommet. Palpes maxillaires filiformes. Nervulation semblable dans les deux sexes. Ailes supérieures avec onze nervures : 10° manquant, cellule courte ; 1"° simple ; 4° et 5° tigées, naissant, avec la 3, de Pangle de la cellule; 7° de la 6°; 8° et 9° tigées, naissant de la 7°. Ailes inférieures avec la cellule très courte, huit nervures : 7° et 8° tigées ainsi que les 4° et 5. Ce genre est voisin de Tetralopha Z. et de Pococera Z. 3° P. ERIGENS. — Enverg. : 14 mill. — Ailes supérieures d’un gris pale, finement saupoudrées de noir ; une large bande brun pourpre avant la première ligne, marquée antérieurement d’un < d’écailles noires en relief; la moitié postérieure de Paile également brun pourpre. Lignes transversales distinctes : la première blanchâtre, presque droite; la deuxième d’un gris pourpre, décrivant un fort angle postérieurement. Bord externe gris, avec une épaisse ligne noire interrompue sur les nervures. Un point discoïdal noir. Ailes inférieures blanchâtres ; les nervures et le liséré marginal très distinctement marqués en brun. Se trouve également en Colombie et au Pérou. 4° PIESMOPODA RUFULELLA. — Enverg. : d', 14 mill.; $, 16 mill. — Ailes supérieures étroites, à bords subparallèles, d’un roux brunâtre sombre saupoudré de noir, plus pâles vers la base et sans écailles fon- cées. Première ligne très oblique, très large, droite, d’un roux jaunâtre, distinctement lisérée de noir des deux côtés; deuxième ligne sinueuse, presque verticale, parallèle au bord externe. Points discoidaux in- distincts. Ailes intérieures du mâle blanches, transparentes, lisérées de brun ; celles de la femelle d’un gris brunâtre, Voisine de semirufella Z. (Myelois). CXL Bulletin entomologique. 5° OLIGOCHROA PELLUCIDELLA. — Enverg. : ®, 20 mill. — Aïles supé- rieures assez étroites, allongées, le bord externe oblique; d’un brun foncé, légèrement lavées de brun rougeâtre foncé. Lignes transversales très indistinctes, interrompues : la première d’un gris foncé, oblique, plus distincte sur la nervure dorsale ; deuxième ligne sinueuse, indiquée par de très courtes stries noires. Points discoïdaux noirs, superposés, distincts. Ailes inférieures blanches, transparentes, lisérées de brun. Ressemble à mundalis Walk. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la description d’un nouveau genre de Diptère : EUCHARIMYIA, gen. nov. (s0—yapre—puta). — Bombylidis, sensu stricto, nec Anthracidis. d. Corpore angusto, sat elongato; capite hemispherico haud thorace latiore; antennis, capile fere triplice longioribus, basi contiquis, seg- mentis duobus primis æquilongis, longe villosis, el, simul sumptis, Lertio valde brevioribus, illo nudo, cylindrico, apice abrupte truncato, chæto minulo, simplice, filiformi, obtuso; haustello rigido, capite thoraceque, simul sumptis, parum longiore; palpis occultis ; oculis coherentibus, nudis; facie conice prominula, setis paucis instructa, barba minula ; thorace haud muricato, abdomine angusto, depresso ; genitalibus occul- lis; pedibus gracilibus, sat elongatis, femoribus posticis inferne breviter spinosis, tibiis anticis et intermediis brevissime spinosulis, pulvillis, dua- bus, minutis ; alis, abdomine parum longioribus, cellulis marginalibus et submarginalibus duabus tantum, posticis quatuor, prima longe « mar- gine clausa, basalibus inequalibus, anali aperta, vena longitudinalis 3% (Rondani), oriens a quarta longe ante transversa externa, basi obliqua, haud cubitata. C. DIvEs, nov. sp., &. — Long. 7 1/2 mill. — Omnino nigra, velu- tina, facie, sub antennis, et fronte, superne, punctis quatuor argenteis or- natis; humeris pleurisque, utrinque, similiter argenteo unipunctalis ; orbitis, retrorsum et collo, villositate auræo-flavo munitis ; thorace, ante* utrinque et retro, parce flavo-aureo pruinoso ; abdomine basi, segmentis basalibus, apice, breviter flavo-aureo tomentosis, apicalibus quatuor su- perne totis argenteis ; alis et halteribus undique nigris. Ceylan, 1 spécim., ex mus. nostro. E. D. Séance du 12 septembre 1888. CXLI Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l), 1888, 2 sem., t. CVII, n°° 6, 7, 8 et 9. C) Commission géologique et d'histoire naturelle du Canada, Rapport annuel, nouvelle série, vol. If, 1886. — Un très gros volume in-8° avec planches et cartes géologiques. © Entomologists monthly Magazine (The), vol. XXV, n° 292, septembre 1888. — A. CHapmax. Notes on Prays Curtisellus and rustica. — H. H. Meape. Description of the ash-cauliflower gnat. — EpwaRrD SAUNDERS. Addition to the list of British Hemiptera. — C. G. BARRET. Climatic and local variation in our Butterflies. — G. Lewis, On the species of Cucujus found in Japan. — J. S. Bazy. Descriptions of three new Phylophaga from the East. — J. W. DoucLas. Notes on some British and exotic Coccidæ (5 fig.). — KenNeTH J. Morron. The larva, etc., of Philopotamus. — Observations diverses d'habitat, de synonymies, etc. Feuille des Jeunes naturalistes, 18° année, n° 215, 1° septembre 1888, avec une Carte. — R. MARTIN. Tableau synoptique (Faune de France), tribu des Libellulines. — Communications entomologiques di- verses. Naturaliste (Le), 40° année, 2° série, n° 36, 1°" septembre 1888. — E.-L. Bouvier. Histoire du Bernard-l'Hermite (avec 4 fig.). — A. GrARD. Sur les ravages d’un Orthoptère indigène. Revue des travaux scientifiques, t. VIII, n° 1 et 2, 1888. — Offert par M. le Ministre de l'instruction publique. ©) Smithsonian Institution (Annual report of the Board of Regents of the), july 1885, part I, volume cartonné de 939 pages, avec nombreuses planches, cartes, etc. © Société entomologique de Belgique, Annales, t. XXXI, avec à planches. — Ep. DE SÉéLys-LoNGcHAMPs. Odonates de l'Asie Mineure et revi- sion des autres parties de la faune dite européenne. — L. FAIRMAIRE. Coléoptères de l’intérieur de la Chine. — D'E. Ducès. Métamor- phoses de quelques Coléoptères du Mexique. — WinpimiR DockTou- rorr, Matériaux pour servir à l’étude des Cicindélides. — A. La- CXLII Bulletin entomologique. MEERE. Le genre Rosalia. — IGN. Bocivar. Essai sur les Acridiens de la tribu des Tettigidæ. — ALBERT BERGÉ. Des couleurs métalliques chez les insectes. Comptes rendus des séances de l’année 1887. Trenton natural history Society, Journal, n° 3, january 1888. ©) U. S. Department of Agriculture, Periodical Bulletin, august 1888. In- sect Life, vol. I, n° 2, Washington. — L. O0. Howarp. Nematus ven- tralis, avec fig. — E. A. Scnwarz. Notes on Eumaæus Atala, avec fig. — D. W. CoquiLzerr. Supplementary Report on gas treatment fos scole Insects. — L. O0. Howarp. External Spider parasites, avec fig. — Ip. Schizocerus ebenus, avec fig. — C. V. Rice. Trypeta ludens, avec fig. — W. B. Azwoop. Kerosene emulsion as a remedy for white Grubs. — Extracts from Correspondence, — Observations en- tomologiques diverses, etc. Zoological Society of London : 1° Proceedings, avec de nombreuses planches et figures dans le texte, 1878, part L. — MARTIN JACOBY. Descriptions of new species of Phytophagous Coleoptera. — H. SAUN- DERS. On the Larinæ or Gulls. — F. Du CANE, GopMAN et OSBERT SALVIN. Descriptions of nineteen new species of Diurnal Lepidoptera ‘rom Central America. 1882, part. IL. — Gopmax et O. SALvVIN. On à new species of Agrias from the Walley of the Amazona. — E. J. Mers. On some Crustaceous collected at the Mauritius. 1886, part IL. — Pari Croszey. Exhibition of some pupæ of Nocturnal Lepidoptera from Natal. — Gervasse F. MarHew. Des- criptions of some new species of Rhopalocera from the Solomon Islands. — A. G. BuTLer. On Lepidoptera collected by major Yer- bury in Western India. — Hergerr Druce. Descriptions of some new species of Heterocera from Tropical Africa. 1888, part Il. — F. E. BeppARb. Observations upon an Annelid of the genus Æolosoma. — Hergert Druce. List of Lepidoptera Hete- rocera collected by C. M. Woodfort at Java, Viti, Leru, Fiji Islands. with the descriptions of some new species. 2° Transactions, Vol. X, part 6, avec 9 pl. col. ©) Séance du 26 septembre 1888. CXLH Lucas (H.). Note sur le parasitisme du Myobia pumila (extr. Ann, Soc. ent. Fr., 1888). * E. DESMAREST Séance du 26 septembre 18$$S. Présidence de M. LÉON FAIRMAIRE, ancien Président. Candidat présente. M. Georges-Henry Verrall, Sussex Lodge, New- market, Cambridgeshire (Angleterre) (Diptères), présenté par M. J. Bour- seois. — Commissaires rapporteurs : MM. L. Fairmaire et E.-L. Ra- sonot. Lecture. M. L. Fairmaire dépose sur le bureau deux mémoires ayant pour titres : 4° Coléoptères des voyages de M. G. Révoil chez les Somälis el dans le Zanguebar (Supplément); 2° Coléoptères recueillis par M. A. Raffray sur les côtes et dans l'ile de Zanzibar. Communications. M. le D' E. Jacquet adresse, par l’entremise de M. Leprieur, une note sur l’'Echinodes Ravouri, nouveau genre de Cur- culionides français appartenant à la tribu des Cossonites : Dans une excursion faite, le 15 juillet 1888, aux environs de Nyons et qui avait pour but l'exploration d’une des collines qui forment la rive gauche de lAigues, mon collègue et ami M. Ravoux me fit capturer un Cureulionide que je pris tout d’abord pour un Styphlus. Ayant examiné cet insecte de plus près, je reconnus qu'il présentait la plupart des caractères attribués à la tribu des Cossonites, savoir : Hanches antérieures séparées par un prolongement du prosternum, pièces meso- et métathoraciques en partie soudées, crochet apical externe des tibias très accusé. D'un autre côté, la structure de son rostre assez court, peu cylin- drique, à sillons antennaires ouverts en avant et visibles en dessus, ne ne permettait pas de faire de ce Curculionide une espèce appartenant au genre Cotaster Mots., genre que les travaux de MM. L. Bedel (Faune du Bassin de la Seine) et J. Faust (Entom. Zeitung, 1886, p. 22) ont d’ailleurs démembré et subdivisé en plusieurs sous-genres actuellement adoptés. Jai donc été amené à créer, pour cet insecte, un genre nouveau qui doit se placer à la tête de la tribu des Cossonites. CXLIV Bulletin entomologique. Genre ECHINODES, nov. gen. (de sytwwèes, qui ressemble au hérisson). Corps ovale, hérissé de soies dressées; rostre assez conrt, épais, non cylindrique, sillons antennaires ouverts en avant et visibles en dessus du rostre, non convergents en arrière et en dessous; antennes à funicule de 7 articles; pièces mésothoraciques soudées, suture épisternale méta- thoracique subcarénée. La brièveté du rostre, sa forme subcarrée, la présence de scrobes an- tennaires visibles en dessus du rostre, non convergents en arrière ni séparés par des carénules, distinguent ce genre des genres voisins : Cotaster et Styphloderes. Le nombre des articles du funicule permet aussi de le séparer facile- ment du genre Microcopes, qui n’a que 6 articles au funicule. EcxnNones RaAvouxtI, nov. sp. — Long 2 1/2 mill. — Ovatus, piceus, conveæus, albido-setosus. Capite parvo, paululum retracto, oculis dis- linctis, complanatis ; rostro crasso, sat brevi, subarcuato, apice leviter dilatato; antennis rufo-testaceis in scrobibus sinuatis, superne apertis, insertis ; scapo elongato, valido, apice fortiter dilatato ; funiculo 7-arti- culato, hujus primo articulo longiore, reliquis subtransversis, gradatim crassioribus, clava ovata dilutiore. — Thorace subgloboso, latitudine longiore, dense cribrato, confusis setis consperso, ante apicem coarctuto, laleribus rotundato, antice oblique, basi recte, truncato. — Scutello nullo. — Elytris ovatis, fortiter cribrato-striatis, basi thoracis vix latioribus ; interstitiis angustis, subelevatis, setis subclavatis arcuatisque, serie-muri- catis. — Abdominis duobus primis segmentis majoribus, cribratis, medio impressis, tertio et quarto angustioribus. — Pedibus sat validis, brun- neis, selosis, tarsis dilutioribus; tibiis, apice extlerno, unco curvato armalis. Les caractères sexuels m'ont semblé peu accusés. Peut-être les mâles ont-ils le crochet apical des tibias antérieurs plus prononcé, tandis que les femelles auraient les deux premiers segments abdominaux plus forte- nent impressionnés ? Ce Cossonite, que la conformation de son rostre doit faire placer à la tête de la tribu, a été trouvé en battant des fagots encroûtés de terre et formés en grande partie de branches de châtaigner. — Vallée de l’Aigues, collines de Gardegrosse, près Nyons. Je suis heureux de dédier cet insecte à mon excellent ami M. Ravoux dont le zèle entomologique a déjà provoqué plusieurs découvertes signalées. Séance du 26 Septembre 1888. CXLV — M. Pierre Lesne envoie une note sur un nouveau caractère sexuel des Notiophilus et de quelques autres Carabides : La distinction des sexes chez les Notiophilus, à l’aide des modifica- tions que présentent les trois premiers articles des tarses antérieurs, est difficile si l’on n’a pas recours au microscope. Ces modifications con- sistent en un élargissement plus ou moins grand et dans la présence, au-dessous de ces mêmes articles, de brosses plus ou moins denses de poils blanchâtres. Ces poils, en effet, ne sont pas speciaux au mâle : ils existent aussi chez la femelle, plus clairsemés toutefois. Quant à l'élargissement des articles chez le mâle, il est presque insensible à la loupe. Un caractère facile à constater réside dans le nombre des pores pili- fères du dernier arceau ventral de l'abdomen ; cet arceau porte vers son extrémité deux pores chez le mâle et quatre chez la femelle. Dans celle-ci, le pore intermédiaire est rapproché de lexterne. Les poils qui sortent de ces pores sont rigides, longs et subégaux ; ils persistent après la mort. On les distingue facilement en loupant, de dessus, l'extrémité du corps des Notiophilus. Suivant qu’ils sont au nombre de deux ou de quatre, on a affaire à un mâle ou à une femelle. Le caractère sexuel précédent paraît du reste assez répandu dans les deux sous-familles des Nebrüdæ et Bembidiidæ, où il avait déjà été signalé chez les Bembidion et les Pogonus. Je l'ai constaté, en outre, chez les Nebria cursor Müll., Leistus spinibarbis Fab., fulvibarbis Dej., ferrugi- neus L., Trechus quadristriatus Schrk., Patrobus excavatus Payk. Le poil intermédiaire du Trechus quadristriatus & est petit, beaucoup plus court que l’externe. Chez le Tachypus flavipes L., le dernier segment abdominal est marqué, dans les deux sexes, de quatre pores. Le caractère sexuel que je viens de signaler chez quelques Carabides doit exister chez un bien plus grand nombre d’espèces. Il pourra deve- nir utile chez celles où l’on n’a pas encore découvert de caractère sexuel visible à l’extérieur. — M, H. Lucas fait la communication suivante : Pour compléter la note que j'ai publiée (Ann. Soc. ent. Fr., 1886, Bull., p. excix) sur le Crioceris asparagi des auteurs, j'ajouterai que la larve de ce Phytophage, après avoir atteint tout son développement (long. 7 mill., lat. 3 mill.), abandonne les feuilles de PAsparagus officr- (1888) BULL. x. CXLVI Bulletin entomologique. nalis, se laisse choir ou descend à terre et s'enfonce dans le sol à une profondeur égalant 4 centimètre 1/2 environ; elle se construit ensuite une coque dans laquelle elle se change en nymphe. Celle-ci,longue de 5 4/2 mill, et large de 2 mill., est lisse et d’un blanc testacé brillant. Les antennes, les pattes et les élytres sont d’un jaune testacé, avec ces derniers organes striés et parcourus par des côtes longitudinales, si- nueuses ; le dernier segment ou lanal présente de chaque côté un appendice légèrement arqué au côté interne, terminé par une épine cornée de couleur brune. Douze ou quinze jours, suivant la température, suffisent à la nymphe pour se changer en insecte parfait. Celui-ci, aussitôt éclos, grimpe le long des tiges, et les sexes se recherchent pour s’accoupler. La coque dans laquelle la larve s’est renfermée est de forme ovalaire, arrondie à ses deux pôles; elle est longue de 9 mill. et mesure 4 mill. dans sa plus grande largeur; extérieurement, elle est très rugueuse; intérieurement, les parois sont lisses, polies et enduites d’un liquide sommeux, brillant, destiné à empêcher les éboulements. Quand lin- secte parfait veut sortir, il entaille avec ses mandibules une rondelle, et ce travail ne lui est pas très pénible, ces coques étant très Îriables et composées de petites parcelles de terre agglutinées. L’accouplement dure un temps assez prolongé. La femelle dépose ses œufs sur les feuilles de l’Asparagus officinalis, sur lesquelles ils restent fixés verticalement, leur enveloppe étant enduite, à la sortie de l’ovi- ducte, d’un liquide agglutinant. Ces œufs, en nombre variable (ordinai- rement 3, 6, 9 sur chaque feuille et placés sur un seul rang), sont d’un vert plus ou moins foncé, couleur qui tourne au brun quelques jours avant l’éclosion; ils sont cylindriques, légèrement transparents dans leur milieu, arrondis antérieurement et tronqués postérieurement ; ils sont entièrement lisses, avec leur partie antérieure, dans le voisinage des micropyles, d’un noir brillant. Ils ont 1 1/4 mill. de longueur sur 1/4 mill. de large. La larve, à sa sortie de l’œuf, est d’un vert clair; la tête est très erosse, lisse, arrondie, d’un noir brillant, avec les mandibules de cette couleur ; les pattes sont courtes, épaisses, d’un noir mat; l’abdomen est entièrement glabre. Longueur 4 1/4 mill., largeur 1/4 mill. A la sortie de l’œuf, ces larves, peu agiles, se mettent de suite à manger, en mayant soin de n’attaquer que les jeunes pousses. Quelques jours après, elles changent de peau, et leur couleur verte devient un peu plus foncée, L’insecte parfait n’est pas très vif dans ses mouvements; il se tient rod d A Séance du 26 septembre 1888. EXLVII sur les tiges, tourne autour d’elles en tenant ses antennes rapprochées lune de l’autre, et, lorsque l’on veut s’en emparer, il se laisse choir et échappe ainsi à la main qui veut le saisir. — M. P. Chrétien adresse la note suivante au sujet de la Coryciu bimaculala : Divers auteurs étrangers désignent le nerprun et le saule comme nourriture de cette Corycia. Voulant vérifier cette assertion, j'ai placé plusieurs chenilles de bimuculata sur les feuilles de ces végétaux ; elles se sont laissé périr plutôt que d’en manger. D'autre part, parmi mes chenilles de. Corycia bimaculata, j'ai obtenu quelques sujets entièrement d’un brun rougeûtre. Or, cette variété offre les plus grands rapports avec la variété de même couleur de la Macaria notata, qui précisément se rencontre sur les Rhamnus et les Salix. Je suis donc porté à croire qu’il y a eu confusion entre ces deux espèces. Jajouterai, en outre, que le choix de l’aubépine à donner à ces che- nilles n’est pas indifférent; elles semblent délaisser l’aubépine des haies - découvertes, exposées au soleil, tandis qu’elles mangent avec avidité les feuilles beaucoup plus tendres des aubépines qui poussent dans les endroits ombragés. C’est, du reste, sur des aubépines de cette catégorie que j'avais déjà trouvé la chenille de la Corycia bimaculatu. E. D: Bulletin bibliographique Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomaduires des Séances de l'), 2° semestre 1888, t. CVII, n° 40, 11 et 12. Association française pour l'avancement des sciences, Conférences de Paris. — Compte rendu de la 46° session tenue à Toulouse en 1887. — 1e partie : Documents officiels, procès-verbaux, 1887, avec 1 pL., 456 pages. — 2° partie : Notes et mémoires, 1888, avec 27 pl, 1092 pages. — H. Nicozas. Études comparatives sur quelques Hymé- noptères du midi de la France, — D' BEAUREGARD. Sur la digestion des Vésicants. — Énouarp CHaevreux. Nouvelles espèces de Crusta- cés Amphipodes du sud-ouest de la Bretagne, — JULES KüNCKEL p’HerouLais. Distribution géographique des Insectes Coléoptères à Madagascar ; comparaison de sa faune avec celles des autres régions du globe. CXLVIII Bulletin entomologique. Insectologie agricole (Bulletin d’), journal mensuel de la Société d’api- culture et d’insectologie, 13° année, n°6, août 1888. — Cazer. Les Vers blancs dans la Côte-d'Or. — FERNAND LA VINGEANNE. Les piqûres d’Abeilles. — WaLLes. Un parasite de la Silpha opaca. — X. 1° L’Atomaria lineuris ; 2° Distillation des résidus de miel et de cire; 3° Pétition aux ministres des finances et de l’agriculture ; 4° Résultats de la campagne séricicole de 1888 dans les départements méridionaux. — WaLLes. Le ramassage des Vers blancs. — RAMES. Congrès des Sociétés savantes. — J. FALLoU. Souvenirs des bergeries de Sénart; Note sur une éducation du Ver à soie du mürier faite à Champrosay (Seine-et-Oise). Naturalista siciliano (1), T° année, n° 19, 4° septembre 1888. — ENRIco RaGusA. Catalogo ragionato dei Coleotteri di Sicilia (genres Gyrinus, Hydrocharis). — Apozro KALCHBERG. Lepidopterologia siciliana. — D' FRANC Mina PALUMBO et Luici FAILLA TEDALDI. Materiali por la Fauna lepidotterologia della Sicilia (cont. V). — Enrico RAGusA. Coleotteri nuovi o poco conosciuti (Cicindela littoralis, var. Ragusæ Failla, et Hydrosia (Steira) crenato-costata Redt.).— THEOD. DE STE- FANI. Catalogo sinonimico delle specie citate vel corpo delle note (genres Hedichrum et Chrysis). — D' G. RiGcio. Materiali por una Fauna entomologica dellisola de Ustica (secunda contribuzione : Coleotteri). — FERNAND MEUNIER. Tableau synoptique des espèces belges du genre Geotrupes Linné. — Ip. Description d’une nouvelle espèce d’Euménide du Brésil : Eumenestiferus (g. n.) brasiliensis. — In. Description d’une nouvelle espèce de Sphégide du Brésil : Apha- niloptera (g.n.) vagabundus. — D' G. RiGGio. Appunti e note di Ortotterologica siciliana : IV. Sopra due Locustarii nuove por la Sicilla (Ephippigera latipennis Fish.). Naluraliste (Le), 10° année, 2 série, n° 37, 1% septembre 1888. © Psyche, a Journal of Entomology, vol. V, n°5 147-148, july-august 1888. — Cu. W. Woopworra. On the genus Cicadula. — J. H. EMERTON. The study of species and the study of Cells. — SamuEL H. Scupper. The means employed by Butterflies of the genus Basilarchia for the perpetuation of the species. — CAROLINE G. SouLe. Description of the larva of Sphinx luscitiosa. — Samuez H. Scupner. The arrange- ment of the new england species of Thanaos. — G. F. ATKINSON. The use of two doors in a trape-door Spider’s nest. — CAROLINE G. SOULE. Mating of Samia Cynthia in captivity. — Insect-Lipe, etc. Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France, publiée Seance du 10 octobre 1888. EXLIX sous la direction de M. Ernest Olivier, 1"° année, n° 9, septembre 1888. — E. Orrvier. 1° Quelqués insectes (Coléoptères, Orthoptères, Hémiptères, Lépidoptères) recueillis pendant une excusion faite au mont Dore les 12 et 13 août 1888; 2° Liparis salicis rongeant, à Yzeure, les feuilles du Populus fastigiata, et L. dispar détruisant, à Moulins, celles du Tilleul; 3° Chrysopa vulgaris observés en grand nombre sur la face inférieure des feuilles de la Vigne. Royal Dublin Society. — 1° Proceedings, vol. V, part 7, 8 et 9, janvier- mai 1887; vol. VI, part 1, février 1887. — 2° Transactions, vol. NI et IV, serie IT, avec 8 planches dont une coloriée. © Royal Society (Proceedings of the), vol. XLIV, n° 270, june 1888, avec pl. et fig. © ANDRé (Epm.). Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, tome TI, 30° fascicule, 1° juillet 1888 : Sphegidæ (suite), 2 pl. — Tome IV, 31° fascicule, 1°" juillet 1888 : Braconidæ, Exothecidæ, Spathiidæ, Hembolidæ, Pambolidæ, Doryctidæ, avec 2 planches. * MEUNIER (FERNAND). Prodrome pour servir à la monographie des espèces et variétés belges du genre Bombus (extr. Ann. Soc. ent. Belg., 1887). * PREUDHOMME DE BoRRE (A.). Liste des 105 espèces de Coléoptères La- mellicornes actuellement et authentiquement capturées en Belgique, avec le tableau synoptique de leur distribution géographique dans le pays (extr. Ann. Soc. ent. Belg., t. XXXII, 1887). * In. Matériaux pour la Faune entomologique de la province du Luxem- bourg belge : Coléoptères, 2° centurie (extr, de l’Institut royal et grand-ducal de Luxembourg, 1888). * E. D. Séance du 10 octobre 18SS Présidence de M. Léox FAIRMAIRE, ancien président Nécrologie. M. le Secrétaire annonce la mort de deux savants entomo- logistes : 4° M. Jean-Baptiste-Eugène Bellier de la Chavignerie, ancien rédacteur au ministère de la justice et notre collègue depuis plus de quarante ans décédé, dans sa soixante-dixième année, à Evreux (Eure), le 25 sep- CL Bulletin entomologique. tembre 4888. — Recu au nombre de nos membres en 1845, M. Bellier de la Chavignerie, qui a assisté très régulièrement à nos séances tant qu’il a habité Paris, et qui a été notre président en 1857, a publié dans nos Annales de nombreux et importants travaux scientifiques, princi- palement sur les Lépidoptères ; 20 M. Gustave Le Grand, agent voyer en chef, chevalier de la Légion d'honneur, décédé récemment à l’âge de soixante-quatorze ans. — M. Le Grand a fait partie de la Société entomologique de France de 1856 à 4866. IL a publié, dans les Memoires de la Société académique de l'Aube, tome XXV (1861), un Catalogue estimé des Coléoptères du département de l’Aube. Membre reçu. M. George-Henry Verrall, comptable, à Sussex Lodge, Newmarquet, Cambridgeshire (Angleterre) (Diptères), présenté par M. J. Bourgeois. — Commissaires rapporteurs : MM. L. Fairmaire et E.-L. Ragonot. Candidat présenté. M. Jean-Auguste-Eugène Barthe, professeur de l'Université, fondateur de la Société entomologique coopérative, à Monté- limar (Drôme), boulevard Marie-Desmarais (Entomologie générale, surtout Coléoptères), présenté par M. E. Desmarest. — Commissaires rappor- teurs : MM. Ch. Brongniart et H. Lucas. Communications. M. P. Lesne adresse une note relative à l'habitat, aux environs de Paris, de diverses espèces de Notiophilus : Notiophilus rufipes Curt. — Forêt de Montmorency (S.-et-0.)!; Boïis- de-Colombes (Seine) !. N. substriatus Waterh. — Bois-de-Colombes ! (un indiv.); Bénerville (Calvados) ! (un indiv.). Outre les deux espèces précédentes, on trouve à Bois-de-Colombes les Notiophilus biguttatus F., aquaticus L., palustris Duit., ce qui fait cinq espèces du genre dans la même localité. — M.E.-L. Ragonot donne les descriptions de six nouvelles espèces d’Epipaschiidæ (Pyralites) du nord de l'Amérique : 4. EPiIPASCHIA INTERRUPTELLA. — Enverg. 33 mill., &, $.— Ailes su- périeures d’un gris cendré foncé; les nervures dans l’espace terminal et les lignes transversales noires, bien marquées; ces dernières rappro- chées, la première simplement convexe extérieurement, la deuxième formée de deux arcs convexes vers la base et d’un angle aigu au milieu sn À Séance du 10 octobre 1888. - CLI en arrière; une strie discoïdale noire; frange blanche, distinctement interrompue par des taches noires rangées en deux lignes en face des nervures et précédées d’une ligne noire. Ailes inférieures d’un gris brunâtre à la base, plus foncé sur les bords ; la frange blanche, interrompue par des taches noires. Arizona. 2. TETRALOPHA HUMERELLA. — Enverg. 19 mill., &. — Ailes supé- rieures blanchâtres, légèrement lavées de gris. Lignes transversales blanchâtres, indistinctement bordées de noirâtre : la première n’est visible que sur le bord interne jusqu’à la médiane, formant un angle sur la dorsale et suivie à quelque distance d’une rangée d’écailles noi- râtres en relief, et précédée par une large bande brune, lavée de noir, vers et sur la côte et qui s’étend sur le bord interne jusqu’à la base, entou- rant un espace rond, blanc, bordé postérieurement d’écailles noires en relief et ayant une tache noire sur la côte; deuxième ligne sinueuse, dentelée, fortement bombée au milieu ; frange brunâtre, précédée d’une ligne noire festonnée et interrompue. Ailes inférieures brunâtres, avec une bande médiane claire. Tête et thorax banchätres. Texas. 3. TETRALOPHA FUSCOLOTELLA. — Enverg. 18 mill., 4, — Ailes supé- rieures grises, légèrement lavées de brunâtre et fortement saupoudrées de noir profond, particulièrement sur les nervures, la côte et le bord interne dans l’espace médian, où elles forment de larges lignes, et au milieu de l’espace médian, où l’on voit une large bande irrégulière d’écailles noires en relief. Lignes transversales peu visibles, blanchâtres, lisérées de noir des deux côtés : la première distincte sur le bord interne jusqu’à la médiane, oblique, droite; la deuxième sinueuse, presque perpendiculaire, légèrement bombée au milieu. Ailes inférieures d’un gris brunâtre, les nervures noirâtres. Arizona. &. POCOCERA VARIELLA. — Enverg. 16 à 17 mill., &, $. — Ailes su- périeures d’un gris brunâtre ; l’espace basilaire lavé de gris cendré dans la moitié basilaire, l’autre moitié (séparée par une rangée d’écailles en relief, mi-blanches, mi-noires) est de couleur ocracée sur le bord interne jusqu'à la médiane. L'espace médian est lavé de gris cendré antérieure- ment et orné au milieu d’une rangée transversale et irrégulière d’écailles noires en relief. Un point noir sur le disque. Lignes transversales rap- CLII Bulletin entomologique. prochées, grises : la première, finement lisérée de noir du côté interne, formant un angle obtus sur la médiane et un petit angle sur la dorsale ; la deuxième sinueuse, dentelée, formant un angle sur la nervure 5. Points marginaux noirs, distincts. Ailes inférieures d’un gris brunâtre. Texas. 5. POCOCERA MELANOGRAPHELLA. — Enverg. 16 mill., 4, 9. — Cette espèce ressemble beaucoup à la variella; mais elle est d’un gris sale uni, lavée de blanchâtre après la première ligne, la bande ocracée peu visible, plus brune, et tous les autres dessins très indistincts quoique semblables. Ailes inférieures d’un gris sale, plus pâles que les supérieures. Tou- tefois, les écailles noires en relief se détachent distinctement du fond uni. Point discoïdal noir, distinct ; points marginaux peu visibles. Texas. 6. PococERA TEXANELLA. — Enverg. 20 mill., 4, $. — Ailes supé- rieures d’un gris lilas, très légèrement lavées de noirâtre sur les ner- vures; l’espace basilaire saupoudré de noir, divisé au milieu par une rangée d’écailles noires en relief. Lignes transversales distinctes, d’un cris cendré, finement lisérées de noir des deux côtés : la première oblique, droite, précédée, sur le bord interne, d’une demi-bande ocracée- brunâtre, et suivie, à quelque distance, d’une rangée parallèle, un peu ondulée, d’écailles noirâtres en relief; la deuxième ligne oblique, si- nueuse, formant un coude obtus sur la nervure 5. Frange grise, pré- cédée d’une fine ligne noire. Ailes inférieures d’un blanc jaunâtre; une ligne médiane d’un gris brunâtre. Antennes de la femelle blanches à la base ; au delà, annelées de brun. Texas. ED: Bulletin bibliographique. 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Tableau syno- ptique (Faune de France) : Tribu des Libellulines. — Communi- cations. Insectologie agricole (Bulletin d’), septembre 1888. — A. W. Le Rhyn- chytes conicus (Lisette ou Coupe-Bourgeon). — Le flambage des chaumes après la récolte. — Araignées et chenilles comestibles. — Moyen facile de se débarrasser des insectes nuisibles aux arbres fruitiers. — Étude sur la Calandre et ses ravages dans les Indes. — J. FALLou. Souvenirs des bergeries de Sénart. — Congrès des So- ciétés savantes, — Notes diverses. — J. FALLOU. Pluie de Fourmis. Kaiserlichen Leopoldinisch-Carolinischen Deutschen Akademie der Natur- forscher (Verandlungen der), 1887, vol. XLIX. — C. FReIH. v. GuMP- PENBERG. Systema Geometrarum zonæ temperatioris septentrionalis, 3 cartes. 1887, vol. L. — H. J. Korse. Beiträge zur Zoogeographic West- afrikas, nebst einem Bericht über die während des Loango-Expedi- tion von Herrn D’ Falkenstein bei Chinchoxo gesammelten Coleoptera, 3 pl. col. — H. Dewrrz. 