dl rt, (SR in N T4 " RATER F Re AT | À F] ANNALES SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ARTICLE 96 DES STATUTS ET DU RÈGLEMENT. — Les opinions émises dans les Annales sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société n'entend aucunement en assumer la responsabilité. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT El! CI, — MESNIL (EURE). ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura mazime miranda in mintimis. ANNÉE 1903. — VOLUME LXXII PARIS NB SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 1903 — 1904 ANNALES G A DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE COLÉOPTÈRES AQUATIQUES (HALIPLIDAE, DYTISCIDAE, GYRINIDAE ET HYDROPHILIDAE) RECUEILLIS DANS LE SUD DE MADAGASCAR PAR M. CH. ALLUAUD (Juillet 1900—mai 1901) par le Dr M. RéGimBaRr. I. HALIPLIDAE Haliplus incrassatus Rég. Bull. Soc. ent. Fr. 1899, p. 371. — Espèce assez courte et épaisse, remarquable par sa forme en hexagone un peu allongé, les deux premiers côtés étant représentés par les bords du pronotum et les épaules, les deux côtés médians par le tiers moyen des bords des élytres qui, vers les deux tiers postérieurs, se rétrécis- sent assez brusquement pour former les deux derniers côtés de l'hexa- gone. Les séries des élytres sont formées de points médiocrement gros, presque égaux et assez rapprochés, ceux de la base à peine plus gros, ceux du sommet et des côtés plus petits, mais bien imprimés; ceux des intervalles sont un peu plus petits el à peu près aussi nom- breux. Nossi-Bé (H. Pierron) !. Haliplus Alluaudi, n. sp. — Long. 3 3/4 mill. — Sat late ovalis, converus, crassus, rufus, pronoto antice fusco signato, elytris 1. J'ai ajouté dans ce travail quelques espèces de Madagascar ne faisant pas partie des récoltes-de M. Ch. Alluaul, Ann. Soc. Ent. Fr., LxxH [1903]. l 2 D: M. RÉGIMBART. in medio suturae plaga lata valde irrequlari postice prolongata et in disco maculis minutis variabilibus nigricantibus ornatis, capite et pro- noto fortiter crebre punctatis, elytrorum seriebus haud canaliculatis, fortiter sat crebre punctatis, intervallis intus planis, vir minus for- liter Sserialim subregqulariter punctatis, extus subacute elevatis, an- qustioribus. Plus petit, plus ovale, moins trapu, plus atténué aux deux bouts et encore plus fortement et densément ponctué que H. incrassatus Rég. Les élytres ont le bord latéral, vu en dessus, fortement denté en scie dans le premier tiers (il l’est beaucoup moins chez l’autre espèce); leurs dessins noirs consistent d’abord en une large tache très irrégu- lière, commune sur la suture dont elle occupe les deux quarts moyens, dilatée de chaque côté en avant, tantôt parallèle, tantôt irrégulière en arrière, ensuite en quatre ou cinq petites taches discales, la première à peu près au premier quart, les autres dans la seconde moitié et très variables; le pronotum présente une tache brune en avant; les séries ponctuées des élytres sont planes et formées de gros points assez rap- prochés, très gros, transversaux et extrêmement profonds sur les trois extérieures, ce qui rend les intervalles correspondants étroits et élevés en côtes, tandis que les internes sont planes et pourvues d’une série assez irrégulière de points presque aussi gros, mais moins serrés que ceux des séries normales. Comme chez l’autre espèce le premier ar- ticle du tarse postérieur est d'environ un tiers plus long que le sui- vant. Sud de Madagascar : Isaka (au fond de la vallée du Fanjahira) et environs de Fianarantsoa. Peltodytes quadratus Rég., Mém. Soc. ent. Belg., 1895, IV, p. 10. — M. Alluaud a repris plusieurs exemplaires dans le Sud de Madagascar : région Nord du pays Androy et environs de Fianarantsoa. II. DYTISCIDAE. Herophydrus spadiceus Sharp., 1882, On Dyt., p. 593. — M. Alluaud a pris deux exemplaires dans le Centre-Sud (Fianarantsoæ et Vinanitelo), lune assez normale comme coloration, avec la bande: transversale jaune du pronotum bien apparente et les taches basales. des élytres très réduites et peu apparentes, l’autre sans bande trans- versale au pronotum avec la tache humérale à peine indiquée et la ponctuation un peu plus forte, Coléoptères aquatiques. 3 Herophydrus poecilus, n. Sp. — Long. 4-4 43 mil — Ovalis, brevis, ad medium dilatatus, antice el praecipue postice atte- nuatus, crassus, ronveæus, sublus niger, abdomine aliquoties leviter ferrugato, pedibus antennisque rufis ; capite nigro, in clypeo anguste et postice latius rubro-ferrugineo, sat fortiter dense punclato, utrinque ad oculos antice late et oblique foveolato, clypeo rotundato, sat crasse marginato, in medio anquste emarginato: pronoto brevi, sat fortiter dense punctato, fusco-nigro, vitta transvcersali lata rufa saepe distinc- lissima, aliquoties in medio infuscata ornato, lateribus fere rectis vel leviter arcuatis: elytris dense, fortiter et fere regulariter punctatis, distincte biseriatis, punctis majoribus aliquot ad basin et suturam in- terjectis, nigrantibus, maculis ad basin et latera lincisque in disco r'ufo- [lavis ornatis. Voisin de H. spadiceus Sharp., mais plus court, plus large au milieu, plus conique en arrière, plus fortement ponctué et en général vive- ment coloré, quoique certains exemplaires aient les élytres presque entièrement noirs avec quelques traces seulement de taches rousses. Le clypeus et une bande transversale en arrière de la tête sont d’un rouge ferrugineux ; la large bande transversale du pronotum dilatée de chaque côté le long des bords et située plus près du sommet que de la base est tantôt d’un roux jaune vif, tantôt très rembrunie et oblitérée dans son milieu. Chez les individus très vivement colorés les dessins des élytres sont ainsi disposés : une bordure roux-ferru- gineux souvent nulle, souvent entière, souvent effacée en avant, en arrière de la base trois taches situées transversalement, 4° l’interne plus petite, triangulaire, à sommet souvent prolongé en une ligne fine juxta-suturale tantotentière, tantotplus ou moins interrompue et se ter- minant au sommet, 2° la moyenne plus grande, triangulaire, souvent prolongée par une ligne plus ou moins interrompue jusqu’au sommet et donnant naissance en dehors au dela du milieu à une autre ligne qui re- joint la bordure latérale en se dilatant un peu, 3° l’externe beaucoup plus grande, allongée, bifide en avant, coupée obliquement en arrière, réduite souvent à un croissant et quelquefois nulle ; en plus on re- marque après le milieu, en dehors, une tache irrégulière oblongue souvent étroite et bifide en avant, souvent réduite à une ou deux li- néoles; vers le sommet ces dessins se jettent dans l'extrémité oblique de la bordure latérale. A côté de ces exemplaires bien colorés s’en trouvent d’autres à peu près complètement dépourvus de dessins et ayant par conséquent les élytres noirs avec une ou deux petites taches vers la base et un ou deux petits linéaments en arrière du sommet et au milieu. 4 D' M. REÉGIMBART. Sud de Madagascar : Manambaro, près Fort-Dauphin; embouchure de la Tarasy:; Bekitro et Imanombo, au Nord du pays Androy. Herophydrus picturatus, D. Sp. — Long. 3 2/3 mill. Sat regulariler ovalis, converus, ad apicem Subacuminatus, fortiter dense punctatus, nitidus, niger, pedibus antennisque rufis; capite antice utrinque marginato et obscure ferrugineo, postice transversim fulco, ante oculos utrinque late foveolato; pronoto vitta fulva transversa sat lata ante medium sita,utrinque plus minus dilatata, in medio aliquoties interrupta ornato, lateribus levier curvatis et angustissime margi- natis; elytris vittis longitudinalibus angustis, plus minus interruptis, antice dilatatis, saepe tantummodo maculis minutissimis et variabilibus indicatis, ornatis. Cette espèce de la taille de A. vittatus Rég. ressemble beaucoup pour l'aspect et la coloration à Z2. poecilus, mais elle est plus allongée, moins renflée et plus petite ; la bande transversale prothoracique est bien apparente et plus large, les dessins des élytres sont moins dilatés et moins confluents à la base et sur les côtés, quand ils sont très dé- veloppés, souvent réduits à quelques petites taches isolées à la base, en dehors et au sommet. La ponctuation est semblable à celle de 1. poecilus, également assez variable, tantôt dense et profonde, tantôt un peu moins, les séries ponetuées des élytres bien distinctes, la colora- tion toujours brillante. Madagascar : environs de Tullear (Bastard). Hyphydrus scriptus Aubé, Species, p. 459 et H. stipes Sharp, On Dyt. p. 377. — Il me parait absolument nécessaire de réunir ces deux espèces, après un examen approfondi que jai fait sur un très grand nombre d'exemplaires. Il y a en effet tous les passages de l’un à l’autre, comme forme, coloration, ponctuation et réliculation de la tête, et les exemplaires de la Réunion eux-mêmes n’ont aucun caractère suffisant pour les faire séparer spécifiquement. Seules les femelles de la race Soarezicus Alluaud, des environs de Diégo-Suarez, restent bien distinctes par la réticulation intense des élytres qui sont ainsi très opaques comme chez H. distinctus Aubé, mais il est impossible de trouver la moindre différence chez les mâles. L’/1. scriptus Aubé (stipes Sharp) est commun partout à Madagascar. Les dernières recherches nombreuses faites par différents natura- listes dans toute l'étendue de Madagascar n'ont amené la prise d'aucun exemplaire de l'A. distinctus Aubé, ce qui me confirme absolument dans l’idée que cette espèce ne se trouve qu'aux Mascareignes. Coléoptères aquatiques. > Hyphydrus Perrieri Fairm., Ann. Soc. ent. Belg. XLIL, p. 464. — Remarquable par sa petite taille (2 mill.), son aspect mat et opaque à cause de la réticulation fine et profonde, sa ponctuation un peu irré- gulière, assez dense et peu profonde, sa couleur obseure et noiratre, sauf sur les élytres qui sont châtain assez foncé, ainsi que le devant de la tête, les bords latéraux du pronotum, les pattes et les antennes. Cet insecte n’a été rencontré qu'aux environs de Mevatananàä (Perrier). Hyphydrus minutissimus, n. Sp. — Long. 1 3% mill — Rotundato-ovalis, brevissimus, postice leviter attenuatus, sat crassus, in medio valde convexus, ad apicem depressiusculus, subnitidus infra piceo-ferrugineus, supra nigro-piceus, capite antice late ferrugineo, pro- noto ad angulos anteriores rufescente, elytris rufis,antice latissime et ad suturam usque ad apicem nigricantibus. Corpore supra subtiliter reti- culato, capite dense sat fortiter, pronoto fortius et rugosius (in medio subtilius) punctato, elytris obsolete minus fortiter et multo minus dense punctatis, punctis minutissimis interjectis; capite antice planato, utrinque obsolete longitudinaliter foveolato, clypeo subrotundato et te- nuiter marginalo; prothoracis lateribus ante medium subangulatim converis, postea rectis, anqulis posterioribus rectis, basi utrinque obli- que recla in medio angulum praebente; subtus punctis magnis, pro- fundis, haud densis instructo; antennis et pedibus rufis, trochante- ribus posterioribus magnis. Cette petite espèce est des plus remarquables, d’abord par son exi- guité et ensuite par son aspect qui la fait ressembler au premier abord à un Æydrovatus; mais en examinant les différents caractères on ne trouve rien qui la différencie des Hyphydrus, si ce n’est peut-être le pronotum dont la base est non pas sinuée, mais simplement rectiligne de chaque côté entre l'angle postérieur droit et le milieu qui est angu- leux ; de plus les côtés du pronotum sont subanguleusement convexes au premier tiers, puis rectilignes et même subconcaves; les élytres en ovale très courtet régulier se terminent presque en pointe, mais ne sont pas acuminés au sommet. Le clypeus est subarrondi et finement re- bordé sur toute son étendue. Le dessous du corps est d’un ferrugi- neux foncé qui s'étend sur les épipleures et est couvert d’une ponctua- tion très grosse et écartée. En dessus cette ponctuation est assez grosse, bien imprimée et dense sur la tête, plus fine et plus écartée sur le disque du pronotum, tandis qu’elle est grosse, rugueuse et beau- coup plus dense sur les côtés, à la base et même le long du bord an- térieur ; sur les élytres la ponctuation est beaucoup plus obsolète quoi- 6 D' M. RÉGIMBART. que assez grosse et écartée, principalement sur les côtés et en arrière où elle disparait entièrement, tandis qu’au milieu et en avant elle est accompagnée d'une autre ponctuation très fine et presque aussi écartée ; tout le corps est en outre pourvu dune réticulation très fine qui s’ef- face en arrière et sur les côtés des élytres. La tête et le pronotum sont d’un noir de poix peu brillant, la première largement rousse en avant, le second aux angles antérieurs ; les élytres sont également d'un noir de poix dans le premier tiers, cette couleur s'étendant triangulairement sur la suture presque jusqu’au sommet et étroitement sur les côtés, et d'un roux fauve dans le reste de leur étendue. Les antennes et les pattes sont rousses et ne présentent rien de particulier dans leur con- formation, le dernier article des antérieurs et des intermédiaires est très petit et les trochanters postérieurs sont très grands et très con- vexes. Les sutures métasternales sont à peine visibles. Sainte-Marie de Madagascar (Perrot). Hyphydrus separandus Rég., Wém. Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 53. — M. Alluaud à pris une belle série d'exemplaires de cette es- pèce dans le Sud de Madagascar : Manambaro, près Fort-Dauphin; Be- kitro et Imanombo, au Nord du pays Androy ; Anjorojoro, au Nord de Ja forêt Tanala. Clypeodytes meridionalis Rég., Mém. Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 63. — Long. 1 2/5 mill. — Je rapporte à cette espèce décrite d’A- frique australe plusieurs exemplaires de Suberbieville (Perrier), et d'autres du Centre-Sud, du pays Androy et de Fort Dauphin (Alluaud). Ces spécimens sont assez variables pour l'intensité des nébulosités foncées qui ornent les élytres et la base du pronotum et aussi pour la ponctuation qui est en général plus profonde et un peu plus grosse que chez les exemplaires d'Afrique australe; la crête latérale des élytres qui continue le pourtour du pronotum est aussi mieux marquée et la longue fossette située en dehors est généralement aussi plus marquée. IL est possible que cette race de Madagascar soit une espèce distincte, mais il me parait préférable de la considérer plutôt comme une variété, afin de ne pas encombrer outre mesure ce genre déjà nombreux et très diflicile à déterminer. Ciypeodytes sordidipenpis,n.sp. — Long. 1 1 4-1 13 mill. — Breviler ovalis, latissimus, sat conveæus, postice post medium oblique attenuatus, sublus rufus, pedibus antennisque concoloribus, capite et pronoto flavis, illo postice vage fusco binotato, tenuissime punctu- lato, hoc secundum apicem et basin et in medio leviter infuscato, in disco Coléoptères aquatiques. 7 tenuiter et remote et ad latera fortius et densius punctato : elytris sor- dide griseis, ad basin et suturam vage infuscatis, ad latera dilutioribus, fortiter dense punctatis, ad latera costa elevata et extus fovea longa instructis, striga prothoracis obliqua et brevi, in elytris sat breviter continuata, clypeo tenuissime marginato, leviter elevato et fere recto. Cette petite espèce diffère de la précédente, à laquelle elle ressemble beaucoup, par sa taille plus petite, sa forme un peu plus courte, par la ponctuation beaucoup plus fine de la tête et du pronotum, par le cly- peus moins rectiligne, par la strie de la base des élytres moins longue, par la couleur plus jaune de la tête et du pronotum et par les élytres pius gris et non marbrés de noir, Manambaro, près Fort-Dauphin. Pachynectes, n. en. Forma et habitu gen. Hygroto simillimus, ovalis, latus, crassus ; capite sat planato, utrinque antice oblique parum profunde foveolato, clypeo haud marginato, pronoto trapeziformi, utrinque plica vel striga leviter oblique intus arcuata et sat profunda, in elytris haud conti- nuata, instructo: elytris ovatis, simplicibus, fortiter crebre punctalis, extus fortiler plicato-deflexis, epipleuris sat angustis, antice foveatis ; prosterni processu depresso, subexcavato, in medio subcarinato, apice cuneiformi; metasterni regione centrali in medio convera, antice exca- vata, postice utrinque anguste carinata, cum linea media ipsa longitu- dinaliter canaliculata. Je crée ce nouveau genre pour le Bidessus hygrotoides Rég. I res- semble beaucoup comme forme aux Hygrotus, mais il s’en éloigne par le clypeus nullement épaissi ni rebordé et par la présence d’une strie ou pli de chaque côté du prothorax: il se rapproche beaucoup plus des Yola, mais il en diffère par les élytres dépourvus de côtes et munis d’une fossette verticale peu profonde, destinée à loger les ge- noux intermédiaires. L'apophyse prosternale est largement déprimée, même un peu excavée, avec une légère carène médiane et se termine en forme de coin; le milieu du métasternum est longitudinalement excavé en avant, cette excavation se continuant par deux légers sillons séparés par une légère élévation, puis il est convexe au milieu de sa longueur, pour présenter ensuite jusqu’au sommet une surface un peu déprimée limitée de chaque côté par une carène étroite, creusée au milieu d’un sillon assez profond et brusquement tronquée en arrière, chaque angle de cette troncature portant en dehors les cavités coxales, 8 D: M. RÉGIMBART. Pachynectes hygrotoides Rég. [Bidessus] Meém. Soc. ent. Belg. 1895, IV, p. 97. — Cet insecte, trouvé en grand nombre à Diégo-Suarez par M. Alluaud, à été repris en un exemplaire à Fort-Dauphin par lui-même. @ var. ordinatus, nov. var. — Cette forme diffère du type par sa surface opaque, fortement réticulée, ce qui rend enccre plus sen- sible la disposition en série longitudinale des points des élytres. Baie d’Antongil (Mocquerys), un exemplaire; pays Androy (Alluaud), deux ou trois exemplaires. Pachynectes ventricosus, D. Sp. — Long. 2 mill. — Ovalis, latus, ad medium elytrorum dilatatus, fere subrhomboideus, sat crassus, infra piceo-ferrugineus, pedibus antennisque rufis, supra rufus, nigro- variegatus; capile pallide rufo, in medio leviter convexo, tenuissime punctulato, antice utrinque late et parum profunde depresso, postice transversim sat fortiter punctato; pronoto fortiter punctato, rufo, antice sat anguste, postice late nigro marginato, plica utrinque sat brevi, profunda, leviter intus curvata, in elytris minime continuata ; elytris fortiter, dense et subrequlariter punctatis, ad basin punctis majoribus, approximaltis, Saepe confluentibus, ad suturam multo minus regulariter ordinatis, in serie juxta-suturali magis approæimatis et regularibus, instructis, quoad colorem rufo-aurantiacis, sutura, basi (paulo latius interne), fasciis transversis valde irregularibus, 1 ad medium, 2 ante apicem, ornatis. Espèce paraissant bien distincte par sa forme plus ventrue et pres- que subrhomboiïdale et surtout par les dessins jaunes des élytres plus rougeûtres et tellement développés qu’ils dominent la couleur noire; celle ci n’occupe que la suture, la base un peu plus largement en dedans qu’en dehors, l'extrême sommet et deux bandes transversales très irrégulières, la première vers le milieu atteignant environ le pli d'inflexion latéral, tantôt entière, tantôt séparée en dehors par un trait jaune, la seconde située à égale distance du milieu et du sommet, se terminant au même pli latéral, mais à peu près toujours par une tache qu'un trait jaune sépare. La ponctuation est plus forte, moins inégale, et parait moins disposée en séries longitudinales au voisinage de la suture. Sur un bon nombre d'exemplaires envoyés par Sikora de Madagascar, sans autre indication, je n'ai trouvé aucun passage avec P. hygrotoides. Bidessus costulifer, n. sp. — Long. 2 1/3-2 1/2 mill. — Late ovalis, brevis, in medio latus, antice et praecipue postice attenuatus, Coléoptères aquatiques. 9 converus, infra piceus, antennis pedibusque rufis; capite fulvo, postice fusco, in vertice et circa oculos sat fortiter punctato, in medio fere laevi et tenuissime remote punctulato, utrinque oblique foveolato ; pro- noto fulvo, antice anguste fusco, postice late nigro, lateribus omni- no fulvis, sat fortiter parum dense punctato, utrinque plica obliqua in elytris haud continuata instructo; elytris nigris, margine laterali latissimo ad medium emarginato, ad apicem antice maculatim dilatato, fascia postbasali antice leviter obliqua et postice bilobata, extus cum margine exlerno confluente, maculisque duobus minutis elongatis in disco paulo post medium flavis, ornatis, valde irregulariter punctatis, costula vix elevata post medium evanescente, in medio disci instructis. Assez voisin de B. insignis Sharp, mais un peu plus large et plus gros, avec la tête plus jaune, le pronotum plus régulièrement ponctué, les élytres plus fortement et densément ponctués, pourvus de la même petite côte subélevée moins saillante, sans les deux rangées de points internes, mais avec d’autres rangées denses et peu régulières de chaque côté de la côte et enfin avec les dessins jaunes plus découpés, notamment la bande posthasale plus étroite et bilobée en arrière, la bordure latérale également profondément échancrée au milieu et pourvue en arrière d'une ligne noirètre plus ou moins visible et la présence sur le disque au tiers postérieur de deux taches jaunes allon- gées situées côte à côte. Imanombo, pays Androy ; deux exemplaires. Bidessus perexiguus Kolbe, 1883, Wiegm. Arch. XLIX, p. 407. — Pays Androy et vallée du Ranofotsy. Bidessus luteopictus Rég., Bull. Soc. ent. Fr., 1897, p. 208. — M. Alluaud a pris un exemplaire aux environs de Tamatave et un autre dans le pays Androy à Imanombo; il avait pris les premiers décrits à Curepipe dans l’île Maurice. Je ne cite les espèces suivantes déjà connues que pour les localités nouvelles : Bidessus rivulorum Rég., Mém. Soc. ent. Belg., 1895, IV, p. 84. — Suberbieville (Perrier), baie d'Antongil (Mocquerys), pays Androy et Centre-Sud (Alluaud) : lexemplaire unique de cette dernière pro- venance, qui est peut être une espèce distincte, diffère du type par sa forme plus allongée et la couleur plus foncée de la tête et des élytres, se rapprochant ainsi de B. Peringueyi Rég., d'Afrique méridionale. 10 D: M. RéGiMBaRr. Bidessus longistriga Rég., !. c., p. 79. — Baie d’Antongil (Moc- querys), Centre-Sud et pays Androy (Alluaud), Suberbieville (Perrier). Bidessus capitatus Rég., !. 6, p. 83. — Sud de Madagascar Fort-Dauphin, Andrahomana, pays Androy. Bidessus plagiatus Kolbe, 1883, Wiegn. Arch., XLIX, p. 407. — Pays Androy et Centre-Sud. Bidessus geminodes Rég., /. €., p. 88. — Bassin de la Tarasy, pays Androy, Fort-Dauphin (Alluaud). Bidessus longivittis, n. Sp. — Long. 1 23 mil. — Oblongo- ovalis, sat conveæus, haud attenuatus, subtilissime reticulatus, tenuiter, distincte et parum dense punctulatus, infra nigricans, pedibus anten- nisque rufo-flavis; capite flavo, postice et intra oculos late infuscato : pronoto flavo, antice anguste, postice latissime fusco, lateribus evi- denter arcuatis, striga utrinque profunda, sat longa, in elytris vir longius continuata; elytris luteis, basi interna late, sutura anguste vittisque duabus longitudinalibus antice abbreviatis, postice ante apicem maculatim conjunctis, fuscis: pubescentia tenuissima, flava. Très voisin des B. confusus Klug et Dakarensis Rég., comme colo- ration et forme; pronotum étroitement brun noir en avant, très large- ment en arrière, cette teinte foncée prolongée parallèlement en dehors jusqu'au milieu de l’espace qui sépare la sirie ou pli du bord externe, ce qui fait que le pronotum paraît brun avec une bande transversale antémédiane jaune, dilatée de chaque côté de facon à occuper tout le bord externe. La bande foncée basale des élytres, large en dedans des stries basales, se rétrécit brusquement en dehors et disparait presque à épaule ; la suture est étroitement brune en dedans de la strie sutu- rale:; les deux bandes longitudinales s’interrompent l’externe au quart antérieur, l’interne au tiers antérieur et se réunissent en arcade dilatée avant le sommet, sans anastomose avec la suture. Majunga, un seul exemplaire {ma collection). Bidessus flavoguttatus Rég. {. €., p. 93. — Environs de Tama- tave, et Centre-Sud (Alluaud). Bidessus ornatipennis Rég.. Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 372. — Un seul exemplaire connu avait été pris par M. Alluaud aux envi- rons de Diégo-Suarez: il en à repris un second semblable au type à Fort-Dauphin et un troisieme dans le pays Androy au sommet de l'Ivohitsombé : ce dernier exemplaire a les élytres plus sombres et pri- Coléoptères aquatiques. 11 vés de la bande suturale et de la tache médiane allongée jaunes, la bordure et les taches latérales restant bien marquées, Hydrovatus pictulus Sharp, On Dyt., p. 323 (dilutus Kolbe, 1883, Wiegm. Arch. XLIX, p. 403. — Fianarantsoa (Alluaud), espèce parais- sant toujours fort rare et très isolée. Hydrovatus testudinarius Rég., !. c., p. 106. — Fianarantsoa et pays Androy (Alluaud); les deux exemplaires du pays Androy sont notablement plus petits que ceux des autres régions, mais ne me pa- raissent différer en aucun autre point. Hydrovatus sordidus Sharp, On Dyt., p. 327, var. kuwmilis Sharp, Le. p. 327. — Fort-Dauphin et Fianarantsoa (Alluaud), Majunga. Les quelques exemplaires que j'ai pu examiner paraissent susceptibles d'une certaine variabilité, particulièrement sous le rapport de la ponc- tuation tantôt assez obsolète et même effacée surles côtés, tantôt beau- coup mieux marquée et alors simplement un peu moins forte sur les côtés, Hydrovatus madagascariensis, D. sp. — Long. 2 1/2 mill. — Breviter ovalis, crassus, sat converus, postice sat fortiter acuninatus, castaneo-ferrugineus, concolor ; capite tenuissime, parce et vir distincte punctulato, antice utrinque longitudinaliter foveolato, clypeo levissime arcuato, tenuissime marginato, utrinque ante oculos incrassato et elevato; pronoto in disco parce tenuiter punctulato, ad basin densius et fortius punctato el substriquloso : elytris fortiter sat dense punctatis, quam capite et prothorace multo obsoletius reliculatis. — d unguiculis anterioribus minutis et simplicibus, intermediis fere duplo majoribus ; antennis longis et robustis, articulis 6, T, et 8 f[or- titer dilatatis (6° majore). Espèce extrêmement voisine de H. crassicornis Kolbe, que j'avais d’abord confondue, ne connaissant que la femelle qui est difficile à distin- guer etque l’arrivée d’un couple bien complet me permet de séparer, les caractères du mâle étant très manifestes et très différents, La taille, la forme et la coloration sont identiques, de même que la réticulation; la ponctuation des élytres est un peu plus forte et surtout un peu plus dense ; le elypeus est à peu près semblable, mais il est pourvu de cha- que côté d’un pli beaucoup plus épais et élevé. Chez le mâle les ongles antérieurs au lieu d’être extrêmement longs et inégaux sont au con- traire très courts et à peu près égaux, tandis les ongles intermédiaires ont a peu près le double de longueur, étant ainsi plus développés que 12 D' M. RÉGIMBART. chez l’autre espèce. Les antennes ont une structure différente qui né- cessite de faire une description parallèle pour les deux espèces : chez H. madagascariensis elles dépassent de beaucoup la longueur de la tête et du pronotum réunis, sont épaisses et élargies au milieu, les articles 5 très peu, 6, 7 et 8 fortement dilatés de la base au sommet en forme de triangle, un peu obliquement tronqués-échanerés au som- met dont l'angle antérieur est plus développé et plus saillant, le 6€ ar- ticle étant le plus grand, les 3 derniers étant entre eux de même largeur. Chez H. crassicornis elles ont à peu près la même longueur, mais sont encore plus dilatées au milieu avec une conformation différente, les articles 4, 5,6 et7 sont progressivement dilatés, le 4° anguleux en avant, le 5° et surtout le 6° très larges et aplatis, en forme de trapèze à bord antérieur plus long, le 7° un peu moins large que le 6° et en forme de carré émoussé aux angles, le 6° étant le plus grand et les quatre derniers étant entre eux de même largeur. La femelle de l’es- pèce actuelle se distingue très difficilement de l’autre par le clypeus plus épaissi sur les bords et la ponctuation un peu plus dense. Sud de la baie d’Antongil, 3 exemplaires (Mocquerys). Hydrovatus cruentatus Kolbe, Wiegm. Arch., XLIX, 1883, p.404. — Long. 3 3/4-4 mill. — Très large, court, mais très notablement at- iénué en arrière et brièvement acuminé, noir en dessous, les antennes et les pattes roux ferrugineux; tête et pronotum brun rouge, la pre- micre noirâtre en arrière, le second en avant et en arrière; élytres brun noir avec une large bordure latérale dilatée au sommet et émet- tant en dedans deux bandes transversales irrégulières et n’atteignant pas tout à fait la suture, l’une posthasale, l’autre postmédiane, ces dessins d’un rouge sombre parfois très peu visibles; réticulation très fine et superficielle; ponctuation fine et peu serrée sur la tête, beau- coup plus forte et dense sur le pronotum et les élytres; clypeus fine- ment, mais fortement rebordé, tronqué et même subéchaneré au mi- lieu. Baie d’Antongil (Mocquerys), Fianarantsoa (Alluaud). Dans ma Revision des Dytiscides et Gyrinides d'Afrique et de Mada- gascar, j'ai décrit sous ce nom une espèce différente, ayant méconnu le vrai H. cruentatus Kolbe. Cette espèce que je ne puis rapporter à aucune autre, est nouvelle et j'en donne ci-dessous la description. Hydrovatus confusus, n. Sp. — Long. 4 mill. — Brevissime ovalis, post humeros latissimus, postea oblique leviter attenuatus, ante apicem subtruncatus et ad extremum apicem brevissime acuminatus, valde Coleoptères aquatiques. 13 converus, nilidus, vel nigro-piceus et ad latera plus minus ferrugineus, vel rufo-ferrugineus et ad basin elytrorum et suturam infuscatus, sub- tüliter et distincte reticulatus, in capite tenuiter et sat remote punc- tulatus, in pronoto et elytris fortiter dense punctatus ; elypeo antice te- nuiter marginato, Subemarginatim truncato, capite utrinque ad oculos antice oblique impresso, antennis sat longis et parum gracilibus, leviter planatis et intus serratis, articulo ultimo acuto. Espèce ressemblant beaucoup par son aspect général, sa couleur et sa ponctuation à A. frater Rég. d'Afrique occidentale, mais distincte par le clypeus mieux tronqué et même subéchancré, par la convexité moins grande et la forme un peu moins courte et par les antennes moins grèles, plus aplaties et plus fortement dentées en scie en dedans. Tamatave, baie d'Antongil (Mocquerys) ; pays Androy (Alluaud). Hydrovatus Badeni Sharp, On Dyst., p. 333. — Ankarahitra (Perrier); Tamatave. En reprenant la description de H. subpunctatus Kolbe (1883, Wiegm. Arch. XLIX. p. 405), je pense que cet insecte doit se rapporter à la femelle de 77. Badeni Sharp ou à une espèce extrême- ment voisine qui me serait inconnue, Car la grande taille (4 1/2 mill.), la forme très courte, l'apparence opaque et la ponctuation fine et assez obsolète ne peuvent se rapporter à aucune des autres espèces. Canthydrus flavosignatus, D. Sp. — Long. 2 1 2-2 23 mill. — Ovalis, valde converus, postice attenuatus, nitidus, punctis aliquot remotis in elytris instructus ; capite rufo, postice nigro ; pronoto rufo in medio et postice latissime nigro, aliquoties fere omnino nigro, margine anteriore et lateribus semper rufis; elytris nigris, apice ferrugineo, ma- culis quinque flavis ornatis, 1* elongata laterali ad humerum, 2 oblonga ad medium baseos, 3* laterali obliqua, irregulari, Saepe geminata et pone medium sita, 4* ad medium lineari, à elongata ante apicem; corpore sublus nigro-piceo, pedibus antennisque rufis. Très voisin de C. rubropictus Rég., du Congo, il en diffère par la couleur du pronotum qui est fauve, avec une très grosse tache noire un peu vague sur les bords occupant le milieu de la base et le centre du disque; cette tache dans certains cas envahit la plus grande partie du pronotum sans jamais atteindre le bord antérieur ni les bords late- raux qui restent toujours jaunes ; les taches des élytres ont la même disposition, mais elles sont plus étroites, allongées et non arrondies : la première humérale est allongée, ne touche pas tout à fait la base et envoie souvent un prolongement postéro-interne qui rejoint la troisième; la -seconde oblongue est située très près de la base, au milieu de la lar- 14 D' M. RÉGIMBART. seur ; la troisième est formée deux parties juxtaposées, l’externe très étroite tout près du bord externe au milieu, l’interne oblique en dedans eten arrière; la quatrième et la cinquième, situées sur le prolonge- ment l'un de l’autre, sont allongées et se trouvent l’une au milieu, l'autre aux trois quarts de la longueur; le sommet est rouge ferrugi- neux. Fort-Dauphin, pays Androy (Alluaud) ; Ankara (Perrier). Hydrocanthus constrictus Rég., Mem. Soc. ent. Belg., A895, p. 130. — Baie d’Antongil (Mocquerys) ; Fort-Dauphin et pays Androy (Alluaud) Je Laccophilus rivulosus Klug, ns. Madag., p. 136. — Cette jolie espèce peu connue autrefois à été trouvée à peu près partout à Mada- gascar dans ces dernières années : Suberbieville (Perrier); Tamatave, Antsiahanaka (Perrot); pays Androy, Fort-Dauphin (Alluaud), ete. Laccophilus lateralis Sharp, var. polygrammus Règ. — Je dé- signe sous ce nom les exemplaires dont les lignes jaunes des élytres sont plus ou moins développées, par opposition au type chez lequel il n'y à gucre que les côtés des élytres et quelques marques à peine in- diquées vers la base et en arrière du milieu. — A ajouter comme lo- calités : environs de Tananarive (P, Camboué); Centre-Sud et pays Androy (Alluaud). L'espèce à été retrouvée en Abyssinie méridionale, Gimirra, par M. O. Neumann. Laccophilus luctuosus Sharp, On Dyt. p. 307. — Trouvé en nombre par A. Mocquerys au Sud de la baie d’Antongil et en un exem- plaire à Fort-Dauphin par M. Alluaud. Laccophilus pallescens, D. Sp, — Long. 3-3 1/2 mill. — Ovalis, sat elongatus, postice attenuatus, modice convexus, pallide testa- ceus, coxis posterioribus plus minus infuscatis, elytris fusco-nebulosis, fascia basali transversa maculis elongatis et plus minus liberis formata, altera fascia postmedium lineolatim et vermiculatim interrupta et marqine laterali testaceis, ornatis ; reticulatione duplici. Ressemble à certaines variétés de L. parvulus Aubé, mais plus grand et plus large et à double réticulation ; ressemble aussi pour la disposi- tion de la bande basale à L. addendus Shp, var. geminatus Rég., mais en diffère par la taille beaucoup plus petite, l'absence des taches gé- minées du pronotum et surtout par la petite réticulation plus fine et beaucoup moins marquée. Coloration d'un testacé pâle, avec les han- Coleoptères aquatiques. 15 = ches postérieures plus ou moins rembrunies : élytres couverts de nébu- losités et vermiculations confuses brunes, laissant la bordure, deux bandes transversales, et un peu le sommet pâles : la première bande est formée par la réunion de 6 à 8 petites taches pâles allongées sépa- rées en arrière, plus ou moins confluentes le long de la base, la se- conde postmédiane et plus ou moins apparente est formée également de taches plus longues irrégulièrement séparées par des nébulosités ou vermiculations brunes ; la réticulation est double, la fine extrême- ment subtile et superficielle, l’autre, beaucoup plus nette et imprimée, est formée d'aréoles polyédriques. Baie d’Antongil (Mocquerys) ; ile Sainte-Marie de Madagascar ; Diégo- Suarez et pays Androy (Alluaud). Laccophilus elongatus,n.sp. — Long. 3 12 mill. — Oblongo- ovalis, valde elongatus, postice attenuatus, modice converus, nitidissi- mus, persubtilissime reticulatus, rufus, pronoto antice et postice an- quste adumbrato, elytris nigris, fascia post-basali maculis tribus confluentibus formata, maculis duabus minoribus in medio versus su- turam et marginem sitis, macula irrequlari magna ante-apicali laete rufis, margine externo apiceque ferrugineis, ornatis. Cette espèce, de beaucoup la plus allongée et la plus étroite du genre, forme, avec les L. orthogrammus Rég. et lineatoguttatus Rég., un groupe distinct intermédiaire aux Laccophilus et aux Neptosternus et dont les caractères principaux consistent dans la réticulation homo- gène d’une extrême finesse à aréoles rondes, dans la presque rectitude de la base du pronotum dont le milieu n’est pas anguleusement avancé sur l’écusson ei dans le moindre développement des lobes extérieurs qui terminent les articles des tarses natatoires. Comme chez ses deux congénères la couleur est d’un roux clair, avec les bords antérieurs et postérieur du pronotum étroitement rembrunis et les élytres noirs : ceux-ci ont une bordure étroite et le sommet ferrugineux et des des- sins jaunes vif ainsi disposés : une bande postbasale concave en ar- rière et formée de trois taches plus ou moins soudées, deux petites taches médianes allongées situées l’une près de la suture, l’autre près du bord externe, enfin une grosse tache irrégulière située beaucoup avant le sommet vers les quatre cinquièmes de la longueur. Les an- tennes sont longues et grêles, ainsi que les pattes ambulatoires. Sainte-Marie de Madagascar (Perrot). Neptosternus Oberhüri, 0. Sp. — Long. 3 12 mill. — Oblon- go-ovalis, postice breviter attenuatus, modice converus, rufo-ferrui- 16 D' M. RÉGIMBART. neus, nitidissimus; capile et pronoto obscure ferrugineis, illo postice, hoc antice et ad latera paulo pallidioribus, elytris nigricantibus, an- quste ferrugineo marginatis, fascia subbasali sat lata in medio angus- tata et a sutura anguste separata, macula elongata media ad suturam, secunda postmedia minus angusta ad latera, tertia majore triangulari ante apicem cum margine late conjuncta aureo-flavis, his signaturis saepe inter se plus minus conjunctis, ornatis ; reticulatione persubtiles- sima et vir transversali. Jolie espèce très voisine de N. oblongus Rég., mais un peu plus petite, avec la tête et le pronotum plus obscurément et uniformément ferrugineux, présentant la même disposition des dessins, mais Ceux-ci sont plus développés et même chez certains individus prennent une telle extension qu'ils deviennent tous plus ou moins confluents au point de ne laisser parfois du noir primitif que la suture, une bande médiane longitudinale et une tache latérale antémédiane. La réticulation est d’une extrême ténuité avec les aréoles à peine transversales sur les élvtres. Sainte-Marie de Madagascar (Perrot). Neptosternus oblongus Rég. 1895, Wém. Soc. ent. Belg. IN, p. 450. — M. Fairmaire vient de me communiquer deux beaux exem- plaires d’Ankarahitra (Perrier), de couleur très vive, différant du type par la bande posthasale des élvtres séparée en deux taches, linterne presque. carrée, l’externe très oblongue. Neptosternus Alluaudi, 0. Sp. — Long, 3 14-35 12 mill. — Regulariter ellipticus, haud attenuatus, sat convexus, infra fuscus, pedibus antennisque rufo-flavis, supra subtilissime reticulatus, nitidus : capite flavo, pronoto rufo-flavo, antice et postice plus minus late et satvage fusco marginato, angulis posterioribus valde acutis, elytris nigris, signa- turis quinque flavis utroque ornatis, 1° fascia subbasali lata, in medio fortiter strangulata, marginem extus tangente, a sutura anguste sepa- rata, 2° macula parva parallela in medio ad suturam, 3° macula rotun- data sublaterali ad medium, vel marginem tangente, vel isolata, 4° ma- cula magna subtriangulari marqginem late tangente, a sutura separata, sed extremum apicem utrinque tangente. | Cette espèce, très voisine de N. ornatus Sharp, en diffère cependant par sa forme très régulièrement elliptique et nullement oblongue très atténuée au sommet, par le pronotum plus largement marginé de brun en avant et à Ja base et par les dessins des élytres assez différents : les deux taches antérieures sont réunies sur une large bande subbasale Coléoptères aquatiques. 17 étranglée au milieu, la tache médiane.interne a la forme d’un petit pa- rallélogramme à peine deux fois plus long que large et non d’un trait allongé, la médiane externe est plus petite et plus ronde, tantôt isolée, tantôt étendue jusqu’à toucher le bord externe, la tache apicale très grande et à peu près triangulaire touche largement le bord externe le long duquel elle remonte en avant jusqu’à la tache médiane externe, tandis qu’elle est séparée de la suture, sauf à l'extrême sommet qu’elle touche très étroitement; enfin le dessous du corps est d’un brun assez foncé. Baie d’Antongil (A. Mocquerys); Fianarantsoa (Alluaud). Je pense que cette espèce a été confondue par Sharp, avec le N. or- natus Shp. qui me parait ne s'être encore rencontré qu'à Zanzibar; au premier abord les deux insectes se ressemblent beaucoup. Copelatus strigulifer, n. Sp. — Long. 9 mill. — Ælongato- ovalis, haud parallelus, depressus, postice leviter attenuatus, nigricans, capite antice et transtersim postice, pronoto anguste ad latera ferru- gineis, elytris linea sublaterali flava a medio usque ad maculam sat latam ante apicalem flavam a sutura anguste separata, sed marginem postice tangente, ornatis; subtus nigro-piceus, ad latera et ad marginem segmentorum ferrugatus, antennis pedibusque rufis; supra subtilissime reticulatus, tenuiter sat dense punctulatus, elytris ante medium stri- quiis longitudinalibus et irregularibus praeter ad suturam instructis, biseriatim remote punctatis. — SG tibiis anterioribus rectis, tarsis sat late dilatatis. — Q ignota. N'ayant qu'un seul mâle, je ne puis décider si cet insecte est une es- pèce propre ou simplement une variété de C. elongatus Kolbe dont il a la forme, la taille et la coloration : il se distingue cependant nette- ment par la tache antéapicale beaucoup plus développée, bien reliée avec la bande submarginale postmédiane et prolongée par un mince filet marginal jusqu'à l’extrème sommet, remontant même un peu le long de la suture; de plus les élytres présentent dans leur première moitié des strioles irrégulières, allongées. profondes, qui manquent sur un assez large espace vers la suture et sur un espace beaucoup plus étroit le long du bord externe. La femelle doit être pourvue de strioles beaucoup plus nombreuses. Madagascar. Copelatus elongatns Kolbe, 1883, Wiegm. Arch., XLIX, p. #11. — Cette espèce a été trouvée par M. Perrier en exemplaires assez nom- breux aux environs de Mevatanana (Suberbieville), mais je n'ai Ann. Soc. Ent. Fr,., LXxI1 [1903]. 2 18 D' M. RÉGIMBART. trouvé aucun exemplaire qui offrit le moindre passage avec l’espèce précédente. Copelatus xanthogrammus Réc., Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 373. — Je ne connais toujours de cette grande espèce que la seule femelle décrite du Sud de la baie d’Antongil. Elle diffère de C. elonga- tus Kolbe par la tête et le pronotum beaucoup plus variés de ferrugi- neux, et surtout par les dessins jaunes des élytres consistant en une bande basale large, fortement rétrécie à l'épaule aux dépens du bord postérieur, en une bordure latérale à l'épaule et submarginale dansde reste de la longugur, en une tache préapicale large et irrégulière et en troislignes longitudinales plus ferrugineuses, étendues de la bande basale à la tache préapicale et situées presque toutes dans la moilié externe. Copelatus Regimbarti Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., 1898, XLI. p. 464. — Long. 8 mill. — De même forme et à peu près de même aspect que C. elongatus, mais un peu moins déprimé, noir, avec le devant de la tête, les cotés et souvent aussi le bord antérieur du pro- notum ferrugineux, aux élytres une bande basale jaune un peu oblique se détachant un peu de la base dans sa moitié interne où elle se ter- mine avant de toucher la suture, touchant au contraire la base dans sa moitié externe et n’atteignant pas l'épaule, une tache préapicale un peu transversale ne touchant pas la suture, mais largement réunie en dehors à une ligne étroite submarginale jaune ne dépassant pas le milieu et en avant de laquelle se trouve une autre ligne jaune oblique, non continue, mais située un peu en dedans et remontant jusqu’au quart antérieur de lélytre ; dessous du corps noir ferrugineux, antennes et pattes rousses, les postérieures plus foncées. Environs de Suberbieville (Perrier). Copelatus alutaceus Rég., Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 374. — Outre Mevatanana, il faut citer Berkely et Ankara, comme localités où M. Perrier a retrouvé cette espèce; un exemplaire d’Ankara est re- marquable par sa taille plus petite (6 4/2 mill.) et par une bande basale jaune aussi étendue que chez C. Regimbarti Fairm. Chez le type décrit de Mevatanana il n’y a à la base des élytres aucune tache ni bande; chez les exemplaires de Suberbieville et de Berkely, il existe une tache ronde jaune roux située contre la base au tiers externe et correspon- dant à la terminaison de la bande basale qui ne touche pas l'épaule extérieurement chez l’exemplaire d’'Ankara. Copelatus apicalis Fairm., Ann. Sor. ent. Belg., 1898, XLH, Coléoptères aquatiques. 19 p. 465. — Long. 5 13 mill. — Oblong-elliptique, peu convexe, brun noir, brillant, pattes, antennes, devant de la tête et angles antérieurs du pronotum roux ferrugineux, élytres ornés d’une petite tache ronde intra-humérale jaune, d’une autre de même couleur un peu plus grande près du sommet et d’une ligne longitudinale submarginale, si- tuée entre les deux vers le milieu. Suberbieville (Perrier), un seul exemplaire (coll. Fairmaire) / Copelatus duodecimstriatus Aubé, Spec., p. 378. — C’est par suite d’une erreur que j'ai rapporté à cet insecte l'espèce de Madagascar décrite et figurée sous ce nom à la page 163 de mon Mémoire, Ce der- nier est une espèce bien différente pour laquelle je propose le nom de €. distinguendus et qui devra bien rester dans le groupe 10 de Sharp, puisqu'il possède une strie submarginale. Voici maintenant les caractères principaux du vrai C. duodecimstria- tus Aubé, d’après une femelle de l’ancienne collection Dejean, type d'Aubé et de Sharp, communiquée par M. R. Oberthür, et d’après plu- sieurs exemplaires des deux sexes pris par M. Carié à l’île Maurice, — Long. 4 3/4-5 1/4 mill. — Oblong-ovale, assez allongé, finement, assez densément et obsolètement ponetué, d’un brun noir foncé, avec le devant de la tête, les côtés du pronotum et parfois la base des élytres plus ou moins ferrugineux ; pronotum sans strioles, mais avec quelques rides longitudinales superficielles et avec une dépression latérale assez profonde arquée en dedans et pourvue de gros points qui se retrouvent en rangée continue au bord antérieur et en petit groupe transversal de chaque côté de la base: élytres sans strie submarginale, mais avec six autres presque entières, la première, la troisième et la cinquième un peu abrégées en avant, la cinquième et la sixième plus rapprochées entre elles que les autres; les pattes sont roux foncé. Tibias antérieurs du mâle amincis et courbés à la base, tarses médiocrement dilatés. Ile Maurice : Curepipe (Carié). Copelatus unguicularis, n. Sp. — Long. 5 1/2 mill — Oblongo-ovalis, satelongatus, depressus,persublilissime, remote et obsolete punctulatus, infra piceo-ferrugineus, pedibus antennisque rufis ; capite fusco, antice et in medio late rufo, pronoto fusco, antice, postice et ad latera rufo, longitudinaliter sat dense et profunde striquloso, scutello rufo, elytris fuscis, striis decem modice profundis, antice breviter et pos- tice longius abbreviatis, instructis (stria submarginali null), fascia basali sat lata, apice late et lateribus post medium flavis. — © tibiis anterioribus rectis, tarsis robustis, sal dilatatis, articulo 4 longissime 20 .. Dr M. REÉGIMBART. bilobato, à robusto, unquiculo anteriore sat crasso, calcarato, arcuato et longissime acuto, posteriore vix breviore, planato, haud arcuato, late lanceolato et acuto. — & ignota. La description de la coloration que je viens de faire est peut-être un peu inexacte, l’insecte unique que je connais étant immature et le brum pouvant devenir noir chez les exemplaires bien adultes. Le pronotum est couvert de strioles longitudinales assez serrées et profondes, prin- cipalement sur les côtés, le disque étant presque lisse; les dix stries discales des élytres sont assez irrégulièrement imprimées, n'atteignent pas tout à fait la base et se terminent à peu près toutes au même ni- veau vers les trois quarts postérieurs ; la bande basale jaune atteint un fin liséré sutural fauve, mais est tronquée obliquement en dehors, son angle antérieur seul atteignant l'extrême angle huméral, la large tache: triangulaire apicale jaune remonte en saillie étroite latérale jusqu’au milieu. Entre la 3° et la 4°, la 7e et la 8e stries des élytres se voit net- tement une série ponctuée irrégulière, ainsi que le long du bord ex- terne. Le premier article des tarses postérieurs est presque aussi long que les trois suivants réunis. Les pattes antérieures du mâle ont des caractères fort remarquables : le tibia est droit, tronqué obliquement en dehors où il est pourvu de trois fortes épines situées dans le sillon qui échancre la troncature ; les trois premiers articles du tarse sont modérément dilatés, le quatrième pourvu de deux lobes très allongés el étroits entre lesquels prend naissance le cinquième robuste, atténué à la base et un peu renflé en massue au sommet; l’ongle antérieur est subeylindrique, pourvu d’un fort talon à la base, puis fortement courbé et longuement atténué en pointe très aiguë, et l’ongle postérieur très aplati et assez longuement lancéolé n’est nullement arquée et se ter- mine en pointe aiguë. Le tarse intermédiaire est normalement constitué, peu dilaté, le 4° article cylindrique, très court et nullement bilobé, le je à peu près aussi long que les 4 premiers réunis, grèle et cylindrique, les ongles subégaux et simples. Appartient au 5° groupe du D' Sharp, caractérisé par la présence de dix stries discales aux élytres, sans stries submarginales. Suberbieville (Perrier); un seul mâle. Copelatus instabilis Rég., Bull. Soc. ent. Fr., 1897. p. 210. — M. Carié a repris à Curepipe, ile Maurice, un mâle et une femelle de cette rare espèce qui parait bien spéciale à cette île. Copelatus distinguendus Rég., nom. nov. — Comme je l'ai dit plus haut, c’est le nom que devra prendre le Copelatus que j'avais es nt de. Coléopteres aquatiques. 21 décrit par erreur sous le nom de C. duodecimstriatus (Mém. Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 163). Rhantus Bouvieri Rég., Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 374. — M. Alluaud a retrouvé cette espèce dans le Centre-Sud de Madagascar. Hydaticus sobrinus Aubé, Spec., p. 156. — Je suis convaincu que cette espèce est particulière aux iles Maurice et de la Réunion et à Madagascar, mais qu’elle ne se trouve pas sur le continent africain. Les exemplaires indiqués d'Afrique australe et en particulier du Cap de Bonne-Espérance sont des H. matruelis Sharp. J'ai pu, par l'examen de nouveaux matériaux, me convaincre aussi que les spécimens d’Ant- sihanaka, Madagascar, décrits sous le nom de H. matruelis Clark, var. obliquevittatus Rég.,sont des I. sobrinus Aubé dont la couleur est plus päle et la bande oblique médiane des élytres mieux limitée et plus apparente. Cette variété devra donc être rayée de la synonymie de H. matruelis. Les deux espèces sont du reste extrêmement voisines, III. GYRINIDAE. Aulonogyrus carinipennis Rég., Mem. Soc. ent. Belg., 1895, IV, p. 228. — Si je reviens ici sur cette espèce, c’est pour mieux en dé- velopper certains caractères en opposition avec ceux de l’espèce sui- vante, nouvelle qui lui ressemble. La première côte interne élevée sépare l’élytre en deux parties égales , celles-ci plus longues et plus fortes chez G. Insectes par leur forme voisins des Scraptia Latr. mais avec le dessus du corps un peu con- vexe, le prothorax moins large que les élytres, les yeux à peine échan- crés. © faciès de Scraptia. GS quelquefois à faciès de Hylophilus très allongé. | 1. Coloration du dessus du corps entièrement foncé. ........ 2. 1" Coloration du dessus du corps en partie testacée ; tête foncée, prothorax testacé, élytres d’un brun foncé. Sardaigne (coll. Baudi au Musée zoologique de Turin)...... Baudii Pic. 2. Prothorax nettement transversal, subarrondi sur les côtés en arrière. Forme plus ou moins trapue ou du moins res De AAllOngÉe ARE RSS rree 3. 2" Prothorax pas plus large que long, presque droit sur les co- tés en arrière. Forme plus ou moins allongée. Espèce variant un peu de sculpture prothoracique, avec les pat- tes, soit entièrement testacées, soit testacées avec les (13) Contribution à l’étude générale des Hylophilidae. 14 cuisses plus ou moins rembrunies. — Long. 2-2, 3 mill. Algérie : Philippeville : Mont Edough, Kabylie (éypes in coll. Pic). — Zante à Prodromos et Keri (Pic). — Mont- Liban (Peyron). — Tunisie : Teboursouk (Dr Normand), Gardimaou et Ain Draham (Pic). — [Salonae Pic, ex Reit- Ar NE ITA RME EE RENTREE RENE elongata Pic (1). 3. Antennes testacées ainsi que les pattes; forme très tra- pue; avant-corps presque mat. — Long. 2,3 mill. Dal- matie : Salona près Spalato (fype in coll. Pic). Salonae Reitt. 3 Antennes obscures ainsi que les pattes ; forme un peu al- longée; avant-corps légèrement brillant, — Long. 2 mil. Cortout:Pelekat (types"in coll Pic)": 2"... corcyrea Pic. e IL. Groupe HYLOPHILIDAE. TABLEAUX DES GENRES OÙ SOUS-GENRES. 1. Tête non sensiblement inclinée en avant, non emboitée dans le prothorax, toujours visible en dessus (Hylophilus di- vers). Yeux non sensiblement échancrés; antennes va- riablement insérées avec ordinairement au moins la moitié de leurs articles intermédiaires un peu allongés, SOUVENMEUS ANOR EE SR EME REA Er Mrs do 2: — Tête bien inclinée en avant, emboitée dans le prothorax et cachée par celui-ci, vue de dessus. Yeux profondément (1) Je profite de l'occasion pour corriger une erreur descriptive. J'ai dit (Bull. S. ent. Fr. [1893], p. 85), à la suite de l'étude d'exemplaires défectueux ou mal préparés, que les antennes de Trotommidea étaient composés de 10 ar- ticles; en réalité ces organes sont composés de 11, ainsi que je l'ai décrit plus tard (Bull. Soc. Zool. Fr. [1896], p. 52); le 3° article chez © est un peu moins courtet plus facile à voir que chez ©*. Trompé par une détermination de M. Reilter, j'ai signalé à Lort dans le premier de ces articles 7. Salonae Reitt. d'Algérie, au lieu de décrire alors T. elongata n.sp., ce que j'ai fait plus tard en 1896, après l'examen du type de Salonae actuellement dans ma collection. M. Peyron a récolté à Achcout dans le Mont Liban quelques 7rotommideu (dont deux qu'il a bien voulu me donner) qui diffèrent d’'elongata par des carac- tères si faibles que je n'ai pas osé les séparer. Il ne m'a pas été possible non plus de séparer les exemplaires que j'ai recueillis en Grèce de ceux d’Algérie, les faibles différences propres à certains exemplaires sont insignifiantes ou se combinent variablement &e facon à perdre l'importance qu'on serait tenté de leur accorder par l'examen d'exemplaires de taille ou de sexes différents. 78 Maurice Pre. (44) échancrés : antennes insérées en dedans de cette échan- crure et offrant, à partir du 3° article, leurs articles courts et presque égaux [1 espèce]........... Phytobaenus Sahlb. ro Troisième article des antennes plus ou moins long, au moins aussi long que le 2, plus long ou aussi long que le 4, celles-ci variablement InSérébS. 2e ec. Re © — Troisièmearticledes antennes court,ordinairement plus court que le 2e, bien plus court que le 4°... 7°s.-g. Hylophiluss.str. 3. Antennes insérées sur le milieu de la tête en dehors du bord interne des yeux et ordinairement nettement en avant AO CENOPTANES PE EE AE ER che nee LOT RE CEE 4. — Antennes insérées à la hauteur du côté interne de l'œil ou en dedans:dercetiongane #5 521% 4m 1-2. Rome >. 4. Tibias simples dans les deux sexes; veux petits.......... RE Se Re DT ELU EE 3° Ss.-0. Olotelus M. R. — Tibias monstrueux au moins chez GS; yeux moins petits... Lt, SÉÉRIRNENEER ERA [EUR 4° s.-g. Pseudanidorus Pic. = Troisième article des antennes distinctement plus long que le 2, le 4° plus ou moins allongé, parfois très long, ar- ticle terminal long ou assez long; veux grands et plus ou moins rapprochés, ou moyens et écartés. .......... 6. © — Troisième article des antennes à peine plus long que le >, le 4° subtransversal: article terminal court; yeux grands, CARS SEE A en ee CE De s.-0. Pseudeuglenes Pic. 6. Yeux moyens, assez éloignés entre eux G © ainsi que du bord postérieur de la tête; pattes G particulières. ...... je — Yeux grands ou très grands surtout chez G'; contigus ou presque au bord postérieur de la tête; très rapprochés antérieurement chez G ; pattes G ordinaires........... MAR TRES AS ne drstie 2. ooiDPRS nm uEugIenes NES We 7. Antennes insérées presque à la hauteur du bord de l'œil, simples dans les 2 sexes; cuisses postérieures simples © ou munies en dessous G d’une sorte de brosse pileuse faite de poils longs et clairs ; élytres simples à l'extrémité dans les deux sexes............. 2° s.-0. Pseudolotelus Pic. — Antennes insérées un peu en dedans du bord de l'œil, sim- ples chez ©, particulières chez SG avec le 3° article long 1 de) (1) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. et large; cuisses postérieures ordinairement dentées en dessous ou munies d’une sorte d’appendice à peu près gla- bre & et ©; élvtres munis d’une dent à l'extrémité chez G, Simples chez 977.1 SUR 1 M SE AmIdorus M: R. Pour faciliter les déterminations je donne ci-dessous un deuxième tableau où les genres et sous-genres sont placés dans l’ordre que j'ai cru devoir adopter pour le classement de ces insectes. A. Tête toujours visible en dessus, non emboitée dans le prothora [HniophilusS Vers RE M. D, 2e — Tête emboîtée dans le prothorax et cachée par celui-ci, vue ÉRUOSS US ME Meet à EX Re RTE ... Phytobaenus Sahlb. 2. 3° article des antennes chez S non élargi, ordinairement pas ou un peu plus long que le 2 et élytres dans le même sexe non dentés à l'extrémité ; cuisses postérieurs © sim- piles enjdessous.::....:.;: ele Cd A ES PTE — 3 article des antennes chez G très élargi, bien plus long que le 2; élytres dans le même sexe munis d’une dent ou crénelés à l'extrémité; cuisses postérieures Q ayant quelquefois un appendice en dessous et parfois subdentées près des tibias..........: .« S.-g. Anidorus M. R. 3. Cuisses postérieures G non munies en dessous d'une longue brosse pileuse, sans poils ou avec quelques DU COURSES ere came mes vo eme mee ee entorse te 2 4. — Cuisses postérieures G munies en dessous d’une sorte de brosse faite de poils jaunâtres longs... s.-&. Pseudolotelus Pic. 4. Antennes insérées à la hauteur du côté interne de l'œil ou en dedans de cet organe ; veux plus où moins gros, sur- tout chez &, parfois très rapprochés en avant. ........ =" — Antennes insérées sur le milieu de la tête en dehors du bord interne des yeux et ordinairement nettement en avant de ces organes ; yeux ordinairement petits, trèsécartés, assez 5. Tibias postérieurs G ordinaires, simples ou à peine épaissis, sexes à peu près semblables............ s.-&. Olotelus M. R. — Tibias postérieurs G plus ou moins fortement épaissis ou dilatés vers le milieu ou à l'extrémité. s.-g. Pseudanidorus Pic. 80 MAURICE Pic. (46) 6. Antennes relativement longues au moins chez G, à premier et dernier article ordinairement plus ou moins long ; yeux peu écartés ou très rapprochés en avant, plus grands et plus rapprochés chez G que chez 9.......... me — Antennes relativementcourtes à 1% et dernier articles courts ; yeux très écartés au moins chez la ©. s.-g. Pseudeuglenes Pic. Antennes à 3° article long, toujours plus long que le 2, à peu près de la longueur du 4.......... s.-0. Euglenes W. «] —— Antennes à 3 article court et peu visible, plus court que le 4°, à peu près de la longueur du 2° (Aderus W.).... TIR STE CE Lee De te carte CO DITIUS NS ASE: Observations. — Toutes lesespèces d’Anidorus et Pseudolotelus ont le prothorax non distinctement impressionné sur le milieu, subarrondi aux angles antérieurs et présentent une coloration à peu près uni- forme, les élytres étant foncés, d’un noir un peu bleuâtre, rarement d’un roussätre rembruni tandis que le prothorax est généralement tes- tacé ou quelquefois obscurci, alors que les espèces des autres groupes ont plutôt les élytres testacés ou brunätres en tout ou en partie ou alors, quand les élytres sont foncés, le prothorax plus ou moins dis- tinctement impressionné sur le milieu et souvent muni de gibbosités. Le sous-genre Pseudolotelus Pic publié récemment (L’Échange, n° 201) et depuis mes Bestimm. Tab. Hylophilidae, groupe et sépare 2 ou 3 es- pèces insuffisamment connues antérieurement où dont la place défini- tive n'avait pu encore être fixée faute de la découverte du sexe G. Ces espèces ont été comprises autrefois, soit dans les Olotelus, soit dans les Anidorus, mais c’est plutôt près de ce dernier sous-genre qu'il faut les placer. Pour mettre ce nouveau sous-genre à la place que j'ai cru devoir lui assigner, quelques changements étaient nécessaires. J'ai cru devoir remanier pour mon catalogue l’ordre primitif de classitica- tion des Hylophilus d'Europe, en plaçant d’abord en tête le sous-genre Anidorus, parce que ce sous-genre représente par la structure singulière des & le groupe le plus caractérisé; ensuite viendront les Pseudolotelus qui me paraissent un groupe de transition entre les Anidorus et les Olotelus, les Pseudanidorus qui sont en quelque sorte des Olotelus à tibias postérieurs difformes chez G, les Pseudeuglenes qui semblent marquer le passage entre les sous-genres précédents dont les yeux sont plus ou moins éloignés et les deux suivants Euglenes et Aderus NW. (— Hylophilus s. str.) aux yeux gros et plus ou moins rapprochés, au moins chez &. Ces derniers sous-genres restent à leur ancienne place de catalogue, dans le tableau qui précède. (47) Contribution à l'étude générale des Hylophilidae. sl Genre Phytobaenus Sahlb. Ce genre représenté par une seule espèce (!) est bien caractérisé par la disposition de sa tête plus ou moins emboitée dans le prothorax, ses antennes épaisses insérées dans l’échancrure très marquée des veux. Dessus du corps d’un brun de poix ou noirâtre, pubescent, distincte- ment ponctué. Élytres marqués chacun de À tache et de 1 bande d’un jaune blanchâtre, la tache antérieure externe, la bande transversale postérieure, Pattes en majeure partie claires, les postérieures plus ou moins foncées. Tibias postérieurs S un peu arqués. — Long. 2-2,8 mill. Pas très rare dans le Nord de l'Europe, très rare ailleurs; France : Croatie; Slavonie;- Balkans (Merkl, in Musée National Hongrois). Se re- trouve au Japon : scapularis Mars (). (bisbimaculatus Hampe.) amabilis Sahlb. Genre Hylophilus Bert. (Divers sous-genres) 1 S.-cenre Anidorus Muls.-Rev. 3° article des antennes plus long ou aussi long que 4°, plus long que %, élargi chez ©. Yeux échancrés, assez petits, un peu plus grands chez ©, écartés et bien éloignés du bord postérieur de la tête. Sexes dissemblables, © très convexe et assez large, G à forme étroite et allongée avec les élytres munis d’une très petite dent à l'extrémité et marqués d’une impression pubescente latérale antérieure. Antennes insérées un peu en dedans du bord interne de l'œil, simples ©, ou plus SK) « fortes avec le 3 article variable, plus gros que ses voisins '; cuisses postérieures généralement subdentées ou munies en dessous d’un ap- pendice particulier, caréné ou légèrement crénelé. Insectes à coloration mélangée, noire et testacé rougeûtre, parlois entièrement noirs avec les pattes testacées ou en partie obscures, celles-ci jamais entièrement fon- cées. La coloration des pattes, pour la même espèce varie un peu 2 quelquefois [6 ou 7 espèces]. (1) Parmi les espèces exoliques quelques-unes, voisines par leur structure, doivent rentrer dans le genre nouveau Hylobaenus Pie (L'Echange n° 210). (2) Synonymie, ex Champion in Ent. mon. Mag., 2° série, t. I, p. 205. Ann. Soc. Ent. Fr., EXXII [1903]. 6 82 MAURICE Pic. (48) TABLEAU DES G (!). 1. Elytres modérément comprimés sur les côtés, plus ou moins déprimés, quelquefois subimpressionnés sur leur partie antérieure, Prothorax testacé-rougeàtre, rarement d’un rougeàtre rembruni. Troisiéme article des antennes tou- JOUTS AONCC MP MAT ART cale ee nl Tes tr 2. — Élytres très comprimés sur les côtés, ornés sur le disque d'une dépression longitudinale creuse plus où moins profonde. Prothorax plus ou moins obscur, rarement un peu rougeûtre. Troisième article des antennes testacé (forme type) ou noir (v. alpestris Pic). — Long. 1,6- 2,3 mill. Europe : Alpes, Autriche, France,? Pyré- HÉSITER Es AE NUS. De: MISES nigrinus Germ. (?). 2. Troisième article des antennes peu long relativement, sen- siblement élargi. Cuisses postérieures paraissant simples, ou munies d'un renflement dentilorme peu marqué.... 3. __ Troisième article des antennes non ou à peine élargi, modé- rément long. Cuisses postérieures munies d'un renfle- ment dentiforme très distinet. — Long. 2 mill. Landes. patricius Ab. (?). 3. Tibias postérieurs droits ou presque droits. Elytres à dé- pression latérale variable assez distincte: coloration va- ridble, généralementiplus TOnNCCE.. "PP MERE L. — Tibias postérieurs légèrement sinués ou arqués en dehors, Élytres à dépression latérale courte, peu marquée: co- loration un peu rembrunie. © inconnue, — Long. 2,3 mill. Algérie : Aïn Sefra (coll. Pic type!)........... sefrensis Pic. (1) I est à observer que les exemplaires plus ou moins immatures doivent être éliminés de ces tableaux, on reconnaîtra facilement ceux-ci, à première vue, par leur aspect plus ou moins décoloré, ou par comparaison avec des exem- plaires nettement colorés. (2) D'après M. Desbrochers (Frelon, VIII, n° 4, p. 97) il existerait trois es- pèces d’Anidorus en France : 1° le xigrinus Germ., dont sanguinolentus Ksw. ne serait qu'une variélé, 2° brevicornis Perris, 3° ruficollis Rossi; or ces deux dernières espèces sont des Olotelus, on peut d'après cela mettre en doute la synonymie proposée (1 €., p. 92) par cet auteur, c'est-à-dire la réunion de patricius Ab. (que M. Desbrochers appelle patruelis), avec nigrinus Germ. (3) Patruelis, ex Desbrochers, x Frelon VII, n° 4, p. 92 [Erreur typo- graphique|. (49) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 83 4. Troisième article des antennes plus court et tout à fait élar- gi. Yeux peu foncés, presque grisâtres. Elytres d’un bru- nâtreobscurei. Pattes entièrementclaires, parfois avec les cuisses postérieures un peu rembrunies. — Long, 1,6- 2,3 mill. Algérie : Rélizane (coll. Pic type!)... testaceipes Pic. — Troisième article des antennes moins court ou moins élargi. Yeux plus ou moins foncés. Elytres et pattes postérieu- . res ordinairement plus foncés. — Long. 1,8-2,3. France mér. (d'avril à novembre), Algérie... sanguinolentus KSW. La var. tenielensis Pic à les pattes moins colorées, les pos- térieures ordinairement à peine plus foncées que les inter- médiaires. Tibias postérieurs très peu épaissis. — Long. 2-2,3. Algérie : Teniet (coll. Pic type !). Le H. lateralis Gredl. (Tir. Ins. 1866-281-4) parait se distinguer de Anidorus sanguinolentus KSW., d'après la description, par la ponctua- tion fine de la tête. Dans la collection Reitter j'ai trouvé sous ce nom un spécimen provenant de Saint-Martin Lantosque qui présente les pattes à coloration assez claire avec les tibias postérieurs très légère- ment sinués, le 1° article des antennes très gros, mais est-il bien dé- terminé? Il est très probable que le 1. térolensis Gredl. (Tir. Ins. 1866- 282-5 et Abeille 1875, p. 164) est la © de lateralis Gredl. G. Il est possible que plus tard. disposant de plus de matériaux, on établisse quelques synonymies dans ce sous-genre difficile; à l'heure actuelle les lateralis Gredl., tirolensis Gredl., hipponensis Pic ne sont pas assez bien définis, par suite de la connaissance d’un seul sexe. Les © de ce sous-genre sont très difficiles à séparer, j’ai essayé cepen- dant d'établir quelques distinctions qui seront peut-être difficiles à voir pour un œil non exercé. La cohabitation des deux sexes rendra ordinairement probable leur détermination sous le même nom spécifi- que. La connaissance du G serait nécessaire pour fixer sûrement la place de H. syriacus Pic que j'ai classé dans mon sous-genre Pseudolotelus. TABLEAU DES Q. 1. Prothorax à coloration testacé rougeatre nette; tête souvent de la couleur du prothorax, quelquefois obscure. ...... 2. — Prothorax à coloration plus ou moins obscure ou au moins d'un rougeàtre rembruni; tête plus ou moins obscure. Troisième article des antennes clair (type) ou foncé, au moins très rembruni (v. alpestris Pic)... nigrinus Germ. S4 MAURICE Pic. | (20) 2. Cuisses postérieures munies d’un appendice peu marqué, quelquefois à peine distinct; tête de la coloration du pro- thorax, rarement plus foncée et dans ce dernier cas ti- bias postérieurs rois PME NE CURTIS NS 3. — Cuisses postérieures munies d’un appendice très distinct; tête plus ou moins foncée; tibias postérieurs peu arqués. —#Lons429=5 milles. MAASE PAMEUEUX patricius Ab. 3. Yeux noirs ou un peu foncés; pattes souvent, postérieures SUTÉOUEADIUS OU MOINS OPSCUr CIS PEAR RE 4. — Yeux grisätres ; pattes à coloration testacée très étendue. — L00202/9 TU AÏDORIe FER TN ARC CS testaceipes Pic. 4. Taille moindre; coloration de la tête ordinairement un peu foncée ou rembrunie, parfois nettement plus foncée sur son milieu ou antérieurement. (La var. tenietensis Pic présente une coloration foncée moins étendue sur les membres.) — Long. 2-2,5 mill. France méridionale, Al- DÉMOS ne PEN LUS RE IE sanguinolentus Kiesw. et var. (1). — Taille plus grande, coloration de la tête nettement rouge. g inconnu, — Long. 3 mill. Algérie : Bône (Leprieur, In CON PIC AUDE ERA Et RMS hipponensis Pic (2). 2° s.-2. Pseudolotelus Pic. Yeux assez petits, distinctement échancrés, écartés entre-eux et dis- tinctement éloignés du bord postérieur de la tête; antennes insérées presque à la hauteur du bord de l'œil, à 2° article plus court que 3°, celui-ci à peu près aussi long que 4°; pattes postérieures plus ou moins élargies avec les cuisses simples © et munies en dessous chez SG d’une sorte de brosse de poils jaunâtres et longs ; élytres simples à l'extrémité dans les deux sexes. Les espèces rentrant dans ce sous- senre ont une forme robuste et se distinguent des Olotelus M. R. par . cette forme ou par leur coloration, ainsi que par leurs pattes posté- rieures larges dans les deux sexes, les cuisses postérieures chez le G (1) Les immatures présentent quelquefois les membres et la tête presque entièrement rougeâtres ; on distinguera de tels exemplaires en ce que cette co- loration ne s'étend pas seulement sur les membres, mais un peu aussi sur les élytres qui sont alors moins foncés. (2) La connaissance du sexe Oo serait nécessaire pour mieux spécilier cette espèce. (21) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 85 munies d'une longue brosse pileuse ; par la coloration uniforme et plus ou moins foncée des élytres, la ponctuation générale forte, elles rap- pellent, © surtout, beaucoup le sous-genre Anidorus M. R., mais les G ont une tout autre structure des élvtres, pattes et antennes, enfin les ® offrent une forme plus trapue ou un prothorax plus large, souvent transversal, Deux espèces rentrent dans ce groupe, ce sont punctatis- sinus Reitt. et curtipennis Pie. Quant à syriacus Pic dont le sexe © est seulement connu, il est probable, à en juger par son faciès, que sa place est également ici [3 ou 4 espèces]. 1. Tout à fait robuste: coloration de l’avant-corps brun-rou- getre où d’un roux plus ou moins obseurei........... 2 - — Moins robuste: l’avant-corps nettement testacé, G inconnu. —/Lons/16:5yrie (COIL Pic: type!) 2 NEA syriacus Pic. 2. Élytres modérément courtes, presque parallèles chez Gi prothorax presque aussi long que large, ou un peu plus large que long. Coloration générale tantôt à peu près uni- forme, brun de poix ou brun testacé (type), tantôt plus foncée avec les élytres nettement noirs (v. Kruperi Pic). — Long. 2,2-5. Grèce, Attique et Morée : Olympia (Pic). Ps den Re ra US à Ge punctatissinus Reïlt. — Élytres très courtes, fortement atténuées en arrière chez le G, prothorax nettement plus large que long. — Long. 1,7-2. Caramanie : Mersina (Pic!).... curtipennis Pic. Euglenes rossicus Sem. pourrait rentrer dans ce sous-genre, si tou- tefois l'auteur ne s’est pas trompé en comparant son espèce à puncta- tissimus Reilt. L'auteur compare aussi rossicus à pygmaeus Gylh., ce peut done être également un Euglenes proprement dit. 3° S.-0. Olotelus Muls.-Rey. Yeux relativement petits, très écartés, peu ou pas échancrés, assez éloignés du bord postérieur de la tête. Antennes insérées sur le milieu de la tête, en dehors du bord interne des yeux et plus ou moins en avant de ceux-ci. Pattes simples. Sexes à peu près semblables. Ce sous- genre comprendra plusieurs divisions. Observation. Plusieurs espèces : atomus Costa, brevicornis Perris, minor Baudi, classées dans ce sous-genre par les auteurs, ne sont pas comprises dans les tableaux; cyprius Baudi, décrit comme Olotelus, pourrait peut-être être classé dans les Pseudanidorus Pic. 86 MAURICE Pic. (22) À. Prothorax plus ou moins allongé, orné ou non de gibbo- sités ou impressions. Antennes plus ou moins grêles excepté obscurithoraæ Pic et nigriceps Pic.) et longues. Cuisses généralement claires. RP RL 2: Prothorax nettement transversal, ordinairement un peu an- sguleux aux angles antérieurs. Antennes relativement épaissies. Cuisses postérieures ordinairement claires, seulement plus ou moins obscurcies chez pruinosus Ksw (!) [8 espèces, plus 1 douteuse]. "0. Division A. 2. Prothorax paraissant presque carré, quelquefois modéré- ment allongé, non sensiblement étranglé sur les côtés, non orné de nodosités (à impressions faibles souvent obsolètes), mais présentant une sorte de dilatation laté- rale vers le milieu. Élytres relativement courts et larges, ordinairement plus clairs sur les épaules et vers l'extré- mnité” TL ESPÈCE], MEME UE RPC Division B. — Prothorax allongé, un peu étranglé devant la base, orné de vibbosités ou d’impressions nettes, parfois en forme de lossettes. Élvtres relativement allongés, concolores à l'état de maturité. [7 Gu/Brespèces|.- RER PRMMENNOE Division C. Divisiox A. Prothorax nettement transversal, ordinairement un peu anguleux sur les cotés antérieurs. Antennes relativement épaisses. Cuisses pos- térieures claires, ou foncées (pruinosus Kiesw.). Insectes entièrement testacés moins les veux noirs, pubescents où marqués d’une grande tache foncée (gratiosus Pic), souvent en majeure partie noire, cette coloration étendue sur la tête et Le prothorax (pruinosus et var.). 1. Prothorax sans dépression transversale près de la base. Ponctuation générale du dessus du corps différente. Or- dinairement entièrement testacés.fs JA mer 2. — Prothorax orné d’une dépression transversale peu marquée devant la base. Ponctuation générale du dessus du corps (1) Cette coloration fémorale qui paraît s'étendre même sur les individus entièrement clairs, séparera pruinosus plus facilement de toute autre espèce d'Olotelus de la division A, que l'examen des caractères plastiques. Celte es- pèce est fort variable de coloration et même un peu de forme. (23) Contribution à l'étude générale des Hylophilidae. 87 presque semblable, peu régulière et peu forte. Élytres marqués de foncé, peu brillants, bicolores, testacés avec un dessin brun obscurci variable sur leur milieu, ce des- sin disposé en partie transversalement et couvrant une bonne portion élvtrale. — Long. 2-2,3 mill. Syrie : Liban (Abeille), Beyrouth (in coll. Reitter)........... gratiosus Pic. 2. Tête à ponctuation forte, bien nette. Antennes plus fortes, ordinairement non sensiblement épaissies à l'extrémité. EE — Tête à ponetuation presque nulle. Antennes relativement minces à la base et nettement épaissies à l'extrémité. Élytres plus longs, un peu brillants. Entièrement testacé avec les yeux noirs. Prothorax nettement anguleux en AV PR AAC A nr ee and ne Nadar à ci as qu 3. 3. Élytres moins ovalaires, plus longs; prothorax modérément transversal, à bord antérieur coupé droit ou à peu près. — Long. 4,9-2 mill. Égypte : Ramlé près Alexandrie (Colonel AISNE ANNUEL en e Aristidis Pic (1). — Élytres ovalaires, moins longs; prothorax très transversal, à bord antérieur légèrement arqué sur son milieu. Pu- bescence fine, plus ou moins dense à Pétat frais. — Long. 4,6 mill. Madère, Algérie, Sicile, etc., [pallens DS ARR RES EAN La TOUR er re pallescens Woll. P\. 4. Cuisses postérieures claires. Prothorax nettement anguleux en avant. Élytres légèrement subparallèles. Insectes en- tiérement teslacés, moins les yeux noirs. Antennes plus ou moins épaissies et assez cylindriques.............. ÿ. — Cuisses postérieures plus ou moins foncées. Prothorax un peu arrondi en avant, paraissant moins court. Élytres légèrement subovalaires. Insecte très variable, souvent en majeure partie obseurci. Antennes ordinairement un peu épaissies à Pextrémité. — Long. 1,6-2 mill. A peu (1) Je possède de Tanger un exemplaire défloré que je ne puis pour cela spécifier sûrement, peut-être serait-il différent par la pubescence plus rude, et d'Arislidis, et de pallescens. (2) Sans doute le punctiger Muls. et Rey se rapporte à la même espèce ; n'en connaissant pas le type, je ne présenterai cette synonymie que dubitative- ment. La description parait être faite sur un exemplaire défloré. D’après sa description Æ. pallens Desbr. ne semble pas devoir différer de pallescens Woll. 88 Maurice Pre. près toute l'année. Europe méridionale et orientale, Cau- case, Algérie, Tunisie, Turkestan... pruinosus KiesW. et var. La variété obscurus Pic se rapporte aux individus presque entièrement noirs, avec la suture et les côtés des élytres plus où moins foncés ; la v. semiobscurus Pic, du Turkes- tan, désigne des individus qui sont moins foncés et présentent une étroite ligne suturale et une bordure eélytrale également étroite foncées avec les antennes peu épaisses, la ponctuation du prothorax bien marquée. >. Pubescence moyenne. Epaules peu marquées. — Long. 4,5- 2,2 mill. Algérie, région du littoral. Sardaigne (ex coll. 13 10 16 NE SRE ARR PS Ne PO PE de angulithorax Desbr. — Pubescence fine, Épaules bien marquées, larges. — Long. 1,5-2 mill. Algérie Sud : Biskra (Pic)... Beni-Morae Pic. Dans cette division rentre vraisemblablement le rare brevicornis Perris, décrit des Landes et retrouvé en Lombardie {ex Baudi). Voir plus loin une note et la description de cette espèce. Divisiox B. Prothorax clair, modérément, parfois non visiblement, plus long que large, non orné de nodosités avec une petite dilatation latérale sur son milieu, parfois marqué de faibles dépressions basales. Antennes grêles, claires ainsi que les pattes. Élytres pubescents, relativement courts et larges, souvent nettement déprimés, ordinairement en majeure partie d'un noir bleuâtre avec des taches testacées sur les épaules et l'extré- mité, rarement entièrement clairs; G avec les antennes un peu moins grèles, la forme moins trapue. 4. Assez petitel modérément large. Élytres ordinairement sen- siblement marqués de coloration claire à Fextrémité et souvent aussi, et variablement, sur les épaules. — Long. 1,6-2 mill. Iles Baléares, Europe méridionale; France, Italie, Tunisie. Paraït surtout en juin [flicornis SchautT.]. PANNE DROLE AR ne neglectus Duv. et Aubé. — Ordinairement plus grand, un peu plus large. Élytres non sensiblement marqués de coloration claire à l'extrémité. — Long. 2-2,2 mill. Algérie; Maroc, pas très commun. OR ME TU ÉD RE CAT LL TN EE v. algiricus Pic. (25) Contribution à l'étude génerale des Hylophilidue. 89 — 1’ Entièrement testacé, moins les yeux et l'abdomen noirs (quelquefois entièrement testacé chez les immatures). France méridionale. Baléares. ........:... v. bicolor Schaulf DivisioN C. Prothorax un peu étranglé devant la base, orné de gibbosités ou d'impressions nettes, parfois en forme de füssettes. Élytres (excepté nigriceps Pic) relativement allongés (pour le groupe), concolores à l’état de maturité. 1. Antennes ayant leurs premiers articles plus ou moins grêles. Tête plus ou moins testacée, rarement rembrunie. Cuisses postérieures testacées, rarement rembrunies. Prothorax orné de fossettes ou d’impressions variables. 3. — Antennes ayant leurs premiers articles relativement épaissis. Tôte foncée. Cuisses postérieures nettement foncées. Pro- thorax orné d’impressions bien marquées.............. 2. 2. Prothorax allongé, noir. Élytres peu larges, franchement noirs. Antennes et pattes foncées, moins les Uibias en partie d’un testacé rembruni. — Long. 2 mill. environ. NCFdE PROS UPIC) APN Ar ARE obscurithorar Pic. — Prothorax plus large, rougeâtre. Élytres relativement larges et courts, noirs à reflets d'acier. Base des antennes, 4 pattes antérieures et tibias postérieurs d’un testacé rougeàätre. — Long. 2 mill. environ. Syrie : Beitmeri, danse montlibantiPic) CARE Es nigriceps Pic. 3. Prothorax non nettement tuberculé, marqué de chaque côté de fossettes ou dépressions variables, plus ou moins trans- versales, sur la base. Insectes plus ou moins testacés AMÉCRIES NCIS ANOIESE ANS SR Si 6. — Prothorax nettement tuberculé ou noduleux, ou au moins marqué de chaque côté de dépressions profondes en forme de fossettes, les fossettes basales souvent subar- rondies et séparées par une sorte de partie élevée et or- diharement subeareniionme. "dede... pas] 4. Brillant; prothorax profondément sculpté. Élytres à dépres- sion humérale paraissant moins large. ................ D. 90 MAURICE Pic. (26) — Peu brillant; prothorax moins profondément sculpté. Élytres à dépression bumérale paraissant plus large. Entièrement testacé, revêtu d’une pubescence fine, avec les veux noirs. — Long. 2,3-2,6 mill. Syrie : Antiliban (Abeille), (CoIL. Reïttefle SRE ANNEE ER ER er eee drusus Pic. 5. Élytres d'un noir bleuâtre ou d’un testacé plus ou moins obseurei. — Long. 1,6-2 mill. Europe : Italie, Dalmatie, Grèce, Caucase, Palestine, Syrie, Asie Mineure : Brousse (MerkI in Musée national hongrois) [nodicollis Reitt.?, MIUNIDENNES NUIAl PRET ANNEE ruficollis Rossi (1). — Entièrement testacé, moins la tête parfois rembrunie; yeux noirs. — Long. 2,2 mill. Syrie : Beyrouth in coll. Pic léesiaceipennstOm AE Re CEE Er V. fulvipennis Pic. 6. Prothorax marqué d’impressions basales variables, larges et plus ou moins divisées sur le milieu par une partie éle- vée, celle-ci plus où moins large, souvent peu marquée. Forme peusalloncés 222200 Re SU nr > | — Prothorax présentant sur la base une longue impression transversale paraissant continue, peu large et parfois peu marquée. Forme élytrale relativement allongée. (La v. atricornis Pic présente les yeux plus foncés, les an- tennes obscurcies). — Long. 1,5-2,2 mill. Caucase Araxesthali(CONMPIC)S RES PR ENeRNEERAr es Reilteri Pic. 1 . Assez brillant. Prothorax offrant des impressions basales bien marquées.— Long. 2,3-2,8 mill. Europe méridionale : France, Italie, etc. Trieste (coll. du Musée national hon- grois) [testaceus Desbr., auctores]...... flaveolus Muls. Rey. — Presque mat. Prothorax offrant des impressions basales peu marquées. — Long. 2,2-3 mill. Russie, Transcaucasie... eee ie ES. ? Lestaceus Kol. ou esp. prés. (?). Avec la description de Æ. atomus Costa il est impossible de se ren- (1) C’est à tort que M. Desbrochers (Frelon, VITE, n° 4, p. 97) catalogue cette espèce dans le sous-genre Anidorus M. R. Elle à été signalée de la France méridionale, mais cette provenance est peut-être erronée. (2) La description de Kolenati est insuffisante pour permettre de reconnaitre son espèce, en voici la copie complète (Meletemata Entomologica ITT, 1846, p. 38) : « Testaceus, subtilissime punctulatus, pubescens, elytris non denudatis, capite testaceo. — Habitat frequentissimus in fruticelis Transcaucasiae. » (27) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 91 dre compte de l’insecte déerit sous ce nom. D'après un premier exa- men (malheureusement superficiel par suite du manque de matériaux de comparaison) du type de cette espèce actuellement au musée de Naples, je crois atomus très voisin de nigripennis Villa (— ruficollis Rossi) et sans doute différent par la taille plus petite, l'absence d’im- pression humérale interne bien marquée, les impressions prothoraci- ques plus larges. On lira plus loin la diagnose de Costa que j'ai repro- duite, en même temps que la note descriptive que jai prise lors de l'examen du type. Dans le groupe des Olotelus M. R. paraissent rentrer les deux espèces suivantes : brevicornis Aubé et minor Baudi, espèces que je ne connais que par un examen rapide et fait sur un seul exem- plaire, ceux de la collection Baudi. Voici les courtes notes prises sur ces insectes : H. brevicornis. Assez allongé, foncé à pubescence soyeuse; avant-corps obscur; élytres brunätres ainsi que les pattes ; antennes courtes, paraissant élargies à l'extrémité. H. minor Baudi. Plus court et plus foncé que le précédent; antennes assez longues et grèles, prothorax paraissant sillonné transversalement. On trouvera plus loin des diagnoses de ces deux espèces (d’après les descripteurs). Quant au H. cyprius Baudi, de Chypre, il est fort possible que sa place soit dans le sous-genre suivant (car les tibias postérieurs m'ont paru un peu épaissis) et vraisemblablement tout près de Peyront Pic. H. cyprius est noir, presque mat, avec les élytres noir de poix ei les tibias pâles : élvtres à faible dépression, convexes ; antennes relative- ment longues. 4 Ss.-g. Pseudanidorus Pic. Yeux peu gros, très écartés, peu ou pas échancrés, assez éloignés du bord postérieur de la tête, Antennes insérées sur le milieu de la tête, en dehors du bord interne des yeux. Pattes monstrueuses, au moins chez le &, avec les tibias minces au sommet, puis dilatés en carré long. Antennes fortes avec les 45 articles à peu près égaux, 2° seulement un peu plus court (laesicollis Frm.) (1). Insectes noirs, peu brillants avec les pattes presque entièrement claires ou en majeure partie foncées, les élvtres présentant une impression posthumérale oblique. 1. Tibias postérieurs © modérément élargis à l'extrémité; (1) Le type © mutilé (autrefois chez le baron Bonnaire, maintenant coll. Pic) ne permet pas de bien spécifier celte espèce, que je rapproche de monstrosipes à cause de son aspect général semblable. 92 MAURICE Pic. (28) orme relativement courte; pattes à coloration testacée oùren partie :0DSCDTCIE FERMER EME PAP PEER PRES 2: _—_ © Tibias postérieurs G très fortement élargis à l'extrémité ; orme un peu allongée; pattes à coloration générale roussâtre. — Long. 2,3 mill. Syrie : Liban (coll. Peyron). m8 PE ER Re PT DE PC D RE EEE Peyroni Pic. € 2. Prothorax présentant des impressions fortes sur la base. Élytres paraissant un peu allongés. Tibias antérieurs au moins clairs ©. — Long. 2 mill. environ. Algérie : Philip- Dev AGE SE 2e MP RreE RÉGIE DEMO ARTE: laesicollis Frm. 2’. Prothorax marqué d'impressions moyennes sur sa base. Élytres plus courts. Tibias en majeure partie foncés. — Long. 4,8-2 mill. Alsérie : Env. Bone (type in coll. Pic). Corse (60l:2A belle) Sec PAPE EEE monstrosipes Pic. Il est possible que H. cyprius Baudi soit un jour placé dans ce sous- genre; cette espèce, en se rapprochant de Peyroni Pic, paraitrait s'en distinguer par les tibias moins épais, la coloration des membres, etc. > s.-g. Pseudeuglenes Pic. Antennes insérées presque à hauteur du bord interne de l'œil, courtes, à 4er et 2° articles sensiblement plus gros que les suivants, 3° un peu plus long que 4° et 2°, derniers articles épais, très transverses. Yeux gros. très éloignés l’un de l’autre et presque contigus au bord posté- rieur de la tête, celle-ci large. La seule espèce connue est le pentatomus Thoms. dont la forme générale rappelle tout à fait pygmaeus Deg. avec une colo- ration plus sombre, obscurcie sur la tête et le prothorax, les pattes étant en partie claires; cette espèce est tout > à fait caractérisée par la forme de ses antennes. G in- connu, — Long. 2-2,5 mill. Europe septentrionale [quin- QUetOMUS SCI] ESRI EEE pentatomus Thoms. Je possède cette espèce (ex coll. Reitter) de Finlande, elle est dé- crite de Skandinavie (Scandin. Col. 6, p. 371) par C. G. Thomson qui n'a connu que la ©. L’exemplaire que je possède me paraît se rapporter au même sexe. 1g es Contribution « l'étude générale des Hylophilidae. 93 6° s.-g. Euglenes Westw. 3° article des antennes plus long que le 2: plus long ou aussi long que 4°, celles-ci insérées un peu en dedans du bord interne de l'œil. Yeux “peu échanerés, grands, presque réunis en avant chez &, contigus au bord postérieur de la tête: 45 articles des antennes et élytres ordinaires G. Sexes à peu près semblables, à forme subparallèle, seulement un peu plus élargie ©, avec les yeux plus petits et plus écartés ©. Antennes un peu plus fortes et un peu dentées chez G, plus longues chez ce dernier sexe. 1. Antennes claires, variables, peu dentées chez G......... A — Antennes obscurcies, fortes avec quelques articles sensi- blement dentés en dehors chez &, © à antennes obscur- cies, très légèrement dentées. — Long. 2,7 mill. Hon- grie : Mehadia (coll. Pic types G @) ()...... serricornis Reit. 2. Forme relativement allongée. Antennes moins fortes avec les élytres ordinairement concolores................. 3. — Forme relativement peu allongée. Antennes fortes &. Ély- tres ordinairement variablement rembrunis vers l’écus- son ou sur les côtés. — Long. 2,3-2,5 mill. Algérie : Bougie (Pic, -typesimecoll Pic!) 45:22... kabylianus Pic 3. Prothorax peu court, assez transversal. Antennes paraissant un peu moins épaisses sur leurs premiers articles. .... 4. — Prothorax très court, tout à fait transversal. Antennes à LS articles forts. © inconnue. — Long. 2 12 mil. Li- ban (Abeille, in coll. A. de Perrin, fype)... maronitus Pic (?). 3 à forme élytrale très allongée. Entièrement clair avec là tête un peu rembrunie, ponctuation prothoracique for- te, peu écartée, celle des élytres un peu plus espacée. Pat- tes postérieureslongues. Dernier article des antennes pres- que deux fois aussi long que le précédent, non épaissi. (1) Reitter parait avoir connu le seulement, car la D était parmi les non- classés de sa collection. (2) M. Abeille de Perrin m'a communiqué une © capturée, m'a-t-il dit, accou- pléeavecce c”, accouplement accidentel et non spécifique, puisque cette & répond aux Caractères d'un autre groupe, celui des Olofelus, et parait se rapporter comme variélé à l'espèce, bien connue dans ses 2 sexes, Olotelus ruficollis Rossi. 9% Maurice Pic. (30) Dessus du corps plus où moins clair, au moins sur les ély- tres. Variable, plus ou moins brillant, ordinairement avec la tête et le prothorax plus ou moins rembrunis ou obscur cis (les individus à prothorax testacé paraissent se rappor- ter au elanocephalus de Panzer). — Long. 2,3-3 mill. Europe : France, Autriche, Hongrie, etc. Surtout au mois de juillet eee PNR ee LC de oculatus GYIL. et var. D'après la description de Gyllenhall (Fn. suec. IT, p.502) le pygmaeus Gyil. ne me parait être qu’une variété à colo- ration générale plus claire. Dessus du corps plus ou moins obscurci, même sur les ély- tres. — Long. 3 mill. Finlande |? pygmaeus de Geer]... RE ET ENS CEE EN fennicus Manb. D'après les descriptions les fennicus Man. et pygmaeus de Geer pa- raissent désigner le même insecte et celui-ci n’est peut-être qu'une moditication plus foncée d’oculatus GYIL. Euglenes serricornis Reitt. se distinguera des autres espèces, au moins par la coloration foncée de ses antennes; fennicus Mann. par sa coloration générale obscurcie ; kabylianus Pie, qui offre une coloration générale claire, est bien tranché par son impression oblique élytrale, sa forme moins parallèle. Euglenes oculatus GyIl. varie de taille et de coloration, ordinairement la tête et le prothorax sont foncés ou rem- brunis. Euglenes nitidifrons Thms., n'est inconnu, on.en trouvera la des- cription complète au Bull. de la Soc. Ent. de France 1886, p. 10. IL est porté en synonymie de pygmaeus Gyll. au catalogue Reitter, synonymie que je ne puis présenter que très dubitativement. D’après la description cet insecte, très voisin de pygmaeus, serait plus grand avec le 3e article environ moitié du 4°, le front brillant plus épar- sement et fortement ponctué, elc. Quant à Euglenes oculatissimus Wal., des Canaries, on en trouvera plus loin la description. 7° s.-2. Aderus Westw. Hylophilus Berth. s 3e article des antennes plus court que le 4°, à peu près de la longueur du >, ce dernier et 3 article très courts, subglobuleux. Antennes in- sérées à peu près au niveau du bord interne de l'œil. Yeux grands, (31) Contribution à l'étude générale des Hylophilidae. 95 sensiblement échancrés et presque contigus au bord postérieur de la tête. Sexes sans différence appréciable. Une seule espèce m'est connue, c'est le populneus Panz. (boleti Marsh.) répandu par toute l'Europe, pas rare en Algérie et se retrouvant en Syrie; cette espèce entièrement testacée, moins les yeux noirs, présente souvent des taches duve- teuses aux élytres, surtout vers les épaules. La v. biskrensis Pic (Rev. Bourb., Sept. 1893) présente la bande élytrale ordinaire brunätre presque nulle ou complètement oblitérée, le prothorax plus court, dilaté et anguleusement arrondi en avant. — Long. 1,8-2,3 mill. Europe, commun — Algérie, pas rare surtout vers le littoral, Syrie, ete. La variété est connue seulement de Biskra (colleBic-types")-[bolef Marsh.]:.:,..,:4 Li populneus Panz. Cette espèce se montre surtout daoût à septembre en France, en mai en Algérie. M. Fairmaire a décrit (An. Soc. Ent. Fr., 1863, p. 644), sous le nom de flavus, une espèce d'Algérie (rentrant dans ce sous-genre sans doute, puisque l’auteur compare son insecte au populneus) :; cette espèce parait bien particulière, si elle est bien décrite, par la coloration noire du der- nier article des antennes; on en trouvera plus loin la description. Diagnoses ou descriptions abrégées des espèces non comprises dans les tableaux. Euglenes Nadeshdae G [Anidorus Muls.]. — Eugl. nigrino Germ.affinis similisque, sed statura paulo robustiore, corpore toto nigro, nitido, femoribus concoloribus, tibiis 4 anterioribus fere totis, posticis ad ip- sam basin tantum testaceis, tarsis plus minusve, posticis valde obs- curatis; superficie tota pube sericea magis manifesta induto: an- tennis paulo crassioribus ; capite remotius punctato, prothoraci parte applicato, oculis in fronte minus approximatis, temporibus multo lon- gioribus, transversum oculorum diamentrum multo superantibus pa- rallelis ; prothorace paulo majore, oblongo-ovali, disco paulo fortius et remotius acute punctato; coleopteris similiter formatis, sed gros- sius et multo remotius (praesertim posterius) acute punetatis ; tarso- rum posticorum articulo basali ceteris simul sumptis plus quam sesqui longiore. Ceterum cum Eugl. nigrino congruens. © ignota.— Long. 2.6 mill. Jaroslaw. Xylophilus lateralis Gredl. (Tir. Ins., 1866, p. 281; Abeille XII, 1875, p. 16%). — Etroit et élégant, pubescent de gris jauntre et finement 96 MAURICE Pic. (32) ponctué (ponctuation très fine sur la tête, plus distincte sur je protho- rax et très forte sur les élytres). Tête carrée, presque plus large que le prothorax, brun de poix foncé, aplatie sur locciput, presque rabattue en angle et échancrée en arc; yeux assez rapprochés l’un de l'autre, mais distants du bord postérieur. Antennes des deux tiers de la longueur du corps; article basal très grand, brun, 2° petit, arrondi, rouge-vif, 3° encore plus grand que le 4°", très épais, un peu comprimé, avec un sillon longitudinal distinct en dessus, brun de poix comme les suivants. Prothorax rouge de sang, presque testacé, un peu plus long que large, à peine distinctement élargi à partir du milieu, légèrement convexe, presque plan, bord postérieur arqué, non sinué. Élytres dé- primés, impressionnés derrière l'angle huméral sur le côté (mais non en dessus), garnies d’une pubescence très dense et fine, impression bordée par en haut comme par une arête; dun brun un peu plus clair que le corps. Pattes jaune-brunâtre, cuisses postérieures plus foncées, 1er article des tarses postérieurs large, de moitié plus long que les autres ensemble. — Long. 2,3 mill. Tyrol, Bozen; Passau. Xylophilus tirolensis Gredl. (Ins. Tir. 1866, p. 282; Abeille XI, 1875, p. 164). Se distingue de sanguinolentus, en particulier par sa taille plus grande et le 3° article des antennes non épaissi. Tête ronde, très convexe, noirâire, yeux écartés l’un de Pautre et du bord pos- térieur. Antennes rembrunies peu à peu vers le bout, assez longues; 3° article pas plus épais et à peine aussi long que le 2e. Prothorax plus convexe et plus court, plus fortement ponctué ainsi que le reste du corps, et plus pubescent que dans le lateralis, aussi large que long, foncé, rouge de sang vif en dessous, bord postérieur droit. Ély- tres en ovale allongé, régulièrement et fortement ponctués, eélargis par derrière, d'un brun plus clair que le dessous. Pattes d’un rouge testacé, cuisses postérieures plus foncées. — Long. 2,8 mill. Tyroi, Passau. Xylophilus (Olotelus) brevicornis Perris (Abeille VIF p. 20). Lan- des. Lombardie in coll. Baudi (Baudi Hétéromères, p. 74). Note Champion (in Ent. m. Mag. XXXVIII-1892, p. 68). — Subdepressus, nitidiusculus, tenuissime griseo-pubescens. Caput subconvexum nigrum, nitidum, parce punctulatum, ore testaceo; oculis oblongis, integris, antice rotundatis, postice fere restis. Antennae testaceae, arti- eulis tribus primis et ultimo dilutioribus, paululum intra oculos in- sertae, ab articulo quarto progrediendo incrassatae, breves, vix ultra thoracis basim porrectae articulo primo crasso, conico, secundo pau- lulum angustiore, fere moniliformi, tertio hoc paulo longiore, obconico, (33) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 97 4°-10° perfoliatis, brevibus, transversis ullimo ventricose ovalo, prae- cedenti fere duplo longiore. Prothorace piceus capite paulo angustior, longitudine et latitudine aequalis, subarcuatim truncatus lateribus us- que ad tertiam partem rotundatim ampliatus, dein basim versus recte angustatus, basi, subarcuatus, dense et rugulose punctatus, dorso us- que ultra medium subconvexus, postice carinatus et utrinque fovea transversa profunda impressus. Scutellum piceum, transversum postice rotundatum. Elytra piceo-testacea, prothorace sensim latiora, basi recte trunçcala, humeris sat prominulis, lateribus parallela, dorso planiuscula, pone basim oblique late impressa, sat dense, sed basi densius fortius- que punetata. Corpus subtus piceum. Pedes dilute testaceis. — Long. À 4/3 mill. Diffère des espèces anciennement décrites par le corps déprimé, la structure du prothorax, l’'écusson en segment de cercle, le parallélisme des élytres et surtout par la forme et la brièveté des articles 4 à 10 des antennes, ce qui fait que ces organes, couchés sur le dos, ne dé- passent guère le prothorax. Trouvé à Sos, dans les mousses des arbres par M. Bauduer. Euglenes rossicus ©. [Euglenes in sp.]. — Oblongus, piceus, elytris brunneis, tibüis, tarsis antennisque, his praesertim ad apicem, palli- dioribus, brunneo-testaceis, totus subtilissime fulvescenti-griseo- pruinoso-pubescens. Antennis dimidio corpore manifeste brevioribus, elytrorum basin haud valde superantibus, fortiusculis, ad apicem sen- sim incrassatis, articulo 3° antecedente et insequente subsesqui lon- giore, quinque articulis ultimis praecedentibus distincte latioribus, ultimo obovato penultimo paulo latiore et plus sesqui (cireiter 4,7) longiore. Capite toto confertim minutissime punctato. Prothorace sub- quadrato angulis anticis prorsus rotundatis, disco subopaco toto con- fertim minutissime punetato. Prothorace subquadrato, angulis anticis prorsus rotundatis, disco subopaco toto confertim punetato, secundum basin medio fortiter transversim impresso. G mihi ignotus. — Long. 2-2,8 Jaroslaw. Solummodo E. punctatissimo Reïlt. Graeciae incolae, similis esse, videtur. Ceterum Æ. pygmaeo G\Uh. affinis, à quo differt imprimis oculis saltem in © multo magis distantibus, antennis multo brevioribus ad apicem subincrassatis, ete. Euglenes atomus Costa, in Ac. Sc. fis. mat. 1884, p. 167. E. minutissimus, pronoto transverso, ante basin prolunde transverso impresso, obscure testaceus, oculis tantum nigris. — Long. 4 1/6. — Sardaigne. Ann. Soc. Ent. Fr., LxxI1 [1903]. 7 98 MAURICE Pic. (34) Note complémentaire (!).— Taille petite; testacé avec les élytres un peu rembrunis ainsi que la tête, yeux plus foncés: antennes assez courtes et relativement robustes, un peu épaissies à l'extrémité; pro- thorax présentant sur le milieu de la base deux impressions profondes séparées par une sorte de carénule; élytres munis en dessous des épaules d’une faible dépression oblique. — Provenance Limbara. Xylophilus minor Baudi (Eteromeri, p. 74). Piceus, nitidulus, parce villosus, capite thoraceque obsolete, elytris ovatis distincte punctatis ; oculis rotundatis, prominulis; antennis gracilibus, articulis duobus primis et quatuor ulüimis crassioribus, medüs filiformibus; thorace brevi, pone medium transversim profunde impresso. Long. 23 lin. — Piémont (coll. Baudi). Xylophilus cyprius Baudi (Eteromeri, p.75). Elongatus, niger, incano- pubescens, capite thoraceque opacis creberrime, elvtris nitidulis, sub- parallelis distincte punctatis: oculis à basi remotis oblongo-ovatis; antennis nigris art, 5-10 subaequalibus ; secundo globoso, ore pedi- busque pro parte testaceis. — Long. 4#5-1 lin. — Chypre (coll. Baudi). Xyiophilus nitidifrons Thms. (Bull. Fr. 1876, p. X). — Oblongus, subdepressus, parum nilidus, pube fere sericea dense vestitus, niger, elytris fuscis, antennis pedibusque testaceis, fronte sat nitida, confertim punctata. X. pygmaeo Simillimus, sed Îere major, antennis articulo 3° et 4° saltim sesqui longiore, apicem versus vix latioribus, thorace crebrius punctato, gapite oculis superne magis approximalis praecipueque fronte parcius fortiusque punctata nitidula mox distinctus. Habitat in Suecia australi. Euglenes oculatissimus Woll. Cat, Canar. Col., 1864, p. 525: Abeille XII, 4875, p. 163. — Testacé, densément et profondément ponctué (surtout sur les élytres), densément vêtu d'une grosse pubescence couchée fauve. Tête transverse, arrondie, un peu plus brunâtre: pro- thorax petit, en carré un peu conique, transversalement impressionné à la base, avec les angles postérieurs presque droits; élytres paral- lèles avec une fascie brunâtre indistincte et vague au milieu (pro- longée en avant le long de la suture et latéralement le long de la marge), échancrées ensemble à la base. — Long. 3,3 mill. Ses antennes allongées (à 2° article court) et ses veux élargis presque confluents & le placent dans les Euglenes, il est remarquable en par- L (1) Prise par moi sur le type. (35) Contribution à l'élude générale des Hylophilidue. Ç9 ticulier par sa surface testacée qui a sur les élytres une légère fascie obscure au milieu plus ou moins prolongée, le long des bords laté- raux et la partie antérieure de la suture: quelquefois la tête est aussi un peu rembrunie. — Palma. Xylophilus flavus Frm. (An. Soc. ent. Fr., 1863, p. 64% et Ab. I, 69). — Totus flavus, oculis et antennarum articulo ultimo nigris, sat dense fulvo-pubescens, dense punctatus, prothorace postice vix angustato, lateribus leviter sinuatis, elvtris convexis, utrinque ad basin et post scutellum leviter impressis. — Long. 4 1/3 mill. Diffère (d’après la description de Fairmaire) de populneus « par le dernier article des antennes noir (?), le prothorax plus rétréci à la base, plus profondément sinué sur les côtés, la ponctuation des élytres moins forte, plus profonde et plus serrée. Alger ». Distribution géographique de quelques espèces. Je vais compléter les renseignements d’habitats donnés dans les tableaux par l'indication, pour quelques espèces, de provenances plus complètes ou plus détaillées. Trotommidea elongata Pie. — En battant les branches de Chênes (sè- ches surtout) dans les forêts du littoral en Algérie. Rare : M* Edough près Bône (Grilat in coll. Pic!); S'-Antoine près Philippeville, Colo, Tigzirt et Forêt de Jakouren (Pic!) ; Tunisie : Teboursouk (D° Normand !), Gar- dimaou, Ain Draham (Pic!) Retrouvé ensuite à Zante, au M° Skopos, à Kéri et Prodromos (Pic!), en battant les Chênes ou les Lentisques. Syrie : M Liban (Peyron!) Phytobaenus amabilis Sahlb. — Nord de l'Europe : Finlande (4. Sahl- berg!). Très rare ailleurs : Croatie (coll. Reitter!) ; Resicza, Balkans (Merkl). Piémont (ex. Baudi!). France : Troyes (coll. Bedel!). Aussi au Japon (coll. de Marseul au Muséum de Paris — scapularis Mars.). Anidorus nigrinus Germ.— Tyrol, Sassonia (ex Baudi). Allemagne : Berlin, Dresden, etc.; Franciort (Heyden!); Italie (Ziegler, in coll. Heyden !); Autriche (Ganglbauer!) ; Viège dans le Valais (Tournier !. France : Bugey, S'-Raphaël {ex Mulsant-Rey!), Marly-sous-[ssv (abbé Viturat!), Digoin, Baubery, Lamure-sur-Azergues (Pic!) En battant les pins et sur les jeunes chênes. Anidorus sanguinolentus KSw. et var. (1) —Europe Mf:ltalieen Pié- (1) En Bosnie vit une race © de forme plus robuste qui ne semble pas devoir être distinguée nominativement. 100 Maurice Pic. (36) mont et Toscane (ex Baudi!). France : Marseille (Ancey !), St°-Baume, Rognac, Agay, Le Luc (Pic!), Hyères (Mulsant-Rey), Toulouse (Le- thierry), Aude (Gavoy). Algérie : Medjez-Amar (coll. Théry), Saida, Ain El Hadjar (Pic!}, Blidah (L. Bleuse), Teniet-el-Haad (type de var. tenietensis Pic!). Cette espèce se trouve dans les détritus, les bottes d’Alfa, en battant les sarments, les buissons divers. Pseudolotelus punctatissimus Reitt. et v. Krüperi Pic. — Attique (type de Reitter in coll. Pic!), Mt Hymettos et Kephisia près d'Athènes, sur Pins. Tatoi, sur un Arbousier (types du sexe G et de v. Krüperi); Morée : Olympia (Pic), sur Pins et Lentisques. Olotelus pallens Dsbr. et var. — Algérie : Bône (type de pallens Dsb.), S'-Charles (Théry!)}. Sardaigne et Chypre in coll. du Musée de Turin —? punctiger Muls. (ex. Baudi). Marseille (type de punctiger Muls. Rey. —? pallens Dsbr.):? pallescens Wol. var. Sicile (Ragusa). Olotelus pruinosus et var. obscurus Pic. — La plus grande partie de l'Europe, Pologne; Italie : Rome (Pic!) ; Hongrie (coll. Heyden et Pie! ; Budapest (Pavel in Mus. nat. hongrois); Roumanie; Caucase, Leuko- ran (Leder!); Morée (Brenske!); Bucarest (Montandon !). France : Mont de Marsan (Perris!}, Lyon, Nyons (D: Jacquet !), Isère (Viturat!) Perpi- gnan et Palavas (Pic!)}, Vienne (L. Mesmin.); Sicile (Ragusa!). Dal- matie (coll. Reitter!). Alexandrette en Syrie (Pic!). Algérie : Bône, M' Edough (Leprieur!), Maison Carrée, Philippeville (Pic!). Tunisie (D' Normand!). Se trouve sur les buissons et surtout en tamisant les détritus, sous les tas de foin coupé. Olotelus angulithoraz Desbr. et var. — Algérie : Bône type (vu un exemplaire coll. Heyden); Bône (Leprieur!)}, Alger (coll. Abeille), S'-Charles (Théry!)}, Boghari (Raffray in coll. de Heyden), Bordj Me- naiel (Leprieur fils!), Bouira, EI Guerrah (Pic!), L’Arba (Lallement). Tunisie : Hamman Lif (D° Normand). Olotelus neglectus Duv. — Europe, méridionale surtout, Piémont et Silésie (ex Baudi), Majorque (coll. Bedel, Pic!). France : env. de Paris ex Aubé), Pyrénées orientales (Bellevoye in coll. Heyden!), Perpignan, Agay (Pic!), Ria, Nyons (Jacquet!), Marseille (Ancey !), Aude (Gavoy), Mont de Marsan {de Vauloger), Sos (Bauduer !) ; aussi dans les Hautes- Pyrénées, à Toulouse, Châlon-sur-Saône (Lethierrv); Sicile (Ragusa); Tunisie : Ain Draham (D° Normand). V. algiricus Pic. — Algérie : Laghouat, Collo (Pic!)}, Constantine (Hénon!), St-Charles (Théry) / (37) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 101 V. bicolor Schauf. — Baléares (ex Schaufuss). France mér. : Ria (D° Jacquet in coll. Pic). Olotelus ruficollis Rossi, nodicollis Reitt, (nigripennis Villa?). — Lombardie, Trente, Chypre (ex Baudi). Spalato en Dalmatie (fypes de nodicollis, in coll. Reitter !). Asie M'° : Brousse (Merkl) : Syrie; Caucase occidental (coll. Reiïtter). J'ai capturé moi-même cette espèce en Grèce, en Italie, à Rome, dans les iles de Zante et de Cephalonia, enfin en Palestine, à Jéricho. Se trouve sur les buissons divers, les Chênes, les Lentisques, etc. Olotelus flaveolus Muls. Rey (— testaceus d'après Baudi, qui parait avoir confondu plusieurs formes). — France : Lyon (type de flaveolus Muls.), Avignon; Toscane. Vérone, Trente, Trieste; Dalmatie; Istrie (coll. Heyden!). Gênes (Gestro!); Naples (Emery). Tyrol Et (coll. Reitter!). Sicile (Ragusa!). Chypre et Syrie (ex Baudi) ( Pseudanidorus monstrosipes Pic. — Algérie : Env. de Bône (Pic ne région de POuarsenis (de Vauloger). Corse (coll. Abeille de Perrin). Euglenes oculatus GVIL. et var. — Europe centrale et septentrionale, Hongrie; Moravie (Reitter!)}; Munich (coll. Reitter!). France : Molom- pise, Les Guerreaux, Digoin (Pic!), Vienne (L. Mesmin !), Fontaine- bleau (Bonnaire!). Genève (Tournier!). Se trouve plus fréque mment sur les Châtaigniers que sur les autres arbres ou les buissons. Hylophilus (Aderus) populneus Panz. (boleti Marsh.). — Cette espèce paraît répandue dans toute la zone circaméditerranéenne et son habitat est très étendu; elle est signalée de la plupart des contrées de l'Europe, elle n’est pas rare sur le littoral algérien et se rencontre aussi en Asie : Turquie d'Asie et Turkestan. Pour ma part j'ai pris cette espèce dans de nombreuses localités en France, puis en Algérie et en Tunisie : Saint- Charles, Ain Draham, ete.; j'ai recueilli en outre cette espèce en Italie (Brindisi et Rome), en Grèce (Mont Hymettos, Kephisia, Olympia, Zante, Cephalonia et Corfou), à Constantinople, en Turquie d'Asie (Brousse, Rhodes, Mont Liban, Beyrouth, Damas, Jaffa, Jérusalem), en Égypte, à Fayoum ; M. Ch. Delagrange l’a recueillie en Syrie, à Akbès ; Leder, au Caucase; Hauser, à Repetek, etc Catalogue bibliographique et synonymique. Le catalogue qui termine cette étude synoptique donne, sinon toutes, du moins les plus importantes indications bibliographiques (avant tout (1) Les exemplaires de ces deux dernières localités doivent se rapporter plus vraisemblablement à ruficollis comme variétés. 102 MAURICE Pic. (38) celles qui se réfèrent aux descriptions originales) et présente l'ordre de classification que j'ai cru devoir adopter. Je dois faire remarquer que j'ai assigné une place probable, mais cependant douteuse, aux trois ou quatre espèces qui me sont inconnues ou que je n'ai pu étudier qu'a- vec des matériaux incomplets (1). SCRAPTIIDAE |Trotommideini]. Ærotommidea Reitt. (W. E. Z., 1883, p. 307). Salonae Reitt., Wien. ent. Zeit., 1883, p. 307; Pic, tab. 4, fig. 4. Dalmatie. corcyrea Pic, l’Echange, n° 199, 1901, p. 52. Corfou. elongata Pic, Bull. S. zool. Fr., XXI, 1896, p. 51 et 52. — Feuill. J. Nat., n° 308 et 309, 1896, p. 178. — Revue Bourb., 1896, p. 38. Zante, Algérie, Tunisie, Syrie. Salonae Reitt., in litt. Pic, in Ann. S. ent. Fr. [1893], Bull. p.85. — L’Echange, n° 106, p. 411. Baudii — Pic, l'Échange, n° 204, 4904, p. 67. Sardaigne. XYLOPHILIDAE. Phytobaenus Sablberg (Bull. Mose., VII 183%, p. 277). amabilis Sablberg, Bull. Mose., VII, 1854, p. 277. Europe sept. bisbimaculatus Hampe, Stett. Zeit., 1850, p. 3065. [bimaculatus in Mulsant, Collig., p. 38]. Europe mér. [rare] scapularis Mars., Ann. $. ent. Fr., 1876, p. 453. Japon. Hylophilus Latr. Berth. [divers]. 1= ss. Amidorus Muls. Rey (Colligères, p. 22). Nadeshdae — Sem. Hor. Soc. Ent. Ross., XXXIT, 1899, p. 613. Russie. nigrinus Germ., Fn. Ins. Eur., XXII, 78. Europe mér., centr. v. alpestris Pic, Miscel. ent, vol. 7, p. 51. Alpes, France. patricius Ab., Ins. cavern., 1872, p. 37. Landes. (1) Les espèces suivies d'un trait sont celles que je ne possède pas. (39) . Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 103 sefrensis Pic, Rev. Bourb., n° 80, 189%, p. 144. Algérie. testaceipes Pic, l'Échange, n° 96, 1892, p. 139: l'Ech., 1893, p- 17 et1s: Algérie, hipponensis Pie, l'Échange, n° 103, 1893, p. 75. Algérie. lateralis Gredl., [sp. dout.] 5. Tir. Ins., 1866, p. 281. Tyrol. ? tirolensis Gredl., © Tir. Ins., 1866, p. 282, 5. sanguinolentus Kiesw., Berl. ent. Zeit., 1861, p. 241. Europe mér., France. Y. tenietensis Pic, Feuill. J. Nat., n° 280, 1894, p. 64. Algérie. 2 s.-0. Pseudolotelus Pic, l'Echange, n° 201. syriacus Pic, Bull. Soc. zool. Fr., 1896, p. 9. Syrie. punclatissimus Reïtt., Dts. ent. Zeit., 1885, p. 384. Attique, Morée. v. Kruperi Pic, Rev. Bourb., 1904, p. 178. Grèce. curtipennis Pic, Rev. Bourb., 1899, p. 174. Caramanie. 3° s.-0. Glotelus Muls.-Rey (Colligères, p. 22). (Division A). gratiosus Pic, Mém. Soc. zool. Fr., 189%, p. 435. Syrie. Aristidis Pic, l'Échange, n° 103, 1893, p. 75. Égypte, ? Syrie. pallescens Woll., Ins. Mad., 538, tab. XII, Ê. 3. Canaries. pallens Desbr., Ac. Hipp., 1881, p. 147. Algérie, Sicile, etc. ? punctiger Muls. et Rey: Colligeres, p. 23; Des- brochers, Frelon, VIIL, n° 3, p. 85. France mér. brevicornis — Perris, Abeille, VIT, p. 20; Desbro- chers, Frelon, VIIT, n° 3, p. 84. France, Lombardie. pruinosus Kiesw., Berl. ent. Zeit. 1861, p. 241. Europe, Asie, Algérie, Tun. pumilus Dejean, Catalogue, p. 239. var. obscurus Pic, Misc. ent., n° 5, 1892, p. 27. Europe, France mér. var. seniobscurus Pic, Echange, n° 39, 1893, p. 26. Turkestan. angulithorax Desbr., Ac. Hipp., 1881, p. 146. Algérie, Sardaigne. Beni-Morae Pic, Rev. Bourb., n° 9, 1893, p. 157. Algérie. 10% MAërICE Pic. . (40 II. (Division B). neglectus I. Duv. et Aubé, Gen. Col. TT, 1860, tab. 85, fic. 421 et Cat. Grenier, p. 91, 1863. France, Italie, Tunisie. filicornis Schauff., Nunq. Ot. 1883, p. 536. Baléares, Maroc. var. algiricus Pic, Bull. Soc. Zool. Fr., 1897. p. 81. Algérie. var, bicolor Schauff., Nunq. Ot., 4883, p. 536. Baléares, France mér. HI. (Division C.). obscurithorax Pic, Rev. Bourb., 1899, p. 172. Rhodes. nigriceps Pic, Rev. Bourb., 1899, n° 172. Syrie. drusus Pic, Mém. Soc. z0ol. Fr., 1894, p. 435. Syrie. ruficollis Rossi, Fn. Etrus. Mant., If, App.,p.96; Des- brochers, Frelon, VIIT, n° 4, p. 92. Anatolie, Syrie, Palestine, Caucase, Dalmatie, ? France. nodicollis Reitt., Dts. ent. Zeit., 1885, p. 384. ? nigripennis Villa, Cat. Col. Eur. Suppl., 1838, p. 63. Italie. var. fulvipennis Pic, Ann. S. ent. Fr., LXVII, 1898, p. 224. Syrie. testaceipennis (olim), Bull. $S. z. Fr., 1897, p. 81. altomus — Costa, Ac. Sc. fis. mat., 1884, p. 167. Sardaigne. Reitteri Pic, Bull. Soc. zool. Fr., 1897, p. 84. Caucase, atomus Reïtt. (in Hit). var. atricornis Pic, Bestimm. Tabellen, p. 42. Caucase. flaveolus Muls., Rey. Colligères, p. 26. Europe mér. testaceus Desbr., Frelon, VIT, n° 3, p. 84. Lestaceus Kol., Melet. Ent. V, 1846, p. 38. Russie, Transcaucasie,. 4° s.-g, Pseudamidorus Pic (Rev. Bourb., 1893, p. 158). laesicollis Frm., An. Belg., XX VIT, 1883, p. ex. Algérie. monstrosipes Pic, Rev. Bourb., n° 9, 1893, p. 157: l'Échange, n° 147, 1894, p. 116. Algérie, Corse. Peyroni — Pic, Bestimm. Tab., p. 19, note 2. Syrie. (41) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 105 >° s.-£. Pseudeuglenes Pic (Bull. Soc. z0ol. Fr., 1897, p. 81). pentatomus Thms., Sk. Col., VE, 1864, p. 371. Finlande, Europe sept. LQ quinquetomus Seidl., Fn.balt., t V, 1890, p.546. 6° s.-g. Euglenes Westw. (Zool. Jorn., V, p. 59). kabylianus Pie, Rev. Bourb., n° 99, 1896, p. 37. Algérie. maronitus — Pic, Mém, Soc. zool. Fr., 1894, p. 435. Liban. serricornis Reitt., Dts. ent. Zeit., 1885, p. 384. Hongrie. oculatus GYIL.. Fn. suec., IT, p. 501. Europe. pygmaeus Muls., Rey, Colligères, p. 39. nigricollis Marsh., Entom. Brit., p. 487. 6. ?melanocephalus Panz., Faun. Germ., 35, 5. ferrugineus Payk., Faun. suec., [, p. 257, 5. populneus Fabr., Ent. Syst. Suppl, p. 67, 45. var. pygmaeus GYIL., Fn. suec., If, p. 502. Europe. ? fulvus Oliv., Ent., III, n° 51, 4. fennicus Manh. [sp. dout.}, Bull. Mosc.. 1843, p. 98, 9. Colligères, p. 42. Finlande. ? pygmaeus de Geer, Mém., t. à, p. 80, 47. nitidifrons — Thoms., [sp. dout.], Ann. Fr. [1886], Bull. p.10. Suède. oculatissimus - Woll., Cat. Col. Can., p. 525. Canaries. 7° S.-0. Hylophilus s. sir. (Aderus Wesw., in Zool. Jorn., V, p. 57). populneus Panz., Fn. Germ., 35, 4. Europe, Cauc., Asie, Afr. sept. boleti Marsh., Ent. Brit., 1862, p. 486. var. biskrensis Pic, Rev. Bourb., n° 9, 1893, p. 158. Algérie. flavus — Frm. (ex Frm.) An. S. ent. Fr., 1863, p. 644. Algérie. (Espèces non classées). rossicus — Sem., Hor. Soc. Ent. Ross., XXXII, 1899, p. 614 [? Pseudolotelus]. Russie. minor — Baudi(Eteromeri, 1877, p. 74; Pic, Tab., p. 19; Desbr. Frelon, VIT, n° 4, p.93 [? Olotelus|. Piémont. cyprius — Baudi, Eteromeri, 1877, p. 75: [? Pseudani- dorus]. Chypre. 106 MauRicE Pic. (42) Table des matières contenues dans la première partie. Aderus Westw. Page 30. algiricus Pie [var.], 24, 36. alpestris Pie [var.], 19. amabilis Sahlb., 17, 59. angulithorax Desbr., 24, 36. Anidorus Muls. et Rev, 17. Aristidis Pic, 23. atomus Costa, 26, 33. atricornis Pic [var.], 26. Baudii Pic, 42. Beni-Morae Pic. 24. bicolor Schauff [var.], 25. bisbimaculatus Hampe (1), 17. biskrensis Pic [var.], 31. boleti Marsh., 31. brevicornis Perris, 27, 32. corcyrea Pic, 13. curtipennis Pic, 21. cyprius Baudi, 27, 28, 34. drusus Pic, 26. elongata Pie, 13, 35. Euglenes Westw., 29. fennicus Manh., 50. ferrugineus Payk., #2. filicornis Schaulf., 24. flaveolus Muls. et Rey, 26, 37. flavus Fairm., 31, 39. fulvipennis Pie [var.]}, 26. fulous OI., 42. oratiosus Pic, 23. hipponensis Pic, 20. Hylophilus Berth., 17. kabylianus Pic, 27. Kruperi Pic [var.], 21, 56. hesicollis Fairm., 28. lateralis Gredl., 49, 31. maronitus Pic, 29. melanocephalus Panz., 30. minor Baudi, 27, 34. monstrosipes Pic, 28, 37. Nadeshdae Sem., 31. neglectus Duv., 24, 36. nigriceps Pic, 25. nigricollis Marsh., 42. nigripennis Villa, 26. nigrinus Germ., 48, 19, 35. nitidifrons Thoms., 30, 34. nodicollis Reitt., 26. obscurithorax Pic, 25. obseurus Pic [var.], 24, 36. oculatissimus Wol., 34. oculatus GyIL, 30, 37. Olotelus Muls. Rev, 21. pallens Desbr., 23. palleseens Wol., 23. patricius Ab., 48 20. Phytobaenus Sahlb., 17. pentatomus Thoms., 28. Peyroni Pic, 28. populneus Panz., 31, 37. Pseudanidorus Pic, 27. Pseudeuglenes Pic, 2$. Pseudolotelus Pic, 20. pruinosus Kiesw., 24, 36. pumilus Deï., 40. punctatissimus Reitt., 21, 36. punetiger Muls. Rey, 23. pygmaeus Gyll. [var.], 30. (1) Les noms écrits en italique sont ceux des synonymes. (43) Contribution à l'étude générale des Hylophilidue. 107 quinquetomus Seidl., page 29. serricornis Reitt., page 29, 30. Reitteri Pic, 26. syriacus Pic, 21. rossicus Sem., 33. tenietensis Pic [var.], 19, 20. ruficollis Rossi, 26, 37. testaceipennis Pie [var.]. 26. Salonae Reitt., 43. testaceipes Pic, 19, 20. sanguinolentus Kiesw., 19, 20, 35. | testaceus Kol., 26. scapularis Mars., 17. tirolensis Gredl., 32. seirensis Pic, 48. Trotommidea Reitl, 12. semiobscurus Pic [var.}, 24. Xylophylus Latr., 3. CLAVICORNES DE L'INDE SEPTENTRIONALE RÉCOLTÉES PAR M. HARMAND (1) NITIDULIDAE. — COLYDIIDAE. — CUCUJIDAE. — MONOTOMIDAE. — DRYOPFIDAE., par A. GROUVELLE. NITIDULIDAE Heterelus Kraatzi, n. sp. — Breviler ovalus, converus, nilidus, parce griseo-pubescens, fulvo-testaceus, haud dense, sed sat profunde punctatus ; clava antennarum elongata: prothorace transverso, antice angustato, lateribus marginatis, basin versus suberplanatis, anqulis posticis obtusis, apice vix rotundatis. — Long. 4 mill. 4172. Courtement ovale, convexe, brillant, fauve, parlois très légère- ment rembruni, couvert d’une pubescence grise, couchée, assez longue et assez espacée, pas très densément et assez fortement ponctué. Mas- sue des antennes environ trois fois plus longue que large. Tête con- vexe, anguleusement impressionnée en avant. Prothorax environ deux fois plus large à la base que long, très rétréci au sommet, ar- rondi sur les côtés; angles postérieurs obtus, faiblement émoussés, légèrement explanés. Écusson pentagonal. Élytres un peu moins longs que larges ensemble. Dessous légèrement rembruni. Dardjiling. 5 exemplaires, CARPOPHILUS HUMERALIS Fab. Dardijiling. 4 exemplaires. — BIGUTTATUS Motsch. Dardijiling. 4 exemplaire. Carpophilus oblongopunctatus, n. sp. — Oblongo-elongatus, subconveæus, nitidus, flavo-griseo-pubescens, ater, antennis pedibusque piceis, tarsis rufis; capile dense punctato, antice basin versus anten- narum tmpresso; prothorace transverso, antice angustato, dense punc- tato, margine antico late et haud profunde emarginato, angulis anticis subacutis, posticis subprominulis, lateribus arcuatis, marginatis, prae- sertim basin versus explanatis, disco ante scutellum biimpresso : elytris (1) Les {ypes des espèces nouvelles décrites dans ce mémoire sont conser- vés dans la collection du Muséum de Paris. Clavicornes de l'Inde septentrionale. 109 ad apicem oblique truncatis, dense punctatis: punctis haud profundis, elongatis, lateribus stricte explanatis, callo humerali manifesto, disco utrinque, basin versus et prope suturamn in longitudinem ümpresso ; duo- bus ultimis segmentis abdominis apertis, ultimo ad apicem biimpresso. — Long. 3 mill. 1/2. L Allongé, oblong, faiblement convexe, assez brillant, couvert d'une pubescence couchée, peu dense, d'un gris jaunàtre, noir ; antennes et pattes brun de poix; base des antennes et tarses rougetres. Tête den- sément ponctuée, impressionnée de chaque côté à la naissance des antennes. Prothorax environ deux fois plus large à la base que long, à peine rétréci à la base, fortement au sommet, densément ponctué; bord antérieur largement et peu profondément échaneré:; marges laté- rales, régulièrement arquées, bordées d’un fin bourrelet, explanées surtout aux angles postérieurs ; sur le disque, dans la région basilaire, devant l’écusson, deux impressions ; base rebordée ; angles antérieurs presque aigus, postérieurs légèrement saillants. Élytres laissant à dé- couvert les deux derniers segments de l’abdomen, atténués vers le sommet, environ aussi longs que larges ensemble à la base; chacun obliquement tronqué au sommet; angles huméraux droits; marges latérales, rebordées, étroitement explanées ; ponctuation dense, formée de points allongés ; sur le disque, dans la région basilaire, près de la suture, deux impressions symétriques, longitudinales ; calus humé- raux bien marqués. Pygidium biimpressionné à l'extrémité. Dardijiling. 1 exemplaire. CARPOPHILUS FUNERUS Murr. Dardjiling. 1 exemplaire. — Murray Grouv. Dardijiiling. 11 exemplaires. — FAMILIARIS Grouv. Dardijiling. 3 exemplaires. EIDOCOLASTUS PLAGIATIPENNIS Murr. Dardjiling. 4 exemplaire. EPURAEA PUMILA Grouv. Dardjiling. 2 exemplaires. Epuraea ornata, Sp. n. — Ovata, modice convexa, Subopaca, flavo- aureo-pubescens, picea ; basi antennarum, lateribus discoque prothora- cis, scutello, parte scutellari elytrorum pedibusque fulvo-testaceis ; clava antennarumnigra, ultimo articulo longiore et angustiore quam secundo : prothorace transverso, antice angustato, margine antico late emarqi- nato, lateribus arcuatis, sat late explanatis, basi subrecta, angulis an- ticis rotundatis, posticis subrectis ; elytris ovatis, ad apicem separatin subrotundatis. — Long.2 mill. 1/2. Ovale, modérément convexe, subopaque, couvert d’une pubescence 110 A. GROUVELLE. flave dorée, assez dense, mais ne masquant pas la couleur du tégu- ment, brun de poix, varié de fauve testacé. Antennes fauves ; mas- sue noire, allongée; dernier article subconique, plus étroit que le précédent, aussi long que les deux avant-derniers ensemble. Tête brun de poix, plus claire en avant, légèrement convexe, subräpeuse. Pro- thorax à peine rétréci à la base, fortement au sommet, un peu plus de deux fois plus large à la base que long, largement échaneré au sommet, arrondi sur les côtés, subtronqué à la base ; marges latérales assez largement explanées; angles antérieurs arrondis, postérieurs presque droits: sur le disque deux bandes longitudinales foncées, laissant entre elles une étroite bande claire et de chaque côté une large marge également claire; ponctuation pas très serrée, subräpeuse. Écusson en triangle curviligne. Élytres ponetués comme le prothorax. atténués vers le sommet, environ une fois aussi longs que larges en- semble à la base, subarrondis séparément au sommet, étroitement ex- planés sur les côtés, brun de poix avec la bordure latérale et la région scutellaire claires. Pattes fauves testacées. Dardjiling. 4 ex. femelle. Chez une espèce de l'Assam très voisine, peut-être même une simple variété, les tibias du mâle sont droits. Epuraea apicalis, n. sp. — Ovala, modice convera, nitida, flaro- pubescens, fulvo-ochracea: elytris ad apicem leviter piceis ; antennis sat elongatis, clara infuscata, ultimo articulo angustiore et haud longiore quam praecedentibus: capite sat dense fortiterque punctato, antice. biimpresso: prothorace transverso, antice angustato, dense fortiterque punctato, margine antico emarginato, lateribus arcuatis, late expla- natrs, basi subtruncata, angulis anticis subrotundatis, posticis rectis : elytris oblongis, dense punctatis, ad apicem separatim rotundatis, late- ribus erplanatis. — Long. 2 mill. 4/2. Ovale, modérément convexe, couvert d’une pubescence flave, assez serrée, mais ne masquant pas la couleur du tégument, d’un testacé un peu jaunètre; extrémité des élvtres rembrunie. Antennes assez lon- gues:; massue noiratre, dernier article plus étroit et pas plus long que les précédents. Tête densément et assez fortement ponctuée, biimpres- sionnée en avant. Prothorax plus de deux fois plus large que long, à peine rétréci à la base, fortement au sommet, bord antérieur large- ment et peu profondément échancré; marges latérales arrondies, assez largement explanées, surtout à la base; base presque droite; angles antérieurs émoussés, postérieurs droits; ponctuation dense, un peu Clavicornes de l'Inde septentrionale. 111 moins forte que celle de la tête. Écusson transversal, en triangle légè- rement curviligne. Élytres ovales, environ une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, arrondis sé- parément au sommet; ponctuation assez forte, un peu moins dense que celle du prothorax, atténuée vers le sommet. Dessous en partie rem- bruni; pattes testacées. Tibias droits dans les deux sexes. Sikim. 4 exemplaires. Epuraea subochracea, n. Sp. — Oblonga, sat convexa, subni- tida, flavo-testacea; antennis concoloribus, clava modice elongata, ul- limo articulo transverso, ad apicem pulvinato, vix angustiore quam praecedenti; capite dense punctato, antice biimpresso; prothorace trans- verso, antice angustato, dense punctato, apice late, sed haud profunde emarginato, lateribus stricte explanatis, basi subrecta: elytris oblon- gis, dense punctatis, ad apicem separatim rotundatis ; tibiis maris ad apicem incurvatis. — Long. 2 mill. 4/2. Oblong, assez convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence flave, pas très dense, jaune-testacé. Antennes pas allongées, conco- lores; massue environ une fois et demie aussi longue que large, dernier article transversal, un peu plus étroit que le précédent, ter- ininé par un bouton subconique, très surbaissé. Tête densément ponc- tuée, biimpressionnée en avant. Prothorax environ deux fois et demie plus large à la base que long, très rétréci au sommet, arrondi sur les côtés, à peine explané, un peu moins densément et moins fortement ponctué que la tête ; bord antérieur largement, mais peu profondément échancré; base presque droite; angles antérieurs arrondis, postérieurs presque droits. Écusson subtriangulaire. Élytres plus éparsement ponc- tués que le prothorax, environ une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble, arrondis séparément au sommet. Dessous concolore. Tibias intermédiaires du mâle courbés en dedans, à l'extrémité. Dardjiling. 4 exemplaires. Epuraea cribrata, n. Sp. — Ovala, modice convexra, subnitida, flavo-pubescens, picea; clava antennarum oblonga, ultimo articulo ad apicem pulvinato, angustiore quam praecedentibus ; capite sat dense for- literque punctato, antice biimpresso; prothorace transverso, antice an- gustiore quam postice, margine antico late profundeque emarqginato, la- leribus arcuatis, basin versus emarginatis, explanatis, basi subrecta, disco minus fortiter punctato quam lateribus: elytris oblongis, dense punclatis, lateribus sate late erplanatis, singulo elytro ad apicem obli- que truncato. — Long. 4 mill. 112 A. GROUVELLE. Ovale, large, modérément convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence flave, peu serrée, brun de poix peu foncé. Antennes non allongées; massue une fois et demie aussi longue que large, dernier article transversal, plus étroit que les précédents, terminé par un bouton émoussé à l'extrémité. Tête densément et fortement ponctuée, biimpres- sionnée en avant, vers la naissance des antennes. Prothorax plus de deux fois plus large dans sa plus grande largeur que long, plus ré- tréci au sommet qu’à la base, largement et profondément échancré au sommet; marges latérales arrondies, largement-concaves, échanerées en avant des angles postérieurs ; base presque droite; angles antérieurs arrondis, postérieurs subaigus ; ponctuation forte, plus accentuée et plus dense sur les côtés. Écusson en triangle curviligne. Élytres ovales à peine plus larges ensemble dans leur plus grande largeur que longs, cou- verts d’une ponctuation dense et forte, moins profonde sur le disque que celle du prothorax ; marges latérales relevées, concaves, plus étroites que celles du prothorax ; sommet de chaque élytre obliquement tronqué. Dardijiling. 1 exemplaire. EPURAEA (MicRüRIA) BRæÆTI Grouv. Dardijiling. 2 exemplaires. Omosita ornata, n. Sp. — Oblonga, modice contexa, opaca, obs- curo- vel aureo-pubescens, fulra; clava antennarum oblonga, leviter in- fuscata, ultimo articulo transverso, pulvinato, angustiore quam prae- cedenti; prothorace transverso, antice quam postice angustato, margine antico emarginato, lateribus rotundatis, basi recta, angulis anticis et posticis obtusis, vir hebetatis, disco biforeolato ; elytris ad apicem sepa- ratim rotundatis, stria suturali nulla. — Long. 4 23 mill. Oblong, modérément convexe, opaque, fauve, couvert d’une pubes- cence couchée, peu serrée, tantôt dorée, tantôt obscure. Antennes courtes, massue oblongue, un peu enfumée, dernier article transver- sal, plus étroit que le précédent, terminé par un bouton très surbaissé, subconique. Tête convexe, densément ponctuée. Prothorax environ deux fois et demie aussi large dans sa plus grande largeur que long, plus rétréci au sommet qu'à la base, largement échancré au sommet, arrondi sur les côtés, tronqué à la base; marges latérales assez large- ment concaves ; angles antérieurs et postérieurs obtus, à peine émous- sés: disque bilovéolé, ponctuation assez dense. Écusson subtriangu- laire. Élytres ovales, environ une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble, arrondis séparément au sommet, sans stries suturales: marges latérales étroitement explanées, pubescence obscure, occupant plus spécialement les extrémités des elytres, une zone oblongue sur le Clavicornes de l'Inde septentrionale. 113 disque de chacune et la marge latérale au-dessous des épaules. Dessous brun, pattes claires. Dardiiling. 2 exemplaires. HAPTONCUS TETRAGONUS Murr. Dardijiling. 1 exemplaire. Soronia imperialis, n. sp. — Ovata, modice convexa, opaca, brunneo-setosa, castanea, testaceo-variegata; antennis piceis; capite dense punctato, infuscato: prothorace transverso, antice angustato, aspero , in longitudinem sulcato, margine antico late profundeque emar- ginato, lateribus arcuatis, late exrplanatis, basi utrinque subsinuata, angulis anticis acutis, subhebetibus, posticis obtusis; elytris lineato- setosis et subcostatis, ad apicem conjunclim subacuminatis, lateribus concavis; abdomine femoribusque testaceis. — Long. 9 mill. Ovale, modérément convexe, opaque, brun marron, varié de les- tacé. Antennes brun de poix. Tête densément ponctuée, assombrie. Prothorax un peu plus de deux fois plus large à la base que long, ré- tréci au sommet; bord antérieur largement et profondément échancré, fond de l’échancrure presque droit, légèrement relevé; bords latéraux arrondis, largement concaves, testacés; base légèrement sinuée de chaque côté, vers les extrémités ; angles antérieurs saillants en avant, aigus, à peine émoussés, postérieurs obtus; disque densément ponctué, à surface inégale, faiblement sillonné dans la longueur, portant de courtes squamules variant du brun au clair, irrégulièrement placées, formant par places quelques agglomérations plus denses; fond du té- gument garni de petites soies couchées, peu serrées. Écusson triangu- laire. Élytres un peu plus d'une fois et demie aussi longs que larges ensemble à la base, subacuminés ensemble au sommet, portant des vestiges de côtes longitudinales, garnies de courtes soies squamiformes, tégument général finement et éparsément pubescent; couleur testacée avec une grande tache commune, marron, occupant presque toute la convexité des élytres, enclosant vers les deux tiers postérieurs une fascie oblique, onduleuse, testacée, profondément découpée dans la région discoïdale, Fémurs et abdomen se détachant en clair sur l’en- semble du dessous. Dardiiling. 1 exemplaire. Soronia minima, N. Sp. — Oouta, sat convera, opact, selosu, lestacea, piceo-variegata; prothorace transverso, antice. angustato, late profundeque emarginato, lateribus explanatis, rotundatis, sub- undulatis, ad angulos posticos emarginatis, angulis anticis subrectis, Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx11 [1903], 8 11% A. GROUVELLE. posticis obtusis; disco aspero, subfoveolato; elylris haud dense punc- tatis, lineato-setosis, setis fortiter incurvatis, lateribus late explanatis. — Long. 3 mill. Ovale, assez convexe, opaque, garni d’une pubescence courte, cou- chée, peu dense, flave dorée, entremêlée de soies foncées ou claires. obliques, très fortement incurvées à leur extrémité, presque en forme d’hamecon; couleur générale testacée un peu enfumée, variée de poix pas très accentué. Antennes d’un testacé un peu rougeätre, Prothorax très transversal, plus rétréci à la base qu'au sommet, bord antérieur profondément et largement échaneré, bord latéraux arrondis, subondu- leux, sinués en avant des angles postérieurs; marges latérales large- ment explanées, concaves:; base droite; angles antérieurs presque droits, postérieurs obtus:; surface du prothorax densément ponctuée, irrégulière, présentant des traces d’impressions qui dessinent trois vagues impressions longitudinales. Écusson triangulaire, Élytres un peu plus longs que larges ensemble, arrondis ensemble au sommet, chacune avec une vague tache sombre, arquée, placée avant l'extré- mité. Pattes claires. Dardijiling. { exemplaire. Meligethes (Odontogethes) castanescens, n. Sp. — Oblonqus, converus, subnilidus, griseo-pubescens, dilute castaneus ; capite protho- raceque laeviter infuscatis; nargine antico capitis truncato; pro- thorace transverso, antice angustalo, sat parce punclalo, lateribus explanatis ; elytris sat elongatis, ad apicem subtruncatis, sat parce punctatis; tibiis anticis extus denticulatis, unguiculis tarsorum ba- sin versus dentatis. — Long. 2 1/4 mill. Oblong, convexe, un peu brillant, couvert d’une pubescence cou- chée, grise, peu serrée, châtain clair: tête el prothorax un peu enfu- més. Marge antérieure de la tête tronquée. Prothorax environ trois fois plus large à la base que long, rétrécei en avant; bords latéraux arrondis, explanés; ponctuation peu accentuée, assez écartée. Élytres environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble vers la base, atténués vers le sommet, subtronqués:; ponctuation semblable à celle du prothorax. Tibias antérieurs denticulés à leur tranche externe: den- ticules très faibles à la base du tibia, croissant progressivement vers l'extrémité, mais restant toujours petits. Dardijiling. 4 exemplaire. Pocadius Harmandi, n. Sp. — Ovalus, conrerus, nilidulus, flavo- Clavicornes de l'Inde septentrionale. 115 pubescens, piceus ; capile prothoraceque dilutioribus ; articulis 2-5 an- tennarum elongatis, clava quadriarticulata, 1 articulo transversissimo angustiore quam D; capite antice bifoveolato et transtersim subimpresso, parce, grosse et haud profunde impresso; prothorace transversissimo, antice angustissimo, vx emarginalo, lateribus subrectis, basi margi- nata, ante scutelluin leviter producta: scutello transverso, subtriangu- lari : elytris oblongis, ad apicem separatim rotundatis, lineato-pilosis : pilis in longitudinem inclinatis, intervallis irregqulariter bilineato punce- tatis ; tibiis simplicibus. — Long. # mill. Ovale, convexe, un peu brillant, brun de poix, plus clair sur la tête et le prothorax, garni d’une pubescence flave. Antennes enfumées à l'extrémité ; articles 2 à à allongés, 8° transversal, très court formant le commencement de la massue, celle-ci allongée. Tête éparsement et fortement, mais peu profondément ponctuée; entre les naissances des antennes une Îorte impression transversale, arquée. Prothorax environ trois fois plus large à la base que long, fortement rétréci au sommet, assez densément et fortement ponctué; bord antérieur peu profondé- ment échaneré, bords latéraux presque droits; base un peu saillante sur l’écusson, dans le milieu, rebordée ; angles antérieurs obtus à peine émoussés, postérieurs subaigus. Écusson transversal, subtriangulaire. Élytres ovales, couvrant presque l'abdomen, un peu plus d’une fois aussi longs que larges ensemble dans la plus grande largeur, arrondis séparément au sommet, couverts d’une pubescence formée de poils assez longs et assez forts, couchés en long et dessinant des lignes pu- bescentes subcostiformes et de poils plus fins, couchés, peu serrés, placés sur les intervalles des lignes pubescentes ; ceux-ci avec une double ligne peu régulière de points gros serrés, peu profonds. Tibias simples. Dardijiling. À exemplaire. Je rapporte à la même espèce un exemplaire de même provenance entièrement testacé. CIRCOPES MARGINATUS Grouv. Dardiiling. 2 exemplaires. Aethina nigrocastanea, n. Sp. — Ovala, conter, opaca, longe flavo-griseo-pubescens, castanea; capite prothoraceque infuscatis : on- tennis rufis, 8 articulo transrersissimo, latiore quam praecedentibus, clava obconica, ultimo articulo ad &picem subconico; capite prothoru- ceque dense punctatis ; hoc transverso, antice angustato, lateribus stricte explanatis, rufis; elytris dense punclatis, ad apicem separatim rotun- 4116 A. GROUVELLE. datis, ultimum segmentum abdominis ex parte oblegente; pedibus rufo- testaceis. Long. 2 1/2 mill. Courtement ovale, convexe, opaque, couvert d’une pubescence gris- flave, longue, couchée, assez dense, formant des petits faisceaux de poils orientés d'avant en arrière. Antennes courtes; 8° article très transversal, plus large que les précédents; massue obconique pas plus longue que large; dernier article subconique à l'extrémité. Tête et pro- thorax noiràtres, densément ponctués. Prothorax un peu plus de deux fois plus large à la base que long, subdemicireulaire ; bords latéraux étroitement réfléchis, rougeitres. Écusson aussi long que large, sub- pentagonal. Élytres marron peu foncé, un peu moins longs que larges ensemble, arrondis ensemble au sommet, sans strie suturale, couvrant en partie le pygidium. Pattes d’un roux testacé. Dardijiling. 4 exemplaire. Æthina cyaneipennis, D. Sp. — Ovala, convexa, nilida, qriseo- pubescens, cyanea : capite prothoraceque nigris ; basi antennarum picea ; capite prothoraceque longe pubescentibus, hoc parce punctato, antice truncato; prothorace transverso, antice angustato, minus fortiter punc- tato quam capite, tenuiter reticulato, basi tenuiler marginata: elytris subquadratis, haud reticulatis, ad apicem separatim rotundatis, stria suturali nulla: pygidio parce punctato: jurta basin pluribus punctis fortiter impressis : subtus picea. — Long. 3 1/2 mill. Ovale, convexe, brillant, couvert d’une pubescence grise, couchée, beaucoup plus longue sur la tête et le prothorax; tête et prothorax noirs ; élytres bleus, métalliques ; dessous brun de poix. Antennes cour- tes, dernier article terminé par un très court bouton subconique. Tète fortement et pas densément ponctuée. Prothorax environ deux fois plus large à la base que long, rétréci au sommet, arrondi sur les côtés, finement rebordé à la base: bord antérieur peu profondé- ment échancré; angles antérieurs arrondis; disque finement réticulé, moins fortement ponctué que la tête; entre la strie marginale de la base et le bord de cette base une très fine ligne de points. Écusson subpentagonal. Élytres environ aussi longs que larges ensemble, ar- rondis séparément au sommet, peu densément ponctués, sans stries suturales; ponctuation parfois en lignes. Pygidium éparsement ponc- tué; contre la base, une ligne de gros points enfoncés. Dardijiling. 4 exemplaires. AMPHICROSSUS piscoLor Er. Dardijiling. 17 exemplaires. Clavicornes de l'Inde septentrionale. 117 Pallodes Harmandi, n. sp. — Oblongus, converus, nitidus, qla- ber, niger; lateribus prothoracis, basi elytrorum subtusque rufo-tes- taceis: antennis ad apicem infuscatis, 3° articulo elongatissimo, 4° et 50 elongatis, 6°-8° subquadratis ; capite sat dense punetato, antice rufo : prothorace transverso, antice angustlato, dense punctato, margine antico bisinuato, lateribus basi excepta explanatis, basi arcuata ; scu- tello triangulari, punctato: elytris punctato-lineatis, ad apicem sepa- ratim rotundatis stria suturali impressa. — Long. 3 mill. Oblong, très convexe, brillant glabre. Antennes assez allongées, tes- tacées rougeâtres ; massue enfumée; 3e article très long, 4° et 5° envi- ron deux fois plus longs que larges, 6° à 8° subcarrés, massue presque aussi longue que la moitié de l’antenne. Tête noire, rougeàätre en avant, assez densément ponctuée. Prothorax noir, bordé de roux, près de trois fois aussi large à la base que long, rétréci au sommet: bord antérieur bisinué; côtés arrondis, explanés sauf vers la base: base arrondie; angles antérieurs arrondis, postérieurs droits; ponctuation analogue à celle de la tête. Écusson enfumé, triangulaire, ponctué, Élytres noirs, rougeâtres à la base, environ aussi longs que larges ensemble, arrondis séparément au sommet, ponctués en lignes; strie suturale marquée, n’atteignant pas l’écusson. Dessous roux testacé ; hanches postérieures assez écartées; saillie du premier segment de l'abdomen largement ar- rondie; 2 à 5° segments de l'abdomen rebordés à la base. Dardjiling. 4 exemplaires. Pallodes parvus, n. sp. — Oblongus, convexus, nilidus, glaber ; antennis rufis, clara infuscata, articulis 1-3 elongatis, 4-5 breviort- bus, sed elongatis, 6-8 subquadratis, clara haud elongata ; capite nigri- cante, antice rufo, parce punctato; prothorace nigro, rufo-limbato, transverso, antice angustato, sat dense punctato, margine antico emar- ginato, basi arcuata; scutello triangulari, parce punctato; elytris ni- gris, basi rufis, longioribus quam simul latis, ad apicem conjunctin rotundatis, lineato-punctatis, intercallis parcissime punctulatis, stria suturali impressa. — Long. 2 mill. Oblong, convexe, glabre, brillant. Antennes courtes, rougeàtres, en- fumées à l'extrémité; articles 1 à 3 allongés, 4 à 5 environ une fois et demie aussi longs que larges, 7 à 8 subearrés; massue à peine plus longue que large, notablement moins longue que l’ensemble des autres articles des antennes, dernier article terminé par une partie acuminée, surbaissée. Tête noirâtre, rougeitre en avant, éparsement ponctuée. Prothorax noir, limbé de roux, plus de trois fois plus large à la base 118 A. GROUVELLE. que long, rétréci au sommet; bord antérieur largement et peu profon- dément échancré ; côtés arrondis, étroitement explanés, base arquée; angles antérieurs arrondis, postérieurs droits, émoussés ; ponctuation plus forte et plus dense que celle de la tête. Écusson rougeûtre, trian- gulaire, non densément ponctué. Élytres noirs, rougeâtres à la base, environ une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, arrondis séparément au sommet, assez fortement ponctués en lignes: strie suturale marquée, n’atteignant pas l’écusson. Dessous roux testacé; saillie du 4 segment de l'abdomen acuminée. Dardijiling. 1 exemplaire. Cryptarcha Lesnei, n. sp. — Ovala, convera, nilidula, pubes- cens, picea, rufo-testaceo variegata: antennis rufis, ad apicem infusca- Lis, ultimo articulo angustiore quam praecedenti, emarginato; capite dense punctato, prothorace magis dense et minus fortiter punctato, transverso, antice angustato et emarginato, lateribus arcuatis, rufis ; basi utrinque sinuato, angulis posticis retrorsum productis : scutello sublaevi, transverso, subpentagonali; elytris ovatis, ad apicem separatim rotundatis, dense punctatis, lineato-setosis, singulo elytro rufo-testaceo bimaculato : 1° macula humerali, trilobata, 2 ultra medium, undu- lala; subtus atra, lateribus prothoracis, ultimo segmento abdominis pedibusque rufo-testaceis. — Long. 3 4/2 à 2 4/2 mill. Ovale, convexe, peu brillant, garni d’une pubescence foncée, entre- mêlée de soies flaves, couchées sur le prothorax, inclinées et disposées en lignes sur les élvtres, couleur de poix avec les marges latérales du prothorax rougeàtres et sur chaque élytre deux taches d’un jaune ferrugineux. Antennes rougeàtres, massue noirätre, dernier article de la massue échancré. Tête densément ponctuée. Prothorax un peu plus de deux fois plus large à la base que long, rétréci en avant, plus den- sement et moins fortement ponctué que la tête; bord antérieur échan- eré, cotés arrondis, étroitement réfléchis, base sinuée de chaque côté de l'écusson, angles postérieurs réfléchis en arrière. Écusson trans- versal, subpentagonal, presque lisse. Élytres ovales, arrondis ensemble au sommet, un peu plus longs que larges ensemble à la base, densé- ment ponctués; sur chaque élytre, première tache humérale, trilobée, deuxième au delà du milieu, transversale, n'atteignant ni le bord la- téral, ni la suture, ondulée, présentant deux saillies sur le bord basi- laire et deux, dont une très forte en dedans, sur le bord apical. Dessous noirs: côtés du prothorax, dernier segment de l'abdomen et pieds roux testacés. Dardijiling. 7 exemplaires. ilavicornes de l'Inde septentri e. AA Cl le l’Inde septentrionale 119 COLYDIIDAE. Xylolaemus indicus, n. Sp. — Oblongo-elongatus, conterus, opa- eus, flavo-aureo-pubescens, piceus; elytris ferrugineis, antennis pedi- busque rufo-piceis; ultimis articulis antennarum dilutioribus ; capite prothoraceque dense, fortiler profundeque punctatis; capite antice oblique lineato-impresso; prothorace transterso, suborthogonio, lateri- bus crenulatis, disco foveis pluribus impresso; elytris punctatostrialis, intervallis subelevatis, haud aequalibus, subtuberculosis. — Long. 4 mill. Allongé, oblong, acuminé vers l'avant, convexe, opaque, garni d'une pubescence flave dorée, peu dense, formée de poils assez longs, couchés sur le prothorax et condensés sur ses parties saillantes, plus ou moins lanugineuse sur les élytres. Antennes rougeàtres, un peu assombries, sauf à l'extrémité. Tête brun de poix, densément et pro- fondément ponctuée, avec deux impressions linéaires, oblique vers la naissance des antennes. Prothorax brun comme la tête, également den- sément et fortement ponctué, environ une fois et un tiers aussi long que large, bords latéraux subparallèles, crénelés, arqués aux extré- mités; disque avec plusieurs impressions peu prolondes, déterminant de faibles reliefs dessinant, principalement sur le milieu du disque, une circonférence prolongée, en haut et en bas, par un court trait rectiligne. Élytres ferrugineux, plus larges que le prothorax, environ deux fois et un tiers aussi longs que larges dans leur plus grande largeur, ar- rondis ensemble au sommet, ponctués striés; intervalles des stries subélevés, crénelés par les points des stries, subtuberculeux. Dardijiling. 1 exemplaire. Tarphiosoma Bouvieri, n. Sp. — Ovatum, latum, converum, nitidulum, atrum, setosum; antennis rufo-piceis: capite explanato, dense granoso: prothorace transverso, antice posticeque anqustato, margine antico late profundeque emarginato: lateribus angulosis, den- ticulatis, late explanatis, granosis ; disco punctato, in longitudinem sulcato; elytris prothorace latioribus, ad apicem conjunctin subacumi- natis, ultra medium declivibus, lineato-punctato-asperatis : singulo elytro series fasciculato; tarsis rufis. — Long. 4 12 mill. Ovale, large, convexe, noir, brillant, garni de soies dressées groupées sur les élytres en faisceaux plus ou moins denses. Antennes roux de poix. Tête déprimée, granuleuse. Prothorax environ deux fois et demie aussi long que large au milieu, très rétréci à la base et au sommet; bord antérieur profondément et largement échancré ; côtés anguleux, 120 A. GROUVELLE. émoussés au sommet de l'angle, denticulés; marges latérales large- ment explanées, granuleuses ; base droite, réfléchie anguleusement aux extrémités, bordée par un fort sillon dans le milieu ; disque grossière- ment ponctué, partagé dans la partie convexe, par un sillon assez large, peu profond. Élytres un peu plus large que le prothorax dans sa plus grande largeur, environ aussi longs que larges ensemble, parallèles à la base, subacuminés et brusquement infléchis à partir du dernier üers de la longueur, ponctués en lignes; intervalles peu lisses, relevés en tubercules à côté des points; sur le disque de chaque élytre, sept groupes de fascies, trois à la base formant triangle : une scutellaire, une humérale et une subdiscoïdale; trois vers la partie déclive en triangle inverse et une allongée vers l'extrémité. Crochet des tarses rougeûtre. Dardiiling. 