HARVARD UNIVERSITY. LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÔLOGY. f Br Gxell ge DOTAT (899 | " } Ï | fs Fe É ia ïj d Es Le j te ! 1 \ 4 ui % Î n 4. 4x Ce k m7 fi L ch CA s aa À \ ‘ Ne L af Re ÿ. ‘ x " 1 ’ J 4 à ” =} / 2 À NT ul Î S: TE ( Ë AA 10 il NC CN 2 LE à hs -d0./859 | | ANNALES DE LA MVCIÉTÉ ROYALE MALACNLOINLE BELCGIQ UE TOME XXIL. (QUATRIÈME SÉRIE, TOME II) ANNÉE 1887 PRIX : 2O0OFRANCS TRRUXÉLLES P, WEISSENBRUCH, IMPRIMEUR DU ROI J) 45, RUE DU POINCÇON, 45 <\ LENS \ = É " AU ER À 2 : : T LE [- \ / *. : \ + N - 1284 \ ? - ANNALES ft | à DE LA | SOCIËÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE ANNALES DE LA DE BELGIQUE TOME XXII (QUATRIÈME SÉRIE, TOME Il) 1 ANNÉE 1887 PRIX : 2O FRANCS BRUXELLES . WEISSENBRUCH, IMPRIMEUR DU ROI 45, RUE DU POINÇON, 45 | to C2] es en): Ù MÉM Tv 4 +" * INA te HT TE + ACL AA FER LPS TEE NUE % LA TT PRO A MUR NT ai CAPADOGCUES IÉBUSTRE DES COQUILLES FOSSILES _ DE L'ÉOCÈNE DES ENVIRONS DE PARIS PAR M. COSSMANN IS A ENIC PE UD OL 2 IR TT OS 7 | Le bienveillant accueil que les amateurs ont fait à la publication ) du premier fascicule de ce catalogue m'a donné un regain de courage pour terminer le second fascicule, qui comprend la suite et la fin des Pélécypodes. Toutefois, si je réclame du lecteur l’indulgence que mérite peut-être ce labeur un peu aride, je le prie de ne pas m’épar- gner les observations critiques qui pourraient m'être adressées en temps utile pour me guider dans la rédaction des fascicules suivants, où il sera question dès Gastropodes; cette communauté de vues entre l’auteur et ceux qui utilisent son travail est à la fois néces- saire et féconde. Cest ainsi, à la suite de remarques qui m'ont été _ judicieusement faites, que j'ai, dans ce second fascicule, développé, plus que je n'avais cru devoir le faire dans l’autre, les observations concernant les genres et les familles, les espèces elles-mêmes y sont toutes l’objet d’un commentaire quelconque qui, dans ma pensée, doit permettre au lecteur de se guider, pour le classement de ses coquilles, par la seule indication des rapports et différences qu’elles présentent ME RE PAP EN ER A PUS NET ES" PE ae à Le ra 4 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE lorsqu'on les compare à quelques types primordiaux et communs, connus de tout le monde. | Il en résultera évidemment que ce catalogue sera plus volumineux que je ne l’avais pensé au début, quand je l'ai entrepris, il y a deux ans. Mais les amateurs, loin de s’en plaindre, en sauront sans doute gré à la Société royale malacologique de Belgique, qui n'hésite pas à poursuivre la publication d’un travail dont l’envergure excédera notablement les limites qu’elle lui avait d’abord assignées. PRET RS Re RS Le FE 4 ie 73 pis & tt À ty d = MÉMOIRES 5 PÉLÉCYPODES (Suite) (!) 75° genre, omis dans la famille des OSTEODESMIDÆ (1, p. 55). VERTICORDIA, S. Wood, 1844. R. D. — Les naturalistes ne s'accordent guère sur le classement de ce genre : . Deshayes le place près des Trigoniidæ, guidé par l'aspect nacré de l’intérieur des valves, et aussi par les stries dont 1l prétend avoir constaté l'existence, d’après la figure donnée par Sowerby (pl. CDXCV, fig. 4) pour l'Zsocardia sulcata. Cette opi- nion doit être rejetée depuis que l'on connaît l'animal des Verticordia, dont le man- teau a les bords réunis, comme ceux des Chama, tandis qu'il est complètement ouvert dans les Trigonia, et dont le pied est court au lieu d’être large; les palpes labiaux sont également courts. Ce serait donc près des Chamidæ qu'il faudrait classer les Verticordia et non pas près des Zsocardia, comme l'a proposé M. A. Adams; telle est du moins l'opinion de Stoliczka (Bree: pelec., p. 224) et de Bayan (Ft. sur coll. Éc. des Mines, I, p. 163). La position du genre Verticordia étant ainsi fixée d’après ces auteurs, il entraîne- rait avec lui le genre Pecchiolia, connu seulement à l’état fossile, mais dont la coquille paraît avoir été munie d’un osselet à la charnière, de même que les Verti- cordia. Cependant, en examinant de près le test de ces singulières coquilles, je ne comprenais guère que l’on plaçât près des Chama, dont le ligament est externe et le test épais, sans nacre, des coquilles à ligament interne, et à test mince et nacré. Aussi n’ai-je pas été surpris d'apprendre, par M. le D' Fischer, que la connaissance des Verticordia fixait désormais la position de ce genre près des Lyonsia, genre déjà classé dans le premier fascicule de cet ouvrage. J'aurai donc, à la fin de ce volume, à rectifier le numérotage tardif de ce genre. L'espèce du bassin de Paris ressemble plus aux espèces vivantes que les coquilles figurées par S. Wood (Æoc. Mollusca, p. 139); cet auteur n'en connaissait pas de valves isolées ; par leur convexité et leur forme générale, elles ressembleraient plutôt à des Pecchiolia : c’est une remarque déjà faite par Bayan (loc. cit., p. 162, note). 1. — V. parisiensis, Desh. (p. 808, pl. X, fig. 12-14). E. M.-E.S. Oss. — Je rapporte à cette espèce une valve gauche du Guépelle, un peu plus oblique que le type du calcaire grossier, et ayant le crochet plus pointu et plus saillant; je ne crois pas que ce soit un caractère suffisant pour motiver la création d’une espèce distincte. (1) Voir Annales Soc. royale malac. de Belgique, t. XXI, Mémoires, p. 33, - ad e « Te Re PATES 6 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE As. Loc. Le Guépelle, coll. Bezançon; le Fayel, coll. Chevalier; Essômes, coll. de Laubrière. ÿ XVIII famille. CHAMIDÆ. 76° genre. CHAMA, Linné.. 1. — C. subgigas, d'Orb., nom. mut. E. M. Syn. Chama gigas, Desh., p. 581. + | | — S. Wood, 1871, Eoc. bivalv., p. 174, pl. XXV, fig. 2. OBs. — Quoi qu'en pense Deshayes, il y a eu de sa part double emploi avec l’espèce de Linné, et la rectification faite par d'Orbigny doit être adoptée. Une valve inférieure, trouvée à Damery par M. de Laubrière, mesure 85 millimètres de longueur, 58 millimètres de largeur, 50 millimètres d'épaisseur, et son poids est 204 grammes. 2.— C. distans, Desh. (p. 582, pl. LVIIL, fig. 1-4). RE R. D. — Se distingue de la précédente par ses lamelles plus développées et du C. calcarata par l'absence de ponctuations à l'intérieur de la coquille. | 8. — C. papyracea, Desh. (p. 582). E.S. O8s. — L’individu que S. Wood a figuré sous ce nom (pl. XXV, fig. 3) n'appartient pas à cette espèce. | R. D. — Se distingue par ses lames larges et imbriquées, à peu près lisses. 4. — C. inornata, Desh. (p. 583, pl. LVIIL, fig. 20-22). E. M. R. D. — M. Baudon m'ayant communiqué les trois valves qu'il possède de cette espèce, j'ai constaté qu'elle se distingue de la précédente et de la suivante par les lamelles de la valve gauche, qui sont irrégulièrement plissées, crispées ou plutôt tuyautées du côté postérieur ; les épines des lames sont supportées par des contreforts épais et écartés avec une certaine régularité. 5. — C. calcarata, Lamk. (p. 583). CE. M.-E.S. Sy. Zsocardia parisiensis, Desh., p. 548. Chama calcarata, S. Wood, 1871, Eoc. bivalo., p. 172, pl. XX, fig. 1. — Bayan, Et. sur coll. Éc. des Mines, 1873, II, p. 129. — Frauscher, Unterceoc. der Nordalpen, 1886, p. 122. R. D. — On la distingue aisément par les ponctuations de sa surface interne, par les costules rayonnantes qui ornent les interstices des lames, sur la valve droite. C'est un moule de cette espèce que Deshayes a pris pour une Zsocardia; M. Bayle l'a prouvé par des moulages artificiels. Ag. Loc. Essômes, coll. de Laubrière. En Belgique, Laeken, coll. Vincent. Dans les Alpes, le Kressenberg, Mattsee, Le V7 IDE Nr Se LS ou à Se En Da Es re ST OS EN © MÉMOIRES fl 6. — GC. lamellosa, Lamk. (p. 584). E. M.-E.S. R. D.— Outre les barbelures caractéristiques qui ornent ses épines, il faut noter que ses lamelles sont extrêmement serrées et cela suffit pour la faire reconnaître quand les épines ont disparu; le crochet se tord plusieurs fois sur lui-même et se détache quand la coquille vieillit. As. Loc. Ully-Saint-Georges, coll. Baudon et Chevallier; Chaumont, coll. Che- vallier ; Le Fayel, coll. Chevallier. 7. — C. fimbriata, Defr. (p. 584, pl. LVIIL, fig. 23-25). E. S. C. fimbriata (?)S. Wood, 1871, Eoc. bivalo., p. 173, pl. XXV, fig 8. _ R. D. — Se distingue de la précédente par son épaisseur et par l'absence de bar- belures. Ag. Loc. Saint- Waast-les-Mello, coll. Baudon. En Angleterre, Bromshaw. 8. — C. sulcata, Desh. (p. 585). E. M. C. sulcata (?) S. Wood, 1871, Eoc. bivalv., p. 175, pl. XXV, fig. 7. R. D. — Reconnaissable aux petites costules obliques qui ornent ses lamelles et non pas les interstices de ces lamelles ; dans le C. squamosa, Sol., les lamelles sont plus serrées, mieux imbriquées et les costules sont plus droites, plus écartées. AJ. Loc. Bracklesham, en Angleterre. 9. — C. turgidula, Lamk. (p. 586). E. M.-E.Ss. C. turgidula (?)S. Wood, 1871, Eoc. bivalo., p. 176, pl. XXV, fig. 9. — Dufour, Et. des foss. des sables éoc., 1881, p. 40. | — Frauscher, Untereoc. der Nordalpen, 1886, p. 125. OBs. — Cette espèce se trouve dans le calcaire grossier; sur un petit individu parfaitement conservé, j'ai constaté que les costules obliques se terminent par de petites tubulures relevées sur le con- tour de chaque lamelle, surtout à l'extrémité postérieure. R. D. — Très difficile à distinguer de la précédente, si l’on fait abstraction de la différenc: des gisements ; la valve supérieure surtout est extérieurement identique ; à l'intérieur, on observe cependant quelques lécères différences dans la charnière et dans la position des impressions musculaires. Néanmoins, si je connaissais le C. sul- cata dans les couches moyennes du calcaire grossier, je n'hésiterais pas à le réunir au C. turgidula. | Ag. Loc. Parnes, coll. Bourdot. En Bretagne, Close (fide Dufour). En Angleterre, . Barton. Dans les Alpes, le Kressenberg, Mattsee, 10. — CG. Bezançoni, »0v. sp. PAS 1-2; - E. I. C. testa orbiculari, valvula dextra depressa, intus tenuissime punctata; um- bone minuto, obliquo ; lamellis transversis distantibus, concentrice subtiliter striatis ac obsolete plicatis; interstitits radiatim sulcatis; cardine angusto, unidentato, dente incurvato; fulcro brevi, depresso et antice crenato; cicatriculis maximis et nitidis. Coquille orbiculaire, presque régulièrement circulaire, dont la valve droite, la seule connue, est peu profonde; crochet sans saillie, 8 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE petit, pointu, obliquement recourbé en avant. Ornementation com- posée d’un petit nombre de lamelles écartées, qui devaient être fort minces et relevées, car elles sont toutes cassées à leur naissance : leur surface est marquée de stries d’accroissement très fines, peu régulières et ondulées, ainsi que de quelques plissements obsolètes et obliques, plus visibles du côté antérieur, où ils festonnent l’extré- mité libre des dernières lamelles; l'intervalle est formé d’une étroite zone sillonnée, ou plutôt froncée de crénelures très serrées qui leur servent de supports. Charnière étroite, composée d’une seule dent recourbée, plus épaisse en arrière qu’en avant et encadrant la fos- | Ni k ? 4 f 4 % L + sette destinée à recevoir la dent de la valve opposée. De fines créne- : lures se voient à la partie antérieure de la nymphe courte et aplatie, au bout de laquelle s'élève une petite pointe triangulaire ressemblant à une dent latérale postérieure. Impressions musculaires très grandes, arrondies et allongées, luisantes et se détachant bien du fond de la surface interne, qui est terne et marqué de très fines ponctuations rayonnant avec plus ou moins de régularité et s’arrêtant en deçà de l'impression palléale. Dim. Diamètre, 12 mill.; épaisseur, 3 mill. R. D. — Bien que je n'aie vu qu’une seule valve mutilée de cette espèce, je la crois distincte du C. distans, qui n’a pas d’intervalles froncés entre ses lamelles lisses et dénuées de plis obliques, et dont la surface interne n’est pas ponctuée ; je ne puis la comparer aux deux précédentes, qui ont des costules obliques bien plus saillantes. Loc. Cuise, une valve droite (pl. I, fig. 1-2), coll. Bezançon. *11. — C. plicatella, Mell. (p. 586, pl. LVIII, fig. 5-7). E. I. R. D. — Paraît se distinguer par les gros festons de ses lamelles, bien plus régu- liers que ceux des espèces suivantes. . | 12. — C. punctulata, Desh. (p. 587, pl. LVIIL, fig. 14-16). E. I. C. punctulata, Frauscher, Untereoc. der Nordalpen, 1886, p. 124. AJ. Loc. Liancourt, coll. de Laubrière. Dans les Alpes, Steinbach. 18. — C.intricata, Desh. (p. 587, pl. LVIIL, fig. 8-13). E. M. R. D. — C'est l’espèce qui est le plus finement treillissée. Az. Loc. Essômes, coll. de Laubrière ; Chaussy, coll. Chevallier. 14. — C. depauperata, Desh. (p. 587, pl. LVIIE, fig. 17-19). E. M. R. D. — Se distingue du C. punctulata par sa charnière plus forte ; la dent de la valve gauche est plus saïllante et plus épaisse ; la dent de la valve droite est très fortement crénelée. Quant à l’ornementation, on en saisit les différences quand les individus sont très frais et de grande taille : les protubérances sont alors ornées de petits sillons rayonnants, qui les subdivisent et qui festonnent leur extrémité libre. Ag. Loc. Parnes, coll. Bourdot. PVO Der MÉMOIRES 9 15. — C. squamosa, Soland. PL TT Ée 3-4. E. M.-E.Ss. C. squamosa, Sol. (in Brander) 1776, Foss. hant., pl. VIT, fig. 86-87. —— J. Sow., 1822, Min. Conch., pl. 348. — G.-B. Sow., 1839, Genera of Shells, p. 4. — S. Wood, 1871, Æoc. bivalo., p. 175, pl. XXV, fig. 6. Je rapporte à l'espèce anglaise deux petites coquilles : l’une d'Auvers, déformée par son adhérence à un corps dont il m'est difficile de deviner la forme; l’autre, de Grignon, moins usée que la précé- dente. C’est une espèce globuleuse, cordiforme, ornée de lames con- centriques, courtes et obsolètes, qui paraissent collées contre la sur- face dorsale ; ces lames sont striées par des accroissements irréguliers et portent de petits plis rayonnants et obtus, qui se succèdent. La charnière comporte une dent mince et lamelleuse, sillonnée plutôt que crénelée; le bord cardinal est profondément échancré en arrière de cette dent; l’autre dent est étroite, crénelée et séparée de la nymphe par un petit sillon; la surface interne est lisse. Dim. Longueur, 8 mill.; largeur, 6.5 mill. R. D. — Bien que la charnière du C. squamosa soit, en général, fort épaisse, j'y rapporte la petite coquille que je viens de décrire, car elle se rapproche des indi- vidus de Barton par son ornementation, surtout par ses côtes, qui se succèdent et qui sont bien plus écartées et moins obliques que celles du C. sulcata. Loc. Auvers, un seul individu (pl. I, fig. 3-4), coll. Bernay ; le Fayel, un indi- vidu microscopique, coll. Cossmann; Grignon, coll. Bezançon. XIX: famille. LUCINIDÆ. 77° genre. SPORTELLA (), Deshayes, 1852. 4" section. SPORTELLA, sensu stricto. 1. — S. dubia [Desh.] (p. 595). E. M.-E.S. O8s. — Espèce dont les proportions et la forme varient beau- coup, mais toujours épaisse et ayant les crochets placés exactement au milieu de la longueur. (‘) Ainsi qu'on l’a vu dans le premier fascicule, j'ai ramené dans le genre Psam- mobia le Sportella callosa; d'autre part, je classerai plus loin, parmi les Scintilla, le Sportella angusta; au contraire, je rapporte au genre Sportella le Poromya rotundata, qui n’est ni une Poromya, ni une Anisodonta, 10 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Ag. Loc. Amblainville, coll. Morlet. Le Guépelle, coll. de Boury; Marines, coll Bezançon; le Ruel, coll. de Boury. 2.— S. Caiïllati, Desh. (p. 596, pl. XLVIIL, fig. 24-26). E. M. R. D. — $e distingue de la précédente par sa forme subquadrangulaire, par son bord palléal à peu près rectiligne, et par sa surface convexe, surtout auprès des crochets qui sont saillants. AJ. Loc. Parnes, Chaussy, coll. Bernay. 8. — S. erycinoides, Desbh. (p. 59%, pl. XLIX, fig. 16-18). E. M. R. D. — $e distingue des deux précédentes par sa forme inéquilatérale, atténuée en avant, par ses crochets obliquement inclinés du côté antérieur, qui est le plus court. | AJ. LOC. Vaudancourt, coll. de Boury; Essômes, coll. de Laubrière. 4. — S. macromya, Desh. (p. 597, pl. XLIX, fig. 42-44). E. S. R. D. — Outre que cette espèce est plus courte et plus arrondie que le S. dubia, elle est aussi plus convexe et plus abrupte en arrière; elle n’est pas toujours parfai- tement équilatérale ; mais, comme elle est variable et que l’autre l’est également, ce n’en est peut-être qu'une forte variété. Ag. LOC. Acy, coll. Bezançon; le Guépelle, coll. Cossmann; le Fayel, coll. Bourdot, Bernay et Chevallier ; Auvers, coll. Cossmann ; le Ruel, coll. Bernay et de Boury ; Ezanville, coll. Goossens. 5. — S. depressa, Desh. (p. 601, pl. XLIX, fig. 23-26). PS: Syx. S. 2nœæquilateralis, Desh., p. 601, pl. XLIX, fig. 39-41. $ R. D. — Se distingue de la précédente par sa taille plus petite, par sa forme inéquilatérale et plus allongée, par son épaisseur moindre. J’y réunis le S. inæqui- lateralis, qui me paraît identique. Ag. Loc. Le Guépelle, coll. Cossmann, Baudon et Bezançon; Houilles, coll. Bezançon ; le Fayel, coll. Chevalher. 6. — S. fragilis, Desh. (p. 599, pl. XLVIIX, fig. 12-14). E. I. R. D. — $e distingue aisément du S. dubia par sa forme subquadrangulaire, un peu tronquée et anguleuse du côté postérieur, par son contour souvent marginé, caractère que l'on n'observe pas au même degré sur les espèces précédentes : le test forme, en effet, un petit rebord interne et aplati qui assure la fermeture hermétique des valves. (18 mill. Lee 10.5 Mill. Liancourt (coll. Bourdot). [15.5 — ? °° ‘© 9 — Hérouval (coll. Chevallier). AJ. LOC. Saint-Étienne, près Pierrefonds, coll. Cossmann; Cuise, coll. Bezançon et de Boury; Hérouval, toutes les collections; Liancourt, coll. Bourdot. En Bel- gique, Bruxelles, coll. Cossmann. 7. — S. Bezançoni, Cossmann. PI. I, fig. 7-8. E. I. I. (Journ. de Conchyl., avril 1882, p. 115, pl. V, fig. 2.) Petite coquille lisse, brillante, aplatie, ovale, un peu inéquilaté- rale; côté postérieur arrondi, un peu moins large et plus court que Dim. Longueur : La a | MÉMOIRES 41 l'autre ; crochet oblus, peu proéminent, mais paraissant plus saillant qu’il ne l’est en réalité, à cause de la déclivité postérieure du bord supérieur. Bord cardinal aplati, portant deux petites dents, l’anté- rieure en forme de massue très oblique, l’autre formant un petit bouton sous le crochet. Dim. Longueur, 4 mill. : largeur, 2.5 mill. R. D. — Il est probable que Deshayes a voulu désigner cette espèce, quand il a cité le S. fragilis à Abbecourt ; elle est moins ovale et moins équilatérale que cette dernière, elle a le crochet plus saillant et moins médian; elle est moins allongée que le S. erycinoides, dont elle a un peu la forme. Loc. Châlons-sur-Vesle, une valve (pl. I, De 7-8), coll. Cossmann; Thil, Jon- chery, coll. de Laubrière. 8. — S. modesta, Desh. (p.597, pl. XLVIIL, fig. 21-23). E. I. R. D. — Plus convexe que le S. fragilis, un peu moins allongée, ayant aussi le crochet plus gonflé, elle n’a pas l'angle postérieur de cette dernière espèce ; l'im- pression musculaire est placée très haut à l'intérieur des valves et les bords ne sont pas marginés. As. Loc. Cuise, coll. de Boury. | 9. — S. gibbosula, Desh. (p. 600, pl. XLVIIT, fig. 15-17). E. I. R. D. — Il n’y a, éntre cette espèce et la précédente, que des différences si légères qu'on serait tenté de les réunir; celle-ci est cependant plus allongée et la saillie de ses crochets est accusée par un relèvement du bord supérieur, en avant et en arrière, tandis que ce bord est plus déclive sur le S. modesta ; enfin, la convexité du S. gibbosula est encore plus forte, surtout sur les crochets, qui sont très saillants, quoique obtus à leur extrémité; à liancourt, elle atteint les dimensions suivantes : longueur, 16 mill.; largeur, 9.5 mill. Ag. Loc. Aizy, coll. Bezançon; Liancourt, coll. Bourdot et de Lonbere, le Roquet, coll. de Boury. 10. — S. irradiata, Cossmann. HP NE ENS ASE E. I. (Journ. de Conchyl., avril 1885, p. 115, pl. IV, fig. 2.) | Coquille ovale, assez convexe, un peu inéquilatérale, à crochets gonflés eb saillants, obtus au sommet : côté antérieur régulièrement nn un peu plus long et plus déprimé que le côté Dédine qui est étroit, gibheux et subtronqué,; le maximum de la convexité est indiqué par une petite costule obtuse et courbe, qui rayonne du sommet au bord palléal. Surface ornée de quelques plis d’accrois- sement et de stries rayonnantes excessivement fines, burinées dans le test, comme en portent les Nucula. Bord En étroit, épais, arrondi, portant sur la valve gauche, seule connue, une dent oblique, saillante et courte; en arrière, la nymphe, très nettement circonscrite, est marquée d’un sillon aboutissant au crochet. Impressions muscu- 1 12 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE laires placées assez bas; l’antérieure allongée, rétrécie par un étran- glement prononcé, la postérieure arrondie ; impression palléale écartée du bord, frangée de plis rayonnants qui se prolongent à l’intérieur. Dim. Longueur, 13 mill.; largeur, 8.5 mill. R. D. — Beaucoup plus large que le S. gibbosula et même que le S. modesta, elle s’en distingue par son extrémité anale atténuée, par ses stries rayonnantes et par l'impression du muscle antérieur. Loc. Cuise, une valve (pl. I. fig. 5-6), coll. Bezançon. 11. — S. apicialis, Desh. (p. 598, pl. XLVIIL, fig. 27-29), E. M. R. D. — Se distingue du S. dubia par sa forme plus allongée, moins ovale, par ses crochets plus saillants, plus obliques, par son côté antérieur plus étroit; elle est moins équilatérale que le S. fragilis et elle a le crochet plus saillant. Ag. Loc. Chaumont, coll. Chevallier; Chaussy, Gomerfontaine, coll. Bernay. #12. — S. proxima, Desh. (p. 599, pl. XLVIIIL, fig. 30-32). E. M. R. D. — Je n'ai pu voir cette espèce, le D' Baudon m'ayant envoyé, sous ce nom, l'espèce suivante qui en diffère absolument; j'ai tout lieu de croire que le S. proxima n’est qu'une variété peu distincte du S. apicialis et que ces deux espèces sont aussi semblables en réalité que le sont les deux figures qu'en a données Deshayes. 13. — S. nitens, Desh. (p. 600, pl. XLIX, fig. 4-6). E. M.-E.Ss. O8s. — La valve droite, inconnue de Deshayes, porte une petite dent cardinale, courte et médiane, presque perpendiculaire à une saillie dentiforme du bord antérieur; surface externe obscurément rayonnée par de très fines siries gravées dans le test. R. D. — Se distingue du S. dubia par sa forme aplatie, subquadrangulaire, iné- quilatérale; du S. apicialis, par sa largeur plus grande et par ses crochets placés bien plus en arrière. | As. Loc. Le Ruel, une valve douteuse, coll. Cossmann. 14. — S. donaciformis, Desh. (p. 602, pl. XLIX, fig. 7-9). ._ E. M. R. D. — Moins aplatie, plus triangulaire que la précédente, elle se distingue du S. apictalis par la position de ses crochets, qui sont placés bien plus en arrière. Ag. LOC. Chaussy, coll. Bezançon; Grignon, coll. Loustau. 15. — S. corbulina, Desh. (p. 602, pl. XLVIIL, fig. 9-11). E. M.-E.S. SYN. S. heterodonta, Desh., p. 603, pl. XLIX, fig. 19-22. Ogs. — C'est par une erreur incompréhensible que Deshayes a indiqué le S. heterodonta comme ayant le côté antérieur plus court que le postérieur : c'est le contraire qui a lieu, et cette espèce est identique au S. corbulina. R. D. — Facilement reconnaissable à sa forme allongée et inéquilatérale : le S. depressa est bien plus arrondi et a les crochets plus médians. Ag. LOC. Chaussy, coll. Bernay et Chevallier; Fontenai, coll. Bezançon; Berti- chère, coll. Chevallier; Grignon, coll. Loustau. MÉMOIRES ; 13 9 section. ANGUSTICARDO, nOV. sect. Je sépare des véritables Sportella les espèces à charnière étroite, plutôt arrondie qu’aplatie, qui ont un peu l’aspect des Anisodonta (Fulcrella) ; elles ne sont pas plates comme les Sportella, quoiqu’elles en aient absolument la charnière et les impressions musculaires; le bord cardinal est continu et n’est pas échancré comme celui des Fulcrella ; elles sont aussi beaucoup plus épaisses que les espèces de ce dernier genre. 16. — S. rotundata [Desh.]. PL K fige 9. E. M. Syx. Poromya rotundata, Desh., p. 255, pl. XV, fig. 31-33. OBs. — Classée à tort dans le genre Poromya, cette espèce ne peut davantage passer dans le genre Anisodonta (section Fulcrella), avec la plupart des autres coquilles, improprement appelées Poromya; c’est une Sportella bien caractérisée par la largeur de son bord car- dinal et l’allongement de l'impression du muscle antérieur. Deshayes n’en connaissait que la valve droite et n’y a observé qu’une dent; l’autre dent, confondue avec une saillie du bord antérieur, n'est pas très” distincte ; la valve opposée porte, au contraire, deux dents divergentes séparées par une petite fossette triangulaire; en avant de la dent antérieure, qui est très oblique, est une légère dépression dans laquelle s'emboîte la saillie dentiforme de l’autre valve. Dim. Longueur, 11 mill.; largeur, 9 mill. R. D. — $e distingue du S. Caillati par sa forme are courte et plus équilaté- rale; cette forme est, d’ailleurs, très variable : globuleuse et arrondie quand elle est jeune, la coquille s’allonge et ‘s’aplatit à mesure qu’elle avance en âge; les cro- chets ne sont pas toujours placés bien au milieu, mais les extrémités ont invariable- ment la même courbure et la même grandeur. AJ. LOC. Chaussy, cinq valves dont une valve gauche figurée (pl. I, fig. 9), coll. Bernay ; Vaudancourt, coll. de Boury et Bourdot; Parnes, coll. Bernay et Coss- mann ; Mouchy, coll. Baudon; Chaumont, coll. de Boury; Précy, coll. Chevallier. 17. — S. variabilis, 200. sp. PL: 15-68, 10-12: E. I.-E. M. S.'testa lœvigata, inœquilaterahi, gibbosula, transversa, subquadrata, antice attenuata et sæpe angustata, postice elatiore et subtruncata ; umbone obtuso, haud mediano; cardine angusto, bidentato; cicatricula anteriore elongata, posteriore rotundata. Petite coquille variable, inéquilatérale, bossue et convexe, allongée dans le sens transversal, subquadrangulaire ou subtrigone; côté anté- 14 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE rieur atténué, quelquefois très étroit, arrondi; côté postérieur plus large, tronqué d’une manière plus ou moins nette; bord palléal rec- tiligne ; surface dorsale lisse, déprimée au milieu, un peu anguleuse du côté anal, gibbeuse vers les crochets, qui sont obtus et placés aux deux cinquièmes de la longueur, du côté antérieur. Bord cardinal très étroit, portant, sur la valve gauche, deux petites dents diver- gentes, étroites et saillantes; sur la valve droite, une dent courte et perpendiculaire au bord, séparée par une étroite fosselte de la saillie dentiforme du bord antériéur; nymphe aplatie, allongée, peu dis- tincte du bord. Impression du muscle antérieur allongée, courbée et creusée dans le test; impression postérieure arrondie, placée beau- coup plus haut que l’autre. Dim. Longueur, 6 mill.; largeur, 5 mill. R. D. — On ne peut la considérer comme une variété de la précédente : elle est toujours plus allongée et plus inéquilatérale; ses deux extrémités ne sont j Ro semblables et son bord palléal est rectiligne, au lieu d’être arrondi. Loc. Hérouval, toutes les collections; types figurés (pl. I, fig. 10-11), coll. Coss- mann; Cuise (var. Bouryi, fig. 12), coll. de Boury; le Roquet, coll. de Boury. Essômes, un individu douteux, coll. de Laubrière. 18. — S. fabula, ot. sp. PL e1312 E. S. S. testa lœvigata, minuta, conveæa, elongato-transversa, gibbosula, subæqui- laterali; umbonibus tumidulis, fere medianis ; latere antico paululum angustiore ; cardine perangusto, bidentato; cicatriculis grandibus. Petite coquille convexe, gibbeuse, allongée dans le sens transversal, à peu près équilatérale, bien que le côté antérieur soit un peu plus court et un peu moins largement arrondi que l’autre. Crochets gon- flés, assez saillants, obtus à leur extrémité, placés presque au milieu de la longueur. Surface dorsale lisse, marquée seulement de stries d’accroissement excessivement fines, et un peu déprimée au milieu. Bord cardinal très étroit, portant, sur la valve gauche, deux dents très inégales et divergentes: sur la valve droite, une seule dent dis- tincte et une saillie à peine sensible du bord antérieur. Impressions des muscles très grandes et descendant très bas. Dim. Longueur, 7 mill.; largeur, 4,5 mill.. R. D. — Bien plus allongée que le S. rotundata, plus équilatérale que le S. variabilis, elle se distingue encore de la première par sa forme plus convexe, et de la seconde par ses impressions musculaires plus égales entre elles. Loc. Le Fayel, toutes les collections; types figurés (pl. I, fig. 13-14), coll. Che- vallier ; le Ruel, coll. Bernay. À 4 54 À Ê M -# 4 MÉMOIRES | 45 78° genre. CORBIS, Cuvier, 1817. Ogs. — En substituant le nom de Fimbria, Mégerle, au nom de Corbis, Cuvier, Deshayes appliquait directement les lois de l’antério- rité; mais le nom de Fémbria avait déjà été employé, dès 1761, par Bohadsch, pour un genre de nudibranches parfaitement caractérisé suivant la méthode linnéenne. M. Bayan (loc. cit., IT, p. 127) a donc eu raison d’en revenir au nom de Cuvier. 1. — C. lamellosa, Lamk. (p. 606). E.L-E.M-E.S. F'imbria lamellosa, Frauscher, Untereoc. der Nordalpen, 1886, p. 136. O8s. — Cette espèce remonte dans l’éocène inférieur, où Deshayes ne l’a pas citée : Les individus, jeunes, il est vrai, des sables de Cuise que J'ai étudiés ont bien la forme allongée des petites Corbis du cal- caire grossier et ne peuvent être assimilés aux espèces suivantes. Ag. LOC. Azy, coll. Cossmann ; Hérouval, coll. Cossmann et de Boury:; Auvers, le Ruel, coll. de Boury. Dans les Alpes, Hallthurn, Untersberg. 2. — C. Boutillieri, 200. sp. : Pl TL fg: 15-10: E. M. C. testa haud crassa, oblonga, tranversa, parum convexa, inæquilaterali, antice late rotundata, postice attenuata ac obliquiter truncata ; costulis radiantibus nume- rosis, interstitia fere œquantibus, ad extremitates subgranulosis; cardine crasso, lato, dente antico in valvula dextra lamellari, dente postico late bifurcato, mactri- formi; dentibus lateralibus valde proximis; cicatricula anteriore triangulari, tnferne posita, margine vix crenulato. Belle coquille, peu épaisse pour sa taille, oblongue, transverse, médiocrement convexe, inéquilatérale; crochets peu saillants, dé- primés et pointus, placés un peu en arrière du milieu; côté anté- rieur un peu plus long, largement arrondi; côté postérieur oblique- ment déclive en arrière des crochets et tronqué à angle droit dans la partie inférieure qui confine au bord palléal. Surface extérieure ornée d’une multitude de costules rayonnantes, minces, serréss, égales à leurs interstices, vaguement granuleuses vers les bords et aux extrémités, traversées seulement par quelques accroissements inégalement distribués; vers les crochets, ces côtes s’effacent et font place à des rides concentriques, tout à fait lamelleuses sur les crochets. Bord cardinal large et épais, portant, sur la valve droite, deux dents, l’antérieure laminaire et oblique, la postérieure triangulaire et lar- sement bifide, comme celle des Mactra, mais tronquée à plat sous le crochet ; dents latérales très rapprochées, surtout l’antérieure ; nymphe large, allongée, séparée du bord par un large sillon. Impression du 416 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE muscle antérieur triangulaire et placée très bas; bords minces, à peine crénelés, ou plutôt plissés au milieu. Dim. Longueur, 45 mill.; largeur, 33 mill. R. D. — Plus haute et plus mince que la précédente, elle s’en distingue par sa charnière, par son impression musculaire antérieure et surtout par son ornemen- tation, qui semble avoir été obtenue en faisant disparaître les lamelles du C. Zamel- losa, de manière qu'il ne reste que les côtes rayonnantes. Loc. Vaudancourt, une seule valve droite (pl. I, fig. 15-16), coll. de M. Boutillier. 8. — C. Davidsoni [Desh.] (p. 607, pl. XLVIIL, fig. 33-35). E. I. I. Fimbria Davidsoni, Frauscher, Untereoc. der Nordalpen, 1886, p. 135. Ay. Loc. Hérouval (à la base), coll. de Boury. Dans les Alpes, Untersberg. 4. — C. subpectunculus, d'Orb. (p. 607). E. M. 79° genre. BERNAYIA, nov. gen. B. testa ovata, transversa, paululum hiantula; cadine mediocri bidentato; dentibus lateralibus brevibus, acutis; lunula atque ano circumcinctis ; fulcro elongato, parum prominulo ; cicatriculis elongatis ; impressione pallii integra. Caquille ovale, transverse, un peu bâillante à ses extrémités ; char- nière composée : sur la valve gauche, de deux dents cardinales, lantérieure saillante et pointue, la postérieure presque confondue avec la nymphe allongée et plus saillante qui borde un corselet cir- conscrit par une strie très profonde; sur la valve droite, d’une seule dent épaisse et médiane; dents latérales courtes, pointues, inégalement écartées; lunule très petite et très étroite, accusée par un léger redan; impressions musculaires allongées ; impression palléale entière. R. D. — Il est peut-être téméraire de fonder un genre sur deux espèces repré- sentées chacune par une seule valve ; cependant, je ne puis rapporter cette valve à aucun genre connu. Par sa forme et par ses impressions musculaires, le genre Bernayia se rapproche des Sportella ; 11 a les dents latérales des Corbis, sans avoir la lame cardinale aussi large et aussi épaisse; d'autre part, les Scéntilla, qui ont le même aspect rayonné et le même bâillement, ont une fossette ligamentaire, et sont * dénuées de nymphe et de corselet ; les Diplodonta, qui ont un corselet aussi bien limité que celui de notre coquille, ont une charnière et une forme différentes. 1. — B. subarata, nov. sp. PI. III, fig. 6-7. E.S. B. testa ovata, inœquilaterali, antice rotundata, postice ovali ac attenuata ; umbone obtuso; margine posteriore declivi; sulcis tenwissimis atque densis, radisque subtilissimis extus ostrata. Coquille ovale, allongée, inéquilatérale ;.côté antérieur égal aux trois cinquièmes de la longueur, largement arrondi, un peu excavé en avant des crochets; côté postérieur ovale et plus atténué que MÉMOIRES 47 l'autre, le bord supérieur étant rectiligne et obliquement déclive en arrière du crochet; celui-ci est obtus et un peu saillant ; l'intervalle des‘deux dents est large et ressemble un peu à la fossette des Scintilla ; mais l’existence d’une nymphe bien définie, d’un corselet entouré d’une strie très profonde, ne permet pas la moindre confusion avec un genre de la famille Galeommidæ. Surface externe marquée d’un pli obso- lète analogue à celui des Tellina et ornée de fins sillons très serrés et très réguliers, que croisent de vagues stries rayonnantes, excessive- ment fines et bien visibles par places, celles-ci se répètent obscuré- ment sur la surface interne. Charnière et impressions selon la descrip- tion du genre. Dim. Longueur, 9 mill.; largeur, 6 mull. Loc. Valmondoiïs, une valve gauche (pl. IL, fig. 6-7), coll. Bernay. 2.— B. goodallina, 00. sp. PIN fe 7-0: EN IE B. tesia regqulariter sulcata, ovata, transversa, valde incœquilaterali, antice ellip- tica, postice truncata extusque plicata; umbonc obtuso; dente cardinali, in valuula dextra, unico, crassiuseulo; dentibus lateralibus inæqualiter remotis ; jus lamel- lari, extus sulco notato. Coquille ovale, transverse, très inéquilatérale, ayant le côté anté- rieur égal aux huit onzièmes de la longueur, elliptique et atténué ; côté postérieur plus large, anguleux vers le contour supérieur, obli- quement tronqué dans la partie correspondant à un pli large et bien arrêté que porte la surface extérieure ; celle-ci est couverte de sillons réguliers et serrés. Charnière composée, sur la valve droite, d’une seule dent cardinale placée sous le crochet, qui est peu saillant et obtus, et de deux dents latérales très inégalement écartées, d’ailleurs peu visibles; nymphe peu saillante, mince ct allongée, limitée extérieu- rement par un sillon assez profond. Je n'ai pu distinguer les impres- sions, mais la surface interne n’est pas rayonnée. Dim. Longueur, 5.5 mill.; largeur, 4 mill. R. D. — Bien plus inéquilatérale que la pr écédente, puisqu'elle a presque la forme d'une Goodallia, cette espèce s’en distingue aussi par son corselet moins développé, par son pli extérieur mieux marqué et par la troncature de son contour postérieur. Loc. Parnes (les Boves), une valve (pl. V, fig. 7-8), coll. Chevallier. 80° genre. MVSIA, Leach, 1819. SYN. Diplodonta, Bronn, 1831. Ogs. — J'aurais certainement préféré, comme l’a fait Deshayes, le nom de Diplodonta à celui de Mysia (non Mysca, Turton), qui, laissé TOME XXII, 1887 2 18 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE à l'état de manuscrit, n’a été publié par Gray qu’en 1847, c’est-à-dire bien après la création de Bronn. Mais le nom de Mysia, Leach, a été successivement employé, dans des citations synonymiques d’une valeur incontestable, d’abord sous le nom de Mysia undata par Lamarck (1818), puis par Browne en 1827, enfin par Menke et par Deshayes lui-même en 1830. Le type est le M. rotundaia, d’ailleurs un peu différent du Venus lupina qui a servi de type au genre Diplodonta ; celui-ci est moins convexe, plus triangulaire. On peut donc, à la rigueur, réserver le nom de Mysia aux espèces globuleuses, et celui de Diplodonta aux espèces subtrigones et aplaties; mais, comme la charnière est identique, ces deux formes ne peuvent être prises que comme des sections d’un genre unique, le genre Mysia. 1. — M. ingens [Desh.](p. 611, pl. XLVII, fig. 1-2). E. I. I. AJ. Loc. Chenay, une valve gauche mesurant 41 millimètres sur 37, coll. de Laubrière. 2. — M. grata [Desh.] (p. 611, pl. XLVII, fig. 3-5). E. I.-E. M. OBs. — Ce n’est pas un seul, mais deux angles obtus que porte la surface dorsale, qui est ainsi partagée en trois pans inégaux, mal indiqués sur la figure de l'ouvrage de Deshayes; à ces pans, corres- pondent des troncatures presque rectilignes du bord postérieur et du bord palléal, qui sont anguleux. La coquille est très inéquilatérale, et le côté antérieur n’a pas plus du tiers de la longueur. Le plus grand échantillon que j'aie vu (coll. Bezançon) mesure 29 re de longueur sur 25 millimètres de largeur. Elle est, en général, moins ee et plus transverse que ne aucun la Fa et la descrip- tion. Ag. Loc. Hérouval, coll. Baudon; Septeuil, coll. Bourdot. 8. — M. lucinoides {[Desh.] (p. 612). E. S. R. D. — Ne se distingue de la précédente que par sa forme moins dilatée en arrière des crochets; les angles de la surface dorsale sont aussi moins accusés et elle est proportionnellement plus bombée. Ag. Loc. Valmondois, coll. Bernay; le Fayel, coll. Bourdot; Te coll. de Laubrière. 4. — M. aizyensis [Desh.] (p. 612, pl. XLVIL, fig. 13-16). E. I. SyN. Diplodonta punctatissima, Desh., p. 613, pl. XLVII, fig. 17-20. OBs. — Je réunis ces deux espèces, bien que les figures données par Deshayes soient très dissemblables ; mais il reconnaît lui-même que la première est très variable, et j'ai d’Aizy des exemplaires que l'on peut indifféremment rapporter à l’une ou à l’autre. L'abondance CLR ALAN” EEE EEE RER SEE NE PR RE NE JE AN à F k MÉMOIRES 19 des ponctuations de la surface n’est pas un caractère suffisant pour créer une espèce; quant aux dimensions et aux proportions, elles varient, sur le même individu, selon les diamètres que l’on choisit pour prendre les mesures. R. D. — Se distingue du M. grata par son bord cardinal bien moins large, par sa forme plus convexe, moins dilatée en arrière des crochets, par sa surface dorsale, qui ne présente qu'une seule dépression postérieure ; elle est encore plus bombée et plus régulière que le M. lucinoides et elle a le bord palléal moins rectiligne; enfin, elle se distingue du M. ingens par ses ponctuations, par sa forme moins régulière et beaucoup plus convexe. Ag. Loc. Hondainville, coll. Baudon ; Cuise, coll. Cossmann. 5. — M. transversaria [Cossm.]. Pl'1, fe. 17-16: E. S. Syx. Diplodonta puncturata (?), Nyst in d’'Omalius, 6° éd., 1853. —— transversaria,Cossm., Journ.de Conch.,1883, p.158, pl. VI, fig.4. Petite coquille peu convexe, ovale, transverse, arrondie à ses extrémités; côté antérieur plus court, plus étroit, déprimé, égal au tiers de la longueur totale; côté postérieur plus gonflé, plus large- ment arrondi, sans aucune troncature; bord palléal peu courbé, non anguleux. Lunule lancéolée, limitée par une faible dépression; cor- selet caréné et très allongé. Surface paraissant lisse, mais montrant, à la loupe, une multitude de ponctuations qui lui donnent un aspect rugueux et caractéristique ; ces ponctuations tendent à s’effacer vers le crochet. Charnière composée de deux dents, la postérieure largement bifide; nymphe allongée et peu distincte; bord cardinal divisé par un large sillon. Dim. Longueur, 9 mill.; largeur, 7 mill. OBs. — Je n'ai pas conservé le nom de puncturata, peu correct, bien voisin de punctata, punctatissima, puncticulata, et d’ailleurs donné par Nyst, d’après d'Omalius, sans aucune description, à une coquille dont le type n’est pas désigné. R. D. — Beaucoup moins convexe et plus transverse que le M. lucinoides, elle se distingue des espèces ponctuées par sa forme aplatie et fortement inéquilatérale. Loc. Valmondois, une seule valve (pl. I, fig. 17-18), coll. Cossmann; le Fayel, coll. Bourdot. En Belgique, Wemmel, coll. Cossmann. 6. — M. striatina [Desh.]{p. 614, pl. XLVII, fig. 21-23). E. S. R. D. — Facilement reconnaissable par les stries profondes de sa surface, par sa forme orbiculaire et par la dilatation anormale de son côté antérieur. Ag. Loc. Crênes, coll. Morlet. Re 20 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE *7. — M. Guyerdeti [Desh.]. PI. I, fig. 19. E. S. (Bull. de la Soc. géol. de Fr., 1866, 2° série, t. XXII, p. 321, pl. VIL fig. 23 Coquille très convexe, ovale, presque équilatérale, à crochets gon- flés, peu saillants, placés aux trois septièmes de la longueur, du côté antérieur ; côté postérieur marqué d'un angle décurrent, obtus et peu apparent, accompagné d’une légère inflexion; surface ornée de très fines stries, assez régulières et très serrées. Dim. Longueur, 28 mill.; largeur, 25 mill. R. D. — Deshayes compare cette coquille au M. grata, qui en diffère par les ponctuations de sa surface ; mais c'est plutôt du A£. striatina qu'il y aurait lieu de la rapprocher; celle-ci est toutefois plus inéquilatérale, plus oblique, plus arrondie, moins transverse, plus dilatée du côté antérieur. Loc. Montmartre, coll. de l'École des Mines; le type figuré (pl. I, fig. 19) est la copie de la figure donnée par Deshayes dans le Bull. de la Soc. géol. de France. *8. — M. cœlata [Desh.] (p 614, pl. XLVII, fig. 24). E. I. I. 9. — M. renulata [Lamk.](p. 615, pl. XLVI, fig. 23-26). E. M. R. D. — Cette coquille a absolument la même forme que celle que j'ai décrite sous le nom de M. transversaria; mais elle s'en distingue par sa convexité, qui est plus grande, et par sa surface absolument dénuée de ponctuations, marquée seule- ment de stries d'accroissement. Ag. Loc. Les Groux, coll. Cossmann; Chaussy, coll. Bernay; Chaumont, coll. Baudon. 10. — M. decipiens [Desh.] (p. 615, pl. XLVI, fig. 27-29). E. M. R. D. — Se distingue des précédentes par sa forme orbiculaire, très dilatée en arrière des crochets, plus arrondie que le M. striatina. Ag. Loc. Montmirail, Essômes, coll. de Laubrière. 11. — M. grignonensis [Desh.](p. 616, pl. XLVII, fig. 9-12). E. M.-E.Ss. R. D. — Très voisine de la précédente; ne s'en distingue guère que par une forme un peu moins régulière, plus convexe et par sa profonde dépression anale, à laquelle correspond une petite troncature du contour postérieur ; peut-être cepen- dant ne représente-t-elle que le jeune âge du M. decipiens. La variété qui se ren- contre au Fayel se distingue, autant que je puis en juger par un seul individu de petite taille, par sa forme moins convexe et plus dilatée en arrière; ces différences m'ont paru trop légères pour justifier la création d'une espèce nouvelle. AJ. Loc. La Ferme de l'Orme, coll. Bezançon: tranchée de Villiers, coll. Cossmann; Chambors, coll. de Boury; le Fayel, coll. Chevallier. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). i 12. — M. profunda [Desh.] (p. 617, pl. XLVI, fig. 30-33). E. I.-E. M. O8s. — Je rapporte à cette espèce une coquille d'Hérouval, proba- blement déformée par une cause accidentelle, bien plus inéquilatérale, x ÉESPRRELS —. : LEA MÉMOIRES 91 et présentant une gibbosité dorsale qui rend irrégulière la courbure du bord palléal. R. D. — Reconnaissable à sa forme orbiculaire et symétrique, à ses bords égale- ment déclives de part et d'autre du crochet, qui est presque médian. Elle atteint 17 millimètres de longueur sur 15 de largeur. Ag. Loc. Chaussy, coll. Bernay. Hérouval (an ead. sp.?), coll. Chevallier. 143. — M. Lamberti [Desh.] (p. 616, pl. XLVII, fig. 6-8). E. I. R. D. — Se distingue des précédentes par sa forme circulaire, peu transverse, par des crochets élevés, pointus et recourbés en avant, surtout par l'impression du muscle postérieur, qui est étroite, longue et tronquée à son extrémité inférieure. Ag. Loc. Creil, Saint-Gobain, coll. Cossmann ; Jaulzy, Liancourt, coll. Bezançon ; Hondainville, coll. Baudon. 14. — M. auversiensis [Desh.] (p. 617, pl. XLVI, fig. 20-22). E.S. R. D. — Reconnaissable à sa forme orbiculaire symétrique et peu bombée ; elle n’est pas oblique comme le M. striatina, avec lequel ses stries pourraient la faire confondre ; elle a aussi la nymphe plus courte, le bord cardinal plus mince. As. Loc. Le Fayel, coll. Chevallier. 15. — M. Morleti, nov. sp. PET Her 22224 E. S. M. testa paululum conveæa, valde inœquilaterali, gibbosula; latere antico breviore, ovalino; latere postico dilatato, subrotundo vel polygonali, extus suban- gulato; cardine bidentato ; fulcro brevi, sulco profunde arato, separato ; cicatriculis fere œqualibus ; impressione pallii duplicata. _ Coquille un peu convexe et gibbeuse, très inéquilatérale, ayant le côté antérieur égal au tiers de la longueur, régulièrement ovale et atténué; côté postérieur largement dilaté, arrondi ou plutôt poly- gonal, gibbeux et anguleux sur la surface extérieure; deux angles très obtus partent du crochet en rayonnant vers Les points où le con- tour change de direction; de très légères dépressions les accompa- gnent en les séparant. Crochets peu proéminents, déprimés, oblique- ment dirigés du côté antérieur. Charnière composée, sur chaque valve, d’une dent bifide et d’une dent étroite et simple, d’une courte nymphe presque confondue avec la dent postérieure, surtout sur la valve gauche; aire du corselet limitée par une profonde strie qui vient échancrer le bord cardinal à l’extrémité de la nymphe. Impres- sions des muscles à peu près égales comme dimensions, la posté- rieure plus arrondie; impression palléale composée de deux lignes assez distantes l'une de l'autre. Surface interne obscurément rayonnée; surface dorsale irrégulièrement sillonnée, marquée de redans qui indiquent les époques d'arrêt d’accroissement de la coquille, 29 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE | A6 0) US eu dant 9.5 mill. Dim. Longueur : Nine largeur : DA R. D. — C'est du M. renulata que notre espèce se rapproche le plus; muis elle est plus convexe, beaucoup moins ovale, anguleuse et gibbeuse, tandis que l’autre est régulièrement convexe; elle a le corselet plus court et les deux lignes de l'im- pression palléale plus écartées. Quant au M. striatina, il est beaucoup plus ovale et même plus équilatéral, il à l'impression palléale simple, la surface mieux striée et dénuée d’angles rayonnants. Loc. Le Ruel, répandue, types figurés (pl. I, fig. 22-23), coll. Cossmann et (fig. 24) coll. Bezançon ; le Fayel, coll. Chevallier et de Boury. 16. — M. irradiata, nov. sp. PL. I, fig. 20-21. E. M. M. testa convexa, perobliqua, inœquilaterali, transversa, antice angustata, postice dilatata et gibbosa, extus trrequlariter striata ; umbonibus oppositis, acutis, paululum tumidulis ; cardine brevi bidentato; nympha angusta et recta; striis radialibus internis, haud profunde aratis et irregqularibus; cicatriculis vix perspicuis ; impressione pallii margini proxima. Belle coquille, convexe, très oblique et très Houilade. allon- gée dans le sens transversal, rétrécie et ovale du côté antérieur, largement arrondie et dilatée du côté postérieur, qui est d’ailleurs plus gibbeux; bord palléal faiblement courbé. Crochets placés aux deux cinquièmes de la longueur, du côté antérieur; surface exté- rieure irrégulièrement striée et marquée de cicatrices nombreuses. Bord cardinal peu allongé, portant deux dents sur la valve gauche, l’antérieure large, triangulaire et bifide, la postérieure peu écartée de la précédente et peu oblique; nymphe droite et étroite, séparée par un sillon caréné qui va se perdre assez loin sous la moitié postérieure du bord supérieur. De même, du côté antérieur, le rebord interne qui fait suite à la charnière persiste tout le long du bord supérieur, dont il est séparé par un sillon très profond ; mais il est masqué et on ne l’aperçoit bien qu’en relevant la coquille pour examiner la cavité des crochets. Surface interne marquée de sillons rayonnants peu. réguliers qui se frangent aux abords de limpression du manteau; celle-ci est extrêmement voisine du bord ; quant aux impressions mus- culaires, on ne les distingue qu'avec difficult: elles me paraissent placées très bas et presque égales. Dim. Longueur, 27 mill.; largeur, 24 mill. R. D. — Voisine du M. renulata par sa forme oblique, elle est moins arrondie et s'en distingue surtout par ses stries; elle n'appartient pas au même groupe que le M. radians et ne saurait lui être comparée. Loc. Parnes (les Boves), une seule valve (pl. I, fig. 20-21), coll. Chevallier; Chau- mont, coll, de Boury. 4 5% 1 | ; D j MÉMOIRES 23 2e section. DiPLobonTA, Bronn. 17. — M. biimpressa [Desh.] (p.618, pl. XLV, fig. 22-24). HT. R. D. — Reconnaissable à sa forme oblique et aplatie, à son impression palléale composée de deux lignes non parallèles, qui se coupent vers l'extrémité postérieure ; la ligne supérieure est toujours frangée. AJ. Loc. Saint-Gobain, coll. Cossmann ; Hérouval, Liancourt, coll. Bourdot. . 148. — M. duplicata [Desh.] (p. 619, pl. XLV, fig. 25-27). ) 920 9 R. D. — $e distingue de la précédente par sa forme plus oblique, par son cro- chet moins proéminent, plus pointu, par ses bords plus déclives de part et d'autre de _ ce crochet. J'ai d'Abbecourt un individu qui mesure 18 millimètres de longueur sur 16.5 de largeur. Ag. Loc. Bracheux, coll. Bezançon. 19. — M. bidens [Desh.| (p. 619, pl. XLIT, fig. 17-19, et pl. XLV, fig. 28-30). E. M-E. S. R. D. — Se distingue des deux précédentes par sa forme subquadrangulaire, moins oblique et moins transverse surtout que le M. duplicata; les deux lignes de l'impression palléale sont bien moins écartées, non frangées et leur intervalle est lui- sant; l'impression du muscle antérieur est située beaucoup plus bas. La variété des sables moyens est un peu plus haute et moins transverse que le type; elle est trop usée, d’ailleurs, pour risquer la création d'une espèce nouvelle. Ag. Loc. Essômes, coll. Bezançon ; Auvers, coll. Bernay. 20. — M. elliptica [Lamk.](p. 620). E. M.-E.S. R. D. — Elle a la forme encore plus quadrangulaire, mieux tronquée en avant, plus haute et moins oblique que la précédente; la dent postérieure de la valve droite est bien plus épaisse et moins profondément bilobée; sur la valve gauche, la dent bifide est, au contraire, bien plus étroite. Ag. Loc. Houdan, coll. Cossmann; le Ruel, coll. Cossmann. 21. — M. Iævigata [Desh.](p. 620). Hi, LT. OBs. — J’avais d'abord réuni cette espèce au M. duplicata; la figure que Deshayes en donne dans son premier ouvrage est tellement défectueuse que je considérais le M. duplicata comme une variété adulte de l’autre coquille; mais M. de Laubrière m'a communiqué de Ta Marne des individus que je ne puis rapporter qu'au M. lœvigata et qui sont certainement différents de l'espèce d’Abbecourt ; je préfère donc leur appliquer la diagnose du M. lœvigata et ne pas créer de nom nouveau. J'ai cru utile de figurer de nouveau cette espèce. R. D. — Si cette interprétation est exacte, le M. lœvigata est plus arrondi, moins oblique et plus convexe que le M. duplicata; les deux parties du bord supérieur ne forment pas un angle aussi net; enfin, l'impression palléale n'est pas frangée. Ag. Loc. Toussicourt (Marne), six ou huit valves (pl. I, fig. 25), coll. de Laubrière ; Châlons-sur-Vesle, coll. Cossmann, 24 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 22. — M. Eudora [Desh.] (p. 621, pl. XLVI, fig. 4-6). E. I. R. D. — Plus convexe, moins triangulaire et plus équilatérale que le M. ellip- tica, elle s'en distingue encore par les caractères suivants : la dent bifide de la valve droite est plus oblique; le rebord antérieur, qui caractérise l'espèce des sables moyens, n'existe pas dans celle des sables inférieurs ; son impression palléale n'est pas formée de deux lignes aussi nettement séparées. 23. — M. segregata, 100. sp. PL IV, fig: 25-27. E. M. M. testa lœvigata, minuta, suborbiculari, depressiuscula, paululum transversa, inœæquilaterali, antice elongatidre et rotundata, postice subtruncata ; umbonibus acutis, prominulis ; cardine bidentato in utraque valvula; ano gngustissimo. Petite coquille lisse, peu convexe, orbiculaire par sa forme géné- rale, un peu allongée dans le sens transversal, inéquilatérale, ayant le côté antérieur plus allongé, plus atténué et plus arrondi que l'autre, qui est court, légèrement tronqué et subanguleux ; bord palléal peu convexe; crochets pointus, un peu saillants, placés aux deux cinquièmes de la largeur, en arrière. Bord cardinal muni de deux petites dents; l’antérieure de la valve gauche et la postérieure de la valve droite sont bifides ; corselet très étroit. Dim. Longueur, 3.5 mill.; hauteur, 3 mill. KR, D. — J'avais d’abord rapporté au M. consors de petites coquilles inéquilaté- rales, assez rares dans le calcaire grossier et qui ne sont évidemment pas de jeunes M. bidens; mais j'ai dû les en séparer après un nouvel examen : elles sont, en effet, moins hautes, bien plus transverses, plus arrondies et plus étroites en avant, moins largement tronquées en arrière; elles n’ont pas la forme triangulaire du M. inœæ- qualis, ni la forme haute et subquadrangulaire du M. elliptica; moins hautes et moins convexes que le M. Eudora, elles ont le crochet placé bien plus en arrière. Loc. Chaussy, types figurés (pl. IV, fig. 25-27), coll. Chevallier; Gomerfontaine, coll. Bernay ; Grignon, coll. Cossmann; Parnes, coll. Chevallier, Bexançon, Bourdot et Bernay; Septeuil, coll. Bourdot. 24.— M. consors |[Desh.] (p. 622, pl. XLVI, fe. 13-16) E. I.-E. M. KR. D. — Extrêmement voisine de l'espèce pr écédente et presque confondue avec elle quand elle atteint sa taille maximum, elle s’en distingue, dans le jeune âge, par sa forme moins équilatérale, atténuée et non tronquée du côté antérieur. Aussi plate que le M. elliptica, elle est moins triangulaire, plus équilatérale, plus arrondie en avant et dénuée de rebord du côté antérieur. Ag. Loc. Hondainville, coll. Baudon; Mércin, coll. Cossmann ; Liancourt, coll. de Laubrière. Parnes, coll. Chevallier, Héacon et Bernay; Chanel coll. Chevallier. *25. — M. saincenyensis [Desh.] {p. 622, pl. XLVE fig. 17-19, E. I. I. R. D. — Elle paraît, d’après la figure et la description, se rapprocher plutôt du M. duplicata que des deux précédentes; mais elle a la ligne palléale simple et elle semble moins convexe et plus orbiculaire que le M. lævigata. 1 | E L À J À MÉMOIRES 95 26. — M. inæqualis [Desh.] (p. 623, pl. XLVI, fig. 10-12). EI I. Syn. Diplodonta fragilis, Desh., p. 623, pl. XLVEI, fig. 7-9 (non Braun). — catalaunensis, Cossm. et Lamb., 1883, Terrain olig, marin d'Étampes, p. 87. (Mém. Soc. géol. de Fr.) R D. — Plus triangulaire que le M. consors, elle n’a pas sa troncature posté- rieure ; elle à aussi le bord palléal plus convexe, le crochet plus fort et plus saillant ; plus haute, plus convexe et moins quadrangulaire encore que le M. elliptica, elle n'a pas son rebord antérieur ; quant au M. inæqualis, ni la figure, ni la description ne permettent de saisir les différences qui le séparent du D. fragilis ; Deshayes parle, il est vrai, d'une nymphe qui simulerait une dent latérale : cela me paraît être le résultat d’une illusion ; en comparant un grand nombre d'individus des environs de Châlons-sur-Vesle, je n'ai pu y découvrir de différence justifiant la création de deux espèces distinctes. Nous avons, M. Lambert et moi, changé le nom du D. fragilis, qui faisait double emploi, avec celui d’une autre espèce de l'oligocène, décrite par Braun ; la réunion d'espèces que je viens d’effectuer rend cette rectification sans objet. 277. — M. radians [Mellev.] (p. 621, pl. XLV, fig. 31-33). E. I. I.-E. I. KR. D, — Reconnaissable à sa forme haute, triangulaire et à ses stries profondé- ment gravées à l'intérieur du test. Ag. Loc. Abbecourt, coll. Chevallier. Hondainville, coll. Baudon. 81° genre. AXINUS, Sowerby, 1821. SYN. Thyasira, Leach, 1817, fide Lamk., VI, p. 128 (non Hübner, 1816). Cryptodon, Turton, 1822. Coquille mince, suborbiculaire, plus haute que longue, portant une profonde sinuosité qui part des crochets jusqu’au bord postéro- inférieur; lunule distincte; charnière avec une seule dent cardinale sur la valve gauche, impressions des muscles arrondies et ovales. R. D. — Ce genre s’écarte complètement des Lucina par la forme de ses impres- sions musculaires, Le nom Axinus, Sow., est de 1821 et non de 1823, comme l'in- diquent quelques auteurs ; quant au nom Thyasira, Leach mss., Lamarck en a fait mention dès 1818 ; mais le nom T'hyatira ayant été employé, en 1816, par Hübner pour un genre de Lépidoptères, il y a POURIS emploi et c'est, par suite, le nom Axinus qu'il faut adopter. 1. — A. Goodalli [Sow.] (p. 633, pl. XLIV, fig. 17-22). E. I. I.-E. M. OBs. — La coquille, de calcaire grossier, est identique à celle de Chälons-sur-Vesle; il y a donc, dans les sables de Cuise, une lacune qui n’est comblée que par l'espèce suivante. AJ. 100. Chaussy, coll. Bezançon et Chevallier. 2. — A. Brongniarti [Desh.] (p. 634, pl. XLIV, fig. 2325) E.I.I.-E. I. R. D. — Se distingue de la précédente, non seulement par sa minceur, mais par la position de ses crochets placés bien plus en arrière, par sa forme moins convexe, 26 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE moins haute et plus transverse, par sa lunule moins bien marquée. C’est bien elle, et non la précédente, que l'on rencontre dans les sables de Cuise, bien que cette ano- malie semble, au premier abord, devoir être attribuée à une erreur de détermination. Ag. Loc. Cuise, coll. Bezançon; Saint-Étienne, près Pierrefonds, coll, Cossmann. 82° genre. LUCINA, Bruguière, 1792. O8s. — À part les Axinus, que la plupart des auteurs séparent aujourd'hui des Lucina, les coupes que lon peut établir dans ce grand genre n’ont que la valeur de sections, facilitant l'étude des espèces par un classement méthodique. Ici, en effet, à l'inverse de ce qui se passe pour d’autres familles, il ne faut pas attacher une grande importance à la charnière, dont les dents s’oblitèrent au point de disparaître complètement du bord cardinal; dans une même section, on trouvera des espèces édentées et d’autres munies de dents cardinales, ou bien des espèces paraissant dépourvues de dents laté- rales et d’autres où ces dents sont bien développées. L’impression du muscle antérieur est toujours allongée; mais tantôt elle descend jusqu'au milieu du bord palléal, tantôt elle reste confinée dans la cavité correspondant à la lunule ; celle-ci a également des dimensions très variables, de même que le corselet. Enfin, le ligament, ordinai- rement extérieur, s'enfonce dans un groupe d'espèces, et le bord cardinal s’échancre d’une fossette pour le recevoir, de sorte que, quand les valves sont closes, il n’est pas possible de le distinguer. Cest par l’ensemble de ces caractères, et non par un seul, que l'on peut établir des groupes permettant de ne pas énumérer, sans classi- fication, un total de près de quatre-vingt-dix espèces. de section. MivruA, H. et À. Adams, 1837. Je groupe dans cette section des espèces de grande taille, lisses ou sillonnées, généralement obliques, transverses, peu convexes, à peu près dénuées de lunule et de corselet, à charnière composée de deux dents cardinales souvent effacées, mais dépourvue de dents latérales, à impression musculaire antérieure descendant au milieu du bord -palléal. Type : L. Childreni, identique à notre L. Cuvieri. 1. — L. gigantea, Desh. (p. 634). | E. M.-E.S. L. gigantea, Cossmann, Journ. de Conchyl., oct. 1882, p. 293. == Frauscher, 1886, Untereocän der Nordalpen, p. 130. OBs. — Cette espèce a vécu à l’époque des sables moyens; mais A FRA AIS VE RE AA LA: ide à POLE CR, dl 6h sie MÉMOIRES 97 elle y atteint une taille moindre que dans le calcaire grossier : mon plus grand individu de Marines mesure 70 millimètres de longueur sur 65 millimètres. As. Loc. Marines, coll. Cossmann et Bezançon; le Ruel, coll. de Boury et Bernay. 2. — L. mutabilis, Lamk. (p. 635). E. M. L. mutabilis, Frauscher, 1886, Untereocän der Nordalpen, p. 132. R. D. — Se distingue par sa forme oblique et allongée dans le sens transversal ; la variété ridée est un peu moins transverse, mais elle porte, à l'intérieur, les mêmes sillons rayonnants, serrés et profondément gravés dans le test. Ag. LOC. Hallthurn (ide D' Frauscher). 3. — L. Caiïllati, Desh. (p. 635, pl. XXXIX, fig. 1-2). E. M. R. D. — Ressemble plus à la précédente qu'au L. gigantea; elle est bien moins ronde que cette dernière espèce, et les oscules de sa surface intérieure sont distribués sur des sillons rayonnants; seulement, ces sillons ne sont pas, à beaucoup près, aussi serrés que ceux du Z. mutabilis; en outre, la forme de la coquille est bien moins inéquilatérale et plus orbiculaire. 4. — L. Argus, Mellev. (p. 637, pl. XXXIX, fig. 5-6). E. I. R. D. — Plus orbiculaire et plus équilatérale que les deux précédentes, elle s’en distingue, en outre, par ses fines lamelles et par les rayons obsolètes de sa surface; à l’intérieur, des ponctuations en creux sont disséminées sans régularité. Ag. Loc. Saint-Gobain, coll. Cossmann. 5. — L. depressa, Desh. (p. 636, pl. XXXIX, fig. 3-4). E. I. R. D. — Espèce douteuse : les individus que j'ai de Cuise se distinguent difficile- ment de l’espèce précédente; les lamelles y sont peut-être un peu moins régulières ; quant aux exemplaires d'Hérouval, ils ont plus d’affinité avec les jeunes individus du L. gigantea, excepté qu'ils portent quelques lamelles irrégulières ; on n’aperçoit pas sans peine, sur leur surface interne, les ponctuations saillantes qui caractérisent l'espèce d’après Deshayes. | *6. — L. subcircularis, Desh. (p. 637, pl. XL, fig. 23-24). E. I. R. D. — N'ayant pas vu cette espèce, je m’abstiens de la réunir à la précédente ou au L. Argus, bien qu'elle ne me paraisse pas en différer par des caractères sérieux. 7. — L. Cuvieri, Bayan, nom. mut. E. I.-E. M. SyN. L. Defrancei, Desh., p. 644, pl. XXXIX, fig. 9-11 {non L. Defranciana,d'Orb.). L. Cuvieri, Bayan, 1873, Et. sur coll. Éc. des Mines, Il, p. 128. OBs. — Le nom Defrancei avait été employé, dès 1846, par d'Orbigny, dans son voyage en Amérique, pour l'espèce confondue avec le L. divaricata et séparée par Agassiz sous le nom de L. pulchella (1845). Il en résulte que, bien qu'il ne puisse être maintenu, le nom Defrancei ne peut plus désormais être appliqué à une Lucina. R. D. — Ce n’est pas seulement par ses dents cardinales que cette espèce se distingue du L. mutabilis, mais aussi par sa forme moins oblique et moins inéquila- térale, plus bombée sur le bord palléal, et par sa surface interne non striée. 28 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 8. — L. contorta, Defr. (p. 645). OR AE À R. D. — $e distingue: aisément de la précédente par ses lamelles; elle est, en général, plus orbiculaire et moins transverse. 9. — L. contortula, Desh. (p. 646, pl. XL, fig. 19-22). E. I. L. contortula, Frauscher, 1886, Untereocän der Nordalpen, p. 128, pl. IX, fig. 5. R. D. — Extrêmement voisine de la précédente, ne s’en distingue guère que par ses lamelles plus serrées, par sa forme moins pointue et moins irrégulière en avant, par ses crochets placés un peu plus en arrière. Az. Loc. Mattsee (fide D' Frauscher). 2e section. Lucia, sensu stricto. Le type du genre Lucina a été fixé par Lamarck en 1799; c'est le L. edentula, dont la forme est à peu près identique à celle de notre L. Menardi : on doit donc grouper dans cette section les coquilles lisses, gibbeuses, irrégulières, à crochets en général saillants et pointus, munies d’une lunule et d'un corselet bien développés et bien limités, ayant l'impression du muscle antérieur allongée jusqu’au tiers de la largeur transversale, la charnière édentée ou munie seulement d’une dent rudimentaire. 10. — L. Menardi, Desh. (p. 640). E. M. Syx. L. Fortisi, Defr. (in Desh.), p. 641. | L. Menardi, Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 24. O8s. — La figure du L. Fortisi indique seulement que la forme de cette espèce est un peu plus globuleuse et qu’elle paraît dépourvue de ponctuations à l’intérieur ; je ne crois pas que ces seules différences suffisent pour séparer une espèce sur l’origine de laquelle Deshayes conservait d’ailleurs quelques doutes. Ag. LOC. En Bretagne, Saffré (fide Dufour et Vasseur). 11. — L. consobrina, Desh. (p. 640, pl. XXXIX, fig. 7-8). E. I.-E. M. R. D. — $e distingue de la précédente par sa forme moins globuleuse, plus orbi-: culaire, plus dilatée en arrière du crochet; celui-ci est moins pointu et plus déprimé. Si l'on n’admet pas qu'elle ait vécu dans le calcaire grossier, 1l faut la réunir au L. Menardi, car l'individu que je possède de Villiers est identique à ceux de Cuise. Ag. Loc. Hérouval, coll. Chevallier; Saint-Gobain, coll. Cossmann et Bourdot. Damery, tranchée de Villiers, coll, Cossmann. 12. — L. cæœloprocta (!), nov. sp. Piste les. E. S. L. testa orbiculari, convexa; latere antico bilobato, paululum longiore; latere postico truncato et sinuoso; umbonibus parum prominulis ; striis lamellosis, haud (!) Koulos, Creux ; mpozxros, Corselet. PR TR pie oi 0e : Cale ven au ms en pc he ie eat Susan de et RE cn m7 Dre MÉMOIRES 99 regularibus ; ano lato, profunde excdvato; lunula brevi, lanceolata, incurvata; car- _ dine obsolete unidentato; cicatricula antica lata, haud maxime elongata. = Coquille orbiculaire, convexe ; côté antérieur irrégulier, bilobé aux abords du crochet ; bord palléal régulièrement arrondi; bord posté- rieur tronqué et même sinueux avant sa jonction avec le bord palléal, déclive et presque rectiligne en arrière du crochet. Celui-ci est petit, peu proéminent, pointu, obliquement déprimé au-dessus de la lunule, qui est courte, lancéolée et bien carénée ; en avant de cette lunule, se dessine une large dépression qui aboutit au contour bilobé du bord antérieur ; en arrière, se creuse un profond et très large cor- selet auquel correspond la troncature sinueuse du contour postérieur. Surface couverte de stries irrégulières d’accroissement, sublamel- leuses et un peu écartées sur le corselet et sur la lunule. Charnière composée d’une petite dent cardinale très obsolète, en arrière de laquelle la nymphe, carénée sur le bord cardinal, laisse une large rigole, très allongée, pour l'insertion du ligament. Impréssion du muscle antérieur peu allongée, large etobliquement parallèle au bord. Dim. Longueur, 24 mill.; largeur, 22 mill. R. D. — Elle a beaucoup de rapports avec le Z, consobrina; on l'en distingue par sa charnière et surtout par son impression musculaire bien moins allongée et _ plus large; elle a, en outre, une forme moins régulière et des stries que l'on n'observe pas sur l’autre espèce. Elle n'appartient pas au même groupe que le L. saxorum et ne pourrait, à cause de sa charnière obsolète et de sa forme, être prise pour une variété de cette espèce commune; néanmoins, 1l est surprenant qu'elle n'ait pas encore été signalée, Loc. Auvers, trois valves (pl. M, fig. 1-2), coll. Cossmann; Acy, deux valves (fig. 3), coll. Bezançon; le Ruel, coll. de Boury. 13. — L. gibbosula, Lamk. (p. 641). E. M.-E.Ss. R. D. — Bien qu'elle ait l'impression musculaire antérieure moins allongée que les espèces précédentes, elle me paraît, par sa forme et sa charnière édentée, devoir être classée dans le même groupe. As. Loc. En Bretagne, Cambon (fide Vasseur). 14. — L. callosa [Lamk.] (p. 642). E. M. R. D. — Se distingue aisément de la précédente par ses crochets plus pointus, plus droits et par sa forme beaucoup moins transverse, Les autres caractères ont été indiqués par Deshayes. ; Ag. Loc. Vaudancourt, coll. de Boury. En Bretagne, Saffré (fide Vasseur). 15: — L. Lefevrei, nov. sp. R PL. IL, fig. 6-8. ._ E.S. L. testa haud crassa, subtrigona, transversa, postice rotundata, antice angqustaia el paulo breviore; umbonibus acutis, perobliquis ; lunula brevi, excavata, ano bian- gulato; lamellis concentricis brevibus, interstitiis requlariter ab wmbone ad mar- LS LE 30 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ginem crescentibus, separatis; cardine edentulo; cicatricula anteriore parum obliqua, haud valde elongata. Coquille de petite taille, peu épaisse, subtrigone, allongée dans le sens transversal, arrondie et à peine tronquée en arrière, rétrécie et plus courte du côté antérieur; crochets saillants, pointus, très obli- quement inclinés en avant, au-dessus d’une lunule courte et enfoncée circonscrite par une petite carène peu aiguë; corselet beaucoup plus développé, occupant toute la région anale et divisé en deux pans par des angles rayonnant du crochet jusqu’au bord postérieur. Surface dorsale gibbeuse vers le milieu, ornée partout de lamelles courtes et minces, très serrées vers les crochets et séparées par des intervalles qui vont en s’élargissant régulièrement jusqu’au bord palléal ; sur le corselet, elles changent deux fois brusquement de direction, à la rencontre des angles rayonnants ; même quand elles ont une tendance à s’effacer vers les bords, elles persistent sur les crochets. Charnière ne présentant aucune trace de dents ; la nymphe est reçue dans un sillon large et peu allongé, et le bord cardinal cesse brusquement à l'extrémité de ce sillon. Impression du muscle antérieur peu allongée, dirigée vers le milieu de la surface interne. Dim. Longueur, 12 mill.; largeur, 9.5 mill. R. D. — Je ne puis rapporter cette coquille au Z. gibbosula, qui a toujours la surface lisse ; ses autres caractères la rapprochent, au contraire, de cette espèce et, si je n'en avais vu qu'un seul individu, je l'aurais prise pour une simple variété du type. Je la dédie au sympathique Secrétaire de notre Société. Loc. Le Ruel, trois valves (pl. II, fig. 6-8), coll. Cossmann. 3e section. HERE, Gabb, 1866. Coquille orbiculaire, plus ou moins globuleuse, striée concentri- quement, ayant une courte lunule tellement enfoncée qu’elle rétrécit le bord cardinal entre la dent latérale antérieure et le crochet. Gabb ajoute que la dent cardinale est bien développée, mais on ne. doit pas attacher à ce caractère plus d'importance que dans les autres sections et on peut classer dans les Here des Lucina à lunule très enfoncée, qui ont une charnière obsolète. D'ailleurs, ainsi que le fait remarquer Stoliczka, la profondeur de cette lunule ne suffit pas pour justifier la création d'un genre distinct des Lucina. Type : L. Rich- thofeni, Gabb. | 16. — L. Barbieri, Desh. (p. 651, pl. XLIIL, fig. 1-5). E. I.-E. M. Ag. Loc. Hérouval, coll. Chevallier et Bourdot; Cuise, coll. Dollfus et de Boury; Saint-Gobain, coll. Bourdot. MÉMOIRES 31 4e section. CavinucinA, Fischer mss, 1887. Coquille arrondie, lisse ou sillonnée, à lunule petite et enfoncée comme celle des Here, à charnière dépourvue de dents. Type : L. sul- cata, Lamk.. 17. — L. elegans, Defr. (p. 638). E. M.-E.S. SYN. L. Baudoni, Desh. p. 639, pl. XLIIL, fig. 20-22. R. D. — Quoiqu’elle soit bien différente de la L: sulcata par sa forme et par son aspect extérieur, elle appartient au même groupe par sa lunule profonde et subtri- gone, garnie d’un rebord anguleux. Elle descend jusque dans le calcaire grossier inférieur ; je l’ai recueillie à Monts, près de Liancourt, dans les couches glauco- nieuses à polypiers et à bryozoaires, ét elle existe dans l'éocène inférieur de Belgique. Je réunis à cette espèce le L. Baudoni, qui n’en est qu’une variété locale; l'unique individu que l’on connaît paraît avoir une forme moins orbiculaire, parce que, comme j'ai pu.le constater, le bord supérieur est un peu cassé en avant du crochet; abstraction faite de cette petite mutilation, j'ai vu des individus presque semblables dans la plupart des localités, et 1l serait impossible de les séparer du type. Ag. Loc. En Bretagne, Saffré (fide Vasseur). En Belgique, Bruxelles, coll. Coss- mann ; Aeltre, dans l'étage panisélien, coll. Vincent. 18. — L. sulcata, Lamk. (p. 639). E. LE. M.-E. S. Ogs. — La lunule est tellement rétrécie qu'elle est tout à fait sous le crochet, à la place de la dent cardinale. Ag. Loc. Hérouval, coll, Chevallier, de Laubrière et Bourdot. 19. — L. Levesquei, d’Orb. (p. 667, pl. XLI, fig. 18-21). SE R. D. — Se distingue de la précédente par sa surface lisse. | 20. — L. bipartita, Defr. (p. 659). E. I.-E. M. KR. D. — On la distingue de la précédente, même quand elle est décortiquée, par sa forme plus profonde, plus dilatée en arrière, et surtout par son impression mus- culaire plus horizontale. AJ. Loc. Hérouval, coll. de Boury et Bourdot ; Cuise, coll. de Boury. 21. — L. Bernayi, 00. sp. PI. Il, fig. 4-5. E. M. L. testa depressa, orbiculari, postice rotundata, antice ovalr et attenuata ; umbo- nibus erectis et acutis; lunula brevissima, profunde excavata ; cardine edentulo, dentibus lateralibus vix obsolete perspicuis ; sulcis interstitia subæquantibus; cica- tricula anteriore lata. Coquille déprimée, orbiculaire, largement arrondie en arrière, plus étroite et plus ovale en avant; crochets à peu près au milieu, - droits, élevés, pointus, surplombant une petite lunule hémisphérique qui échancre le bord cardinal; celui-ci est lisse, sans trace de dents cardinales, et les dents latérales sont, sur la valve gauche, à peine indiquées par une petite cicatrice ; sur la valve droite, la dent posté- 39 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE rieure est pointue et bien visible; nymphe courte et peu saillante. Surface extérieure eouverte de gros sillons égaux aux cordons arrondis qu'ils séparent et disparaissant sur le crochet; corselet à peine indiqué par un léger pli rayonnant du côté anal. Impression du muscle antérieur peu le et très large; impression palléale voi- sine du bord. | 1 Dim. Longueur, 8.5 mill.; largeur, 7.75 mill. R. D. — Il est impossible de considérer cette coquille comme une variété du L. sulcata; elle est trop aplatie et ornée de trop gros sillons. Loc. Chaumont, type figuré (pl. II, fig. 4-5), coll. Bernay et Chevallier; Parnes, coll. Chevallier. 5° section. DenriLucina, Fischer, 1887. Syn. Lucina, Lamk., 1801 {non 1799). Le type est le L. Jamaïcensis, qui a la charnière complètement développée et très puissante, une forme orbiculaire et globuleuse, la surface ornée de lamelles et marquée d’une large dépression anale. 22. — L. ambigua, Defr. (p. 648). E. M. Syn. L: hosdenacensis, Desh., p. 650, pl. XL, fig. 11-14. R. D. — On pourrait croire que cette espèce n'est qu'une forme très date de la suivante, et sa grande taille ne serait pas une raison pour l'en séparer; cependant, ses stries lamelleuses et écartées constituent un caractère spécifique d’une certaine valeur; elles existent déjà quand la coquille n’a pas plus de 25 mullimètres de diamètre, comme je l’ai constaté sur des individus de Grignon que m'a obligeamment communiqués Mme Loustau. Quant au L. hosdenacensis, que Deshayes hésitait à séparer du L. saxorum, je le trouve identique au Z, ambigua par ses lamelles courtes et serrées, mal reproduites sur la figure. 238. — L. saxorum, Lamk. (p. 648). E. M.-E.S. L. saxorum, Dufour, Ét. des foss. des sables éoc., p. 25. AJ. Loc. En Bretagne, Saffré (fide Dufour et Vasseur). 24. — L. proxima, Desh. (p. 649, pl. XLI, fig. 1-5). E. I. Syn. L. secunda, Desh., p. 650, pl. XLI, fig. 4-6. | — Frauscher, 1866, Untereocän der Nordalpen, p. 133. R. D. — Cette espèce est toujours plus convexe que la précédente, et ce caractère suffit à la distinguer, abstraction faite de la différence des gisements ; elle a aussi une lunule un peu plus grande et des dents latérales en général plus visibles ; quant au L. secunda, ce n’est qu'une variété accidentelle et type. Deshayes regrettait de l'en avoir séparée. S Ag. Loc. Dans les Alpes, le Kressenberg (/ide D' Frauscher). 25. — L. sparnacensis, Desh. (p. 651, pl. XLIV, fig. 31-34). EXT. R. D. — Cette espèce ne se distingue de la précédente que par des caractères 1 * a (Ye A ÿ ñ à s » d . “re " Sor puiie Le 12e 2 Pia js. Le ANTON rain QE rm 0 hu See hé PSE A ER à ee de rat fie UMA rt” TA Lé # L's eu À LÉ MÉMOIRES 33 fugitifs ; elle paraît plus courte et plus épaisse; mais si elle était moins rare, on la réunirait probablement au L. proxima. 26. — L. Prevosti, Desh. (p. 678, pl. XLI, fig. 31-32). E. I. I. R. D. — On la distingue du L. saxorum par ses dents latérales bien marquées et par sa forme subquadrangulaire; du L. inœquilateralis, par ses crochets placés moins en arrière et par la troncature de son bord postérieur. 27. — L. mutata, Desh. (p. 679, pl. XLI, fig. 7-9). à AE A EN R. D. — Très voisine de la précédente, elle a cependant le bord palléal plus arrondi, la forme un peu plus haute, la surface interne obscurément rayonnée; elle n'a pas les cicatricules du L. sparnacensis et a les dents latérales mieux marquées. 28. — L. concava, Defr. (p. 681). : E. I. R. D. — On distingue sans peine cette espèce du ZL. proxima, non seulement par sa forme plus profonde et par ses dents latérales bien développées, mais encore par sa surface ligamentaire moins creuse, par son contour antérieur plus arrondi, par sa forme moins gibbeuse, plus déclive en arrière des crochets ; l'impression du muscle antérieur est aussi un peu moins allongée. 29. — L. Michelini, Desh. (p. 680, pl. XLV, fig. 1-3). E. I. R. D. — C'est probablement une variété de la précédente ; elle est plus régulière, plus transverse et moins bombée. 80. — L. concentrica, Lamk. (p. 652). E. I. I.-E. M.-E.Ss. Ogs. — Cette espèce a existé au niveau des sables de Bracheux ; jen ai un individu, parfaitement caractérisé, d’un diamètre de 27 millimètres, ayant une ornementation et une charnière identiques à ceux du calcaire grossier ; il reste à découvrir cette espèce dans les sables de Guise, pour combler la lacune existant à ce niveau. Ag. LOC. Abbecourt, Damery, coll. Cossmann; le Fayel, coll. Baudon. 31. — L. emendata, Desh. (653, pl. XL, fig. 25-27). EM. R. D. — Se distingue de la précédente par ses lamelles plus serrées, moins régu- lières ; par la double rangée de cicatricules rayonnantes qui accompagne, à distance, la lunule, et surtout par ses dents cardinales beaucoup plus petites. 32. — L. detrita, Desh. (p. 654, pl. XL, fig. 7-10). E. S. HD "Se distingue des deux précédentes par ses stries serrées, disparaissant au milieu de la surface dorsale et vers les crochets, par sa dent latérale postérieure. AJ. LOC. Crênes, coll. Morlet. 33. — L. concinna, Desbh. (p. 654, pl. XL, fig. 4-6). E. I. I. R. D. — On la distingue aisément des espèces voisines par sa charnière édentée ou munie de dents peu développées; elle aurait plus d'affinités avec le L. elegans, dont la rapproche sa lunule enfoncée ; mais elle est plus transverse et plus plate. 34. — L. planulata, Desh. (p. 655, pl. XL, fig. 1-3). E. I. I. R. D. — Se distingue des précédentes par sa charnière mieux développée, par sa forme moins équilatérale et par la position de ses crochets, plus en arrière. Elle a les stries plus fines que le L. grata et la saillie des crochets moindre que le L. uncinata. ‘ TOME XXII, 1887 3 A PRG OR Eat. Lo UN AOL RER. a 34 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 85. — L. grata, Defr. (p. 655). E. I. I. R. D. — On la distingue sans peine du ZL. concentrica, par ses lamelles moins écartées et par sa charnière moins épaisse; plus voisine du ZL. emendata par sa : taille, par ses lamelles serrées et par sa forme générale, elle est un peu moins bombée et elle a la charnière beaucoup moins forte, sans trace de dents latérales, Ag. Loc. Fresneau-Montchevreuil, coll. Chevallier. 36. — L. Gravesi, Desh. (p. 656, pl. XLIV, fig. 29-30). E. I. I. R. D. — Quand elle est usée et que sa surface se décortique, les sillons rayon- nants persistent même après la disparition des sillons concentriques. 8. — L. uncinata, Defr. (p. 657). Bh'E TL. R. D. — Dans l'est du bassin de Paris, à Châlons-sur-Vesle, les stries s'espacent davantage et deviennent sublamelleuses. *38. — L. decipiens, Desh. (p. 680, pl. XLII, fig. 1-3). ET. TI. R. D. — Elle nest pas striée comme le ZL. uncinata et elle se distingue, comme lui, par sa forte charnière; elle à le côté antérieur plus dilaté et la troncature postérieure plus oblique que le ZL. Prevosti, 39. — L. prona, Desh. (p. 658, pl. XLIV, fig. 1-4). E. I. I. R. D. — Reconnaissable à sa grande lunule, à sa forme subquadrangulaire, à sa surface lisse et à sa charnière plus développée. #40. — L. subtrigona, Desh. (p. 658). | E. I. I. R. D. — Je ne crois pas que l'on ait jamais retrouvé cette espèce, qui n'était peut- être fondée que sur un jeune individu du L. uncinata. *41. — L. spisula, Desh. (p. 659, pl. XLII, fig. 17-19), E. M. 42. — L. brevifulcrata, 200. sp. 1e8 PNR PE de PM ALES à E. I.-E. M. L. testa lœvigata, tenui, orbiculari, incæquilaterali, antice paululum producta et rotundata, postice subtruncata; umbonibus prominulis, haud acutis, oppositis ; cardine profunde emarginato, dentibus duobus, posteriore late bifido, anteriore obliquo, lateralibus fere nullis; fulcro brevissimo, dentiformai; cicatricula antica angusta, obliquiter ac transversim elongata. Petite coquille mince, orbiculaire, inéquilatérale quand elle est jeune, le côté antérieur étant alors égal aux deux tiers de la lon- gueur, plus équilatérale quand elle avance en âge; côté postérieur subanguleux, déclive en arrière des crochets, légèrement tronqué et perpendiculaire au bord palléal, qui est médiocrement convexe. Sur- face lisse, obscurément marquée de sillons d’accroissement irrégu- liers; corselet à peine indiqué par une légère dépression rayonnante. Crochets placés en arrière, droits, proéminents, opposés et peu pointus. Charnière étroite portant deux dents sur la valve droite; la dent antérieure est oblique, étroite et courte, appliquée contre le bord supérieur ; la dent postérieure est largement bifide; l'intervalle est profondément échancré par une fossette étroite destinée à l'unique MÉMOIRES 32 dent de l’autre valve; nymphe excessivement courte, étroite, sem- blable à une dent; dents latérales à peu près nulles, à peine indi- quées par une déviation du rebord de la coquille. Impression du muscle antérieur très étroite, oblique et descendant jusqu’au tiers de la longueur, en travers de la surface, qui est terne, sauf une bande luisante comprise entre deux lignes parallèles au bord palléal. Dee. ..{ 6.75 mil. in 6 mill. Parnes. D Tee tete LI) 27 Hérdnal R. D. — Cette coquille n’est évidemment pas adulte, mais je ne vois aucune autre espèce dont on puisse la rapprocher, à cause de la brièveté de sa nymphe; elle est inéquilatérale comme le L. Mayeri, mais elle n'est pas aussi épaisse au même dia- mètre et elle n’a pas de dents latérales. Loc. Les Boves, deux valves droites (pl. IE, fg. 11-12), coll. Chevallier ; Vaudan- court, coll. de Boury. Hérouval, coll. de Boury. 43. — L. Dautzenbergi, #00. sp. PI. Il, fig. 9-10 et fig. A. E. M. L.testa rotundata, disciformi, inæquilaterali, antice circulari, postice subangulata ac obtuse plicata; umbonibus acutis, proeminentibus ; lunula lœvigata, lanceolata, haud excavata ; sulcis regularibus et imbricatis ; dentibus cardinalibus in valvula sinistra valde divergentibus ; dentibus lateralibus vix perspicuis ; fulcro elongato ; cicatricula antica perlonga, recta. Coquille arrondie, discoïde, inéquilatérale, demi-circulaire en avant, convexe sur le bord palléal, anguleuse en arrière, où le contour fait un coude plus ou moins brusque; pli postérieur peu profond, mais bien marqué, correspondant à un second angle très effacé du contour palléal. Crochets droits, gonflés, peu pointus et plutôt déprimés ; lupule lisse, lancéolée, bien limitée; corselet très étroit, occupant toute la partie déclive du bord supérieur. Surface ornée de sillons réguliers et imbriqués, plus relevés au delà | du pli postérieur et vaguement croisés par des rayons an. obsolètes. Charnière composée de deux dents très 27% Dantsenbergr. divergentes sur la valve gauche et séparées par une large fossette, destinée à recevoir la dent épaisse et médiane de l’autre valve; dents latérales peu écartées, petites et courtes, la postérieure à peine visible, l’antérieure un peu plus pointue. Impression du muscle antérieur peu distincte, allongée en ligne droite presque jusqu’au tiers de la longueur; impression palléale formant une zone étroite et brillante, médiocrement écartée du bord. Dim. Longueur, 19.5 muill.; largeur, 17 mill. 36 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Elle se distingue du L. Mayeri par sa forme plus ronde et par ses dents latérales moins bien marquées. Je ne vois aucune autre espèce avec laquelle on puisse la confondre. Loc. Chaumont, types figurés (fig. A.}, coll. Bernay (pl. Il, fig. 9-10), coll. Baudon, coll. de Boury ; Parnes, coll. Bernay ; Fontenai, coll. Bezançon. 44. — L. inæquilateralis, Desh. (p. 677, pl. XLIV, fig. 9-11}. E.I.I. Ag. LOC, Toussicourt, coll. de Laubrière. 45. — L. Mayeri, Desh. (p. 677, pl. XLV, fig. 4-6). E. S. R. D. — Elle est encore plus inéquilatérale que la précédente et elle a le cûté postérieur plus déclive. J'en possède une valve qui mesure 7.5 millimètres sur 6. 46. — L. hermonvillensis, Desh. (p. 660, pl. XL, fig. 15-18). XE. M.-E.Ss. L. scalaris, Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 25 (non Defr.). L. hermonvillensis, Frauscher, 1886, Untereoc. der Nordalp., p.130, pl. IX, fig. 2. R. D. — Plus ronde que le Z. saxorum, elle s'en distingue aussi par ses dents latérales ; ses stries, bien différentes des lamelles du L. emendata, ne permettent pas de la confondre avec cette espèce ni avec le L. ambiqua (L. hosdenacensis), qui a, d’ailleurs, les crochets bien plus saillants. Ag. LOC. En Bretagne, Sañffré (fide Vasseur, confondue par Dufour avec le L. scalaris). Dans les Alpes, le Kressenberg, Steinbach. 47. — L. scalaris, Defr. (p. 660). EE 48. — L. Hœrnesi, Desh. (p. 661, pl. XLIII, fig. 6-9). E. M. R. D. — $e distingue aisément des précédentes par les fins sillons longitudinaux qui ornent sa surface externe. Ag. LOC. Tranchée de Villiers, coll. Cossmann. 49. — L. squamula, Desh. (p. 681). E.:l- R. D. — Se distingue par ses lamelles écartées et par sa forme aplatie, 50. — L. bicristata, nov. sp. CPL. VI fig, 2-3: E. I. I. L. testa minuta, depressa, inœquilaterali, antice longiore ac ovali, postice declivi et truncata; umbone acuto, erecto; sulcis reyularibus postice bicristatis, super angulum el Super marginem posteriorem; lunula lœvigata, carinata; cardine bidentato; dentibus lateralibus valde impressis ; cicatricula antica parum elongata. Petite coquille aplatie, assez épaisse, inéquilatérale, plus allongée et largement ovale, arrondie en avant, déclive en arrière du crochet et tronquée du côté anal; bord palléal peu arqué. Ornementation composée de sillons réguliers et serrés, plus larges que les côtes qu'ils séparent, surtout vers les bords, et formant sur l'angle postérieur et sur le bord supérieur une double crête de rugosités saillantes, de deux en deux sillons. Lunule lisse, profonde, carénée. Charnière bien développée, comportant deux dents cardinales séparées par une fossette triangulaire et deux dents latérales équidistantes et profon- MÉMOIRES 31 dément marquées, reçues dans des fossettes qui s’allongent sous le rebord supérieur. Impression antérieure ovale et peu allongée. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 3.5 mill. R. D. — Je ne puis considérer cette petite coquille comme un jeune individu du L. inæquilateralis ; elle a des sillons, une lunule profonde, une double crête, qu'on n'observe pas dans cette dernière espèce; elle se rapprocherait plutôt du L. squamula, mais elle n’a pas de lamelles, et sa forme est tout à fait différente. Loc. Chenay, une valve gauche (pl. VIE fig. 2-3), coll. Plateau. 51. — L. Requieni, Lévesque (p. 662, pl. XLI, fig. 28-30). E. I. Syx. L. decorata, Desh., 1857, p. 661, pl. XLIV, fig. 26-28 (non S. Wood). L. prepta, Bayan, 1873, Ét. sur coll. Éc. des Mines, II, p. 128. Os. — Le nom decorata ayant été employé, dès 1851, par Wood, Bayan a changé le nom de l'espèce de Guise; mais ce chan- gement n'était pas nécessaire, car Je ne vois pas de différences sérieuses entre cette espèce et le L. Requieni; comme cette dénomi- nation, adoptée par Deshayes, existait dans les collections bien avant la rédaction de son ouvrage, il me paraît rationnel de conserver le nom de Lévesque, bien qu’il soit placé deux pages plus loin. R. D. — Les jeunes individus de cette espèce se distinguent de L. seminulum par leurs stries lamelleuses, par leur forme plus orbiculaire et plus plate. Ag. Loc. Hérouval, toutes les collections; Saint-Gobain, coll. Cossmann. En Belgique, dans l'étage yprésien, coll. Vincent. 52. — L. difficilis, Desh. (p. 663, pl. XLII, fig. 7-9). E. I. R. D. — Bien moins orbiculaire que la précédente, elle est plus convexe et ses stries sont plus écartées, moins régulières ; enfin, elle n’a pas les bords crénelés. _ Ag. Loc. Cuise, coll. Cossmann. *53. — L. notata, Desh. (p. 663, pl. XLII, fig. 32-35). 10 ME À R. D. — D’après la figure, cette espèce paraît se distinguer de la précédente par son impression musculaire antérieure, qui est plus courte, et par sa dent latérale antérieure, qui est plus rapprochée du crochet. *54. — L. crenularis, Desh. (p. 665, pl. XLII, fig. 20-22). 08 R. D. — Paraît se distinguer par ses stries fines et par sa forme convexe; mais il serait possible que ce ne füt qu'une forme jeune du ZL. Requieni, qui est variable. 55. — L. umbilicata, Desh. (p. 665, pl. XLI, fig. 25-27). BTE L. umbilicata, Frauscher, 1886, Untereoc. der Nordalp., p. 134, pl. IX, fig. 6. AJ. LOC. Prouwilly, coll. Bezançon. Dans les Alpes, très douteuse. 56. — L. minuta, Desh. (p. 662). ÉTAPE 2 R. D. — Ce n'est peut-être qu'une monstruosité de la poeme, épaissie et encroùtée par accident. 57. — L. Foucardi, Desh. (p. 666, pl, XLI, fig. 14-17). E, I. L.-E. I, \ 38 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Moins régulière que les précédentes, plus atténuée en avant, tronquée du côté postérieur et ayant le bord supérieur déclive en arrière du crochet, Ag. Loc. Bracheux, coll. Cossmann; Chenay, coll. de Laubrière. 58. — L. microdonta, Desh. (p. 667, pl. XLI, fig. 22-24). E. I. R. D. — $e distingue de la précédente par sa charnière bien moins développée, par sa forme plutôt voisine de celle du L. gibbosula, et par ses stries plus lamelleuses, plus écartées, effacées vers les crochets. 59. — L. albella, Lamk. (p. 668). E. M.-E.Ss. Sy. L. concreta, Desh., p. 668, pl. XLIII, fig. 23-26. | L. sublobata, Desh., p. 669, pl. XLIIL fig. 10-12. L. concreta, Dufour, 1881, Et. des foss. des sables éoc., p. 26. R. D. — Une espèce aussi variable et aussi répandue que le L. albella présente toujours des anomalies qu'on aurait tort de prendre pour des espèces distinctes ; ainsi quand la surface interne est encroûtée, Deshayes en fait le L. concreta : ce n’est pas mon avis, car j'ai trouvé, dans la plupart des localités, des individus plus ou moins épaissis, marqués d’une cicatricule oblique, qu’il est impossible de séparer du type. Quant au L. sublobata, on ne peut même pas dire que c’est une variété locale du L. albella, car il existe à Grignon des individus semblables à ceux d’'Hermon- ville et qui ont le corselet plus profond encore: leur charnière et l'impression de leur muscle antérieur sont identiques à ceux du type; quant à l’ornementation et aux crénelures, Deshayes a indiqué qu'elles variaient même sur le type de l'espèce. Ay. LOC. Le Ruel, toutes les collections; Chaussy, coll. Bernay. En Bretagne, Saffré (fide Vasseur et Dufour). *60.— L. lobulata, Desh. (p. 670, pl. XLH, fig. 23-25). _ E.M. R. D. — Peut-être cette espèce n'est-elle qu'une variété accidentelle de la précé- dente; ce n'est qu'en réunissant un grand nombre d'individus que l'on pourrait constater si le développement anormal de son corselet est un caractère constant. 61. — L. Bouryi, 200. sp. PI. IL, fig. 13-14. E. S. L, testa minuta, parum conveæa, orbiculari, subæquilaterali, antice rotundata, postice truncata et angulata; umbonibus prominulis; margine superiore postice declivi et rectilineari; lunula profunda, elongata ; sulcis tenuibus densisque extus striata, ad marginem lamellis echinata ; cardine angusto, dentibus vix perspicuis ; cicatricula antica brevissima. | Ki Petite coquille mince, peu convexe, orbiculaire, presque équilaté- rale; côté antérieur un peu excavé en avant des crochets et largement arrondi, de même que le bord palléal; côté postérieur anguleux et tronqué perpendiculairement à laxe longitudinal ; cette troncature fait un angle net avec le contour déclive et rectiligne du bord supé- rieur en arrière des crochets. Ceux-ci sont pointus, saillants et droits, accusés par une lunule profonde, étroite et allongée; corselet large et creux, limité par un angle obtus auquel correspond la troncature anale. Surface ornée de fins sillons, serrés et réguliers, qui devien- MÉMOIRES 39 nent lamelleux aux extrémités et se terminent, sur le bord du contour supérieur, par des pointes tuberculeuses qui donnent à ce contour un aspect hérissé tout à fait caractéristique, analogue à celui du L. spi- nifera des terrains tertiaires supérieurs. Bord cardinal très étroit, muni, sous le crochet, de deux petites dents divergentes; quant aux dents latérales, elles sont à peu près invisibles sur la valve gauche, la seule qui me soit connue. Impression du muscle antérieur exces- sivement courte, obliquement courbée en travers. Dim. Longueur, 3.5 mill.; largeur, 3.5 mill. R. D. — On ne peut considérer cette espèce comme une variété du L. albella ; elle s’en distingue, au premier abord, non seulement par l'aspect hérissé de son contour supérieur, mais aussi par la brièveté de son impression musculaire, Loc. Le Ruel, deux valves gauches (pl. IT, fig. 13-14), coll. de Boury; Marines, coll. Bezançon. 62. — L. inornata, Desh. (p. 670, pl. XLIIL, fig. 33-35). E. S. KR. D. — Sa surface lisse et convexe, sa forme arrondie la distinguent du L. albella, 63. — L. latebrosa, Désh. (p. 671, pl. XLIL fig. 2931), E.L. Sy. L. cannabina, Desh., p. 672, pl. XLIT, fig. 26-28. Rio distingue de la précédente par ses bords imperceptiblement crénelés et par ses dents latérales mieux marquées; elle est plus ronde et plus globuleuse que le ZL. albella. Quant au L. cannabina, 11 ne représente pour moi que le jeune âge du L. latebrosa, tout au plus une variété locale, spéciale au gisement de Mercin. Cette espèce n’est pas toujours lisse; quelquefois, sur les bords, apparaissent des stries qui donnent à la coquille une ressemblance avec la figure du L. seminulum. AJ. LOC: Aizy, Cuise, coll. Cossmann, Bezançon et Morlet; Saint-Gobain, Gisors, coll. Dollfus. 64. — L. pusilla, Desh. (p. 671, pl. XLIIT, fig. 30-32). E. M.-E. S. Sy. L. striatella, Desh., p. 673, pl. XLIII, fig. 27-29. R. D. — Je réunis au type la variété sériatella, qui a seulement les lamelles un peu plus écartées; comme cet écartement varie sur le même individu, il est aisé d’en conclure que ces différences tiennent à l’âge de la coquille; les bords sont crénelés dans les deux espèces, et, quant à la charnière, celle des individus à lamelles écartées est quelquefois plus mince que celle des individus à stries serrées. On la distingue aisément des deux précédentes par son ornementation; elle est plus globuleuse et elle a les crochets placés plus en arrière que le L. inornata. Ag. Loc. La Ferme de l'Orme, Grignon, Fontenai, coll. Bezançon; Saint-Félix, Ully-Saint-Georges, coll, Morlet; Chaumont, coll. Bernay. Le Guépelle, un seul individu très âgé (5.5 mill.), coll. Bernay. 65. — L. turgidula, Desh. (p. 674, pl. XLIII, fig. 13-16). E. M. R. D. — On la distingue de la précédente par quelques caractères constants, par sa forme plus aplatie, par ses lamelles qui ne persistent que sur le corselet, plus large \ 40 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE et plus sinueux; elle est plus globuleuse que le Z. albella et s'en disungue par ses lamelles du côté anal. Ag. roc. Damery, coll. Cossmann. En Bretagne, Saffré (ide Vasseur). 66. — L. seminulum, Desh. (p. 673, pl. XLIV, fig. 5-8). E. I. I.-E. I. R. D. — Cette espèce est extrêmement rare à Hérouval; on la confond générale- ment avec le L. latebrosa, quoiqu'elle s’en distingue par son ornementation régu- lière. Il est plus difficile de la séparer du L. pusilla, dont elle n’est peut-être qu'une variété ; cependant ses stries sont constamment plus serrées et elle à une forme un peu moins inéquilatérale. À Abbecourt, où le ZL. seminulum n'est pas rare, on pourrait le confondre avec les jeunes individus du ZL. wmbilicata; cependant ces derniers sont plus aplatis, plus orbiculaires, 1ls ont le corselet moins bien accusé et les stries moins lamelleuses, surtout sur ce corselet, enfin ils ont les crochets placés plus au milieu que ne le sont ceux du L. seminulum. En résumé, après avoir sup- primé cette espèce, j'ai dù la rétablir pour ne pas étendre outre mesure les varia- tions des espèces voisines, ce qui meût conduit à en supprimer un plus grand nombre encore. On peut aussi rapprocher de cette espèce une coquille du paléocène de Copenhague, que M. von Kœnen a nommée ZL. planistria; autant que je puis en juger par la figure, elle présente une grande ressemblance avec le ZL. seminulum ; mais l’auteur à cru devoir décrire comme nouvelles la plupart des espèces recueillies dans ce gisement, où les coquilles sont d’ailleurs en médiocre état de conservation. 67. — L. ventricosa, Watelet (p. 675, pl. XLIV, fig. 12-16). E. I. R. D.—Je conserve cette espèce, qui se distingue des précédentes par une forme plus équilatérale, par ses crochets placés plus au milieu, protubérants et opposés, enfin par sa dent cardinale extrêmement petite. Extrêmement rare. As. Loc. Hérouval, coll. Chevallier. #68. — L. nana, Des. (p.674, pl. XLIL, fig. 10-12). OU 1 R. D. — Autant qu'on peut en juger sur la figure, elle se distingue par ses lamelles rares et écartées, ainsi que par les fortes dentelures qui garnissent le bord palléal; dans la description, Deshayes dit, au contraire, que ce bord est finement crénelé; peut-être y a-t-1l exagération de la part du dessinateur. 69. — L. intusplicata, 00. sp. PLATS AITeIS: E. S. L. testa haud tenu, minutissima, globulari; lunula profunde excavata ; umbonibus valde prominulis et incrassatis; striis densis; cardine bidentato, dentibus lateralibus crassulis ; margine late crenulato, plicis internis notato. Très petite coquille, épaisse malgré sa taille infime, globuleuse, : arrondie; lunule profondément excavée, accusant bien la saillie du crochet, qui est protubérant, épais, obtus et incliné du côté antérieur, lequel est un peu plus long que l’autre. Surface extérieure ornée de stries fines, régulières, peu profondes et assez écarlées; du côté postérieur se dessine un étroit corselet auquel ne correspond aucune troncature du contour anal. Charnière épaisse, composée de deux dents cardinales obliques et divergentes et de deux fortes dents laté- MÉMOIRES 4 rales écartées du crochet; contour du bord cardinal profondément entaillé entre les dents cardinales et la dent latérale postérieure. Bord palléal épais, fortement crénelé par des plis écartés qui se pro- = longent à l’intérieur au delà de limpression palléale. Dim. Largeur, 1.5 mill.; hauteur, 1.75 mill. R. D.— J'ai séparé cette coquille du Z. pusilla, auquel je l'avais d’abord rapportée ; elle s’en distingue par sa forme haute et courte, par ses crénelures plissées et larges, par sa forte charnière, enfin par son ornementation, qui n'est pas du tout lamelleuse, Loc, Valmondois, une seule valve droite (pl. IT, fig. 17-18), coll. Cossmann. 0. — L. tabulata, Des. (p. 676, pl. XLV, fig. 1721) E.M.-E.S. R. D. — Aucune autre espèce n’est ornée de ses plis étagés et caractéristiques ; elle est encore plus élevée et plus triangulaire que la précédente. As. Loc. Nanteuil-le-Haudouin, coll. Bezançon. 6° section. Cycras, Klein, 1759 (in Stoliczka, 1870). Sy. Lucinella, Monterosato, 1884. Coquille obronde, convexe, en général symétrique, ornée de sil- lons strigillés et subimbriqués ; Fo bien limitée; corselet étroit, has pour l'insertion d’un ligament qui est visible même quand les valves sont closes; charnière composée de deux dents cardinales très obsolètes et de deux dents latérales saillantes, inégalement dis- tantes du crochet, la postérieure bien plus écartée que l’antérieure ; impression du muscle antérieur relativement peu allongée, s’arrêtant au-dessus de la moitié de la hauteur. Os. — Les noms de Klein sont ordinairement laissés de côté, puisque cet auteur n’a pas établi de nomenclature régulière; si je reprends ce nom pour une des sections du genre Lucina, de préfé- rence au nom Divaricella, proposé, en 1880, par von Martens, c’est que l’application en avait déjà été faite auparavant, notamment par Stoliczka, en 1870, au groupe dont il s’agit. 71. — L. pulchella, Ag. (p. 629). E. M. L. pulchella, Dufour, 1881, É. des foss. des sables éoc., p. 23. Os. — Deshayes n'indique pas exactement quel est le type de cette espèce; son premier ouvrage mentionnait un certain nombre de variétés, dont la plupart ont été érigées en espèces distinctes, dans le Supplément. Par droit de priorité, le type de cette espèce est évi- demment le L. divaricata de Lamarck, que l’on trouve à Grignon et surtout à Ur et qui atteint 1 une taille plus considérable que ses 49 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE congénères ; on verra plus loin que j'en sépare une forme beaucoup plus globuleuse qui se trouve dans les mêmes gisements. Le L. pul- ‘chella n’est pas tout à fait orbiculaire et il est peu convexe; sa forme un peu inéquilatérale est due à ce que le côté postérieur est légère- ment tronqué et plus atténué que le côté antérieur ; mais les crochets sont placés exactement au milieu de la longueur ; quant au bord car- dinal, il s’'épaissit avec l’âge, et la dent cardinale s’oblitère en même temps; la bifurcation des stries externes se fait sous un angle net, sans aucune brisure ; enfin, le bord palléal est simple. Je ne connais cette espèce que dans le calcaire grossier. Ag. Loc. En Bretagne, Saffré (fide Vasseur et Dufour, ce dernier prétend y avoir recueilli aussi le L. discors ?). 2. L. discors, Desh. (p. 630, pl. XLVII, fig. 25.27). E. I. I.