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M. le Dr Jacquet, membre exonéré, qui avait été reçu en 1885, et qui a publié depuis trois ans d’intéressantes notes dans notre Bulletin, est décédé subitement à Lyon (Rhône) il y a quelques jours. Membre reçu. M. Jean-Auguste-Eugène Barthe, professeur de lPUni- versité, fondateur de la Société coopérative d’entomologie de Montéli- mar, boulevard Marie-Desmarais, à Montélimar (Drôme) (Entomologie générale, surtout Coléoptères d'Europe), présenté par M. E. Desmarest. — Commissaires rapporteurs : MM. Ch. Brongniart et H. Lucas. Communications. M. L. Fairmaire présente les diagnoses de deux Coléoptères nouveaux trouvés aux environs de Pékin par M. Chevrier, missionnaire français : CYMINDIS DENSATICOLLIS. — Long. 8 1/2 mill. — Brunneo-rufescens, Seance du 24 octobre 1888. CLY nitidula, fulvo-pubescens, pedibus, elytrorum macula oblonga humerali, margine externo angusto et utrinque macula fere apicali pallide fulvis, palpis antennisque fulois; capite prothoraceque dense punctalis, hoc transverso, lateribus rotundato, elytris dense subtiliter punctulato-rugo- sulis, sat fortiter punctato-strialis. Voisine de C. vittata Fisch., mais la tête et le corselet sont plus den- sément ponctués, ce dernier plus convexe. Prisronycnus CHevrierr. — Long. 46 mill. — Apferus, niger, nitidus, antennis ferrugineis, pubescentibus, articulis 3 primis piceis, nitidis, prothorace postice leviter attenuato, medio sulcato, basi utrinque im- presso et rugoso, elytris modice striatis, striis obsolete punctatis ; ungui- bus simplicibus. Ressemble beaucoup au P. pinicola, d'Espagne; en diffère surtout par les impressions rugueuses de la base du corselet et les tibias inter- médiaires non arqués. — Le même membre fait remarquer que dans un mémoire sur des Longicornes recueillis en Chine par M. Leech, inséré dans le numéro de juillet 4888, p. 61, des Ann. and Mag. Nat. Hist., M. Gahan a décrit un Purpuricenus Prattii qui est le même que le P. sideriger Fairm., Rev, d'Entom. française, mai 1888, p. 139, — M. J. Croissandeau, d'Orléans, envoie à la Société la note qui suit : L'été fut, cette année, froid et pluvieux, les prairies naturelles inon- dées pendant de longs mois, Aussitôt que le beau temps fut revenu, je commençais mes recherches auprès d'Orléans. Au début, la récolte fut mince ; mais, vers le 25 août, du jour au len- demain, sans cause apparente, les insectes pullulèrent. En moins de trois semaines, je pris plus de 3,000 Coléoptères. A chaque chasse, mon étonnement augmentait. Ce n’était plus mes insectes habituels d'antan, ou du moins les proportions étaient bouleversées. Soudain, le 15 sep- tembre, plus rien. Le temps n'avait cependant pas changé. Je crois devoir consigner ici quelques observations : Les Alticides foisonnaient en masses incroyables. II n’y avait toutefois pas d’Aphthona, de Psylliodes, de Phyllotreta ; mais les Haltica et Chæ- locnema n'étaient pas rares. Je ne trouvais seulement que deux espèce de Crepidodera (transversalis et ferruginea). H n’y avait guère que des Longitarsus (luridus, brunneus, niger, suturalis, thoracicus, æruginosus, pusillus, subquadratus et Jacobæa). CLVI Bulletin entomologique. J'ai constaté l’impossibilité de séparer le brunneus du luridus, le sutu- ralis du thoracicus, le pusillus du subquadratus. Les deux types extrêmes formaient en apparence des espèces bien tranchées ; mais, dans la masse, les caractères se confondaient en un réseau inextricable, surtout par la couleur et la ponctuation. La forme elle-même variait insensible- ment : de l’ovale pur à l’écusson, de l’épaule presque lisse au calus saillant. Somme toute, jusqu’à examen plus approfondi, je ne crois qu’à trois espèces bien distinctes sur les six indiquées. Mais ce qui me frappa le plus, ce fut l'influence indiscutable de l'extrème humidité atmosphérique sur la coloration et l’éclat des insectes. Ainsi le L. Jacobæa, que je prenais en petit nombre, d’un beau jaune d’ambre foncé et rutilant, fut, cette année, complètement défiguré. Sur cent individus, dix à peine avait conservé leur vernis, sur un fond paille presque blanc. Tous les autres étaient absolument mats et gris, avec la ponctuation plus forte et plus fournie. Je me trouvais en pré- sence du rudipennis AIl., espèce propre à la Corse, où une saison exceptionnellement pluvieuse a dû donner naissance à cette prétendue espèce. On pouvait, du reste, S'y tromper. Ce n’est donc, pour moi, qu’une variété et non une espèce. Quant au Longilarsus fulgens, espèce très rare d'ordinaire, je lai pris en grand nombre et seulement dans deux prairies de Sologne, c’est-à-dire très sablonneuses et brûülées généralement en été. Individus immatures ou adultes, tous brillaient d’un même éclat métallique. Est-ce l'influence de l'humidité qui s’est reproduite ici sur les Curcu- lionites ? Jamais encore je n’y avais pris l’Apion sorbi mâle. Cette année, je n’ai guère capturé que ce sexe. Les quelques femelles sont tantôt d’un vert foncé à intervalles lisses, tantôt noires à intervalles rugueux comme les mâles. Mais alors les intervalles des premiers, au lieu d’être plats et bordés d’une carinule saillante, sont arrondis sur les bords. — M. Berthelin adresse, de Vezinnes (Yonne), les notes suivantes sur les mœurs d’un Coléoptère et de deux Lépidoptères : 1° Dans les premiers jours de septembre, mon attention a été appelée sur divers pieds de Veronica spicata dont les feuilles paraissaient ron- gées par certain insecte. C’est ainsi que j'ai pu récolter sur ces plantes un assez grand nombre de Crioceris melunopa Fab. adultes. J'ai enlevé la terre qui entourait un des pieds attaqués de la Véronique, et, après lavoir examiné attentivement, j'y ai rencontré une coque à demi brisée dans laquelle se trouvait une nymphe non éclose de Criocéride. Je ne doute pas que ce soit celle de l’insecte trouvé sur les feuilles. Ce serait Seance du 24 octobre 1888. CLVII donc bien le Crioceris melanopa qui aurait rongé les pieds de Veronica spicata. A-t-il déjà été signalé sur cètte plante ? 2° Je dois signaler la Saturnia pyri Dup. comme s'étant multipliée cette année dans les jardins des environs de Vezinnes, et, par con- séquent, ayant causé des dégâts très sérieux à nos arbres fruitiers. Je l’ai particulièrement récoltée en grand nombre sur un frêne pleureur dont la plupart des feuilles et des jeunes rameaux étaient rongés par sa chenille. 3° Au commencement d'août, ayant eu l’occasion de récolter plusieurs chenilles de Deilephila euphorbiæ L., je les déposai provisoirement dans une boîte où j'élevais avec des feuilles de vigne une chenille de Deile- phila elpenor. Le lendemain, lorsque je fus pour changer de boîte les chenilles du Deilephila euphorbiæ, je m’aperçus qu’elles avaient attaqué les feuilles de vigne mises à leur disposition. Je continuai dès lors à leur servir cette nourriture, leur donnant même de jeunes grappes de raisin, pour lesquelles elles semblaient avoir une sorte de prédilection. Aujourd’hui, presque toutes se sont métamorphosées ; deux seulement sont mortes. Ce Lépidoptère étant très commun et surtout très vorace, ne peut-il pas causer parfois des ravages assez considérables dans nos vignobles ? — M. Henry de la Cuisine, dans une note dont nous donnons un extrait, adresse les remarques suivantes : Le Stilbum calens Fabr., qui ne se trouve pas dans toutes les parties de la France, n’est pas rare dans les environs de Dijon, en août et sep- tembre. Il se rencontre sur une plante qu'on n'a dit être l’'Eryngium campestre. Jen ai eu sous les yeux une centaine d'exemplaires, parmi lesquels je n’ai observé que peu de variétés. Toutefois j'ai pris un individu très remarquable par sa grande taille, car il est d’un tiers plus long et plus large que les exemplaires normaux ; la couleur de l'abdomen est d’un rouge carmin foncé, le corselet et l’écus- son sont vert émeraude doré. Deux autres individus sont, au contraire, d’une très petite taille, au moins moitié de celle de la précédente variété. En outre, la couleur de l’écusson est d’un beau bleu d’outremer et l'abdomen, d’une teinte d’or très pâle, est allongé et déprimé. — Les deux individus de cette variété sont parfaitement semblables entre eux, ce qui semblerait indiquer une relation entre la taille et le système de coloration. GLVIII Bulletin entomologique. — M, H, Lucas communique la note suivante : M. Nanot, ingénieur, chef de service des plantations de Paris, a en- voyé dernièrement au Laboratoire d’entomologie deux tronçons de tilleuls morts depuis un certain temps, qui avaient été plantés sur la place Mazas. Les tronçons de ces arbres ont une longeur de 40 centimètres sur une largeur de 22 centimètres ; on est étonné de leur légèreté ; mais on ne tarde pas à s’apercevoir que l’intérieur ou l’aubier est parcouru, dans le sens longitudinal, par des galeries arrondies, pro- fondes, cylindriques, à parois lisses et plus ou moins polies, établies avec un certain soin, et toutes séparées par des cloisons peu épaisses. En explorant ces galeries, je découvris une nymphe d’Hyménoptère appartenant au Xylocopa violacea. Ces tronçons attirent surtout l'attention par les galeries, qui y sont nombreuses ; en effet, on en compte une vingtaine, ayant une profon- deur de 8 à 10 centimètres environ sur 12 à 45 millimètres de large. Ce sont deux exemples extrêmement intéressants, qui indiquent le rôle que jouent dans ces travaux de perforation les mandibules destinées, chez ces Hyménoptères podilégides solitaires, à entailler le bois pour y construire des galeries dans chacune desquelles sont ensuite établies des loges indépendantes les unes des autres, destinées à recevoir les œufs et, en outre, la nourriture nécessaire à l’accroissement total des larves jusqu’à leur transformation en insecte parfait. — M. E. Pissot, de Doulevant-le-Château, dit qu'il a trouvé, auprès de la ville qu’il habite, un individu, à l'état de larve, de la Mantis religiosa, — Il signale ce fait parce qu’il pense que c’est la localité la plus septentrionale de la France où lon ait capturé cet Orthoptère. — M. le D' Alex. Laboulbène fait part à la Société de l'envoi qui lui a été fait par le R. P. Leroy de plusieurs exemplaires de la Mouche Tsé-Tsé. Il s’agit bien de la Glossina morsitans de Westwood. L'envoi était accompagné des détails qui suivent : « Dans un voyage récent que j'ai fait au Zanguebar, j'ai eu beaucoup à souffrir de ce Diptère incommode. J'avais à traverser une grande plaine qui s’étend entre le massif de l'Oukami et celui du Ngourou. Cette plaine est sèche, stérile et inhabitée, mais les troupeaux de bêtes y abondent : buîfles, zèbres, girales, antilopes, même quelques éléphants. Dans tout ce désert, tant que le soleil a été sur l'horizon, la Tsé-Tsé ne w'a laissé aucun repos. C’est une bête réellement agaçante, mais, pour Seance du 24 octobre 1888. CLIX l’homme, elle n’est que cela. Toutefois, je dois faire remarquer que, à la suite de ses attaques (j'ai été mordu plus de deux cents fois), j'ai eu à souffrir d’une sorte de maladie semblable à lurticaire et qui a duré deux jours; c’étaient, aux endroits des morsures, des plaques proémi- nentes plus blanches que la peau et occasionnant une démangeaison très vive et très incommode. Dans un autre voyage et dans des circonstances analogues, j'avais eu à souffrir de la même affection, qui redoublait d'intensité le soir jusqu’à empêcher complètement le sommeil. « Mais, ce qu'il y a de plus intéressant, c’est que, dans ce désert et à la veille du passage de notre caravane, la Tsé-Tsé avait mis une armée en déroute. Voici le fait : Les Massaï forment, au nord du Zanguebar, une tribu nombreuse, nomade, pastorale et guerrière, extrêmement redoutée. Dans le but d'attaquer Mrogoro, ils étaient venus camper, dans la plaine déserte dont je viens de parler, avec un troupeau de trois cents bœufs. Les gens du pays étaient très inquiets, lorsque tout à coup on a appris que les Massaï s'étaient retirés précipitamment : c’est que la Tsé-Tsé s'était mise de la partie, et la déroute de leurs bœuîs avait amené celle des Massal. » Le R. P. Leroy me fait dire que j'attribue les effets de la piqüre de la Tsé-Tsé au séjour qu’elle aurait fait sur des cadavres en putréfaction. Ce n’est pas cela. Je pense qu’elle apporte avec sa trompe des matières septiques puisées sur des animaux malades et qu’elle les communique à d’autres bien portants, d’où les maladies et la mort possibles. Il reste à expliquer pourquoi la morsure qui serait mortelle pour le bœuf ne l’est pas pour l’homme. — MM. Charles et René Oberthür font connaître qu’ils ont acquis dernièrement les collections suivantes : 1° Coleoptères exotiques de M. le comte Henry de Bonvouloir, y com- pris les Dytiscides et les Gyrinides de Dejean, les Eucnemides qui ont servi à la Monographie publiée dans les Annales, les Anthicides de Laferté, etc. ; 2° Paussides de M. Achille Raffray, qui ont été l’objet de l’étude publiée dans les Archives du Muséum ; 3° Coléoptères et Lépidoptères de feu E. Bellier de la Chavignerie. Les Lépidoptères contiennent un grand nombre d’aberrations, dont une partie a été décrite et figurée dans les Annales, les types de ses voyages en Corse et en Sicile, dans les Basses-Alpes, etc., et de nombreux docu- ments intéressant la faune française. CLX Bulletin entomologique. — M. J. Fallou adresse de Champrosay les remarques suivantes : J'ai lu dans le Bulletin du 12 septembre, p. cxxxvI, une note où il est dit que l'éducation si difficile du Bombyæ rubi ne réussissait pas faute de connaître les plantes qui conviennent aux chenilles de cette espèce, et qu’en les nourrissant avec le Polygonum aviculare la réussite avait été complète. Je ne mets pas en doute les observations de M. Den- fer indiquées par M. Poujade, mais je soumets à nos collègues celles que j'ai pu faire sur les mœurs de ce Lépidoptère. J’ai souvent tenté d'élever la chenille du B. rubi et de la faire hiver- ner ; mais, placé à Paris dans de mauvaises conditions, j'ai dù y renon- cer, et j'avais pris le parti, pour en obtenir le papillon, de chercher les chrysalides, au mois de mars, dans les endroits où j'avais observé des chenilles à automne précédent. Je trouvais généralement ces chrysa- lides au pied des broussailles où croissent de hautes Graminées, alors que ces dernières sont desséchées et garnies de feuilles sèches. Depuis que j'habite la campagne, j'ai pu étudier la manière de vivre de ce Bombyx, et j'ai, depuis plusieurs années, placé dans mon jardin les chenilles que je rencontrai pendant les belles journées des premiers jours d’automne, époque surtout où elles voyagent et où on les voit communément courir çà et là sur les bords des routes herbues, dans les bois ou le long des haies. Il n’est pas rare alors de les voir s’arrêter devant une feuille sèche, en brouter une partie, puis reprendre leur marche pour chercher probablement un abri pendant la nuit, car j'ai pu m'assurer que cette chenille n’est que diurne et qu'on ne la voit pas paraître dans les journées sombres ou pluvieuses. Il y a chez moi une pelouse où croissent différentes plantes basses de nos contrées et, près de là, un endroit sauvage très touffu. C’est parti- culièrement là où j'ai été à même de faire des observations sur la ma- nière dont hiverne la chenille. Durant l'été, elle s’abrite sous l’amas de quelques feuilles sèches ou de Graminées; mais, pour son quartier d'hiver, elle choisit, de préférence, les fourrés un peu boisés et élevés. Il semblerait qu’elle redoute les endroits humides, qui peuvent contri- buer à déterminer chez elle la maladie à laquelle elle est prédisposée. Malgré cette précaution, cette maladie, produite par un champignon (1), fait périr un grand nombre de chenilles ; ce qui explique pourquoi elles sont beaucoup plus rares au printemps qu’à l'automne. Si on les observe vers les premiers jours de février, l’on remarque (1) Le Sphæria militaris, d'après M. Talane (Ann. Soc. ent, Fr., 1863, p. 87). Séance du 24 octobre 1888. CEXI peu de sujets attaqués par le parasite; mais, en mars, la maladie est à son comble. Par un beau soleil de ce mois, les chenilles, sortant de leur léthargie, font une lente et courte promenade aux environs du lieu où elles ont hiverné. Dans la période de mars à avril a lieu la transforma- tion en chrysalide. Le papillon en sort, en année ordinaire, vers la deuxième quinzaine de mai. Cette année, des œufs de ce papillon ont été déposés dans mon jardin ; j'ai pu voir alors les chenilles dès leur premier âge jusqu’à celui d’adulte. Aux premiers jours de septembre, elles avaient atteint leur plus grande dimension : cependant pas un seul pied de trainasse ne se trouve dans mon jardin; il a donc fallu que ces chenilles se soient nourries avec d’autres plantes que le Polygonum aviculure. Présumant cette espèce polyphage, j'ai négligé de constater, pendant l’été, quels étaient les végétaux que les chenilles avaient pu manger, et je n’ai remarqué, parmi les feuilles attaquées, que celles de différentes espèces de fraisiers, de scabieuses, d’oseille cultivée, ainsi que des feuilles sèches, surtout celles du chêne. Les remarques de MM. Poujade et Denfer ayant appelé mon attention, j'ai commencé de nouvelles observations au sujet de ce Lépidoptère. Jorganisai une caisse sans fond, complètement grillagée, et je la pla- çai sur un gazon où j'avais vu des feuilles de scabieuses déjà mangées en partie; puis, ayant remarqué que les chenilles grimpaient fort peu aux végétaux pour se nourrir, j'installai dans le gazon des fioles plates remplies d’eau pour y tenir fraiches les différentes plantes que je suppo- sais pouvoir leur convenir ; j’ajoutai aussi des feuilles sèches de chêne afin qu’elles pussent s’abriter. Le tout ainsi préparé, je me mis en quête des habitants. Le soleil ayant paru, il m'a été facile d’en rencontrer dans mon jardin, et le jour mème, 18 septembre, une quinzaine de chenilles occupaient la prison. Depuis cette époque, le nombre des captives a été de beaucoup aug- menté, car chaque jour, lorsque le soleil avait fait son apparition, j'en ré- coltais le long des haies et je pouvais constater quelles étaient les plantes qu’elles préféraient. La majorité des chenilles se nourrissait de la quinte- feuille (Potentilla reptans); quelques sujets, des feuilles de prunellier (Prunus spinosa) entremêlées à des Graminées, puis des tiges rampantes de la ronce (Rubus fructicosa) ; deux chenilles seulement furent trouvées sur le Polygonum aviculare. Aujourd’hui, 22 octobre, le nombre de mes pensionnaires dépasse soixante. Je les ai visitées plusieurs fois le jour et le soir, et je leur ai fourni une nourriture des plus variées. Je m'abstiendrai de citer toutes les plantes (1888) BULL. x1. CLXII Bulletin entomologique. que je leur ai servies; j'indiquerai seulement celles qui paraissent le mieux leur convenir en captivité. Ces plahtes sont : la quintefeuille (Potentilla reptans), différentes variétés de Fragaria sauvages et culti- vées, diverses variétés de ronce (Rubus), le Rumex cultivé et le Poly- gonuwm aviculare. M. Georges Rouast, dans son Catalogue des chenilles européennes, a signalé aussi le Trifolium repens comme étant attaqué par le B. rubi ; cette Légumineuse existe Chez moi, hais je n’ai pas pu surprendre la chenille qui nous occupe en faire son repas. De plus, aujourd’hui 22 octobre, M. le Dr Jules Fort, médecin à Draveil, m'a dit avoir vu la ième chenille se nourrir de feuilles d’orme. Je vais laisser ainsi passer l'hiver à mes pensionnaires ; mais je doute de les retrouver toutes en bonne santé au printemps prochain, car la Muscardine les prenant isolément, il est à craindre que, réunies en erand nombre dans un espace restreint, l’envahissement de ce parasite ne se propage d’une manière désastreuse. Le B. rubi n’est pas seulement attaqué par un champignon : il a encore un autre ennemi. Pendant ces derniers jours, le thermomètre étant à zéro le matin, le peu de chenilles qui se montraient de dix heures du matin à deux heures du soir étaient piquées par un Hyménoptère. Les petites larves de ce dernier percent la peau de la chenille et se chrysa- lident entre les poils. Je conserve de ces cocons afin d'essayer d’en obtenir linsecte parfait. De tout ce que je viens de dire au sujet du B. rubi, oh peut en con- clure que sa chenille est diurne, polyphage, mais qu’elle affectionne plus particulièrement les Rosacées, telles que les Rubus, les Potentilla et les Fragaria. 2 A propos de la note de M. Poujade, insérée au Bulletin du 22 août, p. ExXvI, au sujet de l’Agrotis molothina Esp., indiquant que cette rare espèce a été prise aux environs d'Essonnes et de Lyon, ainsi que dans la forêt de Fontainebleau, j'ajouterai, comme renseignement, qu'il y a déjà fort longtemps, dans une chasse à la miellée faite en com- pagnie de M. A. Constant, j'en ai capturé plusieurs exemplaires dans les hautes bruyères du plateau situé entre le rocher de la Reine-Amélie et le Calvaire à Fontainebleau. De plus, M. Lafaury, de Dax, m’en a envoyé un bon nombre d'exemplaires provenant du département des Laudes, et cela pendant plusieurs années. M. E. Pissoi, au sujet de ces notes, fait remarquer qu’il a également Seunce du 24 octobre 1888. CLXI tenté, depuis plusieurs années, aux environs de Doulevant-le-Château (Haute-Marne), des recherches sur la manière de vivre de la chenille du Bombyx rubi, et qu'il est arrivé aux mêmes résultats que ceux signalés par M. J. Fallou. n'y Bulletin bibliographique Academie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'y, 1888, 2 sem., n° 15 et 16. ©) Academy of natural Sciences of Philadelphia (Journal of the), 1888, 2e sér., vol. IX, part IL C) Linnean Society of New South Wales (Proceedings of the), 1887, 2° sér., vol. Il, part 3. — A. Sipxey OLLirr. Notes on Zelotypia Stacyi and an Account of a Varieiy. — Ip. A Revision of the Siaphylinidæ of Australia, part HE. — W. Mac Leay. Miscellanea entomologica, n° IV : « The Helæides ». 1887, vol. I, part 4. — W. Mac Leay. Miscellanea entomologica, n° V : « The Helæides » (suite). — Meyriok. Descriptions of Austra- lian Micro-Lepidoptera, part XIV : CEcophoridæ. — W. MAC LEay. 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CLXV Séance du A4 novembre 188$ Présidence de M. S.-A. ne MARSEUL, ancien président, Nécrologie. Don Guillermo Ehlers, qui avait été admis au nombre de nos membres en 1870, est récemment décédé à Carthagène (Espagne). Candidat presenté pour 1889. M. Charles Blachier, professeur, Tran- chées de Rive, 11, à Genève (Suisse) (Lépidoptères), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Mabille et G.-A. Poujade. Lecture. M. le D' Maurice Régimbart adresse la liste des Dytiscidæ et des Gyrinidæ recueillis par M. E. Simon dans son voyage au Vénézuéla, de décembre 1887 à avril 1888 (18 espèces, dont 6 nouvelles), suivie des descriptions de 6 espèces nouvelles de l'Amérique du Sud. Une courte préface de M. E. Simon est placée en tête de ce mémoire. Communications. M. J. Bourgeois donne les descriptions de deux nouvelles espèces de Malacodermes, provenant de l’Équateur, dont il doit la communication à notre collègue M. Ign. Bolivar, professeur d’En- tomologie à l’Université et conservateur au Musée royal d'histoire naturelle de Madrid : 1. PLATEROS AURIFEX, Sp. nov. — Elongatus, supra fere planatus, nigro-piceus, antennarum articulis 3 ullimis elytrorumque dimidio vel triente apicali flavis, his sericeo-pubescentibus, subopacis ; prothorace subnitido, sparsim pubescente, subquadrato, basi longitudine paullo lu- tiore, ad apicem vix altenuato, antice rotundato, postice bisinuato, late- ribus fere rectis, medio vix sinuatis, angulis anticis rotundatis, posticis bene distinctis, leviter productis, disco postice sat profunde sulcato; ely- tris leviter ab lumeris inde usque ad quadrantem posteriorem recte dilu- tatis, dein apicem versus rotundatim attenuatis, 9-costatis, costis alternis elevatioribus, intervallis confertim punctato-areolatis; corpore subtus nilidiore, rarius pubescente. — &. Hucusque invisus. — ®. Abdominis = segmento ultimo ogivali. — Long. 9-10 mill.; lat. max. 4-5 mill. Équateur : Baera (Martinez) [Mus. de Madrid]; Colombie (ma collec- tion). Très voisin du P. phaenicurus Kirsch, dont il diffère essentiellement par son pronotum subearré, presque aussi large antérieurement qu’à la CLXVI Zulletin entomologique. base, par ses élytres à côtes longitudinales alternativement plus saillantes, au lieu d’être égales entre elles, et par la coloration des antennes, dont les 3 articles terminaux sont d’un jaune soufré, tandis que dans phaeni- curus les deux derniers seulement et rarement la base du 9% sont de cette couleur. L'extension de la coloration jaune des élytres est variable ; dans l’exemplaire du Musée de Madrid, elle occupe à peine le 1/3 postérieur, tandis que dans un individu de ma collection, provenant de Colombie, elle s'étend sur plus de la moitié terminale. 9, PHENGODES INSIGNIS, Sp. nov. — À Ph. plumosa, cui colore et facie valde aflinis, statura plus quam duplo majore, tibiis tarsisque fusco-nigris praecipue discedit. &. Elongata, subnitida, supra pallide flava; capite grosse punctato; fronte transversim depressa ; oculis nigris, valde prominentibus ; palpis fuscis, basi dilutioribus, articulo ultimo praecedenti aequali, obconico ; antennis trientem corporis circiter atlingentibus, basi remotis, articulo primo flavo, reliquis nigris, ramis articulis ipsis mullo longioribus, paullo dilutioribus, ciliatis ; prothorace laevi, valde transverso, fere semi- humato, antice utrinque sinuato, lateraliter late foliaceo et ciliato, disco perum convexo, pilis brevibus, erectis dense vestito, angulis posticis ro- tundatis : elytris thorace vix longioribus, subulatis, apice infuscatis, pube longa et densata vestitis ; alis fuscis ; corpore sublus flavo-testaceo, pubes- cente, prosterno rugoso ; libais tarsisque fusco-nigris, his articulo penul- timo solea appendiculato, unguiculis rufis, simplicibus ; abdomine late punclulato, haud cereo-maculato, segmento ventruli T° recte tr'uncato, medio incisura levi emarginato, pygidiali postice subrotundato, medio leviter sinuato. — Long. 22 mill.; lat. 7 mill. Équateur : Baera (Musée de Madrid). Cette magnifique espèce, la plus grande du genre jusqu’à présent, ne peut mieux se comparer qu'à un gigantesque plumosa. Comme ce dernier, elle fait partie du groupe des Phengodes chez lesquels les an- tennes sont plus courtes que la moitié du corps et dont labdomen est dépourvu à sa face ventrale de plaques lumineuses apparentes (Ph. plu- mosa Oliv., pallens Berg, Hieronymi Haase, etc.). Elle se distingue faci- lement du plumosa par la forme de son prothorax, très transversal et largement foliacé sur les côtés, par la coloration noirâtre des tibias et des tarses et par sa taille plus que double. La femelle, encore inconnue, est très probablement larviforme et doit Séance du 14 novembre 1888. CLX VII ressembler beaucoup à celle du Hieronymi que M. le D' Haase a décrite récemment dans un travail très complet sur ceite espèce de Phengodes (cf. Deuts. ent. Zeits., 1888, p. 145, pl. r'et rm). — M. Ernest Olivier adresse, par l'entremise de M. J. Bourgeois, les descriptions de deux espèces nouvelles de Lampyrides du Brésil : 4° Hyas SULCIPENNIS Ern. Oliv. — Oblongo-ovata, depressa, nigra ; prothorace sublriangulari apice obluso, angulis posticis rotundatis, tes- taceo, macula cyathiformi nigra ornato; scutello triangulari, nigro; elytris prothorace latioribus, elliplicis, nigris, fascia media sinuata et lineola brevi humerali testaceis, rugosulis, obsolete costatis et sulca pro- fundo notatis. — Long. 43 mill.; lat. hum. 7 mill. Apiahy (Brésil), un seul 4 {Mus. de Madrid). Court, ovalaire, déprimé, noir. Antennes comprimées, munies, au sommet de chacun de leurs articles, d’une dent triangulaire aiguë, aussi longue que Particle lui-même. Prothorax court, en triangle transversal, à sommet et angles postérieurs arrondis, marge redressée ; chargé d’une ponctuation fine et serrée, légèrement granuleuse, et d’une côte médiane longitudinale, interrompue dans son milieu par une dépression d’un roux testacé; orné d’une tache noire en forme de vase adhérent à la base et dont le col rétréci se prolonge jusqu’au sommet. Écusson petit, triangulaire, noir. Élytres plus larges à la base que le prothorax, régu- lièrement elliptiques, à bord marginal nullement sinué; granuleuses, noires, ornées d’une fascie médiane transversale large et sinuée et d’une ligne ponctiforme sur l'épaule; testacées, chargées chacune d’une côte obsolète et d’un sillon assez profond qui part du calus huméral et vient se joindre à la marge externe aux deux tiers de sa longueur ; côte mar- ginale redressée dans toute son étendue et très fortement autour de l'angle huméral. Segments supérieurs de l'abdomen fortement lohés, à angles longuement prolongés et très aigus; dernier et avant-dernier segments du ventre ovalairement échancrés dans le milieu de leur bord postérieur. Pattes noires. 2° ÆrTHRA JUEUNDA Ern. Oliv. — Oblongo-elongata, fusca ; ore et duobus primis antennarum articulis piceis ; antennarum ramulis articulo fere triplo longioribus ; prothorace antice attenuato, apice obluso, angulis posticis aculis el retro productis, rugoso, fusco, macula quadrata auran- tiaca lævi et sulcato, ornato; scutello obconico, rugosulo, nigro ; elytris rubescentibus, prothorace latioribus, subparallelis, rugosulis, costulatis. CLXVII Bulletin entomologique. nigris, usque ad trientem apicalem externe flavo limbatis; coxis, femo- rum basi et ullimo ventrali segmento piceis. — Long. 414 4/2 mill.; lat. hum. 4-4 1/2 mill. Brésil : Rio-de-Janeiro [Amor] (Musée de Madrid, 4); Boa-Sorta, Pe- tropolis (ma collect., 4). Oblong, allongé, brun. Bouche, deux premiers articles des antennes, hanches, base des fémurs et dernier segment ventral d’un brun de poix ou testacé pâle. Antennes munies, à partir du troisième article, dune lamelle étroite et plate, trois fois environ plus longue que Particle. Pro- thorax à côtés arrondis et atténués en avant, à sommet obtus ; bord basi- laire légèrement sinué, à angles aigus et assez fortement prolongés en arrière ; ponctué, rugueux, noir, orné d’une large tache rectangulaire d’un rouge orangé, de sorte qu'il peut être aussi défini, roux orangé, bordé de noir ; cette tache est presque lisse et creusée d’un sillon longi- tudinal. Écusson en triangle, à sommet obtus. Élytres un peu plus larges à leur base que le prothorax, allongées, subparallèles, pubes- centes, rugueuses, marquées des traces obsolètes de deux côtes sail- lantes, noires, ornées le long de la marge externe, dans les deux tiers de leur longueur, d’une bordure d’un blanc jaunâtre. Dernier segment ventral très légèrement anguleux dans le milieu de son bord posté- rieur. Chez un exemplaire de ma collection, provenant de Boa-Sorta, la cou- leur orangée du prothorax a pris un grand développement, et il ne reste de noir qu'une bordure très étroite. — M. Poujade dit qu'un individu du Broscus cephalotes a été pris, cette année, à Saint-Michel-sur-Orge, par linstituteur de la localité, M. Gallais. Plusieurs membres font remarquer que ce Carabique a été rencontré différentes fois auprès de Paris : M. Léveillé l’a capturé à Robinson, près de Sceaux ; M. de Marseul à Senlis ; et, il y a une cinquantaine d’années, M. E. Desmarest le trouvait abondamment dans l'emplacement, alors hors de Paris, du quartier actuel de Grenelle, à peu de distance de Ja Seine. — M. Peragallo écrit qu'il a trouvé, au mois d'avril dernier, sur un hêtre dans la forêt de Caunaux, la Rosalia alpina, espèce qui n’avait pas encore été indiquée dans le Catalogue des Coléoptères des Alpes-Mari- times. Séance du 14 novembre 1888. CLXIX — M. H. Lucas communique la note suivante : Je fais passer sous les yeux de mes collègues un morceau de bois de Carpinus betulus dans lequel a été trouvé vivant un mâle du Ceram- byæ Scopolii Laichart.; Mulst., Hist. nat. des Coléoptères de France, 2° éd., p. 66, 1862. C’est en fendant une bûche assez forte de Carpinus que cette espèce a été rencontrée. Les dégâts causés à ce morceau de Charme par la larve de ce Longicorne consistent en une loge très profonde, for- tement sinueuse, longue de 8 centimètres sur une largeur égalant 6 mil- limètres environ. L'ouverture ovalaire, longue de 10 millimètres et large de à millimètres, est placée entre l'écorce et laubier, et ce Longicorne attendait très probablement une saison plus clémente pour sortir de sa loge. L’aubier de l'arbre avait déjà été préalablement rongé par la larve de cet insecte. Je ferai observer que la larve du Cerambyx Scopolii n'avait encore été signalée que comme rongeant les racines du Groseiller à fruits rouges ; suivant MM. Candèze et Chapuis, elle est également nuisible à l'Alisier et au Chêne; selon M. de Marseul et d’après MM. Mocquerys et Bour- geois, aux Pommiers en Normandie. — M. P. Mabille donne la description de deux Lépidoptères nouveaux de l’Afrique orientale : 1° ACRÆA ARECA, Sp. nov. — Taille et port d'A. Egina Cr. Fond des quatre ailes rouge un peu plus clair. Les supérieures noires à la base, avec la côte et l’apex noirâires, et marquées des mêmes points noirs, moins gros et dans un ordre un peu différent : les trois premiers sur le disque, en ligne moins courbe; puis un très gros relié à la côte au bout de la cellule; les trois derniers réunis en une bandelette plus ou moins épaisse. Le fond est rouge entre les taches jusqu’à la côte; au delà de la bandelette noire jusqu'à l’apex, il est lavé de rougeâtre sur une teinte parfois cendrée. Ailes inférieures rouges, avec une bordure noire moins épaisse. Base de l'aile plus claire et les points noirs plus petits. Dessous des ailes supérieures avec les mêmes points, et, en plus, un plus petit à la base sur le tronc de la sous-médiane. Tout le fond lavé de rose à la base, de jaune vers les bords, avec les nervures noires. Les ailes inférieures ont la base jaune orangé entre les points noirs, rouge près du corps, le milieu du limbe blanc rosé, bordé d’orangé clair près de la bordure, qui est noire, et coupée entre les nervures d’une tache blanche, carrée, CLXX Bulletin entomologique. Le corps est noir en dessus, jaunâtre sur les deux tiers postérieurs et en dessous. La femelle est plus grande, avec les mêmes dessins noirs ; l’apex des ailes supérieures est occupé par une large tache blanchâtre et le fond des ailes est d’un jaune fauve très pâle. Bagamoyo (Zanzibar). 