1 exemplaire. Labromimus Harmandi n. Sp. — Üblongus, converus, opacus, niger, fulvo-cinereo-squaimosus, fasciculatus; antennis setosis, ultimo articulo dilutiore; capite prothoraceque tuberosis, tuberculis depressis : capite depresso, antice in longitudinem biimpresso: prothorace trans- versissimo, antice posticeque angustato, margine antico late emarqi- nato. lateribus rotundatis, late concavis, basi ad angulos posticos emarginata, Sulco profundo marginata, disco quadrifasciculato; elytris oblongis, ad apicem conjunctim acuminatis, tenuiler striatis, inter- vallis alternis fasciculatis. — Long. 5 à 6 mill. Oblong, convexe, opaque, noir, couvert de squamules d’un fauve cendré, assez serrées, entreméêlées de faisceaux de soies squamiformes soit fauve cendré, soit sombres. Antennes garnies de soies; dernier article clair, terminé par un bouton presque en demi-sphère. Tête et prothorax couvert de granulations déprimées, serrées, portant les squa- mules. Tête déprimée, biimpressionnée en avant; yeux garnis de soies. Prothorax trois fois plus large dans sa plus grande largeur que long, rétréci à la base et au sommet; bord antérieur largement échancré ; bords latéraux arrondis, marges largement concaves; base échancrée aux extrémités, rebordée par une forte strie: disque avec quatre fasci- cules, deux contre le bord antérieur, deux discoïdaux. Écusson sub- orbiculaire. Élytres un peu plus larges que le prothorax, environ deux fois aussi longs que larges ensemble, acuminés au sommet, finement et peu régulièrement striés ; intervalles alternes garnis d’une ligne de fascicules clairs, entremêlés surtout vers le bord latéral de lignes squameuses noires, plus où moins longues. Dardijiling. 5 exemplaires. Deux de ces cinq exemplaires ont une squamulation plus dense à la Clavicornes de l'Inde septentrionale. 121 base des élytres et les fascies discoïdales de ces dernières générale - ment sombres: il faut peut-être les rapporter à une espèce différente. Microvonus montanus n. sp. — Oblonqus, convexus, nilidulus, piceus: setis piceis vel pallidis vestitus; antennis rufo-piceis, ultimo articulo oblongo, ad apicem pulvinato; capite tuberoso, antice utrinque impresso; prothorace transverso, antice utrinque emarginato, lateribus arcuatis, late explanatis, Setoso-ciliatis, basi arcuata, sulco margi- nata : disco tuberoso, antice in longitudinem subsulcato ; elytris striato- punctatis, setis utrinque scutello densatis. — Long. 3 mill. 4/2. Oblong, convexe, assez brillant, brun de poix, garni de soies squa- miformes, brunes ou claires, disposées en lignes sur les élytres. An- tennes rougeàtres, dernier article oblong, terminé par un bouton peu saillant. Tête granuleuse, biimpressionnée en avant. Prothorax envi- ron deux fois aussi large dans sa plus grande largeur que long, plus rétréci à la base qu'au sommet, densément granuleux comme la tête ; bord antérieur largement sinué de chaque côté; bords latéraux arqués, ciliés de soies squamiformes, marges largement explanées ; base arquée, rebordée par un sillon enfoncé; disque présentant dans la région anté- rieure deux parties relativement plus convexes, séparées par un sillon longitudinal, garnies en avant d’un groupe de soies squamiformes ; Con- tre la base de chaque côté une impression peu profonde assez étendue. Élytres environ deux fois aussi longs que larges ensemble, subacu- minés au sommet, striés ponctués: stries fines, points gros, crénelant les stries; de chaque côté de l’écusson un groupe plus compact de soies. Dardijiling. 4 exemplaire. Cerylon humeridens n.sp. — Oblongum, subdepressum, nitidiun, tenue pubescens, castaneum; antennis sat elongatis, haud crassis, 3° articulo elongato, ultimo oblongo; capite sat dense fortilerque punc- tato; prothorace transverso, basin versus angustato, parce fortilerque punctato, ad angulos posticos juxta marginem lateralem profunde impresso, disco basin versus utrinque subimpresso: elytris punctato striatis, striis ad apicem evanescentibus, pilis mintimis et erectis ins- tructis, Stria Suturali ad apicen impressa, sutura basin versus recessu. — Long. 4 mill. 2/3. Oblong, subdéprimé, brillant, garni d’une pubescence courte, fine, dressée, disposée en lignes sur les stries des élytres. Antennes assez al- longées, relativement grèêles : 3° article plus long que large ; massue oblon- gue. Tête assez densément et fortement ponctuée. Prothorax environ 122 A: GROUVELLE. une fois et un tiers aussi large que long, rétréci à la base, fortement et assez éparsement ponctué; bords latéraux droits, légèrement con- vergents vers la base, fortement arrondis vers les angles antérieurs, sé- parés à la base, par une étroite bordure, d’une forte impression ; disque présentant dans la partie basilaire deux impressions assez grandes, peu profondes. Élytres oblongs, environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble, ponctués-striés:; intervalles des stries larges; stries atténuées et effacées vers l'extrémité, les suturales profondément en- foncées dans la région apicale ; suture enfoncée vers la base. Dardijiling. 4 exemplaire. THYRODERUS PORCATUS Sharp. Dardijiling. 2 exemplaires sensiblement plus gros que lexemplaire typique du Japon que j'ai entre les mains. CUCUJIDAE Laemophloeus Harmandi n. Sp. — Elongatus, parallelus, subde- pressus, subnitidus, rufo-castaneus, parce pubescens ;: antennis elongatis, tribus ultimis articulis antennarum laeriter incrassatis, longioribus quam latis, 2° et 3° articulis subaequalibus; capite transverso, punc- talo, antice truncalo; prothorace subquadrato, basin versus modice angustato, punctato, utrinque unistriato; angulis posticis obtusis, haud hebetatis, basi utrinque ad anqulos posticos eæcisa; elytris elongatis, ad apicem conjunctim rotundatis, singulo elytro sex-punctatostriatis, striis alternis fortioribus, lateribus plicatis. — Long. 2 mill. 1/2. Allongé, parallèle, à peine convexe, peu brillant, roux marron, à peine pubescent., Antennes allongées, 2° et 3° articles subégaux, 9° à 11e plus longs que larges, un peu plus épais que les précédents. Tête transversale, tronquée en avant, ponctuée, sans strie longitudinale. Prothorax un peu moins long que large, peu rétréci à la base, très faiblement cordiforme, longitudinalement strié de chaque côté; ponctuation dense, sensiblement aussi forte que celle de la tête, lais- sant sur le disque un espace longitudinal lisse; angles postérieurs obtus, bien marqués: base échancrée de chaque côté aux extrémités. Écusson transversal, pentagonal. Élytres environ deux fois et demie aussi longs que larges ensemble, parallèles, arrondis ensemble à l’ex- trémité, chacune avec six stries ponctuées, alternativement plus fortes, réunies par paires à la base; marges latérales pliées. Dardjiling. { exemplaire. Voisin du L. turcicus Grouv.; mais parallèle et bien plus allongé. Laemophloeus interceptus n. sp. — Oblongo-elongatissimus, con- Clavicornes de l'Inde septentrionale. 123 veriusculus, nitidus, glaber, fulvo-testaceus ; antennis brevibus, arti- culis 2-3 subaequalibus; tribus ultimis incrassatis, 9-10° haud elongatis, 11° mucronato ; capite transterso, converiusculo, parce punc- tato, antice truncato, versus basin antennarum biimpresso; prothorace subtransverso, basin versus angustato, utrinque unistriato, disco den- siore et fortiore punctato quam capite, lateribus ad angulos posticos vix sinuatis, basi utrinque excisa, angulis posticis obtusis ; elytris oblon- gis, ad apicem conjunctim rotundatis, singulo elytro sex punctato-stria- tis, striis alternis fortioribus, lateribus haud plicatis. — Long. 2 mill. Oblong, très allongé, un peu convexe, brillant, glabre, roux-testacé ; antennes courtes, articles 2 et 3 égaux, 9 à 41 épaissis, 9 et 10 subcar- rés, 11 terminé en pointe. Tête transversale, convexe, éparsement ponc- tuée, tronquée en avant, impressionnée de chaque côté vers la naissance des antennes; labre petit. Prothorax presque aussi long que large, peu rétréci à la base, longitudinalement strié de chaque côté, disque moins éparsement et plus fortement ponctué que la tête ; bords latéraux arrondis, sinués à la base; angles postérieurs obtus, bien marqués: base échancrée de chaque côté aux extrémités. Écusson très transver- sal, subpentagonal. Élytres oblongs, plus de deux fois plus longs que larges ensemble, arrondis ensemble au sommet; chacune avec 6 stries ponctuées, alternativement plus fortes; marges latérales non pliées. Dardjiling. 4 exemplaire. CRYPTAMORPHA SCULPTIFRONS Reitt. Dardjiling. 11 exemplaires. PSAMMAECUS TRIMACULATUS Motsch. Dardijiling. 2 exemplaires. SILVANUS SURINAMENSIS Linn. Dardijiling. À exemplaire. CATHARTUS ADVENA Walt. Dardijiling. { exemplaire. MONOTOMIDAE. Europs (Hesperobaenus) Harmandi, n. sp. — Elongata, paral- lela, subdepressa, nitidula flavo-aureo pubescens, nigricans : elytris ochraceis, antennis apice eæcepta pedibusque rufis; capile triangulari, parce punctato, utrinque oblique impresso, ançgulis posticis acutis sat pro- ductis : prothorace minus antice quam postice angustato, lateribus basin versus subrectis, antice rotundatis, tenuiter crenulatis, disco parce punctato, medio in longitudinem laevi, elytris depressis, striato-punctu- lis ; pygidio reticulato, parce et sat fortiter punctato. — Long. 2 1/2 mil. Allongé, parallèle, peu brillant, garni d’une pubescence assez longue, pas serrée, d’un flave doré. Antennes rougeâtres, enfumées à l'extré- mité. Tête noire, en triangle équilatéral, assez fortement et longuement 124 A. GROUVELLE. impressionnée de chaque côté, à partir de la naissance de l'antenne; an- gles postérieurs aigus, assez saillants. Prothorax noir, sensiblement aussi long que large, plus rétréci à la base qu’au sommet; bords latéraux à courbure très peu accentuée dans la partie basilaire, très forte aux angles antérieurs; ponctuation forte et peu dense laissant sur le disque un espace longitudinal lisse, limité de chaque côté par deux ou trois lignes de points un peu allongés. Élytres d’un roux ochracé, noirà- tres dans les parties latérales infléchies, environ deux fois et demie aussi longs que larges ensemble, profondément ponctués striés. Pygi- dium réticulé, éparsement et assez fortement ponctué. Pattes rougeûtres. Dardijiling. 1 exemplaire. Voisin comme coloration générale d'E. depressus Grouv.; distinet à première vue par les fortes impressions de la tête et par les stries ponc- tuées des élytres beaucoup plus marquées. Europs indica, n. sp. — Elongata, parallela, subconvera, nitidu, glabra, nigra ; elytris nigro-castaneis, antennis pedibusque rufo-testaceis ; capile parce punctato, antice oblique, biimpresso et transversim depresso ; prothorace subquadrato, lateribus subrectis, antice late rotundatis, disco parce fortiler profundeque punctato, medio in longitudinem laevi, punctis oblongis; elytris striatopunctatis, strüs tenuibus, punc- tis minümis; pygidio convexo, sat dense punctato. — Long. 2 mil. Allongé, parallèle, subconvexe, brillant, glabre, noir ; élytres marron enfumé, pattes et antennes rougeûtres. Tête assez fortement ponctuée, courtement et obliquement impressionnée de chaque côté vers la nais- sance des antennes. Prothorax environ aussi long que large: bords la- téraux subparallèles, largement et fortement arrondis aux angles anté- rieurs; ponctuation peu serrée, forte et profonde, points un peu allongés, laissant un espace longitudinal lisse sur le milieu du prothorax, dis- posés en ligne de chaque côté de l’espace, Cet écusson plus long que large, oblong, lisse. EN tres environ deux fois et demie aussi longs que larges ensemble, finement ponctués striés. Pygidium convexe, assez densément ponetué. Dardjiling. 1 exemplaire. DKYOPIDAE. SOSTEA TOMENTOSA Grouv. Darjiling. 1 exemplaire. COLÉOPTÈRES DE L'INDE RÉCOLTÉS PAR MM. H.-L. ANDREWES ET T.-R.-D. BELL par A. GROUVELLE. Aclypea sculpturata, n. sp. — Oblonga, subdepressa, nigra, su- bopaca ; prothorace densissime punctato, elytris tricostatis; costa hu- merali elevata, extra apicem integra, costis discoilalibus et suturalibus longioribus et minus elevatis quam costa humerali, catenulatis, inter- vallo inter marginem lateralem et costam humeralem subcarinato ; inter- vallis dense granosis, granis inaequalibus. — Long. 413 à 15 mill. Oblong, subdéprimé, noir, presque opaque. Prothorax densément ponctué. Élytres présentant chacun trois côtes; la suturale et la dor- sale s’arrêtant un peu avant l'extrémité, peu accentuées, irrégulière- ment interrompues, formées par une succession de petites côtes irré- gulières de longueur; côte humérale plus élevée, et moins longue que les côtes suturales et discoïdales, entière sauf vers l'extrémité ; intervalles des côtes couverts de granulations serrées, entremêlées surtout sur le disque de granulations plus fortes ; intervalle latéral pré- sentant parfois un vestige de côte interrompue. Hymalava; Kachmir (T.-R.-D. Bell). Collections H.-E. Andrewes et A. Grouvelle. Meligethes rubricollis, n. sp. — Ovatus, convexrus, nitidus, qgla- ber, rufus; clava antennarum infuscata; elytris rufo-nigris: capite punctato, antice medio emarginato:; prothorace transverso, antice an- qustato, punctato, lateribus arcuatis, stricte marginatis; elytris ova- dis, ad apicem separatim subtruncatis, quam prothorace fortius pun- etatis ; libiis anticis extus denticulatis, ad apicem bidentatis. — Long. 2 mill. Ovale, convexe, brillant, glabre, roux testacé:; massue des antennes enfumée, élytres d’un noir un peu pourpre, lorsque linsecte est bien formé. Tête ponctuée; marge antérieure échancrée dans le milieu. Pro- thorax plus de deux fois plus large à la base que long, fortement ré- tréci en avant; bords latéraux arqués, faiblement explanés, ponctua- tion semblable à celle de la tête. Écusson arrondi au sommet, Élytres 126 A. GROUVELLE. ovales, environ une fois et un quart aussi longs que larges dans leur plus grande largeur, subtronqués séparément au sommet, plus forte- ment ponetués que le prothorax, présentant sur le disque quelques traces de rides transversales. Tibias antérieurs finement denticulés sur la moitié apicale de leur marge externe, avec deux dents assez larges et beaucoup plus fortes à l'extrémité. Inde : Province de Madras (H.-L. Andrewes). Collections H.-E. An- drewes et A. Grouvelle. Pseudocamptodes montanus, n. Sp. — Subhemisphericus, nili- dus, glaber, rufo-piceus ; parcissime punctulatus ; clava antennarum in- fuseata, elongata, quadri-articulata; 1° articulo, transverso, obconico, > latiore, obconico, 3° transterso, 4° ad apicem in forman papulae truncatae terminato, stria suturali nulla. — Long. 4 mil. Subhémisphérique brillant, glabre, roux de poix, enfumé vers lex- trémité des élytres ; couvert d’une ponctuation très fine, espacée. Massue des antennes enfumée, atteignant environ la moitié de la longueur to- tale de l'antenne, composée de quatre articles, le 4 petit, transversal en forme de cône renversé, environ deux fois plus large dans sa plus grande largeur que l’article précédent, le 2° en forme de cône ren- versé continuant le 4° article, un peu moins long que large au sommet, le 3° transversal, subdemi-circulaire, échaneré au sommet: le 4° sub- cylindrique à la base, terminé par un bouton subconique, échancré à l'extrémité. Prothorax très transversal. Écusson transversal, subpenta- gonal. Élytres environ trois fois plus longs que le prothorax, et sensi- blement aussi longs que larges ensemble dans la plus grande largeur; strie suturale nulle. Kachmir (T.-R.-P. Bell): Collection H.-E. Andrewes. Metopiestes indicus, n. sp. — Subcylindricus, subopacus, niger ; antennis piceis, clava rufo-fusca; capite in longitudinem excavato, sat dense punctato, punctis elongatis; prothorace subovato, antice rotun- dato, sat dense punctato, punctis oblongis, basi medio oblique breri- terque bicarinata, carinis basin versus conjunetis ; scutello suborbicu- lari: singulo elytro quinque carinato : 1 carina suturali, modice elevata, integra, 2 elevata, fere integra; 3% breviore quam 2 tam elevata; 4 humerali, subintegra, elevata; > laterali ad apicem elytram praeleætente, intervallis irregulariter bilineato-punctalis. — Long. 6 mill. Allongé, presque cylindrique, presque opaque, glabre, noir. Antennes Coléoptères de l'Inde. 127 brun de poix, 4° article rougeûtre, massue testacée, enfumée. Tête longitudinalement excavée, assez densément couverte de points allon- gés, réunis parfois pour former des strioles. Prothorax environ aussi long que large, convexe, arrondi en avant, rétréci à la base, couvert de points enfoncés, oblongs, irréguliers, parfois confluents ; base bisi- nuée, présentant devant l’écusson deux courtes carènes, obliques, réu- nies à la base et formant ainsi une impression en forme de V. Écusson suborbiculaire. Élytres un peu plus de trois fois aussi longs que larges à la base, angles huméraux droits, bien marqués: chaque élytre avec cinq carènes : la 4° suturale, entière, peu élevée; la 2° atteignant pres- que le sommet, plus élevée; la 3° aussi élevée que la 2°, un peu moins longue ; la 4° humérale, aussi élevée que la 3°, presque entière, la 5e latérale rejoignant le bord latéral et bordant l'élytre jusqu’au sommet ; intervalles des carènes profonds, chacun avec deux lignes irrégulières de points enfoncés, inégaux. | Inde. Anamatais (H.-E. Andrewes). Collection H.-E. Andrewes. Pharaxonota indica, n. sp. — Oblonga, elongata, convera, nilida, glabra, nigro-picea ; antennis sat incrassatis, tertio articulo quadrato ; capite grosse subdenseque punctato, prothorace transtersissimo, parce punctato, basi marginata, utrinque breviter striata: scutello transverso, sublongo; elytris lineato-punctatis, punctis ad apicem evanescentibus, intervallis linearum tenuiter unilineato-punctatis, stria suturali «d apicem impressa. — Long. 3 mil. Allongé, oblong, convexe, brillant, glabre, noir de poix lorsque la coloration est bien développée, plus ou moins clair dansle cas contraire. Antennes assez épaisses ; troisième article pas plus long que large. Tête fortement et assez densément ponctuée. Prothorax subrectangulaire, environ deux fois plus large que long, éparsement ponctué; bords la- téraux et base assez étroitement rebordés, celle-ci bisinuée avec une courte strie longitudinale de chaque côté. Écusson suboblong, trans- versal. Élytres un peu plus de deux fois plus longs que larges dans leur plus grande largeur, arrondis ensemble au sommet, assez fine- ment ponctués en lignes: points des lignes effacés vers le sommet; intervalles des lignes de points présentant une ligne de points beau- coup plus petits; strie suturale, contiguë à la suture, bien marquée au sommet. Inde méridionale : Kanara (T.-R.-D. Bell). Collections H.-E. Andrewes et A. Grouvelle. MYRIAPODES RECUEILLIS A L’ISLA DE COCOS PAR M. LE PROFESSEUR P. BIOLLEY par Henry-W. BRÜLEMANN (PI. 1). Par son envoi du 19 février 1902 M. le Prof. Biolley, de lInstituto fisico-geografico de Costa-Rica, nous mettait en possession d’une pe- tite collection de Myriapodes recueillis par lui à l’Isla de Cocos au cours d’une expédition dirigée par le Directeur de lInstituto fisico- seographico, M. le prof. H. Pitlier. Cette expédition se prolongea du {1 au 16 janvier 1902. C’est donc entre ces deux dates que se place la capture de tous les échantillons analysés ci-après. L'Isla de Cocos (Isle des Coques, Coco’s Island (1) ) est une ile de lo- céan Pacifique située par 89° 02’ 31” longitude de Greenwich et5° 32° 43" latitude Nord, nous écrit M. le prof. Biolley, c’est-à-dire à peu près à mi-chemin entre la côte occidentale de Costa-Rica et l'archipel des Ga- lapagos. L'ile est de formation volcanique. Elle à une superficie de 46,6 ki- lomètres carrés. Elle a servi de refuge aux flibustiers au XVI siècle ; le gouvernement de Costa-Rica, à qui cette île appartient, a tenté d'y installer une colonie pénitentiaire; plus récemment des colons alle- mands ont cherché à s’y établir. Aucune de ces tentatives n’a été sui- vie de résultats satisfaisants, et aujourd'hui lile est complètement inhabitée. La collection de Myriapodes qu'en à rapportée le prof. Biolley se compose de 7 espèces, dont 3 Chilopodes et 4 Diplopodes. Les Chilo- podes sont déjà connus, ayant été trouvés sur le continent; deux d’entre eux ont même une aire de dispersion considérable. Des quatre espèces de Diplopodes, une seule est connue, Orthomor- pha coarctata de Saussure; elle est aussi très répandue sur tout le (1) I faut se garder de confondre cette ile avec celle du même nom située dans l'océan Indien, au Sud-Ouest de Java. Myriapodes recueillis à lisla de Cocos. 129 continent américain, et même au delà. Les trois autres espèces sont nouvelles, croyons-nous, et instructives. Le Leptodesmus se distingue de ses congénères connus par la pré- sence d’une épine à l'apex du fémur des pattes ambulatoires du mâle, caractère qui le rapproche des Fontaria chez lesquels cette épine existe dans les deux sexes. En dépit de cette particularité, cette espèce est à maintenir dans le genre Leptodesmus à cause de la forme de ses pattes copulatrices profondément clivées: on peut néanmoins la considérer comme le type d’un groupe distinet des groupes des L. Attemsi, L. pla- taleus, L. Gounellei et L. paulistus que nous avons admis jusqu’à présent. Dans la famille des Pseudonannolenidae, nous ne connaissions que le genre Pseudonannolene Silvestri, le genre Nannolene créé par Boll- man n'ayant pas encore été décrit suffisamment. L’un des Diplopodes de l’Isla de Cocos nous fournit l'occasion de créer un autre genre, décrit dans les pages qui suivent sous le nom de Epinannolene. Enfin le Spirobolide, nouveau également, est un peu différent de ceux qu'il nous a été donné d'étudier jusqu'ici. C’est une forme étroi- tement apparentée aux Rhinocricus, mais présentant certains détails de structure qui sembleraient indiquer un degré d'évolution un peu plus avancé que celui atteint par les espèces continentales. Ces différences sont trop peu importantes pour que nous puissions leur attribuer une valeur générique; nous nous contenterons d'envisager cette espèce comme le représentant d’un sous-genre de Rhinocricus, que nous nom- merons Eurhinocricus. Ces quelques indications prouvent assez que, en dépit du petit nombre de formes, cette collection présente un véritable intérêt, puis- que aucune des trois espèces nouvelles ne rentre exactement dans les divisions existantes. Il ne nous est malheureusement pas possible, dans l’état actuel de nos connaissances, d'apprécier les rapports que présente cetie faunule avec la faune du continent. Cette dernière n’est pas connue. Les ma- tériaux recueillis par le prof. Biolley nous permettront peut-être d’élu- cider cette question. Pour le moment nous devons nous borner à de simples descriptions, tout en adressant nos plus vifs remerciments à l'excellent savant qui nous a si gracieusement mis en mesure de faire parailre cette note. Cannes. le 12 août 1902. Ann. Soc. Ent. Fr., LxXxIr [1903]. 9 150 HENRY-W. BROLEMANN. Otocryptops melanostoma Newport, 1844. M. R.-I. Pocock a donné deux descriptions de cette espèce, Pocock n° 91e (1) sub Scolopocryptops longiceps et Pocock n° 934 sous le nom de Newport. — Dans la première il signale un profond sillon transver- sal arqué sur le premier écusson dorsal, dont il ne fait plus mention dans la seconde description. Sur les échantillons de l'Isla de Cocos ce sillon existe, mais il n’est visible qu’en soulevant le bord postérieur de lécusson céphalique qui recouvre en partie le premier écusson. Dans les deux descriptions Pocock donne le bord antérieur du coxo- sternum des pattes maxillaires comme : « wideley and shallowly exca- vated in the middle ». Ce n'est querarement le cas sur les échantillons de lIsla de Cocos; le bord antérieur est à peu près droit, inerme, pré- cédé d’un sillon qui délimite un très fin bourrelet marginal. Tibia des pattes À à 48 armé généralement de 2 épines. Le reste des descriptions de Pocock correspond bien à nos échantil- ions. Les adultes atteignent 60 mill. : ils sont ordinairement de colora- tion foncée, etles deux dernières paires de pattes sont bleu-violacé sur la face interne (dans l'alcool). Les jeunes de 25 mill. de longueur présentent les mêmes caractères que les adultes. Le prof. Biolley à recueilli aux côtés d’une femelle adulte une ecou- vée d'Olocryptops dont quelques-uns n'étaient même pas dégagés de l'œuf. On ne compte pas moins de 55 individus dans cette couvée. > échantillons adultes et 9 à divers degrés de développement, trou- vés sous des troncs pourris et dans des touffes de Broméliacées (éti- queté : P. Biolley, n° 4, 2,3 et 4). Newportia {s.s.) Rogersi Pocock, 1895. L'unique remarque que nous suggère l'excellente description de M. Pocock est que les pattes ne portent qu'une pilosité très clairsemée {au lieu d’être « distinctiy hirsute »); n’y aurait-il pas là une question de sexe? | Un échantillon de 38 mill. de long recueilli sous un tronc (étiqueté : P. Biolley n° 6), (1) Pocock n° 91e — Description of some new species of Chilopoda. — Ann. Mag. Nat. Hist. (6), vol. 8, n° XLIV, Aug. 1891. Pocock n° 934 — Contributions to our knowledge of the Arthropoda of the West-Indies, Part. 11; Chilopoda, — Zinn. Journ. Zool., vol. XXIV. ————” ut AL 7 Myriapodes recueillis à l'isla de Cocos. 131 Otostigmus scabricauda Humb. et Sauss., 1870. Deux échantillons; un & de 43 mill. et une © de 62 mill., provenant de troncs de Broméliacées (étiqueté : P, Biolley n° 5) J" Eurhinocricus, nov. subgen. Les Rhinocricus que nous avons eu à examiner jusqu'ici, offrent un ensemble de caractères peu variables et ne permettant guère de tailler dans la masse des espèces sud-américaines des subdivisions de groupes ou des coupes génériques. L'espèce décrite ci-après, R. Biolleyi, diffère assez sensiblement des Rhinocricus typiques pour que nous nous sentions autorisés à l'i- soler dans un sous-cenre distinct, que nous nommons Eurhinocricus. Chez cette forme les scobinas existent comme chez le type. Les antennes ne portent plus que 4 bätonnets, comme chez Trigoniulus ou chez les Spirostreptides ; et cette disposition, soit dit en passant, peut être considérée comme le signe d'une évolution plus avancée. Enfin et surtout la structure des pattes copulatrices postérieures est typique (pl. I, fig. », 6). Ces pattes sont bien divisées en deux articles comme chez Rhinocricus, un article basilare ou coxoïde et un article termina! ou fémoroide; le fémoroïde, ici aussi, est divisé dans sa moitié distale en deux feuillets, dont le feuillet séminal reste flagelliforme. Mais le feuillet secondaire, au lieu d’être graduellement effilé jusqu’à la pointe (formes indo-malaises, À. anomalus Silv., R. rubromarginatus Silv. etc.), ou même grêle et faiblement dilaté à l’apex (R. quintiporus Attems, À. ocraceus nob., R. moestus nob. ete.), présente la structure suivante; le feuillet est dilaté depuis la base, il présente deux épais- sissements chitineux divergents, reliés par une délicate lamelle trans- lucide. C’est en somme une légère complication de l'organe typique ; c'est aussi un acheminement vers la forme si spécialisée qu'on observe chez les Trigoniulus, espèces les plus perfectionnées de ce groupe. R. Biolleyi est pourtant loin d'atteindre à la complexité des Trigo- niulus et Son organisation est encore trop voisine de celle des Rhino- cricus pour qu’on puisse songer à le détacher complètement de ces derniers. 132 HENRY-W. BRÔLEMANN. Rhinocricus (Eurhinocricus) Biolleyi, n. Sp. LONGUEUR DIAMÈTRE NOMBRE NOMBRE è |SExI EN EN DE DE PAIRES | © FCMENTS | | mnuimèrtres | Miccimèrres | SEGMENTS| ne parres| APODES | PP EEE 49 89 1 | » 41.— 4.20 47 85 1 ) 40.— 3.90 47 85 i | » D 3.70 47 85 1 | » 39. — 4. — 46 83 Î (ES DU 3.50 46 83 1 » 34.— JD) 46 83 Î [© 1 4.20 49 91 [ ) 13.— 4.— 48 89 1 » 39.— 3.90 47 87 1 » 37.— 3.60 47 87 1 » 16.— 4.80 46 85 1 » SV — 1. — 46 85 1 » 39.— 4 — 45 83 il lacs) 39.— 3.70 45 83 Î | 18.— 2.30 41 69 3 immalure. Eee IE Re her Coloration variant du brun bistre au brun noir, avec le métazonite ou seulement son bord postérieur plus foncé; la face, les membres et les valves anales plus clairs. — Corps assez trapu, non retréci en ar- rière de la tête, graduellement aminci en arrière; assez brillant. Méta- zonites très faiblement dilatés. Premier pore sur le 6° somite. Scobina jusqu’au 34° segment environ; les impressions sont étroites el suivies d’un champ mat un peu allongé. Tête médiocrement brillante avec de fines rides transversales et un sillon médian marqué seulement sur la lèvre et au sommet du vertex. La lèvre porte 2 —- 2 fossettes, dont les médianes sont rapprochées et les externes écartées. Yeux écartés d'au moins deux fois leur grand diamètre, composés d’ocelles un peu aplanis mais bien distincts, au nombre de 21 à 30, en 5 ou 6 rangées (6.6.5.3.1-6.6.6.4.1.-7.7.6.4.4.1- 7.7.6.5.4.1). Antennes très courtes, dépassant à peine le milieu du pre- mier écusson (gd) ou atteignant son bord postérieur (@), faiblement comprimées, monililormes, à articles courts et larges ; le dernier porte 4 bâtonnets. L'angle antéroinférieur de la joue est aigu, un peu sail- lant: sa surface externe porte une impression rectangulaire. Dr A RS SR dd does. Myriapodes recueillis à l’isla de Cocos. 13 Premier segment brillant (4) (1), sans sculpture distincte, avec les côtés graduellement rétrécis et complètement arrondis, ne descendant pas aussi bas que le deuxième segment; le bord n'est marginé que dans les côtés, et très finement, — Face inférieure du deuxième seg- ment un peu concave déterminant une arête très arrondie et un peu proéminente en avant. Sur les somites du tronc, les téguments pré- sentent {sous le microscope) de fines strioles longitudinales irrégulières, espacées et peu ac- centuées qui, vers l'extrémité postérieure du corps, peuvent déterminer une structure faiblement cuireuse. Leur suriace est un peu étranglée dans la partie postérieure du prozonite, La suture transversale est obsolète sur le dos et faiblement marquée dans les flancs au-dessous du pore.Par contre, à son troisième quart, le prozo niteest coupé par une forte strie concentrique un peu sinueuse et partois irrégulière, qu’il est aisé de confondre avec la suture; cette strie concen- irique contourne le pore en avant en se disloquant et, un peu au-des- sous du pore, elle s’infléchit et va rejoindre la suture ; parlois elle est reliée à la suture par une ramification qui contourne le pore en arrière. C’est la seule strie concentrique qui soit très nette; les autres, qui occupent la région des scobinas, sont obsolètes. Au-dessous du pore le prozonite est marqué de tronçons de strioles obliques qui peu à peu franchissent la suture et se continuent sur le métazonite en stries fines, obliques d’abord dans les flancs, puis longitudinales au-dessous ; sur le métazonite on ne compte guère plus d'une douzaine de stries com- plètes, ces stries sont à peu près concentrées dans la partie ventrale. La surface du dernier segment est assez densément, mais peu distinc- tement ponctuée; son bord postérieur (2) est taillé en L stf angle un peu plus ouvert que l'angle droit, dont la | pointe arrondie recouvre sans le dépasser l'angle su- Ai périeur des valves anales. Celles-ci sont bien dégagées, 2 ponctuées comme le dernier segment, faiblement glo- buleuses, comprimées près du bord libre qui forme un bourrelet arrondi. L’écaille sous-anale est triangulaire, courte et très large de base, avec la pointe de l'angle aigu. Stigmates punctifor- mes. Lames ventrales nettement striées transversalement. Pattes très courtes, sans autre pilosité que les soies terminales des articles. (1) Les chiffres entre parenthèses renvoient aux figures du texte, quand ils ne sont pas précédés de l'indication « pl, I », 134 HENRY-W. BRÔLEMANN. Chez le mâle, les pattes des deux premières paires sont plus courtes et plus ramassées que les autres. Le fémur de la deuxième paire (pl. EL fig. 4) est comprimé sur les faces antéro-inférieure et antéro-su- périeure, de facon à réaliser une section approximativement triangu- laire : ilest en outre globuleux à l’apex en dessous. Le tibia de la même paire estiaiblement verruqueux en dessous. Sur les pattes de la troisième paire (pl. I, fig. 2), la hanche est surmontée d’une palmette transver- sale, subarrondie, évidée à la base sur la face antérieure: le fémur est tuberculé à l’apex en dessous; le tibia porte, sur la face inférieure, une crête arrondie longitudinale saillante; le troisième tarse présente, sur la face inférieure, un prolongement digitiforme arrondi, tenant lieu de bourrelet. Sur les pattes des 4°, 5°, 6° et 7€ paires, ces mêmes cCa- ractères se reproduisent, mais en s’affaiblissant graduellement ; sur la 8° paire de pattes, ils ont presque entièrement disparu, si ce n’est en ce qui concerne le bourrelet du 3° tarse qui persiste encore. Pattes copulatrices du type Rhinocricus (pl. I, fig. 3 à 6). Lame ventrale de la paire antérieure étranglée à mi-hauteur et formant dans sa seconde moitié une lame à bords parallèles, arrondie à lex- trémité. Coxoïde de la paire antérieure largement découvert, assez saillant latéralement; fémoroïde court et large avec un lambeau apical peu développé. Coxoïde de la paire postérieure court avec les plis usuels. La suture entre le coxoïde et le fémoroide est très nette. Le fémoroide est proportionnellement court, divisé en deux feuillets dès le milieu de sa longueur. Feuillet séminal grêle ; feuillet secondaire élargi dès la base, composé de deux épaississements chitineux diver- sents, comme les dents d’une fourche à faner le foin, et reliés par une lamelle translucide. Rainure séminale visible sur tout son par- cours. Nombreux échantillens recueillis dans des troncs pourris (étiqueté : P. Biolley, n° 7). Le Doct' Silvestri a décrit (Chilop. e Diplop. racc. dal Dott. E. Festa a la Guayra, nel Darien e à Cuenca. — Boll. Mus. Zool. Anal. comp. Torino, n° 25%, vol. XI, 20 agosto 1896), sous le nom de Oxypyge va- ricolor, une espèce qui doit être voisine de la nôtre, mais qui s’en dis- tingue par sa coloration, son nombre de somites un peu plus élevé et surtout par les épines dont sont pourvues les valves anales. D’après l’une des esquisses on voit que la lame ventrale de la paire antérieure de pattes copulatrices ressemble beaucoup à celle du R. Biolleyi; mais il est impossible de comprendre comment est conformé le reste de la patte, coxoïde et fémoroïde étant fondus ensemble. D'après l’autre es- quisse il semblerait que la P. C. postérieure est bien celle d’un Eurhi- Myriapodes recueillis à l’isla de Cocos. 159 nocricus. Reste aussi à savoir combien l'antenne porte de bâtonnets: la description de Silvestri est muette sur ce point. Il va sans dire que le genre Oxypyge, uniquement caractérisé qu'il est par la présence d’épines aux valves, n’a aucune raison d'être. HI tombe en synonymie avec Rhinocricus. Genre Epinannolene, n. gen. Corps élancé. — Disposition des pattes sur les premiers segments comme chez Pseudonannolene et Spirostreptus, représentée par la for- mule::4.4.1%0:2:2. Gnathochilarium de même forme que chez Pseudonannolene (pl T, fig. 7), c’est-à-dire que le promentum est divisé transversalement, mais le fragment antérieur est plus pyriforme et ne présente pas de division longitudinale médiane. — Mandibule munie de 7 lames pectinées (pl F, lig. 8). Organe copulateur de même type que chez Pseudonannolenr, c'est- à-dire composé des deux paires de pattes du 7° somite, formant deux groupes latéraux de deux pattes soudées ensemble. C'est la patte an- térieure qui porte la rainure séminale. Cette rainure aboutit, à la base interne du membre, dans une ampoule ouverte (rappelant celle des Schizophyllum) formée par l'accolement des deux lames. — Cette dis- position nous avait échappe lorsque nous avons publié (Rev. Mus. Paul., V, 1901) les caractères du genre Pseudonannolene : une nouvelle préparation nous à permis de constater lidentité de disposition dans les deux genres. Une autre erreur est à rectifier ; il n'existe dans l’un comme dans l’autre genre qu’une seule paire de poches trachéennes, comme chez Spirostreptus, toutelois ces organes paraissent attachés à la paire antérieure de P. C. — Nous savons que, chez Spirostreptus, la P. C. postérieure, refoulée en avant, est enveloppée par les plis de - la P. C. antérieure et disposée de telle sorte qu’un observateur super- ticiel pourrait être facilement induit en erreur. Fautl voir dans la dis- position des Pseudonannolenidae une exagération de la disposition des Spirostreptlidae, par suite de laquelle la P. C. postérieure aurait pris la place de la P. C. antérieure, reléguant celle-ci sur la face postérieure de l'organe? Ce qui semble donner du poids à cette théorie, c’est la présence dans la P. C. « antérieure » de la rainure séminale qui, chez tous les Iuloides connus, est toujours portée par la P. C. postérieure ; c’est enfin le fait que la P. C. « antérieure » semble appuyée sur les poches trachéennes, qui, chez Spirostreptus, sont précisément atta- 136 HEXRY-W. BRÔLEMANNX. chées au P. C. postérieures. Quoi qu'il en soit nous ne nous sentons pas encore assez documenté pour trancher la question. Les pattes antérieures du mâle d'Epinannolene sont ornées de soies modifiées. Le 5° somite porte un pore chez l'espèce décrite ci-après; nous igno- rons si ce caractère peut être considéré comme constant. Si nous nous reportons à la description si sommaire donnée par Bollman pour le genre Nannolene, nous voyons qu'il diffère du nôtre par les particularités suivantes : Les lames pectinées des mandibules sont au nombre de 6 ou 5 (chez Nannolene). — Au sujet du promentum Bollman dit « promentum divided almost as in Cambala », ce qui ne permet pas de se faire une idée bien nette de ce que peut être cet « almost ». — Premier pore ré- pugnatoire sur le 6° somite. — Le type de Nannolene est le N. Burkei Bollman, qui nous est inconnu. Du genre Pseudonannolene Silvestri, Epinannolene se distingue par l'absence de clivage médian du lambeau antérieur du promentum, par le nombre moindre de lames pectinées aux mandibules (10 chez Pseu- donannolene, d’après Silvestri), enfin par la forme des appendices des PAC: Le genre lulomorpha Porat à le même gnathochilarium que le nôtre, semble-t-il, mais les pores répugnatoires ne commencent que sur le 6° somite et ses P. C. sont encore totalement inconnues. Seule distribution connue jusqu'ici pour Epinannolene : Isla de Cocos {(Costa-Rica) dans l'océan Pacifique. Epinannolene Pittieri, D. Sp. -ONGUEUR MÈTRE NO) E NOMBRE LONGUEUI DIAMÈTRE NOMBRE NOMBRE STE | SEXE EN EN DE DE PAIRES Pre | MILLIMÈTRES MILLIMÈTRES | SEGMENTS | DE PATTES | 2 | œ My a 55 99 > ) —- — 49 87 2 » De 0.80 13 73 3 | Q 24.— 1.30 55 101 ? | » DD — 1.20 54 99 2 | » DL 1.20 51 93 2 | Coloration brun-rouge foncé, parfois annelée de clair et parfois plus claire sous le ventre, avec les membres concolores, foncés, Myriapodes recueillis à l'isla de Cocos. 137 Corps élancé, assez grêle, à peu près d’égal diamètre sur toute sa longueur, exception faite pour le premier segment qui est plus dilaté que le reste. Téguments brillants, à dessin très finement réticulé (sous un fort grossissement), coupé de strioles longitudinales clairsemées, assez longues, mais irrégulières. Somites très faiblement étranglés par la suture. Premier pore sur le cinquième somite. Tôte lisse; 3 + 3 lossettes piligères sur la lèvre: sillon occipital très court, peu distinet. Antennes courtes, ne dépassant guère le pre- mier somite, un peu claviformes, avec des soies très clairsemées sur les quatre premiers articles, un peu plus denses sur les suivants; quatre bâtonnets à l'extrémité. Yeux de forme étroite et allongée vers le dessus de la tête, écartés d'environ une fois et demie leur grand dia- mètre, composés d’ocelles peu convexes au nombre de 415 à 17 environ, en 3 rangées (8. 6. 3 — 8. 5. 2). Premier segment (3) proportionnellement grand; les côtés sont rabattus sous la tête, tronqués-arrondis, de telle sorte que l'angle postérieur est seul reconnaissable ; celui-ci est plus ouvert que langle droit, car le bord postérieur est un peu convexe: sa surface est mar- quée de deux profonds sillons complets (en plus du sillon marginal) ef de quelques stries courtes près du bord postérieur. Sur les somites du tronc IC prozonite est nettement divisé en deux zones subégales par les dessins du tégument; la zone antérieure est très distinctement squameuse, tandis que la zone postérieure, comme le reste du segment, est très finement, même indistinctement réticulée. La suture est nette, faiblement étranglée, marquée de ponctuations rapprochées, très faibles sur le dos, mais allant en s’accentuant vers le ventre. Le métazonite ne présente que quelques stries longitudinales nettes (à environ), confinées dans la partie ventrale. Le pore est assez grand et s'ouvre presque à mi- hauteur des flancs, presque à moilié du métazonite. — Le dernier segment (4) est grand, à bord posté- rieur bien développé, mais complètement arrondi et recouvrant à peu près l'angle supérieur des valves 4. anales. Celles-ci sont peu saillantes, peu globuleuses, sans trace de sillon ou de bourrelet marginal, avec quelques rares soies (3 paires?) le long du bord libre. L’écaille ven- trale est large, à bord postérieur transversal. Stigmates punctiformes. 138 HEXRY-W. BRÔLEMANN. Lames ventrales non striées. Pattes très courtes, plantées de rares soies. Chez le mâle, les joues présentent une très faible callosité à l’arête iuférieure, — Les pattes de la première paire (pl L fig. 9) sont plus courtes que les suivantes; on n’y compte que à articles indépendants, la hanche étant apparemment soudée à la lame ventrale; le fémur est déformé sur la face antérieure, comme le cas se présente chez certains Spirostreptides (ef. Spirostreptus Geayi, Mém. Soc. zool. France, XI, 4900, pl. VIE, fig. 122); les autres articles sont ré- duits, mais non délormés.— Les pattes de la deuxie- me paire ne sont pas déformées, bien qu’un peu plus petites que les suivantes; la hanche est éga- / lement soudée à la lame ventrale, mais on reconnait ÿ aisément la soudure. — Sur toutes les autres pattes g le tibia et les deux premiers tarses portent des \ À appendices de nature pileuse, grêles à la base et ee épanouis en folioles à l'extrémité (5), qui rappellent les soies analogues des Blaniules.— Les bords libres du 7° somite for- ment sur la face ventrale deux sail- lies auriculées, étalées trans versale- ment (6et7). — = Les pattes copulatrices (pl. E fig. 10 à 12) sont petites. Leur base est 6 globuleuse antérieurement. Le feuil- let antérieur est doucement rétréci dans le tiers apical, puis coudé avant l'extrémité; entre la courbure et la pointe naît un lambeau lamel- laire denticulé. La rainure séminale est nettement visible dans la moitié distale de cette lame; à moitié de l'organe elle s’écarte du bord interne pour se perdre dans l’ampoule, dont la base est protégée par un faible talon planté de quelques soies rigides. — Le feuillet postérieur est de moitié moins long que le précédent, subrectangulaire, coupé carré- ment; seul le bord interne de ce feuillet est libre et prolongé en une pointe digitiforme couronnée de quelques soies (7, an semper ?); le bord interne est en outre orné de verrues émoussées, comme chez Pseu- donannolene, mais en beaucoup moins grand nombre. Nombreux exemplaires provenant de l’aisselle de feuilles de Palmiers, et de souches de Fougères (étiqueté : P. Biolley, n° 8). Cette espèce est dédiée à M. H. Pittier, l'éminent directeur de Fins- lituto fisico-geogratico de Costa-Rica. De Myriapodes recueillis à l'isla de Cocos. 139 Orthomorpka coarctata Saussure, 1860. Deux échantillons mâles trouvés dans les feuilles mortes et l’humus (étiqueté : P. Biolley, n° 40). Leptodesmus folium, n. Sp. S : longueur 48 à 48,50 mill.; largeur 2,40 à 2,70 mill. ® : longueur 19 mill. ; largeur 2,30 mill. ; antenne 3,40 mill. La lar- geur de la lame ventrale du 11° segment égale la longueur du tibia de la 49 paire de pattes, — 0,80 mill. Coloration brun-rouge, tantôt uniforme plus ou moins foncé, tantôt présentant sur la ligne médiane dorsale une série de taches claires ro- sées qui, chez certains individus, arrivent à former une bande ininter- rompue. Antennes foncées avec le premier et le dernier article plus ou moins éclaireis :; pattes couleur chair. — Corps à côtés parallèles ; dos médiocrement convexe (9); carènes bien développées, téguments assez brillants sans sculpture distincte, si ce n’est quelques rides ou plis lon- gitudinaux sur les derniers écussons. Tôte semée sur la face de quelques soies pâles assez longues, bour- souflée dans les côtés pour ménager aux antennes une fossette assez profonde; vertex divisé par un sillon bien marqué qui atteint au niveau des antennes. Écartement des antennes égal à la longueur des deux premiers articles (environ 0,40 mill.); antennes longues, dépassant le troisième écusson, non claviformes, vêtues de soies grèles et peu denses. | Premier écasson (8) aussi large que la tête, à bord antérieur en demi-cercle, à bord postérieur sinuéux, c’est-à-dire échancré au milieu et de chaque côté dans le voisinage de l’angle postérieur qui est aigu et plus fermé que l’angle droit ; la surface de l’écusson est bombée, elle est déprimée seulement dans les angles, elle est ornée de quelques 140 HEXRY-W. BROÔLEMANN. soies souples et grèles disposées en trois rangées (6 par rangée?); ces soies manquent très fréquemment. Le bord antérieur est finement, mais nettement marginé, le bord postérieur l’est très faiblement et seulement dans les échancrures latérales. Sur tous les écussons du tronc (pl. I, fig. 13) les angles antérieurs sont plus ouverts que l'angle droit, aigus et accompagnés d’une dente- lure; les angles postérieurs sont saillants, eflilés, aigus, dépassant tou- jours sensiblement le niveau du bord postérieur. En arrière de la dent apicale antérieure on compte généralement deux autres dentelures, qui dans les premiers écussons du tronc tendent à s’espacer et à s’effacer. Le bord postérieur de la carene est denticulé à partir du 5° somite; les dentelures sont petites, irrégulières et souvent accouplées. La suture transversale est lisse. Du 2e au 18° somite le métazonite est divisé par un sillon transversal sinueux, très accentué vers le milieu du corps. et qui peut parfois être recoupé par un sillon lon- gitudinal plus ou moins distinct. Les carènes sont boursouflées à la base. Les pores sont répartis sui- vant la formule habituelle, 5, 7, 9, 10, 42, 43, 15- 49 : ils s'ouvrent dans la tranche de la carène dans un épanouissement du rebord marginal, un peu obliquement, de facon à être visibles sur la face dorsale. — Le dernier écusson (10) est graduelle- ment rétréci en pointe longue, tronquée à l’extré- mité; il porte quatre paires de verrues sétigères latérales, dont trois sur Ja face dorsale et une plus forte (a) sur la face inférieure. Les valves anales sont assez saillantes, ridées, faiblement marginées. L’écaille ventrale est grande, subtriangulaire, avec des verrues sétigères indistinctes. — Lames ventrales inermes, courtes, assez larges, égalant à peu près (sur le 41° somite) la longueur du tibia de la 19° patte; elles sont divisées longitudinalement par un sillon très net, — La suture pleuro-ventrale est représentée par un sillon arqué qu'accompagne un léger boursouflement du bord ventral de ce sillon: cette structure, assez accentuée sur les premiers segments, va en S’affaiblissant vers l'arrière. Les pattes sont longues et grèles; le fémur est normal; le tibia est plus long que le dernier tarse. Les soies sont très fines et clairsemées sur les quatre premiers articles, elles sont plus fortes et plus longues sur les deux derniers. Chez le male, le fémur est épineux à son extrémité distale, comme chez Fontaria. Le deuxième tarse des pattes antérieures (4 à 7 incl.) est garni en dessous d’un fort prolongement apical atteignant la moitié de l'article suivant, La lame ventrale antérieure du ÿ° somite (pl. F, Myriapodes recueillis à l’isla de Cocos. lat lis. 14) porte, entre les pattes de la 4° paire, deux lames rectangulaires comprimées d'avant en arrière, à l’extrémité tronquée carrément. La lame ventrale du somite suivant porte, entre les pattes de la 6° paire, deux rudiments de tubercules. L'ouverture coxale des pattes copulatrices est moins large que le prozonite, vaguement réniforme. Les P. C. sont du type Leptodesmus. Les hanches sont courtes et larges (pl. I, fig. 15) avec, sur la face antérieure, une crête en tête d'oiseau (4), portant sur sa concavité deux (ou trois) soies longues. Le crochet est long et effilé. Le fémur est très nettement délimité, surtout sur la face externe: il porte les soies usuelles, souples, grêles et en touffe à l'embouchure de la rai- nure séminale, rigides, robustes et espacées sur le reste du membre. Les deux rameaux (pl. 1, fig. 16, 17 et 18) sont écartés dès la base et si profondément divisés qu'il apparait nettement ici que le rameau séminal appartient au fémur dont il n’est qu'un prolongement. Le rameau sémipal est simple, graduellement rétréci depuis la base et acuminé à l'extrémité. Le rameau secondaire (qu'on pourrait assimiler au tibia) est lamellaire et, vu par la face postéro-inférieure de l'organe, ressemble à une petite feuille de hêtre à bords sinués:; sur la face antéro-supérieure il porte trois dentelures (a, b, e, fig. 48, pl. D dont les deux inférieures sont faiblement développées tandis que la troisième, contre laquelle vient s'appuyer lextrémité du rameau séminal, est très développée et lamellaire. Le rebord interne de ce rameau forme également une dent (4, fig. 17, pl. 1.) à moitié de sa longueur. 8 échantillons trouvés dans les feuilles mortes et dans lhumus (éti- queté : P. Biolley, n° 9). Cette forme rentre dans le sous-genre Odontotropis tel que l’a admis Attems, mais les caractères de ce sous-genre, tirés de la forme des carènes, ne nous satisfaisant pas, nous n'acceptons pas cette division, provisoirement tout au moins. Les affinités de Leptodesmus folium, en ce qui concerne les P. C., le rapprochent des Leplodesmus du groupe du plataleus : rameau séminal simple, sinon en lame de sabre, et rameau secondaire lamel- laire. Mais au contraire de ce que nous voyons chez plataleus, le rameau séminal, au lieu de se dresser normalement sur la face pos- téro-inférieure de lorgane, est infléchi en avant et se trouve sur la face antéro-supérieure. Il y a donc lieu de faire de cette forme le type d’un groupe nouveau. Nous voyons une autre différence avec le groupe du plataleus dans la présence des prolongements du 2° tarse, prolonge- ments qui manquent généralement dans le groupe du plataleus. Enfin il 112 HExRY-W. BRÔLEMANX. :a lieu de signaler les épines du fémur qui, sans avoir une grande im- ei tance, ne sont cependant pas à négliger complètement puisqu'elles sont à classer dans les caractères sexuels, du moins en ce qui concerne notre espèce, COT. fem. H. hyp. PA: PP: pt. 15, 2 = U. Explication des figures. | | | À | Î | || | SA Ne CIC Signes conventionnels. coxoide. fémur. fémoroïde. hanche. hypostoma. paire antérieure des pattes copulatrices. paire postérieure des paltes copulatrices. poche trachéenne. rameau séminal (P. C. de Polydesmides). rameau secondaire ( — — je premier, deuxième, etc... segment. lame ventrale. Figures du texte. 1. page os Rhinocricus Biolleyi, extrémité antérieure, protil. ca, = Us — on hd 10. — (s ) » — 139: Epinani D'E — 140 : — » — — extrémité anale, face dorsale. iolene Pittieri, extrémité antérieure, profil. _ extrémité anale, profil. — tarses d’une palte antérieure (4° ou p°). --- bord ventral du 7° somite, de face. — le même, profil. IA: Leplodesmus folium, 8° segment, section. D» 4 = il 42 : — k . Patte de la 2° . Patte de la 3° — écussons À et 2. — extrémité anale, face ventrale. PLANCHE I. hinocricus Biolleyi, n. sp. paire, face antérieure. paire. Fig. # co TE © «© D = 13. 14. 15. 16. ik 18. Myriapodes recueillis à l’isla de Cocos. 143 Pattes copulatrices antérieures, face antérieure. Les mêmes, face postérieure. . Patte copulatrice postérieure. . Extrémité de la même, plus grossie. Epinannolene Pitlieri, n. sp. Gnathochilarium (lhypostoma manque, voir fig. 9). Mandibule. Pattes de la première paire, face antérieure, à laquelle lhy- postoma (yp.) est resté adhérent. . Pattes copulatrices, face antérieure, A4: 12. L'une d'elles, face postérieure, plus grossie. La même, face antérieure. Leptodesmus folium n. sp. Écussons 8° et 9°. Lame ventrale du 5° segment et patte de la 4° paire. Hanche d’une patte copulatrice, face antérieure. Patte copulatrice, profil externe. La mème, profil interne. La même, face postéro-inférieure. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES VESPIDES DE L AMÉRIQUE DU SUD par M. Rodolpho von IHERING. Ayant terminé la revision des Guêpes sociales existant au Musée Paulista, de Sao-Paulo (Brésil), et étant dans l'impossibilité de faire paraitre ce travail dans la Revista do Museu Paulista, jai résolu de donner la description des espèces nouvelles et de consigner le mode de construction de ces insectes. En procédant à cette étude, j'ai pu vérilier combien cette famille à été soigneusement revue; et, on doit l’avouer, nous le devons en grande partie à la consciencieuse monographie de M. H. de Saussure. Effectivement, il ne nous reste aujourd'hui, en dehors des descriptions de quelques rares espèces nouvelles, qu'à procéder à une nouvelle comparaison critique des espèces et à continuer l'étude biologique. Cette dernière partie, quoique bien commencée par MM. de Saussure et Mocbius, présente encore des lacunes. C’est ce qui explique pour- quoi je peux décrire actuellement les nidifications de la Polybia vicina Sauss. restées inconnues jusqu'à ce jour. Ces nids cependant présen- tent habituellement des dimensions colossales et les guêpes qui les construisent sont les plus redoutées des paysans. Pour l'établissement des espèces nouvelles que je vais décrire, je dois beaucoup à MM. R. du Buysson du Muséum de Paris, Frey-Gess- ner de celui de Genève et W.-J. Fox de Philadelphie. À ces Messieurs j'ai l'honneur de présenter mes sincères remerciements. Les types sur lesquels s'appuient les descriptions sont conservés au Musée Paulista. Quelques co-types ont été envoyés aux Musées ci-des- sus mentionnés. Polistes Candidoi D. sp. — Long. tot. 47,5 mill., env. 36 mill. — Taille du P. versicolor. Prothorax finement rebordé. Insecte noir, un peu brunâtre au mésothorax; mandibules ferrugineuses ; chaperon, ainsi que la moitié des orbites internes, jaune vif. Les orbites externes, les deux bords du prothorax, deux lignes sur le mésothorax et les écailles jaune roussàtre. Tache sous l'aile, les deux tiers supérieurs des écussons, deux lignes plus larges au métathorax et une petite tache arrondie de chaque côté du premier segment abdominal jaunes; le reste de l'abdomen noir. Contribution à l'étude des Vespides. 145 Pattes ferrugineuses, cuisses avec la moitié supérieure plus sombre. Les deux articles basilaires des antennes, noirs, les autres roux. Ailes lavées de ferrugineux, plus intensément le long de la côte, qui est presque jaune. Cette espèce a quelque ressemblance, au moins par la description, avec le P. biguttatus, comme le soupconnait aussi M. W.-J. Fox, qui a bien voulu examiner cette espèce; cependant il y a de vives couleurs constantes, dont les descriptions du P. biguttatus ne parlent pas. Je dédie cette espèce à M. le D' José Candido de Sousa, notre infa- tigable professeur d'histoire naturelle au Gymnase, lequel à su si habi- lement captiver nos cœurs, par sa bonté naturelle, de manière à nous rendre doublement attrayante l'étude de la matière. Qu'il lui soit donné d'arriver au but qu'il s’est proposé si noblement — éveiller chez la jeunesse brésilienne le goût pour l'étude de la nature. Collection du Musée Paulista : Bolivia. Acheté à M. Staudinger. Polistes Limai n. sp. — Long. tot. 44,5 mill., env. 25 mill. — Chaperon un peu allongé, prothorax très finement rebordé et insensi- blement rétréci en avant; tout le corps élancé. Abdomen fusiforme, le premier segment en entonnoir, mais avec une insertion linéaire qui immédiatement se recourbe par-dessus, pour former ledit entonnoir. Du reste ce sont bien les formes du genre. Tout noir, l'abdomen luisant, satiné. Bout du chaperon jaune orangé, ainsi que les dessins suivants : les orbites internes, finement indiquées, la division des écussons, finement au milieu, plus largement aux côtés. . marquée par une ligne; deux taches semi-lunaires sur le métathorax à coté du sillon médian (chez quelques exemplaires ces taches se réu- nissent par-dessus). Moins constants sont les dessins suivants, également jaunes : le bord antérieur du prothorax, le dessus des hanches et les épines tarsales. Les ailes transparentes et hyalines, avec le bord toujours intensive- ment noir jusqu'à l'extrémité. On distinguera facilement cette espèce de sa voisine, le P. acteon Halid. par ses ailes ayant toujours les bords noirs, nullement jaunes. Le nid, qui a la forme typique, n'offre rien de spécial, si ce n’est que les angles extérieurs des alvéoles sont plus marqués et que le vernis qui recouvre toute la construction est très épais et luisant. Dans le nid que nous possédons, les Guêpes surent donner plus de solidité à leur construction (dont le pétiole n’a que 12 mill.), en liant fortement à celle-ci un rameau qui se trouvait à proximité. Elles employèrent pour cela la même matière dont elles avaient fait le pétiole. Ann. Soc. Ent. Fr., LXXII [1903]. 10 146 RODOLPHO VON IHERING. Collection du Musée Paulista : Itatiba (type, avec le nid), Piqüete (État de Sao Paulo), Brésil, Acheté à M. Staudinger. Polybia bella n. sp. — Long. tot. 6 mill., env. 11 mill. — Très petite, mais à formes globuleuses ; tout le corps finement ponctué et un peu soyeux. Tête large, chaperon avec un angle presque arrondi; in- sertion des antennes à la base du chaperon, les yeux atteignant la base des mandibules. Thorax tronqué par devant, non rétréci; postécusson prolongé en angle aigu; métathorax arrondi, le sillon médian très peu marqué. Abdomen large, sessile ; le premier segment cupulilorme, de moitié moins large que le deuxième; celui-ci très large et long, les autres bien plus petits. Deuxième cellule cubitale très étroite, la troi- sième grande, plus longue à la base qu’en dessus. Insecte noir, avec un finet délicat dessin jaune, distribué de la ma- nière suivante : chaperon jaune avec un large trait brun au milieu ; orbites internes et externes bordées, celles-la plus largement: deux pe- tites taches unies, entre les antennes, deux traits sur le vertex, deux lignes étroites tout le long des bords antérieur et postérieur du pro- thorax ; une tache au-dessous des aïles ; deux points au bord antérieur de l'écusson, une ligne en avant du postécusson; deux taches sur le métathorax. Abdomen noir, le deuxième segment avec une étroite bordure postérieure et à la base trois taches ovales, une au milieu, les autres de chaque coté. Pattes brunes, ainsi que la base et le dessous des an- tennes: mandibules rousses, avec la base jaune. Aïles transparentes, très irisées, à nervures brunes. Cette espèce parait avoir quelque ressemblance avec la P. pumila Sauss., mais je n'ai pu en faire l'étude comparative. Collection du Musée Paulista : Surinam; acheté à M. Staudinger. Polybia cassununga n.sp.— Long. tot. 12 mill., env. 22 mill. __ Chaperon plat; son bord antérieur lisse, formant un angle obtus très peu marqué; front et vertex unis. Prothorax rebordé et anguleux : métathorax avee un sillon longitudinal, qui commence très faible et qui se termine assez large et profond. Pétiole long, faible et cylindrique jusqu’à la moitié (à ce point il a souvent 2 petits tubercules), ensuite il s’élargit faiblement sans renflement distinct. Tout le corps un peu rugueux, principalement le métathorax qui est presque ponctué. In- secte brun, presque noir à la tête et au thorax. Le bord du chaperon, les orbites internes jusqu’à l'échancrure et les bords des segments de l'abdomen 2-%, surtout -inférieurement, de couleur jaune peu vive, un Contribution à l'étude des Vespides. 147 peu verdàtre. Le bord postérieur du prothorax et celui du pétiole un peu marqué de jaune ferrugineux. Les hanches, cuisses et jambes avec des traits jaunes, tarses ferrugineux. Ailes transparentes, lavées de ferrugineux, plus intensivement à la côte vers le stigma; nervures brunes. d. On distingue aisément les mâles par les antennes enroulées, ter- minées en pointe aiguë et jaune; le chaperon est plus clair, argenté, et la partie inférieure du thorax très jaune. Cette espèce à une frappante ressemblance avec la P. vicina Sauss., avec laquelle elle à été confondue jusqu'ici. Quoique ces deux espèces aient la même coloration et presque la même taille, il y a divers caractères qui les distinguent avec sûreté. Le chaperon de la P. vicina est large, élevé au milieu, courbé, se terminant par un angle aigu formé par des échancrures latérales; tout le chaperon est noir et luisant. Chez la P. cassununga, il est allongé, plat; le bord antérieur forme seulement un angle obtus, peu marqué; il est coloré. La tête est aplatie, tandis que chez la P. vicina il y à une protubérance avec un sillon entre les antennes. Un autre caractère est fourni par la forme du pétiole: la P. cassu- nunga Va allongé, très étroit à la base, insensiblement élargi en arrière, nullement renflé, avec deux minces tubercules au milieu (Div. My, IV Sauss.): au contraire, l’autre espèce à le pétiole plus petit, plus large à la base, à la moitié renflé brusquement, campanulé (Div. Phy, JIT Sauss.). Jai pu vérifier ces deux espèces grâce à l’amabilité de M. Frey- Gessner. M. H. de Saussure les avait confondues sous le même nom de P. vicina. C’est pour cette raison que mon père a décrit (Zur Bio- logie der socialen Wespen Brasiliens. — Zoological Anseiger n° 516, 1896) le nid de la P. cassununga comme étant celui de la P. vicina Sauss. Le nid de la P. cassununga est un véritable nid de Polistes, mais il V a une différence remarquable : le pétiole est toujours au centre, tan- dis que chez nos Polistes il est toujours excentrique. La forme est constamment arrondie, plane, un peu élevée seulement vers le pétiole. J'ai examiné une douzaine de nids, j'ai trouvé que la dimension ne dépasse pas 6-7 centimètres de diamètre, et je ne crois pas, qu'il s'en trouve de beaucoup plus grands. Les alvéoles mesurent 3,5 mill. de largeur et 10-12 mill. de hauteur. Combien est différent le nid de la P, vicina Sauss.!Ce sont des cons- tructions gigantesques où les étages plans se succèdent, liés les uns aux autres par des piliers de 10-145 mill. de longueur, plus ou moins forts et distribués irrégulièrement. 148 RODOLPHO VON IHERING. La note caractéristique pour ces nids est donnée par l’absence ab- solue de l'enveloppe ou chose semblable. Quelquefois les nids se ter- minent inférieurement par deux ou plusieurs centres d’accroissement, lesquels sont formés par plusieurs étages, dont les couches ont seule- ment quelques dizaines de cellules et dont le pilier central est le plus fort. En poursuivant la croissance, ces diverses parties séparées se réunissent en des couches horizontales communes et seulement quelques trous de passage sont laissés ouverts. Le type de larrange- ment des étages rappelle done celui que M. le D' Mocbius figure pour la P. ampullaria Moeb. (!), naturellement en faisant abstraction des di- mensions et de l'enveloppe. Ces constructions atteignent des dimensions réellement colossales. Les collections du Musée Paulista possèdent deux nids relativement petits de cette espèce, mesurant, le plus grand, 60 cent. de large et au- tant de longueur. Ayant été informé qu'il y avait à Säo Joäo Climaco, à deux lieues de S. Paulo, un nid de cette espèce, je ne pus m'empêcher dv aller. Comme nous mavions pas d'expérience pour une semblable chasse, nous choisimes une heure quelconque pour le départ et quand nous ar- rivämes, le soleil était encore bien chaud. Notre guide nous indiqua l'emplacement, mais sans se hasarder à s'approcher du nid des Cassunungas, parce que les guêpes ainsi appe- lées, sont les plus redoutées des caipiras (le paysan issu de l’indigène), et ils préfèrent laisser pourrir le maïs alentour du lieu où ces Polybies se sont établies. Il nous fut impossible de distinguer comment était placé le nid. Il x avait un tronc d'arbre, probablement creux, presque caché par la pe- tite végétation. Du reste, les guêpes nous maintenaient toujours à quel- ques dizaines de mètres de distance. Nous ne pümes que capturer une certaine quantité de ces Hyménoptères et cela même en dépit d’'innom- brables et douloureuse piqûres, qui produisaient de petites tumeurs, encore visibles après quelques jours. Cette première tentative d’explo- ration échoua donc, surtout parce que l'heure impropre du jour nous défendait l'approche du nid. Ayant connu plus tard lexisience d’un autre nid, à Sao Bernardo, j'y suis allé avec deux compagnons; cette fois, plus expérimentés, nous couchämes la veille dans une auberge avoisinante et le lendemain de bonne heure, par un froid intense, nous étions au lieu voulu. Cette (1) D'K. Moebius; Die Nester der geselligen Wespen.Abhandl. nalurv. Ver. Hamburg; 1, 1856, pl. VIT, fig. 2. Contribution à l'étude des Vespides. 149 fois les P. vicina avaient choisi une chaumière abandonnée et c'est au toit sans plafond qu'elles avaient construit leur habitation. J'espérais trouver les guêpes engourdies par le froid. Il devait y avoir dans le nid une bonne chaleur interne, parce qu’on entendait un bourdonnement continuel et assez intense. Nous avions apporté avec nous un appareil photographique, mais il ne nous fut pas possible d'obtenir une bonne épreuve, d'autant plus qu'il fallait la prendre à laide de magnésium, car le soleil, avec sa chaleur, nous aurait rendu l'ennemi trop redoutable. Le nid mesurait 1",20 cent. de largeur sur 90 cent. de hauteur; il était fixé directement au toit, et présentait un aspect bien singulier par la succession des gâteaux qui graduellement diminuaient de gran- deur, avec leurs bords antérieurs irrégulièrement ondulés. Postérieu- rement ils étaient tous attachés au mur, et, tandis que les supérieurs sortaient en dehors de plus d’un mètre, les gâteaux inférieurs devaient mesurer au plus un palme de largeur. L'espace qui séparait un gâteau de l’autre variait de 15 à 48 ou 20 mill.,exactement comme dans les autres nids décrits plus haut, Naturellement je désirais vivement joindre ce bel exemplaire à ceux de la collection du Musée; mais il fallait en faire sortir les habitants qui, cependant, résistaient à la fumée de soufre, de pétrole et d’éther. Is s’éloignaient du nid pour quelque temps, puis revenaient bientôt, jusqu'à ce qu'une partie du pid eût pris feu. Il n’est pas rare de voir cette espèce occuper des maisons aban- données, pour y bâtir leurs nids, et on m'a cité le fait d’un essaim, qui, ayant occupé une chapelle abandonnée, allongea les couches de son nid par tout le toit et ainsi le recouvrit entièrement. Dans ce cas, il fut également bien difficile de forcer les guêpes à abandonner leur nid; on y parvint seulement au moyen de beaucoup de fumée et de feu, qui finalement détruisit presque entièrement la misérable chapelle, Un autre nid de P, vicina qui enrichit les collections du Musée, m'a donné l’occasion d’un examen plus minutieux. Cétait un abri fort singulier que les ingénieux insectes choisirent cette fois pour leur nid : une barrique vide, de 80 cent. de hauteur sur 55 cent. de dia- mètre, qui, debout et découverte, restait oubliée dans une hutte abandonnée! La construction devait être encore récente et était formée par 21 couches, mesurant 28 cent. Les dernières couches en dessus formaient une sorte de couvercle, tandis que toute la moitié inférieure de la barrique était vide. Les cou- ches en général représentaient des disques complets et parfaitement plans; chacun d'eux mesurait 10 mill. de hauteur et leur intervalle 150 10DOLPHO VON IHERING. était de 48 mill.; ainsi 40 couches mesuraient exactement 18 cent. Seu- lement les 5 ou 6 supérieures, les plus récentes, n'étaient ni bien planes ni terminées; leurs cellules, aussi, n'étaient pas encore achevées (2-3 mill.), mais ies distances avaient été bien calculées, chaque base étant éloignée de la suivante par 18-20 mill. d'intervalle. Les petits piliers qui rattachent les couches entre elles étaient aussi disposés bien irrégulièrement, à une distance variable de 3,5-5 mill. Latéralement les disques ne se liaient pas directement aux côtés de la lutaille, mais des piliers plus forts et irréguliers les attachaient, en laissant un espace de 4-4,5 mill. La communication interne était établie par des trous (dus à l'absence de 3 cellules ou davantage) de forme toujours irrégulière et qui ne se correspondaient pas exacte- ment, mais {tous étaient situés plus ou moins sur laxe central. Les cellules ne sont pas toujours dans un alignement exact, mais je crois que le calcul suivant de leur nombre est assez approximatif. Sur un des diamètres on compte 190 alvéoles, sur l’autre, perpendi- culaire, 150; nous avons ainsi 23.746 alvéoles pour une couche et pour l'ensemble de 21 couches, 498.666 alvéoles. En examinant tout le nid, j'y trouvai réprésentés tous les états de développement de la progéniture, mais on pouvait aussi remarquer que chaque couche avait son propre degré de maturation. Les cellules d'où sortaient les imagos étaient presque aussitôt réoccupées par un œuf, mais, fait singulier, aucun nettoyage dans la cellule ne précédait la ponte : les bords étaient seulement lissés et l'œuf était attaché à un des côtés de la cellule, à 4 mill. au-dessus du fond où se trouvaient les excreta larvaires. L'œuf a une forme allongée, la base pétiolée et mesure 4,3 par 0,5 mill. Parmi la masse considérable des habitants, je rencontrai des mâles, et des femelles, naturellement en nombre bien réduit; pour l’ensemble je donne le calcul suivant comme curiosité. 1.000 individus pesaient 50 gr.: le total des insectes qui restaient morts au nid pesait 2.700 gr.; ainsi nous aurions 54.000 individus. Re- marquons, cependant, que cela n’est, peut-être que la moitié de tous les habitants du pid, parce que, en plus des guêpes qui n'étaient pas au nid quand on le prit, une énorme quantité en fut perdue au transport. Ainsi nous pouvons, sans craindre d’exagérer, dire que 108.000 est le nombre approximatif des habitants. On reconnait facilement les mâles par leur dessin jaune beau- coup plus riche. La structure est la même que chez les ouvrières, seu- lement le chaperon est plus plat et les veux sont bien plus larges à leur partie inférieure, rétrécissant le chaperon et la face. Les antennes Contribution à l'étude des Vespides. 151 sont simples comme chez les ouvrières, et non arquées et pointues {comme chez la P. cassununga) ; les ailes sont plus étroites. La couleur jaune se voit sur tout le chaperon, sur les mandibules, sauf à leur extrémité, et sur la face, excepté le vertex jusqu'à la hauteur des an- tennes, ce qui forme une tache brune: de la même couleur sont les dessins sur le corps : bord antérieur du prothorax, deux lignes au inésothorax, les angles de l’écusson et le bord antérieur du posté- cusson. Abdomen toujours plus clair en dessous et latéralement, les bordures supérieures peu distinctes. ®. Je trouvai encore dans ce nid les femelles, dont la majeure partie avait les ovaires encore non développés. Elles se distinguent aisément des ouvrières par leur corps beaucoup plus robuste, quoique de la même longueur; thorax et abdomen plus larges, celui-ci très gros. Le pétiole est très différent de celui des © : il est plus court, déprimé, du double plus large à la base où il y a une crête formée par deux dépres- sions latérales ; campanulé avant la moitié où ilest deux fois plus large qu'à sa base. Chaperon moins luisant et, ainsi que l'abdomen, un peu satiné, sans aucun autre dessin que les bordures très imparfaites des segments abdominaux; les pattes et les ailes comme les ouvrières. Polybia Buyssoni n. sp. —- Long. tot. 11 mill., env. 20 mill. — Cette espèce est très voisine de la P. vicinu Sauss., mais elle en dii- fère par plusieurs caractères assez importants, principalement ceux qui ont trait à la structure. La forme du chaperon est presque exactement celle décrite pour la P. vicina, seulement il est beaucoup moins arqué, et jamais noir et luisant; il est coloré de brun et jaune et caractérisé par un petit sillon médian, Prothorax en ovale allongé, jamais rebordé ni épineux:; mé- tathorax arrondi, sans sillon longitudinal bien distinct. Le pétiole et le reste de l'abdomen comme chez la P. vicina, ainsi que les ailes et leurs nervures; cependant la 3° cellule cubitale est plus large et son bord extérieur plus sinué que chez la P. vicina. Les couleurs de la P. Buyssoni sont plus ou moins celles de la P. vi- cina; mais les individus du même nid varient beaucoup. Ils offrent encore les dessins suivants jaunes : deux points en arriere des ocelles, deux ligres longitudinales sur le mésothorax, des points aux angles de l’écusson et du postécusson ; les tarses sont presque toujours jaune blanchätre. Quant à la manière de nidifier de cette Polybie, je ne puis rien avancer de positif; toutefois, par le matériel que jai sous les yeux, il me semble qu'il s’agit d’une espèce vivant en grandes colonies. 152 RODOLPHA VON IHERING. Collections du Musée Paulista : Piquete (Est. S. Paulo), 14896. Ypi- ranga (5. Paulo), 9, VI, 1899. On distinguera plus aisément ces trois espèces par le tableau suivant : a. Prothorax arrondi, nullement anguleux ; sillon méta- thoracique ER 227 P. Buyssoni R. v. Ih. aa Prothorax anguleux, épineux ; sillon métathoracique bien MATQUÉ ve Bruit RER ANT A PE NS RARES EEE b_ Chaperon arqué, luisant, noir; pétiole subitement élargi au LU D FEU PR RE en de P. vicina Sauss. bb. Chaperon plat, brun et jaune; pétiole s’allongeant et très DEEE. ARE MERE AE PRIME P. cassununga R. v. Ih. La P. anceps Sauss. semble par la description (et l’auteur lui-même le présumait déjà) ne présenter qu'une variété de la P, vicina. Cette der- nière espèce est assez variable de couleurs. La P. anceps à la forme et la taille de la P. vicina, mais elle en diffère par son coloris. Par cela même, il ne peut pas être question de mes deux espèces puisque c’est justement leur structure qui les caractérise et les distingue. Polybia Sylveirae Sauss. — En étudiant cette espèce, j'ai pensé d'abord, qu'il s'agissait d’un insecte appartenant au genre Nectarinia ou au genre Charterginus. En vérité, encore aujourd’hui, il me semble qu’elle serait mieux placée dans ce groupe, à cause de sa forme géné- rale, de sa forte ponctuation abdominale, ce quin’a jamais existé chez les Polybia; entin, son mode de construction est complètement différent de celui des autres espèces de son groupe. Il s’agit de ces nids dans lesquels se trouve une quantité extraordinaire d'individus, et dont l'organisation est faite avec une rare habileté. Si nous elassons ces nids d'après la division de Saussure, nous arrivons au groupe des Phrag- mocyttares rectilignes parfaits de Ja première espèce, c’est-à-dire qu'il y à un arrangement interne bien semblable à celui des nids de la P. scutellaris : cependant le passage du groupe des Phragmocyttares recti- lignes À celui des sphériques est ici bien plus marqué, et on pourrait même dire qu'il s’agit d'une espèce de celui-ci. En réalité, nous avons un commencement parfaitement globulaire, où les alvéoles manquent seulement dans une petite zone supérieure de la sphère. Les cinq cou- ches suivantes ont encore parfaitement la forme sphérique, quoique leurs bords ne dépassent pas de beaucoup la hauteur du point central Contribution à l'étude des Vespides. 153 (centre de la première sphère); les 14 couches suivantes ne présentent déjà qu'une légère courbure vues en coupe transversale, et les trois dernières sont très faibles. La construction des alvéoles se fait assez irrégulièrement, car elles sont commencées en groupes isolés, ce qui correspond exactement à la manière d’accroissement observé chez la Nectarinia lecheguana. En considérant encore le centre de la sphère initiale, nous avons en dessus une masse confuse de couches envelop- pantes, séparées par des intervalles irréguliers; toute cette masse me- sure 6,9 cent. de hauteur. Pour la communication interne, il ÿ a dans chaque couche un trou de passage (quelquefois deux); quoiqu'ils ne se correspondent pas exactement, ils se montrent tous sur une même ligne médiane. D'a- bord, ils ont un diamètre de À cent., mais en suivant la croissance du nid, ces trous augmentent beaucoup de dimension et prennent des formes irrégulières. Extérieurement le nid présente des rugosités et des sillons qui, ce- pendant, ne correspondent pas exactement aux accroissements Consé- cutifs des nouvelles couches. L'enveloppe à l'épaisseur d’un papier fort. Dans l'échantillon que je possède, des branches d’arbrisseau tra- versent tout le nid, ce qui lui donne une certaine solidité dont il manquerait sans cet habile renfort. Ce nid mesure 30 cent, de long., 45 cent. de large à la hauteur du centre et 25 cent. en bas; il fut rapporté de Piquete (État de S. Paulo). Un autre nid, provenant de Franca (S. Paulo), mesure 22 cent. de longueur et 19 de largeur. Sa forme est sphérique, un peu aplati aux pôles. Du reste il présente les mêmes caractères que celui que je viens de décrire. Nectarinia Augusti Sauss. — Bien que cette espèce soit repré- sentée abondamment dans les collections du Musée, aucun des exem- plaires ne correspond exactement à la description qu'en donne M. de Saussure dans sa Monographie. Aucun n’atteint les dimensions indi- quées par cet auteur, et il leur manque toujours les « deux petits points jaunes au-dessus des angles supérieurs du chaperon ». Var. quinta var. nov. — Long. (seulement jusqu'au 2° segm. abd.) 6,5mill., env. 16 mill. — Toutle corps un peu plus robuste que chez l'es- pèce typique; l’insecte entièrement ponctué, principalement au deuxième segment abdominal, où cette ponctuation devient très intense et très orosse. Entièrement noir, vu par dessus: seulement l’anus et les bor- 154 RODOLPHO VON IHERING. dures des segments postérieurs, vus par-dessous, sont jaunes. Ailes hya- lines à nervures noires ; le long de la côte et l'extrémité un peu noircis. La collection du Musée Paulista en possède des exemplaires prove- nant de l'État de S, Paulo; Ourinno, Parana et Rio Jurua (Amazonas). I me semble que le nid de cette espèce n’était pas encore connu. Il présente une forme très commune parmi les guépiers. Il ne peut pas être classé parmi les Phragmocyttares sphériques, le type créé spécia- lement pour ce genre. Cette construction correspond cependant exac- tement à la division de Saussure des Phragmocyttares rectilignes parfaits, de la première espèce, c’est-à-dire qu'il y a un commencement plus ou moins sphérique, de maniere que le deuxième gâteau présente encore une forme semi-sphérique; les gâteaux suivants néanmoins perdent déjà ce caractère, et finalement les derniers sont presque plats. Pour cela la forme extérieure du nid à plusieurs gâteaux est pyriforme ou ovoide allongé, quoique au commencement il se présente presque glo- bulaire. Le trou de communication est généralement très allongé, rela- tivement étroit et toujours situé latéralement. Extérieurement le nid est lisse, c'est-à-dire qu'il ne présente pas de sillons ni de rides. Le ‘arton offre plutôt Paspect de tourbe, par sa couleur et sa surface un peu rugueuse. Les dimensions des trois nids que j'ai examinés, sont relativement plus petites : 6,5 cent. pour le plus petit de forme globu- laire; l’autre mesure 11 cent. de longueur sur 7 cent. de diamètre plus grand en dessous; le troisième compte 1% cent. de longueur avec un diamètre de 10 cent. au bas et de 7 cent. en haut: ces derniers sont plus ou moins pyriformes. Tous les trois furent recueillis par le voyageur du Musée, M. E. Garbe, sur les bords du fleuve Jurua (Amazonas). Nectarinia baccalaurea n. Sp. — Long. (jusqu'au 2° segm. abd.) 8 mill., env. 48 mill. — Par la configuration du corps, cette espèce ressemble beaucoup à la N. lechequana :; cependant l'écusson est arrondi, légèrement bituberculé; le métathorax bien anguleux, mais sans former des épines ; l'abdomen, en proportion, plus étroit que chez la N. lechequana. Tout le corps finement ponctué. Un fort duvet jaunâtre, formé par des poils longs et épais, recouvre la tête et le cor- selet; sur l'abdomen il est cependant plus court et plus répandu. insecte noir, chaperon et postécusson luisants, parce qu'il n'y à pas de granulations ni de poils. Le bout des mandibules roux; les orbites internes, une bande étroite, interrompue, sur le vertex, jaunes; le bord antérieur du prothorax, la partie supérieure du postécusson, ainsi que la bordure postérieure du premier segment de Pabdomen, également jaunes; tous les anneaux suivants de l'abdomen lisérés de Contribution à l’élude des Vespides. 159 jaune, mais plus largement qu’au premier. Les ailes transparentes, nervures noires; la côte jaune jusqu’au stigma. Je dédie cette espèce au baccalauréat de 1901, du Gymnase de Sao Paulo, dont j'ai eu le plaisir de faire partie. CLAVICORNES NOUVEAUX DU GROUPE DES NECROPHAGES PAR G. PORTEVIN. (PI. ID I. CHOLEVINL. Les insectes décrits dans ce mémoire proviennent, à quelques ex- ceptions près, de la collection de M. A. Grouvelle. Je suis heureux de lui exprimer iei toute ma reconnaissance. Je dois également remercier MM. Bouvier, professeur au Muséum, qui a bien voulu me communiquer un certain nombre de Choleriens, et Bedel, auquel je dois la connaissance d’une espèce algérienne nou- velle. L'étude des espèces que j'ai pu examiner, ayant nécessité la création de trois coupes génériques nouvelles, je crois utile d'indiquer tout d’abord leur place dans le groupe au moyen du tableau suivant. Tableau des Cholevini à mésosternum caréné. 1. Carène mésosternale très fine, hanches intermédiaires con- (AC ER RE M M EAN EU 2. — Carène mésosternale séparant les hanches médianes...... 4. 2. Éperons terminaux des tibias très longs, le plus long attei- onant la longueur du 4% article des tarses. G Tarses intermédiaires simples. Faciès de Plomaphagus (1)... RE be DONS Te A DO Re te ne Dissochaetus nov. g. — Le plus long éperon des tibias atteignant à peu près la moi- Hé A TACIeRTESMATSESERP PE PP EURE ERP ARR ARE TE 3j 3. 9 articles dilatés aux tarses intermédiaires du SG. Faciès de CROLET A MR MAR RE ER es EE Anemadus Reitt. — Un article faiblement dilaté aux tarses intermédiaires du G. HacCiès de CROpS PNR Re ERE mno Nemadus Thoms. (1) Malgré l'opinion contraire de Horn et de Ganglbauer, je crois que l'attri- bution ancienne de ce nom est la plus rationnelle, la première espèce citée par Illiger étant fornicatus Degeer — Morio KF. Clavicornes nouveaux. 197 4. Mésosternum descendant entre les hanches médianes sous forme d’une lame large à bout arrondi. Eperons termi- HAUSSE DAS POS AIONCS MTS M OMAETENE D. — Mésosternum peu large entre les hanches intermédiaires. Éperons des tibias ne dépassant pas la moitié du {°° ar- HOUSE. ES DT S RAS ARC PASS ETES À 6. 5. Elytres tronqués, striolés en travers......... Eucatops nov.g. — Élytres séparément arrondis à l'extrémité, ponctués. RTS SE AN OO ET RE RER ER Spathosternuim nov. g. 6. Carène mésosternale très élevée, tranchante. Yeux très pe- tits non visibles d’en haut. Antennes atteignant la moitié AUMEDRDS rar) te nee De di Dress cie Adelops Telk. — Carène mésosternale peu élevée. Yeux normaux visibles DNA A ARE OR AS RET) N EN PE RE TjuE 1e 7. Carène relevée en avant. Antennes normales. Insectes dé- PriMES OURDEUCONVEXES PEACE PEUT Catops Pavk. —— Carène oblitérée en avant. Antennes courtes, comprimées. Insectes subhémisphériques....... Synaulus nom. nov. (!). Nargus algiricus, nov. sp. — Ovatus, postice attenualus, modice nitidus, brunneus, prothorace elytrisque ad basin rufescentibus, pube grisea subtilissime indutus. Caput nigrum. Antennae rufue, elongatae, basis prothoracis paulo superantes, articulo 6° minus elongato quan includentibus. Prothoraxæ anqulis posticis rectis, basi bisinuata. Elytra non striata, postice attenuata et infuscata, antice rufa. Pedes rufo-les- tacei. G Trochanteres posteriores ad apicem obtusi, non producti. — Long. 2, 7 mill. Espèce très voisine des Nargus velox Sp. et notaticollis Baudi (con- jungens Slcy) dont la séparent nettement les trochanters postérieurs du & en pointe obtuse nullement prolongée en dehors, sa taille un peu moindre, sa forme plus étroite surtout en arrière et son système de coloration. Algérie : Edough (Bedel! Pic!) Teniet-el-Haad (Bedel!). Nargus semirufus, nov. sp. — Oblonqus, subparallelus, opacus, rufo-brunneus, lateribus prothoracis suturaque elytrorum rufescente, (1) Je propose ce nom pour remplacer Myrmecobius Lucas, primé par Myr- anecobius Waterhouse, nom d'oiseau. 158 G. PORTEVIN. pube grisea brerissima indutus. Caput nigrum, nitidum. Antennae elongatae, brunneo-testaceue, articulis prümis dilutioribus, articulo 6° elongato S° quadrato. Pronotum transversum, lateribus postice suban- quiatis, angulis posticis obtusis, tenuiter densissime punctatum. Elytra minus dense punctata, non striata. Pedes rufi. — Long. 2,4 mill. Roux brun, avec la suture des élytres et les bords latéraux du pro- notum étroitement rougeitres, longuement ovale, mat, couvert d'une pubescence grise soyeuse très fine, à ponctuation très fine, très serrée sur le pronotum, un peu moins sur les élytres, écartée sur la tête. Celle-ci est noire et à fond lisse. Les antennes, filiformes, un peu plus longues que la tête et le prothorax, sont d’un brun testacé à base plus claire ; tous leurs articles, sauf le 8° qui est carré, sont plus longs que larges. Le pronotum est fortement rétréci en avant avec les côtés presque angulés vers la base et les angles postérieurs obtus. Les élytres presque parallèles sur les côtés n’ont pas d'autre trace de strie que la suturale. Deux exemplaires G d’Adélaide (Australie). C'est à ma connaissance le premier représentant de ce genre décrit d'Australie. L'espèce européenne dont il se rapproche le plus est NX. Kraatzi Reitt. de Grèce, mais il est légèrement plus grand, ses antennes sont plus allongées et la coloration n’est pas la même. Prionochaeta Harmandi Prt. — J'ai donné (Bull. Mus. d'Hist. Nat. 1902, n° 7, p. 512) la diagnose suivante de cette espèce : Atra, opaca, depressa, subparallela; pronoto subtiliter griseo-luteo-pubes- cente: coleopteris griseo-pubescentibus ; antennis nigris, basi et arti- culo ultimo ad apicem luteo. — Long. 4#-4,5 mill. Noire, mate, déprimée, à fine pubescence peu serrée gris jaunätre sur le pronotum et grise sur les élytres. Antennes à peu près aussi longues que la tête et le pronotum à massue bien marquée, noires avec les 2 premiers articles et la moitié apicale du dernier jaunes. Le 8e article est seul transverse. Pronotum transverse, fortement et régulièrement rétréci en avant, angles postérieurs aigus légèrement prolongés en arrière, base bisi- nuée, le milieu plus avancé en arrière que les angles postérieurs; sur- face finement et densément ponctuée, base finement lisérée de roussàtre. Élytres légèrement moins larges que le pronotum à leur base, pres- que parallèles sur les côtés, séparément arrondies à l'extrémité, fine- ment et densément ponctuées, à strie suturale bien marquée, les autres très fines. Clavicornes nouveaux. 159 Pattes noires, tarses antérieurs testacés, les autres bruns, tibias in- termédiaires légèrement courbés, garnis ainsi que les postérieurs d’é- pines courtes. Le plus long éperon des tibias postérieurs dépassant légerement l'extrémité du Ær article tarsal. 15,19 du Nippon central (D' Harmand!), collection du Muséum. Outre sa taille un peu plus petite, cette espèce diffère de Prionochaeta opaca Say. de l'Amérique boréale, par sa forme plus parallèle, son as- pect déprimé, ses élytres à peine striées et la pubescence gris jaunâtre du pronotum, tandis que chez opaca elle est d’un gris sombre uniforme. Elle est aussi bien différente de P. sibirica RU., de Vladiwostok, qui est largement ovale, et dont les antennes (sauf les articles 7-9) et les pattes sont d’un roux testacé. Dissochaetus (Reitt. in litt.) Prt. La diagnose de ce genre a été donnée également au Bulletin du Mu- séum (1902). Je la reproduis ici : Mesosternum carinatum, coxae intermediae non disjunctae. Coleoptera transversim strigosa. Tibiae magnis calcaribus armatae. 5 Tarsi ante- riores tribus primis articulis dilatatis. Tarsi intermedii simplices. Les espèces de ce genre possèdent un faciès de Ptomaphaqus. Elles sont d'habitude de couleur sombre avec les élytres plus où moins dis- tinctement maculées de roageâtre à la région scutellaire, et la tête rousse en avant. La pubescence est longue, surtout sur les côtés du corps et pas tout à fait couchée, les antennes épaisses assez fortement pileuses, jaunes à la base et à l’extrémité, et les élytres striolées en travers. La carène mésosternale courte et fine avait échappé à l'observation chez les espèces déjà connues et qui avaient toutes été attribuées à des genres à mésosternum simple. Ce sont : Catops spinipes Murr. du Vénézuela, C. monilis Murr. du même pays. Choleva fimbriata Matth. de Costa-Rica et C. semipicea Matth. du Guatémala. Voici ies descriptions de 6 nouvelles espèces. Dissochaetus Philippi, nov. Sp. — Angusle oblongus, niger, sat nilidus, elytrorum basi, prothoracisque lateribus rubris, pube qriseo- lutea elongata paulo dense vestitus. Caput nigrum, antice rubescens, pube nigra hirsuta vestitum. Antennae crassae, quam caput et thorax longiores, rufae, in medio brunneue, articulo 6° transverso, $° minu- 160 G. PORTEVIN. tissimo, ultimo paulo elongato, luteo. Prothorar lateribus rotunda- is, antrorsum ançgustatus, dense et fortiter punctatus, angulis pos- ticis subrectis. Elytra subovata, non striata, fortissime transrersim strigosa. Pedes rufi. — Long. 1,9 mill Noir étroit, un peu brillant, à longue pubescence gris jaunàätre peu serrée. Cotés du pronotum étroitement rougeätres, base des élytres rouge. Tête noire, rougeätre en avant, à forte ponctuation écartée et pubescence noirätre hérissée. Antennes épaisses un peu plus longues que la tête et le thorax, rousses, rembrunies au milieu, à 6° article transverse, 8° très petit, dernier allongé, obtusément acuminé, jaune. Élytres à fortes strigosités transverses, sans autres traces de stries que la suturale. Ce dernier caractère est d’ailleurs commun à toutes les espèces du genre. Un seul exemplaire G de Cochabamba (Bolivie). Je suis heureux de dédier cette espèce à mon excellent collègue et ami Ph. Grouvelle. D. sanguinicollis, n0v. Sp. — Oblongus, opacus, niger, prothorace et basi elytrorum rubra, pube griseo-lutea elongata vestitus. Caput nigrum, antice rubescens, pube nigra. Antennae quam caput et thorax longiores, articulo 6° transverso, 8° minutissimo, ultimo sat elongato. Pronotum tranversum, lateribus rotundatis, angulis posticis subob- tusis. Elytra ovata, paulo fortiter transtersim strigosa. Pedes rufi. — Long. 2,7-3 mill. Assez largement ovale, à peu près tout à fait mat, noir avec le pro- notum en entier et la base des élytres rouges, revêtu d’une pubes- cence gris-jaune, allongée et peu serrée. La tête est noire, rousse en avant, avec une ponctuation et une pubescence rappelant l'espèce pré- cédente. Les antennes sont moins épaisses, avec le dernier article assez allongé, aigu. Le pronotum est arrondi sur les côtés, sensiblement ré- tréci en arrière avec les angles postérieurs peu obtus. Enfin les élytres sont ovales et leurs strigosités sont moins fortes. 1 Get 1 © de Marcapata (Pérou). 4 © de Santa-Inès (Équateur). D. maculatus, nov. sp. — Regulariler ovalus, opacus, niger, basi elytrorum valde rubro maculata, pube griseo-lutea indutus. Caput nigrum, antice rubescens, pube griseo-lutea paulo hirta. Antennae ar- ticulo ultimo paulo elongato, obscure luteo. Pronotum transversum, an- trorsum valde angustatum, basi subrecta, angustissime rufo-margi- nata, angulis posticis rectis. Elytra ovata, lateribus rotundatis, non striata, fortiler strigosa. Pedes rufi, paulo spinosi. — Long. 2,5-2,7 mill. Clavicornes nouveaux. 161 La forme régulièrement ovale de cette espèce et la coloration remar- quable la rendent facile à reconnaitre. Elle est tout à fait mate, noire, avec la base des élytres ornée d’une grande macule rouge à contours mal définis, occupant presque toute la moitié antérieure, et le tour du pronotum très étroitement rougeâtre. Le dernier article des antennes, qui sont d’ailleurs conformes au type déjà décrit, est moins allongé que dans les espèces précédentes et d’un jaune un peu obscur. Le pronotum est fortement rétréci en avant, mais à peine en arrière, de sorte que l’in- secte vu de dessus présente un contour ovale à peu près continu. I rappelle ainsi Ptomaphagus fumatus Sp. et P. Watsoni Sp., el surtout P. clavicornis Lec., mais il en diffère génériquement. 2 © de Espirito-Santo (Brésil). D. Hetschkoi (Reitt. in litt.), nov. sp. — Ovatus, nigra-brunneus, basi elytrorum valde rubro maculata, pube griseo-lutea vestitus. Caput nigrum antice vix dilulius. Antennae crassae, ultimo articulo luteo, ad basin brunneo, obtuse acuminato. Pronotum paulo angustius quam elytra, angulis posticis subrectis. Elytra fortiter transversüm strigosu. Pedes rufescentes paulo spinosi. — Long. 2,3 mill, Cette espèce a de grandes ressemblances avec la précédente, mais sa taille un peu moindre, la macule des élytres moins étendue et plus vague, la tête seulement un peu moins foncée en avant, le dernier ar- ticle des antennes d’un jaune clair et surtout le pronotum légèrement plus étroit que les élytres suffisent pour l'en séparer. Elle figurait ainsi que lasuivante dans la coilection de M. A. Grouvelle, qui les avait recues de Reitter sous les noms inédits que je leur conserve. Blumenau (Brésil). D. Murrayi (Reilt. in litt), nov. sp. — Oblongus, opacus, nigro- brunneus, elytris nou imaculatis, prothorace basi obsotete rufescente, pube griseo-lutescente elongata indutus. Capul antice rufescens. An- tennae sat crassae, articulo ultimo luteo, acutissimo. Pronotum densis- sûme punctatum, antice valde, postice paulo angustatum, angulis posticis rectis, ad basin angustius quam elytra. Elytra lateribus rotundatis, sat fortiter transversim strigosa. Pedes rufescentes, paulo spinosi. — Long. 2,3-2,5 mill. Assez voisine de la précédente par la forme et la taille, cette espèce s’en sépare nettement par la couleur à peu près uniforme, la tête bien rousse en avant, la forme du dernier article des antennes, et celle du Ann. Soc. Ent. Fr., LxxI1 [1903]. 11 162 G. PORTEVIN. pronotum qui est bien rétréci à la base et visiblement plus étroit que les élytres. Blumenau{Brésil). D. obscurus, nov. sp — Oratus, niger, sat nitidus, basi elytro- rum obsolete rubro maculata, pube grisea paulo dense vestitus. Caput nigrum, antrorsum obscure rufescens. Pronotum transversum, tote nigrum, angulis posticis reetis, confertim dense punctatum. Elytra ovala, non striala, sat fortiter transversim strigosa. Pedes obscure rufescentes, tibiis tarsisque dilutioribus. — Long. 2,5 mill. À G de Marcapata (Pérou). La couleur sombre et l'aspect plus brillant de cette espèce la rendent facile à reconnaitre. D. curtus, nov. Sp. — Breviler oralus, opacus, depressus, brunneo- rufus, capile prothoraceque piceo, pube grisea subtiliter indutus. Caput nigrum, antice anguste rufescens. Antennae breves, clava crassa, brunneae, basi lutea, articulo ullimo obscure luteo. Pronotum trans- versun angustissüme rufo-marginatum, ad basin transversaliter de- pressum, lateribus antrorsum valde rotundatis, angulis posticis oblusis. Elytra brunneo-rufa, postice infuscata, sat fortiter tTranstersin stri- gosa, non striala, lateribus rotundatis. Pedes brunnei, tarsis rufis. — Long. 2 mill. 6. Plusieurs exemplaires de Cochabamba (Bolivie). La forme large et l'aspect déprimé de cette espèce permettent de la distinguer facilement. La pubescence est en outre plus courte que chez les autres espèces du genre, soulevée seulement un peu sur les côtés et les éperons des tibias sont relativement un peu moins longs. Eucatops nov. gen. Mesosternuin carinatum. Coxae intermediae valde disjunctae. Elytra transversim strigosa, ad apicem truncata. Tibiae magnis calcaribus armatae. S Tarsi intermedii sûmplices. Chez ce genre el le suivant la carène du mésosternum présente une disposition très caractéristique. Fine et tranchante en avant elle s’é- largit rapidement en avant des hanches intermédiaires en même temps que sa base se dilate, de sorte que le milieu se transforme en carène mousse, puis en plate-forme assez large. Celle-ci descend en s’affais- sant entre les hanches intermédiaires sous forme de lame large et aplatie rebordée sur les côtés et arrondie à l'extrémité inférieure. Cette Clavirornes nouveaux. 163 extrémité repose sur la portion médiane du métasternum qui est elle- mème élevée en une sorte de plate-forme en losange, le tout garni d’une longue pubescence, qui voile plus ou moins les détails. Les espèces de ce genre sont caractérisées par une forme subhémi- sphérique, des pattes et des antennes longues et déliées, tout le corps à pubescence longue et soulevée. Les tarses antérieurs du G ont les 4 premiers articles largement dilatés, couverts d’une pubescence jaune grossière et garnis de longues soies sur les côtés. Les tibias antérieurs sont garnis au côté externe d’une frange de spinules courtes, aplaties, carrées au bout, semblables à des dents de peigne, qui s’éten- dent sur l'extrémité du tibia jusqu’à l'éperon interne. En outre larèête externe porte 3 longues épines régulièrement espacées. Jen possède jusqu'à ce jour cinq espèces dont voici les descrip- tions : E. curvipes, nov. sp. — Afer, breviler ovatus, convexus, pube griseo-lutea elongata dense vestitus. Caput prothorarque nilidus, elytra subopaca. Antennae brunneae, basi apiceque testaceo, basin prothoracis vix attingentes. Prothorax transversus, lateribus an- trorsum regulariter rotundatis, angulis posticis acutis, non products, basi leviter bisinuata, tn medio lobata. Elytra ovata, ad apicem trun- cata, obsolete transversim strigosa, non striata. Pedes nigri, tarsis an- terioribus testaceis, tibiis intermediis el posterioribus incurvatis, spino- sissimis. — Long. 3,9 mill. Noir, courtement ovale, convexe, à pubescence gris jaune longue et assez serrée. Tête et pronotum brillants, les élytres mates. Antennes brunes, atteignant à peine la base du pronotum, base et dernier article jaunes. Le pronotum est de la largeur des élvtres qu'il embrasse à la base, régulièrement rétréci en avant, mais avec les côtés seulement un peu redressés vers la base, avec les angles postérieurs aigus sans être prolongés en arrière. La base du pronotum légèrement sinuée vers les angles est en outre pourvue devant l’écusson d’un lobe large, peu avancé en arriere et légèrement sinué au milieu. Les élytres sont ovales, tronquées à l'extrémité avec les angles arrondis, obsolètement striolées en travers, Elles ne présentent pas d’autres stries que la suturale qui devient obsolète en avant à partir des 2/3 environ. Pattes noires les antérieures seules à tarses testacées. Les tibias intermé- diaires fortement courbés sont garnis au côté externe de nombreuses épines, du côté interne d’une frange de longs poils. Les postérieurs un peu moins fortement courbés sont épineux en dedans et en dehors, un peu moins densément en dedans. 164% G. PORTEVIN. 1 & de Cochabamba (Bolivie. E. ater nov. sp. — Anguste ovalus, tote niger, pube grisea elongata indutus. Antennae brunneo-rufae, ad basin dilutiores, articulo ultimo ad apicem luteo. Pedes nigri, sat breves, tibiis intermediis incurvatis, posterioribus rectis, fortiter spinosis. — Long. vix. 2 mill. Cette pelite espèce est entièrement noire sauf les tarses, les antennes et un liséré très fin à la base du pronotum, qui sont roussätres. Les antennes brun roussètre, plus claires à la base, ont leur dernier article acuminé, jaune dans sa dernière moitié. Les pattes plus courtes et plus robustes que chez les espèces voisines ont les tibias intermé- diaires seuls courbés, garnis ainsi que les postérieurs de fortes et nombreuses épines. 1 5 du Brésil (Sahlberg) sans indication plus précise. E. Grouvellei, nov. sp. — Brunneo-testareus, pronoto dilutiore, pube rufa elongata vestitus. Elytra sat fortiter lransversim strigos«. Pedes brunneo-testacei, tibiis posterioribus subrectis. — Long. 3,4 mill. Assez brillant, surtout sur la tête et le pronotum. Antennes à base et dernier article testacés. Élytres à strigosités bien visibles. Les pattes sont d’un brun testacé, avec les tarses antérieurs plus clairs, les tibias intermédiaires courbés, les postérieurs presque droits, garnis d'épines rares et faibles. À Get 1 © de Cochabamba (Bolivie). 4 G de Marcapata (Pérou). E. rufescens, nov. sp. — Tote rufus, capile antennisque vix in- fuscatis, nitidus, pube rufa elongata vestitus. Elytra obsoletissime strigosa. Pedes rufi, tibiis posterioribus vèr leviler incurvalis. — Long. 2,8 mill. Outre sa coloralion et sa taille, cette espèce se distingue des autres par la forme plus allongée et plus obtuse du dernier article des antennes et son aspect général brillant. De plus, les strigosités des élytres sont encore moins visibles que chez curvipes. Les Ubias comme dans l'espèce précédente sont à peine épineux. 1 & de Cochabamba (Bolivie). E. oblongus, nov. sp. — Oblongus, brunneo-niger, pube lutea elon- gata vestilus. Caput prothoraxque nitidus, punctatione sparsa et ob solela. Antennae brunneae, basi et ullüno articulo tuteo. Pronotun: latertbus rotundatis, basivir subsinuala, angulis posticis rectis. Elytra Clavicornes nouveaux. 16 ovala, leviter transtersim slrigosa, truncata, sed angulis posticis rotun- datis. Pedes brunnei, tarsis anterioribus testaceis, tibiis intermediis in utroque seru incurvcutis, posterioribus rectis, paulo spinosis. — Long. 2,7-3 mill. De forme plus allongée que les précédents, brun noir, à tête et pro- notum brillants et élvitres presque mates, couvert d’une longue pu- bescence jaune. Le pronotum a la base. presque droite, ne présentant qu'une légère trace du lobe scutellaire. Les élytres ont leur troncature à angles largement arrondis. Enfin les tibias des deux dernières paires sont garnis d’épines faibles et peu nombreuses. Marcapata (Pérou) plusieurs exemplaires & et ©. Spathosternuann nOV. 2. Mesosternum carinalum. Coxae intermediae valde disjunctae. Elytra punctata, non truncala. Tibiue magnis calcaribus armatae. Ce genre esttrès voisin du précédent dont il possède le faciès, la pu- bescence soulevée assez grossière, les pattes allongées à éperons ter- minaux très longs, les hanches intermédiaires largement séparées par un long processus mésosternal; mais il doit en être séparé à cause de ses élytres sans strigosités transversales, mais ponctuées et séparément arrondies au sommet. Les tibias antérieurs sont aussi pourvus d’une frange de spinules, mais ils portent seulement 2 longues épines au côté externe; enfin les tarses antérieurs du G ne sont pas plus larges que les tibias, et le plus long éperon des tibias n’atteint pas tout à fait l'extrémité du premier article tarsal, tandis que dans le genre Euca- Lops il la dépasse d’une très petite quantité. Une seule espèce m'est connue. S. haemorrhoidale, nov. Sp. — Regulariler ovatum, brunneo-ru- lum, converum, sat nilidum, pube lutea elongatavestitum. Caput prono- tumque leviter et sparse punctatum. Antennae brunneo-rufae, ad basin dilutiores, articulo ultimo pallido, clava incrassata, articulo S° inelu- dentibus fere aequali. Pronotum lateribus antrorsum rotundatis, angu- hs posticis aculis, subproductis, basi bisinuata, in medio lobata. Elytra punctata, lateribus regulariter rotundatis, ad apicem integra. PFedes elongati brunneo-rufi, tarsis anterioribus dilutioribus. Tibiae interme- diae incurvatae, externe spinosae; posteriores rectae, non spinosue. — Long. 3 mill. 6. Régulièrement ovale, convexe d’un roux brun assez brillant, à longue 166 G. PORTENVIN. pubescence jaune. Les antennes de la couleur du corps, plus claires à la base et à l'extrémité, présentent une massue épaisse presque inin- terrompue, le 8° article étant à peu près aussi large que les 7° et %. Le lobe scutellaire du pronotum est plus marqué que dans le genre Eucatops. L'écusson petit est grossement ponetué. Les élvtres à fond alutacé sont grossement ponctuées, séparément arrondies à l'extrémité et avec une strie suturale remontant jusqu’à l'écusson. Les tarses an- rieurs (G) sont testacés, couverts d’une pubescence jaune grossière mélée sur les côtés de longues soies raides, moins fortes et moins nom- breuses que dans le genre précédent. Les tibias intermédiaires sont courbés, garnis extérieurement de nombreuses épines, intérieurement de longs poils; les tibias postérieurs sont droits et inermes. Le dessous du corps est de même couleur que le dessus, avec extrémité de FPab- domen plus claire. Un G de Cochabamba (Bolivie). Catops ruficollis, nov. Sp. — Elongatus, depressus, postice an- qustatus, paulo nilidus, brunneus, capite thoraceque rufo, pube lutea vestlitus. Antennae breves, testaceae, clava parallela, ultimo articulo viæ elongato. Prothorax basi bisinuata, antrorsum angustatus, lateribus rotundatis, angulis posticis acutissimis, longe productis. Elytra elongata, lateribus subrectis, apice truncata, ad Suturam Spinosa, pube sericea griseo-brunnea induta. Pedes rufo-testacei. — Long. 2,1 mil. Allongé, déprimé, fortement atténué en arrière avec les côtés des élytres presque droits. Brun roussâtre, avec la tête et le pronotum roux, ces derniers à pubescence jaune soyeuse, les élytres à pubes- cence gris brun. Antennes d'un roux vif n’atteignant pas la base du pronotum, assez brusquement, mais peu épaissies en une massue pa- ralièle, 4° et 5° articles carrés, 6° un peu transverse, 7° carré, 8° très court mais presque aussi large que les autres, le dernier à peine plus long que large. Prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, son maximum de largeur un peu avant la base qui est fortement bisinuée ; angles postérieurs très aigus prolongés en arrière ; surface à strigosités fines. Élytres un peu moins larges à la base que le pronotum, tron- quées droit à l'extrémité avec l'angle externe arrondi et l'angle sutural en épine légèrement recourbée en dehors. Elles n’ont pas d’autres stries que la suturale et sont couvertes de strigosités fines, serrées, peu obliques. Les pattes sont rousses, sans épines, avec les tibias intermé- diaires un peu courbés. Plusieurs exemplaires de Cochabamba (Bolivie) J° . Ciavicornes nouveaux. 167 Catops dispar, nov. sp. — Oralus, conveæus, postice attenuatus, tote rufo-brunneus. Caput et pronotum nitidissimum, obsoletissime punctatum. sparsim et subtiliter pubescens. Antennae filiformes, testa- ceae,in medio brunneae. Pronotum antrorsum angustatum, vix strigo- sum, angulis posticis acutis, productis. Elytra ovata, paulo nitida, pube lutescente fugace sat dense vestila, non truncata. — Long. 4,5 mill. Très particulier par son prothorax brillant à ponctuation nulle ou à peu près, présentant des strioles transversales obsolètes visibles seule- ment à un fort grossissement, et ses élytres plus mates. Le contour ovale atténué en arrière lui donne un peu un aspect d’Olibrus. Entin les élytres non tronquées le différencient de toutes les autres espèces de Catops sauî des deux suivantes. Plusieurs exemplaires de Colombie. Catops Simoni, nOV. sp. — Oblonqus, convercus, niger, pube grisea sericea indutus. Antennae elongatae, filiformes, basi rufo-testacea, clara vix incrassata, articulo 8 quadrato, ceteris elongatis. Prothorax trans- versus, antrorsum rotundatus, angulis posticis acutis, paulo productis. Pedes brunnei, tarsis dilutioribus. Abdomen tribus ultimis segmentibus obscure ferrugineis. Elytra ad apicem non truncata. — Long. 4,9 mill. Facilement reconnaissable à sa forme ovale oblongue aussi large en arrière qu’en avant, et les antennes extrêmement ténues où la massue est à peine indiquée. Le prothorax est strigueux en travers etles élytres portent les strioles obliques habituelles. Enfin l'extrémité de l'abdomen d’un roux ferrugineux obscur fournit encore un bon caractère pour reconnaitre celte espèce, Une © de Colonia Tovar (Vénézuela) rapportée par M. Eugène Simon. Catops integer, nov. Sp. — Oblongus, converus, niger, subopacus, pube breve qgriseo-lutescente indutus. Palpi rufi. Antennae nigrae tribus primis et ullimo articulis rufo-luteis, clava grossa, 4, 5° et 6° articulis transversis, 7° quadrato, 8° minutissimo, ultimo acuminato. Pronotum transversum, antrorsum rotundatum, fortiter transcersün strigosum, angulis posticis acutis, sed non productis. Elytra lateribus vir rotundatis, ad apicem integra, non striata. Pedes nigri, larsis testaceis. d Tibiae intermediae arcuatae. — Long. 2,2-2 mill. Ovale oblong, convexe, noir peu brillant, à très courte pubescence gris jaunâtre. Tête très finement ponctuée à ponctuation superficielle, palpes roux. Antennes noires à 3 premiers et dernier articles jaunes, 168 G. PORTEVIX. épaisses, de la longueur de la tête el du prothorax, dernier article acuminé. Pronotum régulièrement arrondi sur les côtés, à fortes stri- sosités transverses, angles postérieurs aigus, non prolongés en arrière, Élvtres peu arrondies sur les côtés, à strioles transverses bien visibles, séparément arrondies au sommet, non tronquées. Pattes noires, tarses testacés. Un G et une © de Sydney (Australie). C’est la deuxième espèce du genre décrite d'Australie, les caractères de C. australis Er. ne pouvant convenir à celle-ci. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Narqus algiricus GS Prt. 2. Nargus semirufus S Prt. 3. Dissochaetus curtus & Prt. 4. D. sanguinicollis G Prt.; ka, tarse antérieur. 4b, mésoster- num. 9. Eucatops curvipes G Prt.;5a,tarse antérieur. 6. Spathosternum haemorrhoidale GS Prt. Extrémité des élvtres. Ga, tibia antérieur. 6b, mésosternum. 7. Catops ruficollis G Prt. 8. C. Simoni © Prt. 9. C. dispar G Prt,. 10. C. integer © Prt. INSECTES RECUEILLIS PAR M. LE PROFESSEUR Dr FORSTER A BORNÉO, JAVA ET SUMATRA (PALEMBANG) COLÉOPTÈRES CARABIQUES par J. BOUCHARD. Le petit nombre de Carabiques recueillis par le Prof. Forster, de Mul- house, ne laisse pas d’être intéressant. D'abord le genre Cyclosomus apparait pour la première fois comme provenant de Sumatra. C'est un lien de plus entre la faune de l’Inde et celle de la Malaisie d’une part, et entre celle de cette dernière contrée et celle de PAfrique d'autre part. Puis la découverte d'une forme nouvelle de Coptodérides né- cessitant la création d'un genre nouveau attire l'attention sur ce groupe déjà nombreux et qui s’enrichira encore singulièrement, lorsque les explorations de Bornéo et de Sumatra seront plus avancées. Enfin le eroupe des Scarilides, sous-groupe des Clivinides, doit au Prof. Forster l'acquisition d’une espèce tout à fait remarquable par ses mandibules semblables à celles des Oxwygnathus, Dej. et son menton analogue à celui des Listropus Putz. C’est certainement l’insecte le plus intéres- sant de toute la récolte. Malheureusement je ne puis encore l’étudier en détail, les éléments de comparaison étant insuffisants dans ma propre collection. Je serai donc obligé d'attendre l’occasion de lexa- miner à côté de la riche collection du Muséum de Paris. Fam. CARABIDAE. OZAENINI. . Pseudozaena orientalis (Ozaena) Klug, Jahrb. Insect. 1834, p. 81, tab. 4, fig. 8. — 1 ex. Java, 2 ex. Palembang. SCARITINI. Clivina Memnonia Dej. Spec. V, p. 503. — 1 ex. Bornéo. C. javanica Putz, Monog., 1846, p. 529. — 3 ex. Java. GC. extensicollis Putz., 1. €. p. 601. — 2 ex. Palembang. Clivina lignicola Sp. nov. — Ferruginea, antennis rufis. Palpi marillari articulo ultimo elongato, apice acuto. Vertex fossula minima. Prothorax postice oblique truncatus. Elytra sulcata, intervallo tertio tripunctato. Femora antica valde rotundato-dilatata. — 314,2 mill 170 JL BoucrrAn. Cette petite espèce est remarquable par ses palpes maxillaires extré- mement allongés et ses jambes antérieures fortement dilatées. Au pre- mier abord on serait tenté de la ranger parmi les Dischyrius ; mais la présence d'un fort éperon aux jambes intermédiaires et la base des palpes non dilatée m'ont fait abandonner cette manière de voir. Elle orme un passage entre ces deux genres. 3 ex. Palembang. J'ai rapporté moi-même en nombre cette espèce de Palembang et je lai toujours trouvée sous les écorces pourries des troncs gisant sur le sol au bord des eaux, jamais à terre. Dischyrius debilis Schm. Goeb., Faun. Birm., 1846, tab. 3, fig. 6. — 2 ex. Palembang. Figurée, mais non décrite, sous le nom de Phreoricles pusillus, par Schmidt Goebel, elle fut reconnue par lui-même appartenir au g. Dis- chyrius et nommée D. debilis. Les exemplaires rapportés par le Prof. Forster s'accordent très bien avec les figures données par l’auteur. APOTOMINI. Apotomus xanthotelus Bates, Ent. mont, Mag. 1874, XI, p. 95. — 1 ex. Palembang. L'exemplaire du Prof. Forster est entièrement conforme à la des- cription de Bates. Primitivement découvert dans les Indes anglaises, a été rapporté de Birmanie par Fea et je lai rencontré assez fréquem- ment à Palembang au bord des eaux. BEMBIDIINI. Tachys sulcatopunctatus Putz., Ann. Mus. civ. Genova{S75, VII, p. 742. — 1 ex. Palembang. T. sulculatus Putz., 1. €. p. 743. — 2 ex. Palembang. T. politus Motsch., Bull. Mosc. 4851 X XIV, p. 509. — 2 ex. Palembang. T. acaroïdes Motsch., Et. ent. 1859, p. 39. — 3 ex. Palembang. T. emarginatus Nietner, Ann. Mag. N. H. 1858, 3°5s. IE, p. 425. — 2 ex. Palembang. T. subfasciatus Putz., 1. €. p. 739. — 1 ex. Palembang. Outre ces espèces, le Professeur Forster a rapporté de Palembang et de Java quelques autres Tachys el trois Lymnastis. Malheureusement ayant recu ces insectes déjà collés sur du carton, H m'a été impossible de les détacher sans les briser et par suite je n'ai pu les déterminer. Coleoptères carabiques. 171 CHLAENIINI. Chlaenius circumdatus Brullé, Silb. Rev. Ent. 1835, HT, p. 283 — limbatus Dej. — 9 ex. Palembang, 4 ex. Java. C. javanus Chd., Bull. Mosc. 1856, XXIX, p. 229. — 1 ex. Java. C. acroxanthus Chd., Mon. des Chl., p. 112. — 4 ex. Palembang. C. pictus Chd., Bull. Mosc. 1856. XXIX, p. 208. — 1 ex. Palembang. C. hamifer Chd., Bull. Mosc. 1856, XXIX, p. 209. — 2 ex. Java. C. bimaculatus Dej.; Spec. IT, p. 301. — 1 ex. Java. GC. apicalis Wiedm., Zool. Mag. I, 3, p. 166. — 1 ex. Java. C’est avec doute que je rapporte à cette espèce l’insecte que j'ai sous les yeux, principalement à cause de la couleur verte du fond des stries qu'indique Chaudoir, Monog. des Chlaeniens, p. 89. Notre exem- plaire en effet ne possède pas ce caractère. Mais celui-ci étant unique. je ne voudrais pas le décrire comme nouveau. C. nigricans Wiedm., Germ. Mag. IV, p. 110. — 1 ex. Java. J'ai rencontré assez fréquemment cet insecte à Palembang au bord des rizières. C’est évidemment lEpomis rugicollis de Laperté, qui l'avait indiqué de Java. Son habitat se trouve être très étendu; car il a été trouvé au Japon, en Chine, dans les Indes anglaises et en Birmanie. LICININI. Rhembus laevis Lesne, Bull. Mus. Hist. nat. Paris, 1896, tir. à part, p. 7. — 1 ex. Bornéo. Signalé par M. P. Lesne comme prove- nant de Java et de l'Indo-Chine; je puis l'indiquer également comme habitant Palembang, d'où j'en ai rapporté de nombreux exemplaires, HARPALINI. Dioryche amoena {Platymelopus) Dej., Spec., IV, p. 73. Palembang. 3 OX. Cette espèce varie beaucoup en coloration. Les deux exemplaires qu'a rapportés le Prof. Fôrster de Sumatra en sont un exemple typique : l’un est bronzé bleuûtre, le second est bronzé cuivreux. Jen ai moi- même trouvé des individus vert bronzé métallique et même quelques autres d’un noir brillant métallique. D. Thurnbergii Quensel., Schôn. Syn. 1806, I, p. 188, note, — 1 ex. ’alembang. 172 J. BoucHARD. Hypharpax simplicipes Chd., Ann. Mus. civ. Genova, 1878, XII, p. 02. — G © de Palembang. Oxycentrus angustus Bates, Trans. Soc. ent. Lond., 1876, p. 3. Note — Agrenter melas Schm. Goeb., Faun. Birm. tab. 3, p. 2 (non décrit). 4 ex. Palembang. Stenolophus quinquepustulatus Wiedm., Zool. Mag., IT, 4, p. 58. — 2 ex. Palembang, 1 ex. Java. Un des exemplaires de Palembang offre la variété où la tache apicale, commune aux deux élytres, rejoint celle du bord postérieur. Cet insecte dont l'habitat est très étendu, est fort commun à Palem- bang où on le trouve surtout sous les herbes, dans les terrains secs. Je l'y ai rencontré à peu près à toutes les altitudes jusque vers 2.000 mètres. S. rectifrons Bates, Ann. Mus. civ. Genova, 1892, XX XII, p. 348. — 3 ex. Palembang. S. cyanellus Bates, 1. c., p. 103. — 1 ex. Palembane. S. gonidius Bates, 1. €., p. 105. — 2 ex. Palembang. S. smaragdulus Fab., Ent. Syst. Suppl., 1798, p. 60. — 3 ex. Pa- lembang. PLATYSMATINI. Morio orientalis Dej., Spec., I, p.432. — 4 ex. Palembang, 1 ex. Java. ANCHOMENINI. Colpodes rufitarsis (Dyscolus) Chd., Bull. Mose., 1850, X XII, p. 385. — 1 ex. Palembang. J'ai rapporté en nombre cette espèce de Palem- bang où elle est très commune dans la vieille forêt. Elle se plait sur- tout au sommet des plus hauts arbres où l’on ne peut la prendre en quantité qu'au moment où l’on abat ces arbres en vue du défriche- ment. En toute autre circonstance c'est une espèce rare. ODACANTHINI. Ophionea interstitialis Schm. Goeb., Faun. Birm., p. 20. — 2 ex. Palembang, 1 ex. Java. O. nigrofasciata Schm. Goeb., 1. €., p. 21. — 1 ex. Palembang. OphioneaForsterisp. nov. — Subtusnigra, Supranigro-caerulea nitida, oris partibus, antennnis pedibusque ferrugineis, geniculis nigris — 7 Mill. Coléoptères carabiques. 173 Très distinete par sa couleur, elle est par sa forme voisine de la nigrofasciata. Cependant la tête est moins large et le prothorax un peu plus globuleux dans sa seconde moitie. L ex. Palembang. Je me fais un plaisir de dédier cette jolie espèce à M. le Prof. D' Fôrs- ter. Je l'ai moi-même trouvée en assez grand nombre à Palembang sur les joncs bordant les mares au milieu de la grande forêt. Casnonia litura (Odacantha) Schm. Goeb., Faun. Birm., p. 22. — 1 ex. Palembaneg. DRYPTINI. Drypta lineola Dej., Spec., I, p. 18%. — % ex. Palembang. D. aeneipennis Bates, Ann. Mus. civ. Genova, 1889, XX VII, p. 109. — 1 ex. Bornéo, Originairement décrite sur des exemplaires rapportés de Birmanie par Fea; notre insecte répond entièrement à la description de Bates. Dendrocellus geniculatus Klug, Jahrb. Ins., 1834, 1, p. 52. — 4 ex. Palembang. Cette espèce est répandue partout à Palembang. Mais son habitat un peu spécial empêche de la trouver facilement. Elle se tient en effet dans les cornets formés par les feuilles enroulées des cannes à sucre où je Pai prise en quantité. BRACHININI. Pheropsophus javanus Dej., Spec., I, p. 305. — 1 ex. Java, 8 ex. Palembang. P. fuscicollis Dej., 1. €., p. 306. — 6 ex. Palembang. Un des exemplaires offre une variété intéressante : la tache noire du front n'existe plus qu'entre les yeux etles deux bandes jaunes des bords du corselet sont très élargies surtout en arrière. ORTHOGONIIN 1. Orthogonius crassicrus Chd., Ann. Soc. ent. Belg., 1872, XIV, p. 105. — 1 ex. Bornéo. O. femoratus Dej., Spec., I, p. 218. — 1 ex. Palembang. O. Schaumi Chd., Il. c., p. 112. — 1 ex. Palembang. O. acrogonus Dei., Spec., V, p. 398. — 1 ex. Java. 174 J. BoucHARD. TETRAGONODERINI. Cyelosomus Sumatrensis Sp. nov. —C.dytiscoidiNielner subsimilis, sed minor. Niger, antennis, oris partibus, prothoracis mar- qine pedibusque testaceis; elytris testaceis, fasciis duabus, marginem haud attingentibus, maculaque parva apice nigris. — 7 mill, Tête entièrement noire, de même que le corselet dont les bords laté- raux sont d’un jaune testacé. Les élvtres, également d'un jaune testacé, portent trois taches noires : la première occupe à la base les cinq pre- miers intervalles et rejoint la seconde par le premier intervalle: cette seconde tache, sinueuse dans sa partie supérieure, en zigzag inférieu- rement, occupe transversalement les huit premiers intervalles à partir du milieu des élvtres, mais n'atteint pas le bord extérieur; enfin la troisième tache, très petite, à peine marquée, porte, très peu avant lextrémité, sur les deuxième, troisième et quatrième intervalles. 4 ex. Palembang. C’est la première fois, à ma connaissance, que ce genre est signalé comme habitant Sumatra. A ce titre, la découverte est intéressante. COPTODERINI, Mochterus tetraspilotus (Dromius) Mac Leay, Ann. Jav., p. 20. — 1 ex. Palembang, 2 ex. Java. Stenotelus gen. nov. Ligulaut in Th\reopteris: paraglossae elongatae, angustae, paralle- lae, eamden multo Superantes. Mentum transversum, quadrato-emargi- natium ; lobis obliquis, angulo antico subacuto. Palpi tenues, parum elongati; omnium articulo ullimo cylindrico, rotundato. Mandibulue mediocres, basi latae, rectae, apice hamatae. Labrum elongatum, apice angustatum, recte truncatum, sexsetosum. Antennae longitudine thora- cem superantes, tenues: articulis tribus glabris; articulo prümo cylin- drico, sat crasso, Secundo minimo, ceteris subaequalibus. Pedes elongati, graciles. Caputmediocre, ut in Pericalis. Thorax antice emarginatus ; angulis anticis prominulis acutisque ; lateribus rotundatis, anqulis pos- ticis acutissimis. Elytra late ovata, planiuscula ; margine explanato. Ces caractères sont évidemment très voisins de ceux des Thyreopte- rus à côté de qui nous n'hésitons pas à ranger ce genre. Il tient aussi par d’autres caractères aux Catascopus et Pericalus, mais la forme de son corselet empêche de le confondre avec aucun de ces genres. Coléoptères carabiques. 175 Stenotelus opaeus, Sp. nov. — Niger, haud nitidus, oris par tibus, antennis, pedibusque ferrugineis : femoruin basi mediaque parte segmentorum abdominis rufis. — 7 à 7 1/2 mill. La tête est légerement bi-impressionnée en avant, lisse sur-le vertex et en arrière; graduellement rétrécie derrière les yeux, elle présente à la naissance du cou, près de l’échancrure du corselet, ce singulier ren- flement qu'ofifrent beaucoup de Catascopus et autres genres de ce sroupe. Le corselet est échancré en avant, ses angles antérieurs avan- cés et aigus; les côtés à partir du sommet de l'angle, sont arrondis en arc de cercle, entamant ainsi profondément la largeur du corselet, jus- que vers les trois quarts de sa longueur, puis brusquement ils revien- nent vers le bord externe, qu'ils atteignent à la base, formant avec celle- ci un angle très aigu: la base est coupée presque carrément. Largement impressionné sur les cotés, cette impression est un peu relevée, prin- cipalement aux angles postérieurs: en avant l'impression est circulaire et de son milieu part le sillon longitudinal qui se prolonge presque jus- qu'à la base. Finement strié en travers, il offre un aspect mat. Les élvtres sont striés, non ponctués, leurs stries médioerement profondes. Vers le milieu du troisième intervalle on remarque un point enfoncé, bien marqué. À ex. Java, 4 ex. Palembang. La forme du corselet est vraiment remarquable et l’éloigne de tous les Coptodérides connus, au groupe desquels il appartient sans doute possible. Ayant moi-même rapporté en nombre cette espèce de Sumatra, je puis donner quelques indications au sujet de ses mœurs. On le trouve, en compagnie des Catascopus cupripennis et splendidus, sur les troncs d'arbres récemment abattus dans la vieille forêt, sur lesquels il court très rapidement. A la moindre alerte il se réfugie dans les interstices de l'écorce, où, à l’aide de sa couleur et de la forme aplatie de son corps, il parvient à se dissimuler entièrement. Je n'ai réussi à le pren- dre en quantité qu’au moyen d'un filet à papillons tendu sous le tronc et en balayant l'écorce au-dessus de celui-ci avec une poignée de feuil- lage. Catascopus cupripennis Thoms., Arch. Ent. 1857, I, p. 282. —-2 ex. Palembang. GC. facialis Wiedm., Zool. Mag. I, 2, p. 165. — 1 ex. Palembang. Dolichoctis tetracolon Chd., Ann. Soc. ent. Belge. 1869, XIT, p. 248. — ex. Java, 6ex Palembane. 176 J. BoucraARp. CYMINDINI. Celoenephes parallelus Schm. Goeb., Faun. Birm. p. 78, tab. 2, fig. 5. — 3 ex. Palembang. €oioenephes Fôrsteri Sp. n0v. — C. parallelo simalis, sed minor, omninoque niger. — 6 mil. La ressemblance est telle entre la forme de l'espèce de Schmidt Goc- bel et celle-ci que j'ai hésité à en faire une espèce nouvelle, Mais ayant comparé les exemplaires rapportés par le professeur Forster avec ceux en grand nombre que j'ai recueillis à Sumatra, j'ai trouvé une telle constance dans les deux caractères spécifiés plus haut, à savoir la taille et la couleur, que le doute ne m'est plus permis. En effet la taille du €. parallelus atteint toujours 7 1/2 à 8 mill., celle du C. Forsteri ne dépasse jamais 6 mill. De plus, la couleur du premier est noire avec les antennes, les pattes et le dessous du corps bruns; celle du second au contraire est entièrement noire, sauf l'extrémité des palpes et des tarses légèrement ferrugineux. — CL ST S-2 —— CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DES CARABIQUES DE SUMATRA ‘par J. BoucHARD. Un long séjour à Sumatra, dans la province de Palembang, n'ayant permis de rassembler de nombreux Carabiques, je me propose de faire connaître et les espèces nouvelles en assez grand nombre que Fv ai trouvées et les observations que j'ai pu recueillir à leur sujet. Mal- heureusement il ne m’a pas été donné d'explorer longtemps les hauts sommets de la chaîne centrale qui forment la limite entre les provinces de Palembang et de Bencoulen. Le peu que j'ai rapporté de ces ré- sions élevées me fait beaucoup regretter cette lacune. Mais en revan- che j'ai pu étudier de près et à plusieurs reprises la bande de terrain de deux cents kilomètres de largeur environ, s'étendant depuis les eaux saumâtres, non loin de Océan, jusques et y compris les hauts pla- teaux, élevés de 4.000 à 4.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. IL y a peu à dire au point de vue général qui nait été enregistré déjà soit de Java ou de Bornéo, soit de Birmanie ou des Indes Orientales an- glaises. Le grand groupe des Carabini est exclu de Sumatra, de même que des pays que je viens de citer. Une seule exception à été signalée par M. R. Oberthür (1) avec la description de Hiletus Sumatrensis, dé- couvert à Serdang, côtes N.-E. de Sumatra. Mais je n'ai pas eu le bon- heur de trouver cette espèce à Palembang. La plupart des autres groupes secondaires sont représentés dans celte contrée et faurai soin, à l’occasion de l’étude de chacun d’eux, de signaler les quelques parti- cularités nouvelles que j'ai pu observer. Car il m’a semblé plus rationnel de procéder par la revue de chaque sous-famille ayant des représen- tants à Sumatra, n'ayant point l'intention d'entreprendre un travail d’en- semble sur la faune des Carabiques de cette grande ile, dont les maté- riaux connus sont encore en trop petit nombre. La contribution que j'apporte, ne comprendra sûrement encore qu'une très petite partie de la faune réelle. Il est donc plus prudent de réserver les travaux d'ensemble pour le temps où la moisson se sera encore enrichie. L'exploration de Sumatra est loin d’être complète et nous réserve bien des surprises, qui, jointes à celles que recèlent encore Malacca et Bornéo, complétées par l’étude de Java, formeront une faune ayantun caractère vraimentoriginal. ‘1) Notes Leyden Mus. V, 1883, p. 215. Ann. Soc. Ent. Fr., LxxI [4903]. 12 178 J. BoucraRp. PHYSOCROTAPHINI Ce groupe fondé par Chaudoir (1) ne comprend toujours que les trois genres primilils, à savoir : Helluodes Westw., Physocrotaphus Parry ; Pogonoglossus Chd. Les deux premiers, distraits des Helluonini, où les avaient placés leurs descripteurs, n’ont pas été, que je sache, ren- contrés jusqu’à présent hors de l'Inde proprement dite. Le troisième a été créé sur un insecte de Java, P. validicornis Chaudoir (?) retrouvé à Bornéo et dans lAssam (*) et habitant aussi Sumatra. Depuis, ce genre s’est enrichi successivement de quelques autres espèces : une du Mysol, P. Schaumii Chd. (*), une seconde de Su- matra, P. Sumatrensis et une troisième du Cambodie, P. Chaudoirii, toutes deux décrites par le D' R. Gestro (); enfin un quatrième, P. carinipennis Bates (6) de Birmanie. à province de Palembang m'en a fourni cinq espèces, dont trois nouvelles, que je décris plus bas. A part le P. Schaumii Chd., qui, par son aspect métallique, s'éloigne de toutes les autres espèces, avec lesquelles je ne puis le comparer, ne le connaissant pas en nature, toutes les espèces de ce genre offrent une constance remarquable sous le rapport de la couleur. Elles ne va- rient en desssus que du noir de poix au brun rougeatre et en dessous du brun clair au jaune testacé, sans tache ni dessin d'aucune sorte. La tête seule offre sur le vertex une tache assez indistincte, rougeatre, qui envahit le cou bien marqué, dont sont munies toutes les espèces. Les élytres présentent un duvet court et assez serré. Sur leur bord on aperçoit quelques longues soies, analogues à celles que l’on remar- que chez certains Péricalides. Le dessous du corps est aussi garni de soies courtes, moins denses, mais plus rudes que le duvet des élytres. Il importe aussi de signaler la conformation du bord extrême des élytres, consistant en une frange membraneuse. Bates (7) avait men- tionné dans la description de P. carinipennis cette particularité, lors- qu'il disait « apice (elytrorum) membranaceo marginala ». Je me suis assuré que cette membrane existe dans toutes les espèces que j'ai re- cueillies à Sumatra; Chaudoir n’en ayant parlé ni dans la diagnose du (1) Bull: Mosc., 1862; IV, p. 31: D)EHoC ACT: (3) Bates : Ann. Mus. civ. Gen. Ser. 2 XII, 1892, p. 388. (4) Rev. May. Zool. 1869. Tir. à part, p. 25. (5) Ann. Mus. Civ. Gen. VII, 1875, p. 863. (6) Loc. cit. ()PLoC cite Etude des Carabiques de Sumatra. 179 groupe, ni dans celles des genres, j'ignore si ce caractère est commun aux ÆHelluodes et aux Physocrotaphus ; mais à coup sûr il doit être si- gnalé comme une des caractéristiques du genre Pogonoglossus ; toutes les espèces provenant de Palembang en sont en effet distinctement pourvues, de même que celle de Birmanie, comme nous venons de le voir, teste Bates. Certains Planetes, particulièrement les petites es- pèces offrent aussi quelque chose de semblable, mais de facon moins accusée. Pour les autres caractères, je ne puis que renvoyer à la dia- gnose très détaillée de Chaudoir. Ces insectes habitent tous sans exception l’intérieur des bois en dé- composition complète. On les y trouve dans les galeries creusées par les Coléoptères xylophages ou sous les écorces encore adhérentes des arbres renversés sur le sol. Peut-être leurs larves y vivent-elles éga- lement. Du moins nous verrons dans la suite de ces études que cer- tains Carabiques comme les Holcoderus Chd., Platia Chd. et une espèce au moins de Morio vivent, à l’état de larve, dans l’intérieur du bois et y subissent leurs métamorphoses. Il ne serait donc pas étonnant que les Pogonoglossus que l’on ne rencontre aussi que là à l'état parfait, } habitent également à l’état larvaire; mais je n'ai pu vérifier le fait. Le D' R. Gestro à donné un synopsis des espèces connues alors, en se basant sur la largeur des élytres. Le nombre des espèces ayant doublé, nous préférons nous servir de la largeur relative du prothorax qui permettra de les grouper d’une façon plus facile à reconnaitre. L Prothorax large, presque transversal. Angles antérieurs arrondis P. validicornis Chd. = obtus Chaudoirii Gestro == subaigus carinipennis Bates _ aigus intermedius Sp. nov. Il. Prothorax étroit, subcordiforme Angles antérieurs avancés, aigus P. sumatrensis Gestro — peu avancés, Subaigus sylvaticus Sp. nov. — très peu avancés, obtus montanus sp. nov. P. validicornis Chd. — Long. 11 mill., lat. 4 1/2 mill. Je n'ai trouvé qu'un seul exemplaire de cette espèce. Mais quoique plus grand que celui décrit par l’auteur, qui ne lui assigne que 9 41/2 mul. de longueur, il est en tout conforme à la description de Chaudoir. Forêt du Nirou; sous l’écorce encore adhérente d’un tronc d'arbre tombé sur le sol et entièrement pourri à Pintérieur. 180 J. Boucaarn. — Carabiques de Sumatra. P. intermedius Sp. nov. — Long. 9 mill., lat. 3 4/2 mill. Colore utinP.sumatrensecuisubsimilis est, sed differt prothorace multo la- liore, nitido, sublaevi ; angulis anterioribus parum productis, subacutis ; elytris nilidis earumque striis minus impressis ; cruribus crassioribus. Je le compare au sumatrensis à qui il ressemble beaucoup par la taille. Mais il s’en distingue aisément par son aspect brillant et son prothorax beaucoup plus large et cependant de même longueur, ce qui le fait paraître plus court. Forêt du Nirou, 4 seul ex. à l’intérieur d’un tronc d'arbre pourri. P. sumatrensis Gestro. — Long. 10 mill., lat. 4 mill. Tandjong Agong (Enim), 4 ex.; Koummering, 3 ex.; Paggar Alam, 1 ex. Tous ont été trouvés dans le bois en décomposition. Cette espèce semble être la moins rare à Palembang. P. sylvaticus Sp. nov. — Long. vix 9 mill., lat. 3 mill. Colore praecedenti simillis et proximus, sed minor, capile parvo, prothoracis margine mullo angustiore. Cette espèce, difficile à distinguer au premier abord du P. summa- trensis, Se reconnait à sa taille moindre, sa tête beaucoup plus petite et la forme de son prothorax. Celui-ci en effet, au lieu d’être large- ment relevé sur ses bords, n’est muni que d’une étroite bordure et en outre est à peine ponctué, plus convexe et plus brillant. Forêt du Nirou, 2 ex. dans le bois pourri. Lahat, 4 ex. à la lumière. = P. montanus Sp. nov. — Long. 7 mill., lat. 2 4/2 mill. Piceus, vertice colloque ferrugineo; labro, partibus oris, antennis, pedibusque pailidis. Oculis parum prominulis ; collo fortiter constricto ; angulis an- terioribus prothoracis vix productis, posterioribus fere rectis, lateribus anguste reflexis. Cette petite espèce se distingue des autres par la forme de son pro- thorax, dont les angles antérieurs sont à peine avancés, très obtus, presque arrondis ; il estenoutretrès étroitement rebordé et peu ponctué. Les stries des élytres sont assez profondément imprimées et plus den- sément velues que dans les autres espèces. La tête est plus ferrugineuse. le labre, les antennes et le dessous du corps beaucoup plus clairs. Paggar Alam, 5 ex. sous une souche en décomposition dans un jardin de Caftiers. MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE par L. FAIRMAIRE. 16e Note (!) CICINDELIDAE Megalomma punctipenne n. sp. — Long. 7 mil — Oblongum, sat convezum, caeruleum, parum nitidum, capite prothoraceque magis cyanaeis, fere violaceis, pedibus antennisque dilute flavis: capile subti- lissime punctulato et ad oculos striolato, antice impresso, labro imandi- bulisque rufo flavidis ; prothorace indistincte punctulato, basi et antice transversün impresso; elytris subeylindricis, apice rotundatis et vage rufo-terminatis, dorso sat dense ruguloso-punctatis, postice minus for- titer ; subtus punctatum. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble à MH. cyaneum Br. pour la forme et la coloration, mais plus petit, avec les élytres plus courtes, distinctement ponetuées et finement ruguleuses ; le labre est bien plus court et plus petit; le cor- selet est aussi plus court. CARABIDAE Eudromus Perrieri n.sp. — Long. 29 mill. — Ælongatus, plana- tus, niger, parum nilidus, subtus cum pedibus multo nitidior, capite sat magno, antice utrinque oblonge ac fortiter impresso, nitido, anten- narum articulis 3 primis fusco-piceis, nitidis, ceteris piceis, opaculis, apicem versus dilutioribus; prothorace sub-opaco, longitudine haud la- liore, lateribus antice leviler rotundatis, postice levissime sinuatis, angulis posticis oblique rotundato-truncatis, paulo elevatis, dorso pla- niusculo, medio sulcato, margine externo acuto, basi late sinuata : seutello truncato; elytris oblongis, planiusculis, sutura et utrinque cos- (1) Pour les Notes précédentes, voir 14° Note in Ann. Soc. ent. de France, 1902, p. 532, 15° Note in Ann. Soc. ent. Belg., XLNVII. Ann. Soc. Ent. Fr., LxxII [1903] 13 182 L. FAIRMAIRE: tulis 5 parum elevatis, sexta erterna acute elevata, intervallis stria- tulo-punctatis, spatio intermedio levissime convero, carina ? usque ad apicem prolongata, magis elevata et cum marginali conjuncta; subtus cum pedibus nilidus, tarsis subtus longe fulvo-setosis. — Ankarahitra (H. Perrier). Cette espèce est bien distincte par sa taille assez faible, sa coloration d'un noir un peu soyeux, peu brillante, devenant mate sur le corselet qui n’est nullement striolé et par ses élytres peu convexes ayant cha- cune, outre la suture, les côtes peu saillantes, sauf la 6° latérale qui est assez tranchante, les intervalles ayant 2 lignes faiblement ponctuées dont la séparation forme une ligne peu marquée, la 2° côte se réunit à la latérale un peu avant l'extrémité. Glycia caerulescens n. Sp. — Long. 9 mill. — Oblonga, planius- cula, capite prothoraceque nigris, nitidulis, elytris obscure caeruleis nitidulis, Sublus cum pedibus, antennis, ore et clypeo rufa; capite sat subtiliter densissime punctato, inter antennas leviter biimpresso et an- tice transversim sulcatulo, clypeo fere laevi, labro magno, converiuws- culo, laevi, antennis parum gracilibus, prothoracis basin valde supe- rantibus ; prothorace transverso, antice paulo latiore, lateribus antice sat rotundatis, postice fere rectis, dorso dense subtiliter punctato, medio sat fortiler sulcato, basi ad angulos tmpresso, his rectis; ely- tris oblongis, apice truncatis, angulo externo obtuso, dorso parum fortiter striatis, intervallis fere plants, cum striis dense sat subtiliter punctatis : pedibus sat validis, tibiis sat longe infuscatis. — Ankarabitra (H. Perrier). Plus petite que G. rugicollis Fairm., Ann. Soc. Belg., 1897, p. 365 et d'une coloration différente, le corselet est court et les élvtres sont densément ponctuées. Lebia acutangula n. sp. — Long. 3 1/2 à 4 1/2 mill. — Oblonga, parum convera, rufa, nitidula, elytris vitta transversali communi lata, postice ad marginem extensa, et vittula suturali, ad scutellum dilatata nigris; capite inter oculos biimpresso, clypeo laevi, convexiusculo, labro sat magno, producto, antennis prothoracis basin superantibus, crassius- culis, palpis maxillaribus articulo ultimo elongato, acuto; prothorace transverso, postice abrupte constricto, angulo supero acuto, parte ba- sali angusta, brevi, striagata, anqulis posticis rectis, dorso sat convexo, antice fere recte truncato, et transversim sulcato, disco medio sulea- tulo, lateribus antice sat fortiter roduntatis ; scutello indistincto ; elytris Faune coléoptérique de la Région malgache. 183 subovatis, postice haud attenuatis, basi conjunctim late sinuatis, apice truncatis, striatulis, intervallis modice converis, laevibus. — Plateau de lAndroy (Decorse). Ressemble à la L. crux minor L., mais plus étroite, la bande noire des élytres n’est pas nettement limitée et s'étend plus ou moins en ar- rière de manière à laisser soit une tache, soit une bande apicale; la tête n’est pas noire. PAUSSIDAE Paussus H0vA Dohrn. — Cet insecte bien connu vit dans les nids de L'Aphaenogaster Swammerdami, à l'entrée desquels on le trouve assez souvent accouplé :; en novembre et décembre, les fourmis creusent de grandes galeries au pied des arbres ou sous de grosses pierres. « Les naturels, m'écrit mon ami, M. Perrier de la Bathie, prétendent que ces fourmis ont un autre commensal en la personne d’une grande cou- leuvre grisätre que j'ai vue souvent pénétrant dans les galeries des fourmis ; mais est-ce bien sa demeure habituelle? On trouve quelque- fois aux environs de ces nids quantité d'os provenant de ces serpents, et de là les indigènes ont conclu que les fourmis engraissaient les ser- pents, et que, quand ils sont gras, elles en font leur nourriture. Un serpent myrmécophile! ce serait curieux et il faudra que je fasse des fouilles pour m'assurer si réellement le Bodifotoy (c’est le nom du du serpent) hiverne réellement au milieu des fourmis, Quant au Paussus hova, il habite bien avec elles; je l'ai trouvé souvent en assez grand nombre sous les pierres qui abritent les nids, auprès des larves, et je l'ai vu aussi quelquefois ramené manu militari au bercail lorsque des ardeurs amoureuses l'avaient entraîné trop loin. » Il est probable que la couleuvre, au lieu d’être mangée, fait son régal et des Paussus et des fourmis. Il est intéressant de constater que les fourmis asservissent ces insectes comme le font celles de nos contrées aves les Claviger et autres Psélaphiens. CLAVICORNIA Estadia n. £. L Corpus ovatum, convexum. Caput magnum, reclinatum, prothorace haud angustius, labrum magnum, subquadratum, integrum, mandibu- lae validae, arcualae, sinistra longiore, acutissima. Oculi sat magni integri, antennae ante oculos insertae, breves, prothoracis medium haud 18% L. FAIRMAIRE. attingentes, funiculo sat brevi, clava funiculo aequilonga, 4-articulata. Prothorax paulo transtersus, ebjtris haud angustior, antice angus- tatus. Scutellum acute triangulare. Elytra breviter ovata, basi trun- cata, postice rotundata. Pedes validi, asperati, femoribus posticis apice interno spina longa armatis, subtus post medium dilatato-angulatis et bre- viter denticulatis, trochanteribus spinoso-elongatis, tarsis et unquibus sat gracilibus. Ce nouveau genre est voisin des Anisotoma qui ne sont pas encore représentées dans PAfrique Australe. L'insecte qui en est le type est remarquable par sa grosse tête qui rappelle celle des Necrophorus, par la grandeur de la massue antennaire et par l’armature des fémurs pos- térieurs : il diffère des Anisotoma par sa grosse tête infléchie en des- sous, ses mandibules robustes, aiguës, les antennes plus grandes, à massue plus longues, et les pattes courtes très robustes, les posté- rieures épineuses ; en outre le labre est entier. Estadia capito n. sp. — Long. 5 mill. — Ovata, castanea, nitida, glabra; capite magno, sublus reclinato, prothorace haud angustiore, laevi, clypeo transversim impresso, labro plano, subquadrato, antice haud emarginato, asperulo, pilosulo, dilutiore, antennarum clava dilu- tiore, crassa, quadriarticulata, articulis transversis, distinctis ; pro- thorace transverso, antice angustato, dorso polito, anqgulis posticis late rotundato-obtusis, lateribus tenuiler marginatis : scutello acute trian- quiari, medio rugosulo-punctato ; elytris sat fortiter punctulato-striatis, stria suturali profundiore, intervallis convexiusculis, postice subtiliter asperulis, humeris sat late conveæis, laevibus ; subtus cum pedibus pilo- sula, pro- et metasterno brevissünis, metasterno medio polito ; pedibus validis, sat brevibus, asperatis, femoribus posticis crassioribus, paulo compressis, apice spina longa acuta areuata armatis, äntus denticu- latis, trochanteribus apice arcuato-spinosis, tibiis apice bispinosis. — Fort-Dauphin. Je dois cet insecte intéressant à l'obligeance de notre collègue, M. A. Lajoye. Ressemble assez à l’Anisotoma cinnamomea, mais d’une coloration plus foncée. Triplax azurina n. sp. — Long. # mill. — Oblonga, subparallela, convera, nigro-cyanea, nitida, tertia parte basali rufa, macula scutel- lari excepta: capile indistincte punctulato, antice brimpresso, antennis validiusculis, fuscis, elava sat lata, nigra, articulo 8 praecedentibus la- tiore; prothorace transversim subquadrato, lateribus fere rectis, antice tantum rotundatis, dorso subtilissime punctulato, basi marginato; Faune coléoptérique de la Région malgache. . 185 scutello transverso, fere truncato: elytris oblongis, subparallelis, ante apicem angustatis, subtiliter lineato-punctulatis, intervallis planis, lae- vibus, Stria suturali apice tantum tmpressa. — Ankarahitra(H. Perrier). Ressemble à T. Perrieri Fairm., pour la forme, mais d’une colora- tion assez différente et sans tache apicale, Triplax picescens n. sp. — Long. 4 1/2 mill. — Oblonga, postice attenuata, modice convera, piceo-fusca, nitidula, capite, prothorace lateribus et antice, scutello humerisque cum pedibus et antennarum funiculo rufis, articulis 5-7 cum clava nigris; capite sat dense subli- liter punctato, antice obsolete biimpresso, antennarum funiculo gracile, articulis 7 et S praecedentibus paulo latioribus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, a basi antice arcuatim angustato, basi utrin- que leviter transversim impresso, bisinuato et marginato; scutello obtuso; elytris fere a basi attenuatis, subtiliter striatulis, intervallis vix converiusculis, dense subtiliter punctulatis, apice extremo rufo: pedibus sat brevibus. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble assez à T. scapulata Fairm., mais plus grande, plus robuste, surtout atténuée en arrière avec la coloration du corselet différente et les élvtres moins unies. Cette dernière espèce décrite comme Thallis, doit rentrer dans le G. Triplax ainsi que Thallis con- veæiuscula Fairm. près de T. lugubrina Fairm. PALPICORNIA AMpiops LUCIDUS Er. — Cet insecte est répandu dans toute l'Afrique, depuis Tanger jusqu'à Angola et à Madagascar. Les individus de cette ile sont en général plus noirs, mais toujours plus ou moins rougeatres sur les côtés et notamment aux angles antérieurs du corselet: leur ponctuation est extrèmement fine, serrée, égale. Amphiops lateritius n. sp. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ressemble au précédent, tout noir, avec la surface lisse ; les élytres ont à la base, en dehors, 3 lignes assez fortement ponctuées, très obliques à leur naissance et ne dépassant guère par le milieu; il y à aussi quelques points épars autour de ces lignes; les pattes sont plus rouges. — An- karahitra (H. Perrier); beaucoup plus rare que le lucidus. Hydrochus tenuis n. sp. — Long. 2 mill. — Ressemble beaucoup à V'H. metallinus Fairm. (!), mais un peu plus petit, bien plus étroit, (1) Ann. Soc. ent. Belg., 1898, p. 221, 186 L. FAIRMAIRE. ayant aussi une coloration métallique, mais d’un vert clair, parfois vaguement tacheté de roussâtre, mais ne variant pas comme le metal- linus dont quelques individus passent au brun; le corselet est plus large, presque quadrangulaire, à peine atténué en arrière, sur le disque une impression antérieure ovalaire assez grande, ayant de chaque côté une petite impression et en arrière une impression oblique de chaque côté, les intervalles plus finement ruguleux; les élytres ont aussi une ponctuation sériale régulière, mais beaucoup plus fine, avec les intervalles étroits, à peine marqués, la suture saillante ; les pattes sont d’un roux brunâtre. — Ankarahitra (H. Perrier). SPERCHEUS SENEGALENSIS Cast., Ann. Soc. ent. Fr., 1832, p. 398. — S. sulcatus Gory.— Cette espèce signalée d’abord au Sénégal se retrouve au Dahomey, à Angola et vient d'être signalée à Madagascar par M. H. Perrier, auquel on doit la découverte de l'espèce suivante. Je crois que le $. distinguendus Fairm. du Zanguebar est un gros individu du senegalensis. Spercheus hovanus n. sp. — Long. 2 1/2 mill. — Ressemble au senegalensis Cast. du Sénégal, mais bien plus petit, d’un gris cendré un peu roussàtre, un peu plus foncé sur la tête et le corselet; en diffère par le corselet dont les côtés sont plus droits, s’élargissant en avant où ils s'arrondissent, par les élytres dont la côte interne est droite à la base, parallèle à la suture, non obliquée en dehors, el accompagnée de 2 autres moins saillantes, mais bien distinctes, avec une 3° obsolète et bien plus courte; la tête est fortement impressionnée de chaque côté, convexe au milieu, et le bord antérieur est à peine biangulé au lieu d’être bidenté; les pattes sont d’un roussätre assez clair. — Ankarahitra (H. Perrier). SCARABAEIDAE Aphodius latecinctus n. sp — Long. 3 à 4 mill. — Oblongo- ovatus, sat fortiter conveæus, nigro-piceus, nitidus, elytris vitta mar- ginali rufo-testacea, basi angusta, postice dilatata ornatis, basi similiter sed brevissime prope scutellum maculatis, capile antice, prothoracis lateribus, corpore sublus pedibusque rufo-testaceis ; capite sat lato, laeri, subtilissime punctulato, antice evidentius et fere truncato, anguste marginato, antice vage impressiusculo ; prothorace interdun rufescente, Faune coléoptérique de la Région malgache. 187 parum transverso, antice et postice aequilato, dorso vir perspicue punctulato, angulis posticis fere rectis; scutello anguste triangulari ; elytris modice striatis, striis fere laevibus, apice evidentius punctulatis, intervallis convexiusculis laevibus ; pedibus sat brevibus, tibiis anticis apicem versus paulo latioribus et acute tridentatis, posticis apice longe spinosulis, metatarso duobus sequentibus conjunctis aequilongo. — Pla- teau d’Ankara (H. Perrier). Ressemble au conveæus Er., mais un peu plus petit, d’une colora- tion différente avec la tête plus rétrécie en avant, faiblement sinuée au bord antérieur, sans traces de tubereules, l’écusson plus petit, les tibias antérieurs plus finement dentés. Aphodius tuberifrons n. sp. — Long. 3 mill. — Oblongus, piceo- castaneus, nililus, conveæus ; capite paulo obscuriore, subtiliter punc- tato, antice rufescente et arcuato, leviter reflexo, fronte transversim trituberosa, tuberculis externis minutis, mediano majore, antice pla- natim prolongato ; prothorace transverso, elytris fere latiore, antice et postice fere aequaliter angustato, lateribus vir arcuatis, dorso laxe parum fortiter punctato, basi haud marginata, angulis anticis obtusis, posticis rotundatis: scutello oblongo, sat acuminato, laevi; elytris parum oblongis, ad humeros angulato-rotundatis, dorso sat fortiter punctulato-crenatis, striis apice paulo profundioribus, suturali magis impressa, intervallis parum converis, laevibus; subtus cum antennis pedibusque paulo dilutior, tibiis anticis tridentatis, dente supero minuto, tarsis sat brevibus et gracilibus, posticis articulo 1° duobus sequentibus aequali et crassiore. — Suberbieville (77. Perrier). Ressemble à un petit nigrita Fab., en diffère, outre la taille, par la tête unie, assez convexe, légèrement sinuée au bord antérieur, le corselet assez finement et assez densément ponctué et les élytres à stries peu enfoncées, faiblement ponctuées, à intervalles presque plans. Aphodius picescens n. sp. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ressemble beaucoup au thermicola St. comme forme et comme coloration, égale- ment d'un brun noir brillant avec les élytres d’un brun un peu rougeâtre un peu moins brillantes; le corselet est assez finement et densément ponctué, les élytres sont très finement striées avec les intervalles plans, mais à ponctuation presque indistincte, la tête est ponctuée comme le corselet, faiblement sinuée au bord antérieur, avec 3 tubercules frontfux peu marqués; les tibias antérieurs sont armés 188 L. FAIRMAIRE. de trois dents aiguës, la médiane la plus forte. — Ankarahitra (HSPerrienr),. Philarmostes pilula n. sp. — Long. à mill. — Ressemble assez au P. corruseus Fairm., d’un brun un peu bronzé, médiocrement bril- lant; la tête est angulée au milieu du bord antérieur, très densément ponctuée, avec le milieu du vertex beaucoup plus finement; le corse- let est couvert d’une ponctuation fine, très serrée, avec de faibles im- pressions sur les côtés et deux très légères élévations au milieu de Ja base, le bord antérieur est très légèrement arqué au milieu; lécusson est un peu moins large, finement et densément ponctué; les élytres sont également globuleuses, très densément et finement ponctuées, sans impressions; le dessous du corps et les pattes sont concolores, très ponctués. — Diégo-Suarez; ma collection. Philarmostes convexifrons n. sp. — Long. 4 mill. — Ressemble beaucoup au P. obscuro-aeneus Fairm., mais d’un brun rougeàtre un peu cuivreux, brillant, la tête est moins atténuée en avant, densément ponctuée, avec le sommet plus lisse et plus convexe; le corselet est densément et finement ruguleux avec 2 impressions basilaires assez faibles ; l’écusson est plus acuminé, à ponctuation extrêmement fine; les élvtres sont plus globuleuses, à ponctuation ruguleuse très fine, impressionnées autour de l’écusson qui ést bordé de chaque côté, à la base, d’un petit pli oblique; le dessous du corps et les pattes sont d’un bronzé un peu verdâtre. — Madagascar; ma collection. Anodon conicifrons n. sp. — Long. 17 mill. — Ovatus, converus, rigro-piceus, nitidus, Subtus piceo-castaneus, pectore rufo-villoso : capite sat brevi, antice angustato, apice obtuse truncatulo, summo laeri, ca- rina clypeali medio breviter conico-elevata, clypeo subtiliter sat dense rugosulo, utrinque obsolete impressiusculo: prothorace amplo, lateri- bus antice rotundato, subtililer sat dense punctulato, ad latera paulo fortius, margine antico medio obsolete impressiusculo; scutello late triangulari, laevi:; elytris sat amplis, grosse substriato-punctatis, inter- vallis ançqustis, Saepius interruptis, extus confusis et plicatulis, stria suturali bene impressa: propygidio subtiliter dense strigosulo, pygidio rufo, valde nilido; prosterno postice tuberoso-producto, pedibus validis. tibiis anticis tridentatis, dente supero obtusissimo. — Imerina {Nanta) : un seul individu dans la coll. Alluaud. La saillie du prosternum et les strigosités du propygidium confon- dues rangent cet insecte dans le genre Anodon, mais la sculpture des Faune coléoptérique de la Région malgache. 189 élytres est différente, grosse, rugueuse, plus confluente encore que chez l'Heteronychus foveipennis qui doit rentrer dans le genre Anodon. Cette sculpture ressemble à celle du genre Lonchotus. Kolbe avait déjà indiqué que VZZ. foveipennis n'était pas un ZZeteronychus ; il avait en même temps constaté que l'A. impressicollis Fairm. était identique avec l’A. Coquerelii Fairm. Hoplia lugubris n. sp. — Long. 8 à 11 mill. — Ovata, parum contexa, fusco-picea, opaca, subtilissime griseo-puberula, prothorace la- teribus, elytris basi angustissime, scutello, pygidio dense, corpore sublus cum femoribus longius griseo pilosulis; capite a basi antice angustato, apice truncatulo-rotundato, supra dense subtiliter rugoso; prothorace transverso, elytris basi vix angustato, antice a basi sat fortiter angus- tato, dorso subtilissime rugosulo, margine postico recto, angulis obtuse rotundatis ; scutello obtuse ogivali ; elytris medio leviter ampliatis, apice parum, ® magis rotundatis; propygidio basi maculis 2 piceis signato, pygidio medio sulcato : pedibus posticis valde inflatis, intermediis minus, tibiis anticis fortiter bidentatis, tarsis posticis crassis, unguibus validis ; ® multo minor, sed similis. — Diego-Suarez; ma collection. Remarquable par sa forme robuste, sa coloration sombre et ses pattes épaisses; ressemble plus à une Lepisia qu'à une Hoplia. Hoplia valida n. sp. — Long. 8 à 10 mill. — Ressemble beaucoup à plagulata Fairm., mais moins large, d’une coloration moins cendrée, plus roussâtre; le corselet est plus rétréci en avant avec les côtés plus fortement arrondis en arrière ; les élytres sont plus étroites, relevées à la base, près de lécusson, en bossettes plus ou moins distinctes, les impressions sont moins régulières, plus petites, les calus apicaux sont plus larges, leur vestiture est squamuleuse tandis qu’elle est formée de soies couchées chez plagulata :le pygidium porte une petite fossette au milieu et une ou deux impressions peu marquées de chaque côté; le dessous du corps et les pattes sont d’un gris blanchâtre, et non d’un gris presque cendré, les tibias antérieurs sont également bidentés, les tarses sont plus grèles. — Baie d’Antongil: ma collection. Hoplia rubiginea n.sp.— Long. 7 à 8 mill. — Ressemble extrème- ment à la valida, mais plus petite, d’une coloration uniforme, plus claire ; le corselet est moins convexe, un peu moins large à la base, les élytres ont leur surface plus unie, les bossettes près de Fécusson sont effacées, la sculpture est plus fine, les soies squamuleuses qui les recouvrent sont plus fines, les calus antéapicaux sont plus faibles, 190 L. ÆAIRMAIRE. moins transversaux, la partie au-dessous n’est pas rembrunie et l’ex- trémité de la suture est à peine saillante : enfin le dessous du corps, les pattes et parfois l’écusson sont garnis de soies squamuleuses serrées, d'un blanc faiblement grisàtre, parsemées de points sétigères: les pattes sont plus grèles, surtout les postérieures: les impressions du pygidium sont très faibles et souvent nulles. — Environs de Suberbie- ville (H. Perrier). Hoplia pruinosa n. sp. — Long. 8 mill. — Oblongulo-ovata. picea, parum nitidula, squamulis albidis vestita, sublus cum pedibus densius albido-squamosula; capite plano, denudato, dense subtiliter ru- gosulo-punclato, antice parum attenuato et apice fere truncato ; protho- race sat convexo, antice a medio rotundato-angustato, dorso fere laevi, angulis posticis rectis ; scutello sat lato: elytris ovatis, medio paulo am- pliatis, sulura et} utrinque lineis 3 vage elevatis et plagulis denudatis, paulo convexis sparsutis, callis posticis [ere transversis; pygidio dense squamosulo, plaga media sat magna denudata, fere rhomboïdali, pedi- bus sat gracilibus, unguibus 4 anticis duplicibus, posterioribus simpli- cibus. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble un peu à margaritacea K1., mais plus petite, plus atténuée en avant, plus élargie au milieu, avec les élytres à côtes assez vagues, marquées de plagules dénudées et le pygidium ayant au milieu une assez grande tache dénudée. Hoplia rufopubens n.sp. — Long. 6 1/2 mill. — Ressemble beau- coup aux individus un peu pàles de lZ. validipes Faïrm. (1), en dif- fère par sa taille bien plus faible, la coloration plus uniforme, formée par de petits poils couchés, le corselet est plus large, avec les angles postérieurs marqués et non largement arrondis et la vestiture dorsale non veloutée, moins foncée, atteignant la base, ayant au milieu de la base une courte ligne plus pâle ainsi qu'une tache de chaque côté: l’écusson est plus petit; les élytres sont plus longues, à surface plus unie, n'ayant outre la suture, qu'une côte discoïdale, distinete à la base, mais s’affaiblissant promptement; il n’y a ni impression ni pli après lécusson ; enfin les pattes sont beaucoup moins fortes et les tibias an- térieurs sont bien moins larges, leurs dents médiocres, assez aiguës. — Madagascar ; ma collection. Hoplia plicata n. sp. — Long. à mill. — Ovata, elytris planius- cula, nigra, nilida, propygidio et pygidio squamulis rubiginosis dense (1) Ann. Soc. Ent. Belg., 1897, p. 180. Faune coléoptérique de la Région malgache. 191 vestitis, abdominis lateribus maculis similiter vestitis ornatis; capite converiusculo, dense subtiliter punctulato, apice fere truncato et tenui- ter marginato; prothorace convexo transverso, elytris angustiore, an- lice a basi angustato, lateribus vix arcuatis, dorso subtiliter punctulato. basi fere recta, angulis fere obtusis ; scutello punctulato, pilosulo : elytris ad humeros angulatis, postice attenuatis, apice rotundatis, sat fortiter parum dense punctatis, utrinque costis 2 sat crassis, a medio obliteratis, sutura elevata, apice depressa, callis sat magnis, fere apicalibus : pygi- dio dense punctato, fere rugoso, medio longitudinaliter denudato-im- presso; pedibus sat validis, tibiis anticis tridentatis, dente supero vir distinguendo, unguibus simplicibus. — Ankarahitra (H. Perrier). Remarquable par les côtes éparses et courtes des élytres ainsi que par la bande dénudée et impressionnée du pygidium. Hoplia asperata n. Sp. — Long. 5 mill. — Ressemble à néviscu- tata Fairm., mais un peu plus étroite, n'ayant que la tête et le cor- selet noirs, ce dernier ayant aussi un petit trait blanc à la base, vis-à- vis de l’écusson, mais ayant en plus une bande de pubescence blanchâtre sur les bords latéraux, l’écusson aussi d’un beau blanc, les élytres plus parallèles, d’un brun de poix, plus foncé sur les côtés et à l'extrémité, le propygidium avant aussi une Jarge bande blanchâtre, le pygidium à pubescence moins serrée; la tête n’est pas rétrécie en avant, le cha- peron est rebordé, presque droit; le corselet est un peu moins large ; les élvtres sont couvertes d’assez fines aspérités, la suture et, de cha- que côté, 2 lignes un peu convexes, portant une série de soies blan- châtres très courte, les soies peu serrées, les intervalles un peu con- caves; de chaque côté de l’écusson une fossette bien marquée; le dessous etles pattes sont semblables, les tibias antérieurs à peine uni- dentés. — Diégo-Suarez:; ma collection. Hoplia albosparsa n. sp. — Long. 7 mill. — Ovatu, picea, pro- thorace fulvo-piloso, lateribus longius, scutello albo, elytris maculis albo-pilosulis in costulis ornatis ;: capite subtiliter rugosulo-punctato, antice angustato, apice medio sinuato et utrinque breviter dentato; pro- thorace convexo, antice parum angustato, lateribus rotundato,dense sub- tiliter punctulato-coriaceo, angulis posticis obtuse rectis; elytris subti- lissime asperulis, sutura et utrinque costulis 2 granulosis el plagulis albo-pilosulis ornatis, lateribus minus requlariter granosis et plaqula- is: pygidio punctulato et setuloso; subtus cum pedibus piceo-castanea, punctata et albido-pilosa, pedibus mediocribus, tibiis anticis tridentatis, 192 L. FAIRMAIRE. posterioribus medio crassis, unguibus posterioribus simplicibus — En- virons de Suberbieville (H. Perrier). Voisine de granifera Fairm. (1). mais plus petite et les taches for- mées sur les élytres par des touffes de soies sont bien moins saillantes ainsi que les calus postérieurs. Hoplia tenuitarsis n. sp. — Long. 8 mill. — Oblonga, sat con- vera, poslice vix ampliata, rufocastaneScens, paulo nitidula, elytris pilis rufulis adpressis parum dense vestitis et plaquiis numerosis piceo-rugo- sulis sparsutis, sublus dense albicans, pygidio rarius pilosulo : capite sat convezro, dense subtiliter.rugosulo-junctato, antice haud angustato, apice paulo fuscato et marginato ; prothorace convexo, brevi, ad majorem latitudinem elytris haud angustiore, lateribus sat fortiter rotundato. angulis posticis valde rotundatis, dorso medio vage infuscato, subtiliter punctulato, ad angulos posticos fortius ; scutello triangulari, nigricante ; elytris subliliter punctulato-rugosulis, plagulis piceis denudatis paulo convertis sal numerosis sparsutis, sutura basi tantum elevata, et utrin- que costula brevissima mrunitis ; pygidio lato, verticali; subtus cum pedi- bus dense subtiliter ruguloso-punctato, prosterno et pedibus anterioribus rufescentibus, unguiculis simplicibus. — Madagascar ; ma collection. Cette Hoplia est remarquable par sa tête convexe, non rétrécie en avant avec le chaperon rebordé, son corselet aussi large au milieu que les élvtres, fortement arrondi sur les côtés et aux angles postérieurs, son écusson presque noir et ses élytres finement ponctuées et rugu- leuses avec de petites plagules dénudées un peu convexes. Hoplia circumscutata n. sp. — Long. 4 mill. 4/2. — Ovata, fusco-picea, Squamulis cervinis vestita, elytris plaga magna circum scu- tellum, plaga marginali male limitata, maculis apicalibus et punctis ali- quot disci denudatis, prothorace basi utrinque paulo denudato, pygidio cervino-squamuloso, foveola apicali et 2 impressionibus baseos denuda- lis; capile obscuro, antice parum attenuato, apice truncatulo ; protho- race parum transverso, elytris paulo angustiore, antice angustato, dorso contexo; elytris ovato-subquadratis, ad humeros angulatis, sutura et utrinque costulis 2 paulo elevatis, callis posticis sat latis, haud angula- is; sublus cui pedibus cervino-squamulosa, his brevibus, crassis, tibiis anticis bidentatis. — Ste-Marie de Madagascar ; ma collection. (1) Ann. Soc. ent. Kr., 1899, p. 475. Faune coléoptérique de la Région malgache. 193 Ressemble un peu à la retusa KI., mais bien plus petite, avecle bord antérieur de la tête non bidenté, les tibias postérieurs non renflés, les antérieurs bidentés et les calus postérieurs des élytres plus marqués. Hoplia stigmatica n. sp. — Long. 1/2 mill. — Ovata, sat crassa, fusca, indumento pilosulo rufescente dense vestita, capite obscuro, elytris utrinque striga piceo-velutina prope suturam post medium et macula im- pressa ante apicem signatis, sutura inter strigas pallidiore; capite an- tice haud angustato, plano, rugosulo-punctato, antennis dilute fulris : prothorace transverso, contexo, à medio arcuatim angustato, angulis posticis rectis, linea media discoidali pallidiore vix distineta ; elytris sat latis, ad humeros plicatulis, callis posticis sat anqgulatis, pallido-pilo- sulis,et subtus-piceolis : pygidio basi piceolo; sublus cum pedibus conco- lor, minus pilosula, pedibus sat validis, tibiis anticis fortiter bidentatis. — Baie d’Antongil; ma collection. Cette Hoplia appartient à un groupe dont les élytres ont les calus apicaux très marqués, leur coloration un peu plus claire étant relevée par la coloration brune de la partie postérieure de l'élvtre. Ressemble beaucoup à l'angulopicta Fairm., mais plus large, plus courte sur- tout pour les élytres, d’une coloration plus uniforme, n'ayant qu'un trait brun très court près de la suture et une bande étroite, de même con- leur, sous les calus antéapicicaux; les fémurs postérieurs sont plus épais et les tibias antérieurs fortement bidentés. Hoplia bruchoïdes n. sp. — Long. 4 mill. — Ovata, converius- cula, piceola, pilis adpressis fulvidis dense ac regulariter vestita: ca- pile rugosulo, punctato, antice attenuato et utrinque leviter impresso, antennis concoloribus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice angustato, lateribus vir arcuatis; dorso subtiliter rugosulo- punctulato, margine postico fere recto, angulis sat rotundatis : scutello angusto, apicem versus angustato ; elytris brevissime ovaltis, basi trun- catis, medio levissime ampliatis, apice separatim rotundatis, subtiliter punctlulatis, utrinque obsoletissime costulatis, callis posticis obliteratis ; pygidio qriseo-pilosulo, medio profunde sulcato: subtus cum pedibus magis rufescens, his sat brevibus, validiusculis, dense punctutatis, tibiis anticis acute bidentatis, denticulo 3° parum distincto. — Majunga ; donné par M. Lajoye. Voisine de pygialis Fairm., mais plus petite, d’une coloration diffé- rente, avec les élytres moins larges, plus arrondies à l'extrémité, les tibias antérieurs fortement bidentés et les tarses plus épais. 194 L. FAIRMAIRE. Ressemble beaucoup au Microplus iners Fairm., qui doit rentrer dans le #. Hoplia à raison des crochets tarsiens: ces deux espèces différent des autres Hoplia par les angles du corselet presque arrondis, les ély- tres courtes, et les pattes plus grêles. Encya densevestita n. Sp. — Long. 16 mill. — Oblonga, contexu, piceo-fusca, indumento squamosulo cervino densissime vestita, hume- ris denudatis, pectore subtiliter cervino-pubescente , abdomine squamis albidis densissime vestilo, pedibus fusco-piceis, tibiis tarsisque dilutio- ribus ; capile brevi, antice fere truncato et levier reflexo, vir transver- sim carinulato; prothorace transverso, antice angustalo, angulis an- ticis sat productis, dense punctulatis, punctis majoribus raris sparsuto : scutello ogivali dense punctato, squamoso, linea media laevi ; elytris postice leviler ampliatis, dense ruguloso-punctulatis, dense squamosis, sutura paulo elevata: propygidii apice et pygidio griseo pubescentibus : segmentis ventralibus haud confusis, marginibus elevatis, nilidis : tibiis anticis sat fortiter bidentatis, tarsis parum elongatis, unguibus intus acute dentatis. — Madagascar ; ma collection. Ressemble à VE. tertilipennis Fairm., mais couverte d'écailles au lieu de soies, les angles antérieurs du corselet sont plus saillants, Pé- cusson n’est pas élargi à la base, et les segments ventraux ne sont pas soudés, mais nettement séparés, leur bord apical convexe et dé- nudé. Clypearia 0. £. Ce nouveau genre parait voisin des Enaria dont il diffère par la tête fortement rebordé au bord antérieur dont les côtés sont élargis et dé- bordent les yeux; le labre est fortement mais étroitement sillonné au milieu, la massue des antennes est presque plus longue que le stipe, les pattes ne sont pas plus grêles, les tibias antérieurs n’ont qu'une dent, apicale, allongée, les crochets des tarses sont assez grêles, un peu fendus à l'extrémité, les segments ventraux sont libres, ce qui n’a pas lieu chez les Enaria. La forme du chaperon est assez caractéris- tique et le front n’est pas caréné. Clypearia pruinosa n. Sp. — Long. 9 mill. — Oblonga, convex«, piceolo-rufescens, nilidula, capite, prothorace elytrorumque lateribus paulo obscurioribus, dense sat fortiter punctata, punctis squamula mi- nuta alba ümpletis, subltus dense, pedibus minus, simililer squamosula : capile ruguloso-punctato, margine antico valide reflexo, levissime ar- Faune coleoptérique de la Région malgache. 195 cualo, utrinque fere angulatim rotundato-dilatato ; prothorace paruwm transverso, elytris paulo angustiore, antice vix angustato, lateribus levissime arcuatis, dorso densissime punctato, margine antico fere recto, angulis obtusis, margine postico fere recto angulis valde oblu- sis; scutello trianqulari, dense punctato; elytris postice tir Sensin an- pliatis, dense punctatis, leviter ruqgulosis, ad scutellum paulo elevatis, postice impressiusculis, callis parum indicatis : pygidio ruguloso-punc- tato, medio fusco signato; subtus densius squamosula, tibiis sulcatulis, 4 posticis haud carinatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble à l'Empecta gentilis Fairm., mais la forme du chaperon et des pattes l'en distingue facilement; le dessous du corps est identique. Enaria carinulata n. sp. — Long. 12 mill. — Ressemble à l'E. lémbalis Fairm. (!), mais d’une coloration plus sombre, presque mate, également plus foncée sur la tête et le corselet; en diffère par la tête plus rugueuse, le chaperon plus fortement sinué au bord antérieur, le corselet aussi plus rugueux, ayant au milieu une ligne longitudi- nale lisse, un peu saillante, très fine mais distincte, l’écusson est moins large, moins lisse, ayant quelques gros points à l'extrémité : les élytres sont moins brusquement arrondies à lPextrémité; plus finement ru- eueuses, ayant chacune 2 lignes peu élevées, la suture plus convexe, les calus antéapicaux sont plus saillants; le pygidium est peu visible, à peine ponctué; le dessous du corps et les pattes sont d'un roux brillant, les tibias antérieurs sont aussi assez fortement bidentés, — Madagascar; ma collection. Enaria speculifera n. sp. — Long. 12 mill. — Oblonga, postice leviter ampliata, fusca, nitidula, capile prothoraceque setulis griseis brevissimis indutis, elytris magis piceis, praesertim ad marginem ex- ternum, densius ac longius setosulis, scutello polito, nitidissimo, sublus dense griseo-pilosulus; capite brevi, dense subtiliter rugoso-punetato, antice transversim carinato, clypeo antice obsolete sinuato; prothorace transverso, elytris haud angustiore, fere a basi antice attenuato, late- ribus basi tantum arcuatis, dorso dense rugosulo-punctato, margine postico utrinque late sinuato, angulis posticis paulo retroversis, sed non acutis ; elytris ante apicem levissime ampliatis, dense subtiliter coriaceo-punctulatis, plagulis minutis politis sat numerosis sparsutis, stria subsuturalis sat distincta, macula humerali denudata, callis pos- licis paulo denudatis; pygidio transverso, subtiliter punctulato, pubes- (1) Ann. Fr., 1899, 481. 496 L. FAIRMAIRE. cente: sublus dense subtililer rugosulo-punctulato, pectore longius pu- berulo, pedibus magis piceis, tibüs anticis bidentatis, unguibus ante apicem appendiculatis. — Majunga; ma collection. Voisin de l'asperula Fairm. (1), mais couverte d’une pubescence pi- leuse serrée avec le corselet moins rugueux, sans ligne médiane, l’é- cusson lisse comme un miroir et les élytres parsemées de plaquettes lisses. Proagosternus rubigineus n.sp. — Long. 28 mill. — Ohblongus, fere subparallelus convexus, fuscus, squamulis fulvo-rubiginosis dense vestilus, subtus albido-squumuloso, medio sparsim, ad latera densius, squanulis fulvidis intermirtis: capite transverso, antice fere truncato, angulis rotundatis, antennis piceis, clava dilutiore, trilamellata, funi- culo fere longiore, articulo 1 crasse clavato, 3° que aequalibus; pro- thorace a basi leviter angustato, lateribus vir arcuatis, costula tenui comitatis, anqgulis posticis sat acutis; scutello lato, obtuse ogivali: elytris oblongis, subparallelis, prope suturam et disco vir perspicue costulatis, angulo suturali recto, humeris vir denudato-maculatis : py- qidio lato, obtuso, concolore: pectore cum capile subtus rufo-villoso, margine antico et lateribus magis griseo, squamulis albidis ad abdo- minis latera densioribus, ventre medio paulo denudato, pedibus sat va- lidis, squamulis albidis et fulvidis vestitis, processu sternali obluso, coras medianas vix superante, tibiis anticis acute bidentatis, postice apice valde bicalcaratis, unguibus valde arcuatis, basi sat fortiter den- tatis. — Q. — Long. 12 mill. — Magis ampla, dilutius vestita, elytris paulo distinctius costulatis, subtus magis albido-squamosula, tibiis anticis fortiter bidentatis. — Plateau de l'Ankara (H. Perrier). Cette espèce est remarquable par la massue antennaire qui est pres- que aussi longue que le reste de l’antenne, au moins chez la @: sa taille est bien inférieure à lespèce typique, mais le menton est presque identique. Il y à du reste une autre espèce qui me semble avoir été mal placée sur les Tricholepis et qui est d’une taille analogue ; mais sa coloration est formée par des écailles d’un blanc presque gri- sâtre, parsemées d'écailles un peu plus grandes, blanches, les élytres et le corselet étant bordés d’une bande rousse; c’est le Tricholepis lac- tea Gory qui a été trouvé aussi à Ankarahitra par M. Perrier. Hoplochelus tenuepunctatus n. sp. — Long. 13 mill. — Res- semble extrèmement à l'H. rhizotrogoides BL, n’en diffère que par la (1) Ann. Fr., 1898, 479. Faune coleéopterique de la Région malgache. 197 ponctuation des élytres qui est très fine et nullement ruguleuse et par l'absence d’une fossette humérale; la coloration en outre est plus pâle et un peu plus brillante, pendant que l'abdomen est un peu enfumé. — Ankarahitra (Perrier). Hoplochelus oblongulus n. Sp. — Long. 14 mill. — Plus étroit, plus allongé que le précédent et que le rhizotrogoïdes dont il présente la sculpture: diffère des deux par les élytres glabres et par la tête dont le bord antérieur est largement mais légèrement sinué avec les angles très arrondis et qui offre une carène transversale ; les crochets tarsiens sont plus courts, plus arqués, fortement fissiles. — Diégo- Suarez, ma Collection. BOTHRORRHINA RUFONASUTA Fairm., Le Naturaliste, 45 décembre 1902, p. 386. — Cet insecte intéressant à été décrit le mois suivant par M. Heller sous le nom de B. Nickerli (Deut. ent. Zeit. 1903, p. 167) avec un profil de lPavant-corps. Heterophana dissimilis n. sp. — Long. G 11 mill., © 43 mill. — Ressemble beaucoup à l'H. canaliculata G. P., les 2 sexes présen- tant les mêmes différences; le corps est plus court, d’un noir brillant avec le corselet orné de 4 lignes déprimées remplies de pubescence d’un blanc faiblement roussätre comme les 2 bandes de la tête; les élvtres ont des taches plus nombreuses, également déprimées: le pygidium à 2 taches et l'abdomen 2 ou 3 de chaque coté. La © est assez convexe, sans taches: le corselet est plus petit, plus rétréci en avant, sans impressions basilaires : les élytres sont ruguleusement ponctuées, sans côtes saillantes, la 4"° seulement un peu plus marquée, la suture à peine saillante. — Diégo-Suarez; ma collection. Linotarsia cincticollis n. sp. — Long. 10 mill. — Oblongo-elon- gata, fusco-picea, opaca, capile antice rufescente, prothorace vilta flava lateribus et basi marginato, scutello fusco, nitidulo, elytris rufulis, striga posthumerali externa, macula marginali mediana et macula apicali transversa pallide flavidis, disco fere medio punctis 1 vel 2 pallide flavidis, pygidio rufo, maculis 2 pallide flavidis signato : subtus fusco- picea, nilida, abdomine apice rufo, pedibus piceolo-rufescentibus, tarsis obscurioribus ; capite subtiliter punctulato et rufo-pubescente, protho- race antice attenuato, subtiliter pubescente : elytris plantusculis, utrin- que bicostatis, intervallis vir perspicue bistriolatis: abdomine medio sat fortiler impresso, pectore fulvo-villosulo, femoribus similiter villosis, tibiis intus etiam villosulis. — Madagascar ; ma collection. Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx11 [1903]. 1 & 198 L. FAiRMaAIRE. Ressemble beaucoup au Gametis? Janus West. Ann. ent. Lond., 1874, p. 206, tab. IV, fig. 3. mais bien plusélargi à la base des élytre ce qui fait paraitre ces dernières plus étroites: les pattes sont plus crèles, les tibias antérieurs inermes, le corselet plus arrondi à la base, et la coloration est fort différente. Ces 2 insectes différent des Lino- Larsia par leur corps étroit, et les élytres dilatées aux épaules. Pygora cruralis n. sp. — Long. 9 mill. — Semble un petit individu de P. or»ata, mais bien plus étroite et plus parallèle, ayant aussi deux taches blanches vers l'extrémité des élytres, mais la mar- ginale placée un peu plus en avant; la tête est atténuée en avant, plus densément ponctuée; le corselet est tout à fait aussi large que les élytres, le bord postérieur n’est pas marginé de chaque côté et est à peine sinué devant l’écusson; celui-ei est semblable ainsi que les élvtres dont les interstries sont seulement un peu plus convexes; le pygidium est assez finement ponctué, un peu convexe au milieu, ayant 2 grandes taches blanches: Pabdomen est impressionné et tacheté de même: mais les 4 fémurs postérieurs ont une large bande de pubescence blanche, les intermédiaires en dessous, les postérieurs en dessus, les tibias antérieurs sont terminés par 2 fortes dents, la 3° est à peine marquée. — Madagascar, un seul G (Alluaud). Pygora bioculata n. sp. — Long. 13 1/2 mill. — Coloration cénérale de l’ornata, mais les élvtres n'ayant qu'une seule tache anté- apicale, assez grande, ronde, d’un jaunâtre clair; le corps est plus large, la tête plus large et moins plane en avant, avec le bord antérieur sinué et déprimé au milieu, le corselet plus ample, ne se rétrécissant qu'en avaut du milieu, ayant quelques points écartés le long des bords latéraux et aux angles postérieurs, le bord postérieur à peine sinué au milieu; lécusson bien plus large, moins acuminé:; les élvtres plus courtes, les stries plus nombreuses, assez faibles, les 3° et 5° inter- valles un peu plus convexes, surtout au milieu; le pygidium est uni, presque lisse, sans taches; l'abdomen est convexe, sans taches ni im- pressions; il y à seulement deux très petites taches blanches sur les bords supérieurs latéraux, les mésopleures n'ont pas de tache: les tibias antérieurs sont faiblement tridentés: les postérieurs simples. — Diégo-Suarez, une seule © (Alluaud). Pygora immaculata n. sp. — Long. 12 4/2 mill — Ressemble à bioculata mais avec les élytres sans taches ainsi que l'abdomen et le pyeidium; la tête est fortement ponctuée avec une bande médiane Faune coléopterique de la Région malgache. 199 longitudinale un peu saillante et élargie en avant, le bord du chaperon est fortement sinué ; le corselet est moins, très finement ponctué, plus visiblement sur les côtés; lécusson est aussi large et encore moins acuminé, les élytres sont striées de même avec les intervalles plus convexes alternativement, le pygidium a la même sculpture, mais en outre, de chaque côté, 2 petites taches blanches transversalement contiguës; le 1% segment ventral à une étroite bordure blanche qui remonte de chaque côté sur le bord supérieur de l'abdomen, lequel à aussi un petit trait blanc sur le bord des 2 segments suivants: l’abdo- men est convexe, sans impressions; les pattes sont médiocres, les tibias antérieurs sont un peu épais, puis rétrécis dans la moitié apicale, un peu angulés et terminés par 2 petites épines, les postérieurs simples. — Diégo-Suarez; une seule & (Alluaud). Pygora diegana n. sp. — Long. 15 mill. — Forme et coloration de lornata Jans., mais distincte par son corselet assez largement bordé de pubescence blanche sur les côtés, cette bande un peu élargie à la base; en outre la tête est peu large en avant, son bord antérieur est à peine échancré, le corselet ne se rétrécit en avant qu'après le milieu; les élytres sont semblables; le pygidium est presque caréné dans sa moitié basilaire et finement striolé sur les cotés, mais lorte- ment strié en travers dans la partie apicale ; la © a l'abdomen convexe au milieu et sans taches de pubescence blanche, sauf sur les côtés: les pattes sont robustes, les tibias garnis de poils noirs. — Diégo- Suarez, une seule ©, (Aluaud). Coptomia discipennis n. Sp. — Long. 11 42 mill — Oblongo- ovala, postice vix attenuata, Supra planiuscula, picea, nilida, capite summo fuscato, antice rufescente, prothorace obscure rufo-marginato et medio lineato, elytris flavo-rufis, sutura et vilta submarginali piceis, vage virescentibus, subtus cum pedibus magis rufescens, aeneo vage tincta; fronte medio convexa, clypeo apice late emarginato; prothorace elytris angustiore, à basi leniter angustato, dorso subtilissime laxe punctalo et, cum capite, subtililer breviterque pilosulo; scutello sat lato, laevi, fusco-aenescente ; elytris utrinque costis 2 crassis, bast mni- noribus, interstitio bilinei-punctato, margine externo subincrassato, sutura elevata; pygidio obscure rufescente, fere plano, sat laevi: subtus laevis, lateribus parce punctato, abdomine sat late leviter impresso, libiis paulo obscurioribus anticis medio obtusissime angulatis, apice bidenticulatis. — Diégo-Suarez, un seul & (Alluaud). Ressemble à la mauritiana, mais bien plus petite, avec le devant de 200 L. FAIRMAIRE. la tête roux, le chaperon moins profondément échancré, le corselet pubescent et les côtes des élytres plus larges, plus convexes, les inter- valles à lignes ponctuées et la saillie métasternale presque horizontale. BUPRESTIDAE Polybothris pyrogastra n. sp. — Long. 35 mill. — Ressemble à l'aureopilosa Guér. pour la forme, mais plus atténué en arrière, avec les bords du corselet moins largement déprimés, l'impression longitu- dinale médiane moins marquée, la surface ruguleuse avec des reliefs obliques, et les élytres légèrement rétrécies en avant, plus longuement atténuées vers l'extrémité; ressemble à l’ochreata pour la forme des élytres et leur coloration qui est d’un brun bleuätre avec de faibles impressions cuivreuses, plus larges, moins nettes ; le corselet a des re- liefs plus marqués ; diffère des deux par le dessous du corps qui est d'un bronzé brillant avec quelques plagules d’un bleu d'acier et une orande plaque ventrale presque elleptique partant de la base du 2° seg- ment, d'un cuivreux éclatant, lisse, la partie postérieure un peu acu- minée d’un bleu violet à l'extrémité. — Madagascar. Polybothris semipolita n.sp. — Long. 25 à 30 mill. — Ressemble assez à l’anpressipennis, d'une coloration analogue mais plus brillante ; les élytres sont plus allongées, les stries sont semblables, mais les in- tervalles sont plus relevés, et la partie basilaire, formant un peu plus du quart de la longueur, est plus convexe, lisse, brillante, sans stries, sauf un peu à la base, et déprimée autour de Pécusson qui est concave ; cette partie est limitée en arrière par une étroite impression transver- sale qui part du bord latéral et ne dépasse guère le milieu; une autre impression semblable mais plus large, bien après le milieu et une autre petite avant l'extrémité qui est plus obtusément tronquée avec l'angle sutural arrondi, ces impressions sont d’un bronzé obscur ainsi qu'une étroite bordure latérale; le corselet à la même forme, mais sa ponctua- tion est un peu anguleuse et l’impression médiane plus large est sépa- rée en deux par une ligne longitudinale un peu saillante ; le dessous du corps et les pattes sont d’un bronzé faiblement doré, mais un peu plus au milieu, et la base de l'abdomen, qui est grossement ponctué, est fortement canaliculée. — Diégo-Suarez; ma collection. Actenodes pyropyga n. Sp. — Long. 18 mill. — Oblonga, pos- tice attenuata, supra aenea, sat nilida, prothorace coeruleo bivittulato, Faune coléopterique de la Région malgache. 201 scutello nitide caeruleo; subtus nitidior, cum pedibus caerulescens, seq- mento ventrali ultimo cupreo ; capile fortiter punctato, oculis approæi- matis, fronte medio sulcatula, antennis brevibus aeneis; prothorace antice parum angustato, subtiliter asperulo, lateribus transversim stri- gosulo et utrinque sat late impresso ; scutello sat minuto, subtriangulari : elytris post medium angustatis, apice sat acuminatis, dorso subtiliter dense ruguloso-punctatis, basi paulo fortius, obsolete impressiusculis, et extus vage costulatis; subtus subtiliter ruguloso-punctata, abdomine basi longitudinaliter impresso, lateribus cupreo tincto, segmento ultimo fortiter punctato, tibiis paulo caerulescentibus. — Madagascar ; ma col- lection. Ressemble assez à l'A. cércumdata mais plus grand, plus acuminé, avec le corselet plus large, moins impressionné ainsi que les élytres et avec le dernier segment ventral cuivreux. Entomogaster cyanipennis n. Sp. — Long. 5 mill. — Oblongus. capile prothoraceque fusculo-aeneis, hoc parte basali dimidia auroso-se- ricante, medio obscuriore, ad latera albicante, antice prolongata, elytris cyaneis, immaculatis ; capite dense punctato, inter oculos fortiter im- presso et supra sulcatulo, antennis brevissimis, prothoracis marginem anticum haud attingentibus : prothorace valde transverso, antice a me- dio angustato, disco medio paulo elevato et utrinque sulcatulo, margine postico medio late truncato-lobato et utrinque sinuato-depresso; scutello angusto, acuminato : elytris post medium angustatis, apice truncatulis, dorso haud distincte punctulatis; subtus cum pedibus fuscus, meta- sterno et abdomine lateribus albo-sericeo maculatis. — Ankarahitra (Perrier). Remarquable par la bande du corselet d’un soyeux argenté, non di- visée au milieu, séparée de la partie antérieure par un sillon trans- versal, et par les élytres bleues. ENTOMODERES POSTICALIS @t SCINTILLANS Fairm., Rev. d'Entom., 1903. p. 29 et 30. — C’est un lapsus calami qui m'a fait écrire Entomoderes, gere bien étranger aux Buprestides, au lieu de : Entomogaster. Trachys pustulosa n. sp. — Long. 3 mil. — Ovata, sat conver«, lusco-caerulescens, setulis aurosis fasciata aut maculata, capite auroso, prothorace auroso maculata, elytris fascia basali, medio utrinque mu- culis 2, fascia postmediana et macula apicali minuta rufis el auroso- setosulis ; capile antice sat fortiter transversim impresso, vertice medio sulcatulo; prothorace brevissimo, basi medio late truncalo-lobato et 202 L. FAIRMAIRE. utrinque sat fortiler sinualo; scutello sat minuto, triangulari; elytris fere a basi altenuatis, ad humeros vix productis et tuberculatis, post medium angustatis, apice obtusis, dorso vage punctatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Bien distinct par sa coloration formant des taches rousses sur un fond sombre, d’un brun faiblement bleuatre. ELATERIDAE Lacon scutellatus n. sp. — Long. 5 42 mill. — Parum oblongus, piceus, pube ferruginea, in prothoracis angulos posticos densata, subtili- ter ac parce vestitus, basi medio macula albida pubescente minuta si- gnata, scutello niveo-squamosulo, subtus cum epipleuris et pedibus piceo-rufescens : capite subtiliter asperulo, prothorace transverso, ântice sat abrupte rotundato-constricto,dorso transversim convezxo, antice for- titer declivi, dense subtiliter asperato, punctis albidis minutis tmpresso, basi utrinque sat fortiler impresso; elytris brevibus, sat fortiter sub- striato-punctalis, intervallis subtiliter rugosulis. — Environs de Suber- bieville (H. Perrier). Diffère de l’a/boscutatus Cand. par le corselet transversal, à côtés non crénelés, et la taille plus forte; la pubescence ferrugineuse est un peu plus dense sur les côtés du corselet, surtout aux angles posté- rieurs. Lacon quadricollis n. sp. — Long. 4 mill. — Brevis, convexus, piceus, pube ferruginea, ad prothoracis angulos posticos densiore, subti- liler vestitus, scutello ferrugineo, subtus cum pedibus piceo-rufescens ; capile prothoraceque dense subtiliter asperulis, hoc transrersim con- vero, lateribus antice tantum arcuatis, basi fere recta, ad angulos im- pressa, his rectis: scutello ovato; elytris brevibus, substriato-punctatis, intervallis subtiliter rugulosis. — Environs de Suberbieville (H. Per- Trier). Ressemble au précédent, mais plus petit, plus court, avee le corselet plus court, plus régulièrement convexe, les côtés moins brusquement arqués en avant, sans points blanes sur le disque, sans tache au milieu de la base, l'écusson ferrugineux et les élytres plus courtes, plus fine- ment substriées. Lacon fallax n. sp. — Long. 2 1/3 mill. — Oblongus, piceus, ni- lidulus, rubiginoso vage plagiatus et pube fulrida inaequaliter vestitus, Faune coléoptérique de la Région malgache. 203 subtus cum pedibus ferrugineus : capite prothoraceque dense punctula- tis, hoc fere strigosulo, valde convexo, medio ampliato, basi bisinuata, transversim depressa et sulcata, ad angulos foveata, his rectis ; scutello minuto; elytris sat converis, punctato-substriatis, intervallis basi sub- tiliter rugosulis. — Ankarahitra (Z. Perrier). Cette espèce qui est, je crois, la plus petite du genre, ressemblerait plutôt à un Cardiophorus par son corselet très convexe, rétréci et dé- primé à la base. Dorygonus holomelas n. sp. — Long. 11 mill. — ÆElongatus, postice vix attenualus, modice converus, fuscus, subopacus, leviter fulvo-pilosellus: capite convexo, dense punctulato, antice arcuato, an- tennis parum serratis, apicem versus gracilioribus, prothoracis basin paulo superantibus, articulis 2 et 3 brevibus, aequalibus ; prothorace sat conveæo, latitudine paulo longiore,a medio antice letiter angustato, dorso densissime punctato, paulo rugosulo, margine postico medio recte, ante angulos sinuato, his valde retroversis, sat elongatis, apice oblique truncatis ; scutello punctulato, ovato, apice attenuato: elytris sat elon- gatis, basi truncatis, ad humeros rotundatis, apice obtusis, dorso sat subtiliter punctulato-striatis, intervallis planiusculis, subtiliter dense rugosulis, externis magis converis, subtus dense subtiliter punctulatus, pedibus ferrugineis, tibiis apice tarsisque obscurioribus. — Fort-Dau- phin {Cotta : donné par M. l'abbé Carret. Cryptohypnus tristis n.sp. — Lon:. 4 à 4 1/2 mill. — Oblongus, nigro-fuscus, vir nitidulus, fulvo-pubescens, capite, prothoracis angulis posticis et scutello densius pubescentibus, pedibus rufis: capite dense punctulato, antennis gracilibus, obscure rufescentibus ; prothorace pa- rum transrerso, lateribus rectis, antice tantum arcuatis, dorso con- vexo, densissime subtiliter punctulato, basi medio et utrinque sat for- tiler 2mpresso, angulis posticis retroversis, sat acutis ; scutello ovato ; elytris postice vix attenuatis, parum fortiter striatis, intervallis con- veiusculis, subtilissime punctulato-asperulis. — Ankarabitra (H. Per- rer). Ressemble au costicollis Fairm., mais le corps est plus étroit, le cor- selet n'est nullement caréné sur le disque et les angles postérieurs sont plus acuminés. Cryptohypnus rufoguttatus, n. sp. — Long. 2 mill. — Fuscus, griseo-pubescens, capile et prothoracis angulis posticis densius, elytris utrinque maculis rufis 3 signatis, 1 basali minore, 2 ante mediuïn 204 L. FAIRMAIRE. transversa, dilacerala, 3% ante apicem, subrotunda, paulo dilutiore, pedibus rufis; capile leviler rugosulo, antennis fusculis, basi rufis: prothorace parum transverso, antice leviter angustato, dorso convexo, ad angulos posticos impresso, his sat acute retroversis, obsolete carina- tis, dorso subtiliter rugosulo ; elytris prothorace haud latioribus, pa- rum fortiter striatis, intervallis fere planis, basi paulo converis. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble au C. variegatus Schm., de lAndroy; mais ce dernier est plus grand, son corselet est plus étroit, avec une bande rousse en avant et les angles postérieurs un peu dévariqués et les élvtres sont rousses avec des taches noires et le 3° intervalle convexe. Cryptohypnus micros n. sp. — Long. 2 1/2 mill. — Ressemble au tristis, mais plus petit, à pubescence plus cendrée; la tête est densé- ment ponctuée ; le corselet moins court avec les côtés plus arrondis au milieu, les angles postérieurs acuminés, mais moins prolongés en ar- rière, la surface densément et finement ruguieuse avec un sillon trans- versal à la base; lécusson est moins triangulaire; les élytres sont à peine striées, un peu plus distinetement à la base; la coloration géné- rale est moins foncée; et les pattes comme les antennes sont d’un roussâtre obscur. — Ankarahitra (H. Perrier). Cardiophorus tripartitus n. sp. — Long. 4 413 mill. — Oblon- qus, niger, nilidus, villosulus, prothorace nitidiore, elytris dimidia parte basali cum metapleuris rubro-rufis; capite convero, fronte antice transversim plicata, antennis sat gracilibus, prothoracis basin at- tingentibus, haud dentatis, articulo 3° quarto parum longiore : pro- thorace convexro, longitudine haud latiore, antice à medio rotundato- angustato, dorso laevi, angulis posticis parum retroversis ; scutello sat magno, fere cordiformi ; elytris parum converis, basi utrinque sat late impressis, subliliter lineato-punctatis, punctis postice minoribus, stria suturali sat impressa; Subtus cum pedibus minus nitidus, tarsis graci- libus, dilutioribus. — Plateau d’Ankara (H. Perrier). Ressemble un peu pour la coloration à l'Elater balteatus d'Europe, mais les élytres se partagent le rouge et le noir en parties égales. Cardiotarsus apicatus n. Sp. — Long. 5 1/4 mill. — Oblongo- elongatus, modice nitidus, testaceus, nitidus, elytris fusco-piceis, anquste rufo-testaceo marginatis, apice paulo latius, basi ertrema cum scutello testaceo-rufis, sublus cum pedibus testaceo-rufus; capite subtilissime punctulalo, oculis magnis, antennis gracilibus, rufo-testaceis, protho- Faune coléopterique de la Région malgache. 205 racis basin attingentibus ; prothorace subquadrato, sat fortiter con- vero, lateribus antice rotundatis, postice vir Sinuatis, dorso fere laevi, margine postico trisinuato, angulis posticis retroversis; scutello de- presso, obtuse ovato, medio impresso; elytris leviter striatis, striis sub- tiliter punctulatis, intervallis conveæiusculis, villosulis, basi converis, humeris conveæis; subtus laevis, lateribus vix punctulatus. — Anka- rabitra (H. Perrier). Ressemble au C. grisescens Fairm., mais autrement coloré, avec le corselet plus court, plus globuleux, les élytres un peu plus fortement striées, les intervalles moins plans. MALACODERMATA = Luciola Perrieri n. sp. — Long. 7 mill. — Oblonga, converius- cula, rufa, capite, elytris, tibiis tarsisque fuscis, abdominis segmento 3° pallido; capite subtiliter punctato, fronte haud sulcata, oculis dis- tantibus, antennis sat elongatis, sed elytrorum medium haud attin- gentibus, articulo 1° elongato; prothorace transverso, lateribus le- viter arcuatis, antice cum angulis rotundatis, dorso medio sat fortiter sulcate, antice breviter infuscato, ad latera impresso, utrinque medio puncto fusco signato, basi fere recta, medio marginata, angulis obtusis ; scutello rufo, truncato ; elytris oblongis, fere parallelis, apice rotundatis, dense subtiliter granulatis, ad humeros paulo elevatis, disco utrinque lineolis 2 vix distinctis, sutura tenuissime elevata; pedibus sat validis. — Mudivalo (H. Perrier); un seul individu. Cette espèce se rapprocherait de la L. Gaiffei AI. par la coloration du dessous du corps qui est d’un roux pâle, mais sans bordure brune avant le segment phosphorescent; en outre la tête est unie entre les yeux, le corselet a 2 petits points brunâtres, il est en carré transversal et les élytres ne sont pas rousses à la base. Silis costulata n. sp. — Long. 7 1 2 à 12 mill. — Elongata, fusco- nigra, opaca, prothorace lateribus rufo-marginato, transrerso, utrinque ampliato et angulato, medio transversim plicatulo, lateribus ante basin eæcisis et plicatulis: capite late depresso, antennis plus minusve com- pressis, nigris ; scutello late triangulari ; elytris apice obtusis, utrinque costulis 2 plus minusve distinctis et stria submarginali instructis, cos- tulis ante apicem obliteratis, sutura anguste elevata ; pedibus sat va- lidis, compressiusculis ; G minor, fere parallelus, antennis latis, com- pressis, articulis a tertio fere triangularibus, ultimo oblongo ; ©? major, 206 L. FAIRMAIRE. antennis sal gracilibus, corporis medium haud superantibus, elytris post medium angulatis. — Diégo-Suarez : ma collection. Ressemble assez au S. madagascariensis Wat., en differe, outre la coloration, par le corselet ayant un pli transversal et pas de fossette médiane, plus fortement angulé et échaneré sur les côtés et par les élvtres à côtes assez épaisses, médiocrement saillantes. Silis foveicollis n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble au précé- dent, mais le corselet est plus rouge avec une bande médiane longitu- dinale noire et un point de même couleur au milieu des côtés ; les an- tennes sont comprimées et assez élargies à partir du 3° article, mais un peu moins que chez le S du précédent et aussi plus longues: la tête est courte avec le chaperon rougeûtre; le corselet transversal est anguleusement dilaté au milieu, une impression longitudinale médiane assez large, croisée au milieu par un fort sillon transversal qui s’appro- fondit de chaque côté en formant une incision étroite assez profonde et détermine au milieu du dos 4 petits bourrelets; les élytres sont allon- gées, parallèles, presque tronquées à l'extrémité, avec de faibles traces de côtes longitudinales; le dessous du corps et les pattes sont sembla- bles. — Diégo-Suarez; ma collection. TENEBRIONIDAE Parecatus dorsoplicatus n. sp. — Long. 11 42 mill. — Res- semble au P. costulatus Fairm. pour la forme générale et la vestiture, mais un peu plus allongé; le corselet est notablement plus étroit, à peine dilaté au milieu des côtés, un peu plus fortement sillonné au milieu avec 2 impressions obliques de chaque côté et quelques gros points peu profonds sur les intervalles ; les élytres sont plus longues, moins fortement déclives, et un peu plus prolongées à l'extrémité, sans côtes longitudinales, ayant chacune un petit pli au milieu de la base, un pli oblique avant le milieu, un peu en dehors, un autre après le milieu, plus discoïdal, plus marqué, presque transversal, la côte externe tranchante, plus saillante et plus sinuée à l'extrémité, les intervalles un peu inégaux, avec des points écartés, assez gros, un peu rugueux vers le bord marginal; les pattes d’un roussätre obscur. — Diégo-Suarez ; ma collection. HIMATISMUS EMARGINIFRONS Fairm., Ann. Belg., 1894, p. 441. — Je crois que cetinsecte est le GS de H. Justi Fairm., le Natural., 4880, p. 246. et Ann. Soc. ent. Fr.,1880.p. 333, t. 11, fig. 8; iln’en diffère, outrelataille Faune coléoptérique de la Région malgache. 207 plus forte, le corps plus robuste, que par la tête bien plus grande, le chaperon fortement échaneré au milieu du bord antérieur. Ces deux insectes sont répandus dans des localités très diverses. Ce qui est re- marquable, c’est que le & ait été connu bien après la ©: les 2 sexes m'ont été envoyés par M. H. Perrier qui les à trouvés en même temps aux environs de Suberbieville. Il est à noter que le & n'a pas été encore sigalé à Nossi-Bé où l'H. Justi à été trouvé. H. TROCHANTERICUS Fairm., Ann. Belg., 1897, p.384. — Cette espèce res- semble tellement au buprestoides Gerst., de Mozambique, dont le & présente également une épine aux hanches antérieures, que je la re- varde comme identique après avoir vu une série d'individus. Caedius brevis n. sp. — Long. à mill. — Ovatus, modice con- veus, fusculus, vage metallescens, vix nitidulus, subtiliter dense aspe- rulus, capite sat late emarginato, antennis brevibus, articulis 6 ultinis fere clavatis; prothorace valde transverso, elytris haud angustiore, dorso lateribus fortius asperulo, margine postico utrinque sinuato, ely- trorum basin amplectante, angulis posticis acutis; scutello indistincto ; elytris brevibus, «a medio postice angustatis, sat fortiter striatis, inter- vallis dorso planiusculis, extus paulo convexis ; subtus cum pedibus sub- tilius asperulus, prosterni lateribus magis asperulis et paulo striolatis, pedibus validis, tibiis anticis extus biemarginatis, apice dilatatis. — — Faralangana (Blucheau). Ressemble extrêmement au C. coriaceus Muls., mais plus large, plus court, avec le corselet un peu plus fortement ponctué, les côtés plus arrondis en avant, l’écusson à peine visible, et les élytres bien plus courtes, bien moins rétrécies en arrière, à sculpture un peu plus fine: ADAVIUS OVATULUS Fairm., Ann. Belg., 1897, p. 384(Brachyidium). — Long. 6 1/2 à 8 mill. — Ovatus, fuscus, fere opacus; capite dense subtiliter asperato, clypeo sat late emarginato, antennis brevibus, f[er- rugineis ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, lateribus pos- tice rectis, antice tantum arcuatis, dorso dense asperulo, ad latera for- tius et leviter impresso, angulis posticis acute rectis ; scutello lato, paulo rufescente, nitido ; elytris ovatis, postice leviter attenuatis, parum for- liter striatis, stg'iis subtiliter punctatis, intervallis convexiusculis, extus et apice magis converis, sat dense asperulis et setulis minutissi- mis ferrugineis indutis; sublus cum pedibus setosus, his nitidis, tibiis anticis latis, dentibus 2 magnis armatis. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). 208 L. FAIRMAIRE. Ressemble beaucoup à PA. scabrosus (Cyptus) Gerst.. mais un peu plus petit et plus court, avec le corselet plus étroit que les élytres, avant les cotés parallèles en arrière, plus nettement rebordés, plus ar- rondis en avant et les stries des élvtres visiblement ponctuées. La première description ayant été faite sur un seul individu terreux, mal venu, j'ai cru utile de la refaire. Adavius Perrieri u. sp. — Long. 5 1/2 mill. — Ressemble assez au précédent, mais notablement plus petit, d’une forme plus courte, plus convexe, un peu élargie au milieu des élytres qui sont plus ar- rondies à l'extrémité; le corselet est aussi large à la base que les ély- tres et se rétrécit peu à peu avec les côtés légèrement arqués, sa sculp- ture est plus fine; les stries des élvtres sont à peine distinctes et les intervalles sont plans, à sculpture également indistinete; sur les côtés les stries sont un peu plus visibles et les intervalles un peu convexes: les tibias antérieurs sont semblables. — Ankarahitra (H. Perrier). Eutochia latipes n. sp. — Long. 11 mill. — Forme de l'E. vidua Fairm., mais bien plus grande, plus parallèle, avec les élytres plus lon- gues; plus fortement striées, le corselet fortement rétréci en s’arron- dissant dans la moitié antérieure, les angles antérieurs presque effa- cés, la surface lisse, faiblement ponctuée surles côtés, sans impressions basilaires; le chaperon à une faible impression transversale : les an- tennes sont assez épaisses, les articles 5 à 10 sont un peu transversaux et un peu angulés, presque comme chezles Uloma ; les tibias antérieurs sont larges et épais sauf sur le tiers basilaire qui est étroit, leur bord est uni, sans dentelures, et ils ne sont pas arqués à la base. — Diégo- Suarez, ma Collection. Eutochia opatrinoides n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble extrèmement à VE. vidua Fairm., mais plus grande et un peu plus large, le corselet n'ayant à la base que deux points à peine enfoncés au lieu d'impression, sa ponctuation extrêmement fine et serrée, mais plus distincte, les élvtres à stries semblables, mais avec les intervalles plus convexes, couverts d’une fine ponctuation ràpeuse; le reste est semblable. — Plateau de l'Ankara (H. Perrier); 2 individus. ALPHITOPHAGUS SUBFASCIATUS Walk. — Cet insecte, répandu depuis linde jusqu'au Japon et dans les iles Malaises, se retrouve à Madagas- car dans toute l'ile, car je lai recu des environs de Suberbieville CH. Perrier) etil à été trouvé à Fort-Dauphin, Le G est assez remar- Faune coléoptérique de la Région malgache. 209 quable par les petites cornes de la tête et qui ne sont jamais symétri- ques, souvent de forme anormale. Tenebrio trivialis n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble à la & du T. quadrihamatus Fairm., mais d’un brun moins foncé; la tête est visiblement ponctuée, avec deux impressions transversales, l’une entre les antennes, l’autre au-dessus des veux; les antennes sont semblables ; le corselet à la même forme, mais il est visiblement ponctué; son bord postérieur est plus arrondi au milieu et moins fortement sillonné en dedans, les angles sont moins droits; lécusson est bien plus étroit; les élytres sont un peu plus fortement striées avec les intervalles un peu convexes. — Ankarahitra (H. Perrier); une seule ©. Camariodes suturatus n. Sp. — Long. 10 mill. — Oblongus, sat conveæus, fuscus, vage metallescens, opaculus, elytris aeneo-viridibus, sutura purpurina, humeris leviter cupreis; capite brevi, antice fere truncato, utrinque fortiter angulato, sutura clypeali arcuata fortiter impressa, epistomate declivi, rufescente, labro lato, obscure rufescente ; prothorace transverso, brevi, elytris vix angustiore lateribus rotun- dato, antice haud angustato, margine antico fere recto, angulis valde obtusis, dorso laevi: scutello minuto, rugosulo, conveæiusculo ; elytris oblongo-ovatis, postice levissime ampliatis, apice obtusis, dorso sat stria- lis, striis laevibus, basi tantum parce punctatis, intervallis vir con- veriusculis, subtilissime punctulatis, marginali obscuro ; pedibus gracti- libus. — Diégo-Suarez ; ma collection. Ressemble au C. purpurascens Fairm., mais d'une coloration diffe- rente, plus brillante sur les élytres, plus mate sur le corselet dont le bord antérieur n’est nullement échaneré; les élytres ont les stries plus profondes, pas ponctuées et leur extrémité est plus obtuse. Cedrosius caerulans n. sp. — Long. 12 mill. — Ressemble ex- trèmement au C. calosomoides Fairm. (!), mais plus petit et d’un bleu médiocrement brillant; le corselet est un peu plus court, angulé lar- gement sur les côtés, les élytres sont striées de même, mais les stries sont à peine ponetuées, plus visiblement sur les côtés, et les inter- valles sont un peu moins convexes; le dessous et les pattes sont égale- ment d’un brun noir, médiocrement brillant; la tête est un peu plus finement ponctuée, un peu impressionnée entre les yeux. — Anka- rabhitra (H. Perrier). (1) Le Natural., 1902. 210 L. FAIRMAIRE. Sphaerocaulus laevicollis n. sp.— Long. 7 1/2 mill. — Plus grand et plus large que le $S. Perrieri Fairm. (Ann. Soc. Fr. 1902, 337) paraissant moins convexe, avec les tubercules des élytres moins nombreux, plus émoussés, et distinct surtout par le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés et à surface unie, sans granulations, ni aspé- rités; les élvtres sont plus courtes, plus larges, bien plus rondes et les espaces entre les tubereules sont unis ef non rugueux comme chez le Perrieri. — Diégo-Suarez; ma collection. Pseudogena alternans n. Sp. — Long. 8 mill. — Ovata, valde convexa, capite prothoraceque fusco-aeneis, modice nitidis, elytris me- tallicis, nitidis, viltis cupreis et caeruleis alternatim ornatis: capite dense subtiliter punctato, antice truncato, sutura clypeali profunde ar- cuata, antennis gracilibus, rufo-piceis, corporis medium paulo superan- tibus; prothorace sat parvo, transverso, elytris fere dimidio angustiore, antice angustato, lateribus vix arcuatis, dorso subtiliter dense punc- tulato, margine postico fere recto; scutello minuto, convexo; elytris ad humeros angustatis, fortiter striatis, stris lacvibus, intervallis convexis, laevibus ; subtus cum pedibus fusca, nitida. — Ankarahitra (Perrier). Ressemble à P. inaequalis Faïrm., mais bien plus petite, à cor- selet moins étroit, densément et finement ponctué; avec les élytres moins amples, plus courtes, colorées de même, à bandes alternative- ment cuivreuses et bleues, mais de largeur et de convexité égales. Pseudogena aequalis n. Sp. — Long. 10 mill. — Ovalis, postice leviter ampliata, viridi-metallica, nitida, paulo cupreolo micans: ca- pile prothoraceque subtiliter punctatis, nitidis, medio paulo magis cu- preolis : elytris fortiter striatis, striis subtiliter punctulatis, basi paulo evidentius, intervallis modice convexæis, aequaliter latis, subtilissime as- perulis, intervallo 3° prope basin puncto grosso signato, margine late- rali anguste cupraceo: pedibus piceo-aeneis, antennis rubiginosis. — Diégo-Suarez ; ma collection. Ressemble à l’énaequalis Fairm. pour la forme, mais les intervalles des stries sont de largeur égale, bien moins convexes, d’une coloration semblable, les stries sont moins profondes, la tête et le corselet sont aussi brillants que les élytres, et ce dernier est plus étroit, plus coni- que. Se rapproche de polyzona Fairm. par l'égalité des interstries, mais ceux-ci sont plus convexes, le corps est moins gibbeux, le corselet est plus étroit, brillant ainsi que la tête, et les stries sont bien plus profondes. Faune coléopterique de la Région malgache. 211 Nesogena (Bradygena) violacea n. sp. — Long. Î8 mill. — Oblonga, modice convexa, capite prothoraceque caeruleis, modice nitidis, hoc marginibus violaceo tinctis, elytris purpurinis, nitidis, lateribus et postice caeruleo micantibus : capite subtiliter punctulato ad oculos, et antice sulcato, fronte plaga cupreola, antice breviter aurosa signata, antennis piceis, articulis 3 et 4 aequalibus ; prothorace brevi, transverso, elytris angustiore, lateribus antice rotundatis, cum basi marginatis, margine postico intus leviter sulcato, angulis posticis rectis : scutello triangulari viridi-aeneo, medio convexo; elytris amplis, strialis, stris basi tantum punctulatis, intervallis leviter converis, epipleuris parum concavis : sublus caeruleo-virens, valde nitida, pectore medio et abdo- mine apice lateribus cupreis, pedibus violaceis. — Madagascar: ma col- lection. Ressemble assez à micanticollis Fairm. coloration différente. Ces deux espèces font partie d’un groupe assez bien caractérisé par la forme du corselet qui est plus ample, avec les côtes et la base net- tement marginés; les épipleures sontplus ou moins concaves. Les Neso- gena Batesii, suturata, rutilia, gigantea, caeruleata Fairm., speciosa Bates font partie de ce groupe. 1), mais plus petite et d’une Nesogena simplicifrons n. sp. — Long. 15 à 17 mill. — Saut elongata, fere elliptica, nitida, caerulea, elytris cupreolis: capile cum labro et prothorace dense subtiliter punctatis, illo ad oculos et antice haud sulcato, labro lato, palpis rufo-piceis, antennis dilute piceis : pro- thorace subconico, antice a basi angustato, lateribus rectis, basi breviler vir arcuatis, margine postico recto, Sulco interno nullo; scutello trian- gulari, caeruleo, indistincte punctato : elytris sat elongatis, punctulato- striatis subtilibus, densatis, intervallis leviler convexis, subtiliter aspe- rulis ; subtus cum pedibus caerulescens, nitida, pectore vir punctulato. — Diégo-Suarez: ma collection. Cette espèce est assez remarquable par le manque de sillons près des yeux et en avant, ainsi qu'à la base du corselet; sa forme est plus allongée que chez ses congénères. Nesogena basicollis n. sp. — Long. 48 mill. — Ressemble beau- coup à la simplicifrons, mais un peu plus grande et un peu moins étroite, d’un bronzé verdâtre brillant, légèrement bleuâtre sur la tête et le corselet, le front un peu cuivreux, marqué de sillons oculaires (1) Ann. Soc. Bels., 1886, p. 458. 212 L. FAIRMAIRE. et d'un sillon transversal en avant, les antennes sont un peu plus rous- sàtres, leur 3° article est sensiblement plus court que le 4° tandis qu'il est au moins égal chez la simplicifrons, la ponctuation est à peu près la mème sur la tête et le corselet, mais plus fine sur le dernier qui porte à la base un sillon transversal d’un bleu métallique finement rugueux, le bord postérieur étant relevé; l’écusson est plus triangulaire, plus ponctué ; les élvtres sont un peu plus larges, striées de même avec les intervalles également un peu convexes et très finement aspérulés; le dessous du corps est bleuâtre, peu brillant, mais lemilieu de la poitrine et de l'abdomen est cuivreux, brillant, les épipleures aussi sont cui- vreuses, les pattes sont d’un roussätre obscur, les tarses plus clairs. les fémurs d'un beau bleu brillant. — Diego-Suarez; ma collection. Nesogena cinctipennis n. sp. — Long. 12 à 14 mill. — ÆElongata, modice convexa, capite prothoraceque aeneo-viridulis, modice nitidis , illo antice, hoc medio paulo cupratis, elytris cupreis, nitidis, lateribus sat late purpureo marginatis, subtus caerulescens, nitida ; capite sub- tiliter densissime punctulato, labro rufescente, antennis gracilibus, cor- poris medium vir attingentibus, rufescentibus, articulo 1° aenescente ; prothorace elytris angustiore, lateribus sat rotundato, antice angus- tato, dorso subtiliter densissime punctulato, basi recta, haud margi- nata, scutello trigono, aenescenti, elytris sat fortiter striatis, inter- vallis converis, dense punctulato-asperulis : subtus [ere laevis, pedibus piceo vage metallicis. — Madagascar ; ma collection. Espèce étroite, subparallèle, mais n'ayant que ce rapport avec l’an- gusta dont elle diffère par ses veux normaux et son corselet plus étroit, à côtés plus arrondis à la base etses élytres plus profondément striées. Nesogena angusta n. sp. — Long. 10 mill. — Ælongata, modice conveza, modice nitida, castaneo-rufa, subtiliter puberula, capite et prothorace opaculis, elytris lateribus late caerulescentibus ; capite obscu- riore, antice cum labro magis rufescente, hoc sat magno, oculis minus distantibus, sat grossis, magis convexis, antennis qgracilibus, medium corporis haud attingentibus, articulo ultimo apice acutissimo ; protho- race transverso, elytris parum angustiore, antice arcuatim angustato, dorso alutaceo, basi transversim leviter plicatulo : elytris elongatis, pos- tice angustatis, modice striatis, striis subtiliter strigosulis, intervallis converis, sublilissime punctatis; subtus cum pedibus paulo dilutior et nilidula, pedibus gracilibus, tibiis apice calcaratis. — Madagascar: ma collection. Cet insecte est le plus étroit du genre et assez remarquable par ses Faune coléoptérique de la Région malgache. 219 veux moins écartés, plus gros, plus saillants, ainsi que par les tibias terminés par un éperon aigu. Nemostira bicolor n. sp. — Long. 9 mill. — Ælongata, fusco- nigra, parum nitida, prothorace rufo, nilido; capile angustiore, paulo caerulescente, oculis minus globosis, sat approrimatis, fronte inter e0s sulcata, labro cum palpis piceo; antennis modice elongatis, fuscis, api- cem versus gradatim paulo crassioribus ; prothorace antice parum atte- nuato, lateribus fere rectis, basi tenuiter marginato, angulis extus préductis : scutello [ere laevi; elytris elongatis, sat fortiter punctulato- striatis, intervallis convexiusculis, [ere laevibus; subtus cum pedibus concolor, pedibus anticis paulo rufescentibus. — Ankarabitra (7/7. Per- Dier) La taille et la coloration de cette espèce la rendent facile à recon- paitre. Nemostira tenuicollis n. sp. — Long. 6 mill. Sat elongata, rufa, nitidula, elytris dilute castaneis, capite infuscato, ore rufo, genubus, tibiis tarsisque infuscatis : oculis magnis, contiquis, clypeo sat fortiler impresso, palpis piceis, antennis elongatis, infuscatis, articulo ultimo praecedentibus 4 conjunctis longiore; prothorace angusto, fere parallelo, antice vir attenuato, laevi, basi tenuiter marginato ; scutello triangulari, infuscato, elytris postice attenuatis, punctato-striatis ; pedibus sat gracilibus. — Ankarahitra (H. Perrier). Cette espèce se distingue par sa petite taille, sa forme assez grêle, son corselet assez étroit et la coloration indécise des élytres; l'unique individu paraît un peu immature. Pseudostira ln. 2. Ce nouveau genre, qui ressemble beaucoup aux Vemostira, en diffère notablement par la tête courte, les yeux un peu distants, le chaperon à peine marqué, le labre non saillant, les palpes très courts, à dernier article épais, presque conique, les antennes plus courtes, plus épaisses, cylindriques, le corselet presque carré, les élytres plus amples, non striées, relevées en bossette, de chaque côté de l’écusson. Pseudostira laevipennis, n.sp. — Long. 8 mill. — Sat elongata, rufulo-testacea, modice nitida: capite obscuriore, brevissimo, labro vix distincto, antennis crassiusculis, cylindricis, piceis; prothorace subqua- drato, antice truncato, subtiliter dense punctulato, antice et basi Ann. Soc. Ent. Fr., LXxI1 [1903]. 15 214 L. FAIRMAIRE. leviter impresso; scutello sat lato, obtuso, rugosulo: elytris sat amplis, subtilissime dense punclulatis, haud striatis, ad seutellum utrinque paulo gibbosulis ; pedibus sat qracilibus. — Diégo-Suarez; ma collection, un seul individu assez incomplet. ANTHICIDES Macratria strictula n. sp. — Long. 3 1/2 mill. — Plus petite que l’hovana Fairm. (1), d’une coloration analogue, mais plus roussätre, couverte d’une pubescence grise tres fine, bien distincte par la forme du corselet notablement rétréci en arrière avec les côtés sinués, comme chez beaucoup d’Anthicus, et la base fortement sillonnée; la tète est très finement et très densément ponctuée, les antennes sont d’un fauve päle avec les 3 derniers articles un peu plus grands, à peine plus épais; le corselet est peu convexe, couvert d'une ponctua- tion strigueuse extrêmement fine et serrée, le sillon de la base est un peu oblique de chaque côté et légèrement étranglé au milieu, les é1v- tres sont couvertes de fines stries, très finement ponctuées avec les intervalles à peine convexes, à ponctuation presque indistinete, les 2 stries marginales sont un peu plus marquées: la suture et le bord externe sont étroitement brunâtres; le dessous et les pattes sont d’un roux testacé. — Environs de Suberbieville (H, Perrier). Telesinus n. 2. Corps très allongé: tête dégagée, portée sur un col large, assez court, yeux assez gros, antennes très grêles, ne grossissant nullement à Fextrémité, atteignant le milieu du corps. 4° article à peine plus épais que les autres, le 3° un peu plus long que le 4, les suivants égaux, palpes maxillaires assez longs, dernier article largement trian- gulaire, le précédent triangulaire, mais bien plus étroit, mandibules robustes et assez saillantes; corselet brièvement ovalaire, rétréci vers la base qui est bien plus élroite que les élytres, étroitement marginé en avant, plus fortement en arrière; écusson quadrangulaire ; élytres longues, angulées aux épaules, très légèrement atténuées en arrière ; pattes grêles, assez longues, fémurs un peu épais, non claviformes, 4er article des tarses postérieurs allongés. Ce nouveau genre rappelle les Macratria, mais les antennes sont longues, grèles jusqu'à l'extrémité, la tête est carrée en arrière, portée (1) Ann. Soc. Belg.. 1897, 380. Faune coléoptérique de la Région malgache. 215 sur un Col large. Sa place me parait près du g. Euproclus, qui pré- sente la même coloration, mais dont la tête est presque contiguë au corselet et dont les antennes sont beaucoup plus courtes et plus épaisses. Telesinus griseus n. Sp. — Long. 5 12 mill. — Valide elongatus, supra parum convexus, totus fulvus, suboparus, pube subtili fulvida dense vestilus ; capite breviter ovali, postice quadrato, inter antennas transversim sulcatulo, clypeo truncato, labro brevi, transcerso, mandi- bulis paulo productis, antennis gracillimis, medium corporis paulo superantibus, Scapo parum crassiore, 3° haud superante, collo sat brevi, sat lalo; prothorace ovato, postice atlenuato el elytris multo angustiore, lateribus basi sat fortiter marginato et rotundato, antice paulo incrassato; scutello quadrato: elytris elongatis, ad humeros angulatis et paulo incrassatis, a basi leviter attenuatis, dorso alutaceis, ad seutellum utrinque paulo elevatis et paulo rugosulis: pedibus et antennis haud dilutioribus. — Ankarahitra (Z7. Perrier); un seul indi- vidu. Formicomus albipes n. Sp. — Long. 2 mill. — Gracilis, medio angustatus, niger, nitidus, prothorace basi breviter rufomarginato, elytris vitta transversa albida subbasali ornatis, pedibus albidis, femo- ribus fuscis, basi piceis; capite convero, prothoracis medio fere latiore, subquadrato, antennis prothoracis basin vix attingentibus, parum gracilibus, piceis, basi rufescentibus, articulo ultimo albido; protho- race ovato, antice dilatato, postice constricto, elytris haud angus tiore; his ovato-oblongis, a basi postice gradatim ampliatis, apice sat abrupte rotundatis, plaga transversa baseos depressa; pedibus gra- cilibus, femoribus vix clavatis. — Plateau d’Ankara (H. Perrier); un seul individu. | Remarquable par ses élytres en forme de gourde, rappelant assez bien F. consul Laf., de Saigon, mais encore plus atténuées vers la base avec les épaules effacées: le corps est bien plus étroit. Anthicus carmelita n. sp. — Long. 1 23 à 7 mill. — Sat elon- gatus, squalide rufescens, capite plus minusve obscuriore, sat dense griseo-pubescens; capite subquadrato, planiusculo, prothorace paulo latiore, haud distincte punctulato, angulis posticis parum oblusis, inter antennas tmpresso, tuberculis antennariis productis, antennis prothoracis basin superantibus, sat gracilibus, apicem versus gradatim crassioribus, articulo 1° crasso, sequentibus fere aequilongis ; prothorace 216 L. FAIRMAIRE. breviter ovalo, elytris fere dimidio angustiore, postice vir sensim angustato, lateribus antice cum angulis rotundatis, dorso subtilissime punchulato, pleuris haud impressis : elytris oblongo-ovatis, ad humeros parum rotundatis, subtilissime dense punctulatis; sublus magis rufus, pedibus dilutioribus. — Environs de Suberbieville (77. Perrier). Ressemble extrêmement au qguadraticeps Fairm., mais les antennes, au lieu de grossir peu à peu vers l'extrémité, ont les # derniers articles sensiblement plus épais que les précédents, le corselet est plus étroit, plus atténué vers la base, plus déprimé, les élytres sont moins courtes et plus parallèles. Anthicus cribellatus n. sp. — Long. 3 mill. — Oblongus, piceo- fuscus, nilidulus, vix distincte parce puberulus,undique dense sat forti- ter punctatus; capite basi fortiter sed breviter medio sulcatulo, antice obsolete biimpresso; prothorace sat brevi, postice vix anqustato, margine antico utrinque obsolete impresso, pleuris haud impressis: elytris ad humeros parum angulatis, post scutellum transversim fortiter impres- sis, fere sulcatis, dense aequaliter punctatis: pedibus testaceis, anten- nis obscuris, gracilibus, prothoracis basin superantibus. — Suberbie- ville (H. Perrier). Cet insecte est remarquable par la forte impression qui sillonne transversalement la base des élytres, ainsi que par la sculpture de la tête. Il a le facies de l'A. pressicollis Fairm., mais son corselet est très différent et l'impression de la base des élytres est tres forte. Anthicus gibbosulus n. sp. — Long. 2 12 mill. — Oblongus, con- vexus, valde nitidus, rufus, elytris fusco-piceis, parte basali fere tertia, villa transversa post medium, suturam haud attingente, et apice extremo rufis, tuberculis basalibus castaneis ; capite -paulo obscuriore, convexo, fere globoso, vixr distincte punctulato: prothorace valde convexo, lateri- bus fortiler ac late cavato, dense sat subtiliter punctato, ante basin paulo angustato et supra leviter impresso: elytris oblongo-ovatis, medio vix amplialis, apice obtuse acuminatis, basi punclulatis, «a medio postice laevioribus, ad humeros angulato-rotundatis, basi utrinque sat fortiter qibbosis, dein transversim fortiter impressis; pedibus gracilibus, femo- ribus parum crassis. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). temarquable par son corselet fortement convexe, les 2 tubercules basilaires des élytres également très convexes et teintés de brun, sui- vis d’une forte dépression transversale; la ponctuation est à peine distincte. Faune coleoptérique de la Région malgache. 217 Anthicus stricticollis n. sp. — Long. 2 mill. — Oblongulus, leri- Ler converus, rufus, sat nitidus, glaber, elytris medio vitta transversal fuscula, male limitata ornatis : capite brevissime ovato, sal contexo, postice attenuato, vix perspicue punctulato, antennis gracilibus, apice paulo crassioribus, prothoracis basin haud attingentibus ; hoc valde con- vero. ante basin fortiter constricto et lateribus late foveato, fovea adscendente, dorso subtilissime punctulato, basi transversün obsolete striatulo : elytris ovato-oblongis, ad humeros sat angulatis, medio leviter ampliatis, apice sat fortiter declivibus, conjunctim rotundatis, dorso dense subtiliter punctatis, ad scutellum utrinque obsolete gibbosulis ; subtus cum pedibus concolor, his paulo dilutioribus, sat gracilibus. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Remarquable par les profondes fossettes des flancs du corselet, qui sont réunies en dessus par un sillon transversal et par sa coloration entièrement rousse avec une bande noire sur les élytres. Ressemble assez au maculidorsis Fairm., mais un peu plus petit, bien plus finement ponctué avec les impressions du corselet bien plus grandes, plus dé- couvertes, et réunies en dessus par un sillon transversal. Anthicus moerens n. sp. — Long. À 1/3 mill. — Oblongus, modire converus, picescens, sat nilidus, subtiliter pallide pilosulus, dense punr- tulatus: capite subquadrato, sat convexo, antennis parum qgracilibus, prothoracis basin haud superantibus, apicem versus leviter crassioribus : prothorace fere subgloboso, capite haud angustiore, pleuris haud impres- sis; elytris subparallelis, ad humeros sat angulatis, apice separatin rotundatis ; sat dense punctatis : pygidio haud obtecto; subtus cum pedi- bus paulo dilutior. — Environs de Suberbieville. Cet insecte et le suivant ont le corselet presque globuleux, très con- vexe, élargi en avant, peu rétréci en arrière et sans impressions dis- tinctes sur les flancs. Le moerens a les élvtres plus oblongues, plus parallèles et plus ponetuées, sans parler de la coloration. Anthicus crassicollis n. sp. — Long. 2 mil. — Oblongus, con- veæus, testaceo-rufus, nitidulus, pilis pallidis sat laxe vestitus; capite subquadrato, convexo, punctato, haud carinato, angulis postice modice rotundatis, antennis brevibus, parum gracilibus; prothorace breviter ovato, capite vix angustiore, valde convero, subgloboso, postice parum angustato, subtilissime punctulato, pleuris haud impressis : elytris sat brevibus, ad humeros rotundato-angulatis, post medium anqustatis, dorso subtilissime punctulatis, apice separatim rotundatis,pygidium haud obte- gentibus ; pedibus mediocribus. —Environs de Suberbieville (IL. Perrier). 218 L. FAIRMAIRE. CURCULIONIDAE Genre SYZYGOPS Sch. Ce genre, fort rare dans les collections, a été créé pour un Curculio- nide très curieux, appartenant à la faune des iles Maurices et Bourbon; il est d’une petite taille et remarquable par la disposition de ses yeux qui sont contigus, paraissant n’en former qu'un seul, et en saillie sur le milieu du front. Le type est l'espèce suivante : S. cyczors GYIl., Sch. Cure. I, p.515. — Subovatus, testaceus, anten- nis pedibusque dilutioribus, thorace [usco, granulato, albido-squamoso, elytris strialo-punctatis, fusco-testaceis, squamulis albidis variegatis. — Ile Bourbon. Plus tard une deuxième espèce fut décrite dans le même ouvrage : S. HysrRIxX Rosens., Sch. Curcul., V,p. 832. — Subovatus, fusco-pi- ceus, sat dense silaceo-squamosus, antennis tibiisque ferrugineis. thorace profunde, valde remote punctato, elytris subovalibus, profunde striato- punctatis, inaequalibus, parce rigide setosus. Depuis, Guérin-Meneville a publié dans son Iconographie du Règne animal cinq autres espèces dont je reproduis les descriptions ci-après. SYZYGOPS TUBERCULATUS Guér., Icon. Règne anim. Ins., p.142. — Long. 5 mill. — D'un brun noirâtre couvert d’écailles, d’un gris roussâtre, couleur de bistre. Corselet ayant de gros points enfoncés peu nom- breux, avec les côtés garnis de quelques écailles subtronquées. Élytres presque aussi larges que longues, arrondies et bombées avec des stries de gros points, plusieurs forts tubercules et des cils courts et raides en dessus. — Ile Maurice. SyzYGops DESJARDINS Guér., !. €. p.143. — Long. 5 mill. — Semblable au précédent pour la couleur générale, mais plus allongé, ayant les côtés du corselet et des élytres garnis d'écailles bronzées, avec quel- ques cils courts. Base des élytres portant en dessus 2 carènes assez élevées, 3 ou # tubercules en dessus et un plus fort tubercule en ar- rière, donnant à la partie postérieure du corps un aspect trifurqué. Pattes d'un brun marron avec peu d’écailles bronzées seulement sur la massue des cuisses. — Ile Maurice. SYZYGOPS FUSCIPES Guér., {. €. p.143. — Long. 3 mill. — Noir, couvert de très fines écailles clairsemées d’une couleur métallique bronzée. Faune coléoptérique de lu Région malgache. 219 Élytres ayant de faibles traces de côtes longitudinales et quelques cils raides et courts. Antennes et pattes d’un brun fauve. — Ile Bourbon. € SYZYGOPS PRASINUS Guér., {. €, — Long, 3 mill. — Noirâtre, mais en- tiérement couvert de fines écailles très serrées et d’un beau vert bril- lant. Pattes noirätres, sans écailles. — Ile Bourbon. SYZYGOPS CINEREUS Guér., {. ce. — Long. 3 mill. — Brun noirâtre, cou- vert de fines écailles d’un cendré blanchâtre, surtout sur les côtés, avec le dessus varié de taches grises roussâtres. Des cils raides sur les élytres et sur le devant du rostre. Pattes variées comme tout le corps. — Jle Maurice. A ces sept espèces j'ajoute deux nouvelles : Syzygops laterivirens n. sp. — Long. 3 mill. (rost. ercl.). — Oblongo-ovatus, parum conveæus, piceolus, plus minusve rufescens, sub- tiliter dense squamulosus, lateribus viridi-metallicis ; rostro apice paulo rufescente, oculis contiquis; prothorace transverso, antice haud anqus- hore, lateribus parum arcuatis; elytris ovatis, poslice angustutis, subtilissime striatis, Striis punctulatis, intervallis, basi praesertim, alternatin convexiusculis : disco pluri-impressis et leviter tuberosis, lare hispidis, tubere postico paulo conico, apice magis hispidulo, humeris infuscatis, breviler plicatulis : sublus cum pedibus rufescens. — Ile Bour- bon (Coquerel). Var. : unicolor, elytrorum costulis magis distinetis. La coloration verte des côtés est parfois d’un gris un peu roussätre ; les côtes des élytres sont très variables ainsi que les impressions qui sont assez souvent obliques. Syzygops Goquerelii n. sp. — Long.3 mill. (rosé. ercl.) — Forme du précédent, mais plus convexe et d’une coloration roussätre due à de très petites écailles avec des taches d’un brun plus ou moins foncé sur les élytres, mélangées de quelques très petites taches de pubescence blanchâtre formant parfois des bandes plus ou moins obliques sur la partie postérieure; le corselet à 2 bandes brunes variables: les veux sont plus gros, à peine séparés; le corselet est fortement et assez den- sément ponctué, presque ruguleux, les élytres sont plus convexes, moins rétrécies en arrière, assez fortement ponctuées en lignes régu- lières, mais sans côtes, ni stries, sauf sur les côtés. Les taches des élvtres sont variables, le plus souvent elles sont éparses, mais for- ment pariois, après le milieu, une bande transversalement oblique, se 290 L. FAIRMAIRE. joignant aux flancs, et relevées en avant par une teinte brune, foncée, les petites taches blanches disparaissent souvent; les soies qui hérissent les élytres sont plus courtes. — [le Bourbon (Coquerel). C'est à cet ami regretté que je dois plusieurs individus de ces 2 es- pèces, qui ne peuvent se rapporter à celles déjà décrites. Proictes pictus n. Sp. — Long. 3 mill. (rost. excl.). — Ressemble assez au Coquerelii Fairm., mais notablement plus étroit, et diffé- remment coloré en dessus ; d’un roussâtre clair, un peu rosé par place, le corselet ayant sur le disque 2 bandes brunes très rapprochées, les élytres ayant chacune 2 bandes basilaires brunes assez courtes, un petit trait de même couleur sur les épaules avec une petite ligne transversale très courte de fines écailles d’un vert clair sur la base même, puis, un peu après le milieu, une assez grande tache brune un peu oblique, éloignée du bord externe, atteignant la suture, et une autre tache plus pâle, peu limitée, avant l'extrémité; les stries sont assez fortes, les intervalles légèrement convexes, la suture est un peu convexe, entierement roussätre, sauf une tache au niveau de la tache antéapicale ; les flancs ont quelques maculatures brunes: tout le dessus du corps couvert de petites soies roussàtres hérissées, assez courtes ; les flancs de la poitrine, les côtés de Pabdomen et la base des fémurs sont couverts de fines écailles d’un vert métallique, les fémurs ont une faible tache brunâtre. — Madagascar; ma collection. Je dois cette élégante espèce à l’obligeanee de M. Bovie. Faphrorhinus ln. 2. Corps oblong-ovalaire, assez convexe. Tête assez large, courte, veux elobuleux, très saillants, rostre très court, rétréci en avant, confondu avec la tête; serobes profonds, se terminant au devant des yeux, an- tennes insérées au milieu des scrobes, assez courtes, ne dépassant guère la base du corselet, le scape dépassant le milieu des yeux, le funicule assez grêle, 4% article claviforme plus grand que le 2°, massue ova- laire, obtuse à l'extrémité. Hanches antérieures contigués, les intermé- diaires peu séparées, saillie intercoxale large, très obtusément ar- rondie; les 2 premiers segments ventraux soudés, la suture à peine distincte, très faiblement angulée au milieu, plus longs ensemble que les 3° et 4° réunis, Pattes assez courtes et assez robustes, corbeilles ouvertes, tarses larges, crochets soudés. La place de ce nouveau genre est difficile à préciser: par son rostre Faune coléopterique de la Réqion malgache. 291 (] court, son scape ne dépassant pas les veux, les crochets des tarses sou- dés il se rapproche des Ædophronus, mais le rostre est confondu avec la tête et rétréci en avant avec un sillon médian et le corps est ova- laire-oblong. Taphrorhinus brevicornis n. Sp. — Long. 6 mill. (rost. incl). — Oblongo-ovatus, converus, piceus, indumento subtilissime squamu- loso cinerario-griseo dense vestitus ; capite brevi cum rostro confuso, hoc brevi, antice attenuato, supra planato et fortiter cum fronte sulcato, antennis brevibus, rufescentibus, clava fusca; prothorace transverso, brevi, elytris valde angustiore, antice angustato, lateribus rotun- dato, basi fere recta, medio vi sensim obtuse angulato : scutello minu- tissimo, angusto, denudato ; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros paulo obliquatis et extus sat angulatis, postice haud ampliatis, subti- liter punctulato-substriatulis, intervallis vix converiusculis, sutura paulo conveæa; pedibus sat validis, brevibus, tarsis latis, unquibus con- natis. — Région de l’Androy (Decorse); ma collection. Barianus scabrosus n. sp. — Long. 3 12 mill. {rost. excel). — Plus court et plus large que le B. uniformis Fairm., dont il offre la vestiture, mais un peu plus sombre ; la tête est plus plane, le rostre plus long, dénudé et convexe à l'extrémité, légèrement sillonné entre les antennes; le corselet à des bandes grises plus distinctes, il est un peu plus court et plus arrondi sur les côtés; les élytres sont plus ar- rondies en arrière, à stries plus marquées, les intervalles 3 et 5 re- levés ainsi que la suture et garnis de tubercules assez distants, un peu ovalaires, plus saillants postérieurement, le 7° intervalle à peine indi- qué, la partie marginale peu régulièrement granuleuse. — Madagascar ; donné par M. Bovie. Rhymehomys n. ©. Oo Genre se rapprochant des Barianus pour la forme générale, avec les serobes apicaux un peu découverts en dessus, mais le rostre est plus large, les veux sont plus saillants’ plus écartés, et les antennes sont bien plus longues; le scape atteint le milieu du corselet et le fu- nicule dépasse le milieu des élytres, les 2 premiers articles longs, subégaux, les suivants bien plus courts, la massue oblongue, acu- minée, à peine plus épaisse, triarticulée; le corselet est court, pas plus large que la tête, bien plus étroit que les élytres qui sont très briève- ment ovalaires, très convexes:; elles sont hérissées de grands poils 222 L. FAIRMAIRE. raides, le reste du corps porte des soies assez courtes: le pattes sont médiocres, le 3° article des tarses est profondément bilobé, les crochets sont assez petits et soudés à la base. Rhynchomys longicornis n.sp.— Long. 4 1/2 mill. (rostr. inel.). — Ovalo-oblongus, converus, fuscus, indumento griseo vestitus, protho- race vittis 3 dilute brunneis, paulo elevatis et plagulis minutis griseis variegalis, undique setosus; capile brevi, cum rostro subtilissime «s- perulo et medio sulco Lenui, apice obsoleto impresso, rostro plano, an- lice vix angustiore, upice late emarginato; prothorace vix transterso, antice el postice aequaliter parum angustato, lateribus leviler arcuatis, parum dense punctalo-asperalo, margine antico magis dense setoso ; ely- tris brevissime ovatis, longius hispidis, substriato-punctatis, intervallis planis, subtilissime coriaceis, dorso post medium et ante apicem albido- plagiato; subtus cum pedibus concolor. — Plateau de l'Androy (De- corse); ma Collection. Cet insecte ressemble beaucoup à certains Peritelus ; il est remar- quable par la longueur des antennes et surtout du scape. Il me parait voisin des Platycopes, mais son rostre est plus large, plus déprimé, sans parler de la longueur des antennes. Corecaulus n. ©. Ce genre parait bien voisin des Caulostrophus par son rostre court, confondu avec la tête, à serobes courts: mais ses antennes courtes, le scape atteignant seulement les yeux, la présence d'un écusson bien développé le rangeraient près de Eurymetopus Sch., dont la forme est bien différente, analogue à celle des Strophosomus. La tête est large, sillonnée au milieu ainsi que le rostre, qui est fortement échancré au milieu, les yeux sont petits, saillants, le corselet court, transversal, les élytres oblongues-ovalaires, à peine plus larges à la base que le corselet, faiblement élargies en arrière, très arrondies et fortement dé- clives à l'extrémité; les hanches antérieures sont contiguës, les cro- chets soudés. Corecaulus breviceps n. sp. — Long. > mill. (rostr. excel.) — Ovalo-oblonqus, converus, postice levissime ampliatus, piceus, indu- mento squamosulo farinoso-griseo dense vestilus ; capile lato, brevi, cum rostro dense punctulato et medio sulco tenui impresso, rostro antice le- viter altenuato, apice emarginato, latitudine breviore, scrobibus sul- calis, arcuatis, antennis rufescentibus, prothoracis marginem anticum Faune coléoptérique de la Région malgache. 223 haud superante, scapo oculum tantum attingente, funiculi articulo 1° ceteris longiore, his brevibus, clara sat crassa, ovata, infuscata : pro- thorace brevi, elytris vix angustiore, antice vix attenuato, lateribus fere rectis, dorso sat grosse Sparsim punctato, margine postico utrinque late leviter sinuato, angulis acute retroversis, elytrorum basin fere amplec- tantibus; scutello sat magno, paulo transterso, apice rotuñdato ; elytris ad humeros valde obliquatis, valde convexis, apice sat fortiter declivibus, leviter striatulo-punctatis, intervallis planis ; subtus cum pedibus con- color. — Plateau de lAndroy (Decorse); ma collection. Cet insecte rappelle tout à fait le Caulostrophus Javeti Reitt., de Grèce, dont il diffère, outre la brièveté du scape, par la forme du cor- selet et des élytres qui sont très arrondies et très déclives à l'extrémité. Lagocaulius n. 2. Ce nouveau genre appartient au groupe des Brachydérides et se rapproche du g. Ædophronus par son corps oblong, ses antennes dont le scape ne dépasse guère le bord postérieur des yeux, les crochets des tarses soudés et le rostre court, peu à peu rétréci en avant, plane en dessus; mais il est un peu plus long que la tête et les yeux sont con- vexes, saillants; le corselet n’est pas transversal, les élytres sont oblongo-ovalaires avec les épaules effacées, les tarses sont assez courts, assez larges, et le 4e article n’est pas très allongé. — Les scrobes sont arqués, mais non brusquement, et paraissent également réunis en dessous par un sillon transversal. Le faciès est celui d’un très petit Brachyderes. Lagocaulus latifrons n. sp. — Long. 4 1/2 à 5 mill. — Oblongus, sat fortiter convexus, fuscus, indumento subtilissime squanuloso griseo- cinerascente aut lutoso-griseo dense vestitus, lateribus dilutior, protho- race lineis aut vittulis dilute brunneis longitudinaliter signato, mediana plus minusve abbreviata aut obsolescente, elytris maculis brunneis mi- nutis nuinerosis, plus minusre confluentibus variegatis: capite lato, medio sulculo tenui, in rostro prolongato signato, oculis sat minutis, converis, valde distantibus, rostro plano, a basi leviter attenuato, apice sat acute emarginato et interdum squamulis minutissimis metallinis sparsulo, antennis squalide infescentibus, clava dense griseo-sericeu, basi fusca: prothorace longitudine haud latiore, lateribus leviter ar- cuatis, dorso parum dense punctato, basi obsolete marginata: scutello vi perspicuo ; elytris ovato-oblongis, subtiliter punctulato-strialulis, tn- tervallis convexiusculis, ad latera planis, subtilissime coriaceis et setulis 224 L. FAIRMAIRE. minutissimis brevibus sparsutis; Sublus cum pedibus concolor, imma- culatus, his validiusculis, femoribus paulo clavatis. — Madagascar; obligeamment donné par M. Bovie. Lagocaulus femoratus n. Sp. — Long. 4 mill. — Même forme que le précédent, mais coloration plus sombre, d’un gris cendré plus intense avec de nombreuses taches d'un brun noirâtre plus ou moins confluentes ; la tête et le rostre sont moins plans, finement rugueux, le sillon médian peu marqué, le rostre est parsemé de fines écailles métalliques, les antennes sont d’un brun foncé; le corselet est plus large, transversal, plus arrondi sur les côtés, ruguleux avee une ligne médiane saillaate; les élytres sont plus fortement striées, avee les interstries plus convexes, plus ruguleux, presque granuleux, les côtes sont un peu grêles avec les taches plus rares, les pattes sont conco- lores, les fémurs antérieurs sont fortement renflés. — Majunga; un seul individu donné par mon ami le D' Puton. Saurophthalmus 1. ©. =) Ce dernier genre présente le faciès des vrais Stigmatrachelus, un corps un peu allongé, un rostre assez court, un corselet impressionné, des élytres à stries largement ponctuées, et les segments ventraux de même proportion ; mais il en diffère notablement par les veux qui, au lieu d’être assez petits et peu convexes, sont assez gros, globuleux et extrêmement saillants en dehors, la tête se dilatant de chaque côté en un gros tubercule en dehors duquel sont portés les yeux; le rostre est carré, plus étroit que la tête dont il est séparé par un sillon transversal droit, les scrobes sont obliquement descendants, profonds et courts, les antennes sont insérées presque à leur extrémité, elles sont grêles, à en juger par les premiers articles, le scape est très grêle, épaissi seulement à lextrémité, le 4 article du funicule n’est pas plus court, mais plus gros à l'extrémité que le 2%, les autres manquent; le corselet à la même forme, mais les sillons sont représentés chacun par deux petites fossettes; l’écusson est à peine distinct; les pattes sont semblables. Saurophthalmus oxyops n. Sp. — Long. 9 mill. (rost. ercl.). — Oblongus, convexus, fuscus, indumento griseo-cinereo dense vestitus, opaculus : capile lato, utrinque inflato, oculis globosis extus productis, fronte medio breviter sulcata utrinque rugosa, rostro paulo depresso, lateribus leviter carinato: prothorace elytris angustiore, conico-trun- calo, medio etutrinque bifoveato, margine antico recto, postico profunde Le Faune coléoptérique de la Région malgache. 225 bisinuato: scutello minutissimo, nigro: elytris oblongis, ad humeros paulo angulatis, sed extus haud angulosis, postice paulo compressis, striis parum tmpressis, punctulatis, sed puncetis majoribus fuscis lare sparsutis, sutura postice magis elevata: pedibus obscurioribus, femo- ribus tibiisque medio metallico-griseis. — Madagascar: ma collection. Stigmatrachelus angulifer n. sp. — Long. 7 12 mill. (rost. excl.). — Oblongus, sat convexus, indumento luloso vestitus, lituris piceolis variegatus : capite latiusculo, fronte medio sulcata, rostro bre- viusculo, apice obtuso , medio sulcatulo: prothorace transverso, antice angustato, medio sulco denudato profunde impresso et utrinque sulcis minoribus comitato : scutello minutissimo: elytris oblongo-ovatis, basi utrinque obliquatis et extus angulosis, modice punctulato-striatis, in- tervallis conveæiusculis, basi alternatim paulo magis elevatis, basi paulo brunneo nebulosis, medio macula oblique transversa, ad suturam cum macula altera angulatim conjuncta brunnea, antice sat limitata, postice dilacerata, parte post medium irregulariler maculosa: subtus cum pedibus dilute piceolus, femoribus posticis medio pallidis. — Mada- gascar ; donné par M. Bovie.. Ressemble un peu au biarcuatus, mais le corselet est très différent : voisin du cénerarius Fairm., mais plus petit et différemment coloré. Stigmatrachelus biarcuatus n. Sp. — Long. 8 mill. (rost. ercl.). — Oblongus, sat convexus, indumento dilute cervino vestitus et lituris piceolis variegatus, prothorace vittis 2 dorsalibus approximatis et utrin- que maculis aliquot, elytris basi macula transversa arcuata, medio vitta transversali nebulosa et macula ante apicem piceolis, fronte inter oculos breviter striata, rostro sat oblongo, medio obsolete linea obscura signato, apice profunde emarginato, antennis piceis, sat elongatis, scapo oculo- rum medium attingentibus, funiculi articulo 1° apice incrassato, se- cundo haud longiore, clara ovato-oblonga, sat acuminata; prothorace transverso, antice paulo angustiore, haud sulcato, nec foveolato, basi fortiter bisinuato : scutello mediocri: elytris ovato-oblongis, post medium angustatis, Striatulo-punctatis, punctis bene impressis, intervallis pla- niusculis, Subtiliter densissime squamulosis, lituris piceolis paulo velu- tinis ; sublus cum pedibus auroso-squamosulus, segmento ventrali » duo- bus sequentibus conjunctis paulo breviore, femoribus paulo clavatis. — Madagascar: ma collection. Par le genre de coloration et le corselet sans sillon, cette espèce pourrait se rapprocher des S. Perrieri, proximus, etc, mais le corps est bien plus étroit. 296 L. FAIRMAIRE. Stigmatrachelus quadripictus n. sp. — Long. 12 mill. (rost. excl.). — Forme du scululatus, mais d’une coloration très différente, d’un roussätre obscur, plus clair sur la tête et le corselet, les élytres plus foncées, ayant chacune 2 taches blanchâtres mal limitées, l’une avant, l'autre après le milieu, un peu transversales, s’effaçant avant la suture, le reste couvert de petites taches brunâtres, oblongues, peu serrées, quelques-unes sur les taches blanchâtres, le corselet est aussi un peu brunâtre sur les côtés; la tête est assez large, finement sillonnée au milieu, séparée du rostre par un sillon bien marqué, très obtusé- ment angulé, le rostre court, ayant au milieu un sillon noir qui se bilurque en avant en laissant un écartement déprimé, d’un brun noir brillant; les antennes sont assez grèles, le dernier article du funicule n’est pas plus large que les autres: le corselet est assez court, bien plus étroit que les élytres, rétréei en avant à partir du milieu, avec un fort sillon transversal antérieur, la partie postérieure finement sillonnée au milieu, ayant une faible impression de chaque côté; les élytres ont des stries médiocrement profondes, mais fortement ponc- tuées, les intervalles un peu convexes, la suture plus saillante à lex- trémité; le dessous est sans taches, le métasternum a une profonde fossette au milieu, le 2° segment ventral est aussi long que les 2 sui- vants réunis. — Madagascar ; ma collection. Stigmatrachelus scutulatus n. sp. — Long. 8 mill. (rost. excl.). — Forme de VA. ornatus, mais un peu plus court, d’un brun noir, couvert d’un enduit gris blanchâtre, parsemé de nombreuses petites taches d’un brunâtre très clair, irrégulièrement disposées ; tête séparée du rostre par un sillon obtusément angulé, ayant, entre les yeux, un court sillon longitudinal, plus profond en avant, brièvement dénudée au sommet, yeux médiocres, peu saillants, rostre s’élargissant en avant, largement échancré à l'extrémité avec les bords finement ciliés, scrobes assez fortement arqués, antennes grèles, 2 article du funicule plus long que le 1°, 7° non élargi, bien distinct de la massue qui est brune; corselet bien plus étroit que les élytres, peu rétréci en avant, un peu ruguleux, ayant au milieu de la base un court sillon et, de chaque côté, une courte fossette avec, en avant, un point oblong, bord postérieur un peu bisinué; élytres en ovale court, très convexes, un peu angulées aux épaules, à stries ponetuées peu marquées, les points écartés assez gros, et plus enfoncés vers la base, intervalles presque plans ou à peine convexes; pattes assez fortes. — Madagascar, donné par M. Bovie. Les petites taches brunètres se fondent parfois en une teinte plus Faune coléopterique de la Region malgache. 221 ou moins étendue, et le tour des points paraît d'un gris bleuatre très clair. Cet insecte a tout à fait le faciès des Homaconychus, mais le 2° seg- ment ventral est aussi long que les 2 suivants réunis et le 7° article du funicule est aussi grêle que les précédents. Le corselet est trans- versal et ne présente qu’un court sillon au milieu de la base et une courte impression de chaque côté. HOMAEONYCHUS Faust, Stett. ent. Zeit., 1890, p. 169. Ce genre détaché des Stigmatrachelus comprend quelques espèces voisines de l’ornatus OL, répandu dans les collections, et qui différent par le bord supérieur des serobes touchant le bas des yeux, la saillie intercoxale plus étroite, le 2° segment ventral à peine différent du 3° pour la longueur et le 7° article du funicule transversal. Les deux premiers caractères ne paraissent guère marqués; on peut ajouter que le corps est plus massif, le corselet sans carène médiane et sans sillons latéraux, et les élvtres plus larges. Les antennes sont aussi moins grèles, les derniers articles du funicule sont plus courts et plus carrés, le dernier est rarement plus transversal que les autres. Le type du genre est l'espèce suivante que je ne connais pas. H. Lepinus Faust., {. ce. — Long. 10 mill. — Late ovatus, converus, niger, dense livido-squamosus et setosus; capite, rostro fasciisque ely- trorum squamis griseis minutis Sparsim vestitis; oculis haud promi- nulis ; fronte plana confertim punctata, canaliculata ; rostro latitudine longiori, plerygiis parum divaricatis, carinato, apice triangulariter eæciso; articulo 1° funiculi secundo longiori, 7° transverso reliquis latiori; prothorace transverso, dorso pulvinato, longitudinaliter utrin- que basin versus brevissime obsoleteque impresso; elytris ut in ornato formatis sed minus convexis, Striis modice profundis, interstitiis paulo converioribus ; corpore sublus pedibusque nigro-maculatis. — Mada- g'ascar. Ressemble à l’ornatus, mais la tête et le rostre sont plus étroits, les yeux moins Saillants, le 1° article du funicule est de moitié plus long que le 2, le 7e 2 fois aussi large que long et adhérent à la massue: le dessin des élytres est analogue, consistant en taches foncées qui forment des bandes transversales interrompues, zigzaguées, serrées chez l'ornatus, très écartées et autrement garnies chez lepidus, étant couvertes de soies obliques, noires sur les taches foncées, blan- châtres sur les places claires. 228 L. FAIRMAIRE. Le Stigm. fleruosus Pasc., Journ. Linn. Soc., 1886, p. 324, avec le 7° article du funicule large, mais ayant le dessus et le dessous du corps glabre et sans taches, appartient vraisemblablement au genre Homaeonychus. Homaeonychus fasciatus n. sp. — Long. 12 mill. (rost. eæcl.). — Forme de lornalus, mais couvert d’un enduit jaune roussàtre avec des taches d’un brun peu foncé, le corselet presque entièrement de cette dernière couleur saul sur les côtés et en avant, les élvtres avec des bandes très irrégulières, une oblique près des épaules, une avant le milieu, commune sur la suture donnant, de chaque côté en arriere, naissance à une lache qui rejoint le bord externe par échelons, une autre commune après le milieu, transversale, n’atteignant pas le bord externe, et une autre oblique sur les côtés en arrière; la tête est séparée du rostre par un sillon angulé et à un très court sillon entre les veux, le rostre est un peu élargi en avant, rugueusement ponctué, caréné au milieu et sur les côtés, les antennes sont brunes, médiocrement grêles, les Æ derniers articles du funicule sont plus courts que les autres, un peu transversaux, le dernier pas plus, non accolé à la massue; le corselet est bien plus étroit que les élytres, peu rétrécien avant, ayant au milieu de la base une fossette assez profonde, un peu impressionné de chaque côté; les élytres sont assez finement, mais nettement striées, les stries à peine ponctuées, les intervalles lé- gerement convexes; le dessous est concolore, l'abdomen dénudé sauf le 4% et le dernier segment, le 2 à peine plus long que le suivant, les pattes sont assez robustes, mélangées de jaune et de brun. — Mada- gascar ; ma Collection. Homaeonychus fuscorufus n. Sp. — Long. 10 mill. (rosé. ercl.). — Forme et coloration du fasciatus, mais plus étroit, un peu comprimé latéralement; le front est finement ponctué avec une forte impression ou fossette entre les veux, séparé du rostre par une ligne déprimée peu distincte; celui-ci un peu dénudé mais non élargi à l'extrémité, finement caréné au milieu; les antennes brunes, assez grèles, les der- niers articles du funicule aussi larges que longs, le 7° à peine transversal; le corselet près de moitié plus étroit que les élvtres, assez fortement rétréci en avant, ruguleux, avec une lache médiane noire presque en forme de croix à branches larges, au milieu une fine carène longitudinale et 2 taches noires sur les flancs de chaque côté, sans impressions latérales: élytres à stries peu profondes, assez fortement poncluées dans la moitié basilaire interne, à peine sur les côtés et à r Faune coléopterique de la Région maigache. 229 l'extrémité, les intervalles un peu convexes, à taches presque sem- blables, mais plus grandes et plus lisses; côtés de la poitrine tachés de noir, l’abdomen un peu dénudé dans le milieu, le 2° segment ven- tral un peu plus long que le 7°, fémurs largement tachés de noir au milieu, — Ampasiména (Cotta). Homaeonychus proximus n. sp. — Long. 9 mill. (rost. excl.). — Ressemble beaucoup au fasciatus, plus petit, plus étroit, un peu com- primé sur les côtés, d’une coloration analogue, mais assez différente en apparence, d’un brun roussâtre peu foncé avec des taches d’un fauve grisätre clair, la tête ayant deux bandes de cette couleur qui couvre les côtés du corselet en se rejoignant presque au bord antérieur, les élytres ayant une tache oblongue près de l’écusson, une bande transversale après le milieu, formée de 6 taches accolées, inégales, warrivant pas à la suture qui porte une tache commune oblongue, une autre bande transversale après le milieu, formée également de 6 taches inégales accolées, puis une tache suturale commune et une terminale précédée par 2 très petites taches, toutes ces bandes et taches bordées très étroitement de brun; la tête est finement ruguleuse, sillonnée entre les yeux, séparée du rostre par un sillon angulé, le rostre est rugueusement ponctué, caréné au milieu et sur les côtés, dénudé, les antennes sont assez robustes, le 7° article du funicule est un peu transversal, presque accolé à la massue; le corselet est légè- rement rétréci en avant, ruguleusement ponctué, très finement caréné au milieu, à peine impressionné de chaque côté; les élytres ont la même forme que celles du fasciatus, striées de même avec les inter- valles un peu plus convexes; le dessous et les pattes sont mélangés de brun et de roussâtre, le 2° segment ventral à peine plus long que le 3°. — Madagascar; ma collection. Homaleptops duplicatus n. Sp. — Long. 14 à 16 mill. (rosf. eæcl.). — Ressemble extrêmement aux individus G de l'A. Perrieri Fairm. (!), chez lesquels la tache basilaire des élytres se prolonge en une étroite bande sur le disque des élytres; mais ici la bande est tout à fait droite, non élargie à la base, doublée d’une bande plus étroite, de longueur variable, sur le milieu des côtés, à la base, avec le bord- externe étroitement marginé de pubescence blanchâtre; les élytres ont des côtes plus saillantes, lisses, les intervalles ont des gros points carrés, réguliers avec des intervalles lisses, et non finement striolés (1) Ann. Soc. ent. Belg., 1898, p. 486. Ann. Soc. Ent. Fr., LxxII [1903]. 16 230 | L. FAIRMAIRE. en travers; le corselet est semblable; la tête est finement striolée- ponctuée avec un court sillon entre les veux et le rostre est légère- ment convexe au lieu d’être aplani. — Diégo-Suarez; ma collection. Adisius n. £. Ce nouveau genre à une grande ressemblance avec le G. Magdalis dont il diffère notamment par le pygidium caché sous l'extrémité des élytres, le corselet à bord postérieur faiblement bisinué, non saillant au milieu, à angles postérieurs non saillants et l’écusson extrêmement petit; le rostre est un peu plus épais, plus droit, les scrobes com- mencent au milieu, elles sont linéaires et atteignent la base; les an- tennes sont à peu près les mêmes; le corselet est plus àmple, plus large, plus arrondi sur les côtés formant un peu le col en avant; les élytres sont légèrement striées-ponctuées; les fémurs sont mutiques, ou dentés seulement chez les &. Adisius rufinus n. sp. — Long. 3 mill. (rosf. excl.). — Parum oblongus, sat conveæus, fulvo-rufus, subtiliter sat dense fulvo-pubens, vix nitidulus, rostro apice, antennarum clava et prothoraeis margine antico angusto paulo fumatis, metasterno infuscato; capite cum rostro dense punctulato, hoc elongato, modice gracili, apice paulo latiore, lineis tribus tenuiler elevatis, mediana evidentiore, oculis depressis, antennis gracilibus ; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice con- stricto, lateribus vix arcuatis, dorso dense ac subtiliter punctulato-gra- nuloso, antice transversim obsolete impresso, basi fere recta: scutello minutissimo, infuscato; elytris sat brevibus, ante medium postice atte- nuatis, apice conjunctim rotundatis, subtilissime punctato-striolatis, basi paulo evidentioribus, intervallis planis, dense subtiliter punc- tulatis, intervallo externo postice magis convexo, sutura paulo elevata : subtus subtiliter punctatus, pedibus brevibus, sat validis. — Bélumbé (H. Perrier). Adisius piceolus n. sp. — Long. 3 1/2 mill. (ros{. excl.). — Res- semble au précédent, mais un peu plus grand, plus oblong, brunätre avec les élytres plus claires; le rostre est plus robuste, ayant aussi 3 lignes élevées, la médiane bien plus saillante; le corselet est moins court, légèrement atténué en avant jusqu'à l’étranglement, la surface est densément ruguleuse; les élytres sont fortement angulées aux épaules, se rétrécissent après le milieu, leur extrémité est brusquement arrondie, presque tronquée, les lignes ponetuées sont bien visibles, presque striées, s’effacent peu à peu vers l’extrémité, les intervalles Faune coléoptérique de la Region malgache. 231 sont plans, densément ponctuées, un peu ruguleux, le 3° est un peu plus large à la base avec une tache pubescente pâle, une tache sem- blable sur les épaules, ainsi que vers l'extrémité des 5° et 7° inter- valles et 1 ou 2 très faibles sur les côtés; la suture est un peu con- vexe et les deux premières stries sont bien marquées à l’extrémité ; le dessous est finement ponctué; tout le corps est couvert d’une pubes- cence très fine, courte, peu serrée. — Bélumbé (H. Perrier), La coloration varie du brun roussätre au roux assez clair. Adisius Perrieri n. sp. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ressemble aussi au rufinus, mais bien plus grand, plus long, plus brillant avec le cor- selet ayant trois bandes et les élytres de nombreuses taches d’un brun de poix; la tête est finement ponctuée, un peu déprimée entre les veux, le rostre est plus robuste, densément et finement ponctué, portant 3 lignes élevées qui s’effacent à l'extrémité; le corselet est finement ettrès densément ponctué, assez brusquement rétréci en avant, un peu déprimé transversalement dans sa partie antérieure, les élytres ont des stries à peine marquées, finement ponctuées avec les intervalles plans, finement mais densément et presque ruguleusement ponctués, un peu convexes seulement à la base et sur les côtés, où les stries sont plus marquées; le dessous est brunâtre, les pattes d’un roux assez clair, les antérieures plus robustes avec les fémurs G épais et assez fortement angulés en dessous. — Ankarahitra (77, Perrier). La coloration de cet insecte rappelle celle de la plupart des Dory- tomus de nos pays. Alcides biornatus n. Sp. — Long. 4 1/2 mill. (rost. excl.). — Ova- tus, valde convexus, piceo-fuscus, elytris interduin magis piceis, ante apicem macula transversali rubiginoso-tomentosa parum regulariter ornatis, prothorace lateribus et antice plus minusve griseo-puberulis ; capite dense punctulato, interdum inter oculos striola signato, rostro valido, dense punctato, fere rugosulo, apice laevi, antennis piceis ; pro- thorace transterso, antice valde angustato et sat fortiter constricto, rugosulo, antice fortiter transversim sulcato, margine postico profunde bisinuato, lobo mediano truncato-producto ; scutello brevissimo : elytris ad humeros paulo ampliatis, inde angustatis et apice conjunctim ro- tundatis, basi valde lobatis, dorso seriatim foveatis, intervallis subtiliter asperulis, alternatim paulo elevatis, apicem versus vage strialis ; subtus prosterno antice et lateribus et metasterno lateribus dilute lu- toso-tomentosis, pedibus brevibus, validis, femoribus anticis S denticulo subtus armatis. — Fort-Dauphin ; donné par M, A. Lajoye. 239 L. FAIRMAIRE. Ressemble un peu à l'haemopterus de Natal, mais plus court, plus trapu et bien distinet par les fossettes des élytres ainsi que par la tache antéapicale. Desmidophorus dorsatus n. Sp. — Long. 8 mill. (rostr. ercl.). — Ovatus, valde converus, fuscus, indumento pilosulo qgriseo-cineres- cente dense vestilus, elytris plaga magna picea partem magnam basa- lem obtegente, antice paulo dilutiore et ad latera angustiore, prothorace basi medio picescente ; capite cum rostro ferrugineo tincto, inter oculos leviter biluberoso, rostro crasso, apice paulo dilatato; prothorace trans- verso, elytris parum angustiore, antice fortiter constriclo, dorso fere bigibboso , medio postice sulcatulo, lateribus medio fere angulatis et longius pilosis, margine antico medio bigranoso; elytris sal brevibus, basi parum lobatis et ad humeros vix angulosis, parum fortiter striatis, intervallis alternatim paulo magis convexis et piceo-tuberosis, parte apicali griseo-tuberosa, undique pilis griseis laxe, apice densius hirtis : pedibus brevibus, crassis, piceo el qriseo variegatis, tibiis anticis latis, arcuatis, compressis. — Ankarahitra (H. Perrier). Se rapproche du luteovestis Fairm., par la saillie humérale à peine marquée, mais le corselet est fortement étranglé en avant et les élytres ont des tubercules peu marqués. Desmidophorus omissus n. Sp. — Long. 12 mill. (rosf. erel.). — Ressemble beaucoup à un très petit individu du D. vinosus Fairm., la coloration et les tubercules de la base sont presque semblables, mais les élytres sont plus courtes, les tubercules de la base sont plus faibles, formés de soies plus courtes et plus rousses, les épaules sont bien moins garnies, la 1'° rangée transversale de tubercules est située plus près du milieu, les points sont bien moins gros, les intervalles moins granuleux; le corselet est percé de gros points, avec les in- tervalles rugueux au lieu d’être fortement rugueux avec des gros points épars; les flancs et les pattessont garnis de poils roux, les tibias un peu annelés de poils blanchâtres; la tête et le devant du corselet ont aussi des poils roux mais courts, et peu serrés. — Baie d’Anton- gil; ma collection. Traphecorynus inflatus n. Sp. — Long. 10 mill. (rost. eæcl.). — Oblongo-ovatus, valde converus, lateribus compressus, fuscus, opacus, fuliginoso tinctus elytris, post medium vilta lata squalide al- bido-squamosa ornutis ; capile convero, sat fortiter punctato, vertice nigro, fronte rufo-pubescente, oculis semi-occultis, rostro basi sat dense punctato et leviler carinulato, apice laevi nilido;: prothorace parum Faune coleoptérique de la Région malgache. 233 transverso, elytris angustiore, lateribus rotundato, antice angustato, dorso laxe asperato, antice breviter arcuatim impresso, medio el ad latera squamulis lutosis sat irregulariter maculato; scutello rubiginoso- squamoso: elytris ovatis, ad humeros sat rotundatis, dorso leviter punctato-striatis, intervallis alternatim elevatis, sed post basin trans- versim interruptis et depressiusculis, ulrinque tuberculis 4 fusco-velu- linis:: a depressione separatis, rugulosis, setulis pallidis brevibus spar- sutis, lateribus haud costatis, rubiginosis, sat subtiliter granulatis et rugosulis, granulis apice rarioribus et paulo majoribus; pedibus con- coloribus, femoribus rubiginoso tinctis, valde clavatis et subtus fortiter dentatis. — Ampasiména; ma collection. Ressemble un peu à l{thyporus transversus Fairm., mais plus massif avec les élvtres plus brièvement ovalaires, tuberculées à la base, plus arrondies aux épaules, interstries alternativement relevés. Megamastus apicatus n. sp. — Long. 10 mill. (rosf. except.). — Ressemble extrêmement à un M. asperatus Fairm., de moyenne taille et très défraichi, car l'unique individu que je décris est d'un brun noirâtre avec des traces de squamules roussàtres sur l’écusson serrées sur la partie apicale des élvtres où elles forment une assez erande tache terminale; le corps est plus étroit, plus parallèle, les côtés du corselet sont parallèles, arqués seulement en avant, au lieu d'être arrondis, la surface présente quelques soies squamuleuses héris- sées, plus nombreuses sur les côtés en avant, le bord antérieur à éga- lement 2 petites saillies, le dos présente en avant une courte carène et n'a pas d'impression au milieu du bord postérieur; les élvires sont plus longues, moins angulées aux épaules, elles ont des lignes faible- ment convexes, ne dessinant des côtes un peu marquées qu'à l’extré- mité, parsemées de fines granulations avec 5 ou 6 tubercules plus marqués de chaque côté et 2 autres sur la partie apicale, des stries très fines; le dessous est presque entièrement recouvert d’une pubes- cence rousse avec les côtés un peu dénudés. — Antsikabara. Donné par M. l'abbé Carret. Sympiezopus alboniger n. sp. — Long. 8 mill. (rost. ercl.). — Breviter ovato-rhomboideus, fortiter convexus, ater, apacus, subtiliter rubiginoso pubescens, prothorace utrinque vitta marginali infra descen- dente, macula minuta in baseos medio, scutello, elytrorum vitta basali transversa, dentata, ad humerum interrupta et plaga magna apicali, antice angulosa dense albosquamosulis, pectore utrinque late et abdo- mine lateribus albo maculosis ; capite convexo, oculis medio fere conti- 234 L. FAIRMAIRE. quis, inter oculos interdum macula minuta alba: prothorace conico- truncato, bast elytris haud angustiore, antice valde angustato, scutello ovato, elytris cuneatis, apice obtusis, striatis, Striis postice [ere oblite- ratis, intervallis planis ; pedibus sat validis, femoribus albo maculatis et acute dentatis. — Diégo-Suarez; ma collection. Remarquable par son corps robuste et surtout par la disposition tranchée des couleurs noire et blanche. Idernus n. £. Canal rostral à bords verticaux, s’arrêtant à peine entre les hanches intermédiaires, sans être limité par le mésosternum, les 4 hanches postérieures très écartées. Métasternum court, assez concave. Saillie intercoxale largement obtuse, 2° segment ventral aussi long que le 4°, égal aux 2 suivants réunis. Corps très large, convexe, corselet très ré- tréci en avant, bord antérieur un peu saillant, lobes oculaires nuls. Pattes assez robustes, courtes, un peu comprimées;: tibias bien plus courts que les fémurs, ceux-ci fortement dentés, tibias antérieurs angulés en dedans, les postérieurs en dehors, après la base et avant l'extrémité qui est terminée par un fort crochet externe et une très petite épine interne, 3° article des tarses très large, entier, crochets rapprochés, mais non soudés. Le corps de cet insecte est couvert de saillies mucorées assez cu- rieuses; il est remarquable par sa forme trapue et semble se rap- procher des Rhynchodes, Cyamobolus, bien que son faciès soit fort différent. Idernus plagiatus n.sp. — Long. 7 1/2 mill. (rost. excl.). — Late ovalus, Crassus, Converus, piceus, capile cum rostri basi dense cervino- pubescente, prothorace squalido-cervino Squamosulo, disco denudato, elytris squalido-cervino crustulosis, plaga circascutellari transversim quadrata denudata, prothoracis disco postico similiter denudato : capite suinmo denudato, nigricante, antice cum rostro pube rufescente dense vestilo; prothorace transverso, basi elytrorum basi haud anteriore, an- tice a medio fortiter angustato, dorso 1naequali, punctis grossis spar- suto, intervallis rugatulis, utrinque ad latera sat fortiter angulato et antice sat fortiler compresso, margine postico fere recto, medio ad scu- tellun fere indistincte anqguloso ; hoc transrerso, nudo, paulo depresso : elytris latis, brevibus, ad humeros paulo angulatis degradalim anqus- tatis, subtiliter punctato-striatis, basi et extus fortiter, intervallis pla- nis, sed granatis et laxe irrequlariter tuberculatis, granis et tuberculis Faune coléoptérique de la Région malgache. 239 lutoso-floccosis ; pedibus brevibus validis, paulo compressis, femoribus bre- vibus validis, paulo compressis, femoribus breviter dentatis. — Baie d’Antongil; ma collection. Mataxus binigratus n.sp. — Long. 6 mili. (ros{. ercl.). — Ovato- oblongus, valde convexus, compressiusculus, fusco-fuliginosus, opacus, intervallis grosse punctatis, elytris utrinque ante apicem macula ova- tula velutina ornatis ; capite convexo, subtiliter asperato, rostro punc- tato, medio leviter carinato ; prothorace vix transverso, antice «a medio angustato, lateribus postice fere parallelis, dorso sat fortiter parum dense asperato, lateribus fortius, setulis minutissünis fuliginosis sat dense vestilo, parte antice fere laevi, lobis ocularibus magnis, base recta: elytris oblongo-ovatis, basi truncatis, post medium gradatim an- gustatis, ad humeros rotundato-angulatis, dorso grosse substriato-punc- tatis, punctis grossis, parum densatis; intervallis leviter converis, sub- tilissime asperulis, setis pallidis sparsutis, suturam versus et apice magis elevatis ; Subtus cun pedibus siniliter coloratus et vestitus, pectore la- teribus sat fortiter punctato, pedibus sat magnis, femoribus dente valido acuto subtus armatis, tibiis posticis basi arcuatis. — Antsikabara, Ma- dagascar N. O0. — Donné par M. l'abbé Carret. Voisin du C. cavernosus Fairm. (1), mais un peu plus petit, plus étroit, à corselet sans carène médiane et à élytres moins grossement ponctuées, ayant une tache noire antéapicale. Mataxus cribripennis n. sp. — Long. 7 mill. (rosé. ercl.). — Oblongus, convexus, piceo-niger, nitidus, glaber ; capite convexo, dense punclato, cum rostro paulo rufescente, rostro paulo rufescente, rostro basi dense punctato, apice laevi, nitidiore ; prothorace transverso, ely- ris viæ angustiore, antice tantum angustato, fortiter sat dense punc- tato, antice transversim impressiusculo et laeviore: scutello puncti- formi : elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatis, post medium attenuatis magis piceis et postice leviter dilutioribus, foveolis requlariter seriatis impressis, intervallis converiusculis, basi breviter paulo punc- tulatis, alutaceis, apicem versus setulis griseis signatis ; subtus grosse punctatus, pedibus piceis, punctatis, pedibus piceis, punctlatis, seto- sulis, femoribus subtus minus fortiter dentatis. — Ankarahitra (H. Per- rier). D'une forme plus oblongue que ses congénères, d'une coloration plus noire, mais d’une ponctuation analogue avec les intervalles des points presque plans. (1) Ann. Soc. ent. Fr., 1899, p. 496. 236 L. FAIRMAIRE. De petits individus (5 à 6 mill.) ne diffèrent que par les pattes plus faibles et les fémurs non dentés en dessous. Je crois que ce sont des g. Quelques individus présentent des poils roussâtres à l'extrémité des elytres. Mataxus latiusculus n. sp. — Long. 9 mill. (rost. excl.). — Ovalis, sat crassus, niger, nitidus, indumento piceo-fuliginoso opaco dense vestitus, fusco-velutino plagiatim tincto, prothorace linea media postica et utrinque puncto discoïdali albidis signato, elytris setulis squamosis albis laxe vestito; capite convexro, dense punctato, punc- tis brevissime selosulis, oculis fere occultis, rostro basi sat fortiter punctato, pubescente, subcostulato, dein denudato, nitido, subtiliter punctulato: prothorace transverso, elytris angustiore, antice a medio angustato, grosse sat dense punctato, intervallis sat convexis, subtiliter asperulis, parte antice lenuius ac densius punctato, margine antice pallido-setoso, margine postico medio obtuse lobato; scutello convezxo, nigro, nilido; elytris brevibus, basi fere truncatis, ad humeros angu- latis, post medium angustatis, foveis subquadratis regulariter seriatis, intervallis convexis, subtilissime coriaceis; subtus fuscus, opacus, grosse punctatus, pectore, abdominis lateribus, Segmentis 2 et 5° totis ferru- gineo-pubescentibus, pedibus similiter pubescentibus, piceo annulatis, femoribus breviler sat late dentatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Plus grand et plus large que le W. ferrulentus Fairm., d'une colo- ration assez analogue, mais avec une ponctuation bien plus grosse et plus profonde, les élytres sont plus courtes, moins fortement angulées aux épaules, les intervalles des fossettes sont plus convexes et plus unis, l'extrémité des élytres est plus obtuse. Mataxus interstitialis n. sp. — Long. 6 1,2 mill. — Ressemble beaucoup au M. latiusculus, mais notablement plus petit, moins large, sans ligne, ni points blanchâtres au corselet; celui-ci est plus étroit, moins grossement mais plus densément ponetué avec une petite ligne médiane un peu élevée; les élytres ont aussi des séries de gros points, moins grands, moins carrés, plus serrés, formant presque des stries avec les intervalles plus étroits, un peu plus relevés, surtout à la base, les gros points séparés par des rebords saillants qui entament plus ou moins les interstries; la coloration est d’un brun noirâtre presque mat avec une quantité de petites soies ferrugineuses très courtes. — En- virons de Suberbieville (H. Perrier). Mataxus fulvotinctus n. sp. — Long. à mill. (rost. excl.). — Res- Faune coléopterique de la Région malgache. 237 semble au terrulentus Fairm., même taille et même genre de colora- tion, mais un peu plus large et plus sombre: le corselet est notable- ment plus large, plus grossement ponctué, teinté de ferrugineux ; les élvtres sont plus ovalaires, plus courtes, à stries plus grossement ponc- tuées, avec les intervalles relevés, surtout vers la suture et à la base ; elles sont moins tachetées et la couleur des taches est d’un roussâtre obscur; les pattes sont plus robustes, plus grandes et les fémurs plus fortement dentés. — Ankarahitra (H. Perrier). Mataxus posticus n. sp. — Long. 6 1/2 mill. (rost. ercl.). — Res- semble au terrulentus Fairm., mais plus étroit; le corselet est plus large, plus arrondi sur les côtés, à ponctuation semblable avec les in- tervalles moins relevés: les élytres sont plus allongées, plus brunes avec une fascie transversale d’un fauve sale occupant presque le tiers apical, ayant quelques macules brunes ; elles ont aussi des séries de fossettes carrées qui deviennent assez obsolètes à l'extrémité et sur les côtés, leurs séparations sont saillantes de même à la base, ce qui les rend presque granuleuses, les intervalles sont aussi relevés à la base et assez étroits, aplanis à l'extrémité ; les fémurs sont aussi médiocre- ment dentés. — Ankarahitra (H. Perrier). Mataxus longulus n. sp. — Long. 7 mill. (rost. exel.). — Plus grand et plus parallèle que le posticus, plus semblable au terrulentus pour la coloration des élytres qui sont plus régulièremennt tachetées de roux brunâtre sur un fond d’un brun foncé; le corselet est aussi arrondi sur les côtés, mais au lieu de gros points ou fossettes ilest couvert de granulations serrées avec quelques points et une fine carène sur la partie antérieure du disque ; les élvtres ont des lignes de points moins gros, formant presque des stries, la séparation des points également saillante, les interstries sont un peu plus convexes, notamment sur les côtés; les pattes sont plus robustes, les fémurs plus fortement dentés. — Madagascar ; ma collection. Mataxus angustus n. Sp. — Long. 4 mill. — Ressemble assez au longulus, mais notablement plus petit avec le corselet moins arrondi sur les côtés, percé de gros points, un peu confluents sur la partie an- térieure du disque, le devant du corselet est déprimé transversalement, très finement et densément ponctué ; les élytres ont une coloration pres- que semblable, mais les points des séries sont bien plus petits, moins carrés, les intervalles, à peine relevés sauf à la base, les stries devenant presque granuleuses à l'extrémité; les fémurs sont à peine dentés en dessous. — Madagasçar (Raffray) ; ma collection. 9238 L. FaiRMaAIRE. Baryssus nn. ©. Ce genre, bien voisin des Matarus, en diffère par les segments ventraux dont les 2 premiers sont soudés, le 2° aussi long que les 2 suivants réunis; les pattes ne diffèrent que par le 3° article des tarses qui est entier au lieu d’être bilobé, les fémurs sont également munis d’une épine en dessous: le rostre est reçu également dans un canal rebordé à l'extrémité par le mésosternum qui le sépare à peine du métasternum, lequel est sillonné au milieu; les lobes oculaires sont très saillants et recouvrent presque complètement les yeux; la saillie intercoxale est également large et obtusément arrondie. Le corps est plus oblong avec les élytres unies et presque tronquées à l'extrémité. Baryssus callipygus n. sp. — Long. 8 mill. {rostr. eæcl.). — Oblongus, converus, fusco-piceus, indumento pubescente dense vestilus, opacus, elytris griseo-cinerascentibus, basi vitta transversali piceo-velu- tina, antice rufescente et apice macula terminali obscure rufa, antice vitta arcuata piceo-velutina marginata ornatis; capile convexo, cum rostro rubiginoso-pubescente, oculis fere obtectis ; prothorace brevi trans- verso, elytris angustiore, lateribus rotundato, antice valde angustato, utrinque sinuato, antice bituberoso, tuberis piceo-velutinis, rubiginoso linclis, breviter setulosis, dorso laxe aspero-granuloso, lateribus setoso- squamoso; scutello sat minuto; elytris oblongis, ad humeros angulatis, apice sat abrupte declivibus, dorso punctato-lineolatis, basi utrinque bi- tuberosis, intervallis alternatim obsolete elevatis, subtus piceus puncta- tus, Segmento ventrali 1° medio oblonge impresso et nitidulo, pedibus pi- ceo-rufis, pubescentibus, femoribus medio vage grisescentibus, tarsorum articulo penultimo integro. — Baie d’Antongil; ma collection. Pachyonyx inaequalis n. sp. — Long. 4 14/2 mill. — Ressemble au concavicollis Fairm. pour la forme et le genre de coloration ainsi que pour la sculpture des élytres ; il est couvert d’un enduit d’un gris sale, faiblement roussàtre, les élytres ayant de chaque côté, une tache oblique, élargie sur le bord, et une grande tache commune apicale d’un brun peu foncé, cette dernière plus claire et s’effaçant peu à peu; le corselet est brun avec les côtés roussàtres : il est transversal, fortement rétréci en avant, très peu convexe sur le disque, couvert de fines as- pérités assez serrées, avec un tubercule médian, très déclive sur les côtés qui sont un peu tuberculés au milieu, le bord antérieur avec deux courtes rangées de soies squameuses: les élvtres ont des stries peu profondes avec les intervalles alternativement relevés, un peu inégaux, Faune coléoptérique de la Région malgache. 239 avec une espèce de crête oblique commençant au-dessous de lépaule et se dirigeant, en s’élevant, vers la suture, bordant en avant la tache latérale qui est limitée en arrière par une ligne transversale formant comme une suture, les 3° et ÿ° intervalles sont un peu tuberculés à la base et à l'extrémité, les élytres sont parsemées de très petites soies ; les pattes sont robustes, surtout les fémurs qui sont fortement dentés, les postérieurs dépassant notablement les élytres, les tibias fortement cour- bés à la base. — Ankarahitra (H. Perrier); un seul individu. Paryonychus n. ©. Ce nouveau genre est bien voisin des Pachyonyx dont il présente le faciès ; il en diffère par le corps plus allongé, plus parallèle, par le bord postérieur du corselet très obtusément angulé au milieu, légèrement sinué de chaque côté, par l’écusson indistinct placé dans une dépres- sion à la base de la suture, par le 2° segment ventral un peu plus long que chacun des deux suivants, mais plus court que les 2 réunis ; le sil- lon rostral est profond et limité par un étroit bourrelet formé par le mésosternum presque après les hanches intermédiaires ; enfin les pattes sont moins robustes, les tibias plus droits, plus courts, les tarses plus grêles, les fémurs sont également inermes; le corselet est plus court, ne s’avance pas sur la tête, et ne présente pas les tubercules ou fais- ceaux de soies squamuleuses qu’on voit chez les Pachyonyr et les veux sont plus dégagés. Paryonychus setosulus n. sp. — Long. 3 mill. (rostr. ercl.). — Ressemble à Pachyonyx Perrieri Fairm. mais bien plus petit, plus étroit, d'un gris sale, un peu cendré, maeulé de brun noirätre formant un réseau sur le corselet et de nombreuses taches plus ou moins con- fluentes sur les élytres; la tête est hérissée de soies squamiformes, ainsi que le corselet; celui-ci est plus étroit, plus prolongé en avant, mais moins déprimé avec l'impression transversale plus courte et plus marquée, les côtés sont bien moins arrondis et le bord antérieur n'a pas de saillies formées par des soies ; les élvtres ont la même forme, mais un peu plus étroites avec des stries semblables, assez faibles, avec des points oblongs peu serrés, mais la suture et les intervalles alternes sont relevés, surtout les premiers, vers la suture, la surface est parsemée de soies squamuleuses, plus distinctes sur les côtés el vers l'extrémité; les pattes sont annelées de gris et de brun, mais les lémurs sont inermes. — Antsikabara: donné par notre collègue M. l'abbé Carret, 240 L. FAIRMAIRE. CAMPTORHINUS PERRIERI Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1899, p. 497. — Cet insecte n'a été décrit que sur un seul individu, ayant 4 4/2 mill. de longueur ; depuis, j'ai reçu plusieurs exemplaires dont un atteint 7 mill. et présente quelques différences dans la coloration; celle-ci est plus claire, notamment sur les élytres dont le fond est d’un gris rous- satre avec un point plus clair à la base, une tache mal limitée latérale brunâtre, quelques linéoles transversales un peu blanchätres et la grande tache subapicale d'un brun noirâtre velouté; le corselet a une étroite bande médiane et deux bandes latérales pâles. Pseudobalaninus metasternalis n. Sp. — Long. 3 1/2 mill. (rost. eæcl.). — Ressemble beaucoup à l’albogriseus Fairm. (1), même coloration générale d’un gris cendré due à une fine pubescence, mais parsemée de poils noirs, assez longs, plus nombreux sur les côtés du corselet et l'arrière des élytres; le corselet a aussi 2 taches blanches à la base, mais un peu transversales, et il est plus fortement rétréci en avant avec le sillon transversal antérieur peu marqué; les élytres n’ont pas de taches ; le métasternum a une grande macule blanche; les flanes du corselet ont une pubescence roussâtre ainsi que la massue des an- tennes; le prosternum à une grande tache blanche: les fémurs sont également inermes et à villosité blanche, sans lignes en dessus. — An- dévourante : donné par M. Lajoye. Aviranus apicatus n. Sp. — Long. 4 à 6 mill. (rost. ercl.). — Ovatus, valde convexus, ater,opaculus, cinereo-villosulus, ad prothoracis latera densius, elytris basi utrinque nigro-penicillatis, parte dimidia apicali longius ac densius cinereo-villosa, prothorace basi utrinque vit- Lula transversa, scutello macula, macula metasternali subtus anguste prolongata, et lineis femorum supernis albis; rostro tenui, valde ar- cuato; prothorace valde convexo, subtiliter dense rugosulo; elytris cu- nealis, basi planiusculis, postice magis convexis, punctulato-striatis, intervallis basi rugosulis : femoribus sat validis, subtus acute dentatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble au Pseudobalaninus penicillatus Fairm., mais bien plus gros, avec le rostre plus arqué, le corselet plus convexe, rugueux, avec 2 traits blancs à la base, à villosité grise ainsi que les élytres qui sont plus rugueuses et les fémurs armés d'une dent aiguë, la tache méta- sternale se prolonge en dessous formant une bande sous-ventrale, mais elle est parfois interrompue. (1) Ann. Soc. ent. Fr., 1902, p. 373. Faune coléoptérique de la Région malgache. 241 Nanophyes inaequalis n. sp. — Long. 3 mill. (rosf. eæel.). — Ressemble beaucoup au N. albicollis Fairm. (1), mais bien plus petit, même forme et coloration assez analogue, brune, avec le corselet, la tête et le rostre roussâtres, le corselet est moins inégal, assez densément pileux, avec un faible sillon au long du bord postérieur qui est un peu relevé et nullement angulé vis-à-vis de l’écusson tandis qu’il forme une très petite saillie chez l’albicollis; les élytres sont encore plus cunéi- formes, à stries mieux marquées, les intervalles un peu plus convexes, les relieïs plus saillants, plus interrompus, plus tubériformes; les fé- murs sont encore plus renflés. — Betsiléo; ma collection. NANOPHYES PLEURALIS Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., 1901, p. 242. — Chez quelques individus les élytres paraissent plus ovalaires, le rostre est plus foncé, les yeux sont entourés d’un orbite blanc, le corselet présente en avant une large bande de pubescence blanche, serrée, qui rejoint celle des métapleures, les élytres ont une petite tache blanche après l’écusson sur la suture et une où deux linéoles blanches sur chacune : var. lineellus Fairm. Nanophyes tinctus n. sp. — Long. 1 1/2 mill. (rost. excl.). — Ne diffère de la variété de pleuralis que par les élytres un peu plus courtes, moins atténuées et plus arrondies en arrière, à stries moins fortes, à intervalles moins convexes, à séries pubescentes plus nettes avec la suture rougeätre, le corselet plus ponctué, n'ayant qu’une pe- tite tache blanche en avant sur les côtés, le front ayant des sillons très fins, prolongés sur la base du rostre dont l'extrémité est très briève- ment brunâtre. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Cionus tuberosus n. sp. — Long. 5 mill. (rosé excl.) — Subglo- bosus, rufo-rubescens, subopacus, rostro et parte prothoraçis antice in- fuscatis, elytris tuberculis fusco-velutinis distantibus ornatis et pube albida laxe plagiatis ; capite rostroque punctulatis, hoc subtiliter trica- rinulato, apice nitido,antennis gracilibus, piceis ; prothorace transverso, conico-truncato, elytris angustiore, sat dense rugosulo-punctato, dense pubescente, medio leviter ac longitudinaliter impresso; elytris globosis, ad humeros sat rotundatis, sat subtiliter striatulo-punctatis, intervallis planiusculis, subtiliter punctatis, alternatim leviter convexis, apicem versus fortius ; subtus cum pedibus concolor, femoribus acute dentatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Cet insecte ressemble un peu au catenatus Fairm. (2), mais il n’a pas (1) Notes Mus. Lyd., 1900, p. 76. (2) Ann. Soc. ent. Belg., 1897, p. 179. 249 L. FAIRMAIRE. de tubercules placés en travers sur le milieu du corselet, puis l’écus- son est triangulaire, d’un brun foncé, il n’y à pas de taches postscutel- laires, les tubercules sont plus petits et plus écartés. Cionus coriaceus n. sp. — Long. 5 mill. (rost. excel.) — Forme du catenatus Fairm. mais un peu plus grand, également d’un brun foncé, plus noirâtre, la tête avec le rostre et le corselet couverts d’une pubescence serrée d'un fauve grisätre pâle, la partie basilaire médiane du dernier brune ainsi que les 4 tubercules, lécusson est concolore au lieu d’être roussätre, la tache postscutellaire est plus nette et n’est pas séparée de l’écusson par une tache noire veloutée, les épaules ont aussi une bande étroite pâle, mais bien nette; les élytres sont couvertes de fortes rugosités plus ou moins régulières, longitudinales, avec des lignes de points peu régulières et des intervalles très inégaux; sur la suture au milieu, une tache noire veloutée un peu saillante; les pattes sont un peu annelées de brunâtre, les fémurs sont tous armés d’une lorte dent aiguë. — Baie d’Antongil; ma collection. Cionus compactus n. sp. — Long. 3 mill. (ros{. ercl.). — Brevis, converus, elytris subquadratis, niger, opacus, setulis minutis albidis variegatus, prothorace medio et basi transversim griseo-albido, elytris maculis numerosis sat minutis ornatis, intervallis laxe et subtilius se- tulosis ; rostro valido, basi haud constricto; prothorace transverso, sat brevi, elytris valde angustiore, antice fortiter angustato, dorso ante ba- sin tuberculis 4 nigro-velutinis, parum elevatis, transversim signato ; elytris globatis, ad humeros angulatis, punclato-strialis, basin versus fortèus intervallis conveæiusculis, tuberculis nigro-velutinis alternatim ornatis; sublus cum pedibus albido-pubescens, abdomine lateribus brun- neo maculato. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble assez au C. leucostictus Fairm., par son genre de co- loration, mais il en diffère beaucoup par ses élytres presque globu- leuses, ornées de tubercules d’un noir velouté. CIONUS LEUCOSTICTUS Fairm., Ann. Sac. ent. Belg., 1897, p. 178. Le type de cette espèce a les élytres couvertes de petites taches d’un blanc grisätre ; chez quelques individus, ces taches s'étendent de ma- nière à couvrir toute la surface des élvtres et donnent à cette variété un aspect particulier : var. griseus Fairm. Epiphylax clathratus n. Sp. — Long. à mill. (rosé. excel). — Elongatus, ater, vix nilidulus, glaber ; capile vir punctulato, rostro sat valido, subtiliter punctulato, nitidiore; prothorace densissime parum Faune coléoptérique de la Région malgache. 243 fortiter punctato antice tantum leviter angustato, margine postico recto ; seutello vix distinguendo: elytris parum oblongis, fere a basi leviter attenuatis, sat anguste sed sat acute costulatis, interstitiis punctis grossis quadratis clathratis impletis, costis subtiliter punctatis; subtus nitidior, dense punctatus, pectore fortius; metasterno medio foveato, segmento ventrali 1° impresso, pedibus validis, femoribus dente valido armatis. — Ankarahitra (7. Perrier). Ressemble extrêmement à l'E. cribricollis Faïrm., mais entièrement noir, plus petit, avec le corselet plus finement ponctué, les élytres à côtes plus fines, à intervalles plus larges, garnis de gros points carrés, séparés par d’étroites cloisons transversales, etles pattes plus robustes, les fémurs postérieurs dépassant les élytres. Epiphylax variegatus n. sp. — Long. 3 mill. (rost. excl.). — Ressemble pour la forme à l'E. lineicollis Fairm., mais d’une coloration irès différente et avec les élytres moins courtes, moins rétrécies en ar- rière; le corps est couvert de très petites squamules d’un fauve rous- satre avec des fascies un peu plus claires, mélangées de fascies brunes ; le corselet est gris sur les côtés avec de grandes taches brunes et une bande longitudinale médiane d’un rougeâtre obseur couverte de très petites écailles métalliques serrées ; les élytres ont de nombreuses fas- cies courtes, régulières, mélangées de 3 couleurs, fauve, grisätre, brun; le rostre est robuste, à peine arqué, densément et finement ponctué, un peu rougeàtre, ainsi que les antennes; le corselet est à peine plus étroit que les élytres, parallèle, légèrement rétréci en avant, densément ponctué, sans ligne médiane, le bord postérieur est fortement bisinué ; les élytres s’atténuent légèrement presque dès la base, les stries sont bien marquées, les calus postérieurs assez saillants; le pygidium est conique, tronqué, le dessous et les pattes sont gris, les fémurs armés d'assez fortes épines. — Ankarahitra (H. Perrier). Stenophylax n. 2. Corps allongé, assez épais, un peu déprimé sur les élytres. Tête large, un peu impressionnée entre les yeux, rostre aussi large à la base que la tête, se rétrécissant peu à peu, presque caréné au milieu, yeux très latéraux, médiocrement gros, assez convexes, antennes assez courtes, peu épaisses, le scape n’atteignant pas les yeux, grêle à la base, le funicule court, pas plus long que la massue, formé d'articles courts et serrés, cette dernière grosse, ovalaire. Corselet de même largeur que les élytres, de moitié plus long que large, presque parallèle, coupé © 244 L. FAIRMAIRE. droit à la base. Écusson déprimé, peu distinet. Élytres à peine aussi longues que la tête et le corselet réunis, à peine atténuées en arrière, tronquées à l'extrémité. Métasternum assez long. Pygidium vertical. non recouvert, mais non visible en dessus. Abdomen très court, 2, 3° et 4e segments égaux, le 4° largement et obtusément arrondi entre les hanches. Pattes courtes, assez robustes, fémurs claviformes, armés d’une petite dent aiguë, tibias arqués à la base. Ce genre est voisin des Epiphylax et a, comme eux, le métasternum développé et l'abdomen court, mais la tête est déprimée au lieu d’être convexe, le rostre droit, aussi large que la tête, se rétrécissant gra- duellement, le corps parallèle, le corselet allongé, les élytres courtes. Stenophylax hylastoides n.sp. — Long. 2 2/3 mill. (rost. eæcl.). — Sat elongatus, subparallelus, crassus, elytris planiusculis, piceus, pube cinerea dense vestitus: capite sat lato, medio cum rostro sat late impresso, hoc apicem versus leviter atltenuato, rufescente, denudato, antennis rufescentibus, brevibus, scapo oculum haud attingente; pro- thorace elytris haud angustiore, latitudine baseos duplo longiore, antice vix sensim attenuato, ad angulos anticos arcuato, dorso subtilissime dense punctulato, linea dorsali media obsolete elevata, basi recta; scu- tello vixæ distinguendo, depresso; elytris oblongis, fere parallelis, apice truncatis, angulo externo rotundato, subtilissime substriato-punctu- latis, striis primis magis impressis, intervallis planiusculis, subtilissime punctulatis, sutura basi impressa, apice convera; pyqidio verticali, aperto; subtus cum pedibus magis rufo-piceus, minus dense pubescens. — Ankarahitra (H. Perrier) Secania punctulicollis n. Sp. — Long. 6 1/2 mill. — Ressemble beaucoup à S. cruralis Fairm., également noire, mais plus mate, avec les fémurs moins fortement épineux; le corselet est couvert d’une ponctuation très fine, serrée, avec une ligne médiane finement élevée, et le bord postérieur s'applique tout à fait contre la base des élytres au lieu d’être un peu déclive, les élytres sont bien plus finement striées avec les intervalles peu convexes. — Diégo-Suarez; ma collection. Oliabus n. 2. Corps allongé, subparallèle. Rostre droit à peine plus court que le corselet, grêle, cylindrique, un peu renflé à la base, scrobes très courts. Antennes dépassant à peine le rostre, assez grêles, insérées tout à fait à la base, le scape court, un peu claviforme, 4° article du né Faune coléoptérique de la Région malgache. 245 funieule court, 2 assez long, les suivants oblongs, massue peu épaisse, oblongue, compacte, à peine plus épaisse vers l'extrémité qui est obtuse et très brièvement spongieuse. Corselet ovalaire, un peu plus rétréci en avant qu'à la base, sillon tout à fait antérieur. Écusson indistinct. Élytres oblongues, assez courtes, comparativement au cor- selet, arrondies séparément et laissant voir le pygidium. Pattes mé- diocres, les antérieures à peine plus longues, fémurs antérieurs assez épais, mais peu claviformes, tibias antérieurs, garnis en dessous de poils serrés, terminés par un fort crochet, 3° article des tarses très erand, presque rond, aussi long que les 2 premiers réunis. Prosternum médiocrement large, sans saillie, saillie intercoxale large. Genre voisin des Eugnoristus, mais d’une forme plus allongée, ayant le rostre médiocrement renflé à la base et inerme, l’écusson indistinct et la massue des antennes à peine plus épaisse que le funicule, oblongue et entière. Oliabus grandicollis n. sp. — Long. 11 mill. {rost. eæcl.). — Oblongo-elongatus, sat convexus, niger, nitidus, glaber; capite sat minulo, oculis magnis, sublus fere contiquis, rostro recto, laevi, an- tennis rostri apicem vix superantibus; prothorace ovato, antice magis angustato, dense punctulato, fere rugosulo, lateribus late arcuatis ; scutello haud perspicuo: elytris parallelis, ad humeros sat angulatis, sat fortiler punctulato-striatis, fere planatis, dense subtilissime punc- tulatis, apice Separatin rotundatis; pygidio sat minuto, rugosulo, truncalo ,utrinque fortiter angulato : subtus punctatus, processu inter- coæali lato, obtuso, segmentis ventralibus 2 primis magnis, 3° et 4 multo brevioribus, pedibus mediocribus, anticis paulo longioribus, tibiis anticis intus dense fulvo-pilosis, apice unco acuto armatis, larsorum articulo 3° magno, subrotundo. — Diégo-Suarez; ma collection. Spherophorus subcostatus n. Sp. — Long. 8 mill. (rost. excl.). — Ressemble extrêmement au S. picirostris Fairm. mais un peu plus grand avec les élvtres plus courtes, plus fortement striées, les inter- valles plus convexes: le rostre est aussi plus épais, plus court, plus loncé; le corselet est un peu plus court, plus rétréci en avant, nulle- ment ponctué sur le disque ; le pygidium est moins découvert et les pattes sont plus robustes. — Madagascar; ma collection. Sipalus madecassus n, sp. — Long. 22 mill. — Ressemble au quineensis Fab., pour la forme et l'ensemble de la coloration; le cor- selet est d’un brun noirâtre avec les 2 taches basilaires plus courtes, Ann. SOC. Ent. Fr., LxxIt [1903]. 17 246 L. FAIRMAIRE. plus nettement limitées, les élytres ont aussi une large bande transver- sale brune, mais les points enfoncés sont plus gros et plus noirs, les intervalles alternativement costiformes bruns, les intermédiaires peu marqués, effacés à la base ; le corselet est moins court, plus parallèle, couvert de granulations un peu coniques, plus pointues sur les côtés: le dessous du corps est brun avec de gros points ocellés, ferrugineux, les pattes sont d’un gris sale avec les aspérités des fémurs, les genoux et l'extrémité des tibias d’un brun foncé; enfin le sommet de la tête a deux taches ferrugineuses. — Diégo-Suarez: ma collection. L'existence d’un Sipalus à Madagascar est fort intéressante, car le genre n’a pas été encore signalé dans l’Afrique orientale. Mesitinus 1. £. Ce nouveau genre est très voisin des Gleodema, de la Nouvelle- Guinée ; il présente aussi un rostre élargi à l'extrémité, mais ses élytres ne sont pas lisses et sont nettement striées, le corselet est uni, mais un peu déprimé, le rostre est fortement sillonné, plus largement à la base, les scrobes sont larges, atteignant presque l'extrémité du rostre, les antennes sont insérées avant cette extrémité, assez épaisses, le scape assez grêle à la base, grossissant peu à peu vers lextrémité, les articles du funicule serrés, subégaux, la massue ovale, acuminée; le prosternum est large, tronqué après les hanches, le mésosternum assez long, impressionné et presque bilobé en avant, le métasternum déprimé au milieu et fortement sillonné, la saillie intercoxale large, arrondie, les 2 premiers segments ventraux grands, soudés, plus longs ensemble que les autres réunis, ceux-ci très ponctués, surtout le dernier; les pattes sont assez robustes surtout les antérieures. Le g. Glacorenus, de Madagascar, diffère de celui-ci par le corps non sculpté, très brillant, le rostre parallèle, les élytres fusiformes, les hanches antérieures peu écartées et les tarses très épais. Mesitinus sulcirostris n. sp. — Long. 6 à 7 1 2 mill. (rost. exel.). — Elongatus, fuscus, mitidus: capite prothorace haud angustiore, oculis inter se et a prothorace distantibus, rostro sat lato, apice dilatato, fortiter canaliculato, apice truncato, antennis crassiusculis, piceis : prothorace ovato, antice attenualo, basi breviter angustato, dorso pla- niusculo, indistincte punctulato, apice transversim profunde sulcato et evidentius punctulato; scutello sat minuto, punctulato ; elytris parallelis, ad humeros sat angulatis, apice rotundatis, punctato-striatulis, punctis basi majoribus et intervallis angustioribus, paulo costulatis, post Faune coléoptérique de la Région malgache. 