-E. I. O8s. — M. Chelot (Bull. de la Soc. géol. de Fr., 1885, 3° série, t. XIII, p. 194) propose à tort de restituer à cette espèce le nom subdivaricata, d'Orb. Cette espèce n'est pas la seule du groupe des Cyclas (et non Sirigilla, comme l’écrit M. Chelot) qu'on trouve à ce niveau : il peut y avoir doute, et le nom qu'a proposé For sans description sérieuse et sans figure, n'a pas de valeur. R. D. — Aussi aplatie que la précédente, plus inéquilatérale, parce que le crochet n'est pas placé au milieu, que le bord supérieur est déclive en arrière du crochet et que le côté postérieur est plus court et largement tronqué. Le bord palléal est simple, le bord cardinal est profondément bifide et la surface extérieure porte un angle assez prononcé qui limite la région anale; enfin, ce qui caractérise cette espèce, c'est que la bifurcation des stries divergentes ne se fait pas sous un angle net; il y a toujours une sorte de palier, plus ou moins marqué, selon l’âge de la coquille. As. roc. Hondanville, coll. Baudon. 73. — L. Bourdoti, Cossmann. PI. IL, fig. 19-20. E. M. (Journ. de Conchyl., avril 1882, p. 115, pl. V, fig. 3.) Petite coquille déprimée, inéquilatérale, courte et anguleuse en arrière ; côté antérieur largement arrondi, formant les deux tiers de la longueur; crochets saillants, pointus, droits, opposés; bord lunu- laire excavé; lunule allongée, circonscrite par une strie profonde: stries imbriquées, serrées, obliques en arrière, déviées vers le quart antérieur sans angle net; charnière très étroite, avec une petite dent cardinale dial et deux dents latérales. Impressions des muscles placées très haut; impression palléale écartée du bord. Dim. Longueur, 4.25 mill.; largeur, 3.75 mill.; épaisseur d’une valve, 1.25 mill. R. D. — Plus inéquilatérale que les jeunes individus du ZL, discors d'Hérouval, MÉMOIRES 43 cette espèce s'en distingue surtout par la saillie de ses crochets droits et pointus; elle est bien plus transverse, bien plus plate et bien plus inéquilatérale que les jeunes individus du Z. pulchella. Loc. Chaumont-en-Vexin, une valve (pl. II, fig. 19-20) ; Fercourt, coll. Cossmann. 74. — L. ermenonvillensis, d'Orb. (p. 631, pl. XLVIL fig. 31-33). E.Ss. R. D. — Se distingue du L. discors par sa forme équilatérale, orbiculaire, dénuée de troncature postérieure, par la cicatrice oblique qui marque sa surface interne, enfin par l'angle plus net que font ses stries; on ne peut la confondre avec le L. pulchella, qui est moins régulier et dans lequel le point de partage des stries est placé plus en avant. 75. — L. Rigaulti, Desh. (p. 631, pl. XLVII, fig. 28-30). E. I.-E. M.-E.Ss. R. D. — Se distingue aisément de toutes les précédentes, quel que soit l'étage dans lequel on la recueille, par les crénelures fines, mais cependant visibles sur les individus frais, que porte le bord palléal et qu'on n’observe sur aucune de ses con- génères du bassin de Paris; l’écartement des stries et leur effacement vers le point de partage ne sont pas des caractères aussi sûrs que celui que jindique là. La coquille est, d'ailleurs, épaisse, régulière, très convexe et, par sa forme, on peut déjà la séparer avec assez de facilité du Z. discors dans les sables inférieurs, du L. pulchella dans le calcaire grossier et du L. ermenonvillensis dans les sables moyens, car elle a parcouru toute la série de ces étages, ce qui fait qu'on ne pourrait la caractériser par son gisement stratigraphique. AJ. LOC. Aizy, coll. Cossmann; Hérouval, coll. de Boury; Grignon, Fercourt, coll, Cossmann; Le Ruel, coll. Cossmann. En Belgique, Bruxelles, coll. Cossmann. 7° section. Lortpnus, Monterosato, 1884. Coquille mince, globuleuse, généralement inéquilatérale, édentée, caractérisée par la position anormale du ligament, qui s'enfonce et reste caché quand les valves sont closes. R. D.— Ce groupe se distingue des véritables Loripes par la position du ligament, qui n’échancre pas au même degré le bord cardinal, pour s’enfoncer à l'intérieur de la coquille ; en outre, les Loripinus ont le test plus mince et la charnière complète- ment dépourvue de dents. | 26. — L. sphæricula, Desh. (p. 643, pl. XLV, fig. 7-10). E. M. R. D. — C'est la plus bombée et la plus rare des espèces de ce groupe; elle a le côté antérieur beaucoup plus étroit que l’autre et les crochets placés aux deux cinquièmes de la longueur du côté antérieur ; elle atteint une longueur de 10 milli- mètres sur 9 de hauteur (coll. Chevallier) ; l'épaisseur de chaque valve est égale aux deux cinquièmes de la longueur. 47. — L. parnensis, Desh. (p. 643, pl. XL, fig. 11-13). E. M.-E.S. R. D. — Se distingue de la précédente par sa forme moins bombée, plus orbicu- laire et plus équilatérale ; l'épaisseur de chaque valve est égale aux deux septièmes de la longueur, Quant aux crochets, ils sont placés presque au milieu de la longueur. Ag. Loc. Le Guépelle, coll. Baudon. de 44 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 78. — L. Conili, de Rainc. PL IL. fig. 15-16. EE: (Bull. de la Soc. géol. de Fr., 3% série, t. V, 1877, p. 330, pl. IV, fig. 8.) Coquille globuleuse, plus étroite en avant qu'en arrière ; crochets placés presque au milieu de la longueur ; surface extérieure à peine marquée de stries d’accroissement, ornée de rayons obsolètes noyés dans l'épaisseur du test et s’arrêtant à une dernière costule qui limite une large dépression anale. Bord cardinal dénué de dents; surface ligamentaire assez large, placée sous le bord supérieur; impression du muscle antérieur relativement courte. Dim. Longueur, 14 mill.; largeur, 13 mill. R. D. — Cette espèce ne se distingue du Z. sphæricula que par des caractères peu certains; elle est moins bombée, puisque l'épaisseur de chaque valve n'atteint que le tiers de la longueur; elle est un peu plus équilatérale et le bord supérieur est plus rectiligne et moins creusé en avant des crochets; elle est un peu plus bombée et moins régulièrement orbiculaire que la précédente. Loc. Hérouval, toutes les collections; type figuré (pl. IT, fig. 15-16), coll. Coss- mann; Cuise, coll. Cossmann, de Boury, Dollfus ; Jaulzy, coll. Bezançon. 9. — L. tenuis, Desh. (p. 644, pl. XLV, fig. 14-16). E. M.-E.S. R. D. — Beaucoup plus aplatie que les trois précédentes. Ag. Loc. Mouchy, coll. Cossmann ; Caumont, coll. de Laubrière, XXe famille. GALEOMMIDÆ. Ors. — L'opinion de Gray, rejetée par Deshayes, a été reprise et amendée par Stoliczka (loc. cit., p. 267). Cet auteur classe dans une famille séparée de celle des ERYCINIDÆ les coquilles plus ou moins büillantes dont la charnière est obsolète et dont le ligament a, par suite, une position souvent mal définie. Seules, les coquilles des Scintilla feraient, en partie, exception à cette diagnose, puisque leurs dents cardinales sont bien développées et que leur ligament se place dans une fossette distincte; mais elles sont bâillantes, et la fossette elle-même est plus étroite et plus oblique que celle des ERYCINIDÆ : on peut donc admettre les Scintilla dans la famille des GA LEOM- MIDÆ, qui comprendrait ainsi les genres suivants : Libratula, Pease; Passya, Deshayes; Galeomma, Turton ; Thyreopsis, H. Ad. et enfin un genre nouveau que Deshayes connaissait, qu'il n’a pas LE MÉMOIRES 45 décrit, mais qu'il a nommé dans sa collection, en le plaçant à tort près des Pandora, le genre Ludovicia, que j'ai conservé sous ce nom. R. D. — C’est surtout par les caractères de l'animal, par la forme du manteau et du pied, que cette famille se distingue de la famille suivante. 89° genre. LUDOVICIA, Deshayes (in coll.). L. testa œquivalui, lœrigata, tenui, obliqua, dilatata, ovato-triangulari, depressa, lenticulari, paululum hiantula, wmbonibus haud prominulis, acu- tissimis; cardine angusto, in valvula dextra dente unico obsoleto, sine fulero nec fossula; cicatriculis haud perspicurs. Coquille équivalve, lisse, mince, oblique, ovale, subtrigone, déprimée, lenticulaire, un peu bâillante du côté postérieur, crochets très petits, sans aucune saillie, pointus; bord cardinal extrêmement mince, portant, sur la valve droite, sous le crochet, une petite dent obsolète, empätée dans le bord et qui s’oblitère avec l’âge; l’autre valve ne montre absolument aucune trace de dent; on n’y distingue ni fossette, ni nymphe pour le ligament qui devait s'étendre à plat sur le bord cardinal. À ou les impressions des muscles et du manteau sont tout à fait indécises; si je n'avais étudié les deux valves de cette singulière coquille, J'aurais pu croire qu'il s'agissait d’un gastropode. ; R D. — Ce genre a quelques caractères des Libratula, mais sa charnière est dépourvue de crénelures et ne montre pas de fossette médiane. Quoi qu'il en soit, on ne peut le classer dans les Pandoridæ, car les deux valves sont égales et n’ont pas du tout la charnière des Pandora ; la contexture du test nes au contraire, à celle des Galeommu. 1. — L. squamula, 200. sp. PL Tis6e;21-22, E. M. Pour caractériser l'espèce qui sert de type au genre Ludovicia, il suffit d'ajouter quelques mots à la diagnose de ce genre. Elle est mince comme une écaille déprimée, surtout vers les bords, très inéquilatérale, les crochets étant placés au quart de la longueur, du côté antérieur, largement dilatée en arrière, atténuée et arrondie en avant. Quoique les crochets soient sans saillie, on distingue, en examinant avec un fort grossissement le crochet de très jeunes exemplaires de la valve gauche, une sorte de nucléus spiral qui doit se détacher ou se résorber avec l’âge. Surface extérieure lisse, peu brillante, ne portant que des stries d’accroissement excessivement fines, du côté antérieur, on remarque une assez large dépression qui part du crochet et s'étend jusqu'au bord, limitée par un pli peu A6 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE profond. Surface interne obscurément rayonnée, brillante et vernissée. Dim. Longueur, 15 milk ; largeur, 12 mill. Loc. Parnes, très rare; types figurés (pl. IT, fig. 21-22), coll. Bernay; mêine localité, coll. de Boury, Chevallier, Bourdot; Essômes, coll. de Laubrière ; tranchée de Villiers, coll. Dautzenberg. 84° genre. PASSYA, Deshayes, 1858 (). 14. — P. Eugenei, Desh. (p. 690, pl. X, fig. 7-11). | E. S. Loc. Toujours localisée au Fayel, je ne la connais d’aucun autre gisement. 80° genre. SCINTILLA, Deshayes, 1856. R. D. — Les Scintilla sont si voisines des Sportella par leur forme et par leur charnière, que l’auteur du genre a lui-même fait une confusion en décrivant une véritable Scintilla sous le nom de Sportella angusta. Cependant, on distingue toujours les Scintilla par la fossette hgamentaire située au dehors de l'emplacement qu'occuperait La nymphe, si c'était une Sportella; quant à la dent latérale postérieure, elle est parfois très peu visible et les dents cardinales sont à peu près disposées de la même manière dans les deux genres. Type : S. Cumingi, Desh. 4. — S. parisiensis, Desh. (p. 699, pl. XLIX, fig. 10-12). E.S. OBs. — Coquille convexe, légèrement bâillante en arrière, bord palléal peu courbé, souvent rectiligne, et même concave sur le type de la collection Bernay; crochets placés à peu près aux deux cinquièmes de la longueur, du côté antérieur ; dent cardinale se composant d’un tubercule court, placé à l’origine d’un large sillon qui divise la partie antérieure du bord cardinal ; fossette ligamentaire large, échancrée sur la lame cardinale ; impression du muscle antérieur courte placée très haut vers la cavité du crochet. Ag. Loc. Valmondois, le Guépelle, coll. Bernay. Je signalerai un fragment de Cuise, trop incomplet pour qu'on-puisse le rapporter sûrement à cette espèce (co. de Boury). | 2.— S. angusta [Desh.] (p. 598, pl. XLIX, fig. 1-3). E. S. Ogs. — Cette espèce nest pas une Sportella, comme le croyait Deshayes; ainsi qu'on peut le voir sur la figure que j'en donne (pl. I, fig. 25), elle a une fossette et une dent latérale obsolète qui la classent dans le genre Scintilla. Elle a le bord palléal presque (1) Le genre Passya est décrit à la page 688 et, d'après MM. Dollfus et Ramond (Bibliog. conchyl. tert. Par., p. 18) le fascicule publié en 1860 ne commence qu'à la page 705. | PTS MÉMOIRES 47 rectiligne, les crochets placés au tiers de la longueur, du côté antérieur, et une forme plus atténuée en avant qu’en arrière, ce qui la rend peu symétrique. R. D. — Se distingue de la précédente, non seulement par sa forme étroite et moins triangulaire, mais par l'effacement de la dent latérale postérieure, par sa convexité moindre, par l'absence de bâillement du côté anal, par l'impression du muscle antérieur qui descend beaucoup plus bas et qui est bilobée, enfin par sa fossette triangulaire bien mieux dessinée, le bord cardinal étant à peine échancré en ce point. Loc. Le Fayel, valve droite figurée (pl. IT, fig. 23), coll. Chevallier. 3. — S.ambigua (!)}, Desh. (p. 700, pl. XLIX, fig. 13-15). E. M.-E.S. R. D. — On la distmgue du S. parisiensis par sa forme plus allongée et plus symétrique, du S. angusta par sa forme ovale et plus large ; la charnière présente, sur la valve gauche, en arrière de la fossette, un petit renflement oblong qui ne représente ni une nymphe, ni une dent latérale; l'impression du muscle antérieur est placé moins haut que celle du S. parisiensis et elle est moins bilobée que celle du S. angusta. Ag. Loc. Parnes, coll. Chevallier. 4. — $S. halitus |Desh.] (p. 721, pl. LI, fig. 7-9). E. M. OBs. — Deshayes a placé cette espèce dans le genre ÆErycina, mais elle a tout à fait la forme des Scintilla et sa charnière, examinée de près, s'écarte de celle des Erycina. J'ai cru utile de rec- tifier la description de cette espèce et de la figurer (pl. I, fig. 24-96). Jolie coquille mince, translucide, inéquilatérale; côté antérieur à peu près égal aux deux cinquièmes de la longueur; côté postérieur largement dilaté et légèrement tronqué; bord palléal peu courbé, parallèle au bord supérieur en arrière des crochets, qui sont petits, aigus et peu saillants. Charnière étroite, composée : 4° sur la valve gauche, d’une très petite dent oblique, en avant de laquelle se déve- loppe, le long du bord, un petit contrefort lunulaire, d’une fossette oblique, lunaire et allongée et d’une saillie dentiforme sur le bord postérieur ; 2° sur la valve droite, d’une petite dent cardinale un peu plus grosse que celle de l’autre valve, en avant de laquelle le bord supérieur se dédouble et forme un sillon destiné à recevoir le contrefort lunulaire de la valve gauche, d’une fossette très étroite et d'une dent latérale postérieure, courte et triangulaire, parfaitement distincte. Impressions musculaires petites et étroites; impression palléale très voisine du bord. (1) Non S. ambigua, Nyst, in Wood, Suppl. of the Crag moll. 1874, p. 125. 48 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Dim. Longueur, 13.5 mill.; largeur, 10 mill. R. D. — Large comme la précédente, elle se rapproche plutôt, par sa fossette, du S. parisiensis, qui est plus étroit et plus équilatéral. Loc. Grignon, types figurés (pl. IL, fig. 24-26), coll. de Me Loustau; même localité, coll. de Boury et Bourdot ; Parnes, coll. Bourdot. 5. — S. minuta, #00. sp. PI. IL, fig. 27.29. E. M. S. testa minima, trigonula, antice ac postice rotundata, inferne parum incur. vata ; umbonibus paulo prominulis ; cardine angusto, unidentalo, fossula parva notato ; dente laterali haud perspicuo. Très petite coquille subtrigone, arrondie aux extrémités, peu courbée et presque rectiligne sur le bord palléal; crochets un peu saillants, obtus, placés en arrière du milieu de la longueur; bord cardinal extrêmement étroit, portant une dent saillante sur chaque valve, et en arrière, une fosselte ligamentaire ayant la forme d’une cuvette arrondie à laquelle correspond une échancrure du bord cardinal ; je ne vois pas de trace de dent latérale, mais le bord cardinal est large et épais en arrière de la fossette. Surface interne luisante, vernissée, montrant à la loupe des rayons obsolètes plus serrés et plus fins que ceux qui caractérisent d’autres espèces. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 2.5 mill. R. D. — Cette petite coquille n'est probablement pas adulte; je ne l’aurais donc pas décrite sous un nom nouveau, si j'avais pu la considérer comme une variété de l’une des précédentes ; mais elle s'en distingue par sa forme triangulaire, par son crochet placé un peu en arrière et par sa surface interne très finement rayonnée. Loc. Parnes, une valve droite (pl. II, fig. 27-28), coll. Cossmann ; même localité, deux valves opposées, la gauche figurée (fig. 29), coll. Bernay; une valve gauche, coll. de Boury. 6. — S. (?) texta, nov. sp. PLAIN; for 22225; E. M. S. testa minuta, globulosa, ovata, fere cœquilaterali; wmbone parum producto, obtuso; cardine emarginato, dente unico in valvula dextra, pyramidali, acuto ; stris radiantibus ténuissimis ac decussatis ; cicatriculis et impressione palliivix perspicuis. sr Petite coquille globuleuse, ovale, obronde, presque équilatérale, les deux extrémités étant arrondies, le côté postérieur un peu plus atténué ; bord palléal régulièrement courbé; crochet peu proéminent, obtus, placé presque au milieu de la longueur, donnant à la coquille une forme légèrement triangulaire, parce que les deux côtés du bord supérieur sont également déclives. Surface extérieure ornée de très fines stries rayonnantes, extrêmement serrées, profondément gravées : dans le test et élégamment treillissées par des stries d’accroissement MÉMOIRES 49 non moins fines : charnière étroite et courte, échancrée en arrière du crochet par une petite fossette profonde et triangulaire, qui n’est presque pas plus large que la dent cardinale; celle-ci est pyrami- dale, pointue, saillante et épaisse, bien détachée du bord antérieur. Surface intérieure terne, ne laissant pas apercevoir les impressions des muscles et du manteau. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 3.25 mull. R. D. — La charnière de cette coquille est voisine de celle des Scintilla; mais la forme, l'ornementation, la convexité s’écartent tout à fait de celles des autres espèces de même genre; je ne l'y place donc qu'avec doute. Loc. Chaussy, une valve droite (pl. IV, fig. 22-23), coll. Chevallier. 86° genre. HINDSIELLA, Stoliezka, 1870 (incertæ sedis). SyN. Hindsia, Desh., 1858, p. 693 (non H. et À. Adams, 1850). Vasconia, Fischer 1873. . O8s. — En créant le genre Hindsia, Deshayes ne s’est pas aperçu que ce nom avait été antérieurement employé; Stoliezka (loc. cit., p. 266) a rectifié, avant le D' Fischer, ce double emploi et a pro- posé, pour les coquilles de l’éocène parisien, le nom Hindsiella, qu'il y 2 lieu d'adopter. Cet auteur fait, d’ailleurs, observer que ce genre n’est pas à sa place dans les ERYCINIDÆ ; le ligament est externe et s'applique sur une nymphe bien distincte; ce serait donc plutôt parmi les GLOSSIDÆ, à la suite des Anisodonta (sect. Fulcrella), qu'il fau- drait probablement classer les Hindsiella ; j'ai même décrit (fase. I, p. 143, pl. Il, fig. 29-30) un Anisodonta sulcatina très voisin, par sa forme extérieure, des Hindsiella. Je n’ai pas fait cette rectifi- cation de classement pour deux raisons : d’abord parce que je m'en suis aperçu après la terminaison du premier fascicule de ce catalogue, ensuite parce que l’animal des Hindsiella est inconnu et que, dans ces conditions, il n’est guère certain que ce genre soit mieux à sa place parmi les GLOSSIDÆ que parmi les GALEOMMIDÆ, où je le laisse provisoirement. 1. — H. arcuata [Lamk.] (p. 695, pl. LIL, fig. 32-35). E. M.-E.S£. AJ. LOC. Essômes, sables moyens, coll. de Laubrière; le Fayel, coll. Boury. 2. — H. inæquilobata [Desh.] (p. 695, pl. LIIL fig. 36-38). E. I. R. D. — J'ai remarqué, outre les caractères distinctifs cités par Deshayes, que cette coquille était toujours ternie par la fossilisation, tandis que la précédente reste brillante. TOME XXII, 1887 4 50 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 8. — H. pustulosa [Desh.] (p. 696, pl. LUT, fig. 29-31). E. M. AJ. Loc. Houdan, coll. Bezançon. 4. — H. parisiensis [de Rainc.]. PLATE Gers DS E. S.. (Bull. de la Soc. géol. de Fr., 1884, 3° série, t. XII, p. 340, pl. XII, fig. 2.) Décrite d'après un fragment, cette espèce est méconnaissable, le dessinateur l’ayant reproduite comme si elle était entière; la descrip- tion elle-même est incomplète et doit être refaite : Coquille assez variable, plus ou moins allongée, arrondie à ses extrémités, légèrement sinueuse sur la région dorsale et inéquilaté- rale, le côté antérieur étant un peu plus court que l’autre. Bord pal- léal à peine excavé par une dépression dorsale large et bifide ; région. anale limitée par un angle obtus et décurrent. Surface ornée d’un guillochage très régulier de côtes obliques et courbes, dont l’entre- croisement découpe des granulations saillantes et arrondies. Cro- chets pointus, dominant une ligne cardinale épaisse, sur laquelle on aperçoit deux petites dents de à peine saillantes ; en avant et en arrière s'étend, le long du un sillon allongé. Impressions musculaires pyriformes; impression palléae peu do du bord et sinueuse comme lui. Dim. Longueur, 2.5 mill.; largeur, 1.5 mill. R. D. — Voisine, par son ornementation, de l'espèce précédente, celle-ci s’en distingue par sa dépression plus large et moins profonde, par son bord palléal peu sinueux, enfin par le sillon antérieur de son bord cardinal. Elle n'a pas la même ornementation que l'A. sulcatina. Loc. Le Ruel, deux valves (pl. If, fig. 30-31), coll. de Raïincourt (communiqué par l'Ecole des Mines). 5.— H. lobata [Desh.] (p. 696, pl. LIT, fig. 23-25). E. M. OBs. — Je signale une erreur de la légende des planches, repro- duite au renvoi du texte; les figures qui correspondent exactement à la description, tant à cause des rides d’accroissement et de la côte existant au fond de la dépression médiane, que pour la grandeur des impressions musculaires, sont les figures 23 à 25, et non 26 à 28. R. D. — On la distingue du A. inœæquilobata par la grandeur et la forme rectan- gulaire du lobe antérieur, par la côte qui occupe le fond de la dépression dorsale. La valve gauche porte deux petites dents, comme l'espèce suivante. Ag. Loc. La Ferme de l'Orme, coll. Bezançon (il est probable qu'il y a aussi pour la localité une erreur commise par Deshayes, et que le type emprunté à la collection Caillat venait de Grignon et non de Mouchy, que n’avait pas dû visiter Caillat). 6. — H. lata [Desh.}{p. 697, pl. LIN, fig. 26-28). E. M. MÉMOIRES | OBs. — À cette espèce correspondent les fig. 26 à 28, et non les fiso. 23 à 25, comme l'indique à tort la légende de la pl. LITE. o q o P R. D. — Plus large, moins profondément échancrée que la précédente; elle est plus lisse et elle a les impressions musculaires plus petites. Ag. Loc. Chaussy, coll. Bernay; Essômes, coll. de Laubrière. XXI famille, ERYCINIDÆ. 81° genre. LEPTON, Turton, 1822. Coquille plate, presque symétrique, ayant la surface généralement ornée ; charnière large, à échancrure médiane. Type : Solen squa- mosus, Mont. M. Monterosato a proposé le genre Neolepton, 1884, pour les espèces obliques, striées concentriquement (type : L. sulca- tulum); je ne crois pas que ces différences vaillent même la création d’une section distincte. 4. — L. textile, Desh. (p. 692, pl. XLIX, fig. 27-30). E. M.-E.S. R. D. — C'est le côté antérieur qui est le plus court et le plus étroit, et non le côté postérieur, comme l'indique à tort Deshayes, L’ornementation de cette espèce couvre rarement toute la surface dorsale des valves : il arrive même souvent qu'une partie de cette surface, presque la totalité, est lisse ou simplement sillonnée d'accrois- sements irréguliers et que les lames guillochées qui ont valu son nom à cette espèce ne se montrent que sur les bords ; la transition se fait alors brusquement. Ag. Loc. Chaussy, coll. Bernay. Le Fayel, coll. Chevallier. 2. — L. nitidissimum, Desb. (p. 692, pl. XLIX, fig. 33, 34, 36, 38). E. M. R. D. — Il est très difficile d'apercevoir les stries qui ornent cette espèce, mais on les devine à l'aspect terne et fibreux de sa surface; à l'inverse de la précédente, elle à le côté antérieur un peu plus long que l’autre et se rapproche par là des Erycina le plus symétriques ; elle est plus allongée que le ZL. textile. Ag. LOC. La Ferme de l’Orme, coll. Cossmann; Essômes, coll. de Laubrière ; Chaussy, coll. Bernay ; Septeuil, coll. Bourdot. 3. — L. lævigatum, Desh. (p. 693, pl. XLIX, fig. 31, 32, 35, F2 Ti: R. D. — Elle à les plus grands rapports avec le L. textile, mais elle n'a pas la même ornementation et ses crochets sont placés plus au milieu ; elle est p:esque symétrique, mais le côté antérieur est un peu plus atténué. Ag. Loc. Cuise, coll. de Boury; Aizy, coll. Bezançon. 4. — L. pusiolum [Desh.] (p. 726, pl. LIT, fig. 1-3). E. S. 52 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE O8s.— Deshayes pressentait que cette espèce était plutôt un Lepton qu'une Erycina. L’individu de Valmondois que je rapporte à cette espèce est très aplati : il mesure 3.5 sur 2.5 millimètres; ce sont à peu près les proportions indiquées sur la figure; mais le texte mentionne, sans doute à tort, 2 sur 2 millimètres. AJ. Loc. Valmondois, coll. Bernay ; Caumont, coll. de Laubr'ière. 88° genre. ERVCINA, Lamarck, 1804. Coquille généralement ovale, plus ou moins équilatérale; char- nière composée de deux dents latérales écartées et d’une dent cardi- nale voisine de la dent antérieure, séparée de la postérieure par une fossette triangulaire qui échancre le bord cardinal ce qui s'étend obliquement en arrière du crochet. O8s. — La diagnose que jé viens de donner est établie d’après l'Erycina pellucida, qui est le seul type qu'on puisse prendre du genre de Lamarck, quand on en élague les Syndosmya et les autres coquilles qu'il y confondait. En limitant ainsi les caractères des Erycina, on arrive à cette conclusion que ce genre n'existe pas dans la nature actuelle; l'E. Geoffroyi, que quelques auteurs y rapportent, appartient au genre Kellia, qui s'en distingue, comme on le verra plus loin, par de bons caractères, R. D. — La charnière des Ericyna est excessivement voisine de celle des Lepton ; elle est cependant plus étroite; les dents latérales font, pour ainsi dire, partie du bord supérieur, tandis que, dans le genre ZLepton, il y a une fossette séparative qui les en écarte à tel point que ces dents sont quelquefois placées à une distance du bord égale au cinquième de la largeur. Il y a aussi moins de symétrie dans la charnière des Erycina que dans celle des Lepton, la dent antérieure étant, en général, plus rapprochée du sommet que l'autre et tendant déjà à occuper une position que l'on peut qualifier de sémilatérale, position qui s’accentue surtout dans les espèces du genre Kellia. Enfin, la fossette ligamentaire est moins médiane et n'échancre-pas autant la cavité du crochet. Quant à l’'ornementation, elle n’a pas le même caractère que celle des Lepton, et ne comporte que rarement des stries rayonnantes. 1. — E pellucida, Lamk. (p. 723). E. M. O8s. — Cette espèce doit être considérée comme le véritable type du genre Erycina, de Lamarck. Assez épaisse, peu luisante à l’exté- rieur, ovale, transverse, subtriangulaire par la saillie de ses crochets qui sont presque médians, elle a le côté antérieur un peu plus lar- gement arrondi que le côté postérieur ; charnière bien développée, plus étroite sur la valve gauche que sur la valve droite, comme cela r Le se RE LS 2, none EE MÉMOIRES 53 a lieu dans toutes les Erycina; dents latérales longues et triangu- laires; dent cardinale courte et oblique sur la valve gauche ; fossette étroite et profonde; impression du muscle postérieur large et déve- loppée, placée un peu plus bas que l’autre ; impression palléale écartée du bord. Il existe, dans les sables du Fayel, une variété un peu plus courte et plus médiane. L’E. pellucida étant imparfaitement repro- duile dans le premier ouvrage de Deshayes, j'en donne une nouvelle figure (pl. Il, fig. 32-33), d’après des individus de la Ferme de l'Orme, coll. Bezançon. Ag. LOC. Chaumont, coll. Chevallier ; Chaussy, coll. Bernay et Bezançon. 2. — E. arcta, Desh. (p. 723, pl. LIL, fig. 33.36. E. M. R. D. — Très voisine de la précédente ; on ne l'en distingue que par sa forme un peu moins triangulaire, moins équilatérale et par ses dents latérales plus courtes. AJ. LOC. Fontenai (Eure), coll. Bezançon; Chaussy, coll. Bezançon et Bernay ; Vaudancourt, coll. de Boury ; Grignon, coll. Cossmann et Morlet; Essômes, coil. de Laubrière. 3. — E. grignonensis, Desh. (p. 724, pl. LI, fig. 10-12). E. M. SyN. E. vesicularis, Recluz, in Desh., p. 723 (an ead. sp.?). R. D. — Très voisine des deux précédentes et surtout de l'Æ. arcta, quand elle n'a pas acquis tout son développement, elle est plus inéquilatérale et plus allongée ; elle a aussi le côté postérieur atténué, marqué extérieurement d'un ph obtus auquel ne correspond aucune troncature du contour; en outre, quand elle avance en àge, elle devient complètement ovale, très convexe, et c’est probablement cet état adulte que Recluz a voulu désigner sous le nom d’£. vesicularis, avec une description insuffisante, sans la figurer et sans citer son gisement. Ag. LOC. La Ferme de l’Orme, Septeuil, coll. Bezançon ; Fillerval (Oise), coll. Cossmann; Parnes, coll. Bernay, Chevallier et Cossmann ; Chaussvy, coll. Bernay ; Vaudancourt, coll. Bernay et de Boury. | 4. — E. Defrancei, Recluz {p. 710, pl LI, fig. 31-34). E. M. R. D. — Cette espèce n'est pas rare à Parnes; il est probable qu'on l’a con- fondue avec l'E. arcta; elle s’en distingue par sa forme plus allongée, plus inéqui- latérale ; sa largeur est égale auxtroiscinquièmesde sa longueur, et son côté antérieur est égal aux sept onzièmes de la longueur. Elle a le côté antérieur plus atténué que le postérieur ; mais ce qui la distingue surtout de l'E. grignonansis, c'est la charnière de sa valve droite qui est beaucoup plus mince. AJ. LOC, Saint-Félix, Fontenai, coll. Bezançon; Chaussy, coll. Chevallier et Bernay ; Chaumont, coll. Bourdot; Essômes, coll. de Laubrière. 5. — E. latens, Desh. (p. 712, p. LI, fig. 24-27). E. M.-E.S. R. D. — Elle a les deux extrémités également arrondies et le côté antérieur moins atténué que l'espèce précédente; mais, ee qui l’en distingue surtout, c'est sa charnière . | d : À , . bien plus étroite que celle de l'espèce précédente et le peu d'épaisseur de son test; 54 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE elle à les crochets bien moins saillants que l'E. grignonensis, le côté postérieur moins atténué et plus arrondi. AJ. Loc. Essômes, coll. de Laubrière ; Parnes, coll. Bernay et Bourdot, Le Fayel, coll. Chevallier. 6. — E. striatissima, Desh. (p. 714, pl. LI, fig. 38-41). E. M. R. D, — Voisine de l'E. Defrancei, RU comme elle, quoique plus finement, elle s’en distingue surtout par Sa forme moins ovale, plus pointue en avant, par suite de la déclivité du bord supérieur; elle est aussi plus convexe : elle est moins orbicu- laire que la précédente, plus cénvexe et elle a la charnière plus développée. Ag. Loc. Grignon, la Ferme de l’Orme, coll. Bezançon. 7. — E. rectilinearis, 700. sp. PP ie 35: E. M. E. testa lucida, subtrigona, valde inœæquilaterali, postice rotundata, antice altenuata ac superne rectilineari, margine palliali parum incurvato ; umbonibus haud prominulis; cardine perangusto, dente cardinali minimo, dentibus latera- libus tenuibus, in valvula sinistra vix perspicuis. Jolie petite coquille mince, fragile, subtrigone et très inéquilaté- rale ; côté postérieur court, arrondi; côté antérieur égal aux cinq huitièmes de la longueur totale, atténué, presque pointu, par suite de la déclivité du bord supérieur, qui, en avant du crochet, est complè- tement rectiligne et fait un angle avec le contour antérieur, vers l'extrémité de “ coquille ; bord Dallénl peu courbé; crochets cbtus, peu saillants; région lunulaire lancéolée, cireonserite par une légère dépression ; surface brillante, ornée de stries d’accroissement excessi- vement fines et de quelques grosses rides d’accroissemient assez écartées. Charnière très étroite, portant une toute petite dent cardinale et des dents latérales minces et allongées que l’on distingue, sur la valve gauche, seulement par une étroite rainure du bord. Impressions musculaires placées assez haut, peu visibles ; surface interne vague- ment rayonnée sur les bords. | | Dim. Longueur, 4.25 mill.; largeur, 3.25 mill. RD EU premier abord, j'ai confondu cette espèce avec l'E. striatissima, dont je ne connaissais pas le type; mais elle à une forme plus triangulaire et elle se dis- tingue par son bord supérieur tout à fait rectiligne, tandis que la précédente, si j'en juge par la figure et par les individus de Grignon qui paraissent s’y rapporter, est un peu plus ovale, moins pointue ; la charnière de notre espèce est aussi plus mince que celle dessinée à la figure 40. Loc. Mouchy, deux valves opposées (pl. IL, fig. 3-5), coll. Baudon. *8. — E. irregularis, Recluz (p. 719, pl. LI, fig. 4-6). E. M. R. D. — Elle est plus large, plus épaisse et plus aplatie que les précédentes ; sa forme générale est subquadrangulaire. Je ne l’ai vue dans aucune collection. ; \ EE NU) MRSES ORS OTR 7 A4 MÉMOIRES 99 9. — E. obsoleta, Desh. (p. 720, pl. LITE, fig. 16-19). E. M. R. D. — Très plate, finement striée, régulièrement arrondie, cette espèce est beaucoup moins inéquilatérale que les précédentes et forme la tête d'un embranche- ment qui dérive de l’Æ. arcta; elle paraît toutefois un peu plus arrondie que cette _ dernière et ses crochets sont placés plus en arrière. Elle n'est pas très rare à Fercourt; j'en possède huit valves provenant de cette localité. AJ. LOC. La Ferme de l’Orme, coll. Cossmann ; Cbaussy, coll. Bernay; Essômes, coll. de Laubrière. 10. — E. parvula, Desh. (p. 711, pl. LIT, . 1-3). E. S. R. D. — Plus bombée que la précédente, marquée en arrière d'un ph anguleux tout à fait caractéristique, elle a les dents latérales bien développées, plus courtes et plus larges que ne l'indique la description de Deshayes. Par sa convexité et par sa charnière, elle se rapprocherait davantage de VE, siriatissima ; mais elle est plus régulièrement ovale et moins inéquilatérale ; elle est moins allongée et plus équila- térale que l'E. Defrancei. AJ. LOC. Jaignes, coll. Cossmann; Essômes (éoc. sup.), coll. de Laubrière ‘et Bezançon ; Verneuil, Marines, coll. Bezançon; le Guépelle, coll. Bernay, Baudon et de Boury, le Fayel, coll. Chevallier. 11. — E. ruellensis, nov. sp. PSM, DITS: E.S. E. testa minuta, nitida, parum convexa, oblonga, valde incœquilaterali, latere postico attenuato, obliquiter subtruncato ; latere antico rotundato, margine palliali vix curvilineari; cardine crassissimo, dente cardinali obliquo, fossula lata, den- tibus lateralibus trigonis, maximis, acutis, in valvula dextra sulco lato a margine separatis ; cicatriculis rotundis, grandibus, valde impressis. Petite. coquille peu convexe, épaisse, oblongue, très inéquilaté- rale; côté antérieur arrondi, égal aux deux tiers de la longueur ; côté postérieur plus atténué, déclive en arrière du crochet, sub- tronqué et obliquement anguleux vers le bas; bord palléal à peine courbé, presque parallèle au bord supérieur; crochets pointus, sans saillie. Surface lisse et brillante. Charnière très épaisse, même sur la valve gauche ; dent cardinale oblique et assez courte, accompagnée d'une fossette ligamentaire large et profonde; dents latérales très développées, triangulaires, pointues à leur extrémité, séparées du bord, sur la valve droite, par un large sillon destiné à recevoir les dents calleuses de la valve gauche. Impressions musculaires profon- dément gravées dans le test, on. grandes et placées assez bas ; impression palléale écartée du bord. F. Dim. Longueur, 4,5 mill.; largeur, 3 rmill. R. D. — Il est impossible de rapporter cette coquille à l’Æ. parvula, dont elle a un peu la forme; inéquilatérale comme celle-ci, elle est bien plus aplatie, plus allongée encore et elle a le bord palléal moins courbé, la charnière plus épaisse et les dents latérales moins cachées par le bord supérieur, plus semblables à celles d'un 56 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Lepton. Quant à l'E. Bernayi, il est beaucoup plus large, moins inéquilatéral et il a la charnière bien moins développée. Notre espèce a la forme des Laubriereia, mais elle s’en distingue par sa charnière, qui est bien celle des Ærycina. Loc. Le Ruel, cinq valves (pl. IUT, fig. 11-13), coll. Bernay; coll. de Boury. 12. — E. Foucardi, Desh. (p. 721, pl. LIT, fig. 10-13). E. I. SyN. E. squama, Desh., p. 720, pl. LII, fig. 20-21. O8s. — Deshayes avait indiqué la réunion probable de ces deux espèces ; je conserve le nom Foucardi, quoique ce soit le second dans l'ordre des descriptions, parce que Deshayes à lui-même désigné VE. squama comme une forte variété de l’autre espèce, qui est d’ail- leur variable comme toutes les espèces répandues. R. D. — Ses sillons, sa forme aplatie, tronquée et courte en arrière, son bord palléal peu courbé, sont caractéristiques et ne permettent pas de la confondre avec VE. obsoleta, qui est l'espèce la plus voisine. Ag. LOC. Jaulzy, coll. Morlet. 13. — E. longidentata, Desh. (p. 722, pl. LIL, fig. 27-29). E. I. R. D. — Ce n’est pas seulement par l'absence de sillons sur la surface dorsale qu’on distingue cette espèce de la précédente, mais encore par sa forme plus régulière, plus équilatérale, moins tronquée en ar rière ; ; quant à la charnière, elle est à peu près la même dans les deux espèces. Ag. Loc. Cuise, coll. Cossmann, Bezançon et de Boury ; Aizy, coll. Cossmann. 14. — E. transversaria, #00. sp. PI. IT, fig. 9-10. E. S. E. testa lœvigata, parum convexa, ovato-transversa, subæquilaterali, angulo obsoleto postice notata, umbonibus haud prominulis; dente cardinali minuto, obliquo; dentibus lateralibus crassis, parum remotis. Coquille médiocrement convexe, ovale, allongée dans le sens transversal, presque également arrondie à ses extrémités, quoique le côté postérieur soit cependant un peu plus atténué; crochets sans saillie, déprimés, placés à très peu près au milieu de la longueur de la coquille ; surface extérieure lisse, terne, marquée en arrière d’un angle décurrent très obsolète. Charnière assez épaisse, composée d'une toute petite dent cardinale, obliquement placée en avant d’une fossette profonde et triangulaire, et de deux fortes dents latérales peu écartées, bien visibles, même sur la valve gauche. Impressions des muscles arrondies, placées assez bas à l’intérieur des valves. Dim. Longueur, 5.5 mill.; largeur, 4.25 mill. R. D. — Plus équilatérale que VE. Zongidentata, cette espèce se rapproche un peu de VE. grignonensis ; elle a cependant les crochets. placés plus au milieu, le côté anté- rieur moins largement arrondi et elle est moins convexe: quant à V’£. Lamarckhi, 1l est bien plus triangulaire et plus court; l'£: Bernayi est plus Aa plus quadrangulaire et a le bord palléal pie moins arqué. Lun sn tt à és à MÉMOIRES D Loc. Le Fayel, assez rare (pl. HI, fig. 9-10), coll. Chevallier; même localité, coll. Bourdot. Valmondois, coll. Bernay. 145. — E. trigonularis, Desh. {p. 722, pl. L, fig. 18-20). E. M.-E.S. R. D. — On le reconnaît aisément à sa forme triangulaire, à sa charnière courte et épaisse, à son bord palléal à peine courbé. AJ. LOC. Parnes, coll. Bourdot; Essômes, coll. de Laubrière; Chaussy, coll. Bernay; Vaudancourt, coll. de Boury. | 16. — E. parisiensis, Recluz (p. 718, pl. LIT, fig. 17-19). E. M. R. D. — Remarquable par sa forme haute, aplatie, obronde et triangulaire, par ses dents courtes, saillantes et presque semilatérales; le côté antérieur est plus allongé que l’autre, mais 1l est loin d'atteindre les deux tiers de la longueur, comme l'indique Deshayes. La valve gauche porte, comme l’autre, des dents fortes et voisines du crochet, avec une fossette ligamentaire très peu profonde, presque superficielle. Elle n'est pas excessivement rare à Parnes, où M. Bernay a recueilli un certain nombre d'exemplaires des deux valves. Elle se distingue des jeunes individus de VE. pellucida par sa forme anguleuse du côté postérieur et par sa charnière courte. Ag. LOC. Montainville, coll. Morlet. 17. — E. Bernayi, Desh. (p. 717, pl. L, fig. 1-4). E. S. __ OBs. — Cette espèce est commune au Guépelle dans une couche de peu d'épaisseur, où les coquilles ont une couleur violette. La figure donnée par Deshayes représente à tort (je l'ai vérifié sur le type) une coquille équilatérale, et la description lui attribue, avec raison, un côté antérieur égal aux trois cinquièmes de la longueur; elle est, en effet, inéquilatérale, et le crochet, pointu, mais petit et peu gonflé, est placé bien en arrière de la ligne médiane. Jai figuré une valve droite (pl. X, fig. 34-35). R. D. — On pourrait la confondre avec l’£. parvula, qui se trouve aussi au Guépelle ; mais elle sen distingue par son bord palléal presque rectiigne, par une forme subquadraugulaire et non ovale, par ses crochets plus petits, moins gonflés, par ses dents latérales plus étroites, plus écartées, moins courtes. As. Loc. Le Guépelle, type figuré (pl. X, fig. 34-35), coll. Bernay ; même localité, coll. Bezançon, de Boury et Morlet; Verneuil, coll. Morlet. 18. — E. calyculata, Baudon (p. 716, pl. LIL, fig. 37-40). E. M. R. D. — Se distingue par sa forme subquadrangulaire et par la troncature obtuse de son contour anal ; elle est bien plus équilatérale que l'E. parisiensis et bien moins arrondie que lÆ, obsoleta, qui a, d’ailleurs, le crochet plus saillant et placé plus en arrière; enfin, elle est subquadrangulaire et non pas triangulaire comme l’Æ, pel- lucida et elle a, en outre, les dents latérales plus voisines du crochet. AJ. LOC. Fillerval (Oise), coll. Cossmann; Saint Félix, coll. Baudon, Château- _ Rouge, coll. Morlet. 19. — E. affinis, Desh. (p. 716, pl. LIT, fig. 4-6), E. I. R. D. — Orbiculaire et symétrique quand elle est jeune, cette espèce très variable 58 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE s'allonge et devient inéquilatérale quand elle avance en âge: il est donc difficile d'indiquer par quels caractères elle se distingue de ses congénères; elle n'a pas le bord palléal aussi courbé que l'indique la figure de l’ouvrage de Deshayes. Elle est plus - haute, plus large, un peu moins inéquilatérale que l'E. longidentata que l’on ren- contre dans les mêmes gisements ; cependant, pour quelques individus d’Aizy, on éprouve un réel embarras quand 1l s'agit de les attribuer isolément à l’une ou à l'autre de ces espèces selle est moins inéquilatérale et plus aplatie que l'E. Bernayi. Ag. Loc. Cuise, coll. Cossmann ; Hérouval, coll. Chevallier et de Boury. 20. — KE. prisca, de Laub., mss. PI. III, fig. 16-18. He: HAUTS E,. testa tenui, fragili, ovato-oblonga, transversa, subæquilaterali ; latere antico paulo longiore, postico latiore, æœqualiter obluso ; umbonibus proeminentibus, acutis, parum obliquis; margine cardinali angusto, in utraque valvula unidentato; den- tibus lateralibus in valoula dextra crassiusculis, in sinistra simplicibus, obsoletis ; cicatriculis muscularibus minimis, margine remotis. Coquille mince, fragile, ovale-oblongue, subéquilatérale, presque symétrique; côté antérieur un peu plus long que l’autre et très obtus; côté postérieur un peu plus large et terminé par une courbure demi- circulaire. Crochets pointus, assez proéminents ; surface lisse, étagée par quelques accroissements. Bord cardinal très étroit, présentant, sur chaque valve, une dent cardinale redressée, saillante sur la valve droite, obsolète et un peu oblique dans la gauche; dents latérales beaucoup plus prononcées dans la valve droite que dans l’autre; impressions musculaires placées assez haut dans l’intérieur des valves; il est impossible d’en reconnaître la forme certaine. Dim. Longueur, 7 mill.; largeur, 5 mill. < R. D. — Se rapproche surtout de l'E. affinis, mais elle est plus large, plus équila- térale et surtout plus triangulaire; les dents latérales sont, sur la valve droite, beaucoup plus épaisses. Loc. Chälons-sur-Vesle, type figuré (pl. II, fig. 16-18), coll. de Laubrière. 21. — E. Recluzi, Desh. (p. 715, pl. LI, fig. 17-20). E. M. R. D. — Elle est plus régulièrement elliptique que les précédentes et elle a le bord palléal plus courbé ; je ferai remarquer, d'après un individu que je possède,de Parnes, que le bord cardinal est un peu plus échancré que ne l'ind'que la figure donnée par Deshayes. Ag. LOC. Essômes, coll. de Laubrière. 22. — E. tenuicula, Desh. (p.724, pl. L, fig. 28-30 et 42). E. M. Os. — La valve gauche porte une dent antérieure c_urte, sail- lante et triangulaire, une dent postérieure étroite, allongée et écartée, enfin, une très petite dent cardinale. R. D. — Plus arrondie et bien plus large que l'E. Reclusi, elle s les Ste plus saillants et plus gonflés, le bord cardinal profondément échancré ; € 1 la distingue de V £. arcta par une forme RE symétrique. us VORT NON x Jo > On. 40 T2 Nat PAT PSE NAT Lg ANT MSN LE dt né MÉMOIRES 59 23. — E. Lamarcki, Recluz (p. 725, pl. LIL, fig. 30-32). E.S. R. D. — Elle a quelques rapports avec l'E. parisiensis; mais elle est moins inéquilatérale et un peu moins haute; elle a la forme plus triangulaire, plus courte et plus inéquilatérale que l'E. pellucida, auquel elle ressemble beaucoup. Az. Loc. Le Guépelle, coll. Bernay, Bezançon et Baudon ; le Fayel, coll. Cheval- her ; Verneuil, coll. Morlet ; le Ruel, coll. Bernay. 1 24. — E. radiatula, Desh. (p. 708, pl. LIII, fig. 10-12). E. M. Ogs. — La charnière de cette espèce ne permet pas de la classer ailleurs que dans le genre Erycina; ses stries rayonnantes, visibles surtout quand le test est usé, ne sont pas une anomalie aussi grande qu'on pourrait le croire; avec un très fort grossissement, on en constate l’existence sur plus d’une espèce d'Erycina ; ces stries sont seulement ici plus fortement gravées que dans les autres. R. D. — La coquille est large et haute comme les précédentes, et elle a les crochets très saillants: mais elle est inéqmilatérale, le côté antérieur étant plus allongé que le postérieur, qui est marqué d'un pli rayonnant très accentué. Je figure une valve droite de Houdan (pl. HI, fig. 12), coll. Morlet. AJ, Loc. Vaudancourt, coll. Bernay ({). 25. — E. semipecten, 707. sp. PI. IX, fig. 14-15. E. I. I.-E. M. E. testa obliqua, inœquilaïerali, subtrigona, latere longiore swperne declivi, latere postico rotundato, margine palliali late incurro; umbonibus prominulis parum acutis; carinis anticis quater radiantibus atque imbricatis, marginem denticulantibus ; plicis posticis nonnullis obtusissimis; cardine profunde emar- ginato ; dente cardinali TE acuto, dentibus lateralibus elongatis. Petite coquille lisse, subtriangulaire par la saillie du crochet, un peu oblique dans son ensemble, inéquilatérale ; côté antérieur égal aux cinq neuvièmes de la longueur, plus atténué par suite dé la décli- vité de son bord supérieur; côté postérieur largement arrondi, de même que le bord palléal, auquel il se relie par une courbe régulière. Surface extérieure marquée, sur le dos, de stries d’accroissement peu visibles, portant en avant quatre petites carènes rayonnantes qui forment des gradins aplatis et subimbriqués auxquels correspondent des échancrures du contour inféro-antérieur ; à l'arrière, on distingue (‘} J'avais d'abord rapporté à cette espèce une coquille du bruxellien, que m'a autrefois donnée M. Vincent, sous le nom d’£. orbicularis. Elle est arrondie, ovale, elle a les crochets peu saillants et presque médians ; elle ne se rapproche de l'E. radia- tula que par ses stries rayonnantes, son pli postérieur et sa charnière épaisse. Je _ne crois pas qu'on puisse la confondre avec l'espèce du bassin de Paris et je propose pour elle le nom Æ. Vincenti. Je la figure, d'ailleurs, pour que le lecteur puisse Game les différences qu la De de l'E. radiatula (pl. I, fig. 19-20). 60 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE vaguement quelques plis rayonnants très obsolètes, qui ne modifient pas le contour postérieur. Crochets peu pointus, un peu saillants ; charnière portant, sur la valve droite, une dent très saillante qui se dresse perpendiculairement au plan de la coquille et en arrière de laquelle la fossette ligamentaire, oblique et très allongée, échancre le bord jusque sous le crochet ; dents latérales allongées et inégales ; l'antérieure, plus courte, ne commence qu’à une certaine distance du crochet ; l’autre, très longue, surmonte la fossette du ligament et s'étend jusqu'à la moitié du contour postérieur. Impressions des muscles peu visibles; les crêtes FR enenEe se répètent obscurément sur la surface interne, Dim. Longueur, 4.5 mill.; largeur, 4 mull. R. D. —- Cette singulière coquille s’écarte des autres Ærycina par l'arnementation tout à fait anormale de sa surface; je l'aurais classée dans le genre suivant, si elle n'avait exactement la charnière et la forme des ÆErycina. Loc. Chaumont, une valve droite (pl. IT, fig. 14-15), coll. Chevallier. Chenay, une valve gauche, coll. de Laubrière. *26. — E. (?) passyana, Desh. (p. 709, pl. LIL, fig. 7-9). E. I. Ogs. — Je ne connais pas le type de cette espèce, de sorte que je ne puis me prononcer sur son classement générique. D'après la description, elle aurait une charnière d’Erycina, à dents latérales allongées, avec une petite dent cardinale; la figure 7 représente, au contraire, une charnière qui a quelque affinité avec celle des Kellia. La forme de cette coquille est cependant inéquilatérale et plus courte en arrière, ce qui n'a Jamais lieu dans les Kellia ; d'autre part, la sur- face extérieure (fig. 8) porte quelques plis rayonnants très obsolètes, dont le texte ne fait pas mention. En présence de ces caractères hybrides et contradictoires, on ne pourrait se prononcer qu'en étu- diant l'unique valve qui a servi de type à Deshayes. 89° genre. KELLIA, Turton, 1822. Coquille suborbiculaire ou subtrigone, inéquilatérale, ayant le côté antérieur plus court que l'autre; charnière composée de deux dents semilatérales, inégalement distantes du crochet, la dent antérieure étant placée presque sous le crochet et formant un talon saillant qui limite l’échancrure de la fossette ligamentaire ; quelquefois il existe une seconde dent cardinale très rapprochée de la dent antérieure fossette peu allongée, surtout sur la valve droite, et formant sur le MÉMOIRES 61 bord cardinal une échancrure arrondie, placée sous le crochet et dont le plan est souvent à peine plus bas que celui de la lame cardinale. Le type est l'espèce vivante Mya suborbicularis, Mont., d'après Wood qui, dans son Supplément (Crag. Moll., p.120), a rectifié l'indication qu'il avait primitivement donnée dans le corps de l'ouvrage. R. D. — Les caractères qui séparent ce genre des Erycina paraissent, au premier abord, si peu tranchés, que plus d’un conchyliologue — et notamment Stoliczka (loc. cit., p. 263) — à réuni les deux genres. D'autres, comme Weinkauff (Conch. d. Miütelm., p. 180), proposent de conserver le nom ÆXellia pour les espèces vivantes, et ÆErycina pour les espèces fossiles. Cette conclusion n'est qu'à moitié exacte : on à vu, à propos du genre Erycina, que la diagnose de Lamarck ne doit être appliquée qu'à des espèces fossiles ; mais la réciproque est loin d'être vraie, car il existe, dans le bassin de Paris, un certain nombre d'espèces qui sont à peu près identiques au Kellia suborbicularis et au K. Geoffroyi. Les différences qui existent dans la charnière de ces espèces, quand on les compare à l'E. pellucida, me parais- sent suffisantes pour motiver la séparation du genre Kellia; en effet, elles ont des dents semilatérales, et non des dents latérales ; la dent cardinale, quand il y en a une, n’a pas la forme globuleuse et saillante de celle des Ærycina; enfin, la fossette ligamentaire est plus arrondie, moins profonde et ne se creuse pas autant en pointe triangulaire sous le crochet. La forme générale de la coquille peut elle-même servir, à première vue, à distinguer les deux-genres : les Ærycina sont orbiculaires et, quand elles ne sont pas équilatérales, c’est le côté antérieur qui est le plus long ; au contraire, les Xellia. sont plutôt subtriangulaires ou obrondes et le côté antérieur est généralement le plus court. J’ai subdivisé ce genre en cinq sections. 4" section. KELLIA, sensu stricto. Forme triangulaire ; charnière munie d’une dent cardinale rudi- mentaire; surface unie; c'est à cette forme que se rapporte le K. Geoffroyi vivant dans la Méditerranée. 1. — K. subtriangularis [Desh.](p. 706, pl. L, fig. 34-37). E. S. Os. — Équilatérale, ayant le bord palléal à peu près rectiligne et la surface brillante, cette espèce à bien la charnière des Kellia, avec une dent cardinale rudimentaire sur la valve gauche et, au delà des dents semilatérales, deux sillons longitudinaux qui se prolongent jusqu'aux extrémités du bord supérieur. Il y a peu d'espèces où les dents antérieures soient aussi rapprochées ; sur la valve droite, elles sont presque parallèles, antérieure perpendiculaire au bord ; il y a plus de divergence sur la valve gauche, mais elles sont moins écartées que dans les autres espèces du même groupe. Ag. LOC. Verneuil, coll. Morlet; le Fayel, coll. Chevallier. 2. — K. solidula [Desh.] (p. 707, pl. L, fig, 31-33). E. S. nu 62 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE O8s. — La surface extérieure porte souvent, vers le bord palléal, quelques plis onduleux très obsolètes. R. D. — Triangulaire comme la précédente, cette espèce est beaucoup plus haute et a, en général, les crochets placés plus en avant; sur la valve droite, les dents sont plus écartées, et sur la valve gauche, la dent cardinale est bien plus saillante, tandis que la dent semilatérale antérieure est presque confondue avec la saillie du bord supérieur ; enfin, les sillons marginaux sont moins allongés, moins profonds. J'ai figuré, du Guépelle, la valve gauche qui n’est point dessinée dans l'ouvrage de Deshayes (pl. IT, fig. 23), coll. de Boury. $ AJ. Loc. Le Fayel, coll. dé Boury et Bernay. 3. — K. signata [Desh | (p. 708, pl. LIT, fig. 20-22). E. M. O8s. — La figure 21 de l'ouvrage de Deshayes ne représente pas la petite dent cardinale rudimentaire dont il est fait mention dans la description ; je ne la vois pas, d’ailleurs, sur les individus de Chau- mont et d'Ully-Saint-Georges, que je rapporte à cette espèce, quoi- qu'ils n'aient pas absolument la. forme dessinée à la figure 921 ; üls paraissent moins tronqués en arrière, plus triangulaires et répondent mieux à la description, quoiqu'ils portent, à l’intérieur, des stries rayonnantes. Il en résulte que la forme d’après laquelle j'ai établi les rapports et différences est intermédiaire entre la description et la figure données par Deshayes pour VE. signata ; aussi il m'a paru nécessaire de reproduire la valve droite (pl. IT, fig. 27). R. D. — Elle est encore plus haute et plus convexe que le X. solidula, moins équilatérale et plus convexe que le X. æquilateralis. . Ag. LOC. Parnes, valve figurée (pl. IL, fig. 27), coll. Bernay. 4. — K. æquilateralis, 200. sp. PL IN ee E. S. K. testa nitida, tenui, œquilaterali, trigona; uwmbonibus haud prominulis; margine palliali paululum convexo ; cardine angusto, dente cardinali vix per- spicuo, dentibus semilateralibus remotis ; impressione pallii margini proxima. Coquille mince, fragile, presque équilatérale et régulièrement triangulaire, les crochets peu saillants étant placés peu en avant de la ligne médiane et les extrémités étant également arrondies ; bôrd palléal un peu convexe; surface extérieure brillante, marquée de stries d’accroissement fines et irrégulières. Charnière composée : 1° sur la valve gauche, d’un rudiment de dent cardinale, d’une toute petite dent semilatérale antérieure et d’une longue dent postérieure presque confondue avec le bord ; 2° sur la valve droite, de deux dents, dont l’antérieure, perpendiculaire au bord, est placée sous le crochet, tandis que l’autre, mince et courbée en forme de massue, s’écarte obliquement vers le côté postérieur et se termine par un bouton sail- MÉMOIRES 63 lant. Impressions des muscles arrondies et placées extrêmement haut à l’intérieur des valves; ligne palléale très rapprochée du bord. Dim. Longueur, 6.5 mill.; largeur, 6.5 mill. R. D. — Je ne me suis décidé à séparer cette espèce qu'en constatant l'impossi- bilité de la rapporter à aucune des précédentes : elle est plus équilatérale que le K. solidula, bien plus haute que le X. subtriangularis; elle a le bord palléal plus courbé que ces deux espèces ; enfin sa charnière est bien différente, plus ouverte que celle du X. subtriangularis, dénuée de la dent saillante du Æ. solidula, et ayant la dent semilatérale de la valve droite placée directement sous le crochet ; enfin elle est plus aplatie et plus équilatérale que le X. signata. Loc. Le Ruel, peu commune; types figurés (pl. IV, fig. 1-2), coll. Cossmann; fig. 3), coll. de Boury; Crênes, coll. Morlet. 5. — K. Laubrierei, 200. sp. PIE 0 So e0. E. I. K. testa lœvigata, convexa, ovato-trigona, obliqua, inæquilaterali, antice atte- nuata, postice late rotundata ; umbone-obtuso, parum prominulo, antice producto, margine palliali parum incurvato, incrassato; cardine mediocriler emarginato, dente cardinali obtusiusculo, dentibus semilateralibus brevibus; cicatriculis rotun- datis, alte impressis. Coquille convexe, ovale, un peu triangulaire, inéquilatérale, oblique ; côté antérieur un peu plus grand que le tiers de la longueur, ovale et plus atténué que le côté postérieur, qui est assez largement arrondi, sans être anguleux ni tronqué; crochet petit, peu saillant, obtus, incliné en avant; bord palléal peu courbé, épaissi, à lPinté- rieur de la valve, par un rebord qui va se joindre au bord cardinal. Surface extérieure lisse, brillante, marquée de stries irrégulières d’accroissement ; charnière portant, sur la valve gauche, la seule qui soit connue, trois dents : l’antérieure semilatérale, courte, oblique, saillante et pointue ; la médiane obtuse et se confondant avec la lame cardinale; la postérieure semilatérale, peu allongée, semblable à une nymphe, limitant une fossette ligamentaire à peine creusée et très étroite; de part et d'autre de ces dents, le bord supérieur est divisé par un sillon superficiel qui fait le tour de la valve. Impressions musculaires arrondies, placées très haut ; surface intérieure rayonnée. Dim. Longueur, 6.5 mill.; largeur, 5.5 mill. R. D.— Plus convexe que le X. solidula, plus arrondie que le X. subtriangularis, elle se distingue du X, signata par sa forme plus orbiculaire et par ses stries moins marquées à l'intérieur du test. Loc. Liancourt, une valve (pl. IT, fig. 35-36), coll. de Laubrière. 6. — K. Chevallieri, nov. sp. PI. IL, fig. 39-40. E. S. K, testa complanata, lucida, tenui, ovato-transversa, obliqua, inœquilaterali ; 64 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE umbone parum prominulo; cardine minutissimo, tridentato; dentibus anterioribus proximis ;. dente postico elongato, angusto. Petite coquille déprimée, mince, ovale, allongée dans le sens trans- versal, oblique et inéquilatérale, plus courte du côté antérieur, qui n’occupe que le tiers de la longueur, subitronquée du côté postérieur; crochet peu proéminent, formant un petit bouton obtus, incliné en avant. Surface extérieure lisse, polie, très brillante, un peu angu- leuse vers la région anale. Charnière extrêmement étroite, munie, sur la valve gauche, la seule qui soit connue, de trois denis : les deux antérieures très rapprochées, presque parallèles, pointues et saillantes, quoique très petites ; la postérieure allongée contre le bord supérieur; fossette ligamentaire à peu près nulle. Impressions des muscles peu visibles. Dim. Longueur, 5.5 mill.; largeur, 4.5 mull. R D.— II est impossible de rapporter cette espèce à aucune des précédentes ; elle a une forme cyrénoïde tout à fait particulière; sa charnière la rapproche du groupe des Pythina; mais elle ne porte pas de trace de plis rayonnants ; ses dents sont d’ailleurs très peu développées et sa fossette est presque nulle. Loc. Le Fayel, une valve (pl. IL, fig. 39-40), coll. Chevallier. 7. — K. elliptica, r0v. sp. PLIS Me AIT. E. M. K. testa ovato-transversa, mediocriter convexæa, antice ac postice rotundata ; umbone fere mediano, parum prominulo; intus et extus nitida, obsoletissime radiata; cardine angusto, emarginato ; in valvula sinistra dente anteriore trans- verso, bilobato; dente semilaterali postico elongato, recto. Petite coquille ovale, transverse, médiocrement convexe, arrondie sur le bord palléal et à ses extrémités, ayant le côté antérieur ur peu plus atténué que l’autre et les crochets peu proéminents, placés à peu près au milieu de la longueur, formant une petite saillie obtuse sur le bord supérieur qui est régulièrement arqué. Surface extérieure bril- lante, obscurément marquée de très fins rayons, qu'il faut presque deviner, même à la loupe. Charnière très étroite comportant, sur la valve gauche, une forte dent transverse bilohée en avant de l’échan- crure cardinale ; les deux lobes sont divergents ;’en arrière de la fos- sette, s'étend une dent semilatérale, peu saillante, droite et allongée. Surface interne vaguement rayonnée,; impressions musculaires grandes et allongées. Dim. Longueur, 4.5 mill.; largeur, 3.5 mill. R. D. — La forme équilatérale et ovale de cette espèce lui fait une place à part dans le groupe des Xellia; elle a l'aspect d’une Ærycina, mais elle n'en à pas la charnière; elle n’a pas les plis externes qui caractérisent les espèces du groupe me MÉMOIRES 65 suivant et, en particulier, le Æ. paucipiicata, avec lequel on pourrait la confondre, quoiqu'elle soit plus ovale et plus équilatérale. Loc. Les Boves, une valve gauche (pl. IV, fig. 11-12), coll. Chevallier ; Parnes, deux valves gauches, coll. Bernay. 2 section. Pyraina, Hinds, 1844. f Coquille subtrigone, ornée de sillons divariqués et rayonnants ; charnière composée, sur la valve droite, de deux dents et, sur la valve gauche, de trois dents, les dents postérieures sont semilatérales et très voisines du crochet; le bord cardinal est, entre elles, très fortement échancré pour l'insertion du ligament. Type : P. Deshayesi, Hinds. R. D. — Conformément à l'opinion de M. Tryon, et contrairement à celle de Stoliczka, je ne fais des Pythina qu'une simple section du genre Xellia, dont le nom est, d'ailleurs, antérieur : le X. solidula a une charnière à peu près identique à celle du P. ovoides et quelques traces de plis rayonnants qui marquent la transition d’un groupe à l’autre. 8. — K. eocænica [de Rainc.]. PI. III, fig. 24-26. E. S. (Bull. de la Soc. géol. de Fr., 1884, 3% série, t. XII, p. 341, pl. XII, fig. ke) Coquille subtrigone, plus courte en avant qu'en arrière, arrondie et également atténuée à ses extrémités; bord palléal presque rectiligne : crochets peu saillants, obtus, placés aux trois huitièmes de la longueur, du côté antérieur. Surface ornée : 1° de très fines ponc- tuations, qu’on n’aperçoit qu'avec un fort grossissement ; 2° de six à huit larges sillons bifurqués, divariqués et rayonnant vers les extré- mités, sans atteindre le sommet et sans s'étendre sur le milieu de la surface dorsale. Charnière composée : 1° sur la valve droite, de deux dents semilatérales très rapprochées, l’antérieure presque sous le crochet, la postérieure obliquement inclinée et plus allongée ; entre elles, s’'échancre une large fossette ligamentaire; 2° sur la valve gauche, de trois dents, la médiane tuberculeuse et courte, l’anté- _rieure oblique et assez courte, séparée de l’autre par une petite fossette triangulaire, la postérieure écartée, allongée, semilatérale, séparée de la médiane par l’échancrure ligamentaire. Impressions musculaires arrondies, placées très haut; impression du manteau écartée du bord, non frangée, comme l'indique à tort la figure du Bulletin de la Société géologique de France. Dim. Longueur, 7.5 mill.; largeur, 5.5 mill.; ces proportions diffèrent un peu de celles indiquées par l’auteur (8 sur 5); la figure qu'il en donne est inexacte et représente une coquille trop haute. ‘TOME XXII, 1887 Qt 66 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Très voisine de l'espèce vivante, celle-ci ne s’en distingue que par sa forme moins inéquilatérale et par son côté antérieur plus atténué. Loc. Le Ruel, toutes les collections; types figurés(pl. IIT, fig. 24-26), coll. Cossmann. 9. — K. ovoides, 7100. sp. PI. II, fig. 21-22. E. S.. K. testa grandi, ovata, inœquilaterali, antice paulo angustiore et attenuata, postice rotundata ; margine palliali incurvato; umbonibus obtusis antice declinatis ; extus lœvigata et plicis obtusis radiatim ad marginem notata; cardine angusto ; dentibus cardinalibus antice duobus, in valvula sinistra, dente posteriore elongato et triangulari; on minima emar LES cicatricula postica magna, antica circulari et parva Belle quille assez épaisse, grande pour le genre auquel elle appartient; ovoide et convexe, Fe te courte et un peu plus atténuée du côté antérieur : côté postérieur largement arrondi; bord palléal curviligne et cependant peu convexe; crochet obtus et arrondi, placé au tiers de la longueur du côté antérieur. Surface extérieure lisse, brillante, marquée de stries irrégulières d’accrois- sement et de larges plis obsolètes, rayonnants, visibles surtout du côté postérieur et vers la région palléale, dont ils festonnent le contour; ces plis se répètent vaguement à l’intérieur de la coquille et correspondent à des rayons tracés sur la surface interne du test. Charnière composée, sur la valve gauche, la seule connue, de trois dents, les deux antérieures voisines et divergentes comme les branches d’un À, la postérieure semilatérale, ane saillante, parallèle au bord et séparée des deux autres par une petite fossette située au fond d’une large échancrure de la lame cardinale. Impres- sions musculaires inégales, l’antérieure petite et circulaire, la posté- rieure large, allongée et irrégulière; ligne palléale écartée du bord. Dim. Longueur, 14.5 mill.; largeur, 11.5 mill. R. D. — Plus large et plus ovale que la précédente, cette espèce s’en distingue encore par sa surface lisse, par ses plis plus nombreux, persistant davantage sur le milieu du dos, par ses rayons internes et par ses dents cardinales plus divergentes. Loc. Valmondois, trois valves gauches (pl. IT, fig. 21-22), coll. Bernay; le Fayel, coll. Bourdot. 10. — K. pauciplicata [Desh.] (p. 706, pl. L, fig. 26-27). E. M. R. D. — Un peu plus triangulaire et plus convexe que le X. ovoides, cette espèce s’en distingue par ses plis effacés et à peine marqués ; sa surface est même souvent tout à fait unie. En outre, la charnière de la valve gauche, que j’ai dessinée (pl. XI, fig. 28), montre deux dents antérieures extrêmement petites, à peine visibles, tandis qu’elles sont bien développées dans l’espèce précédente ; la valve droite a aussi une charnière moins saillante que ne l’est ordinairement celle des Pythina. Le K. pauciplicata se rapprocherait donc plutôt des Xellia du premier groupe ; mais MÉMOIRES 67 elle est plus triangulaire que le X. Laubrierei, moins haute que le X. signata, plus convexe que les trois espèces des sables moyens et elle a les dents de la valve droite plus écartées. Ag. Loc. Chaumont, coll. Chevallier ; Chaussy, coll. Bernay ; Parnes, type figuré (pl. XI, fig. 28). 11. — K. laticosta, nov. sp. PI. IV, fig. 6-7. E. M. K. testa minuta, tenuissima, parum convexa, fere symmetrica, rotundata, nonnullis sulcis radiantibus et remotis late undulata; cardine angustissimo, mediocriter emarginato. Petite coquille très mince, transparente, médiocrement convexe, obronde, presque équilatérale et symétrique, ayant cependant le bord supérieur un peu moins relevé en avant qu'en arrière du crochet; celui-ci est obtus, à peine proéminent et placé à peu près au milieu de la longueur. Le principal caractère réside dans l'existence d’un petit nombre de larges plis ou sillons rayonnants, séparés par des côtes arrondies et obsolètes; cette ornementation se répète à l’inté- rieur sous la forme d’ondulations régulières. Charnière excessivement étroite, comportant, sur la valve gauche, la seule qui me soit con- nue, deux très petites dents semilatérales, inégales et inéquidistantes, séparées par une échancrure peu développée. Je ne puis, à cause du peu d'épaisseur du test, distinguer les impressions. Dim. Longueur, 2.75 mill.; largeur, 2.25 mill. R. D. — Par ses larges plis, cette espèce me paraît devoir être placée dans le groupe des Pythina, quoiqu'elle ait plutôt la forme des espèces du groupe suivant ; je ne connais malheureusement pas la valve gauche, et le nombre des dents sur cette valve permettrait seul de trancher cette question douteuse. Loc. Parnes, une valve (pl. IV, fig. 6-7), coll. Chevallier. 3e section. DIVARIKELLIA, NOV. sect. J’ai séparé dans cette section les Kellia obliques, orbiculaires, con- vexes, dont la surface interne porte des plis rayonnants plus ou moins visibles, tandis que la surface externe est parfaitement lisse et brillante ; ner) courte et peu développée, bien échancrée, dénuée de dents cardinales. Type : K. nitida, Gaillat. 12. — K. essomiensis, n0v. sp. PET GS 3284 E. M. K. testa minutissima, tenui, translucida, orbiculari, obliqua, inœquilaterali ; cardine emarginato, bidentato; Hours interms reqularibus, radiantibus, mar- ginem crenulantibus. Jolie petite coquille pectinoïde, très mince et transparente, médio- crement convexe, orbiculaire, oblique, un peu plus allongée dans le GS SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE sens transversal que dans le sens de la hauteur, ayant le côté anté- rieur un peu plus court et plus atténué que l’autre; charnière étroite, bien échancrée, munie de deux dents semilatérales, presque confon- dues avec le borde crochet pointu, à peine $ saillant. Surface externe, lisse et brillante ; surface interne ornée de vingt-cinq à trente côtes rayonnantes, régulières, partant du crochet pour aboutir au bord palléal sur lequel elles découpent d’élégants festons. Dim. Longueur, 2.25 mill. ; largeur, 2 mull. R. D. — Elle est très voisine du Æ. nitida et, si je n’en avais vu qu'une valve, je l'aurais rapportée à cette espèce, à titre de variété locale ; cependant, elle est plus transverse, plus oblique, ses côtes sont moins nombreuses, mieux marquées, et elle a le bord palléal festonné, ce qui n’a pas lieu dans le X. nitida ; enfin, l'échancrure de sa charnière est plus largement ouverte. Elle est moins oblique et moins aplatie que le X. obliqua, et elle à des plis plus réguliers et plus serrés. Loc. Essômes, types figurés (pl. IE, fie. 32-34), coll. de Laubrière. 13. — K. nitida [Caillat] (p. 705, pl. L, fig. 5-7). E. I.-E. M. O8s. — Cette espèce est désignée sous le nom de E. nitidula dans la légende des planches et le renvoi aux figures indiqué dans le texte est manifestement erroné; c’est aux figures 5 à 7 de la planche L qu'il faut se rapporter. R. D. — On la reconnait à sa forme haute, subtriangulaire, quoique arrondie, à ses côtes internes nombreuses, serrées, peu visibles. Je rapporte à cette espèce une très petite valve de Saint-Etienne, près Pierrefonds, qui en a tous les caractères. } As. Loc. Saint-Étienne (éocène inférieur), coll. Cossmann; Hérouval, coll. : Bourdot. Chaussy, coll. Bernay; Saint-Félix, coll. Baudon. 14. — K. obliqua [Caillat] (p. 705, pl. L, fig. 8-11). E. M. OBs. — Cette espèce est désignée sous le nom d’E, pectinula dans la légende des planches’et le renvoi aux figures indiqué dans le texte est manifestement erroné; je rectifie ci-dessus cette erreur. R. D. — On la distingue de la précédente par sa forme plus transverse, plus orbiculaire, plus oblique, plus inéquilatérale, et par ses côtes plus écartées. Ag. Loc. Chaussy, coll.’ Bernay; Vaudancourt, coll. de Boury et Baudon; Essômes, coll. de Laubrière; Chaumont, coll. Chevallier. En Bretagne, le Bois- Gouët (fide Vasseur). ! 15. — K. Caillati [Desh.](p. 704, pl. LI, fig. 13-16). E. M. O8s. — Charnière composée de deux dents semilatérales, très inégales, inéquidistantes, très petites sur la valve gauche, plus déve- loppées sur la valve droite. Forme particulièrement oblique, rappe- lant celle des Montacuta. Surface interne rayonnée par des stries excessivement tines et serrées. MÉMOIRES 69 RD. —_ Plus ovale, plus large, plus haute et moins inéquilatérale que la précédente, elle s’en distingue aussi par l'aspect rayonné de sa surface interne. Ay. Loc. Chaussy, coll. Bernay; Parnes, coll. Chevallier ; Houdan, coll. Morle et Cossmann. 16. — K. breviuscula [Desh.] (p. 727, pl. L, fig. 21-24). E. M. Sy. Erycina modiolina, Desh., p. 727, pl. LIL, fig. 23-26. R. D. — Cette coquille est la plus oblique de toutes les Xellia; la charnière y est réduite à l’état rudimentaire; sur la valve gauche, que Deshayes a figurée comme une espèce distincte, on distingue à peine deux petites dents confondues avec le bord cardinal ; l'échancrure ligamentaire a exactement l'amplitude de l’angle formé par les deux parties de ce bord. Je ne vois pas de différences entre cette espèce et VE. modiolina, qui en est seulement la valve opposée. Ay. Loc. Chaussy, coll. Bernay. 4° section. PLANIKELLIA, nOU. sect. Je classe dans ce groupe les Kellia aplaties, orbiculaires, généra- lement ornées, à l'extérieur, de stries rayonnantes, quelquefois lisses, dont la charnière épaisse est à peine échancrée, la fossette ligamen- taire comprise entre les deux dents semilatérales étant située sur le même plan que le bord cardinal. Type : Erycina radiolata, Lamk. 17. — K. radiolata [Lamk.] (p. 709). E. M. OBs. — Les rayons ne commencent souvent à apparaître que quand la coquille est adulte, les crochets restant lisses. Charnière extrêmement étroite, composée de deux dents inégales, très divergentes, s'élevant sur une lame cardinale sans échancrure; la fossette forme seulement, entre les dents, une dépression un peu plus profonde que les sillons marginaux situés au delà de ces dents. J'ai figuré les détails de cette charnière, imparfaitement rendue dans le premier ouvrage de Deshayes (pl. ILE, fig. 43-44). Ag. Loc. Chaussy, toutes les collections ; Vaudancourt, coll. de Boury. 18. — K. texta, nov. sp. PI. IV, fig. 8-10. E. I.-E.S. K. testa depressa, obliqua, transversa, inœquilaterali, umbonibus acutis, antice productis, utrinque subangulatis ; margine palliali fere recto; radiis tenuissimis striisque incrementi reqularibus ac densis, extus decussata; cardine bidentato, in valvula sinisira parum emarginato, in valvula dextra fossula super ficiali notato ; cicatriculis alte impressis, linea palliali margine valde proxima. Jolie coquille aplatie, allongée dans le sens transversal, oblique et souvent inéquilatérale; côté antérieur régulièrement ovale, à peine égal aux deux septièmes de la longueur sur certains individus, tandis que, sur d'autres, il dépasse les trois huitièmes; côté postérieur obli- Dear: me ASPECT RL RS à CRE ÉRRRLS. /1:)2 48 Tee 70 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE quement déclive en arrière des crochets et plus atténué que l’autre: crochets petits, pointus, un peu saillants sur le bord supérieur, dirigés du côté antérieur et limités par deux angles obtus qui s’effa- cent rapidement; bord palléal à peu près rectiligne. Surface exté- rieure ornée d’un grand nombre de stries rayonnantes, finement gravées dans le test, et de stries d’accroissement très serrées qui dominent vers les crochets, tandis que les rayons s’accentuent, sur- tout vers les bords; le milieu de la surface est élégamment treil- lissé ou poncticulé par cet entrecroisement. Charnière composée de deux dents très voisines du sommet, courtes, épaisses, séparées par une fossette à peine échancrée sur la valve gauche, et superficielle sur la valve droite; bord cardinal assez large; sillons longitudinaux de chaque côté des dents. Impressions des muscles placées haut; impres- sion palléale voisine du bord ; surface interne obscurément rayonnée. Thann TA ç 5, mil. 8.9 — © 16.25 — R. D. — Plus oblique et plus inéquilatérale que le X. radiolata, cette espèce a des rayons plus fins, plus serrés et entrecroisés de stries plus régulières. Loc. Hérouval, type figuré (pl. IV, fig. 10), coll. Baudon; même localité, variété moins oblique (fig. 8-9), coll. Chevallier, coll. de Boury. Le Fayel (?), coll. Chevallier. Cette espèce n’est pas connue dans le calcaire grossier. 19. — K. orbicularis [Desh.] (p. 710). E. M. OBs. — La surface extérieure de cette espèce porte de fins rayons burinés dans le test, qui se répètent obscurément à l’intérieur. La charnière porte : 4° sur la valve droite, une petite dent tuberculeuse sous le crochet et une dent semilatérale allongée, aplatie sur le bord, séparée de la précédente par une fossette triangulaire et superficielle; 2° sur la valve gauche, une dent cardinale peu sail- lante, en avant de laquelle le bord cardinal porte un petit renfle- ment dentiforme, et en arrière une crête oblique et saillante formant la dent postérieure et semilatérale; la lame cardinale est à peine échancrée. J'ai reproduit cette charnière (pl. IL, fig. 37-38). Ag. Loc. Vaudancourt, coll. Bezançon et de Boury ; Chaussy, coll. Bezançon et Bernay ; Essômes, coll. de Laubrière ; Fontenai, coll. Bezançon. | 20. — K. undulata [Lamk.] PLXIL fe. Là E. M. Syn. Erycina undulata, Lamk., 1806, Ann. du Mus., VIX, p. 52, pl. XIX, fig. 6. — crassidens, Desh., 1858, p. 719, pl. LIL, fig. 4-6. — diversa, Desh., p. 718, pl. LIL, fig. 7-9. Ogs. — Espèce de Lamarck omise par Deshayes, et de laquelle il a fait deux espèces distinctes. Elle est remarquable par l'épaisseur et Dim. Longueur : MÉMOIRES 71 la largeur de sa lame cardinale, qui ne présente pas d'échancrure ; les dents y sont posées l’une sous le crochet, l’autre en arrière et obliquement. La forme de la coquille est variable, plus ou moins arrondie : c'est ce qui me décide à réunir l’Erycina diversa à VE. crassidens ; enfin Deshayes n'a pas mentionné les faibles plis ondu- leux, plus op moins persistants suivant les individus, qui ornent la surface extérieure et qui festonnent même le bord palléal, de la même manière que ceux du K. ovoides. Les impressions des muscles sont grandes, rondes et placées très haut à l’intérieur des valves. R. D. — J'avais d'abord pensé, en raison de ces plis, que cette espèce devait être réunie au À, pauciplicata, mais cette dernière est bien plus triangulaire, plus globuleuse et plus inéquilatérale que le X. crassidens, et sa charnière la place dans un autre groupe. D'autre part, on ne peut confondre le X. crassidens avec l'espèce précédente, qui est plus oblique, plus ronde et qui a des rayons gravés sur le test, au lieu de plissements onduleux. Ag. LOC. Fercourt, une valve droite (pl. IV, de. 4-5), coll. Goossens, coll. Cossmann ; Essômes, coll. de Laubrière. 21. — K. Baudoni [Desh.] (p. 710, pl. LI, fig. 21-23). E. M. SyN. Erycina bracteola, Desh., p. 717, pl. LI, fig. 28-30. OBs. — Je réunis à cette espèce, comme une simple variété, l’'Ery- cina bracteola, qui n’en diffère que par ses dents un peu plus allon- gées. Arrondie, lisse et aplatie, cette espèce a le côté antérieur un peu plus court et plus atténué que l’autre ; on distingue, à l’intérieur des valves, la trace très obsolète de stries rayonnantes excessivement fines. La lame cardinale n’est pas échancrée et la fossette ligamentaire y occupe une position tout à fait superficielle; cette espèce appartient donc au groupe Planikellia, bien que sa surface soit lisse et brillante. Ag. Loc. Parnes (type et var. bracteola), coll. Chevallier ; Vaudancourt, coll. de Boury et Baudon; Chaussy, coll. Bernay. 22. — K. symmetrica [Desh.] (p. 714, pl. LI, fig. 35-36). E. M. R. D. — Peut-être cette espèce n'est-elle qu'une variété de la précédente ; elle ne s'en distingue, en effet, que par sa forme plus allongée, moins arrondie sur le bord palléal, qui est rectiligne; elle est, d’ailleurs, moins symétrique que le K. Baudoni et a les crochets placés plus en avant. AJ. LOC. Fontenaï, coll. Bezançon ; Chaussy, coll. Bernay. D° section. ANOMALOKELLIA, NOV. sect. Je classe dans ce groupe une espèce des sables de Bracheux, que J'ai autrefois décrite sous le nom d’Erycina catalaunensis. Si elle a la forme des Kellia proprement dites, elle a, sur la valve gauche, deux 112 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE dents cardinales divergentes plus développées et une fossette ligamen- taire presque nulle; l’absence de fossette et de plis divergents ne permet pas de la placer dans le groupe des Pythina ; enfin, elle a la lame cardinale plate et large des Planikellia, mais elle s’en distingue par les trois dents de sa valve gauche, ainsi que par sa forme géné- rale : elle forme donc un groupe distinct des autres sections. 23. — K. catalaunensis [Cossmann]. PI. IL fig. 29-31. E.I.I. Journ. de Conchyl., avril 1885; p'lo) pe VI, fig. ». Erycina catalaunensis, Cossmann. Coquille variable, mince, fragile, subtriangulaire, plus ou moins allongée dans le sens transversal, presque équilatérale, ayant le côté antérieur un peu plus court et aussi arrondi que l’autre, le bord pal- léal très peu courbé et les crochets légèrement inclinés en avant. Charnière composée : 1° sur la valve gauche, de deux petites dents cardinales divergentes, d’une fossette courbe à peine échancrée et d’une dent latérale postérieure assez écartée, se terminant par une pointe triangulaire ; 2° sur la valve droite, d’une petite dent cardinale pénétrant dans la fossette située entre les deux dents de l’autre valve, et d'une dent latérale à l’extrémité d’un sillon cardinal qui surmonte la fossette ligamentaire. Impression palléale assez écartée du bord. Dim. Longueur, 5 mill.; largeur, 4 mill. R. D. — Moins triangulaire et plus équilatérale que le X. solidula, elle se distingue du X. signata par sa forme plus ovale, par sa charnière presque dénuée de fossette et munie d'une petite dent cardinale. Loc. Châlons-sur-Vesle, quatre valves (pl. NE JAes 29-31), coll. Cossmann; Chenay, trois valves, coll. de Laubrière. 90° genre. LAUBRIEREIA, nov. gen. L. testa minuia, vvata, inæquilaterali, latere postico brevissimo; umbonibus obtusis; cardine profunde emarginato; dente antico sub apicen; dentibus late- ralibus haud perspicuis. Petite coquille ovale, inéquilatérale, no le côté postérieur très court, les extrémités arrondies, le crochet sans saillie; bord car- dinal profondément échancré, en arrière d'une dent cardinale, peu distincte du bord antérieur, fossette ligamentaire étroite et oblique ; dents latérales invisibles, remplacées par un épaississement du bord supérieur. Type : Erycina emarginata, Desh. | R. D. — J'ai d'abord rapporté cette coquille au genre Bornia, Phil.; mais elle n’a pas la même charnière et, si la dent cardinale antérieure ressemble à celle du MN tr MÉMOIRES F6: B. corbuloides, 11 n'existe pas, en arrière de la fossette, la seconde dent qui caractérise le genre de Philippi. D'autre part, malgré l’affinité de forme que cette coquille présente avec quelques Ærycina très inéquilatérales, 1l ne me paraït pas possible de classer dans les Ærycina des valves dénuées de dents latérales: J’ai donc formé cette nouvelle coupe générique, dédiée à M. de Laubrière, et représentée dans l’éocène par quatre espèces, dont trois sont nouvelles. Ces lignes étaient écrites lorsque M. le D' Fischer me fit remarquer qu'il existait, sous le nom Neæromya, Gabb (Proc. Acad. nat. Sc., Philadelphie, 1872, p. 274, pl. X, fig. 4), un genre créé pour une petite coquille tertiaire extrêmement voisine de la nôtre. La forme est identique, mais la charnière comporte deux dents latérales qui n'existent jamais dans les Laubriereia ; en outre, l'échancrure cardinale ne paraît pas y être aussi développée. Je conserve donc le genre Laubriereia et je suis d'avis que le genre Neæromya doit être classé dans les Frycinidæ et non dans les Anatinidæ, comme l’a proposé Gabb, bien à tort. Peut-être cette coquille est elle-même simplement une Erycina. 1. — L. emarginata [Desh.] (p.712, pl. LI, fg. 13-15). E. M. Os. — Deshayes ne connaissait qu'une valve gauche de cette espèce rare, et il pensait que, comme cela a lieu pour quelques Erycina, la valve droite devait avoir une charnière mieux déve- loppée. Mais, pas plus que l’autre, cette valve ne porte trace de dents latérales ; la dent cardinale y est seulement un peu plus distincte du bord, comme dans le genre Scéntilla. Ag. Loc. La Férme de l'Orme, une valve droite (pl. IV, fig. 13), coll. Bezançon; Damery, Essômes, coll. de Laubrière. _2. — L. cycloides, nov. sp. Pre "41-42; E. S. L. testa lucida, substriata, ovata, inæquilaterali, margine superiore utrinque declivi, lateribus rotundatis, margine palliati incurvato; umbonibus haud promi- nulis ; cardine angusto, sub apicem emarginato; dente anteriore acuto; cicatriculis brevibus, ovalibus. Petite coquille ovale, arrondie dans son ensemble, quoique la déclivité du bord supérieur, de part et d'autre du crochet, lui donne un peu l'aspect triangulaire; forme inéquilatérale, le côté antérieur étant égal aux quatre neuvièmes de la longueur totale ; bord palléal très convexe, surtout au milieu ; extrémités arrondies et à peu près égales. Surface extérieure brillante, marquée de stries irrégulières d’accroissement ; crochets déprimés, sans saillie. Charnière composée, sur la valve gauche, la seule que je connaisse, d’une dent cardinale aiguë et rattachée au bord antérieur, d’une fossette triangulaire et courte, entaillée sous le crochet et en arrière de laquelle le bord car- dinal fait une légère saillie ; il est impossible de distinguer la moindre trace de dents latérales, le bord épaissi sur toute sa longueur n’est même pas plus calleux aux abords de la fossette que sur le reste de 74 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE son contour. Impressions des muscles petites et ovales, placées très haut ; impression palléale voisine du bord. A 4.5 mill.; RAA 3.5 mill., type. D ARBRE CE ARE Re INR Te R. D. — Beaucoup plus courte, plus large et plus arrondie que la précédente, cette espèce est aussi moins inéquilatérale, moins convexe, et elle a les crochets moins gonflés. J’y rapporte, avec doute, un individu de Nanteuil, qui a la charnière un peu détériorée et le bord palléal peu courbé ; 1l ne me paraît pas assez caractérisé pour servir de type à une espèce distincte. Loc. Chéry-Chartreuve, deux valves gauches (pl. III, fig. 41-42), coll. de Laubrière ; Nanteuil-le-Haudouin, un individu douteux, coll. Bezançon. 3. — L. cultellus, 200. sp. PLAN fe. E. M. L. testa nitida, tenui, minutissima, angusta, elongata, valde inœquilaterali, latere postico paululum attenuato, marginibus superne ac inferne parallelis, umbonibus parum prominulis ; cardine late emarginato; dente acuto. Petite coquille mince, diaphane, brillante, étroite, allongée dans le sens transversal et très inéquilatérale; côté postérieur égal au quart de la longueur, un peu plus atténué que le côté antérieur; bord supérieur parallèle, en avant des crochets, au bord palléal qui est presque rectiligne; crochets peu saillants, écrasés sur la charnière. Bord cardinal très largement et profondément échancré sous le cro- chet ; en avant de cette échancrure, se dresse une dent aiguë, bien détachée et semblable à celle d’une Scintilla ; absence de dents laté- rales. Impressions des muscles et du manteau peu visibles, à cause de la minceur du test. Dim. Longueur, 3.25 mill.; largeur, 1.75 mill. R. D, — Je ne connais qu’une toute petite valve gauche de cette espèce; mais elle se distingue, à première vue, du L. emarginata par sa forme étroite et allongée ; pour une largeur de 7 millimètres, celle-c1 aurait 13 millimètres de longueur, et l'autre 10 millimètres seulement. Loc. Chaussy, une valve (pl. IV, fig. 14-15), coll. Bernay. 4. — L. goodallina, 0. sp. PL. IV, fig. 16-18. E. M. L. testa minuscula, convexiuscula, valde inœquilaterali, obliqua, latere antico producto, rotundato, latere postico brevissimo, subtruncato; margine palliali incurvato; umbonibus prominulis; cardine late emarginato, dente cum margine confuso ; cicatriculis bene et alte impressis ; linea palliali remota. Très petite coquille oblique, convexe, très inéquilatérale, ayant le côté antérieur allongé et arrondi, le côté postérieur extrêmement court, obtusément tronqué et subanguleux, le bord palléal forte- ment courbé et les crochets un peu saillants, quoique obtus et ter- es ds Lab er Me MÉMOIRES 79 minaux. Surface extérieure lisse, marquée de stries d’accroissement qui lui donnent l’aspect fibreux. Charnière de la valve droite profon- dément échancrée par une large fossette en avant de laquelle se dresse une petite dent calleuse, confondue avec le bord antérieur ; en arrière de cette fossette courbe, le bord s’'épaissit légèrement, mais sans donner naissance à une véritable dent latérale; sur la valve gauche, la dent cardinale paraît manquer, peut-être accidentelle- ment. Impressions des muscles bien marquées, placées très haut; ligne palléale écartée du bord. Dim. Longueur, 2.5 mill.; largeur, 1.75 mill. R. D. — Cette petite coquille a tout à fait la forme des Goodallia ; sans sa char- nière, on la classerait dans ce genre ; on la distingue aisément des précédentes, qui sont beaucoup moins inéquilatérales ; le Z. cultellus a le bord palléal moins curviligne, Loc. Chaussy, deux valves droites et une gauche (pl. IV, fig. 16-18), coll. Bernay. 91° genre. LASÆA, Leach, 1827 (in Brown). Syx, Poronia, Recluz, 1843. Coquille oblongue, arrondie, inéquilatérale, ayant le côté anté- rieur plus long, finement striée; charnière composée de deux larges dents divergentes, entre lesquelles se loge le ligament, dans une fossette dirigée du côté le plus court. O8s. — Le nom Lasæa, Leach, doit être préféré, quoique l’au- teur l'ait laissé manuscrit, au nom Poronia, Recluz, parce que, dès 1827, Brown désignait sous ce nom, d’après Leach, le Car- dium rubrum, Mont. R. D. — Les coquilles de ce genre s’écartent complètement des Erycina par leur charnière échancrée jusqu’au sommet et dénuée de dents cardinales, sur la valve droite; les dents divergentes, plutôt semilatérales que latérales, n’ont pas la disposition de celles des Xellia, et la coquille a une forme trop oblique et trop inéqui- latérale pour qu'on puisse la rapprocher du genre Lepton ; enfin les dents sont plus divergentes que celles des Bornia. 1. — L. dentiens [Desh.] (p. 726, pl. L, fig. 15-17). E. M. Os. — Jai pu, grâce à l’obligeance de M. le D' Baudon, étudier le type de cette rare espèce, et m’assurer qu’elle porte une charnière très voisine de celle des Lasæa. La dent antérieure a son contour échancré, de manière à simuler une dent cardinale : or, Stoliezka (loc. cit., p. 265) indique précisément ce dédoublement de la dent antérieure de la valve gauche du L. rubra; il y a donc identité 16 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE de charnière entre notre espèce éocène et le type vivant. J'ai figuré une valve gauche (pl: XIL, fig. 12), dont la charnière est, comme cela arrive presque toujours dans les Erycinidæ, moins développée que : celle de la valve droite. A3. Loc. La Ferme de l’Orme (pl. IV, fig. 19), coll. Morlet. 2. — L. donaciformis | Desh.] (p. 725, pl. L. fig. 12-14). E. M. OBs. — Comme l’espèce précédente, celle-ci à un renflement caractéristique de la dent semilatérale antérieure, qui présente deux pointes successives. L’individu de Chaussy que J'ai sous les yeux est plus étroit et plus allongé que ne semblerait l’indiquer la figure donnée par Deshayes. R. D. — Elle est moins triangulaire et mieux tronquée en arrière que la précé- dente; elle a l’échancrure apiciale moins largement ouverte, parce que la dent postérieure, plus courte, fait une saillie plus considérable. Ag. Loc. La Ferme de l’Orme, coll. Morlet. 92° genre. GOODALLIOPSIS, de Raincourt et Munier-Chalmas. (Journal de Conchyliologie, 1863, p. 195.) Coquille oblongue, inéquilatérale; charnière composée de deux dents cardinales, subantérieures et divergentes sur chaque valve; cartilage interne logé, en arrière de ces deux dents, dans une petite échancrure qui entaille le bord jusqu'au sommet; dent latérale pos- térieure très forte et très allongée. R. D. — Les caractères de ce genre se rapprochent beaucoup de ceux des Erycinidæ et s’écartent complètement de ceux des Goodallia; ce genre vient se placer à côté des Montacuta, qui ont la même forme courte en avant, mais dont la charnière est tout à fait différente. 1. — G. terminalis [Desh.] (p. 713, pl. L, fig. 38-41). EME SyN. Goodalliopsis Orbignyt, de Rainc. et Mun.-Ch., Journ. de Conchyl., 1863, p105 pl VITE ere | OBs. — Classée à tort dans le genre Erycina, la coquille de Chaussy appartient au genre Goodalliopsis par sa charnière. La surface extérieure porte des sillons concentriques, au lieu des stries obliques que Deshayes a signalées. Quant à la forme de cette coquille, elle est variable; j'en possède une valve, de Chaussy, qui a une forme un peu anguleuse en avant et dont le bord palléal n'est pas régulière- ment arrondi. La charnière et Les stries étant identiques à celles du type, je n’ai pas considéré cette différence de forme comme suffisante pour justifier la création d’une espèce distincte. MÉMOIRES | 71 NN M. Douvillé m’ayant communiqué les types qui ont servi à établir le G. Orbignyi, de Rainc. et Mun.-Ch., J'ai constaté que cette petite coquille est identique à l’E. terminalis ; les auteurs ont méconnu la fossette qui existe, dans les deux valves, sous le crochet et n'ont pas signalé les sillons réguliers et concentriques qui ornent la surface. Il est impossible de classer leur genre dans les ASTARTIDÆ, et, d’ailleurs, l'espèce fait double emploi avec celle de Deshayes. As. Loc. Fercourt, (pl. V, fig. 12-13), coll. de l'École des mines. 93° genre. MONTACUTA, Turton, 18922. Petite coquille ovale, oblongue, inéquilatérale, lisse ou ornée de stries rayonnantes ; charnière composée de deux dents semilatérales, égales, divergentes, entre lesquelles est une profonde échancrure pour l'insertion du ligament qui est consolidé par un osselet minuscule. Type : Mya bidentata, Mont. RD: Ce genre est très voisin des Xellia ; cependant la dent semilatérale anté- rieure est plus développée, plus oblique, et l’échancrure ligamentaire est plus pro- fonde que dans aucune des sections du genre Kellia; d'ailleurs, pour les espèces vivantes, l'existence d’un osselet ou ligament est un caractère distinctif important qui échappe, lorsqu'on compare des fossiles ; la forme est à peu près semblable, et le côté antérieur est le plus court dans les coquilles de ces deux genres. 1. — M. tenuissima, 00. sp. PI. IV, fig. 19-20. E M. T. testa nitida, minuta, tenuissima, translucida, obliqua, transversa, inœqui- laterali; latere antico brevissimo ; umbonibus parum prominulis ; margine palliali fere recto, paululum excavato; cardine bidentato, late emarginato; cicatriculis - rotundis. Très petite coquille, transparente, excessivement mince, oblongue dans le sens transversal, oblique et inéquilatérale; côté antérieur égal au tiers de la longueur, extrémités arrondies ; bord supérieur également déclive des deux côtés du crochet; bord palléal rectiligne et même un peu excavé. Surface extérieure brillante, dénuée de stries; crochet à peine proéminent, obtus; charnière comportant, sur chaque valve, deux dents assez fortes, rapprochées, courtes et presque égales, creusées de fossettes et comprenant entre elles une profonde échancrure ligamentaire, qui s'enfonce jusque sous le cro- _chet. Impressions des muscles petites et arrondies. Dim. Longueur, 3.5 mill.; largeur, ? null. R. D. — Cette espèce a l'aspect des Planikellia, mais elle s’en écarte par sa char- -nière échancrée et par ses dents semblables à celles des Lasæa ; cependant elle a le 18 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE côté antérieur plus court, tandis que c'est le contraire dans les espèces de ce dernier genre. Je l'ai comparée au bidentata, Mont., espèce vivant sur les côtes de la Toscane et dont je dois la communication à M. Dautzenberg ; je n’y ai trouvé que des diffé- rences spécifiques ; la forme générale et la charnière sont identiques. Loc. Chaumont, deux valves (pl. IV, fig. 19-20), coll. Cossmann ; Parnes, une valve droite, coll. d’Orbigny, au Muséum, communiquée par M. Morlet; Essômes, coll. de Laubrière; Vaudancourt, coll. de Boury. XXII famille. CYAMIDÆ.. O8s. — Créée par Philippi pour les genres Cyamium et Kelliella, cette famille na pas été conservée par la plupart des auteurs; je trouve cependant qu’elle forme une division rationnelle, car elle comprend des coquilles bien différentes des ERYCINIDÆ, non seule- ment par leur charnière, mais surtout par leur ligament qui est externe et ne se loge pas dans une fossette sous le crochet. Des deux genres que comporte cette famille, un seul se trouve, à l’état fossile, dans le bassin de Paris, le genre Kelliella. 94° genre. KELLIELLA, Sars, 1870 (). Syn. Hippagus, Desh., 1860, I, p. 809 (non Lea). Allopagus, Stoliczka, 1870, Cret. pelec. of South India. Ogs. — La coquille que Deshayes rapporte au genre Hippagus, de Lea, n’a pas le moindre rapport avec l’H. isocardioides de l'éocène de Claiborne (Alabama), qui est le type de ce genre. La coquille des États-Unis, que j'ai sous les yeux, a l’épiderme marqué de stries rayonnantes et la surface nacrée sous cet épiderme, tandis que l’es- pèce du bassin de Paris a la surface laiteuse, brillante et ornée de stries d’accroissement ; l'espèce américaine est allongée dans le sens de la hauteur, tandis que la nôtre est arrondie ou subquadrangulaire comme un grain de chènevis ; la charnière est, là-bas, dépourvue de dents, ici, au contraire, munie de deux dents absolument disposées (1) Je crois que le genre Kelliella est antérieur, comme date, à Allopagus, qui n'a dû paraître, en réalité, qu'en 1871; en tous cas, 1l est mieux défini que le genre de Stoliczka, qui s'est borné à rectifier un nom fondé sur une description tout à fait inexacte. MÉMOIRES 79 comme celles du Kelliella miliaris. En effet, la figure que Deshayes a donnée pour l'Hippagus leanus représente un individu mutilé qui n’a plus qu'une dent : il ÿ en a deux sur les individus entiers, et ces deux dents qui chevauchent l’une sur l'autre sont courtes et arron- dies; enfin, l'impression du muscle antérieur est ronde dans notre espèce, au lieu d’être allongée comme celle de l'espèce de Claiborne, que Stoliczka classe dans les UNGULINIDÆ en y ajoutant une espèce nouvelle. Cet auteur aurait donc eu raison de donner le nom Allopagus à la coquille parisienne, si celle-ci n'appartenait pas en réalité au genre Kelliella, de Sars; ce qui fixe son classement, aupa- ravant très incertain. 14. — K. Leana [Desh.] (p. 810, pl. LI, fig. 1-3). .. KE. M. Os. — J'ai figuré (pl. VII, fig. 1) une valve droite de cette espèce, d’après un excellent individu de Grignon, que m'a commu- niqué M. de Laubrière. R. D. — Cette espèce se distingue du X. Bœttgeri, Meyer (de l’éocène de Jackson, Mississipi), par sa forme quadrangulaire ; l'autre est subtrigone et plus convexe. Ag. Loc, Château-Rouge, coll. Bezançon. XXII famille. SOLEMYIDÆ. OBs. — Deshayes n'a classé dans cette famille que le genre Solemya; d’autres auteurs, guidés par des analogies de formes, y font entrer, au contraire, un certain nombre de genres paléozoïques. Stoliczka n’énumère pas moins de dix genres dans les SOLEMYIDÆ; M. Tryon n'en admet que deux. 95° genre. SOLEMYA, Lamarck, 1818. 1. — S. Cuvieri, Desh. (p. 731, pl. VIL, fig. 16-17). E. M.-E.S. R. D. — Facilement reconnaissable à sa forme plate, ovale, à ses sillons rayon- .inants et obsolètes, à sa surface terne. AJ. LOC. Chaumont, coll. Bourdot; Chaussy, coll. Bernay; Septeuil, coll. Coss- mann. Marines, le Guépelle, coll. Cossmann; le Fayel, coll. Bourdot ; Moisselles, coll. Dollfus. 2.— S. Blainvillei, Desh. (p. 732, pl. XV, fig. 15-17). É. I. I-E. I. R. D. — Moins allongée, plus ovale et plus large (?) que la précédente, elle paraît 80 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE s'en distinguer par la saillie de sa nymphe et par l'absence de stries rayonnantes.. Cependant, comme il s’agit de coquilles très fragiles, qu'il est à peu près impossible pu d'obtenir entières, il est permis de se demander si ces différences justifient la sépara- tion de ces deux espèces ; l'individu que je possède des sables de Cuise est presque intermédiaire entre les deux formes. AyJ. LOC. Cuise, coll. Cossmann, 8. — S. angusta [Desh.] (p. 732, pl. XV, fig. 12-14). E. M.-E.S. R, D. — La figure 13 est peu exacte ; la coquille à les bords tout à fait parallèles et c'est ce qui la distingue des deux précédentes, outre qu'elle est beaucoup plus étroite et plus allongée (7 mill. de longueur, pour 2 mill. de largeur); enfin, en avant du crochet, c'est-à-dire du côté le plus long, le bord supérieur s'enroule sur lui-même et prend un aspect épaissi que l'on ne remarque pas dans les autres espèces. 1 A5. Loc. Essômes, Damery, coll. de Laubrière. Le Fayel, coll. Chevalker. XXIV: famille. CRASSATELLIDÆ. Le genre CRASSATELLA n'est plus aujourd’hui le seul que l’on classe dans cette famille ; on y classe également les genres Péychomya, Pronoe, Anthomya, Crassatellina, Eriphyla, qui sont, pour la plu- part, de la période crétacée. 96° genre. CRASSATELLA, Lamarck, 1799. 4. — GC. plumbea [Chemn.] (p. 737). E. I.-E. M.-E.Ss. C. plumbea, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 115. Ag. Loc. Le Fayel, coll. Chevallier. Le Kressenberg (ide Frauscher). 2. — GC. Thallavignesi, Desh. (p. 738, pl. XIX, fig. 20-22). E. I. C. Thallavignesi, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 120. R. D. — Peut-être cette espèce n'est-elle qu'une variété locale de la précédente ; cependant le C. plumbea des sables inférieurs à ordinairement une forme allongée dans le sens transversal, qui est absolument l'opposé de la forme haute et courte du C. Thallavignesi; pour les réunir, 1l faudrait donc admettre une de ces anomalies ancestrales que j'ai déjà signalées à propos du Tellina pseudodonacialis : deux formes bien dissemblables, coexistant et venant, à une époque ultérieure, se fondre dans une forme mixte. Si donc on ne prend pas Le parti, peut-être un peu radical, de donner trois noms distincts, il faut faire un choix parmi les deux formes des sables inférieurs et conserver le nom plumbea à celle qui s’écarte le moins de celle du cal- caire grossier ; c'est pourquoi je suis d'avis de maintenir le C. Thallavignesi. L'indi- vidu que je possède d’Aizy-est presque aussi haut que large. MÉMOIRES 81 Ag. LOC. Jaulzy, coll. Bezançon. Le Kressenberg (ide Frauscher). *3. — C. salsensis, d'Arch. (p. 739, pl. XIX, fig. 15-16). E. I. R. D. -- Elle paraît se distinguer des deux précédentes par le contour sinueux de sa lame cardinale et elle est plus atténuée du côté postérieur ; elle est moins équilatérale et plus quadrangulaire que le C. Thallavignesi. Cependant Deshayes n'en connaissait qu'une valve : c'est peu pour une forme aussi voisine du C. plumbea. 4. — GC. scutellaria, Desh. (p. 740). | | Be Lot) R. D. — Plus plate et plus équilatérale que le C. plumbea, celle-ci s'en distingue encore par ses stries fines et régulières ; néanmoins, elle est plus voisine encore du type du calcaire grossier que de la variété des sables de Cuise. Rare entière. 5. — C. parisiensis, d'Orb. (p.740, pl. XX, fig. 1-2). E. M.-E. S. R. D. — Elle se sépare complètement des précédentes par l'existence d’une petite côte rayonnante, au milieu de la région anale, caractère que l’on observe invariable- ment sur tout un groupe d'espèces sillonnées ou lamelleuses, telles que les suivantes : celle-ci à le bord supérieur bien plus relevé, en arrière du crochet, que les autres. AJ. LOC. Parnes (65 mill. sur 45 mill.), coll. Chevallier. Marines, coll. Cossmann ; le Fayel, coll. Chevallier. 