2 ACRÆA VUILLOTI, Sp. nov. — Port et taille d'A. Cepheus Cram. Fond des ailes rouge écarlate et non vermillon. Ailes supérieures avec les mêmes dessins noirs, mais formés par des bandes et non par des points; base noire, puis une première bande oblique passant par le mi- lieu de la cellule et isolant contre la base deux taches rouges à peine séparées ; une deuxième bande plus épaisse renferme à la côte une tache rouge et limite une grande bande de la même couleur et qui va jusqu'à l'angle interne; enfin lapex est tout noir et renferme une bandelette sinueuse, apicale. Ailes inférieures rouges à la partie antérieure et portant une large tache d’un blanc pur, depuis le rameau 5 jusqu’au bord abdominal ; le bord antérieur, en face de cette tache, est blanc aussi, ee qui semble in- diquer que l'aile peut parfois être traversée en entier par une large bande blanche. Une bordure noire très large contourne toute l’aile. A la base, de nombreux points noirs, séparés en trois groupes, ceux de la base placés sur du noirâtre; puis une ligne de quatre points, sinuée et allant du bord intérieur au bout de la cellule; enfin deux autres points ronds, placés en avant, entre les rameaux 6, 7 et 7, 8. Dessous des ailes supérieures semblable, mais le fond rouge tourne au rose. Les inférieures avec tout le fond blanc, un peu rosé à la partie antérieure. Bordure d’un blanc cendré, coupée par les rameaux noirs et un trait entre chacun d'eux. Corps noir, avec le dessous et l'extrémité orangés et un point de la même couleur sur le flanc de chaque anneau. Femelle semblable. ispèce dédiée à M. P. Vuillot, qui l’a recue de Bagamoyo et qui a bien voulu m'en donner un exemplaire. — M. J.-M.-F. Bigot adresse la note suivante : J'ai publié (Ann. Soc. ent. Fr., 1878, Bulletin n° 9, pages xav-xev) un genre et une espèce de Diptères, groupe des Cyrtides, sous les déno- minations d’Oligoneura ænea & (Japon), et d’après un spécimen en assez Séance du 14 novembre 1888. CEXXI mauvais état; or, j'ai reconnu depuis que mon genre n'était autre que le Philopota (Wiedm., Ausser. Europ. Zweiflüg. Ins., t. IL, 1830), et que, par conséquent, il devait être considéré désormais comme nul et non avenu, en disparaissant de la nomenclature. Quant à l'espèce, elle était et demeure encore certainement inédite, et devra, à l'avenir, porter les noms de Philopota æneu. E. D. Bulletin bibliographique Academia nacional de Ciencias en Cordoba (Boletin de la), 1. XI, Ent. 1*, 1887. ©) Académie des scuences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'), 1888, 2° sem., n° 17 et 18. () N° 49. — G. CARLET. Sur un nouveau mode de fermeture des trachées, fermeture opereuluire, chez les Insectes. Entomologist®s monthly Magazine (The), 1888, n° 294. — G. C. 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Le soufre contre les Sauterelles et les chenilles. — De la Ruche à cadres. — Le Black-Rot, le Mildew et le Phylloxera. — Utilisation des Sauterelles comme engrais. Naturaliste (Le), °° novembre 1888. — P. Mare. Diagnoses de Lépi- doptères nouveaux (fig.). CLXXII Bulletin entomologique. Reale Accademiu dei Lincei (Atti della), 1888, 1° sem., fase. 11, 12 et 13; 2e sem., fase. 1. © Revue des travaux scientifiques, 1888, t. VII, n° 4 et 5. Royal Society (Proceedings of the), 1888, n° 271. ©) Societé entomologique de Belgique, Compte rendu, 13 octobre 1888. — Heyzagrts. Notice nécrologique sur P. Millière. — PérixGuey. Des- criptions de deux nouvelles espèces du genre Brachycerus O1. — W. L. DisranT. Enumeration of the Van Volxem Collection of Rhyn- cot« contained in the Brussels Museum (part HT). — A. Preup- HOMME DE BorRe. Sur le Bembidium biquttatum et les formes voi- sines. Société impériale des Naturalistes de Moscou (Bulletin de la), 1888, n° 2. — D'S. 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Charles Blachier, professeur, Tranchées de la Rive, 41, à Genève (Suisse) (Lépidoptéres), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Mabille et G.-A. Pou- jade, Candidats présentés. 1° M. Johu-Henry Comstock, United States En- CLXXIV Bulletin entomologique. tomologist, professor of Entomology and general nvertebrate Zoology in Cornell University, à Ithaca, New-York (États-Unis d'Amérique) (Entomologie générale ct appliquée, principalement Coccidæ), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. E. Des- marest et J. Fallou ; 2 M. G.-H. French, United States Entomologist, protessor of Hliñois University, à Carbondale, Illinois (États-Unis d'Amérique) (Entomologie uppliquee, principalement Lépidoptères), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. le D' Fumouze et A. Léveilié ; 3° M. Charles-H. Fernald, professor of Zoology in the Massachusetts Agricultural College, Ambherst, Mass. (États-Unis d'Amérique) (Entomo- logie générale et appliquée, principalement Microlénidoptères), présenté par M. E.-L. Ragonot. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Mabille et G.-A. Poujade ; 4° M. Charles-William Woodworth, Entomologist to the Arkansas Agriculture experiment Station, à Lafayetteville, Arkansas (États-Unis d'Amérique) (Hémiptères, Diptères, Embryologie entomologique), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. Alluaud et Ph. Grouvelle. Communications. M. le Président annonce que M. le Ministre de PAgriculture (Bull., p. exxim) et que M. le Ministre de l’Instruction publique (Bull., p. cx) ont accordé à la Société, pour 1888, une somme, le premier, de 600 francs, le second, de 500 francs, et que les mandats relatifs à ces subventions, qui nous sont accordées annuellement, ont été remis à notre trésorier, M. le D' A. Fumouze. La Société, à la suite de cette communication, offre de nouveau tous ses remerciements à MM. les Ministres de l'Agriculture et de lInstruc- tion publique, qui veulent bien, au nom du Gouvernement, encourager nos travaux d’Entomologie pure et appliquée. — M. L. Fairmaire envoie les notes suivantes : 4° Dans un des derniers nnméros des Entomologische Nachrichten se trouvent plusieurs faits qui pourront intéresser quelques-uns de nos collègues : D'abord des détails sur une Apiaire, Megachile villosa, insecte rare, qui attaque les oignons dans les jardins de Sonnberg, près de Vienne, et pratique dans les tiges une ouverture par laquelle elle introduit les matériaux nécessaires pour ses travaux. Seance du 28 hoôverbre 1888. CLXXV Puis une note venant à Pappui de l’opinion de M. Ranvier, au sujet de la propagation de la tuberculose par la Mouche des appartements. De nouvelles expériences faites par M. E. Hofman ont prouvé que ce Diptère est apte à recueillir les bacilles de la tuberculose et à les transmettre. On a fait absorber par des Mouches saines des expectorations de tuber- culeux, ce qui amena d’abondantes déjections, et les bacilles en prove- nant furent insérés dans la chambre antérieure des yeux de cinq cochons d'Inde. Chez l’un d'eux, la tuberculose $e développa en s’irradiant depuis le point contaminé. Enfin une communication de M. ie prof. Meinert apporte un nouveau fait à l'appui du parasitisme de cértains Piptères sur l’homme et dans nos climats. Le malade observé s'était endormi sur lherbe, au soleil. après avoir pris un bain. En se réveillant, il sentit de la pesanteur dans ses oreilles comme si elles étaient pleines d’eau. Les jours suivants, il éprouva de fortes douleurs qui le privèrent de sommeil, et un écoule- ment de sang et de pus eut lieu par le nez et l'oreille gauche. Au bout de quelques jours, on retira de l'oreille plusieurs larves de Mouches qui semblaient remplir le conduit auditif. On put ensuite, après de violentes souffrances, extraire de l’oreille gauche plusieurs nymphes vivantes. Le malade sortit de l’hôpital avec louïe très affaiblie. Les pupes donnèrent naissance à la Lucilia nobilis Meis., Diptère fort rare en Danemark. 2° M. le Rév. Gorham a décrit dans les Proceedings de la Société z00- logique de Londres, 4886, p. 157, un genre Cymones appartenant à la famille des Endomychides et fondé sur quelques espèces de Mada- gascar. L’une d'elles, le C. Sharpi, p. 197, pl. XVI, fig. k, est identique à l’'Hybopterus plagiaticollis Fairm., Stett. ent. Zeit., 1885, p. 141. 3° M. Pascoe a décrit dans le Journal of the Linnean Society, 1886, p. 327, un genre de Curculionide, Dicasticus, qui me semble identique au genre Diatmetus Gerst., dont l'espèce typique, D. præmorsus, est extrèmement voisine du Dicasticus celatus. — M. L. Bedel présente l'observation suivante : M. J. Delahaye (Ann. Soc. ent. Fr., 1884, p. cxIv) a signalé, sous le nom de « griseus », un Hesperophanes trouvé par lui au Parc-Saint- Maur, près Paris. Notre collègue ayant bien voulu me communiquer l’exemplaire cité, j'ai pu vérifier qu'il s'agissait, non de l’Hesperophanus griseus Fabr., propre à la région méditerranéenne, mais du cénereus Vill. CLXXVI Bullelin entomologique. (nebulosus OI.), espèce beaucoup plus répandue en France et déjà observée à Paris même, par Olivier, dès la fin du xvure siècle. Je fais cette rectification sur la demande de M. Delahaye. — M. J. Bourgeois donne les descriptions de deux Malacodermes nou- veaux de l’Amérique méridionale : 1. CHAULIOGNATHUS CARDIASPIS, Sp. nOV. — Oblongus, parallelus, sub- planatus, subnilidus, flavus ; capile nigro, mediocriter porrecto ; episto- mate recle truncato, ante apicem curvalim impresso ; palpis nigris, genis mandibulisque flavis, illis basi infuscatis, his vix curvatis ; antennis nigris, articulis 1-3 sublus flavidis ; prothorace transverso, apicem ver- sus paululum angustato, antice recte truncato, lateraliter subarcuato, disco nigro, in medio luevi, nilido, ad lateru autlem confuse puncetato, angulis anticis rotundatis, posticis rectis, subacutis, basi medio leviler sinuala; elytlris fascia basali utrinque abbreviata, punclo hurerali sae- pius cum fascia confluente maculaque apicali magna, communi, obcorduta, marginen haud attingente, fusco-nigris ornalis, punctalis ; corpore subtus cum pedibus nigris, lrochanteribus, femoribus posticis basi abdo- mineque flavis. — &. Thorace ad latera elytrisque postice verruculis conspersis; femoribus paullo crassioribus. — Long. 41/13 mill.; lat, 4/5 mill. Brésil : Rio de Janeiro (Amor) [coll. du Mus. de Madrid, Fairmaire, la mienne]. Faciès du Ch. pensyloanicus Degcer, mais bien distinct par la forme de la tache postérieure commune des élvtres et par les différences sexuelles mentionnées plus haut. 2, CANTHARIS METALLICA, Sp. nov. — Elongala, Subparallelu, nigru. nilida; capite subtilissime punctulato, tenuiler pubescente ; epistomate antice subrotundato, leviler bisinuato, ante torulos utrinque sat profunde impresso; fronte deplanata; mandibulis arcuatis, rufis, pone medium fusco-maculatis ; prothorace parum transverso, apicem versus leviler an- qustato, antice rotundato, lateraliler reflexæo-marginato, bisinuato, basi refleæa, utrinque leviter sinuata, angulis posticis prominulis, disco inæ- quali, subltilissime punctulato el fere inconspicue puberulo, longitudina- liler subcanaliculato; elytris cyaneo-viridis, coriaceis, breviter nigro- pubescentibus ; corpore Sublus parum nilido; unguiculis simplicibus : abdominis segmento ventrali ullimo convexo, postice bisinualo, apice profunde inciso ($). — Long. 9 mill.; lat. 3 mill. Équateur : Baera (Mus. de Madrid). Seance du 28 novembre 1888. CLXX VII Rappelle dans son ensemble le C. cyanomelas Perty (Del. anim. art. Bras., 1830, p. 28, pl. 6, fig. 10 [et non 11]), mais sa taille beaucoup moindre, la forme du pronotum bisinué latéralement, avec les angles postérieurs légèrement saillants, la coloration d’un vert bleuâtre assez brillant des élytres, l’en distingueront facilement. Je ferai remarquer, à propos du C. cyanomelas, que la description qu'en donne Laporte de Castelnau (Hist. nat. Ins., 1, 1840, p. 271) ne S'y rapporte nullement et s'applique au fenestratus Perty, loc. cit., p. 28, pl. 6, fig. 41 (et non 10). C’est le chalybeus Cast. qui paraît correspondre au vrai cyanomelas. — À. A. Bellevoye, de Reims, envoie, par l'entremise du Président, des observations sur le Monomorium Pharaonis Latr. (domestica Schenk), ct la Société en décide l'impression complète dans son Bulletin : Presque toutes les anciennes habitations de Reims sont infestées par une petite Fourmi roussâtre, le Monomorium Pharaonis Latr. Ces petits insectes viennent sans facon nous visiter à table; ils fréquentent les armoires, les buffets qui renferment les provisions de ménage; le su- crier, les confitures, les viandes sont mis à contribution par ces hôtes minuscules, qui ne demandent pas la permission de s'établir chez vous. Il est vrai que leurs dégâts ne me paraissent pas très appréciables, mal- gré leur grand nombre; mais il est toujours peu agréable de trouver des êtres animés dans ses provisions. Aussi est-on obligé de prendre à leur égard des mesures rigoureuses : de les tuer ou d’user des poudres phéniquées et insecticides qui les éloignent des lieux où on les répand. Presque tout le monde ne connaît que les neutres de cette espèce. Je viens de dire que les dégâts de ces Fourmis me semblent fort peu appréciables, et je montrerai par la suite en quoi ils consistent; cepen- dant je lis dans différents auteurs, entre autres dans l'Encyclopédie dirigée par le D' Chenu, cette note : « Fourmi domestique Schenk, érès petite espèce, qui a, dans ces der- niers lemps, causé de grandes dévastations en Angleterre, dans les mai- sons d’une partie de Londres et à Brighton, où elle a établi sa demeure et dévaste tout ce qui est à sa portée. » Dans le remarquable ouvrage de M. Edm. André, le Species des Hymeé- noplères d'Europe el d'Algérie, le Monomorium Pharaonis est indiqué comme ayant pour patrie Algérie, la Palestine et les régions tropicales et subtropicales du monde entier. A la suite de la description des trois états ou sexes, il est ajouté : (1888) BULL, x11) CLXXVII Bulletin entomologique. « Cette espèce cosmopolite, qui vit le plus souvent dans les maisons et dans es fissures des murailles, s’est acclimatée dans quelques grandes villes, telles que Paris, Lyon, Londres, Copenhague, Hambourg, ete. Elle cause souvent de grands dommages en perforant les meubles et les boi- series pour y établir ses galeries et en ravageant les substances alimen- laires. » L'année passée, en quittant mon pauvre Metz, où je suis né et que je ne pensais pas quitter, je suis venu habiter Reims, et, dans l’apparte- ment que j'occupe rue de Talleyrand, j'ai trouvé, dans une armoire, avec une quantité de neutres de Monomorium, une demi-douzaine de femelles, dont deux ailées, et trois mâles. Heureux de la découverte des deux sexes, que je ne possédais pas, je me promis de chercher à en dé- couvrir de nouveaux exemplaires, et, s’il m'était possible, la fourmi- lière elle-même. à Pendant l'hiver, je vis bien quelques neutres se promener dans la salle à manger, mais rien ne vint me révéler la présence d’un nid, el, jusqu'au milieu de l’été, quoique les neutres devinssent plus nombreux, il ne me tomba pas sous la main le moindre individu sexué. Où donc se trouvait la fourmilière ? Les armoires dans le mur de la salle a manger et un buffet neuf étaient particulièrement fréquentés par les Fourmis neutres, attirées par les provisions qui s’y trouvaient renfer- mées habituellement ; mais après avoir plusieurs fois exploré tous les coins de ces meubles, il devint évident pour moi que le nid ne s’y trou- vait pas. Les Fourmis se promenaient nombreuses aussi sur le plancher, où elles profitaient des miettes tombées de la table ; elles se dirigeaient d’ailleurs en plus grand nombre d’un côté de la salle où le plancher était légèrement disjoint; c'était dans ces fentes du plancher qu'elles disparaissaient pour revenir de nouveau chercher leur pâture. Mon voisin a de ce côté le four de sa pâtisserie, et lui aussi connaît parfaite- ment cette petite Fourmi, friande des matières sucrées et plus encore de la viande. Pour les détruire, il met de temps en temps des os de jambon par terre, et, le lendemain, il les trouve recouverts de Fourmis, qu'il détruit en jetant le tout au brasier. Le voisinage d’une pâtisserie me procure aussi l'avantage d’être visité par des Blattes (Karkerlac orimtalis), ainsi que Blatta germanica, que je tue sans pitié ; or, lorsque j'en laissais séjourner une sur le plancher, immédiatement les Fourmis accouraient, et, une heure après, j'étais sûr de la voir couverte d’une centaine de Fourmis, venues se repaître des sucs que contenait son corps, qui d’ailleurs restait intact. Au mois d'août, au moment où les Mouches sont nombreuses dans Séance du 28 novembre 1888. CEXXIS les appartements, j'en tuais tous les jours une cinquantaine que je dé- posais sur un papier dans un coin sur le plancher, et mes pensionnaires ne manquaient pas au festin, Une grosse Araignée leur fut aussi servie et leur plut à tel point que l'abdomen avait disparu le lendemain; les parties solides, comme le thorax et les pattes, restèrent complètes. Les fruits sucrés leur conviennent également, mais médiocrement. Le sucre et le chocolat reçoivent aussi leur visite, mais elles n’y font pas de dom- mage, ces substances étant trop dures pour leurs mandibules ; les miettes tombées font plutôt leur affaire. Elles ne paraissent pas se réunir en nombre pour emporter le moindre morceau à la fourmilière, sûres de trouver toujours de quoi se repaître dans nos maisons. Elles dégorgent sans doute à leurs larves une partie fluide des substances qu’elles ont léchées, et Dieu sait si d’aussi petits êtres ont besoin de peu, Jusqu'au 45 septembre je n'avais pas encore aperçu ni mâles ni fe- melles. Je me décidai à mettre un appt plus succulent, et je me servis de foie de bœuf; j’en disposai quelques morceaux de 5 ou 6 centimètres sur un papier, et trois ou quatre fois par jour je secouais ce papier dans une boîte benzinée; il tombait des milliers de neutres, puis enfin quelques femelles et quelques mâles. Après huit jours de chasse, j'avais pris 20 femelles, dont une seule ailée, et 8 mâles. Du 16 septembre au 9 octobre, j'avais pris 434 femelles, dont 2 ailées, et 60 mâles (environ 6 femelles et 3 mâles par jour); du 10 au 45 oc- tobre, je récoltais 269 femelles et 90 mâles (environ 54 femelles et 18 mâles par jour); puis le nombre va en décroissant, et, du 15 au 25 octobre, je prends seulement 159 femelles, dont 3 ailées, et 74 mâles (environ 16 femelles et 7 mâles par jour). — Au total, du 15 septembre au 25 octobre, j'avais donc capturé : 577 femelles, dont seulement 1% ailées, et 239 mâles, Pour connaître d’une façon approximative le nombre des neutres que j'avais récoltés, j'en comptais un mille dont le poids est de 0 gramme 058 : un gramme en contiendrait done environ 17,000, et comme j'en ai re- cueilli 20 grammes 56, cela fait en total 349,500 neutres ramassés en six semaines (environ 9,000 par jour), et ce chiffre est plutôt en dessous de la vérité, car j'en ai beaucoup tués ou jetés au feu que je n'ai pu peser. Quelque énorme que soit ce chiffre, il semble que la source ne tarit pas, et tous les jours je voyais autant de neutres ; le nombre des sexués seul diminuait. Jenlevai alors la plinthe et deux planches du parquet, espérant y trouver des larves et des nymphes dans leurs coques, mais mon espoir fut déçu, car des fissures dans le mur me montrèrent que CLXXX Bulletin entomologique. c'était sans doute chez mon voisin ou dans l’épaisseur de la muraille que se trouvait la progéniture de mes Fourmis. Force m’est donc d’at- tendre une occasion que le hasard peut amener un jour ou l’autre pour compléter cette étude des mœurs de la Fourmi domestique. Jai dit en commençant que les dégâts de ces insectes étaient presque inappréciables : seul, l’abdomen d’un Araignée avait été détruit com- plètement, ainsi que les abdomens de quelques Mouches légèrement atta- quées; les morceaux de foie cru dont je me suis servi comme appâts ne semblaient pas attaqués au bout de quelques jours de service, quoi- qu'ils fussent couverts tous les jours par des milliers de Fourmis, qui probablement ne se nourrissaient d’abord que du sang. Les morceaux, que j'ai laissés se dessécher et qui les attiraient tout autant que le foic frais, ont fini par être sillonnés de canaux plus ou moins profonds. L'un de ces morceaux, qui a servi pendant une vingtaine de jours, est creusé complètement au centre et il ne reste que les deux parties extérieures, qui sont durcies et perforées de trous ; dans cet état, les Fourmis y pul- lulaient toujours autant qu’au début. Combien de milliers de Fourmis ont travaillé à ce morceau pour le mettre en cet état ? Deux à trois mille Fourmis environ, travaillant jour et nuit. Lorsque j'avais secoué ce morceau pour en recueillir toutes les travailleuses, elles étaient rempla- cées une heure après par d’autres; à onze heures du soir, j'en trouvais autant qu’à sept heures du matin, ce qui prouve que le travail des neutres ne cesse pas. Le résultat de ces observations, tout minime qu’il soit, me paraît être de déterminer l’époque de l’éclosion des sexes de cette espèce, époque qui serait la fin de septembre et tout le mois d'octobre; cette éclosion a lieu sans doute successivement ainsi que les accouplements, contraire- ment à ce qui a lieu dans la plupart des espèces de notre pays, dont l’accouplement a lieu dans les airs, et dont chaque femelle devient la fondatrice d’une nouvelle fourmilière, tandis que les mâles, devenus inutiles, meurent après avoir erré quelques jours à l'aventure. Ici, au contraire, l’accouplement a lieu souterrainement, et il semble que les femelles et même les mâles continuent à vivre dans la même fourmi- lière, qui s'agrandit indéfiniment tant qu'il n'arrive pas une cause de destruction imprévue. Les femelles perdent sans doute leurs ailes tout de suite après l’accou- plement, les supérieures d’abord, car j'en ai trouvé plusieurs qui possédaient encore les inférieures; leur démarche est lente, tandis que les mâles, conservant tous leurs ailes, courent très vite, sans cependant que j'en aie vu un seul faire mine de s'envoler. Mais il est possible qu'il Séance du 28 novembre 1888. CLXXXI en soit autrement en Afrique, sous l’action d’un soleil généreux et plus chaud que dans notre climat tempéré (1). — M. Henri Gadeau de Kerville rappelle que chez les Schizocera, genre d'Hyménoptères de la famille des Tenthrédinidés, les antennes, de trois articles, présentent un dimorphisme remarquable ; tandis que ces articles n’ont rien de particulier chez les femelles, par contre, chez les mâles, le troisième article est divisé en deux branches à peu près égales. Notre collègue examine les trois seules théories qui, d’après lui, peuvent expliquer cette particularité : celles de la sélection naturelle, de la sélection sexuelle et de l’origine tératologique, et il ajoute que cette dernière explication est de beaucoup la plus satisfaisante. De plus, il montre un mâle, examiné par M. Edmond André, d’une espèce de Schizocera nouvelle pour la France : le Schizocera instrata Zadd. Bien qu'il n'existe, pour reconnaître cette espèce, qu’une des- cription assez courte, M. Edm. André croit exacte sa détermination. Ce dernier auteur, dans son Species des Hymenoptères d'Europe et d'Algérie, écrit (t. 1, p. 50) que cette espèce a pour patrie : Kænigsberg, et que la femelle est inconnue. Le mâle en question a été capturé à Senlis (Oise) par M. Albert Mocquerys. — M. H. Lucas communique la note suivante : En cherchant des larves de Lampyris noctiluca, mes yeux furent atli- rés par la présence d’un Hyménoptère du genre Bombus qui pénétrait dans la terre. Il y resta un temps assez prolongé, et je me préparais à m'en emparer, lorsqu'il sortit brusquement de son nid et m’échappa. Peu de temps après, j'apercusun nouveau Bombus, suivi d’un autre indi- vidu, qui tous les deux pénétrèrent aussi dans la terre. Afin de pouvoir les saisir, j’eus soin de fermer hermétiquement l'ouverture par laquelle ces Bombus avaient pénétré dans leur nid. Le premier que je capturai, en forçant l'entrée de cette habitation hypogée, appartenait au sexe mâle, et, peu de temps après, je m’emparai d’une femelle. Espérant surprendre d’autres individus, j'explorai avec soin cette nidification mais je ne rencontrai plus d’autres Bombus. Cependant, en poussant plus (1) M. Bellevoye a continué à récolter des Fourmis domestiques pendant tout le mois de novembre. Les neutres étaient un peu moins abondants ; il y avait absence complète de mâles, mais les femelles existaient toujours, et il en a pris 203 du {+ novembre au 6 décembre, seulement il n’y en avait pas une seule qui fût ailée, ce qui semble indiquer qu'il n’y avait plus d'éclosion de mâles ni de femelles, CLXXXIT Bulletin entomologique. profondément mes recherches, je mis à découvert un gâteau affectant une forme irrégulièrement ovalaire, composé de loges arrondies, que je plaçai dans une boîte; le lendemain, en examinant cette nidification, composée de cire, j’aperçus sept larves, de tailles très diverses, qui étaient sorties de leurs loges après avoir pratiqué des ouvertures plus ou moins arrondies. Ces loges, au nombre d’une quinzaine environ, appliquées les unes contre les autres, superposées, sont extrêmement friables ; elles sont d’un brun roussâtre plus ou moins foncé, convexes et arrondies à chaque bout ; elles sont longues de 9 millimètres et me- surent 4 millimètres 3/4 dans leur plus grande largeur. Quant au gâteau lui-même, il est long de 25 millimètres, sur une largeur de 20 milli- mètres et une épaisseur de 45 millimètres environ. Il est à supposer que les larves sorties de leurs loges sont celles de ce Bombus; que je considère comme étant le syloarum de Linné. Elles sont repliées sur elles-mêmes, représentant, par leur position, la figure d’un croissant et rappelant, par leur forme, certaines larves xylophages. Très lentes dans leurs mouvements, ces larves sont d’un blanc testacé, lisses, et présentent en dessus, dans leur milieu, un sillon longitudinal qui part du pronotum, se continue sur toute la région abdominale où il s’atténue arrivé aux derniers segments ; le thorax présente en dessus, de chaque côté, un petit tubercule spiniforme, d’un brun roussâtre sur le pronotum et le mésonotum et d’un blanc testacé sur le métanotum ; a tête est fortement unisillonnée en dessus dans son milieu, -et, de chaque côté, on aperçoit une dépression de forme arrondie et profondé- ment marquée; la région buccale est d’un brun ferrugineux clair, avec les diverses pièces qui la composent de cette dernière couleur; les stis- inates sont très petits, arrondis, avec leur péritrème très légèrement ferrugineux. — Long. #& à 10 mill.; lat. 2 à % 4/2 mill. — Environs d'Hüppain, août 1888. — M. P. Chrétien communique la note suivante : Bien que la saison que nous venons de passer ait été peu favorable à l’entomologie, cependant, à force de recherches patientes et persévé- rantes, j’ai pu trouver dans les environs de Paris plusieurs espèces intéressantes, tant pour la faune parisienne que pour la faune française, quelques-unes d’entre elles ayant été capturées pour la première fois en France. 1° Chenilles récoltées ou élevées. — Pterogon œænoôtheræ, trouvée au mois d'août dans les fossés des fortifications de Paris ; — /n0 globularix, [74 D. Séance du 28 novembre 1888. CLXXXHI trouvée dans les feuilles de la Scabiosa arvensis : cette chenille est mi- neuse toute sa vie et se chrysalidé en terre; — Anticlea cuculata, prise au Buisson de Verrières, en août ; espèce déjà signalée autour de Paris, en 1852, mais sans indication de localité : vit sur le Galium : cependant notre collègue M. Renault, de Chaumont, m’en a envoyé qui avaient été prises sur une espèce de Viciw et qu’elles mangent parfaitement ; — Nephopteryx genistellu, espèce déjà signalée de Corse et du littoral, ré- coltée sur l'Uex Europæus, également au Buisson de Verrières, en juin ; — Pempelin Betulæ, trouvée au Bois de Boulogne et à Meudon, en mai; — Pemp. formosa, au Bois de Boulogne, sur l’orme, en septembre ; cette époque semblerait attribuer deux générations à cette belle espèce ; — Pemp. ornatella, suivie dans toute son évolution, depuis l'œuf jus- qu’à l’éclosion du papillon ; — Penthina arcuella, de même ; — Penthina textana, trouvée aux Moulineaux, en mai, sur la Scabiosa arvensis ; — P. cespitana, en mai, sur le chêne, à Clamart; — P. bifasciana, sur le Pinus sylvestris, en mai, au Bois de Boulogne ; — Brachmia triatomeu. rarissime espèce, trouvée au Bois de Boulogne sur l’aubépine, fin mai ; — Doryphora morosa, trouvée, fin mai, dans le sommet de la tige de l'Epilobium hirsutum : — Pleurota Schlægeriella, étudiée sous tous ses états ; — Sfephensia brunnichiellu, trouvée à ses deux générations sur les Clinopodium, qui abondent dans les fossés des fortifications ; — enfin, PElachista nitidulellu, en mai, sur diverses Graminées, au même en- droit, Parmi les espèces dont j'ai élevé les chenilles sans pouvoir les mener à bien, je citerai lErebia OŒEme, dont j'avais reçu quelques œufs de l’obligeance de M. Blachier, et le Cœn. ŒEdipus : ces deux espèces vivaient encore à l’état de larve à l’époque où elles auraient dû être en papillon. Je mentionnerai également une superbe Psychide africaine, pour qui les pâles rayons du soleil de Paris n’ont pu remplacer les ar- deurs de celui d’Aïn-Sefra, sa patrie. 2° Papillons capturés ou d’éclosion. — Olindia hybridana, Chantilly, mai; — Cochylis meridiana, Chantilly, août; — Lobesia permixtana, Chantilly, mai ; — Grapholitha cæcimaculana, quatre sujets sortis, en compagnie d’une Cochylis zægana, des racines d’un plant de Centaureu Jacea en pot, sur lequel j'élevais la curieuse chenille du Botys hyali- nalis; — Grapholitha rufillana, Auteuil, août; — Heydenia fulvigut- lella, Chantilly, août ; — Schreckensteinia festaliella, Montmorency, mai ; — enfin, une belle Elachista, que M. Ragonot a déclarée nouvelle et qu'il voudra bien décrire. CLXXXIV Bulletin entomologique. — M. L. Demaison, de Reims, adresse les observations lépidoptérolo- piques suivantes : 4° Un Sphinx ligustri, que j'ai obtenu d’éclosion au printemps der- nier, a fait entendre, au moment où il venait d’être piqué, une stridu- lation analogue au cri bien connu de l’Acherontia Atropos, mais beaucoup plus faible. Ce bruit semblait produit par un frottement ; mais je n’ai pu en pénétrer la cause, car les ailes, les pattes et les autres parties du corps de l’insecte étaient alors dans une complète immobilité. J'ai eu l’occasion d’observer plusieurs individus mâles et femelles provenant de la même éducation; aucun d’eux ne m’a offert ce curieux phénomène. 2 Un entomologiste de Reims, M. Buchillot, qui a capturé, il y a deux ans, aux environs de cette ville, une centaine de Nemeophila Me- telkana LA. (voy. Bull. de 1886, p. cxv), a encore retrouvé cette année trois ou quatre exemplaires mâles dans la même localité et à la même époque. Cette espèce est donc bien définitivement acquise à notre faune. A la différence de ses congénères, les Nemeophila russula et planta- ginis, elle parait avoir des mœurs exclusivement nocturnes. Aussi ’ai-je toujours cherchée sans succès pendant les journées d’été. Elle se tient alors cachée au milieu des herbes, dans des marais d’un accès difficile, et c’est seulement le soir qu’elle prend son vol, comme les espèces des genres Arctia et Spilosoma. 3° Dans la séance du 8 août dernier, M. Poujade a signalé la capture, faite aux environs de Corbeil, de la Phragmatæcia castanea Hübn. Ce Lépidoptère est plus répandu en France qu’on ne le croit généralement. On l’a pris une fois auprès de Reims, et il n’est pas rare dans le dépar- ement du Nord. L° Dans une note que j'ai communiquée, il y a peu de temps, sur la distribution géographique de lErastria venustula Hübn. (Bull. de 1887, p. vu), j'ai supposé que cette espèce devait se rencontrer en Belgique. Elle s’y trouve en effet, et elle est indiquée par M. Donckier de Donceel, dans son Catalogue des Lépidoptères de ce pays (p. 57), comme ayant été prise aux environs de Dinant, de Bruxelles, et dans quelques autres localités. — M. le D' Alex. Laboulbène montre des branches de genêt (Genista tinctoria), recueillies dans les environs de Saint-Denis-d’Anjou (Mayenne), qui portent des galles intéressantes produites par un Diptère du grand genre Cecidomyia. — Notre collègue compte étudier ces galles et donner une note à leur sujet. Séance du 28 novembre 1888. CLXXXV — M. J.-M.