247 medium planusculis: subtus laevis, segmentis ventralibus 3 ultimis punctatis, ultimo fortius. — Ankarahitra (A. Perrier). Cet insecte ressemble assez au Mesites aquitanus, mais le rostre est semblable dans les 2 sexes qui ne différent que par la taille. ANTHRIBIDAE Messalius n. ©. Ce nouveau genre d’'Anthribide appartient à la tribu des Basitropides par la carène du corselet, confondue avec le bord postérieur et remon- tant à angle droit jusqu’au bord antérieur ; mais si le corps est presque cylindrique, le rostre est assez allongé, s’élargissant vers l'extrémité, les scrobes sont fovéiformes, découvertes et les antennes sont aussi longues que le corps chez les G, n’atteignant pas le milieu du corps chez les ©: leur massue est allongée, formée de 4 articles comprimés, le 4° presque aussi long que les 3 autres réunis et très atténué vers la base, formant la transition avec le dernier article du funicule; le rostre est aussi long que la tête, élargi à l'extrémité, sillonné en dessus, les yeux sont un peu obliques; le corselet est transversal, presque aussi large que les élytres, rétréci tout à fait en avant; celles- ci sont faiblement déprimées en dessus, à stries peu marquées mais bien ponctuées:; les pattes sont assez courtes, peu robustes. Messalius albidosparsus n. sp. — Long. 10 à 12 mill. (rost. exel.). — Sat elongatus, subeylindricus, fuscus, opacus, pube tenui densa squalide albida punctatus et maculosus: capite convexiusculo, albido variegato, oculis sat magnis, rostro albido sulco medio fusco, antennis fuscis, articulis 3-7 et 11° apice breviter albidis et paulo nodulosis, corpore vix aut non brevioribus G, corporis medium haud attingentibus ©; prothorace transverso, antice a medio sat fortiter angustato, punctis albidis sparsuto: scutello albido; elytris dorso pla- niusculis, sat subtiliter striatulo-punctatis, punctis basin versus pro- fundioribus, intervallis planis, albido punctatis, his punctis ante el post medium transversim paulo aggregatis et maculas irrequlares efli- cientibus ; apice rotundato; pygidio minuto, albido maculato: sublus cum pedibus late albido maculoso. — Ankarahitra (H. Perrier). Protomerus n. 2. Ce nouveau genre est voisin des Apolecta et Decataphanes , mais plus encore du G. Salazia par ses tarses très longs, encore plus al- 248 L. FAIRMAIRE. longés ; il en diffère en outre par son rostre à peine élargi en avant, à scrobes plus petites, plus écartées et ses antennes sétacées, à articles nullement noduleux à l'extrémité. Les tarses antérieurs ont leur 4er ar- ticle à peu près ainsi que les éléytres, le 2° bien plus court, les 3 et 4° extrêmement petits, les crochets courts, fortement arqués ; aux pat- tes intermédiaires le 4% article est un peu plus court que les élytres; les postérieures manquent. Le rostre est épais, tronqué à l'extrémité ; les antennes manquent sauf les premiers articles; le corselet, plus étroit que les élvtres, est rétréci en avant, plus brièvement en arrière, la carène est tranchante, fortement arquée de manière à être presque basilaire au milieu comme chez les Salazia et remontant sur les côtés où elle se terminent en formant un angle bien moins saillant; les ély- tres sont assez courtes, atténuées de la base à l'extrémité: le pygidium est découvert. Protomerus longitarsis n. Sp. — Long. 15 mill. (ros{. incl). — Oblongus, fusco-nigricans, pube albido-grisea fasciolatus; capite toto albido, maculis verticis exceptis ; prothorace antice angustato, lateribus obtuse angulatis, carina antebasaliacuta, valde arcuata, disco postice longitudinaliter depresso, medio linea elevata, antice bifida signato ; elytris sat brevibus, a basi attenuatis, utrinque tricostulatis : pygidio haud oblecto, fusco, medio griseo; subltus magis niger, nilidulus, pec- tore albido maculoso, abdomine cinerascente, lateribus nigro maculato, pedibus gracilibus, albido-annulatis, tarsis longissimis, anticis arti- eulo 1° elytris vix breviore. — Fort-Dauphin (Cotta). CERAMBYCIDAE Aedeus marginatus n. sp. — Long. 7 mill. — Forme du concolor Fairm. (1); mais plus petit, brunâtre, recouvert d’une fine pubescence serrée, soyeuse, cendrée avec une bordure d'un gris blanchâtre autour des élvtres:; la tête est presque carénée entre les yeux, la bouche et les palpes sont un peu roussâtres; le corselet est presque aussi long que large, un peu plus rétréci en avant qu'à la base, assez arrondi sur les côtés, déprimé transversalement au bord antérieur ; l’'écusson est un peu plus clair, tronqué à l'extrémité ; les élytres sont élargies à la base et fortement angulées aux épaules, très légèrement com- primées au milieu, convexes à lextrémité qui est assez fortement déclive; les hanches postérieures sont un peu plus sombres que le corps, les pattes assez grêles. — Ankarahitra (A. Perrier). (1) Soc. Belg., 1897, 39. Faune coléoptérique de la Région malgache. 249 ZARINA SEMICYANEA Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., 1898, p. 251. — La description de cet insecte a été faite sur un petit individu en assez mau- vais état; de nouveaux exemplaires provenant aussi de Diégo-Suarez me permettent de compléter la description. L'unique individu était une 9, longue de 9 mill., le G atteint 13 mill., ses pattes et ses an- tennes sont bien plus robustes, surtout ses dernières qui sont fine- ment ciliées, bien plus courtes, dont les articles 3-6 sont assez forte- ment sillonnés, les 3° et 4° également courts, la 5° est plus long que chacun des 2 précédents; les fémurs sont un peu claviformes. La place de cet insecte est près des Nethinius dont il diffère par les antennes, le corselet à peine angulé sur les côtés, et la tête qui est plus oblique. Le N. obtusicollis Fairm. est la même espèce décrite pos- térieurement (1). Musius fuscicornis n. sp. — Long. 9 mill. — Forme du flavi- membris Fairm., mais bien plus petit, d’un brun noir un peu bleuûtre avec les antennes et les pattes {sauf la base des fémurs rousse) d’un brun foncé; la tête est sillonnée au milieu, les antennes sont propor- tionnellement moins grèles, 2 fois aussi longues que le corps, le 3° article aussi long que le 4°; le corselet est à peine tuberculé sur le dos, un peu plus angulé sur les côtés, moins fortement étranglé au milieu; les élvtres sont semblables, un peu plus acuminées. — Diégo- Suarez; ma collection. Paralocus brevipennis n. sp. — Long. 19 mill. — Ressemble extrêmement au P. semitibialis Fairm. en diffère au premier abord par les élytres plus courtes et ayant, dans la moitié postérieure, une côte oblique bien marquée; la coloration est la même, mais la tête est plus petite, le 3° article des antennes est plus épais, sillonné:; le cor- selet présente les mêmes tubercules, les élytres sont également très ponetuées ; le prosternum est un peu plus large entre les hanches, les pattes sont semblables, la moitié basilaire des tibias est rousse. — Diégo-Suarez; ma collection. On pourrait prendre l'unique individu pour un exemplaire mal déve- loppé du P. semitibialis, maïs la tête plus petite, le 3° article des antennes sillonné, la côte bien prononcée des élytres et le prosternum plus large ne permettent guère la réunion. Arrhythmus Perrieri n. sp. — Long. 16 à 21 mill. — Forme et coloration de VA. rugosipennis Wat., d'un brun assez foncé, peu (1) Ann. Soc. ent. Belg., 1902, p. 251. 250 L. FAIRMAIRE, brillant, mat sur la tête et le corselet, élytres ayant une tache margi- nale oblongue avant l'extrémité et une bande apicale d’un fauve blan- châtre, la base de l'abdomen, les antennes (sauf les 2 premiers arti- cles) et les pattes fauves, l'abdomen entièrement fauve chez un des 2 individus; le corselet a les côtés moins droits, un peu ondulés, le dessus est très finement ruguleux avec une courte carène médiane et 2 légers reliefs de chaque côté ; les élytres sont moins longues, moins atténuées en arrière, plus finement rugueuses, sans taches discoïdales, les marginales plus courtes, bien plus étroites ; le dessous est moins brun, les fémurs sont moins épais, entièrement fauves de même que les antennes dont les 2 premiers articles seuls sont bruns, les autres ont une petite tache apicale brunâtre et sont bien plus grêles. — Ja- bohazo (H. Perrier). Dolomius n. 2. Ce nouveau genre de Callidien se rapproche de Sympiezocera et des Semanotus ; il différe des premiers par son crochet médiocrement élargi et arrondi sur les côtés, peu tuberculé, ses yeux médiocrement échancrés, ses antennes presque cylindres, n’atteignant pas le milieu du corps, les 3 et 4° articles égaux ou à peu près, les derniers plus courts, l’'écusson court, obtus, les fémurs peu claviformes, les posté- rieurs beaucoup plus courts que les élytres. Il diffère des Semanotus par les antennes assez robustes, assez courtes, les fémurs postérieurs beaucoup plus courts que les élvtres, les tarses assez larges. Dolomius Perrieri n. sp. — Long. 11 1/2 mill. — Sat elongatus, subparellelus, parum converus, sat nitidus, prothorace capiteque rufis, hoc antice infuscalo, elytris caeruleis, antennis fuscis, subtus infus- catus, prosterno exceplo, pedibus fuscis, femoribus rufis, genubus ex- ceptis; capite dense punctato, ruquloso, antennis crassiusculis, cylin- dricis, corporis medium haud attingentibus, basi subtus parce villosulis : prothorace transverso, elytris anqustiore, antice basi fere acqualiter angustato, sed postice magis constricto, lateribus parum rolundatis, dorso inaequali, sat fortiter parum dense punctato, utrinque leviter bi- ealloso et plagula discoïdali laevi, basi transversim mpressa; scutello piceo, lato, brevi, medio sulcato; elytris fere parallelis, ad humeros ro- tundato-angulatis, apice valde obtusis, dorso sat fortiter dense punc- tatis, rugosolis, breviter sat dense fusco-pilosis; pedibus mediocribus, femoribus parum clavatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Sa forme et la coloration de cet insecte rappellent le Telephosus ab- dominalis de nos Alpes. Faune coléoptérique de la Région malgache. 251 Calobrium D. ©. Ce nouveau genre semble très voisin du G. Stenobrium Kolbe ; il a, comme ce dernier, un corps allongé, un peu déprimé; mais la tête avec les Yeux est un peu plus large que le corselet, ces derniers sont grands, srossement granulés, les antennes sont très grêles, dépassent à peine les élvtres, le scape est un peu claviforme, légèrement arqué, plus long que le 3° article, lequel est un peu plus court que le 4°, celui-ci beaucoup plus court que le 5°; le corselet est un peu élargi au mi- lieu, oblong ; le métasternum est grand: les fémurs sont elaviformes. Calobrium Perrieri n. Sp. — Long. 5 mill. — Elongatum, gra- cile, parum converum, castaneum, valde nitidum, elytris coeruleo-metal- licis, apice rufescentibus, capite ovato, fere laevi, oculis sat magnis. grosse granulatis, intus Sinuatis, clypeo rugoso, antennis rufescentibus, gracilibus, elytra parum superantibus : prothorace latitudine dimidiore longiore, elytris angustiore, medio leviter ampliato, dorso impressiusculo, basi transrersim depresso: scutello minuto, castaneo: elytris oblongis, ad humeros angulatis, apice obtuse rotundatis, dorso basi planiusculis el seriato-punctatis, punctis medio evanescentibus, apice converiusculis et fere laevibus, sutura basi depressa, apicem versus rufescente ; subtus cum pedibus magis rufum, nitidum, his sat gracilibus et brevibus, feimo- ribus apice paulo infuscatis. — Ankarahitra (H. Perrier). Anisogaster nigroclavatus n. sp. — Long. 8 mill. — Sat elon- gatus, fulvo-rufus, vix nitidulus, capite prothoraceque fusculo-piceolis, subtilissime pruinosis, paulo nitidioribus, antennis pedibusque rufc- [ulvis, femoribus posticis nigro-clavatis ; capite inter antennas striato, his gracilibus, corpore parum longioribus, articulo 3 et 4 aequalibus : prothorace ovato, latitudine longiore, elytris angustiore, basi et antice similiter ac leviter angustato, antice et postice transversim impresso, postice profundius ; scutello minutissimo; elytris fere parallelis, parum elongatis, dense lineato-punctatis, fere substriatis, apice laeribus ; pedi- bus gracilibus, posticis longioribus, clavatis, clava nigra. — Diégo-Sua- rez: ma collection. Ressemble à l'A. longulus Fairm., en diffère par les élytres plus courtes, plus finement ponctuées etles pattes postérieures plus longues avec la massue des fémurs noire. Aliurus gracilipes Fairm. Ann. Ent. Fr., 1902, 386. — Cette espèce, décrite d’après un seul individu, présente de grandes variations 252 L. FArRMAïR&. de taille, depuis 8 jusqu'à 1% mill.: le corps est fragile, surtout les pattes et les antennes: presque tous les exemplaires sont des ©, un seul me paraît être le G. Il est petit, 6 1/2 mill., les yeux sont moins écartés, les antennes, plus longues que le corps, sont un peu moins iliformes, comprimées à la base, sauf le 4° article qui est assez épais, les tubercules antenniféres sont plus saillants: les élytres sont plus courtes, plus fortement impressionnées à la base ;les tibias postérieurs sont également prolongés en un éperon droit assez épais. — Ankarahi- tra (H. Perrier). Aliturus griseopubescens n. sp. — Long. 7 12 mill. — Même forme que le précédent, mais d’un roussàtre obscur, couvert d’une pubescence grise serrée; les yeux sont plus rapprochés en avant, ils ont une petite ligne blanchâtre transversale, incomplète, en avant, les tubercules antennifères sont moins saillants, les antennes sont plus fortes, plus comprimées, les articles 3-5 sont angulés à l'extrémité, le 2° est plus distinct, le 3° est un peu plus court que le 4°, la poitrine est un peu brunâtre, densément pubescente, les fémurs sont bruns à l'ex- trémité, les tibias postérieurs sont prolongés en un éperon plus large. — Ankarahitra (Z7. Perrier); un seul individu, G. Linopodius longicollis n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble beaucoup au L. acutipennis Fairm., également allongé, d'une coloration d’un brun faiblement roussâtre, presque mat, en diffère par le corselel plus étroit, plus long, à côtés parallèles, un peu rétréci, tout à fait à la base, ayant au milieu une carène longitudinale médiocrement saillante, mais épaisse; les élytres sont moins longues, moins atténuées en ar- rière, bien moins acuminées à l'extrémité, leur surface est densément et très finement ruguleuse, parsemée vers la base de quelques gros points enfoncés; les pattes sont plus courtes, mais plus robustes, sur- tout les fémurs. — Ankarahitra (H. Perrier). Pachyceytes 1. 2. Ce nouveau genre de Longicornes est voisin des Glaucytes dont il se rapproche par le dessin et la vestiture des élytres; mais il en diffère par le corps épais, convexe, les antennes robustes, dépassant peu les élytres, le 1% gros, cylindrique, tronqué, les 3-5 noduleux à lextré- mité, le 4° très court, le 3° presque aussi long que 3 et 4 réunis; les palpes sont courts, épais; les yeux sont médiocres, largement échan- crés, non rapprochés ‘en avant, le corselet n’est pas plus long que large, legèrement arrondi sur les côtés, l’écusson est assez petit, les élytres Faune coléoptérique de la Région malgache. 293 sont assez angulées aux épaules, faiblement atténuées en arrière, l'ex- trémité obtusément arrondie ; la saillie prosternale est assez étroite, lor- tement arquée, le mésosternum en tubereule saillant ; la saillie inter- coxale un peu plus large et plus obtuse, le 1° segment ventral presque aussi long que les 2 suivants réunis; les pattes sont plus courtes, plus robustes, les fémurs plus claviformes, les postérieurs beaucoup plus courts que les élvtres. Pachycytes rufovestitus n. sp. — Long. 17 mill. — Modice elongatus, postice levissime attenuatus, crassus, fusco-coerulescens, niti- dus, indumento pubescente rufo dense vestitus, costula media capitis, costula media prothoracis et utrinque vitta longitudinal: scutello et ely- tris utrinque vitta discoïdali sat elevata, costa laterali cum discordali transversim conjuncta, et costula angusta marginali denudatis, nitidis. sutura angustissime cènereo-pubescente ; capile medio carinulato, anten- nis dense griseo-cinereo pubescentibus, articulis 2 prümis multo minus : prothorace antice parum attenuato, vittis et costa rugosis : elytris pos- tice leviter ac gradatim attenuatis, apice obtuse rotundatis, vittis denu- datis fere costulatis, laevibus, discoidali et laterali apici-conjunetis : pectore minus rufo pubescente, abdomine basi late rufulo-pubescente, pe- dibus griseo-anereo pubescentibus, tarsis sat latis, unquibus validis : basi intus obtuse angulatis. — Diégo-Suarez ; ma collection. TRAGOCEPHALA OCHREATA Fairm., var. : Perrieri n. var. Je rapporte comme variété à T. ochreata un individu recueilli par M. H. Perrier à Mudivalo. Sa taille est de 30 mil. et il me paraît ne différer du type que par l'absence de la bande submédiane noire des élytres, qui est remplacée de chaque côté par 2 gros points noirs: la partie postérieure est occupée par une grande tache noire renfermant en avant 2 taches assez petites et une autre grande antéapicale jaune d’ocre ; l'extrémité de la suture avec l’angle est couverte d'une ligne étroite de pubescence d’un blanc jaunâtre; le dessous du corps est de même couleur que le dessus avec le milieu de Pabdomen et les pattes couverts d'une fine pubescence d’un gris faiblement bleuâtre comme chez l’ochreata ; les antennes aussi semblables. Le corselet est remar- quable par sa largeur. Tragocephala biplagiata n.sp.— Long. 25 mill. — Ressemble à l’ochreata pour la coloration jaune d’ocre du dessus avec le dessin noir mat des élytres qui ont une large bande placée un peu avant le milieu, fortement rétrécie en dehors, un peu moins à la suture, la par- tie apicale noire avec, de chaque côté, 2 points ronds jaune d’ocre, 254 L. FAIRMAIRE. = l'extrémité de la suture sans ligne blanche: la tête est plus jaune sous les veux, la bande noire entre les antennes est plus étroite, fortement rétrécie au milieu, la bande noire du vertex est très étroite, le corselet plus étroit, moins court, à aussi un fort sillon transversal à la base, et dans ce sillon 2 traits dénudés: il y a aussi sur le disque deux petits points noirs dénudés, mais peut-être accidentels ; lécusson est bien plus étroit, presque triangulaire, les élytres sont plus courtes, ayant aussi une tache noire humérale, plus une autre tache entre l'épaule et l’écusson; le dessous du corps est garni d’une pubescence plus jaune, plus rare, l'abdomen est semblable, les pattes sont couvertes d’une fine pubescence d’un gris un peu ardoisé, les 2 fémurs antérieurs seulement garnis en dessous de poils ochracés. — Diégo-Suarez; ma collection. Praonetha®? apicata n. sp. — Long. 9 mill. — Ressemble, au premier abord à P. nervosa Fairm., en diffère un peu par la coloration d'un cendré faiblement roussätre, rembruni vers la suture des élvtres avec l’écusson assez pâle; la tête est dénudée au sommet, finement sil- lonnée au milieu, les antennes sont un peu plus rapprochées, le scape est plus tronqué, le 3° article est un peu plus long que le 4°: le corselet est plus carré, sans aucune dent latérale et avec un sillon transversal à la base; les élytres sont brusquement déclives à l’extrémité qui est tronquée et couverte d’une épaisse pubescence rubigineuse, elles sont ornées de fines côtes, alternativement moins saillantes avec les inter- valles ponctués en ligne. — Diégo-Suarez:; ma collection. C’est avec doute que je range cet insecte dans le genre Praonetha dont il s'éloigne par les élytres tronquées, le scape tronqué, les antennes plus rapprochées et le corselet inerme latéralement. Micurus obliquatus n. Sp. — Long. 45 mill. — Vaide elongatus, subparallelus, piceus, opacus, capile, prothoracis lateribus, scutello et punclis numerosis elytrorum rubiginoso-tomentosis : capite planiusculo, inter antennas sulcato, his parum gracilibus, 23 corporis attingenti- bus, infuscatis basi rubiginosis, articulo 1 crasso; prothorace oblongo, elytris angustiore, lateribus parallelis, dorso rugatulo, basi medio ma- cula minuta rubiginosa signato; elytris elongatis, parallelis, ad hume- ros angulatis, apice oblique truncalis, dorso paulo inaequalibus, basi rugosulo-punctatis, irregulariter laxe tuberosis, postice utrinque tubere rubiginoso-tomentoso signatis; Sublus cum pedibus piceus, rubiginoso maculosus, femoribus rubiginosis. — Diégo-Suarez; ma collection. Diffère du W. asperipennis Fairm. par la forme un peu moins étroite, les élytres plus parallèles, tronquées très obliquement, avec l'angle Faune coléoptérique de la Région malgache. 259 1 ( externe assez saillant, la surface plus ruguleuse, à granulations irrégu- lières. ANAUXESIS PERRIERI Fairm., Ann. Soc. Belg. 1902, p. 256. — Cetin- secte est peut-être le même que l{schnoberea elongata Branes (Soc. Nat. Trencsèn, 1897, p. 128, tab. IV, fig. 21), dont voici la description : Cène- rea, breviter ac subtiliter, supra parcius pubescens, opaca : fronte lata, medio sulcata:; antennis sublus tenue pilosis, articulo 7 dimidio apicali albido ; vertice profunde haud parce punctato: thorace cylindrico, ante basin aliquot tumidulo, vertice densius punctato, dorso indistincto sul- culo longitudinali, lateribus subtus albido lineolato: elytris basi tho- race paulo latioribus, elongatis et angustissimis, parallelisque, cinereis, basi humeris productis rufis, dorso subrugosulo punctatis: pedibus ci- nereis, unguiculis fuscis. — Long. 13 mill. — Nossi-Bé. Cette description s’appliquerait assez bien à mon insecte; mais celui- ci a sur les flancs une bande blanche qui se prolonge sur le métaster- num et l'abdomen; en outre le corselet est très légèrement rétréci à la base, ce qui ne détermine pas un renflement, le disque ne présente aucun sillon; les élytres ont les épaules concolores et non saillantes et leur angle apical externe est très brièvement pointu. Quant au genre Ischnoberea, il est identique avec le genre Anauresis. Diadelia lateritia n. sp. — Long. 8 1/2 mill. — Elongala pos- tice haud attenuata, piceo-fusca, pube grisea subtiliter vestita, elytris punctulis aliquot denudatis, et utrinque macula marginali, sat elongata, ante medium incipiente, medio extus late emarginata et apicem attin- gente denudata, picea: capile piceo, medio late griseo-cineruscente, inter antennas haud depresso, sed transversim suleatulo, antennis corpore parum longioribus piceis, articulo 1° crasso, 3° basi pallido, quarto haud longiore; prothorace subquadrato, elytris paulo angus- tiore, lateribus inermi, medio vix sensim obtusissime angulato, dorso paulo inaequali, basi transversim suleato et utrinque piceo; scutello ovato ; elytris ad humeros angulatis, apice angustatis, oblique trunca- tulis et pube grisea densius marginatis ; pedibus griseis, piceo maculo- sis, — Diégo-Suarez; ma collection. Ressemble assez à D. iners Fairm., mais en diffère par la coloration et surtout par le corselet dont les côtés ne présentent aucune dent. Ancylistes nigrozonatus n. sp. — Long. 8 mill. — Ressemble au bicuspis Chev., mais plus court, avec le corselet moins globuleux, à strioles indistinctes, les élytres armées d’une épine forte et aiguë aux épaules, ayant la petite moitié basilaire d’un fauve clair, un peu cen- 256 L. FAIRMAIRE. dré, avec une grande tache scutellaire, y compris l’écusson, et 2 ou 3 traits obliques, un peu saillants, se confondant à la base, d’un brun noir, au milieu une étroite bande transversale d’un noir velouté, bor- dée en avant par une faible ligne blanchàtre, la partie postérieure cou- verte d'une pubescence fine, serrée, d'un cendré bleuätre; les cotés de la base sont d’un noir velouté; les mésopleures sont marqués d'une ligne blanche ainsi que le dessus des fémurs; le 1 article des an- tennes est plus long, moins arqué, l'angle apical interne à peine angulé. — Ankarahitra (H. Perrier). L'A. bellus Gahan, Ann. Nat. Hist.. 1890, p. 465, semble être bien voi- sin de cette espèce, mais en différer par le corselet strié, les épaules non épineuses, la partie antérieure ayant des lignes blanches obliques. Brachytatus obliquepictus n. sp. — Long. 4 1/2 à 5 mill. — Oblongus, alter, opacus, fere velutinus, lituris albido-pubescentibus varie- gatus, capite fere griseo, antice nigro maculato, prothorace albido cir- cumdato et medio lineato, elytris vittula suturali albida utrinque vit- tulas 3 emittente, 1* brevi valde obliqua prope scutellum, 2° mediana valde obliqua, 3* ante apicem fere transversa albidis, extus lineolis 2 albidis tenuissimis, et disco antice lineola Ssimili obsoleta signatis ; capile inter antennas late impresso, fundo sulcato, antennis gracilibus, sublus longe parum dense villosis, fuscis, articulis 4-10 basi sal longe pallido-fulvis; prothorace transverso, lateribus paulo rotundato, dorso -impresso; elytris oblongis, basi parum convexis, ad humeros angulatis, basi subseriatim punctatis, post basin transversim impressiusculis, pos- tice fere laevibus; subtus fuscus, griseo-pubescens, abdomine medio de- nudato. — Ankarahitra (H. Perrier). Le dessin des élytres est assez différent de celui des congénères; les lignes blanches rappellent un peu celles du funereus Fairm., mais elles ont une autre forme. Axianida n. 2. Ce nouveau genre semble appartenir au groupe des Saperdites dont il présente les caractères, mais il s’en éloigne par le dernier article des tarses allongé, dépassant notablement les lobes du 3°; les yeux sont très profondément échancrés, presque divisés; les crochets des tarses ne sont pas divariqués, les tibias intermédiaires n’ont ni sillon, ni sinus dorsal, les hanches antérieures ne sont pas anguleuses en dehors, la saillie prosternale est assez large, les métapleures sont assez larges en avant, rétrécies peu à peu en arrière. Les antennes, plus longues que Faune coléoptérique de la Région malgache. 207 le corps. sont insérées en dedans des yeux sur les tubereules très saillants, le scape est allongé, assez épais, nullement en cône renversé : le corselet est transversal, un peu plus étroit que les élytres, inerme : celles-ci sont légèrement atténuées vers l'extrémité qui est très arron- die ; les pattes sont assez courtes et assez grêles, les tarses assez larges, le 4° article des postérieurs un peu plus long que le suivant. _ Arianida mactata n. sp. — Long. 7 mil. — Oblonga, parum convera, postice vèr attenuata, nigra, fere opaca, capite medio rubro, antice pubescente, cinereo, suboculos albido, prothorace supra rubro, basi maculis 2 nigris magnis, viltula tenui separatis, ornatis, elytris fusco- piceis, segmentis ventralibus 2, 3 et 4 apice, metapleuris anquste albido pubestentibus, femoribus basi rufescentibus ; capite inter antennas paulo depresso, antice angustato, his nigro-fuscis, articulo 1° crasso, basi le- viter attenuato, prothoracis basin fere superante, articulis 4-10 tenuiter albido-pubescentibus, apice excepto, 4° quinto aequali, ceteris levissime decrescentibus, oculis profunde emarginatis, fere bipartitis ; prothorace transverso, lateribus inermi, sed obsolete binoduloso ; scutello brevi, fere truncato: elytris ad humeros eletatis, intus impressis, basi sat fortiter inordinate punetatis, punctis post medium obsolescentibus, apice oblite- ratis, apice separatèim rotundatis, carina externa nulla: subtus cum pe- dibus paulo nitidior, his mediocribus, supra albido-pubescentibus, posticis latius, larsis subtus dense fulvo-pilosis, unquibus simplicibus. — An- karahitra (H. Perrier). CHRYSOMELIDAE Colasposoma cupreolum n. Sp. — Long. 7 mill. — Forme du rutilans, mais plus grand, entièrement d’un cuivreux assez clair, assez brillant ; la tète est fortement striolée-ponctuée, à peine impressionnée au milieu, avec le bord antérieur presque tronqué, un peu crénelé par quelques gros points, le corselet est moins densément ponetué, la pone- tuation des élytres est à peu près la même, plus ruguleuse sur les côtés, moins forte sur le dos; la strie suturale est bien marquée; le dessous du corps est finement et densément ponctué. — Madagascar ; ma collection. Colasposoma caelestinum n. sp. — Long. 4 12mill. — Ressemble au C, homolamprum Fairm. (1) pour la forme et la couleur, mais sans épaules cuivreuses aux élytres qui sont aussi bleues que le corselet: (1) Ann. Soc. ent. Belg. 1902, p. 263. 258 L. FAIRMAIRE. la tète est un peu convexe: striolée-ponctuée, le corselet et les élytres sont plus fortement, et moins densément ponetuées, ces dernieres n’ont aucune trace de faibles côtes, mais elles ont quelques vestiges de li- gnes géminées, courtes et peu régulières: le dessous du corps et les pattes sont aussi d’un bronzé brunätre. — Diégo-Suarez: ma collec- tion. Colasposoma sublaeve n. sp. — Long. 4 1/2 mill. — Ressemble au C. foveipenne Jac. pour la forme, la taille et la sculpture, mais d’un bleu assez intense, à peine brillant, et sans impressions sur la base des élytres: en outre la tête est moins densément ponctuée sans fossette sur le disque, la ponctuation du corselet est à peine distincte, l’écusson est moins court, arrondi en arrière, les élytres sont plus finement et plus densément ponctuées ; le dessous du corps et les pattes sont d’un brun bleuâtre peu brillant, la poitrine est très ponc- tuée. — Diégo-Suarez; ma collection. Colasposoma scapulatum n. sp. — Long. % mill. — Breviter ovatum, valde converum, caeruleum, paulo virescens, nilidum, elytris plaga magna humerali rufo-rubra ornatis: capile Summo subtilissime punclulato, inter oculos fortius, antice fere ruguloso et transversim impressiusculo, antennis fuscis, opacis, apice paulo latioribus et com- pressiusculis articulo 1° rufo; prothorace elytris parum anqustiore, antice valde angustato, lateribus fortiter rotundato, basi fortius, antice breviter coarctato, dorso dense punctato, basi tenuiter marginato. angulis posticis brevissime acutis ; scutello fortiter rotundato, fere laevi: elytris sat breribus, ad humeros angulatis, dense punctatis, post scu- lellum transversim obsolete impressiusculis, supra humerïos fortius : subtus fuscum, parum nitidum, pectore lateribus fortiter punctato, fere rugosulo, abdomine subtiliter punctulato, pedibus nitidis, femoribus subtus denticulo minutissimo armatis, tibiis sulcatulis. — Ankarahitra (4. Perrier). Remarquable par sa coloration d'un bleu métallique un peu verdâtre avec les épaules d’un beau rouge ; et les élvtres densément ponctuées, non striées. Pheloticus interruptus n. sp. — Long. 4 à 5 mill. — Oblongo- , ovalus, convexzus, capile prothoraceque piceis, nilidis, vage aenescen-, Libus, hoc marginibus obscure rufescentibus, elytris rufis, nitidis, utrinque maculis 2 nigris ornatis, £ humerum includente et intus lace- rala, 2 fere mediana, paulo oblique dilatata, et litura prope suturana elian nigra: sublus cum pedibus rufus, pectore lateribus infuscato, Faune coléoptérique de la Région malgache. 299 genubus fuscis; capile subtiliter punctulato, oculis sat approæimatis, antennis gracilibus, piceis, basi rufis: prothorace brevi, lateribus for- tiler rotundato, antice parum quam basi angustiore, dorso subtilissime punctulato, antice foveola minuta signato, angulis valde deflexis, basi marginata; scutello ovato: elytris substriato-punctatis, punctis sat grossis, postice obsoletis, striis antice magis tmpressis, humeris convertis, intus stria limitatis, basi prope scutellum paulo magis convexa : femo- ribus G acute dentatis, ? multo minus. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble au P. aeneicollis Jac. mais un peu plus grand, avec le corselet plus ample, plus arrondi sur les côtés, les élytres à stries fortement ponctuées, à taches très différentes, les antennes brunes dans la moitié apicale et les pattes plus robustes. Entomoscelis densepunctata n. sp. — Long. 6 mill. — Res- semble beaucoup à VE. unicolor Fairm., mais un peu plus grand, d’un brun assez foncé, brillant; le corselet est bien plus rétréci en avant, bien plus convexe: les élvtres sont plus arrondies sur les côtés, les épaules sont presque effacées, la ponctuation est plus serrée, devient un peu ruguleuse sur les côtés, elles ont une bordure d’un rougeitre obscur, faiblement convexe, presque lisse et lPangle sutural est bien marqué: le dessous et les pattes sont d’un rougeûtre brillant, le méta- sternum un peu enfumé de chaque côté. — Majunga: donné par notre collègue M. A. Lajoye. Aulacophora ornata n. Sp. — Long. 6 42 mill. — Oblongo-ovata, postice ampliata, sat conveæa, nitida, rufo-testacea, elytris purpurinis, plaga magna convexiuscula viridi-aurosa, vix post medium vitta trans- versali marginem externum plus minusve attingente, ad suturam dila- tata, sutura et margine externo angustis similiter coloratis, pedibus fuscis, femoribus rufo-testaceis, antennis infuscatis, articulis 2 primis rufo-testaceis : fronte transversim sulcatula, antennis gracilibus, corporis medium fere attingentibus ; prothorace valde transverso, elytris valde angustiore, sulco transverso sat profundo, medio [ere interrupto:; elytris postice ampliatis, sat fortiter marginatis, subtiliter punctulatis, ante medium transversim depressis. — Ankarahitra (H. Perrier). Ressemble beaucoup à rufosellata Fairm., mais le corselet est plus étroit, le sillon transversal est plus au milieu, la couleur des taches élytrales est plus dorée, et au lieu d’une grande tache apicale il n°v a qu'une bande transversale. — RD TEE T--2 — MONOGRAPHIE DES GUËÊPES OU V£ESPA par Robert pu Buyssox (PI. III et IV). ——01#040-0— AVANT-PROPOS Les Hyménoptères dont il est question dans cette étude appartiennent au genre Vespa, lequel fait partie de la famille des Vespides. Ceux-ci ter- minent un des rameaux de l'arbre philogénétique des Hyménoptères, dont le tronc est formé par ces insectes dont les larves pourvoient elles-mêmes à leur nourriture et vivent de matières végétales. Au fur et à mesure que lon s'élève de la souche aux rameaux, on reconnait que l'instinct s’est modifié avec la manière de vivre. L'œuf n’est plus placé simplement sur un végétal, comme cela se passe encore chez les Tenthrédinides ; il est déposé sur une proie, que la larve atteindra fa- cilement dès son éelosion. La mère, de plus en plus changée dans ses habitudes, devient nidifiante. Elle faconne des cellules où elle emmaga- sine des provisions pour chacun de ses descendants. Ces provisions consistent en insectes ou bien en pètée soigneusement composée de miel et de pollen. D'abord solitaires dans leur travail, ces fabricantes de cellules se réunissent par petites colonies, occupées côte à côte à une besogne semblable, mais restant indifférentes chacune à ce que fait sa voisine. La femelle meurt peu après l'achèvement du nid. La larve mange les provisions que sa mère a placées à sa portée. Ce sera seule- ment l’année suivante où après un laps de temps assez long que l'in- secte parfait verra le jour et il n'aura pas connu sa mère. C’est done beaucoup plus tard que la vie sociale s’est produite, d'abord impar- faite comme chez les Polistes et les Icaria, pour devenir merveilleuse, presque idéale, ainsi que nous la connaissons chez les Vespa, les Apis et la plupart des Fourmis. La mère voit éelore ses enfants et les nour- rit elle-même. Les premiers-nés sont des femelles stériles, qui, en vé- ritables ouvrières, aident leur mère dans la construction du nid et lé- levage des nouvelles larves. La mère devient bientôt la reine, dans toute la force du terme : se faisant nourrir par les ouvrières et leur abandonnant toutes les difficultés de la vie, elle ne s'occupe que de la (2) Monographie des Guépes. 261 ponte. Cette dernière adaptation est telle, que les reines peuvent pondre un nombre d'œufs, pour ainsi dire, illimité. Dix-neuf genres forment actuellement le dénombrement de la fa- mille des Vespides. Ils comprennent des insectes tous plus ou moins avancés dans la vie sociale, dont les Vespa ont atteint un des plus hauts degrés de la perfection. Un chapitre spécial sera consacré à la biologie des Guêpes dont la psychologie en augmente l'attrait. Westwood prétendait que l'adapta- tion à la vie sociale ne pouvait être considérée comme un caractère capital d’une famille d’Insectes. Qu'il me soit permis de ne point par- tager la manière de voir de l'illustre naturaliste anglais. Il est facile de comprendre que du moment que les espèces ne sont point immuables, puisqu'elles se modifient à la longue au physique et au moral suivant les exigences de la vie, les insectes devenus sociaux ont dû subir un nivellement évident dans leurs formes plastiques. C'est du reste ce qui ressort de l'étude des Guêpes. Les espèces ont tant d’affinités les unes avec les autres, principalement dans le coloris, qu'il faut parfois un grand nombre d'individus pour pouvoir distinguer les caractères qui les séparent entre elles. Les nombreuses communications que l’on m'a faites m'ont été d’une grande utilité; aussi je dois exprimer toute ma reconnaissance aux personnes et aux Musées qui m'ont fort obligeam- ment soumis leurs collections. En effet j'ai pu étudier une partie des Vespides du Musée de Vienne par l'intermédiaire de M. le D'F.-F. Kohl, du Musée de Budapest par celui de M. le Df A. Mocsary, du Musée de Brême grâce à M. le D' J.-D. Alfken, du Musée de Gênes avec le con- cours de M. le D' R. Gestro. M. le D: E. Ritter von Niezabitowski, m'a communiqué quelques types de la collection de feu le général O. Ra- doszkowsky. MM. A. von Schulthess Rechberg-Schindler, de Zurich, A. Schulz de Munich, A. Puton de Remiremont et J. de Gaulle de Paris ont mis à ma disposition les pièces intéressantes de leurs cartons. Le plus gros apport de matériaux avant servi à cette étude provient de la collection du Muséum d'Histoire naturelle de Paris qui est certainement une des plus riches. M. H. de Saussure m'a communiqué quelques types des plus précieux. Paris, le 13 mai 1902. Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx11 [1003]. is 262 R. pu Buyssox. (3) BIBLIOGRAPHIE SPÉCIALE DES OUVRAGES où se trouvent les descriptions originales des Guépes. ANDRE (Edmond). Spécies des Hyménoptères d'Europe, If, 1884. — Annales de la Société entomologique de France, 1884. Du Buyssox (R.). Bulletin de la Société entomologique de France, 1902. CHrisr (J.-L.). Naturgeschichte, Classification und Nomenclatur der Insecten von Bienen, Wespen und Ameisen geschlecht, 1794. Costa (A.). Ricerche entomologische sopra 1 monti Partenn, 1858. CRESSON (E.-T.). Transactions of the american entomological So- ciety, 1888. 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La systématique est restée à peu de chose près telle que M. de Saus- sure l’a laissée en 1858. Quelques espèces nouvelles ont été décrites depuis par Smith, Edmond André et Radoszkowsky. Maintenant que les relations sont plus faciles et les explorateurs plus nombreux, bien des espèces mal connues ont été reprises et un certain nombre d’iné- dites ont élé découvertes. C’est ce qui m'a donné l’occasion de com- pléter œuvre du maitre. Quant à la biologie des espèces francaises, elle a été mise très en lumière, principalement ces dernières années, par MM. Charles Janet et Paul Marchal, et je dois dire qu'il reste peu de chose à découvrir après eux. Nous connaissons les habitudes des Guêpes de nos climats froids et tempérés, mais nous ne savons rien sur celles des pays chauds. Quelques récits de voyageurs, des indications assez vagues données par de rares missionnaires, voilà tout ce que l’on possède au sujet des 266 R. pu Buyssox. (7) \ nombreuses Guêpes de l’Archipel asiatique et des parties chaudes des Indes et de la Chine. Cependant l'Asie est sans contredit le berceau des Vespa, comme elle est celui des Apis. Sur soixante espèces con- nues, PAsie en nourrit quarante-deux. C’est là qu’elles abondent, au milieu d’une flore merveilleuse et étrange; leur coloris y est plus éclatant et leur taille deux fois plus grande. Les espèces du genre Vespa se divisent naturellement en deux groupes très distincts. Le groupe des Frelons (ou Vespa Thomson), dont notre Vespa crabro L. est le type. Il comprend celles dont les ocelles sont éloignés du bord postérieur de la tête, les antennes des mäles toujours pourvues de tyloïdes et le pronotum constamment muni d’une forte carène transversale dans sa partie antérieure, C’est à ce groupe qu'appartiennent les plus grandes espèces, celles dont la tête est fortement dilatée derrière les veux. Le groupe des Guépes (ou Vespula Thomson), dont le type serait la Vespa vulgaris L. de nos cli- mats, se compose des espèces ayant les ocelles très rapprochés du bord postérieur de la tête, les antennes des mâles sans tyloides, sauf un seul cas, et le pronotum muni ou privé de carène transversale antérieurement. La taille des insectes de ce second groupe n’est jamais grande. Ch.-G. Thomson (Skandinaviens Hymenoptera, HE, 1874), avait remarqué, pour les espèces de Suède, l'existence de ces deux groupes naturels. Dans le premier, il a placé la V. crabro L., qui en est le seul représentant pour la faune scandinave, et dans le second, auquel il donna le nom de Vespula, diminutif de Vespa, il a rangé fort judicieu- sement toutes les autres espèces, c’est-à-dire les V. media Degeer, norvegica F., silvestris Scopoli, vulgaris L., germanica F. et rufa L. avec sa variété austriaca Panz. En dehors de la conformation de Ja tête, les caractères qu'il indique pour la distinction de ces deux groupes sont purement illusoires ou inexacts. Comme chez les Apis, les caractères plastiques sont peu nombreux et les espèces tendent à se fondre les unes avec les autres. C’est un signe du reste que les Guêpes pratiquent la vie sociale depuis fort longtemps. Pour la détermination, le coloris n’est pas à négliger com- plétement, mais il est souvent a source d'erreurs. Les principaux ‘aractères sur lesquels reposent les différences spécifiques sont dans la forme de la tête et du elypeus, principalement le bord antérieur de celui-ci, la présence de la carène transversale du pronotum, la forme du premier segment abdominal, au moins dans la troncature anté- rieure. Un certain nombre d'espèces portent sur l'abdomen ou le thorax une fine pubescence veloutée à reflets changeants suivant lin- cidence de la lumière. Chez les femelles et les ouvrières, la coloration (8) Monographie des Guépes. 267 / du 6° segment tergite et du 5° sternite de l’abdomen est d’une grande constance et devient d’un réel secours pour les exemplaires défraichis, usés où d’une coloration anormale. La teinte générale des ailes est très constante également. Il est bon de signaler que les mäles et les femelles ont toujours les joues plus longues que les ouvrières. Le clypeus des mäles n’est jamais profondément sinué et leurs pattes sont beaucoup plus grêles. Une fois prévenu de ces particularités, il n’est point difficile d’ar- river à une détermination exacte. J'ai mis en tableaux dichotomiques toutes les espèces qui me sont connues en nature. Comme on peut s’en rendre compte, ces tableaux ne sont pas compliqués. En plus des caractères qui se rencontrent aussi chez les femelles et les ouvrières, les mäles possèdent dans leur appareil copulateur des différences très sensibles et constantes. La forme des crochets est sur- tout remarquable. Malheureusement il y a encore bien des espèces dont le mâle reste inconnu. CARACTÈRES GÉNÉRAUX. Insectes vivant en société composée d'une femelle pondeuse et d’un très grand nombre d’ouvrières élevant les jeunes femelles et les mâles qui doivent perpétuer la race. Nidification faite de carton végétal, comprenant une enveloppe ex- terne plus ou moins gaufrée et irrégulière entourant une série de gà- teaux alvéolaires, parallèles les uns au-dessus des autres et placés ho- rizontalement; les alvéoles tournés vers le bas et de forme hexagonale. Tête et annexes. — Téle transversale, légèrement convexe en avant dans son ensemble, concave dans sa partie postérieure, de ma- nière à emboiter le pronotum; la bordure de cette concavité est mar- ginée-carénée derrière les veux. Les côtés de la tête, derrière les yeux, sont plus ou moins dilatés: l’espace interantennaire est tantôt (groupe des Guêpes, Vespula), non caréné, plus ou moins convexe, ou simple- ment surélevé, presque toujours avec un sillon médian longitudinal plus ou moins accusé, tantôt (groupe des Frelons) formant une aire triangulaire, carénée sur les côtés et s’avançant en pointe jusqu'à la base du clypeus. Les ocelles sont placés en triangle, à peu près éga- lement distants les uns des autres. a partie occipitale de la tête se montre de deux formes très dis- tinctes : tantôt dilatée, prolongée plus ou moins fortement en arrière 268 R. DU BUYssox. (9) de sorte que les ocelles sont éloignés du bord postérieur (groupe des Frelons), tantot elle est très courte et se termine très près des ocelles (eroupe des Guêpes, Vespula). Les yeux sont échancrés dans le tiers supérieur, du côté interne. Les antennes des femelles et des ouvrières sont de douze articles, le 3° long au moins comme les deux suivants réunis, le 42° aussi long que le 44e, conique, arrondi à l'extrémité et très légèrement arqué. Les an- tennes des mâles sont de treize articles, le scape court, tous les articles du fouet sont légèrement arqués, les articles 4 à 13 au moins aussi longs que deux fois leur largeur, le 43e cylindrique arrondi ou tronqué à l'extrémité. Chez les espèces du groupe des Frelons, et chez la Vespa media Degeer, du groupe des Guêpes, chaque article du fouet porte deux {yloides, c'est-à-dire deux petites callosités, élevées, qui sont très probablement des appareils olfactifs spéciaux aux mâles pour décou- vrir les femelles, Suivant les espèces, les tyloïdes se montrent à partir du 3° ou du 4° article antennaire. Le clypeus est hexagonal, légèrement convexe, le bord antérieur s’a- vançant en avant, tronqué, sinué plus ou moins profondément à l’ex- trémité, cette troncature formant deux angles obtus ou deux pointes, principalement chez les femelles et les ouvrières. Les mandibules sont courtes, élargies dans leur moitié apicaie, con- vexes du côté externe, concaves du côté interne. Leur largeur à la base estégale à celle comprise entre le point le plus externe des côtés du elypeus et le bord postéro-inférieur de la tête. Le tranchant porte une petite incision aiguë, puis se termine par trois dents subégales, sub- obtuses, disposées un peu obliquement. Le disque est généralement de couleur claire et la bordure interne noire ou rousse. Le tranchant est creusé-sillonné dans toute sa longueur du côté interne. Le dessous du disque forme une large cavité bordée, près du tranchant, par une série de poils, qui servent à retenir les parcelles saisies entre les man- dibules ou qui ont été coupées par le tranchant. Le bord inférieur des mandibules est garni de quelques poils courts, incurvés, qui aident également à la préhension. La partie la plus basilaire est dilatée, con- vexe et garnie du côté externe’ de longs poils, concave du côté interne et formant une cavité plus petite servant à la préhension. Le labre est chitineux, testacé, large, subtriangulaire à la base et se termine par un acumen linéaire, couvert en dessus de soies raides, abondantes et dressées, en dessous de gros poils tactiles courts et dis- persés. Les miüchoires sont fortes, robustes : le lobe est aminci et transpa- rent sur les bords avec une rangée de poils sensoriels. En dessous PES 7 A0) Monographie des Guvpes. 269 on distingue un repli garni d’une série de grosses soies en forme de peigne. Les palpes maæxillaires sont de 6 articles, le 1°, le 3° et le 6° sont subégaux et un peu plus grands que les autres subégaux entre eux. Adhérent à la partie inférieure du labre, se trouve l’épipharynæ,hyalin, triangulaire, plus large que la base du labre, et se terminant également par un petit acumen hyalin. L'épipharynx ferme l'ouverture de lœæso- phage en venant s'appliquer sur la languette, le petit acumen se pla- cant entre les deux lobes des mâchoires, qui, à l'état de repos. se tiennent rapprochées parallèlement. L'entrée de l’œæsophage, sur toute la base de l’épipharynx, est garnie de franges de soies, flexibles, très serrées, qui servent à maintenir appliqué Pépipharynx sur lhypopha- rynx et fermer ainsi hermétiquement l’œsophage. Le dessous de lépi- pharynx est strié transversalement et chaque strie porte des épines courtes, très irrégulieres. Toute la partie proche de lorifice de l'æso- phage est Striée transversalement, chaque strie munie d’une frange de soies courtes, devenant de plus en plus longues en approchant de lo- rifice où elles sont longues et très serrées, Dans une certaine région, se distinguent parmi les stries des poils sensoriels très courts et dis- persés çà et là. L'hypopharynæ n’est pas lamelleux ; il consiste seule- ment en une membrane subverticale, faisant suite à la base de la lan- guette très finement striée transversalement, chaque strie surmontée d’une courte frange de soies. La languette est courte, large, bilobée, couverte en dessus de stries transversales formées par des feuillets de poils collés, imbriqués étroi- tement les uns sur les autres. Les paraglosses sont plus courts que la languette, conformés comme celle-ci, larges, et arrondis. On distingue sur le dessus de l’extrémité des paraglosses et des lobes de la languette des poils fins, très serrés qui servent à lécher. et ensuite plusieurs rangées transversales de gros poils sensoriels. En dessous de chacune de ces mêmes extrémités se voit une plaque arrondie, chitineuse, dont la couleur ambrée tranche sur le reste de la langue qui est blanc hyalin. En dessous et à la base des paraglosses, se trouvent (une de chaque côté), deux petites pièces ovales, légèrement convexes, que j'appellerai r'iteaux, Car ceux-ci, pendant la déglutition, ramènent à l'entrée de lPœæ- sophage les matières léchées par la languette et les paraglosses. Les palpes labiaux sont de quatre articles, dont les deux derniers sont beaucoup plus petits et forment ensemble une longueur égale environ à celle du 4 ou du 2 pris séparément. 270 R. pu Buyssox. (41) Le menton est très développé, fortement chitinisé et cordilorme. Thorax. — Le {horar est court, presque aussi épais qu'il est long, convexe en avant, tronqué en arrière. Pronotum très réduit au milieu du bord antérieur, arrondi-convexe en avant, les lobes latéraux attei- gnant la base des écailles, et à cet endroit ils présentent un repli sub- vertical qui donne un léger point d'appui aux ailes antérieures pendant le vol. On distingue, chez le plus grand nombre des espèces, une ca- rène transversale qui commence de chaque côté antérieurement, près de Ja partie déclive du mésonotum et se continue plus ou moins vers les hanches antérieures et parallèlement aux bords postérieurs de la tête. Cette carène se trouve chez toutes les espèces appartenant au groupe des Frelons, et manque chez quelques-unes du groupe des Guêpes. Mesonotuin très convexe en avant; les aires latérales simplement in- diquées antérieurement par deux légères dépressions. Parfois un sillon médian part du bord antérieur et se prolonge jusque vers le milieu, qu'il dépasse même un peu chez certaines espèces. Postérieurement il se trouve deux sutures au-dessus des ailes, dépassant à peine le ni- veau antérieur de celles-ci. Écusson grand, transversal, sillonné au milieu dans sa longueur. : Postécusson triangulaire, transversal et à bord droit en avant, descen- dant en pointe postérieurement. Segment médiaire (tergite) légèrement convexe sur les côtés, une pelite coneavité au milieu de la partie pos- térieure, avec une petite expansion lamelleuse de chaque coté de la cavité où passe le funicule, ligament supérieur qui relie au-dessus l'abdomen au thorax. Il existe également de chaque côté un petit fu- nicule. Stigmates grands. Sternum divisé sur toute sa longueur par une suture médiane. Écailles grandes. Au-dessus du point d'attache des ailes posterieures se voit une petite expansion chitineuse qui fait Pof- fice d’écailles pour la deuxième paire d'ailes. Ailes et pattes. — Les ailes antérieures sont fortes et amples: le stigma est petit; l'extrémité de la cellule radiale atteint le bord de la nervure costale; les cellules brachiale et costale sont très longues. tandis que la cellule médiane est très courte. I y a trois cellules discoï- dales : la 1° est remarquablement longue, ainsi que la 3°: la 1re ner- vure récurrente fait suite à la nervure médiane. Il y a trois cellules cubitales : la 1" est aussi grande que les deux autres réunies ; la 2° recoit les deux nervures récurrentes et elle est toujours rétrécie sur la nervure radiale: la 2° et la 3° nervures transverso-cubitales sont à peu près parallèles, (12) Monographie des Guépes. 274 La nervulation est toujours plus ou moins ferrugineuse; mais la nervure sous-costale et la base de la nervure médiane, au moins la fourche que celle-ci forme avec la margino-discoïdale, sont toujours noires ou d’une teinte distinctement plus foncée que les autres ner- vures. Les ailes postérieures ont une étroite cellule brachiale, une très grande cellule costale et des cellules médianes et anales de normale dimension. Elles portent 28 crochets servant à les relier aux ailes antérieures. Lorsque l’insecte est vivant et au repos, il plie ses ailes antérieures dans le sens de la longueur, suivant une ligne qui comprend une par- tie de la nervure anale, la nervure médiane, la 4e nervure récurrente et la nervure cubitale. Les ailes postérieures se plient également d’une manière analogue mais moins fortement, suivant une ligne qui suit la cellule costale dans toute sa longueur. Pattes robustes et longues. Hanches normales, inermes ; trochanters normaux, d’une seule pièce ; tibias munis de quelques épines en des- sous et terminés par deux éperons plus où moins pectinés, le posté- rieur plus long que l’autre; tibias antérieurs plus épais. Tarses longs, munis de quelques épines et en dessous d’une épaisse pubescence courte, serrée, raide, comme feutrée; le 4° articie très allongé, les autres courts, le 5° porte à son extrémité 5-6 soies raides; l'onychium avec une grosse pelotte surmontée de deux longues soies courbées: ongles Simples, chacun avec une soie raide, basilaire, insérée à len- droit où finit la courbure interne; tarses antérieurs courts. Abdomen. — L'abdomen de la © et de 5 se compose en dessous de six segments tergites bien développés et visibles au repos, tous munis de stigmates. Si l’on soulève le 6° tergite, on en trouve un 7° excessivement réduit en dessus, mais bien distinct latéralement où se voient les stigmates. Sous le 7° tergite est placé le 8°, qui porte l’a- nus. Le premier seoment tergite est très brièvement pétiolé à sa base, puis il s'élève et s'élargit brusquement, ce qui donne au segment l’ap- parence d'être tronqué antérieurement. La partie déclive est plus ou moins droite, ou plus ou moins convexe, parfois légèrement concave, et forme avec le dessus du disque un angle droit ou bien s’arrondit plus ou moins sensiblement. En dessous, lon trouve d’abord le sternite du segment médiaire, très solidement attaché sur les côtés au 2€ tergite et au 1° sternite abdo- minaux. Ce sternite du segment médiaire est très étroit à sa base et forme avec le pétiole du 4‘ tergite un court et très étroit pédicelle à Fabdomen, enfermant l'œsophage, la chaine nerveuse, etc. La partie 272 R. pu BuYyssox. (43) postérieure de ce sternite affecte la forme d’un croissant. Suivent cinq sewments sternites très visibles. Le 1 se compose en réalité de deux segments soudés, qui, chez la larve, sont distinctement séparés et munis chacun d’une commissure trachéenne. Le 5° sternite est triangulaire, dilaté anguleusement ou insensiblement sur les côtés et porte à son extrémité une incision feutrée dans laquelle glisse l’aiguillon, lorsque l'animal fait usage de son arme; le 6° sternite entoure l’aiguillon et l'ouverture de Poviducte et se termine par les deux baguettes qui sont normales. L'abdomen du mâle se compose de sept tergites visibles au repos, le 8° est presque aussi grand que le 7°, mais faiblement chitiné et étroite- ment appliqué sous celui-ci; c’est à sa base que s'ouvre l'anus. En dessous le ventre porte six sternites au repos. Appareii copulateur. — Chez le mâle, l'appareil copulateur est énorme proportionnellement à l'animal. IIse compose des pièces suivantes. Une pièce basilaire où cardo, membraneuse en dessus, fortement chi- tineuse en dessous. Un forceps à deux branches, très grandes, plus ou moins ovales, fortement concaves, très chitineuses, enveloppant le reste de l'appareil. Le bord supérieur de chaque branche est diversement sinué-ondulé, incisé ou rectiligne ; l'extrémité est plus ou moins tron- quée, langle inférieur de cette troncature se prolonge en pointe, ou en cuillère ou bien en spatule plus ou moins développée. On distingue en outre un lobe replié se terminant en pointe ou par un acumen linéaire ayant l'extrémité arrondie ou plus ou moins aiguë. Au bord inférieur de chaque branche du forceps, vient s’articuler fortement une volsella, maintenue étroitement appliquée contre la paroi concave. La volsella est le plus souvent courte, peu développée, irrégulière, subovale, con- ‘ave, ordinairement tronquée au sommet avec une rangée de soies sur son bord ; la paroi interne est couverte de longues soies couchées. D'autres fois la volsella est très développée, atteignant la longueur des branches du forceps. A la base de chaque volsella se trouve la tenette, plus ou moins grande, subtriangulaire à la base et chitineuse, s’ailon- longeant parfois sous la forme d’un acumen linéaire très long et dépas- sant la branche du forceps qui la tient emprisonnée dans sa concavité. L'acumen porte toujours de longs poils à son extrémité, et l’on re- marque à sa base une dilatation triangulaire réfléchie en bas. Les cro- chets sont soudés en une pièce impaire, plus ou moins large ou plus ou moins étroite, irrégulièrement linéaire ou dilatée dans sa partie moyenne, se terminant parfois par un élargissement en forme de spatule, ou, ce qui est le plus fréquent, en deux expansions divariquées de dimension et (14) Monographie des Guépes. 273 de contours très variables. Par exception la pièce impaire constituée par les crochets se termine par deux longues tiges subeylindriques et parallèles. L'organe mâle est exsertile en dessous au sommet des crochets, entre les expansions terminales ou plus rarement à la base des crochets. Dans ce dernier cas il se développe, au moment de la copulation, en suivant toute la longueur du tube formé par les crochets qui sert ainsi de tuteur pénial. Chez la femelle, on trouve, formée par le 6° tergite abdominal et le »° sternite ventral, une assez vaste cavité dans laquelle, pour la copu- lation, les branches du forceps du mäle peuvent s’écarter. BIOLOGIE Hivernage des femelles. — Sous les climats froids et tempérés de la région paléaretique, ce sont les jeunes femelles fécondées qui survivent à toute une population d’ouvrières et de mâles qui dispa- raissent aux premiers froids et souvent même avant. Pendant les der- niers beaux jours de l'automne, elles se mettent en quête d'une cachette à l'abri des fortes gelées, où elles passeront l'hiver engourdies. On les trouve ainsi isolées, sous des écorces d'arbres, sous la mousse du côté opposé où frappe la pluie, dans les maisons, sous les hangars, dans le tronc des arbres ereux, ete... Le plus souvent, dans l’état d’hi- vernage, elles maintiennent soigneusement leurs ailes déjetées de chaque côté de l'abdomen, entre celui-ci et les pattes, Par les grands froids, il m'est arrivé maintes fois d'en découvrir qui, toutes recou- vertes de givre, semblaient privées de la vie. La souplesse des articu- lations restait seule pour témoigner que les insectes n'étaient point morts. Ce n’est que peu à peu qu'elles arrivent à cet engourdissement ; et, si on les soumet dans cet état à la température d’un appartement chauffé, elles reprennent le mouvement, mais ne tardent pas à suc- comber, sans doute par suite du manque de nourriture et du trouble brusquement produit dans les fonctions de leur organisme. Au premier printemps, elles reviennent à la vie, au fur et à mesure que la température s'élève. Lorsque le soleil devient chaud, sur le milieu de la journée, elles sortent de leur retraite, vont butiner sur les premières fleurs et lécher les sécrétions produites par les jeunes frondaisons; puis, le soir, lorsque le soleil baisse à l’horizon, elles gagnent un refuge pour attendre les prochains rayons de soleil. Leur estomac reprend peu à peu ses fonctions régulières. Elles fréquentent 274 R: Du BUYssoN. : (15) avec assiduité les fleurs des groseillers, des cassis et des saules. La température devient-elle douce, nos frileuses sortent tous les jours et se nourrissent copieusement. C’est à ce moment que l'alimentation soutenue amène chez elles une croissance toute spéciale dans les gaines ovigères. Cette exubérance de vie les pousse naturellement à pour- suivre leur destinée : elles se mettent chacune en devoir de fonder une colonie. Il leur faut découvrir un emplacement convenable pour édifier leur jolie construction. Les unes vont voletant à quelques cen- timètres du sol, visitent les anciennes galeries des taupes et des rats, dans les terrains bien drainés où l'humidité n’est pas à redouter; d’au- tres inspectent les troncs d'arbres creux, les pignons obscurs des toitures des maisons, les greniers, les kiosques peu fréquentés, ete. Les premieres ont l'intention d'établir leur nid sous terre, les secondes vont aménager les cavités des vieux arbres, les dernières enfin se contenteront d’un abri et construiront très habilement leurs merveil- leux pendentifs sans avoir besoin de parois rapprochées. Elles concentrent toute leur intelligence pour ce choix si important, ‘ar elles ont conscience que la prospérité de la colonie future dépend beaucoup du bon emplacement que la mère aura su trouver. Construction des nids. — Tout le monde sait que les nids des Guêpes se composent de nombreuses enveloppes entourant plusieurs säteaux alvéolaires superposés horizontalement les uns au-dessus des autres et reliés entre eux par des piliers. Les alvéoles sont toujours tournés vers le bas. L'ensemble est fait en carton très léger, mince et fragile. Je vais indiquer d’une manière générale comment nos industrieux insectes construisent leur demeure. Plus loin je mentionnerai pour chaque espèce le genre de construction qui lui est particulier. Si le nid est fait sous terre ou dans un arbre creux, la mère recherche une cavité qu'il lui sera possible d'agrandir. Elle sait reconnaitre, en bon architecte, si les matériaux environnant céderont sous ses mandi- bules, qui sont ses outils de terrassier, de charpentier ou de cartonnier suivant les besoins. Quand elle s’éloigne de l'endroit choisi, elle marche à pied, ensuite prend son vol en tournant autour de l’entrée du futur logis, la tête dirigée du côté du sol ou de l'arbre et décrit de grands cercles de manière à se mettre en mémoire l'aspect des lieux. Elle fait ce manège presque chaque fois qu’elle sort pendant les deux premiers jours de son travail. Elle commence par construire au sommet de la voûte formée par la galerie de taupe un pilier central qu’elle fixe soit à une racine d'arbre (16) Monographie des Guëpes. 279 traversant la cavité, soit à une pierre solidement maintenue dans a paroi supérieure, soit encore à une partie résistante du vieil arbre creux. Ce pilier est toujours vertical et mesure quelques millimètres de longueur, la base s'empâte sur le support et s’élargit à son extré- mité pour servir d'assise aux premiers alvéoles, qui sont au nombre de un ou deux ou trois ébauchés en même temps. Ces alvéoles ne sont pas très réguliers tout d’abord. A ce moment la mère construit une premiere enveloppe en forme de cloche qui prend naissance à la base du pilier. Pendant que les alvéoles augmentent en nombre, l'enveloppe est agrandie et devient en forme de globe, muni d'un ori- lice en col plus où moins accusé. La ponte commence vers le huitième jour, lorsqu'il y à quatre ou cinq alvéoles ébauchés. Les œuis sont fixés concentriquement au bas des alvéoles, sur une des parois, rarement sur le fond..Ils éclosent après seize jours environ, par latempérature normale de la fin du mois de mai. Quand la chaleur devient plus grande, il leur faut beaucoup moins de temps : cinq à douze jours suffisent. Ces données sont le résultat d'observations faites dans le départe- ment de Allier. Dans les pays où le printemps survient plus tôt, les niditications sont par conséquent plus précoces, et, sous les climats froids, elles sont retardées. Dès que les larves sont écloses, la mère les nourrit avec le plus erand soin. Je reviendrai sur ce sujet. Pour passer la nuit, comme aussi pour se reposer après le travail actif qu'elle mène de front avec la ponte et l’élevage des larves, la mère s’enroule autour du pilier central au-dessus du gâteau. L’enve- loppe devient bientôt trop petite, alors elle est détruite en partie, mise en boulettes et sert ainsi à la construction d’une seconde beaucoup plus ample, permettant ainsi au gâteau d’être élargi dans tous les sens, par l’addition de nouveaux alvéoles. Le sommet de l'édifice est con- solidé et relié au support par plusieurs points d'attache. C’est vers cette époque que le 2° gâteau est ébauché, de la même facon que l’a été le premier. Un pilier central est construit en réunissant les intervalles de deux ou trois alvéoles du centre et en les prolongeant. Ce pilier est très irrégulier. Le premier est à peu près cylindrique, celui-ci est plus ou moins comprimé, au moins à la base. Les piliers suivants seront de même. Leur forme du reste est assez variable suivant les espèces chez les unes ce sont des colonnettes, chez les autres ce sont des lames ondulées. Chaque fois que les gàteaux deviennent trop petits, l'enveloppe est détruite en grande partie pour être refaite, Lorsque les premières 276 R. Du BuYyssox. (47) ouvrières sont écloses, la mére sort de moins en moins. Elle allonge les alvéoles où en construit de nouveaux avec les matériaux qu’elle prend à l'enveloppe. Elle saisit les boulettes de nourriture apportées par les ouvrières et les distribue aux larves. Elle ne tarde pas à devenir complètement sédentaire, occupée seulement à la ponte et à quelques travaux de construction. Ce sont les premières ouvrières qui la remplacent pour aller aux provisions et à la recherche des matières premières nécessaires à la fabrication du carton. La position favorite des ouvrières, comme aussi de la reine pour le repos, est de se tenir plus ou moins profondément enfoncées, la tête la première, dans les alvéoles vides ou occupés seulement par un œuf ou une très jeune larve. Au fur et à mesure que le nid devient volumineux, le local est déblayé; la terre est creusée, enlevée par fragments, les débris végé- taux sont mis en morceaux et transportés au loin. La mère avait commencé cette pénible besogne, les ouvrières la continuent sans reläche. Il est curieux de voir ces infatigables insectes sortir des gra- viers trop lourds pour eux, prendre leur vol avec beaucoup de difti- culté jusqu'à quelques pas du trou de sortie, lâcher leur charge, pour revenir aussitôt grossir le nombre des vaillants terrassiers. S'agit-il de sortir du terrier un gravier un peu plus gros? Nos insectes se mettent plusieurs et, le saisissant avec les mandibules, ils finissent par le tirer au dehors. Si c’est une pierre impossible à remuer, ils savent miner au-dessous. Grain à grain ils emportent la terre et la pierre s'enfonce de son propre poids dans la cavité aménagée à cet effet. Il faudrait des pages pour mettre en relief le courage et la persévérance de ces Hyménoptères. Quiconque à vu la colonie naissante dans toute l’ardeur du travail, reste frappé d’une chose, c’est que dans maintes circon- stances les Guêpes font preuve d'une intelligence étonnante. Dans la construction des enveloppes, comme dans aménagement du logis, les difficultés surgissent à chaque instant, mais elles les surmontent ou les évitent par des moyens très ingénieux. Je viens d'expliquer comment les deux premiers gâteaux sont fa- connés par la reine et continués par les ouvrières. La construction du nid se poursuit de la sorte, mais beaucoup plus rapidement, car les ou- vrieres deviennent de véritables légions. Les gäteaux se superposent les uns au-dessus des autres, reliés entre eux par de nombreux piliers. L'enveloppe est doublée, triplée, puis complétée de telle sorte que de mulliples couches d'air enveloppent le couvain et le maintiennent à une température à peu près constante. Les jeunes nids ont toujours deux ou trois enveloppes continues indépendantes les unes des au- (18) Monographie des Guépes. 271 tres; ce n’est que plus tard que les modifications profondes sont appor- iées par l'addition de tubulures, de gaufrures ou de feuillets complé- mentaires qui forment parfois une épaisseur considérable à travers laquelle l'air circule très difficilement. Il arrive souvent que les nids construits dans l’intérieur des arbres n'ont que des enveloppes partielles. La raison de cette différence, sem- ble être que l’espace manque pour les établir ou bien que les refroi- dissements n’y sont pas à craindre. Nous venons de suivre l’évolution du nid jusqu’à son complet développement, c’est-à-dire jusque vers Ja fin du mois d'août. La colonie est alors à son apogée. Les ouvrières sont excessivement nombreuses; leur entrée et leur sortie sont inces- santes, Car il y a surcroit d'ouvrage à l’intérieur comme au dehors. Les nourrissons réclament la pâtée et l'hygiène exige la plus grande pro- preté dans toutes les parties du nid. La reine se promène lentement sur les gâteaux dont elle visite les alvéoles, surveillant leur aménage- ment pour y pondre encore, ici des femelles, là des mâles. Elle est presque méconnaissable : ses téguments sont devenus brillants, glabres, usés par le frottement, tant elle à passé et repassé dans les mille re- coins de la maison. Elle est incapable de voler. Il y a si longtemps qu'elle ne fait plus usage de ses ailes! Enfin, je ne sais pour quelle raison, de nombreuses zébrures roussätres souillent la belle ornemen- tation de son abdomen. Sa carrière à été fort belle. Ses enfants l’en- tourent et lui prodiguent les soins les plus assidus. C’est aussi l'époque où les mâles et les jeunes femelles font leur apparition. Ces derniers nés ne fourniront aucun travail. Ils prendront leur vol pour aller, gri- sés par l'amour, folâtrer sur les fruits et les feuillages ensoleillés, S'ils rentrent au logis, ce sera pour se faire dorloter par leurs sœurs ainées. Les jours se passeront ainsi dans un doux « far niente » d'amoureux. L'existence des mâles est si courte : quinze à vingt jours d’une joyeuse turbulence et ensuite c’est à peine si l’on se souviendra d'eux. Les premières ouvrières sont mortes depuis longtemps, les plus jeunes auront bientot le même sort. Lorsque le froid et les pluies sur- viennent, cette immense société s'écroule. La reine est atteinte de pa- ralysie, les vivres deviennent rares puisque les sorties sont souvent impossibles; les larves ne sont plus nourries, elles sont mises en pièces et on se les partage pour vivre : la reine succombe au milieu des ca- davres déjà en décomposition, Enfin, les jeunes femelles, assagies par ce triste spectacle, abandonnent la maison. Mues chacune par une par- celle de vie et d'intelligence que la reine leur a transmise, elles iront perpétuer la race et sans doute ajouter un degré de plus de perfection à cette vie sociale déjà si merveilleusement établie. Ann. Soc. Ent. Fr., Lxxt1 [1903]. 19 278 R. pu Buyssox. (19) Nids aériens. — Les nids aériens sont construits d'après le même procédé. Le pilier primitif est fixé à une branche d’arbre ou à une poutre sous l’encorbellement d'une toiture ou dans un grenier, un kios- que, une maison abandonnée ou quelque autre abri. Lorsque le nid devient trop lourd, les points d'attache sont multipliés à son sommet, et si une branche ou un obstacle quelconque se trouve à portée, il est englobé dans l'édifice dont il augmente la solidité. L'ouverture est toujours dans la partie inférieure. Fabrication du carton. — Toutes les Guêpes dont on connait la nidification, fabriquent leur carton en grande partie avec des fibres ligneuses, qu'ellesse procurentsur des bois travaillés avant essuyé les in- tempéries des saisons, de même que sur les bois sees et les arbres dont les branches ou le trone sont décortiqués en totalité ou sur un côté. Elles détachent avec leurs mandibules de petits fragments de fibres qu'elles mêlent à de la salive. Elles en faconnent une boulette qu’elles maintiennent au-dessous de la tête, entre les hanches antérieures, les pois du prosternum et le support qu’elles rongent. Lorsqu'elles chan- gent de place pour continuer leur travail à côté ou ailleurs, elles re- prennent la boulette avec les mandibules, en s'aidant des pattes anté- rieures. La boulette devenue grosse d'environ deux millimètres de diametre, pour les petites espèces du groupe des Vespula, et de trois millimètres pour les Frelons, est transportée au nid à l’aide des mandi- bules et des pattes antérieures. Là, elle est remalaxée, puis utilisée; appliquée sous la forme d'une petite bande amincie et modelée par les mandibules et les tarses antérieurs. La petite cavité basilaire des man- dibules sert ici constamment pour maintenir la boulette de matériaux à portée de la languette et des mâchoires qui semblent jouer un rôle important, pendant que le tranchant des mandibules fait Poffice d’étau pour forcer la pâte fraiche à se souder avec la partie déjà ancienne. M. C. Janet, dans ses Études sur les Guépes, 1895, p. 65, signale un trait d'intelligence atavique que j'avais remarqué sans y ajouter l'im- portance qu'il a. Lorsque une Guêpe travaille à l'allongement d’une portion d'enveloppe située au niveau d’un gâteau, elle étend une de ses pattes postérieures et laccroche à ce dernier, « comme pour se rendre comple de l’écartement qui doit être observé, pour laisser un passage suflisant entre le gàteau et l'enveloppe en construction. » J'ai vu des ouvrières agir ainsi; M. Janet a constaté le même manège opéré par la mère au début du nid. Les Guépes rongent également les bois pourris, les écorces vertes des tiges d’un an des frênes, des lilas et des saules, les toitures faites (20) Monographie des Guépes. 219 en carton, les grosses toiles-abris des serres et des espaliers, ete... Je les ai vues s'attaquer aux feuilles sèches, à celles des lilas lorsqu'elles sont recoquevillées par la sécheresse de l'été. Elles utilisent aussi les tiges sèches des plantes et la mousse, principalement du genre Hiypnun. La multiplicité des matériaux employés explique le polychromisme qui se remarque dans le nid des Guêpes, Chaque boulette utilisée ap- porte une nouvelle teinte, de sorte que le carton, principalement celui des enveloppes, est veiné de fauve, de gris, de brun et de marron sui- vant tous les tons possibles. On comprend facilement que la pâte faite avec du bois de saule est plus blanche que celle où il ne se trouve que des fibres de chêne ou de noyer, surtout si le bois est décomposé depuis longtemps. Les piliers et les attaches du sommet du nid sont toujours en pâte beaucoup plus dure, résistante et recouverte d’un vernis qui en aug- mente la solidité. Il est à remarquer que le dessus des gàäteaux est en- duit d’une forte proportion de secrétion glandulaire qui durcit le carton et permet à la population de passer constamment sans endommager le fond des alvéoles. Le carton fabriqué par les Frelons est très cassant, friable; les fibres ligneuses étant coupées en très petits fragments. Celui des Guêpes est plus léger et beaucoup plus souple, surtout dans les premières enve- loppes, car les fibres dont elles sont composées sont visiblement plus minces et plus longues. Œufs et larves. — L'œuf est blanc laiteux, allongé, légerement arqué, arrondi d’un bout et plus étroit de l’autre. C’est par cette der- nière extrémité qu'il est fixé au bas de l’alvéole au moment où il est pondu par la mère. Il est tenu ainsi collé par une substance très adhé- sive qui entoure la pointe la plus petite et le maintient pendu lextré- milé la plus grosse tournée du côté de l'ouverture de l’alvéole. La jeune larve éclose, conserve pendant près de vingt-quatre heures la partie postérieure enfermée dans la dépouille de l'œuf. Ensuite par sa Croissance et certains mouvements qu’elle effectue, elle la repousse, s’en débarrasse complètement et reste collée par un mucus visqueux dont est garnie l’extrémité de son corps. C’est à ce moment que se produit la première mue, dont l’exuvie reste adhérente à la masse vis- queuse. À peine éclose, la larve est l’objet de visites assidues de la part de la reine ou des ouvrières qui lui offrent à boire un liquide qu'elles dégorgent. Sa croissance est rapide quand il fait chaud, mais elle est lente quand la température est basse, Jai pu compter trois 280 R. pu BUYSsON, (24) mues pendant l'évolution complète d’une larve, c'est-à-dire depuis sa sortie de l'œuf jusqu'à Sa nymphose. Elles se font très normalement et les dépouilles demeurent toutes collées à la masse visqueuse qui relient la larve. On retrouve souvent les exuvies fixées à une des parois alvéolaires, à l'endroit où était collée la jeune larve. D'autres fois elles sont repoussées au fond de l’alvéole, car la larve devenue’grosse se déplace et se fixe au fond; elle est alors la bouche tournée du côté du centre du gâteau, position qu'elle conserve géné- ralement jusqu'à la nymphose. A cette époque elle est aussi large que l'alvéole, ce qui lui aide beaucoup à se maintenir en place sans risque de tomber. Quelques jours après son éclosion, la larve reçoit, en outre de la nourriture liquide, des insectes finement malaxés qui lui sont présentés sous la forme d’une très petite boulette qu'elle saisit avec ses mandi- bules. Elle triture à nouveau la pâtée et l’avale peu à peu y compris les parties chitineuses. Ce sont le plus souvent des Diptères et des Lé- pidoptères diurnes qui lui servent ainsi d'aliments. La mère au début de la colonie, et plus tard les ouvrières s'emparent des insectes au vol. Il est facile de suivre une guêpe en chasse. Elle va d’un vol lent et saccadé au-dessus des fleurs, des Ombellifères,de préférence, des feuil- lages exposés au soleil, et se précipite sur tout insecte qu'elle aper- coit. Dès qu'elle l'a touché des antennes et des pattes, elle sait si il est de bonne capture. Si elle le reconnait inutilisable, elle continue son exploration. Si c’est un gibier de choix, elle le saisit brusquement et lui broie la tête en quelques coups de mandibules. L’insecte est tué sur- le-champ, sans que son adversaire ait fait usage de son aiguillon. Le plus souvent, pour le dépecage, la guêpe s’aceroche par une patte de derrière à un objet quelconque ou bien se laisse tomber sur le sol avec sa proie. S'il s'agit de découper un Diptère, elle en rejette jes ailes et les pattes et met en bouillie la tête et le thorax. Si elle a cap- turé un Papillon, la tête, les ailes, les pattes et souvent l'abdomen sont abandonnés, le thorax seul est conservé comme morceau digne de ses nourrissons. Les Abeilles sont constamment la victime des grosses Guêpes Frelons, qui en utilisent seulement le thorax, le reste du corps étant recouvert de téguments beaucoup trop durs. Les larves ont la propriété de secréter par la bouche un liquide abon- dant. Dès qu'on les touche, on voit sourdre une grosse goutte trans- parente, qui occupe la plus grande partie de la face. La reine, les ou- vrières et les mâles sont friands de cette sécrétion, aussi savent-ils exciter les nourrissons à leur fournir ce breuvage. Les larves absor- bent également le liquide qu’elles-mêmes produisent et cela particulière- PT (22) Monographie des Guépes. 281 ment quand elles manquent de nourriture. Jai observé ce fait bien des fois, lorsque je gardais des gâteaux garnis de larves que je ne prenais pas la patience de nourrir. Une parücularité des grosses larves, c’est de témoigner leur faim ou leur irritabilité par un bruit étrange qu'elles produisent en grattant fortement les parois des alvéoles avec leurs mandibules. Elles renver- sent leur tête en arrière et vont ainsi atteindre la paroi qui touche leur dos. Les larves malades ou mortes sont arrachées de leurs alvéoles par les ouvrières qui les transportent au dehors. On peut dire que lPhygiène la plus stricte est observée par les Guêpes, lorsque la colonie est dans son état normal, mais elle cesse de l'être dès que le trouble est amené par la perte de la reine, où par la mauvaise saison. La larve avant atteint tout son développement est blanc-jaunâtre , formée de treize segments, plus la tête. Elle porte dix stigmates : le premier situé entre les 1% et 2 segments, le second entre les 2° et 3e segments, le troisième entre les 3° et 4° segments, les autres se voient en avant de chacun des segments suivants, excepté sur le 12° et le 43° qui en sont dépourvus. Les disques imaginaux des pattes se distinguent en dessous sur les 2, 3° et 4° segments, ceux des ailes sur les côtés du 3° et du 4° segment. Les segments portent sur les côtés des replis plus ou moins saillants, principalement les 6°, 7° et 8° qui sont munis de forts mamelons facilitant le maintien de la larve dans son alvéole. La tête est relativement petite; les mandibules sont puis- santes, colorées en brun-ferrugineux dans la moitié apicale et l'extré- mité tri- ou quadridentée. Le labre dépasse le elypeus; il est épais, transversal, incisé en son milieu et couvert en dessous de fortes aspé- rités qui aident à la préhension des boulettes alimentaires. Sur la lèvre inférieure se trouve l’orifice impair des glandes séricigènes ; ilest trans- versal, comme chez la plupart des Hyménoptères. Sur le haut de la lace et latéralement sont deux taches linéaires, brunies et conver- ventes. Avant de se transformer en nymphe, la larve adulte se file un cocon de soie blanche qui l'enveloppe entièrement en adhérant étroitement aux parois de son berceau. Le cocon s’exhausse plus ou moins au-des- sus de l’alvéole suivant la grandeur de ce dernier et selon le sexe de l'insecte. Ce n’est qu'après avoir filé son cocon que la larve se débar- rasse du résidu de sa digestion larvaire, contrairement à ce qui se passe habituellement chez les autres Hyménoptères. La nymphose ne nous montre rien de particulier. Pour sortir de leurs cocons, les imagos découpent le dôme de lo- 289 R. DU BUYSSON. (23) percule d’une facon très irrégulière. Les uns perlorent le sommet, les autres pratiquent une entaille circulaire. Dès qu'ils sont sortis, une de leurs premières occupations est d'aller mordiller les larves voisines et de happer la gouttelette de liquide que celles-ci dégorgent. J'ai vu souvent aussi de vieilles ouvrières leur offrir à lécher leur langue toute imprégnée de liquide. Du reste les jeunes ne tardent pas à partager les boulettes de nourriture apportées par les anciennes et à donner en- suite la becquée aux larves. Enfin le troisième ou le quatrième jour elles sortent du nid, vont à la provision et prennent définitivement leur rôle de cartonnières, de pourvoyeuses et de nourrices. Dès qu’un imago est sorti de son cocon, les ouvrières opèrent un léger nettoyage dans l’alvéole, et la reine ne tarde pas à y pondre. Le même alvéole sert donc plusieurs fois, principalement en été, époque à laquelle les larves demeurent seulement une dizaine de jours pour atteindre toute eur taille. Nous avons vu que le temps d’incubation varie de à à 12 jours, suivant la température. Il en est de même pour les larves, la chaleur et l'abondance de nourriture favorisent la rapi- dité de leur croissance; il faut de 12 à 18 jours pour le développe- ment d’une femelle, depuis son éclosion jusqu'à sa nymphose, 45 jours environ pour les mâles et, en été, beaucoup moins pour les larves d’ouvrières. Les femelles demeurent ainsi beaucoup plus de temps que les autres à l’état larvaire; mais la durée de la nymphose m'a paru sensiblement la même pour toutes les larves en les prenant à la même saison, soit une dizaine de jours pendant la période de grande pro- duction. Des différents sexes. — Les premiers gâteaux sont uniquement formés de petits alvéoles dans lesquels sont élevées seulement des ouvrières. Ce n’est que lorsque la colonie est devenue très populeuse, que les ouvrières construisent des gâteaux faits uniformément de grands alvéoles où la reine dépose les œufs qui donneront naissance aux femelles. C’est également à cette époque que sont pondus les œufs mâles, soit dans les grands alvéoles, soit aussi, mais en plus petit nombre, dans les alvéoles d’ouvrières. Les larves des femelles sont nourries copieusement et le développe- ment de leurs organes reproducteurs n’est pas arrêté par le manque d'espace, car leur berceau est suffisamment spacieux. Leurs cocons s'élèvent distinctement en forme de dômes au-dessus des alvéoles. Dans les petits alvéoles, le cocon tissé par les larves mâles s’allonge au-dessus du niveau général, tandis qu'il m'atteint pas tout à fait le sommet des grands alvéoles. Voici la composition d’un nid de Vespa (24) Monographie des Guëpes. 283 vulgaris L. pris au commencement du mois d'octobre. Il renferme dix gâteaux, dont les six premiers vont en augmentant de diamètre et les trois derniers en décroissant. Les sépt premiers renferment seulement des larves d’ouvrières avec quelques mâles disséminés dans le 5° ou le 6° et dans le 7°, tandis que les 8°, 9 et 10° gâteaux sont construits entièrement avec de grands alvéoles, et c’est là que se trouvent les larves de femelles et de mâles. Lorsque le nid à atteint sa plus grande dimension, il est rare de rencontrer des larves dans le premier gâteau, qui reste vide et souvent en mauvais état d'entretien. Je n'ai jamais vu pondre les ouvrières, mais d’après les expériences faites par M. Paul Marchal (Archives de zoologie expérimentale et géne- rale 1896) on sait que normalement il existe, chez la Vespa germa- nica F., en août, un petit nombre de grosses ouvrières, mieux nour- ries, qui pondent des œufs parthénogénétiques donnant naissance à des mâles. Lorsque la reine est supprimée, il paraît que le tiers des ou- vrières devient fécond, mais seulement en œufs mâles. Quant aux males, leur rôle se borne exclusivement à la fécondation des femelles. Nourriture des adultes. — Les Guêpes adultes se nourrissent de matières liquides : soit des sucs contenus dans les insectes malaxés pour lalimentation des larves, soit du nectar des fleurs à corolle très courte, principalement des Ombelliferes. Elles recherchent les exsu- dations plus ou moins sucrées des feuilles de certains arbres, et les sécrétions des Pucerons et des Coccides. Elles sont très friandes de miel et de tous les fruits sucrés en général, tels que les cerises, les pêches, les raisins, les pommes, les poires, les prunes, les groseilles, les cassis, les fraises, les fruits des ronces, des groseilliers épineux, les mûres, les figues, etc... Plusieurs espèces affectionnent la sève qui découle l'été à travers l'écorce des Ormes et des Chênes malades ou endommagés. Presque toutes les Guêpes s’attaquent aux viandes fraiches et aux poissons crus. L'eau leur est très nécessaire, aussi les voit-on lécher les gouttelettes de rosée, et boire sur le bord des eaux. Au logis elles se donnent mutuellement la becquée. La reine et les mâles la demandent constamment aux ouvrières venant du dehors. Celles-ci ne se font pas prier et dégorgent une partie de ce que contient leur jabot, Ce procédé est d’un usage constant chez tous les Hyméno- ptères sociaux, Chez les Guêpes, nous avons vu que cet échange tout fraternel se produit aussi de la part des larves vis-à-vis les adultes. 284 R. pu Buxssox. (25) La reine, les ouvrières, les femelles et les mäles, de même que ioutes les larves, ont une alimentation identique, avec la seule diffé- rence que les adultes n’absorbent que des liquides, tandis que les larves avalent aussi les boulettes d'insectes triturés où il se trouve beaucoup de parcelles chitineuses. J'ai élevé artificiellement des larves de femelles, de mâles et d’ouvrières avec la même nourriture, e’est-à- dire du miel, des sirops, des confitures, des fruits très mürs, de Ja viande crue pilée et enfin des larves des mêmes Guêpes. Il n'y a donc pas d’aliment spécial pour l'élevage des reines. Division du travail. — Il n'y à pas, chez les Guêpes, de division spéciale du travail, comme cela se voit chez les Abeilles. Nous avons vu de quoi est capable la reine au moment de l'établissement de son nid, Lorsque la ponte la retient au logis d’une facon définitive, elle continue encore à travailler : elle fait de légères retouches çà et là aux enveloppes et aux alvéoles; elle distribue aux larves des boulettes de nourriture que lui fournissent les ouvrières. Quant à ces dernières, je les ai toujours vues vaquer indifféremment aux travaux nécessaires à la prospérité de la colonie, sans distinction de l’âge qu'elles peuvent avoir, ni de l'heure où elles sortent du nid. L'entrée principale de la maison est gardée par des ouvrières qui restent là après avoir fait leur besogne habituelle, soit pour se reposer, soit par instinct de défense. Du reste le temps passé par les gardiennes autour du trou de vol, est très variable et le remplacement se fait entièrement au hasard. De l’accouplement. — La fécondation des jeunes femelles par les mâles s'effectue soit dans le nid, sur les gâteaux ou les enveloppes externes, soit aux alentours sur les feuillages ou même sur le sol. La femelle ne se débarrasse pas brusquement du mâle : elle se débat légèrement et finalement mordille celui-ci aux paites ou à Fabdomen, là où elle peut le saisir. Il paraît que le même mâle peut s’accoupler plusieurs fois. Le fait a été observé par des personnes dignes de foi et vient témoigner contre la croyance erronée que, chez les Hyméno- ptères, la femelle se sépare brusquement du mâle en lui arrachant les organes génitaux. Jai donné dans la Revue d'Entomologie (T. XHL, p. 120, 189%) une liste d'espèces d'Hyménoptères dont j'ai surpris des mäles accouplés successivement avec deux femelles différentes. M. P. Marchal a fait à ce sujet des expériences des plus intéressantes, qui prouvent combien sont distinctes les Vespa germanica F. et vul- garis L., si proches parentes cependant. Des males de. Vespa vulgaris L. jurent placés avec des femelles de V. germanica F, Malgré toute (26) Monographie des Guépes. 285 l’ardeur qu'y mirent ces insectes, il n’y eut point de copulation, L'’ex- périence répétée inversement obtint le même résultat. Effets produits chez les Guêpes par la vie sociale. — (Chez les Hyménopteres solitaires, la femelle S'occupe de l'établissement de son nid et par conséquent de la ponte aussitôt après avoir recueilli la liqueur fécondante du mâle. Il existe bien quelques espèces dont les femelles fécondées hivernent, mais elles font exception à la règle vénérale. La vie sociale à done amené chez les Guêpes des facultés nouvelles. IL y à pour les reines prolongation de la vie, conservation des spermatozoïdes dans le réceptacle séminal pendant un temps illimité et faculté de pondre un nombre considérable d'œufs. Chose plus curieuse encore, la reine élève elle-même ses premiers enfants, et, en les maintenant dans des berceaux trop étroits et en les ration- nänt dans une certaine mesure, elle est cause que leurs organes repro- ducteurs s’atrophient. Ces premiers nés sont les ouvrières qui parti- cipent à toutes les facultés psychiques de leur mère et jouissent en toute plénitude des talents de celle-ci. Une seule chose leur manque, c'est la possibilité de pondre des œufs fécondés. Comme nous l'avons vu, les ouvrières peuvent produire des œufs qui donnent naissance à des mâles; pour continuer la lignée, il faut donc que les màles, leurs descendants, s’accouplent avec des femelles. Par leur nombre les ou- vrières deviennent les véritables maitresses du logis. L'esprit de la ruche chanté par M. Métaerlink dans son charmant poème des Abeilles, à son équivalent dans le guêpier, Ce sont les ouvrières qui gouver- nent el imposent leur volonté. Bien plus, elles savent l'époque à laquelle il faut se mettre en frais de grands alvéoles pour lélevage des femelles et des mâles qui devront continuer la famille. La cha- leur, abondance de nourriture et aussi l'accroissement de la popula- tion leur sont un indice de ce grand moment pour lequel elles travail- lentavec tant d’ardeur. De son côté la reine suit la même progression. Pendant tout le temps qu’elle trouve de petits alvéoles, elle n’y dépose que des œufs fécondés, donnant naissance seulement à des ouvrières. Puis, lorsque surviennent ces conditions de milieu, dont je viens de parler, qui ont fait agir les ouvrières et auxquelles elle ne reste pas indifférente, elle confie aux grands alvéoles ces œufs où se trouve en germe tout ce qu’elle possède par atavisme et tout ce qu'elle à pu ac- quérir, comme individu isolé, principalement en habitudes. De ces œuls sortent les mâles et les futures reines des guêpiers de l'année sui- vante. Pour expliquer cette ponte de mäles et de reines à un moment dé- 286 R. pu BUYyssox. (27) terminé, il n’est point nécessaire de faire beaucoup d’hypothèses. II suffit de comparer la vie des Hyménoptères sociaux à celle des soli- taires. Il faut en chercher l’origine à une époque antérieure à la vie sociale et même bien au delà sans doute, quelque chose comme lé- poque à laquelle les saisons se sont établies. Les Hyménoptères soli- taires sont soumis à la même loi. Ils commencent par pondre des œufs iemelles, puis enfin des œufs mâles. Is fabriquent des grandes cellules pour déposer les premiers et de plus petites où sont placés les der- niers, La femelle qui pond à donc conscience du sexe de l'œuf qu’elle dépose ici ou là. De plus, les mâles éclosent toujours les premiers, leur évolution larvaire se faisant beaucoup plus rapidement que celle des femelles. Si l’on ajoute que la bonne saison est relativement courte pour que la mère puisse construire son nid, approvisionner les cellules et pour que les larves atteignent tout leur développement avant les froids ou la sécheresse, il faut conclure que l'exigence du climat et le temps indispensable à l’évolution des larves sont les premiers facteurs de cet usage qui est devenu une loi, à laquelle n'échappent que des Hyménoptères modifiés par des causes d'un autre ordre. Pour les Guêpes, le moment de la ponte des œufs d’où sortent les males et les reines coincide également avec la meilleure partie de la saison. Ea température, l'abondance des vivres et le grand nombre des nourrices, concourent à rendre cette époque de l’année la seule propice pour l'é- levage des reines et des mâles. En étudiant les genres les plus primitifs de la famille des Vespides, nous verrons comment s’est produite la différenciation de la femelle féconde en ouvrière. Stylopisation. — Bien que le fait soit rare, il arrive parfois de rencontrer des Xenos dans l’aEdomen des Guêpes. La présence de ces parasites n’amène chez son hôte aucune modification dans la coloration ni dans les formes externes. (28) Monographie des Guépes. 287 EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE III 1. — Moitié gauche de la lèvre inférieure de la Vespa vulgaris L. vue en dessus : a languette, c räteau, b paraglosse, «d palpe labial. 2. — La même vue en dessous : 4 menton. 3. — Mächoire gauche de la Vespa vulgaris L. vue sur sa face externe : a lobe maxillaire, b palpe maxillaire. c tige de la machoire. 4. — Lobe maxillaire de la même, vue sur sa face interne. ». — Labre (a) et épipharynx (b) de la V. crabro L. vus en dessous. Frange de poils {c) de l'entrée de l’œæsophage. 6. — Mandibule gauche de la V. germanica F. vue sur sa face in- terne : a bord tranchant creusé en gouttière, b grande cavité médiane, e petite cavité inférieure. 7. — Extrémité d’une antenne du mâle de la V. erabro L.:; chaque article portant deux tyloides (#4). 8. — Extrémité d’une antenne du mâle de la V. media Degeer: les tyloides très peu apparents. 9. — Extrémité d’une antenne du mâle de la V. doryloides Sauss. ; pas de tyloides. PLANCHE IV 1. — Aile supérieure droite de la V. cincta F. : a b ligne du plissement de l'aile au repos, c repli chitinisé où viennent se fixer les vingt-huit crochets de l'aile inférieure. 2. — Aile inférieure droite de la même : a b ligne du plissement de laile au repos, e Série de vingt-huit crochets, servant à relier l'aile infé- rieure à l'aile supérieure pendant le vol. 288 d. 6. | 8. R. pu BuyssoN. — Monographie des Guépes. 29 1 1 Tète de V. mandarinia Sm. © (groupe des Frelons), vue en dessus, pour montrer la situation des ocelles par rapport au bord postérieur de la tête : b bord postérieur de la tê'e, o ocelles, y y lobes supérieurs des yeux. Tête de V. media Degeer & (groupe des Guépes), vue en dessus ; même grossissement que celle qui précède. Larve adulte de V. germanica F. vue de profil : a «a disques imaginaux des ailes, vus par transparence sous la peau. dd d disques imaginaux des ailes, vus par transparence sous la peau. b bb b mamelons latéraux servant à retenir la larve dans son alvéole. Tête de la larve adulte de V. germanica F. vue de face : a à mandibules, b elypeus, c labre couvert d’aspérités servant à retenir les boulettes ali- mentaires, d d mächoires, e lèvre inférieure portant l'ouverture transversale des glandes séricigènes. Mandibule gauche de la larve adulte de la V. mandarinia Sm., vue sur sa face externe : a partie hyaline; b partie brune très chitinisée. Mandibule gauche de la larve adulte de la V. germanica F. vue sur sa face externe. a partie hyaline ; b partie brune très chitinisée. NOTES SUR DIVERS ONTHOPHAGIDES DE L’AFRIQUE AUSTRALE par H. D’ORBIGNY. Dans mon Mémoire sur les Onthophagides d'Afrique (Ann. Soc. Ent. Fr. [1902!, pp. 1-32%), je n'ai pas parlé d’un assez grand nombre d’es- pèces dont je n'avais rien de nouveau à dire où que je n'avais pu voir jusqu'ici. Parmi ces dernières se trouvait une série d'Onthophaqus et Caccobius de l'Afrique australe décrits par M. Péringuey (Trans. South- Aîfr. Phil. Soc.) et faisant partie des collections du South-African Mu- seum de Cape-Town, dont il est conservateur. Notre collègue avant bien voulu me communiquer les types de ces espèces par l'entremise _ du Muséum de Paris, je puis, en toute certitude, indiquer leur syno- nymie ou préciser leurs caractères distinetifs et déterminer leur véri- table place. Caccobius asper d'Orbigny, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902|, p. >, décrit du Natal, — GC. discrepans Péringuey, 1901, in Trans. S. Afr. Phil. Soc., XII [1900], p. 242, décrit également du Natal mais comme Onthophagus. Le type de Péringuey est absolument semblable à l’exemplaire que j'ai décrit, sauf que la partie postérieure du protho- rax à une légère trace d'impression longitudinale médiane. Onthophagus mastrucatus Péringuey, 4901, 1. €., p. 191, ap- partient au genre Gaccobius et est composé de deux espèces : 1° 0. mastrucatus (mas) Péringuey — Cacc.mastrucatus, décrit du Natal. — Chez exemplaire que j'ai vu, et qui provient de Durban, le front n’a pas de carène, le vertex a une longue corne grêle, arquée et inclinée en arrière, située entre les milieux des veux et atteignant environ les trois quarts de la longueur du prothorax. Toute la surface du prothorax est couverte d’une ponctuation serrée, composée de grands points un peu inégalement répartis et presque égaux, mais les uns finement, les autres largement et profondément ombiliqués: il n°v 290 H. D'ORBIGNY. a aucune saillie en devant. La pubescence est assez courte et rare, notamment sur le devant du prothorax. Péringuey signale aussi le mastrucatus de la Colonie du Cap, mais il est possible que les exemplaires de cette provenance soient ce qu'il considère comme des femelles, et dans ce cas ils appartiendraient à l'espèce suivante. 2 O0. mastrucatus (lem.) Péringuey, 1904, 1. c., décrit du Natal, — Gaccobius fuliginosus Roth, 1851, apud Wiegmann, Arch. f. Na- turg., X VIE, I, p. 127, décrit de l’'Abyssinie (Schimper). — Le {ype que M. Péringuey m'a communiqué provient, comme le précédent, de Dur- ban : il est identique aux Caccob. fuliginosus provenant, comme le type de Roth, de l'Abyssinie (Schimper) et dont j'ai vu au moins une cen- taine d'exemplaires dans la collection du Muséum de Paris; tous ont seulement sur la tête une carène arquée, située un peu après le tiers antérieur, Le prothorax a la même ponctuation que chez le mastruca- tus, mais il a en devant une petite callosité longitudinale médiane; sa pubescence est assez longue et dressée, O. litigiosus Péringuey, 1901, 1. c., p. 242, décrit du Mozambique : Rikatla, — Caccobius nigritulus Klug, 1855, in Monatsber. Akad. Berl. [1855], p. 654, décrit du Mozambique : Sena. ©. pudens Péringuey, 1901, L €, p. 243, décrit de la Rhodesia mé- ridionale : Salisbury, — Caccobius viridicollis Fährs, var. pici- pennis d'Orbigny, 4902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [19027, p. 9, variété dé- crite de l'Afrique orientale allemande : Bagamovo, et qui devra pren- dre le nom de var. pudens Pér. O. discretus Péringuey, 1901, 1 c., p. 239, décrit du Transvaal. — Extrèmement voisin du lacustris Harold, 1877 (in Mitth. Münch. Ent. Ver., L, p. 99) décrit du Nvassa; n’en diffère guère que par la base du prothorax sans rebord, les stries des élytres assez larges, assez pro- fondes et très apparentes, les interstries à ponctuation granuleuse, écartée, fine vers la suture, un peu plus forte vers les côtés et entre- mèlée de quelques rugosités, sauf linterstrie latéral à grosse ponctua- tion räpeuse et très écartée sur fond presque lisse, tandis que le lacus- tris a la base du prothorax avec un rebord interrompu de chaque côté; les stries des élytres bien moins apparentes ettous les interstries, même le latéral, entièrement couverts d’une ponctuation très serrée et mé- langée de nombreuses rugosités. O. importunus Péringuey, 1904, I. €., p. 258, décrit de l'Ovampo- Onthophagides de l'Afrique australe. 291 land. — L'auteur dit cette espèce voisine du cretus Péringuey (L €. p. 199) et du pusillus Fahrs; contrairement à ce qu'il croit, il est à peu près certain qu'elle n’a, dans les deux sexes, qu'une carène simple sur le vertex et qu'elle n'a jamais de saillie sur le devant du prothorax; elle n'appartient évidemment pas au même groupe que le cretus qui a la base du prothorax rebordée; par contre, elle est très voisine du #0- destus Harold, 1862, in Berl. Ent. Zeitschr. [1862], p. 403 (pusillus || Fähræus, 1857, apud Bohem., Ins. Caffr., Il, p. 312), décrit des bords du fleuve Orange; elle en diffère par sa couleur d’un noir bruntre à irès léger reflet bronzé verdatre, la base du prothorax ayant de chaque côté près des angles postérieurs une assez forte impression longitudi- nale, la carène du vertex située entre les milieux des yeux, cette ca- rene et la carène frontale divisant transversalement la tête en trois parties dont l’antérieure est la plus grande, celle du milieu un peu plus grande que la troisième. Le modestus est d'un noir fortement cuivreux, Son prothorax n’a pas d'impression de chaque côté près des angles postérieurs, la carène du vertex est située entre les bords an- térieurs des yeux, cette carène et la carène frontale divisant trans- versalement la tête en trois parties dont celle du milieu un peu plus petite, les deux autres presque égales. ©. patricius Péringuey, 1904, L. c., p. 228, déerit du Natal. — Cette espèce n’a pas de rebord à la base du prothorax: elle est extrêmement voisine du cinclipennis Quedenieldt, 188% lin Berl. Ent. Zeitschr., XX VITE, p. 276), décrit de Angola, et qui a également les élytres lar- sement bordés de testacé: elle en diffère par la tête et le prothorax d’un bronzé assez foncé, le fond des élytres d’un noir à peine bronzé, le prothorax avec un fin sillon longitudinal médian, el avec à peine une légère trace de dépression près des angles postérieurs, tandis que le cinctipennis a la tête, le prothorax et le fond des élvtres nettement verts, le prothorax sans sillon longitudinal médian, mais avec une pe- tite dépression bien visible, située de chaque côté pres des angles pos- térieurs. O. insulsus Péringuev, 1901, I. c., p. 224, décrit du Natal. — La base du prothorax n’a pas de rebord, sauf dans le milieu. L'espèce est très voisine du guttatus Boheman, 4860 (in Ofvers. Vet. Akad. Fôrh. [1860], p. 114), décrit des bords du lac Neami: elle en diffère par sa couleur entièrement d’un noir brillant, la ponctuation du prothorax à peu près unilorme, médiocrement grosse et peu serrée, les interstries des élytres presque plans , à ponctuation écartée, assez fine mais bien visible. Le guttatus à sur chaque élytre deux assez grandes taches tes- 292 H. D'ORBIGNY. tacées ; il a la ponctuation du prothorax fine sur le disque, surtout en devant, un peu plus forte vers la base, assez forte sur les côtés, les interstries des élytres convexes, à peine visiblement pointillés. La tête de ce dernier a, entre les tubercules, une dépression qui n'existe pas chez le type de Péringuey etsa ponctuation est différente, mais l'unique exemplaire du guttatus que jai vu parait bien être un ©, tandis que le type de l'insulsus est peut-être une ©. O. coptorhinoïdes Péringuey, 1904, 1. c., p. 237, décrit du Natal. — Cet insecte ressemble beaucoup à certains petits Coprides: je crois pourtant, comme Péringuey, qu'il appartient au genre Onthophagus, malgré son faciès très particulier. Il est remarquable par son épistome très largement et très profondément incisé en devant, ses joues très fortement et très anguleusement saillantes, le contour de la tête com- posé entièrement de lignes droites, sauf le sommet des angles légère- ment arrondi, le prothorax très peu dilaté latéralement, à côtés non sinués mais en pan coupé près des angles postérieurs, les tibias anté- rieurs avec seulement trois grandes dents à leur côté externe, sans trace de la quatrième dent qui existe chez presque toutes les autres espèces. Le prothorax n’a pas de rebord à la base, sauf sur son tiers médian. O. emeritus Péringuey, 1901, 1. c., p. 216, décrit de la Rhodesia méridionale : Salisbury. — Extrèmement voisin du fricariniger d'Orbigny 1902 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 47), décrit de l'Afrique orientale allemande; n’en diffère guère que par la tête, le prothorax et les élytres d’un noir nettement bronzé, l’épistome arrondi en arc de cercle, les interstries des élytres tous complètement plans, les stries assez fines, tandis que le fricariniger est complètement noir ou tout au plus d’un noir à peine bronzé, son épistome est un peu sinué, presque tronqué, les interstries des élytres sont légèrement mais très distinctement convexes (par suite, les stries paraissent beaucoup plus larges et sulciformes) ; sa taille est un peu plus petite. 0. lobigena d'Orbigny, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 53, décrit du Natal, — ©. bovinus Péringuey, 1892, 1. c., VI [1892], p. 30, décrit du Transvaal. — Le type de Péringuey est d'un noir brillant, au lieu d’être presque mat comme l’exemplaire que j'ai décrit; il a la ca- rene du vertex assez forte et presque régulièrement arquée, la partie postérieure du prothorax avec une légère trace d'impression longitu- dinale médiane, la taille est plus petite (7 mill.). O. consobrinus Péringuey, 1904, 1. c., XII [1900], p. 259, décrit de Onthophagides de l'Afrique australe. 293 la Rhodesia méridionale : Victoria Falls. — Très voisin du Maindroni d'Orbignvy, 4898 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [1897], p. 232), décrit d'Obock et de Djibouti; en diffère par l’épistome médiocrement échancré en devant, les joues assez saillantes, formant en dehors un angle obtus à sommet un peu arrondi, la carène du vertex © située entre les bords antérieurs des yeux, très atténuée et peu visible de chaque côté du tu- bercule, le bord interne des yeux © nullement gibbeux, le prothorax à grosse ponctuation ombiliquée, mélangée de nombreux points fins, surtout vers la base, les élytres un peu plus larges que le prothorax, à granules peu serrés. Le Maindroni a l'épistome profondément incisé et fortement bidenté, les joues très peu saillantes et presque arrondies, la carène du vertex © située à peine en arrière du bord antérieur des veux, bien prononcée de chaque côté du tubercule, le bord interne des veux © légèrement gibbeux, le prothorax à ponctuation un peu moins grosse et un peu moins serrée, sans mélange de points fins, les élvtres un peu plus étroits ou de même largeur que le prothorax, à granules un peu plus espacés. Également très voisin du carbonarius Klug, 4855 (in Monatsber. Akad. Berl. [1855]. p. 693), décrit du Mozambique, et qui en diffère principalement par les interstries des élvtres garnis non de granules, mais d’une ponctuation simple. O. deterrens Péringuey, 1901, 1. c., p. 206. décrit de la Colonie du Cap, du Natal, du Transvaal et de la Rhodesia méridionale. — Ressemble beaucoup au naso Fahræus, 1857 (apud Bohem., Ins. Caffr., Il, p. 274), décrit des bords du fleuve Orange; en diffère principalement par les interstries des élvtres couverts d’une grosse ponetualion profonde, très serrée et à peine räpeuse, avec l'intervalle des points rugueux, au moins vers les côtés, sauf parfois les premiers interstries à ponctuation aussi forte mais un peu moins serrée, tandis que chez le naso les pre- miers interstries sont peu densément et finement granulés ou au moins ont une fine ponctuation très nettement granuleuse et peu serrée. Le deterrens en diffère encore par la taille notablement plus petite, l'épi- stome moins prolongé en avant et moins relevé à son sommet, les joues plus arrondies, le vertex avec un gros tubercule presque conique, situé entre les bords postérieurs des yeux, au lieu d’avoir une petite lame triangulaire située en arrière du bord postérieur des veux. O. ditus Péringuey, 1901, 1. c., p. 207, décrit de la Rhodesia mé- ridionale : Salisbury. — Péringuey n’a décrit que le S du ditus; la Q. qu'il m'a communiquée, a le front avec une carène très arquée altei- gnant la suture des joues, le vertex avec une forte et courte carène Ann. Soc. Ent. Fr., LXxIT [1903]. 20 20% H. D'ORBIGNY, droite, située entre les milieux des yeux et occupant un peu plus du tiers de leur intervalle. Cette espèce est voisine de l’ineptus Harold 1871 (in Col. Hefte, VIE, p. 12), décrit de l'Érythrée ; elle en diffère par le prothorax d’un bronzé obscur, largement taché de testacé aux angles antérieurs et moins distinctement le long du bord antérieur ainsi que sur les côtés, les élytres testacés, avec linsterstrie juxtasutural noir, et une fascie transverse noire, très irréguliérement dentée, située un peu après le milieu et occupant toute la largeur, Fépistome sinué en de- vant, les joues très peu saillantes, formant en dehors une courbe régu- lière et très peu prononcée, le prothorax à surface un peu inégale, à grosse ponctuation simple, un peu inégalement répartie et assez serrée, les interstries des élytres en majeure partie avec deux rangées de gra- nules peu serrés. L'ineptus à le prothorax unicolore, d’un vert bronzé, les élytres noirs, avec les 2°, 3° et 4e interstries assez longuement ta- chés de testacé à la base, une assez grande tache humérale testacce, et une autre subapicale, Pépistome arrondi, les joues plus saillantes, le prothorax à surface égale, à ponctuation régulière et un peu plus grosse, les interstries à granules un peu plus serrés et en grande partie dispo- sés irrégulièrement. O. illotus Péringuey, 1901, L. c., p. 240, décrit de la Rhodesia méridionale : Salisbury. — Ne ressemble à aucune autre espèce et est bien reconnaissable à son épistome complètement arrondi en devant, sa tête sans carènes ni tubercules, couverte d’une ponctuation simple et serrée, son prothorax très finement rebordé à la base, garni d’une ponctuation simple, uniformément forte et serrée, son pygidium à très erosse ponctuation serrée et simple. La tête et le prothorax sont d’un noir fortement bronzé, le reste du corps est d’un noir à peine bronzé. la massue des antennes d’un testacé pâle. O. asimilis Péringuey, 1901, L. €., p. 236, décrit du Bechouana, — Ne peut être confondu avec aucune autre espèce. La carène du vertex est située entre les bords antérieurs des yeux; chez la ©, elle est an- guleusement arquée en arc renversé. Le prothorax a une légère impres- sion de chaque côté près des angles postérieurs. Le pygidium est d’un brun rougeätre comme les élytres, le dessous du corps et les pattes; il a en outre un léger reflet verdatre. O. herus Péringuey, 1901, L e., p. IST, décrit de la Rhodesia méri- dionale : Salisbury. — Assez voisin du parceguttatus d'Orbigny, 1902 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 125), mais très distinct par les élytres sans taches, plus courts que chez ce dernier, un peu plus étroits Onthophagides de l'Afrique australe. 295 que le prothorax et un peu plus courts que lui sur la ligne médiane, à granules beaucoup plus serrés, à stries plus fines, les joues très sail- lantes, le vertex G avec un gros tubercule transverse légèrement échancré à son sommet et situé entre les bords postérieurs des veux. Péringuey dit cette espèce facilement reconnaissable à la forme de ses tibias antérieurs ; il est pourtant à peu près certain que cette forme des tibias existe seulement chez le &. O. imitativus Péringuey, 1904, IL. c., p. 258, décrit du Transvaal. — C'est par erreur que Péringuey indique la tête sans trace de carènes: le front a une vague trace de carène arquée atteignant la suture des joues, le vertex à une très fine et très courte carène légèrement en arc renversé, située à peine en avant du bord postérieur des yeux et occu- pant environ le quart de leur intervalle; la lête est couverte de gra- nulations serrées se transformant en rides transverses sur l’épistome. Le prothorax n’a pas de rebord à la base. Cette espèce est extrêmement voisine de Pobtusicornis Fahræus, 1857 (apud Bohem., Ins. Caffr., IT. p. 288), décrit du Natal; elle en diffère seulement par l’épistome arrondi en arc de cercle à sa partie antérieure, au lieu d’être nettement sinué ou échancré, le prothorax régulièrement convexe au-dessus des angles postérieurs, au lieu d’être brusquement déclive ou impressionné, les interstries des élytres à granules plus espacés et un peu moins gros. la carène du vertex © située à peine en avant du bord postérieur des veux, au lieu d'être située un peu après leur milieu. O. pellax Périaguey, 1901, 1. c., p. 259, décrit du Transvaal, — O. pilosus Fähræus, 1857 (apud Bohem., Ins. Caffr., II, p. 294, déerit de la Colonie du Cap. — Le {ype de Péringuey est un petit exemplaire & dont la sculpture du prothorax et des élvtres ne diffère pas de celle du pilosus. Contrairement à ce qu'indique sa description, l'insecte est noir, la tête est couverte de fins granules très serrés et à sur le vertex une carène extrêmement courte, à peine saillante. O0. seniculus Péringuey, 1904, 1. c., p. 257, décrit de l'Ovampo- land. — La tête n’est pas profondément et un peu rugueusement ponc- tuée comme l'indique la description, mais elle est entièrement garnie d'assez gros granules peu serrés. La base du prothorax est très fine- ment et peu visiblement rebordée dans ie milieu, sans rebord sur les côtés. La carène de la base du pygidium est extrêmement fine, peu visible et presque réduite à une suture. O. indigus Péringuey, 1901, 1. e., p. 235, décrit de la Rhodesia méridionale : Salisbury. — Cette espèce est assez reconnaissable à sa 296 H. D'ORBIGNY. jorte carène frontale très arquée et atteignant la suture des joues, celle du vertex à peine arquée, m’atteignant pas à beaucoup près les yeux et siluée à peu près entre leurs milieux (ces deux carènes divi- sant transversalement la tête en trois parties presque égales), toute sa surface garnie de gros granules assez serrés. L'épistome forme une courbe presque régulière, seulement un peu aplatie en devant. Le prothorax est garni de granules peu serrés et à peu près de même grosseur que ceux de la tête; sa base n'a pas de rebord distinet. O. praestans Péringuey, 1904, 1. €., p. 206, décrit de la Rhodesia méridionale : Salisbury. — Voisin de l’albipodezx d'Orbieny, 1902 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [4902], p. 170), décrit des bords du lac Ngami; en diffère principalement par le pygidium à pubescence très courte et écartée, les élytres testacés, avec le rebord sutural étroitement bronzé et chacun six petites taches arrondies, noires ou brunes, dont deux situées en une rangée transverse, vers le quart antérieur, sur les 5e et S° interstries, trois autres situées également en une rangée transverse, vers le deuxième tiers, sur les 3°, 5°-7° et 8° insterstries, et une petite tache subapicale sur les à°-6° interstries, les épipleures en partie bruns. Comme je lai indiqué dans ma description, l’atbi- podex à la pubescence du pygidium longue et serrée, les élytres en- tièérement testacés, y compris la suture etles épipleures; il à en outre le prothorax plus fortement sillonné. O. opimus Péringuey, 1901. 1 c., p. 489, décrit du Griqualand Ouest, — ©. leucopygus Harold, 4867, in Col. Heîte, II, p: 53, décrit de l'intérieur de l'Afrique du Sud. — J'ai vu le type de Harold dans la collection de M. R. Oberthür; linsecte décrit par Péringuey-est un 3 de grand développement. O. aequatus Péringuey, 1901, L c., p. 205, décrit de la Rhodesia méridionale : Salisbury. À peine distinet du rufobasalis Fairmaire 1887 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [1887], p. 113), décrit de la Somalie du Sud et qui à également les élytres noirs ou bruns, avec des taches rouges à la base et à l'extrémité; n’en diffère guère que par le pro- thorax d’un noir nettement bronzé, la tête, le pygidium, le dessous du corps et les pattes d’un noir légèrement bronzé, au lieu d'être com- plètement noirs, et le prothorax à granules beaucoup plus espacés. O. natalicus d'Orbigny, 4902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 477, décrit du Natal et du Transvaal, — ©. ebenus Péringuey, 1888, I. c., IV, p. 97, décrit des bords du Vaal. né. ste b does Onthophagides de l'Afrique australe. 297 O. laevisutura d'Orbignv, 1902, p. 204, décrit de l'Afrique orien- tale allemande, — ©. dispar Péringuey, 1900, L c., XI [1900/, p. 229, décrit du Natal. O. incertus | Che 1901, 1. c.. p. 230 (dubius d’'Orbigny, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], décrit de FOvampoland, — ©. asperrimus ( ne 19092, 1. c., p. 206, décrit de l'Afrique orientale allemande. — M. Pneu ne m'a pas communiqué le type de cette espèce, mais dans sa description il la compare au déspar Péring. (voir ci-dessus, ligne 2) et, maintenant que je connais ce der- nier, la synonymie que j'indique ne me parait pas douteuse. O. probus Péringuey, 1901, , p. 241, décrit de la Colonie du Cap et du Mossamedès. — Ne pe te confondu avec aucune autre espèce. La tête est garnie de gros granules écartés, et non, comme l'indique la description, de points râpeux profonds ; la carène du ver- tex est fine, légèrement en arc renversé, située entre les bords posté- rieurs des yeux et n’occupant guère plus de la moitié de leur inter- valle. O. fugitivus Péringuey, 1904, L. €., p. 225, décrit du Transvaal. — Voisin du lamnifer d'Orbigny, 1902 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [19021 p. 229), décrit également du Transvaal. L'armature de la tête G est à peu près la même que chez la © de ce dernier, mais la carène frontale est bien moins prononcée et parfois presque nulle, celle du vertex est située à peine en arrière du bord postérieur des yeux, au lieu d’être située entre leurs milieux, elle est courte, arquée presque en demi- cercle, et s'élève ordinairement à chaque extrémité en une forte dent située bien en arrière des yeux; le prothorax est couvert d’une ponctuation finement granuleuse et serrée, sauf la région des angles antérieurs qui est granulée, il n’a pas de saillie en devant ou n’a qu'une très faible et courte callosité médiane, tandis que chez le lamnifer il est garni de granules très écartés sur la moitié postérieure, peu serrés en devant et sur les côtés, et qu'il a en devant chez la © une forte saillie médiane; les granules des interstries sont médiocrement serrés, au lieu d’être très espacés. Le G du fugitirus differe encore de la © du lamnifer par l'extrémité interne des tibias antérieurs briè- vement épineuse, au lieu de former un angle très obtus et simple. Outre le type de Péringuey, j'ai vu un exemplaire de SE espèce, provenant également du Transvaal, dans la collection de M. R. Ober- thür, et un autre exemplaire provenant du Bechouana : vai 298 H. D'ORBIGNY. ‘E. Simon in coll. Ch. Martin); ce sont aussi des G'; il est très probable que la © a la carène frontale plus longue, moins arquée, moins dentée à ses extrémités. O. versutus Péringuey. 1901, L e., p. 214, décrit de la Rhodesia méridionale : Manica. — Très voisin du bifidus Reiche, 1850 (apud Ferret et Galinier, Voyage en Abyss., HT, Ent., p. 324), décrit de l'Abys- sinie, et qui à comme lui le prothorax couvert de grands points plats, ombiliqués, très serrés, les uns complètement simples, les autres fine- ment granuleux ou räpeux sur la moitié postérieure du disque, de- venant fortement granuleux en devant et sur les côtés; il en diffère par le vertex avec une haute et courte carène à peine arquée, n’at- teignant pas à beaucoup près les yeux et située entre leurs bords pos- lérieurs, tandis que le bifidus à chez le GS une large lame bifurquée à son sommet, chez la © une carène fortement arquée, à peu près de même longueur que l'intervalle des yeux et située bien en arriere de leur bord postérieur. Péringuey, dans sa description très Sommaire du versutus, ne men- ionne pas la remarquable ponctuation du prothorax qui permet de distinguer cette espèce de la plupart des nombreuses espèces qui lui ressemblent. L'insecte est d’un noir brunâtre, avec la tête légèrement brouzée, les élytres sont d’un brun rougeàtre très obscur. Il faut ajouter à sa description que le front à une très fine carène arquée atteignant la suture des joues et que les élytres ont les stries étroites et les interstries à granules écartés et en grande partie disposés sur une seule rangée ; l'angle apical interne des tibias antérieurs est très légèrement épineux. Les exemplaires décrits par Péringuey sont de petits développements du sexe G3 il est donc possible que armature du vertex soit assez différente chez les grands développements. O. rubens d'Orbignv, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 238 (exiguus || Péringuey, 1892, 1. e., VI, [1892], p. 30) décrit de FOvam- poland. — C’est par erreur que (L €.) j'ai attribué la date de 4904 à l'eriquus; Péringuey a bien donné en 1901 une descriplion de cette espèce, mais il l'avait déjà décrite antérieurement. Elle est extrème- ment voisine du rugulipennis Fairmaire, 4887 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [4887], p. 114), décrit de la Somalie; la coloration et le dessin des élytres sont semblables dans les deux espèces, mais le rubens à la tête, le prothorax et le pygidium d’un noir nettement bronzé, au lieu d'être complètement noirs, le prothorax à ponctuation assez fine et légèrement râpeuse sur environ le tiers postérieur du disque, garni Onthophagides de l'Afrique australe. 299 de fins granules peu serrés sur le reste de sa surface, sauf les côtés à ponctuation râpeuse peu serrée et assez forte, la partie déclive du devant à ponctuation räpeuse assez écartée et un peu plus fine, tandis que chez le rugulipennis le prothorax est garni d’une très grosse ponc- tuation ràäpeuse sur la moitié postérieure du disque et de granules plus serrés sur le reste de sa surface. Je ne vois pas d’autres différences à signaler. O. (Proagoderus) iricolor d'Grbigny, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 298, décrit. de la région de Mpala à l’ouest du lac Tanga- nvika, — ©. gemmatus Péringuey, 1901, 1. €., p. 256, décrit de la Rhodesia méridionale : Buluwavo, Salisbury. LISTE ALPHABÉTIQUE DES ONTHOPHAGIDES MENTIONNÉS. AÉMADSUP ÉD EMEA ENS (ET CES A ETS) 6 AU CAS RE Ce 292 almpodex MOT... ne 200 MEXICQUUS PEL NUE UE. 298 AS PER MR. Me A 294 ASE ONDES mir ee NAS EU EMUSN PEL ART Te. CE 297 ASper Us dOTP:-.-.-..!. 20 AUREMOSUSROI PERTE TE 290 BihduSReIChE. eee 2004 CEMMALIS PER... 299 DONS DORE RE AA IMEUUHAIUS BON. 1"... 291 carbonarius KÎug:.5:10%<" ATP NeLUS PER 2eme. 294 Gincupennis Qued "rs 291 CUHSODrIMUST PET. 2.027 AA RIOUS EPS Ne 294 coptorhinoïdes Pér........ AUS MIDNAUNUS Se PÊTS...272. 00. 295 CHERS RER PR ne Re 2ARINPOTIUNUS, PÉT:..,- 290 ÉCRIS PÉLS. Me 297 deterrensBérrreee + a oonhiidieus Pér.. 2:25... 295 discrepans Péri OA aneptus Han. en ue.. 294 uiééretus, PÉTER 2H0RIPimSulIsus PÉTER. 291 Spa PEL: 1 MER RE AORIRIrICOlOT A LOT 205226: 299 MEME Le + Moral 293 dus dOrh:. LÉ Om ACUSIrISC HAE... 290 laevisutura d’Orb.......... 297 EDEN PEL RENE RTE 200 alaimnien dorer nr 207 300 H. D'ORBIGNY. — Onthophagides. leucopygus Har........... litigiosus d'Orb.:.:..:e04t lobigena.:diOrb = eee RE Maindroni d'Or 2777 MASTLUCAIUS IP RE EE FEES mastrucatus [fem.] Pér..... MOUESSAHAR-ERRE EEE NASO ANR ER EE NAAICUS ORDER ER DISELUIUS KIULE ES obtusicornis Fährs........ ODIRAUSIPER NT 207 LED parceguttatus d'Orb....... PAICIUS PCT PE NRE PNERE 296 290 292 293 289 290 291 293 296 290 299 296 294 291 peltax Per: 4055 4e picipenais.d'Orb::.4,0-72 pHosus Fans: user 2 praestans Pétain Hr'obus PÉR ans Retceerue pudensiPéniseulAre.nice pass Fahpe. 40. autre tricariniger d'Orb......... VeTSUIUS PEL RER E viridicollis Fährs......... 295 290 295 296 297 290 291 298 296 298 29 292 298 290 ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES 34° Mémoire (|) par E. SImox. LIV ARACHNIDES RECUEILLIS A SUMATRA PAR M. J. BOUCHARD. Les Arachnides qui font l'objet de ce travail ont été capturés par M. J. Bouchard dans la province de Palembang, Sud-Est de Sumatra. les uns dans le marais de Babatou au niveau de la mer, les autres dans la vaste forêt du Nirou, qui s'étend au loin dans l'intérieur et qui est presque impénétrable. Cette région est beancoup moins connue que la partie occidentale de Sumatra; T. Thorell en à cependant signalé 38 espèces (?) recueil- lies par H. O. Forbes dans les provinces de Lompong et de Palem- bang (*) et faisant partie de la collection O. P. Cambridge. Î. SELENOCOSMIA JAVANENSIS SUMATRANA Thorell, St. Rag. Mal. ete., IV, 1, 1890, p. 395. — Très commun dans la forêt du Nirou. M. J. Bouchard a observé que cette grosse Araignée creuse un profond terrier, le plus souvent au pied des arbres et contre les racines, dont l’orifice est plus ou moins dissimulé par des feuilles ou des débris et dont le trajet, toujours difficile à suivre, est sinueux pour contourner les obstacles, changeant souvent de direction presque à angle droit. 2. HERENNIA ORNATISSIMA (Doleschall). — Marais de Babatou. Espèce très répandue dans l'Inde, l'Indo-Chine et la Malaisie. 3. GASTERACANTHA ARCUATA (Fabricius). Marais de Babatou. (1) Voir pour les Mémoires 1 à 33, 1 à LIIT, Annales de 1873 à 1908. (2) CF. Studi sui Ragni Malesi e Papuani, parte IV, in Ann. Mus. civ. Genova, 1889-1890. (3) CF. H. O. Forbes, À Naturalist’s wanderings in the Eastern Archipelago, Londres, 1885. 302 E. SIMON. Une femelle capturée par M. Bouchard au moment de laccouple- ment, porte un petit mâle fixé à sa face ventrale où il est retenu par l’une de ses pattes-mâchoires encore engagée dans l’orifice génital. La dissemblance sexuelle est si considérable que, sans cette circon- stance, des doutes seraient restés sur l'identité spécifique des deux individus. Le male ne mesure en effet qu'un millimètre et demi, tandis que la femelle en mesure dix sans les grandes épines; son céphalothorax, très différent de celui de la femelle, ressemble à celui des autres mâles connus de Gasteracantha: son abdomen, à épines courtes, épaisses et coniques, rappelle beaucoup plus celui du G. brevispina Doleschall, que celui du G. arcuata Fabr. Je ne puis en donner qu'une description incomplète, car dans la situation où il se trouve, sa face dorsale est seule visible. 3 long. 4,5 mill. — Cephalothorar fusco-castaneus, antice sensim dilutior, ovatus, in medio valde convexus, antice posticeque fere aequa- liter et valde declivis, fronte arcuata, oculis mediis prominulis, oculis lateralibus a mediis sat distantibus, elevatis et conicis. Abdomen fulvo- olivaceum, pubescens, Spinis posticis flavridis, latius quam longius, antice leviler prominulum, obluse truncatum, vix emarginatum, spinis ser armatum, utrinque spinis binis à sese appropinquatis, 1° minu- lissima, 2° majore, crassa el conica, vit longiore quam latiore, et pos- lice Spinis binis praecedentibus similibus, sigillis ut in femina ordinatis, sed iminutissimis. Pedes breves, fulvo-olivacei, fusco-rufulo annulati. 4. Gasteracantha Bouchardi, Sp. nov. — Sculuin abdominale long. 8 mill., lat. 44,5 mill. — Cephalothorax fere laevis, niger, ad marginem frontalem paulo dilutior et rufescenti-tinctus, albido-crinitus. Sternwm nigrum, immaculatum. Chelae, pedes-maxillares pedesque nigri, laminis intus, coris ad apicem, praesertim posticis, paulo dilu- lioribus. Abdomen Supra laeve sed ad marginem rugosum, nigrum, viltis transversis trinis sat angustis, pallide flavidis, 1° marginali leviter arcuata, À, inter spinas principales ducta, recta, 3 angustiore et fleruosa, postice pone rimam nigrum, macula media transversa et utrinque puncto minutissimo laete flavis decoratum, subtus crebre rugo- sum, nigrum, punclis flavis parvis el paucis conspersuwm, spinis el supra et subtus nigro-cyaneis nilidis. Scutum dorsale transversim fusiforme, antice in medio vix prominulum et leviler sinuoso-emarginatum, utrin- que atlenualum, antice plagqulis ocelliformibus quatuor sat magnis breviter ovalis et subangulosis inter se subsimilibus (medianis vix mi- noribus) in lineam rectam, plagulis medianis quatuor transversim Études arachnologiques. 303 ovatis (posticis anticis majoribus), trapezium evidenter latius quam longius et postice quan antice latius occupantibus, utrinque, Secundum marginem anticun, plagulis trinis majoribus angulosis {cum plagulis medianis quatuor, lineam arcuatam designantibus) et secundum mar- ginem posticum plagulis fere similibus binis, atque postice plagulis seriatis quinque subrotundis sat magnis sed media minutissima saepe bipartila, ad marginem Sexrspinosum, Spinis anticis parvis conico-acu- minatis, antice oblique directis, Spinis mediis anticis plus duplo longio- ribus, divaricatis et rectis (interdum leviter arcuatis) leviler depressis, apicem versus leviter attenuatis et subacuminatis, spinis posticis ad basin crassis sed apice valde attenuatis atque acutis, spinis anticis longioribus sed medianis multo brevioribus. Marais de Babatou. Se rapproche de G. nigristernis E. Sim., par son sternum entière- ment noir el par la proportion de ses épines abdominales: en diffère surtout par ses épines latérales beaucoup plus grêles et atténuées et par la disposition de ses plaques ocelliformes ou sigilla, les quatre anté- rieures plus grosses sont placées sur la même ligne que les latérales et le trapèze figuré par les quatre médianes est visiblement plus large que long. Ù Nota. — Nous ajoutons ici la description d’une troisième espèce du même groupe qui n'a pas été recueillie par M. J. Bouchard : . Gasteracantha Marsdeni, sp. nov. — Scutun abdominale long. 8 mill., lat. 15,2 mill. — Cephalothoraæ fere laevis, niger, parce el breviter albido-pilosus. Sternum nigrum immaculatuin, laeve. Chelue, pedes-maxillares, pedesque nigri, laminis intus coxisque ad apicem leviter dilutioribus. Abdomen supra laere sed ad marginem minute rugosum, pallide flavum, lineis Lransversis angustis nigris binis, 1° recta inter Spinas principales ducta, X'sinuosa, postice, pone roman. nigrum, macula transversa flava notatum, subtus antice sublaere utrinque et postice minute rugosum, nigrum. puncetis flavis, minutissimis et pau- cissimis ornatum. Scutum dorsale transcersim fusiforme, mullo latius quan longius, antice prominulum et leviter Sinuoso-emarçginatune, utrinque valde attenuatum, antice plagulis ocelliformibus qualuor parris, longiludinaliter ovatis, inter se subaequis {medianis vix minoribus) in lineam rectam, plagulis medianis quatuor sal parvis (posbicis anticis majoribus) transversim late ovatis, trapezium haud latius quan longius el postice quam antice latins occupantibus, utrinque, Secundun mar- ginem anticum, plagulis Lrinis reliquis majoribus, transversim longe 30% E. SIMOX. ovatis, el secundum marginem posticum plagulis paulo minoribus binis, atque postice plaqulis seriatis quinque parvis et subrotundis (media minore), tmpressum, «ul marginem seæspinosum, spinis anticis parvis, acutis antice oblique directis, spinis medianis anticis plus triplo longio- ribus, divaricatis et subrectis (interdum vix arcuatis) leviter depressis, apice haud attenuatis, obtusis sed breviter et acute mucronatis, Spinis posticis ad basin crassis sed acutis, Spinis anticis majoribus sed imedianis saltem duplo brevioribus. Sumatra : Delhi. Cette espèce est très voisine de G. nigristernis E. Sim., elle s’en rapproche par le sternum noir sans tache et par la disposition des points ocelliformes du scutum abdominal, elle s’en distingue surtout par les épines latéro-médianes beaucoup plus grêles, non dilatées à Ja base, les épines postérieures plus courtes, le scutum abdominal plus transverse, jaune. avec deux étroites bandes noires. 5. CRYPTOTHELE SUNDAICA Thorell, Ann. Mus. civ. Gen., 2 s., X, 1890, p. 305. Forêt du Nirou. Décrit de Pinang, indiqué depuis de Singapore (Workmann): nous l'avons recu de Java. 6. HETEROPODA REGIA (Fabricius). Forêt du Nirou. Déjà indiqué de Sumatra. 7. Panaretus nirounensis, sp. nov. — © Long. 25-30 mill. — Cephalothorax evidenter longior quam latior, parte cephalica fere plana, antice attenuata, parte thoracica paulo converiore et postice abrupte declivi, sulco lalo et profundo omnino divisa, fusco-castaneus, breviter albo fulvoque pubescens, regione oculari margineque clypei longius au- rantiaco-pilosis. Oculi antici in lineam rectam, medii lateralibus vir 1/4 minores et a sese quam a lateralibus paulo remotiores. Oculi postici in lineam latiorem, valde recurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo remotiores, laterales prominuli mediis saltem 13 majores (latera- libus anticis Similes). Oculi quatuor medii aream longiorem quam la- Liorem et postice quam antice paulo latiorem occupantes, antici posticis majores. Clypeus leviter proclivis, oculis anticis plus duplo latior. Ab- domen pulchre ovatum, supra fuscum et crebre aurantiaco-pubescens, utrinque parce albo-punctatum atque in parte apicali lineola alba trans- versa tenui et Sinuosa ornalum, in lateribus et subtus atrum, lineolis tenuibus binis abbreviatis, fulvo-pilosis notatum. Mamillae fuscae. Che- ont dr Éd 2. nt à Études arachnologiques. 305 lue validae et longae, ad basin geniculatae et aurantiaco-pilosae, prae terea glabrae, marqgine inferiore sulci dentibus quatuor validis et sub- contiquis, ultimo reliquis paulo minore, instructo. Partes oris, core sternumque atro-castanea. Pedes, praesertim postici, insigniler longi et sat graciles, fusco-castanei, subtus fulro supra breviter cinereo-albido pilosi, metatarsis sat gracilibus, ser anticis usque ad basin, posticis tan- tum ad apicen crebre et bresiter cinereo-nigro-scopulatis, aculeis nu- merosis ordinariis armati. Plaga genitalis antice depressa et bisulcata, dein foveolis binis ovatis, septo plano à sese separatis, postice convexa atque in declitilate foveola parva briquetra impressa. A P. (Urgulania) borneensi Thorell, cui praesertim affinis est, differt sec. Thorell) pictura alba abdominis et tibiis posticis feminae haud li- ne«atlis. Forêt du Nirou. Nora. — Les P. borneensis et nirounensis S'éloignent des formes ty- piques du genre par leurs pattes beaucoup plus longues et moins ro- bustes, surtout les postérieures, et garnies de pubescence courte et et égale. 8. Codeta Bouchardi, sp. nov. — SG Long. 7,5 mill. — Cephalo- thorax niger, ulrinque linea crebre albido-luteo-pilosa cinctus, supra obscure olivaceo-pubescens et lineolis abbreviatis, in parte thoracica radiantibus, rufulo-pilosis notatus. Pili oculorum pauci fusco-rubrr. Clypeus sat angustus, glaber. Abdomen angustum nigrum, supra vitta media lata et ovata fulvo-micanti-pilosa, in parte secunda lineolis parvis obliquis binis maculaque apicali parva niveo-pilosis, in lateribus, antice vitta luteo-roseo-pilosa dein macula ovata longitudinali alba mar- ginatum. Chelae sat longae et nitidae, piceae, intus dilutiores, parce ni- gro-crinitae, antice, usque ad apicem, obtuse canaliculatae, margine inferiore sulci longe obliquo, dentibus validis trinis, inter se subaequis el subcontiquis, denteque ultimo multo minore armato, ungue longo, simplici arcuato. Partes oris sternumaque fusco-olivacea, laevia. Pedes longi, fusco-olivacei, coxis femoribusque saltem ad basin, dilutioribus et fulris, tibiis anticis ad apicem, posticis prope medium, annulo parro fulvo et albido-piloso notatis, metatarsis anticis fere nigris, posticis confuse annulatis, tibiis anticis aculeis inferioribus sat validis 3-3 utrin- que lateralibus binis supra dorsalibus binis minoribus, metatarsis ti- biis vi brevioribus, aculeis inferioribus mediocribus 2-2, a sese remo- tis, aculeisque lateralibus armatis. Pedes postici numerose aculeati, tibiis cunctis aculeis dorsalibus munitis, melalarsis posticis bibiis longio- ribus. Pedes-marillares breves et robusti, nigri, patella tibiaque supra 2306 E. SIMON. crasse et longe niveo-pilosis ;: femore subrecto subtus mutico ; patella vir longiore quam latiore: tibia patella breviore et paulo latiore, subtus processu brevi arcuato et obtusissimo, extus apophysi apicali divaricata, longa gracili el levtiler sursum curvata instructa: tarso ovato, convero, ertus ad basin depressione magna triquetra, subacute marginata, mu- nilo; bulbo magno, fere disciformi, stylo, apice libero et retro incurro, circumdato. Forêt du Nirou. 9. Hispo alboguttata, Sp. nov. — ® Long. 8 mill. — Cephalo- thorax planissimus, [ere Holoplatidis, longe ovatus, parte cephalica utrinque pone oculos ser. 2° palde constricla, fulvo-olivaceus, parte ce- phalica antice atque in medio nigricanti et prope oculos posticos maculis nigris notata, thoracica confuse et sinuose fusco-striolata, subtiliter co- riaceus, opacus et pilis crassis pronis albido-luteis conspersus. Oculi an- tici marimi, «à sese contiqui, pilis albidis paucis cincti. Clypeus vir ullus. Abdomen longum el ançgustum, sed postice leriter ampliatum, su- pra fusco-testaceum et parce fulvo-pubescens, prope marginem anticum punctis minultissimis quatuor, paulo ante medium maculis binis subro- tundis, in parte apicali maculis binis paulo minoribus et transrersim remotioribus niveo-pilosis et prope apicem punctis parvis quatuor luteis, cunctis late nigro-aureolatis decoratuin, sublus fulvo-testaceum utrinque punctis albis Seriatis notatum. Chelae brevissimae [oculis mediis haud longiores) fulvae et nilidue, margine inferiore sulci dentibus minutissi- mis quatuor armato. Partes oris Sternumque pallide lutea laevia. Pedes flavidi, patellis tibiisque 1 paris infuscatis et olivaceis, pedes antiri reliquis multo robustiores, femore late clavato, patella tibiaque ovatis, metatarso Larïso breviore, aculeo metatarsali submedio interiore minu- tissümo excepto, multici, pedes postici tibiis aculeis inferioribus debilibus binis uniseriatis, melatarsis aculeis apicalibus similibus binis armatis. Pedes-marillares pallide lutei subpellucentes, tarso subtus nigro-crinito. Mamillae nigrae, superiores villa niveo-pilosa supra ornatae. Forêt du Nirou. 10. Copocrossa harpina, sp. nov. — © Long. 3 mill. — Cephalo- thorax humilis, longe ovatus, superne deplanatus, fulvo-lividus, parce albo-pilosus, vitta marginali lata dilutiore et densius albo-pilosa utrin- que notatus, parte cephalica ulrinque, prope oculos, nigra et lineolis binis abbreviatis fuscis notata. Pili oculorum et clypei albi. Oculi antici inter se contiqui el valde inaequales. Abdomen longum et angustum, pua- rallelum, antice truncatum, postice obltusum vire prominulum, fulouwm, Études arachnologiques. 307 supra albo-pubescens et vittis fulvis transversis sex notalum, vittis [el 2a sat angustis, 3% et 4 latis, ullimis binis tenuibus, sublus parcius albo-pubescens. Chelae brevissimae et parles oris fusco-olivaceue. Ster- nain pedesque pallide lutea subpellucentia, tibia 1 paris longe ovata, sublus, in dimidio apicali, aculeis validis fuscis 3-3, metatarso longo et curvalo, aculeis sat brevibus sed validis, erectis et reclinalis 2-2 subtus armato. Mamillae testaceae. Plaga genitalis parva, fusco-rufula. Forêt du Nirou. 11. Agorius formicinus, sp. nov. — « Long. 7-8 mill. — Cepha- lothorax laevis, nitidus et fere glaber, prope marginem frontalem parce nigro-crinitus, f[usco-caslaneus utrinque prope oculos niger. Pili ocu- lorum pauct albi. Abdomen longissimum, antice convexum, in medio lon- gissime constrictum et cylindraceum, postice ampliatum, converum et ovatum sed apice truncatum, nigrum apice Saepe paulo dilutius, supra duriusculum nitidum, parce et longe nigro-crinilum. Chelae breves, antice convexae, fulvo fuscove rufulae, laeves. Partes oris cus- taneue. Sternum nigrum laeve. Pedes graciles. Pedes 1 paris fusco- olivacei, cora trochantereque dilutioribus sed utrinque fusco-vittatis, patella ad apicem tibia, metatarso, tarsoque fulvis, pedes À paris fla- vidi, femore subtus fusco-lineato, pedes postici fusco-ravidi, trochante- ribus, patellis ad basin, metatarsis ad apicem tarsisque luteis, pedes # paris, saltem femore tibiaque, longius pilosi. Pedes-maæillares nigri- cantes breves et robusti, femore subrecto subtus in parte apicali con- vero, patella longa supra ad basin obtuse prominula, tibia multo bre- viore, altiore quan longiore, extus convera et apophysi fere Superiore sat brevi robusta et curvata armata, tarso ovato et obtuso bulbum pa- rum superante. Forêt du Nirou. : Ab A. constricto E. Sim. (!) cui affinis est imprimis differt tarso pe- dum-maxillarüuon brevi et obluso. 12. Telamonia leucaspis, Sp. nov. — G Long. 4 mill. — Cepha- lothorax fusco-piceus, propre oculos niger, parte thoracica in medio atque ad marginem late dilutiore et rufescenti, crebre cinereo-mi- canti-squanulatus, villa submarginali lata et integra albo-squamu- lata cinclus, parte cephalica macula media frontali el utrinque, inter oculos, macula minore subtriquetra, parte thoracica macula media (1) 4. constrictus E. Simon, Ann. Soc. ent. Belg. XLV, 1901, p. 144. Une erreur pour la taille qui est de 7 à 8 mil!, au lieu de 5. — De Singapore. 308 E. SIMON. ovala longitudinali el utrinque punctis binis albo-argenteo-squamulatis ornatis. Pili oculorum albi, oculorum lateralium fulvo-rufuli. Clypeus latus, utrinque nudus, sub oculis mediis macula laete albo-argenteo- squamulata ornatus. Abdomen angustum, supra crebre albido-flarido- squamulatum, villa media lata et integra fusca, leviter sinuosa, in medio albido-micanti-squamulata notatum, subtus pallide testaceum et omnino albo-argenteo squamulatum. Chelae sat longae, nigrae, opacae, valde transversim plicatae. Partes oris fuscae. Sternum fulcum, albo- argenteo-squamulatum. Pedes 1 paris fusco-rufuli, metatarso tarsoque flavidis, tibia in medio dilutiore et annulo albo-squamulato ornata, re- liqui pedes flavidi, femore patella tibiaque 2 paris vix infuscatis, tibiis anticis aculeis inferioribus 3-3 (apicalibus minoribus), intus aculeis lateralibus trinis extus binis, melatarsis aculeis inferioribus 2-2 el utrinque lateralibus binis armatis. Pedes postici numerose aculeati. Pedes-maxillares graciles, pallide flavidi, albo-pilosi; tibia patella bre- viore, apophyst apicali parva gracili recta et acuta extus armata; tarso sat longo, tibia haud latiore, cylindrato, apicem versus levissime «m- pliato et curvato: butbo ad basin dentato, apicem versus longe et sensim attenualo et stylo apicali tenur munito. A T. olôrina E. Sim. cui praesertim affinis est differt fronte haud cinereo-cristata, clhypeo utrinque nudo sed macula media argentea no- tato (in T. olorina omnino crebre argenteo-squamulato), parte thora- cica utrinque albo-bipunctata, abdomine subtus haud infuscato, pedibus anticis brevioribus, apophysi tibiali recta, etc. Forêt du Nirou. 13. Cosmophasis umbratica, Sp. nov. — © Long. à mill. — Ce- phalothorazx altus, niger, parte cephalica antice parce viridi-aeneo-squa- mulata, thoracica antice, pone oculos, linea transrersa leviter recurra, postice, in declivitate, macula ovata, similiter squamulatis, ornata. Pili oculorum albi. Clypeus oculis mediis vix angustior, in medio et utrinque in genis sat longe et crasse albo-pilosus. Abdomen angustum et lon- quin, antice obtuse truncalum, postice acuminatum, nigrum, supra ni- gro-micanti-squamulatum, ad marginem anticum villa transversa, in parte apicali punclis parvis binis, niveo-squamulatis, ornatum, subtus [ere glabrum, sed utrinque antice linea tenui, postice macula longa, albo-pilosis, marginatum. Mamillae nigrae. Chelae longae, fere paral- lelae, antice deplanatae, nigrae, transversün striatae et parce albo-pilo- sae sed ad apicem area laeviore et glabra notatae, extus in dimidio apicali tenuiter carinatae et intus, ad marginem apicalem, minute den- tatae, subtus rufulae, marginibus sulci longis et dentibus remotis, Etudes arachnologiques. 309 ungue longo, rufulo, compresso et Supra carinato. Partes 6ris nigrae. Sternum nigrum, viridi-aureo-squamulatum. Pedes longi, femoribus erceptis, fulvo-rufescentes, coxis posticis luteis, parce viridi-squamu- latis, trochanteribus supra similiter squamulatis, femoribus utrinque late nigro-vittatis, reliquis articulis, tarsis exceptis, utrinque fusco-li- nealis, aculeis debilibus paucis ordinariis armati. Pedes-marillares sat breves, nigri, apice femoris, patella tibiaque pallide luteis, crasse et longe niveo-pilosis ; tibia patella breviore, apophysibus apicalibus binis, superiore compressa lata, truncata et Sublus minute dentata, infe- riore gracili, acuta et infra directa, exrtus armata; tarso longo, ad basin ovato et convexo, ad apicem longe attenuato et leviter curvato. Forèt du Nirou. 1%. TaianrA peMissA Thorell, Ann. Mus. civ. Gen., 2 ser.. X, 1890, p. 79 (nota) et SL. Rag. mal. etc., IV, 2, 4891-92, p. 295. D'après M. Bouchard cette araignée, qui est commune dans la forêt du Nirou, se construit une retraite tres simple en pratiquant sur les feuilles des arbres une entaille semicirculaire; elle relève la partie dé- coupée, la renverse sur la face supérieure en la maintenant par des fils de manière à constituer une petite loge où elle se tient à Paffüt. 15. THIANITARA SPECTRUM E. Simon, Hist. nat. Ar., Il, 1903, p. 105% (nota). — SG Long. 5 mil, — Cephalothorax planissimus, fusco-piceus, fere niger, parte cephalica leviter cyaneo-tincta, subtiliter coriaceus et fere glaber, margine frontali albo-pilosa. Pili oculorum albi, supra ocu- los sat longi et crassi, sublus vix distincti. Clypeus angustus, fere nu- dus, selis paucis uniseriatis tantum munilus. Abdomen angustum et longum, nigro-niltidum, glabrum. Mamillae nigrae, superiores apice lu- teo-testaceae. Chelae breves et latae, nigrae, intus rufulae, valde inae- quales et striolatae. Partes oris Sternumque nigro-nitida. Pedes 1 paris reliquis multo longiores et crassiores, intense nigri, leviter cyaneo- tincti, tarso luteo, tibia supra ad basin macula albo-pilosa ornata : fe- more compresso et clavato; tibia longe ovata, subtus longe sed parum dense nigro-crinita et aculeis validis et longis 5-4 armata; metatarso longo, gracili, ad basin curvato, parce et longe nigro-crinilo et subtus, prope medium, aculeis erectis binis, brevibus sed crassis, armato. Reli- qui pedes flavido-testacei, patellis tibiis metatarsisque quatuor posticis intus olivaceo-lineatis, tibia À paris aculeis inferioribus debilibus 3-3 et utrinque, in parte apitali, aculeo laterali, melatarso 2 paris aculeis inferioribus sünilibus 2-2 et utrinque, in parle apicali, aculeo laterali armatis, tibiis quatuor posticis parce et minute aculeatis, metatarso Ann. Soc. Ent. Fr, LxxI [1903]. 21 310 E. SIMOx. 3 paris aculeis apicalibus minutissimis munito sed metatarso 4 paris omnino mulico. Pedes-marillares mediocres, fusco-picei, parce et longe nigro-crinili; tibia patella breviore, apophysi apicali articulo longiore, antice oblique directa, apice: tenui et levier incurra, extus armata : tarso sat anguste oralo, apice acuminato; bulbo ovato, apice area mua- gna rufula munito. Forêt du Nirou. 16. EupaLiA RuBRA Workman, Malaysian Spiders, pars XII, 1896, p. 104. (Lagnus). — E. Simon, in Ann. Soc. ent. Belg., XLIIT, 1899, p- 104. Décrit de Singapore par T. Workman, nous l'avons déjà indiqué de Padang (Sumatra). Forêt du Nirou. 17. DONOESSUS NIGRICEPS E. Simon, loc. cit. 1899, p. 105 (sub Z7a- sarius). Décrit de Padang. Forêt du Nirou. LV ARACHNIDES RECUEILLIS A LA TERRE-DE-FEU PAR M. LE D' LEHMANN-NITSCHE EN MARS ET AVRIL 1902. Les Arachnides dont je donne ci-après la liste ont été recueillis par le Dr Lehmann-Nitsche dans les environs du Rio-del-Fuego au Nord- Est de la Terre-de-Feu; en remontant le cours du fleuve cet habile voyageur à pu pénétrer dans l'intérieur des terres et explorer une ré- sion jusqu'ici inconnue, dont la faune parait un peu différente de celle de la côte. 1. AUxIMUS FUEGIANUS E. Simon, in Bull. Soc. zool. Fr., IX. 1884. p. 128 (Amaurobius). Commun dans la région fuégienne et la Patagonie australe, 2. TueriDION MICHAELSENI E. Simon, in Hamb. Magalh. Sammelreise, Ar., 1902, p. 14. Espèce variable comme coloration: lun des individus capturés par le D' Lehmann-Nitsche est conforme au type, son abdomen est d’un blane jaunätre pâle avec deux très larges bandes dorsales d’un blanc opaque, découpées et formées de taches irrégulières confluentes; un Études arachnologiques. 311 autre individu à l'abdomen d’un fauve rougeûtre orné en dessus de deux larges bandes n’atteignant pas ses extrémités, carminées en avant, noires en arrière et de quatre taches médianes d’un jaune opaque dis- posées en carré, les antérieures plus grosses. 3. HAPLINIS POLLICATUS (Tullgren). Tmeticus pollicatus Tullgreen, in Sv. Exped. € Magell., IT, Arachn. n° 90, 1901, p. 206. Indiqué par Tullgren de la Terre-de-Feu et de la Patagonie australe. Le D: Lehmann-Nitsche à capturé dans la même locatité une femelle du genre ŒEdothorar, que je ne puis déterminer avec certitude. 4, Smermisia Tullgreni,sp. nov.