6. — C. sinuosa, Desh. (p.741). E. M. R. D. — Plus haute, plus triangulaire, plus bossue que la précédente, elle s’en distingue par la saillie considérable de la dent de sa valve droite, par ses sillons qui cessent brusquement à l’angle de la région anale, enfin par l'existence d'une petite dépression qui accompagne et remplace même complètement la côte médiane de cette région. Je ne cite pas dans la synonymie les coquilles d'Angleterre que S. Wood rap- porte avec doute à cette espèce (£oc. bivalo., p. 168, pl. XXII, fig. 3 et 9) ; la figure 3 représente une tout autre coquille ; quant à l'individu de la figure 9, il a bien la forme du C. sinuosa, mais 1l n’en a pas les sillons, et comme il vient de Barton, c’est- à-dire d’une couche bien supérieure à la base du calcaire grossier, je crois que ce doit être une espèce différente, plus voisine du groupe du €. plumbea. M. Fraus- cher cite cette espèce au Kressenberg ; mais il me paraît y avoir une erreur de détermination. 7. — C. gibbosula, Lamk. (p. 741). E. M. C. gibbosula, Wood, 1870, Eoc. bivalv., p. 165, pl. XXII, fig. 15. — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalpen, p. 113, pl. VII, fig. 11. R. D. — Facilement reconnaissable à sa forme allongée dans le sens transversal, très inéquilatérale, et à ses lamelles qui persistent sur la région anale. Il existe une seconde côte tuberculeuse et rayonnante, près de la limite du corselet,. Ag. Loc. En Angleterre, Bracklesham (fide Wood). En Belgique, Bruxelles, coll. Vincent. Dans les Alpes, le Kressenberg (très douteuse). 8. — C. distincta, Desh. (p. 742, pl. XX, fig. 20-21). E. M. R. D. — Pour distinguer cette espèce de la précédente, Deshayes n’a indiqué qu'un seul caractère, qui est d’ailleurs inexact : les lamelles, absolument semblables, continuent, dans celle-ci comme dans l’autre, au delà de la côte anale ; mais elle est plus allongée, plus régulière que le C. gibbosula; l'impression du muscle postérieur TOME XXII, 1887 G 82 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE est placée beaucoup plus bas; la lamelle est plus étroite et plus allongée, les cr'éne- lures du bord sont bien moins marquées ; enfin la dent bifide de la valve droite est inchnée plus obliquement en avant. Ag. Loc. Grignon, coll. Bezançon. 9. — CG. bellovacensis, Desh., em. (p. 742). E. I. I. SyN. C. nuda, de Ryck. in Dewalque, Revue foss. land., p. 161. C. inciliata, de Ryck. in Dewalque, ibid., p. 162. R. D. — Sa forme aplatie la distingue du C. sinuosa, auquel elle ressemble un peu par ses sillons qui s’effacent même avant d'atteindre l'angle postérieur. 10. — C. lamellosa, Lamk. (p.746). | E. M. Os. — Cette espèce forme la tête d’un troisième embranchement comprenant ces coquilles plates, sillonnées ou lamelleuses et dénuées de côtes rayonnantes sur la région anale; elles ont les deux dents de la valve droite extrêmement minces et rapprochées, la fossette liga- mentaire superficielle et très large. 11. — C. curata, Desh. (p. 743, pl. XX, fig. 68). E. M. R. D. — Plus large, plus courte que la précédente, tronquée plus transversale- ment du côté postérieur, ayant le bord supérieur moins déclive, moins excavé et plus dilaté en arrière des crochets. AJ. Loc. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). | 12. — C. compressa, Lamk. (p. 744, pl. XX, fig. 9-11). E. M. Syn. C. compressa, Wood, 1870, Eoc. bivalv., p. 164, pl. XXIIL, fig. 5. oo — (?) var. humileia, Edw. mss., in Wood, id., fig. 1. R. D. — Voisine de la précédente, ornée cependant de lamelles plus serrées, surtout vers les bords, elle est, en outre, moins inéquilatérale et elle a Le côté anté- rieur à peine plus court que l’autre; le côté postérieur est moins largement tronqué ; la région lunulaire est plus allongée et plus carénée. La figure qu'en donne Wood ressemble beaucoup à nos individus de Grignon ; mais la variété humileia mériterait, à mon avis, de former une espèce distincte, ou peut-être une variété du C. eue, Edw., qui est très variable. 13. — C. Desmaresti, Desh. Pl ENV fe 92 E. S. (Bull. de la Soc. géol. de Fr., 1866, 2° série, t. XXII, p. So pl. VII, fig. 8.) Coquille oblongue, transverse, déprimée, inéquilatérale, obtuse en avant, obliquement tronquée en arrière, marquée, de ce côté, d’un angle oblique et décurrent, ornée de lamelles étroites régulières, écartées, à bord tranchant, brusquement coudées sur cet angle, côté antérieur plus court, égal au tiers de la largeur, déclive sur le bord supérieur ; crochets petits, opposés, obtus, peu obliques. Dim. Longueur, 30 mill.; largeur, 20 mill. R. D. — Voisine du C. lamellosa, cette espèce est plus large en avant, mis étroite en arrière; elle a presque la même forme que le C. compressa, mais elle s'en dis- MÉMOIRES 83 tingue par son ornementation. Deshayes la compare encore au C. intermedia, Nyst, mais celle-ci est plus triangulaire et a les crochets pointus et plus saillants, la région anale presque libre. Quant au C. sulcata, il est plus convexe, plus court et a des lamelles bien moins tranchantes. Loc. Montmartre, Argenteuil (pl. IV, fig. 24); copie de la figure donnée par Deshayes; mais, sur un individu d'Argenteuil que ma communiqué M. Dollfus, j'ai constaté que la forme est beaucoup moins allongée (17 mil. sur 12 mill.); Ludes, coll. Eck. 14. — C. dilatata, Desh. (p. 744). E. I.-E. M. Sy. C. plicatilis, Desh., p. 745, pl. XVII, fig. 26-27. Lo — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 115. R. D. — Plus haute, moins allongée que la précédente, cette espèce a la région anale plus. étroite et Les dents plus allongées, plus obliques vers le côté antérieur. Le type, de Damery, est presque rond et a les crochets placés au milieu de la longueur; la var. plicatilis est, en général, plus triangulaire et plus grossièrement sillonnée; mais, comme la charnière est identique et qu'il y a des individus, à Damery, qui peuvent être rapportés indifféremment à l’une ou à l’autre de ces deux formes, je n’en fais qu'une seule espèce. Les jeunes individus à lamelles écartées, que l'on trouve à Hérouval ou à Liancourt, dans les sables de Cuise, sont identiques à la portion du C. dilatata qui est voisine du crochet, mais je n’y ai jamais recueilli d'individus adultes : 1l n'est done pas absolument certain que cette espèce ait vécu dans les sables de Cuise. Elle ne paraît pas exister en Angleterre, comme le pensait Deshayes : Wood a seulement figuré sous le nom C. Sowerbyt (var. obesa) une coquille de même aspect, mais plus convexe. Ag. LOC. Hérouval (an eadem sp.?), coll. Cossmann; Liancourt, coll. de Laubrière. Saint-Félix (var. plicatilis), coll. Cossmann ; Essômes (ead. var.), coll. de Laubrière. 15. — C. sulcata [Solander] (p. 747, pl. XX, fig. 12-14). E. S. C. sulcata, Wood, 1870, Eoc. bivalv., p. 170, pl. XXIIT, fig. 11. — var. gradata et ensiformis, Wood, id., fig. 4 et 7. R. D. — Reconnaissable à ses sillons larges et écartés, à ses troncatures cardi- nales qui ressemblent à des dents latérales, et à sa forme convexe. Ag. LOC. Marines, le Ruel, toutes les collections ; Montjavoult, coll. Chevallier. 16. — C. rostrata, Desh. (p. 748). E. M. E.S. OBs. — Le nom rostralis a été indûment substitué par Deshayes, dans son second ouvrage, au nom primitif rostrata. R. D. — Sillonnée comme la précédente, elle s'en distingue par sa forme bien plus aplatie, par sa lunule et son corselet plus étroits et lancéolés, par son bord supérieur moins excavé et plus rectiligne en arrière des crochets ; 1l n'y a pas de _simulacre de dents latérales et la ligne palléale, au lieu d'aboutir normalement à _limpression du muscle postérieur, décrit un petit crochet qui ressemble à un sinus. 17. — C. donacialis, Desh. {p. 746, pl. XX, fig. 15-17). E. S. R. D. — Ornée de sillons bien plus fins que la précédente, sillons qui persistent souvent au-delà de l’angle postérieur ; aussi plate, moins inéquilatérale, elle a aussi 84 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE le crochet plus obtus. Elle est plus transverse et moins triangulaure que le C. plicata, Sow., qui se trouve, en Angleterre, au même niveau; mais on ne peut nier quil y ait une grande affinité entre ces deux espèces que je n'oserais séparer sans l'autorité de Wood, qui connaissait le C. donacialis et qui cependant ne l’a pas réuni au C pli- cata ; elle est plus élargie en arrière et plus équilatérale que le C. nystana, d'Orb. Ag. Loc. Le Ruel, coll. de Boury. 18. — C. tenuistriata, Desh. (p. 748). E. M. C. tenuistriata ? Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 19. == Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalpen, p 119, pl. IX, fig. 10. R. D. — Reconnaissable à sa forme quadrangulaire, le bord supérieur étant parallèle au bord palléal, qui est peu courbé; elle a, par suite, le côté postérieur plus élargi que la précédente ; en outre, la dent médiane de la valve droite est plus large et plus épaisse ; quant au C. nystana, d'Orb., sur lequel Deshayes conservait des doutes, cette espèce est du wemmelien et a une forme plus courte, le bord palléal plus arrondi, le bord supérieur plus déclive. Ag. Loc. Monts, coll. Cossmann. En Bretagne, Cambon (ide Dufour). Dans les Alpes, Kressenberg (douteuse). 19. — C. grignonensis, Desh. (p. 748, pl. XX, fig. 3-5). . E. M. C. grignonensis, Wood, Eoc. bivalv., p. 166, pl. XXII, fig. 8. = var. planiuscula, Edw. in Wood, id., pl. XXIV, fig. 12. R. D. — Plus allongée que la précédente, plus atténuée et mieux rostrée du côté postérieur, elle ressemble plutôt au C. donacialis ; mais elle a le rostre plus allongé ! et un peu courbé; elle est moins triangulaire et plus allongée que le C. plicata. La variété que signale Deshayes est celle de Parnes, qui se relie au C. tenuistriata. 20. — C. propinqua, Watelet (p. 749, pl. XX, fig. 18-19). E. I. Syx. C. subtumida ? d'Orb., 1850, Prod., I, p. 323, n° 479 (non Sphenia). — Chelot, 1885, Bull. dela Soc. géol. de Fr., 3°s.,t. XII, p.195. C. propinqua ? Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 117, pl. VIT, fig. 15. O8s. — Voici encore une rectification faite à tort par M. Chelot, car la coquille que d'Orbigny a séparée du GC. plumbea peut aussi bien, par la brève description du Prodrome, être prise pour un Jeune individu de la variété des sables de Cuise que pour l'espèce nommée par Watelet. Le nom subtumida peut d'autant moins prévaloir sur le nom propinqua que, par erreur, ce n° 479 se trouve porté comme Sphenia, tandis que le genre Crassatella est à la page 321. R. D. — Ressemble au C. donacialis et au C. grignonensis ; elle est moins inéqui- latérale que celle-ci et plus sinueuse en arrière que l'espèce des sables moyens ; ce sont là de faibles différences, mais elles sont constantes et s'appliquent à des individus qu'on ne trouve pas au même niveau, de sorte qu'il n'y a pas d’inconvénients à maintenir la distinction. Ag. LOC. Hérouval, toutes les collections. En Belgique, Aeltre, coll. Cossmann. Dans les Alpes, Kressenberg (douteuse, ressemble plutôt au C. grignonensis). £ di: 8 , VEigé MÉMOIRES 8 21. — C. trigonata, Lamk. (p. 751). E. I.-E. M.-E.S. Sy. C. triangularis, Lamk., 1805, p. 214, vélin IX, fig. 6. C. trigonata, Dufour, 1881, Et. des foss. des sables éoc., p. 19. R. D. — Wood a décrit, sous le nom C. bartonensis (loc. cit., p. 163, pl. XXIV, fig. 7), une espèce voisine de la nôtre, mais paraissant moins nettement tronquée, plus triangulaire par la saillie des crochets et munie d’une charnière plus épaisse; j'ai sous les yeux des individus du Fayel (coll. Chevallier) qui se rapprochent beau- coup de cette forme ; je ne les considère cependant que cormme une variété du type, car ils n'ont pas les lamelles aussi écartées que celles de l'espèce anglaise. Le C. pumilio est encore plus trigone ; quant aux nombreux individus de Wemmel, en Belgique, séparés dans les listes de MM. Vincent et Rutot sous les noms C. Woodi et C. wemaneliensis, ils me paraissent bien voisins du type du C. trigonata, qui est d’ailleurs très variable. J'a1 vu, de Chaumont (coll. Chevallier), une variété presque ovale, comme le Venus texta, une autre très plate et transverse, à sillons très écartés. AJ. LOC. Le Bois-Gouët (fide Vasseur et Dufour). 22. — C. lævigata, Lamk. (p. 750). E. M.-E. S. R. D. — Ce n'est pas seulement par l'absence de stries que cette espèce se distingue de la précédente, mais aussi par une forme beaucoup plus transverse, moins trian- gulaire, par la moindre saillie de ses crochets. Quelques individus portent des stries obsolètes au milieu de la surface dorsale. Ag. Loc. Le Fayel, coll. Chevallier. a XXV: famille. ASTARTIDÆ. 97° genre. CARDITA, Bruguière, 1789. O8s. — IL n’y a pas de caractères certains pour séparer les Car- dita des Venericardia ; la forme seule pourrait tout au plus justifier l'adoption de groupes ou de sous-genres ; comme la charnière ne varie guère que par l’inclinaison des dents, précisément à mesure que la coquille s’allonge, on ne pourrait attribuer à ces sections la valeur de coupes génériques que si l’organisation de l’animal subis- sait, en même temps, des modifications importantes. Or, ainsi que le fait remarquer Stoliezka (loc. cit., p. 282), dans l’état actuel de la science, les matériaux manquent pour affirmer qu’à ces différences de forme des coquilles correspondent des différences dans la structure de l’animal. Je me borne donc à établir des sections. 1" section. VenericarDiA, Lamarck, 1801. Forme arrondie ou subtrigone, deux dents obliques et très 80 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE inégales sur chaque valve; impression du muscle antérieur en forme de haricot, impression du muscle postérieur plus arrondie; côtes rayonnantes plus où moins ornées; bords fortement crénelés. Type :- Cardita imbricata, Lamk. 1. C. planicosta, Lamk. (p. 756). | E. I-E. M.-E.S. Syn. C. mitis, Lamk., p. 797. C. planicosta, Wood, 1870, Æoc. bivalv., p. 150, pl. XXI, fig. 5 (1). R. D. — Deshayes à pressenti qu'il faudrait réunir ces deux espèces ; le nombre des côtes du C. planicosta est trop variable pour que l’on puisse se fonder sur ce caractère pour séparer ces espèces ; les jeunes individus du type ont des crénelures qui sont exactement celles du C. mitis. 2.— C. pectuncularis, Lamk. (p. 758). E: LI. C. pectuncularis, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 110. R. D. — Par sa taille, elle représente le C. planicosta dans l'étage des sables de Bracheux ; mais elle est orbiculaire et ses côtes bombées et sillonnées en travers ne peuvent se confondre avec les côtes plates et lisses de l'espèce précédente. Ag. Loc. Villers-sur-Coudun, coll. Goossens. Dans les Alpes, Kressenberg. 3. — C. multicostata, Lamk. (p. 758). E. I. I. C. multicostata, Frauscher, 1886. Untereoc. d. Nordalp., p. 109, pl. VIT, fig. 3. R. D. — Se distingue des jeunes individus de l'espèce précédente par le nombre de | ses côtes, qui sont presque partout divisées en trois, par sa forme plus oblique et plus déprimée en arrière. Ag. LOC. Dans les Alpes, Kressenberg (fide Frauscher). 4. — C. imbricata [Gmelin](p. 759). E. I.-E. M. C. imbricata, Wood, 1870, Eoc. bivalv., p. 147, pl. XXI, fig. 10. — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 108, pl. VII, fig. 5. OBs. — Cette espèce est donnée dans Linné comme étant de Gmelin, sous le nom Venus imbricäta. AJ. LOC. Chaussy, coll. Bernay. En Angleterre, Bracklesham (fide Wood). Dans les Alpes, Kressenberg (ide Frauscher, douteuse). . 5. — C. eudædala, Bayan, nom. mut. E. I. C. Conradi, Desh., 1858, p. 759, pl. LXIIL fig. 5-8 (non Shuttleworth, 1856). C. eudædala, Bayan, 1873, Ét. sur coll. École des Mines, II, EE R. D. — Très voisine de la précédente, elle a des côtes souvent plus nombreuses et ornées de crénelures plus serrées, plus transverses; la région anale est plus tron- quée, plus sinueuse et les dents cardinales sont plus obliques. Le nom a dù être changé par Bayan pour cause de double emploi, Shuttleworth ayant, dans le Journal de Conchyliologie, donné le nom de Conrad à une espèce vivante dela Floride. (!) Je ne cite pas en synonymie le C. mitis figuré par Wood; c'est une espèce bien distincte du C. planicosta et pour: laquelle il y a lieu de proposer un autre nom : C. selseyensis, nob. MÉMOIRES 81 6. — C. complanata, Desh. (p. 760). E. S. R. D. — Beaucoup plus ronde et plus aplatie que le C. imbricata, elle à des côtes plus étroites, ornées de tubercules plus écartés. As. Loc. Le Fayel, coll. Chevallier ; Crênes, coll. Morlet. 7. — C. acuticostata, Lamk. (p. 760). E. M.-E.S. C. acuticostata, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalpen, p. 105. R. D. — Cette espèce ne paraît pas exister en Angleterre; la coquille que Wood y rapporte, avec doute, ressemble au C. squamosa; quant à la variété asperrima, elle me paraît plutôt voisine du C. carinata, Sow., et celle-ci diffère du C. acuticostata non seulement par le nombre des côtes, mais par sa forme plus étroite et plus allongée en arrière; jai placé sur la figure qu’en donne Wood un individu qui s’y applique exactement du côté antérieur et auquel 1l manque 3 ou 4 mill. en arrière pour atteindre le contour de la figure. Ag. Loc. Dans les Alpes, Kressenberg (fide Frauscher). 8. — C. profunda, Desh. (p. 769, pl. LXI, fig. 1-5). E. M.-E.S. R. D. — Elle a un peu la forme du C. acuticostata ; mais elle est moins tronquée en arrière et elle a les côtes ornées d’écailles très sullantes et très relevées qui occu- pent toute la largeur de la côte, tandis que, dans l’autre espèce, celles-ci n’occupent que le tiers de cette largeur. Les dernières côtes postérieures dardent des tuber- cules encore plus saillants, posés sur des côtes très étroites .et généralement déviées dans le sens de leur longueur. Elle est beaucoup moins transverse, plus haute, plus ronde, autrement ornée que le C. carinata. Ag. Loc. Grignon, une valve, coll. Bezançon. Caumont, coll. de Laubrière. 9. — GC. angusticostata, Desh. (p. 761). E. I.-E. M. Sy. C. crenularis, Desh., p. 762, pl. XL. fig. 18-20. C. angusticostata, Frausch., 1886. Unter.d. Nordalp., p. 106, pl. VIT, fig. 7. R. D. — On la distingue aisément du C. imbricata par sa forme obronde et surtout par ses côtes très écartées, deux fois plus étroites que leurs intervalles. Je ne puis voir de différences entre le type de cette espèce et l'unique valve d'Hérouval, que Deshayes a séparée sous le nom crenularis ; c'est la même forme, la même charnière, la même ornementation, le même nombre de côtes. Cette espèce se rencontre, d'ailleurs, à Hérouval, dans l'éocène inférieur et il est possible que Deshayes ait fait erreur en l’attribuant au calcaire grossier dans ce gisement. Ag. Loc. Dans les Alpes, Kressenberg (fide Frauscher). 10. — GC. catalaunensis, de Laub. mss. PLV. TO: TI E. I. I. C. testa minima, crassula, subglobosa, oblongo-transversa, valde inœæquilaterali, subquadrangulari ; latere antico angusta, superne declivi; postico latiore, truncato; margine superiore inferiori parallelo; costulis viginti duo, convexis, angustis, squamulosis, posticis paulo serratis, interstitia lœvigata æœquantibus ; umbonibus proeminentibus, obliquis, acutis; lunula lœvigata, subtriangulari; cardine crassiusculo, calloso, in valvula sinistra bidentato ; fulcro prælongo; marginibus regulariter crenulatis. Petite coquille épaisse, oblongue, transverse, inéquilatérale, sub- 88 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE quadrangulaire ; côté antérieur étroit, subanguleux, excavé en avant du crochet ; côté postérieur large, subtronqué perpendiculairement ; bord supérieur horizontal en arrière du crochet; bord inférieur peu courbé, presque parallèle à lautre; crochets assez proéminents, pointus, obliques ; lunule petite, lisse, subtriangulaire, un peu ren- flée au centre et limitée par une strie obsolète. Surface extérieure subglobuleuse, déprimée et subanguleuse en arrière, ornée de vingt- deux côtes étroites, saillantes, garnies de petits tubercules écailleux, subimbriqués, qui se redressent en partie et deviennent épineux du côté anal. Bord cardinal large et calleux, muni de deux dents inégales sur la valve gauche (la seule connue), l’antérieure petite, triangulaire, pointue au sommet et presque perpendiculaire ; la pos- térieure longue, assez épaisse et saillante à l'extrémité, séparée de la première par une profonde fossette ; nymphe allongée. Impression du muscle antérieur grande, subréniforme; impression postérieure subtriangulaire, peu marquée et très rapprochée du bord supérieur. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 3 mill. R. D. — Cette petite espèce se distingue par sa forme pointue, excavée en avant; on ne peut la confondre avec le C. eudædala, qui a le bord palléal plus arqué. Loc. Châlons-sur-Vesle, une valve gauche (pl. V, fig. 10-11), coll. de Laubrière. 11. — C. aizyensis, Desh. (p. 762, pl. LXI, fig. 32-34). E. I. C. aizyensis, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 107. R. D. — Se distingue du C. eudædala, non seulement par le nombre moindre de ses côtes (20 à 24 au lieu de 30), mais surtout par sa forme moins quadrangulaire, dénuée de la dépression et de la troncature sinueuse qui caractérise l'autre espèce ; on la reconnaît à sa forme oblique, obronde, peu dilatée en arrière du crochet qui est placé au cinquième de la longueur, du côté antérieur ; l'ornementation des côtes est variable : les crénelures serrées se changent quelquefois en gros tubercules ; cette dernière variété se trouve à Hérouval (coll. Bezançon..) Ag. Loc. Creil, coll. Bezançon. Dans les Alpes, Kressenberg (fide Frauscher). 12. — C. Prevosti, Desh. (p. 765, pl. LXIII, fig. 1-4). E. I.-E. M. R. D. — Très voisine de l'espèce précédente, elle s’en distingue par une forme - moins oblique et moins convexe, moins dilatée en arrière des crochets, qui sont placés au quart de la longueur, du côté antérieur ; par ses côtes un peu plus nombreuses, plus étroites, enfin, par sa charnière moins haute, moins épaisse, comportant, sur la valve gauche, une dent antérieure bien plus rapprochée de la lunule, et sur la valve droite, une dent médiane beaucoup moins épaisse et bien plus oblique. Elle est trop arrondie et trop peu oblique pour qu'on puisse la confondre avec le C. eudædala, qui a les côtes bien plus serrées et plus nombreuses. J’ai vu, dans la coll. Bezançon, un individu qui, par accident, s'est développé en hauteur et est moins dilaté dans le sens transversal ; mais l'ornementation et la charnière sont semblables au type. AJ. LOC. En Belgique, Aeltre, coll. Vincent. MÉMOIRES 89 *18. — C. aliena, Desh. (p. 763, pl. LXI, fig. 28-31). E. I. R. D. — Elle est voisine du C. angusticostata (var. crenularis); cependant elle paraît s'en distinguer par ses côtes plus larges, ornées de tubercules plus épais et par l'échancrure profonde de sa lame cardinale. M. Frauscher la cite au Kressenberg, mais sa présence m'y paraît douteuse. 14. — C. Davidsoni, Desh. (p. 764, pl. LX, fig. 10-12). : E. S. Syn. C. divergens, Desh., p. 764, pl. LX, fig. 13-14 et pl. LXI, fig. 9.11. C. Davidsoni, Wood, 1871, Eoc. bivalv., p. 145. pl. XXII, fig. 17. = Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 21. R. D. — Je n'ai pu séparer le C. divergens du C. Davidsoni ; le nombre des côtes, la convexité, l'obliquité de la forme générale varient également dans les deux espèces ; à l'inverse des citations de localités qu'a faites Deshayes, j'ai remarqué que les coquilles qui ont les côtes le plus écartées sont précisément celles de la base des sables moyens, et que celles qui ont le plus de côtes se trouvent à Ver et au Guépelle ; la charnière n'offre pas de différences qui justifient la séparation des deux espèces. Ag. Loc. Marines, coll. Bezançon; le Ruel, coll. Cossmann ; Argenteuil, Méry, Ermont, dans les marnes du gypse, coll. Dollfus. En Bretagne (fide Dufour). 15. — C. serrulata, Desh. (p. 767, pl. LX, fig. 25-27). E. M. R. D. — Deshayes compare cette espèce au C. imbricata, qui ne lui ressemble pas; par sa forme aplatie, je la rapproche plutôt du C. Davidsoni, quoiqu'elle ait un peu plus de côtes et des crénelures bien plus serrées ; elle est aussi plus oblique. AJ. LOC. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). 16. — GC. ambigua, Desh. (p. 767, pl. LX, fig. 28-31). E. M. R. D. — Moins oblique et beaucoup moins aplatie que le C serrulata, elle a une forme moins dilatée, des crochets plus saillants et plus cordiformes, des côtes plus saillantes, ornées de crénelures plus fortes ; d'autre part, elle est plus oblique que le C. sulcata, elle a le côté antérieur moins excavé en avant des crochets, les côtes ornées de crénelures moins tuberculeuses. Ag. LOC. Saint-Félix, Fontenai, Grignon, coll. Bezançon. 17. — GC. sulcata [Soland.] (p. 768). E. S. C. sulcata, Wood, 1871, Eoc. bivaw., p. 152, pl. XXI, fig. 1. KR. D. — Le type de l'espèce, qu'on trouve à Barton, est globuleux, à crochets élevés, obliquement saillants du côté antérieur et porte seize à dix-huit côtes tripar- tites, égales à leurs interstices, arrondies, ornées de grosses crénelures serrées, qui en occupent toute la largeur. Elle est moins dilatée en arrière, plus triangulaire, plus haute et, en général, plus convexe que le C. Davidsoni; cependant, comme le fait remarquer Wood, il existe, même à Barton, des individus qui sont sur la limite des deux espèces ; dans le bassin de Paris, ces imdividus douteux se rencontrent surtout au Guépelle, à Ver, ou à Beauchamp: à la base des sables moyens, la distinction entre les formes aplaties, à côtes écartées, aignës, et les formes globuleuses à côtes plus arrondies, est plus tranchée et plus facile à établir ; si l’on examine la charnière, on trouve que celle du C. sulcata est toujours plus forte, composée de dents moins obliques. Quelques individus de Marines et du Ruel ont une forme excessivement 90 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE haute, très étroite, qui n'a plus rien de commun avecle C. Davidsoni; je les considère comme une simple variété du C. sulcata. 18. — C. pulchra, Desh. (p. 771, pl. LXI, fig. 25-27). E. M.-E.S. Sy. C. crebrisulcata (?) Edw. in Wood, 1871, Æoc. bivalv., p. 144, pl. XXII, fig. 2, 4 et 8. Coquille convexe, épaisse, oblique, obronde, ayant le côté anté- rieur égal au quart de la longueur; vingt à vingt-quatre côtes serrées, rectangulaires, portant de nombreuses crénelures tubercu- leuses, que séparent des intervalles ridés, égaux aux côtes ou un peu plus étroits; lunule ronde, lisse, un peu concave. R. D. — Voisine du C. sulcata, elle s'en distingue par ses côtes bien plus serrées, plus nombreuses, à pans coupés, séparées par des intervalles étroits, très profonds, et différemment ornées; elle est bien moins aplatie et moins dilatée que le C. serrulata, qui a la même forme oblique ; enfin le C. Davidsoni est plus aplati et a les côtes bien plus écartées. A9. Loc. Le Fayel, très abondante; Valmondois, coll. Bezançon ; Marines, coll. Cossmann. Fontenai, la Ferme de l'Orme, Saint-Félix, coll. Bezançon; Grignon, coll. Cossmann. Dans le Cotentin, Hauteville, coll. Cossmann. En Angleterre, Bramshaw et Huntbridge (an ead. sp. ?). 19. — C. propinqua, Desh. (p. 766, pl. LX, fig. 15-17). E. S. C. propinqua, Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 21. R. D. — Elle a, en général, une forme transverse, plus allongée que la figure ne l'indique et qui permet de la distinguer des précédentes et du C. imbricata; le bord palléal est peu courbé et la coquille affecte une forme subquadrangulare que n'ont jamais le C. Davidsoni ni le C. sulcata. AJ. Loc. En Bretagne, la Close (fide Dufour). 20, — C. pusilla, Desh. (p. 766, pl. LXI, fig. 12-15). E. S. R. D. — Ses côtes peu saillantes, presque effacées, à ornementation obsolète, sa petite taille et sa forme oblique la font reconnaître au premier coup d'œil ; elle est commune dans la couche jaunâtre du Guépelle. 21. — C. squamosa, Lamk. (p. 770). | E. M. C. acuticosta? Wood, 1871, Eoc. bivalo., p. 142, pl. XXI, fig. 5 (ex parte). R. D. — On la distingue par des tubulures rectangulaires, relevées, à intervalles réguliers, sur toute la largeur des côtes ; celles-ci, au nombre de dix-huit, sont un peu plus petites que leurs intervalles, qui ne sont ridés que sur le tiers de leur largeur, entre deux pans inclinés rejoignant la base des crénelures. Elle ne peut être confondue avec le C. ambigua, qui n'a pas de tubulures aussi saillantes, n1 avec le C. sulcata, qui est moins transverse et qui a des côtes plus larges, ornées de crénelures très serrées. Je rapporte à cette espèce le C. acuticostata, de Bracklesham, qui en a tout à fait l'aspect. Ag. Loc. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). En Angleterre, Bracklesham (d'après la figure donnée par Wood, sous un autre nom). F MÉMOIRES 91 22. — C. asperula, Desh. (p. 771). E. M. R. D. — Obronde et peu convexe, cette espèce est, à Chaumont, un peu plus élevée et moins dilatée, dans le sens transversal, que ne le sont les individus du calcaire grossier moyen de Parnes; ces différences ne sont ni assez sensibles ni assez constantes pour justifier la création d’une espèce distincte. Ag. Loc. Saint-Félix, coll. Cossmann et Bezançon ; Parnes, coll. Bezançon. En _ Bretagne, le Bois-Gouët (ide Vasseur). 23. — C. elegans, Lamk. (p. 772). E. M. C. elegans, Wood, 1871, Eoc. bivalv., p. 146, pl. XXII, fig. 16. R. D. — Se distingue de la précédente par sa forme plus oblique, moins dilatée en arrière du crochet, par ses côtes plus écartées et moins nombreuses ; on en compte vingt à vingt-deux pour vingt-neuf à trente-trois dans l’autre espèce ; les écailles qui ornent ces côtes sont bien moins saillantes que celles du C. squamosa, et un peu moins serrées que celles du C. asperula. 24. — GC. ornata, Desh. (p. 772. pl. LXI, fig. 16-20). E. M. C. ornata? Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 22. R. D. — Extrêmement voisine de la précédente, elle ne s’en distingue que par le nombre de ses côtes, qui est plus grand; ses crénelures sont aussi serrées que celles du C. asperula ; mais sa forme est oblique comme celle du C. elegans et non dilatée en arrière du crochet; elle est même subquadrangulaire, le contour palléal n'étant pas tout à fait arrondi. Je ne crois donc pas qu'on puisse la considérer comme une variété du C. elegans. AJ. Loc. En Bretagne, Cambon (fide Dufour:). 25. — C. onerata, Desh. (p. 773, pl. LXI, fig. 20-24). E. M. C. onerata? Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 22. R. D. — Outre son ornementation, composée de crénelures qui descendent | , . . . FR . . concentriquement dans les intervalles des côtes et qui contribuent à treillisser la surface, elle se reconnaît à son aspect cordiforme, à sa dépression anale, à la saillie de ses crochets infléchis en avant. AJ. Loc. Chaumont, Saint-Félix, coll. Cossmann. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Dufour et Vasseur). - 26. — C. guttifera, 100. sp. FI EV fe 8232: E. M. C. testa minuta, paululum gibbosa, subobliqua, inœquilaterali; umbone acuto, producto; latere antico attenuato, latere postico late rotundato, superne declivi; lunula brevi, angusta, lœvigata; costulis circa 27, quttulis depressis regulariter Ornatis et quasi decussatis ; cardine in valoula sinistra bidentato, dente postico crasso, brevt. | Petite coquille un peu gibbeuse en arrière, déprimée en avant, comme un Cardium, ayant la forme légèrement oblique et inéquilaté- rale; crochet placé un peu en avant, pointu et saillant; côté anté- rieur atténué, rétréci, un peu plus court que le côté postérieur, qui est largement arrondi et déclive sur le bord supérieur ; lunule petite, 92 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE courte, étroite et lisse. Surface ornée d'environ vingt-sept côtes larges, plates et séparées par un étroit sillon; sur ces côtes, sont régulièrement distribuées des gouttelettes aplaties, qui se suivent comme si elles avaient été découpées par des stries concentriques et arrondies ensuite ; cette ornementation est plutôt celle des Cardium que des Cardita. Charnière assez forte, portant, sur la valve gauche, deux dents divergentes, la postérieure assez courte et épaisse. Dim. Diamètre, 2 mill. R. D. — Cette petite coquille a la forme du C. onerata, mais elle a une orne- mentation absolument différente et bien caractéristique. Loc. Parnes (les Boves), une valve gauche (pl. IV, fig. 32-33), coll. Chevallier; La Ferme de l’Orme, coll. Bezançon. 27 (!). — GC. caumontiensis, Desh. (p. 774, pl. LXI, fig. 6-8). E. S. C. caumontiensis, Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 22. R. D. — $e distingue par sa forme haute et triangulaire, par ses côtes nom- breuses et serrées, ornées de fines crénelures. Ag. Loc. Nanteuil-le-Haudouin, coll. Bezançon. En Bretagne (ide Dufour). 28 section. Mionox, Carpenter, 1864. Coquille astartoide, triangulaire, souvent oblique ; charnière com- posée : 1° sur la valve droite, d’une dent cardinale postérieure, d’une dent latérale antérieure ; 2° sur la valve gauche, de deux dents, cardi- nales et d’une petite dent latérale antérieure; à ces dents, s'ajoute souvent une dent latérale postérieure rudimentaire. Type : GC. pro- longata, Carp. R. D. — Ce groupe mérite d’être séparé de celui des Venericardia; Deshayes l'avait pressenti et avait mis à part les coquilles de cette section, sans les désigner par un nom distinct, en faisant seulement remarquer qu'elles ressemblent plus à des Astarte qu’à des Cardita ; les crénelures du bord sont en nombre égal aux côtes. 28. — GC. cuneata, Cossmann. PL Ve 0e E. I.-E. M. (Journ. de Conchyl., oct. 1882, p. 287, pl. XIV. fig. 3). (1) C. rugifera, nov. sp. (pl. IV, fig. 28-29). Je désigne sous ce nom une coquille de Wemmel, que ma autrefois envoyée M. Vincent, sous le nom de C. pulchra, et que j'avais, à tort, identifiée au C. elegans. Elle est bien plus équilatérale, ornée de vingt-deux côtes un peu plus grandes que leurs interstices, arrondies, peu sail- lantes, ornées de rides serrées qui se distinguent bien des crénelures du C. elegans ; ces rides persistent dans les intervalles et donnent à la surface un aspect tout à fait caractéristique. On ne peut la confondre avec le C. pulchra, qui est plus oblique et qui a des côtes plus saillantes, n1 avec le C, ambigua, qui a les côtes crénelées et saillantes, ni enfin avec le C. serrulata, qui à la forme oblique et les côtes plus étroites que leurs intervalles. ZE MÉMOIRES 93 Petite coquille triangulaire, convexe, presque équilatérale, ayant les crochets pointus, saillants, gonflés et obliquement dirigés du côté antérieur, qui est un peu plus court et rendu sinueux par la convexité d'une grande lunule lisse, bien limitée; côté postérieur déclive en arrière des crochets et anguleux au point d’intersection avec le bord palléal qui est fortement arqué. Surface ornée d'environ vingt-trois côtes peu saillantes, légèrement arrondies, crénelées et séparées par des intervalles beaucoup plus étroits qui ont l’apparence ponctuée. Charnière composée : 4° sur la valve gauche, de deux petites dents divergentes presque égales, d’une dent latérale antérieure à l’extré- mité de la lunule et d’une fossette postérieure très étroite et très allongée; 2° sur la valve droite, d’une dent triangulaire, large et peu oblique, encadrée de deux fossettes étroites, d’une dent latérale postérieure, confondue avec Le bord et à peine perceptible, enfin, d’une forte fossette antérieure pour recevoir la dent latérale lunulaire de la valve opposée. Les impressions des muscles sont placées aux angles que fait le contour à chaque extrémité. Les crénelures du bord palléal correspondent aux côtes rayonnantes de la surface dorsale. Dim. Longueur et largeur, 3.5 mill. R. D. — Quoique cette coquille appartienne, par sa charnière et par sa forme trigone, au groupe des Miodon, elle ne peut guère être comparée aux espèces sui- vantes, à cause de sa forme convexe et de la prédominance de ses côtes longitudi- nales ; les mdividus de Parnes paraissent un peu moins globuleux, mais 1ls ont bien tous les autres caractères du type des sables de Cuise. Loc. Hérouval, assez répandue, types figurés (pl. V, fig. 5-6), coll. Cossmann; Sapicourt, coll. Bezançon et de Laubrière; Cuise, coll. Cossmann: Jaulzy, coll. Bezançon ; Vailly, coll. Dollfus ; Parnes, coll. Bernay; Essômes, coll. de Laubrière. 29. — C. decussata, Lamk. (p. 778). E. I.-E. M.-E. S. OBs. — Cette espèce a vécu dans les sables moyens; elle y pré- sente même un cas assez fréquent de monstruosité, certaines parties de la surface élant treillissées comme le type, tandis que d'autres portent des côtes bifides et crénelées séparées par de larges sillons. Ag. Loc. Acy, coll. Cossmann; Crênes, le Ruel {(monstruosité), coll. Bezançon et de Laubrière. 30. — C. Bezançoni, 20v. sp. PÉSINE he.) 20-31. E. M. C. testa minuta, orbiculari, parum convexa, postice depressa et subtruncata ; umbone acuto, antice producto; lunula perconveæa, singulari; costulis 28 inter- stitia subæquantibus, lamellis concentricis super et inter costulas clathratis ; in valvula sinistra cardine bidentato, dentibus valde inœqualibus ; dentibus latera- libus optime notatrs; cicatriculis maximis, ovalibus marginatis. \ 94. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Petite coquille orbiculaire, obronde, peu convexe, sauf vers le sommet ; région anale déprimée; contour postérieur obliquement tronqué, déclive en arrière du crochet ; côté antérieur arrondi, bord lunulaire échancré par la saillie anormale d’une lunule convexe, obronde et d’ailleurs très courte, limitée par un sillon profond. Crochets pointus, saillants, obliquement dirigés vers le côté antérieur, qui est un peu plus court que l’autre. Surface ornée de vingt-huit côtes subtriangulaires, presque égales à leurs intervalles et traver- sées, ainsi que ceux-ci, par de courtes lamelles dont la courbure est en sens inverse des accroissements. Charnière composée, sur la valve gauche, la seule connue, de deux dents cardinales inégales, très divergentes et de deux dents latérales, l’antérieure pointue, plus près du crochet, au bout de l’échancrure lunulaire, la postérieure allongée à l'extrémité de la nymphe. Impressions des muscles assez grandes et ovales, marquées par un rebord aplati du côté extérieur. Dim. Diamètre, 6 mull. R. D. — Elle a tout à fait la même forme que le C. decussata, maïs son ornemen- tation est complètement différente et sa lunule est beaucoup plus développée; en outre, la dent cardinale postérieure est plus étroite et plus allongée. Loc. La Ferme de l’'Orme, une valve gauche (pl. IV, fig. 30-31), coll. Bezançon ; Parnes, une valve gauche, coll. Chevallier. 31. — C. radiolata, Desh. (p. 779, pl. XLIIL, fig. 9-11). E. M. R. D. — Bien plus oblique et plus inéquilatérale que les précédentes, celle-ci. s'en distingue par sa forte dent latérale antérieure. As. Loc. Fontenai, coll. Bezançon ; Chaumont, coll. Bernay; Parnes, coll. Chevallier. 32. — C. modica, Desh. (p. 780, pl. LXIIIL, fig. 15-17) E. I.-E. M.-E.S. Syx. Donax obliqua, Tamk., pl. XXII, fig. 4 (excl. texte). | Ogs. — Cette espèce était connue de Lamarck, qui l’a figurée sous le nom de Donax obliqua, tandis que le texte correspondant à ce nam donne, au contraire, la description du Goodallia obliqua. 11 y à donc lieu de conserver le nom donné par Deshayes. : R. D. — Ce n'est peut-être qu'une forte variété de l'espèce précédente; elle s'en distingue moins par son ornementation que par sa forme oblique, plus étroite, encore moins arrondie, et à peu près rectiligne en avant des crochets, qui sont placés plus en arrière que dans le C. radiolata; ses stries concentriques, un peu plus écartées, se chargent souvent d'ondulations bien visibles, tandis que les côtes du C. radiolata disparaissent quelquefois ; il serait donc inexact de dire que l’une des espèces est costulée et que l'autre est seulement sillonnée. M. Bezançon m'a communiqué, de Grignon, un individu qui mesure 4.5 mill. de longueur sur 4 mull. de largeur. sara 4 À nl ue ë # MÉMOIRES 95 | Ag. roc. Hérouval, coll. Baudon. Fontenai, l'Orme, coll. Bezançon ; Chaumont, coll. Bernay et Chevallier ; Rosières, coll. Bezançon; le Ruel, coll. de Laubrière. 33. — C. astartoides, Desh. (p. 779, pl. LXIIT, fig. 12-14). E. M. R. D. — Plus équilatérale et plus trigone que les deux précédentes; crochets saillants et pointus, limités, de part et d'autre, par des bords déchves et rectilignes faisant entre eux un angle d'environ 909; ses sillons concentriques ne sont jamais traversés par des côtes ou des ondulations concentriques, comme dans le C. modica. Ag. Loc. La Ferme de l’Orme, coll. Bezançon; Coincourt, coll. Baudon. 34. — C. dameriacensis, 200. sp. PI. IV, fig. 34-35. E. M. C. testa trigona, alta, œquilaterali, parum obliqua; umbonibus superne pro- ductis, acutis ac rectis; margine palliali valde incurvato; sulcis concentricis regularibus, obsolete ac radiatim punctatis; lunula magna, perconvexa, optime notata: cardine crassissimo, în valvula sinistra bidentato; dentibus lateralibus callosis, remotis. Petite coquille triangulaire, bien plus haute que large, presque équilatérale, à peine oblique, ayant les crochets droits, médians, proéminents, aigus, dominant une grande lunule lisse, marquée par ‘un profond redan ; bord palléal très arqué. Ornementation composée de sillons concentriques, séparés par de larges intervalles aplatis et ponctués avec régularité par des côtes rayonnantes qui n'apparaissent qu'au fond des sillons, ce qui donne à la surface un aspect caracté- ristique. Charnière épaisse et très large, composée, sur la valve gauche, de deux dents étroites, orientées dans Le sens de la hauteur, et de deux dents latérales, calleuses et placées loin du crochet, presque à la moitié de la hauteur de la coquille. Bord palléal crénelé. Dim. Hauteur, 3.5 mill.; largeur, 3 mill. (à peine). R. D. — Cette espèce est bien plus élevée que la précédente et les deux parties du bord supérieur font un angle de 60°, au lieu de 90°; elle a, d’ailleurs, des ponc- tuations ou costules rayonnantes dont le C. astartoides est dépourvu ; elle est bien plus plate que lespèce suivante et n’a n1 la même forme, ni la même ornementation. Loc. Damery, deux valves gauches (pl. IV, fig. 34-35), coll. Bezançon. 85. — CG. atomus, Desh. (p. 780, pl. LXIIT, fig. 18-20). E. M.-E. S. R. D. — Reconnaissable à sa forme triangulaire, convexe, oblique, à ses côtes qui n'apparaissent que vers les bords. | Ag. Loc. Fontenai, coll. Bezançon; Vaudancourt, coll. Bourdot. Rosières, coll. Bezançon. 9° section. GLans, Mégerle, 1811. Forme allongée, sabquadrangulaire ; dents cardinales comme celles des Venericardia et, en outre, une dent latérale postérieure allongée et étroite. Type : C. trapezia, Linné. 96 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 86. — C. calcitrapoides, Lamk. (p. 770). E. M.-E.Ss. C. calcitrapoides, Dufour, Et. des foss. des sables éoc., p. 21. R. D. — On reconnaît de suite cette espèce à sa forme subquadrangulaire, dilatée en arrière du crochet; ses côtes, au nombre de vingt-deux à vingt-cinq, sont saillantes, égales à leurs interstices, ornées de crénelures plus ou moins serrées sur les côtes médianes ; en arrière, les dernières côtes, le plus souvent celle qui sépare la dépression anale, se chargent d’écailles pointues, relevées et prolongées comme des dards. La charnière porte très visiblement, surtout sur la valve gauche, la dent latérale postérieure qui caractérise les espèces de cette section. J'ai vu, de Chaussy (coll. Bernay), une variété obronde, à grosses côtes obtusément crénelées ; mais, en alignant des individus de Grignon, j'ai pu composer une série de passages successifs du type à cette forme. AJ. Loc. Auvers, coll. Bernay; Crènes, coll. Morlet. Dans le Cotentin, Haute- ville, coll. Cossmann. En Bretagne, la Close (fide Dufour). 377. — C. densecostata, 00. sp. PEN he Net E. I. Syx. C. calcitrapoides, Cossmann, Journ. de Conchyl., oct. 1882, p. 293. Coquille convexe, quadrangulaire, très dilatée en arrière des cro- chets cordifomes et pointus, qui sont placés au septième de la lon- gueur, du côté antérieur, quand on prend ces mesures parallèlement aux bords supérieur et palléal. Troncature anale occupant toute la hauteur de la coquille; convexité maximum de la surface dorsale correspondant à une ligne qui part des crochets pour atteindre l’angle inférieur du contour palléal ; lunule lisse, ovale, superficielle. Orne- mentation composée de trente-cinq côtes rayonnantes, étroites, égales à leurs interstices, portant de petites crénelures arrondies, subim- briquées ; les dernières côtes postérieures s'écartent, quelques-unes présentent une dénivellation bien visible sur les individus adultes et, enfin, la troisième ou la quatrième avant la dernière, se charge de quelques dents de scie crénelées, écartées et relevées comme les dards du G. calcitrapoides. Bord cardinal très étroit; charnière composée, sur la valve gauche, de deux dents cardinales très inégales, l’anté- rieure semblable à un point sous le crochet, la postérieure s'allon- geant contre la nymphe, et d’une dent latérale qui fait suite à celle- ci; sur la valve droite, la dent cardinale est très allongée et quant à la dent latérale postérieure, elle fait partie du bord supérieur, où elle forme une saillie triangulaire. Dim. Longueur, 8 mill.; largeur, 7.5 mill. R. D. — J'avais d'abord rapporté cette espèce à la précédente ; mais, dans-le calcaire grossier, on ne trouve jamais de variété qui se rapproche de cette coquille; celle que Deshayes à signalée a le même nombre de côtes que le type, tandis qu'ici, il y a une différence de moitié en sus, sans formes intermédiaires qui puissent établir MÉMOIRES 97 la transition ; elle est, d'ailleurs, plus courte, plus haute et plus dilatée en arrière, beaucoup plus inéquilatérale, et elle a les dents de la valve gauche plus inégales, Loc. Saint-Gobain, cinq valves, dont deux soudées, types figurés (pl. V, fig. 3-4), coll. Cossmann : Hérouval, toutes les collections ; Gisors, coll. Dollfus. 4° section. CarpiTA, Bruguière (ën Lamk., 1799). Coquille oblongue, très inéquilatérale, ornée de côtes rayonnantes et squameuses; charnière composée de dents cardinales sem- blables à celles des espèces de la section précédente, et de dents laté- rales obsolètes. Type : C. calyculata. Brug. . R. D. — Ce groupe pourrait, sans inconvénient, être réuni au précédent ; on ne peut guère séparer les coquilles fossiles de l’une ou l’autre de ces sections que par leur forme, qui entraîne une modification dans la disposition des dents, dont le nombre reste le même; Adams prétend, il est vrai, que la dent postérieure est bifide, mais il aura probablement pris la nymphe pour la seconde partie de la dent. 38. — C. aspera, Lamk. (p. 777). E. M.-E.Ss. R. D. — La forme étroite, allongée, extrêmement inéquilatérale de cette espèce la classe, au premier abord, dans le groupe des Cardita; sa charnière est également différente de celle des groupes précédents ; sur la valve gauche, la dent cardinale antérieure est extrêmement étroite et divergente; on distingue, en outre, des cica- trices destinées à recevoir les dents latérales de la valve opposée; celles-c1 sont peu visibles et se confondent avec les saillies produites, sur le bord supérieur, par l’extré- mité des côtes qui ornent la surface. Ag. Loc. Marines, le Ruel, toutes les collections ; Essômes, coll. de Laubrière. En Bretagne, le Bois-Gouët (/ide Vasseur). 89. — GC. squamatina, Desh. (p. 777, pl. XLIX, fig. 15-17). E. M. R. D. — $e distingue de la précédente par ses côtes plus nombreuses et moins saillantes ét par sa forme plus courte, plus régulièrement bombée, par ses crochets placés encore plus en avant et par sa charnière plus mince. AJ. Loc. Essômes, coll. de Laubrière. AO. — C. æquicostata, 200. sp. RONDE NV TerIee E. S. C. testa rhumboidea, intumescente, umbonibus antice productis, acutis, mar- ginibus superiore et palliali, parallelis; lunula profunda, cordiformi; costis 15 aut 16 crassis, œqualibus, convexis, interstitiis minoribus et transversim crenatis, separats; cardine crasso, dente triangulart in. valvula dextra maximo; dente laterali postico in valvula sinistra valde perspicuo. Belle coquille variable, quadrangulaire, rhomboïdale, gonflée surtout vers le crochet, dont la pointe se dirige en avant et se termine au septième de la longueur du côté antérieur; bords supérieur et palléal parallèles; côté postérieur tronqué transversalement; côté antérieur atténué et arrondi; lunule profonde, cordiforme, produi- _ sant, surtout quand la coquille est jeune, une déviation du bord TOME XXII, 1887 7 98 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE supérieur. Ornementation composée de quinze ou seize côtes con- vexes, épaisses, ornées de crénelures transverses et serrées, égales entre elles, un peu plus larges que leurs interstices, qui sont ridés. Charnière épaisse, portant sur la valve droite une grande dent trian- gulaire, un peu excavée en dessous, précédée d’une fossette contre la face antérieure de laquelle s'applique une lamelle distincte du bord ; la dent latérale postérieure est peu distincte, tandis que, sur l’autre valve, la fossette destinée à la recevoir est bien marquée. Impres- sions musculaires allongées, la postérieure placée très haut. paire 21 mill.; qe } 17 mill., le Ruel, valve droite. Fe 1 4 rt 3.5 — Valmondois, valve gauche. R. D. — Beaucoup plus large et plus courte que les deux PRES cette espèce s'en distingue par ses côtes égales et crénelées. Loc. Le Ruel, deux valves droites (pl. XIII, fig. 1-2), coll. Bernay; Valmondois, une petite valve gauche, coll. Cossmann. 98° genre. GOOSSENSIA, Cossmann, 1885. (Journ. de Conchyl., 1885, p. 112.) Coquille irrégulière, inéquilatérale, ornée de côtes rayonnantes et de lamelles concentriques, distribuées avec plus ou moins de régula- rité; crochets petits, obliquement dirigés du côté antérieur; char- nière composée de deux dents cardinales sur la valve gauche, d’une seule dent sur la valve droite et de deux dents latérales inéga- lement écartées. Nymphe calleuse et bien développée. Impression du muscle antérieur ovale et allongée, impression postérieure arrondie ; impression palléale entière. Bord palléal orné de crénelures plus fortes vers le milieu qu'aux extrémités et ne correspondant pas aux côtes rayonnantes. R. D. — Par sa forme et par sa charmière, ce genre a les plus grands rapports avec les espèces de la dernière section du genre précédent ; je ne l'aurais même con- servé que comme une section du grand genre Cardita, s'il ne s’en distinguait par un caractère important : le défaut de concordance entre les crénelures du bord palléal et les côtes de la surface dorsale ; les crénelures des Cardita sont produites par les côtes et en nombre égal à celles-ci; dans les Goossensia, les crénelures sont, comme celles des Astarte, serrées et nombreuses, inégalement distribuées sur le contour et tendent parfois à disparaître totalement. L’ornementation diffère aussi de celle des Cardita, en ce sens que les lamelles concentriques sont continues, ne cessent pas dans les intervalles des côtes et dominent même, sur quelques individus, au point qu'ils” ressemblent extérieurement à des Chama. Par ces raisons, j'ai conservé ce genre, et l'ai classé auprès des Cardita. MÉMOIRES 99 1. — G. irregularis [Desh.]. PL. V. fig. 16-18 E. M. Sy. Cardita irregularis, Desh., p. 776, pl. LX, fig. 4-6. Goossensia plicatuloides, Cossm., 1885, Journ. Conch., p. 118, pl. V, fig. 7. Os. — C'est à tort que j'ai donné un nouveau nom spécifique à cette espèce, qui était connue de Deshayes par une seule valve; aujourd’hui, lon en connaît plusieurs et la description très incom- _plète de cet auteur peut être rectifiée. Quoique la coquille soit, en général, très irrégulière, quelquelois aplatie, quelqueïlois bossue comme une Saxicava et presque tordue sur elle-même, le côté anté- rieur étroit et un peu anguleux est toujours le plus court; le côté postérieur, plus large, est tronqué par deux brisures successives. Trois des costules rayonnantes, du côté postérieur, sont plus écartées et plus fortes, et correspondent à ces angles du contour; entre elles s'intercalent des côtes de même dimension que celles du milieu et du côté antérieur, qui s’effacent avant d'atteindre le crochet. Les lamelles, plus écartées du côté postérieur, forment, en passant sur les _ trois côtes principales, de petites épines articulées et elles se serrent du côté antérieur. Les crénelures du bord palléal disparaissent tout à fait en avant et diminuent progressivement du côté postérieur. Loc. Chaumont, couche rouge, valve gauche (pl. V, fig. 16-17); variété bossue (fig. 18), coll. Goossens, coll. de Boury, Bourdot; Parnes, coll. de Laubrière. 2. — G. insceulpta [Desh.] (p. 777, pl. LX, fig. 7-9). : E. M. KR. D. — Pour cette espèce, comme pour la précédente, Deshayes n’a eu à sa dis- position qu’une seule valve et encore elle n'était pas adulte. J'ai été tenté de la réunir à l'espèce précédente, qui est très variable et avec laquelle elle à beaucoup de rap- ports; mais jy ai constaté l'existence de crénelures plus régulières, plus grosses eb plus persistantes que sur le G. irregqularis; en outre, quand elle atteint toute sa taille, les lamelles prennent un développement anormal, en donnant à la coquille l'aspect extérieur d’une Chama ; j'ai figuré un individu de Chaussy qui présente ce caractère (pl. V, fig. 7-9), coll. Bernay. Enfin, elle a constamment la forme plus étroite et plus allongée que l'espèce précédente, qui, d’ailleurs, ne se rencontre qu'à un niveau Stratigraphique moins élevé. 99° genre. GOODALLIA, Turton, 18992. Ogs. — La diagnose de ce genre a été refaite par Deshayes, qui Pa appliquée à un groupe d'espèces éocènes, bien différentes de celles que Turton a voulu désigner et qui sont de vraies Astarte. Par une erreur difficile à expliquer, Stoliczka dit que les crochets des espèces de ce genre sont placés du côté antérieur; c'est le con- taire qui a lieu : le côté postérieur est le plus court, comme on 100 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE peut s’en convaincre en consultant la position de la nymphe; je ne connais pas de Goodallia ayant des dents latérales, même obsolètes, comme le donnerait à supposer la diagnose de Deshayes; il est pos- sible qu'il ait voulu désigner la nymphe. 4. — G. miliaris [Lamk.] (p.783, pl. XVIPS, fig. 31-33). E. M. R. D. — C'est la plus pointue, la plus oblique et la plus étroite de toutes les Goodallia parisiennes; le plus grand diamètre est celui qu'on obtient en reliant, en biais, le crochet au sommet de la courbe de jonction entre le bord antérieur et le bord palléal; ce diamètre est presque le double du diamètre perpendiculaire. Ag. Loc. Essômes, coll. de Laubrière. 2. — G. obscura [Lamk](p. 784). E. M.-E.Ss. SyYN. G. obliqua [Lamk.] in Desh., p. 786. R. D. — Les figures que Deshayes à données de ces deux espèces, dans son pre- mier ouvrage, me paraissent tout à fait semblables, je ne vois pas de raisons pour les séparer. Elles ont toutes deux une vague ressemblance avec des Lucina, à cause de la position de leur crochet recourbé et de leur région lunulaire excavée. A3. Loc. Jaignes, coll. Cossmann; Chaussy, coll. Chevallier ; Essômes, coll. de Laubrière. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). 3. — G. lævigata, Desh. (p. 784, pl. LXIII, fig. 24-26). E. I.-E. M. SyN. G. incrassata, Desh., p. 785, pl. LEX, fig, 18-20. G. sulcatina, Desh., p.785, pl. LXII, fig. 21-23. R. D. — Extrêmement voisine de l'espèce précédente, arrondie comme elle, celle-c1 s’en distingue, non seulement par ses proportions plus allongées, mais encore parce qu'elle a le bord antérieur et supérieur plus convexe et moins excavé, de sorte que les crochets ne paraissent pas aussi saillants. Le G. incrassata est absolument iden- tique au G. lœvigata et 1l me serait impossible de séparer les individus de la même taille, provenant soit de Chaumont, soit d'Hérouval. Quant au G. sulcatina, dont Deshayes ne connaissait qu'une seule valve, ce n'est qu'une variété, un peu mieux - sillonnée, du G. lævigata qui, surtout quand il atteint une grande taille (7 mull. de longueur sur 5 mill. de largeur, coll. Bernay), porte des sillons bien visibles sur les bords, plus effacés sur la région des crochets. 4. — G. producta, nov. sp. PL. IV, fig. 36-38. E. S.” G. testa lœvigata, obliqua, subtrigona, valde inœæquilaterali, latere postico bre- vissimo, subtruncato; latere antico producto, attenuato; margine superiore obli- quiter declivi ; cardine in valvula sinistra unidentato, in valvula dextra bidentato ; fulcro brevi parum prominulo. Petite coquille lisse, oblique, /triangulaire, très inéquilatérale, ayant le côté antérieur très court, un peu tronqué et cependant arrondi dans son ensemble ; côté antérieur allongé, atténué, limité par un bord supérieur déclive et presque rectiligne; charnière com- posée d’une seule dent épaisse sur la valve gauche, et de deux petites LT | | } É E 11 _ MÉMOIRES 101 dents divergentes sur la valve droite, la postérieure obscurément bifide. Impression palléale médiocrement écartée du bord. Dim. Longueur et hauteur, 2.75 mill. R. D. — Après avoir réuni des espèces existantes, je ne me suis décidé à donner un nom nouveau à celle-c1 que faute de pouvoir la rapporter à aucune des précédentes; elle n’a pas la forme étroite et pointue du G. miliaris ; je ne puis la considérer comme une variété du G. obscura, qui à aussi vécu à l’époque des sables moyens, parce qu'elle est moins arrondie et qu'elle a le bord supérieur plus oblique- ment décliye en avant des crochets ; quand on la compare au G. lævigata, on trouve qu’elle est plus haute et plus oblique et que son grand axe n’est pas perpendiculaire à la troncature postérieure ; elle a à peu près la forme générale du G. terminalis, mais son test n’est pas aussi mince et sa surface n’est pas anguleuse du côté posté- rieur ; enfin, on ne peut la confondre avec le G. herouvalensis, qui est une espèce large et beaucoup moins inéquilatérale. Loc. Valmondois, abondante (pl. IV, fig. 36-38), coll. Bernay; Auvers, coll. Cossmann ; Verneuil, Crênes, coll. Bezançon. 5. — G. herouvalensis, Desh. (p. 786, pl. LXIIT, fig. 27-28). E. I. R. D. — Bien plus courte et plus large que le G. lœævigata, qui se trouve dans le même gisement, celle-ci affecte une forme subtrigone qui est caractéristique ; le côté postérieur est tronqué transversalement et la surface dorsale porte un angle anal bien marqué ; la figure n'indique pas suffisamment ces caractères. AJ. LOC. Saint-Étienne, près Pierrefonds, coll. Cossmann. 6. — G. terminalis, Desh. (p. 787, pl. LXIIT, fig. 30-32). E. M. R. D. — Plus oblique et plus inéquilatérale que la précédente, cette espèce se distingue du G. lœævigata par son angle dorsal et par sa troncature postérieure, par la translucidité de son test et par sa forme convexe. Elle est moins triangulaire et beaucoup plus grande que le G. miliaris. Ag. Loc. Fay-sous-Bois, coll. Cossmann ; Chaussy, coll. Bernay et Cossmann. 100° genre. LUTETIA, Deshayes, 1860. 1. — L. umbonata, Desh. (p. 789, pl. LIX, fig. 12-14). E. I. R. D. — A son apparition dans l’éocène inférieur, le genre Lutetia débute par une forme profonde, ovale, subquadrangulaire, dont le sommet est projeté du côté antérieur et dont la charnière est épaisse. Ag. Loc. Cuise, Hérouval, toutes les collections ; Saint-Gobain, coll. Cossmann. 2. — L. parisiensis, Desh. (p. 789, pl. XVIbis, fig, 3437). . E. M. R. D. — En passant dans l'éocène moyen, la forme des Lutetia reste inéquilatérale, mais moins quadrangulare, le côté postérieur est plus atténué et la profondeur des valves est moindre; enfin, la lunule est moins bien circonscrite. Ag. Loc. Essômes, coll. de Laubrière. 3. — L. deficiens, Cossmann. PEIN- fo S0 AT. E. S. (Journ. de Conchyl., avril 1885, p. 117, pl. V, fig. 6.) 102 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Petite coquille convexe, orbiculaire, presque équilatérale; côté antérieur légèrement tronqué, côté postérieur peu arrondi et plus atténué ; ie saillant donnant l’aspect triangulaire au contour supérieur de la coquille, qui est plus haute que large. Surface exté- rieure brillante marquée de stries d’accroissement un peu fibreuses. Bord cardinal étroit, portant : 1° sur la valve droite, trois dents minces, l’antéro-supérieure divergeant du crochet, l’antéro-inférieure parallèle à la charnière, la troisième plus épaisse s’écartant oblique- ment vers la nymphe; 2 sur la valve gauche, une dent antérieure bilobée dans le sens longitudinal et une dent oblique postérieure. Lunule peu distincte, non circonscrite par une strie et simplement indiquée par une petite dénivellation arrondie. Impressions muscu- laires placées très haut ; impression palléale écartée du bord. Dim. Longueur, 2 mill.; hauteur, 2.25 mull. R. D. — $e distingue des deux précédentes par sa forme bien moins inéquila- térale, haute et arrondie, par sa charnière plus étroite et par la convexité de ses valves, qui est moindre. Loc. Le Guépelle, types figurés (pl. IV, fig. 39-41), coll. Bernay et coll. Cossmann; le Ruel, coll. de Laubrière et Cossmann ; Crênes, Marines, coll. Bezançon ; Valmon- dois, coll. Bernay ; Gland, coll. de Laubrière, 101° genre. WOODIA, Deshayes, 1860. 1. — W. crenulata, Desh. (p. 792, pl. LIX, fig. 9-11). E. M.-E.S. W. crenulata? Wood, 1871, Eoc. bivalv., p. 160, pl. XXV, fig. 11. R. D. — Se distingue par sa forme subtransverse et aplatie, par son bord palléal peu courbé, portant des crénelures presque invisibles. La coquille de Barton, figurée par Wood, a la plus grande ressemblance avec la nôtre. Ag. Loc. Le Fayel, toutes les collections (elle y est beaucoup moins rare que dans le calcaire grossier); le Ruel, coll. Bernay ; Jaulgonne, éocène supér., coll. de. Laubrière. En Angleterre, Barton (fide Wood). ? 2. — W. marginalis, Desh. (p. 792, pl. LIX, fig. 1-4). E. I. R. D. — Plus haute et plus droite que la précédente, elle a le bord palléal ‘coudé par une troncature oblique, qui n'existe pas dans le W. crenulata; elle est aussi beaucoup plus convexe et elle a, sur la valve gauche, la dent postérieure moins confondue avec la nymphe, sur la valve droite, la grande dent plus oblique. 8. — VW. profunda, Desh. (p. 793, pl. LIX, fig. 5-8). E. I. R. D. — Abondante à Aizy, c'est la plus globuleuse des trois espèces ; cependant elle a une forme bien voisine de celle de l'espèce précédente ; elle ne s’en distingue guère que par sa charnière, qui porte, sur la valve gauche, une dent antérieure bien plus profondément bifide; il est permis de se demander si ce seul caractère est suffisant pour séparer deux espèces. MÉMOIRES 103 « 102 genre. PARISIELLA, nov. gen. Vi testa subtrigona, latere antico breviori, cardine bidentato, dentibus latera- libus posticis, fulcro rugoso, externo, cicatriculis notatis, impressione pallii haud SINUOS«. Petite coquille un peu triangulaire, très inéquilatérale, ayant le - côté antérieur plus court que l’autre; charnière composée de deux dents cardinales et d’une dent latérale sur chaque valve; nymphe rugueuse sur laquelle s'étalait un ligament externe, enfermé entre la suture des valves; impressions musculaires bien marquées; pas de sinus palléal. R. D. — Cette petite coquille ne manque pas d’analogie avec les Cardinia ; mais sa fossette cardimale rappelle celle des Astarte, dont elle a aussi la forme; de sorte que l’on peut la classer aussi bien dans la famille où je la place que dans celle des CA RDINTIDÆ, exclusivement paléozoïque. 4. — P. ambigua, nov. sp. PI. VII, fig. 32-34. E. M. P. testa minutissima, lœvigata, depressa, crassiuscula, Subtrigona, inœæquila- terali ; latere antico brevissimo, postico ovato; umbone obtuso; dentibus cardinalibus in valvula dextra duobus, valde inæqualibus, dente mediano bilobato; in valvula dextra, fossula mediana lata, dente anteriore acuto, dente posteriore lamellari ; dente laterali, postico remoto, brevi ac obsoleto; fulero rugoso, supra marginem elato ; cicatriculris optime impressis. Très petite coquille, ornée de fins sillons d’accroissement, aplatie, épaisse, subtrigone, inéquilatérale, ayant le côté antérieur très court et subtronqué, le crochet étant presque d’aplomb au-dessus du bord antérieur, côté postérieur plus allongé, ovale et atténué; crochet obtus, à peine saillant; bord palléal peu arqué. Charnière composée : 4° sur la valve gauche, de deux dents cardinales divergentes, iné- gales et très rapprochées, l’antérieure presque confondue avec le bord, la médiane bilobée et formant un talon largement triangulaire; entre les deux s'étend une fossette étroite et profonde; 2° sur la valve droite, de deux dents minces et formant un accent circon- flexe très ouvert, entre lesquelles s'étend une large fossette recevant la dent bilobée de l’autre valve; dent antérieure extrêmement sail- lante et pointue, appuyée sur un contrefort antérieur qui limite la rainure destinée à recevoir la dent étroite de l’autre valve; dent postérieure étroite et rapprochée du bord. Dents latérales petites, : obsolètes, très écartées, séparées des dents cardinales par une _ nymphe rugueuse, mal définie, étalée sur le bord supérieur. Impres- sions musculaires bien marquées, surtout la postérieure, que limite 104 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLGGIQUE DE BELGIQUE A un rebord analogue à celui que l’on constate dans la plupart des Astarte. Impression palléale entière, autant que j'ai pu m'en assurer en faisant miroiter cette petite coquille sous l'objectif. Dim. Longueur, 1.75 mill.; largeur, 1.50 mill. Loc. La Ferme de l'Orme; les deux valves (pl. VIT, fig. 32-34). XXVIe famille. UNIONIDÆ. O8s. — Tandis que certains auteurs exagéraient le nombre des genres compris dans cette famille, d’autres, tels que Lea et Deshayes, ont réuni ces genres en un seul, en y admettant seulement des subdi- visions fondées, soit sur l'aspect de la surface externe, soit sur la forme de la charnière. Ce dernier parti me paraît le plus sage, sous la réserve de quelques amendements; ainsi, je crois que les Anodonta méritent de former plus qu'un groupe, un véritable genre, distinct des Unio, auxquels je réunirais, à titre de sous-genre, les Margari- tana, qui n’en diffèrent que par l'absence d’une dent postérieure net- tement marquée. Les deux espèces que Deshayes classait parmi les Anodonta sont, l’une au moins, des Margaritana. 103° genre. UNIO, Philipsson, 1788. 4" section. MARGARITANA, Schumacher, 1817. 1. — U. Cordieri [Ch. d'Orb.] (p. 800, pl. LXXIL, fig. 1-2). EE SyN. Anodonta Cordieri, Sandb., 1872, Land u. Süssw. Conchyl., p. 179. OBs. — La valve droite porte une forte dent saillante, épaisse, crénelée sur sa face antérieure, et le bord cardinal est, en arrière, for- tement échancré pour recevoir la dent de l’autre valve. Les fragments sur lesquels j'ai étudié cette disposition appartiennent bien à l’espèce de d’Orbigny; on les reconnaît à leur forme allongée, étroite, très inéquilatérale, ayant le bord palléal légèrement excavé; j'ai figuré l'un de ces fragments. Sandberger la classe dans les Mutela. Ag. Loc. Ouis, sous les lignites, types figurés (pl. V, fig. 9), coll. Bezançon. *2, — U. antiquus [Ch. d'Orb.] (p. 801, pl. LXXI!, fig. 3-4). E. I. I. R. D. — Peut-être cette espèce n'est-elle qu'une variété de la précédente; on n'en connaît pas la charnière, mais tout porte à croire que ce n'est pas une Anodonta et qu'il y a des dents à cette charnière. ait, | RER AE À MÉMOIRES 105 2 section. Unio, sensu stricto. 3. — U. Michaudi, Desh. (p. 802, pl. LXIT, fig. 1-5). E. I. I. Syn. U. Michaudi, Sandb., 1872, Landu. Süssw. Conchyl., p. 177, pl, VIIL, fig. 1. — ? Wood, 1876, Eoc. bivalv., Suppl., p. 1, pl. À, fig. 6. R. D. — On la reconnaît aisément à sa forme convexe, plutôt qu'à ses propor- tions, qui sont variables; le fragment que Wood rapporte à cette espèce n’y ressemble que très imparfaitement. 4. — U. truncatosus, Michaud (p. 803, pl. LXII, fig. 6-8). EL. E Sy. U.truncatosus, Sandb., 1872, Landu. Süssw. Conch., p. 178, pl. VII, fig. 2. - R. D. — Bien plus aplatie que la précédente, elle s’en distingue aussi par la direction des crénelures perpendiculaires au bord cardinal. Ag. Loc. Monthelon, coll. Dollfus et Cossmann. 5. — U. Wateleti, Desh. (p. 804, pl. LXIT, fig. 9-13). E. I. I. SyN. U. Wateleti, Sandb., 1872, Land u. Süssw. Conch., p. 179, pl. VIIL, fig. 3. R. D. — Plus mince, plus allongée que les deux précédentes, elle est caracté- risée par les rides concentriques qui ornent ses crochets et qui manquent sur ses congénères du bassin de Paris. Wood a séparé, sous le nom U. subparallela, Edw. . (Eoc. bivalv., p. 135, pl. XX, fig. 13), la coquille que Prestwich rapportait avec doute à cette espèce ; la figure qu'il en donne a cependant la plus grande analogie avec les individus des environs de Soissons, sauf Le bord palléal plus courbé. XXVIT° famille. NUCULIDÆ. Coquille inéquilatérale, ayant le côté antérieur allongé, le côté postérieur subtronqué, nacrée à l’intérieur, ayant le ligament interne contenu dans un petit cuilleron oblique et l'impression palléale entière. Cette famille comprend les Nucula et les Acila; d'après Stoliczka et Fischer, il faudrait y joindre les genres Surepta et Cienodonta (= Tellinomya, Hall), que d’autres auteurs classent dans les ARCIDÆ. J'en sépare les LEDIDÆ à cause de leur sinus. 104° genre. NUCULA, Lamarck, 4799. . 1. — N. subovata, d'Orb. (p. 818). E. M. N. subovata, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalpen, p. 102. R. D. — Reconnaissable à sa forme ovale, allongée, aplatie, à son grand corselet convexe, Limité par une dépression large et profonde, qui produit une sinuosité, en aboutissant au bord postérieur, à son cuilleron étroit, allongé, à demi caché sous 106 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE le bord palléal. Autant que je puis en juger par la figure, l’espèce de Barton, que Wood a décrite sous le nom N. ampla, Edw., et la variété contigua, ont la plus grande ressemblance avec notre espèce. Ag. Loc. Sandricourt, coll. Morlet. En Belgique, Nil-Saint-Vincent, coll. Coss- mann (legit M. Vincent). Dans les Alpes, Kressenberg. 2. — N. bisulcata, Sow. PI. V. fig. 19-20. E. S. N. bisulcata, J. Sow. in Dixon, 1850, Geol. of Sussex, p. 93et 170, pl. II, fig. 13. — Morris, 1854, Catal. of British foss., p. 217. — Wood, 1864, Eoc. bivalo., p. 109, pl. XVIIL, fig. 13. Grande coquille déprimée, allongée dans le sens transversal, ovale par sa forme générale, atténuée à ses deux extrémités et moins iné- quilatérale que la plupart de ses congénères ; lunule séparée par un profond sillon et souvent divisée au milieu par un second sillon obsolète ; le contour supéro-antérieur porte une sinuosité correspon- dant à cette lunule; corselet mal défini, court et peu excavé. Char- nière portant en avant une série de neuf dents assez épaisses, auxquelles succèdent subitement huit ou neuf dents bien plus serrées, qui n’occupent, jusqu'au crochet, qu'un espace égal à la moitié de celui qu'occupent les neuf premières; dents postérieures au nombre de cinq ou six seulement, les deux plus écartées épaisses, les autres très petites, l'individu que je décris est mutilé sous Le crochet et je ne puis donner la forme du cuilleron. Impression du muscle posté- rieur allongée en forme de haricot; impression antérieure subqua- drangulaire, placée assez bas; bord palléal non crénelé. Dim. Longueur, 20 mill.; largeur, 13 mill. R. D. — Il est aisé de distinguer cette espèce du MN. subovata, par sa forme allongée, plus pointue à ses extrémités, par l'absence de corselet, par sa lunule bien marquée et par ses bords entiers. L'individu du Fayel que je viens de décrire ressemble tout à fait à la description que Wood a donnée du N. bisulcata : il en a la forme et les dimensions, il présente le même aplatissement, il a aussi les bords lisses et la lunule extrêmement développée; cependant Wood indique l'espèce de Barton comme ayant le test épais, tandis qu’au contraire, notre coquille est mince. Loc. Le Fayel, un individu un peu détérioré I. V, fig. 19-20), coll. Bezançon. En Angleterre, Barton, Bracklesham. 3. — N. Bronni, Desh. {(p. 817, pl. LXIV, fig. 9, 10, 12 et 15). E. M. R. D. — Elle a une certaine ressemblance, par sa forme et surtout par son corselet, avec le N. subovata, mais sa convexité l'en distingue; elle est aussi plus triangulaire. Deshayes l’a séparée du N. parisiensis en indiquant quelle est plus convexe, qu'elle porte des stries rayonnantes, mais il a omis d'ajouter qu'elle a un cuilléron plus arrondi, plus court et plus saillant ; en outre, elle a le corselet bien moins tronqué, plus convexe et isolé par une large dépression qui modifie le contour. As. Loc. Fontenai, coll. Bezançon. MÉMOIRES 107 4. — N. parisiensis, Desh. (p. 819). E. M. N. parisiensis ? Bell., 1875, Monograf. delle nuculidi terz., p.9. == Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalpen, p. 101, pl. VIT fig. 3. R. D. — Ilest aisé de séparer, à première vue, cette espèce du M. subovata; elle est plus triangulaire, plus convexe; elle a le corselet plus plat, mieux tronqué, et le bord postérieur rectiligne ; enfin, son cuilleron est un peu plus large et plus saillant. Parmi les espèces figurées et brièvement décrites par Wood, il y en a plus d’une qui se rapproche de celle-ci; mais, à défaut des types originaux, il est difficile, dans un genre où les variations sont si peu sensibles, de tirer des conclusions bien certaines de la comparaison des figures : le N. Divoni, Edw., de Bracklesham, a bien la même forme que notre espèce et pourrait lui être réniiee ; le N. prælonga, Edw., est plus allongé ; le N. protracta, Edw., paraît avoir une forme un peu moins régulière; enfin, le NV, similis, Sow., est plus trigone et plus élevé, il a aussi le cuilleron moins oblique, s'étendant moins sous le bord supérieur, le corselet plus excavé. Aux États- Unis, dans l’éocène de l’Alabama, il existe une espèce très voisine du N. parisiensis, c'est le N. magnifica, Conrad. i Ag. Loc. Mioglia, d’après Bellardi; mais l’existence de cette espèce dans le mio- cène inférieur de Ligurie me paraît douteuse. Dans les Alpes, Kressenberg. 5.— N. mixta, Desh. (p. 819, pl. LXIV, fig. 1-4). E. M.-E. S. N. mixta, Frauscher, 1886, Unitcreoc. d. Nordalpen, p. 100. R. D. — En comparant cette espèce au MN. similis, Sow., Deshayes à omis d'indi- quer les caractères qui la distinguent de la précédente : elle est plus haute, moins allongée ; sa charnière porte, sous le crochet, en avant du cuilleron, une fossette sur la valve droite, une saillie dentiforme sur la valve gauche, qu'on n’observe pas sur l'autre espèce; enfin, la coquille de Damery porte des stries sous-cutanées bien plus apparentes que celles du N. parisiensis. Ag. Loc. Saint-Germain-en-Laye, coll. Bernay ; Essômes, coll. de Laubrière. 6. — N. terminalis, Desh. (p. 821, pl. LXIV, fig. 5-8). E. M. R. D.— On pourrait croire que ce n’est qu'une variété déformée du NV. subovata ou du N. Bronni; mais, outre qu'elle est représentée, à la base du calcaire grossier, par d'assez nombreux individus, elle a une charnière un peu différente, un cuilleron plus développé, précédé, sous le crochet, d'une seconde fossette qui manque dans l’autre “espèce; elle a, d’ailleurs, le corselet marqué d'une dépression qui n'existe jamais dans le N. parisiensis; on peut donc la conserver comme espèce distincte. As. Loc. Berville, Seraincourt, coll. de Boury. 7. — N. lunulata, Nyst (p. 820). E. S. R. D. — Elle se distingue aisément du N. parisiensis par son corselet profondé- ment excavé, par sa lunule déprimée, par sa forme moins haute, plus ovale et plus allongée, par ses dents moins nombreuses en arrière du crochet; d'autre part, elle n’a pas la forme ovale et aplatie du AN. subovata, ni la forme triangulaire et déjetée _ du N. terminalis, mi enfin le cuilleron court et saillant du N. Bronni. En Angle- . terre, le NV. sphenoidea, Edw., paraît avoir la même forme, mais il est peut-être un peu plus convexe; le IV. sa: Edw., 1e Barton, paraît ne comprimé et muni d’une lunule moins creuse. A. Loc. Le Ruel, coll. de Boury. En Bretagne, le Bois-Gouët (ide Vasseur). LÉ i 1USST SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 8. — N. similis, Sow. PLV fe. 23-24, E.S. Sy. NV. similis, J. Sow., 1819, Min. Conchyl., pl. CXOIL, fig. 10. | NN. trigona, J. Sow., ibid. fig. 5. IN. similis, Morris, 1854, Catal. Brit. foss. p. 218. = Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 118, pl. XVIIL fig. 11. — (?) G. Vincent, 1886, Liste des coq. du tongr. inf., p. 13, n° 175. Coquille triangulaire, médiocrement convexe, généralement lisse et seulement marquée de quelques gradins concentriques qui indi- quent les arrêts de l’accroissement de la coquille; région anale tron- quée et anguleuse ; côté antérieur presque pointu par suite de la déclivité rectiligne du bord supérieur, en avant des crochets; corselet limité par un angle obtus qu'accompagne une légère dépression; lunule peu distincte; charnière composée d’une série de dents qui, en avant du crochet, changent brusquement de grosseur ; cuilleron subdivisé, sur chaque valve, en deux fossettes inégales, que sépare . une lamelle oblique; impression des muscles ovale et superficielle. Dim. En France, longueur, 14 mill.; largeur, 11 mill. R. D. — Il est impossible de confondre cette espèce triangulaire avec le N. lunu- lata, qui est transverse et assez ovale dans son ensemble ; je la croyais d'abord nou- velle, rnais j'ai reconnu qu’elle présentait la plupart des caractères de la coquille, commune à Barton, que Sowerby a décrite et à laquelle Wood réunit, à titre de variété du jeune âge, le NV. trigona. Nos individus du Ruel ressemblent plus à cette variété qu'au type, dont ils n’atteignent n1 la taille ni l'épaisseur; on les distingue du NN. parisiensis par leur forme plus haute et plus triangulaire, par leur lunule, que limite une dépression plus tronquée et moins allongée; quant au N. mixta, il a le bord supérieur moins rectiligne en avant, la forme plus convexe et plus épaisse, le crochet moins incliné en arrière. En ce qui concerne la présence de cette espèce dans le tongrien inférieur du Limbourg, je laisse la responsabilité de cette citation à M. Vincent, qui aura probablement comparé de bons individus de ces espèces faciles à confondre, même quand elles sont dans un bon état de conservation. Loc. Le Ruel, toutes les collections ; types figurés (pl. V., fig. 23-24), coll. Coss- mann ; Marines, coll. Bezançon ; Valmondois, coll. Bernay; Auvers, coll. de Boury. En Belgique, dans l'étage tongrien (? ide G. Vincent). 9. — N. fragilis, Desh. (p. 821). E. I. I.-E. I. SyN. IV. Levesquet, d'Orb., 1850, Prod., Il, p. 325, n° 514. NN. fragilis, Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, XIII, p. 196. — Frauscher, 1886, Untereoc.d. Nordalp., p. 100, pl. XIT, fig. 10. (var. major). HA à R. D. — Elle ressemble beaucoup au NW. terminalis ; maïs, dans cette dernière, les dents diminuent graduellement de grosseur, au lieu de présenter l’anomalie qu'a constatée Deshayes pour le MN. fragilis, c’est-à-dire l'arrêt de la décroissance à la hauteur du cuilleron ; en outre, celle-ci porte des stries rayonnantes bien apparentes, NÉ MON AUTR D'LA NE LES MÉMOIRES 109 qu'on soupçonne à peine sur l'autre espèce. Elle se distingue des autres VNucula du calcaire grossier par sa forme terminale, écourtée en arrière; elle a le corselet sail- lant du NV. subovata, sans avoir la forme ovale de cette espèce ; elleest moins convexe que le N. Bowerbanki, Sow. C'est avec raison que M. Chelot à identifié avec cette espèce la coquille que d'Orbigny à ultérieurement nommée NV. Levesquei. 10. — N. Woodi, Cossmann, nom. mut. PLV 21502; E. S. N. subtransversa (?) Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 120, pl. XIX, fig. 13 (non Nyst). Coquille médiocrement convexe, oblongue, transverse, très inéqui- latérale; côté antérieur extrêmement court, tronqué par un corselet un peu convexe, qu'isole une dépression étroite produisant, sur le contour, une sinuosité très nette; lunule accentuée par une large dépression à laquelle correspond également une petite troncature oblique du bord antéro-supérieur. Crochets pointus, peu saillants, placés à l’aplomb de la troncature du corselet. Rayons gravés dans l'épaisseur du test, peu visibles sur la surface dorsale, plus accentués en avant, où ils s'arrêtent brusquement sans atteindre la région lunu- laire. Dents sériales décroissant jusqu’au sommet; bord palléal crénelé. Dim. Longueur, 10 mill.; largeur, 7.5 mill. R.. D. — L'espèce anglaise que Wood rapporte, non sans hésitation, au N. subtrans- versa de Kleyn Spauwen, en diffère complètement et ressemble, au contraire, à une coquille, rare à Valmondois, à laquelle je propose de donner le nom de l’auteur anglais : aussi allongée que le N. subtransversa, elle est moins ovale et elle a la lunule plus déprimée, produisant une sinuosité sur le contour antérieur ; elle a aussi le corselet mieux tronqué et dénué des stries lamelleuses qui caractérisent l'espèce de Belgique. S1 on la compare au N. lunulata, auquel elle ressemble par sa lunule, on trouve qu’elle est moins haute et plus allongée, qu'elle a le corselet mieux tronqué et qu’elle s'en distingue par ses stries rayonnantes cessant subitement en avant. Loc. Valmondois, trois valves (pl. V, fig. 21-22), coll. Bernay. En Angleterre, White-Cliff bay (ide Wood). 11. — N. capillacea, Desh. (p. 823, pl. LXIV, fig. 21-23). E. M. R. D. — On la reconnaît à sa forme aplatie, à ses lamelles croisées de stries rayonnantes très fines et très régulières, à ses dents serrées et peu nombreuses, A3. Loc. Chaussy, coll. Bernay. 142. — N. minor, Desh. (p. 823, pl. LXIV, fig. 17-20). E. M.-E. S. N. minor, Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 114, pl: XVIII, fig. 10. R. D. — Cette petite espèce a la même taille et à peu près la même forme que la précédente ; elle est, comme elle, ornée de sillons concentriques et, quoi qu'en dise Deshayes, de stries rayonnantes excessivement fines; on les distingue cependant avec assez de facilité, même sans tenir compte de la différence des gisements ; celle-ci est plus convexe, plus trigone, un peu plus oblique et elle a une charnière plus épaisse, composée de dents plus grosses. | 110 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Ag. LOC. Beauchamp, coll. Bezançon. En Anlene, Bracklesham (ide Mie En Bretagne, le Bois-Gouët (jide Vasseur). XXVIIT famille. NUCULANIDÆ. Coquilles à dents sériales, munies ou dénuées d’une fossette interne pour le ligament; impression palléale sinueuse. L'existence de ce sinus me paraît justifier la création d’une famille distincte de celle des NUCULIDÆ, et comprenant les genres : 4° (ligament interne) Nucu- lana, Yoldia ; 2° (ligament externe) Malletia, Tyndaria. 405° genre. NUCULANA, Link, 1807 (!). Coquille ovale, plus au moins rostrée en arrière, épidermée; sur- face sillonnée concentriquement ou obliquement ; fossette ligamentaire placée sous le crochet, entre deux séries de dents ; lunule et corselet lancéolés ; ligne palléale sinueuse. Type : N. emarginata. Le nom Leda, Schum. (1847), postérieur à Nuculana, Link (1807), à d’ail- leurs été donné par Koch à un genre d’arachnides. Certains auteurs, en particulier Seguenza, ont divisé ce genre en sections fondées sur la forme ou l’ornementation de la coquille; mais les différences sont si faibles que je n’ai pu utiliser ces divisions pour sectionner le classement de nos espèces parisiennes, et Je les laisse en un seul groupe. 1.— N.striata [Lamk.](p. 829). E. L.-E. M. Leda striata, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordel,, p.103, pl. VI, fig. 23: R. D. — Reconnaissable à sa forme presque symétrique, un peu pointue en arrière, Han Quéo, de ce côté, d'une dépression extérieure, large et obtuse. À son apparition dans les sables de Cuise, cette coquille a une forme un peu plus étroite, mais semblable au type par tous les autres caractères. = Ag. Loc. Liancourt, coll. de Laubrière. En Bretagne, le Bois-Gouët (/ide Vasseur). 2. — N. costulata [Desh.] (p. 829, pl. LXV, fig. 8-10). E. S. Syx. Leda costulata, Wood, 1862, Æoc. bivalo., p. 125, pl. XVII, fig. 5. R. D. — Se distingue de la précédente par sa forme plus inéquilatérale, plus étroite, moins rostrée et moins aiguë en arrière, par ses sillons plus écartés. As. Loc. Valmondois, coll. Bernay; Caumont, coll. de Laubrière. En Belgique, Wemmel, coll. Cossmann (/egit M. Vincent). En Angleterre, Bracklesham (de Wood). (1) L'ouvrage de Link, à Rostock, à été complètement brûlé et c'est d'après Môrch, qui en possédait un exemplaire, que la rectification doit être faite. | $ MÉMOIRES 111 3. — N. prisca [Desh.] (p. 830, pl. LXV, fig, 15-17). ._ E.I.I.-E. I. Syn. Leda prisca, Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 128, pl. XVIL fig. 4. KR. D. — Plus courte et moins équilatérale que les deux précédentes, elle n’a pas le côté postérieur aussi bombé en arrière des crochets que l'indique la figure donnée par Deshayes; elle se distingue surtout par sa surface dénuée de sillons concentri- ques et marquée seulement de quelques stries d’accroissement. Quant à l'espèce anglaise figurée sous ce nom par Wood, elle pourrait bien en être distincte, car elle paraît avoir une dépression postérieure et une forme pointue en arrière que l’on ne remarque pas sur la coquille de Châlons-sur-Vesle. AJ. LOC. Bracheux, Abbecourt, coll. Cossmann; Saint-Martin-aux-Bois, coll. Dollfus ; Aïzy, coll. de Laubrière. En Angleterre, Highgate, Barton (?) (ide Wood). 4. — N. galeottiana [Nyst] (p. 830, pl. LXVI, fig. 1-3). E. M.-E. S. Syn. Leda galeottiana, Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 126, pl. XVII, fig. 2. — (?) G. Vincent, 1886, Liste des cog. dutongr. inf., p. 13, n° 170. KR. D. — Voisine du N. sériata par ses sillons réguliers et par la convexité de son bord palléal, elle s’en distingue par le rostre pointu qui termine son côté postérieur, en se recourbant vers le haut, disposition qu'accuse encore une légère sinuosité du bord supérieur. M. G. Vincent dit avoir reconnu cette espèce parmi les coquilles du tongrien inférieur du Limbourg belge : ne serait-ce pas plutôt le N. gracilis, dont la présence à ce niveau s’expliquerait plus aisément ? = Ag. Loc. Chambors, coll. Chevallier. Le Ruel, Marines, toutes Les collections ; le Fayel, coll. Chevallier. En Belgique, Nil-Saint-Vincent, coll. Cossmann (/egit M. Vincent); dans le tongrien inférieur (fide Vincent). 5. — N. tumidula [Cossmam]. PL. V, fig. 28-20. ES. SyN. Leda tumidula, Cossmann, Journ, de Conchyl., 1886, p. 86, pl. IL, fig. 6. Jolie petite coquille, gonflée, oblongue, subtrigone, un peu rétré- Cie, quoique-ovale du côté antérieur, rostrée et pointue en arrière, ed ayant le bord palléal très arqué dans la partie correspondant à la forte convexité de la coquille, sinueux et arqué dans celle qui corres- pond à la dépression large et profonde précédant la carène rostrale. Crochets peu a placés à peu près au milieu de la longueur ; lunule à peine visible, presque linéaire; corselet lisse, large, aussi long que la partie postérieure de la coquille, limité par une carène aigué et partagé par une petite côte qui disparaît avant l'extrémité postérieure ; surface ornée de stries fines et régulières qui ne conti- nuent pas sur le corselet. Bord cardinal interrompu, sous le crochet, par une profonde fossette; la partie postérieure s’élargit et porte douze dents; sur la partie antérieure, qui est plus étroite, on en compte quinze, décroissant à mesure qu’elles se rapprochent de la fossette. Impression palléale voisine du bord, avec un petit sinus. Dim. Longueur, 6 mill.; largeur, 3.5 mill. 119 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Voisine du-N. galeottiana, qui se trouve en abondance dans les mêmes gisements, celle-ci s’en distingue, à première vue, par sa forme plus convexe et par son rostre mieux marqué, par la sinuosité du bord palléal; le N. gracilis, de l'oligocène, a la sinuosité rostrale placée plus en arrière et la forme moins bombée ; le N. minima |Sow.] a la forme plus allongée, les crochets moins saillants et le rostre moins découpé. 4 Loc. Le Ruel, toutes les collections; types figurés (pl. V, fig. 28-29), coll. Coss- mann ; Marines, coll. Cossmann. 6. — N. Iævigata [Watelet]. PI. V, fig. 25-27. E. I. Syn. Leda lœvigata, Watelet, 1868, Buil. Soc. archéol. Soissons, p. 145. Leda cochlearella, Cossmann, 1883, Journ. de Conchyl., p. 160, pl. VI, fig. 6. Très petite coquille, peu convexe, ovale dans sa forme générale, fortement rostrée en arrière et arrondie du côté antérieur; bec anal peu pointu, séparé du bord palléal par une profonde sinuosité, à laquelle correspond, sur la surface dorsale, une dépression assez creuse qui part du crochet. Celui-ci est petit, à peine saillant ; le bord supérieur est rectiligne et déelive de part et d'autre. Surface lisse, brillante, marquée seulement de quelques stries d’accroisse- ment vers le bord palléal; charnière formée de deux séries de dents très serrées entre lesquelles se trouve, sous le crochet, une petite fossette triangulaire. [Impressions musculaires petites et écartées; impression palléale voisine du bord, à peine tronquée en arrière. Dim. Longueur, 2.25 mill.; largeur, 1.5 mill. R. D. — J'avais décrit cette espèce, ne connaissant pas le travail que Watelet a publié en 1868, sur quelques nouveaux pélécypodes des sables inférieurs; la descrip- tion qu'il en donne n'a pas été accompagnée des planches annoncées dans le texte : c'est donc seulement par les caractères indiqués dans cette description que j'ai pu vérifier l'identité de son espèce et de la mienne. Elle se distingue de la précédente par sa forme moins convexe, par sa surface brillante et par son bec anal moins pointu, plus court; le L. minima, Sow., qui est également lisse, est moins bien rostré et a le bord supérieur plus bombé en arrière du crochet. Loc. Cuise, type figuré (pl. V, fig. 25-27), coll. Cossmann ; coll. Bezançon, Bourdot, Dollfus, de Boury, Tuniot ; Laversine (fide Watelet). XXIX° famille. ARCIDÆ, On pourrait diviser cette famille en deux groupes : l’un pour les coquilles voisines des Pectunculus, l'autre pour celles qui se rattachent aux A?ca. MÉMOIRES 113 106° genre. NUCINELLA, Wood, 1848. OBs. — Le nom Nuculina, d'Orb., a été conservé par M. Fischer (Man. de conchyl, p. 979) comme antérieur (1845) au nom de Wood ; mais on ne peut l’admettre, car, ainsi que l'indique Deshayes (p. 825), ce nom avait été employé par Agassiz pour désigner la famille des NUCULIDÆ, et ensuite par de Filippi, pour un genre voisin des Cypris. Ge genre se caractérise par la présence d’une dent latérale postérieure allongée et lamelliforme et par la continuité de la série des dents cardinales, non interrompues sous le crochet. 4. — N. miliaris [Desh.] (p. 826). | | E. I.-E. M. Syn. NV. suessoniensis, Watelet, 1870, Catal. des sables infér. R. D. — Watelet a proposé de séparer comme espèce nouvelle la coquille des sables de Cuise; après une attentive comparaison d’un grand nombre d'individus, je ne vois pas de différences sérieuses n1 constantes entre ceux du calcaire grossier et ceux des sables inférieurs. ‘ Ag. Loc. Cuise, coll. Cossmann, Dollfus, de Laubrière et de Boury; Saint- Etienne, près Pierrefonds, coll. Cossmann; Pierrefonds, Hérouval, coll. Baudon et de Boury. 2. — N. ovalina, nov. sp. PI. VI, fig. 14-15. E. I. I. IN. testa, ovata, antice paululum truncata, transversim elongata, umbone obtuso, margine cardinali superne recto, dentibus sex divergentibus ; dente laterali elongato. Petite coquille ovale, lisse, subglobuleuse, allongée dans le sens transversal, un peu tronquée du côté antérieur, atténuée en arrière, ayant le bord palléal presque parallèle au bord supérieur ; crochet obtus, peu saillant, situé presque à l’aplomb de la troncature anté- rieure. Lunule peu développée, indiquée par une faible dépression. Bord cardinal assez étroit, limité, sous le crochet, par une ligne droite, portant six dents inégales et rayonnantes, ainsi qu’une dent postérieure assez allongée. Dim. Longueur, 2 mill.; largeur, 1.5 mill. R. D. — J'ai séparé cette espèce du N. miliaris, bien que je n’en connusse qu'une valve et que l’autre espèce existât dans les sables de Cuise ; mais celle-ci en diffère par de bons caractères : sa forme d’abord, qui est beaucoup plus ovale, moins trian- gulaire et plus allongée; sa troncature est beaucoup moins arrêtée, beaucoup moins longue ; sa charnière est plus étroite et coupée sous le crochet, échancrée à l'inté- rieur des valves. Loc. Jonchery, une valve droite (pl. VI, fig. 14-15), coll. de Laubrière. TOME XXII, 1887 Ô er "DE YA * — t 114 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 107 genre. TRINACRIA, Mayer, 1868. SyN. Trigonocælia, Desh. (non Nyst et Gal.). OBs. — Deshayes a appliqué à tort le nom créé par Nyst et Galeotti pour les coquilles pectunculiformes, identiques aux Limopsis, à celles qui ont la forme'triangulaire. M. Mayer a corrigé cette erreur (Mol. tert. du Mus. de Zurich, HI, p. 69), et il a donné le nom Trinacria aux coquilles de ce genre. ; | 1. — T. cancellata [Desh.] (p. 838, pl. LXIV, fig. 31-35. EE. M.-E.S. SyN. Trigonocælia cancellata, Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 106, pl. XIX, fig. 12. Trinacria cancellata, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., II, n° 171, p: 180. R. D. — M. Mayer dit que cette espèce passe, à la longue, au T, deltoidea ; quant à moi, je n'ai jamais éprouvé de difficulté à l'en séparer ; elle est plus triangulaire et treillissée sur toute sa surface, tandis que l’autre espèce ne porte généralement de côtes rayonnantes qu'en avant ou au delà de la carène ; en outre, le T. cancellata à une forme plus allongée, moins convexe, moins équilatérale, les crochets moins saillants : en résumé, 1l n’est pas possible de confondre ces deux espèces. As. Loc. Ducy, coll. Cossmann ; Marines, coll. de Boury ; Essômes, éocène supé-. rieur, coll. de Laubrière. En Angleterre, Huntingbridge (fide Wood). 2. — T. crenata, nov. sp. PL. V, fig. 34-35. AU ARS T. testa, minuta, crassa, convexriuscula, trigona, wmbone prominulo, antice rotunda, postice rostrata et acuta, extus elegantissime clathrata; costulis anticis, remotis et granulosis, carina postica, marginata ot transversim rugata; cardine crassissimo, fossula elata, cochleariformi, dentibus quater vel quinque, utrinque notato ; margine anteriore crenato; cicatriculis grandibus, valde impressis. Petite coquille épaisse, un peu convexe, trigone, à crochet saillant, obliquement incliné en arrière ; côté antérieur largement arrondi et festonné ; côté postérieur aigu, rostré et déclive; surface élégamment treillissée par des sillons rayonnants et concentriques; en avant, les rayons se transforment en six ou sept côtes qui s'écartent, gros- sissent et se chargent de granulations correspondant aux stries trans- verses ; carène anale formant un bourrelet saillant et rectiligne, ridé par les stries d’accroissement ; au delà de cet angle, l'aire postérieure est plane et finement treillissée. Bord cardinal épais, court, échancré sous le crochet par une large fossette en forme ‘de cuiller et portant, de chaque côté, quatre ou cinq dents disposées en demi-cercle. Bord palléal festonné, en avant, par six ou sept grosses crénelures qui s’effacent vers le milieu; impressions bien marquées et assez grandes. Dim. Longueur, 5 mill.; largeur, 3.5 mill. MÉMOIRES 115 R. D. — Se distingue de la précédente par sa forme plus courte, plus épaisse, par sa charnière disposée en hauteur et munie d’un petit nombre de dents, par les fortes crénelures de son extrémité antérieure, par sa carène saillante, etc. On ne peut la considérer comme une variété de l'espèce suivante, de n’a ni les bords crénelés, n1 la carène en bourrelet. Loc. Valmondois, deux valves (pl. V, fig. 34-35), coll. Bernay. 3. — T. deltoidea [Lamk.] (p. 840). E. M.-E. S. Sy. Trinacria deltoidea, Mayer, 1868. Moll. tert, du Mus. de Zurich, XII, n° 172, p: 123: Trigonocælia deltoidea, Dufour, 1881, Et. des Ass: des sables éoC., p. 33. R. D. — L'espèce d'Angleterre qu'a figurée Wood n’est pas notre T!. deltoidea et ressemble plutôt au T. curvirostris; quant à la variété lœvigata que M. Mayer cite comme venant de Montagny, je me suis assuré qu'elle ne pouvait être séparée du type, qui est très variable. La surface est généralement ornée de stries régulières et profondes, croisées de quelques costules rayonnantes qui ne dépassent pas Le tiers de la longueur, sur la région antérieure ; quelques individus sont très finement treillissés sur le milieu de la surface dorsale ; mais ce ne sont pas les séries de ponctuations du T. cancellata ; V'aréa anale, au delà de la carène, porte aussi des sillons rayonnants, quelquefois très obsolètes ; la forme générale reste toujours trigone, anguleuse, peu inéquilatérale, le crochet étant placé presque au milieu de la longueur. Ag. LOC. En Bretagne, Cambon (fide Vasseur); la Close (ide Dufour). 4. — T. inæquilateralis [d'Orb. ] (p. 839, pl. LXIV, fig. 27- -30). + E. I. I.-E. I.-E. M. Trinacria inœquilateralis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p. 123, n° 170. R. D. — Voisine, par sa forme, de l’espèce précédente, elle s’en distingue par son obliquité et sa convexité, par l'absence de côtes rayonnantes et par la petitesse de sa charnière. À Houdan, dans la tranchée du chemin de fer, je n’ai jamais recueilli que le T. delioidea ; peut-être la citation de l'espèce de Cuise à ce niveau est-elle due à une erreur de détermination, et n’y rencontre-t-on que la variété lisse. Quoi qu'il en soit, le T. inœquilateralis existait déjà à l’époque des lignites, les individus qui s’y trou- vent sont identiques à ceux de Cuise. M. Frauscher la cite au Kressenberg, mais la figure qu'il en donne représente tout autre chose que notre espèce. ô As. Loc. Hérouval, coll. de Boury. Rilly, coll. Bezançon ; Dormans, coll. Coss- mann ; Chierry, Bazoches, coll. de Laubrière. 5. — T. curvirostris [Cossmann]. PI. V, fig. 36-37. E. M.-E.Ss. SyN. Trigonocælia deltoidea, Wood, 1862, Eoci bivalo., p. 105, pl. XIX, fig. 11. — curvirostris, Cossmann, 1882, Jowrn. de Conchyl.; p. 117, pl. V, fig. 4. Petite coquille lisse, médiocrement épaisse, triangulaire, cunéi- forme, inéquilatérale ; côté antérieur arrondi, égal aux deux cin- - quièmes de la longueur ; côté postérieur formant un bec pointu dont le . contour présente, sur le bord palléal, une sinuosité caractéristique. 116 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Crochets petits, aigus, peu proéminents; carène anale non crénelée, accentuée par une légère dépression dorsale et séparant une région plate sur laquelle on distingue quelques rayons très obsolètes; dents cardinales au nombre de cinq en avant et de sept en arrière; fossette ligamentaire à peine visible. Dim. Longueur, 6 mill.; largeur, 4 mill. R. D. — Beaucoup moins convexe que les précédentes, ayant aussi les crochets bien moins saillants, notre espèce se distingue du T. deltoidea par l'absence de côtes rayonnantes en avant, et du T. inœæquilateralis par sa surface dénuée de sillons régu- liers d’accroissement; son bec courbé la sépare également, non seulement des espèces précédentes, mais encore du T°. media que l'on trouve dans les mêmes gisements. C'est bien cette espèce que Wood rapportait, avec doute, au T!. deltoidea. J'ai constaté qu'elle existait déjà dans le calcaire grossier. Loc. Marines, le Ruel, toutes les collections; type figuré de Marines (pl. V, fig. 36-37), coll. Cossmann ; Montagny, coll. Morlet. Houdan, coll. Bezançon. En Angleterre, Barton, Hordle (fide Wood). | 6. — T. media [Desh.] (p. 839, pl. LXV, fig. 5-7). E. S. T. media, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, I, p. 124, n° 173. R. D. — Espèce caractérisée par la troncature de son extrémité anale qui, au lieu d’être pointue, comme cela a lieu dans toutes les précédentes espèces, est obtuse et même un peu arrondie, par suite du renflement que dessine le bord supérieur ; treil- lissée beaucoup plus finement que le T. cancellata, elle s'en distingue par sa forme moins triangulaire. 7. — T. plesiomorpha, Cossmann. PL V'hp)80-8. E. I. (Journ. de Conchyl., 1886, p. 88, pl. IL, fig. 5.) Petite coquille triangulaire, inéquilatérale, arrondie et largement ovale du côté antérieur, pointue, carénée et déclive en arrière; cro- chets placés à peu près au milieu de la longueur, petits, opposés, à peine inclinés en arrière; surface extérieure ornée de très fines siries et de quelques gradins d’accroissement ; carène anale assez nette, non tranchante ; bord cardinal régulièrement courbé, portant cinq ou six dents rayonnant de chaque côté de la fossetie médiane. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 2.5 mill. R. D. — $e distingue de la précédente par sa forme non tronquée en arrière, par son bord supérieur plus déclive et par sa surface non treillissée; moins triangulaire, moins haute et plus transverse que le 7. delioidea, elle n’a pas ses côtes rayon- nantes ; elle n’a pas le large corselet, la carène élevée et tranchante, la forme inéqui- latérale et trigone du T. inæquilateralis; enfin, elle ressemble moins à une Ayca que le 7. Baudoni, qui se trouve aussi à Hérouval. Loc. Cuise, une valve droite (pl. V, fig. 30-31), coll. Cossmann ; plusieurs valves coll. Morlet; Hérouval, une valve gauche (fig. 32-33), coll. Cossmann. MÉMOIRES 117 8. — T. crassa [Desh.] (p. 841, pl. LXV, fig. 1-4). E. S. T. crassa, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, WI, p. 122, n° 168. R. D. — On la reconnaît à sa forme trapue et épaisse, courbée dans son ensemble, à ses impressions musculaires profondément marquées, à sa carène obtuse et arquée. M. Mayer la cite à Hermonville, dans le calcaire grossier. Az. 100. Mérÿ-sur-Oise, coll. Dollfus. 9. — T. Baudoni, Mayer (!). PI. V, fig. 40-41. E. I. Sy. Trinacria Baudoni, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, WI, p. 121, n° 167. Trigonocælia arcaoides, Wat., 1868, Bull. Soc. archeol. Soissons, IT, p. 140. “ — — Watelet, 1870, Catal. des sables infér. — Ferrandi, de Rainc., 1877, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, Vip, plEV;"fe 06, Trinacria Baudoni, Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr.,38°s., XIII, p. 196. Petite coquille transverse, subtrigone, ayant à peu près la forme d’une Arca, presque équilatérale, arrondie en avant, peu atténuée et peu pointue en arrière ; carène anale très obtuse et arquée ; surface ornée de très fines stries rayonnantes, visibles sur les individus frais ; crochets obtus, à peine obliques en arrière; lame cardinale étroite, peu arquée, portant cinq ou six dents de chaque côté de l’échancrure médiane, qui est à peine indiquée; impressions musculaires superfi- cielles, grandes et allongées. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 2.75 mill. R. D. — On la distingue à première vue par sa forme subquadrangulaire et par sa surface treillissée; décrite, mais non figurée, par Mayer et ensuite par Watelet, cette espèce est cependant plus reconnaissable d’après le texte de ces auteurs que par les quelques lignes et la figure qu’en a données M. de Raincourt. Loc. Hérouval, très commune ; types figurés (pl. XIII, fig. 40-41), coll. Cossmann. Liancourt, coll. de Laubrière ; Visigneux (fide Watelet). 