-F. Bigot envoie la note qui suit : La critique, me concernant, insérée par le professeur J. Mik dans les Wiener Entom. Zeitung, 1888, p. 300, et relative au genre Schineria (Rondani, etc.), autant du moins qu’il m’ait été possible d’en saisir la portée, ne me paraît aucunement fondée. Car van der Wulp écrit (p. 146) : « Deze Tachinine komt in habitus zoodanig over een met onze Europesche soorten van Micropalpus. » Or, le genre Micropalpus, comme l'indique d’ailleurs son nom, est principalement caractérisé par l’absence ou Patro- phie des palpes, tandis que le genre Schineria (Rondani et Schiner) ne saurait offrir une place convenable à la Schineria ruficauda de van der Wulp, laquelle, d’après lui-même, présente le faciès du genre Micro- palpus (ses fiqures n'indiquant aucunement l'existence de palpes visibles extérieurement). Pour moi, cette espèce appartient au genre Cuphocera. Le même savant critique donne (p. 302, loc. cit.) une synonymie de ma Melia forcipata (dénomination d’ailleurs toute provisoire), qui, sous une plume aussi autorisée, ne peut être que très correcte; toutefois, il me paraît sage de ne pas l’accepter jusqu’à ce que la découverte d’autres spécimens soit venue la confirmer. ge Bulletin bibliographique Academia nacional de Ciencias en Cérdoba (Boletin de la), t. XI, 1888, 2 Ent. © Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'}. 1888, 2 sem., n°° 20. — EUGÈNE Canu. Sur les Hersiliidæ, famille nouvelle de Copépodes commensaux. — N° 21. ©) American entomological Society (Transactions of the), 188, vol. XV, n® 2et3. — J. B. Suiru. À monograph of the Sphingidæ of Ame- rica north of Mexico, 10 pl. n. Deutsche entomologische Zeitschrift, 1888, Helt, 2 — KE. ReiTter. Neue, von Hrn. L. Hetschko um Blumenau im südlichen Brasilien gesammelte Pselaphiden (fin). — E. BRENDEL. 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Les origines de la soie (Soc. nat. Accl.), 1888, SDS Riley (CH. V.). Report of the entomologist for the vear 1887 (Dep. Acr.), 1888, 178 p., 8 pl. * A. L. Séance du 42 décembre 183$ Présidence de M. le Dr Arex. LABOULBÈNE, vice-président Membres reçus. 1° M. John-Henry Comstock, United States Entomo- oist, professor of Entomology and general Invertebrate Zoology in Cor- nell University, à Ithaca, New-York (États-Unis d'Amérique) (Ento- mologie générale et appliquée, principalement Coccidæ), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. E. Desmarest et J. Fallou ; 2 M. G.-H. Frenck, United States Entomologist, professor of Illinois University, à Carbondale, Illinois (États-Unis d'Amérique) (Entomologie Seance du 12 decembre 1888. CLXXXIX generale et appliquée, principalement Lépidoptères), présenté par M. Mau- rice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. le D' A. Fumouze et A. Léveillé ; 3° M. Charles-H. Fernald, United States Entomologist, professor of Zoology in the Massachusetts Agricultural College, Ambest, Massach. (États-Unis d'Amérique) (Entomologie generale et appliquée, principale- ment Microlépidoptères), présenté par M. E.-L. Ragonot. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Mabille et G.-A. Poujade ; 4° M. Charles-William Woodworth, Entomologist to the Arkansas Agricultural experiment Station, à Lafayetteville, Arkansas (États-Unis d'Amérique) (Hémiptères, Diptères, Embryologie entomologique), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rapporteurs : MM. Alluaud et Ph. Grouvelle. Candidats présentés. 4° M. Denfer, professeur d'architecture à l'École centrale des arts et métiers, rue de la Santé, 9 (Entomologie générale, principalement Lepidoptères d'Europe), présenté par M. Heulz. — Commissaires rapporteurs : MM. G.-A. Poujade et P. Mabille ; 2° M. Herbert Osborn, professor of Zoology and Entomology, lowa Agricultural College, Ames, Iowa (États-Unis d'Amérique) (Mallo- phaga, Pediculidæ, Hemiptera), présenté par M. Maurice Sédillot. — Commissaires rapporteurs : MM. le D" A. Laboulbène et H. Lucas ; 3 M. Émile Radot, industriel, à Essonnes (Seine-et-Oise) (Lépido- plères d'Europe, Elevage des Chenilles), présenté par M. G.-A. Pou- jade. — Commissaires rapporteurs : MM. Heulz et P. Mabille ; 4° M. Charles Robertson, United States Entomologist, à Carlinville, Illinois (États-Unis d'Amérique) (Entomologie générale, surtout Hyménc- ptères Apides), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rap- porteurs : MM. L. Fairmaire et H. Lucas ; 5° M. Jean Sainte-Claire-Deville, avenue de Villiers, 85 (Coléoptères d'Europe), présenté par M. L. Bedel. — Commissaires rapporteurs : MM. J. Bourgeois et Cayol ; 6° M. Charles-Henry Tyler Townsend, Assistant Entomologist depart- ment of Agriculture, à Washington (États-Unis d’Amér ique) (Entomologie générale et appliquée, Coléoptères, Hétéroptères, Diptères), présenté par M. C.-V. Riley. — Commissaires rapporteurs : MM. Éd. Lefèvre et H. Lucas. EXC Bulletin entomologique. Communications. M. J. Bourgeois communique la description d’une nouvelle espèce de Malacoderme du Brésil : CHAULIOGNATHUS INSTRATUS, Sp. nOV. — Oblongus, niger, viæ nitidus, subplanatus ; eupile mediocriter porrecto ; epistomate lateraliter incras- sato, antice recte truncato ; mandibulis flavis, parum arcuatis; protho- race valde transverso, apicem versus haud angustato, antice fere recte truncato, postice medio sinuato, opaco, luride flavo, macula discoidali nigra, basin versus dilatata ornato, postice longitudinaliter sulcatulo, lateribus parum reflexis, angulis anticis rotundatis, posticis extrorsuin prominulis ; elytris subparallelis, in medio paululum dilatatis, apice conjunclim rotundatis, rugoso-punctatis, fusco-nigris, macula margi- nali triangulari flava pone humeros singulatim ornatis apiceque luteis ; coæis, trochanteribus femoribusque luteis, his nigro-vittatis ; abdomine flavo; &, segmento ventrali penultimo arcuatim profunde emarginato, ultimo valde convexo, valviformi. — Long. 441 mill.; lat. à mill. Brésil : Apiahy (Musée de Madrid). — M. Guillebeau envoie, par l’entremise de M. Léon Fairmaire, la description d’une nouvelle espèce d’Aphodius de la faune française : APHODIUS PECTORALIS Rey. — Taille et aspect du prodromus (Brahm.), auquel il ressemble beaucoup, mais dont il diffère d’une manière tran- chée par la dépression métasternale du mâle, qui est couverte d’une ponctuation et d’une pubescence égales, serrées et bien apparentes, tandis que dans prodromus la dépression métasternale a, tout autour, une bor- dure de quelques points et de quelques poils, le milieu restant com- plètement lisse. La tête est à peu près la même dans les deux espèces. Dans prodromus &, le corselet, dans sa plus grande partie, est couvert de points assez forts, entremêlés d’autres points beaucoup plus petits. Dans pectoralis, les gros points sont moins nombreux, laissant le milieu du corselet libre, et les petits points ne se rencontrent que sur les côtés. Les élytres du prodromus & sont moins ponctuées, linterstrie est con- vexe, lisse au milieu, et les côtés de la rainure sont seuls ponctués. Dans pectoralis, excepté à la base ou près de la base, les interstries sont presque plans et entièrement ponciués. L’éperon terminal des tibias antérieurs est subtronqué dans les deux espèces. Les femelles sont plus difficiles à séparer que les mâles; cependant les points de la strie sont un peu plus forts et le métasternum est plus distinctement ponctué dans pectoralis que dans prodromus. Seance du 12 décembre 1888. EXCI Aucun autre Aphodius du groupe du prodromus w’offre la dépression métasternale ponctuée et pubescente comme pectoralis. Erichson (Deuts- chlands Fauna, t. IH, p. 875) dit bien que le pubescens présente ce caractère; mais il dit aussi que, dans cette espèce, les élytres sont courtes, pas plus longues que la tête et le corselet réunis, et que l’épe- ron terminal des tibias antérieurs est acuminé, ce qui ne convient pas au pectoralis. J'ai recueilli une vingtaine d'exemplaires de cette espèce dans une inondation de PAin. Mon ami M. EI. Rey en avait un exemplaire de Lyon dans sa collection sous le nom de pectoralis, que je trouve juste de lui conserver. — M. L, Fairmaire adresse les descriptions de deux Hetéromères nouveaux de Sumatra, qui lui ont été commuiqués par notre collègue M. le D' Bergroth : 1° THERIUS SUMATRENSIS. — Long. 6 mill, — Oblongus, subparallelus, antice et postice fere æqualiter angustatus, sat conveæus, fuscus, sat nili- dus, cinereo-pubescens, prothorace femoribusque rufo-testaceis, his apice fuscis ; capile verticali, insuper haud distinguendo, planato, dense sat subliliter rugosulo. medio obsolete impresso, oculis globosis, prominulis ; antennis fuseis, articulo 1° piceo, 2 tertio multo breviore; prothorace transverso, a busi antice angustato, margine postico sat fortiter bisinuato, medio tridenticulato, angulis sat aculis, margine antico supra caput rotundatim paulo producto, dorso dense punctato, lateribus postice tan- Lum marginatis, antice verticalibus ; scutello subrotundato, punclalo, basi subtiliter bituberculato ; elytris oblongis, striato-punctatis, strüs exlus el basi minus impressis, intervallis convexiusculis, dense subtiliter coriacea- punctulatis. f Le bord postérieur du corselet présente au milieu trois petites dents et lécusson porte à sa base deux très petites saillies qui viennent se placer dans les intervalles de ces denticules. Cet insecte ne me semble différer des autres Therius que par le cor- selet formant au-dessus de la tête une courte saillie arrondie qui la cache en dessus ; le dernier article des palpes maxillaires est un peu sécuri- forme, tronqué très obliquement ; les veux sont plus gros, plus sail- lants ; le deuxième article des antennes est égal au quatrième. 29 AMARYGMUS TRICOLOR, — Long. 8 1/2 mill., — Ovato-ellipticus, valde CXCII Bulletin entomologique. conveaæus, supra æneo-aurosus, valde nitidus, prothorace antice et basi purpureo, elytris basi cyaneis, medio transversim et post medium lateri- bus cyaneis, hoc colore purpureo vage limbato, subtus cum pedibus piceus, vage metallescens ; capite subtilissime vix perspicue punctulato, oculis valde approæimatis ; antennis fuscis, opacis, articulis 6 ultimis latioribus, dense punctatis, opacis, articulo 3° duobus sequentibus conjunclis vix breviore; prothorace sat parvo, basi elytris haud angustiore, a basi antice valde angustato, margine postico utrinque sinualo, angulis fere oblusis, dorso subtilissime punctululo ; scutello fusco-metallico ; elytris ovatis, ad humeros sat acutis, dorso punctis grossis seriatis, serie suturali striala ; subtus fere lævis, ahdomine obsoletissime striolato. Voisin de l’A. Hasseltii Fairm., du même pays ; mais distinct par sa coloration variée et irisée, les points des élytres non violacés, les inter- valles externes non convexes, la ligne suturale enfoncée dans toute sa longueur ; la tête n’est nullement impressionnée entre les yeux. — M. G.-A. Bacr donne lecture de la note qui suit : Il La synonymie des Pachyrrhynchides, joli groupe de Curculionides propre aux îles Philippines, n'ayant qu’un fort petit nombre de repré- sentants dans d’autres îles de la Malaisie, reste encore assez embrouillée, un grand nombre d'espèces ayant été décrites en même temps par G. R. Waterhouse et Chevrolat, souvent sur de simples variétés. M. le D' W.J. Behrens, de Goettingue, à commencé à publier, dans la Stettiner Entomologische Zeitung, un travail très consciencieux sur ces insectes, et les nombreux matériaux qu’il a réunis dans ce but lui permettront sans doute de résoudre bien des questions synonymiques. Ayant eu moi-même l’occasion d'examiner le type, provenant du voyage de La Bonite, du Pachyrrhynchus Chevrolati Eydoux et Sou- leyet, qui se trouve au Muséum, j'ai pu constater son identité avec le Pachyrrhynchus chlorolineatus Waterh., le plus répandu dans les col- lections. La synonymie de cette espèce doit donc s'établir comme suit : Pachyrrhynchus Chevrolati Eyd. et Soul. chlorolineatus Waterh. mandarinus Chevrol. concinnus Waterh. (var.?). Seance du 12 decembre 1888. CXCIH — M. Albert Léveillé indique les rectifications synonymiques sui- vantes : 1° Gymnochila angulicollis J. Thoms., Arch. entom., IE, p. 45 (1858), = sparsuta 3. Thoms., loc. cit., p. #4. — Vérifié sur les types, actuelle- ment dans la collection Sedillot. 2° Gymnochila squamosa Gray, in Griff. An. Kingd. Ins. (sine descr.), pl. 60, fig. 3, qui avait déjà pour synonymes : & laticollis Boh., Ins. Caffr., 2, p. 578 (1848), et ® adspersa Boh., loc. cit., p. 579, = varia Fabr., Syst. EL., I, p. 151 (1801). — Cette espèce habite toute l'Afrique méridionale, depuis la Guinée et lAbyssinie jusqu’au cap de Bonne- Espérance. Elle est extrêmement variable comme taille, forme et ves- titure, suivant les sexes et les localités. — M. Desbrochers des Loges adresse la note suivante relative à la synonymie de diverses espèces de Curculionides : Plusieurs Apion sont confondus sous la dénomination de genistæ. L’A, genistæ Kirby se rapporte à la forme large, à prothorax notablement arrondi latéralement, à angles postérieurs presque droits, à élytres plus ou moins arquées latéralement et très convexes dans leur longueur. Il existe une autre forme plus raccourcie, à prothorax plus arrondi et visiblement rétréci vers la base, à élytres bien plus courtes, forme qui rappelle celle de PA. Putoni. Peut-être n’esi-ce qu’une variété (var. compactum mihi) de la même espèce? On trouve, en Corse, une forme plus petite, oblongue, se rapprochant un peu de VA. fuscirostre, à prothorax à peine dilaté, à élytres presque parallèles dans leurs deux tiers antérieurs, peu convexes sur le dos (subparallelum mihi). On rencontre également en Corse une espèce qu’on considère généra- lement comme étant l'A. vernale, mais qui se rapproche bien plus de VA. rufulum, dont je possède deux types d &, par la coloration plus foncée, par les bandes et les taches des élytres bien plus nettes, la forme plus convexe et moins parallèle, — mais se distinguant de VA. rufulum, notamment par le rostre noir & @ (distinctirostre mihi). Enfin, l’insecte de Corse, que j'ai répandu sous le nom de curtulum mihi, bien que très voisin de cette espèce, décrite sur un exemplaire des Alpes, en est certainement distincte : le mâle a le rostre plus pu- bescent, plus ponctué, les antennes sont insérées plus bas, leur massue est plus arrondie à la base ; la femelle a le rostre d’un tiers plus long, le front est légèrement déprimé et les élytres, bien plus larges, sont plus arquées latéralement (corsicum mihi). (1888) BULL, XII CXCIV Bulletin entomologique. Dans la dernière édition de son Catalogue, M. de Marseul considère le Sibynes velutifer mihi comme étant le S. phaleratus, et, après avoir revu les descriptions, je crois qu'il est dans le vrai. Ce que j'avais con- sidéré comme phaleratus est une espèce constamment plus petite, à prothorax non dilaté-arrondi latéralement, à tache squameuse latérale basale non prolongée, à tache suturale affectant la forme d’un triangle plus ou moins régulier ou subcordiforme au sommet, au lieu d’être exactement arrondie, et que je nommerai subtriangulifer. Elle est ré- pandue en Corse; mais notre collègue fait erreur en réunissant à la même espèce le S. algericus mihi, espèce bien plus voisine de S. pri- mitus, mais dont elle se distingue surtout par sa forme déprimée en dessus, le prothorax, principalement, étant absolument plan, vu de profil. La réunion du S. subellipticus au S. fugaxæ ne semble pas justifiée par la description de Germar, qui ne fait pas ressortir la forme parti- culière de cette espèce, et je persiste à croire que cet auteur semble avoir décrit une forme un peu plus allongée, que je possède, du S. vés- cariæ, Le Tychius confusus mihi, espèce à squamosité normale, et très voisine du longulus mihi (longiusculus Tourn.), n’a aucun rapport avec le T. Morwwitzi, ainsi que l'indique le Catalogue précité, d’après M. Tour- nier. Par contre, cet auteur a décrit, sous le nom de carinicollis, une simple variation du T. Morawitzi. Je considère comme exacte la réunion du T. 3-virgatus au T. astragal (Beck.) Stierl. Le T, Raffrayi Tourn. est positivement le même que le T. longitulus mihi, et je suis heureux de pouvoir dissiper les doutes de M. Tournier à ce sujet. Y a-t-il réellement un Tychius décrit par Chevrolat sous le nom de T. insularis ? — M. H. Lucas communique la note suivante : M. Ch. Tallavignes, inspecteur adjoint de l'Agriculture, m'a remis des coques de Stauronotus maroccanus Thunb., recueillies en Algérie, et plu- sieurs larves dans l'alcool. Fai vu que la plupart de ces nidifications étaient remplies d'œufs; mais j’en ai rencontré quelques-unes dans lesquelles j'ai trouvé, comme M. Tallavignes, deux espèces de larves que je rapporte à des Hyménoptères et à des Coléoptères. La larve d'Hyménoptère est longue de 40 à 42 mill., large de 4 mill.; entièrement d’un jaune testacé, avec les organes buccaux légèrement Seance du 12 decembre 1888. CXOV teintés de brun; repliée sur elle-même et affectant la forme d’un crois- sant. , La larve de Coléoptère est longue de 42 à 44 mill., large de 4 1/2 mill.; entièrement d’un rose chair, couverte de poils très légèrement rous- sâtres, courts, peu serrés; pattes courtes, assez robustes, d’un rose tes- tacé. Par sa forme, cette larve, très lente dans ses mouvements, rappelle un peu celle des Trichodes. J'espère pouvoir élever ces parasites; mais je ne crois pas que des larves de Coléoptère et surtout d'Hyménoptère aient déjà été signalées comme se nourrissant d'œufs d’Orthoptère, qui sont protégés par une coque à parois solides, et dont ces larves se servent ensuite pour subir leurs diverses transformations. — M. E. Pissot, de Doulevant, envoie la note qui suit : 1° Jai été témoin, cet été, d’un fait singulier, qui me paraît mériter l'attention des entomologistes. Au mois de juillet, je vis une Pentatoma dissimilis Latr. se poser sur une feuille de framboisier. Presque aussitôt j'aperçus une substance blanche paraissant lui sortir de l’anus en s’agitant. Cette substance s’allongea par un mouvement vermiforme, et quelques instants après s'être détaché de la Pentatoma, elle se mit à ramper sur la feuille de framboisier. Je crus alors reconnaître une larve de Diptère ; mais elle roula sur la feuille et tomba, et je ne pus la retrouver sur la terre couverte de feuilles et d’herbages. Cependant j'avais eu le temps de reconnaître sa forme et sa taille. Elle avait environ un centi- mètre de long sur environ quatre millimètres de large. Elle était pointue en avant, large et tronquée carrément en arrière. Elle avançait par un mouvement imprimé de côté au corps, comme le font les larves apodes. Il est probable qu’elle s’enfonça dans la terre humide pour y subir sa transformation en insecte parfait. Quant à la Pentatomua, elle resta très longtemps immobile sur la feuille où elle s'était posée, et je l'ai vue dans cette immobilité pendant plus d’une heure. La larve avait au moins un volume égal au tiers de celui de la Pen- tatoma. 29 J'ai observé un autre fait relatif à la Pentatome grise. C'était le 48 avril; j'avais trouvé sur un poirier en espalier, bien exposé au soleil, un mâle et une femelle accouplés. Deux autres individus de la même espèce rodaient autour d’eux, les touchaient avec leurs antennes, mon- taient dessus, s’introduisaient dessous, en cherchant surtout à pénétrer UXCGVI Bulletin entomologique. au point de jonction des deux abdomens. Le couple, gèné par ces mou- vements continuels, se déplaçait et paraissait chercher un endroit où il pût être tranquille ; mais les deux importuns le suivaient et continuaient leur manège. Pourtant, après un assez long temps, l’un d’eux s’éloigna ; mais l’autre persista à importuner les Hémiptères ; puis il finit par s’ar- rêter dessous le couple, le soutenant assez longtemps de son corps pendant que s’accomplissait Pacte de la copulation, ce que l’on pouvait juger par les mouvements et les tressaillements des abdomens des in- sectes accouplés. — M. Heulz dit avoir capturé, au commencement de septembre, à Saint-André-de-Sangonis (Hérault), la Boarmia fractaria appliquée contre le mur d’une maison. Cette espèce, propre à l’'Andalousie, n'avait pas encore été signalée en France. Notre collègue ajoute que la chenille du Sphinx convolvuli à été telle- ment commune cette année dans le département de l'Hérault, qu’on la ramassait par centaines dans les vignes et partout où croît le liseron des champs. — M. J. Fallou lit une note d’entomologie appliquée qu’il doit publier dans le recueil de la Société des agriculteurs de France. Notre collègue donne d’intéressants détails au sujet de larves du Bibio hortulanus, ayant dévoré, à Champrosay (Seine-et-Oise), les graines semées dans une couche melonnière de dimension considérable. Les Diptères avaient été apportés, soit à l’état de larves, soit à celui d'œufs, avec des feuilles humides ramassées sur Ja lisière de la forêt de Sénart et placées au-dessus du fumier. Au mois de mai, il sortit de la couche préparée pour les melons un grand nombre de mäles et de femelles du Bibion, qui ne tardèrent pas à s’accoupler. Un fait à noter, c’est que, sur les fleurs environnantes, principalement sur celles de rhubarbe, on put voir beaucoup de ces Tipulaires attaqués et mangés en partie par le Telephorus fuscus. É 3, D. Bulletin bibliographique Academie des sciences (Comptes rendus hebdomaduires des seances de L), 1888, 2° sem., n° 22. — Cu. BronGniartr. Les Entomophthorées et leur application à la destruction des insectes nuisibles. N°23. — G. Sainr-RÉmyr. Sur le cerveau des Aranéides, — Séance du 12 decembre 1888. OXCVII A, Grarp. Sur le Peroderma cylindricum Heller, Copépode parasite de la Sardine. Entomologist (The), 1888. Fragments du numéro de décembre. — J, W. Turr. Contributions towards a list of the varieties of Noctuæ occur- ring in the British Islands (pl. col.). — J. ArkLe. Notes from the North-West counties. — R. Sourx. Note on Tortrix piceana Linn. Entomologists monthly Magazine (The), n° 295. — VW. Warren. The habits of Opostega salaciella Tr. — In. 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Istituto di Studi superiori pratici e di perfezionamento in Firenze, 1883-84. — Quatre mémoires d'anatomie et de physiologie médi- cales. © Royal Society of London. — 4° Listes d'échange et de membres. 29 Philosophical Transactions, vol. 178, 1887. — Enw. B. Pou- TON. An Enquiry into the Cause and Extent of à Special Colour- relation between certain exposed Lepidopterous Pupæ and the Sur- faces which immediately surround them (4 pl.). Société linnéenne du nord de la France, Bulletins, t. IX, 1888, n°5 194 et 195. — Moynier DE ViLLepoix. Contribution à l'étude de la faune des eaux douces de la vallée de la Somme (Copépodes et Clado- cères). U. S. Department of Agriculture, Division of Entomology, 1888, vol. I, n°5. — Insect Life. — C. V. Rizey. Some recent entomological Matters of International Concern (fig.). — H. OsBorx. The Food- habits of the Thripsidæ. — Lord WALsINGHAM. Steps towards a Re- vision of Chamber’s Index, etc. DoxcKiEer DE DONCEEL (H.). Liste des Brenthides décrits postérieure- ment au Catalogue de MM. Gemminger et v. Harold (Soc. ent. Belg.), 1884, 8 p. — Brochure acquise pour la Bibliothèque. Hoppe (D. H.). Entomologisches Taschenbuch für die Anfänger und Liebhaber dieser Wissenschaît auf das Jahr 1796, 252 p. (Bibl. Jekel). — Ouvrage acquis pour la Bibliothèque, MEUNIER (FERNAND). Tableau dichotomique pour servir à Phistoire natu- relle des Chrysides que l’on rencontre aux environs de Bruxelles (Natur. Sic.), 1888, 6 p. * PeckHAM (G. E.) et WuaeeLer (W.). Spiders of the subfamily Lysso- manæ (Trans. Wisc. Acad. Sc., Arts, Lett.), 1888, 34 p., 2 pl. n. * Perez (J.). Les Abeilles, 419 vign. (Bibl. des Merv.), 1888, 348 p. * PÉRINGUEY (L.). Second Contribution to the South-African Coleopterous Fauna (Trans. South-Afr. Phil. Soc.), 1888, 190 p., 4 pl. n. * Sir (J. B.). Address to the Entomological Club A. A. S. S. (Ent. Amer.), 14888, 32. p. * ds Li Séance du 26 décembre 1888. CXCIX Séance du 26G décembre 188$ Présidence de M. Juces KUNCKEL D’HERCULAIS Membres reçus. 4° M. Denfer, professeur d'architecture à l'École centrale des arts et métiers, rue de la Santé, 9 (Entomologie générale, principalement Lépidoptères d'Europe), présenté par M. Heulz. — Com- missaires rapporteurs : MM. G.-A. Poujade et P. Mabille; 2° Madame veuve Millettes, fille de feu E. Bellier de la Chavignerie, rue Saint-Louis, 35, à Evreux (Eure) ; 3° M. Herbert Osborn, professor of Zoology and Entomology, Iowa Agricultural College (Etats-Unis d'Amérique) (Mallophaga, Pediculidæ, Hemiptera), présenté par M. Maurice Sedillot. — Commissaires rappor- teurs : MM. le D' A. Laboulbène et H. Lucas ; 4 M. Émile Radot, industriel à Essonnes (Seine-et-Oise) (Lépido- ptères d'Europe, elevage des Chenilles), présenté par M. G.-A. Poujade. — Commissaires rapporteurs : MM. Heulz et P. Mabille ; 5° M. Charles Robertson, United States Entomologist, à Carlinville, Illinois (Etats-Unis d'Amérique) (Entomologie générale et appliquée, sur- tout Hyménoptères Apides), présenté par M. Maurice Sedillot. — Com- missaires rapporteurs : MM. L. Fairmaire et H. Lucas ; 6° M. Jean Sainte-Claire-Deville, avenue de Villiers, 85 (Coléoptères d'Europe), présenté par M. L. Bedel. — Commissaires rapporteurs : MM. J. Bourgeois et Cayol ; 7° M. Charles-Henry Tyler Townsend, Assistant Entomologist U, S, department of Agriculture (Entomology), à Washington (États-Unis d'Amérique) (Entomologie générale et appliquée, Coléoptères, Hétéroptères, Diptères), présenté par M. C.-V, Riley. — Commissaires rapporteurs : MM. Ed. Lefèvre et H. Lucas. Candidats présentés. 4° M. Antoine Bousquet, vérificateur des poids et mesures, rue Saint-Esprit, 40, à Oran (Algérie) (Coléoptères), présenté par M. L. Bedel. — Commissaires rapporteurs : MM. P. Mabille et Maurice Sedillot; 2° M. Eugène-Louis Massué, rue de Rennes, 11% (Coléoptères d'Eu- rope), présenté par M. G.-A. Poujade. — Commissaires rapporteurs : MM. J. Künckel d’'Herculais et H. Lucas ; 3° M. Selim MH, Peabody, Ph. D., F. S. Sc., President University of Illinois, à Champaign, Jin. (États-Unis d'Amérique) (Coléoptères), cc Bulletin entomologique. présenté par M. J. Bourgeois, — Commissaires rapporteurs : MM. Baer et Desmarest. Lectures. M. Antoine Grouvelle adresse deux mémoires : A0 Cucujides nouveaux ou peu connus, T° partie, avec une planche ; 2 Cucujides et Rhysodides recueillis au Vénézuéla pendant le voyage de M, E. Simon, avec figures. — M. Eugène Simon dépose sur le bureau un mémoire sur les Arach- nides, famille des Avicularidæ, recueillis pendant son voyage au Véné- zuéla, travail accompagné de trois planches. Communications. M. J. Künckel d’Herculais annonce qu’un Congrès zoologique doit avoir lieu, à Paris, au mois d'août prochain, pendant l'Exposition universelle. Le Comité de patronage, qui compte trois de nos membres, MM. Alph. Milne Edwards, président, Eug. Simon et J. Künckel d’Herculais, espère que les membres de la Société s’empres- seront d’y prendre part. Ils recevront d’ailleurs une convocation per- sonnelle. — M. L. Fairmaire adresse les diagnoses suivantes de quelques Coléo- ptères recueillis à Pékin par M. Provost : 1. OMASEUS ACUTIDENS. — Long. 16 mill. — Niger, nitidus, capite profonde biimpresso, antennis crassiusCulis, prothorace lateribus rotun- dato, postice angustato et utrinque late rugoso-impresso, angulis posticis extus acute productis, elytris ovatis, sat profunde striatis, striis lævibus, femoribus validis. 0. Thunbergii valde aïffinis, sed prothorace angulis posticis acutis, basi late et sat profunde impresso et antennis brevioribus distinctus. 9, CALATHUS PUNCTIBASIS. — Long. 11 1/2 mill. — Oblongus, postice leviter ampliatus, dorso planiusculus, nigro-fuscus, nitidus, prothorace anguste rufo-piceo marginato, basi fortiter parum dense punctato et utrinque late impresso, angulis posticis subobtusis, elytris fortiter stria- tis, striis vix perspicue punctulatis, intervallis planiusculis, 3° tripunce- tato. 3. POGONUS CASTANEIPES. — Long. à 1/3 mill. — Parum oblongus, dorso planiusculus, fusco-ænescens, nitidissimus, prothorace transverso, lateribus rotundatis, basi vix breviter sinuatis, angulis rectis, dorso basi dense punctato, utrinque biimpresso, elytris punctato-striatulis, striis suturam versus sat impressis, extus et apice obsoletis. P. chalceo similis, sed prothorace latiore, lateribus basi minus sinuato, basi magis impresso et elytris brevioribus, minus parallelis distinctus. Séance du 26 décembre 1888. cQl 4. APHODIUS (ACROSSUS) IMPRESSIUSCULUS. — Long. 6 mill, — Parum convexus, niger, nitidus, elytris pedibusque piceis, capite lato, antice late rotundato, fere lævi, prothorace late transverso, lateribus rotundato et late breviter biimpressis, angulis rotundatis, elytris sat fortiter sul- catis, sulcis basi lævibus, postice punctulatis, intervallis convexiuseulis, alutaceis ; metasterno medio oblonge impresso. D. CERALLUS PEKINENSIS. — Long. 7 mill. — Brunneus, nitidus, me- tallico-micans, sat longe rufo-villosus, pedibus fulvis, prothorace late- ribus cum angulis posticis rotundato, sat dense punctato, antice haud marginato, elytris sat amplis, densius punctatis, haud rufo-limbatis. 