—® long. 3 mill. — Cephalothorar ovatus, parte cephalica sat convexa, fronte subtruncata, laevis et glaber, fusco-olivaceus, regione oculari nigra, parte cephalica pone oculos lineo- lis obscurioribus confusis notata. Oculi antici in lineam leviter procur- van, medi lateralibus (leviter prominulis) duplo minores et à laterali- bus quam inter se saltem duplo remotiores. Oculi postici in lineam non multo latiorem, Ssuperne visam, leviler recurcam, inter se appropin- quati, medii lateralibus fere duplo majores et valde prominuli. Area mediorum longior quam latior et antice quam postice multo angustior. Ocuti laterales utrinque aequi a sese distantes. Clypeus depressus, area oculorum paulo angustior. Chelae fusco-rufulae, laeves, longae, mar- gine superiore sulci dentibus longis trinis denteque ultimo parvo, infe- riore dentibus multo minoribus 3 vel 4 armatis, ungue longo. Laminae olivaceae. Pars labialis Sternumque nigra et nilida. Pedes parum longi, fulvo-rufuli, sat longe pilosi, tarsis anticis metatarsis vix brevioribus. Plaga genitalis nigra, leviter convexa et subtiliter tranversim striata, ovato transversa, ad marginem posticum prominula et foveolata. Cette espèce diffère beaucoup du $. caracasana E. Sim., par sa colo- ralion obseure, ses yeux médians antérieurs bien séparés des laté- raux, ses pattes de la 4° paire plus longues que les antérieures, ete. M. Tullgren en a décrit deux espèces de Patagonie : $S. barbata et ni- gro-capitata Tullgren, la première est beaucoup plus petite, la seconde a une coloration différente. 5. Linyphia Lehmanni,sp.nov.— © long.2,5 mill. — Cephalotho- raz laevis et nitidus, fulvo-rufescens, tenuiler et confuse nigricanti- marginalus, area oculorum mediorum nigra. Oculi poslici in lineam subrectam, medii leviter et singqulariter prominuli, nigri, lateralibus 312 E. SIMON. paulo majores et inter se quam à lateralibus paulo remotiores. Oculi antici in lineam vix recurvam, inter se subaequales, medii inter se subeontiqui a lateralibus spatio oculo paulo latiore distantes. Area me- diorum circiler aeque longa ac postice lata et multo latior postice quam antice, oculi medii postici anticis majores. Clypeus area oculorum haud vel vir angustior. Abdomen oblongum, postice acuminatum, nigro-niti- dun, supra paulo dilutius, maculis nigris serialis el utrinque vitta alba, postice divisa, ornatum. Chelae fusco-rufulae. Partes oris ster- numque nigra et nilida sed sternum granulis setiferis paucis consper- sum. Pedes fulvo-olivacei, tarsis infuscatis. Area genitalis leviter con- veæa, foveola transversa, pius duplo latiore quam longiore et carinula Lenui divisa, impress«. Sans doute voisin de L. meridionalis Tuligren, dont le male seul est décrit; mais les veux, qui en général ne varient pas d’un sexe à l’autre, sont différents; les Yeux postérieurs du L. meridionalis Sont décrits égaux et en ligne un peu recurvée, L. Lehmanni E. Sim., rentre dans le groupe du L. clathrata Sundevall. 6. ARANEUS FLAVIVENTRIS (Nicolet). 7. TOMOPISTHES TAENIATUS E. Simon, in Bull. Soc. zool. Fr.. XI, 1886. p. 971. Découvert dans la Patagonie argentine (S® Cruz), trouvé depuis à Punta Arenas (Patagonie chilienne) et à la Terre-de-Feu (Michaelsen). 8. T. ixsucuxpus E. Simon, in Hamb. Magalh. Sammelreise, Ar., 1902. p- 33. Découvert par le D' Michaelsen dans la Patagonie chilienne et à la Terre-de-Feu, retrouvé en grand nombre par le D' Lehmann-Nitsche. 9. T. aethiops,sp.nov.— © long. 5-6 mill. —Cephalothorar ovatus. antice parum attenuatus, fronte lata, niger et nitidus, longe albido-pi- losus. Oculi postici paroi et aequales, in lineam procurvam, medii a sese quam à lateralibus evidenter remotiores. Oculi antici in lineam multo angustiorem rectam, inter se aequales, imedir a sese anquste distantes a lateralibus contiqui. Oculi quatuor medii inter se aequales, aream paulo longiorem quam postice latiorem et postice quam antice multo la- liorem occupantes. Oculi laterales utrinque spatio oculo latiore a sese distantes. Abdomen longe oblongum, Supra nigrum, crebre et longe al- bido-sericeo pubescens, antice maculis binis, dein maculis biseriatis con- fusis valde laciniosis et nigro-punctatis flavidis ornatum, sublus nigro flavidoque variegatum. Chelae fusco-rufulae, nilidae, subtiliter trans- Études arachnologiques. 13 versim striatae, margine superiore sulci dentibus contiquis trinis, medio majore, inferiore dentibus multo minoribus binis armatis. Partes oris fusco-castaneae. Sternum nigrum, nitidum. Pedes parum longi, obscure fuloi, nigricanti-variati et subannulati, tibiis anticis aculeis inferiori- bus tenuibus et sat longis 2-2 armatis (*), metatarsis usque «dd basin leciter scopulatis, aculeis subbasilaribus similibus binis muntis. Plaga genitalis magna, subquadrata nigra et pilosa, area media triquetra le- viter depressa paulo dilutiore et rugosa notata. Espèce remarquable par sa petite taille, sa coloration, ses yeux an- térieurs égaux et resserrés, ses yeux médians postérieurs plus sépa- rés l’un de l'autre que des latéraux. 10. Liparotoma amaenum E. Simon, in Bull. Soc. zool. Fr., IX. 1884, p. 138, et Mission du Cap Horn (E.), p. 34. — © long. 9 mill. — Cephalothorax fusco-rufescens, parte thoracica fere nigra, subtilissime coriaceus, sat crebre luteo-albido-pilosus, Oculi postici in Linea leviter procurcamn, parvi, inter se aequi et fere aequidistantes. Oculi antici in lineam rectan multo angustiorem, inter se aequales. Abdomen late ova- hum, supra rubro-castaneum et breviler fulvo-pubescens, antice vitta media ançgusta nigra, medium attingente, postice vilta lutea ornatum, ulrinque nigro-punctatum, albido-pilosum et submarginatum, postice sensünm nigricans sed linea albo-pilosa, in medio angulosa, marginatum, subtus fulro-rufescens utrinque infuscatum. Chetae validae et converae, rufulae, praesertim extus rugosae, margine superiore sulci dentibus trinis medio majore, inferiore dentibus binis minoribus inter se distan- tibus, armatis. Partes oris sternumque fusco-castanea fere nigra, laerix. Pedes robusti et breves, fulvo-rufuli, parce et sat longe pilosi, femoribus annulo apieali latissimo sinuoso supra bilineato et subtus annulo subme- dio angustiore, nigricantibus notatis, patellis nigriranti-notatis, tibiis cunctis metatarsisque posticis annulis binis dentatis cinetis. On ne connaissait jusqu'ici qu'un seul individu jeune de cette espèce rapporté de la région fuégienne par la Mission francaise, dite du Cap Horn. A1. RuBRIUS SUBFASCrATUS E. Sim. 12. EMMENOMMA OCULATUM E. Sim. (1) Les jeunes n'ont qu'une seule paire d'épines en dessous aux libias. 314 E. Simox. — Études arachnologiques. LVI Descriptions de deux espèces nouvelles de la famille des Aviculariides recueillies dans l’Ecuador par M. le D' Rivet et faisant partie des collections du Museum de Paris. Bolostromus Riveti, sp. nov.— long. 12-1% mill. — Cephalotho- raz olivaceus, subtiliter coriaceus, parte cephalica antice leviter plicata. Oculi antici, superne visi, in lineam vix recurvam, medii lateralibus vix minores a sese distantes sed a lateralibus subcontiqui. Abdomen angus- tum, luteo-testaceum, supra nigro-maculatum, maculis mediis trinis, 1° parva subrotunda, 2? transversa, 34 longitudinali lanceolata et utrinque maculis lateralibus 4 vel 5 magnis iniquis et laciniosis insigniler orna- tum. Chelae nigrae, coriaceae, intus minute rugosae et breviler crinitae. Partes oris, sternum pedesque fulvo-olivacea. Pedes sat longi, tibia 1 pa- ris cylindracea, sublus et intus aculeata, extus ad apicem calcaribus binis geminatis, acutis el curvatis, ênter se subsimilibus (inferiore altero vix longiore) armata, metatarso cylindraceo, leviter curvato, sublus aculeis paucis submediis alque in parte basali granulis inordinatis munito, tarso vix scopulato. Pedes-marillares mediocres, tibia longe ovata mu- lica sublus crinita, bulbo parvo cordiformi, spina tenui et recta, lobo longiore. — Ecuador : Riobamba (Dr Rivel. Harmonicon Riveti, sp.nov. — SG long. 19 mill. — Cephalothorax nigellus, pilis sat longis fulvo-nilidis vestitus, sed zonis radiantibus glabris notatus. Tuber oculorum converum. Oculi antici, superne visi, in linean subrectam, medii rotundi, lateralibus albis et ovatis paulo minores. Abdomen ovatum, nigrinum, hirsutum. Mamillae fuscae, ab- domine paulo breviores, articulo medio basali paulo breviore, ultimo medio paulo longiore. Chelae nigrae, fulvo-pilosae et nigro-hirsutae, sed vittis glabris latis binis notatae. Pars labialis Spinulis paucis 4 vel à inordinatis armata, coxae pedum-marillarium area parva spinulosa ad basin munitae. Pedes nigricantes, fulvo-nitido-pubescentes et nigro-hir- suli, robusti sed tarsis tenuibus, tibia 1 paris sublus et intus aculeata, extus ad apicem tuberculo ovato rufulo aculeum validum et leviter cur- calum gerente armata, metatarso recto Sat brevi aculeis inferioribus 3-3 atque intus, in parte basali, tuberculo rufulo (tibiali minore et co- nico) armato. Pedes-maxillares mediocres, tibia longa, subtus longe cri- nila el prope medium aculeo seliformi longo munita, bulbo rufulo, piri- formi., apice sensim attenualo, Spina lobo paulo longiore recta et acuta. — Ecuador : Troya (D: Rivet). — GT LTD — PSÉLAPHIDES RECUEILLIS DANS LE SUD DE MADAGASCAR PAR M. CH. ALLUAUD par A. RAFFRAY. M. Ch. Alluaud à bien voulu me communiquer les Psélaphides pro- venant de ses chasses dans le Sud de Madagascar, et avec une géné- rosité dont je lui suis très reconnaissant, m'abandonner les uniques. Toutes les espèces décrites ci-dessous figurent done dans ma col- lection. Euplectus madagascariensis, DOV. spec. — ÆElongatus, deplanatus, rufo-testaceus, breviter et parce pubescens. Caput magnum, prothorace paulo latius, temporibus rotundatis, antrorsum leviter at- tenuatum, fronte recte truncata et subcarinata, foveis duabus ma- gnis fere pone oculos sitis, sulcis duobus validis leviter ertus curvatis, cum sulco frontali transverso, lato junctis, occipite sulcato, vir sinuato. Oculi mediocres, medio siti. Antennae breves, articulis 1 quadrato, 2 ovato, ambobus majoribus, 3-8 moniliformibus, 9 letiter transterso, 10 paululum majore et transverso, 11 breviter ovato, leviter turbinalo. Prothorar subcordatus, pone foveam lateralem magnam lateribus ob- tuse dentatus, sulcis longitudinali et transverso recto integris. Elytra elongato-quadrata, lateribus parallela, basi triforeata, stria dorsali nulla. Abdomen elytris longius, segmentis dorsalibus tribus primis aequalibus, haud impressis, 4 majore, à leviter triangulari et obtuse acuminato. Metasternum simpleæ, segmento ullimo ventrali longitudi- naliter impresso. Femoribus sat crassis, tibiis crassis, extus medio in- crassatis. — ®. Long. 1,70 mill. Forêt de Sakavalana, 1.000 mètres d'altitude, au Nord de Fort-Dau- phin. (Coll. Alluaud, Raffray.) Cette espèce estextrèmement voisine de megacephalus Raffr.:; cepen- dant si on compare les deux femelles, la tête de madagascariensis est plus grande, les fossettes céphaliques sont plus accentuées, les sillons un peu arqués en dehors, le front plus carrément tronqué et à arête plus vive, le dernier segment ventral est impressionné, les pieds sont plus épais. 316 A. RAFFRAY. Gen. Batrisomina, nov, gen. Ce nouveau genre de la tribu des Batrisini est intermédiaire entre Batrisodes et Batrisocenus. La tête est plus longue que large, avec les veux situés un peu en arrière du milieu, laissant des tempes très obli- ques mais marquées, comme dans Batrisodes. Le prothorax n'a que deux sillons longitudinaux et un sillon transversal légèrement arqué, ilest beaucoup moins cordiforme que dans Batrisocenus. L’abdomen est, comme dans Batrisocenus, entièrement dépourvu de rebord marginal, mais le premier segment dorsal est bien moins grand, laissant les sui- vants visibles en dessus. Les palpes sont comme dans Patrisodes et Batrisocenus. Batrisomina strigicollis, nov. Spec. — Oblonga, parum con- vera, subparallela, castaneo-picea, elytris et pedibus rubro-castaneis, breviter griseo-pubescens. Caput quadrato-elongatum, laleribus leviter sinualum, temporibus maxime obliquis, Supra antennas leviler ele- vatum, fronte late et valde depressa, bifoveolata, istis foveolis sulco transverso junctis, inter oculos magnos pone medium foveis duabus alteris validioribus, et sulcis duobus rectis foveas anteriores et posteriores conjungentibus, vertice longitudinaliter convero, dis- perse grosse punctato, occipite postice retuso, jurtu cotlum medio subangulatim emarginato. Antennae crassue, clava fere inconspicua, articulis 1 crassiore, 2,3, 4, 6, 8 quadratis, leviter transversis, 5, 7 latitur- dine sua perparum longioribus, 9, 10 subquadratis, vir latioribus, 11 paulo majore, conico. Prothorax lati- tudine sua paulo longior, antice valde et postice multo minus attenualus, lateribus ante medium leviler ro- tundatis et pone medium forea laterali magna pau- lulum emarginalis, sulcis lateralibus et transrerso Fig. 1. validis, isto leviter arcuato, medio foreato, disco longi- tudinaliter et confluenter strigoso-sulcato, basi declivi. utrinque biimpressa. Elytra latitudine sua longiora, lateribus leriter rotundata, ad humeros sinuala, humeris obliquis, notatis et obtuse dentatis, basi biforeata, stria dorsali recta, [ere integra. Abdomen ely- tris brevius, segmento primo transverso, basi lateribus profunde et ovaliter , Medio transrersim impresso, istis tnpressionibus carinis dua- bus brevibus, oblique convergentibus, tertiam partem disci includen- libus separatis. Metasternum convexum, segmento ultimo ventrali le- meet md Psélaphides. 317 viler impresso. Pedes breres, crassi, trochanteribus intermediis spina minuta armatis, tibiis intermediis leciter calcaratis. — Long. 2,40 mill. — Fig. 4. Baie d’Antongil (Coll. Muséum de Paris). Forêt Tanala, M. Alluaud. (Coll. Raffrav.) Rabyxis Ssimplex, nov. spec. — Ovata, rufescens, antennis pedibusque testaceis, dense breviter pubescens. Caput quadrato-elonqgu- tum, nonnihil anterius angustatum, foveis tribus aequalibus, quarum lateralibus ante oculos sitis, vertice et occipite una converis. Antennae mediocres, articulis duobus prünis majoribus, 1 quadralo, 2 ovato, 3 obconico, latiludine sua paulo longiore, 4 et 6 fere quadratis, latitu- dine sua vix longioribus, 5 et 7 cylindricis, 5 fere duplo, 7 dimidio la- titudine sua longioribus, 8 quadrato, 9 paulo majore, quadrato, 10 du- pto latiore, transverso, 11 magno, ovato, basi truncato, apice acuminato. Prothorax breviter ovatus, longitudine sua paulo latior, subconverus, foveis tribus subaequalibus, lateralibus attamen paulo minoribus et a latere distantibus. Elytra magna, latitudine sua paulo longiora, «ad basin leviter attenuala, humeris notatis, obliquis, lateribus dein leviter sinuatis el pone medium rotundatis, basi bifoveata, stria dorsali in- tegra, arcuata, in angulum suturalem desinente. Abdomen elytris bre- vius. segmento primo dorsali majore, carinulis duabus parallelis, medion partem disei attingentibus el tertiam includentibus. Metasternum sul- catum, isto Sulco ampliato. Pedes mediocres, tibiis intermediis paululum sinuatis, posticis perparum incurris — Q Long. 4,40 mill. Forêt Tanala, région d’Ambohiparara et de Vinanitelo. (Coll. AT luaud et Raffray.) ( Cette espece est voisine de madecassa Ralfr., mais elle est plus grande, les articles des antennes 5 et 7 sont plus longs et le 10°, au contraire, plus transverse. Les carènes abdominales sont plus écartées {dans 4- decassa seulement du 1/5 au 1/4). Elle est plus voisine encore de strio- lata dont les carénules abdominales ont le même écartement, mais la coloration est plus foncée dans striolata qui a, en outre, les derniers articles des antennes rembrunis et les 5 et 7 plus courts, le 10° plus carré. Rabyxis elavata, nov. spec. — Ovata, rufescens, antennis testaceis, articulis duobus ultimis brunneis, sat dense, breviter pubes- cens. Caput quadrato-elongatum, anterius haud angustius, triforeatum, foveis lateralibus in linea anteriore oculorum sitis, frontali majore et sulciformi, vertice et occipite una converis, medio impressione minuta. 318 A. RAFFRAY. Antennae elongatae, articulis duobus primis mullo majoribus, 1 subcy- lindrico, 2 ovato, 3 obconico, latitudine sua dimidio longiore, 4-7 cylin- Fig. 2: dricis, 4 et 6 paulo, 5 [ere duplo, 7 dimidio latitudine sua longioribus, 8 et 9 quadratis, 9 paululum majore, 10 plus quan triplo longiore, obconico-truncato, latitudine sua marima paulo longiore, 11 magno, oblongo-ovato, [ere fusi- formi, praecedente triplo longiore, vix crassiore. Prothorar longitudine sua multo latior, lateribus rotundatis, foveis tri- bus quarum media paulum minore et lateralibus a latere distantibus. Elytra latitudine sua tantummodo longiora, basi parum atlenuata, huneris notatis, lateribus parum rotun- datis, Stria dorsali integra, prope angulum desinente. Cari- nulis primi segmenti dorsalis parallelis, mediam partem disci attingentibus et plus quam tertiam includentibus. Me- tasternum sulcalum, isto sulco postice leviter ampliato. Segmento ultimo ventrali apice sinuato. Trochanteribus intermediis minute Spinosis, tibiis intermediis leviler ad apicem sinuatis, posticis perparum incurvis. — d. Long. 1,30 mill. Forêt d'Elakelaka, Nord de Fort-Dauphin. (Coll. Raffray). Cette espèce diffère de toutes les autres par ses grandes antennes dontles deux derniers articles fortement rembrunis forment une grande massue. — Fig. 2. Æabyxis heterocera, nov. spec. — Oblongo-orata, rufo-tes- lacea, minute, sat dense et breviler pubescens. Caput latiludine sua longius, anterius angustius, lateribus obliquis, in fronte foreolis tribus, inter oculos, ante lineam mediam, foveis duabus alteris et inter eas vertice longitudinaliter subconvero. Oculi paulo pone medium siti. Antennae validae, arliculis 1 et 2 subcylindricis, 1 paulo majore quam secundo, 3 et 4 letiler obconicis, secundo longitudine aequalibus, > mullo majore, subtriangulari, 6 eadem latitu- dine, lransverso, angulo superiore interno aculto, 7 fere duplo minore, subquadrato-transrerso, 8 et 9 minoribus, transversis, intus acutis, 10 magno, trapezoëdali, angulis Superioribus praesertim interno acutis, 11 magno, ovato, basi supra pro- funde emarginato-constricto, carinato el bidentato, apice obtuso. Pro- thorax ovalo-cordatus, latiludine sua longior, foveis tribus aequu- Psélaphides. 319 libus. Elytra latiludine sua longiora, humeris subquadratis, notatis, lateribus ad medium rotundatis, angulis posticis externis leviler pro- ductis et truncatis, basi biforeata, stria dorsali integra, leviter ar- cuata, jurta angulum suturalen desinente. Abdomen elytris brevius, postice oblusum, Segmento primo dorsali sequente haud dimidio majore, carinulis duabus tenuibus, leviter divergentibus, vir terliam partem disci includentibus et imediam attingentibus. Metasternum parum pro- funde sulcatum. Segmento ultimo ventrali leviter depresso. Pedes crassi, pedum intermediorum coris extus obtuse productis, trochante- ribus lunae crescentis forma, cujus cornu interno producto, femoribus supra tumidis, infra dente valido et truncato armatis, Libiis crassis, intus ante apicem acute sed breviter dentatis, apice calcare longo, valido apice obtuso et seta longa flexuosa praeditis, tibiis posticis vix sinuatis el apice brerissime calcaratis. — &. Long. 4,60 mill. Forêt Tanala, région d’'Ambalamadakana. (Coll. Alluaud et Raffrav). Cette espèce est très distincte de toutes les autres par sa taille, les antennes (fig. 4) et l’armature de ses pieds intermédiaires; la tête est plus longue et les trois fossettes frontales aideront à distinguer facile- ment la femelle, qui n’est pas connue. Gen. Bryaxella, nov. gen. Ce nouveau genre de la tribu des Brachyglutini fautrelois Bryaxini) est extrêmement voisin de Rabyris dont il a tout à fait le faciès un peu carré; mais il en diffère par un point essentiel, la forme des palpes : dans Rabyris le dernier article est court, brièvement ovoïde, un peu gibbeux en dehors, indistinetement tronqué à la base et briè- vement acuminé au sommet, dans Bryarella ee même article est ovoide-allongé, largement tronqué à la base et fortement acuminé au sommet; sous ce rapport, Ce-nouveau genre coimcide avec les Brachy- gluta (Bryaxis), mais les hanches intermédiaires sont très largement distantes, plus encore que dans Rabyæis ; c'est là un caractère très im- portant dans cette tribu. Bryaxella spectralis, nov. spec. — Breris, subparallela, castanea, elytris paulo pallidioribus, antennis pedibusque rufis, tenuiter pubescens. Caput latitudine aequilongum, antrorsum attenuatum et ante oculos sal abrupte, leviter constrictum, foreis tribus subaequu- libus, quarum lateralibus in linea anteriore oculorum sitis, vertice subconvero et medio interdum obsoletissime impresso. Antennae breves crassae, in utroque sexu diversae. Prothorar latitudine aequilongus, 320 A. RAFFRAY. cordatus, obsolete punctulatus, foreis tribus magnis quarum media cordiformi et interdum lateribus obsolete sulciformiter producta, basi ipsa utrinque transrersim impressa. Elytra quadrata, humeris rotundatis, basi bifoveata, stria dorsali integra, arcuata, in ançquluim suluralem desinente. Abdomen ely- tris [ere longius, segmento dorsali primo magno, cari- nulis tenuibus divergentibus, tertiam partem disei inclu- dentibus, tertiam vel quartam attingentibus. Pedes breves. — Fig. à. Fig. 5. . Antennae lortae, articulis 1 quadrato, 2 subgloboso, 3 minore, obconico, latitudine aequilongo, 4 vir latiore, transrerso, 5, 6, 7 valde transversis, 5 praecedente plus quam duplo latiore, 8, 9 paulo minoribus, transversim conicis et intus acutis, 10 majore, valde transverso, 11 marümo, irregulari, basi oblique truncato et intus producto, \ ertus rotundato, apice acuminato, intus lateraliter ad apicem concavo et ad basin contero, infra articulis >-10 deplanatis et squamosis. Mesosternum cornu ereclo et apice fasciculato armatum. Metasternum late, parum profunde impressum. Segmentis ventra- libus Simplicibus. Trochanteribus intermediis medio spina tenui, brevi armatis, tibiis intermediis apice brevissime calcaratis, tibiis posticis leviter incurvis et ad apicem paululum incrassatis. — Fig. 6. &. Antennae leviter arcuatae, articulis tribus prümis sicut in mare, 4 moniliformi, leviter transverso, 5 paulo majore, 6 quinto simili, 7 paulo mujore, inlus acuminato, S magis transverso, minore, intus acuminato, 9 octo fere duplo majore, regulariter transterso, 10 adhuc majore et simili forma, 11 ovato, basi truncato, apice obluse acuwmi- nalto. Mesosternum Simplex. Metasternum convexum. — Long. 4,40- 1,60 mill. Ivondrou, forêt de la Côte Est. {Coll. Alluaud et Raffray.) Fig. 6. Brachygluta (Bryaris) trochalis, nov. spec. — Oblonga- ovata, obscure castanea, elytris rufo-castaneis, antennarum articulis intermediis pallidioribus, pube tenui, depressa, brevi, pedibus rufo- castaneis. Caput latitudine aequilongum, anterius leviter attenuatum el lateribus obliquum, foveis Lribus aequalibus. Antennae mediocres, articulis L'quadrato, 2 cylindrico, 3 obconico, eadem longiludine, 4 0b- conico, paulo breriore, 5 subcylindrico, latitudine sua plus quam duplo longiore, 6 et 7 subconicis, tertio paulo brerioribus, S quadrato, 9 qua- Pselaphides. 321 drato, sed paulo majore, 10 fere duplo majore, trapezoidali, leviter transverso, 11 mullo majore, ovato-acuminato. Prothorar vir perspicue punctulatus, irregqulariter ovatus, antice plus quam postice attenuatus, lateribus leviter rotundatus, disco convexus, foveis tribus aequalibus. Elytra sat convexa, latitudine sua longiora et basi leviter attenuata, humeris notatis, lateribus subobliquis, basi fovreis duabus, stria dorsali integra, in angulum suturalem desinente. Segmento dorsali primo sequente tantummodo paulo majore, carinulis tenuibus, leviter diver- gentibus, tertian partem disci includentibus et mediam attingentibus. Metasternum late haud profunde ümpressum. Segmento ullimo ventrali obsolete impresso. Pedes mediocres, intermediorum trochanteribus medio dente magna, triangulari, compressa, apice obtusa praeditis, femoribus crassioribus, tibiis crassis, ad apicem leviter incurvis et apice intus calcare valido, acuto, breri armatis, tibiis posticis paululum ineurvis. — G Long. 4,70 mill. Forêt Tanala, région d'Anjorojoro. (Coll. Raffray.) Espèce voisine de Perrieri Ralfr., en diffère par la forme moins courte; au lieu d'être transversal avec les côtés fortement arrondis, le prothorax est presque ovale et plus long que large, légèrement atténué vers la base; les carénules abdominales sont plus fines, moins écar- tées; les antennes sont plus grèles. Reichenbachia Difossa, nov. Spec. — Oblonga, convera, cas- tanea, antennis, pedibus et segmentis ultimis dorsali et ventrali rufo- “testaceis, brevissime et minutissime pubescens. Caput latitudine sua multo longius, deplanatum, lateribus leviter obliquum, anterius pau- lulum angustius, fronte recte truncatum, inter oculos foveis duabus mediocribus, in fronte fovea allera minus profunda, sed latiore ; mandi- bulae extus basi ampliato-dentatae. Antennae graciles, articulis 1 et 2 cylindricis, 3 et 4 paululum obconicis, inter se similibus et latitudine sua duplo longioribus, 5, 6, 7 subeylindricis, à triplo, 6 fere triplo, 7 duplo latitudine sua longioribus, 8 et 9 quadratis, similibus, 10 ma- jore, subquadrato, 11 ovato-acuminato. Prothorar longiludine sua latior, convexus, antice multo plus quam postice attenuatus, lateribus rotundatus, fovea media minuta et obsoleta, lateralibus mediocribus, à latere parum distantibus, basi ipsa medio letiter angulata. Elytra magna, elongata, convera, obsolete punctulata, basi vir attenuata, humeris notatis, basi biforeata, stria dorsali subintegra, recta. Abdomen breve, converum, postice obtuse mucronatum, Segmento primo dorsali sequentibus tantummodo perparum majore, carinulis inconspicuis. 322 A. RAFFRAY. Metasternum album, leviter deplanatum, tenuiler rugosum. Segmentis ventralibus 2 mayno, medio impresso et obsolete, longe foveato, sequen- libus brevissimis, ullimo magno, apice rotundato, lateribus sinuato, medio toto profundissime et oblonge foreato. Femoribus .anticis et prae- sertim intermediis crassioribus, tibiis anticis subrectis, intus ante apicem minute et acute tuberculatis, pedum intermediorum trochan- teribus medio obtuse el minute tuberculatis, tibiis subrectis, crassis, apice intus setosis et calcare longo, perpendiculari armatis, tibiis pos- ticis gracilioribus, leviler compressis, perparum arcuatis el sinuatis. — G Long. 1,70 mill. Fort-Dauphin. (Coll. Raffray. Cette espèce est voisine de hora Ralfr., mais plus grande, plus al- longée, plus convexe, avec les antennes plus longues. Le prothorax est plus large, plus arrondi sur les côtés; les élytres ont une ponctuation plus obsolète et plus espacée. Je ne pense pas qu’elle puisse être con- sidérée comme le mâle de hova dont la femelle seule est connue. Quant à decursa Raffr., elle est plus petite, plus courte, plus trapue, les caré- nules abdominales sont très courtes, mais bien distinetes. Reichenbachia ecarinata, Nov. spec. — Ovala, antr'orsumn attenuata el postice rotundata, subconvera, castanea, pedibus anten- nisque rufis, islarum articulo ultimo paululum infuscato, tenuissime pubescens. Caput latitudine sua longius, lateribus obliquum, antror- sum leviter altenuatuin, inter oculos foveis duabus validis, in fronte ünpressione lata. Antennae breres, articulis 1 quadrato, 2 oblongo- ovato, 3 et 4 obconicis, latitudine sua paulo longioribus, 5 paulo cras- siore et latitudine sua duplo longiore, 6 terlio simili sed cylindrico, 7 fere quadrato, 8-10 leviter ransrersis et crescentibus, S praecedente haud latiore, 10 nono dimidio majore, 11 breviter ovato, extus leviter inflato. Prothorax capile (cum oculis) vix latior, cordatus, latitudine aequilongus, fovea media punctiformi, lateralibus minutis, basi punc- tulata. Elytra punctulata, latitudine sua vir longiora, una cum ab- domine ovata, humeris notatis, basi biforeata, stria dorsali tenuissima, in angulum suturalem desinente, attamen apice fere inconspicua. Seq- mento primo dorsali sequente tantummodo paulo majore, carinulis deficientibus. Metasternum obsolete sulcatum. Pedes mediocres, sim- plices. ©. — Long. 1,80 mill. Forêt Tanala, région d’Ambohiparara. (Coll. Raffray.) Cette espèce dont je ne connais malheureusement qu'une femelle, forme un groupe à part avant parallela Raffr. Le corps est relative- DT ee Psélaphides. 323 ment très atténué en avant, large et arrondi en arrière, les élytres et l'abdomen formant ensemble un ovale court; les carénules du premier segment dorsal font entièrement défaut. Reichenbachia analis Ralfray leo. Ent., 1896, p. 244. L'individu unique que j'ai décrit (loc. cit.), est évidemment une fe- melle. M. Alluaud à pris, dans la forêt Tanala, un exemplaire mâle que je crois devoir rapporter à cette espèce: la coloration est plus foncée, la forme plus allongée, les carénules du premier segment dorsal sont moins écartées, mais il y à presque toujours une différence sexuelle dans ce caractère; le métasternum est plus convexe et obso- lètement sillonné, tandis qu'il n’est même pas impressionné dans la femelle ; le dernier segment ventral est légèrement impressionné trans- versalement et relevé en tubereule à l'extrémité; le pygidium est fo- véolé comme dans la femelle. Reichenbachia (analensis, NOV. Spec. — Oblonga, obscure castanea, antennis pedibusquerufis, pube breri, adpressa, squamifor mi, grisea obtecta. Caput deplanatum, latitudine sua multo lonqius, late- ribus parallelum, anterius haud attenuatum, inter oculos foveis duabus validis, inter Se et ab oculis subaequaliter distantibus, fronte medio late depressa. Antennae elongatae, graciles, articulis 1 cylindrico, 2 fere dimidio minore, cylindrico, 3-7 gracilibus. cylindricis, 3 et 4 fere triplo, 5 quadruplo, 6 plus quan triplo, 7 duplo latitudine sua longio- ribus, 8, 9 latitudine sua paulo longioribus, 9 perparum crassiore, 10 duplo latiore, quadrato, 11 ovali, bast truncato, apice parum acu- minato. Prothorar valde converus, longitudine paulo latior, antice magis quan postice attenuatus, lateribus rotundatus, fovea media minuta, lateralibus mediocribus. Elytra latitudine sua paulo longiora, ad basin attenuata, humeris notatis, basi bifoveata, stria dorsali le- citer arcuata et ante apicem attenuata. Abdomen elytris aequilongum, segmento dorsali primo sequente vir duplo majore, carinulis parallelis, tertiam partem disci altingentibus et minus quam tertiam includen- tibus. Metasternum obsolete sulcatun. Pedes sat elongati, simplices. — Long. 2 mill. Ye Forêt Tanala, région de Vinanitelo. (Coll. Raffray.) Cette espèce est voisine de wsitata et appartient au même groupe, mais les antennes sont plus longues et plus grèles, les articles 8 et 9 sont semblables, tandis que dans wsitata 8 est bien plus court que 9; le prothorax est plus convexe et plus arrondi sur les côtés, rappelant 324 A. RAFFRAY. un peu le même organe dans le groupe de gibbicollis Raffray ; les ca- rénules du premier segment dorsal sont plus longues et un peu moins écartées. Dans la description de usitata, 11 Ÿ à une erreur typographique : pour les antennes, on a répété deux fois la formule de l’article 7 et omis de mentionner l’article 8 qui est presque carré, la seconde for- mule attribuée, à tort, à Particle 7 se rapporte à l’article 9. Enfin, dans usitata, le dernier segment ventral a une petite fossette ronde et dans tanalensis il est légèrement convexe. Bien que le mâle soit inconnu, ces différences sont assez saillantes pour permettre de reconnaitre sûrement l'espèce; il est probable que le mâle à encore les antennes plus longues et plus grêles. Reichenbachia Alluauwdi, nov. spec. — Praecedenti valde af- finis, dilute castanea, antennis pedibusque rufis, pube tenui, breri, ad- pressa, tota obsolete punctulata. Caput latitudine sua lonaius, antice an- gustius, lateribus leviler Sinuatum, supra antennas obtuse nodosum, inter oculos foveis duabus validis, inter se et ab oculis aequaliter dis- tantibus, inter eas vertice leviler contexo, fovea frontali minore. An- tennae multo breviores, articulis L et 2 cylindricis, 2 angustiore sed fere aequilongo, sequentibus gracilibus 3-6 [ere aequalibus et haud Lriplo, 7 vur duplo, latitudine sua longioribus, S quadrato, fere trans- verso, 9 perparum majore et praecedente dimidio longiore, 10 diümidio majore, subquadrato, 11 mediocri, ovato, basi truncato. Prothorax con- veæus, longitudine sua latior, antice multo plus quam postice attenua- tus, lateribus rotundatus, fovea media punctiformi, lateralibus magnis. Elytra latitudine sua vir longiora, ad basin leviter attenuata, basi bifoveata, stria dorsali leviler arcuata et ante apicem evanescente. Abdomen elytris longius, segmento primo dorsali magno, carinulis le- viler arcualis et divergentibus, mediam partem disci attingentibus et tertian includentibus. Metasternum late concavum. Segmentis ventra- libus 2 late et parum profunde impresso, ullimo apice rotundato, late- ribus sinuato, transversün parum profunde impresso. Pedes sat elon- gati, femoribus parum crassis, tibiis subrectis, intermediis apice intus münute calcaratis. GS. — Long. 2 mill. Forêt Tanala, région de Vinanitelo. (Coll. Raffray.) Cette espèce est très voisine de la précédente, et bien que je ne con- naisse qu'un sexe différent de chacune d'elles, ilne me parait pas pos- sible de les considérer comme les deux sexes d’une même espèce. La tôle est différente : aussi large en avant qu’en arrière, avec les Psélaphides. 329 côtés parallèles et plate dans fanalensis, plus étroite en avant, avec les côtés un peu sinués et un peu relevés et noueux, au-dessus des an- tennes, dans Alluaudi. Dans cette dernière qui est représentée par un &, les antennes et les élytres sont plus courts, ce qui est précisément le contraire de ce que l’on observe généralement chez les Psélaphides. Reichenbachia coxalis, nov. spec. — Suboblonga, leviter parallela, castanea, antennis pedibusque rufis sat longe, parum dense pubescens, capite, prothorace elytrisque obsolete et disperse punctulatis. Caput latitudine sua vix longius antice angustius et supra antennas subnodosun, lateribus obliquis et parum sinuatis, in linea anteriore ocu- lorum foveis duabus mediocribus, ab oculis approrimatis eE cum fronte subtranstersin tmpressa haud foveata junctis, vertice una cum occipile leviter convexis. Antennae crassae, breves, articulis 1 quadrato, 2 bre- citer ovato, majoribus, 3 breviter obconico, 4 quadrato, 5 paulo majore et latitudine sua paululum longiore, 6, 7 subquadratis, intus leviter ser- ratis,S transverso, intus serrato, 9 simili sed non serrato, 10 duplo mu- jore, transverso, 11 breviter ovato, basi truncato, apice obtuse acumi- nato. Prothorax latitudine aequilonqus, antice posticeque subaequaliter attenuatus, lateribus rotundatus, forea media rotundata, punctiformi, lateralibus mediocribus et leviter transversis. Elytra subquadrato-elon- gata, humeris quadratis, basi bifoveata, stria dorsali integra, leviter arcuata, procul ab angulo suturali desinente. Abdomen lateribus subpa- rallelum, Segmento primo dorsali magno, carinulis duabus parallelis, inter eas basi depressa, flavo-fasciculata, mediam partem disci attingen- tibus et plus quam tertiam includentibus, utrinque basi rotundatim im- presso. Metasternum lateribus elevatum et anterius utrinque tubercula- tum, medio concavum et declivi. Pedes breves, anteriorum trochanteribus intus basi et infra obtuse productis, medio minutissime spinosis, femo- ribus incrassatis et infra medio breviter sat profunde sulcatis, interme- diorum coxis intus arcuatim carinatis, trochanteribus apice interno pro cessu Spathuliformi praeditis, femoribus minus incrassatis, tibiis crassis, medio incrassatis, apice intus valde et acute calcaratis, posticorum fe- moribus parum crassis, tibiis ad apicem leviter incrassatis et incurvis. — G Long. 1,50 mill. Fort-Dauphin. (Coll. Raffray.) Cette espèce est un peu aberrante par sa forme parallèle. Elle se range près d’albionica Mots., dans le groupe des espèces qui n’ont pas de fos- sette frontale, mais elle est très différente sous bien d’autres rapports. Ann. Soc. Ent. Fr., LXxXH (19031. 19 19 326 A. RAFFRAY. Genre Acylopselaphus Ralffray, Rev. Ent., 1883, p. 70. Ce genre est, jusqu’à ce jour, spécial à Madagascar et le nombre des espèces tend à augmenter. Il ne remplace pas absolument, comme je l'avais pensé, dans la grande île malgache les Centrophthalmus, nom- breux depuis la côte occidentale d'Afrique jusqu’à la Nouvelle-Guinée et dont on à trouvé une espèce à Madagascar, mais la forme des palpes offre un exemple de mimétisme assez curieux. Dans Centroph- thalmus le 3° article est grand, le 4° au contraire est petit, subulé, im- planté à l'angle interne apical du 3°; dans Acylopselaphus le 3° article est petit, le 4° est très grand avec un prolongement pointu de l'angle apical interne qui simule à s’y méprendre le 4° article des Centrophthalt- mus. C’est ce qui à induit M. C. Schaufuss en erreur. Dans la description primitive de ce genre j'ai aussi commis une er- reur en disant que cet angle apical interne était fasciculé; il est, en effet, parfois, un peu fasciculé, mais il est toujours plus ou moins pro- longé en épine, d'ailleurs variable et qui fait corps intimement avec l'article lui-même, ce que démontre l'examen microscopique ; si cette épine était indépendante, les palpes auraient 5 articles, conformation qui n'existe chez aucun autre Psélaphide. Le tableau suivant permettra de distinguer facilement les espèces connues et nouvelles, qui sont assez voisines les unes des autres et dont le nombre augmentera encore certainement, lorsque Madagascar aura été exploré plus complètement, surtout pour ces très petits in- sectes. TABLEAU DES ESPÈCES A. 2. Massue des antennes de deux articles. B. 2. 4° article des palpes beaucoup plus long que large, subeylindri- o Le) à que, un peu sinueux, prolongement de l'angle apical interne long, très acuminé, non cilié. Taille, 2,80-3 mill. — Forme plus allongée, plus svelte. Tête et pro- thorax brun de poix, abdomen, pattes et antennes châtain-rouge, arti- cles 4 et 10 ét base du 11° rembrunis, élvtres testacé-châtain, avec la base rembrunie. Tête assez convexe, tubercule frontal large. carré, profondément sillonné, deux fossettes sur la ligne antérieure des yeux, deux fois plus distantes entre elles que des yeux. Articles des antennes, 1 cylindrique, 2? carré, 3 et 5 brièvement obconiques, 4 et 6 carrés, 7,8. 9 légèrement transversaux, 9 un peu plus gros, 10 très grand, plus long que les trois précédents réunis, plus large que le 9, subey- Psélaphides. 327 lindrique, avec l'angle apical interne un peu pointu {G), 41 aussi long. mais moins épais, subeylindrique, acuminé au sommet. Prothorax convexe, nettement cordifor- me, trois lossettes médiocres et subégales. Élytres relativement petits, un peu plus longs que larges, côtés obliques, légèrement plus étroits à la base, épaules arrondies, peu marquées, deux larges fossettes basales dont l'externe est vaguement oblongue, strie suturale entière, dorsale nulle, angle apical externe brièvement épineux. Abdo- men bien plus long que les élytres, convexe, seg- ments 1-3 augmentant légèrement et graduelle- ment. & Métasternum à peine sillonné, segments ventraux un peu déprimés, ventre concave. Pieds robustes, tibias antérieurs renflés au milieu, tro- Fig. 7 et 8. chanters antérieurs avec deux fortes épines dont interne est plus longue. — Fig. 7 et 8. Madagascariensis, nov. spec. Fort-Dauphin (Sikora). (Coll. Raffray.) Taille, 3-3,10 mill. — Forme beaucoup plus épaisse et moins al- longée, brun rouge foncé, élytres d’un rouge plus clair, 10° article des antennes foncé. Tête plus allongée, premier article des antennes plus court, 2-7 carrés, 8 un peu transversal, 9 semblable mais insensible- ment plus gros, 10 très grand, aussi long que les trois précédents réu- nis, obliquement tronqué au sommet (©), cylindrique et arrondi en de- dans, avec l'angle apical interne proéminent (GS), 11 oblong, un peu ovoide, tronqué obliquement à la base, acuminé au sommet. Prothorax plus arrondi sur les côtés, fossettes latérales plus grandes. Élytres bien plus grands, moins rétrécis à la base. Abdomen plus court, convexe. Métasternum et ventre semblables. Pieds plus épais, trochanters avec deux épines semblables. Communis C. Schauluss. Imerina. (Coll. Raffray.) B. 1. 4° article des palpes ovoïde, prolongement de l'angle apical in- terne moins long, plus épais, plus oblique et un peu fascicule. Taille 2,50 mill. — Forme assez allongée, brun de poix rougeätre, élytres, antennes et pieds rouge ferrugineux. Tête en carré long, tu- bercule frontal plus étroit, un peu transversal, presque bilobé, deux fossettes médiocres situées sur la ligne antérieure des Yeux. Antennes 328 A. RAFFRAY. épaisses, articles 4 long, cylindrique, 2 de moitié plus court, eylindro- ovoide, 3 un plus long que large, légèrement obconique, les suivants diminuant de longueur depuis le 4° qui est un peu plus long que large, jusqu'au 9° qui est transversal, ce dernier un peu plus gros que le &, 10 un peu plus gros, en carré très légèrement transversal, 11 aussi long que les trois précédents réunis, cylindrique, acuminé. Prothorax brièvement ovalaire, plus rétréci en avant qu’en arrière, arrondi sur les côtés, convexe, trois fossettes assez grandes et égales. Élytres nota- blement plus longs que larges, plus étroits à la base, côtés obliques, épaules un peu marquées et obliques, deux fossettes basales dont Pex- terne plus grande et un peu oblongue. Abdomen plus grand que les élytres, segments 1-3 grandissant très peu. Métasternum obsolètement sillonné. Pieds assez grèles. ©. Crassicornis, nov. spec. Forêt Tanala, région de Vinanitelo. (Coll. Raffray.) A. 1. Massue des antennes de trois articles. C. 2, Articles des antennes 9 et 10 irès transversaux. Taille, 2,10 mill. — Forme assez allongée, très convexe, brun de poix, élytres brun-rouge, antennes et pieds ferrugineux ; dernier article des palpes ovoïde, prolongement de langle apical interne assez court et fasciculé. Tête carrée, tuber- cule frontal beaucoup plus étroit, profondément sillonné, entre les yeux deux fossettes assez gran- des et très rapprochées des bords. Antennes mé- diocres, articles À en carré long, 2 presque ovoide, un tiers plus petit, 3 très légèrement obconique, 4-8 à peu près carrés, à légèrement plus gros, 8 transversal, 9 et 10 du double plus gros, transver- saux, 10 avec l'angle apical interne un peu relevé, 11 à peine aussi large, presque aussi long que les trois précédents réunis, cylindrique, tronqué à la base, acuminé au sommet. Prothorax avec quel- ques, points épars, un peu transversal, côtés dilatés, arrondis, trois lossettes assez grandes, subégales et un peu oblongues. Élytres pas plus longs que larges, assez fortement rétrécis à la base, épaules bien marquées, presque carrées, deux fossettes basales médiocres. Abdomen bien plus long que les élvtres, très convexe, segments dorsaux 1-3 presque égaux. Métasternum concave avec un petit tubercule un peu pointu de chaque côté, en avant du milieu et, au fond, un sillon Fig. 9 et 10. Psélaphides. 329 entier très net. Ventre un peu déprimé et concave. Pieds assez grèles, cuisses un peu renflées, tibias un peu sinués, trochanters antérieurs triangulairement dilatés et aigus au milieu. G. — Articles 9 et 10 des an- tennes moins transversaux. Métasternum simplement sillonné, trochan- ters simples. ©. — Fig. 9 et 10. Alluaudi, nov. spec. Forêt Tanala, région de Vinanitelo. (Coll. Alluaud et Raffray.) C. L. Articles 9 et 10 des antennes aussi longs et même plus longs que larges. Ë D. 2. Article 9 simple, 10 plus ou moins prolongé à l'angle apical in- terne. E. 2. Articles 9 et 10 carrés, 10 avec l'angle apical interne muni d’une épine mince et droite. Taille, 1,75 mill. — Allongé, châtain foncé, élytres, pieds et articles intermédiaires des antennes un peu plus clairs. Dernier article des palpes assez allongé, à cotés presque parallèles, prolonge- ment de l’angle apical interne court et un peu cilié. Tête un peu triangulaire, rétrécie en avant, tubercule frontal très séparé et bilobé, deux fossettes sur la ligne antérieure des yeux, rapprochées des côtés, fossette antérieure plus grande, occiput transversalement convexe. Antennes grandes, articles 1 gros, un peu sinué, 2 presque carré. moins gros, 3-7 carrés, 8 un peu transversal, massue occupant presque la moitié de toute l'antenne, 9 aussi long que les trois précédents réunis, un peu plus long que large, très légèrement obconique, 10 de même lar- geur, carré, un peu transversal, angle interne apical Fig. 11. avec une petite épine droite, mince, A1 pas plus large mais presque deux fois plus long que le 10°, à peine ovoide, tronqué à la base, acuminé au sommet. Prothorax convexe, brièvement ovoide, côtés arrondis au milieu, trois grandes fossettes, les latérales un peu oblongues. Élytres assez convexes, notablement plus longs que larges, plus étroits à la base, avec les épaules bien marquées et les côtés un peu obliques. Abdomen au moins aussi long que les élytres, atténué en arrière, convexe, les segments dorsaux 1-3 presque égaux. Mé- tasternum convexe, un peu sillonné en arriere, segments ventraux déprimés. Pieds assez longs et grêles, trochanters postérieurs obtusé- ment angulés au milieu. G.— Fig. 14. Clavatus., nov. Spec. Forêt Tanala, région de Vananitelo. (Coll, Raffray.) 330 A. RAFFRAY. E. 1. Articles des antennes 9 très légèrement obconique et pas plus long que large, 10 un peu plus long que large, très légèrement obconique, tronqué obliquement à la base, avec l'angle apical interne prolongé triangu- lairement et pointu; dernier article des palpes assez allongé, un peu cylindrique, prolongement de l'angle apical interne assez fort, pointu, non fasciculé. — Fig:142: ; Calcaratus Raffray, Ann. Soc. ent. Fr., 1897, p. 268. Diégo-Suarez. (M. Alluaud). (Coll. Alluaud et Raffray.) D. 1. Articles des antennes 9 obtusément mais fortement anguleux en dedans, au milieu, 10 irré- gulièrement obconique, côté interne forte- ment oblique, de façon à former avec la Fig. 12. moitié du 9° une entaille commune, trian- gulaire, assez profonde; forme un peu plus épaisse, plus élargie et plus arrondie en arrière. Dernier article des palpes brièvement ovoide, prolonge- ment de l'angle apical interne assez court et un peu fascicule. — Fig. 43 et 14. Mariae Raffray, fev. Ent. 1883, p. 237. Fig. 43 et 14. Environs de Tamatave (Ivondrou). (Coll. Raffray). TS — VOYAGE DE M. MAURICE MAINDRON DANS L'INDE MÉRIDIONALE (Mai à Novembre 1904) 1°" Mémoire. DYTISCIDES, GYRINIDES ET PALPICORNES par le D' Maurice RÉGIMBART. ————— #23 — DYTISCIDAE. Hyphoporus nilghiriceus, 1. Sp. — Long. #4 12-5 mill. — Re- gulariter ovalis, haud elongatus, crassus modice converus, infra niger, supra rufo-ferrugineus, capite postice, pronoto antice et postice anquste infuscatis, elytris longitudinaliter nigro-lineatis et maculatis, fortiter densissime punctatus, in elytris punctis minutissimis interjectis ; pedi- bus rufis. — GS Subnitidus ; & valde opaca, tenuissime fortiter reticulata, paulo minus fortiter punctata. Espèce connue depuis longtemps et confondue par moi avec H. pu- gnator Sharp, de Ceylan, dont elle diffère par sa forme moins atténuée en arrière et par la ponctuation encore plus dense et un peu plus grosse, ce qui fait que les très petits points intercalaires des élytres sont beaucoup moins distincts et que sur le pronotum les points, surtout chez le mâle, sont plus ou moins confluents longitudinalement. Les des- sins noirs des élytres sont beaucoup moins distincts, moins développés et moins nets sur leurs bords. La différence sexuelle est très grande : le mâle généralement plus gros, peu brillant, mais moins opaque, avec les tarses antérieurs et intermédiaires noirs et bien dilatés, la femelle très opaque par suite d’une réticulation profonde, avec la ponctuation moins grosse et moins confluente et les tarses antérieurs et intermé- diaires non dilatés et roux. 4 individu {Type au Muséum de Paris). Trouvé par M. Maindron à Coonoor (Nilghiris), torrent de montagnes, à 1.500 mètres d'altitude (sous une pierre à peine submergée). Bidessus crassifrons, n. Sp. — Long. À 3/4 mill. — Oblongo- ovalis, haud paralellus, converus, testaceus, pronoto angustissime in 332 D' M. RÉGIMBART. medio baseos nigro marginato, elytris fuscis, marqgine laterali angusto, fascia transversa postbasali saepe interrupta, macula post medium la- terali et obliqua, maculaque anteapicali flavis ornatis : capite et pronoto subtililer et remote punctulatis, clypeo postice leviter incrassato, striga prothoracis obliqua, sat brevi et in elytris breviler angulatim continuata, elytris sat fortiter parum crebre punctatis, tenuiter sed distincte pubes- centibus, stria suturali sat profunda, ad basin desinente. Forme ovale-oblongue, non parallèle, convexe et un peu épaisse, couleur d’un jaune testacé pâle sur tout le corps, pronotum très étroi- tement bordé de noir au milieu de la base, élytres brun foncé, ornés des dessins jaunes suivants : une bordure étroite, une bande transversale située au premier quart, largement réunie à la bordure en dehors, presque toujours interrompue en dedans pour laisser le long de la su- ture une tache allongée qui souvent se prolonge plus ou moins dis- tinctement en arrière sous forme de bande juxtasuturale, une tache la- térale située aux deux tiers postérieurs, largement réunie en dehors à la base, puis remontant un peu obliquement en dedans et en avant pour se terminer au milieu de la largeur, enfin une tache antéapicale transversale. Le clypeus est pourvu en arrière d’un bourrelet très léger et visible seulement au faux jour; le pli prothoracique, bien net et un peu oblique en dedans, se continue brièvement et anguleusement sur les élytres. La ponctuation est très fine et écartée sur la tête et le pronotum, forte et peu dense sur les élytres qui sont pourvus d’une pubescence soyeuse, couchée, fine, mais bien apparente. Côte de Malabar : Mahé (coll. Régimbart). Chasseurs indigènes. M. Maindron n’a pas rapporté cette espèce. Bidessus mysorensis, D. sp. — Long. 1 45 mill. — Oblongo- ovalis, subparallelus, sat converus, distincte, tenuiler el parum dense punctulatus, pubescens ; capite et pronoto rufis, ad basin vix infuscatis, illo subtilissime et remote punctulato, hoc paulo magis fortiter et minus remote punctulato, lateribus ante medium intus leviter curvatis, postice parallelis, plica utrinque brevi, in elytris haud continuata ; elytris pal- lide testaceis, post medium omnino indistincte fusco suffusis, stria su- turali bene distincta et ad seutellum leviter abbreviata: corpore subtus fusco-nigro, abdomine ad basin ferrugineo, pedibus antennisque tes- taceis. Cette petite espèce est très voisine des B. luteolus Rég. et inter- \ mirtus Walker {inconstans Rég.); elle en diffère par la taille un peu Dytiscides, Gyrinides et Palpicornes. 393 plus grande, la forme plus allongée et beaucoup plus parallèle, par le pronotum plus long dont le pli de chaque côté ne se prolonge nulle- ment sur les élytres et par la ponctuation beaucoup moins écartée, quoi- que aussi fine; la réticulation d’une excessive finesse n’est généralement à peine perceptible que sur les élytres et rarement sur le pronotum, tandis qu'elle est bien nette chez les deux autres espèces. La couleur est le testacé un peu fauve sur la tête etle pronotum qui sonttrès étroi- tement et très légèrement rembrunis à la base, un peu plus päle sur la première moitié des élytres qui présentent dans leur seconde moitié la trace extrêmement vague et fondue de deux bandes longitudinales très indistinctes. Le dessous du corps est noirâtre, avec le premier segment abdominal ferrugineux. M. René Oberthür a reçu trois ou quatre exemplaires de Mysore, Shimanga :; M. Maindron l’a retrouvé à Pondichéry. {Type au Muséum de Paris.) Bidessus n. Sp. — Pondichéry, unique. (Muséum de Paris.) Hydrovatus confertus Sharp. (subtilis Sharp). — Pondichéry : (id.). Hydrovatus fusculus Sharp. — Pondichéry; (id.). Hydrocoptus vittatus Sharp. — Pondichéry ; (id.). Canthydrus Morsbachi Wehncke. — Mahé, Pondichéry : (id.). Canthydrus laetabilis Walker (orientalis Nehncke). — Coroman- del (Pondichéry et Geniji); (id.). Canthydrus Weisei Wehncke. — Mahé, Calicut; (id.). Laccophilus Horni Rég. — Cevlan (Kandy), ruisseaux de mon- tagne ; (id.). Laccophilus ellipticus Rég. — Pondichéry: (id.). Laccophilus Sharpi Rég. (fleruosus Sharp). — Mahé: (id.). Laccophilus flexuosus Aubé {cognatus Sharp). — Pondichéry, Calicut. Laccophilus parvulus Aubé. — Pondichéry ; (id.). Laccophilus inefficiens Walker. — Pondichéry: (id.). Laccophilus basalis Motsch. — Calicut:; (id.). 334 D' M. RéGimBaRrT. Laccophilus anticatus Sharp. — Pondichéry ; (id.). Copelatus strigulosus Sharp. — Calicut. Cet insecte ne me pa- rait qu'une forme de C. indicus Sharp, qui varie autant que son congé- nère et semblable C. discoideus Sharp, d'Afrique; (id.). Copelatus n. Sp. — Mahé (chass. indig.), unique ; (id.). Hydaticus pacificus Aubé, var. fractifer Walker?. — Ceylan Kandy); (id.). Hydaticus Fabricii Mac-Leay (rufulus Aubé). — Mahé; (id.). Hydaticus vittatus Fab. — Mahé; (id.). Sandracottus festivus Illig. — Mahé; (id.). Eretes sticticus L. — Pondichéry; {id.). Cybister confusus Sharp. — Pondichéry: (id.). Cybister javanus Aubé. — Mahé: (id.). Cybister tripunctatus O1., var. asialicus Sharp. — Pondichéry ; (id:). GYRINIDAE. Dineutes indicus Aubé. — Espèce très répandue et commune dans l'Inde, vivant dans les eaux stagnantes limpides et S’'abattant par petites troupes sur les flaques d’eau de pluie dans les localités les plus arides. Toute l'année : Genji (South Arkat), Mathéran, près de Bombay {Charlotte Lake); Mahé: (Muséum de Paris). Aulonogyrus obliquus Walker. — Coonoor (Nilghiris. 1.200 à 1.800 mètres d'altitude), très commun dans les torrents rapides ; (id.). Orectochilus semivestitus Guérin. — Coonoor, mêmes mœurs. très répandu, (id.); Mahé, montagnes (chasseurs indigènes). Orectochilus discifer \Valker. — Kandy (Ceylan), ruisseaux des montagnes: (id.). Orectochilus productus Rég. — Mahé, Calicut; (id.). HYDROPHILIDAE. Stethoxus olivaceus Fab. — Pondichéry. (Muséum de Paris.) Dytiscides, Gyrinides et Palpicornes. 33 Stethoxus indicus Bedel. — Coromandel {Genji) ; (id.). Hydrophiius Horni Rég. — Environs de Mahé, montagnes (chas- seurs indigènes), un exemplaire (id.) Sternolophus rufipes Sol. — Pondichéry ; {id.) }* Helochares anchoralis Sharp. — Mahé, Calicut, Pondichéry; (id.). Helochares crenatus Rég. — Mahé, Pondichéry ; (id.). Helochares densus Sharp. var.? — Mahé. Ilest difficile de rap- porter l’exemplaire à cette espèce ou à H. lentus Sharp; il me parait du reste que les deux insectes ne doivent être que deux formes d'une seule espèce extrèmement variable: (id.). Helochares minutissimus Kuw. — Pondichéry, Genji ; (id.). Philhydrus téetraspilus, D. Sp. — Long. 3 45 mil. — fRequ- lariter ellipticus, sat converus, regulariter, sat fortiler et sat dense punclatus, supra fulvo-tlestaceus, capile nigro, antice utrinque trian- qulariter flavo notalo, pronoto in medio punctis quatuor nigris distinc- tis ornalo, Subtus niger, pedibus et palpis testaceis. Diffère de P. flavicans Rég. par sa taille plus grande, sa coloration moins jaune et sa ponctuation plus forte. Mahé, Calicut, deux exemplaires (Type au Muséum de Paris). Philhydrus flavicans Rég. — Pondichéry, Genji, Calicut; (id.). Philhydrus escuriens Walker (nigriceps Motsch.). — Mahé, Cali- cut, Pondichéry; (id.). Philhydrus malabarensis, 0. Sp. — Long. 2 1/2-3 mill. — Regulariter ovalis, sat converus, capile nigro, utrinque ante oculos triangulariter flavo notato, sat fortiter et sat dense punctato, ad oculos punctis majoribus glomeratis, pronoto fusco, ad lalera late el suepe antice ac postice angustissime rufo limbato, regulariter, sal dense et sat fortiler punctalo, elytris infuscatis, ad latera dilutioribus, sat fortitler et sat dense punctatis ; corpore sublus nigricante, pedibus pal- pisque rufis. Les points systématiques du pronotum sont à peine plus gros que les autres et par conséquent à peine visibles. Mahé, Calicut. {Type au Muséum de Paris). 330 D' M. REÉGIMBART. Philhydrus, D. Sp. — Mahé, unique; (id.). Paracymus evanescens Sharp. — Genji; (id.). Laccobius discicollis, n. sp. — Long. 2 1/2 mill. — Ællipticus, sat elongatus, modice convexus, pallide testaceus, capite purpureo-me- tallico, utrinque ante oculos late triangulariter flavo notato, pronoto in medio plaga elongata purpureo-metallica apicem late tangente et a basi anguste separata ornato, elytris fusco lineato-punctatis, in capite el pronoto Ssubtilissime sed fortiter reticulatus et remote sat fortiter punctatus, in elytris haud reticulatus sed fortius et densius punctatus, subtus nigricans, pedibus palpisque pallide testaceis, antennarum clara fusca, tibiis posterioribus leviter curvatis. Très voisin de L. Revelierei Perris, mais plus grand et un peu plus allongé. Mahé, Genji. (Type au Muséum de Paris. Limnobius rufipennis, n.Sp. — Long. vix. 1 mill. — Ovulis, antice latus, postice oblique longe attenuatus, parum convexus, capite nigro, ante oculos utrinque ferrugineo notato, pronoto fusco et utrinque latissime rufescente, elytris rufis, Subtiliter transtersim reticulatis, subtus niger, pedibus palpisque rufis, ano nigro pubescente et setis duabus longis nigris instructo. Cette courte diagnose est faite sur deux exemplaires, dont l’un est incomplet, et me parait suffisante pour caractériser cette très petite espèce qui est à peu près de la taille de L. myrmidon Rey, mais plus foncée comme couleur. Pondichéry, Genji. (Type au Muséum de Paris.) Berosus indicus Motseh. — Mahé, Pondichéry: (id.). Berosus sp. — Pondichéry, un individu: (id.). Berosus sp. — Pondichéry, un individu ; (id.). Berosus decrescens Sharp. — Pondichéry: (id.). Brachygaster [Volvulus) aeneus Br. — Calicut, Mahé, Pondi- chéry, Genji; (id.). Globaria Leachi Latr. — Mahé: (id.). Amphiops mirabilis Sharp. — Mahé: (id.). Dytiscides, Gyrinides et Palpicornes. 397 Dactylosternum insulare Cast. — Pondichéry, Mahé, Kand; (Gevlan) ; (id.). Coelostoma orbiculare Fab. — Genji; {id.). Coelostoma simplex Sharp. — Genji; (id.). Coelostoma aeneolum, n. Sp. — Long. 4-41/2 mill. — Elli- ptico-ovale, sat breve, conveæum, nigro-metallicum, plus minus aenes - cens, nilidum, fortiter sat dense et regulariter punctatum, pedibus palpisque rufo-ferrugineis. Cette espèce est à peu près de la taille de C. sompler Sharp., mais s’en distingue tout de suite par sa forme moins courte et plus elliptique, par sa couleur bronzée, par sa ponctuation un peu moins dense sur les élvtres, plus dense au contraire et plus grosse sur le pronotum et sur la tôte. Calicut, Mahé. (Type au Muséum de Paris.) Cercyon vicinalis Walker {nigriceps Motsch.). — Mahé; (id.). Cercyon uniformis Sharp. — Ceylan : Kandy;: (id.). Cercyon Maindroni,n. sp. — Long. 313-3172 mill. — Ovalis, postice vir attenuatus, ad apicem rotundatus, convexus ; capite et pro- noto fortiter sat dense punctatis, nigris, hoc ad latera rufo vage lim- bato ; elytris nigris, ad basin praeter ad humeros sat late ferrugineis, striis postice valde profundis, crenato-striatis, intervallis antice planis, postice conveæis et sat tenuiter haud dense punctatis. Couleur d'un noir brillant avec une bordure ferrugineuse mal limitée en dedans au pronotum et une large bande basale aux élytres, n’attei- gnant pas l'épaule; stries crénelées-ponctuées, profondes surtout en arrière, ce qui rend les intervalles convexes dans cette partie: ponc- tuation forte et assez dense sur la tête et le pronotum, plus fine et assez écartée sur les intervalles. Nilghiris (Coonour). (Type au Muséum de Paris.) Cercyon crenulatus, n. Sp. — Long. 1 1/2-2 mill. — Breviler ovalis, latus, convexus, omnino ferrugineo-rufus, elytris aliquoties ad medium transversim fusco suffusis, capite fortiter et sat dense, pronolo minus fortiler et minus dense punetatis, in elytris seriebus postice et ad latera valde profundis, crenato-strialis, intervallis tenuiter et remote punctulatis, antice planis, postice et ad latera convexis. 338 D: M. RÉGIMBART. Ressemble pour la couleur à C. uniformis Sharp, mais s’en distingue surtout par la profondeur des stries très fortement ponctuées et par la ténuité de la ponctuation des intervalles. Mahé: Java, Sumatra. (Type au Muséum de Paris.) Cercyon dilutus, n. Sp. — Long. 2-2 2/3 mill. — Rotundato- ovalis, contexus, capite et pronoto dense sat fortiter punctatis, nigro- fuscis, illo postice ferrugineo maculato, hoc ad latera late et vage rufo limbato, elytris fulvis, rage fusco tinctis, strüs postice profundis et dense punctatis, intervallis antice planis, postice vir converiusculis, sat dense tenuiter punctatis. Distinct des précédents par ses stries beaucoup plus fines et plus densément ponctuées avec les intervalles beaucoup plus larges, plus plans et plus densément pointillés ; tache ferrugineuse de la tête ovale transversalement et située en arrière, bordure rousse du pronotum large et très vague en dedans, couleur des élvtres fauve, très légère- ment rembrunie vers le milieu et parfois un peu marbrée dans la pre- mière moitié; ponctuation de la tête et du pronotum assez forte et dense. Mahé. (Type au Muséum de Paris.) Sphaeridium dimidiatum Cast. — Mahé, Calieut, Nilghiris : Coonour. Se retrouve aussi en Chine, Indo-Chine, Sumatra et Bornéo. Sphaeridium quinquemaculatum Fab. — Mahé, Calicut, Genji, Pondichéry, Coonour. Espèce extrêmement répandue depuis le Bélou- tchistan et la région de lIndus {Maindron, 1896), dans toute l'Inde, Ceylan, lIndo-Chine et jusqu'à Java: (id.). Hydrochus lacustris Nieln. -— Mahé, Pondichéry: (id.). Epimetopus Maindroni, n. Sp. — Long. 2 1/2-3 mill. — Oblongus, antice attenuatus, postice dilatatus, convexus, niger, viridi el purpureo micans, granulatus, in capite, pronoto et elytris valde ivregulariler tuberculatus, tibiis omnibus quadrilineatim dense cris- tato-crenatis et breriter ciliatis. insecte extrêmement remarquable et avant l'apparence d’un petit Jrox, d'un noir profond, avec de vifs reflets métalliques verts ou quelquelois pourprés sur les granulations et les tubercules qui recou- vrent irrégulièrement tout le dessus du corps. Tête granuleuse, à bord antérieur épaissi en bourrelet interrompu au milieu, et prolongé laté- ralement par une crête qui atteint le milieu de l'œil, pourvue d'une Dytiscides, Gyrinides et Palpicornes. 339 suture enfoncée en forme de Y évasé, en avant de laquelle se trouvent trois tubereules en triangle. Pronotum transversal, à côtés d’abord parallèles et crénelés, puis brusquement rétrécis, pourvu en avant d’une énormé apophyse élevée recouvrant la moitié de la tête, à bord arrondi, un peu échaneré au milieu et finement marginé ; cette apophyse présente au milieu un tubercule arrondi et ombiliqué et est limitée en arrière par une côte obtuse prolongée en avant jusqu'à ce tubercule: le dessus du pronotum granuleux et inégal présente un sillon médian peu profond et ciuq ou six tubereules de chaque côté. Les élytres sont un peu pyriformes, couverts de granulations disposées en séries longitudinales très rapprochées et pourvus de tubereulés saillants allongés et vert brillant disposés eux-mêmes irrégulièrement sur quatre séries longitudinales. Les tibias des trois paires de pattes présentent chacun quatre crêtes longitudinales finement crénelées et brièvement ciliées. Deux des exemplaires, les plus gros et les plus brillants, pro- bablement des mâles, ont les aspérités un peu plus accusées et les élytres pourvus d’une saillie anguleuse et obtuse avant le sommet: le troisième exemplaire, qui me parait alors devoir être une femelle, est plus petit, plus trapu, moins brillant, plus couvert de boue et ne pré- sente pas cette saillie antéapicale du bord des élytres. M. Maindron a découvert ces trois exemplaires dans la fange d'un petit abreuvoir placé en contre-bas du second pagotin de la troisième enceinte, dans la forteresse de Gengi, à gauche de létang du Tehto- krakoulam, vers le 10 septembre 19041. (Types au Muséum de Paris.) Hydraena, n. Sp. — Pondichéry, un individu (id.). VOYAGE DE M. MAURICE MAINDRON DANS L'INDE MÉRIDIONALE (Mai-Novembre 1901) 2 Mémoire. COLÉOPTÈRES CLAVICORNES par A. GROUVELLE (!). NITIDULIDAE Brachypeplus omalinus Murray. — Ceylan. Un exemplaire pris à Kandv en fin mai (Coll. du Muséum). Carpophilus humeralis Fabr. — Pondichéry. Nombreux exem- plaires pris en août dans des cocos secs (id.). Carpophilus marginellus Motsch. — Pondichéry. Un exemplaire pris à la lumière en août (id.). Carpophilus hemipterus L. — Pondichéry (en août). Très com- mun dans les cocos secs, les fruits pourris (id.). Carpophilus flavipes Murr. — Pondichéry. Nombreux exem- plaires pris dans les mêmes conditions (id.). Carpophilus mutilatus Er. — Pondichéry. Id. (ibid.) Carpophilus bifenestratus Murr. — Pondichéry. Id. { exempl. (id..). Haptoncustetragonus Murr.—Nilghiris(Coonoor) par 1500 mètres d'altitude ; dans des oranges pourries. à exempl. (id.). Haptoncus luteolus Er. — Pondichéry. 4 exempl. (id.). (4) Mon excellent ami et confrère, M. A. Millot, a bien voulu exécuter les ligures des espèces nouvelles ici décrites, je le prie de recevoir mes sincères remerciements. (M. M.) Coleoptères clavicornes. 341 Stelidota multimaculata Reitt. — Nilghiris (Coonoor), 1500 mètres d'altitude, dans une orange pourrie. À exemplaire (id.). Lasiodactylus glabricola Candèze. — Avec le précédent; espèce très abondante dans les fruits pourris, répandue jusqu'au Japon. Nom- breux exemplaires (id.). Lasiodactylus Chevrolati Reitt. — Avec le précédent. (4 exem- plaire (id.). Axyra perplexa Reitt. — Malabar (Mahé). Pris à la lumière; 2 exempl. (id.). Cyllodes ornatus Motsch. — Ceylan (Kandv); 1 seul exemplaire, dans un champignon (id.). COLYDIIDAE Trachypholis hispida Weber. — Pondichéry. Nombreux exem- plaires pris à la lumière, dans la ville (août) à proximité d’un magasin de riz. (Muséum de Paris.) Xuthia parallela Sharp. — Malabar (Mahé), juillet 1904. Un indi- vidu pris à la lumière {id.). Dastarcus indicus Fairm. — Malabar (Mahé). Quelques exem- plaires pris à la lumière, en juillet, ou achetés à des chasseurs indi- genes; 3 exempl. (id.). CUCUJIDAE Hectarthrum trigeminum Newm.— Mahé {chasseurs indigènes) ; 1 exemplaire (id.). Laemotmetus ferrugineus Gerst. — Mahé. 1 exempl. (id.). Cryptamorpha fasciata \Woll. — Nilghiris (Coonoor) en battant des branches sèches, 1500 mètres d'altitude ; { exempl. (id.). Psammoecus trimaculatus Motsch. — Ceylan (Kandy). 1 ex. (id.). Psammoecus Simoni Grouv. Silvanus surinamensis Linn. (frumentarius, var. Fauveli). — Pondichéry. 4 ex. (id.). Ann. Soc. Ent. Fr., LXXII [1903]. 23 342 A. GROUVELLE. Silvanus Abeillei (?) Guilleb. — Coromandel (Genji, août). 4 ex. (id.). Silvanus birmanicus Grouv. — Mahé. 4 ex. (id.). Cathartus rugosus Grouv. — Ceylan (Kandy), mai. 1 ex. (id.). Cathartus longicornis Grouv. — Mahé, juillet. { ex. (id... CRYPTOPHAGIDAE Diphyllus Maindroni n. Sp. — Ovatus, sat lalus, converus, nigro-piceus, fusco-cinereo-pubescens; antennis rufis, ultimo articulo ovato, subangustiore quam praecedenti; capite dense profundeque punc- tato: prothorace fortius punctato, transterso, antice fortiter angustato, margine antico subarcuato, basi utrinque late sinuata, angulis anticis subrotundatis, posticis acutis ; lateribus arcuatis,ciliatis, disco utrinque ad latera, in longitudinem carinato: scutello transverso; elytris sat fortiter lineato-punctatis, substriatis ; pedibus rufis.— Long. 2mall. 172. — Habitat in montibus Nülghiriis. Ovale, assez large, convexe, brun de poix, couvert dune pubes- cence simple, inclinée, assez dense, d’un gris foncé, un peu fauve. An- tennes rougetres:; dernier article suborbiculaire, un peu plus étroit que le précédent. Tête densement et fortement ponctuée; points enfoncés. Prothorax plus de deux fois plus large à la base que long, forte- ment rétréci en avant, plus fortement ponctué que la tête; marge antérieure légèrement arquée en avant, postérieure largement sinuée de chaque côté : angles antérieurs subarrondis, postérieurs bien mar- qués; de chaque côté du disque, près des bords latéraux, une fine carène longitudinale. Écusson Fig. 1. transversal. Élytres environ une fois et demie aussi longs que larges à la base, subparallèles à la base, acuminés ensemble au sommet, assez fortement ponctués en lignes, substriés ; points effacés vers le sommet; intervalles des lignes de points au moins trois fois plus larges que les points sur le disque. — Fig. 4. Nilghiris (Coonoor), altitude 4 500 mètres. 4 individu pris à la fin de juillet dans une plaie d'arbre. (Type au Muséum de Paris.) Coléoptères clavicornes. 343 Tomarops NOV. gen. Clava antennarum tri-articulata; promis secundisque articulis aeque latis. Margines laterales prothoracis haud dentati, marginati. Elytra haud striata. Coxae anticae apertae,sat remotae ; intermediae magis re- motae; posticae etiam magis remotae. Processus abdominis latissime 0b- tusus. Striae femorales primi segmenti abdominis manifestae. Tarsi sat elongati : 1° articulo longiore, 2 et 3 stricte lobatis, 4° minimo. Nouveau genre, voisin comme structure générale, des Tomarus; dis- tinct par son aspect général qui le rapproche plus des Cryptophaqus que des Atomaria et tout spécialement par la saillie abdominale du 1° seg- ment de l'abdomen largement obtuse et par les antennes rappelant celles des Cryptophagus. Fomarops puncetatus D. Sp. — Oblonqus,converus,subnitidus, fusco-ferrugineus, griseo-pubescens, dense punctatus ; antennis sat cras- sis, 1° articulo clavae subobscuriore ; margine antico capitis sinuato, la- bro sat magno; prothorace transverso, antice quam postice angustiore, margine antico arcuato, lateribus rotundatis, stricte marginatis, basi areuata, transversin impressa; angulis anticis rotundatis, posticis ob- tusis: scutello transversissimo :elytris prothorace viæ latioribus, confuse punctatis: subtus obscuriore, dense punctato. — Long. 1 null. 374 ad 2maill. — Habitat in montibus Nilghiris. Oblong, convexe, faiblement brillant, brun ferrugineux, couvert d’une pubescence assez dense, grise, assez longue, pas très inclinée, densement ponctué. Antennes plus claires, assez épaisses, terminées par une massue de trois articles subégaux ; le premier plus foncé que les suivants ; 3e et 5° articles plus longs que leurs contigus. Tête sinuée à la marge antérieure; bords latéraux relevés entre les bases des antennes et les yeux. Prothorax environ deux fois et demie aussi large que long, plus rétréci au sommet qu'à la base, arrondi en avant; bords latéraux arqués, rebordés par un fin bourrelet; base arquée, bordée par une impression longitudinale ;angles antérieurs arrondis, postérieurs Fig. 2. obtus. Écusson très transversal. Élytres un peu plus larges que le prothorax, environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, confusément ponctués ; strie suturale marquée dans la moitié apicale; une impression longitu- 344 A. GROUVELLE. dinale, peu accentuée, de chaque côté de la suture, dans la région basilaire, Dessous brun ferrugineux, densément ponctué; pattes plus claires. — Fig. 2. Coonoor. Entre 1500 et 2000 mètres d'altitude. En battant des ra- meaux secs. (Type au Muséum de Paris.) TRITOMIDAE Typhaea fumata Linn. Pondichéry. 2 ex. (id.). — Espèce aujour- d'hui cosmopolite voyageant avec les paillons des bouteilles. DRYOPIDAE Sostea maculata n. Sp. — Oblonga, convexa, nilida, parce pi- losa, nigra, singulo elytro rufo-bimaculato, capite sat dense fortiterque punctalo; prothorace transverso, antice angustato, utrinque basin versus impresso, parce punctato, punctis ad latera majoribus : elytris prothorace vir latioribus, punctato-lineatis, ad apicem striatis aut sub- striatis ; pedibus rufo-piceis. — Long. 5 mil. — Habitat in hortis urbis Mahesiae. Oblong, convexe, brillant, garni de poils bruns, peu serrés, de moyenne longueur, entremêlés de poils plus longs, noir, avec deux taches rougeûtres sur chaque élytre : la 4° dis- coïdale, vers le Ar tiers à partir de la base, la JSK : LEUR 7 \ V4 2° également discoidale, plus transversale, vers (De are f le 2° tiers. Ponctuation de la tête assez dense et Li TU assez forte, peu enfoncée. Prothorax très trans- = | 1 Ke versal, rétréci de la base au sommet, impres- EE DAS sionné de chaque côté de la base, éparsement | \ ponctué sur le disque, plus fortement et plus 5 a J\ densément vers les côtés; points peu enfon- ÙT | / 7? cés. Écusson en triangle curviligne. Élytres à PÆ peine plus larges à la base que le prothorax, Fig. 3. subacuminés ensemble au sommet, un peu plus de deux fois aussi longs que larges ensemble, ponctués en ligne sur le disque, substriés vers le sommet; strie su- turale bien marquée dans la moitié apicale; calus huméraux bien mar- qués; profil des élytres déterminant une courbure faisant presque suite à celle du prothorax, déclivité apicale pas très brusque. Pattes d’un brun rougeûtre. — Fig. 3. Coléoptères clavicornes. 349 Mahé. Un exemplaire pris en juillet dans des champignons ligneux au jardin du gouvernement. {Type au Muséum de Paris.) Sostea cribrosa n. Sp. — Ovata, convera, nilida, nigra, longe selosa, parce flavo-pubescens ; prothorace Transverso, antice posticeque angustato, ad latera grosse profundeque punctato, lateribus arcuatis marginalis ; scutello triangulari: elytris prothorace latioribus, Subbre- vibus, praecipue ad latera et ad apicem, lineato-punctatis, punctis ma- gnis et profundis. — Long. 3 mil. — Habitat in montibus Nilghirüs. Ovale, convexe, noir, brillant, garni de longs poils dressés, peu serrés et d’une pubescenee peu dense, dispa- raissant par places, plutôt rare, formée de poils LEE flaves, dorés, couchés, assez longs. Tête densé- 7 \ ment et fortement ponctuée. Prothorax trans- (, n A ETS = °: ’ REC CUES versal, plus rétréei en avant qu'à la base, | | arrondi et rebordé sur les côtés, couvert d’une ponctuation très fine et très dense, entremêlée | de points rares et assez forts sur le disque, oi plus nombreux et plus forts sur les côtés. Écus- NA son en triangle curviligne. Élvtres plus larges à la base que le prothorax, un peu moins d'une ( fois et demie aussi longs que larges ensemble, OR << acuminés ensemble au sommet; ponctuation nulle sur le disque, disposée en lignes peu ré- Fig. 4. gulières sur les cotés et au sommet; points gros, enfoncés, fossilormes, serrés dans la partie apicale. Profil des élytres formant une courbure ne contitnuant pas celle du prothorax, assez accentuée sur le disque, assez fortement déclive dans la partie apicale. Pattes brun de poix. — Fig. 4. Coonoor. Un individu pris à 1.200 mètres d'altitude en battant des branches mortes. (Type au Muséum de Paris.) HETEROCERIDAE Heterocerus Maindroni 0. Sp. — Oblongus, sal converus, niger, rufo-maculatus, pube grisea vestitus: angulis posticis protho- r'acis marginalis : margine antico et angulis anticis rufo-fuscis : elytris haud strialis, dense punctatis, singulo elytro in disco quinque rufo-ma- culato, maculis minimis, lateribus rujis; striis femoralibus apertis, suluris metasternalibus manifestis. — Long. 4 1/2 mill. — Habitat in suburbiis ponticerianis. 23. 340 A. GROUVELLE. Oblong, assez convexe, assez large, noirâtre (lofsque la coloration est bien développée), taché de roux, couvert sur la tête et le prothorax d’une pubescence feutrée, noirâtre, devenant grise sur le devant de la tête, et sur les élytres d’une [L pubescence grise, courte, assez serrée. Angles de à postérieurs du prothorax rebordés ; angles anté- / rieurs et bord antérieur bordés de roux. EÉlytres ( environ une fois et deux tiers aussi longs que larges ensemble; chacune avec cinq petites taches discoidales et une bordure marginale rougeàtre ; dre tache, oblongue, oblique, dans la région hu- mérale, 2° et 3° placées un peu en arriere de la Le sur une ligne légèrement inclinée, Fexterne parfois réunie à la bordure marginale: 4° tout à fait discoidale, 5° allongée, apicale, réunie à la bordure marginale, celle-ci étroite sauf vers le 2e tiers de la longueur de lélytre en partant de la base, où elle est soudée à une tache allongée, subrectangulaire. Pattes rougeûtres, tibias ante- rieurs plus foncés, garnis extérieurement de 10 épines. Sutures méta- sterpales marquées. Stries fémorales ouvertes. — Fig. à. PAS Pondichéry. Deux individus pris en juin dans le sable littoral de la rivière de Chelambar. (Types au Muséum de Paris.) Heterocerus confusus D. Sp. — Oblongo-longalus, conrerus, nilidulus, pube grisea brevique vestilus, rufo-ferrugineus, nigro-fus- coque variegatus ; capile nigro-velutino, margine antico albido-ciliato ; prothorace parce piloso,, transverso, antice posticeque angustato, dense punctalo,infuscato, lateribus et regione ante scutellum rufo-ferrugineis ; lateribus arcuatis; angulis anticis obtusis, posticis rotundatis : basi ar- cuata, marginata: apice albiudo-ciliato ; elytris vage fusco notatis ; striis femoralibus apertis, suluris metasternalibus manifestis. — Long. 3 mul. Oblong, allongé, convexe, un peu brillant, couvert d’une pubes- cence noire, feutrée sur la tête, grisètre et courte sur le prothorax, roux-ferrugineux, varié de noir et de brun plus ou moins accentué. Antennes brun-rougeàtre. Bord antérieur de la tête frangé de poils blanchâtres : de chaque côté, contre les veux, une touffe de poils dressés également blanchâtres. Prothorax, densément pointillé, noiràtre avec les marges latérales et la région anté-scutellaire d'un roux-lerrugineux, Coléoptères clavicornes. 347 environ deux fois plus large que long, rétréci au sommet et à la base, arrondi sur les côtés; angles antérieurs obtus, posté- rieurs arrondis ; base arquée, rebordée. Élytres envi- à ron deux fois aussi longs que larges ensemble, vague- ment tachés de brun suivant un dessin, comprenant : une bande suturale, une bande basilaire discoïdale, venant se souder obliquement avec la bande suturale et dilatée extérieurement à l'extrémité; une bande anté-apicale transversale, n'atteignant pas le bord la- Ë téral, dilatée à l'extrémité. Plaques fémorales posté- 2 !} rieures ouvertes; sutures métasternales marquées. Pattes testacées. — Fig. 6. Fig. 6. Pondichéry, Mahé. Deux individus. Celui de Mahé a été pris en juillet dans le sable, au bord de la riviere, celui de Pondichéry en août à la lumiere. Nora. — La figure 6 représente un insecte à coloration plus com- plète étudié postérieurement à la rédaction de la description. VOYAGE DE M. MAURICE MAINDRON DANS L'INDE MÉRIDIONALE (Mai à Novembre 1901) 3e Mémoire. ANTHICIDES par MAURICE Prc. Mecynotarsus notatus Sp. nov. — Oblongus, sat converus, capile lato, M. obliquemaculato Mars. valde affinis, ab üllo differt ely- trorum macula posteriore latiore maculae scutellari conjuneta. — Long. 2 null. — Habitat in lilore maris malabaricae. Oblong, assez convexe, orné d’une pubescence claire, soyeuse et dense, testacé avec les élytres pâles maculés de noir; antennes el paties d’un lestacé pale. Tête large, yeux noirs; antennes un peu épaisses, pas très longues; prothorax très large, étranglé vers la base, muni d'une corne robuste et peu dentelée; élytres pas plus larges que le prothorax, peu longs, presque droits à la base, un peu élargis vers le milieu, ornés d’une macule basale scutellaire et d’une large fascie postmédiane, celle-ci étroitement réunies près de la suture. Pattes grèles, dessous du corps testacé. Voisin de obliquemaculatus Mars (ex descript.) et S'en distinguant, au moins à titre de variété, par la macule postérieure large et de plus réunie à la scutellaire. Espèce littorale, qui parait peu commune. Sables de l'estuaire de la rivière de Mahé, tout près de la mer, 2 juillet 1901. — L'individu type appartient au Muséum de Paris. M. dorsovarius Fairm., Mahé. — Espèce commune sur le littoral de Mahé, dans les sables, autour de vieilles palissades, sur la rive droite de l'estuaire. Elle vit enterrée et court avec une extraordinaire rapidité. La coloration des individus, très claire sur le vivant, s’obs- curcit considérablement après la mort. — Onze individus dans la col- lection du Muséum de Paris. Anthicides. 349 Formicomus semiopacus Sp. nov. — Validus; griseo pu- bescens, subopacus, elytris subnitidis ; testaceo-ferrugineus, elytris pos- tice infuscatis, pronoto dense punctato. — Long. 4-4,3 mill. — Habitat in regione ponticerian«a. Peu allongé, robuste, pubescent de gris, avant-corps subopaque, élytres un peu brillants, testacé-rougeàtre avec les 273 postérieurs des élytres et l'abdomen, en partie, foncés. Tête grosse, un peu arquée en arrière, densément ponctuée, yeux gris; antennes assez longues, rous- sâtres mais rembrunies au sommet; prothorax peu long, fortement dilaté arrondi antérieurement, droit sur les côtés de la base, densé- ment ponctué, élytres d’un testacé roussätre à la base, noirs sur le reste, plus larges que le prothorax, à épaules marquées mais arrondies, tronqués au sommet, modérément ponctués, ornés d'une pubescence brillante, condensée parfois sur la base et sous forme de fascie trans- versale après le milieu; pattes robustes, d’un testacé roussätre, cuisses antérieures G munies d’une dent assez longue et pointue; pattes parfois un peu obscurcies. Espèce des plus distinctes par la ponctuation dense de son avant- corps (ce qui le fait paraître opaque), en même temps que par la co- loration claire de cette partie. Coromandel, régions arides. Pondichéry, 15 août; Genji, 15 sep- tembre 1901. — Trois individus dans la collection du Muséum de Paris. F. brahminus Laf., var. — Pondichéry. L'individu unique, pris à la lumière dans la seconde quinzaine de juin 1904, appartient au Mu- séum de Paris. F. Maindroni Sp. n0V. — Tenuis, elongatus, nitidus, ferrugineo- testaceus, pube cinerea indutus; elytris nigris, fascia basali lutea or- natis. — Long. 3,6-5 mill. — Habitat in ponticerianis suburbiis. Étroit et allongé, brillant, pubescent de gris, avec des poils dressés, testacé rougeûtre, les élytres noirs, orné d'une fascie jaune basale avec leur base plus ou moins roussätre. Tête longue, très diminuée derrière les yeux, ceux-ci gris ; antennes longues et grèles, testacées ; prothorax plus long que large, peu dilaté en avant, droit sur les côtés de la base, en partie densément ponctué; élytres allongés, à épaules un peu effacées, subarrondis au sommet, noirs, ornés d’une fascie claire, presque droite, placée près de la base qui est ordinairement rembrunie; pattes testacées, longues, cuisses antérieures G munies d’une dent assez courte et lorge. 300 MAURICE Pic. Voisin de F. braminus Laf. où mandarinus Boh. et caractérisé par la forme très allongée du corps, la dent fémorale des G robuste, peu longue. Espèce commune à Pondichéry au mois d'août, en battant les Porchers et autres arbres; quelques individus pris à la lumière. Sept exemplaires, collection du Muséum de Paris. Anthicus malabarensis Pic (var. lateniger Pic. — Coro- mandel et Malabar. Deux individus appartenant au Muséum de Paris, pris à la lumière. Juillet (Mahé); septembre (Genji). A. communimacula Fairm. — longipennis Desbr. — flavister- nus Mars. — crinitus Laf. variété. — Quatre individus pris à Pondi- chéry, en juin, à la lumière. (Muséum de Paris.) A. crinitus Lal., var. wninotatus var. nov. — Un individu pris à Pondichéry, en août. (Muséum de Paris). — II se caractérise par sa coloration roussâtre, élvtres assez courts, noirs, avec une fascie médiane antérieure oblique ne couvrant pas la base. Diffère de crinitus Laf., par l'absence de macule postérieure sur les élvtres,. A. misellus Laf. — Variété. Un individu pris à Pondichéry, en août, à la lumière. (Muséum de Paris). A. subcruciatus Fairm. — Variété. — Mahé (juillet), Pondichéry août); deux individus. (Muséum de Paris.) A. argentatus Sp. nov. — Sat elongatus, niger, nitidissimus, pube argentata indutus maculis aut fasciis signante latera prothoracis, basim et apicem elytrorum. — Long. 3,5 maill. — Habitat in montibus Nülghiris. Assez allongé, très brillant, noir, à pubescence argentée condensée en fascie ou macules sur les côtés du prothorax, près de la base et à l'extrémité des élytres. Tête très large, tronquée en arrière, presque lisse; antennes noires, peu longues, assez grêles, un peu épaissies à l'extrémité; prothorax pas plus long que large, subanguleusement di- laté en avant, obliquement rétréci ensuite, brillant sur le disque et orné de chaque côté d’une longue macule de pubescence argentée, celle- ci prolongée jusqu'aux angles antérieurs; élytres longs, un peu plus larges que le prothorax à la base, un peu élargis après le milieu et ensuite assez rétrécis, subanguleusement arrondis au sommet, forte- . Anthicides. 391 ment et éparsement ponctués, ils portent une bande de poils argentés placée peu loin de la base et environ le tiers apical garni de même pu- bescence; pattes foncées, assez longues. Sans doute, voisin de éndicus Pic (funerarius Fairm.), mais plus foncé, pubescence autrement disposée. Cette espèce est des plus cu- rieuses et d’une forme très particulière, son prothorax rappelle un peu celui de P. testaceoguttatus Frm., les macules pubescentes latérales en moins. i Un individu pris à Coonoor (Nilghiris) à 1500 mètres d'altitude, tin juillet, La saison avancée explique la rareté des Anthicides de cette région montagneuse où ils doivent abonder en avril et en mai. (Muséum de Paris.) A. immaturus Lai. — je rapporte avec doute à cette espèce un individu pris à Mahé en juillet. (Muséum de Paris. A. floralis L. — Espèce répandue sur le globe. — Les deux indi- vidus pris à Pondichéry en juin et en août, à la lumière, différent un peu du type. (Muséum de Paris.) A. Lesneïi Pic var. ou Sp. nov.? — Espèce à revorr. 2 individus. Pondichérv, juin. {Muséum de Paris.) A. (Leptaleus) delicatulus Laf. — Mahé (juillet), un individu ; Pondichéry (juin et août), deux individus pris à la lumière. (Muséum de Paris.) A. monstrosicornis Mars. — (Juelques individus des deux sexes de cette remarquable espèce pris à Mahé, en juillet, à la lumiere, au bord de l'estuaire. A. Mauritii nov. sp. — Rufescens, elytris infuscatis, parum ni- tidus, cinereo-pubescens ; prothorace angustato, elytris latis, sat brevi- bus : capite elongato, dense et valde punctato. — Long. 3 maill. — Habitat in regione ponticerian«a. Roussàtre avec la majeure partie des élytres foncée, pubescent de gris et peu brillant, avant-corps relativement étroit; élytres très larges et assez courts. Tête longue, peu diminuée derrière les yeux et arquée au sommet, fortement et assez densément ponctuée, Yeux noirs; an- tennes testacées, peu longues, grèles avec les trois derniers articles un peu épaissis; prothorax plus long que large, peu dilaté en avant, presque droit sur les côtés de la base, à ponctuation forte et assez dense; élytres oblongs, bien plus larges que le prothorax, à épaules 392 Maurice Pic. — Anthicides. marquées mais arrondies, subarrondis au sommet, à ponctuation forte et assez rapprochée, ces organes foncés, rougeätres seulement au milieu de la base, ayant un enfoncement distinet et étroit vers l’écus- son; pattes testacées, moyennes; dessous du corps roussàtre avee lab- domen en partie rembruni. Rappelle À. ustulatus Laf. et espèces voisines dont il se distingue, à première vue, par les élytres bien plus larges proportionnellement à la forme de l'avant-corps, la coloration, l'impression scutellaire, ete. Dédié à M. Maurice Maindron. L'individu type pris à Pondichéry, en juin, appartient au Muséum de Paris. Ochthenomus indicus Laf. — Un individu pris à Pondichéry, en juin, dans le jardin colonial. (Muséum de Paris.) Hylophilus rufotestaceus Pic. — Mahé, deux individus (juillet 1901). L'un pris à la lumière, l'autre acheté à des chasseurs indigènes. (Muséum de Paris.) NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR FRANCISQUE GUILLEBEAU par E. ABEILLE DE PERRIN (!). L’entomologie à perdu, en Francisque Guillebeau, un de ceux qui portaient son drapeau avec le plus de sûreté de main. Tous ceux qui l'ont connu regrettent en lui un collègue des plus sympathiques. Que dire alors de ceux qui furent ses amis, de celui qui écrit ces lignes at- tristées, et qui, honoré de son affection, la lui rendait profondément? Désigné par la Société pour vous retracer cette vie si bien remplie, je tâcherai de le faire aussi brièvement et aussi simplement que me le permet mon émotion. Né en 1821, E. Guillebeau, après des études brillamment commen- cées à Lyon, dans l’Institut dirigé par M. Guillard, dut interrompre son éducation pour raison de santé. Parmi ses camarades, trois surtout s’adonnaient comme lui à l’entomologie : son frère Simon, Claudius Rey et J. Felissis-Rollin, mort à Paris il y a dix ans, et qui fit, pendant un temps, partie de notre Société. Ce fut dans ce milieu que germeérent le penchant et l’amour de Guillebeau pour l'Histoire naturelle. Mais, homme exact avant tout, il subordonna ses goûts aux exigences du commerce dans lequel son père le fit alors entrer. Vers 1842, il se fixa momentanément auprès de son frère aîné qui s’occupait d'exploitation agricole dans le canton de Fribourg (Suisse). Il s’y maria en 1844. Puis, voulant se créer une situation indépendante, il revint à Lyon, où il s'établit pour son propre compte dans l’industrie de la soie, avec son frère Simon pour associé. Leurs affaires prospéraient à souhait quand survinrent les événements de 1848, qui donnèrent au commerce lyonnais en général, et à celui des deux frères en particulier, une fa- tale secousse. De tous côtés éclataient des faillites qui achevèrent d’6- branler leur maison. Malgré les exemples qui les entouraient, et plutôt que de compromettre, si légèrement que ce fût, la fortune d'autrui, les Guillebeau préférèrent sacrifier leur position et leur avenir : pas un (1) Cette notice, envoyée depuis plusieurs années, avait été égarée. Ayant eu le bonheur de la retrouver, nous nous sommes empressés de la publier et de rendre ce dernier hommage à notre Collègue. (Note du Secrétaire.) Ann. Soc. Ent. Fr., Lxx11 [1903]. 24 394 E. ABEILLE DE PERRIN. centime appartenant à leurs concitoyens ne resta en souffrance un instant. Mais cet acte de probité presque héroïque, eu égard aux dures circonstances dans lesquelles il se produisit, obligea la maison Guille- beau à s'arrêter définitivement. De 1848 à 1856, notre collègue passa son temps, d'abord à Laupen Suisse), puis à Lyon; puis enfin il se décida à accepter aux Dombes, à 40 kilomètres de Lyon, l'exploitation d’une propriété de 100 hectares appartenant à un autre de ses anciens condisciples, M. Rapou. Ce fut là que s’écoula le reste de sa vie. Sa santé ébranlée par ses occupa- tions trop peu variées à Lyon, l'amour qu'il eut toujours pour lexis- tence champêtre, enfin son goût pour les insectes et la facilité plus grande de le satisfaire, furent les raisons dominantes de cette décision. Pendant plus de quarante ans, il vécut dans le recueillement de la grande campagne, entre sa femme et ses enfants qui l’adoraient, au milieu des soins agricoles et de l'administration non seulement de ses terres, mais du pays tout entier. En effet, la commune du Plantav, où était située sa propriété, eut l'heureuse pensée de l’élire maire dès 4858, et il remplit ces fonctions d'une manière remarquable pendant dix-sept ans. Il y adjoignit même, douze années de suite, celles de suppléant dejuge de paix à Chalamont. Jamais administration municipale ne fut mieux dirigée. La grande question, la question vitale du pays était celle du dessèchement d’un sous-sol marécageux qui avait fait des Dombes une station des plus in- rates et des plus malsaines. Il s’attacha avec une ardeur opiniätre à l'assainissement de cette contrée : brochures bourrées d'arguments, ar- ticles de journaux documentés, pétitions nombreuses, tout fut mis en œuvre par lui. Grâce à cette poussée aussi active qu'intelligente, grâce aux mesures qu'il sut provoquer et qui, petit à petit, vinrent perfec- tionner les résultats obtenus, exploitations spéciales, en particulier par les Pères Trappistes des Dombes, bouleversement du sol par la cons- truction de la voie ferrée, travaux de toutes sortes pratiqués dans un but unique et constant, le pays changea d'aspect; Ja salubrité, la vie, se développèrent enfin sous l'impulsion puissante de Guillebeau. Hon- neur à son énergie et à sa persévérance, qui lui donnent droit à l’éter- nelle reconnaissance de tous! Sa haute compétence dans les choses de l'agriculture, sa connais- sance approfondie des coutumes locales et surtout la droiture de son caractère l’appelèrent souvent à prononcer dans les contestations fré- quentes qui surgissaient entre propriétaires et fermiers, et toujours ses arrêts officieux furent accueillis avec déférence et soumission. Pour faire régner autour de lui la paix et l’équité, il savait prendre sur les Notice nécrologique sur F. Guillebeau. 399 heures de son travail personnel ou de ses repos déjà éco" tés. Infati- gable et toujours sur la brèche, il veillait en même temps sur sa fa- mille de plus en plus nombreuse, car sa femme lui donna neuf enfants : mais ses intérêts personnels passaient après ceux des autres ; et si la fortune n’a pas mieux répondu à ses efforts, il faut certainement l'im- puter à son dévouement ininterrompu à ses concitoyens et à la chose publique. Une preuve, en passant, de sa rare énergie. En 1858, pendant qu'il surveillait le fonctionnement d’un hache-paille actionné par deux cou- ples de bœufs, sa main gauche fut saisie par les lames de l'instrument : quatre doigts tombèrent coupés et la main entière fut broyée. Il eut le courage d'arrêter le manège et de commander un mouvement en ar- rière qui dégagea le membre mutilé. Les souffrances qu'ilendura pen- dant de longs jours furent effrayantes, ainsi qu'il m'en faisait l’aveu ; mais, grâce à sa résistance et surtout à sa dureté envers lui-même, il parvint à conserver ce qui restait de sa main et à le soustraire aux docteurs qui voulaient pratiquer l’amputation. Telle quelle et employée avec adresse, sa pauvre main estropiée put encore lui rendre de grands services et notamment être utilisée à maintenir sous la loupe les objets qu'il examinait. L'agronomie et tes intérêts de sa région remplirent ainsi quarante ans de sa vie. Parvenu à la vieillesse, nous admirions cette constitution ro- buste qui lui permettait des fatigues parfois trop fortes pour les jeunes gens. Nous espérions que longtemps encore cette santé exceptionnelle le conserverait à notre amitié. Un événement inattendu vint déjouer tous nos calculs : sa femme, la chère compagne de ses travaux comme de ses épreuves, lui fut enlevée après une courte maladie. I se raidit contre ce coup terrible; mais la blessure l'avait atteint au cœur! A partir de ce jour, je compris que sa nature si bien trempée était brisée et que nous dévions nous préparer à la douloureuse séparation. Coup sur coup, l’influenza, le retour de vieux accès de fièvres, le ralentissement du cœur, enfin un mal cruel achevèrent de le terrasser. Vers le milieu d'août, il s’alitait, et dix-sept jours après, dix-sept jours de douleurs atroces qu'il endura avec ce stoiscisme chrétien qui fut la caractéristique de toute sa vie, il s’éteignait entre les bras de ses enfants, laissant der- rière lui le souvenir ineffaçable de ses grandes qualités et la trace de tout le bien qu'il avait accompli. Malgré le peu de place qui m'est accordé dans nos Annales, je n'ai pu, on le comprendra, m'empêcher de retracer une pareille existence. Je l'ai fait à grands traits; mais comment passer sous silence de tels exemples? On me pardonnera d’avoir oublié, en apparence, lentomo- 390 É. ABEILLE DE PERRIN. logie pour ne parler que du rôle familial et social de mon ami. Jai donc encore le devoir de rappeler aussi le savant qu'était Guillebeau, el je suis à mon aise pour aborder cet ordre d'idées. Beaucoup de nos lecteurs l'ont connu et par conséquent apprécié ; tous l'ont estimé. A ce point de vue spécial, où rencontrera--on plus d'amabilité naturelle, plus de véritable modestie, plus de complaisance unie à un savoir réel et profond ? Je lai déjà dit: tout jeune, en compagnie de ses camarades de pension, il récoltait et classait les insectes. Plus tard, aidé des conseils de Foudras, de Rey, de Mulsant, ses familiers, il se livra à une étude plus approfondie des Coléoptères, et, dès 185%, nous voyons apparaitre, sous la raison scientifique Mulsant et Guillebeau, qui trahit la main dirigeante de Guillebeau seul, des descriptions d'Élaté- rides inédits, insérées dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon. D'intéressantes découvertes et publications suivent de près ces débuts. A son installation au Plantay correspond une période de silence en- tomologique, nécessité par son rôle social dans ce pays. Jamais cet homme de bien n'hésita entre un devoir et un plaisir, si légitime, si justifié que celui-ci pût être. A partir de 1878, Guillebeau, rendu à une liberté relative, se livre aux goûts de sa jeunesse. Il visite divers départements français, par- court le littoral de la Provence, où j'ai le plaisir de lerecevoir et de l’es- corter ; enfin il pousse ses explorations jusqu’en Suisse et en Autriche. De chacun de ses voyages, il rapporte matériaux et observations. Ses relations avec les savants de tous pays naissent et se multiplient cha- que jour. Sa connaissance parfaite de l'allemand lui permet de com- prendre à livre ouvert les œuvres nouvelles allemandes et autrichien- nes. I publie même des traductions de monographies entières et n'hésite pas, pour épargner un labeur à ses amis (je puis en rendre témoignage), à leur envoyer, souvent sans en être sollicité par eux, des traduc- tions de dix ou vingt pages, utiles à leurs recherches. De toutes parts, les insectes à déterminer pleuvent chez lui et viennent fatiguer sa loupe et sa complaisance pourtant presque inépuisable. On se demande com- ment sa correspondance ne suffisait pas à absorber tout son temps? Mais là où l’étonnement nous saisit surtout, c’est lorsque nous voyons ses remarques, ses descriptions adressées à la fois à je ne sais combien de Revues différentes, à la Société Entomologique de France, à la Revue Française d'Entomologie, à l'Échange, à la Société des Sciences de l'Ain, que sais-je encore? La liste de tous ses travaux, marqués au coin de l'étude la plus minutieuse, et surtout la plus consciencieuse, serait lon- gue à dresser; tous, nous en avons profité et les avons sous les yeux. Ses notes nombreuses sur les Pseélaphiens, sa monographie de la fa- Notice nécrologique sur F. Guillebeau. 357 mille peut-être la plus difficile qui fut jamais : les Phalacrides, sa tra- duction, avec adjonctions et rectifications, des Luperides, le catalogue des Coléoptères de l'Ain, sont les principales de ses œuvres imprimées. Son œil merveilleux (car, malgré son âge avancé, qui n'a constaté comme moi l'exactitude des détails qu'il lui révélait?), son œil plongeait dans les secrets de structure les plus infimes. Quand Guillebeau si- gnalait les formes diverses des appareils recouvrant les organes mas- culins des Euplectides, peut-on se défendre d’un étonnement admira- tif? — Mais tout cela, vous le savez et le pensez comme moi, mes chers collègues, et il me paraît inutile d’insister sur ces points. Cette somme énorme de travail nous a livré bien des études dont nous bénéficierons longtemps. Les types des nombreuses espèces nou- velles décrites par M. Guillebeau sont tous dans sa riche collection (1); espérons qu'elle tombera dans des mains qui sauront l’entretenir et en faire protiter les autres. Je termine par une note utile à connaître et que je ne veux, ni ne dois passer sous silence. Un de nos confrères à dit, dans un article né- crologique inséré dans le journal L'Échange, que © M. Guillebeau n’a manifesté aucune intention au sujet de la destination à donner à sa collection ». C’est exact en général; mais j'ai été l’objet d'une excep- tion bien flatteuse pour moi : au cours de sa dernière maladie, dans un de ses suprêmes entretiens avec ses enfants, Guillebeau a déclaré sa volonté de me laisser ses Pselaphiens et ses Scydméniens. Ce legs pré- cieux me touche encore plus vivement quand je me rappelle que c’est à l’occasion des insectes de ces familles que s’établirent entre nous les relations inoubliables qui nous ont rapprochés pendant tant d'années. Ce sont encore les mêmes insectes qui ont reçu les derniers coups de loupe de mon ami. Ai-je besoin de dire que je les conserverai pieusement autant pour moi que pour ceux qui auront besoin de les consulter à un titre quel- conque ? Je remplirai en cela les intentions de celui que tous nos col- lègues regretteront, et que, moi, je pleure! 10 décembre 1897. (1) Depuis cette époque, M'° Pauline, fille de notre collègue, a fait don à notre Sociélé, tant en son nom qu'au nom de ses frères, sous les Phalacrides non paléarctiques de la collection de son père. La totalité de cette collection, privée seulement de cette partie et des Scydménides et Psélaphides, a été ac- quise par notre collègue, M. de Fréminville. BR EE SRE EEE HYMÉNOPTÈRES DU CONGO FRANÇAIS RAPPORTÉS PAR L'INGÉNIEUR J. BOUYSSOU. MELLIFERA par J. VacHaL (Argentat). M. l'ingénieur Bouyssou ayant, à ma demande, chassé des Hyméno- ptères pendant son séjour au Congo, j'ai examiné ceux de ces insectes appartenant au groupe des Mellifera Latr. (Apidae lato sensu, Apoidea auct. recent.). Sur 91 espèces, 59 m'ont paru nouvelles. Six autres es- pèces sont venues en apparier autant décrites sur un seul sexe. M. Dupont, directeur du Musée Royal de Bruxelles, ayant bien voulu m'accorder la faveur d'examiner les Mellifères du Congo rapportés par des officiers ou fonctionnaires belges, M. Séverin,aide-naturaliste, a eu l’'amabilité de me les expédier. Ces matériaux, et quelques autres personnels ont porté à 10% le nombre des espèces supposées nouvelles, dont 24 du Musée Royal de Bruxelles, outre celles communes à cette collection et aux chasses de M. Bouyssou, et 20 de ma propre collection, non rapportées par lui, et à A4 le nombre total des espèces examinées. J’ai mis tous mes soins à cet examen et j'espère que ce travail sera une utile contribution à la connaissance de la faune hyménoptérique africaine intertropicale. Au moment où j’achève ces lignes, j'apprends que M. Joseph Bouys- sou est décédé à N’Kogo le 21 mai 1903. Ce pionnier de la civilisation est mort au champ d'honneur. Argentat (Corrèze), 25 juin 1903. HYMENOPTERA MELLIFERA latr. Familia unica : APIDAE. I. Subfamilia : Apinae. Seclio : APINAE SOCIALES. I. Gen. Apis L. 1. Apis Adansoni Latr. Nombreuses ouvrières de tout le Gabon. 3 Ressemble à la © quant à la couleur ; et quant à la forme diffère Hyménoptères du Congo francais. 309 à peine de À. mellifica G par le sillon interoculaire moins enfoncé et l'angle supérieur du front moins aigu. — Long. 43 mill. ; al. 12 mil!. 1 G du Sénégal, ma coll. 2. Apis unicolor Latr. Quelques ouvrières du Gabon. II. Gen. Melipona lil. 1. M. (Tr.) cearina 5 n. sp. — Nigra alis fuscis in cellula mediana nigricantibus ; labro, mandibulis, antennis subtus, onychiis plus minus rufescentibus ; facies sub antennas, segmentis dorsalibus tribus apica- libus pube brevi, grisea; vertex, mesonotum, scutellum, linea media ventris setis erectis nigris, lateribus ventris albo-sericeis. Opacula, me- dia basi segmenti medialis et segmentis dorsalibus 1-2 splendidis. Mandibularum apex os versus bi-incisus. — Long. 8-9 mill.; al. 7-8 mill. 6 5 de N'Doro (Bouyssou X-XTI 98), dans ma coll. ; nombreuses 5% d'Umangi (E. Wilverth IX -XI 96), au Musée de Bruxelles. 2. M. Bocandei % Spin. (W. {omentosa Fr.). > % de Lambaréné et N'Doro (Bouyssou), ma coll. 3. M. (Tr.) ogouensis © n. sp. — Nigro-picea; mandibularum medio, labro, margine elvpei, orbitis internis anguste, scapi basi, te- gulis, litura laterali mesonoti, scutello fere toto, onychiis, et basi seg- mentorum (in 4-2 interrupte) testaceis. Facies sub antennas nuda lucida; vertex, mesonotum et seutellum pilis rufo-fulvis erectis. Alae fusco-hyalinae. — Long. 7,5-8 mill.; al. 6-7 mill. Diffère de M. Bocandei par la face sous les antennes et le dos de l'abdomen glabres, par ses ocelles post. plus éloignés entre eux que de l'œil (dans Bocandei au moins aussi éloignés qu'entre eux), par sa corbi- cule plus étroite et occupant les 3/4 apicaux du tibia (dans Bocandei à peine les 2/3), et par les marques testacées de son tégument. 2 © de N’Doro (Bouyssou X-XI 98), dans ma coll. 4. M. (Trig.) erythra ÿ Schlett. — Var. à bout de l'abdomen noi- râtre, scotura. 7 & de N’Doro(Bouyssou X -XI 98). 1 © de Sierra-Leone, dans ma coll. >. M. (Trig.) togoensis 5 Stad. — 2 » de N'Doro (Bouyssou X-XI 98), ma coll., 1 5 de N’Kogo (Bouyssou), au Muséum de Paris. 300 J. NACHAL. 6. M. (Trig.) nebulata © Sm. — 1 5 de N'Doro (Bouyssou X-XI 98), ma coll. : Var. à segments apicaux aussi rouges que les basaux. 2 5 de N'Kogo (Bouyssou), au Muséum de Paris. 7. M. (Trig.) DBenoiti © n. sp. — Nigra,abdomine rufo depressio- nibus apicalibus nigris: mandibulis apice optime rotundato rulo, clypeo flavo limbato. Caput, truncus, tibiae venterque albo hispidula ; Prototarsi subtus rufescente sericei. Ocelli post. inter se magis quam ab oculo remoti. Scutellum basi lunulatim impressum. Segmentum mediale fere ut metanotum scabriusculum. Corbicula parum impressa vix ultra me- dium tibiae prolata. — Long. à mill. ; al. 4,5 mill. Dédié au R. P. Denoit qui à rapporté de Ouganda 5 © au Mus, Roy. de Bruxelles. 8. M. (Trig.) lendliana % Fr. — 10 5 de N'Doro (Bouyssou X-XI 98), ma coll. >< 9. M. (Trig.) Braunsi © Kohl. — 1% 5 du Rio Mouny (Bouyssou pr. 98), ma coll. 10. M1. (Trig.) Bouyssoui © G n. sp. — Nigra, mandibulis, labro, clypeo, seuto-nasale, scapis, callis pro parte, tegulis pro parte, et pedi- bus luteo-testaceis, pede 3 plus minus infuscato. Lucida, laeviuscula, ere glabra. Alae limpidae, nervis pallidis. Ocelli post. magis inter se quam ab oculo remoti. G Brevior, pede 3 ut solito angusto, facie minus pallida, — Long. 5 2-9,5; al. 2,2 mill. 11 5 et 1 G du Rio Mouny (Bouyssou print. 98), ma coll. 11. M. (Tetrag.) dolichogaster Kohl. Nombreuses ouvrières de Batah, Lambaréné, Lastourville, N'Doro et Rio Mouny (Bouyssou IX-X 97, print. et VII, IX, X, XI 98). II. Subfam. : Megachilinae. A. — MEGACHILINAE NIDIFICANTES. III. Gen. Megachile Latr. I. — Grandes espèces noires, à ailes hyalines à la base, obscures au bout, ayant le segment médiaire à poils blanes, et des macules Hyménoptères du Congo français. 301 épaisses de poils blanes sur les côtés des segments 1-5; la brosse noire au moins dans sa moitié apicale souvent plus ou moins pâle dans sa moitié où son tiers basal. Les G ont tous la barbe spéciale du chaperon comme dans M. rufi- ventris Guérin, excepté celui de W. crocuta Schlett. 1. M. devexa © G n. sp. — © Nigra, labri basis fulvo, inter an- tennas, brunneo-fulvo, pleurae, segmentum mediale et segmentunr dorsale primum, maculae laterales angulatae segmentorum 2-4, et fascia apicalis segmenti quinti, albido, scopae parte basali rulo, apicali nigro-pilosa. Mandibulae longae , acie apicali brevi paululum obliquo, dentibus in angulis et tertio juxta externum contiguo. Cly- peus maxima parte retro devexus, latissime et recte emarginatus: scutum nasale scabrum lineis elevatis deorsum divergentibus angu- lum impressum praebente; vertex cirea duplo longior quam inter- vallum inter ocellos post., linea tenui in medio lucida fere elevata. Mesonotum et scutellum fere aeque punctis densis.plus minus con- fluentibus ; abdomen basi segmentorum intermediorum sat crasse et dense punctata, depressionibus tenuius sed densius, segmento 4 om- nium Jucidiori, callis basalibus fere nullis, punctis attritis. Prototarsus 2 griseo-brunneo vestitus ; prototarsus 3 fere parallelus. — Long, 16-17 : al. 41-12 mill. 1 © de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou.) g Fimbria brevis et densa sub mandibulas, barba clypei, pilis pos- ticis, lateralibus et subpositis trunci flavido albidis, in facie nigris in- termixtis, in vertice atris. Mandibularum semper nigrarum carinulae vix ultra medium prolatae. Orbitae sursum Îere convergentes, Meso- notum et scutellum punctis fere confluentibus, inde scabriuseula, Ab- domen segmentis 2-3 puncetis in basi sat crassis densisque, in depressionibus parvulis densissimis, 4 sat densis minus impressis, 5 _obsoletis. Tibia 1 apice, tarsi À articulis 1-4 ferrugineis, articulis 1-2 paululum deplanatis apicem versus tuberculo minuto instructis. Coxa armata. Segmentum dorsale 6 pilis nigris, ejus lamina acuta molle sinuata impressionem in medio praebente. — Long. 12-15; al. 10-12 mill. 5 © de N'Doro X-XI 98 {Bouyssou), dans ma coll, ; 1 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 2. M. Duponti © G n. Sp. — Nigra, in medio abdominis luce obli- qua caesio vage lucens; facies nigro pilosa, suturis lateralibus elypei et scuti nasalis exceplis pallidis, segmentum 5 haud albo fasciatum. 362 J. VACHAL. Scopa nigra, sed extrema basi pallida. Mandibulae fere ut in M. de- veza. Clypeus normalis, apice in medio inter duos denticulos sat late et recte emarginatus, margine emarginaturae duplici ; longitudinaliter rugatus, in medio basis linea tenui elevata. Orbitae sursum fere con- vergentes. Vertex fere ut in M. devexa. Mesonotum et scutellum dense punctata, scutellum crassius, meta- notum tenuius et densius, ambo unguinosa. Abdominis interpunctio laxissima, sed punetis raris crassis. Proto- tarsus 2 castaneo vestitus, 3 fere parallelus. — Long. 15-20; al. 12- 14 mil. 1 © de N’Kogo (Bouyssou), au Muséum de Paris; 2 © d'Umangi (E. Wilverth IX - XI 96) et 1 © des chutes de Samilia, rivière N° Gami (Moc- querys), au Musée Royal de Bruxelles. G À M. devexa G aegre distinguenda ; differt : Carinula interna man- dibulae ultra medium prolata, inter eam et marginem externum ma- cula sanguinea; extrema basis fimbriae mandibularum pilis nigrescen- tibus vel forsan trans pilos conspicuam laminam appendicularem mandibulae marginis praebens ; mesonotum unguinoso-lucidum ut in femina ; abdominis dorsum punctura rara Crassaque ut in femina, in segmento 4 fere nulla. — Long. 13-15; al. 11-12 mill. 9 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Musée Royal de Bruxelles. Dédiée à M. Dupont, directeur du Musée Royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, à l’obligeance duquel je dois d’avoir pu rendre ce tra- vail plus complet. 3. M. adeloptera © Schlett. — G Mandibulae subtus incisae denta- tae, clypeus sat rude punetatus lutescente mystaceus. Coxae armatae ; prototarsus 1 postice ciliatus et 3 sat graciles, intermedius pilis rufo- brunneis vestitus. Segmenti 6 lamina fere angulatim projecta, 7 apice lere pyramidali. — Long. 13-14; al. 10, 5 mill. 1 G de N’Kogo (Bouyssou), au Mus. de Paris; 4 © et 2 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. Ce & me paraît être le même que W. mandibulata GS Sm.; si cette opinion était fondée, le nom de Smith aurait la priorité. 4. M. Bouyssoui © OC n. sp. — Nigra, lucida, punctis sat densis paulo impressis; mesonoto lucido praesertim in parte postica, basi sculelli impunctata lucente,- pteromatibus (auctorum quorumdam axillis) carinato-tumidis, nitidis. @ Facie quadrata, pube fronts rufula. Mandibulae validae, aciei an- Hyménoptères du Congo francais. 363 gulo externo bidentatae, medio modice angulatae. Clypeus brevis, convexus, molle et late sinuatus, carinula media polita. Prototarsus 3 paululum dilatatus, subtus convexiusculus. Scopa basi rufa, apice nigro. — Long. 16-17; al. 12 mill. do Feminae similis, sed abdominis punetura magis impressa, seg- mento ÿ apice albo fasciato. Barba clypei et cirro scuti nasalis griseis, cirro segmenti ventralis 1 rufescente; prototarsis anterioribus pos- tice, prototarso 3 antice albido ciliatis. Tibia 1 et femur 4 subtus pro parte rufa. Lamina segmenti 6 parva fere inlegra, pilis nigris; seg- mentis ventralibus 2-3 et aliquando 4 fimbria apicali alba. Mucrone coxali nullo aut saltem inconspicuo. — Long. 13-14; al. A1 mill. 1 © et 1 G de N’'Doro, X-XI 98, dans ma coll., 1 G de N’Kogo au Mus. de Paris, tous rapportés par M. Bouyssou ; 2 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. >. M. crocuta © Schlett. (— verisim. M. decemsignata Rad., Jorn. sc. Lisb., 1881). d Feminae similis, sed puncetura abdominis magis impressa. Meso- sterni puncta, ut in femina, crassa fere transversa. Segmenta 4-5 apice griseo fasciata, ut ventralia 2-3. Pedes simplices, mutici. La- mina segmenti 6 lateribus nulla, in medio prominula apice angusto sinuato. — Long. 9-11; al. 7-8,5 mill. 2 @ et 4 G de N'Doro X-XI 98, dans ma coll, 14 G de N’Kogo au Mus. de Paris (Bouyssou): 5 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. IL. — Espèces du groupe de M. coelocera Sm. Ces espèces sont les plus grandes. Les © ont le chaperon tronqué droit au bout, mais avec une petite lentille à cheval sur le milieu du bord apical, quelquefois échancrée au milieu; les mandibules à bord ouvrier large n'ayant que deux dents à l’angle externe, leur bord au-dessus desdites dents non ou à peine angulé vers le milieu. Le prototarse 3 presque parallèle. Elles ont la brosse rousse. Les G ont les antennes un peu renflées en massue, la mandibule armée d’une grosse dent triangulaire vers le milieu du bord externe, les bords de la fossette labiale prolongés en dent vers la mandibule, la hanche antérieure armée d’un long mucron aplati, le prototarse 4 dilaté plus pâle et la lame du segment 6 prolongée de chaque côté en une longue dent plus ou moins obtuse. 364 J. VACHAL. 6. M. stuppea © G n. sp. — Nigra, pedibus fusco-rufis, lutes- cente griseo et rufo pilosis. Caput, truneus, segmentum 4 fulvido-griseo hirsuta, pilis aliquot brunneis in clypeo et vertice, segmentis 2-6 pilis sat brevibus appressis rulis, in margine apicali fasciatim fulvescentibus. Alae fumato-hya- linae. a Macula basali mandibularum et abdominis segmentis ultimis ru- fescentibus. — Long. 9 20-22; al. 45-17 mill.; G 18; al. 14 mill. 5 © de Lambaréné, X 97 (Bouyssou) et 2 G du Sierra Leone, ma coll; 5 & du Sierra Leone et des chutes de Samlia et 1 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 7. M. tricolor Fr. 19031) © G. — À M. stuppea differt in © seg- mentis 2-3 vel 2-4 nigro pilosis, fascia angusta apicali tantum grises- cente, in « segmento 2, vel 2-3 nigro vel nigrescente pilosis fascia angusta apicali pallida, mandibulis, pedibus poster.-et basi lala segmen- torum ventralium nigris. k © et 2 G de N’Doro, X-XI 98 (Bouyssou) dans ma coll., À G d'Umangi, X 96 (Wilverth), au Mus. Roy. de Bruxelles. III. — Espèces ne rentrant pas dans les groupes précédents. 8. M. Diseta © n. sp. — Nigra, facie et vertice pilis nigris, “apile subtus, thorace subtus et postice, segmento 4 pilis lutescente- griseis, segmentis sequentibus pube appressa rufa margine pallidiore, scopa ferruginea. Facies quadrata, clypeo punctis sat raris, linea elevata longitudin. lucida ante apicem obsoleta, margine truncato in medio setis binis munito, scuto nasali planato clypeum juxta polito; mandibulae acie magna dentibus duobus contiguis sat obtusis apicalibus in medio vix rotundata angulata. Vertex, mesonotum et scutellum punctura con- fluente scabra, in disco mesonoti transversim intricata. Alae fumato- hyalinae, apice obscuriore. Prototarsus 2 rulo-brunneo vestitus ; prototarsus 3 sat angustus basi vix rotundatus; calcaribus obscure tes- taceis. — Long. 18; al. 12 mill. | 1 © de Lambaréné, X 97 (Bouyssou), ma coll. Si son chaperon portait l’appendice médian, elle paraitrait appar- tenir au groupe de coelocera, mais le milieu de son bord apical entre les deux soies serait plutôt un peu sinué. (1) Cette espèce a été décrite par M. Friese (Zeitsch. f. Syst. Hyménopt. Heft II, août 1903) pendant que le manuscrit était à l'impression. Hymenoptères du Congo francais. 369 9. M. trichora © S n. sp. — Nigra, facie fulvidis, in vertice, clypei disco, mesonoti disco, segmentorum 2-3 basi plus minus nigrescentibus, elypei margine barba rufa brunnea, trunco et segmento primo albido, segmentorum 2-3 fascia apicali, segmentis 4-6 rufo pilosis, scopa rula, basin versus obscuriore. Femora et partim tibiae postica pilis brevibus rigidis fere capitatis albis. Alae fumato-hyalinae, basi dilutiore. Mandibulae sericeae dentes quatuor praeter angulum internum praebentes. Prototarsus 3 sat anguste trapezinus ; calcaria brunnea. — Long. 44-15; al. 11-12 mill. d Quoad colorem similis, barba clypei luteo-grisea; pilis brevibus femorum post. nullis; alis basi translucida. Lamina segmenti 6 rotun- data in medio arcuatim sinuata. Segmentum ventrale 6 exsertum, in triangulum obtusum, fere laeve. — Long. 43; al. 10 mill. Cette Mégachile, dont la coloration rappelle M. chrysorrhea Gerst., me paraît être l'espèce d’Angola que Radoschkovsky a désignée sous le nom de M. chrysomelina Gerst. dans Jorn. sc. Lisb., 1881. 5 Ç et 1 G de N’'Doro, X-XI 98, ma coll. et 1 & de N’Kogo (Bouys- sou), au Mus. de Paris. 10. M. pyrrhothorax © Schlett. (— verisim. M. wnifasciata Rad. Jorn. sc. Lisb., 1881). 2 © de N'Kogo (Bouyssou), au Mus. de Paris. 11. M. exesa 9 G n. sp. — Nigra, mandibulis, orbitis, tempo- ribus subtus, trunco subtus et postice, segmentum 1, lateribus segmen- torum 1-5 pilis sordide lutescente-griseis ; vertice et mesonoto nigro- hispidis; scopa fulva ad apicem rufescente, in segmento 6 parva, aliquando obscurata. Mandibulae magnae, acie tridentata, dente supero haud valido in medio sito. Clypeus nudus, tumidus sed excavatus in medio marginis incisus, inde bidentatus, dentes magis inter se quam ab orbita remoti. Scutum nasale planatum, nitidum. Mesonotum densissime, scutellum crassius et sparsius punctatum, pteromata tumida fere impuncCtata. Alae fere hyalinae, apice infuscatae. Prototarsus 3 sat latus inferne prope basin convexus; calcaria tes- tacae. Abdomen sat dense punctatum lucidulum. — Long. 14-15; al. IL mill. 4 Facie fulvo-aureo, lateribus depressionum segmentorum 2-4 306 : J. VACHAL. rufescente-brunneo, dimidio apicali segmenti 5, et parte dorsali seg- menti 6 tomento rulo vestitis. Segmentum à setis nigris intermixtis. Mandibularum margo externus basin versus arcuatus inde angulum baso-externum liberum acutum ïin Jana oris plus minus occultum praebens. Lamina segmenti6 lateribus retro convergentibus in medio arcuatim excisa, subtus foveolata et margine apicali segmenti in medio paululum repando. Segmentis ventralibus 1-%4 tantum conspicuis. — Long. 12-13; al. 9,5 mill. 2186 et 265 de N'Doro X-XI 98, 2 G de Lastourville VITI-IX 98, dans ma Coll. ; 1 © et 2 G de N’Kogo, au Mus. de Paris, tous des chasses de M. Bouyssou; 2 © de Lukungu (Haas) et de Popocabacca (Loos) et 3 G de Boma (Tseholfen) et des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 12. M. maritanda n. sp. ? 5 — Mari M. exesae simillimus, differt : segmentis 1-% fascia apicali completa aurantiaca, 5 omnino rufo-to- mentoso. (An mas M. pallida Rad.?). — 23 SG de N’Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma Ccoll.; 1 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 15. M. Loosin. sp. © G — Nigra, mandibulis pedibusque aliquando rufescentibus ; facie, temporibus et mandibul. basi albescente lanosa, barba clypei apice obscurata, vertice et dorsi noto villulis obscuratis sparse hispidis, inde cute lucente punctulata conspicua, segmentis 1-5 lanula appressa aurantiaca vestitis, et quando cattrita est cutis lu- cidula punetulata apparet; segmento 6 pube griseo setulis brunneis. Scopa fulvo-rufa, basi pallidior, in valvula obseurior. Alae fumato hyalinae. Mandibulae validae, area faciali polita, nuda, sulculo aciem attin- gente nullo, dente 2 obtuso à 3 vix inciso-separato. Clypeus lucidus convexus basim versus oblique depressus. Antennae graciles elongatae, articulo 3 sesquilongiore secundo, quar- tum fere aequante. Pedes aliquando rufescentes pilis mollibus albidis, sub prototarsis fulvis; prototarso 3 magno, infra Convexo, calcaribus testaceis. — Long. 12-14; al. 8,5-10 mil]. d Facies tota aureo-villosa. Mandibulae area basali albo pilosa, subtus nudae, margine externo basim versus in angulum acutum fere usque ad apophysim fere nur- dam fossulae labialis prolongatae. Hyménoptères du Congo franrais. 367 Prototarsus 4 valde dilatatus albus externe albo-fimbriatus, angulo apicali interno (antico) inflato nigro; articulis 2-4 albis externe albo, interne brevissime nigro fimbriatis; coxae antiquae fere glabrae arma- lae. Prototarsus 3 rectangulus sed angulo apicali supero, et etiam in art. 2-3, plus minus prolato. Segmentum 6 fere totum tomento rufo tectum, lamina apicali nuda, in medio foveolata, margine irregulariter crenulata. Quatuor seg- menta ventralia late griseo apice fimbriata. — Long. 10.5-11,5; ala 7,5-8 mill. 99 et 1 G de Batah IX 97 (Bouyssou), À G de Sierra Leone VIE, ma coll. ; 2 © de Sierra Leone (Mocquerys), 1 G de Sierra Leone (Mocque- rys), 1 G de Popocabacea (Loos) et 1 SG des chutes de Samlia (Mocque- rys), au Mus. Roy. de Bruxelles. Var. Le G de Sierra Leone a la base des segments 2-4 glabre, en tous cas non vêtue de fauve. 14. M. brochidens n. Sp. © — M. Loosi simillima. Differt : man- dibulae dente 2 à 3 melius separato, angulato; scuti nasalis et clypei jugo longitudinali convexo , haud depresso; pilis faciei fulvidis, clypei apicalibus brevibus brunneis ; mesonoto et scutello densius punctula- tis, inde caecis, pube densa fulvido-grisea, setis brunneis immixta, tectis; segmentis 2-4 in depressionibus tantum pilis luteis appressis vestitis. — Long. 43; al. 9 mill. 1 @ de Vista, Congo belge (Moerenhout), au Mus. Roy. de Bruxelles. Il m'a paru bon de placer ici cette espèce, non récoltée par M. Bouys- sou, pour rendre plus facile la comparaison avec M. Loosi. 15. M. rauda n. Sp. ©. — M. brochidenti similis ; differt : mandibu- lis brevioribus eorum area frontali haud polito-lucida, linea paulo elevata, irregulari, aciei margini fere parallela post dentes sita, denti- bus brevioribus; sulculo inter dentem apicalem et secundum aciem attingente et ibi tomento rufo ornato; segmentis 2-5 basi quoque ves- ütis; valvulis nigro-hispidis, quandoque segmento ventrali quinto la- teribus nigro-hirto. — Long. 10-11; al. 8 mill. 1 © de Batah IX 97, et 1 © de Lastourville IX 98 (Bouyssou), ma COIL. 16. M. musearia n. Sp. SG. — Niger, femora anter. subtus et tibia 1 subtus rufescentia; facies aureo-villosa, vertex nigro, thorax (quan- doque nigris intermixtis) segmentum 1 et pedes fulvido griseo (sub 308 J. VACHAL. prototarsis rufido) hispida, segmenta 2-4 lateribus el saltem depres- sionibus (verisimiliter quum recens est in disco fere toto), segmentum 5 et segmentum 6 usque ad laminam pube appressa fulvido grisea (? in recentibus fulva), segmento 5 setis nigris intermixtis, ventre nudo. Tarsi 2 art. 1-4 longe fulvo, postice longius et longissime ciliati, penicillo longissimo sub apicem tbiae ciliis tarsi intermixto; lamina analis rotundata in medio arcuatim incisa, incisuram juxta crenulata, subtus medio foveata. — Long. 9,5; al. 7,5 mill. 7 & de N’'Doro X-XI 98 (Bouyssou), dans ma coll. Est peut-être le SG de M. rauda. 17. M. pallorea n. Sp. ©. — Nigra; caput et thorax squalido-griseo, in vertice et in mesonoto brunnescente, in segmento 4 albido vestitis ; prototarso 2 brunneo rufo vestito; lateribus segmentorum dorsalium 2-5 albo-mucoreis vel pilosulis; scopa im segmento 6 et in lateribus segmentorum 3-5 atra, in medio basique pallide fulvida. Sub proto- tarsis pilis brunneo-rufis. Mandibulae solitae, praeter duos dentes apicales in medio aciei vix angulatae; sulculo inter dentes perveniente puneto tomentoso rufo. Scutum nasale et clypeus simul convexa, in linea media lucidiora, cly- peus ante apicem transverse depressus, margine truncato. Mesonotum scabriusculum opaculum. Abdominis dorsum dense parum distincte punetatum, unguinosum. Segmenta 5-6 in medio pilis nigris brevibus erectis. Prototarsus 3 magnus subtus convexus. Alae hyalinae nervis atris. — Long. 11; ala 7,5 mill. 1 © de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coll. 18. M. semierma n. Sp? G. — Nigra, tibia À subtus et onychiis omnibus rufescentibus. Facies, aureo lanata ; vertex, mesonotum et scu- tellum pilis griseis et nigris mixtis hispida ; tempora, latera trunci, pec- tus, segmentum mediale et segmentum primum albido-pilosa; seg- menta 2-4 fascia apicali interrupta, 5 et 6 basali albis, 5 apice nigro setoso ; 6 apice triangulo nudo; lamina in truncatura ter sinuata dentes parvos quatuor praebet, mediani duo approximati, facie ventrali puncto impresso. Segmenta ventralia 2-4 fascia apicali alba. Coxa inerma; prototarsi graciles, breve albo fimbriati. Alae basi hyalinae, apice grisescentes. — Long. 9-10; al. 8 mill. 1 G de Lastourville IX 98 (Bouyssou), ma coll. Pourrait être le G de M. pallorea. 19. M. anciliula n. sp. © GC. — Nigra; facies et tempora, trunci Hyménoptères du Congo français. 309 latera et apex posticus, pedes et segmentum 1 pilis griseis plus minus fulvidis, vertex, mesonotum et scutellum obseurioribus, sub proto- tarsis rufulis; segmentis 2-5 margine apicali fascia grisea in medio strictiore et saepe attrita; segmenta 5-6 disco nigro hispida; scopa fulvo-rufa, aliquando lateribus basi pallescens, in valvuva nigra aut sal- tem obscurata, Mandibulae solitae obsolete 4 dentatae, sulculo inter dentes apicales perveniente juxta apicem tomento rufo; scutum nasale et clypeus constanter crebre punetato-scabra, interpunetis secundum lineam mediam paulo lucidioribus; hujus margine apicale in medio molle si- nuato, sinu paululum calloso. Mesonotum creberrime punetatum, opa- cum. Alae squalido hyalinae. Abdomen cordiforme, sat crebre punctu- latum; lucidulum, suleulis transversis segmentorum 2-3 modice impressis utrinque paulo callosum. Prototarsus 2 griseo-vestitus, et postice ciliatus, prototarsus 3 lon- ous, latus, subtus convexus ; calcaria testacea. — Long. 8-9; al.6-6,5 mill. , a Nigra, facie interna femoris et tibia À aliquando tarso testaceis ; facies et thorax pilis in facie aureis, in thorace fulvidis. Barba postica femoris 1, ciliis posticis prototarsorum 1-2, anticis 3 albis. Depressio apicalis segment. 2-5, et ventralium 2-3 fascia grisea vel fulvida; segmenti à discus nigro-setosus, 6 pars dorsalis tota ut facies pilosa, lamina rotundata in medio arcuatim exeisa et utrinque aliquando uni- crenulata. Mucro nullus vel inconspicuus. Prototarsus 4 latitudine vix duplo longior. — Long. 7,5-8,5; al. 6-7,3 mill. 1 © de Libreville VIII 97, 3 © de Batah IX 97, 3 © du Rio Mouny pr. 98 (Bouyssou), dans ma coll.; 1 © de Sierra Leone (Mocquerys) et 1© de Boma (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles; 4 G de Li- breville VII 97, 1 G du Rio Mouny pr. 98, 3 G de Lastrouville VIIT- IX 98 (Bouyssou), ma coll. Très voisine de M. leucopsis & Schlett. qui à été décrite sur un seul exemplaire très usé, qui parait surtout différer de H. ancillula par ses segments 6 et 7 dorsaux sans les petites soies dressées d’ancillula, tandis qu'ils paraissent plus ou moins vêtus d’un duvet roussätre, et par son prototarse 3 moins long proportionnellement et à peine convexe en dessous, et par sa taille un peu plus grande, par son funi- cule roussâtre en dessus et par les articles 8-9 des antennes pas plus longs que larges. A noter que, quoique usée, M. leucopsis parait avoir des fascies apicales de poils gris. Quant à M. venusta Sm. et M. rufi- scopa Sauss., je ne les connais pas en nature. Ann. Soc. Ent. Fr., LxxIt [1903]. 25 370 J.uNACHAL. IV. — Espèces du Congo rapportées par divers. 20. M. xanthoptera © Schlett. — G Quoad colorem feminae si- imilis, sed facie usque ad ocellum imparem (disco elypei nudo) fulvido longe villoso, mandibulis externe rululo breviter denseque fimbriatis, ante apicem externe cruentalis, prototarso À interne rotundato pro- longaltoque, externe cilis raris longissimisque ; lamina anali vix medio stricte et molle sinuata superne impressa, segments ventralibus fere nudis. — Long. 11-14; al. 8,5-10,5 mill. 3 ex. du Congo belge (Hoton), 2 de Boma (Tschoffen) et 2 de Sierra Leone (Mocquerys), ainsi que de nombreuses © des mêmes provenances et en outre de Boma Sundi (Rolin), 1 ex. d'Umangi, X, (Wilverth) et 1 ex. de la Bénoué (Burdo), le tout au Mus. Roy. de Bruxelles. 21. M. strictipalmis n. Sp. © — Nigra, pilis albidis, in facie fla- vidis. Mandibulae margo externus medium versus Spina armatus : apex fossulae labialis mucronem in mandibulam directum inter spinam et extremam basin; prototarsi nigri, graciles, prototarsus 1 latitudine saltem quadruplo longior. Prototarsi À et 2 postice, 3 longe antice albo ciliati. Segmenta 2-4 apice, 6 basi, ventralia 2-3 apice albido villo lasciata; segm. dorsale 5 setis nigris hispidum. Lamina in medio anguste rotundato-excisa, et utrinque angustius, latera versus irregu- gulariter crenulata, inde dentibus sat acutis quatuor, saepe tribus tantum: subtus in medio foveolata. — Long. 7-8: al. 5,9 mil. 1 G du Haut-Congo (Le Boulengé) et 4 G de Delagoa-3ay au Mus. Roy. de Bruxelles. 26123. M. altera 6 et M.utra S n. Sp. — Nigrae, caput, trun- eus. segmentum dorsale 1, ventris saltem maxima parte nigro-pilosa ; segmenti dorsalis 2? parte apicali, et segmenta 3-6 ana grisea ali- quando parce fulvescente diluta. Alae hyalino fumatae, nervis brun- neis in nodo costali fulvescentibus. — 15-16: al. 14,5-42 mill. M. altera GS. — Tarsi antici articuli 2-3 rufescentes pallido ciliati : mandibulae margine externo valde dilatato-dentato, segmento 6 tri- carinato, lamina ejus truncato-rotundata in medio excisa, 7 margine angulato dorso carinato, segmentis ventralibus sex, ultimo angulato rufescente. 1 G de la région du Tanganyika, ma coll. M. ultra SG. — Tarsi antici 2-3 nigri nigro ciliati, segmenti 6 la- Mina rotunda apice vix breve sinuata ante sinum foveolata, 7 occulto, Hyménoptères du Congo francais. 371 segmentis ventralibus quatuor tantum (conspicuis) # rufescente utrin- que lanato. 1 G de la région du Tanganyika, ma coll. La © de M. utra devrait être du groupe de M, rufiventris, C'est-à- dire à chaperon penché en arrière. 24. M. sosia n. Sp. © — M. ianthopterae Sm. © affinis et similis, differt : mandibula dentibus duobus intermediis (in éanthoptera tribus) ; mesonoto toto, scutelli margine postico et tarsis posticis albo-pilosis. — Long. 15 mill, ; al. 42 mill. 1 © de Manon, Afrique or. allemande, ma coll. 25. M. hopilitis n. Sp. ? GS — Nigra, larsi antici simplices articulis 2-5, aliorum onychio, segmentorum intermediorum extremo apice et ventris segmento 6 triangulari et calcaribus rufescentibus. Pili omnes pallidi, sub tarsos anteriores rufescentes, in segmentis fasciis apicalibus in 4-4 late interruptis, in 5 completa, in 6 totam aream occupante. Alae fumato-hyalinae. Mandibulae extus dente magno sat acuto; seg- mento 6 utrinque et in medio carinato, carinis lateralibus dentifor- mibus porrectis, spina utrinque plus minus longa carinulae mediae approximata, dente plus minus conspieuo inter Spinam et carinam la- æ teralem ; segmento 7 angulato-carinato. — Long. 43 mill.; al. 44 miil. 1 G de Lagoa, ma coll. 26. M. meles n. Sp. © — Nigra, nigrescente et albescente pilosa:; truncus in callis, metanoto et segmento mediali pilis albidis, in meso noto nigris et griseis mixtis; abdominis dorso griseo-albis, plus minus setis nigris immixtis, fasciis apicalibus 4-5 albis plus minus conspi- cuis semi-appressis. Calcaria brunnea, alae fere hyalinae. © Clypeus rotundato-truncatus ; mandibulae acie ante apicem excisa, sinu utrinque dentato, inter dentem et angulum apicali-internum vix angulata. Scopa pallide fulvida in valvula nigra. — Long. 16-17 mill. ; al. 10,5-12 miil. 2 © de Monteiro, baie de Lagoa, au Mus. Roy. de Bruxelles, et £9 de l'Afrique orientale allemande, ma coll. A quelque ressemblance avec M. felina Gerst., mais est plus petite et a le chaperon plan. 27. M. Hecate 0. Sp. G. — Nigra, brunneo-nigro-pilosa. Mesono- tum et scutellum punctis crassis confluentibus. Pili faciei et temporum oriseo-flavidi. Mandibulae basis latior quam verticulum ejus, angulo 372 TJ. VACHAL: basali externo in dentem angulosum producto. Articuli 5-13 latitudine sua fere duplo longiores. Tarsus 1 rufescens vix dilatatus, 2 pos- ice, 3 postice et antice ciliata. Segmentum 6 in parte basali carina- um in parte apicali impressum, ejus lamina sat angusta in medio sinuata et utrinque minus late sinuata, segmentum 7 parum exsertum rotundato-truncatum.— Long. 9,5 mill. ; al. 7 mil. 1 G de la région du Tanganyika, ma coll. IV. Gen. Lithurgus Latr. 1. L. sparganotes (Megachile sparganotes & Schlett. Ann. Soc. entom. de Belgique, t. XXXV, 1891). G Faeminae similis, differt : clypeo et mesonoto mediocrius scabris, illo absque ruga elevata; tibiis et prototarsis 1-2 postice, tibia et prototarso 3 utrinque nigro longe fimbriatis; prototarso 3 gracili &r- cuato; segmento 6 fascia tenui apicali; coxa, femore et tibia 3 inflaus. — Long. 12-16 mill. ; al. 9,5-10 mill. 4Qet1 G de Lastourville, VIIT-IX 98 (Bouyssou), ma coll. ; 4 © du Congo (Gammaert), 1 9 de Sierra Leone et 2 G des chutes de Samlia (Mocquerys), outre les & typiques du Mus. Roy. de Bruxelles. /, 2. L. puliatus n. sp. G — Niger, nigro vel fusco pilosus; alae griseo-hyalinae. Caput et notum densissime punctata, abdominis dor- sum subtülius. Spalium cordiforme impressum. Antennae breves, articulis 4-7 latitudine sua valde brevioribus. Fe- mur posticum incrassatum. — Long. 41 mill. ; al. 8 mill. 1 G des bords du Tanganyika, ma coll. V. Gen. Eriades Spin. E. Bouyssoui n. Sp. © SG — Niger, setulis brevissimis pallidis sat sparsis hispidus. Vertex, tempora mesonotum et mesopleurae (et etiam in mare segmentum À sed paulo minus crasse) punetis crassissimis confluentibus, de reliquo punetis valde minoribus sed densis. Frontis area trapezina elevata usque ad clypeum prolata, lateribus abruptis usque ad antennas deorsum convergentibus, sub antennas divergenti- bus. Segmenti analis area horizont. brevis longitud. rimata, medio li- nea elevata longitudinali; segmenti medialis pagina analis et segmenti 4 pagina frontalis planatae, fere haud sculptae, marginatae. Pteromata in Spinam scutellum longitudine aequantem retro producta. Alae fu- mato-hyalinae; calcaria fulva. Hyménoptères du Congo francais. 373 © Clypeusapice fere rectus, denticulatus ; flagellum filiforme articulis octo ultimis latitudine fere longiores. Prototarsus 3 articulis sequenti- bus simul sumptis longior, subtus rufido hirtus. Scopa lutescens. — Long. 6 mill. ; al. 4,3 mil. g Venter fere nudus; antennae graciles, articuli 5-13 latitudine sal- tem duplo longiores. Segmentum 6 utrinque depressione marginis pa- rallela. — Long. 5,5 mill.; al. 4 mill. 19 et 1 G de N'Doro X-XI 98, LG de Libreville VIII 97 et 1 G du Rio Mouny, print. 98 (Bouyssou), ma coll. Cette espèce diffère des autres espèces surtout par son front et son scutum nasale surélevés, un peu comme dans le G. Euaspis. VI. Gen. Anthidiuwum Fab. 1. A. compactum Sm. — 19 de Libreville, VII 97, 2 © du Rio Mouny pr. 98 (Bouyssou), ma coll., 4 © des chutes de Samlia (Mocque- rys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 2. A. Bouyssoui n. Sp. © G — Nigrum, abdomine, scutelli fere dimidio apicali, lineola laterali mesonoti, tegulae dimidio antico et maxima parte pedum rufis; caput luteo modice variegatum. Undique aeque punctatum, disco mesonoti postico, scutelli antico, et depressio- nibus segmentorum levibus. Scutellum trapezinum retro in laminam prolatum. Alae valde infumatae. ® Scopa aureo-fulva. Epipygium incisum. a Segmento 6 latere inciso dentato, apice bisinuato angulis apica- libus fere quadratis repandis, segmento 7 trispinoso ut in À. africano SI. La face à une ligne jaune le long des orbites, sur le chaperon une ligne (parfois interrompue) avant le bout chez la ©, mais un triangle apical chez le &, la base des mandibules jaune. Le bord postérieur du vertex presque lamelleux, translucide; la suture du pteroma (axilla Thoms. Ashm.) oblique aboutissant au milieu du bord latéral de l’écusson qui est oblique dans le sens opposé. ® Long. 10 mill.; al. 8,5 mill. ; G long. A1 mill.; al. 40 mill. 4 Ç et 4 G de Lastourville, VIIT-IX 98 (Bouyssou), ma coll. 1 © de Boma Sundi (Rolin), au Mus. Roy. de Bruxelles. Cette espèce diffère de A. Paulinieri et de A. africanum Sm. qui pourraient être une seule et même espèce, par sa taille plus grande, par ses pattes en partie noires, sa face moins jaune, et le GS du G de 374 J. VACHAL, A. Paulinieri par le bord apical du segment 6 avec trois faibles appen- dices. C'est ce J que Gerstaecker à pris pour un G du G. Euaspis. 3. A. Severini D. Sp. OC. — Nigrum, pedes maxima parte el abdomen fere totum lutea, Alae squalido-hyalinae. Punctatum ; scu- tellum transversum margine apicali medio, lateribus medio ineiso-im- pressis. Protolarsus 3 longus, angustuss segmentum 6 utrinque angulo- dentato, 7 lateribus retro convergentibus, margine apicali toto lunato- eXCISO. La base des mandibules, le chaperon, les lobes latéraux tronqués vers la hauteur de l'insertion des antennes, les angles inférieurs du scutum nasale, un trait derrière le vertex, un point en avant et en arrière des écaillettes, 4 lignes en bordure de lécusson de chaque coté des 3 petits sinus, jaunes. La base de l’abdomen offre un carré noir qui occupe toute la lon- œueur du 4%, et la moitié de la longueur du 2° segment et n’atteint pas les côtés. Long. du front au bout du 2° segment, 9 mill. (longueur probable totale 4% mill.); aile 9 mill. 1 G de Moliro HI-V 95 (Duvivier), au Mus. Roy. de Bruxelles. A des rapports avec 4. zanthopyqum K1., mais est bien plus grand. Dé- dié à M. Séverin, aide-naturaliste au Musée Royal de Bruxelles, chez lequel j'ai toujours trouvé la plus aimable obligeance. 4. À, Paulinieri © Guérin. — © Ab A. Bouyssoui © differt tantum : statura minore, clypeo toto, lobis lateralibus totis usque radicem an- tennarum, macula inferiore scuti nasalis, striga temporali, limbo laterali mesonoti, puneto antico tantum tegularum, limbo anteriori mesopleurarum et mesosterni, limbo stricto marginali scutelli flavis, pedibus cum coxis fere totis rufis; segmento 4 basi plus minus nigro. — Long. 8,5 mill.; al. 7 mill. À © de Boma (Tschoffen) et À G de la Gambie {Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. Le G a la plus grande partie des mésopleures et du mésosternum rougeàtre lavée de jaune. La © que Le Peletier a décrite sous le nom d'A. bicolor, est beau- coup moins ornée de jaune, pourrait être d’une autre espèce, ou celle-ci en serait une variété plus ornée. ). A. benguelensis n. Sp. ©. — Nigrum; pallida sunt rula aut Hyménoptères du Congo francais. 379 lutea : {os occultum) articuli basales tres vel quatuor antennarum, linea lata posterior verticis et temporum, tegulae, seutellum fere totum, pedes fere toti, maculae laterales segmentorum 1-4, segmenta 5-7. Alae in dimidio apicali fumatae, in basi et medio usque in cellula 2 discoidali translucidae. Cellula cubitalis 2 lonzissima. Omnino punctatum. Scutellum, ut in A. Paulinieri Guér. et A. Bouyssoui, retro laminato-prolatum. Segmentum 6 lateribusinciso-dentatum, apice mucrone parvo, segmentum 7 trispinosum, spina media longiori. — Long. 7,5 mill.; al. 5,5 mill. 1 G de Benguéla, ma coll. B. MEGACHILINAE HAUD NIDIFICANTES. VII. Gen. Coelioxys Latr. 1. C. verticalis © Sm. 3 ® (Bouyssou), 2 de N’Doro, X-XI 98, ma coll., et une de N’Kogo au Muséum de Paris; 2 © de Boma (Tschoffen), 2 © de Boma Sundi (Ro- lin), une © de Popocabacea (Loos) et 2 © du Congo belge (Hoton), au Mus. Roy. de Bruxelles. 2. €. Bouyssoui n. Sp. © ©. — Nigra, mandibulae, tegulae, pedes et segmentorum ventralium apex fere rufescentes ; calcaria pallida. Fasciae supra in medio attenuatae, subtus interruptae. Pectus albo pilosum. Alae apice fumatae basi hyalinae. Vertex, tempora supra, mesonotum et scutellum punctis crassis, parum impressis, confluen- tibus. Vertex et scutellum postice marginata, hoc fere recto laminato, in medio linea gracili elevata, pteromatibus longe et sat acute, den- tiformibus. Segmenta 1-5 lateribus sat dense, in medio sparse punc- lala. ? Segmentum ventrale à, ut antecedentes, punetatum. Valvae anales vix tenuissime et densissime punctatae, ambae tolae carinulalae ; superior açula ante apicem impressa, inde carinulae ante apicem con- venientes usque in mediam; inferior paulo longior ante apicem utrin- que incisa. 3 Facies auro villosa ; coxae armatae; segmentum 2 utrinque foveola ovata, » lateribus in dentem prolatis; 6 lateribus dense punctatum, in medium excavatum, 6 spinosum, spinis duabus inferis longioribus quam duabus superis; Segmentum ventrale 4 in medio apicis longit. plicatum. — Long. 9,5-10 mill. ; al. 7-8 mill. 19 et 1 G de N'Doro, X- XI 98 (Bouyssou), ma coll: 370 J. VACHAYT. 3. €. nigripes D. Sp. ©. — Nigra, vix incisuris ventralibus stric- üissime rufescentibus. A C. Bouyssoui © differt vertice et scutello vix aut non marginatis, scutello in medio planato, apice retuso, seg- mento ventrali > densius et tenuius quam antecedentibus punctato, valvis analibus in dimidio apicali tantum uni-carinatis, infera magis longiore quam supera, constanter acuminata. — Long. 12 mill.; al. 7, mill. 4 © du Gabon, ma coll. %. €. lanuginea n. sp. © — Nigra, caput, membra et venter albo- pubescentia. Segmenta 1-5 supra et subtus molle et parce albido- fasciata. Caput et notum dense sat forte punctata. Scutellum postice sat angulato porrectum, pteromatibus vix dentato-porrectis. Segmenta 1-3 sparsius sed fortius, 4-5 magis dense et tenue punctata; 6 et magis etiam tenue et dense. Venter fere impunetatum. Valva analis supera apice spinulosa, in dimidio apicali tenue lineato-carinata, utrinque parum impressa auriculata; valva infera vix longior, fere parallela, apice truncato-rotundato. — Long. 45 mill. ; al. 9 mill. 1 © du Gabon, ma coll. Serait-ce la © de C. subdentata GS Sm.? VIII. Gen. Euaspis Gers. E. abdominalis Fabr. — 3 © de Batah IX 97, Lambaréné X 97, Lastourville VITII-IX 98 (Bouyssou), ma Coll. 8 © de Boma Sundi (Rolin), de Boma (Cambier), Landada (Petit), Banana-Boma (Tschoffen), Kinschassa (Waelbroeck) et Sierra Leone (Mocquerys) au Mus. Roy. de Bruxelles. Doit être parasite des grandes espèces du genre Megachile. HI. Sublamilia Anthophorinae A. ANTHOPHORINAE NIDIFICANTES IX. Gen. Anthophora Latr. 1. À. cincta ©. — Syst. piez., p. 330, nec p. 358. (cincta © Sm. Desc. new. sp., p. 124). , @ Le tibia 3 à poils noirs avec seulement sa crête à poils blanc-fauve. > Ne diffère que par une ligne jaune sur le scape, le bord inférieur du scutum nasale et le bord interne des lobes latéraux de la face aussi jaune, et les caractères sexuels. Hymenoptères du Congo français. 377 2 & (Bouyssou) de N'Kogo, 1 © (Brazza) du Congo, au Mus. de Paris ; 19 et 1 G de Sierra Leone, ma 3 © de Popocabacca (Loos), de Ibembo {De Smet) et des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 2, À. analis © Sichel. 3 © (Bouyssou) : 1 de N'Doro, ma coll.; 2 de N'Kogo, au Muséum de Paris. 3. À. albo-caudata © Dours. — G (A. advena Sm.?) labro fere toto flavo, segmentis 4-6 albo-villosis. 19 de N'Doro (Bouyssou), 1 G de Sierra Leone, ma coll. ; 2 © de Sierra Leone, 1 © et 1 G des chutes de Samlia (Moc querys), A He, Roy. de Bruxelles. Sur le point de savoir si A. albo-caudata n’est qu'une variété d'A. acraensis Fabr., il faut retenir qu'A. acraensis © et G a les quatre segments basaux entièrement noirs, et À. albo-caudata & G les trois basaux seulement, le segment 4 toujours abondamment velu de blanc. De plus À. acraensis © a la tête velue de noir, excepté sous le bas des tempes, et ordinairement la bouche noire, moins un point ocracé sur le milieu du bord apical du chaperon et un autre sur le milieu du bord basal du labre. Le G acraensis a le vertex à poils en ma- jorité noirs. D’A. acraensis je n'ai vu aucun exemplaire ni du Gabon ni du bassin du Congo. k. A. torrida © G Sm. — Le G ne diffère de la Q que par les ça- ractères sexuels. Son segment 7, tronqué avec les côtés prolongés en épine. © de Libreville VII 97, Batah IX 97, Rio Mouny pr. 98, & de Batah (Bouyssou), ma coll. Si Megilla caligata Gerst., était la même espèce, ce dernier nom aurait la priorité, à moins qu’elle ne soit due à Megilla circulata Fab. Syst. Piez., p. 332. L’A. fallar & Sm., me parait être une variété dont le noir du des- sous des tibias 3 finit par occuper le 1/4, la 1/2, ou les 3/4 de la brosse, et dont les poils du vertex devienne nt d’un fauve-roussâtre pur. ® de Sierra Leone, Boma (Tschoffen) et Congo belge {Hoton) au Mus. Roy. de Bruxelles. Il me parait peu croyable que l'A. fallax Bingham (Fauna of Bri- tish India, p. 528), soit de la même espèce; en tous cas elle m'est 378 J. VACHAL. pas A. Lucknoviensis Rad. dont les tarses intermédiaires du G sont flabellés. ». À. vivida © Sm. — La © diffère du G en ayant une fascie de moins à l'abdomen, le scape noir et l'angle postico-supérieur de la brosse tibiale terminé par une mèche d’un blanc pur. Son segment 5 est tantôt velu de noir, tantôt de blanc sur les côtés; son chaperon est où n’est pas cbscurei à la base; ses ailes sont plus foncées. @ Long. 11-15 mill., aile 9,5-414 mill. GS 1-12 mill.; aile 10 mill. 3 © de Popocabacca (Loos), Congo belge, 1 © et 1 G de Sierra Leone (Mocquerys). le tout au Mus. Roy. de Bruxelles, et 4 GS de Sierra Leone, ma coll. 6. A. Annos nOV. Sp. © — Magna: nigra, macula obsoleta mandi- bularum, maculae tres labri, linea media et macula utrinque clypei, etlinea parva scuti nasalis flavae. Pilis nigris, sed capitis coxae et tibiae anticarum albis. Abdomen dorso fere nudum. Alae nigrae. Clypeus lere tricarinatus ut in Eulemis. — Long. 19 mill.; al. 45 mill. 1 © du Sierra Leone, ma coll. 7. A. aerizusa n. Sp. © GS — Nigra; facie (ut in À. torrida), flavo variegala; caput (vertice fulvo sed nigro immixto hirto) pilis albidis, trunci dorsum ut in vertice, subtus femora et tibiae quatuor anteriora albido hirta. Abdomen nigro-hispidum, fasciis apicalibus (in © 4, in G 9) pilorum appressorum subtilissimorum griseo-caeruleo- rum; segmentis (3-5 in ©, 3-6 in ©) etiam basi sed sparsius pallido caeruleo pubescentibus. Alae squalido-hyalinae. © scopa quadristrigata, albo in cristo dorsali et linea media, nigro inter duas illas et in margine infero. Venter apicem versus pilis nigris appressis. j maculae magnae basales utrinque clypei flavae, pilis tibiae 3 ex- terne albidis. Segmentum 7 truncatum lateribus utrinque in denticulo porrectis. ® Long. 45 mill: al. 9,5 mill.; G long. 14 mill. ; al. 9 mill. 49 et 1G de Sierra Leone, ma coll. Cette espèce paraît ressembler à celle que le colonel Bingham nomme A. zonata Fab. (voir Fauna of Br. India, p. 527); mais elle en diffère es- sentiellement par les poils des fascies très fins et couchés et non com- parables à des écailles, et le G par son chaperon aux trois quarts noir. Hyménoptères du Congo francais. 379 B. ANTHOPHORINAE HAUD NIDIFICANTES. X. Gen. Crocisa Jur. I. — EÉcusson ayant l'échancrure du bord postérieur profonde et simple, c’est-à-dire formée de deux lignes droites. Article 3 de l’an- tenne tres sensiblement plus long que #4. Toujours une frange de poils blancs naissants sous le milieu de l’échancrure. Sauf une excep- tion la macule du segment 2 n’envoie pas un rameau vers la base. 1. €. scotaspis n. Sp. 9? — Sculellum immaculatum; maculae segmenti 4 angulo postico externo retro porrecto, angulo postico in- terno intraprolato. Maculae segmentorum ventralium 2-3 plus minus caducae et dorsum prototarsorum pilis caeruleis. Q segmentum ventrale à opaculum nigro-hispidum, summo apice tantum carinulatum. Paraît différer de C. picla Sm. par son écusson noir. — Long. 45 mill. ; al. 44 mill. 1 © de Lambaréné X 97 (Bouyssou), ma coll. et À © des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 2. €. pretexta n. sp. ©? — A C. scotaspide differt tantum macu- lis segmenti primi margines anticum et posticum plane attingentibus, intus regulariter angulato-concavis, maculis segmenti 2 extus ad mar- ginem basalem prolatis, ventre et prototarsis posterioribus caeruleo haud pubescentibus. — Long. 45 mill. ; al. 42 mill. 1 © de Sierra Leone (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 3. C. guinensis © Rad. — Quoad colorem C. scotaspidi similis, sed differt : seutello macula caerulea apicali incisuram amplectente, maeulis lateralibus segmenti { fere aequaliter interne cavalis. ® Segmenti ventralis à carinula usque ad basin conspicua: area pygidialis in medio distinctius carinata. g Area pygidialis late trapezina , lateribus vix pone convergentibus: segmentum ventrale > parum lateribus nigro-fimbriatum. — Long. 13 - 15 mill.; al. 11,5-13 mill. 1 G de Sierra Leone, ma Coll.: Le et G de Monteiro, baie Delagoa et 1 © de l'Afrique australe, au Mus. Roy. de Bruxelles. k. €. axüillaris n. Sp. 65? — AC. quinensi quoad colorem differt : 380 J. VACHAT. scutelli apice immaculato, pteromatibus (axillis Thoms. Ashm.) pallido- pilosis, maculis duabus in disco mesonoti solitis deficientibus, maculis segmenti À parcius in medio cavatis, maculis ventralibus deficientibus, seomento ventrali 5 nigro fimbriato area pygidiali lateribus retro ver- sentibus, apice strictiore et toto molle angulato-eroso. — Long. 43 mill. ; al. 14,5 mill. 1 G d'Afrique, ma coll. Serait-ce le G de C. picta Sm.? IL. — Écusson ayant l’échancrure en voûte plus ou moins surbaissée avec une coche médiane qui détermine deux saillies, en sorte que la ligne de l’angle apical au fond dela coche estenS. Article 3 de l'antenne rarement très sensiblement plus long que 4. Frange blanche sous le fond de l'échancrure existant ou manquant. Fascie interrompue du segment 2 presque toujours émettant un rameau longitudinal dirigé vers la base le long du bord latéral. A. — Écusson avec une frange blanche sortant sous son bord pos- térieur. Macule latérale du segment 2 prolongée sur le côté vers la base. a. Écusson sans macules de poils pâles, mais pteromata vêtus de poils pâles, bleus ou gris ardoisé. >. C. calceata n. sp. G? — Maculae segmenti primi antice et pos- tice marginem attingunt; ambae appropinquatae sed regulariter pro- funde emarginatae. Prototarsus 3 albo vel caeruleo maculatus; me- sosternum et segmenta ventralia 2-3 utrinque parce pallide maculatae. œ valvula analis ventralis depressione parallela nuda. Valvula dor- salis inter angulos recte truncata. N'était la forme du scutellum, je laurais crue Africana Rad. — Long. 40-11 mill. ; al. 9 mill. 1 G de Lastourville, VII 98 (Bouyssou); 1 © de Sierra Leone, ma coll.; 4 G de l'Ouganda (R. P. Denoit) ; 1 GS de Dakar (Mocquerys) et un du Congo belge (Hoton), au Mus. Roy. de Bruxelles. 