10. — T. mixta, Mayer. PL. V, fig. 38-39. E. S. SyN. Trinacria mixta, Mayer, 1868, Moll.tert. du Mus.deZur., TI, p. 122, n° 169. Trigonocælia Friteli, de Rainc., 1885, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, XIII, p. 473, pl. XV, fig. 9. Petite coquille large et déprimée, subquadrangulaire, largement arrondie en avant, subtronquée et atténuée en arrière; crochet à peine proéminent, placé à peu près au milieu de la longueur; angle anal obtus, arqué, s’effaçant presque avant d'atteindre le bord palléal ; (!) La priorité n’est pas douteuse; l’avant-propos du mémoire de M. Mayer est daté du 2 juillet 1868, tandis que la communication de Watelet a été faite à la séance du 9 novembre de la Société; ni l’un ni l’autre n’ont figuré l'espèce. Dee RUN LT of EE en CE Net ALU = e LEE : CEE en 4 418 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE lame cardinale médiocrement large, à peine arquée, portant cinq dents en arrière et sept en avant de la fossette, qui est relativement grande et profonde. Impressions très grandes et bien marquées. Dim. Longueur, 6 mill.; largeur, 4 mill. R. D. — C’est la plus aplatie de toutes les espèces de ce genre ; elle est plus large et moins triangulaire que le T. media du même gisement; comme la précédente, elle a été décrite par M. de Raïincourt, qui ne connaissait pas le travail antérieur de M. Mayer. Quoiqu’elle ne soït pas accompagnée d’une figure, la description très reconnaissable qu'en a donnée ce dernier auteur crée, en sa faveur, un De incon- testable de priorité. Loc. Le Ruel, très rare (pl. V, fig. 38-39), coll. Cossmann ; Marines, coll. Bezançon. 108° genre. LIMOPSIS, Sassi, 4827. Sy. Trigonocælia, Nyst, 1835, Bull. acad. Brux., p. EE Pectunculina, d'Orb., 1844, Trigonocælia, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., I, p. 62. O8s. — M. Mayer a adopté le nom de Nyst, de préférence à celui de Sassi, qu'il qualifie de vox barbara ; cette raison ne me paraît pas suffisante pour sacrifier les droits de priorité; il y a bien d’autres noms acceptés de tous, quoiqu’ils soient formés d’un mot latin et d’un mot grec latinisé. Type : L. aurita Br. : 1. — L. granulata [Lamk.] (p. 842). E. I.-E. M.-E. S. Syn. Limopsis granulata, Wood, 1862, Eoc. bivale., p. 103, pl. XVII, fig. 10. Trigonocælia granulata, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, NI, D PT NS ISE" Limopsis granulata, von Kœnen, 1869, Ueber tertiärverstein. v. Kiew, p.590. R. D. — Cette espèce est très variable : Deshayes a signalé des formes s’écartant du type, non seulement par la convexité et l'épaisseur du test, mais aussi par la dispo- sition curviligne des dents de la charnière. Les individus d’Hérouval appartiennent bien à cette espèce et non à la suivante. Ag. LOC. Dans le bassin tertiaire de Kiew, Budzak (fide von Kæœnen). à 2.— L. lentiformis, Desh. (p. 843, pl. LXXII, fig. 10-12). SR T SyN. Trigonocæœlia lentiformis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, pe 17-0915 R. D. — $e distingue de la précédente par sa forme aplatie et par son ornemen- tation composée de stries concentriques très finement treillissées, et dénuée des côtes rayonnantes et granuleuses qui caractérisent l’autre espèce ; elle a aussi les contours plus lisses et munis d'un rebord aplati qui n'existe pas au même degré dans le L. granulata. Je ne cite pas cette espèce en synonymie dans le bassin de Bretagne, comme l'a fait M. Dufour, sans doute par suite d’une erreur de détermination : M. Vasseur se contente d'indiquer Limopsis sp. | Ag. Loc. Hondainville, coll. Baudon, i : | 1, 454 UNS OU NES re FA) RAR ven D #) « ©] Laile MÉMOIRES 419 3. — L. altera, Desh. (p. 844, pl. LXXII, fig. 13-15). E. I.-E. M. R. D. — Cette espèce forme la tête d’un groupe non moins remarquable par la troncature et la dépression de son côté postérieur que par la disposition des dents de la charnière, qui sont perpendiculaires en arrière de la fossette, et horizontales en avant, ainsi que par les côtes bien marquées aux extrémités de la surface interne. Ag. Loc. Chaumont, coll. Bernay et Chevallier. 4, — L. nana [Lamk.](p. 845). E. M.-E.Ss. Syn. Trigonocælia nana, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., p.120, n°164. Limopsis concentrica, Stan. Meunier, 1879, La Nature, n° 294, p. 101. R. D. — Se distingue de la précédente par le contour tronqué de son côté antérieur, qui est obliquement déclive au lieu d'être arrondi; elle est plus petite, plus oblique, plus triangulaire et plus convexe. Cependant, à Chaumont, on trouve des individus qui se rapportent aussi bien à l’une qu’à l’autre de ces espèces, ce qui prouve qu’elles sont voisines. Le”ZL. aviculoides, Conrad, de l’Alabama, a une forme voisine de celle-ci, mais elle est plus équilatérale et elle porte des sillons plus réguliers sur la surface. L'espèce de M. Stanislas Meunier est identique au type. Ag. Loc. Caumont, le Fayel, coll. de Laubrière. 5. — L. chonioides, nov. sp. PL VE 13: E. I. L. testa convexiuscula, obronda, postice subtruncata; umbonibus haud promi- nulis; fossula, trigona, grandi; dentibus utrinque sex numerosis ac proximis ; > * costulis internis fere in medio sitis. Petite coquille convexe, obronde, légèrement oblique et un peu tronquée du côté postérieur ; surface externe corrodée, laissant aper- cevoir quelques traces de stries; crochet gonflé, mais peu saillant, dont la pointe est au sommet d’une fossette superficielle, parfaitement régülière et trigone, partageant en deux parties inégales une aréa située dans un plan oblique par rapport au plan du bord cardinal ; celui-ci est divisé en deux régions par une échancrure dont la plus grande pro- fondeur est en avant de la fossette : la région anale porte six dents serrées, parallèles entre elles et perpendiculaires au bord; la région antérieure, qui se prolonge obliquement le long du bord, au delà de l'aréa, porte six dents serrées et presque horizontales. La surface intérieure est marquée de six à huit côtes proéminentes, situées entre les deux tiers et le milieu de la largeur, du côté postérieur. Dim. Longueur, 7 mill.; largeur, 7 mil]. _R. D. — II est impossible de confondre cette coquille avec les deux espèces pré- cédentes ; elle est moins triangulaire et plus obronde surtout que le L. nana; elle a des dents plus nombreuses et plus serrées, une aréa plus large, une fossette mieux dessinée que le Z. altera; enfin, elle est surtout caractérisée par ses côtes internes placées au milieu ou à peu près, au lieu qu’elles raÿonnent aux extrémités dans les deux autres espèces : je la crois JR bien distincte. 1920 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Loc. Saint-Gobain, deux valves (pl. VI, fig. 1-2), coll. Cossmann; Cuise (fig. 3), coll. de Boury. Vis | 6. — L. perobliqua, 00. sp. PI. VI, fig. 4-5. E. M. L. testa sublævigata, mediocriter conveæa, perobliqua, latere postico producto, truncato; margine superiore rectilineari; latere antico regulariler circulari; umbone minuto, prominulo; cardine angusto, paululum emarginato, dentibus quater utrinque notato ; radis internis ; margine palliali crenulato. Petite coquille médiocrement convexe, extrêmement oblique, lar- gement tronquée du côté postérieur, qui se prolonge obliquement en formant un angle d'environ 120° avec la ligne du bord supérieur ; contour antérieur largement arrondi; crochet petit, pointu, proémi- nent. Surface extérieure à peu près lisse, marquée de quelques sil- lons d’accroissement peu réguliers et de rayons écartés, burinés dans le test. Bord cardinal étroit, échancré sous le crochet, ne portant aucune trace de fossette, muni, de chaque côté, de quatre dents, horizontales en arrière, verticales en avant. Surface intérieure mar- quée de rayons qui s'arrêtent brusquement à distance de la troncature anale et qui produisent, sur le bord, des crénelures allongées. Dim. Longueur du grand diamètre oblique, 5 mill.; largeur, 3.5 mill. R. D. — La forme oblique et semi-elliptique de cette coquille la distingue, au premier abord, du L. nana, qui est subquadrangulaire, bien moins oblique, et dont la surface est moins bien rayonnée à l'extérieur. Loc. Parnes, une valve (pl. VE, fig. 4-5), coll. Chevallier. 7. — L. Gysseyi [de Rainc.]. PI. VI, fig. 16-18. E. M. SyN. Arca Gysseyi, de Rainc., 1876, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° s., IV, p. 290, DOME HERO f Limopsis Gysseyi, Tryon, 1884, Structural and syst. Conchyl., I, p, 259, pl. CXXX, fig. 36-37. Petite coquille peu convexe, oblique, subquadrangulaire, presque aussi haute que large, ayant le bord palléal un peu arqué, les côtés presque également tronqués; crochets obtus, à peine saillants au-des- sus d’une aire étroite, au centre de laquelle est une profonde petite fossette dénuée de sillons. Lame cardinale arquée, portant quatre ou cinq dents à peine obliques en avant, trois dents tout à fait couchées en arrière. Bords lisses, impressions des muscles peu visibles. Dim. Longueur, 2.25 mill.; largeur, 2? mill. R. D. — On la distingue du L. nana par sa forme quadrangulaire, subtransverse et bien moins haute, par sa charnière dénuée de dents sur une longueur bien plus grande, par sa surface non striée. Il est impossible de la laisser dans le genre Arca, où M. de Raincourt l'avait à tort classée. Loc. Septeuil, coll. de Raincourt; Fillerval, deux valves (pl. VI, fig. 16-18), coll. Cossmann. MÉMOIRES 191 109° genre. AXINÆA, Poli, 1791. Syx. Pectunculus, Lamk., 1799. _Ogs. — Huit années de priorité me paraissent établir un droit suffisamment certain pour que l’on préfère le nom donné par Poli, à celui de Lamarck, quelque habitude que l’on ait d'employer ce der- nier nom. Cest dans l’ouvrage de Stoliczka que J'ai relevé cette cor- rection (loc. cit., p. 334); M. Tryon, dans son manuel, se borne à citer Axinœa en synonymie; M. Fischer en fait une section pour les coquilles lisses, réservant le nom Pectunculus aux coquilles ornées de côtes. Mais il me paraît bien difficile d'admettre, d’après l’aspect de la surface, des sections dans un genre où les espèces se distinguent à peine les unes des autres. J’ai suivi, pour l’énumération des espèces, l'ordre de leur apparition géologique. 4" section. AXINÆA, sensu stricto. 1. — À. terebratularis [Lamk.] (p. 852). EEE SYN. Pectunculus terebratularis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, IT, p. 98, n° 106. P. novaillensis, Mayer, ibid., p. 101, n° 104. P. terebratularis, Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 101, pl. XVI, fig. 6. R. D. — M. Mayer dit avec raison que cette espèce est à la tête d'un groupe de coquilles épaisses et globuleuses, à forte charnière, auquel appartientle Pectunculus obovatus du tongrien; entre ces deux espèces, très écartées par leur âge géologique, il parait y avoir, dans le bassin de Paris, une lacune que comble imparfaitement le P. alpinus, Mayer, du Kressenberg, et le P. globosus, de Bracklesham. Cette espèce est très variable : j'ai un individu d’Abbecourt qui ne porte que trois courtes dents aux extrémités d’une aréa cardinale très large et sillonnée ; ceux de Châlons- sur-Vesle ont, au contraire, cinq ou six dents qui se relient, sous le crochet, par de petites crénelures fines et serrées; dans ces conditions, on ne peut faire qu’une simple variété du Pectunculus novarllensis, créé par M. Mayer pour six échantillons de Noailles, dont le test était moins épais et la forme moins bombée, accident habituel aux fragiles coquilles de cette localité, écrasées dans la couche où on les recueille. 2. — A. paucidentata |Desh.] (p. 852, pl. LXXIIT, fig. 16-17). E. I. I. SYN. Pectunculus paucidentatus, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, III, p. 98, n° 107. R. D. — Espèce que M. Mayer désigne, à tort, comme se trouvant à Châlons-sur- Vesle et à Noailles; elle reste confinée dans l'étage des ligmites et se reconnaît, non pas à ses dents ni à sa taille (ce qui expliquerait l'erreur commise par M. Mayer), mais à ses crochets moins recourbés et surtout à son contour extérieur moins angu- leux aux deux extrémités du bord cardinal: elle a les côtés supérieurs bien plus déclives et plus arrondis : ce caractère est constant. Deshayes cite cette espèce en 199 __ SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Angleterre, à Woolwich ; mais Wood n’en fait pas mention, c’est donc probablement le résultat d'une erreur de détermination qu'a faite Deshayes. #3. — A. tenuis [Desh.] (p. 858, pl. LXXIII, fig. 10-11). E. I. Sy. Pectunculus tenuis, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, WI, p.404/'n° 122; R. D. — Je ne connais pas cette espèce, localisée dans un horizon très étroit, où les coquilles sont silicifiées ; en confondant avec elle les variétés B et C de l'A. poly- morpha, M. Mayer à probablement commis une erreur que réédite M. Frauscher. 4. — À. angustidens [Watelet] (p. 859, pl. LXXII, fig. 14-15). E. I. Syn. Pectunculus angustidens, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, WI, ps 101 n° its; R. D. — Se distingue de la précédente et des variétés de l'A. polymorpha par la position élevée de ses dents étroites et serrées, jamais interrompues sous le crochet; il existe, entre cette arcade crénelée et le bord inférieur de la lame cardinale, un espace lisse que l’on ne retrouve développé au même degré sur aucune de ses congé- nères des mêmes gisements. 5. — A. polymorpha [Desh.] (p. 855, pl. LXXI, fig. 10-11; pl. LXXII, fig. 5-6, 16-17; pl. LXXIIL, fig. 3-7, 12-13). E. I. SYN. Pectunculus polymorphus, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, IET, p- 102;/n° 116: — — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp, p. 94. R. D. — Les nombreuses variétés que Deshayes à séparées sous les noms suivants : Wateleti, expansus, angusticardo, heterodon, acuminatus, microsoma, ne sont que des modifications peu importantes d’une forme typique, caractérisée par l'inter- ruption des dents sous le crochet, par de fortes crénelures au bord palléal et par une ornementation composée de stries longitudinales et concentriques, régulièrement ondulées par des dépressions rayonnantes,. 6. — A. humilis [Desh.] (p. 859, pl. LXXIIL, fig. 8-9). E. I. R. D. — $e distingue de la précédente non seulement par son ornementation, mais par ses dents non interrompues sous le crochet et par les crénelures plus fines de son bord palléal : ces deux caractères la rapprocheraient de l'A. tenuis, mais elle s’en distingue par le peu d'espace qui reste lisse entre les dents et le contour du bord cardinal ; elle a aussi les dents moins nombreuses et moins serrées que cette dernière espèce; peut-être n'est-ce que le jeune âge d’une des variétés de l'A. polymorpha. A3. Loc. Saint-Gobain, coll. Cossmann. 7. — A. plumsteadiensis [Sow.]. PI. VI, fig. 6-7. SE. SyN. Pectunculus plumsteadiensis, Sow., Min. Conch., 1813, pl. XX VII, fig. 3. 2 — Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 98, pl. XVI, fig. 6. Coquille orbiculaire, assez convexe, presque équilatérale, ayant le bord postérieur légèrement tronqué suivant une ligne inclinée à 45° avec le bord supérieur; crochets petits, peu proéminents ; surface ornée de trente-huit à quarante côtes étroites, séparées par des intervalles larges et concaves, et treillissées par des stries régulières e \ : : | à î À : PRE LE ha Pi le AE TUE MÉMOIRES 193 “et bien gravées ; aire ligamentaire très restreinte ; charnière portant, - de chaque côté, une dizaine de dents obliques qui se rejoignent sous le crochet et qui sont plus rapprochées du bord de la lame cardinale que du bord supérieur de la coquille; impressions musculaires limi- tées chacune par une côte interne ; crénelures très fortes pour la taille. Dim. Longueur, 18 mill.; hauteur, 16 mill. R. D. — Il est impossible de rapporter cette coquille à aucune des variétés de l'A. polymorpha, qui n’a jamais de côtes saillantes; d'autre part, l'A. dispar a les . côtes bien plus serrées, moins régulières et n’a pas de stries concentriques, burinées et espacées comme le sont celles-ci ; enfin l'A. deleta a une forme plus oblique, des crochets plus saillants, une ornementation encore plus accusée. Loc. Vailly, une seuie valve (pl. VI, fig. 6-7), coll. Bezançon. 8. — A. pseudopulvinata [d'Orb.] (p. 854, pl. LXXI, fig. 7-9). E. I. SYN. Pectunculus emendatus, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, WI, p. 105, n° 123. R. D. — Il n’est pas aisé d'indiquer par quels caractères cette espèce se distingue” de l'A. humilis ; peut-être est-elle un peu plus bombée et a-t-elle la charnière plus large. M. Mayer a changé le nom de cette espèce, sous le prétexte que le mot pseudopulvinatus est formé moitié de grec, moitié de latin; cette étymologie est, en effet, incorrecte, mais elle n’est pas entachée de barbarisme, et ce n’est pas une raison suffisante pour changer un nom. AJ. Loc. Hondainville, coll. Baudon ; le Roquet, coll. de Boury. 9. — A. dispar [Defr.] (p. 849). E. M.-E.Ss. SyN. Pectunculus dispar, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, VII, p. 108, n° 133. — Morleti, Mayer, tbid., p. 108, n° 134. — dispar, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 94. R. D. — Se distingue des précédentes par ses côtes serrées et plus saillantes, sur- * tout par la troncature oblique de son côté supéro-postérieur ; quelques jeunes indi- . vidus sont même tout à fait transverses : j'en ai-un de Chaumont qui mesure . 15 millimètres de longueur sur 10.5 de hauteur: crochet peu saïllant, test mince, forme peu globuleuse, ce sont là les caractères Les plus constants. Quant à la variété _ du Guépelle, que M. Mayer a séparée sous le nom Morleti, je ne la crois pas distincte du type ; si ses côtes paraissent plus écartées que dans le type, c'est que les individus décrits ne sont pas adultes, car j'ai observé que, vers les bords, de nouvelles côtes s’intercalent entre les premières. Ag. Loc. En Bretagne (fide Vasseur). Dans les Alpes, le Kressenberg. 10. — A. pulvinata |Lamk.] (p. 853). E. M.-E. S. Syx. Pectuneulus pulvinatus, Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 99, pl. XVI, fig. 2. — — Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, I, - p. 105, n° 126. — — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Na p. 9%, DI:NIS 8.20! ) 194 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Reconnaissable à sa forme épaisse, globuleuse et toujours oblique ; elle a les dents moins nombreuses et plus épaisses que l'A. dispar, interrompues sous le crochet; la troncature anale est située bien plus bas et c'est ce qui contribue à donner à la coquille une forme générale oblique, que n’a pas l’autre espèce. Dans sa liste des fossiles tongriens de Belgique, M. Vincent cite cette espèce : ne serait-ce pas le résultat d’une erreur de détermination d'autant plus compréhensible quil s’agit de coquilles très voisines les unes des autres ? AJ. Loc. En Bretagne (fide Vasseur). Dans les Alpes, Mattsee. 2 11. — A. subangulata [Desh.] (p. 860, pl. LXXII, fig. 7-8). E.S. Pectunculus medius, Desh., p. 861, pl. LXXI, fig. 1-3. == subangulatus, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, I, p 106, ner R. D. — Même à Auvers, où elle se trouve avec la précédente, celle-ci s’en dis- tingue par sa forme plus transverse et par sa troncature anale encore plus oblique; contrairement à ce qu'écrit Deshayes, les crénelures du bord palléal sont très inégales, plus fortes au milieu qu'aux extrémités ; dans l'A. pulvinata, au contraire, elles restent à peu près égales sur tout le contour inférieur ; ce sont là, il est vrai, les caractères indiqués par Deshayes pour la variété, maïs le type est tellement identique à l'A. pulvinata, que je ne puis attribuer le nom subangulata qu'à la variété transverse. Quant au Pectunculus medius, je ne crois pas qu'il soit possible de le séparer de l’A. subangulata; Deshayes n'indique pas les caractères distinctifs, les deux figures sont aussi semblables qu'on peut l'imaginer, l’une représentant un indi- vidu frais, l’autre un individu usé. 12. — A. depressa [Desh.] (p. 861). NES: Pectunculus depressus, Mayer, 1868, Mol. tert. Mus. Zurich, U, p.102, n° 117. R. D. — Reconnaissable à sa forme oblique, subtriangulaire, déprimée, au pli saillant qui sépare l'impression du muscle postérieur, à ses dents interrompues | sous le crochet et occupant presque toute la largeur de la lame cardinale. 13. — A. dissimilis [Desh.] (p. 862, pl. LXXI, fig. 4-6). E. S. Pectunceulus symmetricus, Desh., p. 863, pl. LXXI, fig. 12-13. | — dissimilis, Mayer, 1868, Mol. tert. Mus. Zurich, MED AO 2er R. D. — Moins épaisse et plus orbiculaire que la précédente, dont elle se rapproche par sa forme déprimée, elle a la charnière très étroite et ses dents se pro- longent sans interruption sous le crochet. Deshayes ne se dissimulait pas que le Pectunculus symmetricus n'en était qu'une variété ; aussi, à l'exemple de M. Mayer, je le réunis à l'A. dissimilis, dont on ne saurait le distinguer. 2% section. Cnisma (!), Mayer, 1868. OBs. — Dans le troisième cahier de ses études sur les Mollusques tertiaires du Musée de Zurich, M. Mayer a séparé avec raison, sous le nom Cnisma, le Pectunculus nuculatus, Lamk., qui n’a ni la forme, 1} Kyoux, petite miette. MÉMOIRES 195 ni les bords crénelés, ni la charnière des autres Axinœæa. Je serais même disposé à admettre cette coupe comme genre, sil existait des Cnisma vivants et qu'on püt en étudier l’animal. 44. — A. nuculata [Lamk.]| (p. 863). E. M. Sy. Pectunculus nuculatus, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, WI, DL nos? R. D. — Petite coquille reconnaissable à sa ne bide et à ses grosses dents. 110° genre. ARCA, Linné, 1758. _ OBs. — Les coquilles appartenant à ce genre sont nombreuses et variables dans leur forme ; elles n’ont guère qu’un caractère commun, une charnière composée de dents sériales et rapprochées, et surmontée d'une aréa ligamentaire qui porte des sillons chevronnés, quelquefois perpendiculaires au bord cardinal ; les autres différences, qui portent sur la forme, l’ornementation ou la présence d’une fossette ligamen- taire, peuvent servir de base à la division de ce genre en sections, pour la plupart desquelles Gray à créé des noms distincts. 1" section. ARcA, sensu stricto. 4. — À. biangula, Lamk. (p. 867). E. I.-E. M.-E. S. Syn. A. biangula, Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 80, pl. XIV, fig. 1. — Mayer, 1868, Mol; tert. du Mus. de Zurich, WI, p. 64, n° 4. — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p.87, pl. VI, fig. 20. ne — On distingue, dans cette espèce, le type et deux variétés que Deshayes à caractérisées en détail dans son second ouvrage ; à ces trois formes, Wood propose d'ajouter une quatrième variété, la variété Branderi, spéciale au gisement de Barton, dans laquelle la région du pied est plus haute et plus large que dans les individus de Bracklesham ; les grosses côtes y sont généralement séparées par une petite côte intermédiaire et treillissées par des accroissements bien visibles. Je possède, de Cuise, un individu presque complet qui mesure 20 millimètres de longueur sur 8 de largeur et qui atteste que cette espèce a vécu dans les sables inférieurs. A5. Loc. Cuise, une valve droite, coll. Cossmann ; le Roquet, coll. de Ho Ludes (fide Mayer) ; le Ruel, Cresnes, coll. Bernay. | 2. — À. minuata, Desh. (p. 869, pl. LXV, fig. 20-23) E. I.-E. M.-E. S. Syn. À. minuata, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, UE, p. 65, n° 6 Ogs. — La nomenclature tolère ce nom, quoique ce soit un barba- risme; d’ailleurs, si on voulait lamender, on risquerait de tomber RER JO M à 4 196 6 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE dans la synonymie déjà embrouillée de l'A. minuta el il faudrait alors retirer à Deshayes la paternité de cette espèce. R. D. — J’ai conservé cette espèce, qui ne se distingue des variétés de la précé- dente que par un seul caractère, la grosseur relative de ses côtes rayonnantes, festonnées par des lamelles transverses assez écartées; ce caractère n'est bien rendu que sur le grossissement (fig. 23) qu'en a donné Deshayes. Elle est, en général, plus large et moins étroite que l'A. biangula, au même âge ; elle est, d’ail- leurs, rare, sauf à Hérouval, et cette provenance, citée par erreur comme étant du calcaire grossier supérieur, fait descendre l'espèce dans l’éocène inférieur. . AJ. Loc. En Bretagne, Cambon (fide Vasseur). ë 3. — A. laudunensis, Desh. (p. 870, pl. LXIX, fig. 10-13). E. I. R. D. — Je ne connais que par an individu très usé cette espèce, qui, d’après la figure, paraît avoir les crochets placés plus au milieu que la précédente, avec une forme aussi large et une ornementation à peu près semblable ; les bords des valves sont, en outre, festonnés de crénelures, qui manquent à l'A. minuata. Ag. Loc. Sapicourt, coll. de Laubrière. 4, — À. disjuncta, Desh. (p. 871, pl. LXVIII, fig. 30-32 et pl. LXIX, fig. 14-16). E. I. I.-E. I. Syx. A. disjuncta, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, II, p. 63, n° 1. R. D.— $e distingue de la précédente par son ornementation plus fine, même sur la valve gauche, par le nombre des crénelures internes du bord anal, qui se réduisent à deux, correspondant à une côte postérieure plus forte que les autres, par la dépression médiane de sa surface dorsale, enfin par le peu de largeur de l’aréa liga- mentaire que rétrécissent les crochets, presque en contact quand les valves sont closes. Elle est, à Hérouval, beaucoup plus rare que l'A. minuata, avec laquelle on la confond généralement. Je rapporte à cette espèce un individu que je possède d’Abbecourt et qui n’en diffère que par sa forme un peu nee étroite que ne l'est ordinairement la valve gauche. AJ. Loc. Abbecourt, coll. Cossmann. Saint-Gobain, coll. Cossmann ; Liancourt, coll. Bezançon. 2° section. Acar, Gray, 1847. Valves grossièrement cancellées, carénées du côté postérieur ; cro- chets enroulés sur eux-mêmes, non pointus; aréa ligamentaire très étroite et enfoncée; bord cardinal étroit. 5.— A.lamellosa, Desh. (p.872, pl. LXIX , fig. 4-9), E.I.I.-E.I.-E.M.-E.S. SyN. À, Lyelli (?) Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 87, pe XN; Ge 12e, A. lamellosa, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, VI, p. 76, n° 40. R. D. — Appartenant au petit nombre de celles qui ont vécu à tous les âges de l'éocène, cette espèce se distingue par la forme toujours acuminée de son extrémité antérieure et par les crénelures de ses bords, interrompues seulement, en avant, sur une partie du contour palléal. Elle est, d'ailleurs, très variable dans ses propor- tions et même dans son ornementation ; la prédominance des lamelles transverses et \ Fee 052 2 M Pt or L .- PA ! » Pets LASER here Là ur Dec 5 cr qe TT 3e Tours METRE Le ESS PRE. NES LES NS MÉMOIRES 197 écartées n’est pas toujours aussi accentuée qu'on pourrait le penser d'après l'examen des figures données par Deshayes. Autant que je puis en juger par les figures de l'ouvrage de Wood, c'est à cette espèce, et non à la suivante, qu'on doit rapporter les individus d'Angleterre : l’auteur propose, à tort, de la réunir à l'A. Lyelli, ïl y a des caractères différentiels dont la constance jusüfie la séparation de l'A. lamellosa. AJ. Loc, Chenay, coll. de Laubrière; Hérouval, coll. Cossmann; Liancourt, coll. de Laubrière ; Fontenai, coll. Bezançon. En Angleterre, Barton, Collwell (fde Wood). 6. — A. Lyelli, Desh. (p. 873). E. S. Syn. À. contorta, p. 873, pl. LXV, fig. 29-32. R. D. — On la distingue, à première vue, de la précédente, par son ornementa- tion composée d’un treillis beaucoup plus fin; elle a les côtes rayonnantes, plus serrées et séparées par des intervalles plus étroits; en général, les lamelles sont moins saillantes, mais cela peut tenir au degré d'usure du test. Je réunis à cette espèce l'A. contorta, dont la forme irrégulière a surtout frappé Deshayes ; l'orne- mentation de cette espèce est identique à celle de l’A. Zyelli, et la forme de cette dernière est trop variable pour qu'on puisse y attacher de l’importance. Cependant je ne partage pas l'avis de M. Mayer, qui (loc. cit., p. 77) assimile cette espèce à l'A. clathrata du terrain tertiaire supérieur. Par ses côtes espacées et épaisses, cette dernière se rapproche beaucoup plus de l'A. Zamellosa que de l'A. Lyelli, avec laquelle elle n’a pas d'autre rapport que d'appartenir à la même section. Ag. Loc. Marines, le Ruel, toutes les collections. 3° section. BARBATIA, Gray, 1840, Le type est l’A. barbata : c'est le groupe qui est représenté par le plus grand nombre d’espèces dans le bassin de Paris. . — À. subrudis, d'Orb. nom. mu. E. M.-E.S. Syx. À. rudis, Desh., p. 874 (non À. rudis, Sow.). A. scabrosa, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus.de Zurich, WI, p. 80, n° 51. Ogs. — La modification proposée par d’Orbigny doit être accep- tée; le nom Arca rudis employé par Sowerby, en janvier 1894, est _ antérieur à celui que Deshayes a donné à l’espèce du bassin de Paris. R. D. — M. Mayer réunit cette espèce à l'A. scabrosa Nyst, du tertiaire supé- rieur; dès l'instant que l’on néglige les différences qui existent entre le type de l'éocène et celui des faluns, il n'y a pas de raisons pour admettre celles qui _ distinguent lespèce de Touraine de l'A. rivea, Chemn., espèce vivante, et l'on arrive à cette conclusion que l’espèce du bassin de Paris vit encore dans les mers _ actuelles. Je crois, au contraire, que ce sont là trois espèces bien distinctes et que les caractères différentiels, tirés de l’ornementation, ont assez de constance pour justifier cette séparation, qui n'empêche pas, d’ailleurs, qu'on considère, si l’on veut, VA. subrudis comme l'ancêtre de l'A. nivea. Ag. Loc. Mouy, Trye, coll. Baudon. Crênes, coll. Bernay. 8. — A. Morlieri, Desh. em. (p. 874, p. LXV, fig. 18-19). E. I. Sy. A. Morlieri, Mayer, +868, Moll. tert, du Mus. de Zurich, IX, p.79, n° 44. D à ete 198 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Os. — Cette espèce a été dédiée, non pas à M. Morière, mais au docteur Morlier (sec. Watelet); le nom inscrit par Deshayes était erroné et nécessitait une rectification. R. D. — $Se distingue de la précédente par la finesse de son ornementation et par le chevronnement irrégulier de ses sillons ligamentaires ; sur l'individu de Cuise que m'a communiqué M. de Boury, ces sillons s’emboîtent encore bien moins régu- lèrement que sur celui qu'a fait figurer Deshayes. 9. — A. filigrana, Desh. (p. 875). E. M.-E. S. SyN. À. filigrana, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p.79, n° 46. A. Morleti, Mayer, ibid., p. 79, n° 47. R. D. — Large comme la précédente et moins inéquilatérale encore, celle-c1 s'en rapproche par son aréa ligamentaire irrégulièrement chevronnée ; elle a cependant une ornementation plus régulière, formée de côtes plus serrées, et elle se distingue, en outre, par la présence, à l'arrière, de quelques côtes plus écartées et bifides ; la région anale n'est pas limitée par un angle net; enfin, le rapport de la largeur à la longueur est de deux à trois. Je réunis à cette espèce l'A. Morleti, que M. Mayer a décrit, sans le figurer, et qui ne me paraît pas en différer. Ag. Loc. Essômes, coll. de Laubrière; le Ruel, Crênes, coll. Bernay. 10. — A. sculptata, Desh. (p. 876). E. M. SyN. G. sculptata, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, UL, p. 79, n° 45. R. D. — Plus étroite et plus inéquilatérale que la précédente (le rapport de la largeur à la longueur varie d'un demi à trois cinquièmes); elle s'en distingue, en outre, par ses dents plus nombreuses et par son aréa ligamentaire plus étroite, sillonnée de chevrons plus réguliers ; lornementation est différente, surtout quand la coquille est jeune et bien conservée ; les côtes longitudinales sont, en effet, cou- pées par des lamelles principales, écartées d’un millimètre environ, et dans l’'inter- valle, par trois à cinq incisions transverses, qui produisent des granulations plus petites que les rugosités existant à l'intersection des lamelles. Celles-c1 s'arrêtent, en arrière, à un angle assez net, qui n'existe pas dans l'A. filigrana, et au delà de cet angle rayonnent quatre grosses côtes non bifides, moins écartées que celles de l’autre espèce. Avec l'âge, cette fine ornementation s'oblitère et l'A. sculptata ne se recon- naît plus guère qu'à sa forme élancée et à sa charnière. _ 11. — A. Baudoni, 0. sp. PI. VI, fig. 8-9. E. I. À. testa depressa, inœæguilaterali, elongato-transversa, antice angustiore, postice elatiore, truncata et subcarinata; wmbonibus involutis; costulis granulatis, in medio paululum densioribus, ultra carinam quinque remotis; area angusta; dentibus, haud numerosis, parvis, obliquis ; cicatriculis alte impressis ; marginibus valde crenulatis, Jolie coquille déprimée, allongée, inéquilatérale, arrondie, plus étroite en avant, élargie, tronquée et carénée en arrière ; bord palléal presque parallèle au bord supérieur; crochets obliques, enroulés, faisant sur ce bord une légère saillie, large et obtuse. Surface ornée MÉMOIRES 129 . d'un grand nombre de côtes rayonnantes, rendues fortement granu- leuses par des stries d’accroissement écartées, assez serrées sur le milieu du dos et grossissant à mesure qu’elles avoisinent l'extrémité antérieure et la carène anale; celle-ci est formée par une côte plus _ saillante que toutes les autres; au delà de cetie carène, la région anale excavée porte cinq côtes écartées, d’abord plus minces que les . dernières côtes dorsales et grossissant un peu vers le bord supérieur. L’aréa ligamentaire est très étroite; le bord cardinal, peu large, est rectiligne et se termine par des angles très nets ; il porte un nombre de dents relativement peu oh cinq seulement en avant, . dix-huit en arrière du crochet, les dernières très obliques. Impres- sions musculaires bien gravées, placées assez haut; bords fortement - crénelés, les crénelures des extrémités sont plus écartées. Dim. Longueur, 14 mill.; largeur, 7 mill. R. D. — J'avais d’abord placé cette espèce dans le voisinage de l'A, interrupta, à laquelle elle ressemble par sa forme et un peu par son ornementation ; elle s'en dis- tingue aisément par sa troncature, par sa carène, par ses côtes plus fortes, plus écartées et ornées de granulations bien plus grossières ; enfin, elle a des dents bien plus nombreuses, non interrompues sous le crochet. Elle a plus d’analogie avec VA. sculpiata jeune, mais elle est plus étroite et elle n'a pas la même ornementation. Loc. Hérouval, trois valves droites (pl. VI, fig. 8-9), coll. Baudon ; une valve droite, coll. Boutillier. 12. — A. sabuletorum, Desh. (p. 877, pl. LXX, fig. 1-2). E. S. hui ©. 3 | - | R. D. — D'après la figure, cette rare espèce paraît se distinguer de celles qui | - suivent par sa forme inéquilatérale et par le bec obtus de son côté postérieur. Toutefois, À l'individu du Guépelle que je rapporte à cette espèce est plus arrondi en arrière : …._ il est caractérisé par l'ornementation des côtes postérieures, qui portent de petites x granulations allongées, posées obliquement par rapport à la direction de la côte et + formant ainsi des rangées guillochées par l'intersection des accroissements. - 13. — A. insignis, Desh. (p. 876, pl. LXV, fig. 27-28). E. M. R. D. — Belle espèce, régulièrement granuleuse, reconnaissable par sa forme inéquilatérale, peu convexe, bien arrondie à ses extrémités, et par sa charnière com- > posée de dents très serrées, placées sur une lame cardinale qui fait une saillie carac- … téristique du côté antérieur. Ce dernier caractère n'est pas indiqué sur la figure de _ Deshayes, qui représente un individu mutilé ; mais je l'ai constaté sur une eeRne paire de valves que m'a communiquée M. Chevallier. S. 14. — A. auversiensi S, Desh. (p. 877, pl. LXX, fig. 10-12). E. S. …. Syx. À. auversiensis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., WI, p. 89, n° 70. « : R. D. — Comme le fait remarquer M. Mayer, cette espèce se rapproche plus, par 2 … son ornementation, de l'A. barbata que l'A. barbatula ; elle a, avec l'espèce vivante, à -un caractère commun : c’est la présence, de cinq en einq côtes, d'une strie un peu r-S plus profonde, encadrée de deux costules plus fortes que les autres; elle est, | TOME XXUH, 1887 130 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE d’ailleurs, un peu plus large que l'A. barbatula et elle porte un plus grand nombre de stries rayonnantes ; ces stries ne sont pas séparées par de larges espaces bifides, comme dans l'A. appendiculata, et la coquille a les extrémités du bord cardinal bien plus arrondies. À Valmondois, cette espèce devient très irrégulière, tout en conser- vant son ornementation caractéristique. | 15. — A. barbatula, Lamk. (p. 879). E. M.-E.S. SYN. À. barbatula, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, TI, p. 89, n° 69. R. D. — Cette espèce se reconnaît à l’écartement de six ou sept côtes granuleuses, plus saillantes du côté postérieur, entre lesquelles sont intercalées deux ou trois costules plus fines, relevées par des lamelles transverses, subimbriquées. Quant à l'effacement des sillons sur la partie antérieure de l’aréa ligamentaire, ce caractère existe aussi dans l'espèce précédente. J’ai, de la tranchée de Villiers, un individu qui mesure 43 millimètres de longueur sur 20 de largeur. As. Loc. Marines, Le Ruel, toutes les coll. En Bretagne, le Bois-Gouët(}ide Vasseur). 16. — A. appendiculata, Sow., nom. mut. _ E. M.-E.S. SyN. À. appendiculata, J. Sow., 1820, Min. Conch., Il, p. 135, pl. CCLXX VI, fig. 3. . duplicata, J. Sow., 1824, :bid., pl. CDLXXIV, fig. I. . planicosta, Desh., 1826, Coq. foss., I, p. 204, pl. XX XII, fig. 1-2. . Sulcicosta, Nyst, 1843, Cog. et polyp. foss., p. 257, pl. XVIIL fig. 9. . planicosta, Desh., 1860, An. sans vert., I,‘p. 878. . condita, Desh., 1860, ibid., pl. LXVI, fig. 7-8, et pl. LXIX, fig. 28-30. . appendiculata, Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 79, pl. XIV, fig. 3. . planicosta, Wood, 1862, 1bid., p. 89, pl. XIV, fig. 2. — Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p. 84, n° 62 (excl. À. articulata). A. appendiculata, von Kœnen, 1869, Ucber tertiärverstein. v. Kiew, p. 590, R. D. — La rectification indiquée dans cette longue synonymie est à peu près d'accord avec celle que propose M. Mayer, et ne s’en écarte qu'en ce qui concerne l'A. articulata, que je n'ai pu réunir au type. L’A. appendiculata à été établi par Sowerby pour une espèce dont le bord cardinal est anguleux à ses extré- mités; cet angle, plus ou moins saillant, se retrouve, accompagné d’une sinuosité plus ou moins bien découpée, sur tous les individus que l’on rapporte à l'A. plani- costa où à l'A. condita. L’ornementation est, d'autre part, très variable : les’côtes sont généralement bifides, traversées par des stries d’accroissement qui produisent de petites granulations plus ou moins nettes ; il est aisé de comprendre que l'aspect de la surface change selon que les côtes sont plus ou moins dentées et suivant que les stries sont effacées ou visibles. Dans une variété qui existe au Ruel, les côtes sont très écartées, saïllantes, incomplètement géminées et fortement granuleuses ; la dépression dorsale est aussi plus profonde; cette variété, à laquelle M. Mayer a donné le nom subarticulata, passe au type par des nuances insaisissables. Les bords des valves sont parfois crénelés sur toute leur étendue, parfois lisses. Le seul caractère invariable réside dans la forme, qui est large, passablement iméquilatérale, à bords supérieur et inférieur parallèles, à charnière régulière et un peu courbée. L’aréa ligamentaire a des dimensions variables, mais elle porte des chevrons sur > RE hR R hp MÉMOIRES 131 toute sa largeur. C’est à tort que M. Mayer conserve à l'espèce le nom planicosta, postérieur à celui de Sowerby, sous prétexte que ce dernier nom est mal choisi. A3. Loc. En Bretagne, le Bois-Gouët (jide Vasseur). Dans le bassin tertiaire de Kiew (ide Kosnen). 17. — A. irregularis, Desh. (p. 880). . E. M. Syn. À. irregularis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p. 84, n° 61. R. D. — Il n'est pas facile d'indiquer les caractères qui permettent de distinguer cette espèce de la précédente; peut-être n'en est-ce qu’une variété irrégulière, dans laquelle les extrémités du bord cardinal sont plus arrondies et moins anguleuses que dans le type. L’ornementation paraît un peu plus fine, composée de côtes moins régulièrement bifides, mieux treillissées par les stries d’accroissement. Ag. Loc. Fontenaï, Grignon, coll. de Boury; Chaussy, coll. Bernay; Aincourt, _ coll. Bouüilier. ; 18. — A. textiliosa, Desh. (p. 881, pl. LXVI, fig. 12-14). E. S. R. D. — De même que la précédente, cette espèce n’est peut-être qu'une variété de l'A. appendiculata; sa forme courte et large, son bord cardinal rétréci par une large aréa, arrondi à ses extrémités, son impression palléale surmontée de franges gravées dans le test, peuvent aider à la reconnaître plutôt que son ornementation, qui ne présente aucun caractère particulier. Ay. Loc. Le Ruel, coll. Bernay et de Boury ; Crênes, coll. Morlet. 19. — A. Boutillieri, nov. sp. P1. VI, fig. 12-13. E. M. À. tesia convemiuscula, regulari, elongata, inœquilaterali, postice obliquiter truncata, in medio paululum sinuosa, extus costulis simplicibus ac subnodosis ornata ; cardine angusto, sub wumbonem crenulato; dentibus anticis septem crescen-. tibus et obliquis, posticis quinque margini fere parallelis; cicatriculis valde impressis. Petite coquille mal définie, assez convexe, régulière, allongée, ayant le côté antérieur arrondi, égal aux deux cinquièmes de la lon- gueur ; côté postérieur obliquement tronqué, bord palléal rectiligne, dos légèrement sinueux, portant une petite dépression médiane ; sur- face ornée d’un grand nombre de côtes étroites, serrées, égales à leurs interstices, un peu plus écartées sur la région anale, où elles portent quelques nodosités obsolètes, produites par des stries d’ac- croissement distantes. Charnière étroite, portant, au milieu, sous les crochets, une série de fines crénelures, à l’avant, sept dents croissant de grosseur et obliques, à l'arrière, très loin du crochet, cinq dents allongées, presque parallèles au bord. Impressions musculaires bien marquées, bords un peu festonnés par les côtes. Dim. Longueur, 7 mill.; largeur, 4 mill. R. D. — J'ai hésité à décrire cette espèce, qui ne peut cependant être rapportée à aucune autre Barbatia; bien plus régulière que la plupart d'entre elles, plus 132 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE convexe que l'A. Duchasteli et ayant les côtes plus serrées que cette espèce, elle a encore moins de rapport avec l'A. articulata, dont l’ornementation est différente. Loc. Parnes (pl. VI, fig. 12-13), coll. Boutillier. Chaumont, coll. Bourdot. 20. — À. articulata, Desh. (p. 882, pl. LXX, fig. 6-9). E. I.-E. M.-E.Ss. R. D. — Comme le fait remarquer M. Mayer, quand l'A. appendiculata est bien conservée, sa surface porte des lamelles courtes qui articulent les côtes; je lui aurais donc réuni l'A. articulata, si je n'avais observé que celle-ci a constamment une forme atténuée en avant, élargie en arrière, que je n'ai pas constatée sur les nombreuses variétés de l'A. appendiculata, dont les bords sont parallèles; l'A. articulata à, d’ailleurs, les côtes moins profondément bifides ; cette division ne commence que vers les bords, de sorte que les individus qui n'ont pas atteint leur taille paraissent avoir les côtes simples. Quoi qu'il en soit, c'est une forme très voisine de l'A. appen- diculata et quise montre aux mêmes niveaux; mais, si on les réunit, 1l faut égale- ment supprimer les trois espèces précédentes, et ainsi de suite. 21. — A. amygdaloides, Desh. (p. 882, pl. LXVI, fig. 9-11). E. S. Syn. À. amygdaloides, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., II, p. 82, n°55. _ Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 38. R. D. — Extrêmement voisine de l'A. barbatula, cette espèce n’en est peut-être qu'une variété irrégulière et bossue; elle a cependant le crochet placé plus au milieu et l'aréa ligamentaire plus développée, couverte d'un grand nombre de sillons, qui ne s’effacent pas du côté antérieur. Ag. Loc. Le Ruel, coll. Bernay et Morlet. En Bretagne (fide Dufour). 22. — À. asperula, Desh. (p. 883, pl. LXVI, fig. 4-6). E. S. SYN. À. asperula, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, UT, p. 82, n° 57. R. D. — Cette variété de l'A. barbatula se reconnaît à sa forme étroite, allongée, et à son contour palléal généralement rectiligne, quelquefois excavé; son ornemen- tation est plus granuleuse et, comme la précédente, elle a des sillons bien marqués sur une large aréa ligamentaire; ses crochets sont placés moins en avant que ceux de l'A. barbatula. Plus étroite que l’A. auversiensis, elle a, comme elle, les sillons plus profonds et plus larges, espacés de place en place. Ag. Loc. Le Ruel, coll. Bernay et de Boury; Marines, coll. Bezançon ; Crênes, coll. Morlet. En Bretagne, le Bois-Gouëêt (jide Vasseur). 23. — A. cylindracea, Desh. (p. 887). E. S. R. D. — Etroite et allongée comme la précédente, cette espèce s'en distingue par sa forme convexe et cylindracée, par son ornementation plus grossière, par ses côtes écartées et articulées en arrière, et elle n’atteint jamais une taille aussi grande. Ay. Loc. Le Fayel, coll. de Boury et Chevallier. 24. — À. Bernayi, Desh. (p. 885, pl. LXV, fig. 24-26). E. S. Syn. À. Bernayi, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p. 82, n° 56. R. D. — Voisine des deux espèces précédentes, celle-ci s’en distingue non seule- ment par sa forme inéquilatérale, qui pourrait être due à son irrégularité, mais surtout par son ornementation; le type est au Fayel, où elle est trèsabondante, et je comprends que M. Mayer, qui ne possédait pas d'individus de cette localité, ait pu \ PQ aa 14 x CR ke MÉMOIRES 133 hésiter à séparer ceux d’Auvers de l'A. asperula : elle a des côtes étroites, régulière- » ment écartées, avec une côte plus faible intercalée ; à l'arrière, les côtes principales grossissent, se serrent et se chargent de granulations. 25. — À. ornata, Desh. (p. 886, pl. LXX, fig. 18-20). E. M. Syn. A. ornata, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p. 80, n° 48. N/D IL n'est pas possible de confondre cette espèce avec l'A. Bernayi, à laquelle la compare Deshayes ; elle est bien plus régulière, bien plus large, moins convexe ; la différence entre l’ornementation de la partie dorsale et celle de la région située au delà de l'angle anal, est plus brusquement accusée. Elle à quelques rapports avec l'A. depressa, Sow., de Woolwich, mais elle est moins sinueuse et sa charnière est plus rectiligne. A5. Loc. Fercourt, coll. Cossmann ; none (fide Mayer). 26. — A. Gervaisi, Bayan, nom. mut. E. I. L A. Heberti, Desh., 1860, I, p. 884, pl. LXX, fig. 4-6 (non Cotteau, 1855). A. Gervaisi, Bayan, 1873, Ét. sur coll. Éc. des Mines, IL, p. 130. OBs. — Bayan a changé le nom de cette espèce, déjà employé, en 1859, par M. Cotteau. ÿ R. D. — On la reconnaît à ses côtes écartées, aussi étroites du côté anal que sur la surface dorsale ; les individus de Cuise sont si corrodés qu’on ne peut guère les dis- tinguer que par leur forme arrondie aux deux extrémités. Ag. Loc. Cuise, coll. Cossmann. 2. — À. distans, Desh. (p. 886, pl. LXVI, fig. 18-20 et 24-25). E. S. Syn. À. disians, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, UI, p. 91, n° 76. OBs. — Il y à une erreur dans le renvoi du texte aux planches. R. D. — Quoiqu'elle soit variable et souvent dénuée, à ses extrémités, des côtes fines, écartées et articulées qui caractérisent le type, cette espèce est une de celles qu'on reconnaît le plus facilement; en l'absence d’ornementation, sa forme très He inéquilatérale, large, peu convexe, à bords parallèles, permettrait presque de la dis- tinguer d'autres individus usés. As. Loc. Beauchamp, coll. Cossmann; le Ruel, toutes les collections. 28. — À. Edwardsi, Desh. (p. 884, pl. LXVI, fig. 21-23). E. S. Syn. A. Edwardsi, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zur., NL, p. 82, n° 54. O8s. — Il y a, pour cette espèce comme pour la précédente, une interversion dans le renvoi du texte de Deshayes aux planches. R. D. — Cette espèce est extrêmement voisine de l'A. Bernayi et elle a une orne- mentation analogue, quoique ses côtes soient un peu plus fortes et plus granuleuses | sur la surface dorsale; mais elle s’en distingue par sa forme aplatie, régulière, par a ses crochets placés moins en avant, par sa charnière plus courte et par ses sillons lhgamentaires plus grossiers. Ag. LOC, Marines, le Ruel, coll. Cossmann ; Nanteuil-le-Haudouin, coll. Bezançon. , h AE ‘8 u, , D: 434 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 29. — A. interrupta, Lamk. (p. 888). E. M.-E.S. Syx. À. interrupta, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zur., II, p. 91, n° 78. — Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 85, pl. XV, fig. 2. R. D. — Plus aplatie encore que la précédente, régulière, inéquilatérale et très élargie du côté anal, cette espèce se reconnaît à ses côtes rayonnantes, qui croissent régulièrement du dos vers les extrémités, où d’autres costules plus fines s'intercalent entre les côtes principales; les dents de la charnière sont peu nombreuses, trois ou quatre obliquement placées de chaque côté d’une longue interruption où il n'existe que des sillons ligamentaires; dans l'A. Edwardsi, au contraire, de petites créne- lures persistent encore dans cette région et lornementation est plus également répartie sur la surface dorsale. Il existe, dans le wemmelien de. Belgique et en Angleterre, une espèce qu’on nomme À. laekeniana, Le Hon, qui a les côtes plus écartées, plus rocailleuses en avant et en arrière ; cependant l'individu que je possède de Wemmel est très voisin de l'A. interrupta et ne s'en distingue que difficilement. 380. — A. gracilis, Desh. (p. 888, pl. LXIX, fig. 22-24). E. S. R. D. — Très voisine de l’A. interrupta, à laquelle je l’avais d'abord réunie, cette espèce s’en distingue cependant par sa forme moins élargie en arrière, par ses bords plus parallèles, par ses côtes plus serrées, surtout en arrière, où 1l n’y a pas de petites côtes intermédiaires; elle a la charnière identique à celle de l'espèce précédente. 81. — A. aviculina, Desh. (p. 887, pl. LXVI, fig. 15-17). E. S. Sy. À. lachkeniana, var. cylindrica, Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 80, pi. XV, fig. 7e. R. D. — Plus allongée, moins inéquilatérale et beaucoup plus bossue que les pré- cédentes, cette rare espèce se distingue aussi de l'A. interrupta par ses côtes sail- lantes et écartées sur Loute la surface dorsale, où l’on en compte régulièrement trois intercalées entre les principales, tandis qu'en arrière il n’y en a plus qu’une; ce sont exactement les caractères de l’individu que Wood a figuré sous le nom À. lackeniana, variété cylindrica. Ag. Loc. Acy, coll. Bezançon. En Angleterre, Re (de Wood). 32. — A. Duchasteli, Desh. (p. 889). E. M. R. D. — La figure que Deshayes a donnée de cette espèce représente une coquille à côtes larges et aplaties, séparées par une simple strie ; la description dit, au con- traire, que sa surface est couverte de stries nombreuses, très rapprochées ; l'individu dessiné mesure 2 millimètres de longueur pour 1 de largeur et le texte lui attribue 14 millimètres sur 6. En présence de ces contradictions, j'aurais pu hésiter à main- tenir cette espèce s1 je n’avais eu en communication, de Me Loustau, plusieurs indi- vidus provenant de Grignon et identiques.à la figure du premier ouvrage de Deshayes. Je figure l’une de ces valves (pl. VI, fig. 10-11) qui se distinguent de l'A. aviculina par leurs côtes larges et aplaties, que sépare une strie peu profonde. Az. Loc. Mouchy, coll. Boutillier. 83. — A. obliquaria, Desh. (p.893, pl. LX VII, fig. 8-10, 10vis). E. I.-E. M. Syx. À. obliquaria, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., UI, p. 92, n° 81. R. D. — $e distingue par sa forme large et aplatie, par ses costules assez fortes et > , À 7 Ki ÿ 3 4 dE "4 & “ht D ”. MÉMOIRES 135 régulières, par son aréa ligamentaire relativement peu large, ornée de trois ou quatre - _ sillons, et par ses dents striées perpendiculairement, Ag. Loc. Chaumont, Vaudancourt, coll. Bernay; Chambors, coll. Chevallier. 34. — A. striatularis, Desh. (p. 894, pl. LX VII, fig. 1-2). E. I. Ii. Syx. À. striatularis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., I, p. 92, n° 80. R. D. — Courte, large et aplatie comme la précédente, celle-ci s'en distingue par ses côtes plus plates, moins saillantes, par sa sinuosité dorsale plus accentuée et par ses dents antérieures pliées sur elles-mêmes. 35. — A. spatulata, Desh. (p. 895, pl. LXX, fig. 13-15). E. S. Syn. A. spatulata, Mayer, 1868, Mall. tert. du Mus. de Zurich, p. 93, n° 81. R. D. — Plate et élargie en arrière, bien plus atténuée en avant, cette espèce a le crochet placé beaucoup moins en avant que la plupart des espèces du groupe de VA. obliquaria; ses côtes serrées et subgranuleuses ont un aspect caractéristique. Az. LOC. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). 36. — A. magellanoides, Desh. (p. 895). E.S. Syx. A. Hupei, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, III, p. 93, n° 83. Os. Il n’y à pas de raisons pour changer, comme le propose M. Mayer, le nom de cette espèce, sous prétexte que ce nom est mal formé; tout au plus aurait-on le droit de le corriger, en l’écrivant A. magellaniçoides, Desh. em. * R: D. — Assez convexe, élargie en arrière, rétrécie en avant, très inéquilatérale, cette espèce est caractérisée par les côtes rayonnantes de sa surface, presque aussi larges que leurs interstices et formant avec les accroissements, quand la surface est fraîche, un treillis grossier à mailles carrées ; l’aréa porte quatre ou cinq gros sillons et les dents postérieures sont finement striées comme celles de l'A. obliquaria. - Ag. Loc. Le Ruel, Crênes, Marines, toutes les collections. 8. — À. Rigaulti, Desh. (p. 896, pl. LX VII, fig. 6-7). E. S. A. Rigaulti, Mayer, 1868, Mol. tert du Mus. de Zurich, FH 295,02 85: R. D. — Convexe, cylindracée, à bords parallèles, remarquable par la largeur de son aréa ligamentaire, cette espèce se distingue de la précédente par ses côtes fines et filiformes, peu écartées, et dont les granulations ne sont pas produites par des stries transverses. Elle est bien plus rare que les précédentes. Ag. Loc. Le Ruel, coll. Cossmann et Bernay; Crênes, coll. Bernay. En Bretagne, _ le Bois-Gouët (fide Vasseur). 38. — A. modioliformis, Desh. (p. 896). E. I. I.-E. I.-E. M. SyN. À. modioliformis, Wood, 1862, Eoc. bivalo., p. 88, pl. XIV, fig. 5. C4 Le Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., Il, p. 91, n° 79. R. D. — Ce n'est pas seulement par ses gisements qu'on reconnaît cette espèce ; elle est plus étroite et plus convexe que l'A. obliquaria et que l'A. striatularis ; elle — a l’aréa ligamentaire plus rétrécie que les deux précédentes et ses sillons s'arrêtent en deçà du crochet. A5. Loc. Mouy, coll. Bezançon. En Angleterre, Stubbineton (fide Wood). 136 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 39. — A. Marceauxi, Desh. (p. 897, pl. LXVII, fig. 35), _ KE. M.-E.S. SYN. À. Marceauxi, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., II, p. 92, n° 82. == Dufour, 1881, Ft. des foss. des sables éoc., p. 40. R. D. — Finement ornée, élargie en arrière, très sinueuse, elle se distingue de l'A. Rigaulti et de l'A. magellanoides par son aréa ligamentaire’étroite. Ag. Loc. Houdan, coll. Bezançon; Vaudancourt, coll. Boutillier. En Bretagne : (fide Dufour). 4e section. PLacrarca, Conrad, 1875. Coquille trapézoïdale, allongée dans le sens transversal; bord car- dinal étroit, ayant les extrémités anguleuses; dents obliques, quel- quefois pliées sur elles-mêmes ; surface ornée de côtes rayonnantes et M souvent ponctuée; aréa ligamentaire très étroite, ornée de petits M sillons chevronnés. Type : 4. carolinensis, Conrad. R. D. — Cette section est très voisine de celle des Barbatia, et l'on passe de l’une | à l’autre par quelques formes intermédiaires ; cependant les coquilles parisiennes que . jy rapporte ont un facies particulier, s’écartant de celui des espèces précédentes, et remarquable surtout par l'angle nettement coupé que fait, à chaque extrémité, leur $ bord cardinal parfaitement rectiligne, avec les côtés latéraux. : 40. — À. angusta, Lamk. (p. 882). E. M.-ES. % _ Syx. À. angusta, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, p. 90, n° 74. $ R. D. — Cette coquille commune se reconnaît aisément à sa forme étroite et au f contour anguleux des extrémités de son bord cardinal. % Ag. LOC. Auvers, Valmondois, Crênes, coll. Morlet. En Bretagne, le Boiïs-Gouët ? (fide Vasseur). | Ÿ 41. — A. lucida, Desh. (p. 891, pl. LXVIL, fig. 26-28). | EM . SYN. À. tequlata, Edw., in Wood, 1862, Æoc. bivalv., p. 90, pl. XV, fig. 10. à R. D. — Deshayes compare cette espèce à l'À, punctifera; je la rapprocherais L. plutôt de la précédente, dont elle se distingue par son ornementation, par sa forme ë plus élargie en arrière; elle porte des stries rayonnantes écartées et ponctuées à l'intersection des accroissements. Les individus de Parnes ressemblent absolument à à la figure que Wood a donnée de l'A. tegulata, Edw.On peut réunir ces deux espèces. F AJ. LOC. En Angleterre, Bracklesham (fide Wood). $ 42. — A. intersecta, Desh. (p. 889, pl. LXIX, fig. 25-27). E. 1. cal Syx. À. 2ntersecta, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, p. 90, n° 72. R. D. — Beaucoup plus large et plus convexe que les précédentes, elle l’est cepen- y cnrs S dant moins que l’A. punctifera et elle a, en outre, l'ornementation moins serrée, 4 43. — A. exornata, Desh. (p. 890, pl. LXIX, fig. 1-3). E. I. { R. D. — Elle est un peu plus large et plus quadrangulaire que la précédente; elle # porte souvent une dépression dorsale qui manque dans VA. intersecta ; mais l’orne- mentation est la même et peut être n'est-ce qu'une variété de l’autre espèce. À Bee Med 2 ru MÉMOIRES 137 44. — A. puncCtifera, Desh. (p. 890). E. M.-E.Ss. Syx. À. punctifera, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., MX, p. 90, n° 73. s — Bayan, 1870, Ét. sur coll. Éc. des Mines, I, p. 69. R. D. — La variété qui se trouve dans les sables moyens a les extrémités du bord cardinal un peu moins anguleuses ; mais la forme générale oblique, convexe et . arrondie, est absolument identique à celle de la coquille du calcaire grossier; l'ornementation, composée de séries rayonnantes d'entailles faites dans le test, comme à coups de burin, est également la même &ans les individus des deux étages. AJ. Loc. Chaumont, Liancourt, coll. Chevallier ; Nanteuil-le-Haudouin, coll. de l'Ecole des Mines. 5° section. Ananara, Gray, 1847. 45. — À. granulosa, Desh. (p. 892). E. M. A. granulosa, Dufour, 1881, Ét. des foss. des sables éoc., p. 39. — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 89, pl. VI, fig. 18. R. D. — On ne peut la confondre avec l'A. irreqularis des mêmes gisements ; elle est beaucoup plus courte et a des côtes bien plus épaisses, plus régulières, aussi larges que leurs interstices et rendues granuleuses par le passage de petites lames d’accroissement qui descendent dans les interstices. A5. Loc. En Bretagne, la Close (fide Dufour). Dans les Alpes, Kressenberg. 46. — À. globulosa, Desh. (p. 893). E. I.-E. M.-E.Ss. SyYN. À. interposita, Desh. p. 892, pl. LXVII, fig. 11-13. A. globulosa, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., IX, p. 67, n° 13. À. interposita, Mayer, tbid., p. 67, n° 12. R. D. — On la reconnaît à sa forme globuleuse et courte, à ses côtes écartées, lisses, entre lesquelles s'intercalent de petites costules formant, avec les lamelles transverses, un élégant treillis ponctué qui n'existe pas sur les côtes principales ; les bords sont régulièrement crénelés dans toute leur étendue. L’A, interposita n’en est qu'une variété un peu plus grande et adulie, particulière à la localité d'Hérouval ; je ne crois pas que l’on puisse l'en distinguer spécifiquement, car on trouve dans ce gisement toutes les tailles et toutes les formes intermédiaires. Quant à la coquille de Barton que Wood rapporte avec doute à l’A. globulosa, elle m'en paraît tout à fait distincte, non seulement par sa forme arrondie, mais par sa charnière plus courte et par ses dents moins nombreuses. Wood a proposé, pour le cas où elle ne serait pas identique à l'espèce parisienne, le nom subglobosa, qu'on peut adopter. Ag. LOC. Monts, calcaire grossier inférieur, coll. Cossmann. Montagny, éocène supérieur, coll. Bezançon. 47. — A. miliacea, nov. sp. PI. VI, fig. 19-21. E. M. A. testa minutissima, miliari, crassiuscula, globulosissima, inœquilaterali, subtransversa; umbone acuto; costulis alternatis granulosis, tenuibus ; cardine angusto,.multidentato ; area excavata; margine valde crenulato. Très petite coquille, de la forme d’un grain de millet, épaisse, très globuleuse, hémisphérique, inéquilatérale et obliquement trans- 138 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE verse; côté antérieur plus court et plus atténué que l’autre ; crochets pointus fortement recourbés. Surface finement ornée de côtes rayon-. nantes et granuleuses entre lesquelles s’intercale une côte moins sail- lante, treillissée dans les interstices. Charnière extrêmement étroite, portant un assez grand nombre de dents courtes et saillantes, et sur- montée d’une aréa ligamentaire creuse, dénuée de fossette médiane. Bords crénelés, surtout du côté postérieur, où les crénelures, profon- dément détachées les unes des autres, sont disproportionnées avec le peu de largeur des côtes. Dim. Longueur, 2 mill.; largeur, 1.25 mill.; épaisseur, 1 mill. R. D. — Je ne puis considérer l'unique valve sur laquelle je fonde cette espèce nouvelle comme une monstruosité de la précédente; si elle n'avait, pour la distin- guer, que sa forme sphérique, on pourrait admettre que cette forme est due à un accident dans le développement de la coquille, mais l’ornementation plus fine de la surface, les grossières crénelures du contour palléal, sont des caractères tout à fait distincts de ceux de l’A. globulosa et de l'A. subglobosa, Wood. Loc. Parnes, une valve (pl. VI, fig. 19-21), coll. de Boury. 48. — A. scapulina, Lamk. (898). E. M.-E.Ss. SYN. A. scapulina, Mayer, 1868, Moul. tert. du Mus. de Zur., II, p. 67, n° 14. R. D. — C'est dans le groupe des Anadara et non avec l'A. Marceauxi que cette espèce doit être classée; elle à beaucoup d’affinités avec la variété interposita de l'espèce n° 46 ; mais celle-ci est constamment plus étroite, plus allongée, plus inéqui- latérale ; comme l'A. globulosa, elle a les intervalles des côtes principales treillissés, mais les stries remontent, en outre, en traversd es côtes principales; enfin, les créne- lures du contour sont beaucoup moins régulières, fortement festonnées à l’arrière, disparaïissant presque au milieu pour reparaître en avant. Quant au bord cardinal, il est presque rectiligne, au lieu d’être creusé comme celui de l'A. globulosa. Ag. Loc. Le Guépelle, Marines, coll. Bezançon ; Caumont, Jaignes, coll. de Lau- brière ; Auvers, coll. Bernay. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). 6° section. FossULARCA, nov. sect. Coquille mince, oblongue, subquadrangulaire, subéquilatérale, inéquivalve, à surface treillissée ; crochets écartés; aire ligamentaire étroite, portant sous le crochet une petite fossette triangulaire bien limitée, au fond de laquelle se distinguent de petits sillons perpendi- culaires au bord; dents presque égales, plus ou moins obliques. Type : À. quadrilatera, Lamk. R. D. — Ce groupe a beaucoup de rapports avec les Limopsis; la fossette cardi- nale est cependant moins profonde, la disposition des dents est tout à fait différente ; enfin la forme des valves est celle des Arca. 49. — À. quadrilatera, Desh. (p. 900). | E. M. Syn. À. quadrilatera, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur., UI, p. 95, n°90. NE M re Lo ê + dé a i DS ? MÉMOIRES 139 R. D. — Remarquable par les différences que présente l’ornementation de chacune de ses deux valves, la gauche grossièrement treillissée, la droite ornée de fins rayons et de stries imbriquées, sauf au delà de l’angle et de la dépression anale, où il existe de fines rangées de granulations rayonnantes. Il existe, dans le Cotentin, une espèce très voisine de celle-ci, mais qui paraît en différer par la forme plus arrondie et moins anguleuse de son côté postérieur. Ag. Loc. En Bretagne, le Bois-Gouêt (fide Vasseur). 50. — À. capillacea, Desh. (p. 898, pl. LXVIIL, fig. 13-15). E. S. Syn. À. capillacea, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zur.,UX, p. 95, n° 95. R. D. — Se distingue de la précédente par son ornementation composée de stries rayonnantes très finement granuleuses, les stries d'accroissement étant à peine visibles ; elle est aussi plus arrondie du côté postérieur et, par là, elle se rapproche- rait davantage de l'espèce du Cotentin ; mais elle sen écarte par son ornementation. AJ. Loc, Valmondois, coll. Cossmann et Bezançon. 51. — A. dispar, Desh. (p. 899, pl. LXVII, fig. 14-21). E. I. IL.-E. I. Syn. À. dispar, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, I, p. 95, n° 88. R. D. — Cette espèce a la plus grande ressemblance avec l'A. guadrilatera ; elle a cependant le côté anal moins nettement caréné et les côtes un peu plus écartées ; enfin, les valves sont plus inégales encore que dans l’espèce du calcaire grossier. Celle-ci paraît avoir vécu dans l’étage des sables de Bracheux. Ag. Loc. Jonchery, une valve, coll. de Laubrière. 52. — A. margaritula, Desh. (p. 902, pl. LX VII, fig. 16-19). E. I.-E. M.-E.Ss. R. D. — Plus aplatie, plus oblique et plus arrondie que les précédentes, avec des valves moins inégales, cette espèce appartient cependant à la même section. Quand son ornementation n'est pas fraîchement conservée, on pourrait la confondre avec l'A. quadrilatera. Ag. Loc. Hérouval, coll. Cossmann; le Fayel, coll. Chevallier. 53. — A. Cossmanni, de Laub, mss. PIN fe. 27-28. E. I. I. A. testa minima, subquadrangulari, inœquilaterali, convexiuscula, antice late obtusa, postice obliquiter truncata, costulis tenuibus ornata, transversim striata ; umbonibus parvulis, acutis, oppositis ; area cardinali lœvigata, fossula triangulari minima; margine cardinali subarcuato, angusto, sub umbonem nudo; dentibus minimis, obliquis, antice 3-4, postice 8-10. Petite espèce subquadrangulaire, inéquilatérale, médiocrement convexe, largement obtuse en avant, obliquement tronquée en arrière ; bord supérieur droit, peu allongé et parallèle au bord inférieur. _ Crochets peu proéminents, pointus et opposés; un angle obtus s'en _ détache et marque la limite du côté postérieur. Surface cardinale assez grande et lisse; elle présente, sous le crochet, une fossette trian- gulaire étroite et superficielle. Bord cardinal légèrement arqué, étroit, surtout sous le crochet, où il paraît uni ; dents très petites et / _. 140 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE obliques, au nombre de trois ou quatre en avant et de huit à dix en arrière. Surface extérieure couverte de côtes filiformes assez distantes sur le milieu et plus rapprochées sur le côté postérieur; de fines stries transverses, interrompues par des accroissements, forment avec ces côtes un réseau qu'on n'observe que sur les individus d’une con- servation exceptionnelle. Dim. Longueur, 4 mill.; largeur, 3 mill. R. D. — Moins inéquivalve, plus arrondie et moins fortement ornée que l'A. dis- par, celle-ci se rapproche surtout de l'A. capillacea ; mais elle n’a pas les côtes serrées et granuleuses de cette espèce ; 1l est intéressant de trouver un type de ce groupe jusqu'à la base de l'éocène ; M. de Laubrière, qui avait préparé la description de cette espèce pour la publier, et me l'avait gracieusement dédiée, a bien voulu me communiquer son manuscrit pour le comprendre dans ce catalogue. Loc. Toussicourt, Chenay, cinq valves (pl. VI, fig. 27-28), coll. de Laubrière. 54. — A. textilis, Desh. (p. 901, pl. LXVIIT, fig. 16-19). E. I. A. textilis, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, II, p. 95, n° 89. | R. D. — C’est encore une espèce.très voisine de l'A. quadrilatera et de l'A. deci- piens; on ne la distingue de la première que par sa forme moins carénée et par sa largeur plus grande ; elle a les dents beaucoup moins nombreuses que la seconde et une fossette plus finement sillonnée sous le crochet; ce sont là de bien faibles carac- tères pour séparer des espèces. Ag. Loc. Cuise, coll. Cossmann; Aizy, coll. Bezançon. 55. — A. decipiens, Desh. (p. 903, pl. LXVIIL, fig. 20-22) - E. S. A. decipiens, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, TI, p. 95, n° 92. R. D. — Celle-ci se distingue aisément de toutes celles qui précèdent par sa forme tout à fait rectangulaire, par son bord palléal rectiligne et par son ornementation obtuse ; la fossette de l’aréa ligamentaire est extrêmement étroite, beaucoup moins triangulaire que dans l'A. capillacea ; le bord cardinal est beaucoup plus droit et Les dents sont plus nombreuses et plus serrées que celles de toutes ses congénères. Ag. Loc. Marines, coll. Cossmann ; le Ruel, Crênes, coll. Bernay. . 56. — A. multidentata, Desh. (p. 904, pl. LVIIE, fig. 10-12). E. M. _ A. multidentata, Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, UM, p. 96, n° 97. R. D. — M. Mayer se demande si cette espèce ne doit pas être réumie à la suivante ; elle à cependant une forme moins quadrangulaire, plus arrondie, et, aux extrémités, des côtes rayonnantes, parfois bien marquées, parfois très obsolètes. Ag. Loc. Vaudancourt, coll. de Boury. 57. — À. lissa, Bayan, nom. mu. E. M.-E. S. A. lœvigata, Caillat, x Desh., p. 905, pl. LVIIL fig. 25-26 (non Spengler, in Chemn., 1784). RE — Wood, 1862, Eoc. bivalv., p. 86, pl. XV, fig. 8. — Mayer, 1868, Moll. tert. du Mus. de Zurich, NII, p. 96, n° 98. A. lissa, Bayan, 1873, Et. sur coll. Éc. des Mines, LU, p. 130. bi e LÉ MÉMOIRES 141 R. D. — Seule, la valve gauche est, sinon lisse, du moins ornée de fins sillons - d’accroissement, tandis que la valve droite est treillissée; elle a les dents un peu moins nombreuses que l'espèce précédente. M. G. Vincent {Liste des coquilles du. tongrien, p. 13) cite cette espèce dans le tongrien inférieur. Ag. Loc. Le Guépelle, coll. Cossmann. En Angleterre, Bracklesham, Wight (fide Wood). En Belgique, Bruxelles, coll. Cossmann (Zegit M. Vincent). 58. — A. effossa, Desh. (p. 905, pl. LX VII, fig. 29-32). E. I. _ R.D.— Extrêmement voisine de la précédente, elle est seulement un peu plus large et un peu plus ornée. Ag. Loc. Cuise, Hérouval, toutes les collections ; Liancourt, coll. de Laubrière. 59. — À. Bezançoni, nov. sp. PLV T Ge r2208 E. M. A. testa minuta, inæquilaterali, subovata, transversa, antice angustiore, umbone paululum prominulo, extus concentricis et undulatis sulcis ornata; cardine lineari, dentibus minimis ter aut quater utrinque munito; area grandi, in medio lata ac trigonata fossula notata, sulcis punctiformibus ornata; cicatriculis valde impressis. Petite coquille un peu ovale, transverse, inéquilatérale, plus courte et plus atténuée en avant, arrondie à ses deux extrémités, munie d’un cro- chet un peu saillant et écarté, ornée de sillons concentriques, serrés et réguliers, ondulés par de petites dépressions rayonnantes assez écartées. Bord cardinal étroit et linéaire au milieu, s'élargissant aux extrémités, où se dressent, de chaque côté, trois ou quatre petites dents obliques. Aire ligamentaire large, marquée, au centre, d’une grande fossette triangulaire qui porte six ou sept sillons punctiformes, situés vers le sommet du triangle et n’atteignant pas l’arête du bord cardinal, Impressions musculaires bien marquées et circonscrites. Dim. Longueur, 3.5 mill.; largeur, 2.5 mil]. R. D. — Ses sillons réguliers, sa forme oblique et arrondie, la distinguent des précédentes ; elle se rapproche des Cucullaria, maïs elle n’en a pas la charnière. Loc. La Ferme de l'Orme, dix valves (pl. VI, fig. 22-23), coll. Bezançon ; Gomer- fontaine, une valve gauche, coll. Bernay. 60. — A. Chevallieri, nov. sp. - PI. VI, fig. 24-26. E. M. À. testa transversa, subquadrata, postice obliquiter truncata, fere œquilaterali, umbone obtusiusculo, sulcis nadiantibus ornata, inter quos costulæ planiusculæ . siriis incrementi transversim crenaiæ sunt; cardine incrassato, dentibus quinque utrinque notato; fossula mediana minima, sub umbonem sita; cicairiculis valde impressis. Petite coquille convexe, allongée dans le sens transversal, un peu quadrangulaire, obliquement tronquée du côté postérieur, à peu près équilatérale, les crochets obtus étant placés presque au milieu de la longueur. Ornementation composée de sillons rayonnants régulière- 149 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ment écartés, séparant des intervalles aplatis, crénelés en travers par de fortes stries d’accroissement qui y découpent des protubérances transverses d’un aspect tout à fait caractéristique. Charnière épaisse, munie, de chaque côté, de deux dents obliques ; fossette centrale très petite et placée sous le crochet au-dessus de l'aire cardinale. Dim. Longueur, 2.5 mill.; largeur, 1.5 mill. R. D. — On la distingue de la précédente par sa forme plus équilatérale, moins arrondie, tronquée en arrière, par son ornementation, où les sillons rayonnants pré- dominent; elle est moins haute que l’A. Zissa et ornée plus distinctement. Loc. Chaumont, une seule valve (pl. VI, ie 24- 6), coll. Chevallier; Septeul, coll. de Boury. e section. CUCULLARIA Desh., 1860. Forme et ornementation des Barbatia ; aréa très étroite, crochets petits; bord cardinal légèrement arqué, portant en avant quelques dents obliques ou allongées, en arrière quelques dents allongées et transverses, au centre plusieurs petites dents irrégulières. Type : A. heterodonta, Desh. R. D. — Je ne crois pas que l’on puisse faire un genre de ce groupe de coquilles, qui ont les dents parallèles au bord cardinal; elles se rapprochent par là des espèces classées dans les Parallelodon ou dans les Macrodon, mais leur forme et leur orne- mentation sont tout à fait différentes. 61. — A. heterodonta, Desh. (p. 906, pl. LXVIT, fig. 22-25). E. M.-E. S. R. D. — Cette espèce est caractérisée, non seulement par sa grande taille et par son ornementation finement granuleuse, mais surtout par les dents antérieures de sa charnière, qui se réduisent à un profond sillon bifide, un peu plus court que le sillon postérieur ; au milieu, sous le crochet, on distingue huit petites dents granuleuses et peu régulières; l’aréa ligamentaire est marquée de trois forts sillons chevronnés. Ag. Loc. Sandricourt, calcaire grossier, coll. Bezançon. 62. — A. cucullaris, Desh. (p. 907). fs E. I.-E. M. R. D. — On la distingue aisément de la précédente, non seulement par ses stries non granuleuses, traversées par quelques sillons d’ accroissement écartés, mais surtout par sa charnière, qui porte, en avant, trois ou quatre dents obliques, et en arrière, trois dents allongées, parallèles, dont la première seule se prolonge jusqu’au crochet, contre le bord cardinal ; les dents médianes sont aussi-plus fortes, moins nombreuses et rejoignent presque les dents antérieures. Je signale, de Chaumont (coll. Boutillier), une variété accidentellement ondulée de six dépressions rayonnantes et dont la charnière porte, en arrière, quatre dents plus courtes que les trois longues dents du type ; je ne crois pas que ces différences légères justifient la création d’une espêce dis- tincte, qui ne serait établie que d'après une seule valve. Ag. Loc. La Ferme de l'Orme, coll. Cossmann et Bezançon:; Saulxmarchais, Gri- gnon, Coll. Bezançon; Damery, Argentol près Jaulgonne, coll. de Laubrière ; Hérouval, coll. Chevallier. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur. © 4 e a +, ls 1 ‘à É A AL ‘ ke ra À d Re SE. ax" Th? D pen oi DE PE 0 à PE pd ben tan DER ré das > L- RE CT, Pa Re CE + + PE CPE E AT à à 2 MÉMOIRES 143 63. — A. adversidentata, Desh. (p. 907, pl. LXVIIL, fig. 7-9). E. M. R. D. — Cette espèce se distingue de la précédente par sa forme plus large, moins inéquilatérale, moins obliquement tronquée en arrière, par son impression musculaire antérieure, placée très bas, enfin par sa charnière plus courte, compor- tant des dents postérieures moins allongées. : Ag. Loc. Le mont Ouin, coll. Chevallier; Aincourt, coll. Boutillier. 64. — A. Caillati, Desh. (p. 902, pl. LXVIIL, fig. 4-6, pl. LXIX, fig. 17-21). E. M. Syx. A. Caillati, Mayer, 1868, Mol. tert. du Mus. de Zurich, II, p. 96, n° 99. R D. — Cette espèce appartient à la section des Cucullaria et non pas aux Fos- sularca ; en effet, l'aréa ligamentaire ne porte pas de fossette et la coquille est équi- valve ; les dents postérieures, au nombre de trois ou quatre, sont très courtes, mais horizontales ; elle se distingue, sans peine, des précédentes par sa surface treillissée. As. Loc. La Ferme de l'Orme, Fillerval, coll. Cossmann. 1119 genre. CUCULLÆA, Lamarck, 1801. Coquille rhomboïdale, gibbeuse, subéquilatérale, caractérisée, non seulement par les dents presque horizontales et crénelées de sa charnière, mais par le septum qui limite son impression musculaire postérieure et qui laisse sur le moule une entaille toujours profonde. Type : G. crassatina. 1. — GC. crassatina, Lamk. (908). E. I. I. Sy. C. incerta, Desh. 1860, p. 909. C. crassatina, Mayer, 1868, Moul. tert. du Mus. de Zur., WI, p. 97, n° 102. C. incerta, Mayer, 1868, ibid., p. 98, n° 103. Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 91, pl. VI, fig. 21, pl. VIT, fig. 2. R. D. — Je réunis les deux espèces des sables de Bracheux, n'ayant jamais pu les distinguer l’une de l’autre; la forme du type est tellement variable dans la même localité qu'il n’est pas admissible qu’elle serve de base à une distinction spécifique, d'autant plus que les individus sont sujets à s'écraser dans la plupart des gisements. Wood a décrit et figuré (Æoc. biv., p. 93, pl. XVII fig. 8) un C. decussata, Park., qui ne paraît guère se distinguer de notre espèce que par ses sillons rayon- nants plus serrés et arrêtés brusquement au milieu des valves, par ses bords mieux crénelés ; c’est probablement cette coquille que Deshayes a citée en synonymie. AL. Loc. En Belgique, dans le landenien des environs de Tournai (ide Dewalque). Dans les Alpes, Kressenberg (fide Frauscher). 144 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE - XXXe famille. MYTILIDÆ. 112° genre. MYTILUS, Linné, 1758. En restreignant ce genre comme on le fait aujourd’hui, il ne com- prend que des coquilles cunéiformes, à crochets terminaux, à surface lisse ou ornée de sillons rayonnants, à bords lisses ou denticulés, à ligament linéaire marginal subinterne. Type : M. edulis, Linné. 1° section. Myrizus (sensu stricto). Coquille lisse, à bords non dentelés. 1. — M. acutangulus, Desh. (IL, p. 27). E. S. R. D. — Le bord s’épaissit avec l’âge et finit par simuler une lame cardinale ana- logue à celle des Septifer ; mais on reconnaît qu'il s’agit d’un Mytilus à l'échancrure pointue qui pénètre dans cet épaississement, au-dessous du crochet; la région lunu- laire, circonscrite par un angle aigu, est marquée d'une profonde dépression et, quand l'individu est frais (coll. de Boury), ornée de petites rides granuleuses. 2. — M. rimosus, Lamk. (Il, p.27) E. M. R. D. — Voisine de la précédente, plus élargie en arrière du crochet, elle est dénuée de l'angle qui limite la région lunulaire du M. acutangulus ; le bord anté- rieur est variable, plus ou moins échancré ; la surface dorsale est elle-même plus ou moins bombée, quelquefois marquée d’une dépression postérieure large et sinueuse. Le M. affinis, Sow., est beaucoup plus triangulaire que ces deux espèces parisiennes; souvent caréné comme la première, il a le bord supérieur déclive sur une plus grande longueur, en arrière des crochets, et le contour anal bien plus anguleux. 3. — M. subantiquus, d'Orb., nom. mut. r EÔEST: SyN. Dreissenia antiqua, Mellev., 1843, Mém. sur les sables tert., p. 39, pl. I, fig. 15-16 (non Mytilus antiquus, Schl., nec Zittel et Goubert). Mytilus subantiquus, d'Orb., Prod., 1850, IL, p. 307, n° 185. Mytilus tenuis, Desh., 1864, IT, p. 28, pl. LXXV, fig. 1-3. Mytilus subantiquus, Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr.,3°s. XII, p. 198. Os. — Deshayes à rejeté à tort le nom établi par Melleville et amendé ensuite par d'Orbigny, pour cause de double emploi; M. Chelot a signalé cette erreur et a rétabli le nom subantiquus, qu'il faut adopter; cependant, il ÿ a lieu de remarquer que la figure donnée par Melleville représente un individu plus courbé dans sa longueur que celui qui est figuré dans l'ouvrage de Deshayes et que ne le sont les individus que je possède de Chàlons-sur-Vesle. R. D. — Beaucoup plus allongée que les précédentes, elle a le bord supérieur moins dilaté en arrière du crochet. MÉMOIRES 145 4. — M. lævigatus, Desh. (I, p. 28, pl. LXXI, fig. 17-19). E. I. I. R. D. — Plus étroite encore que la précédente, elle ressemble à la figure Ic de la planche XIT, que Wood a donnée pour l’une des variétés du M. affinis ; cependant elle est un peu moins courbée dans son ensemble et elle a le crochet un peu moins pointu ; en présence de ces différences, j'hésiterais à réunir deux espèces qui sont, d’ailleurs, d'un âge géologique aussi distinct. Ag. Loc. Bruyères, coll. Bezançon; Chierry, coll. de Laubrière; Varengeville (Seine-Inférieure), coll. Bucaille. | 5. — M. eurynotus (!), 00. sp. PI. VI, fig. 34. E. I. M. testa lœvigata, elongata, subcarinata, antice paulo excavata et sinuosa, postice dilatata, ac angulata; umbone obtuso; margine cardinale parum incrassato, sulcifero. Coquille allongée, médiocrement convexe, subcarénée et un peu excavée en avant par une dépression sinueuse et peu profonde qui ne modifie que légèrement son contour antérieur; bord supérieur très allongé et irrégulièrement sinueux en arrière du crochet, formant avec le contour palléal un angle assez net, situé vers le milieu de la hauteur ; extrémité atténuée et arrondie. Crochet obtus et oblique; surface lisse, marquée de stries irrégulières d’accroissement. Les deux valves étant soudées sur une motte de sable, je ne puis en examiner les impressions; mais la charnière, qui dépasse un peu, est longue, étroite, rainurée, peu épaisse et se prolonge jusqu’à l’angle postérieur. Dim. Longueur, 10 mill.; largeur, 11 mil]. R. D. — Elle est plus large, plus dilatée et surtout plus anguleuse dans son contour postérieur, qu'aucune des espèces précédentes. Loc. Aizy, un individu bivalve (pl. VI, fig. 34), coll. Bezançon. 2° section. ARCOMYTILUS, Agassiz, 1840. Coquille extérieurement ornée de sillons rayonnants plusieurs fois dichotomes ; charnière portant deux petites dents; bords crénelés sur le contour palléal. Type : M. pectinatus, Sow. 6. — M. Rigaulti, Desh. (II, p. 29, pl. LXXIV, fig. 23-24), E. M.-E.Ss. Sy. M. Rigaulti, Dufour, 1881, Et. des foss. des sables éoc., p. 40. R. D. — On la reconnaît à sa forme arquée, étroite, à ses sillons larges et relati- vement écartés ; cette espèce a aussi vécu à l’époque du calcaire grossier. Ag. Loc. Marines, coll. Cossmann et Bezançon ; le Ruel, toutes les coll.; le Fayel, coll. Chevallier et Baudon; Chaumont, coll. Baudon. En Bretagne (fide Dufour). 7. — M. Levesquei, Desh. (IL, p. 30, pl. LXXV, fig. 4-5). E. I. R. D. — On la distingue de la précédente par sa forme plus élargie et plus angu- leuse, par ses côtes plus étroites, croisées de stries subgranuleuses et crénelées. () Evpu, large; vuros, dos, TOME XXII, 1887 10 4 > | : AN : MORT ; Fr ES FRA ss "+ 146 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 8. — M. Biochei, Desh. PL'VI, fig, 37. E. S. (Bull. Soc. géol. de Fr., 1866, 2° série, XXIIT, p. 338, pl. VIL, fig. 6.) Coquille allongée, étroite, arquée, convexe; crochet pointu, situé tout à fait à l'extrémité; bord cardinal déclive, bord postérieur bien arqué, bord antérieur excavé sur la partie correspondant à l’angle dorsal, qui est très saillant. En arrière de cet angle, l’ornementation se compose de costules obliques, effacées vers les crochets, plusieurs fois dichotomes vers le bord; en avant, de fines stries obliques. Dim. Longueur, 38 mill.; largeur, 19 mill. R. D. — Elle se distingue des deux précédentes par sa forme convexe : elle est étroite comme le M. Rigaulti, mais elle à une ornementation bien différente ; ornée comme le M. Levesquei, elle a une forme plus étroite et plus arquée. Loc. Argenteuil, copie de la figure originale (pl. VI, fig. 87), fide Deshayes. 9. — M. Dutemplei, Desh. (IT, p. 80, pl. LXXI, fig. 22). E. I. I. R. D. — Elle se distingue par sa forme aplatie et par ses côtes larges, dont les interstices sont étroits et ridés en travers. Un fragment, que m'a communiqué M. de Laubrière et qui provient du mont Bernon, montre la charnière de la valve droite, qui porte une forte dent bifide en avant d’une fossette large et profonde ; le sillon du ligament est extérieurement bordé par une carène marquée de petites crénelures régulières, Je figure cette charnière (pl. VI, fig. 31). 113° genre, SEPTIFER, Recluz, 1848. Coquille mytiliforme, ornée de stries rayonnantes, lame septiforme sous le crochet, sur laquelle s’insère le muscle adducteur antérieur des valves; bord cardinal avec crénulations dentiformes. Type : Mytilus bilocularis, Linné. 14. — S. Serratus [Mellev.], xom. mut. E. I. Syx. Dressenia serrata, Mellev., 1843, Rech. sur les sables tert. inf., p. 40, pl. I, fig. 11-12. Mytilus serratus, d'Orb., 1850, Prod., IL, p. 326, n° 524. Mytilus Vaudini, Desh., 1864, II, p. 31, pl. LXXV, fig. 6-9. Septifer serratus, Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr., 3 série, XII, p. 198. Os. — Je crois, comme M. Chelot, que l'espèce décrite par Deshayes sous le nom M. Vaudini est bien la même que le Dres- sensia serrata antérieurement décrit par Melleville : on doit donc lui rendre le nom spécifique que lui a donné cet auteur, en la clas- sant dans le genre Septifer, dont elle a tous les caractères. R. D. — Elle se distingue par sa forme élargie, subquadrangulaire. Deshayes n’a pas mentionné les deux petites dents cardinales qui sont situées sur le bord supéro- postérieur de la charnière. Az. Loc. Hérouval, toutes les coll.; Cuise (fide Chelot); le Roquet, coll. de Boury. u NL >: MÉMOIRES 447 2. — S. depressus [Desh.] (IL, p. 31, pl. LXXV, fig. 25-27). E. M. R. D. — Plus étroite et moins quadrangulaire que la précédente, celle-ci s’en dis- tingue, en outre, par sa charnière, qui, au lieu de deux dents cardinales, porte une série de quatre dents décroissant d'avant en arrière, et aussi des crénelures plus grosses sur le bord supéro-postérieur qui s'étend jusqu’à la moitié de la hauteur de la coquille, au lieu de s'arrêter au tiers supérieur. As. Loc. Fontenai, coll. de Laubrière ; Septeuil, coll. Bourdot. En Bretagne (jide Vasseur). 114° genre. DREISSENSIA, van Beneden em., 1835. Coquille mytiliforme ayant un septum sous le crochet, le bord cardinal dénué de dents. Type : D. polymorpha, Pallas. R. D. — Si je place ce genre fluviatile à côté du genre Septifer, bien que beaucoup d'auteurs le classent dans une sous-famille bien distincte de celle des Mytilinæ, c'est à cause de l’analogie de la forme et du septum, qui m'auraient même décidé à _ lasser dans les Septifer les deux espèces suivantes, si elles n'étaient lisses, dénuées de nacre à l'intérieur, et de dents sous le crochet ; on peut d’ailleurs admettre qu'elles ont été déposées dans les gisements marins du Ruel et de Marines, à l'embouchure de cours d’eau voisins. 1. — D. curvirostris, nov. sp. PI. VI, fig. 29-30. E.S. D. testa perconvexa, paululum hiantula, loœvigata, apice acuto ac producto, angusta, postice parum declivi, antice subexcavata, ad marginem pallialem haud dilatata; cardine crassiusculo, septifero; fulcro in sulco elongato; cicatricula postica palmulcæ simili. Coquille très convexe, bossue, avec un petit bâillement antérieur pour le passage du byssus, allongée, assez étroite, ayant le crochet pointu, allongé et recourbéen avant, la région antérieure excavée etsinueuse, la région postérieure peu dilatée, avec un bord supérieur déclive sur une faible longueur, tandis que le bord palléal est ovale et atténué. Bord cardinal médiocrement large, assez épais, portant un septum qui ferme la cavité du crochet sur une hauteur de deux millimètres et qui forme une fossette plate et rainurée au-dessous du plan du bord car- dinal ; la charnière ne porte pas de traces de dents et le bord cardinal est seulement marqué, en arrière, d’un large sillon triangulaire, pour l'insertion du ligament. Impression palléale très écartée du bord ; impression de l’adducteur postérieur d’abord étroite et paral- lèle au bord, puis subitement élargie, au point que l’on pourrait croire à l'existence d’un sinus palléal, comme il en existe dans le genre Dreissensiomyx. | Dim. Longueur, 17 mill.; largeur, 9 mill. R. D. — Beaucoup plus convexe, plus tordue et plus pointue que le D. Brardi, We. \ * | | 148 . SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE È Ÿ ue du miocène, cette espèce s'en distingue aussi par son septum plus réduit; elle n'est ii pas carénée comme les Congeria du pliocène inférieur et elle constitue une espèce bien distincte qui affirme l'existence de ce genre à une époque plus reculée qu'on ne l'avait cru. Le D. aviculoides, Mayer, de l’éocène de Niederhorn est, autant qu’on peut en juger par la description sans figure, plus large et plus caréné. fe Loc. Marines, une valve gauche (pl. VI, fig. 29-30), coll. Cossmann. j 2. — D. chonioides, no. Sp. Pl. VI, Ge. 82-38, E. S. | ï D. testa, gibbosula, paululum hiantula, sulcis concentricis et imbricatis notata, |: trigona, postice dilatata, antice subexcavata; margine superiore fere horizontali, “ anguloso ad intersectionem marginis pallialis ; cardine septifero ; fulcro planato ; cicatricula postica elongata. {l Coquille très convexe et très profonde, gibbeuse, un peu bâillante en avant, d’une forme vénérale triangulaire, courte et dilatée en arrière, un peu excavée en avant; bord supérieur peu déclive et 18 presque horizontal en arrière du crochet, qui est petit, pointu, peu à | _ saillant et recourbé en avant; le bord palléal est lui-même peu É courbé et fait un angle de 100° à sa jonction avec le bord supérieur. Là | Surface presque lisse, terne, marquée seulement de sillons d’accrois- de sement obsolètes et imbriqués surtout vers les bords, ainsi qu’au fond d’une petite dépression rayonnant du côté anal; un des individus 1 étudiés porte des traces de coloration irrégulièrement tachetée de | brun sur fond blanc. Septum profondément enfoncé sous le crochet a et occupant toute l'ouverture de l’angle des bords ; surface ligamen- taire aplatie sur toute la longueur du bord postéro-supérieur. Impres- sion postérieure allongée et peu dilatée à son extrémité inférieure. Dim. Longueur, 14 mill.; largeur, 9 null. R. D. — Il est impossible de rapporter cette coquille à la même espèce que la précédente; elle s’en distingue par tous ses caractères : forme courte et plus dilatée, bord supérieur bien plus transverse, sillons d’accroissement réguliers, septum bien 18e plus large, impression musculaire plus étroite. À | | Loc. Le Ruel, deux valves gauches (pl. VI, fig. 32-33), coll. de Boury; Marines, mi fragment d’une valve gauche, coll. Bezançon. | 115° genre. MODIOLA, Lamarck, 1801. Ce genre a été divisé en sections suivant que la surface est terne, lisse ou sillonnée. | 1" section. MopioA (sensu stricto). Surface non luisante; type M. modiolus, Linné (= M. papuanus, sec. auct. he ; rt dE gros t agen prié £ Ci ‘ À. Pa CEE" DOS NE MÉMOIRES 149 4. — M. dolabrata, Desh. (II, p. 26, pl. LXXI, fig. 20-21). EL. I. R. D. — On la distingue par l’épiderme corné qu’elle conserve quelquefois, bien qu'il se détache facilement de la couche nacrée subjacente; le bord cardinal ne présente aucune trace de dents, il se retrousse et se dilate en avant, où l’on distingue quelques petites crénelures étroites qui n'atteignent PES le contour. Ag. Loc. Bracheux, coll. Baudon. 2 section. AuycnaLum, Mégerle, 1811 (fide Môrch, 1853). Surface lisse et luisante. Type : M. picta, Lamk. 2. — M. subcarinata, Lamk. (IL, p. 25). E. M. M. subcarinata, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 81. R. D. — Grande espèce, remarquable par la convexité régulière de sa sida dorsale, qui porte des stries d’accroissement assez serrées sur la région postérieure, plus écartées et presque lamelleuses en avant; les bords antérieur et postérieur sont presque parallèles. Je ne crois pas que l’on puisse rapporter à cette espèce les coquilles que Wood a figurées sous ce nom et qui paraïssent avoir une dépression dorsale très accentuée, les bords non parallèles et des arrêts d’accroissement réguliè- rement espacés ; elles me semblent plus voisines du M. subangulata. Ag. LOC. Dans les Alpes, Sentis (ide Frauscher). 3. — M. subangulata, Desh. (II, p. 25, pl. LXXV, fig. 24). E. M. M. subcarinata, Wood, 1859, Eoc. bivalv., p. 71, pl. XII, fig. 9. — ,? Wood, 1862, ibid., p. 77, pl. XIX, fig. 20. R. D. — Plus courte et plus élargie en arrière que la précédente, celle-ci s’en dis- tingue, en outre, par la dépression sinueuse qui descend du crochet sur la région dorsale; elle n’a pas les bords parallèles, de même que l'espèce suivante, mais elle s’en distingue par ses stries d'accroissement peu visibles et également distribuées sur toute la surface. Ag. Loc. Vaudancourt, coll. Cossmann et de Boury ; Essômes, coll. de Laubrière. En Angleterre, Barton, Highgate (ide Wood). 4. — M. semilævigata, Desh. (IT, p. 26, pl. LXXV, fig. 19-20). E. M. R. D. — Reconnaïssable à ses stries d’accroissement serrées et brusquement arrêtées da côté postérieur suivant une ligne rayonnante placée plus haut que la dépression sinueuse de l'espèce précédente. Deshayes n’en connaissait que la surface extérieure ; je puis compléter sa description d’après un individu de Damery, que n'a communiqué le D' Bezançon : le bord cardinal est tout à fait linéaire, le sillon liga- mentaire enfoncé sous le rebord postéro-supérieur ; l'impression de l’adducteur postérieur est grande et évasée; les bords sont absolument lisses. 3° section. BRACHYDONTES, Swainson, 1840. _ Surface ornée de stries rayonnantes: bord cardinal souvent cré- nelé. Swainson a pris pour type la figure 9 de la planche COXX de l'Encyclopédie et a donné à ce type le nom suleata, qui fait double f 1450 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE emploi avec le nom antérieur de l'espèce fossile, Modiola sulcata ; il est d’ailleurs étrange que ce nom sulcata soït employé deux fois, à quelques pages de distance, dans l'édition de Lamarck et que l'erreur n'ait pas été corrigée par Deshayes. 5. — M. pectinata, Lamk. (IL, p. 20). E. M. R. D. — On la reconnaît à sa forme courte, arquée, élargie en arrière, à ses côtes peu serrées, treillissées par des stries d’accroissement. Sur un individu de Grignon, que m’a communiqué Me Loustau, j'ai observé, dans la cavité du crochet, un rebord septiforme, peut-être accidentel, encadrant l'impression de l’adducteur antérieur. Il y a, en Angleterre, deux espèces voisines de celle-ci, le M. nodulifera, de Barton, qui a des côtes noduleuses, et le M. flabeliula, qui est plus étroit et orné de côtes encore plus larges. Ag. Loc. Chaussy, coll. Bernay ; Septeuil, coll. Bourdot. 6. — M. crenella, Desh. (II, p. 20, pl. LXXIV, fig. 1-3). E. M. R. D. — Se distingue de la précédente par sa forme étroite, moins arquée, par ses côtes fines, par l’angle oblique de sa surface, plutôt que par ses dents cardinales, qui sont, en général, peu visibles; elle a 17 ou 18 millimètres de longueur (et non 28, comme l'indique à tort le texte), pour 8 millimètres de largeur. Ag. Loc. Chambors, toutes Les collections ; Septeuil, coll. Bezançon et Cossmann; Parnes, coll. Chevallier ; Vaudancourt, coll. de Boury. .— M. ambigua, Desh. (II, p. 21, pl. LXXIV, fig. 10-12). E. S. R. D. — Elle est caractérisée par l'inégalité de ses côtes, qui, larges, aplaties, dichotomes, striées en‘travers en arrière de l'angle dorsal, sont fines, régulières et serrées entre cet angle et la dépression antérieure, presque effacées en avant de cette dépression, à tel point qu’on pourrait prendre la coquille pour une Modiolaria ; à la place de dents cardinales, elle a le bord crénelé, en avant du crochet, par quelques plis tuberculeux qui n'existent pas dans l'espèce précédente ; elle est enfin un peu plus dilatée et son bord supérieur fait un angle moins marqué avec le bord palléal. J'ai vu des individus du Fayel (coll. Chevalier) ayant les côtes tout à fait crénelées. Ag. Loc. Le Ruel, toutes les collections; Houilles, Marines, coll. Bezançon ; Mon- tagny, coll. Chevallier. £ 8. — M. acuminata, Desh. (II, p. 22). E. M. R. D.— Ona reconnaît, non seulement à sa forme étroite, aplatie, acuminée en avant, mais surtout à sa couleur brune, à la finesse de ses stries et au petit bec crénelé qui fait une saillie arrondie au delà du crochet. Ag. Loc. Hermes, coll. Bezançon ; Septeuil, toutes les collections. 9. — M. ocrophaia (!), nov. sp. PL VI, fig. 35-36. _ ES. M. testa tenui, angusta, arcuata, marginibus fere parallelis, gibbosa et extus subangulata, vulgo infumata ac epidermata, radiis tenuissimis vix perspicuis undique ornata; cardine angustissimo, lineari, antice ac postice crenatulo ; cica- tricula palmulata, valde impressa; marginibus subtiliter denticulatis. (4) Oxpos, ocre; gauos, brun. MÉMOIRES 151 Coquille fragile et presque toujours incomplète, étroite et arquée, ayant les bords presque parallèles et l'extrémité antérieure à peine plus atténuée que l’autre; surface gibbeuse et subanguleuse, couverte d'un épiderme qui varie du jaune d’ocre au brun foncé, et ornée d’une multitude de très fines stries rayonnantes, à peine visibles en avant, un peu moins serrées en arrière. Charnière très étroite, presque linéaire, ne comportant que quelques petites crénelures en avant et en arrière du crochet; le reste des bords de la coquille est finement denticulé; une côte interne accompagne le bord supéro-postérieur jusqu’à la moitié environ de sa longueur. Impression de l’adducteur postérieur, étroite en haut, subitement dilatée et arrondie en bas comme une palme; surface interne bien nacrée. Dim. Longueur, 20 mill.; largeur, 9 mill. R. D. — Remarquable déjà par sa forme étroite, bossue et arquée, cette espèce se distingue encore plus facilement du M. ambiqua et du M. crenella par la couleur de son épiderme et par ses stries régulières et serrées ; le M. acuminata, qui est aussi épidermé, a une forme bien plus aplatie et plus triangulaire. Loc. Le Ruel, répandue, mais rare entière, type figuré (pl. VI, fig. 35-36), coll. de Boury ; Marines, coll. de Laubrière. 116° genre. LITHODOMUS, Cuvier, 1817. Coquille épidermée, allongée, subcylindrique; crochet antérieur recourbé, presque terminal; extrémité postérieure atténuée, quel- quefois pointue; bord cardinal non denté; ligament marginal interne. 1. — L. Deshayesi, J. Sow. (ir Dixon) (!) (II, p. 18). E. M. Sy. Modiola Deshayesi, Wood, 1859, Eoc. bivalv., p. 64, pl. XIII, fig. 14. Liüthophagus Deshayesi, Frauscher, 1886, oc. cit., p. 83. R. D. — Reconnaiïssable à sa forme cylindrique et allongée, à ses stries trans- verses fines et obsolètes sur la région antérieure. J'ai attentivement comparé cette espèce au L. lithophagus, fossile de la Touraine, et je n’y ai trouvé que de faibles différences : l'espèce parisienne a les crochets placés moins en avant et le rebord antérieur forme une saillie plus largement arrondie; elle a l'impression du muscle postérieur placée un peu plus bas et plus allongée; enfin, les stries d’accroissement, serrées sur l'angle dorsal, forment, en arrière, des rides obliques qui manquent à l'espèce des faluns. Ag. Loc. En Belgique, Melsbroeck, grès laekeniens, coll. Cossmann (legit M. Vincent). Dans les Alpes, Kressenberg (fide Frauscher). (1) J'ai, dans le numéro de janvier 1886 du Journal de Conchyliologie (p. 101), signalé un double emploi de nomenclature qui a échappé à M. Mayer, et j'ai proposé de nommer L. Mayeri l'espèce éocène du Niederhorn. PES ne L. art FL CLS RARE DEEE 152 | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 2.— L. hemirhabdotus (!), nov. sp. PL. VI, fig. 38-30. E.S. L. testa elongata, cylindrica, vaginali, umbone haud prominulo, incurvato ; margine anteriore, sub umbonem subito interrupto; costulis radiantibus densis ac inœqualibus, anticis et mediis ; rugis Ho transversis; fulcro interna ; maärgine cardinali lineart. Jolie coquille mince, fragile, allongée, convexe, subcylindrique, semblable à un étui, à peine plus dilatée en arrière qu’en avant; crochet peu proéminent, gonflé et recourbé derrière le bord supé- rieur, qui se retrousse et s’inter rompt un peu subitement en arrière de la pointe du crochet, en formant un simulacre de dent. Surface partagée en deux régions par une faible dépression, qui accompagne l'angle obsolète de la région postérieure; la région antérieure est ornée de petites costules serrées, inégales, onduleuses, disparaissant graduellement en avant, et bien visibles précisément à la place qui est toujours lisse ou peu costulée dans le genre Modiolaria; sur l'angle arrondi qui sépare l'aire anale, et au delà de cet angle, il n’y a plus que des rides irrégulières d’accroissement, presque imbri- quées. Bord cardinal très étroit et linéaire, ligament caché à linté- rieur du bord, dans une rainure peu visible, Dim. Longueur, 11 mill.; largeur, 5 mill. R. D. — Il est impossible de confondre cette espèce avec le .. Deshayesi, qui a une ornementation tout à fait différente et une forme plus allongée; sans sa charnière édentée et sans la nacre de sa surface interne, on la prendrait pour une espèce du genre Coralliophaga, d'autant plus que les impressions sont peu distinctes. Loc. Marines, une paire de valves (pl. VI, fig. 38-39), coll. de Boury ; même loca- lité, plusieurs valves, coll. Bezançon. | 3. — L. argentinus, Desh. (I, p. 19). E. S. R. D. — Bien moins allongée que les précédentes, elle est cependant plus étroite encore que la suivante ; l’une et l’autre se distinguent du L. Deshayesi par leur cro- chet gibbeux et enroulé, et par l'absence destries transverses sur la surface antérieure, As. Loc. Marines, coll. Cossmann ; le Guépelle, coll. Morlet. 4. — L. cordatus [Lamk.] (IL, p. 19). | E. I.-E. M. Lithophagus cordatus, Frauscher, 1886, Loc. cit. p. 82. R. D. — Les crochets de cette espèce sont divisés par une petite dépression qui s'élargit et s'étale sur toute la surface dorsale, vis-à-vis de la partie rectiligne et même un peu excavée de son contour; l'impression subquadrangulaire de l’adduc- teur est placée au bas de la surface interne; les crochets cordiformes, fortement recourbés sur eux-mêmes, se dissimulent derrière le bord antérieur, qui est largement retroussé; le ligament est moins enfoncé que dans les autres espèces. Cette espèce (1) Hu, demi; p«füwros, rayonné, MÉMOIRES 153 vivait dans l’éocène inférieur, ainsi que je l’ai constaté d’après un individu d'Hérouval, encore engagé dans le polypier qu'il avait perforé. Ag. Loc. Hérouval, coll. Chevallier. Chaussy, coll. de Boury; Fillerval, coll, Cossmann. En Bretagne, le Bois-Gouët (fide Vasseur). En Belgique, Saint-Gilles, coll. Cossmann. Dans les Alpes, Sauerbrunn. 5, — L. papyraceus, Desh. (I, p. 20). E. S. R. D. — Elle se reconnaît à sa forme triangulaire, à son peu d'épaisseur, à ses crochets peu globuleux, enfin à sa convexité moindre que celle des précédentes. Ag. Loc. Le Fayel, coll. Bezançon. 