6. PLATYSCELIS Provost. — Long. 15 mill. — Oblongo-ovata, valde convexa, nigra, nitida, Capite dense strigosulo-punctato, prothorace parum transverso, antice angustiore, lateribus basi leviter rotundatis, dorso subiiliter, lateribus densius et rugosule punctato, elytris medio ampliatis, dense rugosulo-punctatis, femoribus anticis dente late trian- gulari armatis. — M. J. Bourgeois communique la description d’une nouvelle espèce de Malacoderme de l’Equateur : CHAULIOGNATHUS DOMITUS, Sp. nov. — Elongatus, subparallelus, fla- vus ; capile vix porrecto, nigro, nitido, subplanato, remote punctulato : epistomate antice rotundato, ante torulos utrinque fossulato et ad margi- nem leviler bisinuato; mandibulis arcuatis palpisque rufs, apice infus- catis ; antennis flavis, articulo 1° saepius fusco-maculato, ceteris a tertio inde Summo apice nigris; prothorace tetragono, transverso, apice haud angustato, antice el postice intus leviter arcuato, nitido, glabro, lateribus anguste marginato-reflexis, subrectis, angulis omnibus rotundatis, disco macula parva, Subquadrata vittisque duabus abbreviatis nigris notato ; elytris pallide luteis, breviter pubescentibus, fascia transversa basali nigra utrinque abbreviala ornalis, coriaceis, basi laevioribus et nitidio- ribus ; pectore nigro, tarsis leviter infuscatis. — Long. 12-43 mill.; lat. 5-6 mill. — ($). Variat pronoto vittas cum macula discoidali utrinque confluentes lineo- lasque 2 transversas antebasales praebente. Équateur : Quito (coll. du Musée de Madrid, la mienne). De même forme que le Ch. Blanchardi Kirsch, de Colombie, mais de taille un peu moindre et de coloration différente. CON Bulletin entomologique. — M. H. du Buysson communique la description d’une nouvelle espèce d’Élatéride d'Europe : Lupius MONTANDONI, nov. sp. — Long. 41-12 mill.; larg. 3,5-3,8 mill. — D'un noir de poix foncé, rougeâtre sur la base du prothorax, l’abdo- men (principalement sur le disque des segments), la mentonnière, le labre, et, en somme, sur toutes les sutures du dessous du corps. An- tennes, pattes et surtout les trochanters d’un rougeâtre testacé plus clair. Pubescence fine, brune et couchée. — Front fortement recourbé en avant, convexe, densément et fortement ponctué, portant en avant deux légères impressions, assez régulièrement arqué en avant. — Antennes faiblement dentées; 3° article obconique, au moins de moitié plus long que le 2, celui-ci très court et presque globuleux ; le 4° aussi long que le 3° et le 4° réunis ; les suivants graduellement moins allongés ; le dernier à peine sinué de chaque côté à son extrémité. — Écusson ova- laire, lancéolé, couvert d’un pointillé analogue à celui des élytres. — Prothorax convexe, incliné en avant, densément et assez fortement ponctué, moins fortement atténué en avant que chez le L. ferrugineus, avec ses côtés arqués, rétréci assez brusquement sur le bord antérieur, ce qui rend ces angles effacés et arrondis, non saillants ; angles posté- rieurs robustes, aigus et divergents, dépourvus de faisceaux de poils (1) à leur extrémité, doublement carénés, d’abord divisés également par une longue carène forte et luisante, ensuite subdivisés par une carène plus courte, moins forte et moins luisante, située entre la grande carène et le bord externe. — Élytres convexes, surbaissées en arrière; stries assez profondes, à ponctuation forte; leurs intervalles convexes et den- sément pointillés ; les côtés curvilinéairement rétrécis en arrière dès la base. — Ongles et tarses simples. Cet Élatéride est d’une coloration qui rappelle beaucoup celle de l'Elater Megerlei Lacord.; son profil est arqué comme celui du Ludius ferrugineus; ses hanches postérieures, d’une conformation analogue, sont plus fortement rétrécies extérieurement, et les dentelures qui se présentent sur leur moitié interne sont plus aiguës, d’égale longueur, laissant entre elles une excavation plus profonde, offrant dans son milieu une petite saillie semblable. Bucharest (A. Montandon). — 2 exempl., ma collection. (1) Je n'ai vu et je ne possède que deux spécimens de cet Élatéride, mais ils sont fraîchement récoltés et n'en portent aucune trace. Seance du 26 decembre 1888. CCI — M. le D' Sénac communique à la Société la note suivante : M. Reitter, répondant, dans le Deutsche entomologische Zeitschrift de 1888, à une note publiée dans le 2° fascicule de nos Annales de 1888, revient sur les opinions qu’il avait émises en 1887. Le savant entomologiste autrichien reconnaît que le genre Uriela, créé par lui pour la Podhomala Fausti, doit être abandonné. Par contre, il'sépare des autres espèces de ce groupe la P. nitida Baudi, et crée pour elle un genre nouveau, qu’il nomme Urielina. Ce genre serait fondé sur l’absence de saillie du labre, rétracté et couvert presque com- plètement par la partie antérieure de la tête; cette disposition découvre les mandibules, qui sont cachées sous le labre dans les autres espèces du genre Podhomala. Nous ignorons si M. Reitter a vu les types de la Podhomala nitida, qui se trouvent au Musée de Turin, mais il est certain que la disposi- tion qu’il signale n’a pas frappé l’auteur de l'espèce. En effet, M. Baudi dit textuellement : « Pimeliæ suturali habitu paululum, capitis, anten- narum pedumque structura conformis ». L’individu de la collection Mniszech (olim Faldermann, nunc Oberthür), que nous avons eu sous les yeux, et qui portait le nom de {wrcomanica inéd., correspondait exactement à la description de M. Baudi. La disposition indiquée par M. Reitter eût vraisemblement attiré notre attention. Mais, fût-elle cons- tante, nous n’y trouverions pas une raison suffisante pour établir même un sous-genre nouveau sur cette seule dissemblance. Aux pages viet vi du 4 volume de notre travail, nous avons lon- guement indiqué les raisons qui nous ont fait réunir les Podhomala, ainsi que l’avait fait Solier, au genre Pimelia, dont elles ne constituent, pour nous, qu’un sous-genre. Nous ne reviendrons pas sur ce point, M. Reitter abandonne avec raison le genre Pisterotarsa Motsch. pour le genre Sympiezocnemis Solsky, limité aux trois espèces suivantes : S. gigantea, oblongiuscula et Kessleri. L’étymologie du mot suffit, en effet, pour prouver que Motschulsky n’a eu en vue que la compression des tarses et nullemen celle des tibias ; le fait d’avoir fait rentrer dans son genre la Pimelia angulata Fabr. en est une autre preuve. Nous avons, dans notre travail, réuni dans le sous-genre Pisterotarsa toutes les espèces à tarses comprimés (1° division de Solier, à l’exception de la Podhomala suturalis). Des trois espèces comprises dans le genre Sympiezocnemis, il en est CCIV Bulletin entomologique. une, la P. oblongiuscula, que personne ne connaît, et qui pourrait bien n’être qu’une variété de la gigantea, comme le dit très bien M. Reitter. Nous n’en parlerons pas. Lorsque nous avons vu la Symp. Kessleri, elle nous a paru différer beaucoup des autres Pimelia, et nous ne l’avons pas considérée comme rentrant dans ce genre. Ne l'ayant plus sous les yeux, nous n’en pouvons rien dire actuellement. Quant à la P. gigantea, nous avons déjà reconnu qu’elle doit former une coupe spéciale, dans le genre Pimelia (sous-genre Sympiezocnemis Solsky). La compression latérale remarquable des tibias postérieurs est un caractère suffisant pour cela. Si nous nous refusons à en faire un genre spécial, voici sur quelles raisons : L’aplatissement des tibias postérieurs dans le sens latéral rend leur face dorsale plus étroite; cette face n’est pas creusée ni même aplatie dans toute son étendue : elle est légèrement cylindrique en haut, mais, à sa partie inférieure, elle est manifestement aplatie et déprimée, ce qui nous a empêché de séparer cette espèce du genre Pimelia. Une espèce décrite par nous a les tibias postérieurs absolument cylindriques sur la face dorsale : c’est la P. anomala, longtemps confondue avec la P. Val- dani. I est vrai que, dans la P. anomala, les tibias intermédiaires sont de véritables tibias de Pimelia, tandis que, dans la gigantea, ils sont semblables à ceux des pattes postérieures. Quant à la forme des tibias antérieurs, elle ressemble beaucoup à celle qui existe dans les Pémelia ruida et variolosa. M. Reitter affirme que, dans ces deux espèces, il y a toujours une dent terminale, seulement que cette dent est arrondie à l'extrémité. Cette dent manque souvent, et nous ne pouvons mieux faire que de lui communiquer un des exem- plaires de notre collection. S'il fallait créer des genres nouveaux sur des différences aussi peu marquées, il faudrait en créer, non pas un, mais huit ou dix, dans le genre Pimelia. Aussi et en résumé : 4° Nous ne pouvons admettre la création d’un genre nouveau, Urie- lina Reitter, pour la P. nitida Baudi ; 2 Le genre Sympiezocnemis Solsk., comprenant les P. gigantea, oblon- giuscula et Kessleri (?), ne doit être considéré que comme un sous-genre du genre Pimelia. Seance du 26 decembre 1888. ÜCV — M. Desbrochers des Loges adresse les descriptions suivantes de nouvelles espèces de Curculionides : 1° ANTHONOMUS GRILATI (1). — Elongato-ovulis, rubro-ferrugineus, fascia thoracis media, macula suturali obsolela fasciaque postica elytro- rum cinereo-pubescentibus. Oculi prominentes. Rostrum subcylindricum, arcualum, in $ capile thoraceque simul sumptis longius, nitidissimum. Elytra minus convexa, dense punctato-striata. Femora elongata, supra parum incrassata, dente valido triangulari armala ; tibiæ arcuatæ ac sinuatæ. Mont Edough, près Bône ; découvert par MM. Bedel et Grilat. Bien distinct de l’A. wlmi des auteurs (inversus Bed.) par sa taille plus grande, ses yeux saillants en dessus, le rostre $ très brillant, mince, très long. 2° BRADYBATUS ABEILLEI. — Statura B. elongatuli, obscure ferrugi- neus, cupile, pectore fasciaque postica elytrorum pube cinerea inclusa, piceis. Caput subfoveolaltum, oculis vix prominulis. Rostrum subcylin- dricum, arcuatum, thorace capiteque simul sumptis brevius, subopacum. Antennæ breviores, clava ovali-elongata. Prothorax antice subconstrictus, sat grosse punclatus, Elytra striis punctatis, interstiliis postice latio- ribus ac minus convexis. Pedes inermes. Chypre; rapporté par M. Abeille de Perrin. 3° PHOLICODES MAGULOSUS. — Sialura P. Syriaci, obscurius cinereo- squamosus, elytris maculis denudatis. Oculi minus prominuli. Rostrum subquadratum. Antennæ funiculi 2 articulis primis subæqualibus. Pro- thoraæ subheæagonalis, angulis posticis subacutis, à latere obsolete im- pressus. Elytra breviora, magis arcuatu. Abdomen seymento ultimo elon- gato Subtriangulari. Smyrne; rapporté par M. Delagrange. 4° PERITELUS JUNIPERI. — P. hirticorni s{atura ac colore afjinis, dense squamosus, selis brevioribus reclinalis. Oculi parum prominuli. Rostrum apice dilalatum, profunde sulcatum. Antennæ validæ, scapo breviler setu- loso, articulis ultimis vix transversis, clava crassiore. Prothorax sub- lransversus, grosse Sparsim punclatus, « latere vix ampliatus. Elytra (1) Figure par erreur sous le nom de « Levrali » dans la 1'° édition de ce Bulletin. CCVI Bulletin entomologique.' basi triangulariter emarginata, antice posticeque attenuata, dorso postice abrupte declivia. Tibiæ anticæ apice extus oblique truncatæ. Sardaigne, grotte de Neptune, sur Juniperus Phœnicurus; M. Damry. 5° PERITELUS GRANDIS. — Præcedenti vicinus, major, magis elongatus, subelliplicus, cinereo-albido variegatus, parce breviter setulosus. Oculi omnino depressi. Rostrum elongatum, apice haud dilatatum, sulco obso- leto. Antennæ longiores, scapo breviter setuloso, articulis ultimis subro- tundatis, clava oblonga. Thorax vix transversus, basi apiceque leviter sinuatim attenuatus, grosse punctatus. Elytra elongata, basi vix angu- latim emarginata, medio « latere subparallela, dorso subplanata, apice acuminata, striis exterioribus profundioribus. Pedes graciliores, tibiis apice utrinque dilatatis. Sicile. 6° MEIRA SASSARIENSIS. — M. setuliferæ sat affinis, paulo minor, setis longioribus. Rostrum breve, apice dilatatum. Oculi parvi, vix prominuli. Antennæ sat validæ, articulis funiculi subquadratis, clava ovali. Pro- thorax vix transversus, medio a latere subangulatus, minus dense punc- tatus. Elytra supra subdepressa, a latere medio subparallela, apice abrupte declivia, setis reclinatis, seriatis, striis tenuibus. Pedes antici vix oblique truncati, intus angulati. Sardaigne, tamisage de feuilles ; M. Damry. 7° MeiRA SEIDLiTZI. — M. Pfisteri affinis, brunneo-ferruginea, pedi- bus dilutioribus, dense cinereo-cretosa; setis brevioribus, reclinatis. Rostrum subtransversum, scrobibus cavernosis, viæ apice dilatatum. Oculi vix prominuli. Antennæ breviores. Prothorax subtransversus, medio a latere subangulatus, dense punctatus. Elytra oblonga, subparallela, dorso depressa, humeris breviter obliquis, striato-punctata, interstitiis subcon- vexis, seriatim breviter setulosa. Pedes antici apice subtruncati, intus vix angulati. Sardaigne ; MM. Damry et Dodero. Chez la M. Pfisteri, dont je possède un type, les soies sont plus courtes, les yeux à saillie tout à fait nulle, le prothorax est bien plus court, la massue des antennes est bien moins allongée. — M. Albert Léveillé donne quelques renseignements nouveaux sur la famille des Trogositides : 4° La synonymie du genre Phanodesta Reitt., dont j'ai déjà parlé (Ann. Soc. ent. Fr., 4878, Bull., p. Lxxx1), doit être complétée de la ma- nière suivante : Séance du 26 décembre 1888. CGVII P. cribraria Blanch. in Gay, Hist. Chile, V, 4414 (1851) (Toæicum). picea Germain, An. univ. Chile, 1855, 407. cordaticollis Reitt., Verh. Nat. Ver. Brünn., 1876, 33. P. variegata Germain, loc. cit., 406. costipennis Reitt., loc. cit., p. 34. 2 Le Nemosomua fasciatum Fairm. (Ann. Soc. ent. Fr., 1868, p. 796) n'appartient pas à la famille des Trogositides : c’est un Hétéromère voi- sin des Hypophlœus. Jai pu examiner le type dans la collection de l'auteur. — M. Pierre Lesne adresse une note sur le Forficula Lesnei Finot : J'ai recherché cette année, à la fin de septembre, le Forficula Lesnei Finot aux endroits où je l’avais trouvé l’année dernière. Je lai repris aux mêmes localités et, en outre, dans le marais de Villers-sur-Mer, ainsi que sur la hauteur qui domine cette ville au sud. Jai pu ainsi vérilier sur un grand nombre d'individus la constance de la pince &. Toujours la dilatation basilaire de chaque branche est considérable ; le bord interne de cette dilatation est droit et s'applique, sur toute sa lon- gueur, c’est-à-dire jusqu’à la grosse dent interne, sur le bord corres- pondant de l’autre branche. De plus, les branches ne touchent pas à l’apex. Au contraire, chez le F. pubescens Géné, la dilatation basilaire est proportionnellement plus longue, les bords internes ne coïncident que sur une petite étendue, à la base, puis divergent jusqu’à la dent principale en faisant un angle très aigu ; les extrémités des branches se touchent. Ces caractères, joints à la forme plus épaisse et moins allongée du F. Lesnei, suffisent, je crois, pour distinguer ces deux espèces, qui, du reste, sont très voisines. — Le même membre communique également lindication de trois localités nouvelles pour la Chelidura albipennis (4) Még. : Marais de Villers (Calvados), en septembre ; — forêt de Marly, près de Fourqueux, en septembre; — forêt de Mormal, près des Etoquies (Nord), en août. — M. G.-A. Poujade fait connaître la rectification suivante : J'ai décrit, en 1887 (Bull., p. xxxvIm), une Catocala de Mou-Pin que j'ai dédiée au missionnaire qui l’a découverte, M. l'abbé Armand David. (1) Espèce indiquée à tort, dans la 1re édition de ce Bulletin, sous le nom de Chelidura acanthopygia Még. CCVII Bulletin entomologique. Je ne m'étais pas alors aperçu que M. Charles Oberthür, dans ses Études entomologiques de 4881, a décrit également une Catocala Davidi du nord de la Chine, très différente de la mienne. En conséquence, l'espèce que j'ai publée devra porter le nom de Catocala Armandi Pouj. — MM. Ch. et R. Oberthür adressent la note suivante : La collection de Lépidoptères formée en Assam par M. Sherwill a été vendue, le 40 décembre, à la salle Stevens, à Londres. Rarement les prix avaient été poussés aussi haut, Un seul Lépidoptère, Eterusia nova species, à été adjugé à 47 livres sterling, et le seul Papilio Hewit- soni a été adjugé à à livres sterling. — Les mêmes membres font connaitre que la collection Gregson, de Liverpool, riche surtout en variétés anglaises de Lépidoptères, vient d’être vendue 400 livres sterling. Dans cette collection, les variétés les plus remarquables étaient celles des Chelonia caja, Arctia lubricipeda et Abraxas grossulariata, celle-ci offrant toutes les transitions du blanc presque complet au noir absolu. — M. Eug. Simon donne quelques observations sur les Arachnides (suite. — Voy. Bull. de 1887, p. cxcur, séance du 23 novembre) : 26. M. G. Marx a décrit tout récemment (Entomologica americana, vol. IV, n° 8), sous le nom de Hypochilus, un genre très curieux d’Arachnides offrant quatre cavités pulmonaires comme les Avicularidæ, mais un Ccéphalothorax et des pièces buccales tout à fait différents. M. Marx croit ce nouveau genre voisin des Pholcidæ; pour nous, la famille des Hypochilidæ doit se placer à côté de celle des Filistatidæ et près de celle des Dinopidæ. Les Hypochilus Sont pourvus de calamis- um et de cribellum, la patte-mâchoire du mäle est semblable à celle du Filistata. Le type du genre, H, Thorelli, a été découvert dans PAmé- rique du Nord (Lookout Moutain, Tenn.); nous en possédons depuis longtemps une autre espèce inédite, remarquable par sa grande taille et l’excessive longueur de la patte-mâchoire chez le mâle ; c’est le : HyrocaiLus DAvipi, sp. nov., $. — Long, 40 mill. — Cephalothorax lævis, nitidus, fere glaber, fulvo-rulescens, parte cephalica lineis nigro- pilosis postice convergentibus et V formantibus notata, parte thoracica versus marginem leviter fusco-reticulata et tenuiter nigricante-Cincta. Clypeus in medio infuscatus, ad marginem setis longis munitus. Oculi postici magni, æqui, ovati, spatio inter medios diametro oculi duplo la- tiore, inter medios et laterales diametrum oculi circiter æquante, Oculi Seance du 26 décembre 1888. CCIX medii antici posticis plus triplo minores. Abdomen magnum, breviter ovatum, alte convexum, fusco vel nigricante lividum, albo-testaceo inor- dinate guttulatum, in parte prima maculis testaceis subtriquetris tribus uniseriatis ornatum, inferne plagulis spiraculorum testaceis et nigro-marginatis notatum. Sternum fuscum, setis longis leviter elevatis conspersum, antice prope labium paululum convexum, postice utrinque oblique et subtiliter impressum. Chelæ robustissimæ, fusco-ravidæ, ni- tidæ, intus crebre fulvo-hirsutæ. Pedes longissimi, teretes, fulvi, breviter et parce pilosi, nigricanti-aculeati, femoribus ad apicem leviter infus- catis. Pedes-maxillares fulvi, tarso infuscato. &. — Long. 9 mill. — Oculi majores et minus disjuneti, quatuor medii subcontigui. Pedes longissimi, metatarsis tarsisque filiformibus. Pedes- maxillares fulvi, longissimi et gracillimi, femore terete corpore toto longiore, patella parva, tibia femore haud breviore, gracili et versus apicem sensim attenuata, tarso longo et gracillimo, apice obtuso et extus apophysi parva, conica, longe setifera instructo, bulbo terminali mi- nutissimo, ovato-pyriformi, testaceo, spiraliter fusco-cincto, apice minute bisulcato. Montagnes au nord de Péking (abbé A. David). Décision. Après avoir entendu la lecture d’un rapport de sa Commis- sion de publication, la Société décide que le 4° numéro trimestriel de ses Annales pour l’année 1888 sera composé des travaux dont les titres suivent : 1° Descriptions de Coléoptères de lIndo-Chine, par M. Léon Fair- aire ; 2° Voyage de M. Eugène Simon au Venezuela : Coléoptères des fa- milles des Dytiscides et des Gyrinides, etc., par M. le D° Maurice Régimbart, mémoire accompagné d’une préface de M. Simon ; 3° Descriptions de nouvelles espèces exotiques de Coléoptères de la famille des Helmides, travail accompagné de deux planches, par M. An- toine Grouvelle ; 4° Catalogue des Coléoptères de la famille des Trogositides, suivi de descriptions de nouvelles espèces, par M. Albert Léveillé ; 5° Bulletin des séances de la Société et Bulletin bibliographique pour le 4° trimestre de 1888 ; 6° Liste des Membres en 1888 : ‘1888) BULL. xIV CCX Bulletin entomologique. 7° Table générale et alphabétique des matières contenues dans le volume de 1888, table des matières disposée par noms d'auteurs et table du Bulletin bibliographique. Nominations annuelles La Société, aux termes de divers articles de ses Statuts et de son Règlement, et pour la cinquante-huitième fois depuis sa fondation, pro- cède au renouvellement de son Bureau, de son Conseil et de ses Com- missions spéciales. Ont été nommés pour 1889 : MEMBRES DU BUREAU Present ni 2 Le MM TE DPATEX MABOUPBENr.: Vice-Presturnt le er Rens € P. MABILLE. STAR A TU RARE EEE E. DESMAREST. 1e COTE Déni LEE J. BourGEoIs. 2e Secretaire adjoint. . . . . . G.-A. BAER. Trésorier honoraire. . . . . . L. BUQUET. TreSOT Er. DATE le D' A. Fumouze. Archiviste ne aire A. LÉVEILLÉ. Archiviste-biblothécaire rt CH. ALLUAUD. CONSEIL MM. BL. FAIRMAIRE, — P. MABILLE, — E. SIMON (membres restants), — G.-A. BAER, — L. BEDEL, — J. KüNCKEL D'HERCULAIS (membres nou- veaux) — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION MM. J. BourGxoiïs, — Marius CAYOL, — J. GAZAGNAIRE, — TH. Goos- SENS, — Ep. LEFÈVRE — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. S.-A. DE MARSEUL, — AUG. SALLÉ, — MAURICE SEDILLOT — et les membres titulaires du Bureau. Séance du 26 décembre 1888. CCXI COMMISSION DU PRIX DOLLFUS Pour 1888 MM. CH. ALLUAUD, — ALP. BONHOURE, — J. FALLOU, — AD. LAMEY, — Ep. LEFÈVRE, — S.-A. DE MARSEUL, — G.-A. POUJADE, — AUG. SALLÉ — et MAURICE SEDILLOT. ED: Bulletin bibliographique Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des seances de l'), 1888, 1°" sem., Tables. — 1888, 2° sem., n° 24. — G. CARLET. Sur une nouvelle pièce, le coussinel, organe annexe de Paiguillon chez les Hyménoptères.— N° 95. © Entomologist®s monthly Magazine (The), vol. XXX,, n° 206, January 1889. — H. T. SranxTox. Chrysoclista bimaculella ; its variability in mar- kings and Size. — W. Warren. On the habits, etc., of certain British Micro-Lepidoptera. — E. Meyricx. On the interpretation of neural structure. — Ip. On the extension of european Lepidoptera to Japan. — B. G. Nevixsox. On a hitherto undescribed species of the genus Phanæus Mac-Leay. — C. G. Barrerr. Capture of Hadena albifusa Grote, in Great Britain. — Ip. On the supposed new British Tortriæ (Retlinia) posticana Zett. — Argert C. F. MorGAn. Observations on Coccidæ (n° 3) : Caudal Segments and their Appendages. — Obser- vations diverses, captures, métamorphoses, synonymies, etc. Naturalista siciliano (I), anno VIIE, n° 3, décembre 1888. — MiIxa- Pazumeo et L. FaïzLA-TepaALpr. Materiali per la fauna lepidotterolo- gica della Sicilia : Geometræ (cont.). — A. HanprirscH. Fernand Meunier’s hymenopterologische aufsatze. — DE STEFANI. Sopra una galla di Phytoptus sul Vitex agnus castus. — G. RiGGro. Appunti e note di Ortotterologia siciliana : IV. Sopra due Locustarti nuovi per la Sicilia (fine). — F.-P. pe Boxo. Sul! umore segragato dalla Timar- cha pimelioides Schäffer : richerche sperimentali (cont.).—F. MEUNIER. Matériaux pour servir à l'étude des espèces variétés belges du genre Psithyrus Lepeletier. — A. Sexoxer. Cenni bibliografici. Naturaliste (Le), 15 décembre 1888. — Pissor. Le Lophyre du pin (Lo- phyrus pini Latr.) (fig.). — ArLLarp. Diagnoses de Coléoptères nou- veaux (fig.). — Tables du 2° volume. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, 1888, Z sér., & X fasc. I. ©) ’ cexII Bulletin entomologique. — Séance du 26 décembre 1888. Psyche, a Journal of Entomology, vol. V, n° 151-152, novembre et dé- cembre 1888. — CLARENCE Moores Weep. Contribution to a know- ledge of the autumn life-history of certain little-known Aphididæ. — HERMANN AUGUST HAGEN. The Pioneer Painter of North American Insects. — CAROLINE G. SouLe. Notes of the larval stages of Samiu cynthia. — SAMUEL HENSHAW. Two European Weevils new to the United States. — SAMuEL HuBBarT ScuppER. Hibernation of Theclidi. — CAROLINE G. SouLe. Rearing Lepidoptera. — Cambridge entomo- logical Club ; Bibliographical Record ; Entomological Items. Revue scientifique du Bourbonnais, décembre 1888. — Communications. Royal Society of Canada (Proceedings and Transactions of the), 1888. — G. P. MarrTHew. Illustrations of the Fauna of the S'-John Group. N° IV, part I, Description of a new species of Paradoxides (P. re- gina). — Part I, The smaller Trilobites with Eyes. Royal Society of New South Wales (Journal and ïroceedings of the), 1888, part I. ©) KünckeLz D'HErCULAIS (J.). Les Acridiens et leurs invasions en Algérie, 4er et 2 rapports, Alger, mai et août 1888, 34 p. et 20 p., 3 pl. * LiNTNER (J.-A.). Fourth Report on the injurious and other Insects of the State of New-York (Bull. N. Y. St. Mus. Nat. Hist.), 1888, 27 D In. Cut- Worms (loc. cit), 1888, 36 p. * Ib. The white grub of the May beetle (loc. cit.), 1888, 31 p. * MEUNIER (FERNAND). Matériaux pour servir à l’étude des espèces va- riétés belges du genre Psithyrus Lepeletier. * PICTET (ALPHONSE). Locustides nouveaux ou peu connus du Musée de Genève (Mém. Soc. phys., hist. nat. Gen.), 1888, 80 p., 3 pl. n. * PLATEAU (F£Lix). Recherches expérimentales sur la vision chez les Arthropodes, 4° partie, Vision à l’aide des yeux composés (Mém. Ac. roy. Belg.), 1888, 91 p., 4 pl. n. * YovanoviTeH (D' G.-P.). Entomologie appliquée à la médecine légale, Paris, 1888, 132 p., à pl. col. * — Ouvrage offert par M. J. Mi- gneaux. AC Fe D GÉD ——— LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ANNÉE 1988. — Cinquante-septième de sa fondation, DO ——— Nota. L'astérisque (*) désigne les Membres fondateurs; les deux astérisques (#*) s'appliquent aux Membres libérés ou à vie. Membres honoraires. MM. 1859-1882. ** BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles), rue de Poissy, 75, à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléopteres d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1856-1882. CANDÈZE (le D' E.), X, à Glain-lès-Liège (Belgique). — Entomologie générale ; Larves des Coléoptères. 1842-1882. FAIRMAIRE (Léon), £ÿ A., ancien directeur de l'hôpital Saint- Louis, rue du Dragon, 21, — Coléoptères, Hyménoptères et Hémiptères. 1880-1885. ** HOKN (le D' George-Henry), North Fourth street, 874, à Philadelphie, Pensylvanie (États-Unis d'Amérique). — Coléo- pteres, principalement ceux de l'Amérique du Nord. 1835-1885. MARSEUL (l'abbé S.-A. DE), boulevard Pereire {sud), 271, aux Ternes-Paris. — Coléoptèeres d'Europe et des pays circon- voisins, Héléromeres et Histérides exotiques. 1856-1885. ** PUTON (le D' Auguste), £ÿ A., à Remiremont (Vosges). — Coléopteres; Hyménopteres et surlout Hémipteres de France. * 41874. REICHE (Louis), ancien négociant, Maison de retraite Gali- gnani frères, boulevard Bineau, 53-55, à Neuilly (Seine). — Coléopteres el Hémipteres. CCXIV Liste des membres. 1834-1885. SÉLYS-LONGCHAMPS (Edm. pe), X, sénateur, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, boulevard de Sauvenière, 34, à Liège (Belgique). — Névroptères, princi- palement Odonates ; Lépidoptères d'Europe. 1843-1882. ** SIGNORET (Victor), l'hiver : rue de Rennes, 46 (place Saint-Germain-des-Prés), et l'été : avenue de Chevreuse, 5, à Clamart (Seine). — Hémaiptères. 1882. THOMSON (Charles-Gustave), %X, professeur de zoologie à l’Université royale de Lund (Suède). — Entomologie géné- rale, surtout Coléoptères et Hyménoptères. 1833-1860. WESTWOOD (J.-0.), professeur à l’Université, Taylorian Institute, à Oxford (Angleterre). — Entomologie générale. Membres à vie et Membres ordinaires. MM. 1864. ** ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), place des Palmiers, 11, à Hyères (Var). — Coléoplères et Hyménoptères d'Europe. 1875. ALAIN (L.), rue de Châteaudun, 93. — Lépidoplères européens, principalement Diurnes. 1853. ALLARD (Ernest), chef du bureau des ingénieurs au chemin de fer d'Orléans, rue de Paradis, 2. — Coléoptères d'Europe. 1863. ALLARD (Gaston), route des Ponts-de-Cé, à la Maulevrie, près An- gers (Maine-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. 1881. ALLÉON (le comte Amédée), à Makri-Keni, près Constantinople (Turquie). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. 1885. ALLUAUD (Charles), rue de Commailles, 2. — Coléoptères d'Afrique. 1887. ALPHERAKY (Serge), au palais du grand-duc Michel, à Saint-Pé- tersbourg (Russie). — Lépidoplères d'Europe et d'Asie. 1853. AMBLARD (Louis), docteur en médecine, rue Paulin, 14 bës, à Agen (Lot-et-Garonne). — Hyménopteres. 1887. 1861. 1869. 1880. 1387. 1887. 1868. 1859. 1382. 1865. 1860. 1866. 1885. Année 1888. CGXV ANGELET (Gabriel), éludiant en médecine, rue Vitruve, 64. — En- tomologie générale, surtout Hyménoptères parasites et Microlépi- doptères. ANCEY (Félix), fabricant de produits chimiques, rue Montée-de- Lodi, 50, à Marseille (Bouches-du-Rhône). — Coléoptères en général, Hyménoplères européens. *# ANDRÉ (Ernest), notaire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute-Saône). — Hémipteres et Formicides ; Mœurs des Insectes. . ANDRE (Edmond), négociant, boulevard Bretonnière, 21, à Beaune (Côte-d'Or). — Entomologie générale, surtout Hyménoptères. ANTESSANTY (l'abbé Gabriel p’), aumônier du Lycée, à Troyes (Aube). — Coléoptères de France. ** ARGOD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléoptères euro- péens el exotiques. ARRIBALZAGA (Félix-Lynch), Membre de l’Académie nationale de la République Argentine, à Chacabuco (province de Buenos-Aires). — Diptères. AUTRAN-MERMAN (Madame), cours du Jardin-Public, 53, à Bor- deaux (Gironde). — Entomologie générale. Auzoux (le D° Hector), à Saint-Aubin-d'Écrosville, par le Neubourg (Eure). — Entomologie générale, principalement Goléoptères. #** Bagr (Gustave-Adolphe), cité Trévise, A1 bis. — Insectes des iles Philippines, surtout Coléoptères. BairsTOW (Samuel-Denton), F. L. S., Box 204 (Post office), à Port- Elizabeth (Afrique du Sud). — Entomologie générale, surtout Hyménoptéres. BALBIANI, #, professeur d’embryogénie au Collège de France, etc. , rue Soufflot, 18. — Entomologie générale et appliquée. BALY (Joseph-S.), docteur en médecine, The Bults, à Warwick (Anglelerre). — Coléoptères, principalement Chrysomélines. BARBIER-DICKENS (Ch.), rue de la Goutte-d’Or, 61, à Montmartre- Paris. — Coléoptères d'Europe. BARET (Louis), rue de la Barillerie, 15, à Nantes (Loire-Inférieure). — Entomologie générale, surtout Hémipteres. CCXVI 1877. 1888. 1859. 18/6. 1888. 188/. 1888. 1866. 1888. 1857. 1873. 1869. 1877. 1885. Liste des Membres. ** BARGAGLI (Pierre), piazza Santa-Maria, à Florence (Italie). — Coléoptères et Hyménopteres. BARTHE (Jean-Auguste-Eugène), professeur de l’Université, repré- sentant de la Société coopérative d’entomologie de Montélimar, ancienne route de Thiel, à Montélimar (Drôme). — Entomologie générale, surtout Coléoptères d'Europe. BATES (H.-W.), Carleton road, Tufnell park, N.. à Londres, S. W. (Angleterre). — Goléopteres et Lépidopteères. Baup DE SELVE (le chevalier Flaminio), via Barelli, 18, à Turin, Piémont (Italie). — Coléopteres. BEAUCHÊNE (Fernand DE), lieutenant au 115° régiment d'infan- terie, rue Saint-Jean, 65, à Mamers (Sarthe). — Entomologie générale, surtout Coléoptères gallo-rhénans. BEAUREGARD (le D° Henri), £ÿ I. P., professeur agrégé à l’École supérieure de pharmacie, aide-naturaliste d’anatomie comparée au Muséum d'histoire naturelle, boulevard Saint-Marcel, 49. — Maœurs, anatomie el mélamorphoses des Cantharidiens. BECKER (Theodor), Stadtsbaurath, à Liegnitz, Silésie (Allemagne). — Dipteres. ** BEDEL (Louis), rue de l’Odéon, 20. — Coléopteres. BERGOUNIOUX (Georges), à Vallenay-Bigny (Cher). — Coléopteres, surtout Buprestides et Longicornes. BELLEVOYE, graveur, rue de Talleyrand, 27, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. ** BELON (Paul-Marie-Joseph), professeur, rue du Plat, 18, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. BÉRARD (Charles), capitaine en retraite, percepteur des contribu- tions, à Montlieu (Gharente-Inférieure). — Coléoptères d’Eu- rope. BERG (C.), professeur de zoologie à l’Université de Buenos-Aires, Casilla 169, à Buenos-Aires (République Argentine). — Entomo- logie générale, principalement Lépidopteres. BERGROTH (le D' E.), à Forssa (Finlande). — Entomologie générale, surtout Hémipteres. 1882. 1887. 1844. 1883. 1837. 1885. 1881. 1387. 1886. 1888. 1888. 1872. Année 1888. CGXVII BERNARD (François), ingénieur des ponts et chaussées, à Carpen- tras (Vaucluse). — Entomologie générale, ‘surtout Coléoptères et Lépidopteères. BERTHELIN (Onésime), instituteur, à Vezinnes (Yonne). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères. BiGOT (J.-M.-F.), éÿ LE P., membre honoraire de la Société centrale d'horticulture de France, l'hiver : rue Cambon, 27, et l'été : à Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise). — Dipteres. ** BINOT (Jean), l’été : boulevard Saint-Germain, 155, et l'hiver : villa Bonnet, route d’Antibes, à Cannes (Alpes-Maritimes). — Coléopteres. c BLACGHIER (Charles), professeur, Tranchées-de-Rive, 11, à Genève (Suisse). — Lépidoptlères d'Europe, étude des Chenilles. ** BLANC (Édouard), £ÿ A., C. X, inspecteur adjoint des forêts, rue de Bourgogne, 52. — Entomologie générale, principalement Coléopteres. BLANCHARD (Émile), O. %, membre de l’Institut, professeur d’en- tomologie au Muséum, rue de l’Université, 34. — Entomologie générale ; anatomie. ** BLavy (Alfred), £ÿ AÀ., avoué à la Cour, rue Barraderie, 4, à Montpellier (Hérault). — Mœurs et métamorphoses des Insectes ; étude microscopique des Larves, surtout aquatiques. BLONAY (Roger DE), rue de La Rochefoucauld, 23. — Entomologie générale, surtout Coléoptères. BLum (Abraham), ingénieur, rue de Turbigo, 62, -— Coléoptères en général, surtout exotiques. Bogeur (Henry), notaire, à Marle (Aisne). — Coléoptères d'Europe. Boise (Paul), naturaliste, à Soulangy, près Noyers (Yonne). — Hy- ménopteres el Insectes aplères. BoissiMon (Raoul DE), docteur en inédecine, à Langeais (Indre-elt- Loire). — Coléopteres et Hémipteres de France. BoLivar (Ignacio), professeur d’Entomologie à l'Université, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, 2°, à Madrid (Espagne). — Coléopteres el Orthopteres d'Europe. CGXVIIL Liste des Membres. 1883. 1860. 1838. 1889. 1872. 1877. 188/. 1874. 1884. 18383. 1887. 1887. #* BOoNHOURE (Alphonse), avocat à la Cour d'appel, rue de Turin, 28. — Coléoptères d'Europe. BonNaIRE (le baron Achille), rue Saint-Merry, 114, à Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. Bonnami, chemin des Gardes, à Bellevue (Seine-et-Oise). — Lépi- doptères d'Europe. BoNANNo (Simon), piazza di Bologni, 25, à Palerme (Sicile). — En- tomologie générale. . ** BOonNvouLoIR (le comte Henry pe), avenue de l’Alma, 10, et à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Coléoptères. Bonyx (le vicomte Gaston-Joseph-Louis DE), au château de Bujaleuf (Haute-Vienne). — Coléopleres d'Europe. Boupier (Émile), ancien pharmacien, à Montmorency (Seine-et- Oise). — Coléoptères d'Europe. BouLLer (Eugène), banquier, à Corbie (Somme). — Lépidoptères du globe; Chenilles soufflées. ** BourGEOIS (Jules), rue de l'Échiquier, 38. — Coléoptères d'Eu- rope et du bassin de la Méditerranée ; Malacodermes exotiques. BourHerY (Charles-Auguste), docteur en médecine. — Entomologie générale, principalement Coléoptères et Lépidoptères. BouzEREAU-MALIFERT, à Meursault (Côte-d'Or). — Lépidoptères d'Europe, surtout Microlépidoptères. BoyENvaAL, %, directeur de la manufacture nationale des tabacs, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléoptères d'Europe. BRABANT (Édouard), au château de l’Alouette, à Escaudæuvres, près Cambrai (Nord). — Lépidoptères, surtout Microlépidoptères. BrAMsON (K.-L.), professeur au gymnase d'Ékaterinoslaw (Russie). — Coléoptères et Lépidoptères russes et exotiques. BREIGNET, Cours Saint-Médard, 33, à Bordeaux (Gironde). — Lépr- doptères d'Europe. BRENSKE (Ernest), président de la Société entomologique de Pots- dam, à Potsdam, province de Brandebourg (Prusse). — Coléo- ptères européens, Mélolonthides exotiques. 1876. 1887. 1888. 1832. 1867. 1882. 1887. 1880. 1871. 1885. 1879. 1888. Année 1888. CCXIX BRONGNIART (Charles), £ÿ A., %X, préparateur d’entomologie au Muséum d'histoire naturelle, etc., rue Guy-de-Labrosse, 8. — Entomologie générale ; Articulés fossiles. Brown, place de la Dauphine, à Caudéran, près Bordeaux (Gironde). — Lépidoptères du Bordelais. BuckTON (Georges BowpLer), membre de la Société royale de Londres, à Newcombe, Halsemere, Surrey (Angleterre). — Aphi- diens et Cicadidés. BUGNION (Charles-Juste-Jean-Marie), à Lausanne (Suisse). — Coléo- plères el Lépidoptères. . BuQuETr (Lucien), 3%, trésorier honoraire de la Société entomo- logique de France, ancien fonctionnaire de la marine, rue Saint-Placide, 52. — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. BURMEISTER (Hermann), directeur du Musée d'histoire naturelle, à Buenos-Aires (République Argentine). — Entomologie générale. Buysson (Henri pu), l'été : au château du Vernet, par Broût-Vernet (Allier); l'hiver : rue de Rémusat, 38, à Toulouse (Haute-Garonne). — Coléoptères, spécialement Élatérides ; Orthoptères, Hémäiptères, Hyménoptères, Diptères d'Europe et confins. CaïLLOL (Henri), traverse du Chapitre, 148, à Marseille (Bouches- du-Rhône). — Coléoptères gallo-rhénans. CAMERON (Peters), Beech road, sale 20, à Cheshire (Angleterre). — Hyménoptères, principalement ceux d'Écosse. CAPRONNIER (J.