6. €. meripes n. Sp.® G? — C. calceatae similis, differt : proto- larsis, mesosterno et ventre nigro tantum pilosis. œ valvula analis ventralis convexiuscula pubescens, valvula dorsalis inter angulos sinuala. 19 du Rio Mouny, print. 98 (Bouyssou) ; 2 © de La Kungu et Kins- chassa, Congo belge (Haas et Waelbroek) ; 1 © et 1 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. Hyménoptères du Congo francais. 381 b. Ecusson avec, sur son disque propre, une ou plusieurs macules de poils pales. 7. €. hyalinata n. sp. 6 — Mesonoti parte antica tota, macula scutellari in medio marginis postici, macula utrinque in segmentis ven- tralibus 2-4, macula in prototarsorum dorso pilis niveis; alis fere hva- linis. g valvula ventralis foveata. Variat : macula pteromatum conspicua, macula segmenti 3 antice prolongata. — Long. 10-11 mill. ; al. 7-8 mill. 2 G d'Obock (Fairmaire), au Mus. Roy. de Bruxelles. 8. C. delumbata n. Sp. 9 G — Secutelli maculae binae nec lateri nec pteromati contiguae ; pteroma cyaneo vestitum. Ambitus scutelli modice arcuatus. Fasciae segmenti { modice interruptae, vel basalis integra, — Long. 10-14 mill. ; al. 8-9 mill. 2 © de Boma, Congo belge (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles; 1 G de Sierra Leone, ma coll. 9. C.areuata n. sp. GS — Maculae binae seutelli lateri et ptero- mati nigro contiguae. Fascia basalis segmenti 1 integra. Ambitus scu- telli magis arcuatus. — Long. 415 mill.; al. 44 mill. 1 G d'Afrique, au Mus. Roy. de Bruxelles. 10. €. Tschoffeni n. sp. G — Sculellum maculis tribus in ordine transverso, media curvaturae, aliae lateri et pteromati nigro contiguae ; seogmenta ventralia 2-4 utrinque tomentosa. d valvula ventralis basi foveolata. — Long. 10 mill, ; al. 9 mill. 1 G de Boma, Congo belge (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles. E. — Ecusson sans frange sous son bord, ou avec une frange noire. a. Fascie basale du segment 1 complète. 11. C. Bouyssoui n. Sp. 9 © — Pteromata et macula ju xta arcum scutelli caeruleo-villosa. Segmentum 1 caeruleo-villosum, rhombo transverso medio, usque ad marginem posterum plus minus pedalo, tantum nudo. Macula segmenti 2 haud basin versus prolata. Proto- tarsi caeruleo-villosi. Articulus 3 antennarum longior quam %#. © Pygidium angustum, vix apicem versus marginatum obsoletissime carinulatum. Valvula dorsali in medio angulata, inde tridenticulata; valvula ventrali in medio depressa. — Long. 10-11 mill. ; al. 10-40,5 mill. 382 J. VAcHAL. 19 et 3 5 de Lastourville, VIH-IX 98 (Bouyssou), ma coll. 12. C. splendidula S Lep.? — © (?) Frange sortant de sous le bout de l’écusson noire. La fascie basale bleue du segment 1 se prolonge en arrière sur les côtés et en émet un rameau anguleux dirigé vers le milieu, laissant libre le tiers médian. Macule latérale du segment 2 non prolongée vers la base. L'article 3 des antennes plus long que larti- cle 4. — Long. 44 mill. ; aile 44,5 mill. 1 © de N'Doro, X- XI 98 (Bouyssou). ma coll. 13. C. calearata n. Sp. C. — Squamis tricolori-caeruleis ubertim ornata; scutellum %-notatum, bis in pteromatibus, bis in disco. Seg- mentum À vestitum, margine apicali anguloque producto ejus tantum nudis ; segmentum 2 fascia completa media in medio attenuata, latera- liter antice inflata. Segmenta 3-5 fascia lata apicali interrupta. Seg- menti medialis latera praeter solitum nigro-villosa. Articulus antenna- rum 3 fere brevior quam 4. o Femur posticum subtus post medium valde calcaratum. Valvula dorsalis truncata, ventralis in medio basis triangulariter glabrata. — Long. 12-43 mill.: al. 9-10 mil. 1 G de Chanchamayo (Afr. austr.?), ma coll. b. Macules du segment 1 largement séparées, non échancrées en de- dans. 1%. €. interrupta n. sp.? 9 ©. — (C. nitidula & Lep. nec & nec Fabr.). Macula media apicalis scutelli, et fasciae segmentorum latissime in- terruptae pilis caerulescentibus. Articulus antennarum 3 Îere longior quam 4. — Long. 11-13 mill. , al. 9-14 mill. À © d’Acra et 1 G de Batah 95 IX 97 (Bouyssou), ma coll.: 26 et 26 de Sierra Leone et 15 des chutes de Samlia (Mocquerys) au Mus. Roy. de Bruxelles. XI. Gen. Gmachthes Gerst. 0. gabonensis n. Sp.? © — Niger, pedibus anticis et ventris basi plus minus dilute rufescentibus. Pronotum, mesopleurae, segmentum mediale {area cordiformi lucida nuda excepta) coxae posteriores ex- terne, pedes pro parte, depressiones segmentorum in primo parce utrinque, in 2-3 fascia interrupta, in 4-5 fascia lota pilis mollibus al- bidis. Hyménoptères du Congo francais. 383 La tête manque; mésonotum ponctué-rugueux, méso-épimere lisse brillant. Écusson bigibbeux à deux plans, le postérieur vertical, à ponctuation presque semblable à celle du mésonotum. Métanotum vertical paraissant mat. Paroi postérieure du segment médiaire pres- que verticale. Aile enfumée avec le bord apical plus foncé; nervure transversale ordinaire incidente ; la récurrente 4 aboutit au milieu de la celiule cubitale 2, la récurrente 2 à la nervure transversale cubitale 2. Le segment 4 grand, la base de l'abdomen imponctuée. Le ventre est soyeux blane, les poils tournant à la frange au bout des segments 3et 4 — Long. sans la tête 4,5 (avec la tête probablement 5,3); aile 4 mil. 1 © de Libreville VII 97 (Bouyssou), ma coll. Sauf la taille, ressemble beaucoup à 0. histrio Gerst. IV. Subfamilia Xylocopinae XII. Gen. Kylocopa Latr. Les espèces de ce genre ont été décrites par moi dans Ann. Soc. Entom. Fr., vol. LX VII (18981, p. 92-99, et dans Misc. entom., vol. VII 11899}, p. 89-112 et 145-160. XIIT. Gen. Ceratina Latr. 1. €. Bouyssoui n. Sp. ?. — Magna, nigra; striga interrupta trans- versa praemarginali clypei, macula in angulo infero interno lobi late- ralis, macula utrinque in segmento dorsali 3 et ventrali », fascia inter- rupta in dorsali 4, et segmentis 5-6 totis ochraceo-luteis. Tarsi, tibiae » dimidio apicali et ventre fulvo-pilosi, Alae nigrae. Clypeus et scutum nasale rugis longitudinalibus, hoc triangulari lineis elevatis duabus contento, tempora deorsum angulato-mucronatis, illorum pars supera et vertex punctis crassissimis confluentibus. Scutellum densissime sed tenue scabriuseulum, declive, pteromatibus vix eminentibus, spatio triangulari declivi. — Long. 12-1% mill. ; al. 9-10 mill. 8 © de Lambaréné X 97 (Bouyssou), ma coll. Rappelle par sa taille et son coloris C. hieroglyphica Sm. et C. per- foratrir Sm. de l'Inde. 2. €. aereola n. sp. ® G. — Caput et truneus obscure aenea, abdo- men nigro-cyaneum plus minus aeneo-micans ; labrum et mandibulae et pedes nigra, Üibia antica in © vix, in © strigatim testaceo maculata. Caput et thorax crasse et dense punctata, abdomen minus crasse den- 384 T° VACHAT: seque; segmentum mediale area dorsali lunulata pone marginala et sal crasse rimata, de reliquo vix sculpto. Clypeus apice truncatus et marginatus inter lineolas eminentes, vix deorsum divergentes levis et luteus. Alae fumato-hyalinae. ® Scopa squalido-alba; lineola eminens segmenti 6 gracilior ante apicem obsoleta, apice parce mucronata. < Linea eminens segmenti 6 integra, 7 obsoleta; segmentum 7 an- gulare angulo repando, inciso. Segmenta ventralia 4 et 5 apice fimbria brevi densa, in 5 sinuato-interrupta; 6 nigrum nudum nitidum. — Long. 7,5-8,5 mill. ; al. 5-5,5 mill. 26 et 2 G de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coll., et 1 & des chutes de Samlia (Mocquerys) au Mus. Roy. de Bruxelles. 3. C. ericia n. Sp. © G. — Nigra, truneus aliquando aeneo-abdo- men aliquando violeo-nitantia; vitta flava clypei, in mare plus minus infra transversa; puneta scutelli abdominis basis paulo minus crasssa quam in mesonoto. Clypeus in medio laevi obsolete suleulato, labrum et mandibulae vix seulpta, lucida, vertex fere crassius quam mesono- tum punctatus, postice marginatus; segmenti medialis area dorsalis declivis fere omnino haud seulpta, ejus area analis laevis, lucida. Abdo- minis dorsum apicem versus setulis rigidis ereetis albis obliqua luce conspicuis. Alae apice fuliginosae. ® Scopa et pila ventralia albida. Lineola elevata segmenti 6 ante apicem obsoleta, in apice mucronem formante. 3 Femur et tibia 3 subtus longe albido ciliata, Carinula segmenti dorsalis 6 ante marginem illius fortius terminata. Segmentum ventrale 6 in medio carinula duplici (sulculo longitudinali fissa). — Long. 6-7 mill.; al. 4,5-5 mill. 3 Q de Batah X 97, et de N’Doro X-XI 98, 3 G de Lastourville VIIL-IX 98 et de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coll. 4. €. Moerenhouti n. sp. 9.— Nigra, punctata, segmentis inter- mediis dorsalibus et ventralibus fimbriola setarum albarum. Segmenti medialis area dorsalis fere nulla, postica laevi lucida. Alae fumato- hyalinae. ® Clypei margo apicalis areuatim sublatus, flavus, fornice laevi. Mesonotum in medio sparsissime punctatum, — Long. 6 mill.; al. 4,75 mill. 2 © de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coll. ; 4 & de Vista, Congo belge (Moerenhout), au Mus. Roy. de Bruxelles, ». G. congoensis © G Meunier. Hyménoptères du Congo français. 389 3 © de Lastourville VIII-IX 98 (Bouyssou), ma coll. ; plusieurs Q et 1 G de Matadi, Vista, Boma, La Lufu (dont le type © G) au Mus. Roy. de Bruxelles. L’épine que Meunier dit à tort être aux angles antérieurs du méso- thorax, doit être celle qui prolonge en arrière les pteromata. Le & a le segment ventral 6 avec une carène au milieu, et une dent prolon- geant en arrière le bord latéral. Le segment dorsal 7 tronqué-arrondi au bout. - C’est probablement la C. viridis Guér., du Sénégal (que Smith en 1854 et le col. Bingham, loc. cit. disent être de l’Inde?); mais le nom de Guérin paraissant préoccupé, le nom de Meunier doit rester comme antérieur à celui de M. von Della Torre. 6. €. lineola n. Sp. 9 SG. — Nigra; clypeus flavo tinctus, femur À subtus, tibia À basi lineatis, tibia 2-3 extrema basi punctata. Tar- sorum articuli extimi rufi. Punctata, segmento mediali fere haud sculpto, area ejus dorsali opaca, postica lucida; segmenta 2-4 supra et subtus setis crassis bre- vissimis haud contiguis albidis quasi pectinata. Alae vix fumatae. ® Margo apicalis et latera elypei nigra. Scopa albida. a Clypeus et labrum omnino flava. Prototarsus { flavo lineatus sicut jugum tibiae À inferum femoris 1. Segmentum ventrale 6 pro- funde foveolatum. — Long. 6,5-7 mill.; al. 4,5-5 mill. 1 © et 2 G de Monteiro, près la baie Delagoa, au Mus. Roy. de Bruxelles. 7. €. caesia n. sp. ©. — Caerulescens, rectangulo basali elypei, callo, tibiarum 1 et 3 striga basali (et forsan prototarsi 3) eburneis vel pallide flavis; latera clypei, labrum et mandibulae nigra. Omnino punctata. Segmenti medialis area dorsalis brevis, strigata, postice mar- ginata. Pteromata retro spinulosa. Scopa longa, alba, scopula proto- tarsi 3 longa sat densa hunc celante. Alae fere hyalinae nervis piceis. — Long. 5,5 mill.; al. 3,75 mill. 1 © d’Obock au Mus. Roy. de Bruxelles. Diffère de C. congoensis par sa taille plus petite, sa face proportionnel- lement plus courte, son scutum nasale mal limité sur les côtés, sa nuance bleue, le calus huméral pâle, et le prototarse 3 à la brosse longue et assez dense. XIV. Gen. Allodape S'-F. et À. Serv. Quand Le Peletier de S' Fargeau et Serville ont créé le genre Allo- dape (Enc. méth., X, p. 18, 1825), ils ont supposé que les espèces de Ann. Soc. Ent. Fr., LxXxXII [1903]. 26 386 JT, VACHAL: ce genre étaient parasites. Il serait irrévérencieux de croire que les auteurs postérieurs, m’ayant pas vu le type Allodape rufogastra, aient appliqué ce nom générique à des espèces d’un autre genre. Il est bizarre que Le Peletier et Serville aient donné à leur espèce typique 2 éperons au tibia intermédiaire, ce qui à ma connaissance n'existe dans aucun genre d'Apide, et qu'ils aient méconnu la brosse tibiale du spécimen typique qu’ils disent femelle, et auquel ils attri- buent des « pattes. assez velues ». Toujours est-il que les © des Allodape (Sm. Gerst.) ont une brosse collectrice, peu dense mais longue, non seulement au tibia, mais à son prototarse, et qu'elle semble très forte lorsqu'on compare les pattes @ et G. À. A. interrupta n. Sp.? © ©. — Nigra; flava sunt : linea lata interrupla in medio clypei, lobi laterales saepe ultra antennas cuspi- dem filiformem orbitalem emittentes, linea orbitae posticae, linea transversa scutelli; rufa sunt : mandibularum annulus, labri apex, margo tenuis clypei, funiculum subtus, tegularum margo externus, striga basalis tibiae 4, angulus superus apicalis Gibiae 3, articuli % extimi tarsorum. Alae hvalinae, sed pilis squalidae, nervis piceis, nervus recurrens primus in 9 multo magis quam secundus ab angulo remotus, tantum magis in G. Facies rimoso scabriusculae, mesonotum disco laevi, lucido, antice punctulato, juxta scutellum ruguloso-opacum. Sculellum antice lucidiusculum, postice opaculum; mesopleurae et mesosternum punctulis aeque sat densis; segmenti medialis area cordiformis depressa opaca, postica lucida. Abdomen sat breve, segmentum basale parietes anticam et dorsalem pracbens. Segmenta dorsalia fere aeque scabriuscula, punctis irregu- laribus parum profundis, fere contiguis. ® Scopa longa argentea, pilis sub prototarso fulvo-rulis. 4 Notae flavae abbreviatae; mesonoti discum punetis sparsis; femur 3 basi subtus dentato-angulaltum. Var. © collaris n. var. Pronotum et callus humeralis flava ; statura paulo minor. @ Long. 6,5-8 mill., 5,5-6 mill.; G 6 mill.; al. 5,75 mil. 4 © de Batah IX 97, 4 & de Rio Mouny pr. 98,19 et 1 G de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), 1 © de la var., de Sierra Leone, ma coll. C'est peut-être une variété d’A. cordata Sm. 2, A. Bouyssoui n. sp. ® — Nigra; flava sunt : clypeus (flavedine in medio coarctala), scapus, callus et tegulae; rufo-testacea : mandibu- lae, labrum, pedes fere toti, incisurae angustae segmentorum. Alae Hyménoptères du Congo francais. 387 hyalinae, subtilissime pilosae, nervis rufescentibus ; nervus recurrens primus minus quam secundus ab angulo remotus. Pronotum tomento albo occultum. Sculptura faciei et trunci nulla vel inconspicua. Abdo- men fere parallelum basi minus et apice magis coriaceo-sculptum., — Long. 5-5, mill. ; al. 3,5-4 mill. 4 € du Rio Mouny pr. 98, 1 $ de Lastourville VIII-IX 98, et 1 © de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou) et 1 © de Benguela, ma coll. A 3. A. ictis n. sp. © G? — Nigra, flavo parce notata, funiculus subtus tarsorum apex et plus minus tegalae et angustissime incisurae rufescentes. Caput subtilissime coriaceum; mesonotum maxima parte nudum laeve, sed juxta scutellum et scutellum ipsum tomento subtili griseo- opaca, pronotum tomentosum, tempora pleurae et sternum albido-his- pida. Alae hyalinae ; nervis piceis. Segmenta 1-3 nudiora sat lucida haud seulpta, 4-6 villosa et opacula ; abdomen saepius graduatim pone latius. Pili sub tarsis rufescentes. ® Macula clypei sursum ampla, deorsum angustata et callus flavi. Scopa alba quam solito densior. g Mandibulae, macula labri, clypeus totus, leborum lateralium pars iniera, linea scapi, callus, tarsique flavi. — Long. 4,5-6 mill.; al. 3,7- 4,5 mill. > & de Libreville VIII 97, 2 © de Batah IX 97, 2 © de Rio Mouny pr. 98,2 © de NDoro X-XI 98,2 de Libreville et 1 de Batah VIIT-IX 97 (Bouyssou), ma coll. ; 1 © de Boma Sundi (Rolin), au Mus. Roy. de Bruxelles. 4. A. nigricollis n. Sp. © — Nigra; clypeus T flavo notatus. Me- sonoti pars postica scutellum mesopleurae et segmentum mediale pube molli alba sat densa. Segmenta 1-5 imo apice decolorato. Segmentum 2 postice maximam abdominis latitudinem aequans ; segmenta 2-3 mi- nus quam 4-5 sculptis, sed tamen conspicue. Alae aeneo-hyalinae. Diffère de A. ictis par sa taille plus grande, son chaperon plus noir, son calus tout noir, son abdomen moins rétréci vers la base à sculp- ture un peu plus marquée, la villosité plus abondante. — Long. 6,3-7 mill. ; aile 4,5-5, 1 © de Rio Mouny print. 98 et 1 & de Lastourville VIIL-IX, 98 (Bouyssou), ma coll. ; 1 © de Vista, Congo belge (Moerenhout), au Mus. Roy. de Bruxelles. >, A. Rolini n. sp. © — Nigra, fere glabra; flava sunt : labram, 388 J. VACHAT. maculae clypei, callus, tegulae, alarum basis nervique, nodo costali cireum fuscato ; rufescentia sunt : basis scapi, flagellum subtus, genua tarsique. Alae flavo-hyalinae nervo recurrente 1 incidente; scopis au- reo-fulvis. @ Le jaune du chaperon occupe le bout et la base plus où moins réunis par une ligne, la base à trois pointes y compris la ligne médiane, en sorte que le tout simule un T planté dans une navette. — Long. 4,5 mill. ; aile 3,5 mill. 1 © de Boma Sundi (Rolin), au Mus. Roy. de Bruxelles. 6. A. pulla n. sp. © — Nigra, tegulae et onychia rufa, incisurae scariosae, pilis griseo-fuscis; alae squalido-hyalinae, nervis testaceis. — Long. 4,5 mill.; al. 3,5 mill. A © de Chanchamayo (Afrique australe?) {!), ma coll. æ 7. A. vitrea n. sp. © — Nigra, albo molle hispida, in segmentis ventralibus 3-5 densius; decolorata sunt : callus, tegulae vitreae, margo angustus segmentorum ; subtilissime sculpta. Alae vitreae; nervis lutescentibus ; nervo recurrente 2 incidente. — Long. 6,5 mill.; al. 5 mill. 1 © de Monteiro, baie Delagoa, au Mus. Roy. de Bruxelles. V. Subiamilia : Halictinae A. HALICTINAE NIDIFICANTES. XV. Gen. Halietus Lair. I. Halictus sir. sensu. A. Abdomen à fascies apicales, ou entièrement pubescent. 1. H. jucundus © Sm. 2 © de Libreville VII 97 et de Rio Mouny print. 98 (Bouyssou), ma coll. Très semblable à H. vérescens Lep., en diffère par la partie de Paire dorsale du segment médiaire qui entoure la lunule très finement ponc- tuée, non brillante, et l’armure de l'éperon composée de quatre épines obliques, la basale longue, les autres décroissantes, la quatrième très courte. (1) Cf. la note à la fin du Mémoire. Hyménoptères du Congo français. 389 2. H. Hotoni n. sp. ? — Laete metallico-viridis, funiculo subtus, tegulis, alarum basi, genubus tibiis tarsisque testaceis, tibiis posterio- ribus et prototarso 3 infuscatis. Albido-hispidulus, segmentis 2-4 apice tenue cano fimbriatis. Alae vitreae, nervis flavis. Mesonotum et lunula segmenti medialis tenuissime punctata vel scabriuscula, area analis segmenti medialis planata inferne tantum marginata, fere haud sculpta, cum toro supero lucida. Calcar 4 spinis decrescentibus. Segmenta te- nuissime punctulata. — Long. 5,3 mill.; al. 4 mill. 1 © de Monteiro, baie Delagoa, au Mus. Roy. de Bruxelles. 3. H. Duponti 1. Sp. ©. — Aureo-viridis, mandibulis, labro, clypeo utrinque, scapo toto, callo, tegularum parte postica alarum basi, pedi- bus cum coxis, limbo tenui et parte reflexa segmentorum rulis. Seg- menti medialis area dorsalis nuda, postica et abdominis dorsum tomento albo vestita, de reliquo albescente hispidus, scopa tibiali fulvida. Caput parvum sat latum, orbitis internis deorsum convergentibus, una cum mesonoto tenuissime scabriusculum, ocellis posticis inter se fere magis quam ab oculo remotis. Area dorsalis segmenti medialis valde rugulosa, : angulis posticis pronis ; area analis margine cireumducta. Alae vitreae, nervis flavis. Calcar spinis basali longa, media brevi, apicali obsoleta. — Long. 6,5 mill.; al. 5 mill. 1 © de Beni Bendi Saukuru (Afrique?), au Mus. Roy. de Bruxelles. 4. H. scobis n. sp. ©. — Niger, griseo-albido hispidulus, metanoto tomentoso, abdominis dorso pube vestito. Caput breviter ovale; mesonotum et scutellum nuda lucida tenuis- sime (sub lente) punctulata. Segmenti medialis area dorsalis longa uni- formiter tenuissime strigulosa, area analis tenuissime marginata, mar- gine ramum haud emittente. Alae griseo-hyalinae, nervis piceis. Onychia et calcaria rufescentia. Calcar trispinosum, spinis basali longa, apicali brevissima. — Long. 5,5 mill.; al. 3,5 mill. 1 © de N’Jolé (Bouyssou), au Muséum de Paris. B. Abdomen à fascies basales. Tibias plus ou moins testacés. 5. H. crocinus D. Sp. © G. — Nigro-piceus, tegulae et plus mi- nus pedes testacei. Facies et thoracis dorsum pilis eroceis ut polline luteo irrorala, in metanoto tomento croceo, et etiam minus denso in an- gulis posticis areae dorsalis segmenti medialis. Abdomen fasciis basa- libus e tomento griseo. Q Face arrondie; mandibules rougeàtres. Mésonotum très finement 390 J: VACHAL. räpeux, mat. Aire dorsale du segment médiaire offrant une partie ho- rizontale à stries irrégulièrement longitudinales, devenant obsolètes sur la partie déclive de chaque côté; aire anale étroite à côtés parallèles, hexagone (la partie inférieure comptant pour un côté) ayant un re- bord complet qui émet un rameau en avant pour séparer l’aire dorsale de l'aire pleurale. Ailes presque hyalines à nervures jaunâtres ; la cel- lule cubitale 2 à peu près carrée, relativement grande. Pattes anté- rieures presque entièrement testacées ; éperon à 3 épines. Segment 1 lisse imponctué; les autres finement aciculés. Brosse gris-blanchâtre. & Bouche entièrement jaune; les pattes, moins la base de la cuisse postérieure, rougeûtres. Articles des antennes 2 + 3 égalant presque la longueur de 4. Les segments ventraux 4-5 fortement frangés de fauve, à un peu sinué. — Long. 6,5-7 mill.; al. à mill. 8 ® et nombreux G de Lastourville VITI-IX 98 (Bouyssou), ma coll. 6. H. nudulus n. sp. © G.— Ater, callo, tegulis, maxima parte pe- dum testaceis. Pronotum et metanotum et fasciae basales segmentorum 2-4 tomento griseo. Mesonotum nudum, fere laeve, lucidulum. Abdo- men impunctatum lucidum, segmento 1 fere nudo. Segmentum mediale ut in /7, crocino sculptum. Alae sat hyalinae, nervis piceis cellula cu- bitali 2 arcta nervum recurrentem angulum-versus accipiente. @ Caput breviter ovale; annulus mandibularum et rima analis tes- tacea. Prototarsus 3 saepius nigro notatus. Calcar bitrispinosum spina basali longa. Scopa et femorum barba albidae. G Ore testaceo; venter fulvo-brunneo fimbriatus, fimbriae segmen- torum 4-5 apice angulatim incisae. Q Long. 6,5-7 mill.; al. à mill.; G long. 6mill.; al. 4,3 mill. Plusieurs © et plusieurs G de Lastourville VIII-IX 98 (Bouyssou), ma Coll. 7. H. postumus 1. Sp. G. — Nigro-piceus; mandibularum apex, antennarum articulus 3, tegulae genua, tarsi et tibiae (his plus minus fuscatis) testacea. Griseo-hispidus, in segmentis dorsali 7 et ventrali- bus 4-6 fusco. Alae aeneo-hyalinae nervis piceis, cellula cubitalis 2 trapezina, in nervo cubitali longior; nervus recurrens 1 incidens. Clypeus ultra oculorum apicem totus prolatus. Antennarum articuli intermedii latitudine sua plus quam sesquilongiores. Mesonotum et scutellum confertissime punetulata, Segmenti medialis area dorsalis sat scabra, analis lateribus tantum infra convergentibus marginata. — Long. 7 mill.; al. 5,3 mill. Hyménoptères du Congo français. 391 Est-ce le &G de H. diversus Sm.? 2 G de Lastourville VITI-IX 98 (Bouyssou), ma coll. Tibias noirs ou foncés ou maculés de noir. 8. H. Capnopus n. Sp. © G. — H. crocino similis, differt : statura minore, mesonoto et seutello lucidulis, nudiuseulis, cellula cubitali 2 magis stricta, angulis posticis areae dorsalis segmenti medialis nuda lucida, tibiis saltem maxima parte fuseis; G tibiis posterioribus late in medio obseuratis. — Long. 5,5-6 mill. ; al. 4-4,3 mill. Plusieurs © et 2 G de Lastourville VIII-IX 98 (Bouyssou), ma coll. 9. H. surdus n. Sp. ©. — }. capnopodi sat similis, differt : statura paulo majore, tegumento sine nitore, area dorsali segmenti medialis longiore et fere haud sculpta, area ejusdem anali limite supero toto fere transverso nec in lateribus limo, tibiis et tarsis anterioribus testa- ceis. — Long. 6-6,5 mill.; al. 4,7 mill. 1 © de Chanchamayo, Afr. austr.? ma coll. 10. H. australis n. Sp. ©. — 77. capnopodi similis ; differt : tibis et prototarsis nigris, angulis posticis areae dorsalis segmenti medialis lateribus haud linea elevata limitatis et margine arae analis obsoletiore (an var. ?) 2 © de l’Afrique australe (De Sélys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 11. H. atricrus n. sp. © G. — A. capnopodi similis, differt : sta- tura paulo majore, tibiis omnino atris; @ prototarsis nigris, calear bi- dentatum, dente basali magno; GS mandibulis nigris, segmentis ven- tralibus haud dense fasciatis, prototarsis vix basi rufescentibus. — Long. 6-7 mill.; al. 5 mill. > 6 et 6 G de N’Kogo et N'Djolé (Bouyssou), au Mus. de Paris. 12. H. barbatus n. sp. G. — Niger, mesonoto prasino, limbo apicali elypei, labro et media parte mandibulae flavis; pube sub an- tennas pallida, in fronte nigra. Subtus albo longe barbatus, in dimidio apicali ventris parcius et obseurius. Caput orbitis internis valde infra convergentibus. Antennarum articulus 3 vix longior quam 2 (subse- quentae desunt). Mesonotam lucidulum tenuissime dense punctulatum ; segmenti medialis area dorsalis metanoto longior, angulis posticis clinis, area analis fere ovalis cireum marginata. Alae griseo-hyalinae apicem versus nubilae, Tibia 3 vix tumidula. Depressiones segmentorum laeves. — Long. 6,5 mill.; al. 4,7 mill. 392 J. ‘VACHAE. 1 & de Lastourville VIII 98 (Bouyssou), ma coll. C. Abdomen sans fascies ou macules tomenteuses déterminées. 13. H. Bouyssoui n. Sp. ©. — Niger, mandibulis, labro, clypeo, scapo, funiculo sublus, tegulaae, pede cum coxis et abdomine rufo- testaceis. Alae limpidae, nervis lutescentibus. Caput latum, mesono- tum hebes haud sculptum, segmenti medialis area dorsalis longa vix basi strigulosa angulis clinis, area anali cireum marginata Jateribus iere parallelis, limite supero utrinque clino. Calcar trispinosum. — Long. à mill.; al. 4 mill. 1 © de Lastourville VIT 98, ma coll. 14. H. hoedillus n. Sp. G. — Niger, clypei limbo apicali angu- latim flavo; supra griseo-hispidulus, infra longe canescente barbatus, segmentis ventralibus in lateribus tantum el fusco pilosis. Orbitae in- terne deorsum convergentes ; antennarum articulus 4 aequans 2<-3; mesonotum et scutellum bigibbulum opaca. Segmentum mediale luci- dum, area dorsali circa 16 rimis, angulis clinis, area anali margine circumdata. Alae griseo-hyalinæ nervis piceis. Tibia 3 tumidula. Ab- domen haud conspicue punctatum. — Long. 5,5 mill.; al. # mill. 3 © de N'Doro X 98 (Bouyssou), ma coll. 15. H. Alluaudi n. Sp. ©. — Ater, tarsis posticis obscure rufes- centibus, alae obscuratae subhyalinae. Pilis fulvo-griseis sub tarso 3 rufulis. Caput parvum facie longiore quam latiore ; mesonotum sat dense punctatum; segmenti medialis area analis cireum marginata, area dorsalis metanoto longior rugis in medio aream analem attin- gentibus, irregularibus; calcar dente basali obtuso, et in medio se- cundo obsoleto. Segmentorum basis tenuissime punctulata. — Long. 6-6,5 mill. ; al. 5 mill. 1 © d’Assinie (Alluaud), coll. de Gaulle. 16. HI. Haasi n. Sp. ©. — Ater, tarsi posteriores testacei. Caput clypeo toto prolato suturis lateralibus tori modo inflatis. Mesonotum dense punctatum. Segmenti medialis area dorsalis tota lunulata in medio postice marginata, scabra; area analis cireum marginata. Alae squalidae, nervo recurrente À fere incidente; calcar 3 dentibus basali sat longa aliis brevibus obtusis. Pili capitis trunci et scopae subtus griseo-flavidi. Abdomen tenuissime et densissime punctulatum (forte maculis utrinque in segmentis 2-3). — Long. 8 mill. ; al. 6 mill. 1 © de Lukungu (Haas), au Mus. Roy. de Bruxelles. Hymenoptères du Congo français. 393 17. H. evanidus n. Sp. ©. — Virescens metallicus, mandibulis basi, tegulis genubus, tibiis, tarsis rima anali rufis. Alae vitreae, nervis flavis, in cellula Cubitali 2 obsoletis. Orbitae internae deorsum convergentes; mesonotum sub pube griseo-fulvida sine nitore; seg- menti medialis area dorsali nuda lucida, strigulosa, area anali circum marginat{a. Cellula cubitalis 3 secus nervum cubitalem sesquilongior quam 2. Calcar 4-5 pertinatum. — Long. 6; al. 4,5 mill. 1 © de Libreville 20 VIII 97 (Bouyssou), ma coll. 18. H. mixtiscapis D. Sp. ©.— /.evanido, proximus, sed differt : scapi basi rufa, mesonoto lucido, prototarsis, tibiae 2 dimidio apicali et tibiae 3 parte dorsali nigrescentibus, alis griseo-hyalinis, nervis piceis, cellula eubitali 3 parva vix majore quam 2, calcare 1-2 dentato, seg- mentis ventralibus 2-4 lana longa dense albida vestitis. 1 © de Chanchamayo (Afr. austr.?), ma coll. 79 IT. Halictus, S.-gen. Thrincostoma Sauss. 19. H. (Thrincostoma) productus Sm. G, Catal. Hym. ins. in Br. Mus., 1853. — © Piceo-nigra. Genarum longitudo latitudinem mandi- bularum basis fere aequans; elypeus fere totus ultra oculorum apicem prolatus, orbitae internae deorsum paulo convergentes; pronotum et in medio conspicuum, non aliter quam mesonotum longum et tomen- tosum, mesonotum tenue densissime punctatum, seutellum tenuius ; spatium cordiforme triangulare, granulatum. Calcar dente basali obtuso, secundo centrali obsoleto. — Long. 8,5 mill. ; al. 6,5 mill. 2 © de N’Kogo et N'Jolé (Bouyssou), au Mus. de Paris, et 1 ® de Batah IX 97, ma coll. Cette espèce diffère de T. renitanteli Sauss. © par sa taille moins grande, par la suture entre le chaperon et seutum nasale bien mar- quée, et par l’espace cordiforme plus grossièrement sculpté. XVI. Gen. Nomia Latr. I. Espèces rapportées par M. Bouyssou. A. — Écaillettes médiocres. 1. N. tridentata G Sm., Tr. ent. Soc., 1875. ® Antennae minus ab ocello impare quam à clypei apice remotae ; 394 J. VACHAL. orbitis deorsum convergentibus. Pronotum lateribus vix conspicuum ; mesonotum et scutellum fibrino fulvo. Segmenti medialis area dorsalis nec caniculata nec sculpta. Alae obscure-hyalinae nervis piceis, cellula cubitalis 2 fere longior superne quam inferne; nervum recurrentem post medium aäccipiens. Scopa plus minus nigrescens, subtus albes- cens. Penicillus parvus rufus. Segmenta 2-4 depressione testacea pilis decumbentibus concoloribus obtecta. — Long. 9,5 mill.; al. 7,5 mill. 3 © de Libreville 20 VIII 97, N'Doro 15 XI 98, ma coll., et de N'Djolé au Mus. de Paris, de nombreux & de Libreville, N'Doro, Lastour- ville, ma coll., tous rapportés par M. Bouyssou. 3 G des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 2. N. ruficoxis n. sp. ©. — N. fridentatae aflinis, differt : fere minor, Scapo, tegulis et pedibus rufis, scopa aurea, thorace haud fibrino vestito, area dorsali segmenti medialis fere nulla, scabrius- cula, alis luteo-fumatis ante apicem nebulosis, nervo recurrente inci- dente, segmenti 2-4 depressione minus ardente. — Long. al. 7,5 mill. 1 © de Libreville 20 VIII 97 (Bouyssou), ma coll. 3. N. pristis n. Sp. © ©.— Nigra, flagello subtus testaceo, depres- sionibus segmentorum 1-% lutescentibus. Mesonotum dense puncta- tum, rufo-fulvo hispidum, tegulae medioeres ; segmenti medialis area basalis fere nulla, sed transverse striolata. Alae fumato-hyalinae, nervis luteis, cellula cubitali 2 fere trapezina nervum recurrente post medium accipiente. Abdomen dense punc- tatum, depressionibus segmentorum 2-4 parce pilosis. ® Pedes anteriores genubus, tibiarum apicibus et plus minus tarsis rufescentibus; scopa fulvida, penicillo lato; calcare interno 4-5 per- tinato. ÿ g Mandibulae, scapus, tegulae, et pedes {extrema basi excepta) pygi- dium ovale et venter rufa. — Long. 9 mill. ; al. 7 mill. 3 © et 1 G de Lastourville IX 98 (Bouyssou), ma coll. 4. N. Bouyssoui n. sp. © G. — Nigra, funiculo apice subtus rulescente, mesonotum et scutellum sat dense punctata, metanoto tan- tum griseis coactis ; segmenti medialis area dorsalis de supra visa linea circulare externa limitata et intra lineam striga transversa, in late- ribus strigis transversis, ejus parte verticali supra arcu limitata, haud sculpta; area analis fere haud sculpta. Alae sordide hyalinae, nervis piceis, cellula cubitali 2 infra arcta, nervo recurrente ultra medium accepto. Iymenoptères du Congo francais. 399 Depressiones segmentorum 2-4 decoloratae, segmenti 1 utrinque albido fimbriata. ® Pedes nigri, onychio rufescente, scopa argentea. g Articuli 2 et 3 antennarum fere aequilongi, 4 longior quam 2-3. Seutellum bi-gibbum. Tarsi rufi, prototarso 1 retro dense et longe ci- liato. Tibia 3 interne parce sed longissime ciliata. Femur 3 inflatum, tibia 3 ex apice apophysem scariosam cuculliformem duo calcaria te- gentem producens. Segmentum ventrale 3 margine apicali in medio triangulariter appressum, 4 basi late depressum et apice dense fim- briatum, sequentes partim tumidi partim depressi, — Long. 8 mill.; al. 6 mill. e et Go de Libreville 20 VII 97, Batah 5-25 IX 97, Rio Mouny print. 98 (Bouyssou), ma coll. , N.granulata n. Sp. ®? G?— N. Bouyssoui paulo affinis ; differt : mesonoto scutello et metanoto fulvo coactili tectis; area dorsali seg- menti medialis etiam in medio longitudinaliter rimosa, area anali rite punctata ; G articulo 4 non longiore quam 2-3, femore 3 solito, tibia 3 fere normali ; segmento ventrali 3 in margine apicali granulis binis, 4 planiusculo apice glabro. An N. candida Sm.? > = . Long. 6,5 mill.; al. 5,5 mill. 4 Q de Batah IX 97 et du Rio Mouny, print. 98. 4 & de Libreville VII 97, Rio Mouny et N’Doro IX 98, ma coll., et 1 a de N'Jolé au Mus. de Paris, rapportés par M. Bouyssou, et 1 G de Boma (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles. B. — Écaillettes très grandes. 6. N. atrinervis n. Sp. © G — Nigra, mesonoto punctis magnis sparsissimis ; alae griseo-hyalinae nervis nigris ; area basali arcuata seg- menti medialis lineari tenue crenata, post eam parte supera declivi lae vi. | ® Mesonoto lucido, segmento 2 in medio dorsi parum vel haud punc- tato. 4 Flagello, tegulae basi et aliquando tarsis rufis : mesonoto opaculo, scutello utrinque retro valde spinoso, segmento 2 et in medio punetato ventre simpliei, appendicibus utrinque apicalibus nigris. © 6-8 mill. ; al. 4,5-6 mill.; G 6-8 mill. ; al. 4,5-7 mil. Nombreux @ et G de Libreville VIII 97, Batah IX 97, Rio Mouny 396 J. VACHAL. print. 98, Lastourville IX 98, N'Doro XI 98, ma coll., N'Jolé et N'Kogo au Mus. de Paris, tous rapportés par M. Bouyssou, 1 G de Li- breville (Chalot) au Mus. de Paris, 4 & d’Abyssinie (Alluaud), coll. de Gaulle, Sierra Leone (Mocquervs), Boma Sundi (Rolin) et Popocabacea (Loos), au Mus. Roy. de Bruxelles. 7. N. flavicarpa n. Sp. © © — N. atrinervi similis; differt : me- sonoto et scutello flavo-velutinis, nodo costali luteo. ® Segmento 2 et in dorso distincte punctato; G scutello mutico, tarsis et appendicibus utrinque in apice abdominis testaceis. — Long. ® 6,5 mill. ; al. 5,2 mill.; G 6 mill. : al. 5 mill. 46 et 16 de Libreville VII 97 (Bouyssou), ma coll. 8. N. tersa n. Sp. 9 — Nigra, tarso 3 obscure testaceo. Lucida, griseo-hispidula. Mesonotum et scutellum densissime punctata; area dorsalis segmenti medialis triangulari, impressa, utrinque ultra triangu- lum laevi. Alae griseo-hyalinae, nervis pallidis. Pede 3 gracili, proto- tarso ejus apice latiusculo oblique truncato, subtus et apice pilis aureïs. Abdomen fere haud sculptum, marginibus apicalibus 4-4 fascia tenui alba, in 1-2 interruptis, 5 fulva. — Long. al. 5 mill. 19 (sans tête) du Rio Mouny (Bouyssou), ma coll. II. Espèces non récoltées par M. Bouyssou. Toutes à écaillettes moyennes. 9, N. Martini n. Sp. © — N. pristidi simillima, differt : statura paulo majore, segmenti medialis area dorsali parte plana longitudinali- ter rugosa, angulo apicali verticali haud sculpto; cellula cubitali 2 lon- giore quam altiore, ventre nigro, pygidio rotundato truncato. — Long. al. 7,5 mill. 1 G de Natal, rapporté et offert par M. le D' Ch. Martin, auquel il est dédié. 10. N. melanoproeta n. sp.? © — Nigra, tegulis rufis depressio- nibus segmentorum 1-4 decoloratis; compacta, densissime sat tenue punetata, opacula. Mesonotum seutellum et metanotum pilis brevibus densis fulvis, segmentis 2-4 apice parce griseo fasciatis, scopa griseo- alba, penicillo rufo, fimbria segmenti 5 nigra. Suleus aream dorsalem segmenti medialis occupans in medio angulatim elongatus, totus scaber. Alae fulvo hyalinae nervis piceis, cellula cubitali 2 quam solito majore, nervum recurrentem in angulo accipiente. — Long. 9,5-10; al. 8 mill. Hyménoptères du Congo français. 397 1 © de Sierra Leone (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 11. N. ampliata n. sp. G — Nigra, tegulis, genubus et plus minus tarsis rufescentibus. Omnino dense punetulata, opacula. Area dorsalis segmenti medialis in medio retro angulata, circa sexdecim rugis ra- diantibus ; alae fulvo-hyalinae, nodo costali luteo. Segmenta fasciis apicalibus pilorum appressorum fulvorum in 4 interrupta, in 2 lineari, in 3-5 ampliatis, in à potius basali. d Articulus antennarum 3 fere aequans 4; tibia 3 pro parte translu- cida sat dilatata intus planata et apice in apophysem repandam trans- lucidam prolongata, apophyse vix basin calcarium praetereunte, Seg- mentum ventrale 4 sinuatum, sequentia undulata.— Long. 8,5-9 mill. ; al. 7,5 mill. À G de Zanzibar, au Mus. Roy. de Bruxelles. 12. N.latifrons n. Sp. © — Nigra, scabriuscula opaca. Metanotum et apice segmenta 1-5 tomento griseo fasciata, segmento 6 pygidiato ; segmentis apice decoloratis. Ocelli postici intervallo fere duplo ab oculo quam inter se distantes. Area dorsalis segmenti medialis fere nulla, analis tomentosa ; penicillus latus rufulus. Alae griseo-hyalinae, nodo costali lutescente. Cellula cu- bitali 2 sat magna nervum recurrentem post medium accipiente. — Long. 8,5 mill.; al. 6 mill. 4 © de la baie d’Antongil, Madagascar, ma coll. 1. N.ligata n.sp.c — Nigra, mandibulis et funiculo rufescentibus, tegulis, genubus, tibiarum apice et tarsis pallide testaceis ; segmentorum depressione apicali decolorata et tomento griseo fasciata (fere ut in Ha- licto quadricineto & Ky nec Mor.) Mesonotum et scutellum fulvido-his- pidula, tenuissime punctulata, lucida. Area dorsalis segmenti medialis triangularis, nuda, longitudinaliter sat tenue striolata. Alae hyalinae, nodo costali flavo, cellula cubitali 2 parva quadrata nervum recurren- tem medium versus accipiente, tertia breviore quam prima. Femur posticum vix inflatum, tibia ejus clavatum apice subtus an- gulatum. — Long. al. 7 mill. 1 G de Boma (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles. 14. N. blandula n. sp. GS — Nigra, funiculo apice subtus, tegulis, genubus, tibiarum apice, tarsis, segmentorum depressionibus testaceis. Antennae breviusculae funiculo gradatim paulo incrassato. Thorax ful- vido griseo vestitum, area dorsalis segmenti medialis nuda in medio angulata, longitudinaliter strigulosa. Pedes graciles, tarsis tibia sua fere 398 J. VACHAL. sesquilongis. Alae griseo-hyalinae nervis luteis; nervo recurrente in medio cellulae 2 accepto. Abdomen fere impunctatum Iucidum (segmento À plus minus rufes- cente), segmentorum marginibus saltem in lateribus tomento griseo fasciatis. Segmentis ventralibus apicalibus depressis, utrinque longe fulvido-pilosis. — Long. 6-7 mill.; al. 6 mill. 15 de chutes de Samlia (Mocquervys), au Mus. Roy. de Bruxelles. 15. N. crassula n. sp. © — Nigra, depressionibus segmentorum 1-5, et plus minus tibiis et tarsis testaceis; valva dorsali nigra fulvido bimaculata. Caput sat latum; vertex, mesonotum et scutellum dense punctata sat lutida, fulvido-puberula. Area dorsalis segmenti media- lis in medio angulata, strigis limis. Alae fulvido-hyalinac, nervis luteis ; cellula cubitali 2 fere longiore quam altiore, nervum post medium accipiente. Tibia 3 sat gracilis, scopa laxa subtus longa fulvido-albida, penicillo magno aureo-fulvo. — Long. 8,5 mill.; al. 7 mill. 19 de Dakar, au Mus. Roy. de Bruxelles. 16. N. aAndrenoïdes n. Sp. © — Nigra, fulvido- et fusco-pilosa. Vertex haud crassus, ocellis posticis vix diametro à margine postico remotis; mesonotum et scutellum densissime punetata; spatio cor- diforme triangulare paulo strigato, area analis utrinque densissime et tenuissime punctulata. Alae sordide hyalinae nervis piceis. Abdomen lucidum fere haud sculptum, marginibus apicalibus haud vel vix depressis, vix extremo apice decoloratis, 1-4 tenui fascia pi- lorum alborum, fascia segmenti à et pilis segmenti 6 fulvido-fusco. ® Scopa in medio fusca, supra et subtus grisea, penicillo lato ful- vido. — Long. 6,5 mill. ; al. 5,75 mill. 1 @ de Lukungu (Haas), au Mus. Roy. de Bruxelles. 17. N. cirrita n. Sp. © — Nigra, limbo apicali segmentorum 2-4, decolorato, tibia postica et sui prototarsi basi sanguineis. Pilis griseis puberula, sed in scutellis cirro fulvido. Margo posticus verticis acutus oculorum apici contiguus. Mesonotum densissime punetatum. Area dorsalis segmenti medialis lineari, crenulata, in medio vage verticaliter abrupta. Alae griseo-hyalinae, nervis piceis, cellula cubitali 2 infra arcla et nervum recurrentem post medium accipiente. Pedes postiei ro- busti, strigili (sub prototarso 3) aurea. Abdomen ovatum, inconspicue sculptum, albo-puberulum, fascia segmenti 5 in medio fusca, in 6 basali aureo-fulva, — Long. 7,5-9 mill. ; al. 6-7 mill. Hyménoptères du Congo francais. 399 1 © de Boma (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles, et 1 © d'Obock (Jousseaume), au Muséum de Paris. 18. N. collaris n. Sp. ©? — Nigra, funiculo subtus rufo, extremo limbo segmentorum decolorato. Mesonotum et scutellum dense punctulata (spatiis conspicuis); ver- iex crassius et densius, mesopleurae insuper crassius. Pronotum et in medio prolato-conspicuum, cum metanoto coactili cinereo vestitum. Area dorsalis segmenti medialis lunulata, postice marginata, crenulata ; segmenta 1-2 in basim sat crasse et dense punctata, parte apicali de- pressa seu tenuissime punctulata seu in margine laevi. Margo segmenti > et totum 7 pilis appressis fulvis. Alae griseo-hyalinae, nervis lutes- centibus. Cellula cubitali 2 magna, fere rectangula nervum recurrentem inter medium et apicem accipiente. — Long. 9,5 mill.; al. 7,5 mill. 1 © d'Afrique (?) au Mus. Roy. de Bruxelles, ex coll. Puls. 19. N. Thomaeëe n. Sp. G — N. Andrei Vach. proximus, differt : statura majore, vertice crassiore, funiculo rufo, mesonoto seutello et parte postica segmenti medialis minus dense punctatis et lucidis. — Long. 8 mill.: al. 6 mul. 1 & de l'ile San-Thomé, côte occidentale d'Afrique, ma coll. 20. N. lactinea n. Sp. © — Nigra, depressionibus segmentorum 1-5 plus minus albis, in 1-2 utrinque albo fasciatis, sub segmento 2 nascere videntur vibrissae albae. Caput vertice lucido, mesonotum et scutellum inconspicue punctata, sed nec polita nec lucida, pilis quibusdam erectis lucidis. Area dorsa- lis segmenti medialis lunulata scabriuscula, in medio angulum infra verticalem emittens. Alae griseo-hyalinae, nervis piceis, nervo recur- rente incidente. Femur et tibia 3 parum inflata, hac apice interne ap- pendiculato. Abdomen satlucidum, depressionibus laevibus, segmento 6 polito, nitido ; segmentum ventrali 4 sinuato, sequentia lacunosa. — Long. 8 mill.; al. 6 mill. 1 G d'Obock (Jousseaume) au Mus. de Paris. B. HALICTINAE HAUD NIDIFICANTES, XVII. Gen. Sphecodes Latr. 1. S. guineensis n. sp. 9 G — Nigra, tegulis, genubus, et abdomi- nis basi plus minus rufis. Pilis albis brevibus rigidis sparsus, in facie mollibus et longioribus. Alae infuscato-hyalinae, nervis piceis. 400 J. VacuAL. — Hymenoptères du Congo francais. Caput latum, ocellis minus inter se quam ab oculo remotis, facie lata, orbitis deorsum paulo convergentibus. Vertex et thorax crasse dense punctati, in mesonoto crassius, in scutello sparsius. Segmenti medialis area superna quadrata clathrata. Abdomen dense punctula- tum (in G crassius), sed segmento 3 erassius punctato. © Antennae brevissimae, gradatim clavatae, articulis funiculi om- nibus longitudine sua brevioribus, primis tribus brevissimis. Seg- menta 4-2 rufa. Pygidium rufescens longe trapezinum. 3 Antennae solitae, arliculi 2-3 lenticularibus, 3 brevior quam 2, 4 longior quam 5, et multo longior quam 2 + 3: abdomen segmentis 1-2 et aliquando 3 plus minus pro parte (vel 2 toto) dilute rufis. Pygidium brevius quam in femina, rufescens. Mandibulae et onychia rufescentia. — Long. 6 mill.; al. 4,5 mill.: o long. 8 mill.; al. 6 mill. 19 et 45 deLibreville 20 VIII 97 (Bouyssou), ma coll., et 1 5 d’As- sinie (Alluaud), coll. de Gaulle. VI. Subifamilia Prosopinae XVII. Gen. Prosopis Fab. Trois espèces de Prosopis ont été décrites dans Ann. Soc. entom. Fr., vol. LX VII, [1899], p. 535-536. 1. — Pr. gabonica © Vach. — G clypei apex, maculis loborum la- teralium, striga tibiac À et prototarsorum lata basi flava. — Long. »,9 mill.; al. 4 mill. 1 G de N'Jobé (Bouyssou), au Muséum de Paris. NoTA. — Au dernier moment l’auteur apprend que Chanchamavo PI ] À est près de Lima, au Pérou. L'indication de cette localité est-elle exacte? NOTES SUR QUELQUES LÉPIDOPTÈRES par Daniel Lucas. [PI. V, fig. 1 à 4.] Mœæurs et description de la chenille de Polia canescens Dup. Millière a donné dans l’Iconographie, la figure de la chenille de fa variété Asphodeli de la Polia canescens. Ayant pu élever de lœuf la chenille de la Polia canescens type, que l’on prend communément en Vendée dans la seconde quinzaine de septembre, sur les murs, les troncs des Peupliers, et à la miellée, et devant à notre excellent col- lègue, M. Poujade, une figure aussi fidèle qu’artistique de ladite che- nille, je présenterai les observations que j'ai faites sur cette espèce. Description de la chenille (fig. 1). — Chenille longue, rase, cylindri- que. Robe verte. Tête légèrement plus petite que le premier anneau, d’un jaune verdàtre. Le premier anneau, à sa moitié antérieure, de même couleur que la tête. Anneaux séparés par des surfaces jaunes. Ligne dorsale étroite, d’un vert foncé. Sous-dorsales inexistantes. 4°, 5°, 6° an- neaux portant de petites boutonnières noires, apparentes, autour des stigmates. Au 7° anneau, cette boutonnière est légèrement indiquée. Ligne longitudinale d’un vert jaune, tangente aux stigmates. Toutes les pattes membraneuses sont munies d’un cercle rouge, dont le plan est perpendiculaire à l'axe de la patte, et voisin de la partie qui se trouve en contact avec la plante nourricière. Enfin, de petites lignes parallèles aux incisions jaunes, de couleur d’un vert légèrement plus foncé que celui de la robe, se distinguent facilement, surtout près de la ligne dorsale. Au moment de la transformation, la couleur de la robe devient jau- nâtre. Avant la dernière mue, les boutonnières noires entourant les stig- mates ne sont pas apparentes, non plus que les parties rouges des pattes membraneuses. Nourriture de la chenille. — A Ia sortie de l'œuf, extrémités de tiges de Graminées. A partir de la première mue, de préférence du Trifolium pratense. Ann. Soc. Ent. Fr., zxxII [1903]. 27 02 DANIEL LUCAS. Cette chenille est des plus délicates à élever. Je n’ai pu réussir cet élevage qu'en plaçant sur un gazon naturel un châssis recouvert de mousseline, au-dessus de toile métallique, châssis enfoncé dans le sol de 20 centimètres environ. De la mousse et des feuilles mortes sont placées sur le gazon. Les chenilles éclosent à la fin d'octobre, et restent très petites jusqu’en mars. Du 15 mars au 10 mai, la chenille prend son entier développement. Sur une aberration d'Agrotis comes Hb, Le 18 juin 1902, j'ai pris à la miellée, dans les bois du Prieuré à Auzay, près Fontenay-le-Comte (Vendée), deux exemplaires d’une re- marquable aberration de lAgrotis comes Hb. L'un des spécimens ainsi capturés était superbe, et a été exactement figuré par M. Poujade (fig. 2). Voici la description rapide de cette aberration, à laquelle je propose de donner le nom de non-marqginata, en raison de l’absence de la marge noire qui se rencontre constamment dans les différentes aberrations ou variétés de lAgrotis comes. Agrotis comes Hb., aberr. non-marginata, ab. nov. — Alis posterioribus margine nigro fere nullo. Ailes supérieures d’un gris-jaunâtre, presque unicolores. Lignes cou- dée et extrabasilaire à peine indiquées. Ligne de points noirs voisine de la coudée assez visible. Subterminale assez bien marquée en brun à sa partie supérieure, la nuance se fondant et diminuant d'intensité à sa partie inférieure. Taches ordinaires bordées de gris clair, base de la réniforme marquée de brun. Ligne terminale de points noirs assez bien marquée, Dessous de l'aile supérieure sans particularités remar- quables. Par les ailes supérieures, ce Lépidoptère se rapporte à l’aberration adsequa Treitschke. Ailes inférieures jaunes, présentant une ligne noirâtre, sinuée, très fine, renflée légèrement à ses deux extrémités. Lunule centrale à peine indiquée. Dessous concordant absolument avec le dessus. En somme, cette aberration présente un aspect absolument inverse de celui que l’on observe dans la variété Curtisii Comes qui présente les caractères suivants : « minor, al. ant. multo obscurioribus, distincte signatis, alis posterioribus plus minusve nigro-inspersis ». L'aberration non-marginata (mihi) de l'Agrotis comes a les ailes supérieures presque unicoloxes, les inférieures presque uniformément jaunes. Je crois avoir remarqué que dans les individus des régions méridionales, la largeur Notes sur quelques Lépidoptères. 403 de la marge noire des aïles inférieures de À. comes tend souvent à s’atté- nuer, tandis qu'elle s’exagère souvent, au point même d’envahir l’aile inférieure entière, dans les individus de l’Europe septentrionale, Description de l’œuf et de la chenille de Orrhodia Staudingeri (de Graslin). La question de savoir si l’Orrhodia Staudingeri constitue ou non une espèce distincte, a soulevé bien des polémiques dans le monde des Lépidoptéristes actuels. Je dois à l’obligeance de M. V. Cotte, chasseur de Digne, l’envoi d’une femelle vivante de la forme indiquée dans la dernière édition du Catalogue de Staudinger sous le nom de Orrhodia ligula, aberration scortina Sigr. M. Cotte doit être félicité de son intervention bienveillante dans une question qui intéresse fort les Lépidoptéristes. Il a refusé aux étran- gers les matériaux nécessaires à la solution du problème, pour ré- server à un compatriote les moyens d’y parvenir. Description de l'œuf. — Voici une description de l’œuf de l'O. Staudingeri, dont j'ai donné un dessin noir assez schématique (fig. 3). Imaginez un paraboloïde de révolution, du sommet duquel partent quatorze côtes saillantes. L’œuf est déprimé à la naissance de ces côtes, et sur une longueur de la parabole méridienne à peu près égale au quart. A partir de cette longueur, les côtes se séparent en deux fais- ceaux divergents, présentant également la forme de côtes secondaires saillantes, jusqu'à la base de lœuf, qui offre laspect d’un cercle cannelé. Le dessous de l’œuf est légèrement concave vers le sommet. La moitié supérieure de l'œuf est rose, la partie inférieure grisâtre. Le nombre total des côtes secondaires est de 27. L’un des quatorze fais- ceaux issus du sommet ne s’est donc pas seindé. Ce nombre de côtes n’est pas fixe dans les différents exemplaires que j'ai examinés au microscope. Il varie entre 24 et 35 environ. Le dessin donné par moi représente l'œuf grossi environ trente-cinq fois. L'œuf de l'Orrhodia rubiginea F. Mant. ne diffère pas d’une manière sensible de celui de 0. Staudingeri. De ce dernier œuf, pondu au milieu de mai, sont sorties de petites chenilles velues, très analogues à celles de O0. rubiginea, dont j'ai fait l'élevage en même temps. La présence de poils sur le corps de la chenille, élimine absolument l'opinion du D’ Staudinger, qui voit dans O. Staudingeri une variété de 0. ligula Esp. 40% DaxiEL Lucas. — Notes sur quelques Lépidopteres. Élevage de la chenille. — La chenille dont notre distingué collègue, M. Poujade, à bien voulu faire une aquarelle si artistique et si exacte qu'elle dispenserait presque d’une description écrite (fig. 4), est sortie de l’œuf précédemment figuré. L'élevage de cette chenille avait la plus haute importance; il m'a permis de rayer absolument du Catalogue de Staudinger, dernière édition, l'erreur du savant entomo- logiste allemand, erreur consistant à faire de l'O. Staudingeri de Grasl., une aberration de l'O. ligula Esp. La chenille de O. ligula est absolument lisse et marquée de traits obliques caractéristiques. La chenille de O0. Staudingeri est légèrement velue, et marquée de taches exactement semblables à celles de O0. rubiginea F, Mant. J'ai fait séparément l'élevage de la chenille de 0. Staudingeri et de celle de O0. rubiginea, dans des cages où j'avais planté du Pissenlit (Ta- raxæacum). Je dois reconnaitre qu'au début, O0. rubiginea acceptait celte nourriture bien mieux que 0. Staudingeri. Mais, dès la première mue, les deux formes de chenilles acceptèrent également bien les feuilles de Taraxacum, et grossirent simultanément à ce point que je n'aurais pu les distinguer les unes des autres, même avec un examen attentif à la loupe. La description qui va suivre va montrer quels identiques caractères se retrouvent dans les chenilles de 0. ru- biginea et de O. Staudingeri. L'identité de ces caractères peut fort bien compenser la légère différence de taille des insectes parfaits. L'examen, d’ailleurs, d’un grand nombre de types de 0. Staudingeri dans la collection de notre distingué collègue M. R. Homberg, permet de constater la vraisemblance de cette affirmation; on peut, par des transitions insensibles, passer de 0. rubiginea type à 0. Staudin- geri; il était, au contraire, absolument impossible de relier spécifi- quement 0. Staudingeri à O. ligula, ainsi que l’a fait le D' Staudinger. Description de la chenille. — Chenille légèrement atténuée en avant, velue, poils de couleur jaune d’or; robe brun-foncé, dorsale à peine indiquée par une teinte légèrement plus sombre. Deux lignes longitudinales grises au-dessus des stigmates, et une ligne grise longi- tudinale sous ces derniers stigmates noirs. De part et d'autre de la dorsale, deux lignes interrompues formées sur chaque anneau, sauf sur le deuxième, d’une tache noire rectangulaire très apparente. Tête brune marquée d’un V noir, dont le sommet coincide avec celui de la tête. Nuque brune marquée d’une tache noirâtre parallèle aux inci- sions. 6 pattes antérieures noires. SD — DESCRIPTION D'UN LÉPIDOPTÈRE NOUVEAU D'ESPAGNE par P. CHRÉTIEN. (PL. V, fig. 5.] Oecophora aragonella n. Sp. Enverg. 14 mill. Ailes antérieures étroites, d’un blanc jaunâtre, fortement parsemées d’écailles brunes, dont l'accumulation en certains endroits forme des nébulosités ou taches vagues, principalement à la côte, à la base de l'aile et un peu avant le milieu sur le bord interne; on remarque, en outre, une large bande à l'extrémité de la cellule, partant de la côte et gagnant l’angle interne, une tache anguleuse à l’apex et une ligne terminale brunes, ces deux dernières divisées entre elles par une li- ture blanchâtre et séparées de la bande brune par un large espace blanchâtre également. (Chez certains sujets, ces taches et ces bandes sont à peine distinctes et seule l’éclaireie blanchâtre avant la tache brune apicale est assez marquée.) Franges blanc-jaunâtre à la base, brunes à l'extrémité. Ailes inférieures blanchâtres, fortement rembrunies vers lapex; franges brunes à base blanchâtre, surtout vers le milieu du bord interne. : Antennes très distinctement pectinées, brunes et annelées de blan- châtre ; palpes recourbés et redressés, gris-jaunâtre, à troisième ar- ticle un peu plus court que le second et ne dépassant pas la tête, la base, le milieu et l'extrémité ayant un anneau brun très peu distinet; tête noirâtre avec poils gris-jaunâtre; abdomen brun-jaunâtre ; pattes blanchâtres avec tarses annelés de blanc et de brun foncé. Cette nouvelle espèce peut se placer dans le voisinage d’Oecoph. sti- pella ou de nubilosella. Plusieurs exemplaires pris en Espagne, à Albarracen (Coll. Seebold). La figure de cette nouvelle espèce (PI. V, fig. 5) est due au pinceau de M. G. Poujade. DESCRIPTION D’UNE ABERRATION NOUVELLE D'OEONISTIS QUADRA 9© ab. confluens [PI V, fig. 6] par Constantin Dumoxr. Oenonistis quadra L. S. N., aberr. confluens ab. nov. Cette remarquable aberration de Oeonistis quadra Q L. S. N. (PI. V, fig. 6) a les quatre taches ordinaires réunies par une ligne coudée de même couleur, mais plus chargée de violet, formant ainsi une bande ininterrompue; le dessin en est très visible en dessous, surtout à la côte. La figure, aussi exacte qu'artistique, qu'a faite de cette aberration notre collègue M. Poujade, en complétera heureusement la description. Je capturai cet intéressant exemplaire, il y a déjà un certain nombre d'années, en 1888, je crois, en plein Paris, au pare Monceau, où il était attiré par la lumière électrique. Oeonistis quadra, relativement rare habituellement, fut très abondante cette année-là au pare Monceau. Tous les globes électriques, pendant huit jours, se trouvèrent remplis de cadavres de cette espèce, jusqu'à deux et cinq centimètres de hauteur. LA SIGNIFICATION BIONOMIQUE DES TACHES OCELLAIRES DES PHASES DE LA SAISON HUMIDE CHEZ LES SATYRINAE ET NYMPHALINAE par le Prof, Edward B. Pourrox (!). [Planche VI|. —©S— Depuis longtemps on a reconnu que les formes de la saison humide chez les Satyrinae sont caractérisées par la quantité et l'apparence distincte des taches ocellaires sur la face inférieure des ailes. Dans la durée de la saison sèche, chez ces mêmes espèces, les taches ocellaires sont très petites ou très souvent absentes. La signification de cette dif- férence et la cause de son origine furent un grand mystère; mais récem- ment la lumière se fit sur cette question lorsqu'on eut reconnu qu’un différence de même nature existe entre les phases saisonnières de cer- taines espèces du groupe des Nymphalidue (Precis où Damonia). Dans la forme de la saison sèche du Precis artariadu Sud Africain on remarque que la face inférieure des ailes ressemble à une feuille morte d’une ma- nière remarquable. D'autre part la forme de la saison humide présente une marge blanche visible et des taches ocellaires sur la face infé- rieure. De même chez l'espèce commune orientale, Precis almana, les nombreuses et très visibles taches ocellaires de la phase humide (as- teria) sont réduites à de minuscules points ressemblant aux petites taches noires de moisissures poussant sur la similifeuille morte de la phase sèche. Cette ressemblance entre les Satyrinae et les Nympha- linae est très importante. Quand les deux formes des espèces de Sons- Familles aussi différentes que les Satyrinae et les Nymphalinae réa- gissent de la même manière particulière aux deux saisons, nous pouvons affirmer d’une manière presque certaine que nous sommes en face d’un phénomène d'adaptation. Nous voyons un état de choses dont la raison d'être provient d’un avantage gagné dans la lutte pour la vie. (1) Ce mémoire est un résumé des principaux points exposés par notre col- lègue, M. E. Poulton, professeur de Zoologie à l'Université d'Oxford, dans l'intéressante conférence faite par lui à la Séance du 22 avril 1903 (CF, Bul. Soc. ent. Fr. [1903], p. 160). (Note du Secrétaire.) 408 Epwarp B. POULTOx. J'ai récemment discuté la signification des différences saisonnières chez les Nymphalides du genre Precis (Trans. Ent. Soc. Lond., 1902, pp. 414-458). Mais plus mûre réflexion sur le sujet, et surtout la con- versation que j'ai eue avec le collègue à qui je dois tant, M. le Dr F. A. Dixey M. D. de Wadham College, Oxford, ont eu pour résultat l'addition de nouveaux détails importants à l'interprétation que j'avais donnée l'an dernier. Le contact de deux esprits produit des idées nouvelles à tous deux, comme lunion de deux cellules germinales qui donne naissance à un nouvel être, — être possédant ses qualités propres, — et non un simple intermédiaire entre les parents. Ici je voudraisattirer votre attention surle terme Bionomique introduit par mon ami le Professeur E. Ray-Lankester comme le mot le plus con- venable pour exprimer les rapports entre les organismes vivants. Cette addition importante à notre terminologie décharge le mot Biologie de toute signification, excepté celle du terme général sous lequel sont rangés tous les sujets de Zoologie et de Botanique. C’est dans l'étude bionomique des Insectes que nous pouvons espérer découvrir l'inter- prétation du développement spécial des taches ocellaires dans les phases de la saison humide. Certaines observations semblent jeter la lumière sur ce pro- blème : En 1887, j'ai observé un Lézard étudiant avec un grand intérêt la tache ocellaire placée à la face inférieure de l'aile antérieure du Papil- lon commun Coenonympha pamphilus. Plusieurs fois le Lézard essaya de mordre cette partie de l'aile. En 1899 M. Marshall observa qu'un rapace fit sa première attaque sur les taches ocellaires des ailes posté- rieures d’un Papilio demodocus qui lui avait été offert. M. Marshall à aussi capturé un grand nombre de papillons du Sud Africain qui pré- sentent des déchirures sur les taches ocellaires ou dans leur voisinage. (Trans. Ent. Soc. Lond., 1902, p. 366.) Le témoignage de tels faits justifie l'opinion que les taches ocel- laires sont des marques destinées à attirer l'attention de lennemi et à protéger ainsi l’Insecte d’une blessure mortelle. Par conséquent le papillon attaqué aura une chance de plus d'échapper au danger. Cette interprélation est encore appuyée par la distribution sur les ailes des taches ocellaires de la saison humide. Elles ne sont pas placées près du corps, contrastant sensiblement de cette façon avec beaucoup de marques indicatrices d’un goût nauséabond (warning or aposemaiic marks), telles que la tache rouge à la base de Ja face in- lérieure des ailes chez les Piérides du genre Delias, ou chez les Helico- ninae, où encore la tache triangulaire d’un brun doré marqué de noir Signification bionomique des taches ocellaires chez les Satyrinae. 409 observée dans une position correspondante chez tant de papillons Africains (loc. cit., p. 488). D'autre part, ces taches ocellaires tendent à se développer à l’apex de l’aile antérieure et à l'angle anal de l'aile postérieure. On les trouve ailleurs placées sur les bords les plus ex- ternes des ailes — c’est-à-dire les plus éloignés du corps — ou près de ces bords. Il y a encore cependant un autre point important dans cette méthode de défense. Sa valeur la plus certaine, et probablement la seule, est durant les courts arrêts entre les vols successifs d’un Insecte, et spé- cialement au moment où il va se poser. Sans doute l'ennemi guette l’Insecte, mesure de l'œil la place exacte où il va se poser : c’est le moment choisi pour l'attaque. A cet instant précis les taches ocellaires ont probablement leur plus grande importance et utilité; mais aussi- tôt que l'instant critique est passé, ces taches tendent à devenir dan- gereuses. Elles attirent maintenant l'attention des ennemis qui n’ont pas vu l'Insecte allant se reposer. Par conséquent nous voyons, chez beaucoup de Satyrinae, que cette tache à lextrémité de l'aile anté- rieure est exposée pendant quelques secondes après l'arrêt, puis est cachée par l’abaissement des ailes antérieures entre les postérieures. Il s'ensuit que ces taches sur la face inférieure ont beaucoup plus de valeur pour les Papillons qui volent sans cesse, s’arrêtant pour repartir de nouveau pendant de longues heures de soleil, durant leur vie en- tière. D'autre part ces taches tendent à devenir un danger réel pour les Papillons qui volent moins, et passent beaucoup plus de temps dans l'attitude du repos. Dans ce repos prolongé, excepté pour cer- taines espèces nauséabondes, la dissimulation la plus complète est la meilleure défense. Durant cet état de repos les taches ocellaires non seulement constituent un danger en attirant l'attention des ennemis, mais elles sont inutiles pour éloigner celle-ci des parties vitales. Le succès de cette méthode dépend de l’état du papillon, s'il est ou non prêt à la fuite; et lorsqu'un ennemi peut attaquer sans cesse, comme ce serait le cas pour l’Insecte plongé dans un profond repos, une sem- blable défense est naturellement sans valeur. Mais la saison humide est justement le temps où les Insectes sont le plus nombreux et volent constamment dans chaque rayon de soleil. Tandis que dans la saison sèche ils sont beaucoup plus rares et beau- coup moins visibles. En pleine saison sèche les Papillons ont l'habitude de se cacher, traversant peut-être une sorte de période de repos esti- val afin d'échapper aux effets de la grande sécheresse. Mais quelle qu’en soit la cause, un tel repos prolongé est beaucoup plus sûr quand la surface des ailes exposée ressemble au milieu environnant, ou bien 0 EpwarD B. POULTON. à quelque objet particulier dans ce milieu, tel qu’une feuille morte, qui n'intéresse pas les animaux en quête d’Insectes. Je crois que c’est là le principe dominant qui explique le dévelop- pement des taches ocellaires dans les phases humides, et leur diminu- tion ou leur disparition dans les phases sèches chez la même espèce. Les habitudes dans la saison humide sont telles que ces taches confè- rent aux Papillons un avantage dans la lutte qu’ils ont à soutenir contre les ennemis de cette saison; les habitudes dans la saison sèche sont telles que ces mêmes taches favoriseraient les ennemis de cette époque. Cette dernière phrase indiquerait d'autres raisons importantes pour les différentes phases saisonnières des Papillons. En premier lieu les ennemis qui recherchent et attaquent les Insectes en état d'activité se trouvent probablement eux-mêmes dans des con- ditions différentes pendant les deux saisons. Ces ennemis sont ou agiles à poursuivre un Papillon, ou agiles à fondre sur lui durant un arrêt momentané; ou bien ils se posent et attendent sur les plantes que les Insectes recherchent. Ainsi que je l'ai déjà suggéré, les taches ocellaires sont probablement développées comme moyen de défense contre ces agiles ennemis de la saison humide — Oiseaux ou Lézards actifs. De tels ennemis, surtout les Oiseaux avec leur puissance de vol, ont un grand choix d’Insectes à leur disposition dans la saison humide; par conséquent ils se décideront facilement à abandonner l'attaque sur un Papillon après un premier échec. Pendant la saison sèche la variété d’Insectes est beaucoup plus restreinte, et les Papil- lons constituent probablement une beaucoup plus grande proportion de la nourriture des insectivores. Les ennemis agiles sont vraisem- blablement dans de telles conditions qu'ils poursuivraient sans remords et renouvelleraient sans cesse leur attaque. Une saveur rela- tivement désagréable serait aussi moins puissante à prévenir leur attaque. C’est probablement une des raisons pour lesquelles les faces inférieures des ailes chez certaines autres espèces du genre Precis (P. sesamus, P. antilope, P. actia) sont, non ocellées, mais remar- quablement visibles pendant la saison humide, tandis qu’elles sont bien dissimulées dans la saison sèche. En second lieu, les ennemis qui attaquent les Papillons durant leur repos prolongé comprennent beaucoup d'espèces dont les habitudes et les manières de rechercher leur proie, diffèrent entièrement de celles des espèces qui poursuivent les Insectes actifs. Ces insectivores re- cherchent soigneusement, systématiquement, chassent partout où ils peuvent espérer trouver quelque nourriture. Ils sont sans doute moins exigeants dans leurs préférences que les ennemis agiles à la poursuite, Signification bionomique des taches ocellaires chez les Satyrinae. AA et ne sont probablement pas repoussés par un goût modérément nau- séabond. Par conséquent, à cause du ralentissement de leur activitéetdu temps plus long qu'ils passent en un profond repos, les papillons de la saison sèche sont plus exposés aux attaques de ces ennemis. Ces der- niers seraient aidés dans leur recherche par la présence de taches ocellaires ou par toute autre marque visible, et, contre eux, une saveur modérément nauséabonde ne constituerait qu’une défense insuf- fisante. Les considérations exposées dans ce mémoire indiquent la raison pour laquelle la sélection naturelle a saisi et développé une sensibilité spéciale pour une condition quelconque associée à l’une ou à deux de ces saisons. La nature exacte de la condition à été insuffisamment étudiée, mais c’est probablement le degré variable d'humidité qui agit comme stimulant sur les espèces rendues particulièrement susceptibles par la sélection naturelle. La susceptibilité est probablement limitée à quelque époque spéciale de leur vie. Par conséquent, comme le colonel J.-W. Yerbury l’a observé à Aden (Proc. Ent. Soc. Lond., 1902, mars 19) la chute soudaine d’une pluie abondante au milieu d’une saison sèche normale est suivie par l'apparition à la fois de formes humides, inter- médiaires, et sèches de Pierinae. Ce fait s'explique facilement, comme l'a sugeéré M. le Dr F.-A. Dixey (Trans. Ent. Soc. Lond., 1903, p. 158- 160) par l'hypothèse que, à l'arrivée de la pluie, quelques-uns des individus étaient à leur époque la plus sensible, d’autres n'étaient que partiellement sensibles, tandis que le reste avait déjà cessé d'être sen- sible. Si l’on compare la figure À sur la planche VI avec la figure 2, on verra que la forme sèche du Precis artaxia est beaucoup plus large que la forme humide. Le poids est aussi beaucoup plus grand chez celte espèce et chez d’autres espèces du genre Precis (Trans. Ent. Soc. Lond., 1902, p. 451 et 454). Il s'ensuit que dans ces cas, du moins, la période sensible ne peut pas être plus tardive que l'époque larvaire, alors que le poids de l’insecte est déterminé. Il est probable que la rapidité plus grande du développement pendant la saison humide, entrainant une diminution dans la taille et dans le poids du Papillon, est aussi un avantage conféré par la sélection naturelle. Le nombre des individus chez plusieurs espèces est sans doute relative- ment abaissé dans la lutte excessive pour la vie pendant la saison sèche, alors que l’occasion de compenser les pertes par une rapide succes- sion de générations n'existe pas. Il est par conséquent avantageux pour les espèces de s’accroitre aussi rapidement que possible pendant 412 Enwarp B. Poucrox. — Les taches ocellaires chez les Satyrinae. le temps où la nourriture est abondante et la lutte moins äpre. Une semblable multiplication est réalisée par le nombre de générations rendu possible par un rapide développement et une diminution dans la taille. Remarquez de plus que, chez le Precis artaria des forêts profondes, la condition qui agit comme stimulant dans la saison humide n'existe pas (Trans. Ent. Soc. Lond., 1902, p. 423), car là, la phase sèche seule est connue à toutes les époques de l’année. Nous sommes par consé- quent conduits à l'hypothèse que le stimulant initiateur des change- ments aboutissant à un Papillon de la phase humide, peut être fourni par l'eau déposée sur les feuilles de la plante nourricière. La larve à pu ainsi l’avaler avec sa nourriture. Il est possible aussi que l'humidité contenue dans les jeunes feuilles et les pousses qui ont crû activement après la pluie agisse comme stimulant. Donc l'humidité sous une forme ou une autre est la seule condition associée à la saison humide que nous puissions Concevoir comme absente ou relative- ment réduite sous l'ombre des forêts profondes. Je pense qu'il est par conséquent probable que dans l’Artaxia, — et s’il en est ainsi chez cette espèce, il en sera de même pour beaucoup d’autres — l’eau avalée avec la nourriture est le point de départ d’une combinaison de chan- gements complexes. Ces derniers occasionnent une accélération dans le développement de animal et la production d’un Papillon beaucoup plus petit et plus léger. De fait ils produisent un insecte présentant tous les détails de forme, couleur et dessins caractéristiques de la phase humide. Ceci n’est qu'une simple suggestion, mais je suis persuadé qu’elle peut induire les naturalistes à même d'étudier sur les lieux, à entre- prendre des expériences pour confirmer ou renverser cette hypothèse. Si les naturalistes peuvent être ainsi amenés à observer, à penser et à expérimenter, nos spéculations seront abondamment justifiées, même si elles se trouvent détruites par le mouvement critique qu’elles au- ront soulevé. Je ne puis conclure sans remercier vivement mon amie Mie Pe- titjean pour son obligeance et les nombreux services qu’elle m'a rendus en mettant ce bref mémoire en état d’être publié. Si j'ai obtenu quelque suecès en exposant mes idées en langue française, je le dois presque entièrement à son aide. ÉTUDE SUR DIVERS PLATYSMA DES ALPES OCCIDENTALES !) (Additions et Rectifications) par J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. La publication récente de divers travaux sur le même sujet me force à remettre au point en quelques lignes Étude parue l'an passé dans les Annales de la Société entomologique de France. En première ligne, dans un article récent (Wiener Entomolagische Zeitung, XXII [1903], p. 121), L. Ganglbauer a établi, par des argu- ments très sérieux, que le changement du nom de Pterostichus en Platysma, proposé par Tschitschérine, est en contradiction avec les règles de la nomenclature zoologique établies par le Congrès inter- national de Berlin en 1901; je restituerai donc le nom consacré de Pterostichus aux Coléoptères composant la majeure partie de l’ancien senre Feronia de Latreille. En outre, voici les espèces sur lesquelles portent des additions ou rectifications de quelque importance : P. melas Creutz. — N’existe pas en Corse, d’où je l’avais indiqué avec doute par suite de souvenirs inexacts; c’est le P. niger Schaïl. qui est commun presque partout dans l’île. — Sicile : Acicastello (de Peyerimhoff); Allier (du Buysson). P. metallicus F. — L'aberration d'un vert métallique, assez rare, a été décrite sous le nom de véridinitidus Pic (Feuille des Jeunes Na- turalistes, ann. 1893, p. 14). P. Panzeri Heer. — La race Heeri Heer, à pattes rousses, existe dans le département de l’Aïin sur le sommet du Reculet (coll. Tour- nier > Pic!). Elle parait s’y trouver à l'exclusion du type à pattes noires. D’après le D' Josef Daniel (Münchner Koleopterologische Zeitschrift, I, p. 213) on trouve déjà en Suisse, en même temps que la forme typique, des individus chez lesquels la marge latérale du pronotum n’est pas sinuée en avant des angles postérieurs. Ayant cru constater un hiatus morphologique coexistant avec l'isolement géographique , j'avais fondé (1) Cf. Annales de la Société entomologique de France, LXXI [1902}, p. 588 sqq. AU J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. le P. subsp. carthusianus sur ce caractère, que présentent sans excep- tion nos individus de la Grande-Chartreuse ; par suite de la remarque du D° Daniel, cette nouvelle dénomination perd beaucoup de son intérêt. Suivant le même auteur (loc. cit.), la forme typique du Panzeri au- rait été prise dans lApennin septentrional par feu Strasser, de Munich. Je dois avouer que cette provenance me laisse quelque doute. En règle générale, les Carabidue des régions montagneuses de l'Europe centrale sont remplacés dans l’Apennin par des espèces vicariantes ou représentés par des formes locales sensiblement modifiées. D’autre part, MM. Dodero et Solari, dont j'ai vu les chasses, n’ont jamais pris cette espèce dans leurs nombreuses excursions à travers l'Apennin ligure. P. truncatus Dej. — Voir, pour la revision complète du groupe, J. Daniel (loc. cit., p. 209). Dans leur ensemble, les conclusions de l'auteur coincident assez exactement avec les miennes, sauf que le Dr'J. Daniel maintient comme espècele P. dilatatus Villa. De pareilles divergences n’ont au fond que très peu d'importance réelle, car il faut avouer qu'il entre dans la conception actuelle de l'espèce une certaine part d'appréciation individuelle. L'essentiel consiste, à mon sens, à ce que les diverses formes, de quelque nom qu’on veuille les baptiser, soient très exactement définies au double point de vue morphologique et géographique. Le P. truncatus subsp. imitator, que j'avais indiqué comme inédit, doit s’écrire : P, truncatus subsp. imilator J. Dan., le mémoire dans lequel il a été décrit ayant paru quelques jours avant le 3° fascicule de nos Annales de 1902. P. cristatus subsp. moestus Rey. — Drôme : f. de Saou (de Peye- rimhoff). P. femoratus Dej. — En dépit des doutes que j'avais émis à ce sujet, l'existence de cette espèce à l'E. du cours du Rhône est un fait positif. — Isère : bois de Cornavent près Vienne (Falcoz, Perret); Sonnay (Pic.). — Drôme : forêt de Saou (V. Mayet!). — CF. V. Mayet, Bull. de la Soc. ent. de France, 1903, p. 140, A. Carret, loc. cit., p. 487, et Pic. loc. cit., p.210. L'abbé Carret suppose, avec beaucoup de vraisemblance, que dans ces divers cas le transport par les grandes crues du Rhône de quelques individus provenant des Cévennes à amené la formation des colonies adventices plus ou moins anciennes. Étude sur divers Platysma. AS P. vagepunctatus subsp. iämpressicollis Fairm. — Au Nord jus- qu’en Savoie : Modane (Pic!). P. rutilans Dej. — Cf. J. Daniel, loc. cit., p. 214 : sur le versant italien le P. rutilans s. Str, se trouve au Sud jusqu'au Val di Viü; à partir de la vallée suivante, il est brusquement remplacé par ie P, ru- tilans subsp. auratus Heer. P. multipunctatus Dej. — Une aberration de la race nobilis Stüerl., à dessus d’un vert métallique, a été décrite par M. Pic sous le nom de semiviridis (Feuille des Jeunes Naturalistes, ann. 1892, p. 46). Deux individus de la collection Pic, provenant du Petit-St-Bernard et du Col de Balme, sont d’un noir franc, brillants, avec le 5e interstrie dépourvu de pores. Ils ne se distinguent du Spinolae, dont ils ont ab- solument l'aspect, que par la série très dense du 7° interstrie. Le ca- ractère tiré des impressions thoraciques et donné dans mon tableau (p. 596) n’a aucune valeur. Il convient de remplacer le n° 29 dudit tableau par le suivant : 29. Élytres marqués de quelques pores sur les 3° et 5° inter- stries (ceux du ÿ° disparaissant parfois), et d’une série très serrée sur le 7°; téguments presque toujours mé- diocrement brillants et un peu chagrinés dans les deux sexes. Coloration normale : d’un rouge cuivreux parfois obscurci, rarement vert, exceptionnellement d’un noir frane sans reflet métallique. — Long. 12-15 mill LC NE RER ne NE er Etre RTE multipunctatum,. — Élytres sans série de pores sur le 7° interstrie. Insectes noirs, tout au plus avec un léger reflet bronzé....... 1 190 P. maurus Duft. — Le D" J. Daniel (loc. cit., p. 197) vient de publier une revision complète des formes affines du P. maurus, dont il admet comme moi l'unité spécifique. Je ne puis mieux faire que de renvoyer à cet excellent travail, et me bornerai à indiquer ici les rec- tifications à faire à mon Étude au point de vue de la faune française. La race des Alpes maritimes françaises, que j'ai indiquée sous le nom d’'Escheri Heer, est proprement le validiusculus Chaud. ; les individus à pattes rousses constituent l’ab. vesubianus J. Dan. Cette race est remplacée plus à l'Est, dans les Alpes et l’'Apennin de Ligurie, par le P, subsp. liguricus J. Dan. (Escheri + Chaud.). P. Peiroleirii +auct. (nec Heer). — Cette espèce doit porter le MG J. SaixTEe-CLAIRE DEVILLE. — Étude sur divers Platysma. nom de planiusculus Chaud., le D' J. Daniel ayant établi que le nom de Peiroleirii Heer se rapporte à une race suisse du maurus. P. planiusculus Chaud. (forme type) a été retrouvé récemment par le D Steck sur la frontière entre les Basses-Alpes et le Piémont, au col de Mary et au col de Sautron, localités très voisines du col de la Portiolette où je l'ai pris en 1895. Les individus à pattes rousses des Alpes Grées constituent la v. stu- rensis J. Dan. P. Selmanni subsp. Prevosti Dej.— Se reprend dans les Corbières de l’Aude, à Belcaire (cf. V. Mayet, Bull. Soc. «ent. Fr., 1903, p. 140). Cette station estextrêmement remarquable. Lesindividus communiqués par M. V. Mayet sont tellement semblables à ceux du Dauphiné qu'il faut renoncer à les en séparer même à titre de race locale. MUTILLIDES NOUVEAUX OÙ IMPARFAITEMENT CONNUS DE DIVERS PAYS par Ernest ANDRÉ. [.':—— ESPÈCES DE LA RÉGION PALÉARCTIQUE Depuis la publication de ma Monographie (Species des Hyménoptères d'Europe, t. VIII, 1899-1902), j'ai eu connaissance d’un petit nombre d'espèces et variétés nouvelles que je vais décrire ou indiquer, sous forme de supplément à cette Monographie. 1. Apterogyna bimaculata Ern. André Species Hym. Eur. VI, 1900, p. 66. @ J'avais décrit cette curieuse espèce d’après deux individus al- gériens appartenant au Muséum de Paris. Depuis, M. Ricardo Garcia Mercet en à capturé quelques exemplaires en Espagne (Guadarrama, Montarco, province de Madrid), et M. René Oberthür en a reçu aussi de la Sierra de Alfacar, dans la province de Grenade. Tous ces indi- vidus sont semblables au type, sauf quelques différences peu impor- tantes de coloration, consistant en ce que le pygidium, les hanches, les pattes, le front et les antennes sont plus ou moins ferrugineux. Is ont été publiés par M. Mercet (Bol. soc. esp. Hist. nat., 1903, p. 98), sous le nom de var. rufescens. 2. Myrmosa longicollis Tournier Entomologiste gènevois, 1 [1889], p. 47. 3 Le mäle de cette espèce m'était resté inconnu et j'avais dû me contenter de reproduire la description donnée par Tournier, tout en faisant observer que l'assimilation de ce mâle à la femelle du même nom me semblait douteuse, puisque les sexes ne paraissaient pas avoir été capturés à l’état d’accouplement. Mes réserves se sont trouvées justifiées par la communication qu'a bien voulu me faire M. Botill, de Barcelone, de deux exemplaires du véritable mâle de longicollis, dont l’un d’eux pris en copulation avec sa femelle. Ce mâle ne ressemble en rien à celui décrit par Tournier, mais se rapproche beaucoup de celui Ann. Soc, Ent. Fr., LXxXH [1903]. 28 AE ERNEST ANDRE. d'ephippium Fab., ce qui était à prévoir, puisque les femelles des deux espèces sont très voisines l’une de l’autre. On peut donc intercaler ce mäle dans le tableau de ceux du genre Myrmosa, de la façon suivante : 2. Ailes fortement enfumées, etc........ nigriceps S.S. Saund. — Ailes subhyalines, marquées seulement d’une nébulosité vague, plus ou moins distincte, avant le sommet; seg- ments abdominaux simplement ciliés de poils épars, mais sans bandes nettes à leur bord apical........... 8. 3. Sixième arceau dorsal de l'abdomen prolongé, de cha- que côté, en arrière, en un lobe dentiforme bien accen- tué; septième arceau creusé sur son disque d’une fos- settetlongitudinalet Me RPM RERO 3 bis. — Sixième arceau dorsal de l'abdomen simple, non denté ; septième arceau légerement convexe, etc. frater Edw.Saund. 3 bis Pronotum avec les angles antérieurs non dentiformes. Écaillettes presque toujours rouges, luisantes, éparse- ment ponctuées. Éperons d’un jaunâtre clair, ele... LP EE MOT Lee D io e CP RIDPIUIM Fab: — Pronotum avec les angles antérieurs saillants et pro- longés en une dent aiguë bien distincte. Écaillettes noi- res, peu luisantes, densément ponctuées. Éperons bruns. Chez les deux individus que j'ai sous les veux, le pronotum, le mésonotum et le scutellum sont ferru- gineux, le reste du thorax est noir. La nébulosité de l'aile antérieure est plus vague et plus étendue que chez ephippium, occupant presque la moitié apicale du limbe. La seconde cellule cubitale est relativement plus grande, aussi longue ou plus longue sur la nervure cubitale que la première ou que la troisième cellule cubitale. L’ap- pendice des hanches postérieures est assez grand, lamel- liforme, arrondi à l'extrémité. Les dents latérales du sixième arceau dorsal de l'abdomen sont plus étroites et plus spiniformes, quoique arrondies au sommet. Les autres caractères de forme, de couleur, de sculpture et de vestiture sont semblables à ceux d’ephippium. — Long. 10-11 mill..... ee CU longicollis Tournier Les exemplaires qui ont servi à ma description provenaient de Bar- celone où ils avaient été capturés sur les feuilles d'Alnus glutinosa. Mutillides nouveaux, 419 3. Mutilla Merceti nov, Sp. d Le tableau des mâles du genre Mutilla doit être ainsi modifie pour y faire rentrer cette espèce : 21. Troisième et quatrième segments de l'abdomen ornés cha- cun d’une large bande de pubescence pâle. ........... 22 — Quatrième segment de l'abdomen sans bande de pubes- CÉRÉCIDAIE PEER D ed. de 21 bis 21 bis Thorax entièrement noir; stigma celluliforme; pattes hérissées de poils noirs, ett........... persica Sich. Rad. — Thorax en majeure partie rouge; stigma opaque; pattes hérissées de poils blancs. — Tête, antennes et mandi- bules noires, thorax ferrugineux, avec, une tache mé- diane sur le pronotum, les écaillettes, le postscutellum, le sternum et les mésopleures noirs; pattes noires avec les tarses bruns; abdomen noir, premier segment cilié de poils blanchâtres à son bord postérieur, second seg- ment orné à son bord apical d’une étroite bordure de pubescence blanche, le troisième segment recouvert en entier d’une large bande de semblable pubescence, les sixième et septième segments plus éparsement revêtus de pubescence blanchâtre ; les segments ventraux 2 et 3 sont faiblement ciliés de poils blancs. Tout le corps et les pattes hérissés de poils blancs, ceux du front plus ou moins brunäâtres, éperons blancs. Tête subarrondie, un peu plus étroite que le thorax, peu densément ponctuée, assez luisante; elle est sensi- blement prolongée derrière les veux, avec le bord posté- rieur faiblement arqué et les angles arrondis. Yeux assez grands, ovales. entiers ou très indistinctement échancrés à leur bord interne, assez voisins de l'articulation des mandibules ; ocelles petits, les postérieurs beaucoup plus rapprochés entre eux que des yeux; mandibules larges à la base, rétrécies à partir du milieu, bidentées au sommet et munies d’une forte dent mousse à leur bord externe; premier article du funicule des antennes très court, transversal, les suivants allongés, le second un peu plus court que le troisième. Thorax ovalaire, un peu plus étroit en arrière qu'en avant; pronotum 420 , ERNEST ANDRÉ. très rétréci antérieurement avec les angles arrondis; il est échancré ‘en angle obtus à son bord postérieur, ponctué-réticulé en dessus ainsi que le mésonotum et le scutellum; mésonotum avec les sillons médians bien marqués et prolongés jusqu'au bord antérieur; scutel- lum peu convexe, subquadrangulaire; écaillettes de grandeur moyenne, lisses, luisantes, marquées seule- ment de quelques points; métanotum densément ridé- réticulé, avec une aire en triangle allongé, lisse et luisante, au milieu dé sa base. Abdomen subsessile; premier segment à peu près aussi large en arrière que long sur sa ligne médiane, bien plus étroit que le sui- vant avec lequel il s'articule sans étranglement; il est ponctué-réticulé en dessus, muni en dessous d’une ca- rène peu saillante; second segment densément ponctué en dessus, plus éparsement en dessous; les segments suivants finement ponctués, le dernier plus fortement ponctué-rugueux. Tibias intermédiaires et postérieurs armés de quelques épines peu distinctes sur leur arête externe. Ailes assez enfumées; stigma opaque; cellule radiale courte, acuminée ou peu distinctement tronquée au sommet; nervure radiale épaissie au point de jonc- tion de la seconde nervure transverso-cubitale, celle-ci coudée et épaissie en son milieu, présentant une dis- position analogue à celle qui se remarque chez beaucoup d'exemplaires de Mut. montana Panz. et rufipes Fab., et particulièrement chez la Mut. subcomata Wesm.; les nervures récurrentes s’insèrent vers le milieu des deuxième et troisième cellules cubitales. — Long. J'me ee ne ste NT Merceti nov. Sp. Un seul exemplaire de ce mâle m'a été communiqué par M. Ricardo Garcia Mercet qui l’a capturé à l’Escorial (Espagne). Cette espèce ressemble beaucoup à M. partita Klug., mais elle s’en distingue par-ses yeux à peine visiblement échancrés, par le quatrième segment de son abdomen entièrement dépourvu de bande de pubes- cence blanchâtre, et par les bandes des 2° et 3° segments sans trace d’échancrure ou d'interruption en leur milieu. La disposition des or- nements de son abdomen et la forme générale de son corps rappellent la M. arameana André, mais chez cette dernière les mandibules sont inermes à leur bord externe et les yeux sont distinctement échan- Mutillides nouveaux. 421 crés. Enfin la M. erronea André, qui a comme la nouvelle espèce les yeux presque entiers, s’en éloigne complètement par la forme de ses mandibules, par la stature plus lourde de son corps et par la présence d’une bande blanche sur le quatrième segment abdominal. 4. Mutilla montana Panz. J'ai à signaler deux nouvelles variétés du mâle de cette espèce, dont l’une est inédite et dont l’autre a déjà été indiquée par M. R. G. Mercet. (Bol. soc. esp. Hist. nat., [1903], p. 99.) Var. pronotalis Mercet. G Diffère du type par le thorax noir, avec les ‘côtés du pronotum et les écaillettes rouges. Molinos (province de Madrid). Var. rufosquamulata nov. var. a Corps entièrement noir, comme chez la var. nigrita Gir. avec les écaillettes seules ferrugineuses. 5. Mutilla castellana Mercet Bol. soc. esp. nat. Hist., [1903], p. 174, ©. Cette espèce, dont je ne veux pas reproduire la description, peut être intercalée comme il suit dans le tableau des femelles du genre Mu- tilla. 31. Bande du troisième segment abdominal interrompue en son MONTE LPANE LE A IL A Rene leucopyga Klug. — Bande du troisième segment non interrompue.......... 31 bis — Dernier segment muni d’une aire pygidiale distinete. Corps noir, avec les tubercules antennaires, la base des mandi- bules et le thorax rouges. Tête subquadrangulaire, plus large que le thorax, ce dernier muni d’un onglet seutel- laire distinct. Abdomen sessile, second segment orné de deux taches de pubescence d’un blanc soyeux, le troi- sième pourvu d’une bande entière de semblable pubes- cence; aire pygidiale longitudinalement striée. Éperons BARCELON AS ENNTEPPPEE SEE. ne castellana Mercet Espagne, environs de Madrid ; un seul individu. 422 ERNEST ANDRÉ, II — ESPÈCES D'AFRIQUE. 6. Mutilla Schulzi NOV. Sp. © Nigra, mandibularum parte media, tuberculis antennalibus tho- raceque obscure rufis ; pedibus el antennis nigro-brunneis, calcaribus pallidis. Caput subrotundatum, vix thorace lalius. Thorax quadran- quiaris, lateribus parallelis, unguiculo scutellari conspicuo. Abdomen ovatum, sessile, segmento secundo maculis duabus basalibus, subrotun- dis, flavo-sericeis, ornalo; segmento tertio maculis duabus similibus, sed transverso-quadratis, praedito ; area pygidiali distincta, basirugosa. — Long. 6 mill. Noire, avec le milieu des mandibules, les tubercules antennaires et la totalité du thorax d’un rouge sombre ; pattes et antennes d’un brun noir, éperons d’un blanc sale. Abdomen densément revêtu de pubes- cence noire, orné près de la base de son second segment, de deux ta- ches arrondies, situées l’une à côté de l’autre, à une distance à peu près égale à deux fois le diamètre transversal de l’une d'elles; troi- sième segment paré de deux taches quadrangulaires, transversales, laissant entre elles un intervalle moitié moindre que celui qui sépare les taches du second segment; ces quatre taches formées de pubes- cence serrée d’un jaune pâle soyeux ; sixième segment garni à sa base de quelques poils jaunàtres. En dessous, les segmentts ventraux deux et suivants sont éparsement ciliés de poils blanchâtres. Une pilosité courte et noirâtre est éparse sur le dessus du corps. Pattes hérissées de poils jaunâtres. Tête en ellipse transverse, faiblement plus large que le thorax, ré- trécie et à peine prolongée derrière les yeux, avec le bord postérieur arqué et les angles arrondis ; front et vertex densément ponctués-réti- culés. Yeux grands, ovalaires, assez éloignés de Particulation des man- dibules; tubercules antennaires arrondis; mandibules acuminées au sommet, antennes robustes, second article du funicule sensiblement plus long que le troisième. Thorax quadrangulaire, ses bords laté- raux parallèles et faiblement concaves : il est un peu obliquement tron- qué en arrière avec un onglet scutellaire petit mais distinct au sommet de la troncature:; sa face dorsale est grossièrement et longitudinale- ment ponctuée-réticulée où même ridée-réticulée, ce qui rend le bord supérieur de la troncalure crénelé; concavité des pleures presque lisse et assez luisante. Abdomen ovale, sessile: premier segment plus étroit que le suivant avec lequel il s'articule régulièrement et sans contrac- Mutillides nouveaux. 423 tion; la sculpture de l'abdomen est indistincte par suite de labon- dance de la vestiture; en dessous, le second segment est luisant et marqué de gros points peu serrés; dernier segment dorsal muni d’une aire pygidiale plane, bien circonscrite, irrégulièérement et longitudina- lement ridée à la base, presque lisse au sommet. Pattes avec les tibias intermédiaires et postérieurs armés de 4 ou 5 épines sur leur tranche externe. Sa Isabel (Fernando-Pô), un exemplaire recueilli par M. L. Conradt et appartenant à M. Alb. Schulz qui a bien voulu me le communi- quer. Un autre individu tout semblable, mais provenant de San Thomé (Guinée), fait partie de ma collection. Cette espèce appartient au groupe nombreux et difficile des Mutilles pourvues de deux taches sur le second segment abdominal; elle parait se rapprocher de la M. petulans Sm., de l'Afrique occidentale, mais l'auteur dit que le troisième segment porte une bande interrompue, tandis que la Schulzi ne présente à cette place que deux taches qua- drangulaires. La description de Smith est d'ailleurs trop brève et trop insultisante pour permeltre une assimilation qui ne pourrait être que problématique. 7. Mutilla luctifera nov. Sp. e Cette Mutille, qu'il est inutile de décrire en détail, est tout à fait semblable à la précédente, sauf les différences suivantes : la tête n’est pas rétrécie et arquée derrière les yeux, mais presque droite posté- rieurement, sensiblement prolongée après les yeux, avec les angles ar- rondis. Le thorax est un peu plus court, plus large en arrière et entie- rement noir comme le reste du corps. Les deux taches dorsales du second segment de l'abdomen sont un peu plus ovales, et celles du troi- sième segment sont plus prolongées extérieurement, sans toutefois at- teindre le bord latéral; le quatrième segment porte aussi fréquemment deux taches semblables, mais plus petites et parfois oblitérées. L’aire pygidiale est rugueuse et mate sur toute son étendue, au lieu d’être lisse en arrière. Tous les autres caractères sont ceux de Schulzi. — Long. 5-6 mill. San Thomé (Guinée). A première vue, j'avais pensé avoir affaire à une simple variété de coloration de la M. Schulzi, mais un examen plus attentif m'a amené à considérer cette forme comme espèce distincte, quoique très voisine de la précédente, 424 ERNEST ANDRÉ, 8. Mutilla sexnotata nov. Sp. © Nigra, thorace ferrugineo. Caput subquadratum, post oculos ar- cuatum. Thorax rugoso-retliculatus, lateribus subparallelis, crenulatis : unguiculo scutellari parvo. Abdomen subsessile, segmentis 2-4 binis ma- culis niveis ornatis; area pygidiali rugosa. Calcaria alba. — Long. 10 mill. Noire, avec le thorax entièrement d’un rouge ferrugineux ; abdomen orné de six taches formées de pubescence d’un blanc de neige : deux petites, arrondies, situées vers le milieu du second segment et à peu près aussi distantes lune de Pautre que chacune d'elles du bord ex- terne ; deux autres, un peu plus grandes et subquadrangulaires, sur le troisième segment, et les deux dernières, très petites, sur le qua- trième segment ; l’ensemble de ces taches forme deux séries longitudi- nales et rectilignes. En dessous, les segments 2-5 sont ciliés de poils blanchâtres. Pilosité peu abondante, brunâtre sur la tête et le thorax, noire sur l'abdomen, blanche sur le dessous du corps et sur les pattes. Éperons blancs. Tête subquadrangulaire, arquée en arrière, avec les angles posté- rieurs très arrondis; front et vertex très grossièrement ponctués-réti- culés, passant au ridé-réticulé; yeux grands, ovales, situés à peu près à égale distance des mandibules et des angles de locciput; mandibules acuminées au sommet, inermes; antennes robustes, second article du funicule sensiblement plus long que le troisième. Thorax en rectangle allongé, grossièrement et longitudinalement ridé-réticulé, avec la con- cavité des pleures presque lisse et luisante; pronotum arqué en avant avec les angles effacés ; bords latéraux du thorax presque parallèles ou un peu divergents en arrière, irrégulièrement crénelés, ceux de la face déclive du métanotum plus nettement denticulés; onglet scutel- laire bas et peu distinct à cause de la grossièreté de la sculpture. Ab- domen ovale, subsessile; premier segment court, plus étroit que le suivant, non contracté en arrière, éparsement ponctué en dessus, chargé en dessous d'une carène étroitement et profondément échan- crée, ce qui la fait paraître bidentée; second segment grossièrement et longitudinalement ridé-ponetué en dessus, marqué en dessous de gros points épars, plus serrés au bord postérieur qui est transversalement déprimé; sa base est chargée d'une carène longitudinale tranchante, effacée en arrière; dernier segment muni d'une aire pygidiale assez plane, mate, irrégulièrement rugueuse. Pattes avec les tibias intermé- diaires et postérieurs armés d’épines noires disposées sur deux rangs. Mutillides nouveaux. 425 Ikutha (Afrique orientale anglaise), un seul individu. Cette espèce parait avoir certains rapports avec les M. Bottegoi Magr., du Somaliland, et M. Thyas Pér., du Transvaal, qui me sont inconnues en nature; mais, chez la première, les taches abdominales sont plus grandes et d’un jaune d'or; en ce qui concerne la M. Thyas, l'auteur ne parle pas des crénelures et denticules des bords latéraux du thorax, dit que l’abdomen est finement chagriné et indique une taille de 49 mil- limètres, toutes choses qui ne concordent pas avec les caractères de sexnotata. Quant à la Mut. serpunctata Sweder, sa description est beaucoup trop sommaire pour permettre de la reconnaitre avec quelque vraisemblance. NL ESPECES D'ASTE. Genre RBhopalomutilla Ern. André Ce genre a été créé par moi, d’abord comme simple sous-genre dans la Zeitschrift [für Hymenopterologie und Dipterologie, tome I 1901}, p. 323, puis élevé au rang de genre dans les Genera Insectorum &e Wytsman. — Mutillidae, 1903, p. 23. Il était basé sur une seule es- pèce africaine, la Rh. claricornis Ern. André, dont les deux sexes avaient été capturés in copula, à Salisbury (Mashonaland), par M. G. A. K. Marshall, et m'avaient été obligeamment communiqués par M. le D' Brauns. Depuis, j'ai recu de M. le colonel Bingham un mäle de Birmanie, que j'ai reconnu facilement pour appartenir au genre Rhopalomutilla, et dont les caractères spécifiques sont extrêmement semblables à ceux de Rh. clavicornis, mais qui s’en distingue par l'absence complète de la troisième nervure transverso-cubitale aux ailes antérieures, de sorte qu'il n'existe que deux cellules cubitales au lieu de trois. Je rappelle ici que, chez l’espèce typique d'Afrique, la troisième nervure trans- verso-cubitale était beaucoup plus faiblement tracée que les deux autres et que, par suite, sa disparition totale n’a rien qui doive nous étonner. Quant à la seconde nervure récurrente, elle est très peu mar- quée, mais non entièrement effacée et se discerne encore très facile - ment. La comparaison directe de l'espèce africaine avec l'espèce asia- tique dénoterait sans doute encore des différences de détail qu'il m'est impossible d'indiquer, puisque l'unique exemplaire de Rh. clavicornis n'est plus sous mes yeux. Il me semblait donc avoir affaire à une espèce nouvelle du genre 426 ERNEST ANDRE. thopalomutilla, quand, en étudiant un récent travail de M. Cameron intitulé : Descriptions of new Genera and Species of Hymenoptera collec- ted by Major C. S. Nurse at Deesa, Simla and Ferozepore, et publié dans le Journal Bombay Natural History Society, Vol. XIV, p. 268, j'ai trouvé un mâle de Deesa décrit sous le nom de Mutilla Japhia et dont le signalement convient tout à fait à l'exemplaire de Birmanie que j'ai entre les mains. M. Cameron ne fait pas, il est vrai, mention de lap- pendice spinilorme assez remarquable qu'offre, de chaque côté, l'avant- dernier segment ventral, et qui se retrouve aussi bien chez mon exem- plaire de Birmanie que chez l'espèce typique, mais il est probable que ce caractère aura échappé à M. Cameron, ét son omission n’est pas sulfisante pour faire croire à une espèce distincte. Coneluons done que le genre Rhopalomutilla n’est pas exclusivement africain, mais qu’il à aussi des représentants en Asie, et que les carac- tères que j'en ai donnés doivent être modifiés en ce sens que la troi- sième cellule cubitale peut disparaitre par suite de l’oblitération com- plète de la troisième nervure transverso-cubitale. Ce genre comprend ainsi, pour le moment, deux espèces qui sont : 1° Rh. clavicornis Ern. André © G, du Zambèse. 2° — Japhia Cam. G, de Deesa (Inde) et de Birmanie, Dans le Mémoire précité, M. Cameron décrit encore, à la page 267, sous le nom de Wutilla climia, un autre mâle de Deesa, qu'il dit être voisin de Japhia, mais sa description ne permet pas de le rapporter avec quelque vraisemblance au genre Rhopalomutilla, et il doit rester classé provisoirement parmi les espèces de place incertaine. 9. Gdontomutilla SikkKimensis NOV. Sp. > Nigra, thorace rufo; abdominis Segmento primo macula media briangulari, secundo macula media rotundata maculisque duabus apica- libus tranversis, tertio vitta lata in medio breviter interrupta, flavo- pubescentibus, praeditis. — Long. 43 mil. Noire, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes, thorax d'un rouge ferrugineux, éperons blanchàtres. Premier segment de l'abdomen orné en son milieu, un peu avant le bord apical, d’une lache à peu près triangulaire: second segment paré sur son disque d'une tache en ellipse transverse, située un peu plus près du bord an- térieur que du bord postérieur ; le bord apical du mème segment porte de chaque côté une tache en rectangle transverse, qu’on pourrait aussi définir comme une bande très largement interrompue et réduite à deux Mutillides nouveaux. 4927 taches latérales ; troisième segment presque entièrement recouvert par une large bande étroitement interrompue en son milieu; toutes ces taches et bandes formées de pubescence serrée d’un jaune pâle soyeux ; dernier segment moins densément revêtu de poils de même couleur ; en dessous, les segments 2-5 sont assez longuement ciliés de poils jau- nâtres. Pilosité du corps éparse, celle des pattes plus abondante et jaunâtre. * Tête aussi longue que large, plus étroite que le thorax, arquée en arrière avec les angles postérieurs très arrondis; front et vertex den- sément ridés-réticulés ; arètes frontales très accentuées, sinueuses et s'étendant jusqu'aux yeux; tempes et joues carénées en dessous, la carène terminée en avant par une dent émoussée; mandibules assez étroites, acuminées au sommet; antennes robustes, second article du funicule plus long que le troisième. Thorax trapézoïdal, plus étroit en arrière, son bord antérieur rectiligne avec les angles marqués mais non saillants; ses bords latéraux sont faiblement crénelés et pourvus, vers leur tiers antérieur d’une pelite expansion dentiforme, triangulaire ; métathorax obliquement tronqué en arrière, inerme. Le dos du thorax est longitudinalement et densément ridé-réticulé, les pleures sont con- caves, presque lisses et assez luisantes. Premier segment de l'abdomen large et court, disciforme, tronqué en avant, non distinetement denté à sa périphérie; second segment longitudinalement ridé-réticulé en dessus, simplement et assez densément ponetué en dessous; dernier segment finement rugueux, sans aire pygidiale. Épines des tibias in- termédiaires et postérieurs fortes, peu nombreuses et rougeàtres. Sikkim (Inde), un seul individu. Cette femelle se rapproche de cordigera Sich. Rad., mais elle s’en distingue par la présence d'une tache sur le premier segment abdomi- nal, par celle du second segment non cordiforme et plus éloignée du bord antérieur, et par la présence des deux taches rectangulaires au sommet de ce même segment. 10. Dasylabris Nursei nov. nom. G M. le major C. G. Nurse à déerit dans les Annals and Magazine of Natural History, série 7, vol. XI, [1903], p. 395, un mâle de Mutille provenant de Deesa (Inde) et auquel il à donné le nom de Wutilla sus- pecta. CeL insecte, dont Pauteur à bien voulu m'envoyer un individu, appartient au genre Dasylabris, mais comme j'ai décrit sous le même nom un Dasylabris du Turkestan dans la partie du Species des Hymé- 428 ERNEST ANDRÉ. noptères d'Europe qui a été distribuée en décembre 1902, la dénomi- nation de l'espèce indienne doit être changée et je propose de l'appeler D. Nursei. Dans le travail précité, M. le major Nurse, se fondant sur une ressem- blance apparente et sur ce fait que le mâle en question à été pris par lui en compagnie de M. durga Bingham, émet la présomption que la M. durga pourrait être la femelle de Nursei (suspecta Nurse). Cette hy- pothèse doit être écartée, car la M. durga appartient au genre Mutilla et ne peut être la femelle d'un Dasylabris. IV. — ESPècEs D'AUSTRALIE. 11. Pseudomethoca xiphognatha nov. Sp. © Ferruginea, parce pubescens et pilosa. Caput transversum, quadra- tum, thorace latius; oculis ovatis, parum convexis, distincte areolatis ; mandibulis longis, arcuatis, apice acuminatis. Thorax brevis, subtrape- zotdalis, postice angustior. Abdomen ovatum, sessile, haud maculatum nec vitlatum. Calcaria alba. — Long. 5 mill. Corps entièrement ferrugineux, ainsi que les antennes, les mandi- bules et les pattes; métapleures et face déclive du métanotum un peu brunätres; bord postérieur du premier segment abdominal plus clair et passant au testacé; cuisses et tibias rembrunis en dehors; éperons blancs. Pubescence et pilosité jaunâtres ou brunâtres, mais très éparses, ne dessinant ni taches, ni bandes sur l'abdomen. Tête en rectangle transverse, beaucoup plus large que le thorax, ses bords latéraux et postérieurs rectilignes, ses angles postérieurs droits et bien marqués, mais non dentiformes ; tempes carénées à leur bord inférieur, mais inermes. Front et vertex un peu luisants, assez forte- ment et densément ponelués, non où à peine réticulés. Yeux assez petits, ovales, pourvus de facettes distinctes, beaucoup plus rapprochés de l'articulation des mandibules que des angles postérieurs ; tubercules antennaires petits et arrondis: arêtes frontales fines et s'étendant jus- qu'à l'œil; antennes avec le premier article du funicule sensiblement plus long que large, le second article plus long que les deux suivants réunis; mandibules longues, étroites, falciformes, inermes au bord interne et très acuminées au sommet. Thorax court, subtrapézoïdal, un peu rétréci en avant, beaucoup plus en arrière, sensiblement con- ‘tracté vers son tiers postérieur; son bord antérieur rectiligne avec les angles très accentués, ses bords latéraux faiblement crénelés. Le mé- Mutillides nouveaux. 429 tanotum est obliquement tronqué en arrière et armé d’une ou deux petites dents de chaque côté de sa troncature supérieure. Dos du tho- rax ponctué-réticulé, les pleures concaves, presque lisses ét luisantes. Abdomen ovale, sessile, assez luisant, densément ponetué; il est pro- bablement dépourvu d’aire pygidiale, mais son extrémité étant très endommagée chez l’exemplaire que j'ai sous les yeux, il m'est impos- sible de préciser ce caractère. Tibias intermédiaires et postérieurs armés de trois ou quatre épines disposées sur un seul rang. Victoria, un seul individu en assez mauvais état, capturé par M. C. French, de Melbourne, et à moi envoyé par M. G. Turner. Je crois devoir rapporter cette espèce, qui s'éloigne de toutes celles d'Australie à moi connues, au genre Pseudomethoca Ashm., jusqu'ici exclusivement américain, et dont la femelle que je viens de décrire reproduit tous les caractères fondamentaux. Toutefois, cette attribution n’est que provisoire et demandera à être sanctionnée par les caractères du mâle quand il aura été découvert. 12. Ephutomorpha pacificatrix Smith. Mutilla pacificatrir Sm. Descr. new sp. Hym. Coll. Brit. Mus., 1879, p. 204, ©. © Malgré l'insuffisance de la description de Smith, je crois pouvoir rapporter à cette espèce deux individus de Port-Darwin qui me pa- raissent présenter l’ensemble des caractères donnés par cet auteur, sauf quelques différences de coloration et de taille auxquelles nous savons qu'il n’y à pas lieu d’attacher grande importance. Voici d’ailleurs la description des exemplaires que j'ai sous les yeux. Tête noire, tubercules antennaires, antennes et mandibules plus ou moins rougeâtres, thorax d'un brun rouge ou d’un ferrugineux foncé, pattes passant d’un brun noir au brun rougeûtre, abdomen noir avec le premier segment plus ou moins rougeâtre. Tête hérissée de longues soies noires, éparses, avec le vertex assez densément revêtu de pubes- cence dorée; joues et tempes plus éparsement revêtues de pubescence blanche. Thorax hérissé de soies noires et portant en outre,sur le dos, une pubescence dorée assez éparse, Abdomen éparsement hérissé en dessus de poils noirs, plus abondamment garni de pubescence de même couleur, son premier segment cilié de poils argentés; le second seg- ment orné, près de sa base, de deux taches ovales, situées lune à côté de l’autre, formées de pubescence argentée et à peu près aussi distantes entre elles que du bord externe du segment; une autre tache de même 430 ERNEST ANDRÉ. pubescence, plus petite et triangulaire, se voit au milieu du bord api- cal de ce même segment, et on en observe une autre semblable sur le cinquième segment. Côtés et dessous de l’abdomen avec une pilosité blanche; pattes hérissées de poils blancs mélangés à des poils noirs ; éperons jaunâtres, rembrunis au sommet. Tête subquadrangulaire, plus étroite en avant et à peu près de la largeur du thorax; elle est assez arquée en arrière et à peine prolongée derrière les veux; front et vertex densément ponectués-réticulés. Yeux ronds, très convexes, à facettes fines et presque indistinctes, plus éloignés de larticulation des mandibules que des angles de locciput. Tubercules antennaires arrondis; mandibules très accuminées au som- met; antennes robustes, avec le second article du funicule un peu plus long que le troisième. Thorax subtrapézoïdal, insensiblement rétréci d'avant en arrière, son bord antérieur arqué avec les angles faiblement dentiformes ; il est perpendiculairement tronqué en arrière, sans arête et sans onglet scutellaire, densément ponctué-réticulé en dessus, plus faiblement sur les flancs, avec la concavité des pleures presque lisse. Abdomen pétiolé, ovale; premier segment très étroit, presque nodi- forme, chargé en dessous d’une carène basse, faiblement et largement échancrée; second segment large et convexe à la base, beaucoup plus large que le thorax, densément ponctué-réticulé; dernier segment muni d'une aire pygidiale plane et longitudinalement striée. Pattes avec les quatre tibias postérieurs armés d’épines noires disposées sur deux rangs. — Long. 5-6 mill. Le type original de Smith provenait de Champion Bay, mes exem- plaires sont de Port-Darwin et m'ont été envoyés par M. Gilbert Turner. Par la disposition de ses taches abdominales cette espèce a une grande analogie avec la quadrata Smith et, d’après les courtes descrip- tions de l’auteur anglais, j'avais cru à l'identité des pacificatrix et qua- drata; mais en réalité ces deux Mutilles, ou du moins les individus que je crois devoir leur rapporter, sont tout à fait distincts et la paciji- catrix se sépare nettement de la quadrata par sa taille moindre, par sa tête bien plus arquée en arrière, moins prolongée derrière les yeux, par son thorax plus allongé, plus nettement trapézoïdal, non contracté en son milieu, par son abdomen pétiolé avec le second segment beau- coup plus large, et par la présence sur le cinquième segment d’une tache blanche qui manque chez quadrata. Mutillides nouveaux. 431 13. Ephutomorpha haematogasétra nov. Sp. ® Caput et thorax nigra, antennis fuscis, pedibus ferrugineis, cal- caribus pallidis. Abdomen nigrum, segmentis primo et secundo ferru- gineis, hoc apice late nigro, segmentis 2-5 dense flavo-ciliatis, segmento ultimo ferrugineo. Thorax brevis, postice angustatus et coarctatus ; abdomen sessile, cylindricum, postice attenuatum, area pygidiali plana, longitudinaliter striata. — Long. 7 mill. Tête et thorax noirs, antennes d’un brun noir, mandibules rougeà- tres avec le sommet noir, pattes ferrugineuses, éperons d’un jaune pâle; abdomen noir avec les deux premiers et le dernier segments ferrugineux, le second largement noir au sommet; les segments dor- saux 2-5 densément ciliés à leur bord apical de poils d’un jaune d’or. Pilosité éparse, jaunâtre, mélangée de poils noirs; pattes hérissées de poils blancs. ; Tête arrondie, à peine plus étroite que le thorax, arquée en arrière avec les angles postérieurs indistinets, fortement et densément ponc- tuée-réticulée. Yeux de grandeur moyenne, arrondis, très convexes, munis de facettes distinctes, situés vers le milieu des bords latéraux ; antennes robustes, second article du funicule pas plus long que le troisième, les suivants aussi larges ou plus larges que longs, sauf le dernier qui est plus allongé. Thorax court, plus étroit en arrière, son bord antérieur rectiligne avec les angles bien marqués, ses bords latéraux divergeant faiblement en arrière jusque vers le milieu, après lequel ils se contractent assez fortement pour devenir à peu près rectilignes et parallèles à la partie rétrécie du métanotum dont la troncature postérieure est faiblement oblique; le thorax est densément ponctué-réticulé ou même ridé-réticulé, avec la concavité des pleures presque lisse et assez luisante. Abdomen cylindrique, atténué en arrière, tout à fait sessile; premier segment aussi large que le suivant, fortement ponctué en dessus; second segment fortement ridé-ponctué en dessus; dernier segment muni d’une aire pygidiale plane, nette- ment et longitudinalement striée. Tibias intermédiaires et postérieurs avec deux rangées d’épines sur leur arête externe. Australie du Sud (M. Froggatt); un seul individu. Cette espèce est voisine de E. Gilberti André, mais se reconnaît facilement à sa coloration différente, à son thorax plus court et surtout à son aire pygidiale nettement striée. 432 ERNEST ANDRÉ. 14. Ephutomorpha formicaria Fab. Mutilla formicaria Fab., Syst. Ent., 1775, p. 397, 9. © Cette espèce, restée problématique, a été ainsi décrite par Fabri- Qus : Magna, caput cinerascens. Thorar scaber, hirtus, niger, imma- culatus. Abdomen nigrum, linea dorsali e punctis albis. Latera abdo- minis albicantia. Cette description fort vague peut s'appliquer à plusieurs espèces et particulièrement à la Mutilla rugicollis de West- wood (Arcana Ent., Il, p. 17, tab. 53, fig. 5). Mais, en décrivant son espèce, Westwood dit qu'elle se distingue de formicaria par la structure de son thorax et par la sculpture du corps. Il figure, mais d’une façon très défectueuse, les deux espèces, et l'inspection de ces figures démontre, comme l'indique d’ailleurs la description, que le thorax de rugicollis est pourvu, en avant et sur les côtés, de forts tubercules dentiformes que ne reproduit pas la figure de formicaria et dont ne parle pas non plus la description de Fabricius. J'ai vu de nombreux individus de rugicollis, qui paraît répandue dans la majeure partie de l'Australie, et tous offrent, en effet, une sculpture extrêmement gros- sière sur le dos du thorax dont les angles antérieurs sont fortement dentiformes. Les bords latéraux sont également pourvus de tubercules saillants dont les deux plus accentués sont situés au niveau de la suture méso-métathoracique et aux angles postérieurs du métanotum. D'après ces données peu précises, je crois pouvoir rapporter à la véritable formicaria de Fabricius un individu de provenance austra- lienne, sans indication plus précise, et qui se distingue de rugicollis par son thorax beaucoup moins grossièrement sculpté et dépourvu des tubercules dentiformes qui semblent caractériser la rugicollis. Voici quelques indications complémentaires sur cette espèce, résul- tant de l'examen de l'individu que j'ai sous les yeux et dont la con- servation est assez défectueuse. Corps noir; tête petite, moins large que le thorax, densément revêtue en dessus, surtout sur le vertex, d’une pubescence soyeuse, d'un blanc d'argent; front et vertex fortement ponctués-réticulés. Thorax allongé, un peu rétréci en avant, beaucoup plus en arrière, grossière- ment mais régulièrement ridé-réticulé à larges mailles (chez la rugi- collis il est très inégal et chargé de grosses rides irrégulières, séparées par de profondes fossettes); ses angles antérieurs et postérieurs sont ellacés et ses bords latéraux sont à peine obtusément crénelés, sans saillies dentiformes. Abdomen ovale, sessile; premier segment super- liciellement ponctué en dessus, chargé en dessous d'un tubercule dentiforme assez saillant; second segment marqué en dessus de gros Mutillides nouveaux. 433 points-fossettes assez espacés, sauf sur le disque où il existe une forte dépression arrondie et finement ponctuée. En dessous, le second segment est chargé à la base d’une carène longitudinale et il est marqué d’une forte impression transversale avant son extrémité ; dernier segment pourvu d’une aire pygidiale plane et chargée de rides longitudinales saillantes et peu serrées. Tout le corps éparsement hérissé de poils noirs; les mésopleures et les côtés du second segment abdominal sont ciliés de poils blancs. L'abdomen est orné d’une série longitudinale de six taches de pubescence argentée, lune à l'extrémité du premier segment, la seconde dans la dépression médiane du second segment, la troisième à l'extrémité de ce même segment, et les trois autres au milieu du bord apical des troisième, quatrième et cinquième segments. Pattes avec les épines et les éperons noirs. Mon exemplaire mesure 14 millimètres, tandis que Westwood indique 9 lignes pour celui qu'il a examiné, mais on sait combien est variable la taille des Mutilles et cette différence de longueur n’a rien d’insolite. 15. Ephutomorpha albosignata NOV. Sp. ® Nigra, genis, vertice, macula parva apicali segmentorum 1-5 ciliisque lateralibus albis. Thorax elongatus, subpiriformis, postice angustior, rude reticulatus. Abdomen elongato-ovatum, rude rugosum, supra sulcis duobus longitudinalibus impressis, infra transversa im- pressione apicali praeditum ; area pygidiali longitudinaliter striata. — Long. 44 mill. Corps noir, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes. Tête hérissée en dessus de soies noires: joues et vertex densément revêtus de pubescence d’un blanc d'argent. Thorax hérissé de soies noires, sauf sur les mésopleures et de chaque côté du métathorax, près de son articulation à l'abdomen, où se voient des cils assez serrés d’un blanc d'argent. Côtés du premier segment de lPabdomen, milieu du bord latéral et côtés de son bord apical également ciliés de poils argentés. L’abdomen est orné en outre d’une série longitudinale de cinq petites taches de pubescence argentée, situées au milieu du bord apical des cinq premiers segments; en dessous, les segments deux à quatre sont ciliés de poils blancs. Pattes avec une pilosité blanche et éparse; éperons noirs. Tête plus longue que large et plus étroite que le thorax, avec le bord postérieur arqué et les angles arrondis; front lisse, assez luisant, très éparsement ponctué (la sculpture du vertex est indistincte par suite de l'abondance des poils); yeux hémisphériques, à facettes fines Ann. Soc. Ent. Fr., LXXI1 [1903]. 29 13% ERNEST ANDRÉ, et peu visibles, éloignés de Particulation des mandibules d’une distance à peu près égale à leur diamètre; mandibules bidentées ou indis- tinctement tridentées au sommet, avec la dent apicale plus longue que les autres; tubercules antennaires arrondis ; second article du lunicule sensiblement plus long que le troisième. Thorax très allongé, subtrapézoidal ou subpiriforme, très rétréci en arrière, non contracté latéralement, son bord antérieur rectiligne avec les angles effacés: il s'incline en arrière en déclivité arrondie, sans troncature distincte, el ses bords latéraux sont à peine crénelés, mais ni dentés ni tubereulés. Le thorax est grossièrement et longitudinalement ridé-réticulé sur le dos, simplement ponctué sur les flancs, avec la concavité des pleures lisse et luisante. Abdomen en ovale très allongé, sessile; premier segment fortement ponctué en dessus, chargé en dessous d’une carène qui se termine par une dent émoussée ; second segment grossièrement ridé-réticulé, marqué sur son disque de deux fortes impressions longi- tudinales, parallèles, formées par l'effacement de la sculpture-et à peu près aussi distantes l’une de l’autre que des bords latéraux ; l’arceau ventral du même segment est chargé à sa base d’une carène longitu- dinale et marqué avant son extrémité d’une profonde impression transversale; dernier segment muni d’une aire pygidiale plane, nette- ment et longitudinalement striée. Tibias intermédiaires et postérieurs armés d'une rangée de trois à quatre épines sur leur arête externe. Cap York (Queensland), M. G. Turner; un seul individu. Cette espèce à de très grands rapports avec la formicaria Fab. ; elle s’en distingue surtout par le second segment de son abdomen beau- coup plus grossièrement seulpté, sans dépression médiane, mais avec deux dépressions longitudinales, et par l'absence de tache blanche sur le disque de ce même segment. 16. Ephutomorpha Burkei Ern. André. Mutilla (Sphaerophthalma) Burkei André, Mém. Soc. zool. Fr., VIII [1895], p. 493, Q. © Un petit nombre d'exemplaires de Port-Darwin, que j'ai reçus de M. G. Turner, se distinguent de ceux de Mackay par leur taille plus faible (7 à 8 mill.), par le dos du thorax passant au brun rouge foncé, par la pubescence du disque du second segment abdominal plus loca- lisée, simulant parfois une bande ou une tache longitudinale plus ou moins vague, qui rappelle, mais avec beaucoup moins de précision. lornementation de morosa Westw. el passe, comme chez cette der- nière, du blanc d'argent au brun rouge ou au fauve doré. Mutillides nouveaux. 435 17. Ephutomorpha fulvescens noOY, Sp. ® Nigra, abdomine plus minusve rufo-ferrugineo; genis, macula ar- cuata verticis, macula transversa apicali segmentorum 1-4, ciliisque lateralibus, albis. Thoraz subquadratus, rude reticulatus, postice mo- dice angustatus. Abdomen sessile, ovalum, area pygidiali longitudina- liter striata. — Long. 6-11 mill. S Nigro-brunnea, prothorace, mesothorace, scutello abdomineque plus minusve ferrugineis vel rufo-castaneis. Caput postice arcuatum, man- dibulis exrtus obtuse dentatis. Abdomen ovatum, subsessile, “segment primi apice albo-ciliato, segmentis quinto et serto parcius «lbo-ciliatis. Alae infuscatae, basi hyalinae, cellula radiali truncata, cellulis cubita- libus tribus. Calcaria nigra. — Long. 7-13 mill. ® Corps noir, à l'exception de l'abdomen qui est plus ou moins d’un ferrugineux sombre sur le disque du second segment et sur toute sa face ventrale ; tubercules antennaires, base des mandibules et des cuisses plus ou moins rougetres ; le reste des pattes ainsi que les an- tennes d’un brun noir. Tête éparsement hérissée en dessus de soies noires ; joues, côtés de la tête et une large bande arquée, assez vague, occupant tout l'arrière du vertex, garnis de pubescence soyeuse d’un blanc d'argent. Thorax éparsement hérissé en dessus de soies noires: mésopleures et côtés de la face déclive du métathorax avec de longs poils blancs. Abdomen hérissé en dessus de poils noirs ; côtés du pre- mier segment et des suivants assez densément garnis de poils blancs. Les quatre premiers segments dorsaux ornés, au milieu de leur bord apical, d’une tache transversale de pubescence blanche où jaunâtre. Dessous du corps et pattes avec une pilosité blanche assez éparse; épe- rons bruns. Tête subquadrangulaire, un peu plus étroite que le thorax, avec les angles postérieurs très arrondis; front et vertex grossièrement et peu densément ponctués. Yeux hémisphériques, luisants, à facettes indis- tinctes, plus rapprochés du vertex que de larticulation des mandi- bules; ces dernières acuminées au sommet, inermes, mais munies à leur bord externe d’une entaille qui produit près de la base une forte dent obtuse. Tubercules antennaires arrondis ; antennes robustes, se- cond article du funicule presque deux fois aussi long que le premier et une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax subquadran- gulaire, son bord antérieur très faiblement arqué avec les angles non saillants ; il est sensiblement rétréci en arrière et faiblemennt contracté latéralement vers son tiers postérieur, tronqué perpendiculairement en arrière, très largement ridé-réticulé sur le dos, faiblement ponctué L36 ERNEST ANDRE. sur les flancs, avec les pleures assez concaves et presque lisses et lui- santes. Abdomen ovale, sessile ; premier segment large et assez court, fortement ponctué en dessus et muni en dessous d’un appendice tu- berculiforme échancré; second segment grossièrement ponctué-réti- culé en dessus, plus éparsement en dessous où il est faiblement et transversalement impressionné à son tiers postérieur; les segments suivants plus finement et plus densément ponetués ; aire pygidiale net- tement et longitudinalement striée. Tibias intermédiaires et postérieurs armés, sur leur arête externe, de deux rangées d’épines noirâtres. Port-Darwin (M. G. Turner). Cette femelle est extrêmement voisine de Burkei André avec la- quelle elle concorde tout à fait pour la forme générale et pour lorne- mentation. Elle s’en distingue surtout par la tête plus arrondie en arrière, moins prolongée derrière les yeux, par la sculpture très diffé- rente de son thorax qui est réticulé à larges mailles au lieu d’être ponctué-réticulé, par son abdomen en partie ferrugineux et orné seu- lement de quatre taches dorsales de pubescence blanchätre, le cin- quième segment en étant dépourvu. 4 Tête noire, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes: thorax noir, à l'exception du pronotum, du mésonotum, du seutellum et des écaillettes, qui sont d’un rouge ferrugineux sombre: abdomen ferrugineux ou dun marron plus où moins rougeàtre, obscurci en arrière. Tête hérissée de poils blanchâtres mélangés à quelques poils bruns : joues revêtues de pubescence blanche, vertex et côtés de la tête hérissés de poils argentés. Dorsulum hérissé de poils noirs, mé- tathorax et devant de labdomen avec de longs poils argentés: les segments deux et suivants plus ou moins densément revêtus en dessus de pubescence noire; bord apical du premier segment étroitement cilié de blane, les cinquième et sixième segments plus éparsement ciliés de poils semblables ; pattes avec une pilosité blanche assez abon- dante, éperons noirs. Tête arrondie, un peu plus étroite que le thorax, très arquée derrière les yeux, sans angles postérieurs distincts; front et vertex densément et assez fortement ponctués. Yeux gros et saillants, en ovale court, luisants. sans facettes distinctes, assez distants de l’articulation des mandibules; ces dernières acuminées au sommet, munies d’une forte dent mousse à leur bord externe; -ocelles petits, les postérieurs un peu plus rapprochés entre eux que des yeux; second article du funi- cule des antennes un peu plus court que le troisième. Thorax subqua- drangulaire, plus étroit en arrière; pronotum faiblement arqué en Mutillides nouveaux. h37 avant avec les angles antérieurs peu marques, largement arqué à son bord postérieur, fortement ponctué-réticulé ainsi que le mésonotum dont les sillons longitudinaux sont peu distincts; écaillettes petites, ovales, convexes, à bord non réfléchi, marquées de quelques gros points: scutellum peu convexe, grossièrement ponctué-réticulé, avec les lobes latéraux dentiformes ; métanotum subtronqué en arrière, ridé- réticulé avec les réticulations plus larges sur le disque. Abdomen ovale, subsessile, acuminée en arrière; premier segment assez forte- ment ponctué en dessus, muni en dessous d’une carène courte et un peu crénelée; second segment assez densément ponctué en dessus, plus fortement et plus éparsement en dessous ; les segments suivants finement ponctués. Ailes hyalines à la base, assez fortement enfumées sur leurs deux derniers tiers: stigma opaque, d'un brun noir ainsi que les nervures; cellule radiale assez allongée, tronquée au sommet; trois cellules eubitales et deux nervures récurrentes dont la première aboutit vers le milieu de la seconde cellule cubitale et dont la seconde est interstitiale avec la troisième nervure transverso-cubitale. Port-Darwin (M. G. Turner); deux individus. Ce mäle est extrêmement voisin de castaneiventris André: il s’en distingue par sa tête beaucoup plus fortement arquée derrière les veux, par les angles antérieurs de son thorax beaucoup plus effacés et non ou à peine dentiformes, par la couleur rouge de la majeure partie de son thorax et par les ailes plus hyalines à la base. Bien que les deux sexes de E. fulvescens n'aient pas été capturés in copula, ils proviennent des mêmes parages et il y a de grandes pré- somptions pour leur identité spécifique, comme le pense aussi M. G. Turner. C’est pourquoi j'ai cru devoir les réunir sous le même nom. 18. Ephutomorpha rugidorsis NOV. Sp. ® Nigro-brunnea, fronte verticeque toto pallide aureo-sericeis ; ge- nis, macula apicali segmentorum 1-5 ciliisque lateralibus albo-sericeis. Thorax quadrato-piriformis, rude reticulatus, postice angustior. Ab- domen sessile, ovatum, area pygidiali longitudinualiter striata. — Long. 13-15 ill. Corps d’un noir brun, y compris les mandibules, les antennes et les pattes. Tête éparsement hérissée en dessus de longues soies noires mélangées à quelques soies jaunâtres; joues garnies de pubescence blanchätre ; front et vertex densément revêtus de pubescence soyeuse d’un jaune doré pâle. Thorax éparsement hérissé en dessus de soies 33 ERNEST ANDRE. noires; mésopleures et côtés de la face déclive du métathorax hérissés de longs poils blanes. Abdomen hérissé en dessus de poils noirs ; côtés des segments assez densément pourvus de poils blancs. Les cinq pre- miers segments dorsaux ornés, au milieu de leur bord apical, d’une tache de pubescence blanche, subcarrée sur le premier segment, trans- versale sur le second et le troisième, et à peu près aussi longue que large sur les deux suivants. Dessous du corps et pattes hérissés de poils blancs peu serrés: éperorns bruns. Tête subquadrangulaire, un peu plus étroite que le thorax, sensible- ment prolongée derrière les yeux, avec les angles postérieurs très arrondis; front et vertex grossièrement ponctués, autant que permet d’en juger l'abondance de la vestiture. Yeux hémisphériques, luisants, à facettes indistinctes, un peu plus rapprochés du vertex que de Par- ticulation des mandibules, ces dernières acuminées au sommet, inermes, mais munies à leur bord externe d'une entaille qui produit près de la base une forte dent obtuse, Tubercules antennaires arrondis ; antennes robustes, second article du funicule presque deux fois aussi long que le premier et une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax sub- pirifornre, sensiblement rétréei en avant, beaucoup plus en arrière, son bord antérieur presque rectiligne avec les angles non saillants: il est visiblement contracté après son milieu, tronqué en arrière avec les bords latéraux de la troncature denticulés; sa face dorsale est très grossièrement et irrégulièrement ridée-réticulée , les pleures sont con- caves, presque lisses et assez luisantes. Abdomen ovale, sessile: pre- mier segment fortement ponctué en dessus, muni en dessous d’une carène courte et assez saillante ; second segment fortement ridé-ponc- tué en dessus, plus éparsement ponctué en dessous où il est faiblement et transversalement impressionné à son tiers postérieur ; aire pygidiale nettement et longitudinalement striée. Les quatre tibias postérieurs armés sur leur tranche externe de deux rangées d'épines noires. Cook-Town (Queensland); M. G. Turner; deux individus. Cette espèce est, comme la précédente, extrêmement voisine de Burkei André, mais s’en distingue de suite par son thorax grossière- ment ridé-réticulé au lieu d’être ponctué-réticulé, et par sa tête entière- ment recouverte en dessus de pubescence dorée. Le thorax est aussi un peu moins quadrangulaire et se rapproche davantage de lapparence piriforme. Elle se distingue de fulvescens qui précède, par sa taille plus grande, par sa teinte générale plus noire, par son thorax plus piriforme et par son abdomen orné de cinq taches blanches au lieu de quatre. Mutillides nouveaux. 39 19. Ephutomorpha morosa \Wesiw. Mutilla morosa Westwood, Arcana ent., Il, 1843, p. 19, G. Mutilla (Sphaerophthalma) morosa André, Mém. Soc. zoo. Fr., VII [1895], p. 495, ©. Var. rufithorax nov. var. — © La E, morosa est une espèce très répandue en Australie et extrêmement variable dans les deux sexes. J'ai eu occasion d'examiner ces variations dans mes précédents mé- moires (1), mais celle que je signale aujourd'hui est des plus remar- quables, quoique étant loin d’être sans exemple chez les Mutilles. Elle consiste en ce que le thorax, qui d'ordinaire est noir comme le reste du corps, passe entièrement au rouge sanguin ou au ferrugineux, ce qui donne à l’insecte un aspect tout différent. Tous les autres carac- tères de forme et d’ornementation étant d’ailleurs les mêmes que chez les individus typiques, il s’agit évidemment d’une intéressante variété de cette espèce polymorphe. Les taches et la bande médiane de l'abdo- men sont d’un blanc d'argent. — Long. 6-7 mill. J'ai reçu de M. Froggatt deux exemplaires de cette variété provenant de Manilla et Clarence River (N'e-Galles du Sud). 20. Ephutomorpha cordata Smith. Mutilla cordata Smith, Cat. Hym. Brit. Mus., 1855, p. 28, ©. Mutilla cordata André, Mém. Soc. zoo!. Fr., XIV [1901}, p. 493, ©. Mutilla morosa var. albocalcarata André, Mém. Soc, zool. Fr., XI [1898], p. 262, G. Q J'ai précisé les caractères de la femelle d’après un individu de ma collection étiqueté d'Australie, sans indication plus précise. D’autres exemplaires envoyés par M. Froggatt et provenant de Victoria et de la Nouvelle Galles du Sud, confirment ma description à laquelle je dois ajouter que la bande médiane longitudinale du second segment de lab- domen est tantôt d’un doré pâle , tantôt d’un beau fauve doré, et que sa-longueur est très variable, parcourant dans certains cas le second segment de la base au sommet, et, dans d’autres cas, se raccourcissant plus ou moins, jusqu’à ne représenter qu’une tache à Pextrémité du segment. La taille passe de 6 à 8 millimètres. a Trois couples de cette espèce m'ayant été envoyés par M. Froggatt comme capturés in copula, je puis en faire connaitre le mâle qui n’est (1) E. André : Mém. Soc. zoo]. Fr., XI[1898], p. 261; loc. cit., XV [1902], P. 248. 140 ERNEST ANDRE. autre que celui que jai décrit (loc. cit.) sous le nom de morosa Westw. var. albocalcarata André. La ressemblance frappante de ce mâle avec celui de morosa, dont il ne se distingue que par ses éperons blancs et non noirs, m'avait fait croire à une simple variété, mais il s’agit bien d’une espèce distincte, car sa femelle, quoique très voisine de celle de morosa par le mode d’ornementation de son abdomen, s’en distingue tout à fait par la forme, la sculpture et la couleur de son thorax. 21. Ephutomorpha instabilis Smith. Mutilla instabilis Smith, Cat. Hym. Brit. Mus., HE, 1855, p. 27, © ® Malgré le vague de la description de Smith, je crois reconnaitre son espèce dans un individu de l'Australie méridionale qui correspond assez exactement au signalement qu’en donne l’auteur anglais. Voici les principaux caractères de cette Mutille d’après l’exemplaire que j'ai sous les yeux. Noire, avec le disque du thorax et des deux premiers segments de l'abdomen d’un rouge marron peu foncé: le bord postérieur du pre- mier segment est d’une couleur plus claire et testacée; antennes et pattes.rougeätres, cuisses brunes, éperons päles; le second et le troi- sième segments de l'abdomen sont assez abondamment ciliés de poils d’un jaune d’or à leur bord apical. Tête subquadrangulaire-arrondie, plus étroite que le thorax, faible- ment arquée en arrière avec les angles arrondis mais sensibles; front et vertex fortement ponctués, assez luisants ; veux arrondis, médiocre- ment convexes, pourvus de facettes distinctes, situés vers le milieu des bords latéraux ; second article du funicule un peu plus long que le troisième. Thorax très court, subhexagonal, plus large que long, sen- siblement rétréci en avant, beaucoup plus en arrière, ayant sa plus grande largeur en son milieu: bord antérieur du pronotum rectiligne avec les angles bien marqués; métanotum abruptement tronqué en arrière; le dos du thorax est fortement ponctué-réticulé, assez luisant. Abdomen ovale, sessile; premier segment très court, aussi large quelle suivant, ponctué en avant, presque lisse en arrière; second segment fortement ponetué-réticulé; dernier segment muni d’une aire pygidiale plane, mate, longitudinalement ridée à la base, finement chagrinée sur le reste de sa surface. Pattes avec les ibias intermédaires et postérieurs armés de fortes épines disposées sur deux rangs. — Long. 6 mill. Australie du Sud (M. Froggatt); un seul individu. Par sa forme générale, cette femelle semble se rapprocher de cordata Mutillides nouveaux. 441 Smith, mais le (thorax est moins cordiforme, un peu moins rétréci en arrière, et la couleur ainsi que l’ornementation de l'abdomen sont diffé- rentes. 22. Ephutomorpha rubromaculata Ern. André. Mutilla (Sphaerophthalma) rubromaculata André, Mém. Soc. z00l. Fr., VIII [1895], p. 507, ©. © Deux individus de cette espèce, provenant de Clarence River (Ne- Galles du Sud), sont semblables à ceux du Queensland, sauf que les taches rouges du second segment sont confluentes et forment par leur réunion une large bande transversale, fortement et anguleusement échancrée au milieu de son bord antérieur. 23. Ephutomorpha Henrici Ern. André. Mutilla Henrici André, Mém. Soc. zoo! Fr., XI [1898], p. 264, ©: © Un individu de Port-Darwin, que m'a envoyé M. G. Turner, se distingue du type par son aire pygidiale lisse et luisante, sans appa- rence de stries longitudinales. Comme je ne puis trouver aucune autre différence appréciable, je considère cet insecte comme variété de Hen- rici, car il serait souverainement imprudent d'établir une espèce sur ce seul caractère et surteut d’après un unique exemplaire. 24. Ephutomorpha aeneifrons NOV. Sp. ® Caput et thorax obscure ferruginea vel rufo-castanea, fronte ver- ticeque aeneo-micantibus. Pedes et antennae rufo-brunnea, calcaribus albis. Caput ovato-lranstersum, thorace paulo latius: thorax ovato- elongatus, postice angustior, angulis anticis obsoletis. Abdomen subpe- tiolatum, ovatum, segmento primo fusco, postice testaceo, secundo caerit- leo-viridi, lateribus violaceis, segmentis 3-6 obscure cyaneis : primo et secundo macula parva apicali albo-sericea ornatis ; area pygidiali sub- convexa, laevi, nitida. — Long. 5 mill. Tête et thorax d’un ferrugineux sombre ou d'un marron clair, front et vertex avec un reflet bronzé; antennes, mandibules et pattes d’un brun noirâtre varié de rougeâtre, éperons blancs; abdomen avec le premier segment brunâtre, bordé de testacé en arrière, second seg- ment d’un bleu vert, violacé en avant et sur les côtés, les segments suivants d’un bleu foncé; le premier et le second segments sont ornés, au milieu de leur bord apical, d’une petite tache de pubescence d’un 442 _ ERNEST ANDRÉ. blanc d'argent. Dessus du corps éparsement hérissé de longs poils noirs, plus abondants sur les ségments trois et suivants de l'abdomen : le second segment est, en outre, plus densément garni, sur sa partie dorsale, d’une pubescence noire un peu soulevée; les côtés et le dessous.du corps sont éparsement hérissés de poils blanes: pattes avec une pilosité éparse, blanche, mélangée de poils noirs. Tête plus large que longue et un peu plus large que le thorax, très arquée en arrière immédiatement après les veux, sans angles posté- rieurs; front et vertex luisants, assez fortement mais peu densément ponctués; yeux grands, arrondis, très convexes, pourvus de facettes distinctes, assez distants de l'articulation des mandibules ; tubercules antennaires arrondis ; mandibules acuminées au sommet; antennes ro- bustes, second article du funicule à peine plus long que le troisième. Thorax en ovale très allongé, plus étroit en arrière, son bord antérieur faiblement arqué avec les angles arrondis; métanotum obliquement tronqué, sans arête supérieure et sans onglet scutellaire:; le thorax est grossièrement ponctué-réticulé en dessus, passant au ridé-réticulé en arrière; la concavité des pleures presque lisse et faiblement luisante. Abdomen ovale, subpétiolé; premier segment beaucoup plus étroit que le suivant et faiblement contracté à son articulation postérieure, épar- sement ponctué en dessus, muni en dessous d’une carène peu sail- lante; second segment luisant, assez densément ponctué; segment apical muni d’une aire pygidiale un peu convexe, lisse et luisante. Port-Darwin (M. G. Turner); un seul individu. Cette femelle est extrêmement voisine de E. confraterna André: elle s'en distingue par sa tête plus rougeâtre avec un reflet bronzé sur le vertex, par les angles antérieurs de son thorax beaucoup plus arron- dis et plus effacés, par l’abdomen subpétiolé avec le premier segment bien plus étroit, par les deux premiers segments seuls ornés d’une petite tache au milieu de leur bord apical, et par laire pygidiale lisse et luisante. Var. cupreiventris nov. var. — © Un exemplaire recu de M. Froggatt et provenant de Townsville (Queensland) se distingue du type par le dessus du thorax faiblement bronzé comme la tête, par l'abdomen bronzé avec un reflet cuivré, par le premier segment un peu plus large et moins pétioliforme, et par l'aire pygidiale présentant des vestiges de stries à sa base. Ne pouvant, d'après ce seul exem- plaire, apprécier le degré de constance de ces variations, je rattache provisoirement cet individu à aeneifrons, mais je ne suis pas certain qu'on ne doive plus tard l'en séparer comme espèce particulière. Mutillides nouveaux. 443 2%. Ephutomorpha apicalis Smith. Mutilla apicalis Fr. Smith, Cat. Hym. Brit, Mus., IE, 1855, p. 33, G. d Si je ne me trompe pas en rapportant à cetle espèce, très insuf- fisamment décrite par Smith, deux individus de Berwick (Victoria) reçus de M. Froggatt, voici quels seraient les principaux caractères de ce mâle : Noir, avec les tubereules antennaires, les mandibules (sauf le som- met), les antennes, à l'exception des quatre derniers articles qui sont brunâtres, les pattes, le métathorax, le pétiole du premier segment abdominal et lareeau dorsal du dernier segment, ferrugineux, éperons blanchätres. Les segments abdominaux sont peu densément ciliés de poils jaunätres, plus apparents au bord apical des second et troisième segments où ils forment des bordures distinctes. Tête plus large que longue, à peu près de la largeur du thorax, for- tement arquée derrière les veux, sans angles postérieurs distincts : front et vertex densément ponctués-réticulés. Yeux arrondis, con- vexes, munis de facettes fines mais visibles: ocelles assez groupés, les postérieurs beaucoup plus rapprochés l’un de l’autre que des yeux: mandibules étroites, arquées, falciformes, aiguës au sommet, inermes à leur bord externe ; tubercules antennaires arrondis; second article du funicule plus long que large, bien plus long que le premier et seu- lement un peu plus court que le troisième. Thorax ovale, densément ponctué-réticulé, avec le métanotum ridé-réticulé, sillons médians du mésonotum bien marqués, mais n’atteignant pas le bord antérieur ; scutellum plan, non saillant; écaillettes petites, luisantes, marquées de quelques gros points. Abdomen subpétiolé; premier segment plus étroit que le suivant et sensiblement contracté à son articulation pos- térieure ; il se relie au thorax par une partie grêle, pétioliforme et assez allongée; ce segment est luisant, éparsement ponetué en dessus, peu distinctement caréné en dessous. Ailes assez uniformément enfumées dans toute leur étendue ; stigma opaque; cellule radiale arrondie ou à peine subtronquée au sommet; trois cellules cubitales dont la troisième est parfois ouverte en arrière par suite de l’oblitération de la troisième nervure transverso-cubitale; les deux nervures récurrentes s’insèrent, la première vers le milieu de la seconde cellule cubitale, et la seconde près de l'extrémité de la troisième cubitale. Pattes hérissées de poils blancs ; tibias inermes sur leur arête externe. — Long. 8-9 mil. Cette espèce ressemble beaucoup à fragilis Sm., mais s'en écarte par le premier segment abdominal bien plus large en arrière, par le A0 ERNEST ANDRÉ. second article du funicule non transversal et plus long que le premier, par ses écaillettes noires, par ses ailes uniformément enfumées, sans tache jaunâtre ou subhyaline avant le sommet, par sa tête plus arquée et moins anguleusement rétrécie en arrière et par ses éperons blan- châtres et non brunâtres comme chez fragiles. 26. Ephutomorpha oviventris NOV. Sp. do Cyanea, partim violascens, abdominis segmento primo postice tes- taceo-marginato, segmentis 3-7 nigris, primo, secundo, tertio et quarto parce albo-fimbriatis, quinto et serto nigro-ciliatis, septimo albo-piloso ; antennis tarsisque piceis, calcaribus albis. Thorar sat brevis, subqua- dratus ; abdomen breviter ovatum, sessile, Ssegmento primo haud lato. Alae fumatae, cellula radiali truncata, cellulis cubitalibus tribus. — Long. 12 mill. Tête, thorax, les deux premiers segments de l'abdomen et les pattes d’un bleu foncé luisant, le dorsulum, les écaillettes, le second segment de l'abdomen, les cuisses et les tibias plus ou moins violacés, les an- tennes et les tarses d’un brun noir: premier segment de l'abdomen bordé de testacé en arrière, les segments trois et suivants entièrement noirs. Les quatre premiers segments abdominaux peu densément fran- gés de cils blancs à leur bord postérieur, les suivants ciliés de noir, sauf le dernier qui porte quelques poils blancs. Tête hérissée de poils blancs mélangés à quelques poils noirs, dessus du thorax, des écail- lettes et du second segment abdominal assez abondamment garni de poils noirs semi-couchés ; le dessous du corps et les pattes hérissés de poils blancs ; éperons blancs. Tête transversale, à peine plus étroite que le thorax, brusquement rétrécie un peu après les yeux, sans angles postérieurs distincts; front et vertex densément ponctués; yeux en ovale court, très convexes, pourvus de facettes distinctes, assez voisins de l'articulation des man- dibules ; ces dernières acuminées au sommet, inermes à leur bord ex- terne ; ocelles rougeàtres, les postérieurs beaucoup plus rapprochés entre eux que des veux; antennes avec le second article du funicule à peine plus long que large et un peu plus court que le troisième. Thorax court, subquadrangulaire, un peu plus étroit en arrière; pro- notum rectiligne en avant avec les angles très arrondis, anguleusement échaneré à son bord postérieur, densément ponctué en dessus; méso- nolum et scutellum assez densément ponctués; métanotum fortement ponctué-réticulé; mésonotum dépourvu de sillons médians; scutellum plan, subquadrangulaire, lobes latéraux dentiformes mais peu sail- Mutillides nouveaux. 445 lants ; écaillettes assez grandes, densément ponctuées. Abdomen en ovale court, très convexe, sessile; premier segment beaucoup plus étroit que le suivant, mais non contracté en arrière, fortement et peu densément ponctué en dessus, sa carène inférieure peu saillante; se- cond segment assez fortement et densément ponctué en dessus, les suivants finement et plus éparsement ponctués. Ailes fortement enfu- mées, à peine plus subhyalines à la base; stigma opaque, d’un brun noir ainsi que les nervures; cellule radiale tronquée au sommet: trois cellules cubitales et deux nervures récurrentes dont la première est reçue après le milieu de la seconde cellule cubitale, et la seconde près de extrémité de la troisième cubitale. Sydney (N!le-Galles du Sud) ; M. Frogeatt: un seul individu. Ce mäle est tres voisin de cyanescens André, dont il se distingue par sa taille plus grande, sa stature beaucoup plus massive, son thorax et son abdomen plus courts, ses écaillettes plus grandes, plus velues et plus densément ponctuées, ainsi que par ses ailes plus obscures. 27. Ephutomorpha uniformis NOV. Sp. 3 Nigra, Segmento primo abdominis testaceo-marginato, segmentis omnibus parce albo-ciliatis, plus minusve pilis nigris immixtis : antennis pedibusque nigris, calcaribus albis. Caput reticulato-punctatum, post oculos arcuatum, mandibulis exrtus inermibus. Thorax ovato-quadratus, postice angustior. Abdomen subsessile. Alae hyalinae, vir apice fumatae, cellula radiali truncata, cellules cubitalibus duabus. — Long. 6-7 mill. Corps noir, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes : premier segment de l'abdomen bordé en arrière de testacé et très éparsement cilié, ainsi que les segments suivants, de poils blanchâtres, entremêlés de poils noirs, surtout sur les derniers segments ; épistome, joues, tempes, scutellum, métanotum, côtés et dessous du corps hérissés de poils blancs; dessus de la tête et du dorsulum avec une pilosité noirâtre ; pattes hérissées de poils blancs ; éperons blancs. Tête en ellipse transverse, de la même largeur ou à peine plus large que le thorax, densément ponctuée-réticulée, fortement arquée en arrière immédiatement après les yeux, sans angles postérieurs dis- tincts. Yeux assez grands, convexes, pourvus de facettes visibles, très voisins de l'articulation des mandibules:; ocelles petits; mandi- bules aiguës au sommet, munies d’une faible dent subapicale à leur bord interne. inermes à leur bord externe ; scape des antennes creusé 146 ERNEST ANDRE. intérieurement d’un profond sillon longitudinal: funicule robuste, le second article un peu plus large que long et sensiblement plus court que le troisième. Thorax subquadrangulaire ou subovale, plus étroit en arrière, fortement et densément ponctué, un peu réticulé; méta- thorax ridé-réticulé; pronotum rectiligne en avant avec les angles antérieurs peu prononcés, obtusément échancré en arrière ; mésonotum dépourvu de sillons médians; écaillettes asssez petites, grossièrement ponctuées; scutellum plan, lobes latéraux indistincts. Abdomen sub- sessile; premier segment plus étroit que le suivant, mais à peine contracté à son articulation postérieure, fortement mais peu densément ponctué en dessus; second segment superficiellement ridé et marqué de points assez fins et peu serrés. Ailes subhyalines, à peine plus obscures au sommet; stigma petit, d’un brun noir ainsi que les ner- vures: cellule radiale courte et tronquée au sommet; deux cellules cubitales fermées et deux nervures récurrentes dont la première aboutit vers le milieu de la seconde cellule cubitale, et dont la seconde rejoint le prolongement de la nervure cubitale. Pattes avec les tibias intermédiaires et postérieurs armés de quelques épines sur leur arête externe. Mittagony (Nile-Galles du Sud), Tasmanie; M. Froggatt. Ce mâle est très voisin d’adjacens André, du Queensland, mais il s’en distingue facilement par les lobes latéraux du seutellum non la- mellaires ni dentiformes, et par ses ailes pourvus seulement de deux cellules cubitales. Ce dernier caractère le rapproche d’exigua André, mais il S'en écarte par sa taille plus grande, par la ponctuation beau- coup plus forte de la tête, du thorax et des écaillettes, par son premier segment abdominal plus large et bordé de testacé, ainsi que par la cellule radiale plus nettement tronquée. 