417° genre. MODIOLARIA, Beck (in Lôven), 1846. Coquille ovale, tantôt rhomboïdale, tantôt modioliforme, inéquila- térale, ayant les sommets incurvés, prosogyres, caractérisée par la présence de deux séries de côtes rayonnantes, l’une antérieure, l’autre postérieure, entre lesquelles la surface est lisse ou ornée de stries très fines ; ces côtes s'arrêtent subitement à un sillon net, au lieu de se perdre graduellement, comme cela a lieu dans les Modiola. Bord car- dinal généralement crénelé. Type : Modiola discors, Linné. 1" section. MoptoLarIA, sensu stricto. Coquille rhomboïdale, gibbeuse, ovale dans sa forme générale. 1. — M. seminuda, Desh. (II, p. 12). | E. M.-E. S. Syn. Modiola seminuda, Wood, 1859, Eoc. bivalv., p. 70, pl. XII, fig. 1. R. D. — Ses côtes rayonnantes et plates sont à peu près égales à leurs interstices ; elles s’arrêtent subitement à un dernier sillon et l'intervalle est orné de stries d’accroissement très fines que traversent des stries rayonnantes excessivement ténues ; le bord cardinal est crénelé par les côtes et n’est pas denticulé. As. Loc. Mouchy, coll. Baudon et Cossmann; le Fayel, coll. Bernay. 2. — M. arcæformis, 00. sp. PI. VII, fig. 4-5. E. M. M. testa elongata, globulosa, postice angulata, in medio depressa, umbone parum prominulo, acuto, antice incurvato; costulis ultra angulum divergentibus et crassiusculis, in medio densis et subtiliter impressis, dein subito evanescentibus ac antice minutis ; cardine crasstusculo, crenulato sicut in arca; cicatricula postice elongata. Jolie coquille, allongée, assez convexe et globuleuse, marquée, en arrière, d’un angle rayonnant qui limite très nettement la région anale à laquelle correspond une troncature oblique du contour postérieur ; bord palléal parallèle au bord cardinal; côté antérieur largement arrondi, dépassant le crochet, qui est peu proéminent, pointu et obli- quement dirigé vers l'extrémité antérieure. Surface partagée en 454 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE quatre régions différemment ornées ; en arrière, au delà de l'angle anal, les côtes sont larges, divergentes et dichotomes, croisées de rides d’accroissement fortement marquées; en deçà de l'angle, jusqu'à la dépression qui, partant du crochet, divise en deux la surface dorsale, les côtes sont bien plus serrées, isolées par de petites stries fines et régulières, non anostomosées entre elles; en avant de la dépression, la surface est lisse et brillante; enfin, tout à fait du côté antérieur, des côtes peu marquées et assez serrées reparaissent. Bord cardinal épais, avec un large sillon en arrière du crochet, pour recevoir le ligament ; les crénelures du con- tour postérieur se prolongent régulièrement sur le rebord supérieur de ce sillon; en avant du crochet, le rebord antérieur est aussi mar- qué de crénelures très fines et perpendiculaires, semblables à des dents d’Arca. Impression de l’adducteur postérieur allongée, se ter- minant en massue par une partie arrondie; du côté antérieur, les deux individus que j'ai étudiés ont une décortication nacrée de l’épi- derme intérieur, de sorte qu'on pourrait croire à l'existence d’une seconde impression voisine du bord palléal; mais l’adducteur est, en réalité, situé beaucoup plus près du crochet. Dim. Longueur, 8 mill.; largeur, 4 mill. R. D. — Il est impossible de confondre cette espèce avec la précédente, qui est plus arrondie, bien moins anguleuse et dont les côtes sont égales entre elles. Loc. Chaumont, deux valves opposées (pl. VII, fig. 4-5); coll. Chevallier. 2 section. SEMIMODIOLA, NOV. sect. Forme gibbeuse et courbée, analogue à celle des Modiola ; stries rayonnantes interrompues par un sillon qui accompagne Yangle dor- sal ; bord cardinal crénelé. Type : Modiola hastata, Desh. 8. — M. hastata, Desh. (IL, p. 13). E. I. ï.-E. I.-E. M.-E.S. Syn. Modiola hastata, Wood, 1859. Eoc. bivalv., p. 67, pl. XII fig. 6. R. D. — On la reconnaît à sa forme courbée, très convexe et excavée du côté antérieur, à son bord cardinal, qui dépasse beaucoup le crochet. On la trouve dans les sables de Cuise et un individu très jeune, du mont Bernon, que m'a communiqué M. de Laubrière, semblerait établir la filiation de cette espèce depuis la base jusqu’à la partie supérieure de l'éocène, où sa présence a été également constatée. Ag. Loc. Cuise, coll. Bezançon et de Boury; Creil, Mercin, coll. Cossmann; Hérouval, coll. Chevallier; Chambors, coll. de Boury:; le Guépelle, un fragment, coll. Bernay. 4, — M. angularis, Desh. (II, p. 13). E. I. I. R. D. — Moins convexe, plus étroite, plus régulière et moins courbée que la pré- MÉMOIRES 455 cédente, cette espèce n'en est peut-être qu'une forte variété; car, à part la forme, tous les caractères, charnière, ornements, crénelures, etc., sont identiques. *5.— M. Bernayi, Desh. (IL, p. 13, pl. LXXIV, fig. 13-16). E. S. R. D. — Celle-ci se distingue des deux précédentes par sa forme droite, à bords parallèles ; cependant, la sinuosité de son contour palléal et la dépression de sa surface postérieure me décident à la classer parmi les Semimodiola, plutôt que parmi les Modiolaria proprement dites. ; 6. — M. pectiniformis, Desh. (II, p. 14). E. M. R. D. — Cette espèce et la suivante pourraient former une subdivision du groupe des Semimodiola, à cause de leur forme dilatée et de la brièveté de l’aire lisse, du côté antérieur ; les côtes larges et aplaties couvrent presque toute la surface et le bord ligamentaire est tout à fait rectiligne, presque horizontal, en arrière des crochets. 7. — M. Piethei, Desh. (I, p. 14, pl. LXXV, fig. 14-15). E. I.-E. M.-E.S. R. D. — Elle paraît moins arrondie, plus allongée et moins excavée que la précé- dente ; cette espèce a aussi les côtes moins larges, moins écartées et plus nombreuses que ne l'indique la figure du M. pectiniformis ; les crénelures du bord antérieur vont en croissant à partir du crochet et les dernières, à la limite de l'aire lisse, sont presque tuyautées. J’ai constaté l'existence de cette espèce à des niveaux bien infé- rieurs à celui où Deshayes l'avait signalée. Wood à décrit deux espèces dont l’une surtout, le M. pygmæa, est très voisine de celle-ci; l’autre espèce, le M. eximia, a le bord ligamentaire beaucoup moins rectiligne et la forme générale plus arrondie. As. Loc, Mercin, Saint-Étienne près Pierrefonds, coll. Cossmann ; Liancourt, coll. de Laubrière : Grignon, coll. de Mn Loustau. Le Fayel, coll. Chevallier ; Ezanville, coll. | Goossens. 3° section. PLANIMODIOLA, #0. sect. Coquille ovale, aplatie, atténuée en avant, élargie en arrière, caractérisée par deux sinuosités qui limitent, sur le contour antérieur, les extrémités de l’aire dépourvue de côtes rayonnantes; cette aire est largement développée et généralement couverte d'un fin treillis de stries rayonnantes et concentriques ; bord antérieur et bord liga- mentaire bien crénelés. Type : M. sulcata, Lamk. RDA nl y aurait à rapprocher de ce groupe le genre Gregariella, créé par M. Monterosato pour le M. Petagnæ, Scacchi #n litt. (M. sulcata, Risso non Lamk.) : la diagnose de ce genre est bien voisine de celle de notre section, mais l'espèce sur laquelle il est fondé n’a jamais été figurée, ni par Scacchi, ni par Risso. 8. — M. sulcata [Lamk.] (IL, p. 15). E. M. SyN. M. sulcata, Wood, 1859, Eoc. bivalv., p. 72, pl. XIIL, fig. 11. — Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 82. R. D. — On la reconnaît à sa forme large et aplatie, à son bord ligamentaire, rectiligne et déclive en arrière des crochets, à ses sillons dichotomes, qui séparent des côtes larges et plates, à son aire antérieure complètemént lisse. Ag. Loc. Vaudancourt, coll. de Boury. Dans les Alpes, Mattsee. 456 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 9. — M. subrostrata, Desh. (I, p. 15, pl. LXXIV, fig. 4-6). E.I.-E. M. R. D. — Cette espèce se distingue de la précédente par sa forme plus allongée, plus étroite en avant, par son bord antérieur plus prolongé et formant un petit rostre qui dépasse bien davantage le crochet; son bord ligamentaire est moins déclive, curviligne et ne fait pas un angle aussi net avec Le bord palléal. As. Loc. Tranchée de Villiers, Grignon, coll. Cossmann; Bertichère, coll. Cheval. lier ; Hérouval, coll. Chevallier. 10. — M. arenularia [de Rainc. et Mun.-Chalmas]. PI. VIL fig. 11-13. E.S. Syn. Modiola (Crenella) arenularia, de Rainc. et Mun.-Ch., Journ. de Con- chyt., 1863, p. 5, pl. VIIL, fie. 2. Coquille mince, peu convexe, allongée, atténuée en avant, un peu élargie et arrondie en arrière; surface extérieure partagée en trois régions : la postérieure, qui occupe les deux tiers de la surface, porte des côtes plates, régulières, non dichotomes, séparées par des stries profondes et ponctuées; au lieu de s'épanouir en divergeant du côté anal, ces côtes cessent un peu avant le bord ligamentaire et lui restent parallèles; en avant, elles s'arrêtent subitement et font place à une aire lisse, marquée de stries d’accroissement, à laquelle succè- dent, du côté antérieur, sept ou huit côtes plates, écartées, dont les interstices sont ridés par des stries lamelleuses. Bord cardinal étroit, mince, peu retroussé, crénelé obliquement au-dessus du sillon liga- mentaire, qui est tout à fait interne; en avant, il est tuyauté par les côtes antérieures. VAR. LATICOSTA. Je n'ai pas séparé du type une coquille qui a la même forme allongée, la même charnière, la même convexité et qui n’en diffère que par ses côtes bien plus larges, plus écartées, moitié moins nombreuses, dichotomes vers les bords, marquées de rides dans les interstices. | : Dim. Longueur, 13 mill.; largeur, 7 mill. R. D. — Quoique cette espèce n'ait rien du genre Crenella, où ses auteurs l'ont placée, elle s’écarte cependant du M. sulcata, près duquel elle doit être classée : elle a les côtes non dichotomes, ponctuées dans les intervalles, non divergentes en arrière, le bord ligamentaire mieux crénelé, la forme moins dilatée du côté postérieur. Loc. Le Guépelle, toutes les collections, types figurés (pl. VIT, fig. 11), coll. Coss- mann; le Fayel, coll. Chevallier ; variété Zaticosta (fig. 12-13), coll. Bernay ; Chéry- Chartreuve, Caumont, coll. de Laubrière ; Verneuil, coll. de Raincourt. 11. — M. aizyensis, Cossmann. PI. VII, fig. 6-7. E. I. (Jouwrn, de Conchyl., janvier 1886, p. 89, pl. Il, fig. 7.) Coquille mince, fragile, médiocrement convexe, ovale et pointue | MÉMOIRES 157 du côté antérieur, largement arrondie en arrière; bord palléal sinueux ; crochets gonflés, pointus, assez saillants et obliquement inclinés en avant. Région postérieure ornée de costules rayonnantes, . non dichotomes, divergeant régulièrement jusqu'au bord anal, sépa- rées par des sillons très étroits et ponctués, semées en travers de petites lamelles courbes qui leur donnent l’aspect rugueux; ces côtes cessent subitement aux deux tiers de la surface dorsale et font place à une aire antérieure, lisse en apparence, mais finement treillissée par des lignes d’accroissement et par des stries rayonnantes excessive- ment ténues; en avant, ces stries grossissent peu à peu et se trans- forment rapidement en une douzaine de larges côtes lisses et écartées qui s'arrêtent sous le crochet. Bord cardinal mince, étroit, marqué de grosses crénelures en avant du crochet et, en arrière du bord liga- mentaire, de crénelures obliques qui continuent, d’une manière obso- lète, jusque dans le sillon du ligament. Dim. Longueur, 10 mill.; largeur, 6.5 mill. : ; R. D. — Plus convexe et plus courte que le M. sulcata, celle-c1 s’en distingue par ses côtes ornées, rarement bifides, par son aire antérieure treillissée et par la saillie du bord buccal, qui ressemblerait plutôt à celui du M. subrostrata; mais elle est bien moins allongée que cette dernière espèce et différemment ornée; le M. arenularia à une forme plus étroite, des côtes lisses et l’aire non treillissée.- Loc. Aïzy, une seule valve (pl. VIT, fig. 6-7), coll. Cossmann; Hérouval, Hondain- ville, coll. Baudon. #12. — M. spatulata [Desh.| (IL, p. 17). E. M. KR. D. — Sa forme paraît étroite et excavée en avant; je ne l’ai jamais vue. 13. — M. interjecta, Desh. (IL, p. 17, pl. LXXV, fig. 16-18). E. M. R. D. — Étroite comme la précédente, mais moins arquée, elle est caractérisée par l'absence de côtes rayonnantes du côté postérieur ; mais 1l existe néanmoins une aire antérieure bien limitée, entre l'espace qu'occuperaient ces côtes, si elles exis- taient, et les côtes buccales, qui sont au nombre de cinq ou six; l’un des individus de Grignon, que m'a communiqués Mme Loustau, porte deux ou trois côtes très obsolètes sur la surface dorsale. AJ. LOC. Environs d'Ully-Saint-Georges, coll. Chevallier. 118° genre. ARCOPERNA, Conrad, 1865. Coquille mince, ovale, oblongue, plus ou moins gonflée; crochet presque terminal, incurvé; surface ornée de fines stries rayonnantes ; bords crénelés ; charnière sans dents, dans laquelle le bord antérieur s'arrête brusquement sous le crochet ; ligament étroit, allongé, mar- En a sw * ” = 158 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ginal : impression de l’adducteur antérieur bien visible et plus petite que celle de l’adducteur postérieur. Type : À. filosa, Conrad. 1. — A. radiolata [Desh.] (II, p. 22, pl. LXXV, fig. 10-13). E. I. Syn. Modiola tenuistriata, Mellev., 1843, Mém. sur les sables tert. infér., p. 39, pl. I, fig. 9-10 (non Munster). Modiola radiolata, Chelot, 1885, Bull. Soc. gécl. de Fr., 3°s., XIII, p. 197. R. D.— Cette jolie coquille se distingue par le réseau élégant de lamelles concen- triques et de costules fines’et serrées qui ornent sa surface ; elle a une forme plus arrondie, plus dilatée en arrière et un peu moins allongée dans son ensemble que ne l'indique la figure donnée par Deshayes. Il existe, dans le wemmelien de Belgique, une espèce dont l’ornementation est semblable, l'A. nuculæformis (Nyst) ; mais celle- ci est beaucoup plus courte, plus gonflée et elle a Le crochet plus médian. 2, — A. capillaris [Desh.] (IL p. 23, pl. LXXV, fig. 25-27). E. S. R. D. — Dénuée des lamelles qui caractérisent l'espèce précédente, ornée de stries rayonnantes beaucoup plus fines, celle-c1 s'en distingue par sa forme plus ovale et par son corselet lancéolé, limité par un angle obsolète. Ag. Loc. Le Guépelle, toutes les collections ; le Fayel, coll. Bernay. 8. — A. brevis [Desh.] (I, p. 24, pl. LXXIV, fig. 17-19). EME R. D. — On distingue cette espèce des Crenella, dont elle a un peu la forme, par l’absence de crénelures au bord cardinal; la surface ligamentaire, creusée en gout- tière, est également lisse. L'individu des Boves que m’a communiqué M. Chevallier se distingue des deux précédentes par sa forme moins gonflée, par ses stries plus fines. AJ, Loc. Essômes, Damery, coll. de Laubrière. *4. — À. Mellevillei [d'Orb.] 70m. mu. BL NIL fe, 8: E. I. Syn. Modiola tenuistriata, Mellev., 1843, Mém, sur les sables tert. infér., p. 39, pl. IL, fig. 17-19 (xnon Munster), “ht Mytilus Mellevillei, d'Orb., 1850, Prod. IL, p. 326, n° 523 (excl. Loc. Cuise). Modiola Mellevillei, Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr.,3°s., XII, p. 197. Coquille modioliforme, ornée de lamelles d’accroissement et de stries rayonnantes assez écartées, séparant des côtes un peu arrondies; crochet petit, peu saillant, incurvé; charnière dépourvue de dents: surface interne lisse, nacrée. Impressions musculaires indiquées par une place jaunâtre, la postérieure arrondie, l’antérieure en massue, placée près du sommet. ; Dim. Longueur, 18 mill.; largeur, 10 mull. R. D. — M. Chelot a signalé une confusion qui se serait établie entre deux formes décrites par Melleville sous le même nom; si les figures du mémoire de cet auteur sont exactes, l'espèce à laquelle M. Chelot conserve le nom Mellevillei, donné par d'Orbigny pour rectifier un double emploi, se distinguerait, en effet, du M. radiolata d’Aizy par sa forme un peu excavée en arrière, semblable à celle des Modiola, et \ MÉMOIRES 159 par ses côtes plus grosses : mais je doute que ces caractères soient exacts, n’ayant jamais vu d'individu qui réponde à cette description. Il y a lieu de remarquer que la figure donnée par Deshayes, pour le Modiola radiolata, est moins arrondie que ne le sont, en général, les individus d’Aïzy et représente un type intermédiaire qui ne satisfait pas davantage au Modiola tenuistriata (fig. 17-19) de Melleville. Loc. Laon (fide Melleville), copie de la figure originale (pl. VII, fig. 8); Babeuf (fide d'Orbigny). 5. — À. Searlesi [Chelot]. P1. VI, fig. 40-41. E. S. Syx. Modiola tenuistriata, Wood, 1859, Eoc. bivalo., p. 73, pl. XI, fig. 3 (non Mellev.) C] J Modiolu Searlesi, Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° s., XIII, p. 197. Coquille mince, fragile, gonflée, arrondie à ses extrémités, un peu plus dilatée en arrière qu'en avant; crochet presque droit, pointü, peu recourbé en avant. Surface extérieure couverte d’un fin treillis dans lequel les stries rayonnantes sont prépondérantes, tandis que les accroissements ne forment que de petites ponctuations dans les interstices des côtes. Bord cardinal étroit; surface ligamentaire épaissie et assez large. Impressions des muscles invisibles à cause du peu d'épaisseur de la coquille. Dim. Longueur, 5 mill.; largeur, 3.5 mill. R. D. — Cette espèce ne peut se confondre avec aucune des deux formes que Melle: ville désignait sous le nom unique tenuistriata. Bien moins arrondie que l’À. radio- lata, elle n’en a pas les lamelles; elle se distingue de l'A. Mellevillei, dont la rapprocherait sa forme générale, par l'absence de lamelles concentriques, par son côté postérieur non excavé et par ses proportions plus courtes. Loc, Le Vouast, cinq individus, dont un bivalve (pl. VI, fig. 40-41), coll. Bezançon; le Fayel, coll. Bernay. En Angleterre, Barton (fide Wood). *6. — À, valbodenensis [ Watelet]. E. M. Sy. Modiola valbodenensis, Watelet, 1868, Bull. Soc. arch. Soissons, p.147. Cette espèce n’a pas été figurée par l’auteur, qui en donne seule- ment la description suivante : Coquille élégante, régulièrement ovalaire, à peine arquée en son milieu, mince, fragile, très convexe et arrondie aux extrémités; cro- chets grands, proéminents, obliquement inclinés en avant et cordi- formes; surface formée d’un réseau de lamelles transverses assez écartées et régulières, au-dessous desquelles on voit, avec une bonne loupe, un grand nombre de fines côtes longitudinales, simples et divergentes. Bords très minces et lisses; charnière très courte en avant, plus prolongée en arrière, où on voit que le ligament était presque extérieur. 160 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Dim. Longueur, 5 mill.; largeur, 3 mill. R. D. — Elle paraît se distinguer des espèces précédentes par sa forme oblonguëé et par ses lamelles écartées ; toutefois, je ne l’introduis dans ce Catalogue que sous toutes réserves ; car les espèces créées par Watelet, en trop grand nombre, sur de simples Re locales, sont d'ordinaire sujettes à caution. Loc. Vauxbuin, calcaire grossier inférieur, deux valves opposées (ide Watelet). 7. — A. profunda [Desh.] (II, p. 23). E. M. R. D. — $e distingue des précédentes par sa forme allongée en arrière, subangu- leuse et sinueuse sur la surface dorsale et par ses côtes non treillissées ; elle a la forme d’une Modiola et ne s’en distingue que par ses crénelures et par son bord cardinal brusquement arrêté sous le crochet. La figure que Deshayes en a donnée dans son premier ouvrage est défectueuse et ne reproduit pas les stries excessivement fines qui ornent toute la surface de cette espèce ; ‘elle n’a pas la forme irrégulière que lui a prêtée Le dessinateur et s'allonge souvent comme un Lithodomus; j'ai fait des- siner {pl. VII, fig. 9-10) deux individus, l’un typique, l'autre plus étroit. Ag. Loc. Grignon, coll. Loustau; Septeuil (pl. VII, fig. 9-10), coll. Chastaing. *8. — A. tenera [Desh.] (I, p. 24, pl. LXXIV, 7-9). E. M. R. D. — Il est douteux que cette espèce soit bien à sa place dans le genre Arcoperna; elle n'est pas perforante et n’appartient pas, par conséquent, au genre Lithodomus ; elle n’a pas la forme des Modiola, dont la rapproche sa surface lisse. 419° genre. CRENELLA, Brara, 1897. Coquille ovale ou rhomboïdale, épidermée; surface ornée de stries longitudinales et concentriques; sommets droits; bord cardinal cré- nelé, avec ou sans dents ; ligament petit, interne. Type : C. decus- sata, Montagu. 4. — C. elegans, Desh. (IL, p. 6, pl. LXXVI, fig. 6-9). E. I.-E. M. R. D. — On la reconnaît à sa forme rhomboïdäle, relativement plus aplatie que les autres, et aux grosses crénelures de son bord antérieur, sous le crochet. Ag. Loc. Fontenai, coll. Bezançon ; Chaumont, coll. Chevallier ; Hérouval, coll. de Boury et Chevallier ; Barisis, coll. Dollfus. 2. — C. striatina, Desh. (IL, p. 6, pl. LXXVI, fig. 3-5). E. M. R. D. — Plus globuleuse et plus trigone que la précédente, elle a cependant les crochets moins cordiformes que ceux de l'espèce suivante; l’épaississement du bord antérieur, sous le crochet, simule une dent cardinale Re de crénelures. Ag. Loc. Fontenai, coll. Bezançon. 8. — C. cucullata, Desh. (I, p. 7, pl. LXXVI, je 10-12). E. M. R. D. — Extrêmement globuleuse, remarquable par l'absence de crénelures sur les bords, cette espèce a, d’ailleurs, une forme oblongue qui ne permet pas de la confondre avec ses deux congénères. A3. Loc. Fontenai, coll. Bezançon; Parnes, coll. Cossmann ; Chaumont, Vaudan- : court, coll. de Boury ; Essômes, coll. de Laubrière. 4 ‘2 Y N A 4x" \ "à j 4 3 NT CT 12 MÉMOIRES 161 XXXI° famille. PINNIDÆ. Deshayes classait le genre Pinna et les genres analogues dans les MYTILIDÆ; M. Fischer (Man. Conchyl., p. 950) en fait une sous- famille dans les AVICULIDÆ; je crois cependant que le double caractère de la troncature postérieure et de l'absence de dents à la charnière peut justifier la création d’une famille tout à fait distincte, qui comprendrait les genres : Pinna, Pinnigena, Aviculopinna, dont la forme est, d’ailleurs, bien différente de tout ce que l’on rencontre dans les autres familles. 190° genre. PINNA, Linné, 1758. 1. — P. margaritacea, Lamk. (IL, p. 35). E. M.-E. S. Sy. P. margaritacea, Wood, 1859, Eoc. bivalo., p. 56, pl. XI, fig. 9. — von Kœnen, 1869, Ucber dietertiärverstein.von Kiew, p. 592. 2. — P. fragilis, Watelet. BAT de 128 E. I. (Bull. Soc. archéol. de Soissons, 1868, p. 148.) « Coquille allongée, triangulaire, cunéiforme, un peu déprimée latéralement; le côté postérieur est fortement arqué dans toute son étendue, tandis que l’antérieur est à peu près droit; la surface exté- rieure est divisée en deux parties, par un angle qui part du sommet et la parcourt dans toute son étendue, en s’atténuant progressivement ; sur l’une des parties, on remarque sept ou huit sillons assez profonds et séparés les uns des autres par une petite côte arrondie; l’autre partie est à peu près lisse et n’est marquée que par des stries d'ac- croissement qui s'arrondissent et se terminent à la ligne de sépa- ration ; les crochets sont petits et rapprochés, la surface intérieure n'est pas visible. » Dim. Longueur, 55 mill.: largeur, 20 mill. R. D. — Il est regrettable que Watelet n'ait pas donné, comme il l'avait annoncé, la figure de cette espèce, dont il possédait un individu complet et épidermé, que lui avait communiqué M. de Dienval ; les fragments de Pinna que j'ai recueillis dans les sables inférieurs sont bien semblables à ceux du P. margaritacea et je ne pourrais établir de comparaison que d’après la description de Watelet, qui semble indiquer que l'espèce de l’éocène inférieur est plus arquée, qu’elle est dépourvue, en arrière, des costules écartées qui croisent les rides d’accroissement, dans l'espèce du calcaire grossier; mes fragments paraissent, en outre, porter des stries plus serrées sur la partie antérieure. TOME XXII, 1887 - 11 1OBx Mie SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Loc. Pierrefonds (jide Watelet); Hérouval (pl. VIL, fig. 14), Saint-Gobain, coll. Cossmann. | XXXII° famille. À VICULIDÆ. 191° genre. AVICULA, Klein, 1753. Les espèces du bassin de Paris peuvent se classer en deux sections, selon que leur charnière est dépourvue ou munie de crénelures. 4° section. Avicura, Sensu stricto. Charnière composée d’une petite dent antérieure et d’un large sillon ligamentaire en arrière du crochet. 1. — À. Hôrnesi, Desh. (IL, p. 41, pl. LXXVII fig. 45). E. M. R. D. — Cette espèce se distingue par sa forme oblique, étroite, pointue en avant et triangulaire dans son ensemble; l'oreillette antérieure est, sur la valve droite, mieux délimitée que celle de l'A. fragilis et elle porte, à peu près au milieu, un petit sillon rayonnant qui n'existe pas dans l’autre espèce ; la forme générale est un peu différente, mais la charnière est la même dans les deux espèces: Je possède, de Chambors, deux individus ayant conservé leur épiderme, mais dont l'oreillette est malheureusement cassée ; leur surface porte quelques stries rayonnantes écartées et de fines lamelles rapprochées, dont on n’aperçoit pas la trace sur les individus de Fleury, qui sont décortiqués. 2. — À. transversa, Desh. (IL, p. 42, pl. LXX VI, fig. 21-22). E. M. R. D. — D'après la figure, cette espèce se distingue de la précédente par sa forme allongée et étroite, peu pointue en avant, par son bord supérieur qui dépasse la lon- gueur de la coquille; la partie ventrale est un peu plus arrondie et moins ovale que dans l'espèce précédente, mais le bord palléal a une direction générale qui est presque parallèle à la ligne droite du bord cardinal. » Ag. Loc. Le Vouast, Parnes, coll. Chevallier. 3. — A. herouvalensis, Desh. (I, p. 42, pl. LXX VII, fig. 18-20). E. I. R. D. — Celle-ci a une forme analogue à la précédente, avee un bord supérieur aussi prolongé, mais elle est beaucoup plus large, plus obtuse en avant et la sinuo- sité de l'oreillette y est encore moins bien dessinée. Az. Loc. Creil, Cuise, coll. Cossmann et Morlet: Hondainville, coll. Baudon. 4. — A. aizyensis, Desh. (IL, p. 43, pl. LXXVIL fig. 1214. E.I.I. R. D. — Cette espèce a le bord ventral plus largement bombé, surtout en avant, ce qui donne à la coquille la forme d’ure demi-ellipse, coupée suivant un diamètre oblique, tandis que l’autre est plutôt triangulaire ; l'oreillette antérieure est encore moins marquée, plus petite et plus courte. Malgré de patientes recherches, je n'ai —_.— ln MÉMOIRES 163 jamais trouvé cette espèce à Aizy, et je n’y ai recueilli que l'A. Wateleti, qui s'en distingue aisément : je suis donc persuadé qu'elle reste confinée dans l'étage des _ sables inférieurs de Bracheux; dans ce cas, il est regrettable qu’elle porte le nom d’une localité où elle n'existe pas. As. Loc. Abbecourt, coll. Cossmann ; Prouilly, coll. Bezançon ; Rilly, grès ferru- gineux inférieur aux lignites, coll. Dollfus. 5. — A. microptera, Desh. (Il, p. 43). E. M. R. D. — Petite espèce, remarquable par sa forme étroite, par l’obliquité de son grand diamètre et par la petitesse de son oreillette antérieure. Ce dernier caractère la distingue de l'A. Hôrnesi, dont elle se rapprocherait par sa forme oblongue ; elle est aussi plus pointue en arrière et elle a le bord cardinal bien plus court. Ag, Loc. Vaudancourt, coll. Bourdot, Cossmann et de Boury; Bertichère, coll. Chevallier. A 6. — À. trigonata, Lamk. (II, p. 44). E. M. Sy. À. Chaussyt, de Rainc., 1874, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, IE, p. 202, pi Vite. S. R. D. — Oblique comme les précédentes, mais moins allongée et moins étroite que l'A. maicroptera; celle-ci s’en distingue surtout par l'échancrure sinueuse qui sépare l'oreillette antérieure du contour palléal ; cette échancrure est moins accen- tuée sur la valve gauche, mais l'oreillette est grande ‘et marquée de plis lamelleux, quand l’épiderme est conservé. J'ai donné de cette espèce une nouvelle figure (pl. VII, fig. 15-17), d’après des individus de Chaussy que m'a communiqués M. Bernay et qui sont identiques à l'A. Chaussyi de M. de Raincourt : il ne me paraît pas possible de les séparer de l'A. #rigonata, car l'individu figuré par M. de Raincourt était mutilé, ce qui lui à fait croire que neue est petite, tandis qu'elle est, au contraire, très développée. Ag. Loc. Vaudancourt, coll. de Boury et Cossmann; Chaussy, types figurés (pl. VIL, fig. 15-17), coll. Bernay; Mouchy, coll. Baudon. En Belgique, Wemmel, coll. Cossmann (legit M. Vincent). 7. — À. fragilis, Defr. (Il, p. 44). E. M.-E.S. 4 O8s. — Il y a lieu de restituer à cette espèce Le nom d’auteur de Defrance, qui est antérieur (1816). R. D. — Plus grande et plus arrondie que la précédente, celle-ci s'en distingue par le contour de son oreïllette antérieure, qui est moins échancrée; enfin, elle a Le … bord cardinal plus allongé que la plus grande dimension transversale de la coquille; mais C’est surtout par sa charnière qu'on la distingue de la précédente : le bord car- dinal est rectiligne, très étroit et porte seulement une toute petite fossette à Ja _ naissance de l'oreillette; tandis que l'espèce précédente a le bord cardinal arqué à _ l'intérieur, large et calleux, terminé en avant par un épaississement dentiforme et bifide sur la valve gauche, en arrière par une longue côte oblique. Enfin, l'impres- sion musculaire est fortement bilobée et le lobe supérieur tend à se détacher de . l’autre, comme cela se produit dans l'A. calvimontensis. LA. fragilis est beaucoup + plus rare que l'A. trigonata et ne se rencontre que dans un nombre de localités … beaucoup plus restreint; les citations de gisements qu'a faites Deshayes sont 164 . SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE probablement le résultat d'erreurs de détermination. Cependant, cette espèce a aussi vécu dans les sables moyens : c’est de ce niveau que provient la valve que j'ai fait dessiner (pl. VII, fig. 18-19). AJ. Loc. Chaumont, coll. Chevallier; Monts, coll. Cossmann. Le Ruel, type figuré (pl. VII, fig. 18-19), coll. Bernay; Auvers, coll. Bernay. En Bretagne, le Bois-Gouët (ide Vasseur). 8. — A. Defrancei, Desh. (IE, p. 46, pl. LXXVI, fig. 23-24). E.S. R. D. — On la distingue de la précédente par la petitesse de son oreillette anté- rieure et par sa forme plus quadrangulaire, moins oblique, Ag. LOC. Paris (Saint-Lazare), tranchée du chemin de fer de Méry, coll. Dollfus. 9 section. AVICULOPERNA, nov. sect. Coquille aviculiforme, généralement ornée, sur la valve gauche, de côtes rayonnantes et de lamelles; aire du ligament crénelée, comme le sont les Perna, mais avec moins de régularité. Type : Perna aviculina, Desh. 9. — A. aviculina, Desh. (Il, p. 56, pl. LXXVIL, fig. 21-23). E. I. R. D. — Elle se distingue par son oreillette arrondie, lamelleuse, bien échancrée, mais peu développée; la surface extérieure porte la trace de fines côtes traversées de lamelles serrées et régulières, visibles quand l’épiderme est conservé. Ag. LOC. Barisis, type orné figuré (pl: XVI, fig. 6), coll. Dollfus. 10. — A. cosmeta (!), nov. sp. PI. VII, fig. 20-23. E. M. A. testa fragili, crassiuscula, obliquiter elongata, subquadrata, postice rotun- data ; umbone minuto, haud prominulo; auricula antica sinu profundo separata, costulis septem ornata; valvulis obtuse radiatis; cardine crasso, elato, plano, 1! fossulis aliquibus exarato, antice sulco super auriculam emarginato; cicatricula elongata, trilobata. Coquille rarement entière, fragile, quoique un peu plus épaisse que les précédentes, inéquivalve, obliquement allongée, un peu qua- drangulaire dans sa forme générale, arrondie en arrière, munie en. avant d’une oreillette antérieure peu développée, assez pointue, sur- tout sur la valve droite, et séparée du reste de la coquille par une sinuosité profonde, repliée sur elle-même; crochet petit, à peine sail- lant. La surface, quand elle a conservé son épiderme, porte, sur l'oreillette, sept côtes subgranuleuses, écartées et rayonnantes, qui vont en décroissant depuis le sillon jusqu’au bord supérieur ; sur la région dorsale, quelques vagues rayons obsolètes qui laissent une trace, même après la chute de l’épiderme, et qui sont entrecroisés par de fines lamelles d’accroissement, visibles surtout du côté posté- (1) Kocunros, orné. MÉMOIRES 165 rieur. Bord cardinal large, épais, aplati, marqué de fossettes ana- logues à celles des Perna, obsolètes et irrégulièrement distribuées ; en avant, un sillon échancre le bord au-dessus de ‘la naissance de l'oreillette et en détache une callosité dentiforme. Impression muscu- laire allongée, presque verticale et formée de trois lobes. Dim. (Sur un individu entier, non adulte), longueur, 10 mill.; largeur, 7 mill. . R. D. — Voisine de l'A. trigonata par l’échancrure de son oreillette, celle-ci s’en distingue par son ornementation et par les fossettes de son bord cardinal, qui la placent dans un autre groupe; ces deux caractères la rapprocheraient plutôt de l'espèce suivante : mais elle n’en a ni la forme, ni la convexité, et elle a l'oreillette moins développée. Loc. Fillerval, abondante (pl. VII, fig. 22-23), coll. Cossmann ; Sandricourt, coll. Morlet : Saint-Félix (fig. 20-21), coll. Bezançon; Chambors, coll. de Boury. 11. — A. Dixoni, Desh. (II, p. 44, pl. LXX VIT, fig. 9-11), E. I. Syn. A. Levesquei (?), d'Orb., in Chelot, 1885, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, | XII, p. 191. _ R. D. — Facilement reconnaissable par ses côtes arrêtées au milieu de la surface dorsale et par ses stries d’aceroissement écailleuses, cette rare espèce a aussi l'oreil- iette développée, arrondie, bien lobée, et le bord cardinal peu arqué, épais, marqué de quelques crénelures écartées : elle est, d’ailleurs, beaucoup plus bombée que la précédente. M. Chelot propose de donner à cette espèce le nom Levesquei, d'Orb., espèce dont la diagnose est la suivante : « confondue avec l'A. trigonata, mais s’en distinguant par des côtes rayonnantes ». Comme le Perna aviculina et l'A. herou- valensis, qui se trouvent aussi à Cuise, répondent également à cette description par trop sommaire, je ne crois pas qu'il soit possible d’adopter avec certitude la rectifica- tion proposée par M. Chelot, et il vaut mieux abandonner le nom Levesquer. 12. — A. Wateleti, Desh. (II, p. 45, pl. LXX VII, fig. 6-8). E. I. R. D. — Petite, courte, aplatie et arrondie, celle-ci ne pourrait guère se con- fondre, par sa forme, qu'avec l'A. Defrancei ; mais, outre qu’elle est plus oblique, qu'elle a le bord cardinal moins allongé en arrière et l'oreillette un peu plus déve- loppée, les crénelures de son bord cardinal la placent dans les Aviculoperna. Ag. Loc. Hérouval, coll. Bezançon ; Cuise, coll. de Boury; Chambors, sables inférieurs, coll. Chevallier. 13. — A. calvimontensis, Desh., em. (Il, p. 46, pl. LXX VII, fig. 1-3). E. M. R. D. — Remarquable par sa charnière épaisse, plus longue que toute la coquille, par son oreillette étroite et allongée horizontalement ; séparée par une échancrure extrêmement profonde, enfin, par la forme oblique et semi-elliptique de la région dorsale, dont l’épiderme porte des linéoles brunes rayonnantes, interrompues par les stries d’accroissement ; le bord cardinal porte quelques longues crénelures, très peu régulières, et la surface interne montre deux impressions musculaires postérieures, obliquement superposées. A part un individu douteux de Mouchy (coll. Baudon), je ne la connais que de la localité de Chaumont. 166 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 129° genre. PERNA, Bruguière, 1792. O8s. —— Ce genre devrait plutôt porter le nom Melina, Philippson, qui est antérieur; mais les auteurs s'accordent à rejeter cette déno- mination parce que, dans Retzius, la première Melina est précisément une Avicula. Deux de nos espèces parisiennes sont de véritables Perna ; quant à la troisième, on a vu plus haut que c’était une Aur- cula, à classer dans une section nouvelle, intermédiaire entre les : Avicula et les Perna. 1. — P. Lamarcki, Desh. (IE, p. 57). E. S. R. D. — Killons ligamentaïres égaux à la moitié des crénelures striées en travers, qu'ils séparent; forme pointue eñ avant, ovale en arrière ; aréa ligamentaire semi: lunaire. Il y à une espèce vivante de Cuba qui porte aussi le nom P. lamarckiana, : d'Orbigny (1853, Hist. phys. de l’ile de Cuba, Ramon de Lagan). Cette espèce, posté- rieure à celle-ci, doit changer de nom, et je propose pour elle P. Orbignyt. *2. — P. Bazini, Desh. (Il, p. 57, pl. LXXVI, fig. 1-2). E. I. I. R. D. — Forme subquadrangulaire; sillons ligamentaires plus larges que leurs intervalles ; aire large et courte, à bords parallèles. 193° genre. GERVILLEIA, Defrance, em., 1820. 1. — G: eocœænica, Desh. (II, p. 55, pl. LXXVIL, fig. 15-17). LEE Ogs. — Je n'ai pas été plus heureux que Deshayes ; l’échantillon de cette rare espèce que m'a communiqué M: Chevallier n’est pas mieux conservé, en ce qui concerhe la charnière; on y distingue deux ou trois crénelures obliques auxquelles succède, en arrière, la dent latérale, bien indiquée à la figure 16; par sa forme étroite et arquée, cette espèce a quelque ressemblance avec celles du genre où Deshayes l’a classée ; il est probable qu’elle mériterait de former une coupe distincte, mais dans l'état des individus que l’on en connaît, il serait difficile de la prendre comme type d’un nouveau genre. 124° genre. AVICULOVULSA, nov. gen. A. testu minula, tenui, petricola, aviculoidea, lamellis ornata ; auricula antica valde emarginata; area cardinali sub umbonem rectilineari et angusta, postice ” fossula obliqua sicut in Vulsellis notata ; cicatricula fere mediana, transversa el superne bilobata. | Coquille petite, mince, habitant les pierres ou les zoophytes, ayant la forme oblique d’une Avicula et généralement ornée de lamelles 1 in er Re se Pr MÉMOIRES À 167 d’accroissement ; oreillette antérieure bien échancrée, plus où moins développée: aire cardinale étroite et rectiligne en avant et sous le crochet, portant en arrière une large fossette oblique et triangulaire, qui fait saillie sur le contour inférieur du bord cardinal, absolument comme dans les Vulsella; impression musculaire presque centrale, transverse et bilobée sur son contour supérieur. Type : Avicula macrotis, Desh. R. D. — Les espèces de ce genre sont intermédiaires entre les Vuwlsella et les Avicula ; elles se rapprochent des Malleus ; mais elles n’ont pas la même forme et paraissent habiter l'intérieur des polypiers. 1. — A. macrotis [Desh.] (IE, p. 48, pl. LXX VII, fig. 24-28). E. M. R. D. — Cette espèce se distingue par la disproportion anormale de son oreillette antériéure, qui est presque égale au tiers de la surface totale. La figure 25 ne SDS sente qu'imparfaitement la fossette ligamentaire de la valve droite. Az. ioc. Chambors, une valve mutilée, coll. Cossmann. 2. — A. fayellensis, nov. sp. PL VIL fie 35. E. S. A. testa minutissima, translucida, obliqua, lamellis ornata; auricula parum emarginata, brevi ; fossula perobliqua. Petite coquille très mince, oblique et ornée de lamelles d’accroisse- ment aplaties et écartées; oreillette antérieure peu échancrée, assez courte ; crochets presque Sans saillie; bord cardinal étroit, en arrière duquel se dessine une très petite fossette oblique, qui ne produit qu'une saillie fort légère sur le contour du bord. Dim. Longueur, 3.5 mill.: largeur, 2.5 mill. R. D. — Elle se distingue de l'espèce précédente par sa forme plus oblique, le bord postérieur dépassant beaucoup l’aplomb du bord cardinal; elle a l'oreillette moins développée et la fossette plus oblique, moins saïllante à l’intérieur de la valve. Loc. Le Fayel, deux valves opposées, trouvées à l’intérieur d’un polypier (pl. VIII, fig. 3-5), coll. Chevallier. 195° genre. VULSELLA, Lamarck, 1799. Os. — La charnière des espèces de ce genre, la contexture de leur test diffèrent tellement des caractères des Avicula que je me rangerais volontiers à l'opinion des auteurs qui le classent dans une ile. où tout au moins dans une sous-famille distincte, comme e le fait, par exemple, M. Tryon. 1. — V. deperdita, Lamk. (IL, p. 51). E. M. SN. V. deperdita? Wood, 1859, Eoc. bivato., p. 35, pl, IX, fig. 2. — von Kœnen, 1869, Ueber die tertiärverstein. von Kiew, p. 593, 168 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Cette espèce est caractérisée par l'irrégularité de sa surface ligamentaire, qui est déjetée latéralement; elle mesure, en général, 2 de longueur pour 1 de largeur. Je ne crois pas qu'aucune des trois formes figurées par Wood puisse s'y rapporter et ce n’est qu'avec doute que je comprends l’espèce anglaise dans la syno- nymie de celle du bassin de Paris. Il existe, à Chaussy, une variété de petite taille (var. Bernayi, nob.) qu'on reconnaît à son crochet plus droit que celui du type et à sa petite surface ligamentaire. Peu à peu, ce crochet gryphoïde s'oriente latérale- ment, en déformant la fossette ligamentaire, et l’on passe de cette variété au type de l'espèce. Ag. Loc. Dieghem, coll. Cossmann (/egit M. Vincent). Kiew (fide von Kænen), 2.— V. anomala, Desh. (II, p. 52, pl. LXX VI, fig. 19-20). E. M. R. D. — Plus aplatie et plus ovale que la précédente, elle paraît s’en distinguer surtout par la forme de son crochet moins rejeté en arrière, par son impression musculaire placée plus haut et par sa fossette ligamentaire beaucoup plus large. 8. — V. angusta, Desh. (IL, p. 52, LXXVI, fig. 16-17). E. I.-E. M.-E.Ss. R. D. — Se distingue du V. deperdita par son crochet droit, par sa forme plus étroite (elle mesure 3 ou 4 de longueur pour 1 de largeur), par son impression musculaire plus étroite et plus allongée; ces caractères l’écartent encore davantage du V. anomala. La fossette est large, plus ou moins creuse; elle est tellement obli- térée, dans quelques individus de Vaudancourt, qu'on pourrait considérer la coquille : comme formant une espèce distincte ; sur d’autres individus d'Hérouval, le contour inférieur de cette fossette forme une saillie arrondie sur la cavité du crochet. As. Loc. Hérouval, coll. de Boury et Chevallier ; le Roquet, coll. de Boury ; Hon- dainville, coll. Baudon; Vaudancourt, coll. de Boury et Cossmann ; Sandricourt, coll. Morlet ; le Guépelle, coll. Bezançon et Bernay ; le Fayel, coll. de Boury. 4. — V. minima, Desh. (IL, p. 53, pl. LXXVI, fig. 16-18). E. S. R. D. — $e distingue aisément par un caractère tout à fait spécial ; le crochet dirige sa pointe dans un plan perpendiculaire à celui de la coquille, et la fossette forme une sorte de canal étroit, creusé dans ce talon aplati. Ag. Loc. Le Guépelle, coll. de Boury, Bezançon et Chevallier; le Fayel, coll. Bezançon ; Crênes, coll. Morlet. 196° genre. VULSELLINA, de Raincourt, 1876. Coquille nacrée à l’intérieur, aplatie, un peu allongée, à fossette ligamentaire étroite, prolongée jusqu’au crochet ; impression muscu- laire située très haut, doublée d’une petite impression arrondie, placée au-dessous de la première et qui n'apparaît distinctement que quand la coquille est adulte. Type : V. chaussyensis, de Rainc. R. D. — J'ai rectifié, d’après le type communiqué par l'École des Mines, la diagnose incomplète et fort peu exacte donnée pr l’auteur ; M. de Raincourt com- pare la charnière de ce genre à celle des Molleus : il serait plus exact de la rapprocher de celle des Vulsella ; elle ne s’en distingue que par la forme de la fossette, qui est MÉMOIRES 169 bien plus étroite et plus profonde, et par l'impression musculaire, qui est plus centrale et dédoublée. Enfin, les Vuwisella de l'éocène n’ont pas la surface interne nacrée comme celle des Vu/sellina. 14. — V. chaussyensis, de Rainc. PLVIT eee; E. M. (Bull. Soc. géol., 1876, 3° série, IV, p. 290, pl. V, fig. 10.) Coquille à peu près ovale, irrégulièrement striée à l'extérieur, ayant le sommet un peu pointu, peu saillant ; charnière s'étendant en arrière de la fossette, qui est extrêmement profonde et conserve encore un fragment de ligament noirâtre, impression musculaire supérieure en forme de fève; impression inférieure bien détachée, arrondie. Dim. Longueur, 7 mill.; largeur, 5 mill. | Loc. Chaussy, trois valves (pl. VIIL, fig. 7-8), coll. de l'École des Mines; même localité, une valve, coll. Chevallier. XXXIII® famille. PRASINIDÆ. Coquille non nacrée, ayant un tubercule sur la valve gauche, recu dans une fossette lunulaire de la valve droite; impression centrale. 197: genre. ANOMALOMYA, nov. gen. A. testa ovata, intus haud margaritata, extus epidermata, antice paulo hiantula ; cardine angusto, sub umbonem emarginato ; fulcro subtiliter crenato; dente antico cochleariformi; cicatricula mediana rotundata, elongata, postica perangusta. Coquille ovale, non nacrée à l’intérieur, recouverte, à l’extérieur, d’un épiderme terne et sillonné ; un peu bâillante du côté antérieur, où se dessine une oreillette rudimentaire; charnière échancrée sous le crochet, comme celle d’une Erycina, portant en arrière une aréa étroite et courte, garnie de petites crénelures ligamentaires semblables à celles des Perna ; en avant, se dresse un cuilleron dentiforme, court et contourné, qui fait une forte saillie sur le bord cardinal. Les impres- sions sont placées d’une manière tellement bizarre que l’on se demande si elles représentent réellement les points d'attache des muscles; l’'antérieure est au milieu de la coquille, arrondie, se détachant sur la surface luisante et laiteuse du test; la postérieure est étroite, longue, presque linéaire, à peine élargie à son extrémité, et elle descend obliquement de la cavité du crochet jusqu’à la moitié de la hauteur. PR | "ES 170 ; SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE R. D. — Ce genre hébelid s'écarte des Avicula par sa surface dépourvue de nacre, par son bord cardinal échancré et par ses impressions ; 1l s’en rapproche par l'aspect extérieur de sa surface, par sa forme générale et par son aire crénelée. Peut-être n'est-1l pas à sa place dans la famille où je le classe; mais je n'en connais qu’une seule valve et il serait imprudent de fonder une famulle nouvelle sur cet unique individu ; d’ailleurs, il me semble que les Prasinia, incomplètement examinées, ont aussi une seconde impression postérieure, analogue à celle de notre coquille: je signale cette remarque aux naturalistes qui seraient à même de pouvoir vérifier le fait autrement que sur une figure. 4. — À, corrugata, nov. sp. PI, VIL, A5: 8081: E. S. A. testa ovata, antice attenuata, depressiuscula ac subauriculata, postice late rotundata, extus obsolete corrugata et subdecussata, intus nitida et lactea; cardine et cicatriculis sicut in diagnosi generis. Petite coquille ovale, atténuée et plus étroite du côté antérieur, largement arrondie en arrière; surface externe couverte d’un épi- derme jaunâtre et terne qui porte des rides obsolètes, assez régu- lières et sublamelleuses, traversées par des stries rayonnantes dont on n'aperçoit que la trace, avec un fort grossissement ; région anté- rieure déprimée et marquée d’un pli sinueux qui isole un oo d'oreillette antérieure; région postérieure régulièrement convexe. Il me paraît superflu de répéter : ici la description de la charnière et des impressions musculaires, déjà donnée dans la diagnose du genre. Dim. Longueur, 5.5 mill.; largeur, 4.5 mul. Loc. Le Fayel, une valvé gauche (pl. VIL fig. 30-31), coll. Chevalier. 128° genre. BERTHELINIA, Crosse, 1875. Petite coquille microscopique, déprimée, subtrigone, inéquilaté- rale, à crochet enroulé sur la valve droite, obtus sur la valve gauche; charnière rudimentaire, épaisse; impression musculaire petite, sub- centrale. Type : B. elegans, Grosse. R. D. — Ce genre a été créé sur une valve de très petite taille et classé près des Capulus. Quelques exemplaires de plus grande taille, et surtout montrant des valves opposées, ont été découverts au Ruel par M. de Raincourt; l'examen microscopique qu'en a fait M. Schlumberger a permis à M. Fischer de ramener, dans son Manuel de Conchyliologie (p.950), le genre Berthelinia dans le voisinage des Avicula. L'absence de nacre à l'intérieur et l'impression subcentrale pourraient, à défaut de la forme, qui est différente, justifier un rapprochement avec les Prasinia. 1. — B. elegans, Cross. PI. VIL 24-99, et pl. VI, fig. 1-2. E. M.-E. S. (Journ. de Conchyl., 1875, XXII, p. 79, pl. IL, fig. 3.) s Coquille convexe, variable dans sa forme, qui est généralement subquadrangulaire ; contour sinueux, plus ou moins atténué en avant, Was à MÉMOIRES 471 obliquement tronqué en arrière; bord palléal à peu près rectiligne ; crochet de la valve droite petit, pointu, saillant et enroulé deux fois sur lui-même ; sur la valve gauche, le crochet est obtus et dépasse à peine le bord cardinal. Surface extérieure paraissant lisse, mais bor- tant des accroissements subimbriqués et régulièrement écartés qu'on n’observe qu'avec un fort grossissement; en arrière, un angle obtus et décurrent, aboutissant au coude postérieur du contour, isole une dépression anale, un peu excavée, à laquelle correspond la tronca- ture postérieure; du côté antérieur, existe une autre dépression sinueuse qui ondule la surface et le contour, en créant une sorte d'oreillette mal définie. Charnière calleuse, dépourvue de dents sous le crochet, portant, sur la valvé droite, aux extrémités du bord car- dinal, des fossettes indécises, auxquelles correspondent des épaississe- ments sur la valve gauche. Impression musculaire placée un peu en arrière, en decà de l'angle anal, petite et striée en travers. Dim. Longueur, 2.5 mill.; largeur, 1.5 mill. R; D. — Il est possible que l’on sépare ultérieurement les individus du calcaire grossier de ceux des sables moyens; ils ont, en effet, la for me plus allongée, moins arrondie, plus triangulaire dans son Éneorable le bord cardinal plus rectiligne et moins épaissi. Si ces différences, que je n’ai constatées que sur un petit nombre d'individus, sont constantes, c'est aux échantillons du calcaire grossier qu'il faut réserver le nom elegans, car le type est de Courtagnon; on pourrait alors donner à l'espèce du Ruel le nom B. elata, nob. Loc. Le Ruel, types figurés (pl. VII, fig. 24-27), coll. de Raincourt. Château-Rouge (pl. VIL, fig. 28-29 et pl. VIII, fig. 1-2), coll. Bezançon ; Courtagnon (jidé Crossé) ; Amblanville, coll. Morlet; Chaussy; coll. Bourdot et Cossmann, XXXIV° famille. LIMIDÆ. 199° venre. RADULA, Rhumphius, 4741. Ons. — Le nom Radula doit être préféré à celui de Lima, Brug. quelque habitude qu’on ait d'employer ce dernier; il a été sa liènE ment créé par Rhumpbhius et repris par Klein, en 1758. 1" section. RADuLA, sensu stricto. Type : Radula rhumphiana, Klein (— Ostrea lima, L.: — Lima squamosa, Lamk.). 179 | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4. — KR. spatulata [Lank.] (IL, p. 63). E. M... Lima spatulata, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 94. R. D. Extrêmement variable dans sa forme et son ornementation ; elle se distingue par son oreillette antérieure bien développée, retroussée par une troncature oblique. *2. — KR. rara [Desh.] (Il, p. 64, pl. LXX VII, fig. 9-11). E. M. R. D. — Se distingue de la précédente par son oreillette antérieure moins allongée, moins retroussée, par ses côtes ornées d'écailles plus écartées et moins saillantes ; elle s'en rapproche par les stries obliques des intervalles de ces côtes. 3.— R. pretiosa [Desh.] (II, p. 64, pl. LXX VIII, fig. 16-19). E. M. R. D. — Elle se distingue des deux précédentes par ses côtes plus nombreuses, paraissant simples à première vue, et dont les intervalles portent un fin treillis de stries obliques à 45°; les côtes portent, en outre, quelques petites crénelures obtuses, plus rapprochées vers le bord. Deshayes signale le peu de largeur de la charnière ; cependant, j'ai vu, dans la collection Chevallier, des individus de Chaumont très adultes, dont le rebord s’élargit d’une manière tout à fait anormale ; en même temps, un bâillement postérieur se dessine sous l'oreillette et la coquille prend une forme allongée qui s'éloigne beaucoup de celle du type de l'espèce. AJ. LOC. Essômes, coll. de Laubrière. 4. — KR. flabelloides [Desh.] (I, p. 65, pl. LXX VII, fig. 14-15). E. S. R. D. — Elle se reconnaît à sa forme allongée, étroite, aux dimensions tout à fait anormales de son oreillette antérieure, à ses côtes, minces vers le crochet, épaisses et chargées de petites crénelures très serrées vers les bords. L'individu le plus étroit que j'aie vu (Valmondois, coll. Bernay) mesure 42 millimètres sur 17. Ag. Loc. Le Ruel, coll. de Boury. 5. — R. quadrilatera | Watelet]. PI. VII, fig. 9-10. E. I. (Bull. Soc. archéol. de Soissons, 1868, p. 148.) « Coquille oblongue, allongée, dont les bords antérieur et posté- rieur sont droits et parallèles ; le bord inférieur est un peu arrondi et forme, de chaque côté, un angle très ouvert, en se raccordant avec les contours latéraux. La surface, très peu convexe, est ornée d’une cinquantaine de côtes étroites, saillantes, régulières et paral- lèles, qui vont en s’atténuant à mesure qu’elles s’approchent des cro- chets ; toutes ces côtes sont chargées de granulations fines, peu dis- tinctes. Les oreillettes sont à peu près égales, mais la postérieure est plus longue et plus nettement séparée de la surface. Les valves réu- nies laissent, sur le côté, un passage pour le byssus ; à cet endroit, le bord est infléchi intérieurement et un peu encroûté. Le bord cardinal est épais et court, et la fossette du ligament, presque superficielle. » Dim. Longueur, 18 mill.; largeur, 11 mill. R. D. — Cette espèce ne peut se confondre avec aucune des précédentes; Watelet n’en à pas donné la figuré; j'y rapporte cependant avec certitude deux valves LL d MÉMOIRES 173 d'Hérouval et du Roquet qui répondent assez bien à la description, quoiqu’elles soient bien loin d'atteindre la taille signalée par l’auteur. Loc. Visigneux (fide Watelet) ; Hérouval, coll. Chevallier ; le Roquet, type figuré (pl. VU, fig. 9-10), coll. de Boury. 6. — KR. diastropha [Desbh.] (IL, p. 66, pl. LXX VII, fig. 12-13). E. M. R. D. — Elle se distingue des précédentes par ses côtes fines, serrées et ondu- leuses, dérangées par des accroissements successifs; quand elle est jeune, elle est mince, plate, blanche, ornée de côtes très nombreuses, séparées par des sillons linéaires, subgranuleuses et se décortiquant par places, de manière à produire, à l’âge adulte, la gibbosité lisse qu'a signalée Deshayes. Ag. Loc. Chaussy, coll. Bernay. *7. — KR. plicata [Lamk.]{(Il, p.66) E. M. Lima plicata, Frauscher, 1886, Untereoc. d. Nordalp., p. 54. R. D. — N'ayant vu cette espèce dans aucune collection, il m'est impossible de vérifier si, comme l'affirme Deshaÿes, elle est identique à la coquille de l'helvétien de la Touraine; si cette assimilation était inexacte, il y aurait lieu de donner à l'espèce des faluns le nom subplicata que lui a attribué d'Orbigny, à moins qu'elle ne soit qu'une variété du À. squamosa. 8. — KR. Caiïllati [Desb.] (IL, p. 66, pl. LXX VII, fig. 5-8). E. M. R. D. — Se distingue de la précédente par ses côtes plus fines et plus nombreuses, lisses et dénuées des crénelures, qui caractérisent le Z. plicata. AJ. Loc. Parnes, coll. Bezançon. 9e section. Limaruza, Wood, 1839. Coquille renflée, étroite, _JScintilla. . Hindsiclla . Lepton Erycina . Kellia XXI éLaubriereia. Lasæa À Goodalliopsis .| Montacuta . Kelliella. Solemya . Crassatella . = : I O0 VI > = IÙ ÿ Ne O CO RE OR XXII XXII XXIV OS 1Ù &@ N © À D Goossensia . Goodallia Lutctia . Woodia . Parisiella . Unio . Nucula . Nuculana Nucinella Trinacria XXIX Lünopsis Axinœæa . Arca . Cucullæa [Mytilus - Seplifer . LANDES SCIISLCE or Lithodomus. \Modiolaria . XXV C0 20 w ù1 OO — Ù 1 D ON BR Or = > Oo x O0 ce atalogue = () © 9 =1 00 À O0 OX YU 0 Is mm y y 1] Ne) 19 1 O VO eu mi NO EE À OR OO mi æ ÿ =) ep À = ON ss mm es pu NX à —_ Totaux à reporter. Led D ONNOmR E AHON ONU © D O D DANS LE DASSIN DE PARIS, mulitique. Belgique. Num- s 7 Ÿ Le) e) T 5 (7) ï El. | E.M.|E.S. Angleterre. © mi mi OO ui bd bi ÿ 9 ei Y OO 3 mi ÿ = en SI I NN CO ni Où Où) à 0 = nm R NORËR Nm mm ND D D & Rs = mi mu NO à sw 2 a B ON I: CO = NS OO Um D em sy : © NO NS AURAI E s D CE > = CN 8 DO = ns ÿ y 121 | 255 | 169 | OX ro) SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 206 LR RNR ee : PORTE EX FRANCE. | A L'ÉTRANGER. D'ESPÈCES. DANS LE BASSIN DE PARIS. N°: NOMS DES GENRES. E & je 5 ë RS |S8SIEULIEL |EM|ES $s8| 8 | $ | à Aa [à & © |435 | % & A Ô Al TEST MOTS | | Reports . .| 408 | 4651 67 | 121 | 255 | 1691 68 | 37 | 36| 52 1 118) XXX Fo tes K Sa RCE RUE PUS RC MEN 2) CN np » 1 119$ (suite). |Crenella. a US » 1 3 » » | » » » 120 | XXXI | Pinna 1 À » 1 1 1 l » 1 1 121 Avicula . 124743 l 4 d 2 2| » 2 » 122 Perna 2 2 ji » ” 1 I »” » » 1 2 Gervilleia jl Il 5) 1 »” » > » 5, ” Lo RM nn ia ee 125 Vulsella . À 4 » 1 3 21 » 1 1] Il 126 ] Vulsellina 2! 5 » 1 59 » I ” » 5) 5, 5 Su XXXIII A $ PA l » » = I FA RE » » 128 {Berthelinia x. 5 ] 3 ” 1 ] 5, Lo] 5, »” 1129) (Radula . LiaiT"16 » 3| 10 3 ji 1 » - 130 ) XXXIV lLimea » 2 5 co] 2 » Ce] 5, 5 .” 131} Chlamys. 1647 2 EU 3 AUS 2 2 132) XXXV Fe ë 1 Il ) Il 1 P] 5, # » l | 133 Plicatula Ke 9 1 1 6 4 Il » - » 154, XXXVI dus | SA ER Ie OT en TA te | 135 | XXX VIT | Ostrea 36 1:83 8: ST ANT AND UE EEE 136 Anomia« . ei PO) 9 l 2 D À 1 » > l 1137 XXX VII Semiplicatula . 1 1 » ARS » » » » » | 138 ) Saintia . »” I di 5 1 ” » »” » » 5 Totaux pour le second fascicule , 022 | 5981 81 |150 | 317 | 2091 86 | 58 | 52| 68 Totaux du premier fas- | cicule. 436 | 4631 77 | 126 | 208 | 1711 45 | 33 | 80 | 68 Totaux pour les pélécr- | podes. .1 958 | 1061! 158 | 276 | 525 | 380 1 131 | 91 | 1321 136 On voit, d'après le tableau précédent, que les pélécypodes du bassin de Paris se répartissent en 38 familles et 158 genres, formant un total de 1,064 espèces. | L'ouvrage de Deshayes comptait 32 familles, 83 genres et 958 es- pèces (non compris 65 espèces de l’oligacène et 15 brachiopodes). FamILLES. — Quelques divisions nouvelles et l'addition de trois familles qui n'étaient pas encore connues dans le bassin de Paris, ont augmenté de six le nombre de celles qu'admettait Deshayes. C'est e EL : MÉMOIRES 207 une proportion peu élevée, prouvant que, malgré les critiques qu'on lui a adressées, l'ouvrage de cet auteur est encore aujourd’hui, pour le classement général des pélécypodes, un guide qu'on peut suivre avec fruit. Genres. — Le nombre des genres est porté de 83 à 138, c’est-à- dire qu'il y en à 55 en plus, parmi lesquels 14 sont nouveaux, six de ces derniers ont été décrits dans ce second fascicule, ce sont les genres Bernayia, Ludovicia, Laubriereia, Parisiella, Aviculovulsa, Anomalomya; aux 23 coupes nouvelles du premier fascicule, il faut en joindre 46 dans le second, ce qui porte à 39 le nombre des genres, déjà connus, mais non cités dans l'ouvrage de Deshayes. En outre, 22 des genres de Deshayes ont changé de nom; # autres ayant été supprimés dans le premier fascicule, il y a, au total, 19 noms atteints ou ajoutés, pour 65 noms conservés. Espèces. — Le nombre total des pélécypodes de l’éocène du bassin de Paris est actuellement de 1,061; comme Deshayes n'en connais- sait que 958, il y en a 103 en plus. Le total des suppressions effec- tuées s'élève à 88 ; il y a donc, en réalité, 191 espèces ajoutées, dont 66 étaient déjà connues, et 195 sont entièrement nouvelles (!). À ce chiffre, il y a lieu d'ajouter 293 espèces qui ont changé de nom gé- nérique, 36 de nom spécifique, soit un total de 540 espèces atteintes ou ajoutées, c’est-à-dire la moitié de la faune étudiée. En ce qui concerne plus spécialement ce second fascicule, voici la liste des 41 espèces déjà connues que j'ai ajoutées : Pages. | Pages. 1. Chama squamosa, Sol. . . 9114. Nucula bisulcata, Sow. . . 106 2. Sportella Bezançoni, Cossm, . 10 | 15. —— similis, Sow: … . . 108 De = Lirramoit,. Cossme =" Hi16:4 : 411 Wood, Cossm:.-.:… 109 4, Mysia transversaria [Cossm.] . 19 | 17. Nuculana tumidula [Cossm.] . 111 D. — Guyerdeti [Desh.]\ . . 20 | 18. ©: — ZJœvigata[ Wat.]. . 112 6. Lucina Bourdoti, Cossm. . 42 | 19. Trinacriacurvirostris|Cossm.]. 115 D =. Comili, de Rainc. : . - 44 | 20. — plesiomorpha,Cossm. 116 8. Hindsiellaparisiensis[deRain.] 50 | 21. — Baudoni, Mayer. . 117 9. Kellia eocænica [de Rainc.]. . 65 | 22 — muxta, Mayer. . . 117 10. — catalaunensis [Cossm.] . 72 | 23. Limopsis Gysseyi [de Rainc.]. 120 11. Crassatella Desmaresti, Desh. 82 | 24. Axinœæa plumsteadiensis [Sow.] 122 12. Cardita cuneata, Cossm, . . 92 |25. Mytilus Biochei, Desh. .… . . 146 15. Lutetia deficiens, Cossm. . . 101 | 26. Modiolaria arenularia[de Raï.] 156 _ (!) I y en a cinq que je n'ai pas nommées et dont j'ai conservé le nom donné, à l'état de manuscrit, par M. de Laubrière (3), Dollfus (1), de Boury (1). 208 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Pages. Pages. 27. Modiolaria aisyensis, Cossm. . 156 | 34. Radula quadrilatera [Wat.] . 172 28. Arcoperna Mellevillei [d’'Orb.]. 158 | 35. — analoga[Wat.]. . 174 UE — Searlesi [Chelot| . 159 | 36. — Barreti[Morlet]. “175 30. — valbodenensis [ Wat.]. 159 | 37. — Morlierai [Wat.] . . 175 31. Pinna fragilis, Wat. . 161 | 38. Limea cocænica, de Laub. . 176 32. Vulsellina chaussyensis, de 39. Chlamys corneola [Wood] . . 178 Rainc. , . 169 | 40. — Paueri (Frauscher) . 179 33. Berthelinia elegans, Crosse. . 170 | 41. Saintia Munieri, de Rainc. . 19% Les 70 espèces nouvelles, décrites dans ce second fascicule, sont les suivantes : 1. Chama Bezançoni 7 | 36. Laubriereia goodallina. . . 74 2. Sportella variabilis 13 | 37. Montacuta tenuissima 77 3. — fabula 14 | 38. Cardita catalaunensis 87 4, Corbis Boutillieri. 15 | 39 — guitifera. 91 o. Bernayia subarata 16 | 40. — Bezançoni 93 6. — goodallina. 17 | 41 — damceriacensis 95 7. Mysia Morleti. 21 | 42. — densecostata . 96 3. — irradiata . 22 | 43. — œquicostala . 97 9. —. segregata . 24 | 44. Goodallia producta . 100 10. Zucina cœloprocta 28 | 45. Parisiella ambigua . 103 11. — Lefevrei 29 | 46. Nucinella ovalina. 113 12. — Bernayi 31 | 47. Trinacria crenata 114 13. — brevifulcrata. 34 | 48. Limopsis chonioides . 119 14. — Dautzenbergi. 35 49 — perobliqua. 120 15. — bicristata . 36 | 50. Arca Baudoni 128 16. — Bouryi. 98 | ol. — Boutillicri. 131 17.) ee imusphcata à 40 | 52, — miliacea A ML 18. Ludovicia squamula . 45 | 53. — Cossmanni, de Laub. . 139 19. Scintilla minuta . 48 | 54. — Bezançont . 141 20. — texta, $ 48 | 59. — Chevallieri. 141 21. Erycina rectilinearis. 94 | 56. Mytilus eurynotus 145 22 —- rucllensis 90 | 07. Dreissensia curvirostris. 147 23. — transversaria 06 | 58. —. chonioides 148 24 — prisca, de Laub. 58 | 59. Modiola ocrophaia s 150 29. — semipecten 59 | 60. Lithodomus hemirhabdotus. 152 26. Kellia œquilateralis . 62 | G1. Modiolaria arcæformis . 153 27, — Laubrierei. 63 | 62. Avicula cosmeta . 164 28. — Chevallicrei 63 | 63. Aviculovulsa fayellensis. 167 Rd NE elhiptica 64 | 64. Anomalomya corrugata . 10 930. — ovoides. 66 | 65. Radula Bernayi . 174 5) — laticosta 67 | 66. Limea tenwisculptata. 176 32. — essomiensis 68 | 67. Plicatula tntuscrenata . 185 93. — tcæla 5 68 | 68 — Cossmanni, deBoury. 186 94. Laubriereia cycloides 73 | 69: — phymatophora. 187 39. — . cultellus 74 | 70. Anomia hinnitoides . 197 MÉMOIRES 209 Les 15 espèces de ce second fascicule, dont le nom a été changé, sont les suivantes : Pages. 1. Chama subgigas, dOrb. pour Cana giaas MDÉSRIeU" +." 72e 6 2. Lucina Cuvicri, Bayan. 2" Lucina Defrancei,Deshi 1". 1,421 3. Kellia undulata, Lamk. — Erycina crassidens, Desh. . . .. 70 4. Cardita eudædala, Bayan. = \Cardid.Conradi, Deshiiu 02 01147 180 5. Arca subrudis, d'Orb. ONAICA PUIS DES Me TRE NT ET DE 6. — appendiculata, Sow. — — planicosta, Desh. . . . . 130 DR Gervais? Bayane NS Hébert) Des AE Mn RES SU— Jissa, Bayan. — — lœvigata, Caillat, . . . . 140 9. Mytilus subantiquus, d'Orb. — Mytilus tenuis, Desh. . :. . : : . 144 10. Septifer serratus [Mellev.]. — 1, Vaudint, Désir HE TAG 11. Calamys Mellevillei [d'Orb.]. hece iaudunenstS De NIRMENMTe 12. — subornata [dOrb.]. — NUL eos < Deshanoee te TO 13. Ostrea Cossmanni, Dollf. mss. —— :Ostrea plicata, Defr. . . . ... 193 14 —— plicata{Sol.]. tr labellule, Vramnile ON AN CT0S 15. Anomia psamatheis, Bayan. — Anomia pellucida, Desh. . . . 196 Enfin, il y a, au total, 33 espèces dont Je n'ai pu me procurer des échantillons et que je ne connais que d'après la figure qu'en a donnée l’auteur. | Pour les conclusions à tirer, au point de vue de la répartition stra- tigraphique des espèces, Je prendrai les Lotaux des deux fascicules, afin que ces conclusions s'appliquent à l’ensemble de la classe des pélécypodes. Sur les 1,061 pélécypodes existant dans le bassin de Paris, Éémse Het TT en comprend ans ur ne lp e = E. I. = M 0 SX M AA RON SE ie DT: — SE SN PMR OR Lee = E.S. cn Dee a ee ES ROtal MERS EOD:0 pr ce. J'ai, dans le premier fascicule, signalé les espèces qui, dans le bassin de Paris, ont vécu à trois ou quatre époques consécutives, ainsi que celles qui n’ont été sisnalées qu’à des niveaux séparés par une lacune stratigraphique; voici les mêmes indications, en ce qui concerne le second fascicule. ESPÈCES AYANT VÉCU PENDANT TOUTE LA PÉRIODE ÉOCÈNE. — J'ai précédemment . cité l’Ægerella nitida, auquel il conviendrait d'ajouter l'Arca lamellosa et le Modio- laria hastata ; toutefois, j'ai des réserves à faire au sujet de ces trois espèces; l'Æyerella nitila de Jonchery ne serait peut-être, d'après M. de Laubrière, qu'un jeune Cyrena acutangularis, espèce très variable dans sa forme et dont la charnière est souvent TOME XXII, :S887 14 DO SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE très usée; d'autre part, je n’ai cité l'A. lamellosa dans les sables de Bracheux que d’après un individu mal conservé, et le Modiolaria hastata, au niveau de Beauchamp, que d’après un fragment. En résumé, il est encore douteux pour moi qu'il y ait même une seule espèce de pélécypode dont la longévité ait été aussi grande. ESPÈCES AYANT VÉCU PENDANT TROIS OU QUATRE ÉPOQUES. — Parmi ces espèces, il n'y-en a qu'une, le Lucina concentrica, qui présente une lacune dans les sables de Cuise, où on ne l’a pas encore recueillie; si cette lacune était comblée, ce serait presque la seule espèce ayant authentiquement vécu depuis la base jusqu’au sommet de l’éocène. à Parmi les 43 espèces recueillies dans trois étages consécutifs, il n’y en a que 4 qui s'étendent des sables de Bracheux au calcaire grossier : ce sont les C. semi- nulum, Trinacria incæquilateralis, Arca modioliformis, Ostrea submissa ; les 39 autres espèces ont vécu des sables de Cuise à ceux de Beauchamp et, aux 21 noms cités dans le premier fascicule, il y a lieu d’ajouter ceux des 18 espèces suivantes : (l Corbis lamellosa. Cardita decussata. Arcd globulosa. Lucina sulcata. — hodica. — margaritula. — Rigaulti. Limopsis granulata. Modiolaria Piethei. Crassatella plumbeu. Arca biangula. Vulsella angusta. — trigonata. — minuata. Chlamys plebeia. Carditu planicosta. — articulata. Anomia planulata. ESPÈCES AYANT VÉCU A DEUX ÉPOQUES NON CONSÉCUTIVES. — Il y a le Xellia texta recueilli dans les sables de Cuise et dans ceux de Beauchamp, l’Axinus Goodalli et l'Erycina semipecten, recueillis dans les sables de Bracheux et dans le calcaire grossier. De nouvelles recherches auront vraisemblablement pour résultat de faire passer ces trois espèces dans le groupe précédent. ESPÈCES AYANT VÉCU À DEUX ÉPOQUES CONSÉCUTIVES. — En raison du grand nombre de ces espèces, je renonce à en citer les noms et je me borne à en donner le nombre : D OS UN ÉCRR 9 PTE OA ME Pr IS SE NES FRA ex ET. 2 6 ME OU PE NRC LE! EME EUR SI COPA et RSS — C’est un total de 191 espèces qui ne peuvent servir à caractériser un niveau'déter- miné. Comme on le voit, les deux derniers étages de l’éocène présentent le maxi- mum d'espèces communes, ce qui confirme leur étroite affinité; le changement de faune est beaucoup plus accentué entre l'éocène inférieur et l’'éocène moyen, et 11 le serait encore davantage, sans la localité d'Hérouval, qui contient beaucoup d'espèces du calcaire grossier. Quant aux sables de Bracheux ét aux lignites, ils ne con- tiennent que 29 espèces qui ne s’y soient pas éteintes, et là encore, c’est la localité de Sinceny qui en prend la plus grande partie : les sables de Bracheux peuvent donc être considérés comme peuplés d’une faune de pélécypodes à peu près spéciale. La division indiquée par Deshayes est un peu différente et cela tient à ce que beaucoup d'espèces, que l’on croyait localisées dans un gisement, ont été depuis retrouvées à d’autres niveaux. Nous ne le suivrons pas dans sa discussion sur les oscillations courtes et longues, d'autant moins que les subdivisions stratigraphiques 1 À MÉMOIRES 211 qu'il adoptait ne sont pas celles auxquelles nous avons eu recours ; il m'eüt été im- possible de séparer trois horizons dans chaque étage, parce que beaucoup de gisements contiennent à la fois ces tfois horizons et que les amateurs dont j'ai examiné les collections n’ont pas toujours conservé la trace de la hauteur à laquelle chaque espèce a été recueillie dans un gisement; 1l fallait donc nécessairement renoncer à adopter un aussi minutieux sectionnement, utile surtout dans l'établisse- ment d'une carte géologique très détaillée. / Au point de vue de la répartition des genres, les conclusions que nous avons à tirer ne sont pas davantage comparables à celles de l'ouvrage de Doteyes, parce que nous avons admis beaucoup plus de genres qu'il n’en admettait, même pour les formes connues de lui. GENRES SPÉCIAUX À UN SEUL DES QUATRE ÉTAGES. — Sur 138 genres, il y en a 35, soit environ le quart, qui ne sont représentés que par des espèces appartenant à l’une de nos quatre divisions ; ce sont Les suivants : 8 dans E. I. I. Scrobiculabra, Donisiopsis, Anomala, Velorita, Pisidium, Cyprina, Unio et Cucullæa ; 5 dans E. I. Gastrana, Dollfusia, Gervilleia, Semiplicatula, Saintia ; 13 dans E. M. Saxicava, Fabagella, Veneritapes, Glossus, Ludovicia, Lasæu, Goodalliopsis, Montacuta, Kelliella, Goossensia, Parisiella, Vulsellina, Limea ; 9 dans E. S. Spengleria, Eudomargarus, Cardilia, Scrobicularia, Homalina, Clementia, Papyridea, Dreissensia, Anomalomya. Ici encore, le calcaire grossier conserve la prépondérance numérique déjà constatée en ce qui concerne les espèces. . GENRES COMMUNS A PLUSIEURS ÉTAGES. — Il y a 29 genres qui ne se montrent que dans deux étages, 26 qui apparaissent à trois époques différentes, enfin 37 qui parcourent toute la série. À très peu d’exceptions près, pour les genres comme pour les- espèces, la faune parisienne présente un remarquable caractère de conti- nuité; je ne connais, en effet, que 5 genres donnant lieu à des lacunes que com- bleront probablement des recherches ultérieures. Aiïnsi les genres Aspidopholas, Thracia, Gari, Modiola, connus dans trois ou quatre étages, n’ont pas encore été recueillis dans les sables de Cuise, et le genre Pholadomya fait, jusqu'à présent, défaut dans les couches intermédiaires de Cuise et du calcaire grossier. tbe re ÿ 4 Fr Il in: « ! MDN UT u TABLE ANALYTIQUE DES EPANILE ES VOPBNEELS' VER MISECLIONS CONTENUS DANS LE 2e FASCICULE OSTEODESMIDÆ . Verticordia . CHAMIDÆ. Chama LucINIDzÆ Sportella —— Sportella — Angusticardo*. Corbis Bernayia * . Mysia — Mysia ae Diplodonta . Axinus . Lucina . à — Miltha. — Lucina. — Here — Cavilucina. — Dentilucina mr OUCIAS A ms DONS. GALEOMMIDÆ Ludovicia Passya . Scintilia. +: Hindsiella . ERYCINIDÆ — Lepton . Eryéina . Kellia nd bd O1 © © © © © © Où ex © Mn bu nn I x © l'A) CO 1 ww OX ol ERYCINIDÆ (suite). — Kellia Xellia — — Pythina. — — Divarikellia*. — — Planikellia* . — . — Anomalokellia Ÿ : — Laubriereia. — Lasæa — Goodalliopsis — Montacuta . CYAMIDx. L — Kelliella. SOLEMYIDÆ . — Solemya. CRASSATELLIDÆ. — Crassatella . ASTARTIDÆ . — Cardita . É _ — Venericardia . — — Miodon. — — Glans . — — Cardita — (Goossensia . — Goodallia — Lutetia . — Woodia. ——. Parisiella *, UNIoNIDÆ — Unio. Rae — — Margaritana — — Unio. 214 | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Pages. NucuLIDÆ 105 PINNIDÆ . — Nucula . 105 — Pinna NUCULANIDÆ. 110 AVICULIDÆ — Nuculana 110 — Avicula . ARCIDÆ . 112 _ — Avicula — Nucinella 113 — — Aviculoperna * — Trinacria 114 — Perna — Limopsis 118 — Gervilleia — Axinæa . 121 — Aviculovulsa *. — — Axinœæa ot — Vulsella._. . . / — — Cnisma 124 — Vulsellina . — Arca. 125 PRASINIDÆ . : — — Arca. 125 — Anomalomya *. 2 De tn | 126 — Berthelimia. — — Barbatia 127 LIMIDÆ : — — Plagiarca 136. — Radula . — — Anadara 197 == — Radula. — — Fossularca . 138 == — Limatula . — — Cucullaria . 142 — Limea — Cucullæa 143 PECTINIDÆ MyTiLinzæ 144 — Chlamys. É RENE — Mytilus . 144 — — Pseudamussium. — — Mytilus ; 144 — — Propeamussium . — — Arcomytilus . 145 — — Chlamys . — Septifer. 146 — Amussium . _— Dreissensia. -. 147 SPONDYLIDÆ. — Modiola. À 148 — Plcatula — — Modiola . 148 — Spondylus . — — Amygdalum. 149 OSTREIDÆ — — Brachydontes . 149 — Ostrea L — Lithodomus. 151 — — Pycnodonta — Modiolaria . Ver 153 — — Ostrea. — — Modiolaria . 153 ANOMIDÆ : . ES — — Semimodiola* , 154 — Anomia . — — Planimodiola *. 155 — Semiplicatula . — Arcoperna . 157 — Saintia . — Crenella. 160 Pages. 161 161 162 162 162 164 166 166 166 167 168 169 169% 176 171 LFI 171 173 176 177 la 177 179 180 184 184 184 188 189 139 189 190 196 196 198 198 DESCRIPTION DE QUELQUES , ESPÈCES DE BOCDEÉELES-TERRESTRES DE SUMATRA, JAVA ET BORNÉO PAR Encar-A. SMITH (PLANCHE IX) — SÉANCE DU 6 AOÛT 1887 — Les deux espèces nouvelles décrites dans cette note font partie d’une petite collection recueillie par M. J.-L. Weyers, M.S.R. M.B., à Sumatra et à la petite île Bodjo, située un peu à l’ouest. Les autres espèces obtenues par lui sont : Cyclophorus eximius, Mousson, du …— voisinage de Padang, trouvé d’abord à Java; Helix (Trochomorpha) planorbis, Lesson; Myxostoma planorbulus (Lamarck) et Pythia scarabæus (Linné), de l’île Bodjo, recueillis, dans la mousse humide, au pied des arbres. Les autres espèces comprises dans les pages suivantes ont déjà été décrites dans les Annals and Magazine of Natural History, 1887, volume XX, pages 150-133. Quelques-unes sont extrêmement intéressantes et méritaient d’être connues par de bonnes figures. Grâce à la libéralité de cette Société, Jai maintenant l’occasion et le privilège d’en publier des descriptions …" plus détaillées, accompagnées de figurations coloriées. S 916: SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Macrochlamys subconsul et Leptopoma Whiteheadi ont été recueillis, dans la partie septentrionale de Bornéo, par M. John Whitehead, qui, il y à peu de temps, a accompli l'ascension du mont Kini-Balu, dont la hauteur atteint 4,700 mètres. C’est le premier Européen qui ait jamais formé des collections d'histoire naturelle au sommet de cette mon- tagne. Quant aux autres formes, Helicarion Bocki et Ariophanta hoodjon- gensis, elles ont été respectivement obtenues à Sumatra, par M. Carl Bock et M. H.-0. Forbes, deux voyageurs bien connus, qui ont publié les résultats de leurs voyages dans les ouvrages intitulés : The Head-Hunters of Borneo et À Naturalist®s wanderings in the Eus- tern Archipelago. Helicarion Bocki, Smith. (PL. IX, fig. 1, 2 et 3.) Testa anguste perforata, subdepresse orbicularis, mediocriter nitida, tenuis, viridi cornea ; anfractus 4-5, superiores convexiuscult, celeriter accrescentes, striis spiralibus confertis minutis, sulcisque, concentricis lævibus ornati, lineis incrementi superne prope suturam subplicatis sculpti; anfractus ultimus magnus, ad suturam late canaliculatus, deinde convexiusculus : paulo supra medium rotunde angulatus, Supra anqulum concave excavatus, inferne concentrice tenuissime et confertim strialus, lineisque incrementi ornatus ; spira paulo elevata, ad apicem obtusa ; apertura magna, parum obliqua ; peristoma tenue, margine columellari superne breviter reflexo, perfo- rationem parti obtegente. Diam. maj. 29 ; min. 18; alt. 43 millim. Hab. : Paio Sumatra. (Bock.) Coquille étroitement perforée, subdéprimée-orbiculaire, modéré- ment luisante, mince, d’une couleur jaune-verdâtre ; tours au nombre de #4 à 5; les supérieurs un peu convexes, croissant rapidement, ornés de stries spirales, serrées, très petites, et de sillons concen- triques peu nombreux, peu marqués; on y remarque aussi des lignes d'accroissement légèrement plissées près de la suture; dernier tour grand, largement canaliculé à la suture, puis un peu convexe, anguleux un peu au-dessus de la périphérie, nettement mais non profondément creusé au-dessus de l'angle; surface inférieure striée concentriquement d’une manière très délicate, et ornée des lignes d'accroissement; spire peu élevée, obtuse au sommet; ouverture cri MÉMOIRES 217 grande, peu chlique; péristome mince; bord columellaire à extrémité supérieure brièvement réfléchie, couvrant en partie la petite perto- ration ombilicale. Cette espèce est très bien caractérisée, et remarquable par l'angle distinct du dernier tour et par la dépression ou cannelure de sa partie supérieure. L'’impression ou rainure distincte de la suture est aussi très frappante. Les sillons spiraux peu profonds qui, avec les fines stries concentriques, ornent la surface de cette coquille, ne se trouvent pas au-dessous. [ls sont parfaitement visibles à l'œil nu, et au nombre de douze environ. Les lignes d'accroissement sont dis- tinctes, un peu courbées et faiblement plissées près de la suture. Macrochiamys subconsul, Smith. (PI. IX, fig. 4, 5.et 6.) Testa anguste perforata, depresse orbicularis, tenuissima, pellu- cida, cornea, supra parum nttida, inferne polita ; anfractus 5-6, convexiusculi, lineis incrementi tenuibus striisque rugulosis micro- scopicis radiantibus sculpti; anfractus ultimus et penultimus anguste marqginati, ultimus paulo supra medium indistincte subangulatus, inferne concentrice minute striatus ; apertura oblique lunata, margine columellari brevissime expanso perforationem semiobtegente. Diam. maj. 49; min. 17; alt. 10 4/9 millim. Hab. : Bornéo septentrional. (Whitehead. Coquille un peu déprimée, très étroitement perforée, d’une sub- stance mince, de couleur de corne transparente, avec la face supé- rieure un peu terne et l’inférieure au contraire très luisante; tours de spire au nombre de six, assez convexes, sculptés par des lignes d'accroissement distinctes, quoique fines, et par des stries serrées, ridées, microscopiques, ayant la même direction. Le dernier et l’avant- dernier tours sont étroitement marginés à la suture, mais non dépri- més. Le dernier tour est comprimé, non descendant antérieurement, très faiblement anguleux un peu au-dessus de la périphérie, et sculpté inférieurement par des stries d’accroissement et par d’autres concentriques et serrées. La surface est très brillante. L'ouverture est en forme de croissant et oblique; l'extrémité de la columelle est brièvement étendue et recouvre en partie la petite perforation basi- laire. 918 1. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Es Ariophanta (Hemiplecta) hoodjongensis. (PL IX, fig. 7.) Testa depresse globosa, superne breviter conica, anguste sed pro- funde umbilicata, mediocriter tenuis, parum nitida, véridiflava, fasciis duabus nigrescenti-fuscis supra medium anfractus ultimi ornata ; anfractus 6 celeriter accrescentes, undique confertim subspi- raliter corrugati, convexi, superne ad suturam angustissime concave marginati, ultimus magnus, ventricosus, antice vix descendens, supra fasciam inferiorem porca indistincta instructus ; basi paulo pallidioré, viridiori, cirea umbilicum sculptura conspicue concentrica ornato ; apertura magna, obliqua elangato-lunata, cœæruleo- vel roseo-albida, superne bifasciata ; peristoma tenuissimum, marginibus leviter conni- ventibus, columellari supra umbilicum breviter expanso et reflexo. Diam. maj. 53; min. 49 1/2; alt. 37 millim. : Hab. : Hoodjong ou Hoedjoeng, située à environ 120 milles de l’ex- trémité méridionale de Sumatra, à la hauteur de 2,000 pieds. (Forbes.) Cette charmante espèce est d’une forme globuleuse déprimée, avec la spire conique, peu élevée; elle est étroitement mais profondément ombiliquée, modérément mince, pas très luisante, d'une couleur jaune ou orangée-verdâtre, un peu plus pâle et plus verte sur la base du dernier tour, qui est entouré, au-dessus de la périphérie, par deux bandes d’un noir rougeâtre dont l’inférieure est la plus obscure; les six tours s’accroissent rapidement, sont partout ridés d’une manière serrée et subspirale, convexes, et, à la partie supérieure, au-dessous de la suture, ils sont étroitement marginés; le dernier tour est ventru, ne descend pas en avant el est garni, un peu au-dessus de la périphérie, sur la zone inférieure colorée, d'un filet ou cordon indis- tinct, élevé; la sculpture de la face inférieure est plus concentrique que celle de la face supérieure, notamment près de lombilie; louver- ture est grande, oblique, d’une forme allongée, faiblement échan- crée par l’avant-dernier tour; elle est d’un blanc bleuâtre ou rosé à l'intérieur, laissant apercevoir par transparence les zones spirales externes; le péristome est très mince, à bords un peu convergents, le bord columellaire étant brièvement dilaté et réfléchi sur lombilic. Un seul exemplaire de cette magnifique espèce fut trouvé par M. Forbes dans la localité citée ci-dessus. Elle est aussi ventrue que N. obliquata, Reeve (Monog. Helix Conch Icon., fig. 384), mais elle a la spire plus conique et plus élevée, d'ailleurs, elle est tout à fait a A, k Fe MÉMOIRES 919 - distincte; les rides de la surface sont un peu plus grosses et plus dis- tinctement spirales au-dessous qu’à la face supérieure. Ariophanta Weyersi. (PL IX, fe: 8, 9.et 10!) Testa sinistrorsa,umbilicata, depresse conica, castanea, supra peri- pheriam angulatam zona pallida cincta ; anfractus 8 vix convexius- culi, superiores 2-3 lœves, cœteri lineis incrementi elevatis granulatis arcuatis sculpti, ullimus postice distincte angulatus, angulo antice labrum versus subobsoleto ; apertura subhorixontalis, castanea cœru- leo tincta, in medio albo unifasciata ; peristoma superne tenue, leviter expansum, inferne pallidum latius dilatatum. Diam. Ma]. 00: min. 31 ; alt. 24 millim. Hab. : L'île Bodjo (archipel des îles Batoe, au sud de Pîle Nias), à … l'ouest de Sumatra, sur les mousses, au pied des grands arbres. Coquille sénestre, médiocrement ombiliquée, de forme conique . déprimée, d’un châtain foncé, ornée d’une zone pâle au-dessus de la périphérie, qui est obtusément anguleuse ; spire conique composée de huit tours dont les deux ou trois premiers sont assez lisses, et les sui- . vants marqués de lignes élevées et granuleuses; dernier tour non X À d:} descendant, distinctement anguleux en avant ; vers l'ouverture, l’angle devient beaucoup plus faible ; ouverture à peine oblique, d’une colo- ration châtain à l'intérieur, qui laisse apercevoir par transparence la zone pâle du dernier tour ; péristome mince et un peu évasé au som- met, moins dilaté à la base. Cette intéressante espèce a été recueillie par M. J.-L. Weyers, qui … réside actuellement à Padang. Elle ressemble un peu à l’'H. hugonts, - Pfeiffer (Novitat. conch. . IT, pl. 74, fig. 1-5). Elle a cependant la carène médiane moins aiguë, l'ombilic Fe large et l'ouverture ” grande; la sculpture est aussi beaucoup plus grossière. Helix (Geotrochus) bantamensis, Smith. (PL.IX, fig. LL.) Testa elate conica, ad apicem obtusa, anguste perforata, paulo - tenuis, griseo-tlbida, haud nitida ; anfractus 7, lente accrescentes, … tres Superiores convexti, cœæteri planiusculi, undique minute granu- - lati, strüsque incrementi tenuibus perobliquis seulpti, ad suturam 290 . SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE haud obliquam carina gracili marginati; ultimus ad peripheriam acute carinatus, infra subplanus, antice-vix descendens ; apertura obliqua, parva, longitudinis totius 1/3 œæquans ; peristoma albidum, margine superiore obliquo tenui sinuato, leviter reflexo, basali latius expanso, superne umbilicum semiobtegente. Diam. maj. 41 ; min. 40; alt. 42 millim. Hab. : Bantam, Java. Coquille de forme élevée, conique, obtuse au sommet, étroitement perforée, assez mince, d’un blanc grisàtre, non luisante; tours au nombre de sept, croissant lentement, les trois supérieurs convexes, | les suivants un peu aplatis, entièrement couverts de granulations très petites, garnis en outre de lignes d’accroissement minces, très obliques, et bordés à la suture par une carène fréle ; dernier tour légèrement caréné au milieu, un peu plat au-dessous, à peine descen- dant en avant; ouverture oblique, petite, égalant le tiers de la lon- gueur totale; péristome blanchâtre, oblique, mince, sinueux et légè- rement réfléchi au sommet; plus largement réfléchi et dilaté à la base; la partie supérieure recouvre à demi lombilic. Cette espèce est remarquable par sa forme élevée, la carène aiguë de sa périphérie et les granulations de sa surface. La carène, se conti- nuant au sommet des tours précédents, donne une apparence carénée à la suture. Leptopoma bodjocensis. (PL IX, fig. 14 et 15.) Testa parva, turbinata, perforata, subtenuis, flavo-rufescens mu- cula nigra pone labrum signata ; anfractus 5 convexi carinis spira- libus (in anfractu ultimo ad 7) instructi, striis incrementi obliquis sculpti; anfractus ultimus ad peripheriam carinatus ; apertura mediocriter magna, longitudinis totius 2/3 fere æquans ; peristoma duplex, anguste expansum intus et extus rufo marginatum, marqine columellari supra umbilicum leviter reflexo. Diam. maj. 9 1/25 min. 7 1/3; alt. 9. millim. À * Hab. : L'ile Bodjo, trouvé rongeant les feuilles d’un petit pal-M mier, à deux ou trois mètres au-dessus du sol. Coquille de forme turbinée, étroitement perforée, mince, de couleur jaune rougeàtre avec une tache noire située un peu en arrière du bord de l'ouverture; tours de spire au nombre de cinq, convexes, MÉMOIRES 291 munis de carènes spirales, au nombre de sept sur le dernier tour, et finement striés par les lignes d’accroissement ; dernier tour caréné au milieu; ouverture assez grande, de forme arrondie, formant presque les deux tiers de la longueur totale; péristome double, étroi- tement dilaté, bordé en dedans et en dehors de rouge vif, avec le bord columellaire un peu réfléchi, recouvrant en partie lombilic. Cette jolie coquille se distingue des espèces voisines par sa colora- tion et surtout par la tache noire de son dernier tour. Leptopoma Whiteheadi, Smith. (PI. IX, fig. 12 et 13.) Testa turbinato-conica, sublate umbilicata, tenuis, vixæ diaphana, purpurascenti vel fuscescenti-cornea, maculis obscuris rufis sutura radiantibus picta, epidermide tenui sublamellato-striata induta ; spira conica, mediocriter acuta; anfractus 6, subrapide crescentes, con- vexi ; Superiores carinis 2-3 tenuibus spiralibus instructi, incrementi lineis oblique arcuatis striisque spiralibus tlenuibus inconspicuis sculpti, sutura profunda vel angustissime canaliculata sejuncti, ultimus carinis ad sex cinctus ; apertura modice magna, fere circu- laris, intus purpureo-fusca; perisioma duplex, margine externo anguste expanso. Diam. maj. 12 1/2; min. 10; alt. 12 1/2 millim. Hab. : Bornéo septentrional. (Whitehead) Coquille de forme turbinée-conique, percée d’un ombilie étroit, mince; à peine pellueide, d’une couleur cornée pourprée ou brunètre, ornée de taches rouges obscures rayonnant de la suture et couverte d’un épiderme mince, strié et lamelleux ; spire conique, modérément aiguë; tours au nombre de six, croissant peu rapidement, convexes ; les supérieurs munis de deux ou trois carènes spirales minces et sculptées par des lignes d’aceroissement obliques courbées et par des stries spirales, minces, imperceptibles ; suture profonde ou très étroi- tement canaliculée ; dernier tour entouré d'environ six carènes ; ouver- - ture médiocrement grande, presque circulaire, pourprée, brunâtre en ln dedans ; péristome double, avec le bord externe étroitement réfléchi. Cette espèce est remarquable par son épiderme strié, qui se pro- | longe en poils au touffes très courts sur les carènes principales. Ses | taches rayonnantes ne s'élendent pas au delà de la seconde carène, à k partir de la suture. L'opercule est très mince, d’un Jaune pâle, un peu concave extérieurement, et se compose d'environ huit tours. 229 SOCIÉTÉ ROYALE : MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Deux autres exemplaires de la collection du Musée britannique, pro- venant également de Bornéo, diffèrent un peu de la forme typique : ils sont plus petits, leur péristome est presque noir et les taches rayon- nantes s'étendent irrégulièrement en zigzags. L'épiderme n’est pas aussi développé, à moins qu'il ait peut-être été en quelque sorte effacé. Deux autres exemplaires de Bantam, Java, qui appartiennent apparemment aussi à cette espèce, sont encore plus petits et ont l’épi- derme prolongé en poils très courts, mais distincts, sur les cordons principaux. C2 “ < Ve NOTE SUR LE VOLUTOPSIS NORVEGICA ROSMER DU CRAG :DANVERS PAR É, VINCENT (PLANCHE X, FIG. 1) — SÉANCE DU 3 DÉCEMBRE 1887 — Dernièrement, notre collègue M. Delheïid nous pria d'examiner un fossile scaldisien qu'il n'avait pu identifier à aucune de nos espèces pliocènes. Cette pièce, malgré son état défectueux, est des plus intéressantes, non seulement comme espèce nouvelle pour le pays, mais encore parce qu'elle indique la présence dans le pliocène d’une des plus grandes et des plus belles formes de la faune marine de l’Europe septentrionale. | Cet exemplaire unique est presque entièrement décortiqué; de plus, le bord droit de l'ouverture ainsi que la partie postérieure de la coquille ont été complètement enlevés. Nous croyeans pouvoir rapporter ce fossile au Volutopsis norvegica, Chemn., d’après les caractères mentionnés ci-après : Les petites por- _ tions du test extérieur préservées indiquent une surface lisse à l'œil nu, traversée seulement par de fines stries longitudinales d’accrois- _ sement. À la loupe, on y découvre çà et là, dans les enfoncements, 294270 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE quelques faibles stries transverses rapprochées, ayant de lanalogie avec celles qui ornent la surface des tours du Voluta Lambert. Le bord gauche est fort endommagé; ce qui en reste fait voir qu'il s'étalait largement sur le ventre de la coquille. Quant à la forme générale, elle est plus étroite que chez le Volu- topsis actuel, les tours étant, chez ce dernier, plus enflés en arrière. Toutefois, l'espèce est variable sous ce rapport. Notre échantillon se rapproche le plus de la figure donnée par O. Sars, dans son excel- lent ouvrage sur les mollusques arctiques de la Norvège. Cest la première fois, pensons-nous, que Volutopsis Norvegica se rencontre à l’état de fossile. S. Wood, il est vrai, le mentionna autre- fois du crag anglais, mais cet auteur reconnut plus tard que son espèce a infiniment plus de rapports avec les Jumnala, et spécialement avec le J. Turtoni; aussi l’appela-t-il Fusus pseudo-Turtont. À ce propos, nous croyons utile de faire remarquer que notre fos- sile se distingue des J'umnala : 1° Par l'absence de sillons transversaux prononcés : 2 Par le grand développement de son bord gauche; 9° Par la longueur du dernier tour. Le gisement ayant fourni ce remarquable fossile est le banc coquil- lier immédiatement inférieur à la couche à Corbulamya complanata et Ophicardelus pyramidalis (couche à corbules). Loc. : Bassin Ame- rica (Austruweel). L'espèce possède une distribution géographique très étendue. Elle a été observée aux îles Britanniques, au Doggerbank, des îles Lofotten au cap Nord, en Islande, au Groenland, au Spitzherg; on la cite encore de la mer d’Okotsk. RM dos me mine = REMARQUES SUR L'ACANTHINA TETRAGONA, Sow. DU PLIOCÈNE D'ANVERS PAR É. VINCENT (PLANCHES X, FIG. 2-7; XI) : — SÉANCE DU 7 JANVIER 1888 — —00/; ÿ7 0 C— En examinant un lot de fossiles d'Anvers appartenant à notre confrère M. Delheid, notre attention fut attirée sur une coquille pourvue d’un dentelon au bord droit de l'ouverture. Tout d’abord, nous crûmes à une espèce nouvelle; mais une étude attentive nous convainquit que nous n'avions devant nous qu'une espèce scaldisienne commune. Cependant, notre observation nous avait fait découvrir, sur l'espèce en question, des caractères importants ayant complètement échappé jusqu’aujourd’hui. Ce fossile n’est autre que le Purpura tetragona, SOW. Comme nous l'avons dit, une épine s'élève sur le bord droit de l’ouverture; toutefois, il est nécessaire d'ajouter que les spécimens encore en possession de cet appendice sont des raretés, la portion antérieure du bord droit étant généralement brisée ou usée. Sur environ quarante spécimens examinés, deux possédaient le dentelon intact, et un troisième l'avait fortement ébréché; sur les autres, il n’en existait plus rien ou presque rien. Le dentelon est canaliculé extérieurement et a laissé sur le der- TOME XXII, 1887 15 * 226 __ SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE nier tour, comme trace de son passage, un sillon plus ou moins prononcé, bien visible sur nos échantillons. Ces particularités ont échappé aux paléontologistes, non seulement chez nous, mais encore à l'étranger. Cependant, on peut s'assurer de la présence du sillon par linspection de la figure 7d, planche IV, des Crag mollusca de S, Wood, et de la figure 24, planche V, de l’ou- vrage de M. Lorié : Résultats géologiques et paléontologiques des forages de puits à Utrecht, Goes et Gorkum. Il résulte clairement de ces caractères que le P. tetragona n'est pas une pourpre dans le sens ordinaire du mot, mais un Monoceros ou Acanthina. | Si les caractères mentionnés permettent de fixer la position géné- rique de notre fossile, ils ont surtout l’avantage de pouvoir servir à différencier cette espèce du P. lapillus, également cité d'Anvers. Autrefois, la distinction de ces deux espèces reposait uniquement sur l’ornementation des tours. Nyst classa comme P. fetragona les spécimens dont les tours sont gaufrés, et comme P. lapillus ceux qui les ont simplement costulés. Cette méthode n’est pas satisfai- sante ; d’abord, elle désunit ce qui devrait rester lié; en second lieu, on obtient par ce procédé une catégorie de coquilles rebelles au classement, par suite de leur caractère intermédiaire. Nous avons pu constater qu'il est nécessaire d'éliminer du P. lapillus, pour les ranger avec les À. fetragona, la variété imbricata, de Nyst, ainsi . que la variété crispata, dont cet auteur ne parle pas dans sa mono- graphie, mais qui est exposée sous cette dénomination dans les vitrines du musée de Bruxelles. De la sorte, nos P. lapillus scaldi- siens se limiteraient à la forme figurée planche IIT, figures 4a, 4b, de la Conchyliologie de Nyst (), forme que nous n'avons pu étudier, faute de matériaux. L’Acanthina tetragona d'Anvers est un fossile des plus variables, au point qu'il est difficile de rencontrer deux spécimens identiques. Les figures ci-Jointes servent à illustrer quelques-unes de ses formes. L’extrémité de la spire n’est jamais entière; les tours embryonnaires ont été enlevés, et la cassure est arrondie par l’usure. La spire com- prend, le plus souvent, quatre ou cinq tours d’une convexité variable, divisés en deux parties par une carène plus ou moins prononcée; la / ; (t) Conchyliologie des terrains tertiaires, part. I. (Annales du Musée royal d'histoire naturelle de Belgique, tome II.) Fee TUE D MÉMOIRES 20] partie postérieure, légèrement concave, plane ou convexe, porte trois à cinq cordonnets inégalement développés; sur la partie antérieure s’observent une ou deux grosses côtes transverses ; l’une située vers le milieu, l’autre bordant la suture du tour antérieur, et souvent recouverte et cachée par ce dernier. Dans les intervalles, on remar- que trois côtes plus petites dont la médiane est la plus prononcée. Le tout est recoupé par des lamelles imbriquées, serrées et par des lames espacées, redressées, formant épines en franchissant les cordons transversaux. Ce sont ces grandes lames, combinées aux grosses côtes transversales, qui engendrent l'aspect gaufré d'un grand nombre d'échantillons. Le dernier tour mesure plus de deux fois la longueur de la spire. Il est orné de cinq ou six côtes transversales principales, dont la postérieure forme la carène. L'espace séparant la côte antérieure de celle qui la suit est plus large que ceux qui sont compris entre les autres côtes, son milieu est occupé par un sillon où viennent s'infléchir en crochet les accroissements et les lames longi- tudinales de la coquille. L'ouverture est ovalaire; son bord droit est garni intérieurement, lorsque la coquille est adulte, d'une rangée de sept où huit dentelons. Eu avant, à peu près en face des deux dents antérieures, Sobserve un lubercule dentiforme court, correspondant au sillon extérieur. Sur une columelle épaisse, s'applique un bord gauche peu épais, qui se détache en avant, pour constituer l’un des côtés du canal; cette columelle est ouverte à la base par un ombilic plus ou moins ouvert. Remarques. — Les variations de lAcanthina tetragona affectent différentes parties de la coquille. Celle-ci est allongée, étroite ou courte et ventrue. Chez quelques spécimens, la rampe postérieure est à peu près perpendiculaire à la portion antérieure du tour (fig. 2, 3, pl. X); chez d’autres, les tours sont régulièrement bombés. Tantôt le canal est allongé (fig. 6, pl. X); tantôt fort raccourci (fig. 1, pl. XI). L'ombilic, parfois peu développé, acquiert, d’autres fois, des dimensions exceptionnelles. Sur l'échantillon représenté figure 5, planche X[, il est comparable, par sa largeur, à celui d’un Rapana. L’ornementation est tout aussi variable, spécialement sur le dernier tour. Sur l’exemplaire dessiné figures 1, 2, planche X, les côtes principales sont extrêmement proéminentes, les intervalles qui les séparent très profonds, et les lames longitudinales très élevées. Pre- nant ce fossile pour point de départ, on voit, à mesure qu'on s’en éloigne, les côtes et les lames principales s'amoindrir, la profon- 28 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE deur des espaces qui les séparent diminuer, les cordonnets et les lamelles secondaires se développer, les alvéoles quadrangulaires se combler progressivement et la carène s’'adoucir. Au bout de la série, on trouve des spécimens ornés de cordons transversaux rapprochés et presque égaux, traversés par des lamelles imbriquées égales; ce sont alors les Purpura lapillus, var. imbricata et crispata de Nyst. L'espèce est assez abondante dans le scaldisien (couches à Neptunea contraria). | | Le genre a été signalé en Europe dans les dépôts miocènes et pliocènes de l'Italie (‘). (") Bezrarnt, 1 Molluschi dei terrent terziari del Piemonte et della Liguria, part. III. 5 SE ne sn cp re BULLETIN DES SÉANCES DEWILA SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 8 janvier 1887 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président; P. Cogels, F. Crépin, baron À. de Loë, G. Dewalque, É. Fologne, GC. Malaise, M. Mour- lon, 4. Ortlieb, D. Raeymaekers, H. Bofaen, L. Van der G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. Ë. Delvaux et le baron O. van Enibérn Le procès-verbal de la séance du 4 décembre 1886 est adopté. Correspondance. MM. M. Mourlon et F. Tras remercient pour leur réception € en qualité de membres effectifs de la Société. M. J. Liagre, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, fait savoir que la demande ten- dant à obtenir pour la Société l'envoi des Mémoires de l’Académie n'a pu être accueillie favorablement, le nombre d'exemplaires restant disponibles étant très restreint et ces publications se trouvant déjà, … à Bruxelles, dans plus de trente dépôts publics. La Société Ouralienne d'amateurs des sciences naturelles fait con- IV | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE naître que l'ouverture de l'exposition scientifique et industrielle de la Sibérie et des monts Ourals aura lieu le 15 mai prochain; elle invite les sociétés étrangères à envoyer des délégués et elle recevra avec reconnaissance les livres et les objets provenant de ces régions que l'on voudra bien lui adresser par l'entremise de la Commission des échanges internationaux. M. le D' Ackermann, président de la Société d'histoire naturelle de Cassel, remercie la Société pour la part qu’elle a prise à la célébration de son cinquantième anniversaire et accuse réception de publications. M. le professeur Bertkau, secrétaire de la Société d'histoire natu- relle de la Prusse rhénane et de la Westphalie, accuse réception de la collection des Annales et annonce, ainsi que la Société pour l'Instruction de Porto et l'École duel de Bistritz, l’envoi des publications dont elles peuvent encore disposer. | La Société d'histoire naturelle de Aarau, la Société hollandaise des sciences, le Musée de Tromsæ, l’Institut national genevois et l’Académie royale palermitaine des sciences, des lettres et beaux-arts accusent réception de publications. Dons et envois reçus. Ouvrages et brochures offerts par leurs auteurs : M. G.-F. Mat- thew (1. Abstract of a paper on the cambrian faunas of Cape-Breton and Newfoundland; 2. Discovery of a pteraspidian fish in the Silurian rocks of New-Brunswick); M. M. Mourlon (1. Observations sur le classement des couches tertiaires moyennes dans le Limbourg belge à propos du mémoire de MM. Ortlieb et Dollfus, intitulé Compte rendu de géologie stratigraphique de l’excursion de la Société malacologique de Belgique dans le Limbourg belge, les 18 et 19 mai 1873; 2. Monographie du famennien, comprenant les psammites du Condroz et les schistes de la Famenne proprement dite (dévonien supérieur); 3. Sur les dépôts dévoniens rapportés par Dumont à l'étage Fu -schisteux inférieur de son système eifelien avec quelques observations sur les afleurements quartzo-schisteux de Wiheries et de Montignies-sur-Roc; À. Études stratigraphiques sur les dépôts miocènes supérieurs et pliocènes de Belgique ; 5. Géologie de la Belgique) ; M. E.-A. Smith (1. List of the ores and minerais of industrial importance occurring in Alabama ; 2. Remarks on a paper of D' Otto Meyer on « Species in the Southern Old-Tertiary » ; 3. A CT Pre NT BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1887 V general description of the climate, and of the geological, topogra- phical, and agricultural features of the Cotton-Producing States); M. P.