-B.), O. >%, peintre-verrier, rue Rogier, 251, à Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale; Lépidoptères en général. CAsEY (Thomas-L.), capitaine of Engineers Corps U. S., Army buil- ding, à New-York (États-Unis d'Amérique). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. ** CayoL (Marius), 3% M. A., rédacteur au ministère de l’agricul- ture, rue des Moines, 50, à Batignolles-Paris. — Coléoptères d'Europe. ** CEPERO (Adolfo-L.), membre de la Société espagnole d'histoire naturelle, calle Orilla-del-Rio, 20, à Chiclana, Andalousie (Es- pagne). — Colévptères et Orthoptères d'Europe. CGXX 1869. 1886. 1887. 1883. 1887. 1885. 1872. 1881. 1888. 1854. 1888. 1841. 1881. 1871. 1885. 1872. Liste des Membres. CHARDON (Gabriel), commis principal des postes el télégraphes, à Bône (Algérie). — Coléoptères de France. ** CHATIN (le D' Joannès), membre de l’Académie de Médecine, agrégé de l'École de Pharmacie, boulevard Saint-Germain, 128. — Entomologie générale; anatomie des Insectes. CHERON (Georges), avenue du Chemin-de-Fer, 37 bis, à Avon, près Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Coléoptères d'Europe. ** CHEux (Albert), naturaliste, rue Delaage, 47, à Angers (Maine- el-Loire). — Lépidoptères en général. CHEVALIER (Joseph), rue de l'Œillette, 5, à Arras (Pas-de-Calais). — Coléopteres et Lépidopteres de France. : CHRÉTIEN (Pierre), rue de l'Étoile, 32 (Paris-Ternes). — Lépi- doptères d'Europe, surtout étude des Chenilles et des OŒEufs. ** CLEMENT (A.-L.), #ÿ A., dessinateur, rue Lacépède, 34. — Ento- mologie générale. COLVÉE (D.-Pablo), professeur, calle de Luis Vives, 2, 3°, à Valence (Espagne). — Entomologie générale, principalement Cochenilles. Comsrock (John-Henry), professor of Entomology and general In- vertebrate, in Cornell University, à Ithaca, New-York (États-Unis d'Amérique). — Entomologie générale, surtout Coccides. CONSTANT (A.), naturaliste, villa Niobé, golfe Juan (Alpes-Mari- times). —- Lépidoptères d'Europe. Cosso (Cyprien), rue Ménerville, 6, à Mustapha-Alger (Algérie). — Coléoptères de France et d'Algérie. CosrA (Achille), directeur du Musée zoologique, via Santa Antonia alla Vicaria, 5, à Naples (Italie). — Entomologie générale. CouLow, docteur en médecine, à Monaco (Principauté). — Lépido- pleres d'Europe ; éducation des Ghenilles. COURAGE (Émile), vicaire à Sainte-Clotilde, rue Casimir-Perier, 15. — Coléoptères d'Europe el du bassin de la Méditerranée. CROISSANDEAU (J.), rue du Bourdon-Blanc, 15, à Orléans (Loiret). — Coléoptères d'Europe. CUISINE (Henry DE LA), rue d’Assas, à Dijon (Côte-d'Or). — Coléa- pteres (Carabus), et Lépidopleres (Morpho et Urania). 1875. 1888. 1882. 1879. 1887. 1883. 1872. 1855. 188/. 1874. 1880. 1888. 1882. 1859. Anne 1888. COxxI CUNI Y MARTORELL (Miguel), membre de l’Académie royale des Sciences, calle de Codols, 18, 3°, à Barcelone (Espagne). — Insectes de la faune catalane; Coléoptères d'Europe. DAGuIN (Paul), rue Littré, 10. — Entomologie générale, principa- lement Goléopteres. ** DATTIN (E.), capitaine au 2° régiment du génie, à Montpellier (Hérault). — Lépidoptères d'Europe. DECOENE-RACOUGHOT (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe; Insectes utiles et nuisibles à l'agri- culture. DEGors (Alfred), receveur de l'enregistrement, au Blanc (Indre). — Coléoptères d'Europe. D£LABY (Edmond), rue de l'Amiral-Courbet, 10, à Amiens (Somme). — Coléoptères du département de la Somme. DELAHAYE (Jules), ancien chef de bureau à la Caisse des dépôts et consignations, à Lardy (Seine-et-Oise). — Lépidoptères d’Eu- rope, Chenilles préparées. DELAMAIN (Henri). à Jarnac (Charente). — Lépidoptères. ** DELUGIN (A.), ancien pharmacien de 4"* classe, l'hiver : rue du Pont-Saint-Nicolas, 7, à Périgueux (Dordogne). et, du 4° mai au 4°" septembre : au château de Marouatlle, par Montagrier (Dor- dogne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. DEMAISON (Louis), licencié en droit, rue Cérès, 21, à Reims (Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. DEmBowskt (Louis DE), à Sienniça, par Nowo-Minsk, gouvernement de Varsovie (Pologne). — Entomologie générale. DENFER (J.), 3%, ingénieur civil, professeur d'architecture à PÉcole centrale des Arts et Méliers, rue de la Santé, 9. — Entomologie générale, principalement Lépidoptires d'Europe. DESBORDES (Henri), rue de Rennes, 121. — Coléoptères de France. DESBROCHERS DES LOGES (Jules), naturaliste, rue de Boïisdénier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — £Entomologie générale de France, Curculionides et Cassides du globe. CCXXII 1882. 1838. 1856. 1866. 1869. 1886. 1881. 1851. 1880. 1861. 1875. 1859. 1887. 1888. 1887. Liste des Membres. DESIGNOLLE (Paul), instituteur, avenne Bosquet, 45. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. DESMAREST (Eugène), £ÿ I. P., garde des galeries d’anatomie comparée au Muséum d'histoire naturelle, rue Cuvier, 57, et rue de Buffon, 61. — Entomologie générale. DEYROLLE (Henri), naturaliste, place Denfert-Rochereau, 20. — Coléoptères et Lépidoptères exotiques. DEYROLLE (Émile), naturaliste, rue du Bac, 46. — Entomologie générale. Diecx (le D' G.), à Züschen, près Mersebourg (Prusse). — Coléo- ptères d'Europe. ** DisTANT (W.-L.), Russel-Hill road, 1, Purley, Surrey (Angle- terre). — Hémiptères, Lépidoptères. ** DoGNiN (Paul), négociant, cité de la Réunion, 16, à Auteuil- Paris. — Lépidoptères d'Europe. Dour (C.-A.), président de la Société entomologique, à Stettin (Prusse). — Coléoptères. DokaTourorr (Wladimir), officier d'artillerie de la garde impé- riale, rue Petite-Moskowskaja, 5, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Coléoptères européens et exotiques, surtout Cicindélides. ** DoLLÉ (Maurice), ancien officier, photographe, rue Ghenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères. DozLrus (Jean), fondateur du Prix Dollfus, rue Pierre-Charron, 53. Doria (le marquis Giacomo), via Peschiera, 48, à Gênes (Italie). — Coléoptères. ** DORMER (the right honourable lord), à Warwich, Grove park (Angleterre), et à Londres, Lennox gardens (à partir d'août). — Coléoptères, surtout Cicindélides. DurranT (John HARTLEY), secrétaire de lord Walsingham, Merton Hall, Thetford, Norfolk (Angleterre). — Microlépidoptères. Duruy (Édouard), &ÿ A., imprimeur, membre de la Société de géo- graphie, rue Dussoubs, 22. — Entomologie générale. . DuTrEux (Aug.), £ÿ [. P., X, ancien receveur général, au château de la Celle-Saint-Cloud, par Bougival (Seine-et-Oise). — Lépido- “plères d'Europe, Diurnes exotiques. 1858. 1867. 1867. 1866. 1858. 1886. 1888. 1886. 1876. 1880. Année 1888. CCXXIII DuvERGER (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes). — Lamellicornes, Longicornes, Libellulides, Orthoplères, Hémiptères et Lépidoptères d'Europe. ÉBRARD (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). — Lépi- doplères d'Europe. Euicx (Gustave p'), X, écuyer de S. M. l'empereur d'Autriche, Sebaslian-Platz, vi, à Buda-Pesth (Hongrie). — Coléoptères d'Europe ; Insectes nuisibles à l’agriculture. ** ERSCHOFF (Nicolas), Wassili Ostrow, n° 45, 12° ligne, à Saint- Pétersbourg (Russie). — Lépidoptères. FALLOU (Jules), £ÿ A., membre de la Société d’Acclimatation, etc., l'hiver : rue des Poitevins, 10, et l'été : à Champrosay, com- mune de Draveil (Seine-et-Oise). — Lépidoptères d'Europe, étude de leurs mœurs; sériciculture générale. . FAUCONNET (Mary-Louis), membre du Conseil d'hygiène, à la Frette, près Autun (Saône-el-Loire). — Coléoptères d'Europe. . FAUVEL (C.-A.), £ÿ A., >%X, avocat, rue d’Auge, 16, à Caen (Calva- dos). — Entomologie générale de la basse Normandie; Coléo- ptères et Lépidoptères de France; Slaphylinides exotiques. FELSCHE (Carl), 2, Chaussée-Strasse, à Leipzig (Saxe).— Coléoptères., surtout Coprophages et Lamellicornes. FERNALD (Charles-H.), professor in the Massachusetts Agricultural department of Zoology College, à Amherst, Massach. (États-Unis d'Amérique). — Entomologie générale et appliquée, principalement Microlépidoptères. FERNANDEZ (Hipolito), ministro del Tribunal de Cuentas, à Ma- pille (iles Philippines). — Coléoptères et Lépidoptères des îles Philippines. Finor (Pierre-Adrien-Prosper), #£, capitaine d'état-major, enretraite, rue Saint-Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), —- Entomologie générale, plus spécialement Orthoptères. Fircu (E.-A.), Brick house, à Maldon, Essex (Angleterre), — Ento- mologie générale. CCXXIV 1882. 1887. 18386. 1888. 1873. 1867. 1866. 1880. 1867. 1888. 1885. 1869. 1887. Liste des Membres. ** FLEUTIAUX (Edmond), rue Malus, 4 (place Monge). — Coléo- ptères d'Europe, Cicindétides et Élatérides du globe. FourcaY (Jacques), rue de Naples, 53. — Lépidoptères européens el exotiques. FRANÇOIS (A.), instituteur, à Saint-Paul, par Beauvais (Oise). — Entomologie générale; mœurs des Insectes. FRENCH (G.-H.), assistant Slate Entomologist of Illinois, Southern Illinois Normal University, à Carbondale, Illinois (États-Unis d'Amérique). — Entomologie générale et appliquée, principalement Lépidopteres. Friprici (Edmond), conservateur du Musée d’histoire naturelle, place Sainte-Croix, 10, à Metz (Lorraine). — Entomologie géné- rale el appliquée. FumouzE, £ÿ A., docteur en médecine, rue du Faubourg-Saint- Denis, 78. — Entomologie appliquée à la médecine et à la phar- macie. GABILLOT (Joseph), quai des Célestins, 5, à Lyon (Rhône). — Go- léoplères d'Europe. ** GADEAU DE KERVILLE (Henri), £ÿ A., rue Dupont, 7, à Rouen (Seine-[nférieure), — Entomologic générale, ** GAGE (le D' Léon), £ÿ A., rue de Grenelle, 9, — ŒÆEntomologie générale et appliquée à la médecine et à la pharmacie. GAGNAIRE (F.), professeur à l'École pratique d'Agriculture de Rouïba (Algérie). — Entomologie générale et appliquée, surtout Coléo- ptères de France et du nord de l'Afrique. GALICHON (R.), boulevard Haussmann, 169. — Entomologie géné- rale, surtout Lépidopteres. GALLOIs (Joseph), inspecteur du service des Enfants assistés, rue de Bellav, 52, à Angers (Maine-et-Loire). — Coléoptères d’Eu- rope et des pays cèrcummédilerranéens. . GANDOLPHE (Paul), rue Chaptal, 49, à Levallois-Perret (Seine). -— Coléoptères. GANNAT (Claude), capilaine d'artillerie, attaché à la Direction de l'artillerie, à Toulouse (Haute-Garonne). — Coléoptères d'Eu- rope. 1885. 1870. 1886. 1842. 1880. 1885. 1868. 1880. 1873. 1859. 1881. 1887. 1879. 1878. 1864. 1875. Année 1888. CCXXV GAUJON (labbé), lazariste, professeur au séminaire de Loja (Équa- teur). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. GAULLE (Jules DE), rue Notre-Dame-des-Champs, 36. — Coléoptères d'Europe. GAZAGNAIRE (J.), rue de la Clef, 39. — Anatomie et histologie entomologiques; Myriopodes. GÉHIN (J.-B.), château du Point-du-Jour, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères de la tribu des Carabides, européens et exotiques. GENNADIOS (P.), inspecteur de l’agriculture, à Athènes (Grèce). — Entomologie générale, principalement Cochenilles. GIANELLI (Giacinto), place Victor-Emmanuel, 21, à Turin (Piémont). — Lépidoptères. GoB8ErT (le D' Émile), £ÿ L P., C. X, rue Victor-Hugo, 51, à Mont-de-Marsan (Landes). — Entomologie générale. Gopmax (le D'F, pu CANE), Chandos street, 10, Cavendish square, à Londres, W. (Angleterre). — Entomologie générale; principa- lement Lépidoptères américains. GONZALO Y Goya (Angel), catedratico de historia natural del Ins- tituto, plaza de la Verdura, 70, prâl, Salamanca (Espagne). — Entomologie générale. ** Goossens (Th.), boulevard Richard-Lenoir, 111. — Lépidoptères et Chenilles du globe. GorpoN (le D'° Antonio-Maria DE), professeur de physiologie, à l'Université, à la Havane (Cuba). — Entomologie générale. GorHam (le Révérend H. S.), The Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angleterre). — Entomologie générale, surtout Goléoptères. Goss (Herbert), esq., F. G.S., Berrylands, Surbiton hill, Kingston, Surrey (Angleterre). — Insectes fossiles. GOUNELLE (Émile), £ÿ A., rue Coëtlogon, 5. — Entomologie géné- rale, surtout Coléoptères. GOURÉ DE VILLEMONTÉE (Gustave), ancien professeur de chimie, à l’École normale, rue de Poissy, 31. — Coléoptères de France. Gozis (Maurice pes), avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères de France. (1888) BULL. xv CCXXVI Liste des Membres. 1833. 1857. 1888. 1866. 1869. 1870. 1873. 1873. 1881. 1888. 1886. 1882. 1872. 1878. GRAELLS (le commandeur Mariano DE LA PAZ), %X, sénateur, con- seiller d'agriculture, professeur d'anatomie comparée et de z00- nomie au Musée d'histoire naturelle, calle de la Bola, 4, 4°, à Madrid (Espagne). — Entomologie générale ; biologie; mœurs des Insectes. ** GRENIER (le D’ A.), 4, l'hiver : rue de Vaugirard, 55 ; l'été : à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Goléoptères d'Europe. GRENIER (François), céramiste, boulevard Barbès, 61. — Lépido- ptères d'Europe. GRONIER, rue Sainte-Catherine, 47, à Saint-Quentin (Aisne). — Lépidoptères d'Europe ; Chenilles préparées. #* GROUVELLE (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, 26. — Coléo- ptères d'Europe. **# GROUVELLE (Antoine), %, directeur de la manufacture natio- pale des tabacs, à Châteauroux (Indre). — Coléoptères d'Europe ; Clavicornes et Cucujides exotiques. GROUVELLE (Philippe), rue Sophie-Germain, 11, à Montrouge-Paris. — Coléoptères de France. ** GUÈDE (J.-P.), O. #, ingénieur des constructions navales, en retraite, boulevard de Port-Royal, 85. — Coléoptères de France. GUÉPRATTE (Lucien), négociant, avenue Herbillon, 68, à Saint- Mandé (Seine). — Lépidoptères d'Europe. GUILLEBEAU (Francis), au Plantay, par Marlieux (Ain). — Coléo- ptères d'Europe. GuiLLiou (Paul), rue des Rosiers, 6. — Coléoptères d'Europe. GuizLor (Alfred), naturaliste, place Saint-Michel, 4. — Entomologie générale. ** HALLOY (Léon D’), rue des Portes-Blanches, 23, à Amiens (Somme). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. . HÉNON (Adrien), 3, professeur de langue arabe, rue Gustave- Courbet, 26, à Passy-Paris. — Coléoptères et Lépidoptères. HERvÉ (Ernest), notaire, rampe Saint-Melaine, à Morlaix (Finis- tère). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. 1888. 1884. 1885. 1866. 1874. 1885. 1880. 1870. 1854. 1886. 1873. 1858. 1887. 1882. Année 1888. CCXXVII Hess (le D° Wilhelm), professeur de zoologie à l’Université tech- pique, à Hanovre (Allemagne). — Entomologie générale et appliquée, surlout Coléopières. HEeTscako (Alfred), professeur, à Bielitz (Silésie autrichienne). — Ertomologie générale. HEULZ, négociant, place de la Bastille, 6. — Entomologie générale, surtout Lépidoptères d'Europe. HEYDEN (Lucas vo), X, docteur en philosophie, major en dispo- nibilité, Schloss-strasse, 54, à Bockenheim, près Francforl-sur- le-Mein (Allemagne). — Insectes de tous les ordres, surtout Co- léoptères. HOPFFGARTEN (le baron Max vox), à Mülverstedt, près Langensalza en Thuringe (Prusse). — Coléoptères d'Europe. ** HOoLLAND (le Révérend W.-J.), 5t* Avenue, à Pittsburgh (Pensyl- vanie, États-Unis d'Amérique). — Entomologie générale, surtout Coléoptères et Lépidoptères. Horva’Ta (le D'° GÉZA DE), membre de l’Académie des sciences de Hongrie, etc., Délibab-ueza, 15, à Buda-Pest (Hongrie). — Hémiptères. HUBERSON (G.), s.-chef à la préfecture de la Seine, rue Saint- Jacques, 328. — Entomologie générale; anatomie ; micrographie. JANSON (Edward), Little Russell street, 35, à Londres, W. C. (An- gleterre). — Entomologie générale. Joannis (Léon pe), professeur de mathématiques au collège français, Hales place, Canterbury (Angleterre). — Lépidoptères d'Europe, surtout Chenilles. Jocy (le D' Émile), £ÿ A., médecin-major de l'hôpital militaire, à Toulouse (Haute-Garonne). — Orthoptères et Éphémériens d’Eu- r'0pe. JOURDHEUILLE (Camille), juge honoraire, l'hiver : rue de Rennes, 101 ; l’été : à Lusigny (Aube). — Lépidoptères d'Europe. JouvexoT (Adolphe), contrôleur des contributions directes, à Sois- sons (Aisne). — Coléoptères d'Algérie. Joyeux (Charles), O. %£, ingénieur des constructions navales, en retraite, rue de l'Est, 13, à Melun (Seine-et-Marne). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères d'Europe. CCXXVIII Liste des Membres. 1874. 1869. 1866. 1888. 1875. 1857. 1855. 1874. 1885. 18635. 1887. 1846. 1887. 1873, 1861. KiLLiAs (Édouard), docteur en médecine, à Coire (Suisse). — Ento- mologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. Kirgy (W.-F.), Burlington gardens, 5, Chiswick, à Londres, W. (Angleterre). — Lépidoptères. KirscH (Th.), pharmacien, au Musée zoologique, à Dresde (Saxe). — Coléoptères. KLINCKSIECK (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociétés savantes, rue des Écoles, 52. — Bibliographie scientifique. Kocu (le D' Ludwig), Planeusschegasse, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KOECHLIN (Oscar), à Dornach (Alsace). — Coléoptères. KRAATZ (Gustave), docteur en philosophie, président de la Société entomologique allemande, Linkstrasse, 28, à Berlin (Prusse). — Coléoptères. KraAuss (le D' F. pe), Archivstrasse, 1, à Stutigard (Wurtemberg), — Entomologie générale. Krauss (le D' Hermann), Hafengasse, 3, à Tübingen (Wurtemberg), — Entomologie générale; surtout Orthoptères. KünCKkEL D'HERCULAIS (Jules), £ÿ I. P., aide-naturaliste d’entomo- logie au Muséum d'histoire naturelle, Villa Saïd, 20 (rue Pergo- lèse, 70). — Entomologie générale; anatomie. LABaAT (H.), cours Gambetta, 67, à Talence-Bordeaux (Gironde). — Lépidoptères d'Europe. ** LABOULBÈNE (le D Alexandre), O. %, &ÿL. P., membre de l’Aca- démie de médecine, professeur à la Faculté de médecine, etc., boulevard Saint-Germain, 181; août à octobre, à Saint-Denis- d’Anjou (Mayenne). — Entomologie francaise; anatomie; mœurs des Insectes. . LAFAURY (le D' Clément), à Saugnac-et-Cambran, près Dax (Landes). — Lépidoptères d'Europe. ** LAGLAIZE (Léon), £ÿ A., naturaliste-voyageur, rue de Para- dis, 32. — Entomologie générale. LaJoye (Lambert-Abel), rue Ruinart-de-Brimont, 9, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LALLEMANT (Charles), pharmacien, à l’Arba, près Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe et du nord de l'Afrique. 1885. 1876. 1861. 1874. 1855. 1872. 1888. 1869. 1888. 1877. 1874. 1886. 1863. 1879. Année 1888. CGGXXIX LAMEERE (Auguste), docteur ès sciences naturelles, chaussée de Charleroi, 121, à Saint-Gilles, près Bruxelles. — Entomologie générale. LAmEy (Adolphe), ## M. A., ancien conservateur des forêts, cité des Fleurs, 22, à Batignolles-Paris. — Coléoptères du bassin de la Méditerranée. ** LANSBERGE (J.-G. VAN), ancien gouverneur général des Indes néerlandaises, à Brammen, province de Gueldre (Pays-Bas). — Coléoptères. ** LAPLANCHE (Maurice DE), au château de Laplanche, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe; anatomie. LARRALDE D'ARENCETTE (Martin), percepteur des contributions directes, à Puymirol (Lot-et-Garonne). — Lépidoptères. LE BRUN (Marcel), rue Saint-Loup, 9, à Troyes (Aube). — Coléo- ptères de France. LEECH (John-Henry), 12, Princes street, Hanover square, à Londres (Angleterre). — Lépidoptères. ** LEFÈvVRE (Édouard), £ÿ A., sous-chef de bureau au Ministère des travaux publics, rue du Bac, 112. — Coléoptères d'Europe; Clytrides el Eumolpides exotiques. LEIMBACH (Anton-Ludwig Gorraezr), docteur en philosophie, à Arnstadt (Allemagne). — Entomologie générale, surtout anatomie des Insectes. LELONG (l'abbé Arthur), aumônier militaire (6° corps), rue David, h4, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LELOUP (Charles), avenue des Gobelins, 25. — Entomologie géné- rale, principalement Lépidoptères d'Europe. LEMOINE (Victor), ancien professeur de l’École de médecine de Reims, etc., l'hiver : ue Soufflot, 41 ; l'été : à Reims (Marne). — Entomologie générale, surtout anatomie des Insectes. LEMORO (Eugène), rue Guichard, 2, à Passy-Paris. — GColéopteres de France. LE PILEUR (Louis), docteur en médecine, rue de l’Arcade, 15. — Entomologie générale. CCXXX 1884. 1837. 1887. 1857. 1869. 1861. 18/5. 1887. 1882. 1832. 1861. 1884. 1864. 1864. 1881. Liste des Membres. LEPREVOST (Charles), peintre-verrier, rue des Fourneaux, 32. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. LEPRIEUR (C.-E.), O. %#, pharmacien principal de 4"° classe de l’armée, en retraite, rue des Écoles, 38. — Coléoptères d'Europe, d'Algérie et d'Égypte. LESNE (Pierre), avenue Jeanne, 10 (chemin Royal), à Bois-de-Co- lombes (Seine). — ÆEntomologie générale et appliquée, surtout Coléoptères et Orthoptères. LeraierRRY (Lucien), rue Blanche, 46, faubourg Saint-Maurice, à Lille (Nord). — Coléoptères et Hémiptères. LETZNER (K.), Rector, président de la Société de Silésie, Vorweck- strasse, 5, à Breslau (Prusse). -— Entomologie générule. *#% LÉVEILLÉ (Albert), rue Saint-Placide, 42. — Coléoptères d'Eu- rope, d'Algérie et de Tunisie; Trogositides exotiques ; Hémiptères. LEVOITURIER (J.-A.), £ÿ A., à Orival-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. LiNTNER (J.-A.), State Entomologist of New-Yorck, à Albany (États- Unis d'Amérique). — Entomologie générale ct appliquée. LUGANTE (Angel), naturaliste, à Courrensan, par Gondrin (Gers). — Entomologie générale, surtout Insectes cavernicoles. Lucas (Hippolyte), %, aide-naturaliste d’entomologie au Muséum d'histoire naturelle, rue Monsieur-le-Prince, 10, et rue Cuvier, 57. — Entomologie générale. MABILLE (Paul), agrégé de l’Université, rue du Cardinal-Lemoine, 75. — Lépidoptères d'Europe et d'Afrique, Hespérèdes exotiques ; Coléoptères et Névroptères du globe. ** Macé (Émile), rue du Puits, 4, à Vendôme (Loir-et-Cher). — Coléoptères et Orthoptères de France. MAC LACHLAN (Robert), Westview, Clarendon road, Lewisham, à Londres, S. E. (Angleterre). — Névroptères. Mapon (E.), %, ancien président de chambre, boulevard de Stras- bourg, 70, à Toulon (Var). — Coléoptlères d'Europe. MAGRETTI (le D' Paul), Canonica d’Adda (Bergamasco, Italie). — Hyménopteres. 1878. 1853. 1879. 1858. 1855. 1861. 1860. 1884. 1870. 1873. 1888. 1875. 1861. 1881. Année 1888. CCXXXI MAINDRON (Maurice), £ÿ A., rue Censier, 16 ter. — Entomologie générale, principalement Hyménoptères. MANUEL D£ LOGATEL (le comte Alfred), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. MARCOTTE (Félix), £ÿ A., bibliothécaire honoraire, vice-président du conseil d'administration du Musée, rue Ledien, 31, à Abbeville (Somme). — Entomologie générale, principalement Coléoptères d'Europe. MARMOTTAN (le D' Henri), ancien député, maire du 16° arrondis- sement, rue Desbordes-Valmore, 31, à Passy-Paris. — Coléoptères el Hémiptires d'Europe. MARTIN (Emmanuel), propriétaire, à Creil (Oise). — Lépidopteres. MARTIN (Henri-Charles), #, docteur en médecine, rue Faustin- Hélie, 4, à Passy-Paris. — Coléoptères. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire naturelle, plaza de los Ministerios, 5, 3°, izq®, à Madrid (Espagne). — Coléoptères. #* Mason (Philip Brookes), membre de la Société linnéenne de Londres, etc., à Burton-on-Trent (Angleterre). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. Masson (Edmond), percepteur des contributions, au Meux (Oise). — Coléoptères de France. MATHAN (Marc DE), naturaliste-voyageur dans l'Amérique du Sud, chez MM. Oberthür, faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ile-et- Vilaine). — Entomologie générale, principalement Coléoptères. MATTHEWS (Coryndon), Erme Wood Joybridge à Devon, S. (Angle- terre). — Diplères. ** MaAuppin (Paul-Alfred), boulevard Saint-Germain, 155. — Coléo- ptères d'Europe. MAYET (Valéry), professeur d’entomologie à l’École d'agriculture, rue Urbain V, 3, à Montpellier (Hérault).— Coléoptères d'Europe ; mœurs des Insectes ; entomologie appliquée. #** MAZARREDO (Carlos DE), ingénieur forestier, paseo de Atocha, 9 bajo, à Madrid (Espagne). — Entomologie générale, principa- lement Arachnides et Myriopodes. CCXXXII Liste des Membres. 1882. 1881. 1883. 1888. 1862. 1873. 1844. 1880. 1885. 1866. 1880. 1878. 1870. 1858. MEYER-DaRCIs (Georges), Endeleigh, 5, Highfeld Hill, upper Nor- wood, à Londres (Angleterre) — Coléoptères en général, surtout genres Carabus et Julodis. Mizcor (Adolphe), dessinateur, boulevard Saint-Marcel, 49. — Entomologie générale, surtout Coléoptères et Lépidoptères d’Eu- rope. ** MILLOT (Charles), £ÿ A., ancien officier de marine, rue des Quatre-Églises, 28, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), — Entomo- logie générale, surtout Goléoptères et Lépidoptéres. MILLETTES (M"° veuve), fille de E. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, membre à titre honorifique, rue Saint-Louis, 35, à Évreux (Eure). ** MILNE-EDWARDS (Alphonse), O. #%, membre de l'Institut, pro- fesseur au Muséum d'histoire naturelle, elc., rue Cuvier, 57. — Entomologie générale, surtout Crustacés. ** M1oT (Henri), £ÿ I. P., juge au tribunal civil, à Beaune (Côle- d'Or). — Entomologie appliquée; Insectes auxiliaires, utiles et nuisibles du monde entier. Mocouerys (Émile), rue de la Préfecture, 6, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe; Hyménoptères de France. MOERENHOUT (Victor), naturaliste, rue Verhulot, à Ixelles-lès- Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale. MôLLER (le D' G.-F.), à Trelleborg (Suède). — Coléopieres ; Hy- ménoptères, surlout Ichneumonides. ** MONNIER (Frédéric), notaire, rue des Cornillons, 11, à Chalon- sur-Saône (Saône-et-Loire). — Lépidoptères d'Europe. Monxor (Eugène), commis d’économat au Lycée, à Troyes (Aube). — Coléoptères d'Europe. MonTEIRO (Antonio-Augusto-Carvalho DE), rua do Alecrim Largo de Baraô de Quinteria, 72, à Lisbonne (Portugal). — Entomologie générale, principalement Lépidopteres. MoxTiLLoT (Louis), #, professeur de télégraphie à l'École de cava- lerie, à Saumur (Maine-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. MONTROUZIER (le Révérend Père), missionnaire apostolique, à Lyon (Rhône). — Entomologie générale. 1888. 1852. 1886. 1886. 1871. 1875. 1876. 1388. 1881. 1860. 1882. 1887. Année 1888. CGGXXXIII MorGAN (Albert-Charles-Frederic), membre des Sociétés linnéenne et entomologique de Londres, Villa-Nova de Gaya, à Oporto (Por- tugal). — Homoptères, plus spécialement Coccides. . ** MoriTz, naturaliste-préparateur, rue de l’Arbre-Sec, 46. — Entomologie générale. MÔLLER (T.-A.-Clemens), fabricant de machines à coudre, Holtzhof- gasse, 46, à Dresde-Neustadt (Saxe). — Coléoptères. NARCILLAC (le comte DE), %, boulevard des Italiens, 6, et à la Germanie-de-Gambais, par Houdan (Seine-et-Oise). — Entomo- logie générale ; anatomie. ** NEERVORT VAN DE POLL (J.-R.-H.), Heerengracht, 476, à Amster- dam (Hollande). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. NEREN (Carl-Harald), docteur en médecine, médecin-major du 2° régiment de grenadiers de la garde royale suédoise, à Skeninge (Suède). — Hyménoptères. NEVINSON (Georges-Basil), Tite street, Chelsea, 6, à Londres, S. W. (Angleterre). — Coléoptères. NiCKERL (Oltokar), docteur en médecine, Wenzelsplatz, 16, à Prague (Bohême). — Entomologie générale, spécialement Coléo- ptères et Lépidoptères. NICOLAS (André), ancien magistrat, rue Jean-Reveil, 36, à Pau (Basses-Pyrénées). — Carabiques et Cérambycides d'Europe et pays limitrophes ; Carabus et Dorcadions du globe. Ninni (Alexandre), docteur ès sciences, San-Lorenzo, 3392, à Venise (Italie). — Entomologie générale. NoptEeR (Charles), médecin de la marine, rue Saint-Uhel (Keren- trech), à Lorient (Morbihan). — Coléoptères en général. NORGUET (Anatole DE MADRE DE), rue de Jemmapes, 61, à Lille (Nord). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. NOUALHIER (Maurice), à Puymaud, près Nieul (Haute-Vienne), — Entomologie générale. ** NuGUE (l'abbé Arthur-Augustin), à Gouptrain (Mayenne). — Coléoptères de France. CCEXXXIV Liste des Membres. 1885. OBErRRIETH (Maurice), négociant, rue Caumartin, 24. — Coléoptères 1861. 1871. 1859. 1880. 1869. 1873. 1885. 1885. 1875. 1888. 1871. 1881. 1871. d'Europe. ** OBERTHÜR (Charles), faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidopteres. ** OBERTHÜUR (René), faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Coléopteres. OpiErR (James), banquier, Corraderie, 23, à Genève (Suisse). — Coléoptères d'Europe. Op1Er (Georges), avenue du Coq, 3 (rue Saint-Lazare). — Goléo- ptères d'Europe. OLIVEIRA (Manoel Paulino D’), professeur à la Faculté de philoso- phie, à Coïmbre (Portugal). — Entomologie générale, Goléopteres. ** OLIVIER (Ernest), les Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléo- ptères d'Europe et confins ; Hémiptères et Hyménoptères euro- péens. OLLIFF (A. S.), Entomological Curator Australian Museum, à Sidney (Nouvelle-Galles du Sud), ou chez MM. Oberthür, faubourg de Paris, 44, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Entomologie générale. OzLIvRY (G.), à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Inférieure). — Lépi- doptères. ORBIGNY (Henri p’), architecte, rue Saint-Guillaume, 21. — Coléo- ptères d'Europe et du bassin de la Méditerranée. OsBorN (Herbert), professor of Entomology Agricultural College (Zoological Laboratory) à Ames, Iowa (États-Unis d'Amérique). — Mallophages, Pédiculidées, Hémipteres. OsmonrT, contrôleur des douanes, rue de l’Oratoire, 26, à Caen (Calvados). — Lépidoptères d'Europe. ** OsTEN-SACKEN (le baron Charles-Robert p’), Haus Mai, Wrede- platz, à Heidelberg (grand-duché de Bade). — Diptères, surtout ceux de l'Amérique du Nord; Tipulaires en général. OusTALET (Émile), £ÿ A., aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, etc., rue de Buffon, 55. — Entomologie générale. . PANDELLÉ (Louis), rue Pradau, 1, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). — Coléoptères. 1862. 1876. 1862. 1862. 1885. 1879. 1883. 1886. 1885. 1881. 1873. 1865. 1888. 1881. Année 1888. CCXXXV PAscoE (Frans-P.), Burlington road Westbourne park, 1, à Lon- dres, W. (Angleterre). — Coléoptères, surtout Longicornes. PELLETIER (H.), avocat, président du Comice agricole de l’arron- dissement, à Madon, par Blois (Loir-et-Cher). — Entomologie appliquée. PERAGALLO (Al.), %, &ÿ A., %# M. À., directeur des contribution indirectes, rue Pastorelli, 18, à Nice (Alpes-Maritimes). — GColéo- ptères d'Europe ; entomologie appliquée. PÉREZ (J.), professeur à la Faculté des sciences, à Bordeaux (Gi- ronde). — Entomologie générale ; anatomie. ** PÉRINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée d'histoire natu- relle de Cape-Town (cap de Bonne-Espérance). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. #* PERRAUDIÈRE (René DE LA), Capitaine au 1° régiment d’infan- terie de marine, à Cherbourg (Manche). — Coléoptères de l’ancien monde. PIERSON (Henri), rue de la Poterie, 6. — Orthoptères et Névropteres. Prrirz (le D'), Gœthestrasse, à Graz (Styrie). — Coléoptires. Pissor (Émile), Ë# M. A. notaire honoraire, à Doulevant-le-Chà- teau (Haute-Marne). — Entomologie générale, surtout Microlépi- doptères. PLUSTCHEVSKY (Erschoff), conservateur des collections de la Société entomologique de Russie, à Saint-Pétersbourg (Russie). — Ento- mologie générale. Poey, professeur de zoologie et d'anatomie à l’Université, calle San- Nicolas, 96, à la Havane (Cuba). — Lépidoptères et Coléoptères. POLLE DE VIERMES, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 225. — Coléo- ptères d'Europe. PONson (A.) fils, quai de la Guillotière, 15, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. PorriEr (Paul), rue Saint-Benoît, 22. — Lépidoptères d'Europe, principalement Microlépidopteres. ** PouGNET (Eugène), ingénieur en chef des mines d’or de la Cortada de San-Antonio, près Medellin, dep! d'Antionia (Co- lombie). — Entomologie générale, surtout Hyménoptères ; Insectes de l’ambre. CCXXXVI Liste des Membres. 1869. 1867. 1867. 1865. 1872. 1884. 1862. 1885. 1867. 1869. 1872. 1875. 1876. 1885. ** POUJADE (Gustave-Arthur), £ÿ A., préparateur d’entomologie au Muséum d'histoire naturelle, rue des Écoles, 45. — Coléo- ptères et Lépidoptères ; iconographie enlomologique. PREUDHOMME DE BORRE (Alfred), conservateur-secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle, rue Seutin, à Schaerbeck-Bruxelles (Belgique). — Entomologie générale, principalement Hétéro- mères. Pus (J.