28. Ephutomorpha Froggatti nOV. Sp. 3 Nigra, abdominis Segmento primo, apice excepto, femoribusque rufo-ferrugineis, calcaribus albis. Abdomen subsessile, Segmento primo lato, postice constricto, Segmentorum 1-4 margine apicali parce albo- ciliato. Alae basi subhyalinae, apice fumatae, cellula radiali ad apicem rotundata, cellulis cubitalibus tribus. — Long. 9 mill. Corps entièrement noir ainsi que les antennes et les pattes, à l’ex- ception des cuisses et du premier segment de l'abdomen qui sont d’un rouge ferrugineux ; les tibias antérieurs sont aussi en partie rougetres et le premier segment abdominal est étroitement noir en arrière; Mutillides nouveaux. L7 éperons blancs. Les quatre premiers segments de l'abdomen éparse- ment ciliés de poils blancs à leur bord postérieur ; dessus de la tête et du dorsulum hérissé de poils bruns, métanotum, premier segment de l'abdomen, côtés et dessous du corps, ainsi que les pattes, hérissés de poils blanes, Tête arrondie, à peu près de la largeur du thorax, brusquement et fortement arquée derrière les yeux, sans angles postérieurs distincts ; front et vertex densément ponctués-réticulés. Yeux grands, arrondis, très convexes, pourvus de facettes distinetes, très voisins de l’articu- lation des mandibules: ocelles assez groupés, les postérieurs beaucoup plus rapprochés entre eux que des yeux; mandibules inermes à leur bord externe; antennes robustes, second article au funicule trans- versal et sensiblement plus court que le troisième. Thorax ovale, plus étroit en arrière; pronotum arrondi en avant avec les angles effacés, obtusément anguleux à son bord postérieur, densément et fortement ponctué; mésonotum luisant, assez fortement ponctué, dépourvu de sillons médians; scutellum plan, fortement ponetué; écaillettes de grandeur moyenne, luisantes, marquées de gros points plus serrés en arrière; métanotum arrondi, densément ridé-réticulé. Abdomen sub- sessile; premier segment convexe, étroit en avant, très élargi en arrière où il est presque aussi large que le segment suivant, fortement contracté à son articulation postérieure, ce qui lui donne une appa- rence largement nodiforme; il est luisant, marqué en dessus de gros points assez serrés et chargé en dessous d’une carène peu saillante ; second segment assez convexe, luisant, plus finement ponctué. Ailes subhyalines, enfumées au sommet ; stigma opaque, brun ainsi que les nervures; cellule radiale peu allongée, arrondie au sommet, trois cellules cubitales et deux nervures récurrentes dont la premiere est recue vers le milieu de la deuxième cellule cubitale et dont la seconde aboutit près de l'extrémité de la troisième cubitale. Pattes avec les tibias intermédiaires et postérieurs faiblement épineux sur leur arête externe. Mittagony (N'e-Galles du Sud); M. Froggatt: un seul individu. ar la forme de son abdomen cette espèce se rapproche beaucoup de minuscula André, mais elle s’en distingue de suite par sa taille plus grande et par la coloration rouge de ses cuisses et du premier segment de l'abdomen. ERNEST ANDRÉ. Eee = (ee) V. — ESPèCESs D’ AMÉRIQUE. 29. Fyphoctes glaber nov. Sp. © Ferruginea, nilida, haud pubescens et parce pilosa; abdominis segmentorum primi el secundi margine apicali argenteo-ciliato: calca- ribus albis. — Long. 11 mill. Entièrement d’un ferrugineux peu foncé, assez luisant, sommet des antennes et des mandibules noirätre; les deux premiers segments de l'abdomen ornés à leur bord apical de cils argentés, un peu ondulés et plus serrés latéralement qu'au milieu où ils disparaissent en partie. Pubescence du corps à peu près nulle; une pilosité noirâtre, longue et très éparse, hérisse la partie supérieure du corps et se voit aussi à la partie inférieure où elle est mélangée à des poils blancs. Pattes éparsement hérissées de poils noirâtres, éperons blancs; épines des tibias et des tarses noires. Tête subquadrangulaire-arrondie, de la largeur du thorax, finement et éparsement ponctuée: yeux grands, en ovale allongé, peu convexes, plus rapprochés de locciput que de Particulation des mandibules ; arêtes frontales indistinctes; mandibules assez étroites, terminées en pointe mousse; antennes très grêles, scape assez court, tous les arti- cles du funicule allongés, le second article beaucoup plus long que le premier et à peu près de la longueur du troisième. Thorax nettement contracté entre le pronotum et le mésonotum; pronotum en trapèze renversé, plus étroit en arrière qu’en avant, assez plan en dessus, finement et très éparsement ponetué; le reste du thorax est ovale, non divisé, arrondi en arrière, faiblement rugueux en avant et sur les côtés, éparsement ponctué sur le disque. Abdomen allongé, fusi- forme; premier segment réuni au thorax par un pétiole grêle, cylin- drique et beaucoup plus court que le reste du segment qui est trian- gulaire (vu en dessus), seusiblement contracté à son articulation postérieure, très superficiellement ponctué-rugueux et portant en outre quelques gros points très espacés; second segment très fine- ment et assez densément ponctué; les segments suivants presque lisses et plus luisants. Mexique; un seul individu. Cette espèce se distingue facilement de T. peculiaris Cresson, type du genre, par sa coloration plus claire, par sa sculpture plus faible, et surtout par l'absence totale de la belle pubescence dorée qui recou- vre la tête et le pronotum de peculiaris. Mutillides nouveaux. 449 « 30. Rhoptromutilla Ccamponotiformis NOV. Sp. Q Corpus ferrugineum, supra aureo-Sericeum; pedibus scapoque fer- rugineis; funiculo, basi excepta, et mandibularum apice nigris : abdo- minis seygmento secundo maculis duabus magnis, basalibus,brunneis, or- nato; segmentis tertio et quarto vitta lata, brunnea, in medio late interrupta, praeditis. Corpus elongatum, capite post oculos fortiter an- qustato, fronte carina media, longitudinali praedita. — Long. 42 mill. Tout le corps ferrugineux, ainsi que les pattes, le scape des antennes et les deux premiers articles du funicule; le reste du funicule et le som- met des mandibules d’un noir brun. Dessus de la tête, du thorax et de l'abdomen densément revêtu d'une pubescence serrée d’un jaune d'or soyeux. Second segment de l'abdomen orné'de deux grandes ta- ches basales, arrondies, très rapprochées l’une de l'autre et formées de pubescence brune: troisième et quatrième segments ornés chacun d’une bande de semblable pubescence, assez fortement interrompue en son milieu. Le dessus du corps est hérissé d'une pilosité jaunätre ou brunätre, courte et peu serrée; segments ventraux de Pabdomen épar- sement ciliés de pgils jaunâtres; pattes hérissées de poils jauntres, courts et épars; éperons pales. Tête assez convexe, un peu plus large que le thorax, longuement prolongée et fortement rétrécie derrière les yeux, ce qui lui donne une apparence conique ; sa sculpture, ainsi que celle du reste du corps, est cachée par l'épaisseur de la vestiture dorée qui recouvre ces parties ; front traversé dans le sens de sa longueur par une carène fine qui n’at- teint pas tout à fait insertion des antennes. Yeux grands, ovales, plus rapprochés de articulation des mandibules que du bord postérieur ; mandibules assez étroites, inermes, terminées en pointe; tubercules antennaires arrondis; antennes robustes, second article du funicule un peu plus long que le troisième. Thorax allongé, comprimé, uniformé- ment arqué d'avant en arrière, arrondi en dessus, sans limite entre sa face dorsale etses faces latérales ; il estmuni en avant d’un prolongement colliforne qui s'articule avec la tête; il se rétrécit graduellement en ar- rière, sans face postérieure tronquée et sans onglet scutellaire. Abdo- men avec le pétiole court, cylindrique, plus large que long, tronqué- excavé en avant; le reste de l'abdomen en ovale très allongé, avec le dernier segment convexe, sans aire pygidiale. Pattes grêles, tibias pos- térieurs et intermédiaires armés d’épines ferrugineuses. Colombie; un seul exemplaire. Par sa forme générale, ainsi que par son corps entièrement recou- Ann. Soc. Ent. Fr., LXXII [1903]. 30 250 ERNEST ANDRE. vert en dessus de pubescence soyeuse, cette belle espèce a une ressem- blance assez frappante avec louvrière minor du Camponotus sericei- ventris Guérin, fourmi très répandue dans l'Amérique centrale et méridionale. M. P. Cameron a décrit sous le nom de Sphaerophthalma myrmiciformis, une autre Mutille américaine qui m'est inconnue et dont il signale aussi la ressemblance avec la même fourmi, mais sa descrip- tion ne s'accorde pas avec linsecte que j'ai sous les yeux, ef l’auteur rattache son espèce aux ÆEphuta (Sphacrophthalma), c’est-à-dire à un groupe tout différent des Rhoptromutilla. 31. Tallium Konowwi DOV, Sp. ® Nigra, thoracis vittis duabus lateralibus, segmentorum abdomina- lium primi, secundi et tertii lateribus, quarti et quinti vel tantum quinti macula media, pallide flavo-sericeis. Abdominis seygmentum pri- num macula transversa apicali, Secundum vitta lata longitudinali, an- tice abbreviata, tertiumque macula media subquadrata, coccineo-sericeis ornata. Area pygidialis distincta, ferruginea, longitudinaliter rugosa. Calcaria alba. — Long. 8 mill. Tête noire, sans pubescence jaunätre sur le front et le vertex ou n’en présentant que des traces le long de l’orbite interne des veux. Thorax noir, trapézoïdal, sensiblement plus étroit en arrière, assez densément revêtu en dessus de pubescence noire, bordé de chaque côté d’une bande bien dessinée de pubescence argentée ou d’un jaune pâle soyeux, partant des angles antérieurs et s’avançant en arrière jusqu’à la tronca- ture postérieure du métathorax; ces bandes ne sont pas reliées en ar- rière par une bande transverse. Abdomen ovale, tout à fait sessile:; son premier segment orné, de chaque côté, d’une tache de pubescence argentée et paré, au milieu de son bord postérieur, d’une grande tache transverse d’un rouge doré soyeux; second segment offrant, de chaque coté de son bord postérieur, une tache transverse argentée où d’un doré très pâle, et orné en son milieu d’une tache allongée, longitudi- nale, d’un rouge soyeux, ne rejoignant pas celle du premier segment, mais se continuant sur le troisième par une tache transverse de même couleur et un peu plus étroite; le troisième segment porte en outre, de chaque côté, une tache de pubescence argentée; les qua- trièeme et cinquième segments sont dépourvus de taches latérales, mais offrent en leur milieu une tache argentée faisant suite à la tache rouge des second et troisième segments et pouvant parfois manquer sur le qua- trieme. En dessous, les segments deux et trois sont faiblement ci- liés de poils blanchâtres. Dernier segment dorsal d’un ferrugineux Mutillides nouveaux. 451 sombre, pourvu d'une aire pygidiale irrégulièrement rugueuse, Tibias intermédiaires et postérieurs avec de fortes épines noires disposées sur deux rangs; éperons blancs. République Argentine (Santiago del Estero), un individu recueilli par M. José Steinbach et que je dois à l’obligeance de M. Fr.-W. Konow, ainsi que toutes les espèces de même origine. Un autre exemplaire a été rapporté par M. G.-A. Baer de Tapia, dans la province de Tucuman. Cette espèce est très voisine de T. empyreum Gerst. et pictum André, mais elle se distingue de la première par les bandes latérales du tho- rax non réunies en arrière par une bande transverse, et elle s’écarte de toutes deux par la bande médiane rouge du second segment qui n’atteint pas son bord antérieur et ne rejoint pas la tache postérieure du premier segment. 32. Ephuta (Traumatomutilla) lineifera nov. Sp. Q Nigra, nigro-pilosa ; pleurarum parte infera, thoracis vittis duabus dorsalibus, subparallelis, Saepe in Segmento primo abdominis prolonga- tis, Segmenti secundi, tertii et quarti lateribus, segmentorumque 2-5 ma- cula media longitudinali, aurichalceo-sericeis ; segmento secundo lineis duabus angustis, subparallellis, basalibus, lineaque simili transversa subäipicali, vittellinis, laevibus, impunctatis, ornato. Caput thorace paulo angustius ; thorax elongatus, lateribus tuberculatis. Calcaria alba. — Long. 19-20 mill. Forme générale, sculpture et pilosité tout à fait semblables à celles de parallela Klug; les lignes latérales d’un doré pàle qui parcourent le dos du thorax sont étroites, presque parallèles, un peu convergentes en arrière où elles se prolongent jusqu’au bas de la face déclive du mé- tathorax et se continuent par deux lignes semblables sur le premier segment abdominal. Ces bandes thoraciques ne divergent pas en avant, mais auraient plutôt une faible tendance à converger et n’atteignent pas tout à fait le bord antérieur du pronotum. Second segment orné de deux bandes linéaires, longitudinales, glabres, lisses, luisantes, im- ponctuées, d’un jaune d'œuf, faisant suite aux lignes pubescentes du premier segment et divergeant un peu en arrière où elles s'arrêtent vers les deux tiers de la longueur du segment; une bande linéaire toute semblable, également nue et luisante, traverse le second segment, un peu avant son bord postérieur, formant ainsi une ceinture qui s'arrête avant d'atteindre les bords latéraux. Une tache longitudinale étroite, formée de pubescence d’un doré pàle, se voit au milieu du bord 52 ÎIRNEST ANDRE. postérieur du second segment et se continue par des taches semblables sur les trois segments suivants, formant ainsi une ligne claire non in- terrompue. En dessous, les segments deux et suivants sont éparsement ciliés de longs poils päles à leur bord postérieur. Pygidium grossière- ment et irrégulièrement rugueux. Éperons blancs. Brésil. Par la disposition des bandes linéaires glabres de son second seg- ment abdominal, cette espèce n’a de rapports qu'avec la T. unimargi- nata Cresson, qui seule, à ma connaissance, offre une ligne transverse continue avant le bord apical de ce segment. Toutelois, la lineifera se distingue facilement de cette dernière par sa taille plus grande, par les bandes pubescentes de son thorax beaucoup plus étroites et non d’un fauve doré, par les deux lignes nues de la base du second segment beaucoup plus allongées, et par ses éperons blancs, tandis qu'ils sont noirs chez unimarginala. 33. Ephuta (Fraumatomutilla) ingens nov. Sp. © T. tristi Klug sémillima, sed mullo major. Nigra, nigro-pilosa, meso- el metapleurarum parte infera, metanoti vittis duabus posticis, segmentorum abdominalium 1-3 lateribus, maculaque media quadrata segmentorum 2-6 albo- vel pallide flavo-sericeis ; Segmento secundo ma- culis quatuor sanguineis, laevibus, Sparse punctatis, anticis ovatis, posticis subquadratis, ornato. Caput thorace paulo angustius, thorax modice elongatus, lateraliter inermis. Calcaria pallida. — Long. 20-22 mill. Noire, avec le bas des mésopleures et des métapleures, une bande longitudinale de chaque côté du métanotum, se prolongeant parfois un peu sur le mésonotum, les côtés du premier segment abdominal, le bord latéral du second, une tache de chaque côté du bord apical des second et troisième segments, une large frange au bord postérieur des mêmes segments ventraux, et une ligne médiane longitudinale, com- posée de taches allongées s'étendant sans interruption du sommet du second segment jusqu'à l'extrémité de l'abdomen, le tout formé de pu- bescence soyeuse et serrée d’un blanc argenté où un peu jaunâtre. Second segment orné de quatre taches nues, luisantes, grossièrement mais très éparsement ponctuées, d’un rouge de sang; les deux anté- rieures ovales, touchant le bord postérieur du premier segment, un peu divergentes en arrière, les deux postérieures irrégulièrement qua- drangulaires, distantes du bord postérieur et éloignées l’une de l’autre Mutillides nouveaux. 453 d’un intervalle à peu près égal au diamètre transversal de lune d'elles. Corps revêtu en dessus d’une longue pubescence noire, couchée; plus éparsement hérissé de poils noirs. Pattes avec une pilosité noire, celle des hanches et du dessous des cuisses blanchâtre; épines des tibias noires, éperons d’un jaune pâle. Tête plus étroite que le thorax, ce dernier de la forme ordinaire de celui des Traumatomutilla, assez robuste, obtusément tuberculé sur les côtés. Abdomen ovale, plus large que le thorax; carène inférieure du premier segment prolongée en une forte dent ; aire pygidiale indis- tincte, étant cachée par la pubescence. République Argentine (Santiago del Estero) ; M. Steinbach. Cette espèce se rapproche, pour sa forme et son mode d’ornemen- tation, de tristis Klug, mais elle est beaucoup plus grande et surtout plus massive, et les taches rouges postérieures du second segment ne sont pas tranversales, mais aussi hautes que larges. 34, Ephuta (Traumatomutilla) graviceps nov. Sp. @ Nigra, nigro et flavo-pilosa: thoracis vittis duabus dorsalibus, antice abbreviatis, segmentorumque abdominalium 2-5 macula media pallide flavo-sericeis; Segmento secundo maculis quatuor sanquineis, laevibus, grosse et parce punctatis, ornato. Caput transversum, thorace latius; thorax sat brevis, postice angustatus, lateraliter inermis. Cal- caria nigra. — Long. 12 mill. Noire, avec le mésonotum et le métanotum ornés de chaque côté d’une bande dorsale, longitudinale, formée de pubescence d’un blanc jaunâtre soyeux:; premier segment sans tache pâle, sommet du se- cond, ainsi que les trois suivants, ornés d’une tache médiane allongée, de semblable pubescence, dont la réunion forme une bande longitu- dinale ininterrompue ; le second segment est, en outre, paré de quatre taches nues, lisses, luisantes, d’un rouge de sang, marquées de quel- ques gros points enfoncés, les deux antérieures arrondies ou très brièvement ovales, touchant le bord postérieur du premier segment et distantes l’une de l’autre d’un intervalle plus grand que le diamètre transversal de l’une d'elles; les deux postérieures irrégulières, un peu plus hautes que larges, plus étroites en haut qu’en bas et laissant entre elles une distance moindre que le diamètre transversal de Fune d'elles ; segments ventraux 2-5 assez densément ciliés de poils blancs. Corps densément revêtu de pubescence noire et plus éparsement hé- rissé de poils noirs sur la tête et le thorax; la pilosité du métanotum, 45% ÎRNEST ANDRE. du premier segment abdominal et du dessous du corps est blanchâtre. Pattes hérissées de poils noirs mélangés à quelques poils jaunâtres ; épines des tibias noires ainsi que les éperons. Tête subquadrangulaire, plus large que longue et plus large que le thorax, à peu près rectiligne à son bord postérieur avec les angles ar- rondis, densément ponctuée-réticulée. Yeux assez grands, lisses, lui- sants, situés à peu près à égale distance des mandibules et des angles postérieurs ; mandibules assez étroites, acuminées au sommet, munies d’une dent à leur bord interne; second article du funicule des anten- nes à peu près deux fois aussi long que le troisième. Thorax court, large en avant, très rétréci en arrière, non denté ni tuberculé sur les côtés, obliquement déclive en arrière, sans limite entre sa face dor- sale et sa face postérieure. Abdomen pétiolé, son premier segment à peu près lisse et presque glabre en dessus, marqué de quelques gros points enfoncés, sa carène ventrale basse, inerme; second segment très convexe et presque gibbeux à la base, densément ridé-ponctué en dessus, non caréné et éparsement ponctué en dessous; aire py- gidiale chagrinée, mate. Tibias intermédiaires et postérieurs armés d’épines disposées sur deux rangs. République Argentine (Santiago del Estero); M. Steinbach; un seul individu. Cette espèce est très voisine de vivata Cresson, dü Brésil, à laquelle la rattache sa forme générale et la grandeur de sa tête, mais elle s'en distingue facilement par les taches nues de son second segment qui sont d’un rouge de sang et non d'un jaune d'œuf, par la présence, au bord apical de ce même segment, d’une tache médiane blanche qui manque chez vivata, par le bas des pleures dépourvu de pubescence pâle et par ses éperons noirs. C’est peut-être la M. diabolica Gerst., mais l'insuffisance de la des- cription ne permet pas d'acquérir une certitude à cet égard. 39. Ephuta (Traumatomutilla) vulneriventris DOV. Sp. G Corpus nigrum, nigro-pilosum, scutello, metlanoti lateribus abdo- minisque segmento primo flavo-hirsutis; segmento secundo maculis duabus magnis, subquadratis, aurantiacis ornato: segmento tertio, quarto et quinto lateraliter flavo-sericeis. Caput parvum, thorace an- qustius : segmenti abdominalis primi carina infera dente magna prae- dita; segmenti secundi fovea ventralis nulla. Alae fuscae, cellula ra- diali truncata, cellulis cubitalibus tribus. Calcaria nigra. — Long . 17 mill. Mutillides nouveaux. 455 Corps noir, hérissé de poils noirs; scutellum, côtés du métanotum et premier segment de labdomen avec des poils dressés d’un blanc jaunètre:; second segment orné sur son disque de deux grandes ta- ches orangées, quadrangulaires, un peu plus larges que hautes, lui- santes, presque glabres, éparsement ponctuées, situées lune à côté de l'autre, plus près du bord apical que de la base du segment et dis- tantes l’une de l’autre d’une longueur presque égale au diamètre trans- versal de l’une d'elles; troisième et quatrième segments parés d’une bande de pubescence jaunâtre largement interrompue en son milieu ; cinquième segment avec une tache latérale de même pubescence. In- dépendamment de la pilosité, la tête, le thorax et le dos de l'abdomen sont plus ou moins garnis de pubescence noire, couchée; les seg- ments ventraux trois et quatre sont ciliés de poils blanchâtres. Pattes hérissées de poils noirs; tibias non épineux sur leur arête externe: éperons noirs. Tête subarrondie, plus étroite que le thorax, arquée en arrière, sans angles postérieurs distincts. Yeux assez grands, très convexes, peu luisants, munis de facettes très fines, assez éloignés de l’articula- tion des mandibules; ocelles petits et peu visibles ; second article du funicule un peu plus court que le troisième. Thorax court, ovalaire; pronotum échancré en arc postérieurement; sillons du mésonotum peu marqués; seutellum non saillant, lobes latéraux larges et arrondis; mésopleures sans saillies tuberculiformes ; écaillettes petites, luisantes, éparsement ponctuées; métanctum tronqué-arrondi, grossièrement ponctué-réticulé. Abdomen pétiolé ; premier segment petit et nodiforme, sa carène inférieure armée d’une forte dent assez aiguë ; le reste de l'abdo- men formant un ovale large à la base, très acuminé au sommet ; second segment peu profondément et irrégulièrement ponctué en dessus, plus éparsement en dessous, sans carène ni fossette médiane. Ailes d’un brun très foncé, marquées d’une petite tache subhyaline sur leur disque; cellule radiale tronquée au sommet: trois cellules cubitales dont la troisième dépasse le niveau de la cellule radiale ; les deux ner- vures récurrentes s’'insèrent l’une avant le milieu de la seconde cellule cubitale, et l'autre après le milieu de la troisième cubitale. République Argentine (Santiago del Estero) ; un seul individu recueilli par M. J. Sieinbach. Ce mâle avoisine les colorata Gerst. et vulnerata Gerst., mais sa taille est plus grande et il se distingue de la première par sa tête, son pronotum et ses pattes uniformément pourvus de poils noirs, tandis que chez colorata ces parties sont revêtues de poils jaunâtres. Il s’é- 756 ÎRNEST ANDRÉ. loigne de vulnerata par la forme beaucoup moins allongée de son ab- domen, par ses pattes hérissées de poils noirs, par son second segment abdominal sans pubescence blanche à la base et sans fossette tomen- teuse à sa partie ventrale, el enfin par ses éperons noirs. 36. Ephuta trilineata nOV. Sp. © Obscure ferruginea, abdominis segmentis 3-6 nigris, antennis pedi- busque testaceis. Abdomen vittis tribus longiltudinalibus, argenteo-seri- ceis ornatum, scilicel : media totam abdominis longitudinem (pygidio erceplo) percurrente, sed in medio segmenti secundi interrupta; late- ralibus duabus segmenta 2-5 percurrentibus. Caput marümum, subtra- pezoidale, thorace mullo latius, genis temporibusque acute carinatis. oculis globosis, prope mandibularum articulationem sitis. Thorax haud brevis, in medio constrictus, postice angustior et lateraliter denticu- latus. Abdomen subsessile, ovato-acuminatum, segmento ultimo contexo, sine area pygidiali. Pedes parce pilosi, nonnullis spinis longis testaceis armati; calcaria pallida. — Long. 8 mill. Entiérement d'un ferrugineux brunâtre, sauf le bord postérieur des deux premiers segments abdominaux qui estun peu noiràtre, le second arceau ventral qui est en majeure partie noir et les quatre derniers seoments qui sont en entier de cette couleur ; pattes et antennes testa- cées. Abdomen orné de trois bandes longitudinales de pubescence cendrée, très fine; l’une médiane et plus étroite, s'étendant du bord postérieur du premier segment jusqu’à l'extrémité du cinquième, mais assez largement interrompue au milieu du second segment; les deux latérales plus larges, surtout en arrière, et s'étendant sans interruption jusqu'à lextrémité du cinquième. Deux lignes obliques, très vagues, de pubescence cendrée, partent du bord interne des yeux pour se réu- nir à l’occipui, mais semblent très caduques et sujettes à disparaitre facilement. Pilosité noire et très éparse sur le dessus du corps, blanche ou jaunâtre en dessous et sur les pattes; éperons blanchâtres. Tête grande, subtrapézoidale, plus étroite en arrière, plus large que longue et beaucoup plus large que le thorax, ses bords latéraux presque rectilignes, son bord postérieur faiblement échancré en arc; front et vertex densément ponctués-réticulés; joues et tempes bordées d’une arête vive avec les angles postérieurs arrondis; yeux de grandeur moyenne, convexes, luisants, situés très près de larticulation des mandibules : arêtes frontales fines, s'étendant jusqu'aux veux; tuber- cules antennaires faiblement saillants et dentiformes ; mandibules larges, acuminées au sommet, munies d’une forte dent vers le milieu et d’une Mutillides nouveaux. 457 petite avant lextrémité; antennes assez grêles, tous leurs articles plus longs que larges, le second article du funicule au moins deux fois aussi long que le troisième. Thorax en forme de violon, contracté vers son milieu, ses bords latéraux crénelés, ceux de la face déclive du mé- tathorax armés de quatre dents aiguës: en arrière, le thorax est en déclivité arrondie, sans limite entre sa face dorsale et sa face posté- rieure et sans onglet scutellaire : il est densément ponctué-réticulé en dessus, passant au ridé-réticulé en arrière; pleures concaves, lisses et luisantes. Abdomen subsessile, en ovale allongé; premier segment un peu plus étroit que le suivant, mais non contracté en arrière, éparse- ment ponctué en dessus, muni en dessous d’une carène basse qui se termine en avant par un tubercule arrondi; second segment mat, très densément et longitudinalement rugueux, marqué de points piligères épars, luisant et peu ponctué en dessous; dernier segment convexe, sans aire pygidiale. Tibias intermédiaires et postérieurs armés de # ou » longues épines sur leur arête externe. République Argentine (Santiago del Estero); M. Steinbach; un seul individu. Par l’ornementation de son abdomen cette espèce rappelle la Gounel- lei André, du Brésil, mais sa tête est beaucoup plus grande, plus qua- drangulaire , et de même couleur que le thorax ; ce dernier est plus allongé, la bande blanche médiane du second segment de l'abdomen est interrompue en son milieu. les pattes et les antennes sont testa- cées, etc. ; 37. Ephuta hydrocephala nov. Sp. o Nigra, antennis brunneis, Caput maximum, thorace latius, oculis modice convexis, subrotundis, perspicue areolatis, mandibulis extus inermibus. Thorax brevis, subquadratus, postice truncatus. Abdomen sessile, primo segmento postice vilta flavo-sericea ornato, seygmento ter- Lio vilta simili, in medio late interrupta, praedito. Alae violaceae, basi subhyalinae, cellulis cubitalibus tribus. Calcaria pallida. — Long. 20 mill. Tout le corps noir, antennes d’un brun rougetre avec le scape plus rouge en dessous et au sommet ; éperons blanchätres. Tête assez épar- sement hérissée de poils noirs, revêtue sur sa moitié antérieure de pu- bescence peu serrée d'un blane jaunätre. Thorax hérissé de poils noirs et densément garni en dessus de pubescence noire, la majeure partie de ses flancs ainsi que la totalité du métanotum densément revêtus d’une pubescence jaunâtre, plus épaisse et plus soyeuse sur 458 ERNEST ANDRE. la face basale du métanotum. Premier segment de l'abdomen orné à son bord apical d’une bande assez étroite de pubescence serrée d’un jaune pale: une bande de semblable pubescence, mais plus large et fortement interrompue au milieu, couvre la majeure partie du troisième segment. Tous les segments ventraux, à partir du second, sont ciliés de poils jaunâtres à leur bord apical; les bords latéraux du second arceau dor- sal sont également ciliés de poils semblables, formant une étroite bande longitudinale, visible seulement quand linsecte est examiné en dessous. Pattes assez abondamment hérissées de poils jaunâtres. Tête très grande, transversale, beaucoup plus large que le thorax, rétrécie en avant, presque rectiligne en arrière, avec les angles posté- rieurs très arrondis; front et vertex luisants, assez fortement mais éparsement ponctués. Yeux assez petits, arrondis, peu convexes, munis de facettes fines mais distinctes, situés plus près de l’articula- tion des mandibules que des angles postérieurs de la tête et assez distants des bords latéraux ; ocelles petits et très groupés. Epistome prolongé, au milieu de son bord antérieur, en un lobe linguiforme, assez étroit, arrondi au sommet et Ss’avancant au-dessus des mandi- bules. Tubercules antennaires arrondis ; arêtes frontales caréniformes, et assez saillantes au voisinage de l'œil ; un sillon fin et bien marqué part de l'ocelle antérieur et s'avance jusqu'au niveau de l’insertion des antennes. Mandibules luisantes, ponctuées à la base, lisses à l’extré- mité, inermes en dehors, acuminées au sommet et munies d’une dent à leur bord interne. Antennes robustes, scape aplati et un peu creusé en dessous; funicule atténué au sommet, son second article presque trois fois aussi long que le premier et à peu près une fois et demie aussi long que le troisième. Thorax court, quadrangulaire ; pronotum faiblement arqué en avant avec les angles arrondis, largement mais peu profondément échancré en are en arrière, assez densément et for- tement ponctué; mésonotum fortement rugueux-ponetué, ses sillons médians indistinets; scutellum convexe ou subeconique, fortement ponctué, avec une ligne longitudinale lisse en son milieu. Écaillettes assez grandes, lisses, luisantes, à bords non relevés, marquées de quelques gros points. Métanotum nettement tronqué en arrière, le bord supérieur de la troncature formant une arête nette: sa face ba- sale est parcourue en son milieu par une carène longitudinale qui se termine en arrière par une dent mousse. Abdomen ovale, sessile ; pre- mier segment lisse et luisant en dessus, marqué seulement de points épars, sa carène inférieure à peu près nulle ; second segment luisant, peu densément ponctué sur les côtés et en arrière, presque lisse sur son disque qui est seulement marqué de points épars; les segments ce Mutillides nouveaux. 459 suivants plus finement et plus densément ponctués. Aïles très obscures, violacées, subhyalines à la base; cellule radiale grande, arrondie et subtronquée au sommet; trois cellules cubitales et deux nervures ré- currentes respectivement reçues vers le milieu des 2° et 3° cellules cubitales. Pattes robustes, tibias intermédiaires et postérieurs inermes sur leur arête externe. Guyane (Rivière Lunier) ; un seul individu, recueilli par M. F. Geay et faisant partie des collections du Muséum de Paris. La place de ce mâle dans la systématique est assez difficile à préciser en l’absence de la femelle. Malgré ses veux peu convexes et pourvus de facettes distinctes, il me parait appartenir au genre complexe Ephuta, et la grandeur de sa tête semble le rapprocher du groupe des E. har- pyia Gerst. et patruelis André, dont les femelles seules sont connues. VOYAGE DE M. LE D' ED. BUGNION AU VÉNÉZUÉLA, EN COLOMBIE ET AUX ANTILLES COLÉOPTÈRES CLAVICORNES par A. GROUVELLE et A. LÉVEILLÉ. [Planche VIT.] La planche que nous publions, grâce au gracieux concours de notre collègue M. le D' Ed. Bugnion, de Lausanne, vient compléter le mé- moire paru dans les Annales de la Société, en 1902, pages 461-467: elle contribuera à faire disparaître les incertitudes que nos descriptions pourraient présenter. Explication de la planche. Tenebroides Bugnioni Lev. Cryptoraea Dalmasi Groux. id. (‘dessous de l'abdomen). Camptodes Foreli Grouv. id. Crochet des tarses postérieurs). Penthelispa infima Groux. Gonicoelus affinis Grouv. Berginus punctatolineatus Grouv. Phanocerus Bugnioni Grouv. Dryops frater Grouv. ———__ DO ——— COLÉOPTÈRES HÉTÉROMÈRES RECUEILLIS PAR M. BAER DANS LE HAUT-PÉROU ET LE TUCUMAN par L. FAIRMAIRE. Edrotinus 1. £. L'insecte qui forme le type de ce nouveau genre ressemble tout à fait aux Edrotes de l'Amérique du Nord: son corps est court, assez velu, hérissé de soies sur les côtés; la tête assez grosse, convexe, fortement impressionnée de chaque côté en avant, le chaperon convexe entre ces impressions et prolongé en avant; son extrémité obtuse; les antennes sont aussi assez courtes, le 3° article plus long que le 4, les derniers plus courts et un peu plus gros; le corselet est aussi très court, fortement échancré en avant avec les angles marqués, mais non aigus et saillants ; l'écusson est bien visible; les élytres sont aussi courtes mais un peu moins convexes, les épipleures bien moins larges n'embrassant pas les côtés de l'abdomen; le prosternum est médiocre- ment large, assez acuminé: le mésosternum fourchu; les pattes un peu plus robustes et plus longues, les tarses ont des soies à l'extrémité inférieure des articles. Il est intéressant de retrouver dans le centre de l'Amérique aus- trale un représentant d'un genre particulier à FAmérique du Nord. Edrotinus tucumanus n. Sp. —- Long. 8 mill. — Breviter ova- tus, modice convexus, nigro-fuseus, nitudulus, paulo ferrugineo-vil- losulus, lateribus longe ferrugineo-setosus ; capite convexo, antice biimpresso, clvpeo medio lobato produeto ; prothorace brevi, antice late emarginato, lateribus rectis, fere parallelis, angulis anticis haud acute productis, dorso laevi, margine postico medio obtuse angulato : scutello nitido laevi: ejytris sat brevibus, apice obtusis, dorso seria- tim punctulis setiteris signatis, epipleuris parum latis ; subtus nitidior, pedibus fusco-piceis, pilosulis, tarsorum articulis apice sétosis. Tucuman, Santa-Ana, 360 mètres. CACICUS AMERICANUS Lac. — Les individus recueillis par M. Baer à Tapia (600 mètres) différent de ceux des plaines par la taille plus faible (25 à 32 mill.) et surtout par la forme des élytres qui sont plus ovalaires, plus convexes, plus courtes, avec la côte externe prolongée 462 L. FAIRMAIRE. jusqu’à l'extrémité; ce n’est pas une différence de sexes, les tibias postérieurs G ont la même forme, les épaules sont plus effacées. Cette lorme que je nomme ovipennis se retrouve encore plus petite dans une passe entre la République Argentine et le Pérou. Je n'ose pas en faire une espèce distincte et je préfère y voir le résultat de l'influence du climat, Leptinoderes strangulatus n. Sp. — Long, A1 mill. — Taille, lorme et coloration du L. varicosus Germ., en diffère par la forme du corselet qui est plus large, fortement rétréei à la base, cette partie lé- gerement sinuée, avec 4 tubercules placés transversalement sur le milieu du disque; la tête n’a pas de carène sur le milieu du chape- ron; les antennes ont la même structure, mais le 3° article est plus épais, les suivants plus larges, plus serrés, diminuant un peu de lar- geur vers l'extrémité, les 2 derniers articles également rembrunis ; mais pas plus larges que les précédents ; les élytres ont aussi les côtes plus faibles, mais un peu plus tuberculées, les 2° et 3° plus sail- lantes, surtout à la base. Tucuman, Tapia, à 600 m. d'altitude, très rare. Scotobius depressicollis n. sp. — Long. 17 mill. — Oblongus, modice convexus, prothorace deplanato, fuscus, subopacus; capite inaequali medio convexo, antice valde impresso, inter oculos linea arcuatim elevata signato, margine antico truncato, angulis rotundatis, antennis sat crassis, prothoracis medium paulo superantibus, articulo tertio haud incrassato, 3 sequentibus conjuncetis fere longiore ; prothorace parum transverso, elytris haud angustiore, antice parum angustato, dorso planiusculo, utrinque late marginato-reflexo, postice haud an- gustatis, lateribus antice arcuatis, dorso fere laevi; scutello brevi, apice obtuse rotundato ; elytris ovatis, antice vix angustalis, sutura el utrinque lineis 6 anguste elevatis, sat subtiliter granulatis, interstitiis paulo concavis, laxe, subtiliter et irregulariter granulatis: subtus paulo angosulus, prosterno granulato, pedibus asperatis, sat validis, Tucuman, Tapia, à 600 mètres. Remarquable par sa tête courte, le 3° article des antennes allongé, à peine plus épais que les suivants, le corselet grand, nullement rétréci à la base, avec le dos uni, et les élytres finement granulées en lignes peu saillantes. Scotobius elegans n, sp. — Long. 13 à 15 mill, — Ressemble assez au clathratus Guér., mais le corselet est plus étroit, peu élargi Coléoptères hétéromères. 465 et tout à fait en avant, le dos est moins convexe avec quelques petits reliefs rugueux, les bords latéraux largement relevés, tranchants, les angles antérieurs un peu saillants, le bord largement échancré; les élytres sont un peu plus courtes, moins rétrécies en arrière, les côtes sont faiblement granuleuses, parfois lisses à la base, les intervalles sont à peine ridés avec des lignes de points moins grands et moins pro- fonds; les pattes sont plus rugueuses. Tucuman, Santa Ana, 350 mètres. Praocidia 1.2. Ce nouveau genre est voisin des Praocis et des Platesthes, se rap- prochant davantage des derniers par la saillie sternale arquée en ar- rière et le dernier article des palpes maxillaires sécuriforme:; il en dif- fère par le corps assez convexe, les yeux transversaux plus saillants, le corselet aussi large à la base que les élytres, se rétrécissant assez fortement en avant avec les bords latéraux largement déprimés, les angles antérieurs très obtus et le bord postérieur presque droit, à peine sinué avant les angles; les antennes sont un peu plus longues, attei- gnant presque la base du corselet. Le type de ce genre estla Praocis nervosa Faïrm. (Bull. Soc. ent. Fr., 1902, p. 119), décrite sur des © ; les & sont plus petits, 7 à 9 mill., plus étroits, couvert d’un enduit cendré sur lequel se détachent les côtes, souvent avec des ramifications, la bordure externe des élytres est dou- ble chez les ©, à peu près simple chez les G. Ces derniers sont plus connus dans les environs de Santiago du Pérou, les © cependant se trouvent aussi dans la province d’Otuzeo, à 2.100 m. d'altitude. Psectrascelis ambigena n. sp. — Long. 12 à 15 mil — Ovata, postice paulo ampliata, parum convexa nigra, nitida; capite valde rugoso, summo late impresso, antice transversim plicatulo; prothorace transverso, sat brevi, elytris haud angustiore, antice parum angustato, dorso planiusculo, dense longitudinaliter strigato, strigis extus paulo irregularibus, margine postico fere recto, angulis posticis acute rectis vix retroversis; elytris breviter ovatis, striis paulo inter- ruptis sat impressis, cicatricosis, intervallis modice convexis, inaequa- libus, paulo plicatulis, undulatis, 3 latiore, margine externo plus mi- nusve intus impresso; subtus strigosa, ad latera fortius, abdomine tenuiter strigosulo aut fere laevi, pedibus valde rugosis, prosterno me- dio sulcatulo; & minor, femoribus tibiisque intus dense fulvo-pilosis. Tucuman, Lara, 4.000 mètres, 46% L. FAIRMAIRE. Ressemble pour la forme et pour la sculpture des élytres à P. ursina Burm., tandis que les fortes stries du corselet rappellent le G. mitra- genius. Une autre espèce venant des mêmes régions, mais sans indication de localité, est la suivante : Psectrascelis semistrigosa n. sp. — Long. 13 mill. — Res- semble extrèmement à la précédente, mais un peu plus étroite, moins convexe, d’un brun noirätre presque mat; la tête est très rugueuse avec un pli transversal en avant, mais sans dépression à la base; le corselet a la même forme, mais plus déprimée, avec les stries aussi nombreuses mais un peu moins profondes; les élytres ont la même forme, sont assez finement et densément ponctuées, ayant chacune 2 côtes discoïdales peu saillantes, plus relevées à la base, un peu inégales, la suture assez semblable, mais moins relevée, les intervalles sont un peu coriacés ; vers l'extrémité quelques poils fauves peu nom- breux ; le bord marginal à peine marque, le dessous du corps est fine- ment striolé, les fémurs et les tibias sont aussi garnis en dedans de poils serrés d’un fauve pâle. Pilobalia alboscripta n. sp. — Long. 13 à 44 mill. — Oblongo- angustula, nigra, parum convexa, capite prothoraceque cinereo-pube- rulis, elytris piceo-nigro velutinis, utrinque striga brevi in medio ba- seos, vitta marginali angusta albido-sericea, intus medio et post medium ramosa, apice latiore et per sulturam anguste adscendente, subtus cum pedibus griseo-puberula, tibiis interdum et antennis plus minusve ru- fescentibus. Cet élégant insecte est remarquable par sa vestiture et sa forme svelte; la tête et le corselet sont revêtus d’une fine pubescence cendrée qui disparait parfois: le corselet est transversal, fortement arrondi sur les côtés chez le G, débordant un peu les élytres, ayant de chaque côté à la base une assez forte impression, les angles postérieurs un peu obtus, les élytres sont assez étroites, rétrécies à la base et à l'extrémité, les lignes blanches sont bien plus étroites, plus courtes, moins régu- lières. Chez la © le corselet est plus étroit, les côtés sont plus droits ainsi que les angles postérieurs et il y a, au milieu des côtés, une fos- sette bien marquée, brillante : les élytres sont plus ovalaires avec les dessins bien marqués. Pérou, province Otuzco, Choquisongo, 2.100 mètres d'altitude. Se rapproche de la decora Er. pour le dessin, mais le corps est bien plus étroit, moins ovalaire, moins convexe longitudinalement. Coléoptères hétéromères. 465 Telleus n. 2. Ce nouveau genre est voisin des Nuptis dont il différe par le cor- selet plus étroit, plus convexe, plus rétréci en avant avec les angles antérieurs tout à fait tombants et effacés, par la tête plus dégagée, les yeux plus distants et moins rapprochés du corselet, par les élvtres un peu élargies en arrière, fortement striées-ponctuées ; le prosternum est également arqué avec la pointe acuminée, le mésosternum fortement échancré en V. Les pattes et les antennes sont semblables. Telleus orenatus n. Sp. — Long. 15 mill. — Oblongus, postice vix ampliatus, niger, valde nitidus; capite lato, prothorace vix an- gustiore, dense punctato, fere ruguloso, clypeo truneatulo, sutura clypeali fere recte impressa, antennis prothoracis basin attingentibus apice paulo ecrassioribus; prothorace elytris vix angustiore, subqua- drato, antice et postice vix angustato, lateribus fere rectis, dorse dense punctato, basi tenuiter marginato: elytris ad humeros rotundato-angu- latis, fortiter punctato-striatis, punetis basi magis grossis, intervallis convexis, laevibus ; subtus cum pedibus nitidior, punctulatus, pedibus sat gracilibus. Tucuman, Santa-Ana, 350 mètres. Strongylium cupreocinctum n. sp. —— Long. 8 mill. — Sat elongatum, subcylindricum, caeruleum, metallicum, nitidum , elytro- rum basi et margine externo sat anguste cupreis, nitidissimis pedibus caeruleis, femoribus interdum basi rufescentibus ; capite dense subtiliter punctato, fronte summa subtiliter striata, oculis parum grossis, distan- tibus, sutura clypeali fortiter impressa, antennis fuscis, prothoracis basin paulo superantibus, apicem versus latioribus; prothorace sub- quadrato, antice a medio levissime angustato, dense sat subtiliter punc- tulato, basi utrinque obsolete impresso; elvtris oblongis, parallelis, crenulato-striatis, intervallis parum convexis, subtiliter coriaceis ; sub- tus subopacum, femoribus laevibus, tibiis punctatis. Tucuman, Tapia, 600 mètres. Voisin pour la forme et la sculpture du S. tertum Makl., mais d'une coloration bien différente. Pseudomeloe gracilior n. sp. — Long. 11 mill. — Oblongus, convexiusculus, niger, nitidus, abdomine paulo minus; capite protho- race vix angustiore, fortiter punetato, rugosulo, antennis simplicibus. elytrorum apicem fere attingentibus, obscuro-ferrugineis, basi fuscis, ni- tidulis, prothorace transverso, antice dilatato, rotundato-angulato, dorso Ann. Soc. Ent, Fr,, LXXIT [1903]. 31 466 L. FAIRMAIRE. convexo, rugoso, punctis grossis laxe sparsuto, basi medio fovea sub- triangulariter fortiter impresso, utrinque fortiter foveato, antice trans- versim impresso ;elytris brevissimis, ad suturam basi breviter junctis, dein valde oblique divergentibus et angustioribus, dorso profunde plicato-rugosis, immaculatis ; abdomine aequali, laevi, lateribus plicato et marginato; pedibus validis, sat magnis, dense punctatis, femoribus posticis abdomine paulo longioribus, unguiculis bifidis, tibiarum calca- ribus brevissimis. Tucuman, Lagunita, 3.000 mètres d'altitude. Ressemble au Meloe Klugii Br. et Er., mais ce dernier est rugueux sur le corselet et les élvtres, densément et fortement ponctué sur la tête avec les élytres plus larges et les taches bien marquées; il se trouve à Montévidéo. Pseudomeloe guttulatus n. sp. — Long. 12 mill. — Ressemble tout à fait au gracilior, mais le corselet est angulé sur les côtés en avant, profondément sillonné au milieu dans toute sa longueur avec une fossette ronde, fortement marquée de chaque côté; les élytres ont la même forme, mais sont peu fortement rugueuses, ayant chacune 3 taches fauves, 2 petites à la base, une grande à l'extrémité, planes et lisses: l'abdomen a de fortes impressions sur le milieu du dos, la base est ponctuée; les pattes sont un peu moins grandes, les éperons des üibias sont plus grands et les crochets tarsiens aussi profondément bilides. Tucuman, la Criolla, 4.500 mètres d'altitude ; également un seul in- dividu. Cette espèce est très voisine de ?. sexguttatus Sharp, tx Whymp. Travels in Great Andes, Append., p. 43, mais ce dernier est un peu plus grand, peu ponctué, le corselet est simple et lisse sur les cotés, et les côtés de l'abdomen sont largement testacés ; les élvtres sont sem- blablement tachetées dans les 2 espèces. Pour la coloration de l'abdomen la dernière se rapprocherait du Meloe collegialis Audouin, chez qui Pab- domen est d’un rouge orangé avee une bande noire médiane plus large en dessous, et les élytres ornées chacune de 3 taches, les 2 basilaires d’un jaune citron, l'apicale orangée ; la tête est plus large que le corselet qui est étroit et uni ainsi que les élytres; il a été trouvé au pied du Cotopaxi, dans les Cordillères de Quito, à une hauteur de 3.160 mètres. Erichson a décrit dans son Conspectus Col. Peruan., publié dans Wiegm. Archiv., 1847, p. 493, deux insectes du même genre et bien voisins des précédents, dont ils différent essentiellement par la colora- Coléoptères hetéromeres. 467 tion de l'abdomen qui est rouge au milieu au lieu de l'être sur les côtés. Voici leurs diagnoses : M. PUSTULATUS. — Long. 10 lignes. — Niger, nitidus, prothorace canaliculato, utrinque subrugoso, lateribus tubereulato; elytris parvis, obsolete coriaceis, pustulis 3 elevatis flavis, anterioribus 2 basalibus, _posteriore oblonga, sublunata; abdomine dorso sanguineo, areis cor- neis magnis nigris. M. STENOPTERUS. — Long 9 lignes. — Niger, nitidus, prothorace lateribus rotundato, basin versus angustato, dorso depresso inaequali, elytris parvis, angustatis, coriaceis, immaculatis ; abdomine dorso san- guineo; areis Corneis mediocribus, semi-orbicularibus nigris. Les localités précises de ces deux insectes n’ont pas été indiquées ; il est probable qu'elles appartiennent aux parties élevées des Andes. Une autre espèce des mêmes régions et voisine des précédentes est la suivante : MELOE ANDENSIS Guér., Revue Zool., 1842, p. 339%. — Long. 42 mill. — Ater, subnitidus ; capite thoraceque mediocriter parce punctatis. Capite canaliculato. Thorace transverso, lateribus antice truncato, lon- oitudinaliter canaliculato, antice transverse sulcato. Elytris minutis, rugosis, luteo-trimaculatis, maculis nigro punctatis. Abdomine laevi- gato, fulvo-castaneo, areis magnis aequalibus nigris, longitudinaliter substrigosis ; infra leviter subrugoso. Sommet des Andes. Les épines des jambes postérieures sont simples et très pelites, les crochets des tarses simples. Pseudomeloe Baeri n. sp. — Long. 10 à 45 mill. — Oblongo- ovalis, niger, paulo nitidulus, elytris utrinque guttulis 3 testaceis mi- nulis signatis; capite prothorace haud aut vix latiore, parum convexo, inter oculos fortiter sulcato, antice utrinque fortiter fovealo, antennis crassiusculis, prothoracis basin paulo superantibus ; prothorace brevi, antice angulatim dilatato, antice transversim et medio fortiter suleato ; scutello magno; elytris angustis, fere a basi divaricatis, grosse pli- catis fere clathratis; abdomine ovato, lateribus valde plicato, seg- mentis apice plus minusve elevatis; pedibus mediocribus, calcaribus sat longis; G minor, elytris minoribus, abdomine magis plicato; ® major, capite crassiore. Tucuman, la Criolla, 1.500 mètres, Lara, 4,000 mètres. 468 L. FaiRMAIRE. — Coléoplères heleromeres. Cet insecte a le faciès du Meloe nurinus Brandt, mais avec l’ab- domen plus fortement plissé sur les côtés et les élytres plus courtes, plus rugueuses, avec de pelites taches rousses. Outre les espèces précédentes qui ont été recueillies par M. Baer, je possède un individu provenant du Haut-Pérou, mais sans indication précise de localité. Pseudomeloe sulcifrons n. sp. — Long. 19 mill. — Ressemble extrêmement au précédent, mais plus étroit, d’un noir brillant avec les segments abdominaux roux sur la membrane basilaire, comme chez le Meleoe maialis ; la tête a quelques gros points écartés, une profonde im- pression sur le front et deux autres entre les yeux réunies transversale- ment, les antennes dépassent la base du corselet et sont un peu épais- sies au milieu; le corselet est plus court, profondément et largement - impressionné en travers en avant, fortement impressionné de chaque côté et transversalement à la base; le bord postérieur est échancré, les élytres sont courtes, rétrécies vers l'extrémité, très rugueuse et plissées, sans tache ; l'abdomen est lisse, peu marginé; les pattes sont sont assez grèles avec les tarses allongés. Pseudomeloe sublaevis n. Sp. — Long. 12 à 17 mill. — Oblon- eus, niger, fere opacus; capite, prothorace paulo latiore, convexius- culo et breviter punetato, clypeo transversim fortiter impresso, an- tennis sat gracilibus, apicem versus paulo crassioribus, articulis 3 el 4 aequalibus ; prothorace transverso, antice paulo dilato, basi medio et antice utrinque impresso, dorso laevi; elytris brevibus, late divari- catis, subtilissisme coriaceis; abdomen laevi, haud crispato, parum marginato; pedibus sat validis, nitidis, calcaribus mediocribus ; g minor, elytris basi maculis 2 minutis et maeula ante apicali tes- laceis, abdomine angustiore, vix marginato; © major, elytris basi tantum maculatis, abdomine latiore, magis marginato. Tucuman, la Criolla, 4.500 mètres d'altitude. Enfin, pour lerminer avec les Méloiïdes de l'Amérique méridionale, en dehors du Chili, il existe une plus grande espèce, longue de 48 mill., trouvée dans la Plata, noire avec 3 grandes taches rouges sur chaque élvtre, M. miniaceo-maculato BI, vov. d'Orbignv, et qui paraît assez lisse. LE GENRE ACANTHIULUS (MYRIAPODES) par Henry-W. BRÔLEMANN (P!. VIN. ————0-0 04 0-0 —— L'excellente description d’un Acanthiulus nouveau, Ac. Maindroni, que vient de publier M. le Professeur Bouvier (Bull. Mus. Hist. Nat. Paris 1903, pp. 263-267, ff. A-D), met sur le tapis la question de la place à assigner au genre Acanthiulus dans la classification. Le nom fut créé en 1844 par P. Gervais (Ann. Sc. Nat., Zool., (3), I, 1844) pour l'lulus Blainvillei Le Guillou. Il l'adopta comme sous- genre et le caractérisa par les particularités des téguments de son type ('). R. J. Pocock, en 4893 (Report upon the Myriapoda of the « Challen- ger » Expedition, etc. Ann. Mag. Nat. Hist., (6) XI, February 1893), donne à ce nom une valeur générique, et nous fait connaître une nou- velle espèce, sous le nom de Acanthiulus Murrayi. Mais, tout en en donnant une description parfaite, il ne parle pas des caractères sexuels du mäle; son échantillon semble avoir été une femelle. C. O. von Porat, en 1894 (Zur Myriopodenfauna Kameruns. — Bih. t. K. Sv. Vet.-Akad. Handlingar, XX, Afd. 4, n° 5, 1894), fait abusive- ment usage de ce nom de genre pour un Spirostreptide, À. fubercu- | losus, qui depuis à reçu, en 1896, du D" Silvestri (?), le nom de Tro- (1) Dans la note de la page 70, P. Gervais s'exprime en ces termes : « Je signalerai aussi, comme devant être l’objet d’un sous-genre à part, le « Julus Blainvillei (Le Guillou, Bull. Soc. Philom., 1841, p. 80) de la Nou- « velle-Guinée. « M. Le Guillou signale, dans cette notice, plusieurs espèces de Diplopodes « du genre Polydesmus et Tulus ; son I. Blainvillei est certainement Ia plus « remarquable de toutes. Ce Iule a les yeux agrégés en triangle, les antennes « de six articles évidents, le septième étant très petit et comme rentré dans « le sixième. Les anneaux de son corps ont des stries saillantes, et on re- « marque, sur presque toute la longueur du corps, quatre rangées d'épines « équidistantes, et le commencement d'une cinquième médio-dorsale, Couleur « brunätre. Longueur 0.140. Ce sera notre sous-genre ACANTHIULUS. » (2) I. Diplopodi. Parte 1; Sistematica. Genova; 1896. Ann. Soc. Ent. Fr., LxxIT [1903]. 32 470 HEXRY W. BROLEMANN. piiulus tuberculosus, et en 1896 également, de O0. F. Cook (!), celui de Lemostreptus tuberculosus. Jusqu'ici nous sommes donc demeuré totaiement dans l'ignorance des caractères qui distinguent le genre Acanthiulus. Tout ce que nous savons est qu'il appartient à la famille des Spirobolides, par la confor- mation du gnathochilarium (examiné par Pocock) et par la disposition des pattes ambulatoires sur les premiers somites, disposition qui se traduit par la formule : 4.1.1.1.1.2. etc. Les dessins que nous a donnés M. le Profr Bouvier et ceux que, grâce à son obligeance, nous avons pu faire nous-même sur ses pré- parations vont nous documenter sur les points qu'il est intéressant de connaitre, @’est-à-dire sur la structure des pattes copulatrices d’Acan- thiulus et sur leurs affinités avec les organes similaires des autres Spi- robolides (?). P, C. ANTÉRIEURES : Acanthiulus. — La lame ventrale (Bouvier, fig. 3, v.), étroite à la base dans les côtés, s’élargit rapidement, for- mant un lambeau à silhouette ogivale; ses côtés sont échancrés au- dessous du milieu, sa pointe est arrondie; elle dépasse notablement la pointe du coxoïde de la P. C. antérieure. | Celle-ci est du type usuel, c’est-à-dire composée d’un coxoide (Bouv., fig. 3, A1) bien développé, subrectangulaire sur la face anté- rieure, dont l'angle supéro-interne est rétréci et faiblement prolongé. d’ailleurs arrondi. Sur la face postérieure (Bouv., fig. 6, H!), il n’est visible que sous la forme d’une pièce transversale basse, sur laquelle est planté le fémoroïde (F1) trapézoïdal, à bord interne concave, à bord externe convexe, et portant un petit lambeau triangulaire, à angles arrondis (peut-être le vestige d’un tibia). Le fémoroide est ra- baltu sur la face postérieure du coxoïde, comme de coutume. L’'écar- tement des deux pièces est faible. Les deux pattes ne sont soudées entre elles sur aucun point: elles ne sont même pas en Contact. Nous n'avons pas pu constater la présence des poches trachéennes de la première paire de P. C.; néanmoins tout fait supposer qu'elles (1) Brandtia. XIIT; The genera of Trachystreptidae. Huntington, N. Y.; 7 oc- tobre 1896. (2) Nous ne prendrons en considération que les genres Spirobolus, Rhino- cricus, Trigoniulus et Spirobolellus, dont les P. C. nous sont assez bien connues. Nous ne nous occuperons ni de Paraspirobolus dont nous ne sommes pas sûr de connaître la forme adulte, ni de Amblybolus Cook, Oxy- pyge Silv., Thiroproctus Poc., Trachelomegalus Silv., et autres dont les P. C. n'ont jamais été rigoureusement étudiées. Le Genre Acanthiulus. YE doivent exister, dans ce genre, à la même place que chez les autres Spirobolides. Autres Spirobolides. — Pas de, différences essentielles à signaler dans la constitution de ces organes (!); nous ne relevons que des va- riations dans les rapports des diverses pièces entre elles. L’écartement du coxoïde et du fémoroïde est beaucoup plus grand chez Spirobolus (fig. 4. ), les P. C. postérieures étant très épaisses ; les deux pièces sont presque placées à angle droit l’une par rapport à l'autre. L’écartement, chez Rhinocricus (fig. 3), n’est guère différent de ce qu’il est chez Acanthiulus. Il est beaucoup plus réduit chez Tri- goniulus (fig. 7). Chez Spirobolellus (fig. 9), les deux pièces sont ap- pliquées l’une sur Pautre et soudées sur toute leur surface de contact, la P. C. postérieure demeurant libre. Chez Spirobolus et Spirobolellus, les deux pattes de la paire anté- rieure sont indépendantes. Par contre, Rhinocricus présente cette par- ticularité, que les deux coxoïdes sont soudés par leur angle inféro-in- terne. En ce qui concerne Trigoniulus, nous sommes mal renseigné ; cependant, si nous nous reportons aux dessins de Voges (?)}, nous avons toutes raisons pour croire que les coxoïdes ne sont pas soudés bien que pouvant être parfois en contact sur la ligne médiane, P. C. POSTÉRIEURES : Acanthiulus. — Ces organes sont montés sur une lame ventrale étroite (v. fig. 5 et 6) en forme de V, à branches la- térales arquées ; c’est dans la concavité de ces branches que s'appuient les poches trachéennes (p{.), tandis que les P. C. sont posées sur leur convexité. La patte est divisée en deux parties; l’une courte, dilatée, le coxoïde (H.), et l’autre, plus mince, cintrée en faucille (F, + T.). Le coxoïde, très épais, est grossièrement tronc-conique ; il présente plusieurs plis le long du bord concave (supérieur), sur la face antérieure, et deux plis parallèles au bord opposé, sur la face postérieure. La face posté- rieure est en outre échancrée sur la ligne médiane. Les coxoïdes sont (1) Les auteurs, qui ont figuré des P, C. de 7rigoniulus, les ont générale- ment représentées vues par la face antérieure, ce qui ne nous renseigne nul- lement sur la forme du fémoroïde, Celui-ci paraît être assez compliqué et pourra probablement fournir des critériums pour le fractionnement de ce genre. Nous signalerons simplement que, sur deux formes étudiées par nous, le fémoroïde à perdu complètement la structure subeylindrique, fréquente chez Rhinocricus, et s'étale sur la face postérieure du coxoïde jusqu’à être en contact avec son voisin sur la ligne médiane, (2) Beiträge zur Kentniss der luliden, — Zeilschr. wiss. Zool., 1878, 2° Heft, pl. XIL, fig. 36, 38 et 39. 72 HENRY W. BRÔLEMANN. reliés entre eux, non seulement par la lame ventrale, mais encore par une autre bride en U (y), qui joint leurs angles supéro-internes. Entre les coxoïdes, la lame ventrale et la bride supérieure, nous n'avons pu voir qu'une simple membrane non (ou très faiblement) chitinisée. La soudure de l'articulation coxo-fémorale est complète; son empla- cement (a) est toutefois facilement reconnaissable aux plis qui ceignent l'organe. ; Le reste de la patte est fort simple, en faucille, terminé par un petit crochet que précède, dans la concavité, une lamelle translucide. La rainure séminale suit le bord de la concavité dans la première moitié de l'organe. Son extrémité proximale se perd dans l'épaisseur du coxoïde, sans que nous ayons pu contrôler si elle forme une boucle, ni si elle se termine dans une ampoule. Pour s’en rendre compte, il faudrait faire bouillir une pièce dans la potasse; les matériaux néces- saires nous ont manqué pour une semblable préparation. D'autre part, la rainure séminale aboutit environ à moitié de l'organe dans un en- tonnoir de faible diamètre formé par des épaississements chitineux. Cet entonnoir est accompagné d’un épanouissement lamellaire trans- lucide très peu développé qui fait un peu saillie dans la concavité de l'organe. Nous sommes porté à voir dans le point (b), où se termine la rainure, l'extrémité du fémur, la partie distale de l'organe repré- sentant le tibia; ceci, par analogie avec ce que nous voyons chez les autres Spirobolides et beaucoup de Polydesmides. Autres Spirobolides. — La P. C. postérieure de Spirobolus (fig. 2) est composée de deux pièces absolument indépendantes ; un coxoïde (A) ouvert sur la face interne, ayant par conséquent perdu la forme cylindrique usuelle, et un fémoroïde (F) épais et court. L’articulation coxo-fémorale (a) est libre, ce qui est tout à fait remarquable: c’est même le seul cas qui nous soit connu, chez les Iuloides, d'indépen- dance des éléments constitutifs des P. C. postérieures; chez Rhino- cricus, Trigoniulus, Spirobolellus, ils sont soudés et plus ou moins fondus. Chez Rhinocricus (Hg. 4) l'articulation (a) est encore appa- rente; elle est accompagnée d’un sinus de la rainure. Toute trace d'articulation à disparu dans les P. C. de Trigoniulus (fig. 8) et de Spirobolellus (fig. 10) et ce n’est que grâce à la courbure de l'organe qu'on peut la localiser approximativement (a) (1). Le fémoroide de Spirobolus est encore mal connu ; il peut être elivé {) Dans la fig. 8 de Trigoniulus Naresi Poc., l'emplacement de l'articula- tion coxo-fémorale est en outre indiqué par un pli, mais cette suite est- elle constante? Nous avons lieu d'en douter. Le Genre Acanthiulus. 173 en partie, mais ses caractères généraux sont encore insuffisamment étudiés. La rainure séminale semble déboucher à son extrémité. Par contre, on sait que le fémoroide de Rhinocricus est bifurqué ; lun des feuillets, celui qui porte la rainure, est plus ou moins flagel- liforme, et les analogies qu'il présente avec le feuillet flagelliforme de certains Strongylosomes sont telles que nous sommes autorisé à le considérer comme un prolongement du fémur, tandis que le feuillet secondaire (T) représenterait le tibia. Le point même où les deux feuillets bifurquent (b) doit donc nous indiquer l'emplacement d’une articulation fémoro-tibiale, dont il ne reste d’ailleurs plus trace. Chez Trigoniulus, il peut y avoir encore clivage du fémoroïde, mais nous ne connaissons pas de cas où le feuillet séminal soit flagel- liforme. II s’agit le plus souvent d’un épanouissement lamellaire, à la base duquel la rainure séminale s'ouvre dans un entonnoir, à peu près comme chez Acanthiulus. Enfin, chez Trigoniulus, la partie de l'organe assimilable au tibia {T) est généralement moins développée; elle repré- sente beaucoup moins de la moitié de l'organe. La P. C. postérieure de Spirobolellus est plus simplifiée encore (à en juger par l’unique espèce connue, Sp. cruentatus ). Pas de trace d’ar- ticulation coxo-fémorale; pas de clivage. C’est une tigelle un peu com- primée, coudée au delà du premier quart de sa longueur et faiblement cintrée ensuite. Elle est parcourue dans toute sa longueur par la rai- nure séminale; celle-ci aboutit à l'extrémité du membre au centre d’un champ en fer à cheval garni de papilles. Quand au tibia (T), il est réduit à un épanouissement subarrondi, muni d’un crochet sans im- portance. * Pour faciliter les comparaisons, nous avons groupé dans le tableau ci-annexé les différents caractères des pattes copulatrices des divers genres, en y ajoutant celui tiré des bâtonnets du dernier article des antennes. Nous avons ainsi été amené à placer Acanthiulus entre Rhi- nocricus et Trigoniulus. Les pattes antérieures ne nous fournissent pas d'indications précises à cet effet, si ce n’est peut-être en ce qui concerne Spirobolus. Par contre, les pattes postérieures, les plus importantes par leurs fonctions, offrent un enchaîinement de formes bien caractérisé par l’état de Parti- culation coxo-fémorale et par le développement du tibia. Il semblerait que la présence, chez Rhinocricus, d'un pseudo-flagel- lum (feuillet flagelliforme), organe en apparence bien spécialisé, soit de nature à faire placer ce genre en tête de tous les autres: mais, 47% HENRY W. BRÔLEMANN. d’autre part, l'articulation coxo-fémorale est encore très distincte et il nous à semblé que ce caractère devait primer l’autre. En effet, si nous considérons les Polydesmides, nous voyons que le pseudo-flagellum existe souvent chez Strongylosoma, forme plutôt simple, alors qu'il tend à disparaître chez Polydesmus, dont les P. C. sont plus spécia- lisées et qui présente évidemment un degré d'évolution plus élevé. Il n’y à pas de raison pour qu'il n’en soit pas de même chez les Spirobolides. D'ailleurs, à la réduction graduelle du pseudo-flagellum de Rhino- cricus, chez Acanthiulus et Trigoniulus (il est remplacé chez Spiro- bolellus par une disposition particulière), correspond la réduction du tibia qui, proportionnellement grand chez les deux premiers, est plus réduit chez Trigoniulus et plus encore chez Spirobolellus. Enfin Spiro- bolellus, par la fusion du fémoroide avec le coxoïde de la paire anté- rieure, et par la présence d’un dispositif spécial à l’extrémité de la rainure, nous à paru réaliser le degré le plus élevé de l’évolution de ce groupe. Il est toutefois bon de faire observer, en terminant, que les maté- riaux sur lesquels nous avons établi nos comparaisons sont peu abondants. D’Acanthiulus et de Spirobolellus nous ne connaissons, en fait, qu’une espèce, puisque les P. C. des autres espèces créées n’ont jamais été décrites; nous n'avons eu en mains, jusqu'ici, que deux échantillons de Spirobolus ; enfin, il nous reste beaucoup à apprendre sur Rhinocricus et Trigoniulus, même en ce qui touche celles des P. C. qui ont été figurées. Le résultat auquel nous sommes arrivé, s’il répond à l’état actuel de nos connaissances, ne peut donc être que pro- visoire, quelque soin que nous ayons apporté à apprécier les éléments que nous avions sous les veux. Cannes, 29 oct. 1903. enre Acanthiulus. G Le ‘JJVIUO9 9p 9peJins LS Jed 9pnos 2 ‘oploxo9 np 21n9119/s0d 99e} EI ans onbrjdde oprorow: ‘J28]U09 U9 UOU S2PIOXON) *2[UIJU9A QUI E[ SUIOUX no snjd juepioqgop ‘addoçoa9p s91] 2p10x09 ‘es -IJASUPIJ 91. 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Explication des figures N. B. — Sur toutes les figures : « indique l'emplacement de l'articulation coxo-fémorale ; b — l'extrémité distale (supposée) du fémur:; F signifie Fémur ou fémoroide; H — Hanche ou coxoïide; pt — poche trachéenne; T désigne la pièce assimilée au tibia ; Ù — la lame ventrale. a Spirobolus marginatus Say, P. C. antre; — — — P.C. postre: Rhinocricus Chazaliei Brol., P. C. ant’; — pugio Brol., P. C. post": Acanthiulus Maindroni Bouvier, P. C. post; face ant'*; — — — — face postre; Trigoniulus Alluaudi Brôl., P. C. antre; —— Naresi Pocock, P. C. postre; Spirobolellus cruentatus Brol., P. C. ant'°; UE. 1C/postre: VOYAGE DE M. MAURICE MAINDRON DANS L'INDE MÉRIDIONALE {mai à novembre 1901). DASCILLIDES ET MALACODERMES Par J. BourGEo!s. DASCILLIDAE. Pherocladus Andrewesi Bourg. — Mahé. Un exemplaire S (coll. du Muséum). MALACODERMIDAE Lycini. Lycus (Lycostomus) similis Hope. — Environs de Mahé, Ghates du Malabar, 2 ex. © (sept. 1902), achetés à des correspondants indigènes (coll. M. Maindron et coll. Muséum). Lycus (Lycostomus) praeustus Fabr. — Environs de Mahé, chasseurs indigènes ; Genji; Nilghiris (Coonoor, 1500 à 2000 mètres altitude). — Nombreux exemplaires & et © variant sensiblement de taille (long. 10 à 45 mill.). Coll. du Muséum. Très commun à Genji en septembre. — Vole en plein jour sur les nopals, par troupes. Plateros (Entodaphus) dispellens Walk. — Ceylan (Kandy). Deux exemplaires & 9. (Long. 5 à 6 mill.). Je rapporte à cette même espèce un exemplaire de taille plus grande (long. 7 à 8 mill.) récolté à Mahé en août et auquel je n'ai pu trouver d'autre caractère le différenciant du dispellens. Lampyridini |! Lamprophorus tenebrosus. Walk. — 1 ex. Genji (coll. Muséum) pris la nuit dans la maison; vole en émettant une lumière verte extrê- mement puissante et continue. (1) Ces insectes ont été étudiés par M. Ernest Olivier. Dascillides et Malacodermes. 479 L. tardus Gorham. — Nous rapportons avec doute à cette grande espèce deux exemplaires pris dans les Ghates du Malabar en avril 4902 par les chasseurs indigènes de M. Maindron (1 ex. coll. Muséum). Luciola ovalis. Hope. — Espèce commune à Mahé pendant la saison des pluies. Vole la nuit en émettant une lumière verdâtre, intermit- tente, paraissant et disparaissant à peu près une fois par seconde (4 ex. coll. Muséum). L. vespertina F. — Quelques exemplaires pris à Mahé par les chas- seurs de M. Deschamps et achetés à M. Donckier. (1 ex. coll. Muséum). L. sp.? — Coonoor (Nilghiris) (1 ex. coll, Muséum) pris par M. Main- dron à 1500 mètres d'altitude, en juillet. L. sp.? — Mahé, Chasseurs indigènes, même origine que L. vesper- tina (4 ex. coll. Muséum). L. Sp.? — Mahé, même origine (2 ex. coll. Muséum) / L. sp.? — Mahé, même origine (2 ex. coll. Muséum). Ochotiza semiusta Pascoe. — Genji, 4 exempl. pris à la lumière en septembre; n'émettait aucune lueur (coll. Muséum). Cantharidini, Cantharis dimidiata Fabr.— Ceylan (Kandy). Quelques exemplaires d et $. (Coll. Muséum.) Les caractères sexuels de cette espèce sont les suivants : d. Ongle externe des tarses antérieurs et intermédiaires muni à la base d’une dent mousse et en majeure partie soudée; celui des tarses postérieurs bifide à l'extrémité. ; Q. Ongle externe des tarses antérieurs et intermédiaires muni à la base d’une dent bien détachée, presque en hamecon; celui des tarses postérieurs simple comme l’interne. Le G se distingue en outre de la @ par la forme plus allongée, les yeux un peu plus saillants, les antennes un peu plus longues, le sixième arceau ventral fendu dans toute sa longueur. Deux individus récoltés à Coonoor, dans les Nilghiris, différent des exemplaires typiques par les antennes à coloration claire plus étendue et par les tarses concolores (subsp. rufitarsis Bourg.). Tylocerus apicalis, Sp. nov. — Rufo-lestaceus, oculis, antennis (articulis basalibus exceptis), elytris macula apicali commumni basin versus plus minusve extensa tarsisque nigris: prothorace valde trans- 480 J. BourGEois. verso, antice leviter rotundato, lateribus subparallelis, basi subrecte truncata. a. Antennis fere usque ad apicem prolongatis ; articulo primo crasso, pyriformi, ultimo praecedenti vix longiore; prothorace angulis posticis denticulatis. ®. Antennis dimidio corporis longitudine ; articulo primo vix incras- sato; prothorace angulis posticis rotundatis. Long. 8 mill. Voisin du bimaculatus Hope, mais bien distinet par les premier et dernier articles des antennes (SG) moins renflés, le premier pyriforme au lieu d’être cylindrique, et par les élytres noirs postérieurement sur toute leur étendue, tandis que chez bimaculatus ils sont seule- ment marqués chacun d’une tache isolée, antéapicale. Les pattes sont entièrement flaves, à l'exception des tarses qui sont noirs. La tache noire postérieure des élytres est sujette à varier de grandeur. (Coll. du Muséum. Type G : ma collection. Type 9). Ceylan (Kandy). Un exemplaire G. Silis Maindroni, Sp. nov. — Elongata, nigra, prothorace rufo, medio nigro-maculato, valde transverso, ad latera rotundato et incras- sato, ante basin coarctato; elytris rugulosis, cinereo-pubescentibus, obsolete costatis. d. Oculis valde prominentibus ; antennis a tertio articulo inde fla- bellatis ; prothoracis angulis posticis inaequaliter bipartitis. ®. Oculis minus prominentibus ; antennis serratis; prothoracis an- qulis posticis retusis vel subdentatis. Long. 6-6 12 mill. Variat prothorace omnino nigro. Noir; épistome en partie, joues, mandibules et prothorax roux, celui-ci plus ou moins maculé de noir dans son milieu, quelquefois presque entièrement noir. Antennes différentes suivant les sexes : celles du G flabellées, chaque article, à partir du 3° jusqu’au 10°, inclusive- ment, émettant de son sommet un long rameau comprimé, presque deux fois aussi long que lui, celles de la © simplement serriformes. Prothorax très transversal, plus de deux fois aussi large que long, assez fortement arrondi sur les côtés, étranglé avant la base, canaliculé dans son milieu, brillant, presque lisse, avec les angles postérieurs pro- longés, chez le G, en deux lobes inégaux, l’un supérieur plus grand, plus large et subarrondi à l'extrémité, l'autre inférieur plus grêle et spiniforme; ces mêmes angles simples, obtus ou subdentés chez la 9. Dascillides et Malacodermes. 481 -Élytres ruguleux, pubescents, avec des traces de côtes longitudinales. Dessous du corps et pattes noirs. Nilghiris (Coonoor, 1500 à 2000 m. alt.). Nombreux exemplaires G. — La ©, qui parait plus rare, à été récoltée dans les mêmes régions par M. Andrewes. Intéressante espèce, remarquable par la conformation antennaire chez le G et que je me fais un plaisir de dédier à M. Maurice Maindron. (Coll. Muséum. Types). Hbrilimi. Drilus? Kandyÿanus, Sp. nov. — Niger, capile, thorace, coæis anticis genubusque rufis: antennis latiusculis, Simplicibus : presterno brevi. — Long. à mill. Noir, avec la tête et le prothorax roux. Tête transverse, à peine lui- sante, fortement et assez densément ponctuée avec deux petites im- pressions sur le front; extrémité des mandibules et palpes rembrunis: antennes atteignant à peine la moitié du corps, leur 1° article subey- lindrique, le 2° très court, transversal, les suivants d’abord assez larges et obtriangulaires, puis se rétrécissant graduellement jusqu'au dernier, nullement serriformes. Prothorax en trapèze transversal, une fois et demie aussi large que long, légèrement arrondi à son bord antérieur, droit sur les côtés, à peire bisinué à la base, très peu convexe, peu brillant, aussi densément mais sensiblement moins fortement ponctué que la tête, angles antérieurs subarrondis, les postérieurs bien mar- qués, très légèrement saillants en dehors. Ecusson semi-cireulaire, très fortement ponctué. Elytres assez brillants, rugueusement et assez irré- gulièrement ponctués, avec des vestiges de stries longitudinales, plus visibles dans le voisinage de la suture. Dessous du corps et pattes noirs, à l'exception des hanches antérieures et des genoux qui sont roussâtres ; prosternum très court, triangulairement prolongé entre les hanches antérieures. Ceylan (Kandy). Un exemplaire (Coll. Muséum). Cet insecte ressemble à première vue à un petit Malacogaster Passe- rinii Bassi, mais il est glabre, moins brillant, la tête est rousse, le corselet est en trapèze transversal au lieu d’être subcarré, l’'écusson est fortement ponetué, le prosternum est très court sur les côtés et ne s’allonge que dans son milieu pour pénétrer triangulairement entre les hanches antérieures. N'ayant eu qu'un exemplaire à ma disposition, je n'ai pu le disséquer pour étudier le mode d'insertion de la languette et m’assurer s’il appartenait réellement au genre Dritus, 482 J. BOURGEO!NS. Selasia Maindroni, Sp. nov. — Ochraceo-rubra, oculis elytris- que postice nigris, his rugoso-punctatis, haud striatis. — Long. 6 mill. Entiérement d'un roux-ocracé, à l'exception des yeux qui sont noirs et de la moitié postérieure des élytres qui est fortement rembrunie. Tête transverse, brièvement pubescente, assez brillante, très finement et peu densément ponctuée, marquée sur le front de deux impressions subarrondies peu profondes; mandibules rembrunies à l’extrémité ; veux grands et assez saillants; antennes flabellées à partir du 3° ar- ticle, les rameaux subégaux et ne dépassant pas chacun en longueur les articles 3 et 4 réunis. Prothorax en trapèze transversal, légèrement arrondi à son bord antérieur, presque droit sur les côtés, bisinué à la base, peu convexe, assez brillant, pubescent, très finement et très peu densément ponetué, marqué d’un sillon longitudinal médian abrégé antérieurement, angles antérieurs arrondis, les postérieurs bien mar- qués, presque droits, nullement dirigés en dehors. Écusson triangu- laire, arrondi au bout. Élytres assez brillants, densément et très fine- ment pubescents, d'un roux-ocracé sur un peu plus de leur moitié antérieure, d'un brun noirâtre ensuite, la couleur foncée remontant un peu de chaque côté, mais sans recouvrir le bord marginal ni la su- ture, rugueusement et assez irrégulièrement ponctués, sans traces de stries longitudinales; saillie humérale assez élevée et prolongée obli- quement jusque vers le milieu de lélvtre. Dessous du corps et pat- tes roux. Geniji. Un exemplaire G. (Coll. Muséum). Très voisin de S. decipiens Guér. Ménev. et coloré de même, mais bien distinct par ses élytres simplement ponctués-rugueux, sans trace de stries longitudinales. Les rameaux antennaires sont aussi plus courts. Eugeusis, Sp.? Nilghiris (Coonoor, 1500 à 2000 mètres altitude). Un exemplaire G. Le genre Eugeusis, extrêmement remarquable par les dimensions démesurées du dernier article des palpes maxillaires et labiaux for- mant une grande lame oblongue, arrondie, plus longue que la tête et le prothorax réunis, à été établi par Westwood sur une espèce du Bengale ({ E. palpator Westw.) dont le facies, comme le dit Lacordaire, rappelle celui des Colophotia, de la tribu des Lampyrides. L’exemplaire récolté par M. Maindron parait différer de l'espèce de Westwood par un aspect un peu plus brillant et par les palpes, les ibias et les tarses fortement rembrunis; mais il est difficile de décider, Dascillides et Malacodermes. 483 sur un seul individu, si lon se trouve en présence d’une simple va- riété ou d’une espèce distincte (Coll. Muséum). Melyridini. Idgia puncticollis, Sp. n0v. — Ab Idgia Cardoni Bourg., cui facie et pictura simillima, antennis brevioribus, prothorace angustiori, elongatiori, fortius et crebrius punctato discedit. Long. 10-12 mill. Ressemble à s’y méprendre à mon /. Cardoni du Bengale occidental, mais facile à distinguer néanmoins par les antennes plus courtes, dé- passant à peine le niveau des épaules et par le prothorax plus étroit, plus allongé, presque mat, densément recouvert d’une ponctuation assez forte et rugueuse, tandis que dans Cardoni le prothorax est assez luisant, à ponctuation beaucoup plus fine et plus espacée, surtout sur le disque qui est presque lisse. Les différences sexuelles sont les mêmes dans les deux espèces. Mahé, chasseurs indigènes: Pondichéry (juin). Nombreux exem- plaires G et ©, Espèce commune, volant le soir à la lumière, (Coll. Muséum, Types). GENERAÀ ET CATALOGUE DES PSELAPHIDES Par Acn. RAFFRAY. Avec 3 planches (1). La famille des Psélaphides va chaque jôur en augmentant, à mesure que sont méthodiquement explorées des régions de notre globe peu ou pas connues jusqu'alors et il devient indispensable, pour en faci- liter l'étude, de coordonner les matériaux épars dans tant de recueils divers. Le Catalogue de C. Schauffuss, publié en 1888, a rendu déjà de très grands services, mais il est disposé par ordre alphabétique et, du reste, relativement ancien. J'aurais voulu pouvoir offrir à mes collègues un catalogue descriptif de cette intéressante famille, mais deux raisons m'ont empêché de réaliser complètement ce projet. Bien que ma collection renferme en- viron les cinq sixièmes des espèces connues, celles que je n'ai pu voir sont encore relativement nombreuses : éloigné comme je le suis, je ne pouvais demander aux possesseurs de ces types précieux de leur faire courir les risques d’un si long voyage pour me les envoyer en communication; enfin ce travail aurait demandé un temps considé- rable et des loisirs dont je ne dispose pas. J'ai donc restreint, à regret, le cadre que je m'étais tout d’abord tracé, mais qui n’est pas abandonné complètement pour l'avenir. Le Genera que j'ai publié en 1890, dans la Revue d'Entomologie de Caen, est resté vrai dans ses grandes lignes, tout en exigeant d’être considérablement revu et surtout augmenté. Je suivrai donc la même classification, l'expérience ne m'en ayant pas depuis suggéré de meil- leure. Je donnerai d’abord des tableaux synoptiques des tribus, puis, pour chacune d'elles, les tableaux des genres dont les principaux et sur- tout les plus nombreux seront eux-mêmes divisés en groupes carac- (1) Les planches paraitront dans le volume 1904. (2) Genera et catalogue des Psélaphides. 485 térisés qui en faciliteront l'étude. Des descriptions d'espèces nouvelles suivront avec des rotes sur quelques espèces litigieuses et enfin viendra le catalogue systématique, bibliographique et géographique de la tribu, Le catalogue proprement dit sera divisé lui-même en plusieurs parties : en première ligne les espèces que j'aurai pu étudier en na- ture, ou dont les descriptions m'auront fourni des indications suf- fisantes pour leur assigner une place certaine dans l’ordre systémati- que; celles qui auraient laissé quelques doutes seront précédées d’un point d'interrogation. Parmi celles que je n'aurai pu voir, il faudra encore distinguer : d'abord celles pour lesquelles le genre n’est pas douteux, mais dont les affinités spécifiques sont impossibles à déterminer; elles seront ca- taloguées à la suite du genre, sous la rubrique « Espèces inconnues d’affinités douteuses » : puis celles dont le genre lui-même reste dou- teux. Il v à, par exemple, un certain nombre d’espèces décrites comme Euplectus où Bryaris et qui n’appartiennent certainement à aucun de ces deux genres, sans qu'il soit possible de former autre chose que de lointaines conjectures : on en trouvera la liste à la suite du genre auquel elles ont été attribuées, sous la rubrique « Espèces inconnues de genre douteux ». Je me suis attaché, avec soin, aux indications géographiques, sans cependant entrer dans le détail des petites localités, qui offre plus d’in- iérêt pour une faune locale. Quant à la bibliographie, je me suis efforcé de la donner aussi complète et aussi exacte que possible, mais n'étant pas à proximité des grandes bibliothèques, je n'ai pas toujours pu la vérifier à la source originelle : j'ai largement utilisé le catalogue alphabétique de C. Schauluss et le remarquable travail de L. Ganglbauer, limité malheureusement à une faune trop restreinte et trop artificielle. J'ai pensé qu’une liste alphabétique, par noms d'auteurs, des princi- paux travaux sur les Psélaphides, pourrait rendre des services et on Ja trouvera à la fin. Jai fait suivre le catalogue de la liste alphabéti- que des Psélaphides soi-disant décrits par Motschulsky : ces espèces n’ont pu être identifiées et ne le seront probablement jamais, tant qu'on n’aura pas tous les types authentiques de l'auteur russe; elles sont certainement bonnes, mais il est impossible, avec la plus grande indulgence, de les considérer comme décrites. Enfin il y aura un index alphabétique des noms de tribus, genres et espèces mentionnés au cours de ce travail. J'ai intercalé, dans le texte, beaucoup de figures au trait, dans les- Aun. Soc. Ent. Fr., LxxI1 [1993]. 33 486 A. RAFFRAY. (3) quelles je me suis attaché surtout à indiquer les caractères distinctifs des espèces nouvelles. Dans des planches séparées j'ai représenté un certain nombre de genres particulièrement curieux, déjà décrits, mais qui n'avaient pas encore été figurés. J'espère que ce travail, malgré les erreurs, les omissions et les im perfections qu'il contient nécessairement, attirera l'attention sur ces curieux petits insectes et suggérera à mes collègues des améliorations et des modifications dont je leur serai très reconnaissant de me faire part. Il me reste l’agréable devoir d'adresser tous mes remerciements à ceux de nos collègues qui ont bien voulu n’aider de leurs conseils ou de leurs communications et qui souvent m'ont généreusement aban- donné des types précieux ou des nouveautés intéressantes. Dans le nombre, je citerai plus particulièrement : MM. L. Fairmaire, le prof, E.-L. Bouvier, E. Simon, L. Bedel, Ph. Francois, A. Grouvelle, Ch. Alluaud, E. Gounelle et G.-A. Baer, de Paris; A. Fauvel, le Rév. P. M.-J. Belon, R. Oberthür, J. S*-Claire De- ville, M. Picet P. dePeyerimhoff, de France; A. Dodero, d'Italie; A.-L Montandon, de Roumanie; E. Brendel, major Th. Casey et le Rév, Jér. Schmitt, des États-Unis; Théry, d'Algérie; Bouchard, de Sumatra ; le Dr D.Sharp, de Cambridge; G.-J, Arrow, du British Museum à Lon- dres; le D' W. Horn, de Berlin; le D' G. Horvath, du Muséum de Budapest; le Rév. E. Wasmann, de Luxembourg; L. Péringuey, directeur du South African Museum, à Cape Town; le Rév. O’Neil et le D: Brauns, du Cap; G.-K. Marshall, de la Rhodesia; Arth. Lea et le Rév. T. Blackburn, d'Australie; Th. Broun, de la Nouvelle-Zélande. Famille PSELAPHIDAE Pselaphii (Psélaphiens) Latreiïlle, Gen. Crust. Ins. IE, 1807, p. 76. — Pselaphi Reichenbach, Mon. Pselaphorum, Lipsiae, 1816. — Pselaphi- dae Leach, Zool. Misc. Lond. HI, 4817, p. 80. — Pselaphidae H. Denny, Mon. Psel. et Scydm. Brit. Norwich, 1825. — Pselaphii Aubé, Psel. Mon. 1833, p. 10 : Psélaphiens Aubé, Ann. Soc. ent. Fr. 184%, p. 76. — Psélaphides Jacq. Duval, Gen. Col. d’Eur. I, 1857, p. 127. — Pselaphidae et Clavigeridae Thomson, Skand. Col. HT, 1861, p. 220. __ Clavigeridae et Pselaphidae Sauley, Bull. Soc. d’hist. nat. Metz, XIII 1874, p. 20. — Clavigeridae et Pselaphidae Reitter, Verh. na- (4) Genera et catalogue des Psélaphides. 487 \ turi. Ver. Brünn, XX, 1881, p. 183 : Naturg. Ins. Deutschl. IL, 2. 1882, p. 10. — Pselaphidae Leconte et Horn, Classif. Col. N. Ame- rica, 1883, p. 84. — Psélaphides Raffray, Rev. d'Ent., 1890, p. 22. — Pselaphidae Ganglbauer, Kafer von Mitteleuropa, If, 1895, p. 771. Corps généralement court, trapu, convexe, parfois allongé, subli- néaire, cylindrique ou déprimé. Tête grande, de forme variable, mais jamais engagée dans le prothorax. Antennes très variables, de 2 à A1 articles, généralement beaucoup plus courtes que le corps, insérées dans des fossettes frontales anté-oculaires où sur un tubercule frontal, distantes ou subcontiguës. Palpes maxillaires généralement très déve- loppés, de # articles, dont le premier très petit, parfois d’un seul ar- ticle. Palpes labiaux au plus de deux articles. Mandibules grandes, falciformes ou carrées. Mächoires à deux lobes, généralement garnis de spicules, parfois formées de poils en panache. Languette membra- neuse, à paraglosses très développés, parfois formés de poils en pa- nache. Prothorax très variable. Élytres toujours courts, laissant l’'ab- domen découvert, d'ailleurs très variables. Abdomen de 6 ou parfois 3 segments en dessus; le premier segment dorsal membraneux reste caché sous les élytres : 6 segments ventraux et, parfois, 7 chez les males. Pieds robustes. Hanches antérieures plus ou moins coniques, intermédiaires saillantes ou arrondies, postérieures coniques, sub- triangulaires ou arrondies. Trochanters variables, longs, en massue ou courts et obliques. Tarses toujours de trois articles, avec un ou deux ongles égaux où inégaux. I Sous-famille PSELAPEHEINR genuini Pselaphi Redtenbacher, Fn. Austr. ed. 4, 1849, p. 57. — Psélaphides Lacordaire, Gen. Col. IE, p. 163. — Psélaphites Jacq. Duval, Gen. Col. d’Eur. I, p. 127. — Pselaphinae Leconte et Horn, Classif. Col. N. Amer. 1883, p. 86. — Pselaphidae genuinae Ralfray, Rev. d'Ent. 1890, p. 81. — Pselaphinae Ganglbauer, Käfer von Mitteleuropa, Il, 1895, D 777. CARACTÈRES INVARIABLES. — Bouche bien développée, mâchoires et paraglosses munis de spicules ou au moins fortement ciliés, propres à la mastication. Abdomen de 2 à 6 segments en dessus et en dessous. Antennes de 5 à 11 articles, le dernier ne présentant jamais, au som- met, de troncature garnie de poils tactiles. I n°y a ni plis ni fascicules à la base de l'abdomen, ni à l'extrémité des élvtres. CARACTÈRES INSTABLES. — Palpes maxillaires de % articles, rare- 488 A. RAFFRAY. (à) ment de 3, très exceptionnellement de 1 à 2. Premier article des an- tennes toujours visible, généralement plus grand que les suivants. Tarses variables, premier article presque toujours petit, les 2 et 3e plus grands, variables. Tête très variable. II. Sous-famille CEAVIGERINE Clavigeri Redtenbacher, Fn, Austr. ed. 4, 1849, p.58. 647. — Cla- vigérides Lacordaire, Gen. Col. If, 4854, p. 178. — Clavigérites Jacq. Duval, Gen. Col. d'Eur. I, 1855, p. 128. — Clavigeridae Leconte, Classif. Col. N. Amer. 1862, p. 55. — Clavigeridae Thomson, Skand. Col. If, p. 240. — Clavigeridae Saulev, Bull. Soc. d’hist. nat. Metz, XII, 187%, p. 20. — Clavigeridae Reiïtter, Naturg. Ins. Deutsch]. HI, 2, 1882, 2. — Clavigerinae Leconte et Horn, Classific. Col. N. Amer. 1883, p. 85. — Clavigeridae Ralfray, Rev. d’'Ent., 1890, pp. 81, 163- 168. — Clavigerinae Ganglbauer, Kaf. von Mitteleuropa, Il, 4895, p. 854. CARACTÈRES INVARIABLES. — Bouche atrophiée, mâchoires et para- glosses avec de longs poils en panache, impropres à la mastication. Abdomen de 3 segments en dessus et de 6 segments en dessous. An- tennes de 2 à 6 articles, dont le premier est toujours très petit, caché dans une cavité latérale du front. Les deux premiers articles des tarses très petits, le 3° allongé, cylindrique : un seul ongle. CARACTÈRES INSTABLES. — Dernier article des antennes ayant pres- que toujours, au sommet, une troncature garnie de poils tactiles. Base de l'abdomen et extrémité des élytres le plus souvent plissées et garnies de faisceaux de poils correspondant à des excavations de la base de l'abdomen. Tête presque toujours cylindrique, avec lépi- stome et les joues dilatés en avant et latéralement. I. Sous-lamille PSEELABPHINE genuini A. Tous les trochanters courts; la cuisse est insérée obliquement sur le trochanter et contiguë ou subcontiguë à la hanche. dre Division Pselaphini brachyscelidae. B. Trochanters intermédiaires toujours longs, plus ou moins en massue; la cuisse est insérée moins obliquement sur l'extrémité du trochanter et loin de Ja hanche (cette conformation est moins constante aux autres pieds). 2 Jhivision Pselaphini macroscelidae. (L (l b (l d b Genera et catalogue des Psélaphides. 489 TABLEAU DES TRIBUS 1e Division Pselaphini brachyscelidae . Articles des tarses À et 2 petits, subégaux, simples (très ra- rement le 2 est dilaté et le -3° inséré sur lu), 3° très grand : deux ongles égaux. Palpes réguliers et nor- MAUXE APRES AN PRES EAN Ne 1 ht 1e Tribu Faronini. . Articles des tarses, 1 petit, 2 presque invisible, 3 grand, simple : un seul ongle. Palpes irréguliers, de 4 articles, se repliant les uns sur les autres pour se loger dans une Îos- sette palpaire située à la face supérieure de la tête : un tu- bercule antennaire, entre les fossettes.................. A SR PR Re re 2% Tribu Pyxidicerini n. trib. . Articles des tarses, 1 petit, 2 et 3 grands et simples : on- gles variables. . Hanches postérieures coniques. . Menton très large, occultant la bouche et recouvrant une partie des màchoires dont le cardo, à son côté externe, est prolongé obliquement en pointe obtuse.............. RSR NÉE Rica ut, Thu; SJubhinrin:i{tribl. . Menton normal : cardo des mâchoires simple : palpes ré- guliers et normaux, 3 article presque toujours très petit. Tête variable, avec ou sans tubercule antennaire, mais sans fossette palpaire à la face supérieure. . Un seul ongle aux tarses, parfois accompagné d’une soie CHSUICUMIOEME: MATE AMEN ANS 4£° Tribu Euplectini. . Deux ongles inégaux aux tarses, le plus petit arqué et ne pouvantétre confondu avecunesole. 151..." Re M D Une à 5e Tribu Ærichonychini . Hanches postérieures globuleuses ou tout au moins trian- gulaires. . Abdomen de six segments en dessus et en dessous (le premier segment dorsal esttoujours caché sous les élytres). . Premier segment ventral très court, caché sous les han- ches postérieurés ou n’apparaissant, entre elles, que comme un bouton ou un bourrelet. . Deux crochets très inégaux aux tarses. Premier segment A. RAFFRAY. (7) ventral peu apparent. Hanches postérieures un peu trian- gulaires. Tête sans tubercule antennaire : antennes droites ou très rarement un peu géniculées en-dessous... .......... 6° Tribu Batrisini. . Tête avec un très long tubercule antennaire : antennes très fortement coudées latéralement, le premier article très long, formant scape comme chez les Curculionides.. 7° Tribu Metopiini np. trib. Un seul ongle aux tarses. Hanches postérieures globuleu- ses. Premier segment ventral généralement très petit, in- visible entre les hanches postérieures. ................. 8° Tribu Brachyglutini n0M. nov. Premier segment ventral plus grand, dépassant toujours les hanches postérieures. Antennes droites, de 10 ou de 11 articles. Tarses avec un seul ongle, avant parfois en plus une soie onguicu- liforme. Tête variable. Antennes rapprochées ou distantes. 9 Tribu Æyeckini nom. nov. ‘4. Antennes fortement géniculées, à premier article très grand ; de à M articles. Tête avec un fort tubercule frontal : joues et épistome déprimés, ce dernier dilaté en avant : yeux situés ‘en avant... ... RES AE CES ER 10° Tribu Goniacerini. Abdomen de deux segments seulement, visibles en des- sus et en dessous. Antennes droites, de 7 articles, le der- nier très gros, trapézoïdal où transversal. Tête avec un large tubercule frontal. Un seul ongle aux tarses......... 11° Tribu Cyathigerini. 2e Division Pselaphini macroscelidae Tarses simples, à articles non bilobés. 3. Un seul ongle aux tarses. Tête gibbeuse en dessous, en arrière de la pièce pré-ba- silaire. Premier segment dorsal et 2° ventral toujours très grands. Palpes généralement très grands. Trochanters intermédiaires et antérieurs très longs................. 12° Tribu Pselaphini, DID b 1, a À. b 2 Genera et catalogue des Psélaphides. 491 Tête plate en dessous. Premier segment dorsal et 2 ven- tral pas plus grands que les autres. Palpes très petits ou, au plus, médiocres. Trochanters intermédiaires relati- vement peu allongés, antérieurs courts, à insertion de Ja cuisse latérale LS RAR" 12° Tribu Holozodini n. trib. Deux articles très inégaux aux tarses (très rarement deux articles égaux qui sont alors très petits). Tête en dessous concave au milieu et carénée sur les côtés. Pubescence écailleuse.. . . :: ......... 44° Tribu Hybocephalini. Deux articles aux tarses (parfois très légèrement inégau x). Tête variable en dessous, généralement plus ou moins mu- cronée ou épineuse sur les côtés, au-dessous des yeux, ou avec une carène transversale ou simple, mais jamais gib- beuse, après de la pièce basilaire, . Épistome grand, bombé entre le labre et la base du tuber- cule antennaire, plus ou moins dilaté et souvent auriculé ou noueux sur les côtés, en avant. Pubescence toujours ÉCAIEUSE AS AMIE An GER es re 15° Tribu Ctenistini. Épistome moins grand, toujours simple sur les côtés, en avant, en forme de bourrelet entre le labre et le tubercule antennaire. Pubescence toujours simple, sétiforme, ra- rement courte et räpeuse, mais jamais écailleuse...... me ME Se Dr ART EN EN M MER TE EEE ER . 16° Tribu Fyrini. Tarses à articles plus ou moins bilobés. Troisième article des tarses entièrement bilobé, formé de deux lames verticales placées l’une près de l’autre. Pal- pes maxillaires très grands, de 4 articles. Corps lisse... 17° Tribu Schistodactylini, 1. Deuxième article des larses bilobé (comme chez les Cur- culionides), 3° cylindrique, s’insérant entre les deux lobes du premier. Palpes maxillaires atrophiés, d’un seul article. Pubescence très écailleuse......... 18° Tribu Arhytodini. 492 re = 1 10. A. RAFFRAY. (9) le Tribu Faronini. TABLEAU DES GENRES (2). Deuxième article des tarses antérieurs dilaté, cordi- forme, un peu plus long que le premier, 3° long, un peu arqué, inséré sur le 2 : articles des tarses intermédiaires et postérieurs simples, 1 et 2 subconiques, 2° un peu plus long que le premier. 3° long, deux crochets égaux, un peu coudés à la base, près fe leur insertion. Tempes arrondies. Antennes séparées à la base. SR MER ATEN AE le SR En Pen Cr Gen. Exeirarthra Broun. (4). Tous les articles des tarses simples, 4 et 2? subégaux, un peu coniques, 3 grand, deux ongles égaux non cou- dés à la base, près de l'insertion. (4). Tempes nulles, yeux très gros, très saillants... ..... PTE D EE VS ONE GENRE D MAT a Gen. Faronidius Casey. (3). Tempes très marquées, parfois mucronées ou dila- iées arrondies, yeux médiocres, toujours éloignés des tem- pes. (6). Tempes formant un angle très aigu et pointu, un peu relevé et à arêtes vives. Antennes très peu distantes à la DASE SL Re ARTE Mer MERE Gen. Faronus Aubé. (db). Tempes arrondies ou dilatées en angle arrondi et dé- fléchi, plutôt que relevé. . (45). Sur la tête il y a un sillon longitudinal qui est com- plet ou une fossette prolongée en avant, mais le bourrelet frontal est toujours entaillé antérieurement. . (44). Tête avec un sillon simple qui entaille la marge anté-- rieure du front. (40). Tête forte, transversale ou à peine plus longue que large, brusquement atténuée en avant, pour former un tubercule antennaire large, aplati, tronqué en avant. Troi- sième article des antennes seulement un peu plus petit QUENE SUIVANT. SERRES. 5 ee Gen. Sagola Sharp. (9). Tête relativement plus petite, plus longue que large, pas abruptement mais régulièrement atténuée en avant, pour former un tubercule antennaire non tronqué, plus ou moins acuminé. 15. 16. Genera et catalogue des Psélaphides. 493 (12). Quatre premiers segments dorsaux subégaux. Un sil- lon longitudinal médian au prothorax. Troisième article des antennes'très petit. ..,....,1.. Gen. Prosagola n. gen. (Let 13). Trois premiers segments subégaux, le 4° très grand. Trois sillons longitudinaux au prothorax. Troi- sième article des antennes très petit.. Gen. Salagosa n. gen. (42). Troisième et 4° segments dorsaux subégaux entre eux et beaucoup plus grands que le 2. Pas de sillon lon- gitudinal médian, mais deux latéraux au prothorax, Troi- sième article des antennes presque aussi large et seule- ment un peu plus court que le suivant... Gen. Golasa n. gen. (8). Tête avec une fossette frontale qui se prolonge en avant en entaillant la marge antérieure du front. Les trois premiers segments dorsaux subégaux, 4° bien plus grand. Troisième article des antennes très petit................ PAIE D STE REIMS PTE PRIE NE Gen. Megarafonus Casey. (7). Sur la tête il y a une grande fossette qui ne se pro- longe pas en avant, et la marge antérieure du front forme un bourrelet entier qui n’est pas entaillé. (17). Côtés des élytres non rebordés. Fossettes du vertex libres. Elytres aussi longs que larges... Gen. Sonoma Casey. (16). Côtés des élytres rebordés. Fossettes du vertex re- liées par deux sillons à la fossette frontale. Elytres très COURS nr el et ALP ARTE Gen. Delenda Croiss. NOTES SUR DIVERS GENRES. Gen. Exeirarthra Broun. Dans ce genre curieux, le second article des tarses antérieurs est fortement dilaté et un peu cordiforme, mais non bilobé. C’est là une moditication fort rare, mais déjà connue chez les Psélaphides, notam- ment chez les Batrisini et Brachyglutini (anciens Bryaæini)., Cette mo- dification est exclusivement sexuelle. Gen. Sagola Sharp. Dans ce genre comme dans les suivants, il arrive que le premier segment abdominal supérieur porte une bande de pubescence écail- leuse, parfois irisée. Ce caractère est purement sexuel et d’ailleurs très variable suivant les espèces : il n’a done aucune valeur géné- 19% A. RAFFRAY. (44) rique. Toutes les espèces sont propres à la Nouvelle-Zélande. M. Th. Broun en à décrit un grand nombre qui ne me sont pas toutes con- nues et j’adopte la classification qu'il en a donnée lui-même, en y inter- calant les espèces que cet entomologiste a passées sous silence. Tableau du genre Sagola A 2. Ongles des tarses postérieurs très grands, irré- guliers. L Antennes avec les articles intermédiaires plus ou MOINS PONTÉSE LE UE a SENTE oué eh CRIE Groupe I. A 1. Ongles des tarses postérieurs simples. B 2. Prothoraxsillonnélongitudinalement dechaquecôté. Groupe IE. B 1. Prothorax sans sillons longitudinaux. Tempes duUatées, ATPODeS EE ee EN ES Groupe IE. TEIMPES CATROES PS RP RE ER Ce Groupe IV. Tempes arrondies, tête rétrécie en arrière... .... .. Groupe V. Tête large, angles postérieurs obtus............. Groupe VI Tête avec les angles postérieurs obtus, tempes droites. Groupe VIT. Tête transversale, arrondie en arrière, armée en des- SOUS ChEZ TES AMAlES 2 2e MR A PPS CPR Groupe VII. Corps étroit allongé : tête large en arrière. ........ Groupe IX. &Golasa D. gen. Ce genre nouveau démembré des Sagola en diffère par la tête bien plus longue que large, peu brusquement atténuée en avant des yeux et assez obtuse en avant : le sillon longitudinal entier entaille le front. Le 3° article des antennes est seulement un peu plus petit. Le pro- thorax à deux sillons longitudinaux diffus. Les élytres sont assez longs. Les segments dorsaux 1 et 2 subégaux, 3 et 4 deux fois plus grands que le second. Prosagola n. gen. Ce genre nouveau, également démembré des Sagola, en diffère par la tête beaucoup plus petite et surtout plus allongée, graduellement atténuée en avant des yeux et un peu rétuse en arrière, près du cou, ce qui la rend légèrement triangulaire. Le 3° article des antennes est très petit. Le prothorax est plus régulièrement cordiforme, moins arrondi en avant, avec un sillon longitudinal médian. Le premier seg- ment dorsal est seulement un peu plus petit que le 2 qui est égal au 3°. Salagosa 1. Len. Ce nouveau genre est encore démembré des Sagola. La tête est gra- duellement atténuée en avant des yeux, moins pointue en avant; le (12) Genera et catalogue des Pséiaphides. 495 sillon longitudinal entier entaille le front. Le 3° article des antennes est médiocre. Le prothorax a trois sillons longitudinaux dont le mé- dian est très marqué et les latéraux diffus. Les élytres sont très courts. Les segments dorsaux 1, 2, 3, subégaux, le 4° très grand. CATALOGUE. FARONINI RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1890, p. 82 : 1893, p: 1. — GANGLBAUER, Kaî. Mitteleur. IT, 1895, p. 778. EXEIRARTHRA BRoux, Man. N. Zeai. Col. Prt. 5, 1893, p. 1054. CHISAMA DROUN, 106: Citup14006/0 sT ETS ex: Nte-Zélande. pallida BROUN, loc. cit. p. 1424.......,............ N'e-Zelande. RO FARONIDIUS Casey, Trans. Ent. Soc. Lond. 1887, p. 381. — Rarrray, Rev. d’'Ent. 1893, p. 3 : Trans. S-Aîr. Phil: Soc. 1897, p: "47. africanus CASEY, loc. cit. p. 382 et fig. — RAFFRAY, Rev. d’'Ent. 1893, p. 4, pl. I, f. 15 : Trans. S. Afr. BhilSoc 1897 .pA48. 00. Le Cap : Cape Town, Wellington. monilis RarrrAy, Trans. S. Aîfr, Phil. Soc. 1897, Se En RE APE Re LE Le Cap : Cape Town. FARONUS AUBÉ, Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 157. — RaAFrRAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 5. — GANGLBAUER, Käl. Mitteleur. II, 1895, p. 778. Mesmini Croiss. Miscel. ent. 1, 1893, p. 15%, pl. IT, DOME TR M D D 7 da sioters fe France centrale. Lafertei AUBE, Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 158. — JAco. Duvaz, Gen. Col. Eur. I, pl. 43, f. 212. — SauLey, Spec. in Bull. Metz, 187%, p. 85. — REITTER, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 460. — RAFFRAY, 496 A. RAFFRAY. (43) Rev. d’Ent. 1893, p. 6. — Gaxcze., Käf. Mittel. 1895/p.1779: France. Espagne. Italie. Grèce. Alger. Tunisie. Aubei Luc. Bull. Soc. ent. Fr. 1854, p. xxxv. telonensis FAïRM. Bull. Soc. ent. Fr. 1860, p. x£v. simpliciceps Rerrr. Wien. Ent. Zeit. 1893, p. 173. RE NES UE AN de EE VAN, D CN Rens Algérie : Batna. pyrenaeus SAULCY, Cat. Grenier, Mat. 1867, p. 173 : Spec. p. 88. — Rarrray, Rev. d’Ent. 1893, p. 7. DNA ER Se Na dec France : H#s-Pyrénces. @Grouvellei RarrRAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 8, pl. I, D RE NE A TR A CRE ne France : Nice. spartanus Rerrr. Deuts. Ent. Zeits. 1884, p. 51. — RarrrAY, Rev. d’Ent. 1893, p. 10, pl. L, f. 48...... RAR En re ra ue GR ES Grèce : Moree, Attique. nicaensis SAULCY, Spec. I, p. 89. — RarrraY, Rev. d'Ent. 1893, p. 10, pl. I, f. 20. — GaxGzs. Käf. Mit- LeleUTT AS9 DOUTON RE PAT Er Eee France : Nice. Corse. hispanus SAULCY, Berl. Ent. Zeits. 1870, p. 87 : Spec. p. 89. — RarrRay, Rev. d'Ent. 4893, p. 11, 2) PE PL RE ER Re Espagne méridionale. gravidus Rerrr. Verh. z. b. Ges. Wien, 1884, p. 81. —Rarrr.‘Rey.d'Ent: 1893,p, 12; pl I 122720 a ES MEME ELA TE PA RON PEL ROUE Espagne méridionale. Espèces appartenant probablement à un autre genre. punetatus KING, Trans. Ent. Soc. N. $S. Wales, 1865, Di LOS ET ARR ET NERO NES Australie. piceus KiNc, loc: cit- AS36/ D À ne EU CE NN RE CA Australie : Paramatta, Camperdown. 1 SAGOLA SHARP, Trans. Ent. Soc. Lond. 1874, IV, p. 506. RarrrAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 14. Groupe TI. notabilis BROUN, Man. N. Zeal. Col. Prt. 1, 1880, p. 497: ASSUME TA ORNE STE A RARES N'e-Zelande. (14) Genera el calalogue des Psélaphides. 497 macronyx BROUN, loc. cit. Prt. 7, 1893, p. 1418.... N-Zélande. monstrosa REITT. Verh. nat. Ver. Brünn, X VII, p.4. RarrrAy, Rev. d’Ent. 1893, p. 17, pl. I, f. 2,21.... Nte-Zélande. Groupe If. pulchra BRoUN, Man. N. Zeal. Col. Prt. 1, 1880, p. 137. Ne -Zelande. deformipes BROUN, loc. cit. p. 138................ Nte_Zelande. robusta BRouN, loc. cit. Prt. 7, 1893, p. 1420........ N#e-Zelande. exeavata BROUN, loc. cit. Prt. 4, 1886, p. 884...... N'e-Zélande. brevitarsis BRoUx, loc. cit. Prt. 4, 1886, p. 887.... N#°_Zélande. parallela BRoUN, loc. cit. Prt. 5, 1893, p. 1053.... N#e_Zelande. punctulata RaArrR. Rev. d'Ent. 1893, p. 21, pLI,E 9. NUe-Zélande. citina BRouN, Ann. Mag. Nat. Hist. XV, 1895, p. 73.. N#-Zelande. Groupe IE genalis BRoUX, Man. N. Zeal. Col. Prt. 2, 1881, p. 663. Harry Rev: à Ent. 18095, 40 pl Dre 7uR ee RP RARE PAT ne Me A RS ER Nte-Zelande : Auckland. insignis BROUN, loc. cit. Prt. 5, 1893, p. 1049..,.... N'e-Zelande : Ile Mokohimou. castanea BROUN, loc. cit. Prt. 4, 1886, p. 884. — Rarer. Rev: d'Ent. 1893, p. 20, pl. L, 1. 6.......... Nue-Zélande. eminens BROUX, Ann. Mag. Nat. Hist. XV, 1895, p. 75. N'e_-Zelande. Groupe IV. major SHARP, Trans. Ent. Soc. Lond. 1874, p. 507. — RAR A RENS d'Ent-1895p3 18 pli Lt. 151.5. N'e-Zélande. ruficeps BROUN, Man. N. Zeal. Col. Prt. 5, 1893, DDR 7 sie dynae ecoute Nte-Zelande. osculans BROUN, loc. cit. Prt. 4, 1886, p. 885....... N-Zelande. mimica BRoUN, loc. cit. Prt. 7, 1893, p. 1419........ Nte-Zelande. pertinax BROUN, Ann. Mag. Nat. Hist. XV,1895, p.72. N'-Zolande. Groupe V. sulcator BRoUX, Man. N. Zeal. Col. Prt. 4, 1886, D SD er IN) RS NUE NME PRES s. Nie-Zélande. 198 A. RAFFRAY. duplicata BRroux, loc. cit. Prt. 4, p. 888........... hirtalis Broux, loc. cit. Prt. 5, 1893, p. 1050...... rectipes BROUX, loc. cit. Prt. », p. bipunetata BRoux. loc. cit. Prt. 4, p. 887.......... lineata Broux, Ann. Mag. Nat. Hist. XV, 1895, p. 73. prisea SHARP, Trans. Ent. Soc. Lond. 1874, p. 907. RAFFR. Rev. d'Ent: 1893, p. 24, pl. I, {4 3. ...:. frontalis Rarrr. Rev. d'Ent. 1893, p. 23, pl. IL, E 14. brevicornis RArrR.loc. cit. p. 27, pl. I, Î. 43....., parva Suarr, Trans. Ent. Soc. Lond. 1874, p. 508... SharpiRAFFR:10C.CIt. p20/ DINAN 0e misella SuarPr, Trans. Ent. Soc. Lond. 1874, p. 508. terricola BRoux, loc. cit. Prt. 4, 1886, p. 832....... fovealis BRoux, loc. cit Prt. 4, p. 886.............. convexa BRouN, loc. cit. Prt. 4, p. 889............ insolens BRoux, loc. cit. Prt. 5, p. 1051........... flavipes BRON, loc. cit. Prt. 7, p. 1422.......:. rugifrons Broux, Ann. Mag. Nat. Hist. XV, 1895, De TOR IR Nes de rest tn CE NEUTRE Groupe VI. elevata BRoux, Man. N. Zeal. Col. Prt. 4, 1886, DROLE EE CELA TT 0 CE ER fulva BROUN: OC CIL-APR(E 49, D MD ee 2 denticoilis BRroux, loc. cit. Prt. 4, 1880, p. 138... Groupe VIL anisarthæra BROUN, loc. cit. Prt. 5, p. 1053......., punetata BRroux, loc. cit. Prt. 5, p. 1052.......... elongata BrouN, loc. cit. Prt. 7, p. 4423. ........... Groupe VII. laminata BROUN, OS, cit.-#Prt17, pe 41424: OG'immota BROUN:/10C: Cite D. A422 ee. loc. (15) Nte-Zélande. NUe-Zélande. Ne_Zélande. Nle_Zélande. Nle-Zélande. Nte-Zélande. Nte_Zelande. Nte_-Zelande. Ne-Zélande. Ne_Zelande. N'e-Zélande. Nte_-Zélande. Nte-Zelande. Nte-Zelande. Nte_Zélande. Ne-Zelande. Nt_Zélande. Nle_Zelande. Nte_Zelande. Nte-Zélande. Nte-Zélande. Nte-Zélande. Nite_Zelande. Nle_Zelande. (16) Genera et catalogue des Psélaphides. 499 Groupe IX. tenuis BROUN, loc. cit. Prt. &, p. 888.....:......... N'e_-Zelande. gracilis BRoux, loc. cit. Prt. 7, p. 1424 (n. gen. ?).... Ne Zélande. 47 GOULASA microcephala Rerrr. (Sagola), Deuts. Ent. Zeits. XX VIL 1883, p. 93, pl. L, Ê. 7. — Rarrr. Rev. d'Ent. ADS D AD ER Re UE A EN RE EURA LA Chili : Valdivia. Il PROSAGOLA Elfridae Rerrr. (Sagola), Deuts. Ent. Zeits. 1885, p. 3932. — Rarrr. Rev. d'Ent. 1893, p. 23; pl. L A PR ER PR el sie JERNE ON ANNE CAPE Le à Chili: Valdivin. SALAGOSA brevipennis Rerrr. (Sagola), Deuts. Ent. Zeits. 1885. p. 332. — Rarrr. Rev. d’'Ent. 1893, p. 22, pl. I, f. 8. Chili : Valdivra. SONOMA Casey, Bull. Cal. Ac. Sc. IT, 8, 1887, p. 480 : Col. Not. V, in Ann. N. Y. Ac. Sc. 1893, p. 435. Rafonus Casey, Col. Not. V, 1893, p. 441. Isabellae LECONTE (Faronus), Ann. Lye. Nat. Hist. V, 1881. p. 663.— Casey (Sonoma), Bull. Cal. Ac. Sc. 1887, p. 482. — Brendel, Bull. Un. Iowa, 1890, p. 79. Amer. sept! : Californie. corticina Casey, Bull. Cal. Ac. Sc. 1887, p. 480. DERNIER EN Leu tie Californie. grandiceps Casey, Col. Not. V, 1893, p. 437........ Californie. longicollis CAsEy, loc. cit. p. 438................. . Californie. subsimilis Casey, loc. cit. p. 439.................. Californie. ubDidai ASE IOC A6 De SD ES. 1 ar nee Californie. parviceps MArkLix (Euplectus), Bull. Nat. Mosc. IT, 1852, p. 372. — BRENDEL (Faronus), Bull. Un. Iowa, 1890, p. 79. — Casey, Col. Not. V, p. 440......... Amér. sepl® : Sitkha, Colombie britannique. 500 A. RAFFRAY. (17) cavifrons Casey, Bull. Cal. Ac. Sc. 1887, p. 481. — BRENDEL (Faronus), Bull. Un. Iowa, 1890, p. 77, pl. XIL, Î. 126. — Rarrr. (Sagola), Rev. d’Ent. 1893, D. 20 DL IE MIO SERPENT PE SUR Californie. Folulae LECONTE (Faronus), Bost. Journ. Nat. Hist. VI, 1850, p. 109. — Brexpez (Faronus), Bull. Un. lowa, p. 76, pl. XI, £. 425. — Casey (Rafonus), Col. Not. V, 1893, pr 41. Amér. sepl : Géorgie, Pensylvanie, Virginie. 10% MEGARAFONUS Casey, Col. Not. VII, in Ann. N. Y. Ac. Sc. 1897, p. 550. ventralis CASEY, loc. cit. p. 990......... Aimer. sept : Orégon. 1 DELENDA CROISSANDEAU, Le Coléoptériste 1891, p. 152. Eusonoma REITTER, Wien. Ent. Zeit. 1893, p. 173. Carthago Cross. Le Coléopt. p. 152, pl. V, E 23. Constantinople. Frivaldskyi Rerrr. Wien. Ent. Zeit. p. 173... Fe 2e Tribu Pyxidicerini np. trib. Celte nouvelle tribu correspond au groupe I (Rev. d'Ent. 1879, p. 204) J'avais déjà fait prévoir, à cette époque, que ce groupe très tranché, en raison de la forme bizarre de ses palpes, devrait former une tribu distincte. TABLEAU DES GENRES 1. (2) Fossette palpaire fermée extérieurement par un prolon- sement de la joue. Antennes de 44 articles, les deux pre- miers très gros, les intermédiaires lenticulaires, massue très forte, de 2 articles, le dernier turbiné............. Gen. Pyxidicerus Motschulsky. eMels oMefo some se tin1e een ieletese uretetete 2. (1) Fossette palpaire ouverte extérieurement, la joue n’élant pas prolongée en avant des yeux. Les deux premiers ar- ticles des antennes très gros, les intermédiaires lenticu- laires, massue formée seulement du dernier article qui est très oros, ovoide. (18) Genera et cataloque des Psélaphides. 501 3. (4) Antennes de dix articles........ Gen. Zethopsus Reitter. 4. (3) Antennes de neuf articles... Gen. Bythinoplectus Reitter. [Genre qui m'est inconnu et que je crois douteux]... .... ET SAS SNA Ci A2 D EU 1 Euplectomorphus {!) Motschulskv. TABLEAUX ET DESCRIPTIONS. Tableau du genre Pyxidicerus A 2. Trois premiers segments dorsaux bicarénés ....... Groupe I. A 1. Segments dorsaux simples, sans carènes.......... Groupe IT. Pyxidicerus laevipennis nn. Sp. — Elongatus deplanatus , dilute ferrugineus, pedibus antennarumque articulo ultimo paulo pal- lidioribus, breviter disperse pubescens, capite prothoraceque mediocriter punctato, elytris laevibus. Caput transtersum, tuberculo antennario apice rotundato, longitudinaliter sulcato. Antennarum articulis 1 elon- gato, cylindrico, 2 quadrato, 3-9 transversis, 10 multo majore, trans- verso, 11 eadem latitudine, breviter obconico, leviter turbinato. Protho- rar latitudine sua vix longior, antice abrupte attenuatus, subcordatus, angulis anticis notatis sed obtusis, lateribus leviter bisinuatis, fovea media magna, parum profunda, subgeminata, cum foveis lateralibus mullo minoribus fere juncta, fovea discoidali obsoleta. Elytra subquu- drata, foveis duabus magnis basalibus quarum externa suleiformr. Abdomen elytris longius, segmentis dorsalibus 1 et 2 totis, 3 usque ad medium, tenuiter bicarinatis. Metasternum converum, postice sulcatum. Pedes mediocres, tibiis leviter incrassatis et arcuatis. G Segmentis ventralibus penultimo transtersim paululun impresso, ultimo subtriangulari et subgibboso. — Long. 1,40-4,50 mill. Sumatra : Palembang. Cette espèce diffère de P. Rajah Schauf., par la ponctuation de la tête et du prothorax plus fine et par les élytres entièrement lisses. Pyxidicerus laticollis n. sp. — Pravcedenti valde affinis sed magis convexus, punctis in capite et prothorace similibus. Caput magis convezum, tuberculo antennario angustiore, haud sulcato, antice leviter acuminato. Antennae paulo breviores, articulis 1 quadrato, 2 trans- 1. Ce genre m'est inconnu et il n'est pas du tout certain qu'il apparlienne à la tribu des Pyxidicerini; l'auteur russe n'a pas signalé la singulière con- formation des palpes constante dans cette tribu. En tout cas, les espèces festis et elegans décrites par Schaufuss comme Euplectomorphus, rentrent dans le genre Ze{hopsus. Ann. Soc. Ent. Fr., LXxI [1902]. 3% 502 A. RAFFRAY. (19) verso, ultimo [ere globoso. Prothorax subconvexus, cordatus, longitu- dine sua paulo latior, lateribus rotundatus, fovea media juxta basin sita, minore, subtrilobata, libera, foveis lateralibus validis, rotundatis, sulco dorsali deficiente. Elytra quadrata, laevia, punctis aliquot atta- men perspicuis ad latera, sulco dorsali lato, medio evanescente. Seg- mentis dorsalibus tribus primis totis tenuiter bicarinatis. Tibiis ertus medio incrassatis, leviler incurvis. — Long. 1,60 mill. Singapore. Cette espèce appartient encore au groupe chez lequel les segments dorsaux de l'abdomen sont bicarénés ; mais elle est plus convexe, le prothorax est plus régulièrement cordiforme, la fossette médiane est très près de la base, les latérales sont plus voisines du milieu. Tableau du genre Zethopsus. A 3. Deuxième segment dorsal bifurqué............. Groupe I. A 2. Trois premiers segments dorsaux bicarénés...... Groupe IE. A 1. Trois premiers segments dorsaux sans carènes, seulement avec une impression transversale plus ou moins marquée à la base. B 5. Ponctuation rugueuse et confluente, au moins sur lattéteset ile prothorax 2. PER PERRET peer Groupe III. B 4. Ponctuation grosse, éparse, superficielle, plus ou moins ocellée sur la tête et le prothorax, plus rare surles Élytres vtr A SERIE SARA RE PRE Groupe IV. B 3. Ponctuation profonde, grosse, espacée, nullement ocellée, sur la tête et le prothorax, nulle sur les élytres, sauf parfois sur les côtés; corps entièrement DCS D DANS SET ER A RE Groupe V. B 2. Ponctuation fine et très espacée, mais bien marquée sur la tête et le prothorax, parfois nulle sur les ÉPICES TEE Din: ne TE SELON à . Groupe VE. B 1. Corps entièrement lisse et brillant. ............. Groupe VII. Zethopsus puncticeps D. Sp. — Elongatlus, parum depressus, rufo-ferrugineus, parce pubescens, capite prothoraceque confluenter rugoso-punctato, elytris laevibus. Caput valde transversum, occipite retusum et arcuatum, tuberculo antennario lato, depresso, apice recte truncato, basi impresso. Antennarum articulis 1 magno, supra im- presso, 2 quadrato-rotundato, sequentibus transversis, compactis, ul- Limo magno, breviter ovalo, obtuse acuminato. Prothorax valde cor- (20) Genera et cataloque des Psélaphides. 503 datus, lateribus subobliquis, haud sinuatis, foveis quatuor quarum basali majore, discoidali obsoleta. Elytra quadrata, foveis externis ma- gnis, sulciformibus. Abdomen elytris longius, segmentis primis tribus basi media profunde transversim impressis. Pedes mediocres. — Long. 4 mill. Sumatra. Cette espèce est très voisine de Z. lacvipennis Raffr., le tubereule antennaire est plus large, plus nettement tronqué en avant, le 4er arti- cle des antennes est plus gros, impressionné en dessus ; le prothorax est plus étroit, à côtés plus obliques, et plus fortement rétréci en arrière. Bythinoplectus acutangulus n. Sp. — Oblongus, subparalle- lus, parum convexus, obscure castaneus, elytris pallidioribus, antennis pedibusque rufis, nitidus, vix perspicue pubescens, capite prothoraceque subtilissime coriaceo. Caput converum, occipite transverso, tubereulo frontali magno, basi constric- to, supra depresso et in medio minute tuberculato, apice rotundato, convexo. Antennae crassae, articu- lis 1 magno, extus leviter rotundato, supra im- presso, 2 subgloboso, 3-8 minoribus, transversis, compactis, 9 (ultimo) magno, breviter ovato. Protho- raz irregulariter hexagonus,antice valde et abrupte attenuatus, angulis anticis acutis, lateribus regu- lariter obliquis, ad angulos anteriores praesertim deplanatis, pone medium lateribus foveola parum conspicua, in disco fovea sulciformi, ante basin fo- veolis duabus rotundatis, profundis. approæimatis. Elytra fere transversa, humeris nodoso-rotundata, lateribus postice leviter rotundata, basi foveis duabusmagnis, sulciformibus, stria suturali integra, discoidali nulla, margine posteriore flavociliata. Abdomen elytris lon- qius, segmentis dorsalibus aequalibus, duobus primis basi transversim impressis. Metasternum conveæum. Pedes breves, femoribus leviter in- crassatis, tibiis omnibus ertus circa medium leviter ampliatis. G Antennarum articulo 2 intus leviter obliquo et basi obluse pro- ducto. — Fig. 1. Antilles : Grenada. Cette espèce se distingue de toutes les autres par la forme de son prothorax dont les côtés sont régulièrement obliques, avec les angles antérieurs aigus mais à sommet émoussé et la partie antérieure brus- quement et fortement atténuée en forme de cou. Fig. 1. 50% A. RAFFRAY. (24) Bythinoplectus transversiceps 1. Sp. — Elongatus, parum deplanatus, ferrugineus, vix perspicue minutissime punctatus, fere glaber, antennis pedibusque pallidioribus. Caput prothorace multo la- tius, valde transversum et converum, tuberculo frontali magno, qua- drato, basi utrinque impresso et longitudinaliter carinato. Antennarum articulis 1 magno, longitudine sua paulo latiore, extus rotundato, supra deplanato, ? quadrato, caeteris compactis, magis ac magis transversis, ultimo maximo, breviter ovato. Prothorar latitudine sua longior, irre- gulariter ovatus, latitudine maxima ante medium, foveis lateralibus validis, antebasali media marima, geminata, discoidali parum profunda, sulciformi, basi minute, crebre punctata. Elytra subquadrata, basi paulo angustiora, lateribus subobliquis et postice rotundatis, sulco dor- sali brevissimo. Abdomen elytris longius, segmentis tribus primis aequa- libus et basi transversim impressis, 4 majore. Metasternum converum. Pedes breves. — Long. À mill. ; Brésil : Blumenau. Cette espèce est voisine de B. ämpressifrons Raïfr., elle en diffère par la tête bien plus transversale et plus convexe ; la carène qui se trouve à la base du tubercule frontal est beaucoup plus mince, divisant en deux l'impression; le prothorax est imponctué et moins cordiforme. CATALOGUE. PYXIDICERINI. PYXIDICERUS MorscHuLskyY, Bull. Nat. Mosc. XX VI, 1863, p. 422. — L.-W. Souauruss, Tijds. Ent. XXX, 1887, p. 93. — REITTER, Verh. naturf. Ver. Brünn, XX, p. 495. — RarrRay, Rev. d'Ent. 1890, pp. 97, 195 : 1897, p. 204. Groupe I. annularis Rarrray, Ann. Mus. Nat. Hung. 1903, DORE CP PPS ne N'e-Guinée : golfe Huon. Rajah Scuauruss, Tijds. Ent. 1887, XXX, p. 96. — Rarrray, Rev. d'Ent. 1890, pl. Il, Î. 3........ Sumatra sepl”. laevipennis D. SD: 0... Sumatra : Palembang. Iaticollis n)SD 2.20 0 RE APP MERE Singapore. (22) Genera et catalogue des Psélaphides. )05 Groupe IT. Sultan RarrrAy, Rev. d'Ent. 1894, p. 206.......... Singapore. monoceros RArFRAY, Ann. Mus. Nat. Hung. 1905, [OS PAST € SON TRE Lie, RE Rs LI PEAR RS Nte-Guinée : Wilhemhafen. tetratomus RArFRAY, Rev. d'Ent. 1894, p. 205, pl. I, D RES CEE AN CE AGE RE A A LEE TRE LE à Singapore. Espèce inconnue d'’affinités douteuses. castaneus Mors. Bull. Nat. Mose. 1863, p.423 : 1861, DIE TE AGREE CARS AU. Met as du Ceylan. ë ZETHOPSUS Rerrter, Ent. Mon. Berl. 1880, p. 85 : Verh. naturîf. Ver. Brünn, XX,p. 195. — Rarrray, Rev. d'Ent. 1887, p. 50 : 1890, pp. 97, 265 : 1894, p. 207 : Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 444. Zethus ScHaUrUss, Nunq. ot. Il, p. 246 : Psel, Siams, Dresd. 1877, 7, 11. Groupe [. furcifer RaArrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 444. SAR A À Et AS 1 LAS LE KR Se GERS Ceylan : Nuwara-Eliya. Groupe I. procerus RArFRAY, Rev. d'Ent. 1894, p. 207....... Le 4e LR RE UE SA ee GAC URL 3 USER ER EIRE NE Singapore. Penang. elegans SCHAUFUSS (Euplectomorphus), Tijds. Ent. ROUE, CN DE HE SSSR TEEN RSR ER Sumatra. papuanus RaArrray, Ann. Mus. Nat. Hung. 1903, DAS un UE Nte-(Guinée : Baie de l'Astrolabe. Groupe II. cordiger ScHAUrUss (Pyæidicerus), Tijds. Ent. XXX, LOST DO eu Sumatra. puberulus RArrrAYy, Rev. d'Ent. 189%, p. 208...... Singapore. simplicifrons REITTER, Verh. 7. b. Ges. Wien. AS D auiee ms hote Bornéo : Telang. venustus SCHAUFUSS (Pyvidicerus), Tijds. Ent. XXX, DOS PR RE RE A ER Fe een de Sumatra, amoenus SCHAUFUSS (Pyridicerus), loc: cit. p. 99... 506 A. RAFFRAY. 23) sculptifrons ReiTrER, Verh. z. b. Ges. Wien, 1883, p. 419... SSSR SRE SÉRIE A RREERE Java : Batavia. opaeus SCHAUFUSS, Psel. Sianrs, Dresd. 1877, p. 12. Sida. tythus Scnauruss (Pyridicerus), Tijds. Ent. XXX, RC NRA PES D RE LAURE CRUE Sumatra. humilis RarrRay, Rev. d'Ent. 1894, p. 207......... Singapore. laevipennis RarrrAY, Ann. Soc.ent. Fr. 1893, p. 466. Sumatra. DPDERCÉICeDS DEEE Pocerc CL dE DL EU Sumatra. Dohrni Rarrray, Rev. d'Ent. 1883, p.248,pl. V, £. 2%: AB AD DAS Eee UN PRE PR ARE UMR, Birmanie. Groupe IV. major RaArrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 228.... Zanzibar. decipiens RarrrAy, Rev. d'Ent. 1887, p. 53 : Ann. SOC. Ent. HI ASO0 D ARC ENTER NNEE RE ER Zanzibar. Groupe V. bifoveolatus RarrrAY, Rev. d'Ent. 189%, p. 209... Singapore. semipunctatus RAFFRAY, loc. cit. p. 209......... : Singapore. triophthalmus SCHAUFUSS (Pyridicerus), Tijds. Ent. XXIXPA 806 D. IC MER RE TER EPA ME ee Sumatra. Groupe VL sublaevis RaArrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 467. Sumatra. testis ScHAUrUss (Euplectomorphus), Tijds. Ent. XXIX, TO NS EP AR RSR D M LA 2 Ceylan. nitidulus Rerrrer, Verh., z. b. Ges. Wien, 1882, r SSSR M TT RO RD D Nr Ceylan. sulcicollis RarrraY, Ann. Soc. ent. Fr. 4896, p. 228 : Prans SAR PhINSOC AS TEDAODEEE SE ee Zanzibar. Natal. Rhodesia : Salisbury. Groupe VIE crassicornis RarrrAY, Rev. d’Ent. 1887, p. 52, pl. IL, ff. 44, 12 : Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 229... Zanzibar. cornutus RarrraY, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 229. Zanzibar. crassicornis RAFFRAY (olim), Rev. d’Ent. 1887, p. 52. latifrons Rarrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 229. Zanzibar. (9 L ’ . Nr (24) Genera et catalogue des Psélaphides. 907 laticeps RarrRaAy. Trans. S. Aîfr. Phil. Soc. 1897. (TMS 0 RME APRES ET SE ERREEAUNIT Er, PERS APE Rer TE Rhodesia : Salisbury. Espèces inconnues, d’affinités douteuses. NVestywoodi SCHAUrUSs, Bull. Soc. ent. Fr. 1882. DÉC RR PN e e ee e ne te PR Peut Inde. Birmanie. batavianus SCHAUFUSS, Tijds. Ent. XXV, 1882, ED. 0H: Not Leyde MUSS IN -pet47 Java : Batavia. 30 BYTHINOPLECTUS Reitrer, Verh. nat. Ver. Brünn, XX, p. 195. RarFrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 229. ACUAREMIUSTNHSDE 7-0 les Antilles : Grenada. denticornis RaArrrAy, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 230, DIE ABIGA AIS PS MR EPP ER an RS RS 7 Mexique. impressifrons Rarrray, loc. cit. p. 230, pl. X, Sr SR ne CREER ri ee ne ça Bresil. foveatus ReiTrer, Deuts. Ent. Zeits. 1883, p. 37 ASC DU pr 28 BASE NT UE ne. Antilles : S'-Thomas. ÉrANSVELSICEPDS NAS D EC LE cos Bresil : Blumenau. EUPLECTOMORPHUS MorscauLskY, Bull, Nat. Mosc. 1863, I, p. 424. pygmaeus Mots. loc. cit. p. 424 : 4861, p. 9, F. 17.. Ceylan. n 3° Tribu Jubini n. trib. Cette nouvelle tribu correspond au groupe A. 4, de la tribu des Faronini (Rev. d'Ent. 1893, p. 2), qui diffère par des caractères si importants du premier groupe A. 2, que je pense qu'il est préfé- rable d’en faire une tribu séparée. TABLEAU DES GENRES 4. (47). Massue des antennes le plus souvent indistincte, ou au plus de 5 articles, de proportions normales et bien dis- tincts les uns des autres. rs) 6. 1 10. 11. A. RAFFRAY. (25) (13. Face inférieure de la tête avec deux carènes obli- ques, bien accentuées, tranchantes. 6). Tête subitement étranglée avant l'extrémité, puis di- latée en museau carré, face inférieure de la tête avec les deux carènes courtes, se rejoignant vers le milieu et for- mant un Ÿ qui circonscrit entre ses deux branches un espace bien délimité, concave. (5). Prothorax avec deux sillons longitudinaux bien accen- tués. Forme allongée. Antennes allongées, articles plus longs que larges...... Gen. Pselaphomorphus Motschulsky. (4). Prothorax avec deux simples dépressions longitudi- nales. Forme bien plus courte. Antennes plus courtes, compactes, articles en carré transversal. Gen. Macta Raffray. (3). Tête allongée, non étranglée en avant, sans museau. (8). Face inférieure de la tête à rebord tranchant sur les côtés, une fine carène médiane bifurquée en avant. Prothorax campanuliforme, sans sillons longitudinaux, un sillon trans- versal avant la base qui est subitement atténuée......... Gen. Arctophysis Reitter. (7). Face inférieure de la tête plus ou moins convexe, à re- bord arrondi et non tranchant sur les côtés, deux carènes obliques partant des deux côtés de la bouche, pour venir se rejoindre près du cou et formant plus ou moins un V. (42). Tête tronquée en avant, antennes réellement distantes. (14). Forme assez allongée. Tubercule frontal assez large, tronqué, profondément et largement excavé. Épaules très at- ténuées. Premier segment abdominal très grand. Antennes assez longues, à massue très tranchée de quatre articles. Gen. Jubomorphus Raffray. elolnlels ie es Diese clercs loir enter e eielere eisie (10). Forme courte, élargie. Tubercule frontal large, non ex- cavé. Antennes plus courtes, massue distincte de 4 articles. Élytres longs, peu atténués aux épaules. Premier segment dorsal pas beaucoup plus grand que le 2°.............. Gen. Sebaga Raffray. ‘9). Tête atténuée en avant, Antennes rapprochées ou très peu distantes. Forme assez variable. Antennes variables. Premier segment dorsal plus grand que le 2° ou égal... .. Gen. Jubus Schaufuss. (26) Genera et catalogue des Psélaphides. 13. (2). Face inférieure de la tête plus ou moins bossuée, mais sans carènes distinctes. 1%. (15). Face inférieure de la tête avec trois sillons longitudi- naux et deux élévations obtuses. Antennes à massue in- distincte, graduellement épaissies. Prothorax avec un sil- lon médian longitudinal bien marqué et deux fossettes laté- 309 Tales GONE SAR EN re Te Le à Gen. Balega Reitter. 15. (14 et 16). Face inférieure de la tête avec une fossette sur la pièce prébasilaire. Antennes à articles régulièrement carrés, Prothorax cordiforme, échancré postérieurement, plus long que large, avec deux sillons longitudinaux et un transversal. Élytres à peine aussi longs que le prothorax. Corps entièrement couvert d’un duvet fin, long, serré... 16. (15). Face inférieure de la tête avec un sillon peu marqué près du cou. Antennes à articles 6-10 fortement trans- versaux. Prothorax plus large que long, campanuliforme, très fortement échancré à la base, lobé sur les côtés. Ély- tres plus longs que le prothorax. Pubescence assez four- Gen. Phamisus Aubé. nie, mais non duveteuse.. :........ Gen. Stratus Schaulfuss. 17. (1). Massue des antennes très grande, très compacte, de 6 à 7 articles peu distincts entre eux.. Gen. Endytocera Sharp. TABLEAU ET DESCRIPTIONS Tableau du genre Jubus A 2. Premier segment dorsal beaucoup plus grand que le suivant. B'RMRCIE SCANS SION PPS RP NPA 4... Groupe B 1. Tête avec deux sillons. C 2. Massue des antennes très dislinete.............. Groupe CG 4: Massue des antennes indistincte.. .......1...... Groupe A 1. Premiersegment dorsal égal ou subégal au suivant. B! 2. Sillons céphaliques simples, ne se terminant pas, en arrière, dans une fossette. C1 2, Massue antennaire distincte, de 4 articles. ...... Groupe C'-1.. Massue antennaireindistincte.:................ Groupe B! 1. Sillons céphaliques plus ou moins arqués, se ter- minant, en arrière, dans une grande fossette. [. IL. IL. IV. d10 A. RAFFRAY. (27) C? 2. Massue antennaire distincte, de à articles. ...... Groupe VE C? 4. Massue antennareindistincie ©. 2 P2. Groupe VIL Jubus brevis n. Sp. — Brevis, latus, castaneus, elytris antennis pedibusque paulo dilutioribus, sat longe et dense rufo-pubescens, capite prothoraceque disperse punctato. Caput parum elongatum, latitudine sua paulo longius, antice attenuatum, temporibus rotundatis, sulcis duobus subparallelis et approximatis, ad medium verticis abruptis, postice jurta collum fovea valida media. Antennae prothoracis basin attingentes, validae, articulis duobus Le majoribus, 3-7 minulis, paulo crescentibus, 7 leviter transverso, 8-10 majoribus, quadratis, 11 magno, Subconico, tribus praecedentibus nn aequali. Prothorax leviter transversus, capite latior, lateribus et antice una rotundatus, pone medium abrupte et valde constrictus, sulco transverso valido, angulo laterali rotundato et mutico. Elytra vix perspicue punctata, latitudine sua paulo longiora, basi vix attenuata, transversim carinata, vix perspicue foveolata, humeris obtuse dentata. Abdomen vix puncta- tum, elytris fere brevius, Segmento primo dorsali majore. Pedes medio- cres. — Long. 1,70 mill. Haute-Bolivie : Yuracaris. Cette espèce diffère de J. liliputanus Raffr., par sa taille DEN: plus grande, sa forme large et courte. Jubus gracilicornis D. Sp. — Oblongus, rufus, breviter sat dense pubescens, antennis testaceis, totus impunctatus. Caput medio- cre, subtriangulare, Ssulcis duobus validis, postice ampliatis, ante medium abruptis. Oculi permagni. Antennae graciles, prothoracis basin haud attingentes, articulis duobus prümis majoribus, 3-7 minutis, quadratis, S-10 majoribus, quadratis, 11 subconico, duobus praeceden- tibus longitudine vir aequali. Prothorax transversus, capite multo latior, lateribus el antice una rotundatus, ante basin abrupte cons- trictus, angulo laterali obtuso et mutico, sulco transverso medio valde ampliato, utrinque obsoleto. Elytra latitudine sua multo longiora, an- trorsum vix attenuata, basi tota transversim carinata, humeris vix dentata. Abdomen elytris paulo longius, Segmento primo dorsali paulo majore. Pedes mediocres. Segmento ullimo ventrali arcuatim apice emarginato GS. — Long. 4,80 mill. Mexique : Chimbo. Cette espèce est beaucoup plus allongée que J. laticollis Ralfr., la tète est plus petite; le sillon transversal du prothorax est moins régu- (28) Genera et catalogue des Psélaphides. A1 lier, plus superficiel sur les côtés et dilaté en grande fossette au milieu: les élytres sont beaucoup plus longs. Jubus clavatus n. Sp. — Oblonqus, subparallelus et subdepres- sus, Tufus, antennis pedibusque testaceis, tenuissime pubescens, totus, abdomine excepto, subtilissime punctatus. Caput magnum, elongatum, antice valde attenuatum, lateribus antice leviter sinuatum, temporibus valde rotundatum, margine postica cultrata et medio incisa, supra antennas binodosum, sulcis duobus approximatis, perparum arcuatis et postice in depressione communti inter oculos sita desinentibus. Oculi magni. Antennae breves, articulis 2 cylindrico, latitudine sua longiore, 3-7 moniliformibus, clava 5-articulata, 8-10 transversis, 11 duobus praecedentibus simul sumptis paulo longiore, cylindrico, apice acumi- nato. Prothoraæ capite latior, longitudine et latitudine aequali, late- ribus valde rotundatus, minutissime dentatus, postice valde constrictus, sulco transverso leviter arcuato. Elytra subquadrato-elongata, humeris leviter rotundata, basi transversim obsolete carinata et bifoveata, sulco dorsali fere nullo. Abdomen elytris paulo brevius, lateribus parallelum, postice rotundatuin, segmentis dorsalibus primis aequalibus. Metasternum obsolete sulcatum. Femoribus leviter incrassatis. GS Segmentis ventralibus medio deplanatis. — Long. 1,20 -1,40 mil. Antilles : Grenada. Dans cette espèce les sillons céphaliques ne sont pas tout à fait parallèles et aboutissent, en arrière, dans une grande dépression: elle forme ainsi la transition entre les groupes A.1-B.2 et A.1-B.1 de ma monographie (Rev. d'Ent. 1893, p. 159). Balega dentata n. Sp. — Elongata, rufu, parce et breviter pubescens. Caput elongatum, subtriangulare, leviter conveæum, fronte binodosa et sulcata, sulcis duobus antice convergentibus et cum sulco frontis connexis, occipite supra collum postice trisinuato et cultrato, tenuiter nigro, utrinque fasciculato, temporibus rotundatis. Oculi magni. Antennae breves, crassae, articulis 1 et 2 quadratis, 4-7 transversis et crescentibus, 8-10 paulo majoribus, inter se aequalibus, transversis, 11 oblongo-ovato, basi truncato, apice acuminato. Prothorax latitudine sua paulo longior, antice multo magis attenuatus, lateribus rotundatus, pone medium valde et acute dentatus, dein sinuato-cons- »12 A. RAFFRAY. (29) trictus, ad stricturam foveis duabus sulco transverso valido, profundo, recto, junctis, disco sulco medio longitudinali obsoleto, pone sulcum transversum parte basali transversim convexa et tenuiter medio cari- nata. Elytra latitudine sua longiora, lateribus vix rotundata, hume- ris notatis et dentatis, foveis duabus basalibus quarum externa majore, stria suturali integra, dorsali nulla. Abdomen elytris paulo longius, segmentis dorsalibus aequalibus. Metasternum sulcatum. Pedes graciles, tibiis ad apicem leviter incrassatis. — Long. 1,40 mill. — Fig, 7. Mexique. Cette espèce diffère de B. elegans Reiïtt., par le sillon longitudinal médian du prothorax entier, mais moins profond, les articles des antennes plus transversaux, les élytres beaucoup plus longs et lisses. Phamisus velutinus D. Sp. — Oblongus, antrorsum attenua- us, ferrugineus, longe et dense pube aurea vestitus. Caput mediocre, subtriangulare, tuberculo antennario trans- verso, medio sulcato, isto sulco postice pro- longato et ante oculos triangulatim ampliato, juxta collum postice sinuatum. Antennae validae, prothoracis basin attingentes, sensim ad apicem incrassatae, clara inconspicua, articulis 2 cylindrico, 3-10 quadratis, cres- centibus, 11 subconico, duobus praecedenti- bus paulo longiore. Prothorax campanulatus, antrorsum attenuatus, pone medium abrupte el maxime constrictus, angulis lateralibus longe dentatis, sulco transverso recto, integre, sulcis lateralibus leviter arcuatis, lobo late- rali leviter deplanato. Elytra disperse sed valde punctata, subcoriacea, transversa, an- lice attenuata, lateribus obliquis, basi valde Fig. 3. carinata, sutura basi depressa. Abdomen magnum, segmento primo dorsali elytris lon- gitudine subaequali et caeteris paulo majore. Corpore infra, praesertim in capite et prosterno, densissime aureo- pubescente. — Long. 2,80 mill. — Fig. 2. Haute-Bolivie : Yuracaris. Cette espèce diffère de Ph. Reitteri Raffr., par sa forme plus élargie en arrière, les antennes plus longues, le prothorax plus court, plus lortement étranglé, en arrière, avec les angles latéraux encore plus aigus, les élytres beaucoup plus courts et très transversaux. 2h ire: #8 se dsl hdlihe js à ma (30) Genera et catalogue des Psélaphüdes. D13 CATALOGUE. JUBINI. PSELAPHOMORPHUS MorscnuLsky, Ét. ent. 1855, p. 45. — RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1890, pp. 85, 86 : 1893, p. 42. sculpturatus Morscnuzsky, Ét. ent. 1855, p. 45, PIARCHOR DATA ER Am. Ainérique centrale : Panama. longiceps RarrrAY, Rev. d’Ent. 1890, p. 193, pl. I, RAS IS ND HDI LD 23 CNT Re Brésil : Blumenau. microphthalmus RAFFRAY, Ann. Soc. ent. Fr, 4890, D 298 pl VIENT 1 7#Rev d'Ent/ 1893, p.44. SOS OO DO OA Venezuela : Colonie Tovar. muticus Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 298... sole clemenenetn te isa lelt eee ie se sale ns istelolels e sueie nel © 1e e MACTA RarrrAy, Rev. d’'Ent. 1890, p. 85 : 1893, p. 45. constricta Rarrray, loc. cit. 1890, p. 193, pl. IX, 109 ADD AO IE RES mate. Brésil : Blumenau. Es ARCTOPHYSIS Retrter Verh. nat. Ver. Brünn, XX, 1881, p. 200. gigantea ReiTTer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1882, p. 384 : Deuts. Ent. Zeits. 1885, pl. IIT, £. 35...... Colombie. Le JUBOMORPHUS RArrRAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 299 : Rev. d’Ent. 1893, p. 47. Simoni Rarrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 299, pl. VE, f. 2: Rev. d’Ent. 1893, p. 48, pl. I, f. 24... Vire Dore ..... Venezuela : Colonie Tovar. o14 A. RAFFRAY. (34) SEBAGA RarrRAy, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 300 : Rev. d’Ent. 1893, p. 49. centralis RaArrrAy, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 300, pl. VI, f. 3 : Rev. d’Ent. 1893, p. 50, pl. IE, f. 39... Venezuela : San Esteban. HONOR CO MO CT LT OO OO OC NOEL OOo Mc CCC TIC: LAS En UE Ou TE ST RCE UC Mexique. A ag RL Re OT DEN MC AE PE IN EE . Brésil : Blumenau. denticollis SCHAUFUSS (Jubus), Nunq. ot. If, p. 455. RarrRAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 52, pl. IL f. 35... Mexique. secydmaenilla Suarp (Duciola), Biol. Centr. Am. Col. IL (1), 1887, p. 44, pl. I, f. 24. — RaArrRAY, Rey. dEnt-18993 D4/09.- Mie near Re Guatemala. 5. JUBUS L.-W. ScHauruss. Nunq. ot. Il, p. 455. — RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1890, pp. 85, 87 : 1893, p. 157. Duciola ReiTrer, Verh. naturi. Ver. Brünn, XX, p. 199. Gamba SCHAUFUSS, Nunq. ot. Il, p. 247. Gasola Reirrer, Deuts. Ent. Zeits. 1882, p. 150. Groupe I. laeviceps RarrrAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 164, pl. I, DS RE ER RE PUTAIN Brésil : Blumenau. Groupe IE. vulpinus RArrrAY, loc. cit. p. 162, pl. IT, ff. 21-24. Brésil : Blumenau. Drevis nn iSD. 02 cr cc Haute-Bolivie : Yuracaris. liliputanus RarrRAY, loc. cit. p. 162, pl. IT, Î. 32... Bresil : Blumenau. spinicollis ScHAUrUss, Nunq. ot. Il, p. 456 : Tijds. Ent. XXX, pl. VII, î. La-g. — Rarrray, Rev. d'Ent: 4893, D M6 EEE SPORE ANR 2 Colombie : Bogota. Schaufussi RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1883, p. 24........ (32) Genera et catalogue des Psélaphides. 515 decipiens RArrray, Rev. d'Ent. 1893, p. 164%, pl. IH, CAD TDR LE M A LLE cn © ue En Colombie, Frouessarti RArFRAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 198. SA EE 2 12 à HORS DURE MAS. nact nl RD TES MEMAIONNE Groupe HI. Argus RArrRAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 165, pl. IL, £. 29. À DOME ETES Sn RE Bresil : Blumenau, S°-Paolo. lativentris RArrRAYy, loc. cit. p. 165, pl. IT, . 26... SU IR PU 2 SE ET REVERS Bresil : Blumenuu. Groupe IV. longicornis RArFRAY, loc. cit. p. 166, pl. IL, Ê. 10... D RE ME RO NE Et SUR SERNSERT LÀ Brésil : Blumenau. tetratomus REITTER (Duciola), Verh.z. b. Ges. Wien, 1882, p. 384. — Rarrray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, pa01 "Rev d'Ent 1893;:p 167 pl. fi 332. Venezuela. abbreviatus RAFFRAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 302. Hetschkoï RArrrAY, Rev. d’'Ent. 1893, p. 168, pl. IT, SO D AP CE Te CRIE RE MCE 5 FRS re Bresil : Blumenau. laticollis RArrRAY, Rev. d'Ent. 1883, p. 246 : 1893, HE LE CC 1 LS SO PRET NT Rene Venezuela : Caracas. STACILCOM REIN SD. es mis ee Mexique : Chimbo. inermis SCHAUFUSS, Tijds. Ent, XXX, p. 101. — RarrRAy, Rev. d'Ent. 1893, p. 169, pl. IL, f. 27... Colombie. subopacus SCHAUFUSS, Nunq. ot. Il, p. 456 : Tijds. Ent. XXX, pl. VII, Î. 2 a-b. — Rarrray, Rev. PERIOD 410, DL AE 2... 4... Colombie. semiopacus C. SHAUFUSS, Cat. Psel, in Tijds. Ent. XXXI, punctulatus RAFFRAY, Arn. Soc. ent. Fr. 1890, pro0vRev d'EntM91%91p 474, pl. il, f. 43: .,:2" Venezuela. semipunctatus SCHAUFUSS, Nunq. ot. p. 456. — Rar- FRAY, Rev. d’'Ent. 14893, p.174 ,'pl. IL, f. 16....... Colombie. pallidus RaArrRAY, Rev. d’'Ent. 1893, p. 172, pl. I, 1: 29/25 SARA US MAT RSR RU, mr) Derbi és Colombie. caviventris RAFFRAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p-301-::Rev. d'Ent, 1893, p. 173, pl. II, f. 22,.:.. Venezuela. )16 A. RAFFRAY. (33) Groupe V. longipennis RarrRAy, Rev. d'Ent. 1883, p. 246 : 1809; D A7 ODA APRAARET EEN ERERERE Colombie : Bogota. laetus RaArrrAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 302 : Rev. d'Ent48099 p.175 DL TETE CARRE LA Venezuela. Groupe VI. CRhAVAIUS NSD 0 ce en-ereoct- nee Antilles : Grenada. coeculus RArrRAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 128. Bresil méridional. DROIT EL MOr OL MONO OROIOIOIOEMIONOAODLONOIC IR O NOUS Can er intermedius Rarrray, Rev. d'Ent. 1893, p. 175, (ei PS PR RE ee ET A EE Bresil : Blumenau. Grouvellei RArrRAY, loc. cit. p. 476.............. Brésil. Groupe VIT. dominulus RarFRAY, loc. cit. p. 177, pl IT, FAO LES ER ARE aies PR QUE ASIE ARS Bresil : Blumenau. gracilis RArFRAY, loc. cit. p. 477, pl. IL, f. 19. Brésil : Blumenau. brasiliensis RAFFRAY, loc. cit. p. 178........ Brésil : Blumenau. quadratus RArFRAY, loc. cit. p. 179, pl. IL, f. 48... Bresil : Blumenau. bifossulatus RArFRAY, loc. cit. p. 180, pl IT, f. 11. Bresil : Blumenau. microcephalus RArFRAY, loc. cit. p. 180, pl. I, L'ADM ARR 2 Re VÉTOA PRE Ge TR ES Brésil : Blumenau. subrectus RArFRAY, loc. cit. p. 182, pl IE, Ê.4. Brésil : Blumenau. sinuatus RarrRAY, loc. cit. p. 184, pl. IT, Ê. 5. Brésil : Blumenau. microphthalmus RArrRAY, loc. cit. p. 482, pl IE RE LE D 0 io à 0 9 Brésil : Blumenau. Simoni Rerrrer (Gasola), Deuts. Ent. Zeits. XXVI, 4882, p. 151, pl. V, f. 4. — Rarrray, loc..cit. RS PR A a ue ere …. Brésil : S°-Paolo. convexiuseulus RAFFRAY, loc. cit. p. 184, pl. IL, (AR ce ue EPA Len Re er Brésil : Blumenau. Espèce inconnue d'affinités douteuses. punctatus Suarp (Duciola), Biol. Centr. Am. Col. IT (A), 4887,1p-246 48000 REA AU EN Mexique : Acapulco. (34) Genera et catalogue des Psélaphides. 517 Espèces inconnues de genre douteux. aberrans SHarP (Duciola), loc. cit. p. 44.......,... A LS A RSR Guatemala : San Juan, Vera-Paz. Brucki SCHAUF. (Gamba), Nunq. ot. IT, p. 358...... Re VE SE qe me CPE ae enr PNR NAT Nte-Grenade. elongata SCHAUr. (Gamba), Nunq. ot. IE, p. 359 : Tijds. Ent. XXX, pl. VII f. 3 a-d ARE Te Te 100 000 CE DO CEE Amér. mére: Pampas. rugicolis SCHAUF. (Gamba), Nunq. ot. IF, p. 360 : Tijds. Ent. XXX, pl. XII, f. 1 a-c BALEGA Rerrrer Verh. naturf. Ver. Brünn, XX, p. 200. — RAFFRAY, Rev. d’Ent. 1893, p. 187. elegans REITTER, Deuts. Ent. Zeits, 1883, p. 43. — RarFRrAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 188, pl. IL, f. 38... A TE SR Pa le RAT Antilles : St-Thomas. DO ÉRTR ON DE ein dard es Mexique. E PHAMISUS AUBÉ (non SCHAUFUSS), Ann. Soc.ent. Fr. 184%, p. 94. — Rarrray, Rev. d'Ent. 1890, pp. 86, 104 : 1893, p. 138. — Reirrer, Deuts. Ent. Zeits. XXXII, 1888, p. 235 (error). 4 Reichenbachi AUBÉ, Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 95. Colombie. Reitteri RArrrAY (Jubus), Rev. d'Ent. 1883, p. 247 : ASO0 DEAR AE MSOS AISNE UMEL, Colombie : Bogota. velutinUans SD PAU LE ETT.L Haute-Bolivie : Yuracaris. 3 STRATUS ScHauruss, Nunq. Ot. II, pp. 246, 452. — REITTER, Verh. naturf. Ver. Brünn, XX, p. 194. — RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1890, p. 90 : 1893, p. 194. 9 Canthoderus Morsen., Ét. ent. 1855, p. 15, pl. £..6, Ann. Soc. Ent. Fr., LxxII [1903]. 35 518 é A. RAFFRAY. (35) ursinus ScHAUr, Nunq. ot, I, p. 452: Tijds. Ent. XXIX, 1886, p. 274. — RarrrAy, Rev. d’Ent. 1890, pl. I, Î. 52 : 1893, p. 191... Mexique : Teapa. Nouvelle-Orléans. ?villosus Morson. (Canthoderus), Ét. ent. 1855, p. 45. Panama. 5 ENDYTOCERA SHarP, Biol. Centr. Am. II (1), 1887, p. 46. vestita SHARP, loc. cit. p. 46, pl. I, f. 25........... D MR DÉS Ce SEM RER RP Panama : Volcan de Chiriqui. cognata SHARP, loc. cit. p. 46................ Panama : Bubag«.. 9 & Tribu Euplectini. TABLEAU DES GENRES Z. (24). Hanches intermédiaires plus ou moins écartées, lais- sant voir entre elles les processus des méso-et métaster- num. 2. (15). Hanches postérieures écartées, jamais contiguës. 3. (4). Pas d’yeux. Antennes insérées sous un rebord du front; tête creusée, en dessous, de grandes fossettes pal- PDAITES + Mer A LRU LOU CE Gen. Mirus Saulcy. 4. (3). Des yeux. Insertion des antennes normale. >. (14). Forme épaisse, courte, élargie. Tête beaucoup plus étroite que legrothorax qui est plus ou moins transversal et atténué en avant. Elytres longs. Marge de l'abdomen large, mais peu marquée; abdomen convexe, court, très obtus, ou même presque tronqué à l'extrémité. 6. (13). Tempes nulles ou presque nulles. Métasternum bica- caréné. 7.8). Antennes de TOPICS Re PR ER RE ee 8. (7). Antennes de {1 articles. 9. (10). Massue antennaire de 2 articles. Premier segment dorsal très grand......... Gén. Phthartomicrus Schauîuss. (36) 10. 117 12. 15. Genera et catalogue des Psélaphides. 919 (9). Massue antennaire de 3 articles. Premier segment dor- sal égal ou subégal au suivant. (42). Massue des antennes de dimension ordinaire, Pro- thorax denté sur les côtés..... Gen. Mechanicus Schauluss. (11). Massue des antennes très grande, aussi longue que la moitié de l'antenne. Prothorax mutique sur les côtés. . Late Reed cum ce GON -IntoMpus Reitier: (6). Tempes bien marquées, les yeux étant situés seule- ment en arrière du milieu. Antennes sans massue distinete, épaisses, à articles larges, transversaux. Métasternum SARS CAFÈRES. ........... Le Gen. Proterus Raffray. (3). Forme allongée, aplatie (tout à fait euplectiforme). Tête aussi large que le prothorax qui est cordiforme. Elytres courts. Abdomen long. Métasternum sans carènes. Hanches postérieures très écartées. Gen. Pseudoterus Raffray. (2 et 16). Hanches postérieures subcontiguës. Marge de l'abdomen peu large, mais élevée, très marquée, Abdomen très déprimé, très atténué et acuminé à l'extrémité, Tête petite, avec un tubercule antennaire très accentué. ...... RE en dE Me ET Re Gen. Pygoxyon Reitter. (45). Hanches postérieures contiguës. (48). Tête atténuée en avant, mais n'ayant pas de véri- table tubercule antennaire, pas plus large que le prothorax qui est cordiforme. Élytres courts. Antennes à massue de 2 articles, le 40° étant aussi large que le dernier......... Je CR PE ST CO ENT EEE RE Gen. Apothinus Sharp. (47). Tête avec un véritable tubercule antennaire plus ou moins large. Élytres longs. (20). Antennes à massue très grande, de 4 articles. Pros- LéTRUMERONMCAPÉNÉNE TEEN UUE 2: Gen. Acotreba Reitter. (49 et 23). Antennes à massue moyenne, de 3 articles. Prosternum caréné, (22). Massue de 3 articles, très tranchée. Tête avec des tempes très marquées ; yeux assez gros, situés vers le mi- heure da ele EER ANRE. . Gen. Euglyptus Broun, (21). Massue de 3 articles, peu tranchée. Tête sans tempes ; yeux très gros situés tout à fait en arrière.............. HE Lis D NAS RIDER Gen. Panaphantus Kiesenwel{er, 520 A. RAFFRAY. — ot) 1 — 23. (20). Massue formée d'un seul article, antennes un peu asy- métriques, courtes, épaisses, articles transversaux, 9 et 40 un peu moins larges que les précédents. ............... RTE ob lt ULTRA ete Gen. Placodium Broun. 24. (1). Hanches intermédiaires contiguës, ne laissant pas voir entre elles les processus des méso- et métasternum qui se trouvent réduits à des lames très minces cachées par les hanches. Hanches postérieures contiguës. 25. (38). Tète avec un tubercule antennaire. 26. (31). Premier article des antennes relativement très long. 27. (28). Tête transversale avec le tubercule antennaire très long, très étroit. Antennes contigués à leur insertion, mas- sué:de S'arlicles UNE APE Gen. Rhinoscepsis Leconte. 28. (27) Tête triangulaire, tubercule antennaire beaucoup moins long, plus large: antennes légèrement distantes à leur insertion. 29. (30). Corps très déprimé. Prothorax denté au milieu et étranglé vers sa base. Deuxième segment ventral plus erand'questous les autres ensembIe ee eee re TE CE CR Lle eee ete OR Gen. Autoplectus Raffray. 30. (29). Corps assez convexe. Prothorax mutique sur les cô- à peine plus grand que le suivant.. Gen. Ranavala Paffray. < 31. (26). Premier article des antennes égal au suivant, ou pas beaucoup plus grand. 32. (35). Premier segment dorsal beaucoup plus grand que le suivant. 33. (34). Tubercule antennaire simplement bilobé; premier article des antennes plus gros que le 2°. Pas de fossette pal- DAT se CE ne CE Et Ce Gen. Morius Casey. « 34. (33). Tubercule antennaire trilobé ; 2° article des antennes plus gros que le premier. Une fossette palpaire en avant des yeux qui sont très petits... ...... Gen. Mirellus Raffray. 