-J. Van Beneden (1. Exercices zootomiques ; 2. Recherches sur l’'embryogénie, l'anatomie et la physiologie des Ascidies simples ; 3. Recherches sur l’organisation et le développement des Lingatules (Pentastoma, Rud.), suivies de la description d’une espèce nouvelle provenant d'un Mandrill; 4. Recherches sur l'anatomie, la physio- logie et l'embryogénie des Bryoxoaires qui habitent la côte d'Ostende ; o. Recherches sur l'histoire naturelle et le développement de l’Atax ypstilophora (Hydrachna Concharum), Acaride vivant en parasite sur les Anodontes; 6. Mémoire sur le développement et l’organisation des Nicothées; T. Histoire naturelle des Polypes composés d’eau douce ou des Bryoxoaires fluviatiles ; 8. Iconographie des Helminthes ou des vers parasites de l’homme. Vers cestoïides ; 9. Recherches sur la faune litiorale de Belgique. Turbellariés ; 10. Sur un nouveau genre de Ziphioide fossile (Placoziphius), trouvé à Edeghem, prés. d'Anvers ; 11. Les Parasites des chauves-souris de Belgique). Publications reçues en échange de la part de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, de l'Académie royale des Lynx, de l’Académie pontificale des Nouveaux Lynx, de l'Académie Gioenia des sciences naturelles de Catane, de l’Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts de Palerme, du Service géologique de l’Alabama, de l’Université John Hopkins de Baltimore, de l’Institut grand-ducal du Luxembourg, du Musée de zoologie comparée d'Harvard College de Cambridge, du Musée de Tromsæ, de l'Athénée de Brescia, de l’'Expédition norvégienne de 1876-1878 ; des rédactions du Mouvement industriel belge, de la Feuille des jeunes naturalistes et des Sociétés suivantes : Batave de philosophie de Rotterdam, Géologique allemande, d'Histoire naturelle de la Prusse rhénane et de la Westphalie, d'Histoire naturelle de Cassel, Royale de Londres, d'Histoire naturelle et de philosophie de Belfast, Royale de physique d'Édimbourg, d'Études scientifiques de Paris, de Borda à Dax, de Lectures et conversations scientifiques de Gênes, Vénéto- Trentine des sciences naturelles de Padoue, Belge de microscopie, Royale des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, Entomo- logique de Belgique, Centrale d'agriculture de Belgique, Scientifique Argentine, Gœthe de Vienne et du Club scientifique de Vienne. Des remerciements sont votés aux donateurs. VI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 4 décembre 1886. Communications du Conseil. M. le Président annonce à la Société la perte qu’elle vient de faire en la personne de M. Léopold-Joseph Pigneur, docteur en sciences naturelles, décédé à Bruxelles, le 24 décembre 1886. — Sur sa proposition, l'assemblée décide l'envoi d’une lettre de condo- léance à M°° veuve Pigneur. Lectures. M. G. Vincent fait la communication suivante : Si les Gastéropodes et les Lamellibranches ont été très nombreux en espèces dans les mers tertiaires qui occupèrent successivement certaines régions du pays, les Brachiopodes, au contraire, n’y ont été représentés que par de rares types spécifiques distincts. En 1874, Th. Davidson () a fait connaître toutes les formes de cette classe rencontrées jusqu’à cette époque, à part celles du calcaire grossier de Mons, qui seront décrites et figurées, pensons-nous, par MM. Briart et Cornet. Le savant paléontologiste anglais reconnut parmi elles quinze espèces, qu'il groupa dans les genres Lingula, Discinia, Crania, Terebratula, Terebratulina, Argiope, Mannia et Rhynconella. I différa provisoirement l'étude de deux espèces pro- venant du landenien inférieur de Cherq, près de Tournai, parce que leur position géologique était encore incertaine alors. En 1879, M. Rutot et moi (*) avons ajouté à ce nombre une Lin- qula découverte par M. Dejaer, à Ellezelles, près de Renaix, dans l’assise yprésienne. | Depuis lors, le total de nos espèces tertiaires n’a plus été aug- menté. Aujourd’hui, nous sommes heureux de pouvoir annoncer à la Société que nous avons recueilli, M. É. Vincent et nous-méme, une espèce qui avait échappé à toutes les investigations. (1) On the Brachiopoda of Belgium. (The Geol. Magaz. London, n° 118, 1874, p. 150 to 189, Decade 11, vol. I, pl. VIL.) Voir aussi la traduction de ce mémoire par M. Th. Lefèvre, Ann. Soc. malac. de Belgique, 1874. | (2) Coup d'œil sur l'état d'avancement des connaissances géologiques relatives aux terrains tertiaires de Belgique. (Ann. Soc. géol. de Belgique, t. VI. Mémoires, p. 90.) BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 VII Notre coquille à été trouvée à Nil-Saint-Vincent, à la base du bruxellien ; c’est le premier Brachiopode observé dans cette formation. Connu du calcaire grossier de Parnes, de Mouchy et de Liancourt, il fut décrit et figuré par Date en sous le nom de Terebratula puncticulata. : Cette intéressante espèce est de petite taille ; elle ne mesure guère que 3 millimètres dans ses deux diamètres. fe surface extérieure des valves est couverte de nombreuses ponctuations, distribuées sans ordre. Tous nos échantillons sont silicifiés et présentent encore les deux valves jointes. Cette dernière circonstance nous a empêchés d'examiner l'appareil apophysaire, qu’il serait fort utile de connaître pour déterminer la place exacte que doit occuper le fossile dans la méthode. La séance est levée à 5 heures. Séance du 5 février 1887 PRÉSIDENCE DE M. P. COGELS La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. P. Cogels, membre du Conseil; A. Briart, F. Crépin, P. Dautzenberg, H. De Cort, baron À. de Loë, É. Del- vaux, D. Raeymackers, H. Roffiaen, L. Van der Bruggen, baron O. van Ertborn, G. Velge, G. Von et Th. Lefévre, secrétaire. Se font excuser : MM. J. Crocq, C. de la Vallée Poussin, G. De- walque et É. Hennequin. Le procès-verbal de Ja séance du 8 janvier 1887 est adopté. Correspondance. M. À. Béthune remercie pour sa réception de membre effectif, et M. À. Senoner pour l'envoi du tome XX des Annales. M. É. Lanszweert fait part de la mort de son père, M. Louis- Désiré Lanszweert, décédé à Ostende le 29 janvier dernier. M. le Président propose l'envoi d’une lettre de condoléance à notre col- lègue. — Adopté. | () Animaux sans vertèbres du bassin de Paris, t. I, pl. CXLVIL, p.86, fig. 5-9. VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La Société géologique italienne et la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers donnent une suite favorable à la demande d'échange de publications qui leur a été adressée, et annoncent l’envoi des tra- vaux dont elles peuvent disposer. M. S.-B. Christy, secrétaire de l’Académie des sciences ie la Cali- fornie, transmet les remerciements votés à la Société pour initiative qu’elle a prise de procurer à cette Académie des publications scienti- fiques belges. Donnant suite à des réclamations qui leur ont été adressées, les Sociétés d'histoire naturelle du Wurtemberg, des Sciences natu- relles de la Nouvelle-Poméranie et Rugen, Royale norvégienne des sciences, des Sciences naturelles d'Hermannstadt et le Musée national de Mexico envoient des séries de leurs publications. M. Alexandre Agassiz, conservateur du Musée de zoologie com- parée de Cambridge, dérogeant en faveur de la Société à l'usage établi à ce musée en ce qui concerne l'échange de certaines de ses publications, fait parvenir les tomes [, IE, V, VI, VIT, parties 1 et 2, VIIL et IX, parties 1, 2 et 5 des Mémoires publiés sous sa direction. — M. le Président signale l'importance de cette publication et pro- pose à l'assemblée de voter des remerciements au savant conservateur du Musée de Cambridge, dont les travaux offrent tant de rapports avec les études de la Société. — M. le Secrétaire est chargé de don- ner suite à cette résolution. La Société royale de la Nouvelle-Galles du Sud demande de porter à la connaissance du public scientifique les questions de ses concours pour 1887-1888-1889. Les questions relatives aux mollusques et animaux inférieurs sont les suivantes : 1. Sur lés infusoires ‘de l'Australie. — 2. L’anatomie et la biologie des Echidna et Platypus. — 3. Anatomie et biologie des mollusques de l'Australie. — 4. Liste de la faune marine de Port-Jackson, avec description des espèces, distributions, etc. Le prix attribué à chaque question consiste en une médaille et une somme de 695 francs. La même société adresse le compte rendu de la première assemblée des sociétés scientifiques de l'Australie en vue de la création, en ces contrées, d’une association pour l'avancement de la science. La Sociélé royale de zoologie Natura Artis Magistra d'Amsterdam, CPR SES op us del dr. BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1887 IX le Musée de zoologie comparée de Cambridge, la Société d'histoire naturelle de Brookville, le musée Teyler de Harlem, l'Académie royale des Lynx, la Société batave des sciences de Rotterdam, l’Institut d'Essex, la Société royale de la Nouvelle-Galles du Sud, la Société royale des sciences d'Upsal, la Société géologique hon- groise, le Service géologique des États-Unis, le Signal Office du département de la guerre des États-Unis et l'institution smithsonienne accusent réception publications. | L'Académie des sciences de la Californie, la Société royale des sciences d'Upsal, le Service géologique des États-Unis et l’Aca- démie impériale des sciences de Vienne annoncent l'envoi de publi- cations. | La Société d'histoire naturelle de Boston accuse réception et annonce l'envoi de publications. Dons el envois reçus. 4 M. A. Béthune fait hommage de son portrait photographié. Brochures offertes par leurs auteurs : M. le baron À. de Loë (Sur “ une hachette trouvée à Harmignies); M. le D' W. Kobelt (1. Die —…._ Wilhelmshavener Giftmuschel; 2. Catalog der Familie Melantide ; —. 3. Esrier Nachtrag zur Fauna der nassauischen Mollusken; 4. Excur- 4 sionen in Nordafrika); M. R. Hertwig (Gedæchtnissrede auf Carl- —._ Theodor von Siebel gehalten in der nn der K. B. Akademie 3 der Wissenschafiten zu Münich, zur Feier ihres einhundert und sie- À benundswanzigsten Stiftungstages am 29 Mærx 1886); M. M. Mour- —… lon (Sur le famennien de la plaine des Fagnes. Observations au sujet de la note de M. E. Dupont); M. J.-N. Norman (Aelositismus) ; …. M. G.-F. Matthew (Additional note on the Pteraspidian fish found in — New-Brunswick); M. À. Pfeiffer (Zur Naturgeschichte der Land-und - Susswasserschnecken von Kremsmünster), M. K. Pettersen (Geologiske … Undersægelser inden Tromsæ Amt og tilgrændsende Dele af Nord- lands Amt IV); M. C. Tapparone-Canefri (Fauna malacologica della — Nuova-Guinea e delle isole adiacenti, parte I, Molluschi estramarini; …. supplemento I); M. À. Senoner (Cenni bibliografici). Publications reçues en échange de la part de l'Académie royale des _ sciences de Turin, de dore royale des sciences de Munich, de . l’Académie impériale des sciences de Vienne, de l’Académie royale des X | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE sciences de Berlin, de l’Académie royale des Lynx, de l’Académie des sciences naturelles du Minnesota, de l’Académie des sciences naturelles de la Californie, de l’Académie des sciences naturelles de Philadel- phie, de l’Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, du Département de l’agriculture des États-Unis, de la Bibliothèque nationale centrale Victor-Emmanuel à Rome, de l’Institut d'Essex, de lInstitution smithsonienne, du Musée Francisco-Carolinum de Linz, de l’Université John Hopkins de Baltimore, du Musée national d'histoire naturelle de Carinthie, du Musée de zoologie comparée du _ collège Harvard de Cambridge, du Service géologique de l'Inde, du Service géologique de l’Alabama, du Bureau de l’Institut royal géolo gique et de l'Académie des mines de Berlin, du Comité royal géolo- gique d'Italie, de la Commission de la carte géologique d'Espagne, du Comité géologique russe, de l’Institut national génevois, de l'Institut impérial-royal géologique de Vienne, des rédactions du Journal de conchyliologie de Paris, du Journal de conchyliologie de Leeds, du Bulletin scientifique du département du Nord et des pays voisins, de la Feuille des Jeunes Naturalistes, Science. de Cambridge, du Mouvement industriel belge, du Moniteur industriel, et des Sociétés M suivantes : des Sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, Royale danoise des sciences, d'Histoire naturelle de la Haute-Fesse, Zoologique-minéralogique de Ratishbonne, Silésienne des sciences naturelles de Breslau, Malacozoologique allemande de Francfort-sur- Mein, d'Histoire naturelle de Bâle, des Sciences naturelles de la Nouvelle-Poméranie et Rugen, Royale de Londres, Géologique de Londres, Zoologique de Londres, Géologique de Manchester, Géolo- gique hongroise, Gœthe de Vienne, Impériale-royale de zoologie et de botanique de Vienne, des Sciences naturelles de Hermannstadt, des Sciences naturelles et médicales d’'Inspruck, Entomologique de Belgique, Centrale d'agriculture de Belgique, Belge de microscopie, Royale belge de géographie, Royale des sciences naturelles et médi- cales de Bruxelles, d'Agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, d'Émulation des Côtes-du-Nord de Saint-Brieuc, Géolo- gique du Nord à Lille, Géologique italienne de Rome, Royale nor- végienne des sciences de Throndhjem, Pour la faune et la flore fin- landaises à Helsingfors, Finlandaise des sciences de Helsingfors, Ouralienne d'amateurs des sciences naturelles d’Ékatérinenbourg, oyale des sciences d'Upsal, Vaudoise des sciences naturelles de Lausanne, d'Histoire naturelle de Zurich, Entomologique suisse à mn he ft ae se, dass sbe MER 6 20e à : CI 42 Le : 4 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XI Schaffouse, d'Histoire naturelle de Coire, d'Histoire naturelle de Brookville, d'Histoire naturelle de Boston, Scientifique argentine, Allemande d'histoire naturelle et de géographie de Vokohama, des Sciences et arts de l’île de la Réunion et du Club scientifique de Vienne. Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 8 janvier 1887. Communications du Conseil. M. le Président notifie à la Société la perte qu’elle vient de faire en la personne de M. François-Léopold Cornet, l’un de ses membres les plus anciens et les plus dévoués. M. le Secrétaire a représenté la Société aux funérailles de ce savant collègue et y a prononcé les paroles suivantes : « Messieurs, « Qu'il me soit permis, au nom de la Société royale malacologique de Belgique, d'ajouter, aux discours que vous venez d'entendre, . quelques paroles à la mémoire de notre regretté et savant confrère. « François-Léopold Cornet, entré dans la Société malacologique en 1864, c'est-à-dire peu après sa fondation, lui a toujours accordé un concours des plus actifs et des plus dévoués. Nos Annales lui doivent, pendant ces vingt-trois ans, plusieurs mémoires et diverses communications que sa haute compétence scientifique nous a fait vivement apprécier ; c’est ainsi que, l’année dernière encore, il nous : faisait part de ses observations sur le tufeau de Ciply et sur une coupe observée à Mesvin. | « La Société royale malacologique perd, en la personne de Cornet, l'un de ses plus anciens membres effectifs, et sa mort crée, parmi nous, un vide qui sera difficilement comblé. A ces profondes connais- sances scientifiques, il joignait une grande aménité de caractère, et l'intérêt qu'il portait à notre association était une garantie de plus “ pour la continuation de sa prospérité. « Il disparaît dans la force de l’âge, miné par la maladie, alors que son concours nous était si nécessaire, et ce n’est pas sans d’amers regrets que nous lui disons ici, au nom de ses collègues et de ses amis : Adieu, Cornet, adieu! » XII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. le Président ordonne l'insertion de ce discours au procès- verbal, et prie M. É. Delvaux, qui accepte, de bien vouloir écrire pour les Annales une notice biographique concernant le membre distingué que la Société vient de perdre ; il annonce également qu'une liste de souscription pour un monument à élever, au cimetière de Mons, à la mémoire de F.-L. Cornet, est déposée sur le bureau. Lectures. M. le Secrétaire donne lecture d’une note de M. E. Pergens inti- tulée : LES BRYOZOAIRES DU TASMAJDAN, À BELGRADE Par É. PERGENS Le Tasmajdan est situé dans la partie sud-est de la ville de Bel- grade (Palilulski kraj). En descendant le cimetière, on arrive dans des carrières d’une notable étendue, ouvertes dans le terrain miocène. Ces couches appartiennent à Flétage tortonien, au calcaire de la Leytha. J'ai pu y recueillir les fossiles suivants : Cardita Jouanneti, Bast. Pholadomya rectidorsata, Hôrn. Pecten latissimus, Brocch. (fragment). Lithothamnion ramosissimum, Rss. Plusieurs lamellibranches et gastéropodes que je ne suis pas par- venu à déterminer avec certitude; ensuite, les bryozoaires faisant l’objet de cette monographie. D’autres espèces ont encore été rencontrées au Tasmajdan, pour lesquelles je renvoie au travail de M. Zujovic, professeur à la faculté des sciences de Belgrade (!). Les bryozoaires se présentent g généralement sous forme de colonies encroûtantes développées sur des nullipores, plus rarement sur des coquilles ; quelquefois, ils s'élèvent en rameaux libres. L'espèce que : J'ai rencontrée le plus communément est le Schixoporella tetragona, Rss, sous ses différentes formes. Le chiffre des espèces et variétés s'élève à vingt-trois, dont aucune n’est nouvelle pour la science (*). La faune est franchement miocène, (1) Zusovic, Geologische Ucbersicht des Künigreiches Serbien, 1886, avec carte géologique du royaume. (Jahrb. d. geolog. Reichsanstalt. Wien, t. XXX VI, p. 106.) 4 int : OS RE CT RS TO EI TR TT à CPR 7 (2) J’ai été obligé de rebaptiser une espèce que je n’ai pas rencontrée au Tasmajdan. (Voir p. 7.) Une autre a dù subir également un changement de nom. (Voir p. 12.) Æ MAS PL NE 4 Z = a 12 34 z BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XIIÉ car toutes ces formes, moins une seule, se rencontrent dans le mio- eène de l’Autriche-Hongrie; le Fiifascigera Megaera, Lonsd., n’a pas encore été signalé en Europe, et n’était connu que du crétacé supérieur de Amérique du Nord. Un assez grand nombre d'espèces, communes dans le miocène de l'Autriche-Hongrie, n’ont pas été rencontrées; cependant, en faisant des recherches plus prolongées, on obtiendra probablement encore : Barroisina Haueri, Reuss; Membranipora reticulum, L.; Typica, subtilimargo, Reuss, et Lacroixit, Aud.; Retepora cellulosa, L.; Idmonea cancellata, Gidfs ; quelques Hornera et Filisparsa. | TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES ET DES COUCHES OU ELLES ONT ÉTÉ RENCONTRÉES EL SE SR A EE RE ste alpes tas | ee Meet rtax ee LE NOMS DES ESPÈCES. te rbedreten LeNN Sont SU Ute a |Bl) F ») CA A RSS Lepralia arrecta, Rss. . . . . .—| ||, 1,1 ,1—|1—| | Mucronella coccinea, Abilde. . . . [|| | | , | , | », | » | , | , Myriozoum truneatum, Pall. .. . . || |, | , |, 1), ||, | Schizoporella tetragona, Rss. . . . [|| 1,1, ,1,,1,1, 1,1, 7 auriculata, ISBN MM EE NE RE re 9 [—| 5 | — | — | » — da a SRE ER LÉ 9,20 ie 9 A A Er FT Zujovici, Perg. à à < —| —| — | »# » 0 | —|—| — | — Microporella monoceros, Rss. . . . —|—|,1.,1!,1,,1!,1—| | Dole End een te RES An EN Rte, PRE Re ee RSS A ee pq Micropora nobilis, Esp. . . . . | ,.|.1|.,1,1,,,,| |, | — — var.papyracea, Rss. [—|—|—| » 1,1» 1 211] Membranipora fenestrata, Rss. . . . [— || | |, 1! ,|—|| | | ——\ reticulum,var.diadema, Rss. || +1 » |, | 3 Vos Lt | À SR angulosa, Rss SU ES OMAN » » [— | » 59 [—! » | — | » » Amphiblestrum bidens, Hag. . . . | >» | + [—| + | » | » | » | » | —| — XANE SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Comme on le voit, 4 espèces se rencontrent dans le crétacé supé- rieur ; 6, dans l’éocène ; 5, dans l’oligocène ; 22, dans le miocène de l’Autriche-Hongrie; 14, dans le miocène d’autres pays; 15, dans le pliocène méditerranéen; # ou 5, dans le pliocène anglo-belge: 7 vivent encore actuellement, dont 6 se rencontrent dans la Méditer- ranée, l’Adriatique ou la mer Rouge, et dont 4 ont une distribution géographique autre. BRYOZOA CYCLOSTOMATA Famille : DIASTOPORIDÆ. Diastopora flabellum, Reuss. 1847. Diastopora flabellum, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 51, pl: VIE ho t0e , 1852. Berenicea flabellum, d'Orbigny, Terrains crétaces, t. V, p. 862. 21859. Diastopora simplex, Busk, Crag Polyzoa, p. 113, pl. XX, fig. 10. 1377. _ flabellum, Reuss-Manzoni, Briosoi foss. del Mioc. d'Austria- Ungheria, t. I, p. 14, pl. XIIL, fig. 52. 1878. — — Waters, Bryoz. fr. the plioc. of Bruccoli, p. 17. 1880. — — Seguenza, Formaz, terz. di Reggio, p. 85 et 213. Les colonies se présentent sous forme de plaques plus ou moins irrégulières, développées sur un substratum. Les zoécies, libres sur une partie assez grande de leur parcours, sont dispersées sur la sur- face de telle façon que les orifices sont distants les uns des autres de 0.5 à 0.8 milimètre. La surface elle-même est lisse ou peut aussi présenter des ondulations. Les orifices zoéciaux regardent en haut. Cette espèce se rencontre dans le miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza);, dans le pliocène de l'Angleterre (Busk) (?) et d'Anvers (Houzeau) (?); dans le pliocène de l'Italie méri- dionale (Seguenza) et de la Sicile (Waters). Elle vit encore dans la Méditerranée (Waters). “1 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XY Famille : IDMONEIDÆ. Idmonea pseudo-disticha, Hagenow. (Pour la description et la littérature : voir PERGENS et MEUNIER, la Faune des bryozoaires garumniens de Faxe. Annales Soc. royale malac. de Belgique, MONT pA 211.) Cette espèce se rencontre dans la craie de Rugen (Hagenow), dans le tufeau de Maestricht (Hagenow), de la Malogne (Houzeau), dans le crétacé supérieur de France (d’'Orbigny), de Faxe, du Stevn’s Klint et de la Scanie (Pergens et Meunier), dans le miocène de l’Autriche- Hongrie (Reuss) et dans le pliocène de l'Italie (Seguenza). Famille : FASCIGERIDÆ. Filifascigera Megæra, Lonsdale. 1845. Tubulipora Megæra, Lonsdale, Account of six spec. of Polyp. obtained fr. Timbercreek, p. 69 (woodc.). eue — — d'Orbigny, Prodrome de paléont. stratigr. univ., t. I, p. 266. 1852. Filifascigera Megæra, d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V, p. 684. 1862. — — Gabb and Horn, Monograph of the foss. Polyz. of the second. and tertiary format. of N. America, p. 165, pl. XXI, fig. 53. La le affecte la forme de tiges rampantes d’un diamètre variant de 0.4 à 0.7 millimètre. La ue est ornée de quelques _ondulations transversales ; elle est un peu rétrécie aux endroits où un faisceau de zoécies va s'ouvrir. Ces faisceaux s'élèvent assez bien au-dessus de la partie rampante; les orifices qui le composent semblent être variables, car les extrêmes que j'ai trouvés pour un même échantillon sont trois et sept. Je n'ai rencontré que deux spé- cimens de cette espèce, développés sur une coquille d’ostrea. En dehors du miocène de la Serbie, cette espèce n’est connue que Le du crétacé supérieur de LUE (New-Jersey) (Lonsdale). XMT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE BRYOZOA CHEILOSTOMATA Famille : CELLEPORIDÆ. Len Cellepora globularis, Bronn. 1834. Cellepora globularis, Bronn, Reise n. Italiën, t. I, p. 654. 1838. — — Bronn, Lethaea geogn.,t. IT, p. 877, pl. XXX V, fig. 15. 1847. — — Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 76, pl. IX, * fig. 11-15 (non 15° et 15”). 1851. Reptocelleporaria globularis, d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V, p. 422. 1863. Cellulipora globus, Rômer, Beschr. d. Norddeutsche Tert. Polyp., p. 215, pl. XX XVI 67122" 1864. Celleporaria globularis, Stoliczka, loss. Bryoz. d. Orakei-Bay, p. 140, pl. XX, fig. 6. uw 1867. — — Reuss, Fauna d. Steinsalzabl, v. Wieliczha, p. 94. 1869. — —— Reuss, Aeltere Tert. d. Alpen, t. I, p. 52. 1877. — — Reuss-Manzoni, Bryoz. foss. d. Mioc. d’Austria- Ungherid; ML pb 9 pl ere 1880. — — . Seguenza, Formas. terz. di Reggio, p. 84 et 129. Ces colonies varient beaucoup pour ce qui concerne leurs dimen- sions. Celles du Tasmajdan que je possède mesurent de 2 à 4 centi- mètres. . À Nussdorf, près Vienne, J'en ai recueilli qui vont de 6 millimètres à 7 centimètres; le Musée de la cour de Vienne ren- ferme des blocs provenant de San-Marino que je crois devoir rap- porter à cette espèce; il y a parmi ceux-ci des colonies qui ont au moins un diamètre de 15 centimètres. Les zoécies sont disposées en grande quantité les unes autour des autres, sans qu'on parvienne, dans la plupart des cas, à reconnaître une stratification. Elles ont aussi des dimensions assez variables, allant de 0.7 à 1.2 millimètre pour les exemplaires de Belgrade. Leur forme est ovoide dans les jeunes colonies; on ne parvient ordinairement pas à la reconnaître sur des spécimens plus âgés. L’orifice est habituellement rond, à péristeme bien développé. Quelquefois, il affecte la forme Mucronella. Tout contre leur bord, on aperçoit parfois un pore probablement de nature aviculaire. La paroi ne montre pas de pores sur les échantillons du Tasmajdan. Sur quelques-uns de Nussdorf cependant, on peut en HR OT PR VO T PS PV et en NN ES ET BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XVII observer. Entre les zoécies, on observe de petites cellules calcareuses, des vibraculaires ou des zoécies jeunes. Cette espèce est connue de l’éocène des environs d'Auckland (Sto- liczka) et du Val-di-Lonte(Reuss); de l’oligocène de Latdorf (Stoliczka, Rômer); elle est très répandue dans le miocène de l’Autriche-Hon- grie (Reuss); Stoliczka dit en avoir vu des échantillons de cinquante localités différentes; Seguenza l’a signalée du miocène de lilalie méridionale. Cellepora aviculifera, Manzoni. 1877. Celleporaria aviculifera, Manzoni, Briosot foss. del Mioc. d'Austria-Unghe- Be OU pe AS DEN Te 57 La colonie a un diamètre de 1.4 centimètre. La forme des zoécies est ovoide, moins boursouflée que dans l’espèce précédente. Leur partie supérieure est comme tronquée; leur diamètre transversal est de _ 0.5 millimètre en moyenne. Leur surface est lisse ; l'orifice affecte la forme Schixoporella et Pachykraspedon. Sur le péristome, à l’intérieur de l'incision, on aperçoit un pore ovale, la loge aviculaire. Celle-ci tantôt est sessile, tantôt s'élève très peu ; quelquefois, elle est nettement pédicellée. Manzoni a décrit cette espèce d'Eisenstadt (Hongrie). Famille : ESCHARIDÆ. Eschara cervicornis, Pallas. (Pour la description et la littérature : voir mes Pliocäne Bryosoën von Rhodos (1), | neo) Cette espèce est connue de l’éocène de la Bavière (Koschinsky)et du Vicentin (Reuss); du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza) ; du pliocène de l'Italie (Manzoni, Seguenza), de la Sicile (Waters) et de Rhodes (Manzoni). Elle vit actuellement dans la Méditerranée (Imperato, Pallas, Waters), l'Adriatique (Heller) et la mer Rouge (auct.). (1) Annalen d. K. K, Hofinuseums. Wien, t. Il, 1887. TOME XXII, 1887 LD] XMIIL à © SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Eschara polystomella, Reuss. (Voir Pliocäne Bryoxoën von Rhodos, p. 26.) Cette espèce se rencontre dans le miocène de lAutriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza); dans le pliocène de l'Italie et de Rhodes (Manzoni). Elle vit encore dans la Méditerranée (Waters). Eschara monilifera, Edwards. (Voir Pliocäne Bryozoën von Rhodos, p. 27.) Elle est signalée de l'oligocène de Bunde et d’Astrup, de Freden, Luithorst, etc. (Philippi); du miocène de l'Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza); du pliocène de l'Angleterre (Edwards, Busk), d'Anvers (Houzeau), de l’Italie (Seguenza) et de l’île de Rhodes (Manzoni). | Lepralia arrecta, Reuss. 1847.. Cellepora arrecta, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 81, pl. IX, fig. 23. 1851. = — d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V, p. 398. 1862. — urceolata, Gabb and Horn, Monograph of the foss. Polyz. of the second and tertiary format. of N. America, P. 129;'pl: XIXS fig. 6. Non 1874. Lepralia arrecta, Reuss, Bryoz. d. Osterr.- Ungar. Mioc., t. I, p. 24, pl'Il'fe. AE 1874. Lepralia insignis, Reuss, tbid., p. 37, pl. I, fig. 5. 21878. — arrecta, Waters, Bryoz. fr. the plioc. of Bruccoli, p. 7. 1880. — — (?) et L. insignis, Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 83. | Colonie encroûtante, simple; zoécies disposées en quinconce, plus ou moins dressées, ovales, comprimées à leur partie supérieure, et percées de pores; l'orifice est terminal, arrondi; son péristome es développé en anneau assez élevé. Telle est la diagnose donnée par Reuss en 1847, en accord complet avec sa figure. L'original et l'étiquette écrite par cet auteur reposent encore au Musée de la Cour de Vienne. Dans sa publication de 1874, on est étonné de voir figurer sous ce nom une espèce différente de M celle décrite en 1847; dans l'aperçu historique, la figure de cette dernière est rejetée comme « icon mala ». Cependant, j'ai pu m'as- surer que celle-ci est conforme à l’échantillon original. De plus, dans la publication de 1874, l'espèce de 1847 se trouve reproduite sous le M BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 XIX nom de Lepralia insignis, sp. n. Dans la diagnose qui accompagne cette dernière, les mêmes caractères sont répétés; Reuss a, en outre, observé des oécies globuleuses, perforées de pores, comme la paroi zoéciale. Il est clair que l’auteur a commis une erreur ; le nom de arrecta doit étre maintenu, pour cause de priorité, à l’espèce de 1847. D'ailleurs, le nom de L. insignis n’était plus libre, car Hassall (!) avait déjà baptisé, en 1841, de ce nom une autre espèce, qui a dû être _ identifiée plus tard avec Microporella ciliata, Pall. Pour l'espèce figurée en 1874 par Reuss sous le nom de L. arrecta, je propose celui de Mucronella Woupsi. Les zoécies du L. arrecta ont une longueur de 0.6 à 0.8 milli- mètre. Probablement, Glleptéa tenella Rôm. (*) est identique à L. ar- reciu. Cette espèce est connue du miocène d'Eisenstadt (Reuss), du New- Jersey (Gabb et Horn) et de l'Italie (Seguenza). Mucronella coccinea, Abilgaard. (Pour la description et la littérature : voir Hincks, Brit. mar. Polyz., p. 371.) L'espèce est connue du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza); du pliocène de l'[talie (Seguenza), de la Sicile (Waters), de l’île de Rhodes (Manzoni) et d'Anvers (Houzeau). Elle vit actuellement dans la mer du Nord, lAtlantique, la Méditer- rance, PC. ô | Famille : MYRIOZOIDÆ. D _ Myriozoum truncatum, Pallas. ._ 1725. Madrépores rameux dont les branches sont rondes et noueuses. Marsigli, Hist. phys. de la mer, p. 145, pl. XXXII, fig. 154-156. 00. Miriosoon, pos Della stor. nat. dell’ Adria, p. 55, pl. VIT. D DL IX, fe 5) : (®) Norddeuische Tert. Polyp., p. 210, pl. XXV, fig. 26. (!) Supplement to the of Irish Zooph. (Ann. nat. hist., t. VIT, p. 368, XX Non 1863. 1865. 1866. 1367. 1877. 1878. 1379. EPAMMERE NET ta FAN ES DNS We SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Miriozoon (Pseudo-corallium album fungosum Aldrovandi), Donati, Philos. transact., t. XLVII, p. 107. . Millepora truncata, Pallas. Elenchus zoëphylorum, p. 249 (1). == === Ellis, Philos. transact., t. LVII, P. 404, pl. EUR fig. 1-7. . Ruw bastaard pijp coraal, Pallas-Boddaert, Lijst d. Plantdieren, p. 311, pl. VII, fig. 4 (icon. malac.). . Millepora truncata, Linnaeus, Syst. Natur. (ed. XII), p. 1283. — — Ellis and Solander, Zooph., p. 141, pl. XXII, fig. 1-8. du Pallas-Wilkens, Charakt. d. ete tb po 19 DL bee . 44 (icon. malac.). . uncaïa, Lamarck, Anèm. s. vert., t. II, p. 202. — —: Lamouroux, Exposit. méthod. d. Polyp., p.47, pl. XXIH, fig. 1-8. dE UN ORNE Risso, Hist. nat. de l’Europe mérid., t. V, p. 347. — — Ehrenberg, Corallenthiere d. Rothen Meeres, p. 350. . Myriapora truncata, Blainville, Manuel d'actinologie, p. 427, pl. LXXI, lg. . Millepora truncata, Michelotti, Specim. Zoôph. diluv., P. 215, pl. VI b7150 2, Myriapora truncata, Michelin, Iconograph. Zoëphyt., p. 69, pl. XIV, fig. 7. . Millepora truncata, Philippi, Beitr. z. Kenntn. d. Tert. verst. d. N. 116 Deutschl., p. 35 et 67. — punctata, Philippi, bid., p. 67, pl. I, fig. 13. . Vaginopora polystigma, Reuss, Foss, Polyp. id. Wiener Tert., p.75, pl. IX, ie 2. Myriosoum truncaium, d'Orbigny, Terr. crétacés, t. V, p. 62, pl. DCCXLI, fig. 9. — punctatum, d'Orbigny, ibid. pi 662. — — (punctulatum), POLE ib., p.663, pl. DCCLXXXIIT, fig. 4-7. Heteropora punctata, Rômer, Norddeutsche Tert. ee pi229; Eschara spongiosa, Rômer, ibid., p. 205, pl. XXX V, fig. 7. Myriosoum longævum, Rômer, ibid., p. 224, pl. XXXWVII, fig. 12 ide Reuss). | — punctatum, Reuss, Z. Fauna d. deutschen Oberoligoc., t. IE, p. 665, pl IX fev? | — —— Reuss, Foram. Anthos. und Bryos. d. deutschen Septariënth., pro — truncatum, Heller, Bryos. d. Adriat. Meeres, p. 126. _— punctatum, Reuss-Manzoni, Bryozot foss. del Mioc. d'Austria: Ungheria, t. IT, p. 22, pl. XV, fig. 52, pl. XVII, fig. 55. —— truncatum, Waters, Bryoz. fr. the plioc. of Bruccoli, p. 15. — — Waters, Bryosoa Bay of Naples, p. 201. he ie DE a de ed done - de (!) Pallas indique la présence de cette espèce sur les côtes de Norvège, d'après L. Stroem; cette espèce est distincte et se nomme M. coarctatum, Sars. BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1857 XXI 1880. Mirisoon truncatum, Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 79, 197, 294, 327 et 367. Les colonies ont la forme de tiges arrondies ou légèrement com- primées, d’un diamètre de 2 à 5 millimètres dans mes échantillons. Les zoécies sont disposées autour d’un axe idéal ; elles se montrent à l'extérieur sous forme de losanges un peu bombés. L’orifice a la forme de Schixoporella et mesure en moyenne 0.25 millimètre. La surface zoéciale, non occupée par lui, est perforée d’une quantité de petits pores. À un âge plus avancé, ceux-ci se ferment, et l’orifice zoécial lui-même est englobé par une masse calcareuse. Les oécies sont glo- buleuses et leur surface est remplie de petits pores. Le M. punctatum, Phil., se distinguerait de cette espèce par la coupe transversale; cependant, sur des colonies d’une certaine étendue, on voit très bien la forme ronde sur une branche, tandis qu'une autre a la forme Eschara. La dent qui proémine sur les côtés de l’orifice se voit également sur les formes fossiles et sur les vivantes. M. Waters (1878) à, le premier, reconnu leur identité. L'espèce de Rômer, M. longævum, n’est qu'une colonie âgée. Cette espèce se rencontre (”) dans l’oligocène d’Astrup, Bunde (Reuss), Luithorst (Philippi), Sœllingen, etc. (Rômer) ; dans le miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza) ; dans le pliocène de la Sicile (Waters), et de l'Italie méridionale (Seguenza). Elle vit actuellement dans la Méditerranée (Pallas, Waters) et l’Adriatique (Heller). Schizoporella tetragona, Reuss. (Voir Pliocäne Bryozoën von Rhodos, p. 24.) Cette espèce se rencontre sous les formes suivantes au Tasma]- dan : a) sans proéminence au-dessous de l’orifice, sans aviculaires ; b) sans proéminence, avec aviculaires; c) avec proéminence et un aviculaire; d) avec proéminence et deux aviculaires ; e) forme irrégu- lière. Les colonies sont parfois emboîtées de manière à former des colo- nies en forme de Cumulipora. Elle est connue du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de (*) Pendant l'impression de ce travail, M. A. Koch, professeur à l'université de Kolosvär, m'envoie quatre colonies de cette espèce de l’éocène du Pap-Pataka, près cette ville. M. Koch a, le premier, signalé cette espèce de l'éocène. XXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE l'Italie (Seguenza) : de la mollasse du Cucuron (Fischer), du pliocène anglo-belge (Wood, Busk, Houzeau), de l'Italie (Manzoni, Seguenza), de la Sicile (Waters), de l’île de Rhodes (Manzoni); actuellement elle est connue vivante de la mer du Nord et de PAtlantique (Hincks, Alder, Fischer, etc.), de la Méditerranée (Waters), de l’Adriatique (Heller), des côtes de l'Afrique méridionale (Oates), des îles Sandwich (Busk), etc. CR à Schizoporella auriculata, Hassall. 1842. Lepralia auriculata, Hassall, Ann. Mag. nat. hist., t. IX, p. 412. 1847. Cellepora tenella, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 94, pl. XI, fig. 16. 1849. Lepralia auriculata, Johnston, Brit. Zooph. (2° édition), p. 310, pl. LIV, fig. 8. | - 1851. Réptoporina tenella, d'Orbigny, Terrains crétaces, t. V, p. 442. 1854. Lepralia auriculata, Busk, Catal. mar. Polyz., t. II, p. 67, pl. LXXXIX, fig. 46. 1862. — ochracea, Hincks, Catal. Zooph. Devonsh. and Cornw., p. 200, pl RIT ne EE 1867. Escharella auriculata, Smitt, Xritisk. fôrteckn. Skhand. ons EEE p. 12 et 90, pl. XXIV, fig. 58 et 59. 1874. Lepralia tenella, var. Reuss, Bryoz. d. Osterr.-Ung. Mioc., t. 1, p. 23, pl. VI, fig. 3-5. 1879. — Ras Waters, Bryosoa Bay of Naples, p. 32, pl. IX, fig. 5; L'AIR ne N | 1880. — — Seguenza, Formaz. terz. di Re p. 399. 1881. Schisoporella auriculata, Hincks, Brit. mar. Polyz., p. 260, pl. XXIX, fig. 3-9. 1885. — — Pennington, Brit. Zooph., p. 263. La colonie est encroûtante. Les zoécies sont disposées par lignées longitudinales et ont une forme carrée. Quelquelois, elles sont plus ou moins régulièrement hexagonales. Elles sont entourées d’une ligne de bordure médiocrement des Leur diamètre longitudinal est de 0.3 à 0.5 millimètre. L’orifice, qui occupe environ %e quart de la longueur, est pourvu d'un péristome bien développé. Immédiatement en-dessous de lui, on remarque un aviculaire de petit volume, déve- loppé sur une proéminence. Sur quelques échantillons, l'aviculaire est plus allongé. Les oécies sont globuleuses. La surface de ces dernières ainsi que celle des zoécies sont légèrement ne et souvent gra- nulées. On voit que le Lepralia tenella, Reuss, n’est nullement distinct de l’espèce décrite par Hassall, del . speed * à CIS dr rs, 2 84 À de Arr LA CEX, LR En 7 + >” dr CT RS PTE ee Er, BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XXIII Elle se rencontre dans le miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) ; dans le pliocène de la Sicile (Waters) et de l'Italie (Seguenza) ; vivante sur les côtes d'Angleterre (Hassall, etc.), sur les côtes de la Norvège et de la Suède (Smitt), à Spitzhergen (Smitt), au Groen- land (Torell), dans la Méditerranée (Waters). Schizoporella filocincta, Reuss. 1874. Lepralia filocincta, Reuss, Bryoz. d. Osterr.-Ungar. Mioc., t. I, p. 38, pl. VII, fig. 4. ; Les colonies sont encroûtantes. Les zoécies sont oviformes ou qua- drangulaires par compression ; leur diamètre longitudinal est de 0.4 à 0.5 millimètre. L’orifice a la forme Schizoporella sur tous les spéci- mens trouvés à Belgrade. Reuss figura cinq orifices, dont un est circu- laire. Le péristome est bien développé et s'élève souvent. La paroi zoéciale supérieure est criblée de pores d’une assez grande étendue. Je n’ai pas trouvé d’oécies. Cette espèce est encore connue du miocène de Forchtenau, en Hon- grie (Reuss). | | Schizoporella Zujovici, Pergens. _ 1874. Lepralia incisa, Reuss, Bryoz. d. Osterr.-Ungar. Mioc., t. I, p. 28, pl. HT, fig. 4. 1S80. ve — Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 83. La colonie est encroûtante. Les zoécies sont disposées en quin- conce; elles ont un diamètre longitudinal de 0.4 à 0.5 millimètre. Leur forme est plus ou moins irrégulièrement ovale, ou anguleuse par compression. L'orifice a l’aspect des Schisoporella ; le péristome est développé en col tout autour de lui, excepté à la partie inférieure. Ce développement distingue cette espèce du S. rugulosa, Reuss, où l’orifice est plus petit et ne s'élève pas au-dessus de la paroi zoéciale. Celle-ci, dans le S. Zujovici, est toujours lisse, sans offrir ni pores ni granulations. | Je nai pu conserver le nom de $S. zncisa, Reuss, parce qu'Edwards () avait déjà nommé un Eschara incisa du crag de Suffolk, en 1856, qui doit rentrer dans le genre Schixoporella. Busk (?) a nommé, en 1884, une autre espèce du nom de Lepralia incisa, quoique, en 1874, ce nom eût déjà été donné par Reuss. (1) Observations sur les polyp. foss. du genre Eschara, p. 5 (sep.), pl. IX, fig. 2. (?) Challenger, Report on Polyzoa, p. 145, fig. 42 (woodc.). XXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Cette espèce se rencontre dans le miocène de Baden, près Vienne (Reuss), et d’Ambuti (Seguenza). Famille : MICROPORELLIDÆ. Microporella monoceros, Reuss. 1847. Cellepora monoceros, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 80, pl. IX, in fig. 24. — ceratomorpha, Reuss, ibid., p. 80, pl. IK, fig. 25. 1851. — monoceros, d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V, p. 398. 1851. Reptescharinella ceratomorpha, d'Orbigny, #bid., p. 429. 1863. Reptescharella cornuta, Rômer, Norddeutsche Tert. Polyp., p. 212, pl. XXXVI, fig. 6. | £ 1874. Lepralia monoceros, Reuss, Foss. Bryoz. Osterr.- Ungar. Mioc., t. I, p. 30, pl. II, fig. 9. Le ceratomorpha, Reuss, ibid, t. TI, p. 35, pl. ITL, fig. 6-8. 1880. — monoceros, Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 83 et 204. Non Lepralia (Cribrillina) monoceros, Busk, Me Gillivray. Les colonies sont encroûütantes. Les zoécies présentent des diffé- rences remarquables suivant l’âge. Lorsquelles sont encore jeunes, leur orifice est arrondi en haut, tronqué à la partie inférieure. La surface montre quelques enfoncements rayonnants; au-dessous de l'orifice, se dresse un mucron portant une loge aviculaire (?) à sa partie interne. Il s'élève au devant de l'orifice, et s'accroit d'une manière exceptionnelle. ; Peu à peu, il arrive à la hauteur de la partie supérieure de lorifce, le dépasse et se porte souvent assez loin au delà. L'orifice, d’abord arrondi en haut et tronqué par la base, se renverse en suivant le développement du mucron; ainsi, sur des colonies âgées, son bord arrondi regarde en bas, et le bord tronqué est situé à la partie supé- rieure, surmonté du pore spécial. Je n’ai pas pu observer les oécies. Celles figurées par Reuss (1874) à la planche IT, figure 9, n'existent pas sur l'original du Musée de Vienne, | Cellepora cuculina, Mich. (), de Doué, ressemble beaucoup à cette (!) Iconographie Zoëphyt., p. 314, pl. LXX VIL fig. 13. BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1887 XXV “ espèce; elles devront probablement rentrer dans une même dénomi- Do. nation. à Busk (!} a décrit, en 1854, une autre forme sous le nom de …._ Lepralia monoceros. M. Mac Gillivray () a reproduit cette espèce sous le même nom. En 1884, Busk (*) a rangé son espèce dans le | genre Cribrillina, de sorte que les noms spécifiques peuvent être …. conservés. ù La M. monoceros, Reuss, est connue de l’oligocène de Sællingen (Rômer), du miocène de lAutriche-Hongrie (Reuss) et de ltalie … (Seguenza); elle se rencontre encore dans le pliocène de ce pays (Seguenza). Famille : COSTULIDÆ. Colletosia Endlicheri, Reuss. Vu ÉÉ se vx" , + 1 Te 12 dt y La RER | 473 v (2 NU. F bi à y 4 —. 1847. Cellepora Endlicheri, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 82, pl. IX, a fon. ps #08. — scarabœus, Reuss, ibid., p. 86, pl. X, fig. 14. sr 851.7 — — d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V, p. 398. de 1851. Reptoporina Endlicheri, d'Orbigny, ibid., t. V, p. 442. ". 1874. Lepralia Endlicheri, Reuss, Bryoz. d. Osterr.-Ungar. Mioc., t. I, p. 31, ir pl fe.0: s à — scarabœus, Reuss, 1bid., p. 32, pl. I, fig. I, fig. 10. ; 1880. Colletosia Endlicheri et C. scarabœus, Jullien, les Costulidees, p. 11 (sep.). La colonie est encroütante; les zoécies sont ovales; elles ont un diamètre longitudinal variant de 0.5 à 0.7 millimètre. L'orifice est - semi-lunaire; son péristome est assez développé et son rebord infé- rieur descend souvent sur la surface zoéciale pour entourer un …_ espace plus ou moins triangulaire, enfoncé, quelquefois percé d’un … petit pore. Sur cet espace, on remarque souvent un bourrelet arrondi, creux à l’intérieur; l'existence de celui-ci, probablement une loge aviculaire, constitue, d’après Reuss en 1874, la différence entre C. Endlicheri et C. scarabœus. La figure de cette dernière, donnée par …—._ (|!) Catal. mar. Polys. Brit. Mus., t. II, p. 72, pl. XCIH, fig. 5. …_ (?) Prodr.ofthe Zoël. of Victoria, dec. IV, p.32, pl. XX XVII, fig. 1 et 2 (1879). … () Voyage of the Challenger. Polyzoa, p. 133, pl. XIX, fig. 8. XXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE \ Reuss en 1847, diffère notablement de celle de 1874: dans les collections de Vienne, je n’ai pu retrouver l'original. La colonie du Tasmajdan est assez grande (plusieurs centimètres carrés), et offre les deux formes de 1874 entremélées ; elle ne pré- sente pas d'oécies, l’orifice affecte quelquefois la forme du genre Mucronella. La paroi zoéciale offre sur toutes les zoécies les caractères du genre Colletosia de M. Jullien : côtes plus ou moins volumineuses, dont les bords sont soudés avec les bords voisins et forment de larges sillons dépourvus de pores. | Cette espèce est encore connue du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss). Famille : MICROPORIDÆ. — Micropora nobilis, Esper. (Voir Pliocäne Bryozoën von Rhodos, p. 17.) Cette espèce est signalée de l’éocène de Mons (Meunier et Pergens) et de la Bavière (Koschinsky); de l’oligocène d’Astrup et de Bunde (Münster); du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss); de la France (Michelin) et de l'Italie (Seguenza), du pliocène de lItalie (Manzoni, Seguenza), de la Sicile (Waters) et de l'île de Rhodes (Manzoni); du post-pliocène de Santa-Barbara, en Californie (Gabb et Horn). Elle vit actuellement dans la mer Rouge, la Méditerranée (Esper, Mall, Waters, etc.) et dans l’Adriatique (Heller). | ; Micropora nobilis, var. papyracea, Reuss. 1847. Cellepora papyracea, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 94. pl. XI, fig. 15. 1851. — nt d'Orbigny. Terrains cretacés, t. V, p. 398. 1874. Membranipora papyracea, Reuss, Bryoz. d. Osterr.-Ungar. Mioc., t. I, p. 45, pl. X, fig. 9. 1878. — andegavensis, var. papyracea, Waters, Bryos. fr. the plioc. of Bruccoli, p. 4 (sep.). 1880. — papyracea, Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 81, 128, 199, 294, 328 et 388. Cette variété se distingue de la M. nobilis type en ce que ses D on FE à ep + ) mama déemete dE. es RS SE et Rs lé mie mn. “ut Van BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1881 XXVIL zoécies sont moins longues, plus larges et qu'elles offrent un aspect losangique. Sur tous les échantillons des différents terrains que J'ai pu observer, les deux pores en dessous de lorifice étaient pré- sents. Elle est connue du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza); du pliocène de l'Italie (Seguenza), de la Sicile (Waters) et de l’île de Rhodes (Pergens). Elle vit probablement encore dans la Méditerranée. à ! “ , } JL. a ; 218 il ‘y AC ,, 5 TER A MAT VA (ie ; LA Q s f der LEZ PSE RL à Les © Etes Famille : MEMBRANIPORIDÆ. F, pue: ; ra TE aÿ 4 Membranipora fenestrata, Reuss. à 1847. Cellepora fenestrata, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. re neRt, 4 fig. 23. 4 1851. Membranipora fenestrata, d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V, p. 541. D 1974. _ __ Reuss, Foss. Bryoz. d. Osterr.-Ungar. Mioc., | tp 40, pL'IK fee 1012 | 1879. — — Fischer, Note paléontologique sur la mollasse de Cucuron. Res — Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 80 et 197. _ Gette espèce doit probablement rentrer dans le M. reticulum, L. Les zoécies sont plus allongées et ont un diamètre longitudinal de 0.7 à 0.9 millimètre. Elles sont séparées les unes des autres par un mince sillon peu étroit. La paroi calcaire supérieure est largement …_ ouverte et porte un rebord plus ou moins prononcé limitant l’aréa. … Au Tasmajdan, j'ai trouvé une seule colonie de cette espèce, pour- —…._ vue d'oécies arrondies et de quelques loges aviculaires. ._ Les figures 11 et 12 de la planche IX de Reuss (1874) se rappor- - leront bien au M. reticulum, L., typica; la figure 9 à la variété ‘à diadema, KReuss. Théoriquement, il est très facile d'admettre que loutes ces formes dérivent d’une seule espèce ; je préfère cependant . les ranger sous une seule dénomination, dès que J'aurai rencontré ces différences sur une même colonie. Elle est connue du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de ‘4 l'Italie (Seguenza); du pliocène de Cucuron (Fischer) et de l'Italie - (Seguenza). | Es e— XXVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membranipora reticulum, var. diadema, Reuss. 1847. Membranipora diadema, Reuss, Foss. Polyp. d. Wien. Tert., p. 98, pl. XI, NEA à 1851. — — d'Orbigny, Terrains crétacés, t. V. | 1874. — Lacroixii, var. diadema, Reuss, Foss. Bryoz. d. Oesterr.- | Ungar. Mioc., t. I, p. 31, pl. IX, fig. 9. | 1880. — diadema, Seguenza, Formaz. terz. di Reggio, p. 79 et 197. Cette variété se distingue des autres formes du M. reticulum, L., par la présence de tubercules espacés sur le rebord qui entoure l’aréa. Chez la forme fypica, ce rebord est glabre, chez la forme Lacroix, les tubercules sont serrés les uns contre les autres et beaucoup plus nombreux. | Cette variété a été signalée du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza), et du pliocène de l'Italie (Seguenza). Membranipora angulosa, Reuss. (Voir la Faune des bryozoaires garumniens de Faxe. Annales Soc. royale malac. de Belgique, t. XXI, p. 238.) Cette espèce est connue du crétacé supérieur du Danemark (Per- gens et Meunier); de l’éocène d’Oberburg. du Val-di-Lonte (Reuss), de Mons (Meunier et Pergens); du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss) et de l'Italie (Seguenza); du pliocène de ce pays (Manzoni, Seguenza), de la Sicile (Waters) et de l’île de Rhodes (Manzoni). Elle vit actuellement dans la Méditerranée (Waters), aux environs de Pile de Madeira (Busk) et sur les côtes de la Floride (Smitt). Amphiblestrum bidens, Hagenow. : 4 x Æ Ve Ê > 4 re ÿ à LA Na % ne à Pa un î # Fa à (Voir la Faune des bryozoaires garumniens de Faxe. Annales Soc. royale malac. de Belgique, t. XXI, p. 240.) Cette espèce est signalée du crétacé du Limbourg (Hagenow), du Danemark (Pergens et Meunier); de l’éocène de Bavière (Koschinsky) ; du miocène de l’Autriche-Hongrie (Reuss); du pliocène de Pltalie (Manzoni, Seguenza), de la Sicile (Waters) et de l’île de Rhodes (Manzoni). La séance est levée à 5 heures. | l | \ BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XXIX Séance du 5 mars 18817 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président ; F. Crépin, É. Delvaux, G. Dewalque, É. Fologne, Ë. Hennequin, C. Malaise, L. Van der Bruggen, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. A. Briart, P. Cogels et D. Raeymaekers. Le procès-verbal de la séance du 5 février 1887 est adopté. Correspondance. ANT La Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers, acceptant la proposition d'échange de publications qui lui a été adressée, annonce l'envoi de la troisième série de ses Mémoires, à partir de l’année 1870. Le Bureau minier de l’État de Californie accuse réception de publi- cations et demande les deux premières séries des Annales. — L'assemblée décide de compléter, dans la mesure du possible, la collection des procès-verbaux envoyés à cet établissement. L'Institut royal géologique de Berlin, la Société géologique de Liverpool et celle de Normandie, donnant une suite favorable aux demandes d'échange qui leur ont été adressées, annoncent l'envoi des Co] ) collections complètes de leurs publications. — Remerciements. M. Burmeister, directeur du Musée public de Buénos-Aires, _ répondant à la réclamation qui lui a été faite, déclare que les travaux publiés par l'établissement qu'il dirige ont été adressés régulière- ment depuis plusieurs années. — M. le secrétaire est chargé de les A réclamer à nouveau. M. le D' G. Dieck, à Zoeschen, près Merseburg, fait connaître qu'il vient d'organiser, pour deux ou trois ans, une expédition scientifique dans le nord-ouest de l'Amérique et spécialement dans les montagnes Rocheuses de la Colombie anglaise. Il acceptera volontiers des commandes spéciales concernant les mollusques, et l’on est prié de s'adresser directement à lui pour tous renseignements. ETS Ce LOF CR PEN RE PA :. pe DNA A ACTION CT OT AU NT F * LUS Cr | PEN AA AR Vars $ il XXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Le Comité géologique russe, l’Académie des sciences naturelles du | Minnesota, l'Observatoire impérial de Rio-de-Janeiro et la Société royale de Tasmanie accusent réception de publications. Dons et envois reçus. M. G. Dewalque fait hommage à la Société des planches avant la lettre concernant le genre Colombelle de l'Histoire naturelle, géné- rale et particulière de tous les genres de coquilles univalves marines à l’état vivant et fossile, etc., par P.-L. Duclos. Brochures offertes par leurs auteurs : M. G. Dewalque (Discours prononcé au nom de l’Académie royale de Belgique lors des funé- railles de M. F.-L. Cornet, membre de l'Académie); M. G. Halavats (Paläontologische Daten zur Kenntniss der Fauna der Südungarischen Neogen-Ablagerungen (xweite Folge) ; M. A. Preud’homme de Borre (Discours du pr ésident de la Société eniomologique de Poser prononcé à l'assemblée générale du 26 décembre 1886). Publications reçues en échange de la part de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, de l’Académie royale des Lynx, de l’Académie royale des sciences de Turin, de l'Académie pontificale des nouveaux Lynx, de l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie, du Bureau de l’Institut royal géologique et Académie des mines de Berlin, de l’Institut royal géologique hon- grois, du Comité royal géologique d'Italie, du Bureau minier de l'État de Califorme, du Musée royal d'histoire naturelle de Belgique, de l'Université iba Hopkins à Baltimore, du Musée national de Rio-de-Janeiro, des rédactions du Moniteur No de la Feuille des Jeunes Naturalistes, du West-American Scientist, du Bulletin scientifique du département du Nord et des pays voisins, de la Revista de ciencias naturales de Santiago (Espagne), et des sociétés M suivantes : Géologique de Liverpool, Royale de Londres, Géologique de Manchester, de Lecture et conversations scientifiques de Gênes Malacologique italienne, Espagnole d'histoire naturelle, de Botanique Jrmischia, Gœthe de Vienne, Westphalienne des sciences naturelles, « Ouralienne d'amateurs des sciences naturelles, Royale des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, Royale de botanique de Belgi- M que, Belge de microscopie, Entomologique de Belgique, Royale des sciences de Liége, des Naturalistes dinantais, d'Horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault, Géologique de Normandie, Asiatique du Ben- EE alt L à : pts = — CT D tte Von En VO Ye SD M ho” patte dre pes he eme dpt te À 4 BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 XXXI “ gale, d'Histoire naturelle de Cincinnati, Scientifique argentine, Royale de la Nouvelle-Galles du Sud et du Club scientifique de Vienne. ÿ Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 5 février 1887. Lectures. A M. G. Vincent donne lecture de la note suivante, au nom de M. ÉË. Vincent empêché d'assister à la séance : OBSERVATIONS CRITIQUES SUR DES FOSSILES RECUEILLIS A ANVERS Par É. VINCENT Lors d’une excursion géologique faite, en 1884, aux travaux … d’agrandissement du port d'Anvers, j’eus l'occasion de consacrer - quelques moments à une exploration rapide des couches fossilifères. É Parmi les nombreux fossiles rapportés, quelques-uns méritent …._ une mention spéciale, parce qu'ils sont nouveaux, soit pour le pays, soit pour un étage, ou encore parce que la découverte qui en est - faite permet de déterminer le niveau géologique, resté inconnu _ jusqu'aujourd'hui, auquel ils appartiennent. A En voici un certain nombre qui sont dans ce cas: . Pecten similis, Lask. — Assez commun dans des sédiments _ appartenant à l'étage des sables à Isocardia cor. Isocardia cor, L. — Les recherches géologiques entreprises, pendant ces dernières années, aux environs d'Anvers, ont montré que cette Isocarde ne s’observait qu'à un seul niveau, désigné sous le nom de « sables à Isocardia cor ». J'ai été assez heureux pour en déterrer deux spécimens à la partie supérieure de la base du scaldisien. Ces deux fossiles sont-ils réellement scaldisiens, ou ont-ils été enlevés au diestien? Pour ma part, j'incline vers la première supposition, parce que l’un des exemplaires, le seul que je possède encore, n'est pas roulé. Astarte corbuloides, Lajonck. — Cette espèce n’est pas inconnue dans le scaldisien, mais les trois ou quatre valves que l’on y a recueil- lies sont considérées comme fossiles diestiens remaniés. J'en possède _ trois valves parfaitement conservées, provenant du banc coquillier supérieur à la base des sables à Neptunea contraria. Je crois que mes fossiles vécurent dans les eaux scaldisiennes. x} PAPE) ” cd IR $ ps + 3 pren” n È « Le ur Az XXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Lucinopsis undata, Penn. — Cette espèce, dont je n’ai recueilli qu'une valve droite, pourrait être prise, à première vue, pour la Diplodonta Woodi, Nyst. Un sinus palléal très profond, la présence de trois dents cardinales sur la valve gauche et les accroissements légèrement lamelleux sont des caractères qui serviront à la distin- guer sûrement de cette dernière espèce. Notre fossile provient du banc coquillier surmontant [a base du scaldisien. L'espèce semble très rare dans le crag anglais, Wood ne la citant que des couches de Chillesford d’Aldeby ; on la mentionne encore du pliocène de la Sicile, des couches post-glaciaires de la Norvège et des dépôts de la Clyde; elle vit sur la plupart des côtes sablonneuses de l’Europe occidentale et méridionale. Je ne puis admettre la synonymie publiée à la page 214 du tome III des Annales du Musée d'histoire naturelle de Bruxelles. Le Lucinopsis de Nyst n’est pas l’undata ; on devra lui restituer le nom de L. La- jonckairei, Payr., proposé par Wood. Je ne sais si cette dernière dénomination est la bonne, car les coquilles méditerranéennes sont, dit-on, des Venerupis, que Jeffreys rattachait, comme variété, au V. substriata, Montag. Quoi qu'il en soit, la surface extérieure des valves du L. Lajonchairei d'Anvers et du crag anglais porte des stries rayonnantes qui font complètement défaut chez le L. undata. Diplodonta rotundata, Montag. — Je suis réellement surpris d’être le premier à signaler cette coquille, si commune à la base des sables à N. contraria. L’aurait-on confondue avec la D. astartea ? Cependant, notre espèce sen éloigne par son contour, le côté postérieur étant anguleux et beaucoup plus dilaté; en outre, les valves ne sont jamais bien épaisses, même chez des individus dont la taille surpasse celle des grandes D. astarteu. | î La D. rotundata est extrêmement commune dans le crag à coral- lines, plus rare dans le crag rouge; dernièrement, M. Lorié la signalée parmi les fossiles retirés du sondage d’'Utrecht. Syndosmya prismatica, Montag. — Abondant à la base du scal- disien ; exemplaires parfaitement conservés et bivalves. Periploma prætenuis, Pult. — Cette belle coquille ressemble extérieurement à une Thracia, avec laquelle on pourrait la confondre ; mais elle est plus aplatie et s’en distingue surtout par la présence, sous le crochet, d’un cuilleron saillant. Je n’en possède qu'une valve gauche, recueillie à la surface de la base des sables à N. contraria. LE Cette forme se rencontre, en Angleterre, dans le crag à corallines ; BULLETIN DES SÉANCES. ——: ANNÉE 1887 XXXIII en Norvège, dans les dépôts post-glaciaires ; elle vit actuellement sur les côtes de ce dernier pays, des îles Britanniques et dans la Méditerranée. - . Arcinella plicata, Montag. — Un seul exemplaire observé à la partié inférieure du Ne . (A suivre.) | M. le Secrétaire donne lecture du travail suivant qui lui a été adressé par M. É. Pergens : : NOTE PRÉLIMINAIRE SUR LES BRYOZOAIRES FOSSILES DES ENVIRONS DE KOLOSVAR Par Ér. PERGENS Dans le courant de l'été passé, M. Th. Fuchs, directeur de la sec- tion géologique et paléontologique au Musée de la cour de Vienne, me remit une boîte de bryozoaires du Pap-Patak, dont la con- servation ne laissait rien à désirer. Quelques semaines plus tard, | M. Franzenau, conservateur au Musée national hongrois, à Pesth, me présenta une grande quantité de matériaux recueillis par lui au Pap-Falvi- Patak. M. A. Koch, professeur à l’université de Kolosvar, vient de m'envoyer, dans le courant du mois passé, un nombre 4 ‘encore plus considérable de bryozoaires recueillis en neuf points dif- 4 férents, dont la plupart proviennent du Pap-Patak. - Dans les matériaux de M. Koch, cinq espèces étaient déterminées … par M. Balint (on litt.): Hornera subannulata, Phil. ; H. frondiculata, - Lamx.; Entalophora proboscidea, Edw.; Micropora polysticha, Kss., ” et Myrioxoum truncatum, Pall. . M. Hantken avait signalé (!) en 1884 les espèces suivantes : Cella- » ria opuntioides, Pall. A angulosa, Rss.; Batopora conica, « Hantk.; Eschara cervicornis, Pall.; Biflustra coronata, Rss. (le texte à » hongrois rs B. macrosloma, Rss. : Micropora cucullata, Le 7 L je nombre Hours connues que Je suis parvenu à déterminer …sélève à soixante-cinq, c’est à peu près la cinquième partie des maté- N() D: À. Kocx, ee œ Holoasoare He co az 1885 éoben végzett . im Klausenburger Reine im Cr 1885 ausgeführte geologische ecialaufnalhme. (Ibid., t. KIV, p. 370.) TOME XXII, 1887 3 XXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE riaux en ina possession qui ont pu être triés. Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux savants qui m'ont si obligeamment offert le fruit de leurs recherches, et qui ne se sont réservé que la partie la moins agréable, celle de rassembler les matériaux. | Les couches éocènes des environs de Kolosvar (”) se présentent dans l’ordre de superposition suivant : Lo À 1. Couches à bryozoaires (Brédi märga). Bartonien. { 6. Couches à Nummulites intermedia, d'Arch. (Inter- media mârga). 5. Couches de Kolosvar (calcaire grossier supérieur) (Kolosvari rétegeh). | 4. Argile bigarrée supérieure (felsü tarka agyag). 3. Calcaire grossier inférieur (alsô durvamész). 2. Couches à Numinulites perforata, d'Orb. (Perforata- rétegek). Yprésien. | 1. Argile bigarrée inférieure (a/sô tarka agyag). Lutétien. (! À. L'argile bigarrée inférieure a une couleur rouge avec veines bleuâtres et verdâtres ; aux environs de Gyalu (ouest de Kolos- vâr), sa puissance est estimée à 200 mètres. On ny a pas encore rencontré un seul fossile. Cette couche correspond peut-être : bien au London clay. 9. Les couches à Numimulites perforata, d'Orb., contiennent encore, * outre cette espèce, N. Lucasanu, Defr.; Ostrea Brongniartü, Bronn, etc. On y rencontre des couches marneuses avec bancs » de gypse. Leur puissance est estimée à 30 mètres. | 3. Le calcaire grossier inférieur contient Ostrea cymbula, Lmk., un banc à oraniniieres avec alvéolines, Sismondia Re à Ag., et des mollusques ; il se distingue par là du calcaire gros- | sier supérieur. Sa puissance est de 150 mètres. 4 4. L’argile bigarrée supérieure a la même coloration que l'argile aire À sa partie supérieure, elle contient des nou de | mica. Près du Prædium Andräshäza, on à trouvé des restes de pachydermes et d'un crocodile. La couche à un développe-" ment de 100 mètres environ. | L 5. Le calcaire grossier supérieur est traversé par plusieurs bancs des (1) Voir: Erlauter. 3. geol. Specialkarte d. Länd. d. wngar. Krone. D' À. KocH L Umgebungen von Kolosvar. 1/75,000. — Kocn, Füldtan. Kôsl., t. XIIT, 1883, p. 33 « et p. 117. — Koou, ibid., t. XV, 1885, p. 6 à 11, auxquels ouvrages j'empruntem ces détails. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XXXV gypse et de marne avec peu de foraminifères et avec Anomia tenuistriata, Desh. Le calcaire lui-même est rempli de forami- nifères et d’ostracodes ; on y rencontre, en outre, Cerithium cfr. giganteum, Lmk., et Ovula cfr. gigantea, Mstr. Puissance : 50 mètres. 6. Les couches à Numimulites intermedia, dArch., renferment encore N. Fichteli, d'Arch. Elles sont composées de marnes cal- careuses qui, en bas, se perdent dans le calcaire grossier, et qui, en haut, deviennent argileuses. Puissance : 10 mètres. 7. Les couches à bryozoaires se présentent sous forme de Tegel bleu grisâtre. Elles ont été nommées Bréder Mergel par M. Stache, qui les plaça à la base de son éocène moyen. M. A. Koch (1 les plaça en 1874 dans le ligurien, et M. K. Hofmann ( leur assi- gna en 1879 la place qu’elles occupent actuellement. Dans ses publications ultérieures, M. Koch a également reconnu leur place dans le bartonien. Aux environs de Kolosvar, elles attei- gnent 40 mètres de puissance. Par endroits, se présentent des bancs de sable remplis d'Ostrea rarilamell&, Desh. En outre, on y trouve Ostrea flabellula, Lmk.; O0. Martinsti, d'Arch.; Tere- bratulina tenuistriata, Leym., Orbitoides tenella, Gumb.; deux espèces de Nummulites, etc. Au-dessus de ces couches, commence la série oligocène par les couches de Hoja, qui pourraient bien correspondre aux couches de Sangonini. | Tous les bryozoaires renseignés dans les dix premières colonnes du tableau synoptique ci-dessous proviennent de la septième couche. Le Pap-Patak est un ruisseau à l’ouest de Kolosvar; le Pap-Falvi- Patak également; les matériaux proviennent de la région qu'ils tra- versent. La vallée de Pap-Falva est également à l’ouest de la ville; les trois colonnes suivantes sont dressées d’après des matériaux obtenus lors du sondage du puits artésien de l’Académie agricole de Kolos-Monostor, à 75, à 10 ou 12 mètres et à 99 mètres de profon- deur. Hoja est un vignoble à l’ouest de Kolosvar; la croix de Kardos- Falva est située au milieu du chemin de Kolosvär à Bacs (vers l’ouest); Méra est encore situé à l’ouest, ainsi que le chemin de Bâcs à Szucsäg. (!) A. Kocux, Adatok Kolosvär vidéke foldtant képzdd ményeinek pontosabb ismere- téhez.(Fôldt. Kôzl., t. IV, p. 265.) (2) K. Hormanw, Bericht üb. d. im üstlich. Th. d. Ssilägyer Comitates in 1878 vollführt. geol. Aufn. (Fôldt. Kôsl., t. XI, p. 258.) om = | “IE mad) ° “AIO.P rs srogpen Es 2 CFE A ER ET Ne se ee en à ‘SH “TUTTOU9IN : ER Sn . 1 AR PET Ca Cor Po CS ne Re 0 Er ee En Re ET OR CR EE ST En er LOT 2e Eve “jdnxrraqui te TROT E - Rene EE RS Re DE ee ag PR nee ent APS LEA T3 Sep SN EUR — Era es ! : « «e CS « cé | L 1 3 | ‘ « 6 T1 | ECS PR EE | CR RS A A TO ne d: Ke sh a FOX. ‘eyerpez FE VER : y ne Re A Re En nn bed tn 222 co ne RSS Ê Te Se Pr RS ES | A RS PR RS en ‘qIO.P ‘SURSIURSIO — 2e Pa RP ESP PSI PR RS PR EE RE TE nm eu | ee EX; 2 SAND YIRIUSU0IY e10dousuouT ‘ F 2 3 D | Ra QE Ce PS RS ER am re su = “STTIAETA (exodouoz) 8104019997 À Ne FD = QE | LA ee Pa 2 PE ee nd Pre ee PUS es, PR ne * ‘ssy ‘eyepuoo ex0dotds nee 3 (2 | DOS G ; | er A ET GP A, PR ee en ne SE nes di Pete at 2 PE Ie — |— | « "SSY ‘BWISSINU9Y TE L (de) 9 =] — | — | — | — « — | — & « “ ée — | — ce & (1 — 66 « ce « |° Û 9 È ’SSY “eroyornd = ; Le « m &e «e ‘e “ & «e «e ne SET “ «e « « ruse “ « LORD EP SAN OR “Rapros0q01d eIOydOoTequE ee Se ue er es = ER PR PE ep DR RP : A STeSIILT | 3 _— « « a & «e : C3 *SSA] ‘SUVIIE a & — «e «e «ce et «| « — | — | « ce ee. & Er ce «e «e «-1" 2 (x) ‘XUIU'T “RYETNOTPUOLT = — | réal RQ al ce De PE | | ce ce « cc — | — «e & « « a ? o Ç ‘Ta ‘eqepnuurqns — = te m | — | « | — | « &e & ee “ “e « & «| — | « PAR ES es ee ‘eJeu9qtau09 PISUIOH | S nn et ne ere ne 7 ee Pas Re td ui un. | = Re ee de Cr nn — me) els MO ‘egepersqns — = de NS PE le ee ER a a RP Sn PR et oi Us 3 A A A Re ed "H @UITISIP-OpNISÈ — S « — « —_ m «e == & cc « ce ce “ | « te « as] Ç : ° 9 *SSY ‘RARAU09 == = ce A — « — de “ == ce ce « ce ce ce ce “ « «x |° us ÿ * SSY BUITTI98IS == Se D een ee PR ee es RABITSOUI POUOUP] Se ES 2, | ie « | cé AN EN ce ce — | —| — | — | — |: : ‘Uno 39 *Si94 ‘RAOU e10d07SeI K D RE a Ie ed. | E= = le ts col | Se ei = 5 em #)Slels) |*| Mségiss LS 2 e £ ne le or ee 8 AE) er cree t ei > @ @ = 5 = (2 » A8 le n 2. =| = A2 ® S O (e) 5 (©) ( ® 1 Æ xl too 1, | 5. € 1,1 © 26 ro] sens 2 lslslslsls ris ls |e SEFSPSs se © à | + EE | $ ee F ESS Le . 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Matthew offre de mettre la Société en relation d'échange avec la rédaction du Canadian Record, et annonce son intention de présenter prochainement un article sur les plus anciens mollusques connus du Canada. L'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique fait parvenir le programme de son concours pour 1881, qui renferme la question suivante : Faire la description des terrains tertiaires belges appartenant à la série éocène, jusqu'au système laekenien de Dumont, inclusivement. | Le Musée de zoologie comparée de Cambridge, le Service géolo- gique du Canada et le Musée australien accusent réception de publi- cations. | Le Service géologique des États-Unis annonce l'envoi de publica- tions. | Dons et envois reçus. Ouvrages et brochures offerts par leurs auteurs : M. P.-G. Cluy- senaar (1. Note sur l’Androsæmun oflicinale, AÏl.; 2. Note sur le Taxus baccata, L.); M. J. de Guerne (Note sur l'histoire naturelle des régions arctiques de l’Europe. Le Varangerfjord. Catalogue des mollusques testacés recueillis pendant la Mission de Laponie); BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 XXXIX \. À. Locard (Étude critique des Tapes des côtes de France); S. A. le prince Albert de Monaco (Sur les recherches zoologiques poursui- vies durant la seconde campagne scientifique de l'Hirondelle, 1886 ; M. M. Schepmann (Bidrage tot de kennis der Mollusken-Fauna van de schelpritsen van Suriname naar de door den heer Volts gemaakte versameling bewerkt door M.-M. Schepmann), M. le D° F.-R. von Hauer (Annalen des K. K. Naturhistorischen Hofmuseums. Jahres- bericht für 1886); Université catholique de Louvain (Manifestation en l’honneur de M. P.-J. Van Beneden à l’occasion de son cinquan- tenatre de professorat (1836-1886), Louvain, 20 juin 1886. Compte rendu publié par le Comité organisateur). Publications reçues en échange de la part de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, de l’Académie royale des Lynx, de l’Académie pontificale des Nouveaux Lynx, de l’Académie royale des sciences de Turin, de l'Académie des arts et des sciences du Connecticut, de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie, de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, de l'Académie du Var, de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, de l’Académie des sciences de l’Institut de Bologne, du Comité géologique russe, du Service géologique de l'Inde, du Musée impérial royal d'histoire naturelle de la cour à Vienne, du Musée de zoologie comparée du Collège Har- vard de Cambridge, de l’Université John Hopkins de Baltimore, de J’Institution smithsonienne, de la Bibliothèque nationale centrale Vic- tor-Emmanuel à Rome, des rédactions de la Feuille des Jeunes Natu- ralistes, du Moniteur industriel, du Nyt Magazxin, et des Sociétés suivantes : Géologique allemande, d'Histoire natur elle de la Prusse rhénane et de la Westphalie, Malacozoologique allemande de Franc- fort-sur-Mein, Royale de Londres, Géologique de Manchester, d'His- toire naturelle de Northumberland, Durham et Newcastle-sur-Tyne, Gœthe de Vienne, de Borda à Dax, Botanique de Lyon, Géologique du Nord, d'Agriculture, de commerce et d'industrie du Var, des Sciences Pr et naturelles de Semur, de Lectures et de con- versations scientifiques de Gênes, Toscanaise de sciences naturelles, Royale linnéenne de Bruxelles, Belge de microscopie, Entomolo- gique de Belgique, Centrale d'agriculture de Belgique, Paléontolo- gique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi, Royale belge de géographie, Royale de botanique de Belgique, Géo- logique de Belgique, Hollandaise des sciences naturelles à Harlem, XL | SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE / Finlandaise des sciences, Ouralienne d'amateurs des sciences natu- relles, Scientifique Antonio Alzate à Mexico, du Cercle des natura- listes hutois et du Club scientifique de Vienne. Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 5 mars 1887. Rae Travaux pour les publications de la Société. M. le Secrétaire dépose : 1° Au nom de M. A. Briart, un travaii sur la formation des dunes, destiné à prendre place dans le compte rendu de l’excursion annuelle de 1886. -— Cette note sera insérée dans le tome XXI des Annales : — 2° Au nom de M. M. Cossmann, le manus- crit du deuxième fascicule du Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’éocène des environs de Paris. — Ce second fascicule figurera en tête des Mémoires du tome XXII des Annales. Lectures. M. G. Vincent donne lecture de la note suivante, au nom de M. É. Vincent, empêché d'assister à la séance : SUR QUELQUES COUPES VISIBLES SUR LE TERRITOIRE DE LA PLANCHETTE DE SAVENTHEM Par É. VINCENT Le territoire situé entre la Woluwe et Louvain, comprenant la planchette d'Erps-Querbs et une partie de la planchette voisine, celle de Saventhem, est assurément un dé ceux dont l’étudé offre le plus de difficultés au géologue. Aussi ne doit-on pas trop s'étonner de la diver- sité des opinions émises à propos des terrains de cette région. Tou- tefois, dans ces dernières années, tout semblait éclairci à la suite des études aussi prolongées que minutieuses auxquelles se sont livrés. MM. Rutot et Van den Broeck. D’après ces messieurs, un des résul- tats les plus saillants de leurs explorations est la constatation de la manière dont se comporte, dans cette partie du pays, l'ensemble de couches qu'ils ont appelé asschien. Ayant résolu de nous faire une opinion personnelle sur cette inté- ressante question, nous entreprimes, à partir du mois de septembre 1835, en compagnie de M. D. Raeymaekers, une série de recherches céddotr ds dar agence A ei 1 "4 Nr TE VORRS ©7, Rss rs. LA es d'a. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XLI qui, malheureusement, furent interrompues dès le commencement de l’année suivante. La note que nous présentons aujourd’hui renferme un des résul- tats auxquels nous sommes parvenus; cest l'exposé de notre opinion sur quelques coupes situées sur le territoire de la feuille de Saven- them et alignées suivant une direction presque droite, nord-sud. Ces coupes sont au nombre de trois. La succession des dépôts sy présente de la facon suivante, en commençant par le haut : L. — Coupe du chemin au sud-est d'Ophem. 1. Argile sableuse, glauconifère; à la base, sable grossier peu développé, avec nombreux points noirs ; : . Sable fin, renfermant des plaquettes ferrugineuses ; Gravier ; Sable grisâtre ; Gravier ; Sable blanchâtre ; Gravier ; . Sable siliceux bruxellien. QO =1 © Cr À CO NO IT. — Coupe à l’ouest-nord-ouest de Sterrebeek. 1. Argile sableuse, glauconifère; à la base, sable grossier, peu développé, avec nombreux points noirs ; 2. Sable fin, un peu glauconieux ou ferrifère par une altération plus prononcée; : 3. Gravier ; 4. Sable grisâtre, contenant de gros blocs ferrugineux peu cohé- rents ; D. Gravier; | 6. Sable blanc grisâtre et calcarifère ou gris jaunâtre, quand il est altéré; 1. Gravier; 8. Sable calcarifère bruxellien. IT. — Coupe à l'entrée de la tranchée de la voie ferrée # à Nosseghem. 1. Argile très sableuse, glauconifère ; 2. Sable blanchâtre avec bandes et concrétions limoniteuses : 3. Gravier; | XLIJI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4. Sable blanc ou teinté par l’hydroxyde de fer, renfermant de gros blocs ferrugineux tendres. Avant d'émettre notre avis sur ces trois coupes, rappelons ce qu'en ont pensé MM. Rutot et Van den Broeck. Une première opinion se trouve exprimée dans nos Procès-verbaux de février et de mars 1882. D’après ces documents, on peut adopter les déterminations suivantes : Coupe 1 (Ophem). 1. Argile glauconifère et bande noire au-dessous; 2, 3, 4,5, Get 7. Sables de Wemmel et laekenien ; 8. Bruxellien. Goupe II (Sterrebeek). 1. Argile glauconifère et bande noire; 9, 3, 4, 5, Get 7. Sables de Wemmel et laekenien; 8. Bruxellien. | Coupe II (Nosseghem). 4. Argile glauconifère; 2 et 3. Sables de Wemmel et gravier ; 4. Laekenien. Sept mois plus tard, à la séance d'octobre, une nouvelle classi- fication fut proposée (!). Celle-ci est d’une application fort difficile, parce qu’elle est trop générale, s'adressant à toute la région située à l’est de Bruxelles. Cependant, nous croyons pouvoir écrire : Coupe I. ; L 1. Sans doute tongrien, car l’asschien n’est représenté que par une « masse entièrement sableuse, dont /a partie inférieure passe à l'argile glauconifère à mesure qu’on se rapproche de Bruxelles, avec concré- tions ferrugineuses fossilifères au sommet, comme au camp d’Assche »; 9. Sables d’Assche ; 9. Base de l’asschien ; 4 et 5. Wemmelien; 6 et 7. Laekenien. (!) Résolution de la question du tongrien et du wemmelien. Création du système asschien. — Voir aussi : Quelques mots sur l’élage asschien. (Procès-verbaux Soc. royale malac. de Belgique, 3 janvier 1885, p. x1v, lignes 8 à 15.) pins: DE one EE BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XLIII Coupe IT. 1. Argile glauconifère ou tongrien? 9, Sables asschiens ; 3. Base de l’asschien ; 4 et 5. Wemmelien; Get 7. Laekenien. Coupe IT. 4. Argile glauconifère ; 9. Sables asschiens ; 3. Base de l’asschien ; 4. Wemmelien. Abstraction faite de l'introduction du mot asschien, la nouvelle classification diffère donc considérablement de la première; car : 4° elle fait disparaître l'argile glauconifère entre Nosseghem et Ter- vueren; 2° le laekenien ou le wemmelien ayant été réduits, les dénominations appliquées antérieurement aux couches plus supé- rieures furent abaissées d’un cran, de façon que la partie du laeke- nien devenue disponible devint le wemmelien, le wemmelien des sables asschiens plus ou moins spéciaux à la région et des sables d’Assche, et à Ophem, l'argile glauconifère le tongrien. . N'admettant aucune de ces deux classifications, nous allons en pro- poser une troisième, qui diffère beaucoup de la seconde et dernière de MM. Rutot et Van den Broeck, et se rapproche davantage de lan- cienne. i Déterminons d’abord l’âge de l’argile dans nos coupes I et IT : Coupe 11. — À Sterrebeek donc, on rencontre, immédiatement sous l'argile, un sable peu développé, assez gros, avec points noirs, aggloméré en nids disposés en bande. En quelques endroits, ce sable est agglutiné en grès par l’hydrate ferrique et renferme, quand la formation de ces grès a précédé la dissolution du calcaire des fos- siles, de nombreux Pecten corneus et des Numinulites wemmelensis en telle quantité qu'elles forment banc. _ Or, une argile occupant stratigraphiquement ici la place de l’ar- gile glauconifère, possédant, en outre, une base grossière qui n’est pas physiquement un vrai gravier, et contenant enfin, dans cette base, un lit à N. wemmelensis, une semblable argile, disons-nous, est l'argile glauconifère, puisqu'elle en offre les caractères paléontolo- _gique et géologique. XLIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Ceci posé, passons à la coupe d’Ophem. Fe Coupe I. — Ici, les Nummulites font défaut ; mais le lit à points noirs est tellement semblable à celui de la couche nummulitique de Sterrebeek que tout doute concernant son équivalence est impossible. De plus, une observation accessoire, faite à l’endroit même où ce lit affleure, vient assurer, pour ainsi dire, l’existence de Nummulites, à ce niveau, dans le voisinage. En effet, la coupe du chemin en question présente, indépendamment des terrains tertiaires, du quaternaire dont la base caïllouteuse repose sur la base de l'argile. En un point, ce gravier quaternaire renfermait un lambeau de banc à N. wemme- ns ainsi constitué : Nummulites wemmelensis silicifiées, agglo- mérées en blocs de volume variable, séparés les uns des autres par des portions désagrégées plus ou moins étendues, formées de Num- mulites dégagées et d’un sable grossier, blanc, avec nombreux points noirs ; au-dessus et au-dessous de cette bande, faisant corps avec elle, sables et argiles dont les détails correspondent précisément à ceux des sables et argiles accompagnant la bande à points noirs, dans la coupe: du chemin. La masse avait plus de 50 centimètres en long et en large. Or, sans prétendre que ce bloc ait été soulevé et déposé de nouveau sur place, nous pensons cependant qu'il n’a pu venir de bien loin : sa faible cohésion y aurait fait obstacle. D’un autre côté, il m'a pu être arraché à la base de l’asschien de MM. Rutot et Van den Broeck, car la composition lithologique de celle-ci, dans le bas du chemin même, en est bien différente ; d’ailleurs, l’action de la pesan- teur se serait opposée au transport de bas en haut, ne les eaux qua- ternaires, d’une masse aussi pesante. | Enfin, enlevez au banc ses Nummulites silicifiées, et il vous reste le lit sableux à points noirs. Nous regardons comme suffisamment démontré que l'argile de Tervueren, dans la coupe dont il est ici question, correspond à celle de Sterreheek et que toutes deux rÉpréseR tent l'argile glauconifère - avec sa bande noire. Immédiatement sous ces dépôts, nous trouvons les sables n° 2 de nos {rois coupes. Théoriquement, nous nous trouvons en présence des sables de Wemmel. En eflet, ce sont bien eux que l’on retrouve. Les fossiles recueillis dans les plaquettes ferrugineuses, à Ophem () et à Nos- (1) Procès-verbaux Soc. royale malac. de Belgique, séance du ; février 1882, p. SE BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XLV seghem (‘), le disent bien clairement. Pour plus de précision, nous _ajouterons que la faunule la plus complète, celle de Nosseghem, démontre en toute évidence que l’on a affaire à un équivalent du wemmelien typique, c'est-à-dire des sables verdâtres à fossiles con- servés, fossilifères à Laeken, Jette, Wemmel, etc. Nous n’admettons pas, on le voit, l'opinion de MM. Rutot et Van den Broeck, qui rapportent les sables n° 2 de Nosseghem à des sables asschiens inférieurs à l’argile glauconifère, mais dépendant de celle- ci, et ces mêmes sables, à Ophem, à ceux du camp romain d’Assche augmentés, vers le bas, des sables de Nosseghem dont nous venons de . La base de cette série est le n° 3 de nos trois coupes. Sur ce point, nous partageons les idées de nos honorables collègues. Ce gra- vier, indiqué à Nosseghem par un banc à N. ane est donc la base des sables de Wemmel. Ces dépôts ainsi classés, il en reste deux au-dessus du bruxellien. L'’inférieur est le laekenien : le gravier n° 7 est pétri de N. lœvigata et scabra, de Crenaster, de Terebratula roulés. Inutile d’insister davantage, nous sommes d'accord. ; Viennent enfin les n® 4 et 5. Ceci est le wemmelien, disent MM. Rutot et Van den Broeck. Ils ont raison, en ce sens que ces couches ont comme base le gravier à N. variolaria ; mais ils ont tort, parce que, dans nos trois coupes, ces mêmes sables sont, comme ces messieurs le reconnaissent d’ailleurs, indépendants des sables qui les surmontent, lesquels représentent le vrai wemmelien. En résumé, nous aurions la succession générale suivante : 1. Argile glauconifère : : au-dessous, bande noire à N. wemmelensis; Sables wemmeliens typiques ; 9. Base de ces sables à N. wemmelensis ; 4. Sables rapportés jusqu'ici au wemmelien, ayant pour base : 5. Gravier à N. variolaria ; Get 7. Laekenien; 8. Bruxellien.- Les n° # et 5 ne seraient pas wemmeliens. Tel est le résultat auquel nous sommes parvenus par l'étude simul- _ tanée des coupes et des fossiles. 10 Procès- -verbaux Soc. royale malac. de Belgique, séance du 5 octobre 1878, p. LIL. Ds. À A Te ee XLVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Il n'est pas nécessaire d'insister sur les conséquences que pourrait entraîner cette nouvelle interprétation. Cependant, avant de conclure définitivement, il importe de revoir ailleurs le wemmelien. C’est ce que nous nous proposons de faire prochainement, et nous soumettrons à la Société le résultat de nos recherches. M. D. Raeymaekers donne lecture de la note suivante : NOTE SUR LES DÉPOTS QUATERNAIRES DU SUD DE TIRLEMONT Par le Dr D. RAEYMAEKERS et le baron A. pe LOË Depuis plusieurs années, M. de Loë et moi parcourons cette région déjà si connue, au point de vue de la géologie quaternaire, par les travaux de MM. Van Beneden, Van Horen, Delvaux, Rutot et Van den Broeck. Au cours des explorations que nous avons faites des carrières, ainsi que des travaux divers entrepris au sud de Tirlemont, excava- tions encore ouvertes aujourd'hui, comblées ou sur le point de l'être, 4 mais dont nous avons levé les coupes, nous avons été à même de constater certains faits. Ce qui frappe l'observateur, c’est la présence d’un limon superficiel, de couleur brunâtre, à grains assez fins, argileux, humide, d'aspect homogène et non stratifié ; reposant, au moyen d’une base de cailloux brisés observable en quelques points seulement, sur un limon peu argileux, jaunâtre, calcaire, stratifié et à grains assez rudes. La partie supérieure du limon brun est naturellement altérée par la culture (). Au sein de cette masse, on rencontre par-ci par-là quelques rares nodules calcaires enlevés évidemment au limon sous-jacent. Ce dépôt présente une épaisseur que nous pouvons éva- luer en moyenne à 1"58. La base du limon brun est indiquée très nettement. Comme on sait, en Alsace cette base n'existe pas et les deux limons sont confondus. D’après Schumacher, on rencontre- rait aussi bien dans le Zoëss supérieur où Eichterlüss (notre limon (1) Dans une grande carrière ouverte en 1880 sur le penchant de la colline, à 575 mètres à l'est de l’église d'Overlaer; et situéè un peu au nord-ouest d'une autre exploitation indiquée sur la carte au 1/20,000, à plusieurs reprises, les ouvriers ont rencontré, sous une épaisseur de 30 centimètres de limon, des exemplaires d’Æelix pomatia, L., var. dextre et var. senestre ? Espèce se rencontrant à l’état vivant dans les taillis, sur les accotements ombragés, ou sous la mousse, entre les cailloux. \ CAVArS BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XLVII brun), que dans le loëss’ inférieur ou Sandlüss (le limon jaune), des alternances de l’un et de l’autre dépôt (). Comme nous l’avons déjà dit plus haut, en quelques endroits cette base est constituée par un banc de cailloux d’origine crétacée, de couleur noirâtre, grisätre et assez souvent rougeâtre. Ces cailloux sont anguleux, présentent des arêtes encore vives, une surface de fragmentation plane et n'ont que très peu ou pas de patine; tandis que d’autres, plus roulés, offrent l'aspect de galets. La proportion des cailloux fragmentés est de 70 à 75 p. c.; celle des galets, à peu près intacts ou craquelés, de 25 à 30 p. c. Disons encore qu'on n’y rencontre que rarement des galets d'autre origine. Dans une carrière, cote + 79, actuellement ouverte à 1,930 mètres sud, 14° ouest de l’église de Bost, on peut observer de gros blocs roulés, pesant parfois jusqu'à 10 kilogrammes, de grès landeniens supérieurs, qui sont même exploités pour la fabrication des pavés, et nous avons observé des faits analogues en d’autres points de cette région (°). ; Si l’on se dirige davantage vers l’est, dans la direction de Monte- naeken (”), on pourra constater, si les circonstances sont favorables et comme nous avons pu le faire à la faveur du creusement de plu- sieurs puits domestiques, la présence, dans ce niveau délimitatif, d'éléments tourbeux, de faible épaisseur (6 à 10 centimètres). Nous y avons recueilli des Helix hispida, L., Succinea oblonga, Drap., et une autre coquille indéterminable. Ces exemplaires étaient en très mauvais état et réduits, pour la plupart, en menus fragments. En fait de végétaux, nous avons cru reconnaître des restes plus ou moins informes de plantes de tourbières. Ce dépôt, qui ne paraît pas avoir une extension bien grande, semble s'être localisé assez nettement. Mais cest incidemment que nous parlons de cette découverte et à (1) Voir à ce sujet: Ærleulerungen für geologischen Karte der Umgegend von Strassburg, par Schumacher. Strasbourg, 1883. (2) La nature de ces éléments graveleux varie beaucoup suivant les contrées. Dans la Hesbaye et le Limbourg, ce niveau grossier est constitué par des cailloux crétacés ; dans le Hainaut, souvent par des fragments appartenant à des roches anciennes. À Estinnes-au-Mont, par exemple, il est constitué de matériaux appartenant au taunusien. (Voir séance du 8 novembre 1884, Proc.-verb. Soc. royale malac. de Belgique, t. XIX.) | (5) Selon M. Rutot, à Montenaeken, le limon brun à une épaisseur de 5 à 7 mètres, et le limon inférieur, 15 à 20 mètres. (Voir séance du 17 janvier 1886, p. Lx, Proc.-verb. Soc. géol. de Belgique.) Tirlemont. XLVII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE seule fin de prendre date, comptant bien pouvoir recueillir des matériaux plus complets et plus nombreux pour une description détaillée. | | Dans un travail récent de M. de Ladrière, paru dans le Bulletin de la Société géologique du Nord (5° livraison, tome de 1885-86), Sur le terrain quaternaire de la vallée de la Deûle, à Lille, com- paré à celui du nord de la France, nous voyons mentionnée une découverte analogue. Sur les hauteurs et dans les petits vallons de l’arrondissenrent d’Avesnes, le quaternaire supérieur ou terre à bri- ques est séparé de lassise inférieure par un banc de tourbe de 10 à 60 centimètres au lieu et place du niveau de cailloux fracturés. Celle-ci renferme la même faune malacologique que celle men- tionnée plus haut, plus le Planorbis Spirorbis () et le Pupa mar- ginata (). Quant aux végétaux, on ny à rencontré que des mousses. Quelquefois, la séparation des deux limons est faite par des concré- tions ferrugineuses géodiques. Au mois de juin de l'année dernière, ce même géologue, dans une note : Sur l'existence de la tourbe qua- ternaire à la Flamengries-lez-Bavui, accentue la position stratigra- phique de ce niveau tourbeux, et, en fait de nouveauté malacologique pour cet horizon, il signale la présence de Limnées. M. Gosselet a également trouvé cette tourbe aux environs de Cartigny. Aux environs de Tirlemont, le limon brun est désigné par les ouvriers sous le nom de leem, le banc caillouteux sous celui de keibed, et le limon jaune stratifié a la dénomination de drift. Il est à remarquer que ce dernier mot est très répandu à la campagne et sert toujours à désigner des dépôts d'origine fluviatile, Au nord-ouest de Louvain, sous ce terme, on doit y voir des dépôts modernes infé- rieurs à la tourbe des vallées (sud-est de la planchette de Haecht, et les sédiments inférieurs au dépôt tourbeux de la vallée de la Dyle, etc.). Nous rangeons le limon brun dans l'étage supérieur du limon hesbayen de Dumont, dans le limon de Picardie de d’Oma- lius d'Halloy et dans la terre à briques de MM. Cornet et Briart. Nous donnons ci-dessous un tableau indiquant les couches aux- quelles nous pensons devoir rapporter les terrains quaternaires de (") Probablement le P1. rotundatus, Por. (?) Correspond peut-être au Pupa muscorum, L. ” PRE à SE EL: VS «SE Ge L ich r-#: i | | : d : 4 Ï ‘ 5 [ { 4 k A À F \ » } A | { _ TABLEAU COMPARATIF ET SYNONYMIQUE | es ( M < + = 1 Y * L > Ê A UUR À ;- S È : fl À N “ W# € DES TERMES EMPLOYÉS PAR QUELQUES AUTEURS POUR DÉSIGNER LES DIVERSES nr ICONS ASSISES DU QUATERNAIRE de | 4 COUCHES QUATERNAIRES DU SUD DE TIRLEMONT. DELVAUX. Limon hesbayen. Terre à briques. Limon hesbayen. Ergeron (loëss, lehm). Dépôt à Helix et à Suc-|. cinees. Alluvions flu- viatiles. Calloux et gravier à Elephas, rhi- nocéros, Bos, Equus, silex chel- léens. Moséen, » SU ne et Ca que des plat d'altt 110Y en SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Tableau comparatif et synonymique des termes employ és TE mn … à _ 7, DES 22 = = 2 4 he £ = =: COUCHES. ga R É (ae) Limon brun(terre à briques), ar- gileux, non cal- calre , Partie Terre Terre Terre Assise supé- |à briques|à briques|à briques,| supé- rieure | (partie (loëss | parfois | rieure du Hmon| supé- supé- |stratifiée du limon de |rieure du| rieur). |[(partiesu-| de la Picardie.| limon périeure | vallée hesbayén) du limon| dela hes- | Haine bayen). | (terre à briques). ILimonjaune(stra- | tifié) . Parte | Limon |Ergeron, | Ergeron,| Assise inférieure| jaune limon limon |moyenne du Hmon [stratifié à| jaune | jaune, |(ergeron). de Helix, | stratifié, | calcaire | Limon Picardie.| etc. calcaire | stratifié. | jaune (partie (loëss stratifié, inférieure| infér.). calcaire. du lHmon hesbayen). Base .{ Diluvium| Diluvium| Diluvium| Diluvium| Assise OCCI- cail- cail- cail- infé- dental. | louteux. | louteux. | louteux. | rieure, dépôt caillou- teux, L AG EE Ke + a PATES Limon hesbayen. à Hel r et à | Sable pue MourLoN. De LAPPARENT. 1! Limon des plateaux. Limon brun (lehm), terre à briques, terre à bette- raves du Nord (diluvium rouge). j Terre à briques. Loëss, limon clair, calcaire. Graviers des niveaux | Diluvium Jca- louteux. (homme et mam- mouth). moyens | BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LI ques auteurs pour désigner les diverses assises du quaternaire. : # E a m = s © ë E E E So ee = È O 2 £ É £ = E = un Fe o =) en a a (ee) À = Z 2 A A e) (dep) a Lehm |Diluvium| ZLoëss Assise Loëss | A.Loëss non ou supérieur | supé- | argileux. | supérieur stratifié limon (terre à rieure, vér1- à glaciaire | briques). | A. Limon table. Helix ou des et à Suc-| rouge, plateaux. cinées, poupées. \ Assise |Loëss in-| Assise B. Loëss erratique | férieur, infé- inférieur (sables |argilo-sa-| rieure, ou gras). bleux, | D. Glaise sablon- terre O7 neux. douce en | sable bleu Picardie. à Argilite | Succinées en Nor- mandie, Os- An- Assise | Diluvium |Diluvium sements | ciennes infé- cail- cail- d'ani- | alluvions rieure, | louteux. | louteux. maux flu- FF", Dilu- éteints. | viatiles; vium Dépôt | cailloux inférieur ; caillou- roulés, EF, Sable teux. homme roux | et grossier. | animaux éteints (sables maigres). PRET 0 TROUS CON AS EC PR AN EN SRE EEE LII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Sans conteste, le quaternaire est une formation qui, par son origine assez récente, son étendue, ses allures plus ou moins uniformes, sa nature superficielle, devrait être la mieux connue. Malheureusement, c’est le contraire qui a lieu, les publications ayant trait à ce terrain en font foi. Comme nous l'avons dif, le limon brun de la vallée de la Gèthe repose sur une masse jaunâtre, stratifiée, moins argileuse que ïa masse supérieure, à grains assez rudes, trahissant par là ses parties sablonneuses. Au point de vue de sa composition chimique, M. Van Horen () donne les caractères distinctifs des deux limons. Pour notre part, nous avons refait ces mêmes essais et nous sommes arrivés aux mêmes conclusions. Malgré leur teneur en fer, trois échantillons de limon brun nous ont donné exceptionnellement une bonne proportion de chaux. Par contre, le limon jaune est très riche en calcaire ; aussi renferme-t-il ces septarias désignés sous le nom de leemmannekens par les ouvriers de Tirlemont, poupées par les géologues belges et français, Loëssmanchen où Loësskinder par les Allemands et Kopstein ou Puppelestein par les Alsaciens. À froid, avec l'acide nitrique concentré, la variété jaune ne tarde guère longtemps à brunir et elle dégage du Co°. À chaud et diluée, la transformation est rapide et le dégagement gazeux est nécessaire- ment accéléré. La solution filtrée et traitée par le ferrocyanure de potassium donne le bleu de Prusse; par le sulfocyanure de potassium, on obtient la couleur caractéristique rouge de sang. Desséché et conservé en masse, ce limon happe à la langue parce qu'il est hygroscopique. Délayé dans l’eau, il donne une grande quantité de matière fine, limoneuse, troublante et un résidu. Les proportions de l'un et de l'autre de ces éléments penvent être évaluées approximativement à 4, 9 : 4. M. le D' Rosenmuller, de Zurich, à qui nous avions remis des échantillons de limon jaune de Tirlemont, a bien voulu nous envoyer une note sur la composition microscopique de cette roche. Nous en extrayons les lignes suivantes : « Ce résidu montre des grains roulés de quartz laiteux ou transparent, de grosseur variable, et des grains quartzeux à arêtes vives, tranchantes, transparentes pour la plupart, d'une grosseur moyenne, puis des grains noiràtres, à aspect brillant, (!) Notes sur quelques points relatifs à la géologie des environs de Tirlemont. (Bull. de l’'Acad. de Belgique, 1868, p. 646-647.) er, 4 BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1887 LIT siliceux, des petits nodules calcaires grisâtres, blanchâtres, des grains de zircon, des fragments de rutile roulés, provenant proba- blement de cristaux colonnaires, et enfin quelques rares paillettes de mica MmusCcovile. » La caractéristique de ce limon jaune est d’être stratifié, circon- stance qu'il doit à une alternance plus ou moins régulière de couches limoneuses proprement dites avec des lits sableux. Aussi sa sédimen- tation a dû être lente. Les périodes de calme coïincident avec les dépôts de limon et les inondations avec les strates sableuses. Cette stratification n’est bien visible qu'à une certaine distance de la séparation du terme quaternaire supérieur. Vers le bas des coupes, le limon jaune, tout en restant stratifié, est plus compact, plus argi- leux, grisâtre ou brunâtre, plus calcaire, humide; parfois, il renferme une glauconie assez fine. Par places, il se localise en de grands noyaux allongés transversalement. Il représente, selon nous, le véri- table niveau à mollusques, correspondant au /imon gris stratifié à Helix et Succinées du campinien de MM. Van den Broeck et Rutot. Ce dépôt à Helix et Succinées est mieux représenté sur le versant occidental de la Gèthe que sur la partie orientale de cette rivière. Partout où il présentait un développement bien marqué, nous avons rencontré les espèces suivantes (!) : Helix hispida, L. Succinea oblonga, Drap. Pupa muscorum, L. Les deux premières de ces espèces indiquent un régime terrestre, une station assez sèche, couverte d'herbes et de pierres; [a troisième, au contraire, nous révèle un emplacement humide, le bord d'un cours d’eau ou d’un marais ; ce qui fait que l'association à peu près invariable de ces trois espèces doit paraître peu rationnelle. Nous pouvons encore aitirer l’attention sur la grande rareté d’autres espèces ter- restres qui affectionnent les endroits humides, comme les Clausilies (Clausilia nigricans, Jeffreys) et les Zonites (Zonites nitidus, Müll.); ces dernières coquilles se rencontrant dans certains dépôts analogues de l'étranger. Qu'ils viennent du dépôt en question ou d’un niveau supérieur à ce dernier, les Helix hispida, L., de Tirlemont sont identiques à ceux (1) Les points fossilifères sont surtout abondants aux environs d'Hougaerde et d'Overlaer. Ces fossiles sont en très bon état de conservation, à tel point que, pour les nettoyer, on peut les passer à l'eau. LIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE d'Orp-le-Grand et de Mesvin. À plusieurs reprises, nous avons entendu exprimer l’idée que les spécimens fossiles de lHelix hispida, L., ne représentent qu’une forme éteinte de la véritable, actuellement exis- tante. Pour se convaincre du contraire, il suffit d'en recueillir un assez grand nombre d'exemplaires de localités différentes. Nous possédons des échantillons vivants, analogues à la forme fos- sile, des points suivants : environs d'Auderghem; dans les parties basses avoisinant la station de Schaerbeek; sur les talus des fortifi- cations, à la porte de Malines, à Louvain, etc. L'espèce fossile se rapporte-t-elle à l'Helix hispida, L., actuel? Ce serait là une question assez embarrassante à résoudre pour le moment. On sait, en effet, que le groupe vivant de cet Helix renferme quelques types très voisins et à détermination exacte très difficile. Quant au Succinea oblonga, Drap., grâce à notre collègue M. Per- gens, nous avons pu comparer les individus de la Gèthe avec ceux du loëss de Hôhnheim, près de Strasbourg, et nous convaincre de l’iden- tité de formes. Quant à l'abondance de ces coquilles, on rencontre dix échantillons de la première espèce, parfois quatre de la seconde, et le même nombre ordinairement pour la troisième. En se basant uniquement sur cette faune à peu près terrestre, on serait tenté de rapporter le limon jaune au loëss supérieur, à celui de M. Schumacher, lequel, au point de vue géologique, se relie à la terre à briques. Dans de loëss supérieur de lAlsace-Lorraine, les formes d’eau douce manquent à peu près complètement, et l’associa- tion des trois espèces dont nous parlions plus haut subsiste seule (). Par exception, eten quelques points seulement, on aurait rencontré, en fait de nouveauté malacologique pour ce niveau, des Planorbes. Par contre, dans le loëss inférieur ou sablonneux de ce pays, on rencontre, d’après M. Schumacher, une faune terrestre mêlée à des éléments fluviatiles. D’après cet auteur, ce seraient les coquilles suivantes : Helix hispida, L. Succinea, sp.? Vallonia pulchella, Müll. Limneà palustris, Müll. Pupa muscorum, L. — peregra, Müll. — columella, von Martens. Planorbis rotundatus, Poir. Clausilia parvula, Stud. — Rossmaesleri, Auers. Succinea oblonga, Drap. Pisidium, sp.? (1) Loc. cit., p. 41 ; pour la liste des espèces du loëss inférieur, p. 38. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 LV Dans le tableau que nous donnons aux pages L et 1 de cette note, nous considérons le limon brun belge comme synonyme du loëss supérieur alsacien. Observé en coupe, le limon jaune présente de petites tubulations fines, simples ou ramifiées, de À à 2 millimètres de diamètre au plus, à section circulaire, et dont le calibre diminue parfois insen- siblement à partir d’une ramification. M. De Lapparent () considère cette disposition particulière « comme une sorte de séructure capillaire, accusée par un réseaü de veines minces, ramifiées, semblables à des traces de racines de végétaux ». de Nous avions déjà pu observer des faits semblables : d’abord à l’est de Bruxelles, dans des carrières de bruxellien calcarifère, au haut des coupes, où des tubes analogues existaient par suite de l’englo- bement, par la chaux, des racines des plantes qui croissaient à la surface du sol et qui avaient percé la terre à briques; puis sur la planchette de Boisschot, dans des endroits où jadis croissaient des roseaux, au sein d’un campinien riche en glauconie, nous avons vu ces grains glauconifères s’encroûter à la surface de la substance végétale et former ainsi de longs tubes dont certains d’entre eux étaient vides ou ne présentaient presque plus de traces de la sub- stance organique que l’on peut considérer ici comme un centre, un noyau de formation. L’argile de Boom et le tongrien inférieur de la planchette de Louvain nous ont présenté, un phénomène analogue. C'est proba- blement aussi à la même origine qu'il faut attribuer l’existence de ces tubulations si fréquentes à la partie supérieure de ce dernier ter- rain et qui se sont transformées en matière ferrugineuse après l’oxy- hydration de la glauconie. L'existence de végétaux, lors de la formation du limon jaune, ne nous semble pas impossible. La plante pouvait prospérer d’une façon toute spontanée el enfoncer ses racines dans une strate limoneuse ; une inondation ou un transport un peu intempestif de sable venait-il à se produire, la plante était détruite ou devait se faire aux conditions nouvelles. La glaise à Succinées, facies du limon jaune, appartient aux « sables gras » des ouvriers du département du Nord. Vers le bas, elle contient parfois quelques petits fragments de silex (1) Traité de géologie, 1885, 2e édition, p. 1242. LVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE \ éclatés et elle devient plus sableuse. En quelques endroits, elle pré- sente un grain qui augmente d'épaisseur et passe ainsi au « sable maigre ». à ce dernier offre une stratification horizontale ou entrecroisée ; la glauconie ÿ est souvent assez abondante. Quant à son origine, elle est assez variable. Cependant, une étude un peu suivie fait découvrir le landenien supérieur, le bruxellien à grains moyens et à éléments grossiers ainsi que le tongrien inférieur. Les cailloux que lon trouve quelquefois épars au sein de cette masse sableuse appartiennent aux mêmes terrains. Les galets du landenien supérieur sont des fragments de « grès purs » et de « grès glauconifères à grains moyens » de Dumont. Les cailloux du Due ou sont généralement assez volumineux et constitués par des quartzites, ele, de roches anciennes, comme le cambrien, dont les affleurements les plus proches sont Ottignies, Villers-la-Ville, Nil- Saint-Vincent, Grez, etc. Enfin, ceux du tongrien inférieur sont presque toujours assez forts el proviennent de roches primaires, surtout de celles à éléments cristallins. Ces éléments de transport appartiennent aux « sables, limons sableux et cailloux » de la nou- velle classification de MM. Rutot et Van den Broeck (). Ces observa- teurs rangent le dépôt en question à la partie inférieure de leur cam- pinien. ie limon jaune stratifié qui surmonte le niveau à Helix et à Succinées correspondrait, d'après la description de ces auteurs, à la partie inférieure du limon hesbayen. MM. Rutot et Van den Broeck constatent aussi l'absence de fossiles, coquilles ou ossements, dans le limon hesbayen. Nous avons observé à l’ouest d'Hougaerde et au nord- est de ce village différentes carrières où le limon jaune stratifié nous a donné les trois espèces caractéristiques du dépôt à Helix et Sucei- nées. De plus, le gisement d’Orp-le-Grand montre les fossiles préci- sément dans les mêmes conditions stratigraphiques. Seulement, selon nous, ce n’est pas là le véritable niveau de ces coquilles. Nous avons recueilli également, dans le courant du mois de décembre de. A l'année derrière, à # mètres sous le sol, au sein du limon jaune calcarifère, stratifié, des ossements et à l’Equus caballus, Lin, soit : Un radius gauche dont la partie articulaire supérieure est enlevée ; la partie iculane inférieure est en connexion avec l'os inférieur suivant ; s . (t) Bulletin Soc, d'Anthropologie, t. IV, p. 137, 1885-86. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 :UVIT Une vertèbre dorsale, la troisième ou quatrième, intacte, appar- tenant à un individu adulte. La carrière d’où proviennent ces ossements est actuellement ouverte à la cote 55 environ, au lieu dit Spanuyt, à 700 mètres ouest- nord-ouest de l’église de Bost, de l’autre côté du chemin de fer de Charleroi à Namur. En cet endroit, le limon brun a une épaisseur de 2"50 et les ossements se trouvaient à 1"50, sous le contact des deux limons. Mais leur position, pour être normale, aurait dû se trouver plus bas, parmi les éléments de la base de la formation quaternaire. Ces mêmes éléments graveleux, plus sableux, reposent sur une couche de cailloux crétacés, roulés, avec fragments de lignite siliceux, variable de 15 à 60 centimètres. C’est au contact de cette dernière couche et au sein de celle-ci que de nouveaux ossements se trouvent éparpillés et dans un état plus ou moins roulé. Nous en possédons un certain nombre appartenant aux espèces suivantes : Cervus tarandus. Les deux bois avec la surface d'implantation au frontal. Selon M. Delvaux (), cette espèce, dont il ne possède qu'un fragment de corne, parait être rare. Si les ouvriers avaient mis plus de soin à dégager et à recueillir ces débris, il est probable que nous aurions 4 été à même de reconstituer toute une partie de la tête de cet animal, Bos primigenius, Bo]. Plusieurs molaires inférieures et un radius gauche brisé. Bos europœus, L. Un humérus droit complet et un ilium droit intact. -Rhinoceros tichorhinus, Cuy. Deux humérus, gauche et droit, à peu près intacts; plusieurs molaires. C'est l'espèce la plus abondante. Equus caballus, Lin. Plusieurs canons roulés, trois astragales et un radius droit; quan- tité de fragments d'os longs. (t) Dezvaux, Note sur quelques ossements fossiles recueillis aux environs d'Over- laer, près Tirlemont, et observations sur les formations quaternaires de la contrée. LVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Elephas primigenius, Blum. Une molaire droite entière et plusieurs lamelles. Bien que la plupart de ces osse- }'a ments nous aient été vendus par les I > : : a ouvriers, nous avons eu parfois la bonne fortune de pouvoir en extraire nous-mêmes et nous assurer, de cette façon, du niveau exactement occupé. Jusqu'à présent, nous n'avons trouvé _à leur surface aucune entaille indi- quant un travail plus ou moins inten- tionnel de l’homme. Touchant inci- demment à cette intéressante question de l’homme préhistorique, nous ne pouvons faire autrement que de men- tionner la découverte que nous avons faite, dans les environs, à la surface des champs, de quelques silex ouvrés néolithiques, tels que couteaux, grat- toirs, tronçons de haches taillées el même polies. Les éléments constituant le dilu- vium caillouteux reposent sur des blocs gigantesques, polis, inclinés ou horizontaux, appartenant au « grès pur » de Dumont. L'étude du polis- sage de ces roches a été l’objet d’ob- servations très intéressantes de la part de MM. Van Horen, d'Omalius d'Halloy, Malaise et Dewalque. À de rares exceptions, le ravine- ment par les « eaux sauvages » du diluvium caillouteux ne s'est opéré, dans la région dont nous nous occu- pons ici, que sur les sédiments lande- niens surmontant le « grès pur ». Il n’a porté, en général, que sur les marnes, lignites et sables qui sur- montent celui-ci. | Poteau tétézraphique, Hangar. L 1 ( G « Légende : A. Limon brun. — 4°, Limon pur, jaune, stratifié, — B. Diluvium caillouteux. — ©. Landenien supérieur. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LIX Rien de plus bizarre que le tracé de la base du limon sur une coupe un peu longue et dont les points de repère sont voisins; ce ne sont que des soulèvements et des abaissements de la base de la couche quaternaire. Au mois d'août de l’année dernière, nous avons pu voir à Hougaerde, à l’occasion de la construction de la nouvelle gare, une coupe de près de 400 mètres d’étendue, dont nous reproduisons le talus gauche à la page précédente. Le limon brun surmontait, sans la ligne de cailloux à la base, la variété jaune stratifiée, calcaire, avec poupées. Cette dernière montrait un fort ravinement de sa base cail- Jouteuse aux dépens des sables L?. Le contact offre une épaisseur variable et est formé par des cailloux crétacés, des sables enlevés à lassise inférieure et de gros blocs mamelonnés, landeniens, dont quelques-uns présentent un volume énorme. Certains d’entre eux sont dans des conditions telles qu'on peut en attribuer le transport aux eaux. Ils appartiennent aux « grès glauconifères à grains moyens » de Dumont. Comme on le sait, ces grès sont à un niveau stratigraphique inférieur aux « grès purs » du même auteur. Le landenien présente un sable à grains moyens, quartzeux, jaunâtre vers le haut, grisàtre-verdâtre vers le bas. Il renferme, à la partie inférieure de la coupe, des lits contenant une grande quantité . de glauconie fine. Par places, ces strates se sont oxydées et donnent A naissance à une structure rubannée. Ce sable atteint sa plus forte épaisseur visible en face de la gare. En ce point, le limon brun seul est représenté, tandis que le limon jaune n’est observable que Ià où le banc caillouteux acquiert son complet développement. Près de la plaine des manœuvres, à Tirlemont, nous avons pu voir dernièrement une longue et belle coupe montrant le limon jaune avec le diluvium caillouteux à sa base, dans les travaux néces- sités pour une prise d'eau destinée à alimenter la pompe du château d’eau de la station. La ligne de cailloux et de « grès pur » ravinait assez fortement le sable landenien sous-jacent. M. le Secrétaire donne lecture, au nom de M. Éd. Pergens, de la note suivante : NOTE SUPPLÉMENTAIRE SUR LES BRYOZOAIRES DU TASMAJDAN | Par Én. PERGENS Dans la séance de février de cette année, j'ai présenté à la Société une note citant vingt-trois espèces de bryozoaires provenant du LX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE miocène de Belgrade. En cassant, depuis, quelques blocs de Litho- thamnion, des colonies se sont montrées développées et englobées dans la masse calcaire. Quatre formes sont inconnues pour la faune. Lichenopora diadema, Goldfuss. Cette espèce se rencontre dans le crétacé supérieur de l’île de Rugen (Hagenow), du Limbourg (Goldfuss), de la France (d’Orbigny) et du Danemark (Pérgens et Meunier); dans l’éocène du Vicentin (Reuss), de la Bavière et des environs de Kolosvär (Pergens); dans loligocène d’Astrup (Goldfuss), le miocène de Valduce et de Doué (Michelin) et des couches tertiaires de l'Australie (Waters). Lepralia pertusa, Esper. Se rencontre dans le miocène et le pliocène de Pltalie (Seguenza) ; dans le pliocène de Pile de Rhodes (Pergens). Vivant sur les côtes d'Angleterre (Forbes, etc.), dans Adriatique (Grube), en Australie (Mac Gillivray), à la Nouvelle-Zélande (Hutton), aux îles Fidschi et Samoa (Kirchenpauer), au Labrador (Packard), aux côtes de la Flo- ride (Pourtalès) et du Groenland (Kirchenpauer). Chorizopora Brongniartii, Aud. Cette espèce est connue du miocène de Baden près Vienne (Reuss); du pliocène de l'Italie (Manzoni), de l'Angleterre (Wood). Vivant aux côtes d'Angleterre (Hincks, etc.), de France (Fischer), dans la Médi- terranée (Busk, Waters) et dans l’Adriatique (Heller). À Cribrillina radiata, Moll. Cette espèce a été signalée du crétacé supérieur de France (d'Or- bigny); de l’éocène du Vicentin (Reuss) et des environs de Kolosvar (Pergens) ; de l’oligocène de Sôllingen (Reuss); du miocène de l’Au- triche-Hongrie (Reuss), du pliocène de l'Angleterre (Wood), de la Belgique (Houzeau), de l'Italie et de l’île de Rhodes (Manzoni), etc. Elle vit aux côtes de l'Angleterre (voir Hincks), de la France (Fischer, Joliet), de l’île de Madère (Busk), des côtes de la Floride (Smitt), dans la Méditerranée (Waters), etc. | La séance est levée à 5 heures. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXI Séance du "7? mai 18817 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président ; H. De Cort, É. Delvaux, J. De La Fontaine, D. Raeymaekers, IH. Rotfiaen, L. Van der Bruggen, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. P. Cogels, le baron O. van Ertborn el É. Vincent. M. É. Vincent demande la rectification suivante d’une erreur qui s'est glissée dans la composition de la note intitulée : Sur quelques coupes visibles sur le terri- toire de la planchette de Saventhem, insérée dans le procès-verbal de la séance du 2 avril dernier. À la page xLv, ligne 27, il faut Lire : 1. Argile glauconifère ; au- dessous bande noire à MN. wemmelensis. M. D. Raeymaekers désire voir opérer les changements suivants dans la note insérée au même procès-verbal et ayant pour titre : Note sur les dépôts quaternaires du sud de Tirlemont. 1° À la page xzvui, lignes 29 et 30, modifier ainsi le membre de phrase qui se trouve entre parenthèses : (sud-est de la planchette de Haecht, et ‘les sédiments inférieurs au dépôt tourbeux de la vallée de la Dyle, etc,); 2° A la page LIx, avant-dernière ligne de la note, lire : « grès pur » au lieu de « grès glau- conifères ». Cette rectification et ces changements seront exécutés au tirage définitif du tome XXII des Annales. ‘ Le procès-verbal de la séance du 2 avril 1887 est adopté. Correspondance. M'° veuve Cornet remercie la Société pour la lettre de condo- léances qui lui a été adressée à l’occasion de la mort de son époux, M. F.-L. Cornet. La Société d’agricullure, sciences et arts de l’arrondissement de Valenciennes donne une suite favorable à la demande d'échange qui lui à été adressée et annonce l'envoi prochain de ses publications. - M. P. Engelmann, secrétaire du Cercle des naturalistes hutois, remercie pour lenvoi qui a été fait à ce Cercle des publications de la Société. LXITI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La Société des naturalistes de Kiew annonce l’envoi du complément des volumes de ses Mémoires. L'Institut égyptien, l’Académie royale palermitaine des sciences, des lettres et des beaux-arts, la Commission des travaux géologiques du Portugal et la Société royale de la Nouvelle-Galles du Sud accusent réception de publications. L’Académie royale des sciences physiques et mathématiques de Naples et l'Académie royale des sciences d'Amsterdam annoncent l'envoi de publications. La Société allemande de géographie et d'histoire naturelle de Tokio accuse réception et annonce l’envoi de publications. Dons el envois reçus. Brochures offertes par leurs auteurs : M. G. Dewalque (Un nouveau dosage du fer des eaux minérales de Spa. — Sur l'orthographe du nom Dreissensia); M. É. Pergens (Pliocäne Bryoxoën von Rhodos) ; M. G. Platania-Platania (Contribuzione alla fauna malacologica estramarinu della Sicilia e delle isole adiacenti); M. A. von Koenen (4. Beitrag zur Kenniniss der Crinoïden des Muschelkalks ; 2. Ueber postglaciale Dislokationen; 5. Ueber die ältesten und jüungsten Ter- tiärbildungen bei Kassel; À. 10. Ueber das Mittel-Oligocän von Aahrus in Jütland). Publications reçues en échange de la part de l’Académie des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, de l’Académie royale des Lynx, de l’Académie royale des sciences de Turin, de l’Aca- démie royale des sciences d'Amsterdam, du Comité géologique russe, du Musée de zoologie comparée du Collège Harvard à Cambridge, de l’Université John Hopkins à Baltimore, des rédactions du Moniteur industriel, du Journal de conchyliologie de Paris, de la Feuille des Jeunes Naturalistes, du Bulletin scientifique du nord de la. France et de la Belgique, du West-American Scientist, de the Open Court de Chicago, et des sociétés suivantes : des Sciences naturelles de Brunswick, Géologique de Manchester, Croate d'histoire naturelle, Goœthe de Vienne, Centrale d'agriculture de Belgique, Royale des sciences naturelles et médicales de Bruxelles, Médico-chirurgicale de Liége, Entomologique de Belgique, Royale de botanique de Belgique, Belge de microscopie, Géologique italienne, Follandaise des sciences BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1887 LXIII à Harlem, d'Histoire naturelle de Copenhague, des Naturalistes de Kiew, d'Histoire naturelle de Cincinnati, Allemande d'histoire natu- relle de l'Asie orientale, et du Club scientifique de Vienne. Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose pour la bibliothèque un exemplaire des tirés à part suivants : Les Bryozoaires du Tasmajdan, à Belgrade ; — Note préliminaire sur les bryoxoaires fossiles des environs de Kolosvar, par M. Éd. Pergens, et trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 2 avril 1887. Communications des membres. M. H. Roffiaen présente de nombreux exemplaires du Buliünus detritus qu'il à recueillis, dans les premiers jours d'avril, sur le Rotherberg (au sud de Saarbrück), pendant une excursion qu'il a faite dans la province Rhénane et en Alsace-Lorraine. Son but n'était point de se livrer à des recherches malacologiques, auxquelles la saison ne se prêtait guère, d’ailleurs, et son attention a été attirée sur cette coquille par le grand nombre d'individus qui se trouvaient réunis sur celte montagne formée par le grès rouge des Vosges. M. Crocq fait remarquer qu'il a également trouvé cette espèce à Kreuznach, dans la vallée de la Nahe. La séance est levée à 5 heures. Séance du 4 juin 188% PRÉSIDENCE DE M. É. FOLOGNE La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. É. Fologne, membre du Conseil; P. Daut- zenberg, H. De Cort, D. Raeymaekers, L. Van der Bruggen, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. J. Crocq, P. Cogels, le baron Ô. van Erthorn et E. Vincent. Le procès-verbal de la séance du 7 mai 1887 est adopté. LXIV. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Correspondance. MM. les président et secrétaire de la Société du Musée de Transyl- vanie (section des Sciences), à Kolosvar, envoient un exemplaire d'un travail de cette Société et demandent l'échange des publications. — Adopté. M. D. Turrich-Schôffer adresse un grand nombre de volumes d'Abhandlungen et de Correspondenxblætter de la Société zoologique et minéralogique de Ratisbonne. M. Paul Richter, bibliothécaire de la Société d'histoire naturelle de Leipzig, qui donne une suite favorable à une demande d'échange de publications, fait parvenir les travaux de cette Société. — Remer- ciements. M. le Secrétaire donne lecture d’une circulaire annonçant la création à Bruxelles d’une Société d'archéologie, et d’une lettre de notre collègue M. J.-L. Wevers, relative au nouveau mode de publica- tion adopté pour les travaux de la Société, proposant la suppression de la mention des Dons et envois reçus aux procès-verbaux des séances, et la création d’excursions mensuelles en vue de continuer l'étude de la faunè malacologique vivante du pays. — Pris pour notification et renvoi au Conseil. L'Université de Lund, le Service géologique du Canada, PAca- démie des sciences physiques et mathématiques de Naples accusent réception de publications. Le Service géologique des États-Unis et le Comité de publication de l’Expédition norvégienne de 1876-1878 annoncent l'envoi de publications. La Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut fait parvenir le programme de ses concours pour 1887. Dons et envois reçus. Brochures offertes par leurs auteurs : M. G.-F. Matthew (1. Hlus- trations of the fauna of Saint-John Group, n° 4; 2. IX. — On the Cambrian faunas of Gape-Breton and Newfoundland); M. A. Senoner (Cenni bibliografici); M. P.-J, Van Beneden (6. Ueber einige Cetaceen- Reste vom Fusse des Kaukasus). | BULLETIN DES SÉANCES, — ANNÉE 1881 LXV ‘3 Publications reçues en échange de la part de l'Académie royale des sciences, des Jettres et des beaux-arts de Belgique, de l'Académie - royale des Lynx à Romé, de PAcadémie royale des sciences de Turin, “ de l'Académie d'agriculture, arts et commerce de Vérone, de l'Aca- démie royale des sciences exactes, physiques et naturelles de Madrid, de l’Académie de Metz, de l'Académie Peabody de Salem, de VAca- —…._ démiceroyale des sciences de Berlin, de l'Académie royale des sciences …. deMunich, de l’Académie impériale des sciences de Saint-Pétershourg, de l'Académie des sciences de Saint-Louis, de l'Institut égyptien, du …. Comité royal géologique d'Italie, de l'Université de Lund, de l'Institut …. des sciences naturelles de la Nouvelle-Écosse à Halifax, de l'Expédi- tion arctique norvégienne de 1876-1878, de la Bibliothèque . nationale centrale Victor-Emmanuel à Rome, du Service géologique —_ des États-Unis, de l’Institut royal vénitien de sciences, lettres et arts, …._ du Comité géologique impérial et royal de Vienne, du Musée d’his- … toire naturelle de la Cour à Vienne, du Comité géologique russe, du Musée royai d'histoire naturelle de Belgique, du Service géologique de l'Inde, du Musée colonial de la Nouvelle-Zélande, du Musée fran- cisco-carolinum de Linz, du Musée national hongrois, des rédactions du Journal de Conchyliologie de Paris, du Journal de Conchyliologie de Leeds, de la Feuille des Jeunes Naturalistes, du Moniteur indus- … triel, du West American Scientist, et des sociétés suivantes : des …. Sciences naturelles de Bréme, Malacozoologique allemande, d'Histoire ” naturelle de Leipzig, Royale de Londres, Zoologique de Londres, … Goœthe de Vienne, Royale linnéenne de Bruxelles, Royale de bota- nique de Belgique, Entomologique de Belgique, Scientifique de Bruxelles, Royale des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, Royale belge de géographie, Centrale d'agriculture de Belgique, Médico-chirurgicale de Liége, d’'Horticulture et d'histoire naturelle de J’'Hérault, Toscanaise des sciences naturelles, des Naturalistes de Kiew, Scientifique argentine, Asiatique du Bengale, Royale de Tas- manie, Zoologique et minéralogique de Ratisbonne, de Sciences natu- relles d'Elberfeld, des Amis de lhistoire naturelle du Mecklem- bourg, d'Histoire naturelle de Nuremberg, des Sciences naturelles - « Isis » à Dresde, d'Histoire naturelle de Zwickau, des Sciences … naturelles de Hambourg, de Physique et d'économie de Kænigsberg, . d'Histoire naturelle de Glasgow, Géologique de Londres, des Mélo- - philes de Hasselt, Belge de microscopie, Nationale d'agriculture, » sciences et arts d'Angers, d'Études scientifiques d'Angers, Linnéenne TOME XXII, 1387 \ 5 LXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE du nord de la France, Scientifique industrielle de Marseille, Linnéenne de Bordeaux, Géologique de France, Botanique de Lyon, Zoologique de France, des Naturalistes de Modène, Néerlandaise des sciences de Leyde, d'Histoire naturelle de Groningue, des Sciences de Christiania, des Naturalistes de la Nouvelle-Russie, Impériale des naturalistes de Moscou, des Sciences naturelles de Saint-Gall, Entomologique suisse, Vaudoise des sciences naturelles, Américaine philosophique de Phila- delphie et du Club scientifique de Vienne. Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose pour la bibliothèque trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 7 mai 1887. Communications du Conseil. Le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu membre effectif de la Société M. Édouard Delheid, industriel, à Bruxelles, présenté par MM. Lefèvre et D. Raeymaekers. Il a accepté la démission de M. Louis Dollo. | Communications des membres. M. le Secrétaire annonce, de la part de M. G. Cluysenaar, la dé- couverte de nombreux fossiles siluriens faite par lui dans la tranchée du chemin de fer du Nord, à Huy, et dans les schistes d'Ombret. Notre collègue se propose d'étudier les graptolithes qu'il y a ren- contrés et d’en faire l’objet d’une communication à une prochaine séance. | M. D. Raeymaekers fait la communication suivante : QUELQUES RECHERCHES MALACOLOGIQUES FAITES A TERVUEREN Par D, RAEYMAEKERS Dernièrement, mettant à profit quelques heures d'attente pour un train, nous avons été visiter les étangs du pare royal de Tervueren, dont on enlevait la vase. Ces pièces d’eau, alimentées par des sources abondantes, donnent naissance à la Voer. Datant d’une époque assez reculée, ces étangs recèlent des mollusques en grande abondance. Un examen rapide de paquets de Spirogyres et de Potamogeton nous fit découvrir un grand nombre de Bythinia tentaculata, L., hr 1e TT nec = ne hr re AM Se" AL Des cnrs 0 : Pa É 4 (2 BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 LXVII Valvata piscinalis, Müll., Limnæa limosa, L., ete. — Des Ancylus lacustris, L., solitaires sur une tige d’iris, étaient représentés par un nombre bien plus restreint d'individus. La vase extraite nous mon- trait les dépouilles calcaires, brillantes, bâillantes de l’Anodonta -cygnæa, L., et de sa variété cellensis, Gmelin, infortunées victimes de la voracité des cygnes. D’autres fois, l'animal, mourant de cause natu- relle, avait conservé ses valves fermées. Malgré la guerre incessante que leur livrent les cygnes, les Ano- dontidés étaient encore assez abondantes à l’état vivant. Elles affec- tent une taille assez forte et le passage du type cygnæa à la variété cellensis, Gmelin, est insensible. Il en est de même de la forme typique à la variété ponderosa, Pfeiff. (— Anod. Kickæü, J. Colb.). Au reste, voici la liste des mollusques aquatiques que notre visite peu prolongée nous fit observer : Planorbis nitidus, Müll. Paludina contecta, Müll. — fontanus, Ligchtf. _— — Müll., var. Se- — complanatus, L. ghersi, J. Colb.? — vortex, L. Valvata piscinalis, Müll. — rotundatus, Poir. — cristata, Müll. — corneus, L. Anodonta cygnæa, L. — corneus, .L., var. bicolor, — cygnœæa, L., var. cellensis, J. Colb. _ Gmelin {). Limncœæa auricularia, L. — Kickæii, J. Colb. ; — limosa, L. Pisidium amnicum, Müll. | — truncatula, Müll — pusillum, Gmelin. — palustris, MülL Cyclas cornea, L. (?). Ancylus lacustris, L. — — L.,var. nucleus, Studer. Bythinia tentaculata, L. — caliculata, Drap. Sur les bords des étangs, nous avons observé Succinea putris, L., Succinea oblonga, Drap.; Zonites fuluus, Müll.: Zonites nitidus, Müll. ; Ferrussaccia lubrica, Brug.; Carychium minimum, Müll. , etc. Il y a deux ans, au bas des murs longeant le chemin de Duysbourg, nous avons recueilli des Helix pomatia, L. (°), type de Colbeau, de toute beauté. Dans les collections de malacologie, aujourd’hui détruites, de l’uni- (!) Déjà signalé par Colbeau dans les étangs de Tervueren. (Voir Excursions et découvertes malacologiques faîtes en Belgique pendant les années 1860-65, p. 40.) (?) La collection Colbeau en renferme de ce point. De même, elle contient la variété rivalis, Drap., du même endroit, | (5) Ibid., op. cit., p. 30. ur € LXVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE versité de Bruxelles, figurait un exemplaire sénestre de cette espèce, recueilli à Tervueren. L’étiquette accompagnant l’individu était écrite de la main de Colbeau. Dans les endroits ombragés et humides du parc, de grands cham- pignons à chapeau rouge étaient troués par des Arion rufus, L., Limax cinereo niger, Sturm (). Au pied des arbres, cachée dans les anfractuosités de l'écorce, la gracieuse et déliée Limax arborum, Bouch. , se repose de ses pérégrinations nocturnes. À diverses reprises, nous avons remarqué que cette espèce se tient de préférence sur les hêtres. Contre les murs de la chapelle, parmi les orties, se délassent l'Helix hortensis, Müll., et l’Helix nemoralis, L., et sous les pierres, se cachent l’Helix rotundata, Müll., et la variété blanche de Moquin Tandon, Clausilia biplicata, Leach, Clausilia nigricans, Jeffr., etc. Dans la partie nord-est de la propriété royale, longeant la chaussée de Tervueren à Louvain, aujourd’hui close, parmi les ronces et les broussailles bordant des murs anciens, nous avons recueilli jadis des variétés d'Helixæ nemoralis, L. Au point de vue du nombre et des variétés, l’Helix hortensis, Muüll., était rare en ce point. C'est ainsi que, pour la première de ces hélix, nous avons observé les variétés suivantes de la classification de Colbeau: Fond jaune : N° 1, 5, 10, 14, 15, 16, 40, 49, 48, 51, 72. Fond rouge avec nuances : N° 14, 15, 16, 49, 65, 68. Comme nous le disions plus haut, l’Helix hortensis, Müll., n’est pas si bien représentée. Aussi retrouve-t-on à peu près invariablement les n® 16, 86 (fond jaune, rouge avec nuances et variétés à bandes transparentes) de la susdite numération. | ; Les taillis de la grande allée au nord-ouest du pare nous ont donné H. rotundata, H. costata, Müll. ; H. nemoralis, L. (quelques variétés déjà mentionnées); H. hortensis, Müll. (variétés déjà signalées et bien peu abondantes); Zonites cellarius, Müll.; Zonites nitidulus, Drap. ; Ferrussaccia subceylindrica, L., etc. Dans l'allée des châtaigniers, menant de la station de Tervueren au château, nous avons trouvé, à droite de l'observateur, au pied des haies et contre la porte d’un jardin, en abondance, des Helix aspersa, Müll., de belle taille et dont quelques exemplaires se rap- prochent de la variété nigrescens, Menke. () J. CoBEau, Excursions et découvertes malacologiques faîtes en Belgique pen- dant les années 1860-65, p. 28. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 LXIX Au pied de la haie et du mur du parc de Tervueren, on trouve H. rotundata, Müll. ; H. costata, Müll. ; Clausilia nigricans, Jeffr.; Clausilia biplicata, Leach. ; Pupa muscorum, L., etc. Dans la Monographie des mollusques du Brabant de Kickx, on voit, mentionné sous le nom de Limnœus pereger, L., la Limnæa pere- gra, Müll. Celle-ci se trouverait dans la Voer, entre Leefdael et Vossem. Malgré des recherches faites le long de ce cours d’eau, nous n'avons pu mettre la main sur un exemplaire se rapprochant de cette espèce, mais bien sur la Limnæa limosa, L. Telles sont les observations qu'une exploration peu prolongée nous fit faire à Tervueren. La séance est levée à 5 heures. Assemblée générale annuelle du 3 juillet 1887 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à À heure. La liste de présence porte les signatures de MM. J. Crocq, Th. Lefèvre, L. Van der Bruggen, H. Forir, É. Delvaux, À. Firket, À. Daimeries, F. Roffiaen, F. Crépin, le baron O. van Ertborn, D. Raeymaekers, G. Vincent et É. Vincent. Font excuser leur absence : MM. J. Baillon, P. Cogels, E. De Bullemont, le baron A. de Loë, G. Dewalque, M. Mourlon et H. Roffiaen. Le procès-verbal de lassemblée générale annuelle du 4 juillet 1886 est adopté. Rapport du Président. Messieurs, La Société royale malacologique de Belgique aura atteint, dans un an, la vingt-cinquième année de son existence, et nous pouvons être heureux de l’œuvre qu’elle à accomplie pendant ce temps. Son succès ne s’est Jamais démenti et son importance a été en grandissant d’une manière continue. LXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membres. — Le nombre des membres honoraires et celui des cor- respondants sont restés les mêmes que l’année dernière; ils sont respectivement de 13 et de 33. La mort nous a enlevé cinq membres effectifs ; ce sont MM. Cornet, Desguin, V. Liénard, L. Pigneur et R. Weinmann. Tous comp- taient parmi les membres les plus actifs de la Société, et je suis heu- reux de rendre hommage ici à leur zèle et à leur mérite. En revanche, six nouveaux membres sont venus nous accorder le concours de leurs efforts; ce sont MM. Béthune, notaire à Tours-sur- Marne; d. Bourdot, ingénieur civil à Paris; M. Mourlon, membre de l’Académie royale de Belgique; le R. P. Tras, professeur au collège de la Paix, à Namur; É. Vincent, docteur en sciences naturelles, à Bruxelles, et É. Delheid, industriel à Bruxelles. Nous avons eu le regret d'enregistrer deux démissions. Elles ont été données par MM. Dollo, aide-naturaliste au Musée d'histoire natu- relle, etPurves, conservateur au même établissement. Le Conseil à, de plus, prononcé la radiation de MM. Ch. Barrois, V. Beine, À. da Silva Ribeiro, P. de Ladrière, À. Eck et À. Giard, ces membres ayant cessé de donner de leurs nouvelles depuis plus de deux ans. À la suite de ces diverses mutations, le chiffre des membres de la Société se trouve être de 157, dont 111 membres effectifs, 13 hono- raires et 33 correspondants. Album. — Notre album photographique ne s’est enrichi, cette année, que d'un seul portrait, celui de M. le notaire Béthune. Je crois devoir, à cette occasion, recommander notre collection de portraits à l'attention de ceux de nos membres qui n'y sont pas encore repré- sentés; nous espérons qu'ils voudront combler cette lacune. Publications. — Les séances mensuelles de la Société ont eu lieu régulièrement. Les procès-verbaux de toutes les séances ont élé publiés ; ils contiennent des communications intéressantes de MM. Cogels, Crocq, de Guerne, de Loë, Pelseneer, Pergens, D. Raeymaekers, H. Roffiaen, van Ertborn, É. Vincent et G. Vin- cent. Toutefois, en raison de l'extension toujours croissante de nos travaux, le Conseil a cru devoir réduire les comptes rendus de nos séances, afin de pouvoir consacrer plus de place et des ressources plus considérables aux mémoires qui figurent dans nos Annales. La seconde partie du tome XV de celles-ci (1880) n'a pu être ter- minée à temps pour paraître l’année dernière, par suite de circons- : BULLETIN DES SÉANCES, — ANNÉE 1887 LXXI tances indépendantes de la volonté de notre savant collègue M. Paul Cogels. Un cruel deuil de famille est encore, depuis lors, venu _entraver sa bonne volonté, au moment où il arrivait au terme de son travail. Ce second fascicule paraîtra, néanmoins, dans quelques semaines; vu son importance inattendue, le conseil aura prochaine- ment à aviser aux moyens de faire face à la dépense qu'il aura occa- sionnée. Je considère également comme un devoir de remercier ici M. Cogels au nom de la Société, pour le travail considérable auquel il s’est astreint; on y trouvera tous les éléments nécessaires pour se rendre compte des travaux dé la Société pendant les vingt premières années de son existence, et toutes les facilités désirables pour les recherches qu'on voudrait faire dans nos Annales. Le tome XXI (1886) vient de paraître, et un exemplaire en est déposé sur le bureau. Il contient, entre autres, une Liste des coquilles fossiles du tongrien du Limbourg belge, par notre excellent et infati- gable collègue M. G. Vincent, et un important mémoire sur les Bryozxoatres garumniens de Faxe (Danemark), par MM. Pergens et Meunier. Je saisis cette occasion pour remercier publiquement les auteurs de ce travail, qui ont bien voulu faire les frais de la gravure des planches. Ce volume renferme aussi la première partie du grand Catalogue illustré des coquilles fossiles des environs de Paris, par M. Cossmann. Le second fascicule de cet ouvrage important est sous presse, el sera livré aux souscripteurs au commencement du mois prochain. À ce propos, nous vous ferons remarquer que le Conseil a inauguré un nouveau mode de publication, dont la Société aura lieu de se trouver satisfaite. Les résultats acquis jusqu’à ce jour nous encou- ragent à persévérer dans cette voie, où nous avons été heureux de rencontrer le désintéressement de M. Cossmann et la sollicitude de M. le ministre de l’agriculture, de lindustrie et des travaux publics, qui a bien voulu nous accorder un subside extraordinaire pour nous aider à mener à bonne fin la publication de l’œuvre de notre savant collègue. Nous avons dû procéder à la réimpression de nos statuts et nous avons profité de cette occasion pour ajouter à la suite de notre règle- ment le texte des décisions prises dans les assemblées générales con- cernant l’ordre intérieur. | M. Delvaux a bien voulu se charger d'écrire, pour le tome XXII, la biographie de notre regretté collègue M. Cornet. LXXIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Excursion de 1886. — L’excursion annuelle de 4886 a eu lieu sur la plage d’Ostende, sous la conduite de M. Briart, et à Aeltre et Gand, sous la direction de M. Delvaux, qui nous à parfaitement démontré les faits intéressants offerts par ces localités. Le compte rendu | de cette excursion figure également dans le tome XXI de nos Annales. Archives et Collections. — Nos archives sont parfaitement classées et au courant. Nos collections, déjà importantes, se sont encore accrues, cette année, notamment par un envoi de notre vénérable collègue, M. Ressmann, qui nous a fait parvenir de nombreuses coquilles ter- restres et fluviatiles de la Carinthie, et des mollusques marins de pro- venances diverses. Des remerciements lui ont été adressés. Le classement de ces collections a été forcément suspendu par une maladie de M. É. Vincent, qui avait bien voulu s’en charger et qui a été retenu chez lui pendant de longs mois. M. Vincent sera bientôt complètement rétabli, et pourra alors reprendre son travail. Bibliothèque. — Comme on a pu le voir aux procès-verbaux, la Société a obtenu de nouveaux échanges de publications avec des académies, des sociétés scientifiques et des établissements publics de l'étranger. La bibliothèque s'est, en outre, accrue d'ouvrages et de brochures envoyées par MM. Aelbrecht, Arnaud, Chyzer, Gluysenaar, Cornet, Cossmann, de Guerne, de Loë, Delvaux, Deselle, Dewalque, Friren, Halavats, Hertwig, Kobelt, Locard, Maitland, Matthew, Morlet, Morse, Mourlon, Norman, Pelseneer, Pergens, Pettersen, Picaglia, Platania-Platania, Preudhomme de Borre, $. A. le prince À. de Monaco, MM. Schepmann, Senoner, Smith, Stenzel, Tappa- rone-Canefri, Van Beneden (P.-3.), von Koenen et l’Université catho- lique de Louvain. Plus de cent cinquante numéros de la bibliothèque ont été donnés en Communication à nos collègues, et, à.la suite de l'incendie de l’Université de Bruxelles, nos livres ont été mis à la disposition de MM. les professeurs de cet établissement. M. Lefèvre, secrétaire-bibliothécaire, a fait don de plusieurs volumes de périodiques, et, par suite de demandes réitérées de sa part, des lacunes considérables ont encore pu être comblées cette année. Le nombre des académies, sociétés et établissements publics échan- - BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LEXXIIT geant leurs publications avec les nôtres se chiffre actuellement par plus de 300, représentant -au delà de 500 publications, ce qui fait probablement de notre bibliothèque le dépôt le plus important du pays, en fait de périodiques scientifiques, après celui de l'Académie royale de Belgique. Nous pouvons donner une idée de l’accroissement considérable de notre bibliothèque depuis la dernière assemblée générale par l’énu- mération de quelques sociétés et établissements dont nous nous sommes procuré des publications par séries ou par collections com- plètes ; tels sont : l’Académie des Mines de Berlin, Jahrbuch, collection complète; l’Académie de Metz, Mémoires, 12 volumes ; l’Académie des sciences de l’Institut de Bologne, Mémoires, 28 tomes; l’Univer- sité de Lund, Acta, de 1864 à 1889; le Musée de Linz, Bericht, 45 volumes; le Musée de zoologie comparée de Harvard College, à Cambridge, Memotirs, 10 volumes, et les Sociétés suivantes : Zoolo- gique et géologique de Ratisbonne, Korrespondenz-Blait, 25 années: Géologique de Manchester, Transactions, collection complète ; Philo- sophique de Glascow, Proceedings complets; Philosophique pour la diffusion des sciences, à Philadelphie, Transactions, 44 volumes : Géologique de Berlin, Zeitschrift, une importante série; d'Histoire naturelle de la Prusse rhénane, à Bonn, Verhandlungen, 33 années ; d'Émulation de Cambrai, Mémoires, 14 volumes; d'Émulation d’Ab- beville, Mémoires, de 1844 à 1868 : des Naturalistes de la Nouvelle- Russie, Bulletin, une série complétant la collection ; Géologique de France, Bulletin, 10 volumes; Wurtembergeoise de sciences natu- relles, Jahreshefte, 9 volumes; Linnéenne de Normandie, Bulletin, 10 volumes; Batave des sciences de Rotterdam, Verhandelingen, 16 volumes ; Géologique de Normandie, Bulletin et Atlas, complets : Géologique italienne de Rome, Bollettino, complet ; d'Histoire natu- relle de Zurich, Vierteljahrsehrift, 20 années, etc., etc. Local. — Nos séances ont eu lieu à l’Université, etla ville continue à nous donner un local pour loger notre bibliothèque et nos collections. Nous en témoignons notre vive reconnaissance au collège échevinal, toujours plein de sollicitude pour le progrès et les institutions scien- tifiques. | À ces remerciements, nous devons ajouter Pexpression de notre vive gratitude envers M. le ministre de l’agriculture, de lindus- trie et des travaux publics, qui à toujours témoigné tant de bien- PAT ME AT 7 LXXIV ‘SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE : veillance à la Société; il continue non seulement à nous allouer notre subside habituel, mais il nous a, de plus, octroyé un subside extraor- dinaire qui nous permettra, comme nous l'avons dit plus haut, d'acti- ver et de mener à bonne fin la publication d’un travail d'une impor- tance capitale, qui fera honneur à la Société et qui affirmera une fois de plus notre réputation et notre initiative scientifique. Finances. — Nos finances sont dans un état satisfaisant ; nous ne pouvons pas dire qu'elles sont dans un état prospère, mais nous espérons pouvoir continuer et terminer nos travaux sans avoir la douleur de constater dans notre caisse un déficit. Vingt-cinquième anniversaire. — L'an prochain, la Société | comptera vingt-cinq années d'existence : cette période déjà longue affirme la vitalité de notre Association. D'accord avec le Conseil, je pense qu'il y à lieu de fêter cet anniversaire. Dans les propositions qui vont vous être soumises au nom du Conseil, nous vous ferons connaître une décision prise dès mainte- nant, à l’occasion de notre premier jubilé. J'ai la conviction que cet heureux événement aura une influence favorable sur lavenir de notre chère Société, qui poursuit si fidèlement l’œuvre créee par notre regretté Colbeau, avec quelques amis, dont il ne reste plus aujour- d'hui que notre ancien président M. Fr. Roffiaen, notre dévoué tré- sorier M. É. Fologne, et notre ami M. J. Wevers, actuellement aux Indes néerlandaises. Budget. M. le Trésorier expose, au nom du Conseil, les comptes de l’exer- cice 1886-1887 vérifiés par la commission des comptes. Ils sont définitivement approuvés, et M. le Trésorier-donne connaissance des propositions budgétaires du Conseil pour 1887-1888, qui permettent de continuer à fixer la cotisation des membres effectifs à 15 francs. L'assemblée adopte le projet de budget tel qu'il lui est soumis. Fixation des jours et heures des assemblées de la Société. Le maintien des jours et heures des assemblées de la Société est proposé par le Conseil et ratifié par l'assemblée. br if es . nombre de membres de visiter à BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXXV Choix de la localité et de l'époque de l’excursion annuelle de la Société. * Le Conseil a exprimé l'avis qu'il pourrait être agréable à un certain à nouveau Orp-le-Grand, Folx-les- Caves, Wanzin et Les localités voisines. L’excursion faite en ces points date du mois de septembre 1871, et, comme quinze ans se sont écou- lés depuis cette époque, bien des membres visiteront probablement avec intérêt cette partie du pays, toujours riche en fossiles crétacés, ‘landeniens et heersiens. Aucun autre projet n'étant présenté, l’assemblée adhère à la propo- sition du Conseil, et laisse à celui-ci le soin de fixer l’époque de l'excursion. Propositions du Conseil. 1. Publications. — M. Wevyers a proposé la suppression aux procès-verbaux mensuels de la rubrique : Dons et envois reçus. Le Conseil a adopté en partie la proposition de notre collègue et il pro- pose de faire droit au désir de ce dernier, tout en maintenant la mention des titres des ouvrages offerts par leurs auteurs. M. le Secrétaire explique le bien fondé de la suppression réclamée par M. Wevers en ce qui concerne les publications reçues de la part des Sociétés correspondantes, mais il fait remarquer que la grande extension de la rubrique susmentionnée ne remonte qu'à une ‘couple d'années et provient de l'accueil sympathique qui a été accordé aux demandes d'échange adressées aux Sociétés étrangères en vue d’ac- _ croître et de compléter dans la mesure du possible F bibliothèque de la Société. M. le secrétaire fait remarquer, en D que cette énumération avait un but : elle servait d’accusé de réception, et, désormais, cet accusé de réception sera remplacé par le Bulletin bibliographique qui termine le volume d’Annales. La proposition de M. Wevyers, modifiée par le Conseil, est adoptée. 2. Organisation d'excursions malacologiques mensuelles dans le pays. — Cette proposition émane encore de M. Weyers. Les excur- sions qu'il désire voir instituer auraient pour but de compléter la collection des mollusques terrestres et fluviatiles vivants de Belgique formée par Jules Colbeau et devenue aujourd’hui la propriété de la LXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Société, grâce à la généreuse initiative de quelques-uns de ses membres. Après examen, le Conseil a émis l'avis qu’il serait hautement dési- rable de voir donner suite à cette proposition; mais il s’est heurté à des difficultés d'exécution. Cependant le Conseil propose de prendre sous son patronage ofliciel toute excursion qui sera préparée ou demandée par six membres. Il souhaite que, chaque mois, pareille demande lui soit adressée. Le Conseil propose, en outre, linsertion au procès-verbal des développements présentés par M. Wevers au sujet de sa seconde proposition. — Adopté. Ces développements sont ainsi conçus : En lisant nos procès-verbaux, dit M. Weyers, j'ai constaté avec beaucoup de peine que les excursions malacologiques dans notre pays sont complètement tombées en S désuétude et que la seule dont on fait encore mention, l’excursion annuelle, a été graduellement convertie en excursion purement géologique. C’est là un fait profon- dément regrettable. Je sais bien qu’au point de vue de la malacologie vivante terrestre et fluviatile, nous devons conserver peu d'espoir d'ajouter à notre faune nationale des espèces nouvelles, mais cette raison suffit-elle pour expliquer et justifier l'abandon de toutes recherches en ce genre ? Je ne le pense pas, car n’y a-t-il pas à faire des observa- tions nombreuses sur la distribution géographique de nos espèces indigènes, sur leur embryogénie, sur leur anatomie, sur leur vie évolutive, sur leur variabilité dans ses rapports multiples avec la constitution géologique et minéralogique du sol et la com-. position chimique des eaux? La Belgique, sous ce rapport, présente un admirable champ d'observation, comme bien peu de pays en possèdent, et nos microscopes modernes sont des moyens puissants et efficaces d'investigation. Les jeunes gens actuels ne me semblent pas précisément posséder ce feu sacré qui est pourtant indispensable quand on veut arriver à quelques résultats sérieux en histoire naturelle; je regrette de devoir constater cette espèce d’apathie et d'indiffé- rence que les jeunes entomologistes semblent partager, du reste, à un égal degré. Et pourtant, ces excursions faites en commun ont un charme inexprimable. Pour ma part, je me rappelle toujours avec la plus grande satisfaction ces bonnes et saines fatigues en plein air, ces repos bien mérités sous de vertes tonnelles, que quelque discussion scientifique imprévue venait intéresser ou que les propos d'un joyeux compagnon venaient égayer. Ces bonnes vieilles traditions sont-elles done per- dues définitivement, et n’y a-t-1l pas moyen de les faire revivre en leur donnant un nouvel intérêt ? : Je crois que ce moyen existe, et je vais essayer de l'indiquer, car les excursions de ce genre sont une excellente école d'observation, elles rendent la science attrayante, elles sont la meilleure introduction aux études plus sérieuses et plus approfondies d'histoire naturelle, et prédisposent l'esprit à recevoir ce certain degré de culture philosophique qui est si rare aujourd’hui, même chez la plupart des naturalistes actuels en renom, et qui, seule pourtant, peut donner une véritable valeur à leurs travaux. Ce dernier point est des plus importants, il mérite d'attirer spécialement l’attention de mes collècues. ï x x BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXXVII J'ai lu, avec la plus grande satisfaction, que la Société avait acquis, par voie de souscription, la collection des mollusques terrestres et fluviatiles de Belgique délaissés par notre regretté collègue Colbeau ; si j'en juge du moins par une communication de notre secrétaire en séance du 6 juin 1885. Si tel est bien Le cas, comme je le pré- sume, je félicite hautement notre Société d'avoir sauvé cette collection précieuse, qui a été formée et réumie au prix de tant de peines, de temps et de labeurs, par un natu- raliste dont nous déplorons tous les jours la perte, et qui lui à fourni les matériaux types de ses intéressantes communications à la Société, insérées dans nos Annales. Cette collection est, certes, déjà excessivement importante par elle-même, elle contient les résultats de toutes les explorations de Colbeau sur le sol belge; mais si complète qu’elle puisse paraître, elle est bien loin encore, cependant, de représenter notre faune - nationale, qui doit comprendre, en outre, les mollusques marins de nos côtes. Colbeau n’a bien exploré qu'un certain nombre de localités seulement; tout est à faire pour le reste de notre territoire; quelques-unes de nos provinces sont, pour ainsi dire, terra incognita sous ce rapport. Chacun sait que la Belgique est peut-être un des pays les plus favorisés d'Europe, tant par son système orographique que par la variété de ses formations géologiques. La Société devrait continuer l’œuvre de Colbeau et la compléter constamment ; chacun de ses membres devrait considérer cette collection comme la sienne propre, constituant un patrimoine commun sacré, au même titre que notre riche bibliothèque. Chacun devrait contribuer pour sa part à cette œuvre commune, avec le plus grand dévouement comme avec la plus grande abnégation, l’enrichissant de toutes ses découvertes et de ses trouvailles précieuses sans excep- tion, renonçant à créer pour soi-même une collection, particulière de ce genre qui serait inévitablement perdue plus tard. Chacun devrait, dès maintenant, accomplir ces sacrifices en faisant don, qui des variétés remarquables, qui des cas tératologiques qu'il posséderait, etc., sans parler des préparations anatomiques et autres. Chaque espèce devrait être représentée par des milliers d'exemplaires provenant de toutes les localités possibles de la Belgique ; on recueillera certainement encore bien des trou- vailles curieuses et inattendues comme variabilité, tératologie, etc. Tout cela devrait être concentré, classé méthodiquement et conservé dans cette seule et unique collec- tion, qui acquerrait ainsi une valeur scientifique inestimable au bout de quelques années de recherches suivies, patientes, sur toute la surface de notre territoire. Qu'on se rappelle les résultats si curieux et intéressants obtenus par un autre col- lègue regretté, Colin, par l'étude approfondie d’une seule de nos espèces vulgaires indigènes, la Limncæa stagnalis. C’est un exemple à suivre. Voilà donc un but tout trouvé pour les excursions malacologiques ; elles devraient même être organisées mensuellement et spécialement dans ce but. Au bout de quelques années, cette col- lection, qui devrait porter le nom de Colbeau, son véritable fondateur, serait alors réellement complète et contiendrait suffisamment de matériaux pour entreprendre alors une autre grande œuvre commune, publiée sous les auspices de la Société : la faune malacologique de Belgique, qui ne serait pas une simple énumération de toutes les espèces rencontrées chez nous, mais qui formerait une œuvre scientifique com- plète, de premier ordre, comprenant l’embryologie, l'anatomie et l’histologie de toutes ces espèces. Aucun autre pays d'Europe ne pourrait présenter une œuvre égale à celle-ci et aussi complète. Ce serait le plus bel hommage à rendre à la mémoire de notre regretté Colbeau, et le plus digne de lui. LXX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE M. le Secrétaire émet l'avis qu’il serait utile d'étendre à toutes les excursions, en général, le bénéfice de la décision que l’on va prendre au sujet de la présente proposition. Cet avis étant partagé par la plupart des membres présents, l'assemblée décide que : Le Conseil prendra sous son patronage officiel toute excursion pré- parée ou demandée par six membres. L è Prix des publications de la Société. Sur la proposition de M. le Secrétaire et par dérogation à Îa à décision prise en séance du 2 juillet 1872, portant le prix de vente Ë des volumes d’Annales à 15 francs, le Conseil, vu l'importance du $ tome XXI, qui vient de paraître, propose d'en élever le prix à à 20 francs pour les personnes étrangères à la Société. | | û Vingt-cinquième anniversaire de la Société. 4 Le Conseil, dans sa dernière séance, a décidé, à l'unanimité des : 1 membres présents, qu'il y avait lieu de célébrer en 1888 le vingt- cinquième anniversaire de la fondation de la Société. A cet effet, des e. concours seront ouverts, et, dès à présent, les questions suivantes sont posées : | I. — On demande des recherches physiologiques originales sur le rôle exact des divers organes des sens des mollusques gastéropodes. II. — On demande une étude sur les progrès de nos connaissances sur les Bra- chiopodes vivants, accompagnée de vues originales. IT. — On demande la monographie des coquilles fossiles d’un terrain belge. On aura soin de mentionner les principaux gisements à l'étranger. Le Conseil se réunira prochainement, pour arrêter toutes les dis- k positions relatives à la célébration de cet anniversaire, et il prie MM. les membres qui auraient des propositions à faire à ce sujet de bien vouloir les formuler dans le plus bref délai possible. | À Élection de trois membres du Conseil pour les années 1887-1888 et 1888-1889. Quatorze membres prennent part au scrutin, qui donne les résul- # tats suivants : | MAT." Denis 22 RSS STORE ; Hennequin . . . 14 — Le Lefèyre 1:17 Cage L ROHAN SCIE À — 1 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXXIX En conséquence de ce vote, MM. Denis, Hennequin et Lefèvre sont réélus membres du Conseil. Élection de trois membres de la Commission des comptes pour 1887- 1888. Dix membres déposent leurs bulletins et le scrutin donne le résultat ci-après : MM. Daimeries . . . 9 voix. DePullemont 0 410 H, Roilligen , . . 9 — Bullétmnul. 4"... 41 MM. Daimeries, De Bullemont et H. Rofliaen sont également réélus. La séance est levée à 2 heures. Séance du 6 août 1887 PRÉSIDENCE DE M. COGELS La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM.P. Cogels, vice-président ; F. Crépin, É. Del- vaux, É. Fologne, J. De Lafontaine, M. Mourlon, H. Roffiaen, L. Van der Bruggen, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. A. Brant J. ie et le baron O. van Ert- born. Le procès-verbal de la séance du 4 juin 1887 est adopté. Correspondance. MM. les conservateurs de l’Institut de science Wagner, de Phila- delphie, envoient la publication de cet établissement et demandent l'échange avec nos Annales. — Accordé. La Direction de l’Institut royal géologique et Académie des mines de Berlin, la Société géologique de Hongrie, le Musée national de LXXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Mexico, le Service géologique des États-Unis, la Société géologique italienne de Rome et la Société scientifique « Antonio Alzate » de Mexico accusent réception de publications. Le Musée national de Buénos-Aires, la Commission de l'Expédition norvégienne au pôle Nord, le Musée royal d'histoire naturelle de Bel- gique annoncent l'envoi de publications. L'Académie d’Agram, la Société des sciences naturelles de Ratis- bonne, la Société des sciences de Christiania, la Société d'histoire naturelle du Wurtemberg, la Société d'histoire naturelle de PUni- versité de Dorpat, la Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers accusent réception et annoncent l’envoi de publications. L'Académie des sciences de New-Vork annonce qu'elle vient de faire réimprimer une partie de ses publications et offre de combler les lacunes qui pourraient exister dans la bibliothèque de la Société. — Remerciements. L'Institut égyptien accuse réception de publications et réclame quelques procès-verbaux. — Accordé. La Société des sciences naturelles d'Elberfeld annônce l'envoi des publications qui lui ont été demandées et fait connaitre que les tomes IT et Il du Jahresbericht sont épuisés. — Pris pour notifica- lion. - L'Institut royal vénitien de sciences, lettres et arts, annonce l'envoi des volumes de Mémoires qui lui ont été demandés, à l'exception des tomes I et [l, complètement épuisés. — Remerciements. La Société ouralienne d'amateurs des sciences naturelles fait par- venir deux exemplaires du programme de l'Exposition scientifique et industrielle de la Sibérie et de l’Oural en 1887, à Ékathérinebourg (Russie). | M. K. F. Koehler, libraire à Leipzig, envoie son Catalogue n° 451, et la Société malacozoologique allemande adresse sa 79° liste d'échanges. — Remerciements. Dons et envois reçus. M. À. De Koninck, bibliothécaire adjoint à la Chambre des repré- sentants, fait don à la Société des publications suivantes : Mémoires Ge et tmp rh “cu — ae métil que ge grd _ BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXXXI de la Société centrale d'agriculture, sciences et arts du département du Nord, séant à Douai, séance publique du 11 juillet 1826 ; — Mémoires et comptes rendus de la Société d'émulation du Doubs, I* volume, tome II, {"° et 2e livraisons; tome III, décembre 1842 et Juillet 4843; id., 3e et 4e livraisons; Il° volume, tome 1°, 1844, 4" et 2% livraisons; id., tome II, 1845, 3e et 4e livraisons; id., tome III, 1846, 5° et 6° livraisons; IIIS volume, tome [°, 1847, 4e et 2° livraisons; id., tome IT, 1848, 5° et 4° livraisons. Brochures offertes par leurs auteurs : M. le D° J.-F. Churchill (First Report free stwchiological dispensary, for consumption and diseases of the lungs, windpipe, nose and throat, with an appendix on croup, diphtheria and hay-fever); MM. P.-G. Cluysenaar et À. Lecrenier (Étude des fossiles siluriens de Huy et d'Ombrei, 1° communication); M. Ph. Dautzenberg (Une excursion malacolo- gique à Saint-Lunaire [llle-et-Vilaine| et aux environs de celte localité); M. É. Delvaux (Compte rendu de l'excursion de la Société royale malacologique de Belgique à Ostende, Blankenberghe et Nieu- port. — Visite aux gîtes fossilifères d'Aeltre et exploration des tra- vaux en cours d'exécution à la colline de Saint-Pierre à Gand); M. le D' L. Foresti (Sopra alcunti fossili illustrati e descritti nel Musœum metallicum di Ulisse Aldrovandi); M. F. Paetel (Catalog der Conchylien-Sammlung. Mit Hinzufügung der bis Jetzt Publicirten recenten Arten, sowie der ermittelten Synonymia. Erste Lieferung) ; M. À. Rucquoy (Note sur les fouilies faites en août 1879 dans la caverne de la Bêche-aux-Roches, près de Spy) ; M. À. Senoner (Cenni bibliografici); M. C. Ubaghs (1. Les Ateliers ou stations dits pré- historiques de Sainte-Gertrude et Ryckholt, près de Maestricht; 2. I. Notice biographique du géologque Binkhorst tot den Binkhorst. — I. Littérature des ouvrages parus sur l'étude des terrains géologiques du Limbourg néerlandais). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose pour la bibliothèque trois exemplaires du tome XXI des Annales de la Société, ainsi que trois exemplaires des procès-verbaux de la séance du 4 juin et de l'assemblée générale annuelle du 3 juillet 1887. M. le Secrétaire dépose ensuite un exemplaire des tirés à part suivants : Compte rendu de l'excursion de la Société royale malaco- TOME XXII, 4887 6 LXXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE logique de Belgique. — Note sur la structure des dunes, par M. A. Briart; Compte rendu de l’excursion de la Société royale mala- cologique de Belgique, etc. — Visite aux gîtes fossilifères d’Aeltre et exploration des travaux en cours d'exécution à la colline de Saint- Pierre à Gand, par M. É. Delvaux; Théophile Le Comte, notice biographique, par M. Th. Lefèvre ; Valère Liénard, notice biogra- phique, par M. Th. Lefèvre; Note sur la présence du Dreissena cochleata, Nyst, dans un étang au nord d'Anvers; Recherches mala- cologiques à l'embouchure de la Somme, à Saint-Valéry, au Crotoy, à Cayeux, au Bourg-d’Ault, à Mers et au Tréport; Note sur les dépôts quaternatres du sud de Tirlemont, par MM. D. Raeymaekers et le baron À. de Loë; Note sur quelques coupes visibles sur le territoire de la plancheite de Saventhem, par M. É. Vincent. Communications du Conseil. _ M. le Président annonce que le bureau de la Société, pour l’année 1887-1888, reste composé de la manière suivante : Président : MM. J. Crocq. Vice-Président : P. Cogels. Secrétatre-bibliothécaire : * Th. Lefèvre. Trésorier : É. Fologne, Membre : | F. Crépin. — H. Denis. — É. Hennequin. M. le Président a le regret d'annoncer la mort de M. Louis Piré, professeur honoraire des athénées royaux, membre de la Société, décédé à Ixelles, le 16 juillet 1887. Il rappelle la part active prise par ce collègue aux travaux de la Société. Une lettre de condoléance a été envoyée à la famille, et M. F. Crépin a bien voulu se charger d'écrire la biographie du regretté défunt pour le tome XXII des Annales. Le Conseil, dans sa séance de ce Jour, à reçu membres effectifs de la Société M. Louis Navez, homme de lettres à Bruxelles, présenté par MM. Crépin et Lefèvre, et M. Jules Cornet, assistant à l’'Univer- sité de Gand, présenté par MM. Crocq et Lefèvre. Il a accepté la démission de M. A. Rutot. BULLETIN DES SÉANCES, —— ANNÉE 1887 LXXXIII Travaux pour les publications. Comme suite au désir exprimé par notre collègue M.J.-L. Weyers, M. Edgar-A. Smith, du Musée britannique, fait parvenir les descrip- tions de deux espèces recueillies par notre confrère à lile Bodjo, pendant son séjour à Sumatra. D'accord avec l’auteur, ce travail, destiné aux Annales, sera amplifié et accompagné d’une planche. MM. Dautzenberg e Cogels sont nommés rapporteurs pour l’examen de ce travail. Communications de membres. M. Mourlon appelle l'attention des membres de la Société sur la note de M. É. Vincent insérée dans le procès-verbal de la séance du 2 avril et qui a pour titre : Sur quelques coupes visibles sur le terri- toire de la planchette de Saventhem. Cette note remet en question l'interprétation des dépôts qui, à l’est de Bruxelles, s'observent entre les sables laekeniens de léocène moyen et l'argile glauconifère (tongrien de Dumont). Ces dépôts furent d’abord considérés comme représentant avec l'argile glauconifère l'étage wemmelien. Mais, comme ils forment, en réalité, deux groupes de couches séparés par un gravier, le groupe inférieur fut seul regardé comme wemmelien, et le groupe supérieur fut rapporté au nouvel étage que MM. Rutot et Van den Broeck ont proposé d'appeler « étage asschien ». : Or, il résulte des recherches de M. Vincent que ce dernier groupe de couches renferme la faune wemmelienne proprement dite, tandis que l’autre groupe, l’inférieur, présente un facies faunique tout diffé- rent. : M. Mourlon croit pouvoir appuyer de ses propres observations le nouveau classement proposé par M. Vincent et en montre des appli- cations en différents points du bassin franco-belge, notamment à Cassel, en France, à Baeleghem près de Gand, à Forest et à Mels- broeck près de Bruxelles, et surtout à Lede et à Moorsel près d'Alost. | Par suite de ces considérations, M. Mourlon a cru pouvoir pro- poser, d'accord avec M. Vincent, de réserver le nom de wemmelien LXXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE au groupe de couches supérieures et celui de /edien au groupe infé- rieur (). La séance est levée à 5 heures. Séance du 3 septembre 1887 PRÉSIDENCE DE M. COGELS La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. P. Cogels, vice-président ; J. De La Fontaine, É. Delvaux, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. J. Crocq, le baron O. van Ertborn et L. Van der Bruggen. Le procès-verbal de la séance du 6 août 1887 est adopté. Correspondance. Par dépêche en date du 16 août 1887, M. le ministre de l’agri- culture, de l’industrie et des travaux publics annonce qu’un subside est accordé à la Société à l’occasion de la publication du tome XXI de ses Annales. M. A. Senoner fait savoir qu'il a lu au procès-verbal de la séance du 1% mai 1886 qu'il aurait offert à la Société plusieurs volumes du Jahrbuch de l'Institut impérial-royal de géologie de Vienne. II fait remarquer que c’est à la direction dudit Institut que la Société est redevable de cet envoi. — Pris pour rectification. M. F. Paetel fait parvenir les deux premières livraisons du Cata- loque de ses collections de conchyliologie, avec prière de bien vouloir en rendre compte dans le bulletin des séances. Le service géologique des États-Unis annonce l’envoi de publica- tions. La Société zoologique de Londres, la Société royale de Londres et le Musée australien accusent réception de publications. (!) Bulletin de l’Académie royale de Belgique, 3° série, t. XIV, p. 49-52. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXXXV Dons et envois reçus. Brochures offertes par leurs auteurs : M. le D' J.-F. Churchill (Second Report free stœchiological dispensary, for consumption and diseases of the lungs, windpipe, nose and throat); M. É. Delvaux (Terrains tertiaires. Documents siraiigraphiques et paléontologiques pour l'étude monographique de l'étage ypresien) ; M. H. Forir (Con- tribution à l’étude du système crétacé de la Belgique. — I. Sur quelques poissons et crustacés nouveaux ou peu connus); M. F. Paetel (Catalog der Conchylien-Sammiung. Mit Hinzufügung der bis jetst publicirten recenten Arten, sowie der ermitielten Synonymia. Zweite Lieferung). M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 6 août 1887. Lectures. M. le Président donne lecture de la note suivante, dont l’impres- sion est ordonnée au procès-verbal. CONTRIBUTIONS A L'HISTOIRE DES BRYOZOAIRES ET DES HYDROZOAIRES RÉCENTS Par Ë. PERGENS Dans le courant de cet été, j'ai trouvé, à la bibliothèque du Muséum de Paris, le manuscrit de Desmarest et Lesueur, servant d'explication pour leurs planches inédites sur les polypiers flexibles. Cet exem- plaire y a été déposé par les auteurs en 1829, et est conservé sous la marque A. Ces quatorze planches ont été gravées sur cuivre par Lesueur; quelques rares exemplaires seulement en ont été distribués. M. Jullien m'a appris que les originaux sont la propriété du Muséum du Havre. M. Lennier, directeur de ce musée, a eu l’obligeance de moffrir un exemplaire de ce travail, et a déclaré mettre son stock à la disposition des spécialistes qui s’y intéressent. Après la mort de Lesueur, ses collections furent emballées et restèrent plusieurs années dans les greniers de ses héritiers. Grâce aux efforts de M. Lennier, une bonne partie de ces collections entra au musée de sa ville natale. Outre les bryozoaires et hydrozoaires, LXXXVI SOCIÉTÉ. ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ces manuscrits renferment d’admirables planches noires et coloriées sur les échinodermes et les méduses ; de plus, un grand nombre de dessins faits à l’île de Tasmania et à la Nouvelle-Hollande, qui pour- raient être de queique importance ethnographique. Une partie des bryozoaires et des hydrozoaires étaient bien con- servés ; les autres sont perdus. Le manuscrit de Paris n’est pas toujours d'accord avec celui du Havre. Dans ce cas, j'ai adopté la dénomination énoncée sur les étiquettes des échantillons. Je reproduis d’abord ce texte explicatif, et ensuite les identifications que j'ai pu faire. Planche I. Fig. 1. Flustra hirsuta. Fig. 5. Flustra clatrata. — 2 — armata. LU, — 6. — bituberculata. — 3 — quinquespinosa. — TT. — tuberculosa. — À, — hirsutissima. Planche IT. Fig. 1. Melobesia reticulata. Fig. 9. Cellepora dubia. — 2. — lœvis. — 10. — minutissima. — 3 — tuberculosa. — 11. Pisinoa (nov. gen.) monilifor- — À, Cellepora tridentata. mis. — D. — coarctata. — 12. — corniculata. — 6. — spumosa. — 13. — minutissima. — 7. — mamillaris. — 14. — navicula. — 8. — cingulata. Planche III. Fig. 1. Melobesia madreporites. Fig. ©. Cellepora ramosa. ù — 2. —- vErTUCOSA. — 6. — radiata. — 3. Tesselaria cretacea. —- 7. Eucratea (!) arcuata. — À. — pellucida. — 8. Cellepora flustroides. Planche IV. Fig. 1. Eunicea (?) costata. Fig. 4. Eunicea miliacea — ,2. — calcitrapa. — D — multica. — 3 — rugosa. — 6. —- emarginata. (!) Le manuscrit de Paris porte à la mine de plomb : « Æucratea, nom déjà employé par Lamouroux. () Mss. de Paris : « Eunicea, nom employé par Lamouroux pour les Antipathes, Gorgones, etc. » 4 É Planche V. Fig. 1. Eunicca compressa. Fig. 4. — 2 — magnispinosa. — 9. — 3 — gracilis. — 6. Planche VI. Fig. l. Evernea (gen. n.) triangularis. Fig. 4. — 2. Neomeris(?)infundibuliformis. — 9 — 3. Pherusa (5) acaroides. — 6. _ Planche VII. Fig. 1. Dexamena (n. gen.) eburnea. Pie, 7 — ©? — elongaia. — 8. — 3. — calcarea. — 9. — À. — crass«. — 9 — gracilis. — 10, — 6. Ewrinome (gen. n.) granulosa. Planche VIIT. Fig. 1. Cellaria rotunda. Fig. 6. — 2 — barbata. — 7. — 3 — affinis. — 8. — À, — divaricata. — 9. — D. — imbricata. — 10. Planche IX. Fig. 1. Laomedea laxa. Fig. 5. — 2 — polyzonias. — 6. — 3 — Lamourouxi. — 7. — 4. — antipathes. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 LXXXVII Eunicea biemarginata (1). — alata. _— emarginula. Pherusa cordiformis. . Palythoa lugubris. — SeTTaid. . Eurinome spicata. cerealis. Menesto (gen. n.) scolopen- droides. Cerceis (gen. n.) striata. Cellaria setigera. Clytia campanula. obstructa. quadridens. — pedicellata. Sertularia plicata (). — divaricata (°). pectinata (5). (1) Au manuscrit de Paris, le mot « biemarginata » est rayé au crayon et rem- placé par « auriculata ». () Mss. de Paris : espèce. » (5) Mss. de Paris : « Pherusa, nom à changer. » « Neomeris, nom employé par Lamouroux pour une autre () Au manuscrit de Paris, le mot plicata est rayé au crayon et remplacé par divaricata. () Au même manuscrit, le mot divaricata est rayé au crayon et remplacé par pectinata. (5) Au même manuscrit, le mot pectinata est effacé au crayon sans être remplacé. LXXX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Planche X. Fig. 1. Sertularia elegans. Fig. 6. Dynamene disticha. —, 2. — tubifera. — 7. — pelagica. — 3. — similis (). — 8. Dotho (gen. n.) denticulata. — À, Dynamene pusilla. — 9. Apseudesia (gen. n.) pallasti. — 9. — arborescens. Planche XI. Fig. 1. Asia(gen. n.) Cuvieri. Fig. 4. Asia Boscü. — 2. — Desmaresti (?). — D. — Savigni. — 3 — Lacepedei. — 6. — Latreillii. Planche XII. Fig. 1. Asia Lamarckhu. Fig. 6. a, b, c, d. Antennina verticil- — 2. — Banksü. lata. — 3 — Cavolinit. — 6.e,f,g. Antennina alternata. — À, — Richardi. — 7. 0, %,y. — pilosa. — 9. — Solandri. Planche XIIT. Fig. 1. Sirinx (gen. n.) Archimedi. Fig. 4. Sirinx circumplicata. — À. — spinosa. — 5. Amathia Brongniartii. — 3 — eruciformis. — 6. — Lemanii. Planche XIV. Fig. 1. Sirinx Lemanii. Fig. 3. Pronoa (gen. n.) cellaroides. — 2. Corymbella(gen.n.)serrata. » Les autres figures de cette planche n’ont pas reçu de nom. Beaucoup d'espèces étaient nouvelles en 1829; spécialement les Eunicées (Catenicella), qui ont été décrites et figurées en grande partie en 1852 par Busk, et en 1858 par Wyville Thomson. Quant aux hydrozoaires, je me suis abstenu de faire des identifications, n'ayant pas les connaissances nécessaires pour les mener à bonne fin. (t) Dans le manuscrit de Paris, le mot similis est remplacé au crayon par scandens. (?) Les manuscrits de Paris et du Havre portent à l'encre Asia Banksü, et dans le premier, ce dernier mot est remplacé au crayon par Desmarestii ; j'a1 adopté cette dénomination, pour pouvoir laisser subsister l’Asia Banksii de la planche XIT, qui est une espèce distincte. Lu: Hé Fig. 3 — 6. Fig. 4. — 9 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 LXXXIX Planche Je . Membranipora pilosa, L. Fig. 7. Chorizoporahyalina, L. (L’ori- — membranacea, ginal et la figure sont égale- L, (L’original etla figure sont ment en désaccord.) en désaccord.) Planche IT. Mucronella coccinea ab. var. Fig. 9. Membranipora catenularia, mamillaris, Wood. James. . Chorizopora hyalina, L. — 12, Eucratea chelata, L. La planche IIT représente aussi quelques formes fossiles, toutes perdues. Planche IV. Fig. 1. 2 Calpidium ponderosum, Fig. 4, Catenicella lorica, Busk. Goldst. | — 9. — Sp. — 2. Catenicella carinata, Busk. — (6. — ventricosa Busk. — 3. — plagiostoma, Busk. Planche V. Huoe le Échantillon manquant. Fig. 4. Catenicella ringens, Busk. — ?. Catenicella plagiostoma, Busk. — 5. — olata, Thoms. — 3. — elegans, Busk. — 6. — Sp. Planche VI. Fig. 1. Emma crystallina, Busk. Fig. 5. Bugula Johnstonicæ, Gray. — 2. Dimetopia spicata, Busk. — 6. Ressemble à Bugula margari- — 3. Menipea cyathus, Thoms. tifera, Busk, mais ne porte — 4. Emma crystallina, Busk. pas l’aviculaire sessile. Planche VII. Fig. 1 à 5. Les originaux manquent Fig. 7, 9 et 10 manquent. — genre Crisia. — 6 et 8. Deux espèces du genre . Caberea. ï Planche VIII. Fig. 1. Cellaria simplex, Busk. Fig. 3. Cellaria variabilis, Busk. — 2. Tubucellaria barbata, Lamck. — 4et5 manquent. = T, hirsuta, Lamx. La figure 6 de cette planche VIII est la Cellaria hirsuta, Mac XC SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Gill, 1868 ; mais comme lenom de Cellaria hirsuta a déjà été employé en 1816 par Lamouroux, je propose de maintenir celui de Cellaria setigera, Desm. et Les. Les figures 7 et 10 sont des hydrozoaires, comme aussi celles des planches IX à XII. Planche XIII. Fig. 1. Amathia spiralis telle que Busk toria, p. 84) par M. Teni- (Challenger,Rep.on Polyzoa, son- Woods (non l’espèce de Hp pe NE) Ne Lamck.). On peut donc con- figure. Je doute si c’est réel- server le nom d'Amathia spi- lement l'espèce de Lamou- nosa, Desm. et Les. roux. Fig. 3. Amathia connexa, Busk. — 2. C'est l'Amathia spiralis figurée — 4, — crispa, Lamck. comme espèce nouvelle en — D. — sp. 1877 (Trans. roy. soc. Vic- — 6. — cornuta, Lamck, Tous les originaux de la planche XIV ont disparu. La séance est levée à 5 heures. Séance du 1* octobre 18817 PRÉSIDENCE DE M. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président; P. Cogels, F. Crépin, J. De La Fontaine, É. Delvaux, É. Fologne, D. Raeymaekers, H. Roffiaen, L. Van der Bruggen, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. E. Bayet, A. Daimeries, le baron O. van Erthorn. Le procès-verbal de la séance du 3 septembre 1887 est adopté. Correspondance. M. E.-A. Smith annonce l'envoi de la planche destinée à accom- pagner son travail déposé à la séance d'août. — Ce document sera : hrs Cie al d'diocel o. $ Le # î BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1897 XCI 4 communiqué à MM. les rapporteurs Dautzenberg et Cogels, avec prière de faire rapport à la séance de novembre. | M. J. de Cossigny annonce l'envoi d’une suite de livraisons des Comptes rendus des séances de l’Académie des sciences de Paris. — Remerciements. M. le secrétaire de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève accuse réception et remercie pour l'envoi du tome XXI des Annales, et fait connaître que le comité de publication de cette société a décidé d'accorder l'échange de ses travaux. — M. le Secré- _taire propose de voter des remerciements à cette association, et, se faisant l'interprète de plusieurs collègues, il demandera à la Société de physique et d'histoire naturelle d'échanger, dans la mesure du pos- sible, les publications complètes des deux sociétés. M. Cruls, directeur de l'Observatoire impérial de Rio-de-Janeiro, prenant en considération les réclamations qui lui ont été adressées, fera parvenir prochainement la suite des publications de l’établisse- ment qu'il dirige. — Remerciements. Le Muséum de géologie pratique de Londres accuse réception du tome XXI des Annales. M. le secrétaire à le regret de faire remar- quer à l'assemblée que, depuis plusieurs années, les Annales sont envoyées à cet établissement, et que, malgré sa demande, il n’a pu encore obtenir l'échange des publications avec le musée susdit. Il propose de faire une nouvelle et dernière démarche. — Adopté. Le Muséum de zoologie comparée de Cambridge, la Société royale de physique d'Édimbourg et la Société linnéenne de la Nouvelle- Galles du Sud accusent réception de publications. L’Institution Smithsonienne et la Société silésienne d'histoire natu- relle annoncent l'envoi de publications. Dons et envois reçus. L Ouvrages et brochures offerts par leurs auteurs : M. L. Bellardi (1 Molluschi dei terrent terxiari del Piemonte e della Liguria descritti da Luigi Bellardi, socio residente della Reale Accademia delle Scienxe. Parte IV, Fasciolaridæ e Turbinellidæ. Parte V, Mitridæ. Parte V, Mitridæ (continuazione) ; M. É. Delvaux (1. Les anciens dépôts de transport de la Meuse appartenant à l’assise moséenne, observés dans XCII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE les ballastières de Gelieren, près Genck en Campine; 2. Époque qua- ternaire. — Description sommatre des blocs colossaux de grès blanc cristallin, provenant de l'étage landentien supérieur, dont la rencontre a été signalée par l’auteur, dès 1867, en différenis points de la Campine limbourgeoise); M. G. Jennings Hinde (Organic origin of Chert); M. F. Paetel (Catalog der Conchylien-Sammlung. Mit Hin- sufügung der bis jetzt publicirten recenten Arten, sowie der ermit- telten Synonyma. Dritte Lieferung). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le secrétaire dépose, pour la bibliothèque, un exemplaire du tiré à part d’une note intitulée : Contributions à l’histoire des bryo- zoaires et des hydroxoaires récents, par M. É. Pergens, ainsi que trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 3 septembre 1887. Communications du Conseil. M. le Président a la satisfaction d'annoncer que, favorisée par le beau temps, l’excursion annuelle, qui a eu lieu sous la direction de MM. À. Daimeries et G. Vincent dans les environs de Folx-les-Caves, a parfaitement réussi, grâce aux mesures qui avaient été prises, au préalable, par M. Daimeries. Notre collègue n'a ménagé ni ses peines, ni ses efforts pour faci- liter aux membres de la Société une abondante récolte de fossiles. Des gîtes importants de sénonien et de maestrichtien ont pu être exploités, ainsi que le terrain landenien, dans les conditions les plus favorables. M. le Président signale tout spécialement le gite heersien d'Orp-le-Grand, qui a donné lieu à des découvertes importantes, grâce, encore une fois, aux déblais qui avaient été effectués en vue de l’excursion. Le programme a été ponctuellement exécuté et n’a donné lieu à aucun mécompte. M. le Président, se faisant l’organe de la Société, convie l’assemblée à adresser des remerciements chaleureux à M. Dai- meries, qu’elle prie de bien vouloir se charger, en collaboration avec nos collègues MM. Vincent père et fils, de Ia rédaction du compte rendu. (Applaudissements.) Sur Pinvitation de M. le Président, M. Delvaux, qui n’a pu assister à l’excursion, veut bien mettre à la disposition des auteurs du compte rendu la coupe géologique de la rue de l'École, à Orp-le-Grand, qu'il BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XCTIT a levée avec le soin minutieux qu'il apporte à tous ses travaux. Cette coupe prendra place dans le document en question, et M. le Prési- dent, après en avoir remercié l’auteur, fait remarquer que si l'inter- prétation du document peut donner lieu à des appréciations diffé- rentes, il les verra volontiers surgir et discuter au point de vue de l'intérêt scientifique. Lectures. M. le Secrétaire dépose une note de M. E. Bayet sur des excur- sions géologiques qu’il a faites, cette année, dans le canton du Tessin. — Cette note sera insérée au présent procès-verbal et des remercie- ments seront adressés à l’auteur. NOTE SUR QUELQUES EXCURSIONS GÉOLOGIQUES FAITES AUX ENVIRONS DE LUGANO (TESSIN) Par E. BAYET Je crois intéressant de faire connaître à la Société royale malaco- logique le résultat de diverses excursions géologiques faites par moi dans le courant des mois d'août et de septembre derniers. En effet, bien que ces excursions se soient faites dans un endroit assez éloigné de notre pays, la facilité des communications d’une part, qui rend Lugano accessible, en vingt-deux heures, aux per- sonnes habitant Bruxelles et, de l’autre, la présence de terrains et de fossiles parfois identiques dans les deux pays, me semblent devoir solliciter la bienveillante attention des membres de la Société. Avant de commencer l’énumération des fossiles que j'ai découverts et l’indication de leurs gisements, je dois remercier publiquement M. Lenticchia, professeur d'histoire naturelle au lycée cantonal de Lugano ; M. Fogazarro, le sympathique et distingué écrivain italien, et M. Sant-Ambrosio, de Milan, pour l’aide qu'ils ont bien voulu apporter à mes recherches et les indications précieuses qu'ils m'ont fournies. Ceci dit, je passe à l’énumération des découvertes que j'ai faites. A. — CARBONIFÈRE ET PERMIEN. Ce gisement est situé à Manno. Une vaste carrière, abandonnée depuis quelques années et où XCIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE l'on avait espéré rencontrer du charbon, met à jour une très belle couche de carbonifère surmontée de permien. La roche se compose de quartzite rouge et d'un poudingue à gros éléments, renfermant de nombreux morceaux de quartz et de micaschiste. J'ai trouvé dans les éboulis les espèces végétales suivantes : Calamites gigas. Sigillaria pachyderma. — cannœæformis. == undulata. — appromimatus. — scutellata. En tout, une bonne vingtaine d'échantillons. Le cabinet d'histoire naturelle du lycée de Lugano possède encore de ce gisement : Calamites cisti. | Sigillaria elongata. Sigillaria deutschiana. Lepidodendron oltheimianum. Les végétaux que j'ai recueillis, tout en étant facilement détermi- nables, sont néanmoins d’une conservation inférieure à ceux trouvés dans nos mines de charbon. Parmi les exemplaires que je possède, se trouvent deux sections de tronc d’un assez grand diamètre. D’après les renseignements que J'ai pu obtenir, un poisson et des coquilles auraient été trouvés autrefois en ce même endroit, lors de l’exploita- tion de la carrière. Pour ma part, je n’en ai vu aucune trace. B. — TRIAS. Un grand nombre de montagnes avoisinant Lugano sont composées de roches triasiques. Ce terrain forme notamment le mont San-Salvatore, et l’on y ren- contre ses divers étages. À la base, se trouve, en plusieurs endroits, une formation de porphyre rouge à gros éléments, que je crois pou- voir ranger, comme l'a fait M. Lenticchia, dans le trias inférieur, bien que d’autres géologues prétendent y découvrir une formation permienne. Cette formation atteint parfois, aux environs de Lugano, une épaisseur de 300 mètres. Ce porphyre affecte tantôt la couleur. rouge et tantôt la couleur brune, suivant qu'il est plus ou moins ancien. 11 renferme souvent des microlithes, qui, comme on le sait, se rencontrent aussi dans la lave des volcans, et des cristaux d’augite, mélangés au quartz et au feldspath, preuve de l'origine éruptive de ce dépôt. Le grès bigarré est développé à San-Martino, au pied du mont BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XCV San-Salvatore (909 mètres d'altitude). On le considère comme un produit de l'érosion des porphyres joint à des éruptions de cendre et de boue. Le trias supérieur qui repose au-dessus de cette formation peut être divisé en trois couches : 4) Dolomie inférieure ; b) Marnes irisées ; c) Dolomie supérieure. J'ai découvert dans la dolomie inférieure les espèces suivantes : Ammonites rectelobatus. Avicula mitiliformis. Natica Meriani. — luganensis. — complanata. — exilis. Chemnitzia concava. Myophoria curvirostris. Turbo Stabilei. Gastrochæma obtusa. Neritopsis Stoppanit. Encrinus liliiformis. Pecten Merianti. Terebratula vulgaris. Lima Lavizzari. J'y ai recueilli, en outre, un certain nombre d’espèces encore indéterminées, parmi lesquelles deux polypiers. Le gisement où J'ai découvert ces fossiles se trouve à environ 100 mètres de hauteur, le long du chemin conduisant du village de Pazzallo au sommet du San-Salvatore. Je n’ai trouvé de fossiles, dans la formation du San-Salvatore, qu'à ce seul endroit, malgré de nom- breuses recherches ; à l'exception, toutefois, d’un Neritopsis Stoppant, rencontré sur la route de Melide. Sur cette même route, j'ai décou- vert une très grosse pierre, pétrie de fossiles, appartenant aux genres Pecten, Rynchonella, Terebratula. Mais comme, d’une part, sa com- position m'a paru très diflérente de celle de la dolomie, et que, d'autre part, je n'ai trouvé qu'un seul bloc de ce genre et que l'existence d’une ancienne moraine ne fait pas de doute sur le San-Salvatore, j’hésite à la rattacher à la formation dolomitique; il me semble plutôt qu'on doive la ranger parmi les roches liasiques de Saltrio. Pour l’opinion contraire, je dois dire que les angles de la pierre étaient parfaitement intacts, lorsque je l'ai trouvée, ce qui tendrait naturellement à démontrer qu’elle provient réellement du San-Salva- tore. Bien que je n’aie pu réussir qu'à la briser en partie, la déter- mination des fossiles que j'en ai rapportés, détermination qui est encore à l’étude, éclaircira ce point, Je l'espère. XCVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE C. — INFRA LIAS. I. — Infra lias inférieur. J'ai pu examiner dans le val Solda, non loin de Castello (village frontière italien), dans le lit du torrent qui a profondément raviné le val Solda, et à divers endroits, notamment à Muzaglio, des affleu- rements de schistes bitumineux, pétris de fossiles, que je n'ai pas encore pu déterminer. Citons pourtant de ce gisement une fort belle Pholadomya que M. Sant-Ambrosio m'a gracieusement offerte, des Mytilus, la Cardita austriaca (?), VAvicula contorta, caractéristique du terrain, etc. Ce gisement, découvert par M. Sant-Ambrosio, qui a publié une carte géologique du val Solda dans une revue italienne, n'ayant pas encore été étudié, me fournira peut-être quelques espèces nouvelles, parmi la centaine de petits blocs que J'en ai rapportés. S'il en était ainsi, Je m'empresserais d'en faire part à la Société. Je n'ai trouvé dans ce gisement aucune trace de gastéropode. Le porteur qui nous accompagnait, MM. Sant-Ambrosio, Fogaz- zarro et moi, dans cette expédition, nous a dit avoir trouvé un beau poisson fossile, à un endroit très peu accessible du torrent, mais il a ajouté qu’il s'était presque aussitôt brisé. Quant à moi, je n’en ai point découvert dans les diverses excursions que J'ai faites dans la vallée ; je serais pourtant disposé à croire à la véracité du fait, car, au cabinet d'histoire naturelle du lycée de Lugano, se trouve un beau poisson ganoïde de grande taille, non encore décrit, et trouvé dans la formation infraliasique, à Porlezza, non loin du val Solda. J'ai découvert aussi, dans le lit du torrent, de nombreux fragments de chalcopyrite et d'autres minéraux. IT. — Infra lias supérieur. Je n'ai pu étudier linfra lias supérieur, caractérisé par le Conchodon infraliasicus et appelé par les paysans de la vallée : Petra degli stampi. Ce terrain est bien développé dans le haut de la vallée du val Solda et affleure à de nombreux endroits. Dans la même vallée et à la partie supérieure, affleure aussi, paraît-il, un lambeau de keuper. Un orage terrible m'a empêché d'aller vérifier la chose. BULLETIN DES SÉANCES. —- ANNÉE 1887 XCVII D. — LIAS. À plusieurs reprises, je me suis rendu à Mendrisio (une demi-heure de chemin de fer de Lugano) et j'ai fait l'ascension du mont Generoso (1,740 mètres) pour étudier les fossiles de ce terrain. J'expose ci-après le résultat de mes recherches : I. — Lias inférieur ou de Saltrio. Caractérisé par des calcaires, renfermant de la silice alternant avec des calcaires chloritiques passant à la dolomie. J'ai trouvé, tant à Saltrio qu'à Arzo et Besazio, les espèces sui- vantes : Ammonites bisulcatus Rynchonella binosa. Pleurotomaria, sp. — quadruplicata. Terebratula numismalis. — tetraedra. — ornithocephala. — varians, etc. — vicinalis. II. — Lias supérieur. Divisé en trois zones par Stoppani : a) Galcaire rouge à ammo- nites; b) Majolica rouge à aptycus; c) Majolica blanche. J'ai découvert les fossiles suivants dans les carrières d’Arzo à l’alpe Baldovana (mont Generoso), à Clivio (lit du torrent) et Besazio : Ammoniles comensis. Ammonites Taylori. — radians. — exmimius. — sternalis. | — Nillsoni. — subarmatus. = Terebratula Aspasia. — CrASsUs. Dans la majolica rouge, caractérisée par l'abondance des Aptycus, étage composé d’un calcaire argileux rouge, plein de silice, j'ai trouvé : Aptycus depressus. Belemnites notodotianus. Dans la majolica blanche, calcaire à cassure conchoïde et à fine texture grenue, J'ai trouvé, sur le mont Generoso, l’Aptycus didaci. La majolica blanche oi peu de fossiles. Les carrières d’Arzo et de Saltrio sont particulièrement considé- rables, elles s'étendent sur des collines entières. On les aperçoit de loin, car leur teinte rouge ou blanche tranche nettement sur le vert des montagnes. Les exploitations de marbre qui existent dans ces TOME XXII, 1887 s | rm 4 AT XCVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE carrières sont intéressantes à visiter, indépendamment de l'intérêt géologique qui sy rattache; dans celle de Saltrio, notamment, qui a entamé la montagne sur toute sa longueur, de forts piliers de pierre soutiennent les voûtes, qui paraissent menacer ruine en de nombreux endroits. S E. — TERRAINS POSTÉRIEURS AU LIAS. Je n'ai pas étudié les formations crétacées situées à cinq ou six lieues de Lugano, aux environs de Varese. Quant aux terrains tertiaires, l’éocène n’est pas représenté, le miocène n’a encore fourni que quelques mauvaises empreintes de bivalves; mais le pliocène est assez développé : il renferme_de nom- breuses empreintes de feuilles. Les principaux affleurements de ce terrain se trouvent à Balerna et Pontegana; cependant, de même que pour le terrain crétacé, le temps m'a fait défaut pour les étudier. De la période glaciaire, il est resté de nombreuses traces sur les montagnes des environs de Lugano, notamment au mont San-Salva- tore, à Ponte-Tresa, etc. Le glacier qui s’étendait sur la contrée devait avoir une épaisseur d’au moins 800 mètres. : Comme je le disais en commençant cette étude, Lugano est des plus intéressants au point de vue géologique, et je pense que les membres de la Société partageront ma manière de voir après ce court exposé, car il est rare de rencontrer, sur un espace aussi res- treint, une échelle de terrains aussi variée. | On y voit, en effet : Les terrains azoïques ; Les terrains silurien, cambrien, dévonien, qui n’ont pas encore été reconnus de façon positive ; Le carbonifère et le permien; : | Les divers étages du trias, l'infra lias et le lias, très riches en fos- siles, le terrain crétacé, le miocène, le pliocène et le quaternaire bien représentés. : Je laisse naturellement de côté la partie pittoresque de ces excur- sions, les belles montagnes, les torrents, le lac de Lugano, le beau ciel et cette végétation toute méridionale; ce serait dévier un peu, je pense, du cadre des études de la Société. » J'espère pouvoir communiquer avant peu à nos collègues le résultat BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 XCIX de quelques excursions faites à Brunnen, sur les bords du lac des Quatre-Cantons; mais, bien que les environs de cette localité soient très riches en fossiles, la dureté de la roche, souvent inattaquable par le plus fort marteau, l'ignorance où j'étais des gisements et leur altitude élevée ne m'ont permis de recueillir qu'un nombre restreint d'espèces. | Je termine cette note en exprimant l'espoir qu'elle puisse être utile à quelques collègues qu’un bon vent et leur étoile conduiraient sur les rives du lac de Lugano. La ne est levée à 5 heures. Séance du 5 novembre 188'7 PRÉSIDENCE DE M. CROCQ La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président, P. Cogels, É. Delvaux, J. De La Fontaine, L. Van der Bruggen et Th. Lefèvre, secré- taire. Se font excuser : MM. H. Roffiaen, le baron O. van Ertborn et G. Vincent. | | Le procès-verbal de la séance du 4% octobre 1887 est adopté. Correspondance. M. S.-P. Langley, secrétaire de l’Institution smithsonienne, de Washington, fait part de la mort de M. Spencer Fullerton Baird, LL. D., secrétaire de ladite institution et directeur du Musée national des États-Unis. — Une lettre de condoléance sera adressée à l’Insti- tution smithsonienne. M. A. Senoner, membre honoraire, remercie pour l'envoi du tome XXI des Annales et des Procès-Verbaux du premier semestre de 1887. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE [æ) M. le secrétaire de l’Académie des sciences de la Californie, à San- Francisco, accuse la réception des travaux des associations scienti- fiques belges dont la Société a procuré l'échange à cette Académie ; il remercie pour les démarches que la Société a faites à cette occa- sion, et il s'offre à lui rendre les mêmes services en Amérique, si l’occasion s’en présentait. L'Académie des sciences de Peabody, la Société géologique de Manchester, la Société géologique du Nord, la Société d'agriculture, sciences et arts de l’arrondissement de Valenciennes, Ia Société d'émulation d'Abbeville, l'Académie des sciences physiques et mathé- matiques de Naples, la direction du Musée Teyler de Harlem, la Société batave de Rotterdam, l’Institut national genevois, la Société d'histoire naturelle d'Aarauet la Société royale de la Nouvelle-Galles du Sud accusent réception de publications. Le Service géologique des États-Unis, le Musée national de Hongrie et la Société du Musée de Transylvanie à Kolosvar annoncent l'envoi de publications. M. le professeur Henry-A. Ward, de Rochester (États-Unis), et M. P. Orsolini-Prosperi, de Pise, font respectivement parvenir le prospectus d’un établissement d'histoire naturelle et un cataiogue de livres d'occasion concernant l’histoire naturelle. Dons el envois reçus. Ouvrages et brochures offerts par leurs auteurs : M. A. Briart et F.-L. Cornet (Description des fossiles du calcaire grossier de Mons. 4° partie. Gastéropodes, suite); M. F. Paetel (Gatalog der Conchylien Sammlung. Mit Hinzufügung der bis jetst publicirten recenten Ariten, sowie der ermittelten Synonyma. Vierte Lieferung) ; M. X. Stainier (1. Note sur un trilobite nouveau et sur les Panta- merus des calcaires d'Humerie ; 2. Cæloma rupeliense. Brachyure nouveau de l'argile rupélienne). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, un exemplaire de l'ouvrage intitulé : Notice historique sur la Société malacologique de Belgique, avec une analyse des travaux qui ont paru dans ses Annales (1863-1880), par M. Paul Cogels, ancien président, ainsi que trois exemplaires du procès-verbal de la séance du 4° octobre 1887. BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 CI M. le Président, convaincu d’être l'interprète de la Société, attire l'attention sur la notice historique concernant les travaux de la Société par M. Cogels, ouvrage destiné à prendre place dans la seconde partie du tome XV des Annales. Le travail considérable auquel s’est livré notre collègue sera, par la suite, du plus haut intérêt et facilitera d'une manière exceptionnelle les recherches dans notre important recueil. M. Cogels n’a ménagé ni ses peines, ni ses efforts pour faire là une œuvre éminemment utile, et M. le Président, en lui adressant les remerciements de la Société tout entière, tient à signaler le carac- tère de judicieuse synthèse et de complète impartialité qui a présidé à l'élaboration de cette œuvre ardue. — Applaudissements. M. Cogels remercie M. le Président de ses paroles élogieuses et déclare qu’en entreprenant sa notice historique, il n’a poursuivi qu'un but : celui de prouver son attachement et son dévouement inaltérables à la Société. Rapports sur les travaux présentés. M. le Secrétaire donne lecture du rapport suivant de M. Ph. Daut- zenberg sur le travail de M. Edgar-A. Smith, intitulé : Description de quelques espèces de coquilles terrestres de Sumatra, Java et Bornéo. RAPPORT DE M. PH. DAUTZENBERG J'ai examiné avec le plus vif intérêt le travail de M. Edgar- À. Smith, intitulé : Description de quelques espèces de coquilles terrestres de Sumatra, Java et Bornéo. Des sept espèces qui y sont soigneusement décrites et accompagnées de bonnes figurations, deux sont entièrement nouvelles ; les cinq autres ont été publiées, cette année même, dans les Annals and Magazine of natural history ; mais elles n'ont pas été figurées : c’est donc rendre un véritable service à la science que de les faire connaître d’une manière plus complète. La première espèce est un Helicarion se distinguant à première vue de ses congénères connus Jusqu'à ce jour par la dépression qui règne un peu au-dessus de la périphérie de son dernier tour. Viennent ensuite trois espèces désignées sous le nom générique de -Nanina, appellation qui devrait être bannie de la nomenclature, puisque le genre Nanina de Gray est de 1834 et que, dès 1826, Risso avait employé le même mot pour une coquille marine de la CII SOCIÉTÉ. ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Méditerranée que l’on a reconnue depuis comme n'étant autre chose que le jeune àge du Neritula neritea, Linné. Ces trois espèces appar- tiennent, d’ailleurs, à des groupes bien différents et qu'il peut être utile de séparer : celle appelée Nanina subconsul est mince, pellucide et appartient au genre Macrochlamys, Benson (1832). La suivante, désignée sous le nom de Nanëna hoodjongensis, est une grande et belle coquille du groupe des Xesta Albers (1850); enfin, le Nanina Weyersi, dédié à notre collègue M. Wevyers, qui l'a découvert à l’île Bodjo, est un véritable Ariophanta, des Moulins (1829). L’Helix (Geotrochus) bantamensis offre une grande analogie de forme et de taille avec une espèce de la presqu'île malaise décrite par M. Crosse sous le nom d’Helix (Geotrochus) perakensis. Les Leptopoma bodjoensis et Whiteheadi sont aussi remarquables par leur sculpture que par leur brillante coloration. J'ai l'honneur de proposer la publication dans nos Annales du remarquable travail qui nous est soumis. Le rapporteur, PH. DAUTZENBERG. M. P. Cogels lit le rapport suivant concernant le même travail : RAPPORT DE M. P. COGELS Je me rallie aux conclusions du rapport de notre savant collègue M. Dautzenberg pour proposer l'impression dans nos Annales du mémoire de M. Smith avec les figures coloriées qui l’accompagnent. En ce qui concerne l'abandon du nom générique de Nanina, je pense que l’on peut, sans inconvénient, se montrer moins rigoureux: Toutefois, je me demande si, avant de procéder à limpression du travail, il ne serait pas de l'intérêt de la science de communiquer à l'auteur les diverses observations de notre premier commissaire, si particulièrement compétent dans tout ce qui se rattache à la classifi- cation des coquilles. Le rapporteur, Pauz CocELs. L'assemblée ayant décidé de communiquer ces deux rapports à l'auteur, M. Smith a fait parvenir la réponse suivante : Après avoir remercié MM. Dautzenberg et Cogels pour lexamen ») 1° Put A pe J ( 4 : 4 BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 CIII bienveillant de son travail et pour leurs conclusions tendant à en proposer l'impression dans les Annales, l’auteur tient à remercier spécialement le premier rapporteur à propos des modifications qu'il préconise. En ce qui concerne l'emploi fait par lui du nom de Nanina, dont s’est servi Risso, il a suivi des autorités comme Pfeiffer, von Martens, Tryon, H. et A. Adams, qui ont généralement adopté ce terme. La valeur des noms de Macrochlamys et de Nanina à été com- plètement discutée par von Martens (), Stoliezka (?, Blandford (*) et Godwin-Austen (*). Si Macrochlamys ou Nanina sont suffisamment distincts de Ariophanta pour constituer un genre à part, ou s'ils diffèrent l’un de l’autre comme sous- genres, c'est là matière à opinion individuelle. Cependant, M. Smith n’oppose pas la moindre objection à deux des changements proposés par M. Dautzenberg, et, en conséquence, il modifie sa nomenclature comme suit : Nanina subconsul devient Macrochlamys subconsul et Nanina Weyersi se transforme en Ariophanta Weyersi. La troisième espèce (Nanina hoodjongensis) appartient plutôt à la section des Hemiplecta qu’à celle des Xesfa et, par conséquent, peut être changée de Nanina hoodjongensis en Ariophante (Hemiplecta) an L'observation relative à la similitude de H. bantamensis et H. pera- kensis est très Juste. Ces coquilles, cependant, représentent bien, pue l’auteur, des espèces distinctes. L'assemblée, adoptant les conclusions des rapporteurs, décide l’im- pression aux Annales du travail intitulé : Description de quelques espèces de coquilles terrestres de Sumatra, Java et Bornéo, ainsi que l'impression au procès-verbal de . séance des rapports et de la réponse de l’auteur. M. le Président charge M. le Secrétaire de transmettre à M. Edgar-A. Smith, avec les remerciements de la Société, les réso- lutions prises par l'assemblée. 1) AzBers, Die Heliceen (1860), p. 46. ?) Journal Asiatic Society Bengal, 1871, p. 246. 5) Ibidem, 1880, p. 184. 1) Land und Freshwater Moll. of India (1883), part. III, p. 76-88. ( “q CICTY SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Lectures. M. ÉË. Delvaux donne lecture de l’analyse suivante, qu'il a faite du récent travail que M. le D' J. Lorié vient de pubier : NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE SUR UN MÉMOIRE DE M. LE Dr J. LORIÉ, INTITULÉ : CONTRIBUTIONS A LA GÉOLOGIE DES PAYS-BAS Par Ë. DELVAUX L'étude des phénomènes qui ont déterminé la formation de nos terrains quaternaires ne peut être complètement poursuivie et ne sera entièrement terminée que si nous allons l’achever en Hollande. N'est-ce point là, en eflet, que tous les éléments, pris à notre sol par les agents méléoriques, se trouvent déposés? L'étude des épaisses alluvions, qui font de ce pays le delta du Rhin et de la Meuse, est pleine d’enseignements pour nous, et cest en allant prendre à leur origine, dans le nord de la Hollande, le processus des courants glaciaires, que nous saisissons les relations des dépôts morainiques avec nos alluvions anciennes. Il nous importe d'autant plus de les bien connaître que les actions glaciaires, marquées en caractères saisissants partout ailleurs, n’ont laissé relativement chez nous que de très faibles traces. Tous ceux qui s'intéressent à la solution de ces problèmes appren- dront avec plaisir la publication du nouvel et important mémoire de M. Lorié, intitulé : Contributions à la géologie des Pays-Bas. On n’a pas oublié la première partie de cet ouvrage, parueen 1885, qui nous a initiés en détail aux résultats géologiques et paléontolo- giques obtenus par les grands forages de puits artésiens exécutés à Utrecht, à Goes et à Gorckum : une analyse due à l’un de nos col- lègues, M. P. Cogels, l’a fait connaître à la Société. | Dans sa nouvelle étude du terrain quaternaire de la Néerlande, M. Lorié divise les matières qu'il veut nous exposer en deux parties : la première est consacrée au diluvium ancien et la seconde au zand- diluvium. , Les premier et deuxième chapitres de la première partie nous montrent le diluvium entremêlé dans les massifs situés à l’ouest et à l’est de l’Issel. Étudiés dans des tranchées de chemin de fer que notre confrère a pu relever et dont il donne des coupes détaillées, tracées avec la plus scrupuleuse fidélité, ces dépôts complexes présentent un BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 CV puissant intérêt. Ils offrent, chose à peu près inconnue chez nous, des couches redressées, composées d'éléments variés, argile, sables et graviers caillouteux, dont le sommet est arasé ou reployé en queue ou traînée parfois longue de plusieurs mètres. Ces couches sont recouvertes en stratification discordante par d’autres dépôts horizon- taux d'origine fluviatile et antérieurs au transport des erratiques. Un simple coup d’œil jeté sur les diagrammes qui accompagnent l’ouvrage donnera, bien mieux que ne peut le faire n'importe quelle analyse, une idée de la complication de ces terrains que notre confrère a su débrouiller. Le chapitre suivant montre la répartition verticale des éléments du diluvium entremêlé. L'auteur nous initie ensuite à la connaissance des actions produites par les phénomènes glaciaires dans leurs manifestations en Hollande. Celle qui frappe le plus est cette poussée qui a reployé en forme de queue l'extrémité supérieure des couches redressées et les a projetées dans des directions diverses. Les exemples connus de « Trail », que fournissent les autres pays de l'Europe et de l’Amérique, sont cités, passés en revue, et mènent aux mêmes conclusions : on est d'accord pour les attribuer aux forces mises en mouvement par les actions glaciaires. Dans le chapitre V, après avoir rappelé la position du diluvium moséan, M. Lorié aborde la question des erratiques scandinaves dont il poursuit l'étude à partir des provinces du nord de la Néerlande, dans le Brabant septentrional et jusqu’en Belgique. Bien que nous ne soyons pas absolument d'accord, notre ami et nous, sur tous les détails, nous nous faisons un plaisir de rendre hommage à la compétence dont fait preuve l’auteur. Il a approfondi toutes les parties de la question, et si nous ne coïncidons pas par tous les points, il est bon de savoir que nous ne sommes cependant séparés que par des questions d'interprétation. Vers la fin du même chapitre, la limite entre le diluvium rhénan et le diluvium entremêlé est nette- ment tracée : nous croyons que cette délimitation restera acquise à la science. Le chapitre VI est consacré à l'étude du diluvium scandinave. Outre Ia constitution géologique du Hondsrug, l’auteur nous donne une idée très exacte de la nature du sol et du sous-sol de la région en nous faisant connaître le détail des principaux forages exécutés dans les provinces septentrionales. Il complète cette énumération, d’un si haut intérêt pour nos études, par la description de l'ile de Tessel. CVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Enfin, le dernier chapitre est pris tout entier par un parallèle entre le diluvium entremêélé et le diluvium scandinave. Une substan- tielle et claire récapitulation termine cette première partie, la plus importante de l'ouvrage. La deuxième s'occupe, comme nous avons dit, du zanddiluvium et du système Eemien. | On sait que ce système, dont la création appartient à M. le professeur Harting, d'Utrecht, est constitué spécialement par un lit coquillier graveleux, composé de sable grossier et de cailloux. Ce dépôt, recou- vert de plusieurs couches de sable avec petits cailloux et amas de tourbe, supportées par un banc d'argile, repose sur le sable diluvien avec fragments de granite. Presque toutes les espèces, qui constituent le magma fossilifère, sont encore vivantes dans les mers du nord, et l’auteur établit l’âge géologique de la période Eemienne dans l’une quelconque des parties inférieures du zanddiluvium. “ Le chapitre premier est consacré à l'historique de ce système. Le deuxième renferme la description des fossiles faite avec un soin dont nous avons eu des preuves et la compétence que l’on reconnaît à l’auteur. Deux planches, dessinées avec la plus grande exactitude et un fini déjà admiré dans le premier volume des Contributions, viennent compléter cette description si pleine d'intérêt. Dans le chapitre IV, M. Lorié établit un parallèle entre les ter- rains de la vallée gueldroise et ceux de la vallée de Pssel; il indique la profondeur où la moraine inférieure a été trouvée situ. Le chapitre V passe en revue les opinions diverses émises, dans ces derniers temps, sur le zanddiluvium et ses rapports avec lalluvium. Nous constatons cette fois avec plaisir que les idées de notre collègue sur l'origine, la nature et les changements survenus au zanddiluvium (p. 152), coïncident absolument avec ies nôtres. Enfin, le chapitre VI et dernier, fait connaître les forages prati- qués en ces dernières années dans la vallée de la Gueldre. L'analyse qu’on vient de lire fait bren imparfaitement ressortir les mérites de ce beau travail dans lequel l’auteur consacre 160 pages de texte, grand in-8°, à l’étude du quaternaire de la Néerlande. Cet ouvrage est enrichi d’une carte géologique, de trois grandes planches de coupes diagrammes et de deux planches de fossiles (com- prenant la faune du système Eemien, tout entière). Une planche consacrée à la reproduction de profils, de coupes théoriques et conte- BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 CVII nant un tableau d'ensemble des forages de la vallée de la Gueldre complète l'illustration de l’œuvre de notre confrère. Ce livre n’est point, ainsi qu’on l’a déjà compris, un travail de compilation, rédigé dans le cabinet, s’autorisant d'observations anciennes plus ou moins complètes, pour échafauder a priori des systèmes : c'est une œuvre absolument personnelle. M. Lorié nous donne le résultat de ses explorations, sur le terrain, pendant un certain nombre d'années. Ce qu'il décrit, il Va vu. Par- faitement au courant de la littérature scientifique des pays voisins, il s’est trouvé dans les meilleures conditions pour tirer parti de ses observations, et les hommes du métier qui liront son livre verront à qu'il sait observer. Aussi a-t-il réussi à dégager des vérités qui ont fait franchir un pas considérable à la géologie de son pays. De Bodem van Nederland n’a jamais été traduit, et les ouvrages sur Ja géologie des Pays-Bas, peu nombreux d’ailleurs, n’ont pas été assez lus. M. Lorié, en écrivant ses Contributions () en langue française, a rendu un véritable service à sa patrie en même temps qu’à ses con- frères étrangers qui ne sont pas familiarisés avec la lecture du néer- landais. Comme nous le disions en commençant cette analyse, il est 4 bien difficile, pour ne pas dire impossible, de séparer l'étude géolo- gique du quaternaire de la Belgique de celle de la Hollande ou de l'Allemagne occidentale. Tous les progrès qui s’accomplissent dans l’une de ces régions viennent éclairer d’un jour nouveau les connais- sances acquises dans les contrées voisines. C’est avec une véritable satisfaction que nous nous empressons d'annoncer cette bonne nou- velle, la publication du livre de M. Lorié, à tous ceux qui s’intéres- sent au progrès de notre science en Belgique. 