-C.), %X, pharmacien, chaussée de Courtray, 149, à Gand (Belgique). — Hyménoptères et Dipteres. Pyor (Victor), ex-contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. QuiNqQuaAUD, %, professeur agrégé à la Faculté de médecine, rue de l’Odéon, 5. — Entomologie générale; mœurs et anatomie des Insectes. RABAUD (Élienne), grande-rue du Moustier, 60, à Montauban (Tarn-et-Garonne). — Entomologie générale et appliquée. RADoszKkOWSkI (Octave), général d'artillerie de la garde impériale, rue Leszno, 45, à Varsovie (Pologne). — Hyménoptères. Rapor (Émile), industriel, à Essonnes (Seine-et-Oise). — Lépido- ptères d'Europe ; étude des Chenilles. \AFFRAY (Achille), #, £&ÿ IL. P., correspondant du Muséum, consul de France à Singapore (Indo-Chine anglaise). — Coléoptères dAfrique ; Psélaphiens et Scydméniens du monde entier. ** RAGoNOT (Émile-L.), banquier, quai de la Rapée, 12. — Lépido- ptèeres d'Europe, spécialement Microlépidoptères. ** RAGusA (Enrico), hôtel des Palmes, à Palerme (Sicile). — Coléo- ptères d'Europe. RÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue de la Pelite-Cité, 19, à Évreux (Eure). — Coléoptères d'Europe (Dytiscides, Gyrinides et Hydrophilides européens et exotiques). REITTER (Ed.), professeur d'histoire naturelle, Ungangasse, 12, à Müdling, (Basse-Autriche). — Entomologie générale, principale- ment Coléoptères européens et exotiques. RENAUT (Emile), place de la Préfecture, à Chaumont (Haute- Marne). — Lépidopteres d'Europe. 1874. 1860. 1887. 1870. 1888. 1887. 1888. 1877. 1876. 1875. Année 1888. CCXXXVII REUTER (O.-M.), professeur à l’Université, Mariegatan, 9, à Hel- singfors (Finlande), et, pendant les vacances, à Abo (Finlande). — Entomologie générale, principalement Hémiptères. REevVELIÈRE (Jules), receveur de l'enregistrement, rue Volney, 45, à Angers (Maine-et-Loire), — Coléoptères. REY (Claudius), £ÿ A., président de la Société française d'Entomo- logie, etc., place Saint-Jean, 4, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. RILEY (le prof. C.-V.), A. M., P. H. D., enlomologiste consultant, Department of the Agriculture, 1700, 13‘ street North-West, à Washington, D. C. (États-Unis). — Entomologie générale et appliquée. ROBERTSON (Charles), Entomologist of State Illinois, à Carlinville, Illinois (États-Unis d'Amérique). — Entomologie générale, surtout Hyménoptères Apides. ROCHEMACÉ (Maurice DE LA), au château de la Roche, à Couffé (Loire-Inférieure). — Coléoptères. RôDER (baron Victor vo), à Hoym, duché d’Anhalt (Allemagne). — Diptères européens et exotiques. ** RomaANorF (Son Altesse impériale le grand-duc Nicolas MikHaï- LOVITCH), à Saint-Pétersbourg (Russie). — Lépidoptères. ** ROuAsT (Georges), rue du Plat, 32, à Lyon (Rhône). — Lépi- doptères d'Europe, principalement Psychides. Royer (Charles), rue des Encommencés, à Langres (Haute-Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. . SAHLBERG (le D' John), professeur à l’Université, Brunnsparken, 18, à Helsingfors (Finlande). — Coléoptères et Hémiptères. . SAINTE-CLAIRE-DEVILLE (Jean), avenue de Villiers, 85. — Coléo- ptères d'Europe. . ** SALLÉ (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13.— Ento- mologie générale; Coléoptères d'Amérique. . *# SAND (Maurice, baron DupEvANT), #X, au château de Nohant, près la Châtre (Indre). — Entomologie générale; Lépidoptères. . SAULCY (Félicien-Henry GAIGNART DE), rue Châtillon, 3, à Metz (Lorraine). — GColéoptires d'Europe. GCXXXVIII Liste des Membres. 1869. SauNDERS (Edward), St Ann's Mount Hermon Woking (Angle- 1851. 1887. 1882. 1861. 1869. 1869. 1858. 1869. 1885. 1864. 1860. 1860. 1865. terre). — Entomologie générale, principalement Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. SAUSSURE (Henri DE), 3%, Cité, 24, à Genève (Suisse). — Entomo- logie générale; Hyménoptères. SAVIN DE LARCLAUSE (René), au château de Mont-Louis, par Saint- Julien-Lars (Vienne). — Coléoptères, Hémiptères et Lépidoptères de France. ** SAXE-COBOURG ET GOTHA (Son Altesse royale le prince Ferdinand, duc DE), à Vienne (Autriche). — Lépidoptères d'Europe. SCHAUFUSS (L.-W.), docteur en philosophie, Ober Blasewitz, Museum Ludwig Salvator, Schaufuss-strasse, 41, à Dresde (Saxe). — En- tomologie générale. SCHEIDEL (S.-A.), Gärtnerweg, 60, à Francfort-sur-le-Mein (Alle- magne). — Coléoptères. SCHLUMBERGER-DOLLFUS (Jean), à Guebviller (Alsace). — Coléo- ptères et Lépidoptères. SCHUSTER (Maurice), Hickory street, 1803, à Saint-Louis, Missouri (États-Unis d'Amérique). — Coléoptères. **%* SepiLLoT (Maurice), £ÿ A., avocat, rue de l'Odéon, 20, — Co- léoptères d'Europe, d'Algérie et de Tunisie; Érotylides, Clérides et Héléromères exotiques. SEEBOLD (Theodore), C. X, ingénieur civil, Apartado 5, à Bilbao (Espagne). — Lépidoptères. ** SEIDLITZ (le D' Georges von), Rathshof, par Kônigsberg (Prusse). — Coléoptères. ** SÉNAC (Hippolyte), docteur en médecine, l'hiver : rue de Ver- neuil, 41; l'été : à Vichy (Allier). — Coléoptères. ** SENNEVILLE (Gaston DE), conseiller référendaire à la Cour des comptes, rue de Grenelle, 52. — Coléoptères de France. . SEOANE (le D’ Victor-Lopez), avocat, commissaire royal pour lPAgri- culture, membre de plusieurs Sociétés savantes, à la Coruna (Espagne). — Entomologie générale ; Orthoptères. SHARP (le D' David), Wilmington, Dartiort Kent (Angleterre). —— Coléopteres. 1888. 1885. 1863. 1879. 1550. 1888. 1868. 1881. 1862. 1885. 1886. 1868. 1886. Année 1888. CCXXXIX SHAW (A. ELAND), S'-Mary’s Hopital, à Londres, W. (Angleterre). — Entomologie générale, principalement Orthoptères. SIEVERS (le D° Gustave) secrétaire particulier de S. A. I. le grand- duc Nicolas Mikhaïlovitch, au palais ducal, à Saint-Pétersbourg. — Entomologie générale, surtout Coléopteres. SIMON (Eugène), £ÿ A., Villa Saïd, 46 (rue Pergolèse, 70). — Arachnides ; Crustacés. SPANGBERG (Jacob), professeur agrégé à l'Université, à Gefle, près Stockholm (Suède). — Entomologie générale, surtout Hémiptères. STAINTON (H. F.), Mountsfield, Lewisham, near London, S. E. (An- gleterre). — Lépidoptères, spécialement Tinéites. STANLEY (Edwards), membre de la Société entomologique de Londres, : Hidbrooch Lodge, Blackheath, à Londres (Angleterre), — Lépido- plères. . STAUDINGER (Otto), docteur en philosophie, Blasewitz (3, villa Diana), à Dresde (Saxe). — Lépidoptères du globe. STEFANELLI (Pietro), professeur au lycée roval Dante, via Pinti, 57, à Florence (Italie). — Lépidoptères d'Europe. STErANI PEREZ (Teodosio DE), via Alloro, 49, à Palerme (Sicile). — Coléoptères de Sicile ; Hyménoptères d'Europe. STIERLIN (G.), docteur en médecine, à Schaffhausen (Suisse). — Coléoptères. ** SULGER (Hans), conservateur du Musée de l’Institut, à Bâle (Suisse). — Entomologie générale. TARGIONI-TozzerTi (Adolfo), professeur de zoologie à l'Institut royal, elc., via Romana, 19, à Florence. — Entomologie générale, surtout Hémiptères. TEINTURIER (Victor-Maurice), O. #, médecin principal des hôpi- taux, en retraite, au château de Clayeuses, par Bayon (Meurthe- et-Moselle). — Coléoptères d'Europe et d'Algérie. TaiBoN DE COURTRY (E.), l'hiver : villa Louis-Marie, boulevard d’Alsace, à Cannes (Alpes-Maritimes); l'été : à Altkirch (Alsace). — Lépidoptères d'Europe ; mœurs des Chenilles. CCXL 1854. 1858. 1888. 1886. 187/. 1888. 1867. 1882. 1887. 1888. 1884. 1874. 1874. 1865. Liste des membres. THOMSON (James), le printemps, l'été et l'automne : rue de Pres- bourg, 8 (place de l'Étoile); l'hiver : Les Beaumettes, à Nice (Alpes-Marilimes). — Coléoptères. ** TOURNIER (Henri), villa Tournier, à Peney, près Genève (Suisse). — Coléoptères d'Europe. TRAPET (Louis), pharmacien-major à l'hôpital militaire de Tlemcen, province d'Oran (Algérie). — Entomologie générale, surtout Co- léoptères. TurATI (Gianfranco), via Marovigli, 7, à Milan, Lombardie (Italie). — Lépidoptères. TurQUIN (Georges-Hippolyle), rempart du Nord, à Laon (Aisne). — Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe, Lépidopteres. TYLER-TOWNSEND (Charles-Henry), assistant Entomologist U. S. De- partment of Agriculture, à Washington (États-Unis d'Amérique. — Entomologie générale et appliquée, Coléoptères, Hétéroptères, Diptères. UHAGON (Serafin DE), Recoletos, 8, 2°, à Madrid (Espagne). — Coléoptères d'Europe et des pays limitrophes. VAcHAL (Joseph), ancien député, etc., à Argentat (Corrèze), et, à Paris, boulevard Montparnasse, 165. — Hyménoptères et Dipteres (surtout Syrphides) de France. VAULOGER DE BEAUPRÉ (Marcel), lieutenant au 114° régiment d’in- fanterie, rue Jean-Burguet, 34, à Bordeaux (Gironde). — Coléo- ptères de France. VERRALL (Georges-Henry), comptable, à Sussex Lodge, Newmarket, Cambridgeshire (Angleterre). — Diptères. VERRIET-LITARDIÈRE (le D" Charles), à Mazières-en-Gatine (Deux- Sèvres). — Coléoptères de France. VILLARD (Louis), rue Royale, 33, à Lyon (Rhône). — Coléoptères d'Europe. ViRET (Georges), rue du Port-Communeau, 21, à Nantes (Loire- Inférieure). — Lépidoptères d'Europe. WaGaA, ancien professeur d'histoire naturelle à Varsovie, à Paris, rue de Penthièvre, 22. — Entomologie générale et appliquée. 1882. 1884. Année 1888. CCXLI ** VWWALSINGHAM (the right honourable lord Thomas), Eaton House, Eaton square, 66 A, à Londres, S. W., and Merton Hall, Thet- ford, Norfolk (Angleterre), — Entomologie générale, surtout Microlépidoptères, ** WarNiEr (Adolphe), rue de Gernay, 3, à Reims (Marne). — Coléoptères de France. 1888. Woopworru (Charles-William), M.S., Entomologist to the Arkansas Agriculture Experiment Station, à Fayetteville, Arkansas (Étais- Unis d'Amérique). — Hémiptères, Diptères ; embryogénie ento- mologique. 1887. WouiLr (Félix-Ferdinand DE TOLLEMARE DE), au château de Pom- pierre, par Chantenay-sur-Loire (Loire-Inférieure). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères et Lépidoptères. (401) Assistant. M. 1886. GROSCLAUDE (Léon), boulevard Diderot, 96.—Coléoptères d'Europe. Membres démissionnaires pour 1888. MM. 1885. AUDOLLENT (Paul), à Paris. 1873, Banpt (Luigi-Verdiani), à Siena (Italie). 1845. 1850. 1872. 1856. 1879 JEKEL (Henri), à Paris. PEREZ ARCAS (bON Laureano), à Madrid (Espagne). Power (Gustave), à Saint-Ouen-de-Thouberville (Seine-Inférieure) RIONDÉ (G.), à Paris. . TARDIEU (Jules), à Limoges (Haute-Vienne). (1888) BULL. Xvi CCXLII Liste des Membres. — Année 1888. Membres décédés en 1888. MM. 4845. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE (Eugène), à Évreux (Eure). 1883. CAMBOURNAG (Simon), à Narbonne (Aude). 1856. COMENDADOR Y PanuCeI (D° Antonio-Sanchez), à Barcelone. 1863. Duparc (Jules-René-Georges), au Raincy (Seine-et-Oise). 1870. EHLERS (DON Guillermo), à Carthagène (Espagne). 1885. ** JACQUET (E.), docteur en médecine, à Lyon (Rhône). 4874. Le Ror (Gustave), à Lille (Nord). 4846. MANDERSTJERNA (Alexandre), à Saint-Pétersbourg (Russie). 1874. MiepeL (Pierre-Théodore-Joseph), à Lièze (Belgique). TABLE ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME Abacelus 2na0n, GOte E'ALMAIre, ne MM) 2 0 MP Acalles Henont (Sp. n.), CoL., Bedel . . . Acalles her oous (hall) COL: BE CE M NE Acentrus histrio (hab.), Cor., Bedel . Acidalia spissilimbaria (Sp. n.), Lér., Mabille . . . . . . . Acræa areca (Sp. n.) GLXIX, Vuilloti (sp. n.), LEr., Mabille . Acridiens et leurs invasions en Algérie (conclusions du Rapport adressé à M. le Gouverneur général de l'Algérie sur les), OrTx., Künckel d'Herculais . . ; Acronycta asiatica (sp. n.), LÉP., Poujade. Actias Cometes ®, LÉr., Ch. et R. Oberthür . Adela viridella (mœurs), LÉP., Chrétien . . . Lo Adesmia tenuegranata GE n.), lobicollis (Sp. n. a Er, he ARENA Ge à Sri ce Adorium Hbiohers icum, ob rAl Fairmaire . Aethra jucunda (Sp. n.), COL., One Aethra (g.) 35-43, marginata 86, modesta 36, tr Mis 37, ma- ledicta 37, axillaris 37, limbipennis (Sp. n) 38, Latreil- lei (Sp. n.) 38, festiva (sp. n.) 39, jucunda (sp. n.) 39, decorata (sp. n.) 40, gratiosa (sp. n.) A1, inexpectata M, pl. 1, fig. 4, elegantula (sp. n.) 41, céncticollis 49, mela- fur 00 ONNIOP. 2.521," MPRIRRS EAU A REUTERS TR Afrinus (g. n.) 189, striolifrons (Sp. n.), grandicornis (sp. n.), furcilabris (sp. n.), Cor., Fairmaire . Agapanthia angusticollis (hab.), Cor., Fairmaire. Agbalus lateralis, tarsalis, CoL., Lefèvre. . . . . . LEUR Aglossa Brabantii (sp. n.), pl. 6, fig. 6, LÉp., Ragonot k Agrianes subcostatus (sp. n.), Co., Lefèvre . . . . . . . . . Agrilus angustulus, hatulifer (hab.), Co., Bedel. . . . . ! Agrilus splendidicollis (sp. n.), Gor., Fairmaire . . . . . .. 336 KXXVI 289 289 LIX CLXX XCIII XX XI LXXXV 183 37/4 CLXVII 190 XXV 293 277 LXXXI 289 348 CCXLIV T'able des matières. Agrotis melothina = ericæ (géogr.), LÉP., de ne CXXVI : idem, Fallou . Agrotis Sabura (sp. n. NS a (sp. 1 n. ) Lé»., Mabille, Airora Grouvellei (sp. n.), Cou., Léveillé . . . . . Alindria parallela (sp. n.), Cor., Léveillé. Allotrius sculpticollis (sp. n.), CoL., Fairmaire. . . , . Alophora fenestrata (sp. n.), luctuosa (sp. n.), DIPT., note Amara eurynota (hab.), CoL., Bedel.. à Amarygmus cupreo-fossus (Sp. n.), COL., Fairmaire . Amarygmus tricolor (sp. n.), CoL., Fairmaire . A eme Amblyteles (g.) 112-120, culpatorius, palliatorus, longigena (sp. n.) 112, énterruplus, rubriventris, crispatorius, equi- tatorius, æanthozosmus — natatorius (ex part.) 113, media- torius — natatorius (ex part.), anurus (sp. n.) 114, trunci- cola (sp. n.) 115, pseudonymus, oratorius, margine-guttatus, fascialorius 116, subsericans, amatorius, vadatorius, nega- torius, glaucatorius, indocilis 117, raptorius — Graven- horstii, occisorius, Nonagriæ, Johansoni 118, limnophilus (Sp. n.), stagnicola (sp. n.) 119, simplicidens (Sp. n.), fos- sorius, fuscipennis, stigatorius, HYM., G.-G. Thomson. Amphysa Joannisiana (Sp. n.), pl. 6, fig. 18, LEP., Ragonot. Amydeles lucioloides (Sp. n.) 60, flavicollis (sp. n.), Goz., Oli- vier ie ME M UN A ETe Ancylolomia (g.), LEP., Ragonot . A Ru het Ancylolomia hèpponella (sp. n.), pl. 6, fig. 11 et 12, LÉp., Ra- gonot. c : DUT te (fam. nov. cs te Fe ae Angerona prunaria (éducation de l), Fe Fallou . Anisobas (subg.) 121-122, hostilis — ES 121, RS (Sp. n.), parviceps (sp. n.), cingulatorius, Hym., G.-G. Thom- son. . Meter ter ENT UE Anisotoma Caullei (hab.), Co, Bonnaire . Anobium (?) allernatum (hab.), Cor., Bedel . Anomala bilunata (Sp. n.), COL., Fairmaire. Anomala russaticeps (Sp. n.), COL, Fairmaire. Anomaliles fugitivus (espèce fossile), CoL., Fairmaire . Anosius (g. n.) angustulus (Sp. n.), COL., Fairmaire . Anthaxia tenuicola, CoL., Fairmaire 2 Anthicus bimaculatus (hab.), Cor., Leprieur. Anthonomus Levrati (sp. n.), Coc., Desbrochers . CLXII XLII hAt L12 350 255 288 362 CXCIL 62 281 279 281 LIX 122 XCVI 289 ol 179 LXXII 199 180 CXXV CCV Année 1888. Anthonomus spilotus (hab.), Cor., Bedel . Anthracalaus (g. n.) Moricii (sp. n.), Goc., Fairmaire. Anthracomyia pallidicornis (sp. 0.), Dipr., Bigot. . Aphanisticus pusillus (hab.), Cor., Bedel . Aphodius impressiusculus (sp. n.) GoL., Fairmaire . Aphodius pectoralis (sp. n.), Coc., Guillebeau . x Apion (note synonymique sur diverses espèces du Pete) CoL., Desbrochers. SPA AEET SN Apion hydropicum, Pos hab.) Cor., Bonnaire . Dh Le Apion insolitum, seriato-setosulum, distincticolle (hab.), Coz., Bedel. AE Apis me lifica (cas d’ FA Re ee '), Hat nas à Apæleticus (subg.) 126, bellicosus, melostictus — longicornis, flammeolus (& = inclytus), Hxm., G.-G. Thomson . Apristus æneipennis, COL., Fairmaire Aprosterna pygidialis (Sp. n.), COL., PR Araxates (g. n.), LÉP., Ragonot . Arcys perlatus (Sp. n.), ARACH., Simon. Argoa cupreata (Sp. n.), 299, rugulosa (Sp. n.), Cob, Ée ere Argyope lobata (nidification), ARACH., Lucas. . . . . . Argyroneta aquatica (nouvelles en LTOn sur ses mœurs), pl. 3, ARACH., Poujade. SE Arhines frenatus (sp. n.), Cor., Fairmaire. Ariamnes cylindrogasler (Sp. n.), ARACH., Simon. . Me Arrenurus Kjermanni (géogr.), ARACH., Gadeau de Kerville . Ascalaphus longicornis (géogr.), NÉvR., Lefèvre . Asbecesta (g.) 325, cyanipennis, senegalense (sp. n.) 325, capense (sp. n.), perplexa (sp. n.), CoL., E. Allard . Asida silphoides — maura, Gor., Bedel. ASIE Aspidosoma maculatum 49, pl. 4, fig. 5, roseiventer (Sp. n.) 50, perpleæum (sp. n.) 51, pallens (Sp. n.) 52, Buyssont ci n.), pl. 4, fig. 6, Co., Olivier. Astycus flavittatus, COL., Fairmaire. ; ; Athous austriacus Desbr. = circumscriptus Cand. var., TR sis Muls. et Guilb. (var. nov.), hæmorrhoidalis (var. nov. fæculentus), CoL., du Buysson. . . . . cree Athous semirufus Desbr. = alpinus Redt. var.; attire Débe — idem; strictus Reiche — subtruncatus Muls. et Guilb., CoL., d$ Buysson . £ ; seu Aulacophora Buqueti = D lo cyanura Monir, — ca CCXLV 289 3149 270 289 CCI CXC CXCIIL XGVI 290 LXXXIV 126 339 941 281 240 300 LXI 69 369 251 CXXVI CXXV 326 286 53 367 LVII CCXLVI T'able des matikres. lerucella; cyanura Hope — Phyllobrotica lunata; divisa = Diacantha 323; ficus, macropus — Galerucella; Cor., ECATAMEE eu : 32/ Aulacophora (g.) 305, 307, late. ENT A to mis, en cunda (Sp. n.), tibialis, castanea (Sp. n.) 307, chlorotica, punclata, testacea, varians, bicolor, relicta, cavifrons, scu- tellata, natalensis (Sp. n.), nigroscutata 308, bicornuta (sp. n.), smaragdinipennis, Duboulayi, flaviventris, margi- nicollis (Sp. n.), nigripennis, atripennis, palliata, melano- ptlera, ioplera 809, nigrivestis, melanopus, cyanoptera, rubrocastanea (Sp. n.), rosea, vicina, pulchella, flavicornis, luteicornis 810, postica, lala, posticalis, Downesi, circum- data, marginalis, vittula, marginata, melanura, flavomar- ginala, robusta, limbata 311, circumcincla, Ritsemæ, Doc- somensis, dorsalis, unifasciata, rubrozonata, bicincta, pygi- dialis, Cartereti, fraudulenta 312, arcuata (sp. n.), hilaris, nigritarsis, transversa (Sp. n.), analis, biguttata (Sp. n.), austro-caledonica, affinis, quadraria 313, granulata (sp. n.), oculata, fissicollis, aperta (sp. n.), 6-punctata, celebensis, tetraspilota, bipunctata, 4-maculata, h-punctala (sp. n.), 8-maculala, perplexa, 4-plagiata 814, notulata, Dausseni, Al-punctata, vinula, insignipennis, bidentala, 4-fasciata (sp. n.), flavonigra 815, seminigra (sp. n.), serena, Batesi, ancora-Ycostatipennis, COL, EE AUATAS NS CS RARES 316 Aulacophora sternalis (sp. n.), GoL., Fairmaire . . . . . . . 202 Arletes politus (bab:), COL. Bedel..,,12 ce ee 290 Auticlea cuculata (chen.; hab.), LEP., Chrélien. . . . . . . . CLXXXII Automatus alboguttatus, HYM., C.-G. Thomson. . . . . . . . 121 Avella neo-caledonica (sp. n.), ARAGH., Simon . . . . . . . . 212 Banquet commémoratif de 1888 . . . . . CE de VER TN] Barbististes Berenguieri (Sp. n.), ORTH., Valéry Mage. . S'ÈTE cx1 Baridius vestitus (moyen employé au Mexique pour se débaras- Serre SA JAIVE) CO. Gale ee SO ES Re XXII Barychelus (g. n.) 245, badius (Sp. n.), ARACH., Simon . . . . 246 Bembidium bipunctatum, hypocrita (hab.), Cor., Bedel . . . . 288 Berosus acutispina (sp. n.), CoL., Fairmaire. . . . » . . . . 336 Bibio hortulanus (mœurs), Dipr., Fallou.. . . . PR RE ou GXCGVI Bidessus alternatus (Sp. n.) 384, surinamensis Ge n.), COL., RÉSIMPAT TES 27 20 eee er SMART de Er DER 300 Année 1888. CCXLVII Blepharipeza (g.) 88, aurocaudata (Sp. n.) 90, andina (Sp. n.) 90, monticola (Sp. n.) 91, inermis (Sp. n.) 91, fulvipes (sp. n.) 92, albifascies (sp. n.), DIPT., Bigot. . . . . . . 92 Boarmia fractaria (hab.) LÉP., Heulz. . . . . . . . . VUS AVANORGVE Bolitochara eximia (hab.), Goz., Bonnaire, . . . . . . . . . XCVI Bombus sylvarum (nidification), Hym., Lucas. . . . . . . . . GLXXXI Bombyx Datini (sp. n.), LÉP., Mabille . . . . . Le XLII Bombyx rubi (élevage), LÉP., Poujade, GxxxvI; SES Fallou, CÉLSIRENT, PS0 bee ce DIU ANS ATOS AS 541 CLXII Botys serotinalis (Sp. n.) 272, pl. 6, fie, ?, Serie (sp. n.), HG 6e, Lérs delodnmis stone) HO: s Mt 273 Brachichoma macropogon (sp. n.), DIPT., Bigot . . . . . . . 259 Brachmia triatomea (chen., hab.), LÉP., Chrétien : . . . . . GLXXXII Brachycerus (remarques sur la variabilité dans le genre), Co., PÉRINEUCRS re ee MANN 250 0 AC QuIOAs LXXXV Brachypterus quadratus (hab.), Co., Bedel. . . . . . . . . 288 Brachythele subcalpetana, Pissii (Sp. n.), ARACH., Simon, . . . 221 Bradybænus pseudoscalaris, Cor., Fairmaire. . . . . . . . . 477 Bradybatus Abeillei (Sp. n.), CoL., Desbrochers. . . . . . . . CCv Brevicolaspis villosa, Coz., Lefèvre. . . . . . . . . SALAY 299 Broscus cephalotes (géogr.), Cou, Poujade. . . . . . 16. MAC PGBAVIIE Bruchus (Ptinus) Aubei (hab.), Coc., Bedel . . . . . ACT BA 289 Bryaxis Croissandeaui (hab.), CoL., Croissandeau . . . . . . XCVII Bryophila marginelota (sp. n.), pl. 6, fig. 10, LÉP., de Joannis. 271 Cænochilus bifoveolatus (sp. n.), COL., Fairmaire. . . . . . . 344 Calathus fuscipes (mœurs), Cou., Lesne. . . . . . . . . . HATCXENTE Calathus punctibasis (Sp. n.), CoL., Fairmaire . . . . . . . . cG GCalhstus modestus,. Cor}, Fairmaire ! ent 0er. 0) LES 396 Caloptenus italicus (hab.), ORTH., Mabille. . . . . . . . . . © LxxIV Camptolenes opacula (sp. n.), Cou., Fairmaire, . . . . . . . 201 Campylochira fulvipes, pectoralis, Gounellei (sp. n.), Con Le LÉNTE oner à in sv LR 297 Cantharis chalybeus Cast. a AA Honie, CoL., Bourgeois. GLXXVIL Cantharis cyanomelas ? Cast. — fenestratus Perty, Cor., Bour- geois.12.72 21% Ut AUX 200) ANRT . CLXXVII Cantharis metallica es te COL., Bourgéois. “ s «à + UP RE. Ve EX DETENTE Probolus concinnus, HEÉM., C. 6, no eue ae 191 Procédés pour tuer rapidement les Insectes pendant les chasses, Leprieur, Ragonot . . . . . CXIV Propagation de la tuberculose par la Mouche des ararlements, DipT., Fairmaire. or A pe : CLXXV Prosena maculifera (Sp. n.), AE Le(SD A. ), cur OMR (sp), Dipr:, Bigot,- 5e" 265 Prosopea americana (Sp. n.), DiPpr., Big ne A ac harn 260 Psammodes raucus 192, asperulipennis (sp. n.), longipes, CoL., Fairmaire. 194 Psecadia chrysopyga, Lée. Gburttiouité 8 6 CCLXIV Table des matitres. Pseudocophora (g.) 324, Buqueti, uniplagiata, nitens (sp. n.) 324, flava (sp. n.), re (sp. n.), præusta, CoL., E. Al- RATE MRC EE ; UE Pseudeumolpus (g.) 360, ser LATE ir n. ), .. eee Pseudochina testacea (hab.), Cox., Leprieur . , . . . Pseudolytrops Belonii (sp. n.), COL., Fairmaire. Pseudozæna spissicornis (Sp. n.), CoL., Fairmaire. Ft ue Psilocladus (g.) 45-46, grandis (Sp. n.), marginellus (sp. n.) L5, capillatus (Sp. n.) 46, calvus, pl 1, si 10, apicalis, NS AA COL OLVIEr LE ER PRE 5 Psilopodinus pallescens (Sp. n.), pampæcilus (Sp. n. . car anne (Sp. n.), occidentalis (sp. n.) xxIX, astequinus (Sp. n.), DIP BIC OR 2e PRIE NS UE AU Psilopodius hirtulus (Sp. n.), Dipr., Bigot. . Psiloptera sublævicollis, COL., Fairmaire.. Psyche Joannisii (sp. n.), LÉP., Mabille. Pterogon ænotheræ (chen., hab.), LÉr., Chrétien. Purpuricenus Prattii Gahan — sideriger Fairm., CoL., Faire maire . - Pyrrosia ochracea on n. us ot PL Quedius brevicornis (hab.), CoL., Bonnaire . é A à Quelques Orthoptères Pamphagiens du genre RNA a, + 5, ORTE, H de) Sausshre ere Ranthus calidus et var. Lebasi, Go1., Régimbart. . Reduvius personatus (mélamorphoses), HÉM., Poujade. Rhagophthalmus tonkineus (Sp. n.), Cor., Fairmaire. Rhamphinina formidabilis (sp. n.) 264, major (Sp. n.), rs (sp. n.), rubricauda (Sp. n.), anthracina (Sp. n.), argentina (sp. n.), DIPr., Bigot. . TE IS ST nn Rhaphidopalpa (g.) 305, 306, coffeæ, pubescens (Sp. n.), abdo- minalis, flavescens, delata, Fabricii 306, similis, detrila, cornuta, plicaticollis, excavala, COL., E. Allard. . . Rhinoncus pyrrhopus, COL., Fairmaire , . Rhinosimus planirostris (hab.), Co., Bedel , Rhodophæa Heringii (Sp. n.), LÉP., Ragonot,. Rhychiodexia tincticornis (Sp. n.), spinosa en n.), Ft 7 Bi- BOL à vhs SNS svt-ien UE 20310 Rosalia alpina En ) CoL., Peraeallos CPS RRAU RS. «arte Rozonia (g. n.) strigicollis (sp. n.), CoL., Fairmaire. . 325 361 CXXV CXXXII 339 45 XXX XXIX 180 LXVII CLXXXII CLV 268 XCVI 155 387 CXXI 302 265 307 966 289 282 266 CLXVIII 18/ Année 1888, CCLXV Saga (g.) 129-138 ; tableau synoptique des espèces 130, serrata, villata 132, Brunnerti (sp. n.), Natoliæ 133, Ledereri (Sp. n.), ephippigera (sp. n.) 134, Lucastii (sp. n.) 135, syriaca 136, ornata 137, longicaudata, OrTH., H. de Saussure. . . 138 Sagiens (Synopsis de la tribu des) 127-155, pl. 5; tableau des genres One Hi deiSaussure, cute et a rctelieres tte 128 Salluinus (g. n.) scoparius (Sp. n.), ARACH., Simon, . . . . . 207 Saprinus aspernatus (géogr.), GoL., Leprieur. . . . . . + GXXIV, CXXXI Saprinus: Pharao (hab.)} Cor... Bedel 4 eur anerist 4 où 289 Saturnia pyri (dégâls), LÉP., Berthelin. . . . . . . . . , . CLVIl Saula fuscicornis|(sp::n:),.Gor.. Fairmairese 44 os uv 378 Scaphidema æncum (hab.), Cou., Bonnaire, . . . . . . . . . XCVI Scarabæus canaliculatus (Sp. n.), GoL., Fairmaire. . . . . . . 177 Schineria (Note critique sur le genre), DIPT., Bigot. . . . . . CLXXXIV Schizocera (Dimorphisme sexuel dans le genre) et remarques sur cette particularité, Hym., Gadeau de Kerville, , . . . GLXXxxI Schizocera instrata (géogr.), HyM., Gadeau de Kerville , . . . GLxxxI Schreckensteinia festaliella (hab.), LÉP., Chrétien. . . . . . . GLxXxHIT Scirtes costulipennis (sp. n.), COL., Fairmaire . . . . . . . . 301 Scolytus mullistriatus (hab.), Cor., Bedel, . . . . , . , . . 290 SepoharSatamca(spe nr} DiPT: Bison ben, orale 254 Scydmenus Godarti (hab.), Coz., Bonnaire, . . . . . , . ., XCVI Scymnus fulvicollis, binotatus (hab.), Goz., Bedel , . . . . , 290 Singhala callosa (Sp. n.), Cou., Fairmaire. . . . . ler 9313 Sigrisma (g. n.) 200, fuberifrons (Sp. n.), COL., DA NES EURE 201 Siler (g. n.) 249, cupreus (Sp. n.), ARACH., Simon . . , . . . 250 Sinoxylon rufobasale (sp. n.), GoL., Fairmaire, . . . . . . . 179 Silona hipponensis — lividipes 286, argentellus = virgatus, Co EH rh ani ne bot dec las 2 dt 287 Sosippus (g. n.) 205, mexicanus (Sp. n.), ARACH., Simon . , . 206 Spatichira pulchrimana (Sp. n.), DIPr., Bigol . . . . . . . . XXX Sphæropis æruginosa, Co, Lefèvre . . . . . . . . . . .. 299 Sphingonotus cærulans (hab.), ORTH., le Muatals AOÏS LXXEY Sphærophoria nasuta (sp. n.), trilèmbata (sp. n.) 253, mess cincta (Sp. n.), quinque-maculala (sp. n.), DIPT., Bigot. . 254 Spintherophyta lampros (sp. n.), Goc., Lefèvre. . , . 291 Sphinæ convolvuli (Abondance dans l Hérault de la chenille du), Lév.,,Heulzdlisnhis june dt rULovaUA ETUI CROYT Sphinz liqustri (Cri du), LEP., Demaison, nn. : AA ni CIREXTIT Sphinx pinastri (Observations sur la chenille du), LEbs Lucas, LXXxIxX Staianus (g. n.) 223, acuminalus (Sp. n.), ARACH., Simon. . . 224 CCLXVI Table des matières. Stauronotus maroccanus (Larves parasites vivant dans les coques ovigères du), ORTH., Lucas . . . . Stephensia brunichiella (chen., hab.), Fusil Chrétien. Stenelmis trisulcatus (Sp. n.) 337, foveicollis, CoL., Fairmaire. Slenobothrus lineatus, stigmaticus, rufipes, vagans, bicolor, bi- guttatulus, parallelus, dorsatus, He elegans ? (hab.), ORTH., Mabille . . Slenolophus piceus (hab.), Cor, Bedel . 1. Stergusa (g. n.) improbula (sp. n.), ARACH., Simon . . Sterneurus rufipes, lateralis, Cou., Lefèvre . . . . Stevenia pictipes (sp. n.) 254, pallidiventris (sp. n. : Pre calyptrata (Sp. n.), DrpT., Bigot. MAMA NEPIERE Stilbum calens (mœurs et variabilité), Cor., H. de la Cuisine. . Slorena lycosoides, elegans ARACH., Simon . . . Storena rugosa (Sp. n.), ARACH., Simon. QE Storenomorpha (g. n.) angusta (Sp. n.) ah 2e Co 08 Strongylium morosum (sp. n.) 363, serricorne, CoL., Fairmaire. Strotarchus (g. n.) 210, nebulosus (sp. n.), ARACH., Simon. Sybines (Note synonymique sur diverses espèces du genre), CoL., Desbrochers. : ; Sympiezocnemis (g., note cn Hu Sénac À Synopsis des Galérucines à corselet sillonné He Ent re partie, E. Allard . ANS EUR Syrphus pyrastri (note critique), DipT., Bigot . . Tachina rufostomata (sp. n.), Dipr., Bigot . Tallonia (g. n.) picta (Sp. n.), ARACH., Simon. Tarphius liliputanus (Sp. pr.), Fairmairei (sp. pr.), olonguts — liliputanus, humerosus = Fairmairei, COL., Bedel. . . Teaspes lugubris, CoL., Lefèvre..1,... him Mn T'elephorus fuscus (mœurs), CoL., Fallou . . . . . . . NA Temnochila sulcisternum (Sp. n.), Jansoni (sp. n.) 412, olivé: color (Sp. n.), varticolor (sp. n.) 413, Bedeli (sp. n.), bre- vior (sp. n.) 414, nigritarsis (sp. n.), Grouvellei (Sp. n.) 415, Sallei (sp. n.) 416, parva (Sp. n.), Hubbardi (Sp. n.), L.s BéVONIÉ, "à SAMIR MON 6. AE ; Temnochilides (Catalogue de la famille des), Cor, Léveillé Temnochilides nouveaux (Descriptions de), Coz., Léveillé . Tenebroides Fairmairei (Sp. n.) 418, fulvo-lineatus (sp. n.), brunneus (Sp. n.), cércumcinctus (sp. n.) 419, Reilteri (sp. n.), cordicollis (Sp. n.) 420, yucatanicus (Sp. n.), difficilis CXCV . CLXXXIITI 398 LXXIIT CXCIV CCI 309 CXXVI 260 223 286 295 CXGVI 417 129 411 Année 1888. CCLXVII (sp. n.), anceps (Sp. n.) 421, carbonarius (sp. n.) 422, in- certus (sp. n.), latus (Sp. n.), harpaloides (sp. n.) 493, rufolimbatus (sp. n.), Bonvouloiri (sp. n.) 424, Gounellei (sp. n.) 425, Sennevillei (sp. n.), fenestratus (Sp. n.) 425, humeralis (Sp. n.), pumilis (Sp. n.) 426, nigro-viridis (Sp. n.), Coz., Léveillé.i 10, «0, ny = 427 Tetraglenes insignis, COL., Fairmaire. . . . . LUN Br 372 Tetralopha humerella (Sp. n.), fuscolotella (sp. n.), LEP., Rago- DOLEMAN SEM re . He GLI Tetralopha scabridellà re n°} Sister ella spi n. ), Lér. , Ra- LONDON MAN TE EME) A AREAS UMR © . CXXXVIIT Tetrix bipunctata, Kraussi 5 n. ss OrTH., de Saulcy. . . CXXXV Tetrix subulata, bipunctata (hab.), OrTH., Mabille, . LXXIV Thamnotrizon cinereus (hab.), ORTH., Mabille . . LXXIV Thamnurgus delphinii (hab.), CoL., Bedel. . . . 296 Theridula perlata (Sp. n.), ARACH., Simon. 298 T'herius sumatrensis (sp. n.), COL., Fairmaire . . . CXGI Thermonectes circumscriptus, COL., Régimbart, 387 Thorictodes Heydeni (hab.), Coz., Leprieur . skette CXXV Throscus mediocris (Sp. n.) 350, infimus, CoL., Paiimaie 31 Thyreobæus (g. n.) scutiger (Sp. n.), ARACH., Simon . . 228 Tillicera multipartita (sp. n.), CoL., Fairmaire, . 35! Tortrix rosana (dégâts), LÉP., Ragonot. £ CxXUI Trachelas madagascariensis (Sp. n.), ARACH., Simon . 232 Trachynotus rufozonatus (Sp. n.), COL., Fairmaire . 194 Trachys hypocrita (sp. n.), CoL., Fairmaire. 3149 Trachys triangularis (hab.), CoL., Bedel . 289 Tribolium ferrugineum (dégâts), CoL., Lucas . XCVIIL Tribolium ferrugineum (hab.), CoL., Leprieur. CXXV Tricca (g. n.) japonica (Sp. n.), ARACH., Simon . LCR 250 Trichopelma (g. n.) nitida de n.) 215, élletabilis (sp. n.), ARACH., Simon. : PRES 216 Trichophora albocatyptrata ( (sp. D, Der Bigol. A 82 Tricoliga caloptera (Sp. n.), fulvidapex (sp. n.), DIPT., Bigot. 263 Trigonobothrys (g. n.) 230, ercisus (Sp. n.), ARACH., Simon. 231 Trinodes hirtus (hab.), Coc., Bedel, . . . . . 288 Triltoma quadriguttata (hab.), CoL., Bedel. 288 Trogophlæus opacus (hab.), CoL., Croissandeau . . XXXVI Trogosita mauritanica (hab.), CoL., Leprieur. . . CXXV Trogus exaltatorius Hym., C.-G. Thomson. 194 CGEXVIII Table des matitres. — Année 1888. Tromodesia hæmorrhoidalis (sp. n.), Drpr., Bigot , Tropideres dorsalis (bah.), Cor., Bonnaire. . . . . AL" Tropiphorus cucullatus, mercurialis (hab. "4 CoL., H Buyson. Throscus brevicollis (hab.), Cor., Bonnaire . . . . à Tychius discithorax et undulatus appartiennent au De Pa- chytychius ; Raffrayi = longitubus, Cor., Bedel. Tychius (Nole synonymique sur diverses espèces du genre), COL., Desbrochers. : ebiolrerre Typophorus fasciatus, Kirby fe D. s pr nue. ma- culipennis 301, geniculatus, umbratus, Jacobyi, simplex, biplagiatus, pygmæus, centromaculatus (sp. n.), erythro- pus (Sp. n.), tarsalis (sp. n.), Cor., Lefèvre . . Urielina (g., note critique), Cou., Sénac. . . Uriela (g., note critique), GoL., Sénac . . Valqus hemipterus Fee CorFalloutew" "20 Valgus Laligantii (Sp. n.), Coc., Fairmaire . Vesta (Tableau Ronnie Coc., Olivier . Viridasius (g. n.) pulchripes (sp. n.), ARACH., ED hs ; Viviana rufopygata (Sp. n.), citrina (sp. n.), Dipr., Bigot. . . Voyage de M. Émile Gounelle au Brésil : Eumolpides, CoL., Le- féVTesA Er nee SYeNTÉ Le AT MANN Voyage de M. E. Simon au net (décembre 1887—avril 1888). Coléoptères : Introduction par E. Simon, 379; Dy- tiscidæ et Gyrinidæ par le D' M. Régimbart. , Vulsor (g. n.) bidens (Sp. n.), ARACH., Simon. . Xeropigo scutulatus (Sp. n.), ARACH., Simon. . . . Xiphidium fuscum (hab.), OrTH., Mabille. Xiphocera (g.) 155, Bradyana 156, pl. 5, fig. 3, Pau (sp. n.) 157, pl. 5, fig. 4, Bolivariana, pl. 5, fig. 5, ORTH., H. de Saussure . Site ee See: 'atig SEE DE Xylocopa violacea (dégâts) Frs Lucas. Xylopertha forficula (hab.), Cor., Bedel . Xiphosaga (g. n.) lutea, ORTH., H. de Saussure, . . . . Zonitis Dollei (sp. n.), CoL., Fairmaire. . 14... 9 4, Zorocrales (g. n.) 211, fusca (Sp. n.), ARAGH., Snal 267 XCVI XCVI XCVI 287 CXCIV 302 CCIII LV XVIII 343 4 233 262 291 381 233 209 LXXIV 158 GVVI 289 154 966 212 — inst Il TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME ALLARD (Ernest). Synopsis des Galérucines à corselet sillonné transver- salement, 4°° partie, 305. ALLUAUD (Ch.). Note sur quelques genres intéressants de Coléoptères du royaume de Yoruba (Afrique occidentale), Lxv. BAER (G.-A.). Note synonymique sur le Pachyrhynchus Ghevrolati, cxcir. BEDEL (Louis). Recherches sur les Goléoptères du nord de l’Afrique, 285. — Acalles Henont (sp. n.), xxxvI. — Nole synouymique sur une espèce d’Hypera, XXXVII. — Hesperophanes cinereus (hab.), cLxxv. BELLEVOYE (A.). Mœurs du Monomorium Pharaonis, GLXXVIT, BERTHELIN. Habitat du Criocephalus epibata, XxVI1. — Dégâts de l’Otio- rhynchus ligustici, cxx. — Mœurs des Crioceris melanopa GLVI, Su- turnia pyri, Deilephila euphorbiæ, CLVIT. BIGOT (J.-M.-F.). Diplères nouveaux ou peu connus, 93° partie, 77; 34° partie, 253. — Synonymie du genre Oxydexia; Loxocera nigri- frons (Synonymie), xvr. — Notes critiques sur des Diptères, xxIV. — Diagnoses d'espèces nouvelles de Dolichopodi, xxIX. — Mœæurs et synonymie du Leskia sericaria, XXXIX. — Syrphus pinastri (note critique), cxxvI. — Remarques sur le genre Ichyrosyrphus, CxXxvI. — Euchariomyia (g. 0.) dives (Sp. n.), CxL. — Genre Oligoneura (synon.), CLxxX. — Note crilique sur le genre Schineria, GLXXXIV. BONNAIRE (baron). Coléoplères de Fontainebleau, xcvi. BOURGEOIS (Jules). Synopsis du genre Henicopus, 5, pl. 2. — Descriptions d'espèces nouvelles de Lycides de lIndoustan, xxv. — Remarques sur la femelle du Phosphænus hemipterus el sur les femelles aptères des Malacodermes, Lxv. — Descriptions d'espèces nouvelles de Mala- codermes de l'Équateur et du Brésil, GLXv, GLXXVI, CXC, CCI, — Sur la synonyinie des Cantharis cyanomelas Cast, (nec Perty) et chalybeus Cast., CLXXVII, CCLXX L'able des Auteurs. BRONGNIART (Charles). Nouveau modèle de boîles à insectes, xvi. Buquer (Lucien). Rapport sur sa gestion financière (1887), v. Buysson (Henri pu). Notes sur quelques Élatérides, L, Lvr. — Habitat des Tropiphorus cucullatus et mercurialis, XVI. — Ludius Montan- doni (Sp. n.), cc. CAYOL (Marius). Coléoptères trouvés à Poissy et à Chatou, cxxxin1. CHRÉTIEN (P.). Mœurs des Nemophora Panzerella et Adela viridella, LXXXIV. — De la Corycia bimaculata, GXLVI. — Ghenilles et Papil- lons intéressants récoltés dans les environs de Paris, CLXxxII. CONSTANT (A.). Descriptions de Lépidoptères nouveaux ou peu connus, 161, pl. 4. CROISSANDEAU (J.). Trogophlæus opacus (hab.), xxxVI. — Bryaxis Crois- sandeaui (hab.), xevr1. — Chasses dans les environs d'Orléans (Alti- cides), GLv. CUISINE (Henry DE LA). Mœurs et variabilité du Séilbum calens, Givi. DELAHAYE (J.). Description de la chenille de la Corycia bimaculata, CXXXVIL. DEMaAIsoN (Louis). Lycæna Eleusis (Sp. n.), LXV. — Phragmatæcia cas- tanea (hab.), CLxXXIV. — Erastria venustula (géogr.), CLXXXIV. — Cri du Sphinx ligustri, CLXxXxIV. — Habitat et mœurs du Nemeophila Metelkana, CLXXXIV. DESBROCHERS DES LOGES (J.). Noles synonymiques sur diverses espèces des genres Apion, CXCINI, Sybines, Tychius, CXCIV. — Diagnoses de nouvelles espèces de Gurculionides, ccv. FAIRMAIRE (Léon). Énumération des Coléoptères recueillis par M. le D' Hans Schinz dans le sud de l'Afrique, 1473. — Descriptions de Coléoptères de l’Indo-Chine, 335. — Description d’une Cétonide nou- velle du Yunnan, xxXxXV. — Anomalites fugitivus (Coléoptère fossile), LxxIIL — Noles synonymiques sur quelques Galérucides, cxxx1. — Pseudolytrops Belonii (Sp. n.), CxXxH. — Cymindis densaticollis (sp. n.), GLIV, Pristonychus Chevrieri (sp. n.), CLV. — Megachile villosa (mœurs), GLXXIV. — Propagation de la tuberculose par la Mouche des appartements, CLXXV. — Lucilia nobilis parasite de l'homme, GLxxV. — Cymones Sharpi Gorbam = Hybopterus plagia- ticollis Fairm., CLXXV. — Dicasticus (g.) = Diatmetus (g.), CLXXV. — L'herius sumatrensis (Sp. n.), CXCI. — Amarygmus tricolor (Sp. n.), cxcr, — Diagnoses de Coléoplères nouveaux récoltés à Pékin, cc. Année 1888. CCLAXI FaLLOU (Jules). Dégâts du Valgus hemipterus, XVIII. — Éducation de ’'Angerona prunaria, LIX. — Agrotis molothina (géogr.), GLxI—, — Élevage du Bombyx rubi, GLx. — Bibio hortulanus, Telephorus fus- cus (mœurs), CXCVI. FuMouzE (D° A.). Hucchys sanguinea (note d’entomologie appliquée), XXII. GADEAU DE KERVILLE (Henri). Coléoptères et Hémiplères anormaux, LXXxII. — Hydrachnides recueillis à la Haye-du-Theil (Eure), cxxv. — Dimorphisme sexuel des antennes dans le genre Schizocera, re- marques sur cette particularité et capture du S. énstrata à Senlis, CLXXXL GAZAGNAIRE (J.). Phosphorescence des Myriopodes, xcu11, des Geophilidæ, cxvur. — Note sur des Insectes nuisibles détruits par des parasites végétaux, CII. Goossens (Théodore). Note sur le méconium des Papillons, Lx. GROUVELLE (Antoine). Nouvelles espèces ‘d’Helmides, 393, pl. 7. GROUVELLE (Philippe). Rapport de la Commission du Prix Dollfus, xt. GUILLEBEAU. Aphodius pectoralis (sp. n.), exc. HeuLz. Boarmia fractaria et Sphinx convolvuli (hab.), cxcvr. JACQUET (D° E.). Gymnetron serialus (Sp. n.), XGvH1. — Remarques sur quelques espèces et variélés du genre Geutorhynchus, cv. — Corré- lation entre la coloration, la pubescence et l'habitat de certains Cur- culionides, GvI. — Echinodes (g. n.) Ravouxi (sp. n.), CxLIv. Joanwis (L. DE). Descriptions de genres nouveaux et espèces nouvelles de Lépidoptères, 4" partie, 271, pl. 6. JouRDHEUILLE (Camille). Notes lépidoptérologiques, 1"° partie, 63. KünckEL D'HERCULAIS (Jules). Discours en prenant possession du fauteuil présidentiel, 1. — Hyménoptère nuisible aux Orchidées (avec Gaza- gnaire), xx11t. — Conclusions de son Rapport à M. le Gouverneur général de l'Algérie sur les Acridiens et leurs invasions, xGII1. — Discours comme Président du Banquet, xxx1v. LABOULBÈNE (D° Alexandre). Insectes attirés par la lumière électrique, xxxvI1. — Mœurs et nocivilé du Glossina morsilans, LXXXVII, CLVIII. — Note sur des insectes nuisibles détruits par des parasites végétaux, ct, GxxIX, — Dégâts de l’'Otiorhynchus ligustici, cv. — Phosphores- cence des œufs du Lampyris nocliluca, GxXXxXHII, — Note sur une Locuslide carnassière, Gxxx1II. — Galles de Cecidomyia, GLXXXIV. CCLXXII Table des Auteurs. LEFÈVRE (Édouard). Voyage de M. Émile Gounelle au Brésil : Eumol- pides, 291. — Diagnoses de nouvelles espèces d'Eumolpides, Lxxx1. — Ascalaphus longicornis (géogr.), cxxv. LEMOINE (D° V.). Hyménoptère parasite de l’Aspidiotus Nerii, XVII. LEPRIEUR (C.-E.). Dégâts de l’Otiorhynchus ligustici, cv. — Note géo- graphique sur le Saprinus aspernatus, GxXXV, CxxxI. — Coléoptères pris à Dunkerque, cxxv. LESsNE (Pierre). Note géographique sur les Cymindis humeralis et Licinus cassideus, LXXI. — Mœurs du Calathus fuscipes, GXxxI1. — Caractère sexuel dans plusieurs genres de Carabides, cxLv. — Notiophilus des environs de Paris, CL. — Habitat et caractères spécifiques du Forficula Lesnei, GGVII, — Chelidura acanthopygia (géogr.), cevir. LÉVEILLE (Albert). Descriptions de Temnochilides nouveaux, 411. — Ca- talogus Temnochilidum (seu Trogositidum) inter annos 1758-1889 editorum, 429. — Gymnochila angulicollis J. Thoms. = sparsuta J. Thoms.; squamosa Gray — varia Fabr., GXxCuI, —- Genre Phano- desta (Synonymie) GGvI. — Nemosoma fasciatum (rectification), GCvIr. Lucas (Hippolyte). Note sur le parasitisme du Myobia pumila, 102. — Phosphænus hemipterus (mœurs et habitat), xLIx. — Nidification de l'Argyope lobata, 1x1; du Bombus syloarum, GLxXxxI. — Variabilité du Chrysochroa rugicollis, LxxI1L. — Abeilles anormales, LxxxIV. — Chenille du Sphinx pinastri, LxxxIxX. — Habitat et mœurs du Mega- penthes tibialis, LXXxXIX, — Anomalie chez un Carabus auratus, XCIX. — Note sur les mœurs carnassières de l'Euchelia Jacobeæ, GXXXIV ; ses métamorphoses, CXxxIV. — Phosphorescence des œufs du Lam- pyris noctiluca, CXXXIV. — Mœurs du Crioceris asparagi, GXLV. — Dégâts du Xylocopa violacea, GLVI ; du Cerambyx Scopolii, GLXIX. — Larves parasites des coques ovigères du Stauronolus maroccanus, CXCY. MABILLE (Paul). Descriptions d'espèces nouvelles de Lépidoptères de Tu- nisie et d'Algérie, XLII, LI, LVII. — Psyche Joannisii (Sp. n.), LXVII. — Orthoptères des environs de Senlis, LXXIIL, — Acræa areca (Sp. n.), CLxIX, Vuilloti (Sp. n.), CLxx. MaRsEUL (S.-A. DE). Descriptions d'Histérides nouveaux, 1x. Mayer (Valéry). Barbitlistes Berenguieri (sp. n.), ex1. OgErTHÜR (Charles). Descriptions de trois espèces nouvelles de Lépido- ptères de la Grande-Comore, x1. — Rectification à une notice lépi- doptérologique sur la Guyane française par E.-G. Honrath, LXIv. Année 1888. CCLXXIIL OBERTHÜR (Charles et René). Espèces rares de Coléoptères et Lépido- ptères, x. — Migrations de Lépidoptères, LXXXVIIT. Ozivier (Ernest). Études sur les Lampyrides, I, 35, pl. 1. — Lytta thibetana (Sp. n.), LVL. — Hyas sulcipennis (sp. n.), Aethra jucunda (Sp. n.), CLXVII. PERAGALLO (A). Rosalia alpina (géogr.), GLGVII. Pissor (E.). Dégâts du Phyllobius betulæ, cxx. — Mœurs du Crabro Wesmaeli, xx. — Élevage du Bombyx rubi, GLxIL. — Mantis reli- giosa (géogr.), CLVITL. — Pentatoma grisea (mœurs), cxex. — Larve parasite du Pentatoma dissimilis, CxGv. PouJapE (G.-A.). Nouvelles observations sur les mœurs de l’Argyronète, 69, pl. 3 — Descriptions de nouvelles espèces de Lépidoptères, x1x. — Insectes attirés par la lumière électrique, xxxvI1. — Heliothis nubi- gera (hab.), xz. — Clostera alpina (hab.), xc1x ; ses métamorphoses, CxxvI. — Mélamorphoses du Reduvius personatus, cxxI1. — Note sur quelques chenilles carnassières, cxxL — Phragmatæcia castanea (hab.), cxxr. — Lépidoptères trouvés aux environs d’Essonnes et de Corbeil par M. Radot, cxx1. — Agrotis molothina (géogr.), GXXvVI. — Élevage du Bombyx rubi, CxxxvI. — Broscus cephalotes (géogr.), CLXVIII. — Gatocala Davidi Pouj. (nom. præocc.) — Armandi Pouj., CCVIIL. RAGONOT (Ém.-L.). Descriptions de genres nouveaux et espèces nou- velles de Lépidoptères, 2° partie, 275, pl. 6. — Phtheochroa syrtana (Sp. n.), LxxxvIHI. — Remarques sur les mœurs de quelques che- nilles de Microlépidoptères, cxir1. — Descriptions d'espèces nouvelles de Lépidoptères de Porto-Rico, exxxvir1; de Pyralites de l’Amérique du Nord, cL. RÉGIMBART (D° Maurice). Voyage de M. E. Simon au Venezuela : Dytis- cidæ et Gyrinidæ, 381 ; Addenda : Descriptions de Dytiscides nou- veaux de l'Amérique du Sud, 388. — Notice sur E. Bellier de la Chavignerie, 449. REY (Claudius). Description de la larve de l’Ostoma Fvoani, XXXVIIIL. — Hypopycna subrugata (sp. n.), CXIx. SALLÉ (Auguste). Baridius vestitus (moyen employé au Mexique contre sa larve), XXII. SAuLCY (Félicien DE). Tetrix bipunctata, CXXX1V, Kraussi (Sp. n.), CXXXv. (1888) BULL. XVIIL CCLXXINV Table des Auteurs. — Année 1888. SAUSSURE (Henri DE). Synopsis de la tribu des Sagiens, 127, pl. 5. — De quelques Orthoptères Pamphagiens du genre Xiphocera, 155, pl. 5. SEDILLOT (Maurice). Rapport annuel sur les comptes du Trésorier (1887), XII. SENAC (D' H.). Notes critiques sur les genres Uriela, Pisterotarsa, LY, Ürielina, Sympiezocnemis, GCr1T. SIMON (Eugène). Études arachnologiques, 21° mémoire : Arachnides de l'Amérique centrale et des Antilles, 203 ; Arachnides du Chili, 247 ; Arachnides de Madagascar et de Mayotte, 223; Arachnides de la Nouvelle-Calédonie, 237; Arachnides du Japon, 248. — Voyage au Venezuela, Coléoptères, Avant-Propos, 379. — Note critique sur le genre Hypochilus et description de l’Hypochilus Davidi (sp. n.). CGVIII. THOMSON (C.-G.). Notes hyménoplérologiques, 5° partie : Observations sur le genre /chneumon et descriptions de nouvelles espèces, 105. J. B. ———— © GEO << — [LL TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Nota Il n’y a pas de travaux entomologiques dans les pages placées entre parenthèses. Academia nacional de Giencias en Cordoba (Boletin de la), Lxxv, cxxvIt, (GLXXI, CLXXXV). Académie des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'), (XI, XXVI), XLEIX, LIT, (LXII, LXVIII, LXXV), LXXXVI, (XC), C, GVII, (CXIV), CXXIT, (CXLI, CXLVHI), CLII, (CLXIII), CLXXI, CLXXXV, CXCVI, CCXI. Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. — Bulletin, (cvrr). — Mémoires, (XX, GVII). Academy of Natural Sciences of Philadelphia. — Journal, (GLxitt). — Proceedings, XXVI, LXXXVI, CXIV. Akademie der Wissenschaften in Wien (Sitzungsberichte der Kaiserlichen), LIT. American Association for the Advancement of Science (Proceedings of the), (cxv). American entomological Society (Transactions of the), xG, Gxv, cLxXxxv. Annals and Magazine of Natural History, xxx11. Annual Report of the Trustees of the Cooper-Union for the Advancement of Science and Art, (c). Association française pour l’avancement des sciences, (XX, GVIII), CXLVII. Berliner entomologische Zeitschrift, LIT, CXXVIII. Bijdragen tot de taal-land en Volkenkunde van Nederlandsch-Indié, (cvrmr), Boston Sociely of Natural History (Memoirs of the), LxxxvI, Cxv. Bulletin d'Insectologie agricole, XX, XLIIT, LIT, LIX, LXXVIII, LXXXVI, XCI, CYITI, CXXIT, CXLVIIT, CLIIT, CLAXI,, .CXCVIIT. Comité agricole et industriel de la Gochinchine (Bulletin du), xurtr. Commission géologique et d'histoire naturelle du Canada, (ex). Correspondenz-Blatt der entomologischen Vereins « Isis » zu Dresden, CXXII. Deutsche entomologische Zeitschrift, Xx, LXXV, GLXXXv. Entomologica americana, LXXVI, Entomological Society of London (Transactions of the), xxvI, Lxvur. CCLXXVI Table du Bulletin bibliographique. Entomological Society of Washington (Proceedings of the), Lir. Entomologisk Tidskrift, XL. Entomologist (The), cxcvir. Entomologist’s monthly Magazine (The), x1, XXVI, XLIV. LXII, LXXVIII, XC. CVITI, CXXIT, CXLI, CLIT, CEXXI, CXCVIT, GOXL Feuille des Jeunes Naturalistes, XI, XXVI, XLIV, LXII, LXXVIII, LXXXVI, XCI, CVIII, CXXVIII, CXLI, CLIIT, CLXXI, CCVII. Geological Survey of the State of New-York, xLrv. Inbalts-Verzeichniss der Deutschen entomologischen Gesellschaft, xx1. Insect-Life (voy. U. S. Department of Agriculture). Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften (Sitzungsberichte der), cxcvir. Kaiserlichen-küniglichen zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien (Ver- bandlungen der), XI, CXv. Kaiserlichen Leopoldinisch-Carolinen Deustchen Akade nie der Naturfors- cher (Verhandlungen der), CL. Linnean Society of N. S. Wales. — Proceedings, XXVII, CLIIH, CXCVI. — Transactions, CXCVIL. Museo civico di Storia naturale di Genova (Annali del), LI, LXIX. Museo nacional della Republica de Costa-Rica (Anales del), CLxxxvI. Museum of comparative Zoology at Harvard College (Bulletin of the), xL1v, . (LXII, LXX, LXXVIII). Natura arlis magistra, CLXXXVI. Natural History Society of Glasgow (Proceedings and Transactions of the), CLII. Naturalista siciliano (Il), XI, LIIT, LXXVIII, LXXIX, LXXXVI, CVIII, CXXII, CXLVIIT, CEXIIT, CCXT. Naturaliste (Le), XI, XXI, XXVIII, XLIV, LXII, LXX, LXXIX, LXXXVI, (XCI), C, CVIII, CXV, CXXIII, (CXXVIIT), CXLI, (CXLVIII), CLIV, CLXIV, GLXXI, CLXXXVII, CXCVII, COXI. Nederlandsche Entomologische Vereeniging, XXI. New-York Academy of Sciences (Transactions of the), (LXxIX, Gvint), CLXXX VII. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, (xr, cex1). Pamietnik Akademii umiejetnosci w Krakowie, (LXXxXVI). Psyche, xXXII, LIT, LXXIX, XCI, CXXIIT, CXLVIII, CLXXXVIT, CCXIL. Reale Accademia dei Lincei (Atti della), (XXVII, XLIV), LILI, (LXXXVI, XCI, C,'CIX; CXVI, CLXXII, CLXXX VIT): RE patio DÉS Année 1888. CCLXXVII Reale Istituto di Studi superiori pratici e di perfezionamento in Firenze, (cxcvur). Revue d’Entomologie, XLIv. Revue des Travaux scientifiques, XXI, XCI, CXLI, CLIV, CLXXXII. Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France, xXXII, LHI, LXX, (LXXXVI), CIX, (CXVI, CXXVIIL), CXVIII, (CLXIV), CLXXXVII, COXII. Royal asiatic Society of Great Britain and Ireland (Journal of the), (xx). Royal Dublin Society. — Proceedings, (GXLIX). — Transactions, (GXLIx). Royal Society. — Proceedings, (Kit), XXXII, (LIT, LXXIX, XCI, GIX, CXLIX, CLXXII). — Transactions, GXCVIIL Royal Society of Canada (Proceedings and Transactions of the), cexi1. Royal Society of N. S. Wales (Journal and Proceedings of the), (xxvir, CIS GCXIT): Rozpawy i Sprawozdania z posiedzen wydzialu matematyczno-przyrodnic- zego Akademii umiejetnosci, LXXXVI. Schweizerischen entomologischen Gesellschaft (Mittheilungen der), xcr. Smithsonian Institution (Annual Report of the Board of Regents of the), (GxLI). Sociedad cientifica « Autonio Alzate » (Meiorias de la), (LXXIX, XCI, CXXVIIT). Sociedad española de Historia natural (Anales de la), XxXX11, XGI, GLXXXVIT. Società entomologica italiana (Bolletino della), xxvir. Socielas entomologica, LXX, LXXIX. Societas entomologica Rossica (Horæ), CXvI. Socielas pro fauva et flora fennica, GLXxxvII. Société académique franco-hispano-portugaise (Bulletin de la), xcr. Société contre l’abus du tabac (Journal de la), LxxxvIt, (C1x). Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Mémoires de la), (LI). Société des Sciences physiques et naturelles de Toulouse (Bulletin de la), LXXIX Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (Bulletin de la), XCII. Société d’études scientifiques d'Angers (Bulletin de la), cLxrv. Société d'Histoire naturelle de Metz (Bulletin de la), Lxxxvir. Société d'Histoire naturelle de Toulouse (Bulletin de la), x11, Lit, (LxXx1x), LXXXVII, (XCII, C), CIX, CXVI, (CLXXII). Société entomologique de Belgique. — Annales, CXLI. — Comptes rendus, XLVI, LIII, LXXIX, XCI, CXXIII, CXXVIII, CXLIV, CLXXII, CLXXXVIII. CCLXXVILL Table du Bulletin bibliographique. — Année 1888. Société impériale des Amis des Sciences naturelles d’Anthropologie et d’'Ethnographie de Moscou (Communications de la), xLvL. Société impériale des Naluralistes de Moscou (Bulletin de la), Xx1, XLVI, CIX, CLXXIL Société linnéenne du norl de la France (Bulletin mensuel de la), LxxIx, XCII, C, (CIX), CXXVIII, CLXXII, CXGVIII. Société nalionale d’Acclimatation de France (Bulletin mensuel de la), xur. Terméstrajzi Füzetek, GLXxxvIIr. Tijdschrift voor Entomologie, c1x. Trenton Natural History Sociely (Journal of the), (cxzir). U. S. Department of Agriculture, GXLIT, GLIV, CLXXII, CXCVIIL. Zoological Society of London. — Proceedings, CIX, CXLIT, CLXXIT. — Tran- sactions, (CIX, CXLII). André (Edm.), LXX, GXLIX, GLXXXVII. — Bargagli, xxx1I1. — Bellevoye, LXXXVII. — Belon, xx1. — Bergroth, Cx. — Bigot, XXXII, C, CLIV, CLXIV. — Bourgeois, Gx. — Casey, CLxXIV. — Codina Langlin, LXx. — Com- stock GLXXXVIIL. — Cotes, GxvII. — Cuni y Martorell, GLxIvV. — Dollfus, GLxxIII. — Donckier de Donceel, cxcvrt1. — Fairmaire, LIV. — Fallou, XXXII, CXXVIII. — Fumouze, LXxIX. — Gadeau de Kerville, LXXIX, XCIL, CLXXIIIL. — Gasperini, LXXIL — Giard, CX. — Graëêlls, XxxI11 — Gran- didier, cxvir. — Hansen, xx1. — Holland, CLXxXVHII. — Hoppe, CxCvHIr. — Karsch, xc1r. — Knoch, xx. — Kraalz-Koschlau (A. v.), GxvIT. — Künckel d’'Herculais, c, ex, cex11. — Laboulbène, XLVI, CLXXXVIIL. — Leach, cLxxr1. — Lefèvre, GLxxIII. — Le Mesle, Lxxx. — Lemoine, xxxXII. — Lethierry, XI. — Letourneux, xxvII. — Léveillé, GLIv. — Lintner, cCxII. — Lucas, GxLi. — Mabille, xxxIL — Mac Coy, xt, XXI. — Mennier, CXLIX, CXCVII, CCXIL — Oestlund cxvir. — Olivier, CXVII, — Osten-Sacken, xx1. — Peckham, GxGVIII. — Pérez, XLVI, GXGVHII. — Péringuey, cxCviuI. — Pes, XCII. — Plateau, LIV, CCxII. — Preu- dhomme de Borre, XLVI, LIV, CXLIX. — Puton, x11. — Rabaud, xx11, LXXX. — Räagonot, XII, LXXX. — Reiber, xxI1. — Riley, CLXXXVIN. — Roselle (du), cxvrr. — Rodd, LxI1I. — Saussure (de), CLXXHI, — Scudder, XLVII, CLXIV. — Sélys-Longchamps (de), XLVII, CLXXIHI. — Sénac, XxXVII. — Signoret, LIV. — Simon, Cx. — Smith, XXVII, CXCVII. Thomson (C.-G.), xx11, xC11. — Wheeler, cxGvir1. — Yovanovitch, cexu1. As EL QE —— SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE fondée le 29 février 1832 RECONNNUE COMME ÉTABLISSEMENT D’UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Siège social : Hôtel des Sociètes savantes, rue Serpente, 28. S TATUPES ADOPTÉS PAR LA SOCIÉTÉ DANS SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 27 février 1878 ET PAR LE CONSEIL D'ÉTAT DANS SA SÉANCE du 8 août 1878 —2%@®2— ARTICLE 1°", La Société porte le titre de : Société entomologique de France. ART. 2. Son objet est de concourir aux progrès de l’Entomologie en général, el d'appliquer cette Science à l'Agriculture, à l’Industrie, aux Arts et à la Médecine. ART. 3. Le nombre des Membres de la Société est illimité. Les Français et les étrangers peuvent également en faire partie. Toutefois, les Membres français ont seuls le droit de vote en matière administrative. ART. 4. L'administration de la Société est confiée à un Bureau et à un Conseil. Les Membres titulaires du Bureau sont adjoints aux Membres du Conseil et ont les mêmes droits que ceux-ci. ART. 5, Le Bureau est composé : D'un Président, d’un Vice-Président ; D'un Secrétaire, de deux Secrétaires adjoints ; D'un Trésorier ; D'un Archiviste et d’un Archiviste adjoint. ART, 6. Tous les Membres du Bureau sont rééligibles, à l'exception du Président, qui ne peut être nommé deux années consécutives; il ne peut non plus être immédiatement élu Vice-Président. ART. 7. Le Conseil est composé de dix Membres : les quatre Membres titulaires du Bureau et six Conseillers, dont trois sont remplacés chaque année, COLXXX Statuts de La Société. ART. 8. Les Membres du Bureau sont élus au scrutin uninominal et à la majorité absolue des membres présents ; ceux du Conseil sont élus au scrutin de liste et à la majorité relative des suffrages, dans la dernière séance de l’année. ART. 9. La Société tient ses séances habituelles et ses assemblées générales à Paris. Elle pourra tenir des séances extraordinaires sur un des points de la France qui aura été préalablement déterminé. Un Bureau sera spéciale- ment organisé par les Membres présents à ces réunions. ART. 10. Chaque Membre paye une cotisation annuelle de 24 francs. Il peut se libérer de la cotisation annueile par le versement d’une somme de 300 francs une fois payée. ART. 41. Les Annales que la Société publie sont délivrées gratuitement à tous les Membres de la Société. ART. 42. La Société établit annuellement le budget de ses dépenses. ART. 13. Dans la première séance de l’année, le compte des recettes et dépenses de l’exercice écoulé est soumis par le Trésorier à l'approbation de la Société. Ce compte est publié dans le Bulletin des séances. ART. 14. Les délibérations relatives à des aliénations, acquisitions ou échanges d’immeubles et à acceptation de dons et legs sont subordonnées à l’autorisation du Gouvernement. ART. 15. Les ressources de la Société se composent : 4° Du revenu des biens et valeurs de toute nature appartenant à la Société ; 2° De la cotisation annuelle des Membres, montant à 24 francs ; 3° Du rachat de ladite cotisation par le payement d’une somme de 300 francs, en conformité du paragraphe 2 de l’article 40 ; 4° Du produit de la vente des publications ; 5° Des dons et legs qu’elle est autorisée à recueillir ; 6° Des subventions qui peuvent lui être accordées par l’État. ArT. 46. Les fonds libres sont placés sur l’État ou sur valeurs garanties par l’État. > ART. 17. Nul changement ne peut être apporté aux Statuts qu'avec l'approbation du Gouvernement. ART. 148. En cas de dissolution de la Société, tous les Membres sont appelés à décider de Ja destination qui sera donnée à ses propriétés, en respectant les clauses stipulées par les donateurs. w É 1 D bol ; Eu | me LATIN A2 L i) +2 k a L. sel Au Le | io Le Sr TOUTE 4 Annales de la Societe entomologique de France , LA Clement et À du Buysson pur 1 ÂÆlhra inerspectata 2 Lucudlota serguttata 5 parvicollis ! perpusilla LNALAAAL Aspidosoma maculala Buyssonc Piaphanes notaticollis 62 J'erie Tome VIII [1888 ] PL 1°* Toulet sc 8 Luciola giqas q coarce4collis 10 lsuocladus calus 11 apicalis A LS à 4 Annales de la Société entomologique de France 6° Serie Tome VII /1888/ PL 2 12 oO “2 26 e Hélographae P Dujardin J Bourgeois del Genre. ericopus cite Enlomobogique de France CeSérie. Tome VIII (1888) FL 3, ct Ÿ Loi t£tF ne € R Nr g = oujade del ÿ> Zeliogniplhie L'Dyardi Argyronetæ agualca Lin {mp8 Taneur Paris or À | : ‘a ÿ M JE M PTE AE ENCRES Annales de la Societé entomelogique de France F oujade 227 Fe 1. Oenogyna corsica. Vw albyfascia. Cst. 2. Chestas lnogriearu. Cst . Constant peclinals. 1 4. Cochyls clwana. Cl 424 dem (Tumeur sur Arleméria gallica ) GE Série Tome VIT /1888) LL A. Vélard sc Cochylis leucanthana. st Crapholitha incinerana. Cst Jüloostrigana. Est lhdhoreblastis purpureana. Cxl Depressarta aspersella, Cst : mil x i l ue QUE sv TS a ee a it TS UPS OT PUR TT TE ONE er | US ociêté entomologique de France 6° Série.Tome VIII (1888) PL 5 1-2. lermquella jocasa. Sss 3-8. Famphagiens. Amp. AR Taneur. Paris F A asus Annales de laSoctte entomologique de France C° Serie Tome VII (1888) PL 6 Poujade pinal Véiard sculp! 1. Cledeobix Perytalis 2 Lots serotrals 7 Cledeobiæ oculatals 4 6 td. Ünd, 3 T __ cineraceals 9 Crambus argentis trigellus | 4 Crambus déwollus 10 Bryophila marginedta À. érounelle del. Z 2: Loc Elsurnus pubescens, À. Crou ul Coguerel. À Crour. Cyllæpus gas, À Crow. dd brardenser, À. Grour. «cd Sharpi À. Crouv. éd. fieutert À Crour. 7 ô. à: 10. 11. 22. JM neaux se Lleterhelnis dutia À. Crouv td. els dl. td. cd obseura, Sharp. Counellez: À. Crouv. Lnulie, À Crouv. concolor. À. Grour. sucala, À. Group. à jdéiiade [ANE, É, M \ Fr Le "Ve CRUE 1h HAS NN RPM DETET n Annales de la Societe entomologique de France. À. Crouvelle del. 1. Llelnus subsuleala. À. Grouv. DS D & À bd 072 td. EN À .granosa. À. Crouv. S'lavipes. À. Crour. .gbosa. À. Grouv. rufomargiala. À. Crot. «granala, À. Crouv. 6° Série Tome VI / 1888) FL 8. J'Migneaur se 7. {lelnus macros. À. Crouv. ê. 9 & 10. 11. 1774 cd. 74 174 Put, À. brouv . levigala, À. Crouv. longipes. À. Crow. næequals. Sharp 12. Murodes lonlinus. À Crow DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 À Natüra maxine mirand: in minimis - 6e SÉRIE. — TOME HUITIÈME 1888. — PREMIER TRIMESTRE (Il parait quatre cahiers par an.) ——_———_ t——— U BUREAU DU TRÉSORIER M. le D' A. FUMOUZE rue du Faubourg-Saint-Denis, 78 30 Sin 1888 EM Annonces et Avis. M. le Trésorier (le D° A. FUMOUZE, rue du Faubourg-Saint-Denis, exemplaires des ouvrages ci-après : 1° Annales de la Société entomologique de France, %, 8° et 4° séries, années 1843 à 1870 incluse (sauf toutefois les années 1849, 1850, 1851, 1852, 1853, 1854, 1855, 1856 et 1857, que la Société ne possède plus), au prix réduit de 24 à 12 francs; 5° et 6° séries, années 1871 à 1887 y compris, au prix de 24 francs (prises «u bureau du Trésorier) & 2° Faune des Goléoptères du bassin de la Seine et de ses bassins secon- daires, tome 1° (Carnivora, Palpicornia), par M. L. BEDEL. Prix franco : 5 francs. 3" Faune des Coléoptères du bassin de La Scine et de ses bassins secon- £ daires, tome VE (Rhynchophora), par M. L. BEDEL. 1° fascicule : prix, 3 francs; 2° fascicule : prix, 5 francs. — L'ensemble des Rhynchophora, prix franco : 8 francs. L' Monographie de la famille des Eucnémides (Supplément aux Annales de 1870), par M. le comte HENRY DE BonvouLorr. Un fort volume in-8° avec 42 planches gravées, au prix réduit de 24 à 12 francs. 5° Tables générales alphabétliques et analytiques des Annales de la Société entomologique de France (1832-1860), par feu AUGUSTE-SIMON Paris, au prix réduit de 24 à 12 francs. 6° Tables générales des Annales de 1861 à 1880 énclusivement, par 4 M. ÉpouarD LEFÈVRE. Prix franco : 24 francs. Le prix de port de ces divers ouvrages (sauf la Faune, envoyée franco) sont à la charge de l'acheteur. — X\ en est de même pour l'envoi des dix volumes relatifs à l'exonération. Les séances ont lieu au siège social (rue Serpente, 28) les 2° et 4° mer- credis de chaque mois, à huit heures précises du soir : c’est-à-dire, en 1888, les 41 et 25 janvier, 8 et 22 février, 14 et 28 mars, 11 et 25 avril, 9 et 23 mai, 13 et 27 juin, 11 et 95 juillet, 8 et 22 août, 12 et 26 sep- tembre, 10 et 24 octobre, 14 et 28 novembre et 12 el 26 décembre. La Bibliothèque est ouverte aux Sociétaires (rue Serpente, 28) le jeudi, lendemain des séances, de lrois à cinq heures et demie (sauf en août et en septembre). Collections appartenant à la Société : COLLECTION PEYERIMHOFF (Mécr'o- lépidoptères), chez M. Ragonot ; COLLECTION HENRI BRISOUT DE BARNE- VILLE (Coléoptères d'Europe), chez M. Cayol. TUE ANNALES DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE par décret du 23 août 1878 Natura inaxime miranda in minimis 6e SÉRIE. — TOME HUITIÈME 1888. — DEUXIÈME TRIMESTRE (Il paraît quatre cahiers par an.) ———— D tm —— Le troisième trimestre des Annales de 1888 est sous presse et paraîtra avant la fin de Pannée. — M. le Trésorier (le D' A. FUMOUZE, rue du Faubourg-Saint-Denis, 78) prie de nouveau ceux de ses confrères en retard de lui faire parvenir, ämmeédialement et sans frais, le montant de leur cotisation (26 francs, affranchissement des Annales compris) pour l’année 1888. x PARIS AU BUREAU DU TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ M. le D' A, FUMOUZE rue du Faubourg-Saint-Denis, 78 10 ocroBre 1888 D ü INT Se. UN etre en un tbrei t ae er nr: . Annonces et Avis M. le Trésorier (le D'°A. FUMOUZE, rue du Foutoutÿ SAND Ts informe ses confrères que la Société peut disposer encore de quelque exemplaires des ouvrages ci-après indiqués qu’elle a publiés : 1° Annales de la Société entomologique de Fr ance, 2°, 3° el 4° AS Fe années 1843 à 1870 incluses (sauf les années 1849,1850,1851,185%, 1853, 1854, 1855, 1856 et 1857, que la Société ne possède plus), au. © prix réduit de 24 à 15 francs. — Toutefois, le prix des volumes des - Annales dont nous ne possédons plus que de 1 à 10 exemplaires est porté à 30 francs, et lesdits volumes ne feront plus partie de ceux destinés à l'exonération. : 2° Idem, 5° el 6° séries, années 1871 à 1888 y compris, au prix de ; 30 francs (pris au bureau du Trésorier). 3° Monographie de la famille des Eucnémides (Supplément aux Annales . de 1870), par M. le comte HENRY DE BonvouLorr. Un fort volume in-8° avec 42 planches gravées, au prix réduit de 24 à 15 francs. L°® Faune des Goléoplères du bassin de la Seine et de ses bassins secon- daires, tome 1° (Carnivora, Palpicornia), par M. L. BEDEL. Prix franco : 8 francs. »° Faune des Coléopteres du bassin de la Seine et de ses bassins secon- daires, tome VI (Rhynchophora), par M. L. BEDEL. 41° fascicule : prix, 4 francs; 92° Jascicule : : prix, 6 francs. — L'ensemble des Rhynchophora, prix franco : 40 francs. Toutefois, les anciens prix réduits resteront les mêmes qu aupa- ravant pour les membres de la Sociélé ; mais chacun d’eux n’a droit qu’à un seul exemplaire de chaque volume. 6° Tables générales alphabétiques et analytiques des Annales de la Société entomologique de France (1832-1860), par feu AUGUSTE-SIMON Paris, au prix réduit de 24 à 2 francs pour les sociétaires et à 3 francs pour jes personnes en Re de Ja Sociélé. - 7° Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusivement, par M. ÉpouarD LE£FÈvRE. Prix : 24 francs. Le prix de port de ces divers ouvrages (sauf la Faune, envoyée franco) est à la charge de l'acheteur. — A en est de même pour l'envoi des dix volumes relatifs à l'exonération, et accordés à tout membre payant à la Société une somme de 300 francs, et n'ayant plus désormais aucune colisation à solder. Les séances ont lieu au siège social, Hôtel des Sociélés savantes (entrée provisoire : rue des Poitevins, 14) les 2° el 4° mercredis de chaque mois, à huit heures très précises du soir : c’est-à-dire, en 1889, les 9 et 23 janvier, 13 et 27 février, 13 et 27 mars, 10 et 24 avril, 8 et 99 mai, 42 et 26 juin, 10 eu 24 juillet, 44 et 28 août, 14 et 25 seplembre, 9 et 23 octobre, 13 el 27 novembre et 11 décembre. La Bibliothèque est ouverte aux Sociélaires (rue des Poitevins, 14), | _ jeudi, lendemain des séances, de trois à cinq heures et demie (sauf pes août et en septembre). Collections appartenant à la Suciélé : COLLECTION PEYERIMHOFF (Mécr'o- lépidopteres), chez M. Ragonot; COLLECTION HENRI BRISOUT DE por VILLE (Coléoptères d'Europe), chez M. Cayol. TT SN PE DE FRANCE ï FONDÉE LE 99 FÉVRIER 1832 À: , ARE (is RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE _ par décret du 23 août 1878 ÿ Natura maxime miranda in minimi:. 6 Série. — TOME HUITIEME Re 1888. — QUATRIÈME TRIMESTRE er (IL parait quatre cahiers par an.) ps n: ÉS à PR Le premier trimestre des Annales de 1889 est sous presse et paraîtra prochainement. — M. le Trésorier (le D° A. Fumouze, rue du Fau- bourg-Saint-Denis, 78) prie ceux de ses confrères en retard de D faire parv enir, sans ne le montant de leur CHARGE de fran A « ” $ £ : fai 3 , A SATA | AU BUREAU DU TRÉSORIER DE BA SOCIÉTÉ. AN M. le D' A. Fumouze * : rue du Faubourg-Saint-Denis, 78 Pr 2 "” 10 Juix 1889 RP EL LE PREMIERE du Luxembourg, 32. — Entomologie générale. _ BousquET (Antoine), vérificateur des poids et hesnres,) Marché, da en (Algérie). sr É ” ré, par “liculièrement Copépodes. Hoy (Philo Romayne), A M, D:, F.-AÀ., À. A, Main ‘street, 909, Racine, Wisconsin (Étals-Unis d'Amérique). — Entomologie générale et appliquée. PRE JaxowLerr (W. E.), reviseur en chef du contrôle de l’État, Irkoutsk (Sibérie). — Entomologie générale, surtout Hémiptères et Coléoptères. . 2 LExAIN (René), l'hiver : à La Capelle-en-Thiérache (Aisne); l'été : à Falase, par Souesmes (Loir-et-Cher). — Lépidoptères et Coléo=" ptères d'Europe. | ‘k Leveau (Alfred), rue du Bourdon-Blane, 11, à Orléans (Loiret). Coléoptères en général. Massué (Eugène-Louis), rue de Rennes, 114. — Coléoptères d'Eu= rope. SE | Morsson (Louis), avocat, rue de la République, à Oran (Algérie). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. | ; (La suite à la troisième page de la couverture.) 1 r-P Le x + ? . RCA RS a EN re, * à 1 ; A Ê tt 1, ÿ \ 4 £ 4 n j i 4 a , LÉ + , fl à t i si pl + : ( é L \ & à à Le à k (AT + j » ” Ve " M +" [A y \ j + { 4 4 . { i p' ce AUTHOR. TITLE. (Ÿ TA 5 A à s d Je 1 62 TN