39. (32). Premier segment dorsal égal au suivant. Tubercule antennaire court, transversal, séparé du front par un sillon transversal entier. 36. (37). Pas de sillons au prothorax.... Gen. Apoterus Raffray. (38) 37. 38. 39. AG. 47. 48. 49. )0. D]. 52. Genera et catalogue des Pselaphides. D21 (36). Trois sillons longitudinaux et un transversal au pro- thorax see SR NT AE EE TE Gen. Aulaxus Raffray. (25). Tète très variable, triangulaire et atténuée en avant ou large et plus ou moins trapézoïdale, mais ne présentant jamais de tubercule antennaire; premier article des an- tennes de dimensions ordinaires. (40). Dernier article des palpes pas plus grand que le pré- cédents: -CH MON Se SR GA r'Ohpe ne Gen. Basolum Casey. (39). Dernier article des palpes toujours beaucoup plus grand que le précédent. (92). Dernier article des antennes très gros, formant à lui seul la massue. (47). Hanches postérieures distantes. (46). Premier segment dorsal beaucoup plus grand que les suivants. (45). Tête petite, triangulaire, assez pointue. Antennes peu éloignées à leur insertion, premier article plus court que 161288 a PORC DONS Le Gen. Aphiliops Reitter. (44). Tête moins triangulaire, moins pointue en avant. Antennes plus distäntes à leur insertion, premier article plustlongique! 1019297 4er En | Gen. Saulcyella Reitter. (43). Premier segment dorsal égal ou subégal aux sui- vants. Tête beaucoup plus grande, carrée, plus ou moins aplatie. Forme convexe, cylindrique. Prothorax cordi- forme, resserré un peu avant la base par un sillon trans- versal sinué. Yeux situés en arrière du milieu.........., (42). Hanches postérieures contigués. (49). Antennes de 10 articles....... Gen. Prophilus Raffray. (48). Antennes de 41 articles. (69). Premier segment dorsal plus grand que les suivants. (52). Prothorax avec une carène longitudinale médiane. Arrière-corpslarge. Forme convexe, obèse, (un peu bryaxi- forme} ant" Mers 22h. 1, Neodalmus Raffray. (51). Prothorax ne présentant jamais de carène longitudi- nale. Forme plus cylindrique, moins élargie. D). d6. D7. D9. 60. OL. 62. D. 67, A. RAFFRAY. (39) (58). Épaules dentées. (55). Antennes assez grêles et longues, dernier article for- mant seul la massue, mais un peu moins gros, 10° sim- plement moniliforme, transversal. Une strie dorsale aux élytres. Une fossette discoidale au prothorax............ RG TRS EN TR RORe Gen. Euplectodina Raffray (54). Antennes plus courtes, dernier article très gros et transversalement triangulaire. Pas de strie dorsale, celle-ci remplacée par une fossette un peu oblongue. (57). Côtés du prothorax à rebords bien marqués, avec une fossette large, pubescente, de chaque côté, assez dis- tante HUMDOrA RARE Gen. Cupila Casey (56). Côtés du prothorax sans rebord marqué, sillon trans- versal ne se prolongeant pas en dessous des flanes....... RO Me RU ee eee Gen. Simplona Casey. (33) Épaules entières, non dentées. (60). Abdomen fortement rétréci à la base du premier seg- ment dorsal qui est très grand. Prothorax et élytres sans fossettes, sillons, ni stries. Tête petite, triangulaire. ..... LE AS Er SR TER M OR PENSE . Gen. Aphilia Reitter, 39). Abdomen non ou insensiblement rétréci à la base. 62). Prothorax ovale, sans sillon ni fossettes. Tête petite, iriangulainertifr :nÉtiSS AURE Gen. Chaetorhopalus Raliray. 61). Prothorax ayant au moins un sillon transversal, avec ou sans fossette latérale. (66). Dixième article des antennes en triangle transversal, asymétrique. 65). Tête petite, triangulaire, pointue en avant. Antennes peu distantes à leur insertion. Prothorax presque orbicu- ENTRER EN clone cr Er Gen. Pseudotrimium Raffray. (64). Tête grosse, plus ou moins tronquée en avant. An- tennes bien distantes à leur insertion. Prothorax plus long que-large. Cordifonme. + Gen. Trimium Aubé. (63). Dixième article des antennes simplement lenticu- laire, symétrique, (68). Tête transversalement convexe en arrière, assez 1 LL?) I Co “1 E =1 © 76, 1 | 80. Genera et catalogue des Psélaphides 023 brusquement atténuée en avant des yeux, avec deux sil- lons longitudinaux............... Gen. Trimiodina Raffray. (67). Tête plate, avec les rebords assez marqués, réguliè- rement atténuée en avant, sans sillons, plus ou moins fo- VÉLO TR SP OMR RNE AS ER Le Gen. Trimiomelba Casey. (50). Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant, (71). Abdomen en dessous, de 5 segments apparents © et de 6 segments apparents G : le 5° segment normal, qui existe en réalité, est caché sous le 4° et c’est à peine si on en aperçoit la trace sur les côtés... Gen. Limoniates Raffray. . (70). Abdomen composé toujours de 6 segments apparents, dans les deux sexes : le plus souvent il y a 7 segments chez les mäles. (89). Prothorax ayant toujours un sillon transversal re- liant les fossettes, quand il y en a. (80). Épaules dentées. (77). Siütlon susépipleural des élytres très profond, marge latérale des élytres dilatée et tranchante. (76). Tête carrée. Prothorax très ovoïde. Marge latérale des élytres très dilatée. Antennes grêles, 2 article plus long, mais pas si gros que le premier. Abdomen acuminé . COL IOE | 6 (SRE PET RE EE ME Gen. Aloxomidus Raffray (75). Tête transversale. Prothorax cordiforme., Marge des élytres bien moins dilatée, peu tranchante. Antennes courtes, compactes, 2° article beaucoup plus gros que le (74). Sillon susépipleural des élytres peu marqué, marge des élytres nullement dilatée en tranchant. Antennes épaisses, articles pénultièmes lenticulaires. (79). Forme assez allongée. Épaules dentées, mais non gibbeuses. Base des élytres simple....... Gen. Actium Casey. (78). Antennes assez grêles, articles pénultièmes monili- formes. Forme courte, épaisse, convexe. Epaules dentées et gibbeuses. Base des élytres avec une carène transver- SAlGSE RS NT SE ete cntq er 7 L dE. Gen. Actionoma Raffray. (73). Épaules non dentées. D24 81. 82. 83. 84. 89. 86. 88. 91. A. RAFFRAY. (44) ‘88). Tête toujours plus ou moins grande et plus ou moins tronquée en avant, avec des sillons et des fossettes. Ely- tres avec les épaules arrondies, non dentées, mais bien marquées. (87). Côtés du prothorax ayant un rebord bien marqué, presque caréné et, en dedans de ce rebord, une fossette latérale dans laquelle aboutit le sillon transversal. (84). Tête bien plus large que le prothorax. Dixième arti- cle des antennes très fortement triangulaire et asymé- trique. Forme cylindrique......... Gen. Trimiopsis Reitter. (83). Tête au moins aussi longue, mais pas plus large que le prothorax. Dixième article des antennes simple, symé- trique. Forme cylindrique. (86). Forme très allongée, aplatie. Tête seulptée en dessus. Antennes à articles intermédiaires lâches, 2 plus étroit que le premier. Prothorax à côtés sinués et tuberculés, auprès de la fossette latérale. "0". Gen. Omotimus n. gen. (85). Forme plus courte, très convexe. Tête sans sculp- ture supérieure. Prothorax sans sinuosité près de la fos- sette latérale. Antennes à articles intermédiaires très com- pacts, 2 un peu plus gros quelle premier. #1.149.21404r 0 ROSE RMRÉR: TE ......... Gen. Trimiosella Raffray. (82). Côtés du prothorax arrondis, sans rebord, sillon transversal se prolongeant sur les flancs où il se termine par une fossette plus ou moins accentuée, située sur les flancs.et invisible en dessus. ste Gen. Melba Casey. (81). Tête petite, triangulaire, acuminée en avant, sans sillons ni fossettes. Élytres graduellement rétrécis vers la base, épaules absoïument nulles. Dixième article des an- tennes fortement en triangle transversal, asymétrique... nee NU NME ERCRELS LR Gen. Zibus Sauley. (72). Prothorax sans sillon transversal, fossettes libres. Tête grande, plus Jarge que le prothorax. (91). Forme allongée, cylindrique. Fossettes du prothorax obsolètes, sulcilormes. Elvytres allongés, avec deux fos- settes Dasales:4. 46 HER s Gen. Trimiomorphus Raffray. (90). Forme courte, parallèle, aplatie. Fossettes latérales du prothorax très fortes. Elytres carrés, avec trois fos- 93. 98. =] de] 100. 4101. 102. Genera et catalogue des Psélaphides. D29 settes basales, épaules très marquées LE RÉPONSE SP MERATES PART PS PIERERE Gen. Amudrocerus Raffray. (41). Dernier article des antennes moins gros, massue très distinctement formée de plusieurs articles ou grossissant insensiblement de la base au sommet. (487). Derniers segments dorsaux déclives, plus ou moins arrondis ou obtus, jamais horizontaux comme chez les Staphylinides. (103). Premier segment dorsal plus grand que les sui- vants. (102). Prothorax sans sillons longitudinaux. (99). Tête petite, plus étroite que le prothorax et surtout beaucoup plus courte que lui. (98). Tête notablement plus étroite que le prothorax, ré- gulièrement atténuée en avant. Antennes assez longues et lâches. Prothorax allongé, cordiforme. Facies de Trimium. D SE DS esta NÉE CN ERA Gen. Trimioplectus Brendel. (97). Tête brusquement atténuée devant les yeux; an- tennes courtes compactes. Prothorax presque orbiculaire. Facies de Bibloplectus..:........:.. Gen. Philiopsis Raffray. (96). Tête grande, aussi large et parfois aussi longue que le prothorax. (404). Prothorax très cordiforme, arrondi sur les côtés. Tête grosse, large, mais un peu plus courte que le protho- rax. Élytres courts, épaules très dentées. Forme épaisse, CONVEXE. 2.2: PEAU ALL CNT TRE Gen. Prodalma Raffray. (400). Prothorax plus long que large, atténué en avant et en arrière, un peu anguleux sur les côtés. Tête aussi longue et presque aussi large que le prothorax. Élytres assez longs, épaules marquées, mais nullement dentées. Forme aplatien allongée Em ue un 1 Gen. Stenoplectus Raffrav. (95). Prothorax avec un sillon longitudinal entier coupant le sillon transversal à angle droit. Forme très aplatie, très parallèle. Tête aussi large que le prothorax, très transver- sale. Prothorax assez long, atténué en avant et en arrière. Élytres à peine plus longs que le prothorax............. Sa ein Ce SAR Car: Gen. Adrogaster Raffray. 926 103. 10%. 105. 106. 107. 108. 109 (105 et 110). Forme allongée, cylindrique. Tête et prothorax 110. 1 LB 112. 113. 114. 115. A. RAFFRAY. (43) ‘94). Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant. 111). Deuxième segment ventral plus grand que les autres. 109). Forme assez épaisse, cylindrique. Pas de sillons lon- gitudinaux au prothorax. (107). Tête transversale. Prothorax ovoïde. Elytres beau- coup plus longs que le prothorax. Antennes compactes, courtes, dernier article très gros, 2° un peu plus gros que le DrÉMICR ER SR RER Er Gen. Periplectus Ralfray. (406 et 108). Tête grande, trapézoïdale, plus longue que large. Prothorax cordiforme. Elytres à peine plus longs que le prothorax. Antennes assez longues, grêles, lâches, le dernier article de grosseur normale, à peine aussi gros que le premier, massue à peine visiblement triarticulée, .. ... s BEA LACET Ces DE METEO EE Gen. Trimiodytes Rafray. (107). Tête assez petite, triangulaire. Antennes petites, grèles, compactes, 2° article un peu plus gros que le pre- mier, massue fortement triarticulée, dernier article de grosseur normale. Prothorax légèrement cordiforme, pres- que ovoïde. Élytres à peine plus longs que le prothorax. . ARRET SIRQR EAU . Gen. Diarrogus Raffray. hexagonaux; pas de sillon sur la tête; un simple sillon transversal au prothorax. Elytres sans stries ni fossettes. An ne dons 00 LPO ce Gen. Capnites Raffray. (109). Forme aplatie. Trois sillons longitudinaux raccour- cis au prothorax qui est fortement cordiforme. Tête petite, transversale, moins large que ke prothorax.............. TR D A DR US .. Gen. Euplectina Raffray. (104). Deuxième segment ventral égal au suivant. (113). Les quatre premiers segments dorsaux égaux. CO Massue antennaire de à articles...... (Gen. Methorius n. gen, (4142 et 118). Troisième et quatrième segments dorsaux plus grands que les autres. (115). Premier segment ventral très grand, aplati. Trois fossettes basales et deux stries dorsales aux élytres. Pro- sterntuimM Carénete ER en Ne Aer Gen. Oropodes Casey. (114). Premier segment ventral petit, plus ou moins ca- réné entre les hanches postérieures. (44) 116. 118. 1107 120. 121. pos 1 PS = 1© 14 = 10 œn Genera et catalogue des Psélaphides. D27 (17). Prothorax oblong ou cordiforme, avec une fossette discoidale oblongue ou un sillon longitudinal plus ou moins entier. Quatre fossettes basales aux élytres et une strie dorsale-raccourcie. Prosternum caréné . :.:...:........ NA en CR de EUR ES DE Gen. Euplectopsis Raffra\. (116). Prothorax carré, à angles arrondis ou orbiculaires, avec où sans fossette discoiïdale, Trois fossettes basales aux élytres, mais pas de strie dorsale. Prosternum non caréné. RÉRE POM EE ERAURE P. LTR Gen. Asymoplectus Raffray. (413 et 143). Quatrième segment dorsal seul plus grand que les autres. (436). Un sillon transversal au prothorax. (433). Prosternum non caréné. (130). Pas de sillons longitudinaux au prothorax, mais souvent une fossette discoidale oblongue. ‘123). Tête aussi grande que le prothorax, tronquée en avant, à côtés obliques, tempes en angle aigu à sommet émoussé. Massue des antennes indistinete. Prothorax cor- diforme, sillon transversal très sinué, un vestige de sillon longitudinal médian, mais pas de fossette discoïdale, fos- settes latérales grandes, un peu suleiformes. Strie dorsale raccourcie, mais bien marquée. ....... Gen. Gabata Raliray. (422 et 126). Tête grande, généralement plus large que le prothorax, mais au moins toujours aussi large que lui, carrée où un peu transversale, peu ou pas rétrécie en avant, aplatie, tempes très grandes, arrondies. Massue des antennes peu marquée. Une fossette discoïdale au prothorax qui est plus ou moins cordilorme, mais jamais étranglé à la hauteur du sillon transversal qui lui-même ne fait jamais complètement défaut, Élytres avec une strie dorsale va- riable. Forme aplatie, plus ou moins large, à côtés paral- lèles. (425). Pas d’yeux. Élytres plus courts..............1.2 Gen. Scotoplectus Reitter. (124). Des yeux. Élytres plus longs... Gen. Euplectus Leach. (193 et 127). Tête grande, pas plus large que le protho- rax, allongée, rétrécie en avant, assez convexe, tempes grandes, arrondies, Massue antennaire peu marquée. Pro- D28 128. 130. 131. 132. 133. 134. 135. A. RAFFRAY. (45) thorax allongé cordiforme, sans étranglement et sans fos- sette discoidale. Quatre fossettes basales aux élytres, strie dorsale très courte et très obsolète. Forme assez allongée, plus ou moins aplatie, moins parallèle. Gen. Vidamus Raffray. (426). Tête bien plus petite, plus étroite et plus courte que le prothorax, toujours assez fortement atténuée en avant. avec les côtés obliques, jamais aplatie, vertex plus ou moins convexe transversalement, tempes beaucoup plus petites, formant un angle aigu à sommet arrondi. Strie dorsale très variable, mais ne faisant jamais complètement défaut. re nr 3. “+ (129). Prothorax cordiforme, sans étranglement, ayant tou- jours une fossette discoïdale. Massue des antennes triarti- culée, très tranchée, plus forte... ... Gen. Thesiastes Casey. (198). Prothorax très cordiforme, assez fortement étranglé à la hauteur du sillon transversal, la fossette latérale étant située sur le bord même des flancs, nulle trace de fossette discoïdale, Massue des antennes moins tranchée... ....... PCR A QUIR QE GRR A EAN CE SE LITE RES TU Es LES PES Gen. Meliceria Raffray. (421). Des sillons longitudinaux au prothorax. (432). Deux sillons latéraux fins au prothorax, mais bien inarqués, avec une petite fossette discoïdale sur le pro- thorax qui est transversal et en trapèze renversé. Tête petite, transversale. Une assez longue strie dorsale aux élytres, fine et bien marquée... .:...…. Gen. Sampsa Ratiray. (431). Trois sillons larges et profonds au prothorax, le médian un peu raccourci; prothorax cordiforme. Tête assez grande. Pas de strie dorsale aux élytres, mais la fos- sette basale externe très grande......… Gen. Glastus Raffray. (120). Prosternum caréné. (435). Tête grande, plus longue que large, mais plus étroite que le prothorax, à peine rétrécie en avant, aplatie, tempes peu arrondies. Prothorax cordiforme, un sillon lon- oitudinal médian entier, de chaque côté deux fossettes, dont l’une terminant le sillon transversal et l’autre basale, entre les deux une dent obtuse. Quatre fossettes basales aux élvtres, pas de strie dorsale. Gen. Diastictulus nom. nov. (134). Tête plus grande que le prothorax, atténuée en 136. 137. 158. 139. = & © = S (æp] Genera et catalogue des Pselaphides. 529 avant, tempes grandes, arrondies. Prothorax plus ou moins cordilorme, sans fossette discoïdale, mais avec un vestige de sillon sur le disque et un court sillon longitudinal médian entre la base et lé sillon transversal. Quatre fos- settes basales aux élytres, pas de strie dorsale... ........ AA RE ER DNS ES CT RUN Gen. Macroplectus Ralfray. (119). Pas de sillon transversal au prothorax. (140). Prosternum non caréné. (139). Un seul sillon médian au prothorax. Tête grande, avec une large fovéole centrale émettant en arrière un sillon et, sur le vertex, deux fossettes libres. Forme plus omoms linéaires. Gen. Octomicrus Schauîuss. (438). Pas de sillon médian au prothorax, mais seulement trois fossettes basales libres:.......... Gen. Acolonia Casey. (437). Prosternum caréné. (442). Trois sillons longitudinaux plus ou moins entiers au prothorax et pas de sillon transversal. Tête petite. Deuxième article des antennes aussi long mais pas plus gros que le premier............. Gen. Bibloporus Thomson. (441). Pas de sillons longitudinaux au prothorax, mais un sillon transversal angulé au milieu, reliant deux grandes fossettes latérales. Tête assez grande, transversale. Deuxième article des antennes plus gros que le premier... CRAN NOÉ SRE EPTUEANE CEE OR LERES TN N Gen. Biblomimus n. gen. (418). Les quatre premiers segments dorsaux subégaux. (454). Pas de strie dorsale aux élytres ; fréquemment la fossette externe est accentiforme, d’autres fois les deux fossettes externes sont réunies dans une dépression com- mune un peu allongée, mais qui ne peut être considérée comme une strie. (150). Segments ventraux 2, 3, 4 subégaux. (447). Prothorax carré à angles arrondis, sans aucune trace de fossette ni de sillon sur le disque. Forme asssez aplatie talons MER MER LT. Gen. Bibloplectus Reitter. (446 et 148). Prothorax cordiforme, avec une trace de sillon sur le disque. Forme aplatie plus large............ ER AT A aa Gen. Anoplectus Rafiray. 930 148. 149. 150. 151. 152. 153. 158. 159. A. RAFFRAY. (47) (447 et 149). Prothorax très cordiforme, indistinctement denté sur les côtés au milieu, et de là à la base, un peu échancré, une fossette discoidale sulciforme. Forme plus ÉDAISSET AUN te RP NPTA Re .... Gen. Pteroplectus Raffray. ‘148). Prothorax très fortement échancré carrément et resserré après le milieu, une dent mousse au-dessus de l’échancrure. Antennes compactes, petites, massue à peine apparente , formée presque exclusivement du dernier er- ticle, quoïque les articles 9 et 10 soient visiblement plus gros que les précédents........ Gen. Epithematus Raffray. (445). Segments ventraux 2 et 3 subégaux, 4 plus petit. (152). Prothorax à peu près carré, à angles arrondis, sans aucune trace de fossette ni de sillon sur le disque. Forme aplatie et.parallèle Gen. Pseudoplectus Reitter. (HAL et 153). Prothorax très cordiforme, sans trace de sillon ni de fossette sur le disque. Forme très aplatie et pa- PATENT Gen. Lioplectus Raffray. (452). Prothorax ovale ou un peu cordiforme, avec un sillon longitudinal raccourci sur le disque. Forme assez pa- rallèle et légèrement aplatie..... Gen. Protoplectus Raffray. (44%). Élvtres ayant toujours au moins une strie dorsale (parfois plusieurs) raccourcie, large, diffuse ou longue, fine et très nette (477). Une strie dorsale raccourcie avant le milieu, géné- ralement large et diffuse, peu profonde, parfois cependant assez nette, mais courte. (163). Tête transversale, plus étroite et beaucoup plus courte que le prothorax. (160). Antennes grêles ou fines, plus ou moins courtes ou allongées. Pas de sillon latéral, mais une grande fos- sette de chaque côté. (459). Un sillon médian raccourci au prothorax. Tête non rétrécie en avant, à côtés parallèles. Antennes allongées, gréôless serons PAR eu Gen. Plectusodes Raffray. (158). Pas de sillon ni de fossette médiane au prothorax. Tête très atténuée en avant, côtés très obliques. Antennes fines; COUPÉE CAN CD RE Gen. Ramecia Casey. (48) 160. 161. 163. 169. 170. 173. Genera et cataloque des Psélaphides. D31 (5 7 (162). Trois sillons longitudinaux au prothorax, latéraux très marqués, médian très fin. Strie dorsale très courte, IréSE-dUSe EE RL eh RAA e ie: Gen. Dalma Sharp. }. Antennes épaisses. (161). Un seul sillon longitudinal médian au prothorax. Strie dorsale large, profonde, mais très nette, atteignant lemme ERA Een Gen. Eutyphlus Leconte. (156). Tête beaucoup plus grande, au moins aussi longue que large, plus ou moins atténuée en avant, tantôt moins, tantôt plus large que le prothorax, (174 (174 (467). Deux fossettes basales aux élytres. Tête bien plus longue que large, presque aussi longue que le prothorax qui est cordiforme et sans sillon longitudinal. Strie dorsale assez fine, peu profonde. ......... Gen. Xenogyna Raffray. ). Tête avec les tubercules antennaires normaux. ). Tête atténuée en avant. (166 et 170). Trois fossettes basales aux élytres, strie dor- sale profonde, bien nette, ayant pour base une fossette uni- que, assez longue, épaules effacées mutiques, pas de sil- lon susépipleural. Prothorax cordiforme, assez allongé ou presque ovale. (169). Front tronqué carrément en dessus de l'épistome, vertex tranversal, tête brusquement rétrécie en avant des yeux, deux sillons céphaliques convergents en avant... A RO RS nm nn nete DS à Gen. Microplectus Ralira\. (168). Front non tronqué, mais très déclive, pas de sillons céphaliques, mais une excavation entre le vertex et le front. PR in nee Socle Gen. Epiplectus Raffrav. (467). Quatre fossettes à la base des élytres, strie dorsale très courte, diffuse, presque géminée, ayant pour base deux fossettes, épaules carrées, dentées, avec un sillon susépipleural. Prothorax brièvement cordiforme..,...... Gen. Pteracmes Ralfray. (465). Tête à peine ou nullement atténuée en avant. (473). Un très fort sillon longitudinal au prothorax. Tête plus étroite que le prothorax.. Gen. Plectomorphus Raffra\ (472). Pas de sillon longitudinal médian au prothorax. 539 174. 175. 176. 178. 180. 181. "182. 183. 184. A. RAFFRAY. (49) Tête au moins aussi large que le prothorax............. Le ne RUE CAO EE SENTE FE Gen. Sagolonus Raffray. ‘164). Tête prolongée en avant des yeux, avec les tuber- cules antennaires très développés. (176). Antennes avec le premier article aussi long que les trois suivants réunis, assez rapprochées à la base. ...... SÉRIE ERNES RRRE Men Lire #4Ge0.Dalmisus "Sharp: (175). Antennes avec le premier article carré, à peine aussi leng que le 2, très distantes à leur base; le front est lar- gement concave entre les tubercules antennaires......... A D M Ed io ee Gen. Brouniella nom. nov. (155 et 185). Une strie dorsale très nette et très longue, atteignant le plus souvent l'extrémité des élytres. (479). Ni sillon longitudinal ni fossette sur le disque du prothorax, ce dernier très cordiforme. Tête transversale. Antennes courtes, dernier article au moins aussi long que les quatre précédents réunis. Deux fossettes basales aux élytres, strie dorsale atteignant au moins les 3/4 de la lon- QUCURER EP REUL -CeUe Gen. Tomoplectus Raffray. (178 et 180). Pas de sillon longitudinal, mais une fossette discoidale au prothorax qui est un peu cordiforme, mais plus atténué en avant qu’en arrière. Tête transversale. An- tennes compactes, dernier article plus long que les deux précédents réunis. Trois fossettes basales aux élytres, strie dorsale atteignant au moins le milieu des élytres... Rte Gen. Aminosimus Raffray. (479). Trois sillons longitudinaux bien marqués au pro- thorax. (184). Bords latéraux du prothorax très légèrement ou même nullement sinués à la hauteur du sillon transversal. Tête transversale ou pas plus longue que large. Quatre fossettes à la base des élytres, strie dorsale le plus souvent presque entière. (183). Prosternum caréné......... Gen, Euplectops Reilter. (482). Prosternum non caréné... Gen. Paraplectus Raffray. (181). Bords latéraux du prothorax largement et profondé- ment sinués et entaillés à la hauteur du sillon transversal. Tête notablement plus longue que large. Deux fossettes à la (50) 185. 186. À 2. B°2: Genera et catalogue des Psélaphides. D33 base des élytres, strie dorsale dépassant le milieu....... PRE TNA LE PERS ARLE LINE SEE TOUS Gen. Deroplectus Ralfrav. (177 et 186). Deux stries dorsales très nettes, fines, rap- prochées l’une de l’autre et semblant géminées. Tête mé- diocre, atténuée en avant. Prothorax presque ovale. ..... RE RC a Co U0eN TryChIOpIEC us AA (485). Deux stries dorsales larges, confuses, éloignées lune de l’autre, avec la trace d’une troisième strie externe, les intervalles assez convexes. Prothorax cordiforme assez large. Tête grande, à peine atténuée en avant........... RE data eue Gen. Zelandius Raffray. (93). Derniers segments dorsaux et ventraux horizontaux, acuminés comme chez les Staphilinides. ................ À na HO ANA NE DR NES ME AN RE PA Gen. Eleusomatus Raffray. TABLEAUX ET DESCRIPTIONS Tableau du genre Trimium Deux strioles plus ou moins écartées ou rappro- chées à la base du premier segment dorsal. Strioles de la base du premier segment dorsal éloi- gnées l’une de l’autre, renfermant 1/3 ou 1/4 de la largeur. . Espace compris entre les deux strioles du pre- mier segment dorsal non creusé en fossette, parfois simplement un peu déprimé tout à fait à la base. . Les trois fossettes du prothorax très grandes, la médiane séparée des latérales seulement par une petite carène longitudinale ................... Groupe I . Les trois fossettes du prothorax normales, reliées part Une SDR EATANeRSA De 2". 0 en Groupe If. Espace entre les deux strioles du premier segment dorsal plus ou moins creusé en fossette........ Groupe IL. 1. Strioles du premier segment dorsal très rapprochées lune de l’autre, l’espace compris entre elles ni TDDIESSL0NNE D OVÉOIÉ Se dense Ace Groupe IV. 1. Strioles basales du premier segment dorsal absolu- THÉ NISIDIES ne tre eee ele nada Groupe V, Ann. Soc. Ent. Fr., LxxII [1905]. 36 534 . A. RAFFRAY. (54) Trimium longiventre D. Sp. — Testaceum. Caput magnum, antrorsum atltenuatum, fronte rugoso-punctata, inter oculos foveis duabus et sulco parabolico, occipite medio brevissime impresso. An- tennae breves, arliculis 2 primo majore, quadrato, sequentibus com- pactis, leviler transversis, 7-10 gradatim lalitudine crescentibus et magis ac magis transversis, 10 leviter asymetrico et intus crassiore, 11 breviter conico. Prothorar cordatus, capiti latitudine vir aequalis, lateribus rotundatus, foveis tribus normalibus quarum media leviter sulciformi, sulco transverso junctis. Elytra prothoracis et suae latitu- dini longiludine vix aequalia, basi minus attenuata, lateribus rotun- data, humeris notatis. Abdomen elytris fere triplo longius, segmento prümo dorsali sequente vix dümidio majore, striolis basalibus brevissi- mis, terliam partem disci includentibus, inter eas disco haud foveato. Metasternum conveæum. Segmento ventrali late et ovaliter impresso. — Long. 1,30-1,40 mil. Transcaucasie : MF Talych. Cette espèce se rapproche de T. expandum Reitt., par beaucoup de points; mais les antennes sont plus épaisses avec les derniers articles plus transversaux, les élytres sont plus courts, tandis que l'abdomen est très grand, convexe, un peu arrondi sur les côtés et très légère- ment rétréei à la base et atténué à l'extrémité. Tableau du genre Actium A 3. Deux strioles à la base des premiers segments dorsaux:; trois fossettes à la base des élytres... Groupe I. A 2. Deux strioles à la base du premier segment dorsal seulement. B'2 rois ossettes aa base des elYires eee nee Groupe IE B 1. Deux fossettes basales aux élytres..…......1...... Groupe TI. A 1. Pas de strioles à la base des segments dorsaux... Groupe IV. Omotimus n. gen. Elongatus, subdeplanatus. Caput antice attenuatum, prothorace an- qustius, latitudine sua lonqius, profunde sculpturatum. Palpi mariulla- res minuti, articulo 3 globuloso, 4 breviter ovato. Antennae sat elon- gatae, clava uniarticulata, articulis 2 primo non majore, sequentibus moniliformibus, parum compactis, 10 leviter transrerso, 11 mediocri, ovalo. Prothorax cordatus, foreis lateralibus supra latera et intus silis, lalere juxta eas sinuato et tuberculato. sulco transterso angulato. che us és ae LU (52) Genera et catalogue des Psélaphides. D3) Elytra elongata, humeris notatis sed non den- tatis, sulco epipleurali deficiente. Abdomen elytris non longius sed leviter angustius, segmentis dor- salibus subaequalibus, 1 basi impresso, ventrali- bus 1 brevissimo, 2, 3 inter se aequalibus, majo- ribus, 4 minore, à dimidio minore, 6 magno,7 sat magno, triangulari, leviter transverso. Proster- run haud carinatum. — Fig. 3. Ce genre que j'avais confondu avec Trümio- dytes, est en réalité plus voisin de Welba et appar- tient à ce groupe dans lequel la massue des antennes n’est formée que par le dernier article. La figure ci-dessus représente la seule espèce du genre, Omotimus sulcifrons Raffray. Tableau du genre Melba A 2. Antennes plus courtes, plus épaisses, articles 3-8 transversaux, 9 et 10 lenticulaires, 10 asymé- DNS SE M NN PE ITR Groupe I. A 1. Antennes plus longues, plus grèêles, articles 9 et 10 seuls transversaux, symétriques. B 2. Tête rétrécie en avant des yeux, dans Îles deux sexes. C 2. Front non prolongé en avant au-dessus de l'épi- stome, plus ou moins tronqué en avant. ....... Groupe IT. C 1. Front prolongé au-dessus de l’épistome plus forte- mene., Mons iortementO ss 32.4 Serres . Groupe III. B 1. Tête carrée, souvent dilatée et même auriculée en AM CDEZ ESSAIS RER AC as de Groupe IV. Melba grenadensis n. Sp. — Previler oblonga, sat crassa, convera, rufescens, antennis pedibusque testaceis, subtilissime pubescens. Caput latitudine sua longius, antice attenuatum, lateribus obliquis, supra antennas binodosum, in frontis medio deplanatum, foveis duabus oblongis inter oculos anterius sitis et magis inter se quam ab oculis distantibus, temporibus rotundatis, occipite valde sulcato. Oculi me- diocres. Antennae breves, graciles, articulis 2 magno, subquadrato, sequentibus minutis, moniliformibus, compactis, 9, 10 transversis, 11 mediocri, ovato, acuminalo. Prothorax capite latior, lateribus valde rotundatus et sulco transverso leviler sinuatus, isto sulco angu- lato, valido. Elytra magna, lateribus votundata, hwmeris notatis. D90 A. RAFFRAY. (33) foveis basalibus duabus magnis, externa sulciformi. Abdomen elytris paulo brevius, postice oblusum. Metasternum deplanatum. Pedes crassi. a Segmentis ventralibus 2-5 valde decrescentibus, 6 magno, trans- versim leviler ümpresso, 7 toto operculato, irregulariter transversim rhomboidali; femoribus crassioribus, intermediüs supra tumidis, infra leviter sinuatis, tibiis intermediis apice intus obtuse et breviter calca- ratis. — Long. 0,90-1 mill. Antilles : Grenada. Cette espèce est très voisine de M. sulcatula Casey, mais elle est plus courte et plus arrondie sur les côtés : le dernier article des anten- nes est plus court, plus ovoide, les cuisses intermédiaires, chez le mâle, sont moins renflées : elle ressemble davantage encore à M. den- tipes qui est décrite ci-après, mais les antennes sont plus grêles et les tibias intermédiaires ne sont pas dentés au milieu. Melba dentipes n. Sp. — Oblonga, sat crassa, convexa, rufes- cens, antennis pedibusque pallidioribus, subtilissime pubescens. Caput subtrianqgulare, temporibus valde rotundatis, occipite sulcato, foveis duabus inter se magis quam ab oculis distantibus, sulcis profundis, leviter obliquis, antice angulatis, utrinque supra antennas nodosum. Oculi magni. Antennae capite longiores, articulis 1 quadrato, 2 majore, obovato, leviter tumido, 3-9 moniliformibus, 10 transverso, 11 ovato. Prothorax capite paulo latior, cordatus, lateribus valde rotundatus et postice perparum sinuatus, sulco transterso valido, angulato. Elytra magna, lateribus leviter rotundata, humeris notalis, foveis duabus magnis, sulco dorsali mullo ante medium abbreviato. Abdomen elytris paulo brevius, postice rotundatum. Metasternum sulcatum. Segmentis ventralibus 2, 3, 4 aequalibus, 5 medio fere inconspicuo, 6 magno, basi transversim tmpresso, 7 toto operculato, transtersim irregulariter subovato. Pedum anticorum femoribus crassis, tibiis apice incrassatis, intermediorum femoribus tumidis, extus rotundatis, intus levier si- nuatis, tibiis intus medio dente valido subtriangulari armatis, posti- corum femoribus parum crassis, tibiis parum incrassatis G. — Long. 1.10 mill. Amérique septentrionale : Pensylvanie, S'-Vincent. Cette espèce est très voisine de M. sulcatula Casey, mais elle est plus convexe, plus épaisse, les tibias intermédiaires sont armés d’une dent un peu en hamecon, tandis que dans M. sulcatula is sont simplement un peu dilatés et comprimés. (54) Genera et cataloque des Psélaphides. Melba quadrifoveata n. Sp. — Oblonga, ovata, convexa, rufa, nitida, vix perspicue pubescens. Caput validum, antice attenuatum , lateribus obliquis, fronte truncatum, occipite medio leviter convexo, postice sinuato, foveis qua- tuor validis et inter se aequalibus, multo magis inter Se quam «a latere distantibus. Antennarum articulis 2 primo majore, ovalo, Sequentibus moniliformibus, leviter transversis, 10 lenticu- lari, Symetrico. 11 magno, ovato. Prothorax capite paulo latior, valde cordatus, latitudine sua perparum longior, lateribus ante medium valde rotundatus, foveis lateralibus validis, sulco trans- verso sat profundo, medio angulato, haud am- pliato. Elytra subquadrata, lateribus perparum rotundata, humeris obtuse notatis, basi foveis duabus magnis et profundis, angulis exrternis posticis leviter truncatis. Abdomen elytris longius. Pedes sat graciles. Metasternum converum Q. — Long. 1 mill. — Fic. 8. Antilles : St-Thomas. Cette espèce diffère de toutes les autres par les % fossettes très mar- quées de la tête et l'absence de tout sillon. Methorius n. en. ue 419 Fig. 8. Mediocriter elongatus, subparallelus. Caput minutum, antice atte- 4 minore, nuatum, lateribus obliquis. Oculi magni, pone medium siti. Palporum articulo ultimo ovalto. Antennae crassae, articulis 1, 2 magnis, 3-6 minutis, 7-11 dimidiam partem antennae «e- quantibus et clavam quinque-articulatam [or- mantibus. Prothorax transversus, capite multo latior, foveis tribus glandulosis, sulco trans- verso junctis, externis supra latus el intus sitis. Elytra magna, basi haud attenuata, hu- meris subdentatis, sulco susepipleurali conspi- cuo, foveis tribus basalibus quarun externa sulciformi, stria dorsali attamen deficiente. Segmentis dorsalibus aequalibus, ventralibus 1 minuto, inter coœas carinato, 2, 3 aequalibus, ; iminutissimo, 6 magno, septimum ovalem et operculatum 538 A. RAFFRAY. (D) amplectente. Tarsi crassi, breves, articulis 2 conico, 3 cylindrico, bre- viore; ungue unico magno. — Fig. 4. J'avais rangé à tort parmi les Periplectus l'espèce unique qui rentre dans ce genre très caractérisé par la massue de ses antennes aussi longue que la moitié de l'antenne et composée de cinq articles. Cette espèce, Methorius bicolor Ralfr. {sub Periplectus), est repré- sentée ici. Asymoplectus flagellatus n. Sp. — Subparallelus, minus elongatus, leviter convexus, brunneus vel piceo-brunneus, elytrorum disco rubescente, antennis pedibusque testaceis. Caput prothorace angus- tius, latitudine aequilongum, antice attenuatum, lateribus obliquis, in linea media oculorum foveis duabus mazximis, sulcis duobus paral- lelis cum sulco frontali transverso juncetis, fronte utrinque supra an- tennas leviler nodosa. Antennae validae, clava bene notata, articulis 3-8 moniliformibus, 9, 10 majoribus, vir transversis, 11 mediocri, ovato, acuminato. Prothorax capite vix longior, latitudine aequilongus, lateribus subrotundatus, postice leviler angustior, foveis lateralibus magnis, Sulco transverso valido, parum sinuato, posterius medio pro- longato, fovea discoidali deficiente. Elytra tantummodo latitudine sua longiora, lateribus subrecta. 3 Segmentis dorsalibus 3 praecedente duplo longiore, 4 tertium vix aequante, ventralibus 4 transversim el arcuatim profundissime sulcato el nigro-maculato, 5 medio angustissimo, vir ümpresso, minute bituberculato, 6 medio vir conspicuo, utrinque flagellum apicem attingen- tem et Sseplimum tegentem emittente, istis fla- gellis asymetricis, dextra longiore et subrecto, ad sinistram breviore et basi angulato, 7 magno ogivali, longitudinaliler carinato. — Fig. 5. — Long. 1,05-1,15 mill. Fig. 5. Le Cap : Stellenbosch. Cette espèce se distingue de toutes les autres par la petitesse de la tête, et par l’armature abdominale chez le &, plus compliquée encore que dans les autres espèces : le 4° segment ventral porte un très pro- lond sillon semi-circulaire, le 5° est très étroit au milieu, proéminent sur les côtés, le 6° est à peine visible au milieu, développé asymétri- quement sur les côtés qui émettent chacun un appendice flagelliforme (96) Genera et catalogue des Psélaphides. 999 aussi long que le 7° segment, celui de gauche étant plus court, plus coudé à la base, celui de droite plus long et plus droit. Tableau du genre Euplectus A 2. Corps allongé, mais non linéaire; massue des an- tennes toujours nettement triarticulée ; sillon trans- versal reliant les trois fossettes prothoraciques tou- jours bien marqué. B 3. Premier et deuxième segments dorsaux sans strio- les basales. C 2. Prothorax sans sinuosité et sans tubercule sur les côtés à la hauteur de la fossette médiane (subg. Plectophloeus Reïtt.)...... SÉRRUERRR LEL EC LR: C 4. Prothorax avec une sinuosité et un tubercule sur lente ariariossetterlatéralene 247. 0e DR or B 2. Premier segment dorsal seul avec une impression DAS TR Ne ete co ee tn B 1. Les deux premiers segments dorsaux avec deux strioles à leur base. C1 2. Côtés du prothorax sans sinuosité ni tubercule sur le côté, à la hauteur de la fossette latérale. D 2. Tôte avec deux fossettes sur le vertex, sillons cé- phaliques variables, généralement obsolètes, sou- vent une grande fossette frontale; dernier article des antennes ovoide, plus ou moins acuminé. Espèces paléarctiques. es) 19 Strioles dorsales des deux premiers segments dor- saux longues, dépassant le milieu................ E 4. Strioles dorsales des deux premiers segments dor- SAUTER SR COURENT ce mod» + so sue Espèces américaines. F 3. Tête large, plate, généralement plus large que le prothorax, un peu ou pas attenuée en avant; der- nier article des antennes assez court, ovale....... F 2. Tête avec deux sillons parallèles réunis en avant à un sillon transversal. Espèce inconnue, probable- ment très voisine du groupe précédent. CR CR R EMPIRE RSR RE NS, k F 1. Tête un peu moins large, très légèrement atténuée Groupe I Groupe IL Groupe HE. Groupe IV. Groupe V. Groupe VE Groupe VII, 940 A. RAFFRAY. (57) en avant, deux très forts sillons subparallèles réu- nis à un sillon transversal. milieu du vertex et cû- tés de la tête un peu convexes; dernier article des antennes plus long, un peu cylindrique, obtus au SOMME PYyCNODIECEUSACAS | REC PRE EEE EEE Groupe VII. D 1. Tête avec deux forts sillons obliques réunis angu- leusement en avant, dernier article des antennes ASSOZ OTOS OVOIUO EEE CN PRE REP IE Groupe IX. C1 1. Côtés du prothorax très légérement sinués avec un tubercule plus ou moins marqué à la hauteur de la lossette latérale. Di 2. Sinuosité et tubercule du côté du prothorax très , peu marqués; tête portant, tout à fait en avant, un sillon transversal entier aïlant d’un bord à l'autre... Groupe X. D' 1. Sinuosité et tubercule du prothorax très marqués : tête sans sillon transversal entier sur le front.... Groupe XI. A 1. Corps très étroit, linéaire; massue des antennes à peine triarticulée, articles 9 et 40 très transversaux, 11 brusquement très gros ; sillon tranversal du pro- INONAX TES SUDETICIPIAERR PETER CES ERP CEE Groupe XIE Euplectus Schmitt n. sp. — Elongatus, parallelus, deplanatus, lotus rufus, breviler pubescens, cum setis aliquot longioribus. Caput lateribus subrugose punctatum, magnum, leviter transversum, antice perparum attenuatum, temporibus rotundatis, occipite postice breviter sulcatum, in fronte sulco transverso integro, medio angulato, in ver- tice foveis duabus inter se et ab oculis aequaliter distantibus, sulcis duobus rectis cum sulco transverso junctis. Antennae mediocres, arti- culis 1 cylindrico, 2 ovalo, 3-7 moniliformibus, 8 paulo minore et subtransverso, 9, 10 paulo majoribus, subtranstersis, 11 oblongo-ovato, basi truncato, apice obtuso. Prothorax capili latitudine aequalis et la- litudine sua aequilongus, subheragonus, antice plus attenuatus, foveis lateralibus media paulo majoribus, sulco transverso obsoleto, sulco dis- coidali tenui, antice abbreviato. Elytra quadrato-elongata, lateribus subrecta et parallela, foveis duabus quarum externa magna, stria dor- sali obsoleta, usque ad medium perspicua. Abdomen elytris paulo lon- gius, lateribus leviter obliquis, in, segmentis duobus primis dorsalibus striolis duabus divergentibus, tertiam partem disci includentibus. Me- tasternum convexum. Pedes breves, femoribus crassis, tibiis leviter ad apicem incrassalis. 3 Femoribus omnibus, praesertim intermediis, multo crassioribus, (38) Genera et catalogue des Psélaphides. D41 tibiis intermediis apice valde sed obsolete calcaratis, trochanteribus pos- licis carinatis. Segmentis ventralibus 6 arcuatim obsolete impresso, 7 transverso, oblique carinato. — Long. 1,60-4,70 mil. Amérique septentrionale : Pensylvanie. Cette espèce est voisine de E. elongatus Brendel, mais le prothorax est très différent et les cuisses sont beaucoup plus renflées. Je me fais un plaisir de dédier cette espèce au Rév. Jérôme Schmitt qui l’a découverte et à qui j'en dois la communication. Euplectus infossus n. Sp. — Subelongatus, sat converus, rufo- lestaceus, breviter sed subhirsute pubescens. Caput laeve, in marginibus attamen irregulariter et subrugose, parce punctatum, subquadratun, antice vix attenuatum, temporibus brevibus et obliquis, occipite convexo simplice, in vertice, pone medium, foveis duabus inter se magis quam ab oculis distantibus, sulcis duobus subrectis et antice angulatim junc- lis. Antennae sat elongatae, articulis 1 quadrato, 2 angustiore sed longiore, subcylindrico, 3-9 moniliformibus, latitudine perparum crescentibus, 10 duplo latiore, transverso, 11 oblongo-suborato, basi truncato, apice obtuso et leviter turbinato. Prothorax capite et longi- tudine sua paulo latior, contexus, rotundato-cordatus, foveis tribus quarum lateralibus rotundatis, media minuta, punctiformi, sulco trans- verso, medio ampliato et profundo, lateribus obsoleto et inter foveas vir perspicuo, fovea discoidali minuta sed profunda, leviter oblonga, basi ipsa plurifoveolata. Elytra latitudine sua longiora, parum contera, lateribus leviter rotundata, humeris notatis, basi foreis tribus quarum externa majore, sulco dorsali lato, paulo ante meditm attenuato. Ab- domen elytris paulo longius, lateribus parallelum, postice obtusum ; segmentis duobus primis basi, inter striolas vix perspicuas et tertiam partem disei includentes, ümpressis. Metaster- num obsolete sulcatum. Segmentis ventralibus 4 parte media postica deflexa et excavata, medio lobo quadrato et utrinque dentibus oblusis quarum internis fasciculatis, 5 mar- gine superiore valde trisinuatu, 6 levier transversüm impresso, 7 transversün rhom- Fig. 6. boitali et medio carinato. Pedes mediocres parum incrassali, tibiis posticis perparum sinuatis G. — Long. 1,40 mill. — Fig. 6. Amérique septentrionale : Pensylvanie. La moitié postérieure du 4° segment ventral est défléchie et creusée : D42 A. RarrRay. (39) au milieu il y a un lobe carré qui vient s'appliquer exactement dans l’'échancrure médiane du 5° et, de chaque côté, deux dents obtuses, dont l'interne est fasciculée et qui correspondent à la sinuosité dépri- née du »° segment. Cette espèce est évidemment très voisine de E. serualis Casey, que je ne connais pas malheureusement, mais, d’après la description, elle en diffère certainement par lParmature des segments ventraux chez le male. M. Casey à fait erreur en comptant les segments ventraux : ceux qu'il indique comme étant les 3°, 4°, 5° et 6° segments ventraux sont en réalité les 4°, 5e, 6e et 7e. Euplectus (Pycnoplectus) exiguus n. sp. — Elongatus, subpa- rallelus, parum converus, rufus, brevissime sat dense et sublente pu- bescens. Caput magnum, latitudine sua fere longius, antrorsum atte- nuatuin, lateribus obliquum, temporibus obliquis, supra antennas obsolete nodosum, occipite transverso, postice obsolete impresso, foveis duabus magnis inter se el ab oculis aequaliter distantibus, sulco para- bolico, lateribus recto, antice quadrato-transverso. Antennae breves, arliculis 1, ? quadratis, majoribus, 3-8 minutis, moniliformibus, 9- 10 multo majoribus, marine transversis, 11 mediocri, ovato. Prothorar capili subaequalis, antice et postice subaequaliter attenuatus, lateribus rotundatus, foveis magnis, laleralibus rotundatis, media transversa, discoidali oblonga, sulco transverso valido. Elytra latitudine sua multo longiora, lateribus subparallela, sulco dorsali brevi. Segmentis dorsali- bus 1 basi profunde impresso, ciliato. ista impressione tertiam partem disci haud includente, 2 obsolete Similiter impresso. Metasternum pro- funde sulcatum. Seymentis ventralibus simplicibus, 6 magno, profunde emarginato, 7 irregulariter et breviler ovato, vit perspicue carinato. Pedes mediocres, femoribus intermediis paulo magis incrassatis GS. — Long. { mill. Antilles : Saint-Vincent. Cette espèce se distingue de Æ. tenellus Casey, par sa tête plus grande et surtout plus longue et par la massue des antennes, le plus grand diamètre du 11° article étant à peine égal à celui du 10, Euplectus illepidus n. Sp. — Elongatus, parallelus, subdepla- natus,rubro-castaneus, antennis pedibusque rufis, parcissime pubescens. Caput magnum, quadratum, angulis omnibus rotundatis, occipite sul- cato, in fronte sulco transverso integro, inter oculos medio foveis duabus inter se et ab oculis aequaliter distantibus, sulco parabolico anterius (60) Genera et catalogue des Psélaphides. D43 cum sulco frontali b'ansverso juncto. Oculi mediocres. Antennae crassae, articulis 1 subeylindrico, 2 quadrato, minore, 3-8 paulo minoribus, mo- niliformibus et perparum transversis, 9, 10 paulo majoribus, fere duplo latioribus, transversis, leviter crescentibus, 11 basi truncato, ovato, apice obtuso. Prothorarx capite paulo latior, cordatus, lateribus rotun- datus et pone medium leviler sinuatus, foveis tribus validis, quarum media majore, sulco transterso angulato junctis, sulco discoidali longitu- dinali postice in fovean mediam desinente, antice paululum abbreviato. Elytra subquadrato-elongata, lateribus subparallela, sulco dorsali bre- vissimo. Segmentis dorsalibus 1, 2 basi transversim impressis ; ventra- libus 4 transversim foveato, 5 basi impresso, 6 angulatim emarginato, 7 magno, rhomboidali, leviter oblique carinato. Metasternum sulcatum. Femoribus sat crassis G. — Long. 1,40 mill. Antilles : Grenada. Cette espèce, avec le sillon frontal transversal entier et entaillant les bords, se rapproche de E. inhonestus Raffr., et forme la transition entre celte dernière et les espèces américaines du groupe de E. confluens Lec., auxquelles elle ressemble, en réalité, davantage. Tableau du genre Thesiastes A 2. Tête au moins aussi longue que large. B 2. Les deux premiers segments dorsaux impression- nés transversalement à la base; corps convexe; cuisses simples. C 2. Tête relativement petite, assez fortement atténuée en avant, massue des antennes plus grande, articles JYeLAU plus ou/MOINnS transversaux... 1... Groupe [H C 4. Tête relativement plus grande, peu atténuée en avant, massue des antennes grande, lâche, articles Et AU TREOLÉ LORS RER AE RE EE Groupe Il. B 1. Les deux premiers segments dorsaux sans impres- sion à leur base; corps plus convexe; cuisses an- téricures et intermédiaires très renflées, surtout CHEAICSAMAIES SP ERP IL Le nn. Groupe HT. A 1. Tête plus courte, presque transversale, très large -en arrière, très atténuée en avant; corps large, COUR ADI AE nee re lon Groupe IV. Thesiastes liliputanus D. Sp. — Oblongus, sat parallelus, converus, pallide rufescens, antennis pedibusque testaceis, tenuissime D A. RAFFRAY. (64) pubescens. Caput trapezoidale, fere transversum, lateribus valde obli- quis, fronte truncata, utrinque supra antennas leviter nodosa et medio elevata, temporibus brevibus, subquadratis, inter oculos anterius foveis duabus oblongis inter se magis quam ab oculis distantibus, et cum sulco frontali transverso, valido, junctis, occipile convexo, sulcato. Oculimagni. Antennae mediocres, articulis 1,2 quadratis, 3-8 mainutis, moniliformibus, 9, 10 mullto majoribus, transversis, 11 ovato. Prothorax capiti subaequalis, longitudine sua latior, lateribus parum rotundatis, foveis mediocribus rotundatis, sulco transverso, valido, parum angulato junctis, fovea discoidali magna, oblonga. Elytra subquadrato-elongata, sulco dorsali ante medium abbreviato. Segmentis dorsalibus 1, 2 basi transvcersim tmpressis et brevissime bicarinatis, istis carinis plus quam tertiam partem disci includentibus. Metasternum late impressum. Seg- mentis ventralibus 6 arcuatim transverso, 7 magno, elongato, subtrian- gulari. Pedes breves, femoribus sat crassis G. — Long. 0,90 mill. Antilles : Grenada. Cette espèce est beaucoup plus petite que T. fossulatus Brendel, mais cest d'elle qu’elle se rapproche le plus : cependant la tête est encore plus atténuée en avant, la massue plus forte et la fossette discoïdale du prothorax beaucoup plus grande. Macroplectus tasmanicus n.sp. — Elongatus, subparallelus, vix convexus, rufo-castaneus, antennis pedibusque rufis, subtiliter parce pubescens. Caput magnum, temporibus magnis, rotundatis, antice valde attenuatum, lateribus leviter sinuatum, supra antennas obtuse nodo- sum, pone oculos foveis duabus magnis, inter se et a latere subaequaliter distantibus, sulcis duobus leviter arcuatis in fronte anterius angulatim junctis. Antennae mediocres, articulis 1 cylindrico, 2 minore, quadrato- elongato, 3 obconico, 4-7 breviter ovatis, 8 paulo minore, quadrato- globoso, 9 paulo majore et leviter Dr'ansverso, 10 sèmili sed adhuc majore, 11 breviter ovato, acuminato. Prothorax cordatus, antice plus et postice minus attenuatus, disco simplice, foveis lateralibus magnis, antrorsum et postice productis, sulco transterso valido, medio angulato et ampliato, postice usque ad basin sulco longitudinali producto, basi ipsa utrinque depressa. Elytra disperse, sat grosse punctata, latitudine sua multo lon- giora, lateribus subparallela, humeris obliquis, parum notatis, basi quadrifoveata, sulco dorsali lato, vix perspicuo. Abdomen elytris. fere brevius, postice obtusum, segmentis dorsalibus tribus primis aequalibus, { paulo majore, Metasternum converum. Pedes simplices &. — Long. 2 mill. | Tasmanie. LL À (62) Genera et catalogue des Psélaphides. D45 Cette espèce est très voisine de W. cephalotes Raffray, mais la tête est plus atténuée en avant et les élytres sont ponctués. Biblomimus 1. gen. Oblongus, subparallelus, conveæus. Caput mediocre, antice valde atte- nuatum, lateribus obliquum, impressum. Oculi magni. Palpi minuti. articulo ultimo ovato, leviter acuminato. Antennae mediocres, articulis duobus primis magnis, 2 primo majore, Sequentibus minutis, clava biarticulata. Prothorax cordatus, foveis tribus sulco transverso, angu- lato, junctis. Elytra basi trifoveata, stria suturali integra, sulco dor- sali abbreviato, humeris notatis. Segmentis dorsalibus 1, 2, 3 aequali- bus, 4 majore, 5 mucronato. Prosternum carinatum. Segmentis ventra- = ra libus 1 inter coras deplanato, 2, 3, 4 aequalibus, 5 minore, 6 magno. Ce nouveau genre est très voisin de Bibloporus, dont il diffère par l'absence de sillons longitudinaux au prothorax et la présence, au con- traire, d’un sillon transversal reliant trois fossettes. Ce caractère est peu important en apparence, mais l'expérience démontre qu'il est toujours l’indice de modifications plus profondes dans la structure ventrale du mâle, sexe qui reste malheureusement encore inconnu pour ce genre. Biblomimus minutus D. Sp. — hufescens, antennis pedibusque lestaceis, minutissime pubescens. Caput trapezoidale, lateribus valde obliquum, antice recte truncatum, occipite transtersim contexo et pos- tice impresso, in vertice utrinque depressione magna, fundo subrugos«. Antennae mediocres, articulis 1 brevi, 2 quadrato, 3-9 minoribus, mo- niliformibus, 8, 9 leviler transversis, 10 fere duplo latiore, valde transverso, 11 magno, basi truncato, subcylindrico, apice rotundato. Oculi magni. Prothorax capili (cum oculis) aequilatus, latitudine sua paulo longior, lateribus rotundatus et setis brevibus hirsutis subcrenu- latus, sulco transverso valde angulato. Elytra latitudine sua longiora, antice posticeque aequaliter parum attenuata. Abdomen paulo longius, segmentis dorsalibus 1 basi transversim vixr perspicue impresso, ÿ acute producto. Metasternum deplanatum. Pedes mediocres, femoribus leviter incrassatis &. — Long. 1 mill. Antilles : St-Vincent. Bibloplectus parviceps D. Sp. — Sat brevis, converus, niger, nilidus, margine frontali et segmentis ullimis ventralibus rufescenti- bus, ore, antennis pedibusque obscure rufis. Caput minutum, latitudine 246 A. RAFFRAY. (63) sua paulo longius, ante oculos abrupte attenuatum, dein ad frontem lateribus [ere parallelum, inter oculos foveis duabus maximis, sulro parabolico cum sulco frontali transverso, profundo, junctis, fronte eviter elevata et supra antennas nodosa; occipite sulcato. Antennar mediocres, articulis 1, 2 magnis, 3-8 moniliformibus, 9 praecedente haud multo majore, leviter transverso, 10 multo majore, vix transverso, 11 mediocri, ovato, acuminato. Prothoraæ capite multo major, latitu- dine sua perparum brevior, latitudine maxima ante medium, postice paulo angustior, lateribus rotundatus, foveis tribus magnis sulco trans- verso parum angulato, sed postice medio leviter producto, juncetis. Elytra latitudine sua paulo longiora, lateribus leviter rotundata. Segmentis dorsalibus aequalibus. a Segmentis ventralibus 6 minutissimo, 7 triangulari, valde trans- verso, operculo subquadrato, latitudine sua vix longiore. — Long. 0,85- LA45 mill. Le Cap : Uitenhage. Comparé aux autres espèces africaines, B. parviceps en diffère à première vue par sa couleur très foncée, sa forme plus courte et plus épaisse, mais surtout par la petitesse de sa tête qui est plus étroite et plus courte que le prothorax. Eutyphlus Schmitti n. Sp. — Eutyphlo simili valde prori- mus. Antennae paulo longiores, articulis 9, 10 pau- lulum magis transversis. Oculi fere duplo majores, facetis pluribus et minutis constantes. Segmentis ventralibus valde intricatis, 3 medio lobato el utrinque lateribus toto et maxime excavalo, 4 utrinque lateribus transtersim matime excavalo, angulis externis posticis valde acultis, 5 mui- nore, utrinque transversim excavalo, 6 simplice, 7 manuto, transversim rhomboidali, operculo oblongo praedito S. — Fig-79: Le 3° segment ventral est entièrement creusé sur les côtés, jusqu’à la marge, cette excavation s'étendant un peu obliquement à la base de facon à laisser, au milieu, un grand lobe transversal, un peu plus étroit à la base où il est déprimé; le 4° est également excavé transver- salement, sur les côtés, et le lobe médian du 3° déborde de chaque côté au-dessus de cette excavation; les angles postérieurs du 4° sont très aigus, proéminents, débordent sur la marge latérale externe et sont même visibles en dessus; le 5° est plus petit, creusé encore de Fig. 9. (64) Genera et catalogue des Psélaphides. D47 chaque côté, sous la marge postérieure du 4°; le 6° est simple, le 7° petit, transversalement en losange, avec un opereule oblong qui occupe toute sa longueur. Amérique septentrionale : Pensylvanie, S'-Vincent. Les matériaux dont je dispose pour l'étude des espèces si curieuses du genre Eutyphlus se composent d’abord d'une quinzaine de femelles recues de M. Brendel, sous le nom de E. sûmilis Leconte, ensuite d’un male étiqueté Nicothaeus tibialis Casey, provenant de la collection Schaufuss, enfin de 5 femelles et 2 mâles qui m'ont été envoyés par le Rév. J. Schmitt, de S'-Vincent. I n’y à absolument aucune différence entre les femelles recues de M. Brendel, qui provenaient d’ailleurs de Pensylvanie, et celles du Rév. J. Schmitt, également de Pensylvanie : elles appartiennent sans aucun doute possible à la même espèce qui, d’après Brendel, serait Æ. similis. D'autre part Casey a reconnu lui-même que son Nicothaeus tibialis est identique à Æ. similis. Mais les mâles que n'a envoyés le Rév. J. Schmitt et qui ont été pris avec les femelles, sont très différents de Nicothaeus tibialis et présentent une structure abdominale si étrange et si compliquée qu'elle n'aurait pu échapper ni à Brendel, ni à Le_ conte, ni à Casey. Voilà donc deux males très différents se rapportant à des femelles identiques. La femelle de E. similis reste-t-elle inconnue ou bien y a-t-il deux formes de mâles pour une seule femelle? Le fait n’est pas rare et les deux hypothèses sont admissibles. Néanmoins la différence entre les mâles est si considérable et si pro- fonde qu'il est difficile d'admettre la polyandrie et je serais plutôt porté à croire qu'il est pratiquement impossible de distinguer les’ femelles entre elles, ce qui n’est pas non plus sans exemple. Les mâles sont tellement rares comparativement aux femelles (car le Rév. J. Schmitt nr'écrit qu'il a pris un seul mâle pour 300 femelles, que la question ne peut être encore complètement résolue et pour le moment, je me borne à décrire le mâle qui m'a été si généreuse- ment donné par le Rév. J. Schmitt. Il convient aussi de noter que M. Casey à décrit une autre espèce, Eutyphlus prominens de Virginie (Col. Not. V, p. 460), mais il n'a caractérisé que la femelle qui diffère par la forme de la tête et les strioles du premier segment dorsal aussi bien de Æ. similis Lec., que de cette nouvelle forme de mâle que je nomme E. Schmitti, en lhon- neur du zélé entomologiste qui l’a découverte. 548 A. RAFFRAY. (65) Éleusoitamus n. £en. Oblongus. Caput subquadratum, in utroque sexu dissimile. Oculi magni, medio siti. Palpi minuti, articulo ultimo leviler conico. Antennae mediocres, articulis duo- bus primis majoribus, sequentibus moniliformibus, penultunis gradatim majoribus et transversis, clava parum conspicua, ultimo conico, mediocri. Prothorax breviter subcordatus, foveis duabus sulco transverso junctis, forea discoidali valida. Elytra quadrato-elongata, humeris subdentata, sulco susepipleurali obsoleto, basi transversim late sed parum alle carinata, bicarinata, sulco dorsali lato brevi. Abdomen postice gradatim et valde attenuatum, segmentis dorsalibus haud de- clinatis, Supra conspicuis, 1, 2, 3 decrescentibus, 4 longiore sed angusto, à multo minore, ventra- libus G 6, © 5 instructum, primo inter coras minuto et plano, 2, 3, 4 decrescentibus, 5 praece- dente triplo longiore, 6 ovato, deplanato G. Se- cundo, 3, 4 decresrentibus, 4 multo longiore, conico, apice appendiculo minuto oviductum simulante et supra et infra conspicue praedito ©. Prosterno haud carinato. — Fig. 10. Fig. 10. La conformation de l'abdomen est tout à fait anormale, pour un Psélaphide et ressemble davantage à celle d’un Staphylinide. Les segments dorsaux, au lieu d’être recourbés en dessous comme d’ha- bitude, sont horizontaux et tous complètement visibles en dessus: ils doivent être probablement un peu mobiles. La tête est différemment sculptée dans les deux sexes et les antennes sont aussi un peu diffé- rentes. M. Broun, de qui j'en ai recu des exemplaires authentiques, avait pris les deux sexes pour deux espèces différentes. Eleusomatus G allocephalus et @ caudatus Broun (sub Euplectus). (66) Genera et catalogue des Psélaphides. 549 CATALOGUE. EUPLECTINI RArFRAY, Rev. d’Ent. 1890, pp. 82, 91 : 1897, p. 198. — GANGLBAUER, Kaf. Mitteleur. IT, 4895, p. 779. MIRUS SAULCGY,. Pet: Nouv:ent: 1877, p. 169. — RarrRAY, Rev. d’Ent. 1890, pp. 94, 97. permirus SAULCY, loc. cit. p. 169. — Rerrrer, Deuts. Ent Zen TSSD DITES. Re CRE Corse. 1 NEODEUTERUS SCHAUFUSS, Tijds. Entom. XXX, p. 151. — RarrrAy, Rev. d’Ent. 1890, pp. 92, 99. admirandus SCHAUFUSS, loc. cit. p. 152............ Sumatre. alter ScHAUrUsS, loc. cit. p. 153. — Rarrray, Rev, d'EntASIONDIE IR AS AE CENURE ST RE FREE Sumatra. 2 PHTHARTOMICRUS ScHAUFUSS, Tijds. Entom. XXX, p. 151. — Rarrray, Rev. d’'Ent. 1890, pp. 92, 99 : Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 468. externus SCHAUFUSS, loc. cit. p. 150.,............. Sumatra. :! MECHANICUS SCHAUFUSS, Tijds. Entom. XXX, p. 158. — RArFRAY, Rev. d’'Ent. 14890, pp. 92, 98 : Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 465. cribratus RArFRAY, Rev. d'Ent. 1893, p. 210, pl. F, AA Se PO ME SERRE OR OR I RTE Singapore. chlamidophorus SCHAUFUSS, Tijds. Ent. XXX, p. 158. — RarrRay, Rev. d'Ent. 1890, pl. IE, f. 17. Sumatra. pubescens RarFrRAY (Phthartomicrus, error), Rev. d’Ent. 1890, p. 494, pl. IL, f. 4 : Ann. Soc. ent. Fr. LOU DA TAGS PRE. AE Sumatra. papuanus RaArrrAY, Ann. Mus. Nat. Hung. 1903, D A ED I Ut ncnte Nte-Guinée : Wilhemhafen. Ann. Soc. Ent. Fr., LXXIt [1903]. 37 550 A. RAFFRAY. (67) INTEMPUS , Rerrrer, Verh. naturf. Ver. Brünn, XX, p. 195. - RarrrAy, Rev. d’'Ent. 1890, pp. 92, 99. punctatissimus Reirrer, Deuts. Ent. Zeits. 1885, __ p.337, pl. EF. 27............................ Manille. 1 _ = PROTERUS RarrrAy, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 231. punetatus RaArFrRAY, loc. cit. p. 234, pl X, f. 9..... AO NOTE A MEL OMR à à be Pe CDR CO AU | Sumatra : Palembang. 1 PYGOXYON Rerrrer, Verb. z. b. Ges. Wien, 1880 : 1881. — RarrRAY, Rev. d'Ent. 1890, pp. 92, 99. — GANGLBAUER, Kaf. Mitteleur. IT, 1895, p. 797. scyämaeniforme Reirrer, Verh. z. b. Ges. Wien, LUS EL RE OT Li VAL DOI Caucase. lathridiiforme Reirrer, Deuts. Ent. Zeits. 1881, p. 200, pl. VI, ff. 1, 2. — GANGLBAUER, Kaf. Mitte- À ler U MS95E D MOT EES Dalmatie. Herzégovine. Montenegro. Zellichi GaxezBauEr, Wien. Ent. Zeit. 1902, p. 51.. A IN D D OC D Le Dalmatie meridionale. bythiniforme Rerrrer, Wien. Ent. Zeit. 1888, p. 317. Circassie. Apfelbecki GANGLBAUER, Wiss. Mitth. Bosn. Herc. V, 1897, D. 403 ASE EE een Herzégovine. Montenegro. tychioforme Rerrrer, Ann. Mus. Civ. Gen. 1884, p. 370. — GaxGLBAUER, Käf. Mitteleur, IE, 189%, DOM DO. Een a a EE Italie : Ligurie. à EUGLYPTUS BRouN, Man. N. Zeal. Col. Prt. 7, 1893, p. 1411. Microtyrus BRoux, loc. cit. p. 1413. elegans BROUN: loc. cit. pd%12- 1. TES Ne Nte-Zélande. costifer Broux. Ann. Mag. Nat. Hist. 1893, p. 165... N'°-Zelande. punetatus Broux [Microtyrus), Man. N. Zeal. Col. Pris 1803 DAME ue sr ete ee N'e-Zelande. 3 (68) Genera et catalogue des Psélaphides. D91 PSEUDOTERUS RArFrAy, Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 469. crassicornis RArrRAY, loc. cit. p. 469, pl. X, f. 2.. il Sumnalre. APOTHINUS SHarp, Biol. Centr. Amer. Col. I (1), p. 35. — RArFrAy, Rev. d'Ent. 1898, p. 219. Thesium (Casey, Contr. Deser. Col. N. Amer. 1884, p. 9%. — BRENDEL, Bull. Un. Iowa, II, 1890, p. 48. laticolilis CAsey (Thesium), loc. cit. p. 118 : Bull. Cal. Ac. Sc. 1887, pl. XVI, f. 9. — BRENDEL, Bull. Un 10w4 Ip THE LE Amer. seple : Lousiane, low. impressifrons SHARP, Biol. 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Wien, 1884, DOUANES NE PEN ERR EE NS REE Hongrie : Banat. Fischeri AUBÉ, Psel. Mon. 1833, p. 54, pl. 94, FE. 3: Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 14%. — GANGLBAUER, Kaf/eMitteleur AD 7 SAP PRE ER ATP Allemagne. Autriche. Herzégovine. Alpes. Russie. Tischeri Heer, Fauna Helv. I, p. 362. — ReiTrer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 522. corniculatus ReirTrer, Wien. Ent. Zeit. 1902, p. 4, PLACE GT ROME CRETE ARRET Bosnie : Volujak. carpathicus REITTER, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 523. — GANGLBAUER, Kaf. Mitteleur. Il, 1895, p. 784 Transylvanie. Carpathes. Silesie. Groupe IT. megacephalus RArrrAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1897, PROD Pr Rene tbe nee Madagascar : Diego-Suarez. Sikorae \WaAsmaAnx, Krit. Verz. Myrm. Termit. Ar- throp. Berlin, 1894, p. 213....... Madagascar : Andrangoloaka. madagascariensis RAFFRAY, Ann. Soc. ent. Fr. AO D. 27 ME ee te Madagascar : Fort-Dauphin. Subg. Euplectuss.str. Groupe II. sulciventris GuiLces. Rev. d'Ent. 1888, p. 215... France : Amelie-les-Bains. 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Zeits. 1887, XXXI, DÉRDOS RPM EDEN EN PUR RATES Sardaigne. Fauveli GUILLEB. Rev. d’Ent. 1888, p. 219......... France. bescidius ReiTTER, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, HR RE Te es ne Silesie. Morarte. Pelopis Reirrer, Deuts. Ent. Zeits. 1884, p. 1 : Verte z htGes Wien 188%% pe 80%... 2... 2 Grèce : Moree. piceus MorscauzskY, Nouv. Mem. Mosc. IV, 1835, p. 320, pl. XL f. 1. — RerttTer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 525. — GANGLBAUER, Kaf. Mitteleur. HSE RE ETES R ET ET IAE Europe sept et moyenne : France, Angleterre, Russie. Dennyi WATERHOUSE, Trans. Ent. Soc. Lond. 1861, Pp. 2 : 14862, p. 46. : nigricans Chaudoir, Bull. Nat. de. 1845, IL, p. 169. sulcatulus Sauley. 370 A. RAFFRAY. (87) Fairmairei GUILLER. Rev. d'Ent. 1888, p. 218...... France. Groupe V. nanmus Reichenbach, Mon. Psel. 1816, p. 69, pl. IE, f. 20. — Au, Psel. Mon. 1833, p. 53, pl. 94, f. 2: An». Soc. ent. Fr. 1844, p. 148. — Ericsson, Kaî. Mk. Brandbg. [, p. 279. — Taomsox, Skand. Col. IE, p. 228. — ReITTER, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 525. — GuiLLeBEAU, Rev. d’Ent. 1888, p. 217. — GANGLBAUER, Kaf. Mitteleur. IE, p. 787............ France. Angleterre. Allemagne. Saxe. Roumanie. Kirbyi Denny, Mon. Psel. p. 44, pl. 2, f. 1. — WaA- TERHOUSE, Trans. Ent. Soc. Lond. 1862, p. 48 : Ent. Month. Mag. XVI, p. 125. Reichenbachi DexnY, Mon. Psel. p. 10, pl. I, £. 2. Richteri Rerrrer, Berl. Ent. Zeits. 1870, p. 215, pl. I, fn 6: Var. Revelierei Rerrrer, Deutsch. Ent. Zeits. 1884, p. 113. — Guizes. Rev. d’Ent. 1888, p. 217..... RS RTS OR NT CE PTS UE France mér' Corse. Grèce. corsicus GUILLEB. Rev. d'Ent. 1888, p. 216......... Corse. Doderoi ReiTTER, Ann. Mus. civ. Gen. 1884, p. 370. Italie. occipitalis REITTER, Verh. z. b. Ges. Wien, 1884, Da DaD ere crt et Rioe -rEL ER ES DEECETE Lenkoran. Linderi RerrTter, Deuts. Ent. Zeits. 1884, p. 52 : Verh. z..b./Ges NIET ASS LM TSU EE PEER RER pr rene A pe LRQ France mer! : Nice. Sardaigne. Grèce. verticalis Rerrrer, Deuts. Ent. Zeits. 188%, p. 113... Corfou. sanguineus DENNY, Mon. Psel. p. 10, pl. I, FE. 2. — AUBÉ, Mon. Psel. 1833, p. 59, pl. 92, f. : Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 146. — THomsox, Skand. Col. HE, p. 228. — Rertrer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 926. — GANGLBAUER, Kaîï. Mitteleur. Il, 199; D'MOB LE MARRS ERPERAE EE ARE PRESSE Europe. Var. georgicus SAULCY, Verb. naturf. Ver, Brünn, XVE, 1878, Den hs PER RON NE CALE Caucase. signatus REICHENBACH, Mon. Psel. p. 73, pl. 2, f. 22. — AuBé, Psel. Mon. 1833, p. 56, pl. 92, f. 3 : Ann. (88) Genera et catalogue des Psélaphides. 971 Soc. ent. Fr. 1844, p. 145. — Ericsox, Käf. MK. Brandbg. I, p. 279. — Tuomsox, Skand. Col. II, p. 228. — RerrrTer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 926. — GANGLBAUER, Käf. Mitteleur. II, 1895, p. 788. — DEenxy, Mon. Psel. p. 13, pl. I, f. 4. — WoLLAstoN, Col. Atlant. 1865, p. 451... .... Europe. Caucase. Kirbyi AuBé, Mon. Psel. 1833, p. 54, pl. 94, F. 4. minutus Stephens, IL Brit. V, p. 97. afer Rertrer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 527... 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N'e-Zélande. personatus BROUX, loc. cit. Prt. 5, p. 4050........ Nte-Zelande. scruposus BROUX, 10€. cit. p. 1057................ Ntte_Zelande. unicus BROUN;106::0it-1p ADO EE ES N'e-Zelande. vacuus BRoUN, loc. cit. Prt. 4, p. 921.............. N'e-Zélande. incomptus BROUN, loc. cit. p. 922................. Nte-Zélande. iracundus BRroux, loc. cit. Prt. 7, p. 1429.......... N'e-Zolande. ovicollis BroUN, loc. cit. Prt 1, p. 509............. N'e-Zélande. lepiphorus BRoux, loc. cit. Prt. 5, p. 1050........ Nte-Zelande. verticalis BROUN, loc. cit. p. 1064.:....:.:......." Nte-Zélande. claviger BRoUx, loc. cit. Prt. 7, p. 1430............ Nte-Zelande. (99) Genera et catalogue des Psélaphides. D75 - Scuipturatus BROUX, loc. cit. Prt. 4, p. 142....... N'-Zélande. foveolatus BROUX, loc. cit. p. 143................ N!e-Zelande. brevitarsis BRoux, loc. cit. p. 143............... Nte-Zélande. longalus BRouN, loc. cit. p. 441...........,.:...... Nte-Zelande. frontalis BROUN, loc. cit. p. 142.................. N!e-Zélande. tubigerus BRoUX, loc. cit Prt. 3, p. 760....... …... Nte-Zelande. mirifious BRoux, loc.:cit. Prt 4, p. 922.:........... N!!- Zelande. pusillus Broux, Ann. Mag. Nat. Hist. 1895, p. 82... N!e-Zélande. semiopacus BROUX, loc. cit. p. 81................ Ne-Zelande. 106 VIDAMUS RarFray, Rev. d’'Ent. 1898, p. 252. convexus SHARP (Euplectus), Trans. Ent. Soc. Lond. LEON Le LR ROUES CAROL CP Re N-Zélande. _incertas RerttTeR (Euplectus), Verh. naturf. Ver. BED EN SD SR RE ee a eo be N'e-Zelande. validus BRoUN (ÆEuplectus), Man. N. Zeal. Col. Prt 5, DAMAOODOP TETE. ARE Re Re Rs N'e-Zélande. Espèces inconnues décrites comme Æuplectus et rentrant probablement dans le genre Vidanus. ? U-impressus BROUN, Man. N. Zeal. Col. Prt. 4, DR ES ere res tite QU N'e-Zélande. RCEreuS BROUN OC: CID 0292 HR Cu MELON N'e-Zelande. GABATA RarFray, Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1898, p. 387. semipunetata RArFRAY, loc. cit. p. 388, pl. 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RE PT RS PRE NN LE ER Nte-Guinée : Wilhemhafen. striatus RAFFRAY, loc. cit. p. 42, pl. IL fig. 6....... Re Te En OUI CES 25 Nle-Guinee : MS Hansemann. longiceps RArFrRAY, loc, cit. p. 43, pl. IL, fig. 7..... s PSE SN EE RIRE TE AR Nle-Guinée : Baie de l’Astrolabe. EPIPLECTUS RarrRAY, Rev. d'Ent. 1898, p. 264. cavifrons RAFFRAY (Philiopsis), Rev. d'Ent. 189%. ne DR DOTE EC. Poe. Singapore. PTERACMES RarrRAY, Rev. d’Ent. 1890, pp. 95, 196. Schaufussi RArFRAY, loc. cit. p. 196, pl. IF, F. 25... Chili. fl 584 A. RAFFRAY. c (101) PLECTOMORPHUS XAFFRAY, Rev. d’'Ent. 1898, p. 265. spinifer Broux (Euplectus), Man. N. Zeal Col. Prt. 7, D ADO nee ee ie LOT EEE PRE Eee Nte-Zelande. trisulcicolilis BRoUN (Euplectus), loc. cit. Prt. 1, D AO PSS MR Re ee Nte-Zelande. Munroi BRoUX (Euplectus), loc. cit. Prt. 7, p. 1426 Me SR OT à 0e LEE CO ST CE EE Nte-Zelande. D) SAGOLONUS RarrRAy, Rev. d'Ent. 1898, p. 265. patronus BRoux (Eupiectus), Man. N. Zeal. Col. Prt. DD. 1060. 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Espèces inconnues décrites comme Euplectus, appartenant probablement au genre Zelandius, ou à des genres nouveaux. asper BROUN (Euplectus), Man. N. Zeal. Col. Prt. 7, DELLA RE RS REC RS ne NS Te INT TER LR ET N'e-Zélande. 586 A. RAFFRAY. (103) sandageri BRroux (Euplectus), loc. cit. Prt. 5, D. 1059: RAR REP RE E APN US 1 PER N'-Zélande, foveiceps Broux (Euplectus), Ann. Mag. Nat. Hist. 1895 FD: 80m TEE ARE EP ET AE SEP N'-Zelande. clevedonensis BRroux (Euplectus), Man. N. Zeal. Col. PES ip AD eee APE le) CN CRC ARE LEE N'e-Zelande. antiquus Broux (Euplectus), loc. cit. p. 1061....... N'e-Zélande. 8 ELEUSOMATUS allocephalus BRoUX (Euplectus), Man. N: Zeal. Col. PERD DANGER ATEN LE CARRE PART ER ER N'e-Zelande. ® caudatus BRoux, loc. cit. Prt. 7, p. 1422. Ps A0BBN 5 RM es RE RAM ET N'e-Zelande. ÿ° Tribu Trichonychini. TABLEAU DES GENRES 1. (4). Hanches postérieures écartées. 2. (3). Les trois premiers segments ventraux subégaux..... A D OI Cac ic be Or d o Gen. Trichonyx Chaudoir. 3. (2). Deuxième segment ventral plus grand que les précé- dénisis TOUR RCE PR ERRE Gen. Amauronyx Reitter. 4. (4). Hanches postérieures contiguës, au moins à leur base. 5. (6). Premier segment ventral encore grand et très appa- rent, triangulaire entre les hanches postérieures qui sont contiguës à leur base, mais très divergentes. ........... Sa re IMPR EN SARA DR EE RL CR CE a Gen. Trogaster Sharp. 6, (5). Premier segment ventral très petit entre les hanches postérieures beaucoup moins divergentes, n’apparaissant plus que comme un bouton ou une carène. 7. (8). Prothorax bilobé. Antennes géniculées........:..... RP RP LU PER LD Ve Gen. Rhexius Leconte. 8. (Tet 22). Prothorax atténué et parfois presque étranglé en avant, mais jamais bilobé. (104) Genera et cataloque des Psélaphides. D87 9. (21). Antennes toujours plus ou moins géniculées, à premier article toujours assez long. Tête transversale, 10. (20). Prothorax atténué en arrière, mais sans échancrure brusque après le milieu. 11. (14). Prothorax toujours plus ou moins denticulé ou au moins crénelé sur les côtés. 12. (13). Premier segment dorsal à peine plus grand que le suivant. Prothorax denté sur les côtés. Gen. Eurhexius Sharp. 13. (12). Premier segment dorsal très grand. Prothorax sim- plement crénelé sur les côtés..... (Gen. Aporhexius n. gen. 1%. (Let 15). Prothorax avec une seule dent latérale au-des- sous du sillon transversal. Premier segment dorsal égal ou SURELAL AU, SUIVANTES ARE. lant o R0 Gen. Oropus Casey. 15. (14). Prothorax absolument mutique sur les côtés. 16. (17). Premier segment dorsal très grand. Sillon longitu- dinal du prothorax très obsolète... Gen. Rhexinia Raffrav. 17. (16). Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant. … e “ 18. (19). Corps assez court, convexe. Prothorax presque trans- versal. Tête grande transversale, bien qu’un peu plus étroite que le prothorax. Premier segment dorsal légère- ment Dis 2rand en uxe Gen. Anarmodius Raffray. 19. (18). Corps allongé, aplati. Prothorax beaucoup plus long que large, plus ou moins ovoïde., Tête petite, légèrement transversale, mais plus étroite que le prothorax. Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant. ............. GES AS SATA MUC PE Gen. Mesoplatus Raffray. 20. (10). Prothorax avec une très brusque et profonde échan- crure après le milieu et l'angle latéral fortement denté. Premier segment dorsal très grand.... Gen. Xherius Raffray. 21. (9). Premier article des antennes normal, à peine plus long que le suivant. Tête transversale. Gen. Rhexidius Casey. 22. (8). Prothorax simplement et normalement cordiforme. 23. (30). Tête normale, le front ne recouvrant pas l’épistome. 24, (25). Antennes à articles intermédiaires pluridentés. Forme assez épaisse, généralement plus ou moins parallèle... ... ER M RE AA RE MALE Gen. Raffrayia Reitter 20 mu « 30. 31. 32. _ Ga 1O um. — A. RAFFRAY. (105) 24). Antennes à articles intermédiaires mutiques. (27). Antennes sans massue, avec les articles intermé- diaires toujours un peu plus gros ©, plus ou moins noueux CAE NOTMAlE 000 Gen. Dalmina Raffray. (26). Antennes avec une massue bien marquée. (29). Tête normale. Segments ventraux 2 et 3 beaucoup plus grands que les autres. Premier article des antennes pas beaucoup plus long que le suivant.................. s CA RARES SNS OMS F Gen. Faronoma Raffray. (28). Tête allongée, atténuée en avant. Segments ventraux 2, 3, 4, 5, subégaux. Premier article des antennes gros et beaucoup plus long que le suivant.... Gen. Adalmus Reitter. (23). Tête très grande, front recouvrant plus ou moins l’épistome. Antennes insérées sous le front. (32). Forme très allongée, parallèle, un peu cylindrique. Yeux placés tout à fait en avant, près de la bouche, à la face inférieure de la tête, invisibles en dessus. Élytres pres- que deux fois aussi longs que larges. Abdomen étroitement marginé et seulement jusqu’à la moitié du 3° segment qui est plus grand que les autres. Deux ongles très inégaux AURMATSES SE LA CRIS PME Gen. Mitracephala Raffray. (31). Forme robuste, large. Yeux situés en arrière, visi- bles en dessus. Élytres pas plus longs que larges, leur an- gle apical externe très fortement échancré, laissant appa- raitre la marge du premier segment dorsal vrai, qui est réellement caché sous les élytres. Deux ongles presque ÉRAUX AURITARSES RME CE Gen. Phtegnomus Rafifray. TABLEAUX ET DESCRIPTIONS. Tableau du genre Eurhexius Trois fossettes basales aux élytres........... = MIGTOUPE Le . Quatre fossettes basales aux élytres. 2. Prothorax avec une denticulation latérale en forme de dents bien marquées. . Tempes à angle postérieur aigu, presque denté... Groupe I. . Tempes à angle postérieur arrondi. (106) Genera et catalogue des Psélaphides. DS D 2. Articles des antennes 3-10 au moins aussi longs que laser Eee ee ne, CANNES, re Groupe II. D 1. Articles des antennes 3-8 transversaux... ........ Groupe IV. B 1. Prothorax avec une denticulation latérale mousse, éniormedeubereules ns ur nte LRO Me Groupe V. Eurhexius sexpunetaius D. Sp. — Oblongus, sat converus, obscure ferrugineus, sat longe brunneo-pubescens. Caput valde transversum, prothoract latitudine aequale, foveis duabus in linea media oculorum silis, suleis obliquis in fronte depressa conver- gentibus, supra antennas nodosum, postice juxta collum brevissime sulcatum. Antennae mediocres, vir geniculatae, articulis 1 elongato, cylindrico, 2 ovato, 3-8 moniliformibus, 9, 10 paulo majo- ribus, subquadratis, 11 oblongo-ovato. Protho- raz latiltudine aequilongus , lateribus acute den- ticulatus, antice valde, haud abrupte attenuatus, postice paulo minus attenuatus, sulcis longitu- dinali et transverso foveisque validis. Elytra disperse punctulata, latitudine sua breviora, basi trifoveala et attenuata, sulco dorsali bre- vissimo. Abdomen elytris longius, convexzum, lateribus leviter rotundatum , medio paulo ampliatum , segmentis dor- salibus subaequalibus. Metasternuwm convezum et brevissimum. Segmento ultimo ventrali leviter impresso & ?. — Long. 1 mill. — Fig. 41. Brésil : Blumenau. Cette espèce est la seule qui n'ait que trois fossettes à la base des élvtres : elle ressemble un peu à un Anarmodius, mais la tête est srande, très transversale, le prothorax est denticulé sur les cotés et les élytres n'ont pas de strie dorsale. Eurhexius longicornis n. sp. — Elongalus, subdepressus, rufus, parce pubescens. Caput transversum,prothoracilatitudine aequale, ante oculos abrupte coarctatum, supra antennas utrinque leviter nodo- sum, foveis duabus mediocribus pone lineam mediam oculorurm sitis, sulco integro in fronte arcuato junctis, postice juxta collum brevissime sulcatum. Antennae mediocres, vir geniculatae, articulis 1 elongato, cylindrico, 2 ovato, 3-8 moniliformibus, 9, 10 paulo majoribus, subqua- dratis, 11 oblongo-ovato. Prothorax latitudine et longitudine aequalis, 590 A. RAFFRAY. ‘107) lateribus acute denticulatus, antice valde sed haud abrupte attenuatus, postice paulo minus attenuatus, sulcis longitudinali et transverso fo- veisque validis. Elytra disperse punctulata, latitudine sua breviora, basi trifoveata et attenuata, sulco dorsali brevissimo. Abdomen elytris longius, convexum, lateribus leviter rotundatum et medio paulo amplia- tum, Segmentis dorsalibus subaequalibus. Metasternum converum et brevissümum. Segmento ultimo ventrali leviter impresso & ?. — Long. 2 mill. Brésil : Blumenau. Cette espèce, ainsi que la précédente, sont les seules qui n'aient que trois fossetles à la base des élytres : elle ressemble un peu, comme forme générale, à un Anarmodius, mais la tête est grande, très trans- versale, le prothorax est denticulé sur les côtés et les élytres n’ont pas de strie dorsale. Eurhexius megacephalus D. Sp. — Oblonqus, parum con- vexus, rufo-castaneus, nilidus, sat longe pubescens. Caput magnum, pa- rum transversum, trapezoidale, antrorsum haud abrupte constrictu, lateribus obliquum, fronte media depressum, Supra antennas haud nodosum, in linea anteriori oculo- um foveis duabus sulco arcuato junctis, temporibus minus rotundatis el postlice prominulis sed obtusis. Antennae sat elongatae, haud geniculatae, articulis 1 minus elongato, cylindrico, 2 ovalo, 3-8 monili- formibus et longitudine decrescentibus, latitudine sua tantummodo longioribus, 9, 10 majoribus ova- lis, 11 majore, ovato. Prothorax capite latior el latitudine sua longior, antice valde et postice mullo minus attenuatus, sulcis longitudinali et transterso validis, lateribus minute sed acute denticulatus. Fig. 12. Elytra obsolete subrugosula, latitudine sua longio- ra, basi leviler atlenuata, lateribus subobliqua, sulco dorsali brevissimo. Abdomen elytris vix longius sed paulo latius, lateribus leviter rotundatum. Femoribus anticis medio infra carinatis. Segmento ultimo ventrali bransversim leriter impresso G.— Long. 2 mill. — Fig. 12. Brésil : Matto Grosso. Cette espèce est remarquable par sa tête beaucoup moins transver- sale que chez les autres espèces. (108) Genera el catalogue des Psélaphides. )91 Eurhexius quadrifoveatus n. Sp. — Oblongus, sat crassus, obscure ferrugineus, rufo-pubescens. Caput valde transversum et protho- raci latitudine subaequale, postice foveis duabus liberis, antice in fronte foveis duabus alteris magis approæimatis, suleo frontali brevi et arcuato junctis, Supra antennas haud nodosum, occipite juxta collum brevissüne et obsolete sulcatum. Antennae crassae, articulis 1 crasso, cylindrico, 2 obconico, 3, 8 moniliformibus, 9, 10 majoribus, 9 globoso, 10 leviter transverso, 11 ovato, acuminato. Prothorax obsolete punctatus, latitu- dine sua vix longior, antice sat abrupte et valde attenuatus, lateribus valde et acute denticulatus, sulcis validis. Elytra obsolete punctulata, quadrata, lateribus leviter rotundata, basi vix attenuata, sulco dorsali brevissimo. Abdomen elytris longius, vix latius. Segmento ultimo ven- trali punctato et transversim depresso $ ?. — Long. 2,40 mill. Brésil. Cette espèce est facile à reconnaitre par ses fossettes céphaliques, dont deux sont placées tout à fait en arrière et libres et deux autres sur le front, plus rapprochées et reliées par un sillon transversal et un peu arqué. Eurhexius laevis n. sp. — Previor sat latus et crassus, rufus, lotus laevis, parce pubescens. Caput leviter transversum , prothoracis latitudine paulo angustius, ante oculos magnos abrupte coarctatum, foveis duabus in linea anteriore oculorum sitis, sulco utrinque juxta foveas obsoleto, in fronte profundo, postice medio profunde sulcatuin. Antennae mediocres, articulis 1 elongato, cylindrico, 2 ovato, 3-8 la- tiludine aequilongis, clava parum conspicua, 9 parum longiore, 10 sub- quadrato, 11 regulariter ovato. Prothorax latitudine sua vix longior, antice sat abrupte attenuatus, lateribus rotundatus et mediocriter den- ticulatus, sulcis et foveis validis. Elytra latitudine sua paulo longiora, basi vix attenuata, lateribus perparum rotundata. Abdomen elytris vir longius, convezum , segmento dorsali 3 apice medio breviter bispinoso, inter spinas leviter depresso, apice paululum emarginatlo. Melasternum obsolete sulcatum. Segmento ultimo ventrali transversim tmpresso. Fe- moribus anticis infra breviter carinatis & .— Long. 2 mill. Brésil : Bahia. La forme est courte et large et la massue très peu marquée. Eurhexius subacuminaous D. Sp. — Breris,latus, converus, rubro-piceus, antennis pedibusque ferrugineis, parce pubescens. Caput valde transversum, prothorace perparum angustius, ante oculos abrupte coarctatum, supra antennas leviter nodosum, foveis duabus in linea 592 A. RAFFRAY. (109) media oculorum sitis, sulco antice profundiore, juxta collum sulecatum et utrinque convexum. Antennae breves, articulis 1 elongato, cylindrico, 2 breviter ovato, 3-8 moniliformibus et transversis, 9, 10 tantummodo pauto majoribus, sublransversis, 11 magno, ovato, acuminato. Protho- rar latitudine sua paulo longior, antice valde et sat abrupte attenua- tus, lateribus rotundatus et valde denticulatus, basi grosse punctatus, suleis validis. Elytra subquadrata. leviter convexa, basi attenuata, la- teribus leviter rotundata. Abdomen elytris subaequale, segmento ultimo ventrali transversim impresso. Femoribus anticis crassioribus et infra sat longe carinatis & . — Long. 2 mil]. Brésil : Blumenau. Cette espèce se distingue par sa couleur foncée, sa forme courte, convexe et la petitesse relative des articles des antennes dont le der- nier est, au contraire, très gros. Eurhexius octopunetatus n. Sp. — Sat elongatus, leviter convezus, rufus, parum pubescens. Caput valde transversum, prothora- cis latitudine, antice valde sed minus abrupte coarctatum, foveis duabus ante oculos sitis, sulco antice multo profundiore, temporibus leviter quadratis, occipite convexo, juxta collum profunde sulcato. Antennae breves, leviter geniculatae, articulis 1 elongato, cylindrico, 2 valido, ovato, 3-8 transversis, 9, 10 multo majoribus, transversis, 11 ovato, basi truncato. Prothorax latitudine sua longior, antice posticeque subaequaliter attenuatus, lateribus valde denticulatus, basi parce ru- goso-punctatus, suleis validis. Elytra transversa, basi attenuata, sulco dorsali obsoleto et ante medium evanescente. Abdomen converum, elytris multo longius. Femoribus anticis infra breviter carinatis 9. — Long. 1,80 mill. Brésil : Blumenau. La tête est transversale et convexe, le sillon très obsolète auprès des fossettes, les articles des antennes sont nettement transversaux et la massue bien marquée. Eurhexius Reitteri n. Sp. — Sat elongatus, leviter ronvexus, rufus, parce pubescens. Caput trapezoidale, multo minus, transversum. prothorace angustius, ante oculos haud abrupte attenuatum, foveis dua- bus in linea anteriore oculorum sitis, sulco antice profundiore. Anten- nae leviler geniculatae, articulis 1 elongato, cylindrico, 2? quadrato, 3- S moniliformibus, transversis, 9, 10 duplo majoribus, subtransversis, 11 breviter ovato. Prothorax latitudine sua longior, antice posticeque subaequaliter attenuatus, lateribus valde denticulatus. Elytra latitu- (10) Genera et catalogue des Pselaphides. 293 dine sua longiora, basi leviter attenuata, lateribus Subrotundata, sulco dorsali obsoleto et brevissimo. Abdomen elytris longius, convexum, seg- mento ullimo ventrali obsolete impresso. Femoribus anticis crassis et infra breviter carinatis S. — Long. 4,90 mill. Brésil : Blumenau. Très voisine de la précédente dont on pourrait supposer qu'elle est le màle, mais elle est différente par la forme de la tête. Eurhexius Dicolor n. Sp. — Obscure ferrugineus, antennis pedibusque dilute rufis, tenuiter sat longe subhir- sutus. Caput valde transversum, trapezoidale, pro- thorace paulo angustius, ante oculos sat abrupte attenuatum, inter oculos foveis duabus sulco angu- lato junctis, occipite verticeque una sulcato, occi- pile postice sinuatum. Antennarum articulis 1 elon- gato, cylindrico, 2 subquadrato, 3-8 minutis, moniliformibus, 9, 10 triplo majoribus, transversis, 11 magno, ovato. Prothorar subovatus, antice plus attenuatus, lateribus quinque-denticulatus, sulco longitudinali paulo ante basin abbreviato, trans- verso, in medio angulato, foveis lateralibus magnis, leviter obliquis. Elytra latitudine sua perparum longiora, ad basin atte- nuata, lateribus leviter rotundatis, humeris notatis, basi foreis quu- tuor magnis, sulco dorsali deficiente. Abdomen elytris paulo majus, converum. Pedes mediocres, tibiis subgracilibus. — Long. 1,80 mil — Fig. 13. Haute-Bolivie : Yuracaris. Cette espèce voisine de la précédente en diffère par la couleur plus foncée du corps, le premier article des antennes plus long, les 9° et 10° plus transversaux, le 41° plus gros. Je donne ci-contre (fig. 14) un dessin de l'Eu- rhexius muticus Raffray. Cette espèce a été décrite dans la Revue d’Entomologie (T. II, 1883. p. 250). Elle provient de Colombie : Bogota. Aporhexius n. gen. Antennae haud geniculatae, articulo 1 sequente longiore. Caput transversum, temporibus validis. Prothorax lalitudine sua longior, 59% A. RAFFRAY. (A1) antice sat abrupte attenuatus, postice attenuatus, lateribus rotundatus el minute crenulatus, Sulco medio longitudinali valido. Elytra basi trifoveata, sulcis duobus brevissimis, stria suturali integra. Segmento primo dorsali sequente mullo majore. Ce genre rappelle beaucoup le genre Eurhexius, mais la marge laté- rale du prothorax est simplement crénelée et le premier segment dorsal est beaucoup plus grand que le suivant: il diffère de Rhexinia par le sillon longitudinal médian du prothorax. Aporhexius pubescens n. spec. — Crassus, subparallelus, obscure ferrugineus, antennis pedibusque dilutioribus, dense et longe griseo-pubescens. Caput transversum, temporibus magnis, rotundatis et pallide setosis, occipite transversim conte.ro, postice retuso, medio breviter sulcato, inter oculos foveis duabus, fronte late deplanatu, margine antica incrassata et supra antennas fere tuberculata, infra deplanatum, confer- Lim rugoso-punctatum, longitudinaliter sul- catum. Antennae sat elongatae, articulis 1 valido, 2 ovato, 3-8 latitudine sua paulo longioribus et longitudine crescentibus, clara triarticulata, magna, leviter compressa, longe hirsuta, 9, 10 crescentibus et sub- ovatis, 11 magno, irregulariter ovato, extus rotundatim ampliato, apice acuto. Prothorax Fig. 15. capiti latitudine subaequalis, postice atte- nuatus, antice constrictus, lateribus minute crenulatus et rotundatus, sulco medio longitudinali antice et praeser- lim postice amplhato, utrinque postice fovea magna et sulco transverso circumflexo parum profundo. Elytra latitudine sua longiora, convera, lateribus rotundata, basi foveis tribus validis et sulcis duobus brevissi- mis, quorum externo longiore. Abdomen elytris paulo brevius et an- qustius, Segmento primo dorsali sequente fere duplo longiore. Metaster- num obsolete sulcatum. Segmento ullimo ventrali valde impresso et fundo glabro &. — Long. 1,90 mill, — Fig. 45. Haute-Bolivie : Yuracaris. Tableau du genre Raffrayia A 2. Premier segment dorsal beaucoup plus grand que lessuivante me ee RUN 2e ARTE SAUVAGE. Groupe TL (112) Genera et catalogue des Psélaphides. 395 A 1. Premier segment dorsal égal aux suivants. B 2. Prothorax variable, mais jamais dilaté transversa- lement, ni plus large que les élytres. C 2. Tête avec deux fossettes et des sillons. D 2. Antennes avec, au moins, les articles intermédiai- S FÉSRITANSV ETS AUX ET NET EE ete Un Groupe If D 1. Antennes allongées, articles carrés ou plus longs QUE TARDE ER RE Re 1 ME Groupe IE. CRT STétersSans osselies nIFSIONS RME EE Ur he. Groupe IV. B 1. Prothorax très transversal, dilaté sur les côtés et plusthrserquenles élyires: 7... MA A ciul. Groupe V. Raffrayia opaca n. Sp. — Oblonga, subparallela, parum con- vexa, castanea vel rufo-castanea, tota minute granulosa, opaca, sat dense pubescens. Caput latitudine sua brevius, antice valde attenuatune, supra oculos subnodosum, fronte impressum, inter oculos posterius foveis duabus magnis, sulcis obsoletis cum impressione frontali junctis, occipite tenuiter carinato. Antennae validae, articulis 1 quadrato- elongato, 2 paulo minore, subquadrato, 3 breviter obconico, 4-8 trans- versis, 4-5 crescentibus, 6-8 decrescentibus, 9, 10 paulo majoribus, crescentibus, transtersis, 11 breviter conico, turbinato. Prothorax capile et longitudine sua latior, subcordatus, lateribus medio rotun- datus, pone medium profunde sinuatus, foveis lateribus magnis, sulci- formibus, sulco transverso recto, longitudinali deficiente. Elytra sub- quadrato-elongata, humeris notatis et dentatis, lateribus vix rotundatis, stria dorsali medio abbreviata. Segmentis dorsalibus tribus primis sub- aequalibus, in primo basi striolis duabus brevissimis, divergentibus, tertiam partem disci includentibus. Metasternum convexum. Pedes me- diocres. 3 Metasternum obsolete sulcatuin. Segmento ultimo ventrali late et apice profunde impresso. Tibiis intermediis apice breviter et obluse, posticis longe et acute calcaratis. — Long. 1,70 mill. Le Cap : Uitenhage. Cette espèce est voisine de R. natalensis Raffray, mais elle en diffère, comme de toutes les autres, par sa fine granulation qui la rend opaque. 396 A. RAFFRAY. (113) CATALOGUE. TRICHONYCHINI GANGLBAUER, Kaf. Mitteleuropa, 11, 1895, p. 798. Trichonyni Rarrkr. (emend.), Rev. d'Ent. 1890, pp. 82, 102. TRICHONYX CHAUDoIR, Bull. Nat. Mosc. 1845, III, p. 164. — Jaco. Duvai, Gen. Col. Eur. I, p. 134. — Taomson, Skand. Col. III, p. 221. — SAULCY, ue I, p. 418. — ReiTrer, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 452. — Rarrray, Rev. d’Ent. on 10. RAN u REICHENBACH, Mon. Psel. p. 62, pl. 2 . À7. — AUuBE, Psel. Mon. 1833, p. 92, pl. JL, Î. . os Soc. ent. Fr. 1844, p. 141. — En Kaf. Mk. Brandbg. p. 277. — JAco. Duvaz, Gen. Col. Eur. I, pl. 42, Î. 209. — THomsoN, Skand. Col. 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PRO CARE D Re CE SRE RE SR ARR Brésil : Bahia. Putzeysi SCHAUFUSS, Nunq. ot. IT, p. 482........... Montevideo. Groupe IV. insignis SCHAUFUSS, 10€. cit. p. 260.,....... ... Nouvelle-Grenade. semihyalinus ScHAUr. Bull. Soc. ent. Fr. 1882, p. xcur. crassicornis RAFFRAY, Ann. Soc. ent. Fr. 1891, DATES ASE AT DENT PAR RE ORETRREES Venezuela : S"-Esteban. SubDaCUuMInAEUS D. SP..................... Brésil : Petropolis. octopunetaius n. Sp...................... Brésil : Blumenau. angustatus SCHAUFUSS, Bull. Soc. ent. Fr. 1882, 1000 LÉ EE ete on EC 0 MM 2 PO EN LEE Cayenne. HROtÉO TEE SD Renan rem pe. Brésil : Blumenau. DICOIOP M SD ENTRE SN. .... . Haute-Bolivie : Yuracaris. 600 A. RAFFRAY. (417) Groupe V. muticus RAFFRAY,. Rev. d'Ent. 1883, p. 250... Colombie : Bogota. abdominalisS N. Sp....................... Eresil : Blumenau. Espèces inconnues d'affinités douteuses. vestitus SuaRP, Biol. Centr. Amer. Col. 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Wales:4863 p.44, pl XVI 6 ER OS NN ET RE SET Tasmanie. Australie : New South Wales. (118) Genera et catalogue des Psélaphides. 601 Edwardsi KixG (Batrisus), loc. cit. 1865, p. 172. — RarFRAy, Rev. d'Ent. 1890, pl. IT, f. 34... Australie: Victoria. tuberculatus RArFRAY, Proc. Linn. Soc. N.S$S. Wales, LOC PISE DIN RACE Australie : New South Wales. longicoïis RAFFRAY, loc. cit. p.134. Australie : New South Wales. Mastersi RAFFRAY, loc. cit. p. 135., Australie : New South Wales. nitidus RArrRAY, loc. cit. p. 136............ Australie : Victoria. cribricoilis RaArFrAy, Ann. Mus. Nat. Hung. Buda- DES EOOS ARLES Re EX ne Nle-Guinée : Golfe Huon. 7. RAFFRAYIA Reitrer, Verh. naturf. Ver. Brünn, XX, p. 198. — RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1887, p. 41: Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897, p. 63. Groupe I. caviceps RaArFRAY, Trans. S. Aîfr. Phil. Soc. 1897, De OA PUIS es Le Cap : Stellenbosch. deplanata RAFFRAY, loc. cit. p. 65, pl. XVI, À. 5... Le Cap : Cape Town. frontalis RArFRAY, loc. cit. 1898, p. 391, pl. XVHI, LÉ De MCE 1 SL RO Le Cap : Cape Town. calcarata RarrrAy, loc. cit. 1897, p. 68, pl. XVI, RSR PR UE RS RENE MEMBER EUR ct Le Cap : Cape Town. incerta RAFrFRAY, loc. cit. p. 65, pl. XVI, Ë. 4...... Le Cap : Cape Town. variabilis RArrRay, loe. cit. p. 66, pl. XVI, E 3... ar AS PU ARS DS DRE LI DRE Le Cap : Newlands. Var. $. G RarrRAy, loc. cit. p. 66. Var. y. G RAFFRAY, loc. cit, p. 66. armata RarrrAy, loc. cit. p. 69, pl. XVI, Ê. 2..... Le Cap : Cape Town. A PRES DES SMS CRC à PDT EN Le Cap : Cape Town. cruciata RArFRAY, loc. cit. p. XVI, f. 7.... Le Cap : Cape Town. sulcatula RarFrAYy, loc. cit. 1898, p. 392. Le Cap : Cape Town. 602 A. RAFFRAY. (419) Groupe IL. antennata RAFFRAY (Trichonyx), Rev. Mag. Zool. 1877, p. 295, pl. IL, f. 16 : Rev. d’Ent. 1887, p. 43. PA Verser a RS Abyssinie : Hamacen, Vallée du Mareb. laticoilis RAFFRAY, Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897, DT DL RNEAEMO ERA RS ARE Le Cap : Stellenbosch. rugosula RaArrRAY, Rev. d'Ent. 1887, p. 46 : Trans. 3 Se AL APHASOC ASIE DATE Er ne Le Cap : Stellenbosch. majorina RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1887, p. 44, pl. I, (02/25 Trans. Sn Air. Phil S0c 1897 "n°2708 PLV EE NO ARE RS RE Le Cap : Rondebosch. pallidula RAFFRAY, loc. cit. p. 44. Dbicolor RAFFRAY, Trans. S. Aîfr. Phil. Soc. 1897, p. 71, DIX NAS IE LL LEE RE en A se RE .… Le Cap : Cape Town. montana RAFFRAY, loc. cit. 1898, p. 393... Le Cap : Cape Town. natalensis RAFrFRAY, loc. cit. 14897, p. 79, pl. XVI, Ï. 9 : 4898, p. 397.. Natal. Le Cap : Uitenhage, Port Elizabeth. OPACA D. SD re de M UE S Le Cap : Uilenhage. pilosella RArrRAY, loc. cit. 1897, p. 74, pl. X VE, F. 15. A D et de PAU AR RCNe eq PASS Le Cap : Cape Town. abdominalis RAFFRAY, loc. cit. p. 74..... Le Cap : Cape Town. capensis RAFFRAY, loc. cit. 1898, p. 393... Le Cap : Cape Town. algoensis RArFRAY, loc. cit. 1898, p. 39%. Le Cap : Port Elizabeth. microcephala RArrrAY,loc. cit. 1897, p. 76, pl. XVI, LE DS ET PE EN NN e . Le Cap : Cape Town. obseura RarrRAY, loc. cit. 1897, p. 77..... Le Cap : Muizenbergq. nodosa RarrRrAY, loc. cit. p. 75, pl. XVL f. 11...... RO A M Re à RE 24 Le Cap : Cape Town. Groupe II, longula RarrrAy, Rev. d'Ent. 1887, p. 45 : Trans. SAC Ph Soc. 1897 pa78;plERNEN/1970 D LU cet Le Cap : Stellenbosch, Cape Town. Groupe IV. myrmecophila RarrrAy, loc. cit. 1898, p. 395, DL ICVIEL TE EE RIRE ER RME APE Le Cap : Port Elizabeth. (120) Genera et catalogue des Pselaphides. 603 Groupe V. dilatata RaArrRay, loc. cit. 1898, p. 396, pl. XVII, CR vire RS ARTE UE . Le Cap : Port Elizabeth. DALMINA RAFFRAY, Rev. d'Ent. 1887, p. 46 : Trans. S. Afr, Phil. Soc. 1897, p. 78. globulicornis RAFFRAY, Rev. d’'Ent. 1887, p. 47, DIM 6-27: 14890 pl Il 5:40: Trans. S: Afr: PhileSoc 1897 Dp79421898 pl XNE SE, ©. Le Cap : Newlands, Stellenbosch, Cape Town. elizabethana RAFFRAY, Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897 DA 1898 pD29379Dl XVII 1978 Le Cap : Port Elizabeth. gratitudinis Rarrray, loc. cit. 1897, p. 70 : 1898, Sn ob else iaie lee elele elietetelsis set asie ete ie she d [0 EP GAE 1 1 Le 2 LUE SEE PER Res Le Cap : Stellenbosch. concolor RAFFRAY, loc. cit. 1897, p. 80........... Natal : Frere. irregularis RAFFRAY, loc. cit. 1897, p. 81........ Natal : Frere. elegans RarrrAy, loc. cit. 1897, p. 82, pl XVII, UE LESC HR AE EE POP M En De Le Cap : Newlands. 6. ADALMUS ReITTER, Verh. naturf. Ver. Brünn. XX, p. 197. — Rarrray, Rev. d'Ent. 1890, 107. velutinus ReiTrer, Deuts. Ent. Zeits. 1885, p. 338, DÉSIR S TE SRRRR a ee mal Land. N'e-Zélande. ni FARONOMA RarFRAy, Rev. d’'Ent. 1894, p. 259. cavangula REITTER (Rybaxis), Wien. Ent. Zeit. VI, p. 292, pl. I, f. 5. — Rarrray, Rev. d'Ent. 1894, | DÉS EE DU nd ne ee JR Chili : Valdivia. Il sx nt 69% A. RAFFRAY. (124) MITRACEPHALA RArFRAY, Rev. d’Ent. 1890, pp. 104, 107. longipennis RArFRAY, loc. cit. p. 198. pl. IT, f. 8... 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In. — Le genre Acanthiulus (Myriapodes) [pl. VIII, 469. Buyssox (R. pu). — Monographie des Guêpes ou Vespa, 260. CHRÉTIEN (P.). — Description d'un Lépidoptère nouveau d’Espagne [pl. V, fig. 5], 405. DEvizce (J. SAINTE-CLAIRE). — Étude sur divers Platysma des Alpes occidentales. (Additions et Rectifications), 413. Dumoxr (Coxsr.). — Description d’une aberration nouvelle d'Oconistis quadra ® [pl V, fig. 6], 406. FAIRMAIRE (L.). — Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgache (16° note), 181. 606 Table des auteurs. FarmmaIRE (L.). — Coléoptères Hétéromères recueillis par M. Baer dans le Haut-Pérou et le Tucuman, 461. GROUVELLE (A.). — Coléoptères de l'Inde recueillis par MM. H.-L. An- drewes et T.-R.-D. Bell, 125. Ib. — Voyage de M. Maurice Maindron dans l'Inde méridionale, mai à novembre 1901 : Coléoptères clavicornes [fig.], 340. GROUVELLE (A.) et LÉVEILLÉ (A.). — Voyage de M. le D' Ed. Bugnion au Venezuela, en Colombie et aux Antilles : Coléoptères clavi- cornes [pl VIT], 460. IHERING (ROpOLPHO VON). — Contribution à l'étude des Vespides de l'Amérique du Sud, 144. Lucas (DANIEL). — Notes sur quelques Lépidoptères, 401. ORBIGNY (H. D’). — Notes sur divers Onthophagides de l'Afrique aus- trale, 289. Pic (MAURICE). — Contribution à l'étude générale des Hylophilidae, 65. In. — Voyage de M. Maurice Maindron dans l’Inde méridionale : An- thicides, 348. PORTEVIN (G.). — Clavicornes nouveaux du groupe des Nécrophages (pl. 11], 456. PocLrox (EnwaRp-B.). — La signification bionomique des taches ocel- laires chez les Satyrinae et Nymphalinae [pl VI, 407. RarFRAY (ACH.). — Psélaphides recueillis dans le Sud de Madagascar par M. Ch. Alluaud [fig.], 319. ID. — Genera et catalogue des Psélaphides [fig.], 484. RéGiIMBART (D M.). — Coléoptères aquatiques recueillis dans le Sud de Madagascar par M. Alluaud, 4. Ib. — Contribution à la faune Indo-Chinoise (19° memoire) : Hydro- philidae, 52. Ib. — Voyage de M. Maurice Maindron dans l'Inde méridionale [°° mé- moire] : Dytiscides, Gyrinides et Palpicornes, 334. SIMox (E.). — Études arachnologiques (34° mémoire), 304. VaAcyAL (J.). — Hyménoptères du Congo français rapportés par lin- génieur J. Bouyssou, 358. Il TABLE DES TRIBUS, GENRES, SOUS-GENRES, ESPÈCES, ETC. DÉCRITS DANS CE VOLUME Nora. — Les noms en caractères normands désignent les tribus nou- velles. — Les noms en caractères égyptiens désignent les genres ou sous-genres nouveaux. — Les noms en caractères italiques désignent les espèces et variétés nouvelles. ARACHNIDES Agorius formicinus E. Sim., 307. Bolostromus Riveti E. Sim., 314. Codeta Bouchardi E. Sim., 305. Copocrossa harpina E. Sim., 306. Cosmophasis wmbratica E. Sim., 308. Gasteracantha Bouchardi E. Sim... 302. Marsdeni E. Sim., 303. Harmonicon Riveti E. Sim., 314. Hispo alboguttata E. Sim., 306. Linyphia Lehmanni E. Sim., 311. Liparotoma amaenum E. Sim. 313. Panaretus nirouensis E. Sim., 304. Smermisia Tullgreni E. Sim., 314. Telamonia leucaspis E. Sim., 307. Tromopisthes aethiops E. S., 312 COLÉOPTÈRES Aclypea sculpturata Grouv., 125. Actenodes pyropyga Fairm., 200. Acylopselaphus Alluaudi Raffr., 329. clavatus Raffr., 329. crassicornis Raffr., 328. madagascariensis Raffr., 327. Adavius Perrieri Fairm., 208. Adisius Fairmaire, 230. Perrieri Fairm., 231. piceolus Fairm., 230. rufinus Fairm., 230. Aedeus marginatus Fairm., 248. Aethinanigrocastanea Grouv., 115. cyaneipennis Grouv., 416. Agraphydrus Régimbart, 33. punctatellus Reg., 34. Alcides biornatus Fairm., 231. Aliturus griseopubescens Fairm., 608 Année 1903. Amphiops annamita Rég., 62. j marmoratus Rég., 38. confusus Rég., 43. nigropictus Rég., 60. lasioides Rég., 44. villosulus Rég., 39. laterilius Fairm., 185. Biblomimus, Raffray, 545. sumatrensis Rég., 61. minutus Raffr., 545. variolosus Rég. (var.), 63. Bibloplectus parviceps Raffr.. 545. Ancylistes nigrozonalus Fairm., | Bidessus crassifrons Rég., 331. 299. longivittis Rég., 10. Anisogaster nigroclavatus Fairm., mysorensis Rég., 332. 251. Brachygluta trochalis Raffr., 320. Anodon conicifrons Fairm., 188. ! Brachyglutini(sub Bryaxini) Anthicus argentatus Pic. 350. Raffray, 490. carmelita Fairm., 215. Brachytatus obliquepictus Fairm.. crassicollis Fairm., 217. 2506. cribellatus Faïrm., 216. Brouniella (sub Brounia) Ralfr., gibbosulus Fairm., 216. D32. Maurilii Pic., 351. Bryaxella Raffray, 319. moerens Fairm., 217. spectralis Raffr., 319. stricticollis Fairm., 217. Bythinoplectus acutangulus Raltr.. uninotatus Pic (var.), 350. 903. Aphodius latecinctus Fairm., 186- transversiceps Raffr., 504. picescens Faiïrm., 187. Caedius brevis Fairm., 207. tuberifrons Fairm., 187. Calobrium Fairmaire, 251. Aporhexius Raffr., 593. Perrieri Fairm., 251. pubescens Ratfr., 594. Camariodes suturatus Fairm., Arianida Fairmaire, 256. 209. mactata Fairm., 257. Cantharis rufitarsis Bourg. Arrhythmus Perrieri Fairm.. 249. (subsp.), 479. Asymoplectus flagellatus Raffr., | Canthydrus flavosignatus Rég.. D38. 13. Aulacophora ornata Fairm., 259. | Cardiophorus tripartitus Fairm., Aulonogyrus cristatus Rég., 21. 204. Aviranus apicatus Fairm., 240. Cardiotarsusapicatus Fairm., 204. Balega dentata Raffr., 514. Carpophilus oblongopunctatus Barianus scabrosus Fairm.. 221. Grouv., 108. Baryssus Fairmaire, 238. Catops dispar Port., 167. callipyqus Fairm., 238. integer Port., 167. Batrisomina Raffray, 316. ruficollis Port., 166. strigicollis Ralfr., 316. Simoni Port., 167. Berosus cariniceps Rég., 37. Cedrosius caerulans Fairm., 209. dilutus Règ. (var.), 39. Cercyon crenatostriatus Rég., 50. Table des genres, etc. crenulatus Rég., 337. dieganus Rég., 48. dilutus Règ., 338. flavocinctus Rég., 49. hova Rég., 47. laticollis Rég., 48. Maindroni Rég., 337. nigerrimus Rég., 49. obconicus Rég., 48. procerus Rég., 48. Cerylon humeridens Grouv., 124. Cionus compactus Fairm., 242. coriaceus Fairm., 242. griseus Fairm. (var.), 242. tuberosus Fairm., 241. Clivina lignicola J. Bouch., 169. Clypearia Fairmaire, 194. pruimosa Fairm., 194. Clypeodytes sordidipennis Reg. 6. Coelostoma aeneolum Rég., 337. phalacroides Rég., 44. Colasposoma caelestinum Fairm.. 297. cupreolum Fairm., 257. scapulatum Fairm., 258. sublaeve Fairm., 258. Coloenephes Füôrsteri J. Bouch., 176. Copelatus distinguendus Rég., 20. striqulifer Rég., A7. unguicularis Rég., 19. Coptomia discipennis 199 Corecaulus Fairmaire, 222. breviceps Fairm., 222. Cryptarcha Lesnei Grouv., 118. Cryptohypnus anicros Fairm., 204. rufoguttatus Fairm., 203. tristis Fairm., 203. Cyclosomus sumatrensisT.Bouch., 174. Fairm., 609 Dactylosternum pygmaeum Rég.. 45. Desmidophorus dorsatus Fairm... 232. omissus Fairm.. 232. Diadelia lateritia Fairm., 255. Diastictulus (sub Singhala), Raffray, 528. Diphyllus Maindroni Grouv., 342. Dissochaetus Portevin, 159. curtus Port., 162. Hetschkoi Port., 161. maculatus Port., 160. Murrayi Port., 164. obscurus Port., 162. Philippi Port., 159. sanguinicollis Port., 160. Dolomius Fairmaire, 250. Perrieri Fairm., 250. Dorygonus holomelas Fairm., 203. Drilus Kandyanus Bourg., 481. Edrotinus Fairmaire, 461. tucumanus Fairm., 464. Eleusomatus Raffray, 548. Enaria carinulata Fairm., 195. speculifera Fairm., 195. Encya densevestita Fairm., 194. Entomogaster cyanipennis Fairm., 201. Entomoscelis Fairm., 259. Epimetopus Maindroni Rég., 338. Epiphylax clathratus Fairm., 242. variegatus Fairm., 243. Epuraea apicalis Grouv., 110. cribrata Grouv., 114. ornata Grouv., 109. subochracea Grouv., 111. Estadia Fairmaire, 183. capito Fairm., 184. Eucatops Portevin, 162. densepunctata 610 Année 1903. ater Port., 164. curvipes Port.. 163. Grouvellei Port., 164. oblongus Port., 164. rufescens Port., 16%. Eudromus Perrieri Fairm., 181. Euplectus exiquus Ralfr., 542, illepidus Raffr., 542. infossus Raffr., 944. madagascariensis Raffr., 315. Schmitti Raffr., 540. Eurhexius bicolor Raffr., 593. laevis Raffr., 594. longicornis Raffr., 589. megacephalus Raffr., 590. octopunctatus Raffr., 592. quadrifoveatus Raffr., 594. Reitteri Raffr., 592. sexpunctatus Raffr., 589. subacuminatus Raffr., 594. Europs Harmandi Grouv., 123. indica Grouv., 124. Eutochia latipes Fairm., 208. opatrinoides Fairm., 208. Eutyphlus Schmitti Raffr., 546. Formicomus albipes Fairm., 215. Maindroni Pic, 349. semiopacus Pic, 349. Globaria subopaca Rég., 41. Glycia caerulescens Fairm., 182. Golasa Ralfrav, 494. Haliplus Alluaudi Rég., À. Helochares albescens Rég., 27. atro-piceus Règ., 53. crenatostriatus Rég. (var.), 28. crenatus Rég., 54, sechellensis Rég. (var.), 27. variabilis Rég., 25. Herophydrus picturatus Rég., 4. poecilus Rég., 3. Heterelus confusus Grouv., 346. Kraatzi Grouv., 108. Heterocerus Maindroni Grouy., 34). Heterophana dissimilis Faiïrm., 197. Holozodini Ralfray, 491. Homaeonychus fascialus Fairm., 228. fuscorufus Fairm., 228. proæimus Fairm., 229. Homaleptops duplicatus Fairm., 229. Hoplia albosparsa Faïrm., 191. asperata Fairm., 194. bruchoides Fairm., 193. circumscutata Fairm., 192. lugubris Fairm., 189. plicata Fairm., 190. pruinosa Fairm., 190. rubiginea Fairm., 189. rufopubens Fairm., 190. stigmatica Fairm., 193. tenuitarsis Fairm., 192. valida Fairm., 4189. Hoplochelus oblongulus Fairm., 197. tenuepunctatus Fairm., 196. Hydraena marginicollis Rég.. 51. Hydrobius atriceps Règ., 33. Hydrochus annamita Rég., 64. tenuis Fairm., 185. Hydrophiluscambodiensis Rég., 53. cultrifer Rég., 25. Hydrovatus confusus Rég., 12. madagascariensis Rég., 11. Hyphoporus nilghiricus Rég., 331. Hyphydrus minutissimus Rég., 5. Idernus Fairmaire, 234. plagiatus Fairm., 234. Idgia puncticollis Bourg., 183. Jubini Raffray, 489. Table des genres, ete. Jubus brevis Raffr., 510. clavatus Raffr., 511. gracilicornis Raffr., 510, Labromimus Harmandi Grouv., 120. Laccobius curvipes Rég., 35. discicollis Rég., 58 et 336. parumpunctatus Rég., 34. roseiceps Rég., 59. rotundatus Rég., 59. - Laccophilus elongatus Rég., 15. Lacon fallar Fairm., 202. quadricollis Fairm., 202. scutellatus Fairm., 202. Laemophloeus Harmandi Grouv., 122. interceptus Grouv., 122. Lagocaulus Fairmaire, 223. femoratus Fairm., 224. latifrons Fairm., 223. Lebia acutangula Fairm., 182. Leptinoderes strangulatus Fairm.. 462. Limnobius rufipennis Rég., 336. Linopodius longicollis Fairm., 252. Linotarsia céncticollis Fairm., 197. Luciola Perrieri Fairm., 205. Macratria strictula Faïirm., 214. Macroplectus tasmanicus Ralfr.. D44. Mataxus angustus Fairm., 237. binigratus Fairm., 235. cribripennis Fairm., 235. fulvocinctus Fairm., 236. interstilialis Fairm., 236. latiusculus Fairm., 236. longulus Faïrm., 237. posticus Fairm., 237. Mecynotarsus notatus Pic, 348. Megalomma punctipenne Fairm., 181. 611 Megamastus apicatus Fairm., 233. Melba dentipes Raffr., 536. grenadensis Raffr., 535. quadrifoveata Raffr., 537. Meligethes castanescens Grouv.. 11%. rubricollis Grouv., 125. Mesitinus Fairmaire, 246. sulcirostris Fairm., 246. Messalius Fairmaire, 247. albidosparsus Fairm., 247. Metopiini Ralffray., 490. Methorius Raffray, 537. Metopiestes indicus Grouv.. 126. Microvonus montanus Grouv.. 121. Micurus obliquatus Fairm., 254. Musius fuscicornis Fairm., 249. Nanophyes inaequalis Fairm., 241. lineellus Faïrm. (var.), 241. tinctus Fairm.. 241. Nargus algiricus Port., 197. semirufus Port., 157. Nemostira bicolor Fairm., 213. tenuicollis Fairm., 213. Neptosternus Alluaudi Rég., 16. Oberthüri Rég., 15. Nesogena angusta Fairm., 212. basicollis Fairm., 244. cinctipennis Fairm., 212. simplicifrons Fairm., 211. violacea Fairm., 211. Ochthebius Alluaudi Règ., 50. Oliabus Fairmaire, 24%. grandicollis Fairm., 245. Omosita ornala Grouv., 112. Omotimus Raflrav, 53%. Ophionea Fôrsteri J. Bouch., 472. Orectogyrus attenuatus Rég., 23. meridionalis Rég. (var.), 24. Pachycytes Fairmaire, 252. 612 Année 1903. rufovestitus Fairm., 253. Pachynectes Régimbart, 7. costulifer Rég., 8. ordinatus Rég. (var. Q), 8. ventricosus Rég., 8. Pachyonyx inaequalis Fairm.. 238. Pallodes Harmandi Grouv., 117 parvus Grouv., 117. Paracymus chalceus Répg.5192. . lilliputanus Rég., 33. minor Rég., 33. Paralocus brevipennis Fairm., 249. Fairm., Parecatus dorsoplicatus 206. Paryonychus Fairmaire, 239. setosulus Fairm., 239. Phamisus velutinus Raffr., 512. Pharaxonota indica Grouv., 127. Fairm., Pheloticus 258. interruptus Philarmostes conveæifrons Fairm.. 188. pilula Fairm., 488. Philhydrus crassus Rég. 55. cribrosus Rég., 28 ferrugatus Rég., 57. flavicans Rég., 56. longiusculus Rég., 31. malabarensis Rég., 335. marginicollis Rég., 30. margipallens Règ., 29. mauriliensis Rég., 30. mollis Rég., 32. nigritulus Rég., 57. picinus Rég., 29. rubricollis Rég., 58. rubrocinctus Rég.. 56. rufulus Rég., 31. seriatus Rég., 28. tetraspilus Rég., 335. Physocrotaphus intermedius J. Bouch., 180. montanus J. Bouch., 180. sylvaticus J. Bouch., 180. Pilobalia alboscripta Faïrm., 464. Plectrascelis ambigena Fairm., 463. semistrigosa Fairm., 46%. Pocadius ZZarmandi Grouv., 114. Polybothris pyrogastra Fairm., 200. semipolita Fairm., 200. Praocidia Fairmaire, 463. Praonetha? apicata Fairm., 254. Proagosternus rubigineus Fairm., 196. Proictes pictus Fairm., 220. Prosagola Raffray, 494. Protomerus Fairmaire, 247. longitarsis Fairm., 248. Pseudobalaninns metasternalis Fairm., 240. Pseudocamptodes montanus Grouv., 126. aequalis Fairm., 210. Pseudogena alternans Fairm.. 210. Pseudomeloe Baeri Fairm., 467. gracilior Fairm., 465. guttulatus Fairm., 466. sublaevis Fairm., A68. sulcifrons Fairm., 468. Pseudostira Fairmaire, 213. laevipennis Fairm., 243. Pygora bioculata Fairm., 198. cruralis Fairm., 198. diegana Fairm., 199. immaculata Fairm., 498. Pyxidicerini Raffray, 489. Pyxidicerus laevipennis Rafr.. 501. Table des genres, etc. 613 laticollis Ralfr., 504. Rabyxis clavala Ralfr., 317. heterocera Ralfr., 318. simplez Rafir., 317. Raffravia opaca Ratfr., 595. Reichenbachia Alluaudi Raffr., 324. bifossa Raffr., 321. coralis Raffr., 329. ecarinata Ratfr., 322. tanalensis Raffr., 323. Rhynchomys Fairmaire, 221. longicornis Fairm., 222. Salagosa Raffray, 494. Saurophthalmus Fairmaire, 224. oæyops Fairm., 22%. Scotobius depressicollis 462. elegans Fairm., 462. Selasia Maindioni Bourg., 482. Silis costulata Fairm., 205. foveicollis Fairm., 206. Maindroni Bourg., 480. Sipalus madecassus Fairm., 245. Soronia imperialis Grouv., 145. minima Grouv.…. 145. Sostea cribrosa Grouv., 345. maculata Grouv., 544. Spathosternum Portevin, 165. haemorrhoidale Port., p. 165. Spercheus horanus Fairm., 486. Sphaerocaulus laericollis Fairm., 210. Sphenophorus subcostatus Fairm., 245. Stenophylax Fairmaire, 243. hylastoides Fairm., 244. Stenotelus J. Bouchard, 174. opacus J. Bouch., 175. Ann. Soc. Ent. Fr., LXXIH [1900]. Fairm.. Stügmatrachelus angulifer Fairm.. 225. biarcuatus Fairm., 225. quadripictus Fairm., 226. scutulatus Fairm., 226. StrongyliumeupreocinctumEÆairm., 465. Sympiezopus 233. Synaulus Portevin (sub Myrime- cobius), 157. Syzygops Coquerelii Fairm., 219. laterivirens Fairm., 219. Taphrorhinus Fairmaire, 220. brevicornis Fairm., 221. Tarphiosoma 119: Telesinus Fairmaire, 214. griseus Fairm., 215. Telleus Fairmaire, 465. crenalus Fairm., 465. Tenebrio trivialis Fairm., 209. Thesiastes liliputanus Raffr., 543. Tomarops Grouvelle, 343. punctatus Grouv., 343. Trachys pustulosa Fairm., 201. Tragocephala biplagiata Fairm., 253. Perrieri Fairm. (var.), 253. Traphecorynus énflatus Fairm., 999 œntD ju « alboniger Fairm., Bouvieri Grouv.… Trimium longiventre Raffr., 53%. Triplax azurina Fairm., 184. picescens Fairm., 185. Æychini (sub Bylhinini) Ralfr., 490. Tylocerus apicalis Bourg., 479. Xylolaemus indicus Grouv., 149. Zethopsus puncticeps Raffr., 502. M 614 Année 1903. HYMÉNOPTÈRES Allodape Bouwyssoui Vachal, 386. collaris Vachal (var.), 386. ictis Vachal, 387. interrupla Vachal, 386. nigricollis Vachal, 387. pulla Vachal, 388. Rolini Vachal, 387. vitrea Vachal, 388. Anthidium benquelense Vachal, 17 Bouyssoui Vachal, 373. Severini Vachal, 374. Anthophora annos, Vachal, 378. aerizusa Vachal, 378. Cératina aereola Vachal, 383. Bouyssoui Vachal, 383. caesia Vachal, 385. ericia Vachal, 384. lineola Vachal, 385. Moerenhouti Vachal, 384. Coelioxys Bouyssoui Vachal, 375. lanuginea Vachal, 376. nigripes Vachal, 376. Crocisa arcuata Vachal, 381. aæillaris Vachal, 379. Bouyssoui Vachal, 381. calcarata Vachal, 382. calceata Vachal, 380. delumbata Vachal, 381. hyalinala Vachal, 381. interrupta Vachal, 382. meripes Vachal, 380. praeteæta Vachal, 379. scotaspis Vachal, 379. Tschoffeni Vachal, 3841. Dasylabris Nursei E. André (sub suspecta), 427. Ephuta graviceps E. André, 453. hydrocephala E. André, 457. ingens E. André, 452. lineifera E. André, 454. trilineata E. André, 456. vulneriventris E. André, 454. Ephutomorpha aeneifrons E. André, 444. albosignata E. André, 433. cupreiventris E. André (var.), 442. fulvescens E. André, 435. Froggatti E. André, 446. haematogastra E. André, 431. oviventris E. André, 44%. rufithoraz E. André (var.), 439. rugidorsis E. André, 437. uniformis E. André, 445. Eriades Bouyssoui Vachal, 372. Halictus Alluaudi Vachal, 392. abricrus Vachal, 394. australis Vachal, 394. barbatus Vachal, 394. Bouyssoui Vachal, 392. capnopus Vachal, 391. crocinus Vachal, 389. Duponti Vachal, 389. evanidus Vachal, 393. Haasi Vachal, 392. hoedillus Vachal, 392. Hotoni Vachal, 389. mixliscapis Vachal, 395. nudulus Vachal, 390. postumus Vachal, 390. scobis Vachal, 389. surdus Vachal, 391. Lithurgus pullatus Vachal, 372. Megachile altera Vachal, 370. ancillula Vachal, 378. biseta Vachal, 364. Bouyssoui \achal, 362. Table des genres, etc. brochidens Vachal. 367. deveæa Vachal, 361. Duponti Vachal, 361. eresa Vachal, 365. Hecate Vachal. 3714. hoplitis Vachal, 374. Loosi Vachal, 366. marilanda Nacbhal, 366. meles Vachal, 371. muscaria Nachal, 367. pallorea Vachal, 368. rauda Nachal, 367. semierma Vachal, 368. sosia Vachal, 371. strictipalmis Vachal. 370. stuppea Vachal, 364. trichora Vachal, 365. utra Vachal, 370. Melipona Bouyssoui Vachal, 360. cearina Vachal, 359. Denoili Vachal, 360. ogouensis Vachal, 359. Mutilla luctifera E. André, 423. Merceti E. André, 419. rufosquamulataE. André (var.), 421 . Schulzi E. André, 422. sexnotata E. André, 424. Nectarinia baccalaurea R. Thering, 154. Nomia ampliata Vachal, 397. andrenoides Vachal, 398. atrinervis Vachal, 395. 615 blandula Vachal, 397. Bouyssoui Vachal, 39%. cirrita Vachal, 598. collaris Vachal, 399. crassula Vachal, 398. flavicarpa Vachal, 396. granulala Vachal, 395. lactinea Vachal, 399. latifrons Vachal, 397. ligata Vachal, 397. Martini Vachal, 396. melanoprocta Vachal, 396. pristis Vachal, 394. ruficoris Vachal, 39%. tersa Vacbal, 396. Thomae Vachal, 399. Odontomutlla sikkimensis E. An- dré, 426. Omachthes gabonensis Vachal, 382. Polistes Candidoi R. Thering, 144. Limai R. lehring, 145. Polybia bella R. Thering, 146. Buyssoni R. Ihering, 151. cassununga R. Ihering, 146. quinta R. Ther. (var.), 155. Pseudomethoca æiphognaltha KE. André, 498. Rhoptromutilla camponotiformis E. André, 449. Sphecodes guineensis Vachal, 399. Tallium Konowi E. André, 450. 1 Typhoctes glaber E. André, 448. LÉPIDOPTÈRES Agrotis non-marginata D. Lucas (ab.), 402. Oecophora aragonella Chrétien, 405. Oenistis confluensC. Dumont (ab.), #06. Orrhodia Staudingeri Grasl. (che- nille) D. Lucas, 403. Polia canescens Dup. (chenille) D. Lucas, 401. 616 Année 1903. MYRIAPODES Epinannolene Brôlemann, 135. Biolleyi Brolm., 132. Pittieri Brolm., 436. Leplodesmus folium Brolemann Eurhinocricus (subg.) Brole- 139. mann, 131. III ERRATA ET CORRIGENDA Page 77, ligne 25, au lieu de : composés, lire : composées. 180, — 15, au lieu de : simillis, lire : similis. — 218, — 26, au lieu de : DESIARDINS, lére : DESJARDINSI 300, — 9, au lieu de : Faum, lüre : Fairm. — 329, — 927, au lieu de : declivi, tire : declive. — 326, — 1, au lieu de : 70, lire : 237. — 9327, — 18, au lieu de : Madagascariensis, le: ma- dagascariensis. age 327, ligne 31, au lieu de : GCommunis, lire : communis. — 928, — 13, au lieu de : Crassicornis, lire : crassi- cornis,. Page 329, ligne 37, au lieu de : Clavatus, lire : clavatus. — 330, — ° 9, au lieu de : Calcaratus. lü'e : calcaratus. — 336, 3, au lieu de: n. sp., lire : Ann. Soc. ent. Fr., 1903, p. 8. Page 397, ligne 35, au lieu de : sous, lire : tous. — 371, — A, au lieu de : hopilitis, le : hoplitis. — 9174, — 39, au lieu de : benguelensis, le : bengue- lense. Page 379, ligne 18, au lieu de : pretexta, lire : praetexta. — A6, — 9, au lieu de : orenatus, lire : crenatus. Annales de la Société Entomologique de France Vol. EXXIT (1903) PLL HW. Frélemann del. 0. Cassas, lith: {mp. Callenne & Borremans. MYRIAPODES DE L’'ISLA DE COCOS Annales de la Société entomologique de France TL. LXXIL 1903) PL II 3 Dr pe LIL] qu FA f EC ls (Et GC Tortevin del. FE .Lartaud se. Choléviens nouveaux Annales de la Société Entomologique de France Vol. LXXIT (1903) PL \\ AN N RTE AR À du Buyssor. del. 0.Cassas, lith Imp. Gallenne & Borremans. “ VoLLXXIT (1905) PLIV 4 S) = =. — « 7, 7 ë EE K mr, FA >> £ 22 # S / L CA MARS S XX à ÉOLIEN NE AE DR — — — 7 PT Z AI LI LS E à Lo pe EE — : TELE DETTE III LIT IL ui À Ve LL DLL 77, ê Ÿ 0 nr Ir 12e 0201 101122111111 0 < ® EN La LL LL 2777777 AA 0 > 24 Z - LEZ 1 4 : ; 7 ne LL 22 S, / LIL LL D e L144 LT CZ ZZ =, ® cz £Z TZ III III Zz Z Da Annales de la Société Entomoloëique de France 0. Cassas, lit. mp. Galienne & Borremans. À, du Buysson, del. Annales de la Societe Ertomolopque de France V4 LATE 4903) PLV. Porjade pinz 1 mp. LTZafintaine. œ Lucas ovam deln 2 Casses rerles 1 Chenille de Foix canescens Dup. 2 Agrotis comes b.,abnon- narginala” Lucas. 3. Œrj de Orrhoia S'audngerc (de Grasl.) # Cenille de Orrh.. Saudirgerr( de Craslinr/ 5 Te cophot 27 aragonellæ Cr. 6. Œnoristis guadral Ab. confluens Durront. 7 f, $ ; VE TA 7 =) ; F4 TEA TTTF ON: D7 LT ? frnales Le (4 DoCLE Enéoru o0giqiu dé Far € Vol LH 790820 " Lépédopteres de L'Afrigecaustrale el de L'Inde. 2 4 7 2 2 2 "CCLS alrraricdt L USO? PTE || 2 Ve CLS ATAALA SALSOPL/ LLTIPILA e LUCIEN TOR" | LPC | # « Annales de la Societe entomologique de France . Tenebroides Bugniont Leo. Cryptoraca Dalmnast Crour. Camptodes Forelt Crow Penthelispa infima Crouv. « Imp. veny-Gros Joel. LXXII 1903) PL VII Æ.Lartaud del et sc GCoricoelus affius Crow Bergius punctatolrealus Grouv. Phanocerus Bugniont Grow Dryops frater Grouv. C t Annales de la Société entomologique de France Vol. LAXIT (1903) PL.VIIL W: Brôlemann, del. 0. Cassas, lith: Jmp. Caignard, Poris ANNALES | SOGIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE | "4 DE FRANCE f _ FONDÉE LE:29 FÉVRIER 1832 LE. RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in Minimis. VOLUME LXXII — ANNÉE 1903 4°" TRIMESTRE æ AE ASS » SE RE ue he Ru ER 1 1907 4: PARIS ne AU SIÈGE DE LA SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 JUIN 1903. ie TR ee mm Les Annales paraissent trimestriellement. EE 1 LL PVR 2e PT ATRIE EE re _Le Secréi aire-gérant : À. MÉQUIGNON, A LS EE VONT, Librairie de la Société entomologique de France Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 La Société dispose des ouvrages Suivants : (Le premier prix est pour les membres de la Société, le deuxième, pour les personnes étrangères à la Société.) Annales de la Société entomologique de France, années 1843 à 1846 -et 1850 à ASIE . 12 et 415 Les années 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il reste moins. de 40 /exéMplRaires Sn: . 50 Annales (années. 1894:a 19016 een 25 et 30 Tables générales alphabétiques et analytiques des An- nales de la Societé entomologique de France (1832- 1860), ‘par AS. "PARIS EAN EE 2 et 3 Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- vement: par :E. DEPEVRD, A7 ASE ee 10 et 12 Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- veMeNt DATE. LEFEVRE 8 APR DOM RL 7 50 et 10 Bulletin {années 1895 à 1901) chaque . . . . . . . . . 18 Bulletin (numéros isolés) chaque . . ... . : . . . . . : d'et4 Bulletin comptes rendus du Congrès (4 ou plus. N°). 5 et 5 L’Abeille {série complète in-12, vol. 4 à 27. . .. -. 150 et 175 L'Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 12 L'Abeille (série in-8°). Prix del’abonnement par volume (port COMpTIB): > EEE A Fate rue 10 et 12 Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BEDEL : TEL (Carnivora, Papin RE TE LE LA >) el 8 DIN. CPHy TOI RER PR EN 8 et 10 Te NL RhynchoDRO TD) EE RRSE R R E 8 et 10 Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique, par Louis Bepez, t. 1, 4e fasc., pp. 1-208, in-80, 1895-1000. RER RATE: ue, 10 et 12 Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 Catalogue étiquettes, pour collections. . . . . . . . . .. 8 et 12 Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . . . 0 fr. Id. avec Index (Suppl. au Catalogus). . . . . . . . . * M à À Monographie de la famille des Eucnemides, par H. de BoxvouLorr, in-8° avec 42 planches gravées. . . ... bet 7 Monographie générale des. Mylabres, 1872, 6 pl., dont D COLE PL MONTE. AS RES T VANET CORRE 8 et 10 — DL: -COlOT ER MRER TS A ERRESS 10 et 12 Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- terranée,. par: PEYRON. 4 2.1 EN ME RAIN & et à Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MarseuL, 2 pl : — Noïirés à 4 RME PR sh VAR OT. 5 — ICOÏOTIÉ ESS STRESS LEURS SOS 22/3561. 6 Télephorudes et Malthinides (Monogr. des), par de Mar- SEUL, À pl::n..1 OS AU SRE Re 4 et 5 Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de MARSEUL. 3 et 4 Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigerides, Pséla- phides et Scydménides, par Rerrrer (trad. E. Leprieur). 3 et 4 Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : Hydrocanthares, Palpicornes. .…. . . . : : .. SD Ot Buprestides "FRE SOINS Let (Voir la suite, page 3 de la couverture.) : io à 25 frs Îr. HE ie Îr. fr. fr. Îr. ire 1 fr. Librairie de la Société entomologique de France (Suite) | Lanpurides (Monogr. des) et complément, par E. Ouvien, SRE Re M ER OR CARTES LU ne + Ces 2 et 3 fr. Apionides (Monogr. des), par WENCKER . . . .. : : + Au 2c0t à Ir. Oedemerides (Synopse des), par GANGLBAUER Graduction de ES ONE MTS SR release à munies etou nr Pet2fr. Ditomides (Monogr. des). par P. de la BRULERIE. . . . . . 7 2.et 3" fr.. Eumolpides (S nopse des), par E. LEFÈVRE (Appendice pars CO RP Tr nie orne pou, eee 1 et 2 fr. Histérides de l’Archipel Malais, par “de MañseuL |: =. | 1 fr. Histérides nouveaux (Descr iption d’), par de MaRsEUL. 1 50 et 2 fr. Magdalinus d'Europe et circa, p. Dessrocners pes Loges. . 1 50 et 2 fr. Nanophyes (Monogr. du genre), par H. Br. de Barnevizce. . À 50 et 2 fr. Érotyli eset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. Glaphyrus (Monogr. du genre), par HAROLD (traduction À. Preud’homme de Borre).. . . .........:. 0 fr. 50 Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par À. FAUVEL. … 0 fr. 50 Characters of. undescr ibed Lepidoptera helerocera , par Er F. WALRER _83et4fr. ablemux analytiques pour déterminer les Coéopières | d'Eur. DPEAEE ARC | Re Nécrophages (traduit de RerTTER). N | A fr. 50 I. À om CR Trogositides (uaduit de. , REITTER). PR M 0 fr. 50 Le prix du port de ces ouvrages ur la Fibte et les Cata- logues syn. et pour étiquettes, envoyés franco) et celui des VSRSs à pers est à : chat ge _. ar su ee L'Abeille, re LEntonolgte, fondé par S. DE | MarseuL, continué par la Société entomologique de France, publie spécia- lement des travaux sur les Coréorrènes de l'Ancien Monde. _ M.L. Bedel, %, rue de l’Odéon, est chargé de la publication du Journal ‘re et admission des mémoires et correspondance nue % 4 + 7. “Lee fascicule du vol. En a été He ibué, des abonnements aux volumes de l’Abeille doit être PAAUTIES, agent de la Société, 28, rue Serpe ne. ; He: his | der COLLECTIONS te Collection H. Sénac | (Tenebrionidae) : 28 CRE Ch. Brisout de Barneville (Coléoptér es d'Europe); Chez M: L. Bedel, 20, rue de l'Odéon. 35 Colsetion: Peyerimhoff (Mier olépidoptères); 4° Collection H. Brisout de Barneville (Coléoptèr es d'Europe); 5 Collection Aubé (Coléoptères d'Eur rope); 6° Collection complète : des” Orthoptères de France donnée à la Société par M. A. Finot; A 7° Collection Alanis française de tous les Lis ae 87 Collection d'exemplaires typiques ; Au Siège social, 28, rue $Ser pente. “Aa « « Commission des Collections » est chargée de créer ces deux der- nières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à la Bibliothèque a élé louée-et est prêle à recevoir les insectes français de tous ordres et les Type ans 2 membres eumront. père envoyer, avec localités précises. Table des matières du 1° trimestre 1903 D' M. RÉGIMBART — Coléoptères aquatiques recueillis dans le Sud de Madagascar par M. Cu. ATIUATR = Se 1 D' M. REGIMBART. — Contribution à la faune Indo-Chinoïse - (19 Mémoire) :Hydrophilidasse Re RE ER ER ERe 52 M. Pic. — Contribution à l'étude générale des Æylophilidae. : ‘65 A. GROUVELLE. — Clavicornes de l'Inde PAROLE récol- tés par M. Harmandi 1 RTE 108 A. GROUVEILE. — Coléoptères de l'Inde récoltés par MM. H. L. Andrewes TR, 1 Be RS ER VER 125 HENRY W. BRÔLEMANN. — Myriapodes recueillis à l'isla de Co- cos par Mlle prof. P. Biolley [PIRE SN RARE ALES R. VON IHERING. — Contribution à l'étude des-Vespides de l’A- mérique du SUEZ NS RC ESS RE 144 G. PORTEVIN. — Clavicornes nouveaux du atoube des Nécro- phages TRI MTS EUR RS RS NE ER EE 156 I. BouCcHaRD. — Insectes recueillis par M. le prof. D' Forster à Bornéo, Java et Sumatra : Coléoptères Carabiques. . . . . 169 I. Boucuarp — Contribution à l'étude des-Carabiques de Su- Mara. A AVENUE RER ER 177 Avis aux Libraires et aux personnes étrangères à la Société. Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France sont livrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes (rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures 1/2 à 6 heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de la Société entomologique de France et pour l'Abeiïlle, Journal. d’'Entomologie. rates Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser au Secrétaire de la Société entomologique de France 28, rue Serpente, Paris, 6°. « Typographie Firmin-Didot et C*, — Mesnil (Eure), ANNALES DE LA | SOCIÈTÉ EN TOMOLOGIQUE DE FRANCE _ FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR Décret DU 23 AOÛT 1878 Li Natura maxime miranda in Mminvmis. = VOLUME LXXII. — ANNÉE 1903 2e TRIMESTRE PARIS AU SIEGE DE LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 SEPTEMBRE 1903 rene Les Annales paraissent trimestriellement, Le Secrétaire-gérant FN MéQUIENON. Librairie de la Société entomologique de France Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 La Société dispose des ouvrages suivants : (Le premier prix est pour les membres de la Société, le deuxième, pour les personnes étrangères à la Société.) Annales de la Société entomologique de France, années 4843 à 1846 et 1859, AS LCL CREME 42 et 15 fr. Les années 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il reste moins de 40 exemplaires NT Ce PAPAS 50 fr. Annales {années 48914 1901); Lee 25 et 30 fr. Tables générales alphabétiques et analytiques des An- nales de la Société entomologique de France. (1832- 1860), par:A-$S; PARIS 0e EST TEE 2 et-:3 17. Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- vement, DATE. LEFEVRE , 242 ER TOR LUE 10 et 12 fr. Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- vement, par Æ.'LERÈVRE NE ER 7 50 et 10 fr. Bulletin (années 1895 à 19014) chaque. . : . . . . .. 18 fr. Bulletin (numéros isolés) chaque. . . . . . . . . . .. Let A Ar. Bulletin comptes rendus du Congrès (1 ou plus, N°), et 5 fr. L'Abeille (série complète in-12, vol. 4 à 27... . .. 150 et 175 fr. L'Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 12 fr. L’Abeille (série in-8°}. Prix delabonrnement par volume (POP COIMPFIS) |. RNA NE 2 RES 10 et 12 fr. Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BEDEL : TP, 1. (Carnivora, Palma) er, PRESS > et 8 Îr. MON Phytophaga) . CARRE ARCS Ne UE SES 8 et 10 fr. TONI (Rhynchophora) SR EN Pieter D OAI ME Catalogue raisonné des Coléoptères du, Nord de l'Afrique, par Louis Bepez, t. I, 1°" fasc:, pp. 14-208, in .:4895-1900./; 1,25 1), RARES RENE ETNRERESS 10 et 12 fr. Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 fr. Catalogue étiquettes, pour collections. . . . . . . . . . . 8 et 42 fr. Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . . . 0 fr. 50 Id. avec Index (Suppl. au Catalogqus) . . . . . : . . . Air. 25 Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de BoxvouLorm, in-8° avec 42 planches gravées 0 LÉ NE 5 et 7: Monographie générale des Mylabres, 1879, 6 pl, dont | rs) RE 0) A 11 2 ee D ME 0 CARE RARE EE 8 et 10 fr. Ne PL'COIDNRES RTS Re Te 10 et 12 mr. Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Medi- ter lance; DALNPEYRONMENNRNERC RESTES" SOUS 4 et 5 fr. Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MarseuL, 2 pl. : — Noirésis SÉRMCNER SRE Le 0e» set Sfr. = 1Cbloribes ACTE PORT Ru RUE 5 et 6 fr. Télephorides et Malthinides (Monogr. des), par de Mar- SEUL, AplLn.....::::,:.......... k'et: 5464 Silphides (Précis des genres et espèces des), p. de MarseuL. 3 et 4 fr, Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigérides, Psela- phides et Scydmenides, par REITTER (trad. E. Leprieur). set 4 fr. Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : Hydrocanthares, Palpicomnes. . . , . . . . . , . .…. set 4 fr. Buprestides LOMME EN CCE let 2174 (Voir La suile, page 3 de la couverture.) Librairie de la Société entomologique de France (Suite) Lampyrides | (Monogr. des) et complément, par E. EEE DRE RAT SOUS RTE ER SS TS 2 NAT ANEERN 2 et 3 fr. Apionides (Monogr. des), par WENCRER . . : : . . . « . . 2 et 3 fr. Oedemerides (Synopse des), par GANGLBAUER ARE de Marseul). . . . See 4 et 2 fr. Ditomides (Monogr. des), par P. ‘de la BRULERIE. ORALE DT 2 et 3 fr. Eumolpides (S: Ce des), par E. LEFÈVRE ne par ‘ GE ARTE | ER ne HSE 6N.€ fr. Histérides de VArchipel Malais, par de MARSEUL. . « DELA ET ch ET Histérides nouveaux (Descr iption d’), par de MarseuL. : - À 50 et 2 fr. Magdalinus d'Europe et circa, p. DESBROCHERS DES LOGES. . 4 50 et 2 fr. Nanophyes (Monogr. du genr e), par H. Br. de Barnevizce. . À 0 et 2 fr. £rotylic eset Endomychides de l'Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. Glapi yrus (Monogr. du genre), par Harorn (traduction NA Preudigmme dé Borre).. . . .... 1.14 à 0 fr. 50 Oxyporus (Tableau synopt. du genre), par A. FauveL. . . 0 fr. 50 Characters of undescribed Lepidoptera heter ocer&., Vi NO in 0 UP nr R:et UE LE Tableaux analytiques pour déterminer les Coléoplères AA _ d'Europe LES écrophages (traduit. de REITTER). . Atfr. 50 Colydiides, HUM, Trogositides (traduit de kA REITTER). RL S'en 0 fr. 50. Le prix du port de ces ouvrages (saut la Faune et les Cata- _ logues syn. etpour étiquettes, envoyés franco) et celui des tirages à part est à à : char La dei ‘acheteur. TEE RE ’ Rs Er Art Are k DE pAra à DEL AN NE * ) ni Na des TES * RAT 14 ! L'Abeille, Journal copie, fondé par S. DE MarseuL, continué par la Société entomologique de France, publie spécia= lement des travaux sur les CoréoprÈres de l’Ancien Monde. M.L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé dela publication du Journal (examen el admission des mémoires et FOTOS SE je Es 7e fascicule du vol. XXX a été distribué. 2 ‘r montant des abonnements aux volumes de l'Abeille doit être ae à Je M. VAUTIER, agent de la Poe 28, rue Serpente. COLLECTIONS | RAD. te Collection H. Sénac (Tenebrionidae) ; ARE 2 ’ Gollection Ch. Brisout de Barneville (Coléoptères d'Eur ope) ; $ « RUE Chez M. L. Bedel, 20, rue de l'Odéon. i Er ion Peyerimhoff (Microlépidoptèr. es); Æ 4 Collection H. Brisout de Barneville (Cotéoplères d'Eur ope); 50 Collection Aubé (Coléoptères d'Europe); | É Don complète des Orthoptéres: de France donnée à la Société . . par M. A. Finot; EE na Collection entomologique française de tons les ordres ; RON Collection d'exemplaires typiques Fée OL Au Siège social, 28, rue } Serpent. Le nu Tes fre € EE uliesion des Collections » ‘est chargée de créer ces deux der- 5 nières Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à la Bibliothèque a été louée et est prête à recevoir. les insectes fr ançais de tous ordres et Ne les. Tupes gel 1e Dr JeReoue bien envoyer, avec localités précises. Dr y sf Lg HSE pire , Table des matières du 2° trimestre 1903 L. FAIRMAIRE. — Matériaux pour la faune coléoptérique de la région malgathe! (716% note) PS enee Re Re SRE 181 ROBERT DU BuYssoN. — Monographie des Guêpes ou Vespa (PL: TÉL RIVE RON, DR EME ER E CAR RER ER 260 H. D'ORBIGNY. — Notes sur divers Onthophagides de l’Afrique australes "25" ep ARC ee RU PARA AREA ES 289 E. Simon. — Études arachnologiques (34° Mémoire). . . . . . . 301 A. RAFFRAY. — Psélaphides recueillis dans le Sud de Mada- gascar par M: CI Aliuaud [Fig AU Een NS MENT er 315 D' M. REGIMBART. — Voyage de M. Maindron dans ï Inde méri- dionale : Dytiscides, Gyrinides et Palpicornes. . . . . . .. 331 A. GROUVELLE., — Voyage de M. Maindron dans l’Inde méridio- nale\; Coléoptères clavicornes. [Fig] 5 Se ER 340 M. Pic. — Voyage de M. Maindron dans l'Inde méridionale : Anthicides: at Cuir TT RME EE PATATE CRETE 348 Avis aux Libraires et aux personnes étrangères à la Société. Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France sont livrés contre paiement, au siège social, Hôtel des Sociétés savantes (rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures 1/2 à 6 heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de la Société entomologique de France et pour lAbeille, Journal d’'Entomologie. Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser au Secrétaire de la Société entomologique de France 28, rue Serpente, Paris, 6e, Typographie Firmin-Didot et C*. — Mesnil (Eure). ANNALES DE' LA SOCIÈTE EN TOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D’ UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. VOLUME LXXIL — ANNÉE 1903 *, 3e TRIMESTRE à de LS ; SET 4 DE I —— 5 | FER 1190? 2 Meet à PARIS AU SIEGE ELA SOCIETÉ © HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 DÉCEMBRE 1903 . 4 mean Les Annales Da BIURAuÉ trimestriellement. Le Secrélaire-pérant : À, MÉQUIGNON, Librairie de la Société entomologique de France Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 La Société dispose des ouvrages suivants : (Le premier prix est pour les membres de la Société, Je deuxième, pour les personnes étrangères à la Société.) Annales le la Société entomologique de France, années 1843 à 1846 et 1859 a 4800, LA NP EE e 42 et 15 fr. Les années 1847, 1848, 1856 ct 1858, dont il reste moins de 10 exemplaires let SERA 50 fr. Annales (années 1891 à 490h), 1.6 527 Re - 25 et 30 fr- Tables générales alphabétiques et analytiques des An- nales de la Société entomologique de France (1832- 1860); DAT ASS PARIS 7 M MINOR SR ETC 2 et 91r. Tables générales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- dément PAT ELRPEYRR LES RER RENTRER 410 et 42 fr. Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- DENT, Dar EL DVRE 0 PE RAM RER SR 7 50 et 10 fr. Bulletin (années 1895 à 1901) chaque . : :: 24 4». 18 fr. Bulletin (numéros isolés) chaque . . . : . . . . . . .. Let 24% Bulletin comptes rendus du Congrès (4 ou plus. NS). 5 et 5 fr. L'Abeille {série complète in-12, vol. 4 à 27... . .. 150 et 175 fr. L'’Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 49 fr. L’Abeille (série in-8°,. Prix de l'abonnement par volume (port Coprs} RME NN RS 10 et 42 fr. Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. BEDEL: T1 (Carmvora, Palpicornia); "5. TS ROME Jet 816 TON: (Phytophaga): : AJ ES ENSNRE ES RRRSANNE 8 et 10 fr. TNT (Rinchophora) LEE ER Re 8 et 410 fr. Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique, par Louis Benz, t. I, 4r fasc., pp. 41-208, in-80.: 4995-1900 4 10" Bart Con RARES 10 : 42 fr: Cataloque syn. et géogr. des Coléoptères de l’Anc. Monde : Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 . 7 fr. Catalogue étiquettes, pour collections. . . . . . . . . .. 8 et 12 fr. Catalogqus Coleopterorum Europae et confinium. . . . . . -0 fr. 50 Id. avec Index (Suppl. au Catalogus) ... . + . . : . . A fr. 25 Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de BoxvouLom, in-8° avec 42 planches gravées. . . . . . 5 et 7fr. Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl., dont 2 COL DL AMOITER AUTEUR PRE Fe VAS ne SE 8 et 10 fr. — DL COIOT IEP RE ENTER 10 et 42:fr, Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- Lerr'anée; DAT PEYRON MALE LR ETERANEE ve SANS Let à fr. Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MarsEUE, 2 pl. : Noires. ie "LAN MERE, 0. ONE Let 5 fr. — :Coloriées. :u ENS TR SERRE". NES et 6 fr. Telephorides et Malthinides (Monogr. des), par de Mar- 5 SEUL, A'PI.:0. 24 NAN MORE OS APR TELE EURE Silphides (Précis des genres et especes des), p. de MARSEUL. 3 et 4 fr. Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigérides, Pséla- phides et Scydménides, par REITTER (trad. E. Leprieur). 3 et Afr. Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : Hydrocanthares, Palpicornes. . . . . set 4 fr. Buprestides. +, \ #51, SRE PSRORTERRERES duet 2" (Voir la suite, page 3 de la couverhwr'e.) | | Librairie de la Bociété entomologique de France | (Suite) {Lampyrides (Monogr des) et complément, par E. Ce M Re. : . 1... UV ORESSS 2 et 3 fr. Apionides (Monogr. des), par WENCKER . . . - . . + © 2 et 3 fr. Oedemerides (Synopse des), par GANGLBAUER fraduètion à de: | Marseul). . SAT 2. 2. a EE # l'et 2 fr. Ditomides (Monogr. des), par P. de Ja BRULERIE. . . . . ‘2 et 13 fr. Eumolpides (S nopse des), par E. Lerèvne (Appendice pr PNR ND... | |... . Ra C4 et 2 fr Histér ides de l'archipel Malais, par de MaRsEuL. . . . : - PAS Histérides NOouveaUuz (Descr iption d’), par de MARSEUL. 1 50 et 2 fr. Magdalinus d’ pe el circa, P- Desenocnens pes Loces. . À 0 et 2 fr: Nanophyes Monogr. du genre), par H. Br. de Barneviue. . À 50 et 2 fr. roles et Ennyehi tes de à Ancien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. Glaphyrus cons du genre), par HaroLp (traduction A. Preud'homme e Borre). . ARE Eu d'A CT PEREZ Ofr. 50 : Oæxyporus (Tableau LE . du genre), par À. FAUVEL. . . 0 fr. 50. Characters of undescri ie ends heterocera, dus L F. WALkER . . à 3et4fr Tableaux unalytique pour de d'Europe RERRA ; DE Nécrophages Fe 0 Rare) AS ASE à 1 fr. 50 IL. Colydiides, Rhysodi $, or (traduit de REITTER). DÉ RE RCE 0 fr. 50 e Ce 01 D f es syn. êt pour étiquettes, envoyés franco) et celui des tirages Æ à na est à la cha ve dei ‘acheteur. L'Abeille, Journal | d'Entomologie, fondé par " DE MAarsEUL, continué par la Société entomologique de France, publie spécia= | lement des travaux sur les Coréorrères de l’Ancien Monde. cu M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la publication du Journal 24 {examen et admission des1 mémoires et correspondance scientifique). ns 8e fascicule du vol. X] a à été distribué, na ‘2 ES per NES NN 4 7 PRADA VS re PA COLLEC TIONS 4 Collection H. Sénac (Tenebrionidae) ; de Gollection Ch. Brisout de. Barneville (Coléoptères d'Europe): 5 MU Chez M: L. Bedel, 2, rue de l'Odéon. CHR ° Gol ecti on Peyerimhoff (Microlépidontères) ; ss À | Collection H. Brisout de Barneville (CORaEx es none an ne Col ection Aubé (Coléoptères d'Europe); “: 6° Col on complète des Orthoptères de France. donnée à la Société par M. A. Fino Le 7° Collection ER louique française de tous les ordres ; 5. ge 8 Collection d'exemplaires typiques ; Au Siège social, 28, rue Serpente. M3 | « nd nion des Collections » est chargée de créer ces deux der - . nières Collections. A cet effet, une vaste Salle attenant à la Bibliothèque a té louée et est prête à recevoir les insectes français de tous ordres et les Types que les membres voudront bien envoyer, avec localilés précises. AN = UE "| AS Table des matières du 3° trimestre 1903 E. ABEILLE DE PERRIN. — Notice nécrologique sur Francisque Guillebeau. . . ù ! .. 353 J. VACHAL. — Meme ere du ces Fahtais DS par l'ingénieur Bouyssou. Mellifera. . . 308 DANIEL Lucas. — Notes sur quelques Léptépiées OL Y. fig. 1à 4) 401 P. CHRÉTIEN. — Description d’un Lépidoptère nouveau d'Espa- gne ‘(Pl NES ARS En URI 405 ConsT. DuMoNT. — Description He REA URE Ft d'Oenonisiis quadra : (PL V, fig. 16) 2: UN 406 Enwarp B. PouLToN. — La signification bionomique des taches ocellaires des phases de la saison humide chez les Satyrinae et Nymphalinae (PI: VD'#2%.7% 407 J. SaNTE-CLAIRE DEVILLE. — Étude sur des Dao sé Alpes Occidentales. (Additions et Rectifications.) . . . 413 ERNEST ANDRE. — Mutillides nouveaux ou imparfaitement connus de divers pays. . ... 417 A. GROUVELLE-ET À. LÉVEILLÉ. — VAR de M. + D' pre au Vénézuéla, en Colombie et aux Antilles. Coléoptères Elavicornes:; "(Planche MID Re me . 460 L. FAIRMAIRE. — Coléoptères Hétéromères AGE rar le Haut-Pérou'et le Tucumantt MR em ARR AERS 461 . Avis aux Libraires et aux personnes étrangères à Ia Societé Les ouvrages mis en vente par la Sociétéentomologique de France sont livrés contre paiement, au siège social, Æôtel des Sociétés savantes (rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures 1/2 à 6 heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de la Société entomologique de France et pour l’Abeille, Journal d'Entomologie. Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser au Secretaire de la Société entomologique de France 28, rue Serpente, Paris, 6e. a Tÿpographie Firmin-Didot et C*. — Mesnil (Eure), ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. VOLUME LXXII — ANNÉE 1903 4e TRIMESTRE PARIS AU SIEGE DE LA SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, rue Serpente, 28 SEPTEMBRE 1904 =” Les Annales paraissent trimestriellement. Le Secrélaire-gérant : Pu. GROUVELLE, Librairie de la Société entomologique de France Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 La Société dispose des ouvrages suivants”: (Le premier prix est pour les membres de la Société, le deuxième, pour les personnes étrangères à la Société.) Annales (de la Société entomologique de France, années 1843 à 1846 et A859 à 1800. APCE A2%et 15 fr. Les années 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il reste moins de 10 exemplaires 11 NE ANT ADR 50 fr. Annales (années 1891 à 1902): COS eme 4820 et.30 fr. Tables générales alphabétiques et analytiques des dé nales de la Société entomologique de France (4832- 1860), par À:S. PARIS TURN SRRNENRRE 2xet 3:1ir. Tables generales des Annales de 1861 à 1880 inclusi- dvement, Dar EU'LERREVRE ANNEES EN ERE 40 et 12 fr. Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- vement, par PE, LEFEVRE AL USER PART 7 50 et 10 fr. Bulletin (années 1895 à 1902) chaque … . . 20 18 fr. Bulletin {numéros isolés) chaque . . . . . . . . . . .. Lei L'fr.| Bulletin comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°5). 5 et 5 fr. L'Abeille {série complète in-12, vol. 4 à 27. . . . : . 450 et 175 fr. L’Abeille {série in-12, là plupart des volumes) chacun. . 8 et 12 fr. L’Abeille (série in-8°,. Prix del’abonnement par volume (port compris) RE TR ARR ren 10 et 12 fr; Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. Bepez : T.1 (Carnivora, Palpicornia) épuisé. . . . . . .. pret 840 RW Phytophaga) PLU Fe TN ERNST 8 et 10 fr. T, VL (Rhynchophora); 252 PR RE NTORRS 8-et 40 fr. Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique, par Louis Bepez, t. 1, tr fasc., pp. 1-208, in-8, 4895-1900... 02 SPAS RETE 10 et 12 fr. Catalogue syn. et géogr. des Coléefères de l’Anc. Monde : Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 fr. Catalogue étiquettes, pour collections. . . .:. . . . : . . Set/42 fr. Catalogus Coleopterorum Europae et confinium. . . . . . O0 fr. 50 Id. avec Index (Suppl. au Catalogus) . . . : . . - . . 16r: 25 Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de BoxvouLomR, in-8 avec 42 planches grav CS TT Det - 7 fr. Monographie générale des Mylabres, 1872, 6 pl, dont 2 col. :-=/pl noires PES SOMME RE RSS 8 et 10 fr. — DL.-COLOPIÉES PME IT ONE RSR 40 et12 ir. Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- terr'anée; Pan PETRON ASS MEN L'et20 fr. Mylabrides d'Europe (Monogr. des), par de MarsEUL, 2 pl: — "Noires 5 OU ESRI RENTRER Let 5fr. tr COLOTIÈES 6 0 M PE ONCE EE et 6fr. Télephorides et Malthinides (Monogr. des), par de Mar- SEUL; pli ns" e RE NN ER ENEREES 5,37 CA CT T0 ENS Silphides (Précis des genres el espèces des), p. de MARSEUL. 3 et 4 fr, Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigerides, Pséla- 2 phides et Scydmeénides par Rerrrer (trad. E. Leprieur). 3vet 4 fr. Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de l'Ancien Monde : Ilydrocanthares, Palpicornes. . . +": . . .. 4 3 et Buprestides. ;. 7 "RSR RME 4 et (Voir La suite, page 8 de la couverture.) © Re 4 la Société éntomologique = a Cr Lampuries | (Mono ï 2p MAR elle let ele. lee «10 aie Te t'etfer te eee 2 et 3 fr. Apionides (Monogr PL deu, par W ENCKER "1 Mate See + @Fet.9 ir. Oedemerides | (Synopse des), par GANGLBAUER (Has de. | Mopseul > c ne : la LS RRS RDA Le Dito ides (Mon QT. ), par P. ‘de la BRULERIE, . . « tel ar. Lumolpides (Syn ynopse de par E. Lerèvre (Appendice par Ne: de MarsEUL) ue Me à à rue 1 et 2 fr. Histérides de Var “chi el Malai par de MARSEUL. . . : - - * STATE Fate NOUVEAUT. (Descriptic à d’), par de MARSEUL. 50 Se : rs Magdalinus d'Europe et circa, ESBROCHERS DES LOGES. il 1 Nan es (Monogr. du genre), par H. Br. de Barnevizce. . À 50 et 2 fr. A ncien Monde (Revision des) 1 50 et 2 fr. Glaphyrus (Monogr. du genre Le ar HarozD (traduction Fi A vu homme de Borre).. . .… 0 fr. 50 us (Tableau synopt. du Bio ; ar À. Fauvec. .: fr, 50 rs of ne Lepic 3 et 4 fr. 1 bn (traduit nn : D PU À fr. 50 Colydiides, Rhysodides, : 7 Fours de AA RETTER). a se 0 fr. 00 pr ix du port de ces syn. et pour étiquettes, env L st à la charue de i'achu 1) ogie, fondé par 5. DE Marseus, ologique de France, publie spécia- nt C me LéoPTÈRES de l'Ancien Monde. Î ÈS 20, rue de l'Odéon, est chargé de la publication du Journal ( : à et adrission. des n mémoires ape porn tt f A bbiteetion H. S us Pa “ à énac (! rionidae) ; ‘4 enr Brisout de Barneville (Coléoptères d’ Europe); “À Save a Fi L. Bedel, 20, rue de l'Odéon. ectio erimhoff (Hicrolépidoplères); De tion H. .‘Brisout de Barneville (Coléoplères d' Europe): Le ction Aubé (Coléoptères d'Europe); ou des Orthoptères de France donnée à la Société | à entomologique française de ous les ordres; je n : exemplaires typiques; Au ee social, 2, rue . Table des matières du 4° trimestre 1903 HENRY W. BRÜLEMANN. — Sur le genre Acanthiulus (Myriapo- des) [PL VIH]. J. BOURGEOIS. — Voyage de M. Maurice Maindron dans l’Inde méridionale : Dascillides et Malacodermes. ACH. RAFFRAY. — Genera et catalogue des Psélaphides. [Fig] . Table par noms d'auteurs. Table des tribus, genres, sous-genres, espèces, ete. Errata et corrigenda . . Avis aux Libraires et aux personnes étrangères à Ia Societé Les ouvrages mis en vente par la Société entomologique de France sont livrés contre paiement, au siège social, Æütel des Sociétés savantes (rue Serpente, 28), à la Bibliothèque, tous les jours, de 4 heures #/2 à 6 heures 1/2 du soir, excepté les lundis et jours de fêtes. On y prend des abonnements pour les Annales ou le Bulletin de La Société entomologique: de France et pour l’Abeille, Jowrñal d'Entomologie. er. Pour la correspondance scientifique et les annonces, s'adresser au Secretaire de la Société entomologique de France 28, rue Serpente, Paris, 6e. f. u x : Typographie Firm 19 T Ê ART Ve l'A NE vi LES # (4h nu } lis M À LOUE LL NEA UNIES US nn AURA CN 4 MAR ONEN EEE ML Au ANNEE MAN FA PONT ARR DEN PET À! Le h jp 1! 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