1 M. P. Cogels fait lecture de l’analyse bibliographique suivante : CATALOGUE DES COLLECTIONS CONCHYLIOLOGIQUES DE M. F. PAETEL : Par P. COGELS Parmi les publications récemment adressées à la Société malacolo- gique, nous nous permettrons de signaler à l’attention de nos confrères () Dr J. Lorté, Contributions à la géologie des Pays-Bas. II. Le diluvium ancien ou graveleux. IT. Le diluvium plus récent ou sableux et le système Eemien. Extrait des Archives Teyler. Série II, t. III. Première partie. Grand in-8° avec carte, coupes, diagrammes et planches de fossiles. Haarlem, les héritiers Loosjes, 1887, . CNIIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE les trois premières livraisons du catalogue de la collection de coquilles de M. F. Paetel (). | Get ouvrage, publié d'abord en 1883, est ue arrivé à sa troisième édition. Celle-ci, plus complète que les précédentes, renseigne non seu- lement les espèces que l’auteur possède, mais encore celles qui lui manquent, de sorte que ce catalogue d’une collection particulière met à la disposition des malacologistes un inventaire aussi complet que possible des richesses dont la réunion se propose à leurs efforts. L'ordre systématique a été adopté pour Tensemble de la collection et l’ordre alphabétique pour l’énumération des espèces de chaque genre. Les noms des espèces représentées dans la collection de M. Paetel ne sont suivis que du nom d'auteur et de l'indication de provenance. À la suite des autres, se trouve une indication bibliographique per- mettant de se référer aux sources ; enfin, les noms rejetés en syno- nymie sont imprimés en italiques avec toutes les indications désirables de concordance, et figurent suivant l’ordre alphabétique dans l’énumé- ration des espèces de chaque genre. Ajoutons que lorsqu'un genre se divise en sections, le nom de chacune d'elles est précédé d’un numéro d'ordre qui se trouve répété devant le nom de la coquille à laquelle il se rapporte. L'ouvrage entier se composera de . livraisons environ, dont huit pour les céphalopodes, ptéropodes et gastropodes marins, quatre pour les gastropodes terrestres el fluviatiles, trois pour les acéphales et les brachiopodes, ainsi que pour un répertoire général. Édité avec luxe par la maison Paetel frères, il est certainement l’un des meil- leurs catalogues de mollusques que l’on ait publiés jusqu’à ce jour. Son caractère éminemment pratique le recommande à tous les collec- tionneurs. La publication, arrivée à l’énumération des Scalaires (p. 240) sera terminée vers la fin de l’année 1888. La séance est levée à 5 heures. (1) Catalog der Conchylien-Sammlung, von Fr. Paetel. Berlin, Verlag von Gebrü- der Paetel. In-8°. | BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 CIX Séance du 3 décembre 1887 PRÉSIDENCE DE M. COGELS La séance est ouverte à 4 heures. Sont présents : MM. P. Cogels, vice-président; A. Briart, À. Daimeries, J. De la Fontaine, C. de la Vallée Poussin, le baron A. de Loë, É. Fologne, E. Hennequin, R. Maroy, M. Mourlon, P. Pelseneer, D. Raeymaekers, L. Van der Bruggen, É. Vincent, G. Vincent et Th. Lefèvre, secrétaire. Se font excuser : MM. J. Crocq et le baron O. van Ertborn. Le procès-verbal de la séance du 5 novembre 1887 est adopté. Correspondance. M.R. Waite, chancelier de l’Institution smithsonienne de Washing- ton, notifie la nomination de M. le professeur Samuel Pierpont Langley, LL. D., en qualité de secrétaire de ladite institution, en remplacement de M. le professeur Spencer F. Baird, décédé. L'Académie impériale des sciences de Vienne, l'Académie des sciences de la Californie, la Société des sciences naturelles de Bruns- wick, la Société provinciale westphalienne des sciences, la Société d'histoire naturelle de Brüunn et la Société royale des sciences d'Upsal annoncent l'envoi de publications. Le Service géologique des États-Unis, lInstitution smithsonienne, l’Institut d’Essex, l'Institut scientifique Wagner de Philadelphie, le Comité géologique russe et la Société royale des sciences d'Upsal accusent réception de publications. Dons et envois reçus. M. F. Ressmann fait don de différents fossiles. M. É. Vincent offre à la Société des fossiles éocènes du Kressen- berg et quelques spécimens provenant du silurien de Grand-Manil, près de Gembloux. A — CX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Brochures offértes par leurs auteurs : M. É. Delvaux (Notice bibliographique sur un mémoire de M. le D' J. Lorié, privaat-docent à l’université d'Utrecht, intitulé : Contributions à la géoloyie des Pays- Bas); M. le baron À. de Loë (Compte rendu de l’excursion faite en commun par la Société d'archéologie de Bruxelles et les Sociétés de Charleroi, Mons, Enghien et Nivelles, à Berxée et Rognée, le dimanche 24 juillet 1887); M. H. Forir (I. Contributions à l'étude du système crétacé de la Belgique. XI. Études complémentaires sur les crustacés. IIT. Bibliographie des Thoracostracés crétacés connus en 1887). Des remerciements sont votés aux donateurs. M. le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque, un exemplaire des tirés à part suivants : Noie sur quelques excursions géotogiques faites aux environs de Lugano (Tessin), par M. E. Bayet; Notice biblio- graphique sur un mémotre de M. le D° J. Lorié, privaat-docent à l'université d'Utrecht, intitulé : Contributions à la géologie des Pays- Bas, par M. É. Delvaux, ainsi que trois exemplaires du procès- ver pal de la séance du 5 novembre 1887. Communications du Conseil. Le Conseil, dans sa séance de ce jour, a reçu membres effectifs de la Société : M. le docteur Richard-Louis Maroy, de Bruxelles, présenté par MM. Crocq et Lefèvre, et M. Victor Willem, profes- seur agrégé de l’enseignement moyen du degré supérieur, à Gand, présenté par MN. Cornet et Lefèvre. Sur la proposition de MM. Colbeau et ho le nom de M. le docteur Ernest Fontaine, d’'Ixelles, est rétabli sur la liste des membres effectifs. | Le Conseil a reçu notification du décès de M. S. Fleming, membre effectif, et de M. F. Erjavec, membre correspondant. 1 a accepté, dans la même séance, la démission de M. À. Houzeau de Lehaie et de MM. J. et J.-D. Stevens. Travaux pour les publications. M. É. Delvaux présente un travail intitulé : Sur un fossile nou- BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 CXI veau (Otodus giganteus), recueilli dans l'argile inférieure de l'étage ypresien, aux environs de Mons. MM. À. Daimeries et G. Vincent sont nommés rapporteurs pour l'examen de ce travail. | M. É. Vincent donne lecture d’une note, accompagnée d’une figure, concernant le Volutopsis norwegica. Sur la proposition de M. le Président et d'accord avec l’auteur, l'assemblée décide d’ajourner la publication de cette note jusqu’à la prochaine séance, dans laquelle M. E. Vincent déposera un second travail, dont les figures permettront d'établir une planche complète. Ces deux communications seront insérées à la fin des Mémoires du tome XXII des Annales, de manière à ne pas modifier la pagination des planches du catalogue de M. Cossmann. Lectures. « M. M. Mourlon présente, de la part de M. C. Malaise, la note suivante de M. Dormal : SUR DES POISSONS DÉVONIENS DANS LE BASSIN DE NAMUR (RIVAGE SEPTENTRIONAL) Par V. DORMAL Le calcaire exploité en face d’Alvaux, considéré comme dévonien moyen ou calcaire de Givet, m'a fourni un certain nombre de débris de poissons. M. le professeur C. Malaise a eu l’obligeance de les montrer à MM. H. Woodward et W. Davies, du British Museum, auxquels nous offrons l'expression de notre reconnaissance. En voici la liste : Os médian occipital ; Coccosteus . : . { Mâchoire inférieure ; Diverses pièces céphaliques. | Bouclier céphalique ; | Écailles de deux espèces ; | Intérieur d’une plaque dorsale. Holoptychius . Écailles de deux espèces. Cochliodon . . De Cephalaspis CXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE En outre, quantité d’autres débris non déterminés. Ces poissons sont analogues à ceux signalés en Russie par Pander (). Outre le SA Burtini et le Murchisonia bilineata agà signalés par M. Dewalque (*) et le Macrocheilus arculatus signalé par M. Malaise (*), nous avons trouvé, comme espèces caractéristiques du même niveau : Cyathophyllum quadrigeminum ; Uncites gryphus. Nous signalons également l'existence de débris de poissons dans : Roches rouges de Mazy; Calcaire de Bovesse ; Carbonifère inférieur entre la ferme de Fanué et le château de Mielmont ; dans ce dernier point, des dents appartenant aux genres Cochliodus et Helodus. M. P. Pelseneer donne lecture de la note que voici : SUR LE GENRE PERACLE Par P. PELSENEER Pendant le séjour que j'ai fait cette année à la station zoologique de Naples, j'ai eu l’occasion d'examiner deux spécimens vivants d’un Ptéropode thécosome assez rare, connu sous le nom de Spirialis recurvirostra, À. Costa. Dans le rapport sur mes recherches, qui fut adressé à M. le Ministre de l’agriculture, de l'industrie et des travaux publics, Je disais que l'étude de ces spécimens m'avait montré que la forme dont il s’agit constitue, parmi les Thécosomes, un genre distinct, que je désignais sous le nom de Peracle, et dont l’organisation était demeurée inconnue. Or, dans l'appréciation de mon rapport, lue à la séance du () Paper, Geognostichen Beschreibüng der Russisch-Baltischen Gouvernements. St-Petersburg, 1857. (2?) G. DewaLque, Notice sur le système eifélien du bassin de Namur. (Bull. de l'Acad. de Belgique, 2° série, t. XIT, n° 2.) (5) Excursion géologique, etc., dans la vallée de l'Orneau, etc. (Bull. de la Soc. royale linnéenne de Bruxelles, 1875.) BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1887 CXIIT 8 octobre 1887 de la classe des sciences de l’Académie, par M. le professeur P.-J. Van Beneden, il est objecté à mes assertions : Ï. — Que le nom Peracle a déjà été donné à la même espèce par Forbes. IT. — Que Eydoux et Souleyet en ont fait connaître l’organisation, sous le nom de Spirialis. I. — La première observation pourrait fdire croire que Je me suis figuré créer un terme nouveau pour un type générique nouveau, en attribuant le nom Peracle à Spirialis recurvirostra. Mais il n’en est rien : j'ai seulement voulu dire que je ne l’employais pas dans le sens usuel. En effet : 1° Forbes a désigné, en 1844, sous le nom de Peracle, deux coquilles : Peracle physoides (!) et P. Flemingii () ; 2° Il a été reconnu depuis Jeffreys (*), par tous les zoologistes, que Peracle Flemingüi n’est autre chose que Limacina retroversa (Fle- ming, 1823); 3° On est également d'accord, d'autre part, sur lidentité de P. physoides avec Atlanta reticulata, d'Orbigny (1836) et avec Spirialis clathrata, Eydoux et Souleyet (1840); 4° Au moment où je commençais mes recherches, le nom Peracle était donc tout à fait passé dans la synonymie. Mais, si l'identification générique était justifiée pour P. Flemingii, elle ne l'était nullement pour P. physoides, ainsi que je vais le montrer. Car : A. — J'ai constaté à Naples que Spirialis recurvirostra = Peracle physoides (ou Atlanta reticulata et Spirialis clathrata). B. — J'ai également reconnu, par l'étude de l’organisation, que les Thécosomes enroulés ne doivent se diviser qu’en deux genres : Jun, comprenant toutes les espèces, moins Spirialis recurvirostra (= Atlanta reticulata — Spirialis reticulata — Peracle physoides) ; l’autre, comprenant cette dernière espèce seulement. C. — Pour le premier genre, c’est évidemment le nom Limacina, Cuvier (1817), qu'il faut adopter, en vertu de la loi de priorité. Quant au second, Peracle physoides ayant été donné par Forbes comme type du genre Peracle, je puis le désigner sous ce dernier nom, en employant celui-ci dans un sens plus restreint que ce natu- (!) Rep. Brit. Assoc, for 1845, p. 186. (?) Jbid., p. 249. (5) BR Conchology, t. V, p. 115. TOME XXII, 1887 8. FCI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE raliste, et sans, pour cela, ignorer qu'il a été créé par lui, ni pré-. tendre aucunement m'en approprier la paternité. IT. — L’exact et minutieux Souleyet, en parlant de son « . clathrata » [= « Peracle physoides » (il n’a pas connu Peracle Fle- mingü)], dit textuellement () : « Nous n'avons pu étudier que « très imparfaitement » l'animal de cette espèce ; il nous à « paru » offrir cependant les « mémes » caractères que celui des espèces précé- dentes. » Et comme, en outre, il n’y a, dans l'ouvrage de Eydoux et Souleyet, aucune figure anatomique se rapportant à l'espèce qui'nous occupe, ces auteurs n’en ont done pas fait connaître l’organisation ; et ils l'ont eux-mêmes si peu connue, qu’elle serait, d’après eux, iden- tique à celle des Spirialis, alors qu'elle présente de très importants caractères qui l’en distinguent, et qui ont nécessité la résurrection du nom Peracle. Communications de membres. M. Mourlon expose le résultat des recherches auxquelles il vient de se livrer à l’occasion des travaux de terrassements effectués pour le prolongement de l’avenue du tram à vapeur d’Ixelles jusqu’à Phip- podrome de Boitsfort, ainsi que pour cette autre avenue, en voie de construction, qu'on appelle « boulevard Militaire » et qui relie la Petite-Suisse aux nouvelles casernes d’Etterbeek. Au point culminant de l'avenue de l’'Hippodrome, on observe, à la cote 105, dans la petite tranchée située un peu en contre-bas de la maison Capouillet, qui domine toute la région, de Pargile sableuse glauconifère et de l'argile grise bigarrée de jaunâtre, se rapportant à l'étage tongrien de Dumont. Plus La dans la même avenue, prés de la fermede la Petite-Suisse, une butte de sable montre toute une succession de dépôts sableux séparés par des lits de graviers et se rapportant aux étages wemmelien, ledien et laekenien; et, plus bas encore, apparaissent, sous le gravier laekenien à Num. lœvigata roulées, les sables bruxelliens passant à un grès ferrugineux de près de trois mètres d'épaisseur vis-à-vis le pavillon du tram situé au coin de l'avenue et de la rue du Bourg- mestre. l Enfin, la belle coupe que présente le talus méridional du boulevard {') Voyaye de la « Bonite », Zoologie, t. Il, p. 220 et 221, BULLETIN DES SÉANCES: —— ANNÉE 1887 CXV Militaire, entre le nouveau pont de la station d'Etterbeek et la rue du Cygne, montre aussi la superposition des sables wemmeliens avec plaquettes ferrugineuses à Num. wemmelensis, des sables lediens et laekeniens. Mais nulle part on ne voit la succession des couches qui séparent ces derniers sables de l'argile glauconifère tongrienne. C’est dans le but de combler cette lacune que M. Mourlon a eu l'idée de solliciter de l'administration des chemins de fer l’autorisation, qu’elle a bien voulu lui accorder, d'utiliser la profonde tranchée de la voie ferrée au sud-est de la station d’Etterbeek. Les talus de cette tranchée, dont la hauteur n’atteint pas moins de 20 mètres au grand pont, étant aujourd’hui complètement recouverts de végétation et d’arbustes, il n’a été possible d'en relever la coupe qu'en pratiquant de distance en distance une série de déblais en esca- lier permettant de voir la roche en place du haut en bas. Déjà en 1869, cette tranchée avait attiré l'attention du major Le Hon, qui en fit connaître la composition dans son intéressante Note sur les terrains tertiaires de Bruxelles. En comparant la coupe de cette tranchée, telle que l’a décrite Le Hon aussi complètement que le permettait l’état de la science à cette époque, avec celle qu’en donne aujourd’hui M. Mourlon, on sera frappé de voir combien l'étude des terrains qui la composent a fait de sérieux progrès depuis vingt-cinq ans. On y constate, en effet, au- “dessis des sables bruxelliens et du gra- vier laekenien à blocs de grès perlorés et à Num. lœvigata les qu'un sondage à la bêche a permis d'atteindre à 2"50 sous le niveau de la voie Pa des sables et grès calcarifères et fossilifères, parfois décalcarisés, au milieu quote s’observe un gravier représentant la base des dépôts constituant le nouvel étage de Mébcne moyen auquel M. Mourlon a proposé, d'accord avec M. É. Vincent, de donner le nom d'étage ledien. : | Ce dernier étage dépasse 8 mètres d'épaisseur dans la tranchée du grand pont, où il se montre formé de sables et grès calcarifères, dont certains bancs très (ossilifères et pétris de Num. variolaria rappellent entièrement les sables et grès de Lede et de Moorsel, près d'Alost. : Ces dépôts calcaires, plus ou moins graveleux, passent vers le haut à des sables fins blanc et jaune offrant fréquemment, par leurs bigarrures mouchetées, l'aspect d’une peau de daim. Ils sont aussi CXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE parfois ferrugineux Jjaune-brunâtre et rougeâtre, et présentent, vers le milieu de la masse, un niveau de gravier qui paraît assez constant. | Les sables lediens sont surmontés par un épais gravier que recouvrent des sables grossiers très quartzeux, ho des pla- quettes de grès ferrugineux fossilifères à Num. wemmelensis et autres ailes Fe des sables de Wemmel {éocène supé- rieur). | Enfin, un point important et qui n’a pas, semble-t-il, été suffhi- samment mis en lumière Jusqu'ici, c’est que les sables wemmeliens eux-mêmes sont surmontés par un gravier qui les sépare des dépôts argileux rapportés par Dumont à son système tongrien. Ces dépôts commençant ainsi par un gravier de base et formés de sables argileux glauconifères passant à l'argile grise, se terminent, au contact des cailloux diluviens, par une couche d'argile glauconifère d’un vert foncé, déjà signalée par Le Hon. L’argile grise qu'on vient de voir dans la tranchée du grand pont correspond exactement à celle qui, sur le territoire de Tervueren comme sur celui d'Assche, passe insensiblement à des sables qui, dans cette dernière localité, ont fourni quelques espèces fossiles caractéristiques du tongrien, telles que l’Ostrea ventilabrum et la Terebratulina ornata. On peut dire que, dans ces conditions, il était au moins prématuré de renseigner dans la légende de la carte géologique au 1/20,000 les sables d’Assche et les dépôts argileux sous-jacents comme formant un nouvel étage de l’éocène supérieur. On a déjà vu que ce dernier étage, désigné sous le nom d’éfage asschien, comprend des dépôts comme ceux de Nosseghem, qui, par leur faune, correspondent exactement aux sables types de Wemmel, alors que les autres sables qui leur sont immédiatement inférieurs, et qui sont renseignés par erreur comme wemmeliens sur la nouvelle carte, constituent, au contraire, le nouvel étage ledien, dont la coupe du grand pont permet surtout de bien apprécier l'importance. L'introduction de létage ledien dans la légende de la carte entraîne un nouveau levé pour les parties où affleurent les dépôts dont ils se composent. Seulement, il importe de ne pas perdre de vue que, malgré les derniers résultats acquis, ce serait s'exposer à préjuger une question qui reste encore pendante, que de vouloir fixer définitivement Ia BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1887 CXVII position des dépôts argilo-sableux d’Assche dans la série tertiaire, sans avoir pu bien préciser leurs relations stratigraphiques avec les dépôts analogues des environs de Louvain et du Limbourg. C'est ce travail dont plusieurs de nos collègues s'occupent avec persévérance depuis plusieurs années, et auquel M. Mourlon lui- même consacre également, depuis assez longtemps déjà, la plus grande partie de ses loisirs. S'il est vrai de dire qu'une question bien posée est aux trois quarts résolue, on peut être assuré que celle du wemmelien et du tongrien recevra sans tarder sa solution définitive. | La séance est levée à 5 heures. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE LISTE DES OUVRAGES DÉPOSÉS A LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ PENDANT L'ANNÉE 1887 {Les ouvrages dont le format n’est pas indiqué sont in-5°.) ACADEMIA NACIONAI DE CIENCIAS EN CorDoBA, — Actas. Tomo I. Idem. Tomo V, entrega 3. Buenos-Aires, 1875-1887, in-4°, planches, — Boletin. Entrega 1-4. Idem. TomeIX, entregas 1-4. Buenos-Aires, 1874- 1886. AcaDÉMIE D'Hippoxe. — Bulletin. N° 23, fascicule 1. Bône, 1887, planches. ACADÉMIE DE METZ. — Mémoires. 2° période. 65° année, 3° série. 13° année, 1883- 1884. Metz, 1887. ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE BESANCON. — Année 1885. Besançon, 1886, planches. ACADÉMIE DU Var, A TouLox. — Bulletin. Nouvelle série. Tome XIII, 1886. Toulon, 1887. ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. — Bulletin. Tome XIX, n° 4. Idem. Tome XXX, n° 4. Idem. Tome XXXI, n°5 2-4. Saint- Pétersbourg, 1874-1886, in-4°, planches. — Compte rendu, 1849. Idem. 1850. Idem. 1851. Saint-Pétersbourg, 1850-1852, planches. — Mémoires. Tome V, n° 4. Idem. Tome VI, n° 7. Idem. Tome XXXIV, n° 9. Idem. Tome XXXV, n° 2. Saint-Pétersbourg, 1862-1887, in-4°, planches. ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES, ARTS ET BELLES-LETTRES DE CAEN. — Mémoires. 1886. Caen, 1886. -CXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE , ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE. — Bulletin. 55° année, 3° série. Tome XII, n° 12. Idem. Tome XIIT. Idem. Tome XIV. Bruxelles, 1886-1887, planches. — Annuaire, 1887. 53° année. Bruxelles, 1887. — Catalogue des livres de la bibliothèque de l’Académie royale de Belgique. Seconde partie. Ouvrages non périodiques, 2° fascicule, n° 5872- 10907. Lettres. Bruxelles,_1887. ACADEMY OF NATURAL SCIENCES OF PHILADELPHIA. — Proceedings, 1858. Idem, n.. 5, 1865. Idem, n. 4, 1867. Idem, n. 5-6, 1868. Idem, n. 2, 1869. Idem. Part IIT. 1886. Idem. Part I-II. 1887. Philadelphia, 1858-1887, planches. — Catalogue, 1836. ACADEMY OF SCIENCE oF Saint-Louis. Transactions. Vol. IV, n. 4. 1878-1886. Saint-Louis, 1886, planches. ACCADEMIA D'AGRICOLTURA, ARTI E COMMERCIO DI VERONA. — Memorie. Vol. LXII, della serie III, fase. unico. Verona, 1885, planches. ACCADEMIA DELLE SCIENZE FISICHE E MATEMATICHE DI NaAPport. — Rendiconti. Anno XXV, 1886, fasc. 4-12. Napoli, 1886, in-4e. : ACCADEMIA GIŒNIA DI SCIENZE NATURALI IN CATANIA. —— Adunanza del 17 ottobre 1887, n. 1. Idem, del II dicembre 1887, n. 2. Catania, 1887. ACCADEMIA PONTIFICIA DE Nuovr Lincer. — Atti. Anno XXXVIL sessione 6-8. Idem. 1884. Anno XXX VIII, sessione 1-4. 1885. Roma, 1884-1886, in-4°, planches. — Leo PP. XIII, Venerabih Fratri Nostro Aloisio, episcopo Prænestino, cardinali Oreglio, S. R. E. Camerario. Roma, tipografia della Pace di F. Cuggiani, 1887. AMERICAN PHILOSOPHICAL SOCIETY HELD AT PHILADELPHIA FOR PROMOTING USEFUL KNOWLEDGE. — Transactions. New series. Vol. I. Idem. Vol. II. Idem. Vol. VIII. Idem. Vol. IX. Idem. Vol. X. Idem. Vol. XI, part I-IIT. Idem. Vol. XII, part I-IIT. Idem. Vol. XIII, part I-III. Idem. Vol. XIV, part I-III. Idem. Vol. XV, part I-IIL. Idem. Vol. XVI; part I. Philadelphia, 1818-1883, in-4°, planches. — Proceedings. Vol. XXIIT, n. 124. Idem. Vol. XXIV, n. 125. Philadel- phia, 1886- 1887, uote ASIATIC SOCIETY OF BENGAL. — Proceedings. 1886. n. 8-10. Idem. 1887, n. 1-7. Calcutta, 1886-1887. — Journal. New series. Vol. LIV, part IT, n. 4. 1885. Idem. Vol. LV, part II, n. 3-5. 1886. Idem. Vol. LVI, part II, n. 1. ee Calcutta, 1886, planches. AusTRALIAN Museum or New Sourx WaLes. — Report of the Trustees for 1886- 1887. (Second session.) Sydney, 1887, in-4°. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE CXXIIT BATAAFSCH (GENOOTSCHAP DER PROEFONDERVINDELIKE WUSBEGEERTE . TE RoT- “TERDAM. — Steven Hoogendijk, de Sticher van het eerste Stoom- è werktuig in Nederland, door den ingenieur À. Huet. Rotterdam, 1887, in-4°, BayeT, E. — Note sur quelques excursions géologiques faites aux environs de Lugano (Tessin). 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CALIFORNIA ACADEMY OF NATURAL SCIENCES. — Proceedings. Vol. II. 1858-1862. & ‘us Idem. Vol. ILE, part I, 1863. Idem, part Il, 1864. Idem, part III, %. 1866. Idem, part V, 1867. Idem. Vol. IV, part I, 1868. Idem, part IV, 1871. Idem. Vol, VI, 1875. San-Francisco, 1862 1876. = Bulletin. Vol. II, n. 5-7, 1886. San-Francisco, 1886, planches. CXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE CALIFORNIA STATE MINING BUREAU. — Annual Report of the State Mineralogist of California ‘1880. Idem. Second Report. Idem. Third annual Report. Idem. Fourth annual Report. Idem. Sixth annual Report, part III. Sacramento, 1880-1887, planches. = Catalogue of books, maps, lithographs, photographs, ete. Sacramento, 1884. j CERCLE DES NATURALISTES HUTOIS. — Bulletin. Année 1884, n°5 1-4. Tdem. Année 1885, n° 1-4. Idem 1886, n°° 1-5. Huy, 1884-1886, planches. CINCINNATI SOCIETY OF NATURAL HISTORY. — Journal. Vol. IX, n. 4. Idem. Vol. X, n. 1-3. Cincinnati, 1887, planches. 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Dreizehnter Tant gang. 1886. Heft IV. Idem. Vierzehnter Jahrgang. 1887. Heft III. Frankfurt a/Main, 1886-1887, planches. — Nachrichtsblatt. Achtzenhter Jahrgang, n. 11-12. Idem. Neunzebnter Jahrgang, n. 1-12. Frankfurt a/Main, 1887. DEwaLquE, G. — Discours prononcé au nom de l’Académie royale de Belgique lors des funérailles de M. F.-L. Cornet, par M. G. Devwalque, membre de l'Académie royale de Belgique. Extrait des Bulletins de l’Académie royale de Eore 3° série, tome XIII, n° 2, 1886. — Un nouveau dosage du fer des eaux minérales de Spa. — Sur l'ortho- graphe du nom Dreissensia. Extrait des Annales de la Société géologique de Belgique. Tome XIV. Bulletin, 1887. DORPATER NATURFORSCHER (GESELLSCHAFT. — Sitzungsberichte. Erster Band, 1853-1860. Idem. Zweiter Band, 1861-1869. Idem. Achter Band, erstes Heft, 1886. Dorpat, 1853-1887. — Archiv. Erste Serie, Band IX, Lieferung 4. Dor ne 1887. 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KAISERLICH-KGNIGLICHE GEOLOGISCHE REICHANSTALT. — Abhandlungen. Band XII, n. 1-4. Wien, 1886, in-4°, planches. — Jahrbuch. Jahrgang 1886. XXX VI. Band, 1-3. Heft. Idem. Jahrgang 1887. XX XVII. Band, 1. Heft. Wien, 1886-1887, planches. — Verhandlungen. 1886, n. 5-18. Idem. 1887, n. 1-8. Wien, 1886. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE CXXIX _Karseruicu-KônieLicae NATUuRHISTORISCHE HormuseuM.— Annalen. IT. Band, n. 1-4. Wien, 1887, planches. KAISERLICH-KÔNIGLICHE Z00LOG1ISCH-BOTANISCHE GESELLSCHAFT IN WIiEN. — Ver- J handlungen. Jarhgang 1886. XXX VI. Band, 3-4. Quart. Idem. 1887, XXXVII. Band, 1-2. Quart. Wien, 1886-1887, planches. KAISERLICH-PREUSSISCHE GEOLOGISCHE LANDESANSTALT UND BERGAKADEMIE ZU BERLIN. — Jahrbuch für das Jahr 1881. Idem für 1882. Idem für 1883. Idem für 1884. Idem für 1885. Berlin, 1886, planches. Kogeztr, D' W. — Die Wilhelmshavener Giftmuschel. Extrait du Jahrbuch de la Société malacozoologique allemande. Tome XIII, livraison 3. 1886. — Catalog der Familie Melanudæ. 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I. kôtet, 1-2. füzet. Idem. 1880. II. kôtet, 1-2. füzet. Idem. (III. Népszerü Elôadäs.) 1882. IV. kôtet, 1-3. szäm. Idem. 1883. V. kôtet, 1-2, szâm, 3. füzet, 4-5. szam. Idem. 1884. VI. kôtet, 1-4. szäm. Idem. (III. Népszerü Szak.) 1885. VII. kôtet, 1-2, füzet. Idem. 1886. VIT. kôtet, 1-3. szam. Kolozsvär, 1879-1887, planches. — Névjegyzék és Tärgimutato a Kolozsväri Orvos-Természettudomänyi Târsulat 1876-t01— 1883-18. mes gjelent kiadvänyaihoz. (Értesitô 1876- 1878, Orvos-Természettudomanyi Értesité 1879-1883. ) Kolozsvär, 1884. — _ Az Erd Muzeum-Egylet Évkônyvei 1 Kkôter, V1°7%"Szam, Idem. ‘II. kôtet, 1-3. szam, 5-8: szam, 10. szam. Kolozsvar, 1874-1878. KONGELIGE DANSKE VIDENSKABERNES SELSKABS. — Oversigt-Forhandlinger. 1866, n. 9-6. Idem. 1867. n. 1. Kjôbenhavn, 1866-1867, planches. _ KONGELIGE NORSKE VIDENSKABERS SELSKABS, THRONDHIEM. — Skriften i det 194 Aarhundrede. Ottende Bind, 15 Hefte. Idem. I det 19% Aarhundrede, Ottende Bind, 29 Heft. Idem. 1885. Idem. . Bind (titre et table). Throndhjem, 1875-1886. TOME XXII, 1887 à (] CXXX. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE KÔNIGLICH-BAYERISCHE AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN ZU MUNOHEN. (Mathematisch- Physikalische Classe.\ — Abhandlungen. Fünfzehnter Bandes, dritte Abtheilung. Idem. Sechzehnter Bandes, erste Abtheilung. München, 1886-1887, in-4°, planches. — Sitzungsberichte der Mathematisch-Physikalische Classe. aire 1386. IT-IIT Heft. Idem. Jahrgang 1887. [. Heft. München, 1886-1887, planches. ie — Gedächtnisrede auf Joseph von Fraunhofer zur Feier seines hundertsten Geburtstags, von Carl-Max v. Bauerfeind. München, 1887, in-4°. KÔNIGLICH-PREUSSISCHR AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN ZU BERLIN. — Sitzungsbe- richte. Jahrgang 1886. XXIII-LIIT. April-December. Idem. Jahrgang 1887. I-XXXIX. Januar-April. Berlin, 1886-1887, planches. KONINKLUKE AKADEMIE VAN WETENSCHAPPEN GEVESTIGD TE AMSTERDAM. — Jaarboek voor 1885. Amsterdam. —— Verhandelingen. XXV deel. Amsterdam, 1887, in-4°, planches. — Verslagen en Mededeelingen. Afdeeling Natuurkunde. Derde Reeks, tweede deel. Amsterdam, 1886, planches. KONINKLUKE NATUURKUNDIGE VEREENIGING IN NEDERLANDSCH-INDië. — Natuurkun- dig Tijdschrift. Deel XXXI. Zevende serie, deel I, aflevering 1-3. Idem, idem, aflevering 4-6. Idem. Deel XXXIÏII; idem, deel IT, afle- vering 1-3. Idem, idem, 4-6. Idem. Deel KXXII!: idem, deel IL. Idem. Deel XX XIV ; idem, deel IV. Idem. Deel XXX V ; idem, deel V. Idem. Peel XXX VI; idem, deel VI, aflevering 1-4. Idem. Deel XXX VII; idem, deel VII, aflevering 1-3. Idem. Deel XX X VIIT ; idem, deel VIT. Idem. Deel XXXIX:; idem, deel IX, aflevering 1-3. Idem. Deel XL. Achtste serie, deel I. Idem. Deel XLIT; idem, deel II, aflevering 1-4. Idem. Deel XLII ; idem, deel III. Idem. Deel XLIIT; idem, deel IV. Idem. Deel XLIV; idem, deel V. Idem. Deel XLV ; idem, deel VI. Idem. Deel XLVI; idem, deel VII. Batavia en s'Gravenhage, 1869- 1887, planches. | KURLANDISCHE GESELLSCHAFT FÜR LITTERATUR UND KUNST. — Sitzungs-Bericht , x # aus dem Jahre 1886. Mitau, 1887, planches. | Lanpes-Museum vox KàkNTEN. — Jahrbuch. Sechzehnter Heft. Idem. Siebzehnter Heft. Klagenfurt, 1884-1885. — Bericht. 1883. Idem. 1884. Ko enties 1884-1885. U— Diagramme der magnetischen und meteorologischen Beobachtungen zu Klagenfurt 1882-1883. Idem. 1883-1884. Klagenfurt, 1882-1884, in-4°, LECRENIER, A. — (Vide : CLuysenaar, P.-G., et LEORENIER, A.) Lerëvre, TH. — Valère Liénard. Notice biographique. Extrait des Annales de la Société royale mälacolozique de Belgique, Tome XXI, 1856. — Théophile Le Comte. Notice biographique. Extrait des Annales de la Société royale malacoloziqie de Belgique, Tome XXI, 1556. Es Core nes F ss + Re Ar Er ee … BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE CXXXI LINNEAN Soci£Ty or Lonpon. — Journal. Vol. XIX, n. 114-115. Idem. Vol. XX, n. 116-117. Idem. Vol. XXI, n. 126-129. 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México, 1877-1886, in-4°, planches. Museo PuBLICO DE BUENOS-AIRES. — Anales. Tomo 1, entrega 1-6. Idem. Tomo II, entrega 7-12. Idem. Tomo III, entrega 13-14. Buenos-Aires, 1864-1885, in-4°, planches. —— Atlas de la description physique de la République Argentine contenant des vues pittoresques et des descriptions d'histoire naturelle, compo- sées par le D' H. Burmeister, directeur du Musée. 2° section. Mammi- fères. 1'e-3° livraisons. Buénos-Aires, 1881-1886, in-folio, planches. MusEu NACIONAL po Rio-DE-JANEIRO. — Archivos. Vol. I, 2° e 3° trim. 1876. Rio- do-Janeiro, 1876, in-4°, planches. Museum FRraxcisco-CAROLINUM. — Bericht IV-VII, XI, XIV, XVII, XIX-XXII, XXV-XXVI, XLIV. Idem. Fünfundvierzigster. Linz, 1840-1887, planches. — Dritter Bericht über die Leistungen des väterländischen Vereines zur Bildung eines Museums für das Erzherzogthum Oesterreich ob der Enns und das Herzogthum Salzburg. Linz, 1839, in-4°. MUSEUM OF COMPARATIVE on ox AT Harvarp CoLLEGE 1N CAMBRIDGE. — Bulletin. Vol. VIIL n. 5. Idem. Vol. XIII, n. 2-5. Cambridge, planches. — Ilustrated ui N. 1, Ophiuridæ and Astrophytidæ. Idem. N. 2, North American Acaliphæ. Idem. N. 3, North American Astacidæ. Idem. N. 4, Deep Sea Corals. Idem. N. 5, The immature state of the Odonata. Part I. Idem. N. 6, Supplement of n. 1. Cambridge, 1865-1871, in-4°, planches. —- Memoirs. Vol. 1, (n-19: ra Vol: V, n..1-2:7I[dem. Vol.-VI, em 1-2 1 Idem. Vol. VI, n. 2. Idem. Vol. VII, n. 1. Idem. Vol. VII, n. 2, 1-3 part. Idem. Vol. FE n. 1-3. Idem. Vol. IX, n. 1-3. Idem. Vol. X, n. 1-4. Cambridge, 1876-1885, in-4°, planches. 3 — Annual Report for 1886-1887. Cambridge, 1887. NASSAUISCHER VEREIN FÜR NATURKUNDE. —Jahrbücher. Jahrgang 40. Wie es 1887, planches. NATURAL Hisrory SOCIETY or GLASGOW. — Proceedings and Transactions. Vol. I (new series), part IT, 1885-1886. Glasgow, 1887, planches. NaruraL History SocierY or New-Bruxswick. — Bulletin. N. VI (Anmiversarr number). Saint-John, 1887, planches. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE CXXXIIT NATURAL HisTory SocIETY OF NORTHUMBERLAND, DURHAM AND NEWCASTLE-UPON- TyNe. — Transactions. Vol. VIII, part IT. Idem. Vol. IX, part I. Newcastle-upon-Tyne, 1886-1887. NATURFORSCHENDE GESELLSCHAFT GRAUBUNDENS. — Jahres-Bericht. Neue Folge, XXIX. Jahrgang. Vereinsjahr 1884-1885. Chur, 1886. NATURFORSCHENDE (GESELLSCHAFT IN Basel. — Verhandlungen. Achter Theil. Erstes Heft. Basel, 1886. NATURFORSCHENDE GESELLSCHAFT IN BERN. — Mittheilungen aus dem Jahre 1886. N. 1143-1168. Bern, 1887, planches. NATURFORSCHENDE GESELLSCHAFT IN ZURICH. — Vierteljahrsschrift. Erster Jahr- sang, 1-4. Heft. Idem. Zweiter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Dritter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Vierter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Fünfter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Sechster Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Siebenter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. AchterJahrgang, 1-4. Heft. Idem. NeunterJahrgang, 1-4. Heft. Idem. Zehnter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Elfter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Zwülfter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Dreizehnter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Vierzehnter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Fünfzehnter Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Dreissigster Jahrgang, 1-4. Heft. Idem. Einunddreissigster Jahrgang, 1-2. Heft. Zurich, 1856-1886, planches. NATURFORSCHENDE GESELLSCHAFT ZU LEIPZIG. — Sitzungsberichte. Erster Jahr- gang, 1874. Idem. Zweiter Jahrgang, 1875. Idem. Dritter Jahrgang, 1876. Idem. Vierter Jahrgang, 1877. Idem. Fünfter Jahrgang. 1878. Idem. Sechster Jahrgang, 1879. Idem. Siebenter Jahrgang, 1880. Idem. Achter Jahrgang, 1881. Idem. Neunter Jahrgang, 1882. Idem. Zehnter Jahrgang, 1883. Idem. Elfter Jahrgang, 1884. Idem. Zwôlfter Jahrgang, 1585. Leipzig, 1875-1886. NATURFORSCHENDER VEREIN IN BRÜNN. — Verhandlungen. VI. Band, 1867. Idem. XXIV. Band, 1-2. Heft, 1885. Brünn, 1868-1885, planches. — Bericht der meteorologischen Commission. Jahr 1881. Idem. Jahr 1884. Brünn, 1882-1886, planches. NATURFORSCHER VEREIN ZU RiGA. — Korrespondenzblatt. XXX. Riga, 1887. NATURHISTORISCHE GESELLSCHAFT ZU NÜRNBERG. — Jahresbericht 1886. Nürnberg, 1387. NATURHISTORISCH-MRDIZINISCHER VERRIN ZU HEIDELBERG. — Verhandlungen. Neue Folge. IV. Band, erstes Heft. Heidelberg, 1887, planches. NATURHISTORISCHER VEREIN DER PREUSSISCHEN RHEINLANDE UND WESTFALENS. — Verhandlungen. XLIIL. Jahrgang, 5. Folge. IIL. Jahrgang, 2. Hälfte. Idem. XLIV. Jahrgang. 5. Folge. IV. Jahrgang, 3. Hälfte. Bonn, 1886-1887, planches. NATURHISTORISK FORENING 1 KyJÔBENHAVN. —. Videnskabelige Meddelelser for aarene, 1884-1886. Kjôbenhavn, 1884-1887, planches. CXXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE NATURWISSENSOHAFTLIONE GESELLSCHAFT Isis IN DRESDEN. — Sitzungsberichte und Abhandlungen. Jabrgang 1886. Juli bis December. Idem. Jahr- gang 1887. Januar bis Juni. Dresden, 1887, planches. NATURWISSENSCHAFTLICH-MEDIZINISCHER VEREIN IN INNSBRUCK. — Berichte. I. Jahr- gang, 1-2. Heft. Idem. IL Jahrgang, 1-3. Heft. Idem. II. Jahrgang, 1-3. Heft. Idem. IV. Jahrgang, 1-2. Heft. Idem. V. Jahrgang. Idem. VI. Jahrgang, 1. Heft. Idem. VII. Jahrgang, 1-3. Heft. Idem. VIII. Jahr- gang, l. Heft, 3. Heft. Idem. IX. Jahrgang. Idem. X. Jahrgang. Idem. XIII. Jahrgang. Innsbrück, 1871-1883, planches. NATURWISSENSCHAFTLICHER VEREIN VON ELBERFELD UND BARMEN.—Jahres-Berichte. _ Drittes Heft, 1857. Idem. Siebentes Heft, 1885. Elberfeld, 1858-1887. _— Jahresberichte, vorgetragen bei den Stiftungs-Festen des Vereins. Elber- feld, 1851. NATURWISSENSCHAFTLICHER VEREIN VON NEU-VORPOMMERN UND RÜGEN. — Mitthei- lungen. Erster Jahrgang. Idem. Zweiter Jahrgang. Idem. Dritter Jahrgang. Idem. Vierter Jahrgang. Idem. Fünfter und sechster Jahrgang. Idem. Siebenter Jahrgang. Idem. Achter Jahrgang. Idem. Neunter Jahrgang. Idem. Zehnter Jabrgang. Idem. Elfter Jahrgang. Idem. Zwülfter Jahrgang. Idem. Dreizehnter Jahrgang. Idem, Vier- zehnter Jahrgang. Idem. Achtzehnter Jahrgang. Berlin, 1869-1886, planches. NATURWISSENSCHAFTLICHER VEREIN ZU BREMEN. — Abhandlungen. IX. Band, 4, (Schluss-) Heft. 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Tome IX, 9° année. Idem. Tome X, 10° année. Idem. Tome XI, 11° année. Idem. Tome XII, 12° année. CXL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Idem. Tome XIIT, 13° année. Idem. Tome XIV, 14° année. Idem. Tome XV, 14 année. Idem. Tome XVI, 15°’année. Idem. Tome XVII, 16€ année. Idem. Tome XVIII, 16° année. Idem. Tome XIX, 172 année. Idem. Tome XX, 18° année. Idem. Tome XXI, 19° année. Idem. Tome XXII, 20* année. Idem. Tome XXIIT, 21e année. Idem. Tome XXIV, 226 et 23° années. Idem. Tome XXV, 24° année. Idem. Tome XXVI, 25° année. Idem. Tome XXVII, 26: année. Idem. Tome XXVIITI, 27° année. Idem. Tome X XIX, 28° année. Idem. Tome XXX, 29e année. Idem. Tome XXXI, 30° année. Idem. Tome XXXII, 31° année. Idem. Tome XXXIIIT, 32° année. Idem. Tome XXXIV, 33° année. Idem. Tome XXXV, 34° année. Idem. Tome XXXVI, 39° année. Idem. Tome XXX VII, 36€ année. Idem. Tome XXX VIII, 97° année, Idem. Tome XXXIX, 38° année, n° 1-15. Valenciennes, planches. SOCIÉTÉ DE BorpA, À Dax. — Builetin. 12° année (1887), 1°-3° trimestres. Dax, 1887, planches. SOCIÉTÉ D'ÉMULATION DES CôTes-pu-Norp. — Bulletins et Mémoires. Tome XXIV. 1886. Saint-Brieuc, 1886. Socréré D'ÉMuLATION pu Douss. — Mémoires et Comptes rendus. Premier volume. Tome second, l'°et 2e livraisons. Idem. Tome troisième, décembre 1842 et juillet 1843. Idem. 3° et 4° livraisons. Idem. Deuxième volume. Tome premier, 1844, 1'° et 2e livraisons. Idem. Tome deuxième, 1846, 3e et 4° livraisons Idem. Tome troisième, 1846, 5° et 6° livraisons. Idem. Troisième volume. Tome premier, 1847, 1'e et 2° livraisons. Idem. Tome deuxième, 1848, 3° et 4e livraisons. Besancon, 1842- 1850, planches. SOCIÉTÉ D'ÉTUDE DES SCIENCES NATURELLES DE NiMEs. — Bulletin, XIV° année, janvier-décembr'e 1886, n°° 1-12. Nîmes, 1886. SOCIÉTÉ D'ÉTUDES SCIENTIFIQUES DE PARIS. — Bulletin, 9° année. 1886. 2° semestre. Idem. 10° année, octobre 1887. Paris, 1887, planches. SocHÉTÉ D'ÉTUDES SCIENTIFIQUES ET ARCHÉOLOGIQUES DE LA VILLE DE DRAGUIGNAN .— Bulletin. Tome I. Introduction. Janvier 1856. Idem. Tome I, janvier, avril, juillet, octobre 1856; janvier, avril, juillet, octobre 1857. Idem. Tome II, 1858, janvier ; 1859, juillet, octobre. Idem. Tome III, 1860, janvier, avril, juillet; 1861, janvier, avril, juillet, octobre. Idem. Tome IV, 1862, janvier, avril, juillet, octobre ; 1863, janvier, avril, juillet, octobre Idem. Tome V, 1864, janvier, avril, juillet, octobre. Idem. Tome VI, 1867. Idem. Tome VII, 1868 ; 1869, 1° et 2° semes- » tres ; 1868-1869, supplément. Idem. Tome IX, 1872-1873. Idem. Tome XII, 1878-1879. Idem. Tome XII, supplément Idem. Tome XIV, 1882-1883. Draguignan. SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE ET D'HISTOIRE NATURELLE DE L'HÉRAULT. — Annales. 2e série. Tome XVIII, n° 5 et 6. Idem Tome XIX, n° 1-3. Montpel lier, 1886-1887. 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Le Havre, 1873-1885, planches. — Bibliographie géologique de la Normandie, 1% fascicule. Le Havre, 1876. — L’Estuaire de la Seine. Mémoires, notes et documents pour servir à l'étude de’l'estuaire de la Seine, par G. Lenier. Tome [. Idem. Tome IT. Idem. Atlas. Le Havre, 1885, in-4°, planches. . De à #8 CXLII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE | À SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DU None. — Annales. XIV, 1886-1887, livraisons 1-4. Lille, 1887, planches. | Pc SOCIÉTÉ HOLLANDAISE DES SCIENCES NATURELLES. — Archives néerlandaises. Tome XXI, livraisons 2-5. Idem. Tome XXII, livraisons 1-3. Harlem, | 1886-1887, planches. SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALSTES px Moscou. — Bulletin. Année 1886, n° 4 et supplément. Idem. Année 1887, n°5 1-3, Moscou, 1887, planches. SOCIÉTÉ LINNÉENNE DU NORD DE LA FRANCE. — Bulletin mensuel. 14° année. Tome VII, n°5 151-162. Idem. 15° année, n°5 163-186. Amiens. SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. — Actes. Vol. XXXIX, 4 gérie, tome IX. Bordeaux, 1885, planches. SOCIÉTÉ MÉDICO-CHIRURGICALE DE LtËGe. — Annales, 26° année, 2° série, 1887, n° 3-12. Liége, 1887. SOCIÉTÉ NATIONALE D'AGRICULTURE, SCIENCES ET ARTS D'ANGERS (ANCIENNE ACA- DÉMIE DANGERS) — Mémoires. Nouvelle période. Tome XII, 1870 Idem. Tome XIV, 1871, n°5 1-3. Idem. Tome XV, 1872, n° 1-4. Idem. Tome XVI, 1873, n° 1-4 et complément. Idem. Tome XVII, 1874, n°% 1-4, Idem. Tome XVIII, 1875. Idem. Tome XIX, 1876. Idem. Tome XX, 1877-1878. Idem. Tome XXI, 1879. Idem. Tome XXII, 1880. Idem. Tome XXIII, 1881. Idem. Tome XXIV, 1882. Idem. Tome XXV, 1883. Idem. Tome XXVI, 1884. Idem. Tome XX VII, 1885. Idem. Tome XX VIII, 1886. Angers, 1870-1886, planches. SOCIÉTÉ OURALIENNE D'AMATEURS DES SCIENCES NATURELLES. — Bulletin. Tome IV. Idem. Tome V, livr. 1-3 et 3bis. Idem. Tome VI, livr. 1-3. Idem. Tome VII, livr. 1-2, 4. Idem. Tome VIII, livr. 1. Idem. Tome IX, livr. 1. Idem. Tome X, livr. 1. 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Van Beneden, à l'occasion de son cinquantenaire de professorat(1836-1886). Louvain, 20 juin 1886. Compte rendu publié par le comité organi- sateur. Louvain, typographie d’Auguste Peeters-Ruelens, 1886. UniversirATis Lupensis. — Acta (Lunds Universitets Ars-Skrift). Mathematik och Naturvetenskap. Tome XXII, 1885-1886. Lund, 1886-1887, in-4°, planches. VAN BENEDEN, P.-J. — 6. Ueber eimige Cetaceen-Reste vom Fusse des Kaukasus. Extrait du Zeitschrift de la Société géologique allemande. Année 1887. VERZIN DER FREUNDE DER NATURGESCHICHTE IN , MECKLENBURG. — Archiv. 40. Jahrgang. 1886. Güstrow, 1886, planches. VEREIN DER NATURFREUNDE IN RAICHENBERG. — Mittheilungen. VIII. Jahrgang. Idem. IX. Jahrgang. Idem. X. Jahreang und Supplement. Idem. XI. Jahrgang. Idem. XVI. Jahrgang. Reichenberg, 1877-1887. VERgIN FÜR ERDKUNDE Zu HALze. — Mittheilungen. 1887. Halle, 1887, planches. VEREIN FÜR NATURKUNDE IN (ESTERREICH O0B DER ENNS ZU Linz. —- Jahresbericht, erster. Idem. Zweiter. Idem. Dritter. Idem. Fünfter. Idem. Sechster. Idem. Achter. Idem. Neunter. Idem. Zehnter. Idem. Elfter. Idem. Zwôlfter. Idem. Dreizehnter. Idem. Vierzehnter. Idem. Fünfzehnter. Idem. Sechszehnter. Linz, 1870-1886. VEREIN FÜR NATURKUNDE ZU ZWICKAU. — Jahresberichte, 1886. Zwickau, 1887. VEREIN FÜR NATURWISSENSCHAFT ZU BRAUNSCHWEIG. — 3. Jahresbericht, für die Vereinsjahre 1881-1882 und 1882-1883. Idem. 5. Jahresbericht, für das Vereinsjahr 1886 bis 1887. Als Festschrift zur Feier des 25jäh- rigen Beéstehens, herausgegeben am 20. November 1887. Braun- schweig, 1883-1887. VEREIN FÜR NATURWISSENSCHAFTLIOCHR UNTERHALTUNG ZU HAMBURG. — Verhand- lungen. 1883-1885. VI. Band. Hamburg, 1887, planches. VEREIN FÜR VATERLANDISCHE NATURKUNDE IN WURTTENBERG. — Jahreshefte. Drei- undvierzigster Jahrgang. Stuttgart, 1887, planches. VEREIN ZUR VERBREITUNG NATURWISSENSOHAFTLIOHER KENNTNISSE IN WIEN. — Schriften. XX VII. Band. Jahrgang 1886-1887. Wien, 1887, planches. VIDENSKABS-SELSKABET 1 CHRISTIANIA, — Forhandlinger. Aar 1886. Christiama, 1887, planches. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE CXLV VinceNnT, E. — Note sur quelques coupes visibles sur le territoire de la planchette de Saventhem. Extrait du Bulletin des séances de la Société royale malacologique de Belgique. Annales. Tome XXII, 1887. Vox HAUER, D’ F.-R. — Jahresbericht für 1886. pl du tome II des Annales du Musée impérial-royal d'histoire naturelle de la Cour, à Vienne. Vox K&NEN, A. — Beitrag zur Kenntniss der Crinoïden des Muschelkalks. Extrait du tome XXXIV des Abhandlungen de la Société royale des sciences de Gôt- tingue, 1887. — Ueber postglaciale Dislokationen. Extrait du Jahrbuch de l’Institut royal géologique prussien pour 1886. —- Ueber die ältesten und jüngsten Tertiärbildungen bei Cassel. Extrait du n°7 {avril 1887) des Nachrichten de la Société royale des sciences et de l'Université Georges-Auguste de Gôttingue. — 10. Ueber das Mittel-Oligocän von Aahrus in Jütland. Extrait du Zeitschrift de la Société géologique allemande, année 1586. WAGNER FREE INSTITUTE OF SCIENCE OF PHILADELPHIA. — Transactions. Vol. I. Philadelphia, 1887, planches. West AMERICAN SctenTist (Tax). — Vol. III, whole n. 21-29. San-Diego, 1887, planches. WESTrALISOHER PROVINZAL-VEREIN FÜR WiISSENSCHAFT UND Kunst. — dJahres- bericht vierzehnter, für 1885. Idem. Fünfzehnter, für 1886. Münster, 1886-1387. WETTERAUISCHE GESELLSCHAFT FÜR DIE GESAMMTE NATURKUNDE ZU HANAU. — Bericht. Vom 1. April 1885 bis 31. März 1887. Hanau, 1887. Wisner Gœras-VEREIN. — Chronik. 2. Jahrgang, n. 4-12. Wien, 1887. WISSENSCHAFTLICHER CLUB IN WIEN. — Monatsblätter. VIIL. Jahrgang, n. 4-12. Idem. IX. Jahrgang, n. 1-3. Wien, 1887. — Ausserordentliche Beïlage zu den Monatsblättern. N. III zu n. 7. Jahrgang VIII. Idem. N. IV zu n. 8. Jahrgang VIIL. Idem. N. V. zu n. 9. Jahrgang VIIL Idem. N. VI zu n. 10. Jahrgang VIIT. Idem. N. VI zu n. 11. Jahrgang VIT. Idem. N. I zu n. 9. Jahrgang I. Wien, 1887. — Jahresbericht, 1886-1887. XI. Vereinsjahr. Wien, 1887. ZooLoGicaz Soorerx oF Lonpon. — Proceedings for the year 1886. Part IV. Idem for the year 1887. Part I-III. London, 1886-1887, planches. ZooLoGISCH-MINERALOGISCHER VEREIN IN REGENSBURG. — Abhandlungen. Zweites Heft, 1851. Idem. Drittes Heft, 1852. Idem. Viertes Heft, 1853. Idem. Fünftes Heft, 1854. Idem. Sechstes Heft, 1855. Idem. Siebentes Heft. Idem. Achtes Heft. Idem. Neuntes Heft. Idem. Zehntes Heft. Regens- burg, 1862-1875, planches. TOME XXI, 1887 à 10 © CXLYIL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ZeoLogiscH-MINERALOGISCHER VEREIN IN REGENSBURG. — Korrespondenz-Blatt. Vierter Jahrgang, 1850. Idem. Fünfter Jahrgang, 1851. Idem. Sechster Jahrgang, 1852. Idem. Siebenter Jahrgang, 1853. Idem. Achter Jahrgang, 1854. Idem. Neunter Jahrgang, 1855. Idem. Zehnter Jahrgang, 1856. Idem. Elfter Jahrgang. Idem. Dreiund- zwanzigster Jahrgang. Idem. Vierzigster Jahrgang. Regensburg, 1850-1887. ZsiéMonpy, W. — Mittheilungen über Bohrthermen zu Karkäny, auf der Marga-: retheninset, nächst Ofen, und zu Lippik und den Bohrbrunnen zu Alcsüth. Pesth, 1873, planches. N° € PL Ur Te ut à AA % URL S CENT IONS MALACOLOGIQUES. DIE + ' ; #1 # ‘ea PAS MR DONS REÇUS POUR LES COLLECTIONS MALACOLOGIQUES DE LA SOGIETÉ PENDANT L'ANNÉE 1887 Les dons reçus pendant l’année 1887 ont été inscrits sous 106 numéros. Ils com- prennent : COQUILLES ACTUELLES 1. Une collection de Nérites, Néritines et Navicelles, don de M. Weyers. x COQUILLES FOSSILES 2. Fossiles divers d'Allemagne, don de M. le D' Ressmann. 3. Fossiles des terrains primaires et secondaires de Belgique, ainsi qu’un certain nombre d'espèces éocènes du Kressenberg, don de M. E. Vincent. 0 A 1: ke ” Re RME ES ee ec er ere mu TReetN CRUE LT are A - L ) INSTITUTIONS CORRESPONDANTES ke prulé Ve2: ; ie d 4 Ke INTISTE: DES ACADÉMIES, INSTITUTS, SOCIÉTÉS SAVANTES, MUSÉES. REVUES ET JOURNAUX, ETC. EN RELATION D'ÉCHANGE DE PUBLICATIONS AVEC LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE AU 31 DÉCEMBRE 1887 (L’astérisque indique les institutions dont des publications ont été reçues pendant l’année.) SRE ES CL A TEE AFRIQUE Algérie ALGER. — Société des Sciences physiques, naturelles et climatologiques d'Alger. - *BÔNE. — Académie d'Hippone. Égypte *Le CIRE. — Institut égyptien. Ile de la Réunion *SAINT-DENIS. — Société des Sciences et Arts de l’île de la Réunion Ile Maurice Port-Louis. — Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius. AMÉRIQUE Argentine (République) *BuÉNOS-AIRES. — Museo publico. “à I. . — Sociedad Cientifica Argentina. *CORDOBA. — Academia nacional de Ciencias. CLIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Brésil *R10-DE-JANEIRO. — Museu Nacional do Rio de Janeiro. In. — Observatoire Impérial de Rio-de-Janeiro. Canada *HaLirax. — Nova Scotian Institute of Natural Sciences. *OTTawa. — Geological and Natural History Survey of Canada. ÆSAINT-JOHN. — Natural History Society of New-Brunswick. États-Unis *BALTIMORE, MaRyL. — John'sHopkins University. BeLoir, Wisc. — Geological Survey of Wisconsin. Boston, Mass. — American Academy of Arts and Sciences. In. — Boston Society of Natural History. Ip. — Commonwealth of Massachusetts. ID. — Science record, M. Cassino. *BRoOKVILLE, IND. — The Brookville Society of Natural History. *BurrALo, N.-Y. — Buffalo Society of Natural Sciences. *CAMBRIDGE, Mass. — Museum of Comparative Zoology at Harvard College. I. — Science. CuicaGo, ILL. — Academy of Sciences of Chicago. ED) — The Open Court Fortnightly Journal. XCINCINNATI, Oxio. — Natural History Society of Cincinnati DAvENPoRT, [owa. — Academy of Natural Sciences. Darroir, Micx. — Geological Survey of Michigan. FRANCFORT, KENT. — Geological Survey of Kentucky. *[NDIANAPOLIS, IND. — Geological Survey of Indiana. Mapison, Wisc. — Wisconsin Academy of Sciences, Arts and Letters. 1 MaLpeN. — The Editor of Science Record, M. K. Kingsley. Mizwauree, Wisc. — Naturhistorischer Verein von Wisconsin in Milwaukee. *MiINNEAPOLIS, MINN. — Minnesota Academy of Natural Sciences. XMoNTGOMERY, ALAB. — Geological Survey of Alabama. : | *New-Have, Conx. — Connecticut Academy of Arts and Sciences. *. *New-York, N.-Y. — Academy of Sciences (late Lyceum of Natural History). *PHILADELPHIE, PENNS. — Academy of Natural Sciences of Philadelphia. * Ip. — American philosophical Society. In. — Geological Survey of Pennsylvania. ï I. — The American Naturalists Journal. . de I. — Wagner Free Institut of Science of Philadelphia. ë PortLanD, Maine. — Portland Society of Natural History. { *SainT-Louis, Miss. — Academy of Natural Sciences ofSaint-Louis. 1 *SALEM, Mass. — Essex Institute. à sa Ip. — Peabody Academy of Sciences. | ni ee 5" ot aille éd: Mt DEEE INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CLV #SAN-DirGo, Car. — The West-American Scientist, M. C. R. Orcutt. #Sax-Francisco, Cazir, — California Academy of Natural Sciences. # Ip. — California State Mining Bureau. ÆWASHIXGTON, D. C. — Smithsonian Institution. * In. — United States of America. Department of Agriculture. Ip. — United States of America. Department of the Interior. Geo- logical and Geographical Survey of the Territories. # Ip. — United States of America. Geological Survey. In. — United States of America. War Department. Is. — United States of America. War Department, Office of Chief Signal Officer. Mexique #Mexico. — Museo Nacional de México. # In, — Sociedad Cientifica Antonio Alzate. ASIE Chine Z1-ka-WwEI. — Musée des Pères de la Compagnie de Jésus. Inde anglaise BomBay. — Bombay Natural History Society. #CALCUTTA. — Asiatic Society of Bengal. s SON 1? — Geological Survey of India. 7x 1 ID: — Indian Museum. / Indes néerlandaises #BATAvIA. — Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch Indië Japon #Tokio. — Deutsche Gesellschaft für Natur- und Vôlkerkunde Ost-Asiens. EUROPE Allemagne AUGSBOURG. — Naturhistorischer Verein in Augsburg. *BERLIN. — Deutsche geologische Gesellschaft, * Ip. — Direction der Kôniglich-Geologischen Landesanstalt und Bergakademie. #* In. — Kôniglich-Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Boxx. — Archiv für Naturgeschichte. © CLYI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE *Boxx. — Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinland, Westfalens und des Reg.-Bezirks Osnabruck. *BRÊME. — Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. *BRresLau. — Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. *BruxswiCcKk. — Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. CARLSRUHE. — Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe. Casse. — Verein für Naturkunde. CHeMxirz. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz. CoLmar. — Société d'Histoire naturelle de Colmar. DARMSTADT. — Verein für Erdkunde und verwandte Wissenschaften. *DRESDE. — Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. *ELBERFELD. — Naturwissenschafthicher Verein in Elberfeld, XFRANCFORT-SUR-MEIN. — Deutsche Malakozoologische Gesellschaft. XGIESSEN. — Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Herlkunde. *GREIFSWALDE. — Naturwissenschafthicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen. *GÜSTROW. — Verein der Freunde der Naturgeschichte in Meklenburg. HaLLe. — Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinische deutsche Akademie der Natur- forscher. * Ip. — Verein für Erdkunde. *HamBourG. — Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung. *Hanau. — Wetterauische Gesellschaft für die gesammte Naturkunde zu Hanau. *HE1DELBERG. — Naturhistorisch-Medizinischer Verein. | Krez. — Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. *KæNIGSBERG. — Kônigliche Physikalisch-0Oekonomische Gesellschaft. LeipziG. — Zoologischer Anzeiger. * Ip. — Naturforschende Gesellschaft, *METzZ. — Académie des Lettres, Sciences, Arts et Agriculture de Metz. In. — Société d'Histoire naturelle de la Moselle. *Muxicx. — Küniglich-Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. *Muxster. — Westfälischer Provinzial-Verein für Wissenschaft und Kunst. *NUREMBERG. — Naturhistorische Gesellschaft zu Nürnberg. OFFENBACH-SUR-MEIN. — Offenbacher Verein für Naturkunde. *RATISBONNE. — Zoologisch-mineralogischer Verein zu Regensburg. *SONDERSHAUSEN. — Botanischer Verein Irmischia für das nôrdlhiche Thüringen. *STUTTGART. — Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. *WIESBADE. -— Nassauischer Verein für Naturkunde. *ZwickAU. — Verein für Naturkunde. Angleterre *BELrASsT. — Natural History and Philosophical Society. *CRoyDON. — Croydon Microscopical and Natural Histors Club. DuBzix. — Royal Geological Society of Ireland. In. — Royal Irish Academy. ÉDIMBOURG. — Royal Physical Society. *GLASGOwW. — Natural History Society of Glasgow. INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CLVII *XGLASGOw. — Philosophical Society of Glasgow. *Leeps. — The Quarterly Journal of Conchology. Ip. — Yorkshire Naturalists Union. *LiverpooL. — Liverpool Geological Society. *LONDRES. — Geological Society of London. In. — Geological Survey of the United Kingdom. * Ip. — Linnean Society of London. In. — Royal Microscopical Society. * In. — Royal Society of London. ! * Ip. — Zoological Society of London. XMANCHESTER. — Manchester Geological Society. *XNEAWCASTLE-SUR-TyNEe. — Natural History Society of Northumberland and Durham Norwicx. — Norfolk and Norwich Naturalists Society. In. — Norwich Geological Society. PENZANCE. — Royal Geological Society of Cornwall. Autriche-Hongrie *AGRAM. — Jugoslavenska Akademija Znanosti i Umjetnosti. * Ip. — Societas historico-naturalis croatica. BISTRITZ. — Gewerbeschule. *BRuNN. — Naturforschender Verein in Brünn. Bupg-Pesru. — Kirälyi Magyar Természettudomänyi Tarsulat. ei ID: — Magyar Kiralyi Fôldtani intezet igazgatosaga. ER De — Magyar Nemzeti Muzeum. Put Ip: — Magyarhoni Fôldtani Tarsulat. GRATZ. — Naturwissenchafthicher Verein für Steiermark. *HERMANNSTADT. — Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften. *InsPRUCK. — Naturwissenschaftlich-Medizinischer Verein in Innsbruck. *KLAGENFURT. — Naturhistorische Landesmuseum von Kärthen. *KoLozsvar. — Siebenbürgischer Museumverein (Medicinisch-naturwissenschaft- liche Section). *Lixz. — Museum Francisco Carolinum. * Ip. — Verein für Naturkunde in Oesterreich ob der Enns. *REICHENBERG. — Verein der Naturfreunde in Reichenberg. *TRIESTE, — Società Adriatica di Scienze Naturali. VIENNE. — Kaiserlich-Kônigliche Akademie der Wissenschaften. * Ip. — Kaiserlich-Kümgliche Geologische Reichsanstalt. * In. — Kaiserlich-Künigliche Naturistorische Hofmuseum. * Ip. — Kaiserlich-Kôünigliche Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien. * Ip. — Verein zu Verbreitung Naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien. * Ip, — Wiener Gœthe-Verein. * Ip. — Wissenschaftlicher Club. CLVIIL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Belgique *ANVERS. — Société royale de Géographie. *ARLON — Institut Archéologique du Luxembourg. *BRUXELLES. — Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. * ID. — Fédération des Sociétés d’horticulture de Belgique. ID. — Ligue de l'Enseignement. I. — Moniteur Industriel. * ID — Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique. ID. — Observatoire Royal. ID. — Service de la carte géologique de la Belgique. * I. — Société belge de Microscopie. a I. — Société centrale d'Agriculture de Belgique. d ID. — Société Entomologique de Belgique. * I — Société Royale belge de Géographie. d Ip. — Société Royale de Botanique de Belgique. Fo ID. — Société Royale des Sciences médicales et naturelles de Bruxelles. % ID. — Société Royale Linnéenne de Bruxelles. # Ip. — Société Scientifique de Bruxelles. I. — Université libre de Bruxelles. *CHARLEROI. — Société Paléontologique et Archéologique de l’arrondissement de Charleror. XDINANT. — Société des Naturalistes dinantais. Gap. — Natuurwetenschappelijk Genootschap van Gent. *HasseLT. — Société chorale et Littéraire des Mélophiles de Hasselt. *Huy. — Cercle des Naturalistes hutois. LIÉGE. — Association des élèves des écoles spéciales de l’Université de Liége. * Ip. — Société Géologique de Belgique. In. — Société libre d'Émulation de Liége. * Ip. — Société Médico-Chirurgicale de Liége. In. — Société Royale des Sciences de Liége. *Mows. — Société des Sciences, des Lettres et des Arts du Hainaut. Namur. — Société Archéologique de Namur. TOoNGREsS. — Société scientifique et littéraire du Limbourg. Danemark *CoPENHAGUE. — Naturhistorisk Forening 1 Kjübenhavn. Espagne *Maprin. — Comision del Mapa geolôgico de España. * Ip. — Reale Academia de Ciencias. * Ip. — Sociedad Española de Historia Natural. XSANTIAGO. — Revista de Ciencias naturales. Doctor Vila Nadal. INSTITUTIONS CORRESPONDANTES . CLIX France ABggviLLe. — Société d'Émulation d'Abbeville. “AMIENS. — Société Linnéenne du Nord de la France. ANGERS. — Société Académique de Maine-et-Loire. * Ip. — Société d'Études scientifiques d'Angers. * Jp. — Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers (ancienne Académie d'Angers). *AUXERRE. — Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne. BAYONNE. — Société des Sciences et Arts de Bayonne. | *BESANÇON. — Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. Béziers. — Société d'Étude des Sciences naturelles. BoRDEAUx. — Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts. D. — Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. *°, Ip: — Société Linnéenne de Bordeaux. *BouLOGNE-sUR-MER. — Société Académique de l’arrondissement de Boulogne-sur- Mer. *XCAEN. — Académie nationale des Sciences, Arts et Belles-Lettres. Ip. — Société Linnéenne de Normandie. CamBral. — Société d'Émulation de Cambrai. CHALONS-SUR-MaARNE. — Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne. CHERBOURG. — Société nationæle des Sciences naturelles de Cherbourg. XDAx. — Société de Borda. Disox. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. DRAGUIGNAN. — Société d'Agriculture, de Commerce et d'Industrie du département du Var. | * ID. — Société d'Études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan. | La RocHeLLe. — Société des Sciences naturelles de la Charente-[nférieure (Aca- démie de La Rochelle). *Le Havre. — Société Géologique de Normandie. *Lirce. — Bulletin Scientifique du Nord de la France et de la Belgique. * In. — Société Géologique du Nord. Lyox. — Annales du Muséum. ID. — Association Lyonnaise des Amis des Sciences. XI. — Société Botanique de Lyon. ID. — Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon. In. — Société Linnéenne de Lyon. Macon. — Académie de Mâcon. Société des Sciences, Arts, Belles-Lettres et d'Agriculture. *MarSEILLe. — Société Scientifique Industrielle. I. — Annales du Musée de Marseille, *MonTPELLIER. — Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de l'Hérault. Nancy. — Académie de Stanislas. *NîMEs. — Société d'Etude des Sciences naturelles de Nîmes. CLX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE *ORLÉANS. — Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Orléans. *Paris. — Feuille des Jeunes Naturalistes. * Ip. — Institut de France. Académie des sciences. * Ip. — Journal de Conchyliologie. * Jp. — Société d'Études scientifiques de Paris. * Ip. — Société Géologique de France. \ * Ip. — Société Zoologique de France. *PERPIGNAN. — Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orien- tales. *Rouen. — Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. *SAINT-BRIEUC. — Société d'Émulation des Côtes-du-Nord. *SEmur. — Société des Sciences historiques et naturelles de Semur. SOISSONS. — Société Archéologique, Historique et Scientifique. *TouLox. — Académie du Var. TouLouse. — Société Académique Franco-Hispano-Portugaise. *Tours. — Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département d'Indre-et-Loire. *VALENCIENNES. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l’arrondissement de Valenciences. Verpux. — Société Philomatique de Verdun. Italie *BoLoGnE. — Reale Accadema dell Instituto di Bologna. BRESCIA. — Ateneo di Brescia. XCATANE. — Accademia Giœnia di Scienze naturali in Catamia. FLORENCE. — Sotietà Entomologica Italiana. GÈNES. — Museo Civico di Storia naturale. * Ip. — Società di Letture e Conversazioni scientifiche. MILAN. — Società Italiana di Scienze naturali. *MoDÈNE. — Società dei Naturalisti in Modena. *NAPLES. — Reale Accademia di Scienze fisiche e matematiche di Napoli. In. — Zoologische Station. *Papoux. — Società Veneto-Trentina di Scienze naturali. PALERME. — Reale Accademia Palermitana di Scienze, Lettere ed Arti. ! In. — Il Naturalista Siciliano. In. — Società di Acclimazione e di Agricoltura in Sicila. *Pise. — Società Malacologica Italiana. * Ip. — Società Toscana di Scienze naturali. *RoME. Accademia Pontificia de’ Nuovi Lincei. * Ip. — Biblioteca nazionale centrale Vittorio Emanuele. %* Ip. — Reale Accademia dei Lincei. #* Ip. — Reale Comitato Geologico Italiano. * In. — Società Geologica Italiana. *SIENNE. — Bollettino del Naturalista. ID. — Reale Accademia dei Fisiocritici di Siena. INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CLXI SIENNE. — Società Geologica Italiana. *XTuriN. — Reale Accademia delle Scienze di Torino. *Venise. — Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. *VÉRONE. — Accademia d’'Agricoltura, Arti e Commercio di Verona. Luxembourg *LuxEemMBouRG. — Institut Royal Grand-Ducal de Luxembourg. Néerlande *AMSTERDAM. — Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam. D. — Koninklijk Zoologisch Genootschap Natura Artis Magistra. GRONINGUE. — Academia Groninguna. Sn lp. — Natuurkundig Genootschap te Groningen. *HarLeM. — Hollandsche Maatschappij der Wetenschappen te Haarlem. * Ip. — Teyler’s Stichting. LEine. — Academia Lugduno-Batava. * Ip. — Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. | *ROTTERDAM. — Bataafsch Genootschap der proefondervindelijke wijsbegeerte te Rotterdam. Norvège XBERGEN. — Bergen-Museum. XCHRISTIANIA. — Den Norske Nordhavs-Expedition 1876-1878. [D. — Kongelig Norsk Fredericks-Universität. Ip. — Nyt Magazin for Naturvidenskaberne. ‘kà ID. — Videnskabs-Selskabet 1 Christiania. *DroxTHEIM. — Kongelig Norsk Videnskabs Selskab 1 Trondhjem. + XTromsæ. — Tromsæ-Museum. Portugal LISBONNE. — Secçàäo dos Trabalhos Geologicos de Portugal. PorrTo. — Sociedade de Instrucçao do Porto. Russie *DorPaT. — Dorpater Naturforscher Gesellschaft. *EKATHÉRINENBOURG. — Société Ouralienne d'Amateurs des Sciences naturelles. *HELSINGFORS. — Finska Vetenskaps Societeten. * I. — Societas pro Fauna et Flora Fennica. *K1Ezw. — Société des Naturalistes de Kiew. *Mirau. — Kurländische Gesellschaft für Literatur und Kunst. Moscou. — Société Impériale des Amis des Sciences naturelles, d'Anthropologie et d'Ethnographie. * Ip. — Société Impériale des Naturalistes de Moscou. _*OpESsa. — Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie. TOME XXII, 1887 11 CLXIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE XRIGA. — Naturforscher Verein zu Riga. *SAINT-PÉTERSBOURG. — Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. . ID. — Comité Géologique Russe. I. — Kaiserlich-Russische Mineralogische Gesellschaft. Suède GoTHEMBOURG. — Kongliga Vetenskaps och Vitterhets Samhället i Gôteborg. *Luxp. — Universitas Carolina Ludensis. (Kongliga Fysiografiska Sällskapet 1 Lund.) STOCKHOLM. — Konglig-Swensk Vetenskaps Akademie. *UPsaz. — Kongliga Vetenskaps Societeten. $ Suisse AARAU. — Argauische Naturforschende Gesellschaft zu Aarau. *BALE. — Naturforschende Gesellschaft zu Basel. *BERNE. — Naturforschende Gesellschaft in Bern. * Ip. — Schweizerische Gesellschaft für die Gesammten Naturwissenschaften. *CoiREe. — Naturforschende Gesellschaft Graubünden’s zu Chur. XGENÉVE. — Institut national Génevois. In. — Société de Physique et d'Histoire naturelle. XLAUSANNE. — Société Vaudoise des Sciences naturelles. *NEUCHATEL. — Société des Sciences naturelles de Neuchâtel. XSAINT-GALL. — St-Gallische Naturwissenschaftliche Gesellschaft. *SCHAFFHOUSE. — Schweizerische Entomologische Gesellschaft, *ZuricH. — Naturforschende Gesellschaft in Zurich. ë OCÉANIE Australie | ADELAIDE. — Royal Society of South-Australia. BRISBANE. — Royal Society of Queensland. ë Nouvelle-Galles du Sud *SYDNEY. — Australian Museum of Sydney. In. -— Department of Mines. * In. — Linnean Society of New South Wales. è * Ip. — Royal Society of New South Wales. ‘ Nouvelle-Zélande AUKLAND. — Aukland Institute. *WELLINGTON. — Colonial Museum and Geological Survey Department. I. — New Zealand Institute. Snap 5e ut “4 4 È F5 | x INSTITUTIONS CORRESPONDANTES CLXIII Tasmanie *HoBart-Town. — Royal Society of Tasmania. Souscripteurs aux Annales de la Société BRUXELLES. — Département de l'Agriculture, de l'Industrie et des Travaux publics. I. — Commission belge des échanges internationaux. ID. — Institut cartographique militaire. Ip. — Librairie Manceaux. LONDRES. — British Museum. : In. — Dulau and Ce, libraires. NE — — TABLEAU INDICATIF DES PRÉSIDENTS DE LA SOCIÉTÉ DEPUIS SA FONDATION (L’astérisque indique les Présidents décédés.) 1863-1865. MM. H. LAMBOTTE. 1865-1867. H. ADAN. 1867-1869. * le comte M. DE ROBIANO. 1869-1871. * J. COLBEAU: 1871-1878. * H. NYST. 1873-1875. G. DEWALQUE. 1875-1877. J. CROCO 1877-1879. A. BRIART. 1879-1881. J: CROCOQ. 1881-1882. F. ROFFIAEN. 1882-1884. J. CROCQ. 1884-1886. P. COGELS. 1886-1888. J ‘CROCO, LISTE GÉNÉRALE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE AU 31 DÉCEMBRE 1887 (Le nom des membres fondateurs est précédé d’un astérisque.) r Membres honoraires 1877. BELLARDI, membre résidant de l’Académie royale des sciences de Turin. — Rue Saint-Francçois-de-Paule, Turin (Italie). 1880. Crosse, Hipporyre, directeur du Journal de Conchyliologie. — Rue Tron- chet, 25, Paris. 1880. phare D' PAUL, aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle. — Rue Cuvier, 57, Paris. (Conchyliologie.) | (1863)-1881. *Foroene, Écipg, architecte, trésorier de la Société Entomologique de Belgique. — Rue de Namur, 12, Bruxelles. 1863. Fuxo, N., directeur du Jardin zoologique de Cologne, membre de diverses Sociétés savantes. — Cologne (Allemagne). 1870. HAMMELRATH, D' GUSTAvE, ancien directeur du Jardin zoologique de Bruxelles. — Paris. 1878. Haypew, F.-V., géologue des États-Unis. — Washington D. C. 1884. Mspricort, HeNRY-BENEDICT, superintendant du Service géologique de l'Inde anglaise. — Calcutta (Inde anglaise). 1878. SELWYN, ALFRED-R.-C., directeur de la Commission géologique du Canada. — Saint-Gabriel street, 76, Montréal (Canada). CLXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE (1864)-1872. -SENONER, D' ADoLr, membre de diverses Académies et Sociétés savantes, — Landstrasse, Kieglergasse, 14, Vienne (Autriche), OP (1867)-1870. STAES, CÉLESTIN, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Louvain. 1886. Van BENEDEN, P.-J., professeur émérite à l'Université catholique de Louvain, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, etc. — Louvain. 1881. Woopwarp, D' HENRY, conservateur de la section de géologie du British Museum, membre de la Société Royale. — Cromwell road, South Ken- sington. Londres. Domicile : 129, Beaufort street, Chelsea. — Londres, S,. W. Membres correspondants 1867. Brezz, E.-AL8., inspecteur royal de l’enseignement, membre de diverses Sociétés savantes. — Hermannstadt, Transylvanie (Autriche). 1867. BRUSINA, SPIRIDIONE, conservateur du Musée national de zoologie, professeur à l'Université d'Agram, membre de diverses Sociétés savantes. — Agram, Croatie (Autriche). 1864, CANOFARI DE SANTA ViTToriA, comte J. — Sora, Terra di Lavoro (Italie). 1864. CHARLIER, ALEXANDRE, capitaine au long cours dans la marine belge. — Place Saint-Joseph, 15, Ostende. 1868. CHEVRAND, ANTONIO, D' en médecine, etc. — Cantagallo (Brésil). 1864. D’AxconaA, CESARE, D' en sciences, aide-naturaliste au Musée royal d'histoire naturelle, etc. — Florence (Italie). 1878. Foresti, D' Lopovico. — Hors la Porta Saragozza, n° 140-141, Bologne (Italie). y 1876. GAUCHER, ÉLte. — Chaussée d'Etterbeek, 124, Bruxelles. (1868)-1880. Genrizuomo, D' CaAmmiLro, conservateur du Musée royal d'histoire naturelle, — Via $S. Francesco, 23, Pise (Italie). | 1867. GoBanz, D' Joser, professeur d'histoire naturelle à l'École supérieure. — Klagenfurth, Carinthie (Autriche). 1872. HeYNEMANN, D.-F., membre de la Société Malacozoologique allemande, etc. — Schifferstrasse, 53, Sachsenhausen, près de Francfort-sur-le-Mein (Allemagne). L 1868. Hinpar@o, D' J.-Gonzacez. — Huertas, 7, Duplicado, 2° derecha, Madrid (Espagne). 1874. Issez, D' ARTURO, professeur, — Gênes (Italie). 1865. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CLXXI JAMRACH, CH., naturaliste. — St-George street, 180, Londres, E. (1873)-1882. Jowess, T.-RuPERT, professeur à l'Université, membre de la Société 1872: 1864. 1866. 1872. 1866. 1869. 1882. 1876. 1868. 1867. 1868. 1864. 1878. 1882. 1872: 186». 1879. Royale. — 10, Uverdale Road, King's Road, Chelsea, Londres, S. W. KogeLT, D' W., membre de la Société Malacozoologique allemande, ete. — Schwanheim-sur-le-Mein (Allemagne). LALLEMANT, CHARLES, pharmacien, membre de diverses Sociétés savantes, — L'Arba, près d'Alger (Algérie). MANFREDONIA, commandeur Giuseppe, D' en médecine, professeur, membre de diverses Académies et Sociétés savantes. — Via Fonseca, 70, Naples (Italie). MaTTuew, G.-F., membre de diverses Sociétés savantes. — Leustones, depart- ment St-John, Nouveau-Brunswick (Canada). Morière, J., doyen de la faculté des sciences, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue de Bayeux, 40, Caen, Calvados (France). Pauruccr, Mm° la marquise Marranna. — Villa Novoli, Florence (Italie). (Coquilles vivantes.) RENARD, D' CHARLES, conseiller privé, président de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. — Stary Piméne, maison de la princesse Kou- dacheff, Moscou (Russie). Dares RessmanN, D' Fr. — Malborgeth (Autriche). RoDRIGUEZ, JUAN, directeur du Musée d'histoire naturelle. — Guatemala. ROTHE, TyGE, directeur du Jardin royal de Rosenborg. — Copenhague (Danemark). SCIUTO-PATTI, CARMELO, ingénieur, membre de l’Académie des Sciences natu- relles de Catane et de diverses Sociétés savantes. — Catane (Sicile). STOSSICH, ADOLF, professeur, membre de diverses Sociétés savantes. — Trieste, [strie (Autriche). TAPPARONE-CANEFRI, chevalier CESARE. — Via Sant Ugo, 8 (interno 4), Gênes (Italie). Von KoznEN, D’ ApoLPnE, professeur à l’Université royale de Gôttingue. — Gôttingue (Allemagne). WEsTERLUND, D' CARL-AGARDH. — Ronneby (Suède). WESTERMAN, G.-F., directeur du Jardin zoologique d'Amsterdam, membre de diverses Sociétés savantes. — Amsterdam (Néerlande). WinkLer, T.-C., D' en sciences naturelles, conservateur an Musée Teyler, membre de diverses Sociétés savantes. — Harlem (Néerlande). nee em doter mn great" "4 (A CLXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membres effectifs 1883. ALBRECHT, D' PAUL. — Chaussée d'Eppendorf, 1443, Hambourg (Allemagne). 1882. BALLON, JEAN, membre de la Société Géologique de Belgique. — Place de la Calandre, 8-9, Gand. (Collection de mollusques vivants et fossiles.) 1885. BAuwEns, CHARLES, notaire. — Place du Petit-Sablon, 14, Bruxelles. 1870. Bauwenxs, L.-M., receveur des contributions, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue Ganshoren, 15, Koekelberg-Bruxelles. 1880. Bayer, ERNEST, étudiant en droit. — Rue Joseph IT, 58, Bruxelles. 1886. BÉTHUNE, ALBERT, notaire. — Tours-sur-Marne (Marne, France). (Mollus- ques actuels, fossiles des terrains tertiaires.) 1886. BourpoT, JULES, ingénieur civil. — Rue de Château-Landon, 44, Paris. 1873. BouyerT, ALFRED, général-major. — Rue du Méridien, 100, Saint-Josse- ten- Noode-Bruxelles. 1864. BRIART, ALPHONSE, ingénieur en chef des charbonnages de Mariemont et Bascoup, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique. — Morlanwelz, Hainaut. 1872. BricourrT, C., avocat. — Avenue Louise, 182, Bruxelles. X 18377. BroT, D' AuG. — Malagnon, 6, Genève. 1882. BüLTER, CHARLES. — Rue d’Assaut, 20, Bruxelles. 1879. Carez, L.-L.-H., membre de la Société Géologique de France. — Avenue Hoche, 36, Paris. 1880. CLUYSENAAR, GUSTAVE, professeur de sciences naturelles à l'École normale de Huy. — Rue des Jardins, Huy. 1870. CoGELs, PAUL, membre de diverses Sociétés savantes. — Château de Boec- kenberg, Deurne, près Anvers. (Géologie et paléontologie des environs d'Anvers.) 1873. COLBEAU, EMILE, membre de la Société royale Linnéenne de Bruxelles, — Chaussée de Louvain, 185, Saint-Josse-ten-Noode-Bruxelles. 1887. CoRNET, JULES, assistant à l'Université de Gand.— Chaussée de Bruxelles, 36, Ledeberg-lez-Gand. 1885. Cossmann, Maurice, ingénieur du Service technique de l'exploitation au Chemin de fer du Nord. — Rue Saint-Vincent-de-Paul, 17, Paris. 1874. CoTTEAU, GUSTAVE, juge honoraire, membre de la Société Géologique. de France, etc. — Auxerre, département de l'Yonne (France). (Échino- dermes.) 1869. CRAvEN, ALFRED-E., membre de diverses Sociétés savantes. — St-George’s Road, 65, bee S, Won 1876. CRÉPIN, FRANÇOIS, directeur Jardin botanique de l'État, membre de l'Académie royale des Sciences de Belgique, secrétaire de la Société royale de Botanique. — Rue de l'Association, 37, Bruxelles. 1873. Croca, D' JEAN, sénateur, professeur à l'Université libre de Bruxelles, membre de l'Académie royale de médecine de Belgique, ete. — Rue Royale, 110, Bruxelles. OT TA FI PA : PET TT Le CE ! WE Î U ti LS ÿ x .}! PR EE ET ES TE ORAN In 40 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CLXXIII 1884. DAIMERIES, ANTHYME, ingémeur., — Rue Royale, 2, Bruxelles. 1866. DauTzENBERG, Puaitppe. — Rue de l’Université, 213, Paris. (Coquilles marines d'Europe.) 1873. Davreux, PauL, ingénieur, inspecteur de l'enseignement professionnel, secrétaire de la commission du Musée royal de l'Industrie. — Rue Lefrancq, 14, Schaerbeek-Bruxelles. 1871. DE BuLLEMoNT, EMMANUEL, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue de l’Arbre-Bénit, 39, Ixelles-Bruxelles. 1374. DeBy, JULIEN, ingénieur, membre de diverses Sociétés savantes. — 31, Belcize Avenue, St-John's Wood, Londres, N. W. (Observations microscopiques.) 1880. De Corr, Huco. — Rue de l’Arbre-Bénit, 79, Ixelles-Bruxelles. (Mollusques vivants. — Échanges.) 1874. Dr CossiGny, J. CHARPENTIER, ingénieur, membre de la Société Géologique de France, etc., — Courcelle, près Saint-Parres-les-Vaudes, départe- ment de l’Aube (France). | 1885. DEepeyN, RAYMOND, avocat. — Rue des Plantes, 28, Saint-Josse-ten-Noode- Bruxelles. , 1880. DE DorLopor, l'abbé HENRY, professeur de théologie au grand Séminaire. — Namur. 1883. De GREGORIO, marquis ANTONIO, docteur en sciences naturelles. — Via Molo, Palerme. 1874. De GuERNE, JuLes, licencié ès sciences, membre de la commission d’histoire naturelle du Musée de Douai. — Rue Monge, 2, Paris. (Nudibranches.) 1876. DeyJaEr, ERNEST, ingénieur en chef-directeur des mines. — Rue de la Chaussée, 22, Mons. 1869. De Joxcng, vicomte BaupouIN. — Rue du Trône, 60, Quartier-Léopold, Bruxelles. 1874. DE LA FoNTAINE, JULES, conservateur des collections de l'Université, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Gand. 1885. DE LA VaLLée PoussiN, CHARLES, professeur à l’Université catholique, — Rue de Namur, 190, Louvain. 1887. DELHEID, ÉDouarD, industriel. — Rue d'Artois, 50, Bruxelles. 1880. DE LimBurG STIRUM, comte ApoLPHE, étudiant. — Rue du Luxembourg, 30, Bruxelles, et château de Lumay, près Hougaerde. 1883. DEe‘Loë, baron ALFRED. — Château de Beugmies, Harmignies, près Mons, et boulevard de Waterloo, 64, Bruxelles. 1871. DE Looz CoRswAREM, comte GEORGES, membre de diverses Sociétés savantes. — Château d’Avin, par Avennes, province de Liége, et boulevard de Waterloo, 64, Bruxelles. . DELVAUX, EMILE, capitaine de cavalerie. — Avenue Brugmann, 216, à Uccle lez-Bruxelles. (Géologie tertiaire.) . Denis, HECTOR, avocat, professeur à l’Université libre de Bruxelles. — Rue de la Croix, 42, Ixelles-Bruxelles. . *DE Sézys LonGcHAmps, baron EDMOND, sénateur, membre de l'Académie royale des Sciences de Belgique, etc. — Quai de la Sauvenière, 34, Liége, et château de Longchamps, près de Waremme. | CLXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1880. 1863. DETERME, STANISLAS, interne en médecine. — Hôpital de Stuyvenberg, Anvers. *DEWALQUE, D' GUSTAVE, professeur à l'Université de Liége, membre de l’'Aca- démie royale des Sciences de Belgique, ete. — Rue de la Paix, 17, Liége. . DozLrus, GusTAvE, membre de la Société Géologique de France, ete. — Rue de Chabrol, 45, Paris. 2. DuponT, Victor, industriel. — Rue de en à Renaix. 1882. EBEN, GUILLAUME, docteur en sciences naturelles, instituteur. — Vinxele- Delle, près de Velthem. (Mollusques fluviatiles et terrestres belges.) 1886. FIRKET, ADOLPHE, ingénieur en chef- dir ecteur des mines. — Rue Dartois, 28, Liége. 1865. FonTaInE, CÉSAR, membre de diverses Sociétés savantes. — Papignies, Hai- naut. 1887. FonTaINE, D' ERNEST. — Rue Van-Aa, 18, Ixelles-Bruxelles. 1879. ForiR, HENRI, ingénieur des mines, répétiteur de minéralogie et de géologie à l'École des mines, conservateur des collections de minéralogie et de géologie de l’Université. — Rue Haut-Laveu, 75, Liége. 1874. FRIREN, l'abbé A., professeur au petit Séminaire, membre de diverses Sociétés savantes. — Montigny-lez-Metz, Lorraine (Allemagne). (Fossiles du lias et de l’oolithe inférieure.) 1881. GARDNER, JOHN-STARKIE, membre de la Société Géologique de Londres. — Damer Terrace, 7, Chelsea, Londres. (Paléontologie végétale.) 1874. GossEeLET, JULES, professeur de géologie à la Faculté des sciences, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue d’Antin, 18, Lille (France). 1880. Haeuszer, D' Rupozr, membre de la Société Géologique de Londres. — The Military Cottage, Sunbury-on-Thames, Middlesex. 1880. HENNEQUIN, ÉMILE, lieutenant-colonel du corps d'état-major, directeur de l’Institut cartographique militaire. — La Cambre, Ixelles-Bruxelles. 1885. Horzaprez, D' E., professeur de paléontologie et de minéralogie à l’Institut royal supérieur technique. — Aix-la-Chapelle (Allemagne). 1883. Janson, PAUL, avocat. — Place du Petit-Sablon, 18, Bruxelles. 1879. Jozy, À., professeur à l'Université libre de Bruxelles, — Rue du Parnasse, 38, Ixelles-Bruxelles. 1875. JoRISSENNE, D? Gusrave, membre de la Société Géologique de Belgique, etc. — Boulevard de la Sauvenière, 130, Liége. 1867. LANSzWEERT, ÉDouARD, pharmacien. — Rue de la Chapelle, 85, Ostende. (Mollusques marins de Belgique.) 1872. LerÈèvre, THÉODORE, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue du Pont- Neuf, 10, Bruxelles. (Paléontologie tertiaire.) 1884. Mac Leon, Jures, professeur à l’Université de Gand. — Chaussée de Bruxelles, 134, Ledeberg-lez-Gand.! ER SEE SAT < PET = 1871. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CLXXV MALAISE, CONSTANTIN, docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de l'Etat, membre de l’Académie royale des Sciences de Belgique, etc. — Gembloux. (Terrain silurien et fossiles qu’il renferme.) 1887. Maroy, D' Ricarp-Louis, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue de la Chancellerie, 18, Bruxelles. 1873. M4zé, H., ordonnateur de la Guadeloupe. — Basse-Terre (Guadeloupe). 1875. MicuxLeT, GUSTAVE, ingénieur, membre de la Société belge de Microscopie. — Rue de Pascale, 6, Quartier-Léopold-Bruxelles. 1882. Mons, JEAN, avocat. — Lede, près Alost. 1879. Monrmiers, Maurice, ingénieur des mines, membre de la Société: one de France. — Rue d'Amsterdam, 70, Paris. 1877. Mons, Émire. — Rue de Solférino, 4, Paris. 1886. MourLon, MicueL, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle de Bru- xelles, membre de l’Académie des sciences de Belgique, etc. — Rue Bel- liard, 107, Bruxelles. 1887. Navez, Louis, homme de lettres. — Chaussée de Haecht, 144, Schaerbeek- Bruxelles. 1884. NoBre, AuGusro. — Liberdade, 59, Oporto (Portugal). 1872. ORTLIEB, J., chimiste, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue de Mérode, 169, Saint-Gilles-Bruxelles. (Géologie générale du bassin ter- tiaire anglo-flamand.) 1880. PELSENEER, PAUL, docteur en sciences naturelles. — Rue du Gentil- homme, 17, Bruxelles. 1882. PEerGens, Épouarn, docteur en sciences naturelles. — Rue de Heppeneert, 4, Maeseyck. (Mollusques terrestres et fluviatiles de la Belgique. Fossiles maestrichtiens.) 1879. PrReT, Anozpxe, Comptoir belge de Minéralogie et de Paléontologie. — Quai de l’Arsenal, Tournai. 1873. POTIER, ALFRED, ingénieur des mines, membre de la Société Géologique de France. — Boulevard Saint-Michel, 89, Paris. 1882. Ragymagrers, D' DÉsIRÉ. — Rue de la Station, 164, Louvain. (Coquilles marines, terrestres et fluviatiles; fossiles tertiaires.) 1883. RAEYMAEKERS, Louis. — Rue de la Station, 164, Louvain. 1883. RENSON, CHARLES, pharmacien. — Rue de Tirlemont, 52, Louvain. 1863. *ROFFIAEN, FRANÇOIS, artiste peintre, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Rue Godecharle, 16, Ixelles-Bruxelles. (Collection des espèces ter- restres, principalement du genre Helix.) 1880. RorrraAEN, Hacror, lieutenant du génie, adjoint d'état-major. — Rue Gode- charle, 21, Ixelles-Bruxelles. 1881. ROoMBAUT, EUGÈNE, ingénieur, inspecteur général de l’industrie et de l’en- seignement professionnel. — Rue des Chevaliers, 12, Bruxelles. 1884. Rourrarr, D' ÉMice. — Boulevard du Régent, 9, Bruxelles. CLXXNI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 1883. 1879. 1874. 1885. 1380. 1878. 1879. 1886. 1872: 1884. 1869. 1882. 1886. 1873. 1880. 1880. 1869. 1886. 1876. 1863 1887. 1382, 1874. 1879; Roussez, ARMAND, architecte, — Rue des Sablons, 4, Bruxelles. Rucquoy, ALFRED. — Rue du Pont-Neuf, 28, Bruxelles. SCHEPMAN, M.-M., naturaliste. — Rhoon, près de Rotterdam (Néerlande). SCHMITZ, GASPARD. — Ancienne Abbaye, Tronchiennes (Flandre orientale). STEEL, THomAs, Condong Sugar mill, Tweed River (Nouvelle-Galles du Sud). STEVENS, JEAN, ingénieur. — Rue des Palais, 155, Schaerbeek-Bruxelles. TILLIER, ACHILLE, architecte, — Pâturages. Tras, le KR. P., professeur de chimie au collège de la Paix. — Namur. # UgBaGxs, CASIMIR, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Rue des Blan chisseurs, Maestricht (Limbourg néerlandais). Van BENEDEN, Epouarp, professeur à l’Université de Liége, membre de l’Académie des Sciences de Belgique. — Rue des Augustins, 43, Liége. Van DEN BRoECk, ERNEST, conservateur au Musée royal d’histoire naturelle, membre de plusieurs Sociétés savantes. — Rue de Terre-Neuve, 102, Bruxelles. (Physique du globe. Géologie et paléontologie des terrains tertiaire et crétacé. Foraminifères vivants et fossiles. Collection géné- rale de coquilles vivantes. Variétés, formes et habitats divers du Pur- pura lapillus.) VANDENDAELE, HENRI. — Rue des Prêtres, 136, Renaix. (Fossiles tertiaires.) Van DER BRUGGEN, Louis, membre de diverses Sociétés savantes. — Rue Belliard, 109, Bruxelles, (Mollusques vivants et fossiles de Belgique.) Van ERTBORN, baron OcTave. — Château de Solhof, Aertselaer, et rue des Lits, 14, Anvers. (Géologie tertiaire.) | Van MOossSEvELDE, JULES, industriel. — Rue d'Amsterdam, Borgerhout- Anvers. VELGE, GUSTAVE, ingénieur civil. — Lennick-Saint-Quentin. (Geologie tertiaire.) VINCENT, GÉRARD, aïde-naturaliste au Musée royal d'histoire naturelle. — Avenue d'Auderghem, 97, Etterbeek-Bruxelles. (Fossiles des terrains éocènes de Belgique.) VINCENT, EMILE, docteur en sciences naturelles, attaché à l'Observatoire royal. — Avenue d'Auderghem, 97, Etterbeek-Bruxelles. WEISSENBRUCH, PAUL, imprimeur du Roi. — Rue du Poinçon, 45, Bruxelles. *WevyEers, JosePH-LÉoOPoLD, membre de diverses Sociétés savantes. —- Padang, île de Sumatra. Wizem, Victor, professeur agrégé de l'enseignement moyen du degré supé- rieur pour les sciences naturelles. — Rue d'Or, 26, Gand. (Anatomie et physiologie des mollusques.) Woor DE TRIXHE, JosEpH, pharmacien, — Namur. Wricur, Bryce, membre de la Société royale d'Histoire de Londres. — Hesket House, Guildford street, Russel square, Londres. VSsEUx; D ÉMILE, professeur à l’Université libre de Bruxelles. — Avenue du Midi, 97, Bruxelles. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CLXXVII Membres décédés 1864. Corner, François-LéoPoLD, ingénieur, directeur de la Société anonyme des Ë EN phosphates de Mesvin-Ciply, membre de l'Académie royale des Sciences de Belgique, à Mons. 1869. EryJavec, FRANCESCO, professeur d'histoire naturelle. à l'École supérieure, à Le Gôrz (Autriche). . 1872. Fzemine, S.-R., à Bruxelles. 1870. PrrÉé, Louis, professeur honoraire des Athénées royaux, à Spa. TT ARRET T— “TOME XXII, 14887 12 TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME XXII, 1887 DES ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE BENBRECIOUE ———0-0 07 0-0— Annales de la Société royale malacologique de Belgique, tome XXII, 1887 PET C Ne ne 5 Assemblée générale annuelle du 3 juillet 1887 . Bulletin bibliographique . Bulletin des séances de la Société Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’éocène des environs de Paris, par M. Cossmann (pl. I-VIIT) . Collections malacologiques Description de quelques espèces de coquilles terrestres de Sumatra, Java et Bornéo, par Edgar-A. Smith (pl. IX). Institutions correspondantes . Liste générale des membres . Mémoires. Note sur le Volutopsis norvegica, fossile du crag d'Anvers, par E. Vincent (pl. X) | Remarques sur l'Acanthina tetragona, Sow., du pliocène d'Anvers, par É. Vincent (pl. X et XI) Séances de la Société : 8 janvier 1887. 5) vire 1887. Les Bryozoaires du Tasmajdan à Belgrade, par É. Pergens. CXLVII III VIL CLXXX \ TABLE DES MATIÈRES 5 mars 1887 . Cbservations critiques sur r des fossiles recueillis à Anvers, par É. Vincent. Note préliminaire sur les bryozoaires fossiles des environs de Kolosvär, par E. Pergens. 2 avril 1887 =. Sur es coupes visibles sur le territoire de la planchette de Saventhem, par É. Vincent. Note sur les dépôts quaternaires du sud de Tirlemont, par D. Raeymaekers et le baron À. de Loë. Note supplémentaire sur les bryozoaires du Tasmajdan, par É. Pergens. 7 mai 1887. 4 juin 1887 3 juillet 1887 (assemblée générale annuelle) Rapport du Président. Budget. | Fixation des jours et neures des assemblées de la Société. Choix de la localité et époque de l’excursion annuelle de la Société. Propositions du Conseil. Élection de trois membres du Conseil ROUE les années 1887-1888 et 1888-1880. Élection de trois membres de la Commission des comptes pour l’année 1887-1888. 6 août 1887 3 septembre 1887. Contributions à l’histoire des bryozoaires # des hydrozoaires récents, par É. Pergens. 1% octobre 1887 . Note sur quelques excursions géologiques faites aux environs de Lugano (Tessin), par E. Bayet. Pages. | XXIX : © XXXVIIT LXI LXIII LXIX LXXIX LXXXIV XC TABLE DES MATIÈRES # ; 5 novembre 1887. EL Notice bibliographique sur un mémoire de M. le D' J. Lorié 1 intitulé : Contributions à la géologie des Pays-Bas, par \ É. Delvaux. É Catalogue des collections conchyliologiques de M. F. Paetel, par P. Cogels. __ 8 décembre 1887. Sur des poissons dévoniens dans le bassin de Namur (rivage septentrional), par V. Dormal. Sur le genre Peracle, par P. Pelseneer. Table générale des matières contenues dans le tome XXII des Annales de la Société royale malacologique de Belgique . Tableau indicatif des présidents de la Société depuis sa fondation CLXXXI Pages. XCIX CIX CLXIX CLX VII 0x PLANCHES DU TOME XXII, 1887 DES ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ——509200 — PLANCHES I-VIIT. — Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’éocène des environs de Paris, par M. Cossmann. Mémoires, page 3. — IX. — Description de quelques espèces de coquilles terrestres de Sumatra, Java et Bornéo, par Edgar-A. Smith. Mémoires, page 215. — X. — Note sur le Volutopsis norvegica, fossile du crag d'Anvers, par É. Vincent. Mémoires, page 223. — Xet XI. — Remarques sur l’Acanthina tetragona, Sow., du pliocène d'Anvers, par É. Vincent. Mémoires, page 225. he AY" HARAS 17 de EE, À: Ph RUE Figures. 1-2 3-4. 9-6. 7-8. DE 10-11. 12. 13-14. 15-16. 17-18. po; 20-21. LE 23-24. 25. CHAMA PLANCHE I BezaANÇoNt, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. SQUAMOSA, Soland., grossi 3 fois SPORTELLA IRRADIATA, Cossm., grossi 2 fois CorBIs MysrA TRANSVERSARIA [Cossm.], grossi 2 fois et 1/2. BEzançon1, Cossm., grossi 5 fois ROTUNDATA [Desh.], grossi 2 fois VARIABILIS, Cossm., grossi 4 fois — var. Bouryt, grossi 3 fois . FABULA, Cossm., grossi 3 fois BourizieRt, Cossm., grandeur naturelle . Guyerperi |[Desh.], copie de la figure . IRRADIATA, Cossm., grossi 1 fois et 1/6 . MorLerTi, Cossm., grossi 2 fois — Cossm., grossi 1 fois et 1/2 . LÆVIGATA [Desh.], grossi 2 fois . Cuise. Auvers. Cuise. Châlons-sur-Vesle. Chaussy. Hérouval. Cuise. Le Fayel. Vaudancourt. Valmondois. Montmartre. Les Boves. Le Ruel. Toussicourt. fort y ‘dis | | \ | 4 NS 3 ; Rp: È 8 À : S é S Ÿ S & È à & Ÿ Ÿ Fr D ë : Q à : Ÿ Ë Ÿ ë PLANCHE II Figures. 1-2. Lucina cœLoprocra, Cossm., grandeur naturelle. Auvers. 3. = _ _ — . Acy. 4-5. — Bernay, Cossm., grossi 2 fois et 1/2 . . Chaumont. 6-5. — Lerevrm, Cossm., grossi 1 fois et 23. . Le Ruel. 9-10. — DaurzenserGt, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. Chaumont. LIST; —— BREVIFULORATA, Cossm., grossi 3 fois . . Parnes. 13-14. = Bourvi, Cossm., grossi 5 fois . *. . . Le Ruel. 15-16. — Coxixt, de Rainc., grossi 3 fois. . . . Hérouval. 17-18. — INTUSPLICATA, Cossm., grossi 9 fois. . . Valmondois. 19-20. — Bourpori, Cossm., grossi 5 fois. . . . Chaumont. 21-22. Lupovicra squamuLa, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. Parnes. 23. SonTILLA ANGusTA [Desh.], grossi 2 fois . . . Le Fayel. 24-26, —- HALITUS [Desh:}'érosse 2 fois it, 7 Grignon. 27-29. — MINUTA, Cossm., grossi 4 fois . . . Parnes. 30-31. HinDsiELLA PaRISIENSIS [de Rainc.], grossi 7 fois. Le Ruel. 32-33. Envona Peccucipa [Lamk.], grossi 3 fois. . . Ferme de lOrme. 34-36. -— BERNAYI, Desh., grossi 2 fois et 1/2 . . Le Guépelle. D tit L L Æ à. Zome AATT (1887) PI. I. ( 2fascicule) MCossmann., ad nat.del Lith .G.Sever eyns, Figures. 1-2. 3-9. 6-7. PLANCHE II ERYCINA RADIATULA [Desh,], grossi 4 fois RECTILINEARIS, Cossm., grossi 6 fois . BERNAYIA SUBARATA, Cossm., grossi 3 fois . ERYCINA TRANSVERSARIA, Cossm., grossi 2 fois Pa D PA AA EL ERYCINA TRANSVERSARIA, Cossm RUELLENSIS, Cossm., grossi 4 fois. SEMIPECTEN, Cossm., grossi à fois. PRISCA, de Laub., mss., grossi 3 fois. VincENTI, Cossm., grossi 2 fois et 1/2 KELLIA OVOIDES, Cossm., grossi 2 fois LAUBRIEREIA CYCLOIDES, Cossm., grossi 4 fois. SOLIDULA [Desh.], grossi 2 fois . EOCÆNICA [de Rainc.], grossi 3 fois . SIGNATA [Desh.|, grossi I fois et 2/3. PAUCIPLICATA [Desh.], grossi 4 fois . CATALAUNENSIS [Cossm.], grossi 4 fois . ESSOMIENSIS, Cossm., grossi 9 fois . LAUBRIEREI, Cossm., grossi 3 fois ORBICULARIS [Desh.]|, charnières . CHEVALLIERI, Cossm., grossi 3 fois . KELLIA RADIOLATA [Lamk.], charnière . ., grossi 4 fois. Houdan. Mouchy. Valmondois. Le Fayel. Le Ruel. Chaumont. Châlons-sur-Vesle. Bruxelles. Valmondois. Le Guépelle. Le Ruel. Parnes. Châlons-sur-Vesle. Essômes. Liancourt. Parnes. Le Fayel. Chéry-Chartreuve. Parnes. Tome XAIT. (1887) PL HT. fascicule) Lith.G.Severevns, ME : 4 À VOA ANS 4 Ke AM Figures. 1-3. 4-5. 6-7. 3-10. 11-12. 13. 14-15. 16-18. SE 20-21. 22-23. 24. 29-27. 28-29. 30-31. 32-33. 34-35. 36-38. 39-41. PLANCHE IV KELLIA ÆQUILATERALIS, Cossm., grossi 3 fois . CRASSIDENS [Desh.], grossi 2 fois et 1/2 LATICOSTA, Cossm., grossi 8 fois TEXTA, Cossm., grossi 3 fois. ELLIPTICA, Cossm., grossi 4 fois. LAUBRIEREIA EMARGINATA [Desh.], grossi 6 fois CULTELLUS, Cossm., grossi 8 fois. GOODALLINA, Cossm., grossi 8 fois LasæA DENTIENS [Desh.], grossi 8 fois . MoNTACUTA TENUISSIMA, Cossm., grossi 8 foi. SOINTILLA (?) TEXTA, Cossm., grossi 6 fois . CRASSATELLA DESMARESTI, Desh., copie de la figure originale . MysrA SEGREGATA, Cossm., grossi 5 fois CARDITA RUGIFERA, Cossm., grossi 2 fois BEzançonI, Cossm., grossi ? fois et 1/2 . GUTTIFERA, Cossm., grossi 8 fois DAMERIACENSIS, Cossm., grossi 6 fois . GOODALLIA PRODUCTA, Cossm., grossi 8 fois. LUTETIA DEFICIENS, Cossm., grossi 9 fois Le Ruel. Fercourt. Parnes. Hérouval. Parnes. Ferme de lOrme. Chaussy. Ferme de lOrme. Chaumont. Chaussy. Montmartre. Chaussy. Wemmel. Ferme de l'Orme. Parnes. Damery. Valmondois. Le Guépelle. ! À s | F 11 LL T8O 1) PLAY, Ann. de la Soc. Æoy. Madac. de Belgique. ome a. Lith.G. Severeyns . M Cossmann, ad nat.del. È 4 Rp Fa MS : Figures. CARE RE D NES ”. PLANCHE V CARDITA ÆQUICOSTATA, Cossm., grandeur natu- relle . A EE AL M AUS QE CARDITA DENSECOSTATA, Cossm., grossi 3 et 4 fois. — CUNEATA, Cossm., grossi 6 fois. BERNAYIA GOODALLINA, Cossm., grossi 4 fois Uxio Cornigri, Desh., grandeur naturelle. CARDITA CATALAUNENSIS, de Lamk., #ss., grossi 7 fois D EE LD EN Sr CRAN LATE AS GOoDALLIOPSIS TERMINALIS [Desh.], grossi S fois. GoossexsiA INSCULPTA | Desh. |, grossi 2 fois — IRREGULARIS [Desh.], grossi 2 fois Gb ASS Por NS EEE EAU NUCULA BISULCATA, Sow., grossi 1 fois et 1/4 — Woopt, Cossm., grossi 2 fois et 1/5 —- SIMILIS, Sow., grossi l fois et 2/3 . NUCULANA COCHLEARELLA [Cossm.], grossi 10 fois. grandeur naturelle . — TUMIDULA [Cossm.], grossi 4 fois TRINACRIA PLESIOMORPHA [Cossm.], grossi 5 fois . = — [Cossm.]|, grossi 2 fois . CRENATA, Cossm., grossi 4 fois et 1/2 . CURVIROSTRIS [Cossm.], grossi 4 fois MIXTA, Mayer, grossi 4 fois — Baupoxir, Mayer, grossi 8 fois Le Ruel. Saint-Gobain. Hérouval. Parnes. Cuis. Châlons-sur-Vesle. Fercourt. Chaussy. Chaumont. Le Favyel. Valmondois. Le Ruel. Cuise. Le Ruel. Cuise. Hérouval. Valmondois. Marines. Le Ruel. Hérouval. Arr de la Soc. Aoy Madac. de Pelgique. M Cossmann, ad nat.del . Tome XXI. (1887) FPL.V ( 2* fascicule) Lith.G.Severeyns, EE à E + / x i F 1 | « [1 F F . PLANCHE VI Figures. 3 1-2. Lrmopsis cHonioipes, Cossm., grossi 3 fois. 3. — — Cossm., grossi 4 fois et 12 4-5. — PEROBLIQUA, Cossm., grossi 4 fois 6-7. AXINÆA PLUMSTEADIENSIS [Sow.], grossi 1 fois et 1/2. 8-9. ArcA BAuDonI, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. 10-11. — Duoxasreur, Desh., grossi 2 fois et 1/2 . 12-13. — BourTirriert, Cossm., grossi 8 fois et 1/2. 14-15. NuCINELLA ovariNA, Cossm., grossi 8 fois . 16. Limopsais @vssevr [de Raïinc.}, grossi 4 fois. 17-18. — — [de Rainc.[, grossi 8 fois. 19-20. ARCA miLrACEA, Cossm., grossi 8 fois 21: — — Cossm., détails de l’ornementation. 22-23. — Bezançoni, Cossm., grossi 6 fois. 24-25. — CHEVALLIERI, Cossm., grossi 8 fois 20: —- _ Cossm., détails de l’ornemen- tation . 27-28. Arca Cossmanni, de Laub., mss., grossi 5 fois 29-30. DREISSENSIA CURVIROSTRIS, Cossm., grossi 1 fois et 2/3 AE net OA SLA Mvyrizus Duremezer, Desh., charnière . 32-33. DREISSENSIA CHONIOIDES, Cossm., grossi 2 fois 34. Myrizus EuRYNOTUS, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. 30-36. MopioLAa ocRoPHAIA, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. 37. Mynius Brocxet, Desh., copie de la figure ori- ouna le}. 2 es UE ANS Ne NS RS RSR 38-39. LITHODOMUS HEMIRHABDOTUS, Cossm., grossi 2 fois OU nes RAA Re SAUT EAU LR AN Late Ga 40-41. ArcoPERNA SEaRLesi |[Chelot], grossi 5 fois Saint-Gobain. Cuise. Parnes. Vailly. Hérouval. Grignon. Parnes. Jonchery. Fillerval. Parnes. Ferme de lOrme. Chaumont. Toussicourt. Marines. Mont-Bernon. Le Ruel. Aizy. Le Ruel. Argenteuil. Marines. Le Vouast. ES : : (o] à à 5 SE 3 D à se CR (®) & £ 5e 5 | à Ÿ È [Qu | | Ÿ ù È SN: & Q à | S Ÿ à à | Q 3 | — s : | Le b AS Ÿ a ï S | Ô 5 — Figures. 1° 2-3. 4-5. 6-7. 8. rO 10. 11. 12-13. 14. 15-17. 18-19. 20-21. 22-23. 24-27. 28-29. 30-31. 32-34. PLANCHE VII KELLIELLA LEANA [Desh.|, grossi 8 fois. LUCINA BICRISTATA, Cossm., grossi 5 fois MoDIOLARIA ARCÆFORMIS, Cossm., grossi 3 fois — AIZYENSIS [Cossm.], grossi 2 fois . ARCOPERNA MELLEVILLEI a copie de la figure originale à 5 ARCOPERNA PROFUNDA [Desh.], grossi 4 jo — — [Desh.], var. étroite, grossi AMOISENR . MopioLaARIA ARENULARIA [de Rainc. et Mun. Ch je grossi ? fois et 1/2. — — var. laticosta, Cossm., grossi ? fois. PINNA FRAGILIS, Watelet, grossi 2 fois . : AVICULA TRIGONATA, Lamk., grandeur naturelle . — FRAGILIS, Defr., grossi 1 fois et 1/2 — COSMETA, Cossm., grossi 1 fois et 1/2. —— — Cossm., grossi 2 fois. BERTHELINIA ELEGANS, Crosse, var. elata, Cossm., grossi 10 fois . — — Crosse, type, grossi 10 fois. ANOMALOMYA CORRUGATA, Cossm., grossi À fois PARISIELLA AMBIGUA, Cossm., grossi 10 fois Grignon. Chenay. Chaumont. Aizy. Laon. Septeuil. Le Guépelle. Hérouval. Chaussy. Le Ruel. Saint-Félix. Fillerval. Le Ruel. | Château-Rouge. Le Fayel. » Ferme de l’'Orme. "7 TERRE Arr de la Soc. Roy Malac. de Belgique. Tome AXI.( 1887) PLV ; ( 2fascicule) ne om = AT 20 M.Cossmann ad naf.del Lith.G.Severeyns PLANCHE VIII Figures. 1-2. BERTHELINIA ELEGANS, Crosse, type grossi 10 fois . . Château-Rouge. 3-5. AVICULOVULSA FAYELLENSIS, Cossm., grossi 7 fois. . Le Fayel. 6. Avicuza AvicuziNa [Desh.], grossi 3 fois. .\ . . . Barisis. 7-8. VULSELLINA CHAUSSYENSIS, de Raïinc., grossi 3fois . . Chaussy. 9-10. RapuLa quaDRILATERA | Watelet], grossi 6 fois. . . Le Roquet. 11-153. — Barre [Morlet}, grossi l foiset 1/2 . . . Le Ruel. 14-15. — Moruxre | Watelet], grossi 2 fois. . . . (Cuise. 16-17. — BULLOIDES [Desh.], var. distincta, Wat., grossi À fois. à. NU dE AM TASICSS 18-19. — anaLoGa [Watelet], grossi 2 ne He POSE 20-21. Limra EocænIcA, de Laub., grossi 6 fois . . . . Essômes. 22-23. Rapura Bernayi, Cossm., grossi 8 fois. . . . . Chaussy. 24-25. Lima TENuISCULPTATA, Cossm., grossi 6 fois . . . Fontenai. 26-27. CHLAMyYs ARNEOLA [ Wood], grossi 2 fois . . . . (Cuise. 28-29. ANOMIA HINNITOIDES, Cossm., grossi 2 fois et 1/2. . Chaumont. 30-31. SainTia Muniert, de Rainc., copie de la figure originale, vérifiée d’après le type . . . . . . Hérouval. 32-33. PricaTuza Cossmanni, de Boury, mss., grossi 1 fois ete ER ; NU AE, e ÉANr 34-35. _— INTUSCRENATA, Cossm., grossi 3 fois . . Crênes. 36-37. — — Cossm., grossi 2 fois . . Marines. 38. SPONDYLUS GRANULOSUS, Desh., détail de l’ornemen- tatin. 05 4e Ten Eus . . Chaussy. 39. PLICATULA SQuAMULA, Desh., grossi 1 fois l F . . Grignon. 40-41. — PHYMATOPHORA, Cossm., grossi 3 fois. . . (Chaussy. Zome XATI (1887) PI V1